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Le Mot du Président Benjamin Mittet-Brême Libre

1. Pr s de 80 des d penses de fonctionnement repr sentent des d penses obligatoires ma joritairement prestations sociales et d penses de personnel donc difficilement compressibles Les ressources des d partements ne s accroissent pas proportionnellement c est la raison pour laquelle l on constate une baisse des d penses d investissement et de subvention Il s agit d une forte rigidi fication de l autonomie de gestion du d partement La situation du d partement est d autant plus difficile tenir dans la mesure o l ajustement de ses ressources pour pallier la croissance des d penses est complexe mettre en uvre La R vi 9 Le d partement est le principal b n ficiaire des transferts de comp tences depuis 1982 notamment concernant l am nagement de l espace et de l quipement l action sociale et sanitaire l ducation la culture et le patrimoine l action conomique en compl ment des r gions 10 Les aides la personne ont augment de 9 en 2010 et de 2 7 en 2011 11 Loi du 18 D cembre 2003 relative la d centralisation du RMI 12 Loi n 2008 1249 du ler D cembre 2008 g n ralisant le revenu de solidarit active et r formant les politiques d insertion 13 Environ 1 6 millions de b n ficiaires du RSA socle en 2011 Libre administration et autonomie financi re tude de la marge de manoeuvre du Conseil d partemental Alexandre Hul 6 Revue des Etudiants Publicistes sion G
2. les informations contenues dans les documents originaux ont t class s et structur s de fa on permettre d acc der l un des documents archiv s et num ris s D s lors cet ensemble pr sente les caract res d une base de donn es Une fois la pr sence d une base de donn es constat e la question de l ligibilit de son pro ducteur au statut protecteur du Code de la propri t intellectuelle se pose B La pr sence contestable d un producteur de base de donn es En droit aux termes de l article L 341 1 du Code de la propri t intellectuelle le producteur d une base de donn es b n ficie d une protection du contenu de sa base lorsque la constitution la v rification ou la pr sentation de celui ci atteste d un investissement financier mat riel ou humain substantiel En fait dans son jugement du 31 janvier 2013 le tribunal administratif de Poitiers avait observ que le d partement de la Vienne a engag plus de 230 000 euros pour la r alisation de ce projet et que la num risation des documents d archives a dur huit ans et a n cessit un investissement mat riel technique et humain substantiel Or de mani re assez laconique la Cour administrative d appel se contente de pr ciser que l investissement financier mat riel et technique r alis par le d parte ment de la Vienne permet de la qualifier de producteur de donn es consid rant n 11 A l inverse 9 CE
3. Elle se r v le dans les statistiques de placement d enfants issus de famille d favoris es 1 Pour autant la discrimination n a d existence qu travers les crit res qui la composent dans la loi et ne peut trouver de justification l gitime Elle se diff rencie en cela de l in galit de traitement De l vient toute la difficult prouv e pour la d finir abstraitement En droit du travail un traitement in galitaire est l gitime lorsque le crit re de distinction retenu est objectif et pertinent au regard de la t che confi e au salari Appliqu plus g n ralement la notion de discrimination certes le revenu est un crit re objectif et pertinent lorsqu une personne requiert un bien o un service En revanche ne le sont pas les pr jug s attach s aux personnes dont les revenus sont faibles Il n est pas plus pertinent ni objectif d associer la carence de ressources des comportements asociaux violents alcoolique et l incapacit de s autog rer Au del de la violation du principe d galit il y a bien dis crimination des personnes en situation de pr carit sociale nationale consultative des droits de l homme avis sur les discriminations fond es sur la pr carit sociale rendu en assembl e pl ni re le 26 septembre 2013 9 Voir le Point sur les chiffres de l ann e 2014 publi s le 5 mars 2015 par le minist re de l galit des territoires et du logement la non effectivit d une partie du dis
4. ductibilit du b n fice net des produits de titres auxquels n est attach aucun droit de vote lorsque par ailleurs le contr le en capital de la m re sur sa fille est suffisant Ainsi une soci t qui d tient 5 du capital de sa fille sans aucun droit de vote a la qualit de soci t m re mais ne peut b n ficier de l exon ration pour les produits de ces titres qu elle per oit 10 CE 5 novembre 2014 n 370650 min c St Sofina RJF 01 15 n 9 confirm par CE 3 d cembre 2014 n 363819 min c St Financi re Pinault RJF 03 15 n 191 11 Exception l exception introduite par l article 39 de la LFR pour 2005 n 2005 1720 du 30 d cembre 2005 12 Conclusions de Vincent Daumas publi es au BDCF 01 15 n 1 Etre une bonne m re mode d emploi I Pierre Val ry Astier 18 Revue des Etudiants Publicistes A l inverse une soci t d tenant 5 du capital par des titres auxquels leurs sont tous attach s des droits de vote sans pour autant repr senter 5 de ces derniers en raison de l existence d actions comportant un droit de vote double par exemple a droit au b n fice du r gime des soci t s m res pour l ensemble des produits distribu s par sa filiale Reste en suspens la question de savoir ce que sont les titres auxquels ne sont pas attach s des droits de vote vis s au b ter du 6 qui est actuellement pendante devant le Conseil d Etat la suite d un pourvoi l encontre d un arr t de la CAA de
5. la d lib ration litigeuse n a pas port atteinte au droit que les usagers tiennent des articles 4 et 10 de la loi du 17 juillet 1978 consid rant n 10 Or aux termes de l article L 213 2 du Code du patrimoine les archives publiques sont communicables de plein droit l expiration d un d lai de soixante quinze ans compter de la date du document 6 La Cour administrative d appel op re galement une appr ciation maladroite de l article 11 de la loi du 17 juillet 1978 l analysant comme autorisant les services d archives disposer d un pouvoir dis cr tionnaire sur l opportunit d accepter o non une demande de r utilisation 15 Raisonnement confirm par Cass Civ 1 re 5 mars 2009 n 07 19734 et 07 19735 16 Position valid e par la CADA conseil n 20101341 du 25 mars 2010 Directrice des archives et du patrimoine immo bilier de l Essonne http www cada fr conseil 20101341 20101341 html Donn es publiques et droit de propri t Retour sur une affaire de g n alogie Matthias Michel 13 Revue des Etudiants Publicistes B Cas d rogatoire En droit l article 11 de la loi du 17 juillet 1978 pr cise que par d rogation au pr sent chapitre les conditions dans lesquelles les informations peuvent tre r utilis es sont fix es le cas ch ant par les administrations mentionn es aux a et b du pr sent article lorsqu elles figurent dans des docu ments produits ou re us par a des t
6. le consid rant n 47 de la directive 96 9 du 11 mars 1996 concernant la protection juridique des bases de donn es pr cise que dans le but de favoriser la concurrence entre les fournisseurs de produits et de services dans le secteur du march de l information la protection par le droit sui generis ne doit pas s exercer de mani re faciliter les abus de position dominante notamment en ce qui concerne la cr ation et la diffusion de nouveaux produits et services pr sentant une valeur 17 BRUGUIERE Jean Michel Des donn es publiques pas si publiques que cela La Semaine Juridique Administrations et Collectivit s territoriales n 3 page 2318 2012 18 Avis n 20103177 du 27 juillet 2010 les tablissements culturels ne disposent pas d un pouvoir discr tionnaire leur permettant d appr cier l opportunit de faire droit ou non une demande de r utilisation 19 TA Clermont Ferrand 13 juillet 2011 Soci t NotreFamille com c D partement du Cantal n 1001584 CAA Lyon 4 juillet 2012 Soci t NotreFamille com c D partement du Cantal n 11LV02325 20 CONNIL Damien R utilisation commerciale d archives d partementales nouveaux d fis premi re d cision AJDA page 375 2012 CONNIL Damien R utilisation commerciale d archives d partementales nouvelle d cision nouvelle tape AJDA page 301 2013 Donn es publiques et droit de propri t Retour sur une affaire de g n alogie Mat
7. n rale des Politiques Publiques de 2007 remplac e par la Modernisation de l Action Publique en 2012 a pour but d agir sur le volet d penses des collectivit s afin de r duire les d penses pu bliques dans une logique d efficacit Il s agit encore une fois d une atteinte l autonomie financi re locale Il Le fl trissement de l autonomie fiscale du conseil d partemental La r forme constitutionnelle de 2003 a donc t une tentative du l gislateur de r affirmer une autonomie financi re locale se pla ant ainsi contre courant du mouvement de recentralisation fi nanci re de l Etat Cette tentative a chou dans la mesure o les ressources propres des collectivit s locales a fortiori celles du conseil d partemental ont t substitu es au profit des dotations de l Etat A Cela constitue non seulement un fl trissement de l autonomie fiscale qui coupl la rigidification de l autonomie de gestion permet d affirmer que l autonomie financi re du conseil d partemental est r duite la portion congrue mais cela place surtout le d partement dans une situation difficilement tenable du fait de la pression subie B A Une substitution des ressources propres du d partement au profit des dotations de l Etat Le nouvel article 72 2 de la Constitution issu de la r forme de 2003 dispose dans son alin a 3 Les recettes fiscales et les autres ressources propres des collectivit s territoriales repr sentent pour
8. parer les conditions et moyens pratiques n cessaires une cons cration juridique d un principe fondamental uvrant pour la g n ralisation de l acc s internet est noter que le r gulateur am ricain des t l communications la Federal Communications Commission FCC a d cid jeudi 13 D n 2013 596 8 juill 2013 JO 9 juill p 11428 Le droit d acc s internet domptons le serpent de mer Baptiste Jallaud 33 Revue des Etudiants Publicistes 26 f vrier 2015 que l Internet am ricain devait d sormais tre consid r comme un bien public au m me titre que le service t l phonique Il consacre ainsi le principe de la neutralit du net sur le territoire am ricain Cela signifie que tous les utilisateurs du simple citoyen au g ant du net doivent pouvoir acc der et diffuser de la m me mani re des informations sur la toile Esp rons que l Europe et la France sauront r sister au lobbying des op rateurs de t l communications et s en ins pirer Baptiste JALLAUD Administrateur Responsable du p le Coh sion de l AEP FJM Etudiant du Master 2 Administration et Politiques publiques Parcours Professionnel Universit Paris 2 Panth on Assas Le droit d acc s internet domptons le serpent de mer Baptiste Jallaud 34 Revue des Etudiants Publicistes La place des femmes dans l espace public La place de la femme dans l espace public est une question qui rev t une importance de plus
9. qui a plac pendant des mill naires la femme dans cette condition d inf riorit par rapport aux hommes Dans l ouvrage Le fait f minin Qu est ce qu une femme Eleanor Maccoby psychologue analyse la psychologie des sexes f 22 Chronique du 20 me si cle 1985 Jacques Legrand SA Editions Chronique BPI Aeroport de Perigueux 24330 Bassilac p 1117 23 Chronique du 20 me si cle 1985 Jacques Legrand SA Editions Chronique BPI Aeroport de Perigueux 24330 Bassilac p 1125 24 http fresques ina fr jalons fiche media InaEdu01174 l instauration du conge de paternite en 2002 html 25 http www huffpostmaghreb com 2015 06 06 toutes en mini jupes tuni_n_7525340 html 26 Centre Royaumont pour une science de l homme Sous la direction d Evelyne Sullerot Le fait f minin qu est ce qu une femme Edition Fayard 1978 La place des femmes dans l espace public Camille Chartus 41 Revue des Etudiants Publicistes Elle tudie notamment les fondements des r les sociaux et familiaux d volus traditionnellement aux hommes et aux femmes Elle d nonce l approche socio biologique selon laquelle la femme est ce membre de l esp ce humaine sp cialement destin rester la maison pour veiller sur les enfants le g te et le foyer tandis que les hommes s en vont par monts et par vaux la recherche de leur pitance et celle de leur famille approche ne tenant pas compte de l intelligence humaine 8 En effet de
10. vu par la Directive pour rev tir la qualit de soci t m re Affaire suivre A ce stade il nous para t opportun de revenir sur un arr t du Conseil d Etat qui a refus le b n 13 CAA Versailles 29 janvier 2013 n 13VE03279 Soci t M tro Holding France RJF 07 13 n 747 14 CE sect 27 octobre 1999 n 188685 Commune de Houdan CE 30 janvier 2013 n 346683 Ambulances de France RJF 4 13 n 392 15 Tome III du rapport g n ral fait au nom de la commission des finances concernant la LF pour 1993 n 92 1376 16 L interpr tation neutralisante est subordonn e notamment la condition que le texte interpr t soit pris pour la transposition d une directive ce qui n est pas le cas de l article 104 de la LF pour 1993 17 Il n est pas certain que la Directive permette une telle restriction au b n fice du r gime qui pr voit seulement que les Etats ont la facult par accord bilat ral de remplacer le crit re de participation dans la capital par celui de d tention des droits de vote article 3 et par ailleurs qu elle ne fait pas obstacle l application de dispositions nationales ou conventionnelles n cessaires afin d viter les fraudes et abus article 1er Or comme l indique Vincent Daumas dans ses conclusions pr cit es la Directive fait des crit res de d tention du capital ou des droits de vote deux crit res alternatifs l o la combinaison du b du 1 et du b ter du 6 en font des c
11. 19 20 page 2434 6 mai 2013 Donn es publiques et droit de propri t Retour sur une affaire de g n alogie Matthias Michel 10 Revue des Etudiants Publicistes l Une analyse a priori imparfaite du droit des bases de donn es M me si la pr sence d une base de donn es parait en l esp ce vidente A l ligibilit de son producteur au r gime de protection sui generis du Code de la propri t intellectuelle est plus contes table B A La pr sence av r e d une base de donn es En droit aux termes de l article L 112 3 du Code du patrimoine on entend par base de donn es un recueil d uvres de donn es ou d autres l ments ind pendants dispos s de mani re syst ma tique ou m thodique et individuellement accessibles par des moyens lectroniques ou par tout autre moyen Reprenant cette d finition le Conseil d Etat a eu l occasion de consid rer que le r pertoire SIRENE constitue non une simple collection de donn es mais un ensemble organis et structur d informations relatives l identit et l activit des entreprises En fait la Cour administrative d appel de Bordeaux dans sa d cision du 26 f vrier 2015 ob serve que le d partement de la Vienne a cr e un ensemble de fichier num riques permettant le stockage permanent d archives et l acc s celles ci par l interm diaire du site internet des archives d partementales consid rant n 11 Elle poursuit en pr cisant que
12. JO 13 juin 2009 p 9675 Le droit d acc s internet domptons le serpent de mer Baptiste Jallaud 32 Revue des Etudiants Publicistes eut lieu lors de la suppression de la peine contraventionnelle compl mentaire de suspension de l acc s un service de communication public en ligne par un d cret du 8 juillet 2013 Cette sanc tion ultime survivante disparait alors d finitivement La ministre de la culture et de la communication Aur lie Filippetti avait annonc cette mesure lors de la remise du rapport Lescure le 3 mai 2013 en la d clarant essentielle car elle met fin une sanction totalement inadapt e dans le monde qui est le n tre Cette prise de position traduit clairement que dans la pens e politique actuelle la tendance est l accroissement de la valeur du droit d acc s internet et la fin de l entre deux chaises pr existant S ajoute cela le remplacement de la coupure d acc s internet par une peine d amende contra ventionnelle de cinqui me classe soumise la d cision d un juge judiciaire et non administratif La ministre se justifie par l argument qu il serait le seul avoir la latitude de juger de la pertinence et du montant Cependant force est de constater que ce choix peut galement apporter une pierre l difice de la fondamentalit du droit d acc s internet En effet le choix du juge judiciaire pro tecteur des libert s fondamentales po
