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étude de cas et perspectives

1. e Principaux ravageurs 1 z y e Cycle de vie des ravageurs Identifier les alli s et les ennemis f e Ennemis naturels e valuation des conditions environnementales valuation de l abondance des organismes nuisibles et utiles e tat de sant de la culture 2 D pister et valuer la situation Un seuil d intervention fond sur le niveau de risque que pr sente l organisme nuisible permet non seulement d utiliser un pesticide 3 Utiliser des seuils d intervention ou tout autre moyen de lutte au bon moment avec un maximum d efficacit mais aussi d viter d intervenir lorsque cela n est pas justifi e Choix des cultivars 4 v e Modification des densit s de culture Adapter l cosyst me ett e e Biologiques e M caniques 5 Combiner les m thodes de lutte e Culturales e Chimiques e valuation des r sultats et de rendement 6 valuer les cons quences et e Utilisation de parcelles t moins l efficacit des actions e Modifications et ajustements e Planification 42 4 4 M thodes d entretien et de contr le des ravageurs alternatives ou compl mentaires aux engrais et aux pesticides dans les pelouses Le principe de lutte int gr e d crit pr c demment fait ressortir que l utilisation de pesticides est parfois n cessaire pour contr ler les organismes ind sirables pr sents sur une culture Par contre l utilisation de ces produits devrait se faire un
2. Afin de faire en sorte que les entrepreneurs qui ex cutent des travaux r mun r s d application de pesticides ou de fertilisants sur le territoire de la ville respectent le R glement un syst me de d livrance de permis annuels fut pr vu dans ce dernier Une demande de permis annuel doit tre faite la municipalit dans les cas suivants 18 a Tout entrepreneur qui ex cute des travaux r mun r s d application de pesticides ou de fertilisants sur le territoire de la ville ou tout propri taire de terrain de golf qui proc de l pandage de fertilisants ou pesticides qui doit tre titulaire d un permis ou d un certificat d livr en vertu de la Loi sur les pesticides L R Q c P 9 3 b Tout entrepreneur exterminateur ou compagnie d horticulture qui effectue l application de fertilisants et ou de pesticides Lors d un d p t de demande de permis annuel le demandeur doit fournir la Ville diff rents documents attestant son professionnalisme comme les permis et certificats requis pour l application de pesticides en vertu de la Loi sur les pesticides Outre la sensibilisation et l information lors de la premi re ann e d entr e en vigueur du R glement c est dire en 2009 l application fut assur e de diverses fa ons Tout d abord une inspection g n rale et ponctuelle fut r alis e sur l ensemble du territoire par l coconseill re de la ville tout au long de la saison Cette derni re
3. Municipal e R glements pour terrains municipaux r sidentiels et priv s 12 2 ADOPTION D UN R GLEMENT SUR L UTILISATION DES PESTICIDES ET DES ENGRAIS PAR UNE MUNICIPALIT TUDE DE CAS DE LA VILLE DE MAGOG La ville de Magog situ e dans les Cantons de l Est s tend sur une superficie de 144 kilom tres carr s et regroupe environ 25 000 r sidents Ville Magog 2011 Cette ville nich e entre le lac Memphr magog et le mont Orford est situ e une centaine de kilom tres de la ville de Montr al et une trentaine de minutes de la fronti re des tats Unis L conomie de la ville est diversifi e Le secteur industriel repr sente 38 des emplois tandis que le secteur professionnel repr sente pour sa part 27 Ville Magog 2011 Quoique son conomie soit diversifi e la ville de Magog est un p le touristique important des Cantons de l Est et les industries touristiques et de vill giature en occupent une part importante en donnant du travail plusieurs personnes Outre le lac Memphr magog les lacs Magog et Lovering ainsi que la rivi re Magog sont des plans d eau importants situ s sur le territoire de la ville L t les plages de la Baie de Magog ainsi que la plage des Cantons sont tr s pris es On peut y pratiquer une panoplie d activit s telles que la planche voile la p che le p dalo ou encore la promenade en bateau L hiver le parc de la Baie de Magog est reconnu pour la f te des neige
4. n Sant Canada Site de Sant Canada En ligne http www hc sc gc ca hl vs alt formats pacrb dgapcr pdf iyh vsv life vie homemade artisanaux fra pdf Page consult e le 18 f vrier 2011 Sant Canada 2010 interdictions concernant l utilisation de pesticides des fins esth tiques et r les des trois paliers de gouvernement n Sant Canada Site de Sant Canada En ligne http www hc sc qc ca cps spc pubs pest fact fiche qov roles gouv index fra php Page consult e le 8 novembre 2010 Soldat D J and Petrovic A M 2007 Soil Phosphorus Levels and Stratification as Affected by Fertilizer and Compost Applications In Plant Management Network Site de Plant Management Network http www plantmanagementnetwork org pub ats research 2007 p Page consult e le 28 f vrier 2011 Universit du Havre 2011 Valeur agronomique et azot e du compost n Enseignement Site de l Universit du Havre En ligne http www univ lehavre fr enseign fst projets compostage pages valeurs agronomiques et _azot E9 e du compost htm Page consult e le 7 avril 2011 Ville de Magog 2010 Guide explicatif pour les citoyens R glement sur l utilisation des engrais et des pesticides n Sant Canada Site de Sant Canada En ligne http www ville magog ac ca ckeditor ckfinder userfiles files GuideExplicatifReglemen tEngraisPesticides20100607 pdf Page consult e le 12 novembre 2010 64 ANNEXE 1 SYST ME
5. ARLA fixe diverses conditions d homologation Le mode d emploi ainsi que les consignes de s curit devant figurer sur l tiquette du produit font partie de ces conditions afin de r duire l exposition au minimum Une homologation est g n ralement accord e pour un terme de 5 ans renouvelable Une fois que les produits antiparasitaires sont commercialis s leur utilisation est surveill e gr ce une s rie de programmes de sensibilisation de conformit et d ex cution de la loi L ARLA peut galement recommander au ministre de refuser homologation d un produit 1 1 2 Engrais Au Canada les engrais l ments nutritifs et suppl ments substances autres que les engrais qui am liorent l tat physique des sols ou la croissance v g tale sont r glement s par l Agence canadienne d inspection des aliments ACIA sous le r gime de la Loi sur les engrais et son R glement d application le R glement sur les engrais ACIA 2007 La Loi sur les engrais et le R glement sur les engrais exigent que tous les engrais et suppl ments import s et vendus au Canada soient efficaces et sans risque pour les humains les animaux les v g taux et l environnement Ils doivent galement tre tiquet s ad quatement ACIA 2007 Afin de s assurer de la salubrit de l efficacit et de l tiquetage ad quat des produits vendus et import s ces derniers subissent une valuation scientifique pr alable leur mise en march ou impor
6. c Q 2 r 11 1 R glement sur les permis et les certificats pour la vente et l utilisation des pesticides c P 9 3 r 0 1 R glement sur les produits antiparasitaires C P 2006 483 Robbins C W Freeborn L L and Westermann D T 2000 Organic Phosphorus Source Effects on Calcareous Soil Phosphorus and Organic Carbon J Environ Qual vol 29 n 3 973 978 SAgE pesticides 2011 Utilisation rationnelle et s curitaire des pesticides n SAgE pesticides Site de SAgE pesticides En ligne http www sagepesticides qc ca lInfos UtilisationRationnelle aspx Page consult e le 2 mai 2011 Sant Canada 2008 Entretien d une pelouse Fiche de renseignements n Sant Canada Site de Sant Canada En ligne http www hc sc ac ca cps 63 spc alt formats pacrb dgapcr pdt pubs pest fact fiche hl ps maint fra pdf Page consult e le 2 avril 2011 Sant Canada 2009a S curit des produits de consommation Pesticides et lutte antiparasitaire n Sant Canada Site de Sant Canada En ligne http www hc sc gc ca cps spc pest part index fra php Page consult e le 1er novembre 2010 Sant Canada 2009b La r glementation des pesticides au Canada n Sant Canada Site de Sant Canada En ligne http www hc sc ac ca cps spc alt formats pdf pubs pest fact fiche regulation Pesticides reglementation fra pdf Page consult e le 1er novembre 2010 Sant Canada 2009c Pesticides faits maison
7. d ration interdisciplinaire de l horticulture ornementale du Qu bec Hydrog ne Institut national de sant publique du Qu bec Organisation internationale de normalisation Potassium Loi sur les produits antiparasitaires Minist re de l Agriculture de l Aquaculture et des P ches du Nouveau Brunswick Minist re de l Agriculture des P cheries et de l Alimentation du Qu bec viii MDDEP MEO Mg NH4 NO NTP pH SEPA SME UE Minist re du D veloppement Durable de l Environnement et des Parcs Minist re de l Environnement de l Ontario Magn sium Azote Ammonium Nitrate Programme national de toxicologie Oxyg ne Phosphore Potentiel hydrog ne Soufre School Environmental Protection Act Syst me de management environnemental Union europ enne LEXIQUE Amendement Biopesticide Engrais Fertilisant Mati re active Mati re fertilisante Pesticide Produit antiparasitaire Pesticide risque r duit Substance capable d am liorer les propri t s physiques ou physico chimiques du sol et par r percussion ses propri t s biologiques et chimiques Les microorganismes bact rie champignon virus protozoaire ou algue trouv s l tat naturel ou g n tiquement modifi s agents microbiens les ph romones et les pesticides incluant les compos s biochimiques qui ont t accept s et homologu s titre de biopesticides par l Environmental
8. le MDDEP ne s est pas souci de conserver au moins une mati re active permise puisqu il a consid r qu il existait des m thodes alternatives ne n cessitant pas l usage de pesticides En ce qui concerne l annexe 2 qui tablit la liste de toutes les mati res actives qu il est permis d utiliser dans les centres de la petite enfance les garderies et les coles le MDDEP mentionne que bien que cette liste soit relativement restreinte elle permet de contr ler les organismes nuisibles les plus fr quents tant l int rieur qu l ext rieur des endroits vis s MDDEP 2003 p 15 50 Le tableau 5 1 pr sente la liste des ravageurs typiques des pelouses tablie par le MDDEP en 2003 ainsi que le nombre d ingr dients actifs homologu s au Canada pour leur contr le galement tablie par le MDDEP Ces produits homologu s sont s par s en deux cat gories soit ceux permis par le Code ceux qui sont interdits inspir de MDDEP 2003 p 10 Tableau 5 1 Ravageurs typiques des pelouses au Qu bec Ingr dients actifs homologu s au Canada Nom du ravageur Permis par le Code Interdit par le Code nombre nombre Cicadelle 2 1 Cochenille du Gazon 2 2 Fourmi 4 1 Hanneton europ en 3 1 a Scarab e japonais 3 1 D Punaise velue 1 1 Pyrale des pr s 3 0 T tranyque du tr fle 2 1 Tipule des prairies 2 1 Ver gris 2 1 Br lure en plaque 1 4 Br lure 1 3 a helmi
9. s Une fois les divers lois et r glements encadrant les engrais et les pesticides d crits le chapitre 3 est consacr la d monstration des impacts des pesticides et des engrais sur l environnement et la sant humaine L information contenue dans ce chapitre est le r sum de diverses tudes scientifiques publi es sur le sujet Le chapitre 4 quant lui pr sente les proc dures d laboration du Code de gestion des pesticides la r glementation sur les pesticides en Ontario ainsi que les diverses m thodes alternatives l utilisation des pesticides et des engrais Cette information combin e o celle concernant les diff rents impacts des pesticides et des engrais servira de base l laboration des diff rents constats et recommandations pr sent s au chapitre 5 1 CADRE L GAL ET R GLEMENTAIRE DES ENGRAIS ET DES PESTICIDES De nombreux aspects de la vie quotidienne sont touch s par les pesticides les fruits et l gumes vendus en picerie les r pulsifs utilis s pour loigner les moustiques les produits qui combattent les souris les produits qui maintiennent l eau des piscines attrayante ceux qui combattent les mauvaises herbes etc Au Canada les pesticides sont r glement s avec soin gr ce un programme d valuation scientifique d application d ducation et de diffusion de l information avant la mise sur le march de ces produits Les gouvernements f d ral provinciaux et territoriaux
10. sign comme biopesticide ou pesticide risque r duit par Sant Canada dont l usage esth tique est permis 40 4 3 Le principe de la lutte int gr e La lutte int gr e ou la gestion int gr e des ennemis de culture a t prime abord d velopp e pour la production agricole Elle consiste en une m thode d cisionnelle qui a recours toutes les techniques n cessaires pour pr venir l apparition et r duire les populations d organismes nuisibles de fa on efficace et conomique tout en respectant l environnement MAPAG 2004 Cette approche agroenvironnementale bas e sur l exp rimentation et l observation ainsi que sur l adoption des techniques de lutte les plus appropri es g re et rentabilise les cultures en consid rant l environnement comme un alli dans le cadre d une gestion globale et volutive d une entreprise afin de pr server les ressources pour les g n rations futures En somme la gestion int gr e des ennemis de culture permet e De g rer et de rentabiliser les cultures en consid rant l environnement comme un alli e d inciter une gestion plus rigoureuse de l entreprise et faire des choix plus judicieux parmi les moyens de lutte afin de rationaliser r duire et remplacer les pesticides et ainsi diminuer leurs risques id Selon les diff rentes sources et la fa on de l adapter la mise en place de la gestion int gr e des ennemis comporte entre q
11. thodes d radication que le recours aux pesticides c est souvent la m thode retenue lors des infestations importantes De plus notons que l annexe 2 du Code ne permet pas l utilisation de la seule mati re active encore permise qui contr le l herbe poux ventuellement les centres de la petite enfance les garderies et les coles pourraient se retrouver aux prises 53 avec des probl mes important d infestations Ces infestations pourraient galement causer des probl mes dans d autres secteurs et accentuer les r actions des personnes allergiques De plus comme il l a t mentionn au chapitre 3 devant une situation o aucun produit n est disponible pour contr ler un ravageur certains se tournent vers les pesticides faits maison qui peuvent pr senter des risques importants pour la sant et l environnement Malgr la bonne volont de pr server la sant de la population certaines dispositions du Code de gestion des pesticides pourraient engendrer plus ou moins long terme des probl mes de r sistance et galement des difficult s enrayer efficacement l herbe poux La r glementation de la ville de Magog concernant les pesticides permet d utiliser uniquement les pesticides inscrits l annexe 2 du Code de gestion des pesticides sur son territoire De la m me fa on que d crit plus haut cette r glementation pourrait engendrer plus ou moins long terme des probl mes de r sistance e
12. QU B COIS DE CLASSIFICATION DES PESTICIDES Source MDDEP Classe 1 La classe 1 comprend tous les pesticides constitu s d un m lange qui renferme un ou plusieurs des ingr dients actifs suivants aldicarbe aldrine chlordane dieldrine endrine heptachlore et tout pesticide dont l homologation n est pas exig e par la Loi sur les produits antiparasitaires du gouvernement f d ral utilis des fins exp rimentales Classe 2 La classe 2 comprend les pesticides consid r s usage restreint dans la Loi sur les produits antiparasitaires sauf ceux d sign s en classe 1 et certaines formulations de Bacillus thuringiensis Berliner var kurstaki B t k La partie principale de l tiquette du contenant d un produit de classe 2 comporte une mention indiquant qu il s agit d un produit usage restreint Classe 3 La plupart des pesticides consid r s usage commercial agricole ou industriel dans la Loi sur les produits antiparasitaires sont inclus dans la classe 3 Cette classe comprend en plus les pesticides constitu s de B t k destin s un usage en for t ou sur une terre bois e ainsi que les m langes constitu s de fertilisants et de pesticides de classe 3 pr par s par son utilisateur Classe 4 La classe 4 est compos e pour sa part de tous les pesticides consid r s usage domestique dans la Loi sur les produits antiparasitaires qui sont pr sent s g n ralement sous forme de concentr et non compris d
13. ainsi que les administrations municipales se partagent ces activit s conform ment aux lois r glements lignes directrices directives et r glements municipaux applicables Les engrais qui contiennent des l ments essentiels la croissance des plantes sont aussi largement utilis s au Canada Quoique les engrais soient principalement utilis s en agriculture une part de la vente de ces produits est destin e l entretien des espaces verts qui servent notamment embellir le paysage canadien Afin de prot ger l environnement en g n ral ainsi que la sant de la population les engrais sont galement soumis un syst me de r glementation trois niveaux 1 1 Niveau f d ral La sous section qui suit pr sente un r sum de la l gislation actuellement en vigueur au niveau f d ral concernant les pesticides et les engrais respectivement 1 1 1 Pesticides Les pesticides import s vendus ou utilis s au Canada sont r glement s l chelle nationale par la Loi sur les produits antiparasitaires LPA et par le R glement sur les produits antivarasitaires RPA L Agence de r glementation de la lutte antiparasitaire ARLA cr e en 1995 est charg e d administrer cette loi d homologuer les produits antiparasitaires de r valuer des produits d j homologu s et d tablir des limites maximales de r sidus conform ment la Loi sur les aliments et drogues Sant Canada 2009a L article 2 de
