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Le réseau des Centres d`Evaluation et d`Information sur la

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1. Tout m decin chirurgien dentiste sage femme ayant constat un effet ind sirable grave ou inattendu susceptible d tre d un m dicament qu il ait ou non prescrit doit en faire la d claration imm diate au Centre R gional de Pharmacovigilance De m me tout pharmacien ayant eu connaissance d un effet ind sirable grave ou inattendu susceptible d tre d un m dicament qu il a d livr doit galement le d clarer aussit t au Centre R gional de Pharmacovigilance Il existe pour cela une feuille de d claration de pharmacovigilance Annexe 1 Concernant la d claration de d faut de qualit il s agit d une fiche de d claration diff rente La d claration de d faut de qualit doit tre r alis e par les professionnels de sant ou par les industriels qui ont en charge ce produit 7 9 10 Depuis peu avec la parution du D cret n 2011 655 du 10 juin 2011 les patients ou leur repr sentant dans le cas d un enfant les parents par exemple ou les associations agr es que pourrait solliciter le patient peuvent d clarer gt leseffets ind sirables que le patient ou son entourage suspecte d tre li s Putilisation d un ou plusieurs m dicaments y compris lors de la grossesse ou de l allaitement gt les m susages abus ou erreurs m dicamenteuses av r s ou potentiels F 1 3 L h movigilance L h movigilance consiste surveiller valuer et pr venir les
2. Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 17 Connaissance des diff rents moyens d information de la campagne par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du CHU 101 L Information du Non 29 59 2 jour Oui 20 40 8 du 8 avril 2010 Non r pondants 1 Non 27 58 7 Le mail du 3 mai f 2010 Oui 19 41 3 Non r pondants 4 Le bulletin de Non 42 91 3 l Ordre des Oui 8 7 Pharmaciens avril i 2010 Non r pondants Le bulletin de Non 34 72 3 l Ordre des Oui 13 27 7 VA M decins du p d partement 54 de Non r pondants 3 juin 2010 Non 46 93 9 Oui 3 6 1 Non r pondants 1 Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 18 Connaissance des diff rents moyens d information de la campagne par les sujets communs aux deux questionnaires intra CHU 102 Lors de notre second questionnaire au sein du CHU nous avons ajout cinq questions pour savoir si les personnels de sant avaient eu connaissance de notre campagne d information Nous avons cherch savoir quel moyen avait eu le plus d impact Ce sont l information du jour et les mails qui ont t les plus visualis s Ces informations sont facilement accessibles sans recherches particuli res ce qui ne demande donc que le temps de la lecture l Info du jour comprend de
3. Avez vous d j Non 138 91 4 80 92 0 contact le CEIP A de Nancy Oui 13 8 6 7 8 0 Non r pondants 9 4 Avez vous d j Non 144 97 3 83 95 4 contact le CEIP Aduneautre Oui 4 2 7 4 4 6 r gion Non r pondants 12 4 Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 13 Contact et demande d information au CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du CHU Savez vous que vous Non 35 79 5 25 53 2 pouvez obtenir des Oui 9 20 5 22 46 8 informations sur simple appel Non 6 3 r pondants Avez vous d j contact Non 37 82 2 43 89 6 le CEIP A de Nancy Oui 8 17 8 5 10 4 Non 5 2 r pondants Avez vous d j contact Non 41 93 2 45 93 7 le CEIP A d une autre r gion Oui 3 6 8 3 6 3 Non 6 2 r pondants Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 14 Contact et demande d information au CEIP A par les sujets communs aux deux questionnaires intra CHU Les CEIP A ont comme r le d informer et de donner des conseils en mati re de pharmacod pendance Il est donc important que les professionnels de sant sachent qu ils peuvent obtenir des informations sur les probl mes de pharmacod pendance 95 Lors du premier questionnaire seuls 12 1 des r pondants sav
4. faire l objet d une notification 40 Ainsi la d claration des cas cit s pr c demment est obligatoire et permet de recueillir des informations n cessaires l valuation du potentiel d abus et de d pendance des substances psychoactives ceci m me en dehors d une prescription Il peut s agir de pharmaciens qui d clarent une demande suspecte faite par un patient ou lors d un acte conseil avec par exemple des demandes r p t es de N ocodion ou de Codoliprane qui sont assez caract ristiques Les m decins hospitaliers ou lib raux peuvent galement notifier une demande suspecte Les m susages tels que les injections de produits destin s la voie orale peuvent galement tre notifi s il est cependant plus difficile de s en apercevoir L avantage de la notification spontan e est que les d clarations se font de mani re continue d s qu un cas se pr sente 54 40 Les professionnels de sant peuvent signaler les cas de pharmacod pendance ou d abus gr ce la feuille de notification pr vue cet effet ou par tout autre moyen papier libre appel t l phonique courriel fax L anonymat des patients est garanti puisque seules les trois premi res lettres du nom et les trois premi res lettres du pr nom sont notifi es et ceci uniquement afin de ne pas avoir de doublon qui pourrait fausser les valuations La fiche de d claration est disponible sur demande aux CEIP A mais aussi sur des
5. Analyses toxicologiques et autres examens biologiques et si le cas est av r transmettre au CEIP A la fiche de recueil ou son observation m dicale Le CEIP A pourra alors demander des informations compl mentaires si les informations fournies ne sont pas suffisantes Le CEIP A r gional doit ensuite transmettre une copie de la fiche de recueil compl t e et valid e au CEIP A de Paris qui est le centre coordonnateur Ce dernier va r aliser une analyse des donn es tout d abord de mani re locale une fois par an qui sera valid e par les comit s techniques des CEIP A et de la CNSP Puis il r alise galement une analyse annuelle nationale avec un rapport des cas de soumission chimique en France Celui ci sera rendu public apr s validation par l Afssaps et transmise la CNPV et la commission AMM Ces r sultats seront envoy s aux CEIP A r gionaux qui les transmettront aux m decins et toxicologues Le CEIP A de Paris est donc l interm diaire entre l Afssaps les CEIP A r gionaux et les services cliniques pour la diffusion d alerte en cas d apparition de mol cules nouvelles impliqu es dans d ventuelles soumissions chimiques Dans ce cas l Afssaps doit informer en temps r el les services hospitaliers et les laboratoires par des proc dures d alerte Les informations doivent tre galement transmises aux services de police La synth se des r sultats peut permettre de proposer des modifications de la prise en
6. Ces derniers sont d finis par l article L5131 1 du Code de la Sant Publique On entend par produit cosm tique toute substance ou pr paration destin e tre mise en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain notamment l piderme les syst mes pileux et capillaire les ongles les l vres et les organes g nitaux externes ou avec les dents et les muqueuses buccales en vue exclusivement ou principalement de les nettoyer de les parfumer d en modifier l aspect de les prot ger de les maintenir en bon tat ou de corriger les odeurs corporelles Ils peuvent tre utilis s titre priv sur le lieu de travail savons industriels ou hospitaliers ou comme outils de travail coiffure soins esth tiques Contrairement aux m dicaments il n existe pas de rapport b n fice risque ou d AMM en cosm tologie mais leur pr paration est soumise aux bonnes pratiques de fabrication Ces produits ne doivent pas nuire la sant humaine dans les conditions normales d utilisation 23 Selon l article L5131 9 du Code de la Sant Publique tout professionnel de sant ayant constat un effet ind sirable grave susceptible d tre d un produit cosm tique mentionn l article L 5131 1 doit en faire la d claration imm diate au directeur g n ral de l Afssaps 24 Il existe pour ceci une fiche de d claration Il est important de pr ciser si l effet ind sirable est apparu dans
7. des r pondants contre 15 3 au premier Il peut s agir de l influence de notre campagne d information dans laquelle nous avons choisi de mettre l accent sur cet outil en particulier En effet dans la campagne d information nous avons uniquement pr sent l outil NOT S Les documents sollicitaient clairement la participation des pharmaciens officinaux cet outil ce qui a pu les interpeller plus particuli rement L enqu te OSIAP quant elle semble plus connue par les pharmaciens officinaux d s le d part mais le pourcentage est l g rement plus faible au second avec respectivement 25 4 et 22 9 des r pondants qui le connaissent L outil OSIAP est s rement plus connu par les pharmaciens car un certain nombre d entre eux participent cette enqu te La diff rence de participation entre ces deux outils se voit au travers de la question Y avez vous d j contribu En effet seules 2 personnes au premier questionnaire et 1 au second affirment avoir particip aux notifications spontan es contre 14 puis 6 personnes pour la d claration d ordonnances suspectes Il aurait fallu que les pharmaciens se renseignent sur OSIAP entre les deux questionnaires pour que les chiffres augmentent dans la mesure o la campagne d information n tait pas bas e sur cet outil De plus la diminution quoique l g re de la connaissance de l outil OSIAP montre que sur le faible effectif de r ponses ce ne sont pa
8. voire l volution si elle est connue Il est important d y notifier la d nomination du ou des m dicaments ou substances suspectes Les effets recherch s la posologie ainsi que le mode de consommation pourront tre pr cis s dans le tableau Afin de compl ter les informations il peut tre int ressant de conna tre les autres m dicaments ou produits consomm s et le mode d obtention de la substance provoquant un abus ou une d pendance Il est important de savoir si le patient l obtient sous prescription donc sous avis m dical ou par un autre moyen Si des documents peuvent venir compl ter la fiche de notification il est important de les joindre comme par exemple des courriers m dicaux comptes rendus d hospitalisation ou bilan biologique 51 41 Les quipes des CEIP A vont colliger les informations qu elles re oivent et analyser les d clarations au cas par cas Chaque CEIP A analyse les fiches du territoire qui lui est attribu Le CEIP A de Nantes a mis en place un score d valuation de gravit de la pharmacod pendance qui devrait permettre une harmonisation de l analyse des cas et une valuation commune de la gravit des pharmacod pendances notifi es 51 55 Celui ci repose sur les 7 items de la d finition officielle du Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders DSM IV 1 Tol rance manifest e par le besoin d accro tre les doses consomm es pour obtenir une intoxicatio
9. 1 Avez vous d j entendu parler des Centres d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance CEIP A Ouil Non 2 Sioui par quel biais saisissez ici votre texte caract res illimit s 3 Pouvez vous d crire en quelques mots ce dont il s agit 4 Connaissez vous les principales th matiques dont s occupent les CEIP A Ouil Non Si oui lesquelles 5 Savez vous que vous pouvez obtenir des informations pratiques sur les probl mes de pharmacod pendance sur simple appel au CEIP A Ouil Non 152 10 11 Avez vous d j contact le CEIP A de Nancy Oui Non Un CEIP A d une autre r gion Oui Non Si oui lequel Connaissez vous le recueil NOT S Notifications Spontan es de cas d abus ou de pharmacod pendance Oui Non Sioui y avez vous d j contribu Ouil Non Connaissez vous le recueil d v nements graves DRAMES D c s en Relations avec l Abus de M dicaments et de Substances Ouil Non Sioui y avez vous d j contribu Ouil Non Ayant t inform e de ces signalements simples r aliser et de leur importance en termes de vigilance pour la sant publique seriez vous pr t e y contribuer Ouil Non Une campagne d information a t r alis e depuis le questionnaire du 29 mars 2010 Avez vous eu connaissance de ces moyens d information Information du jour sur le site intranet d
10. 2010 2 d avril 2010 Annexe 4 Bulletin de l Ordre des M decins n 17 de juin 2010 pour le d partement de Meurthe et Moselle Annexe 7 Bulletin de liaison de l Ordre des M decins de juin 2010 14 ann e n 1 pour le d partement de la Meuse Annexe 8 Bulletin r gional de l Ordre des Pharmaciens n 2010 3 de septembre 2010 Annexe 15 Dans le premier bulletin de l Ordre des Pharmaciens le CEIP A ainsi que ses missions ont t pr sent s alors que dans le second paru 4 mois plus tard l outil NOT S a t d crit et les pharmaciens sollicit s pour signaler des cas d abus et de d pendance La fiche type de d claration tait jointe au bulletin en annexe Le bulletin de l Ordre des M decins de Meurthe et Moselle comportait une information r sum e avec les missions des CEIP A et une note sur le CEIP A de Nancy alors que l article paru dans le bulletin de l Ordre des M decins de Meuse tait plus complet avec la pr sentation des CEIP A du CEIP A de Nancy de leurs missions et des outils disponibles e Information extra CHU La campagne d information extra CHU a t bas e sur les publications dans les bulletins r gionaux de l Ordre des Pharmaciens d avril 2010 et de septembre 2010 et des bulletins de l Ordre des M decins de Meurthe et Moselle et de Meuse en juin 2010 comme vu pr c demment Un mail a t envoy aux 527 officinaux de la liste de diffusion du CROP de Lorraine le 08 s
11. Concernant l identit des pharmaciens d officine nous n avons pu identifier les sujets ayant r pondu aux deux questionnaires car ils n ont pour la majorit pas notifi leur identit Le travail a donc t r alis sur des populations qui ne sont pas rigoureusement identiques et les r sultats peuvent s en trouver diff rents dans l analyse Certaines personnes n ont pas r pondu au second questionnaire en croyant que c tait le m me que le premier concernant le CHU ceci explique peut tre la diminution du nombre de r ponses pour ce dernier Nous avions essay de pr ciser clairement qu il s agissait d un second questionnaire Dans le premier questionnaire du CHU nous avons un taux de retour de 16 13 contre 9 17 pour le second Concernant les officines le taux de r ponse au questionnaire initial est de 11 2 pour le premier contre 7 2 au second 122 Le manque de retour concernant les r ponses au deuxi me questionnaire pourrait tre d la proximit des vacances d t partir du 2 juillet 2010 pour le questionnaire du CHU et des vacances de la Toussaint le 23 octobre 2010 pour les pharmaciens d officine Au sein des officines beaucoup de questionnaires et de courriers ont t envoy s des p riodes proches de cong s scolaires ce qui peut galement expliquer le faible taux de participation L inconv nient des faibles effectifs est qu ils diminuent la port e des r sul
12. Contribution et int r t pour une r union des sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine Les officinaux ayant r pondu sont pr ts contribuer aux enqu tes des CEIP A avec 91 2 au premier questionnaire et 85 3 au second Un tr s grand nombre sont donc pr ts participer Par contre les sujets int ress s par une r union sur les CEIP A sont moins nombreux avec 61 1 des r pondants Il peut s agir d une question de manque de temps ou de trajet pour les pharmaciens qui sont loin des villes 121 III Discussion et conclusions 1 M thodologie Les biais de la m thodologie peuvent se r percuter sur les r sultats et il est important de savoir quelles ont pu tre les limites de l enqu te men e dans le cadre de la connaissance des CEIP A 1 1 Effectifs de r ponses aux questionnaires Les questionnaires ont t envoy s respectivement 992 personnes au sein du CHU et 527 au sein des officines de Lorraine Le premier puis le second questionnaire ont donc t envoy s aux m mes personnes Cependant lorsque nous regardons l identit des personnes ayant r pondu nous pouvons constater que 50 personnes ont bien r pondu aux deux questionnaires concernant le CHU mais que d autres ont r pondu uniquement au premier ou au second questionnaire Nous avons r alis une tude sur l ensemble des r ponses puis une sur les 50 personnes communes aux deux questionnaires
13. Juin 2003 Num ro 12 T l chargeable sur http www chu caen fr service 37 html 55 Cozian G S bille V Vigneau C et al Validation pharmacologique clinique et statistique d un nouvel outil en pharmacod pendance La lettre du pharmacologue Juillet Ao t Septembre 2009 Vol 23 Num ro 3 pp 86 88 56 CEIP A de Grenoble DSM IV Crit res de d pendance une substance Orithye Base de connaissance m dicale sur les pharmacod pendances http www centres pharmacodependance net grenoble ORITHYE EDiagnos DSMIV htm Consultable en ligne Consultation 10 Janvier 2011 57 Lapeyre Mestre M Lacroix l Haramburu F et al L utilisation des ordonnances s curis es contribue t elle limiter les falsifications d ordonnances analyse des r sultats OSIAP 2002 http www centres pharmacodependance net Congres archives biarritz_2003 posters a15 pdf Consultable en ligne Consultation 15 Janvier 2011 58 Lacroix l Lapeyre Mestre M et le r seau des CEIP Ordonnances suspectes indicateur d abus et de pharmacod pendance OSIAP R sultats 2003 Le courrier des addictions Octobre Novembre D cembre 2004 Num ro 4 pp 153 155 http www edimark fr publications articles ordonnances suspectes indicateur d abus et de pharmacodependances osiap resultats 2003 10227 Consultable en ligne Consultation 15 Janvier 2011 59 Gibaja V Batt A M Durand M et al Notification d ordonnances suspectes collabora
14. Tableau 6 Connaissance des CEIP A par les sujets communs aux deux questionnaires intra CHU La connaissance des CEIP A est plus importante dans le second questionnaire avec 52 3 de r pondants qui les connaissent contre 17 1 au premier questionnaire S agit il de l impact de notre campagne d information ou est ce que les sujets de l enqu te se sont renseign s par eux m mes entre les deux questionnaires Parmi les 50 sujets ayant r pondu aux deux questionnaires 27 7 ont d j entendu parler des CEIP A au premier contre 59 2 au second Ceci prouve l impact positif de notre d marche sur la connaissance des CEIP A Les th matiques ne sont quant elles pas mieux connues au second questionnaire Il est int ressant de voir par quels moyens les r pondants ont eu connaissance du CEIP A Ainsi nous avons regroup par cat gories les r ponses obtenues elles sont pr sent es dans le tableau ci apr s 85 2 1 2 1 Par quel biais Mails campagne d information 25 54 3 questionnaires Loralisauon au sein du C travail 15 60 0 13 283 collaboration entre services Su y ayant travaill ou y 4 16 0 gt 43 travaillant Conf rences enqu tes diffusion 2 4 d information par les CEIP A a OA ne Etudes stages formations 2 8 0 2 4 3 Y ont travaill 1 4 0 1 2 2 Certains sujets connaissent les CEIP A par plusieurs
15. Unit Fonctionnelle d Accueil et de Traitement des Toxicomanes USLD Unit s de Soins de Longue Dur e VIH Virus de l Immunod ficience Humaine INTRODUCTION Il est primordial et l gal que les professionnels de sant documentent un certain nombre d informations comme les cas graves d abus et de pharmacod pendance mais aussi les effets ind sirables voire les effets toxiques des m dicaments Or les diff rents r seaux de vigilance destinataires de ces signalements sont peu connus voire confondus entre eux et il en existe de nombreux en France Les Centres d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance CEIP A font partie du syst me des vigilances Les d clarations par les professionnels de sant de cas de pharmacod pendance d abus et d usage d tourn de substances psychoactives ne sont pas optimales Il est donc n cessaire d informer les professionnels de sant et de leur d montrer l importance de ces d clarations afin d augmenter les notifications et d viter les confusions Afin d valuer et priori d am liorer la connaissance des CEIP A une campagne d information a t mise en place par le CEIP A du Nord Est implant au CHU de Nancy d une part au sein du CHU et d autre part dans les officines de Lorraine Afin de conna tre l impact de cette campagne il tait int ressant de r aliser des enqu tes sur la connaissance des CEIP A aupr s d
16. addictions 3 23 1 6 50 0 R le et mission des CEIP A 6 46 1 5 41 7 Etudes particuli res Fentanyl OSIAP 2 15 4 2 16 7 NOT S OPPIDUM Substances psycoactives ou pharmacoactives 1 71 1 hors tabac et alcool Pharmacologie 1 7 7 Certains sujets ont r pondu plusieurs cat gories de th matiques Les pourcentages pr sent s sont r alis s partir du nombre de personnes par th matique par rapport au nombre de personnes ayant r pondu la question Tableau 12 Connaissance des th matiques par les sujets communs aux deux questionnaires intra CHU 93 Concernant cette question 1 personne a r pondu alors qu elle avait dit ne pas conna tre les CEIP A mais elle pr cise juste que l on peut deviner ce dont il s agit s rement d apr s le titre Les r les et missions des CEIP A sont les th matiques les plus d crites puis les th mes d abus de d pendances de toxicomanie et d addictions Viennent ensuite les outils ou tudes en particulier l tude sur le fentanyl ou les outils NOT S OSIAP et OPPIDUM A noter que 3 personnes incluent l alcoo l le tabac ou les deux dans les champs d action des CEIP A 2 1 2 4 Informations et contact Savez vous que Non 131 87 9 54 62 8 vous pouvez obtenir des Oui 18 12 1 32 37 2 informations sur Non r pondants 11 5 simple appel
17. agit d un tat de fragilit d une personne induit par la consommation volontaire de substances psychoactives la rendant plus vuln rable un acte d lictuel ou criminel L apparition de substances psychoactives effet et limination rapides a contribu l augmentation des cas de soumission chimique Cependant cette pratique est ancienne puisqu au 18 si cle des bandits appel s endormeurs utilisaient d j la poudre de datura m lang e du tabac pour voler leurs victimes 51 75 Le r seau des CEIP A est charg de collecter ces cas en collaboration avec les CRPV les CAP et les diff rents intervenants dans la prise en charge des victimes urgences g n rales urgences m dico judiciaires laboratoires de toxicologie hospitaliers service de m decine l gale services de police et de gendarmerie minist re de la justice 74 63 Les m decins doivent d clarer tous les cas de soumission chimique qu ils rencontrent et r pondant aux crit res suivants victime suspect e d avoir t drogu e son insu errant sur la voie publique et appr hend e par la police la gendarmerie ou un tiers ou se pr sentant spontan ment un service d urgence tout m decin g n raliste ou sp cialiste lib ral ou hospitalier aux services de gendarmerie ou de police ou d posant plainte pour tentative d agression vol agression sexuelle acte de p dophilie violence physique
18. apr s quelques avis re us les pharmaciens d officine re oivent beaucoup de mails et de questionnaires via leur adresse courriel ils effectuent donc le tri quand ils peuvent et ils n ont pas le temps de tout regarder Le mail tait cependant envoy via l adresse courriel du CROP de la r gion Lorraine Les bulletins de l Ordre des Pharmaciens sont envoy s aux pharmaciens inscrits l Ordre Il s agit d un document imprim qui peut tre lu n importe quel moment et dans n importe quel endroit Il est galement possible de le lire sur le site internet de l Ordre partir duquel il est possible de le t l charger Il apporte des informations importantes et d j s lectionn es pour les pharmaciens Ce serait donc un moyen privil gi d information Celui de septembre a soit t lu en plus grand nombre soit la page sur les CEIP A a t lue par davantage de personnes Ayant t interrog s sur les CEIP A les sujets ont peut tre port plus d attention ce document 120 2 2 5 Contribution et int r t pour une r union Seriez vous Non 14 38 9 a par une Oui 22 61 1 r union d information sur les Non 2 CEIP A r pondants Non 5 8 8 5 14 7 Serea vous pr t Oui 52 91 2 29 85 3 contribuer aux signalements Non 2 4 r pondants Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 29
19. avant et apr s diffusion d informations sur les CEIP A L objectif tait de faire un tat des lieux de la connaissance qu ont les professionnels de sant de ce r seau et de solliciter leur participation aux outils sp cifiques notifications enqu tes annuelles de l addictovigilance MOTS CLES CEIP A PHARMACODEPENDANCE ADDICTOVIGILANCE ABUS MESUSAGE SIGNALEMENT Directeurs de th se Intitul du laboratoire Nature MME GIBAJA VALERIE Exp rimentale O CEIP A M KAHN JEAN PIERRE Bibliographique o Th me Th mes 1 Sciences fondamentales 2 Hygi ne Environnement M dicament Alimentation Nutrition 5 Biologie Pratique professionnelle
20. charge des patients et de compl ter la liste des substances rechercher Les CEIP A r gionaux contactent galement les intervenants sur le terrain comme les services d urgence ou d urgence m dico judiciaires ou de m decine l gale et les laboratoires une fois par an avec des courriers leur rappelant les principales tapes suivre pour les m decins et les toxicologues en cas de suspicion de cas 75 77 67 4 8 TREND SINTES Tendances R centes Et Nouvelles Drogues Syst me d Identification National des Toxiques et Substances Le dispositif SINTES Syst me d Identification National des Toxiques et Substances est une des composantes du dispositif TREND Tendances R centes Et Nouvelles Drogues Il a t mis en place par l OFDT en 1999 Ce programme s inclut dans le plan de lutte contre les drogues et de pr vention des d pendances Il permet la France de participer un syst me d alerte rapide sur l apparition de nouvelles drogues de synth se d cid par l action commune europ enne du 16 juin 1997 52 78 SINTES est une banque de donn es consacr e aux drogues synth tiques Elle contient la description physique et chimique des chantillons de substances psychoactives collect s en France depuis 1999 Ils peuvent tre recueillis par des acteurs de pr vention ou de soins aupr s des usagers dans divers milieux ou avoir t saisis par les services de police de douanes et de
21. commun tous les CAP et donc nomm SICAP Syst me d Information des CAP est destin apporter une aide la r ponse et permettre l exploitation des donn es toxicologiques recueillies En effet en toxicovigilance il est primordial d avoir une documentation pr cise des intoxications aig es ou chroniques et de recenser les seuils critiques Les outils des CAP sont ainsi la Banque Nationale Produits et Compositions BNPC la Banque Nationale des Cas d Intoxications BNCT et ToxAlert Ce dernier est un outil de gestion de situations d alerte en toxicologie et enqu tes de toxicovigilance Il permet le traitement de formulaires d alertes et d enqu tes ainsi que la mise disposition et l change d information et de documentation toxicologique entre les CAP 1 31 33 35 22 0 EE L infectiovigilance L infectiovigilance consiste surveiller pr venir et ma triser les infections nosocomiales li es aux soins Elle contribue par une meilleure connaissance de ce risque la lutte contre ces infections et contre l mergence et la diffusion des bact ries multi r sistantes Il est important de conna tre l volution des infections et d identifier les germes en cause Cette vigilance n est pas assur e par l Afssaps contrairement aux autres mais par des centres sp cialis s L organisation de l infectiovigilance a t d finie en 1999 par le d cret n 99 1034 du 6 d cembre puis par la ci
22. dicales des rayonnements ionisants ayant connaissance d un incident ou accident li cette exposition en font la d claration sans d lai l ASN et au directeur g n ral de l Agence R gionale de Sant ARS 30 La d claration se fait gr ce un formulaire pr vu cet effet disponible sur le site de P ASN Elle doit tre adress e dans un d lai n exc dent pas les deux jours 27 20 1 10 La toxicovigilance La toxicovigilance a pour objet la surveillance des effets toxiques pour l Homme d un produit d une substance ou d une pollution Historiquement les premiers Centres Antipoison CAP ont t cr s dans les ann es 1960 au sein de services d accueil des urgences du Service d Aide M dicale Urgente SAMU des services de r animation ou de m decine interne Le d cret n 96 833 du 17 septembre 1996 a permis de d finir les missions et les moyens des centres de toxicovigilance Puis l organisation de la toxicovigilance a t d finie par le d cret n 99 841 du 28 septembre 1999 31 32 33 Le syst me de toxicovigilance comporte un chelon central comprenant la commission nationale de toxicovigilance et le comit technique de toxicovigilance La commission nationale a pour mission de donner des avis au ministre charg de la sant d informer le conseil sup rieur d hygi ne publique des travaux et recherches en cours et de coop rer avec PInVS en l informant de tout ris
23. l origine d une erreur de diagnostic mais il peut galement s agir d un caract re de dangerosit pour la sant du manipulateur Le signalement se fait gr ce une fiche type de d claration de r actovigilance Cette derni re est transmise au correspondant local de r actovigilance lorsque le d clarant fait partie d un tablissement de sant ou d un tablissement de transfusion sanguine Dans les autres cas la d claration se fera directement l Afssaps Il existe une phase pilote pour la soumission lectronique des incidents de mat riovigilance et r actovigilance Ainsi il est possible de notifier l incident via un formulaire lectronique Lorsque le correspondant local re oit un signalement il doit le transmettre l Afssaps aux autres responsables de vigilance de son tablissement et au fabricant du dispositif concern Il doit galement prendre les mesures n cessaires pour viter que l incident ne se produise ou ne se reproduise et faciliter ult rieurement le travail d valuation de l Afssaps Il peut s agir par exemple de r cup rer les dispositifs impliqu s avec leur emballage ou d en suspendre l utilisation afin de permettre une expertise ult rieure ou de rappeler dans l tablissement le lot correspondant celui du dispositif incrimin afin d viter de nouveaux incidents Le fabricant doit notifier tout rappel de dispositif aupr s de l Afssaps Celle ci est charg e des en
24. partis sur tout le territoire de France m tropolitaine 72 Tous les d c s pour lesquels des analyses toxicologiques sont r alis es par des toxicologues participant l tude et qui r pondent la d finition A des d c s li s la drogue tels que d finis par l OEDT sont inclus dans l tude Ces d finitions sont les suivantes D finition A psychose due la drogue sont pris en compte les d c s pour lesquels la drogue est une cause indirecte mais o la relation avec l usage de drogue est clairement tablie chutes accidentelles accidents noyades d fenestration etc d pendance toxicomanie sans d pendance empoisonnement accidentel caus par la prise d opiac s de coca ne de stimulants de cannabis ou d hallucinog nes D finition B empoisonnement intentionnel suicide li la drogue ou avec intention ind termin e caus par l usage abusif des m mes drogues 60 D finition C B d c s caus s par usage de barbituriques de benzodiaz pines d autres s datifs et hypnotiques et tout autre m dicament psychoactif Les accidents mortels de la circulation li s la prise d un produit psychoactif ainsi que les suicides m dicamenteux ne sont pas inclus dans DRAMES Les substances recherch es et dos es sont les drogues illicites h ro ne coca ne cannabis hallucinog nes les m dicaments stup fiants ou contenant des su
