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version PDF - Les Enjeux de l`information et de la communication

1. si elle n avait pas t en finale je n aurais sans doute pas nag aussi vite Effectivement la troisi me a r ussi le temps de qualification mais la deuxi me condition est d tre dans les deux premi res pour tre qualifi e Le DTN actuel Christian Donz en profite pour rappeler le r glement et invite sortir de Paffectif et du buzz en privil giant la r alit du haut niveau Le surgissement de l opinion d une nageuse opinion annonc e par elle par le biais d un m dia audiovisuel puis reprise par le journal L quipe bouscule l information institutionnelle le cadre r glementaire de la FFN et donne l occasion de r it rer la r glementation f d rale Dans un premier temps cet v nement confirme notre troisi me hypoth se H3 puis l infirme gr ce au r le pris par le DTN r le f d ral externe Ceci revient dire que simultan ment le m dia presse crite se saisit de ce qui se passe hors cadre en omettant la r f rence l institution pour favoriser la communication v nementielle et donne une place l information institutionnelle en tant que telle en donnant la parole au DTN nouveau le deuxi me v nement confirme la troisi me hypoth se H3 et l infirme par Pintervention du DTN en bousculant le cadre de la FFN car deux athl tes qualifi s sur la O Les Enjeux de information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012
2. Zwarterook Ir n e 2009 De la perception individuelle l action collective la concertation en questions Rapport interm diaire n 2 Fondation pour une Culture de S curit Industrielle FonCSD Zwarterook Ir n e 2010 Les risques et pollutions industriels sur le territoire dunkerquois des perceptions la concertation Num ro 2010 07 des Cahiers de la S curit Industrielle 153 Institut pour une Culture de S curit Industrielle en ligne http wwwicsi eu org francais dev_cs cahiers O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 38 Quand l Etat s int resse la sexualit des Francais le d veloppement d une information publique l appui des strat gies de communication li es la pr vention du sida Article in dit Mis en ligne le 20 f vrier 2013 Jean Philippe De Oliveira J Jean Philippe De Oliveira est docteur en science de l information et de la communication et attach temporaire l enseignement et la recherche au d partement SIC de l Universit de Grenoble En septembre 2012 il a soutenu sa th se intitul e Communication publique et formes de gouvernabilit contemporaines de l tat Le cas de l homosexualit dans les campagnes de pr vention du sida en France 1987 2007 Plan Introduction Le contexte d mergence et de d veloppement des enqu tes sur la sexualit en France Les enqu tes sur la s
3. d autres formats afin de proposer des nouveaux contenus Par exemple sous le format du reportage la Communaut d Agglom ration Grenoble Alpes M tropole a lanc une s rie de courtes s quences audiovisuelles sur la sensibilisation des publics locaux au tri Sur le site internet ces contenus sont dispos s travers une rubrique ind pendante consacr e cette th matique Dans l objectif de susciter l int r t des habitants la s rie de reportages a t mis en sc ne de mani re humoristique un h ros Super Tri sur le mod le des super h ros hollywoodiens a la mission d informer les habitants sur la protection de l environnement site de la communaut Grenoble Alpes M tropole la rubrique Vid oth que consult le 13 juin 2011 En outre ce type d action met aussi en exergue l id e d une d sacralisation du pouvoir de l institution L institution transf re au personnage cr la repr sentation de son activit Elle ne repose pas sur la notion d autorit ou de pouvoir mais sur le message dans l objectif d assurer sa r ception par les habitants Elle emprunte une mise en discours qui tend reprendre les contenus parodiques tr s pr sents sur le web comme par exemple les s quences de R mi Galliard pr curseur du genre Cet humoriste a acquis une notori t gr ce des vid os courtes le mettant en sc ne dans des situations burlesques Le succ s de ces s quences de cinq minutes est d a leur diffusion sur
4. des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux Marie Ouvrard Servanton et Audrey De Ceglie 73 Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements Pour citer les articles de ce dossier utiliser la r f rence suivante Bardou Boisnier Sylvie et Pailliart Isabelle coord Dossier Information publique strat gies de production dispositifs de diffusion et usages sociaux Les Enjeux de l Information et de la Communication n 13 2 2012 consult le date de consulation URL http w3 u grenoble3 fr les_enjeux pageshtml art2012 htmlttdossier Information publique strat gies de production dispositifs de diffusion et usages sociaux Article in dit Mis en ligne le 20 f vrier 2013 Sylvie Bardou Boisnier et Isabelle Pailliart Sylvie Boisnier Bardou est ma tre de conf rences en Sciences de l information et de la communication au d partement information communication de l UFR LACC universit Blaise Pascal Elle effectue ses recherches au sein du laboratoire GRESEC Universit Stendhal Grenoble Ses th matiques de recherche concernent les dispositifs informationnels et communicationnels des structures publiques plus particuli rement les collectivit s territoriales Elle travaille galement sur les pratiques professionnelles des journalistes au contact des TIC
5. Concernant les soixante treize articles analys s pour les CF de Dunkerque dix sept articles datent du 19 mars 2012 seize du 22 mars dix sept du 23 mars quatorze du 24 mars et neuf du 25 mars Neuf d entre eux ont t retenus puisqu ils mentionnaient les quatre l ments s lectionn s comme l ments de forme dans les signes m diatiques Date FFN DTN Conditions de publication Statuts Querelles Enchev trement des L Equipe M dailles Espaces culturels actants acteurs nombre h t rog nes humains et non nageurs humains s lectionn s Temps de qualification 19 03 12 Temps de Rappel sous forme de listes Tous les nageurs Querelles entre nombre Nageurs comp titeurs qualification regroup es en individuel en amp entraineurs de nageurs et temps de et entraineurs acteurs relais Hommes Femmes e qualification humains Equipe de France Distance acteur non humain Temps de Nageuse cit e 2 fois en d but et La premi re Querelle entre les ageuse acteur qualification fin de colonne citation nageuse esp r s qui ratent et ceux humain et affiche personnelle s lectionn e pour qui r ussissent chambre acteurs non es JO dans cette humains comp tition 22 03 12 Temps de 2 rappels un des temps exig s et Nageurs Querelles Comp tition ageurs comp titeurs qualification un des qualifi s 2 mini encarts comp titeurs ou interne l Equipe de et entraineurs acteurs pour 2 nageurs Cha
6. Isabelle Pailliart est professeure en sciences de la communication l Universit Stendhal et chercheure au Gresec Ses domaines d int r t portent sur la communication des collectivit s territoriales les m dias locaux et la communication des institutions publiques Dans ce cadre les transformations du secteur de l information et de la communication dans le domaine de la science et de la sant constituent actuellement ses objets de recherche Plan Trois dimensions politique m diatique et administrative distinguer et articuler La m diatisation de l information publique R f rences bibliographiques L information publique est de mani re g n rale peu trait e dans les travaux de recherche en tous les cas la production scientifique n est pas comparable celle qui porte sur la communication publique Pourtant la notion n est pas r cente et est r guli rement actualis e tant par des d cisions politico administratives que par innovations techniques qui contribuent sa m diatisation Et elle recouvre des l ments tr s divers comme l illustrent les diff rences de d nominations donn es documents actualit s de statuts r glementaires administratifs politiques de m diateurs agents de l Etat journalistes militants Les r centes directives renforcent le caract re incertain de la notion Ainsi louverture d une partie des donn es publiques s est renforc e depuis la loi du 17 juillet 1978 portan
7. v nement et l information qu elle g n re sont relay s par les m dias Malgr cette occultation la FFN se r serve le droit de jouer un r le d arbitre sur la production de l information relay e par les m dias si celle ci ne semble pas correspondre aux r gles qu elle a fix sur l organisation de l v nement sportif Les constats relev s dans ce dossier indiquent que les informations publiques jouissent depuis quelques ann es seulement notamment gr ce la Loi CADA et au mouvement Open Data d une ouverture beaucoup plus importante Cette ouverture est due en grande partie au d veloppement des TIC qui ont investi les structures publiques administrations collectivit s et qui op rent des changements majeurs dans l organisation du travail des agents et dans la mise disposition des informations Les structures publiques tendent donner une visibilit aux donn es tout en les valorisant gr ce un appareillage technique vid os sons plus attrayant et interactif Certains auteurs montrent cependant les limites de cette volont de transparence et rel vent l existence de rapports de force tr s vifs rapports tendus entre les m dias et les instances publiques revendications des habitants et silence des pouvoirs publics interactivit avec les habitants limit e malgr les potentialit s offertes par la technique Ce dossier permet galement d observer que certains aspects des informations publique
8. HAKIM AKRAB La production de l information intercommunale et l mergence de strat gies ditoriales l exemple des sites internet intercommunaux d introduire dans le quotidien des habitants la repr sentation de l intercommunalit entretien r alis le 11 f vrier 2009 Ainsi la gestion du site internet s ins re dans une d marche de production de sens autour de l activit intercommunale Elle fournit des rep res sociaux travers une actualisation de la grammaire intercommunale comme le note Monique Fourdin Fourdin 2000 p 187 Patrick Charaudeau souligne que les outils de communication proposent une organisation du r el travers des images mentales qui sont elles m mes port es par du discours ou d autres manifestations comportementales des individus en soci t sont incluses dans le r el voire donn es pour le r el lui m me Charaudeau 2000 p 94 Cependant les institutions intercommunales ont une tradition de secret dans la divulgation des informations li es aux prises de d cisions ou au fonctionnement de l organisation Les critiques qui d noncent la rigidit et l opacit des structures intercommunales trouvent leur fondement dans l organisation de l institution souvent tr s hi rarchis e Elle regroupe des secteurs techniques repli s sur leur domaine de comp tence Ils fonctionnent de fa on autonome H rit e des formes organisationnelles ant rieures la relation entre les services tec
9. aussi rapides et ont m me rencontr quelques difficult s Bonnaud Martinais 2008 Fr re 2010 et 2012 Le laps de temps entre la catastrophe et la parution des textes 2003 pour la loi 2005 pour les d crets d application permet de relativiser l id e largement entretenue par les m dias et la classe politique que c est de cet accident que na t la loi du 30 juillet 2003 La catastrophe d AZF ne semble avoir t que le pr texte ou l acc l rateur d une r flexion et d un changement l gislatif qui avaient d marr s bien en amont des v nements toulousains Technique et objectifs des PPRT Le PPRT peut tre consid r comme un nouvel outil de gestion de l urbanisation Il a pour objectif de d finir un p rim tre autour des exploitations dangereuses qui vise mettre en s curit l ensemble des tiers qui s y trouvent L laboration du PPRT se d roule en deux temps Le premier est celui de la phase dite technique qui consiste en l identification de p rim tres de danger traduisant l occurrence des risques c est dire leur probabilit de survenue Puis sont calcul s les al as produits par une exploitation industrielle Selon la probabilit l intensit et la cin tique de ces al as class s en sept niveaux Faible Moyen Moyen Fort Fort Tr s Fort Tr s Fort plusieurs zones sont d limit es autour du site industriel qui constituent la cartographie des al as technologiques Pour chaque
10. ce service pour l dition La gestion du site en autonomie Le webmestre g re l int gralit du site internet l entretien technique du site la production des articles et l actualisation r guli re sont centralis s par ce technicien Ce type de gestion offre une autonomie au webmestre mais aussi une expertise qui allie comp tences informatiques et r dactionnelles Elle assure donc une sp cialisation des comp tences au niveau du service communication Elle facilite aussi l articulation de ce support l volution des pratiques sociales Dans cette configuration le site internet est souvent au centre de la politique de communication de la communaut l image d un support crit des objectifs communicationnels mais aussi une ligne ditoriale est planifi e autour de ce support Le webmestre en collaboration avec la direction du service d finit la production de discours autour de l intercommunalit tout en exploitant les potentialit s techniques de cet outil La gestion du site b n ficie de l exp rience technique du webmestre qui participe son orientation utilisation d un langage informatique ou d un type d animation sp cifique flash java permettant de diversifier les possibilit s techniques Il dispose d une autonomie d action qui lui assure la ma trise de l ensemble de la gestion du site Ce mod le de gestion a favoris l mergence de formats communicationnels propres aux sites internet intercommunaux comme il se
11. cette id e le monde d crire est le lieu o se trouve l v nement brut et le processus de transformation consiste pour l instance m diatique faire passer l v nement d un tat que l on peut qualifier de brut mais d j interpr t l tat de monde m diatique construit c est dire de nouvelle Charaudeau 2000 p 94 Yves de La Haye propose le concept d information pure pour montrer que les instances de production exposent comme objectives des informations qui sont le fruit d une hi rarchisation pr alable et d une mise en narration De La Haye 1985 p 149 En outre ces discours communicationnels s inscrivent dans un support en pousant ses sp cificit s techniques Comme le remarque Bernard Mi ge le m dium n est pas qu un simple vecteur et le m me texte scriptural iconique graphique audiovisuel ou multim dia voit son sens se modifier selon le support choisi Mi ge 2007 p 66 De plus le recours au site internet au niveau intercommunal implique des changements organisationnels dans le but de d cloisonner l information au niveau interne La gestion de cet outil est anim e par la volont d entretenir une relation sociale avec les habitants Le vice Pr sident d l gu la Communication de la Communaut d Agglom ration Chamb ry M tropole parle O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 12
12. es Cette mise disposition promue par les textes l gislatifs revendique une inscription dans un cadre norm qui comprend plusieurs r gles celles de rendre ces informations publiques libres d acc s et de permettre une r utilisation de ces derni res sans restriction de copyright ou de brevets Par cette mise en conformit des donn es les acteurs territoriaux cherchent favoriser une certaine autonomisation des donn es produites et encourager une r utilisation potentielle par des tiers A ce titre les formats techniques constituent une manifestation de la volont politique d inciter une r utilisation de ces donn es par le plus grand nombre Les formats des informations publiques mise en conformit des donn es ouvertes Il ne faut pas pour autant interpr ter l affichage de cette accessibilit qui est renforc e par la structure ditoriale et la faible qualification du travail d agr gation de ces donn es comme une absence de m diation de la part de l administration Une telle conception de O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 67 SARAH LABELLE ET JEAN BAPTISTE LE CORF Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux la communication d une donn e fournie quasiment brute sans tra
13. gies englobent le recueil de ces informations au niveau interne travers leur d cloisonnement et la d finition de mode de production exploitant des dispositifs techniques Notre analyse identifie par exemple trois r gimes d int gration de contenus audiovisuels La vignefte reli e un article Le contenu audiovisuel est utilis pour illustrer le discours narratif ou descriptif Il est trait seulement travers le montage aucune autre trace de narration n est perceptible commentaires sous titres r dig s Il est plac en compl ment d un article sur une page distincte Ce type de contenu est souvent mis en valeur au centre de la page afin d attirer l attention des internautes Les textes articul s sont concis l animation audiovisuelle compl mente le discours En fait les professionnels de la communication consid rent que la lecture sur le web est davantage un balayage rapide car la capacit de concentration est tr s courte pour la lecture l cran Le recours l image constitue donc un raccourci efficace pour attirer l internaute L outil internet joue une fonction essentielle dans le rattachement de l intercommunalit un territoire ou une r alit sociale Par exemple la pr sence d un reportage sur un v nement local constitue pour la structure intercommunale une preuve de son ancrage territorial Elle participe la construction d un territoire social Le reportage Le contenu audiovisuel est pr s
14. interpr t e dans de nouveaux contextes sociaux Ricoeur 1986 p 219 En nous inspirant de ce mod le nous consid rons l action des administrations comme une action dont la signification n est pas arr t e En l appliquant pr cis ment notre objet d analyse nous abordons les jeux de donn es publi s par l administration dont l exposition tablit la possibilit d tre exploit s et trait s par des r utilisateurs cibles Ainsi les produits du travail administratif sont soumis de nouvelles formes d interpr tation impliquant des logiques computationnelles la possibilit du croisement des jeux de donn es r v le leur caract re d tachable et interpr table dans de 1 L id e d fendue par Ric ur est que la signification est au contraire en suspens Ric ur 1986 p 220 Ainsi l action humaine est une oeuvre ouverte ne pouvant jamais tre r duite une seule interpr tation remettant ainsi en question la figure d un destinataire passif Cette analyse est partag e par Umberto Eco dans son ouvrage intitul l Oeuvre ouverte et en particulier dans le chapitre trois intitul Ouverture information communication O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 63 SARAH LABELLE ET JEAN BAPTISTE LE CORF Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publi
15. l espace et le temps Apr s avoir tabli que la communication est une somme d exp riences o les acteurs humains et non humains changent travers le langage l v nement Deleuze 1969 s effectue autour d un artefact Agostinelli 2003 dans un espace lisse ou stri Deleuze amp Guattari 1980 et dans un temps nomm A n terme grec pour d finir un pr sent tendu incluant ce qui est d j pass et encore futur en opposition chronos L espace stri est un espace s dentaire cod organis structur et ordonn ou le but et les r gles sont importants comme l est la r glementation dans notre exemple L espace lisse est un espace nomade variable en mouvement non d limit o les fronti res ne sont pas d finies o la direction et le trajet sont plus importants que le but et o le territoire est mouvant Cet espace admet tout ce qui va d border Dans ces travaux nous avons d montr que l v nement de communication s effectue dans les interstices de l espace stri et qu un exc s de striage et d encodage pouvait touffer l action Si l on supposait que strictement tous les nageurs avec les meilleurs temps de s lection soient les vainqueurs des preuves lors des comp titions et que cette hypoth se se v rifie inlassablement les comp titions de natation par exemple auraient elles la m me port e publique et m diatique Un nouvel enjambement s op re dans le passage de relai
16. l exemple qui vient l esprit est l importante reprise m diatique des donn es produites par l association CRII RAD lors de la r cente catastrophe de Fukushima Elle t moigne nouveau quel point l opacit du syst me administratif met en difficult la cr dibilit aux pouvoirs publics et comment la soci t civile constitue une source d information alternative notamment via des cartes interactives crowd sourc es comme la Japan Geigermap par exemple Ces sources 4 Mise en ligne suite la catastrophe de Fukushima au printemps 2011 cette carte permet de visualiser des relev s de compteur Geiger partout a travers le Japon Les relev s sont r alis s par des collectivit s territoriales par l tat mais aussi par des individus poss dant un compteur connect internet http japan failedrobot com O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 55 JULIEN DOMARD Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques d informations alternatives en incitant les pouvoirs publics diffuser leurs propres donn es afin de ne pas perdre totalement le contr le de l information jouent un r le moteur dans la diffusion des donn es publiques O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 56
17. nom nes majeurs le d cloisonnement de l information dans l activit des diff rents services la sp cialisation des comp tences des agents et l ditorialisation de nouveaux formats communicationnels Tout d abord nous d montrerons que les modalit s de diffusion et d critures de l information sont troitement articul es une volution organisationnelle Nous d crirons ensuite les mod les de gestion des sites internet Ils r v lent l appropriation de ces outils techniques au niveau intercommunal Nous pointerons enfin l adoption par les communaut s de strat gies ditoriales en citant l exemple des contenus audiovisuels Par ailleurs l observation de ces trois ph nom nes s appuie sur une enqu te de terrain poursuivie dans le cadre de notre recherche doctorale Nous avons suivi l volution de vingt quatre sites internet d Etablissements Publics de Coop ration Intercommunale rh ne alpins durant la p riode 2005 2011 De plus la conduite de trente cinq entretiens semi directifs entre 2008 et 2010 aupr s d lus webmestres directeurs et charg s de communication fut utile afin de cerner les pratiques professionnelles li es l mergence de ces contenus ditorialis s LA COMMUNICATION ELECTRONIQUE ET L ENJEU DU DECLOISONNEMENT DE L INFORMATION La production de contenus web peut tre d finie comme un processus de transformation de l information brute en discours communicationnels Patrick Charaudeau soutient
18. re interdire galement par exemple les activit s conomiques dans les zones TF o seules les habitations sont obligatoirement en d laissement ou au contraire tre le plus souple possible Les lus territoriaux doivent surtout dans cette phase r pondre aux inqui tudes de leurs concitoyens propos de l indemnisation des expropri s des aides financi res destination de ceux qui seront soumis au renforcement de leur habitation etc Et comme ils n ont pas encore de r ponse toutes ces questions notamment parce que le l gislateur n a pas encore tranch d finitivement c est eux maintenant de freiner la diffusion des informations de pratiquer la r tention UNE DEMANDE D INFORMATION PEU PRESSANTE Cette mauvaise volont dans la diffusion des informations sur l tablissement des PPRT existe incontestablement n anmoins peu d habitants tentent de la bousculer Et si la population se montrait plus curieuse en affichant une vraie volont d acc der aux informations comme c est le cas dans les Bouches du Rh ne o les riverains se sont constitu s en association et si elle protestait pour obtenir de l information sur les PPRT de mani re plus efficace elle ne serait pas totalement d munie face la DREAL et aux lus territoriaux Il existe donc et nous l avons constat Zwarterrok 2009 une certaine inertie de la population par rapport aux risques industriels quelque chose que l on pour
19. s inqui tent d un rel chement des comportements pr ventifs L enqu te 1998 confirme en effet une moindre perception du risque sida et celle de 2001 fait tat des premiers rel chements vis vis de l utilisation du pr servatif parall lement aux donn es pid miologiques qui mettent en vidence une reprise de l incidence chez les homosexuels masculins L ensemble de ces donn es sous tendent une r orientation des strat gies communicationnelles D s le d but de l ann e 2000 l accent est mis sur la reprise de l pid mie et le caract re mortel de la maladie avec des signatures comme Le Sida On en meurt encore en 2000 et L pid mie reprend Reprenons le pr servatif en 2001 Enfin les enqu tes sur la sexualit des Francais en tant qu information publique s analysent un troisi me niveau Si les r sultats de ces enqu tes sont mobilis s par les pouvoirs publics pour l laboration de strat gies communicationnelles li es la pr vention du sida elles sont galement mises la disposition des publics Archiv es dans des centres d information sp cialis e comme les CRIPS Centre r gional d information et de pr vention du Sida disponibles sur les sites de l ANRS de PORS et de l Inpes parfois m me relay es par la presse et les m dias audiovisuels les enqu tes sur la sexualit des Fran ais donnent lieu la production d une information sociale par des organismes publics A c
20. sentation montrant ce qui n est pas encore visible dans l action si ce n est travers le langage ou l image Goody 2006 p 45 Un effet communicationnel de l art est produit CF de Natation Course tel que cadr par la FFN au travers de la r glementation un ensemble de r gles dit e en tant qu information institutionnelle bien avant que la comp tition ne se manifeste Ce cadrage influence notamment les suite de la note National du Sport de l Excellence et de la Performance Paris Rapport r dig sous la direction de Philippe Fleurance Unit Etudes Ing nierie et Innovation Mars 2008 O Les Enjeux de information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 76 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements nageurs dans leurs activit s et conditionne leur participation aux JO 2012 de Natation Course Au moment o une comp tition est lanc e l appellation CM ou CF devient un artefact qui va cr er un v nement communicationnel avant que l v nement sportif ne se d roule La comp tition est pr vue par la FFN en interne bien avant que l artefact de la comp tition sportive soit lanc officiellement Un temps et un espace ont t d di s cet v nement artefactuel et une s rie de petits v
21. t es par les Barom tres gay men s dans les tablissements homosexuels toujours sous la direction de l InVS Entretien r alis avec Elisabeth Dupoirier le 11 octobre 2010 5 Cette enqu te n a pas t publi e par la Documentation fran aise mais par une maison d dition priv e La D couverte O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 42 JEAN PHILIPPE DE OLIVEIRA Quand l Etat s int resse la sexualit des Fran ais le d veloppement d une information publique l appui des strat gies de communication li es la pr vention du sida champ de production de savoirs sur la sexualit des Fran ais tr s largement impuls par les pouvoirs publics Ces donn es sont mises disposition publiquement sur le site de l ANRS de PORS ou encore sur celui de l Inpes L Inpes a men d ailleurs r cemment en partenariat avec PORS une enqu te sur les Connaissances attitudes croyances et comportements des populations africaines d Ile de France face au VIH dans lesquelles l activit sexuelle de ces populations est analys e Le rapport a t publi en 2011 et est t l chargeable gratuitement au m me titre que les Barom tres sant Peut on toutefois affirmer que les enqu tes li es la sexualit des Fran ais rel vent d une information publique LES ENQUETES SUR LA SEXUALITE DES FRAN AIS UNE INFORMATION P
22. territoriale la politique change t elle encore les politiques Rennes Presses universitaires de Rennes Bouquillion Philippe Pailliart Isabelle 2006 Le d ploiement des Tic dans les territoires Le r le des collectivit s territoriales Grenoble PUG Courbi res Caroline 2008 La question documentaire l preuve du num rique le recours aux fondamentaux Sciences de la soci t n 75 p 41 51 Jeanneret Yves 2007 Y a t il vraiment des technologies de l information Lille Presses du Septembrion Labelle Sarah 2009 Pratiques d mocratiques l aune des transformations m diatiques In Massi Foll at F et al Imaginaire s des Technologies de l Information et de la Communication Paris Editions de la Maison des Sciences de l Homme p 43 53 Labelle Sarah 2008 Soci t de l information et am nagement documentaire du territoire entre valorisation et saisie de l action locale Sciences de la soci t n 75 p 126 139 Le Corf Jean Baptiste 2011 La cr ation collective de la plateforme de services publics num riques de la rive droite de Bordeaux entre communication territoriale et gestion publique locale Etudes de communication no 37 d cembre Macherey Pierre 2009 La force des normes de Canguilhem Foucault Paris la Fabrique Meyriat Jean 2006 Pour une compr hension plurisyst mique du document par intention Sciences de la so
23. traducteur qu elles peuvent jouer alors que pour asseoir leur l gitimit aupres des autres acteurs elles sont a la fois amen es a d velopper leurs capacit s d expertise Nonjon 2006 Frere coord 2012 et a d velopper un discours et des revendications au moins partiellement en d saccord avec certaines parties de la population Dans quelle mesure ces associations peuventelles encore constituer un relais ascendant porteur de revendications ou descendant de diffuseur de l information pour la population Fr re 2005 349 A 1 Circulaire du 6 novembre 2007 relative aux tablissements class s Seveso seuil haut la cr ation des CLIC et la constitution du coll ge salari s O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 29 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale partir de ces l ments se pose donc une question centrale comment les informations transmises au sein du CLIC sont elles diffus es l ext rieur de cette instance La loi du 30 juillet 2003 donne pour mission au CLIC d informer sur les installations class es L obligation l gislative est pr cis e par le d cret d application n 2005 82 du ler f vrier 2005 relatif la cr ation
24. une volont de valoriser l action de structures intercommunales qui s inscrivent dans une logique de concurrence territoriale Les strat gies de diffusion de l information sont une des pr occupations actuelles des instances publiques C est ce que montrent Audrey de Ceyglie et Marie Ouvrard Servanton dans l tude qu elles font de l influence de la F d ration Fran aise de Natation FFN dans la diffusion des v nements sportifs par l instauration de r gles ou d artefacts communicationnels Un m dia de presse crite L Equipe a t choisi pour montrer la fa on dont ces v nements sportifs sont pr sent s au public lors de manifestations sportives majeures championnats d Europe Jeux Olympiques Une analyse de l information diffus e sur Internet par la F d ration ainsi qu un questionnaire envoy la Direction Technique Nationale de natation ont permis aux auteures de d celer les strat gies d influence mises en place par les instances publiques lors d un v nement fortement m diatis dans l espace public La conduite de cette tude am ne les auteures conclure que la FFN s adresse en priorit aux sp cialistes lorsqu elle fait de la communication institutionnelle et au grand public lorsqu elle communique via les m dias La FFN bien qu elle soit l organisatrice de ces v nements sportifs m diatis s et la source de l information institutionnelle est tr s peu mentionn e par les m dias Seul l
25. 2008 Enqu te sur la sexualit en France Pratique genre et sant La D couverte Paris Dodier Nicolas 2003 Les premi res ann es de l pid mie de sida in BROQUA Christophe LERT France SOUTEYRAND Yves Homosexualit s au tems du sida ANRS Editions Paris p 1 18 Jaspard Maryse 2005 Sociologie des comportements sexuels La d couverte coll Reperes Paris Ollivier Yaniv Caroline 2000 L Etat communiquant PUF Paris Paicheler Genevi ve 2002 Pr vention du sida et agenda politique Les campagnes en direction du grand public 1987 1996 CNRS Editions Paris Pinell Patrice dir 2002 Une pid mie politique La lutte contre le sida en France 1981 1996 PUF Paris Spira Alfred Bajos Nathalie et le groupe ACSF 1993 Les comportements sexuels en France La Documentation francaise Paris O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 46 Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques Article in dit Mis en ligne le 20 f vrier 2013 Julien Domard Julien Domard est doctorant en science de l information et de la communication au sein de l quipe ECORSE du CERTOP UMR5044 Universit de Toulouse Plan Introduction OGM une r glementation favorable en mati re d information du public L enjeu d mocratique de la locali
26. 2012 Page 37 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale Mi ge Bernard 2004 L information communication objet de connaissance Bruxelles De Boeck amp INA Minist re de la sant de la famille et des personnes handicap es 2002 Explosion de l usine AZF de Toulouse le 21 septembre 2001 Enseignements et propositions sur l organisation des soins Rapport minist riel Nonjon Magali 2006 Quand la d mocratie se professionnalise Enqu te sur les experts de la participation Th se pour le doctorat en science politique de l universit de Lille 2 Nonjon Magali Duch ne Francois Lafaye Fran oise Martinais Emmanuel 2007 Ouvrir la concertation sur les risques industriels La constitution du CLIC de Feyzin 69 Quatri me rapport scientifique du programme Risque D cision Territoire Minist re de l Ecologie et du d veloppement durable Propeck Zimmermann Eliane SaintG rand Thierry Bonnet Emmanuel 2009 Nouvelles approches ergonomiques de la cartographie des risques industriels in M ppemonde n 96 Surraud Marie Gabrielle 2008 La catastrophe AZF de la concertation la contestation Paris La Documentation Fran aise Wolton Dominique 2009 Informer n est pas communiquer Paris Edition CNRS
27. Cette exigence d un traitement de l information et de sa mise en conformit correspond a un imp ratif pour tre reconnu dans le mouvement open data Par ailleurs les textes l gislatifs les plus r cents mentionnent un agent r f rent open data la direction de chaque service municipal pour les collectivit s ou de chaque Minist re Les missions affich es de cet agent open data dans la circulaire de 2011 sont notamment les suivantes identifier les informations publiques produites ou re ues dans le cadre des missions de service public coordonner le recensement et la qualification des informations publiques mettre en place une m thode avec la direction des syst mes d information du minist re pour transmettre r guli rement les informations publiques dans des formats exploitables et accompagn es de leurs informations descriptives m tadonn es De m me dans la directive 2003 98 CE du Parlement europ en et du Conseil cette exigence est aussi clairement explicit e en ces termes Afin de faciliter la r utilisation les organismes du secteur public devraient mettre leurs documents disposition dans un format qui dans la mesure du possible et s il y a lieu n est pas li l utilisation d un logiciel sp cifique Directive 2003 98 CE du Parlement europ en et du Conseil Par cons quent cet objectif affich visant privil gier des formats num riques les plus ouverts possible CSV X
