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Analyses documentaires sur la Côte-d`Ivoire: bibliographie

1. Dans les for ts du Sud Ouest ivoirien les c r monies destin es au perfectionnement social de la femme dominent tous les rituels locaux et gardent une importance certaine malgr les brusques transformations des assises conomiques de la soci t traditionnelle boulevers e notamment par l introduction des cultures gt caf i res l chelle industrielle En g n ral la p riode d initiation commence par l excision celle ci tant suivie d une r clusion dans l enclos sacr L accomplissement des rites prescrits pr te la jeune femme un statut nouveau celui de membre de plein droit de la soci t f minine villageoise Le texte souligne en passant en revue tous les d tails organiques du syst me initiatique oubi la nature et l importance des transformations intervenues depuis quelque temps dans sa structure Analyse extraite de la bibliographie de M Holas Ouvrages et articles 1944 1962 publi e par la Librairie Orientaliste Paul Geuthner Paris 1962 JEUNESSE AGRICOLE CHRETIENNE Situation des jeunes ruraux en pays baoul Rapport JAC JACF 1966 1967 Abidjan JAC JACF 1967 25 p multigr Dans les villages la richesse appartient aux a n s et le travail que les jeunes font pour leur famille ne leur est pas r mun r Ils manquent de confort de libert lorsqu il sont scolaris s ils refusent le travail manuel et ne peuvent se r adapter 124 120 leur milieu d origine
2. L animisme caract ristique des civilisations africaines serait compos la fois de mimicry et d ilinx L auteur constate la d sacralisation de la cou tume traditionnelle et des jeux qui lui sont li s alors que les formes de jeux ind pendants de la coutume persis tent I faut donc trouver de nouveaux jeux capables de remplacer les r gles du jeu social cr es par les civilisations africaines par lesquelles les pens es des individus et des groupes s ordonnai ient l auteur propose la politique le football et les associations de jeunes ASSOCIATION UNIVERSITAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L ENSEIGNEMENT ET DE LA CULTURE EN AFRIQUE ET A MADAGASCAR Pour une approche de l emploi ducatif de la t l vision en C te d Ivoire Paris AUDECAM 1967 pagination multiple 84 f multigr Etudes n 2 La mission effectu e en C te d Ivoire devait tudier les moyens et les m thodes n cessaires pour l ex tension d exp riences ducatives en particulier d al phab tisation des adultes par 1 s m thodes audio visuelles et ce sous un double aspect technique exploitation des moyens audio visuels et p dagogique adaptation des m thodes A partir de donn es de base d mographiques conomiques et sur la situation de l enseignement des options de scolarisation ont pu tre d gag es 184 184 Une partie du document est consacr e l tude et la critique d une exp rience d alphab
3. eux m mes subdivis s du fait de la pression d mographique et de l acquisition de captives en lignages c est dire personnes capables d tablir leur parent maternelle avec tout autre individu du m me lignage Les exemples de dissimulation et d assimilation sont nombreux I existe diff rents types de mariages cor respondant diff rents types de prestations les mariages endogames sont tr s fr quents d fait de la pr sence de nombreuses captives Les statuts traditionnels sont li s d une part l alliance et la naissance et reposent pour l es sentiel sur la possibilit plus ou moins effective qu a Ta femme de rompre l alliance avec l individu et le lignage l entretien desquels elle contribue Ils sont li s d autre part Ia naissance descendance de captive et l ge affranchissement progressif de la tutelle du p re dont l aboutissement est une int gration relative la famille maternelle et une relative ind pendance conomique Les sources de revenu du littoral proviennent de la p che des cultures vivri res surtout le manioc vendu sous forme d ati k Abidjan le caf les cocotiers et enfin les salaires per us par les fonction naires alladian L auteur tudie les changements survenus dans l organisation sociale des Alladian sous l effet des modifications intervenues dans la production des moyens de subsistance Trois syst me th oriques se seraient succ d s permettan
4. Institut de Linguistique Appliqu e 1966 10 VIII p multigr Sur ne population de 733 l ves interrog s 22 tout au plus font un usage assez r gu ier du fran ais dans leur famille pour qu il puisse jouer aupr s de l l ve le r le de bain linguistique La francophonie est videmment li e la profession et au degr d instruction des parents L usage des langues maternelles a t tudi sur un chantillon de 1583 l ves La diversit linguis tique est confirm e ainsi que la non pr dominance d une quelconque langue africaine L auteur pr conise vue la diversit linguis tique en C te d Ivoire de conserver le fran ais comme langue scolaire I serait bon pourtant d en reconsi d rer les m thodes d enseignement car elle demeure une langue trang re l cole tant le seul milieu francophone dans lequel 1e langage de l enfant est gt amen se d velopper SOULEZ Ph Contribution l tude de l innovation en milieu semi urbai n en C te d Ivoire Abidjan ORSTOM Sciences Humaines 1967 130 p multigr Cette tude fait partie d une recherche sur les leaders dans un centre semi urbain en l occurence la sous pr fecture de B oumi 23 cas ont t analys s dont 5 planteurs 7 artisans 8 commer ants et 3 transporteurs Pour chaque cas l auteur fait une sociologie de la novation tude de l origine g ographique religieuse professionnelle sociale de la format
5. Notes africaines 1949 n 43 pp 77 80 Un des v tements les plus archa ques celui pr par en corce d arbre battue se trouve aujourd hui rel gu dans le domaine essentiellement rituel I1 est ainsi port pendant la p riode de veuvage ou lors de quelques rares occasions c r monielles Quelques tr s vieilles personnes l utilisent encore mais pour dormir dessus L article fait ensuite tat des diff rentes esp ces d arbres fournisseurs de cette mati re puis d crit les techniques de fabrication 80 81 89 COTE D IVOIRE Plan Minist re El ments d orientation sur l ducation des jeunes en milieu rural Abidjan Minist re du Plan s d 12 p multigr Dans le cadre des objectifs de la planification en C te d Ivoire un effort sp cial doit tre fait dans 1e milieu rural pour moderniser l agriculture et pour que tous les Ivoiriens participent au d veloppement n cessit d une volution des comportements L du cation doit tre entreprise en m me temps dans toutes les classes d ge L ducation extra scolaire doit concerner tout particuli rement les jeunes de 13 17 ans ayant t scolaris s Elle aura pour but la formation de jeunes en leur assurant une certaine autonomie technique et conomique Les programmes d ducation doivent donc tre vari s et adapt s selon le lieu et diffus s de mani re non scolaire par des actions de formation animation La t l vision du
6. deima la structure de la communaut deima et la hi rarchie de son Eglise enfin son rituel L auteur appuie chacurede ses assertions sur les r cits que lui ont faits les fid les deima proches de la proph tesse et qui furent t moins de ses pr dications Celles ci constituent les vangiles deima qui contiennent la vision cosmogonique et les pr ceptes de vie des adeptes L auteur dans le second tome a retranscrit en fran ais sous la surveillance du haut clerg deima ces vangiles ordinairement trans mis oralement en langue baoul et kru par les pr tres du deima On y trouve une tude de la symbolique deima symbolique du ku su ou arbre mort types de relation entre Dieu la nature les hommes symbolique de la cendre et de l eau une tude du r le des femmes premier noyau d glise autour de l instigatrice respec tant l interdit sexuel dans une soci t patriarcale o la femme est essentiellement pouse et m re l attitude des deima en face du mariage et des fun railles tradi tionnelles c r monies qu ils r cup rent dans un esprit d conomie et de d pouillement des rites mais aussi dans une optique individualiste Bagu Honoyo a notamment promu l id e de la transmission des biens un seul h ritier Le culte deima fait assumer chacun son destin d individu et non plus de participant une me collective clanique Dans ce sens comme dans bien d autres le culte deima est ph nom ne de modernisat
7. galit socio conomique de fait qui rassemble dans une m me cat gorie sociale des planteurs appartenant de ux groupes adver ses est cependant refus e de droit par les autochtones aux trangers I appara t que ces d saccords qui se manifestent sont inh rents un tat volutif g n ral et qu un d veloppement rationnel des deux groupes ne peut se concevoir que dans un cadre juridique solide n ces sitant une reformulation des l gislations coutumi res BOUTILLIER J L Bongouanou C te d Ivoire Etude socio conomique d une subdivision Paris Berger Levrault 1960 224 p Cette tude socio conomique faite dans la r gion de Bongouanou s attache aux deux formes tr s diff rentes de peuplement la population agni d origine et les communaut s d immigr s La communaut tr s structur e est en pleine volution Sur le plan social il existe une unit r elle qui est le lignage matrilin aire mais l impor tance de la famille tendue d cro t au profit du principe conjugal Sur le plan conomique la culture industrielle caf cacao conna t une extension rapide ce qui entra ne un recours de plus en plus fr quent la main d oeuvre trang re En opposition la population la communaut d immigr s qui repr sente le tiers de la population totale de la r gion est form e principalement d hommes jeunes et mobiles Consid r s tr s diff remment par les Agni selon leur ethnie ils
8. il instaure l assistance m dicale gratuite En effet les soins priv s sont chers et les centres publics peu nombreux D autre part la gu rison psychologique conf re au malade un sentiment de s curit Mais Edjro met en cause le corps m dical les organismes sociaux de l Etat le bonheur acquis du peuple ivoirien les gu risseurs comme lui tant nombreux en basse C te d Ivoire cela pose un probl me sur le plan socio conomique 10 19 MARCOMER Les jeunes Baoul besoins culturels et d veloppement Paris Secr tariat d Etat charg de la Coop ration 1968 XII 203 p multigr Cette enqu te se situe non au niveau d un changement ou d une modernisation effectivement connus mais au niveau de la conscience qu ont les interview s de ces changements des difficult s qu ils connaissent Elle a t r alis e d apr s un sondage effectu en 1968 sur un chantillon de 1 000 personnes jeunes hommes et femmes baoul et la suite d interviews de groupes afin de conna tre avec pr cision quels sont les besoins culturels suscit s par le ph nom ne de croissance conomique IT appara t que les individus ont une conscience tr s nette du changement constat dans le cadre de vie imm diat habitat habillement m canisation moderni sation Ces transformations sont rattach es l Ind pendance et l africanisation du pouvoir Le d veloppement est cependant per u comme ext rieur un spe
9. l ves tudiants fonctionnaires pratiquant galement la lecture de la presse l coute de la radio et la fr quentation des cin mas Ce sont des lecteurs r guliers de livres En moyenne la fourchette de prix per ue comme acceptable se situe entre 250 et 800 F CFA 88 79 une tude qualitative faite par interview aupr s de trois cat gories sp cifiques de population les insti tuteurs les lyc ens et les tudiants aborde les th mes suivants habitude de lecture motivation information en mati re de lecture auteurs et titres pr f r s origine des livres lus achat des livres et probl mes de prix Le troisi me tome restitue les processus de choix achat distribution de livres scolaires La qualit p dagogique la volont des respon sables de mettre en concurrence les diteurs l influence des diteurs sur les responsables de l enseignement les prix des manuels influencent la d cision Les achats sont faits par les familles les tablissement primaires les collectivit s locales ou les autorit s nationales aupr s des commer ants locaux des organismes interm diaires centralisant les commandes ou aupr s des diteurs Dans tous tes Etats visit s s est manifest le souhait d une dition locale de manuels scolaires de fa on tablir le d veloppement sur une base nationale et adapter l enseignement aux r alit s locales HOLAS B V tements d corce C te d Ivoire
10. peu rentable sur 1e plan conomique rev t cependant une grande importance sociale assurer 142 143 un minimum de revenu une population qui sans cela serait d pourvue mettre toujours et partout la port e des consommateurs un produit de consommation courante des prix identiques ceux du commerce moderne On assiste cependant un changement des besoins du consommateur besoin de pr sentation de choix qui avantage les entreprises modernes au d tri ment du petit commerce traditionnel KOBBEN A J F Land as an object of gain a non literate society Land tenure among the Bete and Dida Ivory Coast West Africa in African Agrarian Systems London Oxford University press 1963 pp 245 266 Les B t et les Dida sont divis s en villages d finis par un patrilignage exogamique virilocal Chaque village est divis en deux six segments l a n de chacun de ces segments tant possesseur de tous les biens familiaux Chaque village est enti rement autonome et poss de un territoire bien d limit Chaque segment de lignage cultive sa propre parcelle d frich e la gt for t primaire appartenant l ensemble du village L a n du segment d cide des emplacements o seront plant s le riz puis le caf mais ne supervise pas le travail Pendant 1e temps de culture chaque agriculteur peut laisser sa parcelle son h ritier Les disputes fonci res sont tr s fr q
11. Ceux qui partent pour la ville cherchent souvent un emploi de fonctionnaire mais parmi eux il y a une forte proportion de ch meurs En ce qui concerne les jeunes adultes il n y a aucune recherche d pargne Les jeunes gens pargnent davantage et les jeunes filles en particulier d pensent tr s peu Cette pargne est destin e faire face aux v nements impr visibles mais ne fait pour ainsi dire jamais l objet d investissement dans les exploitations En fait les jeunes souhaitent une am lioration du syst me d exploitation r partition des terres r mun ration commercialisation des produits moderni sation des exploitations syst me d pargne mieux adapt Cet expos est suivi de l tude de quatre vil lages particuliers deux tant situ s en savane et les deux autres en for t CLIGNET R Les attitudes de la soci t l gard des femmes en C te d Ivoire in CHOMBART de LAUWE Paul Henry Dir Images de la femme dans la soci t Paris Ed ouvri res 1965 pp 204 221 Co11 Recherche internationale Les principes de division du travail la fertilit les r gles du mariage de r sidence et d h ritage constituent les principales variables de la soci t traditionnelle ivoirienne et sont signifi gt catives de l inf riorit du statut accord la femme La premi re cons quence de l acculturation est de modifier un grand nombre de ces variables L attitude a
12. La seconde activit la plus repr sent e est celle des planteurs cultures industriel les et de cultivateurs produits vivriers Parmi les ouvriers pr dominent les m tiers de la m canique Agboville tant une cit particuli rement disparate r partie sur une grande superficie avec des quartiers s par s par des mar cages a du mal se d velopper De plus Agboville n est plus en 1953 un point de transit important sur la route du Nord et de l Est avant Abidjan N Douci lui a ravi la place de carrefour routier important vers l Ouest le Nord et l Est depuis l am lioration de la route Abidjan Bouak Bobo L auteur conclut sur les chances probables de d veloppement de la ville et les moyens de l assurer 56 42 KOUASSI LOWA J Origine des Godi du Tigrou Bulletin d information et de liaison des Instituts d Ethno Sociologie et de G ographie Tropicale Universit d Abidjan 1967 n 2 pp 13 39 Selon le classement actuel des ethnologues les Dida et les Godi appartiennent au groupe krou L article de M Kouassi Lowa analyse les origines des Dida en g n ral et celles des Godi du Tigrou en particulier Pour ce travail l auteur a choisi une m thode directe de recherche fond e sur des r cits et renseignements qu il a lui m me recueillis dans les diff rents villages Dans une premi re partie il tudie le pays godi du Tigrou situation g ographique sous pr fecture de Lakota zone
13. Le mobilier moderne a fait son appari tion ainsi que les ustensiles manufactur s l artisanat traditionnel dispara t peu peu V tements traditionnels et v tements modernes coexistent Le r seau routier conna t un trafic dense base principalement commer ciale les march s les plus importants se tenant Adzop 17 000 habitants Anyama et Al p Un grave probl me se pose cette r gion commune toutes les r gions foresti res fortement scolaris s c est celui de l exode des jeunes L ouvrage est compl t par de nombreux sch mas cartes et photographies HOLAS B L image du m le au centre de la vie spirituelle krou C te d Ivoire Cultures et d veloppement 1968 I n 1 pp 69 82 Comme compl ment son id al du guerrier la soci t krou voue un culte la beaut m le et la sexualit portant le nom de banion l ouest du Cavally et de sitam l est Dans les deux cas on choisit un jeune homme pour sa beaut get on le prot ge des contacts avec le monde ext rieur Il est exempt de toute prohibition sexuellehet lorsque sa vigueur d cro t il per ses privil ges fn Dans le cas du sitam le sens du sacr est plus fort l organisation quasi religieuse est plus tendue et la taille du groupe dans lequel on choisit le jeune homme est plus grande 178 177 GERARD R La formation en vue du service social en C te d Ivoire New York Nations U
14. Minist re Etude r gionale de Bouak 1962 1964 Abidjan Minist re du Plan 1966 T 3 38 p L appareil conomique ivoirien montre deux d s quilibres fondamentaux d une part une opposition tr s nette entre l importance conomique pr pond rante des consommateurs et producteurs du milieu non agricole et le poids social et d mographique d terminant du milieu agricole 90 des personnes actives d autre part entre les capacit s naturelles de d veloppement du nord et du Sud du pays 169 Une planification centrale ne pouvant tre efficace le plan doit tre r gionalis Ainsi dans la r gion de Bouak les propositions de d veloppement s appuient sur l tude des capacit s de transformation du milieu humain baoul Les Baoul sont essentiellement des agriculteurs attach s aux traditions Toutefois ils ne sont pas hostiles l innovation et ils pourront voluer dans la mesure o leur syst me de valeurs sera int gr aux structures nouvelles La production en cultures indus trielles et d exportation doit actuellement son d velop pement l introduction de circuits modernes de commer cialisation et de trahsformation Les techniques de culture s am liorent toutefois la comptabilit reste tr s sommaire et des pr ts doivent tre accord s par l encadrement pour les d penses en consommation interm diaire Des organisations professionnelles de paysans commencent tre cr es Leurs re
15. boissons On ne se rend au sanctuaire que pour y c l brer le culte Les figurines sont en terre cuite recouverte d argile blanche symbole de la puret et du sacr elles ont environ un m tre de haut Ce sont l les seules sculptures nzima connues Elles sont des f tiches dans leur repr sentation mat rielle et des divinit s dans leur essence Des deux sexes la fois elles ont le pouvoir de chasser les d mons de lutter contre la sorcellerie et sont avant tout li es la sant et la mort des enfants Ce culte a t abandonn peu peu sous l in fluence du proph te Harris et d finitivement en 1954 66 51 CAMPAGNE P L animation rurale Document de travail interne la Direction de l Animation et de la Productivit travaux pr paratoires au plan quinquennal 1971 1975 Abidjan Minist re du Plan 1968 55 p multigr L animation rurale doit viser transformer le plus possible de paysans en interlocu teurs valables des services techniques rendre le pays de plus en plus concern par la transformation de son mode de vie Ceci suppose que les paysans s organisent pour r soudre les probl mes pos s par leur d veloppement I existe actuellement diff rentes formes d ani mation rurale en C te d Ivoire J A C Maisons Familia les d Apprentissage Rural Volontaires du Progr s et Service Civique Ces diverses organisations tant assez peu efficaces des tentatives d in
16. ces tr s lev s entre leurs mains et celles de leurs aides se concentrent ainsi des fortunes consid rables Jusqu au moment de l op ration les jeunes filles qui vont tre excis es ou doba ignorent tout de la c r monie L h morragie est stopp e l eau froide et la plaie la p nicilline Pendant leurs cinq semaines de retraite les convalescentes sont bien nourries et ne fo t aucun travail manuel On leur interdit de d voiler le secret du d Leur premi re sortie est l occasion d une grande f te mais elles restent soumises pendant plusieurs mois un interdit sexuel rigoureux A l occasion de la c r monie finale la famille de la doba affirme sa puissance et sa richesse par une d amp bauche de bijoux et de billets de mille francs offerts la jeune doba laa La mort d une femme excis e ou doba laa prend le caract re d un v nement dans la vie du village Les f tes des fun railles sont l occasion de d penses exces sives pour la famille Les femmes qui ne sont pas excis es ou dioni sont sujettes aux brimades des doba laa Ces derni res poss dent d autre part un grade puissant qui peut riva liser avec les associations masculines d village La protection que leur conf re le d est une arme efficace contre le mari mais les d penses sonptuanres qu il occasionne sont critiquables 62s 47 Dans la mesure cependant o cette soci t tend son emprise sur de nombreux villag
17. de la population depuis celle des investisseurs las d attendre une occasion l gale de construire jusqu celle des petits salari s en qu te de locations L tude comporte en outre trois cartes d analyse et surtout un album de 24 photographies a riennes minutieusement comment es HAERINGER Ph Les cultures vivri res de base en C te d Ivoire in Atlas de C te d Ivoire Abidjan Association de l Atlas de C te d Ivoire sous presse d but 1971 Planche C la et notice C est 1a premi re d une s rie de planches por tant sur l agriculture ivoirienne Cette planche ci est de type analytique et comporte huit cartes une par culture Il s agit de l igname et du riz deux car tes au 1 4 000 000e du manioc du taro de la banane plantain du sorgho du petit mil et du ma s sur une portion du territoire et au moins pendant une partie de l ann e la base de l alimentation C est la produc tion per capita qui est repr sent e une distinction tant faite entre populations autochtones et populations allog nes lorsque des diff rences marquantes sont obser v es Ces cartes sont accompagn es d une longue notice qui d abord expose la fa on dont elles furent labor es et ensuite commente les faits qu elles r v lent De la m thode le lecteur retiendra surtout que pour tirer parti d une information ponctuelle 720 points d observation l auteur fit appel toutes les lignes fondamentales qui structurent le mi
18. de scolaris s L hostilit latente entre secondaires et descolaris s peut m me tourner en conflits ouverts dans la vie quotidienne salutations bals relations avec les filles du village Les descolaris s s estiment d minu s par rapport aux scolaris s les primaires leur refusant d ailleurs les marques de respect d es aux a n s Les associations de jeunes sont non seulement le fait de jeunes l ves mais aussi de jeunes adultes int gr s professionnellement comme l Association inter ethnique des Fonctionnaires Le but des jeunes profes sionnels est en g n ral l entraide des membres et 54 l organisation de soir es dansantes r ussies qui les posent devant la population Les jeunes l ves eux sont plus ambitieux et ajoutent ces objectifs des actions comme l alphab tisation ou l organisation de cours de vacances pour les primaires ce qui t moigne de leur d sir d agir sur leur milieu d origine Les descolaris s faute d argent pour payer les cotisations de ces associations en sont exclus Les primaires sont parfaitement int gr s leur milieu d origine mais les rapports des secondaires avec ce milieu sont plus ambigus Unanimement ils ont le sentiment du respect et de 1a hi rarchie familiale mais choy s et f t s par leur famille en tant que lettr s ils r pugnent travailler dans les plantations car ce serait d choir Certains parents sont de cet avis mais souhaiteraient cependant une aid
19. duit des transports ne permet pas d assurer l amortissement des v hicules Le trafic ferroviaire se charge surtout du transport des hydrocarbures mais il pourrait faire face au transport de produits agricoles en quantit s beaucoup plus importantes 114 108 COTE D IVOIRE Plan Minist re Etude socio conomique par Marc Gaulthier Pierre Delpiano Erwind Field et Georges Petit in C te d Ivoire Plan Minist re R gion Odienn S gu la Puteaux France IDET CEGOS 1968 T I 259 p tabl i11 carte d pl Cette tude destin e fournir une analyse conomique pour l laboration d un plan de d veloppement r gional s appuie sur des enqu tes r alis es entre 1960 et 1964 comportant un recensement d mographique une enqu te agricole et l examen de budgets de consom mation La r gion concern e se situe au ord ouest du pays la fronti re guin o malienne C est une r gion ethniquement h t rog ne pr dominance S noufo Malink La population consid r e d abord dans ses seules donn es d mographiques dans sa r partition de fait sur le territoire qu elle occupe puis diff renci par la prise en consid ration de son activit et des crit res socio conomiques constitue le point de d part de l enqu te il s agit d une population peu nombreuse de faible densit dont l accroissement d mographique est compens par une forte mmigration des l ments jeunes en raison
20. en for t cultures industrielles caf et ignames en savane manioc igname l gumes coton dans les bas fonds du riz Les prot ines dans l alimentation sont essentiellement fournies par la chasse pi geage et fusils et par l achat de poisson frais ou fum en provenance d Abidjan ou de Dabou Situ au bord d un grand axe de passage le village subit les influences de ceux qui vont et viennent ou s journent L cole et la radio constituent des facteurs de mutation importants CLAMENS G Dieux d eau en pays s noufo Notes africaines 1953 n 60 pp 106 108 Les g nies de l eau nomm s en dialecte s noufo tyembara loho syene jouent un r le tr s important dans la vie s noufo En bons termes avec les hommes ils les prot gent et participent avec eux aux f tes et c r monies du village Chaque humain a son yirigefolo g nie de l eau qu il honore une fois par semaine en remplissant d eau un canari plac dans sa case et consacr cet effet Les g nies de l eau communiquent avec leurs prot g s par les r ves si le songe comporte quelque obscurit le S noufo s adresse alors au consulteur du sort qui lui en donne l interpr tation L article de M Clamens pr sente de courtes l gendes et anecdotes recueillies en pays s noufo illustrant les relations qui unissent le S noufo aux g nies de l eau et toute autre force vitale 83 84 91 SKINNER E P Strangers in West A
21. habitants de Fresco 132 130 L histoire de ce peuple est une longue s rie d exodes que rapporte l auteur lui m me originaire de Fresco L exode d buta la qui opposa le roi Tana et sa essaim rent aux quatre coins divine voulut qu ils perdent pour plusieurs idiomes Ceux quelques affinit s entre eux gt suite d une guerre violente soeur Adjo Les hommes du monde Une intervention la langue m re le latt dont les idiomes pr sentaient se groupaient en tribus et s opposaient celles qu ils ne comprenaient pas Cet exode conduit les Kognoa successivement vers Abiribi Gnabizaria 1 7 le Lekpeu Les Drognies sont aujourd hui accroch s aux falaises de la c te rocheuse qui va du terminus de Fresco Sassandra les Kognoa rest s dans l le sont organis s en quartiers dont les appellations demeurent gt Une vie sociale s est constitu e cet empla cement qui re ut au 15 me si cle le nom de Fresco pays frais EKANZA S P Origines et exode des Agni Bulletin d information et de liaison des Instituts d Ethno Sociologie et de G ographie Tropicale Universit d Abidjan 1968 n 1 pp 20 27 Cet article retra ant l exode des Agni et leur implantation dans l est de la C te d Ivoire est la traduction litt rale d un r cit cont par un ancien notable du village de Kangadi Le r cit relate deux faits distincts Le pre mier se situe au d
22. le choix du conjoint devient pour elle une possibilit d vasion hors des limites fix es par celui ci 174 175 173 De m me au niveau de l organisation domestique l urbanisation entra ne une lib ration de Ta femme dans les deux cas bien que les emprunts faits la culture occidentale soient r interpr t s et que leurs effets se fassent sentir selon le niveau d int gration de la femme dans la famille Moins la femme est distante des membres constitutifs du groupe familial plus elle a de pouvoir Mais la f minisation progressive de la famille risque de cr er une contradiction entre les mod les propos s l enfant dans les diff rents milieux dans lesquels il s ins re famille bandes d enfants cole KIRSCH M Le droit du travail et la coutume Revue juridique et politique Ind pendance et Coop ration 1966 n 2 pp 148 154 La notion de travailleur d finie par le Code du Travail des pays d Outre Mer en 1962 ne concerne qu une part infime de la population active car seuls les salari s sont consid r s comme travailleurs Ceci s oppose la coutume o celui qui travaille sans tre r mun r est souvent consid r comme le fils de la maison L tude fait mention du travail des enfants et de celui des femmes ZEMP H Poup es de filles dan excis es Objets et Mondes 1966 VI fasc 3 pp 243 250 11 s agit de poup es faites en tronc de raphia orn de serpents ou l
23. le poro tend se terminer plus t t En ce qui concerne l ducation la scolarisation est rest e un facteur trop marginal 11 pour que les conditions g n rales de la vie en zone rurale en soient boulevers es Le d sir d autonomie conomique se manifeste encore plus chez les jeunes gens que chez les jeunes filles Il leur faut leur bicyclette et davantage d ar gent de poche ils ont galement tendance migrer mo mentan ment ou parfois d finitivement vers la Basse C te Les enfants r clament tous leur morceau de terre cultiver ou kagon on assiste actuellement une fragmentation du terroir Ce ph nom ne correspond une segmentation de la famille tendue Il existe une corr lation entre la taille d une famille la taille de l exploitation que celle ci se voit attribuer et la 112 107 fertilit de la terre L o la terre est plus rare proximit des villes elle commence tre l objet de transactions mon taires et une certaine modernisation des techniques s impose A l int rieur d un m me quartier l esprit de Solidarit est tr s d velopp mais il tend actuellement se restreindre une solidarit existant au niveau du m nage un certain individualisme commence m me se faire jour Les nombreuses migrations peuvent tre journa li res en zone dense les migrations plus longues d pendent dans le village du migrant En fait les paysans s noufo n ont pas la vocat
24. rielles du g nie humain burn en fort diff renci et poss dant une tradition d j longue bien que peu connue Consacr aux temps anciens la premi re partie contient l essentiel de nos exp riences pr historiques et arch ologiques relatives aux r gions constituant aujourd hui la R p blique ivoirienne Dans la seconde partie sont r unies toutes les donn es de premi re main que l ethnologie moderne poss de dans les domaines suivants l agriculture la chas se la p che la cueillette le transport sur terre les moyens de navigation maritime lagunaire et fluviale les types de l habitation les aspects du m nage le v tement et la parure la gravure et la peinture murale la poterie et autres techniques de la c ramique tradi tionnelle le tissage la teinture le travail du cuir la forgerie la fonderie la bijouterie le travail du bois particuli rement d velopp en C te d Ivoire le travail de l ivoire la musique et la danse Tous ces multiples aspects des civilisations burn ennes s expliquent par le haut sens esth tique caract risant la mosa que ethnique qui compose aujour d hui Ta nation ivoirienne ainsi que par l exception nelle r sistance de la pens e traditionnelle qui plus ou moins discr tement a su survivre aux bouleversements politiques et conomiques de l poque moderne 158 155 Le texte est compl t par d amples annotations et une bibliographie Analyse
25. s fr quents et repr sentent les plus grandes distractions du village 14 15 04 KOBBEN A L h ritage chez les Agni l influence de l conomie de profit Africa 1954 XXIV n 4 pp 359 363 Les Agni vivent en soci t matrilin aire et patrilocale ce qui cr e de nombreuses tensions d es la double solidarit qui s impose aux membres de cette soci t d une part vis vis du p re chez qui on a pass son enfance et auquel on est uni par les liens d affection d autre part vis vis de l oncle maternel auquel on est li par des obligations juridi ques et dont on est le futur h ritier Sous l influence de l conomie nouvelle apport e par les cultures de caf et de cacao les conflits se multiplient le jeune homme qui a plant et entretenu les plantations de son p re voit avec rancoeur le fr re ou le neveu de celui ci en h riter Dans le cadre de sa propre famille maternelle gt les recours la sorcellerie se multiplient Dans l ensemble les r gles matrilin aires sont respect es par la majorit de la population Seuls les centres urbains y chappent presque totale ment PERROT C1 Be Di Murua un rituel d inversion sociale dans le royaume agni de l Ind ni Cahiers d tudes africaines 1967 VII n 27 pp 434 443 Dans le royaume agni de l Ind ni lorsqu un roi meurt et avant que son successeur ne soit investi les rapports entre hommes libre
26. sch ma est loin d tre toujours respect L analyse des donn es de la tradition orale relative l implantation de chacun des groupements gu r et wob permet de distinguer trois groupes de population correspondant d apr s l hypoth se de l au teur trois tapes du peuplement celles qui se disent autochtones anc tres d origine mythique ciel lune terre dont l habitat origi nel devait tre plus septentrionalset que les premi res vagues mand auraient refoul es en for t 15 me si cle celles dont la provenance est li e un courant migra toire longue distance et anc tres r els dont l ins tallation se serait faite en deux temps une premi re fois de la savane vers la for t par suite d une pouss e mand au 16 me si cle et une seconde fois vers l Ouest jusqu au Cavally celles dont l arriv e est ti e des courants migra toires internes L auteur aborde l impact colonial et le bouleversement des quilibres traditionnels Le d coupage administratif cr a des unit s calqu es sur l organisation traditionnelle et r gies par l autorit politique ancienne les cantons cet une unit administrative disposant de pouvoir d intervention coercitif la subdivision 158 De nouveaux chefs furent ainsi nomm s Mais la r alit du pouvoir leur chappait Par ailleurs l administration d pla a et regroupa les populations pour des raisons administratives politiques
27. situ e au nord est de la C te d Ivoire et soumise des conditions cologiques peu favorables De ce fait la r gion est rest e en marge du d veloppement conomique du pays L auteur constate que peu peu le mariage d fini autrefois par la tradition subit des changements laissant la place une nouvelle forme d union matrimo niale qui met en cause la coh sion sociale I1 s agit pour cette soci t en crise d instaurer une forme de mariage compatible avec les structures conomiques actuelles 160 163 COTE D IVOIRE Plan Minist re Histoire de l agriculture en zone baoul par J J Beneti re et P Pezet in C te d Ivoire Plan Minist re Etude r gionale de Bouak 1962 1964 Abidjan Minist re du Plan 1966 Document 2 62 p L agriculture baoul actuelle r sulte de tech niques acquises au contact des Gouro et des S noufo Les esp ces cultiv es outre le fonds africain assez pauvre sont d apport asiatique et am ricain Au d but du si cle il n existait qu une agriculture vivri re de base et un levage assez impor tant L agriculture industrielle commen a par la cueillette du caoutchouc naturel le palmiste et les cacaoy res Entre les deux guerres apparurent caf coton et arachides L encadrement agricole s est surtout port sur les cultures industrielles ou d exportation Services Agricoles et Soci t de Pr voyance S I P Un programme de mise en valeur fut bauch en
28. te r alis e en 1957 58 tudie les rapports sociaux et psychologi ques entre planteurs autochtones et trangers dans un secteur d termin de la zone caf cacao Les soci t s rurales de Basse C te Ebri Alladians Appoloniens Eotil Abour Adioukrou Agni Abidji Ab Ati ont en commun d tre des soci t s de transition o les tensions internes sont nombreuses du fait de l introduction de cultures indus tri lles dans une conomie rurale d une part de l ar riv e d trangers sur le territoire d autre part Apr s avoir d fini la notion d tranger le statut de la main d oeuvre trang re et les contrats de travail l auteur tudie deux types de soci t s o les tensions semblent tr s violentes une soci t tr s structur e les Agni du Sanwi une soci t organisa tion tribaie faible les Ab Les Ab forment une soci t qui se d sint gre du fait de l introduction de cultures industrielles Les villageois revendiquent un droit de propri t de la terre int gral et individuel l h ritage direct par les fils se g n ralise et les mariages se dissolvent facile ment gr ce la plus grande facilit rembourser la dot L entraide collective n existant pas et la main d oeuvre trang re tant trop ch re le planteur ab exploite une petite plantation Les trangers essentiellement Dioula et Baoul forment au contraire des soci t s beaucoup plus structur es Les
29. tendent tenir leur bia depuis l poque de l exode des Agni venus au d but du 18 me si cle du Gha na actuel car c est l origine la plus noble faisant appel aux valeurs guerri res De m me toutes les luttes dont le pouvoir a t l enjeu sont pass es sous silence bien que pr sentes dans les m moires Les rois non conformes un portrait id al victorieux juste puis sant ne re oivent pas apr s leur mort de bia et sont purement et simplement limin s de la liste dynastique L auteur a dress une carte de l espace g o graphique connu par les d tenteurs de l histoire chez les Nd ny Agni de l Ind ni qui montre que les r cits sont d autant plus nombreux que les liens ethniques et politiques sont plus troits Tout ce qui s est pass avant l exode rejoint les temps mythiques 192 191 des commencements c est une poque sans liens avec la vie pr sente Par contre les r f rences l histoire de l exode fournissent des arguments d cisifs pour justifier les pr minences existantes possession du sol hi rarchie politique et sociale avec l exode commence l histoire utile L attitude des Agni envers le pass comporte des th mes communs d autres soci t s de l Ouest africain Cette attitude est profond ment modifi e l heure actuelle L tude a t entreprise dans le but d laborer une m thode de travail historique correcte aussi bien dans la collecte des documents que da
30. tre une tradition fig e dans des r cits des proverbes des rites ou des formules Les anciens la conservent jalou sement et il est difficile aux trangers d enqu ter sur elle HOLAS B C te d Ivoire Pass Pr sent Perspectives Paris P Geuthner 1963 101 p 60 pl 11 s agit d un ouvrage de vulgarisation sur la C te d Ivoire L auteur passe en revue le cadre physique et les habitants c est dire la composition d mogra phique ethnique et linguistique du pays I consacre quelques pages la pr histoire et l histoire du pays ainsi qu ses structures institu tionnelles et son organisation administrative actuelle IT analyse rapidement les ressources conomiques et touristiques du pays ainsi que les valeurs spiri tuelles et les manifestations intellect elles et artis tiques qui y trouvent place Il conclut enfin sur les perspectives d avenir en insistant sur le d veloppement des plantations industrielles la cr ation d emplois 1 industrialisa tion et l enseignement HOLAS B Industries et cultures en C te d Ivoire Abidjan Centre des Sciences Huma nes 1965 119 p fig L auteur d crit les t moignages mat riels des civilisations de C te d Ivoire il en explique l usage et le sens objets oratoires armes de chasse moyens de portage de transports habitat v tements masques repr sentations graphiques 74 75 85 PAULME D Litt rature orale
31. 124 126 130 190 Agnibil krou 124 Agriculture 6 7 11 21 25 30 31 33 44 53 66 100 101 102 105 108 113 163 170 176 189 194 Ahouatt 66 Atat 55 Akan 11 144 145 146 147 148 149 172 Alimentation 171 Alladian 152 153 ALLAND A 3 Alliance 47 74 ALLUSSON M 100 103 Alphab tisation 37 134 183 voir aussi Animation T l vision ducative AMON D ABY F 19 94 AMOS DJORO E 123 Anglon 137 Animal 99 Animation rurale 17 51 80 100 102 103 114 135 196 Animation urbaine 151 197 Argent signification de 1 10 Art 50 67 70 73 157 voir aussi Masque Statuaire 206 Artisanat 4 6 23 55 73 105 157 Ashanti 19 116 124 Association de jeunes 1 17 40 Association f minine 46 ASSOCIATION UNIVERSITAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L ENSEIGNEMENT ET DE LA CULTURE EN AFRIQUE ET A MADAGASCAR AUDECAM 183 Ati 26 30 176 Att kwa 30 Audobo 27 AUGE M 152 153 Ay r mou 81 Bagnon 89 177 Baoul 8 20 24 27 28 31 33 36 46 47 53 59 62 67 69 773 81 84 88 144 145 146 147 148 149 158 163 164 165 166 167 170 171 172 184 189 196 BEART Ch 180 181 182 Beaut culte de la 89 177 BENETIERE J J 163 B oumt et r gion 140 196 BERNUS E 1 32 66 95 B t 21 66 89 116 121 126 142 187 189 191 BETTIGNIES J de 165 Bibliographie 70 Bijou 84 185 BLAYO Y 105 Bl Nahi 179 BOCHET G
32. 143 Initiation 4 6 12 18 43 44 46 49 118 128 175 Innovation 98 191 Inscription sur pirogues v hicules 137 139 INSTITUT POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET TECHNIQUE I1 D E T 37 108 134 Int gration sociale 3 197 Jacqueville 152 153 Jeu 168 175 180 181 182 Jeunesse 10 17 40 80 114 119 186 188 Voir aussi Animation Association de jeunes Enseignement JEUNESSE AGRICOLE CHRETIENNE J A C 119 Jeunesse agricole chr tienne J A C 17 51 178 196 KANGHA M A 122 KERHARO J 38 68 KIPRE P A 56 KIRSCH M 174 KNOPS P 5 KOBBEN A J F 14 126 142 Kognoa 129 Kokambisme 171 KOKORA P 129 KOKRA C 90 Kong 1 Korhogo et r gion 25 32 105 106 Kossou barrage de 113 140 Kouakoubroukro 166 KOUASSI LOWA J 42 Koulango 96 162 Koumassi Nouveau 122 Krinjabo 154 Krou 99 159 160 161 177 KULASELI 12 LAFARGUE F 124 169 Lagunaires peuples 117 131 Lakota et r gion 138 188 Lalou Marie 93 179 LAMOUR Ph 113 LAMPUE P 64 LAURENT S 143 LE CHAU C 33 166 LE COUR GRAND MAISON B 28 LEHMMAN J P 112 LEM F H 75 LHUILLIER H 170 Linguistique 97 134 156 Litt rature orale 44 45 74 82 164 187 Livre 78 LUMBROSO M E 23 Magie 21 90 127 Voir aussi Sorcellerie Maison Familiale d Apprentissage Rural M F A R 17 51 178 196 Maladie 38 Malink 45 108 136 Man et r gion 100 101
33. 1934 car la r gion de Bouak connaissait des conditions climatiques et conomiques favorables Mais ce program me fut tr s critiqu Pendant la 2 me guerre mondiale l administra tion essaya de contr ler les produits essentiels riz palmiste Le plan Sagot 1942 permit la M tropole de vivre en autarcie avec ses colonies Toutes l agri culture fut mise sous r gime coercitif diff rents plans annuels furent tablis et des r sultats obtenus pour le riz notamment En 1947 cet encadrement fut supprim au profit du contr le des march s Des march s parall les s instau r rent aussit t coton riz igname Il fallut am liorer et entretenir les cultures diversification des vari t s lutte contre le para sitisme Il y eut alors jusqu en 1956 une v ritable explosion des plantations caf i res mais les productions de riz et de coton s NPONOTErENT et le cacao resta stationnaire De 1956 1963 d anciennes productions furent renouvel es des primes distribu es les conditions d existence de la population rurale am lior es et un mouvement coop ratif fut cr Ce mouvement coop ratif vit le jour en 1954 avec les premi res Soci t s Mutuelles 164 161 de Production Rurale SMPR qui s tendirent bient t toute la r gion et les coop ratives villageoises sous contr le de ces SMPR Des centres de Coordination et de Coop rative Agricoles CCCA prirent en 1959 la rel ve des SMPR et
34. 1a C te d Ivoire Le pays nassian tait situ sur une des plus importantes voies commerciales de l Ouest Africain pr colonial Tombouctou Ghana actuel commerce du b tail pagnes colliers armes captifs A partir d une description sommaire de l orga nisation familiale et du syst me de production koulango actuel l auteur recherche les m canismes qui fonction naient dans la deuxi me moiti du 19 me si cle la participation de Nassian au trafic pr colonial pr sentait trois aspects un pouvoir politique centralis assurant la s curit des caravanes moyennant des prestations en cadeaux les habitants fournissaient viende et ignames pay es en cauris certains caravaniers prenaient le royaume nassian comme base de leurs transactions La possibilit d acheter des captifs repr sen tant une force de travail suppl mentaire en m me temps qu une extension du champ des mariages possibles constituaient la principale motivation des Koulango gt la vente La colonisation imposa un nouveau courant commercial et interdit le commerce des captifs Nassian perdit son importance la production d ignames baissa les structures sociales se fig rent et s affaiblirent du fait de l migration des jeunes Aujourd hui la soci t koulango est en r gres sion dans un pays en expansion 97 98 103 ROGERRO J Enqu te sur le milieu linguistique des l ves de CM Abidjan Abidjan Universit
