Télécharger - CRDP de Montpellier
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1. Les l ves s tant mis en bin me selon leur affinit les consignes pr cisant qu ils pouvaient et devaient parler en chuchotant entre eux des exercices en particulier si l un comprenait et l autre non les conditions taient r unies pour que naisse dans le bin me une interaction constructive pour leur apprentissage Et en effet j ai pu constater d une part que dans tous les bin mes avaient lieu des d bats parfois tr s engag s au sujet des exercices propos s chacun d fendant son point de vue et d autre part que lorsque un l ve ne comprenait pas son bin me essayait de lui expliquer Le travail autonome sur informatique permet donc un enrichissement mutuel entre l ves On peut aussi favoriser les interactions entre l ves dans des s ances traditionnelles en cr ant par exemple des moments de d bat au sein de la classe Mais souvent tous les l ves n interviennent pas en particulier les plus timides et ceux qui manquent d assurance Je peux citer par exemple 4 filles de 5 D qui sont les 4 premi res de la classe mais qui tant trop timides restent toujours ensemble et prennent rarement la parole en classe Pendant la s ance d exp rimentation ces 4 l ves qui s taient s par es en deux bin mes ont beaucoup parl et n ont pas h sit m appeler plusieurs fois pour me demander conseil Ces s ances permettent donc aux l ves comme nous en avions fait l hypoth se de s exprimer plus facilement et d af2. l ves ont propos aussi gr ce aux s ances de travail autonome sur informatique de d couvrir des sujet nouveau et pas simplement de revoir des savoir et savoir faire d j trait s Ie faudroit que qig Anfaumokiquee on apprenne des chers nous 0 et ce cho ewak sm Go Nouvelles Lsona Pour cette premi re s ance d informatique j ai pr f r revoir certaines notions Par la suite j aurais aim aborder des notions nouvelles comme le mod le particulaire par le travail autonome mais faute de temps je n ai pu le faire xviii Bilan de l exp rimentation A travers ces s ances d exp rimentation on a pu prouver les hypoth ses que nous avions faites sur le travail autonome par informatique On a ainsi pu v rifier Que ce dernier permet d individualiser les relations l ve professeur Que l aspect ludique de l informatique engendre une motivation des l ves Que l informatique n est pas un facteur d h t rog n it entre les l ves si le logiciel est d utilisation simple Que ces s ances obligent les l ves tre acteurs de leur apprentissage Que ces s ances favorisent les interactions entre l ves et l affirmation de la singularit de chaque l ve En revanche dans cette exp rimentation je n ai pu d montrer rigoureusement que les s ances de travail autonome sur informatique permettaient une meilleure int gration chez l l ve des savoirs et savoir faire De plus la fa on dont j
3. 1 Ai je compris Avant la s ance apr s la s ance d informatique d informatique pas du tout un peu j ai compris j ai tr s bien compris Solution aqueuse Conversion des unit s de volume A AO Mesure du volume d un liquide Conservation de la masse lors d une dissolution 2 Est ce que tu pr f res faire les m mes exercices sur ton cahier en classe ou sur ordinateur pourquoi 3 Dans cette s ance le professeur a t il t plus ou moins disponible pour r pondre tes questions que dans un cours normal 4 as tu eu du mal utiliser le logiciel 5 Qu est ce qui pourrait tre am liorer dans cette s ance cris tes suggestions ou remarques Bibliographie Ecrire des logiciels p dagogiques M Hennart J F Berthon M Binse savoir et savoir faire informatique CEDIC Nathan Jaillissement de l esprit Seymour Papert Flammarion Excel 97 pour Windows 95 Pichereau Excel 2000 pour Windows 95 Pichereau Visual Basic pour Applications Mika l Bidault CampusPress le tutorat d auto formation r cit d une exp rience Fran ais dans le monde2 03 92 p39 44 Etudes dirig es et aide l auto formation CRDP Rennes le monde de l ducation n 239 Juillet Ao t 1996 cahiers p dagogiques n 370 p7 55 L autoformation en chantier Education permanente n 122 p7 256
4. selon laquelle de telles s ances permettaient l individualisation de la relation professeur l ve En effet les l ves sont tr s demandeurs de tels rapports d autant plus que je n intervenait qu leur demande t La Nascuda Fu L on ala PSone Je ne parlais jamais avec l ensemble du groupe mais chaque fois avec un l ve en particulier ce qui me permettait de mieux comprendre ses besoins ou ses probl mes Mais je pense aussi que ma plus grande disponibilit venait du fait qu ils taient en demi groupe Il aurait t int ressant d organiser ces s ances de travail autonome en classe enti re et l nous aurions pu constater si l individualisation des rapports l ves professeurs tait d l apprentissage autonome sur informatique Mais le nombre d ordinateurs tant limit cela n a pas t possible m L activit du professeur a totalement t modifi e durant ces s ances Contrairement des id es aprioristes je n ai pas arr t une seconde J intervenais uniquement pour r pondre leurs besoins soit dans le maniement du logiciel j tais alors une aide technique soit pour expliquer certains mots j tais alors un soutien Souvent on me demandais si c tait juste avant de cliquer sur le bouton suite j tais alors un critique Finalement je n tais plus l expert qui transmet un savoir mais une personne ressource qui est l disposition des l ves pour les aider dans leur apprentissage
5. TP ceci est d j le cas dans l acad mie de Toulouse de Lyon etc qui serait accessible tous les professeurs de physique Cette banque de donn es serait enrichie par les professeurs eux m me On peut aussi cr er des groupes de discussion o les professeurs peuvent partager leur exp rience Finalement gr ce Internet on pourrait cr er une sorte d intelligence collective laquelle chaque professeur pourrait participer Cette coop ration aurait pour but de contribuer la production et la diffusion du savoir Il est vrai qu il existe d j des forums et des s minaires mais ceux ci sont en nombre limit et beaucoup de professeurs ne peuvent y participer faute de temps Alors qu avec Internet la communication peut avoir lieu n importe quel moment sans limitation de distance On a vu ici que l utilisation d Internet tait une fa on d int grer l outil informatique dans l enseignement qui tait tr s int ressante et pleine de promesses Cependant je n ai pu l exploiter durant l ann e de stage car le coll ge Fr d ric Bazille n tait pas encore quip d un r seau d ordinateurs reli l Internet Cette contingence mat rielle m a permis de d couvrir une troisi me fa on d exploiter l informatique dans une classe ii Utiliser l informatique pour d velopper le travail autonome des l ves J aurais pu crire aussi l autoformation mais ce mot est tellement sujet pol mique que j ai pr f r util