28. JULIEN DOMARD Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ASSOGBA Henri 2010 Les OGM sur les ondes b ninoises analyse d un d bat d localis et distance In Les Enjeux de l information et de la communication 1 f vrier 2010 Vol Volume 2010 n 1 pp 18 32 BERNARD DE RAYMOND Antoine et T TART Gilles 2010 Le mouvement des Faucheurs Volontaires d OGM La d sob issance civique comme exp rimentation de la citoyennet In Journ es Sociologues INRA en ligne France s n 7 d cembre 2010 Disponible a l adresse http hal archives ouvertes fr index ralla this_doc halshs 00617045 8cversion 1 BONNEUIL C DEMEULENAERE E THOMAS F JOLY P B ALLAIRE G et GOLDRINGER I 2006 Innover autrement La recherche face l av nement d un nouveau r gime de production et de r gulation des savoirs en g n tique v g tale In en ligne 2006 Consult le 17 septembre 2012 Disponible l adresse http halshs archives ouvertes fr hal 00175993 BONNEUIL Christophe JOLY Pierre Benoit et MARRIS Claire 2008 Disentrenching Experiment The Construction of GM Crop Field Trials As a Social Problem In Science Technology Human Values 1 mars 2008 Vol 33 n 2 pp 201 229 BOY Daniel DONNET KAMEL Dominique et ROQUEPLO Philippe 2000 Un exemple de d mocratie
29. L mergence de strat gies ditoriales l exemple des contenus audiovisuels Conclusion R f rences bibliographiques R sum Les Etablissements Publics de Coop ration Intercommunale ont r cemment d velopp des politiques de communication Elles marquent l ouverture informationnelle de ces institutions Nous r velerons l adoption de modes de production qui op rent une nouvelle gestion de l information au sein de l organisation intercommunale Nous prendrons l exemple de la gestion des sites internet pour tudier les processus de production et les types de contenus diffus s travers cet outil technique Ils r v lent que les sites des communaut s participent la production symbolique du territoire intercommunal Mots cl s territoires organisation information internet strat gies communication Abstract Intercommunal structures have recently developed communication policies They mark the informational opening of these institutions We will reveal the adoption of strategies of production that operate a new information management within the intercommunal organization We will take the example of the management of websites to study the production process and the types of content distributed through this technical tool They reveal that websites are involved in the symbolic production of the intercommunal territory Keywords territories organization information internet strategies communication Resumen Estructura
30. O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 49 JULIEN DOMARD Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques contestation dans cette volution en nous appuyant sur la contestation anti OGM ayant pris place dans le d partement du Gers d partement rural du Sud ouest de la France partir des ann es 2001 Des milliers d essais ciel ouvert ont t men s entre 1986 et 1996 en France Bonneuil Joly Marris 2008 p 201 sans information ni consultation des populations locales La localisation des parcelles n tait alors pas connue du grand public C est par l volution de la r glementation europ enne et ensuite en raison des recours juridiques d une association nationale de d fense de l environnement que la localisation des essais transg niques a t publi e en 2001 Par la suite s appuyant sur la l gislation internationale et europ enne pour d fendre la revendication du droit l information quant la localisation les parcelles transg niques la contestation anti OGM a de fa on locale Chateauraynaud Bernard de Raymond Hermitte T tart 2010 men sur le terrain un v ritable combat pour identifier les parcelles et en diffuser une localisation pr cise Pour les associations combattant le d veloppement des OGM la localisation des parcelles transg
31. On retrouve la pol mique entre les diff rents clubs r gionaux ou P les France et entre les nageurs y appartenant En revanche une nouvelle pol mique appara t concernant la pr sence des athl tes aux c r monies officielles En l occurrence la c r monie mentionn e n est pas anodine puisqu elle permet de rassembler dans un m me espace dans un m me moment puis sur une m me photo tous les nageurs fran ais qui seront pr sents aux JO de Londres Or deux nageurs manquent l appel de cet v nement Un v nement se greffe sur l v nement l v nement s effectue par ricochet dans l A n Avant que la pol mique ne gonfle le DTN intervient pour signifier que ces athl tes taient autoris s s absenter comme nous l avons d j signal sur les crit res d analyse a Si le DTN mentionne que les nageurs sont soumis une autorisation pour s absenter il sous entend simultan ment qu il y a obligation d tre pr sent N anmoins le journal saisit la balle au bond pour mettre en avant ce qui chappe la r gle Ces l ments corroborent ceux analys s pr c demment a confirmant H3 et l infirmant par l intervention du DTN Seul un article affiche l unanimit pour saluer les performances d un grand champion olympique qui n a pas r ussi sa s lection pour les Olympiades de Londres sauf au relais Une page enti re lui est consacr e avec de nombreux t moignages et commentaires c Ce O L
32. Rapprochant l analyse de l action de celle du texte Ric ur insiste sur le fait que l action laisse des traces et que ce processus induit une autonomisation de l action Cette derni re ne d pend alors plus des agents de l action elle leur chappe dit Ric ur et sa signification s tablit ult rieurement au travers des diverses interpr tations Nous souhaitons approfondir la notion du service public et le r le de l institution dans les relations qu instaurent ces dispositifs de mise disposition des informations publiques avec de nouveaux partenaires Les politiques publiques tudi es soul vent des enjeux en termes d autonomisation des informations publiques produites par l institution dans le cadre de ses missions de service public La mise disposition nous semble favoriser un d tachement de ces informations par leur autonomisation en faveur de tiers Le cadre l gislatif fournit les conditions de ce d tachement et les portails actualisent et d finissent les conditions sociales de ce d tachement Ainsi les strat gies de diffusion des informations publiques et ce qu elles disent de leurs modes de production sont au c ur des enjeux de positionnement des collectivit s Notre recherche sur les pratiques de diffusion et de r utilisation des informations publiques s inscrit dans le cadre du programme ANR Culture et cr ation dirig par Philippe Bouquilllion O Les Enjeux de
33. abiertos de colectividades territoriales Nuestro objetivo es describir las modalidades de difusi n y de reutilizaci n de la informaci n p blica as como el rol activo de las colectividades territoriales en la actualizaci n de esta acci n p blica Sostenemos la hip tesis de una separaci n Ricoeur 1986 de la informaci n p blica respecto de su instituci n mediante un paso del acceso a la difusi n Para esto resaltamos dos procesos conjuntos que condicionan esta separaci n Primero la imposici n del modo de comunicaci n y segundo el proceso de re documentaci n de la informaci n p blica constituida por el tratamiento de datos y su organizaci n para favorecer su acceso y legibilidad Palabras claves informaci n p blica colectividades territoriales Administraci n Innovaci n INTRODUCTION Alors que les discours portant sur le r le des collectivit s territoriales dans le d veloppement de la soci t de l information mettaient en avant une panoplie de pratiques tres diverses Espaces Publics Num riques sites internet municipaux dispositifs de d mocratie en ligne infrastructures r seau etc les discours sur les donn es publiques r ferent a un ensemble de pratiques stabilis es non seulement par les dispositions l gales mais surtout par la nature des portails cr s Aussi l observation d une mont e en g n ralisation des discours qui servait occulter la nature des enj
34. al as technologiques tous types d effets confondus du PPRT multi sites de la ZIP de Dunkerque m 7 y Erem ripa wnis ___ PPRT de DUNKERQUE inma vr mara Cartographie des al as E tore sar Tous types d effets confondus P rvninre detse Erez PAG de mai 1 EE mm Source DREAL du Nord Pas de Calais mars 2012 Figure 2 la hi rarchie des al as et leur r percussion sur le b ti La cartographie de ces al as se traduit dans la pratique par trois types de mesures l expropriation le d laissement et le renforcement du b ti adaptables en fonction des risques encourus et de la situation locale Un tableau de correspondance entre le risque et les mesures prendre a t produit par le minist re dans un guide MEDAD 2007 destination de ses agents d concentr s et que nous avons synth tis de la fa on suivante Al as Mesures sur le foncier existant TF Expropriation TF Expropriation ou d laissement selon la situation locale F D laissement F D laissement ou renforcement du b ti selon la situation locale Renforcement du b ti rescrit ou M M Fai A Re recommand selon la situation locale O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 27 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en
35. avril 1990 Contrairement la r glementation relative aux OGM des tats Unis qui appliquent un principe d quivalence en substance entre plantes g n tiquement modifi es et plantes non modifi es l Europe a pris acte des divergences de ces pays membres et fait le choix d adopter une l gislation particuli re aux OGM La directive a t pr sent e comme un compromis entre deux approches diff rentes parmi les tats membres d un c t les tats allemand et danois d favorables aux OGM et de l autre les pays indiff rents ou favorables aux OGM Hermitte 2006 Les opposants aux OGM ont re u l assurance d un syst me d autorisation de mise sur le march avec valuation pr alable des risques tandis que les promoteurs ont obtenu le b n fice d une autorisation de mise sur le march directement valable pour l ensemble du territoire europ en ibid p 42 En mati re d information la directive pr voit qu un certain nombre de donn es soient r colt es lors des demandes d autorisation La directive 90 220 inclut notamment des dispositions quant l information du public laquelle est cependant limit e par le caract re confidentiel de certaines donn es Un certain nombre d informations sont collect es par l autorit d livrant l autorisation de diss mination Certaines ont un caract re confidentiel et taient prot g es au nom du secret industriel L article 19 de la directive 90 220 pr cise en effet qu
36. cloisonnement de l information la sp cialisation des comp tences des agents et l ditorialisation de nouveaux formats de communication audiovisuels La d monstration se d compose en trois temps les modalit s de diffusion et d criture de l information sont li es une O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 7 SYLVIE BARDOU BOISNIER ET ISABELLE PAILLIART Information publique strat gies de production dispositifs de diffusion et usages sociaux organisation en mutation la gestion des sites internet s accompagne d un ph nom ne d appropriation de l outil internet par les agents des structures intercommunales progressivement des strat gies ditoriales en volution sont adopt es par les structures intercommunales qui int grent de plus en plus souvent des contenus audiovisuels Les structures intercommunales prennent une place centrale sur l chiquier politique local et leur production importante d informations les conduit adopter une d marche plus rationnalis e et strat gique de l information Le contenu des sites internet de ces structures suit cette logique et tend se professionnaliser gr ce aux recrutements de profils de personnels tr s sp cifiques webmestres qui apportent de nouvelles m thodes et techniques de gestion et de diffusion de l information Cette modernisation des contenus informationnels des sites r pond en grande partie
37. collectif anti OGM 32 octobre 2001 L ENJEU DEMOCRATIQUE DE LA LOCALISATION DES PARCELLES TRANSGENIQUES La localisation pr cise des parcelles devient alors un enjeu important pour les militants anti OGM qui d montre la pr sence locale d essais transg niques et souligne que l tat ne remplit pas ses obligations en mati re d information du public Localement un collectif anti OGM se cr e la m me ann e 2001 Il se f d re autour de la Conf d ration paysanne alors fer de lance du mouvement de contestation anti OGM Le collectif se compose galement de groupements d agriculteurs Groupement des agriculteurs biologiques et biodynamiques du Gers de syndicats ouvriers SUD Solidaires et anarcho syndicalistes CNT de partis politiques Alternatifs de Midi Pyr n es Verts ainsi que de plusieurs associations altermondialistes Attac environnementalistes Amis de la Terre Ende Doman ou consum ristes UFC Que choisir Le collectif se construit autour d un refus commun des cultures d OGM position qui cristallise les diff rentes valeurs du mouvement d fense de la sant protection de l environnement et d fense conomique de l agriculture paysanne En menant ces actions de destruction il affirme faire face l opacit entourant les essais de culture d OGM et l impossibilit de porter un vrai d bat sur la place publique Lettre aux maires du Gers collectif anti OGM 32 13 octobre 2001 Mais apr s un pr
38. des comit s locaux d information et de concertation et par la circulaire d application de ce d cret dat e du 26 avril 2005 et destination de l administration La circulaire d finit les domaines de comp tences du CLIC et pr cise notamment son obligation d information soit par la diffusion de ses d bats soit par l organisation de r unions publiques Certes cette obligation constitue un progr s ind niable comparativement la situation ant rieure quand ni les salari s ni les riverains n taient associ s la gestion des risques industriels mais cela suffitil dire que le public est inform Ne s eston pas content de rendre disponible l information sans la communiquer c est dire sans se pr occuper de la diffuser largement et sans savoir si le public l a bien re ue et bien int gr e Cette question est d autant plus pr gnante que le CLIC dans le cas de Dunkerque mais galement dans d autres r gions Ferrieux et al 2010 semble en termes d information se cantonner aux quelques suggestions mises dans cette circulaire L information r sultant des d bats contradictoires est mise a la disposition du public par tout moyen que le comit juge utile presse locale bulletin d information municipal ou industriel site internet de la DRIRE aujourd hui DREAL ou du SPPPI lorsque celui ci existe ou tout autre site utilis par le CLIC Respectant la lettre le d cret et sa circulaire l
39. deux fois o la presse crite s empare de la pol mique la sollicitation arrive d une nageuse ou de la DTN Concernant la proposition d une nageuse olympique de remettre ventuellement en cause le cadre instaur par la FFN cet v nement impr vu n est pas anodin puisque c est la nageuse la plus titr e de tous les temps en natation fran aise L abus de privil ges que nous avons mentionn en amont est tentant bousculer le cadre officiel en passant par la communication m diatique L cart entre le document mis en ligne par la FFN information institutionnelle et l information retranscrite par le journal est moindre En revanche l institution n est que peu pr sent e et peu repr sent e confirmation de H3 Sa repr sentation existe par les mots du DTN quand il prend le temps d expliquer le cadre de la FFN notamment lorsque le cadre est bouscul par certains sportifs de haut niveau qui aimeraient r inventer les r gles Le fait que l information institutionnelle qui cadre la comp tition soit rendue visible pourrait il permettre aux journalistes de faire l loge de ce cadre qui sans lui ne permettrait pas l v nement de se r aliser tout en laissant un espace d improvisation En r sum pour r pondre notre question principale deux points retiennent notre attention 1 D une part lorsque le m dia presse crite retransmet l information officielle de la F d ration de natation telle que la r glement
40. diatisation des v nements Article in dit Mis en ligne le 20 f vrier 2013 Marie Ouvrard Servanton et Audrey De Ceglie Marie Ouvrard Servanton est docteur en Sciences de l Information et de la Communication Aix Marseille Universit LSIS UMR CNRS 6168 Audrey De Ceglie est ma tre de conf rences en Sciences de l Information et de la Communication LERASS Toulouse 3 Plan L information institutionnelle et la communication m diatique Les questions les hypoth ses et le corpus de recherche La comp tition sportive un artefact public L espace et le temps de l v nement sportif L v nement sportif simulacre ou r alit L influence et la visibilit du cadre institutionnel Une analyse entre omission et pol mique Conclusion R f rences bibliographiques R sum L objectif de cet article est d tudier l influence de la f d ration fran aise de natation FEN dans la diffusion des v nements sportifs par l instauration de r gles temps de qualification r glementations etc ou d artefacts communicationnels coupes championnats etc et d tudier comment ces v nements sportifs sont relay s pour le public par une communication m diatique de l information institutionnelle travers un m dia de presse crite Une analyse comparative de l information institutionnelle diffus e par la f d ration via Internet un questionnaire soumis la Direction Technique Nationale et un corpus journalisti
41. droit l information le collectif anti OGM d nonce le double jeu de l tat qui bafoue les citoyens en ne respectant pas la transparence Franchissant une tape suppl mentaire dans la diffusion le collectif anti OGM publie la localisation pr cise d un essai accompagn e d une carte dans un quotidien local le 4 ao t 2005 par souci de transparence et de d mocratie Cette action vise alors suppl er une action absente ou insuffisante de l tat ainsi qu ont pu le formuler d A Bernard de Raymond et G T tart dans une tude de cas sur les Faucheurs volontaires Bernard De Raymond T tart 2010 C est parce que l tat ne remplit pas son r le et ses obligations l gales d information que les acteurs associatifs produisent et publient la localisation des parcelles transg niques Agissant ainsi ils se posent comme les garants de la r glementation entre produisant une information publique alternative face l tat Fort de ces informations les militants invitent les maires marquer leur tour de ce d saccord par des arr t s interdisant les essais transg niques sur le territoire communal Ainsi une vingtaine de communes du Gers prirent en 2001 des arr t s visant interdire les essais de plantes transg niques sur leur territoire Le collectif salua ce soutien citoyen des lus suite logique selon lui des informations d livr es d s lors que le d bat est ouvert que l information circule
42. e dans un espace stri et une autre partie chappe la structure au pr vu et au pr visible dans un espace lisse Nous avons choisi les huit num ros de L quipe suivants pour les CM Shanghai en juillet 2011 les 22 23 25 27 29 30 et 31 juillet et les cinq num ros de L quipe suivants pour les CF Dunkerque en mars 2012 les 19 22 28 24 25 mars Pour la pr sente tude nous avons s lectionn les articles lorsqu ils mentionnaient dans leurs colonnes au moins un des l ments suivants la FFN la DTN le nombre de nageurs s lectionn s les temps de qualification pour les JO les m dailles L EVENEMENT SPORTIF SIMULACRE OU REALITE Les CM de Shanghai ou les CF de Dunkerque deviennent des v nements publics d s que la d cision et l appellation impliquant son organisation sont annonc es Nous consid rons ce d marrage non p jorativement comme un simulacre qui existe dans la repr sentation avant m me que la v rification de l v nement ait lieu dans et par l action Ce simulacre pourrait tomber dans la fac tie et l illusion Jeanneret 2000 Que diraient les m dias si une de ces comp titions pour une raison quelconque une rupture politique ou environnementale ou conomique par exemple n avait pas lieu Ceci pour souligner que tant que l action n a pas lieu et tant qu elle n est pas rendue visible publiquement l v nement est un simulacre On pourrait consid rer que la seule pre
43. e et future La communication autour des v nements sportifs l information diffus e autour de ces v nements et la production de repr sentations englobent un avant et un apr s Il y a la production d une histoire de l v nement qui a lieu dans le temps Nous avons admis que O Les Enjeux de information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 78 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements la mise en sc ne initi e par l annonce d un artefact Championnats du Monde CM Championnats de France CF est ce qui d ploie l v nement du pass vers le pr sent en accumulant des s ries d v nements qui tire l v nement de communication remarquable du pr sent vers le pass De m me nous avons admis que la mise en m moire travers les textes et images laiss s sur Internet et dans la presse papier est ce qui s tire apr s l v nement de communication et le tire du pr sent vers le futur Dans la pratique et dans l action nous convenons que la mise en sc ne et la mise en m moire sont enchev tr es car il y a une utilisation de ce qui est mis en m moire avant pour la mise en sc ne et une utilisation de la mise en sc ne pour effectuer la mise en m moire Une partie de la communication est trac e organis e et structur
44. e par l administration publique dans le cadre de ses missions et le caract re parfois flou du moins tr s flexible de la notion en fonction des diff rentes conditions d usage pr sent es acc s diffusion communication r utilisation Nous aborderons le 2 Il est compos de la loi CADA du 17 juillet 1978 loi initiale encadrant la diffusion des informations publiques la circulaire du 14 f vrier 1994 pr cisant les conditions de diffusion des informations publiques la directive europ enne 2003 98 PSI du 17 novembre 2003 et de l ordonnance du 6 juin 2005 qui modifie la loi CADA en inscrivant le principe de r utilisation les circulaires de 1994 2006 2007 et 2011 et les d crets de 2005 2009 et 2011 ces textes encadrent les pratiques des administrations Les adresses des portails du corpus sont les suivantes http data nantes fr http opendata paris fr http www data rennes metropole fr http opendata montpelliernumerique fr http data grandtoulouse fr http www opendata71 fr http www datalocale fr O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 62 SARAH LABELLE ET JEAN BAPTISTE LE CORF Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux passage de l acc s l
45. en 1998 seuls neuf nageurs sont qualifi s mais ils reviennent avec quatre m dailles dont un titre mondial et trois de vices champions du monde On peut noter que lors d une comp tition interm diaire les Championnats d Europe de S ville en 1997 les changements dans les r sultats sont notables seize nageurs s lectionn s le nombre de nageurs pr sents la comp tition baisse et six m dailles gagn es Des r sultats plus spectaculaires dus une proportion plus lev e entre le nombre de nageurs pr sents et les titres remport s deviennent visibles aux JO d Ath nes car les vingt quatre nageurs pr sents reviennent avec six m dailles dont un titre olympique Nous pouvons admettre que l instauration des minima influence les nageurs dans leur entrainement leurs objectifs et leurs r sultats En plus de peser sur les performances des nageurs l influence se situe l int rieur de la F d ration qui connait beaucoup de perturbations Claude Fauquet a pris la responsabilit de faire le tour de l ensemble des r gions fran aises pour exposer et expliquer les raisons de ces d cisions Il note que l influence l ext rieur de la F d ration a t un int r t m diatique un regard nouveau de nos adversaires un int r t de nombreux DTN d autres f d rations qui se sont inspir s de cette culture de l exigence Mais l influence ne s arr te pas l Elle ne porte pas seulement sur les m dias
46. en mars 2012 Au cours de cette p riode ce sont essentiellement les ing nieurs de la DREAL qui ont la main qui discutent avec les industriels et les cabinets que ceux ci ont g n ralement mandat s pour les aider faire leurs tudes de dangers Et ils semblent ne pas aimer que quelqu un associatif lu ou O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 32 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale autre regarde par dessus leur paule pendant qu ils d finissent les probabilit s d occurrences des diff rents types possibles d accidents et les cercles de dangers qui en d coulent Leur tendance la r tention peut se voir alors comme une volont d chapper aux questions dont ils n ont pas forc ment encore la r ponse Ou qui pourraient en cas d volution de la carte de dangers se retrouver vid es de leur sens parce que les habitations les quipements les activit s conomiques qui posaient probl me seraient sortis des p rim tres Il est toujours urgent d attendre pour communiquer dans le d tail et v rifier que la part d information que l on a laiss passer a t bien re ue Cette volont de travailler en petit comit entre industriel
47. et technologique mais encore elle rel ve de la red finition des modes de gouvernance Aussi est il indispensable de comprendre les processus en jeu en les appr hendant comme des normes A la suite de Pierre Macherey discutant Canghilhem et Foucault nous pensons que les normes d finissent leur allure et exercent leur puissance a m me les processus au cours desquels leur mati re ou objet se constitue peu peu et prend forme d une mani re qui dissout l alternative traditionnelle du spontan et de l artificiel Macherey 2009 p 11 Nous chercherons identifier les normes d action pr sentes dans les lois car ces derni res fixent la nature de l action en tenant compte de l volution du contexte technologique et administratif et r v lent les enjeux d ajustement permanent de l action publique Les portails open data des collectivit s territoriales sont des mat rialisations manifestes de l action et mettent en vidence les conditions concr tes dans lesquelles sont men es les politiques Nous mettons l hypoth se d un d tachement Ric ur 1986 de l information publique de son institution par le passage de l acc s la diffusion et par les m diations documentaires en jeu Nous empruntons cette notion de d tachement Ric ur dans Du texte l action Ric ur souligne que l criture permet au discours de ne plus tre attach sa situation initiale pour pouvoir faire monde Welt
48. grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 20 HAKIM AKRAB La production de l information intercommunale et l mergence de strat gies ditoriales l exemple des sites internet intercommunaux REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Berkani Veronique 2003 Participation l chelle intercommunale le grand retard Territoires n 441 pp 27 52 Charaudeau Patrick 2000 Le Discours d information m diatique la construction du miroir social Paris Nathan pp 94 134 Dagiral Eric et Parasie Sylvain 2010 Vid o la une L innovation dans les formats de la presse en ligne R seaux n 160 161 pp 102 132 De La Haye Yves 1985 Journalisme mode d emploi mani re d crire l actualit Paris L Harmattan 234 p Fourdin Monique Poinclou Jean Baptiste 2000 Le local au miroir de la communication intercommunale Herm s n 26 27 p 287 Gaxie Daniel 1997 Des logiques d action conservatrices Probl mes politiques et sociaux n 951 952 pp 62 63 Gu ranger David 2008 L intercommunalit cr ature de l tat Analyse socio historique de la coop ration intercommunale le cas du bassin chamb rien Revue Fran aise de Science Politique Vol 58 pp 595 616 Lamizet Bernard 1997 Les structures de la communication multim diat e Degr s n 92 93 pp 1 34 Lemieux Cyril 2004 Contraintes du travail journalistique et affaires de dopage pour une approche sociologiqu
49. http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 82 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements fois d or fran aise Entraineurs humains re H je et A fois Commentateurs leche s epuis cr ation non humains mondiaux en 73 2 nageurs pour un titre 29 07 11 M dailles Comparaison avec Equipe de France Querelle Entre nations Les nageurs nn amp La culture sportive des diff rentes He Li acteurs autres mondiaux nations umains comparaison Les m dailles acteurs m dailles 100 m avec non humains autres nations 30 07 11 FFN Retour de la nageuse Nageuse Querelle ancienne championne amp Les nageurs DIN Laure Manaudou amp individuelle probable championne comp titeurs acteurs Invitation championne de Fran aise entrain e aux USA humains natation la plus titr e en France 2 articles DTN Choix des nageurs Nageurs FFN Querelle entre nageurs des diff rents Les nageurs M dailles relais clubs us acteurs Bilan m dailles de la Les choix des diff rents clubs fran ais umaing comp tition Les chronos m dailles acteurs non humains 31 07 11 Ex DTN Entretien avec un Relation Querelle Les clubs r gionaux dans la Les nageurs entraineur national Entraineurs nage vague ou pas du national comp titeurs acteurs urs amp E
50. l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 61 SARAH LABELLE ET JEAN BAPTISTE LE CORF Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux territoriales qui ne cessent d voluer depuis les lois de d centralisation de 1982 Pailliart 2011 Pour analyser ces orientations nous nous appuyons sur deux corpus distincts Notre premier corpus est constitu de onze textes l gislatifs portant sur la diffusion et la r utilisation des donn es publiques et publi s sur la p riode 1978 2011 Ces textes encadrent l action des collectivit s territoriales dans la mise disposition des informations collect es dans le cadre de leurs missions de service public Notre objectif est de mettre en vidence la mani re dont ces textes participent la production d une norme d action notamment travers des propositions et des pr conisations de conduites mener Notre deuxi me corpus est compos de diff rents portails ou plates formes mis en uvre par cinq agglom rations portails de Nantes Paris Rennes Montpellier et du Grand Toulouse et deux d partements La So ne et Loire La Gironde Notre intention est d crire de comprendre la mani re dont l injonction la diffusion et la r utilisation des informations publiques se mat rialise dans de
51. la n cessit d informer les citoyens pour viter les risques de stigmatisation des personnes malades Par ailleurs ces enqu tes rel vent galement d une information sociale archiv e l attention des publics et consultable par l ensemble de la population Cependant les r sultats de ces enqu tes ne sont pas les seuls l ments sur lesquels se fondent la d cision en mati re de politique publique li e la pr vention du sida Les associations actives dans la lutte contre le sida comme Aides et Act Up ou des organismes publics comme le Conseil national du sida CNS produisent galement des savoirs sur les pratiques sexuelles les volutions en cours et les questions thiques pos es par la lutte contre le sida Ces acteurs influent galement sur les strat gies de pr vention par un travail de pression aupr s des pouvoirs publics port par des plaidoyers argumentaires visant a l gitimer leurs revendications O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 45 JEAN PHILIPPE DE OLIVEIRA Quand l Etat s int resse la sexualit des Fran ais le d veloppement d une information publique l appui des strat gies de communication li es la pr vention du sida REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Agence Fran aise de Lutte contre le Sida 1990 Plan deux ans sida 1990 1991 Documents d orientation 95 p Bajos Nathalie Bozon Michel dir
52. la relayant le plus souvent O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 5 SYLVIE BARDOU BOISNIER ET ISABELLE PAILLIART Information publique strat gies de production dispositifs de diffusion et usages sociaux L tude men e par Myl ne Chambon Herv Flauquart et Ir n e Zwaterook pr sente les probl mes rencontr s par une instance publique le CLIC Comit Local d Information et de Communication de la ville de Dunkerque confront e une double contrainte un devoir d informer la population sur les sites class s Seveso et la crainte de communiquer sur le PPRT Plan de Pr vention des risques technologiques plan qui pr sente le risque d affoler la population ou les acteurs conomiques candidats une implantation locale Le PPRT a t mis en place suite aux v nements dramatiques de Toulouse AZF 31 morts obligeant l instance publique informer la population sur les risques li s aux sites industriels dangereux proches des lieux d habitation Les auteurs s interrogent sur la fa on dont les CLIC sont compos s et dont ils diffusent les informations aupr s des diff rentes populations locales Une information opaque pr vaut souvent au d triment d une communication qui reste limit e car prenant peu en compte les attentes et questions de la population Les auteurs montrent que le syst me de diffusion de l information est souvent biais car pa
53. les sites d h bergement mais galement parce qu elles sont facilement t l chargeables partir de diff rents supports comme les t l phones portables les cl s usb En reprenant le mod le du buzz sur internet les reportages courts ont d abord t mis en ligne sur les sites d h bergement de vid os comme Dailymotion ou Youtube et sur certains sites sp cialis s L objectif est que les contenus audiovisuels soient pr sents sur des sites haute fr quentation pour attirer galement l int r t des m dias Comme soulign la circulation du contenu dans une p riode courte garantit son succ s Cette action renvoie une strat gie d lib r e dont le but principal est de cr er l v nement Il s agit ensuite de s appuyer sur la notori t du personnage pour O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 18 HAKIM AKRAB La production de l information intercommunale et l mergence de strat gies ditoriales l exemple des sites internet intercommunaux l inclure dans le journal intercommunal et sur le site web Une telle campagne de communication vise galement se d marquer des autres institutions pour sensibiliser les habitants quitte exp rimenter d autres discours et formats communicationnels Ainsi la production de ces contenus d montre que les communaut s proc dent des strat gies ditoriales dans la diffusion de l information Ces strat
54. niques pr sente effectivement un triple enjeu c tait d une part un argument pour sensibiliser lus locaux et grand public en rendant tangible la pr sence d essais transg niques locaux C est pourquoi le manque de transparence entourant les essais transg niques est pr sent par les militants comme un d ni de d mocratie vis vis des maires qui ne sont pas inform s de leurs pr sences sur leur commune C est ainsi que la production d informations alternatives sur la localisation des parcelles transg niques en direction de ces diff rents publics est devenu un moyen de s allier les lus locaux contre les pouvoirs publics D autre part l argument de l information a permis au mouvement de contestation de continuer mener des actions dans l espace public malgr les sursis juridiques pesant sur certains militants Tandis que les actions de d sob issance directe comme les fauchages de parcelles transg niques ou les occupations de sites de productions de semences risquaient de mener les militant directement en prison les actions d information et de signalisation ont permis aux militants de continuer de d noncer l existence de ces parcelles tout en restant dans un cadre l gal Elles b n ficient de plus d un surcro t de l gitimit du fait d une r glementation favorable l information du public Enfin la production d une information alternative permet aux associations d occuper le r le de l tat Allant plus loin que la pour