14. ceux ci sur place pratique nomm e herbicyclage permet de conserver les l ments nutritifs dans l cosyst me et r duire les besoins en fertilisants APGQ 2008 Les r sidus de tonte sont une bonne source d azote lib ration lente pour le gazon Il est recommand de diminuer de 20 50 les apports en engrais si les r sidus de tonte sont laiss s sur place apr s cette derni re CRAAQ 2005 En plus de r duire les besoins en fertilisants la pratique de l herbicyclage r duit galement les besoins en eau de la pelouse ainsi que la pr sence des mauvaises herbes id 43 4 4 2 A ration L a ration est une pratique culturale visant principalement faire p n trer de lair dans le sol et d compacter celui ci Les sols compact s diminuent la croissance des racines de la pelouse et diminuent galement la p n tration de l eau dans le sol ce qui augmente le ruissellement Anonyme 2009 Ainsi les effets b n fiques de l a ration sur la structure du sol pourraient permettre long terme de diminuer les pertes en l ments nutritifs provenant des fertilisants De plus l a ration de la pelouse permettra l eau l air et aux principaux l ments nutritifs de mieux circuler vers les racines qui pousseront ainsi plus facilement Sant Canada 2008 4 4 3 Le sursemis La plupart des pelouses saines se r tablissent apr s avoir t endommag es Selon le type de gazon une pelouse vigoureuse s
15. de l Agriculture l Aquaculture et des P ches du Nouveau Brunswick MAPA 2004 Probl me environmental li au phosphore dans les sols du N B n MAPA Site du MAPA En ligne http www gnb ca 0173 30 0173300016 f asp Page consult e le 2 avril 2011 MDDEP 2003 M thodologie pour l tablissement de la liste des ingr dients actifs interdits Annexe 1 n MDDEP Site du MDDEP En ligne MDDEP 2005 n MDDEP Site du MDDEP En ligne http www mddep gouv qc ca eau eco aqua pesti urbains Pesticides urbains pdf Page consult e le 12 f vrier 2011 MDDEP 2005 Les pesticides utilis s dans les espaces verts urbains pr sence dans l eau des rejets urbains et dans l air ambiant n MDDEP Site du MDDEP En ligne http www mddep gouv qc ca eau eco aqua pesti urbains Pesticides urbains pdf Page consult e le 12 f vrier 2011 MDDEP 2006 Code de gestion des pesticides Les faits saillants n MDDEP Site du MDDEP En ligne http www mddep gouv ac ca pesticides permis code gestion index htm Page consult e le 9 novembre 2010 MDDEP 2008 La r glementation sur les permis et les certificats en bref n MDDEP Site du MDDEP En ligne http www mddep gouv ac ca pesticides permis index htm Page consult e le 9 novembre 2010 62 MDDEP 2010 Encadrement l gal et r glementaire n MDDEP Site du MDDEP En ligne http www mddep gouv ac ca pesticides cadrelegal htm loi Page consult
16. entretien des espaces verts le Code de gestion des pesticides mis en place par le gouvernement du Qu bec interdit l utilisation des mati res actives consid r es comme les plus nocives sur plusieurs types de terrains notamment en milieu urbain L annexe du Code de gestion des pesticides num re ces mati res actives interdites Ces derni res peuvent tre consult es l annexe 2 de ce document Par ailleurs Le Code de gestion des pesticides interdit l utilisation de la quasi totalit des mati res actives existantes pour le contr le des organismes ind sirables l ext rieur et l int rieur des centres de la petite enfance et des coles primaires et secondaires Dans ce cas le Code labore la liste des ingr dients actifs autoris s dans ces endroits dans son annexe ll Cette liste peut tre consult e l annexe 3 de ce document Le tableau 2 1 rel ve les principales diff rences entre le Code de gestion des pesticides et le R glement 2317 2009 de la ville de Magog en ce qui concerne l utilisation des pesticides En plus des dispositions concernant l utilisation des pesticides le R glement 2317 2009 de la ville de Magog interdit l application de tout engrais naturel ou chimique sur les pelouses se trouvant sur son territoire Il est toutefois permis d utiliser sur ces m mes pelouses du compost domestique et commercial ainsi que quelques autres produits Lors de l implantation de nouvelles pelouses le R glem
17. exposition de la population tant r duite le potentiel de risque que pr sentent les pesticides est donc r duit par le fait m me Le deuxi me constat tout aussi int ressant concerne la vente des biopesticides L augmentation substantielle de la vente de biopesticides qui a fait suite la mise en application de l interdiction d utiliser certaines mati res actives sugg re que malgr des ventes globales qui connaissent une hausse en 2007 dans le secteur domestique les risques sanitaires et environnementaux sont tout de m me en diminution tant donn que la toxicit de ces produits est beaucoup plus faible que celle des produits jadis employ s Concr tement la mise en place du Code de gestion des pesticides a eu un impact direct sur le potentiel de risque reli l application de pesticides pour des raisons esth tiques 5 2 Deuxi me constat Impacts du Code de gestion des pesticides et de la r glementation de la ville de Magog sur les risques de r sistance aux pesticides des principaux ravageurs L analyse du processus d tablissement du Code de gestion des pesticides pr sent e au chapitre 4 a fait ressortir que lors de l tablissement de l annexe 1 du Code de gestion des pesticides qui concerne les mati res actives interdites le MDDEP s est assur qu au moins un ingr dient actif soit permis pour contr ler chaque maladie parasitaire et chaque insecte ravageur des pelouses Dans le cas des mauvaises herbes
18. glementation des pesticides et des engrais au Qu bec L adoption de r glementations concernant l usage des pesticides et des engrais l chelle provinciale et municipale ne doit pas tre prise la l g re puisqu elle peut engendrer des cons quences autant positives que n gatives L analyse effectu e concernant les pesticides a permis de constater les points suivants e L adoption du Code de gestion des pesticides a eu un effet direct sur les ventes de pesticides au Qu bec ce qui a fait chuter le potentiel de risque global li l utilisation des pesticides a des fins esth tiques e Les mesures r glementaires actuelles pourraient engendrer plus ou moins long terme des probl mes de r sistance des ravageurs des pelouses En ce qui concerne les engrais il a t constat que la r glementation actuelle de la ville de Magog risque d entra ner des carences en azote sur les pelouses ainsi que des apports de phosphore non n cessaires Ceci pouvant engendrer diff rents impacts non souhaitables plus ou moins long terme La recherche documentaire combin e aux constats mis a permis la formulation de trois recommandations qui pourraient permettre d am liorer la r glementation existante Les recommandations sont les suivantes e Mettre en place et reconna tre une certification environnementale dans le secteur de l entretien des espaces verts e R glementer seulement les apports de phosphore en mili
19. le chaume e ils contribuent au m lange dans le sol des mati res organiques aux substances min rales tout en cr ant de minuscules poches d air et des canaux permettant l eau et lair de circuler e ils dig rent les mati res organiques et assurent l approvisionnement en l ments nutritifs des plantes enfin ils permettent de retenir les l ments nutritifs pr s des racines Sant Canada 2008 Des champignons dits endophytes croissent l int rieur de certaines esp ces de gazon sans leur nuire APGQ 2008 Les pelouses qui contiennent des endophytes seraient plus r sistantes aux insectes nuisibles parce que ces champignons s cr tent des substances qui agissent directement comme toxines pour certains insectes ou comme substances qui inhibent la prise de nourriture pour d autres id Dans un autre ordre d id es il appara t qu une pelouse form e de plusieurs esp ces de gramin es peut tol rer diverses conditions de croissance et tre moins sensible aux dommages caus s par les organismes nuisibles qu une pelouse constitu e d une seule esp ce de gramin es Sant Canada 2008 4 5 La certification environnementale Dans plusieurs domaines d activit s la certification environnementale est maintenant un incontournable De plus en plus les industries et aussi les plus petites entreprises doivent non seulement respecter la r glementation environnementale en vigueur mais d montrer 45 qu
20. ne peut tre accomplie par un autre l ment et lorsque cet l ment est directement impliqu dans le m tabolisme de l organisme CRAAQ 2005 Les v g taux peuvent se procurer certains l ments comme le carbone l hydrog ne et l oxyg ne partir de l air et de l eau Parmi les autres l ments essentiels la survie des plantes mentionn s pr c demment on retrouve l azote le phosphore et le potassium ainsi qu un certain nombre d l ments secondaires et mineurs Ces l ments sont absorb s sous forme d ions qui peuvent tre apport s la plante par des fertilisants min raux ou organiques ou encore qui peuvent provenir des processus naturels de min ralisation des r serves d l ments que contient le sol Tout d pendant de la richesse du sol les l ments essentiels aux plantes vont s y retrouver en diff rentes quantit s Les pelouses qui tapissent le paysage qu b cois sont compos es d esp ces de v g taux de la famille des gramin es titre de v g taux ces gramin es n cessitent les l ments dits essentiels pour cro tre et se prot ger contre le stress 3 5 Fertilisation azot e Sur une base de poids l azote repr sente de 1 2 de la mati re s che d une plante Il fait partie int grante d une gamme de compos s majeurs retrouv s dans les cellules vivantes parmi lesquels figurent les prot ines les acides nucl iques et la chlorophylle Apr s la photosynth se la fixation bi
21. suite les impacts autant positifs que n gatifs que peuvent engendrer les engrais et les pesticides sur la sant humaine et l environnement ont t tudi s afin de conna tre les points forts et les points faibles de ces produits Finalement il a aussi t question de divers processus menant l adoption d une r glementation ainsi que des m thodes alternatives l utilisation des engrais et des pesticides Par la suite l analyse de la documentation a permis de faire trois constats concernant la r glementation actuelle Dans le cas des pesticides il a t constat que e L adoption du Code de gestion des pesticides a eu un effet direct sur les ventes de pesticides au Qu bec ce qui a fait chuter le potentiel de risque global li l utilisation des pesticides pour des fins esth tiques e Les mesures r glementaires actuelles pourraient engendrer plus ou moins long terme des probl mes de r sistance des ravageurs des pelouses En ce qui concerne les engrais un seul constat a t mis l effet que la r glementation actuelle de la ville de Magog risque d entra ner des carences en azote sur les pelouses ainsi que des apports de phosphore non n cessaires Ceci pouvant engendrer diff rents impacts non souhaitables Finalement la recherche documentaire combin e aux constats mis a permis la formulation de trois recommandations qui pourraient permettre d am liorer la r glementation exis
22. volatilis s par la suite graduellement partir de la surface trait e pour atteindre des concentrations plus lev es sous forme gazeuse dans les heures et les jours qui ont suivi l application MDDEP 2005 M me si au Qu bec il n existe pas de crit res de qualit de lair ambiant pour les pesticides ces r sultats confirment les inqui tudes des citoyens lorsque des pesticides sont appliqu s pr s de chez eux M me si les r sultats de l tude du MDDEP font ressortir des concentrations de pesticides relativement faibles dans le cas des applications localis es il ne faut pas oublier qu il peut y avoir pr sence de plus d un pesticide la fois dans l air ambiant En termes scientifiques ceci est appel effets additifs ou de synergie 3 2 Sant humaine Comme il a t vu pr c demment l utilisation g n ralis e des pesticides occasionne la contamination des diff rentes composantes de l environnement eau air sol M me 23 lorsque les directives des tiquettes sont suivies scrupuleusement une portion des pesticides persiste sur les lieux trait s ou est transport e par d rive vers les zones non trait es ce qui accro t les risques d exposition pour les tre humains et les autres organismes vivants Nombreuses ce jour sont les recherches qui d montrent que les pesticides peuvent poser des risques pour la sant humaine Les risques d intoxications aigu s li s certains produits ne sont
23. Ces situations sont les suivantes e Sols ayant une faible capacit de sorption e sols ayant une haute teneur en mati re organique e sols ayant un r seau de macropores important e sols ayant une haute teneur en phosphore 34 Il est important de noter que ces situations ne sont pas inhabituelles sur les surfaces engazonn es La pr caution devrait donc tre de mise en ce qui concerne la fertilisation en phosphore Concernant l rosion ainsi que le ruissellement la pr sence de feutre ainsi que de mati re organique dans les cosyst mes de gramin es gazon contribuerait r duire de fa on importante ce ph nom ne D ailleurs le volume du ruissellement ainsi que la teneur en phosphore dans l eau qui ruisselle est souvent plus important sur une pelouse non fertilis e puisque la densit des tiges y est g n ralement moins importante Soldat et Petrovic 2007 En effet ces m mes auteurs ont observ un volume de lessivage deux fois moins important dans des parcelles de gazon haut entretien comparativement des parcelles faible entretien Il appara t galement que la concentration du phosphore dans l eau de ruissellement serait influenc e par le fractionnement des doses plus la dose est fractionn e et moins les pertes sont importantes Easton et Petrovic 2004 Cependant comme pour le lessivage certaines situations peuvent mener un volume d eau de ruissellement plus important ou une augmenta
24. GESTION DES PESTICIDES ET DES ENGRAIS EN MILIEU URBAIN AU QU BEC TUDE DE CAS ET PERSPECTIVES Par Karine Bouchard agr Essai pr sent au Centre Universitaire de Formation en Environnement en vue de l obtention du grade de ma tre en environnement M Env Sous la direction de M Fran ois Lecomte CENTRE UNIVERSITAIRE DE FORMATION EN ENVIRONNEMENT UNIVERSITE DE SHERBROOKE Sherbrooke Qu bec Canada le 13 juillet 2011 SOMMAIRE Mots cl s Pesticides engrais r glementation risques pour la sant risques pour l environnement certification lutte int gr e lessivage ruissellement rosion L usage des pesticides et des engrais est largement r pandu dans notre soci t Lorsque l on applique des pesticides et des engrais l environnement peut tre contamin par ces substances Les pesticides peuvent galement avoir des effets nocifs sur les organismes non vis s y compris l humain Pour ces raisons l utilisation des engrais et des pesticides des fins dites esth tique c est dire pour l entretien des espaces verts en milieu urbain est de plus en plus controvers e Le pr sent essai pr sente donc une analyse du Code de gestion des pesticides du Qu bec ainsi qu une tude de cas de la r glementation de la ville de Magog r gissant l utilisation des engrais et des pesticides sur son territoire L objectif principal de cet essai tant de formuler des recommandations en mati re de r
25. Protection Agency EPA des tats Unis Substance ou m lange de substances contenant de l azote du phosphore du potassium ainsi que tout autre l ment nutritif des plantes fabriqu ou vendu ce titre ou repr sent comme tel Voir engrais Constituant d un produit auquel l effet pesticide est attribu Le nom commun de l ingr dient actif est inscrit sur l tiquette du produit Voir engrais produits organismes substances dispositifs ou autres objets fabriqu s pr sent s vendus ou utilis s comme moyens de lutte directs ou indirects par pr vention destruction limitation attraction r pulsion ou autre contre les parasites Voir pesticide Pesticides qui ne sont pas reconnus comme tr s toxiques ou ayant un potentiel canc rig ne t ratog ne toxique pour le Suppl ment syst me reproducteur neurotoxique perturbateur pour le syst me endocrinien ou toxique pour le syst me immunitaire Substance ou m lange de substances autre qu un engrais fabriqu ou vendu pour enrichir les sols ou favoriser la croissance des plantes ou la productivit des r coltes ou repr sent comme pouvant servir ces fins Xi INTRODUCTION L usage des pesticides et des engrais est largement r pandu dans notre soci t Ces produits ayant t d velopp s la base pour augmenter les rendements en production agricoles sont rapidement devenus monnaie courante pour l entretien du paysage urba
26. aires d ficientes sont mises en place ou renforc es De plus la ville met en place une brigade verte qui est charg e de sillonner les zones r sidentielles durant la saison estivale et de sensibiliser les r sidents sur divers sujets Parmi ces sujets se trouve l utilisation des engrais et des pesticides L objectif vis par cette sensibilisation est la diminution de l utilisation des engrais et des pesticides des fins esth tiques sur les terrains r sidentiels La ville ayant elle m me ce moment pris un tournant environnemental pour l entretien de ses espaces verts et ses am nagements floraux en valuant la possibilit de remplacement des pesticides par des moyens de lutte physiques ou encore biologiques Parall lement la probl matique des cyanobact ries le d partement de l environnement de la ville recevait fr quemment des plaintes de citoyens se plaignant d odeurs reli es l pandage de pesticides Ces r sidents qui d posaient des plaintes se disaient inquiets des cons quences que les pesticides pourraient avoir sur leur sant et celle de leurs proches ce moment les dirigeants et employ s de la ville connaissaient l existence du Code de gestion des pesticides du MDDEP mais n en n avaient pas n cessairement une bonne compr hension la demande des dirigeants de la Ville une d marche de collecte 14 et de recherche d information f t donc entreprise afin de mieux conna tre et surtout de mieux c
