Texte Brux.97
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1. se sentir concern Une clause introductive comme Etes vous dans ce cas Si vous tes dans ce cas alors vous pouvez aurait le m rite de sp cifier le domaine r f rentiel dans lequel le vous prend sa valeur Plus loin encore c est le tutoiement qui est instaur le texte verse alors dans une familiarit un peu forc e en nette rupture avec le parti pris d objectivit du d but Au total l effet produit par cet exemple est celui d une juxtaposition plus que d une int gration Trois mani res de d signer le public cible se succ dent dont les probl mes de compatibilit s quentielle sont apparemment ignor s Sans doute le r dacteur a t il cherch cumuler les b n fices pragmatiques associ s aux trois formules d signation objective interpellation neutre ou au contraire famili re mais sans investir d une quelconque pertinence communicative l instabilit qui affecte les choix nonciatifs et les formes d adresse au destinataire 3 Probl mes de choix dans les d signateurs an L impression de qualit associ e aux textes techniques comme bien d autres types de textes repose pour beaucoup sur l emploi des expressions dites r f rentielles ou anaphoriquesf dont le r le est en gros d assurer le rappel de l information pr sum e d j disponible dans les repr sentations partag es par les interlocuteurs Comme on l a d j vu propos de l exemple 4 les expressions r f rentielles sont un l2. Pour tre complet il faut ajouter que dans des cas comme 1 et 3 le recours au pronom ou au possessif de premi re personne constitue sans doute une solution de facilit pour le scripteur elle lui permet d viter de cat goriser avec pr cision par le biais d un syntagme nominal l actant utilisateur des outils dont il est question Dans certains cas la r f rence l instance d nonciation peut donc tre mise au service d une strat gie d vitement elle m me motiv e par une lacune lexicale 2 Cadrage fluctuant du public cible Le lecteur d un texte technique est en g n ral simultan ment un usager potentiel des techniques ou des objets que ce texte d crit La d signation de ce r f rent double face rel ve donc la fois de la deuxi me personne quand il est vis en tant qu allocutaire et de la troisi me quand il est vis objectivement en tant qu usager La r f rence au public cible comme allocutaire est assur e par le pronom de deuxi me personne Ce langage vous permet de faire des pages Web sur Internet ex forg d apr s 2 pour le d signer en tant qu usager on dispose d une panoplie linguistique qui va de l ellipse Pour s abonner Internet il faut s adresser une soci t ex 1 l usage d un nom g n rique ou nom de type l utilisateur ex 2 ou encore celui d un nom de classe au pluriel p ex les internautes Quand elle se concr tise syntagmatiquement cette poss
3. e C est du moins la conclusion qu inspirent 22 et 23 11 22 Les packets transmis sont remis dans l ordre la destination parce que chaque packet aura pu prendre des chemin diff rents c P 23 Normalement une information doit en premier lieu tre crypt e dans le protocole ad quat Vient ensuite la communication elle m me le client doit appel le serveur gr ce son adresse une fois la communication tablie le serveur renvoi un message de pr sence A partir de l le client envoie son message crypt e et attend un accus de r ception de la part du serveur En recevant le message le serveur envoi l accus de r ception et d crypte l information en utilisant le bon protocole Dans le cas du e mail on passe par un serveur DNS pour l adresse de notre interlocuteur serveur En ce qui concerne le cryptage il s agit d un protocole sp cifique dont j ai oubli le nom Les adresses dont je parle sont videmment des adresses IP Evidemment l information passe dans plusieurs couches avant de partir du client couches qu elle devra remonter dans le serveur c P Dans 22 l auteur proc de un rattrapage informationnel qui force le lecteur revenir en arri re la cause d un ph nom ne chaque packet aura pu prendre des chemins diff rents tant donn e apr s sa cons quence Les packets transmis sont remis dans l ordre Or dans ce texte vis e explicative l ordre chrono logique cause cons quence serait
4. guelin Norme et textualit Les proc d s r f rentiels consid r s comme d viants en langue crite in La langue fran aise est elle gouvernable G Schoeni J P Bronckart P Perrenoud ds Neuch tel Paris Delachaux et Niestl 1988 185 216 Anaphore cataphore et m moire discursive Pratiques 57 mars 1988 15 43 Ecrire en fran ais Coh sion textuelle et apprentissage de l expression crite avec M Denervaud et J Jespersen Neuch tel Paris Delachaux et Niestl 1988 223 pp 2e dition 1990 L approche des anomalies argumentatives Pratiques 73 mars 1992 51 78 Comment exercer le discours indirect libre en production L apport de la didactique du fran ais langue seconde Travaux neuch telois de linguistique 18 septembre 1992 201 221 Les probl mes d emploi du g rondif et des participiales en fran ais contemporain in K Zaleska et A Cataldi ds Le Fran ais Langue Etrang re l Universit th orie et pratique Actes du Colloque de Varsovie 25 26 novembre 1993 Varsovie Uniwersytet Warszawski Instytut Romanistyki 1995 243 260 14 Alternatives et d cisions lexicales dans l emploi des expressions d monstratives Pratiques 85 mars 1995 53 87 1995b D ficits dans la ma trise des proc d s de coh sion in J Anis et F Cusin Berche ds Difficult s linguistiques des jeunes en formation professionnelle courte Diagnostic et p