25. pharmacod pendance sur simple appel au CEIP A Ouil Non 137 10 Etes vous PU PH Avez vous d j contact le CEIP A de Nancy Oui Non Un CEIP A d une autre r gion Oui Non Si oui lequel Connaissez vous le recueil NOT S Notifications Spontan es de cas d abus ou de pharmacod pendance Ouil Non Sioui y avez vous d j contribu Oui Non Connaissez vous le recueil d v nements graves DRAMES D c s en Relations avec l Abus de M dicaments et de Substances Ouil Non Sioui y avez vous d j contribu Ouil Non Ayant t inform e de ces signalements simples r aliser et de leur importance en termes de vigilance pour la sant publique seriez vous pr t e y contribuer Ouil Non MCU PH PH Attach ACC EE Et EE E M decin Pharmacien En vous remerciant de votre pr cieuse collaboration Aurore LESTAN 06 75 54 40 59 AURORE LESTAN 1 etumail uhp nancy fr 138 Annexe 4 Bulletin r gional de l Ordre des Pharmaciens n 2010 2 d avril 2010 Afin d identifier et de quantifier les ph nom nes d abus et de pharmaco d pendance le r seau des CEIP A a d velopp et cr ses propres outils BULLETIN DE L ORDRE meme lt i v marami pm oam p unma messes ee CE penea Que sont ies CEIP A Le Centre d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Add
26. recueil DRAMES Oui 3 6 8 11 22 9 Non 6 2 r pondants Avez vous d j contribu Non 2 66 6 9 90 0 DRAMES Oui 1 33 3 1 10 0 Non 47 40 r pondants Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 16 Connaissance et utilisation des outils NOT S et DRAMES par les sujets communs aux deux questionnaires intra CHU 99 Au sein du CHU nous avons orient notre questionnaire vers la connaissance de deux outils en particulier les Notifications Spontan es et l enqu te DRAMES 7 5 des r pondants connaissent le recueil NOT S dans le premier questionnaire alors que 20 le connaissent dans le second Parmi les 11 personnes ayant r pondu conna tre cet outil dans le premier questionnaire 4 ont d j contribu celui ci alors que parmi les 17 du second questionnaire seules 2 ont d j signal des cas Concernant les 50 sujets ayant r pondu aux deux questionnaires 8 7 connaissent le recueil NOT S au premier contre 27 1 au second et 2 personnes y ont d j contribu Concernant le recueil DRAMES 5 6 le connaissent dans le premier questionnaire contre 16 9 dans le second Parmi ceux connaissant ces outils 2 personnes sur 8 disent y avoir particip dans le premier contre 1 sur 14 dans le second 6 8 des 50 sujets communs aux deux questionnaires r pondent conna tre NOT S au premier contre 22 9 au second et 1 personne
27. s les substances retrouv es dans les pr l vements biologiques et leur quantification L outil DRAMES rencontre deux probl mes la sous notification des toxicologues et le fait que tous les d c s correspondant la d finition ne soient pas d clar s En effet les d c s non d clar s aux autorit s judiciaires les d c s d clar s aux autorit s judiciaires mais ne faisant pas l objet d analyses toxicologiques et les analyses toxicologiques r alis es par des laboratoires qui ne participent pas l tude ne sont pas pris en compte dans l tude DRAMES Les fiches sont ensuite envoy es l Unit Stup fiants et Psychotropes de l Afssaps qui les transmet au CEIP A de Grenoble Ce dernier est le centre coordinateur qui r alise l analyse des r sultats Ceux ci sont ensuite renvoy s aupr s des structures de surveillance sanitaire et des laboratoires ayant particip Il est important de noter que le minist re de l int rieur poss de galement une source de donn es concernant les d c s chez les toxicomanes Il s agit de l Office Central pour la R pression du Trafic Illicite des Stup fiants OCRTIS Dans ses tudes il recense tous les cas de d c s par surdose port s la connaissance des services de police de gendarmerie ou directement l OCRTIS Cependant tous les d c s qui ne sont pas li s la drogue de fa on vidente ne sont pas pris en compte d c s suspect sans cause appare
28. tourn de substances psychoactives notifi s par les professionnels de sant Ses grandes missions Le recueil et l valuation des cas de pharmaco d pendance et d abus de substances psychoactives h ro ne stup fiants morphine benzodiaz pines cod ine pour alerter l AFSSAPS de l utilisation de nouveaux produits et ou de nouvelles voies d administration Ces travaux pr paratoires permettent la Commission Nationale des Psychotropes de l AFSSAPS de donner un avis sur le potentiel d abus li s ces substances et de prendre des mesures r glementaires modification des conditions de prescription et de d livrance inscription sur la liste des stup fiants ou gal niques pour viter les d tournements d usage Des travaux de recherche sur les risques de pharmacod pendance et d abus La diffusion de l information sur les risques de pharmacod pendance et d abus par le biais de Denis Craus bulletins ou de campagnes d information et par les r ponses aux questions des professionnels de sant et du public L quipe nanc ienne Localis l H pital Central de Nancy au 2 tage du b timent d ophtalmologie le CEIP A du Nord Est est actuellement compos du Professeur Jean Pierre Kahn psychiatre du Docteur Val rie Gibaja pharmacien et de Mme Fr d rique Courteaux secr taire Son champ d action couvre les 5 r gions du Nord Est Alsace Bourgogne Champagne Ardenne Franche Comt Lorrain
29. 2010 avril 2010 8 avril 2010 21 avril 2010 3 mai 2010 juin 2010 28 juin 2010 Renvoi 1 juillet 2010 8 juillet 2010 Renvoi 5 ao t 2010 septembre 2010 8 septembre 2010 19 octobre 2010 CHU EXTRA CHU Envoi du 1 questionnaire 992 envois 160 r ponses Taux de retour 16 13 Annexes 2 et 3 Bulletin r gional de l Ordre des Pharmaciens n 2010 2 Annexe 4 Info du jour Annexe 5 Courrier aux 81 chefs de service du CHU Annexe 6 Mail 992 m decins et pharmaciens du CHU Annexe 6 Bulletins de l Ordre des M decins de Meurthe et Moselle et de Meuse Annexes 7 et 8 Envoi du 1 questionnaire 527 envois 59 r ponses Taux de retour 11 20 Annexes 9 10et11 Envoi du 2 questionnaire 992 envois 91 r ponses Taux de retour 9 17 Annexes 12 13 et 14 Bulletin r gional de l Ordre des Pharmaciens n 2010 3 Annexe 15 Mail 527 officinaux Annexe 16 Envoi du 2 questionnaire 527 envois 38 r ponses Taux de retour 7 21 Annexes 17 et 18 Tableau 1 Plan de la campagne d information et des enqu tes men es intra et extra CHU 73 Questions communes aux 4 questionnaires Avez vous d j entendu parler des CEIP A Si oui par quel biais Pouvez vous d crire en quelques mots ce dont il s agit Connaissez vous les principales th matiques dont s occupent les CEIP A Si oui lesquelles Savez vous q
30. Directeurs de Th se SUR LE CEIP A DU CHU DE NANCY EFFECTUEE EN ee 2010 A niy M FERRARI LUC GIBAJA VALERIE y M KAHN JEAN PIERRE Pr sident M FERRARI LUC Directeurs MME GIBAJA VALERIE M KAHN JEAN PIERRE Juges MME DURAND MONIQUE Vu et approuv Vu Nancy le A4 10 Zo Nancy le Al O Joil Doyen de la Facult de Pharmacie Le Pr sident de l Universit Henri Poincar Nancy 1 de l Universit Henri Poincar Nancy 1 s tA Jean Pierre FINANCE N d enregistrement 3403 N d identification TITRE Le r seau des Centres d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance CEIP A valuation d une campagne d information sur le CEIP A du CHU de Nancy effectu e en 2010 Th se soutenue le 22 novembre 2011 Par Aurore Lestan RESUME Les treize Centres d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance CEIP A sont r partis sur le territoire fran ais pour recueillir et valuer les cas graves d abus ou de pharmacod pendance puis pour proposer l Afssaps des mesures appropri es classification sur la liste de stup fiants restriction des conditions de prescription et d livrance retrait du march Ils font partie du syst me complexe des vigilances et assurent l addictovigilance Nous avons r alis une enqu te au CHU de Nancy et aupr s des officines de Lorraine
31. Gall et la Maternit R gionale Universitaire de Nancy Notre premi re campagne s est tourn e vers les personnels m dicaux m decins et pharmaciens du CHU de Nancy de la Maternit R gionale et du Centre Chirurgical Emile Gall Pour ce faire nous avons utilis une liste d adresses mail CHU obtenue aupr s de la Direction Des Affaires M dicales comportant 992 praticiens Les professionnels de sant en ville sont galement impliqu s dans les d clarations de pharmacod pendance principalement les pharmaciens officinaux et les m decins lib raux Le CROP de Lorraine dispose d un fichier permettant la diffusion d informations aux pharmaciens de Lorraine ayant une adresse mail ce qui a rendu l envoi de renseignements et le recueil de donn es possible Nous nous sommes donc orient s pour une seconde campagne vers les pharmaciens de Lorraine La liste de diffusion comprend les courriels de 527 pharmaciens officinaux de Lorraine avec la r partition suivante gt 201 pharmaciens de Meurthe et Moselle gt 192 de Moselle gt 41 de Meuse et gt 93 des Vosges 71 1 2 Recueil de donn es et campagne d information Choix de la m thode de diffusion du questionnaire Pour cette enqu te nous avons privil gi l envoi par courrier lectronique moyen rapide et conomique pour contacter un grand nombre de personnes En effet l effectif au sein du CHU tait de 992 personnes et de 527 au sein des officines d
32. On entend par le terme suspect e d avoir t drogu e son insu toute personne ayant eu des troubles du comportement type de confusion d sorientation amn sie et ou troubles de la vigilance Certains indices peuvent faire suspecter une soumission chimique comme des signes de violence physique un d sordre vestimentaire une perte de carte bancaire ou de ch quier due une perte temporaire de m moire Une substance psychoactive n appartenant pas au traitement de la victime peut tre identifi e par une m thode chromatographique ou par l aveu de l auteur des faits Les donn es cliniques et la chronologie des faits doivent tre compatibles avec la pharmacologie de la substance identifi e Dans le cas de vuln rabilit chimique ce sera l absence de toute autre substance que celle d clar e par la victime qui permettra de retenir le diagnostic 51 77 Toute personne dans cette situation doit tre orient e vers un service d urgences g n rales ou d urgences m dico judiciaires dans lequel le m decin en charge proc dera l examen clinique l interrogatoire et aux pr l vements biologiques L interrogatoire devra pr ciser les circonstances et les horaires des faits les sympt mes associ s et leur volution et les traitements suivis dans les 15 derniers jours Si le patient ne peut r pondre on consultera l entourage ou les t moins 77 64 L examen clinique quant lui recherch
33. Questions communes aux questionnaires n 1 et n 2 Connaissez vous l enqu te OSIAP Si oui y avez vous d j contribu Etes vous pharmacien titulaire pharmacien assistant autre Votre officine est situ e dans une commune de plus de 100 000 habitants de 5000 100 000 habitants de 2000 5000 habitants de moins de 2000 habitants Dans quel d partement exercez vous 547 55 57 88 VV NVNYN Questions propres au questionnaire n 2 gt Une campagne d information sur les CEIP A et leurs outils a t r alis e De quels moyen d information avez vous eu connaissance Bulletin de l Ordre des pharmaciens d avril 2010 Mail du 8 septembre envoy par le CROP de Lorraine Bulletin de l Ordre des pharmaciens de septembre 2010 gt Seriez vous int ress e par une r union d information sur les CEIP A et sur les enqu tes dont il a la charge 74 Premier questionnaire Annexes 3 et 11 Le premier questionnaire avait pour but de faire un tat de la situation avant la campagne d information Ce questionnaire comportait 10 questions pour le CHU et 13 pour les officines la diff rence de 3 tant due des questions sur le statut professionnel des r pondants Les premi res questions permettaient de renseigner la connaissance des CEIP A les prises de contact r alis es avec les CEIP A les confusions possibles avec d autres syst mes de vigilance et la connaissance des outils Les
34. R 5132 103 et son comit technique mentionn l article R 5132 108 gt les Centres d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance gt les professionnels de sant et les entreprises ou organismes mentionn s respectivement aux articles R 5132 114 et R 5132 115 42 28 Figure 6 Le r seau de pharmacod pendance 43 29 D apr s l article R 5219 4 du Code de la Sant Publique la mise en uvre du dispositif d valuation de la pharmacod pendance est assur e par l Afssaps qui coordonne l action des CEIP A Elle centralise toutes les informations relatives la pharmacod pendance l abus et l usage d tourn provenant gt des CEIP A gt des responsables de mise sur le march des m dicaments ou produits gt de l EMEA l OEDT Observatoire Europ en des Drogues et Toxicomanies PONU Organisation des Nations Unies l OMS Organisation Mondiale de la Sant l OFDT Observatoire Fran ais des Drogues et des Toxicomanies Elle value ensuite ces donn es et analyse les rapports et documents qui lui parviennent Elle participe aux d cisions et l laboration des textes r glementaires nationaux communautaires et internationaux et la gestion des alertes sanitaires L Afssaps doit galement promouvoir toute tude permettant d am liorer la connaissance des pharmacod pendances des abus ou des usages d tourn s C est le d partement Stup
35. R sultats 2 1 Questionnaires diffus s au sein du CHU 2 1 1 Sujets r pondants fonctions et statuts 2 1 2 Connaissance des CEIP A 2 1 3 Connaissance et utilisation des outils des CEIP A 2 1 4 Effets de la campagne sur la connaissance des CEIP A 2 1 5 Contribution et int r t pour une r union 2 2 Questionnaires au sein des officines de Lorraine 2 2 1 Sujets r pondants 2 2 2 Connaissance des CEIP A 2 2 3 Connaissance et utilisation des outils des CEIP A 2 24 Connaissance des moyens d informations de la campagne 2 2 5 Contribution et int r t pour une r union HI DISCUSSION ET CONCLUSIONS 1 M thodologie 1 1 Effectifs de r ponses aux questionnaires 1 2 Utilisation de deux outils diff rents pour la r alisation des questionnaires 1 3 Utilisation de l outil internet et choix des mails 1 4 Au sein des officines 2 Bilan et perspectives futures 2 1 Enqu tes et am liorations futures aupr s des professionnels de sant 2 2 Information des professionnels de sant 2 2 1 Professionnels de sant au sein du CHU 2 2 2 Pharmaciens officinaux 2 2 3 Bilan 3 CONCLUSION GLOSSAIRE ANNEXES BIBLIOGRAPHIE 70 70 70 72 78 79 79 79 84 98 101 104 107 107 109 117 119 121 122 122 122 123 124 124 125 125 126 126 127 127 128 129 133 163 Table des illustrations Figure 1 Sch ma de l organisation des vigilances 2008 6 4 Figure 2 Proc dure de signalement
36. ai feba gave de enn swmet plante ce sts pr l g1 a die le secie anst m cote loves a d r cermbon se le pharreccal pentere aus le britio Asau ce ces e dt ccrab Tas mto poemama de sart a tab pamcemns dans le cadre de an caria priemoms pat a r mmewce due W cas pes guenent iviere le conte demin o oferesten ms u pharmec apetanes ar le wtr Agai co am ti aratah Identification du d clarant Renseignements sur le patient Eviter les doublons Situation professionnelle Situation familiale Cons quences n gatives Ant c dents m dicaux Ant c dents d abus ou de d pendance Tentatives d arr t Figure 10 Recto de la fiche de d claration de pharmacod pendance 43 M dicaments 1 substances ou autres produits usage probl matique meaa Totemnce S Temps pesse pme Pobtenten le 1 y compris traitements de subsfidion 2 preciser voie orle IV nasale inheis on eutre a rm PO Noter si augmentstion recente de ls dose prise 6 demiers 4 prescnip on mettait ins rue deai vol eutre 5 diminuion de l efet si utilisation de le m me dose ou sugmentsbon des doses pour obienir le m me effet qu eu d but 8 pour les m dicaments valuer en comparant celu n cessaire dens le code d un usage recommand dire si le patent consu e plusieurs medecins etbu 57 ob ent le medicament dens plusieurs pharmacies Description des circonstances et cons quences negatives de la consommation
37. aux signalements r alis s par les pharmaciens et m decins hospitaliers et lib raux anonymat des patients garanti le Centre peut alerter l AFSSAPS Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant sur l utilisation de nouveaux produits et ou de nouvelles voies d administration En effet cet outil permet le recueil et l valuation des signalements spontan s des cas d abus ou de pharmacod pen dances Nous insistons sur importance de cet outil sp cifique que sont les Notifications spontan es Leur analyse permet d appr cier le potentiel d abus et de pharmacod pendance des subs tances en cause et de les signaler aux pouvoirs publics qui prendront les mesures appropri es Ces me sures peuvent tre l inscription sur la liste des substances class es comme stup fiants le retrait du mar ch d un m dicament ou la modification de ses conditions de prescription ou de d livrance dans la prise en charge de complications li es aux abus et m susages de diverses substances et donc dans le signalement des conduites et des produits risques C est pourquoi nous nous adressons vous aujourd hui pour vous informer et solliciter vo tre participation et celle de votre quipe la d claration des v nements en relation avec un abus un m susage ou une pharmacod pendance dont vous pouvez avoir connaissance Comment nous signaler ces cas Article R 5219 13 du d cret du 31 mars 1999 tout m decin chirurgien
38. avec le CEIP A de leur r gion Ces pharmacies repr sentent environ 10 de l ensemble des pharmacies m tropolitaines Les pharmaciens d officine membres du r seau d clarent de mani re exhaustive les ordonnances falsifi es dont ils ont eu connaissance pendant deux p riodes de quatre semaines en mai et en novembre Toute ordonnance falsifi e peut galement tre d clar e de mani re non syst matique le reste de l ann e Depuis 2001 le recueil et l analyse de donn es OSIAP a t uniformis dans l ensemble du r seau des CEIP A La mise en commun de l information permet une meilleure homog n it des r sultats enregistr s et permet galement de mettre en vidence des disparit s r gionales en comparaison des r sultats nationaux Exemple Rohypnol en r gion PACA Ritaline en Ile de France 51 57 46 Une ordonnance est consid r e comme suspecte lorsqu elle n est pas la traduction d une prescription m dicamenteuse selon les crit res r glementairement d finis Il peut s agir d une fausse ordonnance c est dire d une ordonnance r dig e partir d une ordonnance vol e ou fabriqu e sur un ordinateur par exemple ou d une ordonnance scann e photocopi e d une ordonnance falsifi e c est dire d une ordonnance valide au d part mais modifi e par la suite par exemple ajout de m dicament modification de la posologie modification de la dur e de
39. biais Les pourcentages pr sent s sont r alis s partir du nombre de personnes ayant eu connaissance du biais par rapport au nombre de personnes ayant r pondu la question Tableau 7 Moyens de connaissance des CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du CHU Mans campagne d information J J 17 58 6 questionnaires L mai GEAPSANEN au sein du CRIE travail 7 538 7 24 1 collaboration entre services Collegues y ayant travaill ou y 4 30 8 gt 6 9 travaillant Conf rences enqu tes diffusion i 2 15 4 2 6 9 d information par les CEIP A i Etudes stages formations 1 7 1 1 3 4 Y ont travaill 1 7 1 1 3 4 Certains sujets connaissent les CEIP A par plusieurs biais Les pourcentages pr sent s sont r alis s partir du nombre de personnes ayant eu connaissance du biais par rapport au nombre de personnes ayant r pondu la question Tableau 8 Moyens de connaissance des CEIP A par les sujets communs aux deux questionnaires intra CHU 87 Un grand nombre de personnes ont entendu parler des CEIP A par la campagne d information et par les questionnaires puisque 54 3 disent les conna tre par ce moyen Le CEIP A de Nancy est comme nous pouvions le pr voir connu par les professionnels du CHU de par sa localisation au sein m me du CHU mais aussi par la collaboration entre services et par des coll gues qui
40. cons quences pr judiciables la sant physique et ou psychique du patient ou que le patient pr sente 3 ou plus des 7 manifestations d taill es dans la d finition de la d pendance Ce recueil d informations est anonyme et conforme la loi Il ne pose donc pas de probl me au niveau informatique et il est court et ne demande pas excessivement de temps Le centre coordinateur le CEIP A de Marseille est charg de l assistance technique et du contr le qualit des fiches saisies L analyse des donn es permet d avoir une meilleure connaissance et un meilleur suivi des consommations de substances psychotropes de traitements de substitution aux opiac s et de m dicaments d tourn s de leur usage th rapeutique Elle permet de conna tre le profil des consommateurs ainsi que leur tat de sant De m me il est int ressant de conna tre les pratiques de prise en charge de ces patients par les m decins et d essayer d am liorer cette derni re L enqu te permet galement de comparer le suivi des patients en ville celui dans des structures sp cialis es ou l h pital gr ce l outil OPPIDUM Les r sultats de l enqu te sont valid s par le comit technique des CEIP A et la CNSP avant d tre adress s la MILDT Les r sultats nationaux seront galement transmis aux m decins ayant contribu au recueil de donn es 69 70 71 59 4 6 DRAMES D c s en Relation avec l Abus de M dicaments et
41. d origine humaine ou autre article utilis seul ou en association y compris les accessoires et logiciels n cessaires au bon fonctionnement de celui ci destin par le fabricant tre utilis chez l Homme des fins m dicales et dont l action principale voulue n est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par m tabolisme mais dont la fonction peut tre assist e par de tels moyens 14 La mat riovigilance sous la tutelle de l Afssaps comprend l chelon national la commission nationale de s curit sanitaire des dispositifs m dicaux et l chelon local les correspondants locaux de mat riovigilance et les personnes tenues de signaler les cas d incidents ou de risques d incidents des dispositifs m dicaux Toute personne fabricant utilisateur d un dispositif ou tiers ayant connaissance d un incident ou risque d incident mettant en cause un dispositif ayant entra n ou susceptible d entra ner la mort ou la d gradation grave de l tat de sant d un patient d un utilisateur ou d un tiers ont l obligation de le signaler sans d lai l Afssaps Un signalement facultatif peut tre r alis lors gt d une r action nocive et non voulue se produisant lors de l utilisation d un dispositif m dical conform ment sa destination ou r sultant d une utilisation ne respectant pas les instructions du fabricant gt de tout dysfonctionnement ou toute a
42. de Substances Cette enqu te permet de recueillir les cas de d c s li s l usage abusif de substances psychoactives d identifier les substances impliqu es m dicament ou drogue illicite ainsi que la quantit d valuer leur dangerosit et d estimer l volution du nombre de ces d c s 52 Il s agit d un syst me de recueil de donn es continu mis en place en 2002 dont les notifications sont r alis es par les toxicologues analystes volontaires et experts aupr s des tribunaux Ces derniers r alisent l identification et le dosage des toxiques dans le cadre d une recherche des causes de la mort la demande des autorit s judiciaires La mortalit li e aux drogues a t retenue lors de la commission des stup fiants de l ONU de mars 2000 comme l un des cinq indicateurs sur les tendances et l valuation des toxicomanies Il est donc important de suivre ces donn es Afin d tudier la faisabilit du projet deux tudes r trospectives portant sur les cas de d c s de 1998 et 2000 et une enqu te prospective ont t r alis es en 2002 Il en a t conclu qu il est possible de r aliser ce recueil tout en conservant l anonymat et de la sorte d s janvier 2003 le dispositif DRAMES a t mis en place Le projet est financ par l Afssaps et la MILDT Les laboratoires participant l tude r aliseraient environ 80 des analyses toxicologiques m dico l gales effectu es en France et sont r
43. de se prot ger en raison de son tat physique ou psychique c est dire de prendre elle m me la d cision le code p nal permet de lever le secret professionnel en permettant la saisine directe des autorit s judiciaires ou des services de police par le service hospitalier Il doit galement notifier par t l phone au CEIP A r gional le cas de suspicion de soumission chimique Ce dernier attribuera un num ro local d enregistrement au cas Si le m decin signale le cas directement aux CRPV ou au CAP ceux ci devront prendre contact imm diatement avec le CEIP A r gional qui sera alors charg de recueillir les donn es aupr s du m decin Les chantillons sont transmis au laboratoire comp tent dans ce domaine car il faut disposer du mat riel n cessaire pour analyser et doser les substances mais galement pour conserver tous les chantillons selon les conditions d crites pr c demment Si le laboratoire qui re oit les chantillons n est pas suffisamment comp tent il doit dans les plus brefs d lais les transmettre un laboratoire qui dispose des techniques appropri es Un laboratoire qui participe des tudes de ce genre doit se soumettre une fois par an un contr le qualit de l Afssaps Les mol cules doser prioritairement sont l thanol les benzodiaz pines bromaz pam clonaz pam alprazolam loraz pam lorm taz pam des hypnotiques zopiclone zolpidem d autres anxiolyti
44. de surveiller l volution de la consommation des psychotropes et leurs caract ristiques et d alerter les autorit s sanitaires si besoin mais le recueil s effectue dans ce cas dans des structures de soins Cet outil est appel OPPIDUM car il s agit de l Observation des Produits Psychotropes Illicites ou D tourn s de leur Utilisation M dicamenteuse Il s agit comme pr c demment d un syst me de recueil annuel et anonyme OPPIDUM existe depuis 1990 et est r p t e chaque ann e au mois d octobre durant 4 semaines 51 Les informations proviennent de r seaux de structures sp cialis es dans les addictions Ces centres d enqu te sont des structures de soins prenant en charge des sujets pharmacod pendants en milieu ouvert ou carc ral comme des CSAPA des Centres Sp cialis s de Soins aux Toxicomanes CSST des unit s d hospitalisation ou de consultation des Services d Accueil d Urgence SAU des quipes de liaison des Centres d Accueil et d Accompagnement la R duction des risques des Usagers de Drogue CAARUD 142 centres r partis en France participaient au programme en 2008 Les centres doivent tre volontaires et capables de participer r guli rement Le recrutement des centres d enqu tes est r alis par les CEIP A locaux dans la zone g ographique dont ils ont la responsabilit en s assurant de la bonne repr sentativit des centres L ensemble du programme est coordonn par le CEIP
45. du 4 f vrier 2004 Les quipements utilis s des fins de recherche les dispositifs destin s pr lever des chantillons en contact direct avec le corps humain ou les produits destin s des usages g n raux en laboratoire ne rel vent pas de cette vigilance Ces DMDIV peuvent tre utilis s en biologie m dicale en anatomo cytopathologie et pour les autodiagnostics tests de glyc mie de grossesse d ovulation Ils peuvent donc permettre gt de fournir une information concernant un tat physiologique ou pathologique ou une anomalie cong nitale gt de contr ler des mesures th rapeutiques gt de d terminer la s curit d un pr l vement d l ments du corps humain ou sa compatibilit avec des receveurs potentiels 14 Tout tablissement de sant ou tout tablissement de transfusion sanguine doit d signer un correspondant local de r actovigilance qui soit m decin ou pharmacien et avertir l Afssaps de son identit Le signalement de toute d faillance ou alt ration d un DMDIV susceptible d entra ner des effets n fastes sur la sant des personnes doit tre r alis sans d lai par tous les professionnels de sant utilisateurs de ce DMDIV ou par tous fabricants mandataires distributeurs ou importateurs des dispositifs qui ont connaissance de l incident Il s agit le plus souvent d un incident indirect pour le patient qui l on annonce un r sultat erron pouvant tre
46. effets inattendus ou ind sirables r sultant de l utilisation th rapeutique des produits sanguins labiles Cette surveillance s effectue depuis le suivi des donneurs en passant par la collecte de sang et de ses composants jusqu au suivi des receveurs C est un l ment de la s curit transfusionnelle L article L666 12 de la loi n 93 5 du 4 janvier 1993 puis le d cret n 94 68 du 24 janvier 1994 et la circulaire du 7 juillet 1994 ont permis de d finir et d organiser le dispositif d h movigilance Tout professionnel de sant qui constate un incident grave un effet ind sirable grave survenu chez un donneur de sang ou un effet ind sirable survenu chez un receveur de produits sanguins labiles doit le signaler sans d lai au correspondant d h movigilance de l tablissement de sant ayant r alis l op ration A d faut il doit tre signal tout correspondant d h movigilance d un tablissement de sant qui le transmet au correspondant d h movigilance comp tent Ce correspondant doit ensuite proc der aux investigations et examens appropri s et r diger une fiche de d claration Une copie de cette fiche sera plac e dans le dossier du patient et la fiche sera envoy e l Afssaps et au Coordinateur R gional d H movigilance CRH Elle doit galement tre transmise l Etablissement Fran ais du Sang EFS ou au Centre de Transfusion Sanguine des Arm es s ils sont concern s Si l incident
47. en liaison avec la d l gation g n rale la lutte contre la drogue et la toxicomanie la cr ation de six Centres d Evaluation et d Information sur les Pharmacod pendances implant s dans les villes suivantes Bordeaux Caen Grenoble Marseille Nancy et Paris Les responsables de ces centres ont t d sign s parmi des pharmacologues et toxicologues hospitalo universitaires 46 gt Les CEIP ont t officialis s par le d cret n 99 249 du 31 mars 1999 relatif aux substances v n neuses et l organisation de la pharmacod pendance qui en pr cise les missions et les moyens Les Centres d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance existant la date de publication du pr sent d cret pourront continuer fonctionner jusqu la conclusion d une convention tablie conform ment aux dispositions de l article R 5219 12 du Code de la Sant Public et pendant un d lai maximum d un an compter de la publication du pr sent d cret La France devient le seul pays europ en poss der un r seau de vigilance sp cialis dans l valuation du potentiel de d pendance et d abus des substances psychoactives m dicamenteuses ou non 39 47 533 gt L article R5132 113 du d cret n 2007 157 du 5 f vrier 2007 relatif la r glementation des substances v n neuses vient apporter des modifications aux articles Ce d cret pr voit notamment la mise en place d un syst me informatis pou