13. alit dont les femmes sont victimes au quotidien non seulement en France mais partout dans le monde Ce qui ressort de ce rapport est que la notion de consentement est cart e au profit d actes impos s C est d ailleurs parce que le consentement de la femme a presque toujours t sans aucune forme d importance que de tels comportements existent encore l heure actuelle En outre l avis met en avant le fait que la repr sentation de la femme dans les publicit s au sein des transports publics alimente les agres sions dont elles sont victimes Un autre ph nom ne dans ce sens celui des frotteurs du m tro d montre l interpr tation presque syst matique des hommes par rapport aux r actions f minines Si certains affirment que des femmes sont consentantes ce type d approche et y prennent du plaisir le cas inverse celui d une femme r ticente ne semble pas poser de probl me celui qui commet l agression Mais le trauma tisme l intrusion dans l intimit d autrui ainsi que la peur qu une telle agression puisse engendr e ne semble absolument pas pris en compte par l agresseur D ailleurs beaucoup de comportements qui pourraient sembler anodins pour la gente masculine sont d nonc s dans le rapport pr c demment cit Ainsi les sifflements les regards insistants les mains aux fesses les poursuites les commentaires sur le physique et propos obsc nes les avances sexuelles invitations insistantes insu
14. ces probl matiques tant la condition f minine conna t un bouleversement de ses codes sans pr c dent et ce dans de nombreuses r gions du monde L tude que je propose ici se veut bien s r non exhaustive tant le sujet est complexe mais il abor dera le th me de la f minit d un point de vue d anthropologie juridique mais aussi philosophique Ainsi Norbert Rouland d finissait l anthropologie juridique dans son ouvrage du m me nom de la mani re suivante discipline qui par l analyse des discours oraux ou crits pratiques et repr sen La place des femmes dans l espace public Camille Chartus 35 Revue des Etudiants Publicistes tations tudie le processus de juridicisation propres chaque soci t et s attache d couvrir les logiques qui les commandent Le champ d tude se veut donc tr s vaste transfrontalier En outre la d finition de l espace public sera pris dans cet article sous ses deux aspects D une part l affaire G te des Vosges du Conseil d Etat ainsi que la Loi burqa du 11 octobre 2010 d finissent l espace public comme tant les voies publiques et lieux ouverts au public ou affect s un service public Le domaine d tude est l aussi plut t large D autre part l espace public peut s entendre aussi comme tant la sph re publique donc l Etat les pouvoirs publics locaux les services publics Enfin l espace public peut aussi se comprendre sous l angle de la soci t civile qui impl
15. chaque cat gorie de collectivit s une part d terminante de l ensemble de leurs ressources La loi organique fixe les conditions dans lesquelles cette r gle est mise en uvre La Constitution consacre dans son article 72 2 depuis 2003 un principe d autonomie fiscale des collectivit s territoriales Comme cela tait pr vu dans l alin a 3 une loi organique est venue fixer les conditions de mise en uvre de cette r gle C tait du moins son dessein La loi organique du 29 Juillet 2004 est ainsi intervenue pour donner une d finition de la notion de ressources propres et de part d terminante Son article 3 dispose que les ressources propres sont le produit des impo sitions et toutes natures dont la loi les autorise fixer l assiette le taux ou le tarif ou dont elle d ter mine par collectivit le taux ou une part locale d assiette des redevances pour services rendus des produits du domaine des participations d urbanisme des produits financiers et des dons et legs Par cons quent les dotations de l Etat et d autres collectivit s les emprunts et les ressources corres pondantes au financement des comp tences transf r es ne constituent pas des ressources propres Finalement les quatre imp ts directs que sont la taxe d habitation la taxe fonci re sur les propri t s b ties celle sur les non b ties et la nouvelle contribution conomique territoriale ne constituent pas la majeure partie de leurs ressour
16. en plus accrue La femme fut de tout temps une victime syst matique pour assoir une certaine domination masculine elle n avait pas le droit de vote ni le droit d acc der certaines fonctions elle fut bien souvent r duite sa capacit d enfanter Sa place au sein de l espace public tait consid r e comme inf rieure et totalement d pendante de celle de l homme Ainsi dans des soci t s sous un joug presque exclusivement masculin les syst mes juridiques taient constamment la faveur des hommes et au d savantage f minin Traditionnellement la femme a connu une forte r pression tant sexuelle que morale ou politique en vertu du fait qu elle portait la vie Son lien de filiation avec l enfant a toujours t s r en revanche celui du p re l tait moins D s lors pour garantir le droit des p res il a fallu supprimer celui des m res Les femmes n avaient d j en priv qu un statut de subalterne leur place au sein de la place publique n tait a fortiori pas plus avantageuse Il faut rappeler toutefois que ces pratiques sont actuellement encore l uvre dans certaines r gions du monde Mais depuis quelques d cennies des femmes comme des hommes ont souhait faire voluer les mentalit s Ainsi des mouvements f ministes ont lev leurs voix au profit de l acquisition d une galit entre hommes et femmes voire tout simplement de droits concrets en faveur de ces derni res Et en effet une question se pose s
17. in idem p 15 19 Sophie de Menthon trouve plut t sympa le fait de sefairesiffler dans la rue son tweet fait pol mique http www huf fingtonpost fr 2015 04 16 sophie de menthon plutotsympa siffler harcelement de rue tweet polemique_n_7076816 html 20 http www haut conseil egalite gouv fr IMG pdf hcefh_avis_harcelement_transports 20150410 pdf p 15 21 https www youtube com watch v UcDKkV 2Vo48 La place des femmes dans l espace public Camille Chartus 40 Revue des Etudiants Publicistes t s sous un angle nouveau La cr ation d un secr tariat d Etat la condition f minine est instaur e pour la premi re fois en France le 16 juillet 1974 sous l influence de Fran oise Giroud D ailleurs le 1er mars 1975 Fran oise Giroud ouvre les journ es internationales de la femme au Palais des Congr s Paris Val ry Giscard d Estaing fixe dans son discours trois objectifs pour la femme d une part supprimer toutes les discriminations sexistes d autre part d velopper une politique d du cation enfin permettre aux femmes de choisir entre carri re et maternit A ce titre le cong paternit fut instaur le 19 avril 2002 Comme dit pr c demment les r seaux sociaux jouent un r le d une ampleur consid rable dans la lib ration et l mancipation de la femme au sein de l espace public b n ficiant d une diffusion mon diale Tr s r cemment une campagne appel e toutes en mini jupes pour lutter con
18. la religion les pratiques sociales Le simple fait d tre n e femme les ren dait inaptes tre responsables d elles m mes et autonomes l inverse des hommes quelque soit les r gions du monde et leur position au sein de l espace public a longtemps t et reste encore par certains aspects inexistante dangereuse et fragile Dans des soci t s largement r gies par les hommes la femme n a eu qu une place moindre position assise par les traditions la religion et la soci t N anmoins les mentalit s voluent et surtout les femmes se sont empar es de leurs droits envahissant les espaces dont elles taient exclues Leur f minit devient progressivement prot g e et d fendue 2 Une logique de protection et de d fense de la f minit Au sein m me de l espace public des coutumes se sont mises en place afin de prot ger les femmes d ventuelles attaques masculines Ainsi Ayaan Hirsi Ali raconte l anecdote suivante si une fille se retrouvait face un homme inconnu cette derni re tant une proie facile elle se devait d invo quer trois reprises la gr ce d Allah devant l tranger pour qu il la laisse tranquille tre viol e tant bien pire que la mort car cela ternissait l honneur de toute la famille Si l invocation n avait aucun effet une technique de d fense tait alors appliqu e appel e qworegoys consistant contourner l homme s accroupir passer la main entre ses jambes sous son sarong pou
19. part de frais et charges de 5 de leur montant Ce r gime s applique aux soci t s et autres organismes soumis l imp t sur les soci t s au taux normal qui d tiennent des participations dans des filiales distributrices quelconques satisfai sant aux conditions pr vues au a b et c du 1 de l article 145 Pr cisions que selon le tribunal administratif TA de Versailles ces dispositions ne distinguent pas les organismes soumis partiellement ou totalement au taux normal de l imp t sur les soci t s de 33 de sorte que peuvent en b n ficier les soci t s tax es au taux r duit de 15 dans la limite de 1 CE 17 juillet 2013 n 352989 min c SARL Garnier Choiseul Holding RJF 11 13 n 1064 aux conclusions de Fr d ric Aladjidi publi es au BDCF 11 13 n 119 et chronique d Emilie Bokdam Tognetti Coquilles et abus de droit les d lices de la conchyliologie RJF 11 13 2 CAA Nantes 27 d cembre 2006 n 06NA00022 SARL 2 MCS et CE na 9 janvier 2008 n 302092 SARL 2 MCS RJF 4 08 n 412 CAA Versailles 2 d cembre 2014 n 12VE0924 St Havas RJF 3 15 n 174 la circonstance qu une soci t n a pas exerc cette option lors de la souscription de sa d claration de r sultat initiale constitue une d cision de gestion qui lui est opposable de sorte qu elle ne peut utilement d poser une d claration rectificative ult rieure 3 Elle fut remplac e depuis par la Directive 2011 96 UE du 30 novembre 2011 elle m me r cemmen
20. peuvent adopter des comportements sexistes dans n importe quel lieu et dans n importe quel pays En outre ce rapport exclut de recourir des pratiques telles que des solutions non mixtes qui renforceraient la s gr ga tion sexu e et sexiste de l espace public En effet l optique serait plut t d duquer les hommes une pr sence f minine qui ne serait pas constamment sexualis e D ailleurs le rapport pr conise d int grer la lutte contre le harc lement dans la politique publique d ducation l galit et la sexualit et de s assurer d un meilleure application de la loi En effet toujours selon cet avis la plupart des manifestations du ph nom ne sont punies par la loi Ainsi l injure publique est punie par l article 33 de la loi du 29 juillet 1881 sur la libert de la presse De m me la menace est r prim e par l article 222 17 du Code p nal En ce qui concerne les violences sexuelles tout un arsenal de protection existe d j au sein du droit fran ais L exhibition dont la masturbation en public fait partie est punie par l article 222 32 du Code p nal Le harc lement sexuel dont les avances sexuelles des gestuelles connotation sexuelle comme des jeux de langue obsc ne ou encore l exposition des images ou objets pornographiques est sanctionn et d fini par l article 222 33 du Code p nal Ces comportements de harc lement portent atteinte la dignit de la personnel
21. ricain Le Conseil d Etat valide le raisonnement de la cour administrative d ap pel CAA de Versailles selon lequel l interposition du general partnership dot d une personnalit Juridique distincte de celle de ses associ s et devant par cons quent tre assimil une soci t de personnes r gie par l article 8 du CGI emp che la soci t Art mis de b n ficier du r gime des soci t s m res pour la quote part de ses b n fices correspondant aux dividendes distribu s par la soci t Roland au general partnership Cette solution reprend celle adopt e dans un arr t ancien de 1983 statuant sur l interposition d un GIE entre ses membres et les soci t s dont celui ci d tient directement les titres Mais tandis que ce pr c dent tait fond uniquement sur la personnalit propre de l entit interpos e le Conseil d Etat s appuie ici aussi sur les articles L 233 2 et L 233 4 du Code de commerce qui d finissent la 4 TA Versailles 23 janvier 2014 n 0611291 SARL Toulorge in dit 5 BOI IS BASE 10 10 10 10 n 110 du 25 juillet 2014 6 Solution que nous partageons quand on sait que l inverse aurait eu pour cons quence l exclusion du champ d application du r gime l ensemble des soci t s b n ficiant du taux r duit savoir les PME r alisant un CA HT de moins de 7 630 000 euros ayant leur capital enti rement lib r et d tenu hauteur de 75 au moins par des personnes physiques 7 Vous retrouverez la suite de
22. 10 juillet 1996 Soci t Direct Mail Promotion n 168702 Donn es publiques et droit de propri t Retour sur une affaire de g n alogie Matthias Michel 11 Revue des Etudiants Publicistes le juge de l Union a une conception bien plus pr cise de cette notion d investissement substantiel justifiant la protection du producteur de bases de donn es En effet par quatre d cisions rendues le 9 novembre 2004 la Cour de justice consid re en faisant r f rence l article 7 1 de la directive 96 9 du 11 mars 199611 que la protection au titre du droit sui generis du producteur de bases de donn es s applique aux bases de donn es qui r pondent un crit re pr cis savoir que l obtention la v ri fication ou la pr sentation de leur contenu attestent un investissement substantiel du point de vue qualitatif ou quantitatif Cette grille de lecture pr cise a fait l objet d une application int ressante par la Cour d appel de Rennes En l esp ce la soci t Precom r gie publicitaire du journal Ouest France g re les annonces immobili res des particuliers sur le site du quotidien La soci t Direct Annonces cr e chaque jour une revue d annonces immobili res qu elle extrait de certains sites internet dont celui de Ouest France Tout d abord concernant le crit re d obtention du contenu la Cour note que Precom s est dot e d une structure importante consistant notamment en un centre d accueil t l phonique i
23. 8 portant diverses adaptations du droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations Depuis 1998 la lutte contre les exclusions sociales a t lanc e Partant du constat frappant que les populations en grande pr carit souffrent d un manque r el d acc s et m me de barri res manifestes leurs droits fondamentaux tel que le droit la dignit la justice ou le droit l du cation l Etat doit mettre en place un arsenal l gislatif afin de rendre les droits de l homme effectifs Peuvent tre cit es la loi de 1999 cr ant la Couverture M dicale Universelle la loi relative l accueil et l habitat des gens du voyage en 2000 la loi relative la solidarit et au renouvellement urbain de 2000 la loi sur le droit au logement opposable de 2007 etc Aujourd hui un constat frappant r sonne comme un cho lassant et pourtant presque inau dible En France les pauvres sont de plus en plus nombreux et de plus en plus pauvres La d nonciation d magogique de l assistanat masque ces difficult s en dressant une partie de la population contre l autre Les exclusions sociales bien loin d avoir diminu ont un caract re h r ditaire et condamnent ceux qui la vivent ne jamais en sortir Pire encore elles sont banalis es car l opinion selon laquelle les pauvres seraient fautifs de leur situationf s accentue poussant les per sonnes concern e vivre dans la honte et le mutism
24. N 4 Sub 2 1996 13 Annexe II cit dans Livre blanc Discrimination et pauvret tude men e par ATD Quart Monde France l Institut de recherche et de formation aux relations humaines ISM Corum L opportunit d ajouter un vingt et uni me crit re de discrimination raison de la pr carit sociale Mathilde Brouzes 28 Revue des Etudiants Publicistes Le droit d acc s internet domptons le serpent de mer Internet sera l conomie du 21 me si cle ce que l essence fut au 20 me si cle L image de Craig Barret ancien pr sident d Intel traduit bien l omnipr sence d internet dans la soci t contemporaine Ce r seau des r seaux network of networks fruit la fois de d veloppements technologiques et du regroupement d infrastructures r seau existantes ainsi que de syst mes de t l communica tions est maintenant partout De plus en plus l acc s internet devient incontournable surtout face la propagation des proc dures informatis es Comme toute r volution la r volution technolo gique a eu sa part de laiss s pour compte Laurent Laplante essayiste qu b cois r sume bien cette id e si en effet internet a beaucoup offrir qui sait ce qu il cherche le m me internet est tout aussi capable de compl ter l abrutissement de ceux et celles qui y naviguent sans boussole La d mat rialisation initialement pens e dans un but de simplification et d accessibilit a po
