Rédaction d`une note
Contents
1. l initiative indispensables sur le plan par exemple de la politique tarifaire ou encore du montant des investissements A l inverse Un syndicat mixte aurait t oblig d unifier le service pour l ensemble des 280 000 habitants concern s sans pouvoir se caler sur les sp cificit s locales Servir le Public Ce choix est de donner un nouvel atout aux collectivit s comme aux usagers Maxime Paul C est l objectif L un des reproches de l ancien mode de gestion un contrat d affermage sign en 1987 pour une dur e de 25 ans et qui s ach vera le 31 mars 2012 tait le manque de transparence Il est bon que la collectivit comme les Usagers sachent quoi sert le prix de l eau Cela deviendra possible avec cette Spl dont la cr ation a t d cid e en octobre 2010 et qui a t officiellement cr e le ler janvier 2011 Sept personnes y travaillent d sormais pour assurer la liaison fonctionnant pour l instant comme un bureau d tudes Servir le Public Quel sera le r le de cette Spl Maxime Paul Elle assurera l ensemble de la ma trise des services de l eau du pompage la distribution Puis la collecte et le traitement des eaux us es et leur retour dans la rade de Brest L assainissement ne concernera au d part que BMO car les trois autres territoires n ont pas pour l instant cette comp tence Eau du Ponant s occupera galement des services connexes tels qu accueil du public et relations avec les usagers Servir2. publique locale Liste des documents du dossier Document 1 Document 2 Document 3 Document 4 Document 5 Document 6 Document 7 Aur lie Aveline Comment cr er une soci t publique locale La Gazette des communes 8 octobre 2012 3 pages H l ne Lemesle Premier bilan prometteur pour les SPL Localtis info 29 juin 2011 1 page Circulaire du 29 avril 2011 relative au r gime juridique des SPL et SPLA 2 pages Qu est ce qu une Soci t publique locale Spl F d ration des EPL 7 pages Urbain Ngampio Ob l B l Des soci t s d conomie mixte locales aux soci t s publiques locales Le Courrier Juridique des Finances et de l Industrie 2 7 trimestre 2012 2 pages Loi n 2010 559 du 28 mai 2010 pour le d veloppement des soci t s publiques locales 2 pages Extrait du feuillet de la Gazette des communes relatif aux SPL 17 octobre 2011 4 pages Documents reproduits avec l autorisation du C F C Certains documents peuvent comporter des renvois des notes ou des documents volontairement non fournis car non indispensables la compr hension du sujet DOCUMENT 1 Comment cr er une soci t publique locale Depuis la loi n 2010 559 du 28 mai 2010 pour le d veloppement des soci t s publiques locales ce nouveau mode de gestion des services publics fait partie pour les d cideurs locaux du champ des possibles mais n cessite un projet et des pr c
3. collectivit s actionnaires de la soci t ou de cr er une SPLA pour des op rations d am nagement situ es en dehors du territoire des collectivit s actionnaires de la soci t Attention Comme l indique ainsi la circulaire du 29 avril 2011 relative au r gime des SPL et des SPLA contrairement aux SEML les SPL et les SPLA ne peuvent pas intervenir pour le compte de personnes publiques ou priv es non actionnaires m me dans le respect des r gles de la commande publique et m me titre accessoire 7 Les SPL et SPLA rentrent elles dans le r gime des relations in house Oui L int r t de la cr ation des SPL et SPLA est de permettre aux collectivit s actionnaires de ces soci t s de leur confier sans mise en concurrence pr alable des prestations entrant dans le r gime des prestations dites int gr es ou encore de quasi r gie L application de ce r gime suppose la r union de deux conditions les collectivit s actionnaires de la structure d di e doivent exercer sur celle ci un contr le analogue celui qu elles exercent sur leurs propres services et la soci t doit r aliser l essentiel de son activit avec ses collectivit s actionnaires CJCE 18 novembre 1999 Teckal SRL aff C 107 98 cet 21 23 gard la loi n autorise la cr ation des SPL et SPLA que dans le cadre des comp tences attribu es par la loi leurs collectivit s actionnaires Les SPL et SPLA exercent en outre leurs activi
4. concession d am nagement d une d l gation de service public ou encore d un bail de longue dur e bail d habitation ou BEA La SPL ou la SPLA dont l int r t principal r side dans la possibilit de b n ficier du r gime des relations in house pourra sous r serve de remplir les conditions propres l application de ce r gime ne pas tre mise en concurrence Les entreprises publiques locales D l gataire de la ma trise d ouvrage d une op ration une SPL ou une SPLA peut galement se voir d l guer par l une de ses collectivit s ou groupements de collectivit s actionnaires la ma trise d ouvrage d une op ration 10 Une SPL peut elle prendre en charge une activit conomique Oui car les SPL et SPLA sont des soci t s commerciales Toutefois en raison de la pr sence de personnes publiques leur capital la prise en charge d une telle activit s effectue n cessairement au regard du principe de la libert du commerce et de l industrie En application de ce principe les personnes publiques peuvent prendre en charge une activit conomique sous r serve de ne pas fausser le libre jeu de la concurrence c est dire de respecter une gale concurrence avec les op rateurs priv s et d s lors qu un int r t public le justifie noter Si un tel int r t public ressort traditionnellement de la satisfaction des besoins de la population et de la carence de l initiative priv e CE 31 mai
5. s publiques locales SPL Les SPLA et les SPL sont des soci t s anonymes dont l actionnariat est toutefois uniquement compos de collectivit s territoriales et de groupements de collectivit s En tant que soci t s anonymes les SPL et SPLA sont r gies par les dispositions du livre II du Code de commerce Par ailleurs les SPL et SPLA sont soumises sauf dispositions contraires aux r gles r gissant les SEM locales pr vues aux articles L 1521 1 et suivants du CGCT noter Leur int r t r side dans la possibilit d intervenir pour le compte de leurs collectivit s ou groupements de collectivit s actionnaires dans le cadre de prestations int gr es c est dire sans mise en concurrence pr alable 2 Quelles sont les diff rences entre une SPL et une SPLA la diff rence des SPLA les SPL b n ficient d un champ de comp tences plus large En vertu de l article L 1531 1 du CGCT les SPL peuvent en effet tre charg es de r aliser des op rations d am nagement au sens de l article L 300 1 du Code de l urbanisme des op rations de construction d exploiter des services publics caract re industriel ou commercial ou toutes autres activit s d int r t g n ral Les SPLA peuvent effectuer toute op ration d am nagement au sens du Code de l urbanisme et non pas seulement au sens de l article L 300 1 comme pour les SPL et sont comp tentes pour r aliser des tudes pr alables proc der toute acqu
6. s publiques locales d am nagement dont ils d tiennent la totalit du capital Article 4 Les trois derniers alin as de l article L 327 1 du code de l urbanisme sont remplac s par quatre alin as ainsi r dig s Ces soci t s sont comp tentes pour r aliser toute op ration d am nagement au sens du pr sent code Elles sont galement comp tentes pour r aliser des tudes pr alables proc der toute acquisition et cession d immeubles en application des articles L 221 1 et L 221 2 proc der toute op ration de construction ou de r habilitation immobili re en vue de la r alisation des objectifs nonc s l article L 300 1 ou proc der toute acquisition et cession de baux commerciaux de fonds de commerce ou de fonds artisanaux dans les conditions pr vues au chapitre IV du titre I du livre II du pr sent code Elles peuvent exercer par d l gation de leurs titulaires les droits de pr emption et de priorit d finis par le pr sent code et agir par voie d expropriation dans les conditions fix es par des conventions conclues avec l un de leurs membres Ces soci t s exercent leurs activit s exclusivement pour le compte de leurs actionnaires et sur le territoire des collectivit s territoriales et des groupements de collectivit s territoriales qui en sont membres Ces soci t s rev tent la forme de soci t anonyme r gie par le livre II du code de commerce et sont compos es par d rog
7. titre de son capital social par ses membres les moyens de la SPL seront fonction des contrats qu elle a vocation conclure apr s sa cr ation contre r mun ration de ses actionnaires Ces contrats d termineront ainsi les capacit s financi res futures de la soci t et partant ses possibilit s d achat de mat riel et de recrutement Ils seront aussi la source des besoins de la SPL pour pouvoir les satisfaire 4 23 Etablir les statuts de la SPL En application de l article 1835 du Code civil les statuts n cessairement tablis par crit doivent d terminer outre les apports de chacun des associ s la forme l objet l appellation le si ge social le capital social la dur e de la soci t ainsi que les modalit s de son fonctionnement Apr s son laboration le projet de statuts est soumis pour d lib ration chacun des organes d lib rants des collectivit s ou groupements de collectivit s int ress s la cr ation de la soci t afin qu ils autorisent leurs repr sentants le signer On soulignera cet gard que la signature des statuts ne saurait avant qu un certificat de d p t des fonds correspondant aux sommes lib r es au titre du capital social ait t tabli que les commissaires aux comptes de la soci t aient t d sign s et qu un tat des actes accomplis pour le compte de la soci t en formation ait t r dig Accomplir les derni res formalit s Ensuite de la signature
