L`Orient-Le Jour - Université Saint
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1. Z Ori eni LE JOUR mardi 12 novembre 2013 N 13896 4 Pierre Morel L ge des religions est loin d tre puis Interview L Observatoire Pharos s est donn pour objectif d am nager les rapports entre le politique et le religieux C est dans le monde arabe que l effervescence est la plus grande affirme son pr sident Pierre Morel LOL Fady NOUN invitation de l Associa tion libanaise des chevaliers de Malte et de l Universit Saint Joseph Pierre Morel ancien ambassadeur de France en Chine et au Vatican vient de donner l amphith tre Aboukhater USJ une conf rence sur le th me Les reli gions et la mondialisation au cours de laquelle il a re lev que l ge des religions est loin d tre r volu et que cest dans le monde arabe que l effervescence est la plus grande Pierre Morel est le direc teur d un groupe de r flexion l Observatoire Pharos du plu ralisme des cultures et des re ligions qui s est donn pour t che de suivre attentivement les rapports entre le politique et le religieux dans le monde dans le souci de les am nager et d emp cher qu ils ne s li minent ou s instrumentalisent l un l autre Pour L Orient Le Jour a entrepris de brosser un pa norama rapide des r flexions que Observatoire Pharos de cr ation r cente soul ve Il souligne sur ce plan qu une premi re mondialisation do min e par la s erpuissance2. a ne se passe pas comme pr vu que le paysage a chang lection de Jean Paul IT en 1973 ensuite choc brutal de la r volution iranienne qui installe une th ocratie puis la chute du mur de Berlin L Europe se retrouve elle m me a t on u croire Mais en fait avec a chute du mur l Europe retrouve les guerres Catho liques contre orthodoxes or thodoxes contre musulmans en Bosnie au Kosovo puis a continue avec le 11 Sep tembre perp tr au nom d un califat mondial cet attentat aboutit deux guerres en Irak et en Afghanistan et en fin nous avons avec les r vo lutions arabes un mouvement a qui se fait r cup rer par le religieux Trois constats Comment fixer un cadre tout cela s interroge le conf rencier qui tablit trois constats d abord la diversi Pierre Morel pr sident de l Observatoire Pharos une mondialisation d sordonn e est l Photo Michel Sayegh t religieuse est l in luctable Il va falloir sy habituer et lui trouver un mode d emploi en suite les Etats vont devoir faire face l extr misme religieux sans pour autant dire que tout le mal vient de l Olivier Roy parle bien de ces religions sans culture qui r cup rent le religieux sans retenir ce qui le rend fructueux enfin il ny a pas de mod le unique et il ne faut pas se leurrer il y a tou jours eu tension entre le politi que et le religieux c est un des moteu
3. am ricaine a de la place une mondalisanon qualifi e de d soccidentalis e le mot est d Hubert V drine que Pierre Morel voit surtout comme une mondialisation plus d sordonn e Et d ajou ter Dans ce processus il y a une chose qui attire de plus en plus l attention ce sont les religions Parce qu elles jouent et c est chose A un r le qui au fond n tait pas pr vu Le retour du religieux Les religions ont cr la mondialisation reprend Morel en r f rence leur lan missionnaire et leur exten sion g ographique mais en suite la modernit a cr une nouvelle mondialisation qui s est retourn e contre les reli gions Avec les Lumi res encha ne t il certains ont cru ue l ge des religions allait s puiser et que la science al lait prendre leur place Or on constate aujourd hui que non seulement la religion ne dis para t pas mais quelle est de retour et ce qui frappe lob servateur c est la diversit des formes par lesquelles ce retour se manifeste La cr ation de l Etat d Isra l Vatican II le re nouveau de la tradition ortho doxe travers les preuves du monde sovi tique le r le struc turant de beaucoup d Eglises la fin de la d colonisation sans oublier la fin tout en douceur de l apartheid qui aurait pu fi nir par une catastrophe Ce que Pon constate ajou te le directeur de Observa toire Pharos c est que
4. rs de l histoire L Observatoire Pharos conclut son pr sident essaye d apporter de la connaissance solide r f r e document e Il sera multilingue Nous avons commenc par l arabe car c est l que l effervescence est la plus grande Sans vouloir tre som bre je pense que les d bats y seront fondamentaux pour longtemps Nous voulons par tager avec le plus grand nombre cette connaissance ce souci de mettre en chec l irrationnel le simplisme la caricature au service d un vivre ensemble qui est un v ritable art Nous n avons pas de recette toute faite Ce que nous faisons de mande intelligence cr ation inspiration ouverture
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