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Lutte d`urgence contre les invasions transfrontalières de

1. 83 IRELETENCES eSATA PR A CE ee Re D nn es nes 105 Appendices arsine annta tee E en eee a OS nt att en an deu 107 Lutte contre les rongeurs en Afrique et en Asie 109 Introduction et contexte 111 ATL INtroducnon ns Mir nn M gen nan ln er DR 111 4 1 2 Importance conomique des ravageurs en Afrique et en Asie 112 4 1 3 Historique des initiatives et de la participation de l USAID la lutte contre les rongeurs 113 Infestations de rongeurs pass es r centes et actuelles 115 4 2 1 Evaluation des infestations de rongeurs 115 Biologie des rongeurs ravageurs 117 4 371 Reproduction s ione ei osha SB Done et ee nee Ree te Lars qu dns 117 4 3 2 Distribution cologie et habitat des principales esp ces ETON GEUIS a nk is Mohr ot oa en Rs nt Sea A Sn Ne C 118 4 3 3 Les rongeurs d Afrique 118 Alternatives et m thodes de lutte contre les rongeurs 120 4 4 1 M thodes chimiques de lutte Rodenticides et autres produits chimiques 120 4 4 1 1 Produits chimiques violents 121 4 4 1 2 Anticoagulants 124 4 4 1 3 Fumig nes 04 fscccqi sta ed eee me eee thee eee meet 127 4 4 2 M t
2. La rentabilit de tous ces moyens d action devrait faire l objet d un suivi 35 Il est recommand de faire de la recherche appliqu e sur l utilisation du margousier Neem en tant qu anti app tant 102 Commentaires et recommandations voir la recommandation n 34 Evaluer d velopper l azadirachtme ou huile de margousier tir e des graines d arbres de margousiers locaux par extraction et pr paration travail r alis par une entreprise ou une organisation locales 36 Il est recommand d effectuer des recherches pour identifier les meilleures techniques d valuation des impacts des organophosphates employ s dans la lutte antiacridienne en relation avec l utilisation d organophosphates et d autres produits chimiques pour d autres programmes de lutte contre les ravageurs Commentaires et recommandations En raison de leur utilit et de leur faible co t par rapport aux nouvelles classes de pesticides les organophosphates devraient continuer tre utilis s en agriculture et en sant publique pendant un certain temps Bien qu il existe quelques inhibiteurs de cholinest rase puissants d autres tels que le malathion ne sont pas aussi s rs que les pyr thro des synth tiques et peuvent avoir moins d impacts environnementaux Vous pouvez trouver des valuations des risques pour la sant environnementale et humaine pour un certain nombre de pesticides organophosphates l adresse In
3. 4 4 3 M thodes culturales de lutte Les m thodes culturales de lutte contre les rongeurs impliquent un changement dans les pratiques agricoles pour en introduire de nouvelles qui pourront viter ou minimiser les pertes en cultures et les d g ts agricoles dus aux attaques de rongeurs Des pratiques agricoles saines d couragent les invasions de rongeurs et rendent plus facile la d tectionet la gestion des probl mes quand ils se pr sentent L id e principale consiste liminer les zones qui contiennent trop de mauvaises herbes ou d arbrisseaux pouvant servir de nourriture et d abri aux populations de rongeurs L int rieur des b timents et des installations de stockage ne devrait pas contenir de d chets comestibles ou non comestibles Tous les mat riaux devraient tre correctement stock s et rang s Quand des grains ou des produits similaires sont renvers s ils devraient tre nettoy s imm diatement Les entr es des 130 b timents et les conteneurs devraient tre aussi imperm ables que possible aux rongeurs La plupart des rongeurs rentrent dans les b timents par les portes les fen tres les syst mes de ventilation et les toitures mal ajust s et par les trous dans lesquels des tuyaux ou des c bles p n trent dans le b timent Il faudrait boucher les trous inutiles avec du ciment Les couvercles de ventilation et les drains devraient tre quip s de grillages permanents Les fen tres et les portes devraient
4. Concentrate EPA Reg No 46149 1 et Nolo Bait EPA Reg No 46149 2 tous les deux d velopp s par M amp R Durango Inc et Semaspore Bait EPA Reg No 54735 5 de Bozeman Bio Tech Inc On utilise le son de bl dans la pr paration des appats Le Nosema peut infecter pr s de 58 esp ces diff rentes de sauterelles mais le niveau d infection varie selon les esp ces On doit r frig rer les appats base de cet agent pathog ne afin qu ils conservent leur pouvoir infectieux Lorsque la maladie appara t elle se d veloppe lentement et ressemble une maladie chronique naturelle qui cause jusqu presque 50 de mortalit au sein d une population infect e Les tests effectu s sur le terrain en Afrique montrent que le N locustae et le Beauveria bassiana wont pas r duit de fa on significative les densit s de sauterelles au Cap Vert et au Niger et que le B bassiana a chou au Mali Il semble que le N locustae m ait pas t beaucoup test sur le terrain en Afrique Aussi pourrait il quand m me avoir un certain potentiel pour les sauterelles des zones de d but de d veloppement ou des bandes de nymphes Criquets infect s par le Nosema locustae En raison de son mode d action lent de 25 30 jours sont n cessaires pour causer une certaine mortalit parmi les I g trait s Le N locustae convient mieux la r duction long terme des populations qu une lutte court terme Il est cependant
5. Insect Growth Regulators R gulateurs de croissance des insectes Integrated Pest Management Lutte int gr e contre les ravageurs Inter tropical Convergence Zone Zone de convergence intertropicale kilometer kilom tre Locust Grasshopper Criquet sauterelle Natural Plant Protection Protection des plantes naturelles Oil flowable Dispersible dans V huile Programmatic Environmental Evaluation Evaluation environnementale programmatique Plant Protection Division Division pour la protection des plantes Reduced Agent Area Treatments Traitements utilisant des quantit s r duites de pesticides sur des surfaces r duites Supplementary Environmental Evaluation Evaluation environnementale suppl mentaire oil suspension Suspension dans l huile United States of America Etats Unis d Am rique United States Agency for International Development Agence des Etats Unis pour le d veloppement international United States Department of Agriculture Minist re am ricain de Agriculture 57 Appendice B Pesticides p rim s communs en stock en Afrique La FAO a fait des enqu tes en Afrique et au Proche Orient pour d terminer les types et les quantit s totales de stocks de pesticides p rim s Ces tudes ont t compil es et introduites dans une base de donn es compl te qui d taille dans la mesure du possible les stocks de pesticides par r gion au se
6. Le cycle de vie de la chenille l gionnaire est pr sent dans la figure 1 Une chenille l gionnaire femelle adulte peut pondre plus de 1 000 oeufs sur une p riode pouvant aller jusqu 6 nuits La masse d oeufs est prot g e de la d shydratation des parasito des et des pr dateurs par des paquets de poils noirs les recouvrant provenant de la pointe de l abdomen de la femelle Cette couverture de poils permet de distinguer les masses d oeufs de cette esp ce de toutes les autres esp ces de Spodoptera Ilexiste deux formes de larve de chenille l gionnaire la solitaire solitaria qui est verte et la gr gaire gregaria qui est noire La larve solitaire surtout en phase initiale instar initial de d veloppement est 63 difficile distinguer des larves des autres esp ces noctuelles trouv es dans les prairies car elle est color e de fa on nigmatique avec des nuances de vert de marron ou de rose Sa t te est p le ou mouchet e mais jamais noire Elle ressemble peu la larve de la chenille l gionnaire gr gaire d Afrique habituellement observ e par les agriculteurs lors des invasions Les larves de la chenille l gionnaire gr gaire r sultent de populations nombreuses et ont une physiologie et un comportement adapt s des d veloppements plus importants de larves qu en phase solitaire Les larves gr gaires font monter la temp rature de leur corps en s exposant au soleil et en vitant l
7. Les formations r gionales s int ressent aux concepts aux m thodologies aux techniques et aux courants de pens e actuels des domaines sp cifiques aux strat gies et tactiques de lutte d urgence contre les I g et les autres ravageurs Les cours se concentrent sur la promotion des approches pr ventives de lutte antiacridienne en tant qu alternative aux approches r actives co teuses et cologiquement n fastes bien que ces derni res soient utilis es depuis des d cennies On a conduit des formations r gionales sur la lutte biologique contre les I g Nairobi Kenya du 1 au 6 octobre 1995 Gaborone Botswana entre le 28 avril et le 5 mai 1996 et Cotonou B nin du 1 au 6 mai 2001 Les pays repr sent s ces sessions de formation sont list s dans le tableau 3 Un cours r gional similaire sur la lutte contre les rongeurs et d autres ravageurs vert br s a t conduit en collaboration avec l universit Kenyatta et l Institut International pour la physiologie et l cologie des insectes Le cours a eu lieu du 22 au 28 septembre 1996 Nairobi Kenya Vingt techniciens et chercheurs de haut niveau de neuf pays africains le Botswana l Erythr e l Ethiopie le Kenya le Mozambique la Namibie le Soudan la Zambie et le Zimbabwe ont particip a cette formation Tableau 3 Pays repr sent s aux sessions de formation r gionale d AELGA sur la lutte biologique du 1 au 6 octobre 1995 du 28 avril au
8. Recognition and Management of Pesticide Poisonings Reconnaissance et gestion des cas d empoisonnement par les pesticides disponible en anglais en espagnol en fran ais en arabe et dans les langues locales soit inclus dans un projet s par de reconnaissance et de traitement des empoisonnements aux pesticides Cet ouvrage que vous pouvez t l charger est disponible l adresse lectronique suivante http www epa gov oppfead 1 safety healthcare handbook handbook htm 18 Il est recommand d valuer sur le terrain les tests actuellement disponibles pour la surveillance de l exposition de l homme aux pesticides Le test de d pistage consiste mesurer le taux de cholinest rase dans de petits pr l vements sanguins Commentaires et recommandations La pr cision la fiabilit la facilit d utilisation et la durabilit des kits de test de niveau de cholinest rase devraient tre valu es sous contr le avant leur mise sur le march Les kits devraient tre utilis s sur le terrain pour surveiller l exposition des ouvriers ou des applicateurs d insecticides aux organophosphates et aux carbamates inhibiteurs d acetylcholinest rase Le mode d action des autres pesticides ne pourra peut tre pas tre d tect par l valuation du niveau de cholinest rase On est en train de d velopper des m thodes de d tection et elles devront tre soigneusement test es avant d tre utilis es dans des pays en voie
9. Le bromure de m thyle est un gaz inodore incolore et tr s toxique Il est g n ralement utilis pour les fumigations contre les ravageurs surtout l int rieur pour lutter contre les insectes et occasionnellement contre les rongeurs g Le dioxyde de soufre Le dioxyde de soufre est un gaz incolore ininflammable avec une forte odeur suffocante Il est tr s irritant pour les yeux et pour les voies respiratoires Le dioxyde de soufre tait utilis pour enfumer les bateaux infest s de rats Toutefois l heure actuelle on l utilise pour la conservation des fruits et des l gumes 128 Tableau 6 Fumig nes pour la lutte contre les rongeurs statuts d enregistrement aupr s de l USEPA et restrictions d utilisation Rodenticide Ingr dient Enregistr pour Class usage restreint Causes de la restriction actif combattre les enregistr rongeurs Dioxyde de carbone Monoxyde de carbone Chloropicrine i i Oui tous usages plus de Toxicit aigu par inhalation 2 dangers pour les organismes non vis s Cyanure d hydrog ne cyanure de calcium Phosphure d hydrog ne Phosphine Bromure de m thyle i i Toxicit aigu et historique Dioxyde de soufre 4 4 2 M thodes m caniques de lutte d accidents Le facteur le plus important dans la lutte contre les rongeurs est tout d abord de reconna tre I existence du probl me Certaines m thodes de lutte non chimiques contre
10. abord son aide par un programme orient vers un suivi et une surveillance efficaces des proc dures d intervention pr coces et l utilisation de m thodes de lutte non chimiques Le niveau de la participation de USAID au programme de lutte antiacridienne ne devrait pas tre seulement li l ampleur et la s v rit du probl me mais aussi la mesure dans laquelle une telle aide permettra une meilleure durabilit des programmes d aide des pays en question Le v ritable niveau d aide des interventions d pendra de nombreuses variables dont la densit des insectes les conditions des 14 cultures la capacit de r ponse du pays receveur les conditions environnementales et les risques d une invasion majeure Il est fortement recommand aux entit s locales ou nationales de USAID de r clamer l assistance technique de l USAID Washington pour proc der ces d terminations Il faut minutieusement analyser les besoins avant de mettre en place l assistance 1 8 Dans l valuation des zones d aide l USAID devrait non seulement r pondre aux requ tes du pays receveur mais surtout d terminer les mat riaux disponibles et ce que les autres programmes parrain s par des donateurs ont d j pr vu ou mis en place On n aidera pas un pays lutter contre les acridiens en lui fournissant des pesticides en quantit excessive du mat riel inutile ou une formation inappropri e De plus un technicien qualifi
11. certains agriculteurs peuvent perdre jusqu 100 de leurs cultures Normalement la plupart des pays qui subissent des infestations de rongeurs prennent des mesures pour lutter contre elles Malheureusement les mesures de lutte ne commencent que lorsque les premiers signes de d g ts sont observ s ce qui pourrait signifier que des d g ts substantiels ont d j t inflig s aux cultures ou la production Il faut donc d velopper des strat gies de pr vision des d g ts afin de r duire au maximum le co t des mesures de lutte inutiles Il y a deux types principaux de pr vention la pr vention organisationnelle qui consiste pr voir l avance les fortes densit s de rongeurs pour pouvoir prendre temps les dispositions n cessaires pour limiter les d g ts et la pr vention cologique qui consiste contrecarrer le d veloppement du nombre de futures infestations En pr vention organisationnelle la pluviosit est un facteur cl dans les infestations de rongeurs Les tudes ont montr comment les rongeurs peuvent r pondre une bonne saison pluviale et une excellente croissance de la v g tation en prolongeant l accouplement et en ayant de nombreuses port es plusieurs g n rations sur une courte p riode de temps Si les pr cipitations sont fortes la basse saison de reproduction g n re de fortes densit s au d but de la saison principale de reproduction Quand une telle ann e est suivie d
12. devrait proc der une v rification ind pendante de l identit de la densit du ravageur et du potentiel des impacts avant que les fonds ne soient confi s et r partis A ce propos l agence nationale de l USAID du pays concern devrait demander l assistance de l USAID W ou d autres organisations r gionales 2 1 5 Niveau du d sastre pour la participation de USAID Dans le cas d une invasion d acridiens substantielle et tendue il se peut qu une op ration grande chelle soit la derni re solution pour prot ger les cultures et r duire le niveau des populations de ravageurs une telle chelle d intervention les risques sanitaires et environnementaux seront lev s mais la perspective d une perte substantielle de r coltes peut rendre in vitable une telle intervention Dans une situation n cessitant une intervention grande chelle on devrait prendre toutes les pr cautions possibles tout en respectant l ordre suivant dans la prise des d cisions op rationnelles de lutte 1 la protection des cultures 2 la protection de l environnement et 3 la r duction des populations de ravageurs Cet ordre accorde la toute premi re priorit la protection des r coltes et la derni re des priorit s la r duction des populations de ravageurs quand la lutte vise essentiellement r duire les populations futures d une esp ce de ravageurs la r duction de la population de la g n ration
13. du produit Eliminer les insecticides non utilis s selon les instructions Eliminer les conteneurs de pesticides selon les aaa E instructions crites et NE PAS LES UTILISER Elimination appropri e POUR CONTENIR DE LA NOURRITURE des conteneurs de pesticides OU DE L EAU e Fournir un quipement personnel de protection ad quat 4 Il est recommand PUSAID de jouer un r le actif en aidant les pays h tes identifier des alternatives d utilisation ou d limination des stocks de pesticides Commentaires et recommandations Eliminer les pesticides non utilis s selon les instructions 86 Eliminer les conteneurs de pesticides selon les instructions et NE JAMAIS LES UTILISER POUR STOCKER DE LA NOURRITURE DE L EAU OU DE LA NOURRITURE POUR LES ANIMAUX Fournir un quipement personnel de protection ad quat L incin ration et l enfouissement des pesticides en Afrique peut produire une contamination environnementale en raison du manque de ressources techniques mat rielles et financi res Il faudra peut tre retourner les pesticides inutilis s au fabricant si celui ci les accepte ou les diriger vers une installation d incin ration comp tente pour qu ils y soient correctement limin s Les co ts de ramassage d emballage d exp dition et d incin ration sont tr s lev s et demanderont donc une aide externe 5 Il est recommand de solliciter la FAO agence jouant un r le
14. tre bien ajust es leur seuil et encadrement pour emp cher les rongeurs d acc der au b timent Sur les terres arables 1l est conseill d liminer les abris potentiels en d barrassant les zones non cultiv es des mauvaise herbes des buissons ou du scrub La maintenance d un contr le efficace des mauvaises herbes pendant la saison de croissance des plantes et une moisson rapide et efficace d couragent le d veloppement des invasions de rongeurs Apr s la r colte il est important d liminer les restes ou r sidus des cultures par exemple en les br lant et de labourer les champs aussit t que possible pour d truire toute alimentation potentielle Dans certaines parties du monde les rongeurs repr sentent une source d alimentation Capturer les rongeurs pour les manger n est pas une m thode tr s efficace pour r duire les pertes agricoles c est cependant une fa on de r cup rer une partie de la valeur de l alimentation d truite par ces ravageurs Dans de nombreuses cultures les femmes et les enfants capturent et consomment r guli rement de petits rongeurs Les rongeurs sont occasionnellement consomm s ou utilis s pour des f tes ou des c r monies religieuses et des changes pour certaines initiations Malgr des recommandations tr s r pandues mais non fond es le fait de chasser les rats des champs n est pas un moyen efficace de lutter contre les ravageurs 4 4 4 M thodes biologiques de lut
15. Toutefois les invasions ult rieures seront peut tre pratiquement limin s par ce virus Une attaque largement r pandue du virus est g n ralement associ e un temps froid et humide Pour utiliser les virus poly driques nucl aires NPV dans la lutte contre les invasions de chenilles l gionnaires et de vers gris on ramasse des larves infect es sur le terrain Le NVP de la chenille l gionnaire d Afrique agit lentement et il se peut que les larves ne soient pas tu es avant que de consid rables d g ts maient t caus s aux cultures ou aux p turages Il est donc important d identifier les pullulements et d appliquer les suspensions de virus d s les premiers stades larvaires avant que de s rieux d g ts ne soient caus s aux cultures Une tude de faisabilit de la production du NPV de la chenille l gionnaire d Afrique a conclu que le NPV pourrait tre produit et formul en laboratoire si les fonds taient disponibles Le champignon fongique le plus commun qui attaque les larves de la chenille l gionnaire est le Nomuraea rileyi Quand la larve est infect e elle monte au sommet des brins d herbe o elle se couvre alors de myc lium Pour survivre ce champignon a besoin d une temp rature et d une hygrom trie lev es Son potentiel de fermentation en milieu solide et l utilisation de ce champignon comme biopesticide n ont pas encore t d velopp s Larve couverte de myc lium 3 3 3 Lut
16. cologiquement fragiles Les zones devront tre recens es et cartographi es On devra y d terminer l tendue des incursions agricoles Si on utilise des pesticides chimiques conventionnels dans des zones cologiquement sensibles et proximit d habitations humaines il faudra les remplacer par des alternatives rentables culturales biologiques ou risques r duits dans les programmes IPM Mais ces 87 alternatives aux pesticides doivent tre efficaces et leur co t raisonnable Des zones tampons de 2 5 km sont bien sup rieures aux zones tampons exig es par l USEPA et ne seront peut tre pas pratiques quand les cultures sont situ es proximit de zones d eau ou d un syst me d irrigation A moins d utiliser des appareils a riens ailes fixes pour r pandre les pesticides proximit d habitats sensibles et fragiles les zones tampons tablies par l USEPA et la SDTF Spray Drift Task Force peuvent tre utilis es pour chaque pesticide potentiel surtout quand on utilise des applicateurs bas s au sol ou un h licopt re pour diffuser les produits 7 Il est recommand d utiliser les pesticides qui ont un impact minimal sur les esp ces non vis es Commentaires et recommandations Le Malathion et le Carbaryl sont les pesticides les moins toxiques pour l environnement utilis s dans la lutte contre la chenille l gionnaire tableau 2 Les pyr thro des synth tiques sont connus pour leur toxici
17. des conflits propos des ressources Bien souvent les pays tels que le Burkina Faso l Erythr e etc n ont pas les moyens financiers d acheter des grains ni de payer le transport des aides alimentaires offertes De plus le co t du transport des grains sur de grandes distances peut tre sup rieur a celui des actions de lutte antiacridienne On ne peut pas aussi simplement remplacer les r serves de denr es produites localement dans le village par des vivres fournis par les donateurs 2 1 3 Niveaux d invasion Les niveaux de population des criquets et des sauterelles connaissent des fluctuations A des fins de planification de la lutte les impacts sur les r coltes finales sont divis s en quatre niveaux d invasion Le niveau 0 d crit la densit normale de 1 9 Dans ce cas la densit de I g est en dessous du seuil d intervention pour une esp ce d acridiens donn e A ce niveau d invasion les pertes en r coltes sont mineures et localis es Les agences gouvernementales locales sont capables de mener bien les programmes de traitement n cessaires sans l aide des donateurs Le niveau I d crit une situation correspondant un niveau de populations I g qui n cessite une aide suppl mentaire des donateurs pour viter des pertes en r coltes Dans ce cas les densit s des populations de ravageurs sont au niveau ou juste au dessus du niveau du seuil d intervention Ilse peut que les agences gouvernementales l
18. la cyclodi ne Les concentrations m dianes l tales pour la majorit des invert br s la plupart des stades de leur vie varient de 1 5 mg l Le fipronil de qualit technique est aussi tr s toxique pour les abeilles quand il est utilis avec un vaporisateur foliaire l o les abeilles sont en contact direct avec le pesticide ou ses r sidus Par ailleurs on consid re que le fipronil est tr s toxique pour les arthropodes mais les tudes sur le terrain ont montr que le nombre d arthropodes non vis s tait plus important dans les zones trait es au fipronil que dans les zones trait es avec d autres produits chimiques Des tudes conduites en Afrique sah lienne indiquent que le fipronil est toxique pour les termites et certains pr dateurs oeufs des criquets et des sauterelles On a aussi d couvert que l effet du pesticide avait persist pendant plus d une ann e sur le sol trait e Sur les poissons Le fipronil de qualit technique est fortement toxique pour la plupart des poissons La concentration m diane l tale 96 heures varie de 0 0248 mg l pour la truite 0 43 mg l pour la carpe commune f Sur les invert br s aquatiques Quand il est pr sent dans les habitats aquatiques des taux relativement lev s le fipronil peut avoir des effets adverses sur les arthropodes aquatiques et d autres invert br s tels que le Daphnia pour lequel la concentration m diane l tale 48 heures a t d ter
19. ment utilis s sous forme d app ts souvent plac s dans des postes d app ts La concentration atmosph rique en rodenticides non fumig nes ne semble pas augmenter tant donn que ce sont des anticoagulants faible volatilit qui sont g n ralement utilis s comme app ts De m me la probabilit que des rodenticides atteignent l eau souterraine est faible en raison de leur solubilit relativement faible dans l eau et de leur immobilit dans le sol On ne s attend pas trouver de r sidus dans les plantes alimentaires parce que les rodenticides sont appliqu s sur des sites judicieusement choisis et sous forme d appats faiblement concentr s la diff rence des produits conventionnels de protectiondes cultures qui sont g n ralement appliqu s sur de grandes surfaces Cependant les rodenticides sont tr s toxiques pour les oiseaux les animaux domestiques et les mammif res Les petites boulettes et les app ts sous forme de c r ales enti res peuvent attirer les oiseaux et les vert br s non vis s y compris les poulets Les pr parations de rodenticide sous forme de blocs de cire font diminuer le risque d empoisonnement direct d esp ces non vis es La toxicit vis vis des organismes aquatiques varie de mod r e tr s lev e En plus de la toxicit directe les rodenticides peuvent aussi repr senter un danger de niveau secondaire indirect pour les pr dateurs qui se nourriraient de rongeurs empo
20. nes Les fumig nes sont principalement utilis s pour combattre les rongeurs dans des situations o les m thodes conventionnelles telles que les appats et les poisons de contact ne sont g n ralement ni efficaces ni pratiques En g n ral les sites trait s aux fumig nes tels que les immeubles les bateaux les entrep ts les silos grains et les terriers de rongeurs sont ferm s par des b ches goudronn es ou des couvertures herm tiques au gaz Les fumig nes sont disponibles sous forme de poudre de boulettes de comprim s et conditionn s dans des a rosols cylindriques en m tal Les fumig nes sont g n ralement dispers s la cuiller en utilisant une pompe sp ciale ou en utilisant un tuyau pour disperser le fumig ne dans les terriers Toutes les pr cautions n cessaires doivent tre prises quand on utilise cette m thode de lutte et seule une personne form e cette m thode doit tre sollicit e Les fumig nes utilis s pour lutter contre les rongeurs sont pr sent s dans le tableau 6 127 a Le cyanure de calcium cyanure d hydrog ne Le cyanure de calcium est le plus souvent utilis dans des op rations l ext rieur telles que pour les terriers des rongeurs De couleur blanc grisatre il est disponible sous forme de granul s ou de poudre Les granul s ou la poudre sont dispers s par une pompe sp ciale vendue dans le commerce Cette pompe permet de traiter les terriers Le cyanure d hydrog ne est li
21. on dont une invasion se d veloppe Malgr les obstacles qu un programme IPM rencontre il reste important de continuer chercher des moyens divers d am liorer la lutte I g Pour d velopper IPM il faudra certainement un engagement plus important dans des domaines tels que la recherche les formations suppl mentaires et la coordination de tous les participants la lutte I g Un des aspects de l IPM r cemment d velopp et qui pourrait tre applicable la lutte 1 g en Afrique est le principe des traitements RAAT Traitements utilisant des quantit s r duites de pesticides sur des surfaces r duites 2 2 5 1 Traitements RAAT traitements utilisant des quantit s r duites de pesticides sur des surfaces r duites Les RAAT sont une strat gie tactique IPM connue et utilis e depuis de nombreuses ann es dans d autres syst mes de cultures tels que les c r ales et sont une forme de traitement barri re Les chercheurs ont conduit des tudes compl tes sur les cultures de bl dans un cadre hivernal o diff rentes combinaisons de taux r duits de pesticides et de surfaces couvertes r duites ont t essay es De plus des essais sur le terrain Madagascar o diff rents taux de fipronil ont t appliqu s sur des surfaces de 100 m trait es en alternance avec des zones de 700 m non trait es ont prouv leur efficacit 43 Les RAAT ont aussi t d velopp s pour tre utilis s contre les sauterelles aux Eta
22. rarement contigu s Grace a son d veloppement rapide ses capacit s reproductrices importantes et ses capacit s migratoires cet insecte peut survivre dans les prairies ph m res et marginales o la s cheresse pr vaut Il a souvent t dit qu il y avait des cycles dans l abondance des mites et des invasions de chenilles l gionnaires mais aucun mod le n apparait clairement La chenille l gionnaire Spodoptera exempta La distribution des invasions de chenilles l gionnaires varie dans le temps et dans l espace en fonction du d but de la saison humide moment o les prairies produisent de nouvelles pousses et que les semis de c r ales sont plant s La plupart des invasions de chenilles l gionnaires sont pr c d es de grandes s cheresses En Afrique de l Est les zones favorables la survie des larves pendant la p riode creuse la saison s che sont plus tendues dans les r gions c ti res mais les populations de chenilles l gionnaires peuvent aussi persister dans les montagnes o les basses temp ratures prolongent leur d veloppement 3 1 2 Nature des d g ts caus s par la chenille l gionnaire Seule la larve de la S exempta cause des d gats aux r coltes et aux paturages et c est aussi le seul stade de sa vie ot on peut la combattre par les pesticides Les oeufs ne sont pas facilement d celables et se transforment en chrysalides dans le sol On peut difficilement lutter contre les papillon
23. s commune pour les stocks anciens dangereux ou inutiles de pesticides En 1999 cette m thode recommand e par la FAO a t envisag e en Ethiopie pour liminer les 1 500 tonnes de pesticides p rim s et les 1 000 tonnes suppl mentaires de terre contamin e et d autres mat riaux Les stocks de Dieldrinde certains pays dont le Niger la Mauritanie et Madagascar ont t limin s dans des incin rateurs europ ens a haute temp rature Alors que cette m thode pr sente de nombreux avantages plusieurs autres options pourraient tre attrayantes ou plus abordables surtout dans les pays en voie de d veloppement 2 3 2 2 Incin ration locale L incin ration implique un processus d oxydation thermale haute temp rature grace auquel les mol cules de pesticides sont d compos es en gaz et en solides ininflammables On utilise de nombreux types d incin ration y compris des fours fixes mobiles de grande ou de petite taille en b ton Toutefois en Afrique iln y a pas d incin rateurs fixes sp cialement construits grande chelle pour traiter les d chets 46 dangereux Une installation pour l incin ration des pesticides n est rentable que s il y a un flux permanent de d chets chimiques liminer Il existe encore d importants stocks de pesticides p rim s dans certains endroits d Afrique Une fois que ces stocks seront limin s les quantit s de d chets en provenance d autres zones ne pourra
24. s de USEPA et restrictions d utilisation Rodenticide Ingr dient Enregistr Class usage restreint Cause de la restriction actif pour combattre enregistr les rongeurs Alpha naphthyl thiour e ANTU Anhydride ars nieux ou arsenic blanc Carbonate de baryum _ Phosphore jaune RUN EU Pyuinuron Pyriminal ey es en ee ee ou Vacor Urginea maritima Sulfate de strychnine Monofluoroac tate de sodium Compound 1080 Oui toutes pr parations Toxicit orale aigu danger pour les organismes non vis s historique d utilisation et d accidents Phosphure de zinc Oui toutes pr parations Danger pour les organismes s ches 60 et plus non vis s toxicit orale toutes les pr parations aigu toxicit aigu par appat toutes pr para inhalation tions s ches 4 10 et plus 4 4 1 2 Anticoagulants La d couverte de l utilisation des anticoagulants comme rodenticides a t le pas le plus important que l on ait fait vers la cr ation d un programme de lutte efficace et s r contre les ravageurs Leur mode d action chronique est la cl de leur succ s Les anticoagulants agissent en interrompant le cycle de la vitamine K dans les microsomes du foie Les anticoagulants inhibent les enzymes epoxide r ductase et bloquent ainsi le recyclage de la forme active de hydroquinone de la vitamine En bloquant le processus de recyclage 124 seule la vitamine K provenant de
25. une autre ann e humide les probl mes li s aux rongeurs sont amplifi s Si les pr cipitations sont faibles pendant la saison des pluies les densit s seront certainement faibles d ici la fin de l ann e Les fortes densit s r sultant des ann es humides peuvent conduire des infestations massives de rongeurs tels que ceux vus au Sahel quand les pr cipitations ont suivi une s cheresse prolong e dans la r gion La pr vention cologique pr dit que la lutte contre les rongeurs est plus efficace quand elle est appliqu e de fa on affecter la reproduction Cette approche s appuie beaucoup plus sur l utilisation journali re des pesticides et pr vient l tablissement de fortes populations ce qui a pour r sultat une diminution imm diate des d g ts 115 Tableau 1 Infestations nationales ou r gionales de rongeurs rapport s en Afrique Esp ces Tunisie Meriones shawi Tunisie Meriones shawi Ouganda Arvicanthis niloticus Tanzanie Praomys natalensis Alg rie Meriones shawi Tunisie Meriones shawi Tanzanie Praomys natalensis Maroc Meriones shawi Maroc Meriones shawi Alg rie Meriones shawi Tanzanie Praomys natalensis Maroc Meriones shawi Ne oO Maroc Meriones shawi Kenya Tanzanie Praomys natalensis Arvicanthus niloticus Maroc Meriones shawi Tunisie Meriones shawi Tanzanie Ouganda Arvicanthus niloticus Praomys natalensis Afrique Praomys Sp Kenya Soudan Tanzanie Praomys
26. 2 1 4 Seuils d assistance de PUSAID 14 2 1 5 Niveau du d sastre pour une participation de l USAID 15 2 2 Lutte antiaridienne 2 552498 see ba ede RP on nant ns oe ee aa 16 2 2 1 Intervention pr ventive 16 2 2 1 1 Brigades villageoises VB 17 2 2 1 2 Formation bilat rale 18 2 2 1 3 Formation r gionale 18 2 2 2 M thodes traditionnelles et culturales de lutte antiacridienne 20 2 2 3 Lutte antiacridienne biologique en Afrique 20 2 24 Lutt Chimique s nen na oh Odie dun Rae aE oe el eh ele fae eis Ve 28 2 24 1 CU POSUCIDES 4 te NRA an alta a Pastas SUN en SNe Dea watts tent Gone eh Ate 28 2 2 4 2 Ph nyle pyrazole Fipronil 31 2 2 4 2 1 Mode d action 31 2 2 4 2 2 Efficacit sur les acridiens 31 2 2 4 2 3 Devenir environnemental 32 2 2 4 2 4 TOXICE ASE ere en nee re ent 33 2 2 4 3 R gulateurs de croissance des insectes Diflubenzuron 38 2 2 4 3 1 Mode d action 38 2 2 4 3 2 Efficacit sur les acridiens 38 2 2 4 3 3 Devenir environnemental 39 2 2 4 3 4 FOXICIT rase se cog ME LP
27. 5 mai 1996 du 1 au 6 mai 2001 RS PE PS EE ive 19 2 2 2 M thodes traditionnelles et culturales de lutte antiacridienne Traditionnellement les agriculteurs utilisent toute une vari t de m thodes pour combattre les essaims 1 2 et prot ger les cultures Le bruit la fum e les barri res les tranch es creus es pour regrouper pi ger les bandes de sauterelles et le d terrement des ooth ques sont autant de moyens utilis s par les agriculteurs Au mieux ces pratiques permettent d amoindrir les d g ts caus s aux r coltes et n ont g n ralement pas d effets long terme sur les populations 1 g D autres approches sont utilis es par les Sah liens et d autres agriculteurs d Afrique pour la lutte I g dont la rotation des cultures intercalaires et la lutte contre les mauvaises herbes l int rieur et autour des champs 2 2 3 Lutte antiacridienne biologique en Afrique La lutte biologique ou l utilisationd ennemis naturels pour la r duction des ravageurs sont des composantes essentielles de VIPM La PEA lg de 1989 fournit une liste d ennemis naturels pr dateurs parasites antagonistes des 1 g identifi s dans le monde entier y compris en Afrique Cette liste comporte diff rentes familles d insectes de champignons pathog nes de bact ries de protozoaires de virus la rickettsie et de nombreux oiseaux Les mammif res les reptiles les n matodes mermithidae et d autres pr dateurs arthropodes tels q
28. IPRS International Programs Research Section du DWRC Denver Wildlife Research Center connu maintenant sous le nom de National Wildlife Research Center avec l accord des services des agences y participant Les fonds sont fournis au DWRC par les missions et les programmes r gionaux de USAID particuli rement le Projet AELGA qui soutient un noyau de sp cialistes internationaux des ravageurs vert br s Ces sp cialistes assurent la mise en oeuvre des accords coop ratifs Le but du programme est d valuer les situations aff rentes aux ravageurs vert br s et quand les circonstances le permettent de d velopper des m thodes respectueuses de l environnement pour r duire les d g ts caus s par ces ravageurs On a pu r aliser cela en jouant un r le actif pour fournir aux pays demandeurs une aide en mati re de lutte contre les ravageurs vert br s Entre 1967 et 1993 les scientifiques du DWRC ont fourni pr s de 450 services de consultation l chelle internationale la demande des missions et des projets r gionaux de USAID Ces projets de recherche ont t essentiellement financ s par USAID Les consultants ont valu les probl mes caus s par les rongeurs analys valu dirig et coordonn des programmes de recherche sur la lutte contre les rongeurs Ils ont galement particip des ateliers et des conf rences Ces projets de recherche ont t principalement financ s par USAID La r gion du Sahel
29. ME eee fin 40 2 3 2 4 25 2 2 5 Lutte int gr e contre les ravageurs IPM 41 2 2 5 1 Traitements RAAT 43 Stockage et limination des pesticides 44 2331 CONTEC 5 ES an Bae Moss wR ne ne ote Oe Bah inte aed Siete te L 45 2 3 2 Solutions de stockage et d limination 46 2 3 2 1 Transbordement et incin ration en Europe 46 2 3 2 2 Incin ration locale 46 2 3 2 3 Traitement chimique 47 2 3 2 4 D charges doubl es 47 2 3 2 5 Stockage long terme contr l 48 IR T T NCES chs ests case PP en Pe EE ne A ale ft cg 49 APPENDICES mees es ee Ne fice ah ts et manasa ss 56 Chapitre 3 Lutte contre la chenille l gionnaire en Afrique 59 3 1 3 2 3 3 INTOQUETION SEAT PE ee an a Galt Pan sere Ne MN Rae ae ses 61 3 1 1 Informations sur le contexte 61 3 1 2 Nature des d g ts caus s par la chenille l gionnaire 61 3 1 3 Participation de PUSAID 62 SA OS RP bee ee EU eee ae ee pert bo eee a8 63 La chenille l gionnaire 63 3 2 1 BIOlOPI 52528 Geechee Bd se ec die Dota Don d
30. PIC applicable certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l objet d un commerce international a t d velopp e en r action augmentation du commerce international des produits chimiques toxiques et des probl mes que ces derniers causent surtout dans les pays en voie de d veloppement L objectif de la PIC consiste fournir et diffuser des informations sur les risques et les dangers associ s au transport la distribution et l application de produits aes l Le non respect des normes de chimiques toxiques s curit peut avoir des cons quences sanitaires et 2 3 2 Solutions de stockage et d limination Ces derni res ann es la FAO a fourni de nombreuses informations sur les solutions de stockage et d limination des pesticides Ces documents incluent des plans sp cifiques et des projets pilotes mis en oeuvre dans plusieurs pays en voie de d veloppement pour l limination des pesticides On peut employer de nombreuses technologies et m thodes pour neutraliser ce qui s applique surtout aux petites quantit s d truire ou d une fa on ou d une autre traiter les pesticides et leurs d chets afin d liminer tous les risques potentiels 2 3 2 1 Transbordement et incin ration en Europe Le transbordement des pesticides vers des installations d Europe sp cialement pr vues pour l incin ration haute temp rature des d chets dangereux est une solution tr