8. une ou plusieurs collectivit s territoriales ou groupements actionnaires ou accro tre le risque encouru par une ou plusieurs collectivit s territoriales ou groupements qui ont accord leur garantie un emprunt contract par la soci t 8 23 Les Soci t s publiques locales Spl sont une nouvelle forme d entreprise mise la disposition des lus et des collectivit s locales pour moderniser l action publique locale et les services publics locaux Elles ont t cr es par la loi du 28 mai 2010 au terme d une r forme initi e par 271 parlementaires de tous bords et adopt e l unanimit du Parlement Leur r gime juridique est proche de celui des Soci t s d conomie mixte Sem leurs ain es et quasi similaire celui des Soci t s publiques locales d am nagement instaur es en 2006 Ce sont des soci t s anonymes cr es par des collectivit s locales ou leurs groupements dans le cadre de leurs comp tences et r gies pour l essentiel par le Code de commerce Leur capital 100 public est d tenu par au moins deux collectivit s locales ce qui les distingue des Sem qui comptent au minimum 7 actionnaires dont Un priv au moins et dans lesquelles les collectivit s locales d tiennent plus de 50 85 des parts Dans une Spl tous les membres du conseil d administration ou du conseil de surveillance dans le cas des structures duales sont des lus locaux repr sentants des collectiv
9. 2006 Ordre des avocats au barreau de Paris n 275531 la jurisprudence a r cemment admis qu une SEM locale puisse exercer toute activit conomique sur un march concurrentiel pourvu qu elle r ponde un int r t g n ral CE 5 juil 2010 Syndicat nat des agences de voyage n 308564 Cette jurisprudence pourrait s appliquer aux interventions conomiques des SPL 11 La SPL peut elle tre d l gataire de service public L article L 1531 1 du CGCT dispose qu une SPL est comp tente pour exploiter des services publics caract re industriel ou commercial ou toutes autres activit s d int r t g n ral Le l gislateur a alors compl t l article L 1411 12 du CGCT afin d exempter des r gles de droit commun toute d l gation de service public confi e une SPL lorsque les deux crit res des relations in house sont remplis et que l activit d l gu e figure express ment dans ses statuts 22 23 Par ailleurs l article L 1411 19 du CGCT pr voit que les assembl es d lib rantes des collectivit s actionnaires se prononcent sur le principe de toute d l gation de service public une SPL le cas ch ant apr s avoir recueilli avis de la commission consultative des services publics locaux CCSPL et statuent au vu d un rapport qui pr sente les caract ristiques des prestations confi es la SPL d l gataire 12 Une SPL peut elle intervenir pour le compte d autres personnes que ses a
10. Dreux cr par G rard Hamel qui a ouvert ses portes dans le centre de la commune en juin 2009 explique Jean Gil Fabri Cette structure qui fonctionne sur le principe du guichet unique permet aux visiteurs d obtenir un maximum d informations en un seul endroit sur toutes les probl matiques de l habitat telles que mises aux normes d un logement subventions possibles aides pour certains travaux d isolation etc Parmi ses partenaires l Ademe le 1 logement des banques des notaires ou encore l UNPI association de d fense et d information des propri taires immobiliers Six de ses neuf agents seront transf r s dans la Spl Destin e aux professionnels comme au grand public la Maison de l habitat continuera apporter ses conseils et renseignements techniques ou administratifs sur les diff rents dispositifs qui existent pr cise Jean Gil Fabri Elle a ouvert pr s de 800 dossiers en 2010 soit dans le cadre d volutions de parcours r sidentiels soit dans l acquisition d un logement Dans une agglom ration qui compte 37 de logement sociaux Dreux 35 000 habitants et Vernouillet 13 400 habitants la nouvelle dynamique qui se met en place va ainsi s appuyer sur un p le de haut niveau ajoute Jean Gil Fabri La Spl pourra accompagner efficacement les promoteurs et lotisseurs priv s et permettra le d veloppement de projets immobiliers performants Des synergies doivent galement se d velopper avec la Sem de Cons
11. En conciliant les avanc es du droit communautaire et le respect du principe de libre administration des collectivit s locales nous am liorons les conditions et capacit s de leur intervention Bruno Bourg Broc d put UMP Les entreprises ne peuvent que se f liciter de la cr ation des Spl Leur rapidit d action leur permettra en effet de contribuer la relance avec un r le moteur sur les territoires Fran ois Rebsamen s nateur PS Entreprises part enti re les Spl apporteront souplesse et r activit la gestion publique locale Antoine Lef vre s nateur UMP C est l un retour l conomie mixte dimension publique que j ai toujours d fendue Andr V zinhet d put PS 15 23 DOCUMENT 5 Commande publique Des soci t s d conomie mixte locales aux soci t s publiques locales Par Urbain Ngampio Ob l B l Apr s les soci t s d conomie mixte locales les soci t s publiques locales d am nagement voil maintenant les soci t s publiques locales Bient t nous allons encore assister la cr ation de nouvelles soci t s locales pour g rer des services publics locaux La pause ne sera peut tre que de courte dur e La tendance est la multiplication des instruments juridiques permettant aux collectivit s territoriales d exercer leurs comp tences avec plus d efficacit et de rapidit dans la gestion des services publics locaux En effe
12. LOI n 2010 559 du 28 mai 2010 pour le d veloppement des soci t s publiques locales 1 NOR OCX0912932L L Assembl e nationale et le S nat ont adopt Le pr sident de la R publique promulgue la loi dont la teneur suit Article 1 Le livre V de la premi re partie du code g n ral des collectivit s territoriales est compl t par un titre II ainsi r dig TITRE III SOCI T S PUBLIQUES LOCALES Art L 1531 1 Les collectivit s territoriales et leurs groupements peuvent cr er dans le cadre des comp tences qui leur sont attribu es par la loi des soci t s publiques locales dont ils d tiennent la totalit du capital Ces soci t s sont comp tentes pour r aliser des op rations d am nagement au sens de l article L 300 1 du code de l urbanisme des op rations de construction ou pour exploiter des services publics caract re industriel ou commercial ou toutes autres activit s d int r t g n ral Ces soci t s exercent leurs activit s exclusivement pour le compte de leurs actionnaires et sur le territoire des collectivit s territoriales et des groupements de collectivit s territoriales qui en sont membres Ces soci t s rev tent la forme de soci t anonyme r gie par le livre II du code de commerce et sont compos es par d rogation l article L 225 1 du m me code d au moins deux actionnaires Sous r serve des dispositions du pr sent article elles sont sou
13. Sujet national pour l ensemble des Centres de gestion organisateurs CONCOURS EXTERNE DE R DACTEUR TERRITORIAL SESSION 2013 R daction d une note partir des l ments d un dossier portant sur des notions g n rales relatives aux missions comp tences et moyens d action des collectivit s territoriales Dur e 3 heures Coefficient 1 LIRE ATTENTIVEMENT AVANT DE TRAITER LE SUJET amp Vous ne devez faire appara tre aucun signe distinctif dans votre copie ni votre nom ou un nom fictif ni votre num ro de convocation ni signature ou paraphe Aucune r f rence nom de collectivit nom de personne autre que celles fiqurant le cas ch ant sur le sujet ou dans le dossier ne doit appara tre dans votre copie Seul l usage d un stylo soit noir soit bleu est autoris bille plume ou feutre L utilisation d une autre couleur pour crire ou souligner sera consid r e comme un signe distinctif de m me que l utilisation d un surligneur Le non respect des r gles ci dessus peut entra ner l annulation de la copie par le jury Les feuilles de brouillon ne seront en aucun cas prises en compte Ce dossier contient 23 pages y compris celle ci Sujet Vous tes r dacteur territorial au service juridique de la commune de X La directrice g n rale des services vous demande de r diger son attention exclusivement l aide des documents joints une note sur le dispositif de soci t
