Home

Audit du dispositif de contribution à l`élimination des déchêts d

1. N Propositions HAINE R f rences envisag 1 Confier Al ADEME le soin de proc der l valuation du Etude type ESTEM I A3 gisement des emballages m nagers 2 D finir la fronti re entre le r gime des emballages D cret I B2 et II m nagers et le r gime des emballages non m nagers C2 notamment pour permettre d assujettir les emballages de la consommation hors foyer 3 D finir par la loi projet de loi relatif I B3a B4 la notion de responsabilit largie du producteur la mise en ceuvre du la mission des co organismes Grenelle de et les m canismes de contr le et de sanction qui leurs l environnement dit sont applicables Grenelle2 4 D cliner l objectif de recyclage de 75 des emballages D cret compl tant I A3 et par mat riau et inscrire ces objectifs dans l article R541 art R 541 14 4 du II D 3 a 14 du Code de l environnement Code Env et CDC Agr ment 5 FONCTIONNEMENT des ECO ORGANISMES Cr er une instance d arbitrage pour trancher les D cret I B3c et conflits entre les co organismes et leurs partenaires Elb La demande d agr ment par un co organisme devra CDC Agr ment comporter l engagement de respecter les d cisions IT A2b rendues par cette instance 6 Ins rer dans le cahier des charges du futur agr ment D cret compl tant des exigences relatives art R 543 59 du I C 1 la gouvernance Code Env I C3 au contr le i
2. 7 En r alit le contrat d adh sion EcoEmballages ne pr voit cette possibilit que si le co contractant ne peut pas limiter l apposition du point vert aux seuls emballages destin s aux m nages On comprend le choix habituel des entreprises Rapport page 42 L ADEME crit que sur le plan r glementaire une partie de l extension est jug e du domaine de la simple interpr tation du d cret du 1 avril 1992 par ex la consommation hors domicile mais avec rejet de l emballage par le consommateur dans un espace public voire priv serait clairement vis e par le d cret Cette extension serait facilit e par certaines r gles actuelles appliqu es par les co organismes contrairement ce que semble indiquer le texte de l engagement n 253 du Grenelle les emballages pour les distributeurs automatiques des espaces publics ou la vente des stations services des aires d autoroute sont ainsi soumis au point vert mais rendue plus d licate par d autres pratiques non exigence de la contribution pour des ventes au guichet L ADEME consid re par contre que la lettre m me du d cret emp che une interpr tation r ellement extensive comme pour tous les cas o c est bien le professionnel qui jette l emballage vide bouteille de vin au restaurant De ce fait l ADEME proposait une modification du d cret prendre rapidement pour sa mise en ceuvre lors du nouvel agr ment L interpr tation de la mission est qu u
3. Rapport page 55 D autres diff rences sont beaucoup plus g nantes A cet gard l exemple le plus flagrant est sans doute constitu par la signal tique couleur des bacs de collecte Une m me personne selon qu elle se trouve dans sa r sidence principale dans sa r sidence secondaire ou ailleurs pourra devoir d poser le m me emballage soit dans le bac 4 couvercle jaune soit dans celui a couvercle bleu ou encore dans celui couvercle vert d autres couleurs sont possibles ou encore dans des sacs transparents de couleurs galement variables En outre ces diff rences rendent impossible toute communication nationale concr te le meilleur moyen pour que nos concitoyens sachent comment bien jeter leurs d chets d emballages serait d organiser r guli rement une campagne d information la t l vision indiquant par exemple que les d chets d emballages sauf le verre vont dans un bac couleur jaune Dans la situation actuelle les campagnes nationales sont r duites une incitation trier pour le bien de la plan te ce qui ne r pond pas aux questions pratiques de la population Une trop grande diversit dans les flux peut aussi compliquer le d veloppement du recyclage pour les m mes raisons de multiplication de situations pour le citoyen sortant de sa commune et d impossibilit d une communication nationale sur le tri 6 De l avis g n ral le principal enjeu pour atteindre les nouveaux objectifs de recycl
4. REPONSE DE LA DIRECTION GENERALE DE LA PREVENTION DES RISQUES Ressources territoires et hab E Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Direction g n rale de la pr vention des risques Service de la pr vention des nuisances et de la Paris le Le directeur g n ral de la pr vention des qualit de l environnement risques D partement Politique de gestion des d chets A Monsieur le vice pr sident du Conseil g n ral de l industrie de l nergie et des technologies Monsieur le chef du service de l Inspection R f DPGD 09 058 BQEP 09 61 g n rale des finances Affaire suivie par Laure TOURJANSKY Yannick PREBAY nergie et climat D veloppement durable Pr vention des risques Infrastructures transports 8 me Pr sent pour l avenir Monsieur le vice pr sident du Conseil g n ral de l environnement et du d veloppement durable Objet r ponse au projet de rapport de la mission d audit du dispositif de contribution l limination des d chets d emballages m nagers dans le cadre de la proc dure contradictoire Le rapport de la mission d audit du dispositif de contribution l limination des d chets d emballages m nagers comporte de nombreuses analyses qui ont retenu mon attention et qui guideront utilement le travail de r agr ment Je retiens ainsi la n cessit d attacher une attention particuli re au fonctionnement de la fili re dans les DOM d am liorer
5. 80 Ce taux est d fini comme le rapport entre les aides l limination des d chets d emballages et la somme des co ts de la collecte s lective et de l limination des emballages restant dans les ordures m nag res r siduelles diminu e des recettes de vente des mat riaux tri s L engagement n 254 du Grenelle de l environnement qui fixe un taux de couverture objectif gal 80 mentionne un taux actuel valu sur des bases de 2006 atteignant 56 Vu les incertitudes sur les co ts ces r sultats ne peuvent de toute mani re qu tre approximatifs 81 Sous les r serves voqu es par ailleurs dans le rapport sur la fiabilit des taux de recyclage annonc s 82 C est le sentiment de l AMF Certaines associations de collectivit s sp cialis es sont cependant moins positives Rapport page 46 b Un dispositif complexe peu incitatif et a l quit discutable Le rapport d audit rendu en juin 2005 par le Conseil g n ral des mines et les inspections g n rales des finances et de l environnement soulignait d j certains d fauts du bar me D h t rog n it des niveaux de soutien des diff rents mat riaux et forte complexit du bar me le rendant incompr hensible pour de nombreuses collectivit s et de ce fait privant de toute efficacit pratique ses divers m canismes d incitation La mission invitait aussi un d veloppement du soutien la communication A l t 2008 Eco emballages a men
6. Cahier des charges II A 2 b d accroissement du nombre de leurs adh rents de telle Agr ment sorte que toutes les entreprises puissent satisfaire dans un terme rapproch leurs obligations en mati re d limination des d chets d emballages m nagers 15 Sans attendre et en tout cas avant le 1 janvier 2010 I D 4 et II mettre en conformit le mode de calcul du bar me Rectification et B 1 amont avec le cahier des charges et approbation du mettre fin au plafonnement de la contribution pour bar me amont les entreprises qui en b n ficient encore Rectificatif la contribution des b n ficiaires indus 16 Au del de 2012 fixer le bar me amont un niveau Cahier des charges II B 3 calcul sur base d un taux de prise en charge de 100 des co ts calcul s sur la base d un service de collecte et de tri optimis de l agr ment approbation du futur bar me amont Rapport page 60 N Propositions instrumen f R f rences envisag 17 Instaurer une progressivit significative des Cahier des charges II B 3 contributions en fonction de l agr ment d une part du degr de respect des prescriptions approbation du futur d co conception des produits et bar me amont d autre part de la capacit des emballages satisfaire aux exigences de la politique de r duction des d chets 18 Accentuer les efforts des co organismes pour le soutien D vel
7. cette r gle serait que le producteur donc le metteur sur le march apporte la preuve que les d chets d emballages de ses produits seront limin s par une voie autre que celle du service public des d chets Pour logique intellectuellement que soit cette exception on peut se demander si elle correspondrait une situation r elle et donc si elle pourrait tre suivie d effet e Lorsqu un producteur d emballages d cide de mettre sur le march ses produits en s acquittant de la contribution la valorisation limination des d chets d emballages concern s il est lib r de son obligation d limination de ces d chets Il n a aucune responsabilit ni r glementaire la contribution est la seule ni op rationnelle quant la prise en charge effective de ces d chets e Cette modification r glementaire lui ferait donc porter une responsabilit tant l amont qu il a aujourd hui travers le Point Vert qu l aval o existent d j de nombreuses responsabilit s celle des collectivit s en premier I resterait donc v rifier si cette extension de responsabilit correspond bien l esprit et la lettre des textes qui r gissent la fili re emballages cette responsabilit pourrait tre effectivement et efficacement assum e par chacune des entreprises concern es dans un cadre de responsabilit aval d j tr s structur e La mission recommande galement de faire pr ciser dans un texte d
8. de la direction sp cialis e d veloppement d un new deal relationnel avec les parties concern es et notamment les lus et les associations fond sur le respect des parties prenantes Le syst me MAPEOS fait l objet de l annexe 3 du rapport d activit 2007 d Eco Emballages qui pr sente 13 planches illustrant ce syst me SIG Rapport page 17 mesure de l efficacit des actions Par ailleurs Eco Emballages doit s assurer que les informations qu elle utilise dans sa communication sont exactes L annexe n 33 montre que des informations fausses ou de nature a soulever la contestation on t utilis es dans les supports de communication C est ainsi qu ont t largement diffus s des messages indiquant que les emballages m nagers ne repr sentent que seulement 20 voire 15 des d chets des m nages La pr sidente de l ADEME est intervenue dans une lettre au directeur g n ral d Eco Emballages le 29 mai 2007 pour lui rappeler que le chiffre de 25 tait celui qu il fallait retenir et qu il y avait stabilit en la mati re Une autre formule tr s pris e d Eco Emballages 6 emballages m nagers sur 10 sont d j recycl s a t utilis e dans de nombreux documents c est une traduction h tive du message sur le taux de recyclage 60 des emballages m nagers sont d j recycl s slogan omnipr sent et devenue r f rence pour le Grenelle D chets cf infra et annexe n 1
9. sans change et d bat lors de cette r union Ce sujet la fois crucial pour le pass bilan date et pour l avenir base de l objectif 7596 n a jamais t abord aucun moment lors de tous les rendez vous entre la mission et les administrateurs et ou les collaborateurs la mission d EE doit tre exclusivement financi re ce sujet n a jamais t abord ni en r union pr paratoire ni en r union de restitution physionomie du futur bar me aval ce sujet n a jamais t abord ni en r union pr paratoire ni en r union de restitution Si le rapport pr sente un grand int r t pour la r flexion pr paratoire au prochain Agr ment et si nombre de propositions de la mission d inspection trouvent un cho tr s favorable chez Eco Emballages il est n cessaire de noter que le ton particulier du rapport porte nos yeux atteinte la r putation d Eco Emballages Il ne correspond pas selon nous l impartialit n cessaire ce type de travaux et se trouve tr s loign de celui des rapports pr c dents Eco Emballages s attachera donc comme les autres personnes physiques ou morales consult es l occasion de cette phase contradictoire apporter sa pierre l difice pour faire de cet important rapport une base efficace de remise en question et d anticipation pour l avenir de la filiere emballages 19 juin 2009 1 13 ECO NL Q scc delbhe El ments contradictoires 1 Les informati
10. 2 Aucune gestion pr visionnelle d taill e ne parait avoir t effectu e jusqu ici Eco Emballages b n ficie de deux atouts exceptionnels pour b tir des pr visions financi res d exploitation pr cises son bar me amont lui permet de d terminer son chiffre d affaire pr visionnel sous r serve de l activit des contributeurs dont les fluctuations restent mesur es il n a ni concurrent ni risque de voir apparaitre des nouveaux produits en concurrence du bar me amont ses contrats aval sont sign s pour 6 ans et l encore les fluctuations attendre dans la collecte d emballages m nagers restent mesur es Eco Emballages maitrisant la connaissance de ses contributions et de l argent distribu devrait pouvoir b tir sans grande difficult s des sc narios de comptes d exploitation pr visionnelle d taill s moyen terme Rapport page 13 Cet exercice ne semble pas avoir t r alis jusqu a ce jour Les seuls l ments qui ont t communiqu s la mission sont les pr visions tablies lors de l agr ment 2004 Celles ci se limitent deux lignes valu es et n avaient pas t en mesure d anticiper l volution de la tr sorerie Elles n ont d ailleurs pas t suivies ni tenues jour ult rieurement En novembre 2008 pour justifier une hausse du bar me amont de 25 d autres simulations tout aussi sommaires ont t pr sent es Il a fallu attendre les demandes de la
11. La repr sentation des autres parties tait tr s limit e avec une disponibilit plus limit e et un acc s aux donn es beaucoup plus difficile Dans divers cas l ADEME assure ce m me type d tudes conjointement avec Eco Emballages Ainsi l tude relative au gisement des emballages m nagers dite tude ESTEM du nom du prestataire est effectu e en partenariat 50 50 depuis une dizaine d ann es Ceci permet une mise en commun des moyens pour un r sultat pr sent collectivement Une cons quence forte est cependant la situation ambigu qui peut en r sulter pour l ADEME vis vis des r sultats diffus s L tude ESTEM le gisement des emballages m nagers volution 1994 2006 qui comporte de tr s nombreuses donn es importantes sur les emballages et leur volution comporte ainsi une synth se qui marque une orientation marqu e Les titres les tonnages d emballages accentuent leur baisse ou le nombre d emballages diminue sont renforc s par le choix de figures et d chelles accentuant les variations des courbes Ce document et l exploitation qui a pu en tre faite sa sortie pendant le Grenelle de l environnement et depuis ne sont pas neutres Eco Emballages cite ainsi Selon l ADEME le flux d emballages a diminu b co Emballages d finit la politique gr ce en particulier au bar me aval Adopt fin 2004 dans des conditions assez difficiles avis n gatif des collectivit s locales q
12. atteint 382 M pour un total des contributions gal 411 M donn es 2007 A ce stade du rapport il faut observer que malgr ses d fauts qui seront voqu s ci dessous ce bar me a relativement bien rempli ses objectifs la collecte s lective et le recyclage ont t confort s les objectifs d finis notamment au niveau europ en ont t tenus et ceci dans des conditions conomiques assez bien maitris es et sans difficult s majeures vis vis des collectivit s territoriales Un cas particulier a cependant t relev par la mission le bar me D a ignor la situation sp ciale qui pouvait tre rencontr e le cas ch ant en m tropole mais l tait de facon certaine dans des d partements d outre mer savoir l absence ventuellement pour de longues ann es de centre de tri implant suffisamment proximit des collectivit s Cette situation se traduit actuellement par une intervention nulle des co organismes Le pr c dent agr ment permettait encore des interventions sectorielles sur le verre On trouvera en annexe n 34 une analyse de la situation montrant notamment qu en Guyane une possibilit d intervention devrait tre pr vue par le cahier des charges sans obliger le passage par un centre de tri 5 mat riaux au co t d mesur ou imposant des transports des d chets issus de collectes s lectives sur des distances consid rables En 2007 la compensation a atteint 23 M au total
13. des demandes de justificatifs ou de bordereaux de preuves qui sont lourdes sources de litiges et reconnues souvent comme inutiles c Des orientations claires valeur l gislative d coulant du Grenelle de l environnement Comme ce rapport l a d j mentionn l engagement n 254 du Grenelle de l environnement pr voit que la couverture des co ts de collecte de tri et de traitement par les producteurs d emballages passera de 56 en moyenne 80 des co ts nets optimis s Par ailleurs le Grenelle a galement retenu un objectif de recyclage de 75 des d chets d emballages en 2012 Ces dispositions trouvent une traduction l gislative dans le projet de loi Grenelle I la date de ce rapport la version disponible de ce projet r sultant de son adoption en premi re lecture par l Assembl e Nationale puis par le S nat fixe le principe suivant dans son article 41 La politique relative aux d chets respecte la hi rarchie du traitement des d chets fix e par l article 4 de la directive europ enne du 19 novembre 2008 pr vention pr paration en vue du r emploi recyclage valorisation notamment nerg tique et limination Le traitement des d chets r siduels doit tre r alis prioritairement par la valorisation nerg tique dans des installations dont les performances environnementales seront renforc es et d faut pour les d chets ultimes non valorisables par l enfouissement D
14. fait qu en r alit il s agit des emballages plus petits est examin au point 3 e de l annexe 22 ily a plafonnement du poids 1 kg ceci concerne essentiellement les gros cartons un emballage de t l viseur de 3 ou 4 kg ne payera que pour 1 kg il est pr vu lors de la prochaine augmentation du bar me pr vu pour 2007 lors de l agr ment une majoration minimum de 20 pour les emballages perturbateurs du tri Il s agit l des emballages ressemblant ceux b n ficiant du tri et non pas de ceux non accept s au tri exemple d une bouteille en plastique exotique mais pas d un blister ou d un sac plastique L annexe 5 pr cise ensuite les modalit s de calcul du bar me amont Le texte d crit une approche assez complexe qui vise partir notamment du taux de collecte vis celui de la directive soit 5596 d finir des contributions l emballage et par poids de chaque mat riau Notre mission a eu quelques difficult s disposer des documents d taill s ayant servi au calcul ayant abouti au tableau figurant dans le cahier des charges mais a pu avec l aide d Eco Emballages retrouver et suivre le cheminement de ce calcul Il est repris en annexes n 22 et 23 2 Le bar me amont appliqu actuellement n est pas conforme aux dispositions de l agr ment La comptabilit mat riaux retrac e dans les rapports d activit des soci t s Eco Emballages et Adelphe permet de connaitre les s
15. me que le contr le des mauvais contributeurs Les soci t s Eco Emballages et Adelphe ne disposent en effet d aucun moyen pour obliger une entreprise satisfaire ces obligations La pr sence du censeur au conseil d administration d Eco Emballages n a pas permis d exercer un contr le r el sur ces soci t s y compris sur les placements de tr sorerie Ces placements taient connus depuis plusieurs ann es et n avaient fait l objet d aucune observation 4 Pr vention reprise des mat riaux recherche et d veloppement Concernant l outil BEE la note du 17 juillet 2008 doit tre cit e compl tement L ADEME crivait en effet se pose alors la question de la diffusion dans un premier temps d une version de l outil BEE ne permettant pas de r pondre cet objectif La mission fait tat dans son rapport des indications donn es par l ADEME selon lesquelles elle n a pas t consult e sur le dispositif BEE ins r dans la convention Plus largement le CGDD a indiqu ne pas avoir t associ a la pr paration de cet accord 5 Clauses g n rales du cahier des charges La mission a fait proc der a une analyse juridique attentive des conditions dans lesquelles pourraient tre instaur un censeur d Etat pr vu par l article 41 du projet de loi Grenelle 1 Elle doit indiquer qu elle ne partage pas l analyse de la DGPR sur ce point compte tenu du caract re tr s elliptique des dispositions actuelles
16. mentaire soit environ 700 000T Le num rateur par contre ne sera que peu accru une partie des emballages de la restauration hors foyer partant d j vers la collecte s lective Selon l ADEME sur base des chiffres 2007 l extension du point vert ferait baisser le taux national de recyclage des d chets d emballages m nagers dont le calcul actuel est d j sujet des r serves cf I A 3 L atteinte du taux de recyclage de 7596 inscrit dans le projet de loi Grenelle I en serait rendu encore plus ardue sauf consid rer justement que cet objectif serait devenu non pertinent du fait du changement de la r f rence Ne faut il pas consid rer que la volont du l gislateur est non pas de fixer un niveau absolu de 75 mais un taux d augmentation par rapport au niveau obtenu en 2007 75 Le domaine du d cret article 3 est bien l limination des d chets r sultant de l abandon des emballages servant commercialiser les produits consomm s ou utilis s par les m nages Si l article premier du d cret semble limiter le champ d application aux emballages dont les d tenteurs sont les m nages la d finition du d tenteur final d un emballage quiconque le s pare du produit qu il accompagnait afin d utiliser ou de consommer ledit produit montre au contraire que m me si ce n est pas le m nage qui va jeter l emballage c est bien la consommation du produit par ce m nage qui importe au sens du d cret A la lecture de c
17. s des producteurs incitation l co conception Concernant l outil BEE le rapport ne traduit pas la position de l ADEME qui dans une note d analyse du 17 juillet 2008 pense que sous r serve d un certain nombre de modifications de l outil de la prise en compte de plus d indicateurs de l accord des professionnels de l emballage et de la r alisation d une revue critique cet outil pourrait constituer le support pour l obtention des donn es environnementales sur la partie sp cifique emballages et par ailleurs l agence a bien t consult e par le MEEDDAT avant la signature de la convention contrairement ce qui est crit dans le rapport Pr sent pour l avenir www developpement durable gouv fr Il Le renouvellement de l agr ment Le rapport recommande que l objectif de recyclage soit compris toutes choses gales par ailleurs Les pouvoirs publics sont bien conscients que l objectif est intimement li la m thode de calcul retenue pour calculer le taux de recyclage De m me la pr vention est une priorit de la politique des d chets qui ne saurait tre remise en cause par la poursuite sans limite d un taux de recyclage plus pouss A Clauses g n rales du cahier des charges Le cahier des charges devra pr ciser de mani re limitative les missions des co organismes L objectif de recyclage de 7596 devra tre diff renci selon les diff rents mat riaux Toutefois la recommandation du financement des t
18. structuration l gale et r glementaire du dispositif et son contr le par les pouvoirs publics Le dispositif de contribution l limination des d chets d emballages m nagers a en effet pour objectif quasi exclusif le taux de recyclage alors m me que la politique de r duction des d chets doit respecter une hi rarchie de traitement des d chets pr vention pr paration en vue du r emploi recyclage valorisation notamment nerg tique et limination Le vote des projets de loi sur le Grenelle de l environnement devrait tre l occasion d apporter les modifications n cessaires au dispositif d fini en 1992 Il en est de m me en mati re de contr le La mission consid re qu il devient urgent que les pouvoirs publics prennent les dispositions n cessaires la fois sur le plan l gislatif et r glementaire et sur le plan des moyens budg taires pour conduire effectivement une politique qui reste quels que soient ses caract res propres une politique publique et pour exercer le contr le du respect du cahier des charges qui constitue une disposition substantielle de l agr ment La plupart des observations formul es lors des pr c dentes missions en 1998 et 2005 gardent toute leur actualit Elles ont parfois t mentionn es mais la mission consid re que le rapport de 2005 et celui ci constituent un tout indissociable dans l appr ciation que l on peut porter sur le dispositif de contribution l limination des d
19. 56 60 61 63 2 Le taux de recyclage des emballages m nagers est probablement surestim Le taux de recyclage affich en 2007 61 appara t sup rieur l objectif fix pour le 31 d cembre 2008 par le cahier des charges de l agr ment d Eco Emballages et d Adelphe 55 Mais ce taux global pr sente plusieurs caract ristiques qui conduisent relativiser le r sultat 3 Etude de l ADEME sur les d chets en chiffres dition 2007 44 MT correspond au montant estim du gisement d emballages m nagers selon l tude ESTEM r alis par l IFLS association d industriels et de distributeurs qui r alise notamment des tudes de march la demande d EcoEmballages avec le concours financier de 17 ADEME et 4 8 MT correspond au tonnage sur lequel est acquitt la contribution au dispositif dit tonnage contribuant gt Etude de l ADEME intitul e Emballages industriels et m nagers dition 2006 Cf note 1 7 Chiffres provisoires Rapport page 3 a Le verre repr sente un poids important dans ce total 50 Il contribue donc de fa on significative la r alisation des objectifs hors verre le taux de P recyclage n est plus que de 4596 Les taux de recyclage demand s chacun des mat riaux dans l agr ment de 2005 sont en effet diff rents de ceux fix s par l article R541 14 du code de l environnement cf tableau n 3 L effort demand au verre et l acier s
20. ADEME o mesure du gisement des d chets participation l tude MODECOM pour un montant de 500 K o programme de labellisation des collectes pour un montant de 164 k mise jour de donn es pour 130 K dans l outil Wizard d veloppement de l quipement Cyclabelle avec un op rateur industriel cofinancement de l ADEME et d Eco Emballages pour 150 k chacun L absence de projet de R amp D s explique en particulier par le fait que les mat riaux recycl s n avaient aucun mal trouver des d bouch s dans un contexte o le march tait tr s dynamique et ou les acteurs industriels disposaient de capacit et de d bouch s suffisants En revanche Eco Emballages a fait conduire diff rentes tudes dont la liste pr cise a t communiqu e la mission d inspection Dans ses commentaires la mission fait r f rence des travaux visant clairer les d bats qui avaient lieu l poque et qui se poursuivent encore autour des notions de bioplastiques et de biod gradabilit notions techniquement tr s diff rentes qui ne se r duisent pas la distinction entre plastiques d origine p troliere ou non Ces travaux ne prennent pas partie pour un mat riau particulier et ils ont fait l objet d une note de synth se co dit e avec l ADEME D autres analyses de cycle de vie ont t faites sur des exemples de couples produit emballage ou en liaison avec l outil Bilan Environnemental des Emballages qui ont notam
21. L I Le cahier des charges devrait limiter les prescriptions aux co organismes celles concernant la collecte des contributions et le versement des soutiens 3l 2 Le contr le doit tre structur et pilot ss 32 B Les contributions des entreprises le bar me amont 34 1 Le mode de calcul du bar me amont esee eese enne enne en 35 2 Le bar me amont appliqu actuellement n est pas conforme aux dispositions de MITTIT RE 35 3 et n incite pas suffisamment r duire les d chets d emballage et d velopper l co conception des produits sise 37 C L extension de la contribution aux emballages des produits consomm s par les m nages en dehors de leur foyer et aux emballages de transport 39 L Les emballages issus de la restauration hors foyer 4 2 Les emballages des diverses activit s emballages de transport 43 D Les soutiens aux collectivit s locales ssccssscscssssssssscssssscccssscssssscssscssesssssssscses 44 L Un syst me de soutien am lior en 2004 mais qui reste critiqu et qui doit voluer dans le cadre du Grenelle de l environnement ss 44 2 Des pistes pour la d finition des co ts nets d un service optimis qui demanderont etre approfondies dtc hoe E e tein esta e ee ite eL ote E ae e a ae nee de 48 3 Des orientations pour un nouveau bar me aval ss 49 Rapport page 1 INTRODUCTION Le Ministre
22. ch ances r glementaires devrait cependant r duire le nombre d installations vis es la question de la prise en compte de la mise en d charge pour les papiers et cartons et de son positionnement vis vis de l incin ration doit tre r examin e au regard du projet de loi Grenelle I dont l article 17 dans la version adopt e par le S nat reconnait au gaz issu des d charge le caract re d nergie renouvelable alors qu il ne le conf re pas l nergie produite par l incin ration Cette observation doit galement tre confront e la hi rarchie des modes d limination d finie par la directive europ enne et reprise par l article 41 du m me projet de loi Rapport page 53 la mise en avant de la m thanisation par l engagement 261 du Grenelle conforte la prise en compte de cette technique pour les papiers cartons introduite dans le bar me D La condition de conformit des composts devra cependant tre maintenue de m me que la conformit aux dispositions r glementaires applicables Le cas des traitements m cano biologiques TMB que certains milieux mettent actuellement en avant justifie une r flexion rapide sur sa prise en compte ou non dans les soutiens Les observations suivantes peuvent tre faites S agissant des papiers cartons le principe mentionn ci dessus pour le compostage ou la m thanisation devrait conditionner le reste des soutiens ventuels envisag s ci dessous pas
23. d marche int resse une bonne centaine de collectivit s repr sentant plus de 10 millions d habitants La mission a not que de son cot Eco Emballages proposait depuis plusieurs ann es le renseignement d une base plus simple d acc s mais moins compl te et rigoureuse dite e co ts L ADEME qui a signal ne pas avoir t associ e la d marche ni m me inform e du lancement d e co ts a lanc une tude de comparaison des deux bases en vue d essayer d alimenter la base de donn es qui sera utilis e pour les calculs de co ts n cessaires pour le bar me aval du r agr ment Dans l attente des r sultats qui seront issus de ces travaux la mission ne peut que proposer quelques lignes directrices qui devront tre ult rieurement confirm es ou amend es a Il doit tre possible de fonder le dispositif sur la d finition de services de r f rence auxquels seraient associ s des co ts La r daction actuelle du projet de loi Grenelle 1 retient la notion de r f rence ce qui semble extr mement pertinent La mission propose donc que soient d finies d ici la fin de l ann e 2009 des r f rences d organisation de l limination des d chets d emballages avec les co ts associ s et de fonder sur ces r f rences les soutiens aux collectivit s territoriales Une d marche de cette nature a d ailleurs t propos e par l ADEME et elle semble r aliste compte tenu des tudes qui doivent prochainement aboutir 88 Une gra
24. d un autre pour le recyclage Il est donc important de d cliner l objectif g n ral de recyclage de 75 des emballages m nagers par des objectifs de taux de recyclage par mat riau qui seraient inscrits l article R 541 14 du code de l environnement pour compl ter les objectifs relatifs l ensemble des emballages qui y figurent d j b Le bar me aval doit reposer sur des objectifs quantitatifs de recyclage r actualis s Le syst me A partir des objectifs de taux de recyclage par mat riau et de la connaissance du flux de d chets d emballages on peut d terminer un objectif de recyclage par tonne de mat riau par habitant et par an Cet objectif quantitatif doit servir de base de tarification pour le soutien d Eco emballages aux collectivit s Une telle d marche nationale pr sente toutefois l inconv nient de n gliger les diff rences territoriales dans les pratiques de consommation Si les tudes en cours sur la composition des d chets m nagers confirment ces diff rences il serait possible d introduire une modulation g ographique des objectifs quantitatifs soit sur la base de ces tudes soit partir de celles qui pourraient tre men es en appui de la r vision des plans d partementaux des d chets m nagers et assimil s pr vue par la loi Grenelle F c du soutien par tranche de performance ne peut pas tre conserv et le retour au syst me ant rieur de croissance lin aire du taux moyen d aide pour
25. de leur foyer 1 Le mode de calcul du bar me amont L article 1 du chapitre II du cahier des charges de l agr ment actuel pr cise la structure de la contribution financi re des cocontractants appel e bar me amont et les estimations de la valeur de cette contribution sur la p riode de l agr ment sont indiqu es en annexe 5 La lecture de cette annexe permet de constater d abord une certaine contradiction dans le texte qui pr c de puisque la dite annexe indique bien que les estimations donn es sont pr c d es de la mention A titre indicatif la contribution est la suivante pour les ann es 2005 et 2006 Il est indiqu en fin de cette annexe qu une revalorisation doit intervenir pour 2007 Il faut donc bien comprendre que seule la structure de la contribution financi re est consid rer comme valable pour la dur e de l agr ment Cette annexe 5 comporte d abord quelques r gles g n rales pour le calcul des contributions parmi lesquelles les suivantes la cotisation d un emballage comporte un forfait l unit et une contribution au poids par mat riau Celle ci s applique sur base du mat riau majoritaire par exemple une capsule m tallique fermant une bouteille de jus de fruit payera au prix du verre si la bouteille est en verre et au prix du plastique si la bouteille est en plastique le forfait par emballage 0 11 ct Euro est plafonn pour les emballages les plus l gers le
26. de recyclage dont aucune tude ne permet d affirmer qu il correspond un optimum tant du point de vue conomique que du point de vue de la protection de l environnement ne devrait donc pas constituer le seul objectif du prochain agr ment Le bar me de contribution des entreprises dit bar me amont devrait introduire une progressivit plus significative de la contribution en fonction de la capacit des emballages respecter la hi rarchie du traitement des d chets pr vention r utilisation recyclage valorisation notamment nerg tique et limination L atteinte du taux de recyclage de 75 fix par le Grenelle de l environnement demandera un effort important aux diff rents acteurs de l limination des d chets d emballages m nagers Le cahier des charges du prochain agr ment devrait donc tre fortement incitatif et tablir un lien direct entre cet objectif et celui d un taux de couverture des cofits de 80 en 2012 par les producteurs Des objectifs de recyclage par tonne de mat riau par habitant et par an devraient tre tablis pour servir de base la tarification du soutien des co organismes aux collectivit s territoriales Le futur bar me de soutien dit bar me aval devra probablement retenir en corrigeant les imperfections pr c demment relev es un m canisme lin aire de soutien faisant progresser le taux moyen de prise en charge des co ts en fonction de l accroissement du taux de recyclage Les au
27. de tri L impossibilit de collecter seulement les d chets d emballages m nagers valoriser se traduirait de plus par un flux potentiel 84 M T an de d chets non dangereux des entreprises pouvant repr senter le double de la totalit des d chets g r s par les collectivit s 46 millions de tonnes Cette crainte s appuie notamment sur le fait que l extension du dispositif aux emballages de transport inter entreprises notamment aux cartons serait mat rialis e par l apposition du point vert qui pourrait tre consid r comme signifiant implicitement l extension obligatoire de la collecte par le service public tous ces d chets Le point de vue exprim par l AMF et tay par d autres organisations rencontr es am ne la mission adopter une position assez tranch e vis vis de la demande exprim e dans la lettre du 30 octobre 2008 et qui est de proposer d carter l id e d une extension plus large que celle d j reprise dans le projet de loi Grenelle et de ne pas envisager un largissement conjoint celui de la restauration hors foyer de la contribution vers e aux co organismes ni en cons quence la mise en place de soutiens la valorisation des emballages par les entreprises qui pourvoient elles m mes l limination de leurs d chets Divers aspects relatifs ce sujet sont trait s dans l annexe n 28 D Les soutiens aux collectivit s locales 1 Un syst me de soutien am lior en 2004 mais qui re
28. des caissons de collecte sur la voie publique verre papiers cartons emballages en m lange S agissant du verre on peut consid rer qu une part importante sinon majoritaire des restaurants et assimil s bars cabarets etc voient leur verre collect s lectivement domicile ou via un lieu d apport volontaire Ainsi dans la capitale les grands immeubles administratifs y compris des immeubles de services de l Etat ont comme la plupart des restaurants ouverts au public ou d entreprise des bacs verre ou emballages qui sont collect s avec les emballages m nagers similaires des immeubles d habitation Les emballages qui sont concern s par la demande d extension faite l origine par Eco Emballages ne sont pas tous les emballages mais bien uniquement ceux qui sont identiques ou similaires ceux produits par les m nages leur domicile et collect s avec le bac jaune ou en d ch terie Ainsi il s agit titre d exemple pour les premiers des divers emballages de boisson canettes bouteilles mais pas des cagettes en bois ou plastique ou emballages de taille collectivit et pour les seconds des emballages de transport en carton utilis s pour les livraisons de marchandises aux commer ants mais pas des bidons de plusieurs litres ou plus ni des palettes La raison en est qu Eco Emballages ne soutient pas les cageots ou palettes en bois Par contre lorsque la collectivit assure leur enl vement ces derniers emb