35. 61 128 Bongouanou 54 BONI D 176 BONNEFOY C 55 BONY J 89 Bouak et r gion 27 31 170 BOUQUET A 38 68 BOUTILLIER J L 54 96 162 BRASSEUR P 70 Brobo et r gion 28 196 BROU TANOH A 71 Budget familial 33 105 108 166 191 197 207 BUREAU NATIONAL D ETUDES TECHNIQUES DE DEVELOPPEMENT B N D T D 113 132 BUREAU POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA PRODUCTION AGRICOLE B D P A 100 101 102 103 Calendrier 8 35 117 CAMPAGNE P 51 Captif 22 CENTRE AFRICAIN DES SCIENCES HUMAINES APPLIQUEES C A S H A 196 197 Centre technique rural 17 Changement socio culturel 10 27 30 49 81 85 110 126 138 191 Chasse 7 68 CHATEAU J 141 Chefferie 19 Chemin de fer 41 CHEVASSU J 140 CLAMENS G 18 82 Classe d ge 11 13 26 48 131 150 CLIGNET R 39 110 116 120 173 Colonisation 57 96 159 160 COMARMOND P de 135 151 Commerce 30 31 33 55 62 96 107 141 165 voir aussi Economie March COMMISSION D ETUDES SCIENTIFIQUES DE GESTION ET D ORGANISATION C E G 0 S 37 108 134 Compagnie Internationale de D veloppement Rural C I1 D R 17 51 178 Connaissance mode de 59 Contrat de travail 53 Coop rative agricole 163 Corps de la Paix 17 Cosmogonie 44 COTE D IVOIRE Education Nationale Minist re 155 173 COTE D IVOIRE Jeunesse Education Populaire et Sports Minist re 114 COTE D IVOIRE Orientation Professionnelle S
36. Baoul ne scolarisent pas de la m me fa on leurs enfants parce qu elles ne se font pas la m me repr sen tation de leur avenir professionnel Les projets d avenir des Baoul sont centr s autour de l alternati ve agriculture fonctionnariat ceux des Nordiques autour de commerce artisanat Ces projets refl tent la division ethnique actuelle du travail et expliquent la r ussite scolaire des premiers au d triment des seconds Les filles sont moins scolaris es que les gar ons ce qui s explique par la conception que les diff rents groupes se font des r les sociaux de la femme maternit fonctions m nag res Cette enqu te r v le le probl me crucial des d bouch s la plupart des l ves de l enseignement primaire sont des candidats l migration urbaine leur formation insuffisante les rel gue dans les emplois subalternes du commerce et de l industrie dont l offre est limit e 30 21 PAULME D Une soci t de C te d Ivoire hier et aujourd hui les B t i Paris Mouton 1962 205 p 8 pl La soci t b t ethnie foresti re du groupe krou est divis e arbitrairement en cantons eux m mes form s de plusieurs clans cadres des relations sociales Les clans groupent le plus souvent des lignages ayant une origine distincte Chaque segment de lignage est Hola dans une m me case qui comprend ainsi plusieurs oyers Chaque chef de segment d tient les terres communes dont il effectue
37. Basse C te d Ivoire Africa 1954 XXIV n 1 pp 55 60 Depuis le passage en 1913 du proph te William Wad Harris tout le littoral barn en est le th atre d un renouveau spirituel qui se traduit par l closion p riodique d Eglises s paratistes Les mouvements religieux ainsi enregistr s faiblement teint s de sentiments politiques cherchent tous un compromis entre la pens e traditionnelle encore ferme et la n cessit d adapter la liturgie aux imp ratifs des temps modernes I existe ainsi toute une gamme de formes nouvellement cr es suivant la proportion des deux composantes les pratiques anciennes affubl es d pi th te f tichiste devenu p joratif et les concepts chr tiens apport s en Afrique par les missionnaires Le Harrisme plus pr cis ment ce que certains auteurs ont appel N o Harrisme a connu de nombreux avatars au cours de sa r cente existence donnant au surplus naissance un certain nombre de groupements culturels autonomes dont la structure porte cependant les traces du vieux proph te gr bo L article passe en revue les courants les plus marquants de cette tendance en premier lieu les cultes de D ima et d Ada analyse extraite de la bibliographie de M Holas Ouvrages et articles publi e par la Librairie Orientaliste Paul Geuthner Paris 1962 30 39 FERRARI A et THORET J C1 Ati kwa un village de C te d Ivoire Abidjan Institut d
38. Dans l ensemble les planteurs sont encore aujourd hui de jeunes c libataires migrants saisonniers qui habitent leur village d origine Les plantations sont assez grandes 4 ha en moyenne ily ena m me quelques unes qui sont tr s grandes 20 ha et sont organis es la mani re des plantations europ ennes Cette conomie villageoise lib r e des contraintes traditionnelles pr figure le cadre social de l conomie ivoirienne de demain Les Baoul implant s dans la subdivision d Ou m ne se sont pas m l s aux autochtones Gouro et Gagou les Gouro exigent des immigrants des redevances lev es 190 190 Le probl me de l immigration en pays b t est un probl me diff rent Dans la r gion de Gagnoa le droit foncier est volu et se rapproche davantage du droit civil fran ais les terres sont laiss es aux immigrants en m tayage ou en fermage la cession en tant faite par un bail Les Europ ens poss daient d immenses plantations de caf sur lesqueltes ils faisaient travailler une majo rit d immigrants venus du Nord Ce mouvement s est doubl d un courant d immigration d individus venus s installer en zone urbaine Les rapports satisfaisants entre trangers et autochtones s expliquent par la faible proportion de plantations caf i res toutefois la raret croissante des terres et le fait qu une majorit d immi grants peuplent la ville commencent cr r une situation sociale tendue Dans la
39. Dioula sont planteurs mais galement commer ants artisans leveurs ils pr tent de l argent pour assurer la soudure ils forment un bloc dioula respectueux des valeurs traditionnelles Les Baoul sont des planteurs ruraux qui s installent en squatters sur des chantiers abandonn s puis ach tent peu peu des terres aux Ab Cependant ils investissent en pays baoul 69 Ces diff rentes communaut s coexistent plus ou moins pacifiquement La s gr gation concerne tes lieux d habitation les loisirs le travail l cole le mariage Les conflits ouverts se rapportent l occupation de terres surtout avec les Baoul Les Ab incapables de faire observer entre eux et envers leurs tenanciers les r gles mal d finies de leur syst me foncier sugg rent pour viter l extension des planta tions trang res l interdiction de toute vente du sol se consid rant toujours comme propri taires du sol ances tral m me vendu ils ne reconnaissent que la propri t des plant tions ce qui est une source de conflits et d abus Chez les Agni du Sanwi le respect des traditions a fait place un sentiment de d fense des int r ts priv s d fense tribale face aux menaces de l ext rieur ce qui aboutit une sauvegarde du patrimoine foncier et culturel En 1954 les chefs coutumiers ont r dig un code foncier pr cisant l inali nation du sol ancestral Deux facteurs ont facilit l implantation des trange
40. Ethno Sociologie 1970 95 p 5 pl Situ au Sud Est de la C te d Ivoire Ati kwa est un village fronti re entre l ethnie ati et les ethnies lagunaires M Bato et Ebri Il comptait en janvier 1968 2 368 habitants dont 92 originaires du pays ati et en majorit agriculteurs 6 d autres r gions de C te d Ivoire et comprenant outre des agriculteurs et des commer ants quelques fonctionnai res Chez les Ati le syst me politique ne d passe pas le cadre du village Un chef de village aid du Conseil des notables s occupe des affaires d int r t g n ral Les chefs de clans et de lignages cinq clans Ati kwa comprenant chacun cinq lignages s occupent des affaires familiales Plus contraignante que le syst me politique la structure sociale est bas e sur des r gles de parent tr s stricte et sur l institution des classes d ge La filiation est matrilin aire et la r sidence virilocale les enfants appartiennent donc au lignage de la m re mais ont le nom du p re et sont lev s par lui ou d faut par les paternels Les situations conflictuelles qui en r sultent sont en partie r solues gr ce un syst me d alliance fonctionnel fixant notamment les interdictions d unions D fini par son lignage l Ati se d finit plus encore par sa classe d ge En gardant son som chaque classe au cours de son existence remplira trois r les successifs elle sera d abord la classe des fils leur p
41. IVOIRE Plan Minist re Essai de monographie d un village de for t Kouakou broukro Sous pr fecture de Bocanda par B Fride C Le Chau P Pezet C Ripaille Ph et M A de Salverte Marmier J P Trouchaud et G Riou in C te d Ivoire Plan Minist re Etude r gionale de Bouak 1962 1964 Abidjan Minist re du Plan 1966 document 5 171 p fig 5 cartes d pl Kouakou Broukro appartient un milieu g ogra phique de transition proche des r gions foresti res Cette tude fait pendant celle de Diamelassou village de la savane ouverte de Bouak Ce rapport est constitu de textes bruts Il tudie dans une premi re partie l origine des habitants du village les principaux aspects de la vie sociale avant l arriv e des Fran ais et les impacts de la colonisation 164 167 Une seconde partie est consacr e au village son organisation sociale et aux types d habitat qu on y trouve Enfin l conomie du village est analys e r partition des activit s au cours de l ann e entre sexes et classes d ge types d activit s budgets des familles du village rapports entre Kouakou Brouko et le monde ext rieur migrations Cette conomie est caract ris e par sa fragilit et le revenu tr s bas qu elle procure la population sa fermeture au monde ext rieur et la faible diff renciation qui existe entre les budgets des familles COTE D IVOIRE Plan Minist re L habitat rural baou
42. La production de produits vivriers n est pas n gligeable banane plantation manioc igname taro piments et est partiellement commercialis e Riz et ma s ainsi que le palmier huile dans le sud r gions d Anyama et d Al p commencent prendre une grande extension et concr tisent une diversification voulue par le gouvernement La cueillette de la cola commercialis e exclusivement par les Dioula apporte aussi quelques revenus annexes tr s variables La situation du paysan aky reste pr caire car si les fluctuations de ses revenus principaux caf cacao sont en partie compens es par l action de la Caisse de Stabilisation des Prix des Produits Agricoles il reste n anmoins tributaire des al as climatiques et doit faire fac de nombreuses charges famille sco larisation les Aky sont scolaris s 80 ma n d oeuvre rendue indispensable par la scolarisation et l abandon 176 177 des fils qui n ont pas l assurance de r colter les fruits de leur travail dans la mesure o l application du Code Civil rencontre des r sistances solidarit familiale et villageoise contributions obligatoires pour les f tes coutumi res la construction d coles de dispensaires etc Outre les structures agrai res et sociales le cadre de vie s est modifi L habitat traditionnel a quasiment disparu pour faire place des villages lotis selon un plan en damier t reconstruits peu peu en dur ou sSemi dur
43. R parti en quatre parties ce livre apr s avoir situ le probl me dans son contexte g n ral analyse les diff rents facteurs des changements intervenus dans la soci t qui sont d ordre conomique phytotechnique psychologique culturel et politique Plus loin sont tudi es en d tail les r actions organiques des institutions coutumi res telles que la chefferie les cultes familiaux et villageois les associations de formation civique etc 50 65 Le texte descriptif et analytique est r sum dans les conclusions et l orientation bibliographique du sujet est facilit e par une table des ouvrages et articles cit s analyse extraite de la bibliographie de M Holas Ouvrages et articles 1944 1962 publi e par la Librairie Orientaliste Paul Geuthner Paris 1962 GROTTANELLI V L Asonu worship among the Nzema a study in Akan art and religion Africa 1961 XXXI n 1 pp 46 60 Cette tude effectu e dans un village nzima pendant l automne 1954 concerne l tude d un groupe de figurines en terre cuite ou asonu iconographie et iconologie Les Nzima sont un groupe akan matrilin aire leur langue est similaire la langue agni ils ont t nomm s Appoloniens par les Europ ens du 15 me si cle Les figurines tudi es sont ordinairement dispos es dans des sanctutaires cach s en brousse petites maisons de bambou sur pilotis o des cuelles contien nent les offrandes nourriture
44. activit L artisanat repr sente 10 de l activit nationale pour 100 000 actifs Pour les tudier il a sembl coh rent de proc der ne distribution des diff rentes cat gories suivant les branches de la comptabilit conomique nationale L analyse des effectifs par branches et par r gions montre qu il y a une bonne corr lation entre niveau de d veloppement conomique et importance de l artisanat traditionnel pratiquement disparu dans le Sud Est entre d veloppement de l artisanat moderne et culture du caf cacao entre l importance de l artisanat moderne et le niveau d urbanisation L organisation de la profession s op re de la fa on suivante un artisan travaille avec de deux cinq personnes il embauche peu d ouvriers professionnels moins que g rant bien son entreprise il ne puisse lui verser un salaire relativement lev L artisan se fait aider des apprentis et des aides familiaux log s et nourris mais non r mun r s Les parents de l apprenti payent en g n ral la redevance d apprentissage mais aucun contrat l gal n est pass avec l employeur Des dispositions juridiques strictes pour l utilisation d apprentis dans l entreprise sont inapplicables pour l instant dans le domaine de l artisanat tant donn le manque de statut de la profession elle m me 24 33 Les moyens d une politique de d veloppement de l artisanat pourraient tre la cr ation de maisons de l artisan et l tude
45. ation de nouvelles voies de communication et le d veloppement agricole de son arri re pays 12 HIMMELHEBER H Le syst me de la religion des Dan in Les r ligions africaines traditionnelles Paris Seuil 1965 pp 75 96 Rencontres internationales de Bouak Le syst me religieux des Dan est domin par la crainte de la sorcellerie Les sorciers attaquent les hommes quand ils passent d un stade l autre de leur existence naissance circoncision les esprits dy qui s incorporent dans les f tiches les masques les enfants permettent de se prot ger contre les sorciers Un dieu unique Zra a pour fonction de juger les hommes apr s leur mort le seul p ch tant celui de sorcellerie ALLAND A Abron witchcraft and social structure Cahiers d tudes africaines 1965 V n 20 pp 495 502 Cet article constitue une r ponse celui de Nadel Witchcraft in four African societies 1952 S appuyant sur l tude des Abron l auteur affirme que la croyance la sorcellerie est un parfait exemple de projection psychologique Il reproche Nadel de n avoir pas assez insist sur le r le de l ducation des enfants dans la formation des croyances Le processus de socialisation des enfants tr s choy s dans leur prime enfance puis soumis aux volont s de leurs a n s et les tensions issues des r gles de succession qui exident des devoirs familiaux divis s seraient l origine d une ag
46. aux budgets des m nages et met en parall le les ressources la formation des revenus les d penses et le comporte ment des consommateurs Le revenu global s tablit environ 162 800 F CFA par famille Les ressources mon taires proviennent des cultures d exportation caf cacao L autoconsommation absorde 88 des ressources non mon taires et les revenus non agricoles ne repr sentent que 10 du revenu total Les d penses sont analys es selon le type d emploi nourriture construc tion quipements divers activit s des entreprises et l unit budg taire nombre de femmes de cette unit Cette partie est la plus int ressante de l tude HAERINGER Ph Quitte ou double Les chances de l agglom ration abidjanaise Urbanisme Revue fran aise 1969 n 111 112 pp 69 93 une carte 9 photogr Cette tude est la fois la conclusion et le prolongement de la publication du m me auteur Struc tures fonci res et cr ation urbaine Abidjan Cahiers d tudes africaines 34 1969 D lib r ment orient cette fois sur l avenir de l agglom ration l auteur y redit pourtant en raccourci ce que les politiques urbaines pass es notamment sur le plan foncier ont r ussi ou manqu Mais de cette r capitulation il passe au double nonc des atouts et des p rils de la croissance abidjanaise puis tente de poser des jalons quant la recherche d un quilibre entre une in vitable modestie de 1 h
47. cellule familiale est confi e au mari mais ce pouvoir conna t des limites et est contr l par la femme 98 93 GIRARD J Dynamique de la religion et de l Eglise D ima communaut chr tienne ind pendante de C te d Ivoire suivi de Les vangiles du D ima selon la proph tesse Bagu Honoyo s l 1970 2 vol XVIII 744 p XXII 316 f multigr Th se Lettres Paris 1970 La religion deima compte selon 1 auteur 400 000 adeptes group s essentiellement dans le Sud et le Centre de la C te d Ivoire dans les r gions foresti res ex ceptions faites des savanes bois es du pays baoul et d une communaut volta que fond e par d anciens migr s manoeuvres dans les plantations du Sud et rentr s au pays Une proph tesse godi nomm e Bagu Honoyo ou gt Marie Lalou est l origine de cette religion Dans une premi re partie l auteur d finit l animisme le f tichisme la religion deima comme des paliers culturels distincts dans cette zone foresti re o les types de rapports homme nature se modifient avec la s dentarisation des lignages et se manifestent au stade du f tichisme par une importance grandissante de 1a sorcellerie Le proph tisme serait pour les adeptes du deima un cadeau de Dieu qui envoya divers proph tes dont Harris et Bagu Honoyo pour que les Africains puissent supprimer la sorcellerie de leur existence terrestre Dans une seconde partie l auteu
48. choix s offrait en C te d Ivoire pays qui s est tr s rapidement scolaris depuis dix ans et qui se caract rise par un tr s grand conservatisme en mati re d enseignement La situation en C te d Ivoire pays bien d velopp conomiquement risque de servir d image de r f rence dans l avenir pour d autres pays d Afrique 52 Apr s avoir tudi l historique de l implanta tion scolaire et l organisation de l enseignement secon daire l auteur pr cise que pr s de deux mille l ves ivoiriens ont t interrog s soit 80 de la population se situant aux points cruciaux du cursus scolaire c est dire dans l ann e du B E BEPC CAP Bacca laur at Une grande partie des l ves redoublent et se dirige vers des coles de moindre niveau ou vers le march du travail L appartenance ethnique conditionne les chan ces d acc s l enseignement secondaire la surrepr sentation des l ves du Sud Est s explique par le fait que la colonisation y est plus ancienne les villes plus importantes Abidjan L origine sociale joue galement un certain r le les enfants d employ s tant favoris s au d triment des enfants de paysans La situation matrimoniale mono ou polygame n est pas d terminante Les aptitudes telles qu elles sont jug es par le succ s scolaire restent le crit re d terminant Mais il est craindre qu avec l volution du syst me les in galit s ne s accentuent et que l enseignement sec
49. d animation Dans une premi re partie l auteur tudie les principaux ph nom nes d terminant l influence de la femme sur l volution de la soci t baoul position dans l alliance matrimoniale responsabilit s d ordre politique social magique et th rapeutique Dans une seconde partie l auteur tudie l organisation du travail de la femme et l ventail de ses activit s afin de comprendre l tendue de son impact En effet la femme n influence pas seulement le devenir social elle agit dans tous les secteurs du d veloppement villageois la production la consommation la commer cialisation l habitat et la sant 199 Dans le domaine agricole l tude des activit s f minines met en lumi re l intense participation des femmes la production agricole mais montre qu elles ne se sentent pas concern s par l volution des tech niques la diversification des cultures et par cons quent l augmentation des revenus La troisi me partie de l tude est consacr e aux causes du bloquage au d veloppement En effet la situation de la femme son r le dans l conomie et dans la soci t baoul ses r actions travers les innovations dans l agriculture ont maintes fois fait ressortir des freins au d veloppement cr s par les comportements f minins dans la situation actuelle de la soci t rurale Ces bloquages sont d ordre socio cultu rel et conomique Toutefois ils laissent appara tre de no
50. d initiation sont tr s faibles en fran ais Ce sont les l ves les plus jeunes qui ont eu les meilleures notes aux tests il faut noter ici que le mode d ducation re u par l enfant donn par les deux parents par la m re seule ou par l oncle n intervient pas dans les r sultats Les meilleurs l ves sont ceux dont les parents parlent le mieux le fran ais r le pr pond rant de la m re dipl m e et surtout ceux dont les parents peuvent suivre le travail scolaire Les r sultats obtenus par les l ves sont g n ralement proportionnels au degr d urbanisation de leur famille ROGGERO J Le fran ais des l ves de C te d Ivoire Etude provisoire de la prononciation des l ves d Abidjan Abidjan Universit Institut de Linguistique Appliqu e 1966 14 p multigr o Cette tude sommaire d gage les principales cons quences d une audition et d une prononciation d fectueuses En effet elles limitent la communication 154 157 dans les rapports ma tres l ves et aboutissent une d formation du sens des mots L auteur propose des conseils pour la correction et la prononciation des l ves HOLAS B Cultures mat rielles de la C te d Ivoire Paris Presses universitaires de France 1961 97 p 25 fig 60 pl Pr fac par F lix Houphouet Boi gny Pr sident de la R publique de C te d Ivoire cet ouvrage est un condens de nos actuelles connaissances des diverses manifestations mat
51. date de la f te de r conciliation tait alors fix e Elle se d roulait chez les vaincus Le r tablissement de la paix tait marqu par le sacri fice d un animal dans le sang duquel les vaincus trem paient leurs lances Certains guerriers jouissaient de pouvoirs surnaturels et leur renomm e tait consid rable leurs exploits donnaient lieu maints r cits Si aujourd hui ces h ros n existent plus le prestige du magicien a cependant surv cu mais son activit n est plus aujour d hui que consid r e avec crainte ou suspicion dans Ja mesure o elle ne s exerce que sur le cadre restreint de sa famille 126 122 KANGHA M A Nouveau Kumassi Immigration et int gration au milieu urbain S l Centre d Etudes et de Publications Economiques et Sociales de C te d Ivoire c 1970 192 p 29 pl 10 photos bibliogr Th se de doctorat de 3 me cycle Lettres Paris 1969 Dans le cadre du d veloppement urbain de la C te d Ivoire et de l essor d Abidjan qui en 1980 comptera un million d habitants l auteur tudie le processus d int gration des migrants de Nouveau Koumassi 26 000 habitants 50 d origine ivoirienne 50 d trangers banlieue de la capitale Une premi re partie est consacr e une pr sen tation g n rale de la municipalit quipements collectifs scolaires et sanitaires et la description de ses caract ristiques d mo sociologiques La population est compos e de
52. de for t dense et humide caract re de l conomie analyse des cultures traditionnelles avec le riz et le ma s industrielles avec le caf et le cacao La seconde partie de cet article est consacr e aux origines des Godi et Dida peuples pr sentant des caract res communs Devant la multiplicit des hypoth ses nonc es ce sujet l auteur a recours aux diff rentes l gendes voquant les origines de ces deux peuples Toutes mentionnent une arriv e lointaine des Dida Godi par l Est c est le premier mouvement de ces populations de l Est vers l Ouest En arrivant dans la r gion du fleuve Sassandra elles ont t accueillies par les autochtones d j en place et ont ainsi commenc par adopter les langues et coutumes de leurs bienfaiteurs Mais la suite de diff rends entre autochtones et nouveaux venus un d placement devient de nouveau n cessaire c est le second mouvement Ouest Est fix jusqu pr sent dans la m moire des anciens du groupe Apr s avoir tudi le difficile probl me des origines des Dida et Godi M Kouassi Lowa s attache plus pr cis ment dans une troisi me partie l tude de la r gion Tigrou formation des villages de Godelili Lodikou Niahouahuo du village Gnokobrognoa Bobolili Niangokad Kiripoko Payrognoa 43 57 Enfin l article s ach ve par l tude des rapports existants entre les traditions godi et celles des populations akan organisation
53. de la famille mariage naissance et d c s vocabulaire Le texte est accompagn de cartes et sch mas HOLAS B Les Toura Esquisse d une civilisation montagnarde de C te d Ivoire Paris Presses universitaires de France 1962 236 p 11 pl Les Toura constituent une minuscule peuplade de montagnards qui occupent les sommets des massifs montagneux de Man Apr s avoir rapidement donn les caract risti ques topographiques et administratives du domaine toura et en avoir d crit le mode de peuplement diff renciant ainsi les Toura des Dan l auteur analyse en d tail la vie religieuse comme cadre de l organisation sociale Le syst me des divinit s toura est complexe c t d Atana divinit intervenant de mani re diffuse et associ e la cr ation et de S e d esse de la Terre on trouve de nombreuses entit s surnaturel les mineures Les vieillards sont galement objets de culte comme interm diaires entre les vivants et les a eux disparus Les sorciers sont une force mal fique ils vivent en confr rie et peuvent tre combattus par l action du f ticheur ou cel1 du devin Deux grandes c r monies p riodiques marquent la vie sociale et religieuse le Yadel f te de l igname que l auteur analyse en d tail et dont il explique le rituel et les initiations tribales du Gbon Pour M Holas les groupements sociaux reprodui sent des mod les mythologiques dont le r le social est d
54. de tribu le chef politique et la garde du patrimoine tribal Il tire tous ses pouvoirs de la chaise sacr e qui lui sert de tr ne symbole d unit et source de vie du groupe tribal I habite le village m re ou koulo r gne sur le canton et envoie ses repr sentants la cour du chef de province ou Roi le Roi a galement sa chaise il est sacr et inviolable a le r le de juge supr me et si ge entour de ses conseillers priv s et de six ministres Il exerce le droit d asile et de r vocation et peut lever l imp t foncier Chacun lui pr te serment selon son rang si un serment est viol un sacrifice doit tre offert et une amende pay e La premi re poque de la p n tration coloniale fut celle d accords de trocs dans lesquels les chefs servaient d interm diaires bien r tribu s entre marchands blancs et consommateurs et producteurs de l int rieur Mais bient t les Europ ens entr rent directement en relation avec les populations et institu rent l imp t de capitation des guerres clat rent l issue desquelles les Fran ais fix rent d abord des r gles de l administration directe Ils redonn rent ensuite aux chefs une certaine autorit dans la mesure o celle ci pouvait servir l administra tion Les chefs devinrent ainsi les auxiliaires des commandants de cercle Diff rentes exp riences furent tent es pour former la future chefferie administrative qui toutes chou rent A partir de 1934 la
55. dont le chef est le bubuta chefs de famille mari une ou plusieurs femmes avec sa parent Les Godi constituent une soci t patrilin aire Autrefois la filiation tait assur e par les femmes mais une l gende raconte qu une femme trompa son mari en lui faisant enfreindre un interdit alimentaire et que depuis ce temps les hommes ne font plus confiance aux femmes Cependant la femme conserve une grande importance dans cette soci t o l homme reste toujours en troite relation avec le lignage de sa m re Le vocabulaire de la parent consanguine ut rine et par alliance est tr s riche et pr cis chez les Godi Actuellement l institution de la dot qui est tr s forte en pays godi 90 000 120 000 F CFA est en butte l hostilit des jeunes homes D autre part les femmes refusant souvent de se fixer pour longtemps dans le go de leur mari leur famille a souvent du mal rembourser les fortes sommes touch es pour la dot La polygamie est largement pratiqu e en pays godi Les femmes sont un facteur de richesse et de prestige par leur travail propre et par les enfants qu elles mettent au monde Elle est cependant en repression en raison du montant de la dot et de l exode rural Chez les Godi persiste l institution des zokpa sorte de classes d ge qui r unissent les personnes n es dans la m me ann e Les jeux guerriers entre zokpa d un m me village ou de villages diff rents sont tr
56. du manque d emploi 95 de la population tire de l agriculture l essentiel de ses ressources Artisanat commerce transport sont strictement d pendants du secteur rural La main d oeuvre est surtout familiale et sp cialement en pays malink f minine L outillage est n gligeable et peu satisfaisant Les techniques culturales suivent la m thode traditionnelle abattage br lage d frichement mise en culture abandon temporaire de la terre A c t des cultures vivri res surtout riz ma s igname mais aussi mil fonio arachide on trouve des plantations de caf de coton et de tabac L levage ovin bovin et caprin est pratiqu de fa on extensive I1 constitue en fait la ressource potentielle la plus importante de la r gion 109 115 Le revenu global par t te est le plus bas de toutes les r gions de C te d Ivoire 10 400 F CFA par an 90 des ressources du m nage proviennent de l agri culture Les d penses alimentaires repr sentent 86 des d penses des m nages et sont couverte 77 par l auto consommation Les investissements productifs sont faibles du fait de l absence de surplus et de la faiblesse des ressources mon taires qui couvrent tout juste les besoins imm diats des populations La majorit des transactions ont lieu sur les march s et ne sont pas mon taires les femmes pratiquant le troc Une faible partie des produits locaux est achet e par les colporteurs dioula Le d ve
57. enqu te par la visite du Pr sident de la R publique la mort et les fun railles du Chef de la r gion Toutefois on peut noter un maximum de recettes en fin de saison s che et un minimum en fin de saison des pluies Les d penses mon taires subissent les fluctuations inverses car elles sont la marque de la diminution de l autoconsom mation COTE D IVOIRE Plan Minist re Rapport sociologique par Louis Roussel in C te d Ivoire Plan Minist re R gion de Korhogo tude de d veloppement socio cono mique Paris Soci t d Etudes pour le D veloppement Economique et Social 1965 vol 2 101 p Ces informations sont tir es de diff rentes enqu tes qui avaient pour but l laboration d un plan de d veloppement pour la r gion du Nord Originaires du Mali les S noufo sont venus en C te d Ivoire au 12 me si cle Ils sont cultivateurs et recherchent la paix Leurs nombreuses migrations ont d velopp chez eux un caract re tr s mall able mais aussi une grande m fiance l gard de tout ce qui est ext rieur au village 111 C est sur la religion que se fondent les institutions s noufo au dessous des deux divinit s transcendantes les g nies de la brousse et les anc tres morts peuvent avoir un pouvoir redoutable Le village est form de plusieurs quartiers qui vivent en autarcie dans chaque quartier la solida rit du groupe interdit encore souvent les initiatives individuelles en ma
58. enrichissement ne pouvant tre encourag par une culture parall le donn e par le milieu familial celui ci est de par les structures traditionnelles que rejettent les l ves tranger leur mode de pens e et de vie Le champ de la mobilit spatiale de l l ve est relativement restreint et ne d passe pas les alentours de Lakota et des villages avoisinants Le s jour Abidjan est source de prestige mais pour c rtains le village est consid r pour le temps de leurs tudes comme une sorte de refuge La ville ou la grande ville c est pour plus tard Cependant tous sont concients de Ta mutation qu ils vivent par la scolarisation et aspi rent des changements Cette mutation est dat e pour la plupart de 1 Ind pendance qui correspond pour eux un d but de p riode de mieux tre de prise en charge de leur libert par les Ivoiriens Valorisant le pr sent les l ves rejettent en bloc les pass s colonisation vie du p re et de la m re Aspirant la transforma tion mat rielle de leur cadre de vie modernisation au village ils estiment que la scolarisation et l instruc tion sont les facteurs principaux du progr s individuel et national L cole c est aussi la bonne situation 140 139 l argent donc l vasion possible et la connaissance d autres horizons Le mod le le plus envi est le mod le de vie du fonctionnaire aucun mod le ne provient du monde traditionnel rejet
59. es a t conquise par des Mossi et des Manding qui ont fait de Kong une grande ville commer ante ouverte aux influences ext rieures Elle fut d truite en 1897 par Samory et d sert e par ses habitants Le retour de certains d entre eux en 1898 ne lui permit pas de retrouver une nouvelle vigueur Le canton de Kong nous le voyons dans la seconde partie est isol par le manque de voies de communications ce qui a entra n le d clin de sa puissance commerciale les routes et les voies ferr es l ont n glig La migration des travailleurs vers les villes entra ne un d s quilibre d mographique et un manque de main d oeuvre pour les cultures L organisation sociale a gard son caract re traditionnel le canton est dirig par le successeur de Sekou un des fondateurs du royaume et son d cou page actuel rappelle l ancienne division o le chef r sidait dans son village repr sentant l autorit de l a n L organisation familiale et la vie agraire demeurent collectives bien que des tendances l individualisme se manifestent Dans la troisi me partie l auteur note l appa rition d associations de jeunes organis es et hi rarchis es soci t s de danse ou d entraide elles associent les rythmes de danses traditionnelles et les appareils de sonorisation modernes et sont ainsi une ouverture sur le monde ext rieur Kong a perdu son r le politique et commercial et a peu de chance de le retrouver sans la cr
60. et qui pour cette ra ison est choisi pour repr senter sa communaut l xt rieur au cours d une manifestation artistique Apr s avoir indiqu bri vement l etymologie et l origine du mot M Bony consid re les conditions et crit resde choix d un bagnon et retrace la c r mo nie de pr sentation ou d investiture Puis il s interroge sur le r le du bagnon dans la soci t b t r le social religieux Son influence est consid rable et le bagnon est entour d une ferveur quasi religieuse presque mystique Pour illustrer l attachement que les B t portent leur bagnon l auteur reproduit un r cit ancien racontant les r actions de villageois apprenant la mort de leur bagnon KOKRA C Notion de spiritisme chez les Godi de Fresco C te d Ivoire Notes africaines 1956 n 70 pp 52 54 Cet article relate un rite post mortem Lorsque les derni res paroles d un mourant n ont pu tre recueillies les Godi de Fresco interrogent le mort selon un certain rituel le d funt s incarne dans un rameau entour d un linge blanc et tenu par un m dium et apr s diff rents rites prescrit sa conduite au m dium Cette conduite est alors interpr t e 11 faut noter que ce rituel est de moins en moins pratiqu 91 92 97 CRAPUCHET S Parents agni du Moronou De la r partition des r les familiaux en mati re d ducation et la naissance de nouveaux r les en milieu urbain e
61. extraite de la bibliographie de M Holas Ouvrages et articles 1944 1962 publi e par la Libraitie Orientaliste Paul Geuthner Paris 1962 ETIENNE P Les aspects ostentatoires du syst me conomique baoul Economies et soci t s Cahiers de l Institut de Sciences Economiques Appliqu es 1968 II n 4 pp 793 817 Consid rant la place importante qu occupent dans le syst me conomique baoul les ph no nes osStentatoires P Etienne consacre cette tude aux rapports d osmose existant entre le domaine de la subsistance celui de l conomie marchande et celui de l conomie ostentatoire En effet des biens qui rel vent primordialement de l un de ces domaines peuvent tr s bien dans le cas de la soci t baoul intervenir dans les deux autres en fonction de circons tances et de m diations particuli res Pour montrer les rapports d osmose existant entre ces trois sph res d int r t l auteur consid re dans une premi re partie consacr e aux biens et aux monnaies le cas de l or dans ses rapports avec les autres valeurs d change et les valeurs de subsistance En tant que valeur d change il pouvait tre utilis soit pour acqu rir les bases de la subsistance soit pour acqu rir des biens de prestige destin s l change non marchands Mais l or tait galement investi d une puissance sacr e et galement destin la th saurisation il se manifeste donc comme une r alit polyvalente et
62. fronti res naturelles a permis aux anciennes traditions de demeurer vivaces et toute action de d veloppement doit tenir compte de cet atta chement des populations leur ind pendance La vie politique reste en g n ral bas e sur le syst me clanique traditionnel d finissant ainsi alliances et conf d rations Cependant la diminution de l autorit de certains chefs dans les r gions d j en contact avec un d veloppement conomique rapide est certaine ainsi l auteur pr conise t il de consid rer le village comme p le et cellule de d veloppement Le choix des villages centres doit tenir compte de plusieurs facteurs g ographique d mographique cono mique politique Tandis que l autorit des anciens se d grade peu peu la persistance des structures familiales et villageoises ne favorise pas l initiative des jeunes Les objectifs sociaux du d veloppement devront tre de deux ordres formation des animateurs et des femmes set instruction L auteur propose la cr ation d un certain nombre de structures limitant l migration des jeunes et justifiant l existence de villages centres Savoir un comit villageois ins r pour ne pas se scl roser dans n office r gional de d veloppement Ce comit villageois doit permettre au village de s int grer dans une structure d Etat et non plus clanique et de maintenir les paysans dans leur cadre d existence naturel Les cinq annexes qui ont permis d ab
63. jeune homme sur dix pour les analphab tes quitte le milieu rural alors que pour les titulaires du CEPE la proportion est six fois plus forte Sur dix gar ons migr s quatre poursuivent encore leurs tudes dont deux dans l enseignement secondaire L enqu te Ecoles confirme les r sultats de l enqu te Jeunes 25 seulement des l ves des classes terminales primaires de 1966 1967 r sident encore au village en octobre 1968 L auteur conclut que le taux de l exode rural d passe 60 pour les jeunes qui ont termin leurs tudes l cole primaire du village et que l enseignement primaire est consid r comme une simple pr paration au secondaire Cet exode massif est pr occupant dans un pays o 70 des gar ons sont scolaris s et o l essentiel du revenu national provient de l agriculture 187 187 HOLAS B L image du monde b t Paris Presses universitaires de France 1968 401 p ill Evocation de style impressionniste de l envi ronnement spirituel des B t peuple de la for t loca lis s dans le Centre Quest de la C te d Ivoire A pre mi re vue l univers spirituel de ces anciens chasseurs guerriers devenus planteurs semble instructur et particuli rement touffu aussi bien dans les manifesta tions de la vie religieuse que dans la gamme infinie des personnages qui composent cet univers Outre les grandes divinit s du ciel qui semblent r gir de haut cet univers quantit d autres figu
64. l argent le prestige sont les motivations les plus co rantes et l auteur constate un grand irr alisme moindre chez les filles dans l estimation de la r mun ration de la profession envisag e Les d bouch s pour les jeunes certifi s sont minces si pour les filles le mariage constitue la solution naturelle qui r sout l int gration la soci t adulte plus angoissante est la situation des gar ons certifi s ou non ne trouvant pas d emploi dans le milieu semi urbain o ils se trouvent tant dans l impossibilit de continuer leurs tudes au del du C E P E ils refusent le retour au village qui signifierait pour eux un retour la terre donc une condition qu ils r cusaient en voulant s engager dans la voie des tudes La vie des coliers au village si elles n est pas exempte d ennui ni de participation aux travaux des champs contraste par sa r gularit et sa s curit avec celle des pensionnaires Lakota qui unanimement se plaignent de leur condition chez leur tuteur Pendant les vacances les pensionnaires se retrouvent au village et cr ent des associations de vacances ph m res mais qui pour certaines sont de v ritables apprentissages de la vie adulte Les loisirs football radio cin ma pour les l ves fortun s de Lakota journaux livres sont surtout loisirs de distraction les mass media la disposition des l ves ne sont pas encore les v hicules d un enrichissement intellectuel cet
65. la redistribution il organi se les mariages mais n a aucon r le religieux L extr me fid lit au lignage d origine ne pose pas de probl mes particuliers aux hommes mais pour une femme gt le mariage quivaut unbannissement perp tuel Les hommes aspirent la polygamie femmes et enfants tant un signe de richesse et une aide dans le travail La vie des femmes b t est difficile La jalousie qui r gne entre les co pouses les rend violentes et instables Soucieuses d tre estim es elles sont pr tes rejoindre le plus offrant La fille peut tre donn e en mariage tr s jeune encore enfant mais il arrive qu elle refuse et se fasse enlever par un autre Le gendre se conduit avec beaucoup d gard vis vis de tous les a n s de sa femme Jadis chasseurs et p cheurs les B t sont devenus agriculteurs En plus du riz et de l igname les cultures industrielles sont maintenant tr s impor tantes cacao et surtout caf Les femmes entretiennent les cultures vivri res Le B t chef d une plantation ne travaille gu re lui m me Il cherche faire travailler les membres de sa famille ou engage des manoeuvres trangers La guerre tenait galement un r le important c tait l preuve supr me o l homme se r v lait les femmes en constituaient souvent le motif Les B t n avaient ni culte de lignage ni culte agraire et tous leurs r cits et quelques rares masques taient consacr s la
66. me Nyamien Apr s Ta mort l homme bon va vers Dieu tandis que le mauvais se r incarne dans un nouveau n les f tiches sont de bons esprits permettant aux hommes de tuer les tres nuisibles ils s incar nent dans des l ments de la nature ou dans des potions pr par es par le f ticheur Un culte est rendu Nyamien deux ou trois fois par an les hommes lui offrent des animaux qui sont ensuite bouillis et consomm s par le village Il y a galement un culte rendu au jour et la nuit Un dernier culte contre les tres nuisibles est rendu au moyen d une statue de femme SIGEL E Ivory Coast education brake or spur Africa Report 1967 XII n 1 pp 48 51 Dans un pays en pleine extension comme l est la C te d Ivoire l ducation scolaire pose de graves probl mes les coles sont trop peu nombreuses les programmes mal adapt s et l enseignement reste encore beaucoup trop entre les mains des Europ ens Il faudrait se tourner vers un enseignement plus technique et plus pratique qui permette aux jeunes de trouver un emploi d s leur sortie de l cole L article donne beaucoup de chiffres sur le sujet 130 126 127 KOBBEN A J F Social change and political structure co parative study of two West African societies in Afrika im Wandel seiner Gesellschaftsformen Leiden E J Brill 1964 pp 71 83 L acculturation en Afrique est diff rente selon les soci t s qui l
67. particuli re complexit de l organisation politique adioukrou en examinant ce qui reste des pratiques politiques anciennes l auteur conclut une d sacralisation de certaines fonctions et au renouvellement des structures de base village classes d ge patrilignage qui affirment leur origina lit culturelle et sociale dans le cadre non plus d une conf d ration ethnique mais d un Etat national COMARMOND P de Inventaire des agents culturels en milieu semi rural Abidjan Minist re du Plan c 1968 22 p photocopi es Apr s une rapide description des centres semi urb ins l auteur montre que les activit s dans des centres de cr ation r cente se sont juxtapos es et non gt pas int gr es l organisation sociale ant c dente Les quipements socio culturels de ces centres manent de diff rents minist res Les plus importants sont tes Foyers F minins de niveaux tr s variables fr quent s irr guli rement ils cherchent dispenser une formation pratique des femmes et jeunes filles analphab tes ces foyers devraient tre r organis s I1 existe galement des Centres de Jeunesse et de Travail qui se cantonnent dans l enseignement g n ral et les activit s sportives des Centres Culturels et des Centres Sociaux 149 qui ne sont plus ou pas encore concern es par les questions d h ritage ou d obligations r ciproq es Les Alladian sont partag s en sept clans ou mes