27. ans la classe 5 Elle comporte aussi tous les m langes de fertilisants et de pesticides pour la pelouse sauf ceux compris dans la classe 3 65 Classe 5 La classe 5 comprend tous les pesticides usage domestique vendus sous forme de pr paration pr te utiliser en volume ou en poids gal ou inf rieur un litre ou un kilogramme et visant uniquement une ou plusieurs des fonctions suivantes e la protection des textiles si le produit est base de paradichlorobenz ne ou de naphtal ne du type boules mites e l utilisation comme app t fourmis blattes ou perce oreilles s il ny a aucun risque de contact avec le produit ce sont les pi ges coquerelles ou les bo tes app ts fourmis dont le diam tre des ouvertures ne laisse entrer que les insectes e les r pulsifs animaux qui ne contiennent pas de but nes polym ris s ou de thirame e le collier ou la m daille antipuce pour chien et chat e _l insectifuge pour application sur l humain les chasse moustiques e _l herbicide pour traitement localis c est dire un traitement effectu directement sur la plante jug e ind sirable produit g chette b ton herbicide ou autre qui ne contient pas l un des ingr dients actifs mentionn s l annexe du Code de gestion des pesticides La classe 5 comporte aussi tout pesticide usage domestique vendu sous forme de pr paration pr te utiliser en volume ou en poids gal ou
28. au secteur de l entretien des espaces verts pourrait tre mise sur pied en int grant les principes de la certification ISO 14 001 ainsi que ceux d velopp s dans le cadre du projet pilote de lutte int gr e dans les pelouses r alis en partenariat avec le Centre de Recherche en Horticulture de l Universit Laval et l ASHOQ pr sent pr c demment ce titre la F d ration interdisciplinaire de l horticulture ornementale du Qu bec FIHOQ travaille pr sentement la mise sur pied d une telle certification Daigneault 2011 Comme cette certification est en cours de r alisation il serait possible que la FIHOQ travaille en partenariat avec le MDDEP ainsi qu avec des repr sentants du milieu municipal afin d adapter la certification aux besoins de chacun pour qu elle soit ensuite reconnue par le gouvernement provincial et les municipalit s La mise en place d une certification reconnue pour les entreprises d entretien d espaces verts pourrait permettre de reconna tre et de maintenir le professionnalisme de ces entreprises Pour ce faire la certification devrait comprendre un syst me d audit externe rigoureux incluant des v rifications ponctuelles sur le terrain ainsi qu un syst me de tra abilit des op rations effectu es tout au long de l ann e Toujours en travaillant selon le principe de la lutte int gr e un plus large ventail de mati res actives pourrait tre mis la disposition de ces entreprises profess
29. cation de la perception aura eu lieu au sujet d une belle pelouse Pour ce faire la sensibilisation est primordiale La Ville de Magog semble avoir compris ce principe puisque m me avant la mise en place de sa r glementation concernant l utilisation des engrais et des pesticides elle l appliquait De plus l ann e de l entr e en vigueur du nouveau r glement a t marqu e par une campagne de sensibilisation grande chelle sur son territoire comprenant des formations la distribution de documentation du porte porte etc Dans cette optique une campagne de sensibilisation provinciale permettrait de rejoindre davantage de citoyens afin d amorcer la r flexion n cessaire aux changements de perception 58 CONCLUSION L adoption de r glementations concernant l usage des pesticides et des engrais l chelle provinciale et municipale ne doit pas tre prise la l g re puisqu elle peut engendrer des cons quences autant positives que n gatives Cet essai avait comme objectif principal d laborer des recommandations en mati re de r glementation sur le sujet Pour arriver cette fin il tait n cessaire d atteindre certains objectifs sp cifiques Tout d abord le cadre l gal et r glementaire actuel concernant les engrais et les pesticides a t tudi de m me que le cas particulier de la r glementation concernant l utilisation des engrais et des pesticides de la ville de Magog en Estrie Par la
30. cides en milieu urbain sur la population Par contre le fait de restreindre l utilisation des pesticides en milieu urbain est susceptible d entra ner des probl mes de r sistance des ravageurs des pelouses d la diminution des mati res actives disponibles pour le contr le chimique de ces derniers Il a t d montr que les ravageurs des pelouses surtout les mauvaises herbes peuvent tre contr l s par des m thodes alternatives au contr le chimique notamment des m thodes culturales Dans cette optique le concept de la lutte int gr e d crit au chapitre 4 peut r pondre certains besoins puisqu il consiste en une m thode d cisionnelle qui a recours toutes les techniques n cessaires pour pr venir l apparition et r duire les populations d organismes nuisibles de fa on efficace et conomique tout en respectant 95 l environnement Selon ce principe le recours au contr le chimique des ravageurs n est possible que lorsque toutes les autres m thodes alternatives n ont pas port fruit Dans cette optique la mise en place et la reconnaissance par les autorit s comp tentes d une certification environnementale des entreprises oeuvrant dans le secteur de l entretien des espaces verts pourrait permettre de maintenir la diminution du potentiel de risque li l utilisation des pesticides tout en diminuant les risques d apparition de r sistance des ravageurs Une certification environnementale adapt e
31. d un foss En somme concernant la gestion des pesticides le R glement 2317 2009 de la ville de Magog est compl mentaire au Code de gestion des pesticides du gouvernement du Qu bec dans le sens o il contient des dispositions plus s v res mais non inconciliables avec ce dernier En somme les mati res actives mentionn es l annexe Il du Code de gestion des pesticides sont les seules mati res qu il est possible d appliquer sur les terrains autres que terrains de golf et agricoles du territoire de la ville de Magog Le Code permettant une plus grande marge de man uvre notamment sur les terrains r sidentiels et commerciaux Notons que depuis 1990 quelques 126 municipalit s du Qu bec ont adopt des r glements en mati re de pesticides De ce fait plus de 3 8 millions de Qu b cois soit 49 de la population sont soumis une r glementation municipale en cette mati re MDDEP 2011b 17 Dans le cas de la gestion des engrais le R glement 2317 2009 s inscrit dans une nouvelle lanc e puisqu au Qu bec aucun r glement n aborde encore la gestion des engrais des fins esth tiques sur les pelouses et tr s peu de municipalit s abordent la gestion des engrais dans leur r glementation 2 4 Mise en place diffusion et application du R glement Le 23 f vrier 2009 un avis de motion fut publi afin d informer la population de l adoption prochaine d un r glement concernant l utilisation des engrais et des
32. dans la foul e des recommandations du Groupe de r flexion sur les pesticides en milieu urbain dont le mandat tait d identifier des avenues de solutions qui permettraient aux Qu b cois de r duire leur d pendance et les risques d exposition ces produits Des citoyens des groupes environnementaux des associations professionnelles des centres de recherche et de nombreuses municipalit s et entreprises priv es ont alors exprim le souhait d une r glementation qui permette de diminuer les risques d exposition des personnes et de l environnement aux pesticides Les principales r gles pour l utilisation la vente et entreposage des pesticides dict es par le Code de gestion des pesticides sont les suivantes a Utilisation e Interdiction d appliquer les pesticides consid r s comme les plus nocifs sur les surfaces gazonn es des terrains publics parapublics et municipaux ainsi que sur les terrains priv s et commerciaux art 31 e interdiction d appliquer la quasi totalit des pesticides l int rieur et l ext rieur des centres de la petite enfance et des coles primaires et secondaires et r gles particuli res pour l application de certains pesticides dont l utilisation demeure autoris e art 32 e respect des distances d loignement des plans d eau cours d eau et de toute prise d eau lors de l application de tout pesticide et lors de la pr paration des m langes art 29 30 35 et 50 e obligat
33. de la conformit r glementaire La certification environnementale telle que d crite par ISO est donc un moyen d amener les entreprises prendre l initiative de surpasser les exigences r glementaires en vigueur sans toutefois modifier ces derni res De plus en adoptant un syst me de gestion environnementale plusieurs entreprises constatent l am lioration de leur gestion en g n ral une am lioration de leur productivit mais aussi de leur image per ue Dans le cas qui nous pr occupe la certification des entreprises uvrant en entretien d espaces verts pourrait donc s av rer une m thode int ressante afin de s assurer que ces derni res respectent et m me surpassent les exigences r glementaires en place sans toutefois devoir alourdir ces exigences et s assurer de leur application 46 Au Qu bec il existe depuis quelques ann es une certification s adressant aux services en horticulture Cette certification se nomme Horti co et a t mise en place par l organisme quiterre Horti co a comme objectifs e De garantir des services en horticulture respectueuse des cosyst mes dans les am nagements urbains approuv s par un organisme de certification ind pendant et certifi pour un plus grand respect de l environnement e d tablir les exigences minimales auxquelles doivent satisfaire les professionnels des services en horticulture respectueuse des cosyst mes e et donner une d finition c
34. diff rentes classes de la classification qu b coise Le r gime de permis et de certificats pr vu par la r glementation provinciale permet de s assurer que les vendeurs et certains utilisateurs de pesticides personne physique r pondent des exigences de qualification MDDEP 2008 Le r gime s applique la vente de pesticides en gros et au d tail ainsi qu l ex cution de travaux comportant l utilisation de pesticides Tableau 1 1 Classifications canadienne et qu b coise des pesticides Classification f d rale Classification qu b coise Pesticides usage restreint Classes 1 et 2 Pesticides usage commercial agricole Classe 3 ou industriel Pesticides usage domestique Classes 4 et 5 Le Code de gestion des pesticides en vigueur depuis le 3 avril 2003 met de l avant des normes pour encadrer entre autres l usage l entreposage et la vente des pesticides au Qu bec Il s inscrit parmi les gestes pos s par le gouvernement afin de mieux pr venir les risques que ces produits suscitent pour la sant particuli rement celle des enfants et pour l environnement Il pr conise une approche ax e sur une gestion environnementale visant r duire sa plus simple expression l usage non essentiel des pesticides pour l entretien des surfaces gazonn es MDDEP 2006 Ce Code d coule d une vaste consultation men e en 1998 par le minist re de l Environnement De plus il s inscrit
35. duction et le d veloppement Les donn es concernant les risques de toxicit sont relativement faciles obtenir puisque Sant Canada doit obtenir et valuer ces crit res avant d homologuer un produit pour permettre son utilisation au Canada Le degr d exposition est la variable de l quation la plus difficile valuer et ce surtout lorsqu on se trouve en milieu urbain Quoiqu il est difficile de mesurer le degr d exposition exact lorsqu on se retrouve en milieu urbain les tudes visant mesurer les impacts sur la qualit de l eau et de l air ambiant en milieu urbain des principaux pesticides utilis s pour le traitement des pelouses r alis es par le MDDEP en 2001 et 2002 juste avant l entr e en vigueur du Code de gestion des pesticides ont fait la d monstration que les produits utilis s pour le traitement des pelouses en milieu urbain sont susceptibles de se retrouver dans l eau et dans l air ambiant suite leur application Ceci sugg re donc sans contredit un certain degr d exposition pour la population 49 Le premier constat que l on peut tirer du bilan sur la vente des pesticides au Qu bec est que la mise en place du Code de gestion des pesticides a eu un effet direct sur la quantit de pesticides appliqu s en milieu r sidentiel par les services d entretien Comme il l a t mentionn les ventes dans ce secteur ont diminu s de 25 suite l application du Code pour se maintenir par la suite L
36. e domestique etc et leur potentiel de risque De plus le terme esth tique d sign dans la l gislation ontarienne s applique dans les cours de r cr ation les parcs les pelouses les plantations ornementales les potagers les patios et les all es de garage des propri t s r sidentielles et non r sidentielles tandis que dans le cas de la l gislation qu b coise ce terme s applique uniquement aux pelouses Tableau 4 1 Syst me ontarien de classification des pesticides Classes de pesticides Description Classe 1 Le pesticide est d sign en application de la Loi sur les produits antiparasitaires Canada comme pesticide de la cat gorie fabrication Classes 2 3 et 4 Le pesticide est d sign en application de la Loi sur les produits antiparasitaires Canada comme pesticide de la cat gorie commerciale ou restreinte Classes 5 6 et 7 Le pesticide est d sign en application de la Loi sur les produits antiparasitaires Canada comme pesticide de la cat gorie domestique destin principalement pour usage par le grand public l int rieur ou l ext rieur de leur propri t Classe 8 Pesticide dont la vente est interdite en Ontario Classe 9 Pesticide dont l usage domestique est interdit mis part lors d exceptions pr vues au r glement Classe 10 Pesticide dont l usage est permis pour des motifs de protection de sant et de s ret publique Classe 11 Pesticide d
37. e 30 avril 2011 Association des producteurs de gazon du Qu bec APGQ 2008 Guide implantation et entretien d une pelouse durable 1 dition Saint Hyacinthe F d ration interdisciplinaire de l horticulture ornementale du Qu bec FIHOQ 212 p Barton L et Colmer T D 2006 Irrigation and fertiliser strategies for minimising nitrogen leaching from turfgrass Agricultural Water Management Vol 80n 160 175 Bohn H P McNeal B L O Connor G A 2001 Soil chemistry 3 dition Toronto John Wiley amp Sons Inc 307 p Carrow R N Waddington D V and Rieke P E 2002 Turfgrass Soil Fertility and Chemical Problems Assessment and Management 1 dition Hoboken John Wiley and Sons Inc 403 p Code de gestion des Pesticides c P 9 3 r 0 01 CRAAQ 2005 Guide de r f rence en fertilisation 1 dition mise jour Qu bec CRAAQ 294 p Daigneault 2011 Discussion au sujet de la mise sur pied d une certification environnementale pour les entreprises en entretien d espaces verts Communication orale Entrevue t l phonique men e par Karine Bouchard avec Luce Daigneaul directrice g n rale de la F d ration interdisciplinaire de l horticulture ornementale du Qu bec FIHOQ 11 janvier 2011 Saint Hyacinthe Easton Z M and Petrovic A M 2004 Fertilizer source effect on ground and surface water quality in drainage from turfgrass J Environ Qual vol 33 n 2 645 655 quit
38. e de cas de la r glementation de la ville de Magog concernant l utilisation des engrais et des pesticides L objectif principal tant de formuler des recommandations en mati re de r glementation des pesticides et des engrais au Qu bec Pour ce faire diff rents objectifs sp cifiques devront tre atteints soit comprendre le cadre l gal et r glementaire existant concernant les engrais et les pesticides au Canada documenter les impacts autant positifs que n gatifs que peuvent avoir les engrais et les pesticides sur la sant humaine et sur l environnement et finalement conna tre les m thodes alternatives l usage des pesticides et des engrais Le pr sent document comprend cinq chapitres Tout d abord le chapitre 1 est consacr au cadre l gal et r glementaire des engrais et des pesticides au Canada L information est pr sent e suivant les lois et r glements existants au niveau des trois paliers de gouvernement Comme une partie du pr sent essai se veut une tude de cas le chapitre 2 pr sente le cas particulier de la ville de Magog L information pr sent e est le r sultat d une entrevue qui a t r alis e en compagnie de la coordonatrice de la division environnement ainsi que de l inspectrice en environnement de la ville de Magog Le cheminement pr liminaire l adoption du r glement le r glement lui m me ainsi que le processus de mise en place diffusion et application de ce dernier sont expos
39. e le 9 novembre 2010 MDDEP 2011a Bilan des lacs et cours d eau touch s par une fleurs d eau d algues bleue vert au Qu bec de 2004 2010 Outil de recherche In Eau Site du MDDEP En ligne http www mddep gouv ac ca pesticides Liste municipalites pdf Page consult e le 29 avril 2011 MDDEP 2011b Municipalit s du Qu bec qui r glementent en mati re de pesticides n MDDEP Site du MDDEP En ligne http www mddep gouv ac ca pesticides Liste municipalites pdf Page consult e le 29 mars 2011 M nard et Bournival 2010 Entrevue au sujet du R glement 2317 2009 sur l utilisation des engrais et de pesticides Communication orale Entrevue en personne men e par Karine Bouchard avec lyse M nard Coordonnatrice Division environnement de la ville de Magog et Nathalie Bournival Inspectrice en environnement de la ville de Magog 14 d cembre 2010 Magog Minist re de l Environnement de l Ontario 2009 Pesticide classification guideline for Ontario n Minist re de l Environnement de l Ontario Site du Minist re de l Environnement de l Ontario En ligne http www ene gov on ca environment en resources STD01 076412 Page consult e le 14 mars 2011 Petrovic A M 1990 The fate of nitregenous fertilizers applied to turfgrass J Environ Qual vol 19 n 1 1 14 R glement de l Ontario 63 09 R glement sur le captage des eaux souterraines c Q 2 r 1 3 R glement sur les exploitations agricoles