29. ecce eee ee ee eere ee ee eese eese sees sseees L L Le contr le interne d Eco Emballage n est pas satisfaisant 11 2 Aucune gestion pr visionnelle d taill e ne para t avoir t effectu e jusqu ici 12 3 Faut il renouveler l agr ment d Adelphe 7 13 D Le contr le des pouvoirs publics est insuffisant ses 14 L Eco Emballages exerce un r le excessif dans la d finition de la politique publique 14 2 Le contr le du respect des obligations nonc es par les articles R 543 53 65 du Code l environnement n est pas assur par les services de l Etat 18 3 Le contr le effectu par les co organismes est de bonne qualit l exception du contr le de l assiette de la contribution qui n est pas effectu 19 4 Le contr le des co organismes ne permet pas de s assurer que les prescriptions r glementaires et celles du cahier des charges sont respect es 21 E Les autres dispositions du cahier des charges la pr vention la reprise des mat riaux et la recherche d veloppement e eee eere eere e eee ee eese ense esee seees 23 L La Dr VENNON EE 23 2 LaTeprisedes mal riaux ceca cele ne ride es ete e set nd ane E hes n RE de ie 26 3 La recherche d veloppement ss 27 IL LE RENOUVELLEMENT DE L AGREMENT sssssssennnnnennnnsnnsnsssnssse OU A Les conditions g n rales du cahier des charges de l agr ment et les modalit s de CONIOIE Sn RS nee J
30. et de traitement sera port e 80 des co ts nets de r f rence d un service de collecte et de tri optimis dans l agr ment de l co organisme comp tent l occasion de son renouvellement fin 2010 pour prendre effet au plus tard fin 2012 5 Selon une m thode inspir e de ce qui existe en mati re de couverture du risque de catastrophe naturelle 6 Projet de loi de programme relatif la mise en uvre du Grenelle de l environnement Rapport page 11 Elle fait r f rence 4 cette notion d co organisme en pr voyant que Jes contributions financi res des industriels aux co organismes seront modul es en fonction des crit res d co conception la signal tique et les consignes de tri seront progressivement harmonis es une instance de m diation et d harmonisation des fili res agr es de collecte s lective et de traitement des d chets sera cr e en outre un censeur d tat assistera aux r unions du conseil d administration des co organismes agr s et pourra demander communication de tout document li la gestion financi re de l co organisme tout co organisme ne pourra proc der qu des placements financiers s curis s dans des conditions valid es par le conseil d administration apr s information du censeur d tat Un dispositif dans lequel une loi fixerait des objectifs et des r gles contraignantes des organismes dont le r le n est pas ou pas toujours lui m me d fini pa
31. foyer notamment d ordre r glementaire m riteront une analyse fine de mes services et de la direction des affaires juridiques du minist re Il semblerait par ailleurs que la lettre de mission a t mal interpr t e sur un point bien particulier La lecture de la question de l opportunit de mettre en place des soutiens destin s encourager la valorisation des d chets d emballages des entreprises qui pourvoient elles m me l limination de leurs d chets se devait d tre limit e aux emballages consomm s par les m nages et d tenus par des entreprises En effet il n a jamais t question de prendre en compte dans la fili re de gestion des emballages m nagers des d chets d emballages issus du commerce inter entreprises Pour ce qui concerne la probl matique r currente du soutien des cartons je vous informe que depuis la transmission de votre rapport les repr sentants des collectivit s locales et des lus ont trouv un accord avec Eco Emballages vot l unanimit par les membres de la commission consultative le 28 avril 2009 D Les soutiens aux collectivit s locales Les propositions du rapport croissance lin aire des soutiens lien direct avec le taux de recyclage d clinaison de l objectif de recyclage par mat riaux n appellent pas de remarques particuli res ce stade Elles seront discut es avec l ensemble des parties prenantes dans les diff rents groupes de travail techniques mis en place dans le
32. glement de ce point avait d ailleurs t signal comme une de ses premi res pr occupations par le nouveau pr sident de la commission consultative le 16 d cembre 2008 Eco Emballages a estim environ 5 millions d Euros le montant annuel global du soutien des tonnes faisant l objet de discussions dont une grande majorit fait l objet d un r glement l amiable entre les parties grand renfort cependant de contr les de balles et autres v rification du cahier des charges foisonnant de l agr ment 2004 77 Avec deux exceptions le verre issu tr s majoritairement des emballages m nagers ou assimil s et les plastiques dont les familles recycl es sont tr s diff rentes entre ceux issus des m nages bouteilles flacons en PET PE et ceux issus des entreprises PE et PP des films PS Rapport page 44 Par comparaison avec l accroissement des redevances point vert de l ordre de 50 ME que pourrait entrainer l extension toute la restauration hors foyer l ADEME et l AMF ont estim un doublement du chiffre d affaire des co organismes soit 400 500 M Euros l impact que pourrait avoir une extension aux emballages commerciaux essentiellement cartons du bar me actuel Dans l entretien qu il a bien voulu nous accorder le pr sident de l AMF a voqu la position que l association des maires de France d fend sur cette question Bien au fait de la motivation qu est l augmentation des moyens financiers pour
33. l Environnement qui fait tat de la difficult analyser les chiffres de recyclage des d chets municipaux communiqu s par les diff rents tats membres EU as a recycling society present recycling levels of municipal waste and construction and demolition waste in the EU European Environment Agency avril 2009 19 juin 2009 2 113 ECO HL e EMBALLAGES delbhe co organismes le seul qui existe pourtant officiellement pour calculer la performance de la France dans ce domaine e Toutefois les difficult s qui viennent d tre mentionn es font qu il n y a aucune raison de pr senter comme plus r aliste la m thode de calcul alternative aboutissant l annonce d un taux proche de 50 au lieu des 60 officiels que pr conise le rapport e Ce taux de 50 repose en effet sur des hypoth ses contestables o Le calcul propos par la mission suppose que le taux de tri des emballages consomm s hors foyer serait le m me que celui des emballages consomm s domicile sur 85 des quantit s mises en march Ce taux de 85 est une estimation des quantit s se retrouvant dans le circuit des d chets municipaux y compris les services de propret corbeilles ou les services de collecte des d chets assimil s qui sont largement sollicit s pour la collecte des emballages consomm s hors foyer dans la rue les lieux publics ou les caf s h tels restaurants Or ces services sont tr s loin d int grer syst matiquement la collect
34. la contr leuse de gestion de la responsable juridique et du responsable de l audit interne d autre part du Directeur du d partement concern par la d pense et enfin du Directeur G n ral sauf d l gation de pouvoirs Le Comit Finances contr le d s le premier euro l ensemble des commandes en s assurant de la pr sence d un budget du respect des proc dures et de la n cessit ou non de r diger un contrat 19 juin 2009 1213 ECO ge MT YR e EMBALLAGES delbhe B GOUVERNANCE Le Conseil d Administration d Eco Emballages du 14 d cembre 2008 a d cid de mettre en place un Comit Ex cutif compos de 6 personnes Administrateurs et Censeurs dont la mission est d assister la Direction G n rale et de lui faire part de recommandations pr alablement l adoption de toute d cision prendre Toutefois le Comit Ex cutif a t institu de fa on temporaire jusqu la prochaine Assembl e G n rale d Eco Emballages dans l attente de disposer des pr conisations issues d une r flexion en cours par un cabinet d avocats sur les modes de gouvernance d Eco Emballages et d Ecopar Ce Comit Ex cutif se r unit tr s r guli rement pour les besoins de sa mission et travaille en troite collaboration avec la Direction G n rale 19 juin 2009 13 13 TROISIEME PARTIE Nouvelles observations de la mission REPONSE DE LA MISSION AUX OBSERVATIONS DE LA DIRECTION GENERALE DE LA PREVENTION DES RISQUES In
35. le recyclage l association consid re que cette proposition m connait la structure et l organisation des circuits de recyclage Ainsi sont consid r s comme ignor s le dynamisme spontan du recyclage des emballages professionnels la composition tr s diff rente de leur gisement et l ampleur du tonnage d emballages concern s deux fois plus important que celui des m nages et ceci sans prendre en compte la part pr pond rante du verre dans les d chets m nagers Le repr sentant des maires expose une certaine crainte de voir une extension du point vert tous les emballages des entreprises faire basculer l ensemble du syst me au profit des d chets d emballages des entreprises qui offre des quantit s et qualit s plus appr ci es des recycleurs risquer malgr tout de d stabiliser ce dernier du fait des soutiens apport s aux produits pourtant moins recherch s issus des m nages mais sans garantie pour ce recyclage des d chets des m nages car la proposition a une r sultante logique qui est la mise en place galement d un soutien aux d chets d emballages des professionnels L AMF examine aussi l hypoth se o les collectivit s se retrouveraient volens nolens devoir g rer ces nouveaux flux de d chets d emballages issus des entreprises avec les reproches des collecteurs sp cialis s conduits de leurs anciens clients et le risque de voir satur es puis d bord es leurs propres installations
36. les dispositifs de Suivi de demander la pr sentation r guli re des comptes pr visionnels de l co organisme la Commission consultative d agr ment et aux pouvoirs publics ou encore de mieux suivre et encadrer les activit s de communication d tude et de R amp D des co organismes En revanche je regrette que l analyse n ait pas t plus approfondie sur certains enjeux majeurs point s dans la lettre de mission savoir la mise en uvre des engagements du Grenelle Suite la r union du 15 mai des inspecteurs avec mes services et dans le cadre de la phase contradictoire j attire votre attention sur certains points qui m riteraient mon sens d tre revus ou nuanc s compte tenu des compl ments d information ou d explications qui vous sont apport s par la pr sente Par ailleurs le ton g n ral la diff rence de la neutralit coutumi re de ce type de rapport est parfois tr s critique en particulier vis vis d Eco Emballages or le contexte autour de cette fili re est d j tr s tendu A ce titre il me semble important qu une grande attention soit port e aux l ments de r ponse que l co organisme apportera dans le cadre de la proc dure contradictoire et que tous les l ments factuels compl mentaires qu ils vous fourniront puissent tre int gr s dans la version finale du rapport Les remarques ci apr s suivent l ordre du rapport www developpement durable gouv fr Arche de la D fense P
37. les distributeurs est d abord conomique mais se traduit galement par une r duction de la masse et ou du nombre d emballages rapport l unit de vente Gratuit pour l entreprise le diagnostic permet des r ductions de l ordre de 1046 voire plus pour 7 Notamment le catalogue de la pr vention des emballages dont la premi re dition en 1998 faisait d j 130 pages et dont l actualisation est toujours en cours catalogue permanent sur le site www conseil emballage org Action ayant le cas ch ant des effets pervers en retour par exemple le b n fice de l all gement de 20 des bouteilles se traduit pour les collectivit s par un rench rissement de la collecte puisqu elles doivent en collecter 25 de plus en nombre pour obtenir la m me tonne de bouteilles recycler Rapport page 25 les cartons En 2006 une quarantaine d entreprises ont b n fici de cette d marche La cible potentielle tant de plusieurs milliers voire dizaines de milliers d entreprises le passage une offre plus syst matique avec un bar me le cas ch ant am nag para t n cessaire et pourrait tre tudi pour le futur agr ment L utilisation des analyses de cycle de vie pour l valuation des impacts d un emballage sur l environnement et la recherche d am liorations visant sa r duction devrait en revanche faire l objet de pr cautions C est le cas en particulier de outil de mesure du bilan environnementa
38. ment de 2005 Quatre missions de ce type ont ainsi t port es notre connaissance rapport d audit 2006 01 DTA acomptes et liquidatif collectivit s rapport d audit 2007 01 cycle adh rents rapport d audit 2007 02 cycle collectivit s locales rapport d audit 2008 03 audit achats ressources humaines tr sorerie Les repr sentants du Conseil d administration entendus par la mission ont indiqu ne pas avoir eu connaissance de ces rapports ni m me pour certains de leur existence L un d eux soul ve pourtant la question importante du plafonnement des cotisations cf infra I 3 d et de sa p rennisation La mise en place de comit s sp cialis s au sein du conseil d administration comit d audit comit de r mun ration d cid e au printemps 2008 n tait pas encore suivie d effet la date de la mission En revanche beaucoup d informations demand es par la mission taient disponibles ou ont t rapidement collationn es ou taient sous les yeux du conseil d administration Ainsi les comptes annuels de la soci t tels qu arr t s par le conseil d administration certifi s par les commissaires aux comtes et approuv s par l assembl e g n rale des actionnaires mentionnent explicitement depuis 2004 et en pr cisant leur importance chacun des placements de tr sorerie effectu s par la soci t y compris ceux qui ont fait l objet d un examen plus attentif partir de d cembre 2008 annexe n 15
39. ment devrait donc fixer la contribution aux co organismes des objectifs plus larges que celui du financement du simple recyclage La contribution devrait en effet participer au financement des efforts faits pour r duire le nombre d emballages mis sur le march pour recycler ces emballages pour les valoriser et pour les liminer cf ci apr s sur les propositions sur le bar me amont La politique communautaire de pr vention de la production des d chets d emballages a notamment fix des objectifs de valorisation et de recyclage au 31 d cembre 2008 par mat riau Dans la mesure o la Commission Europ enne a jug qu il tait n cessaire de ne pas modifier ces objectifs dans l imm diat ceux ci restent donc valables pour la p riode du futur agr ment Il serait donc souhaitable que les objectifs minimaux de recyclage assign s aux co organismes soient fix s au moins au niveau de ceux pr vus par la directive ce qui n est pas le cas dans l agr ment 2005 2010 pour le papier carton pour l aluminium et pour le plastique et pour respecter l objectif de 75 Dans la mise en cuvre de cette politique les co organismes ne peuvent tre la fois juge et partie Le r le respectif de ces organismes et des pouvoirs publics doit donc tre red fini Le rapport d audit de 2005 a d j signal qu un op rateur surtout priv ne devrait pas tre en charge d tablir les principes de la politique publique On pourrait ajoute
40. mission aucune proposition de ce type n a d ailleurs t mentionn e Nous sommes donc tr s tonn s de la trouver dans le rapport et tenons rappeler que si une collaboration troite avec l ADEME est bien s r n cessaire la gestion de l information et de la sensibilisation au tri et au recyclage des emballages par l ADEME gr ce au financement d Eco Emballages constitue une option qui ne peut tre acceptable 10 De nombreuses entreprises ne satisfont pas leur obligations II A 2 p 33 La mani re dont cette information est signifi e en synth se du document ne refl te pas la r alit telle qu elle est d crite en page 33 partie b 3 paragraphe En ce qui concerne les emballages m nagers m me si les enjeux financiers sont probablement faibles puisque ce seraient essentiellement des petites entreprises qui manqueraient leurs obligations l est par ailleurs pr cis en page 19 du rapport qu un rapprochement entre les nomenclatures utilis es par Eco Emballages et le codes NAF fait apparaitre que le nombre d entreprises concern es par l obligation de contribution d passe largement le nombre d adh rents des co organismes Le chiffrage effectu par l INSEE int gre des entreprises non concern es ou pour lesquelles les emballages sont d j d clar s par les fabricants Le chiffrage de ces petites entreprises n a pas t possible et le montant des contributions associ est faible au regard de cel
41. mission pour que soient pr sent s en mars 2009 des comptes d exploitation pr visionnels selon plusieurs hypoth ses dont respect du 80 de couverture des co ts et du 75 de recyclage Les avantages en attendre seraient pourtant une connaissance par l tablissement de son avenir financier toutes choses gales par ailleurs une plus grande rigueur financi re interne une comparaison budget r alisation utile pour le conseil et pour l administration un meilleur argumentaire des hausses de tarif envisag es et probablement une gestion plus fine de celles ci en vitant tant les marches d escalier trop importantes que la mise disposition d une tr sorerie disproportionn e aux r els besoins d Eco Emballages 3 Faut il renouveler l agr ment d Adelphe La mission s est interrog e sur l int r t de renouveler l agr ment d Adelphe Elle conclut positivement sous conditions Rappelons tout d abord que la mission partage la position exprim e par le rapport d audit de 2005 savoir l impossibilit de maintenir durablement deux organismes agr s sans tablir une solidarit financi re troite entre eux cf supra B 3 b La prise de contr le d Adelphe par Eco Emballage en 2005 8396 a r pondu d une certaine mani re cette contrainte Notons cependant que n est pas trait le cas o Adelphe se remettrait faire durablement des b n fices Comment ceux ci viendraient ils compenser les pertes i
42. moyens mis en ceuvre dont le bar me amont mais galement les modalit s de soutien aux collectivit s soient dimensionn s pour le financement des collectes et des centres de tri n cessaires ainsi que des fili res de recyclage L atteinte de ces r sultats impose en effet un am nagement important des modes de collecte des emballages m nagers par les collectivit s locales voire un changement de leur organisation Eco Emballages estime pour sa part que nombre de collectivit s devront passer en collecte jumel e avec celle des journaux magazines prospectus Pour les centres de tri une transformation radicale est jug e galement indispensable pour permettre la gestion quantitative et qualitative des flux ainsi augment s Une premi re valuation de l investissement n cessaire pr sent e la mission par Eco Emballages situe entre 1 et 1 4 milliards d euros l investissement n cessaire L exp rience de la mise en place de la fili re emballages m nagers puis son d veloppement entre 1994 et 2002 montre l chelle de temps n cessaire pour que soient conduits les tudes et les travaux n cessaires Par ailleurs la contribution demand e aux entreprises devra tre tr s sensiblement augment e Apr s l augmentation de 25 du bar me amont au 1 janvier 2010 une deuxi me augmentation substantielle devra tre envisag e d s l entr e en vigueur du nouvel agr ment pour permettre Eco Emballages et Adelphe de faire face a
43. page 22 audit externe de l assiette de la contribution n tait pas effectu jusqu en 2009 chez Eco Emballages et n est pas envisag chez Adelphe Les titulaires de l agr ment sont cependant cens s s assurer aupr s de leurs cocontractants de l identification de leurs emballages conform ment aux dispositions du cahier des charges des contrats collectifs ont t pass s par exemple avec la f d ration frangaise du pressing ou avec l union des apiculteurs de France Une convention de partenariat a galement t sign e le 1 avril 2008 avec la conf d ration nationale de la boulangerie et boulangerie p tisserie fran aise CNBPF cf annexes n 13 et 22 Cette convention a pour objet d organiser une op ration de communication pour la promotion du geste de tri des emballages avec le visuel du logo Point Vert Alors que le droit d usage de la marque Point Vert est la contrepartie du paiement de la contribution pour les adh rents des co organismes aucune disposition de la convention ne mentionne que les boulangeries p tisseries sont soumises comme toute entreprise au paiement de la contribution en vue de l limination des emballages m nagers Le rappel des dispositions des articles R543 53 65 du code de l environnement n est m me pas effectu Eco Emballages a donc laiss croire toute une cat gorie d entreprises qu elle pouvait se dispenser du paiement de la contribution alors m me que le principe des cont
44. pas suffisamment fiables pour tirer des conclusions d finitives sur l efficacit du dispositif de contribution l limination des emballages m nagers La discussion sur le taux de recyclage montre bien qu en fonction des donn es qui sont utilis es les taux obtenus peuvent diff rer sensiblement L objectif de la mission n est donc pas de stigmatiser la France et Eco Emballages mais simplement d attirer l attention des partenaires de la fili re sur la prudence avec laquelle doivent tre utilis s les chiffres La communication sur les chiffres au cours des derni res ann es a t trop p remptoire C est ainsi que la mission confirme qu il n est pas possible de certifier que le dispositif a atteint ses objectifs ne serait ce que parce qu une partie des tonnages recycl s sont des tonnages qui proviennent de la restauration hors foyer et ne contribuent pas au dispositif La mission n affirme pas que le dispositif n a pas atteint ses objectifs elle dit qu en l tat actuel des informations disponibles il n est pas possible de certifier que le dispositif a atteint ses objectifs 2 Lerecours la d marche d optimisation Certaines collectivit s impliqu es dans cette d marche ont d clar la mission que cette d marche d optimisation constituait de leur point de vue une ing rence dans leur domaine de responsabilit La pr cision est apport e dans le texte du rapport 3 Lecontr le des co organismes Les observations
45. petits commerces utilisant pour leurs d chets les services municipaux de collecte des d chets m nagers avec les m mes bacs que les m nages leurs employ s doivent souvent lorsqu ils jettent les d chets du commerce utiliser des bacs avec des codes de couleur diff rents de ceux des bacs qu ils emploient chez eux parce qu ils habitent dans une commune diff rente de celle ot ils travaillent 106 Le maintien d un nombre limit de combinaisons serait toutefois possible s il tait accompagn d une signal tique claire et homog ne 107 Et donc notamment de trouver des solutions pour l habitat vertical Cela peut conduire favoriser les combinaisons avec le moins de flux de recyclables comme 1 flux pour le verre et l autre pour tous les autres mat riaux 108 Par exemple d apr s les donn es d Eco emballages 72 des collectes en porte porte pour lesquelles tous les d chets d emballages sauf le verre sont regroup s utilisent la couleur jaune pour identifier les bacs recevant ces d chets L obstacle qu a pu constituer l utilisation normalis e de cette couleur pour les d chets risques infectieux para t plus th orique que r el compte tenu de la non similitude des lieux d utilisation et de l tiquetage obligatoire avec pictogrammes explicites de ces bacs 10 L article L 2224 15 du code g n ral des collectivit s locales pr voit bien un encadrement par d cret en Conseil d tat de l organisation du service municipal d lim
46. picerie voisine d autres emballages produits dans les m mes lieux pour le m me type de besoin du grand public mais non rencontr s la maison peuvent tre concern s par la mesure propos s ex des gobelets dans lesquels la restauration rapide sert les boissons dans quasiment tous les cas l identification de la bouteille ou de la boite ne permet pas de v rifier son statut S il s agit d un produit grand public la tol rance accord e d s l origine aux conditionneurs ou importateurs assujettis par le contrat d adh sion Eco Emballages actuellement article 8 1 les autorise en effet en d rogation avec le d cret du 1 er avril 1992 e d une part pouvoir apposer le logo point vert sur la totalit des produits commercialis s en France si plus de 25 des quantit s totales vendues sont destin s aux m nages e d autre part ne l apposer sur aucun de ses emballages si la part destin e i re A 74 aux m nages est inf rieure 25 des quantit s totales vendues D s l engagement des travaux du comit op rationnel d chets l ADEME a vers au dossier de l engagement 253 une note que la mission juge tr s pertinente et qui rel ve les contraintes voire revers de la mesure propos e note du 25 f vrier 2008 en annexe n 25 Ce document qui signale ne pas aborder le cas du financement de la collecte des emballages des entreprises d veloppe quelques consid rants et conclusions que nous r sumons ici
47. que certaines fassent un peu mieux On pourrait donc envisager que le taux de soutien de 80 soit maintenu pour des r sultats d passant un peu l objectif On pourrait m me comme actuellement conserver le taux maximal de soutien jusqu ce que la quantit tri e atteigne une quantit correspondant 100 du gisement th orique Au del on reviendrait une logique de tranche avec un taux d aide plus faible inf rieur 8096 la tonne suppl mentaire tri e par exemple comme actuellement ce taux marginal pourrait tre gal au taux d aide appliqu pour les faibles taux de recyclage Un exemple chiffr simple permet de le montrer soit par hypoth ses une collectivit ayant un gisement estim de 1000 tonnes d emballages Elle atteint le niveau imm diatement inf rieur celui pour lequel le soutien 80 est acquis par exemple 66 soit 660 tonnes tri es Son co t est de 100Euros T sur le s lectif Elle re oit hypoth se pour la tranche n 1 72 de son co ts de r f rence 66 000 Euros soit 47 000 euros Elle atteint la valeur vis e correspondant l objectif global de 7596 lui permettant de b n ficier du taux d aide maximal de 80 sur l ensemble de ses cotits Elle re oit donc 60 000 Euros pour 750 tonnes tri es financ es 80 Le suppl ment per u est donc de 13 000 euros gr ce 90 tonnes suppl mentaires qui doivent donc tre chacune aid es 13 000 90 144 E T soit 144 Par cont
48. recherche et de promotion de l co conception et d autre part par une obligation pour le bar me amont de prendre en compte la r duction la source poids et volume des d chets d emballages m nagers la recyclabilit des emballages et l utilisation de recycl Cette structure s inscrit dans une perspective terme de modulation des contributions en fonction de l co conception de l emballage 9 Eco Emballages estime remplir sa mission de pr vention De son point de vue la double contribution au poids et l unit constitue une incitation d une part r duire le nombre d emballages pour viter de payer la contribution de 0 11c par emballage et d autre part op rer des substitutions au profit des mat riaux les moins co teux Les majorations pour les emballages posant des difficult s de recyclage ou pour les emballages perturbateurs quand elles seront appliqu es et les minorations pour utilisation de mat riaux non recycl s tablissent une relative progressivit du bar me en fonction de la capacit de l emballage satisfaire aux objectifs de la politique de r duction des d chets En r alit comme le montre l analyse d velopp e dans l annexe n 22 le bar me amont ne prend en compte ces exigences que de fa on partielle 5 Hi rarchie d finie par les articles 3 et 4 de la directive 2008 98 CE du 19 novembre 2008 et rappel e dans l article 41 du projet de loi relatif la mise en uvre du Grenelle de l
49. savoir si ces exigences essentielles sont satisfaites Ces exigences sont coh rentes avec les objectifs de la politique de r duction des d chets Il ne serait donc pas anormal que le bar me de contribution tienne compte des efforts que font les producteurs pour se conformer ces exigences essentielles ce qui n est pas le cas aujourd hui 70 La pr vention des d chets d emballage en France Matthieu Glachant CERNA Ecole des Mines de Paris tude r alis e pour l UFC Que Choisir Octobre 2006 71 R daction adopt e en premi re lecture par le S nat la date de r daction de ce rapport 72 La limite de ce calcul est constitu e par le fait que les valeurs de r f rences retenues pour le co t de gestion des d chets d emballage sont issues d une tude effectu e en 1998 pour l ADEME et l AMF Les r sultats de ces tudes se pr sentent sous la forme de fourchettes importantes traduisant la grande diversit des contextes locaux mais aussi de l organisation du service et du niveau de maturit des op rations Le milieu de la fourchette a t retenu de mani re conventionnelle et n a pas de valeurs statistiques extrait du tableau de bord de l ADEME sur les d chets d emballage m nagers page 11 et 12 en annexe XX 73 Le taux particuli rement lev de couverture des co ts de l aluminium en 2007 s explique par la part importante des prix de reprise des mat riaux 10 9 M sur 14 9 M Rapport page
50. soutien en fonction du respect des normes de la standardisation 36 Prendre en compte les r sultats de l tude relative Commission II D 3 j l extension des consignes de tri pour les emballages consultative avec plastiques sans cependant multiplier les syst mes de toutes les parties collecte 37 INFORMATION COMMUNICATION II D 3 j D velopper sans d lai une communication nationale Eco Emballages d s Et visant r pondre la question trier ou pas pour 2009 puis ADEME Annexe 34 les emballages les plus r pandus 38 Inciter les grandes entreprises d velopper sur une Suites de la II D 3 j et base volontaire un logo signifiant mettre dans le tri convention du 23 Annexe 34 s lectif octobre 2008 39 Veiller d velopper des actions int gr es de ADEME en relation II D 3 j communication et information sur les d chets aveclesdivers co Et associant la pr vention par les habitants et les gestes organismes et les Annexe 34 de tri pour les diverses fili res emballages DEEE prospectus journaux parties int ress es Paris le 16 avril 2009 F e s R mi GUILLET Ing nieur g n ral des mines D Pierre LEPETIT Inspecteur g n ral des finances A Henri LEGRAND bpt Beno t WEYMULLER Ing nieur g n ral des mines Ing nieur en chef des ponts et chauss es DEUXIEME PARTIE Observations des services audit s
51. un adh rent et en acceptant son paiement l co organisme d charge l entreprise adh rente de ses obligations r glementaires C est ainsi que le fait pour une entreprise de ne pas d clarer la totalit en nombre et en poids des emballages soumis la r glementation ou de ne pas payer l int gralit de la contribution correspondante cf ci apr s le plafonnement est sanctionn par l article L541 46 du code de l environnement Compte tenu du statut priv d Eco Emballages et d Adelphe la mission ne disposait pas de pouvoirs d investigation lui permettant d effectuer des contr les sur pi ces Les constatations suivantes ont donc t faites sur la base des informations apport es par les co organismes en r ponse aux questions de la mission La parfaite collaboration des services des deux entreprises aux investigations permet de dresser un constat assez complet des conditions dans lesquels est effectu le contr le des d clarations des adh rents des co organismes Les contr les de coh rence des d clarations sont effectu es absence de poids z ro conformit des codes saisis pr sence de l attestation pour utilisation de recycl s cart entre d claration n et n 1 Pour les 1 073 adh rents qui acquittent une cotisation de plus de 30 000 Eco Emballages effectue un contr le plus approfondi par des visites des d l gu s r gionaux en entreprise et par une super validation des d clarations De m me Adelphe renc
52. un soutien devrait tre pr vu pour le soutien des entreprises faisant de la collecte s lective sans s adresser aux collectivit s pour l limination et la valorisation de ces d chets d emballages Comme il a t vu plus haut et cf annexe n 22 les libert s laiss es par Eco Emballages et Adelphe aux entreprises d clarantes grandes ou petites vont dans l ensemble vers une sous d claration ou non d claration de l ensemble des emballages qui ne vont pas vers la distribution ouverte aux m nages mais vers les CHR Une r vision des proc dures des deux co organismes sur ces points permettrait de r cup rer des montants non n gligeables en anticipant le verrouillage du bar me que son extension r glementaire apportera L annexe n 26 examine plus en d tail les divers aspects de l extension de la contribution aux emballages de la restauration hors foyer 2 Les emballages des diverses activit s emballages de transport L ampleur de la proposition compl mentaire celle de l engagement n 253 voqu e dans la lettre de mission est d un tout autre ordre que ce qui vient d tre tudi En effet l vocation des d chets d emballages des entreprises qui pourvoient elles m mes l limination de leurs d chets revient largir le champ des d chets concern s la totalit des emballages de transport et livraison inter entreprises dit B to B La Conf d ration du commerce inter entreprises a pr cis la mi
53. vis vis des industriels il n y a objectivement aucune raison que chacun obtienne un volume de contributions quilibrant ses d penses La concurrence entre Eco emballages et Adelphe a d ailleurs conduit des d s quilibres financiers aboutissant au rachat de la seconde par le premier Notons que c est notamment ce constat qui justifie que les Pouvoirs publics contr lent assez strictement l aspect amont et notamment le montant de la contribution Eco emballages et son caract re quitable Sinon ils ne seraient r ellement fond s qu contr ler l aval c est dire la mani re dont les industriels collectivement regroup s dans Eco emballages assument leurs obligations Rapport page 10 Sauf changer profond ment de syst me un monopole de droit n est pas envisageable Il faudrait donc plut t pr voir soit un m canisme de compensation financi re entre organismes soit un syst me dans lequel les organismes n auraient pas d obligation a priori de contracter avec les collectivit s mais o les collectivit s ne trouvant pas d organisme pr t contracter avec elles pourraient s adresser une structure qui d signerait un organisme cet effet en tenant compte notamment des capacit s de chacun Ceci pourrait tre fait par voie r glementaire c Traiter les conflits entre les collectivit s et les co organismes Quel que soit le degr de pr cision du cahier des charges de l agr ment en ce
54. voir que tous les d chets d emballages hormis le verre doivent syst matiquement tre collect s ensemble Il ne s agit cependant que d une hypoth se des r flexions et des concertations compl mentaires sont n cessaires Si de telles r gles taient d finies deux voies pourraient l encore tre envisag es pour en tendre l application l obligation qui n cessiterait sans doute galement une habilitation l gislative m me si la collecte s par e de tous les emballages recyclables pourrait tre consid r e comme une condition minimale d ex cution du service d limination des d chets m nagers et l incitation le soutien au tri pourrait tre supprim ou tr s fortement r duit si ces conditions minimales ne sont pas remplies La mission a eu connaissance d une tude engag e d but 2009 par Eco Emballages et l ADEME sur le tri des autres plastiques que les bouteilles et flacons Les conclusions qui en seront tir es statu quo ou ajout des sacs et films plastiques ou autre auront un impact important sur l organisation des collectes s lectives d emballages m nagers et assimil s dans le cadre du prochain agr ment Leur impact simplification ou complexification sur les consignes de tri devra tre jug au pr alable si un largissement valable pour tout le territoire nationale ne pouvait pas tre retenu 110 dE cA Les contacts de la mission ce sujet ne suffisent cependant pas pour affirmer qu u
55. 39 Il n est donc pas surprenant que le dispositif de contribution l limination des d chets d emballages m nagers en vigueur depuis 1992 n ait eu au mieux qu un effet modeste sur le tonnage des emballages m nagers mis sur le march et sur le recyclage cf partie I A supra Ce dispositif est n est en effet orient que vers le financement partiel du recyclage C est pour cette raison qu il organise une mutualisation des objectifs entre les mat riaux pour viter qu un mat riau qui recycle peu ne paie qu une faible contribution Le bar me amont devrait donc d sormais tre orient par une logique de pr vention et de respect de la hi rarchie du traitement des d chets Les principes suivants pourraient structurer le prochain bar me une couverture de la totalit des co ts calcul s sur la base d un service de collecte et de tri optimis donc au del de l objectif pr vu dans la loi Cette base forfaitaire reste indispensable pour que les collectivit s locales soient incit es r duire leur co t de gestion en convergeant vers les meilleures pratiques de leur groupe de r f rence cf infra chaque mat riau devrait minima couvrir ses co ts de facon ce que le producteur puisse internaliser correctement les co ts d usage du mat riau concern le syst me actuel de majoration devrait tre amplifi pour instaurer une progressivit des contributions en fonction de la capacit des emb
56. 8 Depuis des ann es l attention d Eco Emballages a t attir e par diverses parties int ress es sur ces anomalies dans la communication nationale ainsi que sur la grande confusion entretenue par Eco Emballages sur la position du recyclage par rapport la pr vention des d chets Le coll ge des associations a d ailleurs interpell sur ce point la commission consultative le 21 avril 2007 d Eco Emballages est l origine de l un des engagements du Grenelle qui sera le plus structurant pour le futur bar me Au vu des documents recueillis par la mission il appara t que la fixation d un objectif de 75 de recyclage pour les emballages m nagers qui figure d sormais dans l article 41 du projet de loi relatif la mise en uvre du Grenelle de l environnement r sulte d une initiative d Eco Emballages prise en novembre 2007 en partenariat avec l association nationale des industries alimentaires ANIA et avec l institut de liaison et d tudes des industries de la consommation ILEC pour r duire les d chets d emballages m nagers la source augmenter le taux de recyclage promouvoir l usage des mat riaux recycl s et sensibiliser les consommateurs Cette initiative a ensuite donn lieu une convention entre l Etat d une part et l ANIA l ILEC et Eco Emballages d autre part le 23 octobre 2008 reproduit en annexe n 7 Cette initiative n est pas contestable en soi Ce qui pose probl