68. quotidienne Apr s sa mort l me de l homme quitte son corps et va rejoindre K la dont elle est issue et pourra se r incarner dans un nouveau n C est par l interm diaire des animaux que Dieu dispense plantes et fleurs aux hommes les excr ments de l l phant devenus paddy par exemple 60 45 L introduction des cultures industrielles en pays ouob a eu pour effet de permettre au b n fice d trangers la cession du patrimoine l gu par les anc tres et a fait appara tre la notion de propri t individuelle En conclusion l auteur signale la position ambigu des jeunes et des anciens combattants l ments dynamiques de la soci t nuob en marge de la tradi tion la disparition probable de la coutume mais aussi la p r nnit des soci t s secr tes cadre rassurant au milieu des changements et possibilit pour les soci t s secr tes les plus r centes d ouverture la vie moderne En ennexe l auteur relate une s rie de contes et l gendes ZEMP H La l gende des griots malink Cahiers d tudes africaines 1966 VI n 24 pp 611 642 2 pl bibliogr Le terme griot d signe les membres d une caste de musiciens L auteur tudie l origine des griots malink que l on d signe par le terme jeli travers vingt sept l gendes assez diff rentes les unes des autres Il en ressort pourtant quelques grandes Tignes consid r s comme inf rieurs dans de nombreuses soci
69. r gion de Daloa les Dioula et les Baoul ont mis les terres en valeur de mani re tr s pouss e La vente de terres aux immigrants par les B t est organis e suivant une Convention et les terres ainsi vendues sont immatricul es Les immigr s se sont g n ralement install s la ville o i1s se sont group s selon leur ethnie chaque planteur fait appel de la main d oeuvre de son pays d origine Le souci dominant des B t dans l utilisation de leur argent est l acqui sition de femmes les immigr s acheteurs de terres sont donc consid r s comme rendant service car ils apportent de l argent Les probl mes existant entre B t et immi gr s sont donc avant tout des probl mes d ordre politique PERROT C L histoire dans les royaumes agni de l Est de la C te d Ivoire Annales conomies soci t s civilisations 1970 n 6 pp 1659 1677 carte L auteur cherche d gager la conception qu ont les Agni de l histoire travers un certain nombre de th mes la place qu occupe le pr sent par rapport au pass les liens entre histoire et religion histoire et pouvoir et enfinl tendue du champ des connaissances historiques 191 Pour la soci t traditionnelle agni le pr sent n est pas radicalement distinct du pass il n en est que le prolongement p li Humilit et r v rence sont exprim l endroit des g n rations disparues Le pas s est valoris sa connaissance peut donner aux ho
70. rencontrent pas l unanimit des habitants de Savane cause des probl mes pos s par les diff ren ces de coutumes patri ou matrilin aires lors d un d part du p re au pays natal Les conflits mari c liba taires fr quents adult res cause du manque de femmes ont t r solus par la venue chaque d but de mois de quelques prostitu es de Dabou Les f tes religieuses nationales ethniques sont l occasion de r jouissances communen et malgr l h t rog n it des habitants il r gne une compr hension g n rale Entre les diff rents villages de travailleurs de l I R H 0 il y a peu de rapports les distances sont grandes l argent rare existent surtout des rapports entre c libataires de la m me ethnie Dans une derni re partie sont tudi s les rapports entre les autuchtones Adioukrou et les travailleurs trangers Ces rapports sont rares sur tout commerciaux l occasion du march hebdomadaire Les Adioukrou font parfois appel la main d oeuvre trang re pour travailler sur leur plantation ou pour la p che des conflits sont fr quents le contrat tant souvent jug comme non respect par l une ou l autre partie Compte tenu du temps relativement court que les trangers passent dans le village les relations d amiti sont rares l assimilation exceptionnelle La barri re linguistique est un facteur de non compr hen sion 56e 17 GLARDON M et PICARD P L animation de la je
71. rer dans une s rie de publications ethnographiques sur l Afrique C est une monographie rapide manuel facile consulter Les S noufo Minianka occupent une r gion cheval sur la C te d Ivoire et l ancien Soudan fran ais actuel Mali La composition ethnique du groupe est tr s vari e et des divergences culturelles consid rables s y manifestent La langue s noufo se subdivise en neuf dialectes 11 s agit dans l ensemble d une population paysanne peu port e au commerce qui est laiss aux Dioula Se livrant peu la chasse et l levage les S noufo sont d excellents cultivateurs leur production est intensive et vari e riz mil fonio ma s igname manioc parfois encourag e depuis peu de temps l gumes ol agineux fibres v g tales L artisanat est tr s d velopp coton vanneries forges bijoux sculpture sur bois Une certaine division du travail se manifeste donc caste des forgerons mais la stratification sociale est embryonnaire La soci t s noufo a gard intactes des formes antiques de la famille et de la chefferie Cependant l autorit des chefs est rendue plus complexe par l existence de partis politiques et de repr sentants de l administration La religion des S noufo est assez peu connue Elle se manifeste deux niveaux celui r serv aux initi s Poro qui concerne la connaissance du dogme et l intelligence des symboles sacr s celui du commun qui constitue en quelque
72. restent tous tr s isol s Le probl me de la coexistence de ces deux communaut s ne pourrait semble t il tre r solu que par une codification de la coutume encore totalement inexistante Le texte est illustr de photographies et de tableaux 55 71 BONNEFOY C Tiagba notes sur un village a zi Etudes burn ennes 1954 III pp 7 123 Le village de Tiagba est situ dans une petite le l extr mit occidentale de la lagune Ebri Du point de vue ethnique il appartient au groupe des dix villages aTzi r partis le long des deux rives de la lagune Apr s avoir tudi dans une premi re partie le milieu physique de la r gion de Tiagba M Bonnefoy s int resse plus particuli rement aux hommes et la soci t origines et tablissement du groupe ethnique toponymie du village habitat organisation familiale sociale et religieuse d mographie et tat sanitaire L tude de l habitation souligne le caract re original de ce village dont les cases sont b ties sur pilotis L organisation familiale repose sur le principe patrilocal de la famille tendue mais n en repr sente pas le type pur la filiation maternelle emprunt e au syst me matrilocal tant dominante La vie politique comme dans toute communaut villageoise est organis e autour du chef de village assist des notables dont l avis est fr quemment inspir par les classes d ge les plus anciennes La derni re
73. statut soit qu il manifeste un statut acquis par ailleurs I1 cherche mettre en vidence les r gles explicites et implicites du jeu matrimonial et leurs liens avec le contexte social global dont trois aspects lui paraissent importants le caract re r cent ou ancien de la constitution de l ethnie entra nant l opportunit d tablir des r gles d organisation sociale rigides l abondance ou la raret de la richesse l abondance ou la raret d trangers captifs ou r fugi s ETIENNE P Les Baoul face au salariat Abidjan ORSTOM Sciences Humaines 1967 16 p multigr Le Baoul r pugne vendre sa force de travail En effet dans son syst me de valeurs te salariat institu au d but de la colonisation est assimil une situation de captivit et les pr rogatives de l individu ne sont pas respect es D autre part seul le lien de parent justifie le service rendu le salaire n tant qu un l ment de subsistance accord au m me titre que la nourriture le logement ou les soins 78 87 MARCOMER La diffusion du livre au Cameroun en C te d Ivoire et au S n gal La commercialisation Le public Les manuels scolaires Paris Marcomer 1967 3 vol IV 156 p VIII 191 p VI 62 p Cette tude pr sente une enqu te r alis e en 1966 1967 et comportant les trois points suivants la distribution commerciale du livre la consommation du livre par la population afric
74. t par une importante bibliographie sur l ethnographie religieuse ivoirienne l veil de christianisme noir et la ph nom nologie africaine du sacr AMON D ABY F J Croyances religieuses et coutumes juridiques des Agni de C te d Ivoire Paris Larose 1960 184 p 9 pl L auteur analyse les croyances religieuses et le rituel de la soci t agni de C te d Ivoire et leurs cons quences sociales et conomiques Pour les Agni la vie est une lutte perp tuelle contre des forces obscures l autorit du chef repose sur son pouvoir s opposer aux sorciers La m decine est li e des pratiques superstitieuses Apr s avoir d crit et critiqu les rites relatifs la naissance et la mort il propose une r glementa tion pour en limiter les effets n fastes fatigues et d penses pour les fun railles Il envisage ensuite les coutumes juridiques organisant la vie de la soci t le syst me de parent le mariage union entre deux tribus la rupture du mariage et le r gime successoral 1i aux termes du syst me de parent matrilin aire 95 101 Dans le cas de la soci t agni le r gime foncier pose un probl me particulier il est bas sur le droit du premier occupant et a subi d importantes modifica tions en 1958 en permettant l octroi de terrains de culture aux trangers qui n en n avaient au pr alable qu un droit d usage Les autochtones r agissent violem ment contre cette loi car s ils d
75. tisation ouvri re Une liste de documents consult s pour 1 la boration de cette publication est donn e ETIENNE P Structure de parent en pays baoul Un point de pro bl matique sur l organisation et la structure des soci t s segmentaires Bulletin de Liaison des Sciences Humaines ORSTOM 1965 pp 67 76 La soci t baoul fonctionne comme une soci t accentuation matrilin aire mais est d pourvue de tout concept de lignage qui distinguerait les parents ut rins des parents agnatiques La distinction se r f re non pas des lign es mais des groupements sociaux de r si dence Consid rant le cas des Agni l auteur est amen reconsid rer la probl matique des structures d allian ces matrimoniales et de parent et l aborder en termes de partage des droits sur la descendance soit en termes de d finition des droits de chacun des deux partenaires de l alliance matrimoniale sur la descendance commune Ces droits n tant pas clairement d finis la descendan ce commune fait l objet d une tr s vive comp tition entre maternels et paternels I y a l une pratique syst matique de captation de descendance car s il existe bien des normes qui d finissent les droits et les obligations respectifs du p re et de l oncle ut rin il existe aussi de nombreux moyens de contourner les r gles de r sidence patrilocale prolongation de la p riode pendant laquelle l pouse continue r sider a
76. 102 103 MANCERON Ph 133 Mandingue 1 March 33 62 Voir aussi Commerce 211 212 MARCOMER 10 78 Mariage 21 34 52 59 69 74 76 86 92 115 120 162 MARTIN M 132 Masque 18 44 61 MEILLASSOUX C 7 MEMEL FOTE H 9 112 150 MICHAUX P 170 MIEGE J 24 Migrations 16 28 31 36 41 53 54 57 63 88 122 189 195 197 Voir aussi Exode rural Mintanka 6 MINISTERE Voir COTE D IVOIRE Mona 133 MONNIER Y 81 MONTEIL Ch 109 Mopoyem Village Savane 16 Moronou 71 Mort 59 Voir aussi Fun railles Mosst 1 53 Musique 136 Voir aussi Griot Mythe 44 99 Nasstan 162 Nationalisme 123 NATIONS UNIES D partement des Affaires Economiques et Sociale 178 NIANGORAN BOUAR G 11 35 48 117 148 Nzima 50 58 Odtenn et r gion 108 OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE MER 0 R S T 0 M Etudes publi es dans les Cahiers S rie Sciences Humaines Paris 8 60 OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE MER 0 R S T 0 M Etudes publi es dans la collection des M moires Paris 153 OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE MER 0 R S T 0 M Etudes publi es dans la s rie couverture bleue ORSTOM Sciences humaines Centre d Adiopodoum puis de Petit Bassam 62 140 159 161 OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE MER 0 R S T 0 M Etudes publi es par le centre ORSTOM Sciences humaines d Abid
77. 166 168 169 HOLAS B Un jeu d enfants gouro le t n C te d Ivoire Notes africaines 1966 n 71 pp 73 74 Le t n est une variante gouro du jeu baoul appel gbolo laquelle les enfants jouent en employant des grains de caf la place de cailloux dans cette r gion riche en cultures industrielles Ce jeu diff re du mod le baoul tel qu il est d crit par Ch B art Jeux et jouets de l Ouest afri cain par quelques d tails Le nombre moyen des joueurs est de quatre jeunes gar ons C est une sorte de jeu de billes dans lequel chaque enfant doit envoyer son grain de caf l aide de deux chiquena des successives au lieu d une dans le gbolo sur le chemin trac par un de ses adversaires S il y parvient il a le droit de rallonger son propre chemin d une certaine longueur LAFARGUE F La religion traditionnelle des Abidji Abidjan Universit Institut d Ethno sociologie 1968 291 p Les Abidji repr sentent 160 000 personnes grou p es dans l actuelle sous pr fecture de Sikensi 100 km au nord est d Abidjan Ce groupe homog ne de religion traditionnelle encore tr s vivante est n d un assemblage relativement r cent 150 200 ans de migrants issus des groupes alladian et ashanti Apr s un historique sur la formation des villages l auteur en donne un aper u sociologique La soci t abidjis de structure patrilin aire Ne clans sous clans et lignages com
78. 5 TROUCHAUD J P 31 166 167 UNIVERSITE D ABIDJAN Etudes publi es dans les Annales 11 34 48 81 85 176 UNIVERSITE D ABIDJAN Etudes publi es dans le Bulletin du Centre Universitaire de Recherches de D veloppement CURD anciennement Bulletin des Instituts d Ethno Sociologie et de G ographie Tropicale 35 42 56 71 89 129 130 UNIVERSITE D ABIDJAN Institut d Ethno Sociologie 4 16 19 30 138 150 169 188 UNIVERSITE D ABIDJAN Institut de G ographie Tropicale 194 UNIVERSITE D ABIDJAN Institut de Linguistique Appliqu e I L A 97 156 Urbanisation 31 122 192 193 195 197 Valeurs syst me de 77 VANGHA D 92 V tement 79 84 Village 4 7 11 31 33 48 59 66 81 87 106 109 133 153 166 Ville petite 41 140 151 165 Volontaire du Progr s 17 51 196 VO QUANG TRI 100 101 102 Wob 44 159 160 189 YENOU A D 137 ZEMP H 45 136 175 Ziomblt 161
79. 94 154 ROGGERO J 97 156 214 ROSIER 191 ROUCH J 95 ROUSSEL L 106 186 Salariat 7 77 SALVERTE MARMIER M A de 31 26 46 166 SALVERTE MARMIER Ph de 31 166 San P dro 195 Sanvt 53 60 SCHWARTZ A 159 160 161 Scolarisation 20 30 39 40 85 97 116 138 Scoutisme 17 SEBILLOTTE 191 S gu la et r gion 108 S noufo 5 6 12 18 25 61 82 106 108 128 Service civique 17 51 178 196 Service social 151 178 Stbabli 161 SIGEL E 125 Sikenst 169 SIROTO L 111 SIRVEN P 171 SKINNER E 83 SOCIETE D ECONOMIE ET DE MATHEMATIQUE APPLIQUEES S E M A 197 SOCIETE D ECONOMISTES CONSEILS S E C 191 SOCIETE D EQUIPEMENT DE LA COTE D IVOIRE S E C I 133 SOCIETE POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL S E D E S 105 106 107 172 Sorcellerie 2 3 21 38 44 112 169 Voir aussi Magie SOULEZ Ph 20 98 Statuaire 18 50 75 111 128 154 Sud est r gion du 172 Syncr tisme 29 Voir aussi Culte Religion Syndicalisme 16 TAUXIER L 60 T t kpa culte 27 T l vision ducative 37 40 80 183 Temps 8 35 117 TERRAY E 34 Textile industrie 36 THE M P de 196 THOMASSEY P 149 THORET J C1 4 30 Titagba 55 Tigari culte 27 Tigrou 42 2 15 gt Toponymie 24 Toumodi 165 Toura 43 Tourisme 72 Tradition orale 42 56 71 99 130 Voir aussi Mythe Transports 30 33 107 Travail 36 174 Travailleur tranger 16 83 Tretchville 9
80. Le culte des anc tres tient une place tr s impor tante dans la vie religieuse Il existe des rites d exorcisme et des danses pour lutter contre les sorciers et les calamit s 76 60 TAUXIER L Religion moeurs et coutumes des Agni de la C te d Ivoire Ind ni et Sanwi Paris P Geuthner 1932 257 p 20 pl Le livre se compose de deux parties la premi re consacr e aux Agni de l Ind ni la seconde aux Agni du Sanwi Apr s avoir replac le pays ind ni dans son contexte g ographique et historique l auteur donne une liste des diff rentes ressources du pays en 1932 Chez ces Agni la morphologie familiale est tr s structur e le chef de la famille largie ou fili a des droits fonciers et judiciaires il rend les sentences assist du Conseil de famille A l int rieur de cette famille existent plusieurs fili k ou m nages Le syst me familial est de nature matriarcale et polygamique Les pouvoirs publics sont galement struc tur s chef de famille chef de village chef de sous tribu chef de tribu ou Roi Le syst me foncier est mi collectif mi priv Le syst me religieux comprend plusieurs divi nit s locales ciel terre brousse soleil et une multitude de g nies il y a galement des divinit s import es de diff rents villages qui ont souvent t invent es par un individu Les pr tres et pr tresses entrent en contact avec Dieu par la danse de possession l
81. R publique de C te d Ivoire Minist re de l ducation nationale Analyses documentaires sur la C te d Ivoire Bibliographie s lective en sciences humaines Programme d ducation t l visuelle 1968 1980 Volume VII SOMMAIRE Page Avant propos 5 Table des abr viations 8 Analyses bibliographiques 11 Liste des p riodiques 201 Index 205 ANALYSES DOCUMENTAIRES SUR LA COTE D IVOIRE BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE EN SCIENCES HUMAINES Pour utiliser cette bibliographie Le Lecteur est pri de consulter d abord L index pr sent dans Les denni res pages on L a voulu simple d gag des alas et des n p titions qu un classement th matique n aurait su viter Trois tables sont ainsi combin es en un Seul index La Liste alphab tique dont celui ci 4e compose int gre en effet trois entr es distinctes auteurs et collectivit s auteurs ou ditrices en Lettres MAJUSCULES toponymie et noms d ethnies en italique mots mati nres en Lettres minuscules Chaque document article contribution ouvrage partie d une tude importante est affect d un num ro L index renvoie ces num ros et non pas aux pages Les tudes publi es par ou p ur une collectivit services officiels institutions soci t s d tudes peuvent tre facilement retrouv es que L on connaisse Le nom de cette collectivit ou Les noms des auteurs Pour Les noms d ethnies on s est tenu l orthographe a plu
82. a consulter le devin et offre des sacrifices aux anc tres et aux f tiches pour qu ils prot gent l enfant qu elle va mettre au monde La naissance ne donne lieu aucune coutume ou f te sp ciale Les enfants d biles d fectueux ou monstrueux consid r s comme des enfants sorciers sont supprim s Chaque enfant re oit sa naissance un surnom emprunt aux croyances traditionnelles ou voquant les circonstances qui ont pr c d ou suivi sa naissance Un enfant s noufo n est jamais orphelin si son p re o sa m re meurt il est pris en charge par sa famille maternelle qui le nourrit et le traite comme son propre enfant La formation morale et l ducation de l enfant se fait d elle m me au contact des adultes vivant en permanence dans la famille o presque tout acte social est un rite religieux d s sa premi re jeunesse il conna tra les relations du S noufo avec les m nes de ses anc tres et ses devoirs envers les f tiches de la famille Ce n est que vers douze treize ans que les gar ons adh rent une soci t religieuse Cette po que est celle de l initiation pour les fillettes qui sont conduites par groupe dans des lieux de retraite Chaque enfant est consacr aux f tiches qu il doit honorer un jour d termin de la semaine comme tant son jour sacr L15 HOLAS B Les S noufo y compris les Minianka Paris P U F 1966 VIII 183 p pl Cet ouvrage est destin s ins
83. a re oivent Chaque soci t ne re oit que des parcelles de la civilisation occiden tale parcelles re ues diff remment selon les circons tances dans lesquelles l apport a t fait La popula tion est g n ralement favorable au ph nom ne d accultu gt ration si des d bouch s s offrent elle Si l on tudie les deux soci t s agni et b t on constate que les Agni sont plus conservateurs en ce qui concerne la structure sociale Ils ont quatre niveaux hi rarchiques du Roi l esclave leur syst me d h ritage est matrilin aire et adelphique et l on peut noter un d sir de modernisation dans un cadre qui resterait traditionnel Au contraire chez les B t patrilin aires adelphiques les progressistes semblent l emporter un Code coutumier encore discut a t tabli qui change le syst me d h ritage traditionnel en l occidentalisant PAULME D Sur un objet magique de C te d Ivoire Objets et Mondes 1961 I fasc 1 pp 33 40 Similitude d objets magiques destin s se pr munir contre les sorciers gle du cercle de Man et du cercle de Daloa en C te d Ivoire tumbye du pays Kissi ge ou gye des Kra du Lib ria Ces objets sont constitu s d un bloc de terre ou de pierre figure humaine surmont d une touffe de plumes Ils jouent un r le de protection contre les sorciers et servent pour la divination 128 129 131 BOCHET G Le poro des Di li Bulleti
84. a zone urbaine d Abidjan Paris Soci t d Economie et de Math matique Appliqu e 1965 1968 17 rapports en 21 vol multigr I nous para t utile de mentionner cette tr s importante tude r alis e par la S E M A avec la col laboration du C A S H A pour le compte du gouvernement ivoirien Apr s avoir d fini leur m thode les auteurs donnent un tat de la population en 1963 et en 1964 puis traitent de l habitat ancien et moderne de l emploi des groupements domestiques des probl mes fonciers et immobiliers des immigrants des d placements quotidiens des quipements collectifs des relations sociales et des budgets familiaux Le rapport n 17 pr sente une synth se g n rale LISTE DES PERIODIQUES CITES ET INDEX 201 LISTE DES PERIODIQUES CITES ACTA TROPICA Revue des sciences tropicales et de m decine B le Verlag f r Recht und Gesellschaft AFRICA Journal of the International African Institute Londres Oxford University Press AFRICA REPORT New York Washington L AFRIQUE LITTERAIRE ET ARTISTIQUE Paris Soci t Africaine d Edition ANNALES Economies soci t s civilisations Paris A Colin ANNALES DE L UNIVERSITE D ABIDJAN S rie D Lettres et sciences humaines devenu Litt rature S rie F Ethnosociologie S rie G G ographie Abidjan Universit d Abidjan L ANTHROPOLOGIE Paris Masson BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L AFRIQUE DE L OUEST Not
85. abi tat populaire et les exigences d un urbanisme moderne L auteur nous signale deux erreurs d impression lire en quatri me page fin du troisi me paragraphe aptitude survivre galement en quatri me page fin du sixi me paragraphe l option prise 194 193 HAERINGER Ph Structures fonci res et cr ation urbaine Abidjan Cahiers d tudes africaines 1969 n 34 pp 219 270 3 cartes 16 pl de photographies a riennes Dans cette tude l auteur s efforce de retrou ver par le d chiffrage des structures fonci res de la ville les petits et grands principes qui ont pr sid Sa construction et chemin faisant il en analyse les r sultats De ce bilan rigoureux se d gage en fili grane ce n est pas pr cis ment le propos de l tude l essentiel de la probl matique actuelle de l urbanisme abidjanais D abord oblig de d brouiller le code de son d chiffrage savoir la l gislation fonci re l auteur montre comment d un r gime dualiste r gime des con cessions et r gime du permis d habiter on est parvenu par tapes un r gime unifi Parall lement les exigences administratives quant la mise en valeur immobili re dans les lots attribu s se sont faites plus dures dans les lotissements populaires ce qui ne man qua pas de modifier profond ment la signification et la port e de l initiative publique en mati re de lotis sement L auteur passe ensuite tr s vite sur t
86. aine 1967 III n 1 pp 81 121 Dans un village de la Basse C te d Ivoire depuis deux ans Josu M diateur exerce une activit charismatique de gu risseur Une communaut d aides soignants et de malades s est form autour du proph te et sa renomm e s tend au loin Parmi les malades un enfant de treize ans originaire du village du proph te pr sentait une paralysie fonctionnelle hyst rique L histoire de sa maladie de ses confessions et de l ensemble du processus th rapeutique est analys e dans cet essai de recherche psycho culturelle L enfant se reconna t sorcier Quelles sont les motivations qui sont l origine de cette identi fication au personnage mal fique Pourquoi rejette t i1 ensuite sa sorcellerie pour entrer dans la d pendance du proph te Les auteurs sugg rent que dans la tentative pour passer l individualisation l enfant n a rencontr comme mod le que celui particuli rement pr gnant du sorcier Le sorcier est combattu victo rieusement par le proph te qui s curise ainsi les villageois mais il semble qu en m me temps le proph te ne peut se passer de l existence des sorciers et de la lutte qu ils m nent contre lui Analyse r alis e par les auteurs pour la revue Psycho pathologie africaine 113 119 LAMOUR Ph Rapport au gouvernement de la C te d Ivoire sur l am nagement de la r gion du Centre en cons quence de la cr ation de la retenue de Ko
87. aine des capitales Abidjan Dakar l tude des processus selon lesquels les manuels scolaires utilis s sont choisis achet s et distribu s Le premier tome de cette tude aborde l ensemble des processus commerciaux de la diffusion sous diff rents aspects description des circuits de distribution pr sentation de la client le africaine telle qu elle est d crite par les d taillants analyse technique de l organisation de la vente examen de la formation des vendeuses et libraires africains de l organisation de la profession description des exp riences de diffusion commerciales men es dans les pays sus nomm s enfin moyens de d veloppement du march du livre en Afrique francophone par les interventions du Secr tariat aux Affaires Etrang res charg de la Coop ration Le second tome consacr la consommation du livre se compose de trois parties un Sondage aupr s des foyers mesurant la p n tration du livre fait appara tre que cette p n tration est assez importante en tendue nombre de foyers poss dant des livres qu elle concerne surtout les livres scolaires et p ri scolaires qu elle n est pas tr s importante en quantit nombre moyen de livres recens s par famille un sondage aux points de vente pour tudier les habitudes de lecture les pr f rences et le comportement d achat de la client le africaine Il montre que le public est jeune essentiellement masculin compos en majorit d
88. ains d c lent une origine europ enne ou hindoue P Thomassey d autres voient en eux le signe d une pens e et d un art proprement africains MEMEL FOTE H Le syst me politique des Adioukrou Une soci t sans Etat et classes d ge de C te d Ivoire Abidjan Institut d Ethno Sociologie 1969 450 p 18 pl bibliogr Les Adioukrou 41 000 individus sont group s en majeure partie dans la sous pr fecture de Dabou dans une trentaine de villages de dimension moyenne en majorit adioukrou Un centre semi urbain Dabou 12 000 habitants est le crit re de modernisation du pays adioukrou Cette population de paysans p cheurs vit de l igname et du manioc du palmier huile qui procure aux paysans depuis 1956 surtout des revenus substantiels revers s dans la p che le transport ou la construction Cette population scolaris e 100 fortement christianis e est enti rement acquise au modernisme 147 Dans son essai d anthropologie politique des Adioukrou autrefois divis s en deux conf d rations celle de Dibrimou et celle de Bouboury en conflit permanent l auteur tout en s ffor ant de voir ce qu il est advenu de l organisation sociale ancienne tudie leur th orie du pouvoir la formation de leur syst me politique et son organisation les motivations de cette politique enfin la port e du syst me en comparant les diff rentes soci t s classes d ge de Basse C te Le syst
89. ais tous les masques d crits pr c demment ni tous les kohu Les soci t s secr tes ont t donn es par les g nies kosri en m me temps que les masques La soci t secr te masque au recrutement par voie h r ditaire maintient la coh sion sociale et affirme la singularit de la soci t humaine dans sa vassalit c leste face Z d d o son but de recherche et de r v lation de la sorcellerie La soci t des koui est importante pour ses f tiches ou kohu dont la puissance d borde bien souvent le cadre du groupe Les religions r v l es sont apparues tardivement en pays ouob si elles entra nent souvent l abandon des masques par les convertis elles entra nent rarement celui des f tiches Les mythes des religions r v l es r cits de l Ancien Testament l gendes islamiques sont souvent r interpr t s par les convertis en fonction des mythes ouob et juxta pos s plut t que substitu s La sorcellerie est selon l auteur la premi re manifestation de l individualisme dans une soci t o les mod les culturels sont contraignants et laissent peu de place l initiative personnelle elle permet d chapper par une alliance individuelle et secr te avec les forces obscures aux contraintes sociales Dans une seconde partie l auteur d crit la coutume ouob et les diff rents rites auxquels se soumet l homme depuis ta naissance initiation mariage mort rites de la vie
90. amilial et matrimonial et l awa puissance mal fique la fois d test e envi e et souhait e Les trois do maines interviennent tous les niveaux d tude de la soci t alladian I semble que les habitants du littoral taient install s sur les lieux d s la Seconde moiti du 18 me si cle et que leurs activit s commerciales avaient atteint une certaine ampleur ivoire sel captifs or pagnes sous forme de commerce direct avec les navires anglais notamment Le village ama constitue une unit rassem blant une ou plusieurs communaut s familiales La plupart des villages poss dent un port lagunaire On distingue dans tous les villages alladian des moiti s quartiers et cours L organisation de la cour combine les principes matrilin aires h ritage du tr ne et du tr sor du chef de cour et patrilocal lieu de r sidence des enfants et femmes La terminologie de la parent alladian est essentiellement fonctionnelle en ce sens qu elle situe les individus d un m me ensemble familial les uns par rapport aux autres en fonction de leur appartenance ou non appartenance une lign e donn e Elle devient classificatoire lorsqu elle s applique aux g n rations 151 la sph re des biens vivriers o la famille l mentaire repr sente l unit de production et de consommation la sph re des produits de la p che o la cour r siden tielle constitue l unit de production mais dont la distribution p
91. ance attractive sur elles car la ville leur donne l ind pendance L arriv e en ville d migrantes toujours plus nombreuses et qui m nent ensuite une existence parasi taire et d s quilibr e prostitution mariage instable pose de graves probl mes sociaux L un des moyens de stabiliser les femmes citadines tout en levant leur niveau de vie ser it de leur donner un emploi salari Les ouvri res de Gonfreville baoul en majori t issues du milieu rural n ont jamais t scolaris es le recrutement l usine se fait sur recommandations Pay es l heure au m me tarif que les hommes salaire moyen huit mille F CFA mois elles b n ficient de divers avantages prime d anciennet soins m dicaux Elles accomplissent leur m tier avec beaucoup de conscience professionnelle mais ne sont pas capables de prendre des initiatives Bien que l auteur ait pu tablir un inventaire de leurs revenus et de leur d penses il semble assez difficile d obtenir des renseignements tr s pr cis sur leurs budgets toutefois le parion forme d pargne collective entre plusieurs salari s leur permet de mettre chaque mois environ cinq mille F CFA de c t par personne La plupart des ouvri res ne sont pas mari es mais ont de nombreuses liaisons passag res leur caract re ind pendant et d pensier incitant pas les hommes fonder avec elles un foyer De surcro t elles n prouvent pas le besoin imm diat de cha
92. apprentissage du m tier sacerdotal dure entre deux et cinq ans connaissance des m dicaments et des poisons Les pratiques de sorcellerie r pandent la terreur Le culte des morts est rendu par l interm diai re de statuettes d argile Il existe galement de nombreuses soci t s secr tes Dans les chapitres consacr s aux Agni du Sanwi l auteur commence par donner galement un aper u de la g ographie et de l histoire de la r gion L organisation familiale est identique celle de l Ind ni Les Agni du Sanwi sont divis s en deux grands groupes les Braf et les Dakir Les Braf se subdi visent en trois groupes politiques subordonn s un m me Roi La monarchie est parlementaire La terre appartient au village tout entier et ne peut tre vendue la propri t individuelle est en fait un usufruit Au syst me religieux de l Ind ni il faut ajouter une divinit la Lune et une forte croyance 1l immor talit de l me et la r incarnation dans un enfant Les morts ont aussi leur culte 61 77 BOCHET G Les masques s noufo de la forme la signification Bulletin de 1 IFAN 1965 S rie B XXVII n 3 4 pp 636 677 Les dallebele ou artisans du bois dans les villages s noufo fa onnent les diff rents outils ou ustensiles m nagers et de temps autre se voient confier l x cution d un masque dont ils ignorent souvent la destination Ces hommes group s en caste qui ont re u de
93. art le secteur public qui vise une formation technique et une transformation globale de la mentalit paysanne d autre part des associations priv es dont la plus importante est le SNEPCI syndicat des enseignants De nombreux mouvements de jeunesse ont une action formatrice dans l ensemble n gligeable 137 136 ZEMP H 137 Musiciens autochtones et griots malink chez les Dan de C te d Ivoire Cahiers d tude africaines 1964 IV n 15 pp 37B 382 2 pl Chants et musique jouent un r le consid rable dans la soci t dan Rythme et sons donnent du courage de la vitalit chacun Les musiciens accompagnent tes hommes aux champs les femmes chantent en travaillant Les joueurs de trompe sont les musiciens des chefs de guerre et des chasseurs Ces chanteurs autochtones n appartiennent aucune caste A c t de ces musiciens et chanteurs dan existent les griots malink ou yeli Au contraire des Dan ils forment une caste endogame L origine des griots est tr s controvers e ils se disent envoy s par Dieu ou bien issus d un anc tre commun Sourakata griot de Mahomet Ce sont des musiciens semi professionnels ils sont souvent cordonniers ils font des coiffures de danse et des tuis amu ttes Ils chantent en langue malink et s accompagnent du tambour d aisselle en l honneur des chefs ou des jeunes fi l es excis es Cependant on peut rencontrer l heure actuelle des musiciens da
94. as uniformes D une fa on g n rale ce personnel sombre rapidement dans la routine et conna t mal les probl mes g n raux L auteur apr s avoir d crit les diff rents centres de formation pour le service social examine l Ecole de Formation Sociale EFS d Abidjan Cette cole forme le personnel travaillant dans les Centres Sociaux du Minist re du Travail en deux cycles cycle des aides assistantes sociales recrut es par examen parmi les titulaires d un CAP du Centre Technique des M tiers F minins et form es en une ann e 178 179 cycle des assistants et assistantes de l action sociale recrut s par examen parmi les bacheliers ou les l ves admis en classe terminale de l enseignement secondaire dont la scolarit cours et stages pratiques dure trois ans Tous les l ves sont boursiers La s lection est de plus en plus s v re tant donn e la saturation des d bouch s et 1e niveau de l cole s am liore L auteur a contribu cette am lioration en perfectionnant les m thodes p dagogiques en coordonant le travail des enseignants et en adaptant les programmes d veloppement de l tude des sciences humaines par exemple L cole de Formation Sociale devrait accro tre son r le dans la formation permanente La Direction des Affaires Sociales du Minist re du Travail devrait collaborer avec le Minist re du Plan pour pr voir de fa on plus scientifique l implantation et l importance d
95. assumer le fa onnement du comportement civique des individus I1 situe son analyse dans la perspective d une sociologie des croyances explication de la vie sociale et politique 58 44 GIRARD J Dynamique de la soci t ouob Loi des masques et coutumes M moires de 1 IFAN 1967 n 78 358 p 6 pl bibliogr Les Ouob occupent les cantons Peom Semien et Tao situ s l Ouest de la C te d Ivoire pr s de Man Ils comptent environ 53 000 personnes conscientes de former avec les Gu r une communaut de m me origine coutumes et croyances Apr s avoir d crit les villages l habitat le v tement et leur volution l auteur s attache dans une premi re partie l tude de la pens e cosmogonique ouob et du r le social et culturel de la soci t des masques La connaissance historique des Ouob est tr s r duite Le souvenir des faits du pass s estompe tr s rapidement pour devenir mythe Les r cits mythiques contes et l gendes sont au contraire tr s nombreux Ainsi les hommes venant du ciel descendus sur la terre par l interm diaire de Kela principe fondateur taient les Tingnons anc tres des Ouob Les animaux ont aid les hommes s adapter le li vre a donn l eau Kela incarna l esprit dans le corps humain et attribue chaque famille un animal symbole de l alliance divine avec la terre le gba animal tot mique dont il est interdit de consommer la chair Le
96. atification Sont aussi fournies plusieurs cartes illustrant tout la fois la dispersion et les regroupements ethniques Puis l auteur abordant la question de l animation sociale voque la fragile auto subsistance de ce milieu urbain naissant 198 196 Dans un quatri me chapitre enfin l auteur s interroge sur le devenir de San Pedro quant l habi tat du plus grand nombre confrontant les programmes en cours et ce qui est en germe dans ce qu il est encore convenu d appeler le campement 6 8 000 habitants fin 1969 THE M P de Participation f minine au d veloppement dans la r gion de Bouak Aix en Provence Centre Africain des Sciences Humaines Appliqu es 1968 VI 129 p multigr R publique de C te d Ivoire Minist re du Plan Apr s avoir analys les causes profondes des blocages du d veloppement et plus sp cialement celles provenant des femmes travers les diff rentes exp rien ces de d veloppement et d animation rurale cette tude jette les jalons d une propagande d animation f minine en vue d agir sur ces causes et faire prendre en charge par les femmes leur propre d veloppement L enqu te a t r alis e partir de deux villages types dans chacunedes sous pr fectures de B ou mi Diabo Brobo l un soumis par sa situation g ogra phique conomique et culturelle au changement et ayant fait l exp rience d une animation f minine l autre n ayant subi aucune action
97. ation les r mun rations correspondantes le recrutement et la promotion La pr sentation de quelques types de budgets compl te l tude qui se termine par une enqu te de satisfaction Si les revenus des travailleurs sont plus subtantiels que dans leur pays d origine les occasions de d penses sont plus nombreuses Le salaire est jug insuffisant ainsi que l assistance m dico sociale La situation conomique des familles s am liore peu Cependant elles peuvent envoyer de l argent au village envoyer les enfants l cole et galement acqu rir une certaine libert par rapport aux vieillards le troisi me rapport est intitul tes travailleurs dans le milieu humain il tudie les probl mes g n raux des travailleurs Probl mes socio conomiques logement d placements ravitaillement scolarisation des enfants sant salaires t ches des diff rentes cat gories de travailleurs et hi rarchie 25 Un second chapitre cherche d terminer quelle est l importance du syndicat et son efficience Le peu de succ s rencontr par les d l gu aupr s de la Direction dans l examen de leurs revendications entra ne un manque d int r t g n ral de la part des travailleurs qui serait cause semble t il d une certaine faiblesse du niveau des d l gu s Le chapitre suivant tudie les rapports internes du village Si les mariages inter claniques et inter confessionnels existent ils sont relativement rares et ne
98. ation et de liaison des Instituts d Ethno Sociologie et de G ographie Tropicale Universit d Abidjan 1967 n 1 pp 9 26 L article de M Niangoran Bouah reproduit une conf rence prononc e l occasion de la Semaine Culturel le d Abidjan novembre 1964 Il apporte d importants compl ments l ouvrage qu il a consacr la division du temps et le calendrier rituel des peuples lagunaires de C te d Ivoire Ainsi dans une premi re partie l auteur fournit une explication d taill e du calendrier abron semaine mois rituel teknonymes calendaires noms des douze luna sons noms des saisons Dans une seconde partie il analyse la notion m me de concept du temps et rapporte quelques anecdotes ou l gendes 48 36 DE SALVERTE MARMIER M A Les ouvri res de l industrie textile n C te d Ivoire Plan Minist re Etude r gionale de Bouak 1962 1964 Abidjan Minist re du Plan 1966 Document 9 Quelques aspects de la vie sociale pp 5 20 Cette tude montre le r le et le statut des femmes dans le milieu rural traditionnel de la r gion de Bouak et indique dans quelle mesure le travail salari des ouvri res de Gonfreville transforme leurs conditions de vie En plus des besognes m nag res les femmes se consacrent tout particuli rement aux cultures vivri res vendent leurs produits sur le march et travaillent pour leur mari sur les plantations caf cacao Bouak exerce une puiss
99. ation r elle ne s tablit qu entre m mes groupes d ge et ceci m me entre plusieurs villages Toutefois c est le village qui constitue l unit territoriale il est compos d autant de quartiers qu il y a de clans L unit de production du village est la cour l int rieur de laquelle la division sexuelle du travail est tr s marqu e Les facteurs de mutation sociale sont l cole et l exode rural toutefois l autorit traditionnelle se maintient et ces facteurs de changements n exercent qu une faible pression sur la vie du vildage Le retard conomique de cette r gion s explique essentiellement par sa situation g ographique marginale l attachement de la population aux rites agraires traditionnels les p riodes d initiation tant le seul mode d ducation donn tous 14 KNOPS P L enfant chez les S noufo de la C te d Ivoire Africa 1938 XI n 4 pp 482 492 Pour comprendre tout le prix que la soci t s noufo attache l enfant et donc la f condit il faut se placer dans une perspective religieuse Les enfants sont en effet ceux qui doivent assumer la continuit des sacrifices que chaque famille est tenue d offrir ses membres d funts La femme st rile ou qui donnerait naissance un enfant mort n expose sa famille tre priv e de ces sacrifices elle est alors l objet du m pris public et g n ral Un ou deux mois avant la naissance de son enfant la femme s noufo v
100. ations rurales dans leurs r gions ETIENNE P Essai de repr sentation graphique des rapports entre partenaires de l alliance matrimoniale Abidjan ORSTOM s d 18 pl multigr L auteur donne une repr sentation graphique des rapports existants entre les partenaires dans le mariage ces rapports sont fonction des qualit s de soeur d pouse et de m re de la femme et de sa force de travail 116 121 Chez les Baoul la femme dispose de ses enfants mais sur le plan sexuel c est elle qui est l oblig e de son poux ce dernier en tant ensuite redevable au fr re de sa femme Dans cette m me ethnie il existe galement le mariage incestueux et le mariage avec une captive qui paraissent stables Chez les Dida et les Gu r tous d origine krou les enfants sont acquis au mari mais le service sexuel est rendu au profit de la femme et les services domestiques et conomiques sont partag s entre les deux poux Chez les Nafara ethnie s noufo la femme ne quitte jamais le domicile de son fr re et celui ci a un droit sur la descendance de sa soeur La femme doit les services domestiques son fr re et le service sexuel son mari Dans un contexte d isogamie il existe des rapports d galit entre les beaux fr res CLIGNET R Ethnicity social differenciation and Secondary Schools in West Africa Cahiers d tudes africaines 1967 VII n 26 pp 360 378 Le probl me que pose l aute
101. autoris s et oblig s introduire le confort sous leur toit les lettr s principalement pour des raisons de prestige et ceux qui le confort est interdit 127 Les Ivoiriens vivent en majorit en groupe lignager c est dire quand l anc tre commun des membres du groupe domestique se situe une ou deux g n rations au moins au dessus de celle du chef de groupe Chez les trangers on trouve de nombreux groupes c libataires d amis qui vivent ensemble La troisi me partie porte sur la vie commercia le et sociale de la municipalit On trouve sur place les articles de premi res n cessit Les commer ants de nationalit ivoirienne ne repr sentent que 32 4 de l ensemble les autres com mer ants tant volta ques nig riens et maliens Les tablissements commerciaux sont g r s par les propri taires qui offrent peu d emploi les rapports entre patrons et salari s donnant lieu de fr quents palabres Les relations entre les diff rents groupements domestiques vivant sur une m me concession varient en fonction de trois variables 1 homog n it ethnique la pr dominance d un groupe ethnique l quilibre entre les diff rents groupes ethniques Dans le premier cas les liens sont tr s forts une parent fictive se substituant la parent r elle Dans le second cas les locataires de l ethnie mino ritaire ont un sentiment de frustration du fait de leur exclusion de la communaut de l et