5. rentielles et variation in Langue fran aise 115 1997 101 110 1997b 15 Chutes I Nature des r gles de bonne formation textuelle Les erreurs ou malformations textuelles posent de d licats probl mes d identification tant donn le caract re particulier peu contraignant des r gles de composition textuelle macro syntaxiques Les jugements de bonne formation textuelle ob issent ils des crit res objectivables Et si oui de quelle nature sont ces crit res Faut il les situer au niveau linguistique ou plut t au niveau pragmatique interactionnel Malgr les nombreux travaux produits ces derni res ann es autour des probl mes de coh sion de rappel de l information d argumentation etc il reste beaucoup d couvrir autour de cette question 2 Pour ce que nous en savons au vu notre exp rience en la mati re analyser une faute l chelle transphrastique revient montrer selon quelle logique a t produite la s quence jug e d viante ou maladroite et selon quelle logique antagoniste elle a pr t censure que ce soit en contexte scolaire ou ailleurs Cela revient mettre en lumi re un conflit d int r ts strat giques entre le scripteur et le lecteur on en verra plusieurs ex dans la suite IV L identification des malformations textuelles Quand on travaille l chelle des textes et non dans le cadre troit de la phrase on en vient un jour ou l autre constater qu au niveau
6. discursif les m mes r alisations linguistiques peuvent se trouver tant t proscrites tant t valoris es Exemple I a Sur ces pages 1 e les pages web on y trouve de tout c P b Mais de ce grand voyage 1l n en revint jamais c c L bas ils comptent y dormir c d A son logis s y trouve Don Jos c e Mais non madame Octave ils aiment bien a 1 e le asperges Ils rentreront de l glise avec de l app tit et vous verrez qu ils ne les mangeront pas avec le dos de la cuiller Mais l glise ils doivent y tre d j vous ferez bien de ne pas perdre de temps Allez surveiller votre d jeuner Proust Du c t de chez Swann p 58 Exemple II 16 a Un matin d t il tait 6h45 un jeune adolescent d jeunait tranquillement Quatres minutes apr s il partit faire son jogging Soudain mi chemin un homme l attendait et lui demanda de l argent L homme devint agressif et lui dit que si la semaine prochaine je n avais l argent dans une mallette il me tuerait c FR b JF quarantaine svelte int r ts tr s vari s panouie rencontreraif monsieur de tr s bon niveau socio culturel veuf ou divorc comme moi v m lomane en vue de reformer un couple uni L Hebdo 26 11 2 12 92 c Alexandre Eiffel s assura que personne ne pouvait le surprendre et escalada l arbre avec difficult Son corps alourdi avait d sappris les mouvements souples qui lui permettaient nagu re de gr
7. ficits r dactionnels relev s dans le corpus de r f rence Seront cart s d embl e comme ne faisant pas partie de l tude les fautes de morpho syntaxe et d orthographe relevant d infractions aux normes de la grammaire traditionnelle Le propos portera d lib r ment sur des 2Institut romand de recherche et de documentation p dagogique Neuch tel 3 C est dire influenc par la morpho syntaxe et le lexique de l allemand souvent suite une traduction peu soign e probl mes de r daction plus diffus et moins faciles identifier concernant l inscription de l nonciateur et de l allocutaire dans le texte la d signation des objets de discours l usage des d finitions l apport d information autant de domaines qui touchent la planification textuelle au sens large et qui dans le texte technique sont vraisemblablement r gul s par des normes de genre sp cifiques IV Probl mes r dactionnels relev s dans le corpus 1 Irruption inopin e de l nonciateur Parmi les difficult s majeures rencontr es par le r dacteur d un crit technique figurent l inscription de l nonciateur et de l allocutaire dans le discours ainsi que le contr le des strat gies de d signation En guise d introduction ce probl me voyons quels moyens linguistiques recourent les auteurs des extraits 1 et 2 pour d signer l utilisateur potentiel du r seau Internet 1 Pour s abonner Internet il faut s adresser une soci t