55. participative la conf rence de citoyens sur les organismes g n tiquement modifi s In Revue fran aise de science politique 2000 Vol 50 n 4 5 pp 779 809 CHASKIEL Patrick 2008 Luhmann et le myst re du risque technologique Un retour de Popinion publique In R seaux 2008 n 151 CHATEAURAYNAUD Francis BERNARD DE RAYMOND Antoine HERMITTE Marie Ang le et T TART Gilles 2010 Les OGM entre r gulation conomique et critique radicale Rapport du programme OBSOGM ANR OGM en ligne S l Disponible a l adresse http gspr ehess free fr documents rapports RAP 2010 ANROGM pdf FRASER Nancy et VALENTA Muriel 2001 Repenser la sph re publique Une contribution la critique de la d mocratie telle qu elle existe r ellement Extrait de Habermas and the public sphere sous la direction de Craig Calhoun Cambridge MIT Press 1992 p 109 142 In Herm s Paris 1988 2001 31 L opinion publique perspectives anglo saxonnes 2001 HABERMAS J rgen 1993 L espace public Arch ologie de la publicit comme dimension constitutive de la soci t bourgeoise Paris Payot HABERMAS J rgen 1997 Droit et d mocratie S l Gallimard HERMITTE Marie Ang le 2006 Chapitre 3 Les zones sans Plantes G n tiquement Modifi es en droit europ en In Journal International de Bio thique 2006 Vol 17 n 3 pp 39 JOLY Pierre Beno t 2001 Les OGM entre la science et le public Quatre mo
56. presse crite a besoin d attirer l attention d un public le plus vaste possible L information institutionnelle nourrit la communication m diatique et les m dias s en servent pour mettre en exergue ce qui chappe aux cadres instaur s L information institutionnelle conf re un r alisme l v nement sportif communiqu par les m dias qui rendent publique l information institutionnelle tout en omettant tr s souvent de nommer l institution L information institutionnelle ne semble pas tre int ressante commercialement Cependant dans le cas de la F d ration Fran aise de Natation l institution par le biais de ses repr sentants se r serve la possibilit d intervenir dans la communication m diatique particuli rement quand les faits d bordent et peuvent entraver le bon d roulement des comp titions Dans ces moments la la FFN est mise en lumi re pour rappeler les r gles suivre O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 89 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Agostinelli Serge 4 2009 Comment penser la m diation inscrite dans les outils et leurs dispositifs une approche par le syst me artefactuel Distances amp Savoirs 7 p 355 376 Agostinelli S 2003 L
57. publique de discussion l initiative des associations et groupements de la soci t civile Il nous permettra galement d analyser la constitution par cette sph re d une information alternative celle de l tat Nous nous interrogerons sur la construction du caract re public de l information travers ses rapports entre pouvoirs publics et espace public autonome Partant du constat que face aux difficult s d acc s l information d tenue par l tat l espace public autonome produit une information alternative l hypoth se mise ici est que cette information alternative destination du public d l gitime la position de l tat en courtcircuitant l information officielle Ces initiatives autonomes d information du public posent dans le cas tudi les fondements d une alliance entre lus locaux en d saccord avec les r tentions d information de l tat et militants associatifs et participent ainsi de l volution de la r glementation vers une plus grande ouverture des donn es publiques L exemple de la publication officieuse de la localisation des parcelles transg niques retenu ici d montre que les logiques de fermeture des syst mes politiques r tentions d information expertises sont de plus en plus battues en br che par des mouvements sociaux utilisant la fois la l gislation internationale et divers moyens de diffusion de l information dans l espace public dont internet Nous aborderons la place de la
58. qui explique que leur approbation est d j pour la grande majorit fortement retard e la loi du 30 juillet 2003 pr voyait 420 PPRT en place avant le 31 juillet 2008 or en f vrier 2012 seuls 111 PPRT taient approuv s A cette crainte de l Etat et de ses administrations s ajoute la prudence des lus locaux qui tout en souhaitant prot ger au mieux leurs concitoyens ont galement pour objectif leur r lection Le pr texte du travail technique et administratif en cours est comme nous allons le voir utilis par nombre d acteurs des PPRT pour justifier leur impossibilit de rendre public l avanc e des PPRT N anmoins quand ce travail en cours dure depuis O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 30 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale plus de 2 ans le manque d informations donn es au public n indique til pas une strat gie de r tention Frilosit ou exc s de discr tion En observant le fonctionnement du CLIC l on s aper oit que s il n existe pas une vraie volont de r tention de l information certains comportements et attitudes montrent qu il n existe pas non plus l objectif de communiquer vers un public large c est d
59. qui mise sur la technique pour dynamiser les activit s sociales N anmoins l exploitation du site web ne se limite pas sa dimension technique Elle induit une configuration organisationnelle propice la gestion de l information Le traitement de l information et la production des contenus n cessitent l adaptation des diff rentes entit s de l institution aux enjeux de l action communicationnelle Ainsi le recours cet outil de communication d cloisonne l information au niveau du fonctionnement des services Le site web implique la diffusion r guli re des informations au service communication ou au webmestre charg de l alimenter en contenus En effet cet enjeu de diffusion de l information concerne surtout les structures intercommunales dont les services furent nouvellement transf r s ou regroup s L exemple de l int gration des webmestres d montre le caract re strat gique que les dirigeants intercommunaux conf rent la production de contenus communicationnels L INTEGRATION DE LA FONCTION DE WEBMESTRE Nous relevons trois modes de gestion qui sont troitement reli s la taille des services communication et au type d intercommunalit Ils r v lent sous quelles modalit s ces structures ont int gr leur organisation la fonction de webmestre Nous avons labor ces mod les d int gration l issue de la conduite de notre enqu te de terrain et notamment des entretiens r alis s en direction de trente cinq acte
60. s uniquement sur les acteurs humains et n enchev trent pas les acteurs humains et non humains A partir des autres indicateurs c nous pouvons montrer que ces articles sont construits autour de la querelle soit entre clubs r gionaux fran ais et le plan national soit autour des nageurs dans leur rapport l quipe de France Dans les articles du 30 juillet 2011 le DTN exerce son r le m diateur en relation avec les m dias comme d fini par son projet f d ral externe Il invite une championne olympique fran aise qui s tait loign e de la comp tition rejoindre l quipe de France pour son prochain stage En tant que repr sentant de l institution il donne un poids r aliste cette information confirmant la fois la premi re O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 83 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements hypoth se H1 qui mentionne que le cadre r glementaire rige de fait la comp tition sportive qui sans lui n aurait pas lieu d tre et la deuxi me hypoth se H2 mentionnant la n cessit du cadre r glementaire pour la presse crite afin de rendre r aliste l v nement sportif Puis il est celui qui apr s concertation avec les autres responsables de l quipe de France tr
61. th matiques et fichiers mis l honneur Cet onglet Les donn es est celui qui s impose pour d signer l acc s au catalogue et est souvent plac en premi re ou seconde position Ceci r v le une volont partag e par l ensemble des acteurs de rendre l acc s aux donn es le plus direct possible Ainsi les portails produisent l objet donn es d sign par les deux vocables data et donn es en le rendant visible et partageable Les portails construisent donc un contexte de r ception dans lequel les collectivit s projettent une attente qui est d acc der aux donn es sans travail de qualification pr alable L article d fini les dans l nonc souligne un certaine discr tion de la collectivit en tant qu nonciateur par l absence de trace directe pas de nos Les collectivit s minimisent leur r le et le travail n cessaire en affichant l accessibilit des donn es Elles tentent par la pr sence manifeste de cet onglet de restreindre la m diation la mise en valeur de cet nonc souligne la continuit entre le projet affich et les conditions de mise disposition de l objet donn es Deux l ments corroborent cette analyse les slogans et les adresses url Ainsi toutes les adresses comportent le terme data et les slogans Rennes M tropole en acc s libre Montpellier Territoire num rique Grand Toulouse Donn es publiques Nant
62. th mes laisser travailler les experts sans interf rences de profanes et viter d inqui ter inutilement les habitants On doit viter de les inqui ter trop vite alors que l on n a pas encore de r ponses leurs questions ou alors des r ponses que l on suppose qu ils seraient incapables de comprendre Joly 2003 N anmoins ces raisons m me si elles ont leur part de r alit peuvent laisser sceptiques certains Comme ce fonctionnaire de la DDTM qui lors d un entretien fait l loge du d bat public et n h site pas remettre en question la description idyllique de Dunkerque territoire mod le de la concertation autour du risque industriel et d en rendre responsable les lus Si vous voulez ce qui manque dans ce type de c est pour ca que moi j ai beaucoup appr ci le d bat public le d bat public a oblige un moment donn et c est pour a que les lus ne l aiment pas d ailleurs ils n aiment pas la d mocratie participative en g n ral parce que a oblige dire les points de vue qu on retient et ceux qu on vacue Enqu te E3 Dans le cas des PPRT communiquer les informations donn es au sein du CLIC reviendrait expliciter publiquement la fa on dont ce comit d finit le risque laissant alors transparaitre le fait que les enjeux conomiques et politiques peuvent tre des risques plus pressants que le risque industriel Les seuls a
63. 13 HAKIM AKRAB La production de l information intercommunale et l mergence de strat gies ditoriales l exemple des sites internet intercommunaux programmes de modernisation des collectivit s territoriales ont acc l r la diffusion d une conception d terministe autour des effets de l outil internet dans diff rents domaines telle que la productivit Au niveau communicationnel ce sont surtout les notions d information et de service qui ont t promues Le site internet est cens concr tiser le passage un nouvel espace celui du territoire num rique D un point de vue th orique la d mat rialisation constitue un point cl de l id ologie technicienne Elle d fend que les potentialit s techniques de l outil Internet concentrent elles seules la possibilit d un changement social Bernard Mi ge d crit la pr gnance de deux paradigmes proscrire dans l analyse des Tic Techniques d information et de communication Ces deux paradigmes se rejoignent sur certains aspects car ils reposent tous deux sur une vision d terministe e Un paradigme technico conomique qui est pr sent dans les travaux des chercheurs en sciences de l information et de la communication et dans les rapports d expertise produits par des organisations tatiques voire internationales comme l OCDE Organisation de coop ration et de d veloppement conomique Cette organisation r alise des tudes conomiques dans diff rents secteurs de
64. 24 interviews ont t r alis es entre mars et juin 2011 LES RISQUES INDUSTRIELS UNE NECESSITE IMPERIEUSE D INFORMER L accident de lusine chimique AZF survenu le 21 septembre 2001 Toulouse a t l acc l rateur d une prise de conscience nationale portant sur l incongruit d un am nagement urbain faisant cohabiter sites industriels dangereux et population riveraine Les cons quences de cet accident ont t dramatiques 31 personnes tu es 2 500 bless s dont 30 gravement 25 550 habitations endommag es entra nant le relogement de 11 150 familles ainsi que la d gradation d entreprises et d quipements publics gymnase piscine lyc e Mais ce que r v le cette catastrophe c est le manque d information dont disposaient les voisins de ce site hautement dangereux Bonnaud Martinais 2008 Suraud 2008 Ils n ont pas su adopter les r flexes d urgence lors de l explosion ne pas rester l ext rieur fermer portes et fen tres couter la radio locale ne pas t l phoner mais surtout ils ne savaient pas pour la plupart d entre eux qu ils vivaient c t d une usine risques Cette situation a multipli les mouvements de panique et renforc la difficult d intervention des secours Minist re de la sant de la famille et des personnes handicap es 2002 Au cours du bilan de cet accident deux n cessit s se sont impos es celle de r glementer les activit s conomique
65. D p che du Midi Le cas tudi d bute dans les ann es 2000 2001 et se termine en 2004 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 50 JULIEN DOMARD Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques de localisation des parcelles transg niques pour les diffuser le plus largement possible Pour atteindre cet objectif les militants associatifs ont men une campagne de recherche des parcelles transg niques et de publication des r sultats de leurs recherches par diff rents canaux cartes affichages en mairie rapports Auparavant nous pr senterons dans un premier temps les dispositifs l gaux qui en mati re d information du public encadraient les essais transg niques en France Puis nous d velopperons ensuite les diff rents aspects de la d marche qui a permis aux militants anti OGM de constituer la localisation des parcelles en mode d action vers les lus locaux et les habitants du Gers et de r ussir ainsi contrecarrer l opacit de l administration OGM UNE REGLEMENTATION FAVORABLE A L INFORMATION DU PUBLIC En France jusqu en 2008 les diss minations d OGM dans l environnement ont t encadr es par la loi du 13 juillet 1992 retranscription dans le droit fran ais de la directive europ enne 90 220 adopt e par la Commission europ enne le 23
66. Granjon F dir Communiquer l re num rique regards crois s sur la sociologie des usages Presses des mines 2011 Marchand M Ancelin C dir T l matique Promenade dans les usages La documentation fran aise 1984 Marchand M dir Les paradis informationnels Masson 1987 Nora S Minc A L informatisation de la soci t la documentation fran aise 1978 Pailliart I Les enjeux de la d mocratie locale revue Herm s n 26 27 2000 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 10 La production de l information intercommunale et l mergence de strat gies ditoriales l exemple des sites internet intercommunaux Article in dit Mis en ligne le 20 f vrier 2013 Hakim Akrab Hakim Akrab est Docteur en Sciences de l Information et de la Communication au sein du laboratoire Groupe de Recherche sur les Enjeux de la Communication Ses travaux de recherche tudient les politiques territoriales dans le domaine des Tic Ils portent en particulier sur l analyse des strat gies de communication des institutions territoriales Sa th se de doctorat s intitule L inscription des Tic dans les territoires le cas des sites internet des structures intercommunales Plan Introduction La communication lectronique et l enjeu de d cloisonnement de l information L int gration de la fonction de webmestre dans l organisation intercommunale
67. Lazarsfeld 2008 Katz 1973 permet l information de descendre de sa source vers ceux qui elle est destin e Leur position trop d cal e parce que privil giant par trop l environnement au d triment de l emploi par rapport la majorit des habitants de l agglom ration en fait des guides d opinion assez peu cout s O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 35 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale CONCLUSION La situation que nous avons tudi e souligne la faiblesse de l information et de la communication D abord on peut dire que l information qui sort du CLIC est une information tronqu e puisqu on essaie d en contenir l ampleur et la pr cision Ensuite il n y a pas de v ritable communication la teneur des d bats qui ont lieu au sein du CLIC et les d cisions qui y sont prises ne sont pas diffus s le plus largement possible pour que le maximum d habitants de l agglom ration se les approprie voire les discute A travers l analyse des entretiens qui ont t r alis s et de notre observation des d bats du CLIC les raisons les plus souvent invoqu es pour expliquer que les limites de la communication tournent autour de deux
68. Les Enjeux de information et de la communication n 13 2 ann e 2012 Information publique strat gies de production dispositifs de diffusion et usages sociaux Dossier coordonn et pr sent par Sylvie Bardou Boisnier et Isabelle Pailliart GRESEC UNIVERSIT Stendhal 5NnENZO0O LE http w3 u grenoble3 fr les_enjeux index php Sommaire n 13 2 2012 Sylvie Bardou Boisnier et Isabelle Pailliart 3 Information publique strat gies de production dispositifs de diffusion et usages sociaux Hakim Akrab 11 La production de l information intercommunale et l mergence de strat gies ditoriales l exemple des sites internet intercommunaux Myl ne Chambon Herv Flauquart Ir n e Zwaterook 23 Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale Jean Philippe De Oliveira 39 Quand l Etat s int resse la sexualit des Fran ais le d veloppement d une information publique l appui des strat gies de communication li es la pr vention du sida Julien Domard 47 Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques Sarah Labelle et Jean Baptiste Le Corf 59 Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement
69. ML notamment ou des formats standards bien que propri taires XLS et excluant l inverse d autres types de formats ne r pondant pas ces crit res format PDF non r utilisable et demandant un retraitement important pour exploiter les donn es se mat rialise par exemple au sein des portails open data des collectivit s territoriales travers une mise en avant des diff rents formats disponibles pour chaque fichier et une mise disposition des typologies sp cifiques de formats de donn es visant ne pas limiter les possibilit s de r utilisation O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 68 SARAH LABELLE ET JEAN BAPTISTE LE CORF Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux Filtrer par formats ecw doc T l chargement des m tadonn es Typologie de formats de donn es sur le portail de Montpellier http opendata montpelliernumerique fr Les donnees consult le 21 05 2012 Le format des fichiers est constitu comme un mode d entr e dans les diff rents documents mis disposition C est un enjeu documentaire important car il vise s ins rer dans l horizon d attente des r utilisateurs potentiels L accent mis sur les formats techniques souligne le travail de productio
70. Page 86 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements plus haute marche de la comp tition pour les JO de Londres ne seront pas pr sents lors de la c r monie pr sentant officiellement les s lectionn s et manqueront pour la photo officielle Leur entraineur les a autoris s partir Le journaliste signale que le DTN est g n mais ne veut pas pol miquer L article est court et en bas de page Les autres articles sept articles sur les neuf s lectionn s mettent l accent sur les qualifications et les m dailles b l int rieur desquels les surprises et les d ceptions des nageurs qualifi s ou non qualifi s sont largement exprim es La r f rence au DTN et la FFN et le nombre de nageurs en lice au niveau national sont omis bien que les temps de qualification soient directement issus du cadre de la FFN Nous relevons ces l ments qui ici invalident la deuxi me hypoth se H2 et montrent que la presse crite n a pas besoin du cadre institutionnel pour cr er le r alisme de l v nement sportif Dans les articles des CF de Dunkerque il y a toujours des acteurs humains enchev tr s des acteurs non humains dans la fabrication de l v nement par la presse crite pr disposant au r alisme des faits dans la communication m diatique H2 Concernant les condition
71. Pioneer Biogemma Les essais sont men s sur leurs O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 51 JULIEN DOMARD Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques propres parcelles ou sur des parcelles lou es un agriculteur dans ce but Une demande d autorisation pour l essai est mise aupr s des pouvoirs publics via l agence en charge du contr le des plantes transg niques la Commission du G nie Biomol culaire CGB sous tutelle du Minist re de l agriculture Sur le terrain ces informations sont transmises aux diff rents services de l tat notamment la Pr fecture et la Direction D partementale de l Agriculture DDA ainsi qu aux services li s au Minist re de l Agriculture le Service R gional de la Protection des V g taux SRPV de la Direction R gionale de l Agriculture et de la For t DRAF Rarement le maire est inform de la tenue d un essai sur sa commune Le grand public n a quant lui pas acc s ce type d information Dans un premier temps jusqu en 2001 la localisation des parcelles n est pas publi e par le Minist re de l agriculture malgr les dispositions mentionn es pr c demment Le Minist re est attaqu par l association France Nature Environnement FNE pour obtenir la publication de la localisation des parcelles la suite
72. UBLIQUE L information publique essai de d finition L information publique dont Caroline Ollivier Yaniv a retrac la gen se socio historique Ollivier Yaniv 2000 est sous tendue par trois enjeux Historiquement l mergence d une information publique a t d abord li e a une volont de transparence Elle vise rendre compte des d cisions prises par les trois pouvoirs aupr s des citoyens dans un objectif de publicit n cessaire la formation de l opinion et aux d bats La transparence est galement au centre du deuxi me enjeu li une volont d am liorer les relations entre les administrations et ses usagers L Etat met en place un ensemble de mesures visant faire conna tre aux usagers leurs droits et leurs devoirs vis vis de leurs administrations et leur permettre d acc der aux donn es les concernant Un troisi me enjeu porte sur les m dias audiovisuels relevant du service public France T l visions Radio France et la Soci t de l audiovisuel ext rieur de la France et leur gestion Ces m dias financ s en majorit par l Etat via entre autres la redevance vers e par les contribuables se doivent d assurer un certain nombre de missions aupr s des publics dont l information fait partie La classification que nous venons de proposer s attache diff rencier ainsi information publique et information gouvernementale Cette derni re rel ve davantage des services de relations p
73. a diffusion des informations publiques et nous nous pencherons sur les modalit s d organisation des informations publiques De l acc s la diffusion des informations publiques La notion d information publique s est accompagn e dans les diff rents textes l gislatifs de d bats sur les conditions d acces ou de diffusion Ces deux notions d acc s et de diffusion pr sentent des logiques organisationnelles tr s diff rentes du point de vue de l administration publique Laurent Teresi remarque que l acc s et la diffusion diff rent en consid ration de la personne qui en est l initiative Dans l acc s c est celui qui ne dispose pas de l information celui qui entend la saisir qui sollicitera celui qui la d tient dans la diffusion c est celui qui la d tient qui la divulgue Teresi 2011 58 59 Aussi la circulaire du 14 f vrier 1994 qui oppose la diffusion l acc s soulignait que la diffusion des donn es publiques proc de de la volont de l administration de faire parvenir au plus grand nombre de personnes des informations collect es par elle ou labor es en son sein Soulignons que cette diffusion des donn es publiques est souvent pr sent e comme faisant partie int grante de la mission de service public Ainsi ces textes pr sentent clairement des pratiques de communication des informations publiques et ordonnent la mani re de prendre en charge ces missions au sein des administr
74. ace par la DGT ex France T l com En effet pour les promoteurs du plan t l matique les services d information constituent les moteurs de l essor de la t l matique car ils doivent permettre l acc s du plus grand nombre aux donn es et donc pour les concepteurs de l poque aux savoirs La t l matique comme l exp rience du videotex Claire Grenoble l illustre particuli rement est port e par le mythe de la d mocratisation de l information du d cloisonnement des administrations de la revitalisation des lieux publics Marchand Ancelin 14 1974 L analyse du sociologue Jean Marie Charon r v le cependant que la t l matique est pass e rapidement de l interactivit homme machine la communication m diatis e Marchand 103 1987 Les collectivit s territoriales comme Grenoble et Nantes int grent finalement dans leur politique de communication le videotex soucieuses de manifester ainsi la modernit de l administration locale et leur objectif de d veloppement de la d mocratie locale Ainsi les services t l matiques municipaux se sont d velopp s s int grant dans les politiques de communication qui se caract risent depuis presque 20 ans par une accumulation des supports au fur et mesure de leur apparition dans la sph re publique et dans le champ des m dias les radios locales priv es la t l vision locale hertzienne ou par c ble le vid otex les sites internet plus r cemment L e
75. aire La deuxi me hypoth se H2 stipulant que la presse crite a besoin du cadre r glementaire pour rendre r aliste l v nement sportif est infirm e pour deux raisons essentiellement La premi re est que la FFN n est que tr s peu mentionn e comme tant la source de l information institutionnelle alors que cette derni re garantit en partie le r alisme de l v nement et est un garde fou pour ne pas aboutir un simulacre voire une illusion des comp titions et des r sultats La deuxi me raison est que les querelles sont omnipr sentes bien que nous ayons a priori s lectionn des articles dans L quipe partir d l ments quantifiables et r alistes mention de la FFN ou du DTN du nombre de nageurs en lice des m dailles et des temps de qualification pour carter les autres articles concernant les m mes comp titions En revanche la deuxi me hypoth se H2 est confirm e deux reprises 1 Quand le DTN repr sentant de la FFN rappelle que les r gles de qualification sont devenues strictes et cal es sur les niveaux internationaux Alors on voit que pour un sport comme la natation le nombre d athl tes qualifi s et m daill s a augment engendrant des v nements en chaine Le m dia presse relaie de fa on notable les v nements concernant les m dailles gagn es lors des comp titions internationales et concernant les qualifications pour les JO lors de comp titions nationales 2 Quand l unani
76. al qu ils d finissent comme une gestion partag e par un nombre relativement limit et stable de repr sentants qualifi s des principaux groupes d int r t 2011 78 79 Nous nous demandons alors si les associatifs acteurs avertis et document s sur les cons quences du risque industriel sont les meilleurs repr sentants de la population locale Plusieurs tudes montrent qu au contraire la sensibilit du monde associatif local aux questions environnementales et s curitaires ne correspond pas toujours tr s bien la perception des habitants vivant le plus pr s des usines qui privil gient eux davantage l aspect conomique des industries ceux des nuisances et risques qu elle g n re Zwarterook 2009 amp 2010 Amalric et al 2010 Par ailleurs cette question de la repr sentativit ne se pose pas uniquement pour le coll ge riverains mais galement pour le coll ge salari s au sein duquel certains syndiqu s ont pu voir dans le CLIC un lieu o prendre la parole et d fendre leurs id es face au patronat Et l contrairement ce qui se passe pour le coll ge riverains l Etat a jug utile d intervenir pour r glementer plus pr cis ment la composition du college salari s Pour rem dier certaines d rives comme l utilisation du CLIC pour des revendications syndicales sans liens directs avec la s curit industrielle le Minist re a rappel par la circulaire du 6 novemb
77. ale la logique commerciale l uvre dans les m dias Amossy amp Burger 2011 p 10 Pour ce deuxi me article ces caract ristiques infirment nouveau la deuxi me hypoth se H2 et confirment que le m dia presse s empare de ce qui se passe hors cadre en rendant invisible la source de l information institutionnelle pour favoriser une communication v nementielle H3 Dans l article du 23 juillet 2011 la DTN est cit e en r f rence au changement que Claude Fauquet a fait et rendu public en 1997 Ce changement est m diatis ainsi Ce qui a permis la France de grandir ce sont les crit res de s lection s v res instaur s par Claude Fauquet Directeur des quipes de France de 1995 a 2000 puis DTN jusqu en 2008 Ca a t une r volution Bien que la date du changement soit omise la r f rence explicite au cadre et l information institutionnelle infirme la troisi me hypoth se H3 Le journal se O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 84 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements sert sp cifiquement de l information institutionnelle pour montrer le bien fond de l v nement sportif Pour les autres articles en associant les l ments relev s dans les conditions de
78. ale peuvent se d cliner les questions de recherche suivantes Q1 Quel r le joue le cadre r glementaire en tant qu information institutionnelle dans l av nement de l v nement sportif Q2 La presse crite participe t elle au r alisme de l v nement sportif Q3 Dans la communication m diatique op r e par la presse crite le fait de rendre visible ou invisible le cadre r glementaire comme une information manant de l institution contribue til l av nement de l v nement sportif et communicationnel aux yeux du public A partir de ces questions nous avons mis les hypoth ses suivantes afin de pouvoir v rifier leur validit H1 Le cadre r glementaire rige de fait la comp tition sportive comme un artefact qui sans lui n aurait pas lieu d tre H2 La presse crite a besoin du cadre r glementaire pour rendre r aliste l v nement sportif H3 Le m dia presse crite s empare de ce qui se passe hors cadre en omettant en rendant invisible la source ou une partie de l information institutionnelle pour favoriser une communication v nementielle Pour tracer le chemin de la m diatisation et montrer ce qui se passe entre afficher publiquement publier le cadre r glementaire des comp titions et rendre public l v nement de la comp tition nous avons limit notre tude la consultation des textes publi s sur le site de la FFN la consultation d un Dire
79. animaux nourris avec des OGM publication des donn es exp rimentales des essais toxicologiques localisation pr cise des parcelles d essais L auteur remercie sinc rement L Villepontoux pour sa relecture de l article et S Allula pour sa traduction en espagnol du r sum O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 48 JULIEN DOMARD Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques en plein champ La revendication de l acc s l information publique sur les OGM a donn lieu d importantes batailles juridiques entre l Etat d une part les associations et les syndicats agricoles d autre part Bien que le d veloppement contest des OGM en France ait fait l objet d un nombre important de travaux en sciences humaines et sociales l approche en sciences de la communication a t assez peu explor e propos des OGM elle s est concentr e sur la m diatisation de la controverse qu elle soit radiophonique Assogba 2010 ou t l visuelle Masseran Chavot 2003 La question de l information du public sans tre oubli e n a pas une place centrale dans l analyse et ce sera sans doute l l une des contributions de cet article Parmi d autres approches sociologiques ou en sciences politiques la question de l information est le plus souvent abord e en termes de part
80. ansmet l information sur les nageurs pr sents aux relais Sur les choix non prononc s par le DNT sur la composition d un relais l envoy sp cial donne ses hypoth ses et avis alimentant une forme pol mique On a vu que la pol mique dans toutes ses vari t s discursives constitue une forme de communication spectaculaire D s lors qu elle est m diatis e il semble que la pol mique r v le bien la tension paradoxale qui nourrit les cultures m diatiques contemporaines depuis des d cennies Amossy amp Burger 2011 p 9 L l information institutionnelle est tir e vers le spectaculaire par l omission d l ments informatifs r alistes infirmant notre deuxi me hypoth se H2 Dans un des deux articles du 31 juillet correspondant au dernier jour de la comp tition Claude Fauquet est cit en tant qu ami ancien DTN et Directeur adjoint de l INSEP pour mentionner son opinion sur un entraineur d un des P les France Jeunes qu il qualifie de discret bien que deux de ses nageurs aient t m daill s Cet v nement m diatique cr sur l v nement sportif v nements en ricochet montre l ancien DTN qui admet tre m diatique mettant en lumi re le travail d un entraineur dont les nageurs viennent d tre m daill s composante r aliste Ici Pinformation institutionnelle contribue a l aspect remarquable de l v nement sportif mis en exergue par le m dia Ceci infirme la troisi me hypoth
81. ation des comp titions il ne mentionne pas la F d ration comme source alors que l v nement sportif qui devient communicationnel et m diatique ne peut exister sans la r glementation issue des f d rations L omission peut ressembler un allant de soi L information institutionnelle sur la r glementation est donn e C est un donn Nous n avons pas explor les hypoth ses interpr tatives concernant les intentions du journal d omettre la source Pr suppose til que la r f rence aux sources est n gligeable Ou pr suppose til que la source ne peut int resser le lecteur Le m dia veutil se substituer l institution publique dans la communication publique 2 D autre part l analyse confirme que l v nement m diatique a souvent lieu lorsque les sportifs ou un des acteurs sp cialistes sortent du cadre donn et cr ent Pinattendu Le journaliste cherche ce qui sort de l ordinaire et va vers ce qui troue la logique de l vidence De notre point de vue le journaliste met en avant ce qui se passe travers le maillage de l espace stri pour aller vers l espace lisse Alors ce qui marque est le spectaculaire qui devient visible au public L information institutionnelle de la FFN s adresse prioritairement aux sp cialistes et la communication m diatique est plut t destin e au grand public Dans la production de l v nement la f d ration sportive a besoin du cadre r glementaire alors que le m dia
82. ational de veille sanitaire Selon la pr sentation qui en est faite sur leur site www ors idf org O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 41 JEAN PHILIPPE DE OLIVEIRA Quand l Etat s int resse la sexualit des Fran ais le d veloppement d une information publique l appui des strat gies de communication li es la pr vention du sida INVS la DGS et les administrations publiques en charge de la communication du VIH l Institut national de pr vention et d ducation pour la sant Inpes depuis 2002 Des enqu tes plus sp cifiques aux homosexuels ont galement t men es par les sociologues Micha l Pollak et Marie Ange Schiltz d s 1985 pour valuer l adoption de comportements pr ventifs par les homosexuels masculins L enqu te est r alis e sous forme de questionnaire encart dans une revue homosexuelle Gai Pied renvoy volontairement par les lecteurs Ces enqu tes souffrent n anmoins d un biais m thodologique elles ne concernent qu un profil particulier d homosexuels N anmoins les r sultats publi s par les deux sociologues sont les seules sources d information sur les pratiques homosexuelles AFLS 1990 37 Entre 1987 et 1993 les campagnes de pr vention restent marqu es par une mise en sc ne de la cat gorie jeunesse selon l expression de Patrice Pinell et Claude Thiaudi re qui renvoie des sch m