48. et d information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance CEIP A Docteur V GIBAJA Pharmacien T l 03 83 85 29 17 Notification des cas d abus NOT S v gibaja chu nancy fr Fr d rique COURTEAUX Secr tariat T l phone 03 83 85 29 17 T l copie 03 83 85 97 71 Cher e coll gue Cher e ami e Madame Monsieur Cr s de mani re officieuse en 1990 circulaire de la DPHM l existence des CEIP A a t officialis e par le d cret n 99 249 du 31 mars 1999 relatif aux substances v n neuses et l organisation de la pharmacod pendance qui en pr cise les missions et les moyens Ainsi la France est devenue le seul pays europ en poss der un r seau de vigilance sp cialis dans l valuation du potentiel de d pendance et d abus des substances psychoactives m dicamenteuses ou non Les CEIP A sont implant s dans un tablissement public de sant et sont actuellement au nombre de treize Bordeaux Caen Clermont Ferrand Grenoble Lille Lyon Marseille Montpellier Nancy Nantes Paris Poitiers et Toulouse Le CEIP A de Nancy couvre les r gions Lorraine Alsace Bourgogne Franche Comt et Champagne Ardenne Assist s de centres correspondants ils assurent chacun la couverture d une zone Ils sont charg s de centraliser tous les cas d abus ou de pharmacod pendances graves observ s sur ce territoire c est dire mortels ou susceptibles de mettre la vie en danger ou d entra ner
49. gionaux et nationaux et organisent des conf rences Ainsi 1ls participent la formation des professionnels de sant et des tudiants Ils r alisent galement des travaux de recherche et d veloppent les outils n cessaires leurs missions 39 45 51 38 4 Les outils de recueil d information des CEIP A Afin d identifier et de quantifier les ph nom nes d abus et de pharmacod pendance le r seau des CEIP A a d velopp et cr ses propres outils Ainsi les CEIP A utilisent des notifications de plusieurs ordres spontan es ou motiv es par des enqu tes Parall lement ces notifications un suivi continu de la litt rature compl te ces donn es 39 ence europ enne du Organisation des Nations M Eh er rs EMA 5 re e du OEDT OMS mom p Ministre MILDT charg de la Invs sant OFDT a DRAMES Analystes Soumission toxicologues i chimique RE f e professionnels Soumission Qu OPPIDUM M decins de sant chimique Vesta M dicaments et de Substances OSIAP Ordonnances Suspectes Indicateur d Abus Possible M decine Ambulatoire ASOS Antalgiques Stup fiants et Ordonnances S curis es NotS Notifications spontan es M dicamenteuse Figure 9 Le r seau de pharmacod pendance et ses outils 43 39 DRAMES D c s en Relations avec l Abus de OPEMA Observatoire des Pharmacod pendances en OPPIDUM Observation des Pro
50. les conditions normales d utilisation ou suite un m susage Les industriels doivent r aliser des dossiers notifiant les effets ind sirables des produits qu ils fabriquent et doivent fournir l Afssaps les informations n cessaires sur leurs produits Ils doivent d clarer la Direction G n rale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes DGCCREF tout effet contraire l obligation de s curit d un produit 24 17 1 8 Vigilance des produits de tatouage La vigilance des produits de tatouage est l ensemble des moyens permettant la surveillance des effets ind sirables r sultant de leur utilisation Les produits de tatouage sont d finis comme tant toute substance ou pr paration colorante destin e par effraction cutan e cr er une marque sur les parties superficielles du corps humain La vigilance des produits de tatouage est r cente puisqu elle est effective par la parution du d cret n 2008 210 du 3 mars 2008 Celui ci fixe les r gles de fabrication de conditionnement et d importation des produits de tatouage Les professionnels de sant ainsi que les personnes qui r alisent les tatouages doivent d clarer les effets ind sirables sans d lai au directeur de l Afssaps sur une fiche de d claration Celle ci doit comporter au minimum l identit du notificateur et celle de la personne tatou e la d nomination du produit et la description de l effet ind sirab
51. professionnelle Ordre des pharmaciens 5 26 3 50 0 Etudes facult 3 15 8 14 3 Action des CEIP A enqu tes 8 42 1 21 4 travaux conf rences Autres professionnels de sant 3 15 8 28 6 Certains sujets connaissent les CEIP A par plusieurs biais Les pourcentages pr sent s sont r alis s partir du nombre de personnes ayant eu connaissance du biais par rapport au nombre de personnes ayant r pondu la question Tableau 23 Moyens de connaissance des CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine 110 Les officinaux sont impliqu s dans certaines campagnes car ils participent des enqu tes comme l enqu te OSIAP qui concerne particuli rement les pharmaciens officinaux Ceci explique peut tre qu ils connaissent plus les CEIP A gr ce leurs actions travaux enqu tes et conf rences lors du premier questionnaire Les officines sont situ es dans toute la Lorraine il n y a donc pas la notion de proximit et de coll gues comme dans le questionnaire du CHU Au second questionnaire les r pondants connaissent plus les CEIP A par l Ordre Ceci peut tre expliqu par le fait que notre campagne d information tait bas e sur une diffusion gr ce l Ordre des Pharmaciens et que la collaboration est connue et efficace Nos questionnaires et notre mail ont en effet t envoy s via le fichier ordinal des adresses ma
52. que celle ci se prononce sur les conditions de prescription et de d livrance ou les plans de gestion des risques de m dicaments stup fiants psychotropes ou donnant lieu des abus Les valuations seront alors r alis es par les CEIP A 39 31 2 Qu est ce que les CEIP A 2 1 Pr sentation Les CEIP A sont les Centres d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance Ils ont comme r le de recueillir des donn es d informer d tablir des expertises et de donner des conseils en mati re de pharmacod pendance Ainsi ils recueillent les cas de pharmacod pendance d abus et d usage d tourn de substances psychoactives m dicaments substances illicites drogues de synth se plantes champignons qui sont notifi s par les professionnels de sant Les CEIP A mettent en place diff rentes bases de donn es partir d approches m thodologiques qu ils d veloppent eux m mes 45 46 22 Historique La mise en place des CEIP A s est faite progressivement partir de 1987 jusqu nos jours de mani re officieuse puis officielle Ceux ci continuent d voluer afin d assurer au mieux leurs missions gt En avril 1987 le comit d experts de l OMS pour la pharmacod pendance r uni Gen ve met le souhait que soit am lior de mani re sensible au niveau des diff rentes nations e le recueil des informations concernant le potentiel de d pend
53. questionnaire et lont effectivement fait Cependant elles ont r pondu l inverse au second questionnaire 4 personnes ont contact des CEIP A d autres r gions dans le premier et dans le second questionnaire mais il ne s agit pas des m mes personnes Parmi les 50 sujets ayant r pondu aux deux questionnaires 3 personnes r pondent avoir contact un CEIP A d une autre r gion 2 sont les m mes au premier et au second questionnaire 1 r pond oui au premier et non au second il s agit de la personne ne connaissant pas les CEIP A ayant d j fait l erreur dans la question pr c dente 1 r pond non au premier questionnaire et oui au second Elle a contact le CEIP A de Grenoble 96 Il est noter qu 1 personne ne connaissant pas les CEIP A a pr cis je ne sais pas s il s agit d un CEIP A mais j ai d j eu l occasion de travailler avec l quipe de l Unit Fonctionnelle d Accueil et de Traitement des Toxicomanes UFATT Enfin 1 personne dit n avoir jamais contact les CEIP A car elle n en a jamais eu l occasion et une autre a voulu faire une d claration une fois mais elle n avait pas les papiers sous la main ce moment l et ne savait pas o les chercher elle pr cise Il y a encore de la communication faire C est dur Ceci nous montre qu il est important de rappeler aux professionnels de sant qu ils peuvent contacter le CEIP
54. questions taient identiques pour le CHU et les officines except pour les outils o nous avons cibl notre enqu te sur les outils NOT S et DRAMES pour le CHU alors que pour les officines nous avons s lectionn les outils NOT S et OSIAP En effet les Notifications Spontan es concernent tout autant les professionnels hospitaliers que les officinaux alors que l enqu te OSIAP s appuie sur un r seau de pharmaciens d officine l enqu te DRAMES concerne plus particuli rement le r seau hospitalier ou m dico l gal Ensuite une question permettait d valuer si les personnels m dicaux du CHU ou les pharmaciens d officine taient pr ts contribuer aux signalements une fois inform s de l existence d une vigilance pour la pharmacod pendance Enfin les derni res questions permettent de situer les personnes qui ont r pondu au questionnaire Dans le questionnaire destination des personnels du CHU elles permettent de conna tre les professions des sujets qui ont r pondu m decin ou pharmacien et leur statut hospitalier ou hospitalo universitaire Dans le questionnaire officinal elles permettent de renseigner s il s agit du pharmacien titulaire d un assistant ou d une autre personne qui a r pondu ainsi que la situation de l officine ville campagne et le d partement S ils le souhaitaient les pharmaciens pouvaient galement laisser leurs coordonn es Le questionnaire initial a t envoy
55. qui fonctionne depuis le le janvier 1995 est charg e de coordonner les ressources scientifiques mises disposition par les autorit s comp tentes des Etats membres dispositif d valuation externe en vue de fournir ces derniers ainsi qu la Commission europ enne les meilleurs avis scientifiques possibles sur toute question d autorisation qualit efficacit et s curit et de surveillance des m dicaments de la Communaut europ enne qui lui est soumise conform ment aux dispositions de la r glementation communautaire Ses avis portant sur l valuation des m dicaments usage humain sont pr par s par le comit des m dicaments usage humain et sont le cas ch ant transmis la Commission europ enne afin qu elle accepte une d cision contraignant pour les Etats membres 129 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Afssaps tablissement public de l Etat caract re administratif plac sous la tutelle du ministre charg de la sant qui s est substitu l Agence du m dicament en 1999 Son champ de comp tence s tend l ensemble des produits finalit sanitaire destin s Homme y compris les produits finalit cosm tique Il comprend notamment les substances stup fiantes et psychotropes m dicamenteuses ou non Parmi ses missions le d partement Stup fiants et Psychotropes au sein de l agence organise et coordonne la mise en uvre des sys
56. r ception Il est possible d y r pondre en ligne de nous le retourner par courrier ou de contacter l tudiante Mile Aurore LESTAN au 06 75 54 40 59 En vous remerciant tr s sinc rement de votre participation nous vous prions de croire Cher e Coll gue Cher e Amie Madame Monsieur en l assurance de nos meilleures salutations Professeur Jean Pierre KAHN Docteur Val rie GIBAJA Fr d ric COURTEAUX Secr taire CEIP A de Nancy poste 52917 136 Annexe 3 Questionnaire n 1 destin aux personnels du CHU envoy le 29 mars 2010 QUESTIONNAIRE SUR LES CEIP A Vous pouvez directement remplir ce questionnaire en cochant les cases ci dessous et en saisissant votre texte dans les champs gris s et nous l adresser par mail f courteaux chu nancy fr Vous pouvez galement l imprimer et nous le renvoyer par fax 03 83 85 97 71 ou par courrier CEIP A du Nord Est Pavillon Bruillatre Balbatre H pital Central 1 Avez vous d j entendu parler des Centres d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance CEIP A Oui Non 2 Sioui par quel biais saisissez ici votre texte caract res illimit s 3 Pouvez vous d crire en quelques mots ce dont il s agit 4 Connaissez vous les principales th matiques dont s occupent les CEIP A Ouil Non Si oui lesquelles 5 Savez vous que vous pouvez obtenir des informations pratiques sur les probl mes de
57. r gional de pharmacovigilance De m me tout pharmacien ayant eu connaissance d un effet ind sirable grave ou inattendu susceptible d tre d un m dicament ou produit mentionn l article R 5144 1 qu il a d livr doit galement le d clarer aussit t au centre r gional de pharmacovigilance Tout membre d une profession de sant ayant fait la m me constatation peut galement en informer le centre r gional de pharmacovigilance Les m dicaments d riv s du sang Article R 5144 35 du Code de la Sant publique Tous les professionnels de sant ayant constat un effet ind sirable susceptible d tre d un m dicament d riv du sang doivent en faire la d claration imm diate dans les conditions pr vues l article R 5144 19 au centre r gional de pharmacovigilance lorsque le m dicament a t dispens dans un tablissement de sant au sein duquel est implant un centre r gional de pharmacovigilance au correspondant local du centre r gional de pharmacovigilance lorsque le m dicament a t dispens dans un autre tablissement de sant au centre r gional de pharmacovigilance dans les autres cas Le r le des professionnels de sant en mati re de pharmacovigilance 1 Notifier au centre de pharmacovigilance du lieu d exercice du praticien d clarant le plus rapidement possible toute pr somption d effets ind sirables graves ou inattendus en rappo
58. r ponse Tableau 21 Fonction et situation de l officine des sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine 107 Le taux de participation est de 11 2 au premier questionnaire et de 7 2 au second Les pharmaciens ont donc r pondu dans une faible proportion Afin de cibler les personnes ayant r pondu nous leur avons demand leur fonction l officine le d partement dans lequel ils exercent et la situation de l officine Les pharmaciens titulaires sont les plus nombreux r pondre mais ceci peut para tre logique car les mails sont adress s l adresse courriel de la pharmacie ou du titulaire Ce sont donc plut t les titulaires qui lisent et r pondent aux messages Nous avons re u davantage de r ponses de la part des pharmaciens officinaux de Meurthe et Moselle mais ils sont plus nombreux galement Ainsi si l on calcule le pourcentage de r ponse au sein d un d partement en fonction des effectifs de d part on peut se rendre compte que les Meusiens ont r pondu en plus grand nombre suivi des Vosgiens puis des Meurthe et Mosellans et des Mosellans Les Mosellans ont tr s peu r pondu au premier questionnaire Les r sultats sont les suivants pour le premier puis le second questionnaire 17 1 puis 9 8 des Meusiens interrog s ont r pondu 16 1 puis 8 6 des Vosgiens 13 4 puis 7 0 des Meurthe et Mosellans 5 2 puis 5 8 des Mosellans Une grande majorit des r pondants
59. remplir les formulaires de d claration ce qui pourrait tre fait lors d une s ance de cours Les tudiants semblent les plus r actifs partir du moment o ils sont en stage dans des services hospitaliers De m me certains professionnels de sant nous ont rapport conna tre les CEIP A et leurs missions mais ils auraient aim qu on leur pr sente les formulaires Il pourrait tre int ressant d exposer aux professionnels de sant les outils qui les concernent le plus ainsi que les formulaires de d claration plut t que de leur pr senter les vigilances En effet il est pr f rable de ne pas se perdre dans la complexit des vigilances et de pr senter de mani re fonctionnelle les modes de d claration Il serait int ressant de trouver un moyen de faire une enqu te aupr s des m decins g n ralistes et psychiatres lib raux de Lorraine Les m decins sont en effet concern s par les ph nom nes de d pendance et d abus qu ils rencontrent lors de leur exercice Les CEIP A et leurs enqu tes tant peu connus leur participation peut tre moins importante La diffusion d informations a d j t effectu e via les Bulletins de l Ordre des M decins en Meuse et en Meurthe et Moselle ce qui est d j consid rable Une enqu te serait int ressante aupr s des professionnels de sant pour savoir pourquoi ils ne d clarent pas les cas qu ils rencontrent et pour tenter d am liorer le syst me de d clarati
60. soient plus repr sentatives de ce qui peut tre observ et v cu sur le terrain La mise en place d un questionnaire avant et apr s la campagne d information permet d valuer l impact de celle ci et de faire un bilan de la connaissance des CEIP A En effet on pourra valuer si la campagne d information a permis au CEIP A d tre mieux connu et si les professionnels de sant se sentent plus concern s et plus enclins r aliser des d clarations de pharmacod pendance et d addictovigilance 70 Afin de mettre en place cette enqu te il a fallu cibler les professionnels de sant concern s Le CEIP A de Nancy tant implant au Centre Hospitalier Universitaire CHU ce dernier sera notre premi re zone d information et de recueil de donn es En effet les m decins et pharmaciens du CHU sont des partenaires privil gi s du fait de cette proximit g ographique Il est en effet plus facile de conna tre une structure situ e dans le b timent dans lequel on travaille ou dans laquelle des coll gues travaillent et de participer leurs travaux Le CHU de Nancy est constitu des H pitaux de Brabois et de Central de l H pital Saint Julien du Centre Stanislas de l H pital Jeanne d Arc et des H pitaux Maringer Villemin Fournier ferm s en mars 2011 Il a des partenaires privil gi s comme l ancien Centre de Traumatologie et d Orthop die CTO devenu suite un remaniement le Centre Chirurgical Emile
61. sujets r pondants aux questionnaires du CHU 81 Tableau 5 Connaissance des CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du Tableau 6 Connaissance des CEIP A par les sujets communs aux deux questionnaires intra CHU 85 Tableau 7 Moyens de connaissance des CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein QU CHU rte cs ns ire eernue des srdieartee AEAEE EAEE AEE aitu a tiuces 86 Tableau 8 Moyens de connaissance des CEIP A par les sujets communs aux deux questionnaires intra CHU in ne rt nt ren in te en AEREE EEEE EERE 87 Tableau 9 Description des CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du Tableau 10 Description des CEIP A par les sujets communs aux deux questionnaires intra CHU 90 Tableau 11 Connaissance des th matiques par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au Seif QU EHU Siren hist lits sites Mlle delta set EE E threads ie dan 92 Tableau 12 Connaissance des th matiques par les sujets communs aux deux questionnaires intra Tableau 13 Contact et demande d information au CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du CHU nine 94 Tableau 14 Contact et demande d information au CEIP A par les sujets communs aux deux q estionnaires intra CHU rsson ann ns atlas eadt gants den E Ea a aE 95 Tableau 15 Connaissance et utilisation des outils NOT S et DRAMES par les sujets r pondants a
62. sur la sant signes diniques dure examens complementsses recherche de produits sang urine suis bai lement effectue Gravit Evolution 4prion aton F haspte zetion du 1 eu J J Autres m dicaments pris sans usage probl matique nom posologie et anciennete A qui d clarer Liste des CEIP coordonn es et d partements de la zone d activit disponible surle site de l Af s2ps waw afssaps sante fr dans le dictonnare VDAL Figure 11 Verso de la fiche de d claration de pharmacod pendance 44 Encadr Questionnaire d valuation de la gravit des pharmacod pendances CHP de Nantes Figure 12 Score d valuation de la gravit de la pharmacod pendance cr par le CEIP A de Nantes 55 45 4 2 OSIAP Ordonnances Suspectes Indicateur d Abus Possible Cette enqu te permet de suivre l volution des m dicaments susceptibles d tre d tourn s de leur usage partir de la surveillance des ordonnances suspectes pr sent es en pharmacie de ville 51 Il s agit l encore d un syst me de recueil de donn es aliment cette fois par les r seaux sentinelles de pharmaciens d officine et non pas par tout professionnel de sant Cet outil est appel OSIAP pour Ordonnances Suspectes Indicateur d Abus Possible 53 Le recueil de donn es est r alis sur l ensemble du territoire fran ais gr ce un r seau de pharmaciens d officine en relation directe
63. traitement d une prescription manifestement anormale ne rentrant pas dans les deux premi res cat gories par exemple prescription de complaisance ou ordonnances non conformes 58 Le recueil de donn es est r sum sur un bordereau comportant les informations suivantes l identification du pharmacien gr ce son cachet puis pour chaque ordonnance et de fa on anonyme le sexe et l ge du patient le nom et la posologie du ou des m dicaments suspect s figurant sur l ordonnance la forme le conditionnement et le dosage le type d ordonnance simple s curis e hospitali re ou bizone et enfin les crit res permettant de suspecter la falsification modification de la posologie criture ordonnance vol e ou scann e Si le pharmacien le peut il est int ressant de joindre au bordereau une copie de l ordonnance 51 47 Les pharmaciens envoient ces informations au CEIP A de leur r gion qui les saisit ensuite sur une base de donn es analys e au niveau national par le CEIP A de Toulouse Ce dernier est le centre coordinateur de l enqu te A partir de la liste des m dicaments identifi s par les ordonnances suspectes au cours des deux p riodes d enqu te on calcule un taux de d tournement pour les sp cialit s les plus cit es Il s agit du nombre d ordonnances falsifi es comportant la dite sp cialit rapport aux ventes de cette sp cialit pendant la m me p riode
64. un chantillon du produit d j consomm contre d dommagement remplira galement un questionnaire Celui ci concernera ses caract ristiques sociod mographiques le contexte de l usage voie d administration ge de la 1 prise son estimation de la qualit de l chantillon et les effets secondaires ind sirables ayant suivi la prise L chantillon sera ensuite achemin vers un laboratoire agr pour y tre analys 52 78 79 69 IT Enqu tes r alis es au sein du CHU de Nancy et des officines de Lorraine Les CE IP A sont peu connus par les professionnels de sant ce qui limite l utilisation des outils propos s par le r seau et pour lesquels leur participation est essentielle Ainsi il appara t primordial de faire conna tre aux professionnels de sant le r seau d addictovigilance afin d am liorer les notifications C est pourquoi le CEIP A de Nancy a d cid d organiser une campagne d information des professionnels de sant du CHU et des officines de Lorraine et d en valuer les r sultats C est l objet de ce travail 1 M thodologie 1 1 Probl matique et populations concern es par l tude Le but de cette tude est dans un premier temps d informer les professionnels de sant de l existence du CEIP A et d en pr senter les missions Le r sultat esp r est que les cas de pharmacod pendance ou d abus soient d clar s en plus grand nombre et que les donn es
65. y ont travaill ou qui y travaillent Il est ensuite connu de par le travail r alis par les personnes y travaillant qui font des conf rences lancent des enqu tes et diffusent de l information Quelques personnes l ont connu au travers de leurs tudes de leurs stages ou de leur formation professionnelle Concernant les 50 sujets ayant r pondu aux deux questionnaires les moyens de connaissance des CEIP A restent dans les m mes proportions que celles de l ensemble des r pondants savoir essentiellement par la campagne d information Afin de nous rendre compte si les CEIP A sont r ellement bien connus nous avons demand aux personnes contact es si elles pouvaient d crire en quelques mots de quoi il s agit 88 2 1 2 2 De quoi s agit il NON Ne peuvent pas 3 94 3 6 2 d crire Description 1 3 1 Emettent des 3 9 4 1 2 1 suppositions OUI Ne peuvent pas 1 3 1 7 14 6 d crire R ponses 5 15 6 4 8 3 impr cises Confusion 1 3 1 Connaissent 18 56 3 31 64 6 totalement ou en partie les CEIP A ou leurs missions Pas de r ponse 2 4 2 Confusion avec la pharmacovigilance Tableau 9 Description des CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du CHU 89 NON Ne peuvent pas 1 6 7 1 3 3 d crire Description Emettent des 1 6 7 1 3 3 supposition
66. 0 Allain H et Polard E Organisation de la pharmacovigilance CHU de Rennes 2000 Pr sentation du 23 Octobre 2000 http esante univ rennes1 fr resped ressources rppharma index6 html Consultable en ligne Consultation 26 Ao t 2010 11 Journal Officiel de la R publique D cret n 2011 655 du 10 Juin 2011 relatif aux modalit s de signalement par les patients ou les associations agr es de patients d effets ind sirables susceptibles d tre li s aux m dicaments et produits mentionn s l article L 5121 1 du Code de la Sant Publique http www legifrance gouv fr affichTexte do jsessionid cidTexte JORFTEXT000024153599 amp dateTe xte amp oldAction rechJO amp categorieLien id Consultable en ligne Consultation 12 Octobre 2011 12 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant H movigilance http www afssaps fr Activites Hemovigilance Hemovigilance offset 0 Consultable en ligne Consultation 27 Ao t 2010 13 Association des Centres Antipoison et de Toxicovigilance Autres vigilances Mat riovigilance http www centres antipoison net vigi mat index html Consultable en ligne Consultation 27 Ao t 2010 14 Ordre des Pharmaciens Les dispositifs m dicaux http www ordre pharmacien fr fr bleu index4_3 htm Consultable en ligne Consultation 26 Septembre 2010 15 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Mat riovigilance http www afssaps fr Activit
67. 1 4 20 23 8 P OTE Oui 114 78 6 64 76 2 contribuer aux signalements Non 15 7 r pondants Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 19 Contribution et int r t pour une r union des sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du CHU Seriez vous Non 26 55 3 H RSSee par une Oui 21 44 7 r union d information sur les Non 3 CEIP A r pondants Non 9 21 4 9 18 7 Seriez vous pr t Oui 33 78 6 39 81 3 contribuer aux signalements Non 8 2 r pondants Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 20 Contribution et int r t pour une r union des sujets communs aux deux questionnaires intra CHU 105 Nous avons voulu savoir si apr s avoir t inform s sur les CEIP A les professionnels interrog s seraient dispos s contribuer aux signalements Les sujets pr ts participer aux enqu tes des CEIP A sont en nombre semblable avant et apr s la campagne d information avec 78 6 et 76 2 des r pondants respectivement pr ts apporter leur contribution Parmi les 50 sujets communs aux deux questionnaires on remarque une l g re am lioration quant au nombre de personnes pr tes participer La campagne d information avait pour but en augmentant la connaissance des CEIP A de motiver les professionnels de sant effe
68. 2001 dur e de traitement en toutes lettres nombre d unit s Madame Paule DURAND th rapeutiques par prise 55 ans nombre de prises et dosage Sulfate de morphine soixante milligrammes g lule voie orale Une g lule soixante milligrammes matin et soir pendant Sp cialit pharmaceutique 14 jours dur e de traitement ou nombre de conditionnements SPECIALITE A en toutes lettres Une g lule soixante milligrammes matin et soir 2 boites de nombre d unit s 14 g lules th rapeutiques par prise nombre de prises et dosage t N d identification du lot Papier blanc naturel sons ezuront Signature du prescripteur Le prescripteur peut indiquer Carr Filigrane ombr appos e sous la derni re au centre du corr pr imprim figurent un coduc e ligne de la prescription le nombre de sp cialit s en micro lettres afin de rendre inutilisable prescrites l espace laiss libre Figure 14 Prescription sur une ordonnance s curis e 64 Seuls des diteurs agr s Association Fran aise de Normalisation AFNOR peuvent fabriquer des ordonnances de ce type Ces sp cifications pour les ordonnances dites s curis es visent harmoniser les ordonnances sans conduire leur standardisation lutter contre les risques de fraudes et permettre une reconnaissance ais e imm diate et sans moyen technique sp cifique par les pharmaciens Le prescripteur doit dans le cas de substances inscrites sur la liste des s
69. 56 42 b REPUBLIQUE FRANCAISE afssaps aia abiit us adi DECLARATION A ADRESSER AJ ne grave ou d abus grave d une substance plante m dicament ou tout autre Paco E produit ayant un effet psychoactif mentionn l article R 5132 98 du code de la sant publique Arices R 5132 97 R 5132 116 du code de la sant punique Les phratan voies siel dara le moat A saral sedes Pirhabem s cemrussques a owde Pr nom 1 re lette D partement de residence mem mi LS se Oui D y compas Iiyceens eludents Pr ciser Na D Presser z S usbon fam iale Seul O Eniure O Er enis charge O Cons quences n gatives de la consommation sur la ve professionnelle familiale ou sociale lensions avertssement signalement isolement rupture perte d emploi Antec dents d abus ou de d pendance preciser consommation d elcocl lsbec apisces cennebis smulan s elc _quen les conscmmees par jour et ancernels Tenta ves ant rieures d arr t dates modalit s signes de sevrage ventuels evolution 2e secte ho DR OR Tie s ed haut piiga Le rinie dougas dar ite ou ke sagire apart contat a ses de pharrecodtperrbgos gas w fana gae dure s habece paie m diermel cn ate pok mmederm Tekis R 5122 08 en fol ln ddeske men e a ante device s fhimake me i phastuncdipendane ms he briis daquei ce om d monsur De m re le stemei syeri a contaimmace d un cos de phameliendenn gae
70. 8 contact s qui ont particip nos questionnaires 80 PU PH MCU PH ACC PH Attach Statut inconnu 126 58 165 365 278 18 32 77 19 14 3 12 1 19 4 21 1 6 8 16 37 12 13 12 7 12 1 5 4 10 1 4 3 Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 4 Statut des sujets r pondants aux questionnaires du CHU 81 Dans le questionnaire n 1 deux personnes n ont r pondu aucune question car l une se disait non concern e car biologiste et l autre se disait d sol e de n avoir aucune information sur ce sujet Trois personnes ont r pondu au questionnaire mais expliquent qu elles ne sont pas vraiment concern es pour l une son travail en Unit s de Soins de Longue Dur e USLD explique sa m connaissance de la structure une autre pr cise que le probl me de pharmacod pendance et d addictologie n est pas aussi important que pour l adulte en p diatrie et surtout en allergologie enfin une personne ne r pond pas la question Seriez vous pr t y contribuer car elle exerce dans un laboratoire de biologie et est sp cialis e en biochimie elle ne pense donc pas tre dans la meilleure situation pour contribuer efficacement Dans le questionnaire n 2 deux personnes se disent moins concern es car l une travaille en p diatrie et l autre pers
71. A de Marseille Pendant la p riode donn e les centres d enqu te pourront inclure tout patient hospitalis ou ambulatoire se pr sentant dans leur structure d s lors qu il r pond l un des trois crit res suivants Sujet consommateur de m dicaments psychotropes d vi s de leur usage m dicamenteux sujet souffrant d une pharmacod pendance ou d abus un produit psychoactif illicite ou non l exception du tabac et de l alcool comme dit pr c demment sujet b n ficiant d un protocole de substitution aux opiac s 55 Pour chaque patient inclus il y aura diff rentes fiches remplir bas es sur des questionnaires choix multiples une fiche patient et une ou des fiches produits puisqu il y en aura autant que de produits consomm s Concernant les informations du patient il faudra remplir des donn es socio conomiques ge sexe situation familiale niveau d tude situation professionnelle logement et ressources et des donn es sur ses conduites addictives vis vis du tabac et de l alcool premier psychotrope consomm et premier psychotrope ayant entra n une d pendance 65 La fiche produit permet d obtenir des informations sur les produits consomm s fiche particuli re pour les traitements de substitution aux opiac s depuis 2007 puis fiches pour les m dicaments ou produits illicites ou autres Si le traitement de substitution est pris en