8. g de cet instrument qu est l hypertexte cf Martin in Chaurand et Mazi re 1990 Mais cette d finition partielle et non signal e court le risque de rester non per ue comme telle Quant 20 il introduit une reformulation dont le lien avec le definiendum n est pas facile tablir la relation pos e entre la notion de r seau commut pour l utilisateur et ses incidences financi res pour l utilisateur demeure au bout du compte relativement nigmatique Dans 21 enfin une locution technique est glos e de mani re d lib r ment tautologique ce qui induit le sous entendu l g rement d sobligeant vous auriez pu comprendre tout seul de quoi il s agit la d finition propos e n apporte toutefois aucune aide pour interpr ter le donc qui suit manifestement inadapt l tat de l information partag e cf 14 et 15 supra 6 Probl mes de planification La mani re dont l apport d information est g r et organis prend une importance particuli re dans les textes d crivant des processus ou des s quences d op rations que le lecteur est cens non seulement comprendre mais aussi reproduire le cas ch ant information mal ordonn e Exploitant comme nous l avons fait plus haut les exemples a contrario relev s dans notre corpus nous postulerons que le lecteur d un texte technique s attend ce que les diff rentes phases d un processus lui soient pr sent es dans un certain ordre et sans interruption immotiv
9. m diocre ambigu incoh rent incompr hensible etc Quels conflits normatifs sont la source des r flexes de disqualification A quelles dissym tries d int r ts strat giques entre encodeur et d codeur ces conflits sont ils imputables 2 La seconde tape consiste exploiter directement les produits de l analyse d erreurs men e au pr alable d une part pour tablir les besoins en formation mais aussi pour laborer des exercices appropri s en vue de combler le cas ch ant les lacunes de l enseignement traditionnel Notre d marche d analyse d bouche donc sur des propositions p dagogiques pr cises et la m thodologie pr conis e consiste donner un r le central aux erreurs des apprenants en en faisant le point de d part du processus de rem diation En mati re de langue crite les besoins en formation voluent rapidement au gr du renouvellement des publics concern s et des types de texte ma triser Pour ne pas se laisser distancer les responsables de l enseignement sont conduits repenser en permanence en termes d efficacit les contenus d enseignement apprentissage propos s dans les diff rentes fili res de formation L analyse d erreurs repr sente notre sens une phase importante dans ce processus d adaptation Elle permet notamment de briser le circuit ferm dans lequel tendent fonctionner certains ouvrages scolaires qui force de s inspirer les uns des autres courent le
10. mal de ronds pour satisfaire d autres envies CFF 27 Petit petit c est toutes les grandes universit s qui ont t connect es puis partir des ann es 90 c est le grand public qui l a adopt en masse lt i e Internet gt Le commerce lectronique est en passe de prendre le m me chemin Idem pour les entreprises c P Le cas de 24 est assez simple qui pr sente une structuration de type p riode narrative avec insertion parenth tique proche d un mode de production oral avec des d buts de clauses syst matiquement signal s par des connecteurs alors puis et Dans cet exemple 1l suffirait en effet d ajouter une ponctuation adapt e et de supprimer certains connecteurs pour r soudre les principaux probl mes de lecture constat s Il n en va pas de m me dans 25 et 26 o la densification quasi caricaturale de l information para t li e la superposition de deux objectifs pragmatiques incompatibles le texte tente d aguicher le client en particulier gr ce des clins d oeil lexicaux en l occurrence mal ma tris s mais il ne renonce pas apporter en m me temps de mani re pesante des pr cisions juridiques exhaustives sur les moyens de transport concern s Par contraste l extrait 27 transgresse une r gle de concision l information y appara t inutilement dilu e V Conclusion 13 D ores et d j les analyses propos es ici permettent de jeter les bases d un programme d enseignement ou de formation c
11. qui nous fournie une adresse et peut nous faire conna tre sur le r seau c P 4 2 HTLM est un outil de base permettant l utilisateur d entrer des donn es requ tes informations choix etc Ce langage nous permet de faire des pages Web sur Internet c P Le premier r dacteur adopte initialement une formulation impersonnelle Pour s abonner il faut alors que le second choisit de mentionner un actant type caract re g n rique explicitement d sign par un SN d fini l utilisateur Ce faisant les deux auteurs se conforment un st r otype du discours savant qui privil gie la troisi me personne et tend occulter la r f rence aux partenaires de l interlocution cf Ouellet 1986 Toutefois l emploi ult rieur d un nous d signant conjointement nonciateur et allocutaire s rompt avec ce parti pris d impersonnalit en m me temps qu il impose un calcul interpr tatif une relation de cor f rence doit en effet tre construite sur des bases extra linguistiques entre le nous en question et l utilisateur voqu pr c demment L apparition d un pronom de premi re personne conf re ces extraits un statut stylistique hybride cheval sur la note d expert tonalit distanc e et une autre forme de discours qui tout en affichant d lib r ment la r f rence la situation de parole placerait en quelque sorte sur le m me 4 La source des exemples sera indiqu e de la mani re suivante c P corpu
