Home

Télécharger - La Documentation française

1. l int r t n cessairement variable que l on porte aux sujets travaill s et la dynamique collective propre chacune des r unions La troisi me interrogation concerne l effectif du Codirdu et elle contient pour une part les deux pr c dentes On a indiqu plus haut comment il s est progressivement largi et de fait alourdi 2 On verra plus loin qu il faut relativiser cette remarque P q q 19 20 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Avec plus de trente personnes autour de la table qui certes ne s expriment pas toutes est il encore possible d organiser un d bat v ritablement contradictoire Quel temps reste t 1l pour l change et donc pour la construction collective apr s que chacun ait exprim son point de vue C est l une vraie difficult mais elle semble ind passable Chacun en effet consid re que le format du Codirdu est satisfaisant en termes de repr sentation minist rielle le sujet commande bien la pr sence de l ensemble des directions d administration centrale et des d l gations interminist rielles qui sont l Ce n tait pas et Georges Cavallier le rappelle le sch ma initialement retenu mais il a t progressivement requis pour traiter du d veloppement des territoires dans le p rim tre administratif mais aussi intellectuel ad quat et c est objectivement un signe positif des progr s de l interminist rialit sur le sujet Tout l art est al
2. 3 3 3 Quelques dimensions peu pr sentes Trois dimensions pour l essentiel nous semblent peu pr sentes dans les travaux du Codirdu La premi re est celle de l clairage international toujours tr s utile pour relativiser les situations nationales et puiser dans la comparaison des id es et des pistes de travail Certes il y a t question quelques reprises des programmes de l Union europ enne mais il s agissait alors de mieux se familiariser avec la bo te outils communautaire et de prendre connaissance de l volution des proc dures et des perspectives budg taires 14 On pourrait ajouter d autres th mes pas ou peu explor s par le Codirdu le d fi climatique et la d pendance nerg tique la question fonci re et la lutte contre l talement urbain le d veloppement des transports collectifs la qu te de la 33 mixit sociale et fonctionnelle Mais en vingt s ances il pouvait difficilement pr tendre l exhaustivit 34 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Seule la derni re r union de mai 2006 dont c tait une dimension explicite avec le th me Actualit des politiques territoriales en France clairages europ ens approches comparatives a b n fici d int ressantes contributions sur l Europe des villes et sur l analyse compar e des institutions publiques et des politiques d am nagement du territoire C est peu en huit ans et l Europe ne cons titue pa
3. car le SDRIF n a rien voir avec un document d urbanisme classique Par ailleurs en 2005 la r vision du SDRIF interf re avec la d centralisation du STIF et l attribution des Jeux Olympiques Dominique Schmitt sugg re pour garantir le principe fondamental de non tutelle d une collectivit sur l autre d exercer un contr le de la bonne concertation et de veiller la compatibilit du consensus d gag par les lus avec les int r ts fondamentaux et les strat gies de l Etat PASER Francis Rol Tanguy voque la synth se du bilan du SDRIF 94 Un document commun Etat r gion expose les axes de r flexions de la note de probl matique vers e au d bat ne plus brider l Ile de France au profit de la province le risque de dualisation interne l attractivit r sidentielle les transports le d veloppement durable valuation quels moyens ou ressources Le club des DRE du Bassin parisien insiste sur le r le de l Etat seul porteur de la dimension inter r gionale et le probl me de l talement urbain aux fronti res de l Ile de France sur des zones non couvertes par des documents de planification Par rapport au Bassin parisien les th mes prioritaires aborder sont le polycentrisme les franges franciliennes les d placements la logistique la pr ven tion des risques et la qualit environnementale Francis Beaucire met l accent sur deux faits le probl me du logement les collectivit s ne sont pas en mesu
4. l gislative L actualit programmatique et contractuelle L actualit v nementielle 3 3 Un spectre de travail large et des chantiers de pr dilection Un large balayage th matique Des traitements in gaux Quelques dimensions peu pr sentes M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives 4 Le Codirdu quelles fonctions et quelle utilit p 35 4 1 Les suites une question relativiser 4 2 Des fonctions videmment utiles mais difficilement mesurables 4 3 Une r elle productivit sur des chantiers majeurs 5 Conclusions et pr conisations p 40 Deuxi me partie M MOIRE DU CODIRDU R SUM S DES VINGT PREMI RES S ANCES Liste et th mes des vingt premi res s ances p 45 Fiches r sum es par s ance p 47 S ance n 1 Diagnostics d agglom ration Politiques urbaines europ ennes S ance n 2 Protocole Equipement Culture Agendas 21 Contrats d agglom ration S ance n 3 Projet loi SRU R sultats recensement Insee S ance n 4 La recherche urbaine S ance n 5 Les fonds structurels europ ens S ance n 6 Lancement des grands projets de ville GPV S ance n 7 Les trois lois Voynet Chev nement SRU regard d ensemble S ance n 8 Publication sur les trois lois Interface urbanisme transports S ance n 9 Les projets territoriaux de l Etat S ance n 10 Risques industriels urbanisme d bat public S ance n 11 Premier bilan de la mise en uvr
5. pr conise la transformation des syndicats de communes en EPCI l exception des grands syndicats d eau et assainissement l attribution de certains pouvoirs de police administrative aux pr sidents des EPCI l instauration de mesures financi res d incitation pour relancer la planification 1 an et habitant pour les SCoT la lev e de la r gle des 15 kilom tres pour les agglom rations de moins de 50 000 habitants la mise en place d un groupe de travail sur les grands territoires l instauration d une proc dure unique pays agglom ration autour du concept simple et f d rateur de territoire l harmonisation des diff rents concepts de projet issus des trois lois l instauration d un p rim tre unique a priori ou constat en mati re de projet de territoire la mise en place d un groupe de travail sur l articulation transports d placements urbanisme la coordination des ma trises d ouvrage et des pouvoirs de police Au cours des d bats il est pr cis que le cabinet du Premier ministre d finira les suites interminis t rielles donner au rapport et que le Codirdu peut tablir les connexions n cessaires entre les dif f rentes administrations IT Dans le cadre de la d centralisation quel projet pour l Etat Jean Fr bault propose de distinguer deux grands th mes dans le d bat r les et missions de l Etat organisation et r forme de l Etat Il s agit aussi d tudier les cons qu
6. tre v cues comme des contraintes mais aussi comme le moyen de redonner du sens l action publique du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 16 du 29 janvier 2004 Avenir des services d partementaux r forme territoriale de l Etat Risques naturels urbanisme et gestion des territoires I La r forme de l Etat territorial le devenir des services d partementaux Jean Fr bault aborde ce sujet br lant dans le contexte de la d centralisation et de la r forme de l Etat Le minist re de l Equipement est particuli rement concern par le transfert des comp tences et doit revoir ses missions ainsi que son organisation territoriale Il devra davantage travailler sur les sujets concernant le territoire et l am nagement En pr sence de Pierre Etienne Bisch pr fet du Var le d bat est introduit par Jean Paul Nobecourt CGGREF et Andr Pollet CGPC Ils ont interrog des directeurs d administrations centrales des pr fets et chefs de service d concentr s Jean Paul Nobecourt CGGREF indique qu une id e forte s est d gag e des entretiens l Etat doit tre pr sent sur des enjeux strat giques au niveau r gional et sur des comp tences de proximit au niveau d partemental en partenaire des collectivit s locales associations ou usagers Interrog s sur diff rents sc narios d volution les interview s ont jug pertinente mais
7. E Vers une ma trise des outils de r flexion permettant de construire le point de vue de l Etat sur les territoires urbains L Etat local doit avoir une connaissance des enjeux conomiques et sociaux qui auront trouver leur traduction territoriale il doit pouvoir affirmer une position et des priorit s il doit tre capable de d crypter les conflits d int r t dont le territoire sera le th tre et l enjeu et les grands arbitrages possibles conciliables avec les priorit s qu il a mission de d fendre Il devra apprendre d cliner sur les territoires de projet les sch mas de services collectifs Pour cela il doit d velopper des m thodes et instruments de connaissance et d analyse des territoires La fonction d tude est donc n cessairement appel e prendre une place plus importante dans les services d concentr s de l Etat car elle est essentielle pour clairer ces enjeux et tayer le point de vue de l Etat dans son dialogue avec les collectivit s locales F Un n cessaire travail de clarification et de coh rence interne l Etat Certes l int rieur m me de ses propres comp tences il arrive que l Etat peine arbitrer entre des exigences contradictoires qui se pr tendent toutes n cessaires au d veloppement durable Mais en aucun cas ces difficult s ne sauraient conduire les services de l Etat renoncer aux missions que leur assigne la loi A eux de savoir clarifier progressivement et rendre applicabl
8. Ils se pr sentent souvent comme la juxtaposition d enjeux et d actions th matiques peu hi rarchis s peu territorialis s Et m me en Is re pour le domaine social on travaille par public cible et par proc dure sans d cider de priorit s Cela peut expliquer la trop faible place accord e la politique de la ville dans les PTE Il y a peu d expression de politiques int gr es par tant d un raisonnement spatialis et d un diagnostic globalis sur des espaces pertinents Territoires administratifs territoires g ographiques et coll gialit Les PTE font progresser le caract re coll gial du travail des services d concentr s autour du pr fet C est tr s positif Il convient de prolonger cette dynamique et d inscrire la coll gialit dans la dur e C est pour le d veloppement et l am nagement des territoires pour la politique de la ville que l apprentissage et la pratique coll giale des d marches par projet sont les plus avanc s Mais pour des fonctions o la l gitimit de l Etat est forte et peu partag e ducation s curit justice et pour des fonctions partag es avec les collectivit s locales action sociale emploi insertion les services se concentrent sur des publics des moyens des proc dures sp cifiques et ne voient pas toujours les avantages de la coll gialit Plus forts sont les territoires administratifs et plus il leur est difficile de se soumettre un travail collectif et interminist riel
9. agglom rations pays syndicats mixtes d marches de planifi cation contrats territoriaux II est compos de la DGCL la Datar la DIV la DGUHC Le Codirdu propose de l largir l Insee pour l laboration du cahier des charges d un observatoire des d marches territoriales Ainsi largi il sera mandat par le Codirdu auquel il rendra compte p riodi quement 61 62 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Un certain nombre de chantiers d approfondissement seront ouverts l initiative des DAC les plus concern es sur les points o apparaissent de la fa on la plus vidente des besoins d harmoni sation de nos minist res en mati re de doctrine ou de pratique en particulier dans leurs relations avec les services d concentr s et les collectivit s territoriales A l initiative de la DGUHC un groupe de travail associant la DR la DTT la DSCR la DAET et le Certu a engag des tudes sur les probl mes de coh rence entre l urbanisme et les d placements Il examine notamment les rapports entre les SCoT les PDU et les DVA compatibilit des p rim tres liens entre projet urbain et projets d infrastructures et pr pare avec le Certu des recommandations et des guides m thodologiques l usage des services ext rieurs et des collectivit s territoriales Le point d avancement de ce travail sera pr sent lors d un prochain comit Les grands territoires r flexion sur
10. dispositif d amortissement fiscal pour le locatif interm diaire et de l octroi de la TVA 5 5 pour certains logements en accession sociale Le Codirdu a retenu la n cessit de mieux coordonner les objectifs en mati re de logement ceux de l Etat et ceux des collectivit s territoriales et d assurer une continuit dans la production entre les politiques fonci res d urbanisme et du logement Revisiter les politiques urbaines et territoriales regards crois s clairages europ ens Le th me principal de la s ance est large synth tique justifi par le sentiment que de nombreuses volutions se pr parent Il claire la pr paration des prochains contrats europ ens de 2007 La note introductive nourrie des contributions des directions rappelle quelques points saillants de la p riode r cente et pose plusieurs questions sur les d fis majeurs relever dynamiques d mographiques s gr gation urbaine d veloppement conomique effet de serre crise de l nergie sur les nouvelles th matiques pouss es par l Europe comp titivit coh sion territoriale ou sociale formation innovation d veloppement durable sur la 2 me tape de la d centralisation et la gouvernance fragment e des projets territoriaux sur les nouveaux outils que sont les agences nationales les nouveaux contrats la LOLF sur la connaissance des territoires observatoires cadres de r f rence Question est ce que toute
11. en quatre temps le premier pour proc der une pr sentation g n rale du comit partir de son histoire et de l volution de sa composition P du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives le second pour traiter du fonctionnement du comit et des m thodes de travail qu il met en uvre le troisi me pour prendre la mesure des diff rents th mes de travail dont il s est saisi sur fond d histoire des politiques publiques dans la p riode consid r e le quatri me pour tenter d appr cier les fonctions que remplit le Codirdu et de conclure sur ce qui fait son utilit Premi re partie principaux r sultats En huit ans de fonctionnement le Codirdu para t clairement avoir fait la preuve de son int r t et il semble vident qu il faille pr server et conforter son existence Ses membres qui sont les principaux concern s le disent sans ambigu t ils tiennent leur comit comme un lieu n cessaire et pr cieux Et les l ments de m moire et de bilan r unis ici le confirment Mais il para t aussi utile de mettre profit le changement de pr sidence pour ajuster le dispositif et lui fixer de nouvelles priorit s Singulier de par son positionnement sa composition et ses missions le Codirdu occupe de fait une place particuli rement originale et sans doute unique dans le paysage administratif fran ais Dans cette d cennie o la question des territoires et particuli
12. est galement int ressante et ce de deux points de vue d abord parce que ce sont les membres du Codirdu qui en ont eux m mes exprim le souhait aupr s de Jean Fr bault et ensuite parce que ce sont les th mes de travail qui l ont en quelque sorte impos Le travail sur les trois lois Chev nement Voynet et SRU dont on verra qu il a constitu un chapitre majeur du programme du Codirdu appelait la pr sence de nouveaux minist res autour de la table et ils y sont rest s A l occasion de la premi re r union consacr e aux trois lois le ler f vrier 2001 on note ainsi la pr sence de Pierre Ren Lemas qui a quitt le minist re de l Equipement pour prendre la direction g n rale de l Administration au minist re de l Int rieur et ce changement d affectation n est sans doute pas pour rien dans l entr e du minist re de l Int rieur au Cordirdu de Fran ois Lucas adjoint du DGCL et d Andr Saurin du CGGREF Ce jour l Jean Fr bault consid re que l ordre du jour combin avec la pr sence de ces nouveaux participants constitue un acte fondateur pour le Codirdu tandis que Pierre Ren Lemas se r jouit de la conjonction inesp r e qui permet de r unir l ensemble des acteurs du d veloppement urbain A la diff rence de la d cision minist rielle de 1998 qui proc dait de fa on formelle la liste actuelle des membres du Codirdu s est ainsi tablie et stabilis e de facto tout la fois comme cons quence
13. f rence strat gique national et faire l objet de contrats avec la Commission en 2007 de la nouvelle g n ration des contrats de projets entre l Etat et les r gions Beaucoup de ces questions on le constate engagent directement les relations multiformes entre l Etat et les collectivit s locales l emboftement entre les diff rentes chelles territoriales et la nouvelle architecture institutionnelle d coulant de la d centralisation Plus que jamais la question de la place de l Etat dans les territoires se trouve pos e Quelle part originale doit il prendre dans la gouvernance territoriale Comment et quel niveau assurer les arbitrages entre comp titivit et solidarit Comment exister et avec quelle valeur ajout e entre des collectivit s locales en plein d veloppement et des politiques supra nationales de plus en plus pr gnantes Ces sujets sont clairement dans la continuit des pr occupations du Codirdu mais il lui faut sans doute pour la suite renouveler sa focale et en se d centrant savoir faire une vraie place dans ses travaux et dans ses invit s aux autres gouvernements ceux des collectivit s locales ceux de l Europe et ceux d ailleurs Pour le Codirdu apr s une premi re s quence de travail consacr e aux territoires en mouvement 1999 2002 et une seconde l tat en mouvement 2003 2006 ces diff rents sujets pourraient marquer l ambition de la troisi me s quence qui s o
14. g n rale contr le particulier Pour l agriculture il est propos de transf rer la gestion du FNDAE le patrimoine d Etat et les proc dures d am nagement foncier Concernant ces derni res faut il op rer un transfert total ou conserver une comp tence partag e Le minist re s interroge en outre sur l int r t qu il y aurait maintenir une politique de financements crois s Il met l accent sur l organisation territoriale notamment face la mont e des probl mes de d veloppement durable Un constat les collectivit s territoriales se sont peu investies dans le secteur agricole consid r comme un secteur de gestion de crises et elles ne souhaitent pas le faire Fran ois Lucas constate que certains minist res r fl chissent d ores et d j leur r organisation de fa on concr te De fait une question doit tre trait e en priorit quel est l avenir de l Etat La d centralisation acte II sera nettement moins dense que la d centralisation acte I Pour autant il convient de la ma triser en tenant compte notamment de la rigidit structurelle des finances La paup risation relative de l Etat est appel e s acc l rer Or le transfert de comp tences passe par un transfert de ressources L Etat doit par ailleurs cesser d tre op rateur dans un certain nombre de politiques il importe de renforcer la diff renciation entre conception orientation et mise en uvre Les collectivit s locales ne demandent
15. gionaux mais ils devraient aussi constituer un syst me d articulation des politiques r gionales et des politiques nationales L Etat y sera donc un interlocuteur actif Au niveau des grands territoires les DTA demeurent pour l Etat un outil de mise en coh rence sur des p rim tres d finis librement partir des enjeux territoriaux r gion m tropolitaine estuaires massifs Apr s plusieurs ann es de gestation difficile des sept DTA exp rimentales il faut en faire le bilan tablir la port e et les limites de cet outil d finir les modalit s d une relance de la 153 154 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives d marche sur les sites d ores et d j retenus d terminer s il a vocation d tre un moyen d action ordi naire ou exceptionnel de l Etat et d signer les territoires sur lesquels un tel outil devrait tre tendu Elles pourraient jouer un r le d articulation entre les sch mas de service et les nouveaux documents de planification des agglom rations auxquels elles sont opposables Le CODIRDU ouvrira un chantier de r flexion sur ces questions 6 LA NECESSITE D UN MESSAGE CONJOINT DES DIRECTIONS D ADMINISTRA TION CENTRALE AUX SERVICES TERRITORIAUX ET D UNE ECOUTE RENFORCEE DES ACTEURS DE TERRAIN Ce sont les services d concentr s de l Etat qui n gocient avec les collectivit s territoriales tant sur les p rim tres que sur la planification et les contrats Dans la p
16. grer Le minist re de l Equipement pr voit de cr er de v ritables directions r gionales Une orga nisation r gionale forte avec de simples antennes d partementales ne semble pas pertinente Dans le Pas de Calais la gestion exp rimentale des ressources humaines place des experts au niveau de la r gion Pour jouer un v ritable r le de tutelle l Etat doit avoir la capacit d expertiser les projets avec un haut niveau d expertise technique C est favorable au d veloppement de p les de comp tences la LOLF et la r forme de l Etat semblent peu compatibles En effet la LOLF conduit morceler les services en fonction des programmes Il est sugg r de mettre en place des services polyvalents et des mandats de gestion soit des syst mes hybrides financ s en toute clart par des programmes diff rents Au minist re de la Culture un effort est men pour reclasser les comp tences entre le niveau r gional DRAC consid r comme strat gique et le niveau d partemental SDAP Pour que le travail avance il serait important que chaque fonction r gionale se dote d un service d parte mental comme point d appui exemple des DIREN isol es l ing nierie publique doit tre orient e davantage vers l assistance la ma trise d ouvrage avec des offres communes DDE DDAF aupr s des collectivit s locales Il s agit d un v ritable d fi dans un domaine concurrentiel Elle concerne aussi des missions r galiennes pr vention des
17. lancer une tude pour v rifier la tendance au retour des surfaces commerciales vers les centres Le groupe sur les entr es de ville qui r unit la DAPA la DNP le Certu auquel se joint le minist re de l Agriculture est mandat pour poursuivre ses travaux et soumettre un document lors d un prochain Codirdu 67 68 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 9 du 8 novembre 2001 Les projets territoriaux de l Etat Questions d actualit Apr s la catastrophe de Toulouse comment ma triser les risques technologiques Philippe Vesseron voque trois pistes de r flexion l am lioration de la pr vention au niveau des entreprises et du contr le exerc par les pouvoirs publics la gestion dans la dur e des risques r siduels et de leur impact sur les territoires avoisinants PIG SUP indemnisables PPR et la cr ation ventuelle de PPRT projet de loi en cours de discussion la gestion sociale des ph nom nes qui ne peuvent tre enti rement contr l s Le d bat conduit les participants s interroger sur l apport r el des PPRT il faudrait en faire des instruments r ellement applicables et ouvrant de nouveaux lieux de d bat et de pr vention Des questions sont voqu es les PPRT seront ils indemnisables Quel sera l avenir des terrains rendus inconstructibles par les PPRT Un mod le de ville qui rejette
18. m me si elles ne sont pas concomitantes Cette d marche unifi e de projet est encourager sur des p rim tres aussi larges que possible aires urbaines et non rigidifi s Par ailleurs est soutenue l id e d all ger l encadrement juridique de la d finition et du contenu du projet Progresser dans l articulation transport d placement urbanisme habitat R pondre au probl me de la dispersion des structures territoriales comp tentes des chelles vari es AOTU ma tres d ouvrages de PDU de SCoT d partements et r gions pour les transports suburbains nouveaux Syndicats mixtes Elle ne favorise pas la mise en place d un lieu de mise en coh rence des politiques de d placement et d urbanisme Mais peut tre ne s agit il pas d un lieu institutionnel R fl chir nouveau sur certains sujets initialement envisag s mais non pris en compte dans la loi SRU l exercice de la comp tence stationnement au niveau intercommunal nouveaux dispositifs de financement et de tarification des d placements urbains etc Un groupe de travail DTT DR DGUHC DGCL CGPC est en cours de mise en place Questions quivalentes sur la coh rence urbanisme et habitat SCoT PLH prise en compte des bassins d habitat la bonne chelle Clarifier la place des grands territoires entre le niveau national sch mas de service et la planification des aires urbaines Le besoin de planification cette chelle interm diaire a t cl
19. o le mode de fonctionnement administratif habituel domin par la culture juridique privil gie l exc s les proc dures dans un temps qui semble quelquefois comme arr t le Codirdu s est employ raisonner de pr f rence en termes d enjeux et de processus Dans le processus multiforme et quelquefois confus du renouveau des politiques territoriales qui durant ces huit ann es a constitu tout la fois son contexte et son th me de pr dilection le Codirdu s est montr plus int ress par les d marches innovantes les dynamiques l uvre que par la conformit aux outputs des administrations centrales Le monde bouge les enjeux se d placent les territoires se reconfigurent et l administration de l Etat se doit d abord d essayer de le comprendre A son niveau certes modeste le Codirdu a contribu ouvrir quelques br ches dans le conformisme ambiant Cette fonction d exploration collective des nouveaux chantiers de l action publique appliqu e aux territoires assur e ici par ceux dont la mission n est pas de les analyser comme le font les chercheurs mais bien de les organiser ne manque pas d originalit Elle est cependant difficilement valuable La construction collective Le Codirdu est enfin un lieu d laboration Ses animateurs ont toujours eu le souci que fort d une information affin e et actualis e et en conclusion en exploitation du d bat le comit se mette en situation de constru
20. sation en aval 35 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives 2m Une efficacit mesurer avec pr caution L efficacit d un tel dispositif ne peut videmment pas se mesurer l aune de crit res simples et constants Elle est n cessairement fonction des sujets trait s qui ne se pr tent pas tous des d bouch s pr cis ni de m me nature du registre de travail qui varie du simple partage d informations la production d analyses ou de propositions d ment abouties de l chelle de temps que l on choisit pour proc der la mesure sur des sujets complexes et au d part peu partag s les temps de retour peuvent tre longs Enfin il faut bien redire que tout n est pas mesurable comment par exemple talonner les effets d influence et les progr s de l intelligence collective qui constituent sans doute les premiers effets du travail conduit au sein du Codirdu Quelques exemples de suites op rationnelles Ils sont logiquement pris dans la p riode 1999 2001 le Codirdu est encore en effectif restreint et les ordres du jour sont index s sur les diff rents chantiers qui s ouvrent ce moment l pr paration des contrats de plan et de Docup lancement des contrats d agglom ration et des contrats de ville d but de l entr e en vigueur des trois lois La plupart de ces suites tr s li es l actualit administrative du moment sont ponctuelles tandis qu
21. tat PASER et PASED Les PASE seront pr sent s un comit national interminist riel de suivi qui joue un r le d orienta tion et d valuation de la d marche Les pr fets devront remettre leurs propositions d organisation d partementale le 30 juin prochain Apr s arbitrage interminist riel en septembre 2004 une nouvelle circulaire du Premier ministre donnera le choix entre quatre ou cinq types d organisation du niveau d partemental de l tat L tat d avancement du projet de loi pour le d veloppement rural 2 L ing nierie territoriale Ce d bat a t clair par les contributions des directions une enqu te sur une dizaine de sites conduite par ETD et le r seau Cete Certu CGPC et CGGREF un document introductif et des t moi gnages sollicit s lors de la s ance En introduction Jean Fr bault pr cise l objectif promouvoir une ing nierie de qualit au service du d veloppement durable des territoires Il souligne dans les contributions les points suivants le concept d ing nierie territoriale appelle la mobilisation coordonn e de comp tences diverses d ing nierie publique et priv e autour de projets territoriaux soit de l intelligence des territoires il comprend l ensemble des savoir faire dont l Etat doit disposer pour conduire ses propres politiques sans oublier l apport de l ing nierie priv e Il convient de tenir compte de la demande soci tale am nagement soutenable dialogue avec
22. 2005 D l gu interminist riel au D veloppement durable Christian Brodagh a c 2004 125 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Minist re des Transports de l quipement du tourisme et de la mer Directeur g n ral de l Urbanisme de l habitat et de la construction Pierre Ren Lemas puis Fran ois Delarue a c 2000 Alain Lecomte a c 2006 Directeur adjt au DGUHC Paul Schwach puis Nicole Klein a c 2003 puis Pascal Lelarge a c 2005 Directeur des Transports terrestres Hubert Dumesnil puis Patrice Raulin a c 2002 devenu ensuite directeur g n ral de la Mer et des transports Directeur des Routes Christian Levyrit puis Patrick Gandil a c 1999 Patrice Paris a c 2004 devenu ensuite directeur g n ral des Routes Directeur de la S curit et de la circulation routi res Isabelle Massin puis Remy Heitz Directeur des Affaires conomiques et internationales Jean Yves Perrot puis Paul Schwach a c 2003 Dominique Bureau a c 2005 Directeur de la Recherche et des affaires scientifiques et techniques Jean Pierre Giblin puis Fran ois Perdrizet a c 2000 Directeur du Personnel et des services Pierre Chantereau puis Jean Pierre Weiss a c 2000 Christian Parent a c 2003 H l ne Jacquot Guimbal a c 2005 Secr taire g n ral Patrick Gandil a c 2005 Minist re de l Agriculture de l alimentation de la p che et des affaires rurales Direc
23. Codirdu para t clairement avoir fait la preuve de son int r t et il semble vident qu il faille pr server et conforter son existence Ses membres qui sont les principaux concern s le disent sans ambigu t ils tiennent leur comit comme un lieu n cessaire et pr cieux Et les l ments de m moire et de bilan r unis ici le confirment Mais il para t aussi utile de mettre profit le changement de pr sidence pour ajuster le dispositif et lui fixer de nouvelles priorit s Singulier de par son positionnement sa composition et ses missions le Codirdu occupe de fait une place particuli rement originale et sans doute unique dans le paysage administratif fran ais Dans cette d cennie o la question des territoires et particuli rement ceux de nos villes a merg comme une question politique majeure invitant l action publique reconsid rer ses objectifs et ses m thodes et peut tre plus fondamentalement son utilit 1l fallait que les responsables des principales administrations de l Etat en charge du sujet disposent d un lieu qui les aide r fl chir d battre en dehors de l urgence du quotidien C tait l ambition que Georges Cavallier fixait au dispositif exp rimental de 1998 et elle a t globalement tenue Le Codirdu a contribu son niveau produire cette nouvelle intelligence collective indispensable la conduite des chantiers majeurs ouverts durant cette p riode celui de la recomp
24. Etac ar logerrent Louis BESSON M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Winstar da E gagranart ABiratt se da rr ragenent 23 Pocryresrts el els Logement ds Fervituire a de C Eacironnenent DECISION portant nomination de la secr taire g n rale du comit des directeurs pour k d veloppement urbain Le ouustre de l gmiperuent des transports et du logement Ja ministre de l am nagement du territoire et de l environnement le secr taire d Etat au logement vu la d cision cu date du 31 juillet 1998 portant cr ation du comit des dircctews pour le d veloppement urbain commun au minist re de l quipement des ransports et du lagernent el au minist re de l am nagement du territoire ct de l environnement Sur proposition du directeur c u ral de ubaniune de habitat el de la constmction d cident Madame Catherine Park chef du sorvice de la strar nic ct de La l gislation 4 la direction g n rale d l urbanisme de l habitat ct de La construction cst nomm e seur tane g n rale du comit des directeurs pour le d veloppement urbain Fait le R5 JAN 1993 le minisize de quipement dos La ministre de L am nagement du teriiirge lranswirts et du logement ct de l etvironneraent Jean Claude GAYSSOT Thminique YOYNET Je secr taire Q EL au kigement du Leuis BESSON 123 124 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Le Ansie
25. Etat Michel Th nault pr fet d Alsace sur la r organisation des services Bernard Landrieu pr fet d Ile de France sur la r vision du SDRIF etc Le r seau des chefs des services d concentr s de l Equipement par la pr sence notamment des repr sentants des clubs de DDE et DRE mais aussi celui des DIREN par le biais du coll ge des directeurs ont t associ s aux r unions A l heure du bilan cette ouverture des tiers nous para t essentielle et elle est consid r e par tous les membres interrog s comme un l ment tr s important de d calage intellectuel Fran ois Perdrizet d enrichissement et de dynamisation des d bats On souhaite que pour la suite elle soit pr serv e voire amplifi e 2 4 Le compte rendu des travaux Rendre compte des travaux d un groupe n est jamais chose ais e et le Codirdu n chappe pas cette difficult 25 26 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Faut il restituer de fa on exhaustive l ensemble des interventions et la totalit des d bats au risque de produire un document certes complet mais inutilisable Ou faut il pr f rer des synth ses avec le risque d une perte de mati re alors que les s ances permettent notamment de mobiliser nombre d informations qu il est utile de conserver Faut il adopter un registre descriptif ou bien pr f rer des comptes rendus analytiques En cas de controverse faut il faire tat des seuls points d
26. L Etat ne doit il pas contribuer au d veloppement d une culture collective et responsable de la s curit du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 11 du 7 mars 2002 en pr sence de deux ministres Jean Claude Gayssot pour le METL Yves Cochet pour le MATE Premier bilan de la mise en oeuvre des trois lois Apr s l introduction de Jean Claude Gayssot Jean Fr bault reprenant les grandes lignes de la note introductive souligne le profond changement apport par les trois lois Les lus donnent une appr ciation positive de ces lois De fait on constate la relance de la planification et une vraie dynamique de l intercommunalit 14 communaut s urbaines 120 communaut s d agglom ration 180 p rim tres d tude et 39 p rim tres d finitifs pour les pays 600 communaut s de communes taxe professionnelle unique Dans l ensemble de ces processus les services de l Etat sont mobilis s Ce bouillonnement ne va pas sans difficult s notamment en raison de la complexit des textes et des probl mes de coh rence entre p rim tres politiques projets d coupages en actions du positionnement de l Etat de ses priorit s et son adaptation face aux nouvelles territorialit s R sum des d bats Au del de ces difficult s il s est tabli un certain consensus pour admettre qu il faut donner du temps aux acteurs pour prendre la mesu
27. La r flexion sur la r organisation s organise en fonction de l objectif de r duction des d penses publiques Le th me de l Europe a pour sa part t tr s peu abord ce qui s explique notamment par l absence de mod le europ en Pour autant les directives europ ennes s imposent toute collectivit territoriale du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Conclusion Le th me de la d centralisation offre une onde de choc un fort impact pour l organisation des services du minist re de l Equipement Les directeurs souhaitent avant tout un projet mobilisateur il importe de donner un sens l action de faire partager des objectifs et renouveler les partenariats dans l Etat mais aussi avec les professionnels Il s agit ainsi de r pondre aux nouvelles attentes soci tales d veloppement durable pr servation des patrimoines bien tre animal Yves Cousquer a interview une dizaine de pr fets II n y aura pas de d centralisation aboutie sans d concentration r ussie dit l un des pr fets Il refl te le sentiment g n ral l essentiel est de r ussir la d concentration D centralisation et r forme de l Etat En vingt ans la d centralisation I s est quelque peu puis e L Etat s est ossifi Il est plus proc du rier que porteur de projets De ce fait sa r forme sera n cessairement plus ample qu escompt e m me si les nouvelles comp tences qui sont transf r es par la d c
28. appara tre le caract re novateur des GPV Ils introduisent r ellement dans la poli tique de la ville une nouvelle dimension un changement d chelle dans l action publique De l examen des dossiers de candidature on retient que c t des dossiers les plus avanc s qui vont vers l int gration des GPV dans les strat gies urbaines il y a des dossiers de circonstance au milieu beaucoup d agglom rations ont vis vis des quartiers en grande difficult une politique de cantonnement il existe des cas o on ne voit vraiment pas quoi faire du fait de la difficult du contexte conomique ou l incomp tence de certains acteurs les actions envisag es interpellent les comp tences du minist re de l Equipement tant en mati re d urbanisme d senclavement des quartiers restructuration d espace public politique fonci re qu en mati re d habitat PLH gestion du peuplement construction d molition copropri t s d grad es en raison des grandes coupures dues des infrastructures d di es au trafic ou pour rem dier l inad quation des dessertes de transport dont l importance est pour tant primordiale Le mariage entre projet urbain et projet social reste tr s imparfait le d bat montrera qu il y a l un enjeu consid rable qui conduira le comit pr coniser des actions permettant de rapprocher la culture des am nageurs et celle des professionnels du d veloppement social Les d bats ont
29. charte de l environnement Delphine Hedary rappelle que la charte de l environnement est souhait e par le Pr sident de la R publique Le projet de loi sera d battu l automne en forme de r vision constitutionnelle L objectif de la charte est d ajouter la Constitution un troisi me texte de r f rence d di au d veloppement durable c t de la D claration des droits de l Homme de 1789 et du Pr ambule de la constitution de 1946 La charte ne vient pas chapeauter l ensemble des normes Elle ne modifie pas non plus la r partition des comp tences entre les autorit s publiques Dans la charte labor e apr s de nombreuses consultations le choix du d veloppement durable est consacr comme choix de soci t long terme Ainsi chaque projet dans le domaine social de l ducation de la science ou de la recherche doit d sormais prendre en compte la protection de l Environnement ce quoi le Conseil constitutionnel devra veiller La rentabilit de tout projet devra ainsi int grer le co t de la pollution mise par cette activit voire celui de la d pollution du site apr s cessation de l activit Au del du droit de chacun vivre dans un environnement sain la charte nonce le devoir de chacun de contribuer la protection de l environnement Les d bats ont cependant mis au jour certains points de friction les r dacteurs de la charte ont privil gi la r paration du dommage caus au lieu du principe
30. d de fa on litt rale avec la cl un document particu li rement indigeste pour les douze autres s ances des comptes rendus synth tiques ou des synth ses des d bats de formats variables 5 21 pages et de qualit in gale Au final on a l une situation moyennement satisfaisante Malgr les efforts d ploy s par la pr sidence et par le secr tariat g n ral la pleine utilit de ces comptes rendus ne va pas de soi tandis que dans le temps les travaux du Codirdu se r v lent difficilement capitalisables Il nous semble que cette question devrait tre reconsid r e pour l avenir et qu il conviendra de le faire en partant d une interrogation sur la destination de ces comptes rendus Deux types dif f rents d exploitation des s ances nous paraissent utiles et devraient tre con us en cons quence une exploitation technique visant tirer des changes et des positions prises par les membres ce qui pourrait tre utile aux administrations repr sent es nouveaux th mes d investigation pistes de travail messages destination des services centraux mais aussi dans certains cas d concen tr s cette exploitation devrait tre confi e au groupe des sherpas qui proc derait collectivement une sorte de d briefing des s ances ce qui supposerait que les diff rents sherpas accompagnent leurs directeurs et 1ls pourraient le faire en si geant en deuxi me rang de fa on bien signifier qu
31. d tudes en urbanisme Cette n cessit est fortement ressentie par les collectivit s et les milieux professionnels N cessit de mesures fortement incitatives si non l gislatives Pistes de travail possibles mutualisation des moyens entre services de l Etat et entre niveau d partemental et r gional entre collectivit s territoriales Travailler sur qualification formation mobilit entre statuts D velopper le partenariat Etat collectivit s locales sur certaines fonctions nationales observation capitalisation des savoir faire cf Certu Ce travail d identification est poursuivre On pourrait notamment s interroger au Codirdu sur la prise en compte dans la trame nonc e pr c demment d autres entr es strat giques dans l approche des territoires politique de la ville protection de l environnement risques industriels et naturels patrimoine agriculture dans les zones p riurbaines du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 13 du 16 janvier 2003 Dans le cadre de la d centralisation quel projet pour l Etat I Pr sentation du rapport du groupe de travail Schmitt DGUHC Datar DGCL sur l harmonisation des trois lois Emmanuel Moulin rappelle que le Codirdu a abord le sujet de l harmonisation des trois lois au cours de diff rentes s ances Le rapport du pr fet Schmitt reprenant les recommandations de ce dernier
32. d responsabilisant En conclusion Jean Frebault rel ve la convergence des propos chang s et se f licite des actions interminist rielles engag es Il tente une synth se 101 102 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives 1 Les changements voqu s imposeront une r organisation profonde des services Le niveau central devra se repositionner en amont au niveau de la strat gie et du pilotage des politiques publiques Son organisation devra s appuyer sur une plus grande d concentration sur les futures missions et programmes de la LOLE sur des coop rations ainsi qu une mise en commun des moyens de fonctionnement Elle devra appr hender plus efficacement des politiques transversales inter modalit d veloppement durable et favoriser la veille et la prospective Le niveau r gional doit devenir pr pond rant dans le portage des politiques du minist re A ce titre il devra se renforcer La cr ation d un p le Transports Am nagement et Logement regroupant les services r gionaux du minist re et le renforcement des structures de pilotage de l Etat constituent des facteurs d terminants de modernisation Le niveau d partemental va voluer avec la d centralisation et le n cessaire rapprochement intermi nist riel Les DDE pourraient contribuer cr er une v ritable fili re technique de l Etat Les structures infra d partementales subdivisions devraient voluer en privil giant
33. de f Egajemeni LE Aiiaine de L meniaga des Trarcyuonts et es logement lu Seritoire et de E rasrenasment D CISION portent nomlnalion du pr skierrt du comit des directeure pour le d veloppement urbain le fWnistre de l quipoment des transports et du logement lo Ministre de l am nagoment du territoire ct de l environnement el le Secr taire d tat au logement Ya la d cision en dote du 41 Juliet 1998 portant cr ation du comit des directeurs pour k d veloppement vrbom commun du mini re de l gsioement des transports et du logement e1 du minist re ce l am nogerrent dy renitolre ct del esnlronrerent Vu a d cision en date du 19 octobre i998 portant nomination de Mnnsimur Georges CAVALLIER correne pissident du coite des din ctieurs pour le d vclcopernent urbain d cident Mensisur Jean thEBAULL ing nieur g r ol des ponts et chuuss es pr sident deki S section du consell 4 n rol des perts at chasses ast nomm pr sident du comit d s directeurs pour kb J v loppeent urbain en t mplacement de Monsieur Georges CAVALLI admis kd rAruit Falt Ports de 3 JUN 1929 Le minisire de l qupement Lo rr nisir de Fam nagemon du territoire des tonspants et du logement at da l anronnement LAN CLALEE GAYSSOT DOMINIQUE YOYNET Le scr are d tu ou log t nt FR LI BESSON du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Composition du Comit des Directeurs pour
34. de fa on imag e quand lors d une des s ances il pr cise que le comit doit tre autre chose qu un s nat o l on s ex prime avec emphase et avec de grandes intentions les suites concr tes sont aussi dans l esprit de la d marche Avec le recul que permet le bilan il nous semble que les termes du d bat sur les suites ont volu dans le temps et que pris au sens strict il ne suffit pas rendre compte de l utilit du Codirdu Peut tre vaut il mieux raisonner en termes de fonctions ou de r les jou s par le comit en essayant de qualifier leur productivit 4 1 Les suites une question relativiser Une pr occupation qui a chang dans le temps Tr s pr sent au cours des trois premi res ann es de fonctionnement du Codirdu et il s exprime clai rement dans le bilan d tape de juin 2001 ce souci est nettement moins perceptible par la suite Il faut y voir le double effet du changement de format du dispositif entre le club initial lieu de coordination entre un nombre limit de directions d administration centrale davantage pr occup d op rationnalit et le cercle largi d aujourd hui qui privil gie la mise en commun et l change les suites ne peuvent tre de m me nature de l volution de l ambition et pourrait on dire de la granulom trie des th mes de travail devenus progressivement plus g n raux et plus complexes ils se pr tent moins une instrumentali
35. des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 3 du 1er octobre 1999 Pr sentation de la loi urbanisme habitat d placements titre provisoire de ce qui allait devenir la loi SRU Projet de loi UHD SRU Premiers r sultats du recensement Insee Pierre Ren Lemas pour la partie relative l urbanisme et l habitat et Hubert du Mesnil pour la partie relative aux d placements et au stationnement font part de l avancement du projet Catherine Barb informe les participants du calendrier pr visionnel Plusieurs directeurs ont vivement regrett d tre inform s si tard alors m me que des r unions interminist rielles sont tr s proches et que ce calendrier risque d emp cher de conduire la concerta tion interminist rielle des administrations centrales actuellement engag e Le comit retient l id e qu il convient l avenir qu un directeur confront une commande de cette nature en informe aussi t t que possible ses coll gues du Codirdu Dans l imm diat Pierre Ren Lemas prend l engagement de faire le maximum pour que la mise au point des textes ne soit pas fig e trop vite et que les directions pr sentes au Codirdu disposent d une marge de manoeuvre permettant de faire aboutir les concertations en cours Le recensement 1999 de la population fran aise La pr sentation faite par M Champsaur directeur g n ral de l Insee et M Royer chef du d partement de l action r gionale de l Insee a permis
36. des territoires et ce qui est attendu de lui par les acteurs locaux et les citoyens Quelques pistes de travail peuvent tre cette tape de r flexion identifi es liste non exhaustive Elles sont succinctement d crites ci apr s 79 80 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Un besoin de respiration et de simplification et aussi de p dagogie dans la mise en uvre sur le terrain La difficult de dig rer le paquet l gislatif le manque de lisibilit la complexit de l emboftement des diff rentes proc dures ressortent dans beaucoup de situations locales m me si dans d autres contextes les lus ont su s emparer avec efficacit des nouveaux outils et surmonter ces difficult s Il y a une forte attente de simplification et d assouplissement des proc dures de suppression de rigidit s consid r es comme inutiles que la loi mette d avantage en avant des rep res simples et tr s lisibles sur le sens donner l action des collectivit s publiques Dans des propos d lus s exprime la double attente pas forc ment contradictoire d avoir la fois plus d espace de libert pour les initiatives locales et quelques r gles simples incitatives ou contraignantes pour que les grandes coh rences soient assur es Voir par exemple ce sujet d bat sur la r gle des 15 km Le toilettage l gislatif envisag court terme devrait apporter des premi res r ponses ces d
37. du prin temps 2004 Thierry Trouv pr cise que le projet de loi sur la pr vention des risques technologiques et naturels et la r paration des dommages a t compl t par un volet sur l eau et un autre sur les probl mes d affaissement minier de crue et d effondrement de carri res Il s agit d accro tre le r gime des servitudes et la ma trise de l urbanisation autour des installations risque notamment avec le PPRT autour des installations class es Seveso Le projet de loi cr e un droit de pr emption pour les communes et un droit d expropriation pour l Etat D bat sur la mise en oeuvre du d veloppement durable par les administrations de l Etat et sur la place du d veloppement durable dans les politiques urbaines et territoriales port es par les diff rents minist res Jean Fr bault pr sente quatre invit s Delphine Hedary sous pr fet du d partement de l Aude et rapporteur aupr s de la commission Coppens sur le projet de charte de l environnement Christian Brodhag sp cialiste de l environnement qui a particip au conseil national du D veloppement durable Pascal Douard travaille la DPPR et devrait prochainement rejoindre le minist re de l Equipement pour y exercer au sein de la DAEI les fonctions de haut fonctionnaire au d veloppe ment durable pour ce minist re Dominique Bidou qui a t directeur du conseil national du D ve loppement durable a rejoint r cemment la 5 me section du CGPC I La
38. en uvre Ainsi il est besoin de pr ciser la grille des contr les exerc s par l ex cutif et ou par le judiciaire La co ncidence chronologique entre le d ploiement de la d centralisation et la mise en uvre de la LOLF est une chance saisir Mais est ce que l Etat d concentr existera encore avec le projet de la LOLF La r daction actuelle de la loi fait l impasse sur le territoire Ainsi l administration territo riale de l Etat risque d tre la grande perdante L alternative est la suivante une organisation fonctionnelle ou une organisation territoriale La d clinaison g ographique des programmes de la future loi organique se heurte une difficult l chelle des r gions n est pas pertinente que pour certaines politiques publiques Il convient d attirer l attention du Gouvernement sur le fait que la LOLF n est plus adapt e au projet de d centralisation soit l on accepte que les programmes puis sent tre interminist riels soit l on d cide de rassembler tout le territorial sous l autorit d un m me ministre Il est frappant de constater qu au fur et mesure que progresse la d centralisation se mettent en place des m canismes de re centralisation La cr ation d agences pr sente un int r t en termes d in g nierie technique et financi re Mais qui les financera qui fournira le personnel et qui en sera responsable 87 88 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Po
39. enseignements et souhaite une amplification du mouvement Un second appel projets interminist riel cette fois sera lanc d but 2000 et le Codirdu de juin 2000 en fera un premier bilan Le sujet sera repris dans la s ance n 15 de septembre 2003 consacr e la mise en uvre du Sch ma national de d veloppement durable apr s que la strat gie en question ait t adopt e par le gouver nement en juin Dernier exemple dans un autre registre celui de la politique de la ville avec les Grands projets de ville GPV Le gouvernement en a arr t le principe et la liste en d cembre 1999 et le Codirdu d octobre 2000 met le sujet l ordre du jour pour tirer les premi res le ons des d marches de projet engag es par les villes concern es et sensibiliser les diff rents minist res ces d marches 3 2 3 L actualit v nementielle Plus rarement le Codirdu calera ses travaux sur l v nement au sens strict L exemple le plus significatif est fourni par la s ance exceptionnelle de janvier 2002 consacr e la ma trise des risques industriels suite l accident d AZF de septembre 2001 Philippe Essig charg par le gouvernement d animer un d bat national sur le sujet y rendra compte de ses conclusions la veille de la remise de son rapport au Premier ministre La question sera reprise par le Codirdu en janvier 2004 et largie la gestion des risques naturels suite aux pisodes dramatiques des incen die