31. Research Center Pages 349 353 Quick G R 1990 Rodents and Rice Report and Proceedings of an Expert Panel Meeting on Rice Rodent Control Los Banos Sept 10 14 1990 International Rice Research Institute Philippines Taylor K D 1984 Vertebrate Pest Problems in Africa Proceedings of a conference on the Organization and Practice of Vertebrate Pest Control Imperial Chemical Industries p 21 28 138 4 8 Appendice A R sum de valuation environnementale des rongeurs de Montserrat Une valuation environnementale EA pour la lutte contre les rongeurs a t conduite du 14 au 25 juin 1985 Montserrat petite le des Cara bes Ce projet et ces recherches ont t conduits en coop ration avec le gouvernement de Montserrat l Agence des Etats Unis pour le d veloppement international USAID et le U S Fish and Wildlife Service FWS et l assistance du Denver Wildlife Research Center Le but du projet tait de r duire les pertes alimentaires avant et apr s la r colte et les risques de transmission de maladies par les rongeurs L EA a d s occuper de l identification de la mesure de l interpr tation et de la communication des impacts l USAID et leurs homologues des pays h tes L action propos e aurait un effet positif sur l environnement en d barrassant le pays des ravages d une population de rongeurs incontr l e et liminerait la propagation des maladies des rongeurs moyen par leque
32. Un programme IPM complet pour lutter contre les sauterelles et men par l USDA APHIS dans l ouest des Etats Unis portait sur diff rentes approches mais en raison des diff rences entre les habitats d Am rique du Nord et ceux d Afrique toutes les d couvertes ne sont pas applicables aux pays affect s par les criquets Par exemple ilest possible que les mesures culturales de lutte employ es dans les prairies des Etats Unis different consid rablement de celles employ es dans l agriculture de subsistance en Afrique sah lienne De plus un temps sec est g n ralement favorable aux invasions de sauterelles en Am rique du Nord alors que les pr cipitations sont essentielles au d veloppement d invasions de criquets en Afrique Par ailleurs les pr dateurs naturels et les maladies varient d un continent l autre La mise en oeuvre d un programme IPM grande chelle pour les 1 g en Afrique demande un m canisme de prise de d cision souple et bien document ce qui repr sente une difficult majeure Un tel m canisme est pourtant essentiel si on souhaite prendre rapidement les mesures de lutte les plus appropri es un moment et un endroit donn s Les facteurs pouvant emp cher une prise de d cision rapide et bien inform e sont des d cideurs niveaux multiples un terrain inaccessible des obstacles la communication dans les zones tendues d Afrique et le grand nombre de variables impliqu es dans la fa
33. application des pesticides carbaryl diflubenzuron fipronil et malathion par une i approche RAAT Alors que les RAAT semblent tre une m thode prometteuse pour la lutte contre les Traitements RAAT rentables et efficaces sauterelles aux Etats Unis il faudrait encore poursuivre les recherches pour d montrer comment cette approche peut tre appliqu e la lutte l en Afrique s HE a 2 3 Stockage et limination des pesticides Toutes les quantit s de pesticides fournis recus utiliser contre les l g et d autres ravageurs ne seront peut tre pas utilis es dans l ann e Il faut donc les stocker et ou s en d barrasser Les pays en voie de d veloppement ne disposent g n ralement pas d installations adapt es pour l limination des pesticides Un pesticide mal stock risque de perdre de son efficacit ou de causer des probl mes conomiques sanitaires sociaux et environnementaux On constate des coulements et des renversements de bidons sur de nombreux sites en Afrique On utilise les bidons vides de pesticides de nombreuses fa ons pour le stockage de l eau du grain et de la nourriture pour les animaux ou comme mat riau de construction 44 La principale source d informations utilis e pour d velopper cette section est le CD ROM Probl mes pr vention et limination des pesticides p rim s Ang de van der Graff et Wodageneh 1999 et distribu par la FAO les publications de la GTZ
34. complexe co teux et technique qui demande un personnel sp cialement form cet effet Depuis de nombreuses ann es PUSEPA fournit un label d approbation en cas de demande d enregistrement d un pesticide certification 98 de l enregistrement aupr s de l USEPA Cela permet aux pesticides en question d tre rapidement enregistr s dans le pays qui demande la v rification En raison de la complexit des choses et des limites des ressources humaines disponibles au plan international pour les valuations des risques aff rents aux pesticides plusieurs pays d velopp s ont r cemment commenc partager leurs valuations des risques pour conomiser des ressources en personnel L USAID pourrait apporter sa contribution en faisant venir du personnel de r gulation des pesticides des pays en voie de d veloppement USEPA pour une formation d initiation Cela permettrait surtout d aider traduire les instructions et les pr cautions d utilisation crites sur les tiquettes des pesticides dans les langues appropri es Le d veloppement de politiques environnementales a des implications politiques et pourrait tre vu diff remment par les pays d velopp s et ceux en voie de d veloppement en fonction des ressources et du niveau de vie Une si large recommandation comprise dans un projet de lutte int gr e contre les ravageurs peut permettre de propager des objectifs de lutte contre les ravageurs et susciter des cont
35. de 1989 contenait une liste des pesticides antiacridiens approuv s par USAID La liste a t mise jour en mars 1993 28 par l AFR ONT Bureau pour l Afrique Cellules pour les op rations et les nouvelles initiatives et P AFR ARTS Bureau pour I Afrique Agriculture recherche et soutien technique avec l aide du Bureau pour Asie et le Bureau pour le Proche Orient La liste fournissait un listing alphab tique de neuf pesticides largement utilis s contre les I g Les pesticides avaient t s lectionn s en fonction des informations disponibles relatives aux questions de s curit humaine et environnementale les organismes non vis s et utiles leur niveau de persistance et leur accumulation biologique les statuts d enregistrement et les modes d emploi La liste de 1993 ne comprenait pas les r gulateurs de croissance des insectes IGR les agents sp cifiques de lutte biologique ni le pesticide fipronil Avant que ces produits chimiques ou les agents de bio lutte ne puissent tre utilis s dans les programmes 1 g de USAID Magdagascar la SEA de Madagascar a t amend e trois fois initialement pour inclure les IGR puis pour permettre des exp riences grande chelle sur le terrain et l utilisation du fongus gt Application de pesticides entomopathog nique dans la lutte contre le criquet et des fins agricoles finalement pour inclure le fipronil comme insecticide potentiel pour com
36. de leur milieu Aussi est il essentiel de d velopper une meilleure compr hension des facteurs cologiques ph nologiques et climatiques sp cifiques qui influencent le comportement des populations de rongeurs dans des situations particuli res aux cultures Souvent les m mes rongeurs endommagent toute une vari t de cultures dans la m me zone passant d un champ l autre au fur et mesure que les cultures se d veloppent ou m rissent Les mouvements saisonniers des champs en culture aux habitations ou aux structures de stockage sont communes parmi certaines esp ces probl mes Dans ce cas des programmes int gr s plus larges prenant en compte les probl mes locaux de la communaut seraient plus pratiques qu une approche orient e sp cifiquement vers les cultures 4 5 Impacts environnementaux des m thodes de lutte contre les rongeurs 4 5 1 Zones affect es par les rongeurs en Afrique et en Asie En Afrique les conditions climatiques l emplacement g ographique et la diversit des habitats ont s rieusement accentu les probl mes attribu s aux rongeurs ravageurs Les registres montrent que des infestations de rongeurs ont p riodiquement eu lieu dans certains pays d Afrique dont l Alg rie l Ethiopie le Kenya le Maroc le Niger le S n gal le Soudan la Tanzanie et le Tchad Les pays de la r gion du Sahel ont particuli rement t touch s par les conditions de grande s cheresse En Asie les zones affe
37. des bateaux selon les recommandations de l Organisation mondiale pour la sant j Le sulfate de strychnine La pr paration disponible l achat est une poudre blanche ou gris tre dont le go t est extr mement amer Pendant les phases initiales d exploration de nombreuses esp ces de rongeurs ont appris distinguer ses effets toxiques et rejettent les app ts la strychnine lors d applications r p t es k Le sulfate de thallium Le sulfate de thallium d une odeur et d un go t faible est un compos stable non organique qui a une solubilit limit e dans l eau Il est disponible sous forme de poudre lourde blanche Le sulfate de thallium est utilis efficacement pour lutter contre les rongeurs et les pr dateurs L Le phosphure de zinc Le phosphure de zinc est un compos non organique vendu sous forme de poudre finement divis e dense ayant une apparence noire ou gris noir avec une forte odeur d ail Il est soluble dans les acides hydrochlorique et sulfurique dilu s Le phosphure de zinc est relativement stable quand on le conserve au sec et dans des conteneurs herm tiquement scell s Il est efficace contre les rats des champs et des villes C est le rodenticide le plus commun ment utilis et qu on se procurer tr s facilement Cependant son utilisation est soumise des restrictions 123 Tableau 4 Produits chimiques violents pour la lutte contre les rongeurs statuts d enregistrement aupr
38. des recherches encourager et promouvoir l utilisationde cultures comme pi ges barri res ainsi que les cultures intercalaires en vue d une lutte culturale La rentabilit de tous ces moyens d action devrait faire l objet d un suivi 22 Il est recommand d laborer un programme complet de formation l intention du personnel des missions de l USAID charg des op rations de lutte Cela impliquera par souci d conomie un examen des mat riaux existants et de ceux qui sont en cours d laboration Commentaires et recommandations Education formation ou vulgarisation informelles un des composants importants des programmes d aide agricole pour combattre la chenille l gionnaire d Afrique consiste communiquer des informations pratiques aux agriculteurs pour les aider identifier le ravageur conna tre sa biologie de base anticiper et pr parer la lutte contre les invasions tre capables de s organiser entre eux pour faire face une telle urgence et savoir comment utiliser les m thodes et le mat riel de lutte contre les ravageurs de fa on rentable tout en minimisant les risques sanitaires et cologiques Les services de vulgarisation qui se concentrent sur la diffusion de telles informations pratiques appliqu es aux agriculteurs que ce soit directement ou par des activit s de formation des formateurs sont essentiels l efficacit et la durabilit des programmes de d veloppe
39. favoriser l agriculture Les petits agriculteurs sont particuli rement vuln rables aux effets des invasions car ils disposent rarement des semences pour replanter ou des ressources financi res n cessaires pour une lutte efficace Les invasions affectent fr quemment de grandes surfaces ce qui limine les possibilit s d aide entre agriculteurs Les services gouvernementaux de protection des r coltes et d extension ne pourront peut tre fournir qu une aide limit e en raison des contraintes financi res et logistiques M me si les chiffres dont on dispose sont impr cis les pertes en cultures c r ali res que les pays et les agriculteurs africains subissent sont consid rables Les chenilles l gionnaires affectent aussi la production de b tail Des gardiens de troupeaux ont rapport la mort de b tes ayant p tur sur des p turages r cemment infest s au sud de l Ethiopie en Somalie on a signal la mort de 100 bovins en une certaine occasion et au Kenya aussi bien qu Afrique australe On a fait diff rentes sp culations sur la cause de leur mort dont le taux lev de cyanure de l herbe Cynodon spp d aux d g ts de la chenille l gionnaire et l ingestion de larves ou de mycotoxines fongiques se trouvant sur les mati res f cales des chenilles l gionnaires 3 3 Lutte contre la chenille l gionnaire 3 3 1 Informations g n rales La lutte contre les invasions de chenilles l gionnaires est bas e su
40. identifier le ravageur conna tre sa biologie de base anticiper et pr parer la lutte contre les invasions tre capables de s organiser entre eux pour se pr parer une telle urgence et savoir comment utiliser les m thodes et le mat riel de lutte contre les ravageurs de fa on rentable tout en minimisant les risques pour les humains et pour l environnement e Surveiller les augmentations significatives des populations de larves en phase solitaire Etablir une corr lation entre les donn es relatives la surveillance de la chenille l gionnaire et les facteurs climatiques sur une p riode suffisamment longue pour d velopper de meilleurs syst mes de pr vision 84 e Surveiller les phal nes migratrices gr ce des pi ges ph romones s lectifs par des m thodes visuelles et autres Etablir des seuils d action pour les phal nes adultes Evaluer la rentabilit et la s curit pour l homme et pour l environnement des techniques de perturbation de l accouplement par les ph romones en flocons en granul s ou par d autres m thodes utilis es pour de grandes surfaces qui permettent d inhiber l accouplement et oviposition Surveiller la rentabilit et la s curit humaine et environnementale de toutes les actions de lutte Surveiller les populations de larves en phase migratoire dans les cultures ou les p turages critiques Etablir si n cessaire des seuils d action pou
41. l alimentation est disponible et elle se trouve en quantit insuffisante pour maintenir la synth se des facteurs de coagulation Avec le temps ils sont compl tement puis s et une h morragie fatale survient provoquant la mort Les anticoagulants sont consid r s comme s rs pour une utilisation par les humains parce que l antidote consiste combler la perte de vitamine K Les rodenticides anticoagulants sont des solides cristaux ou poudres l g rement solubles dans l eau et facilement solubles dans l ac tone En raison de leur structure chimique tous les rodenticides anticoagulants appartiennent soit la cat gorie des hydroxycourmarines soit un groupe qui leur est apparent savoir les indandiones La premi re g n ration d anticoagulants est g n ralement efficace contre la plupart des rongeurs quand elle est utilis e avec un surplus d app ts bien qu il faille peut tre en fournir sur de plus longues p riodes La seconde g n ration d anticoagulants a t d velopp e pour une utilisation contre les rongeurs qui r sistent aux rodenticides anticoagulants warfarine Le tableau 5 fait une num ration des anticoagulants utilis s comme rodenticides des statuts d enregistrement aupr s de l USEPA et des restrictions d utilisation le cas ch ant a Le brodifacoum Le brodifacoum est le plus puissant des anticoagulants de deuxi me g n ration Il est commercialis dans plusieurs pays pour
42. le B bassiana infecterait quelques 700 esp ces d insectes Le diflubenzuron Dimilin inhibiteur de synth se de la chitine a t essay en combinaison avec le B bassiana pour d terminer s il pouvait y avoir un effet synergique qui faciliterait la p n tration de l pidermicule superficiel de l insecte par l appressorium de l hyphe du fongus pour en augmenter le pouvoir infectieux Les r sultats bien que prometteurs ne sont pas d finitifs Certaines formules compos es essentiellement de mati res v g tales et de quelques huiles min rales ont permis d en augmenter l efficacit Le Metarhizium anisopliae et le M flavoviride sont d autres champignons deut romyc tes facultatifs pathog nes pour les insectes actuellement l objet d un int r t particulier pour la lutte contre le criquet et la sauterelle en Afrique Il n y a actuellement pas de produit base de Metarhizium spp enregistr aux Etats Unis par EPA et il n y a donc pas d valuation des risques Cependant on sait que quelques personnes ayant travaill avec le Metarhizium ont d velopp de s v res r actions allergiques On sait aussi que ce fongus produit des peptides cycliques toxiques appel s destruxines qui pourraient repr senter une inqui tude d ordre toxicologique Un article pr sent lors d une r union de la Society for Invertebrate Pathology a rapport une mortalit des rongeurs suite une dose administr e
43. les maladies transmises par les rongeurs d Afrique les effets sur la nutrition humaine r sultant des d pr dations des rongeurs sur les aliments On dispose de peu de donn es conomiques chiffr es sur l ampleur de la malnutrition humaine Il est cependant vident que la lutte contre les rongeurs en Afrique est n cessaire que ce soit d un point de vue sanitaire ou conomique 4 1 3 Historique des initiatives et de la participation de P USAID la lutte contre les rongeurs L Agence des Etats Unis pour le d veloppement international USAID est une agence f d rale am ricaine qui met en oeuvre les programmes d aide conomique et humanitaire l tranger Quasiment toutes les cultures vivri res des exploitations agricoles sont susceptibles de subir les d g ts caus s par les rongeurs entre la plantation et la consommation Les op rations agricoles intensifi es et les diff rents mod les de cultures permettent aux esp ces de ravageurs vert br s de se d placer d une aire d alimentation vers une autre quand une certaine r colte est ramass e La totalit des d g ts caus s par les vert br s est estim e plusieurs centaines de millions de dollars US par an Les d g ts dus aux rongeurs se chiffrent annuellement en centaines de millions et peut tre en milliards de dollars US Sachant cela depuis 1967 l USAID soutient un projet de lutte et de recherche sur les rongeurs 113 vert br s au sein de l
44. monde Ce groupe de vert br s est omnipr sent cause d immenses d g ts et difficult s d ordres diff rents peut v hiculer des maladies et se trouve l o il y a des humains autant de raisons pour lesquelles l homme cherche les combattre Ces vert br s infligent de s v res pertes conomiques repr sentent une menace pour la sant des hommes ou des animaux domestiques nuisent aux cosyst mes fragiles ou aux esp ces endanger C est pourquoi ils sont ind sirables Les types de situations dans lesquelles il y a des d g ts sont variables car les ravageurs vert br s savent tirer profit de toute situation et ont une vaste gamme d activit s Les d g ts ne sont pas uniformes sont souvent saisonniers et difficiles pr dire Dans certains pays en voie de d veloppement 1l y a toujours une grande disparit entre les r serves alimentaires disponibles et les populations humaines Accro tre la productionalimentaire pour nourrir toute la population est l un des d fis les plus importants auxquels les humains doivent faire face Historiquement on n a pas accord autant d importance aux difficult s suscit s par les ravageurs vert br s que ceux suscit s par les autres ravageurs agricoles Cela est peut tre d au fait que l importance accord e aux aspects conomiques des infestations de rongeurs a en de nombreuses occasions clips les aspects li s la sant publique Les rongeurs repr sentent u
45. ombre Ces temp ratures corporelles lev es sont obtenues par absorption des radiations solaires favoris e par la pigmentation noire de la larve Cette temp rature corporelle lev e provoque des taux lev s du m tabolisme et un d veloppement rapide Elles se nourrissent aussi de fa on plus importante et il se peut qu il y ait moins de stades instars larvaires Les larves nouvellement closes ne sont capables de se nourrir que sur les jeunes feuilles des plantes h tes Les effets de cette fa on de se nourrir de la jeune larve sont la squelettisation du feuillage de la plante h te ce qui produit un mod le de feuilles qu on appelle le fen trage Au fur et mesure que les larves grandissent elles passent par une s rie de mues et de stades appel s instars Chaque mue est pr c d e d une r duction d activit et d un arr t de l alimentation Le nombre d instars varie selon la disponibilit de la nourriture selon si les larves sont gr gaires ou solitaires En g n ral il y a cing ou six instars rarement sept C est durant les deux derniers instars que les larves causent le plus de d gats aux cultures et aux prairies Les larves plus g es se nourrissent principalement sur le bord des feuilles du milieu de la plante o les feuilles sont horizontales et o la photosynth se est donc la plus importante Cette forme de d g ts caus s la plante h te est plus visible que l effet de Larves de c
46. opportunit de d velopper d autres moyens plus s rs de lutter contre les I g Le comportement migratoire des ravageurs est pour eux un moyen d exploiter de nouvelles 20 ressources environnementales C est aussi leur moyen de d fense contre les agents biologiques naturels de lutte qui ne se trouvent pas en nombre suffisant dans un nouvelenvironnement pour pouvoir exterminer les esp ces de ravageurs De tels moyens biologiques de lutte conviennent donc mieux aux phases de r mission non migratoires aux bandes de sauterelles immatures des zones de reproduction ou aux populations de sauterelles solitaires principalement au stade nymphal stade o elles ne volent pas et avant que les essaims ne se forment Cependant la plupart des mesures de lutte par des pesticides chimiques sont mises en oeuvre apr s l apparition des essaims d adultes Parmi les ennemis naturels identifi s jusqu ici seuls quelques uns sont susceptibles de pouvoir tre utilis s d veloppement quantitatif de leur population de fa on pratique comme agent biologique de lutte Cette utilisation ou ce d veloppement quantitatif contr l s par l homme devrait se faire de l une des fa ons suivantes e ramassage des individus infect s ou parasit s des esp ces vis es de ravageurs dans l environnement dans lequel I association ravageur h te se fait souvent on peut citer comme exemple type la collecte de la larve du L pidopt re infect e p
47. physiques caus s par les rongeurs ne se limitent pas aux produits stock s qu ils consomment La contamination des produits peut aussi tre significative C est surtout dans les pays en d veloppement o le besoin en grains est souvent critique que la mise en oeuvre d une approche int gr e peut tre nouvelle de la lutte contre les rongeurs surtout en rapport avec les structures de stockage adapt es est importante A la diff rence des pays d velopp s les d g ts caus s par les rongeurs aux cultures et aux structures sont tr s importants dans les pays en voie de d veloppement pays o les mesures de lutte efficaces sont souvent limit es ou tout simplement inexistantes Comme pour les autres ravageurs transfrontaliers la lutte d urgence contre les rongeurs est fr quemment men e en r ponse une pression exerc e par le public ou les structures politiques sans que l on tienne compte de la contribution ainsi faite la protection des cultures ou aux b n fices conomiques si l on parvient en r aliser Souvent les b n fices ne peuvent tre valu s sauf si l on peut quantifier les pertes en r coltes dues aux rongeurs et leur donner une valeur mon taire pr cise On peut mesurer ces d g ts quand ils n ont pas lieu trop petite chelle en pr levant des chantillons dans les diff rentes cultures Cependant les pertes en production agricole comprenant la perte en intrants tels que le travail
48. pr pond rant dans la lutte contre les ravageurs migrateurs pour qu elle tablisse un syst me d inventaire de la main d oeuvre des proc dures et de l quipement Commentaires et recommandations Les organisations tablies qui font de la recherche sur la chenille l gionnaire d Afrique et ou ont des programmes de lutte doivent collaborer entre elles et travailler de fagoncoordonn e Celles cicomprennent les agences gouvernementales nationales et les organisations r gionales telles que la DLCO EA I IRLCO CSA PEAAFRO I Institut international d agriculture tropicale de nombreux programmes de donateurs des pays d velopp s et l Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture La coordination et la collaboration devraient tre facilit es par le parrainage de r unions r gionales et grace des moyens financiers et la formation n cessaires l am lioration de la communication lectronique La FAO en tant qu agence leader de lutte contre les ravageurs migrateurs devrait assumer cette responsabilit mais en l absence de suivi ce r le pourrait tre envisag dans les initiatives de USAID 6 Il est recommand de ne pas appliquer de pesticides dans les zones cologiquement fragiles ni proximit d habitations humaines Commentaires et recommandations Les diff rents pays impliqu s devront d finir et accepter mutuellement des crit res normalis s de d finition des zones
49. que les pertes agricoles dues aux I gen Afrique ne sont qu une petite partie d un probl me beaucoup plus important qui concerne les mauvaises herbes les oiseaux et les insectes ravageurs autres que les I g De plus une mauvaise commercialisation agricole ou de mauvaises habitudes de stockage peuvent aussi engendrer des pertes quivalentes aux pertes dues aux ravageurs Bien qu il soit difficile voire impossible d en fournir des preuves concr tes certains ont Les sauterelles peuvent causer de tendance partir du principe que de laisser les invasions 1 g Selle dege taux chains deine perdre de leur intensit en attendant que les conditions climatiques leur soient d favorables est plus indiqu que d essayer de lutter contre les invasions par des pesticides ou d autres formes d intervention humaine Cependant on ne peut consid rer cela comme une solution viable pour prot ger les champs en culture affect s par les acridiens a cause de la contradiction inh rente aux principes de protection des cultures et au principe d autonomie financi re Il est noter que ce genre d approche repr sente un s rieux probl me en lui m me puisqu il promeut et encourage le d veloppement d un comportement d pendant au sein des communaut s agricoles Le consid rer comme une alternative serait vou l chec surtout pour une agence de d veloppement telle que P USAID 12 L Organisationdes Nations unies pour l alim
50. ravageurs IPM fait appel a de y a certainement de nombreuses raisons cela nombreuses techniques conomiquement et il se peut que l approche IPM y ait contribu cologiquement saines pour maintenir les populations au moins en partie Alors qu il est facile de de ravageurs un niveau acceptable soutenir une approche IPM de la lutte 1 9 il est plus difficile de mettre pleinement en oeuvre un tel programme tout en combattant les invasions I g Peu de personnes nieraient le fait que les moyens non chimiques de lutte I g soient pr f rables la seule utilisation de pesticides Cependant malgr les recherches les plus pouss es on ne dispose toujours pas d un agent de lutte biologique rentable qui soit m me de r duire les populations 1 g sur de grandes surfaces de fa on efficace rapide et s re Technologie de lulle Gestion Int gr e Principe de des revageurs Malerbclugie a Somewpy Phylopalologic 42 Les m thodes culturales de lutte susceptibles de r ussir localement ne seront peut tre pas applicables des actions grande chelle La strat gie IPM la plus appropri e la lutte 1 g et soutenue par les SEA de PUSAID est probablement celle qui accentue la pr paration et la pr vention plut t que la lutte d urgence Les pratiques de lutte int gr e contre les criquets peuvent diff rer de celles utilis es contre les sauterelles surtout en ce qui concerne les sauterelles non migratrices
51. repr sente pr s de 20 de l Afrique et inclut certaines parties du Burkina Faso du Cap Vert du Mali de Mauritanie du Niger du S n gal du Soudan et du Tchad Il fut un temps o le Sahel tait une des principales zones de production alimentaire pour Afrique du Nord mais maintenant cette r gion conna t un d ficit alimentaire en raison de la s cheresse de la d sertification et de la d pr dation des cultures par les ravageurs vert br s En 1986 l USAID a r pondu une demande d aide de plusieurs nations du Sahel qui avaient d cr t l tat de catastrophe nationale en raison des infestations massives de rongeurs Dans le cadre d une initiative de coop ration l USAID continue financer de nombreux projets de recherche sur les ravageurs vert br s du continent africain dans le but de surveiller et d valuer les probl mes aff rents aux rongeurs Ce rapport s appuie sur des informations obtenues de diff rentes sources La plupart des informations proviennent de rapports techniques ex Brooks ef al 1993 de comptes rendus de conf rence ex Quick 1990 et Dubock 1984 et de livres et de manuels ex Buckle et Smith 1994 Brooks et al 1990 et Ishwar 1988 qui ont trait de la question des probl mes suscit s par les ravageurs vert br s sp cialement en Afrique On a aussi utilis des ouvrages scientifiques ex Fielder 1988 des publications de USEPA EPA 1998 et des documents no
52. rongeurs peuvent acc der aux installations pr vues pour le stockage il peut alors y avoir des pertes significatives financi res et des pertes en marchandises cause des d g ts physiques caus s aux b timents La contamination des produits par les rongeurs peut aussi tre significative et le nettoyage est difficile et co teux Il est par cons quent plus facile de calculer le co t de la lutte contre les rongeurs que la valeur de ses b n fices Par contre dans les pays en voie de d veloppement les pertes caus es dans les cultures m mes sont pr occupantes Les pertes qui suivent la r colte et la contamination par des rongeurs commensaux sont ajouter aux d pr dations des champs cause de pr occupation universelle Jackson 1977 C est surtout dans les pays en voie de d veloppement o les besoins en grams pour l alimentation sont souvent critiques que la mise en oeuvre d une approche int gr e peut tre nouvelle de la lutte contre les rongeurs sp cialement celle relative aux structures de stockage ad quates est importante Les d g ts caus s par les rongeurs aux cultures et aux structures peuvent tre tr s importants De plus dans les pays en voie de d veloppement les mesures efficaces de lutte peuvent tre limit es ou m me inexistantes dans certaines situations D g ts caus s aux citrus par les rats Il faut ajouter la charge financi re des soins m dicaux et des mesures pr ventives contre
53. un programme On a conduit des essais biologiques sur l exposition chronique des rongeurs au fipronil pour en examiner le potentiel carcinog ne qui cause des cancers On n a pas observ de changement dans le taux de formation de tumeurs quelles qu elles soient oncog nicit quels que soient le sexe et la dose li s a l exposition au fipronil Des analyses sur la g notoxicit et la mutag nicit qui cause des mutations du fipronil r v lent des r sultats strictement n gatifs Cela comprend des essais bact riens sur la mutag nicit avec et sans activation m tabolique test d Ames et des tests d aberration chromosomique Plusieurs tudes sur la reproduction la t ratog nicit et l effet toxicologique sur le d veloppement ont indiqu que les expositions au fipronil ne provoquent pas d effets nuisibles Les concentrations n cessaires pour causer ces probl mes sont souvent proches des taux connus pour provoquer la mort chez les animaux test s On n a pas observ de malformation cong nitale t ratog nicit chez les mammif res b Sur les oiseaux Le fipronil de qualit technique est tr s toxique pour le gibier plumes s dentaire par exemple les oiseaux gallinac s tels que les faisans les dindes et la volaille domestique sur la base d une irradiation orale aigu et sur la base d une irradiation alimentaire subaigu Cependant le fipronil n est quasiment pas toxique pour les oiseaux aquati
54. une langue couramment parl e et comprise dans la r gion o ils seront utilis s Tous les conteneurs utilis s pour une diffusion secondaire ou pour d autres pr parations devraient porter le nom commun du pesticide le pourcentage d ingr dient actif les pr cautions prendre et les premiers soins dispenser en cas d empoisonnement De fa on g n rale on pourrait suivre les recommandations donn es aux Etats Unis dans les programmes de formation et d application de pesticides Les conteneurs de pesticides doivent tre programmes certifi s par Etat convenablement tiquett s PT LUCILE SP RER 2 sw saercemes A Tana 14 Il est recommand que PUSAID fournisse une assistance aux gouvernements h tes pour l limination des conteneurs vides de pesticides et des pesticides p rim s ou impropres l usage pr vu Commentaires et recommandations Nombre de pesticides p rim s mal stock s en Afrique ont t fournis par diverses agences internationales de donateurs pour la lutte antiacridienne mais n ont pas t utilis s pour diff rentes raisons ils sont arriv s apr s la diminution des invasions ils sont arriv s dans des conteneurs inad quats avec un quipement d application incompatible ou sans quipement ou tout simplement en trop grande quantit Les agences de donateurs devraient tre encourag es continuer participer la mise en oeuvre et aux frais de ramassage
55. zones cologiquement fragiles Commentaires et recommandations 85 Un tel programme qui permet d idenifier les zones cologiquement fragiles n cessitera de la part des diff rents pays sujets aux invasions d acridiens et de chenilles l gionnaires qu ils s accordent entre eux pour tablir des normes de d finition des Zones cologiquement fragiles En plus de celles qui sont d j identifi es enregistr es et marqu es 1l faudrait faire une tude g ographique et cologique compl te pour situer et rapporter sur une carte les autres zones similaires en fonction des crit res qui auront t tablis Probablement que de telles zones d Afrique qui abritent une faune abondante repr sentent aussi un potentiel agricole Dans l ventualit d un empi tement agricole humain sur ces zones cologiquement sensibles il faudrait d velopper et mettre en oeuvre des strat gies de lutte appropri es et efficaces contre les ravageurs afin de prot ger les cultures et pr server l int grit de ces habitats 3 Il est recommand d laborer un syst me d inventaire dynamique des stocks de pesticides chimiques Commentaires et recommandations Construire des installations locales permettant de bien g rer et de stocker en toute s curit les pesticides Contr ler l inventaire par le principe du premier entr premier sorti FIFO Limiter la dur e du stockage la dur e de stabilit
56. 16 section 3 b aussi connue comme R g 16 La section 3 b de la R gulation 16 insiste sur le fait que tout impact nuisible pr visible qu un certain pesticide pourrait avoir sur les humains et sur l environnement doit tre minimis Ce document fournit des informations sur les pesticides utilis s dans les programmes de lutte contre la chenille l gionnaire r sume les formalit s actuelles d enregistrement de ces produits chimiques aupr s de l Agence des Etats Unis pour la protection de l environnement USEPA et pr sente les impacts environnementaux qui leur sont associ s De nombreuses sources d informations ont t utilis es pour d velopper ce rapport Les r f rences ne sont pas cit es dans le corps du texte Les principales sources d informations sont le Manuel de r f rence de la chenille l gionnaire The African Armyworm Handbook Rose et al 2000 une version pr c dente de ce Manuel de Dewhurst et Page 1992 et les valuations de l USAID sur les impacts environnementaux de la lutte contre la chenille l gionnaire d Afrique en Ethiopie et en Erythr e contenues dans USAID 1994a et 1994b et les valuations environnementales suppl mentaires SEA pour la lutte contre le criquet la sauterelle et la chenille l gionnaire en Tanzanie USAID 1995 D autres sources d informations sont list es dans la section des r f rences la fin de ce rapport 3 2 La chenille l gionnaire 3 2 1 Biologie
57. AFR ONI AID W APHIS BCP BHC BMOA CFR DDT DFB dt EPA FAO GABA Africa Emergency Locust Grasshopper Assistance Aide d urgence pour la lutte antiacridienne en Afrique Africa s Agriculture Research et Technical Support Agriculture recherche et soutien technique en Afrique Africa s Offices of Operations and New Initiatives Bureaux pour les op rations et les nouvelles initiatives en Afrique Agency for International Development Washington Agence pour le d veloppement international Washington Animal Plant Health Inspection Service Services d inspection de la sant v g tale et animale Biological Control Products Produits pour la lutte biologique Benzene Hexachloride hexachlorocyclohexane HCH Botswana Ministry of Agriculture Minist re botswanais de l Agriculture Code of Federal Regulations Code des r gulations f d rales Dichloro Diphenyl Trichloroethane Dichloro diph nyle trichloro thane Diflubenzuron Diflubenzuron Drowning technique Technique de noyade Environmental Protection Agency Agence des Etats Unis pour la protection de l environnement Food et Agriculture Organization Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture Gamma Amino Butyric Acid Acide gamma amino butyrique 56 IGR IPM ITCZ km Vg OF PEA PPD RAAT SEA su USA USAID USDA
58. AID d veloppent des mandats pour la lutte d urgence contre les ravageurs En plus de la PEA pour la lutte antiacridienne en Afrique et en Asie TAMS 1989 et des SEA tableau 1 les r f rences suivantes ont t utilis es pour pr parer cette section Les informations concernant les interventions pr ventives proviennent de diff rentes sources dont Steedman 1998 Locust Grasshopper Management Operations Guide Book USAID 1989 OTA 1990 le dossier PANOS Panos Institute 1993 Symmons 1992 et plusieurs articles tir s de rapports de conf rence dit s par Krall et al 1997 La section lutte biologique a t d velopp e grace a l utilisation d une liste compl te de r f rences dont les comptes rendus ou les livres dit s par Lomer et Prior 1992 Grangwere et al 1997 Krall et al 1997 et Goettel et Johnson 1997 les rapports de Belayneh et al 1995 Swanson 1995 et Diepen 1999 et des ouvrages et revues scientifiques ex Bomar et al 1993 Parmi les sites Internet qui fournissent des informations r centes figure l Institut international pour l agriculture tropicale l adresse lectronique suivante http www cgiar org iita researcb lubilosa index2 htlm et le site Bioscience LUBILOSA http ciba org BIOSCIENCE LUBILOSA html 2 2 1 Intervention pr ventive Comme d crit dans les SEA sp cifiques chaque pays la premi re ligne de d fense de la lutte antiacridienne contre les invasio
59. Agence de coop ration technique allemande sur l limmation des pesticides De nombreuses s ries de la FAO sur l limination des pesticides taient cit es pour les stocks de pesticides p rim s Les informations sur la toxicit des diff rents produits chimiques ont t obtenues a partir du Dictionnaire lectronique sur les pesticides 2000 et des International Chemical Safety Cards Cartes internationales de s curit chimique Les comptes rendus de conf rences dit s par Knausenberger et al 1991 et une PEA pr par e pour l limination des pesticides en Ethiopie USAID 1999 sont d importantes sources d informations sur l limination des pesticides Il est noter que le Bureau de l USEPA pour le programme sur les pesticides a d velopp un cours intitul Elimination des pesticides dans les pays en voie de d veloppement en utilisant les directives de la FAO Ce cours a t con u pour les pays en voie de d veloppement qui doivent faire face aux probl mes des pesticides p rim s Pour des informations d taill es sur ce cours voir la page Internet suivante en cliquant sur http www epa gov oppfead international disposal htm De tels cours offerts par la FAO et PUSAID AELGA apportent de pr cieuses informations sur les activit s et programmes d limination des pesticides 2 3 1 Contexte La R gulation environnementale 22 CFR 216 de l USAID connue comme R g 216 tablit les proc dur
