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Annale 2014

1. Les territoires et l conomie solidaire e l chelon de la r gion financement d emplois tremplins ou d emplois solidaires pour professionna liser Les structures mise en place d outils financiers abond s par le conseil r gional microcr dit fonds de garantie fonds d investissement aide au d marrage de nouvelles formes d entreprendre SCIC coop rati ves d activit s et d emplois e l chelon du pays la loi Voynet du 25 juin 1999 a cr ce nouvel chelon territorial afin de faciliter l mergence de projets locaux dans des bassins de vie Dans leurs Chartes de d veloppement de nom breux pays font une place aux initiatives locales de l conomie solidaire e l chelon du d partement le soutien l conomie solidaire se manifeste principalement au travers du budget d action sociale e l chelon de l intercommunalit soutien la cr a tion d entreprises du tiers secteur soutien l inser tion via les Missions locales et les Plie aide La coop ration d centralis e e l chelon de la ville achats publics thiques mise en place de clauses sociales dans les appels d offres soutien des p les d conomie solidaire appui aux r gies de quartier et aux autres structures de l inser tion par l activit conomique Alibi Un d but de structuration se retrouve dans le R seau des territoires de l conomie solidaire RTES qui regroupe des lus en charge de
2. conomie solidaire est un concept dans lair du temps Des tenants d une autre cono mie soci t ceux qui y voient un moyen de corriger les in galit s de nombreux lus s int ressent ce type de d marche On compte ainsi pas moins de 300 350 d l ga tions l conomie solidaire dans les collectivit s locales Et le mouvement devrait s am plifier en 2008 Mais de quoi parle t on exactement Mouvance En France l conomie solidaire est issue d initiatives inno vantes de proximit soit qu elles favorisent l insertion de personnes en difficult soit qu elles se mettent au service d une solidarit interg n rationnelle lutte pour pr server l environnement ou la sant services de proximit d une solidarit entre tres humains commerce quitable aide au d veloppement ou d une solidarit entre insiders et outsiders selon les termes de la sociologie am ricaine pargnants solidaires r seaux d changes r ciproques de savoirs Dans cette mouvance on trouve aussi bien des mouve ments religieux que des groupements alternatifs et des associations citoyennes C est le mouvement Emma s par exemple qui lance le premier d s les ann es soixante le principe du recyclage de v tements et depuis de d chets lectriques pour cr er de l activit pour des personnes en difficult Du c t des mouvements alternatifs il faut citer l Aldea Agence de liaison pour le d veloppement d u
3. ment des besoins communs et sa dimension d innovation sociale L conomie sociale et solidaire n est pas une d marche philanthropique ou le suppl ment d me des politiques publiques elle doit avoir une place strat gique au c ur de celles ci et irriguer la plupart des politiques publiques Elle r interroge la cr ation de richesses et notre mani re de la comptabiliser et favorise une d mocratie participative active Les collectivit s locales actrices majeures du d veloppement des territoires urbains et ruraux organisatrices du dialogue de proximit avec la soci t civile ont aux c t s de l Etat un r le fondamental afin de favoriser le d veloppement de l ESS dans les territoires 29 38 Nous appelons l Etat et ses repr sentants Affirmer la place de l conomie sociale et solidaire au sein de l conomie d velopper de fa on inter minist rielle une ambitieuse poli tique publique d conomie sociale et solidaire en collaboration avec les collectivit s locales au travers par exemple de conventions pluriannuelles Etat Collectivit s Reconnaitre la contribution des acteurs de l ESS l int r t g n ral accompagner les acteurs territoriaux dans la mise en place des SIEG et SSIG et faire voluer le code des March s Publics afin de mieux prendre en compte les acteurs de l ESS dans la suite des travaux actuellement men s Bruxelles sur ce sujet Il s agit notamment de favoriser
4. Entreprendre pour Humaniser la D pendance et de Habitat et Humanisme Budget Co t des tudes de faisabilit 100 000 euros Un projet de construction d environ 15 millions d euros Bilan Les r ussites et les points positifs Une mobilisation du partenariat local la SCIC a t constitu e avec 7 associ s et progressivement de nouveaux associ s prennent des parts sociales EHPAD du territoire familles de r sidents salari s _ L aboutissement d un projet de plateforme de services permettant une r habilitation de l EHPAD sans un impact trop important sur le prix de journ e pay par les personnes g es L envie de d velopper une structure innovante qui d veloppe des modes de prise en soins non m dicamenteux de la personne g e atteinte de la maladie d Alzheimer Les difficult s et points n gatifs Le CCAS tant le 1 de France investir dans une SCIC il a fallu d tailler et faire valider les options juridiques retenues et les proc dures mettre en place et trouver des prestataires cabinet d ing nierie et d tude qui pouvaient accompagner dans l laboration du projet Estimation CCAS Le CCAS souhaitait r pondre plusieurs enjeux la mobilisation d une offre compl te compl mentaire et int gr e sur le territoire la solidarit interg n rationnelle et citoyenne la r habilitation construction de la plateforme avec un impact limit sur le prix de journ e Un nouvea
5. Salu l aspect innovant humaines ou d un quipement lanc en novembre 2011 avait fait suite aux travaux de rep rage pr a SAINT ETIENNE UN CLUSTER CULTUREL E Apr s plusieurs ann es de partage de savoir faire et de mutualisation entre les acteurs culturels et notamment pour la reprise d un cin ma d art et d essai les structures ont d cid d approfondir leurs relations en travaillant autour d un projet de coop ration plus global Ils ont ainsi cr Culture et coop ration l un des trois clusters de la r gion Rh ne Alpes Il s agit d un lieu d di qui permet aux acteurs de ce secteur de monter des partenariats plus solides avec les collectivit s locales mais aussi avec les entreprises priv es de mutualiser leurs comp tences et de b n ficier d un accompagnement technique et logistique de qualit Le PTCE Culture et coop ration s est donc constitu comme une r ponse aux besoins des quinze associations et coop ratives membres et a permis de renforcer leurs d marches de d veloppement Aujourd hui cet environnement commun aux acteurs a favoris l mergence de plusieurs projets 16 38 des PTCE d exploitation est centralis e o les associations f d r es d finissent les orientations et participent l labo ration de son plan de d veloppement Le projet de Culture et coop ration bas Saint tienne cf encadr en est une bonne illustration Apr s une longue tradition f
6. bancaires du troisi me type type Cigales favorisent la cr ation d activit s pour des personnes en situation difficile ou qui cr ent des activit s socialement utiles Le soutien passe par des pr ts des prises de capital ou des garanties Les piceries sociales et solidaires Le rappel des principes de fonctionnement Pour l essentiel une picerie sociale et solidaire intervient sur le champ de l aide alimentaire aux personnes qui rencontrent des difficult s sociales et professionnelles particuli res Cette aide alimentaire se caract rise par une certaine libert dans le choix des produits offerts aux usagers une forme de mon tarisation de l change la participation des usagers de l picerie des ateliers de r insertion ou d insertion sociale et professionnelle L picerie sociale et solidaire est une nouvelle modalit de l action sociale traditionnelle Ce constat est vident dans la plupart des piceries qui sont sous la d pendance directe ou indirecte du centre communale d action sociale CCAS Il s agit de partir de l aide alimentaire pour r aliser des actions de r insertion ou d insertion sociale voire conomique 6 38 Document 3 Eric Larpin Fiches pratiques de la Lettre du cadre territorial n 89 Mai 2007 FICHES POLE EN COMMUNICATION de La Lettre du cadre territorial 76 F EDP Quand l conomie solidaire gagne les collectivit s locales
7. la collecte l exploitation et la mise disposition des donn es conomiques et sociales relatives aux entreprises de l conomie sociale et solidaire 5 L information des entreprises sur la dimension europ enne de l conomie sociale et solidaire et l appui l tablissement de liens avec les entreprises du secteur tablies dans les autres Etats membres de l Union europ enne 6 Dans les collectivit s r gies par l article 73 de la Constitution le d veloppement et l animation de la coop ration internationale des collectivit s concern es en mati re d conomie sociale et solidaire Elles ont qualit pour ester en justice aux fins notamment de faire respecter par les entreprises de leur ressort et relevant du 2 du Il de l article 1 de la pr sente loi l application effective des conditions fix es ce m me article Dans des conditions d finies par d cret les chambres r gionales de l conomie sociale et solidaire tiennent jour et assurent la publication de la liste des entreprises de l conomie sociale et solidaire au sens des 1 et 2 du Il de l article 1 qui sont situ es dans leur ressort 34 38 Dans chaque r gion le repr sentant de l tat dans la r gion et le pr sident du conseil r gional concluent une convention d agr ment avec la chambre r gionale Le repr sentant de l tat dans la r gion et le pr sident du conseil r gional peuvent proposer aux autres collectivit s
8. 10 du PIB cette conomie alternative souffre d un manque de connaissance et de visibilit que ses promoteurs l image des chambres r gionales de l ESS CRESS tentent de corriger T moignage L id e des PTCE est n e de l initiative du Conseil national des CRES CNCRES du Labo de ESS du Coorace f d ration au service de l emploi de l insertion et du d velop pement de territoires solidaires du R seau des collectivi t s territoriales pour une conomie solidaire RTES et du Mouvement pour l conomie soli daire MES qui sont donc les cata lyseurs et les garants politiques du Beno t Hamon lablement entrepris lors des tats g n raux de l ESS et avait permis de recueillir plus d une centaine de t moignages de projets effectifs ou en cours de cr ation Le 25 juin 2012 les premi res rencontres nationales des PTCE ont permis de porter la connaissance des acteurs de ESS mais aussi des pouvoirs publics leur existence et leur int r t comme mod le de d veloppement conomique traitant la fois les questions de croissance et de relocalisation des activit s F d r es L outil PTCE peut tre une solution efficace pour des asso ciations d un m me territoire qui souhaitent largir leurs ressources humaines ou leur domaine de comp tences Cela peut se traduire par la cr ation d une structure interm diaire au sein de laquelle la gestion des ressources projet Un appel candidatures
9. 2005 le RTES a engag un partenariat avec l Association des R gions de France D s cette poque de nombreuses intercommunalit s ont rejoint le r seau Le champ s est enfin largi aux D partements Anne Laure FEDERICI d l gu e g n rale du RTES Les politiques ESS des collectivit s se traduisent par des actions directement men es par les collectivit s ou des aides destination des acteurs de l ESS via subventions ou appels projets Elles visent principalement r pondre aux diff rents enjeux relatifs au champ de l ESS m connaissance fragilit conomique isolement etc e Faire conna tre et promouvoir l ESS laboration de diagnostics tat des lieux communaut d agglom ration Plaine centrale pays Sologne val sud laboration de strat gies ESS par des R gions Alsace Aquitaine Basse Normandie Bourgogne et des pays souvent avec l appui des R gions et ou des Chambres r gionales de l conomie sociale et solidaire CRESS pays Terrois pays Sologne Val Sud soutien aux CRESS __ sensibilisation communication mois de l ESS labellisation p les r gionaux d innovation et de d veloppement conomique solidaire de la R gion Provence Alpes C te d Azur e Consolider techniquement et financi rement les structures les p renniser appui technique aux structures conseil sur gestion professionnalisation solvabilisation acc s la commande publique etc assoc
10. D ACCOMPAGNEMENT Section 1 Les subventions publiques Article 59 Le chapitre III du titre ler de la loi n 2000 321 du 12 avril 2000 relative aux droits de citoyens dans leurs relations avec les administrations est ainsi modifi 1 Au d but il est ajout un article 9 1 ainsi r dig Art 9 1 Constituent des subventions au sens de la pr sente loi les contributions facultatives de toute nature valoris es dans l acte d attribution attribu s par les autorit s administratives et les organismes charg s de la gestion d un service public industriel et commercial justifi es par un int r t g n ral et destin es la r alisation d une action d un projet d investissement la contribution au d veloppement d activit s ou au financement global de l activit de l organisme de droit priv b n ficiaire Ces actions projets ou activit s sont initi s d finis et mis en uvre par les organismes de droit priv b n ficiaires Ces contributions ne peuvent constituer la r mun ration de prestations individualis es r pondant aux besoins des autorit s qui les accordent 36 38 Document 16 La loi ESS est publi e la Gazette des communes Rubrique SOCIAL article publi le 25 08 2014 Par Jean Marc Joann s la zette fr R f rences e Loin 2014 856 du 31 juillet 2014 relative l conomie sociale et solidaire JO du 1 ao t Le principal objectif de la loi sur l conomie sociale et solidair
11. compatible avec les r gles de notre droit national et du droit communautaire En effet la notion de subvention et les cadrages y aff rent reposent ce jour sur des supports de port e juridique limit e telle que la circulaire du Premier Ministre du 18 janvier 2010 relative aux relations entre les pouvoirs publics et les associations De plus le contenu de cette circulaire n est pas opposable aux collectivit s publiques autres que l Etat ce qui limite sa port e En d coule l utilit du recours la loi afin de s curiser pour leurs b n ficiaires et les collectivit s publiques qui les attribuent le dispositif de la subvention C est au vu de ces principaux l ments qu il est apparu que des dispositions nouvelles de nature seulement r glementaire taient soit inappropri es alors qu une partie importante du projet de loi est constitu e d une adaptation de dispositions l gislatives existantes soit de niveau juridique insuffisant ou d pourvues de bases l gislatives suffisamment robustes et op rationnelles pour permettre au pouvoir r glementaire d intervenir de mani re appropri e au vu des objectifs poursuivis D D autres options taient elles possibles L affirmation d une politique publique associant Etat collectivit s territoriales tablissements publics r formant ou modifiant des statuts ou des activit s organis s par la loi et d finissant des concepts ou des outils d intervention ne pouvait emprunter les se
12. d ra trice qui s est entre autres traduite par une d l gation de service public ce p le a voulu regrouper des associations et des coop ratives culturelles de l agglom ration st phanoise pour consolider les pratiques collaboratives ce qui s est av r tre un rempart face aux fortes mutations que conna t le secteur culturel Attractive Les PTCE v hiculent aujourd hui une dynamique attractive qui met en vidence les pratiques entrepreneuriales des structures de ESS et particuli rement des modes d organi sation et d inter coop ration utiles au monde associatif La reconnaissance de l int r t des PTCE s est aussi mat rialis e par la pr sence de Beno t Hamon ministre d l gu charg de ESS et de la Consommation aux rencontres nationales du 25 juin Le ministre a salu l aspect innovant et cr ateur d activit et de lien social des PTCE et a rappel l ambition du gouvernement de s appuyer sur l ESS pour atteindre ses objectifs pour la relance conomique La Banque publique d investissement un des axes de la future loi ESS cf Fait du mois Associations mode d emploi n 142 d octobre 2012 devrait d ailleurs encourager les d marches de mutualisation et de coop ration engag es dans les PTCE Structuration Les exp riences r ussies de PTCE doivent passer aujourd hui de l exp rimentation l essaimage pour permettre la mod lisation du syst me Elles pourraient constituer un axe de la ROMANS ARCHER RE