102. bl mes agricoles de la r gion sont pos s dans un troisi me chapitre il s agit de transformer le syst me cultural pour accro tre la production des exploitations traditionnelles ne plus laisser la seule jach re arbor e le soin de r consti tuer les terres d accro tre la quantit et la rentabi lit du travail masculin de r organiser le village en vue de la production agricole formation d associations de culture construction de silos d accro tre les moyens d acc s la r gion accro tre l aide apport e aux paysans Ce dernier rapport comprend trois annexes tr s d taill es intitul es respectivement Aspects physi ques de la r gion de Man P dologie et Enqu te agricole Ce dernier pr sente des documents chiffr es sur les exploitations et la production COTE D IVOIRE Plan Minist re Etude sociologique et d mographique par M Allusson in C te d Ivoire Plan Minist re Etude g n rale de la r gion de Man Paris Bureau pour le D veloppement de la Production Agricole 1966 t 4 295 p Cette tude pr sente l originalit dans un but certainement utilitaire de donner en premi re partie les r sultats du travail et les r flexions concernant les freins et les possibilit s de d veloppement de la r gion de Man La deuxi me partie est compos e d annexes qui sont autant de r sultats partiels 108 La situation g ographique de la r gion isol e l int rieur de
103. but du 18 me si cle 11 s agit de la guerre ashanti et denkyra sur le territoire qui devait prendre peu apr s le nom de Gold Coast puis de Ghana Les Agni dont il est question tout au long du r cit appartenaient alors au groupe denkyra et se battaient contre l ennemi ashanti Apr s bien des p rip ties le camp denkyra fut vaincu et une partie des troupes pourchass e prend la fuite en direction de la C te d Ivoire actuelle 18 133 La seconde partie du r cit retrace l installa tion de ce groupe denkyra qui essaime dans toute cette partie du territoire ivoirien s tendant depuis la r gion du Sanwi jusqu au Moronou en passant par l Ind ni Ce r cit ne repr sente qu une des multiples versions qui circulent aujourd hui en pays agni PAULME D Filiation et classes d ge dans le sud de la C te d Ivoire in Echanges et Communications M langes offerts Claude L vi Strauss Paris Mouton 1971 pp 347 369 Les rives des lagunes qui s tendent dans le sud est de la C te d Ivoire jusqu Grand Lahou sont occup es par de multiples petites soci t s g n ralement regroup es sous le terme de soci t s lagunaires Cette analyse portant sur le principe de filiation et de classe d ge de ces soci t s montre d une part quels en sont les traits communs et d autre part ce qui fait Te r originalit propre Comme dans presque toutes les populations du r meau akan la filia
104. cative ne doit pas tre consid r e a priori comme un instrument privil gi obligatoire la radio doit jouer un r le important car elle pr sente l avantage de s adresser aux popu lations dans leurs langues Les jeunes doivent s adonner des activit s pratiques sur un terrain exp rimental ou sur l exploitation familiale avec ou sans moderni sation des moyens de production MONNIER Y 11 tait une fois Ay r mou Un village du sud Baoul Annales d l Universit d Abidjan 1969 S rie G Ethnosociologie 1969 I fasc 1 139 p Ay r mou situ sur l axe Abidjan Bouak au KM 180 est un village de contact for t savane de 532 habitants L tude de la pyramide des ges de ses habitants r v le une croissance relativement harmonieuse une 90 82 importante plus grande des femmes jusqu 45 ans et une forte proportion de jeunes soit 44 de la popula tion totale Malgr de nombreux apports ext rieurs le fond de la population reste baoul en majorit animiste Du point de vue sanitaire cette population est relati vement saine malgr la pr sence de quelques l preux pianiques et onchorcerquiens L auteur d crit la vie quotidienne des habitants d Ay r mou alimentation soins du corps parure et habillement loisirs les techniques de construction et les co ts de la maison traditionnelle et de la maison moderne enfin les travaux des hommes dans 1es champs Le terroir est double
105. ce la nou velle situation cr e par l introduction des cultures industrielles telles que le caf ier et le cacaoyer I1 observe comment d s l application des m thodes cultu rales modernes le paysan devenu planteur peut tre amen un v ritable bouleversement de ses habitudes et se voir m me oblig quelques r adaptations de son propre psychisme sans parler de r percussions d ordre conomique les plus d cisives en l occurence Au cours de ce processus de transformation on constate le d peuplement de certaines r gions productri ces de caf et le drainage du courant migratoire de cette sorte conduit fatalement vers les grands centres c est dire vers la zone urbaine D o un dangereux d s quilibre d mographique et une sensible r duction de la main d oeuvre agricole indispensable pour l entretien des cultures vivri res I s op re ainsi non sans inconv nients un passage progressif de l conomie communautaire de type ancien une conomie mon taire selon le mod le occiden tal Dans la seconde partie du livre l auteur porte son attention sur l affaiblissement des structures coutumi res r sultant des innovations mat rielles pr c demment tudi es Ainsi l excision rituelle suivie d une pr pa ration initiatique pour la vie civique de la femme bien qu elle garde un caract re obligatoire subit de nombreux changements dans sa structure traditionnelle et perd de sa rigueur primitive
106. chasse collective ou individuelle est pra tiqu e couramment dans les territoires de la C te d Ivoire et de Haute Volta En dehors du fusil de traite les arcs et les fl ches sont tr s utilis s dans deux r gions bien d finies Ces armes peuvent tre ramen es deux types l arc lobi et l arc gu r De nombreuses tribus pr parent les chiens pour la chasse en leur administrant des drogues dont les auteurs donnent plusieurs formules Avant de partir et au cours de la chasse l indig ne consulte les f tiches il se sert de diff rents gris gris destin s conjurer le mauvais sort titre d exemple les auteurs insistent sur les f tiches balib et boura description pr pa ration du f tiche sacrifices rituels jours fastes et mode de consultation ador s par les Abron et donnent des formules de gris gris base de v g taux Ils num rent ensuite certaines croyances relatives au gibier 82 69 A c t de la chasse individuelle la chasse collective est de pratique courante elle a lieu dates fixes selon un protocole d fini par le droit coutumier Comme les arcs et les fl ches les poisons sont de deux types le type lobi et le type qu r Les formules tr s complexes comprennent souvent plus de six plantes Vingt cinq formules de poisons recueillies sur place par les auteurs au cours d une mission d tude de la pharmacop e indig ne en C te d Ivoire et Haute gt Volta so
107. ci t et en particulier la mani re dont sont constitu es les communaut s locales l auteur analyse d abord ces unit s sur le plan territorial puis les rapports entre groupes territoriaux et groupes de descendance Les unit s territoriales ont avec les unit s de descendance gt des rapports qui peuvent se ramener trois types l unit territoriale coinc de avec une unit de descendance l unit territoriale comprend plusieurs unit s de descendance l inverse une unit de descendance est r partie sur plusieurs unit s territoriales Pour d gager les constances du syst me de correspondance d inclusion et de recoupement l auteur tudie six villages dont il examine successivement les rapports avec les autres unit s territoriales tribus aires matrimoniales et avec les groupements de descen dance clan lignages L auteur pr sente en conclusion un tableau synth tisant toutes les donn es de son expos 88 95 ETIENNE P et M L migration baoul actuelle Les Cahiers d Outre Mer 1968 n 62 pp 155 195 Pr s du quart de la population baoul se trouve l heure actuelle install e d une fa on plus ou moins durable hors de son habitat traditionnel Cette migra tion s effectue aussi bien en milieu rural sur les plantations de caf ou de cacao qu en milieu urbain A cela s ajoutent des d placements saisonniers importants qui dra nent chaque ann e entre juin ju
108. cial La femme joue un r le tr s important dans la soci t gouro Charg e express ment de certains travaux culture du riz cuisine elle permet l largissement de la famille elle est donc un signe de richesse polygamie Chaque pouse doit recevoir une dot de son mari si celui ci d sire que ses enfants lui soient reconnus Sur le plan politique le peuple gouro est divis en tribus qui forment des ensembles judiciaires et militaires organis s et poss dant des territoires bien d limit s La guerre a pour but la r gularisation des rapports sociaux elle n a pas de fonction conomique d enrichissement La colonisation a boulevers les structures traditionnelles les plantations s individualisent les cultures industrielles se d veloppent l introduc tion de la monnaie entra ne l accroissement des changes Avec l instauration du salariat une nouvelle hi rarchie sociale est cr e sur des bases moins communautaires et la soci t gouro traditionnelle s efface peu peu pour s int grer dans le syst me capitaliste international ls L int r t de cette tude r side en ce que l auteur d passe le cadre purement descriptif d une monographie Il tente de cerner la pertinence de certaine notions conomiques richesse monnaie appliqu es aux soci t s d auto subsistance d analyser les m canismes de passage de ce type de soci t une soci t int gr e dans un cadre conomique international les c
109. cial particulier castes D autre part la richesse est pour eux l un des princi paux fondements du prestige 44 32 33 BERNUS E Notes sur l histoire de Korhogo Bulletin de 1 I F A N 1961 S rie B XXIII n 1 2 pp 284 290 La version de l histoire de Korhogo que pr sente M Bernus a t recueillieen octobre 1958 Korhogo aupr s de K r mori et de Mamourou Coulibaly fr res cadets du chef sup rieur Gbon Coulibaly le r le d interpr te tait assur par Ti ba fils de Gbon Il s agit donc de la version officielle de la famille r gnante Le r cit livr tel quel retrace bri vement l histoire de Korhogo depuis sa fondation par Nanguin gt jusqu l arriv e de la colonne fran aise L auteur donne en conclusion l ordre de gt succession la chefferie apr s Gbon Coulibaly COTE D IVOIRE Plan Minist re Essai de monographie d un village de savane Diamelassou par P et M Etienne B Fride C Le Chau P Pezet G Riou et C Ripailles in C te d Ivoire Plan Minist re Etude r gionale de Bouak 1962 1964 Abidjan Minist re du Plan 1966 document 4 136 p A quelques kilom tres de Bouak le village de Diamelassou est situ dans la savane ouverte au centre de la zone de transition des climats sub quatorial forestier et tropical Le sol enti rement d frich est cultiv sur sa partie la plus fertile Le village servit de r servoir de main d oe
110. colarisation T l vision ducative 209 Epargne 119 ETIENNE M 31 33 47 88 ETIENNE P 8 27 31 33 47 69 76 77 86 88 115 158 184 Etranger statut de 1 83 Ew 116 Exode rural 28 88 186 Voir aussi Migrations Famille 10 25 52 64 91 92 120 197 Femme 36 46 92 104 110 118 120 151 196 FERRARI A 30 85 138 188 F tichisme 18 38 43 44 68 FIELD E 108 134 Formation professionnelle 80 178 FOSTER Ph 39 FRANCE Coop ration Secr tariat d Etat charg de la 10 Francophonie 10 97 134 156 Fresco 129 FRIDE B 31 33 166 170 Fun railles 34 44 90 154 GAULTHIER M 108 GERARD R 178 GERARDIN B 100 101 GERVAIS J 104 GIBBAL J M 40 GIRARD J 44 93 GLARDON M 17 Godi 13 42 90 Gouro 7 683 67 87 111 168 191 Grand Bassam 58 Griot 45 136 GRIVOT R 41 GROTTANELLI V L 50 210 Gu r 159 160 161 185 Gu risseur 9 38 112 Guerre 21 121 159 160 161 GUYON M de 102 Habitat 4 7 25 55 81 109 122 132 133 165 167 192 193 195 197 HAERINGER Ph 192 193 194 195 Harrisme 29 93 123 153 H ritage 14 52 53 Voir aussi Parent Propri t fonci re HIMMELHEBER H 2 185 Histoire 32 48 57 72 190 HOLAS B 6 29 43 49 67 72 73 79 84 99 118 139 147 154 157 168 177 187 HOSSENLOP 31 Ind ni 15 22 60 190 Individualisme 10 Information 10
111. coordonn rent les actions des diff rents services administratifs vocation rurale La m me ann e fut cr e la Caisse Nationale du Cr dit Agricole Ces efforts furent couronn s par des am lio rations culturales certaines mais de nombreux pro bl mes techniques restent encore aujourd hui sans solution I1 faut entreprendre rapidement une action commerciale et s engager nouveau dans le processus d encadrement des agriculteurs DELAFOSSE M Le roman de l araign e chez les Baoul de la C te d Ivoire Revue d ethnographie et des traditions populaires 1920 n 8 pp 197 218 L araign e est pour les Baoul un personnage analogue celui de renard pour les Fran ais ou du li vre pour les peuples soudanais un personnage r ellement populaire et tr s caract ris Monsieur Kenndeoua l araign e personnifie la ruse grossi re et malfaisante laid avare et paresseux il est aussi malin et rus mais ne l est pas avec finesse et l on se r jouit ses d pens Ce sont quelques uns des contes de l araign e que l auteur relate ici L araign e sa femme et le serpent python L araign e et l hy ne L araign e et la biche grise L arai ign e et les deux marmites Le ciel l araign e et la mort L araign e et les palmistes du ciel Comment l araign e devint un insecte 162 165 COTE D IVOIRE Plan Minist re Un centre semi urba n Toumodi El ments d tude monograp
112. ctacle dont Tes acteurs seraient l Etat les maires Au niveau personnel le d veloppement est li l instruction et au gain d argent qui permet d am liorer la vie d tre libre par rapport au village et la famille Bien que valoris par les interview s le d veloppement est source de nombreuses difficult s li es aux probl mes du travail de l argent de l exode rural des transformations du monde rural En ce qui concerne les transformations sociales attitudes l gard de la coutume et des traditions attitude individualiste par rapport la famille trois types d attitude se d gagent ceux qui tentant de participer au d veloppement ne rejettent des traditions que ce qui leur para t constituer un frein ceux qui se r fugient dans les traditions comme r ponse leurs probl mes d adaptation ceux enfin qui pense t ne pouvoir s adapter qu en renon ant totalement aux traditions L adoption du fran ais comme langue officielle rencontre une adh sion massive et les jeunes qui ne le connaissent pas expriment le d sir de l apprendre Dans l ensemble ils manifestent galement le besoins de se familiariser avec le monde moderne et d en asSimiler les normes Le besoin d information est largement ressenti 20 11 NIANGORAN BOUAH G Les Abour une soci t lagunaire de la C te d Ivoire Annales de l Universit d Abidjan S rie D Lettres et Sciences Humaines 1965 I pp 37 172 cro
113. ctionnement concret des r gles matrimoniales et le r seau complexe de relations qui s tablissent ce propos Une solidarit fondamentale unit le mariage et la guerre la majorit des guerres a pour origine une histoire de femme et tout mariage est vu comme une agression du groupe du mari envers celui de la femme Ainsi l univers se divise en deux h misph res celui des fr res auxquels on ne peut faire la guerre mais dont on ne peut pouser les filles celui des trangers auxquels on peut faire la guerre et dont on peut pouser les filles 35 47 Un syst me d alliance tente de r pondre la contradiction entre la n cessit d avoir beaucoup de villages fr res pour assurer la d fense et celle de trouver dans le voisinage des villages o l on puisse choisir sa femme Dans la plupart des villages dida on trouve un lignage consid r comme propri taire de la terre L a n de ce lignage statue sur l installation d tran gers et les conflits clatants entre lignages d origine diff rente La soci t dida conna t peu de pouvoir politi que centralis certaines l gendes t moignent qu elle se m fie de la domination et du commandement en g n ral En cas de d lit ou de conflit c est l assembl e des hommes qui rend la justice en cherchant essentiellement l apaisement pour pr server l unit de la communaut NIANGORAN BOUAH G Calendriers traditionnels et concept de temps Bulletin d inform
114. d actions progressives au d but peu contraignantes et ressenties par les int ress s comme une aide directe groupement d achat etc puis par la suite plus radicales formation profession nelle En effet l Etat pourrait agir au niveau du financement en favorisant la location pour les artisans de locaux bien con us et en tablissant des syst mes de cr dits sp cialis s pour les artisans au niveau de l approvisionnement en mati re premi re et de la commercialisation des produits r alis s en cr ant des coop ratives et en favorisant l artisan au niveau des adjudications publiques Au niveau de la production l artisan devrait avoir la possibilit de louer l heure dans des atelierscommuns des machines modernes et de livrer des articles semi finis auxquels des sp cialistes donneraient la derni re main Pour viter le d veloppement anarchique d un artisanat de basse qualit et encourager une gestion saine une Direction de l Artisanat rattach e au Minist re du Plan pourrait s attacher former des conseillers animateurs de bon niveau capables d aider les artisans dans leur entreprise L tude se poursuit par une s rie de monographies par branches et professions avec les perspectives de d veloppement de chaque cat gorie et un bref aper u de l organisation de l artisanat au S n gal Cameroun Tunisie Maroc MIEGE J Notes de toponymie baoul Etudes burn ennes 1954 III pp 131 140 Apr s a
115. de est consacr e aux termes de l alliance et leurs variations En effet leur usage varie d une part en fonction de 1 interpr tation personnelle par les divers locuteurs des prin cipes qui en r glent l utilisation et d autre part d une tribu l autre dans le cadre de deux syst mes fondamentaux syst e oriental syst me occidental L tude claire et compl te de M et Mme Etienne est accompagn e de nombreux sch mas et tableaux explicatifs 48 63 NIANGORAN BOUAH G Les Ebri et leur organisation politique traditionnelle Annales de l Universit d Abidjan 1969 s rie F Ethnosociologie 1969 I Fasc 1 pp 51 89 Les Ebri sont des lagunaires Ils se situent au Sud de la C te d Ivoire autour de la lagune qui porte leur nom Cet important plan d eau va de Grand Bassam l est au canal d Assagni l ouest Ils sont p cheurs et paysans L auteur tudie successivement les caract res fondamentaux du village bri l histoire de ce peuple et son organisation politique Dans l ensemble les Ebri habitent de gros villages organis s le long d une art re centrale pro pres et g n ralement situ s sur une minence ce qui explique en partie le manque d eau dont souffrent la plupart Chaque village petit ou grand poss de trois difices religieux glise catholique temple protes tant et temple harriste Les akub villages sont divis s en trois akrobu quartiers do
116. de fabriquer certains l ments de confort recherch s par les paysans dont le niveau de vie s l ve les cours par correspondance de 1 INADES et le Service Civique qui vise former des paysans mod les ayant assimil les techniques agricoles modernes Le d veloppement conomique a une influence directe sur les mentalit s c est pourquoi diverses m thodes d intervention ont t mises au point intervention directe de l Etat intervention par encadrement des exploitations individuelles interven tion par encadrement avec prise en charge de l ensem ble de l exploitation secteurs pilotes de pr vulgari 18 oy sation agricole et surtout l intervention visant la fois la modernisation de l agriculture et la trans formation des structures sociales Cette derni re sorte d intervention comprend plusieurs organismes la Compagnie Internationale de D veloppement Rural CIDR qui a cr plusieurs centres de formation d animateurs ruraux les Maisons Familiales d Apprentis sage Rural MFAR qui forment les jeunes hommes et femmes certaines techniques agricultures levage biologie hygi ne 1a JAC les Clubs Avenir r alisations conomiques sociales et culturelles qui ont d j touch de nombreux villages Les mouvements et associations de jeunesse regroupent environ 30 000 personnes scoutisme Jeunes du Bandama Union de la Jeunesse Protestante elles visent former la personnalit des jeune
117. des r cits historiques cont s par les anciens du village DU PREY P Histoire des Ivoiriens naissance d une nation Abidjan Imprimerie de la C te d Ivoire 1969 237 p Pr fac par M Bony Ministre de l Education Nationale de C te d Ivoire ce livre relate l histoire de la C te d Ivoire depuis la nuit des temps jusqu la naissance de la nation ivoirienne Cet ouvrage a t divis en quatre livres traitant chacun d une p riode de l histoire Le premier livre voque les premiers peuplements de C te d Ivoire S adressant directement aux Ivoiriens M du Prey leur r v le quels ont t leurs anc tres quelles ont t les origines de leurs cout mes comment se sont organis s et stabilis s les mouvements de populations Ce livre recouvre la p riode du Moyen Age de la C te d Ivoire p riode pendant laquelle les rares populations ont v cu en vase clos sans laisser grand vestige de leur existence jusqu au moment des grandes invasions et des premiers brassages ethniques Le second livre relate les premiers moments de la colonisation fran aise et islamique passant en revue les diff rents pays o la France s est install e 1893 L auteur analyse ainsi la structure sociale et religieuse des soci t s touch es par l invasion fran ai se et indique quelles ont t les r actions des pouvoirs cout miers face aux repr sentants du pouvoir fran ais Poursuivant l examen des territoires occup s l a
118. dix grands groupes ethniques six autochtones o les Abron sont en majorit quatre trangers o pr dominent les Volta ques Il s agit d une population jeune 98 de moins de 50 ans peu qualifi e et cherchant moins une reconversion professionnelle qu une capitalisa tion rapide Les c libataires y sont plus nombreux qu en milieu rural de m me que les analphab tes du fait de la pr sence de travailleurs venant d autres secteurs d habitation d Abidjan Dans une seconde partie l auteur tudie l habitat et la famille Les habitants actuels de Koumassi se sont tablis pour trois sortes de raisons soit parce qu anciennement log s l emplacement du nouveau port de p che ils ont t oblig s de quitter les lieux soit en raison de conditions de logements int ressantes qui taient faites soit parce qu ils avaient des relations de parent ou de camaraderie sur les lieux L unit r sidentielle de base est la concession On distingue Koumassi trois cat gories de concessions les villas qui repr sentent le type de l habitation moderne construites en dur et poss dant les installations d hygi ne sont occup es par des intellectuels ou par des immigrants ayant r ussi on en compte une cinquantaine Les concessions satur es ne laissant plus d es pace pour une cour int rieure ne poss dent ni installations sanitaires ni cuisine individuelle Les attitudes face au confort sont dichotomis es entre ceux
119. dopt e par la soci t ivoirienne l gard des femmes est analys e travers trois dimensions principales l ge du mariage la promotion sociale et l ducation de la femme et enfin la distribution du pouvoir dans la famille 121 125 Les r sultats de cette tude montrent que la modification de ces variables est souvent source de tensions et de conflits Dans l ensemble le mari reste encore la figure d autorit dominante PAULME D Le guerrier sa place dans une pens e africaine hier et aujourd hui Journal de psychologie normale et pathologie 1960 n 3 pp 275 289 Les principales activit s des B t taient jusqu l arriv e des Europ ens la chasse et la guerre Entra n s d s leur plus jeune ge la lutte ce n est que vers 30 ans une fois mari s que les hommes participaient aux exp ditions guerri res arm s de fusils pierre de lances ou de couteaux Lorsque les villages se livraient bataille l exp dition offensive exigeait un protocole pr cis consultation du devin construction d une habitation interdite aux femmes o vivaient les guerriers pendant les sept jours qui pr c daient l op ration d ctaration de leur intention l adversaire par l interm diaire d un de ses neveux ut rins 11 suffisait pour assurer la victoire d une embuscade de quelques prisonniers ou de deux ou trois tu s Le camp vaincu d l guait un neveu ut rin comme messager de paix et la
120. drames chapitre 29 La musique Description des principaux instruments et r flexion sur l avenir de la musique populaire chapitre 30 Jeux verbaux R citations probl mes devinettes chapitre 31 Enigmes devinettes et proverbes chapitre 32 Les contes chapitre 33 Th tre musique po sie chapitre 34 Les associations L auteur consid re plus particuli rement le r le des soci t s secr tes de Korhogo souligant la part impor gt tante consacr e au jeu au sport et l ducation morale La description que donne Ch B art de chaque jeu est extr mement d taill e elle comprend outre les r gles du jeu de nombreux dessins ou photographies BEART Ch D une sociologie des peuples africains partir de leurs jeux Bulletin de 1 I F A N S rie B 1959 XXI n 3 4 pp 271 328 BEART Ch Recherche des l ments d une sociologie des peuples africains partir de leurs jeux Paris Pr sence africaine 1960 151 p Re dition remani e de l article ci dessus 183 183 L auteur tudie l volution de la significa tion des jeux dans les soci t s africaines Il tablit une classification en applicant les m mes crit res aux institutions et aux jeux tous deux r pondent aux m mes imp tsions l ag n ou m rite l al a ou risque la mimicry ou vasion par imitation et l1l ilinx ou go t du vertige Les jeux sont l imitation des institutions
121. e l urbanisme on am nagera de grands centres et des ensembles ruraux 120 114 115 COTE D IVOIRE Jeunesse ducation populaire et sports Minist re Promotion sociale en mileu rural au niveau du premier degr et d bouch s de cette promotion Abidjan Minist re de la Jeunesse de l Education Populaire et des Sports 1968 12 p multigr Dans l ensemble les jeunes aspirent une certaine autonomie Re us au CEPE ou analphab tes ils migrent vers la ville o ils pensent trouver du travail ou des coles pour les accueillir ce ph nom ne tant surtout manifeste chez les filles Deux probl mes majeurs se posent alors le nombre r duit de d bouch s dans les villes et la p nurie de main d oeuvre dans l agriculture qui ne favorise gu re l adaptation aux structures modernes I faut donc alphab tiser d mys tifier le CEPE et multiplier les Centres de Formation Professionnelle Diverses actions ont t entreprises dans ce sens mais elles demanderaient tre coordonn es par une commission permanente de la promotion sociale II faut toutefois noter que certains secteurs requi rent une priorit d action et en particulier la formation des populations rurales l extension des services sociaux aux zones rurales la construction de logements la multiplication des Maisons de Jeunes enfin l faut tenter de d velopper des m tropoles r gionales et des centres secondaires en vue de maintenir les popul
122. e 17 me si cle la r gion fut habit e par des S noufo et des Gouro auxquels vinrent se m ler des Malink puis des Akan Au 18 me si cle des Asabou Ashanti vinrent jusqu aux environs de Bouak C est vers 1910 que ces peuplades install es commenc rent d velopper le commerce de l or et des pagnes Le 19 me si cle a donc t une p riode d intense activit commerciale entra nant un large brassage intertribal auquel s ajout rent les Ab L essaimage des populations sur ce vaste territoire fit s effondrer les structures politiques mais l l ment religieux n en fut que renforc A partir de 1860 avec les Haoussa puis Samory un nouveau courant s tablit fond sur le commerce des esclaves s noufo Apr s la capture de Samory par les Fran ais l emprise de ces derniers se fit plus forte toutefois ils eurent vaincre les soul vements des tribus baoul jusqu en 1910 Les Fran ais exploit rent alors les mines aurif res cr rent une structure politique De nombreux march s furent implant s l imp t officialis des corv es impos es C est vers 1930 que l on situe de nouvelles migrations d ordre socio conomique Les causes en furent l introduction des cultures d exportation et le d veloppement de l infrastructure administrative Le Nord et l Est se d peupl rent au profit des zones de for t tr s fertiles Les migrants sont des hommes et des femmes de 25 35 ans ils restent fortement li s le
123. e garde une mentalit tradition nelle par rapport son travail scolaire liant magie et chec L cole favorise l exode rural d une part cause de son inad quation au milieu rural d autre part cause du mod le social du fonctionnaire urbain qui lui est attach 86 93 ETIENNE P Avant propos sur l tude des syst mes matrimoniaux Abidjan ORSTOM s d 25 p multigr bibliogr Cet article est une critique de la notion d change g n ralis des femmes de Claude L vi Strauss Pour l auteur la r ciprocit implique n ces sairement la non r ciprocit les hommes n changeant pas seulement leur production entre eux mais tant galement eux m mes objets d changes il donne ce propos l exemple du mariage alladian o les int ress s s enrichissent en femmes et leurs voisins en biens Il attribue cette position intellectuelle l cole de Durkhe im Mauss dont le souci est de saisir la r alit sociale sous ses aspects int gratifs et harmoniques refusant des contradictions I signale galement l ambiguit de la notion d change en effet comme le montre E Terray la compensation matrimoniale n est pas le strict quivalent d une femme et peut tre utilis e d autres fins capitalisation IT cite enfin en la r interpr tant l analyse du mariage kachin de Leach Les Kachin sont constitu s en trois classes non compris les captives chefs aristocrates roturiers les f
124. e qui serait une compen sation des sacrifices consentis pour les tudes D o une source de conflits qui peuvent na tre dans une famille polygame o les co pouses du p re estiment que leurs propres enfants sont sacrifi s par rapport au sco laris Les sanctions de ces conflits sont d ordre conomique mais bien souvent font entrer en jeu la magie agressive ou la mal diction que les scolaris s ressentent d autant plus vivement que malgr leurs tudes et leurs habitudes de vivre hors du contexte familial leurs r f rences aux normes et croyances traditionnelles sont constantes Les descolaris s par crainte de se faire r cup rer par la soci t traditionnel le en s loignant du milieu familial voient leurs r seaux de relations s appauvrir dans le Nord quand cet loignement s op re la rupture est d finitive Un programme d ducation t l visuelle ne doit pas omettre de replacer ces jeunes individus scolaris s et descolaris s dans leur contexte la fois tradition nel et moderniste Pour viter les conflits entre g n rations et les conflits entre groupes de jeunes des diff rentes cat gories pour tenter de rapprocher jeunes et adultes au sein du village la t l vision scolaire doit permettre par une formation post scolaire destin e aux adultes et aux descolaris s l volution de l ensem ble de la soci t 41 55 GRIVOT R Agboville Esquisse d une cit africaine noire Etude
125. ellule familiale habitats paysages agraires L tude des paysages agraires insiste sur le r le important jou par la densit de population en mati re de cultures La seconde partie est consacr e plus sp ciale ment l tude des diff rents syst mes de culture et aux techniques employ es domaine de culture itin rante les cultures de case et les rizi res Parmi les instruments aratoires utilis s par le paysan s noufo le plus typique est le tiva appel aussi daba sorte de houe grosse lame de fer r serv eaux hommes Lors de la d forestation d un nouveau champ le S noufo pargne deux esp ces d arbres l arbre karit et le Mn r Toute la vie agricole du paysans s no fo est d termin e par un calendrier dont l auteur donne un bref aper u Les deux derni res parties de l tude de M Coulibaly se placent dans une perspective de progr s agricole Apr s avoir tudi les diff rents obstacles au progr s r gime des terres et organisation sociale domin e par la g rontocratie l auteur indique quels sont les moyens de promouvoir une agriculture mieux adapt e au pays s noufo Le texte de l tude est accompagn de nombreuses cartes et photographies 26 5362 PAULME D Premi re approche des Ati C te d Ivoire Cahiers d tudes africaines 1969 VI n 21 pp 86 120 L auteur d crit le milieu g ographique et l organisation politique et sociale des Ati il mo
126. emmes circulent dans le sens inverse Si la redistribution des biens se fait lors de f tes somptuaires Leach ne dit pas comment se fait la redistribution des femmes P Etienne fait intervenir les captives Ainsi s il existe une r gle du jeu matrimonial elle ne vise pas n cessairement promouvoir la r ciprocit l auteur signale ce propos la signification id ologique de l quivalence dans l change cachant la d possession mais aussi la capitalisation l accumulation la maximalisation des avantages 94 87 DELUZ CHIVA A Villages et lignages chez les Gouro de C te d Ivoire Cahiers d tudes africaines 1965 V n 19 pp 388 4652 L ethnie gouro comporte cinquante tribus groupements territoriaux comprenant plusieurs villages D une fa on g n rale les tribus tendent se d finir en termes de clans En effet quand une unit tribale s est constitu e et vit sur le m me territoire depuis une p riode assez longue pour que compte tenu des r gles d exogamie le champ des alliances matrimo niales licites l int rieur de la tribu soit satur ses membres tendent rationaliser cette situation et l exprimer par une r gle d exogamie tribale Les Gouro proposent un exemple particuli rement int ressant de cette relation entre l organisation territoriale tribu et la parent clan Pour d celer es rapports de la territorialit et de la parent aux autres niveaux de la so
127. en bloc En conclusion l auteur insiste sur le caract re tranger l cole invention de Blancs enseignement de Blancs et trange par la langue et l absence de liens entre vie de l cole et vie la maison de l cole L enfant ne peut tirer v ritablement profit d un enseignement souvent inadapt qui pour lui semble tre la porte vers un avenir brillant Angoisse et solitude sont le lot de l l ve en ville solitude aussi de l adolescent au village en marge de soci t traditionnelle admir et aussi jalous par elle qui est consciente des mutations dont l l ve est souvent le promoteur et le b n ficiaire Une red finition des rapports entre parents et enfants est n cessaire de m me qu entre homme et femme comme l ana lyse l auteur en tudiant la situation nouvelle cr e par la scolarisation de la femme En annexe le r cit de la d couverte de la capitale par un villageois HOLAS B Inscriptions sur les v hicules automobiles Abidjan Notes africaines 1952 n 54 pp 46 47 En R publique de C te d Ivoire comme ailleurs en Afrique subguin enne les v hicules de transport en commun notamment portent des inscriptions d inspi ration religieuse ou de nature profane plus ou moins amusantes Ces critaux illustrant tous la pens e populaire pr sentent de ce fait un grand int r t pour la sociologie L article contient en les classant et les commentant un certain nombre de d
128. entes de leur tradition et de leurs int r ts de leur puissance mat rielle et morale parties d un syst me politique fait d quilibre sans cesse mouvant entre des forces diverses La vie politique des Adioukrou ponctu e par les assembl es aux diff rents niveaux conna t des moments forts comme le sacre des gouvernants tous les huit ans au terme de l initiation d une classe d ge l ascension au pouvoir d une nouvelle classe li e l v nement d une jeune classe la citoyennet r g n re la soci t enti re 148 151 L analyse de la constitution des biens publics de leur gestion et de leur utilisation met l accent sur le caract re collectiviste de l Adioukrou et de la force qu il tire de cette unit en vue du bien commun r novation et modernisation des villages Ces objec tifs de la politique adioukrou peuvent se ramener six l accroissement de la population des richesses la paix la libert l unanimit la gloire Les guerres alliances et changes commerciaux ont t les moyens de cette politique tant int rieure qu ext rieure Les domaines du politique et du sacr s interp n trent On assiste une lutte constante contre la sorcellerie et la pratique de l ordalie et une int gration parfaite de l homme cette soci t par une ducation civique et morale La comparaison des l ments de base des soci t s classes d ge de la Basse C te d Ivoire permet de conc ure la
129. ervice 155 173 COTE D IVOIRE Plan Minist re 4 23 28 31 33 36 37 46 51 80 100 101 102 103 105 106 107 108 134 141 151 163 165 166 167 170 172 191 194 196 197 208 COULIBALY S 25 Coutume juridique 64 94 CRAPUCHET S 91 Croyances 21 38 43 82 90 94 Voir aussi Culte Divination F tichisme Magie Mythe Religion Rite Sorcellerie Culte 27 29 49 124 Culture vivri re 194 Dan 2 43 136 175 DEGRI DE DJAGNAN R 13 De ma religion 29 93 179 DELAFOSSE M 164 DELPIANO P 108 DELUZ CHIVA A 63 87 D mographie 28 31 103 108 188 197 Voir aussi Exode rural Migrations Peuplement histoire du Denkyra 130 Diabo et r gion 28 196 Diamelassou 33 Dida 34 42 66 138 142 188 191 Di lt 128 Diff renciation sociale 7 76 116 Dimbokro et r gion 31 Diouta 53 65 106 189 Divination 38 44 127 Djimint 4 dot 7 13 34 53 Voir aussi Mariage Droit 52 64 92 174 Voir aussi Coutume juridique DUPIRE M 53 DU PREY P 57 Eau dieux d 82 Ebri 48 Eclipse 65 Economie 4 7 55 72 96 100 101 105 108 152 153 158 170 Voir aussi Agriculture Artisanat Commerce Transports Edjro Josu 9 Education 3 10 78 80 91 116 125 138 Voir aussi Alphab tisation Animation Enseignement Information Scolarisation EKANZA S P 130 Enfant 3 5 Enseignement 20 39 85 116 125 155 Voir aussi Education S
130. es quipements cr er PAULME D Une religion syncr tique en C te d Ivoire le culte deima Cahiers d tudes africaines 1962 n 9 III 1 pp 5 90 8 pl La religion lalou du nom de sa fondatrice est apparue vers 1942 en pays dida C est un des nombreux mouvements de revitalisation qui apparaissent en Afrique noire engendr s par les bouleversements conomiqueszet qui t moignent du d sir d un renouveau de toutes les valeurs religieuses et sociales La fondatrice du culte d ima deima d signe le ruisseau o l on puise l eau servant au rituel Marie Lalou 1915 1951 femme mari e sans enfant re ut au cours d un songe l interdiction de poursuivre la vie conjugale et un flacon d eau destin e prot ger ceux qui la boivent avec un coeur pur des m faits des sorciers Elle commence pr cher que nul ne doit vouloir de mal 179 son prochain et distribuer l eau miraculeuse Elle est pers cut e jusqu au jour o innocent e par le Gouverneur elle voit affluer des adeptes Le culte deima est actuellement r pandu dans tous le sud de la C te d Ivoire Avant sa mort elle a d signe une femme Princesse G nis pour lui succ der au village de Grobaridou 40 km au sud de Lakota Une autre femme Bl Nahi dont l auteur donne la biographie est l origine d une dissidence localis e dans la r gion de Daloa Toutes trois ont abandonn la vie conjugale La religion deima fa
131. es 1964 n 104 pp 113 116 NIANGORAN BOUAH G Poids peser l or Un aspects de 1a pens e philoso phique et scientifique africaine en C te d Ivoire avant la colonisation Pr sence africaine 1963 XEVI pp 202 220 THOMASSEY P Autour des poids d or ashanti baoul in l re Conf rence internationale des africanistes de l Ouest Dakar 1950 Tome 2 Paris Maisonneuve 1951 pp 281 289 146 150 gt Les poids baoul peser l or sont l oeuvre des populations ashanti Il en existe deux sortes les poids proverbes et les poids figure g om trique De fabrication locale ces poids sont en laiton ou en bronze diff rents proc d s de fabrication sont utilis s fonte la cire perdue moule d argile moulage sur le vif Les figurines ont des fonctions pond rales tran sactionnelles et messag res Ce sont de v ritables oeuvres d art qui pr sentent un int r t scientifique Dans les transactions deux poids sont utilis s les taku poids m les ou forts pour l achat et les ba poids femelles ou faibles qui sont un mod le r duit des premiers pour la vente La diff rence entre ces deux poids repr sente le b n fice r alis ou l int r t s il s agit d un pr t L unit qui sert de base au syst me pond ral m tallique est la graine de l abrus ou damba la taku vaut trois graines et la ba en vaut deux L origine de ces poids est sujette contes tation cert
132. es cr ant entre eux des liens troits donne conscience la femme d appartenir une organisation pr te la soutenir on pourrait envisager l hypoth se de s en servir des fins de d veloppement conomique et social le d tant alors utilis ccomme instrument de diffusion d un enseignement pu riculture hygi ne artisanat ETIENNE P et M Terminologie de la parent et de l alliance chez les Baoul L Homme 1967 VII n 4 pp 50 76 14 fig 3 tebl Les mat riaux pr sent s dans cette tude ont t r unis dans le cadre de l Enqu te r gionale de Bouak organis e par les Minist res du Plan et des Finances de C te d Ivoire 1962 1964 Dans une premi re partie consacr e aux termes de la parent les auteurs d finissent les termes l mentaires de r f rence dont dispose l Ego baoul pour d signer les personnes avec lesquelles il a des liens biologiques La terminologie baoul est essentiellement fond e sur les principes des milieux g n alogiques et tend recouvrir la totalit de la parent biologique Mais il existe des formules duelles et des termes sp ciaux qui permettent de distrnguer les ut rins des autres cat gories de parents En fait la nomenclature baoul semble partag e entre la tendance classificatoire et des exigences descriptives corcespondant une structure de la parent o les relations ut rines sont privil gi es La Seconde partie de cette tu
133. es d information et statistiques Paris B C E A 0 BULLETIN INTER AFRICAN LABOUR INSTITUTE Bamako Institut interafricain du travail BULLETIN D INFORMATION ET DE LIAISON DES INSTITUTS D ETHNO SOCIOLOGIE ET DE GEOGRAPHIE TROPICALE Abidjan Universit d Abidjan devenu avec le n 2 de 1968 Bulletin des Instituts de recherche de l Universit d Abidjan uis avec le n 2 de 1969 Bulletin de liaison Au Centre Universitaire de Recherches de D velop pement C U R D 202 BULLETIN DE LIAISON DES SCIENCES HUMAINES ORSTOM Paris ORSTOM Secr tariat des Sciences humaines BULLETIN DE L INSTITUT FONDAMENTAL D AFRIQUE NOIRE S rie B Sciences humaines Dakar IFAN CAHIERS D ETUDES AFRICAINES Paris Mouton LES CAHIERS D OUTRE MER Revue de g ographie de Bordeaux Bordeaux Universit Institut de G ographie CAHIERS ORSTOM S rie Sciences humaines 93 Bondy ORSTOM CULTURES ET DEVELOPPEMENT Louvain Universit de Louvain ECONOMIES ET SOCIETES Cahiers de 1 I S FE A Gen ve Droz ENCYCLOPEDIE MENSUELLE D OUTRE MER Paris ETUDES EBURNEENNES Abidjan Minist re de l Education Nationale Direction de la Recherche Scientifique L HOMME Revue fran aise d anthropologie Paris Mouton JOURNAL DE LA SOCIETE DES AFRICANISTES Paris Mus e de l Homme JOURNAL DE PSYCHOLOGIE NORMALE ET PATHOLOGIQUE Paris Presses universitaires de France MAN The journa
134. et comportements sociaux en Afrique Noire L Homme 1961 I n 1 pp 37 49 11 s agit de r flexions sugg r es par la version b t de trois contes pour rire dont l qui valent a t not chez les Dogon du Soudan Tous trois traitent des probl mes de la paren t de l alliance des rapports entre mari femme parents alli s LEM F H Statuettes fun raires Encyclop die mensuelle d Outre Mer 1952 I fasc 20 pp 110 114 Apr s avoir fait la description d taill e des statuettes fun raires agni de la r gion de Krinjabo l auteur s interroge sur leur signification et leur destination De 15 50 cm de hauteur ces statuettes sont en argile siliceuse cuites la vol e D pourvues de jambes elles ont un corps cylindrique sur lequel s adapte une t te au volume disproportionn que l auteur d crit avec soin Le nom de statuettes fun raires leur a t donn en fonction du lieu sur lequel elles ont t trouv es En effet toutes proviennent d anciens cime ti res situ s dans un sous bois l cart des villages Elles taient de ce fait tr s vraisemblablement des tin es au culte des anc tres 86 76 77 ETIENNE P Formes de mariage et strat gie sociale Abidjan ORSTOM Sciences Humaines s d 14 V p multigr L auteur analyse les rapports existant entre les formes juridiques du mariage et l laboration du statut social soit que le mariage fonde le