25. Num ro 2 Le Mot du Pr sident Benjamin Mittet Br me Libre administration et autonomie financi re tude de la marge de man uvre du Conseil d partemental Alexandre Hul Donn es publiques et droit de propri t Retour sur une af faire de g n alogie Matthias Michel tre une bonne m re mode d emploi Pierre Val ry Astier L opportunit d ajouter un vingt et uni me crit re de discrimination raison de la pr carit sociale Mathilde Brouzes Le droit d acc s internet domptons le serpent de mer Baptiste Jallaud La place des femmes dans l espace public Camille Chartus L ensemble des travaux pr sent s ici sont la propri t de leurs auteurs et n engagent que eux p 2 p 3 p 10 p 16 p 22 p 29 5 35 Acces internet Revue Droit fiscal Discrimination 2 LACT 8 0 Q Etudiants D A Autonomie financi re Publicistes Place des femmes Fiscalit des entreprises Association des Etudiants Publicistes Pa Facult Jean Monnet m o Revue des Etudiants Publicistes Le mot du Pr sident Chers lecteurs Ch res lectrices Il y a de cela deux mois l AEP FJM publiait le premi re num ro de cette revue Au vu l attrait suscit par sa sortie il semble que le pari soit r ussi En effet vous tes nombreux nous suivre depuis cette date Cela a galement suscit l int r t d une part de la communaut des publicistes du net et nous les en remercion
26. Versailles qui a jug que les actions d auto contr le constituaient des titres auxquels ne sont pas attach s des droits de vote en se fondant sur l article L 233 31 du Code de commerce non ant que les droits de vote attach s ces actions ne peuvent tre exerc s l assembl e g n rale de la soci t I s agira de r pondre essentiellement en opportunit la question de savoir si la lettre du texte est claire En effet si tel est le cas il fau drait alors s en tenir une lecture plus orthodoxe qui m nerait semble t il une position contraire des droits de vote sont bien stricto sensu attach s aux actions d autocontr le le l gislateur ayant seulement voulu emp cher leur exercice dans une telle situation mais pouvant tre retrouv s lorsque celle ci cesse En revanche si le texte est regard comme obscur les juges pourront avoir recours aux travaux parlementaires 4 qui indiquent que son objet est de ne faire b n ficier du r gime que les participations donnant aux soci t s participantes un certain pouvoir de gestion sur les filiales 5 sans que les juges soient tenus une interpr tation neutralisantelf Quoiqu il en soit se pose s rieu sement la question de la compatibilit de cette disposition la Directive qu aurait pu se poser en termes de discrimination rebours dans ce cas d esp ce si la soci t avait d tenu 25 du capi tal de sa filiale seuil de d tention anciennement pr
27. ablissements et institutions d enseignement et de recherche b des tablissements organismes ou services culturels En fait pour la Cour administrative d appel de Bordeaux aux termes de cet article 11 un service culturel producteur d une base de donn es peut interdire la r utilisation de la totalit ou d une partie substantielle du contenu de cette base de donn es consid rant n 9 D s lors pour la Cour l article 11 dela loi du 17 juillet 1978 permet notamment un service culturel producteur d une base de don n es de refuser de mani re totalement discr tionnaire la r utilisation de celle ci Or l interpr tation traditionnellement retenue est bien diff rente En effet comme le rappelle Jean Michel BRUGUIERE ce texte ne l gitime aucun refus de principe il autorise juste ce qui est d j tr s bien ces ta blissements encadrer les modalit s de r utilisation Cette position consacr e par la CADA l a galement t par le juge administratif dans un litige concernant galement la soci t NotreFamille com avec le D partement du Cantal cette fois2 Ultime argument soulev par la soci t NotreFamille com la Cour administrative d appel refuse de voir dans l encadrement de l acc s et de la r utilisation de ses archives par le D partement un moyen de faciliter la mise en place d un abus de position dominante lll Une analyse coh rente du droit de la concurrence En droit
28. ans la sph re du juge la protection contre les exclusions B B La protection judiciaire des stigmatisations Une analyse a posteriori du dispositif ins r dans l article L 1110 3 du code de la sant pu blique est susceptible de nous clairer Alors que le nombre de refus de soins reste important tr s 17 Il est int ressant de noter qu il n existe pas dans la langue fran aise de mot r pondant cette discrimination comme il en existe chez les anglophones povertyism Sur le m me registre la France a refus de ratifier le protocole n 12 la Convention de sauvegarde des droits de l homme portant sur l interdiction des discriminations et mentionnant la discrimination raison de la fortune 18 JACKMAN Martha Constitutional Contact with Disparities in the world Poverty as a prohibited ground of discrimination under the Canadian Charter and Human Right Law 1994 19 SEHILI Djaouida La pauvret une discrimination non identifi e Lib ration 25 mai 2015 20 Cit dans Thomas Kirszbaum La reconnaissance publique des discriminations territoriales une avanc e en trompe l il para tre in C Hancock dir Discriminations territoriales usages et enjeux de la notion L Oeil d or 2015 21 Pr face Pierre Yves Madignier Livre blanc Discrimination et pauvret tude men e par ATD Quart Monde France l Institut de recherche et de formation aux relations humaines ISM Corum L op
29. arlement et du Conseil du 11 mars 1996 concernant la protection juridique des bases de donn es 12 CJCE 9 novembre 2004 The British Horseracing Board Ltd e a c William Hill Organization Ltd aff C 203 02 point 29 CJCE 9 novembre 2004 Fixtures Marketing Ltd c Organismos Prognostikon agonon podosfairou AE OPAP aff C 444 02 point 38 CJCE 9 novembre 2004 Fixtures Marketing Ltd c Svenska Sple AB aff C 338 02 point 22 CJCE 9 novembre 2004 Dixtures Marketing Ltd c Oy Veikkaus AB aff C 46 02 point 32 13 VIVANT Michel L investissement rien que l investissement Revue Lamy Droit de l immat riel page 3 2005 14 CA Rennes 26 juin 2007 SA Ouest France Multimedia c SA Direct Annonces et SARL Precom n 05 05908 voir galement CA Paris 4 me ch Sect 28 f vrier 2007 SARL Imperial Classic Diffusion n 06 01131 Donn es publiques et droit de propri t Retour sur une affaire de g n alogie Matthias Michel 12 Revue des Etudiants Publicistes la base de donn es litigieuse Apr s avoir assez maladroitement valid l ligibilit du producteur de la base de donn es en cause au statut protecteur du Code de la propri t Intellectuelle la Cour administrative d appel de Bordeaux ne s oppose pas la d cision de refus de r utilisation de ses archives du D partement de la Vienne de mani re juridiquement contestable IL Une analyse manifestement erron e des dispositions des arti
30. as vis s par le 6 de l article 145 18 CE 20 f vrier 2012 n 321224 St civile Participasanh RJF 5 12 n 454 19 Conclusions de D Hedary publi es au BDCF 5 12 n 54 20 CJCE 22 d cembre 2008 aff 48 07 Belgique c Les Vergers du Vieux Tauves SA RJF 3 09 n 305 21 CE 23 mars 2012 n 335860 St Financi res Aubert RJF 7 12 n 688 Etre une bonne m re mode d emploi I Pierre Val ry Astier 20 Revue des Etudiants Publicistes En second lieu la port e de l arr t de la CJUE pr cit doit tre relativis e La cour se prononce sur l hypoth se d une soci t ne d tenant que l usufruit des titres de sa filiale et l interpr tation qu elle donne de la notion de participation dans le capital qui figure l article 3 de la Directive est faite l aune de la qualit de soci t m re Autrement dit la cour ne r pond seulement qu la question de savoir si l usufruit de titres de participation peut octroyer cette qualit En outre elle pr cise que les Etats peuvent aller au del de la Directive en d cidant d exon rer d imp t les soci t s usufruiti res Cette solution est donc s v re voire contestable mais se place logiquement dans le droit che min des m fiances exacerb es l gard des d membrements de propri t Celle ci pourrait voluer sans que le Conseil se sente tenu par cet arr t d s lors qu il fut rendu par une sous section jugeant seule formation qui a pour habitude de ne pas t
31. ces 14 Loi organique n 2004 758 du 29 Juillet 2004 prise en application de l article 72 2 de la Constitution relative l auto nomie financi re des collectivit s territoriales Libre administration et autonomie financi re tude de la marge de manoeuvre du Conseil d partemental Alexandre Hul 7 Revue des Etudiants Publicistes La notion de part d terminante est plus probl matique elle a pour but de stopper la r gression de la part des recettes fiscales la loi organique de 2004 proposait que la part soit entendue comme d terminante d s lors qu elle garanti ssait la libre administration des collec tivit s territoriales I s agit l d un raisonnement tautologique dans la mesure o la part d termi nante de ressources propres a pour but de garantir la libre administration locale et que pour la d finir il faut qu elle garantisse la libre administration Cette d finition a t censur e par le Conseil consti tutionnel f car trop impr cise L approche qualitative de la d finition de la notion reste toutefois dans les esprits Le principe pos par la loi constitutionnelle de 2003 a t am nag contre courant de sa volont initiale par la loi organique de 2004 Le processus de glissement de recettes fiscales directes vers des dotations de l Etat a continu r duisant ainsi l autonomie fiscale du d partement sa por tion congrue La tendance s est accentu e en 2010 avec la suppression de la
32. cet article prochainement 8 CE 24 novembre 2014 pl n n 363556 St Art mis SA RJF 02 15 n 102 9 CE 19 octobre 1983 n 33816 RJF 12 83 n 1506 Etre une bonne m re mode d emploi I Pierre Val ry Astier 17 Revue des Etudiants Publicistes notion de participation dans une autre soci t D tenir une participation renvoie donc n cessaire ment des participations directes Une seule exception reste devoir tre maintenue savoir celle des soci t s immobili res de copropri t s vis es l article 1655 ter du CGI qui sont r put es quelle que soit leur forme juridique ne pas avoir de personnalit distincte de celle de leurs membres pour l application notamment des imp ts directs En second lieu les juges du Palais Royal ont tranch l pineuse question de savoir si l appli cation du r gime est subordonn e la double condition que la soci t m re d tienne une participa tion repr sentant la fois au moins 5 du capital et des droits de vote de la soci t distributrice A cette question le Conseil d Etat r pond qu il n en est rien selon lui d une part les dispositions du 1 de l article 145 du CGI n exigent pas que pour l appr ciation du seuil de d tention d au moins 5 du capital de la soci t mettrice des droits de vote soient attach s chacun des titres de participation d tenus par la soci t m re ni a fortiori que les droits de vote ventuellement attach s aux titres de part
33. ciations f ministes r clam rent sans quivoque l galit entre les deux genres D s lors la question de l galit entre l homme et la femme doit tre inscrite comme un fondement de base partant du principe universel de l galit entre tous les citoyens une galit rejetant donc toute consid ration li e au sexe de la personne Ainsi la condition f minine et sa progression au sein de l espace public reste un combat de tous les instants dans des soci t s en pleine mutation La repr sentation de la femme au sein de l es pace public et de la soci t est une donn e qui se doit d voluer et l galit entre hommes et femmes est un objectif imp ratif L ducation peut tre plus que la r pression ou la pr vention jouera cer tainement un r le consid rable dans l appropriation de l espace public par les femmes et dans la vision que les hommes ont de ces derni res Il ne faut pas non plus syst matiquement incriminer les hommes eux m mes victimes d un syst me qui les cantonne dans un certain r le et qui les expose une certaine image de la f minit Certains d entre eux prennent fait et cause en faveur des femmes et sont des pr curseurs dans l volution de leur condition La place de la femme dans l espace public et m me au sein de la sph re priv e d pend non seulement de l identit f minine mais aussi de l identit masculine les deux mod les devant voluer et se solidariser plut t que de s affronter da
34. cles 10 et 11 de la loi du 17 juillet 1978 L appr ciation par la Cour administrative d appel de Bordeaux des dispositions de la loi du 17 juillet 1978 demeure juridiquement contestable tant pour l article 10 A que l article 11 B du m me texte A Cas g n ral En droit l article 10 alin a 1er de la loi du 17 juillet 1978 pose que les informations figurant dans des documents produits o re us par les administrations mentionn es l article 1er quel que soit le sup port peuvent tre utilis es par toute personne qui le souhaite d autres fins que celles de la mission de service public pour les besoins de laquelle les documents ont t produits o re us Toutefois ne sont pas consid r es comme des informations publiques les informations contenues dans des documents dont la communication ne constitue pas un droit I en va de m me pour celles contenues dans des documents produits ou re us par les administrations dans l exercice d une mission de service public caract re Industriel et commercial ou sur lesquels des tiers d tiennent des droits de propri t intellectuelle En l esp ce la Cour administrative d appel de Bordeaux affirme qu en autorisant des informations obtenues par le biais soit de la consultation des archives sur place pouvant donner lieu d livrance d une copie papier ou num rique soit par consultation sur le site internet qui ne permet d obtenir qu une copie papier
35. cock dir Discriminations territoriales usages et enjeux de la notion L Oeil d or 2015 8 Cit dans le communiqu de presse du 28 septembre 2010 mouvement ATD quart monde Le racisme anti pauvre bient t poursuivie http www atd quartmondefr Le Racisme anti pauvres bientot voir aussi Commission L opportunit d ajouter un vingt et uni me crit re de discrimination raison de la pr carit sociale Mathilde Brouzes 23 Revue des Etudiants Publicistes Il existe galement des discriminations indirectes C est dire le fait de par une mesure ap paremment neutre d savantager une cat gorie de personnes La p nalisation r cente de la mendi cit et du glanage apparemment neutre r prime en r alit la pauvret Enfin et cela d montre parfaitement le cercle vicieux dans lequel sont enferm es les per sonnes vivant dans la grande pr carit il existe des discriminations syst miques Ce sont des dis criminations qui r sultent de l organisation de la soci t Elles se r v lent dans l insouciance de per sonnes morales de droit public et notamment de certaines collectivit s territoriales pour le respect du droit au logement opposable et du droit au logement digne Elles se r v lent galement dans l in galit des chances dont souffrent les enfants issus de la pr carit en milieu scolaire et plus par ticuli rement dans la m dicalisation abusive de l orientation scolaire des enfants d favoris s