57. 80 000 euros en 2007 le financement des travaux du COTREP cf point I E 1 a supra pour l mission de ses avis la participation d Eco Emballages aux travaux du MODECOM analyse des d chets m nagers effectu s par l ADEME Le bilan des travaux de R amp D men s depuis le dernier agr ment annexe n 31 qu a tabli Eco Emballages pour la mission fait apparaitre un cart entre les montants d clar s dans les rapports d activit et ceux qui figurent dans le tableau remis la mission Effort d EE En M 2005 2006 2007 R amp D et tudes selon le rapport d activit s 1 7 1 3 3 3 Total des d penses de R amp D figurant au tableau du 0 27 0 13 0 5 4 02 09 La diff rence importante constat e est li e d abord au fait que dans le rapport d activit s sont compt s des travaux qui ne sont pas r ellement de R amp D Dans le cas de 2007 en sus de la ligne tudes apparait dans le rapport d activit p 32 une nouvelle ligne tudes et analyses au montant important de 2 170 000 euros englobant des services aux collectivit s labellisation e tem partenariat cyclabelle que la mission n a pas pu analyser mais qui semblent hors du cadre R amp D S agissant des tudes au titre R amp D proprement dites mentionn es dans le tableau adress la mission derni re ligne du tableau ci dessus on rel ve deux grands groupes d tudes centr es respectivement sur le verre et les pl
58. ADEME qui refuse le logo de l ADEME un module pr vention dans la formation des ambassadeurs du tri faute d un positionnement suffisamment clarifi de la pr vention par rapport au recyclage Des collectivit s ont signal d autres refus dans des cas proches toujours sur le geste de boire l eau du robinet comme de la part d Adelphe en 2007 pour une campagne de la Mairie de Paris et encore d but 2009 par Eco Emballages pour une brochure cibl e d une grande ville de l Est de la France 55 Une telle instance aurait pu tre utile pour viter des jugements tr s s v res sur des visuels ou message qui ont d j t effectivement t utilis s Outre ceux contest s par Eco Emballages on peut citer ceux pourtant mod r s mais relev s par le BVP qui ont amen l ADEME refuser en juin 2008 sa participation une campagne d une collectivit bretonne en faveur de la pr vention action qui a pu malgr les prises de position tr s nettes de l Agence tre consid r e par des professionnels comme un encouragement l attitude voqu e ci dessus Rapport page 27 La F d ration nationale des activit s de la d pollution et de l environnement FNADE et la f d ration des entreprises du recyclage FEDEREC ont explicitement et nettement d clar que de tels projets constitueraient un casus belli de nature remettre en cause toute leur action avec Eco Emballages La d cision que prendra Autor
59. E L AGREMENT DES ECO ORGANISMES DE L EMBALLAGE MENAGER DE 2005 A 2010 nnnnnnnnnnnnnnnnenssnsse 2 A Les informations disponibles sur le dispositif de contribution l limination des d chets d emballage m nagers ne sont pas suffisamment fiables pour pouvoir porter une appr ciation sur son efficacit et sur sa contribution la politique de r duction des d chets c eee eee eee etes eene e ee eee eese ense enseensee Z L Le poids des d chets d emballage m nagers dans la production de d chets est faible 2 2 Le taux de recyclage des emballages m nagers est probablement surestim 2 3 Il n est pas possible de certifier que le dispositif a atteint ses objectifs 4 B Le cadre r glementaire n est plus adapt aux objectifs de la politique de r duction des d chets d emballage cer eee eee eee eee eese eese seen seen sees sees eseesseessee L Un cadre r glementaire ayant permis au syst me de fonctionner depuis 17 ans malgr une base l gislative floue et une certaine inadaptation la r alit ss 6 2 Un r gime diff rent pour les emballages non m nagers avec des fronti res incertaines 7 3 Des insuffisances qui devraient tre corrig es ss amp 4 Les projets de loi Grenelle I et Grenelle II une occasion saisir 10 C Le groupe Eco Emballages Adelph e
60. EE Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE CONSEIL GENERAL INSPECTION GENERALE CONSEIL GENERAL DE L ENVIRONNEMENT DES FINANCES DE L INDUSTRIE ET DU DEVELOPPEMENT DE L ENERGIE DURABLE ET DES TECHNOLOGIES N 006011 01 N 2008 M 076 02 N 2008 20 bis CGM SG RAPPORT DE LA MISSION D AUDIT DU DISPOSITIF DE CONTRIBUTION A L ELIMINATION DES DECHETS D EMBALLAGES MENAGERS Etabli par R mi Guillet Henri Legrand Ing nieur g n ral des mines Ing nieur g n ral des mines Pierre Lepetit Benoit Weymuller Inspecteur g n ral des finances Ing nieur en chef des ponts et chauss es AVRIL 2009 CONTEXTURE DU PRESENT RAPPORT Observations des membres de la mission Premi re partie R ponse des services audit s Deuxi me partie Nouvelles observations de la mission Troisi me partie PREMIERE PARTIE Observations des membres de la mission SYNTHESE Le dispositif mis en place par le d cret du 1 avril 1992 et les agr ments successifs ont permis de d velopper de fa on significative la collecte s lective et le tri des d chets d emballages m nagers m me si la communication sur le niveau des r sultats obtenus doit tre relativis e Sur la base des informations disponibles il n est pas possible de valider l id e selon laquelle ce dispositif aurait permis d atteindre un taux de recyclage sup rieur aux objectifs fix s par la directive europ enne ni de contribuer a une r duction s
61. Elle fait appara tre des perspectives pour 2012 de recyclage de 91 du verre 72 du papier carton 27 du plastique 124 de l acier cf commentaire sur le tableau n 2 au chapitre I A2 et 33 de l aluminium La mission n a pas expertis ces donn es qui devraient en tout tat de cause faire l objet d une concertation Notamment l tude MODECOM pilot e par l ADEME dont les conclusions devraient tre rendues d ici l t 2009 7 Ceci pourrait d ailleurs dans certains cas constituer une incitation une r vision rapide de ces plans Rapport page 51 Si l on maintenait le syst me par tranche le taux de soutien pour la tranche la plus aid e devrait donc tre tr s sup rieur 4 80 et d passer largement 100 pour arriver 4 compenser pour ceux qui atteignent l objectif de recyclage le soutien plus faible qu ils auraient obtenu sur toutes les tonnes tri es avant cette tranche maximale Un tel dispositif appara t impossible mettre en uvre et serait tr s difficile expliquer Dans ces conditions et bien que tr s consciente des difficult s et objections fortes qu avaient soulev es le bar me C et ses soutiens croissant lin airement pour toutes les tonnes tri es la mission a t amen e examiner l hypoth se d un m canisme lin aire de soutien pour le futur bar me E Dans cette hypoth se le taux moyen d aide partirait d une certaine valeur tr s inf rieure 80 lorsque la quantit r
62. Les producteurs non m nages concern s peuvent disposer d ores et d j de d chets d emballages identiques ceux des m nages dont certains contribuent et d autres ne contribuent pas au point vert bouteille de vin en verre ou canette m tallique de soda par ex Les d chets d emballages correspondant sont pour la plupart collect s par les collectivit s locales que celles ci per oivent ou non la redevance sp ciale Bon nombre des d tenteurs de d chets d emballages sont en effet raccord s au dispositif de collecte des d chets m nagers ce qu autorise le code des collectivit s locales Ce dernier par contre ne rend obligatoire ce service ni pour la collectivit qui peut choisir de ne pas collecter les d chets non m nagers ni pour l entreprise qui peut choisir de faire collecter ses d chets par une entreprise priv e Ceci est bien connu pour les petites activit s artisan professions lib rales petits commerces mais concerne galement des producteurs de d chets sensiblement plus importants administrations locales ou de l Etat coles centres de soin immeubles de bureau Ces m mes d tenteurs b n ficient tr s souvent aussi des moyens de collecte s lective mis en place par les collectivit s pour valoriser les emballages des m nages Il peut y avoir mise disposition de bacs de collecte s lective pour emballages en m lange ou le verre ou invitation d poser les emballages en cause dans
63. Paris le 26 juin 2009 77 R mi GUILLET Henri LEGRAND Ing nieur g n ral des mines Ing nieur g n ral des mines Pierre LEPETIT Benoit WEYMULLER Inspecteur g n ral des finances Ing nieur en chef des ponts et chauss es REPONSE DE LA MISSION AUX OBSERVATIONS D ECO EMBALLAGES ET D ADELPHE Les observations des soci t s Eco Emballages et Adelphe permettent d enrichir le d bat sur les analyses et les propositions de la mission N anmoins certaines questions appellent de la part de la mission des r ponses pour permettre une bonne compr hension du rapport Pr ambule Toutes les observations de la mission sont fond es sur des faits document s dans le rapport ou dans ses annexes Ces faits ont fait l objet d un examen contradictoire approfondi avec les diff rents services des soci t s concern es C est ainsi que les l ments statistiques sur le volume des emballages mis sur le march ainsi que sur le volume recycl ont fait l objet de nombreux changes tant avec l ADEME qu avec la soci t Eco Emballages Sur cette base la mission a formul avec objectivit et impartialit des analyses et des propositions qui ont fait l objet d observations contradictoires de la part des personnes concern es 1 Les informations disponibles sur le dispositif et le taux de recyclage Les observations d Eco Emballages et d Adelphe confirment l analyse de la mission selon laquelle les statistiques utilis es ne sont
64. Questions du 25 6 1975 et Bulletin Joly p723 1993 L articulation des responsabilit s du censeur tel que pr vu par le projet de loi avec celles des administrateurs des soci t s concern es pourrait donc tre d licate Si le censeur d tat n tait pas nomm en tant que censeur par les assembl es g n rales des actionnaires d Eco Emballages et d Adelphe il s agirait d une cr ation juridique ne relevant pas du code de commerce qui r git le fonctionnement de ces deux soci t s Il ne rel verait pas non plus du contr le conomique et financier de Etat Son statut et ses pouvoirs m riteraient donc d tre clarifi s par la loi sauf prendre le risque qu il soit consid r par assimilation comme un membre du conseil d administration et un dirigeant de ces soci t s Une autre voie serait possible et m me du point de vue de la mission pr f rable pour assurer le contr le efficace de l Etat sur les Eco organismes tout d abord modifier profond ment par rapport aux pratiques actuelles la r daction du cahier des charges fix aux Eco organismes ce cahier des charges devrait ajouter aux chapitres actuels les objectifs s imposant l action d Eco Emballages et d Adelphe les clauses de ses relations contractuelles avec l amont et l aval et les clauses de suivi et de contr le un chapitre sur la corporate governance que s engage suivre l organisme transparence de l information en particulier financi re ges
65. RENOUVELLEMENT DE L AGREMENT Les engagements du Grenelle de l environnement en particulier ceux de porter 75 en 2012 le taux de recyclage des emballages m nagers et de couvrir la m me date soit 2 ans apr s le d but du prochain agr ment cens durer 6 ans 80 des co ts nets de r f rence d un service de collecte et de tri optimis auront un effet structurant sur le prochain agr ment La mission n a pas eu connaissance des tudes d impact qui auraient t effectu es pour clairer le choix de ces objectifs retenus la fin de 2007 partir notamment de propositions des professionnels Mais sur la base des donn es qu elle a pu recueillir au cours de ces derniers mois et en prenant en compte le contexte conomique actuel elle appelle l attention sur l ampleur des volutions que ces objectifs supposent de la part des entreprises contributrices des collectivit s territoriales et des particuliers et en cons quence sur la difficult de leur atteinte d s 2012 Pour ce qui concerne l objectif relatif au taux de recyclage cette difficult est renforc e par le fait que le taux actuel est probablement inf rieur celui qui est g n ralement estim La mission recommande donc que l objectif de taux de recyclage soit compris toutes choses gales par ailleurs Une ventuelle r vision du taux actuel devrait conduire r ajuster cet objectif en cons quence L objectif de 75 impliquera en particulier que les
66. a t instaur e d s le mois de janvier 2009 Un outil de pr vision de tr sorerie mis en place en collaboration avec le cabinet Deloitte f vrier 2009 3 Limitation des pouvoirs de la Direction G n rale Dans le cadre de l int rim de la Direction G n rale par le Pr sident du Conseil d Administration d Eco Emballages le Conseil d Administration d Eco Emballages du 8 janvier 2009 a assorti les pouvoirs de la Direction G n rale PDG et les 2 DGD nomm s cette occasion de limitations De la m me mani re le Conseil d Administration d Eco Emballages du 7 avril 2009 a limit les pouvoirs du nouveau Directeur G n ral conduisant celui ci obtenir l accord pr alable du Comit Ex cutif ou du Conseil d Administration lui m me selon le type de d cisions de mani re pouvoir contr ler l ensemble des d cisions importantes prises par la Direction G n rale d Eco Emballages notamment en mati re de gestion de tr sorerie 4 Am lioration des proc dures d achat s curisation des engagements Depuis fin janvier 2009 pour une meilleure efficacit un meilleur contr le des flux centraux et afin de s curiser les engagements la Direction G n rale a d cid de revoir les modalit s d engagement et le circuit de signature associ contrat bon de commande devis etc Dor navant il n est pas possible d engager des d penses sans avoir obtenu la validation pr alable d une part du Comit Finances compos de
67. a pr cis la lettre de mission l extension de la contribution vers e aux co organismes deux ensembles d emballages qui ne supportent pas actuellement cette charge financi re et qui sont d une part les emballages des produits consomm s par les m nages mais en dehors de leur foyer la remarque tant faite que certains payent normalement d j le point vert par ex ventes par distributeur automatique de gare ou par les stations d autoroute pourtant cit s par l engagement 253 voir annexe 11 page 4 et d autre part les emballages issus de l activit des entreprises pour le transport des biens ou leur activit propre Rapport page 40 Maintenant reprise dans la version vot e en premi re lecture par le S nat du projet de loi Grenelle cette demande concerne donc des familles tr s diff rentes d emballages mais caract ris es toutes deux par le m me constat ancien fait par Eco Emballages savoir que les d chets de ces emballages se retrouvent ou peuvent se retrouver dans les d chets tri s par les collectivit s dans le cadre de la collecte s lective des emballages m nagers Le mat riau de ces d chets se retrouve dans un tel cas ligible aux soutiens vers s par Eco Emballages ou Adelphe alors qu actuellement ils ne payent pas la contribution amont Plusieurs remarques pr liminaires doivent tre faites avant d examiner chacun des deux groupes d emballages vis s par la proposition
68. action importante en faveur de l co conception la mise en ceuvre d une signal tique harmonis e volontaire pour les emballages destin s au tri et sous r serve de la mise en place de la redevance incitative l augmentation du taux de recyclage des emballages m nagers 7596 en 2012 contre 60 en 2006 Rapport page 18 2 Le contr le du respect des obligations nonc es par les articles R 543 53 65 du Code l environnement n est pas assur par les services de l Etat Le contr le des obligations des entreprises comporte deux aspects diff rents Le premier consiste contr ler que les personnes qui effectuent la premi re mise en march des emballages ont bien satisfait leurs obligations c est dire qu elles adh rent un co organisme ou qu elles pourvoient elles m mes l limination de leurs emballages A cet effet les personnes concern es par les obligations en mati re d emballages doivent communiquer des donn es statistiques l ADEME article R 543 65 Le dispositif g n ral de contr le p nal en mati re de d chets est applicable aux emballages m nagers un manquement aux obligations fix es en la mati re constitue un d lit puni de 75 000 d amende montant multipli par 5 pour les personnes morales et de deux ans d emprisonnement de nombreux corps sont habilit s constater les infractions avec des pouvoirs tendus articles L 541 44 L 541 48 du code de l environnem
69. age est de d velopper le geste de tri dans la population Cela n cessite bien s r de faciliter ce geste mais aussi de simplifier la connaissance des consignes de tri et leur diffusion Les couleurs des bacs devraient tre normalis es et l usage de la norme devrait tre impos terme ou encourag par les soutiens au tri Pour les raisons d velopp es ci dessus l harmonisation de la couleur des bacs semble une action prioritaire La mise en place d une normalisation devrait tre facilit e par l existence de pratiques dominantes Une homog n isation compl te des flux de recyclables n est pas un pr alable indispensable cette normalisation qui pourrait tre faite de mani re couvrir les principales combinaisons de flux en vigueur Lorsque cette normalisation sera faite il faudra en encourager ou en imposer l utilisation La voie obligatoire semble parfaitement possible d s lors qu elle est justifi e par un int r t g n ral de m me que la normalisation obligatoire des feux de circulation n est pas consid r e comme une atteinte au principe constitutionnel de libre administration des collectivit s territoriales Mais une loi devrait autoriser la mise en place d une telle obligation Cette derni re devrait tre accompagn e d un assez long d lai de mise en uvre pour ne pas trop anticiper les renouvellements normaux du parc de conteneurs 105 Un professionnel rencontr par la mission a aussi cit le cas de
70. allages satisfaire aux objectifs de la politique de r duction des d chets le tarif de base qui consisterait couvrir les co ts de gestion d un service de collecte et de tri optimis devrait s appliquer aux emballages qui sont conformes aux exigences essentielles li es l environnement fix es par le d cret n 98 638 du 20 juillet 1998 et qui sont recycl s des majorations seraient appliqu es cumulativement si le produit n est pas conforme aux exigences essentielles s il n est pas recycl et s il n est pas valoris de facon ce que l emballage qui ne r pond aucun de ces trois crit res supporte la contribution la plus lev e Cette modulation r pondrait ainsi l un des objectifs fix s par l article 41 du projet de loi relatif l application du grenelle de l environnement qui indique que les contributions financi res des industriels aux co organismes seront modul es en fonction des crit res d co conception C L extension de la contribution aux emballages des produits consomm s par les m nages en dehors de leur foyer et aux emballages de transport La mission s est attach e examiner l engagement 253 du Grenelle de l Environnement Etendre le financement par les producteurs ou contribution du point vert d aujourd hui uniquement pour les emballages utilis s au domicile aux emballages m nages hors foyer restaurants gares autoroutes Cet engagement vise en r alit comme l
71. allages dont les d tenteurs finaux sont les m nages article R 543 53 la notion de d tenteur final d un emballage correspondant celui qui le s pare du produit qu il accompagnait afin d utiliser ou de consommer ledit produit article R 543 54 la sous section 3 relative aux emballages non m nagers s applique quant elle aux d chets r sultant de l abandon des emballages d un produit tous les stades de la fabrication ou de la commercialisation autres que celui de la consommation ou de l utilisation par les m nages article R 543 66 La fronti re entre les deux r gimes repose donc essentiellement sur la notion de m nage ce qui conduit directement la question suivante quand un particulier dans sa vie priv e constitue t il un m nage Est ce uniquement lorsqu il est au sein de son foyer ou galement quand il est dans un espace public dans la rue sur un parc de stationnement voire priv comme un restaurant Parmi les conclusions du Grenelle de l environnement figure l extension du point vert d aujourd hui uniquement pour les emballages utilis s domicile aux emballages m nagers hors foyers restaurants gares autoroutes On peut d fendre que les textes actuels pr voient d j aujourd hui au moins en partie une telle extension car dans la plupart des cas vis s le produit est s par de son emballage par un particulier pour son usage priv En tout tat de c
72. allages ont bien un co t de collecte et de traitement L autre partie de ces d chets d emballages non m nagers se trouve de fait valoris e depuis des ann es et comptabilis e avec les d chets d emballages tri s par les particuliers sans que r ellement jusqu l expression du besoin dans le cadre du Grenelle La n cessit d une compensation ait t soulev e par d autres qu Eco Emballages Le b n fice conomique qui pourrait tre obtenu par la mise en ceuvre des engagements d extension de la redevance point vert examin e ici aura donc des contreparties en termes de rendement de la collecte et de taux de recyclage cf infra Rapport page 41 Comme on le verra ci apr s la mission a constat qu en d finitive une alternative a l extension de la base contributive dans les deux directions propos es hors foyer et entreprises pouvait tre tout simplement de veiller la perception la plus large et la plus compl te possible des contributions que le syst me actuel permet d j d exiger extension du nombre d entreprises contribuantes suppression des facilit s de d duction offertes Par exemple la suppression de l autorisation d apposer le point vert quelle que soit la destination du produit conduirait les entreprises soit a la solution de facilit de le maintenir sur tous les emballages mais de payer les contributions correspondantes soit de r aliser des marquages diff rents avec ou sans
73. ans ce cadre le projet de loi arr te plusieurs objectifs nationaux dont Augmenter le recyclage mati re et organique afin d orienter vers ces fili res un taux de 35 en 2012 et 45 en 2015 de d chets m nagers et assimil s contre 24 en 2004 ce taux tant port 75 d s 2012 pour les d chets d emballages m nagers Pour atteindre les objectifs fix s la loi d finit les grandes lignes du dispositif mettre en uvre parmi lesquelles on peut souligner les mesures suivantes qui int ressent particuli rement les emballages m nagers 83 gt x Di La consultation a n anmoins relev aussi des aspects positifs 84 q zaai P x p Si l on peut supposer que cette r daction variera peu d sormais on peut par contre tre s r que la num rotation de l article sera modifi e dans le texte final Rapport page 47 Un cadre l gislatif permettra l instauration par les collectivit s territoriales comp tentes d une tarification incitative pour le financement de l limination des d chets des m nages et assimil s La redevance d enl vement des ordures m nag res et la taxe d enl vement des ordures m nag res devront int grer dans un d lai de cinq ans une part variable pouvant prendre en compte la nature le poids le volume ou le nombre d enl vements des d chets ce d lai tant port dix ans pour l habitat collectif Dans le cas particulier des emballages le financement pa
74. application qui sont examin es en d tail dans l annexe n 22 3 et n incite pas suffisamment r duire les d chets d emballage et d velopper l co conception des produits Le dispositif de contribution l limination des d chets d emballage s inscrit dans la politique de r duction des d chets Cette politique est mise en ceuvre dans le respect d une hi rarchie de traitement des d chets pr vention pr paration en vue du r emploi recyclage valorisation notamment nerg tique et limination Dans ce cadre l co contribution agit comme une taxe qui vise internaliser les co ts induits par la mise sur le march des emballages La modification des prix relatifs qui r sulte de cette contribution doit conduire les entreprises accomplir les actions de d pollution dont le co t marginal est inf rieur au niveau de la taxe Cette contribution doit donc avoir un niveau suffisant pour inciter la r duction des volumes d emballage mis sur le march Elle doit ensuite tre d gressive en fonction de la capacit de l emballage r pondre aux objectifs de la politique de r duction des d chets En ce sens la contribution devrait tre modul e selon que l emballage peut tre recycl valoris ou limin Depuis l agr ment de 2005 la pr vention de la production de d chets fait partie des objectifs assign s aux co organismes Cette pr vention se traduit d une part par des actions de sensibilisation de
75. apport KPMG e faut galement souligner que les estimations de soutiens l optimisation inscrites dans la demande d agr ment de 2004 r pondaient d abord une logique globale financi re et n tait pas bas e sur une tude de terrain estimant la capacit des acteurs op rationnels se lancer rapidement dans l optimisation 3 Pour affirmer que l optimisation est per ue comme une ing rence de la part des collectivit s il faut donc pr ciser sur quelle tude quantitative se base cette affirmation et si elle comprend les 350 collectivit s engag es dans le processus 6 Le systeme informatis de cartographie de collecte des d chets Mapeos propos par Eco Emballages est consid r comme sortant du domaine de l gitimit d Eco Emballages car il entre dans le plan de collecte et dans l optimisation des tourn es I D 1 p 15 Le syst me informatis de cartographie des collectes de d chets Mapeos n est aujourd hui pas officiellement propos toutes les collectivit s De plus quand ce sera le cas il ne traitera pas contrairement ce qui est affirm dans le rapport de l optimisation des tourn es 7 Le contr le des co organismes ne permet pas de s assurer que les prescriptions r glementaires et celles du cahier des charges sont respect es I D 4 p 21 Plusieurs points entrent dans ce paragraphe e Le bar me amont voir point 15 19 juin 2009 5 3 ECO NL Q esce delbhe e L
76. ar P ADEME est de ce point de vue exemplaire Le refus tait l gitim par une clause de la convention de partenariat interdisant toute mise en cause des int r ts des contributeurs de l co organisme Ce dernier s tait alors d sengag du financement de la campagne ADEME nous a indiqu ne pas avoir t consult e avant la signature de la convention et avoir regrett notamment que sa remarque relative l impossibilit d utiliser le BEE pour un futur tiquetage environnemental ait t retourn e pour pr senter le BEE comme un outil plausible de la future normalisation de cet tiquetage Dont Eco Emballages ne conteste pas le bien fond mais souhaite en reporter la prise en compte de futures mises jour Rapport page 26 Apr s plusieurs autres difficult s dont certaines ont fait l objet de rappels l ordre par l ADEME Eco Emballages a t amen accepter le financement de certains documents relatifs la pr vention y compris proposant aux habitant de revenir l eau du robinet mais sous la condition du strict respect d une formule Si l eau du robinet est de bonne qualit Cette restriction pr sent e comme ayant fait l objet d un accord avec les associations n ayant pas t respect e le pr sident d un EPCI s est vu notifier au printemps 2008 le refus du financement par Eco Emballages d un document destin aux habitants ce cas a t signal la mission
77. aroi Nord Tel 01 40 81 21 22 l L valuation de l agr ment des co organismes de l emballage m nager de 2005 a 2010 A Les informations disponibles Le raisonnement expos par le rapport est int ressant et rejoint notre volont de mener des r flexions sur la r vision des modalit s de calcul du taux de recyclage dans le futur cahier des charges il soul ve la question de la concordance entre les taux de recyclages utilis s pour le reporting europ en et ceux qui font r f rence dans la fili re Pour autant le rapport avance que le taux de recyclage des emballages m nagers est surestim Cette affirmation m rite d tre nuanc e et replac e dans son contexte En effet la m thode de calcul actuellement utilis e qui compare les tonnages tri s par rapport aux tonnages contribuants a t valid e par l ensemble des acteurs Ainsi le taux de 6096 respecte les modalit s de calcul pr alablement d finies et pr cis es dans le cahier des charges de l agr ment et repr sente un indicateur pertinent de performance de la fili re Il est important de souligner par ailleurs que l objectif du Grenelle de l environnement portant sur un taux de recyclage de 7596 en 2012 a t labor par rapport cette m thode de calcul Tout changement de formule devra s accompagner d un recalage de cet objectif B Evolution du cadre l gislatif et r glementaire du dispositif Le rapport souligne des insuffisances des textes r glem
78. asse largement le cadre du contr le de la fili re emballages m me si cette id e m rite de ne pas tre cart e a priori Dans la partie consacr e au respect des clauses de l agr ment le rapport souligne plusieurs points sensibles i estime que le bar me amont appliqu actuellement s carte des dispositions de l agr ment Le suivi du dispositif par les pouvoirs publics s est attach en premier lieu rechercher l quilibre entre l amont et l aval Les distorsions dans le bar me amont qui conduisent des reports de charges anormaux entre secteurs d activit rel vent d abord de la vigilance des adh rents et administrateurs des co organismes Ce point sera toutefois trait dans le prochain cahier des charges 172 entreprises adh rentes d Eco Emballages b n ficieraient d un plafonnement ill gal de leur contribution Ce point clairement inacceptable sera trait prioritairement Le droit d usage du point vert est parfois conc d sans contrepartie financi re versement de contributions Ce point galement inacceptable sera trait prioritairement E Pr vention reprise des mat riaux et recherche d veloppement Les principales recommandations du rapport semblent judicieuses et pertinentes Toutefois il serait souhaitable de nuancer les propos au sujet de la pr vention En effet la mission du titulaire d un agr ment pour les emballages m nagers porte principalement sur la pr vention amont aupr
79. astiques pour le verre chaque ann e l tude permettant de connaitre l volution du prix du calcin europ en ainsi qu en 2005 trois tudes centr es sur les d bouch s pour les plastiques plusieurs tudes dont l objet apparent seraient de d montrer l int r t relatif des plastiques d origine non p troli re une grande tude europ enne en cours depuis 2007 sur le Tri M cano Biologique sur Ordures Brutes une tude d analyse des cycles de vie ACV des Syst mes d emballages pour boisson lanc e en 2008 deux tudes en 2007 visant la production d outils de soutien aux producteurs pour le choix et la conception des emballages Bilan Ecologique des Emballages Voir supra I E 1 a et Guide de la Recyclabilit Le tableau de d tail des d penses d tudes en 2007 a t adress la mission le 9 avril 2009 Son titre confirme la confusion g n rale sur la R amp D 55 A partir de la comparaison des analyses de cycle de vie ou des fili res de traitement Rapport page 29 S il est normal qu une attention soit port e a la possibilit de recycler les emballages biod gradables il est difficilement d fendable que des tudes en vue de la d fense des plastiques fabriqu s partir du p trole soient consid r es comme des actions de R amp D ligibles au titre de l agr ment De m me le financement sur les cr dits R amp D de travaux directement de la responsabil
80. atisserie petits commerces sur internet Code Env Rapport page 61 N Propositions Instrument envisag R f rences 25 BAREME AVAL D finir sous l autorit de l Etat et en concertation avec les diff rentes parties concern es le contenu du service de r f rence qui permettra d atteindre l objectif de 75 de recyclage des d chets d emballages m nagers et d cliner ce service de r f rence par cat gorie type d habitat Achever l tude sur la validit des donn es e cout pour compl ter la base compta co t de l ADEME D s que seront connues les r sultats de l enqu te de l ADEME sur les co ts de collecte et de tri des collectivit s locales fixer un co t par cat gorie Travaux du groupe de travail bar me E Puis Cahier des charges agr ment et future annexe bar me amont II D 2 26 D finir des objectifs de recyclage par tonne de mat riau par habitant et par an pour servir de base la tarification du soutien des co organismes aux collectivit s territoriales Id II D 3 b 27 D finir un taux moyen de soutien au recyclage pour chaque collectivit croissant lin airement en fonction de la quantit tri e pour atteindre 80 lorsque l objectif de recyclage est atteint Id II D 3 c 28 Simplifier consid rablement la gestion administrative pour les collectivit s locales sur base des travaux du
81. attention de la part des pouvoirs publics que sa composante aval La lettre de mission n voquait que les orientations d extension de la contribution telles que propos es par le Grenelle de l environnement sans pr voir de retour sur le fonctionnement du syst me actuel Les premi res constatations de la mission aupr s d Eco Emballages ayant amen constater que les conditions dans lesquelles tait assise la contribution des entreprises s cartaient des r gles fix es par le cahier des charges la mission a d cid en application de la note de cadrage du 24 d cembre 2008 annexe n 33 de proc der une valuation des conditions dans lesquelles tait d fini et appliqu le bar me amont Sans attendre le renouvellement de l agr ment des mesures correctrices s imposent pour que les entreprises contributrices se mettent en mesure de satisfaire aux obligations qui d coulent des articles R543 53 65 du code de l environnement 65 x f x s La mise en ceuvre du r glement Reach devrait donner ce sujet une plus grande acuit Rapport page 35 En outre dans la perspective du renouvellement de l agr ment le bar me devrait tre profond ment r vis pour r pondre aux objectifs fix s par les directives europ ennes et par l article 41 du projet de loi relatif la mise en uvre du Grenelle de l environnement et pour soumettre contribution les emballages des produits consomm s par les m nages en dehors
82. ause cette orientation devrait conduire mieux pr ciser la fronti re entre les r gimes et ventuellement la modifier La mission propose que l article R 543 53 soit modifi pour rendre le dispositif applicable tous les produits sauf si le producteur peut apporter la preuve que les d chets d emballages de ses produits seront limin s par une voie autre que celle du service public des d chets En cons quence tous les emballages des produits devraient pour tre collect s par le service public des d chets porter un marquage indiquant qu ils ont contribu au dispositif Une telle formule aurait l avantage de substituer la notion d emballage m nager celle d emballage collect par le service public des d chets et par cons quent d tendre le dispositif tous les emballages qui se situent aujourd hui dans la zone grise c est dire ceux qui ne sont ni des emballages professionnels collect s par des fili res sp cialis es ni des emballages m nagers au sens restreint qui sont soumis au point vert 3 Des insuffisances qui devraient tre corrig es Si ce r gime a permis de d ployer de fa on satisfaisante un dispositif de contribution l limination des d chets d emballages m nagers le cadre l gislatif et r glementaire pr sente n anmoins certaine insuffisances auxquelles il serait souhaitable de rem dier avec un degr d urgence variable Le d cret du 13 juillet 1994 tait applicable sous de
83. ble souhaitable de concentrer le b n fice de l effort financier demand aux producteurs sur les collectivit s participant pleinement cette mobilisation C est pourquoi apr s avoir consult ses diff rents interlocuteurs et recueilli l avis favorable notamment de l AMF ainsi que des Eco organismes et analys les d bats parlementaires lors de l examen du texte Grenelle 1 la mission propose que ces deux dispositions soient li es dans les obligations des co organismes dans le cadre du nouvel agr ment Elle consid re que le financement au niveau de 80 partir de 2012 doit tre garanti aux collectivit s locales d s lors qu elles sont en mesure de respecter l obligation de 75 de taux de recyclage C est dans le respect de cet objectif que doit tre construit le nouveau bar me aval voir ci dessous 2 Des pistes pour la d finition des co ts nets d un service optimis qui demanderont tre approfondies Le Grenelle de l environnement a retenu la notion de co ts nets optimis s Si cette notion est int ressante en th orie sa d termination pratique pose de nombreuses questions Divers travaux sont actuellement engag s notamment par l ADEME et doivent tre conclus aux environs de l t 2009 Ce travail est men sur base des renseignements d taill s que des collectivit s sur une base volontaire sont invit es introduire dans la base compta co t pour une ann e de r f rence Cette
84. ble du respect des r gles fix s par l agr ment vis vis des pouvoirs publics L attribution des maux ou errements constat s au seul ancien directeur g n ral ne constitue donc en aucune fa on une r ponse satisfaisante pour l avenir 7 Aucune charte de gouvernance n a t ce jour tablie par Eco Emballages Rapport page 12 Le futur agr ment devra donc rappeler l importance qui s attache ce que des proc dures de contr le interne soient mises en place au sein des soci t s agr es pour s assurer du respect de la lettre et de l esprit de l agr ment Pour cela les pratiques fran aises de l IFACI Institut de l Audit Interne ou internationales COSO Committee of sponsoring organizations of the Treadway Commission fournissent des r f rentiels de contr le interne qui font autorit ils pr voient des proc dures crites et document es une valuation des risques des proc dures de contr le une communication et un pilotage par le conseil d administration de la soci t La mission a en effet constat qu aucune proc dure formalis e cet gard n est en place dans Eco Emballages Ceci est d autant plus tonnant qu un rapport des commissaires aux comptes d Eco Emballages citait en 2004 les proc dures de contr le interne relatives l laboration et au traitement de l information comptable et financi re En outre des missions d audit interne ont t r alis es depuis l agr