6. ai labor le didacticiel ne permettait pas celui ci de s adapter l h t rog n it des l ves Conclusion Nous nous sommes efforcer dans ce m moire de montrer l int r t que pouvait avoir l informatique dans l enseignement des sciences physiques dans une classe de 5 Certes ce n est pas un outil magique qui va r volutionner nos m thodes d enseignement du jour au lendemain mais c est un moyen suppl mentaire qui nous est offert et que nous nous devons d exploiter Il ne faut pas rentrer reculons dans le 21 si cle en acceptant contraint et forc l entr e de l informatique et du multim dia dans nos classes mais au contraire 1l faut encourager cette entr e en d veloppant et en explorant toutes les possibilit s p dagogiques que nous offre ces nouveaux outils Durant cette ann e de stage j ai essay de d velopper une de ces possibilit s La fabrication de didacticiels de travail autonome s est av r e tre tr s longue c est pourquoi il serait int ressant de continuer ce travail plusieurs au sein d une quipe compos e de professeurs de tous les coins de France qui pourraient communiquer par Internet J ai pu uniquement exp rimenter faute de temps des s ances de travail autonome sur informatique Mais ne pourrait on pas utiliser l ordinateur pour d velopper l auto valuation des l ves Annexe L informatique en physique Ce questionnaire est anonyme tu peux crire ce que tu veux
7. ci serait donc due a la nature de cette m thode p dagogique J ai alors demand par le biais du questionnaire chaque l ve d valuer sur une chelle de 1 4 cf ci dessous son niveau de compr hension de chaque notion avant et apr s le travail autonome sur informatique Niveau l je n ai pas compris du tout Niveau 2 gt j ai un peu compris Niveau 3 gt j ai compris Niveau 4 4 gt j ai tr s bien compris Voici les r sultats obtenus 44 l ves ont rempli le questionnaire 25 solution aqueuse 20 E avant travail sur informatique S Hapr s travail sur informatique _ nombre d l ves 1 2 3 4 niveau d int gration mesure du volume d un liquide 25 8 20 D gt gt do SO D TD 15 D g 9 Q Q E Q 10 g 5 0 1 2 3 4 1 2 3 niveau d int gration niveau d int gration 30 N O1 nombre d l ves N O1 en 2 3 niveau d int gration D apr s ces graphiques on constate sans ambigu t que la s ance de travail autonome par informatique a permis chez les 44 l ves interrog s une am lioration de la compr hension des notions abord es N anmoins on peut mettre un doute quant la validit de cette conclusion et cela pour plusieurs raisons Les l ves sont ils capables de juger leur propre niveau de compr hension N ont ils pas chercher m
8. ci y trouve un r el int r t par exemple pour traiter un grand nombre de donn es pour prendre de nombreuses mesures pour tracer des graphiques Or de telles exp riences sont l gion en lyc e et en troisi me mais sont rares en cinqui me Le programme porte sur l eau dans notre environnement et sur le courant lectrique Ces deux th mes donnent lieu de tr s nombreuses exp riences mais celles ci se pr tent difficilement une exploitation informatique except pour les changements d tat de l eau o l informatique peut tre utilis e pour la prise de mesure et le trac de la temp rature en fonction du temps De plus le mat riel utilis est on reux notamment les interfaces et les logiciels Et si j ai constat que les lyc es que j ai t amen fr quenter taient bien quip s ce n est pas encore le cas pour les coll ges Cette fa on d int grer l outil informatique l enseignement bien que tr s int ressante n est donc pas vraiment adapt e une classe de cinqui me il L informatique peut tre utilis pour communiquer gr ce Internet Ce nouveau moyen de communication qui se d veloppe exponentiellement ces derni res ann es constitue une v ritable r volution conomique et culturelle Son int r t en mati re d enseignement r side dans le fait qu il permet une ouverture facile du milieu classe vers le monde ext rieur Sur Internet on peut distinguer deux types de communication Dan
9. doivent pas se trouver trop longtemps devant un cran car on sait qu une exposition trop longue risque de cr er une fatigue visuelle et m me des troubles D o la n cessit d alterner les activit s dans une s ance pour que l enfant ne soit pas toujours face l cran d ordinateur Il faut prendre en compte la disparit des l ves face l outil mformatique Ceux qui ont un ordinateur la maison et qui savent donc l utiliser seront avantag s et pourront m me s en servir comme moyen de pouvoir vis vis de ceux qui ne savent pas Un des objectifs de l utilisation de l informatique tait justement de prendre en compte dans l enseignement la disparit de niveau des l ves Il ne faut donc pas qu il soit lui m me un l ment d enseignement source d in galit chez les l ves Pour effacer l handicap de certains des s ances d initiation peuvent tre mises en place Le mat riel informatique contrairement celui de simples cours traditionnels est assez complexe et implique donc que les professeurs soient au moins form s son utilisation Soyons clairs je ne pense pas que tous les professeurs doivent tre initi s la programmation Mais on doit les familiariser l utilisation de cet outil L attitude des enseignants face l intrusion de ce nouvel objet dans le milieu scolaire est tr s variable Il y a d abord le cas part le passionn qui donne beaucoup de son temps et qui g n ralement s est form t