40. est elle pour autant probl matique entre une logique de club qui est celle d un entre soi complice et donc d une certaine fermeture et celle de l efficacit qui suppose de l ouverture ainsi qu une certaine publicit Nous reviendrons sur cette question qui renvoie plus largement celle d licate de l appr ciation de l utilit et de l efficacit d un dispositif de ce type La deuxi me interrogation exprim e par certains est celle de la capacit d impertinence de ce type de comit Compte tenu de l importance et de la complexit des th mes dont il se saisit il faut y tre collectivement capable de d passer les id es re ues le conformisme ambiant pr f rer pour cela la controverse l cum nisme de fa ade Fran ois Perdrizet et viter les pi ges de l acad misme Catherine Barb Ce n est l une posture ni facile ni habituelle dans les rangs de l administration et la libert de parole qui est r elle au sein du comit n est pas utilis e par tous et hauteur des attentes de certains des membres La qualit du Codirdu et c est ce qui fait son originalit mais aussi sa fragilit tient pour beaucoup l implication personnelle de ses membres et leur envie de d battre et de changer leur regard A cet gard chacun reconna t et f licite les efforts faits par les pr sidents successifs pour m nager cette sc ne de libre parole Son effectivit renvoie ensuite aux motivations de chacun
41. est livr une int ressante expertise d une premi re g n ration de PTE d partemen taux en faisant notamment le constat d une prise en compte d cevante des probl matiques urbaines et territoriales dans des documents pr fectoraux rest s trop exclusivement th matiques Cet axe de travail du Codirdu sera confort et amplifi par l acte II de la d centralisation et par le processus de d concentration qui lui est li Entre janvier 2003 et mai 2005 le comit engage un travail en profondeur sur le r le et les missions d un Etat local somm de se repositionner face des collectivit s plus puissantes Successivement deux r unions poseront ainsi la question du projet de l Etat dans la d centralisation tandis qu une troisi me traitera plus sp cifiquement de l avenir des services d partementaux et une quatri me de la r forme de l ing nierie territoriale et de l adaptation des moyens d tude et d intervention des services d concentr s aux nouveaux besoins des collectivi t s locales Des sujets moins aboutis Avec le recul les autres th mes de travail du Codirdu paraissent de moindre importance ce qui ne signifie videmment pas que les travaux conduits dessus soient d pourvus d int r t Il y a cette vari t de traitement des raisons tr s diverses M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives D abord parce qu un certain nombre de ces th mes mis l ordre du jour ne rev t
42. et comme facteur de la dynamique de travail collectif du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Des choix de th mes et de m thode qui ont conduit ouvrir largement le Codirdu L volution indiqu e ci dessus ne s arr te pas qu aux seuls membres s qualit du comit Le spec tre large des th mes dont le comit s est saisi ainsi que les options de m thode prises par l quipe d animation pr sident et secr taire g n ral ont galement contribu faire grossir sensiblement les effectifs des r unions On reviendra plus loin sur les m thodes et les th mes mais on souhaite d s maintenant pointer cette question qui peut faire d bat On a effectivement affaire un dispositif de travail relativement lourd ce qui ne manque pas d influer sur son fonctionnement et plus largement sur la nature de ses travaux Des dix sept personnes pr sentes autour de la table la premi re r union du 14 janvier 1999 aux trente cinq qui assistaient celle du 18 mai 2006 on est dans le doublement des effectifs et depuis plusieurs s ances on constate que le nombre de pr sents qui ne sont pas membres du Codirdu finit par exc der celui de ses membres qui ne sont pas non plus tous pr sents toutes les r unions Cette pr sence de tiers est pour une part celle d invit s ext rieurs aux minist res ou aux DAC experts de tous ordres responsables de services d concentr s sollicit s pour leurs
43. et des notables La r forme passera t elle par des exp rimentations locales au sein de l Etat Sur quel pivot et quels invariants prendre appui Combien d ann es donner la r forme pour se d ployer Qui portera le souci de motiver les fonctionnaires organisations syndicales jeunes cadres sup rieurs Quels fonctionnaires et combien feront le pari de collectivit s locales De quel poids p sera l Europe dans cette r forme Marie Line Meaux a interview les services d concentr s du minist re de l Equipement Dans le cadre de la planification strat gique et territoriale trois enseignements int ressent le Codirdu Le r le d cisif du pr fet dans le positionnement des services de l Etat face aux collectivit s locales Les d marches les plus appr ci es sont celles qui reposent sur un fonctionnement coll gial avec une implication forte du pr fet et la d finition de cadres d action clairs qui maintiennent aux chefs de service une forme d autonomie Sur une vision commune des enjeux se d veloppent des actions concert es avec les collectivit s locales Dans ce cadre le positionnement du pr fet entre manager d une quipe et figure de l autorit prend toute son importance Le d veloppement de l action interminist rielle locale Avec les projets territoriaux de l Etat l action interminist rielle a bien progress M me si ces projets sont h t rog nes ils fournissent l occasion de lancer
44. et l valuation La DIV la Datar et la DGUHC prendront les d cisions utiles en ce sens 2 Des r flexions permettant de d boucher moyen terme sur une am lioration du savoir faire et de la qualification des services Savoir faire et implication des services d concentr s Le lancement des GPV a fait appara tre dans toute son ampleur l absence de fili res professionnelles attractives pour ceux qui veulent s impliquer dans la politique de la ville Ce constat int resse tous les minist res concern s donc la plupart des directions A partir d une exploration des comp tences savoir faire et m thodes de travail qui se sont constitu s de mani re empirique dans les services ext rieurs le METL m nera une r flexion sur les moyens de cr er dans les DDE un environnement professionnel et des crit res de carri re favorables une prise en charge collective et permanente de la politique de la ville Mobilit entre fonctions publiques Les membres du comit sont dispos s participer une r flexion ventuelle par le minist re de la Fonction publique et de la R forme de l Etat et le minist re de l Int rieur de passerelles plus larges pour fonctionnaires entre fonction publique d Etat et fonction publique territoriale 57 58 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Etablir des liens entre les m tiers de l am nagement et ceux du d veloppement social Le rapport Brevan Picar
45. faire voluer l action de l Etat qui pourrait avoir en appui des relais dans la soci t civile Le d bat permet de compl ter ces points de vue la pr vention des incendies est d clin e en trois grands volets la pr vention op rationnelle la pr vention cologique la pr vention des zones habit es Pour la pr vention cologique il faudrait repenser la carte de d fense contre l incendie pistes et RD grandes coupures efficaces La pr ven tion des zones habit es et des habitants mobilisent tous les moyens Est ce le bon choix inscrire la pr vention des risques dans le d veloppement du territoire dans les documents d urba nisme dans l organisation de l Etat Dans le Var une mission inter services sur le risque est confi e au directeur adjoint de la DDE qui mobilisera six personnes en quivalent temps plein venant de la DDA la DDE et la Protection civile de la Pr fecture Des PPR incendie de for t interdisent de d livrer des permis de construire quand les chemins sont troits moins de 4 m de largeur aborder la question de la responsabilit juridique des lus Utiliser les syst mes d informations num riques qui favorisent les actions interminist rielles et les actions de sensibilisation du public Promouvoir les am nagements de protection Une cartographie g n ralis e avec une cote des risques et en correspondance des syst mes d assurances permettrait de sortir du syst me CATNAT qui est
46. freins la mise en uvre effective des mesures pr ventives L Etat s efforce d imposer des servitudes mais certaines sont contest es par les lus devant les juges Par ailleurs la population semble fataliste et r sign e lorsqu il s agit d inondations et donc peu sensible aux messages de pr vention Les instruments de mesure des co ts des catastrophes sont insuffisants Il y a un d calage entre les capacit s de financement des propri taires des communes ou de l Etat et la mise en uvre effecti ve des politiques de pr vention Le manque de cr dits est souvent invoqu pour justifier l inaction La strat gie de l Etat est peu lisible Dans le domaine de la pr vention 1l y a un d ficit de mati re grise et un manque d organisation et de moyens Les fausses bonnes id es sont difficiles combattre En mati re de pr vention l approche actuelle est trop locale et trop sectoris e Des d marches plus f d ratrices sont n cessaires hors des limites administratives et des sch mas habituels de pens e Enfin pour faciliter l action pr ventive il faudrait faire voluer le couple pr vention indemnisation renforcer le lien entre pr vention et contr le mieux d finir les notions nouvelles de valeur d usage ou de vuln rabilit acceptable faire progresser les solidarit s territoriales am liorer la concertation et l information initier un d bat de soci t sur la place des risques dans l am nagement spatial et enfin
47. ils ne sont pas membres du comit apr s quoi chacune des directions d administration centrale et des d l gations interminist rielles en ferait l usage interne le mieux adapt une exploitation politique destin e aux cabinets minist riels Cet aspect m rite que l on s y arr te un instant La d cision de mise en place du Codirdu qui pr voyait un rapport annuel de ses travaux aux trois ministres est sur ce point rest e lettre morte Cette pr occupation a pour autant exist puisqu la s ance n 7 de f vrier 2001 le pr sident fait Es du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives acter la d cision de r aliser un bilan destin aux ministres Ce bilan d ailleurs de bonne qualit sera fait par le secr tariat g n ral et soumis pour approbation la s ance de juin 2001 il sera adress aux ministres en m me temps que la production du comit sur les trois lois Par la suite il n y aura pas d autre transmission de ce type Pourtant pr sents la s ance historique de mars 2003 au cours de laquelle sera dress le bilan de la mise en uvre des lois les ministres souhaitent une meilleure diffusion des travaux et se disent demandeurs d un rapport annuel C est sans doute que cette formule du bilan annuel n est pas la meilleure Compte tenu du rythme de l activit minist rielle les cabinets partir du moment o l on consid re que les travaux du Codirdu peuvent les int resser o
48. l ensemble des administrations de l Etat membres du Codirdu dans leurs responsabilit s propres chacune et dans l harmonisation de leur action sur les territoires urbains Les agglom rations urbaines au sens large structurent le territoire national Par ces trois lois l Etat prend acte de cette r alit Les agglom rations sont les l ments cl s du polycentrisme maill qui avec les pays et les nouvelles chelles de l am nagement du territoire tend merger des mutations en cours Mais le paysage institutionnel demeure tr s complexe et manifestement en transition Le r le de l Etat en particulier l Etat d concentr principal interlocuteur des collectivit s territo riales s en trouve renouvel Il ne devient pas moins exigeant au contraire Les grands principes de son action demeurent selon les cas il sera strat ge lorsque l chelle ou les enjeux l exigent partenaire des collectivit s dans de nombreuses d marches notamment de contractualisation ou garant des solidarit s et des coh rences respecter par les collectivit s terri toriales dans les d marches qui sont de leur responsabilit directe du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Lors de l tablissement des p rim tres de planification et des regroupements intercommunaux qui remod lent le paysage institutionnel de notre pays lors de l laboration des projets de territoire par les collectivit s territoriales lors de l
49. la r partition et la localisa tion des services Il convient de distinguer aussi le renforcement des pouvoirs du pr fet de r gion et l organisation des services Le niveau d partemental reste le plus adapt pour traiter des probl mes op rationnels Son organisation infra d partementale qui a un impact r el sur le terrain sera adap ter l volution des missions des collectivit s territoriales Fo du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Les variables cl s de l organisation des services sont l organisation sur les r seaux structurants l articulation niveau r gional niveau d partemental l ing nierie publique et le d veloppement des missions d assistance la ma trise d ouvrage le maintien et l volution du r seau scientifique et technique la mutualisation des ressources et l articulation avec la LOLEF la mesure de la r ussite de la r forme au regard de l attractivit pour l encadrement de la haute fonction publique Les services du minist re de l Ecologie ont l habitude de travailler en r seaux complexes La simpli fication de ces derniers sur le plan r gional repr sente donc un avantage Une coordination plus forte entre les niveaux r gionaux et d partementaux semble n cessaire tout comme la possibilit d in fluence ou d instruction vis vis des autres directions d partementales lorsque celles ci travaillent sur des missions relevant du minist re de l Ecolo
50. les d cideurs gouvernance quit prise de conscience du moyen et long terme des besoins des territoires r ponses larges et op rationnelles besoin de services et de r ponses adapt es la vari t des situations des attentes des responsables des territoires Les interventions de M Steinlein du CGGREF et de Alain Wauters du CGPC voquent les attentes de la soci t civile inqui tude du long terme risques de disparit s souci d quit besoins de concertation de dialogue de d bat des critiques l Etat central cloisonn local parcellis aux comp tences fragment es avec une carence relative d ing nierie et une carence totale d valuation n accepte pas la d centra lisation et fournit un pr t porter d ing nierie des attentes pour l Etat porter des approches globales syst miques et vis es op rationnelles d velopper une vision int grative et largie de l am nagement du territoire avoir le courage d affronter les questions difficiles agir avec coh rence et apporter une valeur ajout e en de et au del des proc dures 103 104 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives des r les pour l Etat assembleur facilitateur mod rateur r gulateur des disparit s porteur d orientations valuateur animateur garant du moyen et du long terme m moire du futur l ing nierie territoriale vue comme l assemblage des savoir faire te
51. les minist res de l Ecologie et du Budget pour que des achats de fourniture coresponsables c est dire respectueux de certains crit res environnementaux puis 97 98 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives sent tre valoris s dans la s lection des march s publics et soient pris en compte par les TPG les deux millions de fonctionnaires de l Etat devraient tre mobilis s pour diffuser dans la popula tion les modes de comportement les plus favorables au d veloppement durable Dans le d bat un intervenant se d clare favorable des ambitions plus lev es et consid re que si l administration ne modifie pas son rapport l thique et la gouvernance elle risque de se heurter rapidement des limites qui feraient du d veloppement durable une ambition vaine Un autre craint que cette d marche ne conduise une judiciarisation accrue de la soci t les juges tant convoqu s pour trancher les conflits de normes Christian Brodhag reconna t que la soci t fran aise est confront e un probl me de r gulation mais consid re que la r gulation par le contentieux serait la pire des solutions De fait il estime que la charte permet de d passer nombre de contradictions par des solutions gagnantes gagnantes Il faut pour cela faire preuve d imagination d ouverture et de dialogue mais aussi mettre en place des outils proc duraux concrets tels que les normes ISO qui peuvent
52. logiques proches ou li es entre elles soit entrepris autour de trois principes vision strat gique coh rence et simplification 5 L ENJEU DES GRANDS TERRITOIRES ET LE DEVENIR DES OUTILS DE LA PLANI FICATION A GRANDE ECHELLE Au fur et mesure que progresse la d centralisation l Etat poursuit le transfert aux collectivit s territoriales de responsabilit s et des moyens correspondants Il adapte ses propres outils au renou vellement de ses fonctions Au niveau national les sch mas de services collectifs proposent un retour la planification strat gique Bien qu encore insuffisamment spatialis s ils posent de bonnes questions et proposent des solutions pour le long terme Elabor s en fonction de ce que nous percevons aujourd hui des vo lutions au cours des vingt prochaines ann es ils constituent un cadre pour l action long terme de l Etat et des collectivit s locales La mise en uvre des neuf sch mas devrait apporter r ponse aux besoins qu ils ont identifi s Au niveau local les acteurs publics devront apprendre les utiliser les mettre en correspondance pour les traduire dans les choix strat giques des projets de territoire Le Codirdu doit contribuer aux r flexions en cours notamment sur leur traduction territoriale et sur la mani re dont ils peuvent inspirer le contenu des documents de planification comme les DTA et les SCoT Au niveau r gional les SRADT sont de la responsabilit principale des conseils r
53. ne les choisit pas c est lui qui les valide A un moment ou un autre il est le ma tre des p rim tres C est un levier dont l Etat doit savoir se saisir d autant plus que s agissant d enjeux long terme ne n cessitant pas le m me degr d int gration que les EPCI taxe professionnelle unique la marge de man uvre de l Etat local dans ses discussions avec les collectivit s territoriales sera plus grande C L aire urbaine une r f rence adapter aux diff rents contextes S il ne peut y avoir de r gle unique valable partout l aire urbaine au sens de l Insee est un rep re utile permettant dans la plupart des cas la mise en coh rence des p rim tres de planification et de d pla cements et vers lesquels devraient tendre les p rim tres des projets d agglom ration et des SCoT Mais il conviendra d adapter le raisonnement aux diff rents contextes notamment dans les r gions urbaines complexes Les toutes derni res tudes de l Insee ont en outre montr que la g ographie des aires urbaines a volu entre les deux derniers recensements L essentiel est de faire converger l exercice du projet de territoire et de la planification sur l aire la plus large susceptible d tre port e politiquement et permettant l expression des choix strat giques du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives ex localisation des grandes surfaces commerciales interaction entre urbanisation et grandes infra
54. ouple ds sun aclivit 3 4 JUL 19 Le nnistre dr l quipement des transports Le ruinistre de l rt oagement du territoire et du logemeix ct Ac l ouvionnement 7 a aae pa Jean Carde GAYSSOT Dominique VOYNET Le seci rale d Etat au Jagernent Louis DESSON N 121 122 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives nssi re de E quipement A nis se ne E r rageneans FAR Fernsnores s ce ganent cle Perviloire et dad nccrenrsment DECISION poriant nomination du pr sident du comit des directeurs pour le d veloppement urbain Le ministe de l quipomcnt des transports ct du logement la minislre de l am nagement du territoire et de l enviconnemcot le seer laire d Eral au loycrnent vu la d cision eu dat du 51 juillet 1998 partant cr ation du cornit des directeurs piur le d veloppement uranin commun un minisl re ile l quipement des Irmsperis et du Jopaiment cr au miuist re de l am nagement du terioire c de l environnement d tid ent Memsieur Gerpes Cavaller ing nieur g n ral des punis el chauss es pr sident de la 5 section du conseil g n ral des ponts et chauss es est nornm pr sident du comit des diceteurs vour le d veloppernent urbain Fait le 19 0ET 1gan Le minisire de l quipement des La ministre de l am nagement du transpot s et du logement terriloir el de l unsiremnement i CA Jean Claude GAYSSOT Dominique VOYNET le secr caise d
55. pas la liquidation de l Etat bien au contraire Mais elles atten dent de lui qu il soit r actif capable de r pondre imm diatement aux demandes avec des enveloppes globalis es Fran ois Lucas pr sente ensuite quelques pistes de r flexion il n est pas exclu que le Parlement admette que soit d fini pr cis ment ce qu est l Etat domaine par domaine et ce qu il est en mesure d attendre des collectivit s locales Se pose alors la question de l valuation de politiques Il impor te aussi de se donner les moyens d un v ritable contr le de la l galit Sans innovation en mati re d outils d intervention le risque est grand pour l Etat de se perdre dans une d finition th orique Enfin nombre de missions doivent tre supprim es au sein des administrations centrales Certains services doivent tre ferm s Paris Pour l un des directeurs la division de l Etat est frappante et source d incapacit Il convient d y r fl chir Il semble plus efficace de fixer un cadre plut t qu une m thode en mati re de rapproche ment des services Par ailleurs il convient de choisir entre une recherche d conomies d chelle d du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives fonctionnelle ou d chelle territoriale m me si certains sujets chappent n cessairement cette dialectique La LOLF r pondrait cette question en retenant une organisation th matique fonctionnelle En conclusion Jean Fr bault indique q
56. pr matur e la cr ation de directions d partementales d am nagement et de d veloppement durable Ils ont propos de d velopper au niveau d partemental des fonctions int gratives horizontales tout en conservant de v ritables comp tences techniques soit des p les de comp tences am lior s Andr Pollet CGPC d crit les pistes d action envisag es par les interview s L Etat devrait travailler moins sur les proc dures et davantage sur les contenus encourager le rapprochement des services et le travail interminist riel poursuivre les exp riences de p les de comp tences dans les domaines privil gi s risques eau am nagement et d veloppement durable politique de la ville emplois lutte contre les exclusions Les interview s recommandent galement d abandonner la double politique d ing nierie publique et de mutualiser les moyens notamment entre le niveau r gional et le niveau d partemental afin de proposer en r seau une offre de service public la plus compl te et la plus conome possible Le d bat permet de confronter des points de vue diff rents des directions m diter quelles sont les attentes de la soci t vis vis de la fonction publique locale Quelles sont les comp tences de base n cessaires Sur les th mes de la solidarit entre les territoires de l am nagement et du d veloppement durable il faudrait identifier les missions afin de d cliner les structures en fonc
57. pr parer la contractualisation entre collectivit s publiques id e creuser que pour les territoires de projet les p rim tres ne soient pas rigidifi s comme p rim tres institutionnels mais traduisent plut t le principe de mise en coh rence des poli tiques locales de dialogue concertation ou contractualisation entre acteurs Cela concerne notamment les pays Pour ce qui est des SCoT ne pas oublier qu il faut prendre en compte leur nature de documents d urbanisme opposables n cessitant une ma trise d ouvrage ce niveau La mise en coh rence des p rim tres dans une m me aire urbaine sur la base de quelques principes simples para t davantage relever d un dispositif de r gulation local renforcement du r le du repr sentant de l Etat comme garant des grandes coh rences r le ventuel des grandes collectivit s r gions mise en place de conf rences inter SCoT oi du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Harmoniser ou mettre en convergence les d marches de projet mises en avant dans chacune des lois LOADDT et SRU projet d agglom ration PADD du SCoT La dissociation est mal comprise la d marche de projet s accommode mal de la fragmentation dans l espace et dans le temps Elle est le plus souvent pour les acteurs locaux un moment privil gi voire exceptionnel qui doit tre f d rateur et qui d bouchera ensuite sur des proc dures de contrac tualisation ou de planification
58. projets d int r t mutuel port s par des r gions ou territoires assembl s sans invoquer obligatoirement l autorit sup rieure de l Etat 4 L Etat devra r former l organisation de ses services et simplifier ses proc dures 4 1 Le renforcement du niveau r gional de l Etat fait consensus par souci de coh rence serait confi au niveau r gional un r le accru de coordination et d impulsion de vision strat gique cela implique aussi de r fl chir un nouvel quilibre entre les niveaux d partemental et r gional et de repenser l articulation entre ces deux niveaux ce renforcement du niveau r gional doit aller de pair avec un renforcement de l interminist riel Des rapprochements des articulations renforc es entre services de diff rents minist res quipement environnement agriculture etc sont promouvoir dans le prolongement des p les de comp tences qui ont d j t mis en place par certains pr fets en outre la dimension interr gionale s imposera de plus en plus l avenir dans les politiques publiques compte tenu des nouveaux enjeux d am nagement du territoire et d infrastructures de l volution des logiques d implantation d entreprises dans le cadre de la mondialisation et de la taille r put e trop faible des r gions fran aises par comparaison celles d autres pays europ ens 4 2 Le nouveau maillage territorial de l Etat il devra prendre en compte les besoins de dialogue avec
59. publique territoriale de la part des fonctionnaires de l Etat La loi pr voit de r duire d environ 50 les actes transmis au contr le de l galit Elle pr voit de d velopper le principe de l valuation de l action des collectivit s locales et de cr er un conseil natio nal de l valuation des collectivit s locales Daniel Canepa indique que la r forme de l Etat territorial vise essentiellement trois objectifs am liorer l efficacit de son action sur le terrain r aliser des conomies de moyens assurer une meilleure coh rence de son action dans les territoires Le calendrier de la r forme devrait suivre celui de la loi de d centralisation La r forme renforce le r le du pr fet de r gion et pr voit de regrouper les services de l Etat en huit p les qui s ajoutent aux directions r gionales Le CODER remplace la CAR De nombreux outils sont cr s ou renforc s le Plan d action strat gique de l Etat PASE remplace le Projet territorial de l Etat PTE les programmes d intervention territoriale de l Etat PITE ont vocation concilier la proc dure descendante de la LOLF avec la n cessit d une interminist rialit territoriale les d l gations interservices DIS devraient tre simplifi es la proc dure du mandat de r gion d autres proc dures sont simplifi es Madame Metrich Hecquet Agriculture DGFAR directeur adjoint indique que le projet de loi sur le d veloppement rural est structur autour d
60. r flexions notam ment pour refonder les politiques territoriales dans un cadre tr s ouvert Es du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Annexes 117 118 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives on du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives ch Praryhetls sale Liyement aio Fobite re s del Ee rinnrene DECISION Foriant cr ation de comit des directeurs ponr It d veleppronent urbain commun au uist re de l quipement des Lransporls et du Ingemeni ct au minist re de l am nagement du territoire et de l euvironnement Jicst cr aupr s du ministre dc l quipement des transpuns t du logement du ministre dr PFamn nagernent du ierritoire ei d l environnement el du s cr luir d Ttat au Jogement mu comit des directeurs pour le d veloppcmcul urbain Lo comit est charg de veiller la coh rence des politiques qui concourent l am sagesnent el uu d veloppement urbains ec titre cuordornc la 1 flexton siw Les orientations strat giques dans les dontaines consid r s Tl incite et contriouc J valualiun des poliliques d cn nugeruent el de d veloppement urbains il propose tuules Jes adaptations qui lei appara trsiont souhaitebles de lcur apposter notarucnent en lunes d ocicantations de m thores el d instruments r glementaires et financiers TI veille le coordination des auoycns d obse
61. ral de l Urbanisme et de l habitat Wanda Diebolt directrice de l Architecture et du patrimoine Hubert du Mesnil directeur des Transports terrestres Patrick Gandil directeur des Routes Isabelle Massin directrice de la S curit et de la circulation routi res Fran ois Perdrizet directeur de la Recherche et des affaires scientifiques et techniques Jean Yves Perrot directeur des Affaires conomiques et internationales Paul Schwach directeur adjoint au directeur g n ral de l Urbanisme et de l habitat Philippe Vesseron directeur de la Pr vention des pollutions et des risques d l gu aux risques majeurs Thierry Wahl directeur g n ral de l Administration des finances et des affaires conomiques Jean Pierre Weiss directeur des personnels et des services Ont t associ s aux r flexions et aux d bats Pierre Ren Lemas directeur g n ral de l Administration Fran ois Lucas adjoint au directeur g n ral des Collectivit s locales Pierre Eric Rosenberg directeur de l Espace rural et de la for t Ont galement contribu l laboration de ce document Francis Ampe Datar Catherine Barb Equipement Michel Barbier Equipement Francis Beaucire universitaire Alain Danet Equipement Priscilla de Roo Datar Bruno Depresle Environnement Etienne Guyot Int rieur Claude Lanvers DIV Thierry Louis Equipement Fran ois R gis Orizet Equipement Andr Saurin Agriculture Jean Fran ois S
62. ration politiques urbaines europ ennes Cette s ance de mise en place est pr sid e par Georges Cavallier I Fonctionnement du comit Les directeurs expriment le souhait d changes marqu s du sceau d une grande libert un club une force de proposition et d laboration collective gr ce la pr sence personnelle des directeurs Le rythme de trois s ances par an est retenu Il conviendra de r percuter dans les services centraux et ext rieurs la teneur des conclusions II Les diagnostics d agglom ration La d marche des diagnostics d agglom ration a t initi e par l Equipement Le comit est sollicit sur la pr paration d une circulaire interminist rielle invitant les pr fets lancer la phase de diagnostic partag pr alable aux contrats de ville puis aux contrats d agglom ration la conduite d une r flexion compl mentaire sur les crit res d utilisation des cr dits allou s aux contrats territoriaux mission qui serait confi e au conseil g n ral des Ponts et Chauss es Accord est donn sur la r daction d une circulaire le travail r unissant la DGUHC la Datar la DIV la DGA La discussion a fait appara tre l effort faire pour mettre les services ext rieurs en position de contri buer l laboration de ce qui deviendra le point de vue de l Etat au moment de la n gociation des contrats d agglom ration un point de vue permettant l affichage d enjeux globaux d passant les habituels o
63. risques Faire pr valoir des objectifs de l Etat dans le cadre de comp tences partag es en partenariat avec les collectivit s c est une d marche plus complexe que ne le serait une simple prestation de services II Pr vention des risques quelle mise en uvre Etat Collectivit s locales Jean Frebault propose d ouvrir un d bat sur les difficult s rencontr es en mati re de pr vention des risques la lumi re des incendies de for ts et des inondations catastrophiques du Gard en 2002 Patrice Foin CGPC pr sente les conclusions des missions d inspection S agissant des incendies de for t les risques augmentent au fil du temps L urbanisation rapide dans le Sud accapare les moyens des pompiers au d triment de la pr vention tandis que la biomasse combustible se d veloppe Pour viter de nouvelles catastrophes un certain nombre d actions peuvent tre propos es d velopper une strat gie d volution limiter l urbanisation diffuse dans les zones NB et ND lutter contre l habitat ill gal et ce faisant trouver des solutions la pr carit diffuser les r gles de construction pour des maisons moins vuln rables au feu mettre en place des Plans de Pr vention des Risques pour les Incendies de For t PPRIE am nager les lisi res urbanis es glacis d broussaill et d frich entre zone urbanis e et zone bois e prises d eau suffisamment nombreuses et aliment es favoriser le d broussailleme
64. risques naturels comptes rendus d entretiens sur les probl mes de mise en uvre et les relations Etat collectivit s locales par Brigitte Mazi re CGPC Introduction la s ance du 29 janvier 2004 L ing nierie territoriale r flexions et propositions du Codirdu Document de synth se dat de d cembre 2004 tabli la suite du Codirdu du 13 mai 2004 Document pr paratoire sur l ing nierie territoriale Synth se d entretiens de r flexions des minist res et travaux d inspection Michel Steinlein CGGREF et Alain Wauters CGPC 13 mai 2001 Revisiter les politiques urbaines et territoriales regards crois s clairages europ ens Note pr paratoire la s ance du Codirdu du 18 mai 2006 Nota ces documents ainsi que l ensemble des dossiers du Codirdu sont disponibles au secr tariat de la cinqui me section du CGPC ainsi qu la DGUHC service de la strat gie et de la l gislation assurant le secr tariat g n ral du Codirdu 157 158 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives ACSEC ADEME ANAH ANRU CAUE CERTU CETE CGGREF CGPC CIADT CPER CRSN D4E DAEI DAPA DATAR DDAF DDE DE DGA DGCL DGFAI DGFAR DGMT DGR DGUHC DIACT DIREN DIV DNP DPPR DR DRAF DRAST DRDE DRE DREIF DRIRE DSCR DTA DTT ENL EPCI GPV LOADDT LOLF LOTI PADD Glossaire agence pour la Coh sion sociale et l galit des chances agence de l Environnement et de la ma trise d
65. s de l Etat Inaugur e l occasion de la sixi me s ance consacr e aux Grands Projets de Ville octobre 2000 elle va devenir une habitude r guli re Pr sentant ce jour l son invit Louis Ruelle DDE du Pas de Calais et repr sentant du r seau des DDE Jean Fr bault insiste sur cette initiative nouvelle permettant aux directeurs des administrations centrales de dialoguer avec les responsables des services territoriaux des diff rents minist res qui doivent prendre toute leur place dans les projets A partir de l les services territoriaux ont t r guli rement sollicit s Pour un comit qui a consacr une part tr s significative de ses travaux au d veloppement des nouvelles d marches terri toriales de planification et de projet et aux processus li s de recomposition de l action publique coop ration intercommunale d centralisation et d concentration modernisation de l Etat cette pr sence autour de la table des acteurs de terrain concern s au premier chef s est r v l e d une grande richesse Un certain nombre de pr fets et de sous pr fets sont ainsi venus t moigner en personne et faire part tr s librement des avanc es mais aussi des obstacles rencontr s dans la mise en uvre des nouvelles dispositions l gislatives ainsi Francis Idrac pr fet de Haute Normandie s agissant de l application des trois lois M Rondepierre pr fet de l Is re s agissant de l laboration des Projets territoriaux de l
66. senter leurs propres objets de travail priorit s du moment programmes l tude nouvelles proc dures et ainsi de s expliquer devant leurs pairs et de les sensibiliser des sujets souvent loign s de leurs pr occupations quotidiennes Simples informa tions toujours utiles ou dans certains cas v ritables interpellations quand par exemple il s est agi d int resser l ensemble des participants aux GPV ou de pr senter le sch ma national de d veloppe ment durable Les gains individuels et collectifs ne sont videmment pas mesurables mais on peut penser que chacun y a trouv mati re s enrichir se qualifier et que le commerce quotidien entre quelques administrations ainsi mieux inform es et davantage stimul es s en est trouv facilit L exploration et la mise en d bat Les s ances du Codirdu on l a indiqu plus haut sont con ues de telle fa on qu une place significa tive soit faite au d bat Certes le temps disponible n est pas toujours suffisant et la controverse ne parvient pas toujours s installer autant que certains le souhaiteraient Ce type de lieu est cependant suffisamment rare dans le fonctionnement de l administration pour qu il faille pointer son int r t La probl matisation introductive du sujet le recul propos par les experts et la sollicitation de points de vue souvent contrast s de responsables locaux permettent une mise distance tr s appr ci e par les membres L
67. sept pays d Europe avec des postures tr s contrast es pour l Etat L ouverture des fronti res et la place croissante des collectivit s territoriales ont entra n un d clin des pouvoirs centraux dans ces politiques Pourtant le besoin de maintenir la coh sion sociale et de compenser les d s quilibres interdit aux Etats de se d sint resser de l am nagement du territoire Dans les sept pays tudi s le facteur institutionnel est la principale variable Ils se distinguent par leur capacit maintenir une politique nationale face aux pouvoirs r gionaux la combinaison des instruments des politiques d am nagement du territoire planification plus ou moins prescriptive contrats financements l autonomie des communes en mati re d urbanisme et d am nagement En France l Etat garde un r le important mais contest Au Royaume Uni et aux Pays Bas le r le du pouvoir central a t r cemment renforc Dans d autres pays l am nagement du territoire est devenu une comp tence r gionale sauf planifications sectorielles et investissements dans les grandes infrastructures Une planification r gionale prescriptive et des contrats se rencontrent dans les sept pays tudi s Les contrats presque toujours bilat raux visent produire de la coh rence et ont souvent une dimension financi re Seules la France et l Italie pratiquent des contrats avec de nombreuses op rations ayant une certaine fonction de programmation La
68. sition de ces ressources aupr s des collectivit s territoriales l observation des territoires la prospective territoriale et l valuation des politiques territoriales sont d velopper voire r inventer Ce sera une ing nierie de l information et de la connaissance mettre fin au d sordre des donn es Ce sera une ing nierie d excellence l excellence sinon rien la difficult de d finir la demande d ing nierie territoriale sachant qu une partie est prise en charge par les collectivit s territoriales mais aussi par les chambres consulaires elle devra la fois r pondre des besoins de technicien de proximit pour les petites communes rurales et avoir la capacit mettre de la fluidit dans des ensembles informels il vaut mieux parler d intelligence des territoires que d ing nierie territoriale l tat doit s efforcer de remettre du gouvernement dans la gouvernance et ne pas c der la dicta ture du partenariat il faudrait adapter les comp tences aux nouveaux enjeux pour une ing nierie int gr e administra tive technique financi re et juridique en r seau et non plus une ing nierie purement technique l enjeu de professionnalisation passe par la remise en ordre et la valorisation des comp tences exis tantes leur maintien ou le d veloppement de nouvelles comp tences En conclusion Jean Fr bault tente une synth se en quatre points avec la n cessit de clarifier les po
69. toute nature en tout domaine de la gestion des crises la s curit juridique en passant par la pr vention des risques naturels ou technologiques ce qui implique un lien avec l urbanisme et la gestion de l espace le d veloppement structurant du territoire en ce qu il concerne notamment les infrastruc tures de niveau national et sup rieur transeurop en les implantations conomiques strat giques recherche incluse et engage le long terme et des coh rences spatiales des chelles larges la solidarit sociale et territoriale lorsque la coh sion nationale est en jeu L Etat doit en tre le garant Ainsi en mati re de mixit sociale de politique de la ville de correction des in galit s territoriales ou de mise en coh rence des politiques territoriales diff rentes chelles entre p rim tres de planification par exemple Mais pour certaines actions 1l peut tre conduit d l guer aux collectivit s locales par la loi ou sous cahier des charges ou par contrat la promotion du d veloppement durable dont nous sommes comptables vis vis des g n rations venir et qui implique la prise en compte par l ensemble des acteurs du d veloppement des pr occupations sociales conomiques et environnementales De multiples P du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives acteurs sont concern s mais l Etat doit montrer la voie Il est en outre porteur d exigences envi ronnementales
70. un besoin de rupture pour la sant limiter la pollution avec les transports publics les enjeux universit recherche et la mobilit tudiante le financement des quipements publics par les collectivit s r ticentes s engager La r gion aura arbitrer avec les collectivit s des questions infra r gionales telles que le polycentrisme dans le grand Bassin parisien et les quilibres est ouest la faible attractivit r sidentielle et la densification la corr lation du prix foncier au marquage social et au co t d acc s au centre la gentrification du centre de la r gion et la perte d attractivit de Paris pour les jeunes l accompagnement de la densification en 1 re couronne par un bon niveau de service les politiques de d placement de transport collectif de logistique en lien avec le PDU les enjeux conomiques et institutionnels les r gles inadapt es ex Massy Saclay une nouvelle r gulation de nouvelles ressources pour les transports collectifs le projet de p age urbain et ses cons quences sociales 107 108 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives la protection des espaces naturels et agricoles sans bloquer la construction les perspectives conomiques et sociales des espaces naturels des paysages l enjeu social du d bat local En conclusion Bertrand Landrieu confirme que l Etat doit donner des signaux forts sur l
71. une dynamique Seule cette dynamique compte avec deux nuances cependant Les groupes interminist riels fonctionnent davantage sur un mode r actif qu en production coll giale Le service coordinateur pr pare en amont un document qui est ensuite soumis l avis des coll gues Ceci explique que nombre de politiques peinent tre territorialis es et inscrites dans le long terme ex les politiques sociales ou de l emploi Un certain nombre de DRE DDE et pr fets s interrogent sur les objectifs de la loi SRU notam ment sur la mixit l quilibre dans le d veloppement des territoires la ma trise de l talement urbain Quel est le positionnement de l Etat Ils pressentent qu ils ont certaines missions remplir sans disposer d un cadre d action d fini Dans les groupes interminist riels merge une demande d outils et de m thodes en vue d une production plus op ratoire des politiques publiques A ce titre les travaux du Codirdu intriguent Pourraient ils l gitimer l id e de production d outils L mergence de nouvelles intercommunalit s Les EPCI qui n ont pas d agence d urbanisme ont des difficult s pour exercer leurs comp tences en planification strat gique Les intercommunalit s de SCoT attendent de plus en plus souvent de la part de nos services un r le de quasi prestataire Les professionnels font le m me constat seules 10 15 structures seraient aujourd hui capables de faire un suivi de SCoT Ce
72. urbaines sont ceux des col lectivit s territoriales travaillant en relation avec les services ext rieurs de l Etat Un point pratique et d actualit a t abord l avenir du groupe d experts europ ens sp cialistes du milieu urbain anim par la DIV au sein du Comit de d veloppement spatial que la Commission semble n gliger apr s avoir parrain sa cr ation Il s agit d un vrai d bat que Bruxelles doit trancher le Parlement europ en demande la Commission de ne plus financer d actions n ayant pas de base juridique et la Commission n a pas de comp tence juridique en mati re de politique urbaine C est travers les fonds structurels que les tats membres peuvent valoriser la dimension urbaine et avant de s engager plus loin Bruxelles attend de voir si les Etats prennent au s rieux la th matique de la dimension urbaine Les participants ont jug tr s d cevante cette r ponse de Leygues o la position de Bruxelles appara t extr mement floue Conclusions et suites donner Les fonds structurels europ ens La question des relations entre le groupe d experts urbains et la Commission europ enne est traiter d urgence l initiative de la DIV Il est souhaitable que se poursuive la r flexion strat gique des directeurs sur l avenir des fonds structurels europ ens et sur la place de l urbain dans les politiques europ ennes et que les instances gouvernementales soient fortement sensibilis es sur ce po
73. valuation crois s et des efforts de prospective convergents Des d bats mergent plusieurs id es plut t que de multiplier les contraintes r glementaires l Etat strat ge devrait mobiliser les acteurs impulser l innovation trouver de nouveaux leviers d action qui ne soient du ressort ni de la loi ni de l incitation financi re la prise en compte du d veloppement durable dans les collectivit s territoriales exige tout d abord de d signer un responsable en charge d harmoniser les actions locales et de sensibiliser les acteurs la charte de l environnement repr sente une opportunit car elle contraint les collectivit s mesurer les b n fices et co ts environnementaux de leurs politiques afin de mieux prendre en compte les enjeux du d veloppement durable le d veloppement durable impose galement de mettre en place des instruments plus incitatifs afin de palier les deux handicaps traditionnels de l administration d une part une approche peu transver sale des probl mes et d autre part l absence de management des projets ce qui n cessite un d cloi sonnement des structures et la fixation d indicateurs de performance de gestion il annonce enfin que la mission d veloppement durable de la DAEI est amen e prendre de l am pleur afin de veiller la mise en uvre harmonieuse de ces approches au sein du minist re de l Equipement Pascal Douard en sera le responsable une r flexion est en cours entre
74. voqu s le r le de l Etat pour obtenir d s le d but de la r vision la prise en compte de ses priorit s la question des chelles de d cision et le respect du principe de non tutelle de la r gion sur les autres collectivit s Le r le de l Etat doit tre de provoquer une d marche de r flexion de cr er des visions du futur d ai der d inciter la gouvernance de la r gion faire des progr s Des contradictions sont g rer par exemple entre les exigences de la recherche logique de concentration sur des p les d excellence et celles de l universit une certaine proximit Parmi les enjeux ceux que l Etat doit porter le rang international de l Ile de France m tropole capable d entra ner l conomie du pays la prise en compte du grand Bassin parisien et des franges de la r gion Ile de France l organisation de la logistique en Ile de France et dans le grand Bassin parisien l augmentation du nombre des logements les arbitrages sur le foncier disponible agricole naturel industriel et co t de d pollution les grandes infrastructures d int r t national ou europ en les inter connexions TGV la r vision la baisse des objectifs routiers du SDRIF de 1994 l valuation environnementale impos e par la directive plan programme la pr vention des risques et pollutions eau d chets un besoin de rupture avec les pratiques pass es constructions en zone inondable
75. DD FILLON Catherine DGUHC GALTIER Bertrand D4E GAY Herv Secr taire G n ral DGMT GOUYON Christian DGUHC GUYOT Etienne DGA GUERIN Andr Jean DDD LAFFONT Jean DNP LE DOLLEY Vincent DIACT LEBOURDAIS G rard DGFAR LESAFFRE mission recherche Min Environnement LOUIS Thierry dir adjt DR LUCAS Bernard DR MARQUES Ruth DGUHC MENARD Fran ois DIV METRICH HECQUET Val rie Dr adjt DGFAR MOREL directeur DATAR MORAUD Jean christophe s directeur DGCL MOULIN Emmanuel s directeur DGUHC NIEL Jean Christophe secr tariat g n ral Min de l Equipement ORIZET Fran ois R gis DTT PORTIER Nicolas Datar PREVOST Laurent secr tariat g n ral Min de l Int rieur PARTHENAY Dominique Datar PAUL DUBOIS TAINE Olivier DAEI QUERRIEN Anne DGUHC PUCA REBUT SARDA Michel dir adjt DAPA REY Marie DIV 131 132 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives ROBERT Bernard Datar Mission Bassin Parisien SPECTOR Th r se DRAST SPOHR Claude DRAST THEYS Jacques DRAST CPVST TOINET DGUHC TOUCHEFEU Jacques DIV puis DREIF TROUVAT Philippe D4E VIBERT Marie Agnes DGFAR M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Note de travail Codirdu JF YC 14 avril 2003 Dans le cadre de la d centralisation et du renouveau des politiques territoriales quel projet pour l Etat Les axes de r flexion propos s dans la pr sente note r sulte
76. Es P k Pi PP d an M EEY LT y ty Ay Codirdu 1999 2006 4 n Bilan et perspectives ELD Saas h bert galit Fraternit y g L zi PUBLIQUE FRAN AISE Le 4 Ra 1 7 us Fe ds PR i i G gt 5 P gt Vu TP s P 9 m x M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives SOMMAIRE Pr face par Jean Fr bault p 4 R sum p 6 Premi re partie L MENTS POUR UN BILAN ET PRECONISATIONS Introduction p 11 1 Le Codirdu une id e originale qui a fait son chemin p 12 1 1 1998 2006 d un club restreint de directeurs d administration centrale un cercle interminist riel largi La formule initiale de 1998 Le Codirdu huit ans plus tard 1 2 Une originalit revendiqu e par les membres Une vraie singularit de l interminist riel non d cisionnel Les limites du dispositif ou des questions en d bat 2 Le Codirdu un tat d esprit et une m thode p 20 2 1 Un processus de fabrication exigeant qui s est affin dans le temps 2 2 Le dossier de s ance une v ritable somme 2 3 Des s ances progressivement ouvertes des tiers 2 4 Le compte rendu des travaux 3 Des th mes de travail au point de rencontre entre questions de fond agenda politique et actualit p 27 3 1 Le choix des th mes un exercice subtil et plut t r ussi 3 2 Des th mes ancr s dans l histoire et dans l actualit L actualit
77. France est le pays le plus d centralis en mati re d urbanisme L autonomie des communes semble moins grande dans les autres pays tudi s Les pr sentations et d bats ont mis en vidence quelques id es fortes et pistes de r flexion avec 1 la n cessit d une re fondation des rapports entre l Etat et les collectivit s territoriales et plus g n ralement entre les collectivit s publiques pour M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives appliquer l objectif strat gique de Lisbonne pour 2010 formation emploi croissance conomique coh sion sociale dans les contrats en dialogues et partenariats ouverts r fl chir aux nouvelles m thodes pour laborer le cadre strat gique national de r f rence et les contrats de projets et programmes op rationnels europ ens veiller r duire les fractures infra r gionales lors des programmations malgr les concentrations th matiques des p les de comp titivit d finir apr s concertation les objectifs souvent mis en uvre par les collectivit s territoriales ainsi que la planification du r seau national ou europ en des infrastructures 2 la n cessit d adapter les services de l Etat soit inviter des collectivit s territoriales au Codirdu pour clarifier leurs attentes r fl chir la demande d Etat en tant qu instance de r gulation du dessus pour les infortun s et pour compenser l absence de tutelles entre