40. e r g n rera aux endroits clairsem s cause des insectes ravageurs ou d autres facteurs Cependant si les aires d nud es ne se r g n rent pas rapidement les plantes nuisibles peuvent envahir ces espaces vides Sant Canada 2008 Il est donc opportun de faire un semis aux endroits d nud s chaque printemps et galement l automne aux besoins 44 4 Le d chaumage Le chaume est une couche coriace de racines et de gazon mort qui s accumule la surface du sol Dans une pelouse saine les insectes les vers de terre les champignons b n fiques et autres microorganismes d composent le chaume et a rent le sol Sant Canada 2008 Un chaume d paisseur sup rieure 1 centim tre peut emp cher l eau l air et les l ments nutritifs d atteindre les racines abriter des insectes nuisibles et causer certaines maladies id 44 4 4 5 Favoriser la biodiversit De fa on g n rale la biodiversit est tr s importante au maintien de la vie sur terre puisqu elle permet de maintenir un quilibre des diverses ressources n cessaires la vie Le sol abrite un grand nombre d insectes d araign es de vers et de microorganismes Ensemble ils forment la biodiversit du sol Ils sont donc d une grande importance pour le maintien de la sant du sol et la croissance des plantes Les organismes pr sents dans le sol sont b n fiques pour la pelouse de plusieurs fa ons e Ils d composent les r sidus de tonte et
41. elles mettent des mesures en place afin de r duire au minimum leurs impacts n gatifs sur l environnement d faut de faire cette d monstration les entreprises mettent en p ril leurs produits ou services puisqu elles risquent de ne pas tre bien per ues de la part des consommateurs Lorsqu on parle de certification environnementale il est difficile de passer c t de la norme ISO 14001 puisque c est la plus connue et aussi la plus employ e travers le monde La norme ISO 14001 est bas e sur le principe de management environnemental Un syst me de management environnemental SME tel que d crit par l ISO et r pondant aux exigences est un syst me qui permet tout type et toute taille d entreprise e D identifier et de ma triser l impact environnemental de ses activit s produits ou services e d am liorer en permanence sa performance environnementale e de mettre en uvre une approche syst matique pour d finir des objectifs et cibles environnementaux les atteindre et d montrer qu ils ont t atteints ISO 2011 L am lioration des performances environnementales d une l entreprise tel que vu par ISO passe avant tout par la conformit r glementaire Les entreprises doivent donc avant toute chose se conformer la r glementation en vigueur et en faire la d monstration Par la suite d autres objectifs et cibles sont fix s afin d atteindre une performance environnementale qui va au del
42. endent du type de sol de la pluviom trie du taux d application d engrais de la solubilit disponibilit du produit appliqu ainsi que du moment d application Cependant la source du fertilisant nalurel vs synth tique n influence pas directement la perte d azote dans le sol puisque ultimement toutes les formes d azote appliqu es seront transform es en nitrate ou en ammonium 32 NH par les micro organismes du sol Carrow et al 2002 Dans une revue de litt rature publi e il y a une vingtaine d ann es Petrovic 1990 concluait que les pertes par lessivage provenant des surfaces engazonn es taient g n ralement faibles lorsque de bonnes pratiques d entretien et de fertilisation taient utilis es Cette m me revue de litt rature met en vidence diff rents facteurs pouvant entra ner des risques de lessivage plus lev s Ces facteurs sont les suivants e Pelouse en p riode d tablissement e texture du sol grossi re e utilisation de fertilisants lib ration rapide e application de fertilisant lors de p riodes o la croissance des plantes est lente t t au printemps tard l automne et en p riode de canicule ou de s cheresse Enfin dans une revue de litt rature plus r cente analysant les r sultats d une dizaine d tudes Barton et Colmer 2006 mentionnent que les pertes d azote d une pelouse tablie sont faibles lorsque la quantit d azote fournie par les fertilisants est faible et
43. enir des quantit s relativement importantes de potassium mais celui ci est souvent inclus dans les min raux ou est li certaines formes d argiles Il est donc peu disponible pour la plante CRAAQ 2005 On estime que 1 2 du potassium pr sent dans le sol est disponible pour la plante soit en solution du sol ou bien li la surface des collo des changeable id Lorsque le potassium pr sent dans la solution du sol est absorb par la plante il est remplac par le potassium provenant de la partie changeable afin de conserver l quilibre id Puisqu une faible proportion du potassium pr sent dans le sol est disponible pour la croissance des plantes l apport de potassium par la fertilisation est souvent n cessaire afin que celles ci puissent cro tre de fa on optimale id Comme pour l azote il existe des engrais potassiques enrob s qui lib rent le potassium de fa on contr l e Ceci permet de diminuer les risques de lessivage 31 On sait que le potassium est sujet au lessivage Cependant contrairement l azote et au phosphore peu d tudes traitent du lessivage du potassium ou des impacts de ce dernier sur la qualit des cours d eau Pour cette raison les risques de pertes de potassium dans l environnement ne seront pas trait s plus loin Il sera plut t question des pertes en azote et phosphore deux l ments plus largement document s 3 8 Pertes en l ments nutritifs dans l environne
44. ent pr voit une exception permettant l utilisation d engrais chimique ou naturel ce moment uniquement L application d engrais chimique ou naturel est galement permise pour l entretien des plates bandes des essences d arbres menac es des plantes en pot des arbres fruitiers et des potagers 16 Tableau 2 1 Comparaison des exigences du Code de gestion des pesticides versus celles du R glement 2317 2009 de la ville de Magog concernant la gestion des pesticides R glement 2317 2009 de la ville de Code de gestion des pesticides Magog eInterdiction d appliquer la quasi totalit e Interdiction d appliquer les mati res des mati res actives contenues dans actives les plus nocives annexe du les pesticides sur l ensemble du Code sur les surfaces gazonn es des territoire de la ville seulement terrains publics parapublics mati res actives inscrites l annexe municipaux priv s et commerciaux A du R glement correspondant Interdiction d appliquer la quasi totalit l annexe Il du Code sont permis des mati res actives l int rieur et l ext rieur des centres de la petite enfance et des coles primaires et secondaires seulement les mati res actives inscrites l annexe Il du Code sont permises e Distances d loignement e Distance d loignement o 10 m tres de la ligne des o 3 m tres d un cours d eau ou hautes eaux d un cours d eau plan d eau o 3 m tres
45. ent sont administr s par le minist re du D veloppement durable de l Environnement et des Parcs MDDEP Afin de pr ciser les modalit s d application de la Loi sur les pesticides un autre r glement soit le R glement sur les permis et les certificats pour la vente et l utilisation des pesticides a t adopt en 1997 La Loi sur les pesticides par l entremise du R glement sur les permis et les certificats pour la vente et l utilisation des pesticides e R git la classification des pesticides suivant cinq niveaux de risque pour l environnement et la sant des personnes art 109 e oblige l entreprise concern e poss der un permis pour le type d activit auquel elle se livre art 34 e exige que les titulaires de permis tiennent des registres d achat de vente ou d utilisation de pesticides et transmettent le cas ch ant des tats des informations tenues au registre art 46 e oblige le vendeur et l utilisateur de pesticides personne physique poss der un certificat de qualification qu il obtient apr s avoir r ussi un examen prescrit ou reconnu pour son secteur d activit art 50 MDDEP 2008 Les pesticides sont class s en fonction de cinq diff rents niveaux de risque pour l environnement et pour la sant Le tableau 1 1 pr sente de fa on sommaire les classifications f d rales et qu b coises des pesticides inspir de MDDEP 2008 Se r f rer l annexe 1 pour le d tail des
46. erre 2011 Certification Horti co In quiterre Site d quiterre En ligne http www eqauiterre org fiche certification horti eco Page consult e le 8 avril 2011 Groupe de r flexion sur les pesticides en milieu urbain 2002 Pour la protection de la sant et de l environnement In MDDEP Site du MDDEP En ligne 61 http www inspg qc ca pdf publications 063 Memoire pesticides pdf Page consult e le 25 f vrier 2011 Hoffman R S Capel P D Larson S J 2000 Comparison of pesticides in eight U S urban streams Environnemental Toxicology and Chemistry vol 19 n 9 p 2249 2258 INSPQ 2001 R flexions sur l utilisation des pesticides en milieu urbain n INSPQ Site de l INSPQ En ligne http www inspq qc ca pdf publications 063 Memoire pesticides pdf Page consult e le 25 f vrier 2011 ISO 2011 Les fondements d ISO 14000 n ISO Site de FISO En ligne http www iso org iso fr iso catalogue management and leadership standards envir onmental management iso 14000 essentials htm Page consult e le 7 avril 2011 Loi sur les pesticides L R Q ch P 9 3 Loi sur les pesticides R S O 1990 Chap P 11 Loi sur les produits antiparasitaires L C 2002 ch 28 MAPAQ 2004 Jadopte la lutte int gr e n Petits fruits Site de Agri R seau En ligne http www agrireseau ac ca petitsfruits documents canneberge autoevaluation pdf Page consult e le 4 mai 2011 Minist re
47. es synth tiques CRAAQ 2005 b Azote lib ration lente Afin de mieux contr ler le rel chement de l azote plusieurs technologies bas es sur des approches chimiques et physiques ont t d velopp es Chacune de ces technologies poss de ses particularit s et le rel chement de l azote est influenc par diff rents facteurs selon la technologie utilis e id c Les engrais organiques ou naturels et les composts Ces trois produits constituent des engrais lib ration lente sauf pour les sources d azote naturelles mentionn es au paragraphe 3 5 1 a En effet l azote provenant de sources organiques ou naturelles est g n ralement li des mol cules organiques complexes comme des prot ines qui doivent tre d grad es par la flore microbienne du sol afin de rel cher les l ments sous une forme assimilable par la plante Ainsi toute condition qui influence l activit microbienne du sol aura un effet sur le rel chement des l ments nutritifs temp rature humidit pH etc id 28 3 6 Fertilisation phosphat e Des trois l ments majeurs n cessaires la survie des plantes soit l azote le phosphore et le potassium c est le phosphore que l on retrouve en plus faible quantit dans la plante Anonyme 2009 Pourtant cet l ment joue un r le majeur dans la physiologie des plantes et son application irr fl chie peut nuire l environnement car les rejets par lessivage ou ruissellement
48. eu urbain e Accentuer la sensibilisation de la population en lien avec l utilisation des pesticides et des engrais En am liorant la r glementation existante et en y ajoutant certains outils comme la certification et la sensibilisation il pourrait tre possible d utiliser ad quatement et de fa on responsable les pesticides et les engrais en milieu urbain tout en contr lant les risques li s la sant humaine et l environnement REMERCIEMENTS Merci merci Merci Fran ois Lecomte mon directeur d essai Merci d avoir port de l int r t mon sujet merci pour vos conseils judicieux et merci de votre rigueur et de votre rapidit lors de la remise de mes versions partielles Merci lyse M nard et Nathalie Bournival de la Ville de Magog Merci d avoir pris le temps de m accueillir et d avoir r pondu mes nombreuses questions Un merci sp cial mon amoureux et mon mari St phane Merci de m avoir soutenu et encourag tout au long de ma ma trise Merci de ta grande compr hension pour les nombreuses fins de semaine plates o je me suis plong e dans mes travaux Merci des nombreux moments o tu as gentiment pris soin de notre prog niture alors que j allais passer mes journ es la biblioth que Merci ma patronne Luce Merci d avoir t si compr hensive et de m avoir permis un horaire des plus flexibles pendant cette p riode Merci pour tes encouragements Finalement
49. eur de l entretien des espaces verts ne soit pas le plus important utilisateur de biopesticides pr s de la moiti des herbicides vendus dans ce secteur en 2007 taient des bioherbicides id Ces chiffres peuvent nous permettre de tirer quelques conclusions en lien avec les impacts de la mise en place du Code de gestion des pesticides sur le milieu urbain Afin de bien comprendre ces impacts il est ici important d introduire la notion de potentiel de risque en lien avec les pesticides Les pesticides poss dent tous diff rents degr s un niveau de toxicit Malheureusement ces produits peuvent aussi tre toxiques pour des organismes non vis s dont l humain On parle ici de potentiel de risque En termes scientifiques la notion de risque pour la sant humaine peut tre d finie par une quation simple SAQE pesticides 2011 RISQUE TOXICIT x EXPOSITION Cette quation sugg re donc que tous les produits et toutes les situations d utilisation n ont pas le m me niveau de risque La toxicit d un produit est d termin e en combinant plusieurs crit res de toxicit aig e et chronique de ce dernier tel que d crits au chapitre 3 Les crit res de toxicit aig e comprennent des donn es permettant de d terminer les effets du produit court terme tandis que les crit res de toxicit chronique comprennent l valuation des effets sur la canc rog n cit la g notoxicit les perturbations endocriniennes la repro
50. ff rentes municipalit s Les r sultats obtenus suite la campagne d chantillonnage des eaux ont montr que les pesticides utilis s pour le traitement des pelouses en milieu urbain sont achemin s vers les cours d eau par les rejets pluviaux et ou par les rejets des stations d puration des eaux us es MDDEP 2005 Ces rejets contribuent donc la 21 contamination des cours d eau par les pesticides Les zones urbaines se caract risant par une proportion importante de surfaces imperm ables telles que le b ton le ciment et l asphalte utilis e pour les routes les stationnements et les trottoirs Lorsque des pesticides atteignent ces surfaces soit par d rive par application directe ou par ruissellement ils risquent d tre facilement transport s vers le r seau de collecte des eaux de pluie puis vers les cours d eau lors des pisodes de pluie ou en toute autre occasion o l eau ruisselle sur ces surfaces Hoffman et al 2000 Les analyses de la qualit de l eau effectu es dans le cours de l tude ont d montr que les principaux herbicides utilis s dans les m langes commerciaux pour le traitement des pelouses ce moment ont t d tect s de fa on quasi continue l effluent des stations d puration des eaux us es et contribuent la contamination des cours d eau qui drainent les zones urbaines Par contre les concentrations mesur es pour les herbicides taient g n ralement faibles e
51. i res peuvent occasionner des pertes par ruissellement plus importantes Ces situations sont les suivantes e Lors de l implantation du gazon particuli rement lorsque la pelouse est tablie partir de semis plut t qu partir de plaques de gazon e lorsque le gazon est situ dans des pentes et qu un plan d eau se situe pr s du bas de la pente id 3 8 2 Pertes de phosphore Il existe trois m canismes par lesquels le phosphore peut se retrouver dans l environnement soit le lessivage l rosion et le ruissellement Comme il l a t mentionn pr c demment le cycle du phosphore dans le sol est tr s complexe et moins bien ma tris par les chercheurs que celui de l azote En effet les recherches effectu es en lien avec les pertes en phosphore sous couvert de gramin es gazon sont plus contradictoires que celles traitant des pertes en azote par exemple De fa on g n rale les tudes portant sur le lessivage du phosphore tendent d montrer que les pertes seraient influenc es selon les doses d engrais appliqu es et aussi selon le type d engrais Anonyme 2009 Par contre des pertes en phosphore plus importantes provenant de parcelles non fertilis es comparativement des parcelles fertilis es ont t observ es dans au moins deux tudes id Par contre Soldat et Petrovic 2008 font ressortir que des pertes importantes en phosphore peuvent survenir dans des situations particuli res
52. ication des cat gories attribu es aux produits qui se trouvent d j sur le march Concernant la lutte contre les mauvaises herbes les insectes et les maladies des fins esth tiques il est possible de le faire uniquement en utilisant des biopesticides et des pesticides risque r duit comprenant un ingr dient actif se trouvant dans la classe 11 Par ailleurs il est toujours possible de faire lachat de certains pesticides destin s tre utilis s l int rieur et l ext rieur de la maison pour assurer la sant et la s ret des r sidents notamment pour e D truire les gu pes ou les moustiques qui peuvent transmettre le virus du Nil occidental e liminer les plantes v n neuses telles que l herbe la puce et la berce du Caucase Toutefois ces pesticides ne doivent pas servir ma triser les mauvaises herbes qui enlaidissent une terrasse ou une voie d acc s au garage Quoique cette r glementation embo te le pas l initiative prise par le gouvernement qu b cois en adoptant le Code de gestion des pesticides elle est bien diff rente et plus restrictive L approche du gouvernement qu b cois consistant interdire seulement 39 certains ingr dients actifs entrant dans la composition des pesticides est bien diff rente de celle du gouvernement ontarien qui consiste en un syst me de classification des produits selon leur utilisation d di e fabrication commercial agricol