60. Agence des Etats Unis pour le d veloppement international Lutte d urgence contre les invasions transfrontali res de ravageurs en Afrique et en Asie Evaluation environnementale programmatique r vis e Rapport principal Minist re am ricain de I Agriculture Service d inspection de la sant animale et v g tale Riverdale Maryland Novembre 2001 Agence des Etats Unis pour le d veloppement international Lutte d urgence contre les invasions transfrontali res de ravageurs en Afrique et en Asie Evaluation environnementale programmatique r vis e Rapport principal Minist re am ricain de l agriculture Service d inspection pour la sant animale et v g tale Riverdale Maryland Novembre 2001 Table des mati res Chapitre 1 Evaluations environnementales concernant les criquets les sauterelles les chenilles l gionnaires et les rongeurs 1 1 1 CONE DR cater la Mee Soak LS TAE An en Ne ne 3 1 2 But et port e de la r vision de la PE 2 55 eines en dE pa Hae de 6 Chapitre 2 Lutte antiacridienne en Afrique et en Asie 17 2 1 ntroduction 55e esd hormone mr Maire nn SD ase Se es 9 2 1 1 Biologie et distribution 9 2 1 2 Aspects conomiques et pertes agricoles attribu es aux acridiens 12 2 1 3 Niveaux d INnVASION fers ie Baek Gra heed Ak nee Re ay E a RE cei els ai 13
61. Aspects conomiques et pertes agricoles attribu es aux acridiens Alors que tous s accordent dire que les l g repr sentent une menace pour les r serves alimentaires surtout en Afrique et en Asie du Sud Ouest o des millions de gens sont d j menac s par la famine et o toute perte de nourriture peut tre critique iln existe pas de consensus sur le fait de savoir si la lutte I g se justifie conomiquement On a essay de nombreuses reprises de chiffrer les pertes totales en cultures et en v g tation attribu es aux I g la valeur conomique de ces cultures ainsi que les effets sociaux et politiques des pertes Bien que les d g ts caus s par les l g puissent tre intermittents et non uniformes il suffit que les essaims de l g lisent domicile quelque part pendant plusieurs jours pour qu ils d vastent la v g tation sur d importantes zones Pourtant les calculs conomiques concernant les pertes en r colte varient consid rablement Le manque de donn es fiables rend difficile la quantification des pertes conomiques en cultures et p turages Par exemple au Burkina Faso les pertes en r coltes attribu es aux l g varient de 1 5 20 tandis que les pertes en prairies sont encore plus difficiles valuer tant donn que les impacts principaux concernent des animaux errants ou des brouteurs Bien entendu cela se traduira finalement par une augmentation du prix de ces animaux Certains experts pensent
62. DFB est connu pour provoquer des anomalies morphologiques et comportementales chez les acridiens Etant donn que les jeunes larves et nymphes d form es sont souvent rapidement limin es du champ par les pr dateurs au fur et mesure qu elles deviennent moins mobiles par suite des effets du produit 38 chimique ces anomalies peuvent tre difficiles reconna tre sur le terrain mais deviennent plus videntes sur les individus de l instar suivant ou sur les jeunes adultes 2 2 4 3 3 Devenir environnemental a Air La pression d vaporation de DFB est assez faible et l exposition des concentrations importantes est donc improbable b Sol Le DFB a une faible mobilit dans le sol et on ne trouve g n ralement plus de r sidus apr s 7 jours Comme le DFB n a pas d affinit pour les mati res du sol et qu il a une faible solubilit dans l eau son potentiel d infiltration dans le sol est faible c Eau Le DFB se d sagr ge rapidement dans l eau et n est g n ralement plus d tect 7 jours apr s Cependant pendant ce temps il peut affecter les arthropodes y compris les crustac s tels que les crevettes Le taux de d gradation augmente avec la temp rature et le pH Le DFB peut tre introduit dans l eau par pulv risation directe par d rivationde pulv risationou par coulement d eau charg e de terre ou de liti re Il est peu probable que le DFB atteigne la nappe phr atique car il s in
63. Il n y a pas de preuve d effets carcinog nes observ s lors des bio essais chroniques sur les rongeurs Tous les essais de g notoxicit et de mutag nicit se sont r v l s n gatifs Il n y aurait pas de toxicit sur la reproduction et le d veloppement aux taux d application recommand s des programmes Handling Concentrates Tce dhh oF panpe Le fipronil est de l g rement s v rement toxique pour les oiseaux s v rement toxique pour les invert br s terrestres fortement toxique pour les poissons et pour les invert br s aquatiques On n a pas constat de phytotoxicit sur les cultures quand les taux d application recommand s ont t respect s Les m tabolites et les produits de d gradation ont une toxicit l similaire ou sup rieure au fipronil lui m me On ne pense pas qu il y ait d effets synergiques dus l utilisation de fipronil car Une combinaison de protection devrait He ne i comprendre un masque un respirateur son m canisme d action toxique unique ne devrait pas un casque des gants augmenter de fa on substantielle en cas d exposition d autres une combinaison et de grosses produits chimiques ayant des effets adverses similaires bottes en PVC 36 Comme pour la plupart des pesticides chimiques les humains qui peuvent se trouver expos s des risques importants enraison de leur exposition au pesticide sont surtout ceux qui manipulent pr parent appliqu
64. La politique environnementale de USAID exige que tout projet soutenu par l USAID qui implique l approvisionnement ou l utilisation de pesticides soit fait en accord avec les Proc dures environnementales de PUSAID pour l aide l tranger 22 CFR Part 216 section 3 b aussi connue sous le nom R g 216 Les proc dures de l USAID pour les pesticides exigent aussi que tout usage de pesticides soit limit aux produits enregistr s sans restriction par USEPA pour un usage similaire aux Etats Unis Toute utilisation d un pesticide non conforme ces normes doit tre analys e dans un document tel que cette r vision d valuation programmatique environnementale PEA ou dans un suppl ment la PEA D apr s la Section 3 b 1 i du Code 22 CFR Part 216 quand un projet inclut une assistance pour se procurer et ou utiliser un pesticide enregistr sans restriction par l USEPA pour un usage identique ou similaire l Examen initial de l environnement IEE pour le projet devra inclure une section s par e valuant les risques et les b n fices conomiques sociaux et environnementaux de l usage du pesticide en question afin de d terminer si cette utilisation peut avoir des impacts significatifs sur l environnement Les facteurs consid rer dans une telle valuation devrait inclure sans s y limiter a Les statuts d enregistrement de l USEPA du pesticide demand b Les raisons de la s lection du pest
65. a on ou d une autre directement expos s au produit de toujours porter une combinaison de protection incluant un masque un respirateur un casque des gants une combinaison et des bottes Chaque quipe devrait toujours comprendre un membre capable de diagnostiquer les sympt mes d un empoisonnement aux pesticides et d administrer les premiers soins 2 2 5 Lutte int gr e contre les ravageurs IPM Un grand nombre d ouvrages scientifiques ont abord le sujet de la lutte int gr e contre les ravageurs Cependant en plus de la PEA de 1989 TAMS 1989 et des SEA tableau 5 les publications de l Institut Panos 1993 et de Lockwood et al 2000 ont t particuli rement utilis es pour la r daction de cette section 41 La lutte int gr e contre les ravageurs IPM aborde la lutte contre les ravageurs d une fa on conomiquement et cologiquement saine en utilisant un ensemble vari de techniques pour r duire et maintenir les populations de ravageurs des niveaux acceptables La plupart des programmes IPM comportent des l ments de pr vention et de pr diction qui s efforcent de r duire sinon d liminer le besoin en mesures de lutte grande chelle Parmi les techniques utilis es dans un programme IPM se trouvent la lutte biologique les pesticides et les m thodes culturales de lutte Quand la densit des insectes ravageurs est telle qu elle ne repr sente pas de menace sur le plan conomique le
66. a Direction de protection des r coltes du S n gal DPR l Unit de lutte biologique de l Institut national pour la recherche agronomique INRA Montpellier France le Laboratoire europ en pour la lutte biologique du D partement am ricain de l agriculture EBCL Montpellier France la Plate forme de d veloppement biotechnologique de l INRA Dijon France la Coop rative agricole de d veloppement international volontaires dans l aide coop rative outre mer ACDI VOCA ONG bas e Washington D C Les principales r alisations du projet sont ce jour l tablissement d un centre africain compl tement op rationnel de mat riel g n tique l ICIPE Nairobi Kenya pour les agents pathog nes autoris s par le gouvernement du Kenya dans la lutte contre les insectes la formulation et l adoption des premi res et seules directives d enregistrement des biopesticides dans neuf pays d Afrique de l Ouest en collaboration avec le Comit du Sahel pour les pesticides CSP du CILSS la promotion et l initiation de discussions r gionales pour le d veloppement et l harmonisation des directives sur les biopesticides en Afrique de l Est et dans la Corne de l Afrique l tablissement des premiers laboratoires op rationnels sur les agents pathog nes pour la lutte contre les insectes en Ethiopie et au S n gal le d veloppement d une nouvelle technique de pr paration pour renforc
67. actuelle n est pas efficace Lors des op rations grande chelle il y a un risque d augmentation des accidents de la sur utilisation des pesticides et de l application de mauvaises pr parations Le ph nom ne est tout d abord caus par l usage beaucoup plus important de pesticides et par la pression due aux traitements de panique La fonction la plus importante des autorit s gouvernementales dans ces conditions est d instituer une lutte locale plus importante ex utilisation de brigades villageoises et d tablir une bonne communication avec la population affect e Le gouvernement devra d crire la n cessit des mesures d urgence et garantir dans toute la mesure du possible la s curit de la population et de l environnement Les op rations au sol accompagn es de la formation appropri e relative l utilisation des pesticides et aux questions de s curit sont de loin pr f rables aux traitements massifs op r s par de gros avions Les applications a riennes ne seront envisag es qu en dernier ressort Ce moyen de lutte n est utilis que quand tous les autres se sont r v l s inefficaces ou quand l ampleur de la menace d passe la capacit de r ponse du gouvernement par des op rations au sol 15 2 2 Lutte antiacridienne Une multitude d organisations r gionales sont engag es dans la lutte antiacridienne sur le continent africain Il est important que ces organisations mais aussi US
68. ans les racines et les feuilles Le fipronil ne persiste pas dans le corps des mammif res mais la bioaccumulation est possible chez les pr dateurs et les oiseaux de proie 2 2 4 2 4 Toxicit a Sur les mammif res Le fipronil est un puissant inhibiteur du canal chlore Il est plus efficace sur les r cepteurs GABA des insectes que sur ceux des mammif res A la diff rence des OP et des pesticides carbamates il n affecte pas l enzyme cholinest rase et n interf re pas avec la r gulation d ac tylcholine Le fipronil est d une toxicit orale mod r ment forte pour les mammif res La dose l tale m diane d irradiation orale aigu de fipronil a t d termin e 100 mg kg de poids de corps pour les rats 33 La dose l tale m diane d irradiation dermique aigu de fipronil pour les rats d passe les 2 000 mg kg de poids de corps La dose m diane d irradiation dermique aigu l tale de fipronil pour les lapins est de 354 mg kg La concentration l tale m diane d irradiation aigu par inhalation de fipronil pour les rats a t d termin e 0 682 mg l Le fipronil est l g rement irritant pour les yeux des lapins et ne cause pas d irritation cutan e Le m canisme d action toxique du fipronil est li des effets neurotoxiques Plusieurs tudes de neurotoxicit ont t faites Pour observer ces effets sur les humains il faudrait de bien plus fortes expositions que ce qu impliquent les actions d
69. ant d abondants surplus utilis s pour nourrir le b tail Les donn es conomiques devront prendre en consid ration les besoins directs en alimentation de l homme ce qui peut varier d un pays l autre et est difficile mesurer en valeur mon taire Le regroupement des donn es conomiques agricoles peut aussi se r v ler difficile dans des r gions peu accessibles cause d une mauvaise infrastructure de la grande diversit des langues parl es et du manque de registres Bien que les 97 informations sur les pertes conomiques agricoles soient utiles leur obtention est tr s difficile et complexe Aussi est il recommand de conduire de telles tudes dans le cadre d un projet s par avec la collaboration des programmes de la FAO et du gouvernement du pays 26 Il est recommand de ne pas appliquer de pesticide si le seuil conomique pr visionnel de sauterelles et de criquets n est pas atteint Commentaires et recommandations Les seuils conomiques pour la chenille l gionnaire d Afrique varient en fonction de la valeur des cultures ou des prairies o les invasions ont lieu et sont li s la capacit des agriculteurs acheter et appliquer les mesures de lutte Les seuils recommand s qu ils soient sup rieurs ou inf rieurs ce que les agriculteurs exp riment s de la r gion consid rent comme tant le plus appropri relatifs au moment pr cis de l application ou au niveau des popula
70. ar le virus poly drique nucl aire qui permet de pr parer une solution qu on aspergera sur les cultures pour lutter contre cette m me esp ce de ravageurs production d insectes h tes en vue d une infection in vivo par le biais de parasites de pathog nes ou de pr dateurs suite au ramassage des agents biologiques de lutte pour les utiliser sur le terrain capture des pr dateurs dans leur environnement naturel pour les rel cher par la suite dans les cultures traiter production par fermentation sur support artificiel de micro organismes facultatifs pathog nes pour les insectes tels que le fongus Beauveria bassiana et le Metarhizium anhisopliae production par culture de tissus ou de cellules de pathog nes stricts tels que les virus des insectes pratique trop co teuse l heure actuelle diversification des habitats cultiv s gr ce l utilisation de cultures p rennes ou multiples dans le but de fournir des habitats stables qui permettront aux pr dateurs aux parasites et aux pathog nes d tablir un quilibre de contr le avec les esp ces de ravageurs et levage de pr dateurs et de parasites en colonies sur des produits alimentaires trait s 21 Le premier agent pathog ne strict pour insecte avoir t examin dans la lutte contre le criquet et le criquet migrateur tait certainement le parasite protozoaire strict Nosema locustae Il est enregistr par PEPA sous l appellation Nolo BB
71. ariser ces quipes avec l utilisation et la disponibilit des guides de formation Commentaires et recommandations Les experts sollicit s pour une assistance technique court terme devraient tre suffisamment qualifi s pour atteindre leurs objectifs sans formation sp ciale On peut n anmoins les familiariser avec le projet de PUSAID lors des briefings oraux ou en utilisant la documentation du projet Les personnes qui n ont pas T exp rience requise en d veloppement international mais qui fournissent une assistance technique long terme de six mois plus d un an b n ficieront de formations culturellement adapt es sp cifiques au projet et de cours de langue 25 Il est recommand de faire des recherches sur le terrain sur la base de chaque pays afin de g n rer des donn es conomiques qui font cruellement d faut Commentaires et recommandations Les impacts conomiques de la chenille l gionnaire d Afrique ont t d crits plus haut C est un ravageur migrateur sporadique capable de d truire des cultures sur des p riodes de temps relativement courtes Les donn es sur les pertes conomiques d un pays peuvent varier d une ann e sur l autre en fonction de la p riode et de la localisation des invasions et de la valeur de chaque culture d truite Dans les zones de subsistance la valeur relative des cultures pour une consommation humaine directe sera plus lev e que dans d autres r gions ay
72. ation de moyens de lutte culturaux biologiques et traditionnels Dans le but de prendre des d cisions clair es et efficaces qui permettent d aider un pays touch combattre les invasions de I g l USAID examinera les conditions parasitaires et les capacit s du pays absorber l assistance qui pourrait lui tre fournie Si PUSAID choisit de participer un programme d aide il est important que le soutien soit coordonn entre les donateurs et les autorit s du pays receveur pour mettre en oeuvre un programme raisonnable et quilibr L aide apport e un tel programme devrait accentuer les principes de la lutte int gr e contre les ravageurs IPM en faisant en sorte que toute les ressources disponibles pour la lutte soient consid r es Les pertes probables de r coltes et le probl me cons quent de s curit alimentaire seront des crit res pour l engagement de l USAID dans les actions de lutte antiparasitaire Cependant on consid rera galement les politiques et les proc dures ad quates qui garantissent la s curit sanitaire et environnementale le d veloppement d une infrastructure durable et le ratio co ts avantages La participation de l USAID aux op rations d urgence sera m rement r fl chie dans le cadre d un examen de ce que les b n fices long terme permettront d accomplir de plus que la baisse de la population des insectes Pour r duire la quantit de pesticides utilis s USAID fournira tout d
73. b r au contact de l air humide ou du sol Il est plus l ger que l air Les gaz s accumulent dans les parties sup rieures du r seau du terrier b Le dioxyde de carbone Le dioxyde de carbone est occasionnellement utilis pour enfumer les b timents froids de stockage et les stocks de ma s contre les souris communes c Le monoxyde de carbone Le monoxyde de carbone que les moteurs rejettent peut tre utilis pour tuer les rongeurs dans des terriers ext rieurs On a d velopp une cartouche de monoxyde de carbone qui contient du nitrate de sodium et du charbon qui s est r v l e efficace pour lutter contre les rongeurs fouisseurs d La chloropicrine La chloropicrine connue sous le nom de gaz lacrymog ne a parfois t utilis e pour chasser les rongeurs des zones de stockage des grains Une surexposition la chloropicrine produit d importantes irritations dans les poumons en plus d un s v re effet lacrymog ne C est aussi un puissant irritant cutan e Le phosphure d hydrog ne Le phosphure d hydrog ne est un gaz incolore toxique spontan ment inflammable l g rement plus lourd que lair avec une odeur caract ristique d ail Egalement connu sous le nom de phosphine il est utilis comme fumig ne contre les insectes qui infestent les produits stock s Le gazest lib r par des tablettes de carbonate d ammonium et de phosphure d aluminium fortement compress es f Le bromure de m thyle
74. battre le criquet Ce document fournit des informations sur les IGR l insecticide fipronil et les agents biologiques de lutte qui n taient pas abord s dans la PEA mais dont on peut envisager l utilisation dans les activit s de lutte I g parrain es par l USAID Pour chaque produit le mode d actionet le mode d emploi seront pr sent s sans oublier les informations concernant les impacts potentiels sur les humains sur les organismes non vis s et sur l environnement Des mesures ad quates d att nuation sont list es et discut es Le tableau 4 fournit des informations sur les statuts d enregistrement actuels les ventuelles restrictions d utilisation de ces pesticides et leur cause 29 Tableau 4 Pesticides envisag s par l USAID pour la lutte antiacridienne Pesticide Composant Enregistr pour Class usage Cause de la actif la lutte restreint restriction enregistr antiacridienne Bendiocarb mouillables oui Toxicit pour les esp ces Chlorpyrifos oui oui a _ g P a P concentr s mulsifiables aquatiques et aviaires oui Le granul s concentr s Toxicit pour les esp ces Diazinon oui oui ss tee mulsifiables et poudres aquatiques et aviaires mouillables Diflubenzuron i win ies i oui Dimilin oui oui Dangereux pour la faune poudres mouillables oui Effets potentiels adverses Fenitrothion oui non concentr s mulsifiables sur les esp ces aquatiques et concent
75. ce aux Etats Unis Commentaires et recommandations Il faut construire des b timents con us localement et correspondant aux normes de s curit locales pour accueillir des espaces de formation et des bureaux aussi bien que pour servir d installations s curis es de stockage pour les pesticides et l quipement La construction de ces b timents devrait tre comparable celles des autres structures locales Ils devraient aussi tre utilis s des fins de vulgarisation et d ducation telles que le d veloppement d une industrie artisanale Ces centres de vulgarisation devraient galement permettre de former les agriculteurs volontaires ou des groupes d agriculteurs ou de formateurs 100 s lectionn s qui voudraient leur tour former d autres agriculteurs de leur r gion d origine en fonction du nombre et de l accessibilit de ces centres dans le pays Leur emplacement devrait tre choisi en fonction des besoins et des ressources des populations rurales mais ne devrait pas se situer plus d un jour de d placement pour la majorit de la population rurale On devrait construire quelques unes de ces installations comme projet pilote pour en mesurer la faisabilit Les stocks d urgence des Etats Unis devraient convenir de grands programmes d aide externe coordonn s Toutefois cela n est ni pratique ni avantageux pour une utilisation durable des pesticides 32 Il est recommand USAID de d cide
76. continent africain et au Moyen Orient Tableau 1 Evaluations environnementales suppl mentaires et amendements utilis s dans la r vision de la PEA Citation utilis e dans ce rapport USAID 1989 USAID 1994a SAID 1991a SAID 1991b SAID 1993a SAID 1994b saw USAID 1988b USAID 1993 1 2 But et port e de la r vision de la PEA Ce document met jour la PEA Vg de 1989 et refl te les pratiques actuelles les meilleures et les plus s res pour la lutte antiacridienne et la lutte d urgence contre les autres invasions de ravageurs des cultures et des p turages d Afrique et d Asie La partie de ce document qui a trait aux I g s appuie largement sur les informations contenues dans les SEA list es dans le tableau 1 et les informations tir es des ouvrages scientifiques et des rapports techniques publi s depuis 1989 Ces informations sont fournies pour guider le personnel technique et les d cideurs dans leurs recherches les nouvelles pratiques et les tactiques qui pourraient et devraient tre adopt es pour am liorer les pratiques de lutte antiacridienne d ja existantes Ce document pr sente aussi les strat gies et tactiques actuelles de la lutte antiacridienne en Afrique et au Proche Orient et fournit des informations plus r centes sur des domaines tels que la formation les agents de lutte biologique les nouveaux produits chimiques et le d veloppement de m thodes depuis la PEA de 1989 Les impa
77. ct es sont situ s autour de l Indon sie de la Malaisie des Philippines de Singapour et de la Tha lande 132 Les rongeurs posent de gros probl mes dans les champs les magasins d alimentation les maisons et menacent la sant publique en Afrique et en Asie Les cultures de c r ales sont l alimentation pr f r e de la majorit des rongeurs ravageurs Les cultures c r ali res les plus endommag es par les rongeurs d Afrique sont le bl le ma s le sorgho le riz le millet et l orge Les cultures de plantes racines telles que les patates douces et le manioc subissent fr quemment des d gats a cause des rats en Asie et en Afrique Les d gats caus s sur les petites parcelles de tomates pommes de terre haricots choux et carottes sont tr s r pandus Le riz est le grain le plus attaqu en Asie Les rongeurs entravent s rieusement les grandes op rations agricoles et causent de nombreux problemes aux petits exploitants individuels A une poque o l augmentation de la production alimentaire est vitale on doit encourager la recherche et le d veloppement de m thodes de lutte rentables contre les rongeurs d Afrique et d Asie 4 5 2 Effets des m thodes chimiques de lutte sur les organismes non vis s et sur l environnement 4 5 2 1 Devenir environnemental En g n ral tous les rodenticides ont des caract ristiques similaires sur le devenir environnemental en partie cause du fait qu ils sont commun
78. cts environnementaux de ces strat gies sont discut s en d tail et les nouveaux produits y compris les pesticides et leurs techniques et technologies d application y sont examin s attentivement Cette r vision de la PEA de 1989 a une port e plus limit e que le document original Seules quelques unes des questions des sections et des recommandations de la PEA de 1989 n cessitaient une r vision par exemple des parties du document original telles que celle sur la biologie du criquet et de la sauterelle les descriptions des cosyst mes africains et les mesures de protection sanitaire et de s curit humaine sont r sum es dans ce document mais la grande partie de ces informations reste pertinente et n est donc pas r p t e Les SEA par pays contiennent des informations suffisamment d taill es et fournissent une description ad quate des conditions environnementales du pays et de ses capacit s de lutte antiacridienne au moment de sa pr parationet ou dans les amendements subs quents Les SEA d origine et tout amendement adopt par la suite sont list s en r f rence et peuvent tre consult s Nous tenons souligner le caract re dynamique des SEA qui demandent au moment opportun et aussi souvent que cela est n cessaire des r visions des amendements et des mises jour Dans cette optique sur les 19 SEA effectu es pour les pays d Afrique subsaharienne 9 ont t r alis es il ya presque 10 ans davantag
79. cts qui ne peuvent tre cultiv s in vitro Le fongus facultatif pathog ne Bauveria bassiana est un agent biologique de lutte d un int r t particulier Il est enregistr par les services de EPA comme suit Botanigard 22WP EPA Reg No 65626 10 Mycotrol 22WP EPA Reg No 65626 11 Mycotrol ES EPA Reg No 65626 8 Mycotrol ES EPA Reg No 65626 9 Mycotrol GH OF pour les cultures EPA Reg No 65626 2 Mycotrol WP insecticide biologique EPA Reg No 65626 7 et Organigard suspension mycopesticide mulsifiable EPA Reg No 65626 12 de chez Mycotech Corp Les tests effectu s sur le terrain des produits du B bassiana Fermone Naturalis L 225 EPA Reg No 53871 9 et Troy Boverin EPA Reg No 53871 8 de chez Troy BioSciences Inc ne se sont pas encore r v l s compl tement concluants Il pourrait pourtant y avoir un potentiel de d veloppement si on parvenait a isoler les champignons des sauterelles criquets obtenus localement en Afrique pour faire des tests en laboratoire et une s lection des champignons les plus prometteurs en vue d une utilisation progressivement plus importante au niveau national par fermentation en milieu solide sur un sous produit du grain ou sur un support de culture Les risques du B bassiansa pour les humains et l environnement ont t valu s lors des proc dures EPA d enregistrement et on a d termin que les seules inqui tudes concernaient les insectes non vis s tant donn que
80. cy for International Development 1989 Environmental assessment of the Algerian locust control operation in fall 1988 USAID Office of U S Foreign Disaster Assistance U S State Department Washington D C 20523 January 1989 34 pp United States Agency for International Development 1989 Locust Grasshopper Management Operations Guidebook January 1989 United States Agency for International Development 1990a Supplemental environmental assessment U S locust grasshopper control program Niger USAID Niger July 1990 56 pp plus appendices United States Agency for International Development 1990b Supplemental environmental assessment SEA for USAID funding of locust or grasshopper pesticide usage in Sudan USAID Khartoum October 1990 88 pp United States Agency for International Development 1991a Supplementary environmental assessment within the framework of locust grasshopper control in Burkina Faso United States Agency for International Development in cooperation with the Government of Burkina Faso Ouagadougou Burkina Faso April 1991 50 pp United States Agency for International Development 1991b Cameroon locust control program Supplementary environmental assessment United States Agency for International Development in collaboration with the Government of Cameroon Yaounde Cameroon April 1991 56 pp United States Agency for International Development 1991c Supplementary environmental assessment of the locust gras
81. d crit les effets de la chenille l gionnaire au Malawi et en Namibie en Ethiopie en Erythr e et en Tanzanie Au Malawi la chenille l gionnaire d Afrique est end mique tr s destructrice pour le ma s le riz le bl le sorgho et le millet et engendre des pertes chaque ann e Les populations sont surveill es travers tout le pays bien qu on rn utilise plus les pi ges ph romone En Namibie aussi la chenille l gionnaire peut tre tr s destructrice pour le mais le sorgho et le millet Il y a eu des invasions localis es de 1993 1996 mais peu d activit en 2000 La surveillance par les pi ges ph romone a t interrompue mais elle reprendra En effet le gouvernement de Namibie souhaite accro tre les capacit s de protection des r coltes Il a t d cid de ne lutter contre la chenille l gionnaire que dans les zones de production de cultures et non pas sur les prairies au Malawi USAID 1997 et en Tanzanie USAID 1995 La rentabilit des multiples applications de pesticides traditionnels devrait conduire une d cision de cette nature Toutefois la surveillance et un timing strat gique de l utilisation associ s aux alternatives IPM de lutte biologique pourrait justifier la reconsid ration de quelques unes des actions de lutte dans les prairies Les ph romones de la chenille l gionnaire d Afrique sont bien identifi es reproduites et utilis es avec succ s dans les pi ges ph romone pour surv
82. d veloppement o des conditions difficiles pr valent 19 Il est recommand que les sp cifications labor es par l USAID pour lachat d insecticides pour la lutte contre le criquet et la sauterelle soient adapt es tous les insecticides Commentaires et recommandations Les sp cifications des pesticides d velopp es pour les achats de USAID pour la lutte contre les sauterelles ne sont pas forc ment applicables la lutte contre la chenille l gionnaire ou contre tout autre insecte ravageur en raison de leurs diff rences biologiques De plus la vuln rabilit physiologique des insectes ravageurs varie selon les pesticides On pr sume que la recommandation n 19 est bas e sur la s curit humaine et environnementale plut t que sur la rentabilit des pesticides pour diff rents ravageurs sp cifiques Il serait cependant pr f rable d viter les pesticides toxicit chronique ou violente dans le 94 cas o il pourrait y avoir une exposition humaine ce qui conduirait une intoxication ou des effets nuisibles sur les organismes non cibl s On ne devrait pas utiliser de pesticides qui ne sont pas enregistr s aux Etats Unis ni dans des pays de l OCDE Parmi ceux qui sont enregistr s par l USEPA et les pays de POCDE il faudrait lire attentivement les tiquettes pour conna tre les mesures de pr caution et les premiers secours les plus pratiques dans les conditions d utilisation en Afrique Pour r duire les risq
83. d Locusts The Plague of the Sahel Panos Dossier 114 pp Popov G B 1997 Atlas of Desert Locust Breeding Habitats Food and Agriculture Organization of the United Nations Rome 1997 122 pp with maps Steedman A ed 1988 Locust Handbook 2nd edition London Overseas Development Natural Resources Institute 180 pp Swanson D 1995 Economic Viability of Mycopesticides for Acridid Control in Africa Report funded by LUBILOSA December 1995 108 pp Symmons P 1992 Strategies to combat the desert locust Crop Protection 11 206 212 TAMS Consultants Inc and the Consortium for International Crop Protection 1989 Locust and Grasshopper Control in Africa Asia A Programmatic Environmental Assessment Contractor report prepared for the United States Agency for International Development March 1989 USDA APHIS See United States Department of Agriculture Animal and Plant Health Inspection Service United States Agency for International Development 1988a Final Report Environmental assessment of the Morocco locust control project 608 0196 United States Agency for International Development Mission to Morocco Rabat Morocco April 1988 35 pp plus appendices 50 United States Agency for International Development 1988b Draft Environmental assessment of the Tunisia locust control campaign United States Agency for International Development mission to Tunisia Tunis Tunisia December 1988 48 pp United States Agen
84. de l hormone ecdysone chez l insecte L huile peut galement servir de r pulsif contre certains insectes comme le criquet p lerin et r duire sa capacit voler Au moins 13 pesticides d riv s de l azadirachtine substance active purifi e de l huile d arbre du margousier sont enregistr s par lPUSEPA et sont d une faible toxicit orale et dermique Un seul produit base d hydroazadirachtine a t enregistr par USEPA Les margousiers sont communs en Afrique surtout en Afrique de 1 Ouest et dans la r gion du Sahel Ils poussent facilement et sont donc une source potentielle durable de pesticide mdig ne botanique pour lutter contre la chenille l gionnaire Ils pourraient permettre de d velopper une industrie locale s il apparaissait que l huile de margousier ou ses extraits d azadirachtine taient conomiquement int ressants L extraction Margousier N eem Tree Azadiracha indica 74 de l huile partir des p pins se fait g n ralement par pression m canique par pression vapeur ou avec l hexane comme solvant La principale cause de mortalit due la maladie est le S exempta qui appartient la famille des virus poly driques nucl aires NPV pour Nuclear Polyhedrosis Virus Il se peut que les premi res invasions de la chenille l gionnaire se produisent sans que l on observe la pr sence du virus en raison d une faible transmission parmi les populations faible densit
85. de remballage d exp dition et d limination des pesticides p rim s en raison des co ts lev s engag s L incin ration ou l enfouissement sur place peuvent conduire une contamination de l environnement et de la faune et une intoxication aigu ou chronique chez les humains si on ne dispose pas des ressources techniques et mat rielles fiables 91 15 L USAID devrait soutenir la conception la reproduction et la pr sentation de supports ducatifs pour le public ex t l vision radio affiches brochures etc concernant les mesures de s curit observer lorsqu on utilise des pesticides Les sujets abord s comprendraient entre autres l utilisation sans danger de pesticides rentables l cologie la lutte antiacridienne et les risques associ s l utilisation des pesticides Le but consiste aider les responsables politiques et les populations locales reconna tre les risques sanitaires li s l application de pesticides Commentaires et recommandations Une telle campagne publique relative aux questions de s curit lors de l application des pesticides peut tre hors de port e d un projet africain de lutte IPM contre la chenille l gionnaire Nous faisons n anmoins les recommandations suivantes Education formation ou vulgarisation informelles un des composants importants des programmes d aide agricole pour combattre la chenille l gionnaire d Afrique consiste communiq
86. dopt e dans les pays en voie de d veloppement Le choix d un site appropri et les questions de s curit peuvent tre une pr occupation dans ces pays De plus les pesticides plac s dans des d charges mal construites ou mal doubl es pourraient migrer et laisser s couler des polluants l ext rieur de la d charge vers les nappes aquif res et d autres habitats sensibles L utilisation des d charges pour l limination des pesticides p rim s pourrait aussi avoir des impacts cologiques long terme au fur et mesure que ces sites vieilliront et se d t rioreront ce qui ne manquera pas d arriver avec le temps 47 2 3 2 5 Stockage long terme contr l Le stockage ne saurait tre une solution permanente au probl me de l limination des pesticides Par ailleurs la construction d installations ad quates pour le stockage des pesticides est on reuse Le stockage long terme implique des inventaires r guliers des inspections un confinement imm diat des d versements et des coulements et un rangement gerbage convenable des mat riaux Dans l intervalle des installations qui permettraient de stocker correctement les pesticides en attendant de leur exp dition utilisation sont n cessaires On devrait suivre les directives de l emballage du produit et ou les recommandations du fabriquant ou du distributeur pour le stockage et l limination de tout pesticide chimique Les caract ristiques chimiqu
87. doses journali res Il est surtout utilis comme poudre de piste et vendu sous l appellation Tomorin et Ratilan 125 e Le coumatetralyl Le coumatetralyl est utilis depuis de nombreuses ann es et dans de nombreux pays pour lutter contre les rongeurs commensaux Il se pr sente sous forme d app t sec d app t liquide base de sel sodium et de poudre de piste Le coumatetralyl est plus efficace quand il est administr en doses journali res cons cutives Il est vendu sous le nom Racumin f Le difenacoum Le difenacoum a t le premier de la nouvelle g n ration des anticoagulants tre commercialis pour la lutte contre les rongeurs r sistants la warfarine et aux autres compos s apparent s Il est utilis sous forme de boulettes d app ts et de blocs de cire On lui attribue une certaine sp cificit pour des esp ces de rongeurs et les tudes r v lent sonefficacit dans les champs g La diphacinone La diphacinone est un vieil anticoagulant produit et principalement utilis aux Etats Unis sous forme d app t sec ou humide Il est utilis pour la lutte contre les rats et contre les campagnols dans les vergers h Le flocoumafen Le flocoumafen anticoagulant de seconde g n rationdes plus puissants et des plus efficaces est utilis pour combattre les races de rongeurs r sistantes aux autres anticoagulants On les trouve principalement sous forme de briquettes de ci
88. ds and Their Kin CAB International 529 pp Goettel M S and Johnson D L eds 1997 Microbial Control of Grasshoppers and Locusts Entomological Society of Canada 400 p Knausenberger W I Andreasen J and Belayneh Y T eds 1991 Proceedings of the USAID West African Regional Conference on Pesticide Disposal Disposal of Pesticide Containers and Obsolete Pesticides August 1991 69 pp Knausenberger W I Booth G A Bingham C S and Gaudet J J eds 1996 Environmental Guidelines for Small Scale Activities in Africa USAID Technical Paper No 18 June 1996 2020 pp Krall S Peveling R and Ba Diallo D eds 1997 New Strategies in Locust Control Birkhauser Verlag 522 pp 49 Lockwood J A Schell S P Foster R N Reuter C and Rachad T 2000 Reduced agent area treatments RAAT for management of rangeland grasshoppers efficacy and economics under operational conditions Int J Pest Manag 46 1 29 42 Lois Berger and Associates Inc 1991 Review of Environmental Concerns in A I D Programs for Locust and Grasshopper Control in Africa United States Agency for International Development Office of Technical Resources Bureau for Africa Publication Series No 91 7 71 pp Lomer C J and Prior C eds 1992 Biological Control of Locusts and Grasshoppers CAB International 394 pp OTA See United States Congress Office of Technology Assessment Panos Institute 1993 Grasshoppers an