135. et troisi me partie de l tude concerne les diff rentes activit s conomiques du village activit s traditionnelles comme la p che ou la culture du manioc cultures commerciales cacao caf Toutes ces activit s sont r sum es bri vement en deux tableaux l un retra ant les principales occupations au cours de l ann e l autre sch matisant la r partition des travaux entre hommes et femmes Les activit s s int grant la vie conomique du village mais pratiqu es par les trar gers qui vivent sur les terres de Tiagba ont t ann xees gt ce second tableau Pour terminer son tude M Bonnefoy se situe dans une perspective d avenir et s interroge sur l volu tion du village incidences des transformations r centes de l conomie sur la vie domestique et quotidienne d une famille de Tiagba 72 56 L article est illustr de photographies et comporte de nombreux sch mas Enfin il convient de souligner l importance de trois annexes joints cette tude concernant la climatologie de cette r gion les termes du vocabulaire usuel a zi utilis par les habi tants de Tiagba et la migration des Tiagba telle qu elle est expliqu e par un r cit traditionnel KIPRE P A De la tradition orale chez les B t La conversion de la tradition orale Bulletin d information et de liaison des Instituts d Ethno Sociologie et de G ographie Tropicale Universit d Abidjan 1967 2 pp 40 44 Cet
136. eut tre ext rieure la sph re des biens th sauris s qui peuvent tre convertis en dots ou captifs La colonisation a introduit des l ments nouveaux court circuitage du r seau commercial existant apparition de nouvelles sources de revenus salariat li es l urbanisation et la scolarisation L essor des cultures industrielles renforce la relation p re fils dans la mesure o elles ne sont pas l objet d une redistribution le fiis travaillant sur la plantation du p re l h ritage maternel se justifie difficilement La distribution du sel devient une activit quasi folklorique Les cultures vivri res restent li es au m nage mais deviennent une source de b n fices importants On assiste actuellement la naissance d un ordre fond sur la fortune du fait de la disparit et de l individualisation des sources de revenus En ce qui concerne l avenir conomique du littoral alladian une enqu te de la SEDES discerne trois goulots d tranglement l incapacit des petits planteurs se d velopper l investissement en Abidjan et non sur place des gains r alis s par de gros planteurs une mauvaise utilisation de la main d oeuvre sur exploitation des jeunes recours la main d oeuvre trang re pas de coop ration Dans le prolongement des cultes traditionnels le harrisme r pond la double n cessit d un culte de la f condit et d une lutte anti sorcier La sorcellerie recouvre tous le
137. fa on surnaturelle 1e don de ma triser certaines mati res ex cutent rapidement et presque automatiquement ces objets les masques et statuettes consid r s par l observateur comme sacr s Mais le masque n a de signification magique et sacr e pour le sculpteur comme pour tout S noufo qu partir du moment o il est compl tement int gr son contexte liturgique ou magique Ceci expliquerait la facilit qu ont les scupteurs s noufo approvisionner un march d art africain de plus en plus florissant et ainsi se reconvertir abandonnant souvent la client le pauvre des villages pour une fabrication presque industrielle D autre part la profusion des masques dans les mus es et collections particuli res s explique aussi par les rejets d objets que l on soup onne tre des supports de magie agressive De l une certaine libert du sculpteur quant au contenu que l observateur voudrait donner au masque Le masque dans le rituel s noufo n est pas le point culminant du rite il n est qu un outil de 1l homme animateur un l ment du spectacle o entrent en jeu le costume l ornementation du masque la musique le chant et la danse L analyse d taill e des diff rents masques s noufo de type zoomorphe aussi bien que de type figure humaine et de leur utilisation am ne l auteur la conclusion suivante quelle que soit l utilisation de ces masques dans le rituel initiatique du poro ou des fins de magie agress
138. famille conjugale dans la formation du lien matrimonial Huit lois r glementent outre le mariage le nom l tat civil le divorce et la s paration de corps la parent et la filiation l adoption les donations entre vifs et les testaments Dor navant l Etat seul peut conf rer la l ga lit au mariage en constatant le consentement des poux et en le consignant dans l t t civil Les emp chements au mariage sont li s soit la limite d ge 20 ans pour les gar ons 18 ans pour les filles soit au respect des r gles concernant la parent et au d lai de viduit de 300 jours La dot est supprim e elle n a plus de raison d tre en tant que preuve du mariage puisque celui ci r sulte d sormais de sa c l bration civile La transgres sion de cette r gle est punie de peines l gales tr s s v res L interdiction de la polygamie et la r glemen tation du divorce tendent assurer la permanence et l unit de la famille conjugale L int r t pratique de cette r forme est de substituer la tradition orale un crit dont l application l ensemble du pays r alise cette unit indispensable l dification et la coh sion d une jeune nation 268 53 DUPIRE M Planteurs autochtones et trangers en Basse C te d Ivoire Orientale Etudes burn ennes 1960 VIII pp 8 237 1 pl bibliogr Partie d un ensemble de recherches sur les migrations vers la Basse C te cette enqu
139. fants et non plus aux neveux ut rins4 et le projet de Code Foncier 1964 qui pr voit l tati sation des terres non exploit es ont contribu acc l rer cette volution Les Dioula eux m mes mirent en valeur des bas fonds mar cageux pour satisfaire leurs besoins alimentaires sp cifiques maTs et surtout riz puis tr s vitesavec l encouragement officiel concr tis par l action de la S A T M A C I dans un but commercial La pr dominance d une agriculture but mon taire a entra n une profonde mutation de la soci t traditionnelle la solidarit familiale et clanique s estompe rendant n cessaire le recrutement d une main d oeuvre salari e et trang re et m me la cession gt de certaines terres titre pr caire m tayage L agriculture reste domin e en pays aky comme dans toute la zone foresti re dense humide de la Basse C te ivoirienne par les cultures de cacao et caf tr s souvent associ es aux produits vivriers m thode archa que r v lant un souci de subsistance n cessit de nourrir les manoeuvres Les rendements sont faibles pour le cacao moyens pour le caf L importance des deux pro ductions est peu pr s gale La cacaeculture plus ancienne que la caf iculture qui a connu un boom entre 1950 1960 conna t une extension continue par le fait d une politique gouvernementale favorable mise en oeuvre par la S A T M A C I op ration r g n ration cacaoy re
140. fascicules consacr s aux sciences naturelles et biologiques seront sous presse avant la fin de l ann e 1971 effectu es On s est content des documents auxquels Le Lecteur pourra recourir avec une relative facilit soit parce qu ils figurent dans Les principales biblio th ques soit parce qu ils ont t labon s par ou pour Les services officiels ivointens Pr s de deux cents Livres articles ou textes varis ont t analys s Si Les tudes sun Le milieu traditionnel n ont pas t n glig es une part Amportante est n senv e celles qui d crivent Les mutations actuelles de La soci t ivoirienne notamment Les changements appont s par L cole A L Institut d Ethno Sociologie de L Uni versit d Abidjan ont col labon pour mener terme ce ravail A M Beaugendre N Bollinger R Bureau F Chartier A Ferrari C Girault D Haeringer G Janvier J Oddos C Painault S Sachten et A M Walton Abidjan Mars 1971 OO On TOO TT Ca A TABLE DES ABREVIATIONS Afrique Occidentale Fran aise Association Universitaire pour le D velop pement de l Enseignement et de la Culture gt en Afrique et Madagascar Parts Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest Paris Abidjan Bureau pour le D veloppement de la Production Agricole Parts Brevet El mentaire Brevet d Enseignement du Premier Cycle de l enseignement secondatre Bureau National d Etudes Tech
141. fonction du chef fut r tribu e Toutefois cette fonction avait perdu ce l qu elle avait eu de sacr Apr s la guerre on assista l veil de conscience des jeunes qui cr rent des Associations R gionales Autonomes entrant ainsi en conflit avec les chefs De plus avec l apparition des partis politiques toutes les responsabilit s furent d sormais plac es entre les mains des sous sections Dans la nouvelle soci t o plus que la naissance l instruction enrichit l homme les chefs se refusaient envoyer leurs enfants l cole Cependant en 1956 20 29 r alisant la pr carit de leur statut les chefs ont revendiqu l augmentation de leur solde et une meilleure scolarisation pour leurs enfants et ils ont cr une Union F d rale des Syndicats des Chefs Coutumiers de l A 0 F Certains d entre eux commencent m me admettre des principes d mocratiques et progressistes SOULEZ Ph Sociologie de la population scolaire en C te d Ivoire Cahiers d tudes africaines 1959 IX n 36 pp 527 545 Cette tude porte sur un recensement exhaustif de la population scolaire de l enseignement primaire de B oumi en 1966 1967 compl t e par une enqu te d opinion par sondage r alis eaupr s des l ves Elles constituent le prolongement d une tude faite en C te d Ivoire sur les novateurs Les r sultats de cette enqu te sont largement convergents les diff rentes ethnies Nordiques et
142. frican societies Africa 1963 XXXIII n 4 pp 307 320 La pr sence d trangers dans les pays africains est attest e depuis tr s longtemps Commer ants pour la plupart ils eurent beaucoup de contacts avec les Europ ens au d but de la colonisation Les Europ ens pr f raient employer 1es Dahom ens plus nergiques que les Ivoiriens La p che tait aux mains des Togo lais Les trangers progressaient donc conomiquement et socialement aux d pens des indig nes Lors de la d colonisation le Pr sident F lix Houphouet Boigny demanda aux Dahom ens fonctionnaires de rester en C te d Ivoire Un groupe de jeunes Ivoi riens forma la Ligue des Originai ires de C te d Ivoire en 1958 et fit chasser apr s des meutes Dahom ens Togolais et Yoruba En 1962 lorsqu un bon nombre d trangers revinrent chercher un emploi en C te d Ivoire i1s se montr rent plus respectueux envers les Ivoiriens HOLAS B Notes sur le v tement et la parure baoul C te d Ivoire Bulletin de l IFAN 1949 XI n 3 4 pp 438 457 22 fig 3 pl Les habitudes vestimentaires baoul sont pr sent es sous forme de revue panoramique v tement cou tumier pr sent selon l ge et selon les sexes coiffures traditionnelles bijoux Certains d tails d ordre technique caract ristiques de telle ou telle fraction du bloc ethnique baoul sont analys s s par ment Ainsi l auteur fait un bref recensement des sca
143. gence et les techniques d approche n cessaires afin que les probl mes de la famille ivoirienne face au d veloppement du pays et l urbanisation puissent tre r solus Toute action en effet ne peut tre efficace qu en tenant compte du milieu auquel elle s adresse L auteur voit une origine sociale cette dichotomie qui divise la C te d Ivoire dans une perspec tive historico ethnologique en deux p rties situ es de part et d autre du Bandama la rive occidentale tant peupl e de groupes patriarcaux la rive orientale peupl e quelques exceptions pr s de groupes issus du rameau akan don matriarcaux L opposition patriarcat matriar cat peut se r sumer par l existence de r gles diff rentes concernant la sexualit et portant sur l interdiction de l inceste la distribution de l autorit l organisation domestique Ce travail fait dans une optique psycho socio logique analyse les coutumes mariage division des t ches au sein de la famille r duite ducation des enfants et les attitudes qui leur sont li es La soci t b t de type patrilin aire exerce peu de contraintes sur le choix du conjoint La femme b t voit dans le mariage une aventure personnelle dont la r ussite est conditionn e par la validit de son choix il est jug par rapport la satisfaction des ambitions qu il permet d atteindre Dans la soci t abour de type matrilin aire la femme est d pendante absolue de son groupe
144. guerre 22 sgi Il existe un dieu c leste unique cr ateur avec lequel on entre en relation par l interm diaire des f tiches Il a cr un nombre fini d mes qui vivent parfois sur terre parfois au ciel C est cause de la possibilit de r incarnation des mes que le rituel fun raire a acquis une si grande importance il faut tout prix apaiser le mort Chaque individu poss de deux totems l un au niveau du village l autre personnel Si les pratiques religieuses sont peu abondantes en revanche les pratiques magiques sont tr s d velopp es Elles sont individuelles et ont pour but d chapper l ennemi et de fixer l pouse au foyer Il existe des sorciers et des contre sorciers seuls ces derniers sont connus Les pratiques magiques ne font pas allusion aux anc tres ni appel une puissance sup rieure invisi ble Une recrudescence de la magie est signaler corr lativement l anxi t grandissante provoqu e par l branlement des croyances et des institutions traditionnelles L auteur d crit enfin deux cultes magico religieux nouveaux Asye et Tet gba Ces deux pratiques constituent une d fense contre les sorciers PERROT C1 Hommes libres et captifs dans le royaume agni de l Ind ni Cahiers d tudes africaines 1969 iX n 35 pp 482 501 Dans la soci t agni les captifs g n ralement acquis contre une monnaie d change avaient essentiel lement un r le cono
145. hique par J de Bettignies in C te d Ivoire Plan Minist re Etude r gionale de Bouak 1962 1964 Abidjan Minist re du Plan 1966 document 3 59 p Ville tape entre Abidjan et Bouak Toumodi est une agglom ration en voie d urbanisation tr s rapide o le commerce l agriculture et l artisanat sont prosp res c est aussi un centre administratif et culturel vivant R partie par ethnies en diff rents quartiers la population de plus de 5 000 habitants comprend des Dioula des Mossi et surtout des Baoul Le taux de masculinit est lev chez les Mossi et le nombre de femmes et d enfants est plus important chez les Baoul population stable dominance rurale Avec la cr ation d un cours compl mentaire en 1963 la population enfantine s est fortement accrue d l ves venant d autres sous pr fectures Le taux d activit de la population est de 30 Les secteurs primaire et tertiaire fonctionnaires sont fortement d velopp s La main d oeuvre salari s est peu importante Les Dioula sont surtout commer ants ou agriculteurs les Mossi forment le plus gros contingent de manoeuvres et sont aussi artisans La ville a t lotie de fa on syst matique en 1958 les propri taires des nouveaux lots devant cons truire des b timents d finitifs dans les deux ans sous un stricte contr le administratif Cependant les cases traditionnelles couverture v g tale se multiplient plus rapidement que les ma
146. hique d un nouveau syncr tisme religieux en C te d Ivoire le Kokambisme Les Cahiers d Outre Mer 1967 n 78 pp 127 136 Le Kokambisme est un nouveau syncr tisme reli gieux monoth iste assez flou fond en 1956 dans la r gion de Bouak par un Baoul qui se fit surnommer Kokamba va tout dire Le Kokambiste consacre le vendredi la pri re I n l ve ni porcs ni ch vres ne boit pas d alcool ne mange pas d ignames est monogame Dans le village de Kokambakro les maisons sont dispos es selon un sch ma g om trique autour d une rue centrale qui aboutit l glise A l cole les l ves apprennent les rudiments de l criture kokambiste et de la religion C est une femme qui est chef du village Kokamba ma tre de la terre la distribue aux habitants chaque villageois est agriculteur et cultive 1e manioc qui remplace l igname Celui ci tant d une valeur nutritive moindre le Kokambisme fournit un exemple de l effet f ch ux d une religion sur les r gimes alimen taires COTE D IVOIRE Plan Minist re La sociologie par M Pescay in C te d Ivoire Plan Minist re R gion du Sud Est tude socio conomique Paris Soci t pour le D veloppement Economique et Social 1967 vol 2 144 p Apr s avoir situ g ographiquement et conomi quement cette r gion l auteur en d crit les donn es socio d mographiques 20 de la population ivoirienne surtout planteurs et commer a
147. hnie majoritaire qu ils utilisent pour leurs contacts avec le propri taire Les rapports entre propri taires et locataires sont l objet d un contr le social tr s fort Les relations avec l ext rieur passent par l appartenance ethnique Les rares relations inter ethniques reposent sur des agents interm diaires les liens avec la famille demeur s au village restent troits Le centre social contribue la protection maternelle et infantile Son fonctionnement est confront des obstacles socio culturels conception de la place et du r le de la femme analphab tisme et conomiques modicit des ressources du foyer qui ne permet aucune d pense non imm diatement rentable 128 123 Enfin dans une derni re partie l auteur aborde les probl mes pos s par l encadrement et l animation au service d une strat gie participationniste d int gration so cio culturelle Nouveau Koumassi association PDCI AMOS DJORO E Les Eglises Harristes et le nationalisme ivoirien Le Mois en Afrique Revue fran aise d tudes politiques africaines 1966 n 5 pp 26 47 Les Harristes sont les adeptes ivoiriens des mouve ments marginaux du protestantisme africain Leur existence remonte au d but de l vang lisation de la C te d Ivoire par la mission wesleyenne de Londres Apr s avoir indiqu bri vement l historique du mouvement M Amos Djoro en pr sente l volution travers trois p riodes particuli reme
148. iale d Apprentissage Rural Organisation Bossard Michel Parts Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre Mer Parti D mocratique de C te d Ivoire Presses Universitaires de France Soci t d Assistance Technique pour la Modernisation Agricole de C te d Ivoire Abidjan Soci t d Economistes Conseils Parts Soci t d Equipement de 1a C te d Ivoire Soci t d Etudes pour le D veloppement Economique et Social Paris Soci t d Economie et de Math matique Appliqu e Paris Soci t Ivoirienne de Construction et de Gestion Immobili re Abidjan Soci t Indig ne de Pr voyance Soci t Mutuelle de Pr voyance Rurale Syndicat National des Enseignements Publics de C te d Ivoire Service d Orientation Professionnelle et d Etudes Documentaires du Minist re de l Education Nationale sous pr fecture Organisation des Nations Unies pour l Edu cation la Science et la Culture Paris ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 11 BERNUS E Kong et sa r gion Etudes burn ennes 1969 VIII pp 239 323 La premi re partie de l ouvrage concerne l histoire de la formation du royaume de Kong territoire situ au nord est de la C te d Ivoire actuelle l auteur s est attach la fois relater fid lement les r cits que lui ont faits ses informa teurs et les confronter avec ceux d autres auteurs Binger Delafosse Labouret La r gion sans unit ethnique et sans chefferies organis
149. ies sont patrilocales L augmentation de la population ayant fait clater les quartiers l unit d habitat minimum est devenue la concession Les changes matrimoniaux sont fond s sur des principes exogamiques mais il existe encore des mariages pr f rentiels permettant d affermir les liens au sein d une famille C est dans les fun railles que s actualisent les Tiens de parent et les rapports sociaux fondamentaux dont d coulent directement les modalit s de l h ritage Aux syst me d h ritage patri et matrilin aire tradition nels tend substituer un syst me d h ritage direct de p re enfants avec partage galit entre ceux ci quels qu en soient le sexe et l ge A cette tude l auteur a ajout deux annexes l une concernant les institutions socio politiques traditionnelles et l autre le probl me de la pr sence baoul dans 1e Sud Est 172 173 CLIGNET R Etude comparative des syst mes familiaux patri et matrilin aires Interrogatoire des femmes Abidjan Minist re de l Education Nationale S 0 P E D s d 87 p dactyl L auteur a men pour le Service d Orientation Professionnelle de C te d Ivoire une tude comparative des syst mes de parent patri et matrilin aires de ce pays et analys les r sultats de l interrogatoire pos aux femmes des ethnies b t et abour repr sentatives de ces deux syst mes Sur le plan pratique cette enqu te doit d finir les ordres d ur
150. if la connaissance de la population active de la r gion de Brobo Diabo int ress e par les op rations de remembrement des exploitations et la m canisation agricole Du fait de l migration surtout parmi les l ments masculins de quinze quarante ans l exode des femmes moins important se situe entre dix et trente ans et entra ne un ralentissement des naissances La scolarisation s est r cemment d velopp e surtout parmi les hommes ce qui accentue l exode d finitif Ces ph nom nes se doublent d un exode temporaire s levant 15 de la population recens e et concernant surtout les hommes jeunes car la r novation agricole des cultures industrielles est encore trop limit e La population active laquelle il faut ajouter les enfants scolaris s en p riode de vacances se consacre dans sa presque totalit aux travaux agricoles mais moins de 50 des planteurs poss dent des cultures industrielles 11 semble urgent d envisager une tude plus toff e sur la modernisation des exploitations agricoles de cette r gion Ce sont en effet les l ments les plus jeunes les plus dynamique et les plus instruits qui quittent les zones rurales Cet exode pose le probl me de l adaptation de l enseignement qui voulant tre un facteur de moderni sation du milieu rural est en fait un facteur de son appauvrisse ent en main d oeuvre 38 29 HOLAS B Bref aper u sur les principaux cultes syncr tiques de la
151. ifications KULASELI Une phase de l initiation un poro forgeron s noufo Notes africaines 1955 n 65 pp 9 14 Le poro soci t d initiation en pays s noufo se tient dans un bois sacr non loin du village Apr s avoir d crit les lieux et les objets rituels l auteur explique les diff rents rites d une c r monie d initiation D abord le rite d entr e dans l enclos avec ses mots de passe ses preuves et ses sacrifices puis le repas la distribution de leurs nouveaux noms aux initi s enfin diff rentes preuves permettant chaque initi de montrer son habilet et sa perspi cacit L ensemble de l initiation dure sept ans pendant lesquels quatre mois doivent tre pass s dans le bois sacr qui est d sormais la v ritable demeure de l initi 2992 13 DEGRI DE DJAGNAN R Organisation familiale des Godi de C te d Ivoire Cahiers d tudes africaines 1967 VII n 27 pp 399 433 Chez les Godi le lolokpa clan d signe l ensemble des personnes qui se r clament du m me anc tre et qui ont souvent le m me interdit alimentaire Le go d signe la fois le lignage et l emplacement qu il occupe au sein du village son chef le g ba s occupe de l organisation int rieure du go de la gestion des biens communs et de leur r partition il rend la justice et contr le l ducation des enfants A l int rieur du go vivent plusieurs butu ou m nage tendu
152. illet et d cembre janvier environ 10 de la population demeur e en milieu traditionnel vers les plantations ext rieures Cette migration affecte essentiellement les classes actives de la population hommes et femmes de 15 49 ans Pour 1e moment les plantations ext rieures dra nent encore plus de la moiti des migrations dura bles 55 mais ce mouvement semble devoir perdre de son importance au profit des migrations vers les villes Le taux le plus lev d migration se rencontre dans la zone nord est 28 qui fournit la majorit des migrations dans les plantations ext rieures 60 Dans la zone sud ouest le taux d migration tombe 17 et le mouvement se dirige au contraire vers les villes 72 de migrations urbaines L tude tr s compl te de P et M Etienne envisage les multiples aspects de la migration baoul plantations ext rieures milieu urbain migrations durables ou saisonni res structure d mographique de la population migrante origines et cons quences de la migration Le texte est accompagn de nombreux tableaux r capitulatifs 96 89 90 BONY J Une institution relative la beaut dans la soci t b t 1e bagnon Bulletin d information et de liaison des Instituts d Ethno Sociologie et de G ographie Tfopicale Universit d Abidjan 1967 n 2 pp 2 12 Le bagnon est un homme dont l aspect suscite un plaisir esth tique m l d admiration
153. ins et graffiti chapitre 11 D couvrir Description des jeux qui font appel la perspicacit des enfants tels que le jeu de Colin Maillard des m tiers de cache cache chapitre 12 Athl tisme L auteur d crit dans ce chapitre tous les jeux pr sentant un aspect sportif sauts danses chasses chapitre 13 Lutte chapitre 14 Contr le des r flexes chapitre 15 Jeux sur l eau dans l eau et pr s de l eau chapitre 16 Jeux d adresse chapitre 17 Jeux de hasard chapitre 18 Les quadrillages Parmi eux le jeu bien connu en France de la marelle avait chez les anciens un diagramme d escargot Certains de ces jeux rev tent un caract re magique chapitre 19 L aw l Ce jeu dont le symbolisme cosmique est vident pousse l extr me la recherche de l galit des chances au d part L auteur donne les diff rentes r gles et variantes chapitre 20 Le feu chapitre 21 Jouer avec son corps Ce chapitre montre comment le jeu et la sexuali t sont li s aussi bien dans les danses que dans les jeux verbaux 182 181 182 chapitre 22 Brimades et moqueries chapitre 23 Magie De la magie enfantine la prestidigitation chapitre 24 Jeux rituels et parodies chapitre 25 Les animaux chapitre 26 De l Homme Panth re aux masques de b tes et eh Faux Lion chapitre 27 Comptines rondes et danses chapitre 28 Petits
154. ion 104 99 des rapports avec la famille et de la situation actuelle du novateur I tab it une typologie de la novation en classant les m tiers selon le temps de formation du capital et en tudiant les tapes suivies par les individus et leur mobilit HOLAS B Aux sources de la tradition orale figures de l imagination mystique krou L Afrique litt raire et artistique 1968 n 1 pp 48 53 L auteur expose ici les cheminements pas lesquels les mod les mythiques interf rent dans la pens e collec tive krou Ces mod les peuvent tre des images autonomes de pure fiction ou bien des objets et des animaux l aspect insolite les Krou en font des embl mes ou des condensateurs d nergie spirituelle Ce peuvent tre des ph nom nes atmosph riques des sacrifices d apaisement ont lieu apr s un orage d anciens outils de pierre polie consid r s comme des messagers redoutables de la grande puissance ourant nne ou la lune qui r veille les g nies malins Parmi les animaux les serpents les chauves souris sont des manations de la d it invisibles les poissons de certains cours d eau sont sacr s Si le serpent est l embl me de l homme la tortue est celui de la femme L l phant symbolise la puissance le l ppard l astuce et la cruaut le hibou est la m tamorphose conventionnelle du sorcier mal intentionn Parmi le r gne v g tal les plantes curatives se voient attribuer des
155. ion contemporain de la croissance conomique d e l conomie de plantation et de la prise de conscience de la richesse acquise individuellement et non plus au b n fice du groupe La religion deima essaie de r soudre 1 antago nisme Blanc Noir le salut de l homme noir se r alise dans la voie trac e par Bagu H et s accomplit par l in term diaire de deux proph tes L un d entre eux s est d j manifest en la personne du Pr sident Houphouet Boigny venu accomplir sur terre une mission celle de conduire au bonheur le peuple ivoirien dans l ind pendance et la libert Le second proph te charg de supprimer toute sorcellerie en Afrique est attendu pendant les nuits du car me deima 100 94 L auteur ach ve son ouvrage sur un recensement des adeptes deima et sur l tude du dynamisme et du pros lytisme de cette religion Palier culturel religion des masses du terroir le deima est il une tape de l acculturation destin e tre abandonn ou poss de t il en lui des l ments suffisants de fixation pour perp tuer son culte dans le temps En annexes une tude sur le harrisme et une r futation de cette religion comme source deima Le harrisme lib re ses adeptes de la sorcellerie et les pr pare int grer une quelconque Eglise chr tienne de type occidental Le deima se veut au contraire christianisme noir original adapt aux n cessit s du terroir et de la race noire Ce livre est compl
156. ion de l aventure mais ils ont subi l influence des Dioula Cette influence se traduit par des mariages entre les deux ethnies la conversion de nombreux S noufo l islamisme et le recul de l levage du porc Ainsi les S noufo qui taient tr s attach s aux traditions voient actuellement le syst me g n ral de leurs institutions se d sagr ger L influence des Musulmans et de l re coloniale marqu rent le d but de l mancipation individuelle et l volution pourra se poursuivre sous l influence de l urbanisation COTE D IVOIRE Plan Minist re Le commerce et les transports Par Gilbert Rathery in C te d Ivoire R gion de Korhogo tude de d velop pement socio conomique Paris Soci t d Etudes pour le D veloppement Economique et Social 1965 vol 6 150 p Cette enqu te porte sur les circuits commerciaux tude qualitative des march s et quantitatives des changes inter r gianaux Apr s avoir donn un aper u de l histoire et de la g ographie commerciales de la r gion l enqu te analyse la notion de prix dans cette r gion Les prix suivent la loi de l offre et de la demande et varient 113 avec la saion Les prix de d tail sont d termin s au tas les prix du gros la bascule o la tine Dans l ensemble les prix restent homog nes d un march l autre Les marges commerciales peuvent tre prises par le producteur vendant directement sur 1e march par des revende
157. isons d finitives ce ph no m ne s expJique pat la pouss e d mographique brutale qu a connu la ville partir de 1960 Cette politique de reconstruction donne actaellement un large essor aux m tiers du b timent Parmi les commer ants six entreprises dispo sant de locaux modernes et tenant une comptabilit pr cise font les 4 5 du chiffre d affaires total du com merce local Les commerces sp cialis s ex pharmacie sont des magasins europ ens Les petits commer ants africains ne tiennent pas de comptabilit ils instal lent leur boutique ambulante sur les points de passage 166 163 les plus fr quent s Les commer ants africains sp cia lis s sont bouchers boulangers ou restaurateurs Le march de Toumodi a t officiellement ouvert en 1903 Les produits pour pouvoir acheter le sel ou l huile dont elles ont besoin La r gion de Toumodi est tr s favoris e sur le plan agricole par son site naturel la limite de la savane et de la for t le climat y est sec mais les ressources en puits y sont abondantes Une station de l EECI doit tre cr e en 1965 Toumodi est bien plac pour devenir un centre r gional de groupage pour les produits vivriers mais l acheminement vers les grandes villes devra tre organis de fa on m thodique Si son quipement administratif est renforc la ville pourra devenir un p le de commandement dominant l activit conomique de toute la r gion COTE D
158. iste largement malgr le d sir des jeunes de voir appliquer le Code Civil La division de chaque village en classes d ge reste vivace Les Aky sont essentiellement cultivateurs Mais l agriculture traditionnelle de subsistance itin rante et sur br lis a t progressivement abandonn e au profit de plantations de cultures arb stives commer ciales cacao caf Traditionnellement inali nable la terre en culture en jach re ou non encore d frich e appartenait en fait la famille largie le woueu dont chaque membre tait usufruitier par les parcelles qu il mettait en valeur Les zones de plus ancienne colonisation proches des villages sont maintenant aban donn es aux femmes qui continuent y pratiquer selon des techniques archa ques et avec des rendements m dio cres les cultures vivri res Les hommes recherchent des revenus mon taires en pratiquant la culture du caf et du cacao Vers 1955 1956 par suite de la hausse du cours du caf il y eut une ru e sur les for ts proches non encore mises en valeur Depuis chaque ann e le paysan aky s fforce de d fricher au maximum pour tablir de 175 nouvelles plantations de plus en plus loign es des villages et de plus en plus tendues gr ce l emploi d une main d oeuvre salari eset s approprier ainsi titre individuel la terre d sormais valoris e ses yeux La promulgation du Code Civil 1964 qui attribue l h ritage aux en
159. it une large place au personnage de la M re cependant les principaux disciples et les agents du culte sont des hommes L auteur a recueilli douze r cits ou Evangiles qu elle commente et regroupe en trois cat gories la l gende de l origine de la mort o transpara t un souvenir de la tradition musulmane les r cits inspir s par la lettre de l Ancien et du Nouveau Testament mais dont la morale s carte largement des Evangiles chr tiens des textes d inspiration africaine traditionnelle Le culte deima ne comporte aucun l ment messianique ni apocalyptique L auteur d crit 1e culte qui a lieu deux fois par semaine et les glises lalou colonne centrale cruciforme s paration des hommes et des femmes drapeaux Le culte consiste en processions pri res communes et sermons mais ne comporte ni sacrifice ni communion ni confession Il n y a pas de calendrier religieux Selon la volont de Marie Lalou les proph tes responsables du culte s abstiennent de simonie Les fid les isol s conservent dans un enclos l eau miraculeuse et la cendre qui les prot gent En conclusion observer le rituel les lements copi s sur un mod le ext rieur l emportent et les usages anciens sacrifices sont rejet s Mais si on aborde les textes l impression dominante est celle d une tradi tion africaine rajeunie poursuivie sans rupture Le culte deima enseigne une morale universelle le renoncement a
160. itations agricoles introduit l id e d une mon tarisation des produits agricoles Cependant du fait de son loignement de la capitale et de l axe de d veloppement Abidjan Bouak la r gion a t jusqu pr sent tenue l cart des influences moder nisatrices Le syst me de production adapt fournir 106 102 la subsistance d une population clairsem e ne semble pas capable d assurer l l vation du niveau de vie Les mentalit s voluent mais ne sont pas encore favo gt rables un d veloppement spontan de la production Les propositions de modernisation et d quipe ment sont ensuite examin es Elles comportent un projet directeur de modernisation rurale dont les objectifs sont d augmenter le niveau de vie en d veloppant notamment la culture du riz et son exportation de fa on favoriser le passage de l conomie de subsistance celle d change Elles pr voient le conditionnement et la transformation des produits agricoles et la promotion de l artisanat travaillant pour la production Elles pr voient d agir sur les mentalit s en permettant aux jeunes de ne pas migrer vers les villes et en donnant aux femmes une formation m nag re et familiale Des villages centres seront mis en place b n ficiant de la pr sence d animateurs ruraux De l ouverture d une voie lourde sur San Pedro d pend la rentabilit de l introduction des plantations de palmiers huile d h v as et de l exploitati
161. ive ou d fensive il est d concertant de constater quel point ces masques sont interchangeables et ne peuvent tre distingu s quant leur signification que par les accessoires philtre plumes toffes etc qui les accompagnent Le masque en tant qu objet n a aucune signification 78 62 MICHOTTE J Les march s du pays baoul de 1a zone dense Typologie organisation et fonctionnement ORSTOM Sciences humaines Centre de Petit Bassam C te d Ivoire 1970 III n 5 29 p 27 cartes La zone dense l Ouest de Bouak ne compre na t qu un seul march avant la colonisation Marabadias sa I en compte aujourd hui vingt deux hebdomadaires et un quotidien B oumi Ces march s ne pr sentent pas les m mes caract ristiques selon qu il sont localis s dans un centre rural ou semi urbain et selon leur loignement de Bouak L igname et le coton abondent dans les march s de savane tr s actifs entre avril et juin la banane et le caf dans les march s de for t dont la grande p riode d activit s chelonne entre d cembre et mars Les march s jouent cependant un r le encore limit dans la commercialisation des produits agro industriels En zone foresti re les paysans plus riches ach tent davantage de produits import s et de poisson dans ces r gions les march s sont plus nombreux et plus petits Sur tous les march s les produits vivriers sont vendus par les femmes baou
162. jan Adiopodoum puis Petit Bassam 28 69 76 77 86 96 98 115 152 195 OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE MER 0 R S T 0 M Publications diverses 184 189 194 ORGANISATION BOSSARD MICHEL 0 B M 191 213 Organisation politique 7 11 13 19 26 30 34 48 53 55 72 103 150 Organisation sociale 1 4 7 11 13 21 25 26 30 33 34 43 48 53 54 55 60 63 76 81 87 96 103 106 150 153 159 160 161 166 169 172 MICHOTTE J 62 Ostentation 158 Oubi 49 118 Ouvri re 36 Parent 4 7 11 13 16 21 22 25 26 30 31 34 47 55 69 74 87 91 106 131 153 159 160 161 173 184 Paysan 25 Voir aussi Agriculture Village P cheur 137 PERROT C1 15 22 190 PESCAY M 172 PAULME D 21 26 58 74 121 127 131 179 PETIT G 108 Peuplement histoire du 31 42 57 72 129 130 159 160 PEZET P 33 163 166 Pharmacop e 38 PICARD P 17 Poids peser l or 144 145 146 147 148 149 Port Bou t 137 Proph tisme 112 Promotion sociale 114 134 Prostitution 95 Propri t fonci re 25 53 94 106 142 189 192 193 PROUTEAUX M 65 Psychologie 110 191 Psychopathologie 112 RATHERY 107 RAULIN H 189 Religion 2 6 21 27 29 43 50 59 60 93 124 153 169 171 179 187 Voir aussi Croyances Culte Mythe REYNARD B 105 RIOU G 33 166 RIPAILLES C 33 166 Rite 15 43 49 58 59 60 61 65 68 90
163. l par J P Trouchaud in C te d Ivoire Plan Minist re Etude r gionale de Bouak 1962 1964 Abidjan Minist re du Plan 1966 Document 8 77 p fig 6 cartes d pl L habitat rural baoul conna t actuellement une mutation d e au d veloppement d une conomie mon taire de plantation en particulier au sud de la r gion 72 des constructions sont de type traditionnel les b timents se diversifient d apr s leur fonction logements d hommes de femmes cuisines magasins et leur forme rectangulaire ou ovo de Les mat riaux sont naturels bois liens v g taux boue s ch e banco herbe de savane pour le toit La construction d une maison dure un mois le propri taire construit la charpente les femmes font les murs la confection du toit fait appel une aide collective L apparition des b timents modernes est r cente Les maisons peuvent tre en banco sans armatures selon le proc d dahom en ou en briques crues joint es au ciment Ma ons charpentiers menuisiers et peintres sont des sp cialistes qui viennent de la ville Le c t d une maison moderne est dix fois sup rieur celui de la case en banco 165 Dans un village les b timents ont diff rentes utilisations logement douchi res pour soins de pro pret m tier tisser S chage des r coltes greniers Depuis peu les villages tendent s ouvrir et se rapprocher des voies carrossables L alimentati
164. l les femmes dioula vendent des plats pr par s et les hommes dioula mono polisent le secteur des transports Les march s sont surtout actifs dans les premi res heures de la matin e et en particulier en mars avril p riode pendant laquel le les migrants saisonniers reviennent au village d penser les conomies accumul es en Basse C te Dans l ensemble les march s quelle que soit leur importance ont un pouvoir d attraction qui ne d passe pas le cadre des limites administratives de leur sous pr fecture d appartenance 63 64 79 DELUZ CHIVA A Mission en pays gouro C te d Ivoire L Homme 1965 V n 1 pp 110 112 Cette tude montre le processus qu ont suivi les micro migrations en pays gouro ainsi que les l ments culturels qu elles ont v hicul et l organisa tion sociale actuelle de l ethnie LAMPUE P Les sources du droit de la famille dans les Etats d Afrique francophone Revue juridique et politique Ind pendance et Coop ra tion 1967 XXI 1 pp 20 33 Deux sources de droit s opposent les unes orales constituent la coutume les autres crites cons tituent la loi La coutume puise son autorit dans la tradition des anc tres Elle offre une grande diversit variant suivant les groupes ethniques et les r gions Son appa rente immobilit tait le r sultat d une longue stabilit des conditions conomiques et sociales Elle volue cependant passant du droit col
165. l of the Royal Anthropological Institute Londres MEMOIRES DE L INSTITUT FONDAMENTAL D AFRIQUE NOIRE Dakar IFAN LE MOIS EN AFRIQUE Revue fran aise d tudes politiques africaines Paris Soci t Africaine d Edition NOTES AFRICAINES Dakar IFAN OBJETS ET MONDES La revue du Mus e de 1 Homme Paris ORSTOM Sciences humaines Centre d Adiopodoum puis de Petit Bassam C te d Ivoire Abidjan ORSTOM Sciences humaines 203 PENANT Revue de droit des pays d Afrique Paris Ediafric La Documentation Africaine PRESENCE AFRICAINE Paris PSYCHOPATHOLOGIE AFRICAINE Bulletin de la Soci t de psychopathologie et d hygi ne mentale de Dakar Dakar REVUE D ETHNOGRAPHIE ET DES TRADITIONS POPULAIRES Paris REVUE INTERNATIONALE DU TRAVAIL Gen ve Bureau International du Travail REVUE JURIDIQUE ET POLITIQUE Ind pendance et coop ra tion Organe de l Institut International de Droit d Expression Fran aise I D E F Paris Librairie g n rale de droit et de juris prudence TRIBUS Veroffentlichungen des Linden Museums Stuttgart URBANISME Revue fran aise Paris WOMEN TO DAY Londres 205 INDEX Ab 41 53 ABEL H 144 145 146 Abidjan 95 122 192 193 197 Abidjt 169 ABITBOL E 52 Abour 11 Abron 3 5 Ada Culte 239 Adtoukrou 150 Adjam Abidjan 95 Agbovtille 41 Agni 14 15 19 22 53 54 60 71 75 94 109 1168
166. la coh sion du groupe dans lequel elte s ins re en l excluant de certains rites traditionnels du groupe I faut noter dans ce sens le r le pr pond rant des employeurs europ ens limitant souvent l embauche au personnel masculin comme tant le plus accultur Seul le prix de revient avantageux de la main d oeuvre africaine f minine a ouvert aux femmes l acc s certains postes demandant peu de sp cialisation L ind pendance r cente des nations africaines et le ph nom ne d urba nisation tendent acc l rer la promotion de la femme Ainsi furent cr s des centres de formation de sp cialit s sociales ou d activit s domestiques I ressort des tests effectu s sur des filles et des gar ons de 14 17 ans que alors que les r sultats obtenus en fran ais et en calc l par les l ments masculins sont en relation directe avec l ge et le milieu g ographique urbanisation le caract re erratique des r sultats obtenus par les l ments f minins refl te le caract re pr caire de leurs connaissances de base Au contraire en ce qui concerne les preuves psychotechni ques l ge semble avoir pour effet de combler les diff rences psychom triques entre les sexes Enfin une derni re enqu te montre que dans certains groupes ivoiriens l ducation des enfants est sp cialis e par 111 117 le sexe le p re apportant davantage au fils une acculturation occidentalis e Ces divers r sultat
167. lectif au droit individuel Les coutumes ne conservent leur autorit juridique qu autant qu elles ne sont pas incompatibles avec certains principes g n raux Les lois se r partissent en trois cat gories Tes textes modificatifs du droit coutumier ayant pour but d acc l rer l volution des r gles anciennes le Code Civil qui ne concerne que les nationaux des Etats africains ayant renonc leur statut coutumier et n intervenant avant 1960 qu titre suppl tif de la coutume les lois d application g n rale reposant sur une base territoriale et non personnelle On discerne une extension progressive du droit crit L ordre juridique de l Etat tent monopoliser la cr ation du droit 80 65 66 PROUTEAUX M Une clipse de lune chez les Dioula de Bondoukou L Anthropologie 1918 1919 XXIX pp 337 339 Description du rituel accompagnant une clipse de lune dans le village dioula de Bondoukou invoca tion danses simulacre du travail quotidien BERNUS E Ahouati notes sur un village dida Etude burn ennes 1957 VI pp 213 229 Ahouati petit village du cercle de Grand Lahou appartenant au groupe garo a su tirer profit de ses richesses en am liorant ses conditions d habitat gr ce l installation d un groupe l ctrog ne et la construction de maisons en dur C est le seul village de la r gion de Divo qui reste totalement acquis au proph te Makoui La populatio
168. lieu ivoi rien aux divers points de vue de la g ologie des sols 196 du relief des pr cipitations de la dur e de saison s che des formations v g tales enfin des densit s de population et de la r partition ethnique C est dans les mailles de ce r seau de lignes que furent examin s les r sultats du sondage l auteur s lect onr nant pour chaque culture celles des lignes qui assuraient le d coupage le plus significatif C est ainsi qu il aboutit une repr sentation par plages de couleurs dont les contours taient tir s d une m me panoplie de Tignes pour l ensemble des cartes chaque contour ayant sa signification propre ce qui donne l interpr tation et la comparaison le maximum d int r t C est ainsi qu appara t d s l abord 1 importan ce d une limite comme celle qui s pare les sables tertiaires c tiers des formations plus anciennes de l int rieur au Sud de cette ligne s effacent en effet brutalement banane taro et riz pour laisser la premi re place au manioc De m me au Nord du pays le d but de la savane soudanienne de type arbustif marque la fin de la pr pond rance de l igname qui s tend sur toute la zone de savane humide de type arbor Les c r ales peu exigentes en eau sorgho petit mil ma s prennent le relais Tr s spectaculaire est aussi l op position en milieu forestier entre le monde krou gros consommateur de riz et le monde akan o igname taro et banane plan