85. bution a l limination des emballages m nagers ne doit pas leur tre appliqu 6 Lebar me amont La mission ne partage pas l analyse des soci t s Eco Emballages et Adelphe selon laquelle le bar me en vigueur depuis 2004 ne devait pas tre modifi tant qu une hausse du bar me n tait pas n cessaire L agr ment fixe en effet de nouvelles modalit s de calcul du bar me des contributions des entreprises et aucune disposition ne pr voit d en diff rer l application Le point 4 du chapitre II du cahier des charges indique les conditions dans lesquelles l agr ment volue au cours de la p riode courant jusqu la fin de l agr ment Il ne diff re en rien l application du nouveau bar me Le bar me amont aurait donc du tre modifi d s l entr e en vigueur du nouvel agr ment et ce d autant plus que les modalit s de calcul de ce bar me ont t substantiellement modifi es par le nouvel agr ment Les soci t s Eco Emballages et Adelphe ont pu se trouver confort es dans leur interpr tation par l absence de demande de modification du bar me par les pouvoirs publics et par le fait que la commission d agr ment du 16 d cembre 2008 ait accept pour la premi re hausse pratiqu e au cours de la p riode du nouvel agr ment d ent riner une hausse homoth tique sur la base du pr c dent bar me Mais la mission confirme son analyse selon laquelle les bases sur lesquelles sont calcul es les contributions des entreprises ne s
86. cadre du r agr ment des organismes de la fili re emballages m nagers Je vous serais reconnaissant en accord avec le cabinet du Ministre de bien vouloir prendre en compte autant que possible ces remarques dans la version finale du rapport sur laquelle le cas ch ant je transmettrai nouveau mes appr ciations Le directeur g n ral de la pr vention des risques Laurent Michel Pr sent pour l avenir www developpement durable gouv fr REPONSE D ECO EMBALLAGE ET D ADELPHE ECO E a EMBALLAGES delbhe RAPPORT DE LA MISSION D AUDIT DU DISPOSITIF DE CONTRIBUTION A L ELIMINATION DES DECHETS D EMBALLAGES MENAGERS PROCEDURE CONTRADICTOIRE DES SOCIETES ECO EMBALLAGES ET ADELPHE 19 Juin 2009 Pr ambule Le d roulement de la mission d inspections appelle de notre part les remarques suivantes Eco Emballages est satisfait du travail d changes r alis avec les 4 inspecteurs et remercie les inspecteurs d avoir soulign la qualit de cette collaboration dans leur rapport Cependant nous sommes surpris de voir appara tre des sujets et surtout des positions qui n ont fait l objet d aucun change contradictoire pendant la mission voire m me d aucune information avant leur publication officielle dans le document Parmi ces sujets trois sont essentiels taux de recyclage plus proche de 5096 ce point n a fait l objet que d une communication orale lors de la r union de restitution des inspecteurs le 7 avril
87. censeurs successifs ont indiqu qu ils ne disposaient ni de l autorit suffisante ni des moyens mat riels pour exercer leur mission de contr le Ces observations n ont pas t prises en compte La mission constate que compte tenu de la base juridique fragile sur laquelle est assis ce contr le convention de droit priv et de l absence de r elle volont des pouvoirs publics d exercer un contr le plus effectif sur un dispositif qui est jug satisfaisant une personne seule ne peut pr tendre exercer ce contr le Il peut para tre surprenant que dans le contexte o les placements de tr sorerie d Eco Emballages ont fait l objet d un examen approfondi la mission ne mentionne pas ce point l occasion de l valuation du contr le des co organismes Les conditions dans lesquelles a t g r e la tr sorerie d Eco Emballages ont fait l objet d un audit particulier la demande du Ministre de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de l am nagement du territoire En accord avec les cabinets des ministres qui ont demand la mission celle ci n est donc pas intervenue sur ce sujet E Les autres dispositions du cahier des charges la pr vention la reprise des mat riaux et la recherche d veloppement l La pr vention Le cahier des charges de l agr ment en date du 30 d cembre 2004 donne une obligation nouvelle aux co organismes celle de contribuer la pr vention des d chets d emballages 4 Contr
88. charg de travailler sur l engagement 255 du Grenelle de l environnement le citoyen frangais peut trouver actuellement face lui selon sa localisation environ 300 mani res diff rentes de collecter les emballages en vue de leur recyclage si l on prend en compte les flux de recyclables quels produits font l objet d une collecte s lective et comment sont ils regroup s les modes de collecte porte porte avec des fr quences variables apport volontaire et les couleurs des r cipients Certaines diff rences sont ais ment compr hensibles par le citoyen qui peut assez simplement connaitre la solution en vigueur l o il se trouve c est le cas par exemple du choix entre collecte s lective en porte porte pratiqu e en g n ral en milieu urbain et collecte s lective par apport volontaire utilis e en milieu rural 103 Les donn es conomiques collect es aupr s des collectivit s par l ADEME ou par Eco emballages s il n y a pas terme unification des syst mes devraient permettre de calculer assez simplement des volutions du co t des services En ce qui concerne les flux d emballages les d clarations des entreprises m me si elles contiennent des biais peuvent aussi servir de base assez fiable un calcul d volution 104 TI y a toutefois des mod les dominants par exemple en ce qui concerne les flux de recyclables 6 combinaisons sur un total de 73 concernent elles seules 42 millions d habitants
89. chets d emballages m nagers La mission a b n fici durant ses travaux de l enti re collaboration des partenaires et des services concern s et en particulier des soci t s Eco Emballages et Adelphe avec lesquelles les changes ont t nombreux La possibilit pour les pouvoirs publics d effectuer un audit sur des soci t s de droit priv n est pas pr vu par la loi Les constatations de la mission doivent donc beaucoup la coop ration de ces deux soci t s La mission a t demand e au Conseil g n ral des mines devenu le conseil g n ral de l industrie de l nergie et des technologies l inspection g n rale des finances et l inspection g n rale de l environnement devenue le Conseil g n ral de l environnement et du d veloppement durable Hi rarchie d finie par les articles 3 et 4 de la directive 2008 98 CE du 19 novembre 2008 et rappel e dans l article 41 du projet de loi relatif la mise en ceuvre du Grenelle de l environnement vot en premi re lecture par le S nat Rapport page 2 La mission a enfin constat que la situation des d partements d outre mer au regard de ce dispositif m ritait un examen particulier En effet si les dispositions l gislatives et r glementaires en la mati re y sont pleinement applicables subsistent dans ces d partements des diff rences importantes avec la situation qui pr vaut en m tropole tant en mati re de d veloppement de la collecte s lective et du t
90. concerne la communication les inspecteurs ont soulign dans le rapport les l ments de progr s inscrits au plan de communication de la nouvelle direction Il est vrai qu Eco Emballages se doit en tant qu organe de concertation et d information de consulter les parties prenantes concern es notamment quand il s agit de sensibilisation du grand public Une harmonisation de l information et de la communication devra galement de par la multiplication des fili res tre prise en compte dans les dispositifs labor s et le groupe de travail 255 du Grenelle de l environnement travaille sur ce point jusqu en d cembre prochain Enfin l ADEME est par nature et depuis la cr ation de l co organisme un partenaire tr s proche d Eco Emballages avec lequel sont labor s nombre de projets techniques ou de sensibilisation ll est important pour les entreprises qui participent au dispositif de recyclage des emballages m nagers et les collectivit s locales qui le mettent en oeuvre depuis 15 ans d exprimer leur responsabilit et leur engagement notamment travers des actions de d information et de sensibilisation des acteurs de la chaine solidaire du tri et du recyclage D poss der les co organismes de cette fonction essentielle ainsi que le propose le rapport reviendrait nier cette responsabilit et l esprit m me du dispositif actuel en transformant des acteurs impliqu s en simples financeurs Au cours des changes positifs avec la
91. ctionnements restent globalement limit s et n ont pas dans la plupart des cas remis en cause l ex cution des contrats avec les collectivit s locales Des demandes ont t adress es aux DRIRE pour autoriser des stockages provisoires au titre de la r glementation des installations class es Elles devraient recevoir selon la DGPR des suites positives d s lors qu une entreprise serait identifi e comme responsable du projet Ceci apparait positif et de nature viter des errements peu recommandables comme l envoi en d charges ou en fosse d usine d incin ration des balles d emballages tri es en mal de repreneur La fili re du recyclage montre donc sa capacit d adaptation aux changements conomiques L indication donn e par les professionnels que le recyclage devrait tre assur malgr la conjoncture sous entend par contre des cours qui peuvent tre tr s bas voire redevenir nuls A ce titre la notion de co ts nets pr vue par le Grenelle de l environnement est une garantie pour les collectivit s puisque le risque cours est pris par les co organismes La mission attire ce sujet l attention d Eco Emballages sur un risque de mise en jeu de la garantie de dernier recours qu il donne la bonne ex cution des contrats de reprise des mat riaux dans le cadre des contrats dits garantie de reprise En effet Eco Emballages assure alors contractuellement si le prix de reprise calcul contractuellement par les fil
92. d marche via les soutiens l optimisation cf rapport KPMG a t moindre que pr vu Elle ne pr cise pas combien de collectivit s consid rent l optimisation comme une ing rence et sur quelles bases se fonde cette affirmation e La g ne qu prouveraient les collectivit s quant l optimisation tiendrait elle ce que l optimisation en soi recouvre savoir une remise en question souvent difficile des choix ant rieurs o la place qu Eco Emballages prendrait sur ce sujet savoir un r le d accompagnement des collectivit s vu comme contradictoire avec le principe de libre disposition des collectivit s e nous semble assur ment que la 1 explication est l gitime modifier par une remise en question un dispositif de collecte et de tri qui a pu prouver en son temps son efficacit mais qui aujourd hui ne correspondrait plus la recherche du meilleur rapport co t efficacit est difficile mettre en oeuvre L optimisation est une d marche nouvelle qui demande du temps pour tre comprise or ce sont essentiellement les collectivit s les plus en avance qui ont r ussi convaincre avec parfois l aide d Eco Emballages nombre de collectivit s de s engager dans cette d marche e Et les r sultats sont aujourd hui au del des estimations les plus optimistes 350 collectivit s sont engag es volontairement dans cette action repr sentant 55 de la population Fran aise ce que ne relevait pas le r
93. d Etat ministre de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de l am nagement du territoire la ministre de l int rieur de l outre mer et des collectivit s territoriales et la ministre de l conomie de l industrie et de l emploi ont demand au conseil g n ral de l industrie de l nergie et des technologies l inspection g n rale des finances et au Conseil g n ral de l environnement et du d veloppement durable de r aliser une mission pour pr parer le prochain agr ment des organismes ou entreprises qui participent l limination des d chets d emballages des m nages notamment dans la perspective de la mise en ceuvre des engagements du Grenelle de l environnement La mission s est donc inscrite dans cette perspective du renouvellement de l agr ment et n a donc pas proc d une valuation de la pertinence du syst me de responsabilit largie du producteur pour la mise en ceuvre de la politique de r duction des d chets Elle ne s est en particulier pas interrog e sur le point de savoir si l accroissement des taux de recyclage correspond bien du point de vue de l objectif de r duction des d chets un optimum pour la collectivit tant du point de vue conomique que de son impact sur l environnement N anmoins les constatations qu elle a t amen es faire dans son valuation de l agr ment en cours ont conduit la mission s int resser plus particuli rement aux aspects li s la
94. d agr ment pr vues par le d cret du ler avril 1992 Elle comporte 37 membres et autant de suppl ants dont huit repr sentants des collectivit s locales 16 des divers groupes professionnels producteurs de biens conditionn s d emballages et de mat riaux d emballages distribution entreprises d limination et r cup ration 8 des associations de consommateurs et de protection de l environnement et 5 repr sentants de l Etat Elle se r unit au moins deux fois par an Document Le gisement des emballages m nagers volution 1994 2006 ADEME Eco Emballages Novembre 2007 courbes 1 p 2 et 2 p 3 30 rapport KPMG de juin 2008 sur les soutiens vers s aux collectivit s locales de 2005 2007 dossier de la r union de la commission consultative du 4 novembre 2008 Rapport page 16 en f vrier mars 2007 Eco Emballages a publi un opuscule de 40 pages intitul 40 propositions pour la gestion durable des d chets Une minorit de ces propositions taient relatives aux emballages m nagers En particulier l intervention d Eco Emballages sur des questions comme la mise en place de la redevance incitative ou la collecte des d chets dangereux ou m me sur la non transparence de l information en mati re des d chets a pu tre per ue par les collectivit s territoriales comme une intervention dans leur domaine de comp tences annexe n 6 les prestations offertes par Eco Emballage sur l organisation des centres d
95. d assurer dans la d finition des conditions de soutien aux modes de valorisation autres que le tri partir de collectes s lectives Plusieurs l ments doivent tre pris en compte cet gard la pratique retenue en France depuis 1993 de soutenir les tonnes incin r es avec valorisation nerg tique apparait pleinement valid e par la hi rarchie des modes de traitement des d chets d finie par la directive europ enne et reprise par le projet de loi Grenelle Il en va de m me du principe d un lien entre le soutien la valorisation et le recyclage mati re sous la forme d un prorata des tonnes valoris es par recyclage mati re comme dans le bar me D ou sous celle d un taux de soutien la valorisation nerg tique d pendant du niveau de recyclage mati re comme la mission le propose L aide doit galement prendre en compte le rendement nerg tique observ par exemple en tant subordonn e comme actuellement l obtention d un rendement minimal obligation de conformit des installations est une condition indispensable En principe satisfaite aujourd hui pour les usines d incin ration cette exigence pourrait poser des difficult s pour certaines installations de compostage la fois au titre des installations class es et pour la conformit des composts produits cette derni re exigence figurant d j dans le bar me D L loignement de la date d entr e en vigueur du nouveau bar me E par rapport aux
96. d par la n gative en outre elle lie dans son esprit les deux objectifs portant respectivement sur le taux de couverture et le taux de recyclage le premier tant consid r comme un moyen contribuant l obtention du second les co ts pris en charge par les producteurs couvrent la collecte le tri et le traitement cela confirme que toutes les d penses d limination revenant aux collectivit s peuvent faire l objet d un soutien cependant ce soutien doit prendre en compte la hi rarchisation des modes d limination fix e par la loi en conformit avec la directive europ enne Comme toute loi de programme la loi Grenelle I reste assez g n rale et fixe donc des r gles globales l int rieur desquelles des modulations restent possibles c est dans cet esprit qu ont t d finies les recommandations du pr sent rapport Le projet de loi Grenelle 1 n a par ailleurs pas explicitement situ la position respective des deux obligations de 75 de recyclage d s 2012 et de 80 de couverture du financement cette m me date 85 II va aussi imposer une modification des dispositions r glementaires relatives aux emballages m nagers et notamment de l article R 543 59 du code de l environnement Les analyses figurant plus haut dans ce rapport ont d j soulign toute l utilit d une clarification de ces dispositions 36 Le taux de couverture des d penses d limination par les producteurs devrait augmenter de plus de 4096 en
97. dans le cadre de l intervention cit e ci dessus En r alit les associations que nous avons rencontr es ont affirm n avoir jamais donn un accord sur une telle clause De leur cot les lus ont rappel l impossibilit pour eux d accepter une formule qui laisserait penser que l eau du robinet pourrait ne pas tre de bonne qualit alors m me qu ils y sont tenus par la loi Le responsable d Eco Emballages interrog par la mission nous a pr cis qu une note interne avait t pr par e peu apr s cette affaire qui assouplit la position de l co organisme La lecture de cette note de position en date du 7 juillet 2008 et qu on trouvera en annexe n 29 permet de constater que si la r ponse n est plus aussi brutale que la pr c dente aucun financement la position reste de n offrir le financement maximum qu aux collectivit s qui accepteront la formule restrictive ci dessus De telles restrictions en mati re de pr vention des d chets d emballage ne seront pas acceptables de la part du b n ficiaire du futur agr ment alors m me que des financements sont maintenant propos s aux collectivit s en application de l engagement 247 du Grenelle pour d velopper des programmes locaux de pr vention des d chets pr nant ce type de gestes Le cahier des charges du futur agr ment devra donc expliciter les limites qui ne peuvent pas tre d pass es en la mati re La mise en place d une instance d arbitrage comme celle
98. de la mission concernent le contr le qu exercent les pouvoirs publics sur les co organismes 4 Les budgets relatifs la recherche d veloppement Les pr cisions apport es par Eco Emballages compl tent le rapport Elles confirment que l essentiel des d penses effectu es sont des tudes la R amp D m me entendue largement n en repr sentant qu une part minime 5 De nombreuses entreprises ne satisfont pas leurs obligations La mission indique dans son rapport qu un recoupement avec la base de donn es INSEE montre que de nombreuses entreprises ne satisfont pas leurs obligations Sur les 174 155 entreprises susceptibles de mettre des emballages sur le march il est tr s probable que certaines d entre elles ne sont pas concern es et que pour d autres les emballages sont d j d clar s par les fabricants l annexe 9 donne une analyse d taill e mais l cart entre ce chiffre potentiel et le nombre des adh rents d Eco Emballages et d Adelphe 22 350 en 2007 permet d affirmer que toutes les entreprises ne satisfont pas leurs obligations Il est en particulier hautement probable que la majorit des 44 909 entreprises de la restauration rapide ainsi que la plupart des commer ants de produits frais ne contribuent pas au dispositif Le fait que ces diff rentes entreprises repr sentent probablement un enjeu financier faible ne peut conduire en l tat de la r glementation consid rer que le dispositif de contri
99. de soutien si le compost obtenu n est pas conforme a la norme NF U 44051 S agissant des emballages contenus dans les ferrailles extraites le soutien devrait tre le m me que pour l incin ration ou le compostage pour les l ments combustibles plastiques emballages cartons non valorisables mati re le soutien devrait tre le m me que pour l incin ration si la chaufferie ou le four les utilisant est autoris pour ces combustibles de r cup ration Sur le plan de la gestion administrative de ces soutiens particuliers la mission ne peut qu insister sur les demandes l gitimes des collectivit s de voir simplifi s les justificatifs qui ont t exig s par le bar me D fiches de suivi p riodique de l annexe H et prises en compte les fluctuations li es la vie des installations industrielles en cause par exemple arr ts pour gros entretien Le taux d aide serait appliqu aux co ts de r f rence voqu s pr c demment Quelle que soit l organisation de la collecte choisie par une collectivit elle serait aid e en appliquant le taux d aide d fini comme indiqu ci dessus au co t de r f rence correspondant son type d habitat Pour les collectivit s dont l habitat est h t rog ne la base d aide serait la moyenne pond r e des co ts de r f rence pour les diff rents types d habitat pr sents f Les majorations seraient supprim es ou tr s cibl es Comme cela a d j t voqu les ac
100. du projet de loi 6 Le bar me amont L analyse selon laquelle le bar me d finissant les contributions des entreprises n est pas conforme l agr ment est fond e sur des faits L agr ment en vigueur fixe de nouvelles modalit s de calcul du bar me des contributions des entreprises et aucune disposition ne pr voit d en diff rer l application Le point 4 du chapitre II du cahier des charges indique les conditions dans lesquelles l agr ment volue au cours de la p riode courant jusqu la fin de l agr ment Il ne diff re en rien l application du nouveau bar me Le bar me amont aurait donc du tre modifi d s l entr e en vigueur du nouvel agr ment et ce d autant plus que les modalit s de calcul de ce bar me ont t substantiellement modifi es par le nouvel agr ment Le fait que les soci t s aient indiqu dans leur demande que la valeur du bar me actuel 2004 reste stable et inchang n a pas de valeur juridique puisqu elle est contraire aux dispositions qui ont t finalement retenues par l agr ment L absence de demande de modification du bar me par les pouvoirs publics et le fait que la commission d agr ment du 16 d cembre 2008 ait accept pour la premi re hausse pratiqu e au cours de la p riode du nouvel agr ment d ent riner une hausse homoth tique sur la base du pr c dent bar me a contribu p renniser un bar me qui n est pas conforme aux dispositions de l agr ment Fait
101. ducteurs de l examen de projets d emballages et faire des propositions visant en am liorer la recyclabilit Plusieurs grandes entreprises producteurs y compris de la grande distribution pour ses marques propres ont ainsi soumis des dizaines de projets d emballages en plastique dont un certain nombre ont fait l objet de critiques s rieuses assorties de propositions voir sur le site www cotrep fr Par exemple le film r tractable en PVC ou aluminium autour de bouteilles en projet a t supprim ou remplac par un autre mat riau homog ne avec le corps Des bouchages ou accessoires ont de m me t modifi s Bien que critiqu e car travaillant sur le gisement jug moins cologique que sont les emballages plastiques l action du COTREP va dans le bon sens et doit tre encourag e par le futur agr ment au m me titre que la conformit attest e aux exigences du d cret du 20 juillet 1998 une autre initiative est la mise en place d une offre d expertise pour les PME PMI en vue d un diagnostic rapide en PME de la pr vention de leurs emballages Il s agit mettre disposition un expert professionnel de l emballage qui va examiner en 2 jours sur site les conditions d emploi des emballages par l entreprise pour conditionner ses produits et faire des propositions d am lioration Le b n fice qui peut concerner aussi bien les emballages primaires qu aura toujours le m nage ou secondaires dont le principal restera chez
102. e et Eco Emballages soient stigmatis s dans ce domaine car l appareil statistique utilis n a rien envier ceux d autres pays bien au contraire e Par ailleurs les objectifs qui sont donn s aux co organismes ne sont pas uniquement des objectifs de r duction des d chets mais aussi et surtout de recyclage il n est donc pas opportun de porter un jugement d efficacit sur le seul axe de la politique de r duction des d chets gt Le jugement de valeur port ne refl te pas les objectifs fix s aux co organismes et les moyens mis en uvre pour valuer le gisement de la mani re la plus fiable possible 2 Le taux de recyclage des emballages m nagers est probablement surestim I A 2 p 2 e l analyse que fait le rapport sur le taux de recyclage renvoie notamment la distinction entre les emballages m nagers produits domicile et ceux issus de la consommation hors foyer e On pointera tout de suite le fait que cette distinction ne se recoupe pas avec les flux r els physiques de d chets et est par cons quent extr mement difficile quantifier e Nous partageons donc la prudence exprim e par la mission sur la distinction op rer entre un taux de recyclage r el mesurant une r alit physique et un taux calcul de mani re conventionnelle pour permettre de suivre la progression des r sultats des Sur ce sujet on pourra par exemple se reporter un r cent rapport de I Agence Europ enne de
103. e la demande d attestation figure dans le courrier d envoi des formulaires pour les montants de d claration sup rieurs 1 525 cette demande est fond e sur l article 9 sur les contr les v rification par tout moyen de droit Rapport page 20 Des campagnes de contr le de poids sont effectu es par le laboratoire national d essais LNE Pour Eco Emballages le contr le est effectu sur un tiers des 1 000 plus gros adh rents Pour Adelphe le contr le porte chaque ann e sur 50 des plus gros adh rents 80 des adh rents de plus de 30 K ont t contr l s depuis 3 ans En cas d cart sup rieur aux tol rances une v rification est engag e avec l adh rent concern aboutissant un poids valid L audit interne d Eco Emballages sus vis montre qu en 2007 les d clarations impact es n taient pas modifi es et que les poids n taient pas syst matiquement mis jour l ann e suivante Ces points ont t corrig s en 2008 et les mesures prises entrent progressivement en vigueur Chez Adelphe les campagnes de contr le de poids ont donn lieu un redressement Depuis 2007 des relances sont effectu es par Eco Emballage en direction des adh rents qui s abstiennent de d clarer ou de payer leur contribution ou des adh rents qui le plus souvent acquittent leur contribution sur la base d clar e plusieurs ann es auparavant Des poursuites judiciaires sont engag es En 2008 112 adh rents
104. e les associations pr sentes dans cette instance ont en d cembre 2008 attir l attention de la mission sur l ambiguit de la position d Eco Emballages au sujet du message de pr vention destin au grand public L co organisme ont elles indiqu consid rait encore il y a 2 ans le tri s lectif comme un acte de pr vention contrairement la d finition officielle de l ADEME Cette confusion entre pr vention des d chets d emballages et tri s lectif des emballages est fr quemment entretenue dans divers documents propos s aux collectivit s locales par Eco Emballages Mais l co organisme n est pas le seul entretenir cette confusion C est ainsi que le partenariat propos par l Etat ADEME Eco Emballages pour le cofinancement de la campagne de pr vention financ e au cours de l t 2005 proposait aux citoyens pour illustrer la pr vention lors de la Coupe du Monde de Rugby de d poser une bouteille d eau en plastique dans un conteneur de collecte s lective La mission a constat par ailleurs qu Eco Emballages encadre strictement la possibilit pour les collectivit s d utiliser la notion de pr vention des emballages m nagers notamment lorsque cette pr vention met en cause la consommation de certains produits Le refus par Eco Emballages l automne 2005 que la mention boire l eau du robinet soit reprise par la campagne de publicit t l vis e pr vue par le Plan Pr vention et pr par e p
105. e champ d application rien ne semble emp cher l utilisation du cadre r glementaire actuel y compris pour l ensemble de la consommation chez les professionnels comme les h tels caf s ou restaurants La bouteille du vin bu au restaurant jug e actuellement non soumise au point vert est pourtant bien s par e du produit qu elle contenait par le m nage pendant sa consommation au restaurant Rappelons que la d finition de la consommation des m nages aux niveaux frangais comme europ en englobe sans discussion des consommations hors foyer dont celles en CHR ou li es aux loisirs 76 L tude ADEME EcoEmballages men e en 2006 sur la restauration hors foyer montre que celle ci produit environ 900 000 tonnes de d chets d emballages dont 620 000 T de verre 110 000 T de plastiques et 81 000 T de cartons mais que 200 000 T essentiellement de verre cotisent d j EcoEmballages ou Adelphe Selon cette m me tude 8596 de ces d chets est g r e par le service public d enl vement des d chets Rapport page 43 Sur le plan financier le compl ment de recettes attendre par les co organismes sur base du bar me actuel est sensiblement inf rieur en valeur l augmentation en poids Outre les 200 000 tonnes d j contribuantes la raison en est la part pr pond rante du verre L ADEME estime de ce fait 45 M Euros les recettes suppl mentaires Le montant disponible pour les collectivit s serait sensiblement inf rieur car
106. e comp tence en cherchant imposer aux collectivit s des modalit s de collecte qu il aurait choisies Le m canisme des services de r f rence devrait favoriser l harmonisation des flux de recyclables La d finition de r gles minimales pourrait cependant tre utile en compl ment L approche recommand e ci dessus pour les couleurs de bacs n est pas aussi n cessaire pour la nature des flux de recyclables propos s la collecte s lective Comme cela a d j t not une bonne conception de la signal tique devrait permettre de g rer simultan ment plusieurs structurations des flux Par ailleurs les services de r f rence pr conis s plus haut devraient reposer chacun selon le type d habitat sur une structuration particuli re de ces flux Comme ils serviront de base la d termination du montant des soutiens les collectivit s seront naturellement incit es appliquer la structuration correspondante sauf si une situation locale particuli re justifie conomiquement une autre organisation Cependant certaines r gles minimales semblent utiles l atteinte des objectifs ambitieux fix s par la loi d une part il faudrait que tous les emballages susceptibles d tre recycl s fassent l objet partout d une collecte s lective d autre part pour simplifier les consignes de tri et permettre leur diffusion au niveau national il faudrait fortement limiter le nombre de combinaisons possibles on pourrait par exemple pr
107. e niveau l gislatif le r le et la nature des co organismes Si l intention est compr hensible il faut n anmoins tenir compte des pr c dents concernant d autres filieres dont l inscription dans la loi n a pas renforc particulierement leur existence voire a parfois compliqu leur d veloppement De plus sa concr tisation travers le projet de loi Grenelle 2 tel que sugg r par la mission nous semble assez improbable tant donn le calendrier l gislatif de ce texte De plus nous sugg rons afin notamment de prendre pleinement en compte le caract re participatif du fonctionnement d une fili re REP de passer par un texte conventionnel entre l Etat et l co organisme concern a minima mais qui pourrait galement concerner d autres acteurs majeurs de la fili re comme les entreprises les collectivit s ou les fili res de mat riaux 3 est donc souhaitable que ces v rifications soient effectu es avant que ces remarques fassent l objet d une quelconque diffusion l ext rieur 19 juin 2009 4 3 ECO NL e EMBALLAGES delbhe 5 Le recours cette d marche soutenue l optimisation a t beaucoup moins important que pr vu comme l a montr l audit KPMG et traduit bien la g ne des collectivit s devant ce qu elles consid rent comme une ing rence I D 1 p 15 e La mission affirme que l optimisation est consid r e comme une ing rence par les collectivit s et que le recours cette
108. e plafonnement de la contribution un plan d actions est en cours pour d plafonner d but 2010 ces adh rents La validation juridique a t faite les adh rents concern s vont tre contact s directement puis par courrier e Audit externe de l assiette de contribution nous avons d marr en janvier 2009 des audits externes qui nous permettent de contr ler l assiette des contributions Nous avons d gag un budget sp cifique et compl mentaire pour cette action e La convention sign e avec la conf d ration nationale de la boulangerie et boulangerie p tisserie fran aise ne porte pas sur la collecte des contributions Eco Emballages n a donc pas exempt de son propre chef toute une cat gorie d entreprises du paiement de la contribution N anmoins cette convention n ayant pas abouti sur un contrat commun nous avons d cid de la d noncer gt Au final il nous semble plus juste de dire que le contr le des co organismes ne permet pas de s assurer de mani re exhaustive que les prescriptions r glementaires et celles du cahier des charges sont respect es 8 Pr sentation des budgets relatifs la Recherche D veloppement I E 3 p 27 Le rapport d activit d Eco Emballages s pare bien les d penses affect es aux tudes analyses et la R amp D m me si ces postes sont pr sent s les uns la suite des autres dans un m me tableau Les activit s d tude d analyse et de recherche d veloppement sont pr vu
109. e s lective et le tri pour des raisons videntes de capacit s disponibles et de co ts L hypoth se d un taux de tri quivalent celui de la collecte s lective des m nages n apparait donc pas fond e Enfin et pour m moire la mention page 5 estimant que les cartons de transport recycl s par les collectivit s repr senteraient selon une tude interne d Eco Emballages 1996 des fibreux n est pas exacte ces 1996 correspondent en fait la proportion d EMR donc soutenables pr sents dans la totalit de la production de fibreux des collectivit s o Pourtant le rapport en conclut que le num rateur devrait tre corrig la baisse de 480 000 tonnes en appliquant le taux de recyclage global de 6096 un gisement d emballages consomm s hors foyer et rejet dans les circuits municipaux estim 800 000 tonnes o Enrevanche il conserve au d nominateur le gisement contribuant d clar Eco Emballages dans lequel le rapport de mission rel ve que 440 000 tonnes de verre sont d clar es en plus par rapport l valuation des quantit s consomm es domicile La contradiction apparait manifeste puisque le rapport lui m me mentionne dernier paragraphe page 5 la n cessit de calculer le taux de recyclage partir des emballages mis sur le march et non pas partir des emballages contribuants o Pour rester coh rent avec le raisonnement propos aligner la nature r elle du num rateur et du d nomina
110. e tri et sur l organisation des plans de collecte pourraient tre analys es comme une concurrence illicite sur des activit s d ing nierie qui font partie du c ur de m tier des entreprises de traitement le syst me informatis de cartographie des collectes de d chets Mapeos propos par Eco Emballages au del de ses activit s de cartographie a t consid r par certains acteurs de la fili re comme sortant du domaine de l gitimit d Eco Emballages car il entrait dans les plans de collecte et dans l optimisation des tourn es c Eco Emballages dispose du budget de communication le plus important en mati re de d chets La communication est une composante de l action des co organismes et le cahier des charges de l agr ment en date du 30 d cembre 2004 a pr vu des soutiens sp cifiques ce titre Le rapport d activit d Eco Emballages fait appara tre trois postes diff rents d intervention d Eco Emballages pour l ann e 2007 la communication nationale le soutien la communication locale et une communication locale nationale Cette derni re communication locale nationale a t galement mise en uvre en 2008 Sur deux ans elle aura repr sent 12 millions d euros voir l analyse en annexe n 31 Le poste communication nationale repr sentait en 2006 et 2007 un total respectivement de 6 8 et 5 8 millions d Euros Le rapport d activit 2007 les traite en deux lignes en pr cisan
111. ect s par le service public soit 800 000 T Si l on applique ce tonnage le taux de recyclage atteint en 2007 soit 6096 on peut consid rer que le volume d emballages m nagers recycl s est artificiellement major de 480 000 T et donc que le taux de recyclage sur contribuant de 2006 s l ve 5096 Ce taux devrait galement tre minor pour tenir compte des volumes de cartons de transport recycl s par les collectivit s locales Une tude interne d Eco Emballages estime que ces cartons repr sentent 19 des fibreux soit pour 2007 90 000 T ce qui donnerait un taux de recyclage de 48 Compte tenu de ces incertitudes il est pr matur de conclure comme le font tous les acteurs de la fili re de l emballage et du recyclage sur la base de l tude ESTEM que la production en poids d emballage m nagers mis sur le march diminue et qu elle est d sormais d connect e de l volution du PIB ou de celle des d penses alimentaires des m nages et que le taux de recyclage est de 60 cf I D 1 infra Pour avoir une appr ciation correcte des effets de ce dispositif de contribution l limination des d chets d emballage il sera utile d accorder une grande attention aux r sultats de l tude portant sur la composition des ordures m nag res et assimil es dite tude MODECOM qui a t lanc e par les pouvoirs publics dans le cadre du Plan national de pr vention des d chets et dont les conclusions devraient tre rendues p