72. A simplement par appel t l phonique pour d clarer le cas d abus ou pour recevoir les documents par mail Ces derniers sont galement disponibles sur l intranet pour les professionnels du CHU et sur diff rents sites internet Il serait int ressant de savoir si apr s cette information les r pondants penseront contacter les CEIP A s ils rencontrent un cas d abus ou de d pendance 97 2 1 3 Connaissance et utilisation des outils des CEIP A Connaissez vous le Non 136 92 5 68 80 0 recueil NOT S Oui 11 7 5 17 20 0 Non 13 6 r pondants Avez vous d j contribu Non 5 55 6 15 88 2 NOT S Oui 4 44 4 2 11 8 Non 151 74 r pondants Connaissez vous le Non 135 94 4 69 83 1 recueil DRAMES Oui 8 5 6 14 16 9 Non 17 8 r pondants Avez vous d j contribu Non 4 66 7 12 92 3 DRAMES Oui 2 33 3 1 7 1 Non 154 78 r pondants Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 15 Connaissance et utilisation des outils NOT S et DRAMES par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du CHU 98 Connaissez vous le Non 42 91 3 35 72 9 recueil NOT S Oui 4 8 7 13 27 1 Non 4 2 r pondants Avez vous d j contribu Non 1 33 3 11 84 6 NOT S Oui 2 66 7 2 15 4 Non 47 37 r pondants Connaissez vous le Non 41 93 2 37 77 1
73. CEIP A sont clairement d finies dans l article R 5219 11 du d cret du 31 mars 1999 Elles consistent mettre en place diff rentes bases de donn es partir d approches m thodologiques que les CEIP A ont eux m mes d velopp es Les r sultats permettent d appr cier le potentiel d abus et de pharmacod pendance des substances en cause et de les signaler pour permettre aux pouvoirs publics de prendre les mesures appropri es Ces mesures peuvent tre l inscription sur la liste des substances class es comme stup fiants le retrait du march d un m dicament ou la modification de ses conditions de prescription ou de d livrance Pour r aliser ces missions les CEIP A disposent de plusieurs outils de recueil et d valuation des donn es concernant les cas constat s de pharmacod pendances et d abus de ces substances Nous insistons sur l importance de l outil sp cifique que sont les Notifications Spontan es NOT S Cet outil permet le recueil et l valuation des signalements spontan s des cas d abus ou de pharmacod pendances Il doit servir de signal d alarme concernant les nouveaux cas de d tournements d usage ou les nouvelles tendances de consommation et ainsi permettre la mise en vidence de signaux mergents Nous souhaitons d velopper l efficacit de l outil NOT S Vous avez par votre activit un r le important dans la prise en charge de complications li es aux abus et m susages de diverses substances et do
74. Compositions CAARUD Centre d Accueil et d Accompagnement la R duction des risques des Usagers de Drogue CAP Centre Antipoison CAPTV Centre Antipoison et de Toxicovigilance CASD Centre d Accueil et de Soins des personnes D pendantes CCLIN Centre de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales CE Conformit Europ enne CEIP A Centre d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance CHU Centre Hospitalier Universitaire CIOMS Council for International Organizations of Medical Sciences Conseil pour les Organisations Internationales de Sciences M dicales CLIN Comit de Lutte contre les Infections Nosocomiales CNPV Commission Nationale de Pharmacovigilance CNSP Commission Nationale Stup fiants et Psychotropes CRH Coordinateur R gional d H movigilance CROP Conseil R gional de l Ordre des Pharmaciens CRPV Centre R gional de Pharmacovigilance CSAPA Centre de Soins d Accompagnement et de Pr vention en Addictologie CSST Centre Sp cialis de Soins aux Toxicomanes CTIN Comit Technique des Infections Nosocomiales CTO Centre de Traumatologie et d Orthop die DDASS Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales DDJ Dose D finie Journali re DGCCREF Direction G n rale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes DGS Direction G n rale de la Sant DMDIV Dispo
75. HON Anne SAPIN MINET Marie Paule SAUDER Gabriel TROCKLE Marie No lle VAULTIER Mohamed ZAIOU Colette ZINUTTI PROFESSEUR ASSOCIE Anne MAHEUT BOSSER PROFESSEUR AGREGE Christophe COCHAUD Section CNU 87 87 85 86 85 86 86 86 87 86 85 85 87 87 86 86 85 86 86 85 85 87 86 87 87 85 86 11 Pr sentation Discipline d enseignement Microbiologie H matologie Biophysique Acoustique Toxicologie Chimie physique Pharmacologie Pharmacie clinique Chimie organique Sant publique Toxicologie Pharmacie gal nique Informatique Biostatistiques H matologie Microbiologie Pharmacognosie Chimie organique Informatique Chimie organique Pharmacologie Biophysique Pharmacie gal nique Mycologie Botanique Pharmacologie Mycologie Botanique Biochimie et Biologie mol culaire Pharmacie gal nique S miologie Anglais SERMENT DES POTHICAIRES de jure en pr sence des ma tres de la Facult des conseillers de l ordre des pharmaciens et de mes condisciples D honorer ceux qui m ont instruit dans les pr ceptes de mon art et de leur t moigner ma reconnaissance en restant fid le leur enseignement D exercer dans l int r t de la sant publique ma profession avec conscience et de respecter non seulement la l gislation en vigueur mais aussi les r gles de l honneur de la probit et du d sint ressement De ne jamais oublier ma responsabilit et mes devoirs e
76. IP A Peu connaissent les CEIP A Pourtant les pharmaciens collaborent d j sur l enqu te sp cifique OSIAP Il serait int ressant de diffuser des informations sur cet outil pour en augmenter les d clarations en 2012 les pharmaciens officinaux tant pr ts pour 80 90 y participer De plus 60 sont int ress s par une r union d information Il faut donc profiter de cette forte motivation Il sera int ressant d utiliser comme moyen de communication le bulletin r gional de l Ordre des Pharmaciens qui est d apr s notre enqu te le meilleur moyen de faire passer un message Il pourrait galement tre possible de transmettre des documents aux titulaires par l interm diaire des tudiants de sixi me ann e qui se r partissent sur la Lorraine pour effectuer leur stage 2 2 3 Bilan Notre tude met donc en vidence la faible connaissance des CEIP A voire la confusion avec d autres vigilances Il pourrait tre utile de rappeler bri vement les diff rences avec la pharmacovigilance qui semble le plus porter confusion Cependant les professionnels de sant se montrent l coute pour une grande majorit pr ts consacrer du temps et s investir dans les d clarations Dans les faits actuels il n y a que peu de contacts et de d clarations il est donc primordial de motiver ces professionnels Les moyens de sensibilisation utiliser rapidement pour poursuivre l action men e seront essentielleme
77. Jo l COULON S bastien DADE Dominique DECOLIN Roudayna DIAB Jo l DUCOURNEAU Florence DUMARCAY Fran ois DUPUIS 82 80 81 86 87 86 85 87 87 86 86 86 87 85 85 32 86 87 86 87 81 81 87 87 86 87 86 86 85 86 85 87 85 85 85 85 86 86 Virologie Immunologie Bioanalyse du m dicament Economie de la sant L gislation pharmaceutique Pharmacie clinique Sant publique Pharmacologie Math matiques Physique Microbiologie Botanique Mycologie Physiologie Orthop die Maintien domicile Pharmacologie Pharmacognosie Biochimie Chimie physique Pharmacie gal nique Chimie organique Physiologie Biologie cellulaire Chimie th rapeutique Biochimie Biologie mol culaire Pharmacie clinique Sant publique Parasitologie Biologie cellulaire Communication et sant Microbiologie Chimie th rapeutique Chimie th rapeutique Chimie Physique Physiologie Chimie analytique Biochimie Bio informatique Chimie analytique Pharmacie clinique Biophysique Acoustique Chimie th rapeutique Pharmacologie Facult de Pharmacie ENSEIGNANTS suite Rapha l DUVAL B atrice FAIVRE Adil FAIZ Luc FERRARI Caroline GAUCHER DI STASIO St phane GIBAUD Thierry HUMBERT Fr d ric JORAND Olivier JOUBERT Francine KEDZIEREWICZ Alexandrine LAMBERT Faten MERHI SOUSSI Christophe MERLIN Blandine MOREAU Maxime MOURER Francine PAULUS Christine PERDICAKIS Caroline PERRIN SARRADO Virginie PIC
78. La solution la meilleure serait sans doute d aller directement la rencontre des professionnels de sant en se rendant sur leur lieu de travail en prenant rendez vous Cependant cela aurait probablement restreint le nombre de personnes contact es 1 4 Au sein des officines Un souci est survenu au sein de la campagne d information des officines qui a pu influencer les r sultats obtenus Le bulletin r gional de l Ordre des Pharmaciens d avril qui pr sentait les CEIP A et l outil NOT S est paru avant le premier questionnaire qui a t envoy le 28 juin 2010 puis le 1 juillet 2010 suite un souci informatique Deux personnes ont effectivement r pondu conna tre les CEIP A gr ce au bulletin de l Ordre au premier questionnaire et l on peut penser qu il s agissait du bulletin de l Ordre des Pharmaciens d avril 2010 Cette information diffus e avant le premier questionnaire fausserait donc l g rement les r sultats Cependant la d marche effectu e a permis d avoir un aper u de la situation malgr ce souci et les faibles effectifs 124 2 Bilan et perspectives futures 2 1 Enqu tes et am liorations futures aupr s des professionnels de sant Apr s avoir recueilli les avis d tudiants en m decine nous savons qu ils re oivent des informations sur les vigilances mais peut tre un peu trop t t dans leur cursus PCEM1 et il semblerait important de leur montrer et de leur expliquer comment
79. Les donn es de ventes de cette sp cialit sont fournies par l Afssaps et exprim es en doses d finies journali res DDJ vendues pendant les p riodes d enqu tes Or toutes les pharmacies de l hexagone ne participent pas il a donc fallu effectuer une modification de la formule prenant en compte le taux de sondage nombre de pharmacies sollicit es nombre de pharmacies r pertori es dans la r gion et le taux de participation nombre de pharmacies ayant particip nombre de pharmacie sollicit es 51 58 On obtient donc la formule suivante Nombre d ordonnances suspecte Taux de d tournement Donnez de vesie a lasa de svnudagps a taan de partiuipativn Les ordonnances recueillies en dehors des p riodes d enqu te sont saisies dans la base commune si toutes les informations utiles sont mentionn es L analyse du taux de d tournement permet ensuite de comparer les m dicaments entre eux et d observer l impact des mesures de sant publique prises au niveau national On peut constater l augmentation ou la diminution d ordonnances suspectes pour un m me m dicament au cours du temps Il est galement possible de suivre l volution des m dicaments d tourn s ainsi que le profil des sujets demandeurs et l impact des mesures r glementaires 51 Le CEIP A de Nancy a collabor avec le Conseil R gional de l Ordre des Pharmaciens CROP de Lorraine pour mettre au point un document aidant les pharmacien
80. NET Marcel MIRJOLET Fran ois MORTIER Maurice PIERFITTE Janine SCHWARTZBROD Louis SCHWARTZBROD ASSISTANT HONORAIRE Marie Catherine BERTHE Annie PAVIS Francine KEDZIEREWICZ Francine PAULUS Isabelle LARTAUD Jean Bernard REGNOUF de VAINS Jean Michel SIMON Jean Bernard REGNOUF de VAINS Bertrand RIHN MAITRES DE CONFERENCES HONORAIRES Monique ALBERT G rald CATAU Jean Claude CHEVIN Jocelyne COLLOMB Bernard DANGIEN Marie Claude FUZELLIER Fran oise HINZELIN Marie H l ne LIVERTOUX Bernard MIGNOT Jean Louis MONAL Dominique NOTTER Marie France POCHON Anne ROVEL Maria WELLMAN ROUSSEAU Facult de Pharmacie ENSEIGNANTS Section CNU Pr sentation Discipline d enseignement PROFESSEURS DES UNIVERSITES PRATICIENS HOSPITALIERS Chantal FINANCE Jean Yves JOUZEAU Jean Michel SIMON PROFESSEURS DES UNIVERSITES Gilles AULAGNER Jean Claude BLOCK Christine CAPDEVILLE ATKINSON Pascale FRIANT MICHEL Christophe GANTZER Max HENRY Pierre LABRUDE Isabelle LARTAUD Dominique LAURAIN MATTAR Brigitte LEININGER MULLER Pierre LEROY Philippe MAINCENT Alain MARSURA Patrick MENU Jean Louis MERLIN Jean Bernard REGNOUF de VAINS Bertrand RIHN MAITRES DE CONF RENCES PRATICIENS HOSPITALIERS B atrice DEMORE Nathalie THILLY MAITRES DE CONF RENCES Sandrine BANAS Mariette BEAUD Emmanuelle BENOIT Isabelle BERTRAND Michel BOISBRUN Fran ois BONNEAUX Ariane BOUDIER C dric BOURA Igor CLAROT
81. Nancy Universit Universit H enri Poincar AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d un long travail approuv par le jury de soutenance et mis disposition de l ensemble de la communaut universitaire largie Il est soumis la propri t intellectuelle de l auteur Ceci implique une obligation de citation et de r f rencement lors de l utilisation de ce document D autre part toute contrefa on plagiat reproduction illicite encourt une poursuite p nale gt Contact SCD Nancy 1 theses sante scd uhp nancy fr Code de la Propri t Intellectuelle articles L 122 4 Code de la Propri t Intellectuelle articles L 335 2 L 335 10 http www cfcopies com V2 leg leg_droi php http www culture gouv fr culture infos pratiques droits protection htm UNIVERSIT HENRI POINCAR NANCY 1 2011 FACULTE DE PHARMACIE Le r seau des Centres d valuation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance CEIP A valuation d une campagne d information sur le CEIP A du CHU de Nancy effectu e en 2010 THESE Pr sent e et soutenue publiquement Le 22 novembre 2011 pour obtenir le Dipl me d tat de Docteur en Pharmacie par Aurore LESTAN n e le 24 d cembre 1986 Thionville 57 Membres du Jury Pr sident M le Docteur Luc Ferrari Ma tre de Conf rences la Facult de Pharmacie de Nancy et Pharmacien Attach au Centre Antipoison de Nancy Juges Mme le Do
82. allaitement Pr nom premi re lettre Cr Un par la m re durant sa Sexe gossesse du M decin d sign par le patient Un ou des produits ont ils t arr t s Information Pere a Disparition de la r action apr s arr t d un ou des produits Bsli La a eera En cas d administration de m dicament d riv du sang Cet La Sans Information D gt indiquer son N Nom du prescripteur Num ro de lot du Service hospitalier dans lequel le produit a t administr En cas d administration de produits sanguins labiles Gravit LC Hospitalisation ou prolon gation d hospitalisation Ei incapacit ou invalidit permanente _ Mise en jeu du pronostic vital Clos Nature et description de l effet utiliser le cadre AU VERSO Pharmacie qui a d livr le produit D pr ciser leur D nomination ainsi que leur Num ro de lot Evolution O Gu rison sans s quelle D c s d l effet E D c s sans rapport avec l effet O Sujet non encore r tabli 134 Description de l effet ind sirable Les obligations de signalement Article R 5144 19 du Code de la Sant publique Tout m decin chirurgien dentiste ou sage femme ayant constat un effet ind sirable grave ou inattendu susceptible d tre d un m dicament ou produit mentionn l article R 5144 1 qu il l ait ou non prescrit doit en faire la d claration imm diate au centre
83. ance des m dicaments et substances morphiniques ou psychotropes et leur utilisation leur tude tout particuli rement avant la d livrance d une ventuelle autorisation de mise sur le march ou lors du renouvellement d une telle autorisation l enseignement de l utilisation rationnelle des m dicaments psychotropes Certains pays comme les Etats Unis ou le Japon tudiaient d j ces probl mes gr ce des tudes exp rimentales notamment 32 gt En ao t 1987 le minist re des Affaires Sociales et de l Emploi organise une r union regroupant des sp cialistes de pharmacologie toxicologie et pid miologie dans l objectif de cr er des centres de pharmacologie clinique pilotes en mati re d tude des m dicaments psychotropes susceptibles d engendrer une pharmacod pendance Les r flexions et th mes de travail sont ensuite communiqu s l OMS gt Le 1 octobre 1990 les CEIP sont cr s de mani re officieuse par la circulaire de la Direction de la Pharmacie et du M dicament DPHM 03 09 90 1 relative la mise en place des Centres d Evaluation et d Information sur les Pharmacod pendances Il y est inscrit que l organe international de contr le des stup fiants de PONU appelle les Etats participer l valuation des usages abusifs des produits et m dicaments et la formation des m decins et pharmaciens Pour ces raisons il a t d cid sur proposition de la CNSP et
84. avoir contact et qui ont laiss leurs coordonn es l ont effectivement fait Il ne s agit donc pas de confusion avec d autres vigilances Concernant les CEIP A des autres r gions il semble logique que les pharmaciens ne les aient pas contact s En effet s ils ont un souci ou une d claration faire ils s adressent directement au centre de leur r gion et non au CEIP A d une autre r gion 116 2 2 3 Connaissance et utilisation des outils des CEIP A Connaissez vous le recueil Non 50 84 7 26 74 3 NOT S Oui 9 15 3 9 25 1 Non 0 3 r pondants Avez vous d j contribu Non 34 94 4 21 95 5 NOT S Oui 2 5 6 1 4 5 Non 23 16 r pondants Connaissez vous Non 44 74 6 27 71 1 P enqu te OSIAP Oui 15 25 4 8 22 9 Non 0 3 r pondants Avez vous d j contribu Non 21 60 16 12 1 OSIAP Oui 14 40 6 27 3 Non 24 16 r pondants Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 27 Connaissance et utilisation des outils NOT S et OSIAP par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine 117 Pour le questionnaire destin aux officinaux nous avons cibl deux outils les d clarations NOT S et l enqu te OSIAP directement destin e aux pharmaciens d officines L outil NOT S est beaucoup plus connu au second questionnaire qu au premier avec 25 7
85. bstances class es comme stup fiants fentanyl cod ine morphine les psychotropes benzodiaz pines les traitements de substitution aux opiac s bupr norphine haut dosage m thadone ainsi que tout produit psychoactif pouvant donner lieu des abus GHB acide Gamma Hydroxy Butyrique poppers Le recueil de donn es se fait sur une fiche rendue anonyme et qui a t valid e par le conseil sup rieur de m decine l gale Il s agit de celle qui a t utilis e lors de la phase pilote Le toxicologue y renseigne tout d abord son identit en compl tant son nom la structure et la ville o il exerce Il existe ensuite une rubrique qui concerne le sujet et une pour les r sultats des recherches et dosages des substances La rubrique sujet est compl t e au vu des proc s verbaux de police ou de gendarmerie joints aux pr l vements des r sultats de l autopsie des ordonnances m dicales ainsi que de tout renseignement utile fourni par les autorit s judiciaires ou par le m decin l giste Il y sera pr cis les caract ristiques du d funt ant c dents pathologies ge sexe l ann e du d c s les circonstances de d couverte du corps les constatations sur les lieux du d c s ainsi que le stade de l abus au moment du d c s ou du moins son estimation 61 La rubrique suivante comportera les r sultats de l autopsie les conclusions sur la cause du d c
86. butions sont d taill es dans la loi n 96 452 du 28 juillet 1996 Une de ses missions est de recueillir et d valuer les informations sur les effets inattendus ou toxiques des m dicaments et produits de sant et sur les usages abusifs et les d pendances susceptibles d tre entra n es par des substances psycho actives Elle doit galement prendre toute mesure utile pour pr server la sant publique Cette Agence du M dicament deviendra l Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Afssaps par la loi n 98 535 du 1 juillet 1998 relative au renforcement de la veille sanitaire et du contr le de la s curit sanitaire des produits destin s l homme 1 5 Les vigilances sanitaires consistent recueillir enregistrer identifier et valuer de mani re continue les incidents les effets ind sirables et les risques d incidents ou d effets ind sirables li s aux produits de sant Ces vigilances permettent d exercer une surveillance sur la s curit d emploi de ces produits apr s leur mise sur le march c est dire lorsqu ils sont mis disposition des patients ou des utilisateurs En effet tous les risques ne peuvent pas tre mis en vidence lors des tudes cliniques avant la mise sur le march Il existe par exemple des variabilit s propres chaque individu qui ne peuvent tre alors valu es Des actions correctives ou pr ventives sont mises en place suite ces surveillances Ainsi elles
87. c ordonnance Contr le de l ordonnance R gularit formelle 2006 http www droitpharma fr 8 ordo_reg htm Consultable en ligne Consultation 16 Janvier 2011 65 Moracchini C Observation des pharmacod pendance OPPIDUM Protocole d enqu te 16 Ao t 2010 http www observation pharmacodependance org spip php article2 Consultable en ligne Consultation 22 Janvier 2011 66 Observatoire fran ais des drogues et des toxicomanies Sources statistiques Observation des Produits Psychotropes lilicites ou D tourn s de leur Utilisation M dicamenteuse OPPIDUM http www ofdt fr BDD Bd_stats 18_Doc htm Consultable en ligne Consultation 22 Janvier 2011 67 CEIP Addictovigilance PACA Corse Centre correspondant associ Programme OPEMA Enqu te n 3 du 2 au 26 Novembre 2010 Protocole de l enqu te 68 CEIP Addictovigilance PACA Corse Centre associ Programme OPEMA Enqu te n 3 Novembre 2010 Guide utilisateurs Version coordinateurs 69 OPEMA Observation des Pharmacod pendance En M decine Ambulatoire http www opema org presentation php Consultable en ligne Consultation 23 Janvier 2011 70 Jouanijus E et Lapeyre Mestre M Addictovigilance Actualit s en Pharmacod pendance Forum M dical de Rangueil http www dufmcepp ups tlse fr app_scom scom_fichier repertoire 091015090953 pdf Consultable en ligne Consultation 23 Janvier 2011 71 Moracchini C OPEMA Protocole d enqu te Ob
88. ci es au sein du CHU situ s galement l H pital Central e le Centre Antipoison et de Toxicovigi lance CAP TV dirig par le Docteur Jacques Manel qui collabore la mise en vidence de comportements de consommation de type addictif un vues vaut eus mm e REGIONAL DES 139 PHARMACIENS DE mms us et we ww Hum ou un mu mm m un mu Pa A le Nanci t QILL e le Laboratoire de Pharmacologie Clini que et Toxicologie et le Centre R gio nal de Pharmacovigilance dirig s par le Professeur Pierre Gillet et le Docteur Philippe Tr chot qui contribuent aux missions du CEIP A par la transmission de signalements et de donn es analyti ques compl mentaires des donn es cliniques obtenues par le CEIP A Quelles sont les missions des CEIP Elles s exercent sur le potentiel addictif de toute substance plante ou m dicament pouvant donner lieu des abus ou une pharmacod pendance l exception de l alcool et du tabac Le Code de la Sant Publique identifie 3 grandes missions article R 5132 112 l la diffusion de l information sur le risque de pharmacod pendance et d abus A cette fin nous r pondons aux professionnels de sant et au public qui s interrogent sur ces risques Cette information est galement donn e dans les bulletins que nous diffusons 2 le recueil et l valuation des cas de pharmacod pendance et d abus des substances psychoactives h ro ne stup fiants morphi
89. cteur Monique Durand Pr sidente du Conseil R gional de l Ordre des Pharmaciens de la r gion Lorraine et repr sentante de l Ordre National des Pharmaciens aupr s de la Commission Nationale Stup fiants et Psychotropes Mme le Docteur Val rie Gibaja Praticien Hospitalier au CEIP A de Nancy M le Professeur Jean Pierre Kahn Professeur des Universit s Praticien Hospitalier Chef de service de Psychiatrie et Psychologie clinique et responsable du CEIP A de Nancy FACULT DE PHARMACIE Ann e universitaire 2010 2011 DOYEN Francine PAULUS Vice Doyen Francine KEDZIEREWICZ Directeur des Etudes Virginie PICHON Pr sident du Conseil de la P dagogie Bertrand RIHN Pr sident de la Commission de la Recherche Christophe GANTZER Pr sident de la Commission Prospective Facultaire Jean Yves JOUZEAU Responsable de la Cellule de Formations Continue et Individuelle B atrice FAIVRE Responsable ERASMUS Responsable de la fili re Officine Responsables de la fili re Industrie Responsable du Coll ge d Enseignement Pharmaceutique Hospitalier Responsable Pharma Plus E N S I C Responsable Pharma Plus E N S A LA DOYENS HONORAIRES Chantal FINANCE Claude VIGNERON PROFESSEURS EMERITES Jeffrey ATKINSON Marie Madeleine GALTEAU G rard SIEST Claude VIGNERON PROFESSEURS HONORAIRES Roger BONALY Pierre DIXNEUF Th r se GIRARD Maurice HOFFMANN Michel JACQUE Lucien LALLOZ Pierre LECTARD Vincent LOPPI
90. ctuer des d clarations quand cela s av re n cessaire Nous pouvons donc regretter l absence significative d augmentation du nombre d engagements la participation Cependant un pourcentage lev de bonnes intentions nous permet d esp rer que les r pondants feront les d clarations n cessaires s ils rencontrent un cas de pharmacod pendance l information ayant t donn e avec les documents appropri s De plus 43 2 des r pondants seraient int ress s par une r union d information et une personne pr cise que c est uniquement par manque de temps qu elle n est pas int ress e 106 22 Questionnaires au sein des officines de Lorraine 2 2 1 Sujets r pondants Les sujets ayant r pondu n ont pas suffisamment pr cis leur identit pour tablir un comparatif des r pondants aux deux questionnaires Pharmacien assistant 7 12 3 3 8 1 Fonction Pharmacien titulaire 50 87 7 34 91 9 Non r pondants 2 1 Moins de 2000 habitants 12 20 3 10 27 8 Situ tion d 2000 5000 habitants 15 25 4 7 19 4 l officine 5000 100 000 habitants 30 50 8 16 44 4 Commune de Plus de 100 000 habitants 2 3 4 3 8 3 Non r pondants 0 2 54 27 45 8 14 37 8 55 7 11 9 4 10 8 D partement 57 10 16 9 11 29 7 88 15 25 4 8 21 6 Non r pondants 0 l 1 Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une
91. dance graves observ s sur ce territoire 39 43 CEIP Nancy Paris 90 Nantes Lyon Clermont Ferrand Poitiers Grenoble Bordeaux Marseille Toulouse Figure 7 Localisation des 13 CEIP A fran ais 43 35 2 3 2 Le CEIP A de Nancy et ses partenariats Le CEIP A de Nancy est localis au CHU l H pital Central de Nancy au 2 me tage du b timent d ophtalmologie Pavillon Bruillatre Balbatre Il est actuellement compos gt du Professeur Jean Pierre Kahn psychiatre PU PH chef de service gt du Docteur Val rie Gibaja pharmacien PH gt et de Madame Fr d rique Courteaux secr taire Figure 8 Champ d action du CEIP A de Nancy 49 Son champ d action couvre les cinq r gions du Nord Est Alsace Bourgogne Champagne Ardenne Franche Comt et Lorraine C est une unit fonctionnelle du Service de Psychiatrie et de Psychologie Clinique appartenant au p le Neurologie T te et Cou Il collabore activement avec deux autres quipes associ es au sein du CHU situ es galement l H pital Central qui sont ses centres correspondants associ s gt le CAP TV dirig par le Docteur Jacques Manel qui collabore la mise en vidence de comportements d viants gt le Laboratoire de Pharmacologie Clinique et Toxicologie dirig par le Professeur Patrick Netter qui contribue aux missions du CEIP A par la transmission de signalements et de donn es analytiques compl mentai
92. de mat riovigilance 15 11 Figure 3 Sch ma des diff rentes tapes sur lesquelles intervient la biovigilance 17 12 Figure 4 Fonctionnement du syst me national de r actovigilance 19 16 Figure 5 Fiche de d claration CIOMS pour les entreprises ou organismes 39 26 Figure 6 Le r seau de pharmacod pendance 43 29 Figure 7 Localisation des 13 CEIP A fran ais 43 35 Figure 8 Champ d action du CEIP A de Nancy 49 36 Figure 9 Le r seau de pharmacod pendance et ses outils 43 39 Figure 10 Recto de la fiche de d claration de pharmacod pendance 43 Figure 11 Verso de la fiche de d claration de pharmacod pendance 44 Figure 12 Score d valuation de la gravit de la pharmacod pendance cr par le CEIP A de Nantes Figure 13 D tecter une ordonnance suspecte document r alis par partenariat entre le CEIP A de Nancy et le CROP de Lorraine 59 iii ieeisreeersrnnsss 49 Figure 14 Prescription sur une ordonnance s curis e 64 52 Figure 15 Dispositif de recueil de donn es SINTES 78 68 Liste des tableaux Tableau 1 Plan de la campagne d information et des enqu tes men es intra et extra CHU 73 Tableau 2 Fonctions et statuts des sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du CHU 79 Tableau 3 Fonctions et statuts des sujets communs aux deux questionnaires intra CHU 80 Tableau 4 Statut des
93. dehors du cadre d un protocole m dical obtenu sur le march noir ou via internet par exemple il ne doit pas donner lieu au remplissage de la fiche sp cifique mais au remplissage d une fiche produit Il faudra mentionner tous les m dicaments et autres produits psychoactifs consomm s dans la semaine pr c dant le jour de l inclusion de l enqu te ou s il s agit d un patient en milieu carc ral dans la semaine pr c dant l incarc ration Ceci permet de constater d une part s il existe d j un protocole de substitution aux opiac s en cours et qui en est responsable centre sp cialis m decin g n raliste ou autre structure D autre part il est possible d observer quels sont les substances ou m dicaments consomm s et leur mode de consommation En effet les professionnels notifieront dans ces fiches la forme gal nique la voie d administration les modes d obtention principaux ou secondaires le d but de la consommation et son volution Il sera galement important de pr ciser l effet qui est recherch travers cette consommation les sympt mes l arr t du produit et les modalit s d usage usage simple abus d pendance L effet recherch peut tre positif pris pour l effet qu il engendre par exemple l euphorie substitutif pris pour remplacer les effets d un autre produit ou correctif pris pour am liorer les signes d sagr ables d un autre produit Le recueil e
94. dentiste ou sage femme ayant constat un cas de pharmacod pendance grave ou d abus d une de ces substances en fait la d claration imm diate au CEIP sur le territoire duquel ce cas a t constat Les d clarations sont faites sur la fiche de notification anonyme ci annex e http www centres pharmacodependance net declarations declaration phardep pdf qui doit tre retourn e par courrier ou par fax CEIP A du Nord Est 29 avenue du Mar chal de Lattre de Tassigny Pavillon Bruillatre Balbatre 54035 NANCY Cedex Tel 03 83 85 29 17 Fax 03 83 85 97 71 Mail ceip chu nancy fr Si vous ou l un de vos collaborateurs trices souhaite signaler un cas ou obtenir des informations com pl mentaires il est possible de nous contacter au CEIP sauf mercredi apr s midi TT am me an Doni a n m i a D ana ona n ao a l l I I l I I I l l l l i I l j l Nous souhaitons d velopper l efficacit de l outil NOT S Vous avez par votre activit un r le important I i I l I l I i I i l l I l i I l l I 1 Madame Courteaux secr taire 03 83 85 29 17 courteaux chu fr Docteur Gibaja pharmacien 03 83 85 26 34 gibaja chu nancy fr Professeur Kahn psychiatre 03 83 65 63 37 jp kahn chu nancy fr Annexe 6 A ER E nn W L A E de Ne de ne ci TRE EUR ee BULLETIN DE L ORDRE REGIONAL DES PHARMACIENS DE LORRAINE SEPTEMBRE 2010 10 3 155 Annexe 16 Mail envoy 527 p
95. du centre est donc primordiale Les sujets r pondants ne savent cependant pas qu ils peuvent obtenir des informations sur simple appel t l phonique il sera capital de le rappeler lors de futures campagnes Notre enqu te met en vidence que les m thodes les plus efficaces pour informer les professionnels de sant du CHU sont L Information du Jour et les mails Il sera donc pr f rable d utiliser ces moyens pour de futures communications d information Les taux de participation NOT S et DRAMES sont faibles que ce soit avant ou apr s la campagne d information Cependant entre les deux questionnaires ne se sont coul s que trois mois ce laps de temps est trop court pour constater une augmentation significative des d clarations Il sera int ressant d valuer si la participation est plus importante l avenir Il est positif de noter que 70 80 des professionnels de sant sont pr ts participer aux enqu tes et 40 sont int ress s par une r union d information Dans l avenir il serait essentiel de rappeler la n cessit des d clarations via l Information du jour et de planifier pour fin 2011 voire 2012 des r unions d information pour les personnels d sireux d en conna tre davantage 126 2 2 2 Pharmaciens officinaux Concernant les pharmaciens officinaux le taux de participation aux enqu tes est plus faible qu au CHU et ils sont peu nombreux avoir contact le CE