12. sert cr er des pages internet il y en a d j eu plusieurs versions Ce langage est compos d attributs de tags permettant de faire des tableaux des formulaires etc c P 11 C est un r seau qui a vu le jour dans les ann es 70 Ceci a commenc par une demande des militaires am ricains au temps de la guerre froide Son nom tait Arpanet ce r seau tait maill et reliait environ 10 000 machines ce type de r seau permettait en cas d attaque de toujours pouvoir continuer la transmission gr ce aux diff rents chemins pour atteindre une m me destination c P Les exemples 10 et 11 montrent bien qu une r currence syst matique des m mes descripteurs lexicaux n est pas de nature garantir un fonctionnement satisfaisant de la r f rence m me dans le texte explicatif Tout un travail d quilibrage entre novation et redondance semble donc n cessaire pour parvenir une utilisation optimale des d signateurs 4 Mauvaise estimation de l tat du savoir partag A l instar du texte scientifique le texte technique est un discours vis e r f rentielle qui pr tend communiquer des connaissances sur le monde L nonciateur par d finition d tient un savoir et un savoir faire qui ne sont pas ou pas encore partag s par l allocutaire et qui sont en principe l objet m me du discours Or le succ s de l acte de communication exige que cette dissym trie des comp tences soit clairement mesur e et pri
13. Diagnostic des erreurs dans un corpus d crits techniques Marie Jos B guelin Universit s de Neuch tel et de Fribourg Pr sidente de la D l gation la langue fran aise de Suisse romande I Pr ambule Quand il s agit d aider un public notamment un public d adultes am liorer ses comp tences en r daction le probl me de l valuation s av re central et l on se heurte la question la fois d rangeante et in vitable de la qualit des textes Cette notion est elle enti rement de l ordre de l objectivable Que l on soit enseignant didacticien chercheur en sciences du langage ou simple lecteur est on toujours capable de justifier jusqu au bout les raisons pour lesquelles un texte est jug meilleur qu un autre En l absence d erreurs massives de morpho syntaxe et d orthographe on a remarqu depuis longtemps que le sentiment d avoir affaire une production crite m diocre ou maladroite ne s accompagne pas forc ment d un diagnostic pr cis n1 d une claire conscience des d ficits qui sont en jeu Charolles 1978 A des fins didactiques mais aussi pour mieux conna tre les propri t s de la langue crite en g n ral il s av re donc utile d entreprendre une t che d explicitation et de s interroger sur la nature exacte des normes de bonne formation textuelle La t che est d licate car le danger existe de se repr senter les normes de composition textuelle de mani re rigidifi e et r ductionniste or ces
14. autre part sont d j admises comme vraies par les interlocuteurs Si tel n est pas le cas l interpr te est confront un coup de force pr suppositionnel et il ressentira le discours comme entach d un certain terrorisme On peut observer que dans 14 et 15 le remplacement de donc par un connecteur reformulatif Il s agit d une technologie ouverte c est dire libre de droits serait de nature faciliter la compr hension tout en accroissant la port e vulgarisatrice du texte au sens positif du terme Dans l exemple suivant l introduction d une notion technique non signal e comme telle est susceptible de poser probl me pour des raisons analogues 17 Pour la messagerie on a un serveur et ensuite le login pour atteindre la personne d sir et lui envoyer un message c P la notion de login n a pas t introduite pr alablement En effet la r f rence assur e par le syntagme d fini le N prend appui la fois sur le pr suppos d unicit totalit associ au d terminant le et sur la fonction 1dentifiante assign e au d signateur En d autres termes c est l l ment lexical login qui est cens permettre d identifier l objet vis et cette identification n a chance d aboutir que si l allocutaire conna t d j le mot et sa signification Dans ce passage l ind fini aurait clairement un r le facilitateur surtout s il tait assorti d une reformulation paraphrastique un login c est dire l ignorance ven
15. ibilit d alternance nonciative pose toutefois certains probl mes de planification Le probl me surgit par exemple lorsqu un texte technique comporte un enjeu commercial et se double d une vis e publicitaire comment dans ce cas d signer celui qui l on s adresse quelle s strat gie s discursive s permettent d atteindre efficacement le consommateur travers le lecteur 5 Les jeunes de moins de 25 ans qui veulent profiter fond de leurs loisirs devraient opter pour la nouvelle carte Voie 7 Vous pouvez gr ce elle en payant 79 francs vous composer des programmes fabuleux durant toute une ann e Pas question de flipper Si fu as moins de 25 ans tu peux Voyager tous les soirs en 2e classe d s 19 heures sans payer gr ce la carte Voie 7 et vivre aussi de fantastiques week end CFF Tir du document CFF l extrait 5 t moigne de choix fluctuants dans la d signation du public cible Dans la premi re phrase celui ci est cern objectivement gr ce un SN d fini complexe les jeunes de moins de 25 ans qui d finit pour ainsi dire juridiquement une classe d ayants droit Mais dans la seconde phrase le lecteur est sollicit de mani re abrupte par un vous relativement quivoque S agit il d un pluriel ou d une forme polie Le contexte ne l ve pas l ambigu t De surcro t le lecteur doit comprendre par lui m me que s il n appartient pas la classe d ge pr c demment d finie il n a pas