78. Francis Beaucire collaborateur r gulier du Codirdu et de G rard Marcou tous deux professeurs Paris I et sp cialistes des politiques territoriales et plus ponctuellement de consultants Herv Huntzinger Marc Wiel Philippe M jean des inspections g n rales des deux minist res de l Equipement et de l Agriculture et des organismes publics de recherche et d observation Insee Certu Puca ETD celle plus originale de professionnels de terrain mis en situation de produire une expertise partir de leurs v cus agences d urbanisme corps pr fectoral services d concentr s de l Equipement et de l Environnement Dans cette mobilisation d experts de tous ordres on note cependant une assez faible sollicitation du r seau scientifique et technique de l Equipement Cete Certu pourtant tr s concern par les th mes travaill s Peut tre faut il voir l le souci des animateurs de ne pas exag rer le poids de leur minist re au sein du comit Assistance au montage des r unions production de notes de cadrage et de synth ses documen taires enqu tes de terrain t moignages v cus conduite de r flexions de fond les formes et les modalit s de ces apports d experts sont tr s vari es On retiendra quelques exemples de ces contributions de qualit qui dans des registres vari s ont jalonn la vie du Codirdu le rapport Lagard re Deligny sur Les contrats territoriaux de 1999 le rappor
79. H l ne Jacquot Guimbal directrice g n rale du Personnel et de l administration minist re de l Int rieur de la s curit Daniel Canepa int rieure et des libert s locales secr taire g n ral Dominique Schmitt directeur g n ral des Collectivit s locales minist re de l Agriculture de Alain Moulinier l alimentation de la p che et des directeur g n ral de la For t et de l espace rural affaires rurales Paul Vialle vice pr sident du CGGREF ou son repr sentant CGPC Claude Martinand vice pr sident secr tariat g n ral Philippe Grand DGUHC 129 130 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives LES SHERPAS DU CODIRDU Liste des proches collaborateurs des directeurs et d l gu s interminist riels ayant successivement de 1999 2006 apport un concours actif aux travaux du Codirdu et la pr paration des s ances ALOUIS Fran oise DIACT AMPE Francis Datar AUVERLOT Dominique DGR BEAUGAD Lionel DGCL BERGEAL Catherine s directeur DNP BERNARD GELY Anne DGUHC BRAIZE Fran ois directeur adjoint DAPA CHALEAT Datar COUSIN Anne Marie s directeur DAPA CURE Christian sous directeur DGUHC DANET Alain DGUHC secr tariat g n ral Codirdu DEBATTE Magali s directeur DGCL DEBREIL Aude s directeur DGUHC DEPRESLE Bruno s directeur D4E DOUARD Pascal DPPR puis DAEI DUPORT Liliane D
80. Nous sommes en p riode de transition Les regroupements nouveaux cohabitent avec des entit s plus traditionnelles Ces derni res traduisent encore aujourd hui la continuit la permanence de la R publique Elles ont un sens dans le fonctionnement de la d mocratie La logique de l intercommunalit ne fait pas dispara tre la commune mais conduit une nouvelle r partition des comp tences entre la commune et le groupement intercommunal Enfin les territoires v cus et per us par les habitants ceux partir desquels ils construisent leur identit diff rent selon leur place dans la soci t La commune ou m me le quartier conservent un sens pour de nombreuses fonctions de proximit n cessaires au lien social 2 LE PROJET DE TERRITOIRE SOURCE D UNE NOUVELLE COHERENCE DES POLITIQUES TERRITORIALES ET DES OUTILS DE GESTION DE L ESPACE Le projet de territoire en mati re urbaine le projet d agglom ration est une des cl s de vo te de la LOADDT La loi SRU pr cise que les SCoT pr sentent le projet d am nagement et de d veloppe ment durable retenu A Le projet une d marche strat gique pour le territoire Le projet est affich comme une d marche pas comme une proc dure appelant une vision strat gique sur un territoire donn quelle que soit son chelle C est le projet qui doit fonder les actes et documents de planification en particulier le SCoT les relier entre eux donner leur coh rence aux projets parti
81. PRT permet de clarifier dans les n gociations les mesures de pr vention et de protection les mesures d urbanisme et les normes de construction Mais en r introduisant l Etat n affaiblit 1l pas les chances d une prise de responsabilit collective des acteurs locaux en particulier des entreprises Urbanisme mixit ou concentration des industries dangereuses hors les villes Aujourd hui on essaie de m langer les fonctions urbaines Cela doit il s appliquer aux tablisse ments risque En Allemagne Belgique et Hollande les industries dangereuses sont concentr es sur de grandes plates formes l cart des habitations De m me le sch ma industriel de la ville de Dunkerque m riterait une valuation En Allemagne trois plates formes rassemblent chacune plus de 30 000 emplois En France la plus grande plate forme ne compte que 3 000 emplois et on trouve plus d un million d habitants dans les p rim tres risque Un processus de d localisation ne pourrait fonctionner que sur la base d une strat gie long terme et l existence de sites d accueil Les p rim tres n cessit faiblesses et effets pervers Pour l tude de danger les sc narios les plus critiques sont rarement pris en consid ration Au cours du compromis politique l exp rience montre qu il y a tr s souvent r duction des p rim tres de ma trise de l urbanisation Un p rim tre qui permet tout l ext rieur et rien l int rieur conduit aussi souve
82. VA renvoie au double r le de l Etat qui est la fois responsable de la continuit du r seau national et garant de la prise en compte des grandes orientations nationales Il est demand au Certu de produire des guides m thodologiques sur ces sujets et pour les DVA des propositions d volution des textes avec une circulaire pour remplacer celle de 1991 Le Codirdu mandate le comit de suivi inter DAC pour r fl chir l volution des diff rents outils de planifica tion et la mise en uvre locale de ces documents Il ne doit pas y avoir d un c t la gestion des grands axes et de l autre le respect formel des orienta tions respecter au niveau des agglom rations Ceci peut conduire r viser des DVA dans le cadre des SCoT Les anciens axes de transit deviennent souvent des axes de desserte locale avec de nom breuses cons quences sur la p ri urbanisation Les dossiers de voirie d agglom ration ont t tort per us comme des d marches de planification Ils doivent tre ramen s une phase d tude pr alable en association avec les collectivit s territoriales Dans le cas des DVA l Etat associait les collectivit s Maintenant ce serait plut t l inverse les collectivit s laborent leur projet et associent l Etat qui en tirera les cons quences concernant la structuration de son r seau routier les DVA dispara traient L Etat doit avoir pour objectif la continuit et l objectivit La Datar et la DAPA plan de sauve
83. a construction
84. a direction de l Architecture et du patrimoine DAPA le minist re de l Int rieur et de l am nagement du territoire avec la participation de la d l gation interminist rielle l Am nagement et la comp titivit des territoires DIACT la direction g n rale des Collectivit s locales DGCL et celle du secr tariat g n ral du minist re le minist re de l Agriculture et de la p che avec la direction g n rale de la For t et des affaires rurales DGFAR et de fait le minist re de l Emploi de la coh sion sociale et du logement avec la d l gation interminist rielle la Ville DIV qui lui est rattach e et qui d s le d but a si g syst mati quement au Codirdu et non pas en tant que de besoin comme le pr voyait la d cision minist rielle de 1998 7 Ce sont les termes du texte de cr ation 8 Idem Voir en annexe les compositions initiale et actuelle du Codirdu 15 16 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives L interminist rialit se trouve galement renforc e du fait de la pr sence aux c t s de la DIV et de la DIACT d une troisi me d l gation interminist rielle la DIDD d l gation interminist rielle au d veloppement durable cr e en 2004 Ensuite le conseil g n ral du g nie rural et des eaux et for ts CGGREF renforce aux c t s du conseil g n ral des ponts et chauss es CGPC la pr sence des corps d inspection au plus haut niv
85. ablement interminist riel le Codirdu se doit d associer l ensemble de ses composantes au processus de pr paration C est l une condition sine qua non de sa progressive reconnaissance par l ensemble des minist res pr sents La technologie propre au Codirdu est dor navant identifi e et elle sera utilis e pour fabriquer les treize s ances suivantes On peut la caract riser en deux points Un processus de travail interactif fonctionnant selon un principe coll gial Les th mes de travail retenus qui sont pour la plupart ambitieux et g n raux on y reviendra n cessitent un processus de d cantation d affinage pourrait on dire de fa on les mettre en perspective synth tiser les informations mettre en lumi re leurs implications pour les administrations pr sentes et s lectionner les sujets soumis au d bat C est la mission du groupe de sherpas que le pr sident et le secr taire g n ral r unissent deux trois fois pour pr parer les s ances Compos d une quinzaine de collaborateurs proches des directeurs sous directeurs conseillers ou charg s de mission ce groupe proc de l affinage progressif du th me par allers retours d changes verbaux et de notes Un tel dispositif est suffisamment original au sein de l administration pour tre soulign ici il ne s agit plus de produire des notes maison simples commentaires de l activit de son administration mais de s interroger individuelleme
86. accord ou bien rendre galement compte des dissensus Et d ailleurs quelle est la pertinence de cette question pour un comit qui n est pas d cisionnel Et qui ces comptes rendus sont ils destin s Aux seuls membres du Codirdu qui souhaitent alors y retrouver la trace exacte de leurs propos A leurs collaborateurs qui sont cens s y trouver des indications utiles pour l action Aux cabinets minist riels qui peuvent les mettre profit pour la d finition d orientations politiques Ces diff rentes options n exigent pas non plus les m mes moyens la restitution fid le des changes d un groupe suppose une prise de notes de qualit et un gros travail de r criture la mise au point d un texte analytique appelle des qualit s particuli res et on a d j indiqu la faiblesse des moyens dont dispose le comit L quipe d animation du Codirdu a t confront e l ensemble de ces questions et de toute vidence a h sit puisque elle n y pas r pondu de fa on identique pour les vingt s ances pour les trois premi res s ances un r sum des travaux en 3 6 pages assorti d un bref relev de d cision pour les cinq s ances suivantes des comptes rendus complets 16 36 pages de qualit in gale selon que les changes ont fait l objet d un important travail confi des professionnels de r organisation du verbatim avec en hors texte des r sum s et des encadr s ou selon que l ont ait proc
87. aient sans doute pas du point de vue des animateurs un caract re aussi strat gique que les pr c dents On a vu plus haut la largeur du spectre des sujets abord s et il va de soi que l investissement du comit raison de trois r unions par an et en l absence de v ritables moyens de fonctionnement ne pouvait tre le m me sur tout ce dont il s est saisi Ensuite parce que certains de ces sujets taient par construction limit s c est par exemple le cas de la r vision du SDRIF examin e en octobre 2004 ou trop directement index s sur des v nements c est le cas de la question des risques industriels et naturels La troisi me raison est d une autre nature Sur un certain nombre de sujets le Codirdu n a pu aller au del d un premier examen quelquefois trop rapide On touche ici les limites d un dispositif de travail qui se doit d tre en phase avec les pr occupations et les calendriers des administra tions et qui exige l accord de ses diff rentes composantes minist rielles C est par exemple le cas de la question difficile mais importante des grands territoires Soulev e l occasion du travail sur les trois lois elle s est trouv e focalis e sur la proc dure des DTA directives territoriales d am nagement qui outre ses difficult s intrins ques l laboration d une strat gie de l Etat l chelle de vastes territoires peinait prendre son v ritable essor dans un contexte o d autres d marches
88. ail dont il s est saisi sur fond d histoire des politiques publiques dans la p riode consid r e le quatri me pour tenter d appr cier les fonctions que remplit le Codirdu et de conclure sur ce qui fait son utilit 1 Le Codirdu une id e originale qui a fait son chemin Cette partie introductive retrace grands traits l histoire du Codirdu et introduit les d veloppements suivants qui d tailleront les trois questions de la m thode de travail du comit des th mes dont il s est saisi et des fonctions qu il remplit Elle donne galement la parole aux membres du Codirdu invit s formuler un point de vue appr ciatif g n ral 1 Francis Ampe n tait pas membre s qualit du Codirdu mais il a particip de fa on troite ses travaux aux c t s de Jean Louis Guigou alors en charge de la Datar or du Codirdu 1999 2006 l ments de bilan et perspectives Quelle est l origine du Codirdu et qu est il advenu de l id e initiale Comment cette instance s est elle progressivement install e dans le paysage administratif et au gr de quelles volutions 1 1 1998 2006 d un club restreint de directeurs d administration centrale un cercle interminist riel largi 1 1 1 La formule initiale de 1998 Les circonstances de la mise en place du Codirdu La cr ation du Codirdu r sulte d une des propositions du rapport de Gilbert Santel alors d l gu la Modernisation et la d concentration au sein du
89. airement reconnu A la suite d un s minaire Datar DGUHC de juin 2002 trois sc narios alternatifs ou compl mentaires ont t identifi s et m ritent d tre approfondis voir note Codirdu octobre 2002 renforcement du r le planificateur des r gions avec la possibilit d laborer des sch mas r gionaux strat giques et prescriptifs voir ce qui se fait d j sur certains territoires sp cifiques SAR SDRIF ou dans des pays voisins D finir dans ce sc nario le r le de l Etat faire voluer les DTA dans le sens d une coproduction Etat r gion sur les territoires le justifiant Dans certaines configurations l Etat peut tre moteur par exemple grands couloirs interr gionaux de transports dans d autre cas la r gion Associer les grandes collectivit s locales d velopper l organisation du partenariat entre territoires locaux conf rences inter SCoT coop ration active entre EPCI etc 81 82 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Pour y voir plus clair il serait int ressant de mieux conna tre les intentions des r gions sur les SRADT et les DTA d avoir les t moignages des pr fets et services de l Etat sur les DTA en cours Besoin de renforcer l ing nierie territoriale au sein des services de l Etat des collectivit s notamment au niveau intercommunal r seaux des agences d urbanisme des CAUE ing nierie priv e consultants bureaux
90. ales en plein d veloppement et des politiques supra nationales de plus en plus pr gnantes etc Ces sujets sont clairement dans la continuit des pr occupations du Codirdu mais il lui faut sans doute pour la suite renouveler sa focale et en se d centrant savoir faire une vraie place dans ses travaux et dans ses invit s aux autres gouvernements ceux des collectivit s locales ceux de l Europe et ceux d ailleurs Deuxi me partie m moire du Codirdu r sum des vingt premi res s ances Cette deuxi me partie rappelle les ordres du jour des vingt premi res s ances du Codirdu Elle pr sente pour chacune d elles un r sum synth tique des d bats et des conclusions et recomman dations qui s en d gagent Pour le Codirdu apr s une premi re s quence de travail consacr e aux territoires en mouvement 1999 2002 et une seconde l Etat en mouvement 2003 2006 ces diff rents sujets pourraient marquer l ambition de la troisi me s quence qui s ouvre dor navant Il semble que la derni re s ance le 18 mai 2006 a commenc l inaugurer on du Codirdu 1999 2006 l ments de bilan et perspectives Premi re partie l ments pour un bilan du Codirdu et pr conisations Rapport de Philippe M jean consultant Dipl m de l IEP de Paris docteur en tudes urbaines 10 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et p
91. ansformation de la ville impli quant un renouveau des d marches prospectives voir initiatives r centes d agglom rations 147 148 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives B Une d marche f d ratrice qui permet d articuler chelles politiques sectorielles et outils de gestion de l espace C est travers le projet de territoire que devrait en effet se d finir l articulation au cas o elles ne co ncideraient pas toutes entre les aires des diff rentes institutions intercommunales communaut s autorit s de transport les aires des documents sectoriels de planification PLH PDU DVA outils de protection du patrimoine et de l environnement ou celles des contrats et projets contrats d ag glom ration contrats de ville GPV ou grandes op rations d urbanisme projets d infrastructure Une red finition de la hi rarchie et des r les respectifs des outils de gestion de l espace devrait galement dans cet esprit s imposer Les nouveaux SCoT auront un r le de pivot pour traduire le projet de territoire et exprimer des coh rences la fois entre domaines d action et entre territoires Ils ont vocation aller plus loin que les anciens sch mas directeurs dans l articulation et les interac tions entre les politiques de d placement d habitat et l organisation urbaine les politiques fonci res et l environnement Dans cet esprit les PDU comme les PLH n cessairement compatibles ave
92. ar l Europe en faveur de la coh sion sociale et des d marches partenariales La r forme de la politique de coh sion a provoqu une bataille terrible entre les pays riches globalement les Quinze et les nouveaux Etats de l Union vingt cinq souvent pauvres Dans l accord ratifi par le Parlement europ en pour la p riode 2007 2013 c est un budget de 300 000 milliards qui va tre distribu entre les vingt cinq pays membres selon trois piliers une d marche de solidarit tr s claire r serve 82 des cr dits l objectif de convergence soit principalement aux nouveaux pays membres les priorit s sont align es sur la strat gie de Lisbonne tre plus comp titif favoriser l innovation et la formation en d marche botton up et non pas top down un contrat de confiance donne d l gation aux Etats membres pour la gestion et le contr le Ainsi en France le r le de l Etat reste primordial pour diminuer la divergence et pr ciser le cadre strat gique national de r f rence avec l appui des r gions et des grandes villes ou territoires en gardant des disponibilit s pour les quartiers en crise En d marche botton up collective l l ment d terminant c est l acceptation de d finir ensemble de partager en tant gaux G rard Marcou a pr sent une approche juridique sur La place de l Etat dans les politiques territo riales en Europe un panorama simplifi des diff rents syst mes qui existent dans
93. ati re de d chets laboration en cours de la strat gie nationale du d veloppement durable SNDD minist re de l Agriculture ouverture d un chantier sur le d veloppement rural projet de loi r flexions sur les politiques agricoles et fonci res dans les zone p ri urbaines le chantier de la LOLF loi organique relative aux lois de finances C est un des l ments cl s de la r forme de l Etat et de la responsabilisation de ses services dans la conduite des politiques publiques l accent tant mis sur la transparence et la performance de la d pense publique dont les missions les objectifs et les programmes seraient mieux reconnus plus suivis et enfin valu s indicateurs de r sultats l appui avec l introduction de plus de souplesse et de fongibilit dans la gestion des cr dits Le fil conducteur qui fait consensus au Codirdu la d centralisation conduit reformuler les attentes l gard de l Etat l Etat doit se recentrer et se mobiliser sur ses missions essentielles dans le champ des politiques territoriales l Etat acteur territorial doit faire voluer ses pratiques et modes d action et ses relations avec les collectivit s du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Il devra r former l organisation de ses services simplifier ses proc dures et mobiliser dans un nou veau contexte l ensemble de ses comp tences et savoir faire 1 La d centralisation conduit refo
94. ations de retraite la tarification la fiscalit Cependant il para t n cessaire de distinguer les outils de p r quation et les outils de contractualisation beaucoup de subventions sont donn es pour des comp tences d centralis es au lieu de mener des r flexions sur l ducation la justice la s curit Il faudrait passer d une logique de guichet une logique d objectifs de r sultats Que penser de la d gradation des r alisations des derniers CPER Par exemple dans le domaine des infrastructures ferroviaires les projets d investissement ont pris du retard La cr ation et la gestion du r seau trans europ en seront assortis de conditions pouvant conduire au retrait des projets non engag s dans les d lais pr vus Mais comment faire avec les r gions qui veulent aller plus vite il faut cr er ou entretenir les lieux de discussion pour d finir la strat gie des territoires en partena riat et r fl chir une planification inter SCoT notamment pour le littoral les montagnes les grandes conurbations Il faut veiller la bonne articulation des calendriers SCoT CPER intercommunalit s pour agir sur les leviers du changement Il s agit de mettre l Etat en recherche de coh rence Une attention particuli re est demand e pour la r partition des services publics en milieu rural 111 112 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives des outils de cadrage existent d j aux
95. atique d un nombre croissant de quartiers qui s enfoncent dans la marginalit et dans la pauvret est pourtant essentielle quand on s int resse aux grands enjeux urbains d aujourd hui et que l on est en configuration interminist rielle Et depuis de nombreuses ann es les r ponses des pouvoirs publics sur le sujet n ont pas manqu se succ dant m me avec passablement de discontinuit et des r sultats discutables Il y a eu certes une s ance consacr e aux GPV octobre 2000 et assez r guli rement des informations ont t donn es en s ance mais quasiment pas de d bat sur les pisodes successifs de cette politique contrats de ville programme national de r novation urbaine plan de coh sion sociale Mais ceci nous para t insuffisant rapport au caract re strat gique du sujet que les meutes d octobre novembre 2005 ont mis en lumi re avec une gravit jusque l in gal e On peut d ailleurs s tonner que le Codirdu dont on a vu la sensibilit aux v nements ne se soit pas saisi de ceux ci La r cente r flexion autour du devenir des contrats de ville et des nouveaux contrats urbains de coh sion sociale n a pas non plus trouv d cho au sein du comit en raison de l incertitude ambiante concernant le devenir de la DIV Il existe sur le sujet nombre de travaux r cents de chercheurs avec d int ressantes comparaisons internationales et d importants gisements d information avec notamment les deux p
96. au comit de prendre conscience des principales volutions de la population depuis 1990 et de prendre la mesure des mutations urbaines qu elle recouvre Par exemple le dynamisme de l ouest et du sud ouest la croissance en retrait de l Ile de France la croissance forte mais l attirance moindre du sud et du sud est Sur un plan g n ral les r gions urbaines dont la croissance est la plus forte sont aliment es non plus par l exode rural mais par des transferts g ographiques en provenance d autres r gions urbaines en stagnation ou d croissance Un ph nom ne nouveau a t remarqu d assez nombreuses villes centres d agglom ration regagnent des habitants Cette tendance m rite d tre analys e car la connaissance des ph nom nes qu elle recouvre est essentielle au succ s des strat gies de renouvellement urbain Les membres du Codirdu ont manifest leur satisfaction de pouvoir prendre connaissance en avant premi re de donn es susceptibles d clairer les politiques qu ils ont en charge et de pouvoir en discuter avec des interlocuteurs de premier rang M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 4 du 13 janvier 2000 La recherche urbaine I La recherche urbaine Le d bat a t introduit par un dossier intitul la recherche urbaine tat d une perception labor par la DRAST avec le concours d u
97. au de l Etat central notamment pour les DNO labor es par chaque minist re la circulaire sur les contrats d agglom ration a t sign e les deux questions principales sont quel est le r le de l Etat par rapport la mise en uvre des trois lois notamment dans les services d concentr s Comment agir ou intervenir il s agit de construire une politique de l Etat au niveau central et au niveau du terrain Il faudrait insister sur la mise en synergie interminist rielle des services sur le terrain Le Codirdu approuve le projet de note et adopte la proposition de publication du Certu Jean Fr bault apportera quelques ajustements au projet de note avec l aide d un comit de relecture rapide Il pro pose de bien indiquer que c est un document d tape et que la r flexion doit se poursuivre Il retient dans un second temps apr s la diffusion aux ministres qui doivent avoir le temps de r agir la demande d une diffusion caract re informel pour la note de synth se l initiative des directions d administration centrale 63 64 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Observatoire national des d marches territoriales Francis Ampe pr sente les r flexions d un groupe de travail interminist riel DIV Datar DGA DGCL DGUHC sur l exploitation des r sultats envoy s par les SGAR suite la circulaire interminist rielle du 8 juin 2000 pour lancer un m canisme de connaissance d
98. avec l Etat contribuent au d veloppement durable et la coh sion sociale Les difficult s et les risques de cette posture de l Etat sont vidents mais elle est incontournable et une mission prioritaire des directions d administration centrale sera de mettre en place les conditions propres mettre les services ext rieurs de l Etat en position de remplir leurs nouvelles missions Dans ce contexte il importe que les services d concentr s au niveau r gional ou d partemental construisent ensemble ce qui deviendra le point de vue de l Etat sur telle ou telle agglom ration tel 145 146 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives ou tel territoire et non des points de vue juxtapos s L Etat local s obligera produire une synth se de ses enjeux dans une lecture interminist rielle Pour cela les services d concentr s doivent s organiser pour faire merger cette vision strat gique des territoires mais ils ont aussi besoin de messages clairs et harmonis s venant des administrations centrales A celles ci d en trouver les moyens et les m thodes Le Codirdu dans cette perspective trouve tr s naturellement sa place comme lieu de d bat et de coordination 1 UN DECOUPAGE INSTITUTIONNEL DU PAYS EN TRANSITION OU EMERGENT DE NOUVELLES ECHELLES POUR LES POLITIQUES PUBLIQUES A L agglom ration un espace v cu aujourd hui pleinement reconnu Les agglom rations urbaines structurent le territoir
99. bien y a t il de grands territoires d inter r gions face aux vingt deux r gions Il y a cinq fleu ves soit cinq grands bassins et donc six inter r gions avec la Plaine des Flandres En 1974 avaient t cr es sept ZEAT zones d quipement et d am nagement du territoire dont deux le long du du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Rh ne Ces zonages perdurent et sont utilis s par de tr s nombreux partenaires ou pour la mise en place des MIIAT missions interminist rielles et interr gionales d am nagement du territoire Il faut que le Codirdu r fl chisse dans une prochaine s ance au niveau macro g ographique Europe nation inter r gions qu il recense les cartes inter r gionales et qu il fasse des propositions L articulation SCoT PDU DVA dans le cadre d une commande conjointe pass e au Certu Anne Bernard Gely rappelle qu en 2000 une commande inter DAC DGUHC DTT DR DSCR DAEI DIV D EEE a t pass e au Certu sur l interface urbanisme d placements Elle d crit les cinq th mes d velopp s suite la loi SRU stationnement p les d change impact des PDU contrats et suivis et pr cise l organisation du comit de pilotage et des comit s de suivi par th me Les PDU et DVA devraient voluer ainsi que les r les respectifs de l Etat et des collectivit s territoriales Le PDU deviendra un document plus op rationnel vraiment strat gique avec une vision inter modale Le D
100. bjectifs sectoriels Par ailleurs est pos e la question d un travail r ellement interminist riel dans les r gions et les d partements IMI La politique urbaine europ enne Il s agit de s organiser pour mieux suivre les actions conduites par la Commission europ enne en mati re de politique urbaine dont les orientations ont t d battues au forum de Vienne fin novembre 1998 Il est propos de cr er un comit de liaison entre les diff rentes directions concern es par les politiques urbaines communautaires en vue de coordonner les connaissances de constituer un r seau de correspondants territoriaux de l Equipement que les autres directeurs pourraient mobiliser en tant que de besoin Le d bat a montr des interrogations sur le choix des zones urbaines prioritaires en fonction des crit res envisag s par Bruxelles et des priorit s nationales le souhait que la Commission ne soit pas seule dialoguer sur le contenu des politiques urbaines avec les villes et la volont que l Etat puisse faire valoir son point de vue 47 48 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Le comit des directeurs pour le d veloppement urbain r uni le 14 janvier 1999 a d cid l unanimit le principe d une circulaire interminist rielle sur les diagnostics d agglom ration celle ci invitera les pr fets lancer la phase de diagnostic partag pr alable aux contrats de ville pu
101. c les SCoT volueront probablement vers des documents moins strat giques plus op rationnels sur des p rim tres co nci dant parfois mais pas toujours avec les SCoT Quant aux DVA une r flexion devrait s engager pour mieux d finir leur place dans cette nouvelle cha ne d outils Les grands enjeux routiers nationaux sont prendre en compte dans les SCoT en particulier travers le point de vue de l Etat dans leur interaction avec le d veloppement et l urbanisme des agglom rations La d clinaison des projets d infrastructures concerne aussi les PDU Dans le m me esprit il faut observer que cet largissement des instruments de planification concerne galement la gestion des espaces valeur patrimoniale et environnementale ainsi que celle des espaces agricoles p riurbains La n cessit d une vision d ensemble articulant les outils issus de ces nouvelles lois notamment les SCoT et documents locaux de planification avec ceux g r s par les minist res de la Culture et de l Environnement sur les espaces prot g s PSMV ZPPAUP sites class s sur la gestion de l eau SDAGE SAGE et ceux g r s par le minist re de l Agriculture dans le cadre de la mise en uvre de la LOA de juillet 1999 documents de gestion de l espace agricole et forestier zones agricoles prot g es plans d utilisation du sol doit donc tre int gr e dans ces nouvelles r flexions Le Codirdu souligne l importance d une r flexion m thodologiqu
102. comme la FNAU l institut des Villes dont la vocation est notamment de relayer les pr occupations des collectivit s locales Pour y parvenir les DAC s efforceront d avoir une meilleure coute des services territoriaux des messages d alerte qu ils envoient Un observatoire interminist riel des d marches territoriales devrait en tre un outil Son principe a t d cid par le Codirdu avec le concours de l Insee dans la suite naturelle de la circulaire interminist rielle du 8 juin 2000 Pr fets et services ont besoin d une bonne appr ciation du r le de l Etat dans une France d centrali s e mais ils ont aussi besoin d outils de connaissance et d valuation Ils seront d autant plus efficaces dans les n gociations qu ils m neront qu ils apporteront au d bat une r elle valeur ajout e du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Ce document a t labor par les membres du comit des directeurs pour le d veloppement urbain suivants Jean Fr bault pr sident du Codirdu Claude Br van d l gu e interminist rielle la Ville Jean Louis Guigou d l gu l Am nagement du territoire et l action r gionale Christiane Barret directrice de la Nature et des paysages Bernard Baudot directeur de l Eau Dominique Bureau directeur des Etudes conomiques et de l valuation environnementale Georges Cavallier ancien pr sident de la 5 section du CGPC Fran ois Delarue directeur g n
103. comp tences et sou lignent la n cessit de dissocier les missions r galiennes du mode d action exemple la notion de mise disposition D centraliser n est ce pas aussi simplifier et r pondre la complexification des textes et des proc dures l opacit de l action publique l imbroglio juridico financier l imperfection voire au relatif chec de l Etat dans la mise en uvre de certaines politiques Le fait que l Etat ne parvien ne pas bien remplir certaines de ses missions n en justifie pas la d centralisation on ne se d barrasse pas de ce que l on ne sait pas faire Exercerait on mieux et moindre co t au niveau local des missions relevant aujourd hui de la comp tence de l Etat Si la n cessit de la r forme de l Etat ne fait aucun doute faut il le faire avant ou apr s l effort de d centralisation qui transf rer C est une question majeure Plus le transfert serait op r un niveau local plus se ferait ressentir le besoin d un encadrement d un encadrement supra communal On a fait en 1982 l conomie de la d finition du r le respectif des collectivit s Mais la situation actuelle est plus complexe avec les agglom rations et regroupements intercommunaux Peut on envisager des situations diverses d une r gion l autre exemple de l Ile de France Si toutes les r gions ne sont pas trait es de la m me fa on les documents qui pourraient servir d clairage seront ils prescripti
104. contributions au th me du jour et pour une autre part celle de collaborateurs des membres du Codirdu et parti culi rement des sherpas qui travaillent en amont la pr paration des r unions De 1999 2004 et conform ment la feuille de route de 1998 le rythme de trois r unions par an est rest le m me Compte tenu des contraintes d emploi du temps des membres et du travail que repr sente la pr paration de ces s ances il s agit d un rythme soutenu En 2005 et 2006 la conjonction d un certain nombre de facteurs li s l incertitude qui a pr c d puis suivi le r f rendum sur l Europe a ramen ce rythme une r union annuelle ce qui ne para t pas suffisant pour garantir la pertinence des ordres du jour qui on le verra sont directement index s sur l actualit et plus largement pour garantir l efficacit du dispositif Malgr ce fl chissement r cent que le nouveau pr sident devra sans doute corriger il est incontes table qu en huit ans le Codirdu s est ainsi install comme une instance de travail qui fait r f rence dans le champ des politiques territoriales et dont il faut souligner l originalit dans l administration fran aise Avant de livrer des l ments plus syst matiques de bilan assortis de propositions pour la suite que nous faisons dire d expert il est important d entendre ce qu en disent les premiers concern s les membres du comit eux m mes 1 2 Une originalit revendiq
105. cr ant un droit de regard sur leurs priorit s leurs m thodes et l usage de leurs moyens Hi rarchie des priorit s non priorit s et mode d actions de l Etat On ne peut pas tout faire D finir des non priorit s c est une d marche d chirante pour les administrations qui requiert un caract re novateur et courageux Hi rarchiser les enjeux aura des cons quences sur les objectifs et les moyens Jean Pierre Weiss distingue trois paquets de missions de service public 69 70 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives les missions prioritaires assorties d une obligation de r sultat les missions pour lesquelles il y a obligation de moyens les missions qui peuvent tre mieux exerc es par d autres et donner lieu d l gation ou ces sion de comp tences En Is re le pr fet envisage de partager avec le Conseil g n ral des responsabilit s du grand chantier environnement Il vaut mieux que ce soit fait dans la clart plut t que dans des compromis implicites au coup par coup Priorit cot de l urgence donner toute sa place au long terme Les PTE sont des plans d action trois ans qui privil gient donc des enjeux court terme sant s curit qui correspondent aussi l chelon de gestion d partemental Ainsi bien que l environnement monte dans les pr occupations de la soci t les politiques de d veloppement urbain d am nagement du territoire d e
106. ctives L interrogation concerne donc au niveau r gional la plus value des regroupements fonctionnels La relation entre niveau r gional et d partemental s appuie sur les crit res de technicit d op rationna lit en situation de crise et de masse critique Il faudrait analyser plus en profondeur les relations entre le vertical et l interminist riel Suggestion donner l infra r gional le droit la diversit de l organisation une diversit qui pourrait s tendre la r gionalisation compl te dans le domaine des transports et de l quipement en portant l attention sur la diff rence qui existe entre les tablisse ments publics en situation de monopole RFF et VNE et les tablissements publics qui travaillent dans un champ concurrentiel RATP et SNCF La DGA rappelle la mise en uvre d un mouvement de d concentration partir de 1992 apr s dix ans de fonctionnement de l Etat en r action la d centralisation acte I Une troisi me phase est aujourd hui engag e centr e autour de l organisation Tous les partenaires attendent l unit de l Etat local l interminist rialit et la simplicit Le pragmatisme tient en trois points l organisation Les PPAS concr tisent l adaptation des choix gouvernementaux la r gion concern e Cet l ment strat gique devrait poss der une force juridique et financi re nouvelle Le regroupement des p les constitue la meilleure fa on de proc der par rapport au
107. ctivit du Codirdu Jean Fr bault propose d amender le bilan du Codirdu et remercie Alain Danet pour son travail Il insiste sur le caract re non administratif du Codirdu qui facilite la libre expression sur l importance du travail de pr paration ainsi qu aux suites donn es aux travaux du Codirdu Les attentes sont nom breuses Paul Schwach confirme l int r t que les directeurs ont trouv ces changes directs et tr s libres C est l que se trouve la valeur ajout e plus que dans les relev s de d cision Il sugg re quelques modifications mandat absence de moyens comit de suivi Jean Fr bault est mandat pour apporter les modifications souhait es et transmettre aux ministres le bilan du Codirdu accompa gn de la note de synth se relative au nouveau cadre l gislatif d organisation des territoires Les entr es de villes Catherine Barb rappelle que Mme la ministre Dominique Voynet a demand au Cordidu de d battre des entr es de villes trop souvent d grad es Un constat d chec des outils de planification urbaine s impose Devant le m me constat les parlementaires proposent des amendements dans diverses lois pour permettre d exiger davantage de qualit des constructions nouvelles ce qui ne s applique pas malheureusement aux friches commerciales existantes Le contexte institutionnel et conomique a chang du fait des nouvelles lois La loi Chev nement suscite la cr ation de nombreuses intercommunali
108. culiers C est galement partir d un projet identifiant les grands enjeux sur un territoire large que devrait naturellement se pr parer le futur contrat d agglom ration m me si la structure intercommunale qui contractualise est moins ten due Elle sera ainsi conduite dialoguer avec ses voisins sur les enjeux qui le justifient Dans cette pr occupation de coh rence le Codirdu estime souhaitable que dans toute la mesure du possible les d marches de projet issues de ces deux lois inspir es des m mes principes soient dans leur application locale qui rel ve de l initiative des collectivit s locales unifi es ou du moins mises en convergence m me si elles devaient intervenir des moments diff rents et que l approche des p rim tres comme des contenus soient r ellement articul e Accorder la primaut au projet de territoire c est aussi afficher la n cessit de traiter de mani re interd pendante les approches th matiques classiques abord es trop souvent dans le pass de fa on sectorielle et isol e d veloppement conomique infrastructures de transport politique des d placements d veloppement social habitat environnement patrimoine etc subordonner les approches spatiales traditionnelles une vision globale de la soci t urbaine et de son devenir laquelle invitent des concepts comme ceux de ville solidaire de ville durable prendre en compte galement le temps long celui de la tr
109. cultures n 131 mai juin 1998 Voir texte en annexe 13 14 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives octobre 1998 nommaient Georges Gavallier ing nieur g n ral des ponts et chauss es pr sident de la S me section du conseil g n ral des ponts et chauss es en tant que pr sident du nouveau comit et le 5 janvier 1999 Catherine Barb chef du service de la strat gie et de la l gislation la DGUHC comme secr taire g n rale Georges Cavallier partant la retraite sera remplac en juin 1999 par Jean Fr bault nouveau pr sident de la 5 me section du CGPC et ce dans les m mes formes par une d cision sign e par les trois ministres Initiateur du dispositif Georges Cavallier n a ainsi pr sid que deux des vingt r unions du Codirdu tenues entre janvier 1999 et le 18 mai 2006 qui est la derni re r union avoir t pr sid e par Jean Fr bault avant son d part en retraite D apr s la d cision de cr ation du Codirdu le secr taire g n ral est choisi au sein de la DGUHC qui en assure donc la logistique Entre un pr sident membre du conseil g n ral des ponts et chauss es et un secr taire g n ral chef de service du m me minist re on note donc la pr gnance forte de l Equipement dans ce comit Catherine Barb assurera le secr tariat g n ral jusqu en 2002 date laquelle la remplace Philippe Grand chef du service de l am nagement et de l urbanism
110. d sur les m tiers de la politique de la ville a point la difficult qu ont les professionnels de l am nagement et ceux du d veloppement social travailler ensemble Les directions s associeront la r flexion de la DIV sur les moyens de cr er des passerelles plus larges entre les m tiers de la ville de rapprocher les cultures et am liorer l appr hension par les professionnels de l am nagement de cr er des coh rences entre projet urbain et projet social tant dans la conception que dans le d roulement des projets Formation Le comit insiste sur la n cessit de faire voluer les formations universitaires notamment celle des urbanistes vers une meilleure connaissance des enjeux et m thodes li s au d veloppement social urbain La DAPA voit confort e son orientation de voir mieux pris en compte les enjeux urbains y compris sociaux et les chelles urbaines dans l enseignement de l architecture Une meilleure prise en compte de la politique de la ville dans les politiques sectorielle Habitat Am liorer le savoir faire des services d concentr s en mati re de diagnostic d agglom ration dans le domaine de l habitat et de l application de diagnostic aux GPV nonciation d une probl matique et d une valuation ex ante pour l Etat sur l ensemble de l agglom ration capacit prendre en compte les interactions entre parc social et parc priv capacit peser dans la politique des organismes HLM au niv
111. d une tradition de coop ration intercommunale et d une culture de planification r alit du dialogue entre territoires etc Elle doit rendre tr s prudent dans la tentation de g n raliser le diagnostic issu d une situation locale particuli re ou de promouvoir une vision uniformisante des solutions apporter Quelle que soit la nature de la r forme envisag e il appara trait souhaitable que les adaptations et am liorations apporter ne brisent pas les dynamiques en cours notamment les avanc es constat es en mati re de dialogue intercommunal et de recherche de coh rences Cela implique de formuler un diagnostic quilibr et au plus pr s du terrain des processus mis en uvre et de poursuivre l coute attentive des acteurs locaux Il faut donner du sens au nouveau chantier l gislatif ouvrir mettre d abord l accent sur ce que l on souhaite sur le cap g n ral avant de travailler sur les proc dures et prendre cette fin le temps de la r flexion viter de construire une nouvelle cath drale juridique et d aggraver l empilage des dispositions c est le contraire qui est recherch bien lier ce chantier de mise en coh rence des trois lois avec celui de la d centralisation tre attentif la place que doivent y trouver les agglom rations Dans cette architecture d ensemble revisit e il est indispensable de clarifier le r le et les missions qui incombent l Etat dans l organisation et la gouvernance
112. de bilan et perspectives Rappelons le la participation des membres du Codirdu aux s ances est personnelle C est un club de directeurs s qualit et non un instance administrative et les membres que nous avons interrog s disent clairement leur attachement cette r gle qui leur semble structurelle Dans les faits ces principes sont peu pr s tenus puisqu on note une assiduit des directeurs comprise entre 50 et 70 sur l ensemble des s ances compte tenu des emplois du temps particu li rement lourds des int ress s et des obligations de derni re minute auxquelles ils ne peuvent se soustraire c est l un r sultat satisfaisant Dans l volution de ce club par construction ferm le fait le plus marquant r side sans doute dans son ouverture progressive des tiers Cette ouverture concerne certes les experts de toutes cat go ries dont on a vu le r le qu ils jouent dans le processus de pr paration des r unions mais 1l ne s agit pas que d eux titre d exemple parmi les membres du Codirdu pr sents l poque chacun se souvient de la participation la s ance de juin 2000 de Jean Charles Leygues directeur charg de la politique des fonds structurels la Commission europ enne et de la fa on dont il a stigmatis les carences de l administration fran aise en la mati re Le d bat fut vif mais sans doute tr s utile Mais l ouverture la plus significative concerne celle faite aux services d concentr
113. de travail est constitu sous l gide du Codirdu avec mission de mettre en forme un pro jet de texte exprimant les points de convergence d gag s par le comit des directeurs lors du d bat du 1er f vrier Ce groupe de travail comprendra la DGUHC la Datar la DEEFE la DTT et la DR Francis Beaucire et Jean Frebault la coordination tant assur e par le secr tariat du Codirdu Le texte sera diffus l ensemble des membres pour r actions et propositions de modification Ainsi modifi il sera soumis pour validation lors de la prochaine s ance du Codirdu du 14 juin Ce texte aurait le statut non d un document institutionnel mais d un simple texte de r f rence manant des membres du Codirdu Mais les r flexions qu il d veloppe pourront utilement inspirer le cas ch ant les initiatives interminist rielles susceptibles d tre prises sur ce champ circulaires actions de mobi lisation des services r flexions m thodologiques Un p le d observation des d marches territorialis es en cours sur le terrain pays communau t s d agglom rations contrats d agglom ration SCoT PLH d agglom ration PDU syndicats d AOTU sera mis en place avec le concours de l Insee A la suite de la circulaire du 8 juin 2000 a t mis en place un groupe interminist riel de suivi des politiques territoriales pour cr er une base de donn es sur le suivi des politiques territoriales de l Etat volution des institutions locales
114. des estimations En mai 2005 les principaux r sultats sont les suivants estimation de la population revue la hausse 62 millions au ler janvier 2004 soit une augmen tation de 1 7 millions d habitants entre les ler janvier 1999 et 2004 la croissance se porte la fois sur le milieu urbain dense grandes villes gt 200 000 habitants et sur le milieu rural petites villes lt 5 000 habitants et le p ri urbain au d triment donc des communes moyennes de 20 000 100 000 habitants les croissances d mographiques sont souvent situ es le long des infrastructures Les d bats conduisent r fl chir sur l talement urbain ses co ts et l effet de serre sur l efficacit des politiques fonci res des SCoT des intercommunalit s sur l impact des grandes infrastructures Comment inverser les comportements de l ensemble des acteurs La loi relative au d veloppement des territoires ruraux Alain Moulinier DGFAR pr sente la loi relative au d veloppement des territoires ruraux loi DTR quatre vingt cinq d crets d application sont r diger Dans les espaces agricoles et p ri urbains les principales mesures portent sur le d veloppement conomique la pluri activit la protection des exploitations agricoles et des for ts avec un plan de destination des sols la r novation des logements dans les zones de revitalisation rurale des dispositions en faveur des espaces ruraux sensibles avec une exon ration progres
115. des missions et des d l gations de service et la pr paration et l int gration des l ments dans la plate forme technique Le chef de p le jouerait un r le d tat major aupr s du pr fet concernant la LOLEF l valuation et la d finition des l ments strat giques Il soutiendrait les pr fets de d partement Le r le et le format de la pr fecture seront ainsi modifi s tout comme ceux des SGAR Par ailleurs les chefs de p le ne devront pas effacer les chefs de service non chefs de p les Echanges de points de vue sur ces probl matiques Les d bats ont essentiellement port sur le renforcement du niveau r gional et son articulation avec le niveau d partemental sur le regroupement plus ou moins ambitieux des missions dans les futurs p les en fonction des attentes en mati re d environnement sur l ing nierie et l organisation des contr les Les minist res de l Equipement et de l Ecologie sont particuli rement concern s par cette r forme Le niveau r gional doit tre renforc car il permet une optimisation des moyens et facilite le recen trage de l Etat sur son r le de strat ge Cependant il existe un risque r el de cr ation d un chelon hi rarchique suppl mentaire au niveau des p les interminist riels Sur la question des regroupe ments des plates formes techniques il est primordial de travailler sur des ensembles coh rents et homog nes essentiel d instituer des syst mes g om trie variable pour
116. deste de la recherche fran aise sur la sc ne internationale Les propositions ont permis de dresser quelques perspectives et d engager un d bat au sein du comit Plusieurs pistes ont t identifi es envisager d organiser une conf rence annuelle des financeurs et donneurs d ordre renforcer la part des recherches incitatives orient es par le questionnement des praticiens et acteurs locaux et r pondant aux besoins suscit s par les politiques publiques mieux distribuer et coordonner les r les entre minist res et d l gations interminist rielles et r fl chir par ailleurs avec le minist re de la Recherche sur le r le accru qu il peut jouer notam ment dans la structuration de l offre de recherche universitaire ou institutionnelle associer davantage dans la commande les collectivit s locales les acteurs locaux les entre preneurs de l urbain Ce dossier sera compl t et actualis en vue d une s ance ult rieure du Codirdu en liaison avec les principaux partenaires de la recherche et en associant le minist re de la Recherche Il sera tenu compte d l ments nouveaux tels la publication des orientations du Puca et les r flexions en cours sur le r le de l Institut des Villes Des propositions concr tes seront soumises au Comit 51 52 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Il Les entr es de ville La longueur des d bats sur la recherche urbaine n a pe
117. diff rents niveaux europ en national et r gional CRSN sch mas de services SRADT SCOT Ils sont mieux coordonner et pourquoi pas d cliner en contrats plans ou projets avec les partenaires concern s Comment r ussir embo ter des diff rents contrats les CPER classiques avec quelques th matiques prioritaires les contrats pass s avec des territoires infra r gionaux et les contrats de ville qui sont dans les faits totalement autonomes pour fixer des objectifs des indicateurs quel est le bon p rim tre la bonne temporalit La dur e utile pour les infrastructures de l Etat est de cinq ans Pour faciliter le d bat sur les donn es et les indicateurs pour faciliter le partage des diagnostics et des objectifs l exemple des Agendas 21 locaux est m diter Il s agit d aller vers de nouvelles m thodes mieux partag es et d viter les effets d aubaine dus au saupoudrage des subventions Il para t n cessaire que ces r flexions soient conduites dans les services de l Etat en mobilisant les bonnes comp tences en synergie en sortant d une vision juridico financi re trop r ductrice Pour acc l rer la mise en uvre des projets l Etat doit mieux identifier les territoires et leurs besoins Une d marche prospective partag e court ou long terme dans une nouvelle gouvernance pourrait redonner du sens l action Il convient de r fl chir sur le triptyque suivant un porter connaissance r