169. loppement et la commercialisation du coton sont confi s la CFDT MONTEIL Ch Le village africain de l Ouest Bulletin de l I F A N 1965 S rie B XXVII n 3 4 pp 706 714 Apr s avoir rappel les principales caract ristiques des villages n gro africains M Monteil d crit bri vement les quatre types d habitats rencon tr s en Afrique de l Ouest puis indique quetles en sont les vari t s les plus importantes L auteur tudie ainsi l habitat agni de Haute C te d Ivoire construction et mat riaux utilis s dont il brosse un tableau rapide article posthume 116 110 CLIGNET R Premi re esquisse d une psychologie de la femme en C te d Ivoire Bulletin Inter African Labour Institute 1961 8 pp 64 91 Les m thodes de formation et de s lection de la main d oeuvre con ues par et pour des Europ ens n ont pendant longtemps t appliqu es qu des hommes et dans des secteurs conomiques limit s La r ussite des tests par les Africains et par les femmes en particulier d pend troitement de l intensit de leurs contacts avec la culture europ enne elle varie donc avec la situation socio conomique et le groupe ethnique de l individu Or la femme est longtemps rest e trang re la culture europ enne et est encore trop souvent consid r e comme un instrument de production aussi bien agricole qu huma in De plus son acculturation a pour effet indirect de diminuer
170. loy s l auteur tudie dans une premi re partie les petits commer ants africains Abidjan compte 1658 petits boutiquiers des hommes jeunes en majorit trangers surtout Nig riens Volta ques et Dahom ens 90 tablis depuis moins de cinq ans dans la plupart des cas L auteur tudie ensuite leurs activit s ant rieu ces et leurs activit s secondaires Les m thodes de vente sont expos es dans une seconde partie type de construction surface agence ment mat riel d exploitation marchandises offertes stocks cr dits main d oeuvre employ e horaires d ouverture prix Les conclusions qui se d gagent de ce chapitre sont le manque de dynamisme et d esprit d entreprise d au manque de formation g n rale et professionnelle et des difficult s permanentes de tr sorerie Une troisi me partie est consacr e la gestion du commerce d termination du volume du chiffre d affai res co t d achat des marchandises charges d exploitation et marges nettes ou soldes d exploitation Le revenu moyen annuel laiss par une entreprise est d environ 35 000 F CFA lorsqu elle est dirig e par un Ivoirien 45 000 F CFA lorsqu elle est dirig e par un non Ivoirien On observe cependant des carts tr s importants dans les chantillons Il appara t que le petit commerce africain traditionnel se caract rise par des moyens et m thodes de vente archa ques des chiffres d affaire tr s bas Cette activit
171. m mes du pr sent arguments r f rences et mod les directement utiles L histoire n est pas livr e n importe o n importe quand par n importe qui Les lieux privil gi s sont la salle o sont conserv s les si ges sacr s attribu s aux rois biasua et l endroit m me o ont eu lieu les v nements Les circonstances sont les c r monies politico religieuses f te de l igname intronisation d un chef o le corps social reprend force par l exaltation d un pass glorieux qui p n tre le pr sent et lui donne sens et valeur Ce sont aussi les veill es fun bres et les jurements nday qui d voilent la face n gative de l histoire L histoire appartient aux anc tres et on ne peut faire irruption dans le pass sans leur accord 1ibation Seul le chef de famille matrilin aire peut prendre le risque de faire surgir de l ombre les disparus en les nommant La diffusion du savoir historique est confi e aux conseillers des chefs politiques au dignitaire charg de rendre un culte aux anc tres du roi par le truchement des si ges sacr s bia aux joueurs de tambours parleurs qui tous interviennent dans les c r monies Les femmes g es assurent la conservation priv e de ces connaissances L histoire est donn e selon une version expurs g e tout ce qui peut ternir la m moire des anc tres est tu ainsi que tout ce qui n est pas conforme aux int r ts du pouvoir Ainsi toutes les chefferies actuel les pr
172. mbreuses aspirations un mode de vie et des comportements nouveaux Une initiation est donc n cessaire dans tous les domaines de leurs activit s si l on veut r duire la distorsion entre les comportements qu elles sont amen es adopter et leur compr hension du but poursuivi par ces op rations Plusieurs exp riences d animation f minine ont t tent es par les Services de l Agriculture par des organisations priv es J A C F Maisons Familiales Rurales ou par des organisations menant une action auxiliaire de celle des services de l Agriculture Service Civique F minin Volontaires du Progr s Mais parmi elles l Animation Rurale appara t comme la plus efficace pour provoquer le d collage conomique et une volution g n rale du village En derni re partie l auteur indique les th mes fondamentaux de l animation et les connaissances techni ques que devrait impliquer la formation des animatrices villageoises L animation se propose d aider les villa geoises passant de la soci t traditionnelle 1a soci t moderne prendre en charge le changement dans tous les domaines de leurs activit s Cet apprentissage doit passer par une p dagogie exp rimentale En annexe est reproduite la fiche guide qu utilise la J A C F pour guider les monotrices des stages effectu s par les villageoises 200 197 COTE D IVOIRE Finances Affaires Economiques et Plan Minist re Etude socio conomique de l
173. me des classes d ge permet d tablir dans la recherche de la tradition des relais chronologi ques cependant la colonisation l introduction de l cri ture et le d placement des hommes guerre travaux forc s sont causes de lacunes dans les structures essentielle ment orales de conservation du pass Selon cette tradition orale les Adioukrou aux anc tres fondateurs de multiple origine sont consid r s et se per oivent comme membres d un m me groupe de m me identit ethnique culturelle et sociale comme le confirme l tude de la langue de la vie mat rielle des structures sociales et de la vision du monde La soci t adioukrou est une soci t virile malgr l importance des matrilignages esclavagiste cependant les esclaves n ont jamais t en nombre sup rieurs aux hommes libres et peuvent devenir citoyens o les classes d ge introduisent une distinction entre les grands hommes et les jeunes gens C est enfin une d mocratie d hommes riches importance de l initia tion la soci t des hommes riches nature et degr s de cette richesse hommes riches qui sont au centre du syst me social L analyse des diff rents niveaux de la structure sociale conf d ration communaut de tribus tribu communaut ind pendante de villages village organi sation spatiale socio politique autonome quartier classe d ge patrilignage nous met en pr sence de communaut s vivantes consci
174. ment trop pr coce de l op ration les condi tions psychologiques n cessaires n ayant pas t cr es auparavant 136 134 135 FIELD E Etude sur la recherche du niveau de la langue comprise au Stade de la post alphab tisation des adultes Contribution l tablissement par des moyens statistiques modernes d un vocabulaire de base a servant une alphab tisation fonctionnelle Paris IDET CEGOS 1966 8 10 p Cette tude porte sur un centre de production et de perfectionnement Odienn ce centre affecte les b n fices de son exploitation l alphab tisation et au perfectionnement de son personnel pendant 1es heures de travail Un vocabulaire politico conomique sp cial le mieux adapt la compr hension des instructions tech niques a t d termin Pour traduire un article de journal en langue populaire on vulgarise certains mots tout en conservant la syntaxe les deux versions de l article originale et traduite sont imprim es dans le m me journal Le dictionnaire utilis est sans cesse actualis et enrichi les op rations de traduction sont faites par ordinateur COMARMOND P de Inventaire des agents culturels en milieu rural Abidjan Minist re du Plan c 1967 52 p photoco pi es Apr s avoir rappel les principales caract ris tiques du milieu rural ivoirien l auteur fait un inventaire des diverses structures d intervention exis tantes d une p
175. mique gr ce leur participation au travail agricole Ils gardaient la possibilit de travail ler leur compte et ainsi de s enrichir et les alliances n taient pas rares entre leurs descendants et les hommes libres Les colonisateurs fran ais ont lib r les captifs et le vide provoqu dans l conomie par le d part de cette abondante main d oeuvre a t combl par l afflux d immigrants mais ces derniers n ont pas t assimil s la soci t moderne leurs relations avec les Agni restant limit es au domaine du travail 32 23 COTE D IVOIRE Plan Minist re Artisanat Etudes r gionales 1962 1965 Synth se Paris SEC 1965 222 IX p I s agit d une tude conomique sur l artisanat et sa promotion possible en C te d Ivoire Apr s un essai de d finition de l artisanat l auteur tudie les condi tions de son d veloppement par le biais de la coop ration entre artisans du passage de l artisanat la petite industrie Ceci aurait un effet certain sur la cr ation d emplois et la stabilisation urbaine sur la promotion de l entreprise ivoirienne et du monde rural Les artisans sont dans l ensemble de qualifica tion tr s variable le plus souvent m diocre Leurs conditions de travail sont tr s mauvaises locaux peu spacieux mal quip s la plupart n ont aucune notion de gestion d entreprise et ne tiennent aucune comptabilit Enfin de nombreux trangers sont pr sents dans ce secteur d
176. moiti s patrilin aires qui alternent sans jamais se confondre L appartenance sociale d un individu est double il se situe comme tant du clan ou lignage de sa m re et de la moiti de son p re Le lignage est une cat gorie spatiale la moiti une cat gorie d un temps con u comme cyclique Chaque classe d ge poss de quatre chefs parmi lesquels on choisit le chef du village et huit chefs de guerre ces douze hommes forment le Conseil du village C est au niveau des classes d ge que sont prises les plus importantes d cisions politiques 236 27 ETIENNE P Ph nom nes religieux et facteurs socio conomiques dans un village de la r gion de Bouak Cahiers d tudes africaines 1966 VI n 23 pp 367 401 1 pl Cette tude montre les rapports existant entre facteurs religieux et conomiques dans le village baoul d Audobo un univers religieux tr s riche et diversifi capable semble t il de fournir un arsenal suffisant de puissances surnaturelles protectrices c de peu peu la place des cultes asyncr tiques sous la pression des crises politiques sociales et conomiques engendr es par l re coloniale A Audobo les probl mes naquirent apr s guerre lorsque de nombreux d c s furent interpr t s en terme de malveillance empoisonnement ou d monisme Des facteurs nouveaux modifi rent la situation soci te les gains mon taires acquis par les planteurs de caf cacao le co
177. n C te d Ivoire in Colloque international sur les relations familia les en Afrique Dakar Minist re de l Education Nationale 1967 16 p multigr Cette enqu te porte sur 120 femmes agni de la r gion du Moronou dont beaucoup ont t scolaris es et tudie la r partition des r les familiaux en mati re d ducation en milieu traditionnel et en milieu urbain Dans le milieu traditionnel villageois la r partition des r les se fait en fonction du mode de filiation matrilin aire et du sexe de l enfant toutefois les probl mes de scolarisation et les probl mes d ordre conomique logement nourriture reviennent au p re quelque soit le sexe se l enfant En milieu urbain cette r partition des r les suit davantage le Code de la Famille de 1964 modifiant ainsi le syst me matrilin aire Les r les de chacun des parents varient en fonction des connaissances et des possibilit s de la m re qui devient plus libre Dans l ensemble les d cisions sont prises de concert VANGHA D Le statut de la femme mari e dans le nouveau droit de la famille en C te d Ivoire Revue juridique et politique Ind pendance et Coop ra tion 1967 XXI 1 pp 96 101 i Les lois du 7 octobre 1964 ont cherch lib rer la femme mari e des contraintes traditionnelles en abolissant la dot et la polygamie en organisant le divorce et en cr ant des droits et des devoirs identiques entre les poux La direction de la
178. n de 1 I F A N 1959 S rie B XXI n 1 2 pp 61 101 Les Di li sont assez nombreux dans la r gion de Korhogo o ils ont cependant cess de constituer des villages autonomes Ils constituent un groupe archa que s noufo que son activit artisanale cuir et que l adop tion de l Islam a rapproch des Dioula L tude de leur th me initiatique confirme cette appartenance L auteur analyse le d roulement de l initiation et le m t riel servant aux preuves et aux r v lations Le mat riel servant aux preuves tr s proche de celui des S noufo est tr s simple celui servant aux initia tions est extr mement labor il comprend 58 figures model es par des hommes alors que chez les S noufo ce sont les femmes qui font la poterie et d truites apr s le poro Par ailleurs ces repr sentations d animaux sont beaucoup plus vari es et r alistes que chez les S noufo Ils font intervenir des animaux sauvages L auteur tire de ces observations l hypoth se que les Di li constituent un groupe compos l origine de chasseurs transform s en agriculteurs artisans puis commer ants KOKORA P Koyiri ou Fresco Bulletin d information et de liaison des Instituts d Ethno Sociologie et de G ographie Tropicale Universit d Abidjan 1968 n 1 pp 16 19 Cet article constitue une r ponse celui de M Kouassi Lowa sur l origine des Godi du Tigrou et donne une autre version des origines des Kognoa ou
179. n du village bien que peu impor tante 255 habitants en 1956 est en grande partie constitu e d enfants c est une population jeune en plein accroissement Malheureusement l tat sanitaire reste m diocre et aucune instruction ne peut tre donn e sur place Dans le domaine agricole le village d Ahouati b n ficie d une importante r serve de terres et pratique les cultures vivri res banane plantain et commerciales caf cacao En 1957 l administration y a cr une coop rative pour la production et la vente de la banane plantain et organisa le march gr ce une liaison avec la Soci t Mutuelle de Production Rurale de Divo et la Cobafruit faisant ainsi d Ahouati un village pilote 67 68 81 HOLAS B gt Motif face double dans les arts plastiques burn ens Acta Tropica 1953 X n 2 pp 97 112 L auteur recense les diff rents peuples chez qui on trouve les d cors double face dits t te de Janus qui ornent des objets d utilisation tant t profane tant t sacr e Ce motif appara t en C te d Ivoire essentiellement chez les Gouro et les Baoul Les figures humaines y alternent avec les figures anima les Leur symbolisme est mal connu et les interpr ta gt tions ce sujet divergent KERHARO J et BOUQUET A La chasse en C te d Ivoire et en Haute Volta Rites plantes f tiches et poisons de fl che Acta Tropica 1949 VI n 3 pp 193 220 fig La
180. n jouant du tambour d aisselle YENOU A D Inscriptions et dessins sur les pirogues des p cheurs anglon de Port Bou t Notes africaines 1952 n 55 pp 84 85 Les Anglon p cheurs togolais viennent p cher le long des rives ivoiriennes et ornent leurs pirogues de maximes Patience J hovah sois mon guide Dieu donne moi des biens et de dessins repr sentant le plus souvent des b tes de proie python attaquant un coq ou des engins de p che ains que des motifs d coratifs de pure fantaisie toiles coeur etc 138 138 FERRARI A La mutation scolaire et le d veloppement de l enseignement Lakota R sultats d enqu tes Abidjan Universit d Abidjan Institut d Ethno Sociologie 1969 226 p multigr R sultats d enqu tes sur le ph nom ne de la scolarisation et les mutations sociales qu elle entra ne Lakota petit centre urbain en pays dida ainsi que dans les villages avoisinants pourvoyeurs d l ves gt vivant chez un tuteur Lakota Pour la soci t dida en 1968 l cole est facteur de rupture de l quilibre qui assure le bon fonctionne ment des institutions sociales en introduisant une nouvelle chelle de valeurs permettant une int gration la soci t dite moderne elle est contestation tous les niveaux de l individu de la famille de la soci t enti re Apr s un historique de la scolarisation Lakota o l infrastructure scolaire e
181. nger de condition lorsqu elles n ont que peu d enfants charge 37 49 En r alit la femme salari e ne conna t pas une v ritable mancipation et reste tr s attach e sa famille et aux coutumes Elle vit au jour le jour et participe largement aux d penses familiales Elle n utilise son ind pendance que dans ses relations agressives avec l autre sexe COTE D IVOIRE Plan Minist re M thode d valuation de la t l vision ducative en C te d Ivoire Paris IDET CEGOS 1966 44 p multigr bibliogr I s agit d un rapport bref labor par un ing nieur en organisation concernant une m thode d valuation des efforts de la t l vision ducative en C te d Ivoire Apr s avoir d fini les objectifs alphab ti sation t l club formation des ma tres apprentissage du fran ais parl l auteur tudie une exp rience de TV en circuit ferm Treichville consacr e des travailleurs adultes son organisation son co t et ses r sultats De cette exp rience il tire Tes conclusions suivantes la t l vision scolaire se pr tant mal des objectifs limit s doit se sp cialiser sur un seul et vaste objectif l alphab tisation cette alphab ti sation doit s am liorer par la production d missions de qualit qui soient largement diffus es et qu on puisse conserver Cela suppose la cr ation de centres regroupant un nombre suffisant d l ves la formation d animateurs et l acq
182. nies 1967 42 p D partement des affaires conomiques et sociales Commissaire la Coop ration technique Rapport n TAO IVCO 2 L auteur expert des Nations Unies tait charg e de conseiller et d assister les services administratifs et les tablissements d enseignement pour le d veloppement de la formation au travail social La C te d Ivoire cherche sa voie en ce domaine le service social d pend de nombreux minist res travail et Affaires Sociales Jeunesse Education Populaire et Sports Sant Publique et Population Education Nationale Force Arm es et Service Civique Personnel et structures ont connu de fr quents bouleversements Les programmes les m thodes la formation du personnel devraient tre coordonn s Les techniques du service social en C te d Ivoire sont emprunt es plus l ducation et la vulgarisation qu au travail social proprement dit Les principaux organismes sont les Centres Sociaux d pendant du Minist re du Travail et les Foyers F minins d pendant du Minist re de la Jeunesse de l Education Populaire et des Sports ils se consacrent surtout l ducation f minine aux soins aux nourrissons et l assistance financi re et sont implant s en milieu urbain L auteur d crit succinc tement les autres services sociaux JET Service Civique CIDR JAC MFAR Les niveaux de recrutement des personnels du service social les m thodes et la dur e de leur formation ne sont p
183. niques de D veloppement Abidjan Certificat d Aptitude Professionnelle Centre Africain des Sciences Humaines Appliqu es Aix en Provence Cours Compl mentaire Ces tablissements sont devenus les C E G Coll ge d Enseignement G n ral Centre de Coordination et de Coop ration Agricole Commission d Etudes Scientifiques de Gestion et d Organisation Puteaux Certificat d Etudes Primaires El mentaires Compagnie Fran aise des Textiles Parts Compagnie Internationale de D veloppement Rural Cours Moyen de l enseignement primaire Centre Universitaire de Recherches de D veloppement de l Universit d Abidjan Energie Electrique de la C te d Ivoire Abidjan Institut International de Droit d Expres sion Fran aise Institut pour le D veloppement Economique et Technique Institut Fondamental d Afrique Noire Dakar L A N A D E S R H O0 eSa Es An J A C J A C F J E T F A R B M O R S T 0 M P D C I P U F S A T M A C I E M A 1 C 0 G I I P S M P R eN E P C I 0 P E D U N E S C 0 Institut de Linguistique Appliqu e de l Universit d Abidjan Institut Africain pour le D veloppement Economique et Social Abidjan Institut de Recherches pour les Huiles et les Ol agineux Parts Institut de Sciences Economique Appliqu e Parts Jeunesse Agricole Chr tienne Jeunesse Agricole Chr tienne F minine Jeunesse et Travail Maison Famil
184. ns leur interpr tation COTE D IVOIRE Plan Minist re Les comportements avec la collab de MM Rosier et S billotte et de leurs quipes in C te d Ivoire Plan Minist re R gion de Daloa Gagnoa tude socio conomique Paris S E C 0 B M c 1968 T 4 360 p Les auteurs pr sentent dans une premi re partie les groupes ethniques qui peuplent la r gion savoir les B t les Gouro et les Dida Ils s appuient sur le livre de C Meillassoux L anthropologie conomique des Gouro de C te d Ivoire dont ils reprennent les conclu sions essentielles du point de vue d l organisation sociale et conomique Dans un second chapitre ils tudient la struc ture mentale et l univers psycho affectif ainsi que les perceptions et attitudes l gard du changement atti tudes l gard de l argent et de l innovation l ai de de tests et d interviews Ce chapitre est empreint d ethnocentrisme aussi bien au niveau des tests propos s qu au niveau des conclusions tir es En effet toutes les attitudes sont consid r es comme non ration nelles non logiques magiques dans la mesure o elles ne tendent pas promouvoir des investissements cono miques productifs Par ailleurs l tude psychologique repose sur des sch mas pseudo freudiens mal adapt s 192 193 Le texte des interviews en soi est int ressant mais n cessiterait une r interpr tation La derni re partir enfin est consacr e
185. nt donn es titre d exemple Apr s avoir d crit les diff rents modes de pr parations des poisons les auteurs num rent quelques contre poisons utilis s par les chasseurs Le texte est illustr de photos et dessins ETIENNE P et M A qui mieux mieux ou le mariage chez les Baoul Abidjan ORSTOM s d 32 XII p multigr 1 pl Le jeu matrimonial est important chez les Baoul parce que la descendance est signe de richesse La fragilit du lien conjugal et la grande libert de la femme baoul trouvent leur origine dans le fait que l homme veut garder aupr s de lui ses propres enfants et ceux de sa soeur Cette ind pendance a t accrue du fait de 1a colonisation qui permit aux femmes de vendre dans un cadre non traditionnel des produits vivriers ainsi que leurs services domestiques et sexuels I1 existe deux types principaux de mariage le mariage atovle o la femme est vendue ta belle famille a disparu du fait de l augmentation du volume des richesses et de l afflux de captifs et r fugi s pendant les guerres de Samory Subsiste 1e mariage ordinaire qui intervient lors d une grossesse dont le processus tr s lent est inaugur par des dons la famille de la jeune fille et qui entra ne des d penses matrimoniales longues et importantes Cette forme de mariage ne s pare pas la jeune fille de sa parent 70 71 83 On trouve parall lement plusieurs variantes ces formes de ma
186. nt les noms tiennent compte de l inclinaison du terrain sur lesquels ils sont b tis Quand un village clate et donne na ssan ce plusieurs autres chaque nouveau village ajoute au nom de son quartier celui de sa phratrie Les b timents de l cole sont group s dans un quartier part Les cimeti res se trouvent g n ralement dans le quartier ato lev quelques centaines de m tres du village Les Ebri sont membres du groupe ethnique et linguistique akan Leur tradition orale rapporte qu ils viennent du Nord Est d une r gion voisine du pays ashanti Ils migr rent la suite d une guerre avec une ethnie voisine En C te d Ivoire ils sont group s en goto phratries que l auteur tudie successivement Kw Bidza Yopugo Nokwa Bobo Nyago et Bya L organisation des g n rations est une institu tion qui correspond l organisation militaire des deux sexes du village Chaque village se compose de quatre g n rations chacune ayant un nom Concr tement cela repr sente soixante ans et correspond la notion de si cle Chaque g n ration comprend quatre classes d ge Les rapports entre les g n rations sont institutionnalis es 64 49 HOLAS B Changements sociaux en C te d Ivoire Paris Presses universitaires de France 1961 120 p 4 pl Pour illustrer un probl me g n ral l auteur analyse les comportements sociaux d une peuplade fores ti re du Sud Ouest Ivoirien les Oubi fa
187. nt marquantes de l histoire la p riode coloniale l av nement du Rassemblement D mocratique Africain et l Ind pendance de la C te d Ivoire L int r t de cette tude r side en ce que l auteur analyse ce ph nom ne id ologique comme une manifestation du nationalisme ivoirien En effet son action essentiellement religieuse en apparence est dirig e contre le christianisme en g n ral et correspond l opinion d une certaine Afrique qui voit dans la religion chr tienne la religion du Blanc l apport de la colonisation ou le support du colonialisme Elle incarne ainsi une forme de r sistance la domination coloniale en essayant de canaliser les puissances de lib ration sociale et politique par la religion La plupart des Africains qui y adh rent le font autant par sentiment racial que religieux Par ailleurs l auteur souligne la valeur d exemple que joua le harrisme dans l africanisation des messe et culte 129 124 LAFARGUE F 125 Notes concernant la religion traditionnelle des Agnis Diabr s sous groupe d origine ashanti tabli dans la r gion d Agnibil krou C te d Ivoire in CONGRES INTERNATIONAL DES SCIENCES ANTHROPOLOGIQUES ET ETHNOLOGIQUES 6 1960 Paris Paris Mus e de l Homme 1964 t 2 Ethnologie vol 2 pp 413 418 Ces notes ne constituent qu un aper u rapide de la question Il s agit d une tape d une recherche L esprit Appolola a cr l univers et Dieu lui m
188. ntact avec l conomie et la civili sation occidentale des anciens combattants et requis pour l effort de guerre anciens captifs la volont d anciens notables cart s par la colonisation de compenser dans le domaine conomique la perte de prestige subi au plan politique L administration coloniale ayant interdit les ordalies les conflits se maintiennent l int rieur du village et pourrissent la situation sociale Ainsi naquirent deux cultes nouveaux et presque semblables le T k kp et le Tigari qui apportent la s curit Ils sont en effet des l ments protecteurs contre la malveillance eau consacr e qui est une sorte d ordalie permanente ils interdissent la sorcellerie le poison l adult re etc les sanctions peuvent tre physiques maladie mort mais surtout morales Ces religions ont ainsi un r le de contr le social lourdeur des sanctions suppression de la g rontocratie galit des sexes et galement un r le conomique car les charges de titulaire du culte s ach tent fort cher et la pauvret peut tre un facteur de non adh sion ces cultes 28 297 LE COUR GRAND MAISON B Rapport pr liminaire d enqu te des zones d extension des secteurs pilotes Brobo Diabo l re partie enqu te d mographique ORSTOM Sciences humaines Centre de Petit Bassam C te d Ivoire 1969 II n 1 98 p multigr Cette enqu te faite en zone baoul milieu savane a pour object
189. ntre l importance que prennent le village le clan le lignage les classes d ge ainsi que l attachement aux institutions traditionnelles Les Ati forment une soci t filiation matrilin aire et r sidence viri locale Un village regroupe plusieurs clans un clan plusieurs lignages au niveau desquels se situe l exogamie une fille se marie en dehors de son lignage et va habiter chez son mari mais sa famille s efforce de r cup rer ses enfants du sexe masculin On ne peut se marier en dehors du village Un tranger peut tre naturalis Ati A sa mort sa famille ne peut revendiquer les terres qu il cultivait non plus que ses enfants Chaque clan poss de sa caisse commune et son chef Celui ci est une sorte de pr tre magicien Il est responsable du bien tre de tous mais c est le chef de lignage le doyen qui g re avec le Conseil des a n s les terres les bijoux et la chaise symbole du pouvoir politique Les vieilles femmes sont les gardiennes des traditions Les rapports l int rieur du lignage sont souvent tendus Le fils demeure d pendant aussi longtemps que vit le p re Pour sortir du village un homme peut aller faire un s jour prolong dans un campement en for t avec ses femmes et ses enfants Il garde ses droits et ses charges dans son lignage Les m les adultes sont divis s en trois classes d ge ayant chacune un r le distinct sous jacente cette division on note la pr sence de deux
190. nts Les manoeuvres qu ils emploient sont des allog nes souvent trangers Les autochtones recouvrent un grand nombre d ethnies regrou p es dans l ensemble akan 171 La migration akan venue du sud du Ghana aux l16 me et 17 me si cle connaissait un r gime politique centralis mais de nombreux mouvements migratoires internes furent la base de l h t rog n it des grou pes territoriaux l poque contemporaine Le passage de Samory amena le peuple demander le protectorat fran ais Les activit s traditionnelles exportation de la noix de cola commerce des esclaves p che chasse exploitation de 1 or furent la base de grands courants d change avec le Nord ou les Europ ens Mais actuellement l activit essentielle est la culture industrielle du caf et du cacao d velopp e pendant 1a p riode coloniale La r partition des t ches est tr s structur e en fonction du sexe de l ge du statut social de la cat gorie socio professionnelle et de l appartenance ethnique mais d importantes tensions jeunes vieux et autochtones allochtones r percut es sur 1e r gime foncier traditionnel sont la base d un nouveau projet de code foncier En ce qui concerne les structures de parent l unit sociale de base est le lignage les ethnies matrilin aires tant les plus nombreuses mais l unit socio conomique r elle est le m nage largi qui est l unit budg taire minimum Toutes les ethn
191. ocuments de ce genre Analyse extraite de la bibliographie de M Holas Ouvrages et articles 1944 1962 publi e par la Librairie Orientaliste Paul Geuthner Paris 1962 140 141 CHEVASSU J Etude conomique d un centre Semi urba n B oumi ORSTOM Sciences Humaines Centre d Adiopodoum C te d Ivoire 1968 I n 3 123 p multigr District administratif jusqu en 1960 B oumi peupl de Baoul est actuellement la troisi me ville de la r gion Le taux de croissance de la population y est assez faible La construction du barrage de Kossou va compl tement modifier les conditions cono miques du d veloppement de ce centre La croissance conomique de B oumi r sulte de diff rents facteurs l accroissement des revenus de la zone rurale gr ce aux cultures industrielles d x portation des salaires et du personnel employ dans les services publics et para publics l intensification du trafic routier dans la r gion et la construction du barrage de Kossou Dans la zone rurale la retenue du barrage va inonder la surface la plus riche en plantations caf i res 3 4 de la production la moiti des plantations de coton et des cultures vivri res cepen dant ces derni res pourront b n ficier de la pr sence de 1a retenue d eau De m me la culture du riz irrigu sera possible Le personnel permanent de l administra tion dont les salaires se sont am lior s est en aug mentation le pe
192. oduction les droits de chaque individu sont d termin s par la place qu il occupe dans la structure lignag re Celle ci cependant est assez impr cise la m moire g n alo gique des Dida est courte trois autres syst mes d ap pellation sont utilis s comme r f rence pour Ego en concurrence avec le langage g n alogique le langage des filets de chasse celui de l am nagement du village celui des interdits Ce caract re flou s explique par les conditions socio conomiques o op re cette struc ture soci t s foresti res marqu es par la mobilit nomadisme agricole et l isolement o le faible degr de d veloppement atteint par les forces et les techni ques de production permet aux unit s de production de rester relativement ind pendantes o seules les obli gations de la chasse et de la d fense les font se r unir Le mariage constitue la relation fondamentale entre les communaut s Si le syst me matrimonial dida repose sur l change g n ralis des femmes circulation de la dot en sens contraire de la circulation des femmes cela ne suffit pas pour conna tre son fonctionnement les unit s changistes n tant pas toujours ind pendantes et quivalentes A partir des notions de b n ficiaire du mariage celui qui re oit la femme auteur du mariage celui qui donne la dot et de triade matri moniale le b n ficiaire l auteur la femme dont la dot a t utilis e l auteur tudie le fon
193. oiti entre Ivoiriens t trangers mais que ceux ci aussi bien que ceux 1 habitaient d j la C te d Ivoire foresti re 90 dont 72 dans les villes avant de joindre San Pedro Le profil des ges est tr s caract ristique d une population pion ni re La plupart des adultes ont moins de 30 ans et les enfants de plus de 10 ans sont donc tr s rares 20 de la population entre 0 et 15 ans Le sex ratio reste aussi tr s d s quilibr 36 femmes pour 100 hommes aux ges adultes Quant l emploi pr s de 70 des hommes sont salari s la population induite com mer ants artisans ne comptant que pour 10 16 selon les d finitions Le ch mage est donc assez modeste surtout si l on en d duit les sans emploi arriv s depuis moins d un mois Apr s un aper u sur les probl mes du ravitail lement en produits alimentaires l auteur passe ensuite dans son troisi me chapitre une analyse des dynamismes spatiaux intra urbains L habitat actuel tant le fruit d une implantation spontan e non dirig e par les pou voirs publics il tait particuli rement int ressant de voir comment la population s tait organis e d elle m me en un lieu qui deux ans plus t t tait couvert par la for t dense La constatation la plus tonnante est que d s 1969 ta population se partageait d j par tiers entre propri taires de logements h berg s et locataires l auteur tentant d expliquer les m canismes de cette str
194. oivent sur le plan conomique pr server leur patrimoine foncier ils ont dor navant sur le plan politique s opposer aux communaut s allog nes qui prennent de plus en plus de poids ROUCH J et BERNUS E Note sur les prostitu es toutou de Treichville et d Adjam Etudes burn ennes 1957 VI pp 231 242 Les prostitu es toutou dont le nom viendrait de two two deux shillings deux pences sont sans doute les h riti res d une prostitution traditionnelle ins parable de tout grand mouvement migratoire Se recrutant uniquement parmi trois grands groupes ethniques c tiers ouest africains elles repr sentent un aspect essentiel de la vie de populations africaines maritimes Elles sont organis es en confr rie hi rarchis e ce qui leur permet pendant leur deux ans de s jour Abidjan de d fendre efficacement leurs int r ts conomiques Cette enqu te portant sur 133 toutou interro g es dresse un tableau tr s complet de la prostitution dans les quartiers de Treichville et d Adjam r partition ethnique organisation sociale des tout u relev des tarifs 102 96 BOUTILLIER J L Les effets de la disparition du commerce pr colonial sur le syst me de production koulango Abidjan 0RSTOM Sciences Humaines 1967 23 p multigr Cet expos est centr sur les transformations du syst me conomique qui ont suivi la disparition du commerce pr colonial en pays koulango nord est de
195. on migration et immigration Dans la derni re partie est expos e la m thodo logie de l enqu te sur les jeunes qui a port sur un chantillon tir au sort repr sentant 10 de la population totale de jeunes de la sous pr fecture soit 1600 interview s 189 189 L laboration du questionnaire la formation des enqu teurs le d roulement de l enqu te le code de d pouillement manuel cette fois ci sont d crits de fa on exhaustive Cette publication qui donne de fa on exhausti ve les r sultats et expose en d tail la m thodologie outre son utilit p dagogique peut tre utilis e pour des recherches ult rieures et ceci d autant plus que les fiches de recensement sont exploitables m canogra phiquement RAULIN H Mission d tude des groupements immigr s en C te d Ivoire fasc 3 Probl mes fonciers dans la r gion de Gagnoa et Daloa Paris ORSTOM 1957 139 p 10 cartes et plans Le probl me que pose l immigration des popula tions de la zone soudanaise vers les r gions du Centre Sud de la C te d Ivoire est tudi ici sous son aspect foncier Des immigrants dioula et wob se sont implant s dans la r gion de Divo et des Baoul se sont implant s dans la r gion d Oum qui sont des r gions au droit foncier peu volu Heremankono la limite du territoire dida fut cr en 1924 par les premiers immigrants dioula et wob qui y cultiv rent du caf et du cacao
196. on foresti re Le plan pr voit enfin un am nagement touristi que de la r gion de Man et la cr ation de filatures de coton Ce rapport comprend en annexes un Avant projet de modernisation rurale et une Enqu te sur la commercia lisation et l artisanat et des Tableaux des comptes conomiques Le co t de ces projets leur rentabilit et le nombre d emplois qu ils seront susceptibles de cr er sont comptabilis s COTE D IVOIRE Plan Minist re Rapport de synth se agricole suivi de Aspects physiques de la r gion de Man P dologie Enqu te agricole par Vo Quang Tri sur la base de documents tablis par M de Guyon in C te d Ivoire Plan Minist re Etude g n rale de la r gion de Man Paris Bureau pour le D veloppement de la Production Agricole 1966 T 3 3a 3b 3c 2 vol 427 p 86 p 103 107 Ce rapport pr sente dans un premier chapitre les aspects physiques de la r gion de Man relief cours d eau climat p dologie Il analyse ensuite le syst me cultural initial jach re foresti re et le processus de d gradation par introduction de planta tionsde caf entra nant la d forestation et la pression d mographique Le second chapitre expose les structures des exploitations agricoles taille populations outillages r partition des parcelles des temps de travaux carac t ristiques des chefs d exploitation et les principales procutions agricoles Les grands pro
197. on en eau n est pas assur e de fa on continue Le transport de l eau du marigot au village est r serv aux femmes ou aux jeunes gar ons 1 3 des villages ont un ou plusieurs puits Ces puits sont creus s la daba ou au pic 1 m de diam tre 5 15 m tres de profondeur Le choix de 1 emplacement est d termin sans r gles pr cises Le d veloppement des puits est le proc d le plus efficace dans l imm diat pour lutter contre les parasites La maison rurale baoul volue avec rapidit toutefois les formes anciennes pourront se maintenir longtemps encore dans les savanes du Nord On peut critiquer la monotonie des constructions modernes mais ce probl me est surtout financier pour les villageois Les artisans souvent group s en castes ont presque toujours une activit secondaire la culture Le revenu de leur travail d passe tr s largement leur capital d exploitation L artisanat traditionnel tissage de pagnes poterie forge voit son activit d cliner avec l in fluence des id es nouvelles et la modernisation des techniques de production et d change Par contre des artisans dont l activit cono mique est encore marginale pourraient prendre une importance conomique il s agit essentiellement des tailleurs dont l activit est li e l adoption de v tements europ ens de m caniciens des m tiers li s aux techniques modernes moteurs engins agricoles et des gens du b timent os
198. ondaire ne devienne un foyer de conflit entre groupes de poss dants et de non poss dants L individu scolaris aspire suivre le cycle long d tudes qui m ne directement l universit et aux carri res les mieux r mun r es L attitude quant ce point est homog ne de m me qu elle ne varie pas quant la conscience que le scolaris a de lui m me face aux individus de son groupe social Il est consid r par ce groupe avec une d f rence m l e souvent une hostilit cach e L enseignement semble une garantie automatique d emploi et de bon emploi Les l ves unanimenent recher chent les emplois o s curit et stabilit sont de r gle l administration notamment ils consid rent comme prestigieuses les carri res scientifiques notamment m dicales Les carri res agricoles attirent les l ves issus des milieux les moins favoris s On peut noter la crainte des l ves devant les carri res qui exigent esprit d entreprise et sens de l innovation les carri res agricoles ou commerciales qui comportent un certain risque financier sont envisag es avec r ticence L auteur conclut par une s rie d observations sur l africanisation du syst me scolaire et sur 1 impor tance des tudes comparatives avec d autres pays africains En appendice figure le questionnaire d enqu te soumis aux l ves 40 53 GIBBAL J M Les jeunes des petites villes ivoiriennes Rapport provisoire 1969 IV 55 p m
199. ons quences de ce passage sur les structures familiales et de production ETIENNE P Les Baoul et le temps Cahiers ORSTOM S rie Sciences Humaines 1968 V n 3 pp 17 37 Les Baoul ont un syst me de repr sentation du temps tr s riche qui compense les faiblesse du syst me comptable Ann e mois semaine jour suivent peu pr s le syst me de r f rence coloniale mais sans rapport de congruence rigoureux La vie rituelle et la vie conomique s organi sent essentiellement en fonction des jours de la semaine ce qui explique que chaque jour soit d sign nominalement Les saisons sont d finies par r f rence la m t orologie saison s che saison des pluies et aux activit s agricoles culture de l igname et du caf Parmi les activit s choisies pour d signer les diff rents moments de l ann e ou de la journ e certai nes priment sur les autres comme la culture du caf de l igname les soins de toilette ou la r colte du vin de palme Les Baoul ont galement conscience du temps prospectif La stratification sociale est assez souple et aucun statut non prescrit n est inaccessible Dans cette optique la politique matrimoniale servant constituer des groupes de d pendants la pratique de la mise en gage des biens et des personnes et l achat de terres non baoul refl tent une strat gie long terme 18 MEMEL FOTE H Un gu risseur de la basse C te d Ivoire Josu Edj
200. ont li es au syst me lignager le chef de terre est le pr tre qui rend le culte aux g nies de la terre et ne d passent pas le niveau du clan l exercice de la puissance magique est ind pendante de toute structure verticale et donne lieu une structure interlignag re qui s tend au village entiera tablissant ainsi une troite relation entre l ensemble magico religieux d une part et l orga nisation sociale d autre part L auteur poursuit son t moignage sur la reli gion abidji par la description de la f te de Dipri dont la premi re partie s adresse au sacr la seconde au magique c est une f te des fun railles mythe du sacrifice d un fils en change des cultures et des outils donf es aux hommes par les g nies mais aussi du renouveau de la r conciliation de la purification Une derni re partie tudie l effet de l intro duction de l conomie mon taire d une administration ind pendante des autorit s traditionnelles et l influence des religions import es sur une soci t structure verticale limit e donc fragile L auteur conclut sur les dangers d une d person nalisation du sacr et de la puissance magique dans une soci t o ce ne sont pas des forces aveugles et ind finiesimais poss d es par des tres vivants et d finis qui participent ainsi du sacr COTE D IVOIRE Plan Minist re Synth se g n rale Par B Fride H Lhuillier et P Michaud in C te d Ivoire Plan
201. opole Ils ont connu des degr s divers une rapide progression de l enseignement primaire avec comme cons quence un ch mage marqu des scolaris s du primaire peu m me de constituer les cadres moyens dont toutes les estimations en main d oeuvre ont d montr l urgent besoin et que l on pour rait former gr ce une instruction secondaire de base suivie d une sp cialisation technique Le d veloppement de l enseignement secondaire et sup rieur a amen sur le march du travail des hommes jeunes bien form s qui risquent d entrer en conflit avec le personnel plus g scolarisation limit e mis en place lors des ind pendances Les jeunes devront l avenir s adapter des possibilit s d emploi plus limit es du fait souvent du monopole des plus anciens et d une saturation certains niveaux Deux facteurs expliquent le conservatisme de la plupart des pays ind pendants d Afrique dans l orga nisation de leur syst me scolaire et dans les program mes le d sir de parit avec les syst mes de l ancien ne m tropole et la difficult d africaniser syst me et programmes en l absence d une ligne politique bien d finie Il a sembl int ressant l auteur devant les diff rents probl mes pos s par les besoins en main d oeuvre et l adaptation du syst me scolaire face ces besoins d tudier les fonctions de l enseignement secondaire en Afrique en tant qu institution de recrute ment Un terrain de