96. duits Psychotropes Illicites ou D tourn s de leur Utilisation 4 1 NOTS Notifications Spontan es Ce recueil permet de surveiller l volution de la consommation des psychotropes et d alerter les autorit s sanitaires sur l utilisation de nouveaux produits ou de nouvelles voies d administration et les associations potentiellement dangereuses 52 Il s agit d un syst me de recueil de notifications spontan es de pharmacod pendance ou d abus devant tre obligatoirement transmis l Afssaps pour les cas graves Ainsi cet outil est appel NOT S car il est bas sur la NOTification Spontan e 53 D apr s l article R5132 114 du Code de la Sant Publique tout m decin chirurgien dentiste pharmacien ou sage femme ayant constat un cas de pharmacod pendance grave ou d abus grave d une substance plante m dicament ou autre produit ayant un effet psychoactif l exclusion de l alcool thylique et du tabac doit en faire la d claration imm diate Cette derni re doit tre faite au CEIP A sur le territoire duquel ce cas a t constat Tout autre professionnel de sant ou toute personne dans le cadre de son exercice professionnel ayant eu connaissance d un tel cas peut galement en informer le CEIP A sur le territoire duquel ce cas a t constat Toute pr somption d abus de d tournement d utilisation d une substance psychoactive et de pharmacod pendance ou toute consommation jug e probl matique peut
97. e Addictovigilance Poster du 6 me atelier de la Pharmacod pendance Biarritz 25 26 Octobre 2010 44 Journal Officiel de la R publique Article R5132 103 du Code de la Sant Publique http www legifrance gouv fr affichCode do idSectionTA LEGISCTAO00006196621 amp cidTexte LEGIT EXTO00006072665 amp dateTexte Consultable en ligne Consultation 25 Ao t 2010 167 45 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Centres d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance CEIP bilan scientifique 2006 http www afssaps fr var afssaps_site storage original application Oc91baeb77ce84fca10241a549 6a9a82 pdf Consultable en ligne Consultation 25 Ao t 2010 46 Fusibet C La pr vention des abus et des m susages de substances m dicamenteuses ou non les Centres d Evaluation et d Information sur les Pharmacod pendances CEIP Th se de m decine Universit de Caen 1998 47 Journal Officiel de la R publique Article 7 du d cret n 99 249 du 31 Mars 1999 relatif aux substances v n neuses et l organisation de l valuation de la pharmacod pendance modifiant le Code de la Sant Publique http www legifrance gouv fr affichTexteArticle do jsessionid 6EB3F2A0EF6E6A6EA7A89F2B002CE1 D1 tpdjo06v_3 idArticle LEGIARTI000006723352 amp cidTexte Consultable en ligne Consultation 25 Ao t 2010 48 Journal Officiel de la R publique Article R5132 113 du Code de la Sant Publiqu
98. e C est une Unit Fonctionnelle du Service de Psychiatrie et de Psychologie Clinique Il collabore activement avec le Centre Antipoison et de Toxicovigilance CAP TV le Laboratoire de Pharmacologie Clinique et Toxicologie et le Centre R gional de Pharmacovigilance 143 Annexe 8 Bulletin de l Ordre des m decins de Meuse n 1 14 ann e de juin 2010 Le Centre d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance CEIP A du CHU de Nancy Hess Que sont les CEIP A Le Centre d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance du CHU de Nancy comme les 12 autres CEIP A recueille les cas de pharmacod pen dance d abus et d usage d tourn li s la prise de subs tances psychoactives et notifi s par les professionnels de sant Les CEIP A valuent ces cas et leurs enqu tes pr parent les travaux de la Commission Nationale des Stup fiants et Psychotropes CNSP Gr ce aux travaux des CEIP A la CNSP peut mettre l intention du ministre de la sant et du directeur g n ral de l AFSSAPS des avis sur le potentiel d abus des substances ou sp cialit s m di camenteuses et sur les mesures prendre modification des Conditions de Prescription et de D livrance inscription sur la liste des stup fiants Qui sommes nous Le CEIP Addictovigilance CEIP A de Nancy couvre les 5 r gions du Nord Est Alsace Bourgogne Champagne Ardenne F
99. e Lorraine Afin d obtenir des r ponses statistiquement les plus significatives possibles il tait n cessaire de contacter le plus grand nombre de personnes possible Nous avons utilis un questionnaire r alis avec le logiciel Word envoy en pi ce jointe nos mails pour les questionnaires au sein du CHU alors que pour le questionnaire officinal nous avons utilis le logiciel Google Documents Le questionnaire Word envoy au personnel du CHU a pu tre rempli directement par saisie informatique en cochant les cases ou en saisissant du texte dans les zones pr vues cet effet Il pouvait galement tre imprim pour tre renvoy par courrier ou par fax S il tait retourn par mail il tait n cessaire de renvoyer le questionnaire rempli en pi ce jointe l adresse courriel de Madame Courteaux secr taire du CEIP A de Nancy L outil Google Document nous a permis de r aliser un questionnaire selon des crit res d finis et d envoyer un lien par mail sur lequel il suffisait de cliquer pour acc der au questionnaire Ensuite le remplissage se faisait en cochant les cases ou en remplissant les zones de textes pr vues cet effet A la fin du questionnaire un clic sur Envoyer permettait que les r ponses soient prises en compte Les r ponses envoy es taient automatiquement enregistr es dans un tableau Le tableau suivant r capitule le plan de campagne que nous avons suivi 272 DETTES 29 mars
100. e modifi par D cret n 2007 157 du 5 F vrier 2007 http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do jsessionid 6D40A78E420E4659EEDADF7E0B240 7E6 tpdjo09v_3 idArticle LEGIARTI000006915743 amp cidTexte LEGITEXTO00006072665 amp dateTexte Consultable en ligne Consultation 25 Ao t 2010 49 Association Fran aise des CEIP CEIP http www centres pharmacodependance net nancy index html Consultable en ligne Consultation 25 Ao t 2010 50 Journal Officiel de la R publique Article R5132 112 du Code de la Sant Publique modifi par D cret n 2008 87 http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do cidTexte LEGITEXT000006072665 amp idArticle LE GIARTI000018043019 amp dateTexte Consultable en ligne Consultation 25 Ao t 2010 51 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant et Association fran aise des CEIP A et centres correspondants Bonnes pratiques d Addictovigilance 2010 Valid en attente de publication au J O 52 Moracchini C Les outils pharmaco pid miologiques des CEIP Addictovigilance 1 Janvier 2010 http www observation pharmacodependance org spip php article38 Consultable en ligne Consultation 10 Janvier 2011 53 Association Fran aise des CEIP Outils http www centres pharmacodependance net outils index html Consultable en ligne Consultation 10 Janvier 2011 168 54 CEIP A de Caen et Nantes Nord Ouest D pendance Bulletin des CEIP A de Caen et Nantes
101. e que sont les Notifications Spontan es NOT S Cet outil permet le recueil et l valuation des signalements spontan s des cas d abus ou de pharmacod pendances IL doit servir de signal d alarme concernant les nouveaux cas de d tournements d usage ou les nouvelles tendances de consommation et ainsi permettre la mise en vidence de signaux mergents HOPITAL CENTRAL 29 avenue du Mar chal de Lattre de Tassigny C O N 34 54035 NANCY CEDEX France T l 00 33 0 3 83 85 85 85 141 Nous souhaitons d velopper l efficacit de l outil NOT S Vous avez par votre activit un r le important dans la prise en charge de complications li es aux abus et m susages de diverses substances et donc dans le signalement des conduites et des produits risques C est pourquoi nous nous adressons vous aujourd hui pour solliciter votre participation et celle de votre quipe la d claration des v nements en relation avec un abus un m susage ou une pharmacod pendance dont vous pouvez avoir connaissance Comment nous signaler ces cas Article R 5219 13 du d cret du 31 mars 1999 tout m decin chirurgien dentiste ou sage femme ayant constat un cas de pharmacod pendance grave ou d abus d une de ces substances en fait la d claration imm diate au CEIP sur le territoire duquel ce cas a t constat Les d clarations sont faites sur la fiche de notification anonyme ci annex e http www centr
102. e substitution aux opiac s De plus ils disposent d informations concernant l tat sanitaire et les besoins de sant des usagers Cette enqu te a donc t mise en place pour pallier ce manque Il s agit d un syst me de recueil informatis et annuel de cas de pharmacod pendance ou d abus aux substances psychoactives dont les notificateurs concern s sont des m decins de ville Cet outil est donc appel OPEMA car il s agit d une Observation des Pharmacod pendances En M decine Ambulatoire 67 68 OPEMA est un programme soutenu par l Afssaps et l OFDT Il est financ par la MILDT et a obtenu l accord de l Ordre des M decins pour sa r alisation Un comit de pilotage est ainsi charg de surveiller que le d roulement du programme est conforme aux attentes Il r unit le responsable de l Unit Stup fiants et Psychotropes de l Afssaps le pr sident de la MILDT le directeur de l OFDT le pr sident du comit technique des CEIP A ou leurs repr sentants ainsi que le responsable du programme Cette enqu te annuelle mise en place en 2008 se d roule sur tout le mois de novembre L enqu te est nationale puisque les 13 CEIP A de France y participent tous la m me p riode 69 57 Dans chaque CEIP A un correspondant OPEMA a t d sign et ce dernier est charg de recruter les m decins qui participeront Le recrutement doit se faire de mani re avoir une bonne repr sentativit en te
103. ec 12 7 de r pondants puis les MCU PH avec 12 1 qui sont les plus nombreux r pondre Ils sont suivis ensuite par les PH avec 10 1 de r pondants Concernant la fonction les m decins sont les r pondants majoritaires de l tude mais il y a un plus grand nombre de m decins au CHU que de pharmaciens S il est vrai que les m decins sont plus concern s pour signaler des situations cliniques il est cependant important que les pharmaciens connaissent les CEIP A et les fiches de d clarations pour pouvoir r pondre aux questions des m decins voire les accompagner dans leur d marche de d claration Notons dans les r ponses que certaines personnes se consid rent comme non concern es par l addictovigilance page ci contre Il est vrai que les pharmaciens au CHU ont des missions pr cises et ce sont plus souvent les m decins qui sont concern s par les cas d abus ou de d pendance qui connaissent la situation et qui sont en mesure de remplir les fiches de d claration De m me il est vrai que certains sp cialistes rencontrent moins de cas de pharmacod pendance d clarer un p diatre aura effectivement peu de cas d clarer Les m decins biologistes m me s ils effectuent des dosages de substances sont effectivement peu aptes d clarer des cas d abus ou de d pendance car ils n ont pas de contacts avec les patients et ne connaissent donc pas la situation Les m decins bact riologistes sont effectivement moi
104. el_securite_sanitaire pdf Consultable en ligne Consultation 26 Septembre 2010 28 Journal Officiel de la R publique Article L1333 1 du Code de la Sant Publique modifi par Loi n 2001 398 du 9 Mai 2001 http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do jsessionid 35F9081FC9CC5BBB443C329186DFFE 90 tpdjo07v_3 idArticle LEGIARTIO00006686648 amp cidTexte Consultable en ligne Consultation 26 Septembre 2010 29 Journal Officiel de la R publique Article L1333 11 du Code de la Sant Publique modifi par Ordonnance n 2010 177 du 23 F vrier 2010 http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do cidTexte LEGITEXTO00006072665 amp idArticle LE GIARTI000006686692 amp dateTexte Consultable en ligne Consultation 26 Septembre 2010 30 Journal Officiel de la R publique Article L1333 3 du Code de la Sant Publique modifi par LOI n 2009 879 du 21 Juillet 2009 http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do cidTexte LEGITEXT000006072665 amp idArticle LE GIARTI0O00006686654 amp dateTexte amp categorieLien cid Consultable en ligne Consultation 26 Septembre 2010 31 Journal Officiel de la R publique D cret n 99 841 du 28 Septembre 1999 portant organisation de la toxicovigilance et modifiant le Code de la Sant Publique http www hosmat eu decrets d99 841 htm Consultable en ligne Consultation 27 Septembre 2010 32 Ferrari L Cours de troisi me ann e Toxicologie Facult de Pharmacie de Nanc
105. ent qu ils peuvent contacter les CEIP A contre 37 2 au second questionnaire Les personnes ayant vu le premier questionnaire ont apparemment retenu suite la question Savez vous que vous pouvez obtenir des informations pratiques sur les probl mes de pharmacod pendance sur simple appel au CEIP A qu ils peuvent se renseigner aupr s du CEIP A C est un point positif car ce sera peut tre un r flexe d appeler le CEIP A s il ya des cas d abus ou de d pendance 13 personnes disent avoir d j contact le CEIP A de Nancy au premier questionnaire mais concernant une des personnes il semble s agir d une erreur car elle ne conna t pas les CEIP A Suite une v rification les 12 autres personnes d clarant avoir d j contact ce centre lont effectivement fait Au second questionnaire 7 personnes disent avoir contact le CEIP A de Nancy et apr s v rification elles lont r ellement fait Il s est coul environ trois mois entre les deux questionnaires et il n y a pas eu n cessairement besoin d appeler le CEIP A dans ce laps de temps Parmi les 50 sujets ayant r pondu aux deux questionnaires il semble illogique que 8 personnes l aient contact au premier et seulement 5 au second Un sujet a dit par erreur avoir contact le CEIP A alors qu il ne les connait pas Il r pond au second questionnaire qu il ne l a pas fait Deux autres personnes r pondent avoir pris contact avec le CE IP A au premier
106. eptembre 2010 Annexe 16 Ce mail reprend les m mes informations que celles envoy es dans le courrier adress aux chefs de service au sein du CHU le 21 avril 2010 rip Second questionnaire Annexes 14 et 18 Le second questionnaire envoy le 8 juillet 2010 au CHU et le 19 octobre 2010 aux officines comportait 13 questions pour le CHU contre 15 pour les officinaux Les questions taient les m mes que celles des premiers questionnaires concernant la connaissance des CEIP A et le statut professionnel des personnes ayant r pondu mais nous avons rajout 3 questions pour le CHU et 2 pour les officines Une de ces questions permettait d valuer par quels moyens d information les professionnels de sant avaient eu connaissance de l existence du CEIP A Une autre permettait de savoir s ils seraient int ress s par une r union d information La troisi me question sp cifique au CHU renseignait s ils avaient consult la rubrique Mesdocs de l intranet du CHU Cependant suite un souci informatique tous les professionnels de sant du CHU de la liste n ont pas re u le questionnaire et celui ci a donc t renvoy le 5 ao t 2010 1 3 Analyse des donn es Les r ponses recueillies via les quatre questionnaires ont t transcrites dans des tableaux Excel Le service de statistiques de la Facult de M decine de Nancy et plus particuli rement Madame le Docteur Empereur a r alis les calculs de statistiques Les
107. era des signes vocateurs d une prise de substance benzodiaz pines hypotonie troubles de la vigilance amn sie neuroleptiques ou histaminiques s datifs anticholinergiques troubles de la vigilance syndrome atropinique d opiac s myosis de LSD di thylamide de l acide lysergique d lire hallucinations de GHB confusion amn sie de signes de violence et des indices mat riels vocateurs d sordre vestimentaire perte de carte bancaire de ch quier Il est important que les victimes soient orient es correctement dans les plus brefs d lais pour r aliser ces examens afin que les signes cliniques soient constat s et que les pr l vements soient effectu s rapidement apr s la prise de la substance Le m decin suite l interrogatoire et l examen clinique complet pourra remplir une partie de la fiche de recueil En effet la fiche comporte une partie Renseignements sur la victime dans lequel le m decin pr cisera l origine du cas date et heure des faits et prise en charge la description du sujet la nature de l infraction et la description du ou des agresseurs puis une partie Anamn se et circonstances de l agression qui comporte galement une partie destin e recueillir les informations de l examen clinique avec par exemple l tat de conscience de la victime l amn sie le comportement g n ral La derni re partie Analyses toxicologiques ne pourra t
108. es pharmacodependance net declarations declaration phardep pdf qui doit tre retourn e par courrier ou par fax CEIF A du Nord Est 29 avenue du Mar chal de Lattre de Tassigny Pavillon Bruillatre Balbatre 54035 NANCY Cedex Tel 03 83 85 29 17 Fax 03 83 85 97 71 Mail ceip chu nancy fr Si vous ou l un de vos collaborateurs trices souhaite signaler un cas ou des informations compl mentaires il est possible de nous contacter au CEIP sauf mercredi apr s midi Docteur Gibaja 03 83 85 26 34 v gibaja chu nancy fr Madame Courteaux secr taire 03 83 85 29 17 f courteaux chu nancy fr Nous sommes pr ts venir vous rencontrer dans votre service pour pr senter le CEIP et ses missions En vous remerciant tr s sinc rement de votre collaboration et participation nous vous prions de croire Cher e Coll gue Cher e Ami e Madame Monsieur en l assurance de nos meilleures salutations Pr Jean Pierre KAHN Dr Val rie GIBAJA Chef de service Pharmacien Attach 142 Annexe 7 Bulletin n 17 de l Ordre des m decins de Meurthe et Moselle de juin 2010 z r gion VOS ressources professionnelles en LE CENTRE D VALUATION ET D INFORMATION SUR LA PHARMACODEPENDANCE ET D ADDICTOVIGILANCE Comme les douze autres CEIP A le Centre d valuation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addicto vigilance du CHU de Nancy recueille les cas de pharmaco d pendance d abus et d usage d
109. es Materiovigilance Materiovigilance offset 0 Consultable en ligne Consultation 26 Septembre 2010 16 HosmaT Biovigilance http www hosmat eu som15 htm Consultable en ligne Consultation 23 Ao t 2010 17 Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant Biovigilance http www afssaps fr Activites Biovigilance Biovigilance 28offset 29 0 Consultable en ligne Consultation 27 Ao t 2010 164 18 Journal Officiel de la R publique Article R1211 46 modifi par d cret 2007 1110 du 17 Juillet 2007 du Code de la Sant Publique http www legifrance gouv fr affichCode do idSectionTA LEGISCTAO00006196187 amp cidTexte LEGIT EXTO00006072665 amp dateTexte Consultable en ligne Consultation 27 Ao t 2010 19 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant R actovigilance http www afssaps fr Activites Reactovigilance Reactovigilance offset 0 Consultable en ligne Consultation 27 Ao t 2010 20 DRASS DDASS Midi Pyr n es La r actovigilance http midi pyrenees sante gouv fr santehom vsv vigilanc reacto reacto_1 htm Consultable en ligne Consultation 28 Ao t 2010 21 DRASS DDASS Aquitaine R actovigilance http aquitaine sante gouv fr pageshtm sante reactovigilance htm Consultable en ligne Consultation 28 Ao t 2010 22 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Cosm tovigilance http www afssaps fr Activites Cosmeto
110. es professionnels de sant avant et apr s sa r alisation Une premi re enqu te a donc permis un bilan de la situation avant la communication d informations et la seconde devrait permettre de mesurer l impact qu a eu cette campagne Dans une premi re partie nous resituerons la place des diff rents syst mes de vigilance qui existent en France puis nous d taillerons plus particuli rement la pharmacod pendance et l addictovigilance Nous verrons en particulier ce qu est le r seau des CEIP A ainsi que leurs missions et leurs outils Dans une seconde partie nous d taillerons les plans de campagne men s au CHU de Nancy et ceux men s aupr s des officines de Lorraine Nous pr senterons et discuterons les r sultats des enqu tes r alis es avant et apr s les campagnes d information sur les CEIP A I Organisation des vigilances en France place des CEIP A 1 Les diff rents syst mes de vigilance l G n ralit s sur les syst mes de vigilance En m decine il existe toujours une possibilit de risque th rapeutique et de tout temps importance a t de garantir aux patients le moins de risques possibles Ainsi on retrouve d j cette id e dans le trait d Hippocrate de 410 avant J sus Christ Le but de la m decine y est d fini comme Avoir dans les maladies deux choses en vue tre utile ou du moins ne pas nuire Il s agit du principe de primum non nocere c est di
111. es receveurs Figure 3 ci dessous Un des tests importants est par exemple celui du d pistage de maladies transmissibles afin de ne pas contaminer les receveurs 17 Pre K i Collecte Conservation Cession Suivi m dical Pr paration Transport Exportation des patients D Selection des Transformation importation Attribution donneurs Fabrication Distribution R partition Greffe Administration Figure 3 Sch ma des diff rentes tapes sur lesquelles intervient la biovigilance 17 12 Le signalement de tout incident et de tout effet ind sirable doit tre fait sans d lai par les professionnels de sant les d tectant au correspondant local de biovigilance de son lieu d exercice ou la cellule de biovigilance de l Afssaps Selon l article R1211 46 du Code de la Sant Publique tout professionnel de sant ainsi que tout professionnel intervenant dans les activit s de fabrication transformation pr paration conservation distribution cession importation ou exportation de produits th rapeutiques annexes ou de dispositifs m dicaux incorporant des l ments et produits du corps humain doivent effectuer ces signalements Tout professionnel cit pr c demment et exer ant dans un tablissement ou une structure disposant d un correspondant local de biovigilance et qui a la connaissance de la survenue d un incident ou d un risque d effet ind sirable le signale sans d lai ce corres
112. es substances plantes m dicaments ou autres produits notamment en renseignant les diff rents professionnels concern s et en participant leur formation 4 De contribuer la recherche sur le risque de pharmacod pendance et d abus de ces substances plantes m dicaments ou autres produits 5 De conduire les enqu tes et travaux demand s par le directeur g n ral de l Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant 6 De remplir aupr s des tablissements de sant et notamment de leurs instances consultatives sp cialis es une mission d expertise et de conseil 50 37 Ainsi les CEIP A recueillent les cas de pharmacod pendance d abus et d usage d tourn de substances psychoactives qui sont notifi s par les professionnels de sant et les valuent Les r sultats permettent d appr cier le potentiel d abus et de pharmacod pendance des substances en cause et de les signaler pour permettre aux pouvoirs publics de prendre les mesures appropri es Leurs enqu tes pr parent les travaux de la CNSP En effet gr ce aux rapports des CEIP A la CNSP peut mettre l intention du ministre de la sant et du directeur g n ral de l Afssaps des avis sur le potentiel d abus des substances ou sp cialit s m dicamenteuses et sur les mesures prendre inscription sur la liste des substances class es comme stup fiants ou psychotropes retrait du march d un m dicamen
113. et 1 3 centim tres de c t le premier carr se situant dans le second Ces carr s sont destin s aux professionnels de sant pour leur permettre d indiquer le nombre de sp cialit s m dicales prescrites Les carr s sont situ s 2 centim tres du coin inf rieur droit de l ordonnance et dans une direction faisant un angle de 45 degr s avec le coin Les contours du carr sont r alis s l aide de mucro lettres formant l expression ordonnance s curis e r p t e autant de fois que n cessaire pour r aliser les contours des carr s avec l insertion d un motif de caduc e entre chaque expression gt un num ro correspondant l identification de l ann e de l impression de l op rateur ayant vendu l ordonnance et de chaque commande d ordonnances la pr impression doit tre faite l encre bleue selon une teinte et une intensit conforme l chantillon de r f rence Elle doit rester facilement reconnaissable la lumi re sous l clairage naturel ou artificiel d une officine pendant au moins 18 mois apr s la pr impression 62 63 51 Prescripteur B n ficiaire nom pr nom arter mo adresse sexe ge Date de la qualit taille poids si n cessaire prescription n d identification pr impression en bleu d une tente et d une Docteur DUPONT Jacques intensit donn es 59600 LILVILR gt M decine g n rale D nomination commune le 09 11
114. et de leurs missions et renvoyait pour plus d informations la rubrique MESDOCS disponible via le portail intranet du CHU Ce portail est l outil de gestion lectronique documentaire du CHU auquel ont acc s tous les professionnels du CHU sur un ordinateur reli l intranet du CHU Ils peuvent donc d sormais y consulter ou y t l charger les missions et outils des CEIP A ainsi que la fiche de notification NOT S Le courrier aux chefs de services se terminait par un paragraphe expliquant l utilit de l outil NOT S et en quoi la participation des m decins ainsi que celle de leur quipe est importante Enfin il y tait rappel l article de loi qui rend la d claration de cas de pharmacod pendance obligatoire et la m thode suivre pour effectuer cette derni re Il tait propos que l quipe du CEIP A se rende dans les services qui le souhaiteraient pour une pr sentation d taill e du CEIP A La troisi me diffusion s est faite par l envoi d un mail 992 m decins et pharmaciens du CHU le 3 mai 2010 Ce mail comportait les m mes informations que le courrier papier envoy aux chefs de service Annexe 6 76 En compl ment de la campagne intra CHU une publication sur le CEIP A ses missions et ses outils plus particuli rement NOT S a t faite dans les bulletins de l Ordre des M decins et des Pharmaciens selon la chronologie suivante Bulletin r gional de l Ordre des Pharmaciens n
115. eut alerter l AFSSAPS Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant sur l utilisation de nouveau produits et ou de nouvelles voies d administration Objectifs g rer les conditions de prescription et de d livrance d une substance ou son inscription sur la liste des stup fiants L quipe du CEIP A r pond galement aux interrogations des professionnels de sant et du grand public sur les risques de pharmacod pendance et d abus Couvrant les r gions du Nord Est Alsace Bourgogne Champagne Ardenne Franche Comt et Lorraine le CEIP A collabore activement au CHU avec le Centre Antipoison et de Toxicovigilance le Laboratoire de Pharmacologie Clinique et Toxicologie et le Centre R gional de Pharmacovigilance En savoir voir la pi ce jointe Documentation du CEIP A pr sentation d taill e formulaire bulletins d information dans MESDOCS CLIQUEZ sur P le Sp cialit s m dicales 1 puis Psychiatrie et Psychologie clinique 140 Annexe 6 Courrier envoy aux chefs de clinique le 21 avril 2010 et par mail aux personnels du CHU le 3 mai 2010 CEIP Addictovigilance du Nord Est CENTRE D VALUATION ET D INFORMATION SUR LES PHARMACOD PENDANCES ET D ADDICTOVIGILANCE www chu nancy fr ceip chu nancy fr Professeur J P KAHN Chef de service T l 03 83 85 99 46 ip kahn chu nancy fr Professeur H LAMBERT Consultant T l 03 83 85 99 46 hlambet chu nancy fr Centre d Evaluation
116. fiants et Psychotropes qui s occupe des missions de pharmacod pendance au sein de l Afssaps L unit d addictovigilance de ce d partement assure galement le secr tariat de la Commission Nationale des Stup fiants et Psychotropes CNSP qui est une commission consultative Celle ci si ge aussi l Afssaps 39 Les missions de la CNSP sont d finies l article R 5132 103 du code de la sant publique gt Evaluer le risque de pharmacod pendance et d abus des substances plantes ou m dicaments et produits ayant un effet psychoactif et leurs cons quences pour la sant publique gt Proposer au ministre charg de la sant et au directeur g n ral de l Afssaps des enqu tes et travaux qu elle estime utiles l accomplissement de ses missions gt Donner des avis au ministre charg de la sant et au directeur g n ral de l Afssaps sur les mesures prendre pour pr server la sant publique dans le domaine de la lutte contre la pharmacod pendance ou l abus 44 30 La CNSP peut tre saisie par des commissions et services de l Afssaps et par des administrations et partenaires institutionnels de l Afssaps comme la Direction G n rale de la sant DGS la direction des sports la Mission Interminist rielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie MILDT l Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Aliments Afssa Par exemple la commission d AMM saisit la CNSP pour
117. gendarmerie Les chantillons sont analys s par les laboratoires de la police des douanes ou par l un des laboratoires de toxicologie des h pitaux partenaires du dispositif P H pital Fernand Widal Paris l H pital Salvator Marseille et le service de pharmacologie du CHU de Lille 78 Laboratoires d analyses nalyse chimique du Analyse physique produit du produit L usager dge Appellation Contenu suppose Prix Sere Eet cherches Disponibilita des reina z Voie d adniri Dur e desees autres produit vie r Nation Frodkimes d irin uantite consomm e Corsonmatons associ s Base de donn es SINTES Figure 15 Dispositif de recueil de donn es SINTES 78 68 Le dispositif SINTES est compos de deux parties SINTES VEILLE et SINTES OBSERVATION La veille a pour but d obtenir des informations sur les produits illicites circulants Le recueil repose sur des professionnels du domaine socio sanitaire travaillant aupr s d usagers de drogues Lorsqu un usager ou un de ses proches s adresse un professionnel et lui c de une partie de son produit celui ci pourra tre analys Ces analyses sont r alis es si le produit est suspect d avoir provoqu des effets ind sirables non habituels lorsqu il pr sente un caract re de nouveaut ou lorsque le suivi de la diffusion a t jug e n cessaire Dans ce cas le professionnel en relation avec les usagers prend contact avec le c
118. habitants Cansone omme de 2000 5000 habitants Dans one commune de moms de 2000 habitants 15 Dans quel d partement exercez vous 5 35 nt S7 58 Afin de valider vos r ponses cliquez sur envoyer En vous remerciant tres sinc rement de votre participation je vous prie d agr er Madame Momsieur l expression de mes respectueuses salutations Aurore Lesin 162 Bibliographie 1 Ulvoas A Les vigilances sanitaires dans un tablissement de sant tat des lieux actions et perspectives Coordination ou int gration dans une gestion globale des risques Th se de pharmacie Universit de Rouen 23 septembre 2004 2 Wikipedia Primum non nocere http fr wikipedia org wiki Primum_non_nocere Consultable en ligne Consultation 26 Ao t 2010 3 Dussere L Goldberg M et Salamon R Information m dicale Aspects D ontologiques Juridiques et de Sant Publique Springer Verlag Paris 1996 pp 167 177 Vol 8 Collection Informatique et Sant http www cybermeld jussieu fr Broussais InforMed InforSante Volumeg8 vol8pdf 8 19 pdf Consultable en ligne Consultation 20 Ao t 2010 4 Journal Officiel de la R publique Article L567 1 de la Loi n 93 5 du 4 Janvier 1993 du Code de la Sant Publique http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do jsessionid 678F630040881B4B7324A2B799EBD8 7A tpdjo08v_1 cidTexte LEGITEXTO00006072665 amp idArticle LEGIARTI000006693577 amp dateTexte Consultab
