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etude de la prescription et de la consommation des anxiolytiques

1. pour la r alisation de ce travail DR Cisse 1 Bazoumana Tu sais mon fr re tu es formidable L autodidacte que tu es force admiration et en plus je ne passerais pas sous silence tes pr cieux concours chaque fois que cela tait utile Merci doc 6cbaz Dr Alhassane Ba Tu es ce compagnon qui m a toujours pret une oreille attentive Je compte sur ton amiti ternelle A mon homonyme ELHadji Moctar Traor Merci pour tes b n dictions A mon ami Cheick O Bocoum Merci de m avoir laiss ton ordinateur ma disposition pendant tout au long de ce travail et un grand merci pour toute la famille Bocoum REMERCIEMENTS A MON PERE BAKARY KANADJI Tu as t pour nous un exemple de courage de pers v rance et d honn tet dans l accomplissement du travail bien fait Cette th se m offre l occasion de rendre digne de ton conseil de ton estime et de ta confiance Sois assur de mon profond respect A MA MERE BARRO KONE Tu as tout donn pour ma r ussite Ton affection et ton attention mon gard n ont pas d gal tes pri res nocturnes m ont sans cesse accompagn es maman ton d vouement pour tes enfants rassure Re ois l assurance de mon amour et de mon enti re disponibilit QU Allah te garde longtemps nos cot s A MA TANTE NANA DEMBA G n reuse modeste et laborieuse je vous remercie pour votre soutien moral et votre sinc re collaboration pour toute la famille Que le tout
2. Tableau A substances toxiques Tableau B substances stup fiantes Tableau C substances dangereuses L inscription d une substance dans l un des tableaux d pend de la nature de sa toxicit r actions secondaires contre indications Concernant les substances stupefiantes elles sont soumises un r gime particuli rement strict dans la mesure o leur usage int resse seulement l individu en tant que consommateur mais aussi la soci t Elles peuvent induire chez l utilisateur un tat de d pendance physique mais aussi psychique b Caract re d une ordonnance prescrivant une substance v n neuse 23 e Caract res communs Toutes les ordonnances inscrivant les substances v n neuses doivent tre dat es et sign es par leurs auteurs dont le nom du prescripteur doit tre indiqu de fa on lisible ainsi que le mode d emploi du m dicament nom ge et sexe du malade 37 e Caract res particuliers Substance du tableau A Pour une ordonnance prescrivant les substances du tableau A les doses et le nombre d unit th rapeutique doivent tre crites en toute lettre Le renouvellement est interdit sauf indication de l auteur Substance du tableau B Pour une ordonnance prescrivant les substances du tableau B elle doit satisfaire les conditions suivantes tre r dig e sur des feuilles d un carnet souche d un mod le d termin par le Minist re de la Sant les doses des substances prescrites et le
3. puissant te garde longtemps en vie A MA TANTE OUMOU SYLLA Ton attention et ton affection mon gard n ont pas d gal Merci Ba oumou MES TONTONS BOUYA SALIBOUYA FOUSSENI Je profite pleinement de la d licatesse pour souligner attention particuli re que vous avez toujours eux mon gard Votre soutien sinc re et sans faille me comble Continuez de faire r gner la bonne humeur et Vharmonie dans la famille Merci beaucoup MES TANTES NANA DJENEBA BINTOU DJENEBA KOUMARE Veuillez croire mon sinc re respect Qu ALLAH vous garde Sidi Lassene Bah Madou Mocktar Balla Adama Moulaye Ibrahim Bouba N faly et tous mes fr res de la famille kanadji Je vous remercie pour votre soutien moral et financier ce travail est le fruit de votre enti re collaboration A MES SOEURS ET COUSINES KADIATOU NABOU AWA DJENABA BARRO GAFOURE ADJA MAMOU GOUNDO AICHA MARIAM YOROBO MAIMOUNA Vous n avez m nag ni votre effort ni votre temps pour l unit de la famille Je vous remercie sinc rement pour le soutien moral mat riel et vos conseils Recevez ici toute ma gratitude A LA FAMILLE BOCOUM Tous mes respects A MOUSSA S TRAORE MOUSSA J KROUMA MOHAMED CISSE Je vous remercie sinc rement pour votre amiti ternelle A FAMA KONARE Merci de ton aide pour la r alisation de ce travail Au Docteur Moussa G Diall Pour l encadrement dont que j ai pu b n ficier dans votre officine Veui
4. s comme d contracturant La participation de l effet s datif l anxiolyse ne peut tre cart e certains tranquillisants classiques agissant principalement par ce biais tout en donnant des satisfactions th rapeutiques indiscutables notamment les anti H comme l hydroxyzine et les ph nothiazines s datives Par ailleurs les troubles anxieux s accompagnent fr quemment de perturbations du sommeil am lior es par la composante s dative de l action de ces m dicaments 30 6 4 Effets anti convulsivants 18 L action anti convulsivante des tranguillisants est limit e aux produits a action GABA ergigue Cependant les doses d apparition de cette activit different et beaucoup d entre elles ne sont pas utilisables en clinique contre l pilepsie Chez l animal la pharmacologie exp rimentale permet en effet d affirmer l action anti convulsivante Il y a suppression ou modification des crises convulsives exp rimentales provoqu es par l utilisation du courant lectrique ou d agents convulsivants chimiques comme le pont trazole le flurotyl ou strychnine Chez animal le diaz pam Valium et le clonaz pam Rivotril ont t propos s comme anti convulsivants 3 7 Indications th rapeutiques Les indications principales des anxiolytiques sont les manifestations subjectives motionnelles et somatiques de l anxi t que celles ci soient primitives ou symptomatiques d une autre affection psych
5. Les premiers anxiolytiques modernes commercialis s dans les ann es 1950 connaissent actuellement un regain d int r t Leur m canisme d action passe essentiellement par une activit anti histaminique l origine d effets s datifs puissants Ils possedent par ailleurs des effets antis rot ninergiques et anticholinergiques mod r s ainsi qu une faible activit antibradykinine L activit anxiolytique de cette famille ne passant pas par la stimulation des syst mes GABA ergiques appara t aujourd hui comme pouvant souvent fournir une alternative int ressante aux BZD 3 2 4 Azapirones 19 Actuellement ce groupe n est repr sent que par un seul produit commercialis la buspirone Buspar Cette mol cule synth tis e d s les ann es 1960 a d abord t tudi comme un anti psychotique potentiel du fait d une activit antidopaminergique qui devait s av rer rapidement insuffisante La mise en vidence de ses propri t s anxiolytiques a permis plus tard de proposer cette substance comme tranquillisant 3 2 5 Imidazopyridines 24 Aujourd hui cette famille ne comprend plus qu un compos commercialis comme hypnotique le zolpidem Stilnox De structure diff rente des BZD mais de m canisme d action voisin de celle ci 3 2 6 Betacarbolines 19 Ce groupe est form de d riv s b ta cce substance qui avait t propos e comme tant le ligand endog ne du r cepteur des BZD Ces mol c
6. Valium 15 9 34 I Stilnox 1 0 62 I Les benzodiaz pines ont t les plus demand es et les plus prescrites dans l ensemble Tableau XXII r partition l ordonnancier mentionn es non mentionn es selon demandes mentionn es dans 72 05 116 demandes n ont pas t mentionn es dans l ordonnancier soit 72 05 des demandes sur les 161 Ce constat est souvent d a absence d ordonnancier ou une m connaissance des r gles de D ontologie par certains pharmaciens Tableau XXIII La liste de toutes les sp cialit s rencontr es Atarax F Hydroxyzine I 25 et 100 Urbanyl Clobazam I 10 et 20 Xanax Alprazolam I 0 25 et 0 5 Lexomil Bromaz pam I 6 Valium Diaz pam I 10 Rivotril Clonaz pam I 2 Tranx ne Cloraz pate I 5 et 10 Lysanxia Praz pam I 2 5 et 10 Mogadon Nitraz pam I 10 et 40 Covatine Captodiamine II 1 et2 Victan Loflaz pate I 2 Eguanil M probamate I 250 et 400 V ratran Clotiaz pam I 5 et 10 T mesta Loraz pam I 1 et 25 Myolastan T traz pam I 50 S resta Oxaz pam I 10 et 50 Stilnox Zolpidem I 10 et 30 Nordaz Nordiaz pam I 7 5 et 15 59 Commentaires ef Discussions 3 Commentaires et discussions 3 1 Approche critique de la m thodologie 3 1 1 A propos de l ordonnance La m thodologie utilis e par cette tude ne nous a pas permis d avoir l int gralit des ordonnances prescrites
7. anxiolytiques partir de l ordonnancier ou de contr ler approximativement le nombre des patients sous traitement 3 3 3 A propos de la pr sence de l ordonnancier Au cours de notre enqu te nous avons constat que sur les 20 officines choisies dans les quatre communes seulement 7 officines ont un ordonnancier et celles d entre elles qui en poss dent ne l utilisent pas souvent pour l enregistrement des ordonnances Ce probl me est le fait du non respect de la l gislation et de la r glementation en vigueur au Mali 3 3 4 A propos des formes et voies d administration Trois formes gal niques ont fait l objet de demande ce sont les comprim s avec 91 9 les gouttes buvables 1 9 et les formes injectables avec 5 6 Le pourcentage lev des comprim s s explique par le fait que cette forme est plus accessible plus courante facile manipuler ce qui fait de la voie orale la voie d administration la plus utilis e 3 3 5 A propos de la disponibilit des anxiolytigues dans les officines Au cours de notre enqu te les demandes ont t satisfaites dans la majorit des cas Les anxiolytiques rencontr s dans les officines sont surtout des sp cialit s et nous avons enregistr 150 sp cialit s sur 161 soit 96 17 avec un taux faible pour les DCI 1 Idemandes soit 6 83 60 3 4 Analyse de la delivrance et de la demande des anxiolytigues en autom dication Dans l ensemble la demande des anxiolytiqu
8. anxiolytiques posent des probl mes Passant la seconde partie nous avons tent de faire l tat des lieux Cette seconde partie fait ressortir que e Les prescriptions ne sont pas conformes dans la majorit des cas 47 prescriptions non valables soit un taux de 29 2 e les r gles de d livrance ne sont pas respect es 111demandes sans prescriptions m dicales e le niveau de consommation des anxiolytiques augmente tous les jours surtout chez les adultes avec un taux de 34 16 entre la tranche d ge 31 50 ans e le niveau de la consommation est encore plus lev chez les femmes dont 85 demandes soit 52 8 contre 76 demandes chez les hommes soit un taux de 47 2 e la consommation est surtout plus importante chez les intellectuels que les autres professions avec un taux 29 2 contre un taux faible des paysans soit 3 6 66 Cet cart peut s expliguer par le fait que l tude a t r alis e dans une ville Bamako d o vivent plus d intellectuels que de paysans En conclusion il se d gage de cette tude que la prescription la d livrance ainsi que la consommation des anxiolytiques constituent aujourd hui un probl me de sant publique qui doit tre pris en compte rapidement en vue d y trouver une solution correcte durable 67 4 2 Recommandations Au terme de notre tude nous formulons les recommandations suivantes e Au Minist re de la Sant Initier des enqu tes p riodiques