10. l l ve Pour r aliser de telles s ances il faut poss der un certain nombre d ordinateurs mais aussi et surtout des logiciels d enseignement adapt s Le nombre de logiciels p dagogiques qui apparaissent sur le march est vaste et en augmentation Ces produits sont g n ralement de tr s bonne qualit Mais on constate aussi que environ 40 des logiciels p dagogiques utilis s par les professeurs ont t fabriqu s par eux m mes Il ne faut pas s en tonner Les enseignants pr f rent tailler leurs cours la mesure d ailleurs variable de leurs l ves et exigent donc des logiciels de qualit s et surtout en compl te ad quation avec leur enseignement D s lors mettre en place des s quences de travail autonome sur informatique ne n cessite pas forc ment beaucoup de moyens et peut donc tre r alis dans un coll ge disposant d une salle informatique ce qui est le cas du coll ge Fr d ric Bazille Parmi ces trois fa ons d int grer l informatique dans l enseignement je me suis int ress durant mon ann e de stage uniquement au travail autonome sur informatique Il r pond un certain nombre de besoins fondamentaux qui me sont apparus au cours de mes premiers mois d enseignement En effet je pense qu il peut combler certaines lacunes de l enseignement traditionnel IV Mes hypoth ses sur le travail autonome sur informatique sont les suivantes iv _Il permet de rendre l apprentissage plus efficace Il ne fau
11. l exclusion de ceux qui ne sauraient ou ne pourraient pas ma triser le nouvel outil de travail et de communication que deviendront t t ou tard l informatique et le multim dia plus g n ralement II Les inconv nients de l informatique Il est vident que l informatique n est pas une solution miracle c est tout simplement un outil nouveau pour l enseignement du professeur Il serait totalement absurde de nier les inconv nients de ce nouvel outil Un de ses premiers d fauts est qu il n cessite un gros investissement financier pour l tablissement Notamment l achat des unit s mais aussi l achat des logiciels des interfaces pour l EXAO les abonnements un fournisseur d acc s etc De plus des appareils performants une ann e sont d pass s deux ans plus tard ce qui implique des d penses de fonctionnement importantes et continues Mais il est vrai aussi que les prix ont tendance baisser ces derni res ann es gr ce la d mocratisation de l informatique Les appareils informatiques sont des outils sophistiqu s et fragiles et qui ont une f cheuse tendance parfois tomber en panne Ils n cessitent donc un entretien r gulier ce qui n est pas toujours le cas dans un tablissement scolaire o les personnes qui s en occupent le font g n ralement sur leur temps libre b n volement car ce sont des passionn s En outre des l ves peuvent intentionnellement ou non facilement planter ces machines Les enfants ne
12. le doigt le professeur pour demander des explications La s quence s est d roul e durant 35 minutes en moyenne pour la classe mais cette dur e tait variable pour chaque bin me 24 minutes pour le premier avoir fini et 40 minutes pour le dernier A la fin du travail sur ordinateur chaque l ve a re u un questionnaire cf annexe A J ai alors bien pr cis que a ne servait pas les valuer mais plut t valuer le logiciel ensuite que ce questionnaire tait anonyme et qu ils pouvaient r pondre en toute libert et enfin qu il ne fallait pas chercher me faire plaisir travers les r ponses xvi __ Contenu et structure du didacticiel Cf la disquette fournie en annexe B Les notions abord es dans ce programme ont d j t vues durant l ann e la d finition d une solution aqueuse z la conversion des unit s de volume la mesure du volume d un liquide la conservation de la masse lors d une dissolution Chacune de ces notions est abord e par l l ve en deux tapes successives Dans un premier temps s affiche une page cran qui lui rappelle la th orie ou le savoir faire portant sur la notion Cette page contient des textes des sch mas des dessins explicatifs Par exemple sur la mesure du volume d un liquide la page cran se pr sente comme ci dessous 2 la mesure du valime ereer le prouvette e pian no mn jan riL vaisu iini
13. nhai F mi hiure ZDU mi apr s avoir lu attentivement appuyer sur le L l ve doit la lire attentivement prendre des notes si n cessaire discuter avec son bin me ou appeler le professeur s il a des questions Puis en cliquant sur le bouton suite appara t une deuxi me page cran contenant un exercice d application exemple ci dessous quel est le chaque pre L l ve effectue alors l exercice en ayant tout moment la possibilit de revenir la page donnant des astuces et des commentaires Puis en appuyant sur le bouton suite s affiche une page pr sentant les r sultats de l l ve exemples ci dessous Selon ces r sultats cette page propose l l ve soit de passer la suite soit de revoir quelques conseils et de recommencer une derni re fois un exercice similaire xvii _ Analyse de la s ance L analyse est bas e d une part sur certaines observations que j ai pu faire durant la s ance et d autre part sur un questionnaire cf annexe page A rempli par chaque l ve m Tout d abord j ai voulu savoir si le travail autonome sur informatique a permis de rendre l apprentissage plus efficace comme je l avais suppos dans la premi re partie En effet ces savoirs ont d j t vus de mani re traditionnelle par des exp riences de cours des travaux pratiques des activit s documentaires des exercices etc Une meilleure compr hension si elle existe de ceux
14. nous ne sommes plus dans de telles conditions Les moyens de vie de relation de communication mais aussi les exigences se sont multipli es depuis un quart de si cle Le profil des l ves qui se trouvent devant nous est totalement diff rent de celui des enfants d il y a un quart de si cle Les diff rents l ves de mes classes de cinqui me sont des enfants qui ont 12 13 ans en l an 2000 La plupart d entre eux ont remplac le costume de Zorro par une console de jeux vid o Sur mes 91 l ves 69 poss dent un ordinateur la maison Leur univers est donc de plus en plus constell d une multitude d objets d une grande technicit en particulier l ordinateur On sait tr s bien que tous ces enfants sont n s dans la civilisation de l image Ils passent des heures chaque jour devant la petite lucarne et sont branch s sur les ordinateurs et autres consoles de jeux vid o manipulant la souris et le joystick avec virtuosit bien au del de la capacit des adultes Du fait qu ils sont submerg s par un flot incessant d images et d informations ils ont beaucoup plus de mal se concentrer D apr s Madame Vincent professeur de dessin au coll ge Fr d ric Bazille les enfants d aujourd hui voient beaucoup plus de choses mais n ont pas l habitude d observer Le public devant lequel se trouve le professeur a donc profond ment chang Ses m thodes p dagogiques doivent alors elles aussi voluer sous peine d observer un d calage de plu