112. ecycl e serait inf rieure une fraction de l objectif quantitatif pour cro tre ensuite lin airement jusqu 8096 quand l objectif quantitatif correspondant la d clinaison pour la collectivit locale et pour le mat riau consid r de l objectif global de 75 serait atteint Un tel syst me inciterait effectivement atteindre cet objectif sans avoir r ellement d effets pervers puisque l aide ne d passerait jamais 80 du co t Dans un tel dispositif chaque collectivit aurait des objectifs quantitatifs annuels de tri par mat riau obtenus en multipliant par la population les objectifs par habitant et par an mentionn s ci dessus Le bar me d aide indiquerait pour chaque mat riau le taux moyen d aide en fonction du taux d atteinte de l objectif quantit tri e depuis le d but de l ann e rapport e l objectif Pour chaque versement Eco Emballages prendrait en compte la quantit tri e depuis le d but de l ann e pour chaque mat riau calculerait le taux d atteinte de l objectif d terminerait ainsi le taux moyen d aide appliquer la totalit de la quantit tri e et donc l aide laquelle la collectivit aurait droit pour le tri effectu depuis le d but de l ann e Le montant verser serait alors obtenu en retirant les montants des acomptes pr c demment vers s depuis le d but de l ann e Comme toutes les collectivit s n atteindront pas tout de suite leur objectif quantitatif il est souhaitable
113. en sur un travail collectif et concert Pour ce qui concerne le contr le du respect de la r glementation par les pouvoirs publics c est une question part enti re qui tait pos e dans la lettre de mission o la r partition des r les et les enjeux doivent tre identifi s Le rapport souligne que les entreprises qui ne satisfont pas a leurs obligations sont plus nombreuses que celles qui adh rent a Eco Emballages et Adelphe I convient de nuancer cette affirmation au regard du poids relatif de ces entreprises tonnages d emballages enjeux financiers Le contr le vis vis des mauvais contributeurs rel ve en premier lieu du Conseil d Administration ces comportements se traduisent en effet par un surco t anormal pour les autres contributeurs Les proc dures mettre en uvre par les co organismes pourront tre pr cis es dans le cahier des charges Les pouvoirs publics apporteront ce titre leur soutien aux co organismes comme ils le font d j dans d autres fili res piles et accumulateurs d chets d quipements lectriques et lectroniques pour am liorer la situation En ce qui concerne la pertinence du r le du censeur il convient de rappeler que c est bien le censeur de l Etat qui a alert les minist res de tutelle sur la question du placement de la tr sorerie Enfin la question de la cr ation d une autorit de surveillance de march s en milieu de r glementation environnementale d p
114. ent La mission n a pas pu obtenir une vision exhaustive des contr les effectu s par chacune des cat gories d agents vis es l article L541 44 D apr s les l ments recueillis aupr s de la direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes de la direction g n rale des douanes et des droits indirects et de la direction g n rale de la pr vention des risques il semble que la situation est la suivante jusqu en 2005 seule la DGCCRE effectuait des enqu tes sur la base d un programme national de contr le cf annexe n 8 Depuis 2006 malgr les signalements effectu s chaque ann e par Eco Emballages cette direction estime que ces contr les n entrent pas dans les missions qui lui ont t assign es et que le co t des op rations de contr le sont disproportionn s avec les b n fices en attendre Seuls des contr les ponctuels seraient encore effectu s l occasion d une intervention en entreprise au titre d autres r glementations la DGDDI n a effectu aucun contr le au titre des articles R 543 53 a 65 du code de l environnement il est tr s probable que les agents habilit s des autres corps de contr le notamment ceux relevant du minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de l am nagement du territoire n ont jamais effectu de tels contr les Le dispositif de contribution l limination des d c
115. ent internet Rapport page 14 habitu l conomie il a fait preuve d une plus grande rigueur d organisation Sa certification ISO 9001 en t moignait jusqu son abandon r cent L exigence de mise en ceuvre de proc dures document es avec le moyen de preuve privil gi e de la certification ISO 9001 pourrait tre pr vue par le cahier des charges Malgr le titre du point 3 4 du rapport d activit ann e 2007 page 9 Le syst me de management Qualit Environnement Eco Emballages n a pas de syst me d assurance qualit conforme aux normes internationales Compte tenu des garanties compl mentaires qu offre une telle organisation la mission consid re que le cahier des charges du futur agr ment pourrait utilement comporter une exigence en la mati re du type L entreprise devra mettre en place dans les deux ans suivant l agr ment un syst me de management de la qualit fond sur la mise en place et le respect de proc dures document es La certification de conformit aux exigences de la norme ISO 9001 2000 sera r put e satisfaire cette exigence La mission estime que la p rennit d ADELPHE dans la gestion des d chets d emballages m nagers peut tre envisag e sous conditions tout d abord que soit centralis e la gestion de tr sorerie et que les relations souhaitables entre Eco Emballages et Adelphe soient formalis s par la signature de conventions de mise disposition de moyens p
116. entaires d une part l int r t qu il y aurait d autre part mieux pr ciser dans le domaine de la loi le dispositif relatif aux emballages Sur ce point l articulation actuelle d un article de loi g n rique sur la responsabilit largie du producteur L 541 10 du code de l environnement et de textes r glementaires apparait pr f rable en raison de la sp cificit et de la technicit de l encadrement de chacune des REP d une part de la stabilit que ce dispositif apporte d autre part Par ailleurs la r f rence la fili re dans l article 41 de la loi Grenelle 1 ne justifie pas que le dispositif repose d sormais sur un cadre l gal nouveau La loi Grenelle 1 est une loi de programmation qui reprend l ensemble des engagements de la table ronde consacr e aux d chets qui n ont pas tous vocation tre repris dans la loi portant Engagement national pour l environnement certains donnant lieu un travail r glementaire des accords volontaires des tudes etc Cette proposition la veille des d bats parlementaires me semble de nature introduire un peu de confusion La question plus large d une d finition l gislative de l co organisme a donn lieu des interrogations r currentes J attire votre attention sur le fait que le gouvernement a rappel dans ses communiqu s de presse de d cembre 2008 et f vrier 2009 son attachement au dispositif en place appuy par une soci t priv e
117. environnement Extrait du cahier des charges de l agr ment 2005 2010 Rapport page 38 Sur le fond cependant le niveau de l incitation d pend du taux du bar me Si le montant de la contribution est inf rieur au co t marginal des actions entreprendre pour r duire le nombre d emballages all ger leur poids ou substituer un mat riau un autre l entreprise ne sera pas incit e entreprendre ces actions Cela sera galement vrai s il n y a pas un lien direct entre les co ts g n r s par un emballage et le montant de la contribution cf remarque pr c dente sur la contribution par mat riau On ne connait pas le co t marginal des actions pour r duire la pollution provoqu e par les d chets d emballage mais le principe conomique d internalisation des co ts pr conise que ceux qui sont l origine des d chets supportent l int gralit des co ts conomiques et environnementaux de la post consommation On peut estimer que dans le cas des d chets d emballage m nagers une bonne approximation de ces co ts est constitu e par le co t support par la collectivit locale pour collecter trier valoriser ou liminer les d chets Les producteurs devraient donc minima financer l int gralit de ces co ts On se place ici bien entendu dans la perspective o les producteurs assument l enti re responsabilit de l limination des d chets d emballages de leurs produits et non dans le cadre d une respon
118. er une meilleure information de la tutelle une plus grande r activit en cas d apparition de probl mes ou d rives et des mesures d incitation plus cr dibles qu une menace de retrait d agr ment difficile mener terme et donc peu cr dible b Le contr le des entreprises redevables Ce contr le n est aujourd hui plus assur en d pit des textes qui permettent de poursuivre les contrevenants l obligation de contribution l limination des d chets d emballages m nagers Ce d ficit du contr le n est pas propre cette r glementation La direction g n rale des entreprises et la direction g n rale de la concurrence et de la consommation ont en 2008 attir l attention de leur ministre sur les d ficiences de la surveillance des march s en mati re de r glementation environnementale Un projet de cr ation d une autorit de r gulation avec des pouvoirs de sanction a fait l objet d tudes approfondies annexe 20 Il semble que son financement pourrait tre assur par le produit des amendes A d faut les montants envisag s sont suffisamment faibles pour pouvoir tre pris en charge au moins en partie par l ensemble des co organismes dont le chiffre d affaires devrait rapidement atteindre 1 milliard d Euros PS La cr ation d une telle agence de r gulation d passe le mandat confi cette mission d audit puisqu il s agirait en l esp ce d assurer le contr le de l ensemble des obligations en
119. es standards proc dures applicables la collecte des emballages m nagers montre que l essentiel des informations dont disposent les principaux partenaires du dispositif fran ais provient de deux sources l ADEME d une part Eco Emballages d autre part Rapport page 15 Un travail approfondi est men depuis 15 ans par le service de l ADEME en charge des collectes s lectives et des fili res de mat riaux qui permet l administration de disposer d outils pr cieux pour le pilotage du syst me L ensemble des documents de cette origine est mis disposition des membres de la commission d agr ment cf ci dessus point B Cependant d s ce stade des tudes men es sous l gide des pouvoirs publics une disproportion majeure appara t entre les moyens dont ces derniers disposent et ceux qui peuvent tre rassembl s par les professionnels et l co organisme pour d velopper une approche dont l orientation sera assez l gitimement orient e vers les pr occupations de ses adh rents Un exemple est donn par les conditions dans lesquelles a t men e une importante tude demand e par les associations membres de la Commission consultative sur l tat de la consigne des emballages en Europe men e en 2008 pour l ADEME Le comit de pilotage r unissait une vingtaine de repr sentants des entreprises ou de leurs regroupements des secteurs des mat riaux des industries produisant les biens et des co organismes
120. es charges des op rations relatives la gestion des fonds recueillis aupr s des personnes vis s l article 4 du d cret n 92 377 du 1 avril 1992 au titre de la contribution pr vue l article 5 dudit d cret tant en ce qui concerne la collecte de ces fonds aupr s des personnes concern es que leur r partition aupr s des collectivit s territoriales au titre du remboursement du surco t pr vu l article 6 dernier alin a du m me d cret et de pr voir qu il pourra demander communication de tout document li l exercice de sa mission La loi devrait ensuite instaurer un syst me d injonctions sous astreintes permettant au Ministre de faire respecter les pouvoirs du censeur et les d cisions tendant ce que les organismes corrigent les manquements constat s aux prescriptions r glementaires et au cahier des charges P En second lieu il convient de rappeler que dans une soci t anonyme conseil d administration les censeurs sont nomm s par l assembl e g n rale ordinaire ou plus exceptionnellement par l assembl e g n rale extraordinaire qui d finissent les modalit s d exercice de leur mission Les clauses statutaires pr voyant leur nomination ne sont pas illicites si leurs attributions n empi tent pas sur celles des organes l gaux sous peine pour le censeur d tre consid r comme un dirigeant de fait et d engager ainsi sa responsabilit r ponse minist rielle n 19264 M Vauclair JO Assembl e Nationale
121. es dans l agr ment et pr cis es en particulier dans les passages suivants e Le titulaire m ne des programmes de recherche et de d veloppement et des tudes afin d accro tre les d bouch s pour les mat riaux issus des d chets d emballages m nagers de faciliter leur valorisation et d tudier l impact sur l environnement Chapitre 1 1 e Le titulaire met en ceuvre un programme d actions de recherche et de promotion de l co conception et de l ad quation entre les emballages mis sur le march et les techniques de recyclage Chapitre 1 2 e Le titulaire mesure avec l Ademe le gisement des emballages m nagers afin de disposer d indicateurs Chapitre 1 2 Par ailleurs les actions entreprises s inscrivent dans le cadre de l objectif g n ral fix Eco Emballages d assurer le passage une phase de p rennisation et d optimisation du syst me de valorisation des d chets d emballages mis en place Enfin certaines tudes ont pour but de contr ler le bon fonctionnement g n ral du dispositif en mati re de prescriptions techniques sur les mat riaux livr s annexe 3 conditions de reprise et de s assurer du recyclage effectif des mat riaux au sens de la directive 94 62 CE modifi e Chapitre 3 3 notamment par des audits r alis s dans les filieres de recyclage 19 juin 2009 6 13 ECO ege MT YR Q scs delbhe L ensemble de ces d penses a repr sent 3 296 K en 2007 le rapp
122. es engendr s ses d penses seront en partie prises en charge par les mat riaux dont les performances sont en dessous de la moyenne De la m me mani re il est normal qu un mat riau qui a une performance de recyclage inf rieure l objectif global finance les mat riaux qui permettent d atteindre l objectif C est pourquoi le verre paie moins que le co t de sa fili re et que l oppos le plastique paie plus 19 juin 2009 10 13 ECO NL Q scs delbhe juin 2009 et nous participerons au groupe de travail n 6 anim par les pouvoirs publics et l ADEME Nous proposons que le calcul du point vert par mat riau soit r actualis chaque agr ment avec les hypoth ses chiffr es r actualis es et que les hausses qui doivent intervenir en cours d agr ment pour financer l aval soient syst matiquement des hausses homoth tiques 12 Au del de 2012 fixer le bar me amont un niveau calcul sur la base d un taux de prise en charge de 100 des co ts calcul s sur la base d un service collecte II B 3 p 36 Le Grenelle de l Environnement fixe 80 le taux de partage des co ts atteindre en 2012 Cet objectif correspond un effort particulierement important des entreprises contribuantes et donc des co organismes concern s par rapport la situation actuelle 59 896 en 2007 a fortiori en p riode de forte crise conomique Les entreprises ont d j pris leurs responsabilit s et engag cet effort avec l augme
123. ff rentes en pratique de celles pesant sur un industriel individuel D autre part la notion de responsabilit largie du producteur REP qui sert de base l action d Eco Emballages et d Adelphe ne fait pas l objet d un consensus Aucune d finition pr cise de la REP n est donn e dans les textes qui l utilisent cependant abondamment Pour les deux co organismes la REP ne se confond pas avec le principe pollueur payeur Il s agit d un partage de la responsabilit d limination des d chets entre le producteur le distributeur et le consommateur au sein d une chaine solidaire et coresponsable Pour les pouvoirs publics qui se fondent sur les textes l gislatifs et r glementaires la responsabilit largie du producteur transf re la responsabilit op rationnelle et financi re de la gestion des d chets des d tenteurs aux producteurs des produits ayant conduit aux dits d chets Ce r gime de responsabilit largie du producteur est une d rogation la r gle g n rale applicable la responsabilit du d tenteur rendue possible par l article L541 10 du code de l environnement qui pr voit qu il peut tre fait obligation aux producteurs importateurs et distributeurs de ces produits ou des l ments et mat riaux entrant dans leur fabrication de pourvoir ou de contribuer l limination des d chets qui en proviennent En fonction de la conception que l on retient de la REP la d finition d
124. fondie par l ADEME et que si le besoin d une mesure corrective tait confirm l administration soumette la concertation un m canisme de correction du taux de recyclage fix par le Grenelle prenant en compte l impact sur celui ci des mesures de pr vention des producteurs A Les conditions g n rales du cahier des charges de l agr ment et les modalit s de contr le Le dispositif de contribution l limination des d chets d emballages m nagers est un l ment de la politique publique de r duction des d chets Il devrait donc comme tel tre pilot et contr l de plus pr s par les pouvoirs publics 1 Le cahier des charges devrait limiter les prescriptions aux co organismes celles concernant la collecte des contributions et le versement des soutiens Comme l ment de la politique de r duction des d chets le dispositif de contribution l limination des d chets d emballages m nagers devrait avoir des objectifs coh rents avec cette politique Comme le rappelle l article 41 du projet de loi vot en premi re lecture par le S nat et relatif la mise en uvre du Grenelle de l environnement annexe n 17 cette politique respecte une hi rarchie dans le traitement des d chets pr vention pr paration en vue du r emploi recyclage valorisation notamment nerg tique et limination Le recyclage n est donc que l une des mani res de r duire les d chets Le cahier des charges du futur agr
125. groupe AMF et de l tude interne d Eco Emballages notamment en g n ralisant la d mat rialisation des pi ces et justificatifs supprimant les demandes inutiles ou trop rapproch es Id IID 1 b 29 Pr voir des dispositions permettant le financement de collectivit n assurant pas la collecte s lective de la totalit des mat riaux notamment pour des DOM Id IID 1 a et annexe DOM 30 Conforter les dispositifs de reprise offerts depuis 2005 en veillant respecter les r gles de concurrence et l objectif de garantir l universalit de la reprise Id 31 Soutenir les modes de valorisation autres que le recyclage apr s collecte s lective au m me taux que celui ci en prenant en compte les obligations r glementaires Id II D 3 d 32 Offrir aux collectivit s territoriales la possibilit d un soutien aux co ts r els avec une clause d incitation se rapprocher des co ts de r f rence Id II D 3 g 33 Poursuivre le financement des actions incitatives communication locale ambassadeurs du tri II D 3 h 34 Actualiser annuellement le bar me de soutien Id II D 34 Rapport page 62 N Propositions instrumen f R f rences envisag 35 Normaliser les consignes de tri et les couleurs des bacs D cret apr s II D 3 j et instaurer une progressivit dans le bar me de concertation en vue
126. hets d emballages m nagers n est donc plus contr l Le minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de l am nagement du territoire n a la connaissance de la mission pris aucune initiative pour rem dier cette situation Le projet d ordonnance portant diverses mesures de simplification et d harmonisation des dispositions de police administrative et de police judiciaire du code de l environnement ne pr voit aucune disposition sp cifique permettant de doter le minist re de l environnement d un corps de contr le apte effectuer les v rifications n cessaires aupr s des entreprises Le projet de cr ation d une autorit de surveillance des march s en mati re de r glementation environnementale pourrait apporter une solution cette d ficience du contr le mais le MEEDDAT pr f re cette solution le renforcement des moyens existants des services de l Etat en charge du contr le des produits principalement la DGDDI et la DGCCRF Cette derni re exclut notamment que ce renforcement puisse concerner le contr le des contributions financi res aux co organismes 35 Dans la mesure o aucune entreprise n a demand l approbation ces derni res ann es pour pourvoir elle m me l limination de ses emballages toutes sont suppos es adh rer un co organisme 36 Cet article cite notamment les officiers de police judiciaire les fonctionnaires de la police nationale les agents habil
127. i res mat riaux tait n gatif un prix de reprise minimum de z ro euro Ce risque qu Eco Emballages ne mesure pas et n a pas t en mesure de chiffrer n est pas mentionn en risque hors bilan dans les comptes financiers d Eco Emballages Il semblerait souhaitable qu une tude soit men e rapidement par Eco Emballages pour cerner l importance ventuelle de ce point en particulier dans le contexte actuel de prix des mat riaux recycl s 3 Larecherche d veloppement Le cahier des charges de l agr ment de 2005 stipule que Le titulaire m ne des programmes de recherche et d veloppement et des tudes afin d accroitre les d bouch s pour les mat riaux issus des d chets d emballages m nagers de faciliter leur valorisation et d tudier l impact sur l environnement Rapport page 28 Les actions pr sent es comme men es au titre de la R amp D par Eco Emballages montrent que cette soci t a une conception extensive de la notion de recherche et d veloppement C est ainsi que sont consid r es comme entrant dans ce champ les actions en mati re d co conception mais aussi l tude de mesure du gisement d emballages pr vues par le chapitre 1 2 du cahier des charges de nombreuses caract risations pour les fili res par ex 400 caract risations de balles cartons correspondent une ligne de d penses de 800 000 euros du chapitre tudes des audits de recycleurs 80 pr vus en 2008 pour 1
128. ibuer la politique de pr vention de la production de d chets en mettant en uvre un programme d actions de pr vention visant notamment l accompagnement des d marches engag es qu elles soient de sensibilisation des conditionneurs importateurs distributeurs la pr vention de sensibilisation et d information des citoyens consommateurs en partenariat notamment avec la distribution et les associations de consommateurs et de protection de l environnement de recherche et de promotion de l co conception et de l ad quation entre les emballages mis sur le march et les techniques de recyclage Rapport page 24 Le plan national de pr vention des d chets adopt en f vrier 2004 annongait d ja cette demande pr voyant d impliquer davantage les producteurs au travers de la responsabilit largie des producteurs De plus un des chantiers embl matiques ouverts par la ministre d s l t 2003 tait celui des sacs de caisse dont la r duction tait propos e comme action symbolique du nouvel axe d action Le constat qui a pu tre fait par la mission sur ce sujet est contrast et comporte ce titre des enseignements utiles pour la pr paration du cahier des charges du renouvellement de l agr ment Il convient de bien distinguer ce qui concerne les producteurs et distributeurs d une part et ce qui concerne le public et les collectivit s locales d autre part a La pr vention amont par le
129. ignificative du volume des emballages m nagers mis sur le march Les objectifs fix s par le Grenelle de l environnement devraient conduire envisager une transformation assez sensible de ce dispositif Les engagements de porter le taux de recyclage 75 et le taux de couverture des co ts 80 imposeront en effet un effort tr s substantiel des producteurs comme des collectivit s territoriales Le dispositif l gislatif et r glementaire devrait tre modifi pour pr ciser la notion de responsabilit largie du producteur les responsabilit s respectives des co organismes et des pouvoirs publics et le champ d application de la contribution et pour cr er une instance d arbitrage des conflits entre les partenaires de la fili re Le cahier des charges de l agr ment devrait tre la fois plus concis et plus pr cis dans les objectifs qu il fixe aux co organismes de telle fa on que les r sultats atteints puissent tre valu s annuellement et que l Etat puisse exercer autant qu il le jugera n cessaire son contr le sur la fa on dont l co organisme s acquitte de ses obligations De ce point de vue les investigations conduites par la mission avec le concours actif des services d Eco Emballages et d Adelphe ont permis de constater que l agr ment d livr en 2005 n tait pas respect sur plusieurs points importants notamment le bar me amont et la d finition de l assiette de la contribution due
130. ination des d chets m nagers Mais outre l anciennet de cette disposition sa r daction Un d cret en Conseil d tat pr cise les conditions minimales d ex cution de ces services notamment quant aux fr quences de collecte en fonction des caract ristiques d mographiques et g ographiques des communes tr s orient e vers la d finition de fr quences minimales de collecte ne permet pas de le consid rer comme autorisant la d finition de normes obligatoires pour la couleur des bacs de collecte Rapport page 56 Une alternative ou une solution transitoire d ja voqu e plus haut consisterait a utiliser le soutien au tri des emballages comme mesure incitative l adoption de la normalisation en aidant davantage les collectivit s appliquant la normalisation et ventuellement en contribuant au financement des renouvellements anticip s des conteneurs destin s une mise en conformit avec la norme Les repr sentants de collectivit s rencontr s par la mission ont en g n ral approuv l utilit d une normalisation des couleurs certains ont accept le principe d une obligation et la plupart se sont montr s assez favorables un m canisme incitatif Il est n anmoins n cessaire que la normalisation soit entour e de suffisamment de concertations et que les conditions de l incitation soient clairement d finies par les Pouvoirs publics Eco emballages ne doit pas pouvoir tre accus de sortir de son domaine d
131. ise Le rapport critique le fait que le bar me aval offre des opportunit s pour orienter l action des collectivit s locales Cela semble toutefois l gitime d s lors que ces orientations sont bien valid es collectivement par les membres de la Commission consultative et les pouvoirs publics De m me s il est clair que la communication doit tre mieux encadr e et sans doute limit e il ne faut pas oublier que certaines campagnes ont t port es conjointement avec l Association des Maires de France Toutefois nous prenons bien note des propositions suivantes qui rejoignent les travaux en cours mise en place d un plan de communication qui sera soumettre la prochaine commission d harmonisation et de m diation des fili res d veloppement d un new deal relationnel avec l ensemble des parties concern es Qu Eco Emballages ait t l origine de propositions dans le Grenelle d chets ne me parait pas critiquable Il est important de noter que l ensemble des parties prenantes susceptibles de produire une contre expertise ou des contre propositions taient pr sentes lors des discussions sur ce th me Depuis des r flexions ont t engag es sur la mise en oeuvre de l objectif de 7596 de recyclage des emballages par mes services en lien avec l ADEME et le Commissariat g n ral au d veloppement durable et un groupe de travail se met en place La d clinaison et la mise en oeuvre de cet objectif reposeront bi
132. istrateurs et d un Censeur formant un Comit d Audit et des Comptes pour les besoins de l arr t des comptes 2008 Ce groupe s est r uni le 19 mars 2009 et a restitu le compte rendu de ses travaux au Conseil d Administration d Eco Emballages du 14 mai 2009 A l issue de l Assembl e G n rale statuant sur les comptes 2008 il est pr vu que le Conseil d Administration nomme les membres du Comit d Audit pour la dur e de leur mandat d Administrateurs et dans les conditions pr vues par le r glement int rieur lors d un Conseil suivant l Assembl e G n rale Ordinaire 19 juin 2009 11 13 ECO NL Q Buses delbhe Son r le consiste pr parer et clairer les travaux du Conseil d Administration sur la base des informations fournies notamment par la Direction G n rale dans les domaines suivants laboration des tats financiers produits par la Soci t les relations avec les Commissaires aux Comptes le dispositif de contr le interne et de gestion des risques ainsi que l organisation de l audit interne 2 Tr sorerie Plusieurs l ments de contr le de la tr sorerie ont t instaur s parmi lesquels Un reporting de tr sorerie issu du syst me d information SAP permettant d obtenir un certain nombre d informations sur les placements d cembre 2008 Une charte de tr sorerie pr voyant notamment la double signature de l int gralit des moyens de paiements L application de la double signature
133. it de la concurrence sur les pratiques mises en uvre par les soci t s Eco Emballages et Valorplast dans le secteur de l organisation collective de la reprise et de la valorisation des d chets m nagers et la reprise des d chets m nagers plastiques devrait apporter prochainement des clarifications sur les conditions dans lesquelles doit s exercer la concurrence sur ces march s garantie de reprise et reprise garantie La mission attire cependant l attention sur l int r t qui s attache pour le succ s de cette politique offrir toute collectivit territoriale quelle que soit sa taille une possibilit de reprise de toutes les tonnes tri es sous contrat b Les fluctuations des cours des mati res premi res ne semblent pas entrainer de cons quences insupportables La mission s est interrog e sur les cons quences actuelles ou venir des tr s fortes fluctuations observ es sur les cours ou mercuriales des mati res premi res et par cons quence des mati res premi res recycl es L ensemble de nos interlocuteurs ont minimis les cons quences des variations tr s fortes Observ es ces derniers mois tout d abord apr s une hausse tr s forte les prix ont connu une baisse tr s rapide et on observe d j pour certains mat riaux m tal une remont e des cours des dysfonctionnements ont t observ s sur stockage sur site fragilit financi re de certains repreneurs de d chets plastique mais ces dysfon
134. it des fili res parait non l gitime qu il s agisse de la d termination annuelle du prix du calcin europ en ou de fa on encore plus vidente des analyses en routine de mat riaux valoriser balles cartons Par ailleurs les travaux de R amp D ne donnent pas lieu une communication ou une exploitation suffisante Aucun autre document de synth se que les pr sentations sommaires faites la SLE x 56 commission consultative n existe Il apparait souhaitable de confirmer le r le de l ADEME en tant que maitre d ouvrage des travaux de recherche sur les d chets d emballage Eco Emballages pour sa part pourrait contribuer leur financement On pourrait par exemple tudier la possibilit que les financements correspondants proviennent des redevances vers es par les mat riaux qui ne sont pas recycl s par nature c est dire ne figurant pas dans les consignes de tri voir chapitre bar me amont L accessibilit des r sultats des tudes est m diocre sur 15 tudes portant l indication disponible hors tudes prix du calcin 4 sont accessibles sur le site d Eco Emballages rubrique m diath que dont les 3 tudes relatives aux plastiques non p trole 10 tudes sont disponibles la direction Technique et Environnement d Eco Emballages et une BEE est mentionn es Outil destin aux adh rents et est effectivement propos e aux entreprises sur le site Rapport page 30 IL LE
135. it s en mati re de r pression des fraudes les inspecteurs des installations class es les agents des douanes 37 Projet initi par l ex direction g n rale des entreprises qui a fait l objet d expertise approfondie en collaboration avec la DGCCRF et l ADEME 38 Ordonnance qui pourrait tre prise en application de l article 102 du projet de loi dit Grenelle 2 si le texte est vot en l tat par le Parlement Rapport page 19 L absence de prise en charge s rieuse de cette question du contr le est particuli rement pr judiciable vu le nombre d entreprises qui ne satisfont pas a leurs obligations en cette mati re Un rapprochement a t effectu entre les items de la nomenclature utilis e par Eco Emballages pour valuer le gisement et les codes NAF correspondant Il en ressort que le nombre d entreprises potentiellement concern es par l obligation de contribution d passe tr s largement les 22 350 adh rents d Eco Emballages et d Adelphe cf annexe n 9 3 Le contr le effectu par les co organismes est de bonne qualit l exception du contr le de l assiette de la contribution qui n est pas effectu P Le second aspect du contr le consiste v rifier que ceux qui adh rent un co organisme font une d claration conforme la r alit des emballages qu ils doivent d clarer et qu ils paient le montant qui est d Ce contr le est d autant plus important qu en signant un contrat avec
136. jours des probl mes d interpr tation La mission rappelle l utilit de mettre en place une instance d arbitrage pour viter la confrontation entre une collectivit et Eco emballages Une certaine harmonisation de l organisation de la collecte des d chets m nagers est certainement souhaitable pour faciliter l action du citoyen usager des services de collecte et donc en am liorer le fonctionnement ainsi que pour permettre une meilleure standardisation des quipements Mais une libert d adaptation au niveau local doit tre maintenue pour permettre de tenir compte des particularit s de toute nature d s lors que les objectifs nationaux sont tenus une chelle g ographique qui reste pr ciser Il n est donc pas question de compliquer le d bat sur les services de r f rence par des consid rations d obligation 90 Par exemple urbain semi urbain semi rural et rural selon la structuration utilis e notamment par Eco emballages dans une r flexion sur l optimisation des services pr sent es la mission Selon l tude pr sent e par Eco emballages la mission la meilleure organisation pour la collecte s lective serait un double flux verre en apport volontaire avec des conteneurs de proximit en milieu urbain et tous les autres emballages regroup s avec les journaux et magasines en apport volontaire points de regroupement ou porte porte selon le type d habitat Cela correspondrait l opti
137. l tude du gisement faite par ESTEM En effet m me si l on prend en compte l effet r troactif des adh sions et si l on corrige les surpoids des d clarations pour le verre que l on peut consid rer comme probable compte tenu du faible prix de la contribution pour ce mat riau le tonnage mis sur le march apparait peu pr s gal au tonnage contribuant ce qui reste peu vraisemblable compte tenu du fait notamment que toutes les entreprises redevables n acquittent pas la contribution Un nombre important de petits commer ants comme les boulangers p tissiers ou des prestataires de service comme les 44 909 entreprises de restauration rapide n adh rent pas un co organisme voir infra I D 2 Rapport page 5 Un deuxi me l ment vient accro tre l incertitude sur le taux de recyclage effectivement atteint Une partie des emballages qui sont comptabilis s dans le num rateur du taux de recyclage sont des emballages actuellement consid r s comme exclus du dispositif et donc non pris en compte au d nominateur Ainsi les emballages de la restauration hors foyer estim s en 2006 900 000 tonnes et les cartons de transport ne contribuent pas aux co organismes mais une partie importante de ces volumes est cependant recycl e comme emballage m nager et est donc incluse comme telle dans le num rateur du taux de recyclage L tude ESTEM de 2006 estime que 85 du tonnage des emballages de la restauration hors foyer sont coll
138. l des emballages dit BEE qui figure dans la convention sign e le 23 octobre 2008 par le Ministre en charge de l cologie avec Eco Emballages l ILEC et ANIA annexe n 7 Enonc comme r pondant au besoin d une n cessaire mesure commune et transparente cet outil de fait valid par la signature de la convention permet aux producteurs de faire une valuation sommaire du bilan environnemental d un emballage L attention de la mission a cependant t attir e par plusieurs risques de cet outil dont certains avaient t soulev s formellement par l ADEME au printemps 2008 sur le projet Le BEE est une valuation tr s simplifi e qui ne porte que sur trois param tres mission de gaz effet de serre consommation d eau et production de d chets d emballages ultimes Le param tre de pr l vement sur les ressources naturelles est absent ce qui aurait probablement d tre consid r comme une lacune r dhibitoire et les d chets autres que d emballages sont cart s La mission ne peut qu appuyer les mises en garde de l ADEME en attirant l attention des pouvoirs publics sur les cons quences que pourrait avoir le choix de tels outils li s directement la pr vention des d chets lorsque l enjeu sera effectivement un tiquetage cologique l usage de la population b La pr vention des d chets d emballage par les consommateurs Dans une note publi e sur le site de la commission consultativ
139. l en commun entre la mission et Eco Emballages La mission s est fortement mobilis e en amendant consid rablement un document Eco Emballages sur ce sujet avec comme r sultat un accord sur le contenu du document final qui reste cependant un document sign par Eco Emballages Les m mes constats et prospectives peuvent tre faits pour les services d Eco Emballages aupr s des entreprises Il est noter d ailleurs dans le rapport page 23 que la mission rappelle bien l obligation donn e aux co organismes de contribuer la pr vention des d chets Les r sultats de ces actions sont voqu s de mani re succincte mais extr mement positive C est galement le bilan qui en est fait par les entreprises qui ont pu en b n ficier Certains services sont par ailleurs cit s comme devant tre encourag s L ensemble de ces actions ne peut tre initi qu avec un partenariat troit entre les diff rents services d Eco Emballages et notamment avec le D partement technique et environnement dont les comp tences sont directement exploitables par les entreprises int ress es En effet la bonne connaissance de 19 juin 2009 8 13 ECO NL Q ses delbhe l aval une expertise et une recherche dans ce domaine permettent de mieux conseiller les entreprises en amont La perte de l expertise aval entra nerait certainement une moindre efficacit dans la mise en uvre de l co conception en amont aupr s des entreprises e Enfin en ce qui