118. ds quipements implantation de p les de mati re grise politique de l habitat gestion des espaces agricoles ou p ri urbain etc prendre en compte leur impact territorial dans une approche transversale et interminist rielle nourrie d une vision de l avenir de ces territoires partag e avec les collectivit s 135 136 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Dans cet esprit la nouvelle tape de la d centralisation ne doit pas d boucher sur une plus grande fragmentation des actions territoriales des diff rentes collectivit s qui serait due une dispersion accrue de comp tences exerc es de fa on autonome mais au contraire favoriser une plus grande coh rence territoriale L Etat doit contribuer la mise en coh rence des politiques publiques en cr ant d abord le cadre et les conditions qui favorisent cette d marche de coh rence entre partenaires Outre la possibilit d agir directement grands quipements lois de protection politique de la ville l Etat doit mieux utiliser quelques leviers essentiels sur lesquels s appuyer pour favoriser cette transversalit et ce partenariat avec des collectivit s aux comp tences renforc es la politique d am nagement du territoire avec la volont affich e de renforcer le dialogue Etat r gions et de promouvoir des politiques partag es la pr sence red finie de l Etat dans la planification strat gique sur les grands territoires a
119. du pollueur payeur notamment lorsque la pollution r sulte d un choix de soci t assum collectivement ex l agriculture intensive La charte cr e ainsi les bases l gales d un r gime de responsabilit s envers l environnement la diff rence du principe de pr vention le principe de pr caution ne s applique qu des risques identifi s et non des craintes diffuses mais dont l tat actuel des connaissances ne permet pas de d terminer pr cis ment la probabilit qu ils se r alisent Il y a en outre pr caution lorsqu il y a risque de dommage grave et irr versible l environnement C est le cas par exemple des OGM ou de n du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives l ESB Une mission d expertise est alors charg e d valuer les risques tandis que des mesures conser vatoires sont prises Les autorit s publiques sont responsables de la mise en uvre du principe de pr caution mais peuvent exiger la participation des entreprises Delphine Hedary ajoute que la charte est conforme aux engagements internationaux de la France et que la convention europ enne devrait en tre inspir e Dominique Bureau consid re que l int r t de la charte est de r soudre d ventuels conflits de normes mais aussi d int grer la question de la sant aux probl matiques d environnement Il La mise en uvre par les minist res et les acteurs publics de la strat gie nationale de d veloppement durable Chri
120. e avec le programme national de r novation urbaine et les contrats urbains de coh sion sociale la question des grands territoires au del de la seule proc dure des DTA projets m tropoli tains conf rences d agglom ration sch mas r gionaux d marches interSCoT D autres th matiques sur lesquelles le Codirdu s tait mobilis se prolongent aujourd hui soit parce qu on est en phase de mont e en r gime de politiques r centes dont il importe d valuer les avanc es soit parce que les orientations gouvernementales et les cadres de travail sont aujourd hui chang s On pense particuli rement aux chantiers de mise en oeuvre des outils de planification PLU et SCoT dont un bilan d tape pourrait tre d battu en comit s agissant notamment de la contribution qu y font les services locaux de l Etat des nouveaux transferts de comp tence aux collectivit s locales dans le cadre de la d centralisation s agissant notamment de la d l gation des aides la pierre aux collectivit s locales et de ses implications pour les politiques locales de l habitat du sch ma national de d veloppement durable du territoire dont la r vision est pr vue en juin 2008 des nouvelles orientations des politiques communautaires avec la perspective d laboration de programmes op rationnels qui devront contenir les priorit s r gionales retenues pour r pondre aux orientations strat giques communautaires et au Cadre de r
121. e Mais cette fois cette d signation ne donnera pas lieu une d cision cosign e des ministres entre temps comme on va le voir plus loin le Codirdu a bien volu et ses responsables ne voient plus l int r t d un tel formalisme Un club restreint pour des missions larges S1 elle est r elle l interminist rialit de cette premi re mouture du Codirdu demeure limit e et le nombre des membres est relativement restreint le minist re de l Equipement avec le pr sident de la 5 me section du conseil g n ral des ponts et chauss es le chef de service secr taire g n ral du Codirdu et six directeurs de l Urbanisme de l habitat et de la construction du Personnel et des services des Affaires co nomiques et internationales des Routes de la s curit et de la circulation routi res des Transports terrestres le minist re de l Am nagement du territoire et de l environnement avec le d l gu l Am nagement du territoire et l action r gionale et quatre directeurs de l Administration et du d veloppement de l Eau de la Pr vention de la pollution et des risques de la Nature et des paysages le minist re de la Culture et de la communication avec le directeur de l Architecture et du patrimoine Le d l gu interminist riel la Ville tant invit en tant que de besoin participer aux travaux du comit Soit un total de quatorze quinze personnes dont huit du minist re de l Equipement qu
122. e pr sente une application sur le terrain et insiste sur l int r t pour les repr sentants de l Etat de disposer d une strat gie globale qu ils peuvent afficher dans un dialogue avec les collectivit s locales et la soci t civile Cette strat gie clai re aussi les services sur le sens de leur action l importance de raisonner par enjeux et de d gager des priorit s pour l Etat et donc en corollaire la possibilit de n gocier avec le d partement pour partager ou transf rer d autres domaines moins prioritaires environnement l approche territoriale qui constitue un d tour m thodologique indispensable outre l approche sectorielle du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives la difficult de d gager des priorit s si l on raisonne par proc dure Le PTE d Is re n a pas d bouch sur des priorit s le fait que la d marche de projets conduise en g n ral des partenariats ou des coll gialit s soit un mode de gestion qui rompt avec les habitudes administratives le PTE outil de management interne qui change les relations entre le pr fet et ses services en cr ant de v ritables d l gations de comp tences et d action Dans le d bat qui a suivi une appr ciation positive est port e en g n ral sur les PTE Les directions centrales ont plut t regrett de d couvrir un peu tard un processus largement d velopp dans les services d concentr s et ont demand tre m
123. e caract re d cisionnel des travaux la libert de parole et le caract re strat gique des th mes et des d bats Du coup peuvent s y jouer des choses qui ne se sont gu re habituelles dans le quotidien de l admi nistration et dont ces quelques extraits d interview volontiers imag s rendent bien compte Pour Philippe Grand l o la vie administrative est faite de conflits le comit est un lieu pacifi o par simple compr hension de ce que fait l autre ou de ce qui fonde sa strat gie on peut viter quelques conflits inutiles Pour Patrice Raulin le Codirdu permet de sortir du quotidien et de le faire horizontalement ensem ble et ainsi de s a rer les neurones en s acculturant des th matiques larges M me sentiment chez Claude Br van qui parle de lieu r v lateur des cultures des autres Pour Patrick Gandil qui parle volontiers de situation parad cisionnelle interm diaire entre la d cision et le libre d bat l alchimie qui tient au bon quilibre entre la r flexion libre et le d bat sur des sujets d actualit fait du Codirdu une zone o en peu de temps un d bat bien ordonn donnes des id es Pour Dominique Schmitt le Codirdu qui est une instance interminist rielle d anticipation et de r flexion permet de mener des r flexions strat giques sans tre enferm s dans des contraintes g maison Pour Fran ois Perdrizet le Codirdu constitue un lieu unique de cristalli
124. e certains des dispositifs initi s cette poque existent encore Concernant la mobilisation des administrations fran aises sur les programmes europ ens la suite de la s ance de janvier 1999 la mise en place apr s avis du Codirdu d un r seau de correspondants du minist re de l Equipement avec pour objectif d informer et de mobiliser les services en base arri re constitu de quarante trois correspondants dans les DRE les DDE les Cete et au Certu ce r seau se r unira en mars la cr ation apr s approbation par le Codirdu d un comit interminist riel de liaison des politiques urbaines europ ennes avec pour objectif de mutualiser les informations entre les diff rentes administrations ce comit jouera un r le dans la d finition des crit res d ligibili t aux fonds structurels europ ens en 2005 il r unit encore la DGUHC la DIV la Datar les minist res de la Culture et de l Environnement et le secr tariat d Urbact la r alisation par la DGUHC d un guide des fonds structurels europ ens qui sortira en mai 2001 Concernant le chantier de pr paration des diff rentes d marches contractuelles de la p riode 2000 2006 la circulaire interminist rielle DGUHC Datar DIV d avril 1999 d j cit e relative aux diagnostics d agglom ration suite au rapport Lagard re Deligny command par le Codirdu la circulaire quipement de d cembre 2000 pr cisant les r gles de mobilisation de
125. e cette r alit Les agglom rations sont les l ments cl s du polycentrisme maill qui avec les pays et les nouvelles chelles de l am nagement du territoire tend merger des mutations en cours Mais le paysage institutionnel demeure tr s complexe et manifestement en transition Le r le de l Etat en particulier l Etat d concentr principal interlocuteur des collectivit s territo riales s en trouve renouvel Il ne devient pas moins exigeant au contraire Les grands principes de son action demeurent selon les cas il sera strat ge lorsque l chelle ou les enjeux l exigent partenaire des collectivit s dans de nombreuses d marches notamment de contractualisation ou garant des solidarit s et des coh rences respecter par les collectivit s territoriales dans les d marches qui sont de leur responsabilit directe Lors de l tablissement des p rim tres de planification et des regroupements intercommunaux qui remod lent le paysage institutionnel de notre pays lors de l laboration des projets de territoire par les collectivit s territoriales lors de leur mise en application et des phases de contractualisation l Etat local est porteur d un point de vue propre partir duquel il dialogue avec les instances poli tiques locales et exerce les pr rogatives qui sont les siennes Dans ce cadre il lui appartiendra de s assurer que les documents d urbanisme et les op rations faisant l objet d une contractualisation
126. e cinq axes le d veloppement conomique du territoire l am nagement et la gestion fonci re l attractivit des territoires la protection des espaces naturels enjeu sp cifique la montagne L enjeu de cette loi est d aborder la ruralit dans sa globalit en particulier en regroupant un ensemble d instruments qui rel vent habituellement de politiques sectorielles diff rentes Fran ois Philizot directeur Datar au sujet du CIADT du 3 septembre 2003 insiste en pr ambule sur deux id es fondamentales d une part l espace rural fran ais n est pas monolithique et ne conna t pas un d clin global d autre part il n existe pas de s paration tanche entre l espace rural et la ville Parmi les dizaines de mesures propos es par le CIADT il en retient trois l ing nierie les services de sant le dispositif des zones de revitalisation rurale Fran ois Delarue rappelle au sujet du projet de loi urbanisme et habitat planification territoriale montagne qu apr s son passage en commission mixte paritaire les objectifs essentiels du projet de loi montagne ont t sauvegard s Une campagne explicative a ensuite t lanc e aupr s des maires Pour donner suite au rapport sur l application du droit des sols ADS la r forme de l ADS qui 95 96 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives passera essentiellement par une simplification d ordre r glementaire devrait aboutir la fin
127. e des politiques qui concou rent l am nagement et au d veloppement urbain et il faut donc trouver les moyens de les pr ci ser Le champ de pr occupation est vaste et il faut donc le d composer Et l effectif est important et composite et il faut donc veiller satisfaire les attentes de chacun Avec le recul de huit ann es de fonctionnement on peut caract riser le bon th me Il doit r unir les qualit s suivantes correspondre des pr occupations de l heure tout en permettant de se porter en avant il ne s agit pas seulement de commenter le pr sent mais aussi de m nager une dimension prospective d passer les logiques maison sans pour autant s loigner des pr occupations individuelles faire sens pour une majorit des membres se pr ter une approche globale sans pour autant tomber dans l universalit rev tir un caract re strat gique sans tre d pourvu d implications op rationnelles Ceci suppose de la part du pr sident et du secr taire g n ral une grande attention aux pr occupa tions des membres une bonne perception des enjeux du moment et le sens de l anticipation 27 28 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives L appr ciation globalement positive que portent les membres rencontr s indique que le pari a t tenu Certes toutes les s ances n ont pas t toutes aussi r ussies les unes que les autres et elles ne restent pas non p
128. e des trois lois S ance n 12 D centralisation Harmonisation des trois lois Planification des grands territoires S ance n 13 Dans le cadre de la d centralisation quel projet pour l Etat S ance n 14 Quel projet pour l Etat Grands chantiers l gislatifs S ance n 15 Strat gie nationale de D veloppement durable Charte sur l environnement S ance n 16 Avenir des services d partementaux Risques naturels et urbanisme S ance n 17 L ing nierie territoriale S ance n 18 La r vision du SDRIF quels enjeux pour l Etat S ance n 19 Avenir de la contractualisation Premiers r sultats du recensement Insee S ance n 20 Politiques territoriales clairages europ ens approches comparatives du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives ANNEXES p 115 D cisions institutives du Codirdu Evolution de la composition du Codirdu de 1999 2006 Composition du Codirdu au 18 mai 2006 Les sherpas Exemples de productions du Codirdu Trois lois de d centralisation qui renouvellent le r le de l Etat dans les territoires urbains regard d ensemble sur le nouveau cadre l gislatif 2001 Dans le cadre de la d centralisation et du renouveau des politiques territoriales quel projet pour l Etat 2003 Autres productions Glossaire M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives PREFACE De 1999 2006 j ai eu la chance de pr sider une instance interminis
129. e l nergie agence nationale pour l Am lioration de l habitat agence nationale de R novation urbaine conseil d Architecture d urbanisme et d environnement centre d tudes sur les R seaux les transports l urbanisme centre d tudes techniques de l Equipement conseil g n ral du G nie rural des eaux et des for ts conseil g n ral des Ponts et chauss es comit interminist riel d Am nagement contrat de plan Etat r gion cadre de r f rence strat gique national direction des Etudes conomiques et de l valuation environnementale direction des Affaires conomiques et internationales direction de l Architecture et du patrimoine d l gation l Am nagement du territoire direction d partementale de l Agriculture et de la for t direction d partementale de l Equipement direction de l Eau direction g n rale de l Administration direction g n rale des Collectivit s locales direction g n rale des Finances de l administration et des affaires internationales direction g n rale de la For t et de l am nagement rural direction g n rale de la Mer et des transports direction g n rale des Routes direction g n rale de l Urbanisme de l habitat et de la construction d l gation interminist rielle l Am nagement et la comp titivit des territoires direction r gionale de l Environnement et de la nature d l gation interminist rielle la Ville direction de la Nature et des paysages directio
130. e la mise en uvre des politiques territoriales Il est propos au Codirdu de valider un projet de cahier des charges ce qui est fait en vue de lancer une tude de d finition du fonctionnement d un syst me d observation national base de donn es liste de rep res statistiques s curit des changes d informations Il ne s agit pas d laborer un syst me unique Le groupe de travail est mandat pour mettre en uvre la d marche propos e Propositions compl mentaires de la DAEI pour un inventaire des savoirs des m thodes et des outils n cessaires aux services territoriaux de l Etat Pour Olivier Paul Dubois Taine d autres chantiers restent ouvrir distincts de l Observatoire national Les services territoriaux ont besoin de conna tre les m thodes et instruments de connaissance et d analyse des territoires une notion encore balbutiante La DGUHC et la DAEI sont invit es poursuivre leur initiative pour valuer les m thodes et instruments de connaissance que les services ext rieurs de l Etat utilisent pour jouer leur r le diagnostics territoriaux labora tion de projets participation aux d marches de planification Point sur divers chantiers Les DTA et les grands territoires premi re valuation et propositions d orientations Paul Schwach pose de nombreuses questions faut il garder les DTA La Datar la DGUHC et la DEFFE ont essay d am liorer le dispositif des DTA lanc par la loi Pasqua
131. e logement et se pencher sur les co ts de fonctionnement qui dissuadent les collectivit s de construire Jean Fr bault souligne les convergences pour construire la place de l Etat et identifier les sujets de premier rang et la clart avec laquelle la contradiction d veloppement protection a t abord e La discussion aura aussi permis de faire merger quelques pr occupations strat giques dont certaines appellent des approfondissements Il esp re que cette s ance aura permis de faire progresser la r flexion sur les enjeux de l Etat et de nourrir la pr paration du futur mandat au pr fet de r gion du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 19 du 2 mai 2005 L avenir de la contractualisation Premiers r sultats du nouveau recensement de l Insee Premiers r sultats de l enqu te annuelle de recensement 2004 Quatre experts pr sentent leurs travaux Jean Fran ois Royer pour l Insee Claire Plateau pour la DAFI Jean Charles Castel et Monique Gadais pour le Certu Depuis 2004 la nouvelle m thode de recensement de l Insee r partit les enqu tes sur cinq ans der nier recensement global en 1999 Elles portent sur les petites communes lt 10 000 habitants et s appuient sur des sondages pour les autres A la fin 2008 l Insee publiera pour la premi re fois des r sultats complets En attendant sont disponibles des statistiques partielles ou
132. e national La nouvelle mobilit a largi depuis longtemps l chelle des espaces v cus par les citoyens Les trois lois voqu es ici s inscrivent dans cette nouvelle r alit La plupart des fonctions strat giques qui commandent l volution des espaces urbains et des soci t s urbaines s exercent d sormais au niveau des regroupements intercommunaux d agglom ra tion La rapidit avec laquelle se sont constitu es les communaut s d agglom ration montre que les esprits taient pr ts pour cette v ritable mutation D s 1994 l association des maires des grandes villes de France dans son manifeste Mon pays c est la ville formulait dix propositions dont la cr ation de telles communaut s d agglom ration taxe professionnelle unique En 1996 l association des maires de France au terme d un congr s consacr l intercommunalit saluait le renforcement des intercommunalit s de projet qu elle associait naturellement la mise en place d une taxe professionnelle unique B Agglom rations et pays nouvelles bases territoriales des politiques publiques Pour ce qui concerne l am nagement et le d veloppement urbains les trois lois vont clairement dans le m me sens largir les territoires sur lesquels b tir les projets et conduire la planification b tir des entit s l chelle requise pour aborder le d veloppement conomique organiser les solida rit s les d placements le march de l habitat favoriser la mix
133. e non pas une commission administrative mais un club de directeurs avec l engagement d une implication personnelle de ses membres Huit ans apr s sa mise en place le Codirdu aura tenu vingt s ances de travail sur des sujets tr s vari s appelant des r flexions approfondies et avec une assiduit comprise entre la moiti et les trois quarts des directeurs eux m mes ce qui n est pas si courant Il regroupe aujourd hui une vingtaine de directeurs appartenant aux minist res fondateurs et aux minist res de la Ville de la Culture qu ont rejoints ensuite ceux de l Int rieur et de l Agriculture Son utilit est aujourd hui reconnue et l on notera que ni les changements d organisation gouvernementale ni l alternance politique n ont mis en cause la poursuite de son activit Au moment o partant en retraite je vais passer le t moin mon successeur il m a paru souhaita ble en accord avec les coll gues du Comit consult s le 18 mai 2006 de faire tablir un premier bilan du fonctionnement de cette instance pour en garder la m moire et mieux la faire conna tre pour galement identifier des am liorations souhaitables et tracer quelques pistes pour l avenir Tel est l objet du pr sent rapport dont la premi re partie m moire et bilan a t confi e par le secr tariat g n ral du Codirdu assur par la DGUHC Philippe M jean et la seconde partie r sum des s ances de travail l quipe du secr tariat g n ral Je
134. e sur la question de la nouvelle architecture des outils de gestion de l espace et invite l ouverture d un chantier avec le concours du Certu notamment 3 POUR DIALOGUER AVEC LES COLLECTIVITES LOCALES SUR LES PROJETS DE TERRITOIRES L ETAT SE DOTERA D UN POINT DE VUE TRADUISANT SES ENJEUX ET SES PRIORITES Il faut rappeler en effet que l laboration des projets de territoires est d abord de la responsabilit des acteurs locaux celle des lus des collectivit s locales invit s galement associer la soci t civile les forces vives cf conseils de d veloppements pr vus par la LOADDT Mais l Etat qui veille la prise en compte des principes nonc s par les lois ne peut tre tranger la d marche il a un point de vue exprimer et des enjeux faire valoir dans le dialogue ou la n gociation on du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives A Porter les enjeux du d veloppement durable et de la coh sion sociale Les trois lois voqu es ici sont sous tendues par les m mes concepts de ville solidaire et de ville durable qui doivent se retrouver dans le projet d agglom ration Ainsi la loi Voynet pr conise l adoption d un projet d agglom ration pr alable la n gociation et la signature du contrat d agglom ration De m me la loi SRU indique que le SCoT pr sente et met en uvre un projet d am nagement et de d veloppement durable Elle insiste particuli rement sur des th mati
135. eau de la hi rarchie Enfin le caract re strat gique de cette composition se trouve accentu par la pr sence d une part de deux secr taires g n raux de minist res Equipement et Int rieur et d autre part de directions devenues g n rales outre la DGUHC c est le cas de la direction g n rale de la Mer et des transports et de la direction g n rale de la For t et des affaires rurales Avec la pr sence de certains adjoints des directeurs ayant eux m mes rang de directeurs l effectif du Codirdu s tablit ainsi vingt six membres contre quatorze pr c demment Le minist re de l Equipement avec onze repr sentants n y est plus majoritaire ce qui ne manque pas de faire voluer l identit du comit On est l quilibre entre l Equipement et le reste du monde commente judicieusement Patrice Raulin De club r serv quelques uns servant pour l essentiel faciliter les relations entre le minist re de l Equipement et le minist re de Dominique Voynet en charge tout la fois de l am nagement du territoire et de l environnement le Codirdu est devenu une authentique instance interminist rielle sur la question large des territoires Cette volution dans le sens d un largissement significatif comportait elle des risques ou des inconv nients Nous y revenons plus loin La fa on dont s est fait cet largissement avec l entr e en lice particuli rement embl matique du minist re de l Int rieur
136. eau des agglom rations Transports Le comit demande une prise en compte de la politique de la ville en particulier des grands projets de ville dans la mise jour de la circulaire de 1994 sur les transports collectifs soulignant notamment l effet int grateur des TCSP de surface et l importance d une qualit homog ne des am nagements d accompagnement tout au long des lignes de transport Infrastructures et coupures urbaines Le comit demande une implication plus forte du METL dans le traitement des grandes coupures urbaines cr es par des infrastructures d di es au trafic quand elles affectent le lien de la ville avec des quartiers en difficult D roulement des GPV et programmation des moyens de d placement La DTT et la DR examineront leurs marges de manoeuvre en mati re de programmation et de crit res de financement pour prendre en compte le caract re prioritaire de certaines op rations li es des GPV et la nature particuli re de certaines interventions Suites donn es la s ance du 12 octobre 2000 La coordination entre les DAC a progress suite la nomination de correspondants par un travail conjoint entre la DIV et la DGUHC pour sensibiliser les services d concentr s la mise en oeuvre des GPV un travail conjoint de la DIV et de la DTT sur l importance des d placements et des transports en commun en site propre dans les GPV un texte commun est en pr paration ainsi qu une analyse sp cifiq
137. ecture sch ma d am nagement et de gestion des eaux sch ma de coh rence territorial sch ma d partemental d am nagement et de gestion des eaux sch ma d am nagement de la r gion Ile de France strat gie nationale de d veloppement durable sch ma r gional d am nagement et de d veloppement territorial loi solidarit et r novation urbaines 159 160 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Le comit des directeurs pour le d veloppement urbain cr en 1998 rassemble une vingtaine de directeurs d administrations centrales appartenant sept minist res diff rents ceux en charge de l quipement et des transports de l cologie et du d veloppement durable de la culture de l agriculture de l int rieur ainsi que le d l gu interminist riel l am nagement et la comp titivit du territoire le d l gu interminist riel la ville et le d l gu interminist riel au d veloppement durable Structure originale au sein de l administration de l Etat il fonctionne largement comme un club de directeurs ouvert aux regards ext rieurs Il a pour mission de d velopper la mise en coh rencetdes politiques urbaineset territoriales et de favoriser les approches transversales et interminist rielles Il a t pr sid par Georges Cavallier puis parJean Fr bault Le secr tariat en a t assur par la direction g n rale de l urbanisme de l habitat et de l
138. eguin Environnement Philippe Temple Environnement 155 156 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Quelques autres productions du CODIRDU La recherche urbaine tat d une perception Document pr paratoire la s ance du 13 janvier 2000 tabli par Tetra la demande de la DRAST et du Codirdu Lois Voynet Chev nement SRU un regard d ensemble sur le nouveau cadre l gislatif d organisation des territoires Publication aux ditions du Certu 2001 Mise en uvre des trois lois dans les agglom rations premier bilan questions aux minist res Document pr paratoire la s ance du 7 mars 2002 Dans le cadre de la d centralisation et du renouveau des politiques territoriales quel projet pour l Etat avril 2003 Synth se des interviews r alis es aupr s de directeurs d administration centrale pr fets et chefs de service d concentr s sur le th me dans le cadre de la d centralisation quel projet pour l Etat par Brigitte Mazi re Marie Line Meaux et Yves Cousquer CGPC Introduction la s ance du 16 janvier 2003 R flexions sur la r forme de l administration territoriale de l Etat et le devenir des services d concentr s d partementaux Document pr paratoire la s ance du 29 janvier 2004 tabli par Jean Paul Nob court CGGREF et Andr Pollet CGPC Am nagement urbanisme et pr vention des
139. elles et les exercer avec plus d efficacit en r visant son mode d organisation des services locaux aux services centraux ses modes d action et ses pratiques 133 134 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives L enjeu est bien d laborer un v ritable projet pour l Etat qui ne saurait tre ou para tre le r si duel de la d centralisation et doit permettre de mobiliser ses forces vives Dans le champ des politiques territoriales plusieurs l ments du contexte m ritent d tre sou lign s ici le chantier de la d centralisation croise celui du renouveau des d marches territoriales induits par les trois lois r centes intercommunalit am nagement et d veloppement durable du territoire SRU En d pit d imperfections qui justifient les adaptations en cours ces lois ont permis les impor tantes avanc es de l intercommunalit relanc la planification dans les agglom rations les SCoT et la contractualisation territoriale et mis en avant la d marche de projet le concept de coh rence Corr lativement a t soulign e l importance pour l Etat d tre acteur et partenaire des politiques ter ritoriales avec une vision transversale renforc e pour mettre en coh rence ses politiques sectoriel les cf travaux du Codirdu l laboration de nouvelles orientations pour la politique d am nagement du territoire mettant en avant le couple Etat r gions les comp tences de ces derni r
140. emandes de respiration loi SRU r flexions Datar sur l assouplissement des proc dures relatives aux pays mais la question restera pos e de l quilibre trouver entre libert d initiatives locales et grands principes de coh rence assurer Mieux ma triser l harmonisation et la coh rence des p rim tres SCoT Pays agglom rations Dans certaines aires urbaines ou r gions m tropolitaines fragmentation excessive des territoires de planification interf rences entre p rim tres SCoT Pays manque de lisibilit la combinaison des lois et le jeu des acteurs locaux ne produisent pas toujours les coh rences attendues la bonne chelle Quelques rep res consid rer les intercommunalit s issues de la loi Chev nement CA CU comme un acquis consolider structurant les agglom rations comme p le central des aires urbaines n cessit reconnue d une planification une chelle plus large notamment pour ma triser le d veloppement l organisation et la protection des espaces p riurbains C est l enjeu des SCoT dont l utilit est largement reconnues et de la relance de la planification en France apr s la p riode des SDAU notre pays tant plut t en retard sur certains pays voisins d bat encore ouvert sur le concept de pays voir r flexions Datar qui donne lieu des inter pr tations vari es selon les contextes locaux All ger leur contenu normatif favoriser les espa ces de coop ration entre EPCI
141. ement de 1999 2002 et l Etat en mouvement avec les cons quences des nouvelles lois de d centralisation de 2003 2006 Elles concernent notamment les dynamiques des grands chantiers l gislatifs l volution de la contractualisation la recherche urbaine la politique de la ville avec le lancement des GPV la prise en compte des risques naturels et industriels dans l urbanisme et la gestion des territoires la charte de l environnement et le d veloppement durable dans l am nagement des territoires la r forme de l administration territoriale de l Etat projets territoriaux rapprochements interminist riels la mise en uvre des politiques r gionales europ ennes et la mobilisation des fonds structurels Ces huit ann es auront aussi t marqu es par des productions sp cifiques du Codirdu ayant fait l objet de diffusions ext rieures On citera par exemple la publication sur l impact des trois lois de 1999 2000 LOADDT intercommunalit SRU aux ditions du Certu la contribution du Codirdu au rapport Schmitt sur leur meilleur embo tement la note de synth se sur Quel projet pour l Etat la contribution sur l ing nierie territoriale et les nouveaux m tiers de l Etat etc Le Codirdu aura galement permis la pr paration de circulaires interminist rielles sur la contractualisation et le lancement de chantiers inter directions comme l observatoire des d marches territoriales ou l interface urbanisme d placemen
142. en cours de lancement notamment les SCoT taient susceptibles de prendre le relais La s ance de juin 2001 a donn lieu un d bat un peu g n entre les minist res concern s Equipement et Am nagement du territoire et le sujet reprogramm pour la s ance d octobre 2002 et pourtant introduit par un int ressant texte de probl matique n a finalement pas t rediscut Dans un autre registre c est aussi le cas des entr es de ville Alors qu il figurait l ordre du jour de la s ance de janvier 2001 il n a pas t examin et reprogramm en juin 2001 il a donn lieu des changes peu conclusifs en raison des divergences d appr ciation entre la DGUHC et la direction de l Architecture et du patrimoine du minist re de la Culture On peut ajouter pour finir cette liste un dernier exemple dans un registre encore diff rent celui de la recherche urbaine apr s la s ance un peu tendue de janvier 2000 le sujet n a pas t remis l ordre du jour comme c tait pr vu Le rapport qui y avait t pr sent et dont nous avons fait tat plus haut s est trouv contest par le secr taire permanent du Puca qui a exprim de r elles divergences d appr ciation On peut regretter ce faisant que le Codirdu n ait pu davantage s investir sur le chantier pourtant essentiel de la production de la connaissance rapport la nouveaut des enjeux territoriaux et aux reformulations en cours des politiques publiques
143. ences de la nouvelle loi organique sur les lois de finances LOLEF Il pr sente les invit s Brigitte Mazi re Yves Cousquer et Marie Line Meaux qui pr sentent le r sultat des enqu tes qu ils ont respectivement men es Brigitte Mazi re a interview quinze directeurs d administration centrale Son compte rendu tr s bref est r ducteur frustrant face la richesse des entretiens et r flexions prospectives sur la d centralisation Une vidence il est impossible de traiter de la d centralisation sans aborder la question de la r forme de l Etat Ces deux l ments sont indissociables Quelles missions pour l Etat demain Aucun directeur n a souhait r pondre pr cis ment la question mais tous per oivent l existence de trois parts une premi re part qui rel ve sans conteste de missions r galiennes une deuxi me part qui rel ve de ce qui pourrait sans conteste tre transf r 83 84 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives une troisi me part aux contours flous qui n cessite que certains choix politiques pr alables soient op r s Pour cerner cette troisi me part des th mes sont avanc s au titre desquels la l gitimit et la proxi mit Que transf rer Aucun directeur ne r pond cette question dans la mesure o l inventaire est difficile Ils s interro gent sur le transfert des comp tences le partage de comp tences d l gation de
144. ent r soudre l embo tement des comp tences dans une d marche contractuelle l Etat multiple les formes de contrats une quarantaine avec les CPER conventions ANRU contrats de ville d agglom ration de pays d l gation de comp tence logement co financement pour les uni versit s les infrastructures et les appels projets m tropoles p les de comp tences Les politiques europ ennes sont aussi prendre en compte Comment donner plus de coh rence l tat peut il se passer des fonds de concours des collectivit s territoriales comment assurer l efficacit de l action de l Etat gardien de la non tutelle entre collectivit s Quelques pistes sont sugg r es pour surmonter les contradictions redonner sa force au contrat objectifs pr cis sur les enjeux prioritaires des projets de territoire promouvoir le cadre de r f rence strat gique national le CRSN pour d cliner les principaux enjeux mettre en place des m thodes nouvelles bottom up veiller avoir une planification prospective grande chelle plus large que le territoire du contrat faire vivre les contrats rendez vous p riodiques d actualisation et valuation des effets ne pas faire de p r quation par le biais des contrats et donc r server des moyens particuliers ne pas se limiter l investissement penser la pr sence des services au public et collectivi t s Pierre Mirabaud s interroge sur le pilota
145. entralisation I sont relativement modestes En fait ce sont surtout les pratiques qui doivent voluer Le contexte rupture d mogra phique et LOLF rend cette r forme plus n cessaire que jamais Missions Les missions de l Etat au del du premier bloc r galien doivent tre l expression d un projet fort l gitim par l int r t national L Etat reste et doit rester un acteur territorial avec des visages et des comp tences reconnus Le premier bloc de comp tences concerne la s curit le d veloppement structurant le d veloppe ment durable la solidarit sociale et territoriale lorsque la coh sion nationale est en jeu Ces comp tences peuvent faire l objet d une d l gation aux collectivit s locales en vertu d un cahier des charges national Il en d coule un certain nombre de r les qu il convient de clarifier face aux collectivit s Ces r les varient selon les domaines dans le domaine de la s curit l Etat doit d cider sans ambigu t dans les trois autres domaines il appartient l Etat d associer tous les partenaires en conservant une fonction d arbitre Pour les politiques d l gu es et d centralis es des autres blocs l Etat doit d velopper ou conserver un magist re d influence un r le de m diateur En revanche il ne lui appartient pas d tre arbitre Cela ne l emp che pas de remplir un devoir d aide en particulier en mati re d ing nierie publique De cette clarification des r l
146. erait r gional Il regrouperait la plupart des comp tences quipement agriculture et environnement La question du logement et de la ville donnera lieu d bat ainsi que celle de la coh sion territoriale Michel Thenault se dit favorable l int gration de ces deux derniers domaines dans ce p le Par ailleurs celui ci devra d velopper des relations interminist rielles avec les services charg s de polices sp ciales et de s cu rit Ce serait le p le le plus important en masse le plus ax sur la strat gie et le plus technique L Etat devra donc veiller conserver la masse technique critique en termes d ing nierie Ce p le devrait laborer les programmes pluriannuels d actions strat giques PPAS de court terme qui seront encadr s dans un rapport de compatibilit avec une DTA opposable tous et labor e avec tous les partenaires Les PPAS seraient ainsi plus lisibles En outre strat giquement cela per mettrait de conserver des relations troites avec les collectivit s locales et viterait une ventuelle revendication de ces derni res Ce p le aurait en charge le pilotage sous l gide du repr sentant de l Etat de la d clinaison des programmes d partementaux la participation l laboration du projet territorial de l tat PTE la pr paration des programmes et des missions de la loi LOLEF l anima tion technique des politiques r gionales et d partementales la conduite des m mes op rations au niveau
147. erme Echanges d information et organisation de la coop ration entre les directions Pour am liorer la participation r elle des directions d administration centrale aux GPV la DIV s efforcera de leur transmettre les dossiers de fa on plus syst matique et en amont des d cisions prendre le comit demande que les directions s organisent pour mettre en place un travail en commun sur les GPV Cette organisation se donnera aussi pour objectif d am liorer l implication et de promouvoir un travail en r seau des services ext rieurs concern s La premi re application portera sur la pr paration des conventions de GPV Un correspondant ou un coordinateur GPV par direction pour un travail en r seau Les directions les plus concern es d signeront un correspondant GPV qui sera l interlocuteur de la DIV Fran ois R gis Orizet la DTT et Bernard Lucas la DR ont t d sign s par leur directeur Fran ois Delarue a nomm aupr s de lui un coordinateur Christian Gouyon qui assurera en liaison avec la DTT et la DR la circulation de l information et l animation des relations avec la DIV et l implication des services ext rieurs Coh rence des proc dures contractuelles Les membres du Codirdu poursuivront leur coop ration pour assurer une meilleure coh rence entre les proc dures contractuelles en particulier le cha nage GPV contrat de ville contrat d agglom ration dont il convient en particulier d harmoniser le suivi
148. erspectives INTRODUCTION Le Comit des Directeurs pour le D veloppement Urbain Codirdu existe depuis huit ans et s est r uni vingt fois de sa premi re s ance de janvier 1999 la derni re en date celle de mai 2006 Dispositif interminist riel original puisque con u sous la forme d un club non d cisionnel de hauts fonctionnaires en charge des diff rentes politiques gouvernementales qui traitent de la question urbaine il a produit une masse consid rable de r flexions en prise directe avec les principaux enjeux auxquels les pouvoirs publics ont t confront s tout au long de cette p riode Et pourtant assez curieusement son activit demeure peu connue et ses travaux qui sont significatifs n ont jamais fait l objet de beaucoup de publicit l aventure du Codirdu demeure comme confidentielle seulement partag e par ceux qui l ont v cue en direct et qui pour beaucoup n y si gent plus compte tenu du renouvellement r gulier des personnels de direction Le seul travail de bilan remonte 2001 et ne couvre que huit des vingt s ances R alis avec soin il demeure cependant assez factuel Il fallait le compl ter le prolonger et produire un travail d histoire plus distanci plus valuatif C est l objet du pr sent bilan souhait en accord avec le Codirdu par Jean Fr bault qui apr s avoir pr sid dix huit des vingt s ances se retire et souhaite avec ce document passer le t moin
149. es Etats effectuer un zonage sp cifique aux probl mes urbains Cette question du zonage est primordiale et a t voqu e plusieurs reprises dans le d bat Dans la mise en oeuvre des fonds structurels Bruxelles accorde une importance primordiale au respect d une double approche une approche strat gique int gr e et une approche partenariale d centralis e efficace et large La premi re implique une culture du d veloppement conomique du d veloppement local et du d veloppement durable que nos administrations peinent souvent acqu rir La seconde implique notamment un partenariat public priv dans toutes les phases des pro jets qui n est pas une tradition tr s r pandue dans notre pays Enfin la Commission europ enne exige que tous les projets soient valu s Ces exigences culture de projet et partenariat public priv sont porteuses de progr s pour nos administrations d centralis es mais aussi de difficult s Par exemple vue de Bruxelles la France enregistre un d ficit d acc s au partenariat r el aucun chef d entreprise ne participe aux d bats du comit de suivi des projets Ceci est d autant plus sensible que Bruxelles travers les fonds structurels encourage le service concurrentiel de march aux d pens du service public D autre part Bruxelles estime que les fonds europ ens sont trop souvent consid r s par les interlocuteurs fran ais tant l Etat que les collectivit s locales traver
150. es des concepts qui apparaissent aujourd hui encore en d bat d engager un processus d observation des territoires d accumulation et d change des savoir faire dans les n gociations locales d harmonisation des positions et discours des directions centrales L Etat est ainsi appel un renouvellement de ses m thodes et positionnements Il faut notamment pouvoir tirer aujourd hui les le ons de l exercice de projet territorial de l Etat voqu plus haut 4 LES PERIMETRES A Les niveaux de solidarit Cela n aurait pas grand sens d imposer par agglom ration un p rim tre unique pour l ensemble des comp tence assumer 152 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives A l inverse il y risque r el que chaque type d enjeu chaque outil produise son p rim tre commu naut d agglom ration SCoT projet d agglom ration AOTU PDU PLH l Etat peut et doit pro poser aux collectivit s territoriales une d marche coh rente et lisible Une premi re r ponse s esquisse autour de deux familles le p rim tre resserr de la solidarit op rationnelle et de la contractualisation celui des communaut s d agglom ration notamment le grand p rim tre de la planification dont l aire urbaine au sens de l Insee propose une r f rence tr s souvent pertinente qui inclut la totalit du p riurbain les franges o se jouent les arbitrages entre les extensions de l urbanisation et le
151. es devant tre renforc es en mati re d am nagement du territoire et aussi le couple r gions m tropoles l enjeu de la comp titivit des territoires fran ais dans un contexte d ouverture europ enne et de mondialisation la r duction des in galit s territoriales l id e de politiques partag es avec les collectivit s d centralis es cf le CIADT de d cembre 2002 les chantiers ouverts par la Datar le rapport du comit strat gique les chantiers conduits par les minist res qui p sent sur les politiques territoriales minist re de l quipement d centralisation d une part importante des routes nationales au profit des d partements d l gations de comp tences sur les aides au logement dans le cadre de conventions pluriannuelles avec les agglom rations et les d partements r organisation des services territoriaux minist re de la Ville nouvelle impulsion donn e la politique de r novation urbaine des quartiers les plus en difficult projet de loi en pr paration en mati re de patrimoine d centralisation de l inventaire aux collectivit s les comp tences de classement et de protection restant l Etat exp rimentation de la d centralisation de cr dits d entretien et de travaux transferts ventuels de la propri t et de la gestion de certains monu ments historiques en mati re d environnement transferts aux d partements du fonds d aides adduction d eau et de l tablissement des plans en m
152. es devrait r sulter un partage plus clair des responsabilit s ce qui constitue une demande forte des pr fets Organisation et proc dures L Etat doit r former l organisation de ses services et surtout simplifier ses proc dures Le renforce ment du niveau r gional de l Etat fait consensus avec au minimum un r le de coordination et d impulsion voire un r le hi rarchique le d partement restant le niveau de base de l Etat La recom position des services est en partie command e par les transferts de comp tences et de moyens mais aussi par les contraintes budg taires La mise en uvre territoriale de la LOLF est strat gique Chacun insiste sur la n cessit d instituer un autre dialogue entre les trois niveaux directions des administrations centrales des r gions ou inter r gions et des d partements Les contrats entre l Etat et les collectivit s devraient tre plus s lectifs dans leur objet et plus globalisants dans leurs moyens Le pr fet devrait avant tout tre le manager d une quipe locale plus qu une figure d autorit 85 86 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Conclusion Quelques questions semblent caract riser l tat actuel de la r forme Qui pilotera les chantiers de la r forme de l Etat Quels seront les r les respectifs du Premier ministre des ministres de leurs cabinets et des directions centrales Quel sera le r le des pr fets des chefs de service
153. es politiques et les programmes de l Union europ enne les enjeux et d marches de la connaissance appliqu e aux territoires recherche urbaine et recensement de la population Pour ces six th mes on a selon les s ances fait varier les entr es et pourrait on dire les focales entre des questions de fond la ma trise d un d veloppement durable et quilibr les performances de l action publique la distribution des responsabilit s entre l Etat et les collectivit s locales la mont e de la soci t des risques etc des questions d organisation et de m thode les d marches de diagnostic la construction et la conduite d un projet l ing nierie territoriale l organisation de la recherche des questions d chelle du quartier cf la s ance sur les GPV l Europe en passant par les agglom rations et les grands territoires cf la s ance sur le SDRIE 3 3 2 Des traitements in gaux Des sujets lourds et r currents Par le nombre des s ances qui leur ont t consacr es en propre par le soin apport leur pr para tion et notamment la mobilisation d experts et la sollicitation de diff rents t moignages et par les productions sur lesquelles ils ont d bouch voir infra deux sujets que nous avons d j mention n s ont largement domin l activit du Codirdu et en fournissent a posteriori les lignes de force On pourrait parler pour l un de mise en mouvement des territoires et po
154. est d cupl lorsque l on est aux prises avec des politiques transversales dont chacun n a qu une visibilit partielle et qu une part de responsabilit ce qui est particuli rement le cas dans le champ d intervention du comit et quand on est dans des p riodes de profondes volutions de l action publique ce qui est le cas de la derni re d cennie Le Codirdu a jou en la mati re un r le indiscutable en sachant mobiliser et trier les informations utiles au traitement de ses diff rents objets de travail et en sachant les fabriquer quand elles n taient pas disponibles On pense particuli rement aux donn es de terrain concernant les d veloppements les plus r cents de la coop ration intercommunale et des d marches de projet engag es ici et l par les collectivit s locales en sollicitant le t moignage de nombre de responsables locaux le Codirdu s est dot de prises de terre particuli rement utiles et rares dans l administration centrale Sur la seconde l actualit individuelle de ses membres le comit a galement jou un r le Dynamiques et diversit des territoires rapport pr sent le 13 d cembre 2005 par Christian Estrosi ministre d l gu l Am nagement du territoire 37 38 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives int ressant Tr s r guli rement les s ances ont permis aux directeurs d administration centrale et aux d l gu s interminist riels de pr
155. et du Logement sera transmis aux minist res pour signature Il a effectivement t sign Un texte l attention des services ext rieurs clarifiant la doctrine en mati re d agendas 21 sera pr par par un groupe de travail r unissant un correspondant de chaque direction concern e La loi d am nagement et de d veloppement durable du territoire sera pr sent e aux services ext rieurs de l Equipement par le d l gu l Am nagement du territoire Le rapport du conseil g n ral des Ponts et Chauss es sur les crit res d utilisation des cr dits allou s aux contrats territoriaux sera diffus aux membres du comit Sont d ores et d j retenus l ordre du jour des prochaines r unions du comit les sujets suivants un change de vue sur les travaux pr paratoires du futur projet de loi urbanisme habitat d placements s ance du ler octobre les recherches urbaines Suites donn es aux propositions du comit Le protocole d accord entre les minist res de la Culture de l Equipement et du Logement a t sign Concernant le projet de texte relatif aux agendas 21 destin aux services ext rieurs Alain Wauters responsable de la mission am nagement durable la DGUHC a t d sign sur proposition de son directeur pour constituer le groupe de travail en relation avec les services concern s et le CGPC 50 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit
