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Cap Elevage 01

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1. LES REFERENCES DES LEVEURS BRETONS M FEVRIER 2006 N 1 Y pm P a Le premier v lage P14 24 mois pour tous TI j 1 A LU hp D coudrez Cap Ela age La revue des leveurs d herbivores en Bretagne Ee Les r f rences des leveurs bretons Revue dit e par la Chambre R gionale d Agriculture de Bretagne P le Herbivores Rond Point Maurice Le Lannou CS 74223 35042 Rennes cedex CHAMBRES D AGRICULTURE BRETAGNE Recherche Appliqu e Cap Elevage est la continuit des revues d partementales cr es en Bretagne par les Maisons de l Elevage les EDE et les Chambres d Agriculture Elevage Rentabilit C tes d Armor en 1967 A La Pointe de l Elevage Finist re en 1968 Morbihan Elevage Morbihan en 1997 et Elevage Avenir Ille et Vilaine en 2001 Directeur de la publication Jean Luc Foss Directeur de la r daction R mi Espinasse R dacteur en chef Roger H risset Comit de r daction R mi Espinasse Roger H risset G rard Losq Jacques Charlery Jean Yves Porhiel Jo V ron V ronique Boyet Assistante de r daction Madeleine Lefaucheur Responsable promotion et diffusion Jacques Charlery PAO Service communication de la Chambre d Agriculture des C tes d Armor Cr dit photographique et cr ation Photos Chambres d Agriculture de Bretagne P 11 illustration de Malo Louarn P 24 pho
2. Apporter des fourrages de qualit pendant tout l levage Le premier point est ma pares et des primipares en Objectif tris par une ne fin de lactation condi Al OMR pana tion que l alimentation LE MeNe Sane isane COUranis des primipares soit bien 24 mois dair et sans humidit cal e pour r pondre aux besoins de croissance Le niveau de production des primipares est en moyenne de 21 6 kg sur les 2 premiers contr les L alimentation lact e est bas e sur un plan constant de 2 fois 3 litres compos s de moiti de lait entier et moiti d aliment d al laitement avec poudre de lait cr m Cette derni re permet de niveler la Cap EN ETAPE FEVRIER 2006 N 1 Michel avec une g nisse de 15 mois bien d velopp e mati re grasse du lait entier encore plus important en race Normande et de s curiser les risques de troubles digestifs Le sevrage est r alis sur 15 jours et intervient vers 10 semaines En compl ment de la phase lact e les veaux re oivent un m lange fermier compos de 2 3 d orge aplatie 1 3 de tourteau de soja et des min raux Bien g rer la p riode de tarissement c est primordial pour avoir des veaux sains souligne Michel Celle ci a un impact sur la qualit du colostrum et sur la facilit de v lage Des fourrages de qualit Avis d leveur pour Michel la crois sance harmonieuse des g nisses c est d abord de bons fourrages Avant le sevrage il h
3. Perspectives et volutions des explications optimisation et agrandissement Des rep res aujourd hui pour s curiser demain Un leveur t moigne e Repenser les strat gies d investissement et ma triser le travail est aujourd hui vital afin d assurer revenu et qualit de vie e Des rep res et des solutions tant sur les investissements que sur le travail vous seront propos s avec deux nouveaux guides e Des t moignages viendront illustrer leur pr sentation 16 h 20 Conclusion du Pr sident 16 h 30 Fin BULLETIN D INSCRIPTION Le nombre de place tant limit les inscriptions seront prises par ordre d arriv e S inscrit la journ e du _ 9 f vrier Lop rec Nom personnes x P le Herbivores Chambre d Agriculture du Finist re Pr nom Forme soci taire Gaec Earl Adresse Code Postal Ville T l Tarifs agriculteur 30 autre public 50 Ch que l ordre de l Agent Comptable de la Chambre d Agriculture Cap EN EAP FEVRIER 2006 N 1 5 all e Sully 29322 Quimper cedex 10 f vrier Pl rin personnes x P le Herbivores Chambre d Agriculture des C tes d Armor BP 540 22195 Pl rin cedex 14 f vrier Pontivy personnes x P le Herbivores Chambre d Agriculture du Morbihan BP 398 56009 Vannes cedex 15 f vrier Rennes personnes x P le Herbivores Chambre d Agriculture d lll
4. 199 g PDIN 126 g PDIE kg brut pour Rn et 1 15 UFL 177 g PDIN 109 g PDIE ko brut pour T Aux Trinotti res les vaches recevant du tourteau fermier ont pr sent des ingestions totales sup rieures et ont produit plus de lait et de TP colza fermiers colza et 0 6 kg de tour teau de soja dans le lot Rn 3 5 kg de tourteau de colza et 1 9 kg de tourteau de soja dans le lot T La part de concentr s tait plus lev e dans les rations avec tourteau de colza 26 pour Rn 22 pour T que dans la ration avec tourteau de soja 13 De ce fait 0 5 kg de paille a t introduit dans chaque ration Les rations colza sont plus grasses et mieux ing r es Dans chaque lot la ration m lang e tait distribu e une seule fois par jour le matin dans des bacs indivi duels Les rations corrig es avec les tourteaux fermiers taient plus grasses 4 9 MG pour Rn et 5 7 MG pour T que celle avec le tour teau de soja 2 7 MG La consommation de ration totale des vaches des lots colza a t plus lev e que dans le lot soja de 1 2 kg de MS pour Rn et de 0 8 kg MS pour T non significatif La part de concentr s plus importante dans les lots colza explique cet effet plus important dans le lot Rn plus riche en tourteau gras et en concentr s Cap EN TAPES FEVRIER 2006 N 1 L essai a permis la comparaison de deux types de presses barreaux gauche la presse Reinartz et vis
5. droite la presse T by pr sentant des d bits et des niveaux d extraction de l huile diff rents Les huiles ont t test es comme combustible pour le tracteur Les lots colza produisent plus de lait et moins de TB l augmentation de production laiti re a t importante 2 3 kg de lait VL j pour Rn et 4 3 kg de lait VL j pour T Elle a t accompagn e par l aug mentation de production de mati res grasses pour Rn et de mati res pro t iques pour les 2 lots colza Il en r sulte une r duction du TB 5 5 g kg pour Rn et 6 0 g kg pour T li e la fois une diminution de synth se de mati res grasses du lait et leur dilu tion dans un volume plus important Le IP n a pas t significativement modifi il a tendance augmenter 0 6 g kg pour Rn et baisser 0 5 g kg pour T Ceci est li la teneur en mati re grasse de la ration inf rieure 5 pour Rn et au dessus pour T Les lots colza reprennent plus de poids et d tat Les 2 lots colza ayant produit moins de mati re grasse dans le lait ont pu disposer de plus d nergie disponible pour reprendre plus de poids et d tat d engraissement tableau 1 La mati re grasse du lait des lots colza a t enrichie en acides gras insatur s dont certains peuvent apporter plus de tartinabilit au beurre Evaluer la teneur en mati re grasse du tourteau fermier La teneur en huile r siduelle dans le tourte
6. 358 kg e Quantit de fourrages stock s 1 490 kg MS e Quantit d herbe p tur e 3 850 kg MS Soit un co t alimentaire de 193 par g nisse produite en des sous de l objectif de 200 be La conduite des g nisses au p tu rage est simplifi e par le groupage des v lages Seuls 2 lots sont consti tu s Les g nisses ont la possibilit de rentrer et de sortir du b timent ce qui facilite la transition climatique et la compl mentation si besoin l herbe est men e au fil avant et Michel fait grande attention ce que l ge de l herbe ne soit ni trop pr coce ni trop avanc Celle ci est offerte presque volont et compl t e par 500 g de c r ales par animal lors des p riodes climatiques difficiles L apport de fourrages secs est indispensable selon Michel de fait les g nisses ont toujours acc s du foin distribu volont et pendant toute la dur e de l levage Jusqu pr sent les g nisses ont tou jours atteint ces objectifs de croissan ce tableau 1 et le poids 6 mois avoisine 200 kg En cours de p turage ces g nisses ne sont vermifug es qu en premi re ann e de p turage en octobre avec un produit r manent pour une ren En moyenne 550 kg pour ces g nisses de 22 mois pr vues v ler 24 mois tr e l table des premi res ann es fin novembre Le deuxi me hiver les g nisses sont aliment es avec de l ensilage d herbe coupe fine riche e
7. L ann e 2003 a t la plus chaude connue en France De 1951 2000 l augmentation des temp ratures a t de 0 3 tous les 10 ans C t pr cipitations la pluviom trie et le nombre de jours de pluie devraient augmenter avec parall lement davantage de s cheresse estivale Concr tement pour M t o France on devrait conna tre des temp ratures maximales plus lev es avec une augmentation de la fr quence des d passe ments des 34 plus d t s chauds moins de jours de gel plus d v nements pluvieux des s cheresses aggrav es Cette situation n cessite de red finir les donn es m t orologiques int grer dans les mod les qui aujourd hui s appuient sur des normes calcul es sur les 30 derni res ann es et qui ne sont donc plus les moyennes les plus probables Source A PC A DRAP FEVRIER 2006 N 1 VIVRE DU LAIT DEMAIN OBJECTIFS REVENUS ET QUALIT DE VIE Rep res investissement et travail Des solutions votre port e lt 4 journ es de proximit pour les leveurs et les techniciens PROGRAMME 10 heures Accueil Pr sentation de la journ e Enjeux conomie et travail Les croix alimentaires au c ur des adaptations Un leveur t moigne B timents et quipements partir de la traite Un leveur t moigne 12h 45 Repas 14h 15 Suite de la journ e M canisation d abord le tracteur d levage Un leveur t moigne
8. e taient en place pour r pondre aux ques tions des leveurs La recherche d une optimisation des co ts de la Recherche Appliqu e notamment sur les domaines exp rimentaux a conduit les respon sables professionnels des Chambres d Agriculture r duire le dispositif exp rimental et mutualiser les co ts cette r organisation des ann es 90 a t loc casion d une red finition du partenariat entre la Chambre R gionale d Agriculture et l Institut de l Elevage La r gionalisation de la Recherche Appliqu e en 2005 est une nouvelle tape de restruc turation que l Institut de l Elevage accompagne en ren for ant son partenariat avec la Chambre R gionale d Agriculture de Bretagne par la pr sence de respon sables professionnels dans les instances d orientation des deux structures et par la mise dis position de moyens humains et finan ciers de l Institut de l levage dans le P le Herbivores Joseph LANGLAIS repr sentant l Institut de l Elevage au Comit Professionnel du P le Herbivores Un contenu original et sp cifique Cap Elevage n est pas une revue comme les autres Les moyens de Recherche Appliqu e mis en uvre par les Chambres d Agriculture de Bretagne sont un formidable outil d anticipation et d adaptation pour l agriculture bretonne Les tudes et les exp rimentations conduites par les ing nieurs du P le Herbivores en collaboration avec l Institut de l Elevage et les Contr