53. ien des pelouses Tout d abord pour le secteur de l entretien des espaces verts qui regroupe les pesticides de classe 3 utilis s par les entreprises d entretien des espaces verts r sidentiels et commerciaux ainsi que ceux employ s pour l entretien des espaces verts municipaux et des terrains de golf les ventes ont chut drastiquement de 25 en 2006 par rapport 2005 pour se stabiliser par la suite en 2007 Gorse et Dion 2010 Par ailleurs le m me ph nom ne s est produit dans le secteur domestique Ce secteur repr sente les produits qui sont utilis s par les particuliers l int rieur et l ext rieur des r sidences La diminution dans ce secteur a t de 23 en 2006 par rapport 2005 mais les ventes ont reprise en 2007 ce qui a men l cart seulement 3 par rapport 2005 pour cette ann e id Les chiffres concernant les ventes de biopesticides peuvent expliquer en bonne partie la reprise des ventes du secteur domestique en 2007 En effet de 2006 2007 les ventes totales de biopesticides sont pass es de 96 501 158 010 kg d ingr dients actifs id De plus il s av re que les ventes de biopesticides usage domestique repr sentent la part la 48 plus importante des ventes totales de biopesticides id Dans ce secteur elles ont t 2 5 fois plus lev es en 2007 qu en 2006 ce qui explique tr s bien la reprise des ventes dans le secteur domestique en 2007 id Malgr que le sect
54. in notamment celui des pelouses Lorsque l on applique des pesticides et des engrais l environnement peut tre contamin par ces substances Les pesticides peuvent galement avoir des effets nocifs sur les organismes non vis s y compris l humain Pour ces raisons l utilisation des engrais et des pesticides dit esth tique c est dire pour l entretien des espaces verts en milieu urbain est de plus en plus controvers e Au Canada les pesticides et les engrais sont r glement s diff rents niveaux Comme les pesticides suscitent plus de controverse notamment cause des cons quences qu ils peuvent avoir sur la sant humaine le d but des ann es 1990 fut marqu par l apparition de r glements concernant l usage des pesticides dans certaines municipalit s du Qu bec Par la suite le Code de gestion des pesticides fut adopt en 2003 afin d harmoniser cette tendance tout le territoire qu b cois Depuis le nombre de municipalit s se dotant d une r glementation en mati re de gestion des pesticides plus s v re que celle du Code de gestion des pesticides ne cesse de cro tre et on note m me l apparition de r glementations en mati re de gestion des engrais Le principal objectif de cette d marche tant de limiter la prolif ration des cyanobact ries qui touche de plus en plus de secteurs au Qu bec Le pr sent essai pr sente donc une analyse du Code de gestion des pesticides du Qu bec ainsi qu une tud
55. inf rieur un litre ou un kilogramme et qui est constitu exclusivement d un ou de plusieurs des ingr dients actifs suivants soit la d trans all thrine la t tram thrine la resm thrine la pyr thrine le butoxyde de pip ronyle le m thopr ne le n octyl bicyclohept ne dicarboximide l isocinchom ronate de di n propyle le sulfure hydroxy thyl 2 de n octyle la D cis trans all thrine la perm thrine la terre diatom e le savon la D ph nothrine l acide borique l octaborate disodique t trahydrate le soufre le sulfure de calcium ou le polysulfure de calcium le phosphate ferrique le spinosad l ac tamipride et le borax La classe 5 comprend aussi tout pesticide usage domestique sans gard au format et au type de formulation pr t l usage ou concentr qui est constitu exclusivement d un ou plusieurs des ingr dients actifs suivants soit le savon la terre diatom e ou le Bacillus thuringiensis kurstaki B t k 66 ANNEXE 2 ANNEXE I DU CODE DE GESTION DES PESTICIDES Ingr dients actifs interdits Insecticides Carbaryl Dicofol Malathion Fongicides B nomyl Captane Chlorothalonil Iprodione Quintoz ne Thiophanate m thyl Herbicides 2 4 D sels de sodium 2 4 D esters 2 4 D formes acides 2 4 D sels d amine Chlorthal dim thyl MCPA esters MCPA sels d amine MCPA sels de potassium ou de sodium M coprop formes acides M coprop sels d amine M coprop sels de
56. ion pour les terrains de golf de d poser aupr s du MDDEP un plan triennal de r duction de l utilisation des pesticides art 73 e r gles d affichage et avis de traitement lors de certaines applications en milieu urbain et sur les terrains de golf art 71 74 e interdiction pour tous d appliquer de la strychnine et du DDT art 28 b Vente e Interdiction d avoir un talage accessible au public pour les produits d usage domestique pr sentant plus de risques pour la sant et pour l environnement art 27 e interdiction de vendre certains pesticides d usage domestique art 25 c Entreposage e Am nagement de r tention dispositif anti retour etc art 10 14 e distances d loignement plaine inondable cours d eau puits municipal art 15 e assurance responsabilit environnementale pour les entrep ts de grande capacit art 23 et 24 1 2 2 Engrais Selon l information contenue sur le site internet de l ACIA les provinces et les municipalit s seraient responsables de contr ler la fabrication l utilisation ad quate ainsi que l limination sans risque des engrais Au niveau provincial le R glement sur les exploitations agricoles a comme objectif d am liorer et de prot ger la qualit des eaux de surface notamment celle des lacs et des cours d eau Dans ce contexte il pr voit que les d jections animales et autres mati res fertilisantes produites et utilis es par une 10 ent
57. ionnelles de fa on leur permettre de g rer les risques de r sistance aux ravageurs 56 5 5 Deuxi me recommandation R glementer seulement les apports de phosphore en milieu urbain la lumi re des informations r pertori es concernant le lien entre la fertilisation des pelouses et les risques de pertes d l ments fertilisants vers l environnement il appara t qu une fertilisation ad quate de la pelouse r duit les risques de pertes d l ments tels l azote et le phosphore vers l environnement comparativement une pelouse non fertilis e Une pelouse ad quatement fertilis e est galement en mesure de mieux se d fendre face aux ravageurs de toute sorte et requiert par le fait m me moins de pesticides Dans cette optique il serait dans l int r t de la ville de Magog d all ger sa r glementation concernant l utilisation des engrais sur son territoire afin de faire en sorte que seulement les apports de phosphore soient r glement s puisqu il appara t que la majorit des sols qu b cois contiennent suffisamment de phosphore pour r pondre aux besoins de la pelouse Comme il a t d montr que la source de fertilisant naturel ou synth tique n influence pas le comportement des l ments dans le sol donc les pertes il serait m me avantageux pour cette municipalit de permettre les apports de fertilisants synth tiques puisqu il existe maintenant des formules sans phosphore mieux adapt es aux besoi
58. iquement en dernier recours lorsque les autres m thodes de pr vention et lutte possibles n ont pas donn les r sultats escompt s De plus outre la fertilisation il existe diverses pratiques culturales visant favoriser la croissance de la pelouse qui peuvent influencer le comportement des l ments min raux pr sents dans le sol ou apport s par les mati res fertilisantes Cette section vise donc regrouper sommairement ces pratiques et leurs effets sur le contr le des organismes ind sirables ainsi que les pertes en l ments nutritifs 4 4 1 Tonte La tonte est la pratique culturale qui est effectu e le plus fr quemment sur la pelouse II appara t que la hauteur laquelle est effectu e cette derni re aura des r percussions importantes sur la sant et la vigueur de la pelouse en plus d tre plus r sistante aux diff rents ravageurs et mauvaises herbes La tonte du gazon une hauteur de 6 8 centim tres favorise le d veloppement d un vaste syst me radiculaire en profondeur donne un gazon plus dense et permet au sol de mieux conserver son humidit Sant Canada 2008 De plus il s av re qu une hauteur de tonte haute permet de r duire les pertes d l ments nutritifs de deux fa ons soit en r duisant le ruissellement de l eau la surface du sol et en favorisant le d veloppement d un syst me racinaire extensif Anonyme 2009 Les r sidus de tonte contiennent des l ments nutritifs Laisser
59. l chantillonnage mettait encore en vidence la pr sence des pesticides non homologu s pour usage dans les vergers d tect s dans l tude de 1996 ce moment leur pr sence fut associ e l usage urbain les autres cultures ayant pu employer ces produits tant plus loign es MDDEP 2005 Ces premi res donn es acquises dans un contexte agricole incit rent le MDDEP investiguer davantage les impacts sur la qualit de lair des pesticides utilis s en milieu urbain Dans le cadre de l tude comportant sp cifiquement sur la pr sence dans l air ambiant de pesticides utilis s en milieu urbain deux campagnes de mesure furent r alis es dans la r gion de Qu bec en 2001 et 2002 afin de v rifier les concentrations d herbicides pr sentes dans lair ambiant en milieu urbain la suite de pulv risation d herbicides sur les pelouses Des applications g n ralis es ainsi que localis es furent r alis es Dans les deux cas des concentrations de pesticides furent mesur es dans lair ambiant suite aux applications Cependant les r sultats d montr rent que l application localis e contribue r duire les teneurs d tect es dans l air ambiant des zones trait es MDDEP 2005 Autre point int ressant une augmentation des concentrations de pesticides dans le temps fut observ e au cours de la p riode de mesure Il est possible que les produits d abord pr sents sous forme soluble au moment de l application se soient
60. l la qualit de leurs cours d eau ainsi que la sant de leurs citoyens Les pesticides et surtout les engrais sont des intrants majeurs des cultures et leur non utilisation peut apporter diverses r percussions sur ces derni res et aussi sur l environnement Le pr sent chapitre pr sente donc les diff rents impacts autant positifs que n gatifs que peut produire la non utilisation des engrais et des pesticides sur la pelouse sur l environnement et sur la sant humaine 3 1 Qualit de l eau et de l air ambiant en milieu urbain L utilisation de pesticides en milieu r sidentiel a comme corollaire l accroissement du risque d exposition de la population et particuli rement des enfants Ceci constitue l une des principales pr occupations li es l usage de ces produits En 2001 et 2002 juste avant l entr e en vigueur du Code de gestion des pesticides le minist re du D veloppement durable de l Environnement et des Parcs a mesur les impacts sur la qualit de l eau ainsi que sur la qualit de lair ambiant en milieu urbain des principaux pesticides utilis s pour le traitement des pelouses ce moment 3 1 1 Qualit de l eau Afin de d terminer les impacts de l utilisation des pesticides en milieu urbain sur la qualit de l eau une campagne d chantillonnage t r alis e l effluent de sept stations d puration des eaux us es municipales ainsi qu l effluent de six rejets pluviaux de di
61. la Loi sur les produits antiparasitaires d finit le terme produit antiparasitaire comme suit a Produit substance ou organisme notamment ceux r sultant de la biotechnologie constitu d un principe actif ainsi que de formulants et de contaminants et fabriqu pr sent distribu ou utilis comme moyen de lutte direct ou indirect contre les parasites par destruction attraction ou r pulsion ou encore par att nuation ou pr vention de leurs effets nuisibles nocifs ou g nants b tout principe actif servant la fabrication de ces l ments c toute chose d sign e comme tel par r glement La pr vention des risques inacceptables pour les personnes et l environnement que pr sente l utilisation des produits antiparasitaires est l objectif premier du syst me f d ral de r glementation L atteinte de l objectif principal passe par la r alisation des objectifs connexes suivants promouvoir le d veloppement durable tenter de r duire au minimum les risques sanitaires et environnementaux que pr sentent les produits antiparasitaires encourager le d veloppement et la mise en uvre de strat gies de lutte antiparasitaire durables et innovatrices sensibiliser le public aux produits antiparasitaires en l informant en favorisant son acc s aux renseignements pertinents et en encourageant sa participation au processus de prise de d cision L ARLA a le mandat de prot ger la sant humaine et l environneme
62. laire des produits et services utilis s en horticulture respectueuse des cosyst mes quiterre 2011 Contrairement ISO 14001 la certification Horti co n est pas bas e sur le principe d un syst me de gestion environnementale labor par l entreprise puisqu elle dicte elle m me les objectifs atteindre et la marche suivre par l entreprise 47 5 CONSTATS ET RECOMMANDATIONS Ce dernier chapitre pr sente tout d abord trois constats labor s en fonction de l information recueillie et pr sent e dans les chapitres pr c dents Par la suite trois recommandations sont pr sent es Ces recommandations pourraient s appliquer lors de l laboration future de r glementations en lien avec la gestion des engrais et des pesticides en milieu urbain 5 1 Premier constat Impacts du Code de gestion des pesticides sur les ventes de pesticides et le potentiel de risque Comme il a d j t mentionn le Code de gestion des pesticides est entr en vigueur en 2003 Cependant l interdiction de vendre et d utiliser certaines mati res actives est entr e en vigueur quant elle en 2006 Le MDDEP publiait en 2010 un bilan des ventes de pesticides au Qu bec pour l ann e 2007 ann e qui suivait l entr e en vigueur de l interdiction Certaines donn es de ce bilan nous fournissent des informations quant aux effets qu a engendr s l interdiction de vendre et d utiliser certaines mati res actives pour l entret
63. le l interpr tation des r sultats de ces tudes comme la difficult bien pr ciser les niveaux d exposition INSPQ 2001 3 3 Pesticides faits maison Il existe plusieurs solutions de rechange l application de pesticides sur les pelouses comme augmenter la hauteur de la tonte arroser en profondeur fertiliser racler et ajouter 24 des semences d herbe ou encore a rer Il est aussi possible de trouver de nombreuses recettes antiparasitaires sur internet et dans diverses publications Il s agit de recettes de produits soi disant efficaces dans une vaste gamme de situations que ce soit pour lutter contre les insectes ou encore pour liminer certaines mauvaises herbes Les pesticides faits maison ne font pas l objet d valuation scientifique et n ont pas de mode d emploi garantissant une utilisation s curitaire ou le r sultat escompt Si certaines recettes telles les m langes d eau et de savon ne devraient poser aucun risque pour la sant humaine d autres peuvent susciter de l inqui tude par rapport la sant et l environnement Sant Canada 2009c Les recettes n cessitant une cuisson comme faire bouillir des feuilles de rhubarbe ou des chrysanth mes ou extraire de la nicotine des cigarettes sont potentiellement nocives id D autres risques peuvent galement tre associ s la pr paration et l utilisation de pesticides faits maison Inhalation d manations dangereuses e irritatio
64. lics parapublics et municipaux ainsi que sur les terrains priv s et commerciaux L annexe 2 quant elle labore la liste des ingr dients actifs qu il est permis d utiliser l int rieur et l ext rieur des centres de la petite enfance et des coles primaires et secondaires Les centres de la petite enfance sont donc restreins utiliser seulement les mati res actives num r es l annexe 2 du Code tandis que les autres terrains publics parapublics municipaux priv s et commerciaux peuvent utiliser les m mes mati res actives permises dans les coles et les centres de la petite enfance de m me que d autres mati res actives homologu s pour utilisation sur les gazons et non comprises dans l annexe 1 du Code Lors de l tablissement du Code deux processus diff rents ont permis l laboration des annexes 1 et 2 Ces deux processus tant bas s sur le principe de pr caution L analyse des effets canc rig nes probables ou reconnus des produits ainsi que ceux causant ou pouvant causer des perturbations du syst me endocrinien ont t retenus pour l tablissement des mati res actives interdites l annexe 1 du Code MDDEP 2003 Certains organismes analysent et valuent la toxicit des produits chimiques en fonction de recherches pid miologiques et cliniques et de r sultats d analyses en laboratoire La Direction des politiques du secteur agricole a retenu les principales r f rences qui sont recon
65. mbiant en milieu urbain 21 3 1 1 Qualit d l au k 55rrsn sn R RM ni M tienne 21 3 1 2 Qualit de lair ambiant 22 32 Sant PUMA sine nds E 23 3 3 Pesticides AIS MAISON se eee Re en 24 3 4 Besoins en l ments nutritifs de la pelouse VV 26 3 5 FONIISAIONMAZOI LE RE NN NN ESES rrai sses tei 26 3 5 1 Sources d azote ese a A A EAI 28 3 6 Fertilisation phosphat S onnenn iesene me han Ee 29 3 6 1 Sources de phosphore sine nement aires 31 3 7 Fertilisation potassique SLR NS RAT ARS er de ne ce ee 31 3 8 Pertes en l ments nutritifs dans l environnement 32 3 8 1 Pertes d AZO ssari e aa t Rene red n ot Dr Neil lle rate 32 3 02 i Pertes de phosphore a ne ten der canine An re een ae ere cat RE 34 4 ANALYSE DE LA R GLEMENTATION ET DE SES ALTERNATIVES oeiee 36 4 1 Proc dure d laboration du Code de gestion des pesticides 36 4 2 R glementation sur les pesticides en Ontario 38 4 3 Le principe de la lutte int gr e ss 41 4 4 M thodes d entretien et de contr le des ravageurs alternatives ou compl mentaires aux engrais et aux pesticides dans les pelouses 43 4 4 1 TOME et fe T EA NA S EE T AAT 43 442r AAGrAON eene e E E E E A E EEE 44 4 4 3 Lesu urseMiS aserre e EE a A Ee e Aaea aAa Aaea tiat 44 444 Ced chaumage eiee a a a A es EE E 44 44 5 Favoriser la biodiversit 45 4 5 La certification environnementale ssssssrrrrrrrrrrrrrttttttrtttnrrr