156. ete Certu Setra Puca pour l Equipement organismes d tudes et recherche ou agences techniques des autres minist res et les mettre au service de la nation Etat et collectivit s loca les organiser une v ritable fluidit entre fonction publique d Etat et fonction publique territoriale Peut on envisager terme des fusions entre corps et entre fonctions publiques Conserverons nous la capacit d attirer toujours des cadres sup rieurs Ce sera une pierre d achoppement de la r forme de l Etat et de la d centralisation public et priv seront en concurrence accrue sur le march du travail du fait du renouvellement des g n rations Etat et collectivit s ne pourront pas imposer au pays le luxe de doublons Ils y pareront d autant mieux que la mobilit sera facilit e entre fonctions publiques moderniser le contr le de l galit Quelle place donner ce m canisme de pr vention Apr s l audit en cours le contr le de l galit appellera au minimum des ajustements pour l al l ger sur le tout venant et le focaliser de mani re pr coce sur les mati res les plus sensibles d velopper les d marches d valuation L exigence d valuation ne saurait rester incanta toire Sa mise en oeuvre requiert des moyens des m thodes et un statut tout la fois un professionnalisme et une thique Ces moyens peuvent tre mobilis s de fa on partenariale en particulier dans les domaines donnant lieu contrats entre col
157. eur mise en application et des phases de contractualisation l Etat local est porteur d un point de vue propre partir duquel il dialogue avec les instances politiques locales Il doit entrer dans le contenu des projets dire si les coh rences d chelles sont prises en compte mais surtout s ils contribuent au d veloppement durable et la coh sion sociale Les difficult s et les risques de cette posture de l Etat sont videntes mais elle est incontournable et une mission prioritaire des directions d administration centrale sera de mettre en place les conditions propres mettre les services ext rieurs de l Etat en position de remplir leurs nouvelles missions Dans ce contexte il importe que les services d concentr s au niveau r gional ou d partemental construisent ensemble ce qui deviendra le point de vue de l Etat sur telle ou telle agglom ration tel ou tel territoire et non des points de vue juxtapos s L Etat local s obligera produire une synth se de ses enjeux dans une lecture interminist rielle Pour cela les services d concentr s doivent s organiser pour faire merger cette vision strat gique des territoires mais ils ont aussi besoin de messages clairs et harmonis s venant des administrations centrales A celles ci d en trouver les moyens et les m thodes Le Codirdu dans cette perspective trouve tr s naturellement sa place comme structure de d bat et de coordination Relev des conclusions Un groupe
158. ferts de comp tence Fran ois Lucas voque les routes et la culture sujets bien avanc s et le logement social avec une formule de d l gation de comp tences de l Etat Les questions financi res ne sont pas toutes r gl es le transfert de la TIPP sera renvoy la loi de finances La date d application de la loi est pr vue au ler janvier 2004 avec une phase transitoire La loi de r novation urbaine Claude Brevan indique que l objectif reste une promulgation de la loi avant la fin de l ann e La loi comporte quatre titres l quit sociale et territoriale la r novation urbaine l extension des zones franches le dispositif de faillite personnelle pour les m nages surendett s Il s agit de faire converger l ensemble des politiques publiques vers la politique de la ville Les ressources financi res de la r novation urbaine seront mutualis es avec la cr ation de l Anru Des travaux sont rendus obligatoires sur les copropri t s d grad es avec des possibilit s d expropriation Autres points d actualit Dominique Bureau estime que la directive programmes impose l valuation des projets mais aussi des sch mas En mati re d urbanisme les sch mas hi rarchis s peuvent tre valu s simultan ment Fran ois Philizot voque les conclusions du comit strat gique de la Datar remises au Premier minis tre en janvier pas de d cision sur un ventuel projet de loi d am nagement du territoire Trois chan tiers son
159. financer la condition qu il s agisse d une agence d urbanisme et de d veloppement dont le territoire porte au del de l agglom ration sur tout le pays Cependant entre des agglom rations qui peuvent avoir plus d un million d habitants et des territoires qui peuvent avoir peine dix mille 65 66 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives habitants il faut inventer une diversit de r ponses penser la masse critique minimale pour constituer des quipes viables avec des financements suffisants Le Codirdu retient l int r t de r fl chir plus largement sur le d veloppement d quipes d ing nierie locale dans des territoires de projet autres que les agglom rations Le projet de circulaire quipement relative au r le de l Etat dans la relance de la planification La circulaire Equipement pr voit de donner des indications sur les nouveaut s apport es par la loi SRU notamment en ce qui concerne le r le de l Etat porter connaissance association co approbation des cartes communales p rim tres des SCoT Des observations sont exprim es en s ance rajouter les projets territoriaux de l Etat PTE assouplir la r gle des 15 km sur le littoral ne pas d s quilibrer les espaces ruraux ni les zones agricoles prot g es ZAP raisonner par bassin de vie ou aire urbaine s inspirer du rapport sur les zonages de deux parlementaires Philippe Duron et Mme Perrin Gaillard Bilan d a
160. fs Quelles attentes Il faut plus de mati re grise r partie diff remment et un encadrement national renforc L ing nierie publique est au c ur des changements essentiels Les directeurs attendent des services de l Etat forts Ils pr voient un besoin accru de contr le et aspirent plus de stabilit et de dur e dans les politiques seuls gages d une v ritable valuation Quelle organisation territoriale des services de l Etat S1 les services de l Etat sont num riquement plus faibles ils devront tre plus unis et mieux r aliser face aux lus une synth se interminist rielle Le niveau r gional est renforcer sans constituer tou jours le niveau pertinent de mise en uvre des politiques La d centralisation des comp tences implique t elle d concentration L optimisation de l action territoriale de l Etat conduit elle une nouvelle r partition minist rielle Les r ponses ne sont pas unanimes Quelle finalit Une r flexion longue sur la r organisation de l Etat est n cessaire De fait diff rentes hypoth ses sont avanc es pour cerner la troisi me part voqu e en introduction qui n cessite que soient op r s des choix politiques et strat giques En fin de compte ce qui importe ce n est pas la forme juridique qui sera in fine adopt e mais la sp cificit de la situation fran aise profond ment marqu e par une culture territoriale Est not e l im portance des dispositions de la LOLF
161. garde et de mise en valeur souhaitent tre associ es aux r flexions Le secr tariat du groupe est mandat pour poursuivre la r flexion Le projet de circulaire interminist rielle relative aux contrats d agglom ration Les agences d urbanisme et de d veloppement A la demande de la Datar qui souhaitait une circulaire sur les contrats d agglom ration une r flexion entre DAC a t lanc e La circulaire interminist rielle envoy e aux pr fets porte cinq signatures et permet au FNADT de participer au d veloppement de l ing nierie du d veloppement local La cr ation de vingt nouvelles agences d urbanisme et de d veloppement est souhait e et sera pr sent e au CIAT de juillet Il existe aujourd hui quarante agences d urbanisme selon le terme juridique des lois Voynet et SRU Il convient aussi d afficher une doctrine de l Etat pour ces cr ations La Datar souhaite r sorber la diff rence de conception avec ou sans le d veloppement et souhaite aussi lisser les diff rences entre agglom rations et pays La grande nouveaut de la strat gie de pays de Voynet par rapport Pasqua qui s parait villes et campagnes ce sont les bassins d emploi L erreur est d avoir utilis le terme pays qui renvoie paysan et paysage Pour la Datar la base de la planification ce sont les 350 400 bassins d emploi avec la mobilit des gens Attention de ne pas revenir dix ans en arri re avec la distinction rural urbain La Datar peut co
162. ge et le financement des valuations des contrats La contrac tualisation pr sente des avantages faire acter des projets donner un rythme aux d cisions Mais les ambitions se heurtent aux limites budg taires Quels sont les apports financiers r els et leur impact sur le d veloppement du territoire Les objectifs sont ils atteints Il constate une multiplication des contrats et une tendance des r gions vouloir r orienter les objectifs de l Etat Les contrats de plan sont trop longs 7 ans relier avec le calendrier europ en La r flexion sur le CRSN est valori ser en pr tant attention la m thode Il signale une tude lanc e par le CIADT pour valuer l impact de la deuxi me d centralisation sur les contrats Un rapport remis au Premier Ministre propose d attendre l automne pour voquer les CPER au CIADT et constate une bonne d pense des fonds structurels europ ens L objectif de convergence pour les 4 DOM implique de garder des fonds structurels europ ens en lien ou pas avec les CPER Richard Castera voque une synth se r alis e sur les propositions d am lioration des CPER Beaucoup pensent que le CPER doit tre maintenu et doit primer sur les autres contrats avec deux points saillants une demande forte pour un outil de mise en coh rence globale une demande de plus grande s lectivit des th mes trop de saupoudrage Il est demand l Etat de respecter ses engage ments et de garantir l absence de t
163. germent tlu territoire et de l environnement le direcleur de l architeclure el du pelormbine au minist re de la culture ct de la conumucicatios Le d l gu intermi ist riel Ja ville est invit en teut que besoin participer aux travaux tu COmi Le secr taire p n rel du cenr t esl d sige conjuintem nt par Je cminisire de l quipement dis transports et du Jogernent Je minislre de J am nagemenl du territoire et da l environnement t Je secr taire d Etat au logement sur proposition dt directeur g n ral de l urbanisme de l habitat et de la constru tion Ll est plac an scis Go la direction g n rale de urbanisme de l habitat ct de la cunsiruction l secr taire g n ral participe toutes les r oniors de comit dont il pr part Jes travaux Le comit Se r wiit au moins doux fois var an I c nduit ses travaux sur Ja base des ludes ct des propositions pr sent es par es enerubres 120 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Eu tant que de besoin il associe ses travaux toule personne qualifi e dont il estime la collaboration utile notarument les sutr s directeurs cf chefs de service d administration centrale ct de services d concentr s des deux minist res JI assure la synth se de ses Lavaux sous forme de relev s de conclusions adress s par son pr sident aux deux ministres et au secr tohe d Alut TI lablil un rapn rt ammel rendant C
164. gie Les projets de p les interminist riels posent trois questions ils mettent sur le m me plan la s curit de crise et la s curit de pr vention le p le am nagement environnement utilisation de l espace regroupe ceux qui agissent conseillent et surveillent la police administrative qui constitue un outil pour toutes les politiques du minist re de l Ecologie et la police juridique remplissent deux r les fondamentalement diff rents La d finition des p les doit s appuyer sur quatre crit res les fonctions assur es les comp tences du personnel concern les domaines d exercice et les outils disponibles Le pragmatisme n cessiterait une progression bottom up L Etat doit jouer un r le et tre cr dible dans le domaine du conseil et de l audit Il est primordial de d velopper les comp tences d assistance la ma trise d ouvrage Il est essentiel de s parer les fonctions d valuation et de contr le de l galit Certains souhaitent la cr a tion d un p le charg de la pr vention au sens large L id e d un p le r gional am nagement environnement utilisation de l espace ne fait pas l unanimit ambigu t r ponses m diocres la LOLEF mauvaise lisibilit pour le public Cependant il y a une attente forte de la soci t en mati re d environnement une reconnaissance et une validation du r le de l Etat en la mati re ainsi qu une demande de transparence et d ind pendance accrues L mietteme
165. h sion territoriale l conomie la mission juridique et de contr le de l application du droit la police administrative Il existe en outre trois missions transversales gestion des ressources humaines finances valuation des politiques publiques Ces groupes de missions pr figurent ce que pourrait tre l articulation du r le du tr sorier payeur g n ral TPG et du secr tariat g n ral aux affaires r gionales SGAR P les de comp tence interminist riels au niveau r gional La g om trie des services d concentr s devrait en d couler avec un p le s curit d partemental un p le coh sion sociale ventuellement dot d un appendice coh sion territoriale un p le am nage ment et environnement un p le conomique auquel il conviendrait de rattacher l emploi et un SGAR regroupant des missions transversales de gestion de moyens et d valuation Ces p les seront d finis par le Gouvernement avec une certaine libert au plan local 91 92 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Le Gouvernement doit privil gier le niveau r gional pour trois raisons la compacit des services la bonne chelle de coh rence et de coordination le d veloppement de la dimension europ enne de la r gion Cela signifie que le pr fet de r gion remplira un r le g n ral d animation et d impulsion sur le territoire r gional Le p le am nagement environnement et utilisation de l espace s
166. i en est donc la composante dominante La pr sence personnelle des directeurs ou d l gu s est requise ce ne sont pas les directions qui sont membres mais bien les directeurs eux m mes C est ici une marque de fabrique du Codirdu laquelle les deux pr sidents seront particuli rement attach s et ils n auront de cesse de militer en faveur de ces participations personnalis es On touche l l une des subtilit s du dispositif sur laquelle on reviendra pour tre pertinent ce comit a besoin de paroles libres port es par des individus qui tout en repr sentant leurs administrations ne les engagent pas vraiment du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Le Codirdu est logiquement libre de ses ordres du jour et il conduit ses travaux sur la base des tudes et des propositions pr sent es par ses membres Il se r unit au minimum deux fois par an Les missions elles sont larges le comit est charg de veiller la coh rence des politiques qui concourent l am nagement et au d veloppement urbain A ce titre il coordonne la r flexion sur les orientations strat giques dans les domaines consid r s il incite et contribue l valuation il propose des objectifs en mati re de recherche et de prospective mais il propose aussi toutes les adaptations souhaitables en termes d orientations mais aussi d instruments r glementaires et financiers et il veille la coordinatio
167. ibuer la professionnalisation et la reconnaissance des m tiers de l ing nierie territoriale 105 106 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 18 du 28 octobre 2004 Dossier principal la r vision du SDRIF de 1994 1 Questions d actualit Trois sujets d actualit taient inscrits l ordre du jour l tat d avancement de la r forme de l administration territoriale de l Etat la mise en uvre de la loi libert s et responsabilit s l tat d avancement des SCOT 2 Les enjeux de l Etat dans la r vision du SDRIF Les enjeux sont pr sent s par Bertrand Landrieu pr fet de la r gion Ile de France Francis Rol Tanguy pr fet directeur r gional de l quipement d Ile de France Dominique Schmitt directeur g n ral des collectivit s locales Thierry Duclaux DRE de Haute Normandie pr sident du club des DRE du Bassin parisien Francis Beaucire professeur chef du magist re am nagement urbanisme l universit Paris I Bertrand Landrieu ouvre le d bat en rappelant les principaux l ments de contexte notamment la volont des lus r gionaux d assurer leurs nouvelles comp tences et l importance de la question du logement Deux d crets sont n cessaires pour l ouverture puis l approbation de la r vision du SDRIF L Etat doit tre fort Il se prononcera en opportunit et non en seule l galit
168. ie financi re de mani re pouvoir exercer un r le de conseil et de soutien aux porteurs de projets laboration d un guide de la mise en oeuvre des fonds structurels europ ens sous l gide de la DGUHC sorti en mai 2001 Par ailleurs le comit de liaison des politiques europ ennes qui r unit les principales DAC a repris ses travaux de mise en commun des informations relatives aux politiques urbaines europ ennes et de r flexion conjointe sur les sujets communautaires Il doit examiner si le rapport de la Commission sur la coh sion conomique et sociale de l Union doit faire l objet d une pr sentation critique un prochain Codirdu Les contrats d agglom ration Le projet de circulaire du minist re de l Equipement sur les contrats d agglom ration sera diffus aux membres du comit 55 56 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 6 du 12 octobre 2000 Le lancement des GPV la dimension interminist rielle Le sujet a t mis l ordre du jour en raison de l actualit En fait depuis plusieurs mois la liste des GPV est fix e Les collectivit s concern es ont d j fait remonter leurs dossiers de candidature Paris et le ministre de la Ville leur a adress d but ao t une lettre faisant part des observations de l Etat concernant les orientations retenues et le contenu des projets Les d bats ont fait
169. ieux associ s Dans le comit des PTE tous les minist res sont repr sent s mais par une seule direction Cela conduira organiser une concertation interne chaque minist re avant chaque s ance du comit de suivi des PTE La question de la coh rence entre les priorit s gouvernementales et les enjeux prioritaires locaux Des projets ou politiques de l Etat peuvent ne pas appara tre dans les priorit s locales ex la chasse Ce genre de tension risque de devenir plus aig e avec les DNO et le projet de loi LOLF Travailler par programme conduit d finir des objectifs et des indicateurs de r sultat et cr e une responsabilit du ministre porteur du programme devant le Parlement Suggestion une d marche it rative partant des d partements Un quilibre est trouver entre les services d concentr s et centraux Il faudrait moins de circulaires et de r glements plus de dialogues et de r ponses concr tes aux interrogations du terrain Trouver progressivement des m thodes de r solution des tensions ou contradictions sera l un des enjeux du suivi permanent des PTE au caract re exp rimental et volutif On peut construire une strat gie partir de territoires pas partir de proc dures Le pr fet de l Is re affirme l importance d un travail sur les territoires infra d partementaux comme un d tour m thodologique n cessaire l mergence des priorit s Ce point de vue ne se retrouve pas dans la plupart des PTE
170. ignages de responsables locaux celle de juin 2001 avec la mise en d bat d une note de synth se travaill e entre temps celle de mars 2002 historique dans la mesure o pour la premi re et unique fois des ministres y participaient Jean Claude Gayssot pour l Equipement et Yves Cochet pour l Am nagement du territoire et l Environnement celle d octobre 2002 premi re s ance suite au changement politique d avril avec la mise au point de la contribution du Codirdu au groupe de travail pr sid par le pr fet Schmitt charg par le nouveau gouvernement de faire un bilan des trois lois et d en proposer la mise en coh rence Le second sujet lourd concerne la mise en mouvement de l Etat C est par un premier travail sur les PTE projets territoriaux de l Etat que le Codirdu a commen c se saisir en novembre 2001 de la question de la modernisation de l Etat Avec les PTE g n ra lis s apr s une phase exp rimentale par les d crets d octobre 2000 les pr fets de r gion et de d par tement taient invit s formaliser sur la base d un tat des lieux et d un diagnostic pr cis une strat gie globale et pluriannuelle d action et d organisation de l Etat l chelle de leur territoire de comp tence Conscient de ce que les nouvelles dynamiques locales impliquaient que l Etat se repo sitionne et engage un vrai travail de modernisation le Codirdu adoss sur le chantier en cours sur les trois lois s
171. ile de rep rer des suites administratives et organisationnelles de ce type et il est pr f rable de raisonner plus largement en r le et fonctions du Codirdu 4 2 Des fonctions videmment utiles mais difficilement mesurables Nous avons fait tat plusieurs reprises de l appr ciation positive que les membres avaient du Codirdu d une certaine mani re ce sont les mieux plac s pour en percevoir l utilit et leur point de vue est verser en tant que tel au dossier du bilan Ce qui a t dit plus haut de la m thode de travail du comit et de ses th mes de travail apporte un clairage compl mentaire et permet de r capituler ici ce que sont de notre point de vue les trois principales fonctions du Codirdu Le partage et la mise niveau d informations C est sans doute la premi re et principale fonction du comit Le Codirdu est d abord un lieu o l on s informe et qui informe tant sur ce qui fait l actualit collective dans le champ large du d veloppement urbain et des politiques publiques r flexions en cours chantiers l gislatifs et r glementaires renouvellement des dispositifs et des d marches v nements divers que sur ce qui constitue l actualit de chacun des membres Sur la premi re le besoin de mise niveau de compl ment et d approfondissement de l information constitue un enjeu classique insuffisamment satisfait dans le quotidien des administrations Ce besoin d information collective
172. imagin e d s le d part c est le choix d un th me principal suffisamment riche pour donner envie de venir et de rester un fond de dossier assez cons quent avec une note introductive courte un compte rendu de bonne qualit diffusable On traitera de la question des th mes dans la 3 me partie Avec le recul la m thode Codirdu qui est d abord un tat d esprit se caract rise bien par le soin apport au processus de pr paration des s ances 2 1 l importance accord e au dossier consacr au th me du jour 2 2 et par la question de la restitution des travaux 2 4 Au fil du temps une nou veaut est intervenue d importance celle de l ouverture des s ances des tiers non membres 2 3 2 1 Un processus de fabrication exigeant qui s est affin dans le temps Les s ances du Codirdu ont toujours fait l objet d un travail pr paratoire assur par le pr sident et le secr tariat g n ral mais l importance et les modalit s de cette pr paration ont volu en fonction d une part des th mes retenus qui se sont progressivement largis et complexifi s et d autre part de l ouverture du comit de nouveaux minist res du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Les premi res s ances de 1999 ont trait de sujets importants mais assez factuels directement index s sur des dossiers d actualit pour les deux minist res de l Equipement et de l Am nagement du territo
173. ines DTA SRADT 78 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives le renforcement de l ing nierie territoriale au sein des services de l Etat et des collectivit s territo riales Il pr cise qu un groupe de travail interminist riel sera mis en place le 22 octobre sur le th me de l harmonisation des trois lois groupe qu il est n cessaire d alimenter Les d bats portent essentiellement sur la n cessit de r fl chir et d finir des objectifs avant de se lancer dans un contrat et d enfermer le projet dans des p rim tres et des proc dures juridiques Les trois lois ont des temporalit s diff rentes et l articulation contrat d agglom ration SCoT est une fausse question le partage des pouvoirs entre l Etat et la r gion pour la d limitation des p rim tres le besoin de coh rence en mati re d am nagement pour la ma trise de la croissance urbaine la pr servation des espaces naturels la ma trise des d placements en v hicules individuels la pertinence de l existence des pays des CRADT et leurs r les l volution de la commission nationale du D bat public et la transposition de la directive europ enne 2001 42 sur l valuation environnementale des plans et programmes A l issue des d bats il est d cid l laboration d un document de synth se des r flexions du Codirdu cf en annexe la note de travail en date du 8 novembre le pr sident du Codird
174. ines de gramme peu s lectif et insuffisamment synth tique ce dossier est d un maniement malais et para t assez peu utilis avant les r unions la plupart des membres consid rent ne pas avoir le temps de l exploiter et ne semblent pas non plus le faire exploiter par leur entourage quelques uns rares disent en tirer un certain profit Le dossier comporte la plupart du temps un grand nombre de pi ces une note introductive les contributions des minist res les rapports d experts ou d enqu tes produits ou pas pour la circonstance les textes r glementaires les t moignages des services des tudes diverses etc 23 24 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Et au del de la r union son utilit ne va pas non plus de soi Difficilement reproductible il sem ble peu diffus en interne et reste souvent dans le bureau du directeur Comme l indique justement Alain Lecomte son mode d emploi ne va pas de soi De fait ce dossier s il est le reflet fid le du processus de travail de pr paration en r unissant toutes les pi ces collect es ou produites cette occasion n est pas le support optimal pour le travail en s ance Nous sugg rons pour la suite de scinder le dossier en deux Le premier serait le dossier directeur suffisamment bref pour tre lu par les membres du comi t il servirait introduire les d bats de la s ance et en donnerait le fil rouge Il com
175. inspiration celle de la prospective le rep rage des signaux faibles l exploration des futurs possibles et plus ou moins souhaitables devraient accompagner tous les d bats du comit les travaux entre autres de la Diact de la DRAST Agora 2000 et du Centre d analyse strat gique devraient pouvoir y contribuer celle de la connaissance affin e des volutions sociales et territoriales on dispose aujourd hui d importants gisements de donn es et d analyses on pense ici notamment aux travaux de l Insee au del des seuls r sultats des recensements de l Observatoire des zones sensibles de l Observatoire des territoires qui ne sont pas suffisamment sollicit s pour nourrir les changes du groupe les processus de d veloppement in galitaire des territoires et d accentuation de la fracture socio spatiale qui constituent des enjeux majeurs pour demain devraient tre mieux pris en compte l avenir Dans ce bilan nous avons voqu un certain nombre de sujets dont le Codirdu n tait pas parvenu se saisir au niveau souhait ou qu il n avait pas pouss s tr s avant Ces sujets gardent leur acuit notamment 41 42 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives la question du logement dont on sait quel point elle est redevenue un enjeu majeur pour la soci t fran aise et donc un d fi pour l action publique les r cents d veloppements de la politique de la vill
176. int Le comit de liaison des politiques urbaines qui rassemble Datar DIV DGUHC Environnement Culture est charg d approfondir cette r flexion et en saisira le moment utile le Codirdu Il sera prochainement r uni cette fin Est enfin retenu le principe de l organisation d un pilotage inter directions pour l utilisation en France des fonds structurels europ ens et d une meilleure mobilisation des services ext rieurs pour l appui au montage des projets Les axes de r flexion sont notamment le d veloppement de la culture de projet l mergence de maf trises d ouvrage assistances ma trise d ouvrage raccourcisse ment des proc dures financi res etc du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Les propositions de plan d action pourront s appuyer sur le rapport d finitif du CGPC tabli par Pierre Debeusscher Claude Hossard et Daniel Sen qui sera prochainement diffus et seront d battues dans le comit de liaison des politiques urbaines qui saisira le Codirdu Suites donn es Les fonds structurels europ ens Parmi les suites donn es ce d bat on notera en mati re de formation mise en place dans les CIFP d une sensibilisation formation sur la mise en uvre des fonds structurels europ ens bilan d une formation test qui a montr de la part des services d centralis s une forte demande de formations partir de cas concrets sur le montage des projets et en ing nier
177. ions gouvernementales et de textes l gislatifs et r glementaires Nous en s lectionnons ici quelques uns particuli rement repr sentatifs Dans le cadre du d bat sur les trois lois Le texte de synth se des travaux conduits en 2001 2002 Lois Voynet Chev nement Gayssot Besson un regard d ensemble sur le nouveau cadre l gislatif d organisation du territoire a t justement salu par les membres du Codirdu lors de la s ance de juin 2001 Jean Fr bault parle son propos de document de r f rence avec une dimension structurelle en insistant sur le fait qu il n a pas du tout la valeur d un document administratif tandis qu Olivier Paul Dubois Taine dit quel point dans un chantier de ce type les services ont besoin de r flexion et non de circulaires Ce document et c est le seul du Codirdu avoir fait l objet d une telle publicit au sens du rendu 2 Ceci ne le dispensant pas de veiller dans l avenir une meilleure saisine des cabinets minist riels comme nous l avons pr conis plus haut 39 40 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives public fera l objet d une publication sous l gide du Certu d but 2002 dans laquelle on trouve en outre et ce n est pas banal des contributions sign es par les d l gu s interminist riels et les directeurs d administration centrale qui ont pris part aux travaux du comit et qui s expriment en leur nom individuel Ce travail tro
178. ique profonde Comment mettre l Etat en ordre de bataille pour affronter ses nouvelles missions pour que le contenu des projets des politiques et de l action prime sur la posture Comment calibrer le r le de l Etat dans des logiques de partenariat et de subsidiarit cf le rapport de la Cour des comptes sur la 73 74 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives politique de la ville Comment articuler les grandes ambitions long terme et la gestion court terme Comment conci lier loi organique budg taire et vision territoriale coh rente Comment concilier un d veloppement durable qui ne peut tre port que par des logiques d int gration avec un droit qui classe s pare et r clame un responsable Comment g rer le d bat d mocratique C est une m thode efficace de r solution progressive de la complexit mais qui r clame un effort culturel de la part des agents de l Etat afin de passer d une culture d ing nieur technique une culture d ing nieur de l ordre social Comment renforcer les moyens d tude et d ing nierie territoriale tr s insuffisants au moins trente agences cr er une ing nierie priv e renforcer dans les collectivit s comme dans l Etat Comment effectuer un saut qualitatif Comment int grer non seulement les projets dans le plan mais aussi dans le fonctionnement m me des institutions pour faire soci t dans les agglom ra tions
179. ire les diagnostics d agglom ration la pr paration des contrats de plan la mise en place des programmes europ ens la pr paration du projet de loi UHD urbanisme habitat d placements qui deviendra SRU dans les mois suivants La pr paration de ces s ances vise pour l essentiel mieux organiser l information des membres sur ces sujets et faciliter le dialogue entre les deux minist res tant dans l administration centrale que dans les services d concentr s et les documents produits cet effet se veulent d abord p dagogiques et mobilisateurs La quatri me s ance janvier 2000 consacr e la recherche urbaine marque un premier tournant le th me est tout la fois g n ral particuli rement complexe et sans lien vident avec l actualit et la pr paration de la r union donne lieu une enqu te pr alable sur la situation de la recherche urbaine en France qui figure en r sum dans le dossier fourni aux membres A cette occasion et pour la premi re fois il est fait appel des experts dont on attend qu ils aident le groupe produire de l intelligence collective A compter de l le processus de fabrication des s ances va se sophistiquer se diversifiant et s adaptant aux th mes des rencontres Le second tournant correspond l arriv e des minist res de l Int rieur et de l Agriculture partir de la s ance de f vrier 2001 consacr e aux trois lois Chev nement Voynet Gayssot Besson devenu v rit
180. ire Moins des objets administratifs aboutis m me si comme on l a not il lui est arriv de jouer un r le direct dans l laboration de textes de circulaires interminist rielles ou dans la cr ation de certains dispositifs que des points de vue des pr conisations et des avis Il a d une certaine mani re fonctionn comme un expert collectif d abord soucieux de conna tre et M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives de comprendre en s adossant sur ses propres travaux mais aussi sur un certain nombre de rapports et d enqu tes puis de construire des positions Avec cette originalit que cette expertise est pour l essentiel destin e au comit lui m me le Codirdu n a pas proprement parler de commanditaire qui y trouve son propre enrichissement On n est plus ici dans le commentaire partag ce qui n est d j pas n gligeable mais bien dans la recherche d accord Le risque point par certains membres et d j indiqu plus haut est de se contenter d un consensus a minima en cas de divergences av r es Nous avons cependant le sentiment que sur nombre de sujets les travaux en s ance r guli rement suivis d une phase d approfondissement et de synth se elle m me valid e au cours de la s ance suivante ont permis des avanc es r elles Pour les diff rentes administrations parties prenantes l enjeu de ces derni res ann es tait bien de mieux se solidariser dans la mi
181. is aux contrats d agglom ration et approfondir le travail d j engag par les services de l Equipement avec les autres services d concentr s le projet de ce texte sera labor conjointement par la direction g n rale de l Urbanisme de l habitat et de la construction la d l gation l Am nagement du territoire et l action r gio nale la d l gation interminist rielle la Ville et la direction g n rale de l administration du minist re de l Int rieur la conduite d une r flexion sur les crit res d utilisation des cr dits allou s aux contrats terri toriaux qu il s agisse des contrats de ville d agglom ration voire de pays le conseil g n ral des Ponts et Chauss es sera charg d une mission d tude sur ce sujet la cr ation d un comit de liaison entre les directions d administration centrales concern es par les politiques urbaines communautaires pour coordonner les connaissances la constitution d un r seau de correspondants territoriaux de l Equipement en vue d un meilleur suivi des politiques urbaines communautaires Suites donn es aux propositions du comit Diagnostics d agglom ration les DRE ont pr sent en juin 1999 un premier document de diagnostic pour les 140 agglom rations de plus de 50 000 habitants diffusion de la circulaire en mars 1999 le travail sur les diagnostics a fait appara tre diverses difficult s dans le travail en commun des services d concentr
182. it urbaine Cette volution correspond aux modes de vie et de gestion conomique issus de la nouvelle mobilit des personnes et des biens Les derni res tudes de l Insee sur les aires urbaines et leur extension r cente confirment ces volutions Cette nouvelle r alit efface bien souvent les s parations traditionnelles entre l espace urbain et espace rural L agglom ration r duite aux limites de l institution qui en a la charge n est pas pertinente elle seule pour mener l ensemble des politiques par lesquelles elle fera voluer la soci t urbaine Le pays sans constituer une institution de m me nature peut se poser en espace de projet compl mentaire et partenaire de l agglom ration dans de nombreuses d marches planification territoriale contractualisation gestion de l environnement etc Dans le cas o le pays f d re plusieurs intercommunalit s comprenant l agglom ration centrale il est souhaitable que la charte de pays le sch ma de coh rence et les d marches contractuelles se r f rent au m me grand p rim tre Agglom rations et pays constituent les nouvelles bases partir desquelles devraient s organiser de nombreuses politiques publiques du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives C Un paysage institutionnel encore en transition L ensemble des lois Voynet Chev nement et SRU constitue une tape dans l organisation territoria le de notre pays et non un ach vement
183. l industrie est il acceptable L Institut des villes Pr sentation par son pr sident Edmond Herv et son directeur Jean Louis Destanda L Institut des villes est un centre de ressources et de rencontres en dehors de tout lobby Des groupes de travail ont t cr s autour de quelques priorit s le temps des villes la conduite des projets urbains la mise en coh rence des trois lois Voynet Chev nement et SRU les techniques d information et de com munication la fiscalit locale la dimension internationale de la ville La question des risques pr oc cupe les lus qui souhaitent une clarification des responsabilit s au sein des services de l Etat Au sujet de la recherche l Institut joue un r le de valorisation S il en commandite c est partir des interrogations des lus Les projets territoriaux de l Etat Pr sent s par Pierre Ren Lemas les PTE sont le fruit d une d marche pragmatique qui fonctionne bien en coh rence avec les politiques de d concentration men es depuis vingt ans et le pilotage par objectifs des services de l Etat loi de finances 2001 Dans le cadre de la modernisation de l Etat logique de programme de la loi organique la mise en place des d l gations inter services s est heurt e pendant un an des difficult s comptables Pourtant c est une petite r volution qui s amor ce avec une mise en coh rence des politiques sur l ensemble du territoire Le pr fet de l Is re Alain Rondepierr
184. la mutualisation des comp tences et le professionnalisme Le caract re interminist riel de ces repr sentations techniques de l Etat au niveau infra d partemental sera tudier 2 Pour les politiques de pr vention des risques naturels l analyse confirme que la ma trise de l urbanisme et la gestion des territoires sont des leviers essentiels Il s agit de renforcer la coh rence et l efficacit de l action de l Etat en liaison avec les collectivit s et les particuliers Dans l organisa tion des services d partementaux de l Etat la pr vention et la gestion des risques doivent prendre leurs places L laboration des PPR pr rogative de l Etat doit tre poursuivie Des mesures de pr vention sont galement prendre dans les documents d urbanisme voire en application du droit des sols dans certaines communes sans attendre l laboration des PPR Il faut aussi contrer l insuffisante sensibilisation des habitants par des actions de p dagogie et de dialogue du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 17 du 13 mai 2004 L ing nierie territoriale 1 Questions d actualit Le d cret du 29 avril 2004 traite du pouvoir des pr fets et de l organisation des services de l tat dans les r gions et d partements Des circulaires d application sont en cours de signature NB circulaire du 13 mai 2004 sur les projets d action strat gique de l
185. la revient dire qu une cinquantaine de SCoT seulement peut tre suivie de mani re comp tente par le milieu professionnel Se pose donc la question des comp tences kn du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives publiques ou priv es qui permettent d tablir et de suivre des documents l chelle des ambitions et de la complexit des SCoT Echanges de r flexion sur les r les et missions de l Etat L num ration exhaustive des fonctions de l Etat semble impossible L Etat doit rester un acteur territorial aux visages et comp tences reconnues s curit solidarit sociale et territoriale d veloppement structurant d veloppement durable Pour l Etat s il est difficile de raisonner par analogie avec l entreprise c ur de m tier il reste possible de d finir les priorit s politiques en indiquant les actions qui rel vent du champ de comp tences de l Etat Les missions doivent primer et le fonctionnement par p le de comp tences ou par mission inter services semble le plus appro pri Un interlocuteur unique ou chef de file doit tre d sign afin de renforcer la lisibilit de l or ganisation publique Il importe de d finir le concept de gouvernance territoriale et d affirmer les responsabilit s des uns et des autres Les deux questions majeures sont comment faire travailler l Etat avec les collectivi t s au del des comp tences et des financements Comment faire travailler les collec
186. le D veloppement urbain de 1999 2006 Pr sidents Georges Cavallier 1999 puis Jean Fr bault 1999 2006 pr sidents de la 5 me section du CGPC D l gation interminist rielle la Ville DIV D l gu interminist riel la Ville Claude Brevan puis Anne Marie Charvet 2005 2006 D l gation interminist rielle l Am nagement et la comp titivit du territoire Datar puis DIACT D l gu interminist riel Jean Louis Guigou puis Nicolas Jacquet a c 2002 Pierre Mirabaud a c 2004 Directeur la Datar Fran ois Philizot a c 2002 puis Jean Beno t Albertini a c 2005 Minist re de la Culture et de la Communication Directeur de l Architecture et du patrimoine Fran ois Barr puis Wanda Diebolt a c 2000 Michel Cl ment a c 2003 Minist re de l Ecologie et du d veloppement durable Directeur de la Nature et des paysages Marie Odile Guth puis Christiane Barret a c 2000 Jean Marc Michel a c 2004 Directeur de l Eau Pierre Roussel puis Bernard Baudot a c 2000 puis Pascal Berteaud a c 2003 Directeur des Etudes conomiques et de l valuation environnementale Dominique Bureau a c 2000 puis Guillaume Sainteny a c 2005 Directeur de la Pr vention des pollutions et des risques d l gu aux risques majeurs Philippe Vesseron puis Thierry Trouv a c 2004 Directeur g n ral de l Administration Jean Luc Laurent puis Thierry Wahl a c 2000 H l ne Jacquot 2003
187. lectivit s ou d l gu s par l Etat une collectivit qui devraient tre valu s syst matiquement Men e de mani re ind pen dante de ses commanditaires pluraliste contradictoire et transparente une valuation devrait en r gle g n rale publier ses r sultats dans l int r t de la d mocratie Avec la d centralisation comment l Etat doit t 1l se positionner sur ces missions d valuation du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives 10 11 12 13 14 R f rences discours du Pr sident de la R publique aux corps constitu s le 8 01 03 circulaire du Premier ministre sur la d centralisation du 2 12 02 circulaire du Premier ministre sur la r forme de l tat du 2 12 02 circulaire du Premier ministre du 3 1 03 sur l implication des directeurs d administration centrale discours du Premier ministre l occasion du 40 me anniversaire de la Datar du 13 02 03 dossier du CIADT du 13 12 02 rapport du comit strat gique de la Datar f vrier 2002 regard d ensemble sur le nouveau cadre l gislatif d organisation du territoire Codirdu et Certu 2002 dossier Codirdu du 16 1 03 sur quel projet pour l Etat avec synth se enqu te aupr s de pr fets Yves Cousquer enqu te aupr s des directeurs d administration centrale Brigitte Mazi re synth se bibliographique sur la r forme de l Etat travaux de prospective comparai sons europ ennes mise en coh rence des trois te
188. les collectivit s porteuses des projets territoriaux notamment les agglom rations L Etat doit r pondre dans son organisation et dans ses prestations aux profondes volutions qu a g n r ces derni res ann es le succ s de l intercommunalit fiscalit propre que ce soit en zone urbaine ou rurale le minist re de l Equipement qui dispose historiquement du maillage territorial le plus dense est particuli rement concern par ces attentes La d centralisation doit permettre de redessiner le d coupage territorial infra d partemental pour mieux les prendre en compte Les regroupe ments n cessaires devront aussi permettre une meilleure mise en commun des comp tences besoins de technicit de masse critique de mise en r seau de savoir faire tout en r pondant ces besoins d ancrage territorial Une r flexion interminist rielle au niveau d partemental est galement n cessaire le r le des services locaux a t soulign par le Pr sident de la R publique Ils doivent exercer efficacement les missions qui sont de leur ressort sans avoir en r f rer constamment M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives aux administrations centrales Cela impose d accro tre les responsabilit s des repr sentants de l Etat Cela impose de proc der aux r organisations n cessaires pour que les services ext rieurs restent toujours en mesure d agir efficacement que ce soit dans le domaine de l a
189. les collectivit s territoriales clarifier le r le de l Etat et de ses structures dans l am nagement du territoire et dans l application de la loi fondamentale de coh sion sociale r viser l organisation des services d concentr s pour l urbanisme et le logement r fl chir dans le domaine des infrastructures un nouveau calage des relations avec les collecti vit s et au recentrage de l Etat mais aussi maintenir des comp tences territoriales pour favoriser par exemple l interconnexion des r seaux l inter modalit le transport des handicap s r fl chir aux relations entre administrations et agences nationales notamment pour l ANAH 3 la n cessit de nouveaux outils sur la connaissance et de nouvelles formes de partenariat ou de coop ration qui ne se limitent pas au secteur public pour am liorer l organisation des savoirs connaissances et recherches sur les territoires pour booster les politiques et projets ex l Aragon avec les entreprises et des universit s voquer lors d un prochain Codirdu les nouveaux outils sur la connaissance des territoires trouver un lieu de dialogue pour d velopper une intelligence collective et avoir une vision partag e avec les collectivit s pour cadrer les projets d infrastructures 4 la n cessit d une plus grande efficacit conomique soit poser la question de la bonne allocation des moyens en fonction d objectifs d finis 5 la n ce
190. les contrats urbains de coh sion sociale la question des grands territoires au del de la seule proc dure des DTA projets m tropoli tains conf rences d agglom ration sch mas r gionaux d marches inter SCoT etc D autres th matiques sur lesquelles le Codirdu s tait mobilis se prolongent aujourd hui soit parce qu on est en phase de mont e en r gime de politiques r centes dont il importe d valuer les avanc es soit parce que les orientations gouvernementales et les cadres de travail sont aujourd hui chang s On pense particuli rement aux chantiers de mise en oeuvre des outils de planification PLU et SCoT des nouveaux transferts de comp tence aux collectivit s locales dans le cadre de la d centralisation du sch ma national de d veloppement durable du territoire des nouvelles orientations des politiques communautaires Beaucoup de ces questions engagent directement les relations multiformes entre l Etat et les collectivit s locales l embo tement entre les diff rentes chelles territoriales et la nouvelle architecture institutionnelle d coulant de la d centralisation Plus que jamais la question de la place de l Etat dans les territoires se trouve pos e Quelle part originale doit il prendre dans la gouvernance territoriale Comment et quel niveau assurer les arbitrages entre comp titivit et solidarit Comment exister et avec quelle valeur ajout e entre des collectivit s loc
191. les outils d velopper et en particulier sur le r le attendu des DTA valuation des d marches en cours perspectives futures d utilisation territoires d application contenus processus d laboration et de conduite les plus appropri s de cet instrument l avenir Datar DGUHC Environnement avec l appui du conseil g n ral des Ponts et Chauss es Le cahier des charges en sera pr cis la prochaine s ance du 14 juin D autres chantiers transversaux pourront dans le m me esprit tre impuls s dans le cadre du Codirdu l initiative des directions concern es environnement agriculture Les d bats d aujourd hui ax s sur le th me du renouveau des d marches territoriales ont r v l que ce th me est structurant pour l ensemble des membres du Codirdu et fondateur pour l existence m me du comit Dans cet esprit sera renouvel e l invitation certaines DAC ext rieures aux s ances du Codirdu DGCL DGA Agriculture Il sera rendu compte aux ministres comp tents des initiatives prises la suite de cette s ance du Codirdu Suites donn es aux propositions La s ance du 14 juin 2001 marquera la traduction effective des conclusions adopt es le ler f vrier en particulier par la discussion d un texte de synth se intitul regard d ensemble sur le nouveau cadre l gislatif d organisation du territoire la discussion du projet de cahier des charges d un observatoire des d marches territ
192. lupart des cas les arbitrages op rer seront interminist riels intersectoriels Les services ont donc besoin d un message harmoni s de la part des directions d administration centrale La circulaire est un des moyens de l laborer et de le diffuser Dans ce cas une circulaire commune plusieurs minist res ou DAC aura chaque fois que cela se r v lera possible plus de force et de coh rence et sera pr f rable des circulaires manant d une seule administration centrale Mais s agissant de faire progresser la capacit des service d concentr s traduire concr tement les valeurs et objectifs affirm s par les trois lois solidarit territoriale coh sion sociale mixit fonctionnelle et sociale conomie d nergie et d espace bref d veloppement durable adopter les m thodes propres faire avancer la soci t locale vers ces objectifs la circulaire n est pas le seul moyen ni toujours le plus efficace Les directions membres du Codirdu rechercheront les moyens de promouvoir en commun diverses m thodes s ances d information conjointes circulaires ou documents de r f rence communs guides m thodologiques formations interminist rielles d concentr es change d exp rience capitalisation des savoir faire Dans cet esprit il convient d examiner le r le de structures comme le Certu qui pourraient tre mobilis es en interdirectionnel voire en interminist riel Il en est de m me d autres structures
193. lus en m moire de la m me fa on et pour les m mes raisons Certains responsa bles retiennent particuli rement les s ances un peu vives de 2000 consacr es la recherche urbaine et aux fonds structurels europ ens d autres celles particuli rement amarr es l actualit imm diate ainsi la s ance de janvier 2002 qui faisait suite l accident d AZEF d autres encore celles qui correspondaient le plus directement leur souci du moment par rapport auquel ils atten daient une plus forte solidarit interminist rielle Au del il y a quasi unanimit pour inscrire au hit parade les s ances consacr es aux trois lois et celles qui ont trait de la r forme de l Etat qui correspondent de fait aux deux plus grands chantiers du Codirdu 3 2 Des th mes ancr s dans l histoire et dans l actualit Du d but de l ann e 1999 avec la mise en chantier d une ambitieuse d marche de diagnostics d agglom ration mai 2006 avec le lancement des nouveaux contrats de projet entre l Etat et les r gions le Codirdu couvre huit ann es de politiques publiques riches en initiatives originales et en r formes diverses sur la question des territoires sur la redistribution des cartes entre les collecti vit s locales et l Etat et sur la r organisation de ce dernier Il n y a pas l que de l actualit au sens restreint du terme mais aussi de l histoire lourde celle de la modernisation de l action publique et de la recomposi
194. m nagement rural de l assainissement ou de l urbanisme C est ce prix que l Etat pourra tre le partenaire efficace dont les lus et notamment les maires ont besoin 4 3 La mise en oeuvre de la LOLF est strat gique elle devra prendre en compte cette dimen sion territoriale et interminist rielle un autre dialogue de gestion est instituer entre les trois niveaux de l Etat central r gional ou inter r gional d partemental La mise en oeuvre de la LOLE travers des programmes minist riels pourrait cependant faire obstacle au concept de politiques territoriales par d fini tion interminist rielles et transversales en effet si la LOLF favorise la d finition d objectifs et la recherche des r sultats elle pourrait limiter par son approche sectorielle la fongibilit des cr dits au niveau des programmes territoriaux Par ailleurs elle peut limiter les capacit s de management des pr fets et des chefs de service ext rieurs partir du moment o elle sectorise par programme les moyens en personnel Il est donc globalement souhaitable que la LOLEF soit adapt e au moins dans sa mise en oeuvre pour permettre l existence lorsque cela est justifi de programmes territoriaux interminist riels La fongibilit d une partie suffisante des cr dits au plan r gional et d partemental est essen elle l exercice des responsabilit s accrues que la d centralisation bien comprise devrait confier aux pr fets et au