89. ductif de mesurer les effets nuisibles des pesticides sur la sant humaine en analysant les incidents d intoxication humaine par les pesticides des registres des cliniques et des h pitaux 29 Il est recommand VUSAID de produire l intention de son personnel un manuel sur les pesticides Ce manuel serait r guli rement mis jour Commentaires et recommandations 99 Depuis ces derni res ann es on trouve sur Internet un tr s grand nombre d informations sur les pesticides Par exemple en cliquant sur le lien suivant http www ifas ufl edu ravageur vector vous trouverez un manuel complet pour la formation des applicateurs certifi s de pesticides dans le domaine de la lutte contre les ravageurs et de la sant publique Il existe des sites Internet pour des cat gories sp cifiques de la lutte contre les ravageurs dans le domaine agricole structurel et autres Ils ont t con us pour la formation des applicateurs de pesticides On trouve galement des manuels plus basiques ou des manuels tr s d taill s sur l utilisation des pesticides et les r gles de s curit qui pourraient tre utiles au personnel de l USAID L Agence des Etats Unis pour le d veloppement international doit pourvoir au besoin de son personnel en fournissant un manuel de r f rence jour sur les pesticides Le personnel de l USAID impliqu dans les projets internationaux comprenant des pesticides devrait tre familiaris avec l ut
90. e la pr vision des invasions 3 3 2 1 Pr visions Une surveillance pr cise et un signalement prompt des invasions de chenilles l gionnaires sont des aspects essentiels de la pr vision et de la lutte Les rapports d expertise sont importants pour comprendre la dynamique des populations et les diff rentes solutions de lutte envisageables On a beaucoup am lior la pr cision des pr visions en mettant disposition des cartes journali res des vents et des images satellite nocturnes de la couverture nuageuse de la r gion Une communication rapide et la connaissance des zones surveiller sont essentielles une lutte pr coce contre les invasions La nature migratoire des phal nes de la chenille l gionnaire et la diffusion des pullulements d un pays l autre exigent une coop ration entre les diff rents pays pour permettre aux agriculteurs et aux diff rents minist res de l Agriculture de se pr parer agir temps pour r duire les pertes en c r ales ou les d g ts caus s aux autres cultures et aux p turages On a estim que l utilisation de seuils de populations tablis pour le traitement pr viennent 15 des pertes en r coltes attribu es la chenille l gionnaire Cette strat gie exige cependant que l on pr pare des op rations de lutte contre les invasions de la larve S exempta m me sielles ne sont pas d une importance conomique imm diate mais parce que leur prog niture repr sente une menace pou
91. e Pi ge ph romone difficiles identifier parce qu elles ont pu perdre des cailles de leurs ailes Si on ne dispose pas d lectricit on peut utiliser des panneaux solaires qui chargent des batteries au plomb condition de les prot ger des vols Les op ration men es avec certains pi ges lumineux l int rieur d un r seau peuvent permettre une meilleure compr hension des migrations des phal nes condition de pouvoir supporter les co ts de l op ration et d identifier les phal nes 3 3 2 2 Crit res de traitement Les invasions devraient tre imm diatement signal es et de pr f rence tre accompagn es d chantillons de larves aupr s des bureaux locaux du minist re de l Agriculture et des services nationaux de protection des plantes Des stations du Sud Est du Kenya dont la ceinture c ti re abrite les plus grandes populations de chenilles l gionnaires de la saison creuse ont t identifi es comme stations cl s pour la pr vision de P ventuelle n cessit d anticiper des invasions locales ou nationales On devrait continuer de d velopper des syst mes de pr vision et d alerte au plan national et r gional pour pr venir les agriculteurs et les gouvernements de la possibilit d invasions imminentes Les pr visions et les alertes peuvent comporter diff rents niveaux d urgence selon les variations de densit des populations pendant et entre les pullulements 72 On peut trouv
92. e de vie de l insecte Si la lutte strat gique s av re fructueuse on vitera les invasions de criquets et de sauterelles et on n aura pas besoin de mesures d urgence 2 2 1 1 Brigades villageoises BV Les activit s et les programmes d AELGA Africa Emergency Locust Grasshopper Assistance Aide d urgence pour la lutte antiacridienne en Afrique tels que les formations en trois phases aident renforcer les capacit s des agriculteurs leaders qui peuvent avoir et ont un r le cl dans les BV Les agriculteurs et les villageois peuvent jouer un r le majeur dans les interventions pr ventives Les agriculteurs organis s en BV sont capables d accomplir des activit s telles que la surveillance la communication des observations la destruction des ooth ques et la lutte contre les bandes de larves G n ralement ces brigades se composent de 5 10 agriculteurs qui ont suivi une formation de plusieurs jours sur la lutte I g et qui on a remis une petite quantit de pesticides une panoplie de v tements protecteurs et l quipement n cessaire l application Les brigades villageoises sont tout d abord responsables de la lutte I g au niveau 17 du village o en plus de la pr vention des invasions les pulv risations a riennes de pesticides ne seraient pas rentables Tant l USAID que la FAO font appel aux BV depuis 1987 dans des zones d Afrique o les invasions l g sont end miques mais le nombre de
93. e peut causer de pour combattre les larves de la chenille l gionnaire dans s v res d g ts aux p turages leurs champs en culture Ces services nationaux de protection des cultures qui tentent de lutter contre les ravageurs peuvent tre rapidement d pass s par les demandes d aide pendant la courte p riode de temps dont ils disposent pour lancer les op rations de lutte d urgence et pour pr venir d importantes pertes de r coltes et de p turages Il en r sulte que la chenille l gionnaire d Afrique a acquis la r putation d tre un s rieux ravageur juste apr s le criquet En 1999 il y a eu des invasions au Rwanda en Tanzanie au Burundi au Kenya en Ethiopie et en Ouganda 3 1 3 Participation de l USAID En 1994 les Minist res de l agriculture MOA d Ethiopie et d Erythr e ont demand P USAID et d autres donateurs des pesticides pour lutter contre les invasions de chenilles l gionnaires Comme P USAID n avait de rapport officiel sur les impacts cologiques de la lutte contre la chenille l gionnaire ni en Ethiopie ni en Erythr e la r gulation 22 CFR 216 3 b 1 de P USAID l emp chait de fournir des pesticides ou de donner des fonds qui auraient pu tre utilis s pour soutenir les activit s d application des pesticides La mission de USAID en Ethiopie a envoy des repr sentants aux r unions de l Unit d urgence des Nations unies pour l Ethiopie UN EUE sur les invasions de chenille
94. e pour certaines Aussi devront elles tre r vis es et mises jour pour refl ter les r alit s actuelles des pays pour lesquels elles ont t pr par es Chapitre 2 Lutte antiacridienne en Afrique et en Asie 2 1 Introduction Les criquets et les sauterelles I g menacent la production agricole depuis que les humains ont des activit s agricoles Il y a plusieurs raisons au fait que les criquets et les sauterelles sont capables de d vaster la v g tation et les cultures les acridiens sont capables d ing rer une vari t importante d aliments chaque individu peut manger au quotidien la valeur de son propre poids et les 1 g ont la capacit de former des essaims migrateurs incroyablement denses contenant de 40 80 millions d individus Steedman 1988 La PEA de 1989 TAMS 1989 les diff rentes SEA tableau 1 et les r f rences suivantes ont t utilis es pour pr parer cette section Les informations sur la biologie et sur la distribution des esp ces sont tir es de Steedman 1988 Locust Grasshopper Management Operations Guidebook USAID 1989 l Institut Panos 1993 et un atlas du criquet p lerin de Popov FAO 1997 qui contient des informations tr s d taill es et des cartes sur le criquet p lerin Les informations relatives aux pertes conomiques et en r coltes proviennent des r f rences suivantes OTA 1990 l Institut Panos 1993 plusieurs articles de Gangwere ef al 1997 et un ra
95. e relativement lente exclusivement les anticoagulants 4 4 1 1 Produits chimiques violents utilis s pour combattre les rongeurs Le tableau 4 num re les produits chimiques violents utilis s comme rodenticides et fournit des informations sur leur enregistrement par l USEPA et leur utilisation a L alpha naphthyl thiour e ANTU Ce compos est une fine poudre gris bleu stable non volatile et insoluble dans l eau et dans l huile Il est inodore et insipide et ne peut tre absorb par voie cutan e L ANTU permet de combattre tr s efficacement et en toute s curit le rat surmulot Cependant les rats noirs et les souris communes sont plus r sistants son action b L anhydride ars nieux ou arsenic blanc C est le plus vieux de tous les poisons et il est toujours utilis Il est quasiment insipide insoluble dans l eau et tr s stable dans les appats En raison de sa grande toxicit pour l homme il ne devrait pas tre en vente libre ou utilis dans des op rations massives de lutte contre les rats c Le carbonate de baryum Le carbonate de baryum a t utilis pendant de nombreuses ann es dans la lutte contre les rongeurs lest 121 toujours utilis par certains pays dans la lutte urbaine contre les rats C est un rodenticide relativement s r en ce qu il y a peu d empoisonnements accidentels lors de son utilisation Ce n est pas un produit toxique efficace en raison des grandes quantit s qu
96. efficient de partage eau octanol indique la probabilit d une forte adh rence aux mati res organiques et un potentiel de concentration dans les tissus adipeux f R sum du devenir environnemental Le fipronil a une dur e de vie courte dans la plupart des endroits o l on pr voit de faire des applications Le fipronil est de faible volatilit et ne devrait pas s vaporer des surfaces trait es Il est mod r ment persistant en milieu oxique et min ral Toutefois ses m tabolites sont persistants dans le sol et les environnements aquatiques Il est possible que des r sidus de ces produits persistent d une saison l autre La lumi re naturelle augmente le taux de photod gradation ce qui affecte aussi sa dissipation dans l eau avec les micro organismes et sa fixation dans le sol Aucune tude n a rapport de cas d coulement de fipronil mais des tudes portant sur le devenir environnemental indiquent que cela pourrait contribuer sa dissipation du site d application La demi vie du fipronil dans le sol va de 51 109 jours Le fipronil ne devrait pas s couler dans la nappe phr atique et devrait rapidement se fixer sur les mati res organiques dans l eau et sur les plantes o il se d grade rapidement ayant normalement une demi vie de quelques jours quelques semaines Il r sulte de sa forte adh rence aux mati res organiques et aux particules du sol que le fipronil ne devrait pas se transloquer du sol d
97. eiller les populations de phal nes m les dans le but de pr dire les invasions D autres ph romones de Lepidoptera sont utilis es pour de vastes applications r gionales pour interrompre l accouplement en faisant passer les ph romones de l air ambiant un niveau qui rend les m les incapables de localiser les femelles Cette technique d routante peut galement tre utile pour la S exempta Les agents biologiques de lutte identifi s pour la chenille l gionnaire d Afrique n ont pour ainsi dire aucun effet nuisible potentiel sur l environnement ni sur les humains Il devrait tre possible de produire en grande quantit le Nomuraea rileyi par fermentation sur support solide comme il a t possible de le faire pour la Beauveria bassiana et le Metarhizium anisopliae pour produire des produits pesticides fongiques pathog nes pour les insectes Le Bacillus thuringiensis Bt est commercialis et plusieurs produits sont mondialement disponibles aupr s d au moins trois fabricants La plupart de ces produits sont base duB t subsp var kurstaki S rotype H 3a3b mais le B t var aizawai Serotype H 7 s av re encore plus efficace sur le Spodoptera spp Les produits Bt sont g n ralement plus efficaces sur les jeunes larves Lepidoptera et ont un faible effet r siduel L application de Bt sur les stades larvaires tardifs ne devrait pas tre tr s efficace le moment de l application est donc essentiel Le co t des a
98. en voie de d veloppement Les intoxications aux pesticides sont monnaie courante dans les zones de production agricole d Afrique De nombreux h pitaux et cliniques disposent d j d un certain savoir faire dans la reconnaissance des empoisonnements et le traitement par des antidotes courants tels que le sulfate d atropine Bien que le facteur temps soit essentiel la r ussite de tout traitement le transport du patient vers une clinique peut tre probl matique en raison des grandes distances et du mauvais tat des routes Avant d entreprendre un tel projet il est recommand de conduire une tude sur les ressources d j existantes en mati re de reconnaissance et de traitement des empoisonnements aux pesticides de fa on identifier les zones et les questions cruciales et tablir les priorit s 17 Il est recommand de fournir de grandes affiches murales chaque centre de soins et chaque dispensaire se trouvant dans des zones o l on s attend des cas d intoxication aux pesticides Ces affiches d crivent pour les diff rents types 93 d intoxication aux pesticides les l ments permettant d tablir le diagnostic et le traitement suivre Avant de proc der des pulv risations de pesticides les centres et les dispensaires devraient recevoir des m dicaments et des antidotes pour traiter les cas d empoisonnement Commentaires et recommandations Il est recommand que l ouvrage intitul
99. enille l gionnaire d Afrique On a collect des isolats de Bt sur le sol au Kenya et en Isra l et on les a test s avec succ s en laboratoire Depuis plus de 30 ans des produits base de Bt sont d velopp s par fermentation industrielle pour la vente et sont couramment utilis s pour lutter contre les larves de la Lepidoptera sur des cultures agricoles et en foresterie dans une bonne partie du monde Cependant ils sont vendus comme pesticides au m me prix que de nombreux pesticides conventionnels bien qu ils aient g n ralement moins d efficacit r siduelle et un spectre d activit plus troit Le mais transg nique et les vari t s de coton qui produisent de la delta endotoxine de Bt sont disponibles dans de nombreux pays aupr s de diff rentes compagnies qui vendent des semences Ils sont efficaces pour lutter contre la pyrale du ma s l Ostrinia nubilalis et d autres chenilles Lepidoptera du coton Les plantes transg niques peuvent aussi avoir un effet dans la suppression des d g ts de la chenille l gionnaire sur le ma s Cependant leur utilisation est controvers e cause des questions d alimentation humaine et d allergie des effets sur les organismes non vis s et de la gestion de la r sistance au Bt Les feuilles et plus particuli rement l huile d arbre dumargousier Neem Tree Azadiracha indica poss dent des propri t s insectifuges qui interrompent la mue des insectes en inhibant la s cr tion
100. ent transportent stockent et liminent les pesticides Bien que le fipronil ne semble pas constituer de menace s rieuse pour le public quand il est utilis selon les recommandations et les instructions crites ceux qui manipulent le produit en le transportant en le m langeant en le pr parant en l appliquant ou en tant directement expos s de quelque fa on que ce soit devraient toujours porter une combinaison de protection incluant un masque un respirateur un casque des gants une combinaison et de grosses bottes en PVC Chaque quipe devrait toujours comprendre une personne capable de diagnostiquer un empoisonnement aux pesticides et d administrer les premiers soins Tableau 5 Toxicit sur les organismes non cibl s Pesticide Poisson Invert br s Oisea Mammif re Accumulatio Persistance Mot s dont les ux s n biologique e indicateu abeilles r acepte f ors r 6 ui r refe Agents biologiques F F F F F F de lutte camasi e e r 6 em Fr P RER e f em fef e e TS ES SORU ORON Cyhalothrin BR e f e fuf em e e e momet e oe dered oe Le Lu gt L gende des mots indicateurs P prudence A alerte D danger poison F faible M mod r e E lev e s applique aux taux de toxicit des organismes non vis s la bioaccumulation et la persistance lev e chez invert br s aquatiques mod r e sur les feuilles Les cat gories s a
101. ental environmental assessment for locust control program Options for including fipronil as an anti locust insecticide September 1998 36 pp plus appendices United States Congress Office of Technology Assessment 1990 A Plague of Locusts Special Report OTA F 450 Washington DC U S Government Printing Office July 1990 United States Department of Agriculture Animal and Plant Health Inspection Service 1995 Gypsy moth management in the United States A cooperative approach Final Environmental Impact Statement Washington DC United States Environmental Protection Agency Office of Prevention Pesticides and Toxic Substances 1996 New pesticide fact sheet EPA 737 F 96 005 U S EPA Washington DC United States Environmental Protection Agency Office of Prevention Pesticides and Toxic Substances 1998 Fipronil for use on rice Regent Icon and pets Frontline HED Risk Assessment Chemical 129121 U S EPA Washington DC 90 pp 54 United States Environmental Protection Agency Office of Prevention Pesticides and Toxic Substances 1999 Fipronil tolerances for residues 40 CFR 180 517 U S EPA Washington DC van der Graff N A and Wodageneh A 1999 Obsolete Pesticides Problems Prevention and Disposal CD ROM Food and Agriculture Organization of the United Nations Plant Production and Protection Division Rome 55 2 5 Appendices Appendice A acronymes et abr viations AELGA AFR ARTS
102. entationet l agriculture FAO EMPRESS 1997 a r cemment organis un atelier sur l aspect conomique de la lutte contre le criquet p lerm Cet atelier et le rapport ult rieur r dig par Joffe 1997 ont permis de d velopper plusieurs recommandations et conclusions concernant la lutte 1 2 Les participants avaient comme priorit la n cessit de mieux comprendre les avantages conomiques les co ts et les choix en mati re de lutte Alors que les aspects conomiques de la lutte antiacridienne ne sont pas encore bien d finis ilest clair que bien que les d g ts caus s par les I g puissent ne repr senter qu un pourcentage relativement faible de la production agricole totale d un pays donn les d g ts locaux subis par un agriculteur particulier ou par des communaut s agricoles peuvent approcher un taux de d vastation de 100 Les impacts socio conomiques locaux des invasions 1 g sont proportionnellement beaucoup plus s v res que les d g ts estim s l chelle nationale Pour ceux qui subissent des attaques de I g les d g ts sont loin de se r sumer aux seules pertes de r coltes ou de prairies Il se peut que les pertes d vastatrices de r coltes dues aux invasions de I g surtout apr s des ann es de s cheresse contraignent des familles et m me toute une communaut abandonner exploitation et migrer vers des villes du Sahel Cela nuit au tissu social des zones rurales et cr e des conditions propices
103. ents en milieu ana robie Dans des conditions a robies la demi vie du fipronil tait de 15 jours Dans des conditions ana robies le fipronil se d grade beaucoup plus lentement avec une demi vie de 116 130 jours r sultant en deux m tabolites principaux le MB 45950 r duction dans le sol et le RPA 20076 hydrolyse dans le sol et l eau d Plantes Le fipronil est un pesticide assez persistant on a d termin une demi vie de 3 7 mois sur les surfaces trait es selon le substrat et l habitat dans lequel il est appliqu Les r sidus de fipronil se retrouvent sur les plantes 3 semaines apr s l application du pesticide au dosage recommand bien que les taux de r sidus sur les cultures vivri res soient g n ralement tr s bas souvent en dessous des limites acceptables La 32 pr sence de fipronil sur la v g tation sur une p riode prolong e procure une protection contre les ravageurs dont les 1 g Il subit une translocation faible ou nulle des plantes dans les zones trait es e Animaux Le fipronil ne persiste pas dans le corps des mammif res Les mammif res liminent facilement le fipronil inchang dans les mati res f cales Le fipronil a tendance se concentrer biologiquement chez les poissons et s accumuler biologiquement chez les pr dateurs et les oiseaux de proie Le potentiel de bioconcentration est plus important parmi les esp ces marines que parmi les esp ces d eau douce Le haut co
104. ependant la plupart de ces d g ts agricoles sont dus un nombre relativement petit d esp ces Dans une zone donn e on attribue g n ralement les invasions de criquets une seule esp ce alors que les invasions de sauterelles peuvent impliquer plusieurs esp ces Les d g ts caus s par les Vg sont plus Itertropical convergence zone souvent localis s qu tendus comme les d gats d une tornade Cela se v rifie os hf j is forced to rise particuli rement quand un e D spawning showers essaim de criquets s abat sur un Ea TA f y IUT champ La pupart Ces Some thfhderstorm sauterelles m me quand elles clust rs grow Ocean sont tr s nombreuses ne se into hufficanes regroupent ni ne migrent comme le font les criquets Les sauterelles ont tendance se reproduire proximit des cultures ou dans celles ci et les d g ts caus s aux cultures peuvent se produire localement presque chaque ann e Les principales cultures menac es et les ravageurs I gconcern s pour les pays pour lesquels une SEA a t r dig e sont list s dans le tableau 2 Zone de convergence intertropicale ITC Z 10 Tableau 2 Principaux criquets sauterelles ravageurs pr occupants et cultures menac es Source informations des SEA criquet p lerin criquet migrateur africain plusieurs esp ces de millet sorgho sauterelles criquet p lerin toutes les cultures sauf le caf et les cact es 11 2 1 2
105. er les chenilles l gionnaires des densit s allant de moins d une centaine plusieurs centaines de larves au m tre carr n et exc dant occasionnellement les 1000 au m Plusieurs invasions peuvent se produire simultan ment mais elles sont rarement continues ce qui rend difficile la d limitation de leurs fronti res et l estimation de la taille de la zone infest e Les invasions peuvent se produire sur une zone tr s tendue au sein de laquelle les concentrations varient grandement Le seuil provisoire pour le traitement du ma s a t fix de la fa on suivante pr sence de 200 larves en phase 2 de 80 larves en phase 3 ou de 20 larves en phase 4 pour 100 plantes qui en sont au d but du stade de verticille ou la 4 5 ou 6 floraison du d veloppement de la plante Pour le sorgho le millet le riz et le teff les pertes en r coltes peuvent tre faibles si les d g ts sont caus s avant la phase de croissance des grains Etant donn que les d g ts caus s aux p turages et aux aires de pacage peuvent tre importants la production de b tail peut aussi en tre affect e Des changements dans la composition et la qualit du fourrage dus aux invasions de chenilles l gionnaires peuvent avoir pour cons quence de plus grandes proportions de plantes feuilles larges moins nourrissantes surtout dans les zones surp tur es et en p riode de s cheresse D abondantes pluies sont n cessaires pour que les p turage
106. er sensiblement la capacit des agents biologiques de lutte r sister aux rayons ultraviolets A l heure actuelle le projet se pr pare tester sur le terrain en Afrique de l Est des fongus isol s ayant d montr leur efficacit contre le criquet p lerin En septembre 2001 une tude sera r alis e Madagascar pour concevoir unplancommercialet des installations pour produire en masse un biopesticide fongique local pour lutter contre les criquets migrateurs A l origine ce fongus a t isol et test gr ce 26 Paide que USAID a fournie l universit d Etat du Montana et gr ce la Direction pour la protection des plantes de Madagascar Ph romones Les ph romones produit chimique ou s cr tion externe produite par un organisme qui stimule ee une r ponse physiologique ou comportementale phase chez un autre membre de la m me esp ce pour solitaire attirer ou communiquer avec le sexe oppos repr sentent un certain potentiel pour lutter contre le d veloppement et la migration des populations de criquets et de sauterelles et M le en peuvent aussi tre utiles pour interrompre ees Yaccouplement par des applications massives Cependant on a fait peu de recherches sur les ph romones des sauterelles par rapport a celles de la L pidopt re ce qui laisse ce moyen de lutte biologique pratiquement inexplor Parmi les tudes portant sur les ph romones 1 g et les ox substances chimiqu
107. es Dans les champs de sorgho de millet de riz et de tef les d g ts de la chenille l gionnaire peuvent stimuler le tallage Cela peut dans des conditions favorables faire augmenter la r colte Si les pluies suivantes conviennent a la croissance et aud veloppement des r coltes les pertes en r coltes peuvent tre limit es pourvu que les d gats se produisent avant que le stade critique d initiation du grain ne soit atteint 67 3 2 5 2 Prairies paturages Les d g ts caus s aux prairies et aux p turages peuvent tre s v res et vastes Les changements qui en r sultent dans la composition de la couche sup rieure du sol peuvent persister plusieurs ann es si les d g ts de la chenille l gionnaire sur l herbe donnent aux dicotyl dones plantes feuilles larges un avantage de croissance ce qui a des chances d arriver dans les zones faibles pr cipitations Cet effet est accentu par la s cheresse et le surp turage des bovins des moutons et des ch vres Dans les zones o il pleut suffisamment les effets directs de la chenille l gionnaire sur les terres de p turage ne sont pas aussi importants que sur les prairies o la r g n ration d pend de l intensit du p turage autant que des pluies Les d g ts que la chenille l gionnaire cause l herbeetles avantages qui s en suivent pour les herbes dicotyl dones provoquent des changements dans la composition du gazon changements souvent acce
108. es et la toxicit du pesticide seront consciencieusement consid r es pour s lectionner les m thodes de stockage et d limination les plus appropri es Cependant il faut aussi consid rer les facteurs sociaux politiques et conomiques pour d terminer la meilleure m thode d limination 48 2 4 R f rences Belayneh Y T Roberts D W and Swanson D 1995 Evaluation of the USAID Funded Grasshopper Locust Biological Control Research Projects United States Agency for International Development Africa Emergency Locust Grasshopper Assistance Project July 1995 74 pp Bomar C R Lockwood J A Pomerinke M A and French J D 1993 Multiyear Evaluation of the Effects of Nosema locustae Microsporidia Nosematidae on Rangeland Grasshopper Orthoptera Acrididae Population Density and Natural Biological Controls Environmental Entomology 22 2 489 497 Diepen J V 1999 Biological Control of Locusts and Grasshoppers in sub Saharan Africa United States Agency for International Development report February 1999 49 pp Eisler R 2000 Handbook of Chemical Risk Assessment Health Hazards to Humans Plants and Animals Lewis Publishers EPA See United States Environmental Protection Agency FAO EMPRESS 1997 FAO EMPRESS Workshop on Economics in Desert Locust Management Cairo Egypt September 1997 131 pp Gangwere S K Muralirangan M C and Muralirangan M eds 1997 The Bionomics of Grasshoppers Katydi
109. es favorisant l agr gation figurent celles effectu es par le Centre international de recherche sur la physiologie des insectes et l cologie ICIPE L ICIPE conduit des recherches sur le syst me de communication chimique du criquet p lerin et son r le dans le contr le du passage de la phase solitaire la phase gr gaire d individus formant des bandes de sauteurs et des essaims On a d couvert que les insectes adultes utilisent une communication chimique ph romone pour s agr ger se gr gariser diff rente de celle qu utilisent les nymphes sauteurs jeunes insectes dont les ailes ne sont pas encore compl tement d velopp es M le en phase gr gaire Polymorphisme phasaire du criquet migrateur Le principal constituant de la ph romone d agr gation de gr garisation est le ph nylac tonitrile PAN C est un produit chimique bon march qui est produit industriellement Quand on vaporise la ph romone de gr garisation des adultes le PAN sur des sauteurs gr garis s cible principale des programmes de lutte contre le criquet les sauteurs sont d sorient s se d sagr garisent et meurent Apr s ces r sultats VICIPEa continu ses programmes de recherche pour tester les possibilit s d utilisation du PAN dans la lutte contre les criquets En raison de sa sp cificit envers les criquets p lerins et de son mode d action non toxique il serait un atout utile dans I arsenal des produits pour la lut
110. es n cessaires une analyse environnementale des activit s de USAID Les r gulations d finissent une classe d actions suppos es avoir des impacts significatifs sur l environnement De telles actions n cessitent la pr paration d un document tel que cette r vision de la PEA de 1989 et d autres documents relatifs l environnement Les programmes de lutte pour tout un ensemble d insectes ravageurs ont entra n une utilisation accrue de pesticides dans toute Afrique En cons quence les conditions suivantes sont toutes monnaie courante grande tendance l accumulation des stocks de pesticides forte contamination de l environnement proximit des zones de stockage augmentation des cas d empoisonnement Dans de nombreux pays en voie de d veloppement du continent africain d importants stocks de pesticides p rim s et peut tre mal stock s se sont accumul s pour atteindre des niveaux alarmants et dangereux Les causes d une telle accumulation sont nombreuses locaux de stockage et conteneurs inadapt s incapacit pr voir les invasions de ravageurs tels que les criquets manque d informations et inefficacit des syst mes de distribution ou de commercialisation Il y a un grand besoin de syst mes cologiques et rentables pour le stockage et l limination des pesticides p rim s 45 La Convention de Rotterdam sur la proc dure de consentement pr alable en connaissance de cause
111. essment Evaluation environnementale suppl mentaire Ultra Low Volume Volume ultra bas United Nations Emergency Unit for Ethiopia Cellule d urgence des Nations unies pour I Ethiopie United Nations Food and Agriculture Organization Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture United States Agency for International Development Agence des Etat Unis pour le d veloppement international United States Environmental Protection Agency Agence des Etat Unis pour la protection de l environnement 108 Chapitre 4 Evaluation environnementale de la lutte contre les rongeurs ravageurs en Afrique et en Asie 109 110 4 1 Introduction et contexte 4 1 1 Introduction Les rongeurs sont probablement le groupe de mammif res le plus diversifi et le plus capable de s adapter Ils constituent le plus grand ordre de mammif res que ce soit en nombre d individus ou en esp ces d crites Ils sont omnipr sents dans la plupart des r gions de la plan te et sont tr s abondants et diversifi s sur tous les continents Le secret de leur r ussite r side dans leur grande capacit d adaptation Les rats trouvent dans la civilisation humaine un environnement id al source abondante de nourriture d abri et moyen de transport pratique vers de nouveaux territoires Dans de nombreux cas les rongeurs deviennent des ravageurs dans des environnements urbains agricoles et autres travers le
112. et soit dissip ce qui peut provoquer une exposition alimentaire et des effets toxiques C l coulement provenant de cultures trait es peut contaminer l eau et ainsi rendre impropre la consommation l eau potable les poissons et les coquillages empoisonner les poissons et les invert br s aquatiques C un mauvais stockage et une mauvaise limination des surplus ou des insecticides p rim s ce qui peut causer une exposition par contact ou par inhalation contaminer Pair et l eau les proc dures normales d limination tant trop co teuses pour la plupart des pays africains et e le stockage des pesticides dans des endroits facilement accessibles ce qui peut conduire un empoisonnement accidentel des enfants des animaux domestiques du b tail et des actes de malveillance Vous trouverez ci apr s une liste des pesticides utilis s dans la lutte contre la chenille l gionnaire d Afrique des informations importantes sur la toxicit et la bio accumulation et des mots cl s qui indiquent globalement la toxicit relative de chaque pesticide Cette liste de pesticides est tir e du Manuel de r f rence de la chenille l gionnaire d Afrique Rose et al 1997 et contenu dans le tableau 9 intitul Quelques pesticides qui conviennent la lutte contre la chenille l gionnaire suggestions de taux d application et d lais d attente avant le p turage d apr s les recommandations tous usages des fabr
113. eur mon taire sp cifique Sauf dans le cas d une toute petite exploitation on ne peut mesurer les d g ts faits sur les cultures qu en recueillant des chantillons des diverses cultures Par exemple les cultures rizicoles peuvent tre attaqu es par les rats n importe quel stade de leur cycle de croissance Les tudes montrent que les premiers d g ts caus s aux talles entra nent des pertes de r coltes n gligeables parce que la croissance compensatoire permet au riz de r cup rer compl tement de cette attaque Cependant les d g ts caus s aux cultures rizicoles juste avant la moisson ont pour r sultat des pertes de r coltes proportionnelles Il n est donc pas vident de pr voir les pertes qui r sulteront des d g ts caus s une culture immature De plus les pertes en r coltes sont aussi difficiles quantifier partiellement en raison des fluctuations du march et cause des difficult s estimer ce que la r colte aurait t en l absence des d g ts des rongeurs La perte en production agricole ne se limite pas seulement la perte de r colte Elle comprend galement une perte quivalente en intrants tels que les heures de travail les engrais les pesticides l eau la moisson et le traitement des produits qui doivent tre pris en compte 112 La valeur des d g ts caus s par les rongeurs aux produits stock s est g n ralement sup rieure celle de la seule consommation des denr es Si les
114. fe Research Center Agency for International Development Brooks J E E Ahmad and I Hussain 1994 Reproductive biology and population structure of Rattus rattus in Rawalpindi Pakistan Buckle A P and Smith R H 1994 Rodent Pests and Their control Wallingford Oxon UK CAB International 405 pp Dubock A C 1984 Economic Benefits of Vertebrate Pest Control Proceedings of a conference on the Organization and Practice of Vertebrate Pest Control Imperial Chemical Industries p 315 326 EPA 1998 Rodenticide Cluster R E D Fects EPA 738 F 98 004 July 1998 International Programme on Chemical Safety 1995 Environmental Health Criteria 175 Anticoagulant Rodenticides Geneva World Health Organization Ishwar P I 1988 Rodent Pest Management Professor of Eminence Coordination and Monitoring Center for Rodent Research and Training Central Arid Zone Research Institute Jodhpur Rajasthan India Fiedler L A 1998 Rodent Pest Problems and Management in Eastern Africa FAO Plant Protection Bulletin Vol 36 3 125 134 Fielder L A 1988 Rodent Problems in Africa FAO Technical Publication pages 35 65 Fielder L A 1990 Rodents as a Food Source Proc 14 Vertebrate Pest Conference University of California Davis 137 Fielder L A and G K Lavoie 1992 Solving Rodent Pest Problems in the Sahel l Institut du Sahel ed La Lutte int gr e contre les ennemis des cultures vivri res dans le Sahel Denver Wildlife
115. fficaces de lutte contre les ravageurs pour les pays en voie de d veloppement d pendra des projets long terme de l USAID tels que l AELGA Projet d aide d urgence contre les invasions de criquets sauterelles en Afrique qui pourrait tre renomm juste titre Projet d aide d urgence transfrontali re en Afrique AETPA Ce projet a pour objectif de poursuivre les travaux de recherche et de fournir des syst mes simples d action rapide pour continuer combattre les rongeurs ravageurs Ce document s int resse aussi la biologie et aux esp ces sp cifiques de rongeurs d Afrique et d Asie Il value le potentiel des pesticides les plus efficaces employ s dans la lutte contre ces rongeurs L utilisation des pesticides est l un des principaux sujets de pr occupation de ce document ainsi que les raisons de son Dommages caus s utilisation sans oublier leurs effets nuisibles sur l environnement et par les rongeurs la sant humaine 4 1 2 Importance conomique des rongeurs en Afrique et en Asie Trop souvent la lutte contre les rongeurs est la cons quence de la pression exerc e par le public ou la classe politique On ne semble pas consid rer l impact d une telle lutte sur la protection des r coltes et les profits conomiques s il y en a Il est souvent impossible d en mesurer les b n fices sauf dans le cas o on peut chiffrer les pertes en r coltes dues aux rongeurs et en donner une val
116. ficile d tablir une corr lation directe avec d autres maladies indig nes ou d autres conditions humaines Cela pourrait conduire des conclusions subjectives ou erron es dues au manque de donn es statistiquement valides 34 Il est recommand de faire de la recherche appliqu e sur l efficacit de diff rents pesticides et r gulateurs de croissance ainsi que sur leur application Commentaires et recommandations voir la recommandation n 21 Evaluer les techniques de perturbation de l accouplement par les ph romones en flocons en granul s ou par d autres m thodes utilis es pour les grandes surfaces e Evaluer d velopper l azadirachtine ou huile de margousier tir e des graines d arbres de margousiers locaux par extraction et pr paration travail r alis par une entreprise ou une organisation locales e Evaluer d velopper le Nomeura rileyi et ou d autres agents entomopathog nes naturels qui peuvent tre produits localement sans risques et avec efficacit sur la base de produits ou sous produits agricoles e Evaluer d velopper le NPV de la chenille l gionnaire collect localement sur des larves m lang avec de l eau ou avec un autre adjuvant et filtr avant pulv risation Effectuer des recherches encourager et promouvoir l utilisationde cultures comme pi ges barri res ainsi que les cultures intercalaires en vue d une lutte culturale Cela pourrait se faire de fa on artisanale
117. filtre rarement au del de quelques centim tres dans le sol d Plantes Le DFB n est pas facilement transloqu ou m tabolis par les plantes Quand il est appliqu sur les plantes le DFB a tendance s y fixer pendant plusieurs semaines Des facteurs physiques tels que le vent la pluie et la d gradation par le soleil enl vent le DFB de la surface des plantes Le DFB n est pas phytotoxique et n a pas d effets connus sur les plantes quand il utilis selon les recommandations e Animaux Le DFB n est pas facilement absorb par la peau et il ne devrait y avoir qu une faible concentration ou accumulation biologiques chez les animaux Les mammif res et les oiseaux m tabolisent rapidement le DFB 39 f R sum du devenir environnemental Le DFB persiste rarement plus de quelques jours dans le sol ou dans l eau Cependant quand il est appliqu sur la surface des plantes ila tendance y rester fix plusieurs semaines Le DFB ne devrait pas s infiltrer jusqu la nappe phr atique On s attend ce que le DFB se lie facilement aux mati res organiques de l eau Il ne persiste pas dans le corps des animaux 2 2 4 3 4 Toxicit a Sur les animaux Quand il est utilis aux taux recommand s ilest peu probable que le DFB nuise aux mammif res Quand il est utilis selon les sp cifications on ne constate aucun effet toxicologique aigu ou chronique chez les humains Il a une tr s faible toxicit sur le