66. ment Il est clair que les l ments fertilisants se trouvant dans la solution du sol ou encore fix s aux particules peuvent migrer des sols pour se retrouver ailleurs dans l environnement Comme il l a t d montr ces l ments peuvent nuire la qualit g n rale de l eau La section suivante traite donc des risques possibles de pertes en l ments nutritifs notamment l azote et le phosphore dans les cosyst mes comprenant des gramin es gazon Connaissant mieux les processus menant ces pertes il sera par la suite possible d examiner la possibilit d viter les conditions menant ces pertes afin de diminuer les risques de pollution 3 8 1 Pertes d azote Certains processus naturels qui se produisent dans le sol par l entremise des microorganismes peuvent mener des pertes en azote Les pertes en azote provenant du sol peuvent se produire par volatilisation et d nitrification lessivage et ruissellement Comme c est principalement les pertes nuisant la qualit de l eau qui sont d int r t dans ce document les ph nom nes de volatilisation et de d nitrification ne seront pas trait s puisqu ils constituent un retour de l azote dans l air ambiant cause de sa grande solubilit dans l eau l ion nitrate NO3 peut tre sujet au lessivage vers la nappe phr atique Plusieurs tudes ont quantifi les pertes d azote par lessivage suite l application de fertilisants azot s Ces pertes d p
67. merci ma m re Lise Merci de m avoir cout chialer maintes reprises merci de m avoir encourag et merci pour la correction TABLE DES MATI RES INTRODUCNHONS ES SSSR ESS Te NN en en ee et en 1 1 CADRE L GAL ET R GLEMENTAIRE DES ENGRAIS ET DES PESTICIDES 3 lis h VET TAT De se 3 1 1 1 POSICIOBS Rd A A RO SAT NAT en 3 11321 Engra Soren asset ten ne ne en eee Re ne ne net 6 1 22 Nivea Pr vincial sss erenn Co nn ES dE OS ait one 7 1 2 1 P SIIGIOBS ne A A AE 7 1 227 ENTAS ahini a ea AEE E E EEA REA 10 1 3 Ni a municipal n ei a e EE e A ERE 11 1 4 R sum des responsabilit s en mati re de pesticides des trois paliers de gouverne MeNi iiaeie aii aa eaa i e et aeaea E a Ea ea aaa te Ru 12 2 ADOPTION D UN R GLEMENT SUR L UTILISATION DES PESTICIDES ET DES ENGRAIS PAR UNE MUNICIPALIT TUDE DE CAS DE LA VILLE DE MAGOG 13 2 1 Cheminement pr liminaire l adoption du r glement ssssssseernneesserererrrneessee 14 2 2 R glement de la ville de Magog 15 2 3 Diff rences entre le R glement 2317 2009 de la ville de Magog et le Code de gestion des pesticides enr Ds td de een e E e 16 2 4 Mise en place diffusion et application du R glement 18 2 5 Enjeux relatifs la mise en place et l application du r glement de la ville de Magogo kn ea r a a a a a E E 19 3 IMPACTS DES PESTICIDES ET DES ENGRAIS SUR L ENVIRONNEMENT ET LA SANTE HUMAINE ann EEEE E O 21 3 1 Qualit de l eau et de l air a
68. n agricole 2 2 R glement de la ville de Magog Le conseil municipal de la ville de Magog adoptait le 16 mars 2009 le R glement 2317 2009 concernant l utilisation des engrais et des pesticides sur son territoire Les objectifs de cette d marche sont les suivants e R duire l apport par ruissellement de nutriments tels le phosphore et l azote vers les cours d eau de la municipalit e assurer la p rennit de la qualit de l eau de surface en limitant l usage des pesticides sur le territoire de la ville de Magog e pr venir la d gradation de la qualit de l eau de surface source d eau potable de la ville en encourageant l entretien des pelouses l aide de solutions alternatives 15 l usage d engrais soit des m thodes biologiques manuelles ou m caniques Ville Magog 2010 En somme le R glement 2317 2009 de la ville de Magog s adresse autant aux citoyens aux commerces ainsi qu aux entreprises uvrant sur le territoire Il vise restreindre et encadrer l utilisation des pesticides et l pandage de fertilisants de fa on prot ger les plans d eau sur l ensemble de son territoire Par contre les terrains de golf ainsi que les terres agricoles ne sont pas vis es par le r glement 2 3 Diff rences entre le R glement 2317 2009 de la ville de Magog et le Code de gestion des pesticides Afin de r duire les risques d exposition des Qu b cois et Qu b coises aux pesticides utilis s pour l
69. n des yeux et de la peau e ingestion de contaminants ou de substances dangereuses en raison d une pr paration d un tiquetage ou d un entreposage inad quat e contamination des v tements e contamination de casseroles et ustensiles qui servent g n ralement pr parer et servir de la nourriture effet de l utilisation et de l limination sur l environnement id Pour toutes ces raisons Sant Canada recommande d utiliser des produits homologu s en vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires LPA Les pesticides homologu s sont fabriqu s dans des tablissements o des mesures pertinentes permettent de prot ger les travailleurs et l environnement Par ailleurs Sant Canada examine toutes les donn es scientifiques disponibles sur les substances chimiques contenues dans ces produits pour s assurer qu ils respectent les normes de sant et de s curit les plus r centes et qu ils sont efficaces 29 3 4 Besoins en l ments nutritifs de la pelouse Tous les organismes ont besoin des m mes l ments appel s macro l ments ou macronutriments pour compl ter leur cycle de vie Il s agit des l ments suivants carbone C hydrog ne H oxyg ne O phosphore P potassium K azote N souffre S calcium Ca fer Fe et magn sium Mg Bohn et al 2001 Un l ment est dit essentiel lorsque l organisme ne peut compl ter son cycle vital en son absence que la fonction de cet l ment
70. nation des pesticides homologu s pourvu que les mesures qu ils adoptent soient conformes toutes conditions directives ou limites impos es par la LPA ou toute autre loi f d rale Par exemple une province peut interdire l utilisation d un pesticide homologu ou ajouter des conditions plus restrictives sur l utilisation d un produit que celles fix es par la LPA mais ne peut autoriser l utilisation d un produit qui n a pas t approuv conform ment la LPA et ne peut dispenser l utilisateur de l obligation de se conformer aux conditions directives et limites impos es en vertu de a LPA Les provinces et les territoires du Canada ont galement le pouvoir d administrer un programme de lutte antiparasitaire comprenant les l ments suivants programmes d ducation et de formation d livrance de licence et de certification l intention des op rateurs vendeurs et producteurs de pesticides d livrance de permis pour certaines utilisations de pesticides Finalement en coop ration avec les bureaux r gionaux de ARLA les provinces et territoires canadiens sont charg s de l application de la l gislation et de la surveillance de la conformit ainsi que des interventions la suite de d versements ou d accidents Sant Canada 2009b Au Qu bec la vente et l utilisation des pesticides sont encadr es par la Loi sur les pesticides et le Code de gestion des pesticides Cette loi et les r glements qui en d coul
71. ns des pelouses Dans cette optique le site pelousedurable com mis en ligne conjointement par l Association des producteurs de gazon du Qu bec APGQ l ASHOQ et la FIHOQ propose un calculateur d engrais adapt aux pelouses r sidentielles Cet outil prend en compte le niveau d entretien souhait le type de sol le fait que l on pratique l herbicyclage ainsi que la distance du terrain par rapport un cours d eau Ceci permet donc d viter la surfertilisation et ses cons quences environnementales Les moments propices l application des engrais sont galement indiqu s En somme en combinant la sensibilisation de la population la fertilisation ad quate ainsi que la reconnaissance d entreprises professionnelles certifi es sur son territoire il est possible de fertiliser les espaces verts situ s sur le territoire de la ville de Magog tout en ne causant pas la d gradation de la qualit des cours d eau 97 5 6 Troisi me recommandation Accentuer la sensibilisation de la population en lien avec l utilisation des pesticides et des engrais Il est important de d montrer aux citoyens que les solutions de rechange fonctionnent par l interm diaire d outils concrets conf rences ateliers sites de d monstration distribution de documentation porte porte C est une des conditions gagnantes pour que les citoyens adoptent de nouvelles pratiques Les vrais changements s obtiendront seulement lorsqu une modifi
72. ns le sol les racines puisent donc rapidement la r serve en phosphore disponible qui les entoure et doivent cro tre de mani re constante afin d occuper un plus grand volume de sol et d en extraire le phosphore 30 3 6 1 Sources de phosphore Deux proc d s majeurs peuvent tre utilis s pour fabriquer des engrais phosphat s Il s agit du traitement de phosphore naturel insoluble avec des acides et la synth se de phosphore partir d ammoniac Anonyme 2009 Ces proc d s permettent l obtention de phosphore dit min ral Les engrais naturels et les composts contiennent eux aussi du phosphore qui est toutefois li des mol cules organiques id Cependant on conna t peu la dynamique du phosphore organique dans le sol 3 7 Fertilisation potassique Le potassium est le seul l ment qui n entre pas dans la composition des compos s de la plante cependant c est l l ment que l on retrouve en plus grande quantit dans la plante derri re l azote Anonyme 2009 Le potassium est impliqu dans l osmor gulation c est dire dans le processus d absorption de l eau par la plante CRAAQ 2005 Il joue galement un r le important dans l activation de certaines enzymes impliqu es dans la formation le transport et le stockage des sucres id Pour ces raisons la pr sence de potassium en quantit suffisante dans la plante est souvent associ e une plus grande tol rance aux stress id Le sol peut cont
73. nt en r duisant au minimum les risques associ s aux pesticides tout en permettant aux Canadiens et aux Canadiennes d avoir acc s aux outils de lutte antiparasitaire dont ils ont besoin pour l agriculture la foresterie et l industrie ainsi que pour leur usage personnel ARLA 2009 Afin de pr venir les risques que pr sentent les produits antiparasitaires le gouvernement f d ral a mis en place un syst me d homologation des produits Les entreprises d sirant commercialiser un produit antiparasitaire au Canada doivent donc pr senter une s rie de donn es et de renseignements d taill s Sant Canada en lien avec leur produit Par la suite Sant Canada utilise ces renseignements afin de d terminer si les risques que pr sente le produit sont acceptables pour la sant humaine et pour l environnement et aussi pour d terminer si le produit a une valeur c est dire s il est efficace par rapport l utilisation pr vue Tous les pesticides destin s tre vendus et utilis s au Canada doivent donc pr alablement avoir t approuv s par Sant Canada avant leur utilisation sur le territoire Les entreprises d sirant commercialiser un produit antiparasitaire au Canada doivent pr senter ARLA de l information d taill e des donn es pertinentes ainsi que toutes les tudes scientifiques n cessaires pour d terminer si le produit est acceptable du point de vue s curit m rite et valeur Selon la complexi
74. nthosporienne Moisissure rose des 3 4 s neiges 2 Moisissure grise des 4 4 neiges Plaque brune 2 6 51 Nom du ravageur Ingr dients actifs homologu s au Canada Permis par le Code Interdit par le Code nombre nombre Capselle 1 3 C raiste vulgaire 1 2 Chardon des champs 1 3 Ch nopode blanc 0 3 Chiendent 1 0 Digitaire 1 0 Laiteron mara cher 0 3 Lierre terrestre 1 3 Lupuline 0 2 ao 8 Mousse 2 0 e 9 Oxalide 1 2 D g P turin 1 0 aD Petite herbe poux 1 3 Petite oseille 1 2 Pied de coq 2 1 Pissenlit 2 3 Plantain 2 3 Renou e des oiseaux 0 2 S taire 2 3 Stellaire moyenne 1 4 V ronique 1 3 52 Le tableau 5 1 fait ressortir que pour 15 des principaux ravageurs seulement un produit est disponible pour le contr ler De ces 15 ravageurs 12 sont des mauvaises herbes Il s av re donc qu une seule mati re active soit disponible pour contr ler plus de la moiti des mauvaises herbes les plus fr quemment retrouv es sur les pelouses De plus pour 75 de ces mauvaises herbes la mati re active qui permet de les contr ler n est pas accessible pour la vente au grand public puisqu il s agit d une mati re active commerciale class e 3 dans le syst me provincial II faut donc avoir recours aux services d une entreprise en entretien d espaces verts pour faire l application Un des a
75. ntnnnntnnnrnnnnnn nnna 45 5 CONSTATS ET RECOMMANDATIONS 222 cgvessen ner raguerteninennrametu n nenn dames ets 48 5 1 Premier constat Impacts du Code de gestion des pesticides sur les ventes de pesticides et le potentiel de risque ss 48 5 2 Deuxi me constat Impacts du Code de gestion des pesticides et de la r glementation de la ville de Magog sur les risques de r sistance aux pesticides des DHACIDALS AVAL Lise ee Perd dE Denain nt Dead ED CT Se ETETEA nee 50 5 3 Troisi me constat Impacts possibles de la r glementation municipale de la ville de Magog concernant les engrais 54 5 4 Premi re recommandation Mettre en place et reconnaitre une certification environnementale dans le secteur de l entretien des espaces verts ssssseserrsseeeeeee 55 5 5 Deuxi me recommandation R glementer seulement les apports de phosphore en RAILS 10 MUIR SE LA A RE EURO E 57 5 6 Troisi me recommandation Accentuer la sensibilisation de la population en lien avec l utilisation des pesticides et des engrais 58 CONCLUSION nasdem e aaaea aa a O a a aa a On 59 LISTE DES REFERENCES A EAA RAAT EER 61 ANNEXE 1 SYST ME QU B COIS DE CLASSIFICATION DES PESTICIDES 65 ANNEXE 2 ANNEXE 1 DU CODE DE GESTION DES PESTICIDES n00000nnnnnn 67 ANNEXE 3 ANNEXE 2 DU CODE DE GESTION DES PESTICIDES nn00000nannn 68 vi LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES Tableaux Tableau 1 1 Classifications canadienne et q
76. nues internationalement dans ce domaine Ces organismes sont les suivants id 36 e Centre international de recherche sur le cancer CIRC e Agence de protection de l environnement des tats Unis EPA e Programme national de toxicologie NTP e Agence de protection de l environnement de l tat de la Californie CalEPA e Union europ enne UE Chacun de ces organismes publie et met jour r guli rement des listes de produits consid r s comme canc rig nes Les produits sont regroup s en plusieurs cat gories selon le degr de certitude de canc rog n cit lls sont galement soumis une r valuation continuelle et peuvent changer de cat gorie en fonction des d couvertes et des preuves scientifiques En ce qui a trait aux risques de perturbation endocrinienne une seule r f rence fut consid r e soit l EPA Les ingr dients actifs se trouvant dans l annexe 1 sont des ingr dients qui se retrouvent la fois dans e La liste des pesticides homologu s pour usage sur les pelouses au Canada e la liste des pesticides pr sentant un risque suffisamment pr occupant pour qu il soit n cessaire d tablir un facteur de s curit permettant lapplication du principe de pr caution id Dans le processus d laboration de l annexe 1 le MDDEP a pris soin de d terminer quels sont les principaux ravageurs des pelouses aux Qu bec insectes maladies mauvaises herbes Par la suite les fongicide
77. oduits pouvant entrer en contact avec ces derniers Concernant les risques environnementaux on value les donn es sur la chimie environnementale et la toxicologie des produits ainsi que leur devenir dans l environnement C est cette tape que les risques pour les v g taux les oiseaux les mammif res et les organismes aquatiques sont trait s L valuation de la valeur et de l efficacit est le troisi me aspect valu durant le processus d homologation d un produit antiparasitaire cette tape le demandeur doit tablir que le produit poss de le m rite et la valeur qu on lui attribue pour le but revendiqu Les valuateurs de ARLA effectuent des valuations qui consistent d terminer l efficacit ou l efficience d un produit diverses doses Cela permet d tablir le taux effectif le plus bas auquel les pesticides peuvent tre appliqu s et contribue r duire au minimum les risques pour la sant et l environnement Ces valuations ont fait que l tiquette de nombreux produits canadiens indique un taux d application inf rieur de 50 celui des m mes produits dans d autres pays Sant Canada 2009b Finalement c est seulement si suffisamment de donn es scientifiques montrent qu un produit ne pr sente pas de risques inacceptables pour la sant ou l environnement et qu il sert des fins utiles qu une d cision d homologation peut tre prise Une fois que le produit est approuv l
78. ologique de l azote et son assimilation sont consid r es comme les fonctions les plus importantes au maintien de la vie sur terre Il va sans dire qu une disponibilit ad quate en azote est n cessaire au bon fonctionnement de la plante et notamment son m tabolisme Dans l environnement l azote se pr sente sous plusieurs formes que l on peut inclure dans les trois cat gories suivantes organique inorganique et mol culaire Cet l ment est en conversion continuelle de l atmosph re au sol des formes organiques aux formes 26 inorganiques des formes ioniques aux formes non ioniques Ces changements de forme s inscrivent dans un syst me dynamique connu sous le nom de cycle de l azote Figure 3 1 adapt de Universit du Havre 2011 Figure 3 1 Cycle de l azote dans le sol Mati res fertilisantes lessivage vers nappes Chez la plupart des plantes l azote est absorb directement du sol par les racines seulement sous forme d ions nitrate NO ou ammonium NH L absorption de l azote par les gramin es gazon est affect e par plusieurs facteurs notamment la temp rature l humidit du sol le taux de croissance de la plante les r serves d azote du sol la quantit et la source d azote disponible ainsi que les diff rences g n tiques entre les esp ces et cultivars de gazon Carrow et al 2002 Selon le type de sol le pourcentage de mati re organique et les conditions environnemen