83. ations De m me l analyse des portails open data des collectivit s territoriales r v le une certaine uniformisation des modes de communication des informations publiques La gradation qui existe dans les modes de communication caract ris e notamment par le passage de l acc s la diffusion des informations publiques entra ne une vision radicalement diff rente de la nature de la relation entre l administration publique et les donn es qu elle d tient Dans l ensemble des textes l gislatifs l id e que l information publique sort de la sph re de l administration est pr sente D une certaine mani re les textes les plus anciens invitent les administrations ne pas conserver pour elles m mes et ne pas monopoliser leurs productions tandis que les textes les plus r cents se font plus injonctifs dans le geste pr conis il s agit de faire sortir du contexte initial de production des donn es et documents pour leur offrir un nouveau cadre d interpr tation et de traitement Cette radicalisation fournit au document un nouveau statut plus autonome de son administration d origine et favorise un certain d tachement qui serait notamment propice la prise d initiative voire au d tournement d usages par des tiers Ce ph nom ne illustre le processus d autonomisation de l action humaine d crite par Ric ur une action cens e se d tacher du cadre dans lequel elle a t produite pour tre r
84. avec les diff rentes populations concern es par cette pid mie L auteur s interroge sur la n cessit de consid rer ces enqu tes comme relevant de la communication publique Elles ne r pondent pas une volont de transparence elles ne visent pas am liorer les relations entre les administrations et les usagers elles n utilisent pas sp cifiquement les m dias publics dans un but de publicisation des r sultats Mais elles peuvent tre qualifi es d informations publiques car elles rel vent de l int r t g n ral et elles informent le public sur les modes de protection et de transmission du sida Enfin ces enqu tes visent renforcer l Etat dans son r le d administration et permettent d ajuster les messages donc orientent les strat gies de communication publique Cette g n alogie des enqu tes publiques sur les pratiques sexuelles des Fran ais montre que celles ci r pondent aux ressorts de l information publique mais tendraient aussi tre utilis es pour laborer des campagnes de communication publique Les processus de production d information des instances publiques s appuient de plus en plus sur les TIC C est ce qu illustre Hakim Akrab dans son analyse de sites internet encadr s et anim s par les EPCI Etablissements Publics de Coop ration Intercommunale Il montre que les structures intercommunales diffusent de l information dans une logique de changement qui renvoie trois tendances parall les le d
85. bles la sant sont nuisibles l environnement et dans une proportion presqu aussi importante des items positifs sont sources d emploi sont indispensables a l conomie sont productrices de richesse L industrie Seveso tel Janus poss de deux visages l un g n reux puisqu il donne de l emploi l autre inqui tant puisqu il peut donner la mort Ainsi les Dunkerquois pensent majoritairement que l on ne peut supprimer le second sans faire aussi dispara tre le premier Figure 4 La perception de l industrie par les habitants de l agglom ration dunkerquoise Enqu te El Pour vous les usines de l agglom ration dunkerquoise 45 0 40 0 m Sont nuisibles la sant 35 0 m Sont sources d emploi 30 0 e x f E Sont nuisibles l environnement 25 0 AR A E Sont indispensables l conomie sont productrices de richesse 20 0 E D naturent le paysage 15 0 m Font partie du patrimoine 10 0 m Pr sentent des risques d accident industriel majeur 5 0 m Donnent une mauvaise image de la r gion 0 0 Cit en 1 Cit en 2 Cit en 3 Cit en 4 Cit en 5 5 choix ordonn s possibles parmi 8 items Source IMN 2008 La d pendance conomique du territoire vis vis de l industrie r affirm e r guli rement par ses diles explique que ses habitants se montrent plut t attentistes en mati re de s curit industrielle et globalem
86. brique valorise des v nements et projets qui participent a la construction de l identit de l institution aupr s des habitants Le portrait ou le t moignage Ce format est souvent utilis pour valoriser un secteur d activit de l intercommunalit incarn par un agent un lu ou encore un vice Pr sident Il vise cr er une proximit avec les habitants par une personnification L individu repr sente donc la Communaut travers son intervention D s lors le choix de l image que l institution souhaite v hiculer sera surtout mis en avant par la personne interrog e Ce type de contenu cr e une O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 19 HAKIM AKRAB La production de l information intercommunale et l mergence de strat gies ditoriales l exemple des sites internet intercommunaux proximit entre les dirigeants intercommunaux et les habitants Les habitants identifient des agents ou lus qui incarnent l institution intercommunale CONCLUSION En d finitive les ph nom nes analys s s inscrivent dans un mouvement d volution organisationnelle des services intercommunaux Ils interrogent plus largement sur la capacit des communaut s construire une institution supracommunale Logi 2001 p 147 plut t qu un difice institutionnel comme le rel ve Daniel Gaxie Gaxie 1997 p 63 Le politiste utilise ce terme afin de point
87. ci t no 68 p 10 27 Ollivier Yanniv Caroline 2006 La communication publique Communication d int r t g n ral et exercice du pouvoir In Olivesi St phane Sciences de l information et de la communication Objets savoirs disciplines Grenoble PUG p 97 112 Pailliart Isabelle 2012 TIC et territoires Communication au s minaire avanc en communication MSH Paris Nord 14 mars 2012 Pailliart Isabelle 2011 Postface tudes de communication no 37 p 149 156 Pailliart Isabelle 2006 Territoires identit s et communication In Olivesi St phane Sciences de l information et de la communication Grenoble PUG 2006 p 113 128 Quaderni 2003 Dossier Secret et pouvoir les faux semblants de la transparence n 52 Automne 2003 Ricoeur Paul 1986 Du texte l action essai d herm neutique Paris Ed du Seuil 1986 Teresi Laurent 2011 Droit de r utilisation et exploitation commerciale des donn es publiques La Documentation Fran aise Zacklad Manuel 2007 R seaux et communaut s d imaginaire docum diatis es p 279 297 in Skare R Lund W L Varheim A A Document Re turn Peter Lang Frankfurt am Main O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 71 Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m
88. cteur Technique National par le biais d un questionnaire et la s lection d un corpus dans le journal L Equipe sur les deux comp titions de natation permettant la s lection des nageurs pour les Jeux Olympiques de Londres 2012 Le Directeur Technique National DTN de natation de 2000 2008 est un acteur d terminant car il a assum pleinement le r le assign par le projet f d ral de la FFN en tant l initiateur d une nouvelle r glementation pour les crit res de s lection et en la diffusant autant l int rieur de la F d ration qu aupres des m dias Le projet f d ral qui est analys dans un rapport de l INSEP met en exergue les deux types de responsabilit du 3 Rapport d tude Analyse de l activit du Directeur Technique National et de la Direction Technique Nationale pour concevoir la formation des futurs DTN MOA Direction des sports MOE INSEP Institut O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 75 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements DTN D une part le DTN assume des responsabilit s internes la F d ration concernant le respect des valeurs des objectifs et des r gles qui contribuent d finir les relations internes au sein de la F d ration D autre part il a
89. cteurs du CLIC qui pourraient obliger communiquer plus compl tement sur ce qui se passe au sein de ce comit sont les militants associatifs Or comme nous l avons vu ils ne le font pas ou peu pour deux raisons D abord parce qu ils sont un peu pi g s par les normes de l entre soi de ce groupe d experts du risque industriel qu ils ont int gr m me si c est en marquant r guli rement leur diff rence et de mani re plut t conflictuelles Ensuite parce que ce n est pas vraiment leur int r t que de le faire puisqu ils courraient le risque de faire appara tre qu ils sont peu repr sentatifs des habitants Ce qui poserait probl me si l on passait de l information la vraie communication puisqu ils ne pourraient constituer l unique relais vers la population d autres seraient alors n cessaires O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 36 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Amalric Marion Bonnet Emmanuel Chev Morgane Travers Muriel 2010 Risques industriels et am nit s paysag res approche spatiale de la gestion et de la repr sentation du risque Communication pr sent e au Colloque
90. cultures dans la communication m diatique Cette mise en sc ne repr sente t elle l information institutionnelle UNE ANALYSE ENTRE OMISSION ET POLEMIQUE Les championnats du monde de Shanghai 2011 Concernant les CM de Shangha parmi les quatre vingt treize articles qui ont t analys s quatre datent du 22 juillet 2011 quatre du 23 juillet huit du 24 juillet dix huit du 25 juillet quinze du 27 juillet quinze du 29 juillet quatorze du 30 juillet et quinze du 31 juillet 2011 Quatre vingt deux articles ont t laiss s l cart pour la pr sente tude car ils ne mentionnaient pas les quatre l ments pr cit s Nous sommes bien conscients que ce que nous pr sentons ici sous forme de tableau est un r sultat synth tis que nous avons tent de rendre le plus lisible possible malgr les limites de cette formalisation Date FFN DIN Conditions de Statuts Querelles Enchev trement des L Equipe M dailles publication Espaces culturels h t rog nes actants acteurs nombre humains et non nageurs humains s lectionn s 22 07 11 DTN amp TAS Rubrique R actions Technique amp Querelle 4 nageurs br siliens Au c ur de la au contr le positif de repr sentatif des contr l s positifs la r glementation querelle gt 6 C sar Cielo 5 lignes nageurs FINA 4 espaces culturelles la FINAS les nageurs laci urs entraineurs La F d ration br silienne l avocat les h
91. d al as et donc d application des restrictions d urbanisation Cette cartographie fig e et peu lisible a alors t autant source d information que de d sinformation Corn lis Billen 2001 Martinais 2007 Propeck Zimmermann et al 2009 Par ailleurs le sous pr fet et ses repr sentants n ont jamais manqu de r affirmer l exemplarit du territoire dunkerquois en mati re de concertation sur les activit s industrielles comme pour d samorcer toute revendication sur la question Comment avec ces trois structures de concertation que sont le CLIC la Commission Locale d Information pour la centrale nucl aire de Gravelines et l un des plus vieux SPPPI de France peut on penser que les riverains ne sont pas au courant des risques qu ils encourent en vivant proximit des exploitations industrielles En somme pourquoi fournir des informations suppl mentaires un public local d j si averti Cette position est d ailleurs partag e par la plupart des autres acteurs du CLIC m me si c est g n ralement avec beaucoup plus de nuances par les associatifs et les syndicats C est ce que montre cet extrait d entretien du conseiller municipal d l gu l environnement et aux risques majeurs d une commune de l agglom ration lorsqu il voque la cr ation du CLIC Parce que c est dans notre mode de culture ici Dunkerque On a une concertation qui a toujours t d velopp e par les diff rentes insta
92. d les pour la gouvernance de l innovation et des risques In conomie rurale 2001 Vol 266 n 1 pp 11 29 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 57 JULIEN DOMARD Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques JOLY Pierre Benoit et KREZIAK D 2001 Les experts et les profanes face l valuation des OGM un conflit de rationalit In Colloque Confiance et rationalit Dijon 5 6 mai 1999 Editions Inra S l s n pp 133 151 JOLY Pierre Benoit et MARRIS Claire 2003 La participation contre la mobilisation Une analyse compar e du d bat sur les OGM en France et au Royaume Uni In Revue internationale de politique compar e 2003 Vol 10 n 2 pp 195 206 MASSERAN Anne et CHAVOT Philippe 2003 Fronti res culturelles de la science Les OGM la t l vision In Questions de communication janvier 2003 n 3 pp 81 MONNOYER SMITH L 2011 La participation en ligne r v lateur d une volution des pratiques politiques In Participations 2011 n 1 pp 156 185 SURAUD Marie Gabrielle 20074 Communication ou d lib ration Les changes dans la soci t civile Paroles publiques Communiquer dans la cit In HERMES 2007 n 47 SURAUD Marie Gabrielle 2007b La catastrophe AZF De la concertation la contestatio
93. d un premier proc s le Minist re est condamn en mars 2001 publier la localisation des parcelles transg niques R ticent il ne publie que des informations partielles et peu pr cises voire obsol tes au printemps 2001 il publie uniquement la liste des essais datant de l ann e pr c dente 2000 FNE porte nouveau plainte et gagne un second proc s L tat doit publier la localisation des essais de l ann e en cours Mais une ambigu t de la l gislation freine la divulgation de l information La directive en effet pr voit la divulgation du lieu de la diss mination mais reste floue sur la d finition du terme lieu Doitl s entendre comme la parcelle cadastr e ou comme une zone g ographique plus large commune canton d partement Le Minist re de l agriculture s appuie sur cette ambigu t pour publier des donn es de localisation parcellaires et suffisamment impr cises en se justifiant par sa volont de prot ger les parcelles transg niques des actions de destruction militante De plus cette discr tion paraissait n cessaire aux commanditaires des essais afin d viter l ouverture d un d bat public d favorable Bonneuil Joly Marris 2008 p 210 Le Minist re publie donc finalement pendant l t 2001 une liste des communes abritant des essais en cours Une carte des essais par d partement est galement rendue disponible sur le site gouvernemental ogm gouv fr cr cet effet Ces informations sont reprises
94. dans les repr sentations au travers de la presse crite diffusant l information institutionnelle L INFLUENCE ET LA VISIBILITE DU CADRE INSTITUTIONNEL Nous avons crois l analyse du discours du DTN questionn repr sentant le cadre r glementaire et des articles de L quipe partir des l ments pr sent s dans notre m thodologie avec des l ments quantitatifs m dailles gagn es et nombre de nageurs en lice Cette analyse nous permet de v rifier l int r t des m dias pour le caract re r aliste de l v nement H2 Elle nous permet aussi d examiner partir des l ments choisis la fa on dont la presse crite contribue ou non la visibilit de l institution Dans une des r ponses au questionnaire soumis en mai 2012 Claude Fauquet explique que l instauration des crit res de s lection ont chang en 1997 suite l chec des Jeux Olympiques d Atlanta 1996 Pr cis ment deux points changent les temps de s lection sont tablis en fonction de la r alit internationale et non plus fix s sur le niveau fran ais et ils doivent tre r ussis par les nageurs une date donn e sans possibilit de rattrapage Les chiffres donn s par Claude Fauquet montrent l ampleur de l chec car sur les trente nageurs pr sents aux JO d Atlanta la France compte seulement quatre finalistes et sa meilleure place dans la comp tition est quatri me Or apr s l instauration des minima aux CM a Perth
95. diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux du 17 juillet 1978 Malgr tout le contour de la notion d information publique est peut tre davantage d fini par ce qui est exclu de cette notion Ainsi l article 10 de la loi n 78 753 du 17 juillet 1978 d limite d j le cadre des informations publiques en ces termes Ne sont pas consid r es comme des informations publiques pour l application du pr sent chapitre les informations contenues dans des documents a Dont la communication ne constitue pas un droit en application du chapitre Ier ou d autres dispositions l gislatives sauf si ces informations font l objet d une diffusion publique b Ou produits ou re us par les administrations mentionn es l article ler dans l exercice d une mission de service public caract re industriel ou commercial c Ou sur lesquels des tiers d tiennent des droits de propri t intellectuelle L change d informations publiques entre les autorit s mentionn es l article ler aux fins de l exercice de leur mission de service public ne constitue pas une r utilisation au sens du pr sent chapitre Loi n 78 753 du 17 juillet 1978 article 10 La question du p rim tre de l information publique et surtout de ce qui en est exclu est aussi reprise par la suite dans la plupart des textes l gislatifs d
96. e Montpellier Territoire num rique 23 avril 2012 http opendata montpelliernumerique fr Vers une harmonisation des consult le 2 mai 2012 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 69 SARAH LABELLE ET JEAN BAPTISTE LE CORF Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux 105 N anmoins les enjeux li s aux formats des donn es publiques pourraient davantage renforcer les comp tences techniques souvent attribu es aux communicants publics Pailliart 2006 bien que ces t ches techniques puissent selon les cas tre prises en charge par diff rents services municipaux La mise en conformit des donn es dans des formats dits ouverts et donc r utilisables est une des principales caract ristiques du travail de redocumentarisation effectu par les collectivit s territoriales pour faciliter la r interpr tation de ces donn es dans d autres contextes que le contexte de production initiale et cela par des acteurs ext rieurs l administration Dans ces conditions des acteurs profanes seraient potentiellement en mesure d investir ces donn es d un nouveau sens par une exploitation et un traitement sp cifique ce serait le b n fice de ce travail d autonomisation des informations publiques par les pr
97. e Questions de communication Hors s rie n 1 pp 39 55 Logi G rard 2001 L intercommunalit au service du projet de territoire Paris La D couverte 305 p Mi ge Bernard 2007 La soci t conquise par la communication II Les Tic entre innovation technique et ancrage social Presses Universitaires de Grenoble 235 p Mi ge Bernard 2007 L information communication objet de connaissance Bruxelles De Boeck 248 p Pecqueur Bernard 2007 L conomie territoriale une autre analyse de l conomie politique L Economie Politique n 33 pp 41 52 Site de la Communaut d Agglom ration de Bourg en Bresse www chambery metropole fr rubrique Vid os consult le 13 juin 2011 Site de la Communaut d Agglom ration Grenoble Alpes M tropole www lametro fr rubrique Vid oth que consult le 13 juin 2011 Site de la Communaut d Agglom ration Rennes M tropoles www rennes m tropole fr rubrique Sons images et vid os consult le 13 mars 2011 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 21 Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale Article in dit Mis en ligne le 20 f vrier 2013 Myl ne Chambon Myl ne Chambon est chercheuse post doctora
98. e les autorit s comp tentes ne divulguent des tiers aucune information confidentielle qui leur serait notifi e directive 90 220 CE Mais la confidentialit des donn es d pend de la volont de l autorit publique en charge de l autorisation l autorit comp tente d cide apr s avoir consult le notifiant quelles informations resteront confidentielles et elle informe le notifiant de sa d cision ibid Cependant l article 19 pr cise galement que certaines informations ne peuvent en aucun cas rester confidentielles la description du ou des OGM nom et adresse du notifiant but et lieu de la diss mination m thodes et plans de suivi du ou des OGM et d intervention en cas d urgence valuation des effets pr visibles notamment des effets pathog nes et ou cologiquement perturbateurs ibid Il est donc fait explicitement mention de la publicit du lieu o la diss mination des organismes g n tiquement modifi s sera pratiqu e Dans les faits l Etat fran ais tient alors un registre des cultures et des essais auxquels il d livre des autorisations Ce registre comprend entre autres la localisation des essais Les essais peuvent tre commandit s par des coop ratives agricoles Euralis Vivadour par des groupements de producteurs AGPM par des organismes de recherche publique ou semi publique INRA CETIOM CIRAD ou principalement par des firmes sp cialis es dans les semences Monsanto
99. e des premiers cas de sida en 1981 les pouvoirs publics sont confront s une double difficult En premier lieu l pid mie de sida a mis en lumi re les archaismes de la sant en France Pinell 2002 80 86 L administration ne dispose que des techniques anciennes pour lutter contre le d veloppement de l pid mie la d claration obligatoire de la maladie le d pistage obligatoire l injonction th rapeutique et le placement dans des tablissements sp cialis s comme les pr ventorium et sanatorium de la lutte antituberculose Or ces techniques de sant publique s av rent tre inappropri es face l pid mie la d claration des malades du sida ne rend pas compte du d veloppement des porteurs du VIH les th rapies et les techniques de d pistage sont inexistantes et ne seront ensuite pas impos es le placement dans les tablissements sp cialis s comme les sidatorium voqu s par le Pr sident du Front national Jean Marie Le Pen ne peut tre envisag que comme une mesure d exclusion De fait face une pid mie de type nouveau qui renvoie les autorit s sanitaires un pass o la m decine tait d pourvue de traitements efficaces et de vaccins le dispositif de sant publique montre son incapacit se servir de la seule arme qui lui reste l organisation de la pr vention Pinell 2002 80 En lieu et place d une hygi ne sociale sous tendue par des techniques d inte
100. e l audiovisuel public Il n en reste pas moins qu elles rel vent bien certains gards d une information publique O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 43 JEAN PHILIPPE DE OLIVEIRA Quand l Etat s int resse la sexualit des Fran ais le d veloppement d une information publique l appui des strat gies de communication li es la pr vention du sida Les enqu tes sur la sexualit des Fran ais comme information publique ef sociale L information publique peut tre d finie comme un ensemble de d marches qui visent faciliter sinon am liorer le r le d administration de l Etat Ollivier Yaniv 2000 117 Elle est une forme la fois englobante et distincte de l information gouvernementale stricto sensu Ibid 116 Dans les ann es 1960 les sondages d opinion sont mobilis s par l Etat fran ais et permettent une formalisation progressive de deux flux d information distincts descendant et ascendant entre l Etat et les citoyens Ollivier Yaniv 2000 125 L administration de l Etat repose ainsi entres autres sur une information rationalis e et syst matis e Les campagnes d information rendent possible l adresse directe de l ex cutif aux citoyens pr par e en amont gr ce aux sondages d opinion Jbid L action publique dans la lutte contre le sida repose galement sur ces m canismes ascendan
101. e relativement similaire Les sept portails tudi s comportent peu de diff rences dans les onglets du menu principal qui joue le r le de paratexte le projet les donn es les applications espace d veloppeurs Concours ou appels projets sont des nonc s r currents ou plut t constants Ces nonc s paratextuels ont une fonction symbolique d organisation du discours et une fonction techno s miotique et documentaire puisqu ils permettent d acc der aux diff rents documents du portail Courbi res 2008 Le consensus ditorial c est dire la ressemblance patente des pages d accueil de la plupart des portails du corpus souligne non seulement la correspondance entre les d marches et leur communaut d int r ts mais surtout une m me logique dans la d finition de la fin et de la forme du projet Les nonc s des diff rents onglets constituent une production de cat gories ditoriales stables et analogues qui r v lent l tablissement de r gles et de valeurs partag es dans cet univers de Popen data Par le mod le ditorial qui s offre notre analyse les portails instituent un cadre d action qui d finissent les conditions d existence du projet open data Cela se concr tise dans l nonc commun l ensemble des portails Il s agit de celui pr sentant le cadre politique dans lequel le dispositif portail prend place les nonc s O Les Enjeu
102. emier proc s Auch l automne 2001 les militants anti OGM gersois abandonnent les fauchages comme mode d action A l issue du proc s trois militants sont en effet condamn s des peines qui bien que jug es mod r es laissent planer la menace d une sentence plus s v re en cas de r cidive Le collectif opte alors pour de nouveaux modes d action et recherche le soutien des lus locaux Le collectif fait la tourn e des villages o ont lieu des essais Il invite les lus locaux et la population des r unions publiques d information avec projection et d bat autour de films Durant l t 2002 les militants organisent un jeu concours pour d pister l unique essai men dans le d partement cette ann e l Nous ne voulons pas d truire les plants nous croyons seulement que les agriculteurs voisins et le public doivent tre inform s explique un militant Sud Ouest 1 ao t 2002 Les essais rep r s par les militants font alors l objet d actions visant les rendre visibles et d noncer le secret les entourant Le collectif placarde sur les panneaux d information de 3 Parmi les strat gies mises en place pour rep rer les champs l une d elle consistait retourner la surveillance polici re contre elle m me se sachant sous surveillance les militants se t l phonaient pour organiser de faux fauchages l heure du rendez vous ils observaient les forces de police se d ployant autour des parcelles tran
103. ent comme un format ind pendant avec un titre et une courte introduction Durant la lecture du contenu les rep res de narration explicatif descriptif sont fournis par des commentaires ou des sous titres Il pr sente un point de vue ou une interpr tation d un v nement et peut tre enrichi par des interviews ou par la pr sence du journaliste commentant l v nement Il s agit d un format qui offre une grande diversit de possibilit s dans la mise en discours de l action intercommunale Ce format est fr quemment utilis travers les sites informationnels en ligne ou encore travers la t l vision Les diff rentes opinions sont recueillies par le recours au reportage Il met en sc ne la diversit des points de vue bien que cela soit travers de courtes s quences micro trottoirs L insertion de ce type de contenu constitue une ouverture r cente de l action intercommunale Elle construit une repr sentation de l action de l institution en phase avec l espace local Par ailleurs les reportages sont plac s dans une rubrique Vid oth que class e en diff rentes cat gories Par exemple la Communaut de Rennes M tropole a mis en place une rubrique intitul e Contenus sonores et audiovisuels qui r pertorie tous les contenus produits depuis son lancement en 2007 site de la Communaut Rennes M tropole la rubrique Sons images et vid os consult le 13 juin 20111 Elle assure l archivage des contenus cette ru
104. ent peu d sireux d en savoir plus O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 34 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale Cela ne veut pas dire que la population se d sint resse compl tement de ces encombrants voisins que sont hauts fourneaux vapocraqueurs et autres installations dangereuses qu elle est totalement passive vis vis des risques et des nuisances engendr s par les industries Mais elle a tendance se focaliser plus sur celles ci que sur ceux l parce qu elle peut penser que les r duire est possible sans que cela entra ne forc ment le d part des usines et aussi surtout parce que cela concerne beaucoup plus son quotidien Si les nuisances sont r elles et perceptibles les risques ne rel vent pas de l univers des probabilit s ils appartiennent un futur incertain et plus ou moins lointain Pour la majorit de habitants de l agglom ration ce sont les poussi res les suies les fum es naus abondes les bruits de t le tombant sur le sol dans les sites m tallurgiques qui g chent le quotidien pas une tr s hypoth tique explosion Cette focalisation sur les nuisances au d triment du risque se constate quand on regarde la fr quentation asse
105. er la complexit du fonctionnement intercommunal et son instabilit organisationnelle Dans le cadre de notre analyse nous notons que le d cloisonnement de l information am ne les services techniques d velopper un regard r flexif sur leur activit Ce ph nom ne conduit d finir des modes de gestion qui conf rent l information une valeur strat gique Ainsi l apparition r cente des fonctions de webdesigner et de community manager d voile une structuration de l activit communicationnelle autour du site web N anmoins nous rep rons une tension entre les contraintes politico techniques de l intercommunalit et l mergence d une expertise au niveau communicationnel Comme not en premi re partie les strat gies ditoriales identifi es s inscrivent dans une vision performative de la communication Impuls es par les lus intercommunaux elles se rattachent a l enjeu de construction territorial Elles ne sont g n ralement pas introduites dans le projet territorial Par cons quent notre analyse soutient que l activit communicationnelle souffre d une pr carit dans la d finition de ses missions Berkani 2003 p 37 d o la recherche d un ancrage dans le fonctionnement intercommunal Elle se v rifie par la d finition d un processus de production rationalis et l exp rimentation de nouvelles pratiques professionnelles O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u
106. ert le portail internet data gouv fr en d cembre 2010 dont l objectif est de diffuser les donn es publiques des administrations des tablissements publics des autorit s administratives ind pendantes et des collectivit s territoriales qu le souhaitent Le domaine de l environnement semble avoir t le pr curseur L objectif de ce texte est d interroger le r le de la mobilisation civique dans ce mouvement d ouverture des donn es publiques travers une tude de cas portant sur la divulgation officieuse de la localisation des parcelles transg niques Le domaine de l environnement a t l objet depuis une vingtaine d ann es d accords internationaux mettant bien souvent l accent sur l information du public et sur sa participation aux d cisions La Convention d Aarhus sign e par la Communaut europ enne et ses tats membres le 25 juin 1998 reconna t ainsi comme droits fondamentaux l acc s l information la participation du public au processus d cisionnel et l acc s la justice en mati re d environnement Le texte a t int gr dans la Charte de l environnement en France en 2004 s inscrivant ainsi dans une loi constitutionnelle Cependant malgr ce contexte favorable de la l gislation l information reste encore un point de friction entre les services administratifs tatiques et les associations Acc der aux informations publiques repr sente bien souvent l un des enjeux de la contestation environne
107. es ouverture des donn es Opendata 71 Portail mutualis opendata locale Gironde Aquitaine se constituent en nonc s embray s qui placent la collectivit comme l nonciateur principal except pour la Gironde et qui mettent majoritairement en avant l objet les donn es au centre du projet port par la collectivit Il y a bien une affirmation de l identit territoriale dans les projets qui se d signent comme des politiques d am nagement du territoire par la r f rence la cr ation d activit s conomiques et par la mise en place de services localis s notamment L absence totale de r f rence aux noms des collectivit s sur le portail girondin est cet gard notable le nom du portail est datalocale fr et seule la pr sence des logos des institutions du conseil g n ral et du conseil r gional ancre territorialement l action La co pr sence de politiques diff rents chelons territoriaux La CUB Gironde Aquitaine peut s interpr ter comme un effet de stimulation Bouquillion Pailliart 2006 entre collectivit s au travers des TIC Cette posture originale attire l attention sur l effacement que nous avons d j mise en vidence les collectivit s ne se placent plus en tant qu auteurs de ces donn es mais en tant que passeurs Ces portails jouent un r le essentiel dans la constitution de la norme d action non seulement ils permettent de d limiter l objet par
108. es Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 87 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements sont ses m dailles et ses performances de sportif a qui cr ent l v nement et qui lui conf rent un caract re r aliste Pour ce sportif les petits et grands v nements pr c dents entrainements chronos courses gagn es et perdues titres etc qui ont t r alis s gr ce l instauration d un cadre institutionnel r glementaire et qui par ricochet cr ent cet v nement ont une base r aliste H2 puisque les courses ont t nag es gagn es perdues et m daill es dans le respect du cadre institutionnel qui est omis et donc seulement implicite confirmant ainsi H3 Ils ont t pr par s et mis en m moire CONCLUSION Nous pouvons conclure que notre premi re hypoth se H1 affirmant que le cadre r glementaire rige de fait la comp tition sportive comme un artefact qui sans lui n aurait pas lieu d tre dessine une relation de condition entre les sp cialistes d un sport ici les entraineurs de natation les nageurs la DTN et le monde m diatique En ce sens cette relation de condition cr e un effet attendu qui est la comp tition dont la publication du cadre r glementaire est irr vocablement n cess
109. es JO de Londres 2012 sur une des chaines de France T l vision Ces m dias effectuent une mise en m moire de l v nement qui laisse des traces telles qu elles ont t enregistr es un moment donn 1 Qui accomplissent quelque chose en le disant Qui effectuent quelque chose par le fait de dire O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 74 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements Bien qu ayant chacune un public l information institutionnelle de la FFN et la communication m diatique sont deux types de diffusion qui n ont pas le m me public Lavoinne 1997 p 24 Le premier type s adresse un public restreint bien qu il soit potentiellement accessible tous alors que le deuxi me est destin intentionnellement un public de masse Via le site Internet de la FFN l encadrement r glementaire est consult essentiellement par des sp cialistes alors que le journal L quipe que nous avons choisi pour notre corpus est port e de tous LES QUESTIONS LES HYPOTHESES ET LE CORPUS DE RECHERCHE Que fait ressortir la presse crite des informations institutionnelles publi es par la FFN qui encadrent les comp titions de natation dans la cr ation de l v nement sportif De cette question princip