16. ieu de dissension potentielle entre point de vue du lecteur et point de vue du scripteur Ainsi en est il quand l expression choisie est re ue comme inadapt e aux circonstances de la communication qu elle comporte un descripteur insuffisamment pr cis et ou discriminant ou encore quand elle traduit certains changements de perspective implicites sur l objet Examinons de ce point de vue les exemples 6 9 6 Les routeurs du r seau Internet sont des routeurs intelligents C est dire qu ils apprennent automatiquement quels routeurs sont en dessous de lui quels routeurs sont dans le m me domaine que lui son niveau et quel est son routeur sup rieur c P 7 le routeur le plus proche ouvre le paquet X 25 contr le l adresse et si ce n est pas lui le renvoie au routeur suivant c P 8 pour les e mails m me principe qu au dessus mais les adresses e mail contient le nom du propri taire et le serveur o la boite lettres se trouve c P 9 Ces tags vont tre transmis aux clients lors de l appel et c est lui qui devra les interpr t s et recr er le document Les cons quences sont que un document n aura pas obligatoirement le m me aspect sur tout les clients c P Les r dacteurs inexp riment s ont tendance a utiliser hors de propos les pronoms de mani re indirecte comme dans 6 o le pronom au singulier r f re vraisemblablement un routeur type implicitement d duit de la classe Les rou
17. imper toute vitesse et mon costume ne facilitait pas mon ascension Alexandre Jardin Le petit sauvage 14 Etant donn qu on utilise la commutation par paquet chaque paquet est ind pendant des uns des autres c P d but de r ponse la question 2 10 ce language est compos de tag un tag commence toujours avec le caract re lt et finie avec gt donc lt blinc gt ce texte va cliniot lt blinc gt c P D abord C est une observation importante nos yeux D abord elle ouvre la porte une revalorisarisation de la production de l l ve ou de l apprenant pas fausse en elle m me Cela incite r investir chaque fois que c est possible les structures censur es en les ins rant dans des contextes nonciatifs appropri s Ensuite ce genre de faits montre 17
18. jectivit de l nonciateur Kerbrat Orecchioni 1980 Certes le syntagme nominal d monstratif est par d finition favorable une recat gorisation du r f rent manoeuvre discursive qui se r v le souvent exploitable du point de vue de la planification du texte et ou de l argumentation cf Corblin 1987 Reichler B guelin 1995b Dans le cas pr sent n anmoins la paraphrase p jorative n est pas justifi e par le contexte de mani re la fois d sinvolte et un peu gratuite l auteur se sert de l anaphore lexicale pour afficher une position id ologique antimilitariste sans souci de pertinence par rapport au propos principal A vu de ces exemples l impression qui domine est que les auteurs des copies concern es ont eu une certaine peine respecter du moins de mani re suivie la convention institu e par la consigne Celle ci voulait que le texte s adress t un public anonyme ext rieur la situation de classe les auteurs taient invit s adopter une position nonciative d experts discrets cet adjectif tant pris la fois au sens de r serv l auteur d un texte technique efface sa pr sence derri re les faits qu il rapporte et au sens de s par l auteur d un texte technique se pr sente comme distinct de son allocutaire profane Selon un cas de figure banal en contexte scolaire les l ments de la situation d interlocution r elle ont donc interf r avec ceux de la situation fictive simul e par l exercice
19. normes d pendent troitement des circonstances de production du document concern et n ont nullement le caract re plus ou moins m canique des r gles de la grammaire interne la phrase Dans la foul e de la c l bre Grammaire des fautes du Genevois Henri Frei 1929 nous avons entam il y a quelques ann es une tude des erreurs de r daction en vue de mieux comprendre comment s exerce la censure sur les textes et aussi dans la mesure du possible en vue de rendre plus efficace l enseignement du fran ais crit Il sera question ici de ce courant de recherches dont les r sultats trouvent s appliquer assez naturellement au cas de la r daction technique IL Principes m thodologiques Notre approche des malformations textuelles a t pr sent e dans un certain nombre de travaux cit s en bibliographie et plus particuli rement dans l ouvrage Ecrire en fran ais Cette approche proc de en deux tapes dont l une rel ve de la linguistique et plus pr cis ment de son volet pragmatique et l autre de la didactique des processus r dactionnels 1 Face un texte jug m diocre ou mal crit la premi re t che que nous nous assignons consiste identifier aussi pr cis ment que possible les d ficits incrimin s Quels ph nom nes langagiers quels types de configurations discursives sont stigmatis s par les verdicts qui r sument les impressions de lecture d favorables maladroit peu clair confus