195. majeures et garant de la sauvegarde du patrimoine commun de la nation lutte contre l effet de serre qualit de l air et de l eau protection du patrimoine de la nature et des paysages des zones sensibles littoral montagne gestion conome de l espace et des res sources naturelles ma trise de l talement urbain et de la mobilit etc Cela doit conduire renforcer l approche interminist rielle Ces missions traversent en effet les domaines d action de plusieurs minist res am nagement du territoire quipement ville agri culture minist res en charge de la protection du patrimoine et de l environnement A terme une asso ciation plus troite des comp tences territoriales dans le champ de ces diff rents minist res est envisager Au plan local d partemental et r gional la relance annonc e des projets territoriaux de l Etat doit en tre un levier de m me que le renforcement des p les de comp tences intermi nist riels sur les politiques territoriales Au niveau national des recompositions minist rielles pourront tre envisag es terme Plusieurs sc narios seraient explorer certains proposent la cr ation d un v ritable minist re des Territoires 3 L Etat doit clarifier ses r les face aux collectivit s et contribuer clarifier les responsabili t s entre collectivit s pour mieux travailler ensemble 3 1 L volution des pratiques et des modes d action est galement un des enjeux de la r for
196. me de l Etat qui doit le conduire repenser ses relations avec les collectivit s Il est utile de ce point de vue de clarifier et de distinguer diff rents modes d exercice des missions de l Etat l Etat r galien l Etat r gulateur ou garant pouvant ce titre exercer une fonction de magist re d organisa teur ou d arbitre A ce titre l Etat peut tre amen d l guer ou partager une partie de ses comp tences exemple politiques de l habitat l Etat acteur territorial associ le cas ch ant avec d autres collectivit s aux politiques territoriales est une position qui reste pleinement actuelle Elle peut prendre diverses formes producteur direct de services ou co producteur exemple politique de la ville l Etat m dia teur intercesseur impulseur apporteur de valeur ajout e fort d une distanciation parfois bienvenue et d une neutralit souvent attendue sur un plan g n ral il doit jouer l amont un r le de producteur de connaissances observa tion analyses diagnostics et d claireur veille prospective anticipation fonction d alerte valuation enfin l Etat prestataire notamment travers ses missions d ing nierie publique 3 2 L Etat doit aussi veiller ce que les collectivit s disposent durablement de moyens pour exercer leurs missions soit en propre soit en ayant acc s aux comp tences des services de l Etat ou du secteur priv L aide de l Etat lorsqu elle est ju
197. ment la commande pass e Gilbert Santel tait interminist rielle ou plus exactement biminist rielle et outre la mise en place d une nouvelle direction au sein de l Equipement les trois ministres signataires souhaitaient que soit examin e la mise en place d un comit des directeurs pour l am nagement r unissant les directions des deux minist res et d abord la nouvelle DGUHC et la Datar Soucieux de m nager les susceptibilit s Gilbert Santel proposa non pas un mais deux comit s de directeurs l un pour l am nagement du territoire associant un certain nombre de directions d administration centrale dont celles de l Equipement et pilot par la Datar et l autre pour le d veloppement urbain qui pilot par la DGUHC ne comprenait pas la Datar Finalement et sans doute parce que c tait bien l esprit de la commande minist rielle seul le second se mit en place associant pleinement la Datar et dot d un pr sident d sign d un commun accord par les trois ministres Pr sidence et secr tariat g n ral La cr ation du Codirdu a ainsi fait l objet le 31 juillet 1998 d une d cision sign e par les trois ministres Dominique Voynet Jean Claude Gayssot et Louis Besson tandis que les m mes le 19 Cf le rapport Santel dat d octobre 1997 La cr ation de la DGUHC est devenue effective en mars 1998 Interview de Pierre Ren Lemas nouveau DGUHC dans Diagonal sous le titre Evolution et fusion des
198. minist re de l Equipement Command en juillet 1997 peu de temps donc apr s l installation du nouveau gouvernement par Jean Claude Gayssot ministre de l Equipement des transports et du logement Louis Besson secr taire d Etat au logement et Dominique Voynet ministre de l Am nagement du territoire et de l environnement ce rapport est l origine de la cr ation de la direction g n rale de l Urbanisme de l habitat et de la construction DGUHC par fusion de la direction de l Am nagement foncier de l urbanisme DAFU et de la direction de l Habitat et de la construction DHC Avec cette nouvelle direction le minist re souhaitait se doter d un outil op rationnel permet tant de travailler dans une vision plus globale d intervention et de planification urbaines autour de deux objectifs d une part cr er une meilleure synergie entre l urbanisme l habitat et la construction d autre part et plus largement rechercher les voies et moyens d une forte coh rence entre ces domaines et ceux de la responsabilit de l ensemble des autres directions du minist re qui concernent l urbain transport quipement ou ing nierie publique C tait l une r forme certes interne au minist re de l Equipement mais elle traduisait bien l ambi tion d alors d engager une profonde r forme des politiques territoriales qui trouvera sa concr tisa tion dans les trois lois Chev nement Voynet et Gayssot Besson de 1999 et 2000 Significative
199. montr que la coordination entre la DIV et les DAC pr sentes au Codirdu a besoin d tre am lior e et situ e plus en amont des dossiers La plupart des directions mise part la DGUHC n ont pas t associ es l tude des dossiers de candidature et ne sont pas inform es de leur contenu Elles demandent tre associ es la pr paration des conventions venir Concernant les services ext rieurs de l Etat ceux de l Equipement sont particuli rement impliqu s mais la politique de la ville impr gne encore trop rarement les DDE leur fonctionnement et leur organisation et reste trop souvent prise en charge par des individus qui s y investissent titre personnel Pour la Datar l articulation pratique entre contrats d agglom ration contrats de ville et GPV r clame encore approfondissement Il est apparu aussi que l environnement et le patrimoine re oivent rarement dans les GPV l attention qu ils m ritent au regard de la contribution qu ils peuvent apporter l am lioration des conditions de vie des habitants Globalement le d bat a permis de r v ler l importance des GPV comme instruments d volution des pratiques administratives des services de nos minist res C est ainsi qu il a permis de d gager un ensemble tr s consistant de conclusions et de suites donner du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Relev des conclusions et suites donner 1 Une meilleure coordination court t
200. n prouv introduction du th me ou des th mes par le pr sident interventions et t moignages des invit s experts responsables d administrations non membres du comit acteurs de terrain tour de table des membres du Codirdu et premiers l ments de conclusion tir s par le pr sident Un temps est galement consacr aux questions d actualit notamment dans le domaine l gislatif plus ou moins cons quent selon les s ances 1l joue un r le important dans la mise niveau des informations et au del dans la mutualisation des chantiers engag s par les diff rentes directions On observe ce faisant et un certain nombre des membres interrog s pointent cet inconv nient que le temps r serv au sujet du jour et l instauration du d bat est r guli rement insuffisant Sans doute faudra t il prendre garde pour la suite de ne pas surcharger les ordres du jour en prenant le parti de ne traiter qu un sujet et en le s riant davantage Dans le m me sens il faudra viter de multiplier dans une m me s ance les apports d experts qui ont rarement le temps de d velopper leurs analyses La bonne formule serait de s en tenir un seul expert par s ance et de mieux pr ciser son r le associ la pr paration de la r union il serait charg d y faire une intervention plus interpellante qu informative mais aussi d aider le groupe r fl chir en prenant part au d bat Es du Codirdu 1999 2006 l ments
201. n 2000 le comit consacre une s ance enti re au sujet un moment important o se pr pare la pr sidence fran aise Six ans plus tard le sujet est nouveau l ordre du jour et le Codirdu consacre sa s ance de mai 2005 au devenir de la contractualisation Apr s que le CIADT de d cembre 2003 ait d cid l ouver ture d une vaste concertation sur l avenir des contrats de plan et tandis que le gouvernement finit de recueillir les avis des diff rents partenaires Parlement association d lus le Codirdu a la primeur des conclusions du rapport des inspecteurs g n raux Richard Castera et Yvon Olivier remis au Premier ministre la semaine pr c dente et encore sous embargo Cette question de la contractua lisation sera nouveau l ordre du jour de la derni re s ance de mai 2006 consacr e l actualit des politiques territoriales en France et en Europe peu de temps apr s que le CIADT ait adopt le principe des contrats de projet pour la p riode 2007 2013 On constate le m me souci de se caler sur les d veloppement de d marches de projet innovantes avec les Agendas 21 En 1997 le minist re de l Environnement en lien avec la d l gation 29 30 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives interminist rielle la Ville avait lanc un premier appel projet aupr s des villes qui n avait pas rencontr beaucoup de succ s Le Codirdu dans sa s ance de juin 1999 tire les
202. n bureau d tudes synth se d une quarantaine d entretiens et de rencontres minist rielles Sans pr tendre tre complet ce dossier met en vidence un certain nom bre de questions ou d enjeux m ritant d bat Ce dossier fait ressortir principalement une multiplicit de p les de recherche sur la ville incitatifs ou institutionnels avec un r le historiquement pr minent du minist re de l Equipement et de son r seau scientifique et technique et la r cente implication du minist re de la Recherche dans la recherche incitative PIR Villes puis ACIV une commande publique peu affirm e face une offre de recherche tr s structur e souvent cloisonn e par disciplines et tendance autoreproductive un foisonnement des th matiques abord es principalement sur la soci t urbaine Mais des sujets insuffisamment abord s et m ritant un investissement plus important observations des ph nom nes urbains conomie urbaine approches quantitatives dimension spatiale et locali sations relations urbanisme d placements environnement et plus g n ralement recherches susceptibles d clairer la pertinence des politiques publiques gouvernance des villes etc Faiblesse de l exp rimentation et de l innovation une valorisation qui a beaucoup progress mais continue s adresser un public encore trop restreint Faible accessibilit des d cideurs des acteurs locaux de la soci t civile un rang mo
203. n de la Pr vention des pollutions et des risques direction des Routes direction r gionale de l Agriculture et de la for t direction de la recherche des Affaires scientifiques et techniques direction r gionale d partementale de l Equipement direction r gionale de l Equipement direction r gionale de l Equipement d Ile de France direction r gionale de l Industrie de la recherche et de l environnement direction de la S curit et de la circulation routi res directive territoriale d am nagement direction des Transports terrestres engagement national pour le Logement tablissement public commercial et industriel grands projets de Ville loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement des territoires loi organique relative aux lois de finances loi d orientation sur les transports int rieurs plan d actions de d veloppement durable du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives PASED PASER PDU PITE PLH PLU PPR PPRI PPRT PTE PUCA SAGE SCOT SDAGE SDRIF SNDD SRADT SRU plan d action strat gique de l Etat en d partement projet d action strat gique de l Etat en r gion plan de d placements urbains programme d intervention de l Etat plan local de l habitat plan local d urbanisme plan de pr vention des risques plan de pr vention des risques d inondation plan de pr vention des risques technologiques projet territorial d quipement plan urbanisme construction archit
204. n des moyens d observation et d tudes n cessaires Il s assure galement de la coh rence des actions territoriales de l Etat pour le d veloppement urbain Principalement outil de veille et d orientation on voit ainsi qu il est investi de missions plus op rationnelles de nature quasi administrative le club ne se veut pas que de r flexion et il ambitionne de peser directement sur la d finition de l action et sur sa mise en oeuvre On verra plus loin dans ce bilan comment il a exerc ses missions et de quelle mani re elles ont volu 1 1 2 Le Codirdu huit ans plus tard Une interminist rialit sensiblement largie La photo 2006 diff re sensiblement du clich initial de 1998 et ce de plusieurs points de vue D abord le nombre de minist res impliqu s a doubl tandis que le nombre de directions d administration centrales DAC est pass de onze quinze et ceci ne tient pas qu aux reconfigura tions gouvernementales Six minist res sont dor navant autour de la table le minist re de l Equipement avec sept DAC la direction de la Recherche et des affaires scientifiques et techniques en faisant dor navant partie le minist re de l Ecologie et du d veloppement durable avec cinq DAC compte tenu de la participation de la direction des Etudes conomiques et de l valuation environnementale D4E cr e en 2000 le minist re de la Culture et de la communication avec la participation inchang e de l
205. ng nierie territoriale La recomposition de l architecture administrative de notre pays met encore plus en vidence le besoin de tous les acteurs publics de pouvoir s appuyer sur les comp tences professionnelles et les insuffisances globales de notre ing nierie avec de grandes disparit s territoriales Le sujet englobe les moyens de l Etat pour ses missions propres l ing nierie publique pour le compte des collectivit s avec des besoins importants en milieu rural ou des nouvelles intercommunalit s les propres servi ces des collectivit s les agences d urbanisme les d veloppeurs et monteurs de projets l ing nierie priv e au sein de l Etat il est n cessaire de maintenir une masse critique de comp tences tech niques et des capacit s de synergie avec les comp tences sur l am nagement des territoires urbanisme d veloppement conomique environnement paysage etc Dans une configuration d effectifs resserr s il sera l vidence n cessaire de renforcer ce qui n est pas contradictoire la capacit d approche strat gique des services de l Etat capacit fortement attendue de nos partenaires mais qui s est affaiblie au cours du temps Une approche globale des ressources humaines s impose combinant red ploiements renforcements de certains profils de comp tences au d triment d autres mises en commun de savoir faire pr server et d velopper les savoirs des r seaux scientifiques et techniques des minist res C
206. nov pour mettre en coh rence les politiques un travail d association repenser pour aboutir la construction d objectifs partag s le d veloppement de nouvelles comp tences Pierre Mirabaud conclut la r union et retient le besoin d un exercice strat gique partag un exerci ce compliqu inventer ensemble avec r alisme avec les r gions et les agglom rations Les CPER actuels vont sans doute tre prolong s le temps de faire cet exercice de strat gie qui doit rester l ger L enjeu majeur est de synth tiser nos politiques du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 20 du 18 mai 2006 Revisiter les politiques urbaines et territoriales en France regards crois s clairages europ ens C tait le dernier Codirdu pr sid par Jean Fr bault avant son d part en retraite Le Codirdu a approuv l tablissement d un bilan confi Philippe M jean et demand que ce bilan lui soit pr sent lors d une prochaine s ance Au titre de l actualit Alain Lecomte directeur g n ral de la DGUHC a pr sent le projet de loi por tant engagement national pour le logement loi ENL Cette loi compl te le dispositif mis en place ces derni res ann es et vise am liorer les financements du logement et la mobilisation du foncier en faveur du logement social Elle traite aussi de la gouvernance des offices HLM de la r forme du
207. nt demander des d rogations Comment concilier p rim tres de protection fluctuants et stabilit des r gles d urbanisme La planification le projet urbain sont affaire de long terme La r vision n est pas instantan e Comment concilier cette stabilit avec l volution rapide des installations industrielles Donner des moyens la d mocratie La cr ation des comit s locaux d information et de pr vention des risques technologiques est une bonne chose Il faudra toutefois veiller ne pas trop multiplier les instances risque de saturation des associations locales et donner les moyens n cessaires pour les pouvoirs de contre expertise Un d bat d mocratique portant sur une m thode et pas seulement sur des proc dures Comment rendre le d bat socialement efficace et y int resser les citoyens en dehors des associations sp cialis es Comment asseoir le d bat sur une vision globale de la ville Peut on donner une infor mation r guli re dans le cadre d une conf rence publique annuelle Le retour d exp rience moyen de faire avancer la culture de la s curit Apr s un accident le retour d exp rience est indispensable sous la forme d un rapport d valuation mais aussi lors d une confrontation des acteurs locaux Les administrations ne s y r solvent pas volontiers Elles craignent d tre mises en accusation Pourtant ces retours d exp rience cr ent des attitudes actives de la part de tous les participants
208. nt Ces actions doivent tre men es en associant les chambres consulaires le tourisme les citoyens aux actions de pr vention en informant largement tous les acteurs concern s S agissant des inondations la pression urbanistique est tr s importante dans le triangle Montpellier N mes S te Elle touche des plaines inondables Des r glements de PPR laxistes ne respectent pas la loi Par ailleurs le m canisme CATNAT indemnise les sinistr s partir d une sur cotisation de tous les assur s ce qui masque les co ts r currents des catastrophes Pour viter de nouvelles catastrophes un certain nombre d actions peuvent tre propos es hin du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives proposer des sch mas d am nagement territoriaux actualiser les r glements PPR et les mettre en conformit avec la loi lutter contre les incoh rences locales prot ger les maisons situ es en zone inondable et communiquer avec les populations mieux appliquer la r glementation sur les campings contredire l id e qu il est sans risque de construire l o se trouvent des quipements de protection d localiser les implantations dangereuses pour les vies humaines traiter les configurations sp cifiques des sites o les risques sont importants tudier des solutions permettant d internaliser le co t du m canisme CATNAT Brigitte Mazi re CGPC pr sente un recueil de t moignages d acteurs locaux montrant les
209. nt d crites celle du minist re de l Int rieur par les canaux institu tionnels celle du minist re de l Economie et des finances via une fiscalit qui volue peu celle du minist re de l Equipement par la planification qui rentre dans le jeu et enfin celle de la Datar avec des projets de d veloppement la notion de bassin de la direction de l Eau est reprise par la Datar qui d crit 3 500 bassins de vie quotidienne 500 bassins d emploi et 6 bassins de peuplement L approche institutionnelle serait dans l impasse ou bloqu e par le calendrier lectoral Une approche fonctionnelle par bassin et par la planification pourrait tre susceptible de d bloquer des situations Quant aux finances locales avant de redistribuer 700 milliards de francs il faut cr er du consensus quels sont les bons p rim tres Le respect des principes de la d centralisation le respect des pr fets et des lus obligent travailler avec les p rim tres choisis m me s ils ne sont pas tr s bons il serait int ressant de faire appara tre que l Etat est garant contr leur de l action des collectivit s les pays et agglom rations ne sont pas les seules bases partir desquelles s organisent les politiques publiques l Etat peut avoir des projets de territoire en partenariat avec les collectivit s exemple du plateau d Albion sans oublier les DVA et les PTE aux niveaux r gional et d partemental il manque une coordination au nive
210. nt des DRE il existe un probl me de comp tences en ing nierie territoriale sans structure commune d ing nie rie territoriale il devient tr s difficile de faire dialoguer entre elles des administrations porteuses de visions sectorielles En conclusion le groupe de travail qui pr pare le d bat sur les PTE est charg d laborer une note de synth se qui constituera la contribution du Codirdu l volution des PTE Elle repren dra les principaux th mes du d bat et apr s validation sera transmise la DGA du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 10 du 17 janvier 2002 Ma trise des risques industriels urbanisme et d bat public Le d bat est introduit par Philippe Essig charg du d bat national sur les risques industriels par le Premier ministre partir du rapport qu il devrait remettre Yves Cochet ministre de l Environne ment et de l am nagement du territoire Lors de ce d bat une grande convergence d analyse conduit aux orientations suivantes Cr er une culture de la s curit dans notre pays Ce concept f cond a servi de fil rouge aux d bats Culture de la s curit veut dire que le risque est reconnu comme composante indissociable de toute vie en soci t de toute vie conomique Culture signifie aussi qu il faut en parler et partager les informations tous les niveaux et avec tous les acteurs industriels
211. nt des travaux sur la d centralisation et la r forme de l Etat conduits par le Comit des Directeurs en charge du D veloppement Urbain Codirdu dans le champ des politiques urbaines et territoriales et d battus lors de leurs r unions du 17 octobre 2002 et du 16 janvier 2003 Ils s inscrivent dans les perspectives trac es par le gouvernement pour le chantier de la d centralisa tion dont le cadrage a fait l objet d une annonce du Premier ministre lors de la conclusion des Assises des libert s locales Rouen le 28 f vrier 2003 En cho aux propos du Premier ministre la d centralisation c est l injection de plus de responsa bilit s dans notre architecture administrative ces r flexions esquissent quelques r ponses l invi te faite aux corps constitu s le 8 janvier par le Pr sident de la R publique d avancer avec audace et d termination sur la voie de la r forme r forme attendue de tous les Fran ais et qui doit tre per manente La r forme de l Etat est indissociable du chantier de la d centralisation Comme l exprimait le Pr sident il s agit plus qu une tape de la d centralisation d un v ritable saut qualitatif pour faire b n ficier nos concitoyens d une action publique mieux adapt e la diversit de leurs besoins Le Premier ministre en a trac les objectifs lors de son intervention du 28 f vrier Ce que nous construisons ce n est pas le d sengagement de l Etat c est son renforcement l
212. nt du champ environnemental dans l organisation de l Etat est constat ainsi que l ambigu t du positionnement des administrations mises disposition du minist re de l Ecologie dans leurs r les d am nageur de tutelle conomique et de gestionnaire de l environnement Enfin l ensemble l gislatif et r glementaire est de plus en plus d pendant du droit europ en Dans cette perspective l ind pendance entre le responsable de l am nagement et celui en charge de l valuation environnementale constitue une obligation forte A l inverse il convient de privil gier une restructuration de l Etat autour des principes du d velop pement durable Ici le pr fet jouerait son r le d int grateur et d arbitre entre les enjeux conomiques sociaux et environnementaux Un p le environnemental verrait son action sous tendue par la mise en uvre des engagements europ ens l action r glementaire la prise en compte des risques Il jouerait un r le d alerte direct aupr s du pr fet Cette formule offrirait une grande lisibilit au public et am liorerait l efficacit des moyens en personnel L valuation environnementale doit rester auto nome par rapport au p le conomique Dans le domaine des transports le niveau r gional est pertinent Deux adh rences sont d crites l adh rence am nagement d veloppement et organisation territoriale et l adh rence s curit 93 94 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspe
213. nt et d interpeller collectivement Ces notes grises la plupart du temps non sign es et non dat es n engagent pas de qualit et d importance certes variables elles participent d un effort int ressant de prise de recul voire de remise en question et au sein de certai nes directions elles sont l occasion d changes quelquefois vifs Rapport e la nouveaut et la difficult des questionnements sur les territoires et sur le n cessai re renouveau de l action publique en la mati re et particuli rement de celle de l Etat cette mobili sation de l paisseur du tissu administratif Catherine Barb r v le toute son importance 21 22 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives La sollicitation r guli re d experts Inaugur pour la s ance consacr e la recherche l appel aux experts est progressivement devenu une habitude sans pour autant se syst matiser Cela a t particuli rement le cas pour les grands chantiers auxquels plusieurs s ances ont t consacr es les trois lois le renouveau des politiques territoriales les politiques contractuelles la r forme de l Etat mais aussi pour quelques chantiers plus ponctuels qui appelaient la production d l ments de r f rence les risques l ing nierie territo riale Plusieurs types d expertise ont t mobilis s dans des configurations variables celles classiques d universitaires particuli rement de
214. nt leurs projets de territoire parce qu il a des domaines de comp tences propres demandant une traduction territorialis e l chelle des agglom rations comme aux grandes chelles g ographiques il sera l interlocuteur des r gions pour l laboration des SRADT et parce qu il a mission de veiller quels 149 150 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives que soient le lieu et l chelle au respect des principes et orientations exprim s dans les lois et v rifier qu ils se traduisent dans les documents de planification et les contrats Par ailleurs dans un pays o les collectivit s territoriales n ont pas d autorit juridique les unes sur les autres 1l ne peut exister en l absence de l Etat que des alliances des n gociations entre gaux Les projets de territoire en sont le reflet et trouvent leurs limites dans la capacit des collectivit s locales composer entre des int r ts parfois contradictoires En revanche l Etat est en position lorsque cela est n cessaire d assurer les arbitrages ou m diations entre chelles et entre acteurs Il ne peut alors se dispenser de prendre parti Dans un pays d centralis c est l Etat d concentr qui est le mieux m me de n gocier avec les acteurs et institutions locales d valuer la pertinence des projets locaux au regard de valeurs que l Etat entend promouvoir des coh rences respecter des capacit s de mise en commun des acteurs l
215. nt moins besoin de bilans in vitablement d cal s par rapport ce qui fait l actualit que d une saisine en temps r el dans la foul e de la derni re s ance Cette exploitation politique devrait de notre point de vue prendre la forme d un bref document 2 3 pages sous la forme d un relev de positions plac sous la responsabilit personnelle du pr sident Le Codirdu n est pas rappelons le d cisionnel et ses travaux n ont donc pas faire l objet de rele v s de d cision d ment approuv s par ses membres Il serait par contre dommage que les ministres et leurs cabinets ne puissent profiter davantage des tats des lieux souvent tr s pertinents que l on produit au sein de ce dispositif original et tirer quelques enseignements des interpellations qu y sont faites la qualit des politiques publiques 3 Des th mes de travail au point de rencontre entre questions de fond agenda politique et actualit Cette partie traite du contenu des objets de travail dont le Codirdu s est saisi En pr alable elle pr cise en quoi le choix des th mes propos s la sagacit des membres est un exercice d licat et elle fait tat de l appr ciation que ceux ci en ont 3 1 Le choix des th mes un exercice subtil et plut t r ussi La mission premi re de l quipe d animation est d identifier les th mes des s ances et l exercice ne va pas de soi Les missions du Codirdu sont larges veiller la coh renc
216. nvironnement de protection du patrimoine n ont pas re u suffisamment de place dans de tr s nombreux PTE Ces politiques dont les effets ne se font sentir qu long terme s accommodent mal du court terme des priorit s de l urgence L gitimit de l Etat comp tence des services et ressources humaines Les services d partementaux de l Etat sont souvent d pourvus de capacit s d analyse prospective et d laboration de point de vue strat gique sur les territoires qu il s agisse de capacit s propres ou par appel des appuis ext rieurs Les services r gionaux n chappent pas cette critique Ainsi les ser vices de l Etat doutent parfois de leur l gitimit intervenir notamment face aux collectivit s terri toriales Pour des services d Etat plus actifs qui n arrivent pas en fin de parcours dans des processus o les autres acteurs ont d j un discours tay il faut que les principaux responsables et leurs col laborateurs se sentent assez forts pour avoir l audace de proposer autre chose Le club des DDE pense que seules les comp tences procurent une l gitimit l audace Se pose ainsi la question de l adaptation des formations et des recrutements aux nouvelles missions et formes d intervention de l Etat Des besoins sont aussi exprim s en mati re d outils intellectuels par exemple pour b tir le concept du d veloppement durable Ceci pose aussi la question du management des ressources humaines Pour le repr senta
217. o il est essentiel La relance de la d centralisation c est aussi un levier pour la r forme de l Etat L Etat vouloir trop faire a fini par n gliger ce que lui seul peut faire Je veux un Etat fort et capable d autorit dans ses missions r galiennes un Etat strat ge et un Etat r gulateur pas un Etat ankylos La d centralisation permettra l Etat de se concentrer sur ses responsabilit s au niveau local Ses responsabilit s personne ne les conteste les Assises ont montr le besoin d Etat dans notre pays la s curit dans tous les aspects la justice l ducation l emploi la sant publique les quipements structurants l chelle nationale l quilibre entre les territoires les interventions en cas de crise Dans tous ces domaines l Etat sera renforc et r form C est une r organisation profonde de l Etat au niveau local qui est en cause dont le chef de l Etat a fix le cahier des charges pour rechercher le meilleur service rendu aux Fran ais les hauts fonctionnaires doivent faciliter l exercice par les collectivit s territoriales de leurs nouvelles respon sabilit s proc der aux changements d organisation et aux red ploiements de moyens devenus possibles du fait de la d centralisation et r organiser les administrations centrales pour tirer les cons quences des transferts En m me temps qu il suscite un nouvel effort de d centralisation l Etat doit donc se recentrer sur ses missions essenti
218. ocaux des arbitrages possibles entre conflits d int r t ou conflits d chelles L Etat se doit de veiller la coh rence des actions publiques men es sur un m me territoire La mise en vidence des grands enjeux y compris lorsqu ils concernent des territoires ext rieurs aux p rim tres de planification et de contractualisation peut ainsi le conduire inviter les collectivit s largir leur dialogue avec d autres partenaires Cette recherche de coh rence peut galement concer ner l agencement de comp tences de multiples collectivit s publiques y compris celles de l Etat dans un domaine comme celui de la politique de la ville C Des moments privil gi s la pr paration des contrats et l laboration des SCoT Des moments forts pour l Etat vont tre prochainement et de mani re quasi concomitante celui de la contractualisation et celui de l initialisation des SCoT Pour les contrats la n gociation des contrats de ville et des grands projets de ville a montr l int r t et les difficult s de l exercice Avec les sites t moins des contrats d agglom ration s est aussi constitu e une exp rience et un savoir faire des services de l Etat La n gociation des prochains contrats d agglom ration doit constituer une occasion de poursuivre la coop ration entre les services de l Etat Pour la planification la contribution active des services de l Etat aux r flexions sur les p rim tres des SCoT et leur association en c
219. on autorisant les collectivit s territoriales d roger aux lois et r glements la confirmation du pouvoir r glementaire des collectivit s locales le droit de p tition le r f rendum local ou organis par l Etat l volution des statuts des collectivit s d Outre mer la garantie d autonomie financi re des collectivit s locales Dans les r gions des ateliers pr paratoires de grands d bats se r uniront jusqu en janvier 2003 La loi organique de r vision constitutionnelle est pr vue au premier semestre 2003 et la loi de d cen tralisation vers la fin de 2003 Les r flexions concernant l harmonisation des trois lois intercommu nalit LOADDT SRU devront croiser t t ou tard le projet de loi sur la d centralisation Il serait donc utile de rapprocher les deux exercices sans carter les r flexions sur un projet de r forme de l a fiscalit directe locale plus complexe Sur la base de ces pr sentations les changes ont mis en exergue l importance des questions suivantes Quelle sera la place des intercommunalit s acteurs majeurs pour les politiques de d velop pement urbain int ressant le Codirdu urbanisme habitat d placements etc dans le disposi tif de d centralisation transferts de certaines comp tences droit l exp rimentation Comment seront prises en compte les pr occupations de solidarit et les risques d accentua tion des in galit s territoriales Quels dispositifs de p r q
220. ons Cette mission ne pouvait videmment pas se faire sans y associer troitement les membres du comit ce sont les premiers int ress s et les mieux plac s pour en tirer des l ments de bilan Directeurs d administration centrale ou d l gu s interminist riels ils sont chacun dans la situation minente d avoir d finir pour le compte de leurs ministres respectifs les politiques conduites dans le champ 1 Voir en annexe la liste des vingt s ances et des principaux th mes abord es Bilan du Codirdu Rapport aux ministres sur les travaux du Codirdu juin 2001 11 12 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives du d veloppement urbain R unis au sein du Codirdu ils constituent une sorte de d cideur collectif particuli rement int ressant C est dans un dialogue direct avec eux qu il fallait tenter d tablir ce qu ils y ont trouv pour leur b n fice propre et ce qu ils y ont apport pour le b n fice collectif Nous ne pouvions pas tous les rencontrer et avec Jean Fr bault et Philippe Grand il a fallu faire des choix en prenant en compte les g n rations en interviewant des membres anciens et des membres actuels et en m nageant la diversit minist rielle Ont ainsi t interrog s pour la pr sidence du Codirdu Georges Cavallier et Jean Fr bault pour le secr tariat g n ral Catherine Barb et Philippe Grand pour les d l gu s interminist
221. ontinu l laboration de ces documents est galement un moyen de dialoguer avec les collectivit s locales et de faire prendre en compte le point de vue de l Etat dans leur projet de territoire D Construire le point de vue transversal de l Etat sur les territoires de planification Au del de dire le droit en mati re de proc dures et d en valider le r sultat au regard de la conformit des processus de d cision l Etat doit s engager sur le contenu dire ce qui dans un projet de territoire va l encontre ou pas des objectifs de d veloppement durable de coh sion sociale Les lus attendent aussi de lui des rep res voire l expression d une position L Etat doit il afficher des projets de territoire Ce n est ni n cessaire ni souhaitable or du Codirdu 1999 2006 l ments de bilan et perspectives Mais pour tre en mesure de dialoguer sur le fond des projets avec les collectivit s locales lors de la n gociation des contrats ou l laboration de documents de planification l Etat construira un point de vue coh rent interminist riel par nature concert pr alablement entre les services pr sentant les enjeux prendre en compte sur les territoires pertinents au regard des probl matiques abord es Le projet territorial de l Etat exercice interne l Etat local men dans chaque d partement et chaque r gion l initiative du minist re de l Int rieur peut tre un des instruments de cette coh rence
222. onvaincus de cet enjeu et persuad s que cette instance malgr ses limites joue ici un r le irrempla able 1 2 2 Les limites du dispositif ou des questions en d bat Interrog s sur les limites du Codirdu les directeurs rencontr s sont moins explicites qu ils ne le sont sur ses qualit s et il s agit ici plut t de questions qui restent largement ouvertes que d affirmations On peut les r sumer ainsi en trois points La premi re question tourne autour de ce que Claude Br van avec quelques autres consid re comme une ambivalence qui tient la d finition originale du dispositif il n y est certes pas question d en faire un lieu de d cision mais pour autant on ne renonce pas impacter vraiment sur les politiques d battues et sur les administrations respectives Le Codirdu se veut force de propo sitions mais ne s autorise pas aller jusqu la construction d une proposition Au del de l int r t vident que des responsables d administration ont se retrouver et changer voire se qualifier dans un dispositif de formation top niveau sur la question urbaine Francis Ampe faut il se soucier de l utilisation en aval au sein des administrations concern es des travaux conduits en s ance et comment l organiser et l valuer Le Codirdu doit il et peut il aller au del d une fonction de veille et d influence Alain Lecomte Formul autrement n y a t il pas une contradiction ind passable mais
223. opre et le projet de toilettage de la LOTI Claude Truchot voque l organisation d un d bat sur la politique de l eau en 2003 le devenir des agences de l eau et le projet de loi sur les risques technologiques d Yves Cochet Wanda Diebolt voque les r flexions du minist re de la Culture sur la d centralisation inventaire patrimoine En conclusion de ce large change de vues sur la d centralisation Jean Frebault met en exergue trois enjeux sensibles la place de l intercommunalit le probl me de la p r quation le r le et le projet de l Etat dans le paysage li la d centralisation Quel est le projet pour l Etat dans le cadre de la d centralisation Cette question est retenue comme sujet principal de la prochaine s ance du Codirdu le 16 janvier 2003 II La mise en harmonie des trois lois intercommunalit LOADDT SRU Jean Fr bault propose un canevas de discussion avec au moins six questions le besoin de respiration et de p dagogie dans la mise en uvre sur le terrain complexit lisibilit la ma trise de l harmonisation des p rim tres SCoT Pays face la fragmentation excessive de certaines zones l harmonisation des d marches de projet projet de territoire PADD l am lioration de l articulation transport d placement urbanisme avec la cr ation d un groupe de travail la clarification de la place des grands territoires entre le niveau national et les aires urba
224. oriales une premi re valuation des DTA et l examen de propositions d orientation en vue d une ventuelle circulaire interminist rielles une information sur l ouverture d un chantier sur l articulation SCoT PDU D VA une information sur le programme de recherches engag par le Puca organiser les territoires du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 8 du 14 juin 2001 Production d une note de r flexion Codirdu sur les trois lois publication au Certu L interface urbanisme d placements lancement du chantier IUD Approbation d une note de synth se sur les trois lois Voynet Chev nement et SRU Jean Frebault pr sente le projet de note de synth se une production interminist rielle du Codirdu qui fait suite au pr c dent d bat Il s agit de l approuver ou l amender avant sa transmission aux ministres Quelques remarques sont apport es l intercommunalit n est pas suffisamment mise en valeur dans la note de synth se ni dans le projet de circulaire concernant la relance de la planification il est important d associer les politiques de l Eau et de l am nagement du territoire le texte pourrait tre compl t par une introduction plus politique sur la d centralisation l inter communalit la planification et l am nagement du territoire des th mes sur lesquels les minist res convergent Quatre approches so
225. ors d ex cution et il repose pour une part essentielle sur les talents d animateur et de r gulateur du pr sident A l heure de ce bilan les membres du Codirdu sont unanimes pour saluer les r ussites des deux pr sidents successifs mais il faut bien reconna tre qu il y a l un facteur de fragilit comme chaque fois que les quations personnelles sont d terminantes Apr s huit ans de fonctionnement le Codirdu est cependant adoss sur des habitudes et des m tho des qui fournissent de solides points d appui pour la suite 2 Le Codirdu un tat d esprit et une m thode On s int resse ici la fa on dont fonctionne le Codirdu La question du modus operandi est essen elle puisqu il s agit en son sein de progresser collectivement sur un certain nombre de th mes ou 1 de dossiers strat giques dont ni le portage ni la v rit ne sont a priori tr s partag s Ce souci de la m thode s exprime d s la mise en place du comit en 1998 et au fil des r unions cette m thode s est pr cis e et affin e d bouchant sur une sorte de technologie propre au Codirdu avec ses qualit s videntes mais aussi certains d fauts que l on peut corriger Les pr conisations faites ici r sultent la fois des entretiens conduits avec les membres et de notre propre analyse Catherine Barb premi re secr taire g n rale du Codirdu insiste sur ce souci de m thode et sur le soin qui y a t apport La m thode
226. orts et d veloppement durable qui b n ficient semble t il de la disponibilit d ing nieurs g n raux le Codirdu repose pour l essentiel sur un pr sident tr s occup par la pr sidence de la 5 me section du Conseil g n ral et sur un secr taire g n ral chef d un service particuli rement lourd Cette question des moyens nous semble devoir tre reconsid r e pour la suite 2 2 Le dossier de s ance une v ritable somme Le dossier du Codirdu est devenu lui seul une quasi institution Sa mise au point fait l objet d un soin attentif et dupliqu l attention des membres il leur est livr par porteur sp cial quelques jours avant la s ance Au fil du temps tandis que le comit se saisissait de th mes volontiers plus g n raux et que le processus de pr paration se sophistiquait ce dossier s est progressivement densifi jusqu repr senter une v ritable somme administrative sur le th me Avec les avantages et les limites du genre point s par les membres interrog s Les avantages tiennent la richesse et l exhaustivit certes toujours relative des documents r unis faisant du dossier un document de r f rence sur le sujet mise niveau des informations mise disposition des donn es disponibles rep res bibliographiques l ments de d bats recense ment des textes l gislatifs et r glementaires etc Mais ceci en constitue aussi les limites trop lourd plusieurs centa
227. osition du gouvernement des territoires avec le d veloppement d une coop ration intercommunale radicalement nouvelle celui du renouveau des politiques territoriales avec le lancement de d marches strat giques de projet des chelles in dites celui de l acte II de la d centralisation et du M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives processus parall le de modernisation de l Etat Ce sont bien ces th mes que le comit a mis avec justesse au centre de ses travaux et sur lesquels il a produit ses contributions les plus significatives Pour la suite de ses activit s deux s ries de pr conisations nous paraissent devoir tre faites que le nouveau pr sident pourrait soumettre aux membres du comit La premi re pr conisation concerne la m thode de travail et les modalit s de fonctionnement du dispositif Nous avons longuement insist sur la m thode Codirdu et montr quel point elle est d terminante pour la qualit des travaux conduits tout en pointant au passage certains d fauts qui pourraient tre corrig s Nous reprenons ici les quelques pr conisations faites dans le corps du texte veiller ne pas surcharger les ordres du jour apr s le n cessaire point sur l actualit il faudrait s en tenir un th me unique par s ance seul moyen de pouvoir d battre d un sujet en profondeur reconsid rer la question du dossier de s ance en distinguant l avenir le dossie
228. passer une logique de d placements exp rimenter le p age urbain La recomposition du territoire national ne s arr tera pas l Les tapes ult rieures auront des effets tr s profonds dont on n a pas encore pris la mesure Il faut mieux articuler les agglom rations avec les pays ou les espaces ruraux pr voir l impact d une ventuelle lection au suffrage universel des d l gu s des 3 600 communaut s en 2007 et tenir compte des d coupages locaux vingt et un pays partagent la Bretagne R ponses des ministres Pour Jean Claude Gayssot chacune des trois lois recherche un d veloppement durable et marque une rupture avec une vision sectorielle C est dans la dur e sur le terrain travers le d bat politique et la d mocratisation locale que se mettront en place les coh rences qui semblent manquer Les SCoT qui couvriront 22 000 communes seront des outils de coh rence Par exemple ce qui se met en place autour des concepts de bassin et de pays apporte des r ponses nouvelles aux relations ville campagne La question des 20 de logements sociaux pos e dans la loi SRU se concr tise l o ils manquent par un rythme de rattrapage proche de l objectif recherch Pour Yves Cochet la coh rence est aussi une question de m thode partenariale d coute et de dialogue La participation de tous les acteurs est un outil efficace qui favorise la coh rence la recherche de solutions comme pour les risques technologiques To
229. ports et du logement et du ministre de l Am nagement du territoire et de l environnement rassemble des directeurs d administration centrale et d l gu s interminist riels du minist re de l Equipement des transports et du logement du minist re de l Environnement et de l am nagement du territoire du minist re de la Ville et du minist re de la Culture et de la communication dont la liste est jointe en annexe Adopt le 14 juin 2001 le texte ci apr s exprime le point de vue commun de l ensemble de ces directeurs sur la mise en uvre de trois lois refondatrices des d marches territoriales dans notre pays Le comit attire l attention sur le statut de ce document qui n est pas une circulaire et n a aucun caract re institutionnel ou administratif Il se veut simplement un document de travail exprimant l tat de r flexions librement partag es par l ensemble de ses membres et de ceux qui s y sont associ s TROIS LOIS D APPROFONDISSEMENT DE LA DECENTRALISATION QUI RENOUVELLENT LE ROLE DE L ETAT SUR LES TERRITOIRES URBAINS La loi Voynet la loi Chev nement la loi SRU trois lois qui marquent une tape de la d centrali sation et interpellent l ensemble des administrations de l Etat membres du Codirdu dans leurs responsabilit s propres chacune et dans l harmonisation de leur action sur les territoires urbains Les agglom rations urbaines au sens large structurent le territoire national Par ces trois lois l Etat prend acte d
230. pr occupations de protection et de mise en valeur du patrimoine des sites et paysages des ressources en eau des activit s agricoles la pr servation contre les risques doivent galement prendre toute leur place dans les projets de territoires et dans les outils de planification et de contractualisation issus des lois r centes sans oublier les agendas 21 locaux Pour les services de l Etat concern s il ne s agit pas seulement d intervenir travers des outils sp cialis s ayant leur propre logique leurs propres p rim tres espaces urbains prot g s Natura 2000 OGS PPR CTE environnementaux mais galement de faire prendre en compte ces enjeux dans ce renouveau des d marches territoriales au plan local Il leur faut pouvoir travailler aux effets de changements d chelle territoriale qu autorisent des lectures tr s diff rentes de l espace Des dispositifs de r flexion conjointe d avis concert s parfois d arbitrages entre les services de l Etat DDE DIREN SDAP DDAF permettront apr s les changes n cessaires d aboutir la convergence des analyses et des projets et d mettre un point de vue synth tique et coh rent de l Etat Celui ci pourra ainsi tre galement pr sent dans les analyses et diagnostics de territoires partag s avec les collectivit s locales B L Etat local partenaire actif des collectivit s L Etat est ainsi invit tre un interlocuteur actif des collectivit s lorsqu elles labore
231. prendrait pour l essentiel une note de cadrage du th me du jour pour le mettre en perspective le probl matiser et identifier les l ments de la discussion Nous insistons sur l importance de cette note qui n a pas toujours exist et dont la n cessit a t progressivement ressentie elle appara t dans le dossier de la s ance d octobre 2000 consacr e aux Grands Projets de Ville et par la suite n a pas t syst matique C est un l ment essentiel auquel il faut veiller pour les s ances venir et on peut continuer l am liorer en la rendant plus interpellante et plus s lective Sur des th mes aussi larges que l avenir des politiques contractuelles ou les perspectives compar es des politiques territoriales en France et en Europe qui sont ceux des deux derni res s ances on voit bien qu il est irr aliste de couvrir l ensemble du champ et il vaut mieux prendre le risque d isoler les deux ou trois questions qui appellent de la controverse et justifient des positionnements strat giques Le second constituerait le dossier technique trace du travail pr paratoire il serait d lib r ment con u pour servir de r f rence sur le th me au del des seules s ances du Codirdu Proche dans son organisation et dans l esprit de l actuel dossier il serait l usage des sherpas et plus largement des services 2 3 Des s ances progressivement ouvertes des tiers Les s ances se d roulent selon un sc nario bie
232. ques traiter de mani re interd pendante en regard de ces objectifs la ma trise du d veloppement urbain quilibre entre extension et renouvellement urbain l utilisation conome de l espace la protection des espaces naturels et urbains la diversit des fonctions urbaines et la mixit sociale un acc s sans discrimination aux services et quipements d int r t g n ral et dans cette perspective sur le r le des transports collectifs l existence desquels peut tre subordonn e l ouverture de nouvelles zones l urbanisation Le lien beaucoup plus fort fait aujourd hui entre l urbanisme les transports et la mixit urbaine conduit aussi remettre en avant l importance de l action fonci re ou des politiques fonci res qui conditionnent les libert s de choix de demain Les questions touchant la politique de la ville qui donnent lieu des approches sp cifiques contrats de ville GPV etc sont galement prendre en compte dans cette d marche globale selon des articulations contrats d agglom ration contrat de ville qui sont encore approfondir tant sur les th matiques que sur les chelles g ographiques une approche fine focale rapproch e infra communale est souvent indispensable pour comprendre les vrais enjeux de d veloppement social et doit se combiner avec les approches grande chelle La prise en compte des exigences environnementales y compris celles de l effet de serre les