14. ation l article L 225 1 du m me code d au moins deux actionnaires Sous r serve des dispositions du pr sent article elles sont soumises au titre II du livre V de la premi re partie du code g n ral des collectivit s territoriales La pr sente loi sera ex cut e comme loi de l Etat Fait Paris le 28 mai 2010 NICOLAS SARKOZY Par le Pr sident de la R publique Le Premier ministre FRAN OIS FILLON Le ministre d Etat ministre de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de la mer en charge des technologies vertes et des n gociations sur le climat JEAN LouISs BORLOO La ministre de l conomie de l industrie et de l emploi CHRISTINE LAGARDE Le ministre de l int rieur de l outre mer et des collectivit s territoriales BRICE HORTEFEUX 1 Travaux pr paratoires loi n 2010 5509 S nat Proposition de loi n 253 2008 2009 Rapport de M Jacques M zard au nom de la commission des lois n 430 2008 2009 Texte de la commission n 431 2008 2009 Discussion et adoption le 4 juin 2009 TA n 87 2008 2009 Assembl e nationale Proposition de loi adopt e par le S nat n 1721 Rapport de M Jean Pierre Schosteck au nom de la commission des lois n 2277 Discussion et adoption le 23 mars 2010 TA n 430 S nat Proposition de loi modifi e par l Assembl e nationale n 359 2009 2010 Rapport de M Jacques M zard au nom de la commissi
15. autions Rechercher ses coassoci s autour d un projet commun Cr er une soci t publique locale SPL n cessite projet et partenaires Et l un comme l autre ne peuvent tre choisis au hasard Selon les termes de l article L 1531 1 du Code g n ral des collectivit s territoriales CGCT consacr aux SPL celles ci doivent associer au moins deux actionnaires collectivit s territoriales ou groupements de collectivit s territoriales Ainsi et selon l alin a 2 de l article L 5111 1 du CGCT constituent un groupement de collectivit s les tablissements publics de coop ration intercommunale EPCI les syndicats mixtes mentionn s aux articles L 5711 1 et L 5721 8 du m me code les p les m tropolitains les agences d partementales les institutions ou organismes interd partementaux et les ententes interr gionales On notera que seuls peuvent tre actionnaires d une SPL les syndicats mixtes ouverts exclusivement compos s de communes EPCI d partements et r gions 1 S associer avec un syndicat comprenant une chambre de commerce et d industrie ne saurait donc par exemple tre envisag On rel vera par ailleurs que le nombre d actionnaires n est pas limit deux a minima mais jusqu combien En outre l objet d une SPL peut tre plus ou moins large r alisation d op rations d am nagement au sens de l article L 300 1 du Code de l urbanisme mais aussi r alisation d op rations de construction exploitation de
16. cales 30 SPL sont d ores et d j en fonctionnement et 150 projets sont en cours de montage Il faut dire que l outil a tout pour plaire des collectivit s qui veulent la fois garder la main b n ficier des souplesses de gestion d une entreprise priv e et ne pas perdre de temps en proc dures de mise en concurrence Souvent des transformations de structures existantes 46 des cr ations r sultent de la transformation de structures pr existantes r gies associations tablissements publics locaux Dans ce cas les collectivit s choisissent de passer au nouveau statut pour r gulariser des situations un peu bancales ou simplifier la gestion de leurs activit s Dans un tiers des cas il s agit de la transformation de soci t s d conomie mixte Sem en SPL ou de la cr ation parall lement une Sem d une SPL Les cr ations ex nihilo ne repr sentant que 18 des cas L outil SPL permet d intervenir sur des secteurs vari s am nagement tourisme centres de congr s gestion d offices de tourisme quipement de loisir piscines gestion de r seaux d eau et d assainissement etc Trois exemples eau centre des congr s habitat Ainsi pour prendre quelques exemples Brest une SPL a t cr e par la communaut d agglom ration et trois syndicats voisins pour reprendre la main sur la distribution d eau Le dispositif permet d abord d agir ensemble m me si on n appartient pas la m me intercommunalit de garder d
17. ct de la condition de contr le analogue On rel vera sur ce point un jugement retenant l existence d un contr le analogue par une collectivit au seul motif de la d tention par celle ci de la majorit du capital social impliquant la d signation de plus de la majorit des membres du conseil d administration 4 Cette d cision ne semble pas conforme l tat du droit la notion de contr le analogue ne pouvant se r sumer la part de capital d tenue Au surplus si le contr le devait obligatoirement n cessiter la majorit sans que d autres indices ne soient pris en compte les actionnaires minoritaires ne pourraient alors jamais se pr valoir d un tel contr le ce qui n tait pas l objectif poursuivi l origine En cet tat dans la mesure o le non respect des crit res du in house viderait de tout int r t la cr ation de SPL une vigilance toute particuli re dans le respect de ces crit res voire un renforcement spontan des obligations visant au respect de ceux ci telle la signature de conventions pr voyant des obligations de contr le des actionnaires sur la soci t est recommand e Anticiper la question des contrats de la SPL La cr ation d une SPL doit galement s accompagner d une r flexion autour des contrats que la soci t sera susceptible de passer avec ses diff rents actionnaires et des besoins qu ils impliqueront En effet except les sommes et biens qui lui sont apport s au
18. ctionnaires En cr ant les SPL le l gislateur a entendu mettre la disposition des collectivit s territoriales une structure d intervention avec laquelle ces collectivit s puissent tre amen es contracter sans proc dure de publicit ni mise en concurrence pr alables L article L 1531 1 du CGCT et l article L 327 1 du Code de l urbanisme pr voient en ce sens que les SPL et les SPLA exercent leurs activit s exclusivement pour le compte de leurs actionnaires Elles ne peuvent donc pas intervenir pour le compte d autres personnes publiques comme priv es Et la circulaire du 29 avril 2011 pr cise m me dans le respect des r gles de la commande publique et m me titre accessoire Cette notion d exclusivit va toutefois au del de la jurisprudence communautaire en mati re de prestations int gr es qui exige que la structure in house intervienne essentiellement pour le compte de ses actionnaires et sur leur seul territoire CJCE 10 sept 2009 Sea SRL c Comune di Ponte Nossa aff C573 07 La Gazette des communes feuillet 17 octobre 2011 23 23
19. des participations dans d autres entreprises a greleau lesepl fr Nouvelle adresse 95 rue d Amsterdam 75008 Paris 9 23 Les Soci t s publiques locales un an apr s la loi quel bilan 2 Quelques exemples de Spl Une Soci t publique locale pour l abbaye de Fontevraud C est une Soci t publique locale qui a t choisie pour permettre le d veloppement de l abbaye de Fontevraud entre Chinon et Saumur au c ur du Val de Loire La nouvelle formule a t jug e bien adapt e pour assurer la mont e en puissance de ce site exceptionnel plus grande cit monastique d Europe transform e en cit p nitentiaire sous Napol on 1er inscrite au patrimoine mondial de l Unesco La Soci t publique r gionale de l Abbaye de Fontevraud assure le d veloppement du site aux c t s de l association Centre Culturel de l Ouest CCO Il fallait une structure la hauteur des ambitions de l abbaye plus grande cit monastique d Europe avec ses 13 hectares Cr e en d cembre 2010 la Soci t Publique R gionale de l Abbaye de Fontevraud Sopraf va assurer le d veloppement du site aux c t s du Centre Culturel de l Ouest CCO association reconnue d utilit publique compos e de l tat et de collectivit s territoriales qui assure la gestion et l animation culturelle du site depuis 1974 Le Conseil r gional des Pays de la Loire souhaite donner une nouvelle dimension ce site en d passant la seule logique mon
20. des statuts de la SPL par les repr sentants de chacun des actionnaires se tient la premi re r union selon les cas du conseil d administration ou de surveillance de la soci t Pour les soci t s conseil d administration il est notamment proc d lors de cette r union l lection s il a t pr alablement d cid de la dissociation des fonctions de pr sident du conseil d administration et de directeur g n ral du pr sident du conseil d administration et la d signation du directeur g n ral et le cas ch ant du ou des directeurs g n raux d l gu s Dans les soci t s directoire et conseil de surveillance le conseil nomme les membres du directoire et conf re l un d entre eux la qualit de pr sident Peuvent encore tre fix es sous r serve des d lib rations des personnes publiques actionnaires autorisant la r mun ration de leurs repr sentants et en fixant son maximum les r mun rations des dirigeants sociaux article L 1524 5 du CGCT retenir D finir un projet coh rent partag par plusieurs collectivit s ou groupements de collectivit s en mati re de transports d assainissement de d veloppement durable etc Respecter les crit res du in house d gag s par le juge communautaire tels que la r alisation par la soci t de l essentiel de son activit avec ses actionnaires Anticiper la question des contrats que la soci t est susceptible de passer avec ses diff re