13. es Les entreprises d insertion en sont un exemple C est pourquoi les collectivit s sont au premier plan pour le d veloppement de l conomie sociale et solidaire Les collectivit s un acteur cl pour le d veloppement de l ESS Les communes les conseils r gionaux d partementaux sont les principaux partenaires des entreprises de l ESS De par leur r le de financeur de l action sociale ils agissent en faveur d un d veloppement social via une conomie priv e tout en gardant un objectif de non lucrativit Financer les structures de l ESS Les collectivit s sont les acteurs les plus proches des entreprises de l ESS car elles les accompagnent dans leur d veloppement Les solutions d accompagnement pr sentes sur les territoires sont nombreuses et d tenues par une multitude d acteurs De plus les offres se diff rencient selon la phase de vie de l entreprise Une entreprise qui d marre son activit verra ses besoins d accompagnement et soutien financier adapt s par rapport une entreprise stable Les collectivit s doivent donc permettre aux entreprises de l ESS d acc der une offre lisible d accompagnement Les cr dits bancaires et l pargne solidaire sont deux exemples de moyens de financement pour les entreprises de l ESS Ces deux moyens reposent respectivement sur des outils de garantie par des organismes de la finance solidaire et sur des pargnants faisant le choix de placer leur argent sur des produit
14. et accompagner les dispositions l gislatives Par ailleurs les moyens financiers et les mesures fiscales concernant le secteur ne figurent pas dans le pr sent projet car ils rel vent pour l essentiel de la loi de finances L 32 38 Document 15 1 ao t 2014 JOURNAL OFFICIEL DE LA R PUBLIQUE FRAN AISE LOI n 2014 856 du 31 juillet 2014 relative l conomie sociale et solidaire 1 Extraits NOR ERNX1315311L L Assembl e nationale et le S nat ont adopt Le Pr sident de la R publique promulgue la loi dont la teneur suit TITREF DISPOSITIONS COMMUNES Chapitre 1 Principes et champ de l conomie sociale et solidaire Article 1 I L conomie sociale et solidaire est un mode d entreprendre et de d veloppement conomique adapt tous les domaines de l activit humaine auquel adh rent des personnes morales de droit priv qui remplissent les conditions cumulatives suivantes 1 Un but poursuivi autre que le seul partage des b n fices 2 Une gouvernance d mocratique d finie et organis e par les statuts pr voyant l information et la participation dont l expression n est pas seulement li e leur apport en capital ou au montant de leur contribution financi re des associ s des salari s et des parties prenantes aux r alisations de l entreprise 8 Une gestion conforme aux principes suivants a Les b n fices sont majoritairement consacr s l objectif de maintien
15. mettre au service d objectifs sociaux Pour qualifier l conomie solidaire on parle aussi de tiers secteur ou de troisi me syst me ce qui traduit l id e d un secteur qui existe pleinement aux c t s du secteur marchand et du secteur public Dans les pays du Sud l conomie solidaire qui a un poids socio conomique beaucoup plus important que dans les pays du Nord re oit la d nomination d conomie populaire Hybridation des ressources L conomie solidaire est fond e sur l hybridation des ressources qu elles soient marchandes ventes de biens ou de services non marchandes subventions emplois aid s ou non mon taires b n volat troc selon une typologie propos e par le sociologue Jean Louis Laville Chaque structure de l conomie solidaire a une pond ration diff rente de ses ressources en fonction de ses objectifs essen iels cr ation de richesses d emplois ou de lien social l existe aussi des formes d conomie solidaire dans lesquelles la dimension mon taire est absente Il s agit du r seau d changes r ciproques de savoirs fond vry Essonne la fin des ann es quatre vingt ou des syst mes d changes locaux n s en Ari ge en 1994 Les SEL ont d plusieurs reprises faire la preuve aupr s de l administra ion fiscale qu ils taient sans but lucratif et qu ils n encou rageaient pas le travail au noir Depuis 2001 on voit aussi se d velopper les AMAP Associations pour le mainti
16. ne seront pas re us par le jury 1 Depuis le 1er janvier 2007 le plafond de la r gle de minimis est tabli 200 000 d aides publiques accord es pour une m me entreprise sur une p riode de 3 exercices fiscaux cons cutifs 20 38 Crit res de s lection des dossiers Pour information sont port s la connaissance des candidats les crit res de lecture des dossiers pour le travail de pr instruction L absence de r ponse un ou des crit res n est pas liminatoire Statut de la structure e Tout type de statuts pour les soci t s de capitaux l agr ment pr fectoral _ entreprise solidaire ainsi que les statuts ESS constitueront un atout e Existence l gale de la structure portant le projet la date de d p t du dossier Territoire d intervention e La structure exerce son activit sur le Pays de Brest Viabilit du projet e Pr sence de dispositions assurant la continuit du projet inscription dans la dur e e Insertion du projet dans le plan d action de la structure e Proc dure d valuation propos e Dimension conomique et e Si la structure a d j une activit conomique sur le march les budget financements publics subventions d exploitation n exc dent pas 50 du total des produits 80 si la structure n a pas d activit conomique e Nombre d emplois cr s ou maintenus dans le cadre de l action e Liens avec les circuits conomiques e Moda
17. C etc sont autant de pistes voqu es lors des entretiens et mises en uvre sur certains territoires L exp rience des derni res ann es en mati re de clauses sociales indique les strat gies pour faire de l ESS un levier d une conomie plurielle Il s agit de saisir les opportunit s qu offre le code des march s publics en mati re de clauses d insertion article 14 30 53 25 38 Document 12 conomie sociale et solidaire une politique encore en qu te de l gitimation Agn s Thouvenot La Gazette des communes 15 novembre 2013 L conomie sociale et solidaire est encore souvent per ue comme une conomie de la r paration Ses d fenseurs la consid rent au contraire comme une conomie de la transformation Bonne nouvelle pour le R seau des collectivit s territoriales pour une conomie solidaire RTES celle ci ne suscite plus simplement l int r t des collectivit s engag es de longue date dans cette voie L ensemble des associations d lus locaux ont en effet sign une charte d engagement en faveur de l conomie sociale et solidaire au printemps 2013 Une cons quence de la cr ation d un minist re d l gu en mai 2012 et du projet de loi qui sera discut au Parlement partir du 6 novembre S rement Mais fondamentalement les valeurs de l ESS trouvent un cho dans la crise sociale et conomique que nous traversons Elles correspondent un nouvea
18. LEVE LA CHAUSSURE Le PTCE Archer est situ Romans dans la Dr me territoire marqu par un taux de ch mage lev et des difficult s d acc s aux aides sociales Fort heureusement ce territoire est caract ris par une tradition de coop ration ce qui a permis un mariage r ussi entre l int r t collectif via la coop ration et l entrepreneuriat Archer travaille la relance de l activit de chaussures traditionnelle Romans Le groupe compte aujourd hui une quinzaine de p les d activit s et salarie plus de 300 quivalents temps plein gr ce la mutualisation et la mise en place de services transversaux Un exemple qui montre que la relocalisation de certaines activit s sur les territoires est possible www archer fr politique nationale de soutien aux p les de comp titivit ou en faveur de l innovation sociale En ce sens les collectivit s locales sont des acteurs incontournables pour impulser des projets conomiques territoriaux et soutenir les structures qui entament une d marche de regroupement Les PTCE sont en effet un cadre id al pour faire voluer le r le des col lectivit s dans l mergence d activit s solidaires Pour cela les acteurs de ESS doivent assurer leur structuration en s int grant dans les sch mas r gionaux de d veloppement conomique ou dans les dispositifs existants A soutenir Le d veloppement de la d marche PTCE devra incontes tablement passer par sa reconnaissance
19. Sujet national pour l ensemble des centres de gestion organisateurs ATTACH TERRITORIAL CONCOURS EXTERNE SESSION 2014 PREUVE DE NOTE SP CIALIT GESTION DU SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL PREUVE D ADMISSIBILIT R daction d une note ayant pour objet de v rifier pour les candidats ayant choisi la sp cialit gestion du secteur sanitaire et social l aptitude l analyse d un dossier soulevant un probl me sanitaire et social rencontr par une collectivit territoriale Dur e 4 heures Coefficient 4 LIRE ATTENTIVEMENT AVANT DE TRAITER LE SUJET Vous ne devez faire appara tre aucun signe distinctif dans votre copie ni votre nom ou un nom fictif ni votre num ro de convocation ni signature ou paraphe Aucune r f rence nom de collectivit nom de personne autre que celles figurant le cas ch ant sur le sujet ou dans le dossier ne doit appara tre dans votre copie Seul l usage d un stylo encre soit noire soit bleue est autoris bille non effa able plume ou feutre L utilisation d une autre couleur pour crire ou pour souligner sera consid r e comme un signe distinctif de m me que l utilisation d un surligneur Le non respect des r gles ci dessus peut entra ner l annulation de la copie par le jury Les feuilles de brouillon ne seront en aucun cas prises en compte Ce sujet comprend 38 pages Il appartient au candidat de v rifier que le doc
20. a commande publique les march s publics en particulier en int grant une clause d insertion e Contribuer au d veloppement des finances solidaires mise en place d une monnaie compl mentaire D partement df ille et Vilaine communaut d agglom ration des Lacs de l Essonne lancement d un emprunt populaire R gions Auvergne et Pays de la Loire e S investir directement dans des structures ESS locales Scic aide alimentaire D partement de la Dordogne et 3 communes Scop 276 D partement de la Seine Maritime Scic Energies renouvelables R gion Poitou Charentes Scic Lilas autopartage commune de Lille Ces actions et ces aides peuvent tre sp cifiquement cr es pour l ESS ou bien les collectivit s ouvrent l acc s leurs dispositifs classiques d aides aux entreprises aux acteurs de l ESS voire les bonifient au profit des acteurs de l ESS par exemple R gion Limousin Quelques points de vigilance destination des collectivit s L articulation des politiques ESS aux autres politiques Les liens entre les politiques ESS des collectivit s et les politiques sectorielles existantes conomique ou sociale sont g n ralement peu apparents m me quand elles sont regroup es dans un cadre strat gique unique comme peut l tre un Sch ma r gional de d veloppement conomique SRDE Il en r sulte le risque de maintenir ces politiques part comme des politiques secondaires ou pour ju
21. ait de leur situation personnelle et particuli rement de leur tat de sant ou de leurs besoins en mati re d accompagnement social ou m dico social Ces personnes peuvent tre des salari s des usagers des clients des membres ou des b n ficiaires de cette entreprise 2 Elles ont pour objectif de contribuer la lutte contre les exclusions et les in galit s sanitaires sociales conomiques et culturelles l ducation la citoyennet notamment par l ducation populaire la pr servation et au d veloppement du lien social ou au maintien et au renforcement de la coh sion territoriale 3 Elles concourent au d veloppement durable dans ses dimensions conomique sociale environnementale et participative la transition nerg tique ou la solidarit internationale sous r serve que leur activit soit li e l un des objectifs mentionn s aux 1 et 2 Chapitre II Organisation et promotion de l conomie sociale et solidaire Section 1 Le conseil sup rieur de l conomie sociale et solidaire Article 4 l Le Conseil sup rieur de l conomie sociale et solidaire charg d assurer le dialogue entre les acteurs de l conomie sociale et solidaire et les pouvoirs publics nationaux et europ ens est plac aupr s du Premier ministre et pr sid par le ministre charg de l conomie sociale et solidaire 33 38 Il Le Conseil sup rieur de l conomie sociale et solidaire est consult sur tous le
22. ales L ESS doit innerver l ensemble des services pour produire du d veloppement social local Mise en pratique Reste traduire dans les faits ces convictions politiques fortes Il faut que la gouvernance enti re de la collectivit int gre l ESS gt mart le Patricia Andriot Aujourd hui peu de collectivit s ont formalis ces pratiques Le conseil r gional d Alsace dispose d un r f rent ESS dans chacune de ses directions ce qui permet de porter cette th matique de mani re transversale et de sortir d une approche strictement sectorielle souligne la conseill re Catherine Zuber 27 38 De son c t la Corr ze a cr en son sein dans le cadre d un plan ESS 2013 2015 une instance pluridirectionnelle pour tudier conjointement des dossiers multifacettes ne trouvant pas jusqu pr sent d coute adapt e pr cise le d partement En Champagne Ardenne certains dossiers comme ceux relevant de la culture ou de la mobilit sont instruits en partenariat avec la direction d di e VESS Je r ve terme que l on n ait plus d lus et de techniciens charg s de ESS Cela voudra dire que tout le monde fait de l ESS Pour l heure il faut encore user de beaucoup de p dagogie aupr s de ceux ci pour les convaincre que l ESS porte une autre forme de d veloppement reprend Patricia Andriot Oui au soutien des collectivit s mais sans ing rence dans les projets Fran oise Be
23. auxquelles il doit s atteler 1 Laurent Fraisse est chercheur au LISE Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie conomique CNAM CNRS 2 R seau des Territoires pour l conomie Solidaire 24 38 Etant donn le d ficit de compr hension et de visibilit des initiatives et activit s de l ESS la connaissance la sensibilisation et la promotion de l ESS sont un axe transversal et prioritaire des politiques r gionales Concr tement l action des lus r gionaux a permis une d clinaison territoriale des statistiques officielles INSEE sur le poids de l ESS en termes de nombre d tablissements d emplois de CA de secteurs d activit l chelle d une r gion Etablir statistiquement que l ESS repr sente entre 10 et 15 des emplois selon les r gions est crucial compte tenu de la force performative des chiffres dans la rh torique politique et m diatique Par ailleurs la multiplication d v nementiels conf rences rencontres forums visites et parcours itin rants l exemple du mois de l conomie sociale et solidaire dans les r gions a permis de couvrir cette ann e une large partie du territoire fran ais Durant le mois de novembre 2008 plus de 700 v nements auraient t organis s dans 20 r gions fran aises Les r gions ont aussi permis la r daction et la diffusion de multiples guides sur les initiatives de l ESS la finance solidaire le commerce quitable la consommat
24. cation et La recherche C est pourquoi nous avons act le principe d une Rencontre annuelle des collectivit s locales autour de l ESS et nous nous engageons poursuivre notre collaboration autour de cette question 30 38 Document 14 Projet de loi relatif l conomie sociale et solidaire tude d impact extraits S nat 24 juillet 2014 Premi re partie Pourquoi une loi en faveur de l ESS Trois motivations principales m ritent d tre mises en exergue Ces trois motivations font cho aux trois grands constats concernant l tat actuel du secteur de l conomie sociale et solidaire ses attentes et ses besoins tels que d velopp s plus largement dans le rapport du d put Francis Vercamer d avril 2010 A Rem dier une absence de cadre l gislatif g n ral et unificateur concernant un secteur d activit de nature composite r sultant de dispositifs l gislatifs multiples et souvent anciens Ainsi le recours la loi appara t l gitime car cela va permettre 1 De fournir un cadre normatif dont l int r t premier est d actualiser et de d terminer le p rim tre du secteur de l ESS ses composantes ses caract ristiques et particularit s les exigences que doivent satisfaire les acteurs pour en faire partie et b n ficier le cas ch ant de mesures de soutien sp cifiques De plus ce cadre et les crit res requis figurant dans le projet de loi devrait permettre d op rer les v rifications n cessaires