9. levages sur 18 Il ne ressort donc pas de pratiques d entretien des prairies sp cifiques l agrobiologie malgr une dur e longue d exploitation de la prairie sur Vos prairies l ann e avec souvent des conditions difficiles des p turages en d but ou fin de saison avec la participation financi re d ONILAIT GIE Lait Viande de Bretagne Cependant un essai a t conduit par les Chambres d Agriculture des Pays de la Loire dans cinq sites de la r gion de 2002 2005 afin de mesu rer l effet de deux types d outils une herse de prai notamment de tr fle blanc vieillissent un rie agressive permettant Enfin des outils d a ration plus sp cifiques qui per mettent de scarifier la prai rie en d coupant le matelas herbeux sont parfois utilis s C est le cas notamment quand apr s plusieurs ann es d exploitation certaines prai ries accumulent de la mati re orga nique inerte en surface Aujourd hui il existe peu de r f rences justifiant l int r t technique de ces dif f rents outils d a ration des prairies entretien pour les rajeunir une a ration de surface et un outil plus lourd muni de dents tranchant le profil 15 cm de profondeur Dans quatre sites sur cinq il ny a pas eu d effet du passage de l outil lourd sur le rendement de la prairie on observe seulement un effet positif sur le site de Derval 5 5 t contre 3 t pour le t moin mais qui intervient apr s un p turage e
10. r sultats cono miques organisation du travail l essai tentera d apporter des r ponses ces questions concerne les ani maux qui ont v l de septembre novembre 2005 Sur les 80 v lages de cette p riode les 40 animaux avec le meilleur potentiel laitier ont t rete nus 2 lots de 20 vaches ont t consti tu s selon l objectif de dur e de lacta tion un lot avec un objectif de v lage tous les 12 mois et un lot avec un objectif de v lage tous les 18 mois L alimentation sera identique entre les lots 20 ares par vache au p turage maintien de l ensilage de ma s pendant toute la p riode de p turage soit environ 4 tonnes de MS de ma s consomm s par vache et par an Les vaches recevront une ration semi compl te l auge quilibr e 95 g PDI UFL Un apport suppl mentaire de concentr de production sera r alis pendant les 4 premiers mois de lacta tion raison de 4 kg VL i En tout les vaches devraient consommer chacune 900 kg 1 tonne de concentr par an Les conditions d alimentation seront optimis es pour favoriser l ingestion et la production de lait teneur en MS du Benoit Portier benoit portier finistere chambagpri fr ma s sup rieure 32 objectif de taux de surplus 8 temps de repousse au p turage de 30 jours maximum Le lot t moin 12 mois sera conduit en v lages group s sur 3 mois du 1 sep tembre au 30 novembre Les IA s
11. s aux Trinotti res La presse sera bient t modifi e pour abaisser le taux de mati re grasse r siduel Ces tourteaux peuvent participer la correction du mais et venir en substitution d un tourteau industriel Pour des tourteaux contenant 20 UFL PDIN PDIE 1 21 171 100 n 1 Colza la ferme Tableau 2 Composition et valeur alimentaire au kg brut de mati re grasse il faut apporter 2 5 kg maxi pour ne pas d passer 5 5 de mati re grasse dans la ration Leur bon niveau nerg tique sera en partie utilis pour la prise d tat Le tourteau de colza fermier devrait bien convenir l engraissement des animaux viande Un essai la Station de Mauron devrait permettre de v rifier cette hypoth se Roger H risset roger herisset morbihan chambagpri fr MAT Colza 0 85 219 138 Soja 482 1 06 331 229 45 3 6 6 2 3 4 129 1 source LDA 56 11 chantillons de tourteaux de colza fermier 2005 2006 2 source INRA 2002 Cap EN PARTS FEVRIER 2006 N 1 FOURRAGES ENTRETIEN DES PRAIRIES Intervenir pour maintenir ou am liorer leur potentiel La quantit et la qualit d herbe fournie d pendent directement du potentiel des prairies Le maintien de leur productivit est donc essentiel Les pratiques d exploitation des prairies d terminent l volution et le maintien d un couvert de bonne qualit Il existe divers leviers d entretien de la prairie fertiliser a
12. viande co t de concen tr l outil estime des pertes en comparant l levage une situation dite de r f rence Il per Troubles de la mamelle 40 53 93 43 met do nc d E p p r C je r p ar Po exemple les pertes li es une Troubles m taboliques n 11 18 39 Troubles de la reproduction 4 43 41 9 Troubles du v lage 4 5 17 22 20 Troubles locomoteurs 3 6 8 13 28 Troubles des veaux fl 21 28 25 moindre valorisation du lait p nalit s leucocytes lait jet une moindre valorisation de la viande perte de veaux et de vaches une augmentation de la taille du troupeau et du co t du renouvellement pour faire le quota Tableau 2 D tails du poste mamelle euros VL an en moyenne sur 114 exercices comptables Traitement Traitement Hygi ne Hygi ne Hygi ne WEGA tarissement lactation mamelle mat riel b timent de traite D penses moyennes 6 8 15 12 5 2 1 1 ar Les troubles de la mamelle repr sentent en moyenne 40 L dont 13 50 VL an de traitements en lactation et 12 VL an de produits d hygi ne mammaire Cap EN ETAPE FEVRIER 2006 N 1 lt 60 mammites cliniques pour 100 vaches L approche des pertes induites par les troubles de sant n cessite l enregistrement de la fr quence de ces troubles partir du carnet sanitaire Dans les levages du r seau ETRE enqu t s les troubles les plus fr quents sont les mammites cli niques 57 mammites non s v res et 4 mammites s
13. 1 023 avant 27 mois et 1 242 apr s 32 mois Dans ces m mes le vages l cart d EBE tait valu 14 pour 1 000 I en faveur des le vages faisant v ler pr cocement les g nisses Le V lage 24 mois un objectif retenir pour am liorer son revenu et l efficacit de son travail actuelle une g nisse lev e en 30 mois a une dur e productive moyen ne de 3 4 lactations soit 30 38 mois En d autres termes la Quel que soit le syst me Un Gain dur e d levage est aussi d alimentation le v lage 7 longue que la dur e pro pr coce est possible mais de 0 ductive tableau 1 De aussi conomiquement Par YENISSE m me les vaches qui int ressant notamment en produite v lent pour la premi re terme de co t alimentaire On value plus de 70 par g nisse produite la diff rence de co t ali mentaire entre une g nisse v lant 24 mois et une g nisse v lant 30 mois Une vie productive plus longue La pr cocit des v lages pr sente plusieurs avantages D une part il est bien vident que l animal est produc tif plus rapidement et d autre part le rapport vie productive sur dur e d levage est r quilibr l heure fois apr s 30 mois ont un taux de survie particuli rement faible apr s 3 ans de vie productive tableau 2 La conduite en v lages pr coces limi te les risques de d rive en terme d ali mentation Des g nisses sujettes un en
14. Les 38 vaches taient log es en stabulation paill e avec trottoir autonettoyant La m canisation aussi a t limit e peu de mat riel et les travaux demandant de la puissance sont confi s la CUMA avec chauffeur Herv Rio a repris l exploitation fami liale en 2001 Il s est install seul sur 38 hectares avec une r f rence laiti re de 208 000 litres Les vaches Maurice et Marie Annick ETES FEVRIER 2006 N 1 taient affourag es en libre service Le syst me fourrager tait principale ment base de ma s comme pour le troupeau des poux Pincemin Les travaux des champs taient gale ment en partie d l gu s la CUMA La conduite choisie tait raisonn e et laissait un revenu suffisant Des objectifs un projet commun Apr s plusieurs ann es de croisi re Maurice et Marie Annick envisa geaient des volutions autour des 50 ans IIS voyaient op rer des choix selon que leurs enfants s installe raient ou non mais les volutions seraient d autant plus faciles qu il y aurait moins de contraintes pr cise Maurice La stabulation enti rement paill e a permis une mise aux normes peu co teuse seulement une fosse pour les eaux souill es du bloc de traite Avec les derni res ch ances de pr t pr vues en 2006 ils aspiraient avant tout une am lioration de leur qualit de vie De son c t Herv travaillait seul sur son exploitation Il aurait bien voulu se lib
15. Pour traire l installation est pass e de 2x4 2x5 postes La mise aux normes a t des plus simples la fosse tait adap t e au nouveau nombre de postes de traite Les g nisses quant elles sont plusieurs mutualis s m me s ils taient in gaux dans les exploitations d origine Au final quand les objectifs sont iden tiques c est le c t humain et le chan Caract ristiques de l exploitation Philippe CADORET philippe cadoret cotes d armor chambagri fr Le bureau un outil indispensable pour le GAEC gement d habitude qui priment Pour travailler avec quelqu un d autre Une confiance partag e entre chacun des associ s est essentielle t moigne Marie Annick Herv pour qui le chan gement a t le plus important puisque le site de l atelier lait est celui de l ancienne EARL pr cise que pas s s les premiers temps cela n a pas entrain de difficult La communication entre associ s est importante pour entretenir un bon cli mat S il y a un probl me il faut en parler sans laisser pourrir la situation C est plut t le lundi matin qu est fait un point hebdomadaire et trois la programmation des r unions n est pas trop ardue L exploitation ne restera sans doute pas fig e mais apr s quelques mois de fonctionnement les trois associ s trouvent le bilan largement positif Lorsque tout le monde tire du m me c t l union fait la force Main d uvre 3 U
16. beaucoup de pertes les levages avec peu de d penses et peu de pertes les levages avec peu de d penses et beaucoup de pertes Pertes VL an Liaison d penses pr ventives et pertes VL D penses pr ventives VL an La majorit des levages se situent entre 100 et 400 VL an L impact moyen est de 250 Cap EN PARTS FEVRIER 2006 N 1 Marylise Le Gu nic marylise le guenic morbihan chambagpri fr LISIER SUR P TURES Prevenir les risques sanitaires L utilisation du lisier sur les p tures pr sente un int r t agronomique certain Mais cette pratique n cessite quelques pr cautions pour une bonne ma trise des risques sanitaires Le risque le plus couramment voqu est celui de la contamination des bovins par les salmonelles m me si tous les lisiers loin s en faut ne sont pas contamin s Lors d pandage sans enfouissement la dur e de stockage et le d lai pandage p turage sont la base de cette ma trise Trois points de maitrise conditionnent la conduite tenir La persistance dans l herbe d pend du niveau de contamination du lisier Mais quantifier cette contamination est dif ficile r aliser en routine Le stockage sans nouvel apport dans la fosse abaisse le niveau de contamina tion La d contamination chimique est pos sible par exemple avec la cyanamide cal cique mais elle sera r serv e des situa tions connues d excr tions
17. de l allaitement temp rature de distribution volume richesse en mati res grasses maitriser L objectif de cette p riode est aussi de fabriquer un ruminant d o l importance d une distribution pr coce et volont de concentr s et de fourrages de qualit d s la deuxi me semaine Il faut viter pour ces veaux des ensilages moins de 30 de MS L objectif est une consommation de concentr s de 2 kg au sevrage environ 2 UFL Apr s sevrage tous les itin raires sont possibles d s lors qu ils permettent une croissance de 900 g j jusque 6 mois Les principaux points cl s sont e ne pas faire d impasse sur les min raux et les vitamines e apporter un fourrage de qualit et corrig en azote et en nergie e rationner l ensilage de ma s d s 4 mois hauteur de 2 2 5 kg MS Apr s 6 mois souvent proche de la mise l herbe la mise disposition d une herbe de qualit feuillue est compl t e par un apport obligatoire de fourrages secs voire de concentr s pendant la p riode de transition Une offre fourrag re suffisante permet des croissances de 750 800 g j En p riode hivernale l ensilage d herbe est un bon fourrage de base S il est de qualit gt 35 de MS leur distribution volont seule suffit L ensilage de mais doit tre tout prix rationn 0 8 kg MS pour 100 kg de poids vif soit environ 1 heure de consommation Tableau 1 Dur e de vie productive en fonction de l ge au v