110. es acteurs du CLIC du littoral ont donc cr un site internet mis a jour plus ou moins r gulierement qui explique ce que sont les PPRT la composition d un CLIC et mettent a disposition en libre t l chargement les comptes rendus des r unions pl ni res du CLIC COMMUNIQUER SUR LE RISQUE INDUSTRIEL LA PRUDENCE D ABORD Dans un dossier aussi pineux que celui de l urbanisation autour des sites industriels class s tres dangereux sites Seveso seuil haut l action d information et de communication aupr s du public se r v le tre une t che complexe et aux enjeux politiques sensibles Comment en effet rendre publiques les avanc es du travail d laboration des PPRT alors que celui ci peut avoir des r percussions importantes sur la vie quotidienne des habitants Comment d finir des p rim tres de danger entrainant des mesures fonci res lourdes comme le d laissement ou l expropriation d habitations proches des sites industriels sans affoler les riverains la panique des populations dans la communication des risques tant l un des mythes identifi notamment par M Dor 2005 77 78 La sur r action possible des habitants de ces territoires face la proc dure technique et administrative est d ailleurs per ue par les services de l Etat charg s d appliquer cette r forme Pr fet DREAL DDTM Direction D partementale des Territoires et de la Mer comme un handicap la mise en uvre de ces plans Ce
111. es de pens e qui l associent aux premi res exp riences de l homosexualit la toxicomanie la d linquance la recherche d une vie marginale Thiaudi re et Pinell 2002 105 Ce choix cr atif rel ve d une volont de lier la communication de pr vention du sida un ton consensuel Paicheler 2002 61 La cr ation de l Agence nationale de recherche sur le sida ANRS en 1989 donne pourtant une nouvelle impulsion des recherches qualitatives en sciences humaines et sociales sur la sexualit coordonn es par l Agence En 1991 l Inserm s attache une enqu te de grande ampleur sur le contexte de la sexualit en France la premi re depuis l enqu te Simon Le bureau des tudes du Service d information du gouvernement SIG est sollicit par le minist re de la Sant pour donner un avis sur le protocole de l enqu te A l poque c est Elisabeth Dupoirier charg e des tudes aupr s du directeur du SIG Jean Louis Missika qui analyse le dossier Selon elle l Institut souhaitait mener cette tude tr s pr cise et tr s concr te sur les pratiques sexuelles pour participer l laboration d une strat gie de pr vention ad quate Or l Etat avait des r ticences autoriser une telle enqu te malgr l volution pr occupante de l pid mie le sida tait l poque une tr s grande cause de sant publique C tait dramatique Malgr a il y avait une crainte tout fa
112. es donn es publiques vers de nouvelles formes partenariales dans la production de services publics R f rences bibliographiques R sum Notre article propose l analyse de deux corpus ayant trait la mise disposition de l information publique les discours l gislatifs de 1978 2011 et plusieurs portails open data de collectivit s territoriales Nous souhaitons expliquer les modalit s de diffusion et de r utilisation des informations publiques et le r le actif des collectivit s territoriales dans Pactualisation de cette action publique Nous faisons l hypoth se d un d tachement Ric ur 1986 de l information publique de son institution par le passage de l acc s la diffusion Pour cela nous soulignons deux processus conjoints qui conditionnent ce d tachement lPimposition du mode de communication et le processus de redocumentarisation de l information publique constitu par le traitement des donn es et leur organisation pour favoriser leur acces et leur lisibilit Mots cl s Donn es publiques informations publiques collectivit s territoriales administration innovation portails Abstract This article aims to study speeches and practices concerning the provision of the public information We study the way the public data related policies were established considering more specifically the issues linked to their distribution and their re use In this view it will lean on the ana
113. es nouveaux outils de communication des savoirs Paris L Harmattan d Amossy Ruth amp Burger Marcel Introduction la pol mique m diatis e Semen En ligne 31 2011 mis en ligne le 01 avril 2011 consult le 01 septembre 2012 URL http semen revues org 9072 Arifon Olivier 2008 Influence et communication dans l environnement international le cas de la diplomatie non gouvernementale R cup r sur http halshs archives ouvertes fr http archivesic ccsd cnrs fr sic 00466595 Arquembourg J 2010 Des images en action R seaux 5 2010 n 163 p 163 187 URL www cairn info revue reseaux 2010 5 page 163 htm DOI 10 3917 res 163 0163 Bergson Henri 1939 1965 Mati re et m moire Paris P U F Brekhus Wayne Une sociologie de l invisibilit r orienter notre regard R seaux 2005 1 n 129 130 p 243 272 DOI 10 3917 res 129 0243 Deleuze G 1969 La logique du sens Paris Les Editions de Minuit Deleuze G amp Guattari F 1980 Mille plateaux Paris Les ditions de Minuit Eco Umberto 1992 La production de signes Paris Librairie G n rale Francaise Goody Jack 2006 La peur des repr sentations Paris Editions La D couverte Jeanneret Yves 2000 La trivialit comme vidence et comme probl me propose de la querelle des impostures Enjeux de l Information et de la Communication en ligne http w3 u grenoble3 fr les enjeux 2000 Jeannere
114. es pratiques pour lesquelles il n existe pas en dehors de l enqu te Simon d tudes sur lesquelles s appuyer pour laborer les messages de pr vention L organisation de la pr vention est rendue d autant plus difficile qu elle touche sp cifiquement des groupes loign s de cette premi re enqu te les taux de pr valence et d incidence sont en effet les plus lev s au sein des usagers de drogues des travailleurs du sexe des migrants et surtout au sein des homosexuels masculins Pour laborer des strat gies communicationnelles qui s appuient rationnellement et sans jugement moral sur les comportements risques les pouvoirs publics manquent l poque d informations scientifiques La cr ation de l Agence fran aise de lutte contre le sida AFLS en 1989 s accompagne donc de la cr ation de l Agence nationale de recherche sur le sida ANRS et de la constitution de groupes d experts par publics cibl s compos s d acteurs scientifiques associatifs et institutionnels C est dans ce contexte que l Etat commence financer des enqu tes sur la sexualit des Francais Le d veloppement des enqu tes sur la sexualit des Fran ais impuls par les pouvoirs publics Le premier plan national de lutte contre le sida publi en 1990 par l AFLS souligne le manque d enqu tes sur les comportements sexuels des Fran ais Depuis 1968 rapport Simon aucune enqu te repr sentative en population g n rale
115. essive mutation informationnelle Ils essaient de d celer les prochaines orientations des pratiques dans le domaine des Tic et avancent le projet d une communication horizontale d aspirations sociales Mi ge 2004 p 61 D apr s leur analyse ce projet ne peut tre men bien qu travers une implication des autorit s publiques dans l introduction de ces outils techniques dans la soci t Cette repr sentation s axe principalement sur la modernisation et l quipement informatique des structures sociales L objectif est de positionner la France parmi les nations ma trisant ces technologies Bernard Mi ge critique cette approche Il la compare celle de Manuel Castells Castells 2001 dont il d crit le positionnement Tout en se d fendant d une approche techniciste Castells tire des cons quences soci tales dans les entreprises et dans les autres champs sociaux de l quipement croissant en ordinateurs et ne traite pratiquement jamais pour elles m mes des mutations informationnelles et communicationnelles son espace de flux est en fait un concept abstrait Miege 2004 p 62 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 14 HAKIM AKRAB La production de l information intercommunale et l mergence de strat gies ditoriales l exemple des sites internet intercommunaux Le site internet a donc t impr gn par ce finalisme technologique
116. est n transmitidos para el publico por la comunicaci n medi tica de la informaci n a trav s el media escrito Una an lisis de la informaci n difundida por la federaci n franc s de nataci n a trav s Internet de un cuestionario a la Direcci n T cnica Nacional y de un corpus period stico se utiliza para resaltar lo que influye en el caso de la comunicaci n con una alta representaci n en el espacio p blico L INFORMATION INSTITUTIONNELLE ET LA COMMUNICATION MEDIATIQUE Sur son site Internet la F d ration Francaise de Natation FFN publie les informations d ordre r glementaire qui encadrent l organisation et le d roulement des comp titions sportives En vue des Jeux Olympiques de 2012 elle rend disponible les crit res de s lection pour les preuves de Natation Course au travers d un document crit accessible sur son site nomm Crit res de S lection Natation Course Octobre 2011 d cembre 2012 Entre autre ce document montre la feuille de route des comp titions sportives nationales et internationales de natation qui aboutiront aux Jeux Olympiques 2012 D s lors cette information institutionnelle devient elle potentiellement publique Comme le d montre Jocelyne Arquembourg partir des travaux de John Langhsaw Austin le fait de rendre public constitue un acte de langage particulier plus proche d un acte illocutoire que d un acte perlocutoire et dont l efficacit est garantie par l existence d un appareil
117. et gard ces enqu tes rel vent selon nous du m me type d informations produites par l Institut national des tudes d mographiques Ined ou l Institut national de la statistique et des tudes conomiques Insee O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 44 JEAN PHILIPPE DE OLIVEIRA Quand l Etat s int resse la sexualit des Fran ais le d veloppement d une information publique l appui des strat gies de communication li es la pr vention du sida CONCLUSION Les diff rents l ments concourent ainsi analyser les enqu tes sur la sexualit des Fran ais comme relevant d une information publique Certes elles ne sont pas sous tendues par une volont de transparence de modernisation des relations entre administrations et usagers ou encore de la gestion des moyens audiovisuels publics Elles sont n anmoins financ es par l Etat via des structures ad hoc et dont le d veloppement s inscrit dans un contexte de gestion d une pid mie qui touche aux pratiques sexuelles Les enqu tes sur la sexualit des Fran ais ont donc t impuls es par les pouvoirs publics pour aider la prise de d cision et orienter l action publique A cet gard elles visent autant renforcer le r le d administration de l Etat dans ses pr rogatives en mati re de lutte contre le sida vis vis des usagers que dans la gestion du corps social sous tendu par
118. eurs analysent les modes de diffusion des informations publiques ainsi que les conditions d acc s aux portails Le but est de comprendre les processus documentaires mis en uvre Les collectivit s territoriales via la m diation technique offerte par les plates formes de donn es diminuent de cette fa on leur travail et les contacts directs avec des tiers Leur action est essentiellement une mise disposition d informations valorisant l objet donn es publiques tout en renfor ant la co construction de l objet technique par l intervention de diff rents niveaux de collectivit s collaborant ce processus Les textes l gislatifs accompagnent ce mouvement de mise disposition des donn es qui passe notamment par l obligation de mettre en poste un agent r f rent Open Data la direction de chaque service municipal et au sein de chaque Minist re La normalisation des formats de donn es est une des cons quences des textes l gislatifs fran ais et europ ens relatifs Open Data Ces modes de communication conduiraient d finir un nouveau cadre la production des informations des services publics et cr er un environnement documentaire informatis propice a la r interpr tation des donn es dans d autres contextes et par d autres publics L ouverture des donn es publiques conduit Julien Domard a s int resser au cas de la publicisation de la localisation de parcelles transg niques Il constate une plus grande ouver
119. eux socio politiques des transformations engendr es par le d veloppement de la soci t de l information Labelle 2009 45 est elle subrog e par une tendance l uniformisation des pratiques et des discours Ceci s explique par la n cessit d engagement des collectivit s dans de tels projets justifi e par l obligation l gale et inscrite dans un imaginaire classique de la transparence Quaderni n 52 2003 Les termes de mouvement lib ration et ouverture qui accompagnent ceux de donn es publiques ou opendata mobilisent des conceptions de l action et de la communication qui tentent de renouveler cette question de la transparence Contre la pr sum e culture du secret des administrations publiques ces modes d action revendiquent leur capacit d passer les lourdeurs administratives en pla ant l acteur public dans une dynamique id e de d placement du terme mouvement et remettre en cause la suppos e confiscation d informations id es de d livrance et de transmission avec les termes lib ration et ouverture En France ce mouvement d abord soutenu par quelques collectivit s territoriales la suite de l initiative de Rennes en 2010 puis port par une politique publique nationale incitative d cret et mission Etalab en 2011 s accompagne de nombreux discours soulignant les potentiels b n fices de l open data tant pour
120. exualit des Fran ais une information publique Conclusion R f rences bibliographiques R sum Cet article propose une analyse des enqu tes sur la sexualit des Fran ais en tant qu information publique Il retrace l mergence et la syst matisation du financement de ces enqu tes par l Etat parall lement au d veloppement de l pid mie de sida depuis les ann es 80 jusqu aujourd hui Il s agit d une part de pr senter les caract ristiques de ces enqu tes et de montrer qu elles rel vent de l information publique et d autre part de montrer en quoi elles ont aid la prise de d cision en ce qui concerne les strat gies communicationnelles li es la pr vention du sida Mots cl s communication publique information publique pr vention sida maladie Abstract This article is bout surveys on French sexuality behavior It analyses the emergence and development of these surveys financed by the State since the beginning of AIDS epidemic in the 80s until today On one hand this article shows that these surveys represent public information and on the other hand that they helped to take decision in AIDS prevention politics Resumen Este art culo traita de estudios sobre el comportamiento sexual dos franceses Esto analiza la aparici n y el desarrollo de estos estudios financiados por el Estado desde el principio de epidemia de SIDA en los a os 80 hasta hoy Este art culo muestra que estos estudios de
121. f ii umains Clubs ou p les nageurs les m dias le public FEN La furos mide acteur non humain 21 nageurs Article 1 8 de page Nageurs Querelle entre diff rents types de Les nageurs photo comp titeurs champions ceux des grandes nations comp titeurs acteurs gt comp titions et ceux des petites nations humains Noms des champions E internationales Fn Les m dailles acteurs non humains 23 07 11 DTN Tableaux comparatifs Entraineurs Querelle Force des r sultats Faiblesse Les entraineurs e ea A AP ee F d rations des infrastructures ih m dailles Us aR h n htemotionales die an a en m dailles nombre Minist res des nationaux acteurs de humains licenci s Bassins Budge PR i g Les bassins l argent s acteurs non humains 25 07 11 M dailles Obtention m dailles de Nageurs anciens Querelle Bronze obtenu Or attendu Les nageurs bronze et d argent nageurs La culture sportive des diff rentes o acteurs Photos tableaux Entraineurs nations 2malas comparaisons avec Commentateur Les m dailles acteurs d autres nageurs ou non humains nations 27 07 11 M dailles Ex quo 2 m dailles Nageurs anciens Querelle chronom trage natation aux Les nageurs d or en 100 m dos 1 nageurs centi mes et pas aux milli mes comp titeurs acteurs 5 TAS Tribunal Arbitral du Sport 6 FINA F d ration Internationale de Natation O Les Enjeux de l information et de la communication
122. formation du public produire une information alternative celle donn e par l Etat Ces collectifs qui s agr gent autour de valeurs communes la d fense de la sant publique la protection de l environnement et la d fense conomique de la culture paysanne traditionnelle tendraient combler un vide informationnel laiss vacant par les instances publiques Jean Philippe De Oliveira aborde le sujet des enqu tes financ es par les pouvoirs publics sur la sexualit des Francais dans un contexte d pid mie de Sida Il montre que ces enqu tes sont int gr es des strat gies communicationnelles li es des campagnes de pr vention tatiques de lutte contre le sida permettant d aider l Etat dans une certaine mesure prendre des d cisions L analyse d un corpus d enqu tes men es depuis 1969 sur la sexualit des Fran ais am ne l auteur montrer que la production des savoirs rel ve autant d une expertise que d une information publique et sociale Les enqu tes analys es sont produites par des organismes parapublics Observatoire r gional de la Sant L auteur montre une lente prise de conscience des pouvoirs publics d un manque d exhaustivit des campagnes de pr vention qui s adressaient un public restreint et qui conduira la cr ation de l ANRS Agence Nationale de Recherche sur le Sida en 1989 Les enqu tes permettront de r ajuster les campagnes qui seront alors plus en ad quation
123. ge du territoire sa mise en uvre fait l objet de nombreux enjeux politiques conomiques et sociaux sur lesquels les acteurs de la concertation restreinte qui en assure le suivi a du mal communiquer Bloqu s entre un devoir d informer et la crainte de communiquer un large public les membres du Comit Local d Information et de Communication CLIC usent du contexte local et d une population peu regardante sur son environnement pour en dire peu ceux qui ne veulent pas en entendre beaucoup Mots cl s information communication concertation risques industriels Keywords information communication dialogue industrial risks Palabras clave informaci n comunicaci n concertaci n riesgos industriales M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale Les termes d information et de communication semblent poursuivre le m me objectif celui de donner autrui un l ment de connaissance qu il ne d tenait pas ou que partiellement N anmoins selon les cas les situations les usages et les int r ts en pr sence cette homonymie n est plus vidente L utilisation d un terme plut t que l autre peut alors tre privil gi e pour r pondre au mieux a l objectif formul ou non que l auteur de l information ou de
124. hniques et l organisation politique n a pas volu parall lement au poids que certains secteurs d action ont acquis au niveau local Comme le rel ve David Gu ranger ces cr atures de l Etat ont conserv des mod les organisationnels qui s parent l action politique de la dimension technique Gu ranger 2008 p 614 Par cons quent nous remarquons l absence d une v ritable tradition d changes au niveau interne Ces l ments ont particip cr er une situation paradoxale un pouvoir d action qui tend se renforcer l chelle locale et une repr sentation sociale floue au niveau de la sph re publique travers la notion de projet territorial introduite par la loi Chev nement de 1999 l objectif visait justement inscrire l ensemble des comp tences intercommunales dans un programme d action commun Ainsi les nouvelles dispositions qui r gissent la cr ation des communaut s s orientent r solument vers l inscription territoriale de l intercommunalit per ue comme un espace de ressources Bernard Pecqueur remarque que les politiques publiques actuelles avancent encore d un cran dans l ancrage territorial il ne suffit plus de concentrer des activit s ventuellement venues de l ext rieur mais d utiliser de mani re plus large le patrimoine cognitif construit localement dans l histoire longue Pecqueur 2007 p 43 De cette mani re l objectif consiste s appuyer sur les potentialit
125. icipation du public La majorit des travaux s attachent alors d velopper les rapports entre science et soci t et l accent est mis soit sur la fermeture du d bat public en raison de l autorit du discours expert disqualifiant les discours profanes Wynne 2001 Joly Kreziak 2001 soit sur les alternatives en mati re de gouvernance scientifique notamment en terme d ouverture de la science au public Joly 2001 Bonneuil Demeulenaere Thomas Joly Allaire Goldringer 2006 ou bien encore s efforce de montrer les effets positifs de l ouverture au public de la controverse Boy Donnet Kamel Roqueplo 2000 Joly Marris 2003 Plus g n ralement ces questions de la participation du public ont t d velopp es dans une approche communicationnelle Monnoyer Smith 2011 Suraud 2007b partir desquelles s inscrit ce travail Empruntant le concept d espace public Habermas 1993 r ed 1962 nous reprendrons la distinction introduite par M GSuraud partir des concepts habermassiens entre espace syst mique et espace public autonome Suraud 2007a Le concept d espace public autonome c est dire les formes organis es et discursives du public Habermas 1997 chap VIIT nous invite donc faire la distinction entre les appareils de l tat d une part et les ar nes publiques d expression et d association des citoyens d autre part Fraser Valenta 2001 p 128 Ce concept nous permet d appr hender la constitution d une sph re
126. ienne Publications de l Universit de Saint Etienne p 323 334 Fr re S verine 2005 Concertation et d cision dans les dispositifs de planification de la Loi sur l Air 1996 Etudes dans le Nord Pas de Calais Th se de doctorat de science politique Universit de Lille 2 372 pages soutenue le ler d cembre 2005 Document non publi Fr re S verine coord 2012 De la formation l incertitude la gouvernance par l incertitude Les acteurs locaux face au Plan de Pr vention des Risques Technologiques PPRT de la zone industrialo portuaire de Dunkerque Rapport final Programme de recherche Concertation D cision Environnement MEEDTL Joly Pierre Beno t 2003 Les OGM en d bat Vers de nouveaux modes de gouvernance de l innovation et des risques in Oliagineux Corps gras Lipides vol 10 num ro 3 pp 216 224 Katz Elihu 1973 The Two Step Flow of Communication an up to date report of an Hypothesis in Enis and Cox eds Marketing Classics pp 175 193 Katz Elihu et Lazarsfeld Paul 2008 Influence personnelle Paris Armand Colin Martinais Emmanuel 2007 La cartographie au service de l action publique L exemple de la gestion des risques industriels in Espaces Temps Net MEDAD 2007 Le plan de pr vention des risques technologiques PPRT Guide m thodologique 156 p O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2
127. ils tudi s seuls deux portails en font un nonc du menu principal Paris et le Grand Toulouse c est pourquoi nous avons fait le choix de la laisser de c t dans cet article Nous avons centr notre tude sur les l ments visibles et affich s dans les crans d accueil des portails et leurs catalogues de donn es Le p rim tre de la notion d information publique P pubiiq Pour comprendre les processus documentaires en jeu dans les dispositifs de mise disposition il est n cessaire de se pencher sur l volution du p rim tre de la notion dans les discours l gislatifs Alors que l accent tait d abord mis sur la notion de document nous observons une volution de l attention port e sur les informations contenues dans les documents D s lors se pose la question du p rim tre de la notion d information publique d finie comme le contenu informationnel du document administratif Les textes l gislatifs pr cisent que les informations publiques correspondent en effet aux informations contenues dans les documents produits ou re us dans le cadre de la mission de service public des administrations de lEtat des collectivit s territoriales et des personnes publiques ou priv es charg es d une mission de service public art 10 de la loi O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 66 SARAH LABELLE ET JEAN BAPTISTE LE CORF Modalit s de
128. international Risque et Industrie Lyon 24 mars 2010 actes num riques 12 p Barbier R my Larue Corrine 2011 D mocratie environnementale et territoires un bilan d tape Participations n 1 pp 67 10 Bonnaud Laure Martinais Emmanuel 2008 Les le ons d AZF Chronique d une loi sur les risques industriels Paris La Documentation fran aise Corn lis Bernard Billen Rollland 2001 La cartographie des risques et les risques de la cartographie in Hupet P ed Risque et syst mes complexes Les enjeux de la communication Bruxelles P I E Peter Lang MICHEL Q amp BRUNET S series eds Vol 2 pp 207 222 Dor Marie Christine 2005 La place de la communication dans un systeme global de gestion des risques in Maisonneuve Danielle dir La communication des risques Qu bec Presses de l Universit du Qu bec pp 69 78 Ferrieux C cile Le Naour Gw nola Martinais Emmanuel 2010 Les CLIC en Rh ne Alpes Bilan et perspectives Rapport pour le compte du SPIRAL et du CIRIMI Flanquart Herv 2012 An unwelcome user Or how to negociate the use of a risky space Journal of risk research In Press Accepted Manuscript Available online 10 october 2011 Flanquart Herv et Lafaye Claudette 2001 L habitant et le militant dispositifs participatifs et associations dans l agglom ration dunkerquoise in Actions associatives solidarit s et territoires Saint Et
129. ion on the location of GM crop field trial and their publication Keywords mobilization open data GMO public sphere alternative information Resumen La meta de este articulo es estudiar el papel de la mobilizaci n en el actual movimiento de apertura de datos publicos La mobilizaci n medioambiental en general y la que concierna los OGM en particular nos parece emblem tica de aquella din mica En efecto los OGM fueron objeto de movilizaciones locales que se apoyan a la vez sobre la reglamentaci n internacional y la recaudaci n de y la difusi n militante de la informaci n que permitieron saltar la retenci n de datos p blicos por el gobierno El ejemplo de sarrollado en este articulo es el de la producci n y de la difusi n de la informaci n alternativa sobre la localizati n de campos transg nicos situados en el suroeste de Francia el Gers JULIEN DOMARD Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques palabras claves mobilizaci n apertura de datos OGM espacio p blico informaci n alternativa INTRODUCTION La tendance a une plus grande ouverture des donn es administratives revendication centrale du mouvement Open Data a t confort e par l adoption de la directive europ enne 2007 2 tablissant une infrastructure d information g ographique dans la Communaut europ enne INSPIRE De son c t la France a ouv
130. ire les riverains des installations class es et les autres habitants de la Communaut Urbaine Cette frilosit dans la diffusion de l information que l on peut presque qualifier de mauvaise volont ce manque de soin d lib r pour v rifier qu elle a bien t re ue par le plus grand nombre peuvent se voir travers trois postures D abord on peut les mettre en vidence en d cryptant l activit du sous pr fet envers la presse En effet celle ci a longtemps t cart e des invitations lanc es par le CLIC pour les r unions pl ni res Discut e en r union la motion proposant que la presse n assiste pas directement aux r unions mais qu elle soit autoris e interroger les membres du CLIC leur sortie a t vot e par la plupart des membres Et si les journalistes inform s par certains membres du CLIC se pr sentaient quand m me l entr e de la r union ne leur tait pas interdite mais la t che ne leur tait pas facilit e Le deuxi me l ment r v lateur de la position du CLIC vis vis de la diffusion de l information donc de l tablissement d une v ritable communication envers le grand public concerne les cartes pr sentant les zones d al as En effet celles ci produites tout au long du processus de concertation par la DREAL et la DDTM ont toujours t distribu es dans des formats qui emp chaient toute lecture fine de ce qu elles taient sens es montrer les zones
131. it politique qu une enqu te comme celle l ajoute encore du souci au gouvernement de Michel Rocard Elisabeth Dupoirier a produit une note tr s favorable sur la justesse technique de l enqu te qui sera finalement autoris e Elle donne lieu en 1993 une publication de la Documentation fran aise sous la direction d Alfred Spira et de Nathalie Bajos Spira Bajos 1993 Deux autres enqu tes sp cifiques sont publi es en 1993 et 1994 sur la sexualit en Antilles Guyane et chez les jeunes A partir de 1994 justement le Comit fran ais d ducation pour la sant CFES r cup re ses pr rogatives dans le domaine de la pr vention du sida et change les strat gies communicationnelles sous tendues par les campagnes Ce changement se traduit par la mise en avant des situations risques et les messages s appuient sur les donn es recueillies gr ce aux enqu tes sur la sexualit des Fran ais L quipe ACSF publie sa deuxi me enqu te en 2008 Bajos Bozon 2008 mais les pouvoirs publics se sont appuy s sur les enqu tes KABP publi es entre temps pour laborer leurs messages Ainsi parall lement l volution de l pid mie et la mise en place d une politique publique li e la pr vention du sida s est d velopp un nouveau 3 Les enqu tes presse gay ont t men es annuellement de 1985 1993 puis en 1995 1997 2000 2004 et 2007 La derni re date de 2011 A partir de 2000 ces enqu tes sont compl
132. itement occulte en r alit le travail complexe de redocumentarisation auquel sont confront s les agents publics des collectivit s territoriales En effet nous nous appuyons sur la d finition qu en donne Manuel Zacklad 2007 Redocumentariser c est documentariser nouveau un document ou une collection en permettant un b n ficiaire de r articuler les contenus s miotiques selon son interpr tation et ses usages la fois selon la dimension interne extraction de morceaux musicaux pour les r agencer avec d autres ou annotations en marge d un livre sugg rant des parcours de lecture diff rents ou externe organisation d une collection d une archive d un catalogue priv croisant les ressources de diff rents diteurs selon une nouvelle logique d association Ainsi l apparente simplicit de l acc s aux donn es s inscrit plut t dans la continuit des faux semblants de la transparence qui peut tre consid r e comme une id ologie Ollivier Yaniv 2003 Pour exemple le format technique de mise disposition des donn es a clairement des r percussions sur l organisation en interne En effet l administration veille la mise en conformit des donn es avec les outils utilis s par le plus grand nombre de d veloppeurs qui sont identifi s comme le premier public destinataire il s agit de proposer un format technique qui n impose pas l utilisation d un logiciel propri taire
133. l conomie et les met disposition des pays membres Les rapports sur les Tic sont nombreux ils renforcent les discours d terministes autour de la r volution num rique Ces acteurs ancrent socialement certaines croyances autour de la technique re num rique Ainsi le chercheur grenoblois souligne On est pass maintenant un syst me explicatif fond sur la rationalit technico conomique qui se pr sente comme une cha ne de causalit s successives et induites sinon d duites changements techniques gt changements du syst me productif gt changement de la soci t gt changements d ordre culturel et m me gt changements politiques Mi ge 2004 p 61 Aussi ce paradigme par le concours des diff rents acteurs politique conomique scientifique s est ins r au niveau des institutions publiques comme une r ponse aux probl mes organisationnels et sociaux rencontr s Dans ces discours sociaux ce paradigme appara t comme li la notion de progr s et de modernit Il s impose comme l unique orientation possible pour faire face aux probl mes conomiques et sociaux e Un paradigme qui repose sur l informatisation pour illustrer son propos Bernard Mi ge reprend l exemple du rapport Nora Minc commandit par le Pr sident Giscard d Estaing et publi en 1978 Les deux auteurs pr sentent l id e d une convergence qui met en lumi re le r le primordial jou par les r seaux techniques dans une progr
134. l opinion publique est g n ralement oppos e aux OGM Lettre aux maires du Gers collectif anti OGM 32 13 octobre 2001 CONCLUSION La divulgation militante de la localisation des cultures transg niques dans le d partement du Gers durant la p riode d velopp e souligne bien le r le d une mobilisation citoyenne dans la tendance actuelle d ouverture des donn es publiques L opacit qui a entour ces cultures a favoris le rapprochement entre le monde associatif et certaines collectivit s territoriales et a finalement conduit une d marche r active commune En diffusant une information jusqu alors syst matiquement occult e par l administration les associations ont adopt une posture de garantes du droit l information et ont d stabilis la position tatique En effet face cette information alternative contournant le contr le tatique en la mati re le Minist re de l agriculture a reconsid r sa strat gie afin de mettre en place partir de 2004 des consultations du public dans les communes concern es par les essais Bien que ces consultations soient arriv es un peu tard pour r tablir la confiance des lus locaux et du grand public elles t moignent cependant d un changement de direction de la part de l tat qui essaya ainsi de reprendre l initiative en mati re d information On pourrait certainement trouver des similitudes entre cette situation de risque environnemental et des v nements r cents
135. la communication souhaite atteindre Car si nous pouvons nous accorder pour dire que le but identifi de ces deux termes est similaire celui de donner un renseignement sur quelqu un ou quelque chose une diff rence peut n anmoins tre recherch e dans l intention de celui qui produit l action d informer ou de communiquer Cherche t on le m me niveau de compr hension chez son interlocuteur selon que l on souhaite l informer ou lui communiquer un message Il semblerait que la volont d informer soit plus approfondie sur les aspects techniques elle correspondrait en ce sens une d marche explicative l exposition d l ments scientifiques alors que celle de communiquer concerne davantage la diffusion un large public d un fait ou d une donn e qu elle a simplifi Ainsi ces deux notions n ont pas le m me pouvoir Pour Bernard Mi ge 2004 la communication ne fait pas que r v ler un savoir comme lorsque l on informe elle le diffuse au del de la sph re g ographique sociale ou nationale pour laquelle il a t pens Ainsi la communication se pr sente comme le pouvoir de transgresser les fronti res nationales et les diff rences identitaires et de tracer de nouveaux horizons Mi ge 2004 11 En mati re de gestion du risque le l gislateur fait plus obligation d informer que de communiquer cependant est il possible de se contenter d informer sans communiquer Et inversement pe
136. la revitalisation de la d mocratie et de la citoyennet pour le renouvellement de la relation entre O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 60 SARAH LABELLE ET JEAN BAPTISTE LE CORF Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux l administration et l administr que pour le soutien l innovation et l conomie num rique cr ation de services par des acteurs tiers Ce type d action s inscrit dans le contexte de standardisation croissante des politiques publiques autour d un langage commun du projet et de la proximit Arnaud Le Bart Pasquier 2006 Selon ces chercheurs la politique recule au profit d une technicisation de l action publique la standardisation fermant toute possibilit d alternative id ologique Arnaud Le Bart Pasquier 2006 Les actions de mise disposition des informations publiques confirment cette analyse tant dans la complexit des dispositifs mis en uvre que dans celle du vocabulaire mobilis Nous souhaitons dans ce travail comprendre les normes d action l uvre en nous int ressant au cadre l gislatif et aux portails des collectivit s territoriales En effet nous consid rons que non seulement la complexit de ce type de politique est technique