15. ou au C D I De d velopper le travail autonome des l ves notamment dans la recherche documentaire Ici se pose le probl me de la quantit et de la qualit des informations Le professeur doit veiller ce que les l ves restent concentr s sur leur travail et ne se laissent pas distraire par une avalanche d informations De plus il doit s assurer de la qualit des informations car du fait que le Web est un espace de libre communication toutes les informations que l on y trouve ne sont pas forc ment vraies De favoriser les changes entre l ves d un m me tablissement ou d tablissements diff rents et m me de pays diff rents Mais ceci demande une grande implication du professeur notamment pour la mise en place d un site Internet fabriqu par les l ves Je pense d ailleurs qu un tel site pourrait tre l occasion d un travail transdisciplinaire avec l implication de toute une quipe p dagogique de partager les comp tences des enseignants mais aussi d apporter la comp tence de personnes n appartenant pas au monde scolaire L enseignant n est pas une personne seule face sa classe il fait partie d une quipe p dagogique au sein de l tablissement Mais gr ce Internet on peut cr er une quipe p dagogique virtuelle de professeurs de sciences physiques travers toute la France et m me le monde Une telle coop ration n a que des avantages On peut cr er une banque de donn e de fiches de
16. Gobet Fr d ric le l Acak mne de Montpellier Site de Montpellier Comment utiliser l outil informatique en 5 Le travail autonome sur informatique en sciences physiques Tuteur M Bel Jean Paul Formateur IUFM site de Montpellier Assesseur M Malafosse Didier Formateur IUFM site de Perpignan Coll ge Fr d ric Bazille Castelnau le Lez 1999 2000 Remerciements Je voudrais exprimer ma sinc re gratitude M Casanova professeur de sciences physiques au Lyc e Jean Mermoz pour m avoir fait d couvrir les possibilit s qu offrait le logiciel Excel Je voudrais aussi remercier vivement M Bel formateur l IUFM de Montpellier pour sa disponibilit et ses pr cieux conseils Et enfin je suis reconnaissant envers Mme Phallipou professeur de sciences physiques au coll ge Fr d ric Bazille qui durant toute l ann e par son soutien m a permis de mettre en place des s ances de travail autonome sur informatique R sum Alors que l informatique et Internet font une entr e remarqu e dans notre soci t nous devons nous interroger sur les possibilit s qu ils nous offrent d enrichir notre syst me ducatif Analysant les m thodes d enseignement que nous laissent entrevoir ces nouvelles technologies nous essayons d exploiter l une de ces possibilit s afin d am liorer nos pratiques p dagogiques Abstract With the amazing development of data processing and Internet in our society
17. ait qu ils ont une vision tr s restreinte du r le du professeur En effet si l apprentissage lui m me est pris en charge par celui qui se forme le travail du professeur n en est pas pour autant all g mais plut t d plac en amont pr paration du mat riel p dagogique notamment dans mon cas l laboration des didacticiels et modifi durant la s ance Il n est plus un professeur solitaire face au groupe classe qui ne peut pas assez favoriser la relation individuelle avec l l ve un professeur expert qui transmet le savoir un interlocuteur passif dans sa formation Il devient le soutien le r gulateur mi Une personne ressource le critique Il pour tous le conseiller technique Le professeur dans ces s ances peut alors intervenir soit la demande soit de fa on plus d lib r e vers les l ves en difficult Mais il peut aussi traiter certains moments de fa on magistrale certaines notions qui ne sont pas pass es au vue de l volution de l ensemble des l ves Il doit donc assurer une diversit de taches et de r les Le travail autonome sur informatique I Elaboration du didacticiel xii Choix du mode de programmation Il existe de nombreux langages de programmation en informatique comme par exemple C ou bien Java tr s int ressant pour laborer des programmes sur Internet etc Mais pour les utiliser la personne doit tre form e ce qui est ni mon cas ni celui de la plupart des p
18. ances aux rythmes des l ves en donnant des exercices en plus selon leur progression Mais une s ance de travail autonome sur informatique peut aussi tre une des clefs de la r solution de la contradiction entre le programme unique et l h t rog n it des l ves Ces derniers dans ces s ances peuvent progresser individuellement donc leur propre rythme Il ne s agit plus de conduire tous les l ves avancer de la m me fa on mais de faire progresser chaque individu par rapport lui m me pour qu il atteigne une r ussite individuelle Les programmes cr s par le professeur doivent donc tre adapt s l h t rog n it de rythme d apprentissage des l ves Le logiciel doit tre capable de proposer des exercices ou des conseils et astuces d un niveau diff rent selon les r sultats des apprenants c est ce que nous verrons dans l laboration du logiciel dans la deuxi me partie vi _ Il permet de rendre l apprentissage actif Dans ces s ances d informatique l l ve n a plus ce r le passif que j ai pu constater chez de nombreux l ves dans un cours traditionnel En effet la plupart du temps je parle l ensemble de la classe et l l ve alors ne se sent pas concern dans son individualit il est moins impliqu dans sa formation ce qui implique chez lui un manque de motivation et une certaine passivit Tandis que le travail autonome devant l cran responsabilise l l ve et l oblige s engager davantag
19. e dans son travail Il n a plus la possibilit de se fondre dans le groupe classe Il devient alors l artisan et l acteur de sa propre formation vi Il permet d enrichir les interactions entre l ves Les l ves sont regroup s en bin mes et un poste de travail est attribu chacun de ces derniers Il va alors se cr er de nombreuses phases d interaction entre les deux l ves Le professeur doit clairement favoriser et encourager ces moments privil gi s d apprentissage Comme l expriment N Doise et G Mugny dans leur livre sur le d veloppement social de l intelligence lorsque les conditions affectives et organisationnelles sont r unies quelques minutes d interaction avec un l ve ayant acquis une notion permettent celui qui ne l avait pas acquise de franchir le pas d cisif beaucoup plus efficacement que lors d une interaction avec le professeur Je pense donc que ces s ances seront des moments privil gi s pour les l ves o 1ls pourront communiquer argumenter justifier leurs r ponses et donc s enrichir mutuellement Le choix du bin me est alors tr s important Il ne faut pas qu il soit former d autorit par le professeur dans ce cas il se peut que deux l ves n ayant aucune affinit se retrouvent ensembles et il n y aura alors pas d interactions Inversement si les l ves choisissent eux m mes les bin mes le professeur doit veiller ce qu ils participent tous les deux et qu il n y en ait pas