36. compt s en se pla ant sous l angle de l autonomie de gestion l explosion des d penses du conseil d partemental B ces derni res ann es a grandement entam sa marge de man uvre en mati re de gestion 6 L article 2 du Protocole sur la proc dure concernant les d ficits excessifs annex au TFUE pr cise en effet on entend par public ce qui est relatif au gouvernement g n ral c est dire les administrations centrales les autorit s r gionales ou locales 7 Michel Bouvier Les finances locales 15e dition 2013 Libre administration et autonomie financi re tude de la marge de manoeuvre du Conseil d partemental Alexandre Hul 4 Revue des Etudiants Publicistes A La r affirmation de l autonomie financi re des collectivit s territoriales L acte de la d centralisation impuls par la loi Deferre du 2 mars 1982 a notamment dot le d partement de la personnalit morale et a transf r le pouvoir ex cutif au pr sident du conseil d partemental l assembl e d lib rante de la collectivit pouvoir initialement d tenu par le pr fet Le contr le de tutelle a priori de ce dernier a galement t supprim laissant d sormais une plus grande libert au d partement Un contr le a posteriori est exerc par le tribunal administratif et la chambre des comptes sous l impulsion du pr fet Ce choix d organisation administrative du territoire se justifie par l id e que c est de pr s que l on adminis
37. criminations reconnues dans la loi Par ailleurs la discrimination pour pr carit sociale est difficilement palpable car il convient de la distinguer d une m fiance l gitime sur la solvabilit de celui qui requiert un bien o un service Or ici c est bel et bien de discrimination dont il est question A ce titre le mouvement ATD Quart Monde a recens un ensemble de situations de rejets et de stigmatisations allant des bailleurs qui refusent de signer des contrats de locations aux m nages en situation de tr s grande pauvret au motif qu il pourrait constituer une g ne pour le voisinage et alors que les aides dont ils b n ficient couvrent enti rement le loyer au maire du 16e arrondissement de Paris qui d clare le 18 f vrier 2010 que construire un HLM proximit imm diate de l ambassade de Russie va poser des probl mes de s curit vidents 8 6 Laurent Grzybowski Faut il punir le racisme antipauvres article publi le 14 octobre 2010 dans le magazine La Vie 7 Pr sent e comme une avanc e majeure par ses promoteurs politiques de gauche la reconnaissance publique des discriminations territoriales semble participer au contraire d une r duction de l espace propre d j singuli rement limit de la lutte contre les discriminations raciales et ethniques Thomas Kirszbaum La reconnaissance publique des discriminations territoriales une avanc e en trompe l il para tre in C Han
38. e les emp chant de revendiquer leurs droits La responsabilit de la mis re n est plus consid r e comme tant collective mais individuelle Existe t il 1 Proposition de loi visant lutter contre la discrimination raison de la pr carit sociale n 378 enregistr e la pr sidence du s nat le 31 mars 2015 2 Voir le rapport du Secr taire G n ral des Nations Unies n 06 48756 A 61 308 3 Nicolas Duvoux Le nouvel ge de la solidarit Pauvret pr carit et politiques publiques Seuil La R publique des id es f vrier 2012 4 Rapport d information pr sent au s nat n 388 Comment enrayer le cycle de la pauvret Osons la fraternit Yannick Vaugrenard 5 Il faut bien constater que certaines personnes sont victimes d une discrimination caract ris e quand tout la fois la responsabilit de leur situation leur est imput e leur pass de mis re et d exclusion leur est reproch leur parole est discr dit e leurs entreprises ou leurs comportements sont d nigr s du seul fait qu ils apparaissent comme des indi vidus sans statut reconnu ni repr sentation agr e CNCDH Exclusion et droits de l homme Contribution du mouve ment ATD Quart Monde Doc Fr 1993 p 518 cit dans La discrimination fond e sur la condition sociale une cat gorie manquante du droit fran ais Diane Roman Recueil Dalloz 2013 p 1911 L opportunit d ajouter un vingt et uni me crit re de discriminati
39. e les recettes affect es ces transferts et les charges croissantes support es par les d partements au titre de ces nouvelles comp tences 6 Cela a notamment pour cons quence la baisse de l investissement d partemental Le re 15 De 1997 2002 la part des recettes fiscales s est r duite de 58 3 52 2 pour le d partement 16 Conseil constitutionnel 29 Juillet 2004 n 2004 500 DC JO 30 Juillet 2004 17 Environ 43 du total des quatre taxes avec 30 23 milliards d euros en 2009 18 Rapport public annuel 2013 de la Cour des comptes 19 Environ 11 de baisse des d penses d quipement pour 2012 Libre administration et autonomie financi re tude de la marge de manoeuvre du Conseil d partemental Alexandre Hul 8 Revue des Etudiants Publicistes cours l emprunt lib ralis depuis 1982 est une solution utilis e L emprunt permet de couvrir les d penses d investissement mais il est co teux et peut parfois s av rer nocif il fait courir dans ce cas l des risques d endettement pour les collectivit s et donc pour les finances locales et nationales de mani re plus g n rale Ainsi on peut consid rer que l autonomie fiscale du d partement n est pas effective dans la mesure o la proportion des ressources fiscales s affaiblit au profit des ressources de l Etat En parall le de cette recentralisation fiscale la conjoncture faisant progresser les d penses obligatoires notamment en mati re s
40. en raison de son caract re d gradant ou humiliant soit cr ent son encontre une situation intimidante hostile ou offensante Le fait d user de toute forme de pression grave dans le but r el ou apparent d obtenir un acte de nature sexuelle et ce m me si ces faits ne sont pas r p t s s inscrit dans une logique de harc lement Enfin les agressions sexuelles sans p n tration baisers forc s mains aux fesses sur les cuisses frottements etc sont d finies l article 222 22 du Code p nal caract ris es par la violence contrainte menace ou surprise et punies par l article 222 27 du m me Code L encore la notion d imposer la victime ces actes est caract ristique de l agression En outre le 8 http www haut conseil egalite gouv fr IMG pdf hcefh_avis_harcelement_transports 20150410 pdf 9 bis in idem p 6 10 bis in idem recommandation 14 p 8 11 bis in idem recommandation 15 p 8 12 bis in idem article 33 de la loi du 29 juillet 1981 sur la libert de la presse p 14 13 bis in idem article 222 17 du Code p nal p 14 14 bis in idem article 222 32 du Code p nal p 14 15 bis in idem article 222 33 du Code p nal p 14 16 bis in idem articles 222 22 et 222 27 du Code p nal p 14 La place des femmes dans l espace public Camille Chartus 39 Revue des Etudiants Publicistes viol est puni et d fini l article 222 23 du Code p nal Ces actes sont une r
41. enses des collectivit s sont en effet facteur de cette autonomie de gestion on distingue les d penses obligatoires des d penses interdites et les d penses faculta tives Seules ces derni res peuvent tre op r es la discr tion de la collectivit C est sur ce type de d pense que s exerce l autonomie de gestion Or on a constat une augmentation du champ des d penses obligatoires pour le conseil d partemental ce qui est un facteur qui d favorise fortement son autonomie de gestion En effet de nombreux transferts de comp tences ont eu lieu et cela notamment en mati re d aide sociale le d partement en est le chef de file La crise financi re a eu pour cons quence d augmenter la masse des b n ficiaires de prestations sociales Si bien que les d penses obligatoires pour le d partement en mati re d aide sociale ont explos et ne cessent de progresser Depuis 2003 la collectivit a la charge du versement il ne s agissait que de l attribution jusqu alors des prestations de Revenus Minimum d Insertion devenu Revenu de Solidarit Active en 2008 On constate ainsi une forte progression des d penses entre 2003 et 2011 concr tement les d penses d intervention sociale ont doubl durant cette p riode et les d penses de fonctionnement ont progress de 79 Cela s explique notamment par une conjoncture conomique tr s d favorable qui augmente ainsi le nombre de b n ficiaires des prestations sociales
42. ent qu il y est fait r f rence la fortune et l origine sociale en tant que crit res discriminants D s lors qu elles sont syst miques elles ont galement pour effet d entraver la l gislation nationale visant prot ger les populations d favoris es contre la violation de leurs droits fondamen taux En effet les stigmatisations autour de la pr carit deviennent de plus en plus criantes d s lors que les causes du manque d effectivit des droits fondamentaux sont recherch es A titre d exemple a t modifi l article L 1110 3 du code de la sant publique en 2009 ajoutant aux motifs discrimi natoires du refus de soins par les professionnels de sant le fait d tre b n ficiaire de la Couverture group will almost always be discriminatory 13 Voir Damian Killeen Is poverty in the UK a denial of people s human rights Joseph Rowntree fondation 2008 14 La lutte contre la pauvret et les exclusions est un imp ratif national fond sur le respect de l gale dignit de tous les tres humains article L115 1 du code de l action sociale et des familles La discrimination est la fois une cause et une cons quence de la pauvret Les personnes vivant dans la pauvret se heurtent galement des comportements discriminatoires et la stigmatisation de la part des autorit s publiques et d acteurs priv s et ce du seul fait qu ils sont pauvres les personnes vivant dans la pau
43. essources dont elles peuvent disposer librement dans les conditions fix es par la loi II s agit d un corollaire au principe de subsidiarit en ce qu il permet sa mise en uvre d un point de vue financier Ainsi l autonomie de gestion laisse une certaine libert de choix quant la disposition des ressources des collectivit s Mais cette libert est fonction des trois types de d penses existant pour les collectivit s territoriales L tude de ces cat gories de d pense est pertinente dans la mesure o ce n est qu au sein des d penses facultatives qu une v ritable autonomie de gestion pourra tre op r e contrario plus le champ des d penses obligatoires sera important moins la collectivit aura de marge de man uvre Cette augmentation des d penses obligatoires est pour partie l origine de l explosion des d penses du conseil d partemental 8 Bertrand Faure Droit des collectivit s territoriales Pr cis Dalloz 2e dition 2011 Libre administration et autonomie financi re tude de la marge de manoeuvre du Conseil d partemental Alexandre Hul 5 Revue des Etudiants Publicistes B L explosion des d penses du conseil d partemental Si l on reconna t globalement que l on a op r un glissement progressif d une autonomie fis cale vers une autonomie de gestion il convient de se demander si pour le d partement l autonomie de gestion est elle m me aujourd hui encore d actualit Les trois types de d p
44. et des textes inter nationaux et supra nationaux une protection assur e non seulement par les juges ordinaires mais galement par un juge au niveau constitutionnel et international AU niveau international ledit droit b n ficie d un d but de reconnaissance par le Conseil des droits de l Homme des Nations Unies via le respect de droits en ligne Ce dernier a adopt le 29 juin 2012 un projet de r solution relatif la promotion la protection et l exercice des droits de l Homme sur internet y affirme que les droits dont les personnes jouissent hors ligne doivent galement tre prot g s en ligne en particulier le droit de toute personne la libert d expression Cette allusion concernerait plut t le ph nom ne d acc s un contenu plut t qu un r seau Au niveau europ en la Cour europ enne des droits de l Homme s est galement empar e de cette question dans un arr t du 18 d cembre 20125 En rappelant l importance des sites internet pour la libert d expression elle int gre la libert d acc der internet comme composante de la libert d expression et sanctionne donc les atteintes disproportionn es au droit d acc s internet notam ment lorsqu une autre solution existe Au niveau communautaire une recommandation du Parlement europ en du 26 mars 20095 rappelle au Conseil de l Union europ enne les grandes lignes de la protection garantir au droit d ac c s internet Cette recommandati
45. eut et doit b n ficier s il le souhaite d une connexion lui permettant d acc der au web D finit comme tel ce droit parait imposer une connexion personnelle et disponible domicile Plus limitatif le droit d acc s internet concerne la simple possibilit de se connecter Spontan ment la r f rence au droit d acc s internet fait penser au volet mat riel de cet acc s En r alit cette notion est duale et recouvre tout autant la mise en uvre de l acc s un r seau que celle de l acc s un contenu 1 Burgorgue L arsen L Les nouvelles technologies Pouvoirs 2009 p 65 2 M Bardin Le droit d acc s internet entre choix de soci t et protection des droits existants Revue Lamy Droit de l Immat riel 2013 91 Le droit d acc s internet domptons le serpent de mer Baptiste Jallaud 29 Revue des Etudiants Publicistes La question de l acc s concret un r seau est li e la probl matique de la fracture num rique Si le recouvrement territorial peut apparaitre comme le n ud gordien du probl me l id e d un foss g o graphique lourd et d importantes disparit s entre les zones urbaines et rurales est battue en br che notamment par le Centre d analyse strat gique CAS Ainsi au del de la question de couverture territoriale des r seaux la partie immerg e de l iceberg se compose selon le CAS d un foss g n rationnel laissant les personnes g es en marge de nouve
46. iance g n ralis e l gard des pauvres a pour cons quence des proc dures volontairement difficiles mettre en uvre pour avoir acc s aux droits et l arr t brutal des versements la moindre complication Il semblerait presque que les pouvoirs publics fassent pression sur les travailleurs sociaux pour ne pas les reconna tre Il reste cependant que les textes de loi semblent s ajouter les uns aux autres sans jamais r el lement palier les exclusions sociales De sorte qu il est permis de se demander si une telle loi n aura d autre effet que d ouvrir Un recours aux quelques personnes capables de prouver ces discrimina tions et en mesure de saisir le juge mais ne restera pas lettre morte pour les populations concern es Il est encore permis de se demander si l arsenal juridique mis en place ne devrait pas tre suffisant rendre effectifs les droits sociaux condition que les pouvoirs publiques l int grent finalement dans leurs actions politiques Il La recherche de l effectivit des droits par la lutte contre les discriminations Au regard des stigmatisations vis es il semble n anmoins que la reconnaissance de cette discrimination puisse faire voluer l effectivit des droits sociaux et conomiques A sans pour au tant bouleverser l impact de la l gislation sur les discriminations dans monde judiciaire B A Les retomb es sur l effectivit des droits sociaux et conomiques Pour Diane Roman il convient ce
47. icipation soient strictement proportionnels la quotit de capital qu ils repr sentent D autre part les dispositions du b ter du 6 du m me article qui excluent du r gime les produits des titres auxquels ne sont pas attach s des droits de vote sauf si la soci t d tient des titres repr sentant au moins 5 du capital et des droits de vote de la soci t mettrice n ont ni pour objet ni pour effet de r server l application de ce r gime aux seules soci t s d tenant des titres de participations repr sentant au moins 5 du capital et 5 des droits de vote Nous remarquons qu il est fait ici une lecture tr s m thodique que nous partageons de l article 145 comme en t moignent les conclusions du rapporteur public la lettre de l article 145 est claire d s lors qu on veille ne pas m langer deux questions d une part la d finition des participations qui ouvrent droit au b n fice du r gime d exon ration question r gl e par les dispositions du 1 de l article 145 d autre part la d finition des produits exon r s question r gl e par les dispositions du 6 de ce m me article La premi re question est celle du champ d application ratione personae du r gime de faveur la seconde est celle de son champ d application ratione materiae 2 Il en r sulte que la condition tenant la d tention de 5 du capital doit toujours tre satisfaite tandis que celle re lative aux 5 des droits de vote permet la d