119. harmaciens d officines de Lorraine le 8 septembre 2010 Cher e coll gue Cher e ami e Madame Monsieur Cr s de mani re officieuse en 1990 circulaire de la DPHM l existence des CEIP A a t officialis e par le d cret n 99 249 du 31 mars 1999 relatif aux substances v n neuses et l organisation de la pharmacod pendance qui en pr cise les missions et les moyens Ainsi la France est devenue le seul pays europ en poss der un r seau de vigilance sp cialis dans l valuation du potentiel de d pendance et d abus des substances psychoactives m dicamenteuses ou non Les CEIP A sont implant s dans un tablissement public de sant et sont actuellement au nombre de treize Bordeaux Caen Clermont Ferrand Grenoble Lille Lyon Marseille Montpellier Nancy Nantes Paris Poitiers et Toulouse Le CEIP A de Nancy couvre les r gions Lorraine Alsace Bourgogne Franche Comt et Champagne Ardenne Assist s de centres correspondants ils assurent chacun la couverture d une zone Ils sont charg s de centraliser tous les cas d abus ou de pharmacod pendances graves observ s sur ce territoire c est dire mortels ou susceptibles de mettre la vie en danger ou d entra ner une invalidit ou une incapacit ou provoquant un prolongement d hospitalisation Ce r seau est compl mentaire celui de la pharmacovigilance et poss de le m me r le de veille en ce qui concerne l abus ou la pharmacod pendance Les missions des
120. icto vigilance CEIP A du CHU de Nancy comme les 12 autres CEIP A recueille les cas de pharmacod pendance d abus et d usage d tourn li s la prise de subs tances psychoactives et notifi s par les professionnels de sant Les CEIP A va luent ces cas et leurs enqu tes pr parent les travaux de la Commission Nationale des Stup fiants et Psychotropes CNSP Gr ce aux travaux des CEIP A la CNSP peut mettre l intention du ministre de la sant et du directeur g n ral de l AFS SAPS des avis sur le potentiel d abus des substances ou sp cialit s m dicamenteu ses et sur les mesures prendre modification des Conditions de Prescrip tion et de D livrance inscription sur la liste des stup fiants Qui sommes nous Le CElP Addictovigilance CEIP A de Nancy couvre les 5 r gions du Nord Est Alsace Bourgogne Champagne Ardenne Franche Comt Lorraine Localis l H pital Central au 2 tage du b timent d ophtalmologie pavillon Bruillatre Balbatre il est actuellement compos 5 e du Professeur Jean Pierre Kahn psychiatre PUPH chef de service e du Docteur Val rie Gibaja pharma cien praticien hospitalier e et de Madame Fr d rique Courteaux secr taire Le CEIP A est une Unit Fonctionnelle du Service de Psychiatrie et de Psychologie Clinique appartenant au p le des sp ciali t s m dicales Le CEIP A collabore activement avec 2 autres quipes asso
121. ifier via une rubrique sp cialement d di e la fin du questionnaire Lorsque les r ponses sont anonymes nous ne pouvons ni rechercher d informations suppl mentaires ni savoir si les sujets ont r pondu aux deux questionnaires En utilisant le logiciel Word la plupart des questionnaires sont renvoy s par mail ce qui permet d identifier les personnes et de les recontacter Cependant m me avec ce logiciel quelques questionnaires sont revenus par courrier anonyme 123 1 3 Utilisation de l outil internet et choix des mails Nous avons choisi de r aliser notre enqu te via l envoi de mails Cet outil permet de contacter un grand nombre de personnes cela ne co te rien et ne demande pas de temps particulier Cependant il est possible que tout en permettant de contacter de nombreuses personnes l utilisation des mails aurait restreint notre enqu te Il est possible que certains n utiisent pas leur adresse mail ou n aient pas forc ment r ussi utiliser le document Word ou le lien De m me beaucoup de mails sont envoy s aux professionnels que nous avons contact s nos mails ont donc peut tre t noy s dans les autres informations envoy es ces derniers Les professionnels de sant se seraient peut tre sentis plus concern s par un courrier papier mais au contraire ils auraient peut tre renonc renvoyer des questionnaires sous pli Ceci est en effet plus contraignant que de remplir une enqu te en ligne
122. igilance il faut se mettre en relation avec ces derniers Les CAPTV sont des services de centres hospitaliers et universitaires Ils assurent une r ponse t l phonique l urgence 24h 24h et apportent ainsi une aide au diagnostic la prise en charge et au traitement des intoxications Ils ont de cette mani re un r le d information aupr s du public et des professionnels de sant Ils assurent galement un suivi afin de conna tre l volution de la situation apr s une demande d information ou dans le cas de toute intoxication qui se produit dans leur zone d activit Comme toute vigilance l enregistrement l expertise et l exploitation des informations recueillies font partie des missions de la toxicovigilance De m me les CAP proposent et mettent en uvre des mesures de pr vention d alerte de formation et d information Ainsi ils peuvent g n rer une alerte lorsqu apparaissent un sympt me inattendu un produit nouveau des circonstances particuli res ou une augmentation de la fr quence d intoxication Les CAP peuvent galement tre les destinataires d une alerte en provenance des autorit s sanitaires Une autre mission est de r aliser des tudes sur la toxicit pour Homme de certains produits substances ou pollution Le d cret de 1996 pr voit la mise en place d un outil informatique de collecte et de traitement des informations recueillies par les centres de toxicovigilance Ce syst me
123. ils De m me notre campagne d information tait bas e sur la publication d articles dans le Bulletin de l Ordre des Pharmaciens de Lorraine envoy s aux pharmaciens inscrits l Ordre et disponible sur le site internet de l Ordre La question suivante nous permet de voir s ils connaissent r ellement les CEIP A Nous leur avons donc demand s ils pouvaient d crire en quelques mots ce dont il s agit 111 2 2 2 2 De quoi s agit 1l NON Ne peuvent pas d crire 3 13 6 1 7 8 D crivent en partie le r le ou les missions 0 0 1 7 8 du CEIP A Autres 1 4 5 0 0 OUI Ne peuvent pas d crire ou r ponse 1 4 5 3 23 1 vague Confusions avec pharmacovigilance ducation th rapeutique 3 13 6 0 0 Connaissent un outil Li 2 9 1 0 0 en particulier Connaissent totalement ou en partie les CEIP A 12 54 5 8 61 5 leur r le ou leurs missions Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 24 Description des CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine 112 Lorsque nous demandons aux r pondants s ils peuvent d crire en quelques mots les CEIP A il est surprenant de voir des personnes ayant affirm ne pas conna tre les centres y r pondre Les autres en g n ral ne peuvent pas d crire mais une personne nous r pond cependant qu i
124. intervention ne peut tre entreprise ou exerc e que si elle est justifi e par les avantages qu elle procure notamment en mati re sanitaire sociale conomique ou scientifique rapport s aux risques inh rents l exposition aux rayonnements ionisants auxquels elle est susceptible de soumettre les personnes 28 D apr s l article L1333 11 du Code de la Sant Publique Les professionnels pratiquant des actes de radiodiagnostic de radioth rapie ou de m decine nucl aire des fins de diagnostic de traitement ou de recherche biom dicale exposant les personnes des rayonnements ionisants ainsi que les professionnels participant la r alisation de ces actes la maintenance et au contr le de qualit des dispositifs m dicaux doivent b n ficier dans leur domaine de comp tence d une formation th orique et pratique initiale et continue relative la protection des personnes expos es des fins m dicales 29 19 Selon l article L1333 3 la personne responsable d activit s comportant un risque d exposition des personnes aux rayonnements ionisants est tenue de d clarer sans d lai l Autorit de S ret Nucl aire ASN et au repr sentant de l Etat tout incident ou accident susceptible de porter atteinte la sant des personnes par exposition aux rayonnements ionisants De m me les professionnels de sant participant au traitement ou au suivi de patients expos s des fins m
125. iode donn e les m decins pourront saisir les informations dans un formulaire informatique mis en ligne sur un site internet sp cifique opema org Elles seront ensuite enregistr es sur la base de donn es Les correspondants locaux pourront suivre l avancement des enregistrements 69 58 La fiche renseigner comporte un recueil d informations sociod mographiques ge sexe situation familiale logement situation professionnelle un recueil d informations concernant les substances psychoactives consomm es nature m dicaments substances illicites autres substances forme gal nique mode d obtention et un recueil d informations concernant l tat de sant tat bucco dentaire vaccinations maladies et les besoins de sant des usagers Les m decins peuvent inclure tout patient vu en consultation pour un motif li plus ou moins troitement un abus ou une d pendance durant la p riode de l enqu te et ou pr sentant des signes d abus ou de d pendance un produit illicite un m dicament psychotrope ou sous traitement de substitution Il existe un cas particulier les patients sous benzodiaz pines consultant leur m decin pour un simple renouvellement d ordonnance ou pour une adaptation posologique ne doivent pas tre inclus moins que le m decin veuille signaler un abus ou une d pendance c est dire s il juge que le m dicament a des
126. l ce cas a t constat Cette d claration peut tre r alis e sur papier libre ou l aide de la fiche de notification spontan e Toute consommation jug e probl matique peut faire l objet d une notification 39 40 Selon l article R 5132 115 du Code de la Sant Publique toute entreprise ou organisme exploitant un m dicament ou des substances ou plantes ayant un effet psychoactif d clare imm diatement tout cas de pharmacod pendance grave ou d abus grave de ce m dicament ou produit dont il a connaissance au directeur g n ral de l Afssaps Cette d claration se fera l aide d une fiche CIOMS Council for International Organizations of Medical 39 41 27 1 12 2 Le r seau de pharmacod pendance Le syst me fran ais d valuation de la pharmacod pendance a t cr en 1990 suite la circulaire minist rielle DPHM 03 09 01 Direction de la Pharmacie et du M dicament du 1 octobre 1990 Elle a t officialis e et d finie par le d cret n 99 249 du 31 mars 1999 dans les articles R 5132 97 R 5132 116 Ce dispositif repose sur un r seau national de centres sp cialis s appel s CEIP A 39 Selon l article R 5132 99 du Code de la Sant Publique Le syst me national d valuation de la pharmacod pendance comprend gt l Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant gt la Commission Nationale des Stup fiants et des Psychotropes mentionn e l article
127. l s agit de r pertorier toutes les addictions mieux les comprendre et proposer des solutions Parmi les personnes ayant r pondu conna tre les CEIP A il est d cevant de voir que certaines ne peuvent malgr tout pas d crire en quelques mots Certaines donnent de vagues r ponses suivi des d pendances Les r ponses aux questionnaires ont confirm le fait qu il existe de r elles confusions entre les vigilances En effet 2 personnes ont confondu l addictovigilance avec la pharmacovigilance L une des personnes r pond qu il s agit du suivi de comportements d addiction vis vis de certains m dicaments et pharmacovigilance Enfin une personne confond avec l ducation th rapeutique et le conseil il s agit d une information vis e d ducation th rapeutique le but est d informer les patients sur leur traitement et de favoriser l observance de ce m me traitement Au second questionnaire nous n avons pas not de confusions peut tre est ce d au plus faible effectif de r pondants ou au fait que la campagne d information a permis de repr ciser ce que sont les CEIP A Certaines personnes ne connaissent qu un outil des CEIP A il s agit des ordonnances falsifi es ce qui correspond l outil OSIAP qui est le plus utilis par les pharmaciens d officine Les personnes qui connaissent totalement ou en partie les CEIP A repr sentent respectivement pour le premier et le second questio
128. la r glementation en vigueur Pr paration magistrale tout m dicament pr par selon une prescription m dicale destin e un malade d termin soit extemporan ment en pharmacie soit dans les conditions pr vues l article L 5125 1 ou l article L 5126 2 131 Psychotrope un psychotrope est une substance psychoactive pouvant faire l objet d une pharmacod pendance d un abus ou d un usage d tourn Au sens pharmacologique un psychotrope est une substance chimique qui agit sur le syst me nerveux central en induisant des modifications de la perception des sensations de l humeur ou de la conscience Les psychotropes sont notamment utilis s dans le traitement de la douleur de l anxi t ou de l insomnie Au sens r glementaire les psychotropes figurent sur une liste cr e par une convention tablie au niveau international dans le cadre des Nations Unies Convention de 1971 En France la r glementation actuelle reprend cette classification et pr cise par ailleurs les substances n cessitant une surveillance particuli re au niveau national Le classement repose sur une valuation du potentiel d abus et de d pendance et du risque pour la sant publique au regard de l int r t th rapeutique L objectif de ces dispositions est de limiter leur usage aux seules fins m dicales et scientifiques et d encadrer leur utilisation afin d viter tout abus ou d tournement vers le trafic illici
129. lcoo l ou le tabac mais galement pour l une les jeux vid o 114 La majorit des r pondants a cependant pu r pondre correctement la question en d crivant comme th matiques abus d pendance toxicomanie addiction et certains ont d crit plut t les r les et missions des CEIP A 2 2 2 4 Informations et contact Savez vous que vous Non 45 76 3 25 71 4 pouvez obtenir des informators aur Oui 14 23 7 10 28 6 simple appel Non 0 3 r pondants Avez vous d j Non 54 94 7 32 91 4 contact le CEIP A l Oui 3 5 3 3 8 6 de Nancy Non 2 3 r pondants Avez vous d j Non 59 100 35 100 contact le CEIP A d zoian Oui une autre r gion Non 0 3 r pondants Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 26 Contact et demande d information au CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine 115 Les sujets sachant qu ils peuvent obtenir des informations sur simple appel au CEIP A sont plus nombreux au second questionnaire mais avec les faibles effectifs il est difficile d mettre une hypoth se Ils ont pu en prendre connaissance par les diff rents moyens d information ou par voie indirecte par le premier questionnaire Les pharmaciens d officine ne sont pas nombreux avoir contact le CEIP A de Nancy Ceux qui ont affirm l
130. le Les fabricants des produits de tatouages ou leurs repr sentants doivent d clarer la DGCCRE tout effet contraire l obligation de s curit des produits de tatouage Ils doivent tenir disposition de l Afssaps les effets ind sirables relev s pour chaque produit ainsi que la composition du produit sur demande motiv e du directeur de l Afssaps 25 26 18 1 9 La radiovigilance La radiovigilance a pour objet la surveillance de tout v nement significatif susceptible de porter atteinte la sant d un patient d un utilisateur ou d un tiers par exposition aux rayonnements ionisants utilis s des fins m dicales dentaires de biologie humaine et de recherche biom dicale Il peut s agir par exemple de radiographie scanner scintigraphie ou radiobiologie 27 La radiovigilance a pour but de gt limiter au strict n cessaire la quantit de rayonnement d livr gt surveiller les personnes expos es patients et personnel notamment en surveillant les doses re ues par chacun gt prendre les mesures indispensables en cas de d passement des doses La dosim trie passive pour tous les agents susceptibles de travailler en atmosph re contr l e a t rendue obligatoire par l arr t du 19 avril 1968 puis la radiovigilance a t mise en place par le d cret n 86 1103 du 2 octobre 1986 1 D apr s l article L1333 1 du Code de la Sant Publique une activit nucl aire ou une
131. le 29 mars 2010 992 professionnels de sant du CHU qu ils soient m decins ou pharmaciens et qu ils soient PU PH MCU PH PH attach s ou assistants chefs de clinique Il a t envoy aux 527 pharmaciens d officines pr sents dans la liste du CROP de Lorraine le 28 juin 2010 Cependant un souci informatique nous a contraints adresser de nouveau un message avec le questionnaire aux officinaux le 1 juillet 2010 75 Campagne d information Notre campagne d information avait pour but d informer les professionnels de sant qui ne connaissent pas ou peu les CEIP A sur ce r seau d addictovigilance ses missions et ses outils Nous avons choisi d orienter celle ci sur l importance des d clarations aupr s de ce r seau et donc sur l outil NOT S e nformation au sein du CHU La premi re diffusion du 8 avril 2010 s est faite par l interm diaire de la rubrique Info du jour sur l intranet du CHU Cette information a permis de faire conna tre les CEIP A par une pr sentation rapide et d expliquer ce qu est l outil NOT S ses objectifs et comment l utiliser Annexe 5 La seconde diffusion s est faite par envoi d un courrier papier 81 chefs de service du CHU du CTO maintenant renomm Centre chirurgical Emile Gall et de la Maternit R gionale de Nancy le 21 avril 2010 Annexe 6 Ce courrier comportait un bref historique de la pharmacod pendance une pr sentation des CEIP A
132. le en ligne Consultation 20 Ao t 2010 5 Journal officiel de la R publique Article L 5672 de la loi n 96 452 du Code de la Sant Publique http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do jsessionid F510EDE5BA29EF076869C0E45D8C512 C5 tpdjo03v_1 cidTexte LEGITEXTO00006072665 amp idArticle LEGIARTI000006693581 amp Consultable en ligne Consultation 20 Ao t 2010 6 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Coordination des vigilances http www afssaps fr Activites Coordination des vigilances Coordination des vigilances offset 0 Consultable en ligne Consultation 20 Ao t 2010 7 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Pharmacovigilance http www afssaps fr Activites Pharmacovigilance Organisation de la pharmacovigilance nationale offset 0 Consultable en ligne Consulation 26 Ao t 2010 8 Journal Officiel de la R publique Article L 5121 1 du Code de la Sant Publique modifi par l Ordonnance n 2010 177 du 23 f vrier 2010 http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do cidTexte LEGITEXTO000006072665 amp idArticle LE GIARTI000006689870 amp dateTexte amp categorieLien cid Consultable en ligne Consultation 26 Ao t 2010 163 9 Centre r gional de pharmacovigilance d Angers Historique de la pharmacovigilance http ead univ angers fr pharmaco pharmacovigilance historique1 htm Consultable en ligne Consultation 26 Ao t 2010 1
133. lements obligatoires au directeur g n ral de l Afssaps sans d lai et les signalements facultatifs selon une p riodicit trimestrielle Ils doivent galement informer les fabricants concern s des faits ainsi que les vigilances ou structures pouvant tre concern es Agence de la Biom decine s il s agit de dispositifs m dicaux utilis s pour de la biom decine CRPV s ils sont destin s l administration de m dicaments ou incorporant une substance consid r e comme un m dicament correspondant local d h movigilance s ils sont utilis s pour des produits d riv s du sang 15 10 Le signalement se fait directement aupr s du directeur g n ral de l Afssaps dans les autres cas Figure 2 en particulier lorsqu il s agit de signalements effectu s par les professionnels de sant exer ant titre lib ral et par les fabricants ou leurs mandataires Lorsque le directeur g n ral de l Afssaps re oit une d claration d incident ou risque d incident mettant en cause un dispositif ayant entra n ou susceptible d entra ner le mort ou la d gradation grave de l tat de sant il doit en informer le ou les fabricants concern s Il doit galement proc der une valuation si possible conjointement avec le fabricant du dispositif en cause et si besoin prendre les mesures appropri es suspendre la fabrication le conditionnement effectuer des retraits du march diffusion de mises en garde ou pr cautio
134. lt ration des caract ristiques ou des performances d un dispositif m dical gt de toute indication erron e omission ou insuffisance dans la notice d instruction le mode d emploi ou le manuel de maintenance Les tiers sont des personnes qui ne sont ni fabricants ni mandataires des fabricants ni utilisateurs des dispositifs m dicaux ni des patients Des correspondants locaux de mat riovigilance doivent tre d sign s par tout tablissement qui utilise ou d livre des dispositifs m dicaux et figurant sur une liste arr t e par le directeur g n ral de l Afssaps De m me tout fabricant de dispositifs m dicaux ou son mandataire doit d signer un correspondant de mat riovigilance Une fois d sign s les noms des correspondants doivent tre transmis au directeur g n ral de l Afssaps Un outil permet de d terminer si l incident doit ou non tre signal l Afssaps et selon quelle proc dure il s agit de l arbre d cisionnel plac en seconde page du formulaire de d claration de mat riovigilance Le signalement Figure 2 se fait aupr s des correspondants locaux de mat riovigilance lorsque ces signalements sont effectu s par des utilisateurs ou des tiers qui exercent leurs fonctions dans des tablissements de sant syndicats interhospitaliers ou groupements de coop ration sanitaire qui utilisent ou d livrent des dispositifs m dicaux Les correspondants locaux doivent transmettre les signa
135. maciens officinaux de Lorraine le 28 juin 2010 Madame Monsieur Je suis tudiante en fin de cinqui me ann e la facult de pharmacie de Nancy et vous contacte dans le cadre de ma th se Celle ci a pour but d estimer l impact d une campagne d information aupr s des professionnels de sant sur le Centre d Evaluation et Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance CEIP A de Nancy J effectue cette th se sous la direction de Madame le Docteur Gibaja et de Monsieur le Professeur Kahn Dans un premier temps j ai mis en place une enqu te aupr s des professionnels du CHU de Nancy mais je souhaiterais largir cette tude aupr s des pharmaciens d officine en Lorraine Ainsi afin de r aliser cette estimation je vous serais vivement reconnaissante si vous acceptiez de r pondre mon questionnaire Vous pouvez y acc der en cliquant sur le lien ci dessous http spreadsheets google com viewform formkey dENSWVRNWERndFBXMnF5VWEySk t3NWc6MA Vous pouvez me contacter par mail l adresse suivante aurore lestan etumail uhp nancy fr ou par t l phone au 06 75 54 40 59 En vous remerciant tr s sinc rement de votre participation je vous prie d agr er Madame Monsieur l expression de mes respectueuses salutations Aurore Lestan 145 Annexe 10 Mail accompagnant le renvoi du questionnaire n 1 envoy aux pharmaciens officinaux de Lorraine le 1 juillet 2011 Madame Mo
136. ments stup fiants ou assimil s non indiqu s dans la douleur ne seront pas notifi s comme par exemple la M thadone le Subutex et leurs g n riques La fiche pharmacien permet outre le fait de recueillir son opinion de valider la participation d une pharmacie l enqu te au cas o aucune demande d antalgique stup fiant ne serait faite durant la semaine indiqu e Ainsi le pharmacien doit y indiquer s il a vu au cours de la semaine une ou plusieurs ordonnances d antalgiques stup fiants et si oui il pr cisera si chaque ordonnance rencontr e a fait l objet d une fiche Si aucun patient n a pr sent d ordonnance d antalgiques stup fiants durant la semaine il pr cisera s il y a habituellement des patients trait s par antalgiques stup fiants qui ne sont pas venus durant cette p riode Ensuite dans la rubrique commentaires la parole est laiss e libre au pharmacien pour donner son avis La fiche enqu te sp cifique permettra ensuite un recueil anonyme de donn es comme dans toutes les enqu tes des CEIP A Ces informations concerneront dans une premi re partie la v rification de l ordonnance et de ses r gles de r daction avec comme items contr ler le fait qu il s agisse d une ordonnance s curis e la posologie r dig e en toutes lettres le carr de s curit rempli et l espace entre la signature et la derni re ligne 53 Il faudra galement notifier le
137. n ou un effet d sir ou par une diminution des effets dose consomm e constante 2 Sympt mes de sevrage la suite d une p riode d abstinence vit s ou am lior s par une nouvelle prise de la substance 3 Prise de la substance en plus grande quantit ou pendant plus longtemps que pr vu 4 Un d sir persistant ou des efforts infructueux pour diminuer ou contr ler la consommation 5 Beaucoup de temps pass utiliser ou se procurer la substance 6 Abandonner ou r duire ses activit s sociales professionnelles ou de loisir cause de l usage de la substance 7 Continuer utiliser malgr la connaissance des risques pour la sant 56 Un item concernant un comportement de transgression a t ajout pour la fraude d tournement et le m susage Les informations sont ensuite transmises l Afssaps Il est ainsi possible de constater des volutions dans la consommation des psychotropes et d alerter les autorit s sanitaires sur l utilisation de nouveaux produits de nouvelles voies d administration et d associations potentiellement dangereuses Les autorit s sanitaires ainsi pr venues peuvent alors d cider de mesures prendre comme inscription du produit sur la liste des substances class es comme stup fiant retrait du march modification des conditions de prescription ou de d livrance L valuation de ces donn es repr sente donc potentiellement un syst me d alerte efficace 39 51
138. naire n 2 sur les CEIP A lg saisissant votre texte dans les champs grises Vous pouvez a Fadresse suivante amore lesin liheil ubg sancy fr a do e questioemaire comporte 15 questions L Avez vous deja entendu paler des Centres d Evaluation et d information sur la Pharmacodependanceet d Addictouisilance CEIF A 7 159 5 Savez vous que vous pouvez obtenir des informations pratiques our les problemes de pharmacodependance sur simple appel au CEIE A Cui Ha Si owi y avez vous d j contribue Di Non 160 G Connaissez vous l enqu te OSLA Ordonnances suspectes Indicateur d abus possible 10 Ayant t informe e de ces sienalements simples r aliser et de leur importance en termes de vigilance pour la sante publique seniez vous pr tfe y contribuer 11 Une campagne d im onmation sur be CEIP A et leurs outils a t r alis e De quels moyens d information avez vous eu connaissance Plusieurs cases peuvent tre cach s Bulletin de l Ordre des Pharmaciens d avril 2010 D Mail du 8 septembre 2010 envorye par le Conseil Regional de l Ordre des Pharmaciens de Lorrame x D Bulletin de l Ordre des Pharmaciens de septembre 3010 12 Seriez vous iieresse e par use reunion d infonmation sur les CEIP A et sur les enqu tes dont il a la charge 161 14 Votre officine est situ e Dam me commemume de phs de 100 000 habitant Dansone commune de 5000 100 000
139. nc dans le signalement des conduites et des produits risques C est pourquoi nous nous adressons vous aujourd hui pour solliciter votre participation et celle de votre quipe la d claration des v nements en relation avec un abus un m susage ou une pharmacod pendance dont vous pouvez avoir connaissance 156 Comment nous signaler ces cas Article R 5219 13 du d cret du 31 mars 1999 tout m decin chirurgien dentiste ou sage femme ayant constat un cas de pharmacod pendance grave ou d abus d une de ces substances en fait la d claration imm diate au CEIP sur le territoire duquel ce cas a t constat Les d clarations sont faites sur la fiche de notification anonyme ci annex e http www centres pharmacodependance net declarations declaration phardep pdf qui doit tre retourn e par courrier ou par fax CEIP A du Nord Est 29 avenue du Mar chal de Lattre de Tassigny Pavillon Bruillatre Balbatre 54035 NANCY Cedex Tel 03 83 85 29 17 Fax 03 83 85 97 71 Mail ceip chu nancy fr Si vous ou l un de vos collaborateurs trices souhaite signaler un cas ou des informations compl mentaires il est possible de nous contacter au CEIP sauf mercredi apr s midi Madame Courteaux secr taire 03 83 85 29 17 f courteaux chu nancy fr Docteur Gibaja pharmacien 03 83 85 26 34 v gibaja chu nancy fr Professeur Kahn psychiatre 03 83 65 63 37 jp kahn chu nancy fr En vous remercian
140. ne benzo diaz pines cod ine Cette activit a pour finalit d alerter l AFSSAPS sur l utilisation de nouveaux produits et ou de nouvelles voies d administration Elle est g n r e par les Notifications Spon tan es NOT S 3 la r alisation de travaux de recher che sur les risques de pharmaco d pendances et d abus Carte de localisation des CEIP A LORRAINE AVRIL 2010 16 2 Annexe 5 Information du jour du 8 avril 2010 publi via l intranet du CHU Iinfodudour pi lt TT PA service communication CHU de Nancy amp MEE O8 avril 2010 semaine 1 LES TITRES DU JOUR gt A LA UNE DU WWW CHU NANCY FR gt H2D H PITAL D VELOPPEMENT DURABLE L INFO DU JOUR SUSPENDRA SA PARUTION DU 12 AU 16 AVRIL 2010 TOUTE INFORMATION URGENTE POUR LES PERSONNELS DU CHU SERA DIFFUSEE SOUS FORME DE FLASH SPECIAL LE CHU TIENT LA NOT S Dr Val rie Gibaja Pr Jean Pierre Kahn Fr d rique Courteaux NOT S comme NOification Spontan e C est un des outils que le Centre d valuation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance du CHU de Nancy CEIP A utilise pour recueillir les informations n cessaires l valuation du potentiel d abus et de d pendance des substances psychoactives h ro ne stup fiants morphine benzodiaz pines cod ine Gr ce aux signalements r alis s par les m decins hospitaliers et lib raux anonymat des patients garanti le Centre p
141. nets souches pour prescription de m dicaments class s comme stup fiants ou soumis la r glementation des stup fiants ne sont plus utilisables De plus selon l article R5132 5 du Code de la Sant Publique l utilisation d ordonnances dites s curis es est obligatoire pour toute prescription de m dicaments class s comme stup fiants ou soumis la r glementation des stup fiants 51 60 61 50 Les sp cifications de ces ordonnances sont pr cis es dans les annexes de l arr t du 31 mars 1999 elles doivent tre r alis es sur du papier sans azurant optique agent permettant d obtenir une couleur plus blanche d une couleur blanc naturel comportant un filigrane ombr non chimique figurant un caduc e qui doit appara tre de mani re compl te et conforme la maquette de r f rence comporter une pr impression avec les informations suivantes gt une personnalisation permettant l identification nominative du professionnel de sant utilisateur et donnant un moyen tel qu un num ro de t l phone de contacter ce professionnel pour les tablissements de sant la personnalisation doit faire appara tre au minimum l identification de l tablissement et le nom du responsable de l unit de soins ainsi qu une zone permettant chaque prescripteur d indiquer son nom sa qualit et les num ros de t l phone auxquels il peut tre joint gt deux carr s de 1 centim tre