20. e faire plaisir en r pondant au questionnaire Une activit autre que le travail autonome n aurait elle pas pu elle aussi am liorer le niveau d int gration chez l l ve des savoirs et savoir faire abord s Mais il serait absurde du fait de ces objections de nier l int r t de ce questionnaire Pour confirmer la conclusion faite pr c demment il serait int ressant de proc der l valuation sur un m me sujet de deux groupes d l ves l un ayant effectu des s ances de travail autonome sur informatique et l autre non Mais faute de temps en particulier pour l laboration des programmes je n ai pu le r aliser En outre ce questionnaire nous permet de v rifier d autres hypoth ses que nous avions faites dans la premi re partie sur cette m thode p dagogique A la question as tu eu du mal utiliser le logiciel les l ves l unanimit ont r pondu non cf ci dessous Non extour que iew Si s pas bonne en informari Ainsi les craintes que nous avions eu dans la premi re partie de cr er avec ces programmes une in galit entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas utiliser un ordinateur taient exag r es et cela pour deux raisons Les enfants ont tous une culture du multim dia Je pense que toutes les couches de la population ont maintenant acc s ce dernier car il se d mocratise M me les enfants d origine modeste ont acc s aux jeux vid o ne serait ce qu avec des consoles de jeux Ces pr
21. eut trouver sur le march deux types de syst mes d exploitation informatis s d exp riences Soit des syst mes dits ferm s soit des syst mes dits ouverts Chacun pr sente des avantages et des inconv nients Les premiers sont tr s simples d emploi leur installation et leur utilisation ne n cessite aucune formation du professeur si ce n est un peu de temps Par contre ces syst mes sont fig s le professeur ne peut pas modifier les syst mes d exploitation ou la nature des capteurs De ce fait chaque exp rience n cessite un mat riel informatique sp cifique et diff rent Ainsi s quiper avec un tel mat riel revient alors tr s cher trop cher pour un coll ge On peut citer par exemple les syst mes JEULIN ou PIERRON de trac de caract ristiques de r sistances qui sont simples utiliser pour un professeur de 4 mais qui sont aussi tr s limit s Les syst mes ouverts contrairement aux pr c dents peuvent tre modifi s et adapt s selon l exp rience par le professeur Le professeur peut notamment changer les capteurs modifier les caract ristiques de l interface exploiter les donn es avec des logiciels d exploitation usuels tels Excel Mais pour exploiter toutes les possibilit s de tels syst mes il faut une r elle formation du professeur qui doit alors y consacrer beaucoup de temps On peut citer par exemple les interfaces LaABO3 ORPHY gts etc Pour utiliser l ordinateur dans une exp rience il faut que celle
22. firmer leur singularit m Dans une telle s ance les l ves ont ils t s plus acteurs de leur apprentissage Il est difficile de r pondre cette hypoth se Mais d apr s mon observation les l ves se sont beaucoup plus impliqu s Du fait des consignes et du logiciel ils taient oblig s d tre actifs Notamment deux l ves qui ont 4 et 7 de moyenne et qui la plupart du temps sont passifs et ont l air de s ennuyer en classe Durant cette s ance ils n ont pas arr ter de poser des questions et ils voulaient absolument r ussir les exercices l un d eux m a crit la remarque suivante Se touue que cust plus te regant ont et plus de naumt m Une telle s ance a t elle permis une meilleure prise en compte de l h t rog n it des l ves Cette hypoth se faite dans la premi re partie du m moire est la fois v rifi e et infirm e par cette s ance d exp rimentation D une part les l ves ont pu progresser chacun leur rythme certains ont mis 24 minutes d autres 40 minutes pour effectuer tous les exercices Tonem m N LAAG O a pueda emp paur HAANES L enseignement s adapte donc au rythme de l apprenant Mais dans une s ance d exercice en classe on peut tenir compte de la m me fa on du rythme des l ves De plus les meilleurs l ves ont trouv les exercices trop faciles et se sont ennuy s Ae Audio goag lep ec ucucen boent piad duth a Que om ae cel iut houu m j Les exe
23. iser le terme travail autonome Je voudrais ici pr ciser ce qu est pour moi ce travail autonome et ainsi viter toutes ambigu t s En effet je partage l avis de P Carr qui crit dans le n 370 des Cahiers P dagogiques que l autoformation n est pas l isolement un travail o l l ve est seul et n a plus besoin du professeur pour apprendre tel le mythe de Robinson sur son le d serte Ce n est donc pas le bras arm du lib ralisme ducatif qui permettrait une diminution des co ts de l enseignement Je con ois plut t le travail autonome de l l ve comme une formation assist e qui permettrait de tendre vers une formation individualis e centr e sur l apprenant Mais ceci entra ne une nouvelle gestion de la s ance diff rente de celle d un cours traditionnel et une volution du r le du professeur deux aspects sur lesquels nous reviendrons par la suite L ordinateur s av re alors tre un alli de choix pour d velopper cette forme d enseignement Il ne s agit pas non plus de transformer un cours traditionnel de sciences physiques en un cours virtuel o l l ve ne pourrait plus exp rimenter et observer et o il ne serait alors confront qu une simple abstraction de la r alit par l interm diaire d un cran Bien au contraire il s agit de faire alterner des s quences d exp rimentations et de r flexion collective avec des s quences de travail autonome permettant une prise en compte de l individualit de