48. ique le domaine des libert s publiques et priv es dans le cadre de l ordre public d fini par la loi Il conviendra d envisager dans un premier temps comment la f minit fut une donn e longtemps bafou e au sein de la soci t puis comment une logique de protection et de d fense de cette derni re s est mise et se met en place et enfin le but ultime de toutes les revendications f minines l galit entre hommes et femmess 1 Une f minit longtemps bafou e Le simple fait d tre de sexe f minin est cause de discrimination Exemple c l bre celui de l Arabie Saoudite pays interdisant aux femmes la conduite d une voiture Si aucune loi n interdit aux femmes de conduire en Arabie Saoudite des coutumes ancestrales perp tu es par un clerg obs curantiste et radical tr s proche du r gime le Wahhabisme refusent de laisser les femmes prendre le volant En outre et toujours en vertu du courant pr c demment cit elles n ont pas non plus le droit de marcher dans la rue ou de quitter le pays sans l accord d un tuteur l gal 1 lequel tuteur doit videmment tre de sexe masculin Ainsi la femme d pend enti rement de l homme et sa f mi nit ne lui appartient pas au sein m me de l espace public Mais sur quels fondements la f minit est ainsi r duite un statut si m diocre Historiquement si l on se r f re l Ancien Testament lequel a tent de d terminer les origines du monde et de la condition humai
49. ivit s ont lanc leurs por tails num riques Grand Lyon Rennes m tropole L ensemble des informations publiques conte nues dans de telles bases peuvent tre r utilis es souvent commercialement malgr les r ticences des collectivit s Tel fut le cas dans une d cision de la Cour administrative d appel de Bordeaux en date du 26 f vrier 20158 En l esp ce par une d lib ration du 18 d cembre 2009 le Conseil g n ral de la Vienne a d cid que la consultation des archives publiques s effectuerait uniquement au sein de la salle de lecture du b timent des archives d partementales et que la cession des fichiers num riques constitu s partir de fonds d archives publiques ne serait autoris e que dans le cadre de l exercice d une mission de service public accompagn e d une convention en pr cisant les modalit s de r utilisation Jugeant ces conditions bien trop restrictives la soci t NotreFamille com sp cialis e dans l exploitation et la vente de donn es g n alogiques a demand au D partement par un courrier du 29 avril 2010 d abroger une telle d lib ration Le Ter juillet 2010 le Pr sident du Conseil g n ral s y refusait La soci t a alors d cid de saisir le tribunal administratif de Poitiers Dans un jugement du 31 janvier 20137 celui ci rejette la demande de la soci t selon un rai sonnement que la Cour administrative d appel va rependre et confirmer dans un arr t du 26 f vrier 20158 C
50. la pr carit sociale Mathilde Brouzes 24 Revue des Etudiants Publicistes Au titre des arguments d favorables cette proposition de loi il a t dit que contrairement aux autres discriminations sexe race etc la pr carit sociale ne s attache pas une caract ristique de l individu mais une situation susceptible d voluer Or Elle n est d ailleurs pas sans s apparenter une notion nouvellement entr e dans la r flexion juridique fran aise celle de vuln rabilit Ainsi des mesures prises pour la protection de la vuln rabilit conomique et sociale visent par exemple depuis les ann es 1990 la lutte contre les atteintes la dignit de la personne A ce titre doit tre voqu la discrimination fond e sur le handicap Or la vuln rabilit doit tre prot g e en application du droit international B B La violation cons quente des trait s internationaux De fait les discriminations ont pour effet de violer le droit l ducation le droit au logement le droit la sant et il est du devoir des Etats d s lors qu elles sont av r es de lutter contre en vertu du principe d galit devant la loi et du droit la dignit L article 14 de la Convention Europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales interdit les discriminations tout en mettant cet Imp ratif en lien avec la protection des droits et libert s fondamentales Il est int ressant de noter galem
51. lles technologies un foss social qui exclut les plus d munis et un foss culturel qui prive les moins instruits des opportunit s de l outil informatique Si la loi du 17 d cembre 2009 relative la lutte contre la fracture num rique en France pr voit le d ploiement de r seaux de tr s haut d bit dans toute la France cela restera insuffisant tant que des parts de la population ne disposeront pas des quipements et de la formation n cessaires leur utilisation Concernant la libert et la neutralit du contenu pour l internet du futur la crainte est que les op rateurs puissent am nager contre r mun ration des voies prioritaires permettant une qualit de service sup rieure l internet classique En effet la neutralit du net d fendue par l Autorit de r gulation des communications lectroniques et des postes correspond au principe d galit des uti lisateurs appliqu aux r seaux Le mouvement actuel d ouverture des donn es num riques ou open data pilot e par la mission Etalab ou encore la cr ation de licences pour acc der aux uvres gra tuitement comme Creative Commons vont dans le sens de la libert du contenu et de son acc s Toutefois pour pouvoir affirmer que le num rique et ses volutions subs quentes ont t un v ritable progr s ne faut il pas y ajouter une pierre d achoppement ultime consistant en un v ritable droit fondamental d acc s internet Si le droi
52. ltes les propos sexistes les exhibitions 8 sont autant d agressions l gard des femmes Le constat est alarmant tant ces comportements sont banalis s et minimis s par les agresseurs mais aussi par les femmes elles m mes d o la peur voire m me le manque d int r t d poser une plainte l encontre de ce type de situation En sus le rapport rappelle dans un encadr que le harc lement n est pas de la drague la drague impliquant a fortiori la notion de consentement des deux parties en pr sence faut noter que les r seaux sociaux ont une grande importance et influence dans la d nonciation de ces actes quotidiens en t moigne notamment une vid o post e sur Youtube par une Indienne qui humilie son agresseur en retour L ampleur de diffusion des r seaux sociaux est b n fique pour am liorer et d noncer la situation des femmes Enfin il ne faut pas oublier le d veloppement des associations collectifs tels que Col re nom f minin Stop harc lement de rue le Laboratoire de l galit Osez le f minisme et tant d autres et manifestations en faveur des femmes qui se sont multipli es relativement r cemment la question de la condition f minine tant devenu un enjeu public nouveau Leur repr sentation au sein de la soci t se d veloppe consid rablement et de ce fait la f minit commence irriguer les soci 17 bis in idem article 222 23 du Code p nal p 14 18 bis
53. ndent encore le sexisme ne trouvent plus l heure actuelle un quelconque motif valable Ainsi il n y a point de domination d un sexe sur l autre et aucune donn e biologique ou psychologique ne peut faire obstacle l exigence d une galit entre les hommes et les femmes Cette vision des sexes n est qu un fait de soci t profond ment ancr qui a construit le statut juridique f minin au fil des si cles aliment par des religions dominance patriarcale De nos jours en France l quilibre tente enfin de s tablir La parit est ainsi devenue un objectif public Ainsi le pr ambule de la Constitution du 27 octobre 1946 qui est partie int grante du bloc de constitution nalit fran ais proclame que la loi garantit la femme dans tous les domaines des droits gaux ceux des hommes Plus r cemment le 4 ao t 2014 une loi pour l galit entre les femmes et les hommes a t vot e et vise combattre les in galit s dans les sph res priv es professionnelles et publiques La parit ainsi que l galit sont en progr s permanent bien que les mentalit s n voluent pas forc ment la m me vitesse 27 bis in idem p 248 28 bis in idem p 250 29 bis in idem p 250 30 bis in idem pp 252 253 31 bisinidem p 255 32 bis in idem p 256 La place des femmes dans l espace public Camille Chartus 42 Revue des Etudiants Publicistes En ce sens une d cision du Conseil constitutionnel du 7 oct
54. ne Eve est la tentatrice qui a plong l humanit dans l errance et a pr t aux femmes certaines caract ristiques C est ainsi cause du fruit qu elle a croqu que les femmes se voient d sign es comme tant des tentatrices provocantes s ductrices curieuses frivoles sans t te sur les paules impures dangereuses pour la vocation des hommes faibles impuissantes trop motives irrationnelles que tout se passe mal dans le foyer si la femme ne remplit pas le r le qui lui est assign e En revanche et comme le souligne Soeur Lise Plante si on a le tour avec elle elles peuvent facilement devenir ob issantes douces serviables patientes De mani re g n rale la situation f minine biblique tait largement r gie par le patriarcat et la femme dans la soci t h bra que n avait qu un statut de subalterne Sur le plan juridique la femme tait 1 http www courrierinternational com article 2011 07 07 saoudiennes au volant wahhabites dans le tourment 2 ssccjm org 3 Fascime et f minisme latin Italie 1922 1946 Victoria de Grazia Gen se 5 1991 volume 5 p 109 La place des femmes dans l espace public Camille Chartus 36 Revue des Etudiants Publicistes consid r e comme une mineure son t moignage n tait pas re u devant les tribunaux elle recevait son mari de la main d un p re il disposait des biens de sa femme La condition f minine a donc t tr s longtemps u
55. ne affaire de g n alogie Matthias Michel 15 Revue des Etudiants Publicistes tre une bonne m re mode d emploi I Suis je une bonne m re Cette question beaucoup sont celles qui se la sont pos es apr s l arriv e de leur enfant livr trop souvent sans mode d emploi et ne trouve jamais vraiment de bonne et unique r ponse l amour tant seulement le ciment de chacune d elles Mais quand le droit fiscal rencontre la ma eutique point besoin de psychologue ou de psychanalyste pour lever ces interroga tions existentielles un manuel du r gime m re fille devrait en principe suffire C est cet ouvrage l dont la teneur s enrichit notamment au gr des nouvelles prises de posi tions jurisprudentielles que nous avons voulu explorer dans cet article Le r gime m re fille pr vu aux articles 145 et 216 du code g n ral des imp ts CGI est issu des dispositions d une loi du 31 juillet 1920 qui ont eu pour objectif d couvert lors de fameuses affaires de coquilles de favo riser l implication de soci t s m res dans le d veloppement conomique de soci t s filles pour les besoins de la structuration et du renforcement de l conomie fran aise Ce r gime optionnel qui s ins re dans un contexte europ en depuis la directive 90 485 CEE permet aux soci t s m res de b n ficier d une exon ration d imp t sur les dividendes qu elles per oivent de leurs filiales sous r serve de la taxation d une quote
56. ne tare plut t qu une qualit et ce seulement en vertu de son sexe Les femmes n existaient pas dans l espace public et son statut dans la sph re priv e ne valait gu re mieux Ces h ritages ancestraux religieux et moraux semblent avoir encore beaucoup d influence dans l incons cient collectif tant l acquisition de droits f minins a t difficile Les femmes votent pour la premi re fois en France le 21 avril 1945 au prix d un combat achar n Et l encore sur quels crit res la voix des femmes n avait aucune importance au sein de la sph re publique La r ponse semble tre encore une fois son sexe et toutes les caract ristiques qui sont suppos es lui tre attach D ailleurs Benito Mussolini en 1931 exprimait son point de vue sur le droit de vote des femmes la femme doit ob ir Mon opinion quant son r le dans l Etat s oppose tous les f minismes Naturellement elle ne doit pas tre esclave Mais si je lui conc dais le droit de vote on se moquerait de moi Dans notre Etat elle ne doit pas compter Si cette vision de la prise de d cision f minine manait d un dictateur fasciste les raisons de la privation du droit de vote pour les femmes dans d autres r gions du monde ne devaient pas en tre tr s loign es eu gard au r le traditionnel d volu ces derni res Ayaan Hirsi Ali figure de la lutte pour un islam des Lumi res n e en Somalie puis lue au Parlement n erlandais en janvier 2003 racon
57. ns un rapport de dominant domin N anmoins les syst mes juridiques dans leur ensemble tendent voluer la faveur des femmes sous l impulsion notamment de la sph re internationale et euro p enne mettant des objectifs en faveur du de ces derni res en m me temps que les mentalit s et la distance prise avec le fait religieux nid d un sexisme ordinaire et dont la remise en cause n est que tr s r cente Comme le note Eleanor Maccoby jusqu pr sent les femmes se sont montr es tout fait capables d entreprendre avec succ s une remarquable vari t d activit s extra familiales La seule fa on de savoir si des modifications des r les masculins et f minin sont viables c est d en faire l essai Camille CHARTUS Etudiante en Licence 3 Universit Paris Sud 11 COMUE Paris Saclay 36 http www babnet net cadredetail 53060 asp 37 Centre Royaumont pour une science de l homme Sous la direction d Evelyne Sullerot Le fait f minin qu est ce qu une femme Edition Fayard 1978 p 257 La place des femmes dans l espace public Camille Chartus 44
58. ns un cas d esp ce sensiblement diff rent puisque la soci t m re d tenait l usufruit de 50 des titres de sa filiale et l autre moiti en pleine propri t en jugeant que le r gime ne pouvait s appliquer qu aux produits des titres d tenus en pleine propri t Si nous pouvons partager sans quelques difficult s la premi re solution des juges du Palais Royal cette seconde demeure contestable de nombreux chefs En premier lieu cette solution ne se concilie point avec la logique des champs d application des 1 et 6 de l article 145 telle que d gag e dans l arr t Sofina pr cit En effet le r gime des soci t s m res est applicable aux soci t s et non aux participations Le point d entr e dans le r gime question de qualification d une soci t m re r side dans la d tention de participations satisfaisant les conditions des a b et c du 1 D s lors que tel est le cas la soci t rev t la qualit de soci t m re champ d application ratione personae et peut b n ficier de l exon ration pour toutes les distri butions qu elle per oit de sa fille sous r serve que ces produits de titres ne soient pas vis s au 6 champ d application ratione materiae Or d une part une soci t d tenant 50 de sa filiale en pleine propri t sous r serve du respect des autres conditions doit tre qualifi e de soci t m re et d autre part les produits de titres d tenus en usufruit ne sont p
59. nstall dans plusieurs sites et que les chiffres qu elle avance soit un effectif de 40 t l conseillers et un budget de 790 000 euros pour le centre d accueil t l phonique en 2004 ne sont pas contest s Ensuite concernant le crit re de pr sentation du contenu la Cour souligne que la base litigieuse est constitu e d annonces qui sont formalis es par Precom lors de leur saisie aux fins de publication sur les indications fournies par les annonceurs lesquels sont invit s fournir les pr cisions n ces saires pour permettre tant l utilisation de l annonce que son classement de sorte que la cr ation des l ments de base et leur int gration en son sein se confondent en une m me op ration et sont indissociables Enfin concernant le crit re de v rification du contenu la Cour observe qu aucune v rification du contenu des annonces n est mise en uvre mis part leur caract re complet et coh rent lors de leur saisie En conclusion la Cour estime que PRECOM chouant d montrer que les investissements qu elle a r alis dans le cadre de son activit entrent dans les pr visions de l article L 341 14 du Code de la propri t intellectuelle elle ne peut b n ficier de la protection du contenu de 10 MALLET POUJOL Nathalie La protection des bases de donn es un p age pour l acc s aux informations g n tiques revue Lamy Droit de l immat riel page 93 2013 11 Directive 96 9 du P