18. des vaches laiti res de r forme finies La conduite de ces b ufs est tr s proche de celle des g nisses de renouvellement ces 2 cat gories pou vant tre conduites ensemble Cette production utilise principalement des surfaces en herbe et peut combler en partie le d ficit de viande r sultat de la diminution du nombre de r formes laiti res Pour valoriser le maximum de p turage et r duire les co ts d alimentation et de loge ment 2 modalit s ont t compar es Un lot a poursuivi le p turage au cours du deuxi me hiver par l agrandisse ment de la surface 1 ha animal En compl ment de l herbe p tur e les animaux de ce lot n ont eu que de la paille La finition des animaux de ce lot s est faite au p turage sans compl mentation gr ce au report d her be sur pied Le lot t moin a t aliment avec du ma s rationn au cours du second hiver et a re u une compl mentation en finition en p turage Trois conduites seront test es une finition l herbe 18 19 mois en novembre prochain une finition l auge en mars avril 23 mois et enfin une finition l herbe en fin de printemps 26 mois A suivre STATION LAIT DE TREVAREZ Veaux dehors des 8 jours Daniel Le Meur daniel lemeur finistere chambagpri fr Les veaux n s en t automne peuvent ils tre mis en p ture d s la phase lact e pour faire l conomie du pre mier b timent de nurserie et simplifier le travail Un test a
19. il y a pr s de 40 ans pour certaines d entre elles A la Pointe de l Elevage Elevage Rentabilit Morbihan Elevage et Elevage Avenir Que de chemin parcouru depuis par l agriculture bretonne Le contexte a chang mais les attentes des producteurs sont les m mes revenu et qualit de vie alors qu il nous faut int grer les attentes des consommateurs et des citoyens Pour y r pondre il nous faut toujours et toujours s adapter innover anticiper Tel est le credo de la Recherche Appliqu e bretonne exp rimenter pour anticiper Mais exp rimenter ne m nerait rien si les r sultats de ces travaux n taient pas directement mis la disposition des destinataires c est dire mis votre disposition Tel est l objectif de cette revue qui se d marque en ce sens de beaucoup d autres Autonomie de d cision des agriculteurs rigueur neutralit proximit sont les valeurs qui nous animent autonomie car vous tes directement destinataires des r f rences qui vous permettent de prendre vos d cisions rigueur car les articles sont crits par les ing nieurs qui conduisent les tudes neutralit car nous ne faisons pas la promotion de produits commerciaux proximit car les r f rences sont produites en Bretagne par des quipes que vous pouvez c toyer dans vos d par tements Ajoutons la collaboration des quipes de terrain des Chambres d Agriculture qui s attacheront travers des t moignages ou d
20. l leveur peut tre tent d intensifier la produc tion laiti re par vache pour r duire les besoins en b timent Des observations en levage et des simulations montrent que viser une production par vache lev e 8 500 9 000 kg lait VL an est pos sible tout en maintenant un co t alimentaire mod r 60 euros 1 000 50 Tester l effet de l allongement de la lactation Dans ce type de conduite nombreuses sont les interrogations Elles peuvent porter sur l int r t de tarir les vaches alors qu elles produisent encore beau coup de lait plus de 20 kg par jour D autre part la d tection des chaleurs et la ma trise de la f condit peuvent tre plus difficiles chez les vaches hautes productrices Peut on alors envisager de rallonger volontairement Un essai pour comparer 2 strat gies 1 v lage par an ou 2 v lages en 3 ans A coe PA PARTS FEVRIER 2006 N 1 2 objectifs de v lage 12 ou 18 mois les lactations des vaches les plus pro ductives au del de 12 13 mois en retardant leur mise la reproduction Quel est l effet de l aug mentation de la dur e de lactation sur les perfor mances des vaches laiti res ingestion production de lait etc et sur le lait annuel vendu Quel en est l impact sur la fr quence de troubles sanitaires souvent concentr s autour du v lage et sur les r sultats de reproduction Quel en est l effet sur le syst me d ex ploitation effectif
21. lage Troccon INRA Rennes Age au v lage Dur e de vie mois Dur e de vie productive mois m 24 1 58 5 34 4 Vincent J gou vincent jegou cotes d armor chambagpri fr Des erreurs a viter Le v lage pr coce n cessite une croissance r guli re tout au long de la vie de la g nisse tableau 3 Quel que soit l ge au v lage recherch la phase 0 6 mois est capitale pour le d veloppement et la mise en place du squelette et des muscles 800 g par jour est un objectif atteindre afin d avoir 200 kg 6 mois ou 1 30 m de tour de poitrine Par la suite entre 6 mois et la pubert qui intervient poids constant vers 40 du poids adulte pour la Holstein et la Normande les croissances lev es deviennent probl matiques car elles engen drent des d p ts adipeux d fa vorables la fertilit de la g nis se et aussi d favorables la mise en place du tissu s cr teur de la mamelle Une croissance sup rieure 800 g j entre 6 et 12 mois expose au risque d une r forme en 1 lactation pour 25 33 65 6 326 35 des g nisses Ce n est l l qu apr s la f condation que les 36 63 7 27 7 croissances lev es sont de INRA UMR Production Laiti re de Rennes G nisses Holstein La vie productive la plus longue observ e est celle des g nisses qui v lent le plus jeune Tableau 2 Long vit des vaches en fonction de l ge au v lage des g nisses Syrstad Probabilit de pr se
22. les laitiers de Bretagne notamment ser viront de mati re premi re aux articles Deux fermes exp rimentales et 200 levages de r f rences suivis r guli rement sont les supports d tudes concr tes proches des conditions quotidiennes des leveurs Des t moignages d leveurs utilisateurs viendront enrichir les r sultats exp rmentaux Des r f rences produites par les organismes d levage de la r gion pourront compl ter le contenu technique de la revue Du producteur au consommateur Les auteurs ne sont pas des journa listes professionnels Ce sont des experts qui ma trisent parfaitement leur sujet N h sitez pas les contac ter pour obtenir un claircissement ou un compl ment d informations Pour ceux qui veulent aller plus loin des comptes rendus complets sont disponibles notamment sur le site des Chambres d Agriculture de Bretagne Synagri com Les ing nieurs et techniciens des quipes de D veloppement des Chambres d Agriculture de Bretagne ainsi que des Contr les Laitiers vien dront pauler leurs coll gues pour recueillir les t moignages d leveurs Au contact quotidien des agricul teurs Ils sont les vecteurs incontour nables du transfert des r sultats Profitons de cette occasion pour remercier les leveurs qui accueillent les quipes d ing nieurs tout au long de l ann e Sans eux les r f rences seraient moins finalis es La compl mentarit des r sultats acqu
23. mois et la mise en uvre dans son levage Eleveur laitier M r de Bretagne Michel exploite avec son pouse une soixantaine d hectares pour 40 vaches laiti res de race Normande Depuis son installation en 1974 l le vage se caract rise par le regroupe ment des v lages sur 3 5 mois entre d but septembre et mi d cembre Cette conduite impose des v lages 2 ans tout rond pr coces ou 3 ans tardifs Le choix de Michel s est port sur le v lage 24 mois En Normande c est faisable et je le recommande Des vaches laiti res plus durables En v lage pr coce on observe une bonne production de lait des mamelles moins grasses et aussi une meilleure f condit des futures vaches Michel pr cise a me per met de limiter les effectifs d l ves en b timents et en p tures et de limiter la pression en azote organique Il a observ une long vit p nalis e pour les quelques g nisses v lant trop tard Ce sont les filles de vaches v lant en dehors de la p riode souhait e de v lages V lage pr coce est aussi synonyme de moins de difficult s au v lage Quant au gabarit aucune diff rence n est mise en vidence entre des multi Assurer le d marrage des veaux Michel cite deux points prioritaires dans la r alisation du v lage pr coce en plus de la surveillance r guli re des g nisses Assurer le bon d marrage des veaux en s curisant les aspects sanitaires
24. odorante ou gustative L analyse des pr l ve ments compl tera ces observations en d but de lactation devra tre r a lis Il appara t d ores et d j que la production de ces tourteaux n est pas ind pendante de l utilisation de l hui le biocarburant qualit volume conservation Les producteurs s quipent en Bretagne En Bretagne le pressage la ferme des tourteaux s organise Certains producteurs poss dent leur propre presse et depuis longtemps comme c est le cas d un levage situ en Ille et Vilaine Il utilise une petite presse vis Notons depuis 2005 l existence de Terre nergie dans le Morbihan et de Innov29 dans le Finist re Ce sont des asso ciations de type CUMA Elles pro posent le pressage la ferme y compris au dehors de leur d parte ment Ces associations d leveurs sont quip es de presses mobiles barreaux pr sentant un d bit plus important Dans les C tes d Armor se monte galement un projet de CUMA sp cifique dont l objectif est de pouvoir d marrer le pressage pour la prochaine r colte de colza Afin de mieux valuer l impact sur la ration l conomie le travail le P le Herbivores suit un r seau d leveurs pressant la ferme sur toute la r gion Les premiers tourteaux press s dans le Morbihan ont une valeur moyenne de 19 de mati re gras se lis pr sentent donc une valeur interm diaire entre les deux tour teaux test
25. qui se d clinait essentiellement au niveau d partemental prend aujourd hui une nouvelle dimension dans le cadre de la convention associant le P le Herbivores de la Recherche Appliqu e et l Association Bretagne Contr le Laitier Il s inscrit dans notre volont de participer une el vace FEVRIER 2006 N 1 R mi Espinasse directeur de la r daction remi espinasse cotes d armor chambagpri fr L Institut de l Elevage partenaire du P le Herbivores L troite collaboration entre les Chambres d Agriculture les EDE de Bretagne et l Institut de l Elevage existe depuis de nombreuses ann es La cr ation des stations exp rimentales bretonnes par les Chambres d Agriculture dans les ann es 70 a t l oc casion des premi res conventions de travail entre l Institut et les Chambres d Agriculture l Institut ayant une mission d appui m thodologique au niveau des protocoles et des traitements de donn es Dans les ann es 80 le d veloppement des r seaux Eleveurs de Bovins Demain et la g n ralisation de l approche syst mique dans les exploitations laiti res ont contri bu au d veloppement de la Recherche Appliqu e sur l levage bovin r gional des conventions sp cifiques entre l Institut et les Chambres d Agriculture ont permis la mise en place de r seaux contribuant une meilleu re connaissance des syst mes d levages bovins de la r gion Ainsi les principaux outils de Recherche Appliqu