137. lage sociotechnique et politique la fois vaste et complexe Cet acte ne peut prendre effet que pour autant que des communaut s d action sont concern es en l occurrence des publics Arquembourg 2010 p 184 Or quelle communaut est concern e par les crit res de s lection de la Natation Course Dans un premier temps seuls les sp cialistes de la natation entraineurs nageurs membres de l encadrement de la F d ration de clubs journalistes chercheurs etc y ont recours Cependant les comp titions de natation ne restent pas des actions entre sp cialistes De plus l existence publique en tant qu objet de pr occupation commune pour une communaut d action est alors autre chose que Pexistence quelque part Arquembourg 2010 p 184 Nous pouvons admettre que ces comp titions doivent leur existence au cadre r glementaire officiellement publi sans lequel la comp tition ne pourrait avoir lieu Par ailleurs les comp titions de natation d passent amplement le cadre des institutions et des sp cialistes de ce sport Mis part le public pr sent dans les gradins un public plus vaste s int resse la comp tition des courses de natation des Jeux Olympiques par le biais de la diffusion m diatique de la t l vision de la radio et de la presse crite voire du moyen hybride qu est Internet Selon M diam trie environ neuf millions de t l spectateurs ont regard les finales des courses de natation d
138. le d notatif le contenu audiovisuel est articul un article ou court texte qui pr sente un v nement ou un projet fournissant les l ments d interpr tations Dans ce cas la une compl mentarit est noter entre les deux formats N anmoins l article joue la fonction principale dans la production de sens le contenu audiovisuel sert appuyer la direction interpr tative donn e par l article e un r le connotatif le contenu audiovisuel repr sente une interpr tation d un v nement au m me titre que peut le faire l article D s lors la vid o pr sente un point de vue de la r alit de fa on d lib r e l internaute L article articul la O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 17 HAKIM AKRAB La production de l information intercommunale et l mergence de strat gies ditoriales l exemple des sites internet intercommunaux vid o pourra alors soit prolonger cette interpr tation propos e soit la remettre en question e un r le illustratif le contenu audiovisuel est pr sent sans aucun rep re pour l internaute Elle vient juste donner une information Elle est dispos e dans la page sous la forme d un contenu ind pendant sans commentaires crits ou sonores ou pr sence d un journaliste Par cons quent ces trois fonctions d voilent la place conf r e au contenu audiovisuel dans la mise en discours et son articulation au
139. le groupe de recherche Ir n e Zwarterook La premi re El r alis e au printemps 2008 tait une enqu te par questionnaire aupr s des habitants de la Communaut Urbaine de Dunkerque CUD 518 personnes g es de 18 ans et plus y ont r pondu en face face leur domicile L chantillonnage par quotas a t r alis de mani re respecter la structure de la population par rapport trois crit res la localisation g ographique au sein de la CUD le genre et la cat gorie socioprofessionnelle La deuxi me E2 tait une enqu te par entretiens semi directifs r alis e aupr s de ceux qui participaient la concertation sur les questions des risques industriels et de pollution dans l agglom ration dunkerquoise Elle a eu lieu en 2008 et 21 personnes ont t interview es La troisi me E3 tait une enqu te portant sur la formation des acteurs la d marche PPRT et la concertation Elle a eu lieu entre mars 2010 et avril 2012 et a t men e par observation participante au sein des r unions du CLIC du littoral de son comit de liaison et des Personnes et Organismes Associ s POA Au total une vingtaine de r unions ont t observ es d crites et analys es en parall le de l analyse des comptes rendus disponibles depuis la cr ation de ce comit en 2006 Cette enqu te a galement t men e par entretiens semi directifs r alis s aupr s de personnes appartenant aux 5 coll ges du CLIC
140. lisation g n ralis e du qualificatif donn es est a questionner Il renvoie certes a la place que prennent les donn es a la mani re des statistiques dans la gestion d un territoire et dans sa gouvernance Il participe galement d une forme de rationalit et d objectivation des r alit s locales toujours rassurante et s inscrit bien dans une culture technique qui participe de la modernisation des administrations Il met enfin en vidence la question de l ditorialisation En effet le terme de donn es tout comme celui d ouverture n implique en rien un processus de traitement et d criture de ces donn es pour des publics diff renci s Les administrations tout comme les pouvoirs locaux consid rent ainsi que l acc s du plus nombre se r alise naturellement et que Pouverture telle des horaires d ouverture de service public suffit justement a remplir cette mission de service public On le voit les questions que pose la notion d information publique que nous pr f rons pour une fois garder au singulier sont cruciaux et abordent les rapports des services publics avec leurs publics L orientation principale de ce dossier vise ainsi poser des l ments de r ponse la question suivante Quels enjeux sous tend l information publique autant dans son mode de production de recueil de modalit s de diffusion que sur l organisation des acteurs de la sph re publique et ou de la sph re m diatique
141. lysis of two corpus a corpus made of French legislative texts that have been published since 1978 and a corpus made of territorial open data web sites Our main hypothesis of its development is that there is a detachment Ric ur on 1986 of the public information of the institution by the passage of the access to the distribution We underline two processes which are the conditions of this detachment Therefore our study is organised around the two challenges linked to open data development The first challenge and our first part is the imposition of the mode of communication The second SARAH LABELLE ET JEAN BAPTISTE LE CORF Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux challenge our second part is the process of redocumentarisation of the public information established by the data processing and their organization to enhance their access and their legibility This evolution marks a transformation of relationship between public bodies and new actors in public services development Key words Public data open data public information administration innovation portals Resumen Nuestro art culo propone un an lisis de dos colecciones que tratan el suministro de informaci n p blica Por un lado los discursos legislativos entre 1978 y 2011 Por otro varios portales de datos
142. mat rialise dans des processus d organisation documentaire au sein de portails ou de plates formes et cela gr ce au caract re num rique de la donn e Nous abordons ces portails face visible des strat gies de production et de diffusion comme des dispositifs ayant pour vis e l exploitation des donn es par d autres acteurs que la collectivit D s lors chaque portail constitue un lieu de m diation dans lequel s actualisent des pratiques sociales et dans lequel le document et le proc s documentaire jouent un r le dans la d finition des relations entre diff rents acteurs en premier lieu la collectivit et ses services en second lieu les destinataires souvent d sign s par leurs comp tences de d veloppeurs Ainsi chaque portail constitue un syst me techno social Meyriat 2006 p 12 qui a pour objectif apparent la mise disposition de fichiers de donn es des tiers et pour objectif manifeste la cr ation de services Plusieurs acteurs sont impliqu s dans ce syst me des agents producteurs de donn es ou du dispositif portail aux diff rents groupes susceptibles d tre int ress s par les produits documentaires Notre analyse vise tudier et qualifier la fa on dont se structure l offre en ligne de donn es publiques La question des licences pourtant reconnue comme centrale par les acteurs dans le d veloppement de l offre n appara t pas au premier plan dans les porta
143. mation publique on le voit connait un mouvement d une part de proc duralisation avec le renforcement de l enqu te publique et le d veloppement d op rations de participation et de concertation d autre part de m diatisation avec la mise en place du videotex puis ces derni res ann es d internet En ce sens l innovation technique accompagne bien le processus de modernisation de la vie politique et de rationalisation des activit s administratives Pour le rapport Nora Minc sur l informatisation de la soci t paru en 1978 la r volution informatique op re de nombreuses cons quences car dans la mesure o elle bouleverse le traitement et la conservation de l information elle va modifier le syst me nerveux des organisations et de la soci t toute enti re La t l matique la diff rence de l lectricit ne v hiculera pas un courant inerte mais de l information c est dire du pouvoir Nora Minc 11 1978 Le rapport montre comment l informatisation recr e une agora informationnelle et pour les auteurs du rapport la soci t d information appelle la remont e vers le centre des d sirs des groupes autonomes la multiplication l infini des communications lat rales Nora Minc 124 1978 La mise en place du plan t l matique en 1981 renforce l importance de l information publique les services videotex s appuient dans un premier temps sur l annuaire lectronique mis en pl
144. ment possible sensibiliser et conqu rir l opinion publique avec comme ressource l utilisation m thodique des m dias Arifon 2008 Le but est d acqu rir une cr dibilit aupr s du public Il reste v rifier en quoi le fait de rendre visible ou invisible aux yeux du public l instauration de crit res de s lection pour les comp titions internationales peut susciter un int r t des lecteurs de la presse crite et participer la mise en uvre de l v nement sportif et communicationnel Cette interrogation porte sur plusieurs dimensions 1 En partant de l hypoth se mise par Fran oise Papa que d sormais les Jeux Olympiques sont construits comme un v nement sportif m diatis Papa 1998 p 1 comment l influence de l information fournie par la FFN appara t elle dans la communication du m dia presse accessible au grand public 2 Cette influence est elle explicite et provoque telle une d viation entre le cadre fix dit sous forme de document officiel par la FFN et la fa on dont la presse crite utilise des formes communicationnelles pour relayer cette information 3 Quel int r t porte la presse crite la cr ation de l v nement sportif par la FFN gr ce son cadre officiel Ce cadre officiel est il mis en valeur ou est il un obstacle Wayne Brekhus se m fie des lieux d enqu te de nature publique qui ont bien des chances de renvoyer des images de la vie sociale qui sont d j le
145. mentaliste En effet en mati re de risque environnemental la publicisation de l information comprise comme la diffusion d informations est avant tout le r sultat d un rapport social fluctuant entre les pouvoirs publics et les formes organis es du public la soci t civile Les pouvoirs publics exercent par diverses strat gies un contr le sur les informations qu ils d tiennent r tention d information secret industriel ou d tat syst mes d expertises contr le qui pr sente un caract re fondamentalement asym trique entre les pouvoirs publics et le public c est dire entre d cideurs et non d cideurs D s lors que la d cision n est pas partag e ceux qui sont expos s au danger ne sauraient valuer le risque de la m me mani re que le d cideur ou ne peuvent pas l valuer du tout faute de ma triser les donn es ad quates Chaskiel 2008 p 72 Le cas des OGM dans l agriculture est sur ce point embl matique puisque le droit l information s est constitu tr s rapidement comme l un des enjeux majeurs de la contestation Malgr une jurisprudence du droit de l information du public en mati re d OGM favorable en raison de l abondance des textes qui l organisent Chateauraynaud Bernard de Raymond Hermitte T tart 2010 p 168 l tat fran ais s est montr r ticent diffuser de nombreuses informations concernant les domaines suivants tiquetage des produits contenant des OGM ou issus d
146. mit s exprime autour d un sujet la reconnaissance d un grand champion Pour notre tude ce contre exemple de l av nement d un v nement sans pol mique nous am ne voquer que la proportion des pol miques m diatiques satisfaisant des intentions commerciales est lev e La presse est orient e vers l v nement mais parfois elle se base sur un v nement sportif r aliste et av r alors qu l extr me oppos dans l article du 31 juillet de Shanghai elle se base sur une inexistence de faits Quant la troisi me hypoth se H3 all guant que le m dia presse crite s empare de ce qui se passe hors cadre en rendant invisible la source de l information institutionnelle pour favoriser une communication v nementielle substantiellement les nombreuses omissions relev es concernant l information institutionnelle d notent que celle ci est peu relay e par les m dias H3 Le DTN de la FFN est moins cit dans la comp tition nationale choisie que dans la comp tition internationale Ce cadre estil minimis car consid r seulement comme une condition pr alable qui va de soi Nous pouvons noter O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 88 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements que les
147. mpions choix ditorial du France et entre les Clubs humains Olympiques et 4 citations de journal ou P les France d act nageurs photographi s une T PA AAEE E non humain mention de rappel dans un long article un rappel de la r gle de qualification pour le 100 m O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 85 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements 23 03 12 Temps de Rappel de la r glementation pour Entraineur Querelle entre ceux qui Nageurs comp titeurs qualification le relai par l entraineur du veulent respecter la r gle et entraineurs acteurs Champion Olympique instaur e par la FFN humains 2 rappels un des temps exig s et depuis 1997 et les autres Table de massage un des qualifi s acteur non humain Temps de Citations ou commentaires de 3 Nageurs Querelle entre ceux qui Nageurs comp titeurs qualification nageurs qualifi s et d un ancien comp titeurs veulent respecter la r gle acteurs humains M daille m daill instaur e par la FFN Grand bassi depuis 1997 et les autres distance place acteurs non humains 24 03 12 Temps de R f rence aux qualifications Nageurs Querelle entre les d j Les nageurs qualification pr c dentes aux JO et CM comp ti
148. n S l La Documentation Francaise WYNNE Brian 2001 Creating public alienation expert cultures of risk and ethics on GMOs In Science as Culture d cembre 2001 Vol 10 n 4 pp 445 481 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 58 Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open dafa territoriaux Article in dit Mis en ligne le 20 f vrier 2013 Sarah Labelle et Jean Baptiste Le Corf Sarah Labelle est Ma tre de conf rences en sciences de l information et de la communication l universit Paris 13 Elle dirige le Master Recherche et Expertise sur les Industries Culturelles et M diatiques Adresse lectronique sarah labelle sic univ parisL3 fr Jean Baptiste Le Corf est doctorant et ATER en sciences de l information et de la communication l universit Paris 8 Il effectue ses recherches sous la direction de Philippe Bouquillion au sein du laboratoire CEMTI centre d tudes sur les m dias les technologies et l internationalisation Adresse lectronique jblecorf club internet fr Plan Introduction De l acc s la diffusion vers une autonomisation des informations publiques Processus de re documentarisation comme conditions au d tachement des informations publiques Conclusion le d tachement d
149. n de documents norm s et codifi s qui int grent des descripteurs qui pr parent leur r utilisation Ainsi l organisation de l acc s par format constitue une m diation documentaire r alis e par les agents Au sein des portails de certaines collectivit s territoriales Montpellier notamment un travail autour de la normalisation des formats de donn es est entam e Il vise notamment autoriser une certaine reproduction des applications en favorisant la reprise de d veloppement d une collectivit une autre A travers la mise en uvre de ces dispositifs les collectivit s territoriales sont ainsi engag es multiplier les formats de mise disposition des donn es brutes sur les portails pour chaque types d informations publi es relevant de diff rentes th matiques conomie d mographie environnement vie d mocratique urbanisme Cette opulence informationnelle et communicationnelle participe d une injonction la r utilisation des informations publiques et met en vidence le poids politique des m diations documentaires Labelle 2008 p 138 La prise en compte des conditions de r ception et d usage des informations publiques par les acteurs de l administration s inscrit dans la continuit d une p n tration de l administration par les th ories manag riales sur la qualit de service Ollivier Yaniv 2006 5 Valentin J r mie Vers une harmonisation des m tadonn es en Franc
150. nces que l on a mis en place que ce soient les commissions locales d information pour le nucl aire les commissions de surveillance pour les autres industries Le fait que sur Dunkerque il y ait un S3PI avec toutes ses commissions qui travaillent Donc on a d ja on avait d ja d velopp cet esprit de concertation avec les diff rents acteurs et les associations de d fense de l environnement Donc je pense que le PPRT a t dans cette arriv e Enqu te E2 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 31 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale Mais cette autosatisfaction se justifie peu puisque l information fournie par le CLIC est incompl te En effet ne sont pas pr sents sur le site les comptes rendus des r unions de travail qui se sont tenues au d but de la prescription des PPRT de la ZIP en 2009 ni ceux des s ances de travail du comit de liaison depuis que celui ci s est form en 2011 De m me aucune date de r union n est donn e en amont sur le site Internet ce qui ne permet de savoir qu apr s coup quand se r unit le comit Par ailleurs les phases de concertation associant la population l laboration des PPRT enclench es
151. nements internes prises de d cision annonces des d cisions formation de couple entraineurs entrain s arriv e de nouveaux sponsors etc ont eu lieu avant que l v nement ne se d clenche l ext rieur Plus qu une hypoth se H1 c est une condition le cadre r glementaire d cid nomm et prenant la forme d une information institutionnelle rige de fait la comp tition sportive comme un artefact qui sans lui n aurait pas lieu d tre L v nement de la comp tition sportive ne peut avoir lieu qu autour d un artefact L ESPACE ET LE TEMPS DE L EVENEMENT SPORTIF Pour avancer dans la v rification des hypoth ses suivantes et comprendre quels r les jouent l encadrement institutionnel de la comp tition et la presse crite dans l av nement de l v nement sportif nous devons pr alablement d finir ce que nous entendons par v nement Dans un second temps nous d veloppons la m thodologie permettant de v rifier nos hypoth ses et de r pondre in fine nos questions en la reliant aux l ments qui d finissent l v nement de communication la fa on dont nous abordons les mots crits et les signes comme repr sentation de l action et des indicateurs issus de l anthropologie des sciences adapt s l analyse de la communication Dans des travaux pr c dents nous avons approch la notion d v nement de communication Ouvrard Servanton 2010 pour en extraire son lien avec l artefact
152. ngouement des lus pour les nouvelles O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 4 SYLVIE BARDOU BOISNIER ET ISABELLE PAILLIART Information publique strat gies de production dispositifs de diffusion et usages sociaux techniques vient galement du fait que ces techniques se distinguent du support imprim parce qu elles sont porteuses d une dimension interactive L interactivit technique conduit naturellement penser ces dispositifs techniques comme favorisant plus que les autres des formes d interactivit politique et donc de d mocratie directe Pailliart 130 2000 LA MEDIATISATION DE L INFORMATION PUBLIQUE Les collectivit s territoriales utilisent rapidement le videotex pour amplifier leur pr sence dans des supports vari s Les types d information pr sent s sont d abord li s des activit s qui demandent une faible r actualisation organigramme pr sentation des services et de la structure municipale Le site comprend galement des l ments de la vie institutionnelle de la municipalit conseils municipaux ou reprise du journal municipal Enfin Pinformation service sur les quipements locaux et le guide des d marches administratives sont g n ralement pr sents dans l ensemble des services L num ration de ces l ments fournit une explication au d veloppement rapide des sites internet des collectivit s territoriales pl
153. normal que la localisation soit pr cise et que la communication soit large ne serait ce que pour l entourage proche Le D put Maire de Condom et les autorit s s autorisant les essais n ayant pas fait preuve de la plus grande transparence dans ce dossier le collectif anti OGM du Gers quant lui ayant eu connaissance du lieu de l exp rimentation par souci de transparence vous informe de son emplacement Lieu dit Guinland Condom A partir de Condom prendre la route d Agen La suivre sur 2 km partir de la sortie de Condom Prendre ensuite droite direction la Romieu Guinland est sur la gauche environ 1 km Cette parcelle est gard e jour et nuit par un vigile Qui paye Nous rappelons que la technologie des OGM est tr s controvers e dans le monde scientifique que la majorit F X a EAS k des citoyens n en veulent pas AE HSE CSN E La plupart des essais OGM sont l pour d velopper des EGP CANDO LPEN cultures r sistantes aux herbicides l agriculteur pourra O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 54 JULIEN DOMARD Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques En publiant la localisation des parcelles les militants souhaitent faire r agir les lus locaux En s appuyant sur le caract re normatif du
154. ns la fonction ditoriale des collectivit s territoriales se pr sentent d s 1982 avec les exp rimentations dans le domaine du vid otex dont les objectifs sont d une part de r pondre aux demandes d informations venant des habitants et d autre part de valoriser l activit municipale dans sa dimension de gestion des territoires Pailliart 2011 p 152 Ces portails reposent sur une construction documentaire qui structure l acc s des documents qui contiennent informations ou donn es publiques Ainsi l conomie documentaire des portails renseigne sur la nature et sur les enjeux de ces projets de mise disposition Il nous semble en effet que ces portails sont autre chose que de simples transferts de donn es Jeanneret 2007 p 97 et qu ils sont les dispositifs mat riels et sociaux dans lesquels est en train de s inscrire un nouvel agencement du service public La structure documentaire des portails comporte une norme d action qui suppose que la collectivit en proposant l acc s ses donn es autorise une nouvelle forme de relation avec les citoyens elle n est plus seule d tentrice d un savoir et d un pouvoir qui participent la d finition de ce qui est bon et n cessaire pour le collectif elle le met en partage en vue de nouvelles propositions de services Cette conception du r le des collectivit s transpara t dans les crans d accueil des portails qui pr sentent une arborescenc
155. ntaires sp cifiques conditions du d tachement des informations publiques repose sur l id e lib rale que toute production d une institution doit tomber dans le domaine public et doit se d tacher de son auteur en l occurrence les administrations et les agents des collectivit s territoriales Les modalit s de diffusion et de documentarisation conduisant l ext riorisation ou l autonomisation des donn es publiques num riques traduisent donc une volont de l administration d encourager leur r utilisation par l utilisation des logiques computationnelles propres aux syst mes d information Les modes de communication tr s uniformis s comme nous l avons vu sont consid r s par les acteurs comme les moyens d atteindre cette ambition de d finir un nouveau cadre partenarial dans la production de services publics et de cr er un environnement documentaire informatis propice la r interpr tation des donn es dans d autres contextes sociaux O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 70 SARAH LABELLE ET JEAN BAPTISTE LE CORF Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Arnaud Lionel Le Bart Christian Pasquier Romain 2006 Jd ologies et action publique
156. nte en anthropologie CNRS MESHS IRENI TVES EA 4477 PRES Lille Nord de France Herv Flanquart Herv Flanquart est ma tre de conf rences en sociologie TVES ULCO TVES EA PRES Lille Nord de France ULCO Ir n e Zwarterook Ce nom est celui d un collectif de chercheurs compos de Iratxe Calvo Mendieta Ma tre de Conf rences en conomie TVES ULCO Myl ne Chambon chercheuse post doctorante en anthropologie CNRS MESHS Herv Flanquart Ma tre de Conf rences en sociologie TVES ULCO S verine Fr re Ma tre de Conf rences en am nagement et urbanisme TVES ULCO Christophe Gibout Professeur des Universit s en am nagement et urbanisme TVES ULCO Anne Peggy Hellequin Ma tre de Conf rences en g ographie TVES ULCO Antoine Le Blanc Ma tre de Conf rences en g ographie TVES ULCO Constantin Napol on Ma tre de Conf rences en Economie TVES ULCO Caroline Rufin Soler g ographe Ing nieur de recherche IRENI Plan Les risques industriels une n cessit imp rieuse d informer Communiquer sur le risque industriel la prudence d abord Une demande d information peu pressante Conclusion R f rences bibliographiques R sum Compos de 13 sites Seveso seuil haut l agglom ration dunkerquoise est soumise la loi du 30 juillet 2003 r glementant la cohabitation entre les sites industriels dangereux et les habitations Plan d urbanisme imposant des am nagements et des restrictions dans l usa
157. ocessus de redocumentarisation CONCLUSION LE DETACHEMENT DES DONNEES PUBLIQUES VERS DE NOUVELLES FORMES PARTENARIALES DANS LA PRODUCTION DE SERVICES PUBLICS Notre analyse nous a conduit mettre en vidence l volution du r le des collectivit s et de leurs relations avec des tiers au travers de leur action de mise disposition des informations publiques A l instar de nombreuses plates formes contributives soutenues par des collectivit s territoriales qui renouvellent les formes de la gestion publique locale il semblerait qu travers cette logique de gouvernance sp cifique les responsabilit s relevant auparavant de l action publique soient ici report es sur l individu Le Corf 2011 p 145 Cette conception renforce la figure d un usager qui doit tre comp tent dans Pusage des TIC pour jouer un r le dans la restructuration des services publics Pailliart 2012 Plus pr cis ment l analyse crois e de textes l gislatifs et de dispositifs documentaires nous a conduit observer comment d une description organisationnelle l information publique devient un mat riau documentaire qui est en mesure de se d tacher de son institution Ric ur 1986 par le passage de la diffusion la r utilisation par un tiers Ce mouvement qui implique comme nous l avons vu une restructuration de l organisation de l offre de l administration via des processus de m diations docume
158. ommentaire du DTN Goody 2006 p 22 Selon nous les deux premiers aspects participent au r alisme de ce qui est dit ou crit propos de l v nement sportif alors que le troisi me aspect s loigne du r alisme des faits Les actions des sportifs qui vont se trouver en situation de comp tition auront lieu au moment de l effectuation de l v nement Ouvrard Servanton 2010 Or les v nements sportifs vont se d rouler dans un espace temps nomm Ai n partir du lancement d un v nement les exp riences vont tre en partie m moris es travers une mise en forme et en signes Eco 1992 Notre analyse se base sur les signes laiss s dans les journaux c est dire tout ce qui est produit en textes et images propos de l v nement avant et apr s que les actions de l v nement s effectuent La question du signe est discut e en s miotique Umberto Eco distingue l l ment de la forme type et l l ment de la substance token Dans notre m thodologie nous prenons le parti de consid rer en premier lieu la forme comme l ment apparent qui tablit un rapport avec le contenu c est dire sa fonction s miotique Eco 1992 p 12 La deuxi me consid ration d coule de la premi re L v nement sportif artefact annonc s talant dans l Aion et se m morisant travers des signes rassemble une s rie d v nements en ricochet des petits et des grands v nements Ce ph nom ne de ricochet montre q
159. on infographique notamment dans la mise en forme d affiches ou de supports de communication car ces professionnels ont g n ralement b n fici d une formation en graphisme Dans les grandes communaut s urbaines disposant de sites l architecture complexe et qui s apparentent des portails la fonction de webmestre est dissoci e de celle de journaliste web Ces structures organisent l activit communicationnelle comme un service fonctionnel de l institution et sp cialisent les membres du service autour d une activit pr cise dans l objectif de rationaliser la production des contenus En parall le de l volution technique les membres du service communication sont form s Par exemple le webmestre peut tre form dans la gestion des nouvelles versions de logiciels ou pour les charg s de communication aux formats O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 15 HAKIM AKRAB La production de l information intercommunale et l mergence de strat gies ditoriales l exemple des sites internet intercommunaux d critures web De plus il appara t dans cette configuration que le webmestre n est pas forc ment rattach au service communication La gestion technique peut tre effectu e partir du service informatique de l infrastructure De cette mani re l quipe communicationnelle est uniquement sp cialis e dans la production de contenus qu elle transmet ensuite
160. ont t choisis pour repr senter au mieux l ensemble des acteurs concern s localement par le risque technologique que ce soit au niveau l gislatif technique social ou professionnel la loi oblige limiter six le nombre de repr sentants par college mais sans sp cifier comment et par qui ceux ci sont choisis Cette obligation num rique pose des probl mes de recrutement pour certains coll ges qui n arrivent pas toujours r unir les six membres n cessaires C est le cas du coll ge des riverains qui ne trouve pas souvent suffisamment de volontaires int ress s par ces questions pour O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 28 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale participer au CLIC Nonjon et al 2007 Par cons quent dans les r gions o le milieu associatif et militant de d fense de l environnement est actif c est habituellement vers lui que les Pr fets responsables de la mise en uvre de ce comit se tournent pour repr senter les int r ts des riverains au sein du CLIC Ce faisant la constitution de ce comit n chappe pas ce que R my Barbier et Corinne Larue appellent une gestion n o corporatiste de l environnement loc
161. ont les circulaires du 14 f vrier 1994 et du 29 mai 2006 sont symptomatiques Le caract re num rique de la donn e une caract ristique facilitant le d tachement L analyse des discours l gislatifs met en vidence qu la notion d information publique peut parfois se substituer la notion de donn e publique Si ces deux notions sont parfois interchangeables dans la plupart des discours comme l observe Laurent Teresi 2011 nous remarquons que le terme donn e insiste tout de m me davantage sur l importance de l informatique et sur la num risation des ensembles informationnels d tenus En effet la circulaire du 14 f vrier 1994 affirmait que par donn e on pourrait entendre au sens troit du terme une information format e pour tre trait e par un syst me informatique Il est notable que les politiques en la mati re pr f rent le terme de donn es ou de data et inscrivent leurs pratiques de communication au travers d un dispositif qui s impose sous la forme du portail Ainsi la communication des informations publiques d tenues par les collectivit s publiques r pond l objectif affich de mettre disposition de tous de fa on libre et gratuite des donn es num riques Le format num rique de la donn e va alors s inscrire dans une d marche documentaire qui vise la rendre utile et utilisable ce qui se confirmera dans notre analyse sur les formats de donn
162. par celle de Cyril Lemieux Il mentionne les l ments qui distinguent les diff rents formats communicationnels la longueur d un article ou la dur e d un reportage mais encore son angle son rythme ses sch mas narratifs sa mise en sc ne le r gime de distribution des tours de parole qui y pr vaut la distance aux protagonistes qui y est instaur e Lemieux 2004 p 39 Il prend l exemple de l insertion de la photographie dans la presse dans les ann es cinquante pour souligner que les formats communicationnels sont reli s des formes d organisation du travail la culture professionnelle mais aussi la ma trise des objets techniques La photographie fut per ue comme une menace pour l criture journalistique Les journalistes am ricains craignaient que le pouvoir de l image ne se substitue Ou gagne sur l criture dans les journaux Ces derniers ont instaur des conventions afin de renforcer la lisibilit et l autorit de l information l gende r sum cr dits nom du photographe tout en r duisant la photographie un r le d enregistrement du r el Dagiral Parasie 2010 p 108 Cet exemple d voile que l int gration de nouveaux formats communicationnels demande une phase de stabilisation afin de d gager des normes qui seront ensuite partag es par l ensemble du champ m diatique En outre au niveau de la communication intercommunale l exp rimentation de nouveaux formats communicationnels s at
163. par la presse et notamment par la presse locale ce qui donne une visibilit certaine aux cultures g n tiquement modifi es 1 Carte des essais de PGM par d partement en 2001 ogm gouv fr a N X O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 52 JULIEN DOMARD Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques Sur le terrain les essais OGM taient le plus souvent discrets d clar s aupr s des services administratifs de l tat uniquement ils ne donnaient lieu ni un affichage en mairie ou une consultation des populations locales Les maires de la commune o se tient l essai les agriculteurs du voisinage les habitants vivant proximit ne sont pas syst matiquement inform s de leur pr sence Dans le d partement du Gers la publication de cette carte dans la presse locale fait l effet d un lectrochoc on y apprend non seulement qu il y a des essais transg niques dans le Gers mais de plus que le Gers est le d partement accueillant le plus grand nombre d essais pour l ann e 2001 avec douze essais Le collectif anti OGM local crit au pays du Bonheur dans le pr nous avons le triste privil ge d accueillir le plus grand nombre d exp rimentations d OGM en plein champ et ce dans la plus compl te opacit Bulletin d information du