60. nt de mer Baptiste Jallaud 31 Revue des Etudiants Publicistes inf rieur lui apporte une protection en vases communicants ce propos Michel Verpeaux parle de la libert de communication comme d une libert cadre Il est cependant ind niable que le droit internet non comme droit fondamental part enti re mais comme composante de la libert de communication est reconnu et prot g constitutionnellement Au regard de ces l ments il est incontestable que le droit d acc s internet est un droit pro t g mais dont la fondamentalit reste affirmer Manifestement la cons cration constitution nelle du droit d acc s internet est donc l arl sienne le chainon manquant la finition de son processus de fondamentalisation Si le juge constitutionnel n a pas donn le clap de fin au d bat sur la valeur de ce droit il n a pas pour autant sonn le glas du droit d acc s internet comme nouveau droit fondamental Au contraire l tude annuelle du Conseil d Etat du 9 septembre 2014 Le num rique et les droits fondamentaux ouvre la voie vers une fondamentalit de ce droit n h sitant pas titrer le droit d acc s internet nouveau droit fondamental et participe au lent crescendo vers la reconnaissance d un droit fonda mental d acc s internet I1 Le droit d acc s internet un fer de lance libertaire La valeur du droit d acc s internet se tradui
61. obre 2010 portant sur la Loi Bur qa nonce le fait que l interdiction du port de ce v tement religieux n est pas une application du prin cipe de la cit mais une application du principe d galit homme femme ce v tement manifestant une exclusion et une inf riorit manifestement incompatibles avec les principes constitutionnels de libert et d galit En outre cette interdiction est li e des consid rations d ordre public telles que la s ret et les exigences minimales de la vie en soci t La libert de religion permet la dissimu lation du visage dans les lieux de cultes ouverts au public Cet espace public est le seul endroit o l expression de la foi sous toutes ses formes est permise En outre l article 9 2 de la Convention Euro p enne des droits de l Homme suppose que l on ne peut invoquer des motivations religieuses pour s opposer au principe de l galit homme femme ce principe tant un int r t g n ral sup rieur aux protections des droits et libert s d autrui Il faut rappeler que de tels signes religieux sont ou ont t culturellement dans d autres par ties du monde un instrument de domination masculine sur la f minit Par exemple le 30 mars 1979 en Iran pr s de 100 de la population approuve par referendum l instauration de la R publique isla mique instaur e par l ayatollah Khomeyni Les Iraniennes s insurgent contre ce dernier et des milliers de femmes manifestent contre le por
62. ociale les transferts de comp tences de l Etat sans transferts suffisants de moyens mettent une pression telle sur les d partements que l on peut consid rer que leur auto nomie de gestion est elle aussi r duite sa portion congrue Le bien fond de l existence du d partement au sein du mille feuilles territorial fait toujours d bat aujourd hui plus forte raison encore quand son autonomie financi re presque inexistante pousse remettre en cause l effectivit m me de la d centralisation D autant plus que la situation financi re des d partements est de nature appeler des r formes structurelles dans un souci de pragmatisme financier La question de l avenir du d partement reste ouverte Alexandre HUL Etudiant du Master 2 Droit de la construction et de l urbanisme Universit Paris Sud COMUE Paris Saclay 20 L emprunt ne peut d ailleurs servir qu financer les d penses d investissement Libre administration et autonomie financi re tude de la marge de manoeuvre du Conseil d partemental Alexandre Hul 9 Revue des Etudiants Publicistes Donn es publiques et droit de propri t Retour sur une affaire de g n alogie La propri t de l information a toujours t la source de controverses doctrinales entre ter nelle chim re et simple malentendu Toutefois ce d bat conserve une certaine vigueur face la multiplication des portails d informations publics Ainsi plusieurs collect
63. on raison de la pr carit sociale Mathilde Brouzes 22 Revue des Etudiants Publicistes alors une discrimination anti pauvre dont la perniciosit emp cherait les lois de lutte contre les exclusions de rendre les droits de l homme effectifs Cette reconnaissance est n cessaire pour lutter contre des stigmatisations ignor es du droit I Il est moins ais en revanche d affirmer que ce vingt et uni me crit re de discrimination rende plus op rant la lutte contre les exclusions l1 l Un ajout n cessaire la lutte contre les discriminations Le principe de l galit des d lits et des peines imposant au l gislateur de n ajouter dans la loi p nale que des incriminations strictement n cessaires il convient de d montrer que les in galit s de traitement vis es entrent dans le champ juridique des discriminations A et qu elles ont pour cons quence une violation des trait s internationaux garantissant les droits socio conomiques B A De l in galit de traitement la discrimination Mais comment inscrire dans la loi fran aise une notion aussi difficile cerner I faut en effet apporter la preuve que la situation sociale constitue en soi un facteur discriminant au m me titre que les crit res habituellement retenus f En effet il s agit ici de d montrer que ce sont bien les pauvres en tant que pauvres qui sont victimes de traitements n gatifs et que ce traitement n est pas le fruit d autres dis
64. on domi nante consid rant n 12 Alors que le ph nom ne de valorisation du patrimoine immat riel de l Etat se d veloppe depuis plu sieurs ann es cette d cision constitue une sorte de baroud d honneur contre l ouverture des don n es publiques Le patrimoine immat riel est un levier efficace de modernisation et de revenus suppl mentaires pour l Etat mais galement et surtout de renforcement de notre comp titivit co nomique La personne publique en a pris conscience mais pas encore totalement Matthias Michel Etudiant du Master 2 Droit public des affaires Parcours Professionnel Universit Paris 1 Panth on Sorbonn 21 CJCE 23 avril 1991 H fner n C 41 90 22 CJUE 12 juillet 2012 Compass Datenbank Gmbh c R publique d Autriche n C 138 11 point 41 23 AUBY Jean Bernard L immat riel dans l Etat Revue Droit administratif page 2 juin 2007 DE BEAUREGARD BERTHIER Odile Le patrimoine immat riel de l Etat in Bien public bien commun M langes en l honneur du Profes seur Etienne FATOME Dalloz 2011 24 BLANC Sabine Open data baroud d honneur contre l ouverture des donn es publiques La Gazette des communes 6 mars 2015 25 LEVY Maurice et JOUYET Jean Pierre L conomie de l immat riel la croissance de demain Rapport de la Com mission sur l conomie de l immat riel novembre 2006 Donn es publiques et droit de propri t Retour sur u
65. on relative aux libert s fondamentales sur internet fixe le cadre de la protection assurer Au niveau national les d bats sur ce droit ont merg avec les lois Hadopi dotant le juge d un pouvoir de suspension de l acc s internet en cas de n gligence caract ris e Cf I1 Le Conseil constitutionnel se pronon ant sur cette loi consid ra que la libert d expression et de communica tion droit fondamental impliquait le droit d acc s internet Certains auteurs ont consid r d s cette d cision que ce droit tait devenu un droit fonda mental Prot ger l acc s internet comme nouveau droit fondamental Le Conseil constitutionnel a tranch c est oui crivait alors Laure Martino Au del des apparences la d cision du juge consti tutionnel ne consiste pas en une v ritable cons cration du droit internet comme nouveau droit fondamental mais plut t du droit internet comme composante de la libert de communication L imbrication du droit d acc s internet dans un jeu de poup es russes dont elle est un l ment 5 CEDH 12 d cembre 2012 Ahmet Yildirim contre Turquie 6 Recommandation 2008 2160 INI du parlement europ en l intention du Conseil sur le renforcement de la s curit et des libert s fondamentales sur internet 7 L Martino Le droit d acc s internet comme nouveau droit fondamental Recueil Dalloz 2009 p 2045 8 ibid Le droit d acc s internet domptons le serpe
66. oncr tement la soci t adresse trois griefs au D partement de la Vienne tous rejet s par la Cour administrative d appel de Bordeaux Tout d abord la Cour r alise une analyse a priori imparfaite du droit des bases de donn es l Ensuite elle op re une interpr tation manifestement erron e des dispositions des articles 10 et 11 de la loi du 17 juillet 1978 II Enfin elle consid re que ce m me encadrement ne facilite pas la mise en place d un abus de position dominante 11 1 VIVANT Michel La privatisation de l information par la propri t intellectuelle Revue internationale de droit conomique t XX 4 pages 361 388 2006 4 2 MALLET POUJOL Nathalie Appropriation de l information ternelle chim re Rev Droits p 330 1997 3 PASSA J r me La propri t de l information un malentendu Revue Droit et patrimoine page 91 2001 4 CHERON Antoine Open data et valorisation du patrimoine immat riel AJCT page 123 2013 5 AUBY Jean Bernard La r utilisation des donn es publiques Revue Droit administratif Rep re 8 2011 6 CAA Bordeaux 26 f vrier 2015 Soci t Notrefamille com c D partement de la Vienne n 13BX00856 7 TA Poitiers 31 janvier 2018 Soci t NotreFamille com c D partement de la Vienne n 1002347 8 BRUGUIERE Jean Michel Des donn es publiques pas si publiques que cela La Semaine Juridique Administrations et Collectivit s territoriales n
67. parce que les montrer serait un motif suffisant pour r duire la femme un simple objet de d sirs permettant aux hommes d en disposer leur guise C est admettre implicitement que les hommes ne sont pas 33 http www conseil constitutionnel fr decision 2010 2010 613 dc decision n 2010 613 dc du 07 oc tobre 2010 49711 html 34 Mezetulle Blog archives de Catherine Kintzler La la cit face aux libert s religieuses 35 Chronique du 20 me si cle 1985 Jacques Legrand SA Editions Chronique BPI Aeroport de Perigueux 24330 Bassilac p 1174 La place des femmes dans l espace public Camille Chartus 43 Revue des Etudiants Publicistes capables de contenir d ventuelles pulsions sexuelles dont ils ne se rendent d ailleurs pas coupables puisque celles ci ne seraient provoqu es que par la seule faute des femmes dont le seul tort serait de laisser appara tre leur corps Du reste que la femme mette en valeur son corps o non elle semble parfois aux yeux des hommes ne se r sumer qu un corps et non une entit consid r e tant sur le plan psychologique que physique Enfin il convient de rappeler le projet de l article 28 de la Constitution tunisienne faisant suite la R volution du 14 janvier qui en 2012 souhaitait tablir non une galit entre les deux sexes mais la notion de compl mentarit entre l homme et la femme La soci t civile dans son entier avait protest contre ce projet d article et les asso
68. portunit d ajouter un vingt et uni me crit re de discrimination raison de la pr carit sociale Mathilde Brouzes 27 Revue des Etudiants Publicistes peu de plaintes ont t d pos es Bien qu elle n en soit pas la seule cause la difficult de rapporter la preuve des discriminations doit tre voqu e ce sujet Ces eaux sont troubles notamment parce qu il est difficile de d finir la condition sociale de mani re suffisamment large pour qu elle prot ge r ellement les personnes qui en ont besoin et en m me temps de mani re suffisamment troite pour qu elle s ins re dans le r gime actuel des droits de la personne sur les plans l gislatif administratif et judiciaire L exemple qu b cois en la ma ti re est tr s int ressant En effet le crit re de discrimination pour condition sociale est beaucoup plus large que celui pour pr carit sociale Elle permet la fois d englober une dimension objective quant la source de revenus la profession ou le niveau d instruction et une dimension subjective concernant la valeur attribu e une personne selon les pr jug s sociaux et st r otypes Cette der ni re partie de la d finition permet de ne pas prendre en compte dans le champ de la protection des discriminations les personnes dont les revenus sont lev s En effet doit tre vit l cueil dans le quel la loi prot gerait des personnes qui n taient pas vis es l origine C est pour
69. positif se retrouve au croisement de probl mes structurels manque de logements sociaux comme Paris de difficult s li es l image des personnes vivant en HLM refus par certaines communes de respecter le quota de logements sociaux obligatoires ou encore p titions anti logements sociaux ou la pluralit des interlocuteurs commission de m diation DALO pr fecture bailleurs sociaux ou encore l intervention de plusieurs collectivit s locales et territoriales commune d partement et r gion 10 Marie Aleth Grard rapport du Conseil Economique Social et Environnemental Une cole de la r ussite pour tous largement vot s ance du 12 mai 2015 p 19 disponible sur www lecese fr 11 comme l a rappel le rapport Naves Cathala Doc Fr p 28 90 des parents des enfants plac s vivent sous le seuil de pauvret D HARCOURT Laurence et SCHAFFHAUSER Dominique La discrimination en raison de l origine sociale Le Droit social l galit et les discriminations Dalloz 2018 p 99 12 JACKMAN Martha Constitutional Contact with Disparities in the world Poverty as a prohibited ground of discrimination under the Canadian Charter and Human Right Law 1994 p 101 Justice Mcintyre went on to suggest that distinctions based on characteristics attributed to an individual solely on the basis of his or her association with a L opportunit d ajouter un vingt et uni me crit re de discrimination raison de
70. quoi la proposition de loi r cemment d pos e au s nat utilise les termes de pr carit sociale Selon le Rapport sur l extr me pauvret et les droits de l homme adopt par la Sous commission des droits de l homme Gen ve en 1996 La pr carit est l absence d une ou plusieurs des s curit s notamment celle de l emploi permettant aux personnes et familles d assumer leurs obligations professionnelles fami llales et sociales et de jouir de leurs droits fondamentaux L ins curit qui en r sulte peut tre plus ou moins tendue et avoir des cons quences plus ou moins graves et d finitives Cependant les termes pr carit sociale demeurent tr s techniques et ne semblent pas prendre en compte les pr jug s attach s celle ci mais simplement l ensemble de la situation la fois conomique juri dique et sociale des personnes concern es Mathilde Brouzes Dipl m e du Master 1 Droit social Universit Paris Sud 11 COMUE Paris Saclay 22 Les refus de soins oppos s aux b n ficiaires de la CMU C de l ACS et de l AME Rapport remis au Premier ministre par le D fenseur des Droits mars 2014 p 26 23 Diane Roman La discrimination fond e sur la condition sociale une cat gorie manquante du droit fran ais Recueil Dalloz 2013 p 1911 24 Ibidem 25 Rapport sur l extr me pauvret et les droits de l homme adopt par la Sous commission des droits de l homme Gen ve en 1996 E C
71. r lui tirer violemment les testicules Cette ruse se transmettait de m re en fille avec cette conscience que la f minit les mettait en danger au sein d un espace qui leur tait hostile Si cette technique peut para tre difficile mettre en pratique et inadapt e dans certaines cir constances des armes juridiques crites tendent se d velopper dans ce sens Le harc lement dont sont victimes les femmes au sein des transports publics est au coeur de l actualit fran aise En effet le Haut Conseil l galit entre les femmes et les hommes a rendu un avis sur le harc lement 6 http www hrw org fr news 2015 04 15 irak des ex captives de letat islamique decrivent une politique de viols systematiqu 7 Ma vie rebelle Nil Editions 2006 Ayaan Hirsi Ali p 24 La place des femmes dans l espace public Camille Chartus 38 Revue des Etudiants Publicistes sexiste et les violences sexuelles dans les transports en commun aupr s du Minist re des affaires sociales de la sant et des droits des femmes le 28 janvier 2015 avis dans lequel une synth se des diff rentes agressions tait expos e ainsi que des mesures afin de les radiquer L avis met en avant le fait qu il faille reconna tre le caract re universel du ph nom ne de harc lement sexiste et de violences sexuelles dans l espace public non r ductible un profil type d homme de lieux ou de territoires La preuve en est que tous les hommes consciemment o non
