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Télécharger - Observatoire du Sahara et du Sahel

1. Ev Moyen Faible Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Possibilit s de d veloppement commun entre les 5 pays une compl mentarit pour un seuil comp titif sur le march mondial v Il est possible de concevoir un programme r gional d change de bonnes pratiques entre les 5 pays en 2 temps dans un 1 temps en constituant 2 p les exp rimentaux pr sentant des similitudes plus renforc es Jordanie Egypte et Alg rie Maroc Tunisie Dans un second temps et en se basant sur les r sultats des premi res actions pilotes mises en uvre organiser des plateformes d change entre les 5 pays et explorer ce moment l les similitudes consolider dans le cadre d une d marche conomique v Ilest galement possible de mutualiser les efforts de promotion et de marketing des produits issus de cet agro cologie en organisant des foires r gionales et en assistant ensemble aux v nements au sein des march s potentiels dans les pays du nord Il est m me envisageable de cr er des Groupements d Int r t Economique GIE valorisant les d clinaisons r gionales d un m me produit la datte le cactus ce jout les projets agro cologiques men s dans 57 pays en d veloppement ont entra n une augmentation de rendement moyenne de 80 pour les r coltes avec un gain moyen de 116 pour tous les projets men s en Afrique De r cents projets men s dans 20 pays africains ont m me d montr un
2. Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Dans ce sens et en vue d une pr servation effective du patrimoine naturel la r habilitation des palmeraies Maroc Tunisie Alg rie etc engag depuis plusieurs ann es par les autorit s devra continuer Mais il faudrait surtout int grer le d veloppement des oasis comme action principale d am nagement et de d veloppement Le potentiel agricole de la zone d tude peut tre valoris dans le cadre d une conomie solidaire et comp titive La quantit d eau disponible peut si utilis e rationnellement r pondre aux besoins des palmeraies et permettre une activit mara ch re valorisante et une production fourrag re importante Pour ce il est imp ratif de veiller au contr le rigoureux des pompages et mettre en place une tarification cons quente des pr l vements C est ainsi que pour une meilleure valorisation de l agriculture oasienne et d sertique il est n cessaire d engager plusieurs actions simultan es de mani re am liorer la qualit des produits et favoriser une p rennit du secteur notamment les structures agraires le syst me de propri t mais galement l am lioration des vari t s et des produits la mise en place des fili res de commercialisation la formation des jeunes agriculteurs et l aide la constitution d exploitations viables 2 Un secteur touristique prometteur ma s risque La zone d tude ne manque pas d
3. le cap des dix millions d habitants en 2005 ce qui correspond un triplement de sa population depuis l ind pendance en 1956 3 448 000 habitants et un doublement depuis le d but des ann es 1970 N anmoins la croissance d mographique ralentit le pays acc l rant sa transition d mographique dans les ann es 1990 La Tunisie est aussi un pays qui conna t un taux important d migration le nombre de Tunisiens r sidant l tranger est valu 885 000 personnes dont 83 r sident en Europe soit 511 000 en France Caract ristiques d mographique de la Tunisie Population 2013 10833431 hab Taux de croissance annuel 0 978 Taux d urbanisation 2008 67 00 Superficie 163610 km Densit 66 21 habitants km2 Esp rance de vie 2011 75 01 ans Taux de natalit 2011 17 40 Yo Indice de f condit 2011 2 02 enfants femme Taux de mortalit 2011 5 83 V0 Taux de mortalit infantile 2011 25 92 Yo Taux d alphab tisation 2008 77 60 La Tunisie Discontinuit des projets de d veloppement des zones d sertiques L conomie tunisienne qui a b n fici d un degr relatif d insertion dans les changes mondiaux avant les r volutions du printemps arabe de 2011 s tait distingu e au Forum conomique mondial sur l Afrique tenu du 13 au 15 juin 2007 comme la 1r conomie comp titive d Afrique devan ant l Afrique du Sud et la 29e sur 128 au niveau mondial L conomie de la Tunisie est inscr
4. Alger varient en fonction de l altitude Sur les Hauts Plateaux et dans l Atlas saharien les pr cipitations sont peu abondantes 200 mm 400 mm par an et sont inf rieures 130 mm par an dans le Sahara En t le sirocco un vent extr mement chaud et sec du Sahara est tr s pr sent L amplitude thermique y est tr s importante de 49 C le jour moins de 10 C la nuit L aridit du climat est accentu e par des vents de sable parfois tr s violents simoun Alg rie 7 Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc La Tunisie La Tunisie est la plus ancienne entit politique du Maghreb Ouvert sur le monde m diterran en le pays a accueilli sur son sol de grandes civilisations ph nicienne romaine et arabo musulmane La Tunisie couvre une superficie de 164 418 km avec un littoral m diterran en de 1 148 km entaill par de nombreux ports naturels notamment les golfes de Tunis d Hammamet et de Gab s Ce dernier abrite l le de Djerba et les les Kerkennah Au nord les contreforts peu lev s de l Atlas traversent le pays dans une direction sud ouest nord est L altitude des pics oscille entre 610 et 1520 m Des vall es et des plaines fertiles se dissimulent entre les montagnes de cette r gion Le seul cours d eau majeur du pays la Medjerda traverse la r gion d ouest en est pour d boucher sur le golfe de Tunis Plus au sud les montagnes font place un plateau dont laltit
5. conomie de rente financement par les ressources naturelles que seuls les transferts des migr s stabilisaient quelque peu Ce n est donc pas un hasard si l conomie informelle a pris aussi le relais dans la r gulation conomique et sociale La seconde est celle qui d bute avec les ann es 1980 marqu es par un revirement de sa politique macro conomique en faveur d une grande ouverture conomique Cependant d s le d but des ann es 1980 le surendettement du Maroc mis en relief les d s quilibres macro conomiques existants et le d ficit budg taire croissant creusement du d ficit ext rieur et un taux d inflation fortement aliment par une demande globale sans contrepartie sur le plan d une production diversifi e et innovante capable de tenir t te la concurrence internationale Avec la chute du prix des phosphates l conomie marocaine tai handicap e d s la fin de la d cennie 80 Cette fragilit s est mat rialis e par de fortes oscillations de son taux de croissance durant les ann es 80 De plus l agriculture en tant que secteur conomique cl tait fortement corr l aux al as climatiques voyait sa part diminuer dans le PIB C est un paradoxe statistique permanent de l conomie marocaine Les s cheresses cycliques que conna t le Maroc expliquent cette situation chaotique Les effets des programmes d ajustement appliqu s d s le d but des ann es 1980 sont ambivalents D une part il
6. conomie sociale ax e sur l entreprenariat et le d veloppement des fili res dans les secteurs du tourisme durable de l agriculture du commerce solidaire et de l artisanat local La mise en uvre de ces options d cliner sur diff rentes phases court moyen et long terme n cessite l insertion de concepts et de principes nouveaux et leur appropriation par les diff rentes parties prenantes en vue de les inscrire dans la durabilit Cette d marche trace les nouvelles voies de d veloppement et r pond aux exigences de revitalisation et d panouissement de ces zones notamment travers Ja comp titivit territoriale Au del de l aspect conomique elle fournit aux entreprises des instruments comp titifs dans la construction des connaissances des codes interpr tatifs des mod les de coop ration et de d cision sur lesquels se fondent leurs parcours innovateurs Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc En d autres termes cette comp titivit territoriale vise faire acqu rir aux acteurs locaux et aux institutions de ces cinq pays Maroc Alg rie Tunisie Egypte et Jordanie la capacit valoriser leur environnement agir ensemble cr er des liens entre les diff rents secteurs et enfin s int grer dans la composition territoriale existante de mani re retenir le maximum de valeur ajout e sur place Le pr sent rapport permet travers analyse et propositions de tracer l
7. Lanzarote Palma Tenerife L Gomera Fuerteventura TE Ten s y MAURITANIE m me latitude que les oasis du Sahara alg rien riches et fertiles au Nord et sous l influence du d sert dans leur partie m ridionale partir d Essaouira Mogador et surtout d Agadir Dans le Nord le climat est de type m diterran en temp r par l influence de la mer avec des hivers plus froids en altitude et des pr cipitations voisines de 800 mm annuels sur le versant atlantique septentrional l int rieur des terres les hivers sont plus frais et les t s plus chauds Ainsi F s les temp ratures varient de 10 C en janvier 26 9 C en ao t Dans l Atlas il n est pas rare de trouver des temp ratures hivernales inf rieures 17 8 C avec des sommets enneig s presque toute l ann e La saison des pluies correspond aux mois d hiver Les pr cipitations sont importantes dans le Nord Ouest et plus faibles dans l Est et le Sud en particulier sur les contreforts orientaux de l Atlas Les pr cipitations annuelles moyennes varient entre 860 mm Tanger et 430 mm Casablanca 280 mm Essaouira et 130 mm au niveau du Sahara Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc L Alg rie Au sud de l Atlas Tellien ensemble des Hautes Plaines offre un paysage de steppes unique l ouest elles s tirent sur pr s de 500 km sur une largeur de 100 200 km A Pest elles s tendent su
8. Les constats manent d tudes strat giques labor es par des organismes internationaux et r gionaux BM PNUD OSS et non d analyses statistiques d taill es faute de temps et de disponibilit d informations d di es aux territoires d sertiques et de la pr sence de ph nom nes r els impacts visibles sur le d veloppement conomique de ces territoires d sertification changement climatique migration rar faction des ressources Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc PARTIE IDENTIFICATION DES POTENTIALITES DANS LES REGIONS DESERTIQUES I CADRE GENERAL La zone d tude constitu e sur le plan administratif des r gions d sertiques de cinq pays savoir le Maroc l Alg rie la Tunisie l Egypte et la Jordanie est dominance rurale En d pit de quelques similitudes li es au climat et au partage d un h ritage historique et socioculturel commun ces zones pr sentent des caract ristiques g ographiques contrast es en termes de configuration spatiale d activit s conomiques d occupation de l espace d aspects institutionnels et juridiques de principes s curitaires et de ressources naturelles S agissant d espaces pr sahariens et sahariens avec de lourdes contraintes relatives aux cosyst mes la zone d tude est compos e d une part d oasis avec des vall es plus ou moins troites de lieux vitaux o cohabitent une population attir e par la pr senc
9. assure galement une durabilit environnementale conomique sociale culturelle et inter territoriale En d autres termes la comp titivit territoriale suppose e int gration des secteurs d activit dans une logique d innovation et de sp cificit e l implication des acteurs et des institutions e la coop ration avec les autres territoires et l articulation avec les politiques r gionales nationales et le contexte global e la prise en compte des ressources du territoire dans la recherche d une coh rence d ensemble L laboration du projet de territoire est donc un processus visant faire acqu rir aux acteurs locaux et aux institutions de ces cinq pays Maroc Alg rie Tunisie Egypte et Jordanie une quadruple capacit Ja capacit valoriser leur environnement agir ensemble cr er des liens entre les diff rents secteurs et enfin s int grer dans la composition territoriale existante de mani re retenir le maximum de valeur ajout e sur place Ces quatre capacit s peuvent tre mises en correspondance avec ce que nous appelons les quatre dimensions de la comp titivit territoriale qui se combineront de mani re sp cifique dans chaque territoire savoir e la comp titivit environnementale capacit des acteurs mettre en valeur leur environnement en en faisant un l ment distinctif de leur territoire et en assurant la pr servation et le renouvellement des resso
10. cr ation d emplois de valeur ajout e et de revenus aux populations de ces r gions d sertiques Ceci passe par la mise en place de dispositifs de production et de gestion des modalit s d assistance et d accompagnement qui conjugu s une d marche qualit permettraient une am lioration du cadre entrepreneurial et un rehaussement des propri t s des produits Mise niveau de la fonctionnalit des espaces d sertiques Malgr les diff rentes contraintes dont font l objet ces territoires leurs compositions r pondent des modes de fonctionnement sp cifiques adapt s leurs contextes Cependant et suite aux diff rentes mutations qu ils ont connues ces derni res d cennies et aux nouvelles exigences de la vie contemporaine les zones d sertiques souffrent de probl mes de r adaptation et n cessitent une v ritable strat gie de mise niveau notamment en mati re de programmation d assistance et de suivi C est ainsi que la strat gie propos e projette d attribuer ces zones une fonction de p les de d veloppement attractifs diff rents th mes Chaque territoire identifi avec son potentiel et ses contraintes fera l objet de r ponses fonctionnelles adapt es et concert es entre les diff rents acteurs Ces p les de d veloppement seront programm es de mani re s int grer avec l existant et cr er des maillons de d veloppement avec les territoires environnants Ces trois axes pourraient
11. dans la r gion Les acteurs r gionaux et locaux jouent un r le central dans la mise en uvre de la strat gie de d veloppement durable des r gions d sertiques et doivent se doter d instruments efficaces de d clinaison de lapproche territoriale travers des Plans Communaux de D veloppement PCD et des programmes transversaux de mise en uvre 2 Choix des crit res sous crit res et indicateurs d analyse En vue de placer les zones d sertiques dans une perspective de d veloppement active elles doivent tre consid r es en tant qu espace conomique sp cifique attractif et compl mentaire avec les modes conomiques environnants Ce sont des espaces de production de richesse qui se d finissent travers Punicit et la particularit de leurs produits C est aussi le cadre d mergence dans lequel peut voluer la petite entreprise En partant des compl mentarit s entre comp titivit conomique entrepreneuriale et comp titivit conomique territoriale On peut ainsi chercher Mieux valoriser les ressources existantes sur le territoire d sertique et m me celles d habitude inexploit es Diversifier les produits et services agriculture tourisme transhumance etc Explorer des segments de march plus r mun rateurs Augmenter la performance des unit s de production Ces quatre lignes d orientations correspondent quatre objectifs g n raux qui se compl tent Par exemple il es