142. nnaire 54 5 et 61 5 des r pondants cette question soit 20 3 et 21 1 des r pondants aux questionnaires L aspect positif est que les r pondants ayant affirm conna tre les CEIP A connaissent dans l ensemble le r seau Il est important de noter que les confusions ont lieu surtout avec la pharmacovigilance qui est une des vigilances les mieux connues Ce point pourra tre pris en compte lors d une prochaine campagne d information 113 2 2 2 3 Les th matiques NON Font des suppositions 2 20 0 0 dans leurs r ponses OUI Abus d pendance Ko 2 20 0 0 toxicomanie addiction R le et mission des CEIP A 4 40 3 75 Th matiques ne correspondant aux 2 20 1 25 CEIP A Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 25 Connaissance des th matiques par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine Les th matiques sont moins bien connues lors du second questionnaire ce qui ne para t pas logique Ceci peut tre expliqu par le fait que peu de pharmaciens officinaux ont r pondu De m me ce ne sont pas forc ment les m mes pharmaciens qui ont r pondu Un point important repr ciser 3 personnes affirmant conna tre les CEIP A ont r pondu des th matiques ne correspondant pas elles ont pens soit des missions qui ne sont pas celles des CEIP A avec l a
143. nom et le dosage des antalgiques stup fiants pr sents sur l ordonnance accompagn s de la posologie de la voie d administration et de la dur e de prescription ainsi que les autres m dicaments prescrits sur l ordonnance s il y a lieu Une seconde partie est destin e au profil du malade avec deux informations simples pr ciser l ge et le sexe La troisi me partie permet d identifier le profil du prescripteur avec la qualification g n raliste sp cialiste et le mode d exercice lib ral hospitalier Centres de Soins d Accompagnement et de Pr vention en Addictologie CSAPA Ensuite la derni re partie de la fiche permet de conna tre les conditions de prescription avec l indication du traitement la dimension de la douleur aigu ou chronique lors de soins locaux ou de pansements et s il s agit d un nouveau traitement ou d une poursuite Dans le cadre d un suivi de traitement il est important de savoir s il est modifi l anciennet du traitement et s il permet de calmer effectivement la douleur Le centre coordinateur de cette tude est le CEIP A de Bordeaux qui analyse les donn es recueillies par les CEIP A locaux Les r sultats de l enqu te nationale sont ensuite transmis l Afssaps et aux CEIP A locaux 51 54 4 4 OPPIDUM Observation des Produits Psychotropes Illicites ou D tourn s de leur Utilisation M dicamenteuse Cette enqu te comme les pr c dentes permet
144. ns d emploi Le fabricant d un dispositif ou son mandataire sont tenus d informer l Afssaps de tout rappel de ce dispositif du march que celui ci soit motiv par une raison technique ou m dicale A qui signaler le t moin de l incident est dans un autre cas tablissement de sant ou une association assurant le traitement des malades selon ja proc dure de l tablissement ormare so cifique i f phane Dar fax laide du farmaiiarre Cera Figure 2 Proc dure de signalement de mat riovigilance 15 1 1 1 5 La biovigilance La biovigilance consiste surveiller et pr venir les risques li s l utilisation gt d l ments et produits issus du corps humain et utilis s des fins th rapeutiques organes tissus cellules gt des produits autres que les m dicaments qui en d rivent gt des dispositifs m dicaux les incorporant gt des produits th rapeutiques annexes Les gam tes et les produits sanguins labiles n en font pas partie 16 La biovigilance dont les conditions sont fix es par le d cret n 2003 1206 du 12 d cembre 2003 repose principalement sur le signalement et la d claration des incidents et des effets ind sirables sur l ensemble des tapes de la cha ne Ainsi la surveillance de la qualit et du respect des pratiques se fait de la s lection des donneurs au suivi m dical des patients qu il s agisse des donneurs vivants ou d
145. ns concern s En USLD il est galement peu courant de voir des cas d abus ou de d pendance mais il est possible d en rencontrer 83 Dans le premier questionnaire les personnes non concern es r pondent non toutes les questions Dans le second questionnaire les r pondants non concern s semblent malgr tout accorder de l importance au CEIP A ce qui est un point positif Il est important de voir que des personnes se disant non concern es ont malgr tout pris le temps de se renseigner sur les CEIP A et seraient m me pr tes pour certaines contribuer et participer une r union 2 1 2 Connaissance des CEIP A Avez vous d j entendu Non 131 82 9 42 47 7 parler des CEIP A Oui 27 17 1 46 52 3 Non 2 3 r pondants Connaissez vous les Non 130 86 7 64 76 2 principales th matiques Oui 20 13 3 20 23 8 Non 10 7 r pondants Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 5 Connaissance des CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du CHU 84 Avez vous d j entendu Non 34 72 3 20 40 8 parler des CEIP A Oui 13 27 1 29 59 2 Non 3 1 r pondants Connaissez vous les Non 32 71 1 33 71 7 principales th matiques Oui 13 28 9 13 28 3 Non 5 4 r pondants Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse
146. nsieur Je suis tudiante en fin de cinqui me ann e la facult de pharmacie de Nancy Je r alise ma th se sur la connaissance des CEIP A Centre d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance par les professionnels de sant avant et apr s une campagne d information Ainsi dans le cadre de ma th se je vous ai pr c demment envoy un lien permettant d acc der mon questionnaire Cependant il semblerait qu un certain nombre de pharmaciens aient eu des difficult s pour ouvrir ce lien Aussi je me permets de vous adresser de nouveau mon courrier avec le lien via une autre messagerie Vous pouvez me contacter par mail l adresse suivante aurore lestan 1 etumail uhp nancy fr ou par t l phone au 0675544059 Je vous ai invit remplir le formulaire Questionnaire sur les CEIP A Pour le remplir allez http spreadsheets google com viewform formkey dFENS WVRNWEFRndFBXMnF5 VWEySk t3NWc6MA Vous remerciant de votre participation je vous prie d agr er Madame Monsieur l expression de mes respectueuses salutations Aurore Lestan 146 Annexe 11 Questionnaire n 1 destin aux pharmaciens officinaux de Lorraine envoy le 28 juin 2010 puis le 1 juillet 2010 Questionnaire sur les CEIP A Vous pouvez directement remplir ce questionnaire en cochant les cases ci dessous et en saisissant votre texte dans les champs gris s Vous pouvez me contacter par mail l adresse sui
147. nt l Information du jour pour le CHU et le Bulletin de l Ordre des Pharmaciens pour les officinaux ainsi que la mise en place de r unions Le r seau des CEIP A conscient de la m connaissance de ses structures et de ses outils travaille avec l Afssaps pour que des postes de correspondants d addictovigilance soient cr s au sein des h pitaux 127 3 CONCLUSION Le syst me des vigilances est complexe et n cessite un investissement important pour s y retrouver Ceci rend les d clarations moins accessibles aux professionnels de sant concern s Or les Centres d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance ou CEIP A font partie int grante de ce syst me Cr s de mani re officieuse en 1990 puis de mani re officielle en 1999 ils ont pour r le de recueillir des donn es d informer d tablir des expertises et de donner des conseils en mati re de pharmacod pendance Ils d veloppent eux m mes leurs outils et mettent en place diff rentes bases de donn es Les outils de recueil sont NOT S OSIAP ASOS OPPIDUM OPEMA DRAMES Soumission chimique et TREND SINTES Le CEIP A de Nancy est implant depuis une vingtaine d ann es au CHU mais une majorit des professionnels de sant ne le conna t pas et ceux qui pensent le conna tre font parfois des confusions comme le montre notre tude Il faut donc clarifier cette situation d autant qu une majorit des acteur
148. nte ne pouvant tre identifi qu apr s analyses toxicologiques par exemple 72 73 51 62 AT Soumission chimique Cette tude doit permettre d identifier les substances impliqu es dans la soumission chimique de mieux d finir le contexte des agressions et le mode op ratoire des agresseurs ainsi que d valuer les cons quences cliniques de la prise du produit Il s agit d un recueil de donn es permanent mis en place en 2003 par l Afssaps et qui permet de recenser tous les cas enregistr s de soumission chimique avec identification et dosage des substances en cause Elle dispose d une base juridique gr ce la circulaire DHOS 02 DGS 2002 626 du 24 d cembre 2002 relative la prise en charge des victimes de soumission chimique Une meilleure connaissance des substances et des pratiques permet ensuite de proposer des messages de pr vention actualis s et adapt s aux professionnels de sant ainsi qu au grand public Elle permet galement de prendre des dispositions appropri es modification de lAMM modification des composants d un m dicament et d assurer une meilleure prise en charge des victimes 51 52 74 75 76 La soumission m dicamenteuse ou chimique est d finie comme l administration des fins criminelles viols actes de p dophilie ou d lictuelles violences volontaires vols d un produit psychoactif l insu de la victime La vuln rabilit chimique est diff rente car il s
149. ntre d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance par les professionnels de sant du CHU avant et apr s une campagne d information Ainsi nous vous avions pr c demment envoy un premier questionnaire en mars puis un second questionnaire en juillet apr s la campagne d information Cependant certains d entre vous n ont pas re u ce dernier suite un souci informatique Nous nous permettons donc de vous envoyer de nouveau ce questionnaire n 2 qui comporte 13 questions et qui est diff rent de celui envoy en mars 2010 Pour ceux d entre vous ayant d j re u ce questionnaire en juillet et me l ayant d j renvoy je vous en remercie vos r ponses ont bien t prises en compte Vous remerciant sinc rement de votre aide je vous prie d agr er Madame Monsieur l expression de mes respectueuses salutations Aurore Lestan 151 Annexe 14 Questionnaire n 2 destin aux personnels du CHU envoy le 8 juillet 2010 puis le 5 ao t 2010 QUESTIONNAIRE N 2 SUR LES CEIP A Vous pouvez directement remplir ce questionnaire en cochant les cases ci dessous et en saisissant votre texte dans les champs gris s et nous l adresser par mail f courteaux chu nancy fr Vous pouvez galement l imprimer et nous le renvoyer par fax 03 83 85 97 71 ou par courrier CEIP A du Nord Est Pavillon Bruillatre Balbatre H pital Central Le questionnaire suivant comporte deux pages
150. nvers le malade et sa dignit humaine en aucun cas je ne consentirai utiliser mes connaissances et mon tat pour corrompre les m urs et favoriser des actes criminels Que les hommes m accordent leur estime si je suis fid le mes promesses Que je sois couvert d opprobre et m pris de mes confr res si j y manque LA FACULTE N ENTEND DONNER AUCUNE APPROBATION NI IMPROBATION AUX OPINIONS EMISES DANS LES THESES CES OPINIONS DOIVENT ETRE CONSIDEREES COMME PROPRES A LEUR AUTEUR REMERCIEMENTS A nos directeurs de th se Monsieur le Professeur Kahn Madame le Docteur Gibaja Vous nous avez donn l opportunit de traiter ce sujet et vous nous avez guid s tout au long de ce travail Nous vous remercions pour votre disponibilit vos conseils et le temps que vous nous avez accord Veuillez trouver ici l assurance de notre profond respect et de notre sinc re gratitude A notre pr sident de jury Monsieur le Docteur Ferrari Vous nous avez fait l honneur de pr sider cette th se Soyez remerci de l enseignement que vous nous avez prodigu et trouvez ici l expression de notre consid ration AU jury Madame le Docteur Durand Vous nous avez fait l honneur de participer ce jury et vous avez permis la diffusion de l information et des questionnaires aux pharmaciens officinaux Soyez assur e de notre vive reconnaissance A Madame le Docteur Empereur Vous m avez apport vot
151. oies d administration Elle est g n r e par les Notifi cations Spontan es NOT S la r alisation de travaux de recherche sur les ris ques de pharmacod pendances et d abus La bo te outils des CEIP A Afin d identifier et de quantifier les ph nom nes d abus et de pharmacod pendance le r seau des CEIP A a d ve lopp et cr ses propres outils lls sont repr sent s en particulier par le syst me OSIAP Ordonnances Suspectes Indicatrices d Abus Possibles qui correspond l identifica tion des m dicaments potentiellement d tourn s le sys t me OPEMA Observation des Pharmacod pendances En M decine Ambulatoire qui renseigne sur les modalit s d u tilisation d obtention voie d administration des substances psychoactives aupr s de sujets pharmacod pendants et par le syst me NOT S Notifications Spontan es qui cons titue un recueil de signalements de cas d abus et de phar macod pendance r alis s par les professionnels de sant Ces outils vous seront pr sent s dans de prochains bulle tins ordinaux Pour toute information vous pouvez vous adresser au CEIP A du Nord Est 29 avenue du Mar chal de Lattre de Tassigny Pavillon Bruillatre Balbatre 54035 NANCY Cedex Tel 03 83 85 29 17 Fax 03 83 85 97 71 Mail ceip chu nancy fr Toulouse Montpellier Marseille Professeur Jean Pierre KAHN 12 144 Annexe 9 Mail accompagnant l envoi du questionnaire n 1 envoy aux phar
152. on Est ce parce qu ils ne pensent pas les signaler Parce qu ils ne prennent pas le temps Parce qu ils ne retrouvent pas les fiches de d claration Parce que les fiches leur semblent trop compliqu es Parce qu ils ne se sentent pas concern s Ceci permettrait d am liorer et de faciliter le mode de d claration Les fiches de notification pourraient tre propos es via les logiciels de sant par exemple ce qui rendrait l acc s plus facile aux professionnels de sant qui ne prendraient pas forc ment le temps de trouver l adresse internet ou de retrouver une fiche de d claration Le formulaire pourrait tre renseign en ligne avec la possibilit de le remplir directement et de l envoyer simplement par internet 125 Il serait donc int ressant de savoir dans quel cadre les professionnels de sant contactent le CEIP A et pourquoi ils ne le contactent pas 22 Information des professionnels de sant 2 2 1 Professionnels de sant au sein du CHU Suite notre tude nous constatons que peu de professionnels de sant du CHU ont connaissance des CEIP A 201 personnes ont t touch es par notre d marche Ce sont des personnes l coute et pour la plupart pr tes y consacrer du temps Elles constitueront notre cible pour de futures actions Les acteurs de sant qui savent que le CEIP A de Nancy existe le connaissent en majorit de par son implantation au sein m me du CHU La proximit
153. onne est m decin biologiste Le m decin biologiste signale que les probl mes de d pendance et de conduites addictives ne sont plus r ellement d actualit pour lui et se consid re comme un mauvais l ve pour ce sujet Il pr cise qu il fera n anmoins de son mieux pour r pondre Une personne se demande si elle n est pas loign e de ce type de contexte car elle exerce en bact riologie et n est pas prescripteur Un pharmacien pense que c est en dehors de ses attributions restrictives et que cela conduirait des irritations entre pharmaciens Enfin un m decin dit qu il r pond au questionnaire mais ne se souvient pas d avoir re u le premier 82 Les taux de participation aux deux questionnaires r alis s au sein du CHU de Nancy sont donc de 16 13 et 9 17 Les PH sont les plus nombreux r pondre au premier comme au second questionnaire avec 48 1 des r pondants au premier questionnaire puis 40 6 au second Or ils sont galement plus nombreux avoir t contact s avec 365 PH joints Le tableau 4 pr sente les pourcentages de r pondants par statut en fonction du nombre consult s dans ces m mes cat gories D apr s ce tableau les PH sont bien les r pondants majoritaires pour le premier questionnaire avec 21 1 de r pondants parmi les PH consult s Ils sont suivis par les ACC avec 19 4 Par contre au second questionnaire ce sont les universitaires c est dire les PU PH av
154. onnels de sant concernant la CIRCULAIRE N DHOS 02 DGS 2002 626 24 D cembre 2002 http www drogues gouv fr fileadmin user_upload site pro 04 actions mesures 03_soin_insertion reduction Legislation_et_reglementation Pdf CIRCULAI RE_du_24 decembre _2002 pdf Consultable en ligne Consultation 30 Janvier 2011 77 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Protocole de l enqu te soumission chimique Enqu te soumission chimique usage criminel de produits psychoactifs 21 Juin 2005 T l chargeable sur http www afssaps fr Activites Pharmacodependance Addictovigilance Soumission chimique offset 5 78 Observatoire Fran ais des Drogues et des Toxicomanies SINTES Syst me d identification Nationale des Toxiques et Substances Mai 2011 http www ofdt fr BDD sintes index xhtml Consultable en ligne Consultation 12 F vrier 2011 79 Gandilhon M Bello P Y Toufik A et al Tendances R centes Et Nouvelles Drogues en France Tendances D cembre 2005 http www ofdt fr BDD publications docs eftxmglc pdf Consultable en ligne Consultation 12 F vrier 2011 171 FACULTE DE PHARMACIE UNIVERSITE HENRI POINCARE NANCY 1 DEMANDE D IMPRIMATUR Date de soutenance 22 novembre 2011 DIPLOME D ETAT DE DOCTEUR EN PHARMACIE pr sent par AURORE LESTAN Vu Sujet LE RESEAU DES CENTRES D EVALUATION ET Nancy le D INFORMATION SUR LA PHARMACODEPENDANGE Le Pr sident du Jury Les
155. ons quences pr judiciables la sant physique ou psychique 3 Pharmacod pendance grave ou abus grave de substance psychoactive la pharmacod pendance ou l abus de substance psychoactive soit l tal soit susceptible de mettre la vie en danger ou d entra ner une invalidit ou une incapacit de provoquer ou de prolonger une hospitalisation ou de se manifester par une anomalie ou une malformation cong nitale 38 25 SUSPECT ADVERSE REACTION REPORT L REACTION INFORMATION 7 13 DESCRIBE REACTION 5 inckaieg testad date PROLONGED INPATIENT Lena Il SUSPECT DRUG S INFORMATION I CONCOMITANT DRUG S AND HISTORY 22 COMCOMITANT ORUG S AND DATES OF ADMINISTRATION imxchate ons used 20 reat reacior 22 OTHER RELEVANT WISTORY isg Sagnosdca slengas peguncy wih bat mont of paris etz 248 NANT AND ADCRE 20 OF MANUFACTURER Figure 5 Fiche de d claration CIOMS pour les entreprises ou organismes 39 26 Selon l article R 5132 114 du Code de la Sant Publique tout pharmacien m decin chirurgien dentiste ou sage femme ayant constat un cas de pharmacod pendance grave ou d abus grave en fait la d claration imm diate au CEIP A sur le territoire duquel ce cas a t constat De m me tout autre professionnel de sant ou toute personne dans le cadre de son exercice professionnel ayant eu connaissance d un tel cas peut galement en informer le CE IP A sur le territoire duque
156. ont galement comme r le l information et la formation des professionnels de sant et elles doivent pouvoir mettre en place des proc dures de gestion de l alerte et des risques en cas d alerte sanitaire Au niveau national les vigilances sanitaires sont comme dit pr c demment sous la responsabilit de l Afssaps pour la plupart d entre elles Celle ci centralise toutes les informations et prend les mesures n cessaires pour assurer la s curit sanitaire des produits de sant Ceci peut aller de l information de tous les professionnels de sant concern s une alerte sanitaire ou un retrait de lot d un ou plusieurs produits Au niveau local toutes les personnes susceptibles de signaler les incidents ou risques d incidents sont impliqu es Il existe de nombreux syst mes de vigilance qui poss dent le m me objectif de s curit et de qualit des soins mais qui s occupent de produits d termin s L infectiovigilance est une vigilance part elle ne suit pas les m mes principes que ceux vu pr c demment De m me la toxicovigilance et la radiovigilance ne sont pas sous la responsabilit de l Afssaps Concernant les autres vigilances nous ne distinguerons que les particularit s 1 6 Commission nationale des dispositifs m dicaux de diagnostic in vitro EFS Agence de Biom decine rrzO 2Zz D claration D claration Signalement D claration D claration D cla
157. oordinateur r gional qui lui envoie un ordre de mission un kit de collecte et un questionnaire Le kit de collecte permet d envoyer l chantillon analyser au laboratoire et de remplir le questionnaire Le laboratoire envoie ensuite les r sultats l OFDT qui les adresse au coordinateur r gional qui son tour diffuse le r sultat au professionnel qui a recueilli l chantillon et les informations Si le produit pr sente un danger potentiel l OFDT diffusera l information au r seau d alerte sanitaire compos de l Afssaps et de l InVS Un bilan trimestriel est galement diffus aux partenaires de l OFDT Dans ce cadre l quipe du CEIP A peut tre l origine de la collecte et de la demande d analyse d chantillons Une autre possibilit de recueil existe lors des v nements festifs Dans ce cas chaque intervenant aura un ordre de mission pour une collecte de produit envisag e priori Le dispositif SINTES observation quant lui permet d tudier une substance ou un groupe de substances psychoactives sur une p riode d un an minimum L objectif est d en d finir la composition et d tudier les carts de composition possibles Les coordinateurs r gionaux du dispositif TREND recrutent et animent un r seau local de collecteurs travaillant dans le secteur socio sanitaire Les collecteurs munis d une carte de collecte SINTES recueillent ces substances aupr s des usagers La personne qui c de
158. ou les effets ind sirables surviennent chez un patient auquel ont t administr s des m dicaments d riv s du sang ou des produits biologiques relevant d une autre vigilance une copie de la fiche de d claration doit tre envoy e au correspondant de la vigilance concern e Il existe trois fiches de d claration diff rentes selon qu il s agit d une d claration d effet ind sirable grave d effet ind sirable grave donneur ou d effet ind sirable grave receveur L incident grave comprend la fois gt les incidents survenus sur les diff rentes tapes de la cha ne transfusionnelle et susceptible de compromettre la qualit gt les informations post don fournies apr s un don par un donneur ou toute autre source fiable susceptible de remettre en cause la s curit des produits issus de ce don 12 1 1 4 La mat riovigilance La mat riovigilance consiste surveiller les incidents ou risques d incidents pouvant r sulter de l utilisation des dispositifs m dicaux apr s leur mise sur le march qu ils soient marqu s Conformit Europ enne CE ou non en dehors de ceux faisant l objet d investigations cliniques Elle est r gie par la loi n 94 43 du 18 janvier 1994 puis par les d crets d application n 95 292 du 16 mars 1995 et n 96 32 du 15 janvier 1996 13 On entend par dispositif m dical tout instrument appareil quipement mati re produit l exception des produits
159. pondant De m me tout autre professionnel de sant qui a connaissance de la survenue d un incident ou d un effet ind sirable le d clare sans d lai l Afssaps et en informe l Agence de Biom decine 18 Ils doivent transmettre l ensemble des informations et conserver tous les documents relatifs l incident ou l effet ind sirable signal Ceci permet de compl ter les informations qu ils ont transmises et de coop rer avec les correspondants locaux de biovigilance ou la cellule de biovigilance de l Afssaps lors d enqu tes ult rieures 17 13 1 6 La r actovigilance La r actovigilance a pour objet la surveillance des incidents et risques d incidents r sultant de l utilisation d un Dispositif M dical de Diagnostic In Vitro DMDIV Il s agit de l ensemble du mat riel destin sp cifiquement tre utilis in vitro seul ou en combinaison pour obtenir un r sultat d analyse m dicale sur des chantillons provenant du corps humain gt les produits et r actifs y compris les talons et contr les gt les r cipients mat riaux instruments accessoires pipettes gt les automates et les syst mes informatiques embarqu s gt les syst mes informatiques de laboratoires Le d cret n 96 351 du 19 avril 1996 d finit le syst me de surveillance et les obligations des personnes concern es L organisation de la r actovigilance est ensuite red finie par le d cret n 2004 108
160. pouvez laisser ici vos coordonn es Afin de valider vos r ponses cliquez sur envoyer En vous remerciant tr s sinc rement de votre participation je vous prie d agr er Madame Monsieur l expression de mes respectueuses salutations Aurore Lestan 149 Annexe 12 Mail accompagnant le questionnaire n 2 envoy aux personnels du CHU le 8 juillet 2010 Cher e coll gue Cher e ami e Madame Monsieur Nous nous permettons de reprendre contact avec vous afin de compl ter l enqu te pour laquelle nous vous avions sollicit par mail le 29 mars 2010 Depuis cette date nous avons entrepris une campagne d information dont nous cherchons valuer les effets Auriez vous l amabilit de r pondre ce second et dernier questionnaire dont l analyse sera faite dans le cadre de la th se d exercice de Mademoiselle Aurore Lestan En vous remerciant nouveau de votre participation nous vous prions de croire Cher e coll gue Cher e ami e Madame Monsieur en l assurance de nos meilleures salutations Professeur Jean Pierre KAHN Docteur Val rie GIBAJA 150 Annexe 13 Mail accompagnant le renvoi du questionnaire n 2 sur les CEIP A envoy aux personnels du CHU le 5 ao t 2010 Madame Monsieur Je vous contacte dans le cadre de ma th se qui est r alis e sous la direction de Monsieur le Professeur Kahn et de Madame le Docteur Gibaja Celle ci consiste valuer la connaissance des CEIP A Ce
161. qu tes mettre en place de la prise de mesures pr ventives ou correctives si le risque est av r et de la diffusion d informations La commission nationale de r actovigilance est charg e quant elle d valuer les informations sur les incidents li s aux dispositifs de diagnostic in vitro ainsi que les causes et de proposer l Afssaps des mesures pr ventives ou correctives qu elle jugera n cessaires 19 20 21 15 Professionnels e sant Etablissements de sant Etablissement de transfusion sanguine CLRV Missions dans l tablisssment Autres Professionnels e sant Laboratoire d analyse de biologie m dicale Cabinet m dical dispensaire Centre de planification m dicale Centre de protection maternelle infantile Pharmaciens Figure 4 Fonctionnement du syst me national de r actovigilance 19 Avant tout signalement il est important de v rifier que gt le DMDIV a bien t utilis selon les instructions du fabricant et la maintenance assur e selon les modalit s pr conis es par celui ci et que gt l incident n est pas li aux interf rences ou aux limites connues de la m thode 20 16 1 7 La cosm tovigilance La cosm tovigilance dont le principe est d fini par la loi n 2004 806 du 9 ao t 2004 consiste surveiller les effets ind sirables r sultant de l utilisation des produits cosm tiques apr s leur mise sur le march 22
162. que en mati re de toxicovigilance Elle d finit galement les principes et le contenu d une formation g n rale en toxicologie clinique Le comit technique de toxicovigilance quant lui a pour mission de constituer une cellule permanente d experts en toxicologie qui peuvent en cas de manifestations toxiques et en situation d urgence valuer les risques pour l Homme et proposer les mesures prendre aux autorit s sanitaires Il centralise et analyse galement les donn es de toxicovigilance recueillies par les CAP et value les risques encourus par la population 31 33 Il existe un chelon local constitu des centres de toxicovigilance des correspondants locaux des CAP et de toute personne d clarant un cas de toxicovigilance Actuellement 13 centres se r partissent en 10 centres antipoison et de toxicovigilance CAPTV qui assurent une r ponse t l phonique l urgence et 3 centres de toxicovigilance 33 34 21 Les professionnels de sant ainsi que certains organismes comme les tablissements de sant informent les centres de toxicovigilance de tout cas d intoxication aig e ou chronique aux effets toxiques potentiels ou av r s r sultant de produits ou de substances naturels ou de synth se ou de situation de pollution Ces cas ne doivent pas relever du syst me de pharmacovigilance lorsque les effets sont dus un m dicament ou produit relevant de la comp tence des centres r gionaux de pharmacov
163. que infectieux L envoi de la fiche de signalement se fait au directeur de l ARS et au directeur du CCLIN 1 36 24 1 12 La pharmacod pendance et l addictovigilance 1 12 1 D finition L addictovigilance a pour objet la surveillance des cas d abus d usage d tourn et de pharmacod pendance li s la prise de substances ou plantes ayant un effet psychoactif ainsi que tout m dicament ou autre produit en contenant l exclusion de l alcool ou du tabac 1 Les termes de pharmacod pendance abus de substances psychoactives et pharmacod pendance grave ou abus grave sont d finis dans l article R 5132 97 du Code de la Sant Public Ainsi on entend par 1 Pharmacod pendance l ensemble des ph nom nes comportementaux cognitifs et physiologiques d intensit variable dans lesquels l utilisation d une ou plusieurs substances psychoactives devient hautement prioritaire et dont les caract ristiques essentielles sont le d sir obsessionnel de se procurer et de prendre la ou les substances en cause et leur recherche permanente l tat de d pendance peut aboutir l auto administration de ces substances des doses produisant des modifications physiques ou comportementales qui constituent des probl mes de sant publique 2 Abus de substance psychoactive l utilisation excessive et volontaire permanente ou intermittente d une ou plusieurs substances psychoactives ayant des c
164. ques m probamate hydroxyzine des s datifs alim mazine doxylamine des antihistaminiques H1 anticholinergiques dexclorph niramine prom thazine et non anticholinergiques c tirizine d autres anticholinergiques hallucinog nes atropine scopolamine des anesth siques GHB k tamine des stup fiants cannabis opio des coca ne LSD amph tamines 75 77 66 En fonction des ant c dents de traitement de la victime des constatations et orientations cliniques du m decin ayant pris en charge la victime et apr s concertation d autres substances plus sp cifiques peuvent tre recherch es Dans tous les cas il s agit d une urgence judiciaire car chez les sujets vivants la m tabolisation de nombreuses substances est particuli rement rapide et chez les sujets d c d s un certain nombre de substances peuvent galement subir des modifications rapides Par exemple chez un individu vivant la disparition du GHB est totale dans le sang dans les cinq heures et dans les urines dans les dix heures Chez un individu d c d on peut avoir production d thanol partir du glucose et d gradation de certains m dicaments Tous les r sultats des analyses doivent ensuite tre transmis au m decin qui en a fait la demande ou l autorit judiciaire qui a demand les analyses Apr s avoir pris connaissance des analyses toxicologiques et biologiques le m decin doit renseigner la partie