26. r gionales 9 f vrier Lop rec 29 Salon de l Agriculture Paris a Saint Goazec 29 en levages allaitants 10 f vrier Pl rin 22 14 f vrier Pontivy 56 15 f vrier Rennes 35 cap PA FEVRIER 2006 N 1
27. rer d une partie des contraintes de lastreinte du travail Avec des b timents d levage pr s d un bourg et une mise aux normes impossible ou tr s co teuse faire d localiser il savait qu il serait confront des volutions Je pensais en avoir pour dix ans apr s mon installation mais a a t plus vite que pr vu t moigne t Il D finir un contrat et se faire confiance Sur les deux exploitations les le veurs sont arriv s la m me conclu sion l association pouvait leur per mettre d atteindre leurs objectifs Herv comme Marie Annick et Maurice souhaitait rester producteur laitier sp cialis Habitant la m me commune et travaillant avec la m me CUMA ils se connaissaient Il y avait eu une premi re approche en 2001 mais le sujet n est pas toujours facile aborder Nos projets se rejoignant les contacts ont t favoris s par le comptable commun aux deux exploi tations rapportent les leveurs La phase active de pr paration a dur environ un an Assist s par le comp table et les conseillers en entreprise nous avons pass en revue tous les domaines choix de conduite gestion travail Avant la constitution du GAEC de la Pyramide nous avons fix l ensemble de l organisation du travail dans le r glement int rieur Bien pr par s il n y a pas eu de d convenue Avec une surface accessible de 14 ha pour 65 vaches et une pluviom trie limit e 500 60
28. tale ront donc du 1 d cembre au 28 f vrier La totalit du lot sera tarie le 1 ao t Pour le lot exp rimental 18 mois les IA seront repouss es de 6 mois et s ta leront du 1 juin au 31 ao t 2006 L objectif est ainsi de rechercher deux v lages en trois ans Cette conduite n est pas contradictoire avec le grou page des v lages mais elle entra ne son adaptation Concr tement en levage un leveur passerait ainsi d une seule p riode de v lage de 3 mois deux p riodes de 3 mois chacune dont une pour rattraper les VL non f cond es sur la premi re En 2006 2007 un autre essai sera r a lis sur la r duction de la fr quence d alimentation hivernale des vaches laiti res 1 2 fois par semaine se r alisera avec les 40 autres animaux v lant l automne mais non retenus cet hiver et apportera ainsi des l ments sur la r duction du travail d as treinte Continuer la conduite en v lages group s Tr varez mais en l adaptant La conduite en v lages group s sera maintenue pour les prochains essais Depuis 3 ans qu elle est effective Tr varez le bilan est globale ment positif rationalisation des t ches sur l levage simplification de la conduite des g nisses diminution de l astreinte en fin de lactation m me si les contraintes existent taux de r forme sur ce crit re plus impor tant Elle sera toutefois adapt e pour tenir compte de l allongement de la du
29. tr fle Il est aussi n cessaire de respecter un repos hivernal d au moins deux mois pour chaque parcelle Fertiliser et amender de mani re raisonn e Les pratiques de fertilisation jouent aussi sur le maintien du potentiel des prairies notamment des associations base de l gumineuses Dans ce cas aucun apport azot sous forme orga nique ou min ral ne doit tre r alis l ann e qui suit le semis afin de ne pas p naliser l implantation du tr fle Les ann es suivantes un seul apport 30 50 unit s d azote sera fait par exemple en fin d hiver sous forme de d jections telles que du fumier de bovin vieilli ou du compost 10 15 tonnes par ha Cap EN EAP FEVRIER 2006 N 1 Concernant la potasse il faut tenir compte du mode d exploitation de la prairie si le p turage est dominant les restitutions par les vaches laiti res compenseront les exportations par l herbe aucun apport n est n cessaire En cas de fauche 40 unit s de potasse par fauche sont conseill es Enfin le maintien d un pH correct 5 8 6 2 d s le semis de la prairie est indispensable pour le bon fonctionnement du sol des amendements r guliers sous forme de chaux de calcaire ou de sable coquillier correspondant 1 000 unit s quivalent CaO et r alis s tous les trois ans permettront de compenser les pertes annuelles Ma triser les rumex et chardons dans les prairies Pour garder des prairies propres et vi ter la conc
30. v res pour 100 vaches par an La mortalit des veaux avant 24 heures est de 8 en moyenne quand la morbidit ensemble des veaux malades et soign s atteint 15 Par ordre de fr quence viennent ensuite les troubles de locomotion 7 les v lages difficiles et fi vres de lait environ 6 chacun L cart entre les 1 4 inf rieur peu fr quent et 1 4 sup rieur plus fr quent appara t important notam ment par exemple pour les mammites 20 contre 103 Tableau 4 Fr quences des principaux troubles de sant sur 97 exercices analys s Troubles de sant it 1 4 Inf rieur Moyenne 1 4 Sup rieur Mammites cliniques Pour 100 vi ann e 97 103 D Fi vre de lait Pour 100 v lages 0 7 6 5 156 A T C tose Pour 100 vaches 6 3 D placement de caillette Pour 100 v lages Sje eT e r T a V lage difficile Pour 100 vaches 6 2 14 8 eee n T T Non d livrance Pour 100 v lages 5 8 aee n T RR ns M trite chronique Pour 100 v lages 3 6 TAS Peu de liens entre d penses de sant et pertes Les liens entre d penses totales ou pr ventives et les pertes li es la sant sont quasi inexis tants On trouve dans les le vages enqu t s mais aussi plus g n ralement dans d autres le vages des attitudes diff rentes face aux probl mes de sant dif f rents les levages avec beaucoup de d penses et peu de pertes les levages avec beaucoup de d penses et
31. 0 mm an la part d herbe reste minoritaire log es en tout couvert dans l ancienne stabulation du troupeau d Herv La m canisation a t rationalis e Chaque levage disposait de 2 trac teurs Deux d entre eux ont t vendus et remplac s par un seul Partager responsabilit s travail et revenu Chacun a sa part de travail administra tif mais les d cisions sont prises conjointement Dans une conjoncture plus difficile avec un c t administra tif plus pesant c est un soulagement d tre plusieurs pour prendre les d cisions avoue Maurice dans la ration comme C est un Si le travail est partag le ant rieurement Les trou soulagement revenu aussi D un commun peaux respectifs avaient d tre accord les DPU ont t une production moyenne de 7 7 500 kg de lait par vache Tout en gardant les races Pie Rouge et Prim Holstein l objectif commun se situe plut t 8000 kg pour limiter l effectif et gagner en temps d astreinte I y a eu recherche d une l g re intensification mais raisonn e et sans d rapage du concentr pr cise Maurice Chaque exploitation employait une personne pour effectuer la traite du dimanche soir cette t che reste d l gu e un salari dans le cadre du Gaec Dans la nouvelle structure les investis sements b timents ont t tr s mesu r s Deux panneaux de cornadis ont t ajout s pour les vaches log es dans la stabulation de l ex EARL
32. DE VIE Nous nous sommes regroup s Dans un contexte laitier incertain le regroupement appara t souvent comme une solution d avenir Marie Annick et Maurice taient en EARL Quessoy dans les C tes d Armor Herv menait seul son exploitation sur la m me commune Le 1 avril 2005 ils ont regroup leur exploitation au sein d un GAEC pour mieux atteindre leurs objectifs de qualit de vie Membres du R seau TRE ils nous font part de leur exp rience Le regroupement d exploitations certains y voient la panac e tous leurs probl mes d autres le rejettent a priori Pour r ussir ce projet il ne faut pas br ler les tapes Avant de franchir le pas il est n cessaire de r fl chir et de bien mesurer les tenants et aboutissants d un tel choix Il faut se situer par rapport ses objectifs de travail et revenu lister les diff rents moyens d y parvenir et ensuite analyser les cons quences du regroupement Au d part deux entit s Maurice Pincemin s est install en 1982 Marie Annick son pouse jus qu alors conjointe d exploitant est devenue associ e dans le cadre de l EARL en 1995 Tous deux n ont pas tant vis la performance technique tout prix qu un revenu et un travail cadr leur offrant une qualit de vie La Surface Agricole Utile tait de 52 ha et la reference laiti re de 263 000 litres La gestion de l exploi tation a t men e avec rigueur sans investissement superflu
33. Montb liarde Pie Rouge Intervalle v lage IA f condante 101 jours 87 jours 80 jours 95 jours Intervalle v lage IA f c de 110 jours 33 8 20 2 15 9 25 8 1 Intervalle v lage 1 re IA 74 jours 69 jours 64 jours 75 jours Intervalle v lage 1 re IA de 90 jours 21 0 12 0 7 0 20 0 1 PE r ussite 1 re IA 54 9 63 9 63 4 62 6 VL 3 IA et 18 5 13 4 12 2 10 8 D apr s bilan repro 2004 2005 r gion Bretagne Source Contr le Laitier Les bons r sultats de f condit sont obtenus par un taux de r ussite sup rieur et une mise la reproduction plus pr coce Tableau 3 influence du niveau de production sur le taux de r ussite et 1 re IA Tous niveaux de production 48 5 50 5 48 7 441 Troupeaux plus de 9 500 kg vache 45 3 49 1 47 7 40 5 La fertilit est relativement peu affect e dans le troupeau haut niveau de production A cee PA IERA FEVRIER 2006 N 1 MEE TI E LA VIE DES STATIONS STATION VIANDE DE MAURON Le point sur les essais B ufs Prim Holstein de 24 mois Daniel Le Pichon daniel le pichon morbihan chambagri fr Une bonne gestion du p turage permet de produire des b ufs 24 mois pe Fi di Er Lu i s 34 b ufs Prim Holstein ont t abattus le 16 septembre dernier au poids vif de 660 kg 24 mois Les carcasses d un poids de 330 kg class es O ont des caract ristiques comparables celles
34. TH SAU 89 ha dont c r ales 25 ha R f rence 471 000 litres Troupeau 65 VL Races Organisation du travail Horaires du lundi au vendredi 7h30 18h30 Pie Rouge et Prim Holstein 15 taurillons vendus an Traite syst matiquement 2 personnes sauf week end Week end astreinte une fois sur deux la traite du dimanche soir reste d l gu e un salari Cong s 2 semaines en t 1 semaine en hiver en projet 1 2 journ e de libre en semaine pour celui qui assure le week end suivant Cap EN EAP FEVRIER 2006 N 1 CONTEN Inte L observation des stabulations de g nisses nous oblige faire le constat suivant les quipements les moyens de contention sont peu pr sents Les acc s des camions des b taill res sont difficiles et ne permettent pas d embarquer facilement des g nisses La circulation des personnes leveur intervenant n a pas t r alis e m me si elle a t pr vue dans le pro jet Il faut enjamber des barri res passer dans le cornadis Les quipements de contention se r sument trop souvent au cornadlis De plus elle est bien souvent li e une stabulation avec trottoir auto nettoyant quai de 1 80 m diff rence de niveau de 0 40 entre b ton et aire paill e Les conditions d intervention sont loin d tre satisfaisantes et pourtant des solutions existent et peuvent tre rvenir en s curi adapt es dans l