140. les percues par les co organismes 11 Les premi res constatations de la mission aupr s d Eco Emballages ayant amen constater que les conditions dans lesquelles tait assise la contribution des entreprises s cartaient des regles fix es par le cahier des charges II B p 33 e A date le bar me utilis pour le calcul des contributions est le bar me tabli en 2004 qui tait en cours au moment de l agr ment et qui est mentionn pour information dans le cahier des charges A notre connaissance et avant ce rapport le bar me en 19 juin 2009 9 13 ECO ege MT YR e EMBALLAGES delbhe vigueur depuis 2004 n a pas fait l objet de remarques particuli res ni de remise en cause e Le cahier des charges stipule explicitement chapitre II que le bar me amont est r vis lorsqu une hausse est n cessaire pour financer laval Dans ce sens le bar me en cours actuellement n ayant pas fait l objet de r valuation depuis 2004 ne justifiait pas d une r vision avant la prochaine hausse et est donc conforme au cahier des charges e Pour le bar me applicable au premier janvier 2010 le choix a t fait par les partenaires d adopter une hausse homoth tique Ce choix a t valid par les parties prenantes Il fera l objet d une publication au JO comme cela est le cas pour toutes les hausses de bar me Ce choix a t conditionn par 2 raisons principales e En fin de p riode d agr ment nous n tions
141. llet 2002 association Cercle national du recyclage le tribunal administratif de Paris a jug que les contributions financi res des producteurs d emballages dont le montant n est pas fix par voie r glementaire et qui ne sont pas per ues par voie d autorit n ont pas le caract re d une taxe parafiscale ni d une imposition qui auraient t ill galement institu es par d cret du 1 avril 1992 Cette interpr tation a t confirm e par le maya ar Het 62 Conseil des imp ts et la Cour de Cassation qui assimile la contribution une redevance et un prix Cette situation emporte deux cons quences pour l exercice du contr le par l Etat 1 les obligations des organismes agr s notamment en mati re de contr le doivent minima figurer dans le cahier des charges mais les sanctions p cuniaires en cas de 5 3 63 manquement ne pourront d passer le seuil contraventionnel de 1 500 euros 2 l institution de contr les pr ventifs n cessite un recours la loi Ni Eco Emballages ni Adelphe n entrent dans le champ du contr le conomique et financier de l Etat institu par le d cret n 55 733 du 26 mai 1955 De m me la d signation d un commissaire du gouvernement aupr s des soci t s agr es n cessiterait le recours la loi L article 41 du projet de loi relatif la mise en ceuvre du Grenelle de l environnement adopt en premi re lecture par le S nat a pr vu qu un censeur d Etat assi
142. me en revanche c est que les pouvoirs publics n aient pas t en mesure d appr cier pleinement les cons quences d une telle proposition Comme l indiquait l atelier intergroupe d chets du Grenelle de l environnement un objectif de 75 de recyclage des d chets d emballages m nagers d ici 2012 semble accessible mais d pend de l adoption d un ensemble de mesures qui ne font pas consensus tarification point vert La mission a en effet constat que cet objectif de 75 aura un effet tr s structurant sur le prochain bar me et que des efforts importants devront tre accomplis tant par les entreprises contributrices que par les collectivit s territoriales responsables de la collecte Aujourd hui la connaissance de la mission seuls les services d Eco Emballages commencent mesurer les cons quences de la fixation d un tel objectif Par ailleurs aucune tude ne permet aujourd hui de penser qu un tel objectif correspond un optimum pour la collectivit tant du point de vue conomique que du point de vue environnemental Voir par exemple lettre du 19 novembre 2004 du pdt du COPIL pr vention des d chets et r ponse du 25 novembre 2004 du Directeur G n ral d EcoEmballages 33 Voir chapitre pr vention I E 1 L accord pr voyait notamment La r duction de 5kg h an de la production moyenne de d chets d emballages par habitant d ici 2012 soit 20 de la r duction de 5kg envisag e alors par l intergroupe grace une
143. ment t pr sent es plus de 300 entreprises lors de la journ e technique 2008 sur l affichage environnemental 19 juin 2009 7 113 ECO HELL Q Bose delbhe La possibilit de pouvoir r aliser des tudes sur des sujets de ce type o les sollicitations et les demandes d clairage sont permanentes de la part des entreprises est essentielle pour Eco Emballages 9 Remarques concernant le r le des co organismes II A 1 p 30 31 Le rapport recommande de limiter strictement le r le et les missions des co organismes la collecte des contributions aupr s des entreprises et au versement des soutiens aux collectivit s locales Cette assertion est particulierement surprenante au regard la fois de l historique des r sultats atteints des objectifs ambitieux et plus sp cifiquement de la teneur des entretiens r alis s avec la mission D autant qu elle n est pas vraiment assortie d un raisonnement complet remettant en cause le r le pass d Eco Emballages en la mati re ni d une d monstration logique interdisant l avenir ce r le pour les co organismes quelle que soit la fili re concern e Point n est besoin d avoir une connaissance compl te de l histoire des co organismes en g n ral et d Eco Emballages en particulier pour acter que la mission d un co organisme ne peut se r sumer celle d un collecteur et d un distributeur de fonds La mise en place de la collecte s lective les r sultats a
144. ment du march int rieur Rapport page 32 N anmoins les co ts aff rents ces activit s devraient tre financ s par une contribution des co organismes l ADEME La mission a ainsi relev que le seul budget de la communication locale nationale d Eco Emballages en 2007 2008 pr s de 12 M repr sentait plusieurs fois les moyens mis disposition de l ADEME pour l action triennale de communication sur la pr vention et le recyclage des d chets cette communication locale nationale fait l objet d une analyse figurant en annexe n 32 Une telle disposition rel ve de la loi et pourrait tre int gr comme propos pr c demment dans le projet de loi dit Grenelle 2 voir note n 2 de la DAJ annexe n 20 2 Le contr le doit tre structur et pilot a Le contr le des co organismes Les co organismes sont des soci t s de droit priv et les contrats conclus par les redevables de l obligation de contribution avec Eco Emballages et Adelphe sont galement des contrats de droit priv Certes Eco Emballage et Adelphe concourent l ex cution d une mission de service public qui participe de la mise en uvre de la politique globale de protection de l environnement mais cette circonstance ne suffit pas les faire regarder comme des contrats administratifs De m me la contribution des producteurs d emballages l organisme agr n est pas une imposition Par son jugement en date du 4 jui
145. mum aussi bien pour les m nages qui n auraient g rer que deux voies de collecte hors ordures r siduelles que pour l conomie de la fili re d limination d autant qu est pr vue la prise en charge par les journaux magazines d une part cons quente des co ts La mise en place d une organisation compatible avec les services de r f rence devrait n cessiter une r novation de l outil actuel notamment en ce qui concerne les centres de tri il conviendra de bien prendre en compte les co ts d amortissement des investissements dans les co ts de r f rence Eco Emballages a voqu un ordre de grandeur de 1 1 5 milliards d Euros pour ces investissements ce qui contribue aux interrogations sur la possibilit d atteindre le taux vis en 2012 Rapport page 50 a Une d clinaison des objectifs par mat riau est n cessaire Malgr ses aspects globalement b n fiques pour l environnement le recyclage n est pas toujours la bonne solution surtout s il est pouss l extr me Pour chaque mat riau il doit exister un optimum de recyclage Tant que le recyclage tait peu d velopp on pouvait supposer que l accroitre tait toujours b n fique Mais il n en est plus de m me maintenant qu une majorit des emballages sont recycl s En cons quence on ne peut plus appliquer syst matiquement le postulat selon lequel tous les tonnages recycl s sont quivalents et une tonne d un mat riau peut remplacer une tonne
146. n l habitat vertical 21 M en 2007 majoration l habitat rural dispers 19 M en 2007 Le soutien au tri est compl t par un soutien la valorisation par la production d nergie le compostage ou la m thanisation Pour la premi re qui est la plus importante 33 M en 2007 comparer 4 M pour l ensemble des deux autres le soutien est soumis diverses conditions incitant notamment au tri on aide l incin ration des d chets d emballages en fonction des efforts faits pour limiter la proportion d emballages incin r s En compl ment des aides portent sur la communication actions de communication et ambassadeurs du tri pour 20 M en 2007 et sur l optimisation tudes de co ts et connaissance des leviers d optimisation pour 6 M en 2007 Le passage du bar me C au bar me D pouvait conduire une r duction des aides certaines collectivit s ce qui a provoqu d importantes contestations lors de sa mise au point En d finitive un syst me provisoire de lissage a t mis en place avec un m canisme de compensation des pertes de soutien int grale jusqu en 2008 puis r duit 50 en 2009 et 25 en 2010 P Globalement Eco emballages affiche un taux d aide l limination des d chets d emballages m nagers gal 59 8 en 2007 Eco emballages et Adelphe g rent 1 321 contrats avec des collectivit s regroupant 59 5 millions d habitants Le montant total du soutien aux collectivit s
147. n vitables d Eco Emballages Par versement de dividendes Le maintien d Adelphe dans l orbite d Eco Emballages nous semble donc la seule hypoth se raisonnable Fautil aller jusqu pr ner la disparition d Adelphe par int gration dans Eco Emballages Certains arguments pourraient inciter suivre cette voie l existence m me d Adelphe peut apparaitre fictive des effectifs inf rieurs 10 personnes une autonomie financi re nulle le recours tr s large aux moyens d Eco Emballages par exemple pour tout l aval ou les contr les De plus la moiti du financement a t obtenu par adh sion collective du secteur pharmaceutique lorsque la situation d rogatoire de fait qu offrait Cyclamed a disparu Ceci apparait plus fond sur une orientation donn e alors par Eco Emballages pour asseoir le financement de sa filiale que motiv par un choix d lib r des adh rents Dans ces conditions on peut se demander si L Etat ne contracte pas avec une structure qui ne dispose pas des capacit s techniques et financi res pour faire face ses engagements L avis sur ce sujet de la mission est finalement fond sur les consid rations qui suivent Adelphe a b ti une politique commerciale dynamique et imaginative notamment avec le secteur viti vinicole son interlocuteur historique Il a ainsi cr des contrats simplifi s et des accords cadres avec des professions Il utilise la possibilit de d claration par t l chargem
148. n il faut noter que le taux de couverture des co ts ne peut tre calcul qu en rapportant des d penses de soutien 2007 des co ts de collecte et de tri de 1998 ce qui loigne encore plus pour cet agr ment de la v rit des coiits Par ailleurs les cl s de r partition utilis es aux diff rents stades du calcul cf annexes n 22 et 23 favorisent syst matiquement le verre contrairement une disposition de l agr ment Le calcul des contributions par mat riau ne r pond donc pas aux dispositions de l agr ment L usage d un taux de recyclage unique de 55 pour identifier les mat riaux d ficitaires et les mat riaux exc dentaires et pour d terminer le montant de la compensation aurait conduit un r sultat substantiellement diff rent de celui qui a t appliqu Part de chaque mat riau dans les d penses affectables selon les sc narios en Sc narios Acier Aluminium PC Plastiques Verre Bar me 2002 3 5 0 4 38 1 58 0 Agr ment 2005 5596 0 2 3 6 8 90 9 0 2 Agr ment 2005 taux diff renci 1 9 0 3 30 9 62 4 9 Il faut cependant se demander si l usage d un taux unique de recyclage pour le calcul du bar me amont est justifi alors que les objectifs de recyclage fix s dans la premi re partie de l agr ment sont des objectifs par mat riau Outre le fait qu il n est pas conforme l agr ment le mode de calcul utilis dans le bar me 2002 loigne pour chaque prod
149. n intervention Le code de l environnement fournit aussi une base au point vert en pr voyant dans ses articles R 543 56 et R 543 57 le principe de l identification des emballages pris en charge par l organisme agr 2 Unr gime diff rent pour les emballages non m nagers avec des fronti res incertaines La sous section du code de l environnement relative aux d chets d emballages m nagers est suivie d une sous section 3 consacr e aux d chets d emballages dont les d tenteurs finaux ne sont pas les m nages Cette sous section qui comme la pr c dente ne contient que des dispositions r glementaires est issue du d cret n 94 609 du 13 juillet 1994 portant application de la loi n 75 633 du 15 juillet 1975 relative l limination des d chets et la r cup ration des mat riaux et relatif notamment aux d chets d emballage dont les d tenteurs ne sont pas les m nages Les dispositions relatives aux emballages non m nagers diff rent de celles relatives aux emballages m nagers essentiellement sur trois points limination des d chets d emballage doit obligatoirement tre faite par valorisation c est dire par r emploi ou par valorisation mati re ou nerg tique I de l article R 543 67 du code 2 Si cette disposition tait interpr t e strictement on pourrait en conclure que l co organisme ne doit pas contribuer au financement de l limination des emballages t
150. nce optimis b L importance de la concertation Une fois les donn es de base pr par es par l ADEME la m thode permettant de d finir ces r f rences sera aussi importante que la notion de r f rence elle m me Elle doit s inscrire dans la d marche du Grenelle de l environnement par exemple en s appuyant sur la commission consultative de la proc dure d agr ment qui regroupe les diff rentes parties prenantes Compte tenu de la suspicion de certaines d entre elles l gard d Eco emballages il est souhaitable que le MEEDDAT et l ADEME jouent un r le moteur Par ailleurs une certaine formalisation devra entourer la d marche et ses conclusions les principes pourraient tre fix s dans un texte r glementaire et les r sultats seraient inscrits dans le cahier des charges de l agr ment 3 Des orientations pour un nouveau bar me aval Les volutions r sultant du Grenelle de l environnement vont avoir un impact majeur sur les fili res d limination des d chets d emballages Le bar me D con u dans un autre contexte n est plus adapt et doit donc tre profond ment revu Les orientations propos es ci dessous visent ce que le nouveau bar me constitue l un des outils de mise en ceuvre des engagements du Grenelle elles cherchent galement r pondre certaines des insuffisances constat es dans le syst me en vigueur Il est n cessaire que le bar me aval soit le plus clair possible N anmoins il rencontrera tou
151. nde collectivit a d clar la mission EcoEmballages nous paye pour e co ts probablement dans le cadre des tudes d optimisation qui est beaucoup plus simple que compta cotit Nous avons vite choisi Cette r flexion montre l utilit de pouvoir exploiter parall lement les deux bases Rapport page 49 Dans un premier temps il s agira de d finir le contenu de services de r f rence d limination des d chets d emballage devant permettre d atteindre l objectif de recyclage de 75 de ces d chets Ces r f rences ne constitueraient pas des mod les obligatoires prenant en compte une cat gorisation simple des types d habitat et s appuyant sur les performances constat es des diff rentes organisations elles proposeraient pour chacun de ces types une structuration de la collecte s lective paraissant r pondre aux besoins de la population et compatible avec l objectif d fini Il s agirait ensuite d valuer le co t de ces services de r f rence Le r f rentiel des co ts mis en uvre par l ADEME devrait fournir d ici la fin du printemps 2009 les moyens d valuer un co t de r f rence pour chacun de ces services sur la base des co ts m dians constat s compl t s par une analyse sur les facteurs d optimisation et l impact de l accroissement du taux de recyclage En tant ces co ts les prix moyens de reprise des mat riaux on peut obtenir un co t net pour chaque service de r f re
152. ne libert plus grande serait d ores et d j permise par le texte actuel du code de l environnement De ce fait il semble qu il serait possible de marquer sans d lai une orientation dans le sens d une extension du point vert l ensemble des emballages qui rentrent d j selon cette interpr tation dans le champ d application du d cret du ler avril 1992 Sans attendre des mesures nouvelles cette extension devrait figurer dans l agr ment l occasion du renouvellement de 2010 avec prise d effet au plus tard fin 2012 Rien n emp che d ailleurs Eco Emballages de proposer aux entreprises concern es qui veulent marquer leur cocitoyennet de pr senter d s 2009 des d clarations de mise sur le march qui engloberaient tous les emballages dont les d chets sont produits par les m nages au lieu de les d duire comme jusqu pr sent Les constats faits par notre mission ont en r alit montr une pratique inverse avec l utilisation des divers recoins du calcul de l assiette pour r duire le montant d au titre du point vert Il faut attirer l attention comme l ADEME l a d j soulign sur le fait que l extension aux consommations hors foyer aura un effet m canique important sur le taux affich de recyclage des emballages m nagers Celui ci est calcul comme une fraction ayant au d nominateur le volume des emballages contribuant et au num rateur la quantit recycl e Le d nominateur sera accru du tonnage d clarant suppl
153. ne pas donner une assise l gislative sp cifique au syst me et de s appuyer sur un article existant de la loi du 15 juillet 1975 relative l limination des d chets et la r cup ration des mat riaux l article 6 de cette loi devenu l article L 541 10 du code de l environnement permet en effet d imposer aux producteurs importateurs ou distributeurs de produits de pourvoir ou de contribuer l limination des d chets qui en proviennent Cette disposition est assez g n rale et ne contient aucune orientation particuli re pour l limination des emballages des m nages Le dispositif est r gi en fait par le d cret n 92 377 du ler avril 1992 portant application pour les d chets r sultant de l abandon des emballages de la loi n 75 633 du 15 juillet 1975 modifi e relative l limination des d chets et la r cup ration des mat riaux qui a t codifi dans la sous section 2 D chets d emballages dont les d tenteurs finaux sont des m nages de la section 5 Emballages du chapitre III Dispositions propres certaines cat gories de produits et de d chets du titre IV D chets du livre V Pr vention des pollutions des risques et des nuisances du code de l environnement L objectif des Pouvoirs publics en 1992 tait bien de donner un cadre de fonctionnement au syst me qui leur avait t propos par les industriels rapports successifs de MM Riboud et Beffa et qui reposait s
154. ne telle mesure rencontrerait un accord g n ral Rapport page 57 La communication nationale presse panneaux t l vision radio devra dans tous les cas jouer un r le important pour la bonne connaissance des consignes dont l impact sera autrement plus fort que les publicit s institutionnelles ou messages orient s sur l impact cologique du tri seuls pratiqu s jusqu pr sent les annexes 31 et 32 d taillent l analyse faite par la mission sur ces sujets Elle aura notamment compenser les grandes difficult s que semble pr senter la g n ralisation d un marquage sp cifiques sur les seuls emballages ligibles au tri qui a t voqu dans le cadre des travaux du Grenelle de l environnement et vise compenser le caract re trompeur du dessin du point vert soulign depuis sa g n ralisation L annexe 33 examine cette question du marquage des emballages en rapport avec le tri La mission insiste en tout cas sur le fait qu il sera indispensable que la communication jumel e une mise disposition permanente d informations valid es soit la fois partag e par l ensemble des partenaires collectivit s associations professionnels mais galement int gr e sur l ensemble de la gestion des d chets de la pr vention leur limination en passant par les diverses collectes s lectives dont celle des emballages m nagers Rapport page 58 R capitulatif des propositions
155. nnex l agr ment il est donc d fini pour six ans sauf si l agr ment n tait pas accord pour la dur e maximale pr vue par le code de l environnement Or les donn es qui serviraient d finir le bar me sont susceptibles d voluer de mani re significative pendant cette p riode c est notamment le cas du prix de reprise des mat riaux qui est utilis pour d terminer les co ts nets des services qui doivent tre couverts 80 par les soutiens Il n est pas souhaitable de prendre en compte les fluctuations au jour le jour de ces prix de reprise surtout dans une p riode agit e mais une actualisation annuelle semblerait normale Les autres donn es co t des services et gisement d emballages permettant de d finir la performance du tri sont moins fluctuantes et leur valuation a n cessit des tudes lourdes qu on ne peut renouveler tous les ans Il serait n anmoins possible de d finir des m canismes simples d actualisation qui permettraient de d cider une mise jour du bar me lorsque l volution d passe un certain seuil j Les soutiens aux collectivit s doivent inciter une meilleure harmonisation des consignes de tri dans des conditions strictement d finies par la r glementation Un renforcement de l harmonisation des consignes de tri est sans doute n cessaire l atteinte des nouveaux objectifs de recyclage D apr s une pr sentation faite fin janvier 2009 par Eco Emballages au groupe de travail
156. nt par la soci t ESTEM du groupe IFLS pour estimer le gisement des emballages m nagers mis sur le march Selon cette tude le gisement en 2006 peut tre estim 4 4 Millions de tonnes alors que la somme des emballages contribuant Eco Emballages et Adelphe s est lev e 4 8 MT Il n est pas courant d avoir une assiette taxable inf rieure au montant des contributions recouvr es mais la mission n a pas t en mesure de porter une appr ciation sur la fiabilit de l tude men e par ESTEM Elle peut cependant souligner que l tude ESTEM est r alis e sur la base de panels sorties de caisse qui ne prennent pas en compte par d finition certains flux d emballages comme par exemple ceux des caf s h tels restaurants et de la vente directe des grossistes L examen d taill des carts entre le gisement et les tonnages contribuant retrac s dans le tableau n 2 et dans l annexe n 4 montre que l essentiel des carts est du au verre pour 440 000 T et quelques lignes biscuiterie pains d pices p tes tartiner c r ales pr tes consommer fromages tabac et mobilier Pour douze autres lignes sur les 35 march s repr sentant 86 du tonnage tudi s par Eco Emballages le tonnage contribuant repr sente plus de 90 du gisement Les explications donn es par l ADEME annexe n 5 pour expliquer les carts entre l tude ESTEM et les d clarations des adh rents ne permettent pas d accroitre la fiabilit de
157. ntation de 25 de leur bar me pr vu le 1er janvier 2010 Mais surtout ce taux de 80 qui repr sente par d finition un partage des co ts 2096 restant donc la charge des collectivit s respecte la r partition des comp tences en mati re de d chets actuelles et venir Les collectivit s sont comp tentes pour collecter et trier les d chets d emballages des d chets m nagers les entreprises participent au co t travers les soutiens financiers Les collectivit s au cours des d bats du Grenelle de l Environnement ont justement tenu garder une part du co t leur charge afin de ne pas se trouver en situation faute de financement propre de ne plus pouvoir terme d cider de la gestion de leur dispositifs Et donc ne plus pouvoir exercer dans les faits leurs comp tences Cette position rationnelle permet galement de respecter le principe de partage des responsabilit s principe fondateur et essentiel des filieres REP 13 Remarques g n rales sur l organisation d Eco Emballages audit contr les et gouvernance A AUDIT ET CONTROLES 1 Mise en place d un comit d audit Ayant act de la n cessit de cr er un comit d audit le Conseil d Administration d Eco Emballages du 13 mars 2009 a rendu effectif celui ci en le dotant d un r glement int rieur Compte tenu de la forte implication qui sera demand e aux membres du Comit d Audit le Conseil d Administration a mis en place un groupe compos de trois Admin
158. nterne et CDC Agr ment IC2 la gestion financi re pr visionnelle IC3 au management de la qualit 7 Ins rer dans le cahier des charges du futur agr ment D cret compl tant des exigences relatives art R 543 59 du IDIcet la communication Code Env annexes 18 la validation des donn es et informations et CDC Agr ment 29 a 34 ala recherche et d veloppement l organisation des relations avec les parties int ress es 8 8 1 Ne donner qu un seul agr ment au groupe Eco Agr ment fin 2010 I C3 Emballages et pr voir des dispositions sp cifiques tenant compte des particularit s d Adelphe 8 2 Instaurer un m canisme de compensation financi re D cret IB3 entre co organismes pour permettre l exercice de la concurrence entre co organismes 9 Demander Eco Emballages d tudier les cons quences Etude juridique et I E2 sur ses comptes de la garantie de dernier recours qu elle donne pour l ex cution des contrats de reprise sans perte des mat riaux recycl s financi re Rapport page 59 N Propositions instrumen f R f rences envisag 10 10 1 Renforcer les moyens humains et budg taires de I D4 E 3 la DGPR et de l ADEME affect s au pilotage de la et II AI politique de r duction des d chets d emballages m nagers et au contr le des co organismes 10 2 Transf rer l ADEME les outils d valuation de Loi Grenelle 2 c
159. o contractants L article R 543 59 qui d finit notamment le contenu du cahier des charges de l agr ment claire davantage sur les missions des organismes agr s dans un sens restreint ce cahier des charges doit en effet indiquer les bases de la contribution financi re des industriels cette contribution devant permettre l organisme de mettre disposition valeur positive ou nulle les emballages tri s par fili re de mat riaux mentionner les prescriptions techniques minimales de reprise des emballages usag s par les fabricants d emballages ou de mat riaux fixer les bases du remboursement par l organisme aux collectivit s du surco t r sultant du tri des d chets Cela montre bien que l organisme n est pas op rateur ou en tout cas ne peut l tre qu en aval du tri des d chets qui doit tre assur par les collectivit s Cela explique aussi que selon certains l organisme n a pas financer la totalit de l limination des d chets d emballages mais seulement le surco t par rapport la solution de base qui consisterait les laisser parmi les ordures m nag res r siduelles Si le cadre r glementaire semble h siter entre diverses solutions le cahier des charges annex l agr ment est lui assez clair et pr cis puisqu il fixe les diff rentes missions qu Eco emballages doit prendre en charge les objectifs qu il pense atteindre et les conditions financi res de so
160. oldes disponibles ie entre les recettes et les d penses propres chaque mat riau ou n cessaires justifiant une modification si n cessaire du f eina 66 bar me producteurs afin de couvrir les besoins du mat riau 56 Rapport d activit d Eco Emballages pour 2007 page 33 Rapport page 36 En pratique comme l illustre le document soumis par Eco Emballage la commission d agr ment du 16 d cembre 2008 annexe n 24 pour solliciter une revalorisation importante du bar me hausse homoth tique de 2596 la structure des contributions par mat riau est fig e depuis le bar me 2002 alors m me que certaines dispositions de l agr ment de 2005 auraient d conduire modifier les modalit s de calcul des contributions utilis es lors du bar me pr c dent Les diff rences entre les modalit s de calcul utilis es en 2002 et celles qui auraient d tre utilis es en 2005 sont les suivantes a L objectif de taux de recyclage utilis pour calculer la contribution de chaque mat riau en 2002 tait de 25 alors que l agr ment de 2005 fixe un taux de 55 b Contrairement 2002 l agr ment de 2005 ne pr voit d utiliser que deux crit res pour r partir les frais communs le nombre d unit s et le poids des gisements par mat riau Le crit re des d penses affectables corrig es n est pas repris Ce crit re favorise le verre puisque la part du verre dans les d penses affectables corrig es est nulle c Enfi
161. ommunication et d information nationales et de recherche et d veloppement de pr vention de connaissance des cofits et de conseil aux collectivit s territoriales Financer ce renforcement par une contribution des co organismes dont le principe sera inscrit dans la loi 11 Assurer le contr le des co organismes par la d finition Loi D cret II A 2 d objectifs pr cis dans le cahier des charges un suivi Et Cahier des troit de la r alisation de ces objectifs par les pouvoirs charges publics et la possibilit pour les pouvoirs publics de agr ment r aliser des contr les sur les co organismes ou de demander des audits externes 12 BAREME AMONT D finir pr cis ment dans le cahier des charges le mode Cahier des charges I D3 et calcul de la contribution due par les personnes Agr ment IIB mentionn es l article R541 57 du Code de l environnement 13 Mettre en uvre les contr les pr vus par les articles Loi Grenelle 2 II A 2 b L541 44 L541 48 du Code de l environnement et D cret proc der une valuation de la meilleure m thode employer pour que ces contr les soient effectifs renforcement des corps de contr le existants ou cr ation d une autorit de surveillance des march s en mati re de r glementation environnementale Financer ce dispositif de contr le par une contribution des co organismes dont le principe sera inscrit dans la loi 14 Fixer aux co organismes un objectif quantifi
162. ons disponibles sur le dispositif de contribution l limination des d chets d emballages m nagers ne sont pas suffisamment fiables pour pouvoir porter une appr ciation sur son efficacit et sur sa contribution la politique de r duction des d chets I A p 2 5 e Le rapport de mission aborde juste titre le probl me de la fiabilisation des statistiques Ce probl me est complexe et il convient de souligner qu il n est r solu de mani re totalement satisfaisante dans aucun pays Europ en e La difficult d valuer de mani re pr cise le gisement global des emballages m nagers et non m nagers est la m me dans tous les pays car aucune d claration ou statistique obligatoire ne permet de tracer cette donn e De ce fait tous les co organismes annoncent leurs r sultats en r f rence au gisement contribuant d clar par leurs adh rents Il ne s agit donc pas l d une sp cificit encore moins d une anomalie fran aise e Eco Emballages est le seul co organisme s tre dot en plus et en liaison avec les pouvoirs publics en l occurrence l ADEME d une tude lourde sur la consommation tude ESTEM pour disposer d une deuxi me source contradictoire e De son c t l ADEME conduit galement des analyses importantes pour fiabiliser les statistiques de mise en march et de recyclage qui sont ensuite transmises la Commission Europ enne e n y a objectivement aucune raison pour que la Franc
163. ont fait l objet de poursuites 100 ont d pos leur d claration et 10 ont fait l objet d une assignation Des signalements sont effectu s la DGCCRF cf supra Des relances sont galement effectu es en direction des entreprises consid r es comme des prospects potentiels par les services d Eco Emballages mais celles ci sont peu efficaces En 2008 sur 473 entreprises relanc es annexe n 10 268 n ont pas r pondu et 95 ont adh r ou demand un contrat Eco Emballages entreprend par ailleurs des actions contentieuses pour usage frauduleux de la marque lorsque le point vert est appos sur un produit pour lequel la contribution n a pas t acquitt e sauf dans le cas des boulangers o Eco Emballages a conc d gratuitement l usage du point vert cf ci apr s point d Adelphe relance galement les adh rents qui ne s acquittent pas de leurs obligations La proc dure contentieuse devrait tre initi e en 2009 pour les 10 clients les plus importants pour lesquels les d clarations 2005 2006 et 2007 seraient manquantes Tous ces contr les ne permettent pas aux co organismes de s assurer que la contribution d clar e est conforme aux obligations que doit respecter l entreprise La d termination de l assiette sur laquelle est assise la contribution ob it des r gles d finies par Eco Emballages dans un document joint au contrat L emballage mode d emploi de 2004 2006 annexe n 11 Outre le fait que certaines de
164. ont pas conformes aux dispositions de l agr ment 7 Remarques g n rales sur l organisation d Eco Emballages Les diverses informations fournies sous ce chapitre par Eco Emballages quant son organisation sont utiles dans le cadre des travaux venir en vue du nouvel agr ment et sont reproduites cet effet en compl ment du rapport Fait Paris le 26 juin 2009 ur a ax M yr R mi GUILLET Henri LEGRAND Ing nieur g n ral des mines Ing nieur g n ral des mines bt Pierre LEPETIT Benoit WEYMULLER Inspecteur g n ral des finances Ing nieur en chef des ponts et chauss es
165. ont plus importants alors que celui demand aux trois autres mat riaux est inf rieur aux objectifs r glementaires Tableau n 2 Comparaison du gisement et des tonnages contribuant par mat riau 2006 en MT Gisement Contribuant cart Recycl s Taux en Acier 299 296 3 322 109 Aluminium 42 57 15 15 26 Papiers cartons 851 822 29 450 55 Plastiques 1019 1016 3 218 21 Verre 2185 2625 440 1883 72 Autres 15 18 3 0 Total 4411 4834 423 2888 60 Total hors verre 2226 2209 17 1005 45 Tableau n 3 taux de recyclage En Objectif Object 2006 2007 2008 cahier charges Acier 50 75 109 109 Aluminium 50 30 26 28 Papiers cartons 60 50 55 56 Plastiques 225 21 5 21 21 Verre 60 65 72 75 Autres dt bois 15 18 17 Total 55 55 59 7 61 1 fix l article R 541 14 du code de l environnement En application de la directive 94 62 CE du 20 d cembre 1994 qui concerne l ensemble des emballages qu ils soient ou non m nagers Gisement estimation de la quantit d emballages mise sur le march 10 Contribuant quantit d emballages ayant acquitt la contribution un co organisme Rappelons que le taux de recyclage englobe pour l acier les tonnages r els de ferrailles r cup r es apr s incin ration mais avec un taux forfaitaire pour les emballages m nagers boites de conserve et canettes qui expliq
166. ontre individuellement les adh rents qui acquittent une cotisation de plus de 30 000 Des contr les compl mentaires sont galement effectu s pour les adh rents qui acquittent moins de 30 000 de cotisation Eco Emballage demande dans le contrat d adh sion que les d clarations des adh rents qui acquittent plus de 30 000 soient certifi es par le Commissaire aux comptes Adelphe demande la m me certification pour les adh rents qui acquittent plus de 1 525 HT Ces attestations ne sont pas syst matiquement produites Un audit interne d Eco Emballages du 27 juillet 2007 a r v l que 35 des adh rents dont la contribution 2005 tait sup rieure 30 000 n ont pas fourni l attestation de sinc rit Au 18 novembre 2008 seulement 56 des d clarations 2006 et 67 des d clarations 2005 avaient t certifi s Pour Adelphe au 18 novembre 2008 172 attestations concernant la d claration 2007 avaient t retourn es Contr le de l volution des montants d clar s de l volution des d clarations par mat riaux de l volution du nombre de lignes d clar es des lignes comportant des emballages dont le poids est inf rieur 1g ou sup rieur 1kg pour s assurer de la coh rence des lots 1film six bouteilles d eau Contrairement Eco Emballages Adelphe n a pas fait de la fourniture d une attestation des commissaires aux comptes une obligation contractuelle mais selon les d clarations d Adelph
167. oppement des IE A 1 a aux actions de pr vention et co conception sur la base actions actuelles d outils et d analyses de cycles de vie valid s par diagnostic PME l ADEME Et Annexe Approbation des 28 m thodes type BEE 19 Mettre en ceuvre sans attendre 2011 la p nalisation des Rectification et ID3 emballages perturbateurs pr vue dans l agr ment de 2004 approbation du annexe 22 bar me amont 20 Am liorer l information des d clarants et corriger les Refonte de la ID3et4 anomalies des forfaits conventions dans l application du plaquette annexe 22 bar me amont Guide de l Emballage R vision des conventions 21 Supprimer la tol rance d affichage du point vert pour les Modification de II C 1 et emballages non contribuants l article 8 1 b du annexe 22 contrat d adh sion 22 R examiner le plafonnement pour emballage l ger R daction de r gles Annexe 22 Jar gle du mat riau majoritaire crites et les d ductions pour les emballages secondaires approbation du bar me amont 23 Supprimer la limitation 1 kg de la contribution au poids Rectification et Annexe 22 approbation du bar me amont 24 Permettre le r glement de la contribution point vert D cret compl tant ID 4et par les fournisseurs de certains types d emballages en art R 543 56 du annexe 22 vue de faciliter le respect du r glement par de toutes petites entreprises plats emporter boulangerie p
168. ort d activit pr cisant explicitement la ligne concern e qu il n y avait pas eu de financement de projets R amp D stricto sensu sur cet exercice et tr s peu sur les exercices pr c dents 2005 et 2006 En 2007 les d penses correspondaient donc diff rentes prestations d tudes et d analyses se d composant comme suit e Pour un montant de 996 K des prestations relatives chacun des mat riaux qui font l objet d une validation lors des Comit s d Orientation Mat riaux Comit s qui r unissent les repr sentants des Fili res et des producteurs concern s Ces prestations comprennent notamment o Les contr les de qualit sur les produits tri s analyses des balles d emballages papiers cartons dans les centres de tri 807 K o Les frais de fonctionnement du COTREP comit constitu avec la Fili res plastique et traitant de la recyclabilit des emballages 50 K o D autres tudes comme celle sur l volution du prix du calcin en Europe qui sert de r f rence pour la fixation du prix de reprise du verre aux collectivit s locales e Pour un montant de 178 K des prestations concernant l ensemble des mat riaux correspondant aux audits de tra abilit r alis s chez les recycleurs e Pour un montant de 2169 K des tudes et prestations portant sur les diff rentes probl matiques trait es par Eco Emballages dont une partie significative correspond des projets men s directement en collaboration avec l