118. fourni les engrais les rodenticides l eau la r colte et le traitement ne doivent pas tre oubli es L aide que USAID apporte aux activit s de lutte contre les rongeurs ravageurs et aux activit s de recherche dans de nombreux pays africains est significative et cruciale Sans un tel soutien nombre de ces pays continueraient de subir d importantes pertes dues aux invasions de rongeurs et les risques qui leur sont 135 associ s Etant donn l impact des rongeurs sur l conomie et la sant humaine il est recommand a PUSAID de continuer aider les pays h tes en leur fournissant une aide technique pour renforcer leurs capacit s pr venir et contr ler les infestations de rongeurs ainsi qu pr venir les d g ts dans les cultures les pertes conomiques et les risques pour la sant humaine associ s aux invasions de rongeurs 136 4 7 R f rences Benigno E A and F F Sanchez 1984 Rodent Problems in the Association of Southeast Asian Nations Proceedings of a Conference on the Organization and Practice of Vertebrate Pest Control Imperial Chemical Industries p 37 48 Brooks J E E Ahmad I Hussain S Munir and A A Khan 1990 A Training Manual on Vertebrate Pest Management GOP USAID DWRC Vertebrate Pest Control Project Brooks J E Bruggers R L and Harris M A 1992 1993 Vertebrate Damage Control Research in Agriculture Annual Progress Report Fiscal Years 1992 and 1993 Denver Wildli
119. gents de lutte biologique peut tre plus lev que celui des insecticides chimiques conventionnels surtout si leur production demande beaucoup de main d oeuvre de mat riel et de technicit Le NPV S exempta peut tre efficace mais comme la production de culture de tissus in vitro est tr s technique et co te excessivement ch re aucun NPV n a r ussi a s imposer en tant que bio pesticide qu on pourrait utiliser de fa on r guli re Cependant le NPV se pr te une productionartisanale 83 Pour pr parer une solution pulv riser on peut en effet ramasser les larves mortes dans les champs les mettre dans de l eau filtrer le tout et proc der la pulv risation Cette pr paration a t nomm e c est un euph misme le milkshake vert ce qui pourrait mener une consommation par inadvertance des agents pathog nes humains facultatifs qui se trouvent dans les cadavres des chenilles provenant d un conteneur de bio pesticides tiquet milkshake vert surtout s il est r frig r avec d autres produits alimentaires pour prolonger sa conservation Les agents itin rants field officers ont la responsabilit de s assurer que toutes les pr cautions sont prises pour viter les risques d empoisonnement a l insecticide Les personnes effectuant l aspersion devraient tre conscientes des dangers potentiels non seulement pour les humains et les animaux mais aussi pour l eau stagnante
120. ginie et l universit d Etat de Virginie par une subvention de recherche de 2 millions de dollars US sur une dur e de cinq ans Cela a permis de b tir sur les investissements ant rieurs que USAID et d autres donateurs avaient faits pour d velopper les pesticides biologiques pour la lutte antiacridienne en Afrique subsaharienne L USAID fait cet investissement pour encourager la cr ation de produits cologiques ayant d importantes capacit s cibler les ravageurs et ayant peu d effets sur les autres organismes la diff rence des pratiques traditionnelles de lutte antiacridienne qui s appuient presque toujours sur une application massive de pesticides synth tiques chimiques l adoption de biopesticides aidera r duire la menace que repr sentent les pesticides synth tiques pour la s curit et le bien tre des humains des organismes non cibl s et de l environnement Le projet de recherche et d veloppement de biopesticides l g financ par le bureau de USAID pour I Afrique et g r par le VPI amp SU est r alis par un consortium d entit s r gionales nationales et internationales l Organisation Est africaine pour la lutte contre le criquet p lerin DLCO EA Quartiers g n raux Addis Ababa en Ethiopie le CERES Locustox S n gal laboratoire d cotoxicologie 25 le Centre international de recherche sur la physiologie des insectes et l cologie ICIPE Nairobi au Kenya l
121. gionnaire seront toujours possibles apr s les suppressions de la fin 2000 Source de la liste des pesticides Le Manuel de r f rence de la chenille l gionnaire d Afrique 1997 Organisation de lutte contre le criquet p lerin en Afrique de l est DLCO EA Addis Ababa Ehtiopie tableau 9 Source des autres informations National Pesticide Information Retrival System NPIRS voir http ceris purdue edu npirs index html 78 3 3 4 Lutte int gr e contre la chenille l gionnaire IPM La lutte int g re contre les ravageurs IPM est une approche globale de la lutte contre la chenille l gionnaire d Afrique et non pas une m thode de lutte alternative Elle implique toute une vari t de m thodes et permet de minimiser les risques d effets n fastes sur la sant et l environnement L IPM contre le S exempta est bas e sur la r gularit des inspections la surveillance la pr vision des invasions l identification des esp ces de ravageurs la d limitation des zones d invasion et l tablissement de seuils conomiques et qualitatifs ou autres seuils au dessus desquels les invasions deviennent intol rables L IPM r pond aux invasions identifi es par la surveillance lorsque celles ci atteignent les seuils de lutte m canique ou culturale et biologique et utilise des moyens de lutte chimique seulement quand ils sont n cessaires Elle s lectionne alors ceux qui nuisent le moins l homme et l enviro
122. henille l gionnaire fen trage Les larves qui ont compl tement fini leur croissance cherchent un sol tendre humide la base des plantes ou dans des bordures sablonneuses dans lesquelles elles pourront creuser et se transformer en chrysalides C est une p riode critique leur survie Si le sol est trop sec et dur de nombreuses larves p riront S il pleut cette p riode les agriculteurs rapporteront souvent que les larves ont t tu es alors qu elles se sont enterr es dans le sol pour se transformer en chrysalides Apr s 7 12 jours les phal nes sortent de leur coque de nymphose et se fraient un passage jusqu la surface Une fois sorties du sol les phal nes grimpent le long de la tige d herbe la plus proche ou de toute autre surface verticale disponible pour tendre leurs ailes Les phal nes mesurent entre 14 et 18 millim tres mm de long et leurs ailes ont une envergure comprise entre 29 et 32 mm Les phal nes adultes vivent de 7 16 jours Il y a environ 6 8 g n rations ou pontes par an en Afrique orientale et de 4 5 en Afrique australe avec une p riode creuse de 3 5 mois durant laquelle on ne signale pas d infestations Dans les zones propices la subsistance des populations de faible densit on peut observer jusqu 13 g n rations 64 Bien que les faibles densit s causent moins de d g ts elles repr sentent un risque potentiel d augmentation rapide des populations et d
123. herbes annuelles telles que Eleusine indica et l Urochloa spp figurent parmi les herbes h tes les plus commun ment mang es Les plantes h tes qui rev tent une importance conomique sont l orge l leusine cultiv e le ma s Vavoine le riz le sorgho la canne sucre le tef le mil p nicillaire le bl et les herbes des p turages surtout les vari t s vivaces Cynodon dactylon et Pennisetum typhoides L hi rochlo odorante favorite du b tail est aussi la pr f r e de la larve de la chenille l gionnaire Pendant les p riodes de Le tef Eragrostis tef grandes invasions les plantes qui ne sont pas h tes dont le tabac Nicotiana tabacum et le coton Gossypium spp peuvent aussi tre consomm es 66 3 2 5 D g ts caus s par la chenille l gionnaire 3 2 5 1 Cultures Les d g ts caus s aux r coltes c r ali res r sultent essentiellement des attaques directes port es contre les jeunes plantes par les larves des premiers stades de d veloppement qui closent ou qui se dispersent dans les r coltes et des invasions des cultures par les larves plus g es provenant des herbes sauvages adjacentes Lorsque ces larves en derni re phase d instar arrivent de prairies largement infest es elles sont capables de d truire compl tement les r coltes en pleine maturation Il est possible que les feuilles soient enti rement consomm es ou alors que les d g ts consistent en des entailles dues la
124. hodes m caniques de lutte 129 4 4 2 1 PVC BOS ia oP Ne trie tise pasties te en er Ne rs 129 4 4 2 2 Appareils ultrasons et lectromagn tiques 130 4 4 2 3 Cl tures lectriques 130 4 4 2 4 Fumigations et aspersions 130 4 4 3 M thodes culturales de lutte 130 4 4 4 M thodes biologiques de lutte 131 4 4 5 Lutte int gr e contre les rongeurs ravageurs 132 4 5 Impacts environnementaux des m thodes de lutte contre les rongeurs 132 4 5 1 Zones affect es par les rongeurs en Afrique et en Asi 132 4 5 2 Effets des m thodes chimiques de lutte sur les organismes non vis s et sur l environnement 133 4 5 2 1 Devenir environnemental 133 4 5 2 2 Questions li es la sant et la s curit humaines 134 4 6 Conclusions et recommandations 135 Arh MR T TETCES NO ae a cig aN AIN cid ae ae etre ete ere aps 137 4 8 Appendices pce ive iho ede eg a Sete aa E tai ds Sete aoe ayes Pea Rok a Peele 139 Remerciements 5525544 Sol Pes Bis eRe ECE Ea OES Nee eee ewe cee eee 141 Chapitre 1 Evaluations environnementales concernant les criquets les sauterelles la chenille l gi
125. icain a fourni plus de 20 de cette somme 63 millions de dollars 16 nations d Afrique et la R publique arabe du Y men Un des soucis principaux de la campagne I g de 1986 1989 concernait les effets n fastes des applications massives de pesticides sur l environnement et sur la sant humaine Pour d crire ces effets et anticiper de futures activit s l Agence des Etats Unis pour le d veloppement international USAID a pr par une Evaluation environnementale programmatique PEA pour la lutte antiacridienne en Afrique et en Asie TAMS 1989 Cette PEA avait pour objectif 1 de d crire les impacts environnementaux de la campagne 1 g de 1986 1989 et des campagnes venir en accordant une attention particuli re l utilisation des pesticides 2 d valuer les mesures alternatives possibles de lutte et les options d att nuation qui permettraient de r duire les effets n fastes sur l environnement et 3 de fournir USAID des recommandations programmatiques compl tes pour garantir que les pr occupations environnementales des futurs programmes de lutte I g seraient convenablement prises en compte De plus la PEA tenait compte des composantes essentielles des proc dures environnementales de PUSAID 22 CFR 216 et satisfaisait aux exigences l gales et politiques applicables tout projet d aide aux op rations de lutte I g sp cialement en ce qui concerne l utilisation des pesticides La PEA couvrait
126. icants La toxicit des pesticides pyr throides synth tiques est g n ralement moins forte que celle des organophosphates OP et des carbamates Toutefois le prix des pesticides pyr throides est en g n ral beaucoup plus lev En tant que classe ils sont connus pour leur toxicit vis a vis des poissons et des invert br s aquatiques a de tr s faibles niveaux d exposition Comme les OP et les carbamates les pyr throides synth tiques sont des pesticides a large spectre et affectent certains insectes utiles tels que les abeilles d autres pollinisateurs pr dateurs et parasites 80 d insectes Une exposition continue avec un quipement personnel de protection inappopri peut aussi conduire des r actions de toxicit aigu et chronique chez l homme A la diff rence des OP on ne peut pas se procurer facilement d antidote pour les pyr thro des synth tiques Les r gulateurs de croissance des insectes ont g n ralement une toxicit faible pour les mammif res et les oiseaux mais certains d entre eux affectent les invert br s utiles non vis s de tr s faibles doses Ils sont g n ralement plus co teux que les OP et les carbamates dont on dispose plus couramment Les ph romones aliphatiques cha ne droite de la Lepidoptera ont t exempt es de bon nombre de tests toxicologiques r glementaires exig s par USEPA car elles ne pr sentent en tant que classe pratiquement aucune toxicit pour les ma
127. icide demand 76 c d e g h 0 k La mesure dans laquelle l usage du pesticide propos fait partie d un programme de lutte int gr e contre les ravageurs La ou les m thodes d application propos es et la disponibilit du mat riel appropri pour l application du pesticide et du mat riel de s curit Les dangers toxicologiques aigus et long terme pour les humains ou l environnement associ s cette utilisation et les mesures disponibles pour les minimiser L efficacit du pesticide envisag pour l usage pr vu La compatibilit du pesticide propos avec les cosyst mes vis s et non vis s Les conditions dans lesquelles les pesticides seront utilis s y compris le climat la flore la faune la g ographie l hydrologie et les sols La disponibilit et l efficacit d autres pesticides ou de m thodes de lutte non chimiques La capacit du pays demandeur r guler ou contr ler la distribution le stockage l utilisation et P limination du pesticide demand Les dispositions prises pour former les usagers et les applicateurs et Les dispositions prises pour surveiller l utilisation et l efficacit du pesticide Les r gulateurs de croissance des insectes IGR se sont r cemment r v l s tr s prometteurs enlaboratoire pour une utilisation contre le S exempta Les IGR sont plus efficaces quand ils sont appliqu s durant les p
128. icoagulants pour un usage domestique Sa vente et son utilisation sont interdites dans certains pays g Le pyuinuron pyriminal ou vacor Ce compos organique est efficace pour lutter contre une importante vari t de rongeurs Il tait initialement consid r comme ayant une grande marge de s curit pour les animaux non cibl s Il ne provoque pas la r pulsion de l app t mais de r cents tests en laboratoire indiquent qu il pourrait tre carcinog ne et affecter la production d insuline chez les humains lors de sa fabrication Il a donc t retir du march mondial pour ce qui est de son utilisation pour combattre les rongeurs h L urginea maritima rouge L urginea maritima rouge est l un des rodenticides les plus anciens I est d riv du bulbe d une plante semblable un oignon Les poudres et extraits de l urginea maritima sont surtout utilis s pour lutter contre le surmulot 122 i Le monofluoroac tate de sodium 1080 et le fluoroac tamide 1081 Ces compos s sont des poudres cristallines blanches stables tr s solubles dans l eau et insipides Elles sont relativement insolubles dans de nombreux solvants organiques et dans les huiles v g tales Le fluoroac tate de sodium est l un des rodenticides connus les plus efficaces mais ne devrait tre manipul que par des op rateurs de la lutte contre les rongeurs tr s bien form s La plupart de ces compos s sont utilis s pour liminer les rats
129. ie ia aane Eden Sa os OAS asie dl d D 63 3 2 2 Dynamique des populations 65 3 2 3 Distribution et cologie 66 3 2 4 1 Plantes Notes mire ant anni Mais mn TN ne Mes nn M Vs 66 3 2 5 D g ts caus s par la chenille l gionnaire 67 BQ DU CUS RM ta AE A EN A Ean 67 3 2 5 2 Prfairi s paturab s 1 15 aa bob deals AE 4 bie ie SE Ge 68 3 2 6 Aspects conomiques des invasions de chenilles l gionnaires 70 Lutte contre la chenille l gionnaire 70 3 3 1 Informations g n rales 70 3 3 2 Lutte strat gique 71 iv 3 4 3 5 3 6 3 7 Chapitre 4 4 1 4 2 4 3 44 3 3 2 1 PrEVISIONS Le MA Et oe hovel M a dates ae MMS 71 3 3 2 2 Crit res de traitement 72 3 3 2 3 M thodes culturales de lutte 73 3 3 2 4 M thodes biologiques de lutte 73 3 3 3 Lutte d urgence contre les invasions 75 3 3 31 M thodes chimiques de lutte 75 3 3 4 Lutte int gr e contre la chenille l gionnaire 79 Impacts sur l environnement 79 Conclusions et recommandations
130. ient justifier une installation d di e la seule incin ration de pesticides Relativement peu de pays poss dent des fours en b ton et les fours qui existent ne sont pas con us pour l incin ration des pesticides De plus les difficult s relatives au droit international et au transport des pesticides vers les pays o les fours sont localis s devraient tre r gl es 2 3 2 3 Traitement chimique Le traitement chimique rend les pesticides moins toxiques et plus s rs stocker transporter et liminer Certains compos s actifs peuvent tre d truits par traitement chimique Les traitements communs sont l hydrolyse alcaline et l hydrolyse acide Toutefois ces traitements conviennent peu I Afrique o l on ne dispose d aucune installation appropri e surtout pour une gamme aussi vari e de pesticides n cessitant un traitement Cette m thode d limination demanderait un investissement substantiel pour construire une installation adapt e et pour former un personnel qualifi Elimination de pesticides au Mozambique 2 3 2 4 D charges doubl es Une autre m thode d limination consiste a enfouir les sous produits des stocks de pesticides p rim s la terre contamin e oud autres produits dans des sites d enfouissement convenablement doubl s Cependant en raison du manque d quipement et de mat riaux n cessaires 4 la construction de tels sites cette m thode ne pourra tre largement a
131. il faut utiliser dans les app ts pour tuer les rats De plus il peut tre facilement d tect d Le bromethalin Le bromethalin est un compos organique particulier tr s puissant dont le mode d action diff re des autres anticoagulants violents et chroniques Il d livre une dose fatale aux rongeurs en une seule fois la mort survenant g n ralement dans les 48 ou 72 heures et d autres absorptions tant inhib es Le Bromethalin est un solide cristallin inodore et de couleur jaune p le vert Il est soluble dans de nombreux solvants organiques mais surtout insoluble dans l eau e Le norbormide Ce compos est unique en ce qu il est tr s peu toxique pour la plupart des animaux domestiques de ferme C est le plus s r des rodenticides mais il est g n ralement rejet par les rats Le norbormide est tr s sp cifique aux surmulots et n a aucun effet sur les autres esp ces de rats et les souris Il a aussi t d montr que les surmulots taient capables d en d tecter la pr sence presque imm diatement ce qui a pour r sultat une mauvaise acceptation de l app t et une mauvaise application f Le phosphore Jaune Le phosphore jaune est largement utilis dans les pr parations commerciales usage domestique Il est relativement efficace surtout contre le surmulot Avant le thallium il tait souvent m lang avec des graines de c r ales pour combattre les rongeurs des champs Il a t remplac par les ant
132. ilisation des pesticides et les r gles l mentaires de s curit Il devrait conna tre les cat gories sp cifiques d utilisation des pesticides li s au projet les tiquettes des pesticides utilis s l quipement d application les quantit s utiliser les pr cautions prendre les proc dures de notification les facteurs de d rivation et d coulement T quipement personnel de protection appropri l intoxication aux pesticides et les traitements de premiers secours appropri s La majeure partie de ces informations est d j disponible sur Internet la plupart en provenance des services de vulgarisation des universit s Land grant et devrait tre utilis e comme ressource par l USAID 30 Il est recommand de fournir l aide technique l instruction la formation et l quipement n cessaires aux services de protection des r coltes des pays h tes en vue de les rendre autonomes terme Commentaires et recommandations Les formations le d veloppement d installations et les aspects IPM abord s dans ce rapport sont recommand s dans le but d un d veloppement durable et l objectif final de r duire ou d liminer la d pendance vis vis de l aide externe qu elle soit technique financi re ou sous forme de mat riel 31 Il est recommand de construire davantage d installations de stockage des pesticides En attendant il conviendrait de pr voir la constitution d un stock d urgen
133. in de chaque pays avec des informations sur la quantit la formule l ann e et l origine de chaque pesticide Les pesticides les plus communs sont catalogu s dans le rapport par poids et par volume dans le tableau 6 Table 6 Principaux groupes de pesticides en stock en Afrique ns ME a Te Dimethoate Fenitrothion Remarque le total des stocks des pesticides consid r s comme les principaux est de 5 215 192 I kg soit 5 215 tonnes c est dire 55 46 du total Ce pourcentage semble rester constant malgr les changements dans le total g n ral quand on re oit de nouveaux chiffres 58 Chapitre 3 Lutte contre la chenille l gionnaire en Afrique 60 3 1 Introduction 3 1 1 Informations sur le contexte La chenille l gionnaire d Afrique la Spodoptera exempta Walker Zimmerman 1958 apparent e au ver de la capsule africain Heliothis armigera H bner Lepidoptera Noctuidae est un ravageur des p turages et des cultures c r ali res d Afrique au sud du Sahara de certaines parties d Arabie d Asie Australie et du Pacifique y compris Hawaii Ce papillon de nuit est un migrateur qui les ann es d invasion peut infester plusieurs milliers de kilom tres carr s en Afrique orientale centrale et australe Les infestations peuvent atteindre des densit s d passant occasionnellement les 1000 larves au m tre carr mn Cela a souvent lieu lors des invasions irr guli res
134. invasion en raison du nombre de pontes quand les conditions sont favorables 3 2 2 Dynamique des populations On parle de pullulement de chenilles l gionnaires quand les larves se trouvent en si grand nombre que la majorit d entre elles sont sous la forme noire ou phase gr gaire Un pullulement ou une invasion est un terme qui d crit leur apparition soudaine r sultant d un accroissement exponentiel du nombre des larves sur une p riode relativement courte Quand les adultes volent la direction et la vitesse des vents jouent un r le majeur dans la d termination des distances parcourues par les phal nes Leur vitesse de d placement et leur comportement peuvent galement influencer le lieu o les phal nes s tablissent pour s accoupler et pondre leurs oeufs Les phal nes se dispersent sous l action et dans le sens du vent partir de leur lieu de naissance Les invasions ont donc lieuquand les phal nes sont concentr es par la convergence de vents persistants comme les vents de temp te ou les vents des montagnes Les phal nes ainsi concentr es s accouplent et pondent des oeufs et une invasion peut en r sulter Les phal nes qui n ont pas t regroup es par les vents restent parpill es et produisent des populations de faible densit de larves de type solitaire A la fin du d placement migratoire les phal nes S exempta s tablissent dans les arbres et l accouplement a lieu cette m me nui
135. ion de radars vision verticale et les syst mes d informations g ographiques Les avanc es technologiques telles que les syst mes de positionnement global GPS fournissent les coordonn es pr cises des lieux et zones de reproduction et d invasions I g informations essentielles pour planifier des op rations sp cifiques de surveillance et de lutte De nombreux mod les math matiques ont t d velopp s pour pr voir la dynamique des populations 1 g Mais ils ont leurs limites ils ne peuvent pas toujours tre quantifi s d taill s ou assez pr cis dans le temps pour tre utilisables sur le terrain R cemment on a aussi d velopp des mod les pour les pr cipitations Une fa on de rassembler des informations r centes sur les occurrences les quantit s et les mouvements des g est d tablir un syst me de rapport normalis bas au sol Une surveillance appropri e donnera g n ralement assez de temps pour planifier une strat gie de lutte Les op rations de surveillance permettront aussi de pr venir les autorit s nationales r gionales et internationales si des ravageurs se reproduisent un rythme plus rapide que pr vu ou s il y a une migration significative La seconde ligne de d fense est d appliquer un traitement localis par des applications au sol Cette strat gie implique des mesures importantes en personnel pour pouvoir s attaquer directement aux sites d invasion durant les stades pr coces du cycl
136. isonn s Certains rodenticides ne persistent pas dans les tissus de I animal et il faudrait qu ils soient consomm s sur une p riode de plusieurs jours pour causer la mort D autres rodenticides sont plus persistants et une dose unique peut cr er un grand risque quand des rongeurs ou d autres animaux empoisonn s sont consomm s 133 4 5 2 2 Questions li es la sant et la s curit humaines On utilise dans les habitations humaines des rodenticides pour combattre les rongeurs C est pourquoi les rodenticides repr sentent un risque sanitaire et menacent la s curit humaine L USEPA a r cemment propos une approche pour minimiser l exposition aux rodenticides surtout pour les enfants et les b b s Dans le cadre de cette approche les rodenticides doivent comprendre une couleur indicatrice qui permet de d terminer siun enfant un animal de compagnie ou un animal domestique en a consomm De plus un agent amer doit tre incorpor la pr paration pour la rendre moins susceptible d tre consomm e par un enfant Les rodenticides anticoagulants sont facilement absorb s par voie gastro intestinale par la peau et le syst me respiratoire Une exposition aux pesticides peut se produire lors de la manipulation de la pr paration et de Vapplication des app ts Les risques d expositions dermiques sont un souci particulier pour les manipulateurs pendant le chargement et l application de ces produits chimi
137. l les rongeurs menacent des vies humaines et animales Un programme r ussi de lutte contre les rongeurs devrait indirectement cr er des opportunit s d emplois agricoles et faire baisser les pertes en diminuant la population de rongeurs Montserrat serait en position de faire baisser les frais d importation d am liorer sa capacit faire du commerce et d en faire b n ficier toute l conomie du pays Toutes les zones urbaines et agricoles de Montserrat sont touch es par les rongeurs ravageurs Les quatre esp ces de rongeurs qu on trouve Montserrat sont Rattus rattus R norvegicus Mus musculus et Dasyprocta leporina Les trois premi res sont les principales esp ces cr er une certaine inqui tude On ne sait pas encore si elles repr sentent une menace pour une quelconque esp ce en voie de disparition Depuis plusieurs ann es les agriculteurs de Montserrat se plaignent d importantes pertes de cultures pertes attribu es aux rongeurs Le gouvernement s tant entretenu avec les agriculteurs estime que ces d g ts repr sentent au moins 30 du potentiel de r colte surtout pour les cacahu tes les patates douces et le mais Plusieurs autres cultures ont t touch es parmi lesquelles les mangues les ananas et les oranges en maturation Dans certains cas l importance des d g ts a fait que les agriculteurs ont choisi de ne pas faire pousser certaines cultures telles que les cacahu tes On rapporte gale
138. lation taient seulement temporaires et retrouvaient le niveau pr c dant l exposition Les mollusques tol rent relativement bien le DFB d R sum de la toxicit La toxicit du DFB est r sum e dans le tableau 5 Le DFB est faiblement toxique pour les mammif res ne se concentre pas sur la cha ne alimentaire des vert br s ni par absorption d eau reste stable sur les feuilles et reste rarement longtemps dans le sol ou l eau Alors que son mode d actionet sa pr sence dans l environnement pourraient limiter l exposition des organismes au DFB ce pesticide n est pas sp cifique aux I g ni d autres insectes ravageurs Le DFB est susceptible de nuire d autres insectes surtout aux insectes aquatiques mais aussi aux crustac s Cependant ces effets sont particuli rement prononc s lors du d veloppement de ces organismes et les populations affect es se sont g n ralement r v l es capables de r cup rer rapidement Comme avec la plupart des pesticides chimiques la manipulation la pr paration l application le transport le stockage et l limination des pesticides p rim s exposent les humains un risque lev Utilis selon les recommandations et les instructions crites le DFB ne semble pas repr senter de menace s rieuse pour le public Cependant on recommande tous ceux qui manipulent les produits durant le transport le m lange la pr paration ou l application ou qui sont d une f
139. le mal form e et finalement la mort par inanition Le DFB est aussi un ovicide efficace qui tue les oeufs des insectes Ces propri t s font que le DFB est tr s efficace dans la lutte contre les insectes d s les premiers stades de d veloppement quand ils muent et forment un nouvel exosquelette Le DFB est inefficace contre les insectes adultes puisqu a ce stade ils ne sont plus encours de mue ni en cours de production de chitine L action du DFB n est pas aussi rapide que celle de la plupart des pesticides conventionnels Les premiers signes visibles d exposition des insectes au DFB sont observ s de 24 48 heures apr s l application La r duction de la densit des larves nymphes a lieu de 3 5 jours plus tard Pendant ce temps les larves nymphes des insectes expos s peuvent continuer se nourrir et se d velopper normalement jusqu au moment de perdre la vieille cuticule pour la remplacer par la chitine nouvellement form e 2 2 4 3 2 Efficacit sur les acridiens Le DFB a un effet prononc pendant les stades larvaires des 1 g la mort survenant souvent lors de la mue suivant l exposition au DFB dans les conditions observ es sur le terrain On a observ des r sultats satisfaisants contre les sauterelles en pulv risation de couverture traitement de couverture et lors de traitements RAAT Reduced Agent Area Treatments Traitements utilisant des quantit s r duites de pesticides sur des surfaces r duites Le
140. les applicateurs de pesticides sont susceptibles d tre expos s de fa on r p t e sur une p riode de temps relativement courte Faire des tests pour les pesticides sur les humains peut aussi tre sujet 101 controverse sur le plan thique La plus grande partie de la surveillance des effets des pesticides classiques sur les hommes est limit e aux seuls organophosphates et aux carbamates inhibiteurs de cholinest rase et ne peut pas tre faite pour les autres classes de pesticides telles que les pyr thro des synth tiques et les IGR En raison du manque d quipement et d expertise localement disponibles il peut tre difficile de surveiller les r sidus se trouvant sur les v tements protecteurs Par ailleurs l envoioutre mer d chantillons peut prendre beaucoup de temps et tre co teux et ainsi empi ter sur les ressources du projet pr vues pour une lutte op rationnelle contre les ravageurs Les pratiques intensives d utilisation des pesticides d une campagne de lutte contre les ravageurs ne sont pas repr sentatives d une utilisation typique et durable dans les pays en voie de d veloppement On peut se procurer facilement des informations repr sentatives des intoxications aux pesticides aupr s des cliniques et des h pitaux qui traitent les populations rurales Dans les pays d velopp s il arrive aux m decins de confondre les sympt mes d une intoxication aux pesticides avec d autres maladies Il serait dif
141. les rongeurs ont t utilis es avec de bons r sultats pendant des si cles Utilis s de la bonne fa on les pi ges peuvent s av rer tr s efficaces Pour une lutte appropri e et efficace les contr les et les valuations du bon emplacement des pi ges ou du poison devraient tre inclus dans le processus de planification Certaines m thodes plus modernes ex ultrasons lectromagn tisme attractants r pulsifs et st rilisants chimiques se sont r v l es moins efficaces 4 4 2 1 Pi ges Pi ger les rongeurs est l une des plus vieilles m thodes de lutte contre les rongeurs Son succ s d pend souvent du choix des app ts Diff rents types de pi ges peuvent tre utilis s ceux qui tuent l animalen l attrapant comme les tapettes et les pi ges qui l attrapent vivant Cette m thode est satisfaisante pour lutter contre les rongeurs sur une zone limit e et donne des indications sur la densit des populations pr sentes Deux syst mes de 129 4 4 2 2 Appareils lectromagn tiques et ultrasons Les rongeurs ont une ou e tr s fine qui leur permet d entendre toute une gamme d ultrasons Le son qui correspond une meilleure r ponse met une fr quence allant de 40 90 kilohertz kHz La production d ultrasons chez les rongeurs est associ e a diff rents comportements dont les comportements de la reproduction et les comportements agressifs Les sons haute fr quence tr s forte intensi
142. les ruisseaux et les rivi res les zones de captage des eaux les parcours les abeilles les autres insectes utiles et pour les autres esp ces non vis es telles que les oiseaux les poissons les crustac es et autres l ments de la faune Dans I Evaluation programmatique environnementale de l USAID de 1989 se trouvaient un certain nombre de recommandations programmatiques pour la lutte antiacridienne en Afrique et en Asie Ces recommandations d origine qui s appliquent la lutte contre la chenille l gionnaire d Afrique ont t r vis es et sont comprises dans le r sum analytique de ce rapport Les recommandations sp cifiques suivantes s appliquent la chenille l gionnaire d Afrique 1 Il est recommand VUSAID de continuer sa participation la lutte antiacridienne Sur le plan op rationnel l approche adopt e devrait voluer vers une m thode IPM Commentaires et recommandations Bien que cette recommandation ne s applique pas uniquement a la chenille l gionnaire d Afrique une approche IPM est aussi recommand e pour cette derni re Cette approche IPM de la lutte contre la chenille l gionnaire doit comprendre les l ments suivants Education formation ou vulgarisation informelles un des composants importants des programmes d aide agricole pour la lutte contre la chenille l gionnaire d Afrique consiste communiquer des informations pratiques aux agriculteurs pour les aider
143. lis e et de la dur e de l exposition Par exemple des doses plus faibles peuvent garantir une mortalit acceptable si on pr voit un temps d exposition plus long D apr s les r sultats de tests tr s complets r alis s sur le terrain les taux d application de 2 5 g de mati re active ha pour des traitements de couverture et de 7 5 12 g de mati re active ha pour des traitements barri re sont efficaces tous les stades de croissance des 1 g Ces taux sont plus faibles que les taux recommand s pour d autres pesticides utilis s pour le m me usage On a obtenu des r sultats satisfaisants contre les sauterelles en pulv risation pour une couverture totale traitements de couverture et pour les traitements quantit surface r duite RAAT traitements qui seront discut s en d tail dans les autres chapitres de la PEA 31 2 2 4 2 3 Devenir environnemental a Air La volatilit du fipronil est faible et ses r sidus ne devraient pas s accumuler dans I air Il subit rapidement une photod gradation et sa concentration dans l air diminue rapidement apr s les applications contre les sauterelles Le principal produit de la photod gradation du fipronil est le 5 amino 1 2 6 dichloro 4 trifluoromethyl phenyl 4 1R S trifluoromethy 1 H pyrazole 3 carbonitrile b Sol La persistance du fipronil dans le sol varie en fonction dutype de sol de son humidit de sa temp rature de son pH de la lumi re de
144. lit des nouvelles technologies aussi bien que leurs risques potentiels pour l homme et l environnement 38 Il est recommand d laborer des directives d taill es pour que l USAID puisse promouvoir les approches communes de lutte antiacridienne et d utilisation en toute s curit des pesticides au sein des agences des Nations unies et des pays donateurs La coordination des efforts devient de plus en plus importante en raison de la multiplication et de l ampleur croissante des accords multilat raux et du suivi du travail effectu par diff rents donateurs les ann es suivantes Commentaires et recommandations Les organisations tablies qui font de la recherche sur la chenille l gionnaire d Afrique et ou ont des programmes de lutte doivent collaborer entre elles et travailler de fagoncoordonn e Celles cicomprennent les agences gouvernementales nationales et les organisations r gionales telles que la DLCO EA I IRLCO CSA PEAAFRO l Institut international d agriculture tropicale IITA le Centre international de physiologie des insectes et d cologie ICIPE de nombreux programmes de donateurs des pays d velopp s ex l Institut pour les ressources naturelles du Royaume Uni et l Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture La coordination et la collaboration devraient tre facilit es par le parrainage de r unions r gionales et gr ce aux moyens financiers et la formation
145. lutter contre une large gamme d esp ces de rongeurs y compris les rongeurs commensaux et les rongeurs des champs Il est utilis comme app t sous forme de boulettes pour lutter contre les rongeurs des champs et aussi sous forme d un bloc de cire dans des conditions humides Le brodifacoum est le seul anticoagulant qui provoque dans les 24 heures avec une seule dose 100 de mortalit chez la plupart des esp ces de rongeurs b La bromadiolone La bromadiolone est tr s utilis e pour lutter contre les rats et les souris commensaux et des champs dans des situations agricoles Elle est disponible sous diff rentes formes app ts base de c r ales et concentr base d huile et de poudres Elle s est r v l e tr s efficace contre le Mastomys natalensis et la souris Mus booduga Indian Field Mouse c La chlorophacinone La chlorophacinone est un anticoagulant soluble dans Vhuile utilis dans la lutte contre les rongeurs commensaux et des champs Le compos est vendu sous les appellations commerciales suivantes Razzle Legit Aid0 Lofoten et Drat Il est disponible sous forme d appat de concentr liquide base d huile ou de poudre de contact d Le coumachlor Tomorin Le coumachlor a t introduit peu de temps apr s la warfarine Il n est pas efficace contre les esp ces de rongeurs r sistants la warfarine Sa toxicit est tr s faible Il est plus efficace petites
146. mastication ce qui donne aux feuilles Pair d tre en lambeaux Sila s cheresse suit une invasion les plantes ne pourront certainement pas r cup rer de la disparition des feuilles et les agriculteurs ne parviennent pas toujours en replanter d autres ce pour diverses raisons telles que la disponibilit des semences le co t d achat des semences de remplacement ou le manque de pluies Les pertes les plus lourdes en cultures et en p turages sont caus es pendant la derni re semaine d alimentation et de croissance des larves Il est donc important que les agriculteurs trouvent les larves et luttent contre elles quand elles en sont encore au 1 ou au 2 instar larves l g rement vertes avant que de s rieux d g ts ne commencent La capacit des jeunes plantes de ma s r cup rer des d g ts caus s par la chenille l gionnaire d pend de l ge de la plante au moment de l attaque et du stade de d veloppement des racines quand la larve arr te de se nourrir Les d g ts sont toujours s rieux si le m rist me apiscal est affect mais comme il reste la base de la plante presque jusqu au stade qui pr c de l apparition de l pi de ma s 1l peut tre sous le sol pendant l invasion et ainsi rester intact De s rieux d g ts se d veloppent rapidement une fois que les larves atteignent le 4 instar Les invasions de chenille l gionnaire peuvent causer des d g ts consid rables aux champs agricol
147. ment de protection des r coltes Il faut aussi investir dans une ducation plus pouss e dans les programmes gouvernementaux afin de renforcer les capacit s des pays h tes dispenser des formations 23 Il est recommand d instituer des programmes locaux de formation en gestion de stock des pesticides en surveillance environnementale et en sant publique 96 Commentaires et recommandations Il est recommand de d velopper et de mettre en oeuvre un proc d de recrutement et de s lection permettant de solliciter des experts suffisamment motiv s et qualifi s et disposant d une exp rience internationale dans les pays en voie de d veloppement Ces personnes auront d j appris s adapter culturellement vivre et travailler dans des conditions minimales Il serait souhaitable mais ce n est pas indispensable qu en plus de l anglais ils connaissent d autres langues telles que le fran ais en Afrique de l Ouest le swahili en Afrique de l Est mais aussi des dialectes locaux Les experts en assistance technique auront affronter des circonstances nouvelles dans les pays en voie de d veloppement mais si leur exp rience leur jugement et leurs capacit s sont ad quats ils sauront y faire face 24 Quand on pr voit des quipes d assistance technique il est recommand de dispenser des formations techniques intensives court terme dont des cours de langue si besoin est On peut galement famili