21. e des actionnaires sur la soci t analogue celui qu ils exercent sur leurs propres services et la r alisation par la soci t de l essentiel de son activit avec ses actionnaires 3 afin que ses actionnaires publics puissent par exception tre exempt s du respect du principe de mise en concurrence dans leurs contrats avec cette soci t Dans cette optique le l gislateur a pr vu que les SPL r pondent un certain nombre de conditions visant ce qu elles remplissent les crit res du in house Ainsi la loi pr voit que le capital des SPL ne peut tre d tenu que par des collectivit s ou groupements de collectivit s et impose que ces soci t s exercent leurs activit s exclusivement pour le compte de leurs actionnaires et sur le territoire des collectivit s et des groupements de collectivit s qui en sont membres Veiller l exercice r el du contr le analogue Si un exercice conjoint du contr le sur l entit est possible il n implique pas pour autant la possibilit de multiplier l infini le nombre d actionnaires d s lors qu une telle multiplication pourrait tre de nature remettre en cause la r alit du contr le analogue celui exerc sur leurs propres services De la m me mani re le fait que la multiplication des membres emporte l extension du champ territorial d action de l entit para t de nature diluer l intensit du pouvoir d cisionnel et partant fragiliser le respe
22. els sont r guliers et sinc res et donnent une image fid le du r sultat des op rations de l exercice coul ainsi que de la situation financi re et du patrimoine de la soci t la fin de cet exercice En application de l article L 234 1 du code du commerce il dispose galement d un pouvoir d alerte qui lui permet de demander des explications au pr sident du conseil d administration ou du directoire qui est tenu de r pondre dans un d lai de quinze jours sur tout fait de nature compromettre la continuit de l exploitation D autre part ces soci t s tant soumises sauf dispositions contraires aux r gles applicables aux SEML elles se verront appliquer les m mes mesures de contr le Sans pr tendre l exhaustivit voici les principaux contr les externes auxquels seront soumis les SPL et SPLA 1 5 1 Le contr le du repr sentant de l Etat Outre le contr le de l galit exerc sur les actes des collectivit s territoriales ou groupements de collectivit s territoriales actionnaires le repr sentant de l Etat dans le d partement o se trouve le si ge de la soci t dispose de moyens de contr le sp cifiques sur l activit de ces soci t s Le contr le de l galit porte notamment sur les d lib rations des collectivit s territoriales ou de leurs groupements d cidant la cr ation d une SPL ou d une SPLA fixant le montant de leur participation au capital social et approuvant les statuts de la
23. es prix de l eau diff rents suivant les communes tout en mutualisant les frais de gestion et bien s r d viter une mise en concurrence avec les majors de l eau R sultat avant la SPL l ensemble de l activit tait assur e par 25 agents territoriaux et une centaine de personnels priv s Depuis la SPL une centaine de personnes sont employ es c t public par la SPL soit sous contrat de droit priv soit en d tachement pour les agents publics et restent 25 personnes chez l op rateur priv pour faire fonctionner les usines de traitement de l eau A Pau c est la gestion du centre des congr s qui est pass d un affermage pilot par l office du tourisme de la ville une SPL dont les actionnaires sont la ville et la communaut d agglom ration L id e est d largir ensuite si cela fonctionne bien les missions de la soci t la gestion d autres quipements touristiques et culturels comme un Z nith ou un parc des expositions Cette cr ation s est faite apr s transfert de la comp tence tourisme l intercommunalit La ville intervient donc dans la SPL au titre de ses comp tences culture Mais ce syst me a permis dans les faits de faire un transfert de comp tence en douceur une sorte de mutualisation interm diaire A Dreux l quipe de projet Anru les personnels charg s de l habitat priv et de l am nagement sont rassembl s dans une SPL habitat qui emploie 12 personnes et dont le capital est d tenu 80 pa
24. gestion des services publics locaux Services d int r t conomique g n ral partenariats public priv institutionnalis s et soci t s publiques locales AJDA 2011 p 938 10 M Passi cit par M Dev s La loi n 2010 559 du 28 mai 2010 pour le d veloppement des soci t s publiques locales volution ou r gression des r gles de la commande publique JCP A 2010 n 28 p 17 Le Courrier Juridique des Finances et de l Industrie Commande publique travers le choix de la SPL l objectif vis par le l gislateur est de donner aux collectivit s territoriales un instrument conforme au droit communautaire Certains auteurs ont pu souligner que a SPL a t cr e afin de combler les insuffisances du r gime juridique des SEML et de permettre aux collectivit s publiques fran aises de b n ficier du dispositif des prestations int gr es afin de faciliter la gestion de certains services publics En effet le but proclam de cette r forme est de permettre aux soci t s locales de se soustraire la concurrence du secteur priv en chappant aux cons quences de la jurisprudence Stadt Halle du 11 janvier 2005 et en profitant de l opportunit offerte par la jurisprudence Carboterno du 11 mai 2006 Il est certain que la qualification de contrat in house des rapports contrac tuels unissant les personnes publiques avec l un de leurs prestataires de services permet de les soustra
25. illet 1985 relative l information sur les conditions de constitution de fonctionnement et de contr le des soci t s d conomies mixtes locales une conception purement financi re du principe de compl mentarit doit tre exclue l application de ce principe ne doit pas conduire la r union d activit s dans une m me soci t dans le seul but de parvenir un quilibre financier global Cette limitation de la multi activit des SPL pourrait en outre ressortir de la r daction de l article L 1531 1 du CGCT qui pr voit qu une SPL peut tre charg e de mani re alternative d op rations d am nagement de construction ou de l exploitation de SPIC ou toutes autres activit s d int r t g n ral Malgr cette r daction il convient n anmoins de consid rer qu une SPL comme une SEM peut tre charg e soit de l une ou l autre de ces activit s soit de plusieurs de ces activit s sous r serve de compl mentarit 6 Quel est le champ d intervention territorial des SPL Le champ d intervention territorial des SPL et des SPLA est limit les articles L 1531 1 du CGCT et L 327 1 du Code de l urbanisme pr voient respectivement que les SPL et les SPLA exercent leurs activit s sur le territoire des collectivit s territoriales et des groupements de collectivit s territoriales qui en sont membres Il nest donc pas possible de cr er une SPL pour g rer un quipement situ en dehors du territoire des
26. ique a t am nag une premi re fois par l article 33 de la loi n 2009 323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l exclusion qui pr voit que par d rogation aux r gles de droit commun applicables aux soci t s anonymes les SPLA peuvent tre compos es de deux actionnaires ou plus Initialement cr es titre exp rimental pour une dur e de cinq ans ces soci t s ont t p rennis es par la loi n 2010 559 du 28 mai 2010 pour le d veloppement des soci t s publiques locales qui a tendu par ailleurs leur champ de comp tence et leur a conf r des droits nouveaux Les SPL sont de cr ation plus r cente puisqu elles ont t introduites dans le droit positif par la loi n 2010 559 du 28 mai 2010 pr cit e Elles ont un champ de comp tence plus large que celui des SPLA Selon l esprit de la loi les SPL et les SPLA sont de nouveaux outils mis la disposition des collectivit s territoriales leur permettant de recourir une soci t commerciale sans publicit ni mise en concurrence pr alables d s lors que certaines conditions sont remplies Ainsi elles ont vocation intervenir pour le compte de leurs actionnaires dans le cadre de prestations int gr es quasi r gie ou in house l Le r gime juridique des SPLA et des SPL 1 1 Le capital social des SPL et des SPLA 1 1 1 La composition de l actionnariat gt Un nombre minimal d actionnaires d rogatoire au d
27. ire aux r gles communau taires d attribution des march s publics d s lors que la collectivit territoriale exerce sur la personne en cause un contr le analogue celui qu elle exerce sur ses propres services et que cette personne r alise l essentiel de son activit avec la ou les collectivit s qui la d tiennent Or la composition des soci t s d conomie mixte locales et surtout leur mode de fonctionnement ne permet pas de les faire b n ficier de la th orie du in house en raison de la pr sence des actionnaires priv s dans le capital En effet les relations contractuelles entre les soci t s d conomie mixte locales et les collectivit s territoriales actionnaires ont soulev la question de savoir s il fallait ou non appliquer les r gles de la commande publique 1 S Damarey La soci t publique locale ou la fin des associations transparentes AJDA 2011 D 15 12 L Richer Parution de la loi sur les soci t s publiques locales Bulletin DSP n 2010 3 Juillet 2010 p 12 13 C Pilone R flexions autour de la notion de contrat in house in Contrats publics M l M Guibal Presses de la facult de droit de Montpellier 2006 p 702 14 C Boiteau Les soci t s d conomie mixte et les contrats de d l gation de service public RFDA 2005 p 946 17 23 DOCUMENT 6 29 mai 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA R PUBLIQUE FRAN AISE Texte 1 sur 116 LOIS