233. r t des s ances Pour certains et notamment Fran ois Perdrizet et Dominique Bureau on pourrait m me aller plus loin dans la sollicitation du monde acad mique en demandant aux experts de ne pas se contenter d aider au cadrage des th mes de travail mais de livrer plus largement l tat de la pens e concernant la question travaill e et ses implications Avec le recul on peut consid rer que ce processus de pr paration est aussi important dans la vie du Codirdu que les r unions elles m mes En interne au sein des directions concern es il permet d apprivoiser des sujets ou des probl matiques qui ne sont pas familiers et de renouveler ainsi la pens e administrative et les corps de doctrine Dominique Schmitt Collectivement au sein du groupe des sherpas il permet aussi aux collaborateurs proches des directeurs une int ressante confrontation de points de vue et la construction progressive de positions communes Ce que r sume bien Patrick Gandil pour lequel ce travail pr paratoire fabrique de la communaut d id es et d tecte les zones de d saccord Il faut cependant savoir ne pas pousser trop loin la pr paration des s ances au risque point par certains de transformer le comit lui m me en simple chambre d enregistrement de positions d j arr t es Un semblable processus pose galement la question des moyens de travail dont dispose le Codirdu A la diff rence des autres comit s de directeurs transp
234. r des directeurs document bref et interpellant proposant le fil rouge de la s ance et les quelques questions de nature clairement strat gique d battre et le dossier technique trace du travail pr paratoire et r f rence pour les services mieux utiliser les experts en pr cisant leur feuille de route davantage associ s aux d bats ils devraient avoir la mission d aider le groupe r fl chir et produire reconsid rer la question des comptes rendus tr s importante puisqu il y va de la trace des travaux et de leur bonne utilisation en distinguant l exploitation technique des s ances de l exploitation politique sous la forme d un relev de positions plac sous la responsabilit du pr sident et qui pourrait tre adress aux membres des cabinets minist riels La seconde pr conisation concerne les objets de travail dont le Codirdu pourrait se saisir l ave nir en raisonnant la fois en dimensions de la r flexion et en th mes proprement parler De fa on g n rale trois dimensions jusqu alors sous estim es nous semblent indispensables pour conduire et nourrir la discussion collective celle de la mise en perspective internationale le Codirdu devrait plus qu il ne l a fait largir l horizon au del de l hexagone et m me de l Europe il y a dans cette prise en compte de r alit s autres une formidable opportunit de r interroger nos propres mod les et de trouver des motifs d
235. r infra D autres lois importantes qui ont rythm la p riode seront voqu es et pour certaines discut es en Codirdu sans pour autant donner lieu un travail sp cifique Notamment la LOLF la loi d orientation et de programmation sur la politique de la ville et la r novation urbaine d ao t 2003 la loi relative au d veloppement des territoires ruraux de f vrier 2005 la loi constitutionnelle de f vrier 2005 relative la charte de l environnement 3 2 2 L actualit programmatique et contractuelle En parall le et dans certains cas en d clinaison des textes de loi les travaux du Codirdu sont aussi cal s sur les pisodes successifs des politiques contractuelles qui se mettent en place entre 2000 et 2006 C est chose logique dans la mesure o l action publique locale territoriale semble se r organiser progressivement autour du couple projet contrat le Codirdu identifie l une v ritable opportunit de modernisation des politiques territoriales D s 1999 le Codirdu se soucie de la pr paration de la quatri me g n ration des contrats de plan et le fait en lien avec la mont e en puissance de l Union europ enne sur la question urbaine Le r cent Forum de Vienne vient de proposer un cadre d action pour un d veloppement urbain durable novembre 1998 et la Commission r fl chit une instrumentation de la dimension urbaine dans le cadre des la nouvelle g n ration des fonds structurels En jui
236. ralisation et de la r forme de l Etat Les niveaux d partemental et r gional ressentent un d ficit d information et un besoin de mise en perspective du sens de la d centralisation et de leur action Ils sont dans une r elle expectative Ces services ont conscience de la n cessit d engager leur r forme et de r duire leur morcellement sous peine de perdre leur pouvoir r glementaire Ils savent en outre que leur g om trie sera modifi e Ils estiment l gitime la n cessit de red finir le r le et la place de l Etat et manifestent une r elle volont de continuer travailler avec les collectivit s locales et ce pour quatre raisons l exp rience du contrat de plan l existence de certains outils strat giques les proc dures du type sch ma directeur de la r gion le de France et la n cessit de conserver dans certains secteurs une masse critique et une r elle capacit d expertise Missions L Etat devra rester centr sur les questions de s curit au sens large devenir plus strat ge plus unitaire et plus coh rent dans son action et sa parole tre plus compact dirig par une quipe fonctionnelle plus ramass e et plus coll giale et repenser sa relation entre chelon central et chelon territorial Ses missions prioritaires sont la s curit la coh sion sociale l ducation l emploi la territorialisa tion de la culture l am nagement l environnement l utilisation de l espace le cadre de vie et la co
237. re de le prendre en charge et l Etat reste irrempla able Le mod le traditionnel de la maison pourrait ne plus tre valide pour l avenir au regard du d veloppement durable la question de la m tropolisation au sch ma traditionnel de redistribution de la croissance g n d du Codirdu 1999 2006 l ments de bilan et perspectives r e par le centre s opposent des forces du march qui chappent la planification et qui jouent en faveur du renforcement de l aire urbaine centrale francilienne Paris lere couronne Peut on chapper cette logique implacable de concentration des investissements et de production de valeur dans la zone centre Peut on continuer redistribuer au sein de la r gion sans l affaiblir Le tour de table des directeurs permet de confronter des points de vue diff rents entre les directions et invite m diter plusieurs th mes Concernant le Bassin parisien une approche coordonn e en mati re de planification et de ma trise fonci re est rechercher L association des r gions et pr fets de r gion du Bassin parisien dans l exercice de r vision du SDRIF serait utile En mati re de logement l augmentation du rythme de production sera la question centrale du SDRIF Sont en d bat la ma trise fonci re la mani re d ouvrir l urbanisation des espaces nouveaux le d blocage des parcours r sidentiels et une meilleure utilisation du stock existant En termes de gouvernance sont
238. re des transformations se les approprier et trouver les adaptations n cessaires G rard Val re animateur du coll ge des DDE a consult quelques coll gues du r seau des DDE et pose plusieurs questions deux sur la coh rence deux sur le positionnement de l Etat et une transversale sur la gestion dans la dur e Bernadette Malgorn pr fet de Lorraine vit au quotidien les probl mes d arbitrage Les trois lois sont globalement accept es hormis les mesures sur les gens du voyage sur les 20 de logements sociaux mais manquent d articulation avec d autres lois eau air sant Pour traduire les grands objectifs du d veloppement durable dans les d cisions quotidiennes une commission d partementale du d veloppement durable a t cr e Elle tente d organiser la coh rence entre les sch mas de services collectifs la strat gie de l Etat les CPER les lois sur l eau l air la sant et les projets des collectivit s locales Les SCoT devraient tre d clin s au niveau r gional plut t que d partemental De nombreuses questions ont t soulev es mais c est surtout du contenu des politiques que l on a parl Qu est ce que le d veloppement durable et comment le mesurer dans un projet de d veloppement Comment r diger les contrats de d veloppement Comment viter que les enjeux sociaux et environnementaux soient fr quemment juxtapos s aux projets de territoire plut t qu int gr s r ellement leur log
239. rement ceux de nos villes a merg comme une question politique majeure invitant l action publique reconsid rer ses objectifs et ses m tho des et peut tre plus fondamentalement son utilit il fallait que les responsables des principales administrations de l Etat en charge du sujet disposent d un lieu qui les aide r fl chir d battre en dehors de l urgence du quotidien C tait l ambition que Georges Cavallier fixait au dispositif exp rimental de 1998 et elle a t globalement tenue Le Codirdu a contribu son niveau produire cette nouvelle intelligence collective indispensable la conduite des chantiers majeurs ouverts durant cette p riode celui de la recomposition du gouvernement des territoires avec le d veloppement d une coop ration intercommunale radicale ment nouvelle celui du renouveau des politiques territoriales avec le lancement de d marches strat giques de projet des chelles in dites celui de l acte IT de la d centralisation et du processus parall le de modernisation de l Etat Ce sont bien ces th mes que le comit a mis avec justesse au centre de ses travaux et sur lesquels il a produit ses contributions les plus significatives t pr conisations pour l avenir Pour la suite de ses activit s deux s ries de pr conisations nous paraissent devoir tre faites que le nouveau pr sident pourrait soumettre aux membres du comit La premi re concerne la m thode de tra
240. remiers rapports annuels de l Observatoire des zones urbaines sensibles cr par la loi Borloo d ao t 2003 Le Codirdu devrait s en saisir pour ouvrir un chantier de r flexion sur le sujet Li e pour une part celle de la politique de la ville la question du logement a aussi t quasi absen te des travaux du Codirdu On en conna t pourtant l acuit grandissante et chacun sait quel point elle constitue pour la France d aujourd hui une grave question de soci t Quand bien m me elle est du ressort d un seul minist re elle est suffisamment complexe et riche d implications collectives pour justifier d tre trait e au sein d un comit des directeurs du d veloppement urbain 5 Notamment l intervention de G Marcou sur La place de l Etat dans les politiques territoriales en Europe 1 Cf le rapport cosign par C Sphor et G Loing Prospective et planification territoriale DRAST et CPVS d avril 2004 Y C Br van d l gu e interminist rielle la Ville n a pourtant pas m nag ses efforts pour sensibiliser ses coll gues du Codirdu ces questions M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives 4 Le Codirdu quelles fonctions et quelle utilit Cette derni re partie tente de proposer quelques l ments de r ponse la question des impacts des travaux du Codirdu et plus largement celle de son utilit Ce type de questionnement rel ve classiquement de l valuation e
241. res prioritaires pertinents quelle est la posture de l Etat Est il cet ensemblier polymorphe coordonnateur facilitateur capteur de ressources externes mais pour quel r le il faudrait ne pas dissocier r galien et conseil et jouer sur les deux registres ne pas dissocier police et expertise pour g rer les probl matiques complexes l tat doit aussi se positionner dans les espaces de m diation l tat local remplit assez peu de missions r galiennes en mati re d am nagement il a des respon sabilit s directes de gestion de l espace DTA PPR ou indirectes PAC association de la planifica tion d centralis e et de portage de certaines politiques Ville M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives mais il est aussi un tat d veloppeur qui conseille aide l mergence de projets difficiles et sans ma tre d ouvrage coordonne les acteurs de terrain aborde des sujets orphelins le r galien ne suffit pas et doit se compl ter de conseils et d expertises Attention de ne pas banali ser l expertise de l Etat et de la mettre au service des politiques prioritaires l tat n apporte plus de financement il agit sur la mise en coh rence des politiques territoriales notamment par le conseil ce qui implique de travailler en r seau d organiser la toile l Etat premier d tenteur des ressources d information doit r fl chir son r le dans la mise dispo
242. ressenti par tous tant le pilotage interminist riel des services d concentr s de l Etat autour des politiques territoriales Par ailleurs Jean Fr bault a tenu largir les points de vue exprim s en associant la s ance un universitaire qui a introduit le sujet un pr fet de r gion Francis Idrac pr fet de la r gion Basse Normandie un directeur d partemental de l Equipement et des directions d administration centrale non membres du Codirdu mais fortement impliqu es dans la conception ou l application des r formes contenues dans les lois vis es la DGCL et la DGA pour le minist re de l Int rieur et la DERF pour le minist re de l Agriculture Par ces innovations dans la m thode il concr tise l ambition de faire appara tre le Codirdu comme un triple lieu de synth se interminist riel pour l articulation entre les directions centrales et les services d concentr s par l mergence d une vision partag e des grands enjeux de la soci t urbaine Le caract re fondateur du sujet a conduit les directeurs membres du Codirdu s engager dans l laboration d un document exprimant les points de convergences d gag s par le d bat Ce document sera discut lors de la s ance du 14 juin 2001 et une fois adopt sera communiqu aux ministres concern s En voici les grandes lignes La loi Voynet la loi Chev nement la loi SRU sont trois lois qui marquent une tape de la d cen tralisation et interpellent
243. riels Claude Br van ancienne d l gu e interminist rielle la Ville et au d veloppement social urbain Pierre Mirabaud d l gu interminist riel l Am nagement et la comp titivit des territoires et Christian Brodhag d l gu intermini st riel au D veloppement durable pour le minist re des Transports de l quipement du tourisme et de la mer Patrick Gandil secr taire g n ral Alain Lecomte directeur g n ral de l Urbanisme de l habitat et de la construction Patrice Raulin directeur g n ral de la Mer et des transports Fran ois Perdrizet directeur de la Recherche et des affaires scientifiques et techniques Dominique Bureau directeur des Affaires conomiques et internationales pour le minist re de l Int rieur et de l am nagement du territoire Dominique Schmitt directeur g n ral des Collectivit s locales Francis Ampe ancien conseiller la Datar pour le minist re de l Agriculture et de la p che Alain Moulinier directeur g n ral de la For t et des affaires rurales Nous tenons les remercier pour l excellence de leur accueil Ce bilan est organis en quatre temps le premier pour proc der une pr sentation g n rale du comit partir de son histoire et de l volution de sa composition le second pour traiter du fonctionnement du comit et des m thodes de travail qu il met en oeuvre le troisi me pour prendre la mesure des diff rents th mes de trav
244. rmis d aborder que fort tard le th me des entr es de ville De discussions un peu raccourcies a pu se d gager n anmoins un consensus le comit national des entr es de ville CNEV ne pouvait pas tre conserv en l tat Par ailleurs le th me int resse plusieurs directions au del de celles qui le portent la DGUHC la DAPA ou la DNP Par exemple la direction des Routes souhaite pr senter des propositions lors d une prochaine r union Les entr es de villes sont galement des sites sensibles en mati re de s curit routi re Il ne faut donc pas supprimer le dispositif mais le refonder Conclusions et suites donner Le comit estime qu il ne faut pas supprimer le dispositif mais le refonder et demande aux directions int ress es de formuler des propositions Le dossier sera abord nouveau dans une s ance ult rieure du Codirdu du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 5 du 8 juin 2000 Les fonds structurels europ ens Le sujet a t mis l ordre du jour alors que se pr parait activement la pr sidence fran aise que la r forme des fonds structurels tait en phase de mise en oeuvre avec la transmission Bruxelles des nouveaux DOCUP que la co ncidence entre le calendrier des contrats de plan et celui des fonds structurels se traduit par une lourde charge de travail pour les services ext rieurs et ce quelq
245. rmuler les attentes l gard de l Etat 1 1 L Etat doit se mobiliser tout autant que les collectivit s territoriales sur les pr occupations qui justifient l acte II de la d centralisation mieux appliquer le principe de subsidiarit appuyer les initiatives locales faire b n ficier les citoyens d une action publique mieux adapt e la diversit de leurs besoins r duire la complexit des textes et l empilement des proc dures simplifier et clarifier la r partition des comp tences et responsabilit s r duire les co ts les ventuels doubles emplois et am liorer l efficacit de l action publique 1 2 La l gitimit de l Etat au del de ses missions r galiennes doit tre clair e par une appro che plurielle de l int r t g n ral Si aucune collectivit publique n a elle seule le monopole de l int r t g n ral personne ne conteste l Etat l exercice de missions r galiennes son r le de producteur de normes et ses respon sabilit s particuli res dans des domaines tels que la s curit l quit territoriale la coh sion sociale et la solidarit nationale l am nagement du territoire ou les grandes protections patrimoine environnement Certes les collectivit s territoriales concourent galement ces objectifs leur propre chelle Mais l Etat parce qu il est articul sur une gamme d chelles plus ample a vocation porter l int r t national Selon la nature de
246. rritoriaux elle est cr atrice de r f rences transversale aux projets de territoires M Roudil sous pr fet de Rochefort demande que l Etat soit porteur d une vision et des enjeux du territoire Le besoin de mati re grise en amont pour pr parer et soutenir l action locale ne saurait se limiter la conception classique de l ing nierie de service public et doit aborder un champ plus large de prospectives de r flexions sur le devenir des territoires L Etat tire sa l gitimit de la connaissance du territoire et de sa capacit d gager une vision de l int r t g n ral Il peut faire passer des priorit s des politiques nationales coh sion sociale et territoriale risques naturels ou technologiques Pour Mme Bariol directrice de l agence d urbanisme de la r gion st phanoise l expertise de l tat ne suffit plus Les nouvelles pratiques les organisations institutionnelles les exigences soci tales conduisent des syst mes d ing nierie territoriale en archipel d acteurs o se construisent des partenariats des r seaux dans des cadres formalis s mais aussi dans des sc nes informelles Les gisements d ing nierie territoriale sont de plus en plus diversifi s Ainsi l efficacit para t largement reposer aujourd hui sur la capacit faire fonctionner en r seau et en interactivit les acteurs de l am nagement Le d bat permet de confronter des points de vue diff rents entre les directions Dan
247. rs contrats d agglom ration et de ville dans le cadre des contrats de plan en pr paration La deuxi me s ance d octobre fournit l occasion de faire le point sur le d bat Habiter se d placer vivre la ville souhait par Jean Claude Gayssot en pr alable la loi UHD future loi SRU et que le Premier ministre a conclu en juin a du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives A compter de l le Codirdu reviendra de nombreuses reprises sur ce chantier de red finition des politiques territoriales en int grant successivement les premiers effets de la loi Chev nement la discussion sur la loi SRU puis en se lan ant dans une ambitieuse d marche de bilan crois des trois lois d bouchant sur une contribution significative au rapport du pr fet Schmitt voir infra La deuxi me grande actualit l gislative du Codirdu sera celle de l acte II de la d centralisation D s sa s ance n 12 d octobre 2002 le comit suit de pr s et met en discussion le nouveau chantier ouvert par Jean Pierre Raffarin le d bat national men au sein des Assises des libert s locales conclu Rouen par le Premier ministre en f vrier 2003 la r forme constitutionnelle adopt e en Congr s en mars les projets de textes organisant les transferts des comp tences etc Le Codirdu y trouvera la mati re pour un important travail sur la red finition des r les et missions de l Etat dans le champ de l action territoriale voi
248. rts de l quipement du tourisme et de la mer Jean Fr bault CGPC pr sident de la 5 me section Anne Marie Charvet d l gu e interminist rielle la Ville Pierre Mirabaud d l gu Jean Beno t Albertini directeur Michel Cl ment directeur de l Architecture et du patrimoine Ann Jos Arlot directrice Jean Marc Michel directeur de la Nature et des paysages Pascal Berteaud directeur de l Eau Guillaume Sainteny directeur des Etudes conomiques et de l valuation environnementale Thierry Trouv directeur de la Pr vention des pollutions et des risques d l gu aux Risques majeurs Francis Masse directeur g n ral adjoint de l Administration Christian Brodagh d l gu interminist riel au D veloppement durable Patrick Gandil secr taire g n ral ou son repr sentant J C Niel du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Alain Lecomte directeur g n ral de l Urbanisme de l habitat et de la construction Pascal Lelarge directeur adjoint au directeur g n ral de l Urbanisme de l habitat et de la construction Patrice Raulin directeur g n ral de la Mer et des transports Patrice Paris directeur g n ral des Routes R my Heitz directeur de la S curit et de la circulation routi res Fran ois Perdrizet directeur de la Recherche et des affaires scientifiques et techniques Dominique Bureau directeur des Affaires conomiques et internationales
249. rvation ct d tudes n cessaires Il s assure de la coh rence des actions territoriales de l Etat pour ke d veloppement urbain JI propose les objectifs et priorit s en mati re Ce recherche et de prnspeclive inh rentes ces poliliques It peut sc saisir do loule question rev sant une imporlance stral gique pour les politiques consid r es Le pr sident du comit est d sign conjointement pat Je ministre de l mipement des transports ct du Jogement et le ministro de l am nagement du iviciloir et d l envionnesent el le segr laire d Etat au logement 119 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Outre le pr sident le comit comprend l pr sident de Ja S me section du conseil g n ral des ponts ct chauss es le directeur g n ral de l urbanisme de l habitat etde 18 comstructhion le directeur du personnel el des scrviccs Je directeur des afFuires vonomiqnes el intemalionales Je directeur des routes le directeur de la s curit ct dr Ja chculatiou aowi i res le diester d Iransport terrestres au minist re de l quipeuent des transports el du logement le d l gu l am nagement du sr aice et J usliun r gionale le dirreteur g n ral de l administration et du d velospement le directeur de l em Je dirr teur dc la pr vention des pollutions et des risques le directeur de Ju nature et des paysages au minist re de Fam na
250. s tructures de d placement r duction de la concurrence pour la localisation des activit s conomiques r duction de la fracture sociale l chelle du bassin d habitat etc Par exemple en mati re de planification l volution devrait conduire les SCoT d finir les grandes orientations des politiques de d placements et les PDU se concentrer sur le programme d action mettre en place pour les atteindre Mais le p rim tre du PDU n est pas n cessairement le p rim tre resserr de la solidarit op rationnelle puisque la loi SRU a pr vu que l EPCI en charge du SCoT puisse tre dot de la comp tence d laboration du PDU D Poursuivre l harmonisation des p rim tres multiples selon lesquels s organisent les poli tiques publiques Toutefois les trois lois voqu es ici ne sont pas les seules cr er des p rim tres Les pr fets doivent arbitrer entre des exigences multiples et tenir compte de multiples textes l gislatifs ou r glementaires comportant des l ments territoriaux Lorsqu il y a conflits ou contradictions pr fets et services d concentr s de l Etat tranchent en fonction du contexte et des priorit s locales mais il faudra examiner ce probl me qui a d j fait l objet d un rapport parlementaire celui de voir de nouveaux p rim tres s ajouter aux p rim tres aux zonages existants qui sont nombreux L efficacit veut qu un effort d harmonisation des d coupages administratifs proc dant de
251. s et de moins en moins le seul horizon qu il faut consid rer au del de nos fronti res La seconde dimension est celle de la prospective territoriale Certes les r sultats des deux recen sements ont fourni au Codirdu quelques clairages utiles et quelques mat riaux d changes sur les tendances l uvre en mati re de d mographie et de d veloppement urbain mais c est l aussi peu de chose C est une banalit que de rappeler l importance de l exercice prospectif tout la fois pour mieux appr hender le pr sent et pour tenter d organiser le futur Le sujet est certes difficile et en France la prospective appliqu e au territoire est longtemps rest e l tat de friche ou s est limit e quelques cercles confidentiels d initi s Remise l ordre du jour il y a quelques ann es notamment avec la r flexion impuls e par la DRAST la DGUHC et la Datar et engag e autour de Jean Fr bault et de Claude Spohr sur la prospective et les nouvelles d marches de planification mais aussi r ac tiv e par un certain nombre d initiatives de collectivit s locales notamment de conseils r gionaux et de grandes agglom rations qui se lancent dans des travaux de prospective cette pr occupation devrait tre mieux prise en compte pour la suite des travaux du Codirdu La troisi me dimension est celle de ce qu il est convenu d appeler la politique de la ville La question de la s gr gation sociospatiale de l volution probl m
252. s ces initiatives sont l chelle des grands d fis qui se posent la soci t d aujourd hui et comment s embo tent elles Trois invit s ont apport leur expertise Jean Charles Leygues directeur g n ral adjoint la DG r gion Bruxelles Francis Beaucire et G rard Marcou professeurs l universit Paris 1 Panth on Sorbonne Francis Beaucire s est inqui t de l effacement de l Etat Nation de la satisfaction g n rale affich e sur la d centralisation et du mauvais embo tement des comp tences des diff rentes collectivit s publiques Dans cette p riode de comp titivit post industrielle dans les villes ou r gions en bonne fortune le principe de solidarit inter territoriale est souvent oubli au profit d une attitude de type nimby inqui tante L infortune de certains territoires facteur de divergences requiert une instan ce de r gulation telle que le bon vieil Etat Nation 113 114 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Or l Etat s est d poss d volontairement de responsabilit s au profit soit de l Europe au dessus soit des villes et des r gions en dessous Face au vide ainsi cr et qui risque d tre long la demande d Etat en tant qu instance de r gulation du dessus viendra des infortun s de la divergence territoriale C est paradoxal mais cette demande d Etat est en train de grandir Jean Charles Leygues a pr sent les nouvelles impulsions donn es p
253. s cr dits du minist re pour les nouveaux contrats territoriaux apr s concertation sous l gide du Codirdu l importante circulaire interminist rielle 18 On pourra pour davantage de pr cisions sur les suites se reporter au bilan de juin 2001 Il nous semble cependant quel quefois trop optimiste sur la fa on dont il attribue au Codirdu la paternit de certaines mesures qui ne lui taient soumi ses que pour avis du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Int rieur Equipement Datar et DIV de juin 2001 sur la mise en uvre des contrats d agglo m ration Concernant plus largement le suivi de la mise en uvre des nouvelles d marches locales de coop ration intercommunale de contractualisation et de planification la mise en place d un groupe interminist riel de suivi des politiques territoriales initi par une circulaire interminist rielle de juin 2000 le cahier des charges de ce groupe sera labor sous les auspices du Codirdu qui le mandatera et qui demandera son largissement l Insee Lors de la s ance du 2 mai 2005 Pierre Mirabaud d l gu interminist riel l am nagement et la comp titi vit des territoires fait tat de la r cente sortie du premier rapport de ce qui est devenu l Observatoire des territoires Consacr aux in galit s territoriales il pourrait tr s utilement nourrir les prochaines r flexions du Codirdu Au del de 2001 il devient plus diffic
254. s de for t et des inondations des derniers mois Deuxi me exemple de cette sensibilit l v nement fourni cette fois par une actualit moins lourde avec les deux g n rations successives des recensements de la population fran aise En janvier 1999 M Champsaur directeur g n ral de l Insee r serve au Codirdu la primeur des premiers enseignements du recensement 1990 1999 et en mai 2005 Jean Fran ois Royer chef du d parte ment de l action r gionale livre les tendances de l enqu te annuelle 2004 conduite selon la nouvelle m thode de recensement tandis que Olivier Piron du Puca et Jean Charles Castel du Certu feront part de leurs premi res analyses Quand on balaie ainsi les huit ann es de fonctionnement du Codirdu on y retrouve la m me sensibilit ce qui fait l actualit dans des registres certes vari s et la m me attention aux processus mergents et aux gisements d innovations Elles nous semblent compter pour beau coup dans la pertinence des travaux conduits et devraient tre pr serv es avec soin pour la suite Seuls quelques tr s rares th mes de s ance font exception la r gle la question de la recherche urbaine abord e en janvier 2000 ne correspond aucune actualit apparente sur le sujet et il en est de m me pour le th me des entr es de ville voqu le m me jour et repris en juin 2001 Et ce ne sont pas les meilleurs exemples certes pour des raisons diff rentes du travail conduit a
255. s de l Etat notamment la difficult de marier l analyse et le point de vue de services dont certains travaillent sur l am nagement de l espace tandis que d autres ont des missions de gestion de la soci t urbaine Politiques urbaines europ ennes L Equipement a mis en place un r seau de correspondants territoriaux dans les DRE et les DDE l initiative de la DGUHC Des r unions p riodiques et l envoi d informations r guli res permettent d animer ce r seau Des actions de formation et un guide pratique ont galement t r alis s en 2000 et 2001 Le comit de liaison des politiques urbaines europ ennes a t mis en place Il a notamment jou son r le pour harmoniser les choix li s la mise en application des nouveaux crit res d ligibi1 lit aux fonds structurels europ ens fixation des zones ligibles l objectif II Il se r unit r guli rement pour mettre en commun les informations des DAC sur les politiques europ ennes ayant une incidence sur les questions urbaines et l habitat et pour harmoniser les positions du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 2 du 30 juin 1999 Projet de protocole Equipement Culture Agendas 21 locaux r le des services de l Etat Mission Lagard re sur les contrats territoriaux I Projet de protocole entre les minist res de la Culture de l Equipement et le secr tariat d Etat au Logemen
256. s des logiques de guichet et non pas de projet Ce point a t vivement contest par plusieurs directeurs qui estiment que la culture de projet se r pand m me si elle est trop souvent mise mal par la complexit des structures politiques et administratives 53 54 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives La DIV qui s est f licit e de la mont e en puissance des probl matiques urbaines dans les pr occu pations de la Commission estime que l importance de la mati re grise dans le montage des projets est souvent sous estim e en France et qu il y a un grand besoin d ing nierie de montage et de condui te de projets complexes A c t de ces questions tenant leur usage final la discussion a abord les difficult s tenant aux circuits des cr dits europ ens qui retardent souvent la disponibilit des fonds on a parl de th saurisation de l argent communautaire par Bercy et cr ent avec les interlocuteurs locaux de nombreuses incompr hensions il est tr s important d assurer la mise disposition rapide et op rationnelle des financements qui permettent d assurer une assistance technique aux projets Enfin le d bat s est aussi focalis sur la question de la d centralisation de nombreux intervenants contestant la vision bruxelloise d une France encore trop centralis e dans nombre de ses pratiques aujourd hui les projets en particulier les projets touchant aux politiques
257. s enjeux l Etat pourra ainsi tre amen d l guer certaines actions ou se poser en arbitre ou tre garant de pr occupations de long terme Sa capacit de distanciation peut s av rer n cessaire pour contrebalancer dans un quilibre trouver les pr occupations l gitimes de proximit distanciation par rapport des logiques troitement locales distanciation par rapport au court terme 1 3 L attente est aussi que l Etat mette davantage ses comp tences au service des dynamiques de projet dans les territoires L Etat appara t aujourd hui plus proc durier que porteur de projets L attente des lus et des acteurs locaux est qu il ne soit pas seulement celui qui dicte les proc dures et leurs contraintes ou assure le contr le de l galit dont l exercice devra tre modernis Mais parce qu il garde des responsabili t s importantes et qu il est garant de l quit territoriale il devrait davantage mobiliser ses ressour ces sur des missions de conseil notamment au profit des collectivit s qui ne disposent pas des res sources n cessaires et tre partie prenante des d marches de projet sur les territoires ceux les plus en difficult notamment 1 4 Dans ce contexte le renforcement de la territorialisation des politiques publiques doit tre une priorit pour l Etat en dialogue avec les collectivit s L Etat doit veiller tout d abord harmoniser ses politiques sectorielles grandes infrastructures gran
258. s espaces naturels prot ger Ce devrait tre le territoire des projets d agglom ration et des SCoT ce dernier traduisant selon la loi un projet de territoire Il associera chaque fois que possible l institution d agglom ration et les pays qui lui sont directement reli s ce peut tre un pays unique centr sur l agglom ration Les autres documents PDU PLH sans avoir n cessairement le m me p rim tre doivent pouvoir s y r f rer comme territoire assurant la coh rence entre eux et avec le projet d agglom ration B L tablissement des p rim tres des SCoT un moment fort de l action de l Etat Dans la logique de la d centralisation ce sont les responsables politiques locaux qui choisiront et les p rim tres d pendront des conditions politiques locales des alliances possibles degr d int gra tion donn C est ainsi que se sont constitu es les communaut s d agglom ration Toutefois l Etat s y est engag et a eu dans certains cas un r le d impulsion fort dans le sens de l largissement des p rim tres En mati re d am nagement la loi SRU ouvre entre les lections municipales et la fin de l ann e 2001 une p riode particuli re o l Etat a l occasion de jouer un r le important dans la fixation des p rim tres des SCoT Ici aussi ce sont les collectivit s territoriales qui d cideront in fine Mais l Etat d concentr ne peut se contenter d tre le notaire des p rim tres D ailleurs s il
259. s un contexte o l Etat aura moins de moyens et o la mati re grise sera concentr e dans les villes on est clairement en train de changer de mod le L opposition r galien prestataire ne marche plus Cela implique de changer les mod les de relation au territoire de gouvernance de comp tences L tat est d abord r galien car il reste la seule collectivit capable d imposer des normes d autres collectivit s ensuite il est prestataire L tat territorial devrait tre interminist riel pour tre intelligent et devrait exercer son intelligence l o il y a des situations tr s complexes ou de carence Les points suivants sont m diter l tat doit se recentrer sur un positionnement strat gique sur quelques domaines d intervention prioritaires clairement identifi s et s en tenir ses missions essentielles sur le terrain qui consistent garantir l application de la loi r aliser quelques infrastructures intervenir en mati re de s curit de pr vention des risques et de gestion des crises tre en premi re ligne devant Bruxelles faire jouer les solidarit s territoriales r guler les conflits entre collectivit s territoriales et met tre en uvre des politiques sectorielles parfois partag es l tat doit faire le m nage dans ses objectifs et se concentrer sur l enjeu de convergence des politiques publiques en ciblant ses interventions sur le d veloppement national et les territoi
260. salari s citoyens d bat public change d exp riences cole Le risque z ro n existe pas Quand il y a un accident on cherche un coupable souvent l Etat qui aurait d cr er les conditions d exclusion du risque Le principe de pr caution dans la mesure o son usage laisse entendre que l absence de risque est possible ne peut tre un guide pour l action La priorit r duire le risque la source C est la priorit n 1 car plus d un million de personnes habitent dans des zones risques Les tudes de danger doivent porter sur tous les processus industriels les interfaces les cha nes logistiques les transports les situations complexes La r glementation est largir risque d effets domino Faire entrer le monde des entreprises dans une dynamique de s curit cr er une vraie profession d audits agr s des labels des cotations rendues publiques L absence de motivation et m me la mauvaise volont des industriels est impressionnante exemple de Toulouse Comment impliquer les dirigeants industriels sachant que les compagnies d assurance sont souvent captives des grands groupes Il faudrait de v ritables audits ind pendants dont les conclusions seraient rendues publiques sans trahir les secrets de fabrication Les commissions locales les lus ou salari s seraient alors en position de force L Etat n a pas tout contr ler lui m me il dicte des r gles agr e et contr le des audits mais ses mo
261. sation de d p t d id es et de tour d horizon Pierre Mirabaud parle quant lui de cercle de haut niveau au sein duquel les changes sont d bou tonn s et Christian Brodhag ne conna t pas d autre lieu dans l administration o l on peut parler de questions importantes sans tabou Il n est pas n cessaire de multiplier encore ces citations pour rendre compte d une appr ciation globalement tr s positive des membres auditionn s Lieu d une rencontre apais e entre des respon sables qui sont plut t habitu s des strat gies de positionnement maison et toujours soucieux d arbitrages interminist riels en leur faveur le Codirdu en fournissant l occasion de prendre ensem ble de la hauteur permet de d passer les clivages traditionnels minemment transversale et pourtant dispers e voire clat e entre de nombreux minist res et en leur sein entre diff rentes directions la question du d veloppement urbain et plus largement des territoires exige de fabriquer de l intelligence collective et du traitement commun Les politiques urbaines ne peuvent tre que coproduites indique avec justesse Georges Cavallier et il faut pour cela un lieu pour celui qui l a pr sid au d part le Codirdu devait tre ce lieu gr ce Eu du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives auquel en passant des codes en phares on pouvait commencer s y atteler Huit ans plus tard les membres du comit sont c
262. se en uvre d un grand nombre de chantiers intermi nist riels contrats territoriaux am nagement du territoire planification r forme de l Etat programmes de l Union europ enne risques et le Codirdu y a de toute vidence contribu Les membres que nous avons interrog s le confirment volontiers dans la p riode 1999 2001 les rapprochements entre la DGUHC la Datar et la DIV ont t manifestes dans la mise en uvre des trois lois et compter de 2002 la coop ration avec le minist re de l Int rieur a facilit une saisine collective du chantier de la d concentration modernisation de l Etat Sans omettre qu au passage les relations entre directions centrales d un m me minist re et on pense ici particuli rement au minist re de l Equipement y ont aussi trouv des occasions bien utiles de mieux se coordonner 4 3 Une r elle productivit sur des chantiers majeurs En terminant ce bilan il nous semble important de redire l importance de la contribution sp cifique du Codirdu aux deux chantiers crois s de mise en mouvement des territoires et de l Etat Des textes remarquables par leur teneur strat gique et leur qualit de synth se ont alors t produits Ils ont largement pes sur les d bats de la p riode au sein de la classe politique mais aussi dans les milieux professionnels de l am nagement de l urbanisme et dans le cercle des administrations Ils ont galement inspir un certain nombre d orientat
263. sive de taxes la cr ation de p rim tres de protection et d am nagement Les r flexions sont poursuivre pour le maintien des services publics en milieu rural les compen sations financi res une taxe sur le changement de destination des terres agricoles L avenir de la contractualisation Jean Fr bault ouvre les r flexions en pr sentant les documents r unis et les trois intervenants Pierre Mirabaud d l gu l Am nagement du territoire et l action r gionale Richard Castera membre de l inspection g n rale de l Administration Philippe M jean urbaniste consultant enseignant l universit d Aix en Provence 109 110 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives La note introductive rappelle que la contractualisation est utilis e de longue date Avec la deuxi me d centralisation les difficult s budg taires de l tat pourraient donner penser que cette proc dure n a plus d avenir Pourtant toutes les forces politiques r clament la poursuite des CPER sous une forme r nov e Des contributions des directions mergent plusieurs id es ou questions la multiplication des intercommunalit s r v le des solidarit s construites sur des projets partag s Mais elle produit galement de la complexit p rim tres diff rents rivalit s politiques comp ten ces non verrouill es La construction des consensus politiques est de plus en plus difficile et co teuse Comm
264. son successeur Sa r alisation a t prise en charge par la direction g n rale de l Habitat de l urbanisme et de la construction qui depuis l origine assure le secr tariat g n ral du Comit La commande n tait pas de faire un compte rendu exhaustif de l ensemble des s ances qui n aurait eu gu re de sens mais de restituer au mieux ce qui fait l originalit et l utilit de ce comit Il fallait faire preuve de synth se en interrogeant les m thodes de travail en d gageant les lignes forces des principaux chantiers conduits en identifiant les productions les plus significatives et en tentant d appr cier au final la valeur ajout e d un tel comit Le plus important tant de restituer des dynamiques de d bat d changes en les mettant en regard de ce que fut durant ces huit ann es l actualit des politiques conduites dans le champ du d veloppement urbain Au del du travail de m moire et avec le souci de faire si besoin voluer le dispositif les commanditaires demandaient galement que soient point es les insuffisances et les difficult s rencontr es et que soient formul es des recommandations pour la suite C est tout cela que nous avons tent de faire et de restituer au mieux dans le pr sent rapport Ce travail a t conduit avec le souci permanent d y associer le pr sident et le secr taire g n ral du Codirdu Qu ils soient ici remerci s pour leur disponibilit et la qualit de leurs contributi
265. ssantes Si la m canique des trois lois est compliqu e pour l Etat elle l est encore plus pour les collectivit s locales que l Etat doit aider Cependant les acteurs de terrain et notre soci t semblent savoir affronter la complexit L int r t d une quatri me loi de coh rence est donc r serv En guise de conclusion les ministres ont soulign la qualit des travaux du Codirdu et la libert d expression que favorise son cadre informel Ils souhaitent une meilleure diffusion de ses r flexions sur les trois lois via le Certu et sont demandeurs d un rapport annuel des travaux les plus pertinents 75 76 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 12 du 17 octobre 2002 Le chantier d centralisation et la r forme de la constitution L harmonisation des trois lois contribution du Codirdu au groupe de travail Schmitt La planification des grands territoires DTA SRADT suite au s minaire Datar DGUHC I Echanges sur les grands chantiers en cours de pr paration r forme constitutionnelle et d centralisation Fran ois Lucas DGCL et Nicolas Jacquet Datar pr sentent les grands axes des projets de r vision de la Constitution et de d centralisation pour asseoir l organisation d centralis e de la R publique la possibilit de cr er des collectivit s statut particulier l ouverture du droit l exp rimentati
266. ssit du renfort d une vision interminist rielle pour r duire ou d passer la fragmentation de l Etat laquelle s ajoute celle des collectivit s en agissant sur deux registres l institutionnel et la culture Clarifier les missions d Etat et d velopper la dimen sion interminist rielle avec de v ritables d l gations et leviers pour intervenir Se r organiser au niveau d concentr pour r pondre aux nombreuses attentes quand les moyens de l Etat diminuent am liorer les outils mis en place agences LOLE modernisation contrats pour aller vers une appropriation interminist rielle de tous les l ments voqu s D velopper une vraie coordination entre les contrats et revisiter toute la g ographie urbaine 115 116 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Dans cette s ance les intervenants ont beaucoup parl de l Europe et des collectivit s territoriales de leurs rapports entre elles ou avec l Etat Mais Jean Charles Leygues et Francis Beaucire ont tous les deux termin par la dimension culturelle notamment celle de ces autres acteurs que sont les entreprises et universit s avec lesquelles pourraient tre d velopp s des partenariats pour partager les connaissances et lancer des projets innovants Jean Fr bault a conclu la s ance en d gageant quelques id es fortes partir de toutes les inter ventions id es reprises ci dessus et souhait que le Codirdu continue ses
267. st le projet de l Etat dans le champ des politiques territoriales int ressant le Codirdu Que doit il faire et ne plus faire des politiques de solidarit Quels moyens sont conserver et quelles m thodes innovantes sont mettre en oeuvre d l gations comp tences partag es fongibilit s simplifications des r gles comptables Fran ois Delarue pr sente les grandes lignes de modification de la loi SRU avec diverses disposi tions sur l habitat l assouplissement de la r gle des 15 km des mesures sur la PVNR et sur la transition POS PLU et une initiative s natoriale d assouplissement de l article 55 Claude Brevan aborde la politique de la ville et les faiblesses de la solidarit territoriale tout se passe comme si la richesse ne se partageait pas et comme si la pauvret relevait de la solidarit natio nale Un important travail sur la territorialisation des politiques d centralis es reste n cessaire En mati re d action sociale 50 seulement des zones sensibles disposent d quipe de pr vention Il conviendrait de repenser compl tement la politique de la ville ses moyens ses structures ses th mes ducation justice police sant publique Pierre Eric Rosemberg voque le CIADT de fin d ann e et la prochaine loi sur le d veloppement rural qui vise favoriser l attractivit des territoires Patrice Raulin voque l insuffisance des financements pour le d veloppement des transports en com mun en site pr
268. st r uni vingt fois de sa premi re s ance en janvier 1999 la derni re en date celle de mai 2006 Dispositif interminist riel original puisque con u sous la forme d un club non d cisionnel de hauts fonctionnaires en charge des diff rentes politiques gouvernementales qui traitent de la question urbaine il a produit une masse consid rable de r flexions en prise directe avec les principaux enjeux auxquels les pouvoirs publics ont t confront s tout au long de cette p riode Et pourtant assez curieusement son activit demeure peu connue et ses travaux qui sont significa tifs n ont jamais fait l objet de beaucoup de publicit l aventure du Codirdu demeure comme confidentielle seulement partag e par ceux qui l ont v cue en direct Le seul travail de bilan remonte 2001 et ne couvre que huit des vingt s ances R alis avec soin il demeure cependant assez factuel Il fallait le compl ter le prolonger et produire un travail d histoire plus distanci plus valuatif C est l objet du pr sent bilan demand en accord avec les membres du comit par Jean Fr bault qui apr s avoir pr sid dix huit des vingt s ances se retire et souhaite avec ce document passer le t moin son successeur Sa r alisation a t prise en charge par le secr tariat g n ral du Codirdu assur par la direction g n rale de l Habitat de l urbanisme et de la construction M thodologie pour un bilan La commande n tai
269. stian Brodhag insiste sur l obligation additionnelle de l Etat quant la transparence et la lisibilit de ses actions ainsi que sur la n cessit d int grer l objectif du d veloppement durable en amont de toutes les r formes Il note cependant le caract re encore flou de cette notion Il signale que la strat gie nationale vise diminuer la pression des gaz effet de serre et de l empreinte colo gique d un facteur 4 horizon de vingt ans Le d veloppement durable consiste ainsi prendre pour point de d part les objectifs de long terme puis d rouler les strat gies qui permettent de les atteindre back casting au lieu de partir de la situation pr sente pour en extrapoler les tendances fore casting Un travail important s impose donc pour favoriser les anticipations mais aussi les innovations Le d veloppement durable loin d tre une contrainte ext rieure peut constituer un levier majeur permettant de reposer les probl mes notamment dans le domaine de l valuation des transports de l am nagement du territoire Il implique d affronter des syst mes complexes avec la collaboration de tous les acteurs Etat collectivit s locales secteur public et secteur priv C est le principe de la gouvernance Or cette d marche suppose d une part une v ritable int gration des syst mes d infor mation pour permettre de partager les donn es avant de pouvoir en tirer des conclusions communes d autre part des syst mes d
270. stifi e peut tre mobilis e via l ing nierie publique en distinguant trois tages de celle ci l ing nierie de proximit l ing nierie de sp cialit et l ing nierie d innova tion Il faudra aussi se poser la question de la mise en commun d outils Etat collectivit s de pratiques et de comp tences c est dire du degr d articulation retenir pour que la connaissance et l innovation soient la disposition de tous et favorisent l closion de projets 137 138 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives 3 3 Mieux travailler ensemble un partage plus clair des responsabilit s est une condition n cessaire l efficacit des divers acteurs qu ils agissent chacun dans son champ ou en partenaires respectueux des chefs de file et des contrats Mieux travailler ensemble ne concerne pas seulement l Etat d un c t les collectivit s de l autre mais aussi les diverses collectivit s les unes avec les autres Si l Etat est hi rarchis les collectivit s territoriales ne sont pas subordonn es les unes aux autres en vertu de leur principe de libre adminis tration et de l absence de tutelle les unes par rapport aux autres ce que confirme la r forme consti tutionnelle Il importe cependant faire de nouvelles avanc es sur cette question de la responsabilit Ce sera le r le moteur d une collectivit chef de file par rapport une autre Ou ce pourrait tre la facult d embo tement de