148. ment une importante quantit ind termin e de pertes de r coltes stock es et trait es Ces pertes ont lieu dans les fermes et les entrep ts Les agriculteurs seraient les premiers b n ficiaires de la r duction des pertes alimentaires mais la population toute enti re profiterait de la r duction des importations de nourriture et d une augmentation des exportations de cacahu tes En mai 1983 le premier cas humain de leptospirose une infection bact rienne transmise aux humains par Purine de rongeurs a t diagnostiqu chez un Montserratien Ce dernier a t envoy Barbade pour y recevoir un traitement Plusieurs porcs et ch vres ont t test s positifs pour les anticorps de la leptospirose autour de la r sidence de la personne affect e Cela a attis l int r t du public pour la lutte contre les rongeurs urbains 139 Les sous projets de la lutte contre les rongeurs de Montserrat n cessitaient 1 une formation 2 l utilisation de rodenticides et 3 des pratiques culturales pour r duire l habitat des ravageurs La formation devait tre conduite par un consultant exp riment dans la lutte contre les rongeurs tropicaux sur une p riode deux mois Il dispenserait des formations et des conseils et fournirait son assistance pour d marrer et mettre en oeuvre le sous projet Pour r duire les risques d utilisation des rodenticides pour l environnement on a fait les recommandations suivantes 1 r duire la zo
149. min e 0 19 mg l Une valuation de la toxicit sur le cycle de vie des invert br s conduite sur une crevette myside d estuaire a montr que le fipronil de qualit technique affectait la survie la reproduction et la croissance des animaux test s des concentrations inf rieures 5 parties par trillion Selon des donn es de l EPA les niveaux toxiques vont jusqu 0 0043 mg l L EPA a donc demand un compl ment d informations sur sa toxicit pour les ph m res les perles et les phryganes insectes On a aussi constat qu il pr sentait une toxicit aigu pour les larves des chironomes 0 0044 mg l Les donn es de EPA indiquent que les produits de d gradation du fipronil ont une toxicit aigu de 0 000077 mg l et une toxicit chronique de 0 0000024 mg l pour les mysides Ces chiffres indiquent la tr s grande toxicit des produits de la d gradation sur les animaux test s g Sur les plantes Les pr parations contenant du fipronil ne se sont av r es phytotoxiques pour aucune culture test e quand on a fait les applications sur le terrain aux taux recommand s Les tudes indiquent aussi que le fipronil est non toxique pour toute une vari t de plantes aquatiques y compris pour les algues 35 h Mati res inertes et m tabolites importants Les principaux m tabolites et produits de la d gradation du fipronil sont le 5 amino 1 2 6 dichloro 4 trifluoromethyl pheny1 4 1R S trifluoromethyl sulfo
150. mmif res les oiseaux et les invert br s non vis s Cinquante sept ph romones de type Lepidoptera ont t enregistr es par l USEPA dont deux pour la noctuelle de la betterave Spodoptera exigua troitement apparent e la chenille l gionnaire d Afrique Parmi les six ph romones connues pour la chenille l gionnaire d Afrique seules deux sont enregistr es aupr s de P USEPA Pour de plus amples renseignements voir http www epa gov pesticides biopesticides factsheets lep list htm Les insecticides sous forme d appat ou les autres agents de lutte biologique repr sentent un moyen de diffuser strat giquement leur substance active aupr s des insectes vis s tout en r duisant les risques potentiels d exposer les humains et les organismes non vis s Les appats n cessitent g n ralement de plus faibles quantit s de substance active par hectare trait que les applications actuelles faites par pulv risation Le d veloppement de formules d appats particuli rement attractifs pour combattre les larves de la chenille l gionnaire d Afrique serait une approche envisageable tout en r duisant quelque peu les risques Toutefois de tels app ts peuvent attirer les oiseaux et d autres esp ces animales ou pourraient tre consomm s par inadvertance par les animaux domestiques le b tail ou m me les humains Les quelques risques aff rents l utilisation des app ts devraient tre soigneusement pes s par rappor
151. n cessaires l am lioration de la communication lectronique 104 3 6 R f rences CABPESTCD 1989 1999 2000 01 05 CAB International Wallingford Oxfordshire UK Crop Protection Compendium 1999 CAB International Wallingford Oxfordshire UK Dewhurst C F and W W Page 1992 The African Armyworm Regional Armyworm Programme of Desert Locust Control Organization for Eastern Africa 2 ed V4 Desert Locust Control Organization for Eastern Africa Nairobi Kenya Meinzingen W F ed 1993 A Guide To Migrant Pest Management in Africa FAO Rome Rose D J W C F Dewhurst and W W Page 2000 The African Armyworm Handbook Desert Locust Control Organization for Eastern Africa Nairobi Kenya USAID 1994a Environmental Impact Assessment of African Armyworm Control in Ethiopia An Amendment to the Supplemental Environmental Assessment of Locust Grasshopper Control in Ethiopia Washington D C USAID 1994b Environmental Impact Assessment of African Armyworm Control in Eritrea An Amendment to the Supplemental Environmental Assessment of Locust Grasshopper Control in Eritrea Washington D C USAID 1995 Supplemental Environmental Assessment for USAID Assistance for Locust Grasshopper and Armyworm Control in Tanzania Washington D C USAID 1997 Supplementary Environmental Assessment for Potential USAID Assistance to Locust Grasshopper Control Operations in Malawi Washington D C 105 106 Appendice A ac
152. n Afrique de I Ouest Ce fongus a un mode d action plus lent que les pesticides chimiques mais la r duction du risque de toxicit est un avantage D apr s les essais r alis s sur le terrain on a enregistr une mortalit peu pr s 10 jours apr s l application et les sauterelles ont continu de mourir jusqu la fin de la saison alors que la lutte par le fenitrothion a commenc perdre de son efficacit apr s environ 10 14 jours Les essais de dosage de LUBILOSA au Mali en 1998 ont indiqu que 50g de spores par hectare permettaient un niveau de lutte ad quat pour un prix approximatif de 11 21 dollars US ha ce qui est consid rablement plus lev que les insecticides chimiques Le Mermelbat ou mini Mermelbat outil de ramassage des moisissures Mycoharvester utilis pour s parer la conidie et les spores de la fermentation sur support solide est disponible pour environ 6 500 dollars US Bien que le d veloppement commercial du Metarhizium soit prometteur la stabilit du produit son co t et ses performances doivent probablement tre am lior s pour qu il soit comp titif avec les insecticides chimiques La r duction apparente des risques du Metarhizium 24 pour l homme et l environnement sont d un avantage certain mais l enregistrement aupr s de l EPA serait un atout pour la validation de ce fait Le projet de la MSU concernant la lutte antiacridienne biologique en Afrique L u
153. n nid important d organismes infectieux Si ces derniers sont transmis aux populations humaines ou aux animaux domestiques ils peuvent causer des maladies taux lev de morbidit et m me causer des morts Parmi les maladies inqui tantes transmises par les rongeurs figurent 1 la leptospirose 2 la salmonellose 3 la fi vre du Nil occidental 4 la fi vre Q et 5 la peste bubonique Les maladies traditionnelles et mergentes v hicul es par les rongeurs continueront de menacer les humains qui modifient l environnement pour am liorer leur qualit de vie De nombreux pays en voie de d veloppement vivent en permanence au bord de la famine et ne peuvent se permettre de perdre trop de leurs r coltes cause des rongeurs Ces pertes conomiques aussi bien que la menace potentielle de maladies v hicul es par les rongeurs cr ent beaucoup d inqui tude Le but de cette r vision et mise jour de Evaluation environnementale programmatique PEA pour la lutte contre les rongeurs en Afrique et en Asie est d valuer les m thodes alternatives de lutte et les impacts environnementaux caus s par les rongeurs et de fournir des recommandations pour aider l USAID traiter ces probl mes 111 Les importants d g ts et les probl mes conomiques dont les ravageurs sont l origine font que l tude et la lutte relatives ces rongeurs ont pris une ampleur consid rable Le d veloppement de strat gies int gr es e
154. n publi s sur Internet Une attention particuli re a t accord e aux informations publi es par L A Fielder et J E Brooks du DWRC par le Service d inspection pour la sant animale et v g tale APHIS par le minist re Am ricain de l agriculture USDA qui ont sp cialement t impliqu s dans la recherche et la lutte contre les rongeurs en Afrique et en Asie De plus on a conduit une valuation environnementale pour les rongeurs Monserrat tude r sum e dans l appendice A 114 4 2 Infestations de rongeurs pass es r centes et actuelles 4 2 1 valuation des infestations de rongeurs Des pullulements ou des infestations de rongeurs l chelle nationale ou r gionale ont t signal s en Afrique d s 1905 Ces infestations sont list es dans le tableau 1 Les esp ces impliqu es sont le plus souvent le Meriones shawi en Afrique du Nord et le Praomys natalensis le rat plurimammaire et l Arvicanthis niloticus le rat murid en Afrique subsaharienne Bien qu on ne connaisse aucune culture immunis e contre les rongeurs les c r ales les grains les plantes racines et les plantes fibres les l gumes et l gumineuses la foresterie les terres foin et les produits stock s sont fr quemment attaqu s On estime que les pertes annuelles attribu es aux rongeurs dans les cultures avant et apr s les r coltes en Afrique oscillent entre 15 et 25 Lors d une ann e infestation
155. natalensis Arvicanthis niloticus Rhabdomys pumilio a ee Afrique Gerbillurus sp Meriones shawi a E a R Afrique Botswana Praomys natalensis Tatera leucogaster Zambie Praomys natalensis Zimbabwe Praomys natalensis Arvicanthus niloticus Praomys natalensis Arvicanthis niloticus Tanzanie Praomys natalensis Nigeria Praomys natalensis Arvicanthis niloticus 975 76 Soudan Praomys natalensis Arvicanthis niloticus 975 76 S n gal Mauritanie Mali Praomys huberti Praomys erythroleucus Arvicanthis niloticus Taterillus sp 975 76 S n gal Praomys huberti Arvicanthis niloticus 975 76 S n gal Mauritanie Mali Praomys huberti Praomys erythroleucus Arvicanthis niloticus Taterillus sp 975 76 Nigeria Niger Praomys natalensis Gerbillus 977 78 Arvicanthis niloticus Praomys natalensis oo Somalie Praomys natalensis Une infestation majeure de rongeurs a eu lieu pendant cette p riode dans la r gion du Sahel 116 4 3 Biologie des rongeurs ravageurs 4 3 1 Reproduction Il est utile de conna tre les variations saisonni res et la reproduction des rongeurs quand on planifie les mesures de lutte Les rats et les souris ont g n ralement de forts taux de reproduction ce qui quilibre leurs faibles taux de survie Dans la plupart des esp ces le taux de reproduction conna t des fluctuations faibles pendant certains mois et lev es durant d autres La plupar
156. natalensis et le rat murid Arvicanthis niloticus sont responsables de la majeure partie des d g ts caus s aux cultures c r ali res en Afrique de l Ouest en Afrique de l Est et dans le sud du Sahara En Afrique du Nord les rongeurs du genre Meriones sont r pandus dans les zones agricoles et plus particuli rement dans les r gions sableuses o ils s attaquent aux c r ales aux grains aux l gumes aux arachides avec lesquels ils se constituent souvent un stock important qu ils enfouissent dans le sol Le rat noir Rattus rattus est pratiquement pr sent partout dans les villes les villages et m me dans les fermes les plus recul es d Afrique et des autres r gions C est un rongeur avec lequel il faut compter dans les locaux commerciaux et domestiques Le rat surmulot R norvegicus a tendance se manifester principalement dans les ports et les villes de montagne d Afrique tropicale bien qu il soit davantage pr sent en Afrique du Nord o il est consid r comme un rongeur particuli rement g nant Les ravageurs les plus g nants d Afrique sont list s dans le tableau 3 Les rongeurs repr sentent un gros probl me pour les cultures les stocks de nourriture les maisons et la sant publique Diff rents facteurs cologiques influencent les populations de rongeurs ravageurs le climat les types de sol la v g tation et la topographie Les d g ts caus s aux r coltes agricoles peuvent tre importants q
157. national Development 1993f Amendment to the USAID Madagascar supplementary environmental assessment of the locust control program Options for including insect growth regulators IGRS for locust grasshopper control Antananarivo Madagascar for USAID Madagascar August 1993 20 pp plus appendices 52 United States Agency for International Development 1993g Supplemental environmental assessment for potential USAID assistance to locust grasshopper control operations in Mozambique United States Agency for International Development mission to Mozambique in cooperation with the Government of the Republic of Mozambique Maputo Mozambique September 1993 74 pp plus appendices United States Agency for International Development 1993h Supplemental environmental assessment the Pakistan locust control program United States Agency for International Development mission to Pakistan Islamabad August 1993 70 pp plus appendices United States Agency for International Development 19931 Supplementary environmental assessment for locust and grasshopper control by the desert locust control organization for East Africa DLCO EA in Somalia In cooperation with USAID Ethiopia the desert locust control organization for East Africa DLCO EA and the Government of Ethiopia Addis Ababa Ethiopia November 1993 59 pp United States Agency for International Development 1993 Supplementary environmental assessment of the emergency Yemen locust contr
158. national Development 1995b Supplementary environmental assessment for locust and grasshopper control in Mauritania United States Agency for International Development Office of USAID Representative Nouakchott in cooperation with the Government of the Islamic Republic of Mauritania Nouakchott Mauritania Revised March 1995 65 pp plus appendices United States Agency for International Development 1995c Supplemental environmental assessment for USAID assistance for locust grasshopper and armyworm control in Tanzania United States Agency for International Development mission to Tanzania in cooperation with the Government of the Republic of Tanzania Dar es Salaam Tanzania October 1995 84 pp plus appendices United States Agency for International Development 1997a Supplemental environmental assessment for potential USAID assistance to locust grasshopper control operations in Malawi United States Agency for International Development USAID in collaboration with the Government of Malawi Lilongwe Malawi July 1997 92 pp United States Agency for International Development 1997b Supplementary environmental assessment for potential USAID assistance to locus grasshopper operations in Namibia United States Agency for International Development USAID in collaboration with the Government of Namibia Windhoek Namibia August 1997 71 pp United States Agency for International Development 1998 Amendment III to the USAID Madagascar supplem
159. nd et Paul Des Rosiers de l USAID mesdames Jude Andreasen Nancy Fitzgerald docteurs Janice Jensen Douglas Sutherland Brian de l USEPA docteur Alemayehu Wodangeneh de la FAO docteur James Everts de Ceres Locustox au S n gal Dakar docteurs Lynwood Fiedler Richard Bruggers et Gary Witmer de l Institut national de recherche sur la vie sauvage de l USDA APHIS pour les informations de grande valeur qu ils nous ont fournies et pour leurs nombreux commentaires et suggestions Le soutien et l aide sans r serve offerts aux auteurs par le personnel de l USDA APHIS du bureau de Riverdale ont t grandement appr ci s La traduction en langue fran aise a t r alis e par Reza V Shams Pour toute question veuillez envoyer un message a l une des deux adresses lectroniques suivantes rshams afr sd org ou rezavshams yahoo fr 141 142 Cette r vision de la PEA pour les luttes d urgence en cas de pullulement transfrontalier de ravageurs a t pr par e avec le concours des personnes suivantes Dr Charles L Brown Dr Robert I Rose M Kenneth Dial Mlle Elizabeth Nelson Dr David A Bergsten Mme St phanie Stephens Mme Kelly White Mme Margaret Huggins Mme Betsey Patterson M Reza V Shams Responsable de projet Programme Criquet de USDA APHIS Entomologiste toxicologue Sp cialiste en protection environnementale Biologiste Toxicologue entomologiste Sp cialiste dans l enregistremen
160. ne de lutte contre les rongeurs ravageurs initialement de la taille de l le l int rieur et aux alentours des b timents et aux zones principales de productionagricole 2 utiliser seulement les rodenticides enregistr s USEPA ou approuv s par l Etat 3 utiliser des postes d app ts inviolables r sistants pour y appliquer des appats de brodifacoum en blocs de cire dans et autour des b timents et 4 fournir les services court terme d un consultant pour aider la formation conseiller dans la mise en oeuvre des activit s de lutte contre les rongeurs faire d marrer les activit s de surveillance pr vues pour valuer l efficacit de la lutte et conduire des recherches limit es pour am liorer les proc dures de lutte et surveiller les impacts cologiques Ces facteurs d att nuation ont t con us pour r duire les risques environnementaux et pour am liorer la rentabilit pendant et bien apr s la dur e du sous projet 140 REMERCIEMENTS Les auteurs de ce rapport souhaitent manifester leur sinc re reconnaissance au Dr Yeneneh T Belayneh Conseiller technique senior pour l USAID AFR SD CMR qui a jou un r le pr pond rant en leur fournissant une direction technique des commentaires r fl chis des suggestions et des informations pr cieuses tout au long du processus de r vision Les auteurs remercient infiniment les docteurs Carl Gallegos Walter Knausenberger Joseph Vorgetts Bob Hedlu
161. niversit d Etat du Montana MSU a aussi men des tudes parall les en collaboration avec la Mycotec Corporation une entreprise priv e bas e dans le Montana Butte sp cialis e dans la production de biopesticides L aide financi re n cessaire ces tudes a t fournie par le Bureau de PUSAID pour I Afrique Washington Les missions sur le terrain Madagascar et au Mali ont t financ es par des subventions pour la recherche Ces programmes de recherche r alis s entre 1989 et 2002 ont t men s bien par la MSU et ses collaborateurs dont des entit s des pays h tes et ont produit un certain nombre de r sultats int ressants A Madagascar la MSU a isol plus de 39 fongus et diff rentes souches de protozoaires qui avaient t collect s sur des cadavres de criquets sur le sol et la v g tation Des tudes plus d taill es comprenant la caract risation les essais biologiques la toxicologie et les impacts sur les esp ces non vis es ont t conduites sur un petit nombre de souches s lectionn es de Metarhizium et Bauveria La souche de Metarhizium la plus prometteuse a t davantage d velopp e jusqu avoir une unit de production de la taille d un laboratoire Madagascar Le projet de recherche VPI amp SU sur les pesticides I g biologiques Le ler octobre 1997 la suite d un appel d offres le Bureau de l USAID pour I Afrique a r compens l Institut polytechnique de Vir
162. nnement mais qui sont n anmoins rentables L IPM implique une valuation du risque de toxicit et d exposition associ tout pesticide chimique ou non chimique pour s assurer que l alternative utilis e repr sente la toxicit la plus faible possible et a le moins de risques d effets n fastes L IPM commence par une planification et une pr paration minutieuses Les conditions de croissance doivent tre optimis es pour promouvoir des cultures saines capables de tol rer la pr sence de quelques ravageurs et maladies sans pour autant que les r coltes soient s v rement touch es Un entretien soigneux arrosage fertilisation taille et lagage est important pour maintenir des cultures saines On peut proc der un d sherbage manuel alors qu une taille correcte peut aider lutter contre d autres mauvaises herbes Les agents biologiques de lutte tels que les agents pathog nes pour insectes les parasites et ou les pi ges peuvent tre utiles Quand on utilise des pesticides il faut prendre en consid ration les impacts potentiels sur les humains les esp ces non vis es et les ressources naturelles 3 4 Impacts sur l environnement Le tableau 2 r sume la toxicit des pesticides propos s dans la lutte contre la chenille l gionnaire sur les organismes non vis s Les pesticides organophosphates OP et les carbamates utilis s dans la lutte contre la chenille l gionnaire sont des neurotoxiques puissants inhibite
163. ns 1 g devrait comprendre les interventions pr ventives La pr vision des zones de d part des invasions et le traitement de ces zones avant que les insectes n atteignent des niveaux d vastateurs sont les meilleures pratiques Cependant malgr les meilleures mesures pr ventives ilse peut qu on ait faire face des situations d urgence invasions La position de USAID est de soutenir un usage judicieux des produits chimiques pour la lutte contre les ravageurs qui menacent les cultures vivri res La lutte int gr e contre les ravageurs IPM est l approche qu on pr f rera adopter pour lutter contre les ravageurs L IPM n est pas une alternative l usage de pesticides synth tiques ni un moyen de compter exclusivement sur la lutte culturale ou biologique C est plut t l int gration de m thodes et un moyen de lutter contre les ravageurs qui peut permettre de r duire l usage des pesticides en les utilisant plus judicieusement L IPM est discut e plus en profondeur dans les autres chapitres de ce rapport Il est essentiel d avoir des informations exactes sur les lieux et les p riodes de d veloppement et d augmentation des populations 1 g et des lieux o les insectes passent de la phase solitaire la phase gr gaire Pour certains criquets tels que le criquet rouge et le criquet migrateur africain seules de petites zones d invasion bien d finies sont surveiller Les zones d invasion du criquet p lerin ne so
164. nt pas si bien d finies et la gr garisation peut se produire dans de nombreuses zones diff rentes de la partie centrale la plus aride On utilise les donn es historiques pour d velopper des cartes tr s utiles des zones de reproduction et d invasions du criquet p lerin et d autres g mais la quantit la qualit et la fiabilit des 16 donn es utilis es pour dessiner les cartes sont sujettes de consid rables variations spatio temporelles On utilise aussi des technologies de t l d tection pour les programmes de planification et de surveillance de la d sertification de la v g tation des caract ristiques de la surface au sol et d autres indicateurs d invasions Ng L imagerie satellite est avantageuse parce que les zones d invasions I g sont souvent loign es et difficiles d acc s par la route ou peuvent tre compl tement inaccessibles par voie de terre Les observations par satellite peuvent aider surveiller le climat principal facteur dans la pr diction des invasions I get peuvent tre combin es a des cartes indiquant les habitats de reproduction qui permettront de d terminer le lieu et le moment o les criquets se reproduiront Depuis quelque temps on utilise et on continue d velopper des cartes montrant des t ches vertes de v g tation qui pourraient sugg rer situer des zones possibles de reproduction Les technologies de t l d tection qui sont encours de d veloppement comprennent l utilisat
165. ntu s par la s cheresse et le surp turage De bonnes pluies sont n cessaires apr s une invasion pour que les p turages r cup rent 68 Dommages caus s aux prairies par la chenille l gionnaire es Primary outbreak area es Suspected outbreak area amp Consequent movement Figure 22 Map sowing known primary outbreak areas of Spodoptera exempta in caster Africa and typical movements from these arcas during a major outbreak season Boundaries shown as for 1992 Figure 2 carte montrant les principales zones connues d invasion de la Spodoptera exempta en Afrique de P Est ainsi que les d placements typiques lors d une saison d invasions majeures D apr s le Manuel de r f rence sur la chenille l gionnaire 1997 Organisation pour la lutte contre le criquet p lerin en Afrique orientale Addis Ababa Ethiopie 69 3 2 6 Aspects conomiques des invasions de chenilles l gionnaires Les pertes que la chenille l gionnaire cause a la production agricole sont souvent significatives et sporadiquement d vastatrices l chelle locale nationale et r gionale C est surtout en Afrique orientale et australe que l on signale d importantes pertes Cependant durant les derni res d cennies la fr quence des rapports d Afrique de l Ouest a augment peut tre en raison du d veloppement des habitats de type prairie cons quence du d boisement et du d broussaillage op r s pour
166. nyl 1H pyrazole 3 carbonitrile le 5 amino 1 2 6 dichloro 4 trifluoromethy thio 4 1H pyrazole 3 arbonitrile et le 5 amino 1 2 6 dichloro 4 trifluoromethyl phenyl 4 1R S trifluoromethyl 1H pyrazole 3 carbonitrile Les caract ristiques toxicologiques de ces compos s sont semblables au compos parent le fipronil Dans les pr parations contenant du fipronil aucune mati re inerte ne fait l objet d une pr occupation toxicologique i R sum de la toxicit cologique La toxicit du fipronilet d autres pesticides anti l g est r sum e dans le tableau 5 Le mode d action toxique du fipronil r side en sa capacit d inhiber le canal chlore r gul par le GABA Ce mode d action toxique est propre au fipronil et diff re des m canismes des pesticides plus anciens et plus commun ment utilis s Le fipronil a une plus grande affinit pour les r cepteurs de GABA des insectes que pour ceux des mammif res C est pour cela qu il est plus toxique pour les insectes et les autres invert br s que pour les vert br s Le fipronil est d une toxicit orale mod r ment aigu et d une toxicit dermique l g rement aigu pour les mammif res Le fipronil est l g rement irritant pour les yeux mais n est pas irritant pour la peau Les effets neurotoxiques observ s chezles insectes demanderaient de plus hauts niveaux d expositionaux humains que ce qu impliquent les actions de n importe quel programme de lutte
167. ocales aient besoin d aide pour couvrir les frais suppl mentaires dont les frais de mat riel et d quipement n cessaires pour faire baisser les niveaux des populations 13 Le niveau IT d crit des densit s lev es de 1 g des individus tant pr sents en grande quantit dans les cultures et les p turages Dans ce cas les densit s 1 g d passent le niveau du seuil d intervention II y a de fortes chances que les capacit s de lutte des autorit s locales soient d pass es D importantes pertes de r coltes sont probables si les donateurs ne fournissent pas une aide ou une assistance suppl mentaire Le niveau III d crit une situation qui comporte des niveaux tr s lev s de population 1 g sur des zones tr s tendues La encore les densit s d passent le seuil d intervention Cette situation demande une aide et une intervention consid rables de la part des donateurs pour viter les invasions de l g et des pertes substantielles de r coltes 2 1 4 Seuil d assistance de l USAID Les autorit s de chaque pays qui demande l assistance de USAID doivent maintenir un programme d alerte permanent pour la lutte transfrontali re contre les ravageurs durant les p riodes de r pit ou p riodes niveau normal de ravageurs Ce programme devrait comprendre les actions fournir pour r duire les risques sanitaires prot ger les habitats cologiquement sensibles et minimiser l application de pesticides gr ce l utilis
168. ol program United States Agency for International Development Sana a Republic of Yemen ANE NE DR ENR and AFR AA DRCO November 1993 26 pp United States Agency for International Development 1994a Botswana locust control program Supplemental environmental assessment United States Agency for International Development in collaboration with the Government of Botswana Gaborone Botswana October 1994 65 pp plus appendices United States Agency for International Development 1994b Environmental impact assessment of African armyworm control in Eritrea An amendment to the supplemental environ mental assessment of locust grasshopper control in Eritrea African emergency locust and grasshopper assistance AELGA project November 1994 23 pp plus appendices United States Agency for International Development 1994c Environmental impact assessment of African armyworm control in Ethiopia An amendment to the supplemental environ mental assessment of locust grasshopper control in Ethiopia African emergency locust and grasshopper assistance AELGA project November 1994 26 pp plus appendices United States Agency for International Development 1995a Large scale field testing of locust entomopathogenic fungi as biopesticides in Madagascar Second amendment to the supplemental environmental assessment of the locust control program in Madagascar Washington D C October 1995 20 pp plus appendices 53 United States Agency for Inter
169. onnaire et les rongeurs 1 1 Contexte Les invasions transfrontali res de ravageurs ETOP tels que le criquet la sauterelle la chenille l gionnaire le qu l a et lesrongeurs sont connus pour causer de s rieux d g ts aux r coltes et de consid rables pertes conomiques dans de nombreux pays L ampleur des d g ts et des pertes est plus significative dans les pays d Afrique subsaharienne SSA o les capacit s de suivi de surveillance et de lutte sont plut t limit es Les habitants du continent africain et du Moyen Orient redoutent depuis des milliers d ann es les d gats d vastateurs que les ravageurs peuvent infliger aux cultures agricoles Les strat gies de lutte contre les invasions d acridiens criquets sauterelles 1 g et les strat gies de minimisation des d g ts agricoles dus a ces invasions sont presque aussi vieilles que ces craintes La derni re invasion de criquets remonte a la p riode 1986 1989 Ces invasions d acridiens ont touch plus de 25 pays d Afrique du Moyen Orient et d Asie Les efforts entrepris pour lutter contre ces invasions et les d vastations qu elles ont caus es se sont traduits par l utilisation de milliers de litres et de kilogrammes de pesticides chimiques de synth se pour traiter des millions d hectares Les invasions de 1986 1989 ont co t elles seules aux pays touch s et aux donateurs internationaux plus de 300 millions de dollars US Le gouvernement am r
170. par instillation intertrach ale De plus le Metarhizium pourrait infecter plusieurs sortes d insectes et ses effets sur des organismes non vis s pourraient donc tre probl matiques Il faudrait donc r soudre ces difficult s pour obtenir un enregistrement aupr s de USEPA Quoi qu il en soit le Metarhizium a t commercialement d velopp par fermentation en milieu solide pour produire des spores fongiques conidie Il est utilis comme biopesticide dans la lutte contre les criquets et les sauterelles migrateurs Il faudrait donc r soudre ces probl mes pour obtenir un enregistrement aupr s de l EPA 23 Quoiqu ilensoit le Metarhizium a t commercialement d velopp par fermentation en milieusolide pour produire des spores fongiques conidie Il est utilis comme biopesticide dans la lutte contre les criquets et les sauterelles migrateurs Il est d velopp par LUBILOSA Lutte Biologique contre les criquets et les sauteriaux programme de collaboration entre le CABI Bioscience CAB International Ascot UK l Institut internationalde l agriculture tropicale IITA Cotonou au B nin le Centre pour l agro hydro m t orologie AGRHYMET le CILSS Niamey et la GTZ Agence de coop ration technique 4 Eschborn en Allemagne L USAID a aussi financ les phases initiales de ce programme Les spores du Metarhizium pr c demment flavoviride anisopliae var acridium se pr sentent dans une pr paration base d h
171. permettant de fournir aux missions sur le terrain des directives en mati re de lutte antiacridienne Commentaires et recommandations 103 Les recommandations pr c dentes ont t revues et certaines se sont r v l es impraticables et co teuses mettre en oeuvre dans certains pays d Afrique Certaines ont t class es beaucoup trop difficiles et co teuses conduire en Afrique surtout pendant les campagnes contre les invasions de ravageurs migrateurs qui n cessitent des ressources humaines mat rielles et financi res substantielles Cependant certaines nouvelles recommandations fournies pourraient tre incorpor es un plan d action IPM contre les migrateurs Pour qu il soit fmanci rement autonome ce plan d action devrait incorporer les apports majeurs des programmes locaux de lutte contre les ravageurs ou des programmes agricoles conduits dans des pays en voie de d veloppement oudes agences ayant un personnel exp riment et bien familiaris avec les invasions locales de ravageurs les pratiques agricoles le climat infrastructure la g ographie du pays les besoins en formation les mesures incitatives et les ressources Forte d une exp rience de terrain la planification faite par USAID pourrait int grer les besoins locaux aux strat gies et tactiques IPM durables et indig nes y compris les technologies de lutte biologique ayant un potentiel de d veloppement Il faudrait cependant valuer la rentabi
172. possible de continuer de produire le Nosema en le leur injectant appliquant pour lutter contre les sauterelles un niveau artisanal Cela permettrait d atteindre les objectifs suivants quilibrer le prix de vente des produits le stockage des produits l instabilit de transit am liorer les performances en infectant les sauterelles criquets favoriser l conomie nationale et viter les co ts d exp dition et de distribution Cependant cela ne garantit pas un potentiel de lutte viable dans les pays o l on manque souvent du minimum en ressources techniques mat rielles et financi res L Entomophaga grylli est un champignon pathog ne strict pour les insectes il ne peut pas quitter son h te ou se reproduire l ext rieur qui pourrait aussi tre un candidat pour la lutte biologique par une collecte artisanale des sauterelles infect es dans les champs Il faut ensuite les r duire en poudre diluer le tout dans de l eau filtrer et proc der la pulv risation Cependant c est un proc d qui demande des connaissances techniques et un soutienmat rielpour se lancer dans des installations de production durables et s res m me un niveau artisanal 22 Les virus entomopox de la sauterelle peuvent aussi tre d un certain int r t pour la lutte biologique Cependant ils ne sont pas tr s virulents et affaiblissent l h te plus qu ils ne le tuent Ce sont aussi des agents pathog nes intracellulaires stri
173. ppliquent la toxicit relative des pesticides La toxicit relative est fonction de la formule et de la concentration en ingr dient actif 37 2 2 4 3 R gulateurs de croissance des insectes le diflubenzuron Les compos s appel s r gulateurs de croissance des insectes IGR sont des pesticides d velopp s assez r cemment Ils affectent le d veloppement des insectes et diff rent grandement des pesticides conventionnels par leur mode d action Le seul IGR enregistr ce jour l IGR le plus tudi pour une utilisation contre les insectes ravageurs aux Etats Unis est l inhibiteur de synth se de la chitine compos du benzoylurea diflubenzuron DFB On dispose de moins d informations sur les autres IGR benzoylurea tels que l hexaflumuron et le triflumuron qui diff rent du diflubenzuron au niveau mol culaire mais qui sont quasiment identiques quant leur mode d action inhibition de la synth se de la chitine 2 2 4 3 1 Mode d action Le DFE est essentiellement un poison pour l estomac qui agit quand il est ing r par les larves de l insecte en m me temps que la v g tation dont elles se nourrissent Le DFB interrompt la synth se et la formation de la chitine composant majeur de l enveloppe ext rieure dure exosquelette des insectes et des autres arthropodes Le DFB interf re avec la formation de l exosquelette et entrave le processus normal de mue conduisant ainsi la rupture de la cuticu
174. pport d atelier FAO EMPRES FAO 1997 2 1 1 Biologie et distribution Les criquets sont des types particuliers de sauterelles dont la plupart appartient la famille des Acrididae En r gle g n rale les criquets sont plus grands que les sauterelles et peuvent changer d habitudes et de comportement quand ils se retrouvent en grand nombre La plupart du temps les criquets restent dispers s et manifestent un comportement solitaire Lors de cette phase solitaire appel e p riode de r mission les criquets ne causent pas de ravages conomiques On appelle invasion ou infestation la phase durant laquelle on enregistre dans une zone relativement localis e un accroissement rapide des populations Cependant si le nombre de criquets continue augmenter que ces derniers deviennent plus gr gaires qu ils se regroupent massivement ou en essaims et qu ils migrent vers de nouvelles zones cette invasion ou infestation est appel e fl au Ces essaims peuvent migrer sur des distances allant jusqu 1 000 km par semaine Steedman 1988 En Afrique on recense environ 200 esp ces de criquets sauterelles Presque tout le continent africain le Proche Orient Asie du sud ouest l Europe du sud certaines parties de la Russie l Am rique du nord et du sud et l Australie sont l objet d invasions de diff rentes esp ces Ig En Afrique les criquets se reproduisent g n ralement dan
175. quand des traitements a riens sont n cessaires on recommande plut t les appareils ailes fixes 11 Il est recommand d employer si possible de petits avions plut t que des avions deux ou quatre r acteurs de taille moyenne Dans tous les cas il faut faire appel des sous traitants exp riment s Commentaires et recommandations Dans beaucoup de pays les petits appareils ailes fixes se r v lent tre plus pratiques pour un usage agricole et plusieurs appareils ont m me t construits cette intention Ils sont plus faciles entretenir permettent l application des pesticides une altitude plus basse que les gros appareils ciblent mieux les zones traiter et limitent les d rivations involontaires des aspersions Les gros appareils conviennent mieux au traitement des vastes surfaces pour lesquelles de plus grandes capacit s sont n cessaires Il faudra aussi valuer la rentabilit des appareils utilis s pour la lutte Les petits avions permettent de cibler plus facilement contre la chenille l gionnaire d Afrique par rapport les zones traiter et d viter les d rivations aux quipements au sol L utilisation d appareils a riens pour l application de pesticides contre la chenille l gionnaire demandera certainement plus d apports financiers que ce qui est viable pour les petits agriculteurs de beaucoup de pays africains en voie de d veloppement Cette technologie se pr te davantage aux g
176. ques D apr s les modes d emplois et les risques d exposition les activit s les plus susceptibles d exposer les humains aux rodenticides sont les activit s ome consistant a Poste d app t e placer les appats e remplir les bo tes d appats ou les postes d app ts avec des appats sous forme de nourriture de grains de boulettes en provenance de grands conteneurs e casser les blocs de paraffine en morceaux et les placer dans les postes d appats e placer correctement les gros blocs de paraffine dans les postes d appats e appliquer les appats la main et e appliquer des boulettes d app ts lors de traitements pr vus ou utiliser des diffuseurs au sol Les signes d un empoisonnement aux anticoagulants pour toutes les esp ces y compris les humains sont associ s une tendance accrue saigner Puisqu on conna t le mode d action des rodenticides anticoagulants la vitamine K est un antidote efficace et pour tous les cas d empoisonnement volontaire ouinvolontaire Une formationpour une manipulation et une application s res des rodenticides est essentielle et m me capitale pour le personnel qui va les utiliser L utilisation de v tements protecteurs doit tre encourag e et appliqu e 134 4 6 Conclusions et recommandations Cette section de la PEA r vis e fournit des informations sur l importance conomique les impacts sur la sant humaine et les pertes en r coltes attribu es au