9. imminent ou ind termin 3 L anxi t est un ph nom ne psychologique normal qui chez certains individus peut rev tir un caract re pathologique du fait de son intensit du caract re anodin des circonstances qui la d clenchent ou du fait des comportements qu elle peut induire comme l ent tement syst matique de certaines situations ou de certains objets La symptomatologie anxieuse rev t deux composantes dont l importance relative varie en fonction des patients l une somatique d expression clinique tr s vari e l autre psychique ou subjective seule sp cifique dans la mesure o des sympt mes somatiques similaires peuvent tre retrouv s dans diverses affections m dicales La nature de l anxi t demeure mal connue de m me que les m canismes c r braux qui jouent un r le dans l expression de ces sympt mes Le syst me noradr nergique central dont l activit est troitement li e la r gulation de la vigilance et la r ponse de l organisme des stress divers est certainement stimul chez les patients anxieux comme le d montre l augmentation de certains marqueurs p riph riques de l activit 19 Des l ments exp rimentaux existent galement en faveur de l intervention d autres syst mes de neurom diateurs notamment et la s rotonine mais les preuves cliniques manquent encore pour affirmer leur implication dans l anxi t humaine 3 Du point de vue psychopathologiq
10. nombre d unit th rapeutique crite en toute lettre ordonnance doit tre rendue au client rev tue du cachet de l officine o elle a t ex cut e la date de livraison le n sous lequel la prescription est inscrite l ordonnancier le renouvellement de l ordonnance est interdit une nouvelle prescription sur carnet est obligatoire la dur e du traitement est gale au d lai d termin par le mode d emploi du m dicament indiqu par le prescripteur Substance du tableau C la posologie ou le nombre d unit th rapeutique peuvent tre crits en chiffre le renouvellement est possible sauf mention formelle de non renouvellement par l auteur dur e de traitement et le d lai indiqu par le mode d emploi 38 c Dispositions l gales relatives la prescription des class s parmi les substances v n neuses 15 m dicaments Nom adresse et Tableau A Tableau B Tableau C signature du Produits toxiques stup fiants Produits dangereux m decin obligatoire obligatoire obligatoire Type de papier Libre Carnet souche d livr par Libre le Minist re de la Sant doit tre conserv pendant 5 ans Date Obligatoire Obligatoire Obligatoire Posologie ou Doit tre crite en Doit tre crite en toutes Peut tre crite en nombre d unit toute lettre lettres chiffre th rapeutique Dur e du D lai d termin par le D lai d termin par le D lai d termi
11. paysans 3 7 Tableau XII Repartition de la consommation selon le niveau d instruction des demandeurs Alphab tis Non alphab tis Les consommateurs sont la majorit alphab tis s avec 61 5 Tableau XIII R partition de la consommation selon les formes pharmaceutiques Comprim s Injectables Gouttes buvables Autres 148 91 9 5 6 1 9 0 6 91 9 sur l ensemble de l effectif sont des comprim s Tableau XIV R partition de la consommation selon les tranches d ge 0 10 5 11 11 20 8 4 96 21 30 17 10 55 31 40 55 34 16 41 50 43 26 7 41 60 16 9 93 61 et plus 10 6 21 Ind termin 8 4 38 La tranche d ge 31 40 ans 34 16 est plus lev e 2 3 Evaluation de la d livrance et de la demande des anxiolytigues en automedication Tableau XV Attitudes des dispensateurs face aux clients sans ordonnance Delivrance simple Refus de delivrance 82 des produits anxiolytiques ont t d livr s de fa on tr s l g re Tableau XVI Attitudes des dispensateurs en fonction des clients Clients fideles Autres clients Les clients fid les ont beaucoup plus de chance d avoir ces produits sans prescription m dicale valable ou par simple demande avec un taux de 62 73 Tableau XVII r partition selon les produits les plus rencontr s par demande verbale ou par les anciennes boites Atarax Hydroxyzine 22 19 82 Lexomil bromaz pam 26 23 42 Urbanyl Clo
12. riode de VC te siceissinsssoncassnsndanctwacenzearasiannaeie bauesiadoateawnanseannnians 34 l 3 Type d etde nire eresie iv vakamaa 34 1 4 Proc dure de olete sitaks 34 1 3 E hantill nna geseis an came are AEE 35 1 6 Mat riels d analyse et de r daction 33 25 RESUMCAES scisscsssccass lt csssesaensesssnissoncisisstcsnisccssatescasconsnsdseasesnsesasodseoscaesse 35 2 1 Evaluation de la prescription des anxiolytigues 36 2 2 Evaluation de la consommation des anxiolytigues 39 2 3 Evaluation de la d livrance et de la demande des anxiolytiques en autom dication TS 3 Commentaires et discussions ee0eeenseonsoeenseenseonaseeaseonaeeenaeenae 46 3 1 Approche critique de la m thodologie 46 3 2 Analyse Ce la OTOS GLI PALGID ak rk kaa kahte 46 3 3 Analyse de la CONSOMMATLION 05 s2i0snssasscsasronssnenssnnnavasaesevennasasasedins 48 3 4 Analyse de la d livrance et de la demande des anxiolytigues en AMT CIC ATOS nee eee a nd mon 50 4 Conclusion et recommandations 54 EL CONCIUS OMS N N A ee ee acer ie 54 4 2 Recommandations som onninatennnaennniatan 57 RESUME BIBLIOGRAPHIE ANNEXES 15 introduction et Ole 1 Introduction On entend par m dicament lt lt Toute substance ou composition pr sent e comme poss dant des propri t s curatives ou pr ventives a V gard des maladies humaines ou animales ainsi que tout produit pouvant
13. 318 MSP AS FF du 30 octobre 1991 qui num re les produits dont la vente peut galement tre effectu e par les pharmaciens et qui compl te cette definition L officine est essentiellement un tablissement vendant au d tail aux consommateurs 15 35 9 3 2 Ordonnance m dicale Pi ce crite remise par le m decin a un malade ou a une personne de son entourage qui r sume les prescriptions r sultant de l examen clinique et de Vinterpr tation des examens biologiques Ces prescriptions sont d ordre di t tique hygi nique physioth rapie m dicamenteux la dose des m dicaments et leur voie d administration doivent tre indiqu es l ordonnance est la propri t du malade 21 L ordonnance m dicale doit comporter les caract ristiques suivantes 5 1 Identit adresse du m decin traitant 2 D nomination des m dicaments DCI de pr f rence forme gal nique dosage posologies mode d administration 3 Date signature du m decin traitant 4 Le nom l ge du malade Si toutes ces r gles sont au complet et que l ordonnance contient un produit anxiolytique ou un autre produit de la liste 11 faudra n cessairement enregistrer dans l ordonnancier lors de la d livrance 9 3 3 Ordonnancier 8 C est un registre officiel c t et paraph sur lequel le pharmacien doit inscrire le contenu de certaines ordonnances nom du m dicament d livr quantit l adresse et nom du malade et celui du m
14. ADIES rates ukaas 22 8 5 D pendance et syndrome de sevrage 23 9 Modalit s pratiques d emploi d anxiolytiques 23 9 1 Choix des anxiolytiques ensis ist kansika task savka k mnik spinni kolis 23 9 2 Principes d utilisation des anxiolytiques 5 irsaassasi eemist enka 24 9 3 La Pharmacie d OfFICINE 05 ks pa ea sm seven eb vakka heana ma sas ven 24 9 3 Fe D MOS esse ane Gars een coca 24 9 3 2 Ordonnance m dicale eve svagana nneutundvuvkaveki site meisies e 25 9 3 3 Ordonnanci f see eocri t essri erin ENA EEEE EE EEN ENEN 25 9 3 4 R gles de prescription et de d livrance de medicament 25 9 3 4 1 La D livrance des m dicaments au public 26 9 3 4 2 Am lioration des pratiques de prescription et de di pernsatioN c 2ccc0treon Ritsedumcasmmndheshasenseteaeseseeesaneratensen 29 10 Responsabilit du pharmacien dans la d livrance des m dicaments GU lies saapa daa kanda aata nm 29 10 1 Responsabilit p nale du pharmacien 29 10 2 Responsabilit civile du pharmacien dans la d livrance des m dicaments AU Publi sessions oadensrcetsantwnseass 31 10 3 Responsabilit s disciplinaires du pharmacien dans la d livrance d m dicament alama mm lim aaa n 31 TROISIEME PARTIE TRAVAUX PERSONNELS 1 MEIN GOO Gin csticannnnamincnndinniiinnnnnninndnnnnnonas 34 l t de Peu Eei EEn EAEEREN EEE 34 1 2 P
15. MINISTERE DE L EDUCATION NATIONALE Facult de M decine Pharmacie Et d Odonto Stomatologie FMPOS Ann e Universitaire 2004 2005 REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple Un But Une Foi Nas Pr sent e et soutenue publiquement le Devant la Facult de M decine Pharmacie et d Odonto Stomatologie FMPOS Par Monsieur Moctar KANADJI Pour obtenir le grade de Docteur en Pharmacie Dipl me d Etat President Professeur Alhousseini AG MOHAMED Membres Docteur Boulkassoum HAIDARA Docteur Saibou MAIGA Directeur de th se Professeur Ousmane DOUMBIA BZD GABA Beta CCE DMCM SNC DCI IMAO IV IM LISTE DES ABREVIATIONS Benzodiaz pine Acide gamma aminobutyrique Beta carboline carboxylic acid ethyl ester Dimethyl beta carboline carboxylic m thylester Syst me nerveux central D nomination commune internationale Inhibiteur de la monoamine oxydase Voie intraveineuse Voie intramusculaire D dicaces et DEDICACES Au nom d ALLAH le tout mis ricordieux le tr s mis ricordieux Grand merci au tout puissant de m avoir donn la force et les moyens n cessaires la r alisation de ce travail A MA GRAND MERE AMINATA DJEFAGA Ta g n rosit et ton affection pour moi ont d pass les frontieres de celles d une grand mere pour son petit fils Tu mas enseign le sens lev de la responsabilit de l honneur de la dignit de l quit du pardon du respect et du don de soi Pui
16. aceutique a toujours pos probl me au Mali Tenant compte de ce triste constat nous tentons d examiner et d analyser les difficult s rencontr es dans la prescription la d livrance et la consommation des 17 anxiolytiques destin es au traitement des manifestations de l anxi t ou de tout tat pr sent comme tel L aspect que nous nous proposons de d velopper dans ce travail est L tude de la prescription et de la consommation des anxiolytiques dans le District de Bamako Eu gard l importance et la sp cificit des produits concern s par cette tude il importe de d gager des objectifs 4 atteindre pour mieux circonscrire les r gles de prescription de d livrance et d utilisation des anxiolytiques 18 1 Objectifs 1 1 1 2 Objectif g n ral Etudier la prescription la d livrance et la consommation des anxiolytigues dans le district de Bamako Objectifs sp cifiques Appr cier la qualit de la prescription des anxiolytiques Evaluer le niveau de consommation des anxiolytiques Evaluer la qualit de la d livrance des anxiolytiques Identifier les insuffisances li es la prescription et a la consommation des anxiolytiques Proposer des am liorations sur la d livrance des anxiolytiques 20 I G n ralit s 1 Rappel sur l anxi t pathologique L anxi t a t d finie comme un sentiment p nible d ins curit caus par l attente d un danger