79. omprendre la r glementation existante Suite cette d marche la Ville comprit que sur les terrains r sidentiels le Code de gestion des pesticides interdisait seulement l application des pesticides consid r s comme les plus nocifs Il demeurait donc possible d appliquer sur ces terrains toute une gamme de pesticides consid r s comme moins nocifs mais qui pouvaient tout de m me comporter divers risques pour la sant humaine et ou pour l environnement Suite une meilleure compr hension du Code de gestion des pesticides et face la probl matique des cyanobact ries qui prenait de l ampleur les lus de la ville de Magog prirent la d cision de r glementer l utilisation des fins esth tiques des engrais et des pesticides L objectif principal de cette d marche tant de limiter la prolif ration des cyanobact ries dans les plans d eau du territoire cet objectif principal s ajoutait des raisons de sant publique la Ville voulant rassurer ses citoyens quant leurs risques d exposition aux pesticides Le R glement 2317 2009 concernant l utilisation des engrais et des pesticides sur le territoire de la ville de Magog fut donc mis sur pied par les ressources internes de la ville Essentiellement le r glement interdit l utilisation d engrais naturels ou chimiques des fins esth tiques Cette interdiction s appliquant sur tout le territoire de la ville l exception des terrains de golf et de la productio
80. pesticides Par la suite le R glement 2317 2009 concernant l utilisation des engrais et des pesticides sur le territoire de la ville de Magog entra en vigueur le jour de sa publication soit le 19 mars 2009 Suite l entr e en vigueur du nouveau r glement la Ville de Magog mis sur pied une campagne de sensibilisation et d information du public ainsi que de l aide aux citoyens entrepreneurs et autres travailleurs oeuvrant dans le domaine de l horticulture ornementale afin de faire conna tre et d appliquer son nouveau r glement Pour ce faire diff rents moyens ont t mis de l avant afin d arriver rejoindre tous les groupes concern s Une firme externe fut engag e pour mettre sur pied une campagne de sensibilisation et d information ainsi que pour donner de la formation aux divers groupes concern s par le r glement De la campagne de sensibilisation et d information sont n s plusieurs outils dont un d pliant expliquant le nouveau r glement distribu toutes les portes et diff rents guides r sum s et capsules explicatives publi s sur le site internet de la ville La formation quant elle visait donner diff rents moyens de remplacer l utilisation des engrais et des pesticides sur la pelouse De plus la Brigade verte mise sur pied auparavant par la Vill fut renforc e avec l ajout d une coconseill re charg e de faire de l inspection et de r pondre aux diverses plaintes et questions des citoyens
81. phosphore les tudes scientifiques publi es ce jour font ressortir que des pertes importantes en phosphore peuvent survenir dans des situations particuli res Ces situations n tant pas inhabituelles sous nos couverts de gazon qu b cois la pr caution est donc de mise concernant la fertilisation en phosphore En plus il a t d montr que la majorit des sols qu b cois contenaient naturellement suffisamment de phosphore pour subvenir aux besoins de la pelouse Dans le cadre de la r glementation actuelle de la ville de Magog concernant les fertilisants des carences en azote sont susceptibles de survenir puisque le compost relativement pauvre en cet l ment fertilisant peut ne pas convenir ad quatement aux besoins des pelouses De plus le compost contenant naturellement une certaine quantit de phosphore l apport de ce dernier comme source d azote entra ne galement un apport important de phosphore non n cessaire 5 4 Premi re recommandation Mettre en place et reconnaitre une certification environnementale dans le secteur de l entretien des espaces verts La mise en place du Code de gestion des pesticides a entra n une diminution g n rale de l utilisation de pesticides en milieu urbain et en parall le une augmentation de l utilisation de biopesticides en ce qui a trait au contr le des ravageurs des pelouses Ceci a eu comme effet direct une diminution du risque engendr par l utilisation des pesti
82. plus d montrer tandis que les effets chroniques soul vent encore de nombreuses inqui tudes Une forte exposition aux pesticides peut occasionner une intoxication aigu Cette intoxication peut tre imm diate ou se produire court terme c est dire quelques heures ou quelques jours apr s l exposition L absorption de faibles doses de pesticides durant plusieurs jours plusieurs mois ou m me plusieurs ann es se nomme quant elle l intoxication chronique Le comportement des jeunes enfants affecte leur niveau d exposition aux pesticides impliquant ainsi un risque accru d intoxications tant aigu s que chroniques Qu bec 2002 En plus d tre expos s aux r sidus de pesticides par leur alimentation leurs activit s les am nent jouer pr s du sol l o les poussi res stagnent et sur le gazon De plus les enfants respirent proportionnellement plus d air que les adultes et leur syst me respiratoire encore en d veloppement absorbe plus de pesticides que celui d un adulte soumis aux m mes conditions Qu bec 2002 Par contre les risques la sant humaine li s l utilisation de pesticides pour des raisons esth tiques soul vent encore certaines incertitudes tant donn que relativement peu d tudes ont port sur l exposition des populations non professionnelles aux pesticides jusqu maintenant De plus lorsque des tudes de ce type sont r alis es de nombreux biais rendent diffici
83. potassium ou de sodium 67 ANNEXE 3 ANNEXE II DU CODE DE GESTION DES PESTICIDES Ingr dients actifs autoris s Insecticides Ac tamipride Acide borique Borax Dioxyde de silicium terre diatom e M thopr ne Octaborate disodique t trahydrate Phosphate ferrique Savon insecticide Spinosad Fongicides Soufre Sulfure de calcium ou polysulfure de calcium Herbicides Acide ac tique M lange d acides caprique et p largonique Savon herbicide 68
84. que des insecticides pouvant tre utilis s tant l int rieur qu l ext rieur ont t ajout s Bien que cette liste soit restreinte elle permettrait de contr ler les organismes nuisibles les plus fr quents tant l int rieur qu l ext rieur des coles des garderies et des centres de la petite enfance id 4 2 R glementation sur les pesticides en Ontario Embo tant le pas l initiative du Qu bec prise en 2003 le minist re de l Environnement de l Ontario mettait en vigueur le 22 avril 2009 le R glement de l Ontario 63 09 Ce nouveau r glement d coulant de la Loi sur les pesticides R S O 1990 Chap P 11 de l Ontario modifi e en 2008 par la Loi de 2008 sur l interdiction des pesticides utilis s des fins esth tiques interdit d sormais l usage des pesticides des fins esth tiques sur son territoire Le terme esth tique tant d fini dans la Loi comme non essentiel Le gouvernement ontarien est d avis que l utilisation de pesticides pour r primer les mauvaises herbes et les insectes des fins purement esth tiques pose des risques inutiles pour les familles et les animaux familiers vivant sur son territoire Cette nouvelle interdiction provinciale prime sur les r glements municipaux concernant les pesticides Tout comme le Code de gestion des pesticides au Qu bec cette r glementation r git la vente l utilisation le transport entreposage et la disposition des pesticides Le nouveau sy
85. que le gazon n est pas surirrigu En fait les pertes d azote par lessivage et ruissellement d un gazon r sidentiel fertilis correctement ne sont pas significativement diff rentes des pertes observ es sur un gazon non fertilis id En r sum les tudes scientifiques publi es ce jour d montrent que g n ralement peu de nitrates sont lessiv s lorsque de bonnes pratiques de fertilisation du gazon sont mises en place En ce qui concerne les pertes par ruissellement le fort taux d infiltration de l eau dans le gazon et le faible mouvement d eau de surface caus par la densit des gramin es limitent grandement les possibilit s de ruissellement de surface dans ce dernier Petrovic 1990 Cependant une pelouse qui ne re oit pas suffisamment d engrais pour combler ses besoins deviendra clairsem e et sera envahie par les mauvaises herbes ce qui peut augmenter le ruissellement et les pertes d l ments nutritifs Easton et Petrovic 2004 En ce sens des recherches ont d montr qu une pelouse bien fertilis e r duit le volume du ruissellement d environ 50 et donc les pertes en l ments nutritifs comparativement une pelouse non fertilis e Anonyme 2009 Enfin la conclusion g n rale est que les pertes par ruissellement provenant d un gazon fertilis sont g n ralement plus faibles que celles provenant d un gazon non fertilis 33 Il faut cependant garder l esprit que certaines situations particul
86. reprise agricole soient entrepos es et pandues ad quatement Par contre ce r glement s adresse aux entreprises agricoles uniquement un autre niveau le R glement sur le captage des eaux souterraines interdit l pandage de tout type de mati re fertilisante moins de 30 m tres de tout ouvrage de captage d eau souterraine destin e la consommation humaine art 26 Ce m me r glement pr voit qu une municipalit peut par r glement adopt en vertu de la Loi sur l am nagement et l urbanisme interdire l pandage de mati res fertilisantes dans des portions d finies de l aire d alimentation d un ouvrage de captage alimentant un syst me de distribution d eau potable lorsque la concentration en nitrates de l eau exc de un certains niveau lors de deux contr les cons cutifs art 27 En somme la l gislation qu b coise comporte des dispositions permettant le contr le de l utilisation des mati res fertilisantes dans certains cas comme celui des exploitations agricoles Par contre le contr le de l utilisation ad quate des mati res fertilisantes n est pas complet puisqu aucune disposition ne s adresse au milieu r sidentiel par exemple 1 3 Niveau municipal Depuis le d but des ann es 1990 de plus en plus de municipalit s du Qu bec se dotent d une r glementation en mati re de gestion des espaces verts Ces r glementations touchent notamment l application des engrais et des pesticides Les municipalit s e
87. s la p che sur glace et le sentier glac Le 16 mars 2009 le conseil municipal de la ville de Magog adoptait un r glement sur l utilisation des engrais et des pesticides Plus pr cis ment ce r glement interdit l utilisation d engrais naturels ou chimiques pour l entretien des pelouses r sidentielles en sol magogois De plus sauf certaines exceptions seulement les pesticides faible impact sont permis sur l ensemble du territoire ce moment ces nouvelles dispositions r glementaires s ajoutaient d autres dispositions de protection des plans d eau d j en vigueur comme la protection des berges le contr le de l rosion et le suivi des installations sanitaires d ficientes Le 14 d cembre 2010 une entrevue a t r alis e avec Mme lyse M nard coordonnatrice Division environnement de la ville et Mme Nathalie Bournival inspectrice en environnement Cette entrevue comportait diverses questions en lien avec le cheminement de la Ville pr liminaire l adoption du R glement 2317 2009 sur l utilisation des engrais et des pesticides ainsi que sur la situation depuis l adoption du R glement Le pr sent chapitre consiste d une part faire ressortir les grandes lignes de cette entrevue et d autre part la description du contenu du r glement et sa comparaison avec le Code de gestion des pesticides 13 2 1 Cheminement pr liminaire l adoption du r glement Comme pour plusieurs autres municipalit
88. s au Qu bec la ville de Magog a connu dans les derni res ann es des pisodes de cyanobact ries dans plusieurs de ses plans d eau principaux Suite ces pisodes de cyanobact ries r pandus un peu partout sur le territoire de la province les apports de nutriments dont le phosphore et l azote furent identifi s comme un des facteurs principaux favorisant la prolif ration de ces algues et par le fait m me la d gradation de la qualit de l eau la ville de Magog c est plus pr cis ment en 2006 et 2007 que la situation s est intensifi e Durant la saison estivale 2006 le lac Memphr magog fut touch pour la premi re fois tandis qu en 2007 ce fut le tour des lacs Lovering et Magog et aussi de la rivi re Magog MDDEP 2011a Suite ces pisodes de cyanobact ries la Ville de Magog a d cid de mettre en place davantage de moyens afin de prot ger et d am liorer la qualit de ses plans d eau Afin de prot ger ses plans d eau et de r agir la probl matique des cyanobact ries la ville met sur pied un plan d action sur la qualit de l eau en 2007 Ce plan d action identifie les situations probl matiques et pr voit diverses actions reli es des moyens de pr vention afin de prot ger et d am liorer la qualit de l eau Suite la mise en place de ce plan d action des dispositions r glementaires concernant la protection des berges le contr le de l rosion et le suivi des installations sanit
89. s et les insecticides ont t compar s entre eux pour s assurer qu une fois certains d entre eux interdits au moins un ingr dient actif homologu serait en mesure de contr ler chaque maladie et chaque insecte ravageur des pelouses Dans le cas des herbicides les m thodes de remplacement arrachage manuel sursemis terreautage etc ont t consid r es en marge des m thodes chimiques traditionnelles la fin de l exercice aucun ingr dient actif na t retir de la liste d ingr dients actifs interdits puisqu il existait des moyens de remplacement ou d autres ingr dients actifs non canc rig nes qui taient homologu s pour contrer chaque ravageur habituel des pelouses 37 La liste des ingr dients actifs autoris s dans les centres de la petite enfance les garderies et les coles a t labor e partir de la Loi School Environmental Protection Act SEPA une loi am ricaine f d rale MDDEP 2003 Cette loi adopt e en 1999 oblige les tablissements scolaires mettre en uvre un programme de gestion environnementale des pesticides qui ne permet l utilisation que de produits faibles risques Dans un premier temps les ingr dients actifs insecticides apparaissant l article 7 de la SEPA et homologu s au Canada ont t inscrits sur la liste id Par la suite d autres produits faible risque ou risque r duit n cessaires l entretien des espaces verts herbicides et fongicides ainsi
90. spects importants de l utilisation rationnelle des pesticides dans les programmes de lutte int gr e est la gestion de la r sistance L utilisation r p t e et continue de pesticides base du m me ingr dient actif appartenant la m me famille et au m me groupe chimique favorise consid rablement le d veloppement de populations r sistantes d organismes nuisibles SAgE Pesticides 2011 Les pesticides deviennent alors de moins en moins efficaces et les densit s de population des organismes nuisibles augmentent entra nant par le fait m me un besoin additionnel en pesticides La gestion de cette r sistance est toutefois possible en appliquant les principes suivants e Intervenir seulement lorsque n cessaire e effectuer la rotation des pesticides utilis s en tenant compte de leur m canisme d action ou groupe chimique e utiliser en alternance d autres moyens de lutte culturaux biologiques m caniques etc id Malgr leurs bienfaits sur la r duction du potentiel de risque les dispositions du Code de gestion des pesticides favorisent l apparition d organismes r sistants surtout en ce qui concerne les mauvaises herbes Quoique la majorit des mauvaises herbes posent plus un probl me au niveau esth tique ce n est pas le cas de l herbe poux qui provoque des allergies chez plusieurs personnes et peut engendrer le rhume des foins ou encore la sinusite chronique ou l asthme Malgr qu il existe plusieurs autres m
91. st me ontarien de l gislation des pesticides est bas sur un syst me de classification en 11 cat gories r gi par le R glement de l Ontario 63 09 En plus d tre homologu s par Sant Canada tous les pesticides utilis s sur le territoire ontarien doivent tre classifi s dans ce syst me Le tableau 4 1 pr sente un r sum des diverses cat gories du syst me de classification ontarien inspir de MEO 2009 Outre les crit res d crits dans ce tableau l indice de risque est galement consid r afin de classifier les 38 diff rents pesticides En somme avec ce syst me de classification le gouvernement ontarien se donne le droit de refuser de classifier un pesticide s il est d avis que selon le cas e l ma pas suffisamment de donn es pour le classer e son utilisation appropri e faite selon le mode d emploi inscrit sur son tiquette et conform ment la Loi et au pr sent r glement aura vraisemblablement une ou plusieurs des cons quences mentionn es au paragraphe 49 3 de la Loi dans une mesure qui est excessive d raisonnable ou non n cessaire e il n est pas dans l int r t public de le classer R gl de l Ont 127 09 art 1 Il est galement noter que la l gislation ontarienne pr voit que toutes les cat gories de pesticides pourront tre modifi es la lumi re de l apparition et de la classification de nouveaux produits sur le march ontarien de m me qu la lumi re de la modif
92. stimulent la prolif ration des cyanobact ries qui contribue au ph nom ne d eutrophisation des cours d eau et des lacs Le phosphore est pr sent sous diverses formes dans le sol et sa dynamique est complexe figure 3 2 tir de MAPA 2004 Le phosphore est tr s peu mobile dans le sol puisqu il se lie rapidement aux particules il se lessive donc peu et se d place tr s lentement de mani re horizontale id Le phosphore est un l ment constitutif de ATP principale source d nergie des plantes Il se trouve galement dans plusieurs sucres dits phosphat s et est essentiel au m tabolisme des hydrates de carbones dans la plante id Le principal probl me avec les applications de phosphore vient du fait que les recommandations de fertilisation sur la majorit des cultures y compris le gazon sont bas es sur les besoins en azote Ainsi la quantit de phosphore appliqu e d pend du ratio azote phosphore de l engrais appliqu plus celui ci est faible et plus la quantit de phosphore sera lev e Cette situation peut mener des situations o la quantit de phosphore d passe largement les besoins nutritifs des plantes Easton et Petrovic 2004 Une tude a d montr que l application de compost en tant qu amendement de sol pendant 3 ans provoque une augmentation importante du contenu en phosphore dans le sol d au faible ratio azote phosphore du produit l auteur de cette tude note d ailleurs qu il faudrai