35. a majorit des le vages Les stabulations avec aire d exercice b tonn e racl e de 3 m de large ou plus permettent de bloquer les DAS FEVRIER 2006 N 1 LAI RES t g nisses aux cornadis si possible anti pendaison Une barri re mobile fix e sur une barri re permet aussi de r aliser des interventions indivi duelles IT est galement possible de r aliser dans une case un box d inter vention quip d une barri re mobile d un cornadis ou d une porte de contention Ce type de b timent per met la mise en uvre de moyens de contention simples efficaces Mais ces b timents sont de moins en moins fr quents D autres syst mes de contention sont adaptables en stabulation g nisses l arri re des cases pr voir en int rieur ou ext rieur un couloir de contention li une porte de contention en bout de stabulation pr voir un couloir de contention avec porte de contention proximit de la stabulation ins taller soit un parc de contention fixe soit un mobile Michel Gautier Chambre d Agriculture des C tes d Armor michel gautier cotes d armor chambagpri fr A 7AF e O O O SE S t J A A O O A Q HIO z z n 2 K a l Jae z i jarre arri re permet des interventions mes dition de la O IJ le at en Co Ga A A A AA A e v A A A A O ATTO en fonction de l emplacement des stabulati
36. abitue ses Vincent J gou vincent jegou cotes d armor chambagpri fr Tableau 1 R sultats de croissance bovins croissance 15 g nisses n es l automne 2002 Age type Naissance 12 mois 15 mois IA V lage Poids ge type kg 191 299 338 411 620 Recommandations 200 400 GMQ gi 807 675 930 800 750 Les objectifs sont atteints pr s de 200 kg 6 mois g nisses un peu d ensilage de ma s Apr s le sevrage elles re oivent de l ensilage de ma s corrig avec 1 5 2 kg du m lange orge soja Le temps de consommation est d environ 3 heures Vers 4 mois une transition vers le p turage est organis e en incorpo rant un ensilage d herbe coupe fine plus de 40 de mati re s che avec le ma s Afin de limiter l engraissement des g nisses et m nager une transition vers le p turage la ration passe 100 d ensilage d herbe volont apr s 4 mois et jusqu la mise l herbe Le correcteur azot du m lan ge est remplac progressivement par une c r ale 500 g d orge Une qualit d herbe p tur e constante La mise l herbe intervient vers mi avril pour les premi res ann es d her Co t alimentaire inf rieur 200 par g nisse produite A partir du r f rentiel g nisses labor en 2003 par le P le Herbivores l itin raire alimentai re pour produire une g nisse du sevrage au v lage chez Michel Lavenant donne e Quantit de concentr s
37. au influence tr s fortement sa teneur en prot ines Cet essai montre que les vaches utilisent bien ces tour teaux de colza fermiers condition de ne pas d passer 5 de MG dans la ration totale Pour r ussir il faut assurer une transition de 3 semaines quand on introduit ces aliments aboutissant des rations teneur lev e en MG Il est n cessaire de mesurer la teneur en MG et en MAT du tourteau pour estimer sa valeur nutritive Philippe Brunschwig Institut de l Elevage philippe brunschwig inst elevage asso fr Tableau 1 Performances animales Institut de l levage Chambre d Agriculture 49 3 x 17 vaches 10 semaines tourteau colza Rn tourteau colza T tourteau soja Ingestion totale kg MS 21 8 AUS 22 6 Lait brut kg j 21 8 30 1 Si MG g j 1023 941 987 MP g j 872 962 992 TB g kg 36 8 31 3 30 8 TP g kg 31 4 32 0 30 9 Ur e mg l 293 288 282 GMAQ g j 722 890 809 Var tat point 0 38 0 56 0 56 cart significatif par rapport au lot tourteau soja Les trois rations sont compl t es avec une part plus ou moins importante de tourteau de soja Deux des lots ont une part de ce soja remplac e par du tourteau de colza press la ferme Cette substitution a am lior les performances Un test de conservation de ces tour Pour conforter ces r sultats un essai teaux gras est en cours Sur les 5 pre miers mois il n est pas apparu de d gradations visuelle
38. e la station de Tr varez L objectif est de proposer des rep res pour accompagner l agrandissement des exploitations laiti res Un premier essai d marr cet automne teste l allongement de la dur e de lactation sur des animaux niveau de production lev Un second sera mis en place en 2006 pour valuer la faisabilit d un couchage simplifi pour vaches laiti res Lorsqu on s agrandit comment conci lier ma trise du revenu simplification du travail et r ponse aux attentes soci tales Ces questions exprim es lors de commissions lait d partemen tales en 2005 ont t tudi es et rete nues par la commission professionnel le r gionale lait Les travaux en station apporteront des r ponses ces ques tions dans deux contextes fourragers diff rents e agrandissement avec une accessibili t encore importante au p turage gt 40 ares VL En syst me p turant bas sur une forte ma trise des co ts la logique est alors de loger les animaux suppl mentaires moindre co t Un essai testera donc la mise en place d un couchage simplifi pour vaches lai ti res aire stabilis e non couverte Il d marrera avec 54 vaches v lant de f vrier avril 2006 Nous en reparle rons dans un prochain article e agrandissement qui entra ne une r duction importante de l accessibilit au p turage lt 25 ares VL Le syst me fourrager est alors bas essentielle ment sur l ensilage de ma s et
39. e et Vilaine CS 14226 35042 Rennes cedex ALIMENTATION PRODUIRE SON CORRECTEUR AZOTE Les vaches laiti res valorisent bien les tourteaux de colza fermiers La production d huile utilis e comme biocarburant attire de nombreux leveurs d autant qu elle permet de disposer de tourteaux Un essai r alis la ferme exp rimentale des Trinotti res Maine et Loire montre que ces tourteaux gras sont favorables la production de lait Deux tourteaux ont t obtenus partir d un m me lot de graines de colza conserv es en big bag double enveloppe un tourteau 10 1 de MG issu d une presse Reinartz barreaux Rn et un tourteau 20 5 MG issu d une presse vis T by Performances Trois lots de 17 vaches Prim Holstein en milieu de lactation 5 2 mois en d but d essai ont consomm ces rations pendant 10 semaines apr s 3 semaines d un r gime commun m lan geant les 3 rations Ces 3 rations comportaient 86 g PDI kg de MS avec 3 kg de T Ils ont t compar s am lior es avec tourteau de soja dans le lot un tourteau de soja indus les tourteaux de soja 6 kg de tourteau de triel d shuil 1 3 MG pour corriger des rations d ensilage du m me ma s Du fait de l extraction de l huile par simple pression les tourteaux de colza fermiers taient moins riches en prot ines mais plus riches en nergie qu un tourteau de colza industriel d shuil 0 99 UFL
40. ement des prairies en baisse dans plusieurs de ces levages ont un important syst me racinaire avec rhizomes il faut les faucher avant floraison pour viter la mont e en graines Intervenir m caniquement pour a rer la prairie Pour entretenir leurs prairies certains leveurs interviennent m canique ment Diff rentes pratiques existent suivant le niveau d agressivit des mat riels cf tableau 1 D abord l bousage l taupinage sont des inter ventions de surface Ensuite l moussa ge par exemple au moyen de herses permet de gratter la prairie d acc l rer son r chauffement au printemps et aussi d arracher les mousses au prin temps et les Agrostis l automne Ce hersage peut tre accom pagn d un sursemis Il en ressort que la dur e de vie des prairies se situe entre 4 et 6 ans 13 levages sur 18 La flore des prairies est constitu e en majorit de prai ries de RGA TB dans 11 levages sur 18 et de prairies flore vari e pour les 7 autres Le repos hivernal 2 3 mois est mis en uvre dans tous les levages Des apports de fumier vieilli ou compost sont r alis s dans 14 levages des apports d amendements calcaires dans 12 levages en majorit tous les 3 ans Mais seulement 8 leveurs sur 18 interviennent m caniquement sur leurs prairies au moyen de herse principalement aucun outil d a ration plus sp cifique n est utilis Le sursemis de tr fle ou RGA est pratiqu dans 6
41. ent identique on a perdu une semaine sur l interval le v lage ins mination f condante ou intervalle v lage v lage En moyenne les vaches aujourd hui v lent tous les 13 mois et moins de 1 vache sur deux retient la 1 ins mi nation Ces r sultats moyens sont essentiel lement dus aux r sultats observ s en ace PimtostenlaacedomiInmanrEe En race Montb liarde et Normande et un degr moindre en Pie Rouge les r sultats sont stables et se tien nent beaucoup mieux tous les niveaux taux de r ussite mise la reproduction intervalle v lage ins mination f condante tableau 1 Un veau par vache et par an La lecture du tableau nous apprend tout d abord qu en race mixte on peut esp rer un veau par vache et par an En race Prim Holstein lorsque l on regarde le meilleur quart des levages sur l intervalle v lage ins mination f condante tableau 2 on en est un intervalle entre v lages de 12 5 mois contre 13 3 mois en moyenne Ces r sultats sont obtenus gr ce un taux de r ussite sup rieur et une mise la reproduction plus pr coce Ainsi en race Prim Holstein par rapport la moyenne ces levages ont un taux de reussite superieur deres pont 55 avec un d lai de mise la reproduction inf rieur de 8 jours Plus 10 jours d intervalle v lage 1 IA c est plus 9 jours de d lai pour l ins mination f condante Plus on ins mine tard plus on d cale la f c
42. erme commun aux quatre titres d partementaux Cap souligne la volont de fournir des r f rences pour accompagner les le veurs dans la conduite de leur exploi tation Dans cette p riode mouve ment e il est encore plus important de d finir et de maintenir le bon Cap Expression de g ographie ou de marine c est aussi un symbole qui rappelle la Bretagne Recherche Appliqu e atteint en se rappelant qu travers Le Contr le Laitier pour une recherche ind pendante A l heure o para t le premier num ro de Cap Elevage les Contr les Laitiers bretons s engagent eux aussi dans un processus de r gionalisation afin de gagner en coh rence tant en mati re d organisation qu en terme d offre de services recherche ind pendante et aux r flexions engag es dans le but de faire merger des attentes du terrain En jouant sur la compl mentarit de nos missions nous renforcerons la synergie entre nos quipes dans l objectif d apporter aux leveurs les comp tences Depuis de nombreuses ann es d j les Contr les n cessaires pour tre pr sents demain Laitiers s appuient sur la relation privil gi e qu ils entretiennent avec les EDE au travers de la formation des techniciens et du transfert des r f rences issues de la recherche appliqu e aupr s des leveurs Christian DENOUAL Pr sident de Bretagne Contr le Laitier Membre du Comit Professionnel du P le Herbivores Ce partenariat