12. dans la sph re conomique et territoriale et les d marches entreprendre face la mondialisation L innovation avec la recherche permanente de solutions face l enclavement et la marginalisation d une grande partie des territoires d sertiques et la centralisation voire la concentration de Pattractivit conomique et sociale dans les territoires urbains La valorisation par le biais du renouvellement des politiques de d veloppement des territoires d sertiques notamment par la revalorisation et le renforcement des connaissances des pratiques et savoir faire anciens la diversification conomique et le d veloppement privil gi activit s non nocifs sur le plan environnemental D union des forces vives locales par la reconstruction de solidarit s adapt es aux nouveaux contextes conomiques et sociaux et permettant de d passer les barri res concurrentielles cr es par la mondialisation Elle incite les acteurs socio conomiques agir en concertation produire des biens et des services non d localisables et retenir le maximum de valeur ajout e sur le territoire Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Ce rapport se veut un essai de proposition de perspectives de d veloppement des zones d sertiques dans un cadre strat gique et non chiffr orient vers des actions consolider et d autres r inventer sous le signe d un d veloppement durable ax sur l conomie sociale
13. des oasis qui chappent une caract risation conomique du d veloppement classique tel qu inscrit dans la globalisation Un d veloppement sous le signe de l approche territoriale en qu te d une comp titivit globale r invent e de ces territoires non travers un pilier unique mais un bouquet d activit s conomiques g n ratrices de revenus partant du territoire et versant vers ce territoire dans un cadre o la synergie et la compl mentarit prennent tout leur sens un cadre orient plut t vers les fondamentaux d une conomie sociale I Une strat gie de d veloppement fond e sur les l ments de l environnement local Penser globalement amp agir localement La strat gie d intervention pour le d veloppement des zones d sertiques doit permettre d apporter des l ments de r ponses aux probl matiques identifi es structurer de mani re quilibr e le territoire et organiser des actions futures dans la logique du d veloppement durable Dans cette optique des orientations strat giques ont t d clin es selon les zonages et les sp cificit s locales de chaque territoire 1 Les options fondamentales de d veloppement Ce sont des options d importance strat gique pour le d veloppement durable des territoires identifi s Elles concernent notamment l int gration des diff rentes zones et le r seautage la protection de Penvironnement la valorisation du patrimoine la ma trise des projec
14. dont la plus importante se trouve en France On y compte 700 000 ressortissants et plus d un million de binationaux Caract ristiques d mographique de l Alg rie Population 2011 36275358 hab Taux de croissance annuel 1 910 Superficie 2381741 km Densit 14 74 hab km Esp rance de vie 2009 75 70 ans Taux de natalit 2009 16 90 o Indice de f condit 2009 1 85 enfants femme Taux de mortalit 2009 4 64 Yo Taux de mortalit infantile 2009 25 00 o Taux d alphab tisation 2007 75 40 L Alg rie des zones d sertiques sous l effet de fortes exodes L Alg rie reste tr s d pendante de l activit p troli re Son conomie est actuellement en plein d veloppement gr ce principalement la hausse des prix du p trole et du gaz sur les march s mondiaux ces derni res ann es et la forte demande Le taux de croissance conomique est grandissant jusqu 6 par an Cependant cause de la crise conomique mondiale ces prix ne cessent de fluctuer pouvant ainsi fragiliser les finances publiques du pays L Alg rie s est galement lanc e dans le d veloppement de ses infrastructures Autoroutes barrages usines lectriques et de stations de dessalement de l eau de mer les projets en cours de r alisation se multiplient Le ch mage tr s important dans le pays est en forte r gression ce qui am liore la situation sociale de nombreux alg riens Cependant les zones rurales restent
15. doublement des rendements des cultures sur une p riode de 3 10 ans a d clar Olivier De Schutter rapporteur sp cial de l ONU Hyper anide Aride Semi aride D Sub humide s che Les LerrTez echo GCOUEnE A1 FS de ls riac tereitre mondisle Tur pps COTE ES Nine UTE de la population Carte mondiale des zones s ches source Millenium Ecosystem Assessment Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc 2 Une mise en valeur du patrimoine oasien co tourisme et services de bien tre Situation Diversit et richesse du patrimoine d sertique oasien Le patrimoine oasien est l uvre de plusieurs g n rations et civilisations paysannes C est aussi l ancrage de plusieurs savoir faire et modes de vie ancestrales qui constituent aujourd hui un patrimoine historique national et universel inestimable de produits mat riels et immat riels Aujourd hui l espace oasien des r gions d sertiques repr sente une offre touristique avec des demandes en forte augmentation Cependant les produits touristiques offerts n cessitent une structuration une mise en grappe et la construction de destinations et de niches forte valeur ajout e Concept d velopper D veloppement des activit s co touristiques et de bien tre La forte demande touristique du produit oasien est particuli rement due l originalit et la sp cificit de ce mode d occupation d
16. par le jeu de la tectonique des plaques Il s l ve depuis la vall e du Nil jusqu une altitude de 610 m lest et se h risse le long de la c te de la mer Rouge de pics abrupts et d chiquet s culminent 2 000 m d altitude l extr me sud le long de la fronti re avec le Soudan le d sert de Nubie est une vaste r gion de dunes et de plaines de sable Le Sina encadr par les foss s tectoniques de Suez et d Aqaba et rattach au d sert par l isthme de Suez est constitu dans sa partie septentrionale d une tendue sablonneuse qui se prolonge par un plateau central 1 000 m La pointe de la p ninsule est domin e par des montagnes rocailleuses mont Sina culminant plus de 2 000 m mont Mo se 2 637 m et Jabal Katharina 2 642 m l exception de la bordure littorale qui s inscrit dans la zone climatique m diterran enne l gypte est soumise au climat tropical aride caract ris par une saison chaude de mai septembre et une saison fra che de novembre mars Dans la r gion c ti re les temp ratures varient d un maximum de 37 2 un minimum de 13 9 Le contraste thermique entre le jour et la nuit est particuli rement marqu dans les r gions d sertiques maximum diurne de 45 6 minimum nocturne de 5 6 L hiver la temp rature diurne peut descendre en dessous du 0 La r gion la plus humide se trouve le long de la c te m diterran enne o les pr cipitation
17. perspectives de d veloppement doivent se r f rer au cadrage et la philosophie de l Observatoire du Sahara et du Sahel Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc PARTIE Il PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT EN REGIONS DESERTIQUES Le territoire d sertique des 5 pays retenus Alg rie Egypte Jordanie Maroc et Tunisie se caract rise par des traits saillants en termes de forces et de faiblesses du contexte naturel mais aussi de la situation socio d mographique conomique et spatiale Ces espaces d sertiques pr sentent galement des images contrast s voire m me contradictoires D une part des territoires pr sentant un cadre naturel diversifi des paysages pittoresques attrayants et un patrimoine culturel riche Et d autre part se dressent des zones excentr es totalement ou partiellement enclav es subissant les effets d un climat dur accentu par les effets du changement climatique de la raret de l eau et des terres fertiles et de l absence des conditions l mentaires pour une vie sociale saine Ces contraintes conjugu es aux transformations que ces zones d sertiques subissent continuellement risquent de freiner leur d veloppement dans lavenir Pour positionner ces territoires face leurs propres d fis le salut passe par une approche de d veloppement durable appr hend e en bottom up vs up down qui a montr ses limites dans des territoires tels que ceux du d sert et
18. recueillir les eaux de pluie des montagnes et celle filtr e jusqu la nappe phr atique L oasis repr sente un complexe dynamique des cosyst mes de l espace d sertique Il en Oasis existe trois types en fonction du syst me hydrique et g omorphologique oasis d oued qui utilise le grand fleuve fossile oasis d ers situ e dans le d sert des plaines arides oasis de sebkha r alis e autour de la d pression d une grande surface saline Au del du cadre g ographique et de la conception classique d un d sert et d une palmeraie l espace d sertique est un environnement culturel g omorphologique et social caract ristiques environnementales et architecturales fa onn es par les gens du d sert Les villes sahariennes 2 Cadre g ographique de la zone d tude La zone d tude allant du Maroc la Jordanie repr sente une importance plus territoriale que d mographique avec une superficie cumul e non homog ne entre les pays de 3 348 501 km L Alg rie devance nettement l Egypte suivi du Maroc puis de la Tunisie et la Jordanie Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Jordanie Tunisie 348 501 km Maroc 0 500004000000500002000002500000 E Superficie km Superficie de la zone d tude 2 1 Relief et Climat Les r gions d sertiques de la zone d tude pr sentent des caract ristiques topographiques sp cifiques compos es de montagnes Cha ne de l Atlas H
19. s int crait dans le fonctionnement des exploitations agricoles et correspondait au besoin d un mode vie qui a subi au cours des derni res ann es des mutations profondes Aujourd hui la concurrence avec le produit industriel plastique fer soud aluminium moquette etc s est traduite par un net recul de l activit Les artisans n ont pas su ou pu adapter le produit aux nouvelles exigences de la vie et aux attentes des visiteurs et touristes toujours la recherche de produits rustiques Partant de ce constat les pouvoirs publics multiplient les initiatives et les projets pour relancer l activit et am liorer la qualit de la production L effort d ploy est justifi par l emploi g n r la cr ation de revenu et l opportunit d int orer le d veloppement de l artisanat celui du tourisme Cet effort s est traduit par l organisation du secteur travers la cr ation de complexes artisanaux la naissance des coop ratives poterie bijouterie soufflets tissage menuiserie et ferronnerie d art lectricit poignards argent s et menuiserie et ferronnerie d art et la mise en place de s ances de formation concernant la gestion de l entreprise et la pr servation des ressources et des mati res premi res L Etat assiste les coop ratives Cas du Maroc et les encourage participer aux foires r gionales nationales et m me internationales pour pr senter leurs produits en subventionnant certain
20. E COMMERCE PRODUITS DE LOCAL DURABLE SOLIDAIRE TERROIR Possibilit s de d veloppement par pays Une approche novatrice de mutualisation des efforts et des initiatives mises en uvre Orienter l ensemble des activit s conomique des zones d sertiques sous le signe de P conomie sociale pourrait cr er de la valeur et g n rer des emplois en partant des potentialit s locales et en cherchant un positionnement conomique travers des produits diff renciateurs Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Alg rie Potentiel de d veloppement estim Exemples de Bonnes Comit Alg rien pratiques de l Economie Sociale et Solidaire F te du printemps an village Tajmaat n jebla Bejaia Egypte Jordanie Maroc Exp rience Projet REEWP R seau d inter par lOXFAM Marocain de coop ration Qu bec en l Economie entre les Jordanie Sociale et coop ratives Solidaire gyptiennes et Dp Programme marocaines Cactus dans le domaine des aliments de b tail et les poissons de 1999 2008 Renforcement des capacit s des coop ratives et des institutionnels Tunisie Plateforme Tunisienne de l conomie Sociale et Solidaire Quelques Mesures Labellisation amp Certification Qualit des processus de production et d emballage des produits d accompagnement Appellations d Origine Contr l certification CERT Mise en place de programmes contractuel
21. OBSERVATOIRE DU SAHARA ET DU SAHEL Projet MENA DELP Partage des connaissances et de coordination sur les cosyst mes d sertiques et les moyens de subsistance Au profit des pays Alg rie Egypte Jordanie Maroc et Tunisie IDENTIFICATION DES POTENTIALITES ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT POUR LES REGIONS DESERTIQUES D cembre 2013 Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Sommaite PARTIE I IDENTIFICATION DES POTENTIALITES DANS LES REGIONS DESERTIQUES 0000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000E S L CADREGENERAD o E E E AOE E OE E 8 II FORCES ET FAIBLESSES DU CADRE PHYSIQUE 9 1 Les r gions d sertiques un cadre physique et climatique d terminant 9 7 Cadre g ographique de l zone d Emde ssssssssisrssssnsensenesesesnsenesenseniesvente 10 3 Ressources CN CAL nn dant nine tite dei essais 11 4 Synth se potentiel naturel et milieu PhySiIQue ssssssssssssssssssssessssssse 11 HI DYNAMIQUE DES MOBILITES HUMAINES ET DYNAMIQUES D ONO OQUES E E E E I E E E E E 13 1 La compe tinie C CONO saine cesse ei ester eeiesnte 14 2 Synth se Cadre humain et dynamique CONOMIQUE ssssssseeesssssssssocessessssssoee 15 1 Une aenculture Vivre te CprOUVEE sm memimammimemnions en 17 2 Un secteur touristique prometteur mais risque ssssseeseeessssssosoceesesssssssosessee 18 3 Un artisanat en attente de r habilitation sis sssissssssnsa
22. Un suivi permanent de ces actions serait sollicit afin d viter des cons quences n fastes sur l environnement naturel et socioculturel 3 Un artisanat en attente de r habilitation Bien qu il ait t une activit traditionnelle florissante dans la r gion sa contribution dans l conomie semble conna tre un l ger recul malgr le nombre important d actifs Dans certaines communaut s les attisans potiers et forgerons repr sentent la majorit des emplois G n ralement les m tiers li s la construction la forge au travail du bois la poterie et la bijouterie sont des sp cialit s masculines contrairement ceux li s aux travaux de palmes et de la laine qui sont plut t des sp cialit s f minines Aujourd hui les m tiers les plus exerc s dans ces zones sont li s e Au travail de la laine et du cuivre tapis hanbal jellaba burnous sacs etc e la bijouterie et l orf vrerie bracelets fabrication des poignards argent s e la terre poterie et briques en terre s ch e e la construction pis pl tre ferronnerie menuiserie et d coration de plafonds e l eau puits et khettaras e Au feu forgerons fabrication de soufflets Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Si jadis le produit de lartisanat tait fonctionnel c est qu il r pondait davantage aux besoins de la vie quotidienne habillement activit s construction cuisine etc Il