169. outenus comme tel par EE 14 Eco Emballages indique dans son guide L emballage mode d emploi qui est un document contractuel que ne doivent pas figurer dans la d claration les emballages de transport qui restent chez le distributeur et les emballages des produits destin s la restauration dans l enceinte m me des caf s h tels et restaurants Eco Emballages estime que cette disposition est fond e sur l article 1 du d cret 92 377 qui dispose que Le pr sent d cret s applique tous les emballages dont les d tenteurs finaux sont les m nages 15 2888 480 4834 100 49 81 16 Des objectifs par mat riau coh rents avec l objectif global de 75 de recyclage sont sous jacents l accord conclu entre le MEEDDAT Eco Emballages l ANIA et l ILEC le 23 octobre 2008 Ces objectifs ont t pr sent s la mission mais ils restent valider par les pouvoirs publics cf infra II D 3 Rapport page 6 B Le cadre r glementaire n est plus adapt aux objectifs de la politique de r duction des d chets d emballage 1 Un cadre r glementaire ayant permis au syst me de fonctionner depuis 17 ans malgr une base l gislative floue et une certaine inadaptation la r alit Le cadre l gislatif et r glementaire applicable aux emballages m nagers est encore quasiment celui qui a t mis en place en 1992 pour permettre le d ploiement initial du dispositif d Eco emballages A l poque il a t d cid de
170. par les entreprises Le contr le exerc par l Etat tant l gard des co organismes que des entreprises contribuantes est notoirement insuffisant La mission a relev qu un nombre important d entreprises ne satisfont pas leurs obligations et que les agents habilit s par l article L541 44 du code de l environnement n effectuent pratiquement aucun contr le L Etat ne dispose pas des moyens pour conduire efficacement cette politique Il importe donc que sans attendre le prochain agr ment les mesures soient prises pour que les entreprises et les co organismes satisfassent leurs obligations Comme cela avait d j t soulign lors des missions d audit de 1998 et de 2005 il convient galement que les moyens dont disposent la direction g n rale de la pr vention des risques et l ADEME pour exercer ce contr le et piloter cette politique soient rapidement et substantiellement accrus Ceci permettrait d viter la d rive constat e dans la communication et la propension de l co organisme d velopper des actions dont certaines sont en dehors du champ d action pour lequel il a t agr et d autres sont orient es pour satisfaire ses mandants dans un sens ne correspondant pas aux objectifs de la politique publique A ce titre les objectifs de la politique nationale comme europ enne de gestion des d chets accordent une priorit la r duction du volume des d chets et la pr vention L accroissement permanent du taux
171. pas en mesure de r actualiser toutes les hypoth ses de calcul certaines donn es ne sont r actualis es qu au moment de l agr ment co t de collecte et de tri par exemple e Les modalit s d crites dans le cahier des charges ne permettent pas de recalculer le point vert par mat riau e En dernier lieu il semble utile de pr ciser que le bar me amont r pond aux objectifs fix s par l Agr ment sur plusieurs points gt Il finance le syst me gt Chaque mat riau paie pour sa fili re avec un redressement en fonction de la participation l atteinte de l objectif global gt Il a t accept par l ensemble des parties prenantes et notamment valid en commission consultative d agr ment et par nos 5 minist res de tutelle L historique des recettes et des d penses montre bien que les principes sont respect s 2006 2007 2008 ACIER 11870 11437 11459 11589 11798 12066 TOTAL 382908 382841 381956 380960 393259 392 216 e nous semble n cessaire de revoir en profondeur le mode de calcul du bar me amont et de l inscrire dans le cahier des charges du futur agr ment Pour ce faire nous avons mont un groupe de travail en interne initi une r flexion avec le comit de gestion du bar me lu en d cembre 2008 la premi re r union s est d roul e le 5 2 Principe du redressement pour qu un mat riau qui contribue plus que l objectif ne soit pas p nalis par les co ts suppl mentair
172. pliqu depuis 2005 ne sont pas conformes aux dispositions de l agr ment de 2005 cf II B ci apr s Eco Emballages a maintenu pour 172 adh rents un plafonnement de la contribution instaur en 1999 pour lisser les effets du changement de bar me qui aurait d tre supprim en 2005 en application du nouveau bar me Ce plafonnement est actif pour 108 adh rents Il tait quivalent un taux de remise moyen de 11 par rapport au bar me actuel en 2006 Sur trois ans 2005 2006 et 2007 le manque gagner est estim 4 5 ME Cette situation est contraire au principe selon lequel tous les adh rents doivent recevoir le m me traitement car les soci t s ayant adh r depuis 2000 ne b n ficient pas de ce plafonnement C est galement une disposition contraire aux dispositions du cahier des charges qui fixe les conditions dans lesquelles sont d termin es les contributions Interrog sur ce point par la mission Eco Emballage a r pondu ne pas avoir pr vu de mettre fin ce plafonnement lors de la prochaine hausse du bar me le 1 janvier 2010 Qui peut tre faite dans le cahier des charges Dans ce cas en effet le film plastique reste en magasin et n est pas collect par le service des ordures m nag res de la collectivit locale Pour des raisons l origine fiscale un censeur d tat est aussi pr sent au conseil d administration de l organisme Adelphe a mis fin ce plafonnement en 2004 Rapport
173. point vert ce qui permettrait un contr le plus ais des emballages qui contribuent et de ceux qui ne contribuent pas 1 Les emballages issus de la restauration hors foyer La d clinaison des remarques g n rales ci dessus peut s appuyer sur les l ments suivants pour les emballages de la consommation hors foyer sont vis s par le premier engagement des canettes de jus ou sodas ou bouteilles d eau ou de vin etc consomm es en un lieu quelconque et ne provenant pas des courses de la famille Les exemples choisis ici indiquent qu un flux majoritairement d emballages de boissons est concern le lieu peut tre tr s vari le lieu de travail bureau h pital atelier lyc e ou d activit stade salle de spectacle des emballages identiques ceux des m nages sont pr sents dans les lieux concern s Certains acquittent le point vert produits amen s par les employ s ou l ves ou achet s au voisinage de l tablissement mais aussi produits de certains distributeurs automatiques D autres ne payent pas le point vert produits vendus dans les cantines restaurants d entreprise ou certains distributeurs automatiques de lieux professionnels Ainsi une canette de soda ou une bouteille d eau plate dans la poubelle d un bureau ou d un stade aura un statut tr s diff rent sur le plan de la contribution selon qu elle provient de la cantine ou du stand buvette ou qu elle a t amen e de la maison ou d une
174. prenant en charge les obligations des producteurs sous contr le sp cifique de l Etat La proposition de clarification de l article R 543 53 et non R 541 43 visant inclure tous les emballages m nagers y compris ceux qui ne sont pas d tenus par des m nages m rite d tre approfondie C Le groupe Eco Emballages et Adelphe Dans l introduction de cette partie le terme taxes est inexact les contributions vers es par les producteurs ne sont pas des pr l vements obligatoires abondant le budget de l Etat Le rapport souligne la faiblesse du contr le interne chez Eco Emballages Il conviendrait toutefois de nuancer ce constat par la mise en place depuis d cembre 2008 par Eco Pr sent pour l avenir www developpement durable gouv fr Pr sent pour l avenir www developpement durable gouv fr Emballages de plusieurs mesures internes visant am liorer ce contr le et mieux l inscrire dans le respect de la lettre et de l esprit de l agr ment mise en place d une charte sur la gestion de la tr sorerie partir de janvier 2009 laboration de proc dures visant renforcer les contr les et s parer les t ches mod lisation des flux financiers pour une gestion pr visionnelle optimis e f vrier 2009 mise en place d un comit d audit cr ation le 13 mars 2009 par le CA et premi re r union le 19 mars A noter galement que d s d cembre 2008 le gouvernement s est organis pour confirmer p
175. propos e au I B 3 c ci dessus apparait susceptible de traiter les difficult s ou cas limites qui seraient rencontr es Celle ci aurait d ailleurs galement v rifier le cas ch ant l absence de formulations ou images d plac es voire de d nigrement dans les messages et communications destin s au public 2 Lareprise des mat riaux a La libert de choix laiss e aux collectivit s de contracter un des trois syst mes de reprise apparait comme un bon syst me dont la permanence est souhait e par tous les interlocuteurs Les collectivit s locales ont le choix depuis l agr ment de 2005 entre la garantie de reprise offerte par Eco Emballages ou Adelphe la reprise garantie par la FNADE ou la FEDEREC ou la reprise collectivit offerte par un repreneur local que choisit la collectivit territoriale Ce choix permet chaque collectivit en fonction de son importance des caract ristiques de son gisement de d chets et de ses pr f rences pour le risque de choisir un contrat lui permettant d esp rer valoriser au mieux les mati res recycl es tout en liminant le risque de non reprise des mati res tri es Tous nos interlocuteurs ont manifest leur attachement au maintien de ce syst me et leur m fiance des projets un temps voqu o Eco Emballages se positionnerait comme un interm diaire oblig ou unique par analogie avec le syst me retenu en Belgique Par exemple lettre du 19 d cembre de l
176. qui concerne les conditions du soutien aux collectivit s territoriales des conflits d interpr tation resteront possibles Le pass r cent en fournit des exemples cf en particulier I D 1 infra Le dialogue entre Eco emballages et les collectivit s est actuellement potentiellement d s quilibr m me pour les grandes agglom rations vu l importance des quipes respectives que chaque partenaire consacre au sujet et compte tenu de la position de d tenteur des fonds d Eco emballages Le dispositif r glementaire devrait instituer une instance d arbitrage pour trancher les conflits ceci pourrait tre inscrit dans le cahier des charges de l agr ment d faut de figurer dans la partie r glementaire du code de l environnement Cet arbitrage devrait r pondre aux m mes exigences que l arbitrage en droit commercial les membres de l instance sont ind pendants des parties et leurs d cisions s imposent ces m mes parties La commission d harmonisation et de m diation des fili res telle que pr vue dans le projet de d cret soumis d but janvier 2009 aux partenaires de la fili re ne r pond pas ces exigences 4 Les projets de loi Grenelle I et Grenelle II une occasion saisir Au cours de ces derni res ann es des dispositions l gislatives ont encadr les nouveaux syst mes de responsabilit largie du producteur en ce qui concerne les imprim s article L 541 10 1 du code de l environnemen
177. r cisant la consistance et les conditions financi res des concours apport s Il serait souhaitable que ces conventions soient sign es pr alablement au renouvellement d agr ment Le renouvellement d agr ment pourrait soit prendre de nouveau la forme de deux agr ments distincts exprimant bien les particularit s des deux organismes celui d Adelphe devant pr senter la garantie de son actionnaire majoritaire Eco Emballages mais dans ce cas la direction d Adelphe devrait tre distincte de celle d Eco Emballages soit tre un seul agr ment avec deux volets prenant sp cifiquement en compte chaque pas de porte commercial Cette seconde voie parait la plus recommandable D Le contr le des pouvoirs publics est insuffisant 1 Eco Emballages exerce un r le excessif dans la d finition de la politique publique Eco Emballages exerce dans la fili re du recyclage des emballages m nagers un r le qui exc de largement celui d fini par l article R543 58 du code de l environnement Le rapport d audit de 2005 avait d j indiqu qu un op rateur surtout priv ne devrait pas tre en charge d tablir les principes de la politique publique Il semble que depuis cette date ces errements n ont fait que s amplifier a L ADEME joue un r le important mais Eco Emballages initie et maitrise l essentiel des informations L examen des divers documents disponibles tant au stade de projets ou propositions que de r gl
178. r ciser et renforcer le r le du censeur de l Etat Il conviendra d examiner en vue du prochain agr ment si les l ments compl mentaires ceux que le MEEDDAT a d j propos s en mars 2009 dans le cahier des charges sont n cessaires La proposition d exiger dans le cahier des charges une mise en oeuvre de proc dures document es de nature permettre une certification ISO 9001 est int ressante De m me la proposition de formaliser les relations entre Eco Emballages et Adelphe notamment sur la mise disposition de moyens est une piste de r flexion tudier D Le contr le des pouvoirs publics Le rapport souligne qu Eco Emballages a parfois exerc un r le excessif dans la d finition de la politique publique de gestion des d chets Le futur agr ment est bien l occasion de mieux fixer le cadre exact de sa mission Le rapport soul ve la question de la participation d Eco Emballages aux tudes apport financier et pilotage qui font r f rence pour le suivi de la fili re Sans pr juger du fait que l ADEME pourrait porter seule les tudes une r flexion sur le sujet sera n cessaire On doit pouvoir trouver un dispositif o d une part l co organisme apporte ses comp tences et connaissances pr cieuses et qu il a de par son activit d acteur op rationnel et donc produit des tudes ou participe celles ci d autre part l Etat est capable de d velopper une capacit d analyse propre voire de contre expert
179. r la loi ne serait pas tr s satisfaisant C est pourquoi la suite logique de l article 41 du projet de loi Grenelle I serait que le projet de loi Grenelle II qui constitue pour le pr c dent une sorte de loi d application mette l ensemble des dispositifs de responsabilit largie des producteurs au m me niveau en les d finissant tous dans la loi et en donnant un contenu l gislatif la notion d co organisme avec les m canismes de contr le et de sanction y aff rents Sur cette base des adaptations de la partie r glementaire du code de l environnement puis du cahier des charges de l agr ment des co organismes op rant dans le domaine des emballages permettraient de disposer d un cadre clarifi et compatible avec les conclusions du Grenelle de l environnement C Le groupe Eco Emballages Adelphe L historique des relations entre Adelphe et Eco Emballages bien analys en particulier dans le rapport d audit de 2005 a montr que l organisation volontaire obligatoire de la collecte de d chets et le regroupement dans un m me organisme des fonctions de percepteur et de re distributeur de contributions sans possibilit d ajustement des deux fonctions tendait naturellement la disparition des petits organismes C est ainsi qu Adelphe a du tre adoss Eco Emballages et m me s il s agit de fili res diff rentes on peut tout autant s interroger sur les chances de survie d organismes des
180. r les contributeurs sera tendu aux emballages m nagers consomm s hors foyer et la couverture des co ts de collecte de tri et de traitement sera port e 80 des co ts nets de r f rence d un service de collecte et de tri optimis dans l agr ment de l co organisme comp tent l occasion de son renouvellement fin 2010 pour prendre effet au plus tard fin 2012 Si ce texte pose certaines questions qui seront discut es ci dessous il fixe des orientations claires qui vont imposer une volution profonde du bar me de soutien aux collectivit s territoriales dans le cadre du prochain agr ment Celles relatives aux emballages m nagers hors foyer ont t voqu es plus haut et l analyse sera concentr e ici sur ce qui concerne le financement des collectivit s On peut en particulier noter les points suivants le financement par les producteurs sera fait sur la base d un service de collecte et de tri optimis a contrario la loi ne retient pas l hypoth se d un financement sur la base des co ts r els elle met en avant la notion d optimisation le financement par les producteurs doit couvrir 80 des co ts nets des collectivit s dans l objectif d un taux de recyclage de 7596 ainsi tout en imposant une importante augmentation de la prise en charge par les producteurs la loi tranche la question non clairement r solue dans les textes actuels d un financement int gral ou non par les producteurs et r pon
181. r que cet op rateur ne devrait pas non plus ni maitriser la connaissance qui sert sa propre valuation tude du gisement observation des co ts de la gestion des d chets ni tre le seul d tenir l expertise n cessaire pour appr cier les propositions qu il soumet la commission d agr ment Depuis 2005 les initiatives prises par Eco Emballages notamment en mati re de communication se sont multipli es et les constations faites dans ce rapport montrent que les pouvoirs publics ne se sont pas dot s des moyens n cessaires un r el pilotage de cette politique Le constat fait en 2005 est donc toujours d actualit La mission recommande donc que les outils d valuation des r sultats de cette politique estimation du gisement appr ciation des r sultats atteints par les co organismes de communication et d information de recherche et de d veloppement sur la pr vention de connaissance des co ts et de conseils aux collectivit s territoriales soient plac s sous l autorit de l ADEME 58 En application des articles 3 et 4 de la directive 2008 98 CE du Parlement et du conseil du 19 novembre 2008 Directive n 94 62 CE du 20 d cembre 1994 modifi e Rapport de la Commission du 6 d cembre 2006 COM 2006 767 final au conseil et au parlement europ en concernant la mise en ceuvre de la directive 94 62 CE relative aux emballages et aux d chets d emballages ainsi que ses effets sur l environnement et sur le fonctionne
182. raient s appuyer sur une d finition r glementaire du mode de calcul de la contribution Celui ci devrait donc relever du cahier des charges de l agr ment et non du document contractuel de l co organisme Le montant d est en effet une obligation r glementaire qui d coule de l application de l article R543 56 du code l environnement et des dispositions du cahier des charges de l agr ment La formulation du cahier des charges selon laquelle l assiette des contributions concern e est d finie aux articles 1 2 et 3 du d cret du 1 avril 1992 est cet gard insuffisante pour constituer une base juridique incontestable La mission a pu constater par exemple que certaines entreprises demandent la d duction de leur base contributive une partie des films plastiques entourant les lots de produits ex 6 bouteilles d eau correspondant au d lotage pratiqu par les clients en magasin d autres pratiqueraient la d duction de leur propre chef Cette d duction comme toutes celles qui sont pratiqu es par les d clarants soit en application du guide de l emballage soit de leur propre chef ne sont soumises aucun contr le sinon l occasion d une d claration rectificative avec demande de remboursement de la part de l entreprise contribuante Les montants en cause peuvent tre tr s lev s c est ainsi qu une demande de rectification ce titre d pos e par une entreprise en 2007 qui portait sur plusieurs centaines de milliers d E
183. rait s avec les ordures m nag res r siduelles et donc par exemple que le soutien la valorisation nerg tique pr vu par le cahier des charges de l agr ment n est pas conforme au d cret Les formulations tr s g n rales des articles R 543 56 R 543 58 peuvent n anmoins tre consid r es comme autorisant ce type de soutien comme l ont montr les rapports des pr c dentes inspections de 1999 et 2005 Sont toutefois dispens s de cette r gle les petits producteurs de d chets moins de 1 100 litres par semaine qui utilisent les services de collecte des collectivit s Rapport page 8 les obligations pour les emballages non m nagers p sent sur les d tenteurs finaux et non sur les producteurs de produits emball s II du m me article il n ya pas d organisation collective pr vue pour les emballages non m nagers chaque d tenteur de d chets de ces emballages doit soit les valoriser lui m me soit les c der un valoriseur soit les c der un transporteur un n gociant ou un courtier m me paragraphe du code Le crit re de classement dans un r gime emballages m nagers ou l autre emballages non m nagers est mentionn dans chacune des sous sections du code de l environnement relative l un ou l autre de ces r gimes selon des formulations l g rement diff rentes mais tr s proches dans la sous section 2 relative aux emballages m nagers ceux ci sont d finis comme les emb
184. rait s imposer La loi Grenelle I conduit la mise en place d un syst me incitant l atteinte de taux de recyclage objectifs et pr voit dans ce cadre un financement 8096 des d penses d limination des d chets d emballage Ce contexte devrait conduire instituer un taux de financement croissant et atteignant 80 de la totalit du co t lorsque le tonnage tri atteint l objectif quantitatif mentionn au paragraphe pr c dent 3 Cet optimum est cependant d autant plus difficile d terminer qu il d pend de multiples l ments dont des consid rations locales 4 L article 41 du projet de loi Grenelle I demande la r vision des plans d partementaux d limination des d chets m nagers et assimil s pour qu ils int grent les nouveaux objectifs fix s Il convient donc de modifier les taux de recyclage prendre en compte dans ces plans tels qu ils sont d finis l article R 541 14 du code de l environnement Les valeurs actuelles sont issues de la directive europ enne sur les emballages Il faut soit les compl ter par des valeurs sp cifiques aux emballages m nagers coh rentes avec les engagements du Grenelle de l environnement soit les remplacer par ces m mes valeurs en les appliquant l ensemble des d chets d emballages collect s par les collectivit s territoriales Eco emballages a pr sent la mission une prospective 2008 2012 coh rente avec l objectif de recyclage de 75 des emballages m nagers en 2012
185. rapprochement Ce dispositif pourrait tre retenu pour des collectivit s comme celles de la Guyane qui n ont pas de centres de tri cf annexe n 34 102 ET zy TR Lg E Une difficult du m me ordre a t rencontr e l occasion du passage au bar me D et a conduit la cr ation du m canisme de compensation qui a conduit en fait maintenir les deux bar mes en parall le Rapport page 54 h L aide l limination devrait toujours tre compl t e par une aide aux actions d incitation au tri destin es la population Dans la perspective de l augmentation de 25 de l efficacit du tri les actions incitatives destin es la population doivent tre encourag es au moins autant que dans le pass Le financement des ambassadeurs du tri devrait tre poursuivi Le soutien la communication locale doit galement tre maintenu en compl ment des actions de communication nationale voqu es par ailleurs dans ce rapport Des aides ponctuelles pourraient aussi tre pr vues pour soutenir des actions comme le remplacement anticip des bacs en vue de l adoption de la signal tique harmonis e Comme propos ci apr s ce soutien devrait favoriser une approche de la communication inter fili res par exemple avec les d chets lectriques et lectroniques et jumel e avec l incitation la pr vention des d chets i Des syst mes simples d actualisation devraient tre d finis Le bar me amont est a
186. rats collectifs pr vus par l agr ment est d accroitre le nombre des adh rents au dispositif Le cas du contrat entre Adelphe et le Comit Interprofessionnel des Vins de Champagne examin dans l annexe 22 montre galement les risques que peuvent pr senter des forfaits simplifi s le taux de recyclage pr sent dans les rapports d activit des co organismes n a pas t soumis contre expertise cf supra I A De mani re g n rale les demandes pr sent es l administration par les co organismes ne font pas l objet d une instruction suffisamment approfondie Les chiffres sur l volution du gisement ne font pas non plus l objet d une contre expertise l instruction des demandes d augmentation du bar me comme celle pr sent e la commission d agr ment les 16 d cembre 2008 et 11 f vrier 2009 n ont pas permis de d celer que les conditions dans lesquelles tait calcul le bar me amont n taient pas conforme l agr ment et que des plafonnements continuaient tre appliqu s certains adh rents Cette d ficience dans le contr le des co organismes r sulte pour partie du statut juridique des co organismes et pour partie de l insuffisance des moyens dont disposent les pouvoirs publics pour pouvoir proc der l valuation de ces organismes Un agent temps partiel la DGPR et un agent temps partiel l ADEME ne repr sentent pas des moyens suffisants pour contr ler des co organismes qui dispo
187. ravaux de l ADEME par les contributions avec un cadre l gislatif ne semble pas compatible avec la nature m me des contributions qui ne sont pas des taxes Le rapport estime que des censeurs d Etat pr sents au CA sont nomm s par l AG ordinaire et met en avant le risque que les censeurs soient dans certaines circonstances consid r s comme dirigeants de fait et engagent ainsi leur responsabilit Il demande une clarification dans la loi de ce statut Cette analyse ne tient pas compte du cas exceptionnel des co organismes qui sont bien des soci t s anonymes agr es par l Etat le censeur d Etat n est pas nomm par le CA mais par l Etat et le risque soulev ici n est pas r el Le censeur d Etat ne rel ve pas de la m me cat gorie que les censeurs pr vus par la loi sur les soci t s commerciales Il y a d j un censeur d Etat chez Eco Emballages et Adelphe depuis1997 A la suite de la modification du cahier des charges des co organismes concern s un censeur va galement tre d sign pour Eco TLC et Ecofolio dans les semaines venir puis terme dans tous les eco organismes agr s et ce en parfait accord avec le principal service concern le Contr le g n ral conomique et financier Cgefi Le travail en cours sur un cadre r glementaire doit de plus permettre de clarifier cette situation La publication de l analyse cit e en r f rence ne parait donc pas opportune Les propositions relatives la s
188. re comme d j constat avec le bar me C le taux d aide la tonne marginale peut atteindre avec ce sch ma des valeurs lev es Dans l exemple pr c dent et avec un bar me lin aire entre 66 et 75 de taux de recyclage la derni re dizaine de tonnes fait passer le soutien 80 sur la totalit des 750 tonnes soit un soutien suppl mentaire de pr s de 200 euros par tonne soit 200 100 Une correction pourrait tre introduite pour tenir compte de l importance des collectes de d chets d emballages des m nages hors foyer cf I A 3 101 Cette proposition en toute rigueur est contradictoire avec l observation selon laquelle un recyclage 100 n est pas n cessairement la bonne solution au plan de l environnement Mais elle est assez simple expliquer et vite le d bat sur le taux optimal Rapport page 52 Le point de d part de la courbe taux moyen d aide appliqu pour des taux encore loign s de l objectif fix devra tre ajust partir du bar me actuel pour viter que le changement de bar me ne produise une r duction des aides toutes choses restant gales par ailleurs Le cas des collectivit s tr s fortement soutenues au titre des majorations pour habitat collectif et zones rurales devra tre pris en compte tout en vitant le principe d une nouvelle compensation gr ce une d finition adapt e des co ts de r f rence d Les autres modes de valorisation pourraient tre aid s en u
189. ri que de capacit de reprise des mat riaux diff rences qui font obstacle a une pleine efficacit du dispositif Le prochain cahier des charges ne pourra ignorer cette situation et un dispositif sp cifique de soutien pour des collectivit s territoriales de ces d partements devrait tre envisag I L EVALUATION DE L AGREMENT DES ECO ORGANISMES DE L EMBALLAGE MENAGER DE 2005 A 2010 A Les informations disponibles sur le dispositif de contribution l limination des d chets d emballage m nagers ne sont pas suffisamment fiables pour pouvoir porter une appr ciation sur son efficacit et sur sa contribution la politique de r duction des d chets l Le poids des d chets d emballage m nagers dans la production de d chets est faible La production francaise de d chets tait estim e en 2004 849 millions de tonnes Les d chets d emballage m nagers auraient repr sent selon les estimations de 4 4 4 8 millions de tonnes en 2006 sur un total de 12 3 millions de tonnes d emballages et 28 millions de tonnes d ordures m nag res Tableau n 1 poids des emballages m nagers dans la production de d chets en MT 2004 2006 2007 2008 Production de d chets 849 Ordures m nag res 28 Gisement d emballages 12 3 12 7 Dont emballages m nagers ESTEM 4 4 Emballages m nagers contribuant 4 7 4 8 4 8 4 7 Emballages m nagers recycl s 2 6 2 8 2 9 2 96 Taux de recyclage sur contribuant
190. s producteurs et professionnels Il convient d abord de lever une ambig it rencontr e souvent propos de la pr vention amont Les actions de r duction la source voqu es ici sous ce vocable sont bien celles des entreprises et non pas celles que les consommateurs peuvent faire en amont de l achat en faisant leurs courses choix de certains types d emballages ou produits voire non achat La r duction des d chets d emballages a t tr s largement recherch e par l ensemble des professions concern es avant m me la mise en ceuvre des actions de REP pour des raisons d all gement des produits d conomie de mati res premi res et plus g n ralement de r duction des d penses li es l emballage La mise en place de r glementations portant la fois sur la prise en charge de la fin de vie des emballages d cret du 1 avril 1992 et sur leur conception directive de 1994 et d cret du 20 juillet 1998 a accentu cette action que concr tisent bien les diverses publications du Conseil National de l Emballage La mission ne revient pas sur ces divers travaux et progr s qui se sont effectivement traduits en particulier par une r duction de la masse individuelle de certains emballages D autres initiatives prises par les professionnels devraient tre encourag es la premi re est l acion du COTREP Comit Technique pour le Recyclage des Emballages Plastiques en charge sur base du volontariat des pro
191. sabilit partag e voir supra I B 2 La disposition inscrite dans le projet de loi relatif la mise en ceuvre du Grenelle de l environnement tendant porter 8096 des co ts nets de r f rence d un service de collecte et de tri optimis constituerait un progr s dans cette direction par rapport la situation actuelle mais elle ne permettrait pas une internalisation compl te des co ts par les producteurs de d chets Sur la base des l ments disponibles on peut estimer que le taux de couverture des co ts de traitement des d chets d emballage est le suivant En Acier Aluminium Papers Plastiques Verre Moyenne Cartons 2007 70 235 49 39 59 60 2003 29 82 50 60 61 54 Le syst me mis en place par le d cret de 1992 et le cahier des charges de l agr ment ne comportent pas de dispositions explicites tendant favoriser l co conception des produits Or la directive 94 62 du 20 d cembre 1994 transcrite par le d cret n 986638 du 20 juillet 1998 a d fini notamment dans son article 3 les exigences essentielles auxquelles doivent se conformer les emballages mis sur le march Si tous les emballages respectaient les prescriptions du d cret les objectifs de r duction des volumes et de recyclage des emballages seraient plus facilement atteints La consultation des services concern s par la mise en ceuvre de cette r glementation a montr que celle ci est peu contr l e On ne peut donc pas
192. sent de plusieurs dizaines de collaborateurs et de budget de fonctionnement tr s sup rieurs ceux dont disposent les pouvoirs publics Cette observation a d j t faite par la mission d audit de juin 2005 dans son rapport page 40 Au total nous estimons qu un renforcement des moyens humains de la sph re tatique dans le secteur de la gestion des d chets en g n ral et ordures m nag res en particulier est le levier indispensable pour permettre au minist re de l cologie et du d veloppement durable d assumer un r le de pilotage de la politique c est dire de fixation des principes des principales modalit s d action et de contr le des r sultats La situation la DGPR et l ADEME n a pas volu depuis qu a t formul e cette proposition Rapport page 23 La pr sence d un censeur au conseil d administration d Eco Emballages n a pas non plus permis un contr le plus effectif de l Etat sur les co organismes En 1997 une convention a t conclue entre l Etat et Eco Emballages pour compte tenu du caract re particulier de l activit de la soci t et des avantages fiscaux dont elle dispose constitution de provisions non imposables d finir l objet les modalit s d exercice et les conditions de prise en charge du contr le conomique et financier de l Etat sur la soci t annexe n 14 Ce contr le est exerc par un censeur qui participe au conseil d administration et a acc s tous doc
193. ses r gles n ont pas de base r glementaire beaucoup d entre elles peuvent donner lieu des interpr tations multiples Pour s assurer que la d termination de la contribution est correcte le contrat d adh sion Eco Emballages pr voit l article 6 1 qu Eco Emballages aura la facult au plus une fois par an elle m me ou par ses mandataires habilit s de proc der aux v rifications n cessaires afin de s assurer de la liquidation correcte de la contribution Le contrat d adh sion d Adelphe pr voit l article 9 une disposition de m me nature Eco Emballages et Adelphe n ont pas mis en ceuvre jusqu pr sent cette disposition Eco Emballages a pr sent la mission un projet d audit effectuer dans les entreprises Il devrait entrer en application en 2009 et porter sur une dizaine d entreprises consid r es par Eco Emballages comme pr sentant un risque de sous d claration Ce projet r pond bien aux exigences du contr le qui doit tre effectu pour s assurer d une d termination correcte du montant de la contribution mais la mission doit constater que jusqu en 2009 Eco Emballage et Adelphe d chargeaient leurs adh rents de leurs obligations r glementaires sans v rifier que le calcul de la contribution due avait t correctement effectu En 2007 l audit interne indiquait que 900 adh rents n avaient pas produits de d claration depuis 2002 Rapport page 21 Pour tre efficace ces contr les dev
194. six ans En outre cette volution sera compl t e par l accroissement des d penses financer r sultant de l l vation de 25 du taux de recyclage Au total toutes choses gales par ailleurs les contributions des producteurs pourraient ainsi cro tre de 75 Une valuation pr sent e par Eco emballages la mission fait elle tat d une progression de 5046 des financements 37 Il est cependant souhaitable qu une autre loi par exemple la loi Grenelle II et des textes r glementaires pr cisent un certain nombre de points qui ne doivent pas rester la libre appr ciation d un organisme agr et qui ne peuvent tre d finis par le cahier des charges de l agr ment sans base juridique solide Rapport page 48 Par dela les r flexions th oriques g n rales sur la juste r partition de la charge de l limination des d chets d emballages et la proposition faite plus haut qu un taux de 100 offrirait le signal n cessaire la pr vention la r alit est que cette charge est actuellement r partie presque galement entre les collectivit s et les producteurs L volution d cid e dans le cadre du Grenelle de l environnement va accro tre fortement la contribution de ces derniers parall lement le Grenelle de l environnement d bouche sur un objectif d accroissement consid rable du taux de recyclage qui va notamment n cessiter une mobilisation des collectivit s Dans un souci d efficacit il sem
195. ssion que les 56 f d rations et 120 000 entreprises qui le composent repr sentent 700 milliards de chiffre d affaire soit plus de 3 fois le chiffre d affaire des grandes surfaces Les trois grands secteurs du commerce de gros biens inter industriels biens de consommation agro alimentaire n ont que peu de points de contact avec des utilisateurs de ces biens en relation avec les d chets m nagers Les exceptions seraient par exemple les restaurants d entreprise d h pitaux ou scolaires raccord s au service public d limination D autres professionnels tr s concern s ceux des activit s du recyclage ont insist sur l importance relative des tonnages de mat riaux et singuli rement d emballages d j r cup r s et recycl s partir du commerce B to B sup rieur d un facteur 5 10 celui de la r cup ration partir des d chets m nagers Dans ces conditions et tout en affirmant qu il y a bien la place et le besoin des deux types de provenance ils demandent d viter tout m lange C est muni de ces avis que la mission a rencontr les repr sentants des collectivit s qui seraient concern s par une extension du point vert ces emballages professionnels Il a d abord t rappel que la motivation de second ce volet de l engagement 253 est quasi exclusivement le probl me r curent depuis 2001 des cartons non contribuants dont Eco Emballages et Adelphe refusent la prise en charge au titre des soutiens Le r
196. ste critiqu et qui doit voluer dans le cadre du Grenelle de l environnement a Un syst me actuel d fini en 2004 pour r pondre aux d fauts du pr c dent bar me Le bar me D a t labor dans la perspective du renouvellement de l agr ment pour les ann es 2005 2010 Ses principales volutions par rapport au pr c dent bar me le bar me C visaient notamment corriger l incitation la course au recyclage que l on reprochait ce dernier Son objectif tait de p renniser et consolider le geste de tri et d en optimiser le rendement 78 s se gt n x AAA Dans certaines conditions la tonne suppl mentaire tri e augmentait le taux d aide aux tonnes pr c dentes Rapport page 45 A cet effet le bar me D repose sur une aide au mat riau tri avec un taux variant par tranches de performance de la collecte exprim e en kg hab an les taux des trois premi res tranches sont croissants le plafond de la troisi me tranche est cens correspondre la totalit du gisement du mat riau soumis au Point vert et le taux de la quatri me tranche qui en th orie correspond donc des emballages non cotisants est ramen au taux de la premi re En 2007 les soutiens la tonne tri e apport s par Eco emballages et Adelphe ont atteint 204 M A ces r gles de base s ajoutent diff rents syst mes de majoration majoration la performance globale 49 M en 2007 majoratio