24. l ves soit parce que celles ci taient trop d cal es du but que je voulais atteindre soit faute de temps soit aussi parce que mes r ponses taient destin es l ensemble du groupe classe et perdaient leur caract re individuel Dans un cours traditionnel les occasions d avoir une relation individuelle avec un l ve sont trop limit es Ce qui n est pas le cas dans une s ance de travail autonome sur informatique L individualisation qui na t de cette pratique de formation permet qu une authentique communication entre formateur et form s prenne la place des relations traditionnelles d autorit vi _ Il permet de s adapter la vari t des rythmes de travail des l ves Lors d une s quence traditionnelle d exercices le professeur essaye g n ralement que l ensemble des l ves progresse la m me allure car il a un programme unique pour l ensemble de la classe De ce fait l h t rog n it des l ves n est pas prise en compte Par exemple la correction d un exercice a lieu un moment donn pour tout le monde en m me temps or certains ont fini l exercice et d autres sont encore en train de chercher En fait cette s quence d apprentissage ne tient pas compte de la progression individuelle de l l ve dans sa formation Ce qui entra ne l ennui de certains l ves plus rapides que la moyenne de la classe alors que d autres ont d croch car ils avaient besoin de plus de temps Certes on peut adapter de telles s
25. me nous l avons vu pr c demment ne devaient pas tre source d h t rog n it dans la classe certains tant plus l aise que d autre dans l utilisation de l ordinateur Refaire des exercices qui avaient d j t vus par les l ves mais de fa on traditionnelle V rifier ou infirmer les hypoth ses faites dans la premi re partie sur le travail autonome par informatique xv _ Organisation de la s ance Les classes concern es sont les 5 C et 5 D c est dire 60 l ves Chaque classe a t partag e en 2 groupes Il y a eu ainsi quatre s ances de une heure de travail autonome en demi groupe Ces derni res ont eu lieu dans une salle de technologie poss dant 8 postes de travail Dans un premier temps les l ves se sont r partis par bin me selon leurs affinit s devant chaque poste Puis j ai pr sent le didacticiel et la fa on de l utiliser avec la souris J ai de plus pr cis que ce programme n tait pas un jeu mais qu il leur permettait de revoir certaines notions que l on avait d j abord es dans le cours Il ne suffisait donc pas de cliquer pour voir d filer les images Je leur ai alors donn certaines consignes Utiliser une feuille de brouillon durant la s ance pour noter notamment les choses qui pouvaient leur para tre importantes Parler voix basse avec le 2 bin me pour pouvoir discuter des exercices des r ponses etc Ne pas h siter appeler en levant
26. ogiciels sont d une tr s grande simplicit d utilisation il suffit de savoir manier une Souris A la question pr f res tu faire les m mes exercices en classe sur feuille ou sur ordinateur 41 l ves ont r pondu sur ordinateur et 3 ont r pondu sur feuille et sur ordinateur Les l ves pl biscitent donc cette m thode d apprentissage c est ban Mieux qu un Couvre La raison majeur de cela est qu ils sont s duits par l aspect ludique de l outil informatique cf ci dessous t patens sun imfonrnari car je Fnounrte ue Het wnt er com ral nanas de narre Pan le pre fates aire des exprcces eur safe mehage casi amosan et se donne Das envie dl appewe Unama c est dus dla On confirme donc l hypoth se faite dans la premi re partie selon laquelle l aspect ludique de l informatique pouvait engendrer une plus grande motivation des l ves D ailleurs depuis ces s ances de travail sur informatique il ne se passe pas un cours sans que des l ves viennent me voir la fin de l heure pour r clamer d autres s ances car d apr s eux c est plus sympa et a change A la question sur la disponibilit du professeur dans une telle s ance par rapport un cours traditionnel 34 l ves ont r pondu qu il tait plus disponible 7 l ves ont r pondu que c tait pareil 3 l ves ont r pondu qu il tait moins disponible Ces r sultats confirment donc l aussi l hypoth se faite pr c demment
27. out seul De telles personnes sont indispensables car elles motivent l quipe p dagogique et peuvent communiquer le virus de jeunes professeurs C est le cas avec Mr Casanova professeur de sciences physiques au lyc e Mermoz qui n a pas h sit me sacrifier de nombreuses heures Les autres professeurs sont en g n ral de plus en plus int ress s m me s il y en a toujours qui sont r ticents Laure Paolassini explique tr s bien cela les enseignants ne sont pas tous partants Le professeur par ailleurs n est pas oblig d utiliser ces nouveaux outils Il faut qu il soit volontaire Les plus r ticents se trouvent dans la tranche d age comprise entre 40 et 45 ans Il s agit pour eux d une grande remise en question et d un grand investissement de temps Les jeunes ont plut t l habitude des images et ceux qui sont en fin de carri re y trouvent un nouvel int r t une nouvelle motivation d enseigner HI Comment utiliser l informatique comme outil p dagogique En d but d ann e convaincu de l utilit d employer l informatique je me suis demand quelles taient les possibilit s d int gration de celui ci comme moyen d enseignement en sciences physiques en cinqui me Plusieurs choix sont possibles i Il peut tre utilis pour faciliter la mise en uvre d exp riences Ce sont les exp riences assist es par ordinateur EXAO C est la fa on la plus commune d utiliser l ordinateur dans notre mati re On p
28. pprentissage De plus l informatique apporte un aspect ludique l apprentissage L l ve aura la possibilit de cliquer sur des boutons voir d filer des textes et des images couter des sons manipuler la souris voir les exercices se succ der en fonction de sa progression etc Tout ceci est un ensemble de petites choses qui rend le travail demand plus ludique Ce dernier rev t alors une forme plus attrayante car plus proche de leurs centres d int r ts ce qui induit chez eux une certaine motivation Inversement cet aspect ludique peut amener les l ves se d tourner des comp tences ou des savoirs qu ils taient sens s acqu rir lors de la s ance Je pense que le professeur doit tre tr s sensible cela Lors de ces s ances d informatique le professeur doit bien pr ciser que ce n est pas un jeu mais une r elle s ance de cours qu il ne suffit pas simplement de cliquer sur la souris pour avancer Lors de l laboration de ces programmes le professeur doit faire attention ne pas utiliser trop d effets au milieu desquels l information aurait une f cheuse tendance se perdre Il doit tendre vers un juste quilibre entre l attrait du programme et l information faire passer xi Il modifie l activit du professeur Beaucoup de d tracteurs des m thodes actives dont fait parti le travail en autonomie consid rent que le professeur dans de telles s ances a beaucoup moins de travail Ceci vient du f