23. ale d analyse esesesseseseseseoscseseosososeseosososcseososososeseoeososeseeeososeseoseseses 32 2 Choix des crit res sous crit res et indicateurs danalySE ssssssssssssssssssosososee 32 CONCE STON een AE EEE 35 ANNEXE DE in nn E E A EE EE E 36 DONNEES GEOGRAPHIQUES ET NATURELLES essecsecsecsecseoseoseocsesee 36 LA 7 07 08 D VA D PE BD QC A 272 0 AS PAR eee 36 ANNEXE 7 dde deb he E E cos cntthe niet an sites listes ie 42 DYNAMIQUES DEMOGRAPHIQUES amp ECONOMIQUES sessesecsescesee 42 DESS 27 SPP EE E A A 42 Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc RESUME Les r gions d sertiques sont des territoires sensibles pr sentant des caract ristiques g ographiques spatiales conomiques sociales et environnementales particuli res La rudesse du climat le manque de ressources en eau et la complexit des syst mes institutionnels et de gestion handicapent souvent leur croissance et freinent leur lan de d veloppement Les trois principaux secteurs sur lesquels repose l conomie de ces r gions sont l agriculture vivri re qui fait face aujourd hui des d fis qui accentuent les dysfonctionnements et les d s quilibres qui caract risent l espace oasien l artisanat en recul malgr le nombre important d actifs et les mines auxquels s est ajout r cemment le tourisme D autres activit s telles les services le commerce ou Pagro industrie viennent compl ter ce diapason conomique mais a
24. asseoir les synergies et assurer un d veloppement durable Ainsi les d marches collectives la mise en r seau et la constitution de grappes conomiques forment le plus souvent une condition pr alable au d veloppement des territoires d sertiques marqu s par la pr sence d un tissu d entreprises de petite taille des fili res de production mal structur es et peu performantes etc Notre approche d identification des potentialit s et des perspectives de d veloppement pour les r gions d sertiques s inspire largement de cette combinaison proximit cr ation de liens visant enclencher une dynamique conomique m me de repositionner ces territoires et y g n rer de la valeur ajout e Une valeur ajout e via la Lati Des partenariats locaux pour renforcement des fili res et cr ation d Iens int ractions entre acteurs e D veloppement d activit s agricoles e D veloppement d activit s g neratrices de revenus Une valeur ajout e VE a Revalorisation des traditions locales p roxi m it eOrganisationn des acteurs socio conomiques locaux e Approche multisectorielle articulant les actions aux projets Des projets collectifs pour atteindre les masses critiques du march En fait les fondamentaux de notre approche cadrent avec les objectifs strat giques de POSS Le repositionnement travers l appropriation par les territoires d sertiques d instruments n cessaires leur repositionnement
25. c le d un potentiel ind niable de d veloppement de lagriculture oasienne du tourisme ainsi que d activit s mini res et artisanales mais le mode d intervention devra tre modul en fonction des donn es sp cifiques du milieu et des imp ratifs de sauvegarde de son quilibre Ce territoire est caract ris par des sp cificit s g ographiques dont les plus saillantes sont la s v rit des conditions climatiques accentu e par les effets du changement climatique la configuration contraignante du relief les pesanteurs d un h ritage humain complexe et un mode d occupation de lPespace diff renci selon les sous territoires Sa population demeure essentiellement rurale et s av re disproportionn e par rapport ses potentialit s naturelles Cette surcharge d mographique a accentu les effets n gatifs sur les ressources naturelles limit es et sur un environnement d j fragilis par l aridit du climat Aussi et bien que le mouvement d urbanisation soit relativement dynamique les centres urbains restent encore de petite ou moyenne taille mais leur expansion s av re probl matique pour l environnement empi tement sur l espace vivrier pollution etc L conomie des r gions d sertiques est centr e sur l agriculture qui fait face aujourd hui des d fis majeurs notamment en termes de d veloppement socio conomique d exode rurale soutenue d une urbanisation non maitris e et de d ficits notable
26. cement complexit du syst me pour les porteurs de projets o les entreprises difficult s de renouvellement et d innovation complexit des syst mes de gestion o les produits et services du territoire difficult s d acc s des march s r mun rateurs l am lioration de la qualit et le renouveau des produits b Analyse prospective identifier les opportunit s L identification de cr neaux et d activit s pouvant g n rer de la valeur ajout e et la retenir sur le territoire d sertique est un axe primordial de d veloppement des r gions d sertiques telles la modernisation des savoir faire traditionnels et la valorisation des sous produits locaux Ces opportunit s peuvent servir de leviers pour le d veloppement d activit s viables et l ouverture de nouveaux march s Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Comp tences et force Les mettre en valeur et les de travail Ressources financi res Autres Ressources Entreprises Produits Services March s Tableau Objectifs Besoins Actions planifier plusieurs chelles Objectifs mettre niveau Les mettre disposition et les adapter au contexte Les mettre en valeur Am liorer leur performance Elargir les gammes des produits et fili res Explorer de nouveaux segments Types d insuffisance Inad quation du rapport demande offre d emplois Non acc s pour les porteurs de pro
27. cialisation aux chelles nationale et internationale Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc CONCLUSION En vue d un positionnement conomique diff renciateur des zones d sertiques capitalisant sur leurs atouts et att nuant leurs faiblesses il est recommand le montage et mise en uvre d un programme l chelle r gionale avec un bailleur de fonds international Un programme d di une conomie sociale g om trie variable selon le contexte de chaque pays et ce l instar des programmes Programme Oasis Sud et Programme Oasis Tafilalet d velopp s au Maroc en partenariat avec le PNUD Un programme impl menter et valuer change de bonnes pratiques avant de le g n raliser aux territoires du d sert et des oasis et de le proposer comme pan entier dans le cadre de conventions onusiennes et dans le cadre des fondamentaux des Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD post 2015 Ceci permettrait de disposer d un plaidoyer international vis vis des d cideurs d asseoir un int r t continu et non ponctuel la probl matique des territoires des d serts et de mobiliser des fonds pour la mise en uvre de projets et de programmes de d veloppement durable On peut ainsi organiser les actions dans une strat gie d ensemble en distinguant celles qui peuvent tre r alis es court terme moyen terme et plus long terme et ce dans le cadre d un Programm
28. coles durables peu nocives des ressources naturelles et plus rentables sur le plan conomique Situation Mod le agricole d sertique oasien en d clin Le mod le agricole des r gions d sertiques entre dans une phase critique suite aux changements climatiques aux p nuries naturelles eau sol l insuffisance des comp tences et aux mouvements sociaux Loin de subvenir aux besoins l mentaires des collectivit s ou d am liorer la situation socio conomique de ses actifs les activit s agricoles oasiennes s associent la pauvret rurale et la d gradation de l environnement Au del des techniques de production plusieurs facteurs socio conomiques et culturels sont la base de la d cadence de cette activit Concept d velopper Agriculture durable ou agro cologie L agriculture durable exige de substituer les m thodes et technologies nouvelles la mise niveau du savoir faire et des techniques traditionnels de mani re produire une culture saine de qualit et unique dans le respect et la protection des ressources naturelles L agriculture cologique dite durable se base sur les efforts de tous les acteurs localis s et s loigne de la sp culation et du quantitatif comme objectifs Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc C est un mode de faire valoir les sp cificit s des territoires la mise en valeur des produits du terroir et l am lioration du cadre social et cono
29. diversit de territoires tr s importante zones sahariennes et pt sahariennes du Maroc Alg rie Tunisie Egypte et Jordanie o une grande partie de la population active est encore employ e dans des syst mes traditionnels de polyculture et d levage Dans les oasis et les vall es des r gions d sertiques les autochtones pratiquent une agriculture traditionnelle Exemples territoires comportant des parcs naturels d j anciens la plupart des parcs nationaux ou d autres de formation plus r cente souvent des parcs r gionaux Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Territoires orient s vers l accueil toutistique bas sut des structures de petite dimension Territoires dont l conomie est domin e par les petites entreprises locales trois cas une concertation entre structures publiques et priv es formalis e par des r glements ou accords contractuels une organisation en r seau et des coop rations inter territoriales la dispersion de Phabitat des structures d accueil de petite dimension gestion familiale une identit et structure sociale fortement consolid es une proportion lev e de population active dans le secteur touristique m me temps partiel des rapports troits entre les diff rents secteurs d activit au niveau local un artisanat et des petites et moyennes entreprises d velopp es autour de Papprovisionnement des march s loca
30. e R gional mener par POSS et ses partenaires e court terme ce seront essentiellement des actions d information d animation de mobilisation des acteurs et de d monstration e A moyen terme des processus de n gociation et d int sration de nouveaux concepts peuvent tre mis en uvre e plus long terme des actions caract re structurel sont consid rer La conception de l approche d laboration de ce programme agit sur le potentiel inexploit du territoire en termes de vV ressources humaines ch meurs entrepreneurs potentiels vV gisements d innovation id es et projets des entrepreneurs locaux vV ressources physiques et patrimoniales abandonn es ou d laiss es paysages b ti historique petit patrimoine friches vV ressources immat rielles en voie de disparition savoir faire traditions valeurs communs et identitaires vV ressources financi res pargne et b n fices non r investis transferts des migr s etc Elle favorise galement e la cr ation de liens entre les acteurs e le renforcement des relations avec les diff rents march s pouvant cr er une plus value en faveur des entreprises pr sentes sur le territoire et encourager les porteurs de projets s engager dans l entreprenariat e La mise en march des produits locaux en axant la promotion sur les tapes et modes de production traditionnelles qu ils n cessitent et le potentiel humain collectif et d
31. e de l eau et d une agriculture vivri re et d autre part de montagnes et d espaces arides et semi arides faible occupation humaine V Les montagnes et les gorges o les nomades se sont s dentaris s dans des hameaux longeant les hautes vall es avec le pastoralisme comme activit principale vV Les vall es basses o palmeraies avec davantage de ressources permettant une agriculture arboricole tag e associ e de la culture au sol La population relativement importante dans ces zones occupe un habitat dense bordant les routes et formant des couloirs semi urbains sur plusieurs kilom tres V Les espaces semi arides et arides situ s la lisi re du Sahara sont tr s tendus et disposent de 9 9 maigres ressources naturelles La raret de l eau le vent des sables et les fortes chaleurs ne permettent pas une activit agricole significative Ces ensembles entretiennent depuis toujours des relations d change devenant parfois conflictuelles notamment cause de partage d eau ou de terrains de parcours Autrefois de nature s curitaire et commerciale ces relations sont aujourd hui particuli rement sociales et conomiques Les mutations conomiques et sociales am lioration des conditions de vie et l expansion des besoins ont pouss les habitants de ces zones tisser de solides liens de compl mentarit car leurs int r ts strat giques sont de plus en plus imbriqu s partage de ressources limit es f
32. e l espace et son int gration dans des espaces d sertiques fragilis s mais r silients En effet l activit touristique en tant que secteur phare pouvant redynamiser les zones d sertiques et d velopper les oasis n cessite une r forme structurelle en vue de cr er un produit touristique typique et en accord avec les cosyst mes locaux sous le signe d un tourisme durable et responsable Fig 4 Le patrimoine base pour le d veloppement des activit s extra agricoles Eco CRD tourisme e Possibilit s de d veloppement par pays Une approche de valorisation du patrimoine naturel et culturel amp consolidation des initiatives mises en uvte Un tourisme de masse serait d conseill pour un territoire de d sert et d oasis fragile Cependant un cotourisme responsable valorisant les atouts du territoire du patrimoine mat riel et immat riel et g n rant des revenus la population locale cadre parfaitement bien avec le d veloppement conomique durable des espaces d sertiques de nos 5 pays Un tourisme d veloppant et ou consolidant des niches en pleine croissance au niveau de la demande mondiale et forte valeur ajout e Un tourisme ayant des activit s stellites articul es autour de l artisanat local et de linterpr tation du patrimoine local Ceci tant la dimension s curitaire de certains pays risquerait d affecter leur activit touristique particuli rement dans les zones d sertiques du mo