28. isition et cession d immeubles en application des articles L 221 1 et L 221 2 proc der toute op ration de construction ou de r habilitation immobili re en vue de la r alisation des objectifs nonc s l article L 300 1 ou proc der toute acquisition et cession de baux commerciaux de fonds de commerce ou de fonds artisanaux dans les conditions pr vues au chapitre IV du titre ler du livre II du Code de l urbanisme 3 Quels sont les avantages et les inconv nients d une SPL SPLA par rapport une SEM ou une SCIC Avantages Dans une SPL la totalit du capital et des si ges au conseil d administration est d tenue par des personnes publiques les collectivit s ou groupements de collectivit s actionnaires la diff rence des SEM Par ailleurs les SPL n ont pas tre mises en concurrence par leurs actionnaires publics ce qui peut constituer un avantage dans la mise en uvre de certains projets o une consultation publique ne pr sente pas d int r t particulier Les SPL en tant que SA b n ficient d une v ritable gestion d entreprise gage de performance ce qui n est pas le cas des SCIC Inconv nients Contrairement aux SEM les SPL ne peuvent pas intervenir pour le compte d autres acteurs que leurs actionnaires pas plus qu elles ne peuvent agir en dehors du territoire de leurs collectivit s 20 23 membres Les SPL ne peuvent se voir conf rer des aides publiques que dans le strict respect du droit co
29. it s locales actionnaires Contact presse Axel Greleau F d ration des Epl 01 53 32 22 46 06 26 63 38 39 Les Soci t s publiques locales un an apr s la loi quel bilan 2 DOCUMENT 4 Qu est ce qu une Soci t publique locale Spl A l instar des Sem les Spl ont un large champ d intervention Elles sont comp tentes pour r aliser des op rations d am nagement des op rations de construction ou exploiter des services publics caract re industriel ou commercial ainsi que toutes autres activit s d int r t g n ral A la diff rence des Sem les Spl n ont pas tre mises en concurrence par leurs collectivit s actionnaires pour l attribution de leurs missions car elles sont consid r es comme leurs prolongements naturels ef ce en toute conformit avec le droit communautaire En contrepartie les Sol ne peuvent intervenir que pour leurs actionnaires publics et sur leurs seuls territoires De m me pour la r alisation de leurs missions elles doivent mettre en concurrence leurs prestataires et fournisseurs La comptabilit et les salari s des Spl rel vent du droit priv Les mises disposition et d tachements de fonctionnaires territoriaux sont possibles La circulaire du minist re de l Int rieur relative aux Spl et aux Spla du 28 avril dernier est venue pr ciser certains points d ombre de la loi Il en ressort que les Spl n ont par exemple pas vocation cr er des filiales ni prendre
30. it s dont l objet est l exercice de missions au b n fice direct des administr s Elles ne font que contribuer l exercice de ces comp tences Par cons quent elles ne sauraient entrer dans la cat gorie des activit s d int r t g n ral vis es par la loi du 28 mai 2010 7123 1 3 Le cadre d intervention L alin a 3 de l article L 1531 1 du CGCT et l alin a 4 de l article L 327 1 du code de l urbanisme pr voient que ces soci t s les SPL et les SPLA exercent leurs activit s exclusivement pour le compte de leurs actionnaires et sur le territoire des collectivit s territoriales et des groupements de collectivit s territoriales qui en sont membres Il ressort de ces dispositions qu il ne sera pas possible de cr er une SPL pour g rer un quipement situ en dehors du territoire des collectivit s actionnaires Enfin elles ne peuvent pas agir pour leur propre compte Autrement dit elles ne peuvent pas satisfaire leurs propres objectifs puisque leur cadre d intervention se limite aux missions qui leur sont confi es par leurs actionnaires 1 5 Les mesures de contr le externe D une part en qualit de soci t s anonymes les SPL et les SPLA sont soumises aux contr les d un commissaire aux comptes conform ment aux dispositions de l article L 225 218 du code de commerce Le commissaire aux comptes est charg de v rifier les comptes de la soci t Il certifie que les comptes annu
31. itoriales un nouvel outil d intervention conforme au droit de l Union europ enne Cette loi il convient de le sou 1 J M Pontier Les soci t s publiques locales d am nagement R A n 353 2006 p 533 M Peltier La soci t publique locale d am na gement AJDA 2006 p 2371 2 A Poli et G Terrien Entreprises publiques locales et gestion des services publics locaux BJCL n 10 09 p 664 3 J B Auby Les SEM in puisable objet juri dique DA Rep re 2008 p 1 4 C Bergeal Utilisez la soci t publique locale mais respectez le mode d emploi AJDA 2010 p 1228 Le Courrier Juridique des Finances et de l Industrie n 68 deuxi me trimestre 2012 ligner a t adopt e presque dans les m mes conditions que la loi du 7 juillet 1983 relative aux soci t s d conomie mixte locales c est dire l unanimit par les deux assem bl es Jusqu la cr ation des soci t s publiques locales les soci t s d conomie mixtes locales ont toujours t consid r es comme tant des outils permettant aux collectivit s territoriales de g rer de nombreux services publics locaux En effet elles interviennent dans de multiples secteurs notamment l am na gement la construction et la gestion de logements les transports publics y compris les remont es m caniques les parcs de stationnement la production et la distribution d eau etc gt La cr ation des
32. le Public Vous pensez que cette initiative fera des mules en France Maxime Paul Tout fait De nombreuses collectivit s nous ont d ailleurs d j contact depuis notre annonce y compris des Soci t s d conomie mixte et des r gies qui s occupent de questions d eau La Spl n est pas une solution miracle mais c est Un outil suppl mentaire int ressant qu a donn le l gislateur pour g rer l eau mais aussi de nombreux autres domaines Propos recueillis par Patrick Cros Naja 13 23 7 7 Oo e Pi 4 ua sa Les Soci t s publiques locales un an apr s la loi quel bilan 2 Spl qu en disent les lus A droite gauche comme au centre les lus saluent unanimement l int r t des Spl pour leurs collectivit s La loi sur le d veloppement des Spl a t initi e par 271 parlementaires de tous bords et les deux assembl es se sont chaque fois prononc es l unanimit en faveur de ce texte Tour d horizon des principaux arguments d velopp s lors des d bats parlementaires Nos collectivit s doivent disposer d outils juridiques adapt s pour construire les quipements n cessaires et g rer les services publics locaux avec efficacit au meilleur co t et sans lourdeurs administratives inutiles Jean Pierre Schosteck d put UMP rapporteur du texte l Assembl e nationale La cr ation de ces entreprises capitaux 100 publics va dans le bon sens celui de d fendre promouvoi
33. les Bains Les deux b timents qui abritent les thermes depuis 43 ans pour Ath na et 25 ans pour les Hesp rides seront en effet remplac s en 2014 par Un tout nouveau centre ltra moderne Face au Mont Saint Clair en bordure de l tang de Thau il regroupera l ensemble des installations dans un cadre agr able Investissement 59 millions d euros Parmi les innovations Un process r volutionnaire pour l application de boue thermale utilis e dans les soins de rhumatologie annonce G rard Canovas Un brevet a t d pos pour la coque du lit qui accueillera les curistes R alis avec l aide d experts d un cabinet d ing nieur toulousain ce nouveau syst me permettra de r duire la p nibilit du travail des salari s qui doivent aujourd hui appliquer jusqu 30 kilos de boue Patrick Cros Naja 11 23 Les Soci t s publiques locales un an apr s la loi quel bilan 2 Habitat une Spl pour Dreux C est une premi re en France Dreux se dote de la premi re Soci t publique locale Spl de l hexagone Objectif dynamiser le logement social attirer des investisseurs et doper l accession la propri t Cette nouvelle structure d tenue 100 par la Ville et l Agglo entre en synergie avec la Maison de l habitat cr e il y a un an dans la commune d Eure et Loir R gion Centre La Spl de Dreux veut apporter la localit une nouvelle dynamique urbaine pour l habitat et le logement Anru Ce so