25. celles de l conomie sociale L accent est mis sur l impact social de l activit ind pendamment du statut de la structure L entreprenariat social regroupe ainsi toutes les structures mettant au profit d un objectif social les m thodes et l efficacit de l entreprise Si cette approche apporte une nouvelle clef de lecture de ESS il convient de noter que dans les faits les cat gories propos es peuvent pour tout ou partie se recouvrir en fonction des finalit s et des modes d organisation adopt s 11 38 L action des collectivit s Du fait de leurs comp tences dans les domaines m dico sociaux culturels environnementaux etc les collectivit s soutiennent depuis longtemps l activit des associations des coop ratives des mutuelles c est dire les acteurs de ESS via des subventions des d l gations de services ou encore des partenariats L ESS est devenue plus r cemment un domaine de politiques publiques d but des ann es 2000 investi progressivement par tous les niveaux des collectivit s agglom rations puis R gions pays communaut s de communes et D partements L volution du type d adh rents au RTES illustre la diffusion de ESS dans les diff rents niveaux de collectivit s Le r seau a t cr en 2001 par des lus des villes qui souhaitaient changer sur leurs pratiques et avoir un espace de coordination national Les R gions sont entr es massivement en mouvement partir de 2004 En
26. cette d l gation C est le plus souvent dans le cadre de leurs comp tences en mati re de d ve loppement conomique acquises par les lois de d centra lisation de 1982 puis 2004 que les collectivit s locales interviennent en soutien l conomie solidaire G n ralement ces actions de soutien sont labor es en trois tapes co construction d un diagnostic partag avec les acteurs du territoire vote d un plan de d veloppement ou d une d lib ration cadre par l assembl e comp tente cr ation d outils avec le soutien de nouveaux charg s de mission Reste savoir si ces d marches sauront se faire une place dans la strat gie de la collectivit et l image du d veloppement durable interroger l ensemble des poli tiques locales ou si elles ne sont qu un alibi la mode un simple outil de communication Aux acteurs de l conomie solidaire de proposer de v ritables outils d valuation 1 Chiffres 2004 selon RTES L auteur ric Larpin journaliste 8 38 Document 4 Portail du minist re de l conomie et des finances www economie gouv fr derni re mise jour le 2 avril 2013 Le d veloppement de l conomie sociale et solidaire dans les collectivit s Les entreprises du secteur de l conomie sociale et solidaire ESS sont au c ur du d veloppement conomique et social dans les territoires L ESS est une des rares formes d conomie priv e qui s implante dans les zones rurales d laiss
27. claire et d finitive dans les politiques de soutien des actions conomiques ter ritoriales Le Labo de l ESS appelle donc de ses v ux l inclu sion des PTCE dans la future loi ESS et l allocation de moyens financiers et humains suffisants pour donner plus de poids l accompagnement des structures qui souhaitent entrer dans le processus Des actions en faveur de la vulgarisation du dispositif sont d ores et d j entreprises travers des s mi naires et des changes d exp riences dans les r gions mais aussi via des r flexions sur la construction d une m tho dologie d ing nierie et de financement du projet L op ra tion est donc encore en marche Elle ne demande qu tre confort e dans ses actes pour tre au service d un rayonne ment conomique local W 17 38 Document 9 CONSEIL EJB t D res B inist rg m tropole oc ane Pays de Brest A POLE METROPOLITAIN enn or Bei COMMUNAUTE URBAINE Appel projets 2014 extrait Economie Sociale et Solidaire Pays de Brest D velopper les initiatives et le travail en r seau Dates limites de d p t des candidatures 02 05 2014 1 Pr ambule Dans un monde en mouvement l conomie sociale et solidaire ESS est un atout pour le d veloppement du territoire Cet appel projet soutient les initiatives conomiques solidaires et socialement responsables L objectif de l appel projets est de promouvoir la cr ation la reprise et le d veloppement de structures r
28. conomie devenu secr tariat d Etat en avril 2014 La loi n 2014 856 du 31 juillet 2014 relative l conomie sociale et solidaire entr e en vigueur le 2 ao t 2014 a pour objectif de soutenir et d velopper le secteur s curisation du cadre juridique d finition des outils d aide et de financement renforcement des capacit s d action des salari s afin de faciliter la reprise de leur entreprise De nouveaux outils de financement de l ESS seront mis en place par la Banque publique d investissement comme annonc dans le rapport BPIFrance du 31 mai 2013 fonds de financement fonds d innovation sociale pr t participatif social et solidaire financement participatif crowdfunding Les valeurs de l conomie sociale et solidaire site du minist re de l conomie 02 11 2012 Associations fondations mutuelles ou coop ratives quel que soit leur statut les entreprises de l conomie sociale et solidaire ESS adoptent des pratiques socialement exemplaires et innovantes Les structures de l ESS ont des valeurs communes caract ris es par La place des hommes et des femmes qui est au c ur de l conomie et en constitue la finalit la personne et l objet social priment sur le capital L adh sion aux projets et aux structures est ouverte et volontaire La gestion d mocratique lection des dirigeants une personne une voix et non une action une voix mise en place d instances collectives de d cision La
29. ctivit s Diff rents niveaux de collectivit s peuvent mener les m mes types d actions ou proposer les m mes types d aides De plus except es certaines initiatives telles que les contrats locaux de d veloppement de l ESS entre la R gion Provence Alpes C te d Azur et les agglom rations dur e 4 ans et le contrat ESS 2011 2013 entre la R gion Rh ne Alpes la Cress et l tat cofinancement tat et R gion on observe peu de cas de coop rations entre acteurs publics En vue de l acte 3 de la d centralisation l ARF2 l ADFS et l AdCF affichent actuellement leur soutien IESS sans pour autant revendiquer des r les sp cifiques La d claration commune des r seaux de collectivit s territoriales sign e le 5 mars 2013 confirme ce positionnement Un enjeu majeur r side donc dans la recherche de coh rence et d articulation des politiques ESS des diff rents niveaux de collectivit s d une part dans une logique d optimisation de l action publique d autre part dans une recherche de lisibilit pour les b n ficiaires Par ailleurs au del du soutien aux structures les collectivit s peuvent jouer un r le majeur en g n rant leur activit choix des sous traitants et fournisseurs commande publique etc et en suscitant le d veloppement d un cosyst me social et solidaire Quelle int gration de l ESS dans les dynamiques de d veloppement local LESS et les politiques que les collectivit s lu
30. de 500 M Acteurs majeurs de l conomie sociale et solidaire les D partements pourront b n ficier du partenariat troit de la BPI pour soutenir les projets des entreprises et des associations au plan local D claration Etat Adf 22 octobre 2012 4 L AdCF propose de redynamiser l conomie sociale et solidaire dans les activit s d utilit publique environnement coh sion sociale gestion des mobilit s et les secteurs mergents EnR r novation thermique d encourager la cr ation de soci t s coop ratives d int r t collectif Scic dans des secteurs mergents emplois verts EnR circuits courts AdCF 28 29 juin 2012 5 L conomie sociale et solidaire une conomie part enti re apportant des r ponses aux besoins de nos territoires d claration commune des r seaux de collectivit s territoriales sign e le 5 mars 2013 au S nat en pr sence de Beno t Hamon ministre d l gu l conomie sociale et solidaire et la consommation 14 38 Document 7 Lettre d information du r seau des collectivit s territoriales pour une conomie solidaire janvier 2014 L ESS ne doit pas tre isol e mais un partenaire de tous les projets Apr s un parcours dans l ducation Nationale lue en 2001 Marie Fabre est depuis 2008 vice pr sidente en charge de l conomie sociale et solidaire et de l insertion la Communaut Urbaine de Dunkerque S appuyant sur son engagement de proximit associat
31. dre des al as de politiques d emplois aid s et d insertion qui ne tiennent que trop rarement compte de la vari t des activit s de l ESS et de leur utilit sociale Plusieurs facteurs peuvent tre ici avanc s Il y a d abord une dimension partisane qui n est pas n gligeable Les politiques territoriales de l ESS ont t l origine port es par des coalitions gauche plurielle Ce marquage politique initial n a pas t sans pr occuper les acteurs locaux soucieux de g n raliser et d largir le portage politique de l ESS plus largement l ensemble des lus d une collectivit locale Nous insisterons ici sur les quatre enjeux majeurs que sont la visibilit et la structuration locale de PESS l appui et l accompagnement des initiatives les financements et la r gulation des aides et des march s publics La mise en visibilit et la structuration locale une tape incontournable de reconnaissance Le nouvel lu l ESS est confront l obligation de pr ciser son domaine de comp tence aupr s de ses coll gues et d une administration qui connaissent mal ou peu ESS Qu est ce que l conomie sociale et solidaire A quels types d acteurs et d entreprises cette politique s adresse t elle Quels sont les enjeux communs aux diff rents acteurs et r seaux Avec quels interlocuteurs l gitimes dialoguer et agir Telles sont les questions difficilement contournables
32. e d veloppement pour favoriser les fili res potentiel d emplois dans une structure existante e d velopper un travail formalis de mutualisation ou de coop ration d acteurs au sein d une structure existante die 2 cres Ark ens CREDIT C isi CREAVENIR OPERATIF LE LO aef GE CIGALES TT emmvsaune adpss En partenariat avec 18 38 e soutenir l mergence ou la cr ation d activit s et de services pour une nouvelle structure 3 Les champs d intervention Les champs d intervention de l appel projet couvrent des domaines d activit de l conomie sociale et solidaire tels que e Consommation responsable circuits courts et de proximit e Eco construction acc s au logement habitat participatif e D placements alternatif doux e _ D chet recyclerie et r emploi e Services aux personnes activit s de proximit e Tourisme solidaire et m diation culturelle e Insertion par l activit conomique 4 Le candidat Le candidat doit disposer d une personnalit morale Le statut peut tre e une structure de l conomie sociale et solidaire association mutuelle coop rative fondation e un groupe de personnes port par une structure de l ESS domicili e sur le Pays de Brest e une entreprise solidaire au titre de l article L3332 17 1 du code du travail e une soci t quel que soit son statut juridique ayant au moins deux associ s et d montrant les valeurs de l cono
33. e a commandit e nous ont amen travailler sur l id e d un quartier de l ESS Nous ne sommes qu au d but du projet mais l objectif est de donner une identit et une dynamique ESS un quartier de la Communaut urbaine en favorisant l implantation de toutes les activit s qu elle peut concerner conomiques culturelles environnementales C est l un des grands projets des ann es venir qui doit favoriser le changement d chelle de IESS comme le souligne la loi ESS du gouvernement Comment organisez vous le travail en interne et avec les autres collectivit s L ESS est tellement transversale que si nous ne cherchons pas en interne un mode de travail diff rent nous ne d velopperons rien L conomie sociale et solidaire est int gr e au service conomique parce qu elle en est une composante incontournable et peut amener une r ponse innovante au d veloppement territorial mais l objectif est galement de r ussir injecter sa politique dans les autres politiques de la CUD Pour favoriser ce fonctionnement nous mettons en place depuis un an une organisation particuli re en interne Dans chacun des services une personne relais nous alerte sur les potentialit s pour ESS ou les besoins d am lioration Nous organisons des rencontres trimestrielles entre ces personnes relais et Entreprendre Ensemble o nous changeons d battons construisons L objectif tant que l ESS ne soit pas is
34. e de Versailles est dot de ressources importantes dans la prise en charge de la personne atteinte de la maladie d Alzheimer consultation m moire France Alzheimer Halte R pit plateforme de soutien et de r pit aux aidants et 5 EHPAD assurent l accueil des personnes g es d pendantes La Ville souhaitait inscrire le projet en r ponse aux besoins de la population et en compl mentarit l offre existante en se centrant sur l accueil de la personne g e atteinte de la maladie d Alzheimer Dans cet objectif de valoriser des personnes g es le CCAS a inscrit le projet dans une dynamique interg n rationnelle et solidaire en offrant la possibilit aux Versaillais de soutenir financi rement le projet en r alisant un investissement solidaire Le CCAS a donc con u un projet de plateforme de services d veloppant de l h bergement sp cialis dans la prise en charge Alzheimer du maintien domicile e des places suppl mentaires en SSIAD 22 38 e des places en quipe Sp cialis e Alzheimer domicile e un accueil de jour Cette plateforme va s implanter sur un des b timents de l EHPAD existant qui va b n ficier d une r habilitation et d un agrandissement DESCRIPTION Le CCAS de Versailles a cr une soci t coop rative d int r t collectif SCIC avec Entreprendre pour Humaniser la D pendance EHD partenaire d Habitat amp Humanisme Cette soci t est destin e construire une pla
35. e est d encourager un changement d chelle de l conomie sociale et solidaire ESS et de favoriser ainsi une croissance plus robuste plus riche en emplois plus durable et plus juste socialement Pour se voir reconna tre dans le champ de l conomie sociale et solidaire les entreprises devront justifier de la poursuite d un objectif d utilit sociale d une gouvernance d mocratique ou participative d finie par des statuts et d une gestion au but lucratif limit ou encadr Les entreprises et associations agr es auront un acc s facilit aux financements par le biais notamment de la Banque publique d investissement BPI Conseil sup rieur de l ESS et chambres r gionales de l ESS art 4 La loi consacre un chapitre au cadre institutionnel d laboration et de mise en uvre de la politique publique relative l ESS Le conseil sup rieur de l ESS aura d sormais des missions d valuation des politiques publiques Il sera en charge aussi d laborer une d claration de principe des entreprisses de l ESS permettant aux acteurs de s engager au del des obligations l gales et r glementaires sur le fonctionnement des structures condition de travail galit professionnelle homme femme lutte contre les discrimination Dans les r gions les chambres r gionales de l ESS aujourd hui tr s h t rog nes auront une mission d observation et de promotion du secteur ainsi qu un r le dans la formation des dirigeants et salar
36. e qui est au centre de toutes les pr occupations ce qui importe c est le lien social que l activit peut g n rer tout autant que l activit elle m me L conomie sociale et solidaire en Europe Plus de 30 de la population europ enne est membre d une organisation ou d une entreprise de l conomie sociale et solidaire Ce secteur repr sente un poids conomique important au sein de l Union 1 150 446 associations 103 738 coop ratives et 13 784 mutuelles En France Sur 60 millions de Fran ais 80 millions de personnes assurent leurs biens leur sant ou leur vie dans les plus de 3 000 mutuelles de sant de pr voyance et d assurance 15 millions de personnes sont assur s par les mutuelles d assurances 7 millions de coop rateurs appartiennent aux secteurs de la consommation de la production du commerce de l artisanat de l agriculture de l habitat de l ducation 13 millions ont leur compte bancaire g r par les banques coop ratives 800 000 associations se pr occupent de millions d adh rents que compte ce secteur pr s de 2 millions de salari s sont employ s par le secteur de l conomie sociale L insertion par l activit conomique La r gie de quartier La r gie de quartier est une association loi 1901 qui regroupe en partenariat des repr sentants des collectivit s territoriales des logeurs et des habitants L adh sion la charte nationale des r