29. rcices propos s dans ce didacticiel n taient pas de niveau variable Si l l ve fait juste il passe la suite s il fait faux il peut recommencer un exercice similaire mais ensuite il continue de la m me fa on que celui qui a r ussi Pour que ces s ances de travail autonome sur informatique permettent la prise en compte de l h t rog n it de la classe il faudrait que les exercices propos s par le didacticiel aux l ves puissent s adapter au niveau de l l ve Par exemple L l ve aborde un premier th me et fait l exercice I Si son r sultat est inf rieur une certaine valeur l ordinateur va lui faire refaire un exercice similaire avec plus d indications Si son r sultat est compris entre telle et telle valeur l ordinateur va lui proposer un exercice d un niveau plus difficile etc Pour am liorer les s ances de travail autonome sur informatique les l ves ont propos des suggestions qui mettent en vidence certaines lacunes du didacticiel labor at Ils ont trouv que le logiciel tait trop fig il n y avait pas d animation ni de sons Auoic das MUAJI Loau pk Aa hagur UOD CG Les possibilit s d animation sont forc ment limit es m me si elles sont possibles car le didacticiel est labor partir du tableur Excel L avantage d utiliser Excel est que le professeur n a pas besoin de savoir programmer mais l inconv nient est qu il offre des possibilit s limit es d animation Certains
30. rofesseurs de sciences physiques du secondaire D autre part les ordinateurs disponibles au coll ge F Bazille n taient quip s que d un traitement de texte Word et d un tableur Excel Consid rant ces deux contraintes le choix d utiliser le tableur Excel et le langage de programmation Visual Basic pour Application s est rapidement impos moi En outre je voudrais encore remercier M Casanova professeur au Lyc e J Mermoz qui en me consacrant du temps m a permis de d couvrir et d exploiter toutes les capacit s du tableur Excel On peut consulter et charger librement les programmes r alis s par les professeurs de sciences physiques du Lyc e J Mermoz sur le site Internet du m me nom simulation d un oscilloscope r trogradation de Mars r fraction d un rayon lumineux etc xiii M thode d laboration du didacticiel J ai d abord pass beaucoup de temps d une part d couvrir et ma triser toutes les possibilit s qu offrait Excel et d autre part utiliser le langage de programmation associ V B A Soit un volume horaire tr s approximatif de 200 heures J ai alors cr une simulation montrant le principe de la modulation d amplitude d un signal lectrique programme de lereS sp cialit J ai pu alors me rendre compte de la n cessit d avoir une m thode pour r aliser un programme p dagogique En effet j ai commenc cr er cette simulation en ayant juste une id e g n rale de ce que je voulai
31. s en plus grand entre le syst me d enseignement et les l ves ce qui entra nerait une augmentation de l chec scolaire Et ceci est particuli rement vrai en sciences physiques En effet on constate que les fili res scientifiques suscitent de moins en moins d int r t pour les futurs tudiants Les m thodes d enseignement doivent se rapprocher et se servir de l environnement de l l ve qui qu on le veuille ou non est de plus en plus occup par le multim dia et l informatique Finalement ce coup de jeune que pourrait donner l informatique l enseignement rapprocherait ce dernier de l enfant de l an 2000 En outre les programmes officiels donnent entre autres comme objectifs de l enseignement des sciences physiques de d velopper chez les l ves des l ments de culture scientifique contemporaine d tre ouvert sur les techniques et de contribuer la construction d un mode d emploi de la science et de la technique de former des citoyens consommateurs au bon usage des objets techniques qu il sera amener utiliser dans la vie courante Or l ordinateur est maintenant un l ment technique indispensable des sciences contemporaines et de plus sera dans le prochain si cle un objet technique courant que tout consommateur devra savoir utiliser notamment pour avoir acc s l information Int grer l outil informatique dans les moyens de l enseignement des sciences physiques s av re donc tre une n cessit afin d viter
32. s faire et lorsque des id es nouvelles me sont apparues j ai d les rajouter au fur et mesure Ainsi le temps de fabrication de cette simulation a t consid rablement rallong et sa structure est devenue trop complexe re s ance de travail autonome sur informatique j ai eut sch matiser par l organigramme suivant L quipe conseil tait compos e de Mme Phallipou et Mme Beraffato toutes deux professeur de sciences physiques au coll ge Fr d ric Bazille Ces deux personnes m ont conseill sur le contenu p dagogique du logiciel et aussi sur sa forme La fabrication de ce programme de travail autonome m a demand beaucoup de temps plus d une centaine d heures alors que son exploitation en classe n a dur qu une s ance Ainsi je pense que la r alisation de tels programmes ne peut se faire seul D autant plus que lorsque on est seul on est forc ment juge et partie et il devient tr s difficile d valuer son travail un point de vue ext rieur ne peut tre qu enrichissant Par cons quence un logiciel p dagogique doit tre le produit d un quipe enti re Des professeurs de physique situ s dans les quatre coins de la France gr ce Internet pourraient laborer plus facilement de tels logiciels IL S ance d exp rimentation xiv Objectifs de la s ance Cette s ance de travail sur ordinateur avait plusieurs objectifs Familiariser les l ves avec l utilisation du logiciel En effet de telles s ances com