202. out ce qui fut et reste dans une large mesure la ville europ enne C est avant tout la fa on dont la ville assume la prise en charge des masses populaires qui retient son attention Il passe en revue successive ment les mod les anciens de lotissement conomique qui pour simples qu ils taient n en ont pas moins permis une volution qui fait actuellement de Treichville un quartier fort honorable et tr s actif les nouvelles structures o l on distingue d une part des ensembles immobiliers assez soign s mais dont le standing ne s adresse qu aux m nages relativement ais s d autre part de nouvelles trames de lots b tir parfois plus ambitieuses dans leurs formes que les anciennes mais tr s mal suivies dans leur r alisation et leur quipement et surtout trop parcimonieuses au regard des besoins la ville ill gale qui prend au centre comme la p riph rie de l agglom ration une ampleur de plus en plus pr occupante 194 195 De cette ville ill gale dont le dynamisme dispute aux pouvoirs publics l initiative en mati re de cr ation urbaine l auteur d m le aussi les lois fonci res Mais surtout au vu de la diversit des formes par lesquelles elle se manifeste il en explique la logique et la signification Loin d tre le fait d une population marginale ch meurs ruraux fraiche ment immigr s ou population flottante ces mouvements d urbanisation spontan e entrainent toutes les couches
203. outir de telles conclusions sont consacr es aux r sultats d enqu tes d mographiques l tude des structures sociales traditionnelles des tableaux pr sentant les principaux groupes ethniques et familles de la r gion et deux aspects essentiels du d veloppement en Afrique la dot et le mariage d une part l duca tion et l enseignement d autre part 109 104 GERVAIS J 105 La Situation et les probl mes de la femme en Afrique francophone C te d Ivoire Women to day 1964 n 3 pp 48 50 Pour l auteur pr sidente de l Association des Femmes Ivoiriennes l mancipation f minine ne rencontre pratiquement pas d opposition en C te d Ivoire le Code Civil d s 1946 a rendu les femmes citoyennes part enti re le d veloppement de la scolarisation leur fait une place sans cesse grandissante Le seul danger est l cart qui ne cesse de s aggraver entre les femmes des milieux ruraux et celles des milieux urbains COTE D IVOIRE Plan Minist re Etude des budgets familiaux Notes sur l artisanat par Beno t Reynard et Yves Blayo in C te d Ivoire Plan Minist re R gion de Korhogo tude d d veloppement socio conomique Paris Soci t d Etudes pour le D veloppement Economique et Social 1965 vol 5 120 p Les sondages ont t essentiellement effectu s aupr s d une population rurale stratifi e selon le nombre d habitants par village et la culture pr domi nante pra
204. plurifonctionnelle Dans une seconde partie l auteur analyse les fonctions du secteur ostentatoire mariage culte fun railles et constate que le destin fondamental de la richesse n est pas pour les Baoul d tre transfor m ecen biens d usage ou de consommation mais d tre th sauris e Aussi pour consommer au del de ce qu ils estiment tre le niveau de subsistance normale les Baoul ont toujours besoin de se trouver des pr textes trangers la subsistance elle m me 156 159 160 161 En derni re partie P Etienne tudie la signi fication id ologique de l attitude des Baoul face la consommation c est dire des raisons profondes qui les poussent invoquer des pr textes fiction des anc tres et des cultes virtualit des g n rations futures pour jouir de leur propre richesse L auteur fournit un doc ment annexe indiquant les d penses pour chaque membre de la famille occasion n es par les fun railles d un notable le motant s l ve 4 068 430 F CFA SCHWARTZ A La mise en place des populations gu r et wob essai d interpr tation historique des donn es de la tradition orale ORSTOM Sciences Humaines Centre d Adiopodoum C te d Ivoire 1968 I n 4 144 p multigr SCHWARTZ A La mise en place des populations gu r et wob essai d interpr tation historique des donn es de la tradition orale Cahiers de 1 ORSTOM S rie Sciences H
205. population de quelques villages choisis de fa on repr sentative et une enqu te par questionnaires concernant les jeunes Ce premier volume pr sente la technique de recensement les r sultats du recensement la m thodologie de l enqu te Un second volume para tre pr sentera les r sultats de l enqu te Pour avoir un chantillon rigoureux il fallait recenser une partie seulement de la population totale de Ta r gion 66 000 h car un recensement global tait mat riellement difficile On a choisi 27 villages sur les 180 localit s de la sous pr fecture Les crit res de ce choix sont explicit s en d tail de m me que le mode de recrutement et de formation des enqu teurs et le d roulement du recensement 10 212 personnes furent recenc es dans les r gions rurales 1es 6 000 h de Lakota l ayant d j t pour une pr c dente tude Le nombre des jeunes gens et jeunes filles de 15 29 ans r volus repr sente 25 de ce total On a donc pu valuer la population totale des jeunes de la sous pr fecture 16 000 L auteur donne le mod le de fiche de recensement son mode d emploi le code utilis et la liste des tableaux demand s au d pouillement m canographique Tous tes r sultats du recensement sont donn s en de tr s nombreux tableaux et sont analys s d abord pour l ensemble puis par canton enfin par cat gorie de village activit professionnelle tat civil scola risation religi
206. porte en commun avec beaucoup d ethnies laguna res une structure horizontale celle des classes d ge d tenant chacune le pouvoir politique pendant huit ans L autorit conomico religieuse est 167 d tenue par le chef de terre descendant patrilin aire du fondateur du village du chef du clan install le premier Les Abidji divisent l ann e en quatre saisons deux saisons des pluies deux saisons s ches 1e mois est le mois lagunaire la semaine est de six jours chaque jour ayant une fonction d termin e L unit abidji se situe non pas au niveau d une quelconque int gration sociale et politique4mais beaucoup plus au niveau de l all geance aux m mes institutions les classes d ge par exemple cette soci t d homog n it r cente n tant organique que jusqu au niveau du clan et non au niveau de l ethnie S il existe une relation entre le mode d organisation sociale et la mani re dont se r alise l unit du groupe peut tre existe t il une relation entre le mode d orga nisation sociale et l ensemble magico religieux auquel se r f rent les Abidji Pour r pondre cette hypoth se l auteur aborde l tude des relations des Abidji avec le sacr Les Abidji reconnaissent un dieu supr me qui habite le ciel divinit de bont que l on invoque sans lui rendre un culte C est aux divinit s secondaires que l on rend des cultes aux g nies de l eau tr s puis sants et craints auxquels ne se mesure auc
207. propri t s surnaturelles Parmi les cr ations de l esprit il faut citer la Mami Wata femelle de sir nid dot e d attributs f minins tr s d velopp s 100 101 105 COTE D IVOIRE Plan Minist re Note de synth se g n rale par G rardin Allusson et Vo Quang Tri in C te d Ivoire Plan Minist re Etude r gionale de la r gion de Man Paris Bureau pour le D veloppement de 1a Production Agricole 1966 t 1 31 p Cette note de synth se g n rale pr sente les aspects principaux physiques humains conomiques du d partement de l Ouest ainsi que des propositions de modernisation sous la forme d un projet directeur de modernisation rurale avec mise en place de zones d intervention et d un encadrement agricole et commercial COTE D IVOIRE Plan Minist re Rapport se synth se conomique suivi de Avant propos de modernisation rurale Enqu te sur la commercialisation et l artisanat Tableaux des comptes conomiques par B G rardi n et Vo Quang Tri in C te d Ivoire Plan Minist re Etude g n rale de la r gion de Man Paris Bureau pour le D veloppement de la Production Agricole 1966 T 2 2a 2b 2c 2 vol 457 p 352 p Ce rapport tudie en premi re partie la situa tion conomique en 1963 IT en ressort que les princi pales productions proviennent des exploitations paysannes produits agricoles levage chasse p che l impor tance des explo
208. quis plans 3 cartes Les Abour font partie du groupe ethnique akan Largement influenc s par le Christianisme ils sont de moins en moins attach s leurs traditions L auteur tudie ce qui reste encore aujourd hui de ces traditions le syst me matrimonial et l organisation politique et sociale L agriculture traditionnelle et industrielle et la p che sont la base de l conomie de ce peuple de for t Originaires du nord du Ghana ils sont arriv s en Basse C te en vingt et un groupes dont d coulent les trois groupes abour actuels situ s aux alentours de Moossou Bonoua et Ebra Chaque village se divise en deux quartiers souvent s par s par un cours d eau et est b ti le long d une art re principale La population y est group e par classes d ge la constitution de ces classes d ge est un v nement important c est l mancipation des jeunes Chaque classe d ge a son chef guerrier Le syst me politique abour est une forme de r publique ou de monarchie parlementaire Le chef est d sign Le Conseil des Mendr est compos des notables du village ils tiennent des assembl es et rendent la justice L ex cution de leurs d cisions est surveill e par les sept clans qui ont chacun des fonctions bien pr cises Les Akan ont un syst me de parent bilin aire base matritin aire Le mari reste le chef de la cellule familiale mais son h ritier l gitime est son fr re ut rin ou le fils de
209. r un cadre urbanis avec une infrastructure technique et des quipements sociaux Ainsi deux villages de la sous pr fecture de Guiglo ont t regroup s et des logements modernes ont t construits par une coop rative form e par les villageois et quelques techniciens de la SECI Mais des difficult s sont n es de la mentalit conservatrice des villageois Le but de cette op ration tait de parer au d s quilibre croissant existant entre les villes et les campagnes provoqu par l exode rural Il fallait cr er de meilleures conditions de production agricole d habi tat d hygi ne et de vie sociale loisirs sports afin que le paysan trouve dans son village les m me satisfac tions que celles offertes par la ville et il fallait que cette action soit visible Le type de logement construit Mona a t interm diaire entre le logement du paysan ordinaire et celui des notabilit s La SECI a d faire face des probl mes de mat riaux les mat riaux les meilleurs et les moins chers n tant pas habituellement utilis s en C te d Ivoire De plus le probl me de l eau n a pas encore trouv de solution et il faudra galement cons truire les prolongements sociaux de l habitat centre m dical cole Le moyen de financement id al serait de combiner la fois subventions du gouvernement pr ts aux paysans et contributions directes des paysans L op ration de Mona a eu des aspects n gatifs dus au lance
210. r et heures d inspiration certainement europ enne en semaines de six jours et en mois dont la conception varie suivant qu il s agit d une lunaison ou d un mois rituel L ann e est d termin e de trois mani res diff rentes par luna sons par saisons et d apr s la position de certains astres elle comporte quatre sai sons deux saisons s ches deux saisons des pluies Les rudits et les pr tres ont une connaissance approfondie des astres chaque point cardinal corres pond un symbole et les croyances qui lui sont li es restent vivaces La p riodicit des c r monies rituelles peut varier d une semaine plusieurs dizaines d ann es Les c r monies peuvent avoir des objets tr s divers comme les r coltes igname la p che la cons cration des classes d ge de la richesse ou la purification et la cons cration d un village L importance du marigot du kaolin et de la for t sacr e est attest e travers tous ces rites Les interdits rituels peuvent tre d ordre conomique social ou religieux et couvrent souvent toute une semaine I appara t travers cette tude que le con cept du temps calendrier rituel est plus important que celui de temps ann e d ge marque la vie du groupe et sert de point de r f rence dans le pass 118 119 123 HOLAS B L volution du sch ma initiatique chez les femmes oubi R gion de Ta C te d Ivoire Africa 1957 XXVII n 3 pp 241 250
211. r retrace la vie de la proph tesse 1892 1951 de la lign e illustre du h ros civilisateur godi qui apporta la culture du riz son ethnie Ayant fait voeu de chastet elle est oblig e de sacrifier la coutume et de se marier apr s la mort de ses parents partir de ce moment elle entre dans une vie de d nuement et de p nitence au cours de laquelle elle a des r v lations Pers cut e ou moqu e elle est cependant peu peu cout e avec int r t dans le village o elle s est r fugi e notamment par les femmes dont elle gu rit la st rilit Elle op re des miracles et convertit les sorciers apr s s tre affront e eux partir de 1942 on peut parler d une petite Eglise deima dont l instigatrice pr che une religion d amour de bonheur pour des petites gens base de pri res et de rites de purification par l eau la reli gion deima rejette tous les f tiches et r sout les interdits et les angoisses qui en r sultent la proph 99 tesse par sa vie de p nitence de jeune permanent repre nant en compte angoisses et interdits pour la r demption de ses fid les La lutte avec les missions catholiques et protestantes est s v re et aboutit m me des voies de fait batailles rang es destructions d difices etc malgr la reconnaissance officielle de la religion par le gouverneur P choux d s 1950 Les troisi me quatri me et cinqui me parties expliquent en d tail la spiritualit
212. re utilisaient des figurines model es par des potiers dans la terre glaise s ch e au soleil ou plus rarement au feu Chacune de ces statuettes fun raires repr sentait un a eul d funt de la familleset voquait sa physionomie La beaut artistique de certains sp cimens en a fait l objet de convoitise des collectionneurs Cet article fournit de nombreux renseignements in dits sur l emploi rituel de ces ma et en m me temps voque les r f rences bibliographiques les plus valables consacr es l histoire culturelle de la vieille chefferie du Sanwi Analyse extraite de la bibliographie de M Holas Ouvrages et articles 1944 1962 publi e par la Librairie Orientaliste Paul Geuthner Paris 1962 155 156 153 COTE D IVOIRE Orientation professionnelle et tudes documentaires Service Facteurs sociologiques de la r ussite dans l ensei gnement secondaire Abidjan Minist re de l Education Nationale S 0 P E D S d 14 p multigr L enqu te met en rapport les indices d adapta tion intellectuelle de l l ve avec ses diff rents facteurs de conditionnement d finis par son appartenan ce un milieu traditionnel donn Elle porte sur 618 l ves de classe de 6 me de Sassandra Bingerville et Treichville appartenant aux sections classiques moder ne et adaptation Les classes de section classique regroupent des l ves qui ont un tr s bon niveau g n ral Les l ves des classes
213. re commandant le village puis la classe des guerriers enfin celle des p res qui exercent le pouvoir Le syst me des classes d ge a maintenu une certaine coh sion sociale dans la soci t ati aujourd hui en pleine volution Outre les f tes individuelles naissance mariage fun railles qui sont c l br es avec plus ou moins de solennit suivant les circonstances et la position sociale de l int ress les f tes p riodiques sont les grands moments du village les principales sont la danse guerri re tous les seize ans le rite du passage de la classe d ge des fils celle des guerriers et la f te de l igname f te rituelle des pr mices des r coltes 40 L agriculture est la principale ressource d Ati kwa culture du cacao du caf du palmier huile ainsi que de la cola objet d un n goce tr s ancien Les cultures vivri res banane plantain taro igname aubergine piment maTs associ es aux cultu res commerciales sont confi es aux femmes L entraide b n vole a fait place au recours la main d oeuvre salari e sous l influence de l conomie mon taire Le commerce est aux mains des trangers pour l picerie et autres objets de m nage et aux mains des femmes pour la fabrication et la commercialisation de l ati k semoule de manioc vers Abidjan Ce commerce tr s important par la quantit commercialis e et le gain qui en r sulte a t favoris par le d veloppemen
214. res divines non moins importantes le plus souvent p r ues sour la forme animale font partie int grante de la vie spirituelle b t et parti cipent chaque v nement important procr ation nais sance mariage mort de l individu mais aussi sa vie quotidienne le puceron insecte conscience le monstre serpent cr te fluorescente le papillon de nuit le cam l on la gu pe ma onne la femme poisson etc i L auteur reproduit dans son ouvrage les dessins repr sentant dieux et g nies tels que les ima ginent ses informateurs adultes mais aussi enfants des coles ces repr sentations aussi bien que les commen taires qui les accompagnent permettent de mieux satsir la pr sence et Tes diff rents aspects de ce panth on si complet ainsi que de mesurer le degr de modernisa tion de certaines de ces visions La constante r f rence de l auteur la tr dition orate et aux l gendes ra cont es par les anciens B t mais aussi par les jeunes compl te le climat vocateur de cet ouvrage sur un univers sans cloisonnement avec la vie quotidienne 188 188 FERRARI A La situation des jeunes Lakota Vol 1 M thodologie et recensement Abidjan Universit Institut d Ethno Sociologie 1970 187 p multigr carte tabl S ins rant dans une s rie de recherches men es par l auteur sur les facteurs de changement dans la r gion de Lakota cette tude comporte un recensement exhaustif de la
215. resser le sentiment national en luttant contre le r gionalisme ou le tribalisme et transformer les mentalit s en conciliant tradition et d veloppement Mais les moyens traditionnels de l in formation presse radio t l vision ne sont pas adapt s cette politique pour des raisons que l auteur analyse en d tails ce propos il faut noter l intense espoir que soul ve le projet de t l vision scolaire pr sent par l UNESCO et l assistance technique fran aise Dans une troisi me partie Mme Laurent examine les diff rentes structures d accueil mises en oeuvre la plupart sous l impulsion du Parti pour atteindre l objectif d une v ritable politique d information centres culturels animation rurale service civique etc Malgr tout elles peuvent sembler incomp tentes dans la mesure o il n xiste pas de r elle coordination entre elles 144 147 148 145 ABEL H D chiffrement des poids peser l or en C te d Ivoire Journal de la Soci t des Africanistes 1952 XXII n 1 2 pp 95 114 ABEL H gt D chiffrement des poids peser l or en C te d Ivoire suite Journal de la Soci t des Africanistes 1959 XXIX n 2 pp 273 286 ABEL H gt Poids peser l or de C te d Ivoire Banque Centrale des Etats de l Afrique de l Ouest Notes d information et statistiques 1961 n 69 12 p HOLAS B Les poids peser l or Notes africain
216. ressi vit qui socialement r prim e s exprimeraient par les croyances la sorcellerie La socialisation les lieux de r sidence les r les assign s diff rents selon les sexes explique raient que ces croyances ne soient pas identiques chez les hommes et les femmes 13 THORET J C1 Les Djimini l ments d organisation sociale Abidjan Institut d Ethno Sociologie 1969 173 p multigr cartes Ce travail a t r alis la demande du Minist re du Plan en compl ment des tudes effectu es par celui ci dans les r gions de Bouak et Korhogo Apr s avoir rappel l histoire du peuplement des r gions de Dabakala et Boni r dougou par les Djimini l auteur d crit la population actuelle regroup e en villages de faible importance dispers s sur un vaste territoire Agriculteurs les Djimini restent fid les au syst me traditionnel s noufo Le nom de famille d termine l appartenance des Djimini un m me clan il se transmet en ligne maternelle un clan se divise en plusieurs lignages Le mariage ob it l exogamie de lignage et l endogamie de clan Les compensations en nature sont pratiqu es tr s petite chelle cause des faibles revenus du paysan de cette ethnie Le syst me de filiation est matrilin aire il peut tre patrilin aire dans les groupes islamis s mais ceux ci sont peu nombreux Hommes et femmes subissent l initiation en plusieurs degr s mais une coop r
217. riage fian ailles pr pubertaires alliances politiques ou alliances avec des trangers La notion d inceste est assez floue chez les Baoul Le lien entre le statut social et le mariage est tr s complexe dans la mesure o la soci t baoul est stratifi e de fa on peu rigide et en fonction de nombreux crit res Le mari reste toujours l oblig de son beau fr re Les rapports entre mariage et strat gie Sociale se transforment actuellement la descendance tend tre saisie comme une charge financi re en milieu urbain BRASSEUR P Introduction bibliographique aux arts plastiques de l Ouest Africain Notes africaines 1966 n 110 pp 73 80 Bibliographie tr s compl te recensant les ouvra ges ayant trait l art de l Ouest Africain ouvrages g n raux ouvrages concernant les pays de savane les pays de for t et le golfe du B nin 237 titres au total BROU TANOH A La tradition orale chez les Agni Ahali du Moronou Bulletin d information et de liaison des Instituts d Ethno Sociologie et de G ographie Tropicale Universit d Abidjan 1967 n 2 pp 45 48 L auteur examine trois modes principaux de tradition orale en pays ahali par l interm diaire du Bia S Foe gardien des chaises royales et des attributs de la chefferie par celui des femmes g es de la famille royale et par l interm diaire des tams tams parleurs 84 72 73 La tradition orale des Agni Ahali semble
218. rifications t gumentaires sous formes de dessins Le texte est accompagn de croquis Analyse extraite de la bibliographie de M Holas Ouvrages et articles 1944 1962 publi e par la Librairie Orientaliste Paul Geuthner Paris 1962 92 85 FERRARI A Ecole et changement social Annales de l Universit d Abidjan 1969 S rie F Ethnosociologie 1969 I fasc 1 pp 137 148 Cet article pr sente les conclusions d une enqu te scolaire men e en 1968 dans la sous pr fecture de Lakota L auteur souligne d abord le caract re tranger et artificiel de l enseignement scolaire occidental sans lien avec l apprentissage progressif des modalit s d existence acquises par l interm diaire du groupe familial en m me temps que l aspect trange de la langue qui n est pas celle du groupe d appartenance et du contenu de l enseignement L cole provoque un affaiblissement de l orga nisation sociale traditionnelle en cr ant un nouveau syst me de valeurs fond sur un savoir nouveau cr ant ainsi une ambiguit au niveau du statut social de l adolescent et remettant en cause les rapports hommes femmes dans la mesure o les enfants des deux sexes ont pour la premi re fois une exp rience commune L opposition scolaris s non scolaris s tend pr valoir sur la hi rarchie sociale traditionnelle les jeunes classes d ge scolaris es constituant la transition avec un autre univers social Cependant l l v
219. rits par l auteur nous nous trouvons dans l impossibilit de les analyser tous Aussi nous pr sentons ici la classi fication des jeux adopt s par l auteur classification quelque peu diff rente de celle propos e au chapitre II chapitre 6 la p dagogie des nourrices les croquemitaines les berceuses les hochets les chatouillements Ce que disent les doigts de la main Dans quelle main ce jeu est le premier jeu de hasard auquel participe l enfant Jeux verbaux chapitre 7 Le faire semblant l les poup es Les poup es rev tent un caract re sacr que l auteur analyse au d but du chapitre avant de d crire les diff rentes sortes de poup es r pandues en Afrique de l Ouest poup es maures poup es peules poup es soudanaises poup es de ta for t poup es s n galaises 181 chapitre 8 Le faire semblant II les autres imitations d activit s d adultes description des diverses imitations en fantines depuis le jeu de la d nette jusqu aux activit s semi utilitaires chapitre 9 L enfant et les techniques Les jouets le fusil et les lance balles les cerceaux les poussoirs jouets m caniques jouets qui se d placent pouss s par le vent Youpalas africains branche flexible courb e pour que ses deux extr mit s soient plant es environ 1 m l une de l autre avec laquelle les femmes appren nent marcher leurs enfants les tra neaux moulinets chapitre 10 Dess
220. ro Cahiers d tude africaines 1967 VII n 28 pp 547 605 Cette monographie a pour but de montrer Josu Edjro un homme qui depuis 1965 est connu pour les gu risons miraculeuses qu il op re Akradio pr s de Dabou L auteur tudie successivement le cadre socio historique dans lequel le gu risseur a surgi sa vocation son activit et la signification ethno sociologique de cette activit Edjro est n pendant la p riode coloniale Malade il m ne une vie pr caire de manoeuvre commer cant A partir de 1962 la suite de songes Edjro se croit appel par Dieu pour gu rir Les nombreux patientsqui viennent le voir sont h berg s et nourris au village Ses instruments de travail sontun seau d eau et un boubou sp cial Les th mes dominants de sa doctrine sont la proximit de la fin du monde la suppression de la polygamie et la supr matie de la C te d Ivoire sur les autres pays La majeure partie de son emploi du temps est consacr e la pri re et au chant de cantiques Le traitement est psychologique confession des malades confiscation des f tiches avant d tre organique massages et boisson de l eau b nite La gu rison qu il promet est prompte et gratuite L Eglise Catholique condamne cette action Les m decins n ont jamais constat de gu risons mais seulement des aggravations car les conditions d hygi ne sont mauvaises Toutefois le r le sociologique d Edjro est incontestable
221. rs d une part le temp rament urbain des Agni qui a permis aux trangers de s implanter sur les terres le long des routes d autre part l migration des Agni vers la Gold Coast en 1913 17 qui a laiss des terres vacantes A c t de grosses exploitations m canis es fonctionnant sur une base familiale traditionnelle on trouve diff rents types de coop ration familiale nouvelle r pondant mieux au d sir des jeunes g n rations Les Agni ont un temp rament d entrepreneur mais peu enclins vivre en campement ils laissent les trangers occuper les for ts accessibles quitte ensuite se plaindre du manque de terre Les exploitations dioula et baoul sont de m me type qu en pays ab Le probl me des rapports entre autochtones et trangers se pose propos des mariages mixtes la femme agni n est que pr t e l tranger qui la perd s il part Les Agni se d fendent contre les mariages avec des trangers influents surtout dioula car cela favo rise l introduction syst matique d trangers Le st tut foncier des trangers est galement source de conflits les Agni reprochent aux Baoul d investir dans leur pays d origine aux Dioula leur pr tention d avoir les m mes droits aux terres du fait de l anciennet de leur implantation 70 54 L introduction de rapports mon taires a boulevers la hi rarchie fond e sur la naissance qui caract risait la soci t agni Cette enqu te montre que l
222. rsonnel sanitaire est enc re en nombre trop restreint Dans la ville m me de B oumi le commerce est dynamique et va profiter du d veloppement d usines de trahsformation des produits agricoles En 1973 le transport devra faire face un sur quipement d la r duction des superficies desservies retenue du barrage L artisanat traditionnel diminue au profit de l artisa nat moderne acc s de la zone des habitudes de consom mation moderne mais ce dernier n cessiterait des cours de formation professionnelle pour adultes B oumi qui sera situ au bord du barrage devrait d velopper une activit de p che domaine des Maliens et une activit touristique promenades sur le lac Des demandes nouvel fes vont appara tre dans la construction et la m canique L volution du commerce du transport et de l artisanat induit un accroissement d mographique qui se traduit par l augmentation des ethniesvenues du Nord 142 141 CHATEAU J Le petit commerce africain de type traditionnel Abidjan Abidjan Minist re du Plan Direction des tudes de d veloppement 1968 86 p multigr Cette tude vise obtenir une meilleure connaissance des structures commerciales et des diff rents types de circuits de distribution existant en C te d Ivoire Apr s avoir pr sent sa m thode de sondage stratification en fonction de 1a nationalit du quartier de l importance des activit s et du nombre d emp
223. s burn ennes 1955 IV pp 84 107 L auteur a tudi en 1953 l agglom ration d Agboville situ e 80 km au nord d Abidjan sur la ligne de chemin de fer Abidjan Niger C est une ville artificielle cr e cinquante ans auparavant par les Europ ens qui en firent une gare En 1953 elle compte 10 000 habitants quelques autochtones les Abbey et un grand m lange d ethnies diverses notamment des gens du Nord attir s par l installation du chemin de fer La description des divers quartiers de la ville est suivie de l analyse d taill e par ethnie et par secteur d activit des r sultats des diff rents gt recensements faits Agboville 47 des habitants sont originaires de la zone soudanaise le groupe mandingue tant le plus important 27 appartiennent aux ethnies de la Moyenne C te d Ivoire ce sont surtout des Agni et des Baoul quelques Wob et B t 16 sont autochtones du cercle d Agboville donc Abbey ou Ati 5 sont Europ ens Asiatiques Libano Syriens Am ricains enfin 4 appartiennent d autres ethnies africaines non ivoiriennes On observe peu de mariages mixtes les femmes baoul semblent les plus aptes contracter de telles unions mais leur propension au divorce entra ne des probl mes difficiles r soudre La profession dominante Agboville a naturel lement trait au commerce Agboville est une gare un centre de traite un lieu de concentration des produits caf cacao cola
224. s gba se sont diversifi s avec les lignages gba de village de famille de lignage d individu La peine de mort sanctionne la violation de l interdit alimentaire Les g nies kosri intefvinrent pour aider les hommes lutter contre la Nature ils compl t rent la loi divine par des r gles propres au monde terrestre r gles de la guerre de la justice symbolis es par un grand masque fait l image du donateur L auteur fait une tude descriptive des masques Il signale les influences subies par les Ouob dans ce domaine notamment de la part des Yacouba Puis il analyse un un les masques des clairvoyants ou koma le plus grand qui lutte contre la sorcellerie le masque de paix conciliateur entre les individus le masque de source de guerre de d c s etc 59 Les masques renfermant toute la puissance b n fique des anc tres ne doivent pas tre vus ni des trangers ni des non initi s ni des femmes Les sanctions de ces interdictions consistent essentielle ment en amendes et offrandes de cola Les kohu amulettes f tiches m dicaments sont des objets dans lesquels sont concentr es certaines forces surnaturelles qui jouent un r le de protection de compagnon de vie d fenseur des int r ts du porteur Ils peuvent avoir un r le plus public par exemple dans la recherche et le ch timent des sorciers mais ils n entrent pas en comp tition avec les masques chaque village n ayant jam
225. s anneaux le sexe et l ge Les Gu r portent des anneaux surtout comme ornement mais aussi comme signe distinctif de leur rang Quelques personnes poss dent des anneaux peu d cor s qui font l objet de tabous On utilise la poussi re m tallique des anneaux pour le traitement des ulc res 186 ROUSSEL L L exode rural des jeunes dans les pays en voie de d veloppement r flexions m thodologiques Revue internationale du travail 1970 CI n 3 pp 253 270 En vue de la planification de l exode rural en pays sous d velopp l auteur a mis au point une m thode statistique rapide et peu on reuse qui fournit une mesure du ph nom ne et une premi re approche de son m canisme Apr s avoir expos en d tail sa m thode dans une premi re partie 11 d crit dans une seconde partie l application qui en a t faite en C te d Ivoire en 1968 sur un chantillon de villages choisis dans les zones de Sakasso Abengourou Korhogo et Daloa L enqu te Jeunes portait sur les groupes d ge de 15 29 ans soit 30 de la population totale Le pourcentage moyen de jeunes ayant quitt le milieu rural tait de 33 pour les gar ons et de 20 pour les filles Le rythme de l exode s acc l re tr s rapidement le pourcentage d migr s est plus fort dans le groupe d ges 15 19 ans que dans les groupes 20 24 ans et 25 29 ans La corr lation positive entre niveau d instruction et exode rural est confirm e un
226. s aspects de la vie sociale constituant un syst me id ologique force l gimit pouvoir ne sont plus causes mais signes De l 1l ambiguTit de l awa dont la r ussite sociale est la sanction mais qui menace toute r ussite sociale les c r monies qui suivent la mort d un individu interrogation du cadavre enterrement fun railles ont un caract re total en ce sens qu elles r fl chissent tous les niveaux de la r alit structures familiales sociales conomiques et syst mes de valeur dont elles participent et int res sent les diverses instances sociales du village Deux mouvements d mographiques contribuent ter la soci t villageoise son caract re ethnique l migration des Alladian vers Abidjan Grand Lahou 152 154 Daloa et l immigration de fonctionnaires employ s manoeuvres p cheurs d origine ext rieure En cons quence l avenir des Alladian n est pas ethnique il est individuel dans la mesure o la mise en valeur du pays n est pas une solution conomique pour l ensemble de la soci t lt et national dans la mesure o l avenir des migr s ou des immigr s est pour l essentiel fonction d une politique d ensemble HOLAS B Sur l utilisation rituelle des statuettes fun raires au royaume de Krinjabo C te d Ivoire Acta Tropica 1951 VIII n 1 pp 1 17 Dans le culte de leurs anc tres les Agni de l ancien royaume de Krinjabo au sud st de la C te d Ivoi
227. s courante n gligeant Les graphies rudites qui pourraient d noutenr Le Lecteur non sp cialiste Dans Le m me esprit Le choix des mots mati res a t volontairement Limit quelques excep tions p Les termes vernaculainres d signant des institutions ou des objets propres une beute ethnie n y figurent pas Au reste Les sciences humaines en C te d Ivoire ont d j donn Lieu une abondante pro duction crite On n a pas cherch faire ici une bibliographie n trospective ni un recensement exhaustif une telle publication en cours d laboration par ailleurs 1 suppose plusieurs milliers de n f rnences et des ann es de recherche tant en C te d Ivoire que dans Les biblioth ques trang res Le pr sent necue con u dans Le cadre du programme d ducation t l visuel de da La C te d Ivoire vise de mani re pratique ouvrir aux p dagogues de ce pays une source d ingorma tions sur Le milieu ivoirien en bes diverses composantes L entreprise s est heurt e La difficul t de trouver sur place tous Les documents qu il e t t souhaitable d analyser Plus encore que e manque de documents Leur dispersion et L impossibilit de Les retrouver rapidement au moyen de catalogues collectt s par exemple a Limit un peu Le nombre des analyses 1 L Universit d Abidjan a entrepris de rassembler les l ments pour une bibliographie r trospective de la C te d Ivoire Les premiers
228. s et les int grer dans les structures existantes et constituent gt un frein non n gligeable l exode rural Toutefois des probl mes restent r soudre et en particulier l int gration des jeunes scolaris s qui ne trouvent pas de d bouch s Deux exp riences post scolaires ont t tent es celle de la Ferme Ecole de Katiola celle de la Section Technique Agri cole de Bouafl qui cherchent tester les possibili t s de r int gration des jeunes du primaire en milieu agricole Un enseignement post scolaire rural doit tre int gr la vie du village de r sidence de l enfant et rompre totalement avec l enseignement scolaire il faut faire participer les jeunes la vie conomique du village en utilisant leurs connaissances CLAMENS G Notes d ethnologie s noufo Notes africaines 1953 n 59 pp 76 80 Dans cet article M Clamens pr sente des photographies de f tiches masques et statuettes s noufo et analyse leurs significations rituelles f tiche ty m de Korhogo f tiches tendrigi de Guimb masques du poro statuette hermaphrodite 28 19 AMON D ABY F Le probl me des chefferies traditionnelles en C te d Ivoire Abidjan Institut d Ethno Sociologie 1968 46 p 8 pl L auteur tudie l volution en pays agni au contact de la civilisation occidentale de la chefferie traditionnelle la chefferie administrative L afili kpangui est le chef
229. s et descendants de captifs sont invers s Ces derniers ont une conduite sacril ge et irr v rencieuse preuve qu en l absence du roi toute vie politique et sociale est condamn e gt cela inspire d ailleurs le d sir d un retour l ordre Ce rituel fournit de plus un bon exutoire aux tensions engendr es par la hi rarchie sociale 24 16 Village Savane en pays adioukrou Abidjan Institut d Ethno Sociologie 1969 136 XXIII p 18 p annexes multigr 11 s agit d une enqu te r alis e en 1969 par les tudiants de l Institut d Ethno Sociologie sur le th me suivant Etude des travailleurs trangers au sein d une entreprise Un des villages de travailleurs trangers de la palmeraie exp rimentale de l I R H 0 situ Mopoyem s p de Dabou fut choisi comme lieu d enqu te Le village appel village savane a t cr en 1952 par l I R H 0 pour y loger ses manoeuvres et comprend 588 travailleurs dont 350 Volta ques 123 Maliens 92 Guin ens et 67 Ivoiriens Les c libataires dominent le groupe d ge le plus repr sent se situ dans la tranche de 20 35 ans Ce compte rendu d enqu te se compose de trois rapports le premier cherche d terminer si les habitants de Village savane forment v ritablement une communaut villageoise malgr la diversit de leur origine et de leurs coutumes le second rapport tudie les diff rentes activit s des travailleurs sur la plant
230. s permettent de conclure que le groupe ethnique et le cadre g ographique influent directement sur la dur e l intensit et la nature des contacts de la population f minine avec la culture occidentale donc sur sur son degr d acculturation et justifient cons quemment ses taux m diocres de r ussite aux tests SIROTO L A note on Guro statues Man 1953 LIII pp 17 18 1 pl Consid rant les difficult s qu il y a tablir avec certitude l origine des objets gouro M Siroto examine dans cet article le cas de deux masques et d une statuette dont il pr sente les photographies gt sur une planche part Ainsi c est en comparant la statuette appel e statue de Tannahill du nom de son possesseur actuel d une part avec les statues baoul et d autre part avec un masque gouro appartenant l Universit de Pennsyl vanie que l auteur parvient d terminer l origine gouro de cette statue Par ailleurs il analyse un autre aspect de l art gouro travers un masque tr s particulier surmont par deux sculptures en pied qu il compare la pr c dente statue Cet article semble int ressant surtout dans la mesure o l auteur fait correspondre troitement ses descriptions aux photographies 118 112 LEHMMAN J P et MEMEL FOTE H Le cercle du proph te et du sorcier R flexions propos d une paralysie fonctionnelle hyst rique chez un enfant de treize ans Psychopathologie afric
231. s villages sont constitu s de quartiers qui comprennent plusieurs cours Chaque village dispose d un territoire qui lui garantit ses moyens de subsistance A l ext rieur du village et d pendant de lui on peut trouver des campements passagers ou stables sur le territoire Hors du territoire d autres campements se consacrent aux cultures industrielles les endroits cultiv s y deviennent propri t de l agriculteur La population de la r gion est uniform ment dense et surtout rurale 27 habitants au Km2 dont 1 10 seule ment dans les villes L existence d une r gion forte densit constitue un l ment favorable au d veloppement Les noyaux les plus denses se situent dans des milieux naturels tr s dissemblables toutefois on peut constater que le milieu de savane entra ne une dispersion plus grande que le milieu forestier Les changements de r par tition se sont faits sous l influence des guerres de la recherche de mines d or ou de nouvelles terres exploiter Dans la soci t baoul des divergences existent au niveau de la langue de l art du culte des structures familiales et juridico religieuses Les groupements familiaux sont g n ralement r unis dans l auro ou cour La famille restreinte peut ARE accueillir dans son auro les migr s revenus au village pour quelque t mps ou d autres membres de la famille ut rine ou agnatique Lorsque plusieurs parents coh bitent ainsi chacun travaille pour
232. sa famille restreinte L auro est donc l unit familiale derni re mais conna t une faible coh sion sociale et conomique Le syst me de parent est bilat ral si un jeune homme travaille surtout pour son p re l argent qu il peut gagner revient son oncle ut rin Le probl me du partage de la descendance trouve souvent une solution dans le mariage des cousins crois s Dans le contexte pr colonial il existait plusieurs formes de mariage le mariage ato nvi par lequel la famille abandonnait une femme sa belle famille en change de fortes prestations en or le mariage fian ailles pr pubertaires dans lequel le fianc prenait en charge l ducation de la jeune fille le mariage avec des captives ou des captifs qui garantissait leur descendance aux partenaires de ces captifs Dans les rapports fond s sur la parent un enfant est rattach son p re par certains liens il prend sont 2 me nom h rite de ses totems S il habite chez son p re ce dernier paye pour lui l imp t et les frais de scolarit Ces rapports sont subordonn s ceux existant entre l enfant et son oncle ut rin Les liens Tes plus forts sont ceux qui unissent un enfant Sa m re La tante ut rine est une m re classificatoi re Une tr s forte solidarit existe entre Tes fr res et soeurs Enfin les Baoul qui sont essentiellement des agriculteurs ne connaissent pas d activit s sp cia lis es li es un statut so
233. sa soeur toutefois c est son fils a n que reviennent la concession et les terres La demande en mariage se fait par le p re du jeune homme ou son h ritier au p re de la jeune fille ou son h ritier Seules peuvent tre fianc es les jeunes filles non pub res Le fianc doit sa fianc e aliments v tements et menus cadeaux La dot comprend des biens en nature et des biens en esp ces 12 21 La mort d une femme enceinte est une d clara tion de guerre de la mort toutes les femmes enceintes du village celles ci doivent la combattre par une grande c r monie Les jumeaux sont consid r s comme enfants du bon g nie et sont donc choy s les 8 me 9 me et 10 me enfants sont la fois sorciers et enfants du bon g nie Les enfants qui ont un doigt en plus portent le malheur Pour la plupart les enfants d un couple sont confi s des membres du lignage paternel qui les duquent jusqu leur mariage Les Abour sont polygames mais le mari doit demander son consentement sa premi re pouse s il d si re en prendre une seconde il doit galement lui faire des cadeaux Avant tout divorce il y a plusieurs tentatives de r conciliation lors du divorce il y a restitution de ses biens chacun et confession publique de la femme qui les enfants sont confi s Lors de la mort de l poux sa femme porte le deuil pendant trois luna sons la fin de cette p riode i1 y a rituel de pur
234. sorte un code moral L institution dumporo a une importance sociale consid rable les tapes de l initiation permettant l int gration sociale des individus Cette monographie qui pr sente l avantage d tre assez compl te reste cependent un niveau purement descriptif 16 MEILLASSOUX C Anthropologie conomique des Gouro de C te d Ivoire Paris Mouton 1964 382 p pl bibliogr Cette tude montre l volution conomique et sociale de la soci t gouro contemporaine Apr s avoir d crit rapidement le pays gouro ses habitants son histo re l auteur en tudie le village comme tant le centre d une organisation sociale et politique aux structures souples Les Gouro de tradition patrilin aire et segmentaire ne sont plus ni chasseurs ni leveurs par suite des guerres et mesures administratives dues la colonisation mais leurs techniques de culture se sont d velopp es et le riz est devenu signe de richesse Ils exploitent en commun les terres fertiles dont ils disposent exploitation dont l aboutissement naturel est le repas collectif v ritable institution C est l a n du lignage qui centralise tous les biens durables ou non et les redistribue aux membres de la communaut La richesse est un accomplis sement social et son acquisition tous les niveaux a r cemment boulevers les fondements de l autorit traditionnelle toutefois elle ne semble pas d sir e ind pendamment du rang so
235. ssam et la f te Apo en milieu ashanti Le rituel dure une semaine et d bute toujours un dimanche tout au long des danses et des r jouissan ces hommes et femmes s insultent librement Chacun rappelle ses d ceptions et donne libre cours aux res sentiments qu il a contenu tout au long de l ann e Il faut vider son coeur sous peine de mourir dans l ann e Vider son coeur c est dire exprimer tout haut ce qu on garde pour soi les rancunes les d ceptions qui vous rongent Le mal ainsi crach sera recueilli Grand Bassam dans le tambour o loge la sorci re et chez les Ashanti par Apo le d mon de l ann e Sorci re et d mon seront reconduits en fin de semaine au bord de l eau o l on prend cong d eux solennellement Le rituel de fin d ann e chez les Nz ma nous est pr sent tel qu il se d roulait en milieu traditionnel gt et tel qu il se pr sente encore aujourd hui Grand Bassam 59 75 GUERRY V La vie quotidienne dans un village baoul Bouak Monast re B n dictin 1970 74 p multigr Dans une premi re partie l auteur analyse les rapports du Baoul au monde qui l environne Le Baoul a besoin d tre entour d tre en communion avec l Univers I a cr de nombreuses divinit s auxquelles il s adresse dans tous ses actes la terre lorsqu il la cultive l eau lorsqu il traverse un torrent Son mode de connaissance repose sur le contact direct et le go