72. rancher de question nouvelle La pierre tant ainsi jet e sur la m re usufruiti re indigne nous pouvons nous interroger sur la situation de la m re nu propri taire Est elle une meilleure m re Pour l instant seuls les juges du TA de Paris ont reconnu la fibre maternelle des soci t s nu propri taires en jugeant qu elles devaient se voir reconna tre le statut de soci t m re en raison de leur qualit d associ e Affaire suivre encore Pierre Val ry Astier Dipl m du Master 2 Droit fiscal Paris 2 Panth on Assas El ve avocat HEDAC 22 TA Paris 8 juillet 2009 n 0417286 0803363 St Sof Invest RJF 1 10 n 18 voir galement CAA Douai 30 d cembre 2011 n 10DA00628 SA Financi re Niort RJF 4 12 n 348 qui a jug que la soci t nu propri taire ne pouvait b n ficier du r gime m re fille pour les produits distribu s par sa filiale qui lui ont t revers s par la soci t usufruiti re Etre une bonne m re mode d emploi I Pierre Val ry Astier 21 Revue des Etudiants Publicistes L opportunit d ajouter un vingt et uni me crit re de discrimination raison de la pr carit sociale Une proposition de loi r cemment d pos e par le s nateur Yannick Vaugrenard envisage d ajouter un nouveau crit re de discrimination raison de la pr carit sociale non seulement dans le code p nal et le code du travail mais galement dans la loi sur la libert de la presse de 1981 et la loi de 200
73. rit res cumulatifs Etre une bonne m re mode d emploi I Pierre Val ry Astier 19 Revue des Etudiants Publicistes fice de ce r gime une soci t qui s av rait tre uniquement usufruiti re des titres de participation de sa filiale aux motifs que si la qualit d usufruitier permet une participation aux ventuels b n fices elle ne conf re pas son titulaire des droits quivalents notamment vis vis du capital et de l exercice du droit de vote ceux d un propri taire d tenteur du titre 8 Les conclusions du rappor teur public justifient cette solution trois gards Un argument textuel les articles du code civil et du code de commerce r gissant l usufruit de droits sociaux ne pr voient pour l usufruitier qu un droit de vote a minima s agissant des d cisions relatives l affectation des b n fices et laissent entendre nous vous pargnons des d bats doctrinaux sur ce point que seul le nu propri taire est associ de la soci t tandis que l usufruitier est tranger aux apports L esprit et la g n alogie des lois dont est issu le r gime m re fille ils indiquent que la soci t m re doit disposer d un certain contr le sur sa filiale Et un arr t de la CJUE la notion de participation au sens de l article 3 de la Directive 90 345 CE doit tre interpr t e en ce sens qu elle ne comprend pas la d tention de parts en usufruit Cette solution a t r affirm e un mois apr s da
74. rollaire de la d centralisation dans la mesure o celle l ne peut tre effective que si les collectivit s territoriales peuvent s administrer librement dans les conditions fix es par la loi La loi constitutionnelle du 28 mars 2003 se scinde en deux volets d autonomie constitutifs de la notion de libre administration l autonomie administrative principe de subsidiarit et droit l exp rimentation notamment et finan ci re C est le volet financier qui int resse notre tude en ce qu il est relatif aux recettes et d penses des collectivit s territoriales et plus pr cis ment leur autonomie financi res L autonomie financi re des collectivit s territoriales est ainsi l une des conditions de la mise en uvre de la libre administration elle se constitue d une autonomie de gestion d une autono mie budg taire et d une autonomie fiscale Elle est d une importance capitale dans la mesure o 1 Constitutionnalis e avec la loi constitutionnelle du 28 mars 2003 relative l organisation d centralis e de la R pu blique 2 Loin 82 213 du 2 mars 1982 dite loi Deferre relative aux droits et libert s des communes des d partements et des r gions 3 Article 72 de la Constitution du 4 Octobre 1958 Les collectivit s territoriales ont vocation prendre les d cisions pour l ensemble des comp tences qui peuvent le mieux tre mises en uvre leur chelon Principe de subsidiarit Dans les conditions pr
75. rtemental La France est une R publique indivisible la que d mocratique et sociale Son organisa tion est d centralis e L article premier de la Constitution du 4 Octobre 1958 fait ainsi tat de l orga nisation d centralis e de la France qui reste toutefois un Etat unitaire La d centralisation s entend par cons quent comme une d centralisation administrative les collectivit s territoriales dot es de la personnalit morale jouissent ainsi non pas de pouvoirs l gislatifs mais de pouvoirs de nature r glementaire dans leurs domaines de comp tence Le grand mouvement de r forme de la d centralisation en tant que mode d organisation adminis tratif de l Etat unitaire a t impuls sous la Ve R publique avec les lois de 19827 puis relanc par la r forme constitutionnelle du 28 Mars 2003 relative l organisation d centralis e de la R publique C est cette derni re qualifi e d acte II de la d centralisation qui constitutionnalise le principe de libre administration des collectivit s territoriales II convient de relever qu il n y a pas de d finition pr cise et univoque de la libre administration mais que la notion pr existait l ann e 2003 puisqu elle tait pr sente l article 87 de la Constitution du 27 Octobre 1946 une certaine libert accord e aux col lectivit s mais temp r e par un contr le tatique On peut consid rer que la mise en uvre de la libre administration est un co
76. s Cela montre bien que l int r t pour la recherche aussi th orique puisse t elle para tre est vivace Nous ne pouvons que nous en f liciter De m me l autre r ussite c est l engouement suscit au del des murs de notre Facult Ainsi vous tes nombreux nous lire en France et ailleurs et certains d entre vous souhaitent contribuer cette uvre collective Nous vous en remercions et nous invitons tous ceux qui n ont pas encore saut le pas le faire Enfin il est galement temps pour nous de clore cette ann e pour mieux envisager la prochaine Ainsi nous nous retrouverons le 25 septembre pour notre pot de rentr e annuel Au del des r jouis sances ce sera l occasion pour nous de pr senter les actes de notre colloque de f vrier consacr aux AAI A cette m me occasion nous publierons le 3 me num ro de cette revue qui sera galement imprim e en quelques exemplaires pour nos convives Enfin parmi les grands projets de l ann e prochaine nous pouvons dores et d j citer une conf rence au printemps qui est d j en pr paration ainsi qu un v nement consacr aux formations en droit public Bonne lecture Benjamin MITTET BR ME Pr sident de l AEP FJM Etudiant du Master 2 Droit public approfondi Parcours Recherche Universit Paris Sud COMUE Paris Saclay Revue des Etudiants Publicistes Libre administration et autonomie financi re tude de la marge de man uvre du Conseil d pa
77. s Parce qu une femme de surcro t occupant des hautes fonctions est f minine la r action des hommes est humiliante En outre le statut des femmes y zidies rendues esclaves par l Etat islamique reste pr occu 4 Ma vie rebelle Nil Editions 2006 Ayaan Hirsi Ali p 27 5 https www youtube com watch v BAGTMrLtAES La place des femmes dans l espace public Camille Chartus 37 Revue des Etudiants Publicistes pante L Etat islamique justifie la restauration de l esclavage avant l heure et les crimes perp tr s contre les femmes en s appuyant sur la charia la loi islamique Ainsi selon un document ll est per mis d acheter de vendre ou de donner en cadeau des femmes captives et des esclaves car elles ne sont qu une propri t dont on peut disposer volont Il est permis d avoir des relations sexuelles avec la femme esclave qui n a pas encore atteint la pubert si elle est physiquement pr te pour ces rapports toutefois si elle n est pas pr te il est suffisant de jouir d elle sans rapports sexuels Il est permis de battre la femme esclave en guise de darb ta deeb ch timent disciplinaire 6 Une femme ainsi trouv e dans l espace public peut tre r duite l esclavage non seulement parce qu elle est femme et donc qu elle ne dispose pas d elle m me mais aussi en raison de son ethnie Ainsi au sein de la soci t la position de femme a toujours t tr s complexe comprim e par le droit la coutume
78. s soc dans une cour de r cr ation de savoir que de tels propos sont r prouv s I peut arriver galement que la loi s inscrive dans les m urs En exer ant une influence sur l opinion publique et en s incorporant dans l esprit l gislatif cette reconnaissance pourrait avoir un effet sur les politiques publiques Le fond du probl me tant que la pauvret et l tat de vuln rabilit qui en d coule sont tous deux ni s la fois par les m dias l opinion ambiante et les pouvoirs publics une prise de conscience serait souhaitable Par ailleurs la honte et le rejet dans lequel les populations les plus pauvres vivent les emp che de s organiser politiquement et d appeler l attention des d cideurs pu blics Il ne faut pas cependant que le d veloppement actuel du droit de l anti discrimination n clipse peu peu la lutte contre les in galit s A propos de la discrimination en raison du lieu de r sidence il avait t dit que La discrimination est une classification dangereuse qui victimise Le mot discrimination est terrible Aujourd hui on est tatou s la Courneuve Il vaut mieux parler d in galit s 2 I ne semble pas en revanche que cette disposition puisse avoir pour effet de judiciariser la soci t Les personnes concern es par cette loi ne sont pas des acharn es des tribunaux II ne s agit donc pas d utiliser l armature juridique de lutte contre les discriminations pour ramener d
79. t gard de s parer les questions li es la discrimination fond e sur la condition et celles relatives l effectivit des droits sociaux La lutte contre la pauvret suppose en effet une mise en uvre p renne des droits sociaux garantis notamment par la Consti 15 Sarrot JC Tardieu B Zimmer MF En finir avec les id es fausses sur les pauvres et la pauvret Paris d Quart Monde d de l Atelier 2015 16 MACKAY Wayne et KIM Natasha L ajout de la condition sociale la loi canadienne sur les droits de la personne rapport d pos la Commission canadienne des droits de la personne f vrier 2009 L ajout d une protection contre la discrimination fond e sur la condition sociale est cependant une mesure qui peut tre mise en uvre court terme pour respecter nos engagements internationaux et r gler la question des d savantages socio conomiques jusqu ce que d autres tudes soient r alis es sur l incorporation de droits conomiques et sociaux positifs dans le r gime juridique canadien L opportunit d ajouter un vingt et uni me crit re de discrimination raison de la pr carit sociale Mathilde Brouzes 26 Revue des Etudiants Publicistes tution et les trait s internationaux Cependant il ne faut pas ignorer la valeur ducative de la loi Pour Pierre Yve Madignier pr sident du mouvement ATD Quart Monde il s agit de permettre un enfant qui se fait traiter de ca
80. t d acc s internet b n ficie d une protection certaine la question de sa valeur est d battue 1 Les volutions r centes de son cadre juridique font esp rer son affermissement 11 IZ Vers une reconnaissance en matriochkas d un droit fondamental d acc s internet entre controverses doctrinales et arl sienne juridique Les questions de protection et de valeur du droit d acc s internet ont fait l objet de riches d bats qui touch rent de multiples sc nes juridiques Louis Favoreu tenant d une conception organique des droits fondamentaux retient trois crit res de d termination des droits fondamentaux 3 Rapport du Centre d analyse strat gique de 2011 sur le foss num rique 4 L Favoreu Droit de la Constitution et constitution du droit Rev fr dr const 1990 p 71 et ss sp c pp 81 82 Universalit des droits fondamentaux et diversit culturelle in L effectivit des droits fondamentaux dans les pays de la communaut francophone colloque international de l le Maurice 29 septembre ler octobre 1993 AUPELF UREF 1994 p 48 V aussi J J Isra l Droit des libert s fondamentales LGDJ 1998 p 35 Le droit d acc s internet domptons le serpent de mer Baptiste Jallaud 30 Revue des Etudiants Publicistes une protection contre le pouvoir ex cutif mais galement contre le pouvoir l gislatif une protection apport e par la loi mais galement et surtout par la Constitution
81. t impos du tchador voile noir Ces derni res se font traiter de putain et parfois lapider par les pasdarans les gardiens de la r volution Des banderoles qualifient la demure robe longue et le tchador de v tements non agressifs et de bastions pour combattre l exploitation sexuelle de la femme et le colonialisme Des mesures sont prises pour interdire le port du maillot de bain f minin et la mixit est proscrite En outre l ordre islamique int griste pr n par l ayatollah permet aux hommes iraniens de faire rentrer de force les femmes iraniennes derri re le voile d oubli qu une volution morale leur avait permis de retirer depuis quelques ann es sous le Chah Le fait pour une femme de devoir dissimuler sa f minit aux yeux des hommes au sein de l espace public contrevient videmment l galit entre les femmes et les hommes ces derniers tant libres de se d placer comme bon leur semble sans craindre une agression li e leur sexe La dissimulation d attributs dits f minins non pas parce qu elle provient d un choix d lib r de la part de la femme mais d un acte impos fait fi de la volont des femmes et exprime toute la domi nation d un sexe acteur dans la prise de d cisions et d un sexe subissant ces derni res La femme semble tre r duite des attributs consid r s uniquement comme sexuels qu il faut cacher aux yeux des hommes non pas parce que les femmes sont en elles m mes provocantes mais
82. t modifi e par la Directive 2015 121 du 27 janvier 2015 y ins rant une clause g n rale anti abus Etre une bonne m re mode d emploi I Pierre Val ry Astier 16 Revue des Etudiants Publicistes 38 120 euros et ce taux normal pour le surplus de leurs b n fices Cette position qui fut reprise par la doctrine administrative laisse ainsi entendre que l expression au taux normal exclut seulement les soci t s exclusivement soumises au taux r duit de l imp t sur les soci t sf Le a qui pr voit que les titres de participations doivent rev tir la forme nominative ou tre d pos s dans un tablissement d sign par l administration ne pose aucune difficult et seules seront abord es ici et ailleurs les conditions d coulant des deux autres alin as Aux termes du b les titres de participation doivent repr senter au moins 5 du capital de la soci t mettrice condition que le Conseil d Etat est venu pr ciser deux gards au mois de novembre 2014 En premier lieu il a t jug que le r gime des soci t s m res n est applicable qu aux partici pations qu une soci t d tient directement dans une autre soci t En l esp ce la soci t Art mis d tenait 98 82 du capital d un general partnership am ricain tabli dans l Etat du Delaware vous avez dit bizarre comme c est bizarre qui lui m me d tenait 10 de la soci t de capitaux Roland galement de droit am
83. t notamment par la r duction de ses obstacles L volu tion de la protection du droit d auteur est symptomatique de l accroissement de sa prise en compte En juin 2009 la loi Hadopi 1 tait adopt e afin de prot ger les droits d auteur et de lutter contre la piraterie num rique Se fondant sur le fait que les uvres artistiques ne sont pas des marchandises comme les autres l elle interdisait l utilisation d un acc s internet des fins ill gales notamment par le biais du t l chargement Au bout de la chaine des sanctions le non respect des obligations nonc es aboutissait une suspension de l acc s internet Les sages de la rue de Montpensier censur rent alors cette suspension limitant de mani re disproportionn e la libert de communication des internautes suspect s Ainsi le droit d acc s internet du fait de son r le es sentiel pour la libert de communication fut prot g par le Conseil constitutionnel La fin de l pisode 9 M Verpeaux La libert de communication avant tout La censure de la loi Hadopi 1 par le Conseil constitutionnel JCP G 2009 n 39 p 50 10 B Ridard La n cessit d un retour aux fondamentaux La protection constitutionnelle du droit d acc s internet et le droit d auteur RLDI d c 2011 n 77 11 D Olivennes pr cit p 55 56 12 D cision n 2009 580 DC du 10 juin 2009 Loi favorisant la diffusion et la protection de la cr ation sur internet