33. e sites touristiques vari s et pittoresques comportant des sommets de montagnes des escarpements de longues gorges aux falaises abruptes ainsi que des vall es verdoyantes Ces sites dont la renomm e d passe nos fronti res constituent des attractions privil gi es des amateurs de diff rents types de tourisme tourisme rural randonn es sportives telles que les escalades tourisme de d couverte etc L aire de l tude est renomm e galement par son ensoleillement et ses couleurs vives compl t e par un riche patrimoine architectural comprenant des ksour des kasbahs et des troglodytes habitat creus dans la falaise Le tourisme s est impos progressivement en particulier au Maroc en Tunisie et en Jordanie notamment dans les zones rurales L hospitalit des habitants ainsi que la richesse et la diversit culinaires contribuent l attrait des touristes Les structures d h bergement comprennent une panoplie d unit s de diff rentes cat gories maisons d h tes h tels non class s gites campings et auberges touristiques En effet et en vue d une am lioration de la capacit et de la qualit des produits touristiques offerts la promotion du tourisme rural n cessite la mise en place d une campagne de sensibilisation en faveur des professionnels du secteur mais galement de la population sur certains aspects fondamentaux comme la qualit de accueil l hygi ne alimentaire quipement sanitaire etc
34. ement rapide de l urbanisation non contr l e dans certaines r gions d sertiques s amplifie avec le d sir grandissant des membres des diff rentes tribus de s approprier les terres de parcours surtout celles avoisinant les centres urbains On assiste parall lement une mutation profonde des syst mes d levage et des pratiques pastorales L impact de la s cheresse et la r duction progressive des terrains de parcours ont conduit l abandon croissant de l activit pastorale nomade et semi nomade et son remplacement par un levage s dentaire ou semi s dentaire Ces bouleversements fondamentaux ont g n r des effets directs sur la diminution des ressources en eau et en terre mais galement sur la d gradation de p turages Au del de ces premiers constats c est travers la relation tr s troite entre l organisation sociale et la gestion des ressources et de l espace d sertique qu il soit agricole ou pastoral qu il faut analyser les mutations actuelles et leurs impacts sur le syst me cologique de la zone La r duction continue des ressources en eau et la d gradation des espaces et des modes d exploitation a contribu la d structuration de la tribu en tant qu institution d encadrement et de gestion du territoire Les mutations observ es dans les droits de l eau et des terres et leurs modalit s de gestion sont significatives de l clatement de ces soci t s Les droits individue
35. ent Durable Maroc 2 Synth se Cadre humain et dynamique conomique Les r gions d sertiques dans leur environnement une lecture imm diate du paysage Pendant longtemps l quilibre conomique de la plupart des territoires d sertiques a d pendu pour l essentiel de l agriculture la transhumance et quelques m tiers artisanaux Cependant depuis le d but du si cle le poids de ces activit s a sensiblement diminu notamment en termes de population active g n rant un exode massif de population vers les villes et centres urbains Ces volutions ont conduit une diversification des situations conomiques dans les r gions d sertiques On peut ainsi distinguer dans la zone d tude d aujourd hui quatre mod les susceptibles de refl ter du moins partiellement la diversit de ces territoires e une agriculture occupant une grande partie de la population active et constituant encore la base de l conomie e des espaces naturels ou prot g s jouant un r le cl e une orientation vers l accueil touristique avec des structures de petite dimension e des territoires dont l conomie est domin e par les petites entreprises locales Le tableau ci dessous donne un aper u sur ces mod les Type de situation Territoires dont Pagriculture occupe une population encore importante Territoires domin s par des espaces naturels ou prot g s Caract ristiques un pourcentage important de la population
36. ent fr quemment une forme orageuse et donnent lieu des inondations importantes qui causent des d g ts consid rables sur les habitats et palmeraies ces dommages viennent s ajouter les d g ts socio conomiques cons cutifs la succession de plusieurs ann es de s cheresse Par ailleurs le caract re continental du climat conf re l espace oasien des caract ristiques particuli res une aridit du climat et pauvret des sols des influences sahariennes tr s dures rosion olienne vents des sables s cheresse et d sertification et une insuffisance des ressources hydriques souterraines conjugu e une faiblesse des nappes phr atiques et une ampleur de l vaporation et l vapotranspiration C est l une des r gions les plus vuln rables au r chauffement climatique et la r duction des pr cipitations Le manque d eau affectera notamment l agriculture totalement d pendante des al as climatiques 4 Synth se potentiel naturel et milieu physique Un milieu physique contraignant d terminant des activit s tr s localis es ou extensives La pr sence humaine dans les espaces d sertiques est tributaire de la pr sence de l eau Ressource tr s limit e provenant notamment des nappes aquif res qui surexploit e depuis l exploitation de syst mes de pompages individuels connait dans certains endroits des probl mes de salinit Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Les eau
37. er un processus de d veloppement et par cons quent participer l att nuation de la fracture socio conomique et spatiale qui caract rise la situation actuelle des espaces d sertiques 1 D marche globale d analyse Jusqu tr s r cemment le d veloppement des zones d sertiques consistait essentiellement en l exploitation du sol et des ressources naturelles sans accompagnement ou suivi technique pouvant am liorer les syst mes et les qualit s de production Cette situation profond ment volu vu que m me les r gions d sertiques d favoris es se retournent vers des secteurs conomiques moins d pendants des ressources naturelles et des al as climatiques En effet l importance croissante des politiques en mati re de sauvegarde et de protection de l environnement lint gration obligatoire des param tres environnementaux dans les politiques conomiques redonnent une place pr pond rante aux milieux d sertiques dans le processus de d veloppement durable de ces zones qui disposent d un environnement de qualit fragile et sensible Chaque territoire d sertique a des caract ristiques et un potentiel qui lui est propre C est partir de cette sp cificit qu il doit se prendre en charge Cela implique entre autres une bonne connaissance de ses forces et faiblesses une capacit d innovation et la mise en place d une structure capable d accompagner et d encourager les initiatives de d veloppement durable
38. ertir le savoir faire traditionnel en harmonie avec les ressources en ing nierie corr l e aux conditions et circonstances actuelles L Option de d veloppement de l espace par la mise en relief des valeurs patrimoniales Il est judicieux de repenser le d veloppement des espaces d sertiques et oasiens travers la valorisation du patrimoine mat riel et immat riel et sa transformation en projets et produits de valeurs pouvant g n rer une dynamique conomique et spatiale notamment dans les secteurs du tourisme de l artisanat et des services Fig 1 Les options fondamentales de d veloppement La mise en uvre de ces options n cessite leur appropriation par les diff rentes parties prenantes qui en coordonnant leurs efforts permettraient de les inscrire dans la durabilit Qu il s agisse de la protection de l environnement oasien d j fragilis e de la valorisation du patrimoine de la diversification des activit s conomiques ou de la planification de p les attractifs la strat gie de d veloppement doit certes tre consensuelle mais devrait surtout tre d clin e sur diff rentes phases d finissant des actions court moyen et long terme en vue de r pondre aussi bien aux situations d urgence qu celles n cessitant l insertion de concepts et de principes nouveaux Elle pr sentera Les projets prioritaires Les programmes de d veloppement moyen et long terme La gouvernance le
39. es jalons des plans d actions et programmes mener au niveau de ces zones Il pourrait contribuer construire un cadre de r f rence des perspectives de d veloppement des zones d sertiques dans un objectif de consolidation des acquis d am lioration du cadre g n ral et de r g n ration des traditions et savoir faire locaux Le tout sous le signe d un d veloppement durable ax sur l conomie sociale Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc PREAMBULE L approche de l Observatoire du Sahara et du Sahel travers le programme du MENA DELP du d veloppement d sertique est essentiellement ax e sur la proximit des citoyens des id es des projets et des territoires et la cr ation de liens entre eux Cette approche a permis des territoires d sertiques marginalis s de transformer en ressources et en opportunit s de d veloppement des l ments per us jusque l comme des faiblesses ou des handicaps entravant toute perspective de progr s e La proximit permis de d celer les opportunit s de ma triser les terroirs et d appr hender autrement les ressources locales des territoires d sertiques Elle a galement permis d imaginer de nouvelles voies pouvant mettre en valeur ces ressources et un renouveau de l identit territoriale e La cr ation de liens vise quant elle atteindre un niveau d engagement suffisant pour permettre de mobiliser de nouvelles nergies au niveau local d
40. es par des minorit s ou des populations forte identit G n ralement tous les territoires o ne s est pas construite une logique de collaboration concurrence entre entreprises Ce type de structuration est plus rare dans les territoires ruraux dans les r gions d sertiques Ce type correspond aux zones de production agro alimentaire petite chelle Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc V LES SECTEURS CLES DES ECONOMIES LOCALES Les trois principaux secteurs sur lesquels repose l conomie des r gions d sertiques de la zone d tude sont l agriculture lPartisanat et les mines auxquels s est ajout r cemment le tourisme L ensemble cr e l essentiel de la valeur ajout e dans la zone d tude D autres activit s telles les services le commerce ou l agro industrie viennent compl ter ce diapason conomique mais avec un d veloppement limit 1 Une agriculture vivri re prouv e Dans le milieu d sertique et semi d sertique o les activit s agricoles sont conditionn es par la disponibilit de l eau pour l irrigation les pr cipitations sont tr s faibles inf rieures 150 mm et surtout irr guli res L ensoleillement et l vaporation donnent un bilan hydrique d ficitaire En tant que pilier de conomie des zones d sertiques l agriculture para t donc nettement handicap e par la raret des terres arables puisque la SAU repr sente un pourcentage as
41. es productions acquisition de machines pour les producteurs L effort de r habilitation du secteur gagnerait en efficience par la mise en place d une politique de formation des artisans et d une strat gie d encadrement qui d finit les m tiers et fili res potentiel ainsi que les capacit s comp titives de leurs produits Cette strat gie devrait s appuyer sur une bonne connaissance du march commercialisation et approvisionnement en mati res premi res 4 Synth se une conomie diversifi e L conomie des r gions d sertiques est centr e sur le secteur agricole qui fait face aujourd hui des d fis majeurs ouverture sur le march ext rieur accroissement des rendements ma trise des techniques agricoles et de gestion des ressources en eau etc Les enjeux li s ces d fis prennent d sormais plus d ampleur et accentuent les dysfonctionnements et les d s quilibres qui caract risent l espace oasien Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc VI SYNTHESE GENERALE Par sa position g ographique la zone d tude est reconnue pour renfermer des espaces des plus attractifs en termes de diversit cologique de beaut des paysages et de richesse du patrimoine historique culturel et architectural La vivacit des oasis conf re la zone un atout inestimable dont la valorisation devra s effectuer imp rativement en raison de la fragilit de l environnement Le territoire re
42. est donc davantage sociale et conomique li e la fragilit du capital social la faiblesse de la qualification du capital humain aux caract ristiques contraignantes du milieu naturel et l insuffisance du capital financier La d gradation de l espace n en est que la manifestation physique La strat gie propos e se pr sente sous forme de programmes de d veloppement sous le signe de la comp titivit territoriale travers un bouquet d activit s conomiques g n ratrices de revenus Ces derni res se r alisent dans un cadre o la synergie et la compl mentarit sont orient s vers les fondamentaux de l conomie sociale et s articulent autour e D activit s agricoles durables peu nocives des ressources naturelles et plus rentables sur le plan conomique une agro cologie soucieuse de la qualit du renforcement des capacit s des agriculteurs de la promotion et de la commercialisation Un mode de faire valoir les sp cificit s des territoires la mise en valeur des produits du terroir et am lioration du cadre social et conomique de l agriculteur e Un co tourisme et des services de bien tre articul es autour de l artisanat et du patrimoine local pour une mise en valeur du patrimoine mat riel et immat riel pouvant g n rer des revenus la population locale d veloppant et ou consolidant des niches en pleine croissance au niveau de la demande mondiale et forte valeur ajout e e Une
43. fre refl te une r partition in gale vu que 96 de la population vit sur 17 du territoire essentiellement dans le nord du pays La population alg rienne a plus que doubl depuis les ann es 1960 toutefois son taux de croissance annuel moyen diminue lentement de 3 2 pour cette m me p riode il est pass 1 68 en 2002 soit Pun des taux de croissance d mographique les plus bas d Afrique La baisse sensible de f condit 1 82 enfant par femme en 2008 contre 7 4 en 1970 est en partie imputable au recul de l ge du mariage et l am lioration du niveau d instruction des filles La population Alg rienne est jeune on estime 33 5 la part des moins de 15 ans en 2002 alors que celle des 65 ans et plus est de 4 9 Avant l ind pendance pr s de 150 000 juifs vivaient en Alg rie parfois de souche tr s ancienne Presque tous ont quitt le pays en m me temps que les colons europ ens environ 1 million de personnes essentiellement des Fran ais La proportion de r sidents trangers fortement diminu lors du d but des ann es 1990 La population fran aise en particulier est pass e de 52 000 en 1986 24 500 en 1992 et 8 300 dont les trois quarts poss dent la double nationalit en 1996 Elle tend cro tre cependant depuis 1996 en raison de l am lioration sensible de l aspect s curitaire Il existe une importante communaut alg rienne l tranger 1 8 million de personnes en 1995