33. s le premier type l information transite toujours dans le m me sens d un serveur vers un client dont la seule attitude est le choix d avoir ou non cette information C est une communication asym trique dont font partie l acc s aux banques de donn es l acc s l information etc Dans le deuxi me type qui lui est sym trique la communication devient un v ritable dialogue C est le cas pour les syst mes de messageries d changes de fichiers entre particuliers Ce type de communication para t beaucoup plus riche car aucun des interlocuteurs n est passif or l activit intellectuelle de l l ve est indispensable dans l apprentissage de ce dernier Je pense que Internet est un outil p dagogique que les professeurs devront exploiter et d velopper dans les prochaines ann e car il pr sente de nombreux int r ts En effet il permet de donner acc s des ressources qui n taient pas envisageables autrement De nombreux organismes de recherche CNRS NASA CNES etc de nombreux clubs de particuliers clubs astronomiques par exemple de nombreuses entreprises CGE EDF etc fournissent travers leur site Internet des documents interactifs tr s int ressants exploiter durant les s ances de sciences physiques D augmenter la motivation des l ves par l attrait naturel que suscite ce nouveau moyen de communication Une recherche par Internet sera plus motivante qu une recherche sur des livres dans une biblioth que
34. sont encore les lieux o l on s int resse sp cifiquement aux aspects ducatifs et donc la question qui nous pr occupe est celle de l utilisation de ce nouvel outil qu est l informatique dans une structure scolaire Qui peut l utiliser Comment Quels avantages et quels inconv nients pr sente 11 Comment se servir de l outil informatique pour am liorer ses m thodes p dagogiques J ai essay dans ce m moire d apporter quelques l ments de r ponse ces questions en me basant sur le travail que j ai effectu avec les classes de 5 que j avais en responsabilit durant mon ann e de stage Nous allons voir dans une premi re partie quelles sont les diff rentes fa ons d utiliser l informatique dans une classe de 5 Puis dans une deuxi me partie nous verrons l exp rimentation effectu e sur le travail autonome sur informatique L outil informatique en 5eme I L enseignement d hier et d aujourd hui une n cessaire adaptation des moyens p dagogiques Si l on analyse tr s rapidement l enseignement qu ont re u nos parents on constate que les moyens d enseigner se r duisaient la parole du professeur aux livres aux cahiers et au tableau Dans le m me temps le r le du professeur se limitait l instruction et l ducation sans souci des orientations pr sentes et futures de l l ve dans une soci t elle m me moins diff renci e et aux structures professionnelles relativement simples et stables Or maintenant
35. t pas voir ces s quences de travail autonome sur informatique comme une activit p dagogique nouvelle qui viendrait remplacer d autres s quences d apprentissage Je pense que c est un moyen suppl mentaire mis la disposition des l ves pour am liorer l int gration des savoirs et savoir faire En effet de par ses avantages que nous allons voir par la suite le travail autonome sur informatique permet de rendre l apprentissage de l l ve plus efficace v Tl permet d individualiser les relations ma tre l ve N importe quel enseignant d butant se rend tr s vite compte que ce qui importe le plus dans une classe c est une bonne compr hension entre le professeur et ses l ves Si l on veut que s instaure une bonne entente entre les deux il faut que les messages soient d finis de mani re claire Mais surtout ces messages doivent transiter dans les deux sens et pas uniquement du professeur vers les l ves En effet il est absolument n cessaire pour un professeur de comprendre les attentes de ses l ves et pour cela il est indispensable que s tablisse une relation individuelle entre chacun de ces derniers et le professeur D autant plus que l h t rog n it des classes actuelles rend n cessaire en physique comme ailleurs une individualisation de l enseignement Je suis sorti parfois de certaines s ances de cours traditionnelles frustr En effet je n avait pas pu r pondre toutes les questions pos es par les
36. un qui soit passif et l autre actif ix ___ Il permet un d veloppement du comportement des l ves Par cette m thode p dagogique l l ve a plus de facilit exprimer et mettre en valeur sa singularit face au professeur et au deuxi me bin me On pourrait dire que l l ve acquiert une certaine libert motionnelle qui va induire chez lui une plus grande motivation Alors des l ves r serv s peuvent se r v ler et s exprimer pour la premi re fois Ceux qui devant la classe n osaient pas parler se livrent sans probl me et se d bloquent devant l cran car ils n ont plus peur des critiques de l ensemble de la classe x Tl permet de se rapprocher du monde de l l ve Lorsque un l ve se trouve devant un cran d ordinateur 1l n est plus du tout dans les m mes conditions psychologiques que lorsque 1l se trouve devant un cahier d exercice ou une page blanche En effet ces deux derniers objets ont une connotation n gative chez lui car il ne les utilise g n ralement que pour des activit s qui concernent l cole on comprendra ais ment que l cole ne repr sente pas l id al de vie d un enfant de 12 13 ans Tandis que pour l informatique c est rigoureusement l inverse Soit l enfant n a jamais utilis l ordinateur et il est tr s attir par cet objet nouveau soit il en poss de un g n ralement pour jouer ou se divertir et les repr sentations qu il en a ne seront pas un obstacle psychologique son a
37. we are led to think about the possibilities witch offers to us to enrich our educational system By analysing the teaching methods that the new technologies reveal we try to exploit one of theses possibilities to improve ours pedagogic practices Mots clefs e adaptation e Informatique e Individualisation e Travail autonome e nternet Bertrand Schwartz Ce serait une cole o on remet chacun les responsabilit s de sa propre ducation L cole ainsi d finit est une cole de la responsabilisation de la motivation de l expression et de la communication centr e sur la formation de chaque l ve D apr s Christian LERAY et Eug ne LECABEC dans Etudes dirig es et aides l autoformation Rennes CRDP Bretagne Sommaire Introduction La fin de ce dernier mill naire est l occasion d une nouvelle r volution technique et conomique L informatique le multim dia les nouvelles communications lectroniques se d veloppent de mani re exponentielle Ces nouvelles technologies touchent toutes les couches sociales des soci t s d velopp es Les march s financiers li s ces nouvelles technologies NASDAQ aux USA sont en v ritable d veloppement Tous les jours de nouvelles start up se cr ent Les plus grands journaux multiplient qui mieux mieux les dossiers et les num ros sp ciaux sur ce sujet La t l vision et la radio y consacrent maintes missions Cependant rares
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