236. ssou Abidjan Bureau National d Etudes Techniques de D veloppement 1969 36 p multigr A l occasion de la construction du barrage de Kossou deux probl mes sont envisag s le d placement de la population occupant le territoire destin tre immerg et les cons quences conomiques qu entra nera la construction du barrage Des structures d accueil seront pr vues dans le Sud Ouest dans les centres urbains pour les jeunes et sur des plantations pour les groupes familiaux Ces derniers devront pouvoir trouver autour de leurs plan tations des quipements de viabilit et des services publics am nag s de fa on rationnelle Mais la plus grande partie de la population s installera la p ri ph rie de la retenue La densification de la population dans cette r gion entra nera une modernisation des techniques agricoles et un usage plus intensif des superficies En ce qui concerne le barrage la production d nergie demeure essentielle mais sa construction en tra nera un d veloppement des activit s conomiques En agriculture les sols Seront irrigu s et leur vocation tudi e une partie de 1a production sera commercialis e et le travail sera m canis Le d veloppement de l le vage et de la p che permettra de cr r un certain nombre d emplois En cons quence il faudra organiser un service de formation professionnelle assez dense et des centres d alphab tisation pour la population Sur le plan d
237. st relativement importante deux coles primaires publiques quatre priv es un cours compl mentaire un centre technique f minin d enseignement m nager l auteur analyse en profondeur sur un chantillon choisi parmi la strate des l ves les plus g s CC et CM2 Lakota et dans les villages avoisinants les struct res de la popula tion scolaireset constate entre autres le fort pourcentage de scolaris s chez les Dida avec naturel lement un faible pourcentage de filles l ge plus pr coce des villageois qui atteignent le C E P E par rapport aux scolaires de Lakotagmais aussi la pr sence Lakota de nombreux villageois venus retenter leur chance en ville apr s plusieurs checs au C E P E l cole du village 90 des l ves interrog s sont fils d agriculteurs et nombre d entre eux sont pensionnaires chez un tuteur o leur condition n est pas enviable soins du m nage ou des champs assurer nourriture compt e manque de temps et d espace pour travailler La rentabilit scolaire semble faible mais les ambitions sont grandes les professions envisag es et pr f r es par les adolescents gar ons et filles sont par ordre de pr f rence la m decine et les fonctions para m dicales pour les filles l enseignement et l administration Peu de gar ons envisagent d tre planteurs et peu de filles souhaitent embrasser la carri re de m nag res 139 Le d vouement au pays aux parents aux autres
238. surveil lance et conomiques r serves de main d oeuvre Ainsi la colonisation en faisant dispara tre l organisation de type militaire entra nait l clatement de l quilibre social traditionnel conf d rations guerri res Ce mouvement s est accentu depuis l Ind pen dance Ces donn es sont concr tis es par l tude de la structure interne des deux villages de Ziombli et he re abord es la d mographie sous son aspect qualitatif et quantitatif ainsi que l organisation de l espace et de l habitat en fonction de l volution de la structure lTignag re L auteur tudie travers le syst me de paren t et la structure matrimoniale les r gles de filiation et de r sidence les fondements de l organisation sociale Le syst me de parent assigne chaque instant l individu un rang et un statut nouveaux Les prolon gements conomiques et politiques du mariage obligent le groupe entretenir et renouvel r l alliance L appropriation de la descendance entra ne une surench re entre paternels et maternels et la d t rioration des rapports entre lignages Une troisi me partie de l tude aborde les facteurs de perturbation et les m canis es de r gulation de l ordre institutionnel le syst me des interdits totem rites d int gration la soci t initiations l organisation du pouvoir et du contr le social contri buent fonder l ordre Les facteurs importants dans 1e process
239. t des liaisons par taxi brousse entre Ati kwa et Abidjan Des ressources annexes proviennent de la p che du vin de palme et de la fabrication de charbon de bois Ati kwa est un village en mutation Dans un premier temps l arriv e des Europ ens et l conomie de plantation ont modifi les rapports de production La cr ation d une cole et d un enseignement primaire marque la seconde tape Une enqu te d opinion effectu e aupr s des l ves du CM2 r v le que les enfants sont partag s entre deux mondes celui de l cole o on parle fran ais celui de la famille du respect des traditions et des coutumes Ils ont conscience d appartenir un monde nouveau sup rieur celui du pass Ils d sirent vivre en ville et exercer une profession moderne Enfin depuis quelques ann es une infrastruc ture sociale se d veloppe maternit dispensaire lectrification services publics De nouvelles habitudes apparaissent d hygi ne de scolarisation de distraction 31 AL COTE D IVOIRE Plan Minist re Le peuplement par Ph et M A de Salverte Marmier P et M Etienne J P Trouchaud B Fride et M Hossenlop in C te d Ivoire Plan Minist re Etude r gionale de Bouak 1962 1964 Abidjan Minist re du Plan 1966 vol 1 239 p Les auteurs abordent l analyse du peuplement de la r gion de Bouak sous deux aspects historique tout d abord puis descriptif Entre le 15 me et l
240. t gration ont t entreprises par la CIDR puis par des secteurs pilotes et les Minist resdu Plan et de l Agriculture L animation rurale comporte trois phases prise de contact avec le village conseils de l encadreur SATMACI et pr sentation de l intervention des services techniques aux paysans Toutefois un probl me se pose car les services techniques acceptent difficilement qu un dialogue s instaure entre les paysans et eux D une zone l autre l animation doit tenir compte des diff rences existantes types d agriculture pratiqu e en savane et en for t respect des particula rit s de chaque zone ethnies existence de cas particuliers San P dro Kossou Les cons quences de l animation rurale augmentation du revenu connaissance de nouvelles techni ques et am lioration de l tat sanitaire ne s accompa gnant pas obligatoirement d une transformation radicale du mode de vie traditionnel des d s quilibres risquent d appara tre l animation rurale doit donc tre compl t e par une animation f minine Ainsi l volution technique conomique et sociale des paysans entra nera un largissement de leur champ de conscience 52 67 ABITBOL E La famille et le droit nouveau du mariage en C te d Ivoire Penant 1966 n 712 pp 303 316 gt Le gouvernement ivoirien a proc d en 1964 une r forme consid rable du Code Civil qui vise affirmer et prot ger l existence de 1a
241. t s les griots cherchent s ennoblir dans leur l gende en affirmant que leur anc tre Souvakata tait un fid le compagnon de Mahomet les griots apaisent le coeur des hommes chantent les louanges des chefs Leur anc tre habitait la Mecque fils d une captive de race noire il resta fid le sa foi il participa la Guerre Sainte chantant les louanges de Dieu et de Mahomet Le m tier de griot se transmet de p re en fils dans les familles Kouyat et Sissoko Le mot jeli veut dire sang ceci S expliquerait par le fait que le premier griot aurait bu le sang de Mahomet en signe d amiti lorsque celui ci aurait t bless au cours de la Guerre Sainte ou bien par le fait que le griot aura t d transporter un corps sanglant 46 61 DE SALVERTE MARMIER M A l Le d soci t initiatique f minine Fonction sociale et conomique in C te d Ivoire Plan Minist re Etude r gionale de Bouak 1962 1964 Abidjan Minist re du Plan 1966 Document 9 Quelques aspects de la vie sociale pp 39 49 Le d est une association religieuse r serv e aux femmes baoul excis es Apr s avoir situ g ographi quement et historiquement le d l auteur d crit l organisation de cette soci t I existe en pays baoul six centres d excision ouverts par roulement pour 170 villages environ Les exciseuses ou doni dirigent la soci t Elles exigent des droits d entr e en nature et en esp
242. t de comprendre les caract res tendan ciels de la formation sociale actuelle Dans un premier temps la p che et la commer cialisation du sel repr sentent l activit premi re des Alladian L organisation familiale qui correspond est la suivante Un Alladian appartient au lignage de sa m re mais vit dans la cour de son p re Dans ce syst me l ge la situation dans la production et la distribution d terminent le statut La r lation conomique p re fils a un contenu conomique pr cis de subsistance remise de la p che u p re la relation u lignage maternel un sens d accumulation La commercialisation du sel permet l achat d esclaves et captifs force de travail utilis e pour la production de l huile de palme en m me temps qu une source de rapports sociaux nouveaux Au 19 me si cle l conomie alladian est caract ris e par 150 152 153 AUGE M D veloppement et rationalit conomique le cas de la soci t alladian Abidjan ORSTOM 1967 27 p multigr AUGE M Le rivage alladian Organisation et volution des villages alladian M moires ORSTOM 1969 n 34 264 p 3 pl bibliogr Cette enqu te effectu e en 1965 1967 s int gre une recherche sociologique de Structure et dynamique des communaut s rurales L auteur tudie les A ladian de la r gion de Jacqueville Trois centres d int r t s imposent l enqu teur l histoire du pays alladian le syst me f
243. t le sexe les soins donn s aux animaux sont rudimentaires La main d oeuvre trang re est employ e pour les d broussail lage Les d penses familiales se composent surtout d op rations non mon taires les op rations mon taires sont constitu es par des achats de v tements d outils et d articles m nagers I passe en moyenne un v hicule tous les quatre jours dans le village Il n y a pas d activit commerciale mais il existe cinq march s proximit TERRAY E L organisation sociale des Dida de C te d Ivoire Essai sur un village dida de 1a r gion de Lakota Annales de l Universit d Abidjan 1969 S rie F Ethnosociologie 1969 I Fasc 2 376 p 1 pl bibliogr A partir d enqu tes effectu es entre novembre 1964 et ao t 1965 l auteur tudie la structure lignag re le syst me de parent les changes matrimoniaux et 46 l organisation politique des Dida qui sont aujourd hui r partis en quatre sous pr fectures Lakota Divo Guitry Grand Lahou L introduction pose le probl me de l existence d une ethnie dida ce ne sont point des institutions communes ou des traits culturels propres qui unissent les Dida et les distinguent de leurs voisins mais la fonction qu ils exercent au sein d un syst me d change conomique et de relations politiques La structure lignag re apporte une r ponse simple au probl me de la distribution des forces de travail entre es diff rentes cellules de pr
244. tain se disputent le terrain Mais un examen plus pr cis r v le des ph nom nes plus complexes comme l interf rence de deux types de facteurs aux effets contraires o l existence de ph nom nes locaux apparemment en discordance sur le fond g n ral Un l ment de complexit est aussi appor t par l implantation de populations nouvelles en pays forestier C est ainsi que du fait des migrations baoul les r gions du Sud Ouest traditionnellement trang res au monde de l igname voient celui ci progresser peu peu De la m me fa on les pays agni au Sud Est du pays ont d couvert avec Malink et S nou fo la culture du riz avant m me que les pouvoirs publics n entreprennent une campagne en ce sens LA 197 195 HAERINGER Ph San Pedro La premi re vague d immigrants Abidjan ORSTOM 1969 52 p multigr 6 cartes une photogr a rienne L auteur s attache dans ce travail tudier les dynamismes d une communaut urbaine l tat naissant celle de San P dro en l an trois de son existence de ville en chantier Dans ses deux premiers chapitres consacr s respectivement aux origines et aux structures du peuplement d une part aux conditions de l emploi d autre part l auteur utilise un recensement exhaustif accompli par les services officiels au d but de 1969 et dont il a repris en d tail le d pouillement On note ainsi que les immigr s techniciens europ ens exclus se partagent par m
245. te enqu te tudie le mode de conversation et de transmission de la tradition orale dans la soci t b t L histoire de ce peuple la Didiga se subdi vise en plusieurs sous groupes histoire g n rale du groupe b t dont il ne subsiste que quelques bribes histoire de chaque sous groupe ethnique en passe de dispara tre compl tement histoire du clan et du village mieux connue dans l ensemble que les pr c dentes I1 y avait autrefois deux fa ons principales de transmettre la tradition orale celle transmise par les didagassagnon v ritables historiens traditionnels et celle transmise par les y b ssagon utilisant le langage tambourin Tous deux transmettaient la tradition des classes d histoire auxquelles assistaient tous les enfants du village A c t de ces deux grandes cat gories d histo riens il existe des biographes qui n appara ssent qu au cours des fun railles I arrive que les versions de faits historiques diff rent les unes des autres d un clan l autre Deux versions diff rentes de l exode des B t vers Daloa sont gt rapport es par l auteur titre d exemple 57 73 Aujourd hui toute cette organisation a disparu et peu nombreux sont ceux qui d tiennent la vraie tra dition orale b t Les seuls l ments d information qui soient facilement recueillis par les ethnologues proviennent beaucoup plus de l tude des us et coutumes de cette soci t que
246. ter l intuition L auteur oppose ce mode de connaissance la connaissance cart sienne soit recul par rapport au fait et au raisonnement Au point de vue politique une seule autorit celle du chef entour des anciens Les grandes d cisions sont prises sur la place publique apr s avis de chacun Au point de vue conomique les biens essentiels terre sont communautaires Traditionnellement l accul mulation des richesses est interdite Les changes sont nombreux et cr ent des liens solides Dans un chapitre consacr au mariage l auteur d crit les c r monies d initiation des jeunes filles les rapports entre sexes l accouchement les rapports entre la m re et l enfant Ce qui prime dans la vie conjugale des Baoul c est la f condit Puis il expose les rites li s la mort exposition du cadavre des richesses danse fun bre Tes fun railles et la r ception des invit s les offrandes l ensevelissement et l adieu au mort Pour certaines morts ces rites diff rent mort d un grand chef d une femme enceinte ou st rile d un l preux Le Firmament cr ateur et grand ma tre tient la premi re place dans la religion baoul I forme avec la Terre un couple ins parable divinit s que l on voque toujours ensemble Les g nies de la terre peuvent rev tir une forme humaine Ils sont repr sent s par des statuettes Les f tiches par contre dont on a peur sont repr sent s par des masques hideux
247. ti re agricole ou conomique C est par son bois sacr que le village re oit l influx de la divinit Le chef de terre qui a un r le essentiel lement religieux r gne sur plusieurs villages A la t te de chaque village le pouvoir est coll gial As sembl e des vieillards Seuls les initi s au poro peuvent participer aux d cisions concernant le village Avant de se marier la jeune fille peut choisir un ami Celui ci sera responsable de sa virginit mais il pourra avoir avec elle des jeux tr s libres Amiti et fian ailles sont deux choses diff rentes C est la m re de la jeune fille q i choisit le mari Les mod les d union sont nombreux mais actuellement toutes les femmes quelle que soit la forme du mariage qu elles ont contract ont tendance se lib rer des jougs trop autoritaires en brandissant 1a menace du divorce Elles doivent assurer les corv es du m nage de l eau du bois elles cultivent une parcelle de champ et vendent leur r colte au march A six ans le jeune gar on commence partici per aux t ches de gardiennage puis douze aux travaux d s champs C est ce moment qu il subit les premi res initiations du poro Cette initiation tait d abord manuelle puis sociale et enfin vers la trentaine le jeune homme recevait pendant six ans l illumination la fin de laquelle sa famille lui donnait une pouse La fin du poro tait marqu e par de grandes f tes Actuellement
248. tion est matrilin aire les enfants appartiennent au groupe de leur m re les fils cultivent les terres qui leur ont t attribu es par un oncle maternel les filles sont mari es l ext rieur de ce cercle troit A ce principe de filiation matrilin aire s ajoute celui d une r sidence virilocale la femme vient demeurer chez son mari sit t le mariage c l br A l int rieur du village un homme se d finit par sa classe d ge dont 1e recrutement s effectue se lon le principe suivant la classe du fils est toujours fix e d apr s la classe du p re quelque soit l cart d ann es entre les deux hommes une classe interm diaire les s pare 134 132 Un homme appartient toute sa vie la m me classe ou promotion mais au cours des ans la promotion enti re change de r le Ainsi les membres d une promotion quelconque connaissent ils successivement le statut d enfants celui de guerriers puis d hommes m rs et enfin de vieillards Le principe d alternance dans le recrutement fait que les deux fractions rivales et compl mentaires sont toujours d cal es d un chelon les hommes m rs qui d tiennent le pouvoir l exercent sous la surveil lance de la moiti oppos e r unissant vieillards et guerriers A l int rieur d une classe existent quatre ou cinq sous classes environ Chaque soci t apporte naturellement des variations ce th me g n ral ce qui lui permet de se disting
249. tiqu e dans ce village L enqu te a dur un an Les habitants de cette r cion sont pour moiti agriculteurs pour moiti commer ants ou artisans Il y a tr s peu de salariat de profession Le revenu annuel moyen par habitant est d environ 140 000 F Cfa globalement aucune pargne n est effectu e Les produits de l agriculture 72 des ressources totales sont autoconsomm s raison de 68 Quelques produits commercialis s subissent une certaine transformation ex bi re de mil p te d ara chide Un produit de cueillette est commercialis le beurre de karit 110 106 Les d penses autoconsommation ou d penses mon taires sont surtout des d penses de consommation produits alimentaires 67 boissons tabac stimulants 10 habillement quipement m nager habitat services Les d penses d exploitation sont inf rieures 5 Les d penses mon taires sont surtout r serv es aux produits d entretien m nager mat riaux de construction bicyclet tes elles se font de fa on tr s parcellaire un achat est en moyenne inf rieur 17 F CFA et de pr f rence au sein du village Les agriculteurs les plus riches sont ceux qui cultivent l igname auquel ils adjoignent souvent le coton et l levage Ils d pensent davantage pour les produits de subsistance et ont la possibilit de constituer une certaine pargne Les fluctuations saisonni res des d penses ont t perturb es pendant l ann e de l
250. tuettes parlantes ils d tectent les sorciers mais n ont aucun pouvoir contre les poisons Quant aux gu risseurs en particulier ceux des zones foresti res ils ont des connaissances remar quables sur les maladies et sur la flore locale Une maladie peut tre donn e distance par le cort elle est rarement reconnue naturelle Diverses l gendes racontent la premi re apparition de la maladie et de la mort dans le monde Le traitement d une maladie s ach te des prix tr s variables Les traitements f tiches base de plantes comprennent g n ralement au cours de leur pr paration ou de leur application un rituel magique souvent fond sur la mystique des nombres 3 4 et 7 Les m thodes prophy lactiques proc dent la fois des formules d hygi ne collective interdits quarantaine en cas d pid mie de l emploi des propri t s antiseptiques des plantes et l imagination des f ticheurs Dans une seconde partie les auteurs tentent de donner un aper u de l obtention des substances m dicamenteuses et du traitement de certaines maladies l pre empoisonnement maladies de la femme st rilit 39 51 CLIGNET R et FOSTER Ph The Fortunate Few a study of secondary schools and students in the Ivory Coast Chicago Northwestern University Press 1966 XVI 242 p Les pays ind pendants d Afrique ont h rit de la colonisation d un syst me d ducation calqu sur celui de l ancienne m tr
251. uentes lors de la vente de terre des trangers ceux ci doivent payer une certaine somme laquelle viendront s ajouter plusieurs dons c est l a n du lignage qui d finit la parcelle vendre et le prix de la vente 144 143 LAURENT S Formation information et d veloppement en C te d Ivoire Cahiers d tudes africaines 1970 n 39 pp 422 468 Consid rant le r le toujours plus important jou par les mass media en mati re de d veloppement Mme Laurent brosse le tableau tr s complet de la politique ivoirienne de l information depuis l ind pendance du pays Le gouvernement proc da tout d abord l tatisation de l information c est dire la prise en charge des principaux organes de l information soit pour la presse en rachetant le journal priv Abidjan Matin devenu Fraternit Matin soit pour la radio en b n ficiant de la transmission lors de l Ind pendance des services contr l s par l ancienne puissance coloniale soit pour la t l vision en cr ant de nouveaux services La devise du Minist re de l Information Informer duquer distraire r sume en quelque sorte toute la politique du gouvernement en mati re d informa tion Dans une seconde partie l aute r se demande si le gouvernement s est donn les moyens d atteindre son objectif Informer c est non seulement duquer les masses par l enseignement la formation professionnelle mais aussi faire prog
252. uer de ses voisines La seconde partie de l tude porte sur l analyse de ces variations Sont ainsi consid r es successivement les trois princi pales soci t s lagunaires Ebri y compris Abour et Mbato Ati et Adjoukrou Le texte est accompagn de sch mas MARTIN M Enqu te de satisfaction dans deux groupes d immeubles SICOGI les Manguiers et les Agaves Abidjan Bureau National d Etudes Techniques de D veloppement 1968 III 47 p multigr 7 pl Cette enqu te porte sur 110 appartements dans deux immeubles construits en 1967 Adjam L auteur situe sociologiquement les familles par l ge des chefs de famille leur profession leur salaire et le revenu par logement I1 appara t que les locataires de ces immeubles disposent d un revenu relativement lev 2 3 de fonctionnaires dont le loyer repr sente environ 25 La densit d habitants est faible 1 ou 2 personnes par pi ce habitable m nages jeunes Puis il se livre une enqu te de satisfaction appr ciation de l appartenance pi ces et l ments de confort et de l quipement ext rieur comparaison avec le logement ent rieur 135 133 MANCERON Ph Village plote de Mona bilan et conclusion Abidjan Soci t d Equipement de la C te d Ivoire 1960 38 p multigr Le village pilote de Mona fut cr en vue d am liorer les conditions de vie des villages La Soci t d Equipement de C te d Ivoire a dans ce but c
253. uisition de r cepteurs L auteur se livre ensuite une valuation des co ts Pour que la t l vision ducative soit rentable il faudrait qu avec une quipe de valeur elle se con sacre uniquement l alphab tisation qu elle tablisse un programme d missions pouvant servir au moins cinq ann es et que le d veloppement des t l clubs permette une t l alphab tisation de 4 000 5 000 l ves par an 50 38 KERHARO J et BOUQUET A Sorciers f ticheurs et gu risseurs de la C te d Ivoire Haute Volta Les hommes les croyances les pratiques Pharmacop e et th rapeutique Paris Vigot 1950 144 p 7 pl Apr s avoir donn un aper u historique rapide de la C te d Ivoire et de la Haute Volta l auteur montre quel point les connaissances empiriques et les croyan ces superstitteuses sont confondues dans les notions gt relatives la vie la maladie la mort Ceci explique le r le des sorciers f ticheurs devins et gu risseurs qui ont le pouvoir de commercer avec les esprits Le sorcier dont l initiation dure environ sept ans et requiert au moins la mort de sept personnes a toute puissance pour donner la maladie et la mort Les f ticheurs assument g n ralement trois r les ceux de pr tres de m decins et d ducateurs initiation eux m mes subissent une c r monie d intronisation Les devins peuvent donner des consultations l aide de cauris de souris ou de sta
254. ultigr Il s agit d une enqu te effectu e en 1969 dans le cadre de l implantation du programme de l enseignement primaire et post primaire t l vis r alis e dans deux petites villes de C te d Ivoire Issia dans l Ouest Ferk ss dougou dans le Nord portant sur une population de jeunes non encore int gr s une vie professionnelle active Les jeunes sont subdivis s d apr s leur scola risation en trois groupes Les l ves du secondaire en vacances ont une vie de relations intense bas e sur la r ciprocit et l galit ils se reconnaissent entre eux par del les diff rences ethniques et sociales Cependant en sont cart s les fils de paysans et de Dioula qui aident leurs parents Les l ves du primaire sont tr s int gr s leur milieu ethnique d origine Les descolaris s ceux qui ont t amen s interrompre leurs tudes faute de moyens ou d aptitudes n ayant pas encore trouv d emploi et se refusant aux t ches agricoles ont un Sentiment d chec et la conscien ce d une injustice ils ont tendance quitter le milieu familial pour se rendre dans les villes On observe un net clivage entre les trois groupes Si les relations entre primaires et secondaires en vacances sont en g n ral harmonieuses et si les secondaires tiennent le r le de conseillers dans le travail comme dans les loisirs pour leurs petits fr res les descolaris s sont totalement exclus de cette commu naut
255. umaines 1968 V n 4 pp 3 38 Cahiers de T ORSTOM S rie Sciences Humaines 1969 VI n 1 pp 3 36 SCHWARTZ A Tradition et changement dans la soci t gu r ORSTOM Sciences Humaines Centre d Adiopodoum C te d Ivoire 1968 VI 389 p multigr pl bibliogr 157 Cette enqu te men e entre 1965 et 1968 s int gre une recherche sur Structure et dynamique des communaut s rurales structures et comportement en milieu traditionnel Les Gu r et Wob de leur vrai nom les W appartiennent au groupe krou Ils sont group s dans la r gion des massifs Dan et Toura L conomie traditionnelle y est d autosubsis tance surtout culture du riz avec introduction de la culture du caf Les facteurs de changement qui ont marqu la r gion sont le fait colonial la diffusion de l conomie mon taire par les cultures commerciales et le travail salari la confrontation id ologique entre Islam et Christianisme enfin les options prises depuis l Ind pendance orientent la restructuration sociale du pays L auteur tudie en premier lieu le contexte mythico historique l int rieur duquel se sont mises en place les populations w Le mod le th orique de l organisation sociale traditionnelle est le suivant une conf d ration guerri re comprend plusieurs groupements de guerre compos s de plusieurs f d rations d alliances elles m mes form es de plusieurs patriclans Cependant ce
256. un sorcier Les g nies de la brousse sont des initiateurs qui ont apport aux hommes les techniques de cultures et les outilskainsi que les rites qui s y rattachent Les g nies individuels sont essentiellement protecteurs Des cultes sont galement rendus aux d funts dont les mes s journent dans le ciel et qui se manifestent aux vivants en songe ou l tat de veille Honor s et invo qu s ils dispensent des bienfaits leur clan Les divers interdits collectifs ou individuels manent des divinit s L auteur poursuit son tude en voquant les relations des Abidji avec la magie tude de la notion de puissance magique ou mana comment on na t puis sant comment on acquiert la puissance l augmente ou la perd Si la transmission de la puissance tourn e vers le bien ou s k est faite au vu et au su de tous celle tourn e vers le mal ou angr reste secr te et rel ve le plus souvent de la magie noire Les manifes tations de s k se situent au niveau des prouesses du corps et des gu risons La puissance d ngr a pour si ge l me Les hommes d tenteurs de 1 angr sont des mangeurs d me et fortifiant leur propre puissance ils tuent leurs victimes en leur enlevant leur principe vital Ils formentscomme les d tenteurs de s k Gune soci t structure horizontale o la hi rarchie est d termin e par la quantit de puissance poss d e 168 170 Si les fonctions sacerdotales s
257. unesse rurale en C te d Ivoire Paris Culture et D veloppement 1969 247 p multigr 7 pl Cette tude a un objet double l laboration d une typologie des actions entreprises en mati re d animation de la jeunesse rurale la d termination des facteurs d efficacit ou limitatifs des actions entre prises En effet l exode des jeunes du Nord vers le Sud et vers les villes s accro t du fait de la scolari sation du d veloppement des cultures industrielles en zone de for t de la volont d chapper des structures familiales contraingantes de l attrait de la ville et de la possibilit d un gain mon taire La situation actuelle de la jeunesse rurale est caract ris e par le nombre des jeunes ruraux de 15 30 ans environ 800 000 en 1969 la faible int gration des jeunes dans le processus de d veloppement conomique d e au mode de pens e traditionnel de la population et l exode des jeunes la croissance du nombre de scolaris s du primaire ne trouvant ni place dans l enseignement secondaire ou technique ni emploi Les auteurs analysent certaines solutions en ce qui concerne l enseignement on peut signaler une r organisation de l enseignement primaire avec intro duction de l ducation t l visuelle et corr lativement un changement dans la p dagogie la cr ation de Centres Techniques Ruraux destin s former des artisans capa bles de produire et d entretenir les nouveaux outils agricoles et
258. upr s de sa parent Toutes ces tentatives pour contourner les normes explicites du partage des droits sur 1a descendance et r aliser des formes de mariage l int rieur de l auro montrent la r pugnance que manifestent les Baoul l gard de l change et particuli rement de l change des femmes 185 185 La comp tition pour la descendance appara t comme un point autour duquel gravitent d autres l ments de la structure et de l organisation sociale de la so ci t baoul qui se r f rent un th me identique le refus du principe de r ciprocit HIMMELHEBER H Guelbringe der Guere Elfenbeink ste Tribus 1964 n 13 pp 13 24 Le travail du cuivre chez les Dan du Sud et les Gu r de m me que chez leurs parents de l Ouest les Krou est d un niveau tr s lev ITI y a des diff rences dans les types d anneaux gu r d une part dan et krou de l autre On utilisait encore un type d anneau de chevil le comme cadeau de mariage en 1956 il existe toujours des fondeurs de cuivre chez les Gu r Les fondeurs de cuivre et les forgerons ne sont pas les m mes hommes Les principaux types de bracelets sont les suivants des anneaux lourdset massifs des anneaux massifs et ferm s Parmi les anneaux de cheville on distingue d une part des anneaux d cor s massifs et ouverts d utre part des anneaux avec deux ou cinq grelots I existe une sorte de lien entre le
259. ur dans cet article est de savoir si une augmentation du taux de scolarisa tion secondaire accro t ou diminue les in galit s sociales et ethniques dans l enseignement Il s appuie sur l tude de deux ethnies en C te d Ivoire et au Ghana les Agni et les B t les Ashanti et les Ewe I1 tudie leur taux de scolarisation et isole pour chaque ethnie certaines variables anciennet de la colonisation taux d urbanisation importance des plantations Il appara t que les mod les de s lection sociale au niveau de la nation et au niveau de l ethnie sont rigoureusement oppos s quand la s lection ethnique totale diminue la diff renciation sociale dans l ethnie s accro t A long terme la diff renciation socio conomique se substitue la diff renciation ethnique mais court terme cette diff renciation op re la fois dans le groupe et entre les groupes ethniques 122 117 Cependant le syst me scol ire a peu d effet sur les diff rences ethniques dans la mesure o son action n est pas reprise par d autres instances familiale mass media NIANGORAN BOUAH G La division du temps et le calendrier rituel des peuples lagunaires de C te d Ivoire Paris Institut d ethnologie Mus e de l homme 1964 171 p Universit de Paris Travaux et m moires de l Institut d ethnologie 68 Cette tude du temps chez les peuples lagunaires montre l existence de divisions en jours s quences de jou
260. ur milieu familial et entretiennent d assez mauvais rapports avec les autochtones Ils acc dent difficile ment la propri t mais les terres qu ils exploitent connaissent de hauts rendements ils font souvent venir 42 une main d oeuvre saisonni re de leurs villages Des migrations ont galement lieu vers les villes jeunes hommes scolaris s ou femmes cherchant se lib rer des structures traditionnelles Les migrations affectent surtout les couches actives de la population Elles se font de fa on assez complexe et il sera en cons quence difficile de les limiter si ce n est peut tre en cr ant des centres ruraux et semi urbains L urbanisation de la r gion de Bouak est un ph nom ne r cent On compte deux centres urbains Bouak et Dimbokro six centres semi urba ns et des centres ruraux qui doivent leur expansion leur fonction commerciale active C est lors de l implantation de postes militaires puis des grandes voies de communica tion par les Europ ens que ces villes se sont d velopp es Bouak et Dimbokro contiennent une large majorit de non Baoul et en particulier des migrants venus du Nord mais ce sont les Dioula qui repr sentent la majo rit des trangers en milieu semi urba in et rural Les villages de taille restreinte sont mobiles et se d placent lorsque le site est d grad Les villages plus importants qui comprennent beaucoup de constructions en dur se stabilisent Le
261. us de cr ation de l autorit qui est constamment remise en cause sont l ge la sagesse la richesse la force et la capacit d intervention en mati re de sacr Au contraire cet ordre peut tre d r gl par la sorcellerie la maladie ou la mort Ainsi un syst me de pr vention constitu par un ensemble de techniques recours des protecteurs rites propriatoires institution du kwi m diateur entre le monde de la nature et celui des hommes permet l individu de se mettre l abri du mal Ces 162 159 conflits sont r solus soit pas un appareil judiciaire fonctionnant au niveau familial villageois et recou rant fr quemment l ordalie soit par la guerre qui survient quand une n gociation n a pas abouti Ces techniques ont t grandement affect es par la mise en place du pouvoir colonial la notion de responsabilit individuelle 5e substituant celle de responsabilit collective Le lignage n est plus le garant des faits et gestes de ses membres On constate donc une rupture d quilibre du fait de l clatement des cadres traditionnels de la d gradation du sch ma d autorit de la non congruence du syst me de production traditionnel et du syst me nouveau introduisant des probl mes techniques et mon taires BOUTILLIER J L Formes de mariage et strat gie sociale chez les Koulango de Nassian 25 p multigr Les Koulango de Nassian appartiennent une ethnie
262. uses ou par des acheteurs en gros En ce qui concerne certains produits locaux ma s igname il y a peu d acheteurs en gros la production de la r gion correspondant l ensemble de ses besoins En ce qui concerne les produits import s le r gime des prix en C te d Ivoire a t fix par la loi du 2 septembre 1960 Le commerce des animaux est tr s actif Tous les achats sont r gl s au comptant Les seules impor tations Mali Haute Volta concernent le b tail de boucherie Les exportations se font vers les zones consommatrices du Sud A l int rieur de la r gion le commerce du b tail reste faible sauf en ce qui concerne les volailles Les bouchers sont en g n ral trangers et musulmans d o la faible commercialisation du porc Une grande quantit de la viande produite est encore auto consomm e Alors que l implantation du commerce europ en reste faible les commer ants dioula g n ralement nomades sont tr s actifs ils se partagent le commerce en gros avec les Europ ens Les S noufo dominent le commerce de d tail des produits agricoles locaux mais le commerce reste pour eux une activit secondaire Les coop ratives sont encore presque inexistantes Le r seau routier dessert pour 83 Ta r gion de Ferk Il permet l volution de certains villages sant scolarit le d veloppement des transports en commun et l volution de la production et des changes commerciaux toutefois le prix tr s r
263. uteur pr sente dans le troisi me livre les pisodes militaires qui ont marqu quelques ann es plus tard la v ritable p riode des conqu tes 1900 et analyse l volution de ces soci t s traditionnelles sous l influence fran aise transformations sociales religieuses et politiques 74 58 Le dernier livre voque les temps modernes de la C te d Ivoire et pr sente une sorte de bilan de l poque coloniale Sous le titre L oeuvre de la colonisation un important chapitre est consacr l organisation sociale et politique de 1a C te d Ivoire de 1910 1945 syst me d imp ts travail forc recrutement militaire hygi ne scolarisation vang lisation L tude de cette p riode souligne avec plus de nettet que pr c demment l importance des probl mes auxquels se sont trouv es confront es les soci t s traditionnelles en g n ral et les chefferies en parti culier L ouvrage de M du Prey s ach ve sur l tude de ce que l auteur appelle la bataille de l mancipation p riode de d colonisation progressive o l on assiste la naissance de la Nation ivoirienne PAULME D Un rituel de fin d ann e chez les Nz ma de Grand Bassam Cahiers d tudes africaines 1970 X n 38 pp 189 202 pl Deux rituels de fin d ann e pr sentant des caract res de similitude et de compl mentarit certains sont analys s dans cette tude la f te Abisa chez les Nz ma de Grand Ba
264. uvre la colonisation et paya de lourds imp ts Aussi Ses habitants montrent i1s peu d int r t pour tout ce qui touche la civilisation occidentale Les l ments volutifs de cette histoire sont la cr ation de plantations l essai de constitution d un troupeau de bovins l ouverture de deux pistes carrossables 34 45 A Diamelassou la parent est bilat rale d o le probl me de partage de la descendance On peut y compter trois grandes familles Au dessus des chefs de famille le chef de village est le chef juridique et politique et le gardien des richesses mais la bonne entente au sein du village lui permet de partager ses pr rogatives avec les autres notables Au syst me des fiancailles pr pubertaires a succ d un nouveau syst me dans lequel les jeunes filles se marient tardivement Elles ne sont absolument pas scolaris es et peu d hommes parlent le fran ais Les migrants qui partent d finitivement du village sont g n ralement attir s par le travail sur les plantations de la Basse C te les migrants tempo raires sont beaucoup plus nombreux parmi les hommes La terre ne peut tre vendue et 1 homme ne peut avoir que des droits sur la v g tation spontan e ou cultiv e Le mat riel d exploitation et la m thode culturale sont traditionnels La culture principale est l igname Seuls dix huit pour cent de la surface utilisable sont mis en valeur La r partition du cheptel se fait selon la classe d ge e
265. ux f tiches il fl trit le mensonge invite la g n rosit et la tol rance Par rapport la morale ancienne la grande nouveaut est qu il ne cherche pas seulement lutter contre les m faits des sorciers mais r prouve la sorcellerie en elle m me Efforcez vous de ne pas vouloir la ruine de votre ennemi Le culte est r serv aux Noirs mais les Evan giles laissent appara tre un sentiment d inf riorit par rapport aux Blancs 180 180 BEART Ch Jeux et jouets de l Ouest africain Dakar I F A N 1955 2 vol 888 p fig M moires de 1 I F A N n 42 Pr fac par M 1e professeur Th Monod l ou vrage de Ch B art aborde un des grands sujets humains le jeu Cette tude par sa partie descriptive s adres se l ethnologue qui y trouvera une analyse tr s d taill e des jeux traditionnels souvent li s la coutume animiste Mais un cercle plus vaste de lecteurs et ce titre l ouvrage de Ch B art d passe le cadre de l ethnologie africaine suivra avec int r t d une part le chapitre premier consacr aux probl mes plus g n reux pos s par Tes activit s ludiques de l enfant ou de l adulte et d autre part le chapitre II o l auteur expose et explicite une classification fonctionnelle des jeux Chaque jeu ou jouet est ainsi d crit dans le cadre d une tude plus g n rale permettant d en mieux comprendre sa signification Consid rant l abondance de jeux d c
266. venus mon taires croissant les agriculteurs devront trouver proximit commer ants et artisans En ce qui concerne les secteurs secondaires et tertiaires l industrie intervient pour une part assez importante 20 dans 1a r gion de Bouak Concentr e dans moins de cinquante entreprises elle reste d pendan te d une r gion moins d velopp e que celle d Abidjan et devra b n ficier de l aide de l Etat Les entreprises artisanales sont les plus nombreuses Quant au commerce il faut en r organisant le trahsport des marchandises diminuer les prix de d tail Les centres urbains et semi urbains sont en pleine croissance toutefois ils restent peupl s d une grande majorit d agriculteurs L assimilation de cette population doit entra ner la cr ation de centres de formation professionnelle conomique et technique et d importants investissements d infrastructures A court terme les objectifs du Plan dans la r gion de Bouak sont l augmentation des revenus des agriculteurs dans le but d viter un exode massif vers des villes de promouvoir le monde rural et de cr er un march int rieur pour la consommation la mise en place d une infrastructure urbaine satis faisante et de secteurs secondaire et tertiaire importants et modernes Il faudra donc utiliser un encadrement polyvalent charg de r soudre les probl mes concernant le monderural 170 171 172 SIRVEN P Les cons quences g ograp
267. voir donn un rapide aper u historique du pays baoul l auteur classe l origine des noms des villages en trois grandes cat gories Les villages dont le nom est celui du chef se terminent g n ralement par kro ville ex Golikro le village de Goli Ceux qui tirent leur nom d une particularit locale se terminent par bo soua ou noua qui signifient lieu endroit pas sage Quant la troisi me cat gorie c est celle des villages qui tirent leur nom d une T gende ou d une anecdote locale le nom est alors la traduction du fait central de cette anecdote 34 25 COULIBALY S Les paysans s noufo de Korhogo Les Cahiers d Outre Mer 1961 XIV pp 26 59 2 pl Le peuple s noufo habite le pays de Korhogo situ au nord de la C te d Ivoire aux confins des r publiques du Mali et de Haute Volta Il est r parti en sept sous ethnies qui du nord au sud sont les Tagbamb l 1es Kassemb l les Kiembab l les Nafamb l les Kafib l les Fodonon Kouflo et les Gbonzoro Dans cet article M Coulibaly fait une tude comparative de toutes les r gions et sous ethnies s noufo sur le plan du r gime des terres et sur celui de l agriculture puis indique les grandes lignes d une politique agricole susceptible de conduire les S noufo vers une am lioration de leurs conditions de vie Dans une premi re partie l auteur trace un bref portrait de l organisation sociale des paysans s noufo c
268. zards pyrograv s sans d tails anatomiques que portaient autrefois dans le dos les fillettes dan excis es pendant leur retraite dans la for t sacr e Actuellement ces poup es sont tenues la minket repr sentent pour la jeune fille un objet agr able et joli sans aucune signification particuli re 174 176 BONI D Le pays aky C te d Ivoire Etude de l conomie agricole Abidjan Universit d Abidjan 1970 208 p fig tabl 24 pl Th se de doctorat de 3 me cycle Lettres Lille 1969 Annales de l Universit d Abidjan S rie G G ographie 1970 II fasc 1 Apr s avoir d limit le pays aki ou ati selon l criture des colonisateurs l auteur en tudie les milieux naturels relief g ologie climat hydro graphie v g tation sols puis l occupation humaine Les 150 000 habitants de cette zone de 9000 km2 situ e au nord ouest d Abidjan sont regroup s pour la majorit 70 en gros villages de plus de mille habitants le long des principales voies de communication Les centres semi urbai ns les plus importants sont du nord au sud Akoup Adzop et Anyama S tant s par s vers le d but du 18 me si cle des Ashanti auxquels ils sont apparent s tout comme les Baoul les Aky se distinguent par l absence de pouvoir central chaque village tant politiquement et juridi quement ind pendant Le syst me de filiation matrilin ai re mais avec patrilocalit subs

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