20. ontinue consacr la r daction technique place du je et du vous dans le texte technique r flexion sur l image des interlocuteurs refl t e par le texte moyens linguistiques permettant d assumer et de contr ler la dissym trie des savoirs de r f rence recherche de lexique autour de la d signation des objets de discours strat gies de rappel de l information plan des descriptions de processus et de sch mas d action etc Nous esp rons avoir ainsi d montr qu il existe un bon usage des erreurs dont la didactique du texte crit peut tirer profit Par ailleurs en prenant soin d indiquer aux apprentis r dacteurs que leurs productions ne sont pas forc ment fausses en elles m mes mais qu elles sont souvent plus simplement inadapt es un certain contexte de communication nous pr conisons une sensibilisation aux contraintes de genre en vitant de restreindre l apprentissage de l crit un quelconque sous code du fran ais Le probl me qui se profile ici est celui de ce qu on appelle des langages de sp cialit fran ais des affaires langue technique langue scientifique etc A notre sens ces diff rents langages ne sont rien d autre que le r sultat d une s lection de certains modes nonciatifs qui leur tour s lectionnent des formes linguistiques privil gi es sans que pour autant les formes non retenues soient mettre hors langue 1 Travaux voqu s sous point II M J Reichler B
21. op dense trop dilu e 12 Dans d autres extraits l information est manifestement apport e de mani re trop dense ou au contraire trop dilu e 24 Alors apr s avoir finie d crire mon e mail et que je suis pr s pour l envoyer alors je fait une connexion via la ligne t l phonique sur mon serveur d acc s si je ne sais par encore relier puis je lui envoye le message et celui ci est envoyer en petit paquet contenant plusieurs information comme bien sure le contenu du mail mais aussi l adresse du destinataire et la mienne Donc les informations sont v hicul gr ce au Protocol TCP IP et se retrouve sous forme de petit packet le message est fractionn c P 25 Que diriez vous de voyager tous les soirs sans payer d s 19 heures en 2e classe sur l ensemble du r seau suisse des CFF et de nombreux chemins de fer priv s ainsi qu bord d un grand nombre de bateaux Cr L ensemble du r seau suisse des CFF et de nombreux chemins de fer priv s des bateaux ainsi que les bus de certaines villes sont ta disposition CFF 26 Tu n auras pas te fendre de grand chose pour prouver un max de plaisir car les trajets gratuits en 2e classe sur le r seau des CFF et de nombreux chemins de fer priv s ainsi que les services suppl mentaires et l assurance voyage li s la carte Voie 7 ne te co teront qu un sourire sur une photo d identit et 79 francs par ann e soit moins de 22 centimes par jour Il te restera donc pas
22. risque de perp tuer des activit s sur la langue dont l effet se r v le d cevant voire contre productif III Pr sentation du corpus Dans la suite de cette communication on tentera d appliquer un corpus d crits techniques le type d analyse qualitative voqu ci dessus C est le diagnostic des d ficits r dactionnels qui sera illustr ici plut t que le volet rem diation cf sur ce point la contribution de De Pietro et Matthey ici 1 Notons que plusieurs des probl mes de r daction abord s dans ce livre sont communs tous les types de texte m me Les documents exploit s en vue de la pr sente tude sont les suivants Pour l essentiel un corpus d une vingtaine de copies d tudiants en informatique auxquels a t demand un travail de synth se sur le fonctionnement du r seau Internet l intention d un public averti mais non sp cialiste Aimablement transmises par Luc Olivier Pochon collaborateur l IRDP 2 ces copies refl tent de mani re assez exemplaire l tat des comp tences en langue crite de jeunes techniciens romands encore en cours de formation sur un propos qui concerne troitement leur sp cialit En second lieu un texte r dig par des professionnels l intention d un public profane il s agit d une circulaire diffus e par le Service informatique de l universit de Fribourg SIUF cens e fournir la marche suivre pour acc der distance au r seau informatique de l
23. rnet et celle de mon destinataire c est le protocole TCP IP qui s occupe des probl mes de communication entres syst mes diff rents c P Selon la tendance propre aux discours savants le texte 3 exhibe en effet tous les signes de la d s nonciation et de l effacement des actants anthropomorphes verbes au passif sans agents est d coup e tre envoy e sont tiquet s nominalisations d verbales transmission communication verbe impersonnel il existe autant de marques linguistiques qui selon Ouellet 1986 contribuent cr er la fiction d un discours sans origine qui se contenterait de laisser parler les faits Ainsi l irruption du possessif de premi re personne mon adresse Internet et celle de mon destinataire appara t elle peu congruente avec les choix nonciatifs environnants L exemple 4 r v le un autre type de transgression toujours li une intervention de l nonciateur 4 lt Il s agit d Internet gt C est au d part un r seau qui a t invent par les militaires Ces tristes individus voulaient un r seau qui soit l abri d une attaque nucl aire c P Le groupe nominal d monstratif en italiques qui rappelle un r f rent pr c demment introduit sous l tiquette militaires contient un d signateur axiologiquement marqu tristes individus qui traduit fortement la 5 L allocutaire apprenant est bien s r invit investir cette position d nonciateur type sub