34. mises au titre H du pr sent livre Article 2 I Apr s les mots tablissement public la fin du b de l article L 1411 12 du code g n ral des collectivit s territoriales est ainsi r dig e ou une soci t publique locale sur lesquels la personne publique exerce un contr le comparable celui qu elle exerce sur ses propres services et qui r alisent l essentiel de leurs activit s pour elle ou le cas ch ant les autres personnes publiques qui contr lent la soci t condition que l activit d l gu e figure express ment dans les statuts de l tablissement ou de la soci t I Le chapitre I du titre I du livre IV de la premi re partie du m me code est compl t par un article L 1411 19 ainsi r dig Art L 1411 19 Les assembl es d lib rantes des collectivit s territoriales et de leurs groupements se prononcent sur le principe de toute d l gation de service public une soci t publique locale le cas ch ant apr s avoir recueilli l avis de la commission consultative des services publics locaux pr vue l article L 1413 1 Elles statuent au vu d un rapport qui pr sente le document contenant les caract ristiques des prestations que doit assurer la soci t publique locale d l gataire HI La loi n 93 122 du 29 janvier 1993 relative la pr vention de la corruption et la transparence de la vie conomique et des proc dures publiques e
35. mmunautaire des aides d tat 4 Quel est le champ d intervention mat riel des SPL et SPLA Le champ d intervention mat riel des SPL et des SPLA est tr s large Les SPL et SPLA peuvent en effet diligenter toute mission condition qu elles rel vent des comp tences qui sont attribu es par la loi leurs collectivit s publiques actionnaires il s agit des comp tences express ment conf r es par le l gislateur ces collectivit s ainsi que celles relevant de l application de la clause g n rale de comp tences La circulaire de la DGCL du 29 avril 2011 pr voit ainsi que chacune de ces soci t s ne peut tre cr e que dans le cadre des comp tences attribu es par la loi aux collectivit s territoriales et leurs groupements Par ailleurs la circulaire consid re que la cr ation d une SPLA ou d une SPL entre un EPCI et ses communes membres est possible d s lors que l objet social se rapporte une comp tence partag e Cette condition revient toutefois limiter fortement les possibilit s de cr ation de telles soci t s entre les collectivit s et leurs groupements 5 Une SPL peut elle prendre en charge plusieurs activit s L exercice de plusieurs activit s par une m me SPL est r gi par le principe de compl mentarit pr vu l article L 1521 1 du CGCT selon lequel lorsque l objet des SPL inclut plusieurs activit s celles ci doivent tre compl mentaires Selon la circulaire du 16 ju
36. nt les touches finales avant le lancement de la toute premi re Soci t publique locale Spl de France cr e par la Ville de Dreux qui d tient 80 du capital et Dreux Agglo 20 Pionni re dans le montage de ce type d entreprise publique nouvel outil des collectivit s qui souhaitent mieux ma triser leurs probl matiques urbaines la Ville travaille sur ce dossier depuis plusieurs mois avec entre autre l aide de la F d ration des Epl Son ambition est avant tout de profiter de cette formule innovante d finitivement adopt e par le Parlement en mai 2010 pour renforcer ses moyens d action Selon la Ville et l Agglo la Spl sera Un outil structurant d di l habitat et au logement capable d apporter une nouvelle dynamique urbaine de doper l accession la propri t ou encore de combattre le logement insalubre et d affranchir la ville des marchands de sommeil dans des programmes d am nagement coh rents Le conseil d administration doit officialiser le 22 octobre la direction de la soci t qui aura G rard Hamel d put maire de la ville comme pr sident et Jean Gil Fabri comme directeur g n ral Ce dernier a d j fait ses preuves dans l agglom ration d Eure et Loir o il dirige depuis 2009 la Maison de l habitat et le projet de r novation urbaine Anru dont l Agence nationale est pr sid e par G rard Hamel L activit de la Spl sera li e la Maison de l habitat quipement de la Ville de
37. nts actionnaires et r fl chir aux besoins qu ils impliqueront R f rences Loi n 2010 559 du 28 mai 2010 pour le d veloppement des soci t s publiques locales Code g n ral des collectivit s territoriales article L 1531 1 noter Dans un d lai d un mois compter de la signature des statuts par chacun des actionnaires ceux ci doivent tre enregistr s aupr s de la recette des imp ts du si ge de la SPL Les statuts doivent galement faire l objet d un avis publi dans un journal habilit recevoir les annonces l gales dans le d partement du si ge social de la soci t Enfin pour que la SPL acqui re la personnalit morale elle doit faire l objet d une immatriculation au registre du commerce et des soci t s Une fois la soci t immatricul e un avis est publi au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales 1 CAA de Bordeaux 13 mars 2012 n 11BX01860 2 TA de Lille 29 mars 2012 n 1201729 3 CJUE 18 novembre 1999 aff C 107 98 4 TA de Montpellier 23 mars 2012 FADUC n 1002680 La Gazette des communes 8 octobre 2012 Aur lie Aveline 5 23 DOCUMENT 2 Premier bilan prometteur pour les SPL Les soci t s publiques locales SPL ont un an Cr es par la loi du 28 mai 2010 ces soci t s au capital 100 public ont vite trouv leur place dans la bo te outils des acteurs locaux Selon un premier bilan tabli par la F d ration des entreprises publiques lo
38. oci t s publiques locales d am na gement et les soci t s publiques locales ne doivent pas uniquement tre consid r es comme des instruments mis en place pour faire chec au droit de la concurrence et plus pr cis ment aux proc dures de publicit et de mise en concurrence affectant obligatoirement les relations entre les collectivit s publiques et les soci t s d conomie mixte La cr ation des soci t s publiques locales r pond une attente des collectivit s territoriales Cette loi souhait e et esp r e tant par les parlementaires que par les autres lus r pond une attente En effet la loi du 28 mai 2010 est pr sent e par ceux qui en furent l origine comme une r ponse adapt e au droit de l Union europ enne D sormais les lus peuvent avoir recours des entreprises souples et r actives qu ils contr lent enti rement un nouveau mode de gestion des services publics locaux associant les atouts du secteur priv et les valeurs du public 1 Le contexte de cr ation des soci t s publiques locales Il nous para t utile de mettre un accent particulier sur le processus qui a abouti la cr ation des soci t s publiques locales 8 G Durand tablissement public local ou soci t d conomie mixte locale Bref essai de comparaison juridique JCP Cahiers de droit de l entreprise suppl ment n 3 1994 p 27 9 J M Peyrical De nouvelles voies pour la
39. on d une large majorit du personnel est devenue une n cessit pour faire face aux imp ratifs de gestion Le thermalisme balarucois s est fortement renforc depuis pr s de 3 ans explique G rard Canovas maire de Balaruc les Bains De 37 000 curistes par an en 2007 la ville est en effet pass e pr s de 40 400 avec le d veloppement de soins en phl bologie qui compl te la rnumatologie La structure r alise ainsi d sormais un chiffre d affaires de 21 millions d euros employant pas moins de 380 salari s en CDI CDD et CDI soit 275 quivalents temps plein La forme juridique d une r gie avec sa comptabilit publique n tait plus adapt e poursuit G rard Canovas Nous avons d abord pens cr er une Sem mais le l gislateur a ouvert la voie vers une formule encore plus pertinente en mettant en place en mai 2010 les Soci t s publiques locales Un process de boue r volutionnaire Pour G rard Canovas ce nouveau type de structure permettra de conserver les thermes dans le domaine public tout en permettant Un mode de gestion plus performant Les salari s auront droit par exemple l int ressement et la participation ce qui n tait pas possible auparavant Autre exemple les inspecteurs du travail seront comp tent alors qu ils ne l taient pas dans le cadre d une r gie Le passage officiel de r gie en Spl se fera le ler janvier 2012 Un changement qui inaugure une petite r volution Balaruc
40. on des lois n 429 2009 2010 Texte de la commission n 430 2009 2010 Discussion et adoption le 19 mai 2010 TA n 105 2009 2010 19 23 DOCUMENT 7 Les entreprises publiques locales Par My Kim Yang Paya Thomas Rouveyran Claire Marie Dubois Nathalie Ricci avocats et Aliona Stratula juriste SCP Seban et Associ s La loi n 2010 559 du 28 mai 2010 pour le d veloppement des soci t s publiques locales a d finitivement consacr l existence des soci t s publiques locales d am nagement SPLA en tendant leur champ de comp tences et en leur conf rant de nouvelles pr rogatives Cette loi a galement cr les soci t s publiques locales SPL Ce 50 questions pr sente le cadre juridique et financier pr valant leur cr ation leur r gime de soci t commerciale leurs champs d activit s et les r gles r gissant leur fonctionnement et leur gouvernance 1 Qu est ce qu une SPL La loi n 2006 872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement a initialement cr les soci t s publiques locales d am nagement SPLA titre exp rimental pour une dur e de 5 ans art L 327 1 du Code de l urbanisme Par la suite la loi n 2010 559 du 28 mai 2010 pour le d veloppement des soci t s publique locales a d finitivement consacr l existence des SPLA en tendant leur champ de comp tences et en leur conf rant de nouvelles pr rogatives Cette loi a galement cr les soci t