17. aments Le pharmacien doit s assurer que le malade ou son entourage a bien compris les recommandations qui lui ont t donn es Comme pour toute profession de sant le pharmacien exerce galement un r le d ducateur sanitaire et social Il contribue aussi la surveillance de la pharmacovigilance par le recueil des informations sur les effets des m dicaments Le pharmacien ne doit pas d livrer les produits anxiolytiques sans prescription m dicale comme nous l avons constat au cours de notre 65 tude car il s agit d un aspect du travail o sa responsabilit et celle de ses collaborateurs sont fortement engag es Il faut donc r sister la tentation de d panner ou de faire plaisir un client trop pressant car ce service rendu peut fort bien se retourner contre lui Toutes les r gles de prescription et de d livrance peuvent sembler draconiennes et le malade s en plaint parfois II ne faut jamais oublier qu elles sont tablies dans son int r t afin d viter des accidents th rapeutiques qui d couleraient d une mauvaise utilisation des m dicaments Sans pr tendre avoir fait une tude exhaustive du probl me de la prescription et de la d livrance des anxiolytiques nous avons signal dans la premi re partie que ce probl me retient toute notre attention parce que la consommation de ces m dicaments augmente chaque jour alors que l observance des r gles de prescription et de dispensation des
18. ans prescription m dicale verbale ou crite Crit res de non inclusion ont t exclus de I tude e Les demandeurs qui ne voudront pas adh rer a Il enqu te e Les officines en activit depuis moins deux 2 ans 1 5 2 Choix des pharmacies Nous avons choisi vingt 20 officines dans quatre 4 communes II MI V VD en raison de cing 5 officines par commune La dur e d enqu te dans chaque officine tait de trois 3 semaines Le choix s est aussi fait en tenant compte de la localisation de la pharmacie par rapport aux structures de sant 1 6 Mat riels d analyse et de r daction Le logiciel Epi info 2000 nous a servi dans le cadre de l analyse de nos donn es et la r daction a t faite avec Windows 2000 2 R sultats Ce chapitre comportera trois 3 parties distinctes Evaluation de la prescription des anxiolytiques Evaluation de la consommation des anxiolytiques Evaluation de la d livrance et de la demande des anxiolytiques en autom dication 46 2 1 Evaluation de la prescription Tableau I R partition de la prescription selon la qualification du prescripteur M decins 72 44 7 Infirmiers 15 9 3 Internes 1 9 Etudiants 2 1 2 Sages femmes 2 5 Autres 65 40 4 44 7 des anxiolytiques ont t prescrits par les m decins 9 3 par les infirmiers et avec un nombre lev des autres demandes 40 4 c est dire des demandes verbales et des bouts de papier Tableau II R
19. au cours de la dur e de enqu te On pourrait en d duire que le nombre d ordonnances est faible ou que le temps de l enqu te est court Le constat que nous avons fait est que les pratiques de prescription sont identiques il en est de m me pour la d livrance 3 1 2 Cadre de Petude Les r gions ont t exclues de cette tude pour r duire les d placements du fait de la limitation des moyens 3 1 3 Difficult s de l tude Dans les officines nous avons t confront s un certain nombre de probl mes En effet certains pharmaciens d officines ont manifest une r ticence pour l enqu te ce qui nous a contraints changer certains sites Un autre probl me tait le refus de certains clients de se pr ter aux questions En fait beaucoup de clients ne sont pas les vrais utilisateurs du produit donc ignorant des d tails utiles pour l enqu te 3 2 Analyse de la prescription 3 2 1 Selon les types de prescripteurs Cinq types de prescripteurs ont pu tre identifi s les non identifi s ont t class s dans autres Il ressort de l analyse des donn es que les plus grands prescripteurs des anxiolytiques sont essentiellement les m decins 44 7 ce qui est conforme aux r sultats de Sangar 21 qui a trouv 29 2 pour l ensemble des psychotropes qui tait prescrit par les m decins g n ralistes Les autres professionnels de la sant ayant prescrit durant l enqu te sont surtout les infirmi
20. bazam 10 9 01 Temesta Loraz pam 3 2 70 Tranx ne Cloraz pate dipotassique 18 16 22 Xanax Alprazolam 9 8 11 Valium Diaz pam 13 11 71 Rivotril Clonaz pam 2 1 80 Mogadon Nitraz pam 2 1 80 Myolastan T traz pam 6 5 41 Sur l ensemble des 111 demandes sans prescription m dicale nous avons enregistr 26 demandes de L xomil soit 23 42 22 demandes de I Atarax soit 19 82 suivis du Tranx ne avec 18 demandes soit 16 22 Tableau XVIII R partition selon la qualit de la demande Ordonnance valable Ordonnance non valable Verbale 31 1 des demandes ont t faites avec des ordonnances valables et 39 7 avec des ordonnances non valables Tableau XIX R partition selon la nature des produits demand s Sur les 161 enregistr s nous n avons eu que 6 83 de demandes en D C I Tableau XX R partition selon le sexe des demandeurs Masculin F minin En autom dication les femmes ont t beaucoup plus demandeuses d anxiolytigue que les hommes avec 71 demandes soit 63 96 contre 40 demandes soit 36 04 pour les hommes 53 Tableau XXI R partition selon les produits les plus enregistr s dans l ensemble des cas Atarax 28 17 39 I Equanil 1 0 62 I Lexomil 35 21 74 I Lysanxia 6 3 73 I Mogadon 1 0 62 I Myolastan 7 4 35 I Noctran 3 1 86 I Rivotril 5 3 10 I Seresta 1 0 62 I Temesta 9 5 59 I Tranxene 32 19 87 I Urbanyl 10 6 21 I
21. coup plus lent appara tre pour d autres 29 anxiolytigues notamment la buspirone dont le d lai d action se rapproche de celui des antid presseurs 10 15 jours Ces diff rences pourraient tre en relation avec les m canismes d action diff rents de ces produits 6 2 Effet s datif 19 L effet s datif est l origine de la somnolence provoqu e par certains de ces produits et sous entend l action hypnotique des BZD contrairement l effet anxiolytique la s dation est soumise a une tol rance rapide et s att nue habituellement apr s quelques jours de traitement L intensit de la s dation d pendrait de l importance de l occupation des sites de fixation Tous les produits capables d augmenter la transmission GABA ergigue poss dent une activit anticomitiale L activit anticomitiale de ces m dicaments ressortit plus du domaine de la neurologie mais peut n anmoins tre utile en psychiatrie dans le cadre des sevrages alcooliques par exemple 6 3 Effets myorelaxants 3 L effet myorelaxant est pratiquement l apanage des BZD II est li l action inhibitrice centrale de ces mol cules sur le contr le du tonus musculaire Il s agit d un effet dose d pendant observ surtout des posologies importantes mais habituellement discr tes aux doses th rapeutiques usuelles Certaines mol cules sont plus particuli rement myorelaxantes tel le t traz pam commercialis pour ces propri t
22. courue par le pharmacien pour un fait qui engage sa responsabilit civile donne lieu au paiement d un dommage et int r t la victime 10 3 Responsabilit disciplinaire du pharmacien dans la d livrance du m dicament 23 Pris en tant que membre d une profession organis e en ordre et soumise une d ontologie propre aux pharmaciens en cas de violation d une r gle de d ontologie pharmaceutique le pharmacien s expose une sanction disciplinaire L application des fautes disciplinaires du pharmacien rel ve d une juridiction professionnelle organis e en commission constitu e par les pharmaciens membres du conseil national de l Ordre des pharmaciens et un magistrat qui en assure la pr sidence 42 Le r le de la commission disciplinaire est de faire des propositions de sanctions au conseil national de l Ordre des pharmaciens Les sanctions peuvent tre L avertissement Le blame Linterdiction temporaire d exercer la profession de pharmacien et la radiation du tableau de I Ordre 43 1 METHODOLOGIE 1 1 Cadre de tude Bamako a t choisi comme cadre de l tude en raison de ses caract ristiques conomiques et d mographiques mais aussi du fait de la densit lev e des tablissements priv s Le district de Bamako est une collectivit locale d centralis e couvrant un vaste territoire d environ 10 000 hectares ha s tendant de part et d autre du fleuve Niger D
23. curono conjugaison qui les rend inactifs et sont dans leur 28 grande majorit limin s sous cette forme dans les urines Certaines mol cules comme loraz pam et l oxaz pam subissent essentiellement une glucurono conjugaison et ne poss dent donc aucun m tabolite actif Chlordiaz poxide kll a d methyl m daz pa Clorez pate Diaz pam dem thyl diaz pam 42 praz pam T maz pam KU oxaz pan hydroxypraz pam Loraz pam Glucurono conjugaison 4 bromaz pam Elimination urinaire M tabolisme h patique des principales BZD 6 Propri t s pharmacologiques Les anxiolytiques partagent des propri t s pharmacologiques communes Effet anxiolytique Effet s datif Effet anti convulsivant Effet myorelaxant 6 1 Effet anxiolytique 20 L effet anxiolytique se manifeste au plan th rapeutique par l am lioration des manifestations psychiques sensation de crainte irraisonn e tension tat d alerte et somatigues hyperactivit v g tative de l anxi t Il a t mod lis dans certains mod les animaux et s accompagnerait galement d une facilitation de l action par lev e de inhibition anxieuse Il est partag par definition par tous les produits anxiolytiques disponibles ou a l tude Le d veloppement de l anxiolyse est plus pratiquement imm diat pour les BZD qui sont efficaces de ce fait pour le traitement des r actions anxieuses aigu s Il est beau
24. dans l int r t de la sant publique sur la prescription et la consommation des anxiolytiques en R publique du Mali particuli rement en milieu officinal Inviter les prescripteurs et les dispensateurs observer les dispositions de l arr t n 91 4318 MSSPA Cab fixant les modalit s d organisation de l exercice priv des professions sanitaires et d opticiens lunetier en l occurrence les dispositions relatives la prescription et la d livrance des substances v n neuses en g n ral et les anxiolytiques en particuliers e A l endroit des pharmaciens d officines du Mali Appliquer les dispositions de l article 41 42 43 44 45 de l arr te n 91 4318 MSSPA Cab du 03 10 91 et le Code de D ontologie pharmaceutique en vigueur Accorder une plus grande attention lors de la d livrance des anxiolytigues Expliguer aux consommateurs la pharmacod pendance li e a la prise prolong e des m dicaments en g n ral les psychotropes et en particulier les anxiolytiques Exiger la tenue correcte de l ordonnancier dans toutes les officines et le respect des proc dures de renouvellement des ordonnances e A l endroit des m decins prescripteurs Le respect strict des r gles de prescription en ce qui concerne les substances v n neuses dont particuli rement les anxiolytiques Eviter de prescrire un anxiolytique tant que le besoin ne se pr sente pas Elaborer et diffuser un r pertoire des presc