37. elevant de l conomie sociale et solidaire ou int grant des pratiques inspir es de celles de l ESS et de favoriser l mergence de projet d innovation socio conomique dans des fili res potentiel d emploi Est consid r e comme relevant de l conomie sociale et solidaire toute structure qui d montre par son engagement et son fonctionnement les valeurs suivantes Primaut de l humain sur le capital D cision coll giale sur le principe une personne gale une voix Finalit explicite au service de la collectivit int r t g n ral utilit sociale Autonomie de gestion et statut priv Ancrage territorial ou sectoriel et valeur du d veloppement durable e o o o o o 15 0 O D Qa O c y D 2 0 2 ee re z 3 J oO Q O D O OS a LA TD fe e a O e gt en D La R gion Bretagne le D partement du Finist re Brest m tropole oc ane financent cet appel projet et organisent avec le P le m tropolitain du Pays de Brest la Chambre R gionale de l conomie sociale et solidaire de Bretagne et l Association de D veloppement de l ESS du Pays de Brest Cet appel projets est conduit en partenariat avec les professionnels de la cr ation d entreprise qui peuvent apporter appui et conseils la r daction des dossiers 2 Les objectifs Cet appel projets vise e soutenir des projets innovants dans la phase de d marrage ou d
38. elle du d veloppement du capitalisme industriel les p riodes de crises financi res conomique sociale du travail ont directement impact les ouvriers qui pour faire face la pr carit de leurs situations socio conomiques ont cr des soci t s de secours mutuels des comptoirs alimentaires et des coop ratives de production En France le premier cadre juridique de ces organisations est fix la fin du XIX me si cle charte de la mutualit en 1898 loi de 1901 pour les associations puis plus tard la loi sur les coop ratives de 1917 De fait l Etat reconna t alors l utilit de ces structures Au fil du temps la relation entre ces acteurs s est organis e dans une logique de compl mentarit la part des financements de l Etat en soutien aux structures de l ESS t moigne de son int r t soutenir des acteurs uvrant la r alisation de ses objectifs en mati re de coh sion sociale de lutte contre les in galit s etc La r alit de l ESS est bien complexe Les acteurs de l ESS ont investi des secteurs d activit s tr s divers h bergement m dico social et social services aux personnes sports et loisirs tourisme culture activit s financi res et assurances artisanat conseil ing nierie commerce emploi insertion etc f On gagne appr hender l ESS en distinguant e L conomie sociale L conomie sociale regroupe les coop ratives les mutuelles les associations les fonda
39. en de l agriculture paysanne qui reposent sur le principe d achats de paniers bio pr pay s Enfin depuis 2006 certaines collectivit s locales participent la cr ation de Sol une monnaie sociale qui met en avant les actions citoyennes Pouvoirs publics Dans ses relations avec les pouvoirs publics l conomie solidaire se heurte un double cueil celui de la concur rence vis vis des entreprises du secteur marchand soumise la r gle des 4 P dans l instruction fiscale de 1998 et celui de son valuation dans les politiques publiques Ce dernier point est reli l utilit sociale des organismes d conomie solidaire qui leur permet de b n ficier de subventions publiques d emplois aid s et d avantages fiscaux dans une contractualisation avec l tat ou les collectivit s locales En dehors de lois ad hoc loi de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998 loi de coh sion sociale du 18 janvier 2005 loi sur l pargne salariale solidaire du 19 janvier 2001 d cret sur le commerce quitable du 3 mai 2006 la prise en compte de l conomie solidaire par les pouvoirs publics est r cente Sa visibilit a t renforc e avec la cr ation d un secr tariat d tat l conomie solidaire 2000 2002 visibilit confirm e par l arriv e d une nouvelle g n ration d lus aux municipales de 2001 et aux r gionales de 2004 et l apparition de d l gations l conomie solidaire
40. erritorial n 89 Mai 2007 2 pages Document 4 Le d veloppement de l conomie sociale et solidaire dans les collectivit s Portail du minist re de l conomie et des finances www economie gouv fr derni re mise jour le 2 avril 2013 1 page Document 5 Les services la personne un secteur identifi l conomie sociale et solidaire Portail du minist re de l conomie et des finances www economie gouv fr 14 novembre 2012 1 page Document 6 conomie sociale et solidaire et collectivit s locales note de cadrage extraits Annabelle Boutet Les notes E d le centre de ressources du d veloppement territorial avril 2013 4 pages Document 7 L ESS ne doit pas tre isol e mais un partenaire de tous les projets Lettre d information du r seau des collectivit s territoriales pour une conomie solidaire janvier 2014 1 page Document 8 ESS les associations en p le position extraits Fatou Seye Associations mode d emploi N 143 novembre 2012 2 pages Document 9 Appel projets 2014 extrait Pays de Brest 2014 4 pages Document 10 Une soci t coop rative d int r t collectif au service de la d pendance Banque d exp riences de l action sociale locale UNCCAS derni re mise jour le 15 mai 2014 2 pages Document 11 Les politiques locales de ESS la crois e des chemins extraits Laurent Frai
41. es l ments financiers pr sent s par le porteur Afin d accompagner au mieux le candidat le jury pourra ventuellement orienter les projets vers le dispositif le plus adapt Les actions socioculturelles et les projets relevant des politiques ordinaires ne seront pas soutenus L appel projet n a pas vocation financer une structure en difficult conomique et ou financi re L aide financi re attribu e d pend du r gime d aide aux entreprises dit des minimis Cet appel projet est ouvert un partenariat qui permettra d largir le soutien apport conseils appui technique conditions particuli res selon des modalit s pr ciser par chacun des partenaires 6 Proc dure de s lection des dossiers e Pr instruction Un groupe d instructeurs compos des repr sentants des collectivit s territoriales et des partenaires v rifiera l ligibilit des dossiers et effectuera un travail de pr instruction pour pr senter les dossiers au Jury Les candidats dont les dossiers sont ligibles pourront tre re us par le groupe d instructeurs afin de pr senter leur projet et d apporter d ventuelles pr cisions Les candidats seront contact s individuellement le cas ch ant e Jury Le jury sera compos d lu e s et de personnes qualifi es des services des collectivit s territoriales et des partenaires Le jury examinera les dossiers en prenant en compte les crit res de s lection Les candidats
42. es www economie gouv fr 14 novembre 2012 Les activit s de services la personne sont tr s diverses Elles sont d finies selon la loi du 26 juillet 2005 comme les activit s de garde d enfants d assistance aux personnes g es ou d pendantes ou d entretien m nager r alis es au domicile de la personne ou dans l environnement imm diat de son domicile Des valeurs communes En conciliant utilit sociale et activit conomique et en donnant la primaut aux personnes sur la recherche de profits les associations et coop ratives du secteur des services la personne s inscrivent dans l conomie sociale et solidaire ESS C est un secteur amen se transformer continuellement afin de r pondre aux probl matiques de soci t par l innovation sociale Les acteurs de PESS l ont bien compris Parmi quelques exemples d innovations utiles socialement l aide domicile des personnes fragiles l aide aux personnes g es d pendantes ou encore l accueil de jour des personnes handicap es L emploi dans le secteur Selon une r cente publication de la DARES pr s d 1 5 million de personnes 1 8 million en comptant les assistantes maternelles agr es travaillent dans ce secteur chiffres de 2010 publi s en 2012 Donn es en constante volution puisqu en 2011 l observatoire BIPE ANSP 2009 2012 comptait 1 9 million de salari s dont 340 000 assistantes maternelles Si le nombre de personnes travail
43. favorisent le maillage des acteurs d un m me bassin d emploi Les SCIC permettent d associer et de faire travailler ensemble les salari s de la coop rative des b n voles des usagers toute personne morale de droit public dont les collectivit s territoriales Les collectivit s et leurs tablissements peuvent participer au capital d une SCIC qui intervient dans le champ de leurs comp tences La pr sence des collectivit s territoriales en tant qu associ s et non pas comme de simples apporteurs de capitaux permet d assurer le partenariat entre la SCIC et le milieu local et d envisager l actionnariat et l apport de subventions par les collectivit s 23 38 Document 11 Les politiques locales de l ESS la crois e des chemins extraits Laurent Fraisse Journal du Mauss 11 mars 2010 propos des politiques locales de l conomie sociale et solidaire du r le des lus en charge de ce portefeuille des difficult s qu ils peuvent rencontrer et des futurs d fis que ces politiques locales devront relever pour participer la construction d une conomie plurielle Si les politiques territoriales de l ESS peuvent tre consid r es comme une innovation institutionnelle des dix derni res ann es il est difficile encore d en valuer l ampleur et les impacts Par exemple il n existe pas ce jour de recensement exhaustif des centaines d lus qui dans les municipalit s agglom rations d parte
44. gies de quartier et au Comit national de liaison des r gies de quartier CNLRQ fonde l appellation r gie de quartier Mais le terme r gie de quartier ne renvoie pas un dispositif l gislatif ou r glementaire La mission pratique d une r gie est de nettoyer d entretenir d embellir le quartier et de veiller sur lui Les activit s de base nettoyage des espaces collectifs sortie des containers maintenance second uvre du b timent remplacement de gardiens sont contractualis es avec la collectivit territoriale et les logeurs sociaux Mais cette action conomique b tie sur des recherches de march s s inscrit dans un projet social qui vise l implication des habitants dans la r solution des probl mes li s au fonctionnement de leur quartier la production du lien social l insertion des personnes les plus en difficult En r sum l objectif d une r gie est de recr er du lien social sur un territoire d exclusion en offrant un travail r mun r aux habitants du quartier et parmi eux ceux qui sont le plus en difficult d emploi La d marche est men e en partenariat avec tous les acteurs de la vie d un quartier les institutions politiques et administratives les logeurs sociaux les associations locales les entreprises les artisans L pargne solidaire Soutenus par de petits pargneurs des collectivit s locales ou par les pouvoirs publics ces tablissements
45. i en Loz re l emploi dans l ESS repr sente 27 4 contre 7 en Ile de France e Les 26 chambres r gionales de l conomie sociale Cres qui maillent le territoire sont tr s diff rentes dans leur organisation leurs missions et leurs moyens C est cette h t rog n it qui explique la non transformation de ces Cres en chambres consulaires 28 38 Document 13 L conomie sociale et solidaire un mod le conomique part enti re apportant des r ponses aux besoins de nos territoires D claration commune des r seaux des collectivit s locales sign e au S nat 5 mars 2013 Le 30 mars 2012 se tenait Paris la 1 rencontre nationale des collectivit s locales autour de l conomie sociale et solidaire En conclusion de la journ e le principe d une d claration com mune autour de l conomie sociale et solidaire cosign e par les r seaux de collectivit s a t adopt Un mois plus tard la cr ation d un Minist re d l gu l conomie sociale et solidaire t moignait de l engagement de l Etat en faveur d une politique nationale d conomie sociale et solidaire Cette reconnaissance institutionnelle est un signe impor tant d encouragement et de reconnaissance pour les actions men es depuis plusieurs ann es par les collectivit s locales En cette p riode de crises financi re conomique sociale et cologique en cette heure o il devient urgent de r pondre l aspiration d mocratique expr
46. i s Conf rence r gionale de l ESS art 8 Le repr sentant de l tat dans la r gion et le pr sident du conseil r gional organisent au moins tous les deux ans une conf rence r gionale de l conomie sociale et solidaire laquelle participent notamment les membres de la chambre r gionale de l conomie sociale et solidaire les r seaux locaux d acteurs de l conomie sociale et solidaire les repr sentants des collectivit s territoriales concern es ainsi que les partenaires sociaux concern s Au cours de la conf rence r gionale de l conomie sociale et solidaire sont d battus les orientations les moyens et les r sultats des politiques locales de d veloppement de l conomie sociale et solidaire Ces d bats donnent lieu la formulation de propositions pour le d veloppement de politiques publiques territoriales de l conomie sociale et solidaire Est galement pr sent e l valuation de la d livrance de l agr ment entreprise solidaire d utilit sociale lire infra Les politiques publiques des collectivit s territoriales et de leurs groupements en faveur de l conomie sociale et solidaire peuvent s inscrire dans des d marches de coconstruction avec l ensemble des acteurs concern s Les modalit s de cette coconstruction s appuient notamment sur la mise en place d instances associant les acteurs concern s ou de d marches associant les citoyens au processus de d cision publique P le terr
47. i consacrent recouvrent ainsi des secteurs des acteurs et des modes d intervention tr s divers Cet tat de fait conduit les collectivit s s interroger en premier lieu sur les objectifs de leurs politiques ESS au regard des dispositifs qu elles ont d j mis en place en mati re de soutien l insertion par l activit conomique IA la vie associative aux services la personne etc et compte tenu des limites des d finitions classiques appelant un soutien certaines structures selon leur statut association fondation mutuelle coop rative La loi sur l ESS qui sera pr sent e en conseil des ministres en juin portera notamment sur les nouvelles formes de contractualisation entre acteurs de l ESS et les collectivit s et sur la s curisation des subventions aux associations 2 La R gion a pour mission de contribuer au d veloppement des entreprises PME et ETI et de l artisanat notamment par l accompagnement des entreprises travers un guichet unique r gional dans leurs projets de d veloppement le pilotage de la transition cologique et sociale de l conomie l appui au d veloppement de l conomie sociale et solidaire Arf 4 juillet 2012 3 Engagement n 6 les interventions des D partements en faveur de l conomie sociale et solidaire seront pleinement prises en compte dans les soutiens que consacrera la banque publique d investissement dans ce secteur pour lequel est pr vue une enveloppe
48. iation Centre Actif R gion Centre France Active Etat Caisse des d p ts fondation MACIF caisses d pargne centre de ressources l Atelier association cr e l initiative de la R gion lle de France de la CRESS de diverses collectivit s territoriales et de l ensemble des acteurs du secteur p le conomie solidaire d Audincourt pays de Montb liard outils financiers garantie d emprunt bancaire apport en fonds propres en raison de la difficult des structures mobiliser des capitaux aupr s des acteurs classiques qui constitue un obstacle leur d veloppement incitation l accompagnement dispositif local d accompagnement e Soutenir les coop rations ressources comp tences financements et la structuration en r seaux fili res par exemple commerce quitable appui structuration de r seaux de p les territoriaux R gion Bretagne D partement d Ille et Vilaine D partement de Meurthe et Moselle aide financi re l animation d un r seau d un p le territorial R gion Bretagne 1 R seau des collectivit s territoriales pour une conomie solidaire 12 38 e Favoriser l accueil l installation de structures de ESS au m me titre que d autres porteurs de projets h bergement h tel d activit s p pini res d entreprises aide la cr ation mergence faisabilit transmission reprise aide la cr ation d emploi e Int grer IESS dans l