43. es observations vous faire partager la mise en pratique par les agriculteurs des conclusions des travaux r alis s Je voudrais aussi signaler les partenariats que nous avons renforc s avec l Institut de l Elevage d une part qui nous appor tera son expertise et son appui m thodologique dans la conduite des travaux et d autre part la F d ration Bretonne des Contr les Laitiers qui nous aidera diffuser Cap Elevage aupr s du plus grand nombre J esp re que Cap Elevage sera un outil de travail pour tous et qu il vous permettra de franchir les ch ances qui nous attendent En ce d but d ann e je formule le V u que nous puissions continuer associer Recherche Formation et Diffusion de nos travaux ce qui a fait la force de l levage breton ces 30 derni res ann es Continuons ensemble investir dans ce qui contribue pr parer les terrains de l avenir Bonne lecture tous Jean Luc Foss Pr sident du P le Herbivores CONSEIL GENERAL Les travaux du P le Herbivores sont 7 cami EYES EA conduits avec le soutien financier de di e 7 mL Cap Elevage Innover dans NA la continuit SN S adapter avancer DOSSIER RENOUVELLEMENT 24 mois au v lage Un imp ratif technique et conomique G nisses laiti res N 1 F vrier 2006 R seau Etre Impact conomique de la sant 39 pour 1 000 I de lait Lisier sur p tures Pr venir les
44. graissement excessif qui v leraient tard peuvent avoir plus de probl mes au v lage Tout ceci concourt une r duction de la dur e de vie produc tive du fait aussi d une mamelle moins fonctionnelle Cap EN ARTS FEVRIER 2006 N 1 Moins d animaux pr sents Les effectifs d l ves pr sents sur une exploitation sont li s l ge au v la ge De fa on th orique entre deux levages o les g nisses v lent 24 ou 36 mois il y a une g n ration sup pl mentaire Concr tement cela repr sente plus de travail on compte environ 18 heures de travail pour produire une g nisse du sevrage au v lage plus de rejets notamment azot s plus d animaux en b timents plus d animaux nourrir La r alisation du v lage pr coce est largement r alisable en respectant les p riodes cl s de l levage La tech nique ne pr sente que des avantages l argumentation mettant en avant le v lage tardif et consistant dire que les g nisses valorisent des surfaces fourrag res ingrates ne se justifie pas dans la mesure o ceci repr sente un co t suppl mentaire m me si peu de concentr s ou de fourrages stock s sont utilis s Apr s 24 mois une g nisse ing re plus de 10 kg de mati re s che par jour soit 1 4 de co t alimentaire par jour de vie improductive suppl mentaire V lage pr coce mode d emploi Le d marrage du veau est capital notamment la gestion rigoureuse
45. ion et en r alisant la veille reproduction chaque passage le technicien de contr le vous y aide le calendrier pr visionnel de repro duction permet d anticiper sur les vaches observer vaches potentiellement probl me et doivent tre trait es dans les troupeaux qui grandissent et la main d uvre qui diminue les marqueurs de chevauchement peu En cas de probl me persistant faites vent tre d une bonne utilit appel au technicien sp cialis reproduc les vaches en alerte non ins mi tion Parlez en avec votre technicien de n es apr s 40 50 jours sont des Contr le laitier Tableau 1 r sultats de reproduction par race Prim Holstein Normande Montb liarde Pie Rouge Nombre levages 9 106 559 109 67 Intervalle moyen v lage 1 re IA 82 jours 78 jours 72 jours 81 jours Intervalle v lage 1 re IA de 90 j 30 6 24 1 17 7 28 1 r ussite 1 re IA 48 2 99 4 60 5 55 0 VL 3 IA et 24 8 16 6 15 9 19 1 Nombre d IA IA f condante 1 95 1 66 1 66 1 75 RP o Intervalle v lage IA f condante 122 jours 104 jours 95 jours 112 jours int IA f condante de 110 jours 47 8 33 8 26 7 40 4 D apr s bilan repro 2004 2005 r gion Bretagne Source Contr le Laitier En mati re de reproduction avantage aux races mixtes Tableau 2 r sultats de reproduction du quart sup rieur sur l intervalle IA f condante Prim Holstein Normande
46. ionalisation de la Recherche Appliqu e elle a comme objectif de diffuser les r f rences et les r sultats des travaux conduits par le P le Herbivores et ses partenaires aupr s du plus grand nombre la pointe de rrvage m Cap levage est le fruit de la fusion des quatre revues d levage LAON Dans chaque d partement breton une revue technique dit e par la Chambre d Agriculture ou l EDE Maison de l levage servait de canal de diffusion crite aux r sultats de Quatre revues en une Cr es avec le m me objectif ces revues ont eu des parcours diff rents Elevage Rentabilit dans les C tes d Armor et A La Pointe de l Elevage dans le Finist re cr es en 1967 et 1968 ont t les pr curseurs accompagn es depuis toujours par les Contr les Laitiers Morbihan Elevage est plus r cent 1997 alors que l Ille et Vilaine se dotait de sa revue Elevage Avenir en 2001 Avec la d cision des Chambres d Agriculture et EDE de Bretagne de mettre en commun leurs moyens de Recherche Appliqu e l objectif de fusionner les revues a t clairement fix Cet objectif est aujourd hui Cap Elevage perdure l esprit de A La Pointe de lElevage Elevage Rentabilit Morbihan Elevage et Elevage Avenir Le titre m me de Cap Elevage choisi par les membres du Comit profes sionnel du P le Herbivores traduit la volont d innover dans la continuit Elevage est le t
47. is en sta tions ou en exploitations est un atout pr server L objectif de Cap Elevage est de diffu ser le plus rapidement possible aux leveurs de la r gion mais aussi ailleurs les r f rences produites en Bretagne en production bovine et ovine Toute l quipe de Cap Elevage s y emploiera Vous trouverez dans Cap Elevage tout au long de l ann e des rubriques destin es aux producteurs de lait ou de viande principalement de bovins et aussi parfois d ovins ou caprins voire quins sp vue COPA APN FEVRIER 2006 N 1 Ur raii ee a RENOUVELLEMENT f 24 MOIS AU V LAGE Un imp ratif technique et conomique Le v lage pr coce en race Prim Holstein comme en race Normande pr sente des avantages en termes techniques conomique et aussi l chelle du syst me au travers de la long vit des animaux La moyenne de l ge au v lage est d environ 30 mois chez les adh rents des Contr les Laitiers bretons L int r t du v lage pr coce est multiple Un gain de 14 par 1 000 I pour 5 mois d cart d ge Une tude r cente men e par le CER du Finist re met en relief l impact de l ge au v lage d une part sur le co t de production des g nisses et d autre part sur le co t du renouvellement En comparant les levages v lant en moyenne moins de 27 mois et ceux plus de 32 mois on observe un co t de production par g nisse produite de
48. massives Le risque de contamination en p ture est donc fortement limit avec des lisiers stock s plusieurs mois sans nou vel apport et des cycles de p turage de 21 jours La pr vention est encore ren forc e avec des d lais pandage p tu rage sup rieurs un mois sortie d hi ver ou repousse apr s fauche ou l pandage sur des parcelles destin es la fauche foin ou ensilage En pratique stocker et attendre ou enfouir Le stockage de lisier sans nouvel apport n cessite deux fosses dont une remplie en d but d hiver reste au repos pen dant 3 mois deux mois en t Si cette solution n est pas possible le risque augmente d autant plus si on apporte du lisier frais juste avant pan dage en vidangeant les pr fosses juste avant le pompage par exemple L autre solution pr ventive consiste injecter enfouir le lisier dans la p tu re sans d bordement ni risque de ruis sellement Cette technique met les agents pathog nes hors de port e des bovins Elle pr sente l avantage de r duire les nuisances olfactives et de diminuer la volatilisation de l azote Son surco t par rapport un panda ge classique d pend du niveau d utili sation du mat riel et des distances parcourir En cas de maladies connues dans l le vage les d jections ne seront pas pandues sur les p tures si elles n ont pas t pr alablement d contamin es chimiquement On dispose de peu de donn es su
49. mender d sherber Des interventions m caniques peuvent tre aussi pratiqu es m me s il convient d tre prudent sur leur efficacit Face des baisses de rendement des prairies par exemple trois quatre ans apr s leur implantation il faut s inter roger sur les causes possibles avant toutes interventions Les pratiques de p turage tout au long de l ann e jouent un r le pr minent dans le maintien en tat de la prairie P turer en respectant la prairie sur toute la saison AU printemps en pr sence de condi tions humides il est opportun de profi ter de la diversit de portance des dif f rentes parcelles afin de continuer p turer Dans tous les cas on pargne ra les jeunes semis de l automne Le matraquage des sols de prairies d asso ciations RGA TB peut nuire au tr fle blanc en abimant ses nodosit s Ensuite toujours sur les jeunes prairies aucune fauche ne sera r alis e sur les associations de premi re ann e afin de ne pas d favoriser le tr fle L t quand la pousse de l herbe ralentit le surp tu L apport de compost ou de fumier vieilli est favorable au maintien de la production des prairies rage est viter car il d grade la flore de la prairie notamment le ray grass anglais Enfin l automne un bon net toyage de la prairie d termine le ren dement de la prairie l ann e suivante il permet notamment le tallage des gramin es et la ramification des sto lons du
50. n azote distribu volont m lang la recycleuse avec 1 5 kg MS d ensilage de ma s et 500 g de c r ales par animal De la surveillance et du suivi Pour Michel un des facteurs cl s est le suivi de la croissance notamment gr ce aux pes es r alis es par Bovins Croissance Le suivi est important surtout entre la naissance et 6 mois mais aussi autour de l A Michel pr cise que les 6 mois gagn s en faisant v ler plus t t de 30 24 mois cou vrent largement le temps pass et le co t engendr par la pes e Les g nisses concentrent donc l at tention de l leveur Michel concluant la g nisse est trop souvent le parent pauvre de l levage laitier Les gains conomiques mais aussi les effets sur Cap EN ARTS FEVRIER 2006 N 1 RENOUVELLEMENT ENTENDU VU LU h la long vit productive ne sont pas neutres Quant la r forme sur l exercice comptable 2004 les vaches de r forme pesaient en moyenne 368 kg poids de carcasse V lage pr coce ne rime donc pas avec car casse l g re Cette conduite en v lage group e facilite une conduite homog ne des g nisses Comme pour le phosphore en 2002 l INRA propose un syst me d apports journaliers recommand s en calcium et magn sium mettant en relation les besoins r els des animaux et les quantit s r ellement absorb es Pour le calcium les besoins d entretien d pendent dor navant comme pour le