44. innovation qu ils renferment e a coordination entre approches fonctions et structures e la structuration des principes de d veloppement long terme ing nierie financi re formation contr le de qualit renouveau des produits dessin liens avec la recherche et m canismes d exp rimentation et transfert accords avec d autres territoires etc Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc ANNEXE 1 DONNEES GEOGRAPHIQUES ET NATURELLES RELATIVES AUX 5 PAYS Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Le Maroc Cette r gion prend naissance d Agadir au nord en passant par les bordures m ridionales de lPAnti Atlas au prolongement du Jbel Ouarkziz jusqu au Draa et ses affluents Vers l Est ce relief accident est couvert par les plateaux s dimentaires de la Hamada de Tindouf Ce caract re tabulaire particulier se prolonge et prend davantage d ampleur vers le sud o dominent des surfaces planes interrompus par des lits d oueds secs des d pressions ferm s appel s ici grara ou encore les tendues dunaires appel es erg Concernant le climat le Maroc est soumis aux influences contrast es de la M diterran e de l oc an Atlantique des reliefs et du Sahara Sa partie occidentale re oit des pluies oc aniques tandis que les sommets jouent le r le de barri res Les plaines c ti res ont la D troit de Gibrata OCEAN ATLANTIQUE lles Canaries
45. ins dans le court terme Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Alg rie Egypte Jordanie Maroc Tunisie Potentiel de IIt Te d veloppement estim Exemples de Bonnes Parc National de Croisi res Bivouacs labellis s Route du E cotourisme pratiques l Ahaggar alliant WadiRurm Majhoul au l oasis de Ve arch ologie et T afilalet Gab s Tourisme solidaire S Tourisme autour afr au village Tajmaat PO du site de Petra Moussem de Foire des nebla Bejaia Ecolodges TanTan abricots de dans le d sert patrimoine Gafsa UNESCO Renforcement des capacit s des porteurs de projets touristiques et des institutionnels Quelques Mesures Promotion et Marketing aupr s des professionnels des pays metteurs d accompagnement R flexion multidimensionnelle pour la construction de produits phares et de destinations part enti re Labellisation Qualit des processus et des produits des maillons de la chaine touristique E ev Moyen Faible Possibilit s de d veloppement commun entre les 5 pays R fl chir un produit phare commun moyen terme Le mot d sert a une connotation s mantique n gative sugg rant la raret et l absence de possibilit conomique traditionnelle primaire Cependant le potentiel du d sert pourrait tre exploit des fins touristiques servies par le patrimoine culturel et la richesse du savoir faire artisanal Ceci permet de transformer les con
46. ion tre entr dans la cat gorie des pays revenus moyens Caract ristiques conomique de la Tunisie PIB 2012 45 61 milliards USD PIB habitant 2012 3851 USD Croissance du PIB 2012 3 60 Indice de d veloppement humain IDH 2012 0 712 1 0 rang 95 186 Indice de performance environnementale IPE 2010 60 6 rang 75 164 Touristes 2007 6762000 touristes Les infrastructures restent encore en retrait Transports nergie sant ducation et lib ralisation de la soci t sont en voie d am lioration La situation des femmes est l une des meilleures parmi les soci t s arabes musulmanes Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc L Egypte En cinquante ans la population de l gypte a t multiphi e par 3 5 avec une croissance d mographique moyenne de 2 par an ces derni res ann es En 2012 la population s levait plus de 83 millions d habitants Cette d mographie galopante entra ne des carences structurelles en mati re de logement d infrastructure d quipements de services et d emplois sans compter l augmentation du co t de la vie Un planning familial a t instaur d s les ann es 1970 l instar des autres pays Arabes mais n a pas t suffisamment efficace pour endiguer un tel accroissement Cro tre un rythme d un million d habitants chaque ann e constitue une donn e essentielle pour la d finition des programmes conomiques et sociaux me
47. ion de l eau Cela se concr tise notamment par l abandon des syst mes traditionnels d irrigation et le d veloppement rapide de la petite hydraulique motopompes en liaison avec le processus de partage des terres collectives Cette appropriation individuelle de la terre a galement favoris l apparition de jardins priv s et de quelques grandes exploitations qui ont recours au pompage surtout au niveau des nappes peu profondes galement source d alimentation du syst me traditionnel d irrigation Cette nouvelle dynamique agricole dans certaines r gions d sertiques s accompagne galement de la construction de nouvelles s guias et de la densification du r seau d irrigation entra nant une augmentation des pr l vements dans les oueds et le d veloppement de nouvelles cultures arboricoles commercialisables pommiers amandiers grenadiers figuiers et oliviers en plus du mara chage La diminution des ressources en eau l accroissement des surfaces irrigu es et la multiplication des puits et des motopompes conjugu e la croissance d mographique ont entra n une forte augmentation de la consommation impliquant une diminution du niveau des nappes phr atiques et obligeant les propri taires creuser de plus en plus profond Suite cela l eau pr lev e est de plus en plus charg e en sel donc inutilisable pour la consommation humaine ou l irrigation entra nant l abandon de quelques exploitations L accroiss
48. ite dans un processus de r formes conomiques et de lib ralisation depuis 1986 apr s trois d cennies d tatisme partir du ler janvier 2008 date d ouverture la concurrence mondiale l conomie tunisienne fait face des d fis de mise niveau de pans entiers de son conomie tout en b n ficiant d une croissance conomique annuelle soutenue de Pordre de 5 par an depuis une dizaine d ann es C est ainsi qu elle a pu profiter de nombreuses d localisations industrielles et de services en provenance d Europe mais principalement de France L conomie de la Tunisie est historiquement li e l agriculture bl olives dattes agrumes et produits de la mer aux mines l nergie grand producteur de phosphates et dans une moindre mesure d hydrocarbures au tourisme 6 5 millions de touristes en 2006 et aux industries manufacturi res Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc textiles agroalimentaire et lectrom caniques Un grand nombre d entreprises industrielles sont totalement ou partiellement exportatrices Ainsi cette diversification la distingue de celle de la plupart des tats africains nord africains et moyen orientaux Elle se hisse la deuxi me place pour le revenu par habitant et la deuxi me pour le niveau de d veloppement derri re la Libye par rapport aux autres pays du Maghreb Alg rie et Maroc Elle est au m me titre que le Maroc l un des seuls pays de la r g
49. jets Non ad quation des produits financiers disponibles Utilisation des ressources inexploit es ou en voie d abandon Faible capacit d innovation et d adaptation un mod le d conomie sociale Absence de diversification de l offre Eloignements absence de contacts approche individuelle Court terme information sensibilisation mobilisation Actions pilotes formation Appui direct Accompagnement Mesures incitatives Sensibilisation des propri taires et de la population Formation sensibilisation des entrepreneurs existants potentiels Etudes prospectives sur produits et fili res Etudes de march sensibilisation des solutions collectives Moyen terme n gociations Dialogue social et ing nierie de formation N gociation avec les banques et organismes de micro financement Concertation sut la reprise r utilisation des ressources Transfert innovation implication recherche Chartes de qualit N gociation clients concertation pour des d marches collectives GIE Long terme action sur les structures Structures de formation centres d apprentissage Structures d ing nierie financi re d di es aux territoires oasiens et du d sert Syst mes de reprise et de relace d activit s g n ratrices de revenus Structures d appui d accompagnement et d innovation Structure contr le qualit et accompagnement Structures de promotion commet
50. jusqu pr sent n arrivent pas atteindre une dimension conomique suffisante et influente e Les caract ristiques du milieu physique de ces zones sont souvent qualifi es comme une entrave majeure pour le d veloppement local En plus des niveaux lev s de la vuln rabilit naturelle dans ces zones le morcellement du foncier l ins curit fonci re et le sous quipement en infrastructure ont souvent limit la production des agro syst mes et l insertion de leurs productions au march e Le capital financier est le d nominateur commun de l ensemble des obstacles cit s plus haut Dans les zones d sertiques une grande partie des agriculteurs et de porteurs de projets manque de capitaux et n a que faiblement acc s au cr dit et la bancarisation Tout en s attachant tablir un diagnostic de la situation actuelle et des tendances r centes la pr sente investigation vise l tablissement du profil d mographique et socio conomique des r gions d sertiques de la zone d tude Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc 1 La comp titivit conomique D une mani re g n rale les obstacles ou faiblesses la comp titivit conomique de d veloppement des r gions d sertiques se situent trois niveaux e En amont de la production en termes de disponibilit d infrastructures et de services appropri s la production locale de possibilit s de production d inputs de prod
51. ls transoressent ceux de la collectivit et accentuent les disparit s et les conflits entre usagers Il appara t clairement que les solutions purement techniques propos es pour enrayer le d veloppement de ces processus de d gradation sont inad quates et insuffisantes car le probl me est avant tout social La d gradation n en est que la manifestation physique Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc On se place donc dans une phase de transition qui perdure entre une gestion tribale traditionnelle devenue obsol te et un contexte nouveau d appropriation individuelle des ressources La probl matique d identification des potentialit s et des perspectives de d veloppement pour les r gions d sertiques se place dans ce contexte de mutation HII DYNAMIQUE DES MOBILITES HUMAINES ET DYNAMIQUES ECONOMIQUES Le pr sent chapitre relatif l tude des aspects d mographique et de d veloppement humain des cinq pays est le fruit de exploitation d une s rie de donn es compos es essentiellement de e Bulletins officiels de la Banque mondiale e Monographies des pays de la zone d tude Les principaux obstacles la cr ation des dynamiques conomiques au niveau des espaces d sertiques des 5 pays sont troitement li s la fragilit du capital social la faiblesse de la qualification du capital humain aux caract ristiques particuli rement difficiles du milieu biophysique en relation a
52. lux migratoires pression des besoins programmes communs de d veloppement Dans ce sens leur d veloppement n cessite une bonne compr hension de leur fonctionnement des rapports qu elles entretiennent avec leur environnement Aujourd hui ces zones voient leur vitalit mise l preuve par plusieurs facteurs tels que la pression anthropique l rosion les changements climatiques l urbanisation mal planifi e ainsi que les contraintes li es aux statuts fonciers qui conjuguent leurs effets pour d grader le patrimoine naturel et accentuent le risque de compromettre l avenir moins d une ma trise appropri e des param tres de son volution La raret des ressources en eau en particulier et la fragilit de l environnement ont toujours t des facteurs limitatifs de d veloppement des r gions d sertiques pour faire face l expansion des besoins de la population Les acteurs institutionnels de chaque pays de la zone d tude ne semblent pas avoir r ussi d gager les moyens d action n cessaires en ad quation avec l expansion des besoins cons cutives des autochtones emploi quipements formation encadrement et aux imp ratifs d am nagement du territoire d sertique Ce d s quilibre entre les besoins de d veloppement et les moyens mis en uvre dans les r gions d sertiques du Maroc Alg rie Tunisie Egypte et Jordanie est un d fi majeur dont les enjeux rev tent 1l faut le reconna tre un carac
53. mandes de r formes et de plus de d mocratie et un recul du d veloppement conomique Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Caract ristiques conomiques de l Egypte PIB 2011 235 72 milliards USD PIB habitant 2011 2970 USD Croissance du PIB 2012 2 20 Indice de d veloppement humain 1DH2012 0 662 1 0 rang 113 186 Indice de performance environnementale IPE 2010 62 0 rang 69 164 Touristes 2007 10610000 touristes L industrie touristique l une des plus importantes du pays et premi re entr e de devises pour l Egypte est l un des principaux secteurs d activit s avec des recettes de l ordre de 7 milliards de dollars par an montant sup rieur au transfert des migr s gyptiens l tranger Cependant elle conna t depuis 2011 suite aux nombreuses manifestations et r volutions politiques qu a connues le pays des difficult s importantes qui ont fortement fait baisser le nombre de touristes et de nuit es Pour ce qui est de l occupation spatiale le ph nom ne de l empi tement de l habitat sur les zones agricoles est omnipr sent dans un pays o l agriculture est une priorit embauchant le tiers de la population Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc La Jordanie La population de Jordanie a t estim e 6 5 millions en 2012dont 98 environ sont des Arabes Les Tcherkesses composent la grande partie des 2 restants Avant l occupation de la Ci
54. mique de Pagriculteur Ceci tant et pour pouvoir enclencher une r elle dynamique conomique partir de l agro cologie il faudrait mettre en uvre des mesures d accompagnement relatives aux aspects de la qualit du renforcement des capacit s des agriculteurs de la promotion et de la commercialisation Fig 3 Sch ma des axes de d veloppement agr0 cologique Lai sano pe orga msan Possibilit s de d veloppement par pays Une approche r invent e amp consolidation des initiatives mises en uvre Il est clairement tabli que l agriculture intensive ne pourrait tre pratiqu e dans les territoires d sertiques de nos 5 pays et ne pourrait apporter de solutions durables pour le d veloppement conomiques de ces zones Cependant opter pour une alternative bas e sur lagro cologie pourrait tre appr hend selon une g om trie variable selon les ns et les contraintes de chacun de ces pays Potentiel de d veloppement estim Exemples de Bonnes PAMPA Permaculture PAMPA PAMPA pratiques Programme Compostage Oasis Tafilaet artisanal l oasis Chenini Renforcement des capacit s des agriculteurs et des institutionnels Quelques Mesures Mesures financi res et fiscales incitatives d accompagnement pag Assistance pour le Marketing et la commercialisation travers des canaux structur s PAMPA Programme d Actions Multi Pays en Agro cologie men par le centre de recherches CIRAD