25. decin Cela afin de situer la responsabilit en cas de pr judices caus s par le produit L ordonnancier doit tre conserv pendant cinq 5 ans 9 3 4 R gles de prescription et de d livrance de m dicament 14 La prescription est un ordre de d livrance et d administration de m dicament en un mot c est l acte par lequel le praticien r dige une liste de produit ou de mesure hygi no di t tique ou tout autre conseil susceptible d obtenir ou de gu rir l affection en cours si cela est possible ou de soulager le patient 36 9 3 4 1 La d livrance des m dicaments au public 4 La d livrance des m dicaments au public se fait par demande spontan e soit a titre de conseil soit sur pr sentation d une ordonnance L ordonnance est exig e pour faire cesser les incidents et accidents li s a l emploi de certaines substances et de pr venir leur usage inconsid r par le public Elles peuvent tre source d accident l occasion de leur utilisation th rapeutique Il faut exiger l ordonnance pour leur d livrance enfin d viter l autom dication Ces substances sont dites v n neuses a D finition d une substance v n neuse 23 Elle est d finie l article 39 de l arr t 4318 MSP AS PF CAB du 03 octobre 1991 comme suit on entend par substance v n neuse toute substance dont l administration peut engendrer des effets nocifs Ces substances sont class es en 3 tableaux ou listes qui sont
26. demand s en autom dication Les demandes ont t faites surtout sur pr sentation des anciennes bo tes ou verbalement 64 demandes soit 57 66 Ce constat nous amene a penser que les demandeurs ont une facilit inqui tante d avoir satisfaction avec une banalit d concertante Les anciennes bo tes sont donc plut t conserv es que les anciennes ordonnances ces derni res portant souvent le cachet de la premi re officine ayant ex cut l ordonnance ou une mention emp chant un renouvellement 3 4 4 A propos du sexe des demandeurs En autom dication les femmes ont t plus demandeuses des anxiolytiques avec 71 demandes soit 63 96 contre 40 demandes soit 36 04 pour les hommes Ce r sultat s expliquerait par le fait que les femmes d veloppent plus g n ralement l tat d anxi t que les hommes Ce r sultat est contraire celui obtenu par Sogodogo 22 en 1995 qui a trouve 58 06 pour les hommes sur l ensemble des psychotropes Ce qui nous am ne conclure en une d pendance li e la consommation des anxiolytiques chez les femmes 3 4 5 A propos du niveau d instruction Les consommateurs alphab tis s ont t les plus grands demandeurs en autom dication avec 61 5 contre 38 5 pour les non alphab tis s TI appara t nettement que les anxiolytiques sont davantage consomm s chez les alphab tis s que les non alphab tis s Faut il alors en d duire que la demande augmente aussi avec le niveau d i
27. e en 24 heures apr s l administration La pr sence d aliment ou de substance anti acide dans le tube digestif ralentit le transit et diminue absorption du m dicament donc retarde le d lai d action La voie IM est la plus lente que la voie orale car le produit peut pr cipiter et se lier aux prot ines musculaires L absorption est bonne par la voie rectale mais cette voie est utilis e lorsque l administration par la voie IV est impossible Enfin la voie IV est la plus favorable au passage massif et rapide du produit dans le SNC 5 2 Diffusion ou distribution Les anxiolytiques sont tr s fortement li s aux prot ines plasmatiques notamment l albumine dans les proportions de l ordre de 80 de la concentration plasmatique totale exception pour le clonaz pam et loraz pam qui sont a 50 La distribution se fait dans les tissus en particulier le foie et la substance grise du cerveau 5 3 M tabolisme 19 Le m tabolisme des anxiolytiques est essentiellement h patique La biotransformation h patique des BZD est le facteur essentiel de leur clairance et seul un infime pourcentage de la dose administr e est retrouv inchang dans les urines Les principales transformations h patiques r sum es dans la figure ci dessus sont des r actions d oxydation microsomales d methylation et hydroxylation qui donne naissance a des compos s actifs Dans un second temps la plupart de ces m tabolites subissent une glu
28. ement d une amende Il existe beaucoup d autres infractions passibles des sanctions p nales pr vues par le l gislateur mais qui restent encore impunies Il s agit entre autre de la d livrance des substances v n neuses sans ordonnances en particuliers les anxiolytigues la non tenue correcte de l ordonnancier la g rance des officines par des non pharmaciens la non d tention des registres de sortie et d entr e de stup fiant 41 10 2 Responsabilit civile du pharmacien dans la d livrance des m dicaments au public 23 La responsabilit civile du pharmacien est engag e lorsque celui ci se rend coupable d une faute ayant caus e un pr judice autrui Contrairement la responsabilit p nale la responsabilit civile ne constitue pas seulement le fait d une faute mais il faut galement que cette faute cause un pr judice autrui et qu il existe un lien de causalit entre la faute et le pr judice Cela peut arriver dans la d livrance d une pr paration surdos e ayant entra n un accident grave chez le patient la d livrance d un m dicament diff rent de celui qui est prescrit sur l ordonnance dont l administration a provoqu un accident chez le patient la d livrance par inattention d un m dicament dont la date limite d utilisation est d pass e ou conserv dans les mauvaises conditions de d tention Chaleur humidit lumi re etc La sanction en
29. epuis 1978 Bamako est subdivis e en six 6 communes dont la population est estim e entre 100 000 et 160 000 habitants chacune Nous avons choisi de faire notre enqu te principalement dans les communes II III V VI du district de Bamako en raison des caract ristiques socio conomiques et la situation g ographique de ces communes 1 2 P riode de l tude Notre tude s est tal e sur une p riode de neuf 12 mois de mars 2004 f vrier 2005 Le chronogramme est le suivant Mars Conception et validation du protocole Avril Septembre Enqu te aupr s des structures choisies Octobre Novembre Saisie et analyse des donn es D cembre F vrier R daction de la th se 1 3 Type d tude Il s agit d une tude prospective portant sur toutes les ordonnances comportant des anxiolytiques les demandes verbales les anciennes bo tes et les bouts de papiers d livr s ou non dans les officines choisies 1 4 Proc dure de collecte Nous avons proc d l laboration des fiches d enqu te appropri es Les fiches ont t remplies par l enqu teur lui m me avec l aide des personnels des officines 45 1 5 Echantillonnage 1 5 1 Crit res d inclusion et de non inclusion Crit re d inclusion ont t inclus dans notre enqu te e Toutes les ordonnances comportant les anxiolytiques ex cut s ou non partiellement ou totalement au niveau des officines e Toutes les demandes des anxiolytiques s
30. ers les internes les sages femmes Ceux 57 qu on a class s dans autres sont surtout les prescripteurs non identifi s et les demandes verbales d livr es dans les officines En conclusion on constate que les prescripteurs sont divers avec des comp tences plus ou moins cr dibles 3 2 2 Les l ments de l ordonnance Pour cette analyse nous nous sommes int ress s aux aspects d une ordonnance conform ment aux dispositions pr vues dans l arr t n 91 4318 MSSPA Cab du 3 octobre 1991 fixant les modalit s d organisation de exercice priv des professions sanitaires dans le secteur pharmaceutique et d opticien lunetier Toutes les ordonnances m dicales doivent tre dat es et sign es par leur auteur dont le nom doit tre indiqu de fa on lisible ainsi que le mode d emploi du m dicament Les ordonnances prescrivant les substances du tableau A doivent indiquer en toute lettre les doses des substances et le nombre d unit s th rapeutiques Apr s ex cution de la prescription l ordonnance doit tre rendue au client rev tue du cachet de l officine o elle a t ex cut e elle comportera galement le num ro sous lequel la prescription est inscrite l ordonnancier et la date de d livrance Sur 161 des produits enregistr s 72 proviennent des m decins soit 44 7 107 demandes ne comportent pas le nom du prescripteur soit 66 5 et 111demandes ne comportent pas l adresse du prescript
31. es a t nombreuse en automedication La majorit de ces demandes a t ex cut e par les vendeurs non pharmaciens 3 4 1 A propos du type de demandeur En autom dication la tranche d ge 31 40 ans et plus sont plus demandeurs que les autres tranches d age avec un taux de 34 16 contre 3 11 de 0 10 ans Ce r sultat rejoint celui trouv en prescription Si l autom dication d une fa on g n rale a des cons quences court et long termes sur l tat de sant du consommateur il faut s attendre au d veloppement de la pharmacod pendance chez les consommateurs des anxiolytiques 3 4 2 A propos des produits les plus demand s en autom dication Le Lexomil a t le plus demand en autom dication sur les 111 demandes on a enregistr 26 demandes de Lexomil soit 21 74 suivi de l Atarax avec 22 demandes soit 19 82 et le Tranx ne avec un taux de 16 22 soit 18 demandes La plus forte demande du Lexomil peut s expliquer par sa forte disponibilit dans les officines et sa commodit pharmacologique d une part En effet le Lexomil une e bonne r sorption digestive e demi vie 20 H courte e liaison prot ines plasmatigues d environ 75 e et en plus de ses propri t s anxiolytiques le produit pr sente galement d autres propri t s int ressantes s datives myorelaxantes et anti convulsivantes des benzodiaz pines 61 3 4 3 A propos de la source de connaissance des produits
32. es repose aujourd hui sur la structure chimique des diff rents modes d action des mol cules utilis es les produits de famille chimique agissant le plus souvent de mani re similaire au niveau neurobiologique Les progr s effectu s dans la connaissance des perturbations biologiques sous jacentes aux troubles anxieux et dans celle des m canismes d action des diff rents m dicaments permettra peut tre l avenir de proposer une classification fond e sur les effets fondamentaux des m dicaments distinguant par exemple les anxiolytiques action GABA de ceux action s rotoninergiques entre autre 10 Le groupe des tranguillisants est domin par la famille des BZD qui compte aujourd hui une vingtaine de m dicaments commercialis s Les tranguillisants non BZD sont en nombre tr s restreint 18 3 2 1 Benzodiaz pines 3 Toutes les mol cules de cette famille poss dent en commun une diaz pine sept sommets deux tant occup s par un azote et un cycle benz nique greff en position 5 Suivant la position des deux atomes d azote du cycle az pine on distingue 24 Les 1 4 BZD parmi lesquels le chef de fil le chlordiazepoxide mais aussi la mol cule de r f rence le diaz pam valium Les 1 5 BZD par exemple le clobazam urbanyl Les 3 4 BZD par exemple le tofisopam s riel Cette structure accepte des modifications importantes sans perte sensible de son activit pharmacologique ce qui