271. stures de l Etat r galien conseil prestataire d veloppeur interactif intelligent d finir en quoi consiste l intelligence des territoires d finition conna tre pour comprendre comprendre pour agir th matiques associ es modes de production comp tences n cessaires redonner les moyens de l intelligence des territoires et d une pr sence sur les sc nes formelles et informelles dans un tat en train de se recroqueviller sur lui m me d identifier les pratiques professionnelles et les outils partager et d velopper En d cembre 2004 pour le Codirdu Jean Fr bault produira une synth se de onze pages L ing nierie territoriale R flexions et propositions du Codirdu Il propose de clarifier le concept d ing nierie territoriale qui peut recouvrir des r alit s tr s diverses de mettre en perspective les initiatives r cemment engag es par de nombreux acteurs de comprendre les nouvelles cultures professionnelles mobiliser et les comp tences et mieux cerner ce que doit tre le r le de l Etat et ses diff rentes postures pour ces propres missions pour le compte des collectivit s et pour les autres besoins d ing nierie non satisfaits Il propose quatre l ments de strat gie pour l Etat red ployer les moyens humains investir davantage dans la mati re grise d fendre les cr dits d tudes pour les territoires d velopper la mutualisation et le partage des outils contr
272. t Le projet porte sur la promotion de la ma trise d oeuvre en urbanisme et architecture la protection des centres historiques et des nouveaux patrimoines urbains la coop ration en mati re de recherche et de prospective entre les services centraux et d concentr s C est une premi re tape son champ peut tre largi II Les agendas 21 locaux La pr sentation est faite par Jean Lafont repr sentant Marie Odile Guth directrice de la Nature et des paysages Elle fait appara tre la faible implication des agglom rations fran aises dans la charte des villes europ ennes pour la durabilit 26 villes fran aises sur les 500 signataires et la faible appropriation du concept de d veloppement durable par les populations concern es l oppos de ce que l on constate dans d autres pays europ ens Plusieurs participants estiment n cessaire de pr ciser les th mes d action proposer au d bat et de mettre une boite outils la disposition des acteurs locaux notamment les pr fets Il faut que les services ext rieurs de l Etat disposent des l ments de doctrine et de formation pour en faire des interlocuteurs naturels des collectivit s locales Le comit propose de clarifier la doctrine des agendas 21 locaux et que soient conduits des changes d information en vue de diffuser les d marches et pratiques exemplaires Relev de conclusions Le projet de protocole entre les minist res de la Culture de l Equipement
273. t rielle r put e atypique au sein de l administration le Comit des Directeurs pour le D veloppement Urbain plus connu sous le nom de Codirdu Cette exp rience aura t pour moi l une des plus passionnantes de ma vie professionnelle Le Codirdu a t cr en 1998 par d cision des trois ministres en charge de l quipement de l urbanisme et du logement de l am nagement du territoire et de l environnement partir d une recommandation du rapport Santel Il avait pour vocation de constituer un lieu d changes de r flexions et de propositions caract re transversal dans un contexte d organisation gouvernementale caract ris par la dispersion voire la fragmentation des comp tences entre minist res dans le champ complexe des politiques urbaines et territoriales Dans une instance situ e volontairement l cart des jeux de pouvoirs et des lieux d arbitrages interminist riels habituels comment favoriser la construction collective d une vision partag e des enjeux comment aider la mise en coh rence des politiques publiques int ressant les villes et des territoires Tel tait bien le d fi pos aux directeurs d administration centrale qui ont d s le d part souhait faire de ce comit un espace d expression libre et d coute mutuelle de mise en commun d informations et de regards crois s de r flexions prospectives d coute de partenaires de l Etat d acteurs locaux et d experts ext rieurs bref d en fair
274. t s taxe professionnelle unique Elle supprime l effet d aubaine que pouvait constituer l implantation de surfaces commerciales en premi re et deuxi me couronnes des agglom rations La loi SRU conduit les collectivit s locales entrer dans un p rim tre de SCoT si elles veulent d velopper leur urbanisation On peut esp rer que cette planification concert e apportera plus de coh rence aux prochaines extensions urbaines Par ailleurs il semble que les tendances conomiques voluent et que les grandes enseignes cher chent maintenant s implanter en centres villes ou centres p riph riques La desserte en transports en commun la loi SRU renforcent cette volution Le Comit national des entr es de villes a conduit des actions de sensibilisation vers 1996 1997 puis s est endormi faute d int r t explicite des collec tivit s territoriales du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Que peut faire l Etat aujourd hui pour inciter les collectivit s et les op rateurs se concerter pour am liorer le paysage des entr es de villes Quelques pistes ont t identifi es le faire savoir propos par le Certu pour diffuser les bonnes pratiques la mobilisation sur un projet de requalification accompagn par un agr ment ou un finance ment de l Etat par exemple en largissant le 1 paysage et d veloppement de la direction des Routes subordonner le label Ville d art et d histoire
275. t Huntzinger Spector sur La recherche urbaine en France l tat d une perception de janvier 2000 la note de Francis Beaucire Quand trois lois de d centralisation conduisent en bonne logique au renforcement du r le de l Etat de 2001 les entretiens r alis s par Brigitte Mazi re Marie Line Meaux et Yves Cousquer aupr s des pr fets et des directeurs d administration centrale dans le cadre du th me D centralisation quel projet pour l Etat de 2003 l enqu te r alis e aupr s d un certain nombre de responsables d administration par Jean Paul Nob court et Andr Pollet sur la r forme territoriale de l Etat de 2004 l enqu te r alis e par Brigitte Mazi re sur la pr vention des risques naturels et les relations Etat collectivit s locale dans le Var de 2004 le rapport Wauters Steinlen sur l ing nierie territoriale de 2004 Ces textes parmi d autres ont fait r f rence pour les travaux du Codirdu et certains auraient sans doute m rit une plus large publicit au moins au sein des services centraux mais aussi d concen tr s des diff rents minist res 2 Entreprises territoires et d veloppement qui remplit un certain nombre de missions pour le compte de la DIACT M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Les responsables que nous avons interrog s confirment clairement l importance de la contribution de ces apports d experts la qualit et l int
276. t le pr sent exercice n a ni la pr tention n1 les moyens d en tre une Les missions du Codirdu sont trop larges et trop g n rales pour pouvoir donner lieu un travail valuatif au sens strict veiller la coh rence des politiques qui concourent l am nagement et au d veloppement urbain ne constitue pas pour reprendre le langa ge des valuateurs une intention publique suffisamment pr cise pour pouvoir juger de l atteinte des objectifs et imputer des effets des causes De plus les registres d intervention du Codirdu sont multiples et selon les th mes abord s et les calendriers on ne se situe pas dans le m me rapport l action l action tant ici constitu e par les politiques mises en uvre dans le champ large de l am nagement Selon les cas on est dans l anticipation dans la r action ou dans l accompagnement et donc plut t dans la r flexion dans l interpellation ou dans le commentaire La cha ne entre l intention l action et le r sultat est ainsi loin d tre lin aire et toujours la m me et l valuateur pourrait facilement se prendre les pieds dans le tapis Enfin et on l a soulign plusieurs reprises le Codirdu n est pas une instance de d cision dont il importerait de mesurer l efficacit au sens strict Le Codirdu a cependant toujours eu l ambition de peser sur la d finition et la conduite des politiques publiques dans le champ du d veloppement urbain Ce que Jean Fr bault formule
277. t ouverts la r forme de la contractualisation cf un d bat Matignon en mars les outils de planification avec les sch mas de services collectifs la relance des politiques m tropolitaines trois CIADT sont pr vus en 2003 du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Dans le cadre de la d centralisation quel projet pour l Etat acteur territorial et interminist riel Jean Fr bault rappelle que cette s ance du Codirdu fait suite celle du 16 janvier 2003 qui avait d j t consacr e au th me Quel projet pour l Etat Depuis cette date une note de synth se intitul e Dans le cadre de la d centralisation et le renouveau des politiques territoriales quel projet pour l Etat a t labor e Sa derni re version du 14 avril 2003 tient compte des observations et contributions re ues Elle peut tre consid r e comme exprimant l tat actuel des r flexions du Codirdu Il propose que la s ance du 24 avril soit principalement consacr e aux perspectives d volution de l organisation territoriale de l Etat au niveau r gional et d partemental avec la dimension intermi nist rielle les relations avec les collectivit s l incidence de la LOLF les enjeux relatifs aux comp tences et ressources humaines etc et passe la parole Michel Th nault pr fet de la r gion Alsace Le t moignage de Michel Thenault pr fet de la r gion Alsace la perception au niveau local de la d cent
278. t pas de faire un compte rendu exhaustif de l ensemble des s ances qui n aurait eu gu re de sens mais d abord de restituer au mieux ce qui fait l originalit et l utilit de ce comit Il fallait faire preuve de synth se en interrogeant les m thodes de travail en d gageant les lignes forces des principaux chantiers conduits en identifiant les productions les plus significatives et en tentant d appr cier au final la valeur ajout e d un tel comit Le plus important tant de restituer des dynamiques de d bat d changes en les mettant en regard de ce que fut durant ces huit ann es l actualit des politiques conduites dans le champ du d veloppement urbain Au del du travail de m moire et avec le souci de faire si besoin voluer le dispositif les comman ditaires demandaient galement que soient point es les insuffisances et les difficult s rencontr es et que soient formul es des recommandations pour la suite Tel a t l objet de la mission confi e Philippe M jean universitaire et consultant dont le rapport constitue la premi re partie de cet ouvrage Cette mission ne pouvait videmment pas se faire sans y associer troitement les membres du comit C est dans un dialogue direct avec eux qu il fallait tenter d tablir ce qu ils y ont trouv pour leur b n fice propre et ce qu ils y ont apport pour le b n fice collectif Ont t ainsi interrog s quinze membres du Comit Ce bilan est organis
279. teur de l Espace rural et de la for t Pierre Eric Rosenberg a c 2001 puis Alain Moulinier a c 2003 directeur g n ral de la For t et de l am nagement rural Minist re de l Int rieur de la s curit int rieure et des libert s locales Directeur g n ral des Collectivit s locales Dominique Burr a c 2001 puis Dominique Schmitt a c 2004 et Fran ois Lucas adjoint au DGCL a c 2001 Directeur g n ral de l Administration Pierre Ren Lemas a c 2001 puis Daniel Canepa a c 2003 devient ensuite secr taire g n ral du minist re Secr taire g n ral du Codirdu Catherine Barb puis Philippe Grand a c 2003 chefs de service la DGUHC on du Codirdu 1999 2006 l ments de bilan et perspectives Invit s Conseil g n ral des Ponts et Chauss es Le Vice Pr sident ou son repr sentant Daniel Sen 5 me section Conseil g n ral du G nie Rural et des Eaux et For ts Le Vice Pr sident ou son repr sentant Andr Saurin puis Herv Bichat pr sident de section 127 128 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Membres du comit des Directeurs pour le D veloppement urbain au 18 mai 2006 pr sident d l gation interminist rielle la Ville d l gation l Am nagement et la comp titivit du territoire minist re de la Culture et de la communication minist re de l Ecologie et du d veloppement durable minist re des Transpo
280. tiens les remercier tr s vivement Concernant la m thode je retiendrai pour ma part que la l gitimit du Codirdu s est construite dans la dur e en s appuyant sur son appropriation individuelle et collective par les directeurs eux m mes La m thode que nous avons invent e ensemble y contribue certainement choix concert de th mes de d bat la fois strat giques transversaux et li s l actualit de l action publique ou aux grandes questions pos es par la soci t m thodes de pr paration participatives implication des collaborateurs proches appel contributions de chaque direction pour nourrir le dossier pr paratoire laboration collective d une note de probl matique etc recours syst matique des t moignages ext rieurs services d concentr s pr fets acteurs locaux ou experts ind pendants et d du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives ventuellement des enqu tes de terrain avec le concours d inspecteurs du CGPC du CGGREEF etc comptes rendus et relev s de conclusions ou recommandations notamment sur les suites Cette ouverture est apparue d autant plus n cessaire que les politiques territoriales sont de plus en plus partag es entre l Etat les collectivit s et les acteurs locaux Sur le fond le comit a su s emparer au cours de ces huit ann es de quelques questions cl s int res sant comme l observe judicieusement Philippe M jean les territoires en mouv
281. tion de ces missions L infra territorial n a pas t voqu alors que pour les citoyens c est l organisation des services publics locaux qui prime Ils attendent que l Etat ait une vision horizontale et prouve sa capacit d int gration des diff rentes probl matiques pour b tir les nouvelles organisations trois notions essentielles doivent tre prises en compte La notion de territoire pertinent Par exemple la pr vision des crues est effectu e au niveau du territoire pertinent et la gestion de crise au niveau d partemental La notion de taille critique pour maintenir les comp tences La notion de bonne distinction entre ce qui doit tre concentr dans un seul minist re et ce qui rel ve d une pratique interminist rielle comment viter les pertes de comp tences au niveau d partemental Il s agit d anticiper les mobi lit s vers les collectivit s territoriales et les d parts massifs la retraite une opportunit Pour 99 100 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives accompagner les projets de d veloppement l administration doit tre capable de travailler en r seau Mais attention la gestion des statuts des corps et des carri res il faudra trouver des solutions Pierre Etienne Bisch Pr fet du Var doute de l efficience des p les de comp tences qui p chent par lenteur Il faut recomposer et stabiliser les organisations pour donner envie aux jeunes de les int
282. tion des institutions en regard des mutations territoriales et des nouveaux besoins sociaux On constate que le Codirdu s est saisi d une triple actualit l gislative programmatique et v nementielle 3 2 1 L actualit l gislative Elle a t particuli rement nourrie dans cette p riode et le Codirdu a trouv l une bonne partie de ses th mes de travail La mise en place du Codirdu co ncide avec une triple ouverture de chantier Celui des lois Voynet d orientation pour l am nagement et le d veloppement durable des territoires et Chev nement relative au renforcement et la simplification de la coop ration intercommunale qui sortiront au Journal officiel quelques jours d intervalle en juin et juillet 1999 et celui de la loi Gayssot Besson relative la solidarit et au renouvellement urbain de d cembre 2000 D s sa premi re s ance de janvier 1999 le Codirdu met l ordre du jour un change sur les diagnostics d agglom ration demand s par le ministre de l Equipement ses services en octobre 1998 Il s agit de tirer quelques premiers enseignements de ces d marches mais plus encore d largir l exercice au del des seules pr occupations de l quipement quelques mois plus tard le comit prendra acte avec satisfaction de la signature le ler avril d une circulaire interminist rielle DGUHC Datar et DIV qui demande aux pr fets de mener bien des diagnos tics communs aux diff rentes d marches en cou
283. tivit s entre elles Il serait int ressant de r fl chir la mise en uvre d une structure permettant la r gion de jouer son r le de chef de file et de dialoguer avec les autres collectivit s Il est difficile de d centraliser certaines missions du fait de la diversit de taille des collectivit s locales Par ailleurs la question de la hi rarchisation des collectivit s doit tre r gl e Pour renfor cer la coh rence des interventions territoriales en mati re d am nagement spatial notamment il importe de trancher la question de la responsabilit et du r le d une collectivit par rapport une autre ou du r le et de la responsabilit des lus aux diff rentes chelles Aujourd hui il n est pas acquis qu un d put soit charg de faire les lois il est charg de d fendre sa circonscription Tant que ce probl me ne sera pas abord il sera difficile de moderniser l Etat Par ailleurs d s lors qu une comp tence est d centralis e elle doit l tre une bonne fois pour toutes Seule la collectivit locale en assure la responsabilit juridique administrative et politique sans que l Etat intervienne Tout contr le doit alors relever du juge il ne doit pas y avoir de contr le de l ga lit A d faut l Etat est n cessairement interpell Pour autant il peut tre exig des collectivit s qu elles fournissent certains l ments statistiques permettant d valuer comparer et r guler les poli tiques mises
284. trois lois en pr sence des ministres 7 mars 2002 12 Le chantier d centralisation et la r forme de la Constitution L harmonisation des trois lois contribution du Codirdu au groupe de travail Schmitt La planification des grands territoires DTA SRADT suite au s minaire Datar DGUHC 17 octobre 2002 13 Dans le cadre de la d centralisation quel projet pour l Etat 16 janvier 2003 14 Quel projet pour l Etat Production et validation note de synth se Codirdu 14 avril 2003 Les grands chantiers l gislatifs 24 avril 2003 15 La mise en oeuvre du Sch ma national de d veloppement durable le projet de charte sur l environnement 25 septembre 2003 16 Avenir des services d partementaux r forme territoriale de l Etat Risques naturels urbanisme et gestion des territoires 29 janvier 2004 17 L ing nierie territoriale 13 mai 2004 18 La r vision du SDRIF quels enjeux pour l Etat L chelle bassin parisien 28 octobre 2004 19 L avenir de la contractualisation Premiers r sultats du nouveau recensement de l Insee 2 mai 2005 20 Revisiter les politiques urbaines et territoriales en France regards crois s clairages europ ens 18 mai 2006 45 46 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 1 du 14 janvier 1999 Diagnostics d agglom
285. ts Dans son rapport Philippe M jean d taille la valeur ajout e apport e Pour l avenir 1l fait opportun ment en conclusion des suggestions d am lioration sur les m thodes de travail sur le suivi des recommandations les suites sur la diffusion et sur quelques th matiques encore peu ou pas abord es au Codirdu Je tiens remercier tous les directeurs et d l gu s interminist riels successifs pour leur confiance et leur implication dans le Codirdu ainsi que leurs proches collaborateurs qui constituent ce que nous avons appel le groupe des sherpas Je remercie tout particuli rement Georges Cavallier mon pr d cesseur qui a pr sid aux deux premi res s ances ayant suivi sa cr ation Catherine Barb puis Philippe Grand chefs de service la DGUHC qui ont successivement assur avec beaucoup de savoir faire la fonction de secr taire g n ral du Codirdu Alain Danet qui a apport un concours tr s actif au secr tariat g n ral et Catherine Fillon pour sa contribution ce bilan Je souhaite bon vent mon successeur et formule le v u que se poursuive la dynamique du Codirdu dans un esprit d ouverture d coute et de renouvellement des id es Jean Fr bault Pr sident de la 5 me section du CGPC et pr sident du Codirdu de 1999 2006 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives RESUME Le Comit des Directeurs pour le D veloppement Urbain existe depuis huit ans et s e
286. u e par les membres Nous avons recueilli les t moignages d un nombre significatif de membres du Codirdu anciens et actuels Les mat riaux ainsi r unis nourrissent pour une part non n gligeable en compl ment de l exploita tion des dossiers de s ances les diff rents chapitres de ce bilan et on y aura donc un large recours dans la suite de ce texte qu il s agisse de parler de m thode et de th mes ou bien de s interroger sur l utilit du Codirdu ou encore de formuler quelques pr conisations Mais nous avons aussi demand aux membres de formuler une appr ciation globale sur leur comit sur ce qu il repr sentait pour eux sur l int r t principal mais aussi les limites qu ils y trouvaient C est ce qui est ici restitu de fa on synth tique l aide de quelques morceaux choisis 1 Les effectifs des six premi res s ances de janvier 1999 octobre 2000 varient de 17 25 pour les s ances suivantes ils varient de 23 et 36 17 18 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives 1 2 1 Une vraie singularit de l interminist riel non d cisionnel D apr s ses membres l originalit du comit r sulte de la combinaison in dite entre plusieurs facteurs une interminist rialit large la pr sence personnelle et facultative de responsables de haut niveau une occasion unique de rencontre entre des pairs dont les emplois du temps sont surcharg s l absence d
287. u est charg de prendre contact avec le groupe interminist riel qui vient d tre mis en place pr sid par le pr fet Dominique Schmitt et comprenant des repr sentants de la Datar DGCL DGUHC en vue de pr senter les travaux du Codirdu au groupe technique interminist riel organiser l articulation entre les deux instances pour la suite des r flexions le GT intermi nist riel doit remettre ses conclusions en d cembre 2002 La constitution d un groupe de travail sp cifique sur le th me Comment progresser dans l articu lation transports d placements urbanisme Il s agit notamment de r pondre aux probl mes pos s par la dispersion des structures comp tentes AOTU ma trise d ouvrage des PDU des SCoT d par tements ou r gions intervenant sur les transports suburbains nouveaux syndicats mixtes et des p rim tres correspondants mais aussi de traiter les questions de stationnement de financement des d placements urbains etc Composition du groupe DTT DR DGUHC DSCR DGCL Certu CGPC II Les grands territoires Compte tenu de l heure tardive et de la richesse du dossier pr paratoire sur ce th me Grands territoires le pr sident est mandat pour organiser le prolongement de ces r flexions avec les directions concern es Datar DGUHC D4E DR etc en partant notamment de la note introductive du secr tariat g n ral posant les probl matiques et ouvrant divers sc narios possibles suites d
288. u il sera fait une synth se des points de convergence et des pistes de travail Lors du prochain Codirdu le jeudi 24 avril 2003 seront approfondis deux points l organisation et la r forme de l Etat puis les ressources humaines Des r unions restreintes ad hoc pourront en outre se tenir en cas d urgence 89 90 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 14 du 24 avril 2003 Dans le cadre de la d centralisation quel projet pour l Etat acteur territorial et interminist riel Actualit des chantiers en cours La loi urbanisme et habitat Fran ois Delarue indique que le projet de loi repasse au S nat en mai 2003 Il s articule autour de quatre points les SCoT assouplis avec la r gle des 15 kms les PLU avec des mesures transitoires et de simplification la participation pour voies et r seaux qui est revue mais perd l objectif implicite de lutte contre le mitage et enfin d autres th mes secteurs sauvegard s questions rurales La loi d am nagement rural Val rie Metrich Hecquet pr cise que l conomie rurale s est diversifi e et que les soldes migratoires se sont invers s en faveur du rural Par diverses mesures p le conomique p le d am nagement des territoires ruraux volet montagne protection de l agriculture p riurbaine la loi cherche favoriser le d veloppement des territoires La loi sur les trans
289. u lieu de les orga niser les contre performances en dissuadant les financements ordinaires Les pr sentations et d bats ont mis en vidence quelques id es fortes et questions avec la nouvelle r partition des comp tences et l absence de tutelle entre les collectivit s territoriales posent probl me Chacun a ses priorit s Mais moyen et long terme domine le besoin d une vision globale des plans et projets d action d une coordination des politiques sectorielles d une convergen ce sur quelques grands objectifs Besoin de coh rence et d veloppement durable devraient r orienter les prochains contrats diagnostic partag vision strat gique commune projet d ensemble coordination des politiques viennent avant les aspects financiers Il faut un cadre strat gique national mais celui ci ne pourra plus tre impos par l Etat Il devra tre partag avec l Europe les r gions les collectivit s territoriales voire les organismes consulaires pour tenir compte des entreprises C est la base de la planification comme de la contractualisation le d crochage conomique et social de certains territoires interroge sur l absence de solidarit ou de coh sion territoriale sur l absence de p r quation L valuation des besoins peut tre am lior e et les clefs de financement jouent de fa on marginale trop en mati re de p r quation Cette p r quation indispensable peut tre obtenue par diff rents biais les alloc
290. u s minaire Datar DGUHC er du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Annexe Document de travail remis au pr fet Schmitt Pistes de travail pour l harmonisation des trois lois Le Codirdu a engag depuis 2001 des r flexions sur les trois lois intercommunalit LOADDT SRU le renouveau des d marches territoriales dont elles taient porteuses et aussi les probl mes pos s par leur articulation L observation de leur mise en oeuvre a confirm la fois le d clenche ment de fortes dynamiques locales et l existence d un certain nombre de difficult s d application Ces r flexions qui se poursuivent ont b n fici de t moignages de repr sentants locaux de l Etat et d apports ext rieurs enqu tes aupr s d lus et d acteurs locaux regards d universitaires Elles peu vent apporter un clairage utile au chantier ouvert par le gouvernement qui a exprim l intention de les mettre en harmonie dans le cadre d une r forme l gislative L attention doit tre port e au pr alable sur quelques points Il faut souligner la tr s grande diversit des situations locales en relation avec le contexte g ogra phique grandes ou petites agglom rations territoires urbains ou p riurbains soumis ou non d importantes pressions fonci res aires urbaines monocentriques ou syst mes urbains multipolaires grandes r gions urbaines etc ou en fonction du jeu des acteurs locaux existence ou absence
291. u sein du Codirdu 3 3 Un spectre de travail large et des chantiers de pr dilection En huit ann es de fonctionnement le Codirdu para t avoir proc d un vaste tour d horizon sur la question des territoires en mobilisant une large palette de th mes et en variant les entr es Pour autant le poids relatif de ces th mes varie sensiblement en fonction du nombre des s ances qui leur ont t consacr es mais aussi des performances du travail collectif Un certain nombre de dimensions semblent galement avoir manqu Eu du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives 3 3 1 Un large balayage th matique On peut synth tiser les ordres du jour des vingt s ances en six th mes principaux la red finition des cadres pour l action avec les grandes r formes de la p riode relance de la coop ration intercommunale recomposition des d marches et des outils de la planification acte I de la d centralisation etc la mise en uvre de d marches locales innovantes porteuses d une ambition strat gique autour du projet de territoire de nouveaux modes d instrumentation par le moyen du contrat et de nou velles chelles de gouvernance l agglom ration et au del la question de la place de l Etat positionnement r le missions et organisation dans ce paysage institutionnel en pleine recomposition les questions d environnement et de risques largies au d veloppement durable l
292. uation seront mis en place Quelle d finition proposer des enjeux fondamentaux de solidarit et quelle part donner la solidarit nationale bonne chelle par rapport aux solidarit s territoriales ces derni res ne s exer ant pas toujours spontan ment Comment va voluer le principe de non tutelle d une collectivit locale sur une autre principe inscrit dans la loi de d centralisation de 1982 et confirm progressivement par la jurisprudence du Conseil constitutionnel Quel d veloppement aura cet gard la notion de collectivit chef de file inscrite dans le projet de loi constitutionnelle notamment par rapport aux perspectives d accroissement du pouvoir des r gions par exemple en mati re de planifica tion ou de patrimoine Quelles sont les cons quences sur les fonctions publiques tant de l Etat que territoriale et comment promouvoir une mobilit entre ces fonctions publiques Comment r soudre les insuffisances actuelles du financement des infrastructures de d placements dans le cadre d une remise plat des aides de l Etat Quelle solution apporter du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives aux besoins de construction de tramways en dehors des p rim tres de transport urbain qui ne rel vent actuellement pas des comp tences des d partements Comment d finir le r le de l Etat au del d une d finition par d faut r sultant de ce qui aura t d centralis Quel e
293. ue sur chaque GPV l amorce d un travail conjoint entre la DIV et la DR sur les GPV concern s par les probl mes de coupures du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Une journ e de r flexion sur les march s de d finition a t organis e conjointement par la DGUHC et la DIV dans le souci de qualification des acteurs locaux au cours de cette journ e le milieu professionnel a t largement mobilis La coh rence des politiques contractuelles fait l objet de r flexions entre les DAC une circulaire sur les contrats d agglom ration labor e en collaboration par les DAC concern es et faisant l objet d une signature commune aborde notamment l articulation entre les contrats de ville et les contrats d agglom ration 59 60 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 7 du 1er f vrier 2001 Lois Voynet Chev nement SRU regard d ensemble sur le nouveau cadre l gislatif d organisation du territoire Les trois lois indiqu es dans l intitul de l ordre du jour cr ent un contexte nouveau appelant un surcro t de coop ration et la coordination entre les directions membres du Codirdu Ce contexte est apparu nombre des membres du Codirdu comme fondateur justifiant l existence du comit L importance du sujet a mobilis les directions au cours d une pr paration intense et tr s collective l enjeu
294. ues mois avant la communication par laquelle la Commission doit faire le point sur la prise en compte de la dimension urbaine dans la programmation des fonds structurels 2000 2006 La question des fonds structurels europ ens a t pr sent e par M Challeat de la Datar Les mem bres du comit ont aussi pris connaissance d un pr rapport du CGPC de Pierre Debeusscher Claude Hossard et Daniel Sen sur l implication des services de l Equipement dans la mise en oeuvre des fonds structurels europ ens Enfin Jean Charles Leygues de la DGXVI invit par Jean Fr bault a longuement pr sent le point de vue de Bruxelles Les pr sentations comme le d bat ont mis en vidence une connaissance insuffisante des fonds structurels europ ens de la part de nombreuses directions d administration centrale et une assez fai ble implication dans leur mise en oeuvre alors que les services ext rieurs de l Etat y sont au contrai re largement confront s dans la pr paration des DOCUP puis dans le suivi et l valuation des projets Les services d centralis s autour des pr fets et des SGAR sont souvent amen s s organi ser se former par leurs propres moyens et prendre des initiatives face une certaine carence de directives des administrations centrales Les questions urbaines apparaissent largement travers l objectif c est dire travers des probl matiques de d veloppement conomique et social Cette mergence incite l
295. ulouse Le d veloppement durable ne sortira pas spontan ment des p rim tres L essentiel est dans la coop ration des acteurs des territoires Les lois se r alisent quand les acteurs s en emparent C est exigeant pour les agents de l Etat avec de nouveaux m tiers assimiler pour passer de l ing nieur de l ordre technique l ing nieur de l ordre social Les porter connaissance doivent tre plus strat giques Dans une optique de d veloppement durable le contr le de l galit doit aller jusqu rappeler le respect des lois environnementales y compris europ ennes Oui il y a une n cessit de saut qualitatif pour d passer les solutions habituelles notamment pour les questions de transport recherche de solutions progressives analyse sur le p age urbain et le risque de discrimination sociale Le calcul conomique par projet est utile mais myope pour des d cisions d ensemble engageant le tr s long terme exemple du tramway Val de Seine et du canal Seine Nord dont les effets sont int du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives grer dans une vision de d veloppement durable long terme Oui il serait int ressant que le d veloppement durable dispose d un talon de meilleurs instruments de mesure Par exemple la catastrophe de Toulouse fait curieusement progresser le PIB Le PNUD propose une mesure du d veloppement humain En France les r flexions de Patrick Viveret sont int re
296. une poque o la planification urbaine n tait pas relanc e Le moment ne semble pas bien choisi pour dresser un nou veau bilan apr s celui qui a t effectu il y a deux ans seulement pour les s minaires importants de la Datar Il faut d abord aider les pr fets aller jusqu au bout des sept DTA engag es et ne lancer une valuation qu apr s apr s notamment l lection pr sidentielle Il en va de la cr dibilit de l Etat au niveau local Seule la DTA des Alpes Maritimes est pr te sortir S1 la DTA doit rester une directive d Etat dans des espaces strat giques comme des estuaires l outil est bon Mais si la DTA doit devenir le lieu de concertation avec les lus il faut arr ter car les SCoT peuvent jouer ce r le Mais les SCoT pourront ils r soudre tous les conflits d usage ou de perspecti ves Sans attendre une valuation a posteriori il serait utile de pr ciser une doctrine d emploi de cet outil DTA de r pondre aux questions qui se posent Quelle partie est prescriptive Quelle partie est consultative Dans la r flexion lanc e sur l architecture des outils le concept de grand territoire ne semble pas obsol te Comment y assurer la mise en coh rence par exemple de deux sch mas de service diff rents Cela pourrait passer par trois dispositifs institutionnels le SCoT supposer que la coh rence se joue l chelle du SCoT le Grand Projet avec la modification des d bats publics et la DTA Com
297. une action sur les entr es de la ville concern e capitaliser les pratiques en mati re de plans paysage de diff rentes chartes faire conna tre les dispositions existantes les aides m thodologiques Certu les aides financi res et les aides en mati re de communication Villes d art et d histoire Il faut encore approfondir ces pistes et proposer aux ministres un plan ou un programme d action qui puisse mobiliser les services ext rieurs et les collectivit s Des d bats mergent quelques suggestions s appuyer sur deux documents tr s int ressants tels que Le guide des plans de paysage des chartes et des contrats et Les entr es de ville Projets d extensions urbaines Ils permettent une mise en commun des bonnes pratiques et de la m thodologie et pr sentent des analyses juridiques tendre l approche de la direction des Routes pour permettre une meilleure int gration urbaine des projets y compris pour les voies d vi es L id e du 3 paysager constitue une r volution qui peut donner une dimension urbaine aux infrastructures un exemple suivre pour les collectivit s locales mieux utiliser les outils existants PADD limitation des parkings des grandes surfaces compatibilit du sch ma de d veloppement commercial par rapport au SCoT au del de l approche paysag re penser articuler les changes avec le monde rural la n cessit pour l Etat de formuler le point de vue de l Etat
298. ur chacun des trois niveaux d ing nierie l ing nierie de proximit de sp cialit et d innovation mais plus particuli rement le dernier niveau se pose la question de la mise en commun d outils de pratiques et de comp tences pour que l innovation soit la disposition de tous Enfin il importe de prendre en compte l volution des attentes soci tales plus qu une ing nierie technique l on attend d sormais des services de l Etat une ing nierie de projets Enfin il est primordial d assurer une r elle mobilit entre la fonction publique d Etat et la fonction publique territoriale et d assurer la d signation claire d un interlocuteur Dans le domaine routier l Etat garde comp tence pour les grandes routes fort trafic qui n cessitent une vision trans r gionale voire trans d partementale Ainsi pour les autres routes les comp ten ces en mati re de construction entretien et exploitation doivent tre pleinement transf r es En 1972 le transfert de routes nationales a r sult d une analyse du r seau routier par fonctionnalit fonctionnalit s conomiques de trafic mais aussi d am nagement Telle est la d marche qu il convient de suivre nouveau si l on entend progresser dans la clarification des comp tences En mati re de transports la question de la p rennit des investissements de l Etat est de taille Par ailleurs se pose la question du transfert de certaines comp tences aux professionnels s curit
299. ur l autre de mise en mouvement de l Etat signifiant aussi par l que se succ dant dans le temps ils ont t trait s en cho l un par rapport l autre eux seuls ces deux sujets ont occup pr s de la moiti des vingt s an ces d un Codirdu qui y a trouv son terrain de pr dilection et pourrait on dire ses marques de noblesse Ceci justifie qu on s arr te un instant dessus 31 32 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Le premier correspond au chantier conduit sur les trois lois et dont la dimension interminis t rielle on l a indiqu plus haut a t consid r e comme fondatrice Localement la mise en place des nouveaux tablissements publics de coop ration intercommunale combin e sans pour autant tre forc ment coordonn e avec la pr paration des contrats puis avec le lancement des nouveaux sch mas de coh rence territoriale et des plans locaux d urbanisme avait commenc produire d int ressantes dynamiques Introduit de fait par les premiers travaux de 1999 le sujet a donn lieu quatre s ances entre janvier 2001 et octobre 2002 celle de f vrier 2001 ouverte par une importante note introductive Regard d ensemble sur le nouveau cadre l gislatif d organisation du territoire labor e avec l appui de Marc Wiel et par le papier d capant de Francis Beaucire d j cit consacr e un premier tat des lieux largement nourri par des t mo
300. utelle des r gions sur les autres collectivit s Il pourrait y avoir en harmonie avec les fonds structurels europ ens trois cinq th mes prioritaires pour l Etat et un th me d du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives r gional pour assouplir le dispositif avec par exemple l attractivit des territoires les infrastruc tures de communication l universit et la recherche la coh sion conomique et sociale Un cadrage g n ral pr alable para t indispensable et possible gr ce aux PASER pour viter de faire remonter trop de projets Paris L Etat doit dire ce qu il veut La dur e du contrat est en d bat entre cinq sept ans avec une r vision mi parcours la recherche d une coh sion conomique et sociale les lus r clament une p r quation entre les r gions alors que les minist res y sont r ticents pas de consensus sur les modalit s La gestion des CPER pourrait tre am lior e Philippe Mejean sugg re de raisonner sur l offre contractuelle publique de r duire sa complexit et son foisonnement de resserrer les d penses et donc de r server le contrat aux trois cas suivants transaction oblig e grand territoire mergeant sans gouvernance organis e action ordinaire ineffi cace Il alerte sur la difficult traiter simultan ment le d veloppement et la solidarit Il sugg re aussi de lutter contre des faiblesses la tendance dissoudre les responsabilit s a
301. uvera son prolongement dans le rapport du pr fet Schmitt fin 2002 qui nous a dit avoir repris in extenso un certain nombre des analyses du Codirdu et au del dans certaines des dispositions de la loi urbanisme et habitat de juillet 2003 Dans le cadre de la d centralisation et de ses implications sur le nouveau r le de l Etat la note de Jean Fr bault du 14 avril 2003 Dans le cadre de la d centralisation et du renouveau des politiques territoriales quel projet pour l Etat qui prolonge le d bat d id es des Assises des libert s locales et propose une clarification des missions d un Etat d ment invit se moderniser la note du 6 mai 2004 Avenir des services d partementaux de l Etat dans le champ des politiques territoriales qui propose un certain nombre de sc narios pour le renforcement du travail intermi nist riel le document de R flexions et propositions du Codirdu du 19 octobre 2004 sur L ing nierie ter ritoriale qui explore les voies et moyens d une nouvelle intelligence des territoires Ces textes parmi d autres attestent de la productivit d un comit qui des moments char ni res de l histoire des politiques publiques de ces derni res ann es a su conform ment au souhait de son pr sident aller au del de la seule tribune pour jouer un r le pr cieux et sans doute efficace de vigie et de bo te id es 5 Conclusions et pr conisations En huit ans de fonctionnement le
302. uvre dor navant Il nous semble que la derni re s ance le 18 mai 2006 a commenc l inaugurer on du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Deuxi me partie M moire du Codirdu 1999 2006 R sum des vingt premi res s ances 43 44 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives LISTE DES PRINCIPAUX THEMES ABORDES DANS LES SEANCES DU CODIRDU DEPUIS SA CREATION l Diagnostics d agglom ration politiques urbaines europ ennes 14 janvier 1999 2 Projet de protocole Equipement Culture Agendas 21 locaux r le des services de l Etat Mission Lagard re sur les contrats territoriaux 30 juin 1999 3 Projet de loi UHD SRU Premiers r sultats du recensement Insee ler octobre1999 4 La recherche urbaine 13 janvier 2000 5 Les fonds structurels europ ens 8 juin 2000 6 Le lancement des GPV la dimension interminist rielle 12 octobre 2000 7 Les trois lois Voynet Chev nement SRU regard d ensemble ler f vrier 2001 8 Production d une note de r flexion Codirdu sur les trois lois publication au Certu L interface urbanisme d placements lancement du chantier IUD 14 juin 2001 9 Les projets territoriaux de l Etat 8 novembre 2001 10 Ma trise des risques industriels urbanisme et d bat public suite l accident AZF 17 janvier 2002 11 Premier bilan de la mise en oeuvre des
303. vail et les modalit s de fonctionnement du dispositif L efficacit de la m thode Codirdu largement appr ci e pourrait tre renforc e notamment sur la conduite du travail pr paratoire l organisation des dossiers la mobilisation des experts ext rieurs la meilleure diffusion des conclusions et des synth ses l information des cabinets le suivi plus syst matique des recommandations La seconde concerne les objets de travail dont le Codirdu pourrait se saisir l avenir en raisonnant la fois en dimensions de la r flexion et en th mes proprement parler M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives De fa on g n rale trois dimensions jusqu alors sous estim es nous semblent indispensables pour conduire et nourrir la discussion collective celle de la mise en perspective internationale de ses travaux celle de la prospective territoriale celle de la connaissance affin e des volutions sociales et territoriales Dans ce bilan nous avons voqu un certain nombre de sujets dont le Codirdu ne s tait pas suffisamment saisi ou qu il n avait pas pouss s tr s avant Ces sujets gardent leur acuit et notamment la question du logement dont on sait quel point elle est redevenue un enjeu majeur pour la soci t fran aise et donc un d fi pour l action publique les r cents d veloppements de la politique de la ville avec le programme national de r novation urbaine et
304. vec le souci manifest de faire voluer les outils DTA et SRADT pour donner plus de pouvoir aux r gions et associer davantage les grandes collectivit s l encadrement de l urba nisme dans les territoires enjeux littoral montagne la mise en coh rence des p rim tres et la pr sence de l Etat dans les SCoT labor s par les collectivit s cons quences pour le travail de l Etat au titre du porter connaissance et de l association la contractualisation avec une r forme indispensable dans un contexte de d centralisation qui pose un cadre nouveau recentrage des objectifs simplification des cofinancements et de r forme et de r duction des fonds structurels la pr sence territoriale des services d concentr s de l Etat elle m me recomposer et dans laquelle la dimension interminist rielle doit tre renforc e 2 L Etat recentr sur ses missions essentielles doit en clarifier les finalit s L int r t g n ral doit rester au centre des missions de l Etat au del du r galien L Etat restera un acteur territorial aux visages et comp tences reconnus Dans le champ des politiques territoriales une convergence se dessine pour identifier un noyau de missions essentielles Ces missions ne sont pas un r sidu de la d centralisation mais l expression d un projet fort l gitim par l int r t national Elles concernent particuli rement quatre domaines fortement interd pendants la s curit de
305. vit s locales Enfin il est indiqu que la r forme de l Etat observera le m me calendrier que celui de la d centra lisation le volet Etat sera donc inscrit dans le cadre du projet de loi sur les transferts les d crets devant tre pris avant la fin de l ann e du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain S ance n 15 du 25 septembre 2003 La mise en oeuvre du Sch ma national de d veloppement durable le projet de charte sur l environnement Sont d abord voqu es les actualit s suivantes Claude Lanvers DIV d l gu adjoint indique que la loi d orientation et de programmation pour la ville et la r novation urbaine a t adopt e le 24 juillet 2003 Elle vise r duire les in galit s tant en mati re urbaine que d acc s l emploi d ducation de sant et de s curit Elle pr voit la cr a tion d un Observatoire des zones urbaines sensibles d une Agence nationale de la r novation urbai ne Elle prolonge jusqu en 2008 les 44 zones franches urbaines actuelles et en cr e 41 nouvelles Des exon rations fiscales sont pr vues pour les associations ou prolong es jusqu en 2008 pour les ZRU Fran ois Delarue voque le projet de loi sur la d centralisation et sa mise en uvre pour janvier 2005 la mise disposition des services est pr vue avant le transfert de personnels Il regrette la profonde m connaissance de la fonction
306. x attentes de la soci t Le choix et l organi sation seront nationaux avec une marge de man uvre en fonction des r gions Les pr fets de r gion pourraient endosser un pouvoir de direction vis vis des pr fets de d partement L organisation d partementale m riterait des adaptations locales plus importantes que celles actuellement envisa g es au niveau r gional L objectif essentiel de l unit de l Etat au niveau infra d partemental est r affirm le budget et la gestion des ressources humaines Les orientations budg taires sont la participation des pr fets de r gion l laboration des program mes minist riels la mise en uvre de la fongibilit des cr dits quels que soient les programmes d origine la d l gation inter services DIS qui donne un pouvoir de gestion r el et le mandat de ges tion qui facilite la mutualisation S agissant des ressources humaines elles s inscrivent dans une d marche de mutualisation des fa ons de travailler En outre il convient de d velopper la mobilit fonctionnelle de tous les fonctionnaires le contr le de l galit et l valuation des politiques publiques Ce sont des l ments strat giques Le premier sera revu dans le projet de loi Il s agira aussi d largir les pouvoirs d injonction et de substitution des pr fets l gard des collectivit s en cas de carence Enfin le suffrage universel suffit il aujourd hui pour valuer les politiques publiques des collecti
307. x services d concentr s ventuellement recompos s 4 4 La recomposition des services serait command e par les comp tences r unir pour assu rer avec efficience les missions de l Etat avec mise en r seau et mutualisation des moyens La figure d autorit du pr fet doit s enrichir de celle du manager animant plus coll gialement ses chefs de services Les missions doivent primer et selon l expression d un membre du Codirdu la physiologie doit prendre le pas sur l anatomie en termes d organisation Ceci devrait valoriser les p les de comp tences ou les missions inter services sans qu il soit question ce stade de pr coniser telle ou telle formule ni d en figer la liste qui peut d pendre de circonstances locales Le renforcement du travail en r seau entre services doit galement tre favoris Ces questions peuvent tre mati re exp ri mentation au plan des modalit s La voie de la mutualisation des moyens entre l Etat et certaines collectivit s ou entre collectivit s est aussi approfondir exemple des agences d urbanisme comme il a t voqu propos de l in g nierie publique 139 140 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives 5 D importants chantiers sont ouvrir concomitamment Sans qu il soit question de les d velopper compl tement ici les r flexions du Codirdu ont conduit galement identifier les chantiers suivants r pondre aux besoins en i
308. xtes relatifs l intercommunalit l am nagement du territoire la solidarit et le renouvellement urbains Rapport du groupe de travail pr sid par le pr fet Dominique Schmitt 15 12 02 discours du Premier ministre lors de la synth se des Assises des libert s locales Rouen 28 2 03 discours du ministre de l Int rieur lors de la synth se des Assises des libert s locales Rouen 28 2 03 circulaire du Premier ministre calendrier et m thode de travail pour la d centralisation et la r forme de l administration territoriale de l Etat 12 3 03 intervention du Premier ministre devant les directeurs des administrations centrales de l Etat 11 4 03 141 142 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives on du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Comit des directeurs pour le d veloppement urbain LOIS VOYNET CHEVENEMENT SRU Trois lois de d centralisation qui renouvellent le r le de l Etat sur les territoires urbains REGARD D ENSEMBLE SUR LE NOUVEAU CADRE LEGISLATIF D ORGANISATION DU TERRITOIRE PAR LES DIRECTEURS MEMBRES DU CODIRDU NOTE DE REFLEXION JUIN 2001 143 144 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Le comit des directeurs pour le d veloppement urbain cr le 31 juillet 1998 par d cision conjointe du ministre de l Equipement des trans
309. yens sont en dessous du seuil de cr dibilit L Etat n aura jamais les moyens suffisants Les DRIRE voient un tablissement class tous les cinq ans en moyenne un tablissement Seveso une fois par an et seulement sur 10 des points de s cu rit Les DRIRE devraient pouvoir d clencher des audits externes g n ralis s L acceptabilit du risque se joue localement Il faut int grer tous les acteurs locaux dans la cha ne de responsabilit Toute d cision incluant un risque suppose un compromis Ainsi la norme n y trouve pas toujours son compte Les r gles servent de guide Les situations complexes n cessitent des arbitrages Il vaut mieux que le compromis soit explicite discut au pr alable afin qu il soit appliqu L agglom ration niveau pertinent de d cision L Etat est trop lointain pour conduire et suivre les compromis La commune est trop petite L agglom ration serait plus pertinente exemple du comt en Angleterre Aupr s des tablissements dangereux habitent souvent des populations d favoris es Quelles sont les r gles du PLH ou du SCoT Quels sont les pouvoirs des agglom rations Les d cisions des agglom rations s adossent des dispositifs de la comp tence de l Etat servitudes PIG PPR Peut on en envisager le transfert la r gion 71 72 M moire du Codirdu 1999 2006 El ments de bilan et perspectives Le PPRT un dispositif utile mais qui accro t le r le de l Etat Le P

Télécharger - La Documentation française

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

T&eacute;l&eacute;charger - La Documentation fran&ccedil;aise

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Télécharger - La Documentation française