49. if et politique et sur sa connaissance des secteurs de la formation et de l insertion elle milite pour une plus grande visibilit et transversalit de ESS Quels ont t vos premiers chantiers la Communaut Urbaine de Dunkerque Quand je suis arriv e en tant que nouvelle lue de l ESS il a fallu que je m impr gne de tout un vocabulaire et que je me forge ma propre vision de ce monde Ce qui ne fut pas simple Afin que l ESS soit davantage lisible il a fallu travailler sur un vocabulaire et des modes de faire adapt s notre soci t actuelle Dans cette optique nous avons donc cr un site internet Dessine v ritable vitrine de ESS sur le territoire avec un annuaire des acteurs de l ESS qui pr sente les produits et les services propos s par les structures L objectif tant de valoriser en un m me lieu virtuel des acteurs qui portent les m mes valeurs mais qui sont dispers s sur le terrain Le site propose galement des informations utiles aux acteurs et porteurs de projets appels projets formations actualit s notamment li es la loi ESS ainsi qu l offre d accompagnement et d animation que r alise Entreprendre Ensemble Tous ces l ments sont repris dans une newsletter Toujours dans l objectif de favoriser la lisibilit de IESS nous avons cherch un lieu vitrine des acteurs qui compl te la promotion faite par le site internet Les conclusions d une tude que la ville de Dunkerqu
50. im e par nos concitoyens l conomie sociale et solidaire d montre qu il est possible d entreprendre autrement de produire et de consommer autrement en respectant le salari le consommateur le citoyen L ESS repr sente plus de 2 3 millions d emplois en France et avec eux davantage de coh sion sociale d innovations et de mieux tre au c ur des territoires Elle est un mod le conomique part enti re apportant des r ponses aux besoins de nos territoires Elle ouvre de nouveaux espaces d mocratiques stimulant une ducation populaire et la formation des citoyens Nous pr sidents repr sentants d associations d lus de collectivit s locales avons salu la nomination d un Ministre d l gu l conomie sociale et solidaire et la consommation La pr sence de ce Ministre au sein m me du Minist re de l conomie des finances et du commerce ext rieur est nous l esp rons un signal fort de la volont du gouvernement de soutenir le d veloppement de l conomie sociale et solidaire et la reconnaissance de la pluralit des mod les conomiques Nous saluons la loi en pr paration sur l conomie sociale et solidaire qui doit permettre e d affirmer l importance d un d veloppement socio conomique bas sur la coop ration entre acteurs et sur l ancrage territorial plut t que sur la mise en concurrence et la comp titivit e de mettre en vidence les valeurs de l ESS sa capacit r pondre collective
51. ion thique l achat public responsable etc Une politique r gionale de l conomie sociale et solidaire a pris la forme d un soutien la structuration de r seaux existants comme les Chambres r gionales de l conomie sociale CRES ou les regroupements d conomie solidaire et plus largement un soutien aux structures interm diaires agences locales charg s de mission ESS m me d animer territorialement les dynamiques ESS L enjeu strat gique des dispositifs d appui aux initiatives locales PEN La valorisation des initiatives a une vertu p dagogique non n gligeable Pour la R gion Haute Normandie favoriser le d veloppement de l conomie sociale et solidaire en donnant voir des initiatives concr tes se r v le l exp rience la meilleure fa on de sensibiliser de convaincre et de mobiliser Elle est enfin un l ment tangible d valuation d une politique de l conomie sociale et solidaire Tant d initiatives soutenues tant d activit s viables et consolid es tant d emplois cr s tant d usagers de nouveaux services etc sont autant d indicateurs qui compteront en fin de mandat La mise en place de dispositifs d di s l conomie sociale et solidaire est sans doute la voie le plus fr quemment emprunt e Elle prend souvent la forme d un appel projets avec des proc dures et des crit res d attribution et de financements sp cifiques Elle peut galement
52. itorial de coop ration conomique PTCE art 9 La loi donne une assise juridique aux p les territoriaux de coop ration conomique PTCE jusque l l initiative des acteurs de l ESS Il reprend le cadre des p les de comp titivit afin de favoriser ces clusters innovants Les PTCE sont constitu s par le regroupement sur un m me territoire d entreprises de l conomie sociale et solidaire selon la d finition de l article 1er qui associe des entreprises des collectivit s territoriales des centres de recherche de formation pour mettre en uvre une strat gie commune et continue de mutualisation au service de projets conomiques innovants socialement et porteurs d un d veloppement local durable 37138 Agr ment art 11 Les entreprises dont l activit est orient e vers des personnes vuln rables qui participent la coh sion territoriale ou la pr servation du lien social ou concourent la transition conomique seront reconnues comme d utilit sociale Cet agr ment ouvrira droit aux dispositifs fiscaux ISF PME et Madelin qui pr voient la r duction d imp ts ISF et revenu au b n fice de PME investies dans un volet solidaire Commande publique et clauses sociales art 13 L article 13 pr voit la possibilit pour les acheteurs publics de r server la participation aux proc dures de passation de march s publics aux entreprises participant l insertion de personne
53. l gitimer IESS Beaucoup de financements publics de l ESS dont ceux de la Banque publique d investissement sont d sormais fl ch s sur les projets socialement innovants Mais attention toute ESS n est pas soluble dans l innovation sociale pr viennent les acteurs concern s Dynamique transversale En d pit de ce discours plein de promesses les cr dits allou s l ESS restent extr mement modestes ou sont majoritairement inscrits dans le champ de l action sociale Ils repr sentent par exemple 0 4 des budgets des 22 r gions m tropolitaines Au niveau national malgr la pr sence de Beno t Hamon Bercy les cr dits d di s ESS dans le projet de loi de finances pour 2014 rel vent toujours du budget op rationnel du programme de lutte contre la pauvret regrette l conomiste Michel Abherv Comme le contexte conomique ne nous permettra pas de disposer de cr dits suppl mentaires il faut changer notre approche et insuffler une logique ESS dans l ensemble des services insiste Patricia Andriot vice pr sidente de la r gion Champagne Ardenne Un tat d esprit partag par Michel Dinet pr sident de Meurthe et Moselle 732 210 hab selon qui enjeu consiste dans une dynamique transversale ne plus consid rer l aide domicile ou la prise en charge des personnes handicap es comme une charge financi re mais inscrire les d penses en faveur des associations au c ur des politiques d partement
54. la Direction G n rale des Collectivit s Locales pour valider certains points juridiques statut du CCAS Une fois le projet social d fini une plateforme de services avec une EHPAD un SSIAD et un accueil de jour le CCAS a proc d l tude de faisabilit technique par la r daction d un programme technique et fonctionnel avec la participation des agents de l EHPAD et du SSIAD et l tude d un comit scientifique compos de partenaires locaux qui a pu apporter des l ments tr s pr cis autour de la prise en charge de la personne g e atteinte de la maladie d Alzheimer Une tude de faisabilit conomique de la SCIC par la r daction d un plan d affaires a permis de rencontrer et n gocier avec des potentiels financeurs publics conseil r gional CNSA conseil g n ral Le projet de plateforme de service b n ficie d un financement de trois ordres les fonds propres de la SCIC environ 25 de l op ration les subventions publiques 20 de l op ration et le recours l emprunt 55 La r daction des statuts de la SCIC s est faite avec Entreprendre pour Humaniser la D pendance L ensemble des d lib rations li es la prise de parts sociales dans la SCIC a t pr alablement soumis au contr le de l galit afin de s assurer de la l galit du projet La soci t Solidarit Versailles Grand Age a t cr e en octobre 2012 avec 7 associ s le CCAS de Versailles qui a investi 1 mil
55. la mise en place en lien avec les acteurs locaux d une ing nierie sur les territoires prenant en compte les missions d int r t g n ral remplies par les structures de l conomie sociale et solidaire et de choisir les modalit s contractuelles entre les associations et les collectivit s Les plus ad quates Inscrire la promotion et le d veloppement de l ESS dans l en semble des sch mas directeurs des politiques publiques Inscrire le principe de d marches de coop ration territoriale dans les contrats de plan Etat R gion dans les SRDEI et dans les dispositifs de financement public notamment les dispositifs de financement li s au d veloppement conomique l am nagement du territoire aux clusters Nous sommes attach s au principe de contractualisation territoriale L ESS doit tre inscrite dans ces contractuali sations selon deux niveaux r gional l ESS devant tre ins crite dans le cadre des CPER et avec les diff rents chelons infra r gionaux sur la base de contractualisation cibl e avec des territoires de projets Des instances de concertation avec la soci t civile devraient tre soutenues et la mise en uvre de conventions tripartites Etat Collectivit s Acteurs sur des th matiques prioritaires favoris e Veiller ce que la dimension ESS soit prise en compte dans tous les projets de loi relatifs au d veloppement conomique la d mocratie locale la formation professionnelle l du
56. lant dans ce secteur continue d augmenter c est galement gr ce aux m nages employeurs En 2011 13 des m nages fran ais avaient recours aux services la personne 17 en comptabilisant les m nages faisant appel aux assistantes maternelles Avec le vieillissement de la population le maintien ou la progression du taux d activit des femmes et la volont d offrir une meilleure insertion aux personnes en situation de handicap dans leur quotidien l emploi dans ce secteur devrait continuer se d velopper Un service de proximit Les structures de l ESS travaillant dans ce secteur sont proches de la population car elles leur apportent un service de proximit Ce sont autant d emplois non d localisables Afin d assurer le maintien des emplois du secteur il semble n cessaire de professionnaliser davantage les m tiers aupr s des jeunes Mais aussi de d velopper les comp tences des salari s avec une meilleure reconnaissance de leur qualification tout en am liorant leur r mun ration et leurs conditions de travail 10 38 Document 6 conomie sociale et solidaire et collectivit s locales note de cadrage extraits Annabelle Boutet Les notes Etd le centre de ressources du d veloppement territorial avril 2013 L conomie sociale et solidaire une r alit plurielle S il est difficile de dater l origine de l Economie sociale et solidaire ESS son histoire semble intimement li e c
57. leurs actions et collaborations mutuelles 31 38 Ceci va rendre possible l laboration et la mise en uvre d une politique publique volontariste et ambitieuse en faveur de ce secteur telle que voulue par l Etat relay en cela par les collectivit s territoriales et les diff rentes parties prenantes concern es Il est ainsi propos d introduire dans la loi la d finition de diff rents concepts ou supports de l action n cessaires pour la p rennisation et le d veloppement de ce secteur conomique Ce parti vise d abord permettre de v rifier l appartenance l gitime des acteurs qui s en r clament ce secteur II vise galement s curiser gr ce aux cadrages ainsi op r s les actions sp cifiques de l Etat des collectivit s territoriales ainsi que des acteurs financiers publics en faveur des acteurs de l ESS C est pourquoi il est propos de faire figurer au niveau de la loi plusieurs d finitions telles que La notion d utilit sociale Il s agit en effet d un des l ments majeurs qui caract rise les activit s d velopp es par les diff rentes composantes de l ESS tout en les diff renciant des autres acteurs conomiques La d finition de la notion de subvention alors que cette derni re au vu des dispositions adopt es au niveau europ en en mati re d aides d Etat et de droit de la concurrence appara t manquer en droit fran ais d une assise juridique suffisamment robuste et opposable tout en tant
58. lion d euros Entreprendre pour Humaniser la D pendance qui a investi 3 millions la COGITEY le CLIC de niveau 3 de Versailles le Centre Hospitalier de Versailles la Clinique M dicale de la Porte Verte et la famille d un r sident de l EHPAD La soci t a pour objet social la construction et la r habilitation du b timent pour une transformation en plateforme de services Un bail construction va tre conclu entre la Ville propri taire du terrain et la SCIC Les Versaillais sont invit s participer au projet en prenant des parts sociales dans Entreprendre pour Humaniser la D pendance qui orientera les fonds collect s vers le projet La cr ation d une SCIC pour porter l op ration de construction de la plateforme permet de diversifier les financements et donc d avoir un impact limit sur le prix de la journ e et de mobiliser une gouvernance de territoire Depuis sa cr ation la soci t a accueilli 3 nouveaux soci taires un salari de l EHPAD la famille d un r sident et un EHPAD du territoire Un peu plus de 50 000 euros ont t collect s aupr s des Versaillais pour participer au financement du projet La plateforme entrera en service en 2016 Moyens Moyens humains La vice pr sidente Le directeur g n ral adjoint 1 chef de projet Les directeurs d tablissements d h bergement des personnes g es g r s par le CCAS Le pr sident fondateur des b n voles et salari s de
59. lit s prises pour favoriser le retour l emploi de personnes en insertion e Prise en compte des publics en insertion Utilit sociale de l activit e R ponse innovante des besoins sociaux peu ou mal satisfaits sur le territoire e Valeur ajout e aux offres d velopp es par les politiques publiques et acteurs priv s existants e Recherche de mixit sociale et ou territoriale e Accessibilit au plus grand nombre e D veloppement durable et respect de l environnement Dynamique collective e Mode de fonctionnement coop ratif et coll gial du projet e Prise en compte de besoins du public cible du projet et de son implication e Qualit des partenariats avec d autres organismes Les partenariats doivent tre crits et motiv s Des pi ces compl mentaires pourront tre demand es au porteur de projet en particulier sur les aspects financiers Les candidats acceptent par ailleurs que leurs projets soient rendus publics notamment par une publication sur http www eco sol brest net 21 38 Document 10 Une soci t coop rative d int r t collectif au service de la d pendance Banque d exp riences de l action sociale locale UNCCAS derni re mise jour le 15 mai 2014 Date de d but de l action 01 01 2011 CONTEXTE Le CCAS de Versailles est gestionnaire d un EHPAD de 145 lits dun SSIAD de 135 places et de 10 places d quipe sp cialis e Alzheimer avec des personne g e
60. lucrativit limit e constitution de fonds propres impartageables la majeure partie des exc dents est non redistribuable La gestion autonome et ind pendante des pouvoirs publics mais la coop ration y est d velopp e Les principes de solidarit et de responsabilit guident la mise en place des actions Source CNCRES L entreprise solidaire a trois vocations 1 L int r t collectif services collectifs la personne services li s aux transports l ducation 2 L insertion sociale et professionnelle 3 Les changes vente ou change non mon taire de produits ou de services Les valeurs de l ESS remontent au 19e si cle port es par des initiatives citoyennes au service de la solidarit dans l conomie L ESS est entr e dans le droit fran ais en 1981 avec la cr ation de la D l gation interminist rielle l conomie sociale DIES l L ESS agit en priorit dans le tertiaire dans des secteurs vari s qui s tendent de l action sociale en faveur des personnes g es ou handicap es jusqu l enseignement au sport la sant ou la banque et aux assurances Ainsi les entreprises de l ESS repr sentent les deux tiers du secteur priv sanitaire et sociale en particulier avec l aide des personnes g es ou en situation de handicap 4 38 Document 2 L conomie sociale et solidaire au service d un projet de territoire extraits Patrick Loquet Dossier d experts de la Le