33. eur soit 68 9 Pour les l ments de la prescription nous remarquons que ce sont surtout les prescriptions faites par les m decins qui sont conformes par contre celles des infirmiers et des sages femmes ne le sont pas Nous pouvons ais ment expliquer ce constat par le fait que ces deux derniers ignorent la port e th rapeutique de ces produits ou ne connaissent pas les bonnes pratiques de prescription qu ils auraient d ma triser au cours de leur formation ou dans des structures d accueil professionnel 58 3 2 3 A propos du type de patients Les r sultats d coulant de cette tude ne peuvent pas r ellement d terminer le nombre de patients consommateurs des anxiolytiques dans la mesure ou nous n avons effectu qu un s jour de trois 3 semaines dans chacune des officines Aussi avons nous pris en compte le nombre d officine par rapport l ensemble de la population de Bamako ce qui nous a permis d valuer un peu le niveau de consommation des anxiolytiques Nous avons constat qu Bamako les adultes sont les plus grands consommateurs des anxiolytiques prescrits entre la tranche d age 31 50 ans et plus alors que chez les enfants ce taux ne d passe gu re 3 10 Il ressort galement que les femmes consomment plus d anxiolytiques prescrits que les hommes 52 8 contre 47 2 Ce r sultat est contraire celui trouv par Sangar 21 en 2002 qui a trouv un nombre plus lev des hommes pour l e
34. grand honneur que vous avez faites en acceptant de bien vouloir intervenir pour les modifications et corrections n cessaires a cette th se Votre gentillesse votre disponibilit et votre rigueur scientifique nous ont conduits vers vous Pour tant d effort cher ma tre trouver ici l expression de notre plus haute consid ration 12 A notre maitre et Directeur de these Professeur Ousmane Doumbia Maitre de conf rence agr ge en chimie th rapeutique Cher Maitre Vous tes l inspirateur de ce travail vous nous avez donn s toutes les directives n cessaires pour ce travail ne m nageant ni vos efforts ni votre temps avec une humeur toujours gale une modestie qui touche Tout au long de ce travail vous avez fait preuve de qualit d un chercheur accompagn d une rigueur d un profond attachement au travail bien fait sans oublier vos qualit s humaines irr prochables Votre p dagogie et votre ferme engagement pour transmettre vos immenses connaissances en chimie th rapeutique font de vous un chercheur m rite Veuillez retrouver ici cher maitre le t moignage de notre profonde reconnaissance 13 SOMMAIRE PREMIERE PARTIE INTRODUCTION ET OBJECTIFS l Introduction ys csinivxcnerascarcionadxaannmnanoeartarnenexumtaannmaaiexeroumnoeaeaves 6 De ODJECU essentiels 9 DEUXIEME PARTIE GENERALITES l Kappel sur l anxi t pathologique seems 11 2 Historique sur les anxiolytiques 2cd2sdevesesstecenn
35. iatrique En pathologie m dicale toutes les maladies ou le stress et ou l anxi t jouent un r le tiologique et ou aggravant sont galement susceptible de b n ficier de leur prescription Enfin les anxiolytiques peuvent galement tre prescrits pour leurs propret s s datives myorelaxantes et anti convulsivantes 19 D autre part les indications g n rales sont 20 anxi t s motivit insomnie tats d pressifs associ s aux antid presseurs alcoolisme delirium tremens et alcoolisme chronique affections psychosomaticiennes associ au traitement de fond anesth siologie pr m dication principalement gyn cologie clampsie tox mie gravidique 31 cardiologie infarctus du myocarde pour calmer l anxi t musculaire Il peut parfois tre l origine d effets secondaires relev s au cours des traitements par BZD sensation de faiblesse musculaire de jambes en coton Dans certains cas notamment lors de l association avec des substances d pressives centrales alcool en particulier 11 peut tre l origine de perturbations des r flexes posturaux et de la coordination motrice avec apparition d une ataxie Les carbamates sont galement myorelaxants un d riv le m thocarbamol lumerelax tant d ailleurs commercialis dans cette indication 19 Les anxiolytigues GABA ergigues non benzodiaz piniques cyclopyrrolones imidazopydines sont beaucoup moin
36. ion 1988 2352 pages 10 Haidara B Legislation et reglementation pharmaceutiques des Etats de l Ouest Africain Th se Doctorat d tat s sciences pharmaceutique Montpellier France 11 janvier 1985 11 http www pharmacorama com 02 08 04 12h32mn 12 http www agmedsante gerno fr 06 07 04 10h20mn 13 Issiaka M I Evaluation de la prescription m dicamenteuse a l institut d Ophtalmologie Tropicale de I Afrique 1 0 T A th se de pharmacie 2002 n 42 54pages 14 Loi n 01 078 du 18 juillet 2001 portant sur le contr le des drogues et des pr curseurs 15 Loi n 86 35 AN RM du 12 Avril 1986 portant institution de l ordre national des m decins 16 Loi n 86 36 AN RM du 12 Avril 1986 portant institution de l ordre national des pharmaciens 17 Marc Talbert G rard W Denis L Pharmacologie pharmaciens et Etudiants en pharmacie 5 Edition 1149pages 18 Morstti PL Zarifian E Pharmacologie des m dicaments psychotropes Encyclopedie M dico chirurgicale Paris France psychiatrie 37860A 1992 6p 72 19 Pieri F Kirkiacharian S Pharmacologie et Th rapeutique Ellipse 1986 512pages 20 Sangar C K Probl matique de la prescription et de la d livrance des psychotropes Bamako these de pharmacie Bamako 2002 n 3 66pages 21 Sogodogo S Etude de la prescription des m dicaments psychotropes dans le district de Bamako th se de m decine Bamako 1995 n 95 60pages 22 Traore N Goro Con
37. iques liste I Dur e de DCI Exemples de Formes prescription sp cialit s pharmaceutiques Alprazolam XANAX Comprim s Bromaz pam LEXOMIL Comprim s Buspirone BUSPAR Comprim s Clobazam URBANYL G lule comprim s Cloroz pate TRANXENE G lules compr dipotassique injectable clotiaz pam VERATRAN Comprim s Diazepam NOVAZAM Comprim s VALIUM buvables injection Etifoxine STRESAM G lules 12 semaines Hydroxyzine ATARAX Comprim s sirop amp injectable Loflaz pate VICTAN Comprim s Loraz pam TEMESTA Comprim s M probamate EQUANIL Comprim s Ampoules injectables Nordaz pam NORDAZ Comprim s Oxap pam SERESTA Comprim s Praz pam LYSANSIA Comprim s Tofisopam SERIEL Comprimes Arr t de commercialisation 78 SERMENT DE GALIEN Je jure en presence des maitres de la facult des conseillers de l ordre des pharmaciens et de mes condisciples D honorer ceux qui m ont instruit dans les pr ceptes de mon art et leur t moigner ma reconnaissance en restant fid le a leur enseignement D exercer dans l int r t de la sant publique ma profession avec conscience et de respecter non seulement la l gislation en vigueur mais aussi les r gles de l honneur de la probit et du d sint ressement De ne jamais oublier ma responsabilit et mes devoirs envers le malade et sa dignit humaine En aucun cas je ne consenti
38. its Pr sence de la posologie Absence de la posologie 37 9 des prescriptions ne comportent pas de posologie Tableau VII R partition de la prescription selon la pr sence ou l absence de la dur e du traitement Comportant la dur e du traitement 39 24 2 Ne Comportant pas la dur e du traitement 122 75 8 75 8 des prescriptions ne comportent pas la dur e du traitement Tableau VIII R partition de la prescription selon la pr sence ou l absence du cachet du prescripteur Pr sence du cachet Absence du cachet 62 7 des prescriptions comportent le cachet du prescripteur 49 2 2 Evaluation de la consommation Tableau IX R partition selon les types de dispensateur Pharmacien 57 35 4 Vendeur 15 46 6 Stagiaire 28 17 4 Autres 1 0 6 35 4 des anxiolytiques ont t d livr s par les pharmaciens ou pharmaciens assistant et 46 6 des anxiolytiques ont t d livr s par les vendeurs non pharmaciens Tableau X R partition de la consommation selon le sexe Masculin F minin Les femmes sont plus consommatrices des anxiolytiques avec 52 8 Tableau XI R partition de la consommation selon la profession Intellectuels 47 29 2 Chauffeurs 39 24 2 Commer ants 20 12 4 Ouvriers 17 10 6 Paysans 6 3 7 Scolaires 17 10 6 Autres 15 9 3 La consommation est surtout plus importante chez les intellectuels 29 2 et les chauffeurs 24 2 avec un taux faible des
39. iverses conditions de stress ainsi que chez plusieurs esp ces d animaux pr sentant une motivit ou une sensibilit particuli re aux stimuli de leur environnement 24 Le r cepteur des BZD ne serait qu une partie d un complexe supra mol culaire comprenant galement le r cepteur GABA et les canaux membranaires ou ionospheres du chlore En agissant au niveau de leurs r cepteurs les BZD faciliteraient l action des GABA acide amin inhibiteur responsable de l inhibition pr et post synaptiques et augmenteraient la perm abilit de la membrane aux ions chlore 24 La potentialisation de l activit GABA ergique par les BZD est probablement responsable de leurs activit s anti convulsivante et myorelaxante mais des doutes subsistent encore quant l intervention du GABA dans la gen se de leurs effets anxiolytigues 3 5 Pharmacocin tique des anxiolytigues L utilisation des m dicaments anxiolytiques en clinique impose une bonne connaissance de leur propri t pharmacocin tiques qui conditionnent le 27 plus souvent le choix d une mol cule L volution du m dicament dans l organisme est la r sultante globale des ph nom nes de r sorption de diffusion de m tabolisme d limination qui se produisent successivement ou simultan ment 5 1 R sorption ou absorption L absorption se fait au niveau de la partie haute du tube digestif Elle est rapide et complete La concentration maximale est obtenu
40. la sp cialit rel ve du Tableau B 39 simple et vert si la sp cialit rel ve du tableau C Il est signaler que le d cret du 29 12 88 J O du 31 1 88 de la France supprime les appellations relatives au tableau A Toxiques tableau B Stup fiants et tableau C Dangereux donnant lieu a une nouvelle r glementation mais actuellement cette nouvelle classification n est pas prise en compte au Mali Cette nouvelle r glementation de tiquetage des substances v n neuses se r sume ainsi 8 Liste I correspond au tableau A Liste II correspond au tableau C Stup fiants correspond au tableau B 9 3 4 2 Am lioration des pratiques de prescription et dispensation 14 Les pratiques de prescription et de dispensation peuvent tre am lior es en Ravisant les cursus des coles de formation de base du personnel de sant Intensifiant l effort de formation continue des agents de sant en fonction des besoins aussi bien dans le secteur public que priv Faisant appliquer la r glementation en vigueur en mati re de prescription et de dispensation des m dicaments Intensifiant les actions d information ducation et communication aupr s des prescripteurs dispensateurs et consommateurs 10 Responsabilit du pharmacien dans la d livrance des m dicaments au public 11 23 10 1 Responsabilit p nale du pharmacien La mise en jeu de la responsabilit p nale du pharmacien vise a sanctionner u