55. nces notamment en lib ralisant le secteur agricole et en subventionnant les pratiques d irrigation dans le Sud Les principales cultures sont les c r ales qui occupent 35 des terres arables notamment le bl 2 69 million de t en 2006 et Porge 1 235 880 t Les autres productions agricoles incluent la pomme de terre la vigne les agrumes les olives et les dattes L levage constitue un secteur actif et dynamique En 2001 le cheptel se composait d environ 19 6 millions d ovins 14e rang mondial 3 8 millions de caprins 1 6 millions de bovins et 125 millions de volailles La p che est galement active 126 628 t de poissons sardines anchois thons et fruits de mer en 2005 Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc La Tunisie La d mographie en Tunisie se caract rise par l uniformit de la population en mati re de composantes culturelles ou religieuses Ainsi sur un fond berb re et apr s avoir assimil travers son histoire les Ph niciens les Romains les Vandales les Arabes puis les Maures Turcs et les Fran ais 98 de la population tunisienne se d crit comme arabe et de confession musulmane sunnite alors qu il existait encore 250 000 non musulmans 7 de la population totale l ind pendance de la Tunisie en 1956 dont un tiers de juifs Durant 2 000 ans au sud de Djerba il existait galement une forte population juive dont il ne reste plus qu une infime partie La Tunisie a d pass
56. nomie composantes compl mentaires Le tourisme l artisanat et le commerce s av rent des secteurs promoteurs et nouveaux leviers de l conomie locale qui se heurtent de grandes difficult s organisationnelles et institutionnelles Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Concept d velopper Entreprenariat dans les secteurs du tourisme durable les fili res agricoles commerce solidaire et artisanat locale La mise en place des entreprises approche par des fili res et produits de terroir tout en traduisant des gains conomiques significatifs doit tre accompagn e par des actions de pr servation de l environnement d sertique Ces actions doivent manifester un ancrage territorial et des niveaux importants d implication dans la gouvernance des lieux d implantation L approche partenariale est essentielle pour encourager les investissements dans les r gions d sertiques et changer l image st r o typique de ce territoire Un processus de d veloppement durable est prendre en consid ration pendant toutes les tapes du montage de l entreprise dans ces secteurs naissants L int r t est la fois une ma trise des principes de l entreprise une connaissance de l volution des demandes sociales et une opportunit de progr s pour ces r gions d sertiques Fig 6 Bases de l conomie sociale ECONOMIE SOCIALE ESPRIT D VELOPPEMENT ENTREPREUNARIAL DES FILI RES ARTISANAT TOURISM
57. occup e dans l agriculture ou P levage importance du travail non salari la pluriactivit et le travail temps partiel l organisation de certaines transformations des produits agricoles dans les exploitations elles m mes des syst mes de transformation et de commercialisation fond s sur l organisation d une multitude d op rateurs coop ratives de transformation consortiums de commercialisation achat group de services etc une capacit d innovation sur la qualit la labellisation le contr le des march s et les syst mes de distribution etc une capacit d organisation collective au sein de la fili re et d articulation entre producteurs structures diff rentes y compris pour des activit s de diversification vers le tourisme un habitat li 4 la distribution des exploitations une proportion importante de population engag e dans des activit s d exploitation agricole ou d levage une diversification vers des produits biologiques et ou naturels de qualit la structuration de la fili re tourisme en fonction de la valorisation de la nature et la conservation des situations souvent conflictuelles dans l utilisation des ressources avec parfois des oppositions tr s fortes entre les diff rents groupes d int r t Caract risation socio conomique des territoires d sertiques Etude de cas Exemples zones d levage intensifs ou extensifs Cette cat gorie comprend une
58. oggar etc de plaines de vastes tendues de dunes de sable et d immenses hauts plateaux Le climat est sec tendance continentale sur une partie de laire d tude et de type saharien avec un hiver froid et peu pluvieux et un t chaud et sec sur le reste de ce territoire Il subit l influence des masses d air sahariennes et des masses atlantiques Sud Ouest 2 2 V g tation La v g tation naturelle est d ob dience m diterran enne mais de frange saharienne En s loignant des oasis vers l aval sur les plaines arides la v g tation devient faible et de nature saharienne avec un sous tage de v g tation m diterran enne Outre la v g tation naturelle les plantations et les cultures sont toutes irrigu es Il s agit essentiellement de palmier dattiers d arbres fruitiers avec parfois des figuiers ou encore de cognassiers Les cultures comprennent en premier lieu la luzerne l orge le bl avec quelques l gumes tr s peu r pandus oignons f ves carottes navets et choux feuilles larges Cependant les cultures mara ch res n ont qu une importance tr s secondaire l exception des grandes exploitations des p rim tres irrigu s 3 Ressources en eau L espace oasien se distingue sur le plan bioclimatique par un climat semi aride aride Les pr cipitations sont tr s irr guli res d une ann e l autre et souvent inf rieures 200mm par an exception faite des marges Est et Nord Elles prenn
59. r la plupart volcaniques Hoggar et ont t le Montagne refuge des premiers sahariens On y trouve galement de nombreux plateaux calcaires ou gr seux o s coulent les oueds Les hamadas sont de grand bancs de calcaire ou d ar ne hauts de quelques centaines de m tres et sillonn s de canaux d rosion Les hamadas les plus hautes sont appel es Hamadas tassilis et peuvent atteindre 2000 m d altitude N s de l rosion des hauts plateaux or seux par le sable et le vent les tassilis pr sentent les plus belles formes du d sert aiguilles tiges verticales courbes de pierre Oued Les oueds se pr sentent sous forme de lits souvent secs Quelques rares pluies os parviennent les remplir occasionnellement pour quelques temps Les gueltas sont des puits profonds et permanents o vivent poissons grenouilles Gueltas mollusques et crustac s dans certaines gueltas des tassilis quelques crocodiles ont r ussi y subsister Scbkhat Les sebkhas sont de vastes cuvettes de sols salins r sidus d anciens lacs ass ch s il y a a des milliers d ann es Les villes sahariennes ont merg avec la modernisation des moyens de transport l arriv e de nouvelles technologies et l explosion d mographique et constituent des lieux de brassage de trafic et d change commerciaux L oasis d erg est une vaste cuvette creus par l homme l int rieur d une dune artificielle Elles sont fr quentes dans les vall es o l on peut
60. r pr s de 200 km en Hauts Plateaux avec un relief plus lev 800 1 000 m C est une r gion de transition vou e une conomie pastorale semi nomade o l levage d ovins y est la principale activit Du point de vue g ologique Le Sahara alg rien appartient au vieux socle africain nivel au cours des mill naires pendant la p riode o la mer recouvrait une grande partie du Sahara Ceci a permis la formation de trois types de paysage dominants les hamadas et les plateaux de dalles rocheuses les regs et tendues de graviers et de cailloux et les ergs et tendues de dunes de sables n s de l rosion et accumul s par les vents L paisseur des s diments a permis la formation de structures p trolif res qui font de la r gion un p le conomique strat gique Cette g ologie complexe explique l altitude g n ralement basse du Sahara moins de 500 m en moyenne le Grand Erg oriental et le Grand Erg occidental se composent d immenses dunes de sable et de zones pierreuses au sud du plateau du Tadema t 762 m immense hamada de dalles rocheuses on trouve le plateau gr seux du tassili des Ajjer et enfin le massif du Hoggar o culmine le mont Tahat 3 003 m le point le plus lev du pays Au nord le climat est typiquement m diterran en Les t s sont chauds et secs les hivers doux et humides 400 mm 1 000 mm de pluie par an Les temp ratures moyennes 25 C en ao t et 12 C en janvier
61. rssssssrsscasstsnsassesndinsess 18 4 Symihese Une ccononie diversi E siesena aN E nE Naranai 19 VESYNTHESE GENERALE eoin nenin na n R DiE Ea ERRi 20 PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT EN REGIONS DESERTIQUES sssoscossoscossee 2 L I Une strat gie de d veloppement fond e sur les l ments de l environnement local Penser globalement amp agir localement 21 1 Les options fondamentales de d veloppement ssssssssssssssseesssssssseeee 21 2 Une strat gie bas e sur le triptyque Am lioration Renforcement Ponet ornai cessions liens EEEE NEEE NE EERE EESE 23 II PANEL DES AXES ET ACTIVITES A DEVELOPPER 23 1 Des perspectives de d veloppement des activit s agricoles durables peu nocives des ressources naturelles et plus rentables sur le plan conomique eseeso 24 2 Une mise en valeur du patrimoine oasien co tourisme et services de bien tre 27 3 Promotion de l conomie sociale par le d veloppement d un esprit d entreprenariat et le d veloppement des fili res sssessssesessesssseseee 28 Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc PARTIS SR EE 31 APPROCHE TERRITORIALE POUR APPREHENDER LE DEVELOPPEMENT DES REGIONS DESE CIO nds nee sense encens see este ee nn 31 MAROC ALGERIE TUNISIE EGYPTE ET JORDANIE sesssssssssscooceceesesssssoocoesesesesso 31 I L APPROCHE TERRITORIALE DU DEVELOPPEMENT DES REGIONS DESERTIQUES eee 31 II DEMARCHE eee 32 1 D marche glob
62. s montagneuses et de vall es jalonn es par des petites villes oasiennes le long des axes routiers v ritables cordons ombilicaux entre le d sert et le reste du territoire World Summit on Sustainable Development WSSD Johannesburg 2002 Millennium Development Goals such as reduction of poverty conflicts and human displacement stopping the deterioration of natural resources and improvement of their quality Millennium Ecosystem Assessment 2005 Desertification synthesis http www maweb org en Products aspx Les terres risque de la s cheresse et de la d sertification repr sentent environ 40 de la surface merg du globe et 20 de ces terres arides sont d j d grad es CRIC3 held from 2nd to 11th May 2005 in Bonn Germany Synthesis Report by Earth Negotiation Bulletin ENB May 2005 Vol 4 No 175 http www usd ca vol04 enb04175e html Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Le tableau ci dessus en pr sente de mani re synth tique les diff rentes composantes L erg est le d sert sable produit final de l rosion des reliefs constitu par un ensemble tendu de dunes sans cesse remodel es par le vent Ces derni res g n ralement regroup es en cordon de quelques dizaines de m tres peuvent atteindre plus de 300 m Erg de hauteur Principaux ergs Grand Etg oriental Alg rie et Tunisie Grand Etg occidental Alg rie Etg Mehedjebat Alg rie Les montagnes sahariennes sont pou
63. s acteurs et partenaires Le mode de financement Le renforcement des capacit s th mes et s ances de formation n cessaires Les modalit s d accompagnement de suivi et de contr le Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc 2 Une strat gie bas e sur le triptyque Am lioration Renforcement Fonctionnalit Fig 2 Les bases de la strat gie de d veloppement Am lioration de l attractivit des zones d sertiques Renforcement de la Mise niveau de la capacit productive et fonctionnalit des espaces institutionnelle d sertiques Les perspectives de d veloppement des r gions d sertiques des cinq pays retenus devraient s articuler autour de trois axes Am lioration de Pattractivit des zones d sertiques Il s agit d am liorer les conditions d accueil des populations et des investissements et de rehausser le niveau d attractivit de ces zones travers l am lioration des conditions de vie de la population et la disponibilit des services de proximit Pour ce il est n cessaire de cr er et de mettre niveau les quipements collectifs prioritaires l am lioration de l accessibilit et des liaisons d changes et de commercialisation Renforcement de la capacit productive et institutionnelle La mise en valeur des potentialit s locales est tributaire de l volution des efforts de valorisation des potentiels historique humain et culturel locaux en vue de la
64. s annuelles moyennes atteignent 200 mm Ce chiffre diminue rapidement vers le sud puisque le Caire ne re oit que 25 mm par an tandis que dans certaines parties d sertiques il peut ne pleuvoir que tous les cinq ou dix ans Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc La Jordanie La Jordanie est bord e au nord par la Syrie au nord est par l Irak l est et au sud par l Arabie saoudite au sud ouest par la mer Rouge avec le golfe d Aqaba et l ouest par Isra l La Jordanie a renonc en 1988 ses droits sur la Cisjordanie 6 080 km2 occup e par l arm e isra lienne depuis 1967 au profit des Palestiniens Avec le Maroc ils constituent les deux pays s rs sur le plan s curitaire pour les touristes et visiteurs Le climat jordanien est chaud voire tr s chaud Les mois d t sont viter Les meilleures saisons pour visiter ce pays sont le printemps et l automne La Jordanie est dot e d un climat de type m diterran en les pr cipitations sont limit es l hiver et varient de 660 mm sur le plateau moins de 50 mm l extr me Est Sur les hautes terres les temp ratures moyennes varient entre 7 2 C et 30 C Dans la vall e du Jourdain elles atteignent pr s de 50 C en ao t le mois le plus chaud Saudi Arabia Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc ANNEXE 2 DYNAMIQUES DEMOGRAPHIQUES amp ECONOMIQUES DES 5 PAYS Amine AHLAFI Cons
65. s avec les communes et collectivit s locales concern es et de mesures incitatives S ructuration des activit s et encadrement juridique et technique pour l am lioration des conditions de production et de conditionnement Maise en place de plateformes communes de valorisation promotion et commercialisation REEWEP Regional Economies Empowerment Project TPE Moyen Faible Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc PARTIE 3 APPROCHE TERRITORIALE POUR APPREHENDER LE DEVELOPPEMENT DES REGIONS DESERTIQUES MAROC ALGERIE TUNISIE EGYPTE ET JORDANIE I L APPROCHE TERRITORIALE DU DEVELOPPEMENT DES REGIONS DESERTIQUES Face la crise l initiative communautaire de l Observatoire du Sahara et du Sahel a trac de nouvelles voies de d veloppement qui aujourd hui apparaissent comme un d but de r ponse aux exigences de revitalisation et d panouissement de ces zones notamment travers la comp titivit territoriale Qu entend on par comp titivit territoriale Etre comp titif signifie pouvoir supporter la concurrence du march Au del de l aspect conomique la comp titivit territoriale pr sente un r le plus large en fournissant aux entreprises des instruments comp titifs dans la construction des connaissances des codes interpr tatifs des mod les de coop ration et de d cision sur lesquels se fondent leurs parcours innovateurs Ce concept prend toute son ampleur quand il