41. r la ville et 20 par l agglom ration pour plus de d tails sur ces exp riences voir le dossier de presse ci contre Enfin noter la publication tr s r cente sur ce sujet aux Editions Lamy axe droit d un ouvrage de l avocat Jean Fran ois Bizet qui explique le droit des entreprises publiques locales L ouvrage de nature avant tout juridique comprend aussi des contre points pratiques conseils retours d exp rience de la F d ration des EPL Une lecture indispensable pour tous ceux qui s interrogent par exemple sur le r gime de TVA immobili re que pourrait bien supporter leur future structure ou ceux qui avant m me de se marier veulent savoir comment divorcer chapitre les entreprises publiques locales en difficult Localtis info H l ne Lemesle mercredi 29 juin 2011 6 23 DOCUMENT 3 CIRCULAIRE N COT B 11 08052 C du 29 avril 2011 OBJET Le r gime juridique des soci t s publiques locales SPL et des soci t s publiques locales d am nagement SPLA La pr sente circulaire a pour objet de pr senter les dispositions applicables aux soci t s publiques locales d am nagement SPLA et aux soci t s publiques locales SPL r gies respectivement par l article L 327 1 du code de l urbanisme et l article L 1531 1 du code g n ral des collectivit s territoriales CGCT Les SPLA ont t cr es par la loi n 2006 872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement Leur r gime jurid
42. r et d velopper les services publics les collectivit s territoriales et l conomie publique locale Roland Muzeau d put PCF Nous lus locaux pourrons disposer aux c t s de la Sem d un outil compl mentaire particuli rement utile pour uvrer au rapprochement des structures intercommunales Jean Pierre Balligand d put PS Les Spl permettront aux collectivit s locales de gagner en efficience et de d velopper la coop ration inter collectivit s au b n fice des populations et des territoires Daniel Raoul s nateur PS Il ne s agit pas de transformer les Sem en Spl mais de permettre aux collectivit s locales de cr er des soci t s priv es au capital enti rement public Charles Gautier s nateur PS 14 23 Je mesure la forte volont du Parlement de proposer un nouvel outil aux collectivit s Alain Marleix secr taire d Etat l Int rieur et aux Collectivit s territoriales C est une nouvelle vision de la d centralisation qu engendre la mise disposition des collectivit s locales de structures purement publiques Maurice Leroy ministre de la Ville alors d put NC Les collectivit s locales et leurs lus ont plus que jamais besoin d une palette de modes d intervention la plus large et la plus souple possible Jean Marie Sermier d put UMP Les Soci t s publiques locales un an apr s la loi quel bilan 2
43. roit commun Par d rogation l article L 225 1 du code du commerce qui pr voit pour les soci t s anonymes que le nombre des associ s ne peut tre inf rieur sept les SPL et les SPLA peuvent n tre compos es que de deux actionnaires gt Un actionnariat strictement public Un acteur priv ne peut pas tre actionnaire d une SPL ou d une SPLA Par ailleurs les seules personnes publiques pouvant participer ces soci t s sont les collectivit s territoriales et leurs groupements L Etat et les tablissements publics aussi bien nationaux que locaux sont donc exclus 2 1 2 1 Les SPL un champ d intervention tr s large Aux termes de l alin a 2 de l article L 1531 1 du CGCT ces soci t s sont comp tentes pour r aliser des op rations d am nagement au sens de l article L 300 1 du code de l urbanisme des op rations de construction ou pour exploiter des services publics caract re industriel et commercial ou toutes autres activit s d int r t g n ral gt Les SPL n ont pas vocation en outre exercer des fonctions supports comme la gestion des ressources humaines la gestion budg taire ou encore des expertises juridiques ou d assistance technique pour le compte des collectivit s qui les contr lent En effet de telles fonctions qui font partie du fonctionnement interne des collectivit s ne sont pas des comp tences en tant que telles attribu es par la loi aux collectiv
44. ros pour les SPL ayant pour objet la construction d immeubles usage d habitation de bureaux ou de locaux industriels et 150 000 euros pour celles ayant pour objet l am nagement Les apports en capital peuvent tre effectu s en num raire ou en nature tant pr cis qu ils doivent dans cette derni re hypoth se faire l objet d une valuation par un commissaire aux apports La r partition du capital social entre actionnaires d terminera le partage des si ges au sein selon le type de soci t choisi du conseil d administration ou de surveillance de la soci t La d tention par un actionnaire d une part importante du capital lui assurera donc ind niablement une forte repr sentation au sein de la soci t Mais en pratique la r partition du pouvoir entre 3 23 actionnaires sera galement fonction des contrats pass s par la SPL si cette derni re n est li e contractuellement qu un seul de ses membres ce dernier exercera une influence sur l activit de la soci t qu il importe de ne pas ignorer au risque de le voir aller contracter avec un autre gestionnaire R pondre aux crit res du in house L absence de mise en concurrence des contrats conclus avec la SPL constitue un attrait important dans le choix de cr ation d une telle soci t En effet le l gislateur a eu pour intention de cr er une soci t r pondant aux crit res d gag s par le juge communautaire dits du in house un contr l
45. s publics notamment les familles et les jeunes Ce nouvel espace est un projet culturel innovant qui conjugue compr hension du pass et technologies high tech raconte David Martin Ce dispositif qui permet de visualiser les deux si cles durant lesquels l abbaye a t une des plus grandes prisons de France se compose d un vaste plateau tactile de 1 50 m de cot ins r dans une cabine crin transparente Textes images photographies vid os et animations 3D sont propos s aux visiteurs par simple effleurement d un point sur la table lumineuse o est repr sent e une vue a rienne du site de l abbaye Une mani re originale de d couvrir tous les aspects de l histoire et de la vie carc rale du site Patrick Cros Naja 10 23 Les Soci t s publiques locales un an apr s la loi quel bilan 2 Une Spl pour les thermes de Balaruc les Bains C est une Soci t publique locale Spl qui a t choisie pour g rer l exploitation thermale de Balaruc les Bains partir de 2012 Un nouvel tablissement thermal future locomotive conomique de la commune et de l ensemble du Bassin de Thau est en cours de r alisation Nich e entre lagune de Thau et M diterran e la commune de Balaruc les Bains est la deuxi me station thermale de France DR G r s depuis des d cennies par une r gie municipale l exploitation des Thermes de Balaruc les Bains va prendre la forme d une Spl Cette volution qui a re u l adh si
46. services publics industriels ou commerciaux et ou exploitation de toutes autres activit s d int r t g n ral article L 1531 1 du CGCT Ce champ d action couvre ainsi des domaines traditionnels transports assainissement eau et innovants d veloppement durable Enfin et d importance l article L 1531 1 pr voyant que les collectivit s territoriales et leurs groupements ne peuvent cr er des SPL que dans le cadre des comp tences qui leur sont attribu es par la loi une collectivit ou un groupement de collectivit s dont les comp tences ne seraient pas susceptibles de se rattacher une partie au moins de l objet de la future soci t ne saurait en devenir actionnaire 2 Le choix des cofondateurs d une SPL impose donc n cessairement l examen des comp tences de chacun D finir les caract ristiques de la SPL Rev tant la forme de soci t s anonymes article L 1531 1 du CGCT les SPL peuvent tre soit monistes c est dire administr es par un conseil d administration et dirig es g r es et repr sent es par un directeur g n ral soit dualistes c est dire administr es dirig es et repr sent es par un directoire sous le contr le du conseil de surveillance Les futurs actionnaires devront galement s entendre sur le montant du capital social de la soci t et sur sa r partition S agissant du montant son minimum est fix par la loi 37 000 euros Par exception il doit au moins tre gal 225 000 eu