61. ments et r gions ont fait reconna tre et d velopper une comp tence en conomie sociale et solidaire Pourtant les signes tangibles de dynamiques locales en faveur IESS existent Citons le d veloppement du R seau des Territoires pour l Economie solidaire RTES qui regroupe aujourd hui une cinquantaine d lus ou encore le Manifeste des r gions pour l conomie sociale et solidaire de l Association des R gions de France ARP Si l conomie sociale et solidaire est un domaine r cent des politiques publiques territoriales cela ne veut pas dire que les coop ratives les mutuelles les associations et plus largement l ensemble des initiatives d conomie sociale et solidaire n taient pas jusqu pr sent soutenues par les collectivit s territoriales Elles l taient mais de mani re irr guli re et cloisonn e Surtout ce qui fait leur sp cificit leur double finalit conomique et sociale leur fonctionnement socio conomique collectif et participatif et plus largement leur pr tention faire de l conomie autrement tait rarement int gr comme un atout pour le d veloppement local Les politiques territoriales de l ESS en France une trajectoire institutionnelle singuli re Comment expliquer l affirmation de politiques r gionales alors m me que les politiques nationales de P ESS se trouvent souvent r duites la portion congrue laissant les acteurs et les initiatives d pen
62. mie sociale et solidaire dans sa gouvernance et son activit Chaque candidat ne peut pr senter qu un seul projet Les structures laur ates aux ditions ant rieures de l appel projets peuvent se porter candidates Elles doivent produire un bilan d action L appel projets ne finance pas des projets identiques et r currents d une ann e sur l autre Ne peuvent tre candidats ni les organisateurs ni les membres des comit s de s lection ni les membres du jury 5 Le soutien propos Pour l ann e 2014 le montant global est estim 30 000 r partir entre les projets retenus Le montant maximum accord par le jury s l ve 3 000 par projet et par structure Si la structure a d j une activit conomique sur le march les financements publics n exc dent pas 50 du total du budget Si la structure na pas d activit conomique sur le march les financements publics n exc dent pas 80 du total du budget 19 38 Les demandes non financi res telles que les besoins d accompagnement technique un soutien la recherche de locaux un appui la recherche de partenariat ou de d veloppement de r seaux professionnels seront galement examin es Le montant et la nature des aides attribu es aux projets retenus seront fix s au cas par cas par le jury en tenant compte de l enveloppe g n rale affect e cet appel projet de l appr ciation des besoins du projet et de la cr dibilit d
63. ncore des cours de formation Haut Conseil la vie associative Il est institu un Haut Conseil la vie associative instance consultative plac e aupr s du Premier ministre Le Haut Conseil est saisi des projets de loi et de d cret comportant des dispositions sp cifiques relatives au financement au fonctionnement ou l organisation de l ensemble des associations Il peut se saisir de toute question relative aux associations quel que soit leur secteur d activit s et peut tre saisi par au moins cent associations couvrant au moins trois r gions et ayant un objet statutaire comparable sur toute question int ressant l ensemble des associations Le Haut Conseil a galement pour missions de proposer toutes mesures utiles au d veloppement de la vie associative et de formuler des recommandations en vue d am liorer la connaissance des r alit s du secteur associatif Le Haut Conseil tablit tous les deux ans un bilan de la vie associative 38 38
64. nd en compte des besoins non satisfaits par le march invente de nouveaux modes de production d veloppe de nouvelles activit s parfois la lisi re ou en marge du droit L conomie solidaire s est galement institutionnalis e avec la cr ation sous le gouvernement de Lionel Jospin en avril 2000 d un secr tariat d Etat l conomie solidaire On peut concr tiser les innovations 12 A tn 2 A Cr ches parentales l conomie solidaire selon le sch ma suivant 1970 piceries solidaires 1980 1990 Utilit sociale Li D veloppement durable et agriculture biologique 1980 R seaux d changes r ciproques de savoirs RERS 1971 conomie solidaire Finances solidaires d changes locaux Syst mes gi aen SEL 1984 Commerce quitable 1988 Services de proximit 1986 1987 En 2012 Beno t Hamon tait ministre d l gu l Economie sociale et solidaire et la consommation Il existe d sormais un Secr tariat d tat d di Carole Delga est ainsi depuis juin 2014 secr taire d tat charg e du Commerce de l Artisanat de la Consommation et de l Economie sociale et solidaire aupr s du ministre de l conomie de l Industrie et du Num rique Insertion par l activit conomique 1970 1980 5 38 L identit des valeurs L identit des valeurs r sulte essentiellement de la priorit accord e l homm
65. ne conomie alternative n e en 1981 qui a notamment cr des outils financiers solidaires comme les Cigales et Garrigue Du c t des associations citoyennes on citera aussi bien le r seau des boutiques Artisans du monde les coop ratives bio ou les entreprises d insertion Point commun des citoyens qui se regroupent localement pour r pondre une demande non satisfaite LA Economie populaire L conomie solidaire s inscrit dans la famille de l conomie sociale dont les origines remontent au XIXe si cle L conomie sociale regroupe les associations les coop ra tives et les mutuelles Elle repr sente aujourd hui environ 10 du PIB et des emplois en France Son action a t reconnue en 1981 par les pouvoirs publics au travers d une D l gation interminist rielle l conomie sociale N 89 Mai 2007 Pour consulter les putres fiches pratiques vous abonner ou pour tout renseignement www territorial fr ou 04 76 65 93 78 L conomie solidaire en r seaux On identifie de nombreux r seaux dans le secteur de l conomie solidaire Le cloisonnement entre acteurs est d ailleurs un des handicaps du secteur Commerce quitable Plateforme du commerce quitable www commercequitable org et association Minga www minga net Insertion Comit national des entreprises d insertion www cnei org r seau des Jardins de Cocagne Www reseaucocagne asso fr Comit national de liaison des r gies de qua
66. oche conomique s est impos e progressivement notamment la faveur des politiques publiques des r gions Aujourd hui c est au tour des intercommunalit s d adopter une logique similaire L ESS est de plus en plus per ue comme facteur de d veloppement local et d attractivit r sume Denis Dementhon responsable du d veloppement territorial chez France Active fonds d investissement solidaire finan ant ESS La mont e en puissance de la figure de l entrepreneur social s inscrit dans ce processus de l gitimation Elle est d autant plus s duisante en p riode de disette budg taire que ce dernier entend faire la preuve que les entreprises de l ESS peuvent d velopper un projet rentable et ne pas vivre sous perfusion d argent public Avec un argument massue L ESS produit des emplois non d localisables entend on dans tous les discours et colloques Le secteur du recyclage en constitue l un des meilleurs exemples Les entreprises de ESS sont en plein d veloppement renforc par l affirmation du concept d conomie circulaire L implantation de l entreprise d insertion Le Relais sp cialis e dans le tri des v tements a permis de cr er 30 emplois dans la zone montagneuse du Pilat Apr s un an de fonctionnement les embauches se poursuivent t moigne Augustin Guendouz charg de mission au syndicat mixte Rh ne Pluriel 76 communes 187 000 hab L innovation sociale est un autre concept qui contribue
67. oi 2 La charge induite par son objectif d utilit sociale a un impact significatif sur le compte de r sultat ou la rentabilit financi re de l entreprise 35 38 Section 3 La commande publique Article 13 l Lorsque le montant total annuel de ses achats est sup rieur un montant fix par d cret le pouvoir adjudicateur ou l entit adjudicatrice mentionn au 2 de l article 2 du code des march s publics ou aux articles 3 et 4 de l ordonnance n 2005 649 du 6 juin 2005 relative aux march s pass s par certaines personnes publiques ou priv es non soumises au code des march s publics en tant qu ils concernent des collectivit s territoriales ou des organismes de nature l gislative adopte un sch ma de promotion des achats publics socialement responsables Il en assure la publication Ce sch ma d termine les objectifs de passation de march s publics comportant des l ments caract re social visant concourir l int gration sociale et professionnelle de travailleurs handicap s ou d favoris s ainsi que les modalit s de mise en uvre et de suivi de ces objectifs Chapitre IV L innovation sociale Article 15 l Est consid r comme relevant de l innovation sociale le projet d une ou plusieurs entreprises consistant offrir des produits ou des services pr sentant l une des caract ristiques suivantes 1 Soit r pondre des besoins sociaux non ou mal satisfaits que ce soit dans les c
68. ol e mais partenaire de tous les projets Notre objectif est galement de renforcer le partenariat avec les communes de l agglom ration autour de la promotion de l ESS Avec la R gion nous travaillions de longue date dans le cadre du Plan Local de D veloppement Economique PLDE notamment Nous avons t les premiers monter au cr neau pour int grer l ESS dans les PLDE aujourd hui IESS est l un des axes de notre PLDE Le nouveau contrat de territoire sign avec le Conseil g n ral en 2013 int gre galement des points importants pour nous comme les circuits courts les services la personne Et puis avec les collectivit s voisines nous avons une grande tradition de partenariat sur le territoire Les clivages politiques existent videmment mais ils peuvent tre d pass s quand on travaille sur le territoire 15 38 Exp rience Associations mode d emploi N 143 novembre 2012 Document 8 ESS les associations en p le POSITION era E FATOU SEYE Les p les territoriaux de coop ration conomique PTCE visent regrouper sur un territoire des initiatives de l conomie sociale et solidaire port es par des entreprises responsabilit sociale des collectivit s locales et des t tes de r seau de l ESS Avec beaucoup d espoirs et d j quelques r ussites algr l importance de l conomie sociale et solidaire M dans le paysage conomique et social 2 millions de salari s
69. olitique publique de l conomie sociale et solidaire y compris dans sa dimension internationale 7 Des personnes qualifi es choisies parmi les experts de l conomie sociale et solidaire dont certaines choisies au regard de leur exp rience de la dimension europ enne de l conomie sociale et solidaire Section 2 La Chambre fran aise de l conomie sociale et solidaire Article 5 La Chambre fran aise de l conomie sociale et solidaire assure au plan national la repr sentation et la promotion de l conomie sociale et solidaire Elle assure cet effet au b n fice des entreprises du secteur la repr sentation aupr s des pouvoirs publics nationaux des int r ts de l conomie sociale et solidaire sans pr judice des missions de repr sentation des organisations professionnelles ou interprofessionnelles du secteur L tat conclut une convention d agr ment avec la Chambre fran aise de l conomie sociale et solidaire La Chambre fran aise de l conomie sociale et solidaire est constitu e en association jouissant de plein droit de la capacit juridique des associations reconnues d utilit publique Cette association est constitu e par les organisations nationales repr sentant les diff rentes formes statutaires de l conomie sociale et solidaire y compris les soci t s commerciales mentionn es au 2 du Il de l article 1 et par les repr sentants du Conseil national des chambres r gionales de l con
70. omie sociale et solidaire Section 3 Les chambres r gionales de l conomie sociale et solidaire Article 6 Les chambres r gionales de l conomie sociale et solidaire assurent au plan local la promotion et le d veloppement de l conomie sociale et solidaire Elles sont constitu es des entreprises de l conomie sociale et solidaire ayant leur si ge social ou un tablissement situ dans leur ressort et des organisations professionnelles r gionales de celles ci En application du principe de parit la diff rence entre le nombre de femmes et le nombre d hommes parmi les repr sentants de chaque entreprise ou organisation est inf rieure ou gale un Elles sont regroup es au sein d un Conseil national qui soutient anime et coordonne le r seau des chambres r gionales de l conomie sociale et solidaire et consolide au niveau national les donn es conomiques et les donn es qualitatives recueillies par celles ci Elles assurent cet effet au b n fice des entreprises de l conomie sociale et solidaire sans pr judice des missions des organisations professionnelles ou interprofessionnelles et des r seaux locaux d acteurs 1 La repr sentation aupr s des pouvoirs publics des int r ts de l conomie sociale et solidaire 2 L appui la cr ation au d veloppement et au maintien des entreprises 8 L appui la formation des dirigeants et des salari s des entreprises 4 La contribution
71. onditions actuelles du march ou dans le cadre des politiques publiques 2 Soit r pondre des besoins sociaux par une forme innovante d entreprise par un processus innovant de production de biens ou de services ou encore par un mode innovant d organisation du travail Les proc dures de consultation et d laboration des projets socialement innovants auxquelles sont associ les b n ficiaires concern s par ce type de projet ainsi que les modalit s de financement de tels projets rel vent galement de l innovation sociale Chapitre V Dispositions diverses Article 16 Le chapitre ler du titre ler du livre III du code mon taire et financier est compl t par une section 4 ainsi r dig e Section 4 les titres de monnaies locales compl mentaires Art L 311 5 Les titres de monnaies locales compl mentaires peuvent tre mis et g r s par une des personnes mentionn es l article ler de la loi n 2014 856 du 31 juillet 2014 relative l conomie sociale et solidaire dont c est l unique objet social TITRE IV GROUPEMENT DE SOCIETES COOPERATIVES DE PRODUCTION 1 Section 2 Les soci t s coop ratives d int r t collectif Article 33 Les collectivit s territoriales leurs groupements et les tablissements publics territoriaux peuvent d tenir ensemble jusqu 50 du capital de chacune des soci t s coop ratives d int r t collectif TITRE 1 DISPOSITIFS DE SOUTIEN ET
72. ou de d veloppement de l activit de l entreprise b Les r serves obligatoires constitu es impartageables ne peuvent pas tre distribu es Il L conomie sociale et solidaire est compos e des activit s de production de transformation de distribution d change et de consommation de biens ou de services mises en uvre 1 Par les personnes morales de droit priv constitu es sous la forme de coop ratives de mutuelles ou d unions relevant du code de la mutualit ou de soci t s d assurance mutuelles relevant du code des assurances de fondations ou d associations r gies par la loi du 1 juillet 1901 relative au contrat d association ou le cas ch ant par le code civil local applicable aux d partements du Bas Rhin du Haut Rhin et de la Moselle 2 Par les soci t s commerciales qui aux termes de leurs statuts remplissent les conditions suivantes a Elles respectent les conditions fix es au du pr sent article b Elles recherchent une utilit sociale au sens de l article 2 de la pr sente loi Article 2 Sont consid r es comme poursuivant une utilit sociale au sens de la pr sente loi les entreprises dont l objet social satisfait titre principal l une au moins des trois conditions suivantes 1 Elles ont pour objectif d apporter travers leur activit un soutien des personnes en situation de fragilit soit du fait de leur situation conomique ou sociale soit du f