66. s en mati re d quipements et de services de base L tat des lieux des zones d sertiques a montr que les flux migratoires connaissent une tendance lourde marquant un mouvement de la population vers les villes et vers l tranger qui semble s accentuer au fil du temps et pourrait m me s amplifier dans l avenir pour des raisons suivantes Le milieu rural est globalement surpeupl par rapport aux potentialit s conomiques et d emploi L agriculture vivri re est en difficult en raison des changements climatiques et du mode de gestion des ressources naturelles limit es Le cadre de vie insatisfaisant notamment en mati re d ducation de travail de sant constitue Pun des facteurs alimentant la migration L ins curit et la gestion tribale des terres qui constituent des contraintes au d veloppement et des freins pour limplantation d investisseurs n encourageant pas la fixation des populations Face cette tendance il s av re imp ratif d axer lapproche d intervention au niveau des espaces d sertiques en faveur de la durabilit des territoires et du red ploiement spatial conomique et social Ainsi et dans l optique d une bonne conception des plans d actions dans le cadre du projet Partage des connaissances et de coordination sur les cosyst mes d sertiques et les moyens de subsistance au profit d Alg rie Egypte Jordanie Maroc et Tunisie l ensemble des propositions et
67. s ont permis la d croissance du d ficit budg taire permettant la relance des capacit s entrepreneuriales du pays et d autre part ces r formes de nature lib rale ont n glig les probl matiques sociales creusant ainsi davantage les in galit s sociales en mati re d emploi d habitat et de services Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc PIB 2011 09 24 milliards USD PIB habitant 2011 3083 USD Croissance du PIB 2012 2 70 Indice de d veloppement humain IDH 2012 0 591 1 0 rang 131 186 Indice de performance environnementale IPE2010 65 6 rang 53 164 Touristes 2007 7408000 touristes Suite cela de grandes r formes furent engag s aussi bien sur le plan conomique qu infrastructurel et social Plusieurs grands chantiers taient lanc s en vue d une mise niveau Autoroutes grandes routes a roports ports zones industrielles mergent dans de nombreuses grandes villes Des r formes sociales importantes ont suivies notamment en mati re de droits humains et droits des femmes Ce dynamisme concernait principalement les grandes villes et les zones littorales en tant que centres d int r ts du pays Le d veloppement se faisait attendre dans les campagnes les zones d sertiques et montagneuses Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc L Alg rie En 2010 l Alg rie comptait 35 5 millions d habitants soit 14 2 habitants au km Cependant ce chif
68. sez faible De plus elle conna t un miettement intense d la pression d mographique et au morcellement des terres accentuant ainsi les contraintes de gestion de ces micropropri t s Les terres irrigu es s av rent galement r duites au regard de la concentration de la population rurale dans les vall es Elles sont localis es dans un ensemble de p rim tres de petite et moyenne hydraulique o l irrigation est op r e partir des oueds des syst mes d irrigation traditionnel et des puits C est une culture essentiellement de c r aliculture d arboriculture fruiti re de cultures fourrag res et de maraichage Dans une moindre mesure les cultures dites sp ciales sont cultiv es sur des superficies r duites Concernant le second pilier de lP conomie en l occurrence l levage il est en dehors des oasis Le pastoralisme est impos par la complexit du relief et de ses altitudes la raret de l eau et de la v g tation D une mani re g n rale l levage constitue une source de revenu compl mentaire la production agricole Trois techniques y sont pratiqu es V L levage table dans les oasis de basses altitudes ce mode relativement intensif concernant surtout le gros b tail bovins orient vers l engraissement et la production laiti re v DP levage des petits b tails ovins et caprins pratiqu par les s dentaires en petits troupeaux op rant aux alentours des villages vV DP levage
69. sjordanie en 1967 70 de la population taient palestiniens Ils sont estim s 1 951 603 actuellement Les autres groupes ethniques minoritaires sont les T ch tch nes les Turkm nes et les Kurdes Population 2010 6407085 hab Taux de croissance annuel 2 160 Taux d urbanisation 2007 78 42 Superficie 92300 km Densit 69 42 hab km Esp rance de vie 2010 79 92 ans Taux de natalit 2010 27 06 o Indice de f condit 2010 3 42 enfants femme Taux de mortalit 2010 2 66 Yo Taux de mortalit infantile 2010 17 03 o Taux d alphab tisation 2007 92 20 La Jordanie Des zones d sertiques fortes potentialit s La crise conomique mondiale affect tous les pays de mani re plus ou moins brutale La Jordanie plus prudente quant la sp culation financi re a fait face cette crise avec de meilleures performances que nombre de ses voisins Sa croissance conomique reste en effet largement positive et ce depuis plusieurs ann es La baisse des prix des mati res premi res dont le pays est presque totalement d pourvu a galement permis de r duire ses factures d importation La Jordanie investit fortement sur l am lioration des infrastructures de base pouvant encourager et m me acc l rer les taux des investissements transports zones industrielles et d activit s tourisme Caract ristiques conomiques de la Jordanie PIB 2009 22 93 milliards USD PIB habitant 2009 3828 USD Croi
70. souvent l cart du d veloppement et sont le foyer principal de r voltes et d meutes populaires Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Caract ristiques de l conomie de l Alg rie PIB 2011 190 71 milliards USD PIB habitant 2011 5304 USD Croissance du PIB 2012 2 50 Indice de d veloppement humain IDH 2012 0 713 1 0 rang 94 186 Indice de performance environnementale IPE2010 67 4 rang 43 164 Touristes 2007 1 743 000 touristes Une agriculture qui souffre de terres arides D favoris e par un climat aride les for ts ne couvraient qu 1 de la superficie du pays en 2005 et les terres arables ne constituaient que 3 L agriculture souffre de la d gradation des sols et de la faiblesse de l irrigation Elle a en outre t d laiss e dans les ann es 1960 en faveur de l industrie p troli re Cette politique adonn lieu une baisse de la productivit agricole et par cons quent la hausse de la d pendance alimentaire Aujourd hui le secteur primaire emploie environ 26 de la population active et repr sente 8 6 du PIB 2000 La faible productivit le bl 794 kg ha contre 6 676 kg ha en France n cessite l importation d une grande partie des denr es alimentaires seuls 25 des besoins alimentaires sont couverts par la production nationale La balance agricole est r guli rement d ficitaire Des efforts sont n anmoins entrepris pour am liorer les performa
71. ssance du PIB 2012 2 80 Indice de d veloppement humain IDH 2012 0 700 1 0 rang 101 186 Indice de performance environnementale IPE2010 56 1 rang 98 164 Touristes 2007 3431000 touristes Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc
72. t re local voire r gional zone d tude Conscients de l importance de l encadrement et du soutien de d veloppement int gr au sein de ces zones les pouvoirs publics de chaque pays ont mis en uvre des programmes d quipements sociaux et d acc s aux services de base initi par des projets d am nagement hydro agricole des programmes de mise en tourisme et des outils d am nagement pour accompagner l volution socio spatiale en consid ration des potentialit s et des contraintes Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc II FORCES ET FAIBLESSES DU CADRE PHYSIQUE Les ph nom nes de d sertification et de d gradation des ressources naturelles font partie des programmes prioritaires de d veloppement durable relatifs la mise au point des objectifs du Mill naire Le changement climatique la pauvret et la surexploitation des terres agricoles augmentent les effets de la d sertification Les terres arides repr sentent plus de 50 de chacun des cinq pays retenus et un tiers de la population y vit dans des conditions difficiles d pourvus des besoins l mentaires en mati re d quipements et de services Les surfaces de ces zones sont susceptibles d augmenter D ailleurs la troisi me session du Comit charg de la mise en uvre de la Convention sur la lutte contre la d sertification a clairement soulign que le rythme de la mise en uvre de la convention tait trop lent en raison d
73. t difficile d largir la gamme des produits sans valoriser les ressources locales ou ouvrir de nouveaux cr neaux et march s sans modifier la performance des entreprises Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Nous proposons deux types d analyse pour ce faire Une analyse des contraintes et des insuffisances existantes et les moyens permettant de les d passer et d en faire des atouts g n rant de la plus value Une analyse prospective sur les actions et projets engager susceptibles de repositionner les territoires d sertiques sur la sc ne conomique a Identifier les insuffisances et les moyens de les contourner L analyse du capital du territoire permet de faire le point sur un l ment essentiel pour la comp titivit conomique analyse de lexistant et de son utilisation analyse des pratiques mettant en vidence les insuffisances en mati re de valorisation des ressources L objectif tant de conna tre les possibilit s du territoire d sertique absorber ces difficult s les moyens dont il dispose pour les d passer sinon les instruments n cessaires cet effet En mati re de comp titivit conomique quatre types d insuffisances correspondant aux quatre niveaux d analyse ressortent o les comp tences et le niveau d utilisation de la force de travail taux d activit et de ch mage faiblesse des entreprises o les ressources financi res difficult s de finan
74. tions d mographiques et Poptimisation de l occupation des sols L Option d int gration et de r seautage dict e par la diversit des territoires situation g ographique ethnies organisation socio spatiale mode de gestion etc qui suppose un traitement diff renci des zones selon leurs caract ristiques historiques culturelles et spatiales Toute action de d veloppement devrait veiller int grer ces espaces dans un cadre de compl mentarit et de d veloppement solidaire voies de communication quipements sociaux partage des ressources changes etc La mise en r seau de ces territoires doit tre prise en consid ration pour faciliter la transmission des savoir faire les techniques et technologies nouvelles et les canaux de vulgarisation et de commercialisation des produits D Option de protection et optimisation de Putilisation des ressources naturelles prescrite par l ampleur des d gradations et l urgence de l intervention pour sauvegarder les cosyst mes locaux couvert v g tal parcours utilisation rationnelle des ressources naturelles Peau d irrigation etc Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Les techniques d exploitation nouvelles doivent prendre en consid ration les techniques traditionnelles et les formes de cohabitation possibles entre techniques modernes et traditionnelles L objectif n tant pas de privil gier un conservatisme statique mais de conv
75. traintes en atouts puis en valeur ajout e enclenchant une dynamique conomique et un positionnement diff renciateur Ilest possible de mutualiser les efforts de promotion et de marketing touristique en organisant par les 5 pays la fr foire internationale du Tourisme du D sert et des Oasis permettant de valoriser leurs produits de niches respectifs et susciter de l int r t des professionnels mondiaux du tourisme autour de ces niches touristiques fort potentiel V A long termes il convient galement d explorer les pistes de d veloppement d un produit touristique commun la Route des caravanes des pices un produit mythique et novateur pouvant mutualiser les efforts des 5 pays Ce projet pourrait tre support par Organisation Mondiale du Tourisme et l UNESCO linstar des routes du patrimoine promouvant la Route de la soie dans des pays asiatiques 3 Promotion de l conomie sociale par le d veloppement d un esprit d entreprenariat et le d veloppement des fili res Situation D veloppement de secteurs traditionnels et secteurs naissants Le syst me de production dans les r gions d sertiques des cinq pays retenus est essentiellement ax sur l agriculture et l levage qui malgr les multiples contraintes offre de grandes opportunit s de promotion de fili res agricoles typiques et de produits d riv s En parall le de nouveaux secteurs naissent et participent la consolidation d une co
76. transhumant compos d ovins de caprins de camelins et d quins essentiellement en d sert Avec l effritement des institutions traditionnelles la gestion des parcours est assur e par administration Constatant leur d gradation le pouvoir public Cas du Maroc Plan Maroc Vert d ploie des efforts pour r duire la pression sur les parcours en favorisant une r partition du cheptel sur les sites pastoraux la cr ation de points d eau et am nagement de centres d affouragement Cet aper u sur les principales activit s et l levage montre l ampleur des contraintes physiques et climatiques sur le syst me de production qui garde toutes les caract ristiques d un fonctionnement traditionnel La raret des ressources la pression anthropique et le surp turage des parcours accentuent la d gradation de l environnement naturel La zone d tude est appel e r pondre aux questions suivantes e Comment concilier entre les besoins pressants d une population nombreuse et la sauvegarde des ressources naturelles en d gradation p e Quel est le mode d emploi ad quat pour valoriser des ressources rares eau sol production v g tale sans porter atteinte l environnement e L ouverture actuelle sur les activit s touristiques qui semble largir les perspectives du d veloppement de la zone ne comporte t elle pas aussi des risques de d stabilisation des quilibres sur des zones d j fragilis s