164. pende de la informaci n p blica y que ellos ayudaron a tomar las decisi nes en las pol ticas publicas de prevenci n del SIDA INTRODUCTION L article porte sur les enqu tes financ es par les pouvoirs publics sur la sexualit des Francais Elles se sont d velopp es a partir des ann es 80 dans un contexte de d veloppement de l pid mie de sida dont les rapports sexuels constituaient le principal mode de contamination L mergence d une politique publique li e a la lutte contre le sida a n cessit la constitution de savoirs sur les comportements sexuels des Francais afin JEAN PHILIPPE DE OLIVEIRA Quand l Etat s int resse la sexualit des Fran ais le d veloppement d une information publique l appui des strat gies de communication li es la pr vention du sida d analyser les comportements risques et d ajuster les actions de pr vention men es par les pouvoirs publics Ces enqu tes taient d autant plus importantes que l pid mie concernait principalement des populations les homosexuels et les migrants entre autres sur lesquelles les pouvoirs publics ne disposaient pas de savoirs sociologiques sur lesquels s appuyer pour laborer des messages ad quats aux pratiques des publics cibl s Les r sultats des enqu tes sont en effet int gr s dans les strat gies communicationnelles li es aux campagnes de pr vention tatiques dans le cadre de la lutte contre le sida Ces enqu tes sont donc men es
165. pour aider la prise de d cision politique et rel ve d une expertise confi e diff rents organismes l Inserm l Observatoire r gional d le de France des instituts de sondage des associations de lutte contre le sida Pourquoi d s lors consid rer ces enqu tes comme relevant d une information publique L objet de cet article est de d montrer que la production de savoirs sur la sexualit des Fran ais rel ve autant d une expertise que d une information publique et sociale Dans un premier temps seront pr sent es les enqu tes dont il est question le contexte dans lequel elles ont merg puis se sont syst matis es sous l impulsion des pouvoirs publics dans le cadre de leur politique publique de lutte contre le sida Dans un deuxi me temps nous proposerons une d finition de l information publique pour analyser en quoi les r sultats de ces enqu tes rel vent de cette cat gorie LE CONTEXTE D EMERGENCE ET DE DEVELOPPEMENT DES ENQUETES SUR LA SEXUALITE EN FRANCE De l enqu te Simon l mergence de l pid mie de sida La premi re enqu te sur la sexualit des Fran ais est l enqu te Simon r alis e en 1969 la demande du Mouvement du planning familial deux ans apr s la loi Neurwith qui autorise la contraception et alors qu est discut e l Assembl e nationale la loi sur l Interruption volontaire de grossesse IVG L enqu te a t publi e en 1972 Jaspard 2005 73 Or depuis l mergenc
166. publication c et la fa on dont les actants sont enchev tr s autant pour la question du dopage que pour les comparaisons de performance entre nations ou entre nageurs ou que pour Pobtention de m dailles les r f rences mentionn es par les articles sont av r es c est dire reconnues par tous sp cialistes et non sp cialistes ce qui conf re un caract re r aliste l v nement H2 Concernant le dopage et les articles qui le mentionnent le public lecteur ne peut pas jouer le r le d arbitre Il n a pas de statut de sp cialiste Il n est ni expert en biochimie pour la composition des substances dopantes ni expert en droit pour juger d une peine Il peut tre sensible au rapport comp tition et tricherie car il peut avoir besoin d admirer des vainqueurs qui aient de la valeur et avoir une opinion ce sujet mais est pris en otage dans cet aspect v nementiel Nous avons tenu compte des m dailles car dans le document r glementaire de la FFN pour les qualifications les m daill s des CM de Shangha peuvent tre s lectionn s en priorit pour les Championnats d Europe en petit bassin de d cembre 2011 N anmoins cette partie de l information n est pas relay e par la presse lors des CM de Shangha Dans ce cas la communication m diatique sur les m dailles gagn es omet l information institutionnelle confirmant la troisi me hypoth se H3 Les championnats de France de Dunkerque 2012
167. que sont utilis s pour mettre en vidence ce qui influence l v nement de communication forte repr sentation dans l espace public Mots cl s information institutionnelle m dia presse crite artefact v nement sportif Abstract The objective of this article is to study the influence of the French Swimming Federation FEN in the diffusion of sportive events through promulgation of rules qualification times rules etc or communication artifacts challenges championships etc and to study how the sporting events are relayed to the public by a communication media style of the institutional information through the print media comparative analysis of the information disseminated by the swimming federation over the Internet an enquiry submitted to the National Technical Director and a journalistic corpus are used to highlight what influences the communication event that is strongly represented in the public space Resumen El objetivo de este articulo es de estudiar la influenza de la federaci n franc s de nataci n FFN en la difusi n de los eventos deportivos a trav s de la reglas tempos de MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements cualificaciones reglamentos etc o de los artefactos comunicacionales copas campeonatos etc y de estudiar como estos eventos
168. ques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux nouveaux contextes La mise disposition conduit les administrations s effacer afin de fournir aux r utilisateurs un environnement propice la transformation et la r interpr tation des produits de leur travail L ambition toujours pr sente dans les textes et les portails concerne videmment les b n fices sociaux participation citoyenne et conomiques innovation b n fices permis par ces nouveaux services cr s Cela tant cette dimension sociale de l action d ouverture des donn es publiques suppose aussi des processus de documentarisation par les agents tant l origine de la production de ces donn es Il est noter le r le de plus en plus actif d volu l administration dans les processus de communication des informations publiques Ce r le transpara t dans la production de plates formes qui impliquent une organisation de l offre d informations publiques et de ce fait soulignent les enjeux documentaires Affichage de l accessibilit des donn es par l organisation documentaire L cran d accueil des portails et leur organisation ditoriale tant dans leur contenu que dans leur format offre des indications sur l accessibilit En effet nous observons une certaine continuit dans les enjeux de mise disposition des informations Comme le souligne Isabelle Pailliart les modalit s d innovation da
169. ra soulev dans le dernier point L EMERGENCE DE STRATEGIES EDITORIALES L EXEMPLE DES CONTENUS AUDIOVISUELS En outre l volution que nous signalons dans la communication lectronique r side dans la mise en forme des discours li s a une comp tence technique comme l laboration d un vid o reportage ou d une interview audio Les formats communicationnels auxquels ont recours les communaut s s apparentent aux exp rimentations de la presse en ligne Elles consistent a exploiter les dispositions multim dias de l outil internet en brisant la barri re traditionnellement pos e entre l image le texte et le son Bernard Lamizet utilise la notion de multim diatisation Il la mentionne comme la principale caract ristique des sites internet Elle propose diff rentes logiques interpr tatives dont les structures intercommunales tentent de ma triser les hybridations possibles Lamizet 1998 p 4 En effet le recours l articulation de diff rents types de formats communicationnels comme une courte interview audio adoss e un article enrichit la mise en narration de l action intercommunale Plus largement les communaut s contribuent au renouvellement des formats communicationnels de la communication territoriale car elles proposent une mise en discours reli e une ma trise des outils techniques De ce fait les Tic sont troitement articul es la production de sens autour de l activit intercommunale N anmoins les logiques d q
170. rait presqu appeler une volont de ne pas savoir Globalement m me s il existe des minorit s qui ne vont pas dans ce sens il existe une sorte de consensus teint de fatalisme O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 33 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale autour de la place de l industrie dans le Dunkerquois Flanquart 2012 L industrie y est implant e de mani re massive depuis la fin de la seconde guerre mondiale elle a aid une ville d truite a 70 la sortie du conflit se reconstruire et retrouver une certaine prosp rit et m me si depuis la fin des ann es 1970 les effectifs employ s dans ce secteur baissent elle constitue encore le c ur de l activit conomique du territoire Directement ou indirectement par les activit s de service qu elle g n re elle fait vivre une part importante de la population La plupart des habitants de la CUD sont convaincus que le territoire ne peut exister conna tre un minimum de prosp rit sans industrie Zwarterook 2009 La figure 4 montre bien que lorsqu on les interroge sur les usines de l agglom ration les habitants choisissent la fois des items qui sont n gatifs sont nuisi
171. rcellaire Le r cepteur de l information l habitant qui manifeste quelques vell it s contestataires face cette information peu claire est souvent tax d attentiste Il lui est donc conseill de chercher l information de fa on plus active afin d tre sensibilis une certaine culture du risque Les quelques contestations existantes demeurent toutefois rares car les activit s industrielles locales m me si elles pr sentent des risques sont li es l conomie locale donc l emploi L information comme la communication des CLIC sont parcellaires et contraintes par des logiques conomiques locales qui font consensus aussi bien au sein des instances publiques qu au sein de la population Dans leur contribution relative aux modalit s de diffusion et de r utilisation des informations publiques par les collectivit s territoriales Sarah Labelle et Jean Baptiste Lecorf montrent que la mise en avant de l Open Data par les collectivit s territoriales serait une preuve de la revitalisation de la d mocratie et de la citoyennet un renouvellement de la relation entre administration et administr et un soutien l innovation et l conomie num rique Ces postulats s appuient sur l analyse des portails Open Data de collectivit s territoriales qui sont des mat rialisations manifestes de l action des acteurs publics et qui mettent en vidence les conditions dans lesquelles sont men es les politiques publiques Les aut
172. re 2007 les attentes et attendus r glementant la composition de ce coll ge Le texte sans viser directement les salari s syndiqu s pr cise n anmoins que plusieurs CLIC ont t constitu s avec un coll ge salari s compos de salari s non prot g s c est dire n ayant le statut ni de d l gu du personnel ni de repr sentant du personnel au CHSCT Comit d Hygi ne de S curit et des Conditions de Travail Par cons quent les arr t s pr fectoraux concern s s av rent entach s d ill galit et doivent donc tre retir s au plus t t La Directive est donn e au pr fet de d partement de r gulariser chaque CLIC litigieux et ce dans les meilleurs d lais Il semble clair qu travers cette volont de composer le coll ge salari s uniquement de salari s prot g s ce soit les syndicalistes non membres de CHSCT ou de CISST qui taient vis s Ce manque de repr sentativit que l on observe au sein d un voire de deux coll ges interroge d abord sur la l gitimit des acteurs intervenir au nom de leur coll ge mais surtout sur la capacit diffuser largement les informations recueillies En effet celles ci d livr es dans le cadre des r unions du CLIC et non diffus es directement au grand public ne peuvent l atteindre que par le truchement d interm diaires En nous focalisant sur la question des associations nous nous interrogeons sur le r le de
173. resse de l Elys e et des diff rents minist res ainsi que des d partements analyse tous m dias et tudes et sondages du Service d information et du gouvernement charg s entre autres sous la tutelle du Premier ministre d valuer pour le compte de Pex cutif les retomb es presses des actions gouvernementales dans les m dias et le suivi de Popinion par rapport des d cisions prendre ou d j prises Cependant une cat gorisation qui oppose ainsi information publique et information gouvernementale rel ve avant tout d une dichotomie id ologique qui oppose l information dite d int r t g n ral suppos e neutre une information partisane suppos partiale En fait les deux types d information sous tendent des enjeux politiques qui d passent les objectifs affich s Les r ticences autoriser l enqu te sur la sexualit des Fran ais au d but des ann es 90 comme nous l avons vu supra illustre les interf rences entre une information d int r t g n ral et des int r ts port s sur l image du gouvernement Les enqu tes sur la sexualit des Fran ais chappent ainsi une telle cat gorisation Elles sont en grande partie des tudes l gitim es par l aide la d cision de l action publique dans le domaine de la sant publique Elles ne sont sous tendues par aucun des trois enjeux de transparence de modernisation des relations usagers administration et de ma trise d
174. risques industriels les acteurs locaux de la concertation s accordent tacitement pour ne pas communiquer afin de limiter les controverses qu engendreraient les d cisions prises en la mati re Apr s un bref et n cessaire rappel de la loi instaurant les PPRT I nous d crirons la sp cificit de la Zone Industrialo Portuaire de Dunkerque La compr hension des enjeux l gislatifs et territoriaux nous permettra ainsi de nous focaliser sur l obligation faite par la loi d informer sur ces plans la r ticence li e cette information par les acteurs impliqu s O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 24 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale dans leur mise en uvre et l hypoth se que nous faisons quant au subterfuge de non communication permettant de r pondre cette obligation sans pour autant se r soudre Pappliquer II Enfin nous regarderons du c t des riverains et de ce qui peut appara tre comme une tonnante passivit II Pr cisions m thodologiques Le mat riau que nous exploitons dans cet article a t recueilli au cours de plusieurs enqu tes sur les risques et nuisances industriels men es dans l agglom ration dunkerquoise par
175. rmation publique strat gies de production dispositifs de diffusion et usages sociaux mouvement de contestation Les revendications qu ils portent rev tent plusieurs dimensions Elles ont trait la diffusion d informations locales et s inscrivent dans un mouvement de lutte contre les pratiques de n gociation en secret de l Etat avec les maires elles exigent une information plus libre face la situation de monopole dans laquelle se trouvent la radio et la t l vision et d une certaine fa on face la situation de monopole qu entretiennent les strat gies des groupes de la presse quotidienne r gionale Elles portent enfin sur la possibilit pour l individu d avoir acc s des documents administratifs le concernant CADA 1978 mais aussi ceux concernant ses lieux de vie dans le cadre des enqu tes publiques Ainsi la notion d information s inscrit bien dans des revendications mais celles ci con oivent sous un seul terme l information plusieurs dimensions une dimension politique une dimension m diatique et une dimension administrative Ces dimensions ne sont pas cloisonn es et toutes portent comme argument le droit l information La mont e en puissance des revendications est li e une configuration de la soci t fran aise dans les ann es soixante marqu e par l apparition et le d veloppement des classes moyennes dont la formation favorise l acc s aux savoirs techniques et gestionnaires L infor
176. rvention qui s imposent la population la modification des pratiques de sant devient la finalit 1 Les l ments pr sent s s appuient sur un travail de th se portant sur la communication publique et la pr vention du sida de 1987 2007 soutenu le 27 septembre 2012 l Universit de Grenoble O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 40 JEAN PHILIPPE DE OLIVEIRA Quand l Etat s int resse la sexualit des Fran ais le d veloppement d une information publique l appui des strat gies de communication li es la pr vention du sida de toute intervention Pinell 2002 84 85 La politique publique li e la pr vention du sida s appuie en France sur une option moderne lib rale d finie par Nicolas Dodier en ces termes Moderne car il s agit de d l guer aux scientifiques une part importante de la r solution du probl me pos par le nouveau syndrome Mais moderne lib rale au sens o la circulation dans l espace public d une information coh rente unifi e et contr l e par les institutions scientifiques est consid r e comme un outil indispensable pour s opposer gr ce la raison aux attitudes et aux pratiques de stigmatisation celles ci tant consid r es du point de vue de l option moderne lib rale comme un comportement irrationnel Dodier 2003 2 Or l pid mie de sida renvoie d
177. s sont peu abord s la marchandisation des donn es publiques les dispositifs d encadrement et de production des donn es publiques europ ennes les contenus de sites s inscrivant dans le processus d Open Data les pratiques et les strat gies O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 8 SYLVIE BARDOU BOISNIER ET ISABELLE PAILLIART Information publique strat gies de production dispositifs de diffusion et usages sociaux communicationnelles des usagers pour acc der aux donn es Ces multiples ouvertures montrent l tendue des sujets qui restent a explorer L acc s aux informations publiques est une avanc e majeure pour une participation d mocratique aux d cisions publiques mais l encadrement et le suivi de ces donn es semblent tre quasiment absents des strat gies des instances publiques qu elles soient locales ou nationales La question de l acc s aux donn es publiques reste plus que jamais un sujet d actualit m me si les processus informationnels et les outils de m diation mis en uvre entre les instances publiques et ses publics se sont am lior s O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 9 SYLVIE BARDOU BOISNIER ET ISABELLE PAILLIART Information publique strat gies de production dispositifs de diffusion et usages sociaux REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Denouel J
178. s de publication c lors des CF de Dunkerque le journal r serve deux encarts l un nomm Qualification olympique mode d emploi et l autre En route pour Londres Qualifi s pour les Jeux Dans ces deux encarts bien qu aucune r f rence ne soit faite la FFN ou son document et que les informations soient synth tis es nous pouvons v rifier que celles ci sont justes Malgr cela le lecteur non sp cialiste peut suivre et comprendre les conditions requises pour la s lection des nageurs aux JO de Londres Cependant par la carence de la source de l information et le manque de r f rences av r es le lecteur est implicitement enclin croire le journal puisque l information institutionnelle disparait Ce manque de repr sentation ou une sous repr sentation du cadre f d ratif en tant qu institution ent rine que le m dia presse crite n aurait pas besoin de l information institutionnelle pour donner un caract re r aliste l v nement H2 et que ces omissions rendent invisible l information institutionnelle au profit de la communication v nementielle H 3 Bien qu un rappel allit ratif soit fait concernant les r gles de qualification pour les JO les querelles relay es par le journal L quipe sont majoritairement centr es sur ceux qui veulent respecter les crit res tablis depuis 1997 et ceux qui aimeraient ne pas appliquer la r gle trois articles N anmoins l chantillon des querelles est vari
179. s entre la diffusion de Pinformation r glementaire publi e par la FFN artefact communicationnel et la production d un v nement sportif Dans son ouvrage La Peur des repr sentations Jack Goody pose le probl me g n ral de la mimesis tout en admettant que la repr sentation a de toute vidence une importance centrale dans la communication humaine Goody O Les Enjeux de information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 77 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements 2006 p 20 Les trois aspects de cette notion nous int ressent pour asseoir notre m thodologie d analyse de ce qui est dit et crit propos de l v nement sportif 1 Lorsque le mot repr sente l objet le bassin de 50 m est un bassin qui existe concr tement et mesure pr cis ment 50 m 2 Lorsque les mots parlent de l action ne repr sentant pas l action elle m me mais sa r dition gagner est la r dition de toucher le premier la plaque lectronique l arriv e Goody 2006 p 19 3 Lorsque les mots s loignent des objets ou des actions pour aller vers les commentaires propos de ce qui se passe s loignant ainsi des principes de similitudes de mimesis d imitation incluse dans la mimesis sortir l affectif de tout cela est un c
180. s et fonctionnaires d Etat peut se comprendre puisqu elle vite de provoquer des oppositions qui n auront peut tre plus lieu d tre quelques semaines ou mois plus tard N anmoins c est elle qui fait soup onner aux associatifs qu il y ait collision entre industriels fonctionnaires de la DREAL et lus que l on travaille l envers de ce qu il devrait selon eux se faire Ils suspectent que l on d finisse d abord les parties de territoire dont on ne veut ni bouleverser l occupation ni geler le d veloppement pour ensuite seulement r fl chir comment en modifiant les processus de production et les formes de stockage on peut arriver ce r sultat D ailleurs ce soup on va peut tre au del du monde associatif puisque m me certains personnels de la DDTM ont au cours des entretiens que nous avons eu avec eux estim que l on restreint trop la communication ce niveauet avou avoir fait circuler de l information suppl mentaire voir infra La deuxi me phase est celle o les p rim tres de sites isol s sont d finitifs et o celui du multi sites est quasi d finitif ce moment l les ing nieurs et cadres de la DREAL de la DDTM ont quasiment fini leur travail et l affaire devient alors surtout celles des lus territoriaux Ceux ci doivent d cider s ils veulent peser pour utiliser les marges de man uvre qui existent dans la r glementation de l usage des diff rentes zones faut il la rendre plus s v
181. s et la vie r sidentielle autour des sites Seveso Seuil haut industries les plus dangereuses selon la classification europ enne et celle d informer les populations O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 25 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale qui vivent proximit de ces sites Pour r pondre ces imp ratifs un changement de l gislation a t annonc par les politiques peine une semaine apr s les faits C est ainsi que le 28 septembre 2001 le Premier Ministre Lionel Jospin exposait les principales directives d une nouvelle r glementation sur les risques industriels ax e sur la mise en place de Plans de Pr vention des Risques Technologiques PPRT Ces Plans cr s sur le mod le des Plans de Pr vention des Risques Naturels PPRN qui existent depuis 1987 taient articul s des Comit s Locaux de Pr vention des Risques devenus les Comit s Locaux d Information et de Concertation CLIC la suite du changement de majorit politique en 2002 N anmoins une nouvelle loi r gissant les rapports des sites industriels dangereux avec leur voisinage a t tr s vite annonc e apr s la catastrophe son vote puis en application n ont pas t
182. s industriels lors des graves crises de Seveso 1976 de l Amoco Cadiz 1978 Three Mile Island 1979 Mississauga 1979 San Juan Ixhuapetec Mexico 1984 Bhopal 1984 et Tchernobyl 1986 N anmoins au regard de la loi le CLIC et les diff rentes mairies impliqu es ont rempli leur mission et le droit a t respect Et le manque d interaction le manque de relation l autre que pointe Dominique Wolton 2009 c est le destinataire de l information qui s en voit insidieusement rendu responsable implicitement accus de ne pas avoir fait effort d aller chercher l information l o elle se trouve Dans ce retournement du stigmate ou du moins de l accusation nous pouvons invoquer le concept d activation g n ralement utilis pour analyser les politiques publiques sociales Dans le domaine du risque les riverains sont incit s entamer eux m mes la d marche de se renseigner sur les risques qu ils courent du fait de la proximit d un site Seveso le b n fice attendu tant leur veil la culture du risque Une r tention d information en deux phases La mauvaise volont ou frilosit dans la communication de l information prend successivement deux formes principales chacune d elles tant li e au positionnement d un acteur particulier La premi re phase est celle qui courre d avant la prescription 2007 jusqu la sortie des cartes d al as quasi d finitives
183. s intermunicipales recientemente han desarrollado pol ticas de comunicaci n Ellos marcan la apertura informativa de estas instituciones Vamos a revelar la adopci n de estrategias de producci n que operan una nueva gesti n de la informaci n dentro de la organizaci n intercomunal Vamos a tomar el ejemplo de la gesti n de los sitios web para estudiar el proceso de producci n y los tipos de contenidos distribuidos a trav s de esta HAKIM AKRAB La production de l information intercommunale et l mergence de strat gies ditoriales l exemple des sites internet intercommunaux herramienta t cnica Revelan que los sitios web est n involucrados en la producci n simb lica del territorio entre las comunidades Palabras clave territorios organizaci n informaci n internetlas estrategias de comunicaci n INTRODUCTION Notre article propose d tudier le processus de production de l information intercommunale travers les sites internet des Etablissements Publics de Coop ration Intercommunale Notre analyse s appuiera sur l activit communicationnelle de trois types de communaut s Communaut s d Agglom ration Communaut s de Communes et Communaut s Urbaines Notre objectif sera de d montrer que les structures intercommunales relient la diffusion de l information la d finition d un processus de production qui instaure des changements dans l activit communicationnelle A nsi notre travail de recherche identifie trois ph
184. s locales pour assurer une croissance conomique et d finir une communaut sociale De surcro t le lancement des sites web fut promu travers des programmes g n raux de modernisation des administrations publiques tels que les plans PAGSI et RE SO L laboration de ces outils de communication tait donc incluse dans une politique plus vaste de d mat rialisation ou num risation des proc dures administratives et t ches professionnelles des agents locaux Ces politiques ont contribu positionner Internet comme le principal outil technique accompagnant l volution de la gestion territoriale Les structures intercommunales furent pleinement associ es ces programmes de modernisation Le principe de mutualisation informatis e des services fut rig comme un mod le de gestion sp cifique aux tablissements intercommunaux Deux visions d terministes ancr es dans l action publique Dans une analyse qui d crit le proc s d informationnalisation et de communication Bernard Mi ge insiste sur l id e d viter deux approches qui traitent des ph nom nes informationnels et communicationnels Miege 2004 p 60 Il remarque qu elles ne disposent pas des r f rences th oriques pour tudier pertinemment ces ph nom nes Nous reprenons ces deux paradigmes afin de souligner leurs caract ristiques Ainsi les O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page
185. s plus voyantes Brekhus 2005 p 259 Il propose un renversement de marquage comme une strat gie explicite consistant mettre en avant le non marqu comme s il tait inhabituel et ignorer le marqu comme s il tait ordinaire Brekhus 2005 p 260 car comme tel il constitue une mani re efficace de probl matiser certains l ments de notre monde qui vont de soi et de les rendre plus visibles Brekhus 2005 p 261 Pour r pondre aux interrogations sus mentionn s et aux questions pr alablement pos es nous avons rep r dans le corpus s lectionn les l ments suivants afin de les marquer et de les rendre visibles a Quand comment et combien de fois sont cit s la FFN la DTN et les temps de qualification olympiques b Le nombre de nageurs en lice et le nombre de m dailles sont ils mentionn s Questionnaire soumis par Marie Ouvrard Servanton par mail le 5 avril 2012 R ponses re ues de Claude Fauquet par mail le 7 mai 2012 O Les Enjeux de information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 81 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements c Quels sont les indicateurs s miologiques les carts de r f rence et de statut les mentions aux querelles et l h t rog n it des
186. s processus d organisation documentaire au sein de portails ou de plates formes Notre analyse s organise en deux temps Nous d finirons d abord les diff rents modes de communication des informations publiques dans les textes l gislatifs et les modes de pr sentation des conditions d acc s dans les portails Nous tudierons ensuite les formes de mat rialisation documentaire afin de comprendre comment les processus documentaires l uvre dans la mise disposition des donn es publiques r v lent une transformation du r le des institutions dans l organisation et la mise en uvre des services publics DE L ACCES A LA DIFFUSION VERS UNE AUTONOMISATION DES INFORMATIONS PUBLIQUES Dans un premier temps nous nous int resserons la mani re dont les conditions de diffusion des informations publiques sont d finies dans les textes l gislatifs et les portails Nous consid rons ces discours et ces r alisations comme des dispositifs de m diation qui constituent des espaces op rationnels de l action Labelle 2008 ici de l action publique Nous mettrons en vidence la fa on dont la diffusion est d finie et conduite dans les textes l gislatifs et les portails en faveur d une forme de d tachement des donn es publiques L analyse des discours l gislatifs relatifs l information publique sur un temps relativement long r v le la permanence de sa d signation comme une construction organis
187. s risques encourus pour sa vie Mais sinon la majorit des habitants de l agglom ration ils ont l habitude de vivre avec ce risque quotidien Je pense Vous demandez place Jean Bart place centrale de Dunkerque qu est ce qu un PPRT je ne suis pas s r que le taux de bonnes r ponses soit tr s lev Enqu te E2 En d calage avec ceux qu ils sont cens s repr senter porter la parole les militants associatifs ont eu d ailleurs tendance comme toujours dans ce genre de situation se professionnaliser manier de plus en plus le langage des experts Flanquart et Lafaye 2002 Aussi m me si leurs positions au sein du CLIC restent en tension avec celles des autres acteurs voire les conduisent des escarmouches r currentes ils sont pouss s ne pas enfreindre sous peine de mise l cart les normes informelles du groupe dont une des plus importantes semble bien tre de ne pas trop parler l ext rieur de ce qui se passe l int rieur Et le fait qu ils se fassent peu d illusions sur l cho et le soutien leurs positions qu ils pourraient trouver chez les riverains et habitants de la Communaut urbaine finit de les dissuader de mettre en uvre une politique de communication efficace aupr s de la population locale Les militants environnementalistes ne repr sentent donc pas la marche interm diaire qui selon la th orie du two step flow of communication Katz et
188. sation des parcelles transg niques Conclusion R f rences bibliographiques R sum Le but de cet article est d tudier le r le de la contestation dans l actuel mouvement d ouverture des donn es publiques La contestation environnementale en g n ral et la contestation des OGM ici en particulier nous para t embl matique de cette dynamique En effet les OGM ont fait l objet de contestations locales qui s appuient la fois sur la r glementation internationale et sur la collecte et la diffusion militante de l information qui ont permis de court circuiter la r tention des donn es publiques par les pouvoirs publics L exemple ici d velopp est celui de la production et de la publicisation d informations alternatives sur la localisation des champs d essais transg niques situ s dans le Gers Mots clefs contestation ouverture des donn es publiques OGM espace public information alternative Abstract The aim of this paper is to study the participation of mobilization in the current open data movement Environmental mobilization in general and GMOs in particular here appears emblematic of that movement Indeed local protests on GMOS were based on both international regulations and the gathering and publication of information by activists who helped bypassing the public data retention by the government The example developed here based in the South western France Gers is the one of the production of alternative informat
189. se H3 excipant que le m dia presse s empare de ce qui se passe hors cadre en omettant la source de l information institutionnelle pour promouvoir une communication v nementielle Dans le deuxi me article cette date l hypoth se d une m sentente entre les membres de l quipe de France est soulev e mais non confirm e On guettait avec le DTN le moment o ca pourrait ne pas aller mais a ne s est pas produit t moigne le directeur des quipes C est un discours de l ordre du commentaire o le lecteur n est pas sp cialiste Ce discours ne fait r f rence ni des l ments r alistes comme des r f rences av r es ni des l ments tra ables dans la traduction partir de la source de la querelle Le m dia prend soin de citer sa parole pour rendre explicite que la pol mique n a pas eu lieu mais aurait pu avoir lieu La communication m diatique aimerait aussi cr er de l v nement en remarquant ce qui ne se r alise pas Ce non r alisme de l v nement m diatique infirme nouveau la deuxi me hypoth se H2 qui pose comme un a priori que la presse crite a besoin du cadre institutionnel pour rendre r aliste l v nement sportif Que la querelle soit pol mique ou controverse ces trois articles n ont pas de racines dans l action r elle Ils rel vent plus du spectaculaire sachant que le caract re spectaculaire des discours pol miques permet aussi d embrayer de mani re optim
190. sg niques faussement menac es O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 53 JULIEN DOMARD Le r le de la mobilisation dans l ouverture des donn es publiques le cas de la publicisation de la localisation des parcelles transg niques plusieurs mairies des affiches destination des habitants la loi du 13 juillet 1992 dit ne peuvent tre consid r s comme confidentiels le nom et l adresse du demandeur les but et lieu de la diss mination Sur le territoire de votre commune il y a des OGM Avez vous t inform s de tout cela En juillet 2003 le collectif organise alors une op ration d identification de la parcelle de mais transg nique F ch s pas faucheurs Sud Ouest 3 juillet 2003 en ceinturant la parcelle d un ruban de signalisation rouge et blanc Des pancartes Gers OGM agr mentent galement la parcelle Le maire est invit prendre connaissance publiquement de l existence de l essai Le manque d information choque nombre de ces maires et les questionne sur ce que cela pourrait cacher Ainsi plusieurs maires qui n taient pas obligatoirement hostiles aux essais d OGM sont devenus m fiants du fait de cette opacit puis se sont oppos s leur d veloppement moi au d part j tais pas parti pour tre contre les OGM mais de voir que sur une commune on pouvait faire des essais dont on ne conna t pas les