73. pour s assurer de la mise en uvre effective des exigences remplir par les entit s relevant du secteur de l ESS 2 De prendre en compte des volutions r centes avec l arriv e de nouveaux acteurs qui d clarent leur appartenance ce secteur sans toutefois relever des corpus l gislatifs sectoriels qui r gissent les quatre cat gories d acteurs historiques qui de longue date appartiennent ce secteur d activit associations coop ratives mutuelles et fondations Il s agit ainsi gr ce au recours la loi de reconna tre l appartenance au secteur de l ESS d acteurs les entrepreneurs sociaux qui d veloppent leur activit en recourant aux statuts classiques d entreprises relevant du Code du Commerce mais dont la finalit n est pas seulement la recherche du profit mais aussi l utilit et la finalit sociale des activit s qu ils d veloppent Mais ce jour ces derniers d veloppent leurs activit s sans v ritable cadre l gislatif appropri b n ficiant ponctuellement de dispositions administratives ou fiscales particuli res 3 De mieux asseoir d une mani re plus g n rale la politique publique sp cifique d aide et de soutien ce secteur souhait e par le Gouvernement pour assurer sa p rennit et son d veloppement La d termination par voie l gislative du p rim tre de ce secteur va permettre aux autorit s publiques de s appuyer sur des dispositions juridiques incontestables pour mettre en uvre des me
74. ration ou de partenariat au service de projets conomiques et sociaux innovants socialement ou technologiquement et porteurs d un d veloppement local durable Il La s lection des p les territoriaux de coop ration conomique soutenus par l tat dans le cadre d appels projets et l appui qui leur est apport sont d cid s par un comit interminist riel associant les financeurs apr s avis de personnalit s qualifi es et de repr sentants de collectivit s territoriales et de leurs groupements parmi lesquels des conseils r gionaux et g n raux Un d cret en Conseil d tat fixe les modalit s d application du pr sent II et pr cise notamment les crit res d attribution des appels projets ainsi que les modalit s d accompagnement et de suivi Chapitre III Les dispositifs qui concourent au d veloppement des entreprises de l conomie sociale et solidaire Section 1 L agr ment entreprise solidaire d utilit sociale Article 11 L article L 3332 17 1 du code du travail est ainsi r dig Art L 3332 17 1 Peut pr tendre l agr ment entreprise solidaire d utilit sociale l entreprise qui rel ve de l article 1 de la loi n 2014 856 du 31 juillet 2014 relative l conomie sociale et solidaire et qu remplit les conditions suivantes 1 L entreprise poursuit comme objectif principal la recherche d une utilit sociale d finie l article 2 de la m me l
75. re sont d battus les orientations les moyens et les r sultats des politiques locales de d veloppement de l conomie sociale et solidaire Ces d bats donnent lieu la formulation de propositions pour le d veloppement de politiques publiques territoriales de l conomie sociale et solidaire Est galement pr sent e l valuation de la d livrance de l agr ment entreprise solidaire d utilit sociale mentionn l article L 3332 17 1 du code du travail Les politiques publiques des collectivit s territoriales et de leurs groupements en faveur de l conomie sociale et solidaire peuvent s inscrire dans des d marches de coconstruction avec l ensemble des acteurs concern s Les modalit s de cette coconstruction s appuient notamment sur la mise en place d instances associant les acteurs concern s ou de d marches associant les citoyens au processus de d cision publique Article 9 l Les p les territoriaux de coop ration conomique sont constitu s par le regroupement sur un m me territoire d entreprises de l conomie sociale et solidaire au sens de l article 1er de la pr sente loi qui s associent des entreprises en lien avec des collectivit s territoriales et leurs groupements des centres de recherche des tablissements d enseignement sup rieur et de recherche des organismes de formation ou tout autre personne physique ou morale pour mettre en uvre une strat gie commune et continue de mutualisation de coop
76. rnon d l gu e g n rale du think tank Le Labo de l ESS L int r t croissant des collectivit s locales pour l conomie sociale et solidaire est incontestablement une bonne chose Les lus qui s engagent sont convaincus et les politiques publiques mises en place de plus en plus pertinentes comme l appui la cr ation de circuits courts alimentaires ou aux actions de promotion de la finance solidaire Pour autant j observe que l app tence cr e notamment par les p les territoriaux de coop ration conomique PTCE fait courir le risque d une certaine d naturation de leur objet C est une place nouvelle qui est demand e aux lus dans la gouvernance des projets Nous devons tre attentifs ce que les collectivit s ne centralisent pas toutes les initiatives au risque d absorber les dynamiques citoyennes dans un cadre contraint A quelques mois des ch ances li es aux lections municipales les lus doivent rester vigilants sur leur positionnement les initiatives et innovations port es par l ESS n cessitent le soutien des collectivit s sans ing rence dans la gouvernance des projets CHIFFRES CLES e 10 Telle est la part que repr sente l ESS dans le total des emplois en France selon l observatoire fond par le Conseil national des chambres r gionales de l conomie sociale Toutefois d importantes variations sont not es notamment en fonction de la situation conomique des territoires Ains
77. rtier www cnlrq org Coordination des associations interm diaires Coorace www coorace org Conseil national de l insertion par l activit conomique pour Les pouvoirs publics www cniae gouv fr Action citoyenne r seau des piceries solidaires epiceries solidaires free fr r seau Envie www envie org r seau des recycleries et ressourceries www recycleries ressourceries org Union nationale de associations de tourisme www unat asso fr r seau Biocoop www biocoop fr pargnants solidaires association Finansol www finansol org Achats publics thiques r seau Cit s unies France www cites unies france org R seau des territoires de l conomie solidaire www rtes fr Sur wwW territorial fr vous pouvez galement retrouver chaque semaine une lettre d information sur l conomie solidaire rubrique r seaux professionnels conomie sociale et conomie solidaire fonctionnent sur des principes communs gestion d mocratique du pouvoir un homme une voix libre adh sion projet collectif non lucrativit des personnes utilit sociale L conomie soli daire n est pas qu une conomie r siduelle en charge des personnes laiss es sur le bord de la route par le march En ce sens insertion par l activit conomique et conomie solidaire ne se recouvrent pas parfaitement Pour les prati ciens de l conomie solidaire celle ci est une autre cono mie qui utilise les moyens de l conomie pour les
78. s ayant un niveau de d pendance semblable qu elles soient en EPHAD ou leur domicile Le CCAS de Versailles a souhait revoir son offre en direction des personnes g es d pendantes afin de mieux r pondre aux besoins du territoire 1 Des projections d mographiques Les projections d mographiques montrent Versailles une augmentation de 48 entre 2009 et 2030 des personnes g es de plus de 60 ans et une augmentation de 42 entre 2009 et 2030 des personnes g es de plus de 75 ans En 2050 9 6 des plus de 65 ans seront atteints de la maladie d Alzheimer soit environ 2 500 Versaillais de plus de 65 ans soit une augmentation de 72 de 2009 2050 2 Une prise en charge repenser Les personnes g es souhaitent rester leur domicile et les personnes g es atteintes de la maladie d Alzheimer ne trouvent pas de prise en charge adapt e domicile ou en tablissement par ailleurs les th rapies non m dicamenteuses mettant en avant les capacit s motionnelles et le d sir d agir des personnes g es doivent tre d velopp es Ces th rapies n cessitent la mobilisation des professionnels soignants ou non et des technologies de l information et de la communication qui sont en d veloppement dans le domaine m dico social Le parcours de vie le repositionnement de la personne g e sont des notions qui ont guid le projet de plateforme de services 3 Une d marche de territoire et solidaire Le territoir
79. s dans beaucoup de collectivit s Port e par les politiques agricoles la mise en relation des producteurs et des acheteurs publics est rarement reli e l ESS alors qu elle en porte toutes les valeurs accroissement de la valeur ajout e r duction des interm diaires cr ation de nouveaux liens entre acteurs etc ESS n est pas forc ment bien per ue par les lus quant aux agriculteurs ils ne sont pas vraiment inform s Pour plus de simplicit on gomme l affichage ESS gt ajoute une responsable de collectivit Rattachement institutionnel Troisi me explication le secteur h site entre une logique de statut et une logique de valeurs m me si la future loi devrait trancher le d bat lus et professionnels concern s construisent ou tentent de le faire une repr sentation du secteur qui entre bricolages institutionnels et t tonnements individuels et collectifs consiste en baliser les fronti res gt souligne Am lie Artis ma tre de conf rences l institut d tudes politiques de Grenoble dans une tude publi e en juillet L ESS peine 26 38 alors entrer dans le cadre des politiques publiques et disposer d un rattachement institutionnel clair S agit il d action sociale ou de d veloppement conomique Pendant tr s longtemps l ESS a relev pour les collectivit s du social notamment avec la dimension insertion par l activit conomique Depuis une dizaine d ann es l appr
80. s handicap es ou d favoris es Un sch ma de promotion des achats publics socialement responsables sera obligatoire pour toutes les collectivit s partir d un certain montant d achat public montant fix par d cret Par ailleurs le projet de loi pr voit la g n ralisation des plans locaux pour l insertion et l emploi PLIE dans le but de faciliter le recours aux clauses sociales Innovation sociale Est consid r comme relevant de l innovation sociale le projet d une ou de plusieurs entreprises consistant offrir des produits ou des services pr sentant l une des caract ristiques suivantes 1 Soit r pondre des besoins sociaux non ou mal satisfaits que ce soit dans les conditions actuelles du march ou dans le cadre des politiques publiques 2 Soit r pondre des besoins sociaux par une forme innovante d entreprise par un processus innovant de production de biens ou de services ou encore par un mode innovant d organisation du travail Les proc dures de consultation et d laboration des projets socialement innovants auxquelles sont associ s les b n ficiaires concern s par ce type de projet ainsi que les modalit s de financement de tels projets rel vent galement de l innovation sociale Pour b n ficier des financements publics au titre de l innovation sociale le caract re innovant de son activit doit en outre engendrer pour cette entreprise des difficult s en assurer le financement int gral a
81. s projets de dispositions l gislatives et r glementaires communes l conomie sociale et solidaire ainsi que sur les projets de dispositions relatives l entrepreneuriat social Ill Le Conseil sup rieur de l conomie sociale et solidaire contribue la d finition tous les trois ans d une strat gie nationale de d veloppement de l conomie sociale et solidaire VI Le Conseil comprend notamment 1 Des repr sentants d sign s par l Assembl e nationale le S nat le Conseil conomique social et environnemental et les associations repr sentatives des collectivit s territoriales au niveau national 2 Des repr sentants des diff rentes formes juridiques d entreprise de l conomie sociale et solidaire mentionn s l article 1 de la pr sente loi propos es par celles ci 3 Des repr sentants des organisations repr sentatives de salari s et d employeurs des entreprises de l conomie sociale et solidaire propos es par celles ci 4 Des repr sentants du Conseil national des chambres r gionales de l conomie sociale et solidaire 5 Des repr sentants d autres organismes consultatifs nationaux comp tents pour traiter des questions relatives la mutualit aux coop ratives aux fondations la vie associative et l insertion par l activit conomique 6 Des repr sentants des services de l tat qui contribuent la pr paration ou la mise en uvre de la p
82. s solidaires L pargne servira ainsi aux porteurs de projets d veloppant des activit s forte utilit sociale et environnementale Contribuer au d veloppement social ll existe 18 889 structures dans le domaine de l action publique qui rassemblent 63 d emplois du secteur M me si les structures de ce secteur constatent une baisse de leur financement il n en reste pas moins que l ESS est un secteur qui recrute et qui cr e des emplois de proximit et non d localisables tels que les aides domicile pour les personnes g es ou handicap es les ducateurs dans les foyers de l aide sociale l enfance ou encore les auxiliaires de pu riculture dans les cr ches associatives Les collectivit s en soutenant les entreprises de l ESS sont moteurs de ce d veloppement social Le projet de loi conomie sociale et solidaire pr vu au printemps prochain stabilisera la d finition des outils par lesquels l tat et les collectivit s soutiennent et int grent l conomie sociale et solidaire dans leurs politiques publiques Chiffre cl 25 milliards c est le montant des financements publics accord s aux associations 1 CNCRES Atlas de l ESS juin 2012 2 France active et la Conf rence Permanente des Coordinations Associatives CPCA janvier 2012 9 38 Document 5 Les services la personne un secteur identifi l conomie sociale et solidaire Portail du minist re de l conomie et des financ
83. se concr tiser par diff rentes aides la cr ation d activit qui selon les collectivit s distinguent les phases d laboration du projet de d marrage de d veloppement avec diff rentes modalit s financi res pour chaque tape Par ailleurs les collectivit s territoriales en charge de l conomie sociale et solidaire n appuient pas seulement les porteurs de projets ou les organisations d j existantes mais construisent galement les cadres d une coop ration largie entre acteurs et entreprises souhaitant s investir dans des initiatives conomiques socialement et cologiquement soutenables Contrairement et parfois compl mentairement une politique qui postule l existence d un r servoir de projets int ressants qu il suffirait de mieux accompagner et financer certains lus et conseillers techniques participent plus activement la d finition des besoins non satisfaits d un territoire mais aussi des r ponses y apporter Ils se font alors facilitateurs et m diateurs entre parties prenantes Conditionner les aides aux entreprises sur la base de crit res sociaux et environnementaux introduire les clauses sociales et environnementales dans les march s publics infl chir la politique d achat public favoriser la reprise ou la relocalisation d entreprises sous forme coop rative construire de nouveaux services d int r t g n ral par l investissement des collectivit s locales dans des SCI
84. sse Journal du Mauss 11 mars 2010 2 pages Document 12 conomie sociale et solidaire une politique encore en qu te de l gitimation Agn s Thouvenot La Gazette des communes 15 novembre 2013 3 pages Document 13 L conomie sociale et solidaire un mod le conomique part enti re apportant des r ponses aux besoins de nos territoires D claration commune des r seaux des collectivit s locales sign e au S nat 5 mars 2013 2 pages 2 38 Document 14 Projet de loi relatif l conomie sociale et solidaire Etude d impact extraits S nat site internet du S nat 24 juillet 2013 2 pages Document 15 Loi n 2014 856 du 31 juillet 2014 relative l conomie sociale et solidaire extraits Journal officiel du 1 ao t 2014 4 pages Document 16 La loi ESS est publi e Jean Marc Joann s La Gazette des communes site internet laGazette fr 25 ao t 2014 2 pages DOCUMENTS REPRODUITS AVEC L AUTORISATION DU CFC Certains documents peuvent comporter des renvois des notes ou des documents non fournis car non indispensables la compr hension du sujet 3 38 Document 1 Qu est ce que l conomie sociale et solidaire extraits CEDEF Centre de documentation conomie finances Portail de l conomie et des Finances site internet mis jour le 4 ao t 2014 Le concept d conomie sociale et solidaire ESS d signe un ensemble d en