177. ques On n a observ aucune toxicit aviaire chronique avec le produit parent mais les m tabolites MB 46136 et MB 46513 se sont r v l s plus toxiques pour les oiseaux que les compos s parents Lorsque qu il est appliqu un taux de 4g de mati re active pour la lutte antiacridienne traitement barri re dans les prairies le fipronil ne semble avoir qu un faible impact sur les densit s d oiseaux c Sur les reptiles En 1996 et 1997 des tudes ont t faites pour d terminer les effets du fipronil sur Acanthdactylus dumerili Larcertidae une esp ce de l zard qu on trouve souvent dans les habitats des criquets dans l ouest du Sahara en Mauritanie et au nord du S n gal Etant donn les faibles doses utilis es pour la lutte antiacridienne ces tudes ont conclu qu il tait improbable que les reptiles terrestres soient expos s des niveaux critiques moins qu on ne vaporise du fipronil de fa on r p t e au m me endroit Il n y a cependant pas de raisons de faire des pulv risations r p t es car la persistance du fipronil supprime la n cessit d applications r p t es 34 d Sur les invert br s terrestres Le fipronil est s v rement toxique pour les insectes terrestres Les concentrations m dianes l tales varient de 0 03 mg l pour les col opt res des plantes l tat ovulaire Diabrotica virgifera 36 mg l pour les mouches domestiques adultes Musca domestica r sistantes
178. r s solubles liquides aviaires oui Toxicit pour les poissons Toxicit pour les esp ces oui on n granul s et poudres aquatiques et aviaires Hexaflumuron Lambda cyhalothrin RS sous toutes ses formes et les invert br s aquatiques oui Toxicit pour les organismes oui oui Tralomethrin sous toutes ses formes aquatiques Le Beauveria bassiana ATCC 74040 et le Beauveria bassiana GHA sont enregistr s pour la lutte antiacridienne le Beauveria bassiana strain ESC 170 n est pas enregistr pour la lutte antiacridienne Triflumuron De nombreux usages du chlorpyrifos sont maintenant interdits par la r vision de la FQPA On ne peut dire clairement si leur utilisation contre les sauterelles criquets demeura possible apr s les annulations de la fin de Pan 2000 30 2 2 4 2 Le ph nyl pyrazole Fipronil Le fipronil est un pesticide sceptre large base de ph nyl pyrazole qui agit par contact et par ingestion bien que l effet par ingestion soit beaucoup plus puissant que par contact D velopp par Rh ne Poulenc entre 1985 et 1987 le fipronil est enregistr pour une utilisation contre de nombreux insectes du sol et insectes foliaires sur une grande vari t de cultures et de peuplements Les pr parations contenant du fipronil sont des concentr s en suspension et des granul s 2 2 4 2 1 Mode d action Le fipronil est un poison large spectre qui agit sur l estomac o
179. r le signalement rapide de leurs fr quences et sur la surveillance des populations de phal nes et de leurs mouvements En Afrique de l Est les op rations de lutte contre la chenille l gionnaire sont g r es et coordonn es par OrganisationEst africaine de lutte contre le criquet p lerin DLCO EA Plus au sud c est l Organisation internationale de lutte contre le criquet nomade en Afrique centrale et en Afrique australe IRLCO CSA qui assume ce r le Ces organisations coordonnent les changes d informations entre les pays membres Ils offrent ainsi une vue d ensemble des d veloppements de populations et des mouvements de phal nes signal s et attendus dans les pays et entre eux Une telle coop ration r gionale est essentielle pour suivre surveiller pr voir et lutter efficacement contre les ravageurs migrateurs Plusieurs services nationaux de protection de r coltes surtout en Afrique orientale centrale et australe et au Y men ont des services sp cialement charg s de lutter contre les ravageurs migrateurs dont la chenille 70 l gionnaire Ils aident les agriculteurs des pays o la chenille l gionnaire est un ravageur en fournissant et ou en appliquant des pesticides On pense que les trois r gions d Afrique de l Est du Centre sud et de l Ouest conviendraient a une lutte centralis e contre la chenille l gionnaire ce qui permettrait de suivre les mouvements des chenilles l gionnaires dans les zones p
180. r les larves migratrices en phase larvaire e Evaluer d velopper l azadirachtine ou huile de margousier tir e des graines d arbres de margousiers locaux par extraction et pr paration travail r alis par une entreprise ou une organisation locales Evaluer d velopper le Nomeura rileyi et ou d autres agents entomopathog nes naturels qui peuvent tre produits localement sans risques et avec efficacit en utilisant des produits ou sous produits agricoles Le Nomeura rileyi est un deut romyc te fongi imperfecti champignon imparfait tout comme la Beauveria bassiana et le Metarhizium anisopliae lesquels sont produits en grosses quantit s par fermentation sur un support semi solide Le Mermelbat ou le mini Mermelbat ramasseurs de spores sont des appareils Mycoharvester servant ramasser les spores utilis s pour s parer la conidia et les spores du support de fermentation solide Ils sont disponibles chez LUBILOSA pour environ 6 500 dollars US e Evaluer d velopper la NPV de la chenille l gionnaire collect e localement sur des larves et explorer les possibilit s d une production locale Effectuer des recherches encourager et promouvoir l utilisation des cultures comme pi ges barri res ainsi que les cultures intercalaires en vue d une lutte culturale 2 Il est recommand de lancer un programme d tablissement d inventaires et de cartes afin de d terminer l tendue et les limites des
181. r les zones de cultures 71 sous le vent Les tudes montrent que la lutte strat gique m rite d tre consid r e surtout pendant les p riodes de faible densit de population d octobre d cembre La lutte au sol aussi se justifie conomiquement dans 20 des zones de pullulements primaires quelle que soit la saison tant donn qu une lutte efficace contre les invasions s lectionn es r duira la prolif ration des chenilles l gionnaires La fa on la plus efficace de surveiller les populations de chenilles l gionnaires est d utiliser des r seaux de pi ges phal nes dans chaque pays Cela permettra de comprendre et de pr dire les mouvements des populations de phal nes l int rieur d un pays et entre les pays Les deux types de pi ges les plus couramment utilis s pour surveiller les phal nes de chenilles l gionnaires sont les pi ges lumineux et les pi ges ph romone Les pi ges ph romone sont largement utilis s dans les r seaux de pi ges et permettent d attraper de fa on s lective les phal nes m les de la S exempta Les pi ges lumi re lectrique noire devraient tre positionn s labri du vent mais ne pas tre trop prot g s par les b timents ou les arbres et tre situ s au moins 100 m des lumi res artificielles Les pi ges lumineux permettent de capturer les phal nes m les et femelles aussi bien que de nombreux autres insectes Les phal nes bless es peuvent tr
182. r si elle veut continuer de financer les activit s de pr vision et de t l d tection ou si elle pr f re utiliser le programme d alerte pr coce de la FAO Commentaires et recommandations Bien que ces recommandations pour les activit s de pr vision et de t l d tection concernent tout d abord les sauterelles on peut faire quelques analogies avec la chenille l gionnaire d Afrique Ce rapport fait les recommandations suivantes Surveiller les augmentations significatives des populations de larves en phase solitaire Surveiller les phal nes migratrices gr ce des pi ges ph romones s lectifs par des m thodes visuelles ou autres Surveiller les populations de larves en phase migratoire dans les cultures sensibles Etablir une corr lation entre les donn es relatives la surveillance de la chenille l gionnaire et les facteurs climatiques sur une p riode suffisamment longue pour d velopper de meilleures syst mes de pr vision 33 Dans les pays qui participent des op rations de lutte antiacridienne il est recommand de mener une s rie d tudes pid miologiques dans les zones o l exposition de l homme aux pesticides est importante Commentaires et recommandations Les tudes de cas t moin peuvent exiger beaucoup de ressources et s av rer tr s co teuses durant les campagnes op rationnelles du lutte contre les ravageurs migrateurs au moment o les chargeurs mixeurs et
183. randes exploitations agricoles commerciales ou aux fermes communales comportant de grands champs et qui produisent des cultures de rente grande valeur mon taire telles que le coton 12 Il est recommand que toutes les op rations de lutte antiacridienne financ es par PUSG qui fournissent des pesticides et d autres produits ou qui proc dent la pulv risation de pesticides au sol ou par voie a rienne y compris toute aide technique et toute expertise relative l valuation environnementale fassent partie int grante du programme d assistance Commentaires et recommandations L aide technique et le savoir faire en valuation environnementale seraient des l ments de valeur des projets IPM pour la chenille l gionnaire d Afrique si ce savoir faire tait renforc par des exp riences 90 comparables de lutte contre les ravageurs v cues dans des conditions similaires celles des pays en voie de d veloppement et par des valuations environnementales sp cifiques l Afrique Le manque de connaissance et d exp rience peut conduire des recommandations et des mises en oeuvre conomiquement non r alisables cologiquement ind sirables inappropri es aux circonstances locales de la communaut et non durables 13 Il est recommand d tiqueter convenablement tous les conteneurs de pesticides Commentaires et recommandations Tous les conteneurs de pesticides doivent tre tiquet s dans
184. rasito des adultes ne sont g n ralement pas affect es par le DFB bien qu elles puissent l tre au stade larvaire De plus les parasites qui sont des stades avanc s de d veloppement ne sont g n ralement pas affect s En raison de l action sp cifique et assez s lective du DFB on n a jamais rapport de toxicit significative chez les vers plats les mollusques les vers et les amphibiens Les effets du DFB sur les abeilles varient selon les rapports d absence pr sence d effets n gatifs de forts taux d application et quand les dur es d exposition sont plus longues que ce quoi on s attend dans les programmes de lutte I g 40 c Sur les invert br s aquatiques Le DFB peut p n trer les cosyst mes aquatiques par une application directe dans l eau faite dans le cadre d une lutte contre les ravageurs ou indirectement par une infiltration dans le sol ou par un coulement de surface Le DFB est tr s efficace contre les dipt res aquatiques tels que les moustiques Cependant les dosages utilis s pour la lutte contre ces ravageurs suppriment souvent des invert br s aquatiques non vis s Les crustac s sont le groupe d invert br s aquatiques le plus sensible au DFB les ph m res les chironomes les phryganes et les moucherons sont un peu moins sensibles au DFB que les crustac s Dans les cas o l on a pu faire des rapports sur ces populations sensibles les r ductions de popu
185. re vendues sous le nom commercial Storm i Le fumarin Le fumarin est utilis dans les app ts la m me concentration que la warfarine Il est consid r comme quivalent la warfarine en toxicit pour ce qui est du R norvegicus Il est l g rement moins efficace pour lutter contre le M musculus Le fumarin n est pas efficace contre les rongeurs r sistants la warfarine j La warfarine La warfarine a t la premier anticoagulant largement utilis comme rodenticide Flle a t tr s efficace dans la lutte contre le R norvegicus Bien que les rongeurs y aient d velopp une certaine r sistance entamant ainsi sa popularit elle est toujours utilis e dans des zones o on n a pas encore d couvert de r sistance 126 Tableau 5 Rodenticides anticoagulants statuts d enregistrement aupr s de l USEPA et restrictions d utilisation Rodenticide Ingr dient actif Enregistr pour Class usage Causes de la restriction enregistr combattre les restreint rongeurs Brodifacoum pr ts l emploi non vis s EE o o aa Chlorophacinone Oui poudre de piste et Dangers pour les humains pr parations pr tes risque de contamination l emploi 0 2 alimentaire risque d inhalation Oui 0 05 appats Dangers pour les organismes Diphacinone Oui Oui Oui poudres Dangers pour les humains risque de contamination alimentaire risque d inhalation com e y E G r a a e l 4 4 1 3 Fumig
186. remiers stades larvaires aussi faudra t il bien consid rer le moment auquel on applique les pesticides Pour certains pays africains le co t des IGR pourrait aussi tre une difficult De plus il faut en v rifier l efficacit sur le terrain 77 Tableau 1 Pesticides convenant la lutte contre la chenille l gionnaire Pesticide Ingr dient Enregistr pour la Class usage restreint Raisons de la actif lutte contre la chenille restriction enregistr l gionnaire Organophospates Chlorpyrifos i i Oui concentr mulsifi Toxicit aviaire et aquatique Oui Effets nuisibles Fenitrothi Concentr mulsifiable et potentiels sur les enitrothion concentr soluble 93 esp ces aquatiques et et liquide aviaires Phoxim Carbamates Pyr thro des synth tiques Oui Oncog nicit dangers ui Cyperm thrine Oui Oui pour les organismes toutes pr parations non vis s Forte toxicit pour les Deltam thrine P concentr s aoe organismes aquatiques Effets nuisibles Oui Fenvalerate possibles sur les concentr s mulsifiables organismes aquatiques Perm thrine o snicit fort ncog nicit forte Oui Oui Oui toxicit pour les toutes pr parations organismes aquatiques On supprime maintenant de nombreuses utilisations du chlorpyrifos en raison d une r vision de la Food Qualtiy Protection Act On ne sait pas avec certitude si les utilisations contre la chenille l
187. rincipales 3 3 2 Lutte strat gique L objectif de la lutte strat gique est d liminer autant de larves que possible t t dans la saison des pullulements afin de r duire le nombre de phal nes susceptibles d initier de nouveaux pullulements sous le vent dans des zones de production agricole ou de paturage du b tail Le but de la lutte contre ces pullulements primaires est de minimiser la propagation sous le vent des phal nes naissantes en d truisant d abord les pullulements les plus importants les plus vieux et les plus denses que ce soit sur les cultures dans les prairies ou les paturages Quand les ressources sont limit es les pullulements primaires s lectionn s pour une action prioritaire de lutte devraient tre ceux que l on consid re comme ayant le plus grand potentiel de pullulements secondaires Aux p riodes et dans les zones o les premiers pullulements ont g n ralement lieu on devrait intensifier les mesures de surveillance de pr vision et de lutte Quand la saison humide est arriv e et que les invasions ont commenc les phal nes mergent de fa on relativement synchronis e de chaque site de pullulement et les pullulements deviennent alors les sources principales des phal nes qui se r pandront sous les vents et causeront les pullulements suivants Gr ce l analyse des statistiques et des tudes compl tes r alis es sur le terrain on a pu obtenir les preuves de ces mouvements ce qui servira de bas
188. rises pour surveiller l utilisation et l efficacit du pesticide Les tableaux 4 5 et 6 dressent la liste des pesticides qui ont d j t utilis s dans des programmes de lutte contre les rongeurs en Afrique Ces tableaux fournissent les statuts d enregistrement actuels de l USEPA et les restrictions d usage Le pesticide id al correspond aux crit res suivants 120 e bien accept des esp ces cibl es e action lente pour faciliter l acceptation de l app t empoisonn e conomique e s r et facile utiliser e tr s biod gradable dans l environnement e inodore et insipide e provoque une mort sans souffrance e sans r sistance ni immunit chez les rongeurs e effet r versible par un antidote e rejet par les esp ces non vis es potentiellement vuln rables e sans accumulation toxique dans l environnement Quand on planifie les op rations de lutte contre les rongeurs outre le fait de consid rer les diff rents facteurs biologiques et cologiques il est fortement recommand de s lectionner le bon type de rodenticides La plupart des rodenticides selon leur mode d action sont administr s sous forme d appats empoisonn s de liquides de poudres de contact et de gaz toxiques Quelle que soit la fa on dont le rodenticide est appliqu ses ingr dients actifs sont normalement class s comme suit 1 compos s violents action aigu ou rapide ou 2 compos s action chroniqu
189. rit res de s lection des techniques de lutte Commentaires et recommandations La minimisation de la zone traiter demande de conna tre les limites d une invasion ce qui pourrait tre fait par la surveillance et l tablissement d un seuil de ravageurs sp cifique chaque culture La corr lation des donn es concernant la chenille l gionnaire et le climat aident aussi tablir le moment et les circonstances optimaux pour cibler les traitements Les techniques telles que les RAAT ou les MAAS Pulv risation d agent pesticide sur une zone minimis e peuvent tre essay es pour minimiser la quantit de pesticides appliquer aussi bien que la zone traiter 10 Il est recommand d utiliser principalement les h licopt res des fins de surveillance et de soutien du travail des quipes terrestres et a riennes charg es des op rations de lutte On ne devrait conseiller d appliquer un traitement par avion que lorsqu une pulv risation bien pr cise est n cessaire comme par exemple proximit de zones cologiquement fragiles ou en cas de traitement localis Commentaires et recommandations Une surveillance par avion ne sera pas appropri e la chenille l gionnaire d Afrique cause de ses vols nocturnes et de l impossibilit de distinguer les larves sur le sol Les h licopt res aussi sont des appareils 89 complexes dont l entretien et le fonctionnement peuvent tre tr s co teux Ainsi
190. rmulot Produits ramass s et Ports et villes de haute altitude Rattus norvegicus transform s toutes les villes du nord N nord S sud E est O ouest 119 4 4 Alternatives et m thodes de lutte contre les rongeurs 4 4 1 M thodes chimiques de lutte Pesticides et autres produits chimiques Pour lutter contre les rongeurs ou contr ler les d g ts qu ils causent on a sugg r test ou utilis de nombreuses m thodes de lutte Assurer une efficacit raisonnable dans la pr vention ou la r duction des d g ts est essentiel pour identifier les bonnes mesures de lutte Les pesticides enregistr s pour combattre les rats et les souris sont appel s rodenticides Ilest remarquer que la politique environnementale de l USAID exige que tout projet soutenu par l Agence qui pourrait impliquer l approvisionnement ou l utilisation de pesticides soit fait en accord avec les Proc dures environnementales de USAID pour l aide l tranger 22 CFR Part 216 section 3 b aussi connue sous le nom R g 216 et qui inclut un Examen environnemental initial IEE L TEE doit valuer les risques et b n fices conomiques sociaux et environnementaux de l utilisationdu pesticide envisag pour d terminer si une telle utilisation aurait des impacts significatifs sur l environnement Les proc dures de PUSAID pour les pesticides exigent aussi que tout usage de pesticides soit limit aux produits enregis
191. ronymes et abr viations BHC Bt CFR cm DDT DLCO EA EAAFRO EU ICIPE IGR IPM IRLCO CSA MOA NPV Benzene Hexachloride hexachlorocyclohexane HCH Bacillus thuringiensis Code of Federal Regulations Code des r gulations f d rales centim tre Dichloro diph nyle trichloro thane Desert Locust Control Organization for Eastern Africa Organisation pour la lutte contre le criquet p lerin en Afrique de l Est East African Agriculture and Forestry Research Organization Organisation Est africaine pour la recherche en agriculture et en foresterie European Union Union europ enne Food and Humanitarian Assistance Aide alimentaire et humanitaire International Center of Insect Physiology and Ecology Centre international de physiologie et d cologie des insectes Insect Growth Regulators R gulateurs de croissance des insectes Integrated Pest Management Lutte int gr e contre les ravageurs International Red Locust Control Organization for Central and Southern Africa Organisation internationale de lutte contre le criquet nomade pour I Afrique centrale et australe m tre carr millim tre Ministry of Agriculture Minist re de l Agriculture Nuclear Polyhedrosis Virus Virus poly driques nucl aires 107 OP PPE SEA UN EUE UN FAO USAID USEPA Organophosphate Personal Protective Equipment Equipement personnel de protection Supplemental Environmental Ass
192. roverses politiques et publiques 28 Il est recommand d tablir un inventaire d utilisation des pesticides pour chaque pays Cet inventaire engloberait tous les traitements utilis s dans les programmes agricoles et sanitaires Commentaires et recommandations Il peut tre difficile de mettre en place chez les agriculteurs des pays en voie de d veloppement l habitude de tenir des registres Par exemple aux Etats Unis seul l tat de Californie a un inventaire agricole de l utilisation des pesticides Cependant les chiffres des importations peuvent dans une certaine mesure fournir des informations sur la nature et la quantit des pesticides qui entrent dans le pays mais ne donnent pas d indication sur les transbordements ayant lieu l int rieur des fronti res ou sur la fa on dont les pesticides sont r ellement utilis s dans un pays donn Quand les pesticides sont utilis s par le minist re de l Agriculture ou le minist re de la Sant publique il y a peut tre des registres d utilisation des pesticides L analyse de tels documents portant sur l utilisation et la corr lation avec la perte de bio diversit ou avec les effets sur la sant nationale sans prise en compte des b n fices de la lutte contre les vecteurs de maladies pour la sant humaine et de la lutte contre les ravageurs et les maladies agricoles pourrait conduire des conclusions et des recommandations sp culatives Il serait plus pro
193. rs et les pr cieux feed back des agriculteurs Ces experts peuvent et devraient aussi tre utilis s pour des activit s similaires appropri es aux questions li es aux autres ravageurs migrateurs e Pr voir des mesures incitatives n cessaires la p rennisation de l activit Cela pourrait comprendre la remise de prix de consid ration et des certificats pour les formateurs et ou les personnes form es Des mesures incitatives professionnelles seraient b n fiques pour d velopper et conserver le personnel dans les centres Cela pourrait se faire dans le cadre d un projet national f Constituer du personnel et des programmes d ducation coordonner les programmes d ducation des centres de vulgarisation par le biais des programmes nationaux b n ficiant d une aide internationale 16 Il est recommand de concevoir et de d velopper des formations l intention du personnel m dical dans toutes les zones o les pesticides sont fr quemment utilis s Commentaires et recommandations La mise en place de formations de reconnaissance et de traitement des empoisonnements aux pesticides l attention du personnel m dical de toutes les zones d Afrique o on utilise fr quemment des pesticides d passe le cadre des activit s de protection des cultures et des p turages contre la chenille l gionnaire Toutefois cela correspondrait un projet international important et ind pendant long terme pour les pays
194. s brigades villageoises varie consid rablement selon les pays Par exemple dans certains pays d Afrique tels que l Ethiopie la Gambie le Mali le Niger et le Tchad le programme de BV est bien tabli Cependant en Erythr e en Somalie et dans d autres pays on n a pas encore mis en place de syst me pour former des brigades villageoises Une formation et du mat riel appropri s sont un aspect essentiel de la r ussite des brigades villageoises Quand une BV est form e ses membres doivent recevoir des informations du mat riel des fournitures et un soutien technique dans un laps de temps raisonnable pour r ussir a prot ger les cultures Un groupe qui a re u une formation est th oriquement capable de prot ger les cultures sans autre ressource Toutefois les brigades perdent leur enthousiasme et leur savoir faire si elles ne re oivent pas de soutien 2 2 1 2 Formation bilat rale Un moyen essentiel d tablir des strat gies de lutte pr ventives et curatives qui soient efficaces et saines consiste renforcer les capacit s des r gions et des pays h tes Ces formations sont une des fa ons d y parvenir A ce propos l AELGA fournit des formations dans des domaines vari s de la lutte I g Ces formations s adressent au personnel du pays h te au personnel r gional aussi bien qu au personnel d autres entit s qui travaillent avec ces groupes telles que les ONG les OVP ainsi qu aux b n voles du Corps de la pai
195. s de nuit car ils volent dans le sens du vent durant la nuit contrairement aux essaims de criquets du d sert qui se d placent le jour et qu on peut directement asperger de pesticides en avion La chenille l gionnaire fait des d g ts dans les cultures c r ali res la canne sucre les p turages et les prairies Les jeunes larves mangent les semis et les larves plus g es qui viennent des prairies ou des 61 bandes de mauvaises herbes se nourrissent de cultures en pleine croissance Les petites fermes de subsistance sont particuli rement susceptibles d en p tir parce qu elles manquent de ressources pour lutter contre les invasions La s cheresse peut accentuer les pertes cause de l incapacit des plantes r cup rer Les pertes de r coltes de ma s sont proportionnelles au montant des pertes en feuilles la perte de r coltes allant jusqu 92 d apr s ce qu on a mesur au Malawi et au Kenya de la troisi me la quatri me floraison du d veloppement de la plante Dans certains pays la responsabilit de la lutte contre la chenille l gionnaire revient au gouvernement mais en raison des contraintes conomiques et logistiques il se peut que les services de vulgarisation agricole protection des cultures ne soient en mesure de ne fournir qu une aide limit e On s attend ce que les agriculteurs surtout les gros producteurs ach tent et appliquent leurs propres pesticides La chenille l gionnair
196. s des r gions recul es lon des habitations humaines ou des champs de culture Aussi est il tr s difficile de lutter contre eux durant cette phase de d veloppement La pluie est associ e au mouvement de la Zone de convergence intertropicale ITCZ Cette bande climatique tr s instable peut engendrer des pr cipitations torrentielles localis es De nombreuses plantes du Sahel ont des cycles de vie courts Ce sont ces plantes qui profitent le plus de la courte saison des pluies Les 1 g en pleine croissance se nourrissent de cette v g tation naturelle aussi bien que des cultures Les mod les migratoires des criquets sont affect s par les vents saisonniers dominants par la topographie et les temp ratures Par exemple on assiste des mod les de d placements importants en Afrique orientale o la reproduction estivale du criquet p lerin a lieu dans les plaines c ti res de la Mer rouge o les essaims se d veloppent puis se d placent vers l ouest au nord de l ITCZ La reproduction printani re du criquet p lerin a lieu dans le nord ouest de l Afrique d o les essaims se dispersent vers le nord et vers le sud vers les zones de reproduction d hiver et d t Les zones de reproduction hivernale du criquet p lerin sont situ es surtout dans le nord ouest africain d o les essaims se d placent vers le nord et le sud En Afrique on recense environ 200 esp ces de criquets sauterelles causant des ravages agricoles C
197. s l gionnaires Selon le personnel de la Food and Humanitarian Assistance FHA Aide alimentaire et humanitaire la Mission n a pas particip aux op rations de lutte contre la chenille l gionnaire en Afrique et n a fourni aucune aide Cependant pour combattre la chenille l gionnaire d Afrique le MOA d Ethiopie a utilis du chlorpyriphos et le MOA d Erythr e a utilis du malathion fournis en 1993 par l USAID pour la lutte contre le criquet 62 3 1 4 But L objet de ce document est d examiner et de r sumer la situation de la chenille l gionnaire d Afrique quant son occurrence sa biologie les d g ts qu elle cause aux r coltes ses impacts sur la s curit alimentaire humaine et sur l environnement ses ennemis naturels et les strat gies de lutte d velopp es et appliqu es contre elle Les pesticides chimiques et biologiques conventionnels utilis s ainsi que leurs risques cologiques et sanitaires seront abord s parall lement Quelques suggestions concernant les alternatives de lutte et les strat gies de pr vention seront galement faites La politique environnementale de l USAID exige que toutes les activit s d un projet financ par PUSAID et impliquant l approvisionnement l application ou l utilisation de pesticides soient faites en accord avec les Proc dures environnementales de USAID pour l aide l tranger selon le Code 22 des R gulations f d rales CFR partie 2
198. s mati res organiques qu il contient de la concentration chimique et de l activit microbienne En milieu a robie avec de l oxyg ne le fipronil se d grade lentement par des ph nom nes d oxydation de r duction et des ph nom nes hydrolytiques Sa demi vie dans le sol a t d termin e entre 51 et 109 jours En raison de leur grande affinit pour les particules du sol la plupart des r sidus sont contenus dans les 10 12 premiers centim tres moins de 6 pouces de la couche sup rieure du sol C est pourquoi l infiltration dans les eaux souterraines est quasi nulle c Eau Le fipronil a peu de chances d atteindre la nappe phr atique par infiltration en raison de sa faible solubilit dans l eau et de sa forte capacit d adsorption par les mati res organiques La seule voie d acc s aux habitats aquatiques qu on ait pu tablir est l application directe comme dans une rizi re ou en cas d utilisation pour combattre les vecteurs ou encore comme r sultat de la d rivation d une pulv risation On a conduit des tudes en laboratoire pour valuer la d gradation du fipronil dans les environnements aquatiques aussi bien en milieu a robie qu ana robie Les r sultats ont montr que les r sidus de fipronil se d placent rapidement de l eau vers les s diments plus de 95 des r sidus se trouvant dans ou sur les s diments une semaine apr s l application De tels mouvements taient un peu plus l
199. s oiseaux les amphibiens et les poissons Le DFB n est ni mutag ne il ne cause pas de mutations ni carcinog ne il ne cause pas de cancer ni t ratog ne il ne cause pas de malformation cong nitale ni oncog ne il ne cause pas de tumeurs b Sur les invert br s terrestres Le DFB est recommand pour lutter contre toute une vari t de ravageurs des plantes agricoles foresti res ornementales des p turages et des serres dont les lymantrides spongieuses les anthonomes du cotonnier les Bucculatrix thurberiella les mouches scie les noctuelles des l gumineuses les chenilles houppes du douglas et la plupart des chenilles de for t telles que les chenilles d foliatrices et les mineuses des feuilles Le DFB est aussi enregistr par l EPA pour tre utilis aux Etats Unis contre les sauterelles tableau 1 Il y a une grande diff rence de sensibilit au DBF chez les diff rents insectes terrestres Le DFB est essentiellement un poison pour l estomac dont l efficacit est optimale lorsqu il est ing r Ces caract ristiques le rendent quelque peu s lectif envers les insectes herbivores et d autres insectes qui ing rent les surfaces trait es Les insectes non vis s tels que les araign es et les mites sont moins expos s aux effets du DFB Souvent les autres insectes pr dateurs tels que les coccinelles les punaises et les h m robes sont moyennement affect s La long vit et la capacit de parasiter des pa
200. s pays sont list s dans le tableau 1 Les SEA d crivent aussi les zones cologiquement vuln rables aux attaques des I g et de la chenille l gionnaire par rapport aux habitats prot g s la biodiversit et aux agro cosyst mes La pr parationdes SEA estun moyen de se soumettre aux r gulations environnementales de USAID ex R gulation 216 22 CFR 216 Ces exigences ont pour but de garantir que tout impact environnemental n faste d une activit financ e par USAID sera identifi et att nu autant que faire se peut avant la d cision finale de financement et de mise en oeuvre Les SEA remplissent aussi les conditions qui y sont contenues Jusqu ici on a apport six amendements a quatre de ces SEA amendements qui pr sentent des informations sur de nouvelles approches de lutte lg et qui analysent l utilisation de pesticides qui n avaient pas t examin s dans la PEA Bien que les SEA contiennent plus d informations sp cifiques au site que la PEA les d tails et la somme des informations varient consid rablement d une SEA l autre Pour certains pays les SEA fournissent une description d taill e des environnements et des programmes 1 g Dans d autres pays en voie de d veloppement les SEA indiquent qu il y a des obstacles la mise en oeuvre cologique des strat gies de lutte antiacridienne Il ressort aussi des SEA qu il nous reste beaucoup apprendre sur l environnement et la biologie sur le
201. s pesticides sont seulement un des nombreux composants d un programme IPM A ce niveau les co ts de la lutte seraient sup rieurs la valeur des d g ts que les ravageurs causeraient aux cultures Le but consiste maintenir les insectes ravageurs des niveaux acceptables gr ce des facteurs naturels ou une IPM efficace Malgr les programmes IPM les populations quantit s d insectes ravageurs peuvent se transformer en invasions tr s mena antes pour la production agricole Dans ce cas les pesticides sont peut tre la seule solution possible pour garantir une r duction imm diate ou une limination de la population de ravageurs contr le des populations Cependant dans le cadre g n ral d une approche IPM les produits chimiques doivent tre judicieusement utilis s pour obtenir et assurer le maximum d efficacit et de s curit L USAID promeut l IPM comme sa propre politique de lutte I g en Afrique La PEA de 1989 d crit des actions IPM qui font appel a la cologie Socio conorie lutte chimique non chimique et biologique aussi bien qu l am lioration des pr visions par une lutte pr coce contre les I g Ce document encourage aussi la recherche appliqu e et les formations L IPM tait mentionn e comme la M thode de m thode pr f r e de chacune des SEA par PE pays tableau 1 Depuis 1989 aucune invasion majeure de l g en Afrique a n cessit e App anon Los po au et La gestion int gr e des
202. s r cup rent rapidement En g n ral les mesures de lutte ne sont pas recommand es pour les prairies sauf si les quantit s de larves d passent les 10 m 3 3 2 3 M thodes culturales de lutte A tous les stades siles larves viennent de cultures ou d herbes adjacentes vers une culture c r ali re on peut les combattre en creusant un foss d une profondeur suffisante pour retenir l eau pendant plusieurs heures tout en emp chant un drainage ou une filtration rapide entre les deux champs et en le gardant plein d eau jusqu ce que la migration s arr te Les cultures de mais de plus de 50 centim tres de haut sans mauvaises herbes ont peu de chances d tre infest es par des larves nouvellement closes parce que les feuilles sont trop dures pour leur permettre de s y tablir Cependant si les larves se d veloppent sur les mauvaises herbes les champs de ma s risquent galement de subir plus tard des invasions On conseille aux agriculteurs de d sherber r guli rement leurs cultures sans pour viter les invasions N anmoins si les champs sont infest s on devrait y laisser les mauvaises herbes comme alternative ou source d alimentation pr f r e par les larves ce qui pourrait les dissuader de se d placer vers une autre culture 3 3 2 4 M thodes biologiques de lutte A tous les stades la chenille l gionnaire peut tre attaqu e par ses ennemis naturels Ces ennemis ou agents de bio contr le ne peuven
203. shopper control program in Chad United States Agency for International Development in cooperation with the Government of Chad N Djamena Chad April 1991 61 pp United States Agency for International Development 1991d Supplemental environmental assessment of the locust grasshopper control program in Mali United States Agency for International Development mission to Mali in cooperation with the Government of the Republic of Mali Bamako Mali May 1991 102 pp plus appendices United States Agency for International Development 1991e Amendment to the Niger supplementary environmental assessment Niger dieldrin disposal plan environmental assessment January 1991 Niamey Niger 35 pp 51 United States Agency for International Development 1991f Supplementary environmental assessment of the Senegal locust grasshopper control program United States Agency for International Development mission to Senegal in cooperation with the Government of Senegal Dakar Senegal May 1991 64 pp United States Agency for International Development 1992 Supplementary environmental assessment of the Madagascar locust control program United States Agency for International Development mission to Madagascar in cooperation with the Government of Madagascar Antananarivo Madagascar July 1992 82 pp United States Agency for International Development 1993a Supplemental environmental assessment of the Eritrean locust control program United States Agenc
204. t ses avantages 81 Tableau 2a Toxicit pour les organismes non cibl s pesticides envisag s par l USAID pour la lutte antiacridienne Pesticide Invert br s Oiseau Mammif res Accumulation Persistance Mot dont les biologique indicateur abeilles Carbaryl Fenitrothion i Let Tableau 2b Toxicit pour les organismes non cibl s autres pesticides non envisag s par l USAID pour la lutte antiacridienne Pesticide Invert br s Oiseau Mammif res Accumulation Persistance Mot dont les x biologique indicateur abeilles ea a mere Ceo se eee a L gende des mots indicateurs P Prudence A Alerte D Danger Poison Les cat gories s appliquent la toxicit relative des pesticides La toxicit relative est fonction de la formulation et de la concentration en ingr dient actif F Faible M Mod r e E Elev e s applique aux niveaux de toxicit pour les organismes non vis s la bio accumulation et la persistance N a pas t enregistr par l EPA pour un usage aux Etats Unis 82 3 5 Conclusions et recommandations La chenille l gionnaire d Afrique est omnipr sente dans le sud du Sahara Elle est plus courante dans l est du continent et c est en Afrique du Sud en Ethiopie au Kenya en Tanzanie et au Zimbabwe qu on enregistre le plus d invasions Le mod le des occurrences est associ la topographie et au climat L USAID a
205. t peuvent tuer les rongeurs en cas de surexposition Ces appareils sont principalement commercialis s pour un usage dans les b timents Il existe aussi des appareils int ressants qui produisent des vagues lectromagn tiques et qui selon les fabricants excluent efficacement les rongeurs du champ lectromagn tique Cependant il n y a aucune preuve convaincante de l efficacit de ces appareils 4 4 2 3 Cl tures lectriques Pendant tr s longtemps divers appareils lectrocutants de lutte contre les rongeurs sont p riodiquement apparus sur le march Les cl tures lectriques utilis es se sont r v l es efficaces quand elles ont t utilis es comme barri res mais co tent tr s cheret demandent beaucoup d entretien Une simple cl ture faite d une feuille de m tal peut aussi servir prot ger le grain stock en vrac dans les champs 4 4 2 4 Fumigations et aspersions Dans les champs il est possible de chasser les rongeurs de leur trou en utilisant des machines qui soufflent de la fum e ou en les inondant avec de l eau Si possible on devrait utiliser un filet la sortie du syst me souterrain pour emp cher les rongeurs de s chapper Une autre m thode est celle des Pitfall pi ges a eau faits de terre et de jarres d eau enterr s dans le sol a 2 pieds de profondeur pour capturer les rongeurs dans des oueds sur des dunes ou dans les champs en culture Cela peut tre efficace sur une chelle limit e