24. ropositions de rem diation De la langue ordinaire au technolecte Actes du Colloque international de Paris X Nanterre 19 21 d cembre 1994 Num ro sp cial deLINX Universit Paris X Nanterre 1995 vol II 405 422 1995c avec J Jespersen Argumentation et discours rapport pr sentation d une s quence didactique Pratiques 96 d c 1997 101 124 Autres textes cit s Ali Bouacha Abdelmadyjid Le discours universitaire Berne Peter Lang Coll Sciences pour la communication 1984 Chaurand Jacques et Mazi re Francine ds La d finition Paris Larousse 1990 Charolles Michel Introduction au probl me de la coh rence des textes Langue fran aise 38 1978 7 43 Combettes Bernard Fresson J et Tomassone Roberte De la phrase au texte classe de 4e et classe de 3e Paris Delagrave 1979 et 1980 Corblin Francis Ind fini d fini d monstratif Gen ve Droz 1987 Mortureux Marie Fran oise et alii La vulgarisation Langue fran aise 53 f vrier 1982 Ouellet Pierre d Les discours du savoir Cahiers de l ACFAS no 40 Presses de l Universit du Qu bec 1986 Reichler B guelin Marie Jos Anaphores pronominales en contexte d h t rog n it nonciative effets d in coh rence in L Tasmowski De Ryck et al ds Relations anaphoriques et in coh rence Amsterdam Rodopi 1997 31 54 1997 a Reichler B guelin Marie Jos Strat gies r f
25. s Pochon SIUF texte du Service informatique de l Universit de Fribourg CFF d pliant publicitaire des Chemins de fer f d raux L orthographe d origine des copies a t respect e mais les italiques sont de nous pied sous l tiquette du nous les partenaires de l interlocution On peut penser ici une interf rence avec le discours didactique auquel sont quotidiennement confront s les auteurs de ces textes l ves dans une cole technique On sait en effet que le discours didactique fait volontiers usage du nous qui permet d associer l nonciateur et l allocutaire engag s dans une qu te commune du savoir Par ailleurs ce type discursif favorise notamment quand le locuteur pr sente une d monstration un emploi un peu particulier de je qui plut t que l nonciateur proprement dit d signe g n riquement fout nonciateur potentiel du discours en train d tre prononc s c est le je pose deux et je retiens trois du cours d arithm tique cf Ali Bouacha 1984 Un tel emploi de la premi re personne du singulier semble cependant inopportun ou du moins incongru dans l extrait 3 ci dessous 3 La transmission d informations se passe en couches selon le mod le OSI Il existe 6 couches dans le mod le OSI l information descend de la couche logicielle jusqu la couche mat riel du mod le et elle est d coup e en paquets avant d tre envoy e ceux ci sont tiquett s l aide de mon adresse Inte
26. se en compte par le scripteur L emploi de certains connecteurs logiques et argumentatifs nous en fournira un exemple a contrario 12 Internet est de nos jour le r seau le plus populaire au monde Ce r seaux regroupe bien s r lui seul d autre r seaux mais bien entendu aussi des utilisateurs provenant de tout le coin du monde c P 13 Le langage HTML est le langage qui permet de r aliser des pages HTLM qui sont donc lisibles par les navigateurs tels que Explorer ou Netscape c P 14 C est un langage formel donc ne comprenant pas d algorithme c P 15 Il s agit d une technologie ouverte donc libre de droits c P 16 Gr ce a cest tags la page peut tre reconnue par toutes sorte de machine puisque c est le navigateur qui interpr te la page c P Dans 12 les s quence de type bien s r p bien entendu p sont des formes d appel l autre paraphrasables en gros par vous savez d j p c est vous qui auriez pu dire p Si de fait p n est nullement vident aux yeux de l allocutaire il risquera de se sentir d pass face un discours manifestement inadapt l tat de son savoir De mani re analogue l emploi d un donc ou d un puisque devrait toujours dans un texte technique conduire m diter sur les attentes du lecteur type et sur l tat pr sum du savoir partag En disant p donc q ou p puisque q le locuteur pr suppose en effet que les relations entre p et q inf rence d une part causalit d