85. stifier voire survaloriser l intervention de la collectivit dans ce champ La politique ESS d une collectivit doit avant tout contribuer r pondre aux enjeux sociaux fondamentaux Dans ce sens il faut veiller au risque de multiplication de projets ESS vitrines notamment li s aux d marches d appels projets Philippe FREMEAUX ditorialiste au magazine Alternatives conomiques et pr sident de la Scop ponyme Dans le domaine conomique une politique ESS peut appara tre comme la caution en faveur d une conomie plus juste plus locale etc sans pour autant que des liens soient cr s entre ESS et conomique classique Dans le champ social IESS peut tre consid r e comme un moyen de d charger la collectivit de certaines de ses missions assurant alors un r le de r paration sociale et non pas de transformation de la soci t L enjeu consiste donc faire en sorte que les objectifs et les valeurs assign s l ESS utilit sociale participation diversification des financements lucrativit limit e irriguent les diff rentes politiques des collectivit s et infl chissent les politiques de d veloppement conomique ou social Sans croire que l ESS est la r ponse l ensemble des difficult s conomiques actuelles elle peut tre porteuse d innovations en termes de modes de r ponse d organisation des acteurs etc 13 38 La coh rence et l articulation des politiques ESS des colle
86. sures sp cifiques et adapt es des destinataires clairement identifiables M rite d tre mentionn au titre de cette premi re motivation g n rale le fait que plusieurs de nos partenaires europ ens se sont r cemment galement dot s d un dispositif l gislatif sp cifique d di leur secteur de l conomie sociale et solidaire Espagne Portugal Belgique Parall lement au niveau de la Commission europ enne des dispositifs sp cifiques destin s ce secteur sont en cours d laboration B Op rer une actualisation et une modernisation des quatre statuts de nature l gislative qui r gissent les grands acteurs historiques de ce secteur Du fait de leur diversit les activit s d velopp es par les grandes familles composant l ESS sont r gies par un grand nombre de dispositions l gislatives Le souci d actualisation poursuivi et celui de donner ce secteur des outils juridiques n cessaires son d veloppement fait que le projet de loi int ressant ce secteur contient des dispositions nouvelles conduisant modifier dans leur partie l gislative huit de nos Codes ainsi que quelque huit lois plus sp cifiques int ressant certains des acteurs de ce secteur ou certaines de leurs activit s Aussi le recours la loi est en la mati re incontournable C Permettre la puissance publique et aux acteurs concern s gr ce au recours la loi de disposer de cadrages juridiques robustes et s curis s pour d velopper
87. teforme de services pour personnes g es d pendantes permettant l h bergement le maintien au domicile et l accueil de jour Des tudes de faisabilit ont t engag es d s janvier 2011 tant sur le plan social technique et juridique Ainsi dans un premier temps une tude prospective des besoins de la population a t men e afin d identifier la structure d mographique de la population et les attentes des personnes g es Un point pr cis de l offre de services sur le territoire a t effectu ainsi que des rencontres avec les partenaires pour changer sur le projet ainsi que sur de potentiels sujets de d veloppement de partenariat formations partag es d veloppement de services en commun Parall lement cette d marche Entreprendre pour Humaniser la D pendance SCIC destin e collecter des fonds pour financer le d veloppement d EHPAD a t mobilis pour construire avec le CCAS les contours du projet et tudier plusieurs possibilit s de portage du projet fondation fonds de dotation association SCIC au regard de plusieurs crit res statut public priv ouverture au financement solidaire utilisation des fonds gouvernance La SCIC a remport l adh sion de Entreprendre pour Humaniser la D pendance et du CCAS au regard de sa souplesse li e la variabilit du capital aux possibilit s de gouvernance partag e et l appel des financements diversifi s Nous avons travaill avec
88. territoriales int ress es ou leurs groupements d tre parties de cette convention d agr ment Les chambres r gionales de l conomie sociale et solidaire sont constitu es en associations jouissant de plein droit de la capacit juridique des associations reconnues d utilit publique Section 4 Les politiques territoriales de l conomie sociale et solidaire Article 7 La r gion labore en concertation avec la chambre r gionale d conomie sociale et solidaire ainsi qu avec les organismes et entreprises de l conomie sociale et solidaire une strat gie r gionale de l conomie sociale et solidaire et peut contractualiser avec les d partements les communes et les tablissements publics de coop ration intercommunale fiscalit propre pour la mise en uvre des strat gies concert es et le d ploiement de l conomie sociale et solidaire sur le territoire r gional Article 8 l Le repr sentant de l tat dans la r gion et le pr sident du conseil r gional organisent au moins tous les deux ans une conf rence r gionale de l conomie sociale et solidaire laquelle participent notamment les membres de la chambre r gionale de l conomie sociale et solidaire les r seaux locaux d acteurs de l conomie sociale et solidaire les repr sentants des collectivit s territoriales concern es ainsi que les partenaires sociaux concern s Il Au cours de la conf rence r gionale de l conomie sociale et solidai
89. tions Ce sont donc les statuts qui les diff rencient des autres formes d entreprises L observation montre cependant que les pratiques des structures de l conomie sociale s av rent diverses A titre d exemple il appara t que nombre de banques coop ratives ou mutualistes ont suivi des logiques peu diff rentes des autres lors de la crise financi re De ce fait il conviendrait ce niveau de distinguer celles qui sont dans le secteur marchand et celles qui n y sont pas e L conomie solidaire Les acteurs de l conomie solidaire ont pour point commun une approche en termes de citoyennet Ils cherchent organiser des structures aux modes de gouvernance d mocratique et thique en mobilisant l ensemble des parties prenantes en particulier les usagers et les salari s Il en d coule des exigences en termes de processus de d cision ou encore de niveaux de r mun ration Consid rant que la reconnaissance par le march n est pas suffisante l conomie solidaire porte une dimension critique sur le mode de d veloppement classique Un de ses axes majeurs concerne souvent l insertion conomique des personnes les plus loign es de l emploi e L entreprenariat social L entreprenariat social d signe une diversit de structures juridiques soci t anonyme SA soci t responsabilit limit e Sarl soci t coop rative et participative Scop soci t coop rative d int r t collectif Scic etc sans exclure
90. treprises organis es sous forme de coop ratives mutuelles associations ou fondations dont le fonctionnement interne et les activit s sont fond s sur un principe de solidarit et d utilit sociale Ces entreprises adoptent des modes de gestion d mocratiques et participatifs Elles encadrent strictement l utilisation des b n fices qu elles r alisent le profit individuel est proscrit et les r sultats sont r investis Leurs ressources financi res sont g n ralement en partie publiques En 2010 l ESS emploie 2 34 millions de personnes en France soit pr s de 10 des salari s Les effectifs les plus importants interviennent dans les domaines de l action sociale des activit s financi res et d assurance de l enseignement et de la sant m Actualit de l ESS ter ao t 2014 Les acteurs de l ESS en France ont r dig en 1980 une charte de l conomie sociale dans laquelle ils tracent les contours et les ambitions de leur action D s l ann e suivante l conomie sociale tait officiellement reconnue par le d cret du 15 d cembre 1981 cr ant une d l gation d di e aupr s du Premier ministre la loi n 2014 856 du 31 juillet 2014 relative l conomie sociale et solidaire a t publi e au Journal officiel le Depuis le mois de mai 2012 l conomie sociale et solidaire est repr sent e au sein du gouvernement fran ais cette date un minist re d l gu a t rattach au ministre de l
91. ttre du cadre territorial janvier 2004 L approche globale de l conomie sociale et solidaire L conomie sociale Dans le d cret d attribution de la DIES d cret n 81 1125 du 15 d cembre 1981 l conomie sociale est d finie comme l ensemble des coop ratives mutuelles et associations dont les activit s de production les assimilent ces organismes Au niveau local l conomie sociale s est longtemps organis e dans les r gions sous la forme de Groupements r gionaux de la coop ration de la mutualit et des associations On parle aujourd hui de chambres r gionales de l conomie sociale CRES L conomie sociale peut tre pr sent e selon le sch ma Mutuelles de sant i Fondations suivant 60000 salari s 2000000 emplois 2000 fondations pere 8 de la population active 914 millions d euros 26 83 milliards d euros 10 du PIB adot Cotisations per ues 15 des foyers 11 milliards d euros Banques coop ratives Assoclations l d assurances non financi res 190000 salari s 1200000 salari s 25 000 salari s 480000 salari s A ban Cotisations 47 ir i Chiffre d affaires 1023 milar 11 milliards d euros IESUS 105 milliards d euros Mutuelles Coop ratives d euros L conomie solidaire Ann e de r f rence 1999 L conomie solidaire baptis e comme telle dans les ann es 80 est l expression d un nouveau mouvement associationniste et coop ratif Ce mouvement pre
92. u pilotage de l op ration de cr ation de la plateforme de services devait donc tre mis en place tout en permettant au CCAS de conserver la ma trise de l op ration La cr ation de la SCIC a permis de r pondre ces enjeux Les partenaires m dico sociaux et sanitaires du territoire participent la gouvernance du projet Les Versailais sont appel s un financement participatif au projet Par le soutien de Entreprendre pour Humaniser la D pendance la r habilitation du b timent peut tre engag e sans un impact trop important sur le prix de journ e es personnes g es h berg es Le CCAS de Versailles est le 1 CCAS de France avoir particip la cr ation et pris des parts sociales dans une SCIC La SCIC est une des premi res d velopper un projet local dans le domaine de la d pendance Note en compl ment les SCIC sont des personnes morales de droit priv qui prennent la forme de SA ou de SARL elles se caract risent par la finalit sociale de leurs activit s conomiques Elles reprennent les r gles d mocratiques de la coop rative chaque salari d une SCIC s approprie une part du capital productif et la r partition du pouvoir en son sein se fait de mani re galitaire une personne une voix Les SCIC interviennent dans tous secteurs d s lors qu appara t un int r t collectif dans le domaine Elles s inscrivent par ailleurs dans une logique de d veloppement local durable et
93. u mode d organisation un autre mod le de soci t fond sur la coop ration et pas seulement la comp tition r sume Christiane Bouchart pr sidente du RTES Malgr cet agenda politique VESS reste peu voire mal comprise par les collectivit s Celles ci en sont pourtant les partenaires historiques en termes de financement et font de l ESS sans le savoir ou sans le dire Les lus saisissent mal cet ensemble qui pourtant agit au quotidien sur les territoires notamment ruraux observe Fr d ric Deck pr sident de la chambre de l conomie sociale d Alsace Arri re plan Premi re explication le fait associatif n est pas reli en mati re de politique publique l ESS Certes les associations sont per ues comme cr atrices de lien social de solidarit voire d emplois dans le territoire Mais elles restent cantonn es dans une conomie de la r paration c est dire une conomie sociale qui panse les plaies de celle de march sans tre inscrite dans une logique de d veloppement local Quand l association d aide domicile cr e cinq emplois temps plein dans une commune elle est rarement visit e par le conseiller g n ral En revanche quand l entreprise artisanale fait la m me chose elle est salu e par les lus t moigne un charg de mission Deuxi me explication la segmentation des politiques sectorielles emp che un affichage ESS C est le cas des circuits courts alimentaire
94. ules voies r glementaires o conventionnelles Les rapports produits ces derni res ann es rapport Vercamer en 2010 rapport d information au nom de la Commission des affaires conomiques du S nat par Mme Lienemann recommandaient pour ces raisons l laboration d un texte l gislatif en quelque sorte fondateur Les parties prenantes l conomie sociale et solidaire repr sentant les associations les coop ratives les fondations les mutuelles ont soutenu et revendiqu l laboration d une loi Le Conseil sup rieur de l Economie sociale et solidaire a commenc y travailler d s le d but de l ann e 2012 En outre l int r t r cent manifest par les instances europ ennes en direction de l Economie sociale notamment dans la communication du 13 avril 2011 de la Commission europ enne invite l adoption d un texte de port e g n rale plut t que de tenter de r pondre aux besoins par des textes r glementaires disparates ou des circulaires Comme l ont soulign les rapports pr cit s l conomie sociale et solidaire se caract rise par une tr s grande diversit statutaire et sectorielle Une approche transversale fondatrice d une nouvelle politique publique est n cessaire elle passe par la loi m me si cette politique ne saurait se r sumer ce seul texte Des dispositions r glementaires des conventions des instructions administratives une modification de l organisation administrative devront compl ter
95. ument comprend le nombre de pages indiqu S il est incomplet en avertir un surveillant Vous tes attach territorial responsable du CCAS de la Commune d Alpha Le Maire nouvellement lu galement Pr sident du CCAS et Vice Pr sident de la Communaut d agglom ration souhaite mener une r flexion globale en mati re d action sociale afin de lancer des projets innovants en partenariat avec tous les acteurs concern s conciliant dynamique conomique et renforcement du lien social Aussi le Maire vous demande de r diger son attention une note sur l conomie sociale et solidaire et en particulier les liens entre collectivit s territoriales et tablissements publics locaux et conomie sociale et solidaire Vous r digerez cette note exclusivement l aide des l ments du dossier Liste des documents joints Document 1 Qu est ce que l conomie sociale et solidaire extraits CEDEF Centre de documentation conomie finances Portail de l conomie et des Finances site internet mis jour le 4 ao t 2014 1 page Document 2 L conomie sociale et solidaire au service d un projet de territoire extraits Patrick Loquet Dossier d experts de la Lettre du cadre territorial janvier 2004 2 pages Document 3 Quand l conomie solidaire gagne les collectivit s locales Eric Larpin Fiches pratiques Politique et Communication Fiches pratiques de la Lettre du cadre t
96. ux conditions normales de march Cette condition ne s applique pas aux financements accord s au titre de l innovation sociale par les collectivit s territoriales Le Conseil sup rieur de l conomie sociale et solidaire d finit des orientations permettant d identifier un projet ou une activit conomique socialement innovant Subventions art 59 La Loi introduit une d finition l gislative et non plus seulement r glementaire et jurisprudentielle de la subvention contribution facultative de toute nature valoris e dans l acte d attribution d cid e par les autorit s administratives et les organismes charg s de la gestion d un service public industriel et commercial justifi e par un int r t g n ral et destin e la r alisation d une action ou d un projet d investissement la contribution au d veloppement d activit s ou au financement global de l activit de l organisme de droit priv b n ficiaire Ces actions projets ou activit s sont initi s d finis et mis en uvre par les organismes de droit priv b n ficiaires Ces contributions ne peuvent constituer la r mun ration de prestations individualis es r pondant aux besoins des autorit s ou organismes qui les accordent Des fonds territoriaux de d veloppement associatif peuvent tre cr s art 68 Les associations contribuent leur financement pour mener des actions communes lancer des programmes mutuels de recherche et de d veloppement ou e

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