191. sprit La culture des diff rents clubs fran ais humains f d ration DTN Relations internes Entre les nageurs Querelle Entre clubs r gionaux Les nageurs et quipe de France ou groupes de fran ais et nageurs entraineurs acteurs nageurs ou humains entraineurs Tableau 1 Analyse des articles des CM de Shanghai juillet 2011 Au travers des onze articles retenus au regard des l ments r pertori s dans la premi re colonne du tableau le DTN est mentionn six fois en d but et en fin de comp tition et la FFN une seule fois a Cette recherche du nombre de fois o la parole est donn e une institution ou une personne cit es dans les m dias est ce que nous nommons allit rations m diatiques un type et non un token indicateur de la place de cette institution ou de ce repr sentant institutionnel dans les m dias Le nombre de nageurs en lice n est mentionn qu une fois b alors que la r f rence au nombre de m dailles est faite cinq fois dont deux fois par comparaison et une fois pour le bilan final de la comp tition Le rappel des temps de qualification n cessaires pour cette comp tition et le lien avec la FFN n est mentionn aucun moment dans les articles Ces l ments quantitatifs montrent que l institution est repr sent e mais que le cadre r glementaire institutionnel est omis et confirme en partie notre troisi me hypoth se H 3 Seuls trois articles un du 30 07 11 deux du 31 07 11 sont centr
192. ssume des responsabilit s externes vis vis d acteurs tels que le minist re charg des sports d autres minist res les m dias les organismes priv s les organismes pour le d veloppement des pratiques etc En tant que DTN Claude Fauquet a donc g r les Olympiades de 2000 2004 et 2008 avec la nouvelle r glementation des crit res de s lection des nageurs fran ais Dans L quipe nous avons s lectionn une s rie d articles crits propos des grandes ch ances pour la natation fran aise en vue des olympiades En France le journal L quipe a une position h g monique quasi monopolistique dans la presse quotidienne sportive De ce fait L quipe est un support de r f rence pour relayer la communication des comp titions sportives Le choix d un corpus issu de ce journal a t motiv par le fait que nous voulions r colter des crits afin de comprendre si et comment la r glementation passant par l crit pour tre publi e tait retranscrite par la presse crite La discipline sportive la natation a t choisie car elle est peu sujette la subjectivit d arbitres comme le sont les sports d quipe notamment ou de juges comme le sont la natation synchronis e le patinage artistique la gymnastique etc concernant les r sultats Au moment o le nageur touche l arriv e le bord de la piscine le temps est enregistr lectroniquement au centi me de seconde pr s Les courses sont dor navan
193. suite de leurs int r ts directs les associations font parfois ce que l tat aurait d faire et qu il n a pas fait Chateauraynaud Bernard de Raymond Hermitte T tart 2010 p 170 note M A Hermitte au sujet du droit l information du public en mati re d OGM Nous d taillerons ici quelques cas montrant comment les militants anti OGM ont cherch peser sur la publication des donn es puis devant les atermoiements de l administration ont fini par produire leurs propres donn es en mati re 2 Cet article s appuiera sur mon travail de th se en Science de la communication d but en 2008 portant sur la contestation locale anti OGM Cette th se est dirig e par Marie Gabrielle Suraud au sein du CERTOP UMR5044 Universit de Toulouse 2 et 3 M thodologiquement mon travail s appuie sur quarante cinq entretiens men s aupr s d associatifs de syndicalistes et de militants politiques d agriculteurs syndicalistes ou non ainsi que d lus locaux Les entretiens ont tous t r alis s de fa on formelle et semi directive et sont d une dur e comprise entre une heure et deux heures et demie La s lection des personnes interrog es s est r alis e sur suggestion des pr c dents interview s spontan ment ou ma demande Le corpus est galement constitu de plusieurs dizaines de documents militants tracts affiches communiqu s compte rendu de r unions ainsi que de nombreux articles de la presse locale Sud Ouest et La
194. sur le comportement sexuel des Fran ais n a t r alis e Or une telle enqu te est n cessaire dans le cadre de la lutte contre le sida En rep rant et en quantifiant les conduites sexuelles et les pratiques risque en analysant leurs d terminants culturels et socio psychologiques une telle enqu te doit contribuer une d finition plus ad quate des politiques de pr vention rep rage de groupes sociaux contenu des messages pr ventifs et l laboration de mod les pr visionnels de la maladie AFLS 1990 35 A l poque cependant plusieurs enqu tes partielles ont t men es En 1987 est mise en place la premi re enqu te sur les connaissances attitudes croyances et comportements des Fran ais face au sida les enqu tes KAPB selon l acronyme anglais pour Knowledge Attitudes Beliefs and Practices Elles sont r alis es au niveau national sous la direction de l Observatoire r gional de sant ORS d Ile de France organisme d tudes dont la mission g n rale est l aide la d cision dans le domaine sanitaire et social Les enqu tes KABP sont r p t es en 1992 1994 1998 2001 et 2004 et interrogent entre autres les Fran ais sur leur capacit d terminer les modes de transmission du VIH la fr quence de leurs rapports sexuels la fr quence des rapports non prot g s et les freins li s l utilisation du pr servatif Elles sont suivies en partenariat avec l Institut n
195. sur la politique interne et sur le sport de haut niveau en France L influence a une incidence conomique avec Palliance avec de nouveaux partenaires et une incidence sur la visibilit nationale de la F d ration avec une coute plus importante de l tat Elle aussi renforce les liens de la F d ration avec la base gr ce une adh sion des O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 80 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements Conseillers Techniques CT et un changement de culture f d rale L influence est aussi technique puisqu un groupe d entraineurs a pris confiance et engag de nombreuses avanc es dans le domaine de l entrainement Elle devient internationale car la F d ration re oit beaucoup plus d coute et apr s une p riode d observation de nombreux pays se sont inspir s de ce mod le La notion d influence comme d crite dans l article d Olivier Arifon Arifon 2008 dans son rapport la communication dans un environnement international peut tre transpos e au contexte du rapport de la FFN et des m dias Les strat gies d influence reposent sur un dialogue entre deux acteurs Parfois il y a contournement d un tiers acteur afin de pouvoir le plus directe
196. t film es et plus sp cifiquement les d parts Ces l ments laissent peu de place l al atoire Comme le r glement laisse peu de place l interpr tation nous mettrons en lumi re de fa on plus pr cise les carts op r s par la presse crite LA COMPETITION SPORTIVE UN ARTEFACT PUBLIC Les Championnats de France de Natation CF sont une comp tition et un v nement en natation Nous consid rons l artefact CF de Natation comme communicationnel car en plus d tre d cid et encadr par la FEN il est relay par les organisateurs aupr s des clubs des p les sportifs et des m dias notamment via la presse papier Internet ou audiovisuelle Il est d fini comme un effet attendu soit le r sultat d une action Agostinelli 4 2009 attendu par l art soit une activit conduite et consid r e comme un ensemble de r gles observer un ensemble d activit s humaines cr atrices d ouvrages contenant les pr ceptes les r gles d une discipline Agostinelli 4 2009 comme le sont les comp titions de natation dans le cadre de la FFN avant m me que les courses aient lieu D s lors le cadre et la d nomination de la comp tition sportive artefact de communication effet communicationnel de l art acqui rent un caract re public devenant visible lisible un grand nombre de personnes Avant que ces Championnats aient lieu l annonce de cet artefact communicationnel induit un effet de repr
197. t index php Latour B 2001 L espoir de Pandore Paris La D couverte Lavoinne Yves 1997 Le langage des m dias Grenoble Presses Universitaires de Grenoble Ouvrard Servanton Marie 2010 Regard SIC sur le r le des actants Anthropologie d un v nement de communication dans une organisation a vis e internationale These de doctorat Aix Marseille Universit 311 p Papa Francoise 1998 Octobre Jeux Olympiques du signal universel a la pluralit des images Communication n 67 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 90
198. t sur l acc s aux documents administratifs dite Loi CADA Les directives et les r glementations europ ennes ayant trait la diffusion des donn es publiques s inscrivent dans cette d marche la directive europ enne Inspire transpos e par l ordonnance du 21 octobre 2010 concerne les donn es environnementales La diffusion d une circulaire du premier ministre en mai 2011 annonce la cr ation d un portail unique Data gouv fr permettant une simplification d acc s et d utilisation des informations publiques de l Etat en ligne Ces l ments actuels pourraient laisser penser que la mise disposition de ces informations produites par trois types d acteurs principaux les institutions publiques administrations minist res Parlement les organismes offrant une mission dite de service public tablissements publics associations soci t s d conomie mixte et les collectivit s territoriales s inscrit dans des pratiques politiques solidement ancr es Ce serait oublier le fait que leur publicisation d pend de rapports de force et donnent lieu des revendications depuis de nombreuses ann es TROIS DIMENSIONS POLITIQUE MEDIATIQUE ET ADMINISTRATIVE A DISTINGUER ET A ARTICULER Ainsi la conception de l information au cours des ann es soixante s inscrit dans les relations de celle ci avec le pouvoir et plus g n ralement est partie prenante d un vaste SYLVIE BARDOU BOISNIER ET ISABELLE PAILLIART Info
199. tache un objectif majeur qui est de se d marquer de la communication d velopp e par d autres collectivit s territoriales La place accord e l image travers les contenus audiovisuels a rompu avec l id e de r aliser des sites internet labor s comme des versions lectroniques des journaux intercommunaux En effet devant une certaine uniformisation de la mise en narration le site internet s est pr sent comme une opportunit d investir un nouvel outil n tant pas encore format comme cela peut tre le cas pour les supports crits Notre m thode d analyse s attache d voiler les fa ons dont les contenus sont dispos s dans l architecture du site Ces contenus peuvent tre organis s sous la forme d une vid oth que donc comme une rubrique part enti re Ils peuvent accompagner les diff rents types de discours plac s la mani re d une photographie ou encore de fa on ind pendante travers une fen tre activ e partir d un lien hypertexte Ensuite nous verrons quels types de narration renvoient le recours aux contenus audiovisuels Avec pour r f rence les travaux d ric Dagiral et Sylvain Parasie nous observons trois fonctions principales Dagiral Parasie 2010 p 109 Elles permettent de cat goriser selon quelles modalit s les contenus anim s viennent enrichir la construction narrative de l action intercommunale Elles donnent des indications sur leur relation avec l criture web e un r
200. tag les donn es mais surtout ils proposent un espace commun d exp riences dans lequel les offres premi res jeux de donn es et secondaires applications coexistent O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 65 SARAH LABELLE ET JEAN BAPTISTE LE CORF Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux Nous allons pr sent analyser le processus de r interpr tation des donn es permis par leurs mises en ligne au sein de portails Il s agit ici de comprendre les signes dans lesquels ces donn es sont ext rioris es en nous appuyant sur les r sultats de notre analyse des discours l gislatifs portant sur le caract re num rique des donn es publiques et sur notre observation des m diations documentaires au sein des portails des collectivit s territoriales Nous verrons ainsi que ce type de dispositif conduit une re documentarisation des informations publiques PROCESSUS DE RE DOCUMENTARISATION COMME CONDITIONS AU DETACHEMENT DES INFORMATIONS PUBLIQUES Dans ce deuxi me temps nous nous int ressons la disponibilit et l organisation documentaire des informations publiques Il s agit d analyser la mani re dont l injonction la diffusion et la r utilisation des informations publiques se
201. tenants et les aboutissants sans que le maire ou la population soient inform s mon avis c tait d j un petit peu un d ni de d mocratie parce que ne pas informer les gens ni les lus m avait fait bondir Une fois quand j avais interrog le pr fet du Gers il m avait fait r pondre qu on tait pas s r que nous garderions le silence Je parle en tant qu lu Alors qu on nous bassine en nous disant qu avant d tre maire on est le repr sentant de l tat sur la commune Donc j estimais que si pour certaines choses j tais le repr sentant de l tat sur la commune je pouvais tre dans la confidence Entretien avec T maire ayant pris des arr t s anti OGM sur sa commune entre 2001 et 2004 Le fait que l tat ne remplisse pas ses engagements envers les maires en ne les informant pas de la tenue d essais sur leurs communes engendre la m fiance des lus locaux envers les services de l Etat 2 Extrait du communiqu de presse du collectif anti OGM du Gers du 4 ao t 2005 Pour plus de transparence et de d mocratie la localisation des parcelles d essai OGM Condom Comme tous les ans le gouvernement nous impose des OGM dans nos villages en gardant confidentiel leur lieu d emplacement En cela il bafoue les citoyens de notre d partement d autant plus que ceux ci ont demand a tre consult sur la question travers un referendum 16 500 signatures en juin 2005 Dans un pays d mocratique il serait tout fait
202. teurs qualifi s toujours en comp titeurs acteurs J rappels zun oia a qualifi s humains un des qualifi s POSE SES On Chronos acteurs non qualifi s humains DTN Organisation d une c r monie FFN quipe de Querelle ceux qui ageurs avec s lectionn s olympiques mais France donnent de l importance comp titeurs 2 absents autoris s par leur aux c r monies publiques entraineurs DTN entraineur et ceux qui n en donnent couturi res acteurs pas humains Photo acteur non humain 25 03 12 M dailles 2 rappels un des temps exig s et Champion Absence de querelle Champion olympique un des qualifi s olympique Unanimit autour de la acteur humain Rappel des m dailles du del d un M dailles acteurs champion olympique du 100 m grong cnampion non humains DTN Laisser sa place pour la Nageuses Querelle Entre ceux qui Champion olympique piq qualification aux JO comp titrices veulent respecter la r gle acteur humain FFN instaur e par la FFN depuis 1997 etl i Places acteurs non epuis et les autres humains Tableau 2 Analyse des articles des CF de Dunkerque mars 2012 La DTN n est cit e que deux fois a pour deux v nements de communication qui chappent aux cadres instaur s ceux de la FFN notamment au pr vu au pr visible Le premier v nement est lorsque l athl te championne olympique propose de laisser sa place de 1 la 3 parce que c est l esprit d quipe
203. texte Elles soulignent que l criture journalistique sur le web r pond des r gles de concision Le contenu audiovisuel est utilis comme un moyen d apporter un compl ment interpr tatif l internaute Gr ce cette relation texte vid o les sites des communaut s ont r ussi produire des contenus plus attractifs en termes N anmoins pour la majorit des communaut s les multiples possibilit s narratives offertes par cette articulation se limitent au registre de la promotion Par exemple sur le format du reportage la Communaut d Agglom ration de Bourg en Bresse a proc d a une diffusion des diff rents projets financ s par la Communaut avec l intervention des lus charg s de la gestion des secteurs concern s site de la Communaut d Agglom ration de Bourg en Bresse la rubrique Vid os consult le 13 juin 2011 Ce type de contenu promotionnel est largement r pandu au niveau des communaut s qui disposent d un site internet limit la valorisation de l action intercommunale Les contenus poss dent une plus grande dur e de vie sous ce format car ils sont cens s pr senter des grands axes du projet intercommunal La pratique de l insertion r guli re de contenus audiovisuels n cessite un important travail de la part des webmestres ou charg s de communication notamment dans le montage Les grandes communaut s urbaines ont recours la production r guli re de contenus audiovisuels articul s
204. ts mais avec des finalit s diff rentes Alors que l option moderne lib rale constitue le cadre d une politique publique de lutte contre le sida l information est au centre de l organisation de la pr vention du sida par les pouvoirs publics A cet gard les premi res campagnes dites d information publique taient sous tendues par un double enjeu D une part l Etat avait inscrit dans la loi ses pr rogatives en mati re de lutte contre le sida Il se devait cet gard d informer les usagers des modes de transmission du VIH et des moyens de s en prot ger D autre part une meilleure connaissance de la maladie s accompagne d une plus grande acceptation des malades L Etat visait ainsi informer les citoyens dans le cadre d une gestion du corps social Les r sultats des enqu tes sur la sexualit des Francais sont ainsi mobilis s deux niveaux dans une volont de renforcer le r le de l Etat dans son r le d administration Par ailleurs ces enqu tes sont d autant plus importantes qu elles apportent des l ments sur certaines situations qui sont abord es dans les campagnes comme le multi partenariat ou l utilisation du pr servatif lors d une premi re rencontre Elles permettent galement d ajuster les messages en fonction de l volution du rapport des individus la maladie et des comportements sexuels Apr s la d couverte des trith rapies en 1995 les associations pr sentes sur le terrain
205. ture des donn es administratives due entre autre au mouvement Open Data O Les Enjeux de information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 6 SYLVIE BARDOU BOISNIER ET ISABELLE PAILLIART Information publique strat gies de production dispositifs de diffusion et usages sociaux confort e au niveau europ en Inspire et au niveau fran ais portail data gouv fr en 2010 Des oppositions demeurent malgr les lois entre les associations environnementales et les services d information tatiques sur le droit l information portant sur le risque environnemental autant sur l tiquetage OGM la publicisation de donn es exp rimentales que sur la localisation de parcelles d essais L auteur propose d observer la constitution d une sph re publique de discussion l initiative d associations et de groupements de la soci t civile qui permettrait d laborer une r flexion produisant une information alternative celle de l Etat Cependant ces actions d informations tendraient d l gitimer l information produite par l Etat consid r e alors comme opaque Le travail d information des associations est donc sous tendu par un triple enjeu sensibiliser les lus et le grand public sur la localisation des parcelles transg niques mener des actions dans l espace public malgr les sursis juridiques et jouir d une l gitimit en raison d une r glementation favorable l in
206. u il y a des temps notables et marqu s Par exemple si deux nageurs appuient en m me temps sur la touche lectronique au centi me de seconde pr s comme aux CM de Shangha pour la course du 100 m tres dos cet v nement est remarquable parce que rare Il y a aussi des temps en mouvement qui chappent la m morisation les actions se font les d cisions se prennent les changes ont lieu sans que ces actions ces d cisions ces changes soient not es ou m moris es ou trac es sous forme de signes Henri Bergson l aborde dans Mati re et m moire propos de la dur e Bergson 1965 L v nement sportif se d veloppe dans la dur e celle de l Ai on et les signes ne sont parfois que des images fixes ponctuant le d roulement de l v nement avec des coupures dans le temps qui chappent la m morisation tra able Nous supposons alors que seuls les petits ou grands v nements marquants sont les points singuliers et remarquables enregistr s dans des traces communicationnelles Les traces qui nous restent peuvent tre class es et organis es et deviennent les points temporels que nous pouvons investiguer pour pouvoir retracer les v nements Ces traces sont des signes qui ont formes et contenus et dans lesquelles subsistent la m moire de ce qui s est pass et les pr misses de ce qui va advenir Ceci reviendrait dire que chaque v nement sportif artefactuel l origine est une production la fois pass
207. uipements court terme conduisent limiter les possibilit s d exp rimentations car les quipements informatiques acquis ne sont pas associ s une formation des comp tences En effet les dispositifs techniques sont souvent r duits une pratique occasionnelle ou une vitrine Par exemple de nombreux sites disposent d une vid oth que qui propose quelques vid os souvent r alis es lors du lancement du dispositif sociotechnique Par ailleurs ric Dagiral et Sylvain Parasie d finissent quoi renvoie le terme formats communicationnels afin de mieux expliciter les changements port s par l outil internet O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 16 HAKIM AKRAB La production de l information intercommunale et l mergence de strat gies ditoriales l exemple des sites internet intercommunaux Ils soulignent que ces formats fournissent au public une structure famili re qui permet l individu de distribuer son attention entre les diff rents contenus du journal du magazine de l mission radiophonique ou t l vis e Pour le journaliste les formats facilitent le travail de l information en permettant la fois la s lection des informations pertinentes telle intervention trop longue et compliqu e sera cart e d un journal t l vis Dagiral Parasie 2010 p 104 De plus cette d finition peut tre compl t e
208. ult rieurement quand le CLIC a fini son travail et donn un avis consiste en un simple affichage a la mairie de la commune concern e indiquant que le dossier complet de la phase technique du PPRT est a leur disposition pour une consultation sur place Et ce mode de communication ne semble pas tr s efficace si l on se r f re au nombre faible de personnes qui viennent consulter les documents et inscrire des remarques sur le cahier pr vu a cet effet Cette facon de proc der laisse soupconner un refus de diffuser largement des donn es en direction de la population de la commune car peut on d cemment pr tendre avoir inform celle ci en restreignant la communication au panneau d affichage de la mairie Cela ressemble a une forme de communication fond e sur un certain m pris du profane que P B Joly critique Pour viter que le profane ou l habitant ne s inqui tent inutilement les autorit s pr f rent ne pas trop en dire mieux vaut confiner les probl mes plut t que de les rendre visibles p 221 Et quand la communication sur le risque est obligatoire elle doit parcimonieuse et sens unique puisque les experts n ont rien apprendre du public p 221 Cette fa on de communiquer ou plut t de diffuser de l information pour reprendre notre terminologie tait d j celle que critiquait Patrick Lagadec 1987 p 97 quand il examinait la mani re dont avaient proc d les autorit s politiques et le
209. urs de la communication intercommunale La collaboration avec un prestataire La fonction de webmestre n est pas int gr e au service communication Le site est g r en collaboration avec une agence de communication qui proc de la mise en ligne des contenus produits par les charg s de communication Les communaut s nouvellement constitu es ont g n ralement recours ce type de gestion du site dans la mesure o elles disposent d un service communication limit une personne charg e de coordonner les diff rentes actions Ainsi au contact du prestataire le charg de communication b n ficie d une formation l criture web et la ma trise des diff rents formats de production de contenus contenus audios et anim s retouches des images ou encore ma trise des liens hypertextes La gestion du site par un prestataire participe l ancrage de l activit communicationnelle au sein des communaut s mais facilite aussi l inscription d une repr sentation intercommunale dans l espace local D un point de vue politique elle assure aux dirigeants un contr le sur les contenus Les agents internes sont d s lors consid r s comme des ex cutants La gestion technique assur e par un webmestre Le webmestre est exclusivement charg de la partie technique qui est l insertion des contenus la gestion des diff rentes pages du site la s curit du site ou encore le r f rencement du site sur le web Il est associ la dimensi
210. us r actives que l administration de l Etat Josiane Jouet rep re les processus de filiation et de discontinuit qui se d gagent d une part de l observation longitudinale des travaux sur les usages de la t l matique qui se d roulent partir de 1983 sur une petite quinzaine d ann es et d autre part les recherches sur les usages d Internet qui leur succ dent d s la fin des ann es 90 Denouel Granjon 2011 46 Le plus souvent c est la continuit entre les services de communication sur le videotex et en particulier les messageries et les r seaux sociaux sur Internet qui est not e il existe galement une continuit des pratiques des pouvoirs locaux dans leur gestion de l information continuit qui se manifeste entre les services t l matiques municipaux et les sites internet des collectivit s territoriales En cela il n est gu re tonnant que les collectivit s territoriales s impliquent dans l ouverture des donn es publiques les villes le plus souvent cit es sont Rennes Montpellier Bordeaux Toulouse Nantes Ce th me et cette activit renouvellent les dimensions pr c demment abord es la mise disposition d informations service facilitant la gestion de la vie quotidienne des habitants d un territoire la valorisation publique de donn es int gr es l activit des services publics locaux les transports par exemple et l organisation des donn es d un territoire Mais Puti
211. ut on communiquer sans construire au pr alable une information de qualit Ces questions ne peuvent trouver de r ponse si l on ne s interroge pas sur l identit des personnes ou institutions l origine de l information et de la communication et sur celle des destinataires En d autres termes qui informe et qui communique Qui re oit l information et vers qui communique t on Ainsi l analyse du contexte l observation des acteurs en situation sont ils importants pour construire des l ments de r ponse notre questionnement Mais notre travail de compr hension ne peut tre complet si l on omet de parler de l objet de l information de la communication Sur quoi informe t on et que communique t on Ces diff rences entre communication et information nous allons les mettre en uvre dans l tude d une situation la mise en uvre des Plans de Pr vention des Risques Technologiques PPRT dans le territoire dunkerquois Et sans pr tendre puiser le sujet et clore le d bat nous poserons pour cet article que le contrat de bien informer le public est rempli lorsque l information disponible est la plus compl te et la plus exacte possible ce qui correspondrait informer et qu en plus des efforts suffisants ont t faits pour qu elle parvienne au plus grand nombre ce qui correspondrait communiquer partir de ce postulat nous faisons l hypoth se que dans la d licate gestion des
212. uve de la r alit d un v nement est sa r alisation Or nous ajoutons qu en plus d tre agi l v nement CF de Dunkerque doit tre rendu visible donc public en tant notamment relay par les m dias Dans la m thodologie l analyse s miologique de l organisation des signes est n cessaire mais non suffisante pour d terminer la r alit de l v nement sportif relay notamment par la presse crite et son rapport au cadre r glementaire Il nous faudra mailler les signes avec d autres composantes pour apporter les preuves de cette r alit Comme le souligne Yves Jeanneret Jeanneret 2000 un travail minutieux et laborieux est indispensable pour tudier un premier aspect les conditions de publication m diatique en tant que donn es s miologiques Puis la question du statut est le second aspect analyser car de notre point de vue c est ce stade qu il peut y avoir abus d influence d un sp cialiste ayant un point de vue personnel sur la communication publique et sur le public Afin que la valeur informative soit attribu e pour un fait r el nous v rifions l utilisation de r f rences av r es et la tra abilit des enjambements de traduction dans la mise en discours des faits Le troisi me aspect est celui de la prise en compte du public lecteur est il un sp cialiste Al suffisamment de culture en la mati re pour pouvoir juger de la v racit du discours Son r le est il de de
213. uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale Figure 3 Exemple d application des mesures fonci res sur l existant et l am nagement futur sur un territoire fictif o Y 4 p gt C2 A Y Source Ph Chagnon TVES ULCO 2012 d apr s le Guide m thodologique des PPRT MEDAD 2007 Le CLIC ou l information sans issue La phase technique de calcul des al as et de leur mise en carte fait l objet d un suivi par le Comit Local d Information et de Concertation CLIC et les donn es sont pr sent es lors des r unions pl ni res de celui ci Ce comit se compose de cinq coll ges ceux de l administration des exploitants des salari s des riverains et des lus Chaque coll ge comprend six membres Le CLIC cr par la loi du 30 juillet 2003 est une instance obligatoire qui a pour objectif d informer les acteurs locaux sur les risques technologiques Au del de ce r le d information sur les installations class es ce comit a galement selon l esprit de la loi pour mission de faire na tre en son sein et en celui de l ensemble des entit s repr sent es une culture du risque Cette transmission esp r e d une culture du risque des membres du CLIC l ensemble de la soci t locale pour le moins pose la question de la diff rence existant entre information et communication En effet si les coll ges
214. venir l arbitre d un domaine qui Pint resse sans pour autant avoir toutes les cl s d une d cision arbitrale Le quatri me aspect concerne l analyse des carts existants entre les discours tenus dans un cadre institutionnel et la vulgarisation de ces discours dans les m dias Il est donc n cessaire O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 79 MARIE OUVRARD SERVANTON ET AUDREY DE CEGLIE Les strat gies de diffusion publique de l information l exemple de la f d ration sportive de natation dans la m diatisation des v nements d analyser la fa on dont sont relay es les querelles entre les sp cialistes sportifs et pour finir de prendre en compte des espaces sociaux h t rog nes les sportifs encadrement technique et institutionnel les m dias les organisateurs les sponsors le public sur place et le public lecteur ou t l spectateur Enfin il faut galement prendre en compte que les cultures sportives selon les pays ont chacune leurs normes qui sont parfois contradictoires Le cinqui me aspect issu de l anthropologie des techniques Latour 2001 nous incite examiner l enchev trement des acteurs humains et non humains participant la fabrication des faits et leur devenir v nementiel Le maillage de l analyse de ces donn es laisse pr sumer d une r alit des faits sportifs et permet de d terminer s il y a glissement ou non
215. x de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 64 SARAH LABELLE ET JEAN BAPTISTE LE CORF Modalit s de diffusion et processus documentaires conditions du d tachement des informations publiques Analyse des discours l gislatifs et des portails open data territoriaux le projet la d marche en savoir les fondements de l action de la collectivit et les conditions dans lesquelles elle s y engage Ils viennent en compl ment d une br ve pr sentation qui d s le premier cran situe le dispositif et ses objectifs Ces discours d finissent un cadre de relation dans lequel s ins rent la collectivit et deux principaux sujets les citoyens et les entreprises Ces discours sont tr s proches les uns des autres soulignant tous la n cessit et la dimension in luctable de la mise disposition en la pla ant dans le cadre de l obligation l gale et dans celui d une am lioration indubitable de la relation de la collectivit avec le tissu social et conomique L acte d ouverture des donn es publiques appara t alors comme un domaine partag et exprim universellement par les acteurs sans mention des diff rents contextes territoriaux L objet m me de l action recueille une d signation commune L nonc Les donn es est pr sent sur six d entre eux exception du d partement de la Gironde qui organise l acc s par
216. z assidue de la commission air odeurs et bruits du SPPPI alors que les autres sont plut t d laiss es La demande d informations sur le risque industriel par les habitants est assez peu soutenue et s adapte donc assez bien une offre peu g n reuse Cette faible recherche d information fond e sur le consensus dunkerquois autour de la n cessit conomique de l industrie pour le territoire explique en grande partie ce que nous avons expliqu en d but d article c est dire que les riverains volontaires pour si ger dans les CLIC sont difficiles trouver Et les associatifs qui comblent ce manque ne produisent pas forc ment un discours et des revendications en r sonnance avec ce que veulent les habitants Ce dont ils sont d ailleurs conscients puisqu au cours d un entretien le pr sident de la f d ration d associations environnementalistes locales fait un constat d sabus sur l implication des habitants dans les questions de gestions de risques industriels qui quand elle existe est surtout tourn e vers leurs propres int r ts Je dirais que la population soit elle va tre sensibilis e parce qu elle est tr s concern e par rapport son propre habitat parce qu elle est propri taire et qu elle s interroge sur les mesures qu elle doit prendre ou simplement si son bien pourra tre vendu la m me valeur ou pas Ou quand m me elle s int resse son sort et peut se poser des questions sur le
217. zone le PPRT d finit des mesures qui s appliquent autant au b ti existant qu l urbanisation future Pour l existant cela peut tre l expropriation le d laissement ou l obligation de renforcement du b ti en fonction des effets thermiques toxiques ou li s la surpression identifi s par l tude de dangers des sites Concernant les am nagements en devenir la d limitation des zones d al as permet de r glementer les constructions futures Pour cela deux mesures sont associ es la d limitation de ces p rim tres concernant les projets de construction le principe d interdiction stricte interdiction de b tir ou le principe d interdiction avec quelques am nagements construction autoris e selon des conditions pr d finies dit galement principe de prescription Ce sont les services Risques de la DREAL qui ont en charge la production de cette cartographie C est partir de ce document et des zones ainsi d limit es que sont appliqu es et soumis concertation les mesures prendre sur le b ti ou l urbanisation future O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 13 2 2012 Page 26 M CHAMBON H FLAUQUART I ZWATEROOK Subtils flottements entre imp ratif d information et d ni de communication Le cas de la mise en uvre des PPRT ou la gestion des risques technologiques et sa d licate acceptation locale Figure 1 Cartographie des

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