27. semble t il plus favorable la compr hension et la m morisation du processus d crit qu une strat gie d explication a posteriori Comparer de ce point de vue 22 22 22 Comme chaque paquet aura pu prendre un chemin diff rent les paquets transmis sont remis dans l ordre une fois arriv s destination texte remani Quant 23 il pose un probl me de planification plus global Le d but du passage explique la proc dure d envoi d un message lectronique il est abondamment balis et organis selon une logique temporelle en premier lieu ensuite une fois la communication tablie A partir de l Pourtant l expos ne d bouche pas sur la description en principe attendue de la phase sym trique de r ception du message A partir de Dans le cas du e mail l auteur de la copie s engage dans un commentaire de type restitution de connaissances scolaires visant apporter certaines pr cisions techniques propos desquelles il n est visiblement pas tr s l aise Quant au lecteur profane il a quelque peine s y retrouver et comprendre par exemple quelle phase du processus est concern e par la remarque finale Il n est pas un hasard que ce changement d orientation du discours co ncide avec une r apparition redondante des marques nonciatives et des appels l allocutaire dont j ai oubli le nom dont je parle videmment 2 occurrences cf plus haut sous 1 et ex 12 information tr
28. teurs du r seau Internet pr c demment mentionn e un emploi identique peu coop ratif pour l interpr te figure au d but de 9 Quant 7 9 ils pr sentent des cas de m tonymies g n ralisantes qui sont source d ambigu t donc de difficult la lecture Dans 7 le pronom lui vise en fait l adresse m tonymiquement d sign e ici par son propri taire on s attendrait plut t en l occurrence un pronom possessif comme la sienne dans 8 le serveur est mis de mani re analogue pour le nom du serveur enfin dans 9 sur tout les clients doit apparemment tre compris comme sur tous les ordinateurs ou sur tous les crans des clients Or si la langue courante fait grand usage d approximations m tonymiques telles que je ne suis pas dans l annuaire i e mon adresse mon nom n est 6 C est dire essentiellement les pronoms de troisi me personne et les syntagmes nominaux d finis au sens large 7 Notons que de tels changements ne sont pas r pr hensibles en soi ils peuvent se r v ler parfaitement appropri s d autres contextes communicationnels et discursifs Reichler B guelin 1997a et 1997b pas il semble que le texte technique en vertu de sa vocation explicative soit peu propice ce type de figure Un autre d faut fr quent qui touche les expressions r f rentielles consiste en une stabilit excessive des d signations laquelle induit un effet de monotonie perturbant la lecture 10 Ce langage
29. tuelle de l allocutaire serait alors prise en compte par l auteur du texte technique qui introduirait explicitement un nouvel objet plut t que de courir le risque de le pr supposer d j identifi Quant l exemple 18 il utilise sans le d finir un terme portable dont la forme est famili re mais dont le sens rel ve manifestement ici d un jargon d initi s 18 Ce langage est portable sur n importe quelle plateforme c P 5 Probl mes de d finition 10 La frustration du lecteur atteint son comble quand un texte vis e explicative propose des d finitions ou des reformulations paraphrastiques qui pour une raison ou une autre n atteignent pas leur but 19 HTML utilise le principe de l hypertexte On a la possibilit de cliquer sur un mot ou sur une image et cela provoque le chargement d une nouvelle page HTML c P 20 Internet est un r seau commut pour l utilisateur c est dire que plus l utilisateur emploiera internet plus il devra d bourser et vice versa moyennant cependant une taxe de base c P 21 L acc s par mulation de terminal est comme son nom l indique utilis pour muler un terminal d ordinateur central distance donc il ne vous permet pas d utiliser des programmes comme Eudora Pro Netscape NCSA Telnet ou encore Fetch pour le FTP SIUF Ainsi dans 19 la seconde phrase est vraisemblablement une d finition de chose fournissant en quelque sorte un mode d emploi en abr
30. universit partir d un ordinateur personnel Ce document illustre de mani re g n rale les difficult s de communication qui surviennent quand la disparit des connaissances d arri re plan entre producteurs et utilisateurs d crits techniques est soit insuffisamment th matis e soit franchement m connue Enfin un d pliant diffus par les Chemins de Fer F d raux CFF destin d crire en m me temps qu promouvoir une nouvelle formule d abonnement destin e aux moins de 25 ans Entach de fran ais f d ral le d pliant en question est r dig de telle mani re qu il incommode le public cible aupr s de nombreux Romands notamment de la jeune g n ration les campagnes publicitaires r centes des CFF ont ainsi pi tre r putation et l on verra quelles particularit s formelles peut tre imput un tel chec m diatique M lant objectif publicitaire et objectif explicatif ce texte n est sans doute pas un exemple d crit technique proprement parler notre d charge relevons que les limites de la cat gorie sont loin d tre tranch es en toute rigueur N anmoins la vis e mixte dont il t moigne est en elle m me int ressante elle caract rise l heure actuelle bon nombre de documents con us la fois pour fournir le mode d emploi d un produit et pour en valoriser les m rites des fins commerciales Dans le cadre qui nous est imparti il sera possible d analyser quelques uns seulement des d
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