47. soci t les d lib rations portant sur les relations entre la SPL ou SPLA et les collectivit s territoriales ou leurs groupements actionnaires les march s et contrats ventuellement conclus entre les collectivit s territoriales ou leurs groupements actionnaires et la SPL ou SPLA lorsqu ils sont soumis obligation de transmission par les articles L 2131 2 L 3131 2 et L 4141 2 du CGCT La transmission de ces actes au pr fet est une condition de leur caract re ex cutoire En outre et conform ment la d cision du Conseil d Etat du 13 janvier 1988 Mutuelle g n rale des personnels des collectivit s locales les d lib rations transmises au repr sentant de l Etat doivent tre accompagn es des documents qui leur sont annex s comme les statuts de la soci t cr e par exemple Le contr le sp cifique L article L 1524 1 du CGCT donne un droit d information au repr sentant de l Etat en organisant une proc dure de transmission obligatoire de certains actes Ainsi doivent lui tre communiqu s les d lib rations du conseil d administration ou de surveillance et de lassembl e g n rale les comptes annuels et les rapports du commissaire aux comptes Conform ment l article L 1524 2 du CGCT ce contr le sp cifique peut d boucher sur la saisine de la chambre r gionale des comptes par le pr fet lorsqu il estime qu une d lib ration est de nature augmenter gravement la charge financi re d
48. soci t s publiques locales r pond non seulement aux attentes des collectivit s territoriales mais galement elle a pour objectif d offrir celles ci un instrument leur permettant d exercer leurs comp tences avec plus d efficacit et de rapi dit gr ce la souplesse dans la gestion inh rente au statut de soci t mais aussi et surtout gr ce l exemption de mise en concurrence dont b n ficient les structures int gr es Les collectivit s territoriales qui s administrent librement ont le choix entre diff rentes formes de gestion de leurs 5 J F Bizet Les SEM et la nouvelle conception de l am nagement AJDA 1993 p 595 6 G Miller et A Leyat Les chambres r gionales des comptes et le contr le des soci t s d conomie mixte locales gt AJDA 2009 p 1701 7 F Llorens et P Soler Couteaux Les soci t s publiques locales ou la naissance du in house la fran aise Contrats et march s publics juillet 2010 Rep re p 7 16 23 services publics locaux Il est vrai qu elles disposent d sormais d un panel d instru ments indispensables pour g rer des services publics locaux II ne fait aucun doute que ces cr ations sont justifi es par la n cessit de mettre le droit interne fran ais en conformit avec les r gles de la commande publique qui sont issues pour la plupart du droit communautaire m me si certains auteurs soulignent justement que les s
49. st ainsi modifi e 1 Apr s les mots tablissement public la fin du b de l article 41 est ainsi r dig e ou une soci t publique locale sur lesquels la personne publique exerce un contr le comparable celui qu elle exerce sur ses propres services et qui r alisent l essentiel de leurs activit s pour elle ou le cas ch ant les autres personnes publiques qui contr lent la soci t condition que l activit d l gu e figure express ment dans les statuts de l tablissement ou de la soci t 2 Apr s l article 47 il est r tabli un chapitre V ainsi r dig CHAPITRE V Contr le exerc par les assembl es locales sur les d l gations de service public confi es des soci t s publiques locales Art 48 Les assembl es d lib rantes des collectivit s territoriales et de leurs groupements se prononcent sur le principe de toute d l gation de service public une soci t publique locale Elles statuent au vu d un rapport qui pr sente le document contenant les caract ristiques des prestations que doit assurer la soci t publique locale d l gataire 18 23 29 mai 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA R PUBLIQUE FRAN AISE Texte 1 sur 116 Article 3 Apr s le mot peuvent la fin du premier alin a de l article L 327 1 du code de l urbanisme est ainsi r dig e cr er dans le cadre des comp tences qui leur sont attribu es par la loi des soci t
50. t depuis les lois de d centralisation et la loi du 7 juillet 1983 relative aux soci t s d conomie mixte locales les entreprises publiques locales apparaissent comme des instruments efficaces de gestion des services publics Cet article a t publi dans le num ro de mars 2012 de la revue Gestion et finances publiques La question que l on peut se poser ici est surtout celle de savoir si la cr ation des SPL tait vraiment n cessaire En d autres termes quelles sont les raisons qui expliquent l adoption d une loi instituant la SPL Les soci t s d conomie mixte locales ont elles montr leurs limites Rien n est moins s r Il est vrai que les soci t s d conomie mixte sont une in puisable source de probl mes juridiques La cr ation des soci t s publi ques locales tait attendue tant par les lus que par les collectivit s territoriales Cette cr ation marque t elle la fin des soci t s d conomie mixte locales Il est encore trop t t pour en tirer de r elles cons quences Il est vrai que la cr ation des soci t s publiques locales risque de compromettre l avenir l existence des soci t s d conomie mixte locales d s lors que les collectivit s territoriales d cideront de recourir ces nouvelles soci t s pour g rer un certain nombre de services publics locaux La loi du 28 mai 2010 pour le d veloppement des soci t s publiques locales vise offrir aux collectivit s terr
51. t s exclusivement pour le compte de leurs actionnaires et sur leurs territoires 8 Quels sont les risques p naux en cas de non respect des crit res r gissant les relations in house Si une SPL ou une SPLA ne respecte pas les crit res des relations in house l lu mandataire de ses collectivit s actionnaires qui aura particip aux d lib rations confiant la soci t des prestations ou la gestion d un service public risquera en cas de requalification du contrat conclu d tre poursuivi du chef du d lit d octroi d avantage injustifi Cette infraction est r prim e par l article 432 14 du Code p nal elle consiste dans le fait pour une personne d positaire de l autorit publique ou charg e d une mission de service public ou investie d un mandat lectif public de procurer ou tenter de procurer autrui un avantage injustifi par un acte contraire aux dispositions l gislatives ou r glementaires ayant pour objet de garantir la libert d acc s et l galit des candidats dans les march s et conventions de d l gation de service public 9 Quelles sont les modalit s d intervention d une SPL SPLA Prestataire une SPL ou une SPLA peut r pondre aux besoins de ses collectivit s ou groupements de collectivit s actionnaires par des prestations sp cifiques Dans cette hypoth se l intervention de la SPL s inscrit dans un cadre contractuel qui peut prendre la forme d un march public d une
52. truction d Am nagement et de D veloppement du Drouais Semcadd cr e l initiative de la Communaut d Agglom ration du Drouais en septembre 2007 pour favoriser le d veloppement conomique et la requalification urbaine locale Patrick Cros Naja 12 23 Les Soci t s publiques locales un an apr s la loi quel bilan 2 Maxime Paul La Spl un outil de transparence Avec la Soci t publique locale Eau du Ponant Brest M tropole Oc ane BMO se dote d un nouvel outil pour assurer la gestion de son eau potable Elle prendra le relais en 2012 du contrat de d l gation de service public pass avec Veolia 25 ans plus t t Rencontre avec Maxime Paul vice pr sident de la Spl et de la communaut urbaine bretonne Maxime Paul vice pr sident de Brest M tropole Oc ane et de la Spl Eau du Ponant BMO DR Servir le Public Pourquoi la cr ation d une Soci t publique locale pour g rer l eau de la Communaut urbaine de Brest Maxime Paul Pour plusieurs raisons C est d abord la d cision d un retour une gestion publique car il semble qu un service de cette nature doit garder une ma trise publique C est ensuite pour un motif territorial Brest m tropole oc ane et trois syndicats voisins du Chenal du Four de Kermorvan et de Landerneau ont d cid de travailler ensemble Une Spl tait l outil le plus adapt une mutualisation des moyens tout en laissant chaque territoire l autonomie et
53. ument historique pour mieux conjuguer pass pr sent et futur Cit monastique puis cit p nitentiaire pendant deux si cles l Abbaye doit continuer tre pens e en tant que cit impliquant une vision urbanistique commente David Martin directeur g n ral de la Sopraf L objectif est de poursuivre l histoire de l Abbaye en construisant une Cit vivre et pas simplement une cit contempler AU programme d importants projets qui devraient transformer l abbaye en nouvelle locomotive touristique des Pays de la Loire avec des retomb es conomiques sur l ensemble du territoire Investissement global au cours des cinq prochaines ann es 30 millions d euros Tourisme culturel et d affaires L h tel qui ouvrira ses portes dans l enceinte du site entrera en synergie avec le futur centre de congr s du saumurois qui va permettre la mont e en puissance de l activit affaire lanc e il y a trois ans Ce quartier d affaires sera op rationnel d ici 3 5 ans et l h tel ouvrira au cours du printemps 2013 pr cise David Martin Un point de restauration au c ur de l Abbaye autour d un concept de bar vins doit tre aussi r alis et ouvrir en 2011 La client le tourisme est galement vis e Un nouvel espace multitouch devrait en particulier doper l attractivit de l abbaye Il sera appuy par Un programme d actions de marketing avec en ligne de mire une ouverture tous le
Download Pdf Manuals
Related Search