93. t de la demande une valuation peut demander entre quelques semaines et une ann e ou plus Tout d abord avant qu une demande d homologation ne soit valu e elle doit subir un examen pr liminaire permettant de d terminer si la demande respecte les exigences de l ARLA concernant le format et le contenu On v rifie galement lors de cet examen si les tudes scientifiques fournies sont acceptables et si elles sont conformes aux protocoles internationaux Sant Canada 2009b Lorsque les exigences concernant l examen pr liminaire ont t remplies ARLA passe l valuation d taill e du produit en vue de son homologation L valuation d taill e comprend l valuation sanitaire l valuation environnementale ainsi que l valuation de la valeur et de l efficacit du produit L valuation sanitaire c est dire l valuation sur la sant humaine comprend trois tapes Tout d abord ARLA d termine les effets ventuels des pesticides sur la sant humaine et tablit les concentrations auxquelles l homme peut tre expos sans danger ces produits Les tudes portent notamment sur les pouvoirs de donner le cancer d alt rer les chromosomes et d induire des malformations cong nitales La deuxi me tape de l valuation sanitaire consiste en des valuations de l exposition des individus face au produit Finalement la derni re tape value l exposition aux r sidus dans les aliments pour les pr
94. t galement des difficult s enrayer efficacement l herbe poux sur le territoire de la ville 5 3 Troisi me constat Impacts possibles de la r glementation municipale de la ville de Magog concernant les engrais Tel que mentionn dans le chapitre 2 la ville de Magog interdit l application de tout engrais naturel ou chimique sur les pelouses se trouvant sur son territoire Il est toutefois permis d utiliser sur ces m mes pelouses du compost domestique et commercial L objectif principal de cette d marche tant de r duire l apport par ruissellement de nutriments tels le phosphore et l azote vers les cours d eau de la municipalit La partie du chapitre 3 concernant la fertilisation azot e et phosphat e des gazons ainsi que les risques et facteurs de pertes dans l environnement d montre certains faits Tout d abord concernant l azote il apparait que la source du fertilisant naturel vs synth tique n influence pas directement la perte d azote dans le sol puisque ultimement toutes les formes d azote appliqu es sont transform es en nitrate ou en ammonium par les micro organismes du sol De plus les tudes scientifiques publi es ce jour d montrent que g n ralement peu de nitrates sont lessiv s lorsque de bonnes pratiques de fertilisation du 54 gazon sont mises en place et qu elles seraient m me g n ralement plus faibles que celles provenant des gazons non fertilis s Par contre concernant le
95. t plusieurs dizaines d ann es afin d obtenir la m me augmentation avec des engrais synth tiques Soldat et Petrovic 2007 Lorsqu il est appliqu au sol le phosphore peut tre absorb par les plantes ou par les microorganismes Il peut aussi tre adsorb sur les particules de sol ou former des compos s avec d autres l ments comme le fer et l aluminium Anonyme 2009 Cette derni re situation viendra limiter la disponibilit du phosphore pour les plantes Plusieurs facteurs influencent la disponibilit du phosphore dans le sol comme le pH le type de sol la quantit de fer et d aluminium pr sents dans le sol etc id Le phosphore provenant des engrais naturels et des composts est li des cha nes de carbone Il resterait plus longtemps dans la solution du sol et serait donc plus sujet au lessivage Robbins et al 29 2000 Enfin lorsque ce phosphore est rel ch il est peu absorb par la plante probablement parce qu il est complex dans des mol cules organiques id Figure 3 2 Cycle du phosphore dans le sol Inorganique P en solution j organique P fix sur les H PO y HPO mati re min raux du sol ik a organique Pertes de P Pertes de P par lessivage par rosion du sol La plante absorbe surtout le phosphore sous la forme inorganique H2PO4 ou sous la forme de certains phosphates organiques Anonyme 2009 Tel que mentionn pr c demment le phosphore est tr s peu mobile da
96. t respectaient les crit res tablis pour la protection des esp ces aquatiques dans le milieu r cepteur En ce qui concerne les insecticides ils ont t d tect s moins souvent lors des analyses mais lorsqu ils taient pr sents les concentrations de ces derniers d passaient largement les crit res tablis pour le respect des esp ces aquatiques MDDEP 2005 3 1 2 Qualit de l air ambiant Au Qu bec il ny a pas actuellement de norme l gard des concentrations de pesticides dans l air ambiant Les donn es qu b coises relatives la pr sence de pesticides dans l air ambiant sont rares En 1996 le minist re du D veloppement durable de l Environnement et des Parcs r alisait une tude exploratoire afin de v rifier la pr sence dans l air ambiant des pesticides utilis s dans les vergers En plus des concentrations de pesticides utilis s dans ces vergers les r sultats d analyse montraient aussi la pr sence de faibles quantit s de deux pesticides non homologu s pour usage dans les vergers L utilisation dans d autres cultures ou dans les zones urbaines voisines fut l hypoth se alors envisag e pour expliquer leur d tection MDDEP 2005 En 1997 une tude compl mentaire celle de 1996 fut effectu e afin de v rifier la pr sence de pesticides dans lair ambiant mais cette fois d un secteur urbain voisin de 22 vergers En plus des pesticides li s l utilisation dans les vergers voisins
97. tait galement responsable d effectuer un suivi sp cifique et ponctuel des entrepreneurs uvrant sur le territoire Finalement lors du d p t de plaintes la municipalit les v rifications n cessaires taient effectu es Lors de la deuxi me ann e de mise en vigueur c est dire en 2010 l inspection g n rale du territoire et le suivi sp cifique des entrepreneurs furent un peu moins importants la Ville ayant davantage fonctionn par r ponse aux plaintes 2 5 Enjeux relatifs la mise en place et l application du r glement de la ville de Magog Comme il l a t mentionn pr c demment la d cision de mettre en place un r glement sur l utilisation des engrais et des pesticides fut motiv e par diff rentes probl matiques v cues la ville de Magog Il s agit entre autres de l apparition des cyanobact ries dans les plans d eau de la municipalit et des diff rentes plaintes re ues concernant les pr occupations envers les pesticides en milieu r sidentiel Suite la consultation de divers documents scientifiques et d avis d experts en la mati re il apparut que le phosphore tait identifi comme principal responsable de la prolif ration 19 des cyanobact ries dans les plans d eau L azote n tant pas consid r comme tel comme facteur contribuant ce ph nom ne la Ville d cida tout de m me de l inclure dans sa r glementation en interdisant l application de tout engrais de s
98. tales les formes min rales de l azote si elles ne sont pas absorb es par les plantes peuvent tre perdues par lessivage vers la nappe phr atique ruissellement par les eaux de surface ou par d nitrification vers l atmosph re ib Plus le volume occup par les racines dans le sol est grand plus l azote est absorb 27 efficacement et incorpor la mati re v g tale ib Dans le cas des gramin es gazon la densit exceptionnelle du tapis radiculaire et leur grande efficacit absorber l azote limite les risques de lessivage lorsque l on ajoute les doses d azote recommand es pendant la saison de croissance ib 3 5 1 Sources d azote Il existe sur le march plusieurs sources d azote qui peuvent entrer dans la composition des engrais commerciaux Ces sources d azotes peuvent tre divis es en deux grands groupes soit l azote lib ration rapide et l azote lib ration lente a Azote lib ration rapide Comme son nom l indique l azote lib ration rapide se retrouve rapidement disponible pour la plante suite son application Il provient principalement de sources synth tiques d azote fabriqu es en usine comme Pur e et le nitrate d ammonium Par contre certaines formes d origine naturelle comme le nitrate du Chili la farine de sang ou la farine de plumes sont consid r es comme des sources d azote lib ration rapide puisque leur vitesse de d gradation ressemble celles des sourc
99. tante Les recommandations sont les suivantes 59 e Mettre en place et reconna tre une certification environnementale dans le secteur de l entretien des espaces verts e r glementer seulement les apports de phosphore en milieu urbain e accentuer la sensibilisation de la population en lien avec l utilisation des pesticides et des engrais En am liorant la r glementation existante et en y ajoutant certains outils comme la certification et la sensibilisation il pourrait tre possible d utiliser ad quatement et de fa on responsable les pesticides et les engrais en milieu urbain tout en contr lant les risques li s la sant humaine et l environnement 60 LISTE DES R F RENCES Anonyme 2009 Revue de litt rature sur l incidence environnementale de la fertilisation des pelouses sur les cours d eau Revue de litt rature Document en processus de r vision Universit Laval Qu bec Qu bec 29 p ACIA 2007 Surveillance r glementaire de l ACIA Veiller la salubrit et l efficacit des engrais et des suppl ments au Canada n ACIA Site de l ACIA En ligne http www inspection gc ca francais plaveg fereng ferengfsf shtml Page consult e le 10 novembre 2010 ARLA 2009 La r glementation des pesticides au Canada n Pesticides et lutte antiparasitaire Site de Sant Canada En ligne http www hc sc gc ca cps spc pubs pest fact fiche reg pesticide index fra php Page consult e l
100. tation Lors de cette valuation l ACIA v rifie l effet d sir du produit comme l ment nutritif ou suppl ment examine les effets non intentionnels et potentiellement nuisibles du produit et ex cute un contr le approfondi de l tiquette du produit afin de s assurer que les renseignements qu elle contient sont vrais et exacts ACIA 2007 En somme le r gime de la Loi sur les engrais g r par l ACIA permet de s assurer que tous les engrais et suppl ments utilis s au Canada ne pr sentent pas de risques pour les tres humains les animaux les v g taux ainsi que les cosyst mes le sol et la biodiversit Le r gime permet galement de s assurer que les renseignements contenus sur l tiquette du produit sont vrais et exacts Par contre l utilisation ad quate la fabrication et l limination sans risque de ces produits rel vent de la responsabilit des provinces et municipalit s ACIA 2007 1 2 Niveau provincial La sous section qui suit pr sente un r sum de la l gislation actuellement en vigueur au Qu bec concernant les pesticides et les engrais respectivement 1 2 1 Pesticides En vertu de la Loi constitutionnelle de 1867 les provinces et les territoires peuvent adopter des lois relatives aux biens aux droits civils et aux int r ts locaux Sant Canada 2010 Les provinces et les territoires peuvent donc r glementer chez eux la vente l utilisation l entreposage le transport et l limi
101. tion de la teneur en phosphore dans cette eau de ruissellement Anonyme 2009 Ces situations sont les suivantes e La teneur en eau du sol e lorsque les sols sont gel s et qu il y a absence de couverture de neige e sites situ s dans une pente e gazon en p riode d tablissement sols peu profonds et ayant une texture fine Encore une fois ces situations ne sont pas inhabituelles sous couvert de gramin es gazon la pr caution est donc de mise 35 4 ANALYSE DE LA R GLEMENTATION ET DE SES ALTERNATIVES Afin de d terminer si la r glementation telle que pr sent e dans les chapitre pr c dents est une bonne fa on de r pondre aux objectifs vis s afin de pallier aux probl matiques v cues il sera maintenant question d analyser une autre forme de r glementation soit celle de l Ontario qui vise sensiblement les m mes objectifs De plus il sera galement question de m thodes alternatives l utilisation des engrais et des pesticides 4 1 Proc dure d laboration du Code de gestion des pesticides Parmi les l ments majeurs du Code de gestion des pesticides figure la r glementation de l utilisation des pesticides La base de la r glementation de l utilisation des pesticides se trouve dans les annexes 1 et 2 du Code tel que mentionn au chapitre 1 L annexe 1 comprend une liste d ingr dients actifs qu il est interdit d utiliser des fin esth tiques c est dire sur les pelouses des terrains pub
102. u b coise des pesticides 9 Tableau 1 2 Distribution des principales responsabilit s des trois paliers de gouvernement concernant la r glementation des pesticides ssesesnereeeeeseeerntrrrtteserrtnrrrnrersserrrnern n 12 Tableau 2 1 Comparaison des exigences du Code de gestion des pesticides versus celles du R glement 2317 2009 de la ville de Magog concernant la gestion des pesticides 17 Tableau 4 1 Syst me ontarien de classification des pesticides 40 Tableau 4 2 Lutte int gr e ses 42 Tableau 5 1 Ravageurs typiques des pelouses au Qu bec ssrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrns 51 Figures Figure 3 1 Cycle de l azote dans le sol 27 Figure 3 2 Cycle du phosphore dans le sol 30 vii LISTE DES ACRONYMES SYMBOLES ET SIGLES ACIA APGQ ARLA ASHOQ ATP C Ca CalEPA CIRC CRAAQ DDT EPA Fe FIHOQ INSPQ ISO LPA MAAP MAPAQ Agence canadienne d inspection des aliments Association des producteurs de gazon du Qu bec Agence de r glementation de la lutte antiparasitaire Association des services en horticulture ornementale du Qu bec Ad nosine triphosphate Carbone Calcium Agence de protection de l environnement de l tat de la Californie Centre international de recherche sur le cancer Centre de r f rence en agriculture et agroalimentaire du Qu bec Dichlorodiph nyltrichloro thane Agence de protection de l environnement des tats Unis Fer F
103. uatre et six tapes Le tableau 4 2 pr sente une description en six tapes inspir de MAPAQ 2004 L implantation et l entretien de la pelouse en milieu urbain n est pas une production agricole en soi mais elle pr sente plusieurs caract ristiques similaires et l approche de la lutte int gr e peut tre implant e dans ce milieu En effet en 2000 un projet pilote ayant pour objectif d adapter le principe de la lutte int gr e dans les pelouses a t mis sur pied en partenariat entre l Association des services en horticulture ornementale du Qu bec ASHOQ plusieurs municipalit s du Qu bec et le Centre de recherche en horticulture de l Universit Laval Cette tude a d montr qu il tait possible de r duire de 61 en moyenne l utilisation des pesticides pour l ensemble des pelouses l tude INSPQ 2001 Ces r sultats ont t obtenus en liminant les traitements avec des pesticides qui n taient pas justifi s et en proc dant des applications localis es seulement lorsqu un traitement tait n cessaire id Une partie de l industrie des professionnels en entretien des espaces verts s est dot e d un code d thique en mati re de lutte int gr e suite ce 41 projet pilote Par contre l absence de processus de contr le et de d finitions claires notamment en mati re de seuils d intervention ne favorise pas l atteinte des objectifs fix s Tableau 4 2 Lutte int gr e tapes Description
104. xercent ce droit en vertu de la Loi sur les comp tences municipales Par contre l article 102 de la Loi sur les pesticides d finit la primaut du Code de gestion des pesticides sur les r glements municipaux Les municipalit s doivent donc s assurer que leurs dispositions ne sont pas inconciliables avec le Code de gestion des pesticides Par ailleurs les r glements municipaux n ont pas tre approuv s par le MDDEP pr alablement leur adoption 11 1 4 R sum des responsabilit s en mati re de pesticides des trois paliers de gouvernement Le tableau 1 2 pr sente un r sum de la distribution des principales responsabilit s des diff rents paliers de gouvernement concernant la r glementation des pesticides au Canada inspir de Sant Canada 2009b Tableau 1 2 Distributions des principales responsabilit s des trois paliers de gouvernement concernant la r glementation des pesticides F d ral e Loi sur les produits antiparasitaires et R glement connexe e Homologation et r valuation e Sant humaine et s curit e Effets sur l environnement e valuation de la valeur et de l efficacit e Nouvelles strat gies e Conformit et application Provincial e Transpor vente utilisation entreposage et limination e Formation certification et d livrance de permis pour op rateurs et vendeurs e D versements et accidents e Permis et restrictions pour l utilisation e Conformit et application
105. ynth se ou naturel Cette d cision ne fut pas prise sans questionnement ni quelques prises de position en d faveur de la part de divers groupes ce moment la Ville se demandait si elle n allait pas trop loin tant donn que cet aspect sortait un peu du plan d action labor par la Ville au pr alable Cependant apr s questionnements et r flexions la Ville d cida tout de m me d aller de lavant avec cette question tant donn qu elle visait non seulement l limination de la prolif ration des cyanobact ries mais aussi dans un contexte plus large l am lioration de la qualit de ses plans d eau D autre part apr s 2 ann es d application du r glement la Ville est aux prises avec quelques probl mes d entretien de ses terrains sportifs dont l utilisation est intense En effet il s av re difficile d en maintenir la qualit avec l utilisation unique d amendements comme le compost Cette probl matique est peut tre galement v cue sur d autres types de terrains 20 3 IMPACTS DES PESTICIDES ET DES ENGRAIS SUR L ENVIRONNEMENT ET LA SANT HUMAINE Depuis quelques ann es plusieurs municipalit s du Qu bec mettent en place des r glements r gissant l utilisation des pesticides et ou des engrais sur leur territoire Comme il a t d montr dans l tude de cas sur la ville de Magog ces r glements sont bien souvent le r sultat de la volont des municipalit s de prot ger leur environnement en g n ra

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