84. taxe professionnelle qui constituait la ressource fiscale la plus importante des collectivit s Elle est remplac e par la contri bution conomique territoriale compos e elle m me de la cotisation fonci re des entreprises CFE et de la cotisation sur la valeur ajout e des entreprises CVAE Cela fragilise le d partement en ce que la CVAE bas e sur les b n fices des entreprises est bien plus sensible la conjoncture conomique que ne l tait la taxe professionnelle en cas de conjoncture conomique d favorable le produit de la CVAE sera moindre alors m me que dans cette situation les d penses sociales progressent et qu un financement est en ce cas n cessaire cela constitue une p e de Damocl s pour le d partement B Une situation difficilement tenable Bien que l alin a 4 de l article 72 2 de la Constitution pose le principe selon lequel les transferts de comp tences doivent tre accompagn s de transfert de moyens l application r elle de ce trans fert n est pas satisfaisante d autant plus que l tat a d cid de baisser de 11 milliards ses dotations aux collectivit s entre 2015 et 2017 Dans le cas du d partement chef de file en mati re sociale les compensations financi res de l Etat devraient en th orie couvrir les d penses sociales Ce n est pas le cas et cela s explique notamment par le caract re davantage volutif des charges sociales les compensations ne suivent pas il y a un d calage entr
85. te dans son livre autobiographique Ma vie rebelle que A Aden ville et capitale de facto du Y men ma m re n ayant ni p re ni fr re pour la prot ger tait d visag e et harcel e par les hommes dans la rue Harc lement qui l a conduite porter un voile Ainsi de tout temps dans la grande majorit du monde la femme n a jamais t ind pendante sa condition et sa survie dans l espace public d pendant uniquement d une autorit sup rieure celle de l homme Celui l m me qui lui rend l espace public hostile Le plus grand myst re reste de savoir pourquoi les femmes ont t des victimes id ales sans cesse tenues dans un rapport contradictoire entre fascination et d go t besoin et m pris attirance et rejet au sein des soci t s largement gouvern es par les hommes En effet la condition f minine son r le au sein de la soci t s il est encore besoin de d monstration se sont construits unique ment en rapport avec l image que l homme avait de l identit f minine Cette vision continue de se r pandre m me dans la sph re publique la plus absolue l Assembl e Nationale En effet le 17 juillet 2012 Cecile Duflot alors ministre de l Egalit des territoires et du logement vient s exprimer dans l h micycle v tue d une robe v tement typiquement f minin et fut hu e chahut ef Cette r action violente face la f minit fut surprenante voire m me inqui tante surtout dans le pays des liber t
86. telles tentatives n gligent un l ment celui de l apprentissage humain individuel le m ca nisme par lequel l individu s adapte un environnement variable Ce sont finalement ces donn es socio biologiques qui ont fond la place de la femme au sein de l espace public son r le tant tra ditionnellement d volu au foyer et non de se d placer ni de compter au sein de ce dernier D ailleurs il n existerait pas chez les hommes et les femmes de pr disposition favorisant la domination d un sexe par l autre dans le cadre familial L analogie avec le cadre familial peut tre faite dans le cadre public puisque au contraire m me quand les st r otypes sociaux dictent un rapport de domination les r alit s de la nature humaine en viennent bout comme l interaction d un groupe d individus se d veloppe dans le temps Elle remet d ailleurs en cause l exigence biologique selon laquelle c est la femme qui doit s occuper des enfants affirmant que c est l attribution du r le des soins la m re plut t qu une meilleure disposition biologique r pondre aux b b s qui les rendent plus sensibles l ducation des enfants Ainsi peut tre parce que les r les des femmes ont moins chang que ceux des hommes nous continuons de croire que l adaptabilit f minine est plus restreinte de par son r le biologique dans l enfantement 2 Les st r otypes sur les r les traditionnels de chacun des sexes qui ont fond et fo
87. thias Michel 14 Revue des Etudiants Publicistes ajout e d ordre intellectuel documentaire technique conomique ou commercial que d s lors les dispositions de la pr sente directive sont sans pr judice de l application des r gles de la concurrence qu elles soient communautaires ou nationales Or traditionnellement pour tre soumis au droit de la concurrence encore faut il que l organisme en cause soit une entreprise au sens du droit de l Union europ enne c est dire tout organisme exer ant une activit conomique Toutefois r cemment la Cour de justice de l Union a consid r qu une activit consistant tenir et rendre accessibles au public des donn es ainsi collect es soit par une simple consultation soit par la fourniture de copies sur support papier ne constitue pas une activit conomique En l absence de commercialisation de donn es il ne peut y avoir d activit conomique et donc par voie de cons quence il ne peut y avoir d entreprise soumise au droit de la concurrence En fait suivant ce raisonnement la Cour administrative d appel de Bordeaux estime que le d parte ment de la Vienne ne commercialise pas les informations publiques contenues dans le site internet du service des archives d partementales ni ne les r serve un op rateur conomique ainsi sa d lib ration n a pas pour effet de placer une entreprise en situation d abuser de sa positi
88. tre l in galit des sexes initi e notamment par un homme Rachid Ben Othman pr sident de la Ligue pour la d fense de la la cit et des libert s LDLL a largement t relay e par Facebook campagne tunisienne qui invitait les femmes poster des photos d elles ainsi v tues et organisait un rassemblement le 6 juin dans les rues de Tunis contre l obscurantisme En effet cette campagne a t lanc en r action au mouvement sois un homme et voile ta femme lanc sur les r seaux sociaux en Alg rie De par le monde au niveau national comme international des mesures juridiques sont prises la faveur de la protection des femmes et les faits dont elles sont victimes sont d nonc s et port s la connaissance de tous L volution des mentalit s passe d abord par la connaissance et la r v lation de ces faits par la pression de la soci t en faveur d un bouleversement des codes tablis L espace public a longtemps t un terrain hostile pour les femmes dans lequel elles se trouvaient en position d ins curit espace qui est en pleine mutation en leur faveur Progressivement la condition f minine n est plus un tabou et les femmes osent de plus en plus s emparer de leurs droits et de leur f minit ceci dans une seule optique tre gale aux hommes et b n ficier du m me traitement 3 L objectif atteindre l galit entre les hommes et les femmes On peut mettre l id e que c est finalement la soci t
89. tre le mieux ainsi le choix d une organisation d centralis e et d concentr e doit per mettre de r pondre une exigence de bonne administration l chelle du territoire national Malgr une construction normative en ce sens depuis 1980 on a constat un mouvement de recentralisation des finances locales d s le d but des ann es 1990 du moins de la ma trise du volet ressources des collectivit s territoriales et a fortiori du d partement Les divers all gements fiscaux locaux ont commenc de rendre vanescentes les ressources fiscales Si bien qu au sein de l auto nomie financi re des collectivit s territoriales ce n est plus qu une autonomie de gestion des d penses qui serait de nature caract riser la mise en uvre d une libre administration locale La loi constitutionnelle du 28 mars 2008 l acte II de la d centralisation fut une tentative de r affirmation de l autonomie financi re des collectivit s territoriales Les principes constitutionnali s s l article 72 2 sont constitutifs de l autonomie financi re L id e g n rale est que les collectivi t s doivent disposer de ressources suffisantes suffisamment autonomes dans leur origine comme dans leur emploi 8 L on identifie dans cette id e un principe d autonomie fiscale et un principe d au tonomie de gestion L autonomie de gestion est r gie l alin a premier de l article 72 2 Les collectivit s terri toriales b n ficient des r
90. un rendez vous man qu dans la mesure o les compensations de l Etat envers les collectivit s se substituent de plus en plus aux ressources propres tir es de la fiscalit locale L autonomie fiscale ainsi mise mal il ne reste d s lors qu une autonomie de gestion Mais peut elle elle seule constituer une r elle autono mie financi re Il s av re que parmi les trois chelons territoriaux le d partement en tant que collectivit d centralis e est le plus touch Il est en effet sujet une forte pression d une part en raison d un r tr cissement de son autonomie fiscale qui rend malais un ajustement de ses recettes et d autre part en raison d une augmentation substantielle de son volet d penses notamment du fait de l tendue des transferts de comp tences dont il a fait l objet particuli rement en mati re sociale La crise financi re de 2009 a renforc le processus ajoutant davantage de pression sur la situation financi re des conseils d par tementaux L int r t du sujet est d autant plus notable dans la mesure o l on s interroge sur l avenir du d partement et de son ventuelle suppression l La rigidification de l autonomie de gestion du conseil d partemental La loi constitutionnelle du 28 mars 2003 a eu pour but de r affirmer l autonomie financi re des collectivit s territoriales A en constitutionnalisant le principe Cette volont de r affirmation n a pas donn les r sultats es
91. ur effet ind sirable d exclure tout un pan de la population Alors que le service public devrait tre le lieu du respect de l accessibilit par excellence en r alit force est de constater que nombre de proc dures sont exclusivement informatiques Les tats Unis furent le premier th tre de prise en compte des enjeux d acc s internet La cour supr me s empara de cette probl matique dans un arr t Reno Attorney general of the United States vs American Civil Liberties Union ACLU du 26 juin 1997 Des dispositions sanctionnaient p nale ment la diffusion sur internet des mineurs de contenus caract re sexuel La cour consid ra que ces dispositions trop g n rales et absolues portaient atteinte au droit constitutionnel des adultes lire et mettre ces contenus supprim s Tout en justifiant sa d cision par la protection de la libert d expression elle voqua la n cessit d assurer internet une protection compl te au titre du pre mier amendement En France le droit d acc s internet est un v ritable serpent de mer cible de d bats r guliers et la valeur insaisissable En pr liminaire de l analyse d un droit l on se doit de le d finir et d en d limiter les contours En l es p ce la confusion entre droit l internet et droit d acc s internet est un cueil viter soi gneusement Le droit l internet se d finit comme conduisant envisager que tout citoyen p
92. ur encadrer les sanctions des abus de l acc s internet est loin de paraitre anodin La directive 2009 140 CE du Parlement europ en et du Conseil du 25 novembre 2009 compo sante du troisi me paquet t l coms s inscrit dans un mouvement similaire Selon cette derni re les mesures prises par les Etats membres concernant l acc s des utilisateurs finals aux services et leurs applications et leur utilisation via les r seaux de communications lectroniques respectent les libert s et droits fondamentaux des personnes physiques tels qu ils sont garantis par la Conven tion europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales et les principes g n raux du droit communautaire Par suite le principe de pr somption d innocence doit tre plei nement respect et les utilisateurs risquant une restriction de leur acc s au r seau doivent b n ficier d une proc dure pr alable quitable et impartiale Enfin ce texte reprend l id e que l acc s inter net est un droit fondamental Cette tendance mim tique des deux niveaux juridiques m ne penser que le Rubicon est plus que jamais sur le point d tre franchi en mati re de fondamentalit du droit d acc s internet Au regard de ces l ments d analyse et alors que le contexte actuel est l expansion de la d mat rialisation il parait imp ratif de ne pas rester au milieu du gu en mati re d acc s internet et de pr
93. ur quelle base la femme n aurait elle pas le droit d acc der une parfaite galit avec les hommes M me si la femme notamment en France a vu sa condition s am liorer grandement le com bat pour l galit est encore loin d tre achev R cemment un sondage r v l par l tude faite au profit d un avis sur le harc lement sexiste et les violences sexuelles dans les transports en commun d montre que 100 des femmes avaient d j t victimes de harc lements sexistes o d agressions sexuelles dans lesdits transports r sultats des consultations men es par le Haut Conseil l galit entre les femmes et les hommes Ces agressions au sein des lieux publics sont un probl me uni versel que toute femme rencontre Le probl me semble donc profond ment ancr m me dans des pays dit volu s le sexisme la domination masculine et l id e que le corps f minin renvoie une sexualit syst matique placent les femmes dans une position de faiblesse et d ins curit ce mal gr elles Il appartient donc aux mentalit s d voluer non seulement la vision que les hommes et la soci t ont des femmes mais aussi la vision que les femmes ont de leur f minit Et cette volution s accompagne forc ment de la compr hension de cette alt rit complexe qu est la femme Plus que la place des femmes dans l espace public la question de l appropriation de leur propre f minit et de l identit f minine est sous jacente toutes
94. vret ont le droit d tre prot g es contre les stigmatisations associ es ce ph nom ne Les Etats doivent interdire aux administrations publiques qu elles soient nationales ou locales de stigmati ser les personnes vivant dans la pauvret Principes directeurs sur l extr me pauvret et les droits de l homme pr sen t s par a rapporteuse sp ciale sur les droits de l homme et l extr me pauvret M Sep lveda Carmona le 18 juill 2012 A HRC 21 39 et adopt s par consensus le 27 sept 2012 par le Conseil des droits de l homme de l ONU cit dans La discrimination fond e sur la condition sociale une cat gorie manquante du droit fran ais Diane Roman Recueil Dalloz 2013 p 1911 L opportunit d ajouter un vingt et uni me crit re de discrimination raison de la pr carit sociale Mathilde Brouzes 25 Revue des Etudiants Publicistes M dicale Universelle Il est utile de citer galement la loi du 21 f vrier 2014 de programmation pour la ville et la coh sion urbaine ajoutant aux crit res discriminants le lieu de r sidence Il a t d montr par plusieurs auteurs que cet esprit g n ralis le statut d assist ou de fraudeur auquel il est fait parfois fait r f rence d niant ainsi toute responsabilit collective de la pauvret a pour cons quence un grand nombre de non recours aux droits 50 de non recours au RSA en moyenne 29 de non recours la CMU C Outre le sentiment de honte la m f
95. vues par la loi ces collectivit s s administrent librement par des conseils lus et disposent d un pouvoir r glementaire pour l exercice de leurs comp tences 4 Les collectivit s territoriales s administrent librement par des conseils lus au suffrage universel 5 Reconnu par le Conseil constitutionnel par la d cision n 2009 599 du 29 D cembre 2009 Libre administration et autonomie financi re tude de la marge de manoeuvre du Conseil d partemental Alexandre Hul 3 Revue des Etudiants Publicistes son effectivit permet une autonomie dans l exercice de ses comp tences propres en effet une d pendance financi re trop prononc e envers l Etat central serait de nature vider de son sens la d centralisation Ainsi le degr d autonomie financi re fait l arbitrage entre l galit des collectivit s Paradoxalement cette affirmation constitutionnelle d une autonomie financi re prend place dans un mouvement de recentralisation financi re de la part de l Etat se traduisant notamment par un fl trissement de l autonomie fiscale locale Cette volont de ma trise des finances locales s inscrit dans le cadre d un imp ratif europ en approche globalisante des finances publiques logique de rationalisation de la gestion publique de discipline budg taire et de performance publique afin de ma triser le d ficit budg taire et la dette publique Force est de constater que la r forme constitutionnelle s av re tre

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