197. stera aux r unions du conseil d administration des co organismes agr s et pourra demander communication de tout document li la gestion financi re de l co organisme Cette disposition pourrait tre difficile mettre en uvre Voir en annexe n 19 l avis de la direction des affaires juridiques du minist re de l conomie de l industrie et de l emploi et du minist re du budget des comptes publics et de la fonction publique Cass Com 1 juillet 2003 n 98 11543 et Conseil des imp ts Fiscalit de l environnement Rapport 2005 Seuil de comp tence du pouvoir r glementaire dont rel ve le cahier des charges Au del il faut avoir recours la loi Rapport page 33 En premier lieu comme on l a rappel ci dessus les difficult s que rencontre actuellement le censeur dans l exercice de sa mission ne tiennent pas pour l essentiel son statut mais l absence de volont des pouvoirs publics d exercer effectivement le contr le De plus le texte adopt en premi re lecture au S nat est plus restrictif que celui de la convention Il conviendrait en effet qu au dela de la communication de tout document li la gestion financi re la mission du censeur soit pr cis e dans les m mes termes que ceux utilis s par la convention de 1997 voir supra I D 4 et annexe n 14 de telle fa on qu il puisse contr ler la coh rence et la conformit aux termes de l agr ment et du cahier d
198. t les quipements lectriques et lectroniques article L 541 10 2 les produits textiles article L 541 10 3 ou les produits chimiques dangereux des m nages article L 541 10 4 Mais rien n a vis les emballages m nagers Le projet de loi Grenelle I va probablement changer cette situation La version adopt e en premi re lecture par le S nat contient diverses dispositions concernant les emballages dans son article portant actuellement le num ro 41 cf annexe 17 Elle fixe un objectif pour 2012 de 75 de recyclage mati re et organique pour les d chets d emballages m nagers et les d chets des entreprises hors b timent et travaux publics agriculture industries agro alimentaires et activit s sp cifiques Tel qu il est r dig cet objectif devrait tre opposable aux agr ments d co organismes dans le domaine des emballages et donc en pratique au renouvellement d agr ment devant intervenir fin 2010 qui devra pr voir les moyens d atteindre cet objectif et aux plans d partementaux d limination des d chets m nagers et assimil s qui devront tre r vis s pour int grer ces objectifs et d finir les actions n cessaires pour les atteindre si elles rel vent de ces plans Elle mentionne l existence d co organismes dans le domaine des emballages en pr voyant que le financement par les contributeurs sera tendu aux emballages m nagers consomm s hors foyer et que la couverture des co ts de collecte de tri
199. t une ma trise d ouvrage de cette limination par l industriel 17 Choix qui pr sente de nombreux aspects pratiques positifs 18 A savoir les producteurs ou importateurs de produits commercialis s dans des emballages servant commercialiser les produits consomm s ou utilis s par les m nages et d faut les responsables de la premi re mise sur le march de ces produits La formulation est d ailleurs un peu alambiqu e P Ces consid rations restent assez th oriques en 1992 cette option a t inscrite dans le d cret parce que l on consid rait juste titre ill gal d imposer l adh sion un organisme collectif et donc n cessaire d offrir une autre solution tout en pensant que celle ci ne serait pas utilis e ce qui s est av r exact dans la pratique Rapport page 7 Le code est plus complexe en ce qui concerne les obligations des organismes agr s L article R 543 56 dit qu ils prennent en charge les emballages ce qui pourrait tre compris comme une maitrise d ouvrage et un financement a 100 L article R 543 57 va aussi dans le sens d une ma trise d ouvrage de l limination des emballages par les organismes car il voque le cas des industriels qui recourent pour l limination de leurs emballages usag s aux services d un organisme Dans le m me sens l article R 543 58 dispose que ces organismes ont pour objet de prendre en charge les emballages usag s de leurs c
200. t et ont t repris sans modification dans le cahier des charges Toutefois il faut noter que cette demande est plus explicite sur le fait que dans l attente d une prochaine hausse a valeur du bar me actuel 2004 reste stable et inchang e Le bar me amont actuellement en vigueur Pr sent pour l avenir www developpement durable gouv fr s inscrit dans cette orientation et a bien t compris par l ensemble des parties Les termes m ritent donc d tre nuanc s Au dela de ces remarques importantes de forme il sera en effet imp ratif de revoir la structure du bar me amont dans le prochain cahier des charges et veiller notamment une r partition quitable entre mat riaux A ce titre l engagement du Grenelle sur la modulation de la contribution amont conduira bien accorder une plus grande attention cette question Le rapport propose une couverture de l int gralit des co ts Si cette proposition m riterait une expertise th orique les termes de la loi Grenelle 1 constituent ce stade le cadre de travail l gitime retenu par les parties prenantes financement de 80 des co ts de r f rence d un service de collecte et de tri optimis la question pos e portait plus sur les moyens d atteindre l objectif sur lequel le travail est en cours que sur l objectif lui m me C L extension de la contribution Les l ments avanc s dans le rapport sur les emballages issus de la restauration hors
201. t que ces d penses sont destin es compl ter la pertinence du geste du tri aupr s d un large public Aucun d tail n est donn sur l utilisation effective de ces sommes alors m me qu elles repr sentent un montant de l ordre de grandeur du total de ce que l Etat va engager en 3 ans au travers de l ADEME pour la communication en faveur de la r duction des d chets La mission n a pas voulu entrer dans le d tail de ce poste mais a plut t cherch voir si les messages port s taient bien en phase avec les orientations donn es par les pouvoirs publics et pr cis es par l agr ment Les constats faits par la nouvelle direction d Eco Emballages montrent que des progr s significatifs peuvent tre faits par l co organisme pour s assurer de la coh rence de sa communication avec celle des pouvoirs publics C est ainsi que des actions devraient mises en ceuvre par l entreprise en particulier sur les points suivants mise en place d un plan de communication qui n existait pas jusqu pr sent mise en ceuvre d une proc dure de validation des sorties vers l ext rieur s appuyant sur une meilleure communication en interne La communication consid r e comme un chec sur la question de la signal tique cf ci apr s fin septembre d but octobre 2008 a t prise comme exemple d une certaine confusion mise en place d un comit interne de la communication associant les divers directions mais sous l autorit
202. teur il faudrait faire la soustraction dans le m me sens au num rateur et au d nominateur ce qui donnerait alors un taux de recyclage de 2 888 kT 480 kT 4 834 kT 440 kT soit 55 Ce qui n anmoins ne respecterait toujours pas la r alit de la collecte et du tri des tonnages d emballages consomm s hors foyer Ce nouveau mode de calcul n tant pas celui pr vu par l Agr ment il n est donc pas possible de dire que le taux de recyclage des emballages m nagers est surestim 3 Il n est pas possible de certifier que le dispositif a atteint ses objectifs I A 3 p 4 Le dispositif a atteint ses objectifs au regard de l Agr ment Si les modes de calcul sont modifi s et ne correspondent plus ce qui est crit dans l Agr ment c est donc un changement de logique et de modalit s qu il faut pr ciser et int grer l Agr ment avant d affirmer que le dispositif n a pas atteint ses objectifs 19 juin 2009 3 13 ECO HL Q Bose delbhe I faut souligner que le rapport lui m me confirme plus loin page 8 que le syst me a globalement atteint ses objectifs Le dispositif a atteint ses objectifs au regard de l Agr ment 4 Le cadre r glementaire n est plus adapt aux objectifs de la politique de r duction des d chets d emballages LB p 6 11 e Concernant l application du Point Vert tous les produits mis sur le march la mission recommande que la seule exception acceptable
203. tilisant le taux d aide auquel la collectivit a droit au titre du recyclage Selon la proposition pr c dente le taux d aide au recyclage serait une fonction croissante du taux de recyclage Dans ces conditions si l on appliquait le m me taux aux autres modes de valorisation aid s ceux ci seraient d autant plus aid s qu ils seraient moins utilis s au b n fice du recyclage Et le taux d aide pour ces modes atteindrait 80 d s lors que le recyclage a atteint ses objectifs quantitatifs Par exemple si l objectif de recyclage pour le plastique est 27 une collectivit recyclant au moins 2746 des plastiques issus des emballages de ses m nages aurait droit une aide de 80 pour le recyclage de ses plastiques jusqu un certain taux de recyclage et une aide de 80 pour l incin ration avec valorisation nerg tique des plastiques non recycl s Par contre une collectivit ne recyclant que 10 de ses plastiques n aurait droit qu une aide de 40 valeur donn e simplement titre illustratif aussi bien pour le recyclage que pour l incin ration de ceux ci Un tel m canisme aurait le triple avantage de prendre en charge l ensemble des modes de valorisation d inciter au respect des priorit s entre modes d finies par la loi et de contribuer l obtention d un taux global de soutien de 80 pour les collectivit s atteignant l objectif de recyclage La mission attire ici l attention sur la coh rence n cessaire qu il conviendra
204. tin s collecter 5 ou 10 ME Les rattacher Eco Emballages ne para t pas en soi ni ill gitime ni de mauvaise gestion 1 Le contr le interne d Eco Emballage n est pas satisfaisant Outre l absence de contre pouvoir r el de la part des pouvoirs publics malgr le travail de l ADEME en la mati re la mission a constat que le fonctionnement d Eco Emballages s est caract ris jusqu ce jour par une gouvernance non explicite et des lacunes fortes en termes de contr le interne La gouvernance de la soci t est apparue clairement au cours des derniers mois et la faveur de la crise touchant la tr sorerie comme d l gu e totalement depuis plusieurs ann es par le Conseil d Administration au Directeur G n ral De fait son anciennet dans l entreprise 1993 sa connaissance certaine des sujets et la reconnaissance explicite des diverses parties tant entreprises que pouvoirs publics et collectivit s locales pouvaient justifier aux yeux des membres du CA une tr s large d l gation A ce titre les rugosit s parfois fortes des contacts voire l imp rium interne et externe qui taient rapport s et connus taient signes d une certaine rigueur de fonctionnement que des administrateurs auraient pu appr cier De fait il semble que le conseil d administration n ait pas exerc pleinement ses responsabilit s Or Eco Emballages tant une soci t de droit priv c est le conseil d administration qui est responsa
205. tion efficace des risques r gles d thique strictes syst me de contr le interne fort et audit interne ind pendant De mani re g n rale l organisation et le fonctionnement des organes sociaux et de la direction de l entreprise doivent tre document s par des proc dures suivies voir supra la proposition au I C 3 En revanche le texte du cahier des charges actuel gagnerait un r examen attentif pour le simplifier la lumi re des pratiques observ es des Eco organismes et du contr le r ellement pratiqu sur l agr ment de 2004 par l administration des indicateurs devraient tre suivis annuellement par l administration de tutelle lors des r unions bilat rales Etat Eco organisme ind pendantes du plus large ar opage que constitue actuellement la commission d agr ment Tout manquement pourrait donner lieu des injonctions des injonctions sous astreinte voire des amendes administratives dont le principe et les modalit s devraient tre fix s par la loi 64 Sud 2 A A ion La mission n a pas trouv trace d autre censeur d tat dans la sph re administrative Rapport page 34 enfin le cahier des charges devrait pr voir qu Eco Emballages et d Adelphe peuvent faire l objet de contr les directs de l Etat ou d audits effectu s sa demande sur des sujets touchant l activit conomique financi re ou la mise en uvre de l agr ment Cette voie nous semble pr f rable pour assur
206. tres engagements du Grenelle de l environnement peuvent tre tenus sans r vision fondamentale du dispositif La contribution pourrait tre tendue tous les emballages des produits consomm s sur la base des dispositions actuelles du code de l environnement La red finition du champ d application du dispositif propos e par la mission devrait viter l avenir tout contentieux L harmonisation des consignes de tri et des modes de collecte s lective pourrait tre obtenue en d finissant des r gles minimales respecter par les collectivit s qui souhaiteraient b n ficier du soutien maximal d un co organisme Une communication nationale r ellement op rationnelle sera ainsi rendue possible r pondant aux interrogations sur les emballages ligibles au tri auxquelles le point vert du fait de sa g n ralisation ne peut r pondre Enfin malgr le contexte de crise mondiale entrainant un affaiblissement fort de la demande en mat riaux issus du recyclage il semble que la valorisation des produits issus des collectes s lectives d emballages m nagers pourra tre assur e dans les ann es venir seules les conditions financi res de reprise tant d t rior es Ceci confirme le bien fond de l approche retenue en France depuis 1992 de faire de cette garantie une priorit SOMMAIRE INTRODUCTION tonne seen einen de ne on ns sussavoucessbbeocsspepesiasebaccbbsadlevacedbaveusssuveusieusuonees 1 IL L EVALUATION D
207. troduction PS La mission a apport une attention toute particuli re r pondre toutes les demandes formul es par la lettre de mission en particulier en ce qui concerne la mise en ceuvre des engagements du Grenelle de l environnement Elle avait d ailleurs d fini la compr hension qu elle avait des commandes de la lettre de mission dans une lettre de cadrage annexe 10 au rapport qui a t approuv e lors d une r union avec les commanditaires le 16 janvier 2009 Toutes les observations de la mission sont fond es sur des faits document s dans le rapport ou dans ses annexes conform ment aux m thodes qui sont utilis es dans tous les rapports des corps de contr le La mission a formul avec objectivit et impartialit ses analyses et propositions Le caract re critique de certaines ne peut tre contest s agissant de constats de non conformit s ou anomalies l Les informations disponibles L analyse de la mission est que les statistiques utilis es ne sont pas suffisamment fiables pour tirer des conclusions d finitives sur l efficacit du dispositif de contribution l limination des emballages m nagers La discussion sur le taux de recyclage montre bien qu en fonction des donn es qui sont utilis es les taux obtenus peuvent diff rer sensiblement L objectif de la mission est donc simplement d attirer l attention des partenaires de la fili re sur la prudence avec laquelle doivent tre utilis s les chiffres La comm
208. tructuration et au pilotage du contr le par l Etat des co organismes m ritent de plus amples r flexions au sein des pouvoirs publics qui d passent le seul cadre de la fili re emballages Le rapport souligne que de nombreuses entreprises ne satisfont pas leurs obligations Comme mentionn ci dessus ce propos doit tre compl t et att nu B Le bar me amont Le rapport estime que le bar me amont actuellement appliqu n est pas conforme aux dispositions de l agr ment Il utilise galement des termes tr s s v res dans l introduction a cette partie sur le bar me amont Les analyses de l inspection mettent en vidence de fait un manque de concordance entre le texte et le tableau des valeurs de l annexe 5 M me si la mention A titre indicatif figure sur ce tableau il paraitrait logique que ce tableau illustre les modalit s de calcul expos es plus haut ce qui n est pas le cas Par ailleurs comme indiqu dans le rapport l application stricte de ces modalit s conduirait un r sultat incoh rent 9196 des d penses affectables pour le plastique ll ressort de ces l ments que le probl me soulev rel ve avant tout d un manque de coh rence dans la d finition des principes de calcul du bar me amont Ainsi la proposition 15 premier alin a est telle que r dig e actuellement inapplicable car elle aboutirait des valeurs aberrantes du point vert Ces principes de calcul sont issus de la demande d agr men
209. tteints en termes de couverture de territoire tant c t entreprises contribuantes que collectivit s en contrat les changements op r s par nombre d entreprises dans leur gestion des emballages utilis s l volution des dispositifs de collecte s lective g r s par les collectivit s la naissance puis la croissance puis la coordination de l activit du recyclage des d chets d emballages m nagers toutes ces volutions sont certes le fruit de la mobilisation de tous les acteurs impliqu s dans ces activit s mais aussi du r le non financier jou par Eco Emballages depuis sa cr ation I n est qu interroger la plupart des acteurs concern s en lien quotidien avec Eco Emballages pour constater que le r le des quipes de l co organisme va au del de celui d un tablissement financier Les missions d Eco Emballages autres que la prise en charge financi re de la valorisation des d chets d emballages et l accompagnement de l co conception feront justement l objet de discussions en vue d un futur cadrage lors des travaux mis en place par les pouvoirs publics dans le cadre du r agr ment cf groupe de travail n 1 Quand l avenir et aux objectifs notamment fix s par le Grenelle de l Environnement une note pr cisant l impact des services d livr s par Eco Emballages dans la perspective de l atteinte des objectifs du Grenelle de l Environnement a t remise la mission D ailleurs cette note a fait l objet d un travai
210. tuelles majorations sont complexes et d nu es d effet incitatif Il est donc propos de les supprimer d autant que le syst me des co ts de r f rence devrait prendre en compte l effet de l habitat vertical ou dispers Il serait toutefois possible de maintenir une majoration simple avec un effet incitatif clair Par exemple comme cela est voqu plus loin la mise en place d une signal tique harmonis e pour les bacs de collecte notamment par la couleur des couvercles pourrait si elle n tait pas rendue obligatoire faire l objet d une majoration du soutien d Eco emballages g Un dispositif alternatif fond sur les co ts r els pourrait tre propos avec une incitation se rapprocher des co ts de r f rence Les m canismes forfaitaires tels que propos s ci dessus ont l avantage de leur simplicit mais peuvent poser des probl mes d acceptation pour certaines collectivit s ayant actuellement des HOD SE ERE aps 102 structures de co ts tr s loign es de celles ayant servi de r f rence PS Pour y r pondre une solution pourrait consister proposer aux collectivit s qui le souhaiteraient de remplacer les co ts de r f rence par leurs co ts r els charge pour elles d accepter un dispositif d audit de leurs co ts Pour les inciter se rapprocher des co ts de r f rence un m canisme incitatif pourrait leur permettre de garder temporairement une fraction de la r duction des co ts r sultant de ce
211. u r le des co organismes n est pas la m me Dans le premier cas l co organisme repr sente les int r ts des producteurs en contribuant un objectif de politique publique Dans le second cas l co organisme concoure la mise en ceuvre de la politique publique et doit comme tel tre soumis au contr le de l Etat La mission estime que c est cette deuxi me conception que ne retiennent pas les co organismes qui doit tre retenue Il serait donc souhaitable qu un texte de niveau l gislatif par exemple le projet de loi Grenelle 2 pr cise ce que l on doit entendre par responsabilit largie du producteur ce que cela implique sur la mission des co organismes et sur le mode de contr le qui doit leur tre appliqu b Traiter le cas de la concurrence entre co organismes Lors de la mise en place du cadre r glementaire il tait pr vu qu un seul co organisme celui qui allait devenir Eco emballages serait mis en place Les auteurs de la r glementation n ont donc pas trait les questions r sultant de la coexistence entre plusieurs organismes ils n ont pas non plus institu un monopole ce qui aurait n cessit d autres proc dures Or le syst me ne peut s quilibrer seul si plusieurs organismes sont en concurrence les organismes tant tenus de contracter avec les collectivit s selon le bar me fix dans l agr ment leurs d penses sont quasiment impos es S ils sont en concurrence avec des bar mes fixes
212. ubliques en juin 2009 Ces r sultats donneront une photographie la fois du contenu des collectes s lectives des poubelles r siduelles et des apports en d ch terie Ils devront tre pris en compte dans le cadre du renouvellement de l agr ment emballages m nagers notamment pour ce qui est de la r partition des emballages entre la collecte s lective et les ordures r siduelles par ex pour le verre les bouteilles plastique ou les proportions des cartons de diff rentes origines etc en vue d inflexions qui seraient jug es opportunes leur lecture En outre il serait n cessaire de fixer aux emballages m nagers des objectifs mat riau par mat riau en coh rence avec l objectif global de 75 de taux de recyclage confier l ADEME le soin de proc der l valuation du gisement des emballages m nagers comme elle le fait pour l ensemble des emballages distinguer le taux de recyclage qui sert valuer l efficacit de cette politique qui serait calcul sur le volume des emballages mis sur le march du taux de recyclage utilis pour valuer la performance d un co organisme calcul sur le volume contribuant Les emballages g n r s par la restauration hors foyer en 2006 tude r alis e par ESTEM pour le compte de l ADEME et d Eco Emballages Dont une partie qui repr senterait 19 des fibreux recycl s selon une tude interne effectu e par Eco Emballages seraient recycl s et s
213. ucteur le montant de sa contribution du co t effectif engendr par ses d chets et r duit donc son incitation faire des efforts Il en serait de m me quand on utilise dans le calcul de la contribution un taux uniforme de recyclage pour tous les mat riaux Les utilisateurs de mat riau dont le taux de recyclage est sup rieur au taux commun n ont aucune incitation accro tre leurs efforts puisque leur contribution est inf rieure au co t de traitement de leurs d chets 87 Le chapitre II de l agr ment dispose au point 4 C le bar me ne doit pas introduire de discriminations entre les mat riaux d emballages qui ne seraient pas justifi es notamment par des diff rences de co ts de valorisation et de contribution l atteinte des objectifs Rapport page 37 Par ailleurs la mission observe que le double sursis laiss 4 la mise en ceuvre de la p nalisation des emballages perturbateurs recul a d but 2010 de la hausse et d calage suppl mentaire d un an jusqu au d but 2011 apr s celui de 2 ans r sultant de l absence de hausse du bar me d but 2007 n est pas conforme l agr ment de 2005 Eco Emballages nous a confirm que jusqu ce jour et malgr l existence bien connue de tels emballages perturbateurs aucun adh rent n a jamais d clar un seul emballage comme devant subir le doublement de la contribution Cette anomalie s inscrit parmi les irr gularit s constat es sur le bar me et son
214. ue cette valeur sup rieure 100 Rapport page 4 b Les modalit s de calcul du taux de recyclage des emballages m nagers sont diff rentes de celles utilis es pour l application de la directive Le taux de recyclage de la directive est calcul en rapportant les volumes recycl s a la totalit des emballages mis sur le march alors que celui du cahier des charges rapporte les volumes recycl s aux seuls tonnages d emballages m nagers contribuant au dispositif Cette disposition peut s expliquer d s lors qu il s agit d appr cier la performance d un co organisme mais elle ne peut tre consid r comme significative du taux de recyclage de l ensemble des emballages m nagers mis sur le march dans la mesure o les co organismes agr s Eco Emballages et Adelphe ne couvrent pas la totalit du gisement cf infra point I D 2 3 Il n est pas possible de certifier que le dispositif a atteint ses objectifs Les informations disponibles sur le volume des emballages mis sur le march et sur les tonnages recycl s ne sont pas suffisamment fiables pour pouvoir affirmer que le dispositif de contribution l limination des d chets d emballages m nagers a atteint ses objectifs D une part il est assez probable que le gisement des emballages m nagers mis sur le march soit sous estim D autre part les tonnages recycl s incorporent des emballages qui n ont pas contribu Une tude est effectu e p riodiqueme
215. ui en sont pourtant b n ficiaires le bar me aval offre de nombreuses opportunit s aux co organismes pour orienter l action des collectivit s locales C est ainsi par exemple que l une des aides compl mentaires le soutien la d marche d optimisation a t ressentie par les collectivit s territoriales comme refl tant un d sir d orienter sensiblement le choix des outils par les collectivit s pour leur collecte s lective d emballages Le principe de l tude des co ts de cette collecte d une part et de celle de l identification des leviers d optimisation d autre part d coulaient des travaux effectu s par l ADEME de 2000 2002 montrant des diff rences tr s importantes entre collectivit s selon les choix effectu s fr quence de collecte mode de collecte porte porte ou apport volontaire Le recours cette d marche soutenue a t moins important que pr vu comme l a montr l audit KPMG et traduit bien la g ne de certaines collectivit s devant ce qu elles consid rent comme une ing rence Ceci a t accentu par des initiatives d Eco Emballages consid r es par tous les partenaires du dispositif comme exc dant la mission de contribution l limination des d chets d emballages m nagers L ann e 2007 a t de ce point de vue marqu e par plusieurs interventions 8 La commission consultative a t cr e par l arr t du 23 juillet 1992 dans le cadre des proc dures
216. uments en rapport avec sa mission et notamment aux informations d tenues par le commissaire aux comptes articles 3 et 4 de la convention Sa mission est de contr ler la coh rence et la conformit aux termes de l agr ment et du cahier des charges des op rations relatives la gestion des fonds recueillis aupr s des personnes vis s l article 4 du d cret n 92 377 du 1 avril 1992 au titre de la contribution pr vue l article 5 dudit d cret tant en ce qui concerne la collecte de ces fonds aupr s des personnes concern es que leur r partition aupr s des collectivit s territoriales au titre du remboursement du surco t pr vu l article 6 dernier alin a du m me d cret En d pit de cette d finition extensive le censeur n a pas t en mesure de relever les manquements aux dispositions r glementaires et celles du cahier des charges tant en ce qui concerne l tablissement du bar me le contr le de l assiette de la contribution que la poursuite du plafonnement de la contribution en infraction au cahier des charges Les op rations de placement de la tr sorerie retrac es chaque ann e dans le rapport g n ral du commissaire aux comptes et dans les comptes annexe n 15 n ont pas non plus fait l objet avant le 1 d cembre 2008 d observations de la part du censeur cf supra I 2 Le rapport d audit de 1998 page 17 avait d j mentionn les difficult s que rencontre le censeur dans l exercice de sa mission Les
217. une d marche int ressante d interrogation de collectivit s territoriales dans le cadre de r unions anim es par un consultant sur leur perception du bar me D et sur leurs attentes pour le futur bar me E Les conclusions du rapport du consultant apparaissent globalement n gatives confirmant certaines observations de la mission le bar me D est jug technocratique lourd compliqu sujet interpr tation avec des r gles qui changent tout le temps injuste car favorable aux grosses collectivit s et celles dont les performances sont faibles et in galement appliqu notamment pour la prise en charge du carton trop limit car ne couvrant pas tous les emballages collect s par les collectivit s et traduisant un d sengagement baisse du soutien la communication baisse des aides pour les collectivit s compens es non indexation sur le co t de la vie L action aupr s des collectivit s a t compl t e par une d marche parall le vis vis de membres des quipes d Eco Emballages dont la vision confirme souvent celle des collectivit s La mission sugg re qu une exploitation objective et constructive des conclusions de ces deux travaux soit faite dans le cadre du comit technique bar me E qui a t mis en place d but 2009 sous la pr sidence de l AMF Des all gements importants semblent pouvoir tre apport s au b n fice de toutes les parties en supprimant notamment des d marches
218. unication sur ces chiffres au cours des derni res ann es a t trop p remptoire C est ainsi que la mission confirme qu il n est pas possible de certifier que le dispositif a atteint ses objectifs ne serait ce que parce qu une partie des tonnages recycl s sont des tonnages qui proviennent de la restauration hors foyer et ne contribuent pas au dispositif La mission n affirme pas que le dispositif n a pas atteint ses objectifs elle dit qu en l tat actuel des informations disponibles il n est pas possible de certifier que le dispositif a atteint ses objectifs 2 Le groupe Eco Emballages et Adelphe La mission prend acte des mesures tr s r centes qui ont t port es sa connaissance par la r ponse des soci t s pour rem dier aux dysfonctionnements qu elle a constat dans le fonctionnement interne du groupe 3 Lecontr le des pouvoirs publics La mission estime que le contr le exerc par les pouvoirs publics sur le dispositif de contribution l limination des d chets d emballages m nagers est insuffisant En effet un nombre important d entreprises ne contribuent pas alors qu elles en ont l obligation et le fait que leurs contributions repr sentent un enjeu financier faible ne saurait suffire carter l application du dispositif r glementaire La mission souligne galement que faire respecter des dispositions r glementaires dont l agr ment fait partie rel ve de la responsabilit des pouvoirs publics de m
219. ur la mise en place d un organisme on ne disait pas encore co organisme professionnel financ par ceux ci et destin aider les collectivit s territoriales mettre en place des syst mes de collecte s lective et assurer les d bouch s des mati res r cup r es Mais le choix de ne pas modifier la base l gislative et de faire de l co organisme une libre initiative des professionnels tout en donnant des obligations tous ceux ci a contraint les r dacteurs de la r glementation laborer un texte en partie d cal de la r alit concr te Si on r sume de mani re th orique la r glementation elle impose aux industriels de pourvoir ou contribuer l limination de leurs d chets d emballages en leur permettant de le faire soit individuellement soit collectivement Dans cette deuxi me hypoth se ils doivent passer par l interm diaire d un organisme soumis un contr le des Pouvoirs publics qui prend la forme d un agr ment L option de la solution individuelle est assez clairement d finie par l article R 543 63 du code de l environnement qui impose aux industriels qui d cident d assurer individuellement leurs obligations en mati re de d chets d emballages de r cup rer leurs emballages en mettant en place soit un syst me de consigne soit des emplacements sp ciaux de d p t On peut comprendre cette obligation comme imposant une prise en charge financi re 100 de l limination des emballages e
220. uros par an a re u une suite favorable de la part d Eco Emballages Plus g n ralement il semble que les entreprises peuvent de bonne foi effectuer des d clarations insuffisantes faute d information convenable exemple de la clause de doublement de la contribution pour produits sans fili re de recyclage mentionn e par quelques lignes page 6 du guide cf annexe 11 page 6 4 Lecontr le des co organismes ne permet pas de s assurer que les prescriptions r glementaires et celles du cahier des charges sont respect es Le contr le a priori de l co organisme repose sur la proc dure d agr ment interminist riel accord pour une dur e maximale de six ans avec l avis pr alable d une commission consultative ouverte aux professionnels et aux associations article R 543 58 et arr t modifi du 23 juillet 1992 Ce contr le repose notamment sur la production d un rapport annuel d activit soumis la commission consultative article R 543 61 et arr t modifi du 23 juillet 1992 en cas d inobservation des clauses du cahier des charges l agr ment peut tre retir article R 543 62 Ces modalit s ne permettent pas de s assurer que les prescriptions r glementaires et celles du cahier des charges sont respect es La mission a pu constater que sur cinq points au moins la pratique des co organismes n tait pas conforme leurs obligations les conditions dans lesquelles a t tabli le bar me amont ap
221. ux mois aux d chets d emballage en papier ou en carton et sous un an aux autres d chets d emballage Si la loi n 92 646 du 13 juillet 1992 relative l limination des d chets ainsi qu aux installations class es pour la protection de l environnement avait t appliqu e l obligation de valorisation aurait t en pratique applicable tous les d chets le 1 juillet 2002 si bien que les emballages non m nagers n auraient anticip que de sept ans cette obligation Le guide l emballage mode d emploi expliquant le bar me amont aux entreprises annexell pr cise que les emballages des produits vendus sur autoroute doivent acquitter le point vert Rapport page 9 a Mieux d finir dans les textes le r le et la nature des co organismes Comme cela a t indiqu plus haut le r le et la nature des co organismes n apparaissent pas tr s clairement dans les textes D une part les articles du code de l environnement donnent l impression d un faux quilibre entre la solution individuelle et la solution collective alors que sauf cas tr s particulier un industriel soumis aux obligations relatives aux emballages m nagers ne peut raisonnablement que choisir une solution collective et en l absence de r el choix que celle offerte par Eco emballages Non seulement les conomies d chelles vont dans ce sens mais aussi le fait que les obligations pesant sur un industriel au travers d un co organismes sont di
222. ux obligations issues du Grenelle Dans le contexte conomique actuel l augmentation de la contribution la r duction des d chets d emballages m nagers ne sera pas sans incidence conomique pour de nombreuses entreprises Une question particuli re sera tr s probablement soulev e par Eco Emballages dans sa demande de renouvellement d agr ment la possibilit de prendre en compte les r sultats des actions de pr vention dans l appr ciation du respect de l objectif d un taux de recyclage des d chets d emballages m nagers gal 75 en 2012 En effet si l on r duit en amont la quantit le poids des emballages d une cat gorie qui est recycl e davantage que la moyenne sans accroitre pour autant les autres cat gories on r duit m caniquement le taux moyen de recyclage La mission consid re que la volont d atteindre co te que co te l objectif de recyclage ne doit pas conduire freiner les actions de pr vention pour ces types d emballages alors que la pr vention reste toujours la solution la meilleure 57 M me si comme cela a d j t signal le co t du dispositif fran ais de responsabilit largie du producteur pour les d chets d emballages m nagers reste mod r comparativement ce qui existe dans d autres pays Rapport page 31 Il serait donc utile d viter les effets pervers d une application trop rigoureuse de l objectif La mission recommande donc que cette question soit appro
223. vironnementales impos es aux produits En ce qui concerne les emballages m nagers m me si les enjeux financiers sont probablement faibles puisque ce seraient essentiellement des petites entreprises qui manqueraient leurs obligations il est essentiel pour des raisons d quit et au fur et mesure de l augmentation de la contribution pour des raisons de concurrence que l ensemble des redevables adh rent un co organisme d faut de pourvoir eux m mes l limination de leurs emballages Puisque le probl me semble essentiellement tre une question de disponibilit des moyens le financement des actions de contr le devrait tre int gr dans le bar me de la contribution et les co organismes devraient verser l Etat un montant quivalent au co t de ces contr les En effet comme on le verra ci apr s dans la partie consacr e au bar me amont les co ts de contr le font partie des co ts qui doivent tre internalis s par l entreprise car ils font partie des externalit s de la production de d chets d emballages m nagers Au del du financement des actions de contr le le cahier des charges devrait renouveler et quantifier la mission d accroissement du nombre des adh rents quel que soit l enjeu financier qui s attache ses nouvelles adh sions B Lescontributions des entreprises le bar me amont La composante amont du m canisme d limination des d chets d emballages m nagers a fait l objet de moins d

Audit du dispositif de contribution à l`élimination des déchêts d

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Audit du dispositif de contribution &agrave; l`&eacute;limination des d&eacute;ch&ecirc;ts d

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Audit du dispositif de contribution à l`élimination des déchêts d