206. t vis vis des poissons et des invert br s aquatiques et terrestres bien qu ils aient g n ralement une toxicit plus faible pour les mammif res et les oiseaux Evaluer la rentabilit et les risques pour les humains et l environnement des pesticides chimiques et biologiques Utiliser des pesticides biopesticides s lectifs pour viter tout effet nuisible ind sirable Evaluer les b n fices de la lutte et les co ts comparatifs e Envisager la perturbation de l accouplement par l utilisation des ph romones sous forme de flocons de granul s ou de boulettes ou d autres moyens de diffusion utilis s pour le traitement strat gique des grandes surfaces Evaluer d velopper l azadirachtine ou huile de margousier tir e des graines d arbres de margousiers locaux par extraction et pr paration travail r alis par une entreprise ou une organisation locales Evaluer d velopper le Nomeura rileyi produit localement sur la base de produits ou sous produits agricoles e Evaluer d velopper le NPV de la chenille l gionnaire collect localement sur des larves m lang avec de l eau ou avec un autre adjuvant et filtr avant pulv risation e Effectuer des recherches encourager et promouvoir l utilisationde cultures comme pi ges barri res ainsi que les cultures intercalaires en vue d une lutte culturale 88 8 Il est recommand que dans chaque campagne de lutte un syst me de suivi e
207. t d chantillonnage des organismes sentinelles et de l eau et ou des sols fasse partie du processus avant et apr s les traitements Commentaires et recommandations La surveillance des organismes non vis s de l eau et des sols avant et apr s le traitement n est pas requise aux Etats Unis par l USEPA une fois que le pesticide a t enregistr et que les cultures et les taux d application figurent sur tiquette Ce genre de donn es et beaucoup d autres informations concernant la toxicologie et les r sidus sont n cessaires au processus d valuation des risques pour obtenir l enregistrement ou le r enregistrement d un pesticide aupr s de l USEPA Beaucoup d autres pays ont des exigences similaires en mati re de donn es n cessaires l enregistrement d un pesticide mais pas pour l utilisation de routine apr s enregistrement L obtention de ce genre de donn es de routine des applications de pesticides peut tre co teuse et n cessiter du personnel form et un quipement d analyse sophistiqu Bien que de telles donn es ne soient pas utilis es comme l ment de base pour la s lection de pesticides ilest toujours utile de les avoir port e de main quand ilest possible d valuer et de d terminer la s curit et le bien tre des organismes non cibl s et de l environnement en g n ral 9 Il est recommand que la minimisation de la zone traiter par pulv risation soit un des c
208. t ou la nuit suivante La phal ne femelle produit une ph romone sexuelle pour attirer le m le Apr s la saison s che les invasions ne peuvent survenir que l o il y a eu assez d eau pour permettre la v g tation de cro tre et de servir de nourriture aux larves en plein d veloppement Dans certains pays comme la Tanzanie et le Kenya ce sont les premi res pluies de la courte saison humide qui sont les plus importantes dans l initiation et le d veloppement des invasions de chenilles l gionnaires au sein de la r gion Ces pluies permettent de r unir les conditions favorables au d veloppement des premi res invasions d o proviennent les invasions successives Phal ne adulte 4 jours ou davantage Pupe Oeuf 2 5 jours Se T 18 24 jours Figure 1 Cycle de vie d une chenille l gionnaire 30 40 jours 65 3 2 3 Distribution et cologie La chenille l gionnaire est tr s r pandue au sud du Sahara dans l ouest de la P ninsule Arabique et dans les les de I Atlantique et de l Oc an Indien cependant elle est encore plus pr sente dans les r gions de l est et du centre est du continent africain figure 2 Le climat est un facteur pr pond rant dans la s v rit des invasions Quand les pluies sont sporadiques et faibles les premi res invasions du Kenya et de Tanzanie sont en augmentation Les conditions qui r sultent en un d veloppement des pullulements primaires partir des popula
209. t des femelles des rongeurs atteignent la maturit sexuelle l ge de 5 9 semaines Chez la femelle de la plupart des esp ces de rongeurs les chaleurs durent seulement 12 heures tous les 4 7 jours Chez la plupart des esp ces de rats et de souris la femelle peut tre en chaleur pendant les premi res heures qui suivent la mise bas Normalement chezles rats Rattus norvegicus la p riode de gestation ou le temps de la fertilisation la naissance des petits dure environ 23 jours chez les souris elle est d environ 19 jours En peu pr s 3 ou 4 semaines ils deviennent ind pendants et quittent le nid maternel Les capacit s reproductrices des mammif res varient grandement comme on le voit dans le tableau 2 ci dessous En g n ral les rongeurs ayant une maturation pr coce une courte p riode de gestation de fr quents oestrus et de grandes port es ont un potentiel d accroissement consid rable Tableau 2 P riode de gestation et taille de la port e des rongeurs ravageurs 21 EE EE 117 4 3 2 Distribution cologie et habitat des principales esp ces de rongeurs Les rongeurs sont r partis dans le monde entier On les trouve dans les champs cultiv s les habitations humaines les gouts les magasins d alimentation sur le toit des maisons dans les bateaux dans les granges et peu pr s dans tous les endroits imaginables 4 3 3 Les rongeurs d Afrique Le rat plurimammaire Mastomsy
210. t des produits chimiques Sp cialiste en pesticides Sp cialiste pour les contrats Correctrice r daction du rapport Traduction en langue fran aise Pour tout compl ment d information veuillez contacter Dr Yene T Belayneh Conseiller technique Senior et Chef d quipe USAID AFR SD CMR AELGA 1325 G Street NW Suite 400 Washington D C 20005 T l 202 661 9374 Fax 202 347 0315 E mail ybelayneh ofda net 143
211. t supprimer efficacement les populations de chenilles l gionnaires que si les uns et les autres se reproduisent continuellement dans la m me zone Cela permet aux populations de parasites et de pr dateurs d tablir un quilibre naturel avec les chenilles l gionnaires N anmoins les phal nes de la chenille l gionnaire sont des migrateurs et leurs pullulements restent sporadiques rapides et surviennent souvent dans des zones tr s distantes les unes des autres On ne pourra donc probablement 73 pas utiliser ses ennemis naturels pour combattre la chenille l gionnaire tant donn le temps qu il faut aux pr dateurs et aux parasites pour se multiplier jusqu un niveau efficace de lutte biologique On conna t un grand nombre d insectes parasites de la chenille l gionnaire surtout au stade larvaire On a enregistr 28 esp ces de mouches tachinidae et 25 esp ces d hym nopt res ou de gu pes tous les stades de la chenille l gionnaire Les fourmis et les col opt res sont aussi d importants pr dateurs De plus de nombreuses esp ces d oiseaux se nourrissent de larves au moment des pullulements Quelquefois on peut reconna tre les pullulements eux m mes en observant les concentrations d oiseaux tels que les cigognes blanches d Europe les cigognes d Abdim ou les marabouts d Afrique De nombreux tests d efficacit ont t conduits sur le Bacillus thuringiensis Bt pour la lutte biologique contre la ch
212. t une strat gie combinant des techniques de lutte vari es selon les caract ristiques de la culture sa gestion et les organismes ravageurs les facteurs environnementaux et dans certains cas les diff rents moyens d appliquer les mesures Elle a longtemps t discut e en relation avec la gestion des d g ts caus s par les rongeurs mais on a fait peu de recherches de terrain sur l int gration des m thodes et l valuation des programmes On a d velopp des d finitions beaucoup plus complexes mais celle ci est encore largement applicable toutes les situations concernant les ravageurs des plantes y compris les ravageurs vert br s L IPM a t de plus en plus favoris e comme alternative l usage de rodenticides chimiques Il faut toutefois souligner qu en r alit les rodenticides utilis s efficacement et de fa on s lective restent un l ment important des programmes les plus efficaces Le d veloppement des approches IPM pour r duire ou pr venir les d g ts caus s aux cultures par les rongeurs pr sente certains probl mes particuliers qui demandent consid ration La dynamique g n rale des populations de rongeurs est bien connue gr ce aux tudes conduites dans les pays temp r s Toutefois on dispose de peu de donn es cologiques de base pour les esp ces communes de rongeurs ravageurs dans l agriculture tropicale Les rongeurs ont une forte capacit d adaptation aux changements environnementaux
213. tallations pour un stockage s curis et contr l des pesticides Contr ler les inventaires par le principe du premier entr premier sorti FIFO Eliminer les pesticides non utilis s selon les instructions pr vues cet effet e Eliminer les conteneurs de pesticides selon les instructions NE PAS LES UTILISER POUR CONTENIR DE LA NOURRITURE OU DE L EAU 21 Il est recommand que le nosema et les autres agents biologiques tels que le margousier Neem soient soumis a des tests sur le terrain dans les pays prioritaires et dans les conditions observ es en Afrique et en Asie Commentaires et recommandations voir la recommandation n 1 95 Evaluer les techniques de perturbation de l accouplement par les ph romones en flocons en granul s ou par d autres m thodes pour les grandes surfaces e Evaluer d velopper l azadirachtine ou huile de margousier tir e des graines d arbres de margousiers locaux par extraction et pr paration travail r alis par une entreprise ou une organisation locales Evaluer d velopper le Nomeura rileyi et ou d autres agents entomopathog nes naturels qui peuvent tre produits localement sans risques et avec efficacit sur la base de produits ou sous produits agricoles Evaluer d velopper le NPV de la chenille l gionnaire collect localement sur des larves m lang avec de l eau ou avec un autre adjuvant et filtr avant pulv risation e Effectuer
214. te La lutte biologique contre les rongeurs gr ce des pr dateurs naturels est un th me tr s courant d s qu on aborde la lutte contre les rongeurs L utilisation d animaux tels que les chats les chiens et les serpents sont des mesures inefficaces pour la lutte conomique contre les rongeurs des champs Une autre forme de lutte biologique consiste introduire des maladies fatales aux rongeurs On a d j fait de pareilles tentatives avec la bact rie de la salmonellose pour infecter les rongeurs et les tuer par la gastro ent rite Cela a permis de tuer certains rongeurs mais les populations qui ont surv cu ont d velopp une immunit partielle puis une immunit totale la bact rie Un autre probl me est le fait que la maladie pourrait se transmettre aux humains et aux animaux domestiques par une contamination alimentaire De plus certaines m thodes de lutte biologique impliquant des projets de contr le de la fertilit des rongeurs emploient des immunost rilants d livr s par un vecteur de virus Cela pourrait tre une alternative beaucoup plus efficace Cependant P efficacit de ces approches int ressantes reste prouver 131 44 5 Lutte int gr e contre les rongeurs ravageurs IPM L IPM est tout simplement d finie comme l int gration de toute une gamme de pratiques de lutte qui toutes ensemble permettent de combattre les esp ces de ravageurs plus efficacement que si on les utilisait s par ment C es
215. te contre les ravageurs Le programme de lutte biologique financ par le Bureau pour l Afrique et g r par le VPI amp SU apporte aussi son soutien la recherche que l ICIPE m ne dans ce domaine L ICIPE teste des combinaisons d agents pathog nes 27 pour les criquets et de PAN pour leurs effets synergiques Cela devrait permettre de diminuer le temps n cessaire pour tuer les criquets avec l agent pathog ne seul 2 2 4 Lutte chimique En plus de la PEA de 1989 TAMS 1989 et des SEA post rieures tableau 1 les r f rences suivantes ont t utilis es pour pr parer cette section Knausenberger ef al 1996 et Louis Berger et Associates 1991 pour les politiques de USAID Les informations sur le fipronil proviennent principalement des EPA 1996 1998 et 1999 mais aussi de Cole et al 1993 1995 Colliot 1992 Moffat 1993 Royal Society of Chemistry 1993 et du troisi me amendement la SEA pour la lutte contre le criquet Madagascar pour une ventuelle utilisation du fipronil Madagascar USAID 1998 Pour la section sur le diflubenzuron les principales r f rences utilis es pour ce rapport sont Eisler 2000 USDA APHIS 1995 et le premier amendement a la SEA pour la lutte contre le criquet a Madagascar pour introduire Pusage ventuel des r gulateurs de croissance des insectes pour la lutte contre le criquet Madagascar USAID 1993 2 2 4 1 Pesticides Pour diff rentes raisons on ne pe
216. te d urgence contre les invasions 3 3 3 1 M thodes chimiques de lutte Seul le stade larvaire est vuln rable aux insecticides Les oeufs sont difficiles trouver les chrysalides sont dans le sol et les phal nes volent durant la nuit de faibles densit s a riennes Les chenilles l gionnaires sont sensibles une importante gamme d insecticides et aucun rapport n indique de r sistance Les insecticides qu ils soient sous forme d app t ou de solutions pulv riser repr sentent le moyen le plus efficace de combattre les invasions de chenilles l gionnaires Dans le pass on a utilis le DDT pour lutter contre les invasions de chenilles l gionnaires en Afrique de PEst L utilisation du DDT a cr au niveau mondial des inqui tudes d ordre environnemental Ce sont 75 ces derni res et non des raisons sanitaires qui ont conduit l interdiction de son utilisation Les compos s tels que le dieldrin l endrin et le BHC sont aussi utilis s mais ne sont pas recommand s pour des raisons de s curit environnementale et ou humaine Une ordonnance r cente du Comit phytosanitaire permanent de l Union europ enne a recommand l interdiction du permethrin d ici juillet 2003 Certains des pesticides utilis s dans la lutte contre la chenille l gionnaire avaient t fournis pour combattre le criquet et la sauterelle mais n ont pas t utilis s comme ils auraient d l tre Au fur et mes
217. ternet suivante http www epa gov pesticides op status htm L valuation des impacts environnementaux des pesticides utilis s dans des programmes tendus implique de surveiller la mortalit des populations naturelles en s assurant que la cause de la mortalit est T empoisonnement par les pesticides Il est tr s difficile de trouver des oiseaux morts r cemment dans leur habitat naturel tant donn qu ils sont mang s par un pr dateur ou d compos s tr s rapidement Il en va de m me pour les poissons galement difficiles trouver en raison de leur disparition rapide due aux pr dateurs ou parce qu ils coulent et se d composent La v rification scientifique du fait que la faune a t tu e par les organophosphates ne peut se faire que par des analyses chimiques Cela exige un quipement et un savoir faire qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en question L exp dition d chantillons l tranger pour des analyses pourrait tre entrav e par le temps de transit et le manque de moyens permettant de garder les chantillons stables de basses temp ratures Si ces circonstances sont r unies on peut envoyer des chantillons des laboratoires locaux ou r gionaux par exemple le CERES LOCUSTOX laboratoire cotoxicologique toxicologique situ Dakar au S n gal 37 Il est recommand VUSAID d laborer sur la base des recommandations pr c dentes un plan d action de mesures pratiques
218. tions atteindre pour lancer les mesures de lutte ne correspondront peut tre pas aux besoins ou ne seront peut tre pas adopt es par les agriculteurs indig nes Cependant les directives de base sont utiles pour aider les agriculteurs reconna tre les ravageurs et la progression des d g ts et aider d cider du moment o il faut appliquer les mesures de lutte Il est recommand pour cela de e Surveiller les augmentations significatives des populations de larves en phase solitaire Etablir une corr lation entre les donn es relatives la surveillance de la chenille l gionnaire et les facteurs climatiques sur une p riode suffisamment longue pour d velopper de meilleurs syst mes de pr vision e Surveiller les phal nes migratrices gr ce des pi ges ph romones s lectifs par des m thodes visuelles ou autres 27 Il est recommand que PUSAID aide les pays h tes tablir une r glementation pour enregistrement et la gestion des pesticides et formuler des politiques environnementales Commentaires et recommandations De nombreux pays en voie de d veloppement n ont pas les moyens de d velopper et d entretenir une agence technique gouvernementale pour l enregistrement des pesticides et s appuient donc sur les enregistrements des pays qui ont des agences d valuation des risques et d enregistrement des pesticides telles que USEPA L valuation des risques des pesticides est un processus
219. tions solitaires sont rarement r unies durant la saison humide Cependant il peut y avoir des exceptions S il y a des pr cipitations apr s une longue p riode s che durant la saison humide cela peut aussi arriver dans de jeunes cultures c r ali res plant es tardivement quand les herbes avoisinantes deviennent f tides et immangeables Quand la pluie arrive les phal nes produites par des populations de faible densit parpill es sur une grande zone d origine sont concentr es par les vents ce qui conduit aux pullulements primaires En g n ral elles se trouvent sur de petites zones tr s parpill es et de densit s larvaires variables En cons quence les pullulements restent souvent ind tectables C est g n ralement dans ces zones du Kenya et de la Tanzanie pays qui ont deux saisons humides par an que les premiers pullulements ou pullulements primaires apparaissent Ces pullulements primaires sont le d but de l assaut et les pullulements secondaires qui en d coulent se dispersent travers I Afrique de l Est et du Nord et jusqu au Y men 3 2 4 Plantes h tes Les plantes h tes du S exempta sont tout d abord les plantes des familles Poaceae gramin es et Cyperaceae Les larves montrent de fortes pr f rences au sein de la famille Poaceae Les diff rentes vari t s de cultures c r ali res varient grandement dans leurs chances respectives d tre attaqu es Les herbes vivaces et de nombreuses
220. tout un ventail de questions et de sujets dont la biologie et l cologie des esp ces de criquets et de sauterelles s lectionn es pour leur importance conomique diverses techniques de lutte et les implications et pr occupations environnementales concernant la sant et la s curit humaines qui d coulent de ces pratiques La PEA a jou un r le important dans la protection de la s curit humaine et de l environnement dans les activit s et projets soutenus par l USAID Les directives les solutions alternatives et les mesures att nuantes contenues dans la PEA repr sentaient un grand pas en avant vers une utilisation plus judicieuse des pesticides et vers la protection de la sant humaine et de la s curit environnementale dans les zones o les applications de pesticides sont n cessaires Les informations vastes et g n ralis es de la PEA ont servi de fondement au d veloppement de documents plus sp cifiques tels que les Evaluations environnementales suppl mentaires SEA Depuis la publication de la PEA en 1989 on a pr par une SEA qui fournissait des informations sp cifiques sur les capacit s de chaque pays d accueil suivre surveiller pr venir et lutter contre les invasions de g et qui d crivait le statut des r gles et des r gulations environnementales appropri es et pertinentes Ces SEA ont t approuv es pour 19 pays d Afrique un pays du Moyen Orient et deux pays d Asie du sud ouest Ce
221. tr s sans restrictions par l USEPA pour un usage similaire aux Etats Unis De plus les proc dures exigent que les facteurs suivants soient pris en consid ration lors de l valuation des impacts des pesticides a Les statuts d enregistrement de l USEPA du pesticide demand b Les raisons de la s lection du pesticide demand c La mesure dans laquelle usage du pesticide propos fait partie d un programme de lutte int gr e contre les ravageurs d Laoules m thodes d application propos es et la disponibilit du mat riel appropri pour I application du pesticide et du mat riel de s curit e Les dangers toxicologiques aigus et long terme pour les humains ou l environnement associ s cette utilisation et les mesures disponibles pour les minimiser L efficacit du pesticide envisag pour l usage pr vu g La compatibilit du pesticide propos avec les cosyst mes vis s et non vis s h Les conditions dans lesquelles les pesticides seront utilis s y compris le climat la flore la faune la g ographie l hydrologie et les sols i La disponibilit et l efficacit d autres pesticides ou de m thodes de lutte non chimiques j La capacit du pays demandeur r guler ou contr ler la distribution le stockage V utilisation et l limination du pesticide demand k Les dispositions prises pour former les usagers et les applicateurs et 1 Les dispositions p
222. ts Unis Dans ces m thodes RAAT le taux de pesticide est r duit par rapport au taux recommand par le fabriquant On alterne les bandes de terre non trait es ou abris avec des bandes de terre trait es au pesticide Le but de cette approche est de parvenir une strat gie de lutte contre les ravageurs qui soit plus conomique plus efficace et plus cologique que les traditionnelles applications couvertures fort taux de pesticide Les RAAT impliquent I application de pesticides sur une bande de terre large de 100 pieds 30 m tres On ne traite pas la bande de terre adjacente de 25 100 pieds Cette proc dure d application est r p t e sur la zone totale du traitement Les sauterelles des bandes trait es et toutes les sauterelles qui migrent de la zone non trait e vers la zone trait e sont tu es Les pr dateurs et leurs parasites aussi bien que les insectes non vis s des zones non trait es sont pargn s Normalement la m thode RAAT permet d obtenir un taux de mortalit compris entre 80 et 89 Cela repr sente une mortalit plus faible d environ 10 qu avec les traitements couvertures standards fort taux Les traitements barri res d Afrique au moyen desquels seules des bandes de terres adjacentes la zone prot g e sont trait es ressemblent l approche RAAT Le fait de laisser de faibles densit s de 1 g apr s les RAAT ne devrait pas entra ner d invasions cons quentes On a tudi l
223. u par contact Son action pesticide est beaucoup plus puissante sur l estomac que par contact direct Le mode d action toxique du fipronil est son pouvoir inhibiteur du canal chlore r gul par l acide gamma amino butyrique GABA Ce mode d action toxique est propre aux pesticides base de pyrazole et diff re des m canismes des pesticides plus anciens et plus couramment utilis s On ne s attend pas de la r sistance au fipronil ni de la r sistance crois e avec les autres pesticides en raison de son nouveau mode d action Le GABA r gule le flux de chlore dans les membranes nerveuses qui sont touch es par le fipronil Le fipronil a une bien plus grande sp cificit vis vis des r cepteurs GABA des insectes que vis vis de ceux des mammif res C est pourquoi sa toxicit est bien plus faible pour les mammif res que pour les insectes Les effets du fipronil sont plus importants sur les criquets les sauterelles et les autres invert br s qui poss dent un canal chlore similaire 2 2 4 2 2 Efficacit sur les acridiens Le fipronil est efficace contre les acridiens l tat adulte et l tat de nymphe par contact direct et quand il est ing r par les l g qui se nourrissent de la v g tation trait e L action par contact est plus efficace sur les insectes poss dant un t gument fin que sur ceux ayant un exosquelette pais La mortalit des 1 8 due au fipronil d pend de la quantit de produit toxique uti
224. uand les conditions climatiques sont favorables et qu il y a des cultures susceptibles d tre attaqu es Des saisons s ches et humides bien distinctes permettent d tablir des mod les de pr diction de l augmentation des populations de rongeurs et des d g ts caus s aux cultures Le rattus rattus 118 Tableau 3 Principaux ravageurs vert br s d Afrique Ravageurs courants des c r ales Rat plurimammaire Toutes c r ales coton For t de la savane Mastomys natalensis arachides etc Rat murid La plupart des c r ales canne Savane O E vall e du Nil Arvicanthis niloticus sucre coton jusqu en Egypte Ravageurs agricoles locaux Tisserin gendarme C r ales For t savane O S Ploceus cucullatus N Moineau espagnol C r ales Zones cultiv es Passer hispaniolensis M riones C r ales arachides Zones sableuses Gerbilles Gerbillus Tatera C r ales arachides Semi d sert savane Taterillus Rat ray C r ales conif res Montagnes Rhabdomys pumilio Aulacodes Riz ma s canne sucre Thryonomys swinderianus Ravageurs urbains et p ri domestiques Moineau domestique C r ales stock es c r ales en Zones construites zones Passer domesticus cours de maturation au nord agricoles au nord Rat noir Produits ramass s et Ports villes villages fermes Rattus rattus transform s cultures poussant terres irrigu es en Egypte en Egypte Rat su
225. ue les arachnides n y sont pas inclus Bien qu il existe de nombreux ennemis naturels tels que les esp ces dipt res Madagascar qui r duisent sans doute de fa on significative les populations de criquets de sauterelles et de criquets migrateurs ou le d veloppement d essaims de sauterelles qui se regroupent 1l est difficile de mesurer leurs impacts b n fiques en raison de la diversit des esp ces d une surveillance inad quate et du manque de ressources L utilisation d agents biologiques classiques tels que les pr dateurs les parasites et les parasito des dans la lutte contre les essaims de criquets migrateurs est contrecarr e par la nature nomade des essaims et le caract re envahissant de leurs populations massives Un environnement stable dans le temps est n cessaire pour tablir un quilibre entre les populations de pr dateurs les maladies et les parasites naturels d un c t et les populations de ravageurs d un autre On peut n anmoins pr server les ennemis naturels des l g par des modifications de habitat de fa on a Cultures intercalaires l gumes mais am liorer leur efficacit dans la lutte contre les 1 g lutte par au Ghana la pr servation biologique La pr sence de ravageurs naturels garantit presque toujours la pr sence naturelle des ennemis qui leur sont associ s ce qui contribue souvent maintenir l quilibre d un cosyst me donn Ce ph nom ne pr sente donc une excellente
226. uer des informations pratiques aux agriculteurs pour les aider identifier le ravageur conna tre sa biologie de base anticiper et pr parer la lutte contre les invasions tre capables de s organiser entre eux pour se pr parer une telle urgence et savoir comment utiliser les m thodes et le mat riel de lutte contre les ravageurs de fa on rentable tout en minimisant les risques pour les humains et pour l environnement Les services de vulgarisation qui se concentrent sur la diffusion de telles informations pratiques appliqu es aux agriculteurs que ce soit directement ou par des activit s de formation des formateurs sont essentiels l efficacit et la durabilit des programmes de d veloppement de protection des r coltes Il faut aussi investir dans une ducation plus pouss e dans les programmes gouvernementaux afin de renforcer les capacit s des pays h tes dispenser des formations Le transfert des technologies de base vers les agriculteurs des zones rurales pourraient tre am lior par un d veloppement qui suivrait les recommandations suivantes a Observer les programmes ruraux de vulgarisation agricole d autres pays ou r gions poss dant des ressources similaires qui semblent avoir r ussi Transf rer les techniques qui ont contribu ce succ s b Construire des b timents con us localement et correspondant aux normes de s curit locales pour accueillir des espaces de formation et des b
227. ues d accident les pesticides devraient tre s lectionn s dans les cat gories de toxicit III et IV 40 CFR 156 10 de P USEPA ou dans les cat gories de danger sanitaire III et HB de l OMS 20 Il est recommand d laborer des sp cifications d utilisation pour les conteneurs de pesticides Commentaires et recommandations La mise en place de l utilisation de conteneurs de pesticides d passe le cadre d un projet IPM contre la chenille l gionnaire d Afrique Les conteneurs de pesticides actuels usage agricole aux Etats Unis sont g n ralement de forte densit ou doubl s de poly thyl ne de polypropyl ne ou d un polym re similaire d une capacit de 2 1 2 ou d une capacit plus faible pour tre transport s la main Souvent dans les pays en voie de d veloppement ces conteneurs sont r cup r s pour l eau ou le fuel ce qui pourrait conduire des cas d empoisonnement aux pesticides Dans ces m me pays les bidons m talliques aussi sont recycl s ce qui peut conduire des empoisonnements par les pesticides Les sacs contenant des granul s de pesticides devraient tre manipul s avec pr caution pour viter qu ils ne se rompent et ne devraient pas tre recycl s en sacs usage alimentaire Les programmes recommand s d ducation d information sur les pesticides devraient fournir des instructions pour une limination convenable des conteneurs de pesticides Construire des ins
228. uile pour des applications tr s petite dose au sol ou par voie a rienne Deux pr parations ont t d velopp es une pr paration dispersible dans huile OF a diluer dans du fuel et une suspension dans Vhuile SU appliqu e pure Ces produits ont une stabilit de stockage ou une dur e de conservation limit es surtout sous des temp ratures tropicales L application se fait de fa on conventionnelle au sol ou avec un quipement a rien Criquet infect par le Metarhizium Ce produit a t enregistr en Afrique du Sud en 1998 sous l appellation commerciale Green Muscle et devait tre disponible a la vente en 1999 Deux entreprises ont commenc la production du Metarhizium la Biological Control Produits BCP Afrique du sud et la Natural Plant Protection NPP Nogueres en France Le programme fournira un soutien technique pour la production et l utilisation du Metarhizium et insistera sur sa promotion aupr s des agences de donateurs pour garantir l achat du produit comme alternative aux produits chimiques L enregistrement du Green Muscle au Japon est pr vu pour permettre les achats de KR2 qui repr sente 50 des acridicides utilis s en Afrique On s attend a ce que les march s de Green Muscle s tablissent dans trois r gions la lutte contre le criquet brun en Afrique australe la lutte contre le criquet p lerin dans le programme EMPRES de la FAO et la lutte contre la sauterelle e
229. ure qu ils se p rimaient et que les conteneurs se d t rioraient l limination de ces stocks de pesticides posait des probl mes Leur utilisation dans la lutte contre la chenille l gionnaire et d autres ravageurs pourrait tre un moyen d liminer les produits par un usage agricole Cependant les tiquettes appos es sur ces conteneurs ne mentionnent g n ralement pas que le produit est destin tre utilis contre la chenille l gionnaire ou d autres ravageurs Parfois m me les tiquettes manquent ou sont illisibles L limination des stocks de pesticides p rim s continue pr senter des probl mes en Afrique En fournissant de nouveaux pesticides dont les propri t s permettraient une utilisation contre des ravageurs autres que les criquets et les sauterelles on pourrait contribuer la suppression des probl mes d limination des stocks gr ce une application appropri e la lutte contre les ravageurs avant que les produits et les conteneurs ne se d t riorent Le tableau 1 dresse une liste des pesticides adapt s la lutte contre la chenille l gionnaire et fournit des informations sur les statuts actuels d enregistrement aupr s de l USEPA et sur les restrictions d utilisation Ces pesticides incluent les compos s organophosphoreux les carbamates et les pyr thro des synth tiques Plusieurs de ces pesticides sont efficaces quand ils sont vaporis s des doses volume ultra bas ULV
230. ureaux aussi bien que pour servir d installations s curis es de stockage pour les pesticides et l quipement La construction de ces b timents devrait tre comparable celles des autres structures locales Ces b timents devraient aussi servir des fins de vulgarisation et d ducation telles que le d veloppement d une industrie artisanale Ils devraient galement permettre de former les agriculteurs volontaires ou de former des groupes d agriculteurs ou de formateurs s lectionn s d sireux de former leur tour d autres agriculteurs de leur r gion d origine en fonction du nombre et de l accessibilit de ces centres dans le pays c Equiper les centres de vulgarisation en mat riel de formation tel que des supports audiovisuels appropri s un quipement personnel de protection un quipement d application des pesticides 92 l enseignement de la s curit relative l application des pesticides et des moyens de reconna tre un empoisonnement aux pesticides et les formations en premiers secours d Pourvoir en personnelles centres de vulgarisation au moins une personne temps partiel ou temps plein sur le site et du personnel professionnel tournant qui pourrait visiter les autres centres de la r gion ou du pays Un tel personnel itin rant quand il est disponible pourrait p riodiquement inclure une expertise externe internationale ou r gionale aussi bien que nationale enseignants observateu
231. urs de la cholinest rase qui pr sentent des risques toxiques aigus et chroniques voire mortels sur les humains et les organismes non vis s Les humains ou les organismes non vis s pourraient tre expos s au pesticide en diverses circonstances pendant C le transport accident du v hicule suivi d une fuite C le stockage conteneurs qui se d t riorent et fuient C l utilisation de conteneurs de pesticides vides pour stocker des denr es alimentaire de l eau potable ou de la nourriture pour animaux 79 C le versement le pompage la dilution et le m lange des pesticides ce qui peut avoir pour r sultat une exposition par contact ou par inhalation aussi bien qu un renversement et une contamination du sol des eaux souterraines et de surface C P application ou l aspersion de pesticides ce qui peut conduire une exposition par contact ou par inhalation a cause de systemes de diffusion mal entretenus mal calibr s et qui fuient mont s sur sacs a dos sur camions ou sur avions C utilisation d un quipement personnel de protection insuffisant ou mal entretenu incluant les appareils respiratoires les cartouches les gants les bottes les tabliers et les v tements de dessus ce qui peut conduire une exposition par contact ou par inhalation C la consommation de r coltes par les humains le b tail la faune ou les oiseaux avant que les r sidus des pesticides ne soient d compos s ou que l eff
232. ut pas toujours pr voir les invasions Parmi celles ci figurent le caract re impr visible du temps les conflits et les guerres civiles le manque de communication entre les pays et l incapacit surveiller et conduire des activit s localis es de lutte dans les r gions vastes loign es et souvent inaccessibles o les I g se reproduisent et se d veloppent Etant donn que les invasions ont de fortes chances d tre r currents au moins de fa on intermittente les activit s de r ponse d urgence ayant pour but de prot ger la production agricole et les p turages seront toujours n cessaires Malgr les efforts des agriculteurs et d autres personnes pour pr venir les invasions de criquets par de nombreux moyens les pesticides restent le moyen le plus utilis pour traiter rapidement et efficacement les invasions La politique environnementale de l USAID exige que tout projet soutenu par USAID qui pourrait impliquer l approvisionnement ou l utilisation de pesticides soit fait en accord avec les Proc dures environnementales de l USAID pour l aide a l tranger 22 CFR Part 216 section 3 b aussi connue sous le nom R g 216 La section 3 b insiste tout sp cialement sur l importance de minimiser tout impact pr visible nuisible l homme ou l environnement d un produit donn En plein air des conteneurs de pesticide rouill s dangereux pour l homme et pour l environnement La PEA
233. x am ricain Les formations d AELGA sont offertes deux niveaux sp cifique au pays bilat ral et une formation plus technique au niveau r gional multilat ral Les formations sp cifiques au pays sont conduites en trois tapes 1 le personnel charg de la protection des cultures 2 les agents de d veloppement et 3 les agriculteurs leaders Les pays o les formations en trois tapes ont t conduites et ou initi es sont l Ethiopie et l Erythr e le Burkina Faso la Mauritanie le Mozambique la Namibie le S n gal et la Tanzanie Le Botswana l Ethiopie et l Erythr e ont d j termin les trois tapes Le Burkina Faso la Mauritanie le Mozambique le S n gal et la Tanzanie n ont suivi que les phases une et deux La troisi me phase est planifi e pour ces pays 2 2 1 3 Formation r gionale Les formations r gionales multilat rales d AELGA sont sp cialis es Ces cours tr s techniques s adressent aux scientifiques aux chercheurs et au personnel technique senior des pays participants des organisations r gionales des ONG OVP et d autres Les formations visent renforcer les capacit s techniques des participants pour les aider devenir des chercheurs et des techniciens capables qui leur tour pourront former des cadres techniques et initier des activit s similaires comme la recherche et le d veloppement aussi bien que des programmes de formation dans leurs pays et r gions respectifs 18
234. x rongeurs ravageurs On y d crit les diff rentes mesures pr ventives et les diff rents moyens de lutte possibles aussi bien que les impacts cologiques de ces solutions Les actions entreprises dans le pass par USAID recherche pr vention et lutte contre les rongeurs en Afrique et en Asie y sont r sum s Des recommandations appropri es sont fournies P USAID pour ce qui est de ces ravageurs notoires Bien que de nombreux pays en voie de d veloppement vivent constamment la limite de la famine et ne puissent pas se permettre de perdre une partie de leurs r coltes cause des maladies et des ravageurs dont les rongeurs les pertes de cultures et les risques de maladies v hicul es par les rongeurs n ont pas re u autant d attention que les pertes caus es par d autres ravageurs agricoles Une des raisons en est que les aspects conomiques des invasions de rongeurs ont t bien souvent clips s par les questions sanitaires qui leur sont associ es I est notoire que les rongeurs sont des r servoirs pour diff rents types de maladies infectieuses qui peuvent tre transmises l homme telles que 1 la leptospirose 2 la salmonellose 3 la fi vre du Nil occidental 4 la fi vre Q et 5 la peste Bubonique Les maladies traditionnelles et mergentes v hicul es par les rongeurs continueront menacer les humains qui modifient l environnement dans le but d am liorer leur qualit de vie Les d g ts
235. y for International Development mission to Eritrea in cooperation with the Provisional Government of Eritrea Asmara Eritrea March 1993 43 pp plus appendices United States Agency for International Development 1993b Supplementary environmental assessment for locust and grasshopper control in Ethiopia United States Agency for International Development mission to Ethiopia in cooperation with the Transitional Government of Ethiopia Addis Ababa Ethiopia June 1993 205 pp United States Agency for International Development 1993c Supplementary environmental assessment for locust and grasshopper control in The Gambia United States Agency for International Development mission to The Gambia Banjul The Gambia November 1993 63 pp United States Agency for International Development 1993d Supplementary environmental assessment Republic of India Prepared by Locust Warning Organization Dte Plant Protection Quarantine and Storage Department of Agriculture and Cooperation Ministry of Agriculture Faridabad Haryana India in cooperation with USAID India b 28 Institutional Area Qutab Hotel Rd New Delhi India November 1993 51 pp United States Agency for International Development 1993e Supplementary environmental assessment for locust grasshopper control in Kenya United States Agency for International Development in collaboration with the Government of Kenya Nairobi Kenya November 1993 63 pp United States Agency for Inter

Lutte d`urgence contre les invasions transfrontalières de

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