41. llez trouve ici l expression de toute ma reconnaissance A tout le personnel de la pharmacie Mieux Vivre A tout le personnel de la Techno Tel Mali SARL BOUYA RAMATA DAOUDA SOW et tout le personnel de la Techno Tel Mali SARL Je vous remercie pour l aide que vous m avez apport e pour la r alisation de ce travail SORY OUMAR OUSMANE MIMI DJENEBA ASSATA PENDA HADIZA CHEICK D KARIM MOUSSA Je garde un tr s bon souvenir de ces ann es pass es ensemble On garde le contact A mes professeurs de l enseignement fondamental et secondaire pour leur enseignement de base de qualit A mes professeurs de la facult pour leur enseignement de qualit LA PROMOTION 1998 2004 J esp re que la bonne ambiance qui a caract ris nos relations durant ces ann es nous permettront de tisser des relations professionnelles saines On garde le contact Tous ceux qui ne sont pas mentionn s je les prie d accepter mes excuses pour cette omission involontaire c est de tout mon coeur que je vous dis merci Merci pour ce que vous avez fait pour moi H EUX Membres da Jary A notre maitre et president du jury Professeur Alhouss ini AG MOHAMED Professeur agr ge en ORL Chef de service d ORL de Il H6pital Gabriel Tour Pr sident de la soci t Malienne d ORL et de chirurgie cervico faciale Membre fondateur de la soci t d ORL d Afrique Francophone et de la soci t panafricaine Le Pr sident du Con
42. n par le traitement mode d emploi des mode d emploi des mode d emploi des m dicaments indiqu s m dicaments indiqu s par m dicaments indiqu s par le prescripteur le prescripteur 7 jours par le prescripteur maximum Renouvellement Possible uniquement Impossible une nouvelle Possible lorsque la de l ordonnance sur Vindication prescription sur carnet a dur e de la formelle du souche est toujours prescription est prescripteur lorsgue la dur e de la prescription est coul e obligatoire coul e sauf mention formelle de non renouvellement par le prescripteur L inscription des substances v n neuses par le chirurgien dentiste est limit e une liste fix e par le Minist re de la Sant Publique apr s l avis de l ordre national des m decins et de celui des pharmaciens Pour la d livrance des m dicaments le pharmacien est tenu se conformer strictement aux conditions indiqu es par les textes v rifier si l ordonnance r pond aux conditions pr vues par la r glementation si l ordonnance provient d un praticien habilit le faire Par ailleurs pour attirer l attention de l utilisateur et ceux qui manipulent le m dicament les caract res particuliers sont port s sur l emballage un rectangle qui est entour d un filet le filet est simple et rouge et orang si la sp cialit rel ve du tableau A le filet est double et rouge orang si
43. n pr judice caus par celui ci un individu ou a une collectivit Certaines fautes du pharmacien sont sanctionn es par le Code p nal et par les dispositions de la loi 83 14 AN RM du 1 septembre 1983 Ces fautes concernent des entorses a l ex cution des ordonnances de complaisance En fait l article 4 de cette loi pr cise que seront punis de 40 cing dix ans de travaux forc s et une amende de 250 000 25 millions francs ou de l une de ces deux peines seulement Ceux qui auront d livr des ordonnances m dicales de complaisance Ceux gui connaissant le caractere fictif ou de complaisance de ces ordonnances sur la pr sentation qui a t faite auront d livr les dites substances ou plantes Ceux qui auront facilit autrui usage des dites substances ou plantes a titre on reux ou gratuit soit en procurant dans ce but un local soit par tout autre moyen Lorsque l usage des dites substances ou plantes aura t facilit un ou des mineurs de moins de 21 ans ou lorsque ces substances ou ces plantes 242 21 z sy A e lt 2 auront t s d livr es dans les conditions pr vues au 3 ali na de cet article la peine sera dix ann es de travaux forc s Il en sort qu une responsabilit p nale ne peut r sulter d un texte de loi d finissant ainsi les fautes et les sanctions correspondantes Les sanctions peuvent tre La privation de la libert La confiscation des biens Le pai
44. nsemble des psychotropes Nous pouvons ais ment expliquer par le fait que le sexe ratio donne une fr quence lev e des femmes par rapport aux hommes Nous trouvons galement que c est la couche alphab tis e de la population qui consomme plus les anxiolytiques que la couche non alphab tis e 61 5 contre 38 5 sur prescription 3 3 Analyse de la consommation 3 3 1 selon le statut des dispensateurs dans les officines Quatre 4 types de dispensateurs ont t identifi s dans les officines Ce sont les pharmaciens titulaires les pharmaciens assistants les tudiants stagiaires et les vendeurs non pharmaciens Ces dermiers ont ex cut le plus grand nombre d ordonnances avec 46 6 et des demandes verbales ou sur pr sentation d anciennes bo tes 3 3 2 A propos du type des prescriptions d livr es dans les officines Cinq 5 types de prescriptions ont t d livr es dans les officines Il s agit des prescriptions 59 non cachet es 37 3 ne comportant pas de posologie 37 89 ne pr cisant pas la dur e de traitement 75 8 sans date de prescription 31 1 ne mentionnant pas le nom du patient 46 Nous constatons qu en nous r f rant ces l ments d appr ciation nous en d duisons que la l gislation pharmaceutique n est pas pr sent prise en compte dans certaines officines En fait l analyse de ces l ments d appr ciation nous permet d enregistrer la sortie des
45. nstruction et le volume du travail 3 4 6 A propos de la mani re de dispensation Les r gles de dispensation ne sont pas suivies dans certaines officines conform ment aux r gles de d livrance pr vue dans l arr t n 91 4318 MSSPA Cab dans le chapitre g n ralit s qui pr cisent que tous les 62 produits contenant une substance v n neuse ne doivent pas Etre d livr s sans prescription m dicale en particulier les anxiolytiques L article 41 du m me arr t stipule que le pharmacien ne peut d livrer des produits ou des pr parations contenant des substances v n neuses que sur pr sentation d une ordonnance d un m decin ou d un v t rinaire ou de tout autre prescripteur autoris En nous referant ces dispositions le pharmacien doit mettre sa comp tence et son exp rience au service du malade en exergant correctement sa profession y compris la d livrance des m dicaments c est dire le respect de la l gislation des substances v n neuses en notamment les anxiolytiques e analyse professionnelle de l ordonnance m dicale e la conformit de l ordonnance la r glementation e Ja coh rence du traitement notamment la dur e de traitement des anxiolytiques qui est fix douze semaines selon l arr te du 3 octobre 1991 modifi fixant la liste des substances de la liste I des substances v n neuses a propri t s anxiolytiques de la l gislation Frangaise e le contr le de la po
46. ogressive afin d adapter des doses en fonction des sympt mes du patient et tester sa sensibilit a d ventuels effets s datifs Ces derniers sont fr quents en d but de traitement et ont tendance a disparaitre avec la prolongation de celui ci L absence compl te d am lioration apr s 8 a 10 jours de traitement devrait amener reconsid rer la prescription et choisir un autre moyen th rapeutique ou un anxiolytigue d une autre famille chimique Si le patient est am lior 1l est n cessaire de reconsid rer apr s 6 8 semaines la n cessit de poursuivre le traitement au cas o la prescription serait indiqu e pour des troubles d apparition r cente Dans le cas de sympt mes chroniques au contraire 11 faut savoir que le traitement peut prendre 4 6 semaines pour atteindre son effet optimal La persistance cette dose d effets s datifs doit amener r duire les posologies ou employer un produit r put moins s datif 9 3 La pharmacie d officine 9 3 1 D finition de l officine En R publique du Mali l article 39 du d cret N 091 106 P RM du 15 mars 1991 d finit l officine comme tant l tablissement affect l ex cution des ordonnances magistrales la pr paration des m dicaments inscrits aux pharmacop es autoris es et la vente des produits vis s l article 34 du m me d cret Cette r f rence doit galement tre faite l article 4 de l arr t N 91 4
47. partition de la prescription selon la pr sence ou l absence du nom du prescripteur Comportant le nom du prescripteur 54 33 5 Ne comportant pas le nom du prescripteur 107 66 5 66 5 des prescriptions ne comportent pas le nom du prescripteur Ce qui prouve que le personnel non qualifi occupe une part importante dans la prescription du m dicament 47 Tableau III R partition de la prescription selon la pr sence ou l absence de l adresse du prescripteur Comportant l adresse du prescripteur 50 91 1 Ne comportant pas l adresse du prescripteur 111 68 9 68 9 des prescriptions ne comportent pas l adresse du prescripteur et le reste 31 1 en comportent Tableau IV R partition de la prescription selon la pr sence ou l absence du nom patient Comportant le nom du patient Ne comportant pas le nom du 74 46 patient 46 des prescriptions ne comportent pas le nom du patient avec une diff rence de 8 pour les ordonnances comportant le nom du patient Tableau V R partition de la prescription selon la pr sence ou l absence de la date de prescription Comportant la date de prescription 111 68 9 Ne Comportant pas date de prescription 50 31 1 48 La date de prescription est pr sente sur 68 9 des ordonnances et 31 1 ne comportent pas de date de prescription Tableau VI R partition de la prescription selon la pr sence ou l absence de la posologie des produ
48. permet de comprendre la multiplication des produits commercialis s Le cycle benz nique peut ainsi tre remplac par un cycle thioph ne clotiaz pam v ratran Le carbone 7 du cycle benz nique est habituellement substitu par un compos lectron gatif de la mol cule chlore ou brome le plus souvent Un h t rocycle suppl mentaire peut tre greff sur l un des azotes du cycle az pine comme pour les triazodiaz pine ajout d un cycle triazole ou le midazolam ajout d un cycle imidazole Le carbone 5 porte un cycle le plus souvent benz nique cyclohexyl ou pyridyle dans certains cas indispensable l activit de la mol cule le flumaz nil en est d pourvu et poss de une activit antagoniste des BZD Ce cycle peut lui m me tre halog ne ce qui augmente l activit de la mol cule 3 2 2 Carbamates 24 Ce groupe ne comprend aujourd hui qu un seul repr sentant encore commercialis le m probamate D autres compos s de structure voisine ont t commercialis s par le pass mais ont t retir s progressivement De structure chimique simple le m probamate poss de une activit voisine de celle des BZD Toute fois sa toxicit et un index th rapeutique faible les intoxications aigu s sont l origine de chocs cardiologiques graves ont rendu son utilisation marginale Il reste n anmoins traditionnellement employ dans les pathologies li es l alcoolisme 25 3 2 3 Pip razines 24