51. n conditions tr s humides et donc un matraquage de la prairie II n a pas t mesur d effet positif du hersage L effet de l apport de fumier de bovin vieilli 10 15 t et du chaulage ont aussi t test s seul l effet de l apport de fumier ressort favorable dans quatre sites sur cinq Il convient donc de rester prudent sur l effet de ces outils sur la production des prairies I existe aussi un outil d a ration pr sent dans toutes les prairies le ver de terre Des tudes de l INRA ont montr que 2 tonnes de lombrics sont pr sentes en moyenne par ha de prairie et remuent 500 tonnes de terre par an en creusant des galeries I faut tout faire pour favoriser ce travail en apportant du fumier vieilli par exemple Tableau 1 Diff rents types d interventions m caniques possibles sur prairies efficacit non syst matique Actions Objectifs Pi ces travaillantes Ebouser taupiner R partir les vieilles bouses et disperser ainsi Rabots ou racloirs la mati re organique i Barres de nivellement Etaler la terre des taupini res pour viter de souiller Tapis de mailles les r coltes et niveler ainsi le sol Cercles Eliminer les mousses et la v g tation morte et les talles perch es Dents souples trilles Rabots pointes Tapis de mailles pointes Emousser Ouvrir le couvert pr alablement la r alisation Dents ressorts pe p d un sursemis la vol e Scarifier a rer Soc
52. nce au bout Nombre de vaches tudi es de 3 ans de dur e productive BERJA ET CETTE CS 24 mois et moins 15 822 38 8 nouveau permises afin dat teindre l objectif de 90 du poids adulte au premier v lage L augmentation du poids en fin d levage permet une produc tion laiti re plus importante elle a aussi pour objectif d atteindre un gabarit permettant moins de difficult s au v lage A l inverse des g nisses trop grasses sont 24 26 mois 28 837 37 6 p nalis es par des difficult s au e v lage et des probl mes de 26 28 mois 8 923 35 5 reproduction nn 28 30 mois 5 823 34 8 C 30 34 mois 11 784 34 Les g nisses v lant t t ont plus de chance d tre l au bout de 3 ans Tableau 3 Objectifs de croissance des g nisses laiti res v lant 24 26 mois Poids vif en Age type du poids adulte Poids vif recherch kg Tour de poitrine recherch cm GMQ g i Naissance 6 40 42 900 6 mois 30 200 130 750 15 mois 60 400 169 750 24 mois avant v lage 90 600 630 vendant la 1 re lactation 24 mois apr s v lage 80 530 560 cap PN IERA FEVRIER 2006 N 1 RENOUVELLEMENT rai 0 fl T GENISSES LAITI RES Velage precoce et normandes un mariage possible Le v lage pr coce en race Normande est possible II est m me rentable Michel Lavenant install M r de Bretagne explique ses motivations pour le v lage 24
53. on antiparasi taire 3 60 par vache et par an Pour les veaux les troubles digestifs sont majoritaires et repr sentent en moyenne 4 50 VL an CAP UPS STE FEVRIER 2006 N 1 Co ts li s la sant 250 Vache 163 de pertes par vache et par an Les 97 levages sur lesquels nous avons pu r aliser l estimation ont en moyen ne des pertes ou manque gagner de 163 par vache et par an soit 25 pour 1 000 produits Le 1 4 inf rieur se situe 71 VLjan contre 273 JVL an pour le 1 4 sup rieur 34 0 des pertes conomiques sont li es au poste mamelle Les troubles ayant le plus de poids en terme de pertes sont ensuite les pro bl mes de reproduction et ceux li s aux veaux tableau 4 Au total 250 d impact conomique annuel de la sant par vache Lorsque par levage on cumule les d penses de sant et les pertes induites l impact conomique global approche 250 par vache et par an soit environ 39 pour 1 000 pro duits tableau 3 Les troubles de la mamelle y contri buent 37 les troubles de la repro duction 18 et enfin les troubles li s aux veaux 11 Dans la composition de l impact co nomique global les d penses repr sentent environ 1 3 contre 2 3 pour les pertes que l impact conomique soit lev ou faible Pas d effet syst me de production Les donn es ne permettent pas d ob server un lien entre l impac
54. ondation c est la relation la plus nette qui existe entre r sultats de reproduction graphique 1 Pour am liorer les r sultats de fertilit on pense souvent d caler la 1 IA Effectivement on am liore ainsi le taux de r ussite mais faiblement si on d cale de 10 jours la 1 ins mina Conseils sp cialis s reproduction comprendre et agir En cas de d gradation de la f condit la visite d un conseiller sp cialis permet une analyse compl te des facteurs de risques Plus des 2 3 des levages am liorent nettement leurs r sultats dans les 12 mois suivants En moyenne le gain est de 10 de r ussite en 1re IA et 9 jours pour l intervalle V IA f condante source r sultats CL 35 N h sitez pas solliciter votre conseiller d levage sur cette action Gagner 10 jours et 10 de r ussite l IA c est un gain de 15 par vache DPF APN FEVRIER 2006 N 1 tion on am liore le taux de r ussite de 3 points environ et on allonge l in tervalle v lage ins mination f con dante de 9 jours La recherche d une meilleure f condit ne passe donc pas par le d calage de la 1 ins mination Il faut ins miner le plus t t possible en respectant bien s r les 50 jours apr s v lage Niveau de production et quantit de concentr peu ou pas d effet Lorsque le niveau de production aug mente la fertilit se d grade mais de fa on limit e tableau 3 L antago nisme entre horm
55. ones laiti res et hormones de reproduction appara t bien mais le suivi plus rigoureux des levages haut niveau de production compense bien la diminution de la fertilit de ces animaux le taux de r ussite baisse seulement en moyen ne de 1 5 point pour 1 000 kg de lait On observe un l ger d calage entre d partements en Ille et Vilaine et dans le Finist re les carts de fertilit entre niveaux de production sont plus faibles que dans les C tes d Armor o le Morbihan Est ce seulement un effet g n tique qui s exprime par ces r sultats Pour le concentr l effet sur les r sul tats de reproduction est pratique ment nul On n observe aucune diff rence dans les r sultats de reproduc tion quand le niveau de concentr varie La f condit est tr s li e la ma trise de l tat des vaches Ce qui importe c est la qualit de la ration en particulier celle des fourrages et les quantit s ing r es plus que la quantit de concentr Andr Coat acoatcl29 wanadoofr Alain Bourge alain bourge ille et vilaine controle laitier fr Mettons l accent graphique 1 intervalle V lage IA f condante et d lai de sur le suivi mise la reproduction par troupeau Il n y a pas de facteur primordial qui explique les diff rences entre le vages mis part le facteur race C est plus le suivi au jour le jour qui est important et la ma trise de l tat d engraissement Par le suivi de l ali mentat
56. ons et de leur proximit un syst me de contention commun aux deux troupeaux peut tre ins tall lembarquement des g nisses est aussi pr voir partir des boxes partir des jeux de barri res et du bon positionnement du camion ou de la b taill re Le bovin doit avoir l impression de se diriger vers l ext rieur impression de fuite 1 fill j r tj T U iii pin e fait gli Les installations de contention doi vent tre simples solides robustes et permettre de travailler en s curit La fe LAN contention fait partie du fonctionne CT O ment du b timent et il faut le pr voir g g d s la conception des projets PA ARA FEVRIER 2006 N 1 CONTR LE LAITIER S r j LA REPRODUCTION EN BRETAGNE Un etat des lieux Au c ur de la conduite du troupeau laitier la reproduction par sa complexit suscite toujours beaucoup d interrogations Quelle est la part de l alimentation et de la g n tique dans la baisse de fertilit Faut il allonger le d lai de mise la reproduction Cet article vise dresser un tat des lieux et au del rappeler les cl s favorables une meilleure f condit Les r sultats moyens de reproduction sont en d clin depuis de nombreuses ann es Ce n est pas une d couverte Depuis 10 ans on perd en moyenne 0 6 0 7 point de taux de r ussite par an et le d lai de mise la reproduc tion restant pratiquem
57. phosphore de la mati re s che ing r e et du poids vif de l animal Les besoins de pro duction sont estim s 1 25 g I de lait pour 1 20 pr c demment Les coefficients d absorption r elle varient de 20 pour les pulpes de betteraves 55 pour les ali ments concentr s au lieu d une absorption moyenne de La ma trise des probl mes sanitaires du jeune veau passe aussi par une nurserie saine et s che Un syst me de recommandations d apports en calcium et magn sium absorbables pour les ruminants 33 dans les pr c dentes recommandations Pour le magn sium les besoins d entretien et de produc tion ne sont pas modifi s par rapport aux recommanda tions pr c dentes Il n y aura pas pour les diff rents ali ments de valeur en Mg absorbable comme pour Ca et P car le coefficient d absorption r elle du magn sium sera diff rencier selon la teneur en potassium K du r gime Nous reviendrons ult rieurement sur les cons quences dans la recommandation d apport en min ral Source F Meschy et al INRA Journ es 3R 2005 Climat acceleration du r chauffement Lors de la r union de la Commission Agriculture du Conseil Sup rieur de la M t orologie M t o France a pr sent des travaux portant la fois sur les donn es m t orologiques des cinquante derni res ann es et sur une projection 2100 Il en ressort une acc l ration du r chauffement climatique avec un d crochement depuis 1985
58. pour 114 exercices comptables Pour 97 d entre eux les pertes induites par les troubles de sant et par cons quent l impact conomique de la sant ont t estim es 17 levages ont t retir s de l tude du fait de l absence d informations n cessaires au calcul 87 de d penses de sant par vache et par an En moyenne les leveurs enqu t s d pensent 87 par vache et par an soit 13 pour 1 000 de lait vendu le 1 4 conome se situant 50 par vache et par an contre 128 VL an pour le 1 4 d pensier La part de pr ventif global hygi ne de traite trai tement au tarissement d penses pr ventives diverses anti parasitaires repr sente en moyenne 47 des d penses Cette part du pr ventif volue peu quand on compare les classes d levages en fonction de leurs d penses totales Parmi les d penses 86 sont affec t s aux vaches laiti res 8 aux veaux et 6 aux g nisses Pour les vaches les postes principaux de d penses sont les troubles de la mamelle avec une moyenne de 40 VL dont 13 50 de traitements en lactation par vache et par an et 12 VI an de produits d hygi ne mammaire tableau 2 les troubles m taboliques et nutri tionnels en moyenne 8 VL an environ les troubles du v lage 4 50 lt VL an et de la reproduction en moyenne 4 E VL an Pour les g nisses la quasi totalit est attribuer la pr venti
59. r e de lactation du lot 18 mois Les tables de composition et de valeur alimentaire des fourrages en cours d actualisation ENTENDU VU LU Apr s l actualisation en 2002 de la composition et de la valeur alimentaire des concentr s l INRA travaille actuellement sur la mise jour de celle des fourrages les derni res tables datant de 1988 Elles proposent des valeurs de composition chimique de valeur nutri tive et d ingestibilit pour une grande diversit de four rages en fonction du stade de v g tation et du mode de r colte Leur r actualisation a pour but de compl ter les informations concernant les parois v g tales et la composition min rale des fourrages Les valeurs azot es dans le syst me PDI seront affin es en pre nant mieux en compte la d gradabilit de l azote Par ailleurs les fourrages mi fan s seront introduits en particulier les balles rondes enrubann es et les valeurs propos es pour le mais correspondront un mat riel g n tique plus r cent Enfin figureront des crit res pour valuer l impact des fourrages sur la sant de l animal sur l environnement et sur la qualit des produits dont la composition en acides gras d in t r t nutritionnel pour l homme Sortie pr vue en 2006 Source R Baumont et al INRA Journ es 3R 2005 A coe PA ETAPE FEVRIER 2006 N 1 TRAUAIL Let POUR VIVRE DU LAIT ET MIEUX ATTEINDRE NOS OBJECTIFS DE QUALITE