77. tre d clin s par la suite en actions concr tes programmes et projets de d veloppement mettre en uvre par les diff rents partenaires notamment POSS II PANEL DES AXES ET ACTIVITES A DEVELOPPER Les r gions d sertiques n cessitent un d veloppement durable Aujourd hui la d sertification est d finie comme tant un ph nom ne socio conomique o les ressources naturelles se d gradent o les pressions d mographiques s accentuent et o l exploitation des ressources est caract re non durable Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc Ainsi la lutte contre la d sertification et le d veloppement de nouvelles activit s doivent s inscrire dans la perspective d un d veloppement durable Des secteurs tels l agriculture durable co tourisme lartisanat et le commerce solidaire sont des activit s susceptibles de restaurer le mod le initial des syst mes de production des r gions d sertiques Cependant une approche entrepreneuriale et par fili res s av re incontournable pour cr er de la richesse et rehausser les valeurs patrimoniales Fig 7 Mod le de d veloppement des r gions d sertiques PERSPECTIVES DE D VELOPPEMENT DES R GIONS D SERTIQUES DES 5 PAYS DEVELOPPEMENT DURABLE AGRICULTURE ACTIVIT S EXTRAS DURABLE AGRICOLES APPROCHE FILI RES CO TOURISME ARTISANAT LOCAL COMMERCE SOLIDAIRE 1 Des perspectives de d veloppement des activit s agri
78. ttre en place pour l am lioration du niveau de vie des gyptiens La population est tr s jeune l ge m dian se situe autour de vingt quatre ans et un Egyptien sur trois moins de quinze ans Caract ristiques d mographiques de l Egypte Population 2011 82079636 hab Taux de croissance annuel 1 960 Taux d urbanisation 2007 42 80 Superficie 1001449 km Densit 81 96 hab km2 Esp rance de vie 2011 72 66 ans Taux de natalit 2011 24 63 Yo Indice de f condit 2011 2 97 enfants femme Taux de mortalit 2011 4 82 Yo Taux de mortalit infantile 2011 25 20 o Taux d alphab tisation 2006 66 40 L Egypte une pression d mographique sur les zones d sertiques L gypte consid r comme un pays mergent est la troisi me puissance conomique d Afrique derri re l Afrique du Sud et le Nigeria en 2012 L activit conomique est en grande partie situ e le long du Nil Les principales ressources conomiques d gypte sont le p trole le gaz naturel les m taux le tourisme et l agriculture La politique de r forme et d ouverture conomique entreprise par l gypte entre 2006 et 2008 a donn des taux records de croissance soit 7 par an Toutefois 40 de la population est rest e sous le seuil de pauvret notamment dans les grandes villes comme Le Caire principale m tropole africaine avec plus de 16 4 millions d habitants entrainant une situation politique et civile instable r volutions de
79. u manque de ressources humaines financi res et techniques Dans ce cadre il est important l instar de l action de POSS de rendre plus explicite les besoins des zones d sertiques notamment concernant les nouvelles fonctions du monde saharien l importance du local sur la sc ne politique et administrative la protection des ressources et des cosyst mes d sertiques et les diverses formes de solidarit adapt es L objectif tant de comprendre les enjeux locaux du territoire en vue de transformer les contraintes et faiblesses de ces territoires d sertiques en atouts de positionnement conomique m me de cr er de la valeur sous le signe d un d veloppement durable et face des d fis de taille les changements climatiques et la globalisation et r cemment l aspect s curitaire de plus en plus inqui tant Pour un diagnostic territorial exhaustif la d marche adopt e consiste orienter l analyse non pas sur l inventaire des donn es mais davantage sur les enjeux majeurs pouvant contribuer directement ou indirectement l mergence d une strat gie de d veloppement durable de la r gion objet de la pr sente tude Carte Cadre naturel de la zone d tude D pressions Es 0 200m l plus de 1000 m Glaciers 1 Les r gions d sertiques un cadre physique et climatique d terminant Les r gions d sertiques de la zone d tude s organisent autour d espaces sahariens d oueds de cha ne
80. ude moyenne est d environ 600 m qui s abaisse progressivement au sud jusqu une succession de d pressions sal es connues sous le nom de sebkhas situ es en bordure du d sert du Sahara Ce dernier constitue pr s de 40 de la superficie de la Tunisie Le climat en Tunisie du fait de sa longue fa ade maritime et des faibles altitudes est de type m diterran en Les temp ratures atteignent une moyenne de 10 6 C en janvier et de 26 1 C en juillet La saison des pluies d octobre mai est davantage importante au nord En se dirigeant vers le sud le climat devient progressivement plus chaud et plus sec a Cap Blanc le de la Galite Parc oo Cap Bon Kerkouane afe Ville punique tsa n cropole Nys 7 Ni ammamet E Golfe de 2 aa Hammamet d les Kerkenna TS Les pr cipitations moyennes annuelles sont d environ 610 mm avec une forte variabilit Elles diminuent vers le sud et ne repr sentent qu environ 178 mm par an dans le Sahara Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc L Egypte so ne Les sources qui alimentent la nappe souterraine ont permis la naissance d oasis du nord au sud o se succ dent celles de Ouadi Natroum du Fayoum de Baharieh de Farafreh de Sioua de Dakhleh et de Khargeh D sert occidental Sur la rive orientale du Nil le d sert repose sur un fragment de la plaque continentale africaine relev en bordure de la mer Rouge et du golfe de Suez
81. uits interm diaires et de technologies pour renforcer les diff rentes fili res e Dans la production elle m me concernant des niveaux de qualit quantit insuffisants des produits ainsi que de domination d une monoproduction traditionnelle sans effet multiplicateur en termes d entreprises et de comp tences e En aval de la production au niveau des liens avec les march s consommateurs et la capacit d organisation des diff rents acteurs et la cr ation de nouveaux produits Il est galement important de prendre en compte les rapports existants entre institutions publiques citoyens et groupes d int r t et ce malgr les obstacles relatifs la croissance des secteurs conomiques cl s la cr ation de nouvelles opportunit s au renforcement des structures n cessaires pour soutenir le d veloppement local dans le long terme Alg rie Tunisie Egypte Jordanie Maroc 38 48 10 78 80 72 6 318 32 52 PIB 208 45 66 257 3 31 24 95 98 milliards de Croissance 2 3 6 2 2 8 7 PIB Inflation 8 9 5 5 7 1 4 8 1 3 Revenu 4110 4150 3000 par Habitant Secteurs Ind Set r ni Agr Ind Sert Ag Se Agr Ind Sert conomiq A t t ues keketek 6 0 du 85 60 de Terres 97 de la 67 de terres Territoire Diora agricoles population sur 4 agricoles d sertique du territoire montagnes Ratio de la population pauvre t Agriculture Ind Industrie Ser Services Amine AHLAFI Consultant en D veloppem
82. ultant en D veloppement Durable Maroc Le Maroc La population du Maroc tait d environ 6 millions en 1900 Elle a connu une croissance rapide au cours du XXe si cle le taux de croissance d mographique d passant les 3 par an dans les ann es 1950 II a depuis diminu revenant 1 4 en 2004 et 1 1 en 2007 taux de croissance quivalent la moyenne mondiale Ce ralentissement correspond une baisse tr s rapide du taux de f condit pass de 7 enfants par femme vers 1970 2 5 la fin des ann es 2001 En 2008 le Maroc comptait 34 343 219 millions d habitants Population 2008 32 52 hab Taux de croissance annuel 1 505 Taux d urbanisation 2006 58 70 Superficie 710850 km Densit 74 87 hab km Esp rance de vie 2008 71 52 ans Taux de natalit 2008 21 31 o Indice de f condit 2008 2 57 enfants femme Taux de mortalit 2008 5 49 o Taux de mortalit infantile 2008 38 22 Yo Taux d alphab tisation 2006 61 55 Le Maroc zones d sertiques en mergence sous l effet de la dynamique conomique L histoire conomique contemporaine du Maroc peut tre subdivis e en deux grandes phases La premi re est celle d un d veloppement prot g que les conomistes auraient tendance qualifier de mod le d import et de substitution datant de la p riode de l ind pendance jusqu aux ann es 1970 Durant cette d cennie l conomie marocaine avait tendance pouser les contours d une
83. urces naturelles et patrimoniales e la comp titivit sociale capacit des acteurs agir efficacement sur la base d une conception partag e du projet encourag e par une concertation avec les diff rents niveaux institutionnels e la comp titivit conomique capacit des acteurs produire et retenir un maximum de valeur ajout e sur le territoire en renfor ant les liens entre les secteurs et en faisant des ressources des atouts pour valoriser le caract re sp cifique des produits et services locaux La comp titivit est relative la dynamique d un territoire attirer des activit s et mobiliser des ressources locales ou externes pour son d veloppement Amine AHLAFI Consultant en D veloppement Durable Maroc e le positionnement dans le contexte global capacit des acteurs des zones d sertiques se faire une place dans le contexte territorial et m me au del de mani re assurer la viabilit de leurs projets dans le contexte de la globalisation II DEMARCHE Au del de Pidentification des potentialit s et des perspectives de d veloppement le but est de transformer les r gions d sertiques en lieux interm diaires uniques offrant un environnement de qualit en terme d habitabilit de lieu de travail et de loisirs Il s agit donc de rep rer des espaces pouvant engager une politique bas e sur le d veloppement durable et faisant preuve d une dynamique endog ne pouvant enclench
84. ux y compris touristiques des limitations dans la construction et la demande d infrastructures un grand contr le de la population sut l environnement et l utilisation des ressources Premier cas un grand nombre de petites entreprises h t rog nes pr sentes sur le territoire certaines depuis longtemps une absence de sp cialisation qui rend difficile les interrelations entre entreprises ainsi que l identification des besoins de celles ci en termes de services et de politiques de soutien des march s pour la plupart locaux ou r gionaux Deuxi me cas une offre locale de formation pour des comp tences et des sp cialisations techniques li es au d veloppement de la fili re une coh sion sociale et territoriale importante un acc s aux march s globaux avec une concurrence se jouant au niveau mondial un haut niveau d innovation technologique irriguant toute la fili re mais parfois aussi un faible niveau de formation de cadres d la possibilit imm diate d acc der au march du travail Troisi me cas des petites entreprises toutes sp cialis es dans un m me produit et donc concurrentielles entre elles une offre locale de formation professionnelle mais une faible diversit des connaissances un acc s aux march s locaux et nationaux mais avec une forte concurrence pour obtenir cet acc s Exemples les territoires Marocain Tunisien et Jordanien notamment les zones peupl
85. vec la vuln rabilit naturelle et l insuffisance du capital financier e Le capital humain qui repr sente la ressource de base des zones marginales et vuln rables a pendant longtemps t marginalis et a tr s peu b n fici d actions publiques Il se trouve actuellement soumis des contraintes li es au taux d analphab tisme lev au faible niveau de qualification professionnelle et en manque d innovation en mati re de syst mes de production et de strat gies de mise en march des produits agricoles Des actions seront ainsi n cessaires pour le renforcement des capacit s au profit des usagers d eau des producteurs et des tissus d op rateurs sociaux visant am lioration de leur niveau de qualification en mati re de gestion de l eau des pratiques de l agriculture de conservation et des modes de valorisation des ressources et des productions locales tout en prenant en compte le contexte d un climat changeant Cela r pondra parfaitement l obstacle de la d qualification des connaissances et des savoir faire des petits agriculteurs vuln rables et conduira au renforcement du capital social et au d veloppement de l action collective e Le capital social dans les oasis etles zones d sertiques se distingue par un faible niveau de gouvernance locale qui limite les actions associatives et les possibilit s des dynamiques conomiques collectives dans le sens que les associations et les coop ratives cr es
86. vec un d veloppement limit Cette consultation relative l identification des potentialit s et des perspectives de d veloppement au profit des zones d sertiques du Maroc de Alg rie de la Tunisie de l Egypte et de la Jordanie s inscrit dans l objectif de transformer les faiblesses de ces espaces en ressources et en opportunit s de d veloppement Ces l ments per us jusque l comme des faiblesses ou des handicaps entravant toute perspective de progr s deviendraient les leviers d une v ritable dynamique L approche adopt e pour l identification des potentialit s et des perspectives de d veloppement des zones d sertiques de ces 5 pays s inspire de celle du programme du MENA DELP men par l Observatoire du Sahara et du Sahel OSS Elle vise essentiellement d esquisser des solutions quant au renouveau des savoir faire et traditions locales l encouragement de l entreprenariat local et la cr ation de liens solides entre la population l espace et l environnement en vue de repositionner ces territoires et y g n rer de la valeur ajout e cet effet et en vue de proposer une d marche coh rente et adapt e aux territoires d sertiques la premi re tape fut d arr ter un diagnostic territorial exhaustif qui a clairement confirm un milieu physique contraignant avec de profondes mutations des modes de gestion et de partage des ressources et un accroissement rapide de lurbanisation La probl matique
87. x de surface sont encore la principale source d irrigation et d alimentation de la population mais sont fortement assujetties aux al as climatiques De ce fait l espace utile arable est tr s r duit et se concentre dans les vall es et dans les oasis Les plateaux et glacis arides sont d di s l levage la transhumance La propri t et les modalit s de gestion de ces deux ressources Eau et la Terre sont troitement li es un syst me de gestion traditionnel complexe de mobilisation et de r partition de l eau Les statuts juridiques des terres pour leur part varient selon leur localisation dans les vall es ou sur les glacis Les terres arables se localisent exclusivement dans les vall es des oueds relativement riches en sols cultivables g n ralement exigu s inf rieures 1 hectare Les terres de parcours qui couvrent tous les glacis sols squelettiques sont par contre pour la plupart collectives Les droits de passage et d usage pour les autres tribus dans le cadre de l levage nomade ou semi nomade font l objet de n gociations et d accords De profondes mutations des modes de gestion et de partage de l eau et des terres Ces derni res d cennies de profondes mutations des modes de gestion et de partage de ces ressources ont t observ es avec un ph nom ne d appropriation des terrains de parcours et leur transformation en terres agricoles ainsi que l individualisation de la gest

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