49. que a t d crite mais les v ritables toxicomanies sont rares troubles du comportement des effets dits paradoxaux sont d crits avec les BZD On observe alors non pas un effet s datif attendu mais plut t des effets type d excitation Ces effets semblent pouvoir entrer dans le cadre des effets d sinhibiteurs des BZD et semblent survenir plus fr quemment chez des sujets pr sentant au pr alable un trouble de l impulsivit Lorsque des troubles de la m moire sont associ s cela peut r aliser un tableau clinique inqui tant pour le malade et complexe pour le m decin 33 8 5 D pendance et syndrome de sevrage 10 La prise prolong e d anxiolytique expose les patients a un risque de d pendance m me lors de l utilisation des doses th rapeutiques Bien que peu fr quente cette complication pourrait toucher 15 30 pour cent des patients soumis des traitements par des BZD depuis plusieurs mois Ce risque est encore plus lev chez les patients alcooliques et toxicomanes du fait d une d pendance crois e entre alcool barbituriques et BZD et d une potentialisation possible des effets du m thane par les BZD En dehors de ces cas les principaux facteurs de risque paraissent tre la dose employ e la dur e du traitement et la personnalit du sujet les patients psychiatriques paraissant plus expos s que ceux recevant des BZD pour des raisons m dicales d autre part le risque de d pendance po
50. rai a utiliser mes connaissances et mon tat pour corrompre les m urs et favoriser les actes criminels Que les hommes m accordent leur estime si je suis fid le mes promesses Que je sois couvert d opprobre et m pris de mes confr res si J y manque Je le jure 79 FICHE D EN UETE soso css Ordonnance Nom du patient Nom du prescripteur Cachet Date de prescription Lieu de prescription Bout de papier Demande verbale Prescripteur Oui Non M decin Infirmier Etudiant Interne Sage femme Autres DISPENSATEURS Pharmacien Vendeur Stagiaire Autres MEDICAMENTS PROPOSES Nom Forme Quantit Posologie Dur e de traitement Avez vous l habitude de lire la notice du m dicament Oui Non Avez vous l habitude de payer ce m dicament sans ordonnance Oui Non Irr gularit au niveau de la prescription Oui Non NB Les r ponses retenues seront d sign es par une croix 81
51. ripteurs 68 e A l endroit des consommateurs Evitertoute prise de m dicament en autom dication Respecter scrupuleusement la dur e de prescription des anxiolytiques pour viter une pharmacod pendance Respecter les conseils des agents de la pharmacie pour ce qui concerne l utilisation de ces produits 69 1 Ansemo Cl ment B Pharmaciens d officines et d livrance des m dicaments aux femmes en tat de grossesse dans le district de Bamako th se de pharmacie 2004 n 25 58pages 2 Arret n 4318 MSP AS PF CAB fixant les modalit s d organisation de l exercice priv des professions sanitaires dans le secteur pharmaceutique et d opticien lunetier 3 Askia H Les BZD et les risques de d pendance Dakar Th se de pharmacie Dakar 1984 102pages 4 Bertrand Pierre S T Etude de l autom dication chez les footballeurs de premi re division dans le district de Bamako These de pharmacie Bamako2000 n 17 92 pages 5 Diarra A Autom dication dans les officines de Bamako th se de pharmacie Bamako 2004 64pages 6 D cret n 245 PGRM fixant la liste des substances et plantes v n neuses 15 septembre 1998 7 Fattorurssov Ritter O Vade mecum clinique du diagnostic au traitement 14 dition 8 Guide du pr parateur en pharmacie Afrique noire Douzi me dition 2002 192pages 71 9 Giroud J P Math G Meyniel G Pharmacologie clinique les bases de la th rapeutique 2 dit
52. s myorelaxants Quant aux produits s rotoninergiques ils ne possedent aucune action sur ce tonus musculaire 8 Pharmacovigilance des anxiolytiques 8 1 Contre indications 18 Les principales contre indications des anxiolytiques sont prudence chez la femme enceinte au cours des trois premiers mois de la grossesse risque t ratog ne insuffisance respiratoire insuffisance h patique grave myasth nie 8 2 Pr cautions d emploi 10 L utilisation des anxiolytiques exige des pr cautions particuli res notamment surveillance de la pression art rielle certains sont hypotenseurs surveillance de la formule sanguine en cas d usage prolong prudence chez les enfants et les vieillards 32 a viter chez les conducteurs de v hicules modifications des r flexes conditionn es le surdosage entraine un sommeil profond et un coma vigile d pendance apr s absorption au long cours de doses lev es 8 3 Interactions m dicamenteuses 12 Les anxiolytiques peuvent interagir avec les produits suivants alcool d pr sseurs du SNC neuroleptiques narcotigues antihistaminiques IMAO antid presseurs tricycliques 8 4 Effets ind sirables 12 La consommation des anxiolytiques peut entrainer des effets ind sirables tels que la Somnolence particuli rement dangereuse lors de la conduite automobile potentialisation addition des effets de l alcool d pendance une d pendance psychi
53. sdarendeateadesdieansss 12 3 D finition et classification ine ciccdvacsccanmercatvacranvou season nencciaests 13 JS D HMIMOR 202 dns caen 13 3 2 Classification chs coetvidcwsaxnxnvedeeswnwncdsawewinadpescoauausedsaanwacdtes 13 3 2 1 Benzodiaz pines iesaka 13 3 2 2 KALDAM MES isa amar TE EU 14 3 2 3 PIPELAZIMES picccnrdinnodnsiucrradesdnaraderbuaietanceesaheabbae ninth 15 3 2 4 ATAPITOHES cincad sasawweninnasceiaraadsaneatiandnbiniaaiodinaa sions 15 3 2 3 midazopyridinesS anname tavast am 15 3 2 6 B tacarbolneS vnienkama ave ks adnan tanetyessuniedsaueloneyraawese 15 4 M canisme d action des anxiolytiques 16 5 Pharmacocin tique des anxiolytiques sc ccccexenedsstcacactarncxensexens 16 ale Ol MOU aema alts i a aaa 17 5 2 Diffusion ou distribution 2 240 802 en cher eda tabame 17 3 3 Metabolisme ide minnemaenrener en detente t 17 6 Propri t s pharmacologiques 4 eus d nesestiresnetenteted an rein 18 6 1 Effets AIO vues 2 252 idamaa 18 6 2 Eino SC CANIS memm 19 6 3 Effets myorelaxants eh a kiida akadi 19 6 4 Effets anti convulsivants ss ciccdenecsnssrechacesdumadeuraseccubestersar 20 7 Indications METAPCUUGUES 54 52 nantes 20 8 Pharmacovigilance des anxiolytigues 21 Bale Contre CAMIONS vant aies elm 21 8 2 Pr cautions 4 SMPlOl sainte v tame 21 8 3 Interactions m dicamenteuse 8 44434 v sima sa esvu si r ls ammendava 22 6 4 Effets 1MAESIT
54. seil National de l Ordre des M decins du Mali Chevalier de l ordre national du S n gal Chevalier de l ordre national du Mali Cher Maitre Vous nous faites un grand honneur en acceptant de pr sider ce jury de th se malgr vos multiples pr occupations Nous avons admir vos qualit s scientifiques humaines et p dagogiques Votre gentillesse et votre amour pour le travail bien fait font de vous un homme appr ci Veuillez trouver ici cher ma tre l expression de nos sentiments respectueux 10 A notre maitre et juge Docteur Boulkassoum Haidara Maitre de conf rence en l gislation pharmaceutique Directeur g n ral de AFRICA LAB Cher Maitre Votre pr sence dans ce jury est cons cutive a un choix judicieux eu gard a votre connaissance en mati re de m dicaments renforc e par votre exp rience professionnelle dans application de la R glementation pharmaceutique C est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail avec la spontan it et la disponibilit que nous reconnaissons Veuillez trouver ici l expression de notre profond attachement et de notre profonde gratitude pour vos pr cieux conseils dans la r alisation de ce travail 11 A notre maitre et juge Docteur Saibou Maiga Pharmacien titulaire de l officine priv e du Pont G Charg de cours en l gislation la FMPOS Cher Maitre Nous nous r jouissons de votre pr sence au sein de ce jury C est un
55. selon les produits L ensemble des sympt mes d clench s par un produit constitue le syndrome dit de sevrage ou d abstinence Le degr de d pendance physique varie selon les drogues toxicomanog nes Elle est m me quelque fois absente pour certains de ces produits La d pendance physique peut tre d clench e soit par la privation de la drogue soit artificiellement par injection de produits antagoniste du m dicament responsable 76 e Tol rance La tol rance n existe pas pour toutes les drogues toxicomanog nes quand elle est pr sente elle est marqu e par la diminution des effets de la drogue en cause La diminution de certains effets mesurables de la drogue peut tre valu e dans certains cas l aide d une mesure objective Dans d autres cas elle est seulement ressentie par le sujet et ceci peut tre connu uniquement par un interrogatoire pour les produits psychotropes c est la tol rance dite subjective Notion d automedication C est l institution d un traitement m dicamenteux par le patient sur sa propre initiative et sans prescription m dicale 7 77 Exemples de r glementation tir e de l Arr t du 7 octobre 1991 modifi fixant la liste des substances de la liste I des v n neuses propri t s anxiolytiques dont la dur e de prescription est reduite de la legislation frangaise Dur e maximale de prescription et de d livrance des m dicaments class s comme anxiolyt
56. sologie e le contr le des pr cautions d emploi ou des contre indications et la recherche d interactions 63 4 Conclusion et recommandations 4 1 Conclusion Dans cette tude nous interpellons non seulement les prescripteurs les dispensateurs les consommateurs mais aussi les ordres professionnels de la sant et le Minist re de la Sant S agissant du non respect des r gles de prescription et de d livrance des m dicaments les difficult s d application sont dues plusieurs causes e beaucoup de m decins n ont pas t initi s a la r daction des ordonnances parce que leur cursus de formation pr sente des lacunes en la matiere e les conditions sociales et environnementales e le manque de personnel form dans le cadre de la d livrance des m dicaments en g n ral e Ja m connaissance de la l gislation pharmaceutique et des regles de D ontologies par certains pharmaciens e l absence d un r pertoire des prescripteurs et la difficult de pouvoir les joindre en cas d informations pr cises sur l ordonnance La prescription d une ordonnance est r glement e les m decins sont seuls habilit s prescrire les sages femmes et les dentistes peuvent galement prescrire selon l arr t 4318 MSPA du 03 10 91 selon une liste limitative La d livrance des m dicaments au patient doit tre n cessairement associ e aux informations n cessaires au bon usage et la prise correcte des m dic