60. r le degr de contamination des d jec tions par les salmonelles Une tude fran aise r cente Fablet et coll 2005 r alis e sur 61 bandes de charcutiers issus de 50 levages naisseurs engraisseurs a donn 8 r sultats d analyse de lisiers positifs soit 13 1 La contamination mesur e pour 2 de ces chantillons tait faible Classement des pratiques par degr de pr vention Degr de pr vention Ma trise maximale Bonne ma trise Risques Utilisation proscrire pratique 1 lisier stock sans apport nouveau 2 mois en t 3 en hiver et inject Et d lai pandage p turage de 3 semaines voire 1 mois lisier stock sans apport nouveau 2 mois en t 3 en hiver Et d lai pandage p turage de 3 semaines voire 1 mois lisier non stock non inject en p turage tournant lisier frais non inject en p turage continu A coe PA ARTS FEVRIER 2006 N 1 pratique 2 fauche ensilage Et d lai pandage fauche sup rieur un mois lisier inject et d lai pandage p turage de 3 semaines voire 1 mois lisier frais inject en p turage continu Diagnostic de salmonellose ou connaissance d une excr tion massive sauf si d contamination chimique pr alable Ramassage incertain des cadavres TRAUAIL fe UN NOUVEL ESSAI TREVAREZ 2 velages tous les 3 ans Un nouveau programme exp rimental se met en plac
61. risques sanitaires TRAVAIL Un nouvel essai Tr varez 2 v lages tous les 3 ans Pour vivre du lait et mieux atteindre nos objectifs de qualit de vie Nous nous sommes regroup s V lage pr coce et normandes un mariage possible ALIMENTATION Produire son correcteur azot Les vaches laiti res f valorisent bien les tourteaux de colza fermiers FOURRAGES Entretien des prairies Intervenir pour maintenir ou am liorer leur potentiel La revue des leveurs d herbivores en Bretagne B TIMENT EQUIPEMENT Contention des g nisses laiti res Intervenir en s curit CONTR LE LAITIER La reproduction en Bretagne Un tat des lieux Le point sur les essais B ufs Prim Holstein de 24 mois Veaux dehors d s 8 jours d abonnement retourner Cap Elevage P le Herbivores Maison des Agriculteurs BP 540 22195 Pl rin Cedex GA SA NL TAE L REE AE E A A A E E A A E A E E ATAR A E N EE E Adresses EAS NNE EE ESA E AE AA N E ETERN EEEE S NE E PEN S abonne Cap Elevage au prix de 47 TTC annuel Hors France 65 pour 10 num ros annuels Ci joint ch que bancaire de eccere Date et signature RECHERCHE APPLIQUEE CAP ELEVAGE Innover dans la continuit S adapter avancer Cap Elevage n est pas une revue de plus Elle se substitue aux quatre revues d partementales existantes Suite logique la r g
62. s en euros VL an sur 97 exercices Crit re D penses Impact oonomique de d penses dans l impact Total troupeau dont 87 163 250 35 Vincent J gou vincent jegou cotes d armor chambagpri fr variabilit des pertes comme des d penses laisse entrevoir une marge de progr s m me si en mati re de sant la recherche d conomie n est pas toujours synonyme de limitation des risques et de s curit Reste chacun se situer par rapport aux r sultats de cette tude et d adapter les d penses aux risques de son levage Une fr quence lev e de troubles doit galement alerter sur la conduite du troupeau La m thode utilis e Nous avons relev l ensemble des factures sur un exercice pour appr cier les frais directs ou d penses de sant du trou peau factures m dicaments honoraires v t rinaires prophy laxies Suivi et service sanitaire produits d hygi ne et de pr ven tion notamment gr ce un outil con u par l Ecole V t rinaire de Nantes les GTV GDS et CL des Pays de la Loire Le bilan de sant labor dans les Pays de la Loire avec l Ecole V t rinaire de Nantes et appliqu nos levages enqu t s a per mis d appr cier les pertes induites par les troubles de sant Apr s avoir renseign la fr quence annuelle de 21 grands troubles de sant les donn es techniques Contr le Laitier et comptabilit et les donn es conomiques de valorisation du lait
63. s troits rigides D compacter une prairie tass e par le pi tinement Rouleaux pointes des animaux source Patrice Pierre Chambre d Agriculture 53 UP STE FEVRIER 2006 N 1 LA RESEAU ETRE Impact conomique de la sant 39 pour 1 000 I de lait Le calcul des d penses de sant et de l estimation des pertes conomiques li es la sant dans soixante levages du r seau ETRE mesure un impact conomique moyen de la sant de 39 pour 1 000 soit 250 par vache Au del de la moyenne les carts entre levages sont importants quel que soit le syst me Les d penses repr sentent 1 3 de cet impact contre 2 3 pour les pertes Les troubles de la mamelle repr sentent 35 de l impact conomique de la sant Cet article a pour vocation de faire la synth se des d penses de sant sur 2 exercices comptables cons cutifs des levages du r seau ETRE r seau d levages bretons Equilibre Travail Revenu Environnement et de d ter miner les pertes conomiques li es aux probl mes de sant Les levages du r seau TRE enqu t s sont en terme de structure repr sentatifs de la moyenne bretonne tableau 1 L analyse sur deux exercices permet de limiter l effet ann e apparition ponctuelle d un probl me sanitaire et de lisser les variations de stocks de m dicaments notamment Les d penses ou frais directs ont ainsi t calcul s partir des factures
64. t cono mique global et le syst me de pro duction observ par la part de ma s dans la SFP et la quantit de concen tr s On constate uniquement une aug mentation de l impact conomique exprim en par vache et par an d penses pertes avec l augmenta tion du niveau de production par vache Cependant ramen en pour 1 000 vendus on n observe aucun lien entre production par vache et d penses ou pertes conomiques L observation de l impact conomique de la sant dans les levages enqu t s est riche d enseignements Au del de la moyenne l int r t est d explorer avec une m thode pr cise les d penses les fr quences et les pertes induites La Tableau 1 Caract ristiques principales des levages enqu t s 114 exercices comptables Mini pour chaque crit re Crit res Moyenne des levages Maxi pour source CL ou comptatibilit chaque crit re Nombre de vaches 27 45 87 Nombre d UGB lait 32 66 138 mm Quota en litres 174 000 287 900 575 678 SAU en ha 26 61 129 Production moyenne 4 943 7 352 9 706 par vache et par an de ma s dans la SFP 0 30 48 Ares p tur s par vache 20 41 80 Quantit de concentr s en g par kg de lait 33 ala 1 Ces levages repr sentent des situations assez contrast es tout comme le sont les levages l chelle de notre r gion Tableau 3 Impact conomique moyen des troubles de sant dans les levages enqu t
65. t r alis sur 10 veaux n s entre le 1er et le 15 septembre et mis en p ture le 20 Ils y ont re u du lait yaourt du ma s grain entier du foin et bien entendu de l herbe Les veaux ont t sevr s le 17 novembre et rentr s l table II ny a eu aucun probl me et pourtant cette p riode a eu la pluviom trie habituelle des Montagnes Noires 240 mm du 15 octobre au 15 novembre La zone de caillebotis a permis d viter le bourbier clas sique autour des points d alimentation Lors des averses les veaux venaient se r fugier sous les quelques t les Pas de paillage ni de fumier vider c est une conomie de travail si par ailleurs on est qui p pour le transport du lait Par contre une difficult les veaux sont plus sauvages M me en allant quelques minutes parmi eux chaque distribution ils se laissent difficilement approcher il faudra passer plus de temps les cajoler Il faut aussi une parcelle bien d limit e et une possibilit de contention Dans un prochain num ro nous vous informerons sur les r sultats de croissan ce et des incidences de cette pratique sur la suite de l levage des g nisses Un abri sommaire mais suffisant et appr ci Du 1 Journ es lait 25 f vrier 31 mai En juin Prenez au 3 f vrier investissements au 15 mars et 1 juin 2006 date 2006 et travail 2006 2006 Salon de l Herbe Nouvoitou 35 Portes ouvertes station exp rimentale de Tr varez Portes ouvertes
66. to Fran ois Raflegeau maquette Graphie Couleurs Imprimerie Imprimerie Dessalles 22000 St Brieuc CPPAP en cours ISSN en cours D p t l gal f vrier 2006 Abonnement 10 num ros 47 TTC 02 96 79 21 63 cap elevage cotes d armor chambagri fr Partenaires associ s au P le Herbivores VI seen sel Bretagne INSTITUT DE L ELEVAGE anses ss CELL ai proche des leveurs Depuis le 1 janvier 2005 les Chambres d Agriculture et les EDE de Bretagne ont r gionalis l ensemble de leurs activit s de Recherche Appliqu e au sein de trois P les Herbivores Porcs Aviculture Agronomie Productions V g tales L objectif de cette r organisation est d apporter plus efficacement aux agriculteurs et leur environnement les r f rences n ces saires l volution de leurs exploitations en optimisant nos moyens Cette r alisation est le fruit d une d marche initi e en 1994 par la mise en r seau des stations exp rimentales I restait une tape franchir pour que les r f rences et les r sultats des tudes produites par le P le Herbivores soient diffus s aupr s du plus grand nombre Vous avez entre vos mains l aboutissement de cette r flexion travers le 1er num ro de la revue technique r gionale bovine Cap Elevage Cette nouvelle revue n est pas une revue de plus Elle remplace les quatre revues d partementales cr es par les EDE et les Chambres d Agriculture
67. urrence des adventices il faut essayer de limiter les vivaces que sont les rumex et les chardons Cela sous entend de ma triser leur double mode de reproduction sexu e par leur mont e en graine et v g tative par division de leur souche Un d primage d s le premier automne favorise l im plantation de la prairie L exploitation de la prairie joue aussi sur la ma trise des rumex pas de stocks sur pied sur les parcelles sensibles rotation des fauches entre parcelles En cas d infes tation tr s faible un d sherbage locali s est tr s efficace et moins co teux Sinon un d sherbage en plein est la derni re solution plut t l automne Il est pr f rable de prendre contact avec votre conseiller afin de respecter les Jean Marc SEURET jean marc seuret cotes d armor chambagpri fr homologations des diff rents produits notamment sur associations On peut aussi intervenir m caniquement notamment en agrobiologie en arra chant les rumex au moins 10 cm de profondeur ou en tranchant les gros chardons 5 10 cm de profondeur car ils poss dent leurs r serves dans le col let Pour les chardons des champs qui Des pratiques d entretien sp cifiques en agrobiologie Une enqu te aupr s de 18 leveurs du R seau Breton d levages laitiers en agrobiologie a t r alis e en 2004 afin d tudier les pratiques d entre tien des prairies mises en uvre Cela fait suite des estimations de ren d

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