57. sse ce travail m approcher davantage de votre id al Merci T ssira Qu ALLAH vous prot ge A PAPA ET MAMAN BAKARY ET BARRO KONE Notre vocabulaire h las pauvre ne pourra jamais autant vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour nous de notre naissance a ce jour Nous avons toujours t 1 ombre de vos conseils et de votre Amour Si ce travail a vu le jour c est grace a vous a tous les sacrifices consentis pour nous donner une ducation digne de ce nom Papa et Maman trouvez ici l expression de notre profond respect et tout notre amour Puisse DIEU le tout puissant vous donner longue vie A TONTON BOUYA KANADJI Je n oublierai jamais tous les services que vous m avez apport s pendant ses longues ann es d tude Vous avez t pour moi un pere encore une fois merci pour toujours Puisse Dieu te pr ter longue vie et bonheur A TONTON SALIBOUYA Si j ai effectu des tudes en pharmacie c est grace toi parce que c tait ton premier choix apr s mon admission au baccalaur at j avoue sinc rement que je ne le regrette pas merci beaucoup pour ce que tu as fait pour moi Puisse Dieu te pr ter longue vie A MON FRERE BAKARY KANADJI Votre encouragement vos conseils votre soutien mat riel depuis mon enfance ont fait de moi ce que je suis aujourd hui Je vous serai ternellement reconnaissant MENTION SPECIALE A MON DIRECTEUR DE THESE PROFESSEUR OUSMANE DOUMBIA Merci de m avoir accept
58. t apport es aux s rieux probl mes de sant publique que constitue le volume de prescription et d livrance des produits pharmaceutiques en g n ral et les anxiolytigues en particulier MOTS CLES ETUDE PRESCRIPTION CONSOMMATION ANXIOLYTIQUES 74 Notion de pharmacod pendance Il y a pharmacod pendance chaque fois que l usage r p t d une drogue entra ne un d sir ou un besoin de continuer utiliser cette drogue Une definition compl te de ce ph nom ne a t exprim par l OMS 1969 Etat psychique et quelque fois galement physique r sultant de l interaction entre un organisme vivant et une substance se caract risant par des modifications du comportement et par d autres r actions qui comprennent toujours une pulsion prendre le produit de fa on continue ou p riodique afin de retrouver ces effets psychiques et quelque fois d viter le malaise de la privation Cet tat peut s accompagner ou non de tol rance e D pendance psychique C est le d sir que poss de un individu de retrouver une situation agr able soit plaisir physique soit plaisir psychique d clench par le produit La d pendance psychique s observe avec tous les produits capables de provoquer une pharmacod pendance e D pendance physique La d pendance physique n apparait en fait que lorsque l administration du produit est suspendue manque Elle se manifeste par des tats plus ou moins p nibles et m me dangereux
59. tre administr l homme ou l animal en vue d tablir un diagnostic m dical ou de restaurer corriger ou modifier leurs fonctions organiques gt gt Sont galement consid r s comme m dicaments les produits hygi niques contenant des substances v n neuses et les produits di t tiques qui renferment dans leur composition des substances chimiques ou biologiques ne constituant pas par elles m mes des aliments mais dont la pr sence conf re ces produits soit des propri t s sp ciales recherch es en th rapeutique di t tique soit des propri t s de repas d preuve 18 Dans ce grand groupe le l gislateur met particuli rement l accent sur les m dicaments contenant des substances dites v n neuses Aussi les a t il class en diff rents tableaux ou listes en y associant des dispositions relatives leur prescription leur d livrance et leur consommation Du prescripteur au malade la l gislation pharmaceutique veut que ces m dicaments sp cifiques soient d livr s partir d une ordonnance m dicale correctement r dig e et dont la conformit sera pr alablement attest e par le pharmacien ou ses collaborateurs D tenteur du monopole pharmaceutique pour ce qui concerne la pr paration et la commercialisation des m dicaments le pharmacien est astreint au respect de la l gislation pharmaceutique assortie d un Code de D ontologie L application stricte de la l gislation et de la D ontologie pharm
60. tribution l tude de la r glementation du m dicament et de la pharmacie au Mali th se de pharmacie Bamako 1996 N 23 60pages 23 T Boogerol C Lancon Encyclop die m dico chirugicale psychiatrie tome 6 Edition technigue18 paris 6 France 11 14pages 73 NOM KANADJI PRENOM MOCTAR TITRE Etude de la prescription et de la consommation des anxiolytigues dans le district de Bamako ANNEE 2003 2004 VILLE BAMAKO PAYS D ORIGINE MALI LIEU DE DEPOT FMPOS BAMAKO MALI SECTEUR D INTERET PHARMACIE RESUME Les anxiolytiques sont des produits utilis s pour le traitement des tats d anxi t Leur demande est le plus souvent relative l apparition tr s fr quente de l anxi t chez des personnes d ges et d activit s diff rents Nous avons effectu entre mars 2004 et f vrier 2005 une tude prospective sur la prescription et la consommation de ces produits anxiolytiques dans quatre 4 Communes du District de Bamako Nous avons obtenus 44 7 de ces produits ont t prescrits par les m decins et 66 5 des prescriptions ne comportaient pas le nom du prescripteur 46 6 de ces produits ont t d livr s par des vendeurs non pharmaciens 34 16 de ces produits ont t consomm s en majeur partie par la tranche d ge 31 40 ans et le sexe f minin a t le plus grand consommateur avec 52 8 Ces taux pourront tres am lior s si des mesures concr tes son
61. ue l anxi t ne saurait cependant tre consid r e comme un ph nom ne univoque En dehors des cas o l anxi t est manifestement secondaire une autre affection psychiatrique ou m dicale plusieurs formes d anxi t s pathologiques peuvent tre d crites en fonction des circonstances d apparition de l volution et des caract ristiques cliniques des sympt mes 24 22 2 Historigue sur les anxiolytigues 24 L histoire des anxiolytigues est li e aux besoins des hommes de lutter contre les effets du stress de l anxi t de la dysphorie et de toutes les sensations d inconfort qu ils ressentent Pour cela de nombreuses substances ont pu tre utilis es allant de l thanol aux sels de bromures en passant par le paraldehyde et les hydrates de chloral qui ont t introduits en m decine Au d but des ann es 1900 l apparition des barbituriques a r volutionn la prise en charge des tats d anxi t jusqu a la moiti du siecle Au cours des ann es 1950 lorsque les inqui tudes li es interaction des premi res anxiolytiques furent multipli es intol rance d pendance physique mort au cours du sevrage commen a la recherche de nouvelles mol cules chimiques comportant moins de risque Le m probamate fit son apparition avec lui d autres mol cules tr s proches ont t largement utilis es pour leurs effets de s dation et leurs effets hypnotiques Partageant avec les barbituriq
62. ues de nombreux effets ind sirables leur faible cart entre les posologies entra nant des effets anxiolytiques et celles produisant des effets de s dation leur capacit induire une d pendance physique et une intoxication aigu s v re en cas de surdosage ces mol cules se verront supplanter assez rapidement Vers la fin des ann es 1950 la d couverte du chlordiaz poxide et la synth se de quelques 3 000 BZD r volutionna la pratique m dicale dans la prise en charge de l anxi t avec une nette domination des BZD dont une cinquantaine de mol cules sont commercialis es Ces derni res ann es l alprazolam le diaz pam le loraz pam et d autres mol cules de la m me g n ration ont t parmi les plus prescrites 23 3 D finition et classification 3 1 D finition Les anxiolytiques sont des m dicaments psychotropes destin s a traiter les manifestations psychiques et somatiques de l anxi t pathologique la plupart des anxiolytiques partagent des propri t s pharmacologiques communes s dation anxiolyse effets anti convulsivants et myorelaxants Cependant les effets apparaissent des doses diff rentes et peuvent voluer dans le temps de fa on non simultan e par exemple la s dation souvent associ e aux effets pr coces du traitement sur l anxi t dispara t rapidement alors que l effet anxiolytique se maintient 10 3 2 Classification La classification des m dicaments anxiolytiqu
63. ules poss dent des m canismes d action originaux antagonisme du r cepteur des BZD pour certains agonisme inverse pour d autres action l origine d un puissant effet anxiog ne et convulsivant de certaines de ces mol cules comme les DMCM surtout plusieurs d riv s de la beta CCE ont une activit agoniste partielle directe ou inverse permettant en th orie de dissocier les diff rents effets cliniques des agonistes complets tels les BZD 26 4 M canisme d action des Anxiolytiques Au niveau biochimique la mise en vidence du mode d action des anxiolytiques a franchi en 1977 une tape capitale avec la d couverte simultan e par Braestrup et Coll au Danemark et par Mohler et Okada en Suisse de r cepteurs c r braux sp cifiques pour les BZD Chez l homme ces r cepteurs sont diss min s dans l ensemble du SNC principalement localis s au niveau des neurones et particuli rement concentr s au niveau du cortex c r bral et du syst me limbigue dont certaines parties ont depuis longtemps t associ e la r gulation des comportements motionnels 19 L intervention de ces r cepteurs dans l activit des BZD a t d montr e par l excellente corr lation existant la fois in vivo et in vitro entre les effets antipunitifs de ces substances et leur capacit de liaison ces r cepteurs D autre part des modifications de la densit des r cepteurs aux BZD pourront tre observ es dans d
64. urrait tre plus lev avec les BZD ayant la demi vie la plus courte Ces troubles apparaissent un a cing jours apres arr t du traitement Ce d lai paraissant proportionnel la demi vie du produit Ils ont une volution spontan ment r gressive mais peuvent persister plusieurs semaines apr s l arr t du traitement L arr t progressif des BZD ne suffit pas toujours a pr venir l apparition d un syndrome de sevrage 9 Modalit s pratiques d emploi des anxiolytiques Les anxiolytiques sont l une des cat gories de m dicaments dont la s curit d emploi est la plus grande notamment le groupe des BZD Cependant un certain nombre de r gles simples doivent tre observ es lors de leur prescription afin d en limiter les effets secondaires et d en obtenir les effets th rapeutiques optimaux 13 9 1 Choix de l anxiolytique Dans l indication la plus courante de ce type de traitement de l anxi t les BZD ont supplant l utilisation des carbamates du fait de leur grande s curit d emploi et de leur moindre risque de d pendance lors des traitements prolong s 10 34 Les carbamates ne devraient en effet tre utilis es que pour des administrations occasionnelles manifestation aigu d anxi t syndrome de sevrage ou en cas d chec d un traitement bien conduit par les BZD 24 9 2 Principes d utilisation des anxiolytiques 10 Les traitements anxiolytiques doivent tre instaur s de facon pr

etude de la prescription et de la consommation des anxiolytiques

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