165. r le r seau des CEIP Un arr t pris sur proposition du directeur g n ral de l Afsssaps et apr s avis de la Commission Nationale de l Informatique et des Libert s d finit les modalit s de fonctionnement du syst me informatique commun tous les CEIP destin recueillir enregistrer valuer et exploiter les donn es concernant les cas de pharmacod pendance et d abus en vue d apporter en ce domaine une aide la d cision publique Ce syst me comprend notamment une banque nationale de cas rendus anonymes de pharmacod pendance et d abus destin e servir de support aux enqu tes de pharmacod pendances 48 gt En 2009 la d nomination des Centres d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance a t compl t e par le terme Addictovigilance Cependant la d nomination CEIP Addictovigilance CEIP A n a pas t valid e pour l instant sur le plan r glementaire 34 2 3 Le r seau des CEIP A 2 3 1 Les CEIP A en France A ce jour les CEIP A sont au nombre de treize implant s dans des tablissements publics de sant Ils se situent Bordeaux Caen Grenoble Lyon Marseille Montpellier Nancy Nantes Paris Toulouse Lille Clermont Ferrand et Poitiers Trois d entre eux Marseille Nancy Paris sont assist s de centres correspondants Chacun assure la couverture d une zone g ographique Ils sont charg s de centraliser tous les cas d abus ou de pharmacod pen
166. ranche Comt Lorraine Localis l H pital Central au 2 me tage du b timent d ophtalmologie pavillon Bruillatre Balbatre il est actuellement compos du Profes seur Jean Pierre Kahn psychiatre PUPH chef de ser vice du Docteur Val rie Gibaja pharmacien praticien hospitalier et de Madame Fr d rique Courteaux secr taire Le CEIP A est une Unit Fonctionnelle du Service de Psy chiatrie et de Psychologie Clinique appartenant au p le des sp cialit s m dicales II collabore activement avec 2 autres quipes associ es au sein du CHU situ s gale ment l H pital Central le Centre Antipoison et de Toxico vigilance CAP TV le Laboratoire de Pharmacologie Clini que et Toxicologie et le Centre R gional de Pharmacovigi lance Quelles sont les missions des CEIP Le Code de la Sant Publique identifie 3 grandes missions article R 5132 112 1 la diffusion de l information sur le risque de phar macod pendance et d abus A cette fin nous r pon dons aux professionnels de sant et au public qui s in terrogent sur ces risques Cette information est gale ment donn e dans les bulletins que nous diffusons le recueil et l valuation des cas de pharmacod pendance et d abus des substances psycho actives h ro ne stup fiants morphine benzodiaz pi nes cod ine Cette activit a pour finalit d alerter l AFSSAPS sur l utilisation de nouveaux produits et ou de nouvelles v
167. ration D claration D claration AE EI RP GE n D claration D claration D claration r gt zo omx l Signalement Figure 1 Sch ma de l organisation des vigilances 2008 6 Ce sch ma permet de visualiser les processus de signalement des diff rentes vigilances plac es sous la responsabilit de l Afssaps Nous allons envisager bri vement ces derni res pharmacovigilance h movigilance mat riovigilance biovigilance r actovigilance cosm tovigilance et vigilance des produits de tatouage puis nous verrons les trois vigilances qui ne sont pas sous sa responsabilit radiovigilance toxicovigilance et infectiovigilance Enfin nous nous int resserons de mani re plus approfondie celle qui nous concerne le plus la pharmacod pendance addictovigilance 12 La pharmacovigilance La pharmacovigilance consiste surveiller et pr venir les risques d effets ind sirables r sultant de l utilisation des m dicaments et produits usage humain Ainsi cette surveillance s effectue lors d une utilisation conforme mais aussi lorsque l utilisation est non conforme except pour les m dicaments contenant des substances psychoactives pour lesquels la surveillance est r alis e par le syst me de pharmacod pendance La pharmacovigilance recueille donc galement les effets ind sirables qui r sultent gt d une utilisation au cours de la grossesse ou de l allaitement gt d une interac
168. rculaire du 29 d cembre 2000 D autres lois puis d crets ont ensuite compl t cette d finition Les tablissements de sant sont soumis l obligation de signalement de toute infection nosocomiale survenue et de recueillir les informations les concernant Chaque tablissement de sant dispose d un Comit de Lutte contre les Infections Nosocomiales CLIN Ils sont assist s d une Equipe Op rationnelle d Hygi ne Hospitali re EOHH compos e de professionnels de sant sp cialis s en hygi ne Au niveau interr gional il existe des Centres de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales CCLIN Ce sont des centres de r f rence pour les tablissements hospitaliers qui assurent la mise en place de la politique d finie au niveau national c est dire au Comit Technique des Infections Nosocomiales CTIN Il s agit d un comit d experts qui d finit le programme national de lutte contre les infections nosocomiales Tout m decin pharmacien chirurgien dentiste sage femme ou membre du personnel param dical qui dans l exercice de ses missions au sein d un tablissement de sant constate un cas d infection nosocomiale doit informer le praticien responsable du p le d activit dans lequel le ou les cas sont apparus et le praticien de EOHH 1 36 23 Au sein de chaque tablissement de sant un professionnel de sant est charg du signalement des infections nosocomiales aux au
169. re d abord ne pas nuire Afin d obtenir les objectifs m dicaux souhait s tout en assurant la s curit des patients un syst me de vigilances a t mis en place et organis en r seaux Il permet de minimiser les risques li s aux prestations de sant un niveau d fini comme acceptable par rapport aux b n fices pouvant tre apport s A l origine le terme vigilance vient du latin vogere qui signifie tre vif et ardent la r action face un risque d effet ind sirable doit en effet tre la plus rapide et efficace possible De nos jours la vigilance peut tre d finie comme une surveillance attentive et soutenue La vigilance la plus ancienne est la pharmacovigilance qui d bute en 1973 1 2 3 Le concept de s curit sanitaire est introduit quant lui par la loi n 93 5 du 4 janvier 1993 relative la s curit en mati re de transfusion sanguine et de m dicaments Il est cr un tablissement public de l tat nomm Agence du m dicament dont le but est de garantir l ind pendance la comp tence scientifique et l efficacit administrative des tudes et des contr les relatifs la fabrication aux essais aux propri t s th rapeutiques et l usage des m dicaments en vue d assurer au meilleur co t la sant et la s curit de la population et de contribuer au d veloppement des activit s industrielles et de recherche pharmaceutiques 4 Ses attri
170. re aide pour les statistiques Soyez en remerci e A mes ma tres de stage Monsieur le Docteur Giesenfeld Vous m avez encadr e durant mon stage hospitalo universitaire Soyez remerci de l int r t que vous avez port aux pr mices de ce travail Madame le Docteur Bouch Louren o Vous m avez donn la vocation lors de mon stage de troisi me au coll ge et accompagn e au cours de mes ann es universitaires Trouvez ici l expression de ma gratitude Madame le Docteur Voirin Tiercelin Vous m avez accueillie durant mon stage de sixi me ann e Trouvez ici l expression de ma reconnaissance pour votre aide pr cieuse votre soutien bienveillant et votre disponibilit A Madame Courteaux Je vous remercie pour votre contribution cette th se et votre gentillesse A tous ceux qui ont particip de pr s ou de loin ce travail et en particulier aux personnes ayant pris le temps de r pondre nos questionnaires et sans qui cette tude n aurait pas t possible Je vous remercie pour votre participation parfois accompagn e d encouragements Aux quipes des officines Bouch Louren o et Voirin Tiercelin Vous m avez accompagn e durant ma formation Je vous remercie de votre sympathique accueil A toutes les quipes de l H pital Jeanne d Arc que ce soit la pharmacie les services de psychiatrie ou de diab tologie Je vous remercie pour ce que vous m avez appris et les moments chaleureux pas
171. re la vie en danger ou entra nant une invalidit ou une incapacit importante ou durable ou provoquant ou prolongeant une hospitalisation ou se manifestant par une anomalie ou une malformation cong nitale 130 Incident fait susceptible d affecter la qualit et la s curit d emploi du produit et donc de repr senter un risque pour la sant des personnes Cet incident peut survenir au cours de la cha ne de fabrication du produit de sant et jusqu son utilisation Il est susceptible d entra ner un effet ind sirable Infection nosocomiale toute infection contract e dans un tablissement de soins Cette infection peut tre directement li e aux soins ou simplement survenir lors de l hospitalisation ind pendamment de tout acte m dical Une infection est consid r e comme nosocomiale lorsqu elle tait absente au moment de l admission du patient Lorsque l tat infectieux du patient l admission est inconnu elle est classiquement consid r e comme telle si elle appara t apr s un d lai de 48 heures d hospitalisation Ce d lai est cependant assez artificiel et ne doit pas tre appliqu sans r flexion M susage utilisation non conforme au R sum des Caract ristiques du Produit RCP d une sp cialit pharmaceutique Notification d claration de pharmacod pendance transmission de cas relatifs la pharmacod pendance ou l abus un CEIP A ou l Afssaps selon
172. re remplie que plus tard Les pr l vements biologiques doivent toujours tre pr lev s en double sanguins urinaires cheveux puis chantillons de nourriture de boisson de r cipients pouvant contenir la substance incrimin e ou comprim s ou poudre retrouv s sur la victime Ils doivent tre r alis s avant toute administration de m dicaments qui fausseraient les r sultats La moiti des pr l vements sera utilis e pour une analyse toxicologique imm diate dont les r sultats seront transmis au m decin et l autre moiti sera conserv e pour des expertises toxicologiques en cas de proc dure judiciaire Ces derniers doivent tre tiquet s avec le nom pr nom sexe date de naissance de la victime ainsi que la date d admission La conservation se fera 20 C l abri de la lumi re sauf pour les cheveux dans un endroit sec temp rature ambiante et l abri de la lumi re Les chantillons seront ensuite envoy s au laboratoire comp tent accompagn des informations n cessaires diagnostic suspect l ments cliniques d lai suppos par rapport l agression 77 65 Le m decin doit prendre les mesures appropri es s il y a eu agression sexuelle recherche de sperme s rologies traitement anti VIH Virus de l Immunod ficience Humaine test de grossesse et inciter la personne porter plainte si ce n est pas d j fait Pour les mineurs ou lorsque la victime majeure est hors d tat
173. res des donn es cliniques obtenues par le CEIP A 49 36 3 Missions des CEIP A telles que d finies par le Code de la Sant Publique Le r seau des CEIP A est d fini et officialis dans le Code de la Sant Publique par les articles R 5132 97 R 5132 116 Les missions du CEIP A s exercent sur le potentiel addictif de toute substance plante ou m dicament pouvant donner lieu des abus ou une pharmacod pendance l exception de l alcool et du tabac 45 L article R 5132 112 du Code de la Sant Publique d finit les missions des CEIP A Les centres d valuation et d information sur la pharmacod pendance sont charg s 1 De recueillir et d valuer les donn es cliniques concernant les cas constat s de pharmacod pendance et d abus des substances plantes m dicaments et autres produits mentionn s l article R 5132 98 2 De recueillir les l ments n cessaires l valuation du risque de pharmacod pendance et d abus de ces substances plantes m dicaments et autres produits aupr s des professionnels de sant ou des autres professionnels concern s des centres de soins d accompagnement et de pr vention en addictologie et des tablissements de sant notamment aupr s des centres antipoison des centres r gionaux de pharmacovigilance et des structures des urgences 3 De contribuer au d veloppement de l information sur le risque de pharmacod pendance et d abus de c
174. rme de sexe ge condition d exercice lib ral salari ou les deux modalit s d exercice temps plein ou temps partiel anciennet d installation implication en addictologie zone d installation milieu rural ou urbain secteur conventionnel tarifs conventionnels ou honoraires libres Pour pouvoir inclure un m decin dans ce programme il faut que ce dernier poss de un quipement informatique qu il ait la motivation et la disponibilit pour participer Pour que la repr sentativit d crite ci dessus soit respect e il faut se baser sur la fiche de profil du m decin Il sera n cessaire de contr ler r guli rement le niveau de repr sentativit obtenu et l inclusion de nouveaux m decins peut am liorer cette derni re Chaque correspondant local OPEMA pourra ainsi enregistrer dans la base de donn es informatique au niveau de son r seau les m decins s lectionn s qui d sirent participer Une fois les m decins s lectionn s chaque CEIP A sera charg d animer le r seau de m decins g n ralistes en commen ant par une r union pr paratoire permettant d expliquer le principe et les objectifs du programme ainsi que de les former l utilisation de l outil Ils devront ensuite assurer le suivi de l enqu te L objectif est de mobiliser entre 200 et 300 praticiens pour l ensemble des CEIP A qui recruteront chacun en moyenne 3 patients au cours de la p riode d inclusion Pendant la p r
175. rt avec l utilisation d un ou plusieurs m dicaments toute observation d effet ind sirable li un m susage tout autre effet qu il juge pertinent de d clarer 2 R pondre aux demandes du destinataire de la notification en confirmant et compl tant celle ci par crit notamment si elle a t transmise oralement ou par t l phone afin de documenter l observation initiale 135 3 Informer les patients en application de la loi du 6 janvier 1978 des d clarations les concernant adress es au centre de pharmacovigilance et l Agence du M dicament et des modalit s d exercice de leur droit d acc s 4 Conserver les documents concernant l effet ind sirable pr sum afin de permettre en cas de n cessit de compl ter les informations pr c demment transmises 5 Coop rer avec les structures de pharmacovigilance notamment dans le cadre d enqu tes particuli res 6 Se tenir inform et tenir compte dans sa pratique professionnelle des donn es de tol rance des m dicaments qu il prescrit dispense ou administre Annexe 2 Mail accompagnant le questionnaire n 1 envoy aux personnels du CHU le 29 mars 2010 Objet Travail de th se questionnaire sur le CEIP A de Nancy Cher e coll gue Cher e ami e Madame Monsieur Dans le cadre d un travail de th se sous notre direction nous vous serions vivement reconnaissants si vous acceptiez de r pondre ce bref questionnaire d s
176. s la d tection des ordonnances falsifi es Par ailleurs le CROP Lorraine transmet aux CEIP A toutes les alertes dont il est destinataire pour des cas d ordonnances suspectes ou de nomadisme pharmaceutique 59 48 DETECTER UNE ORDONNANCE SUSPECTE Un produit sensible Un patient inhabituel ou signal Posologie lev e en 4107 CT CS Pr venir le Conseil R gional de l Ordre des Pharmaciens qui transmettra au CEIP T l 03 83 40 30 22 Fax 03 83 90 22 13 Joindre si possible une photocopie de l ordonnance ou une fiche de notification Figure 13 D tecter une ordonnance suspecte document r alis par partenariat entre le CEIP A de Nancy et le CROP de Lorraine 59 49 4 3 ASOS Antalsiques Stup fiants et Ordonnances s curis es Il s agit d un syst me de recueil de donn es mis en place en 2001 la demande de l Unit des Stup fiants et Psychotropes de l Afssaps Cet outil s appelle ASOS pour Antalgiques Stup fiants et Ordonnances S curis es Il a t instaur suite aux modifications des r gles de prescription des m dicaments inscrits sur la liste des stup fiants survenues en 1999 comme la suppression du carnet souche et l apparition d ordonnances s curis es Ces mesures visaient faciliter la prise en charge et le traitement de la douleur en France En effet selon le d cret n 99 249 du 31 mars 1999 compter du premier juillet 1999 les car
177. s OUI Ne peuvent pas 5 16 7 d crire R ponses 2 13 3 2 6 7 impr cises Confusion 1 6 7 Connaissent totalement ou en partie les CEIP 10 66 6 21 70 0 A ou leurs missions Confusion avec la pharmacovigilance Tableau 10 Description des CEIP A par les sujets communs aux deux questionnaires intra CHU 90 Les r pondants d crivent en plus grand nombre ce que sont les CEIP A apr s la campagne d information Certains ont r pondu cette question alors qu ils ont dit ne pas conna tre les CEIP A pr c demment Ceux ci ont donc soit r pondu ne pas pouvoir d crire ce qui parait normal soit fait des suppositions partir du titre et une personne en a fait une description plus ou moins juste prise en charge et surveillance des cas d abus de drogue effet psychotrope Des personnes ayant r pondu conna tre les CEIP A ne peuvent cependant pas d crire ce dont il s agit Certaines r ponses sont impr cises avec par exemple structure polydisciplinaire contexte travail rien de plus que le titre Centre d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance soutien sevrage addiction Ces r ponses ne permettent donc pas de savoir si les r pondants connaissent r ellement les CEIP A Au total 56 3 des r pondants connaissent totalement ou en partie les CEIP A dans le premier questionnaire contre 64 6 dans le second questionnaire Parmi les 50 suje
178. s s ensemble Des amiti s s y sont tiss es Au CROP de la r gion Lorraine pour sa participation Au r seau des CEIP A pour leur travail A mes parents Je vous remercie pour votre amour votre patience et votre soutien ind fectible durant toutes ces ann es Je vous en suis reconnaissante et vous t moigne ici tout mon amour A mes grands parents Je vous remercie de votre bienveillance permanente de votre gentillesse et de votre soutien Vous tenez une place importante dans mon c ur Une attention particuli re mes grands p res partis trop t t mais pr sents dans mes pens es et donc mes c t s en ce jour A ma s ur son mari et leurs trois petites filles Je vous assure de mon affection A mon ami d enfance Armand Pour ta pr sence dans les bons comme les mauvais moments durant toutes ces ann es Merci A mes amis Pour votre affection et votre pr sence Merci pour cette complicit A tous ceux qui d une mani re ou d une autre m ont soutenue ou aid e A tous ceux qui s appr tent lire ces lignes Table des mati res INTRODUCTION I ORGANISATION DES VIGILANCES EN FRANCE PLACE DES CEIP A 1 Les diff rents syst mes de vigilance 1 1 G n ralit s sur les syst mes de vigilance 1 2 La pharmacovigilance 1 3 L h movigilance 1 4 La mat riovigilance 1 5 La biovigilance 1 6 La r actovigilance 1 7 La cosm tovigilance 1 8 Vigilance des produits de tato
179. s de sant se disent pr ts s investir Il est primordial de sensibiliser ces derniers sur l importance rep rer les comportements addictifs ainsi que les nouvelles tendances addictives et les d clarer La complexit du syst me nuisant ces d clarations il convient de limiter l information l utilit de chaque outil de d claration la simplifier et la rendre fonctionnelle 128 Glossaire Abus utilisation excessive et volontaire permanente ou intermittente d une ou plusieurs substances ayant un effet psychoactif ayant des cons quences pr judiciables la sant physique ou psychique Addictovigilance l addictovigilance a pour objet la surveillance des cas d abus de d pendance et d usages d tourn s li s la consommation de toutes les substances ou plantes ayant un effet psychoactif ainsi que tous les m dicaments ou autres produits en contenant l exclusion de l alcool thylique et du tabac Addiction l addiction ou conduite addictive est un comportement r p titif plus ou moins incoercible avec une perte de contr le de soi qui peut emp cher le sujet de mener d autres activit s en d pit de la souffrance somatique psychique et socio familiale qu elle provoque L objet de l addiction peut tre une substance ou non par exemple le jeu Agence europ enne des m dicaments European Medicines Agency cette agence dont le si ge est situ Londres et
180. s les m mes personnes qui ont r pondu Ceci rend l analyse des r sultats plus difficile 118 2 2 4 Connaissance des moyens d informations de la campagne Bulletin de l Ordre des Pharmaciens 10 26 3 d avril 2010 Mail du 8 septembre 2010 envoy par le 8 21 1 Conseil R gional de l Ordre des Pharmaciens de Lorraine Bulletin de l Ordre des Pharmaciens de 13 34 2 septembre 2010 Les pourcentages pr sent s sont r alis s par rapport au nombre de personnes ayant r pondu au questionnaire contrairement aux tableaux pr c dents afin de voir l impact de la campagne d information Tableau 28 Connaissance des diff rents moyens d information de la campagne par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine 119 Les r pondants ont eu connaissance des articles du Bulletin de l Ordre des Pharmaciens de septembre et du Bulletin de l Ordre d Avril pour 26 3 et 34 2 des participants au questionnaire Les mails ont t envoy s toutes les pharmacies qui ont re u les questionnaires mais ce moyen d information a eu moins d impact seuls 21 des r pondants l ont mentionn Le mail aurait pu para tre le meilleur moyen d information puisqu il est envoy directement dans la bo te mail de la pharmacie ou au nom du pharmacien titulaire Cependant il s agit du moyen d information qui a le moins bien fonctionn D
181. s renseignements intra CHU cibl s ce sont des informations courtes Les bulletins de l Ordre ont galement bien t lus dans une plus faible proportion pour les pharmaciens Les bulletins contiennent galement des informations cibl es s lectionn es par l Ordre et destin es une cat gorie de professionnels dans le cadre de leur travail La rubrique Mesdocs a t consult e dans une faible proportion Ceci s rement car il s agit d une d marche personnelle effectuer et qu il faut en prendre le temps Il faut donc d cider de se renseigner sur ce sujet se rendre sur le site et lire ensuite Cependant il semble positif que 9 4 des r pondants aient fait la d marche de se renseigner Ceci montre d j un certain int r t pour les CEIP A et leurs outils ou une curiosit suscit e par l envoi de nos questionnaires Si les professionnels sont motiv s pour se renseigner on peut esp rer qu ils participeront d autant plus aux recueils d informations par la suite Une autre remarque concernant Mesdocs est qu une personne voulant se renseigner n a pas pu y acc der le 6 avril 2010 Effectivement il y a eu durant cette p riode des difficult s acc der cette base d informations 103 2 1 5 Contribution et int r t pour une r union Seriez Vous Non 46 56 8 THAERAS par une Oui I 35 432 r union d information sur les Non 10 CEIP A r pondants Non 31 2
182. servation des pharmacod pendances 30 Mars 2010 http observation pharmacodependance org spip php article36 Consultable en ligne Consultation 23 Janvier 2011 72 Richard N Arditti J Deveaux M et al DRAMES un outil d identification des causes de d c s Le courrier des addictions Juillet Aout Septembre 2003 Num ro 3 pp 100 102 http www edimark fr publications articles drames un nouvel outil d identification des causes de deces 7687 Consultable en ligne Consultation 29 Janvier 2011 170 73 Observatoire Fran ais des Drogues et des Toxicomanies Sources statistiques D c s en relation avec l abus de m dicaments et de substances DRAMES Mai 2005 http www ofdt fr BDD Bd_stats 16_ Doc htm Consultable en ligne Consultation 29 Janvier 2011 74 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Pharmacod pendance Addictovigilance Soumission chimique http www afssaps fr Activites Pharmacodependance Addictovigilance Soumission chimique 28offset 29 5 Consultable en ligne Consultation 30 Janvier 2011 75 Goull J P Saussereau E et Lacroix C Soumission chimique quels examens pratiquer en Centre Hospitalier Spectra biologie Avril 2006 N 151 pp 47 50 http spectrabiology com Documents SB156 47 50 pdf Consultable en ligne Consultation 30 Janvier 2011 76 Minist re de la sant de la famille et des personnes handicap es Lettres aux professi
183. sites internet www afssaps fr ou www centres pharmacodependance net Certains sites internet renvoient vers la fiche de d claration comme par exemple le site d assurance qualit en officine www cqapo fr et certains sites de CHU par exemple l intranet du CHU de Nancy proposent d y acc der Cette fiche permet d identifier le d clarant afin de savoir qui d clare et de pouvoir ventuellement contacter la personne pour lui demander de plus amples renseignements Une identification partielle du patient est n cessaire pour v rifier qu une m me personne n a pas t signal e plusieurs fois par des professionnels de sant diff rents En effet le patient peut se livrer du nomadisme m dical gt et donc se rendre chez diff rents m decins ou pharmaciens qui peuvent chacun r aliser une d claration D autres items permettent d avoir des informations comme la situation professionnelle ou familiale et les cons quences n gatives de la consommation sur la vie Une rubrique permet de prendre en consid ration les ant c dents m dicaux et les ant c dents d abus ou de d pendance ainsi que les tentatives d arr t ant rieures Ces derni res permettent quelquefois d mettre des hypoth ses quant aux causes de d pendance ou d valuer le fait qu il y a des d pendances cumul es diverses substances Ensuite vient la description de l abus ou de la d pendance avec la possibilit d en pr ciser la gravit
184. sitif M dical de Diagnostic In Vitro DPHM Direction de la Pharmacie et du M dicament DRAMES D c s en Relation avec l Abus de M dicaments Et de Substances DSM IV Diagnostic and Statistical Manual of mental disorders IV EFS Etablissement Fran ais du Sang EMEA European Medicines Evaluation Agency Agence Europ enne des M dicaments GHB acide Gamma Hydroxy Butyrique VS Institut de Veille Sanitaire MCU PH Ma tre de Conf rence des Universit s Praticien Hospitalier MILDT Mission Interminist rielle de la Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie NOTS Notification Spontan e OCRTIS Office Central pour la R pression du Trafic Illicite des Stup fiants OEDT Observatoire Europ en des Drogues et des Toxicomanies OFDT Observatoire Fran ais des Drogues et des Toxicomanies OMS Organisation Mondiale de la Sant ONU Organisation des Nations Unies OPEMA Observation des Pharmacod pendances En M decine Ambulatoire OPPIDUM Observation des Produits Psychotropes Illicites ou D tourn s de leur Utilisation M dicamenteuse OSIAP Ordonnances Suspectes Indicateur d Abus Possible PH Praticien Hospitalier PU PH Professeur des Universit s Praticien Hospitalier SAMU Service d Aide M dicale Urgente SICAP Syst me d Information des Centres Antipoison SINTES Syst me d Identification National des Toxiques Et Stup fiants TREND Tendances R centes Et Nouvelles Drogues UFATT
185. st fait au cours d un entretien avec le patient Chaque CEIP A recueille toutes les fiches de sa zone territoriale puis les transmet au centre coordinateur le CEIP A de Marseille Les fiches y seront saisies sur questionnaire informatis et les donn es seront ensuite analys es 56 Les r sultats annuels de l enqu te seront pr sent s l Afssaps au comit technique des CEIP A et la CNSP Un retour d information est galement adress aux CEIP A coordinateurs et chaque centre d enqu te 51 65 45 OPEMA _ Observation __des _Pharmacod pendances En M decine Ambulatoire OPEMA est une enqu te multicentrique nationale visant compl ter le dispositif de surveillance des pharmacod pendances Il s agit de la d clinaison de l enqu te OPPIDUM en m decine ambulatoire Elle permet comme OPPIDUM de surveiller l volution de la consommation des psychotropes et d alerter les autorit s sanitaires mais ceci en recueillant des informations valides et r guli res en m decine ambulatoire Ainsi ces deux enqu tes ont les m mes objectifs mais les sources d information sont compl mentaires Il existe un d ficit de donn es concernant l abus et la d pendance en provenance de la m decine ambulatoire et en particulier des m decins g n ralistes Or les m decins g n ralistes sont les premiers prescripteurs de psychotropes et sont galement tr s impliqu s dans la prescription de traitements d
186. t mes de vigilance relatifs aux produits de sant en particulier par le recueil et l valuation des informations concernant le potentiel d abus et de d pendance des substances psychoactives Alerte information re ue ou mise dont le contenu pr sente un caract re de gravit potentiel ou av r tel qu il n cessite la mise en oeuvre en urgence de toutes les mesures de s curit utiles Il existe une proc dure particuli re Afssaps DGS IVS OFDT MILDT de gestion des alertes sanitaires li es aux produits psychoactifs Dispositif m dical de diagnostic in vitro DMDIV tout r actif produit mat riau instrument et syst me leurs composants accessoires ainsi que les r cipients pour chantillons destin s tre utilis s in vitro Effet ind sirable r action nocive et non recherch e survenant chez l Homme susceptible d tre li e l utilisation d un produit de sant dans les conditions normales d emploi ou lors d un m susage Effet ind sirable attendu effet ind sirable dont la survenue peut tre expliqu e par l une des propri t s pharmacologiques du m dicament Il s agit donc d un effet assez fr quent g n ralement connu d s les essais cliniques donc avant l autorisation de mise sur le march AMM Le plus souvent non grave il ne pose g n ralement pas de probl me de sant publique Effet ind sirable grave effet ind sirable l tal ou susceptible de mett
187. t modification de ses conditions de prescription ou de d livrance ou d termination des doses d exon ration Le r seau de pharmacod pendance transmet galement des donn es l OFDT notamment dans le cadre du dispositif TREND SINTES Tendances R centes et Nouvelles Drogues Syst me d Identification National des Toxiques et Substances et l Institut de Veille Sanitaire nVS Au niveau europ en l Afssaps transmet l OEDT des rapports d valuation de substances psychoactives et l EMEA des cas d abus de sp cialit s pharmaceutiques Elle peut galement valuer le potentiel d abus et de d pendance de sp cialit s dans le cadre d une proc dure d enregistrement europ enne Au niveau international l Afssaps transmet des rapports d valuation de substances psychoactives au comit d experts de la pharmacod pendance POMS qui rend des avis scientifiques la commission des stup fiants de l ONU Ceci permet ensuite si n cessaire une mise sous contr le international de ces substances Ce r seau participe la politique de lutte contre la drogue et la toxicomanie coordonn e par la MILDT Outre le recueil et l valuation des donn es recueillies les CEIP A ont un r le informatif sur le risque d abus et de pharmacod pendance ils r pondent ainsi aux professionnels de sant et au public qui les interrogent Les CEIP A r digent galement des bulletins d information r
188. t tr s sinc rement de votre collaboration et participation nous vous prions de croire Cher e Coll gue Cher e Ami e Madame Monsieur en l assurance de nos meilleures salutations Pr Jean Pierre KAHN Dr Val rie GIBAJ A Chef de service Pharmacien Attach 157 Annexe 17 Mail accompagnant l envoi du questionnaire n 2 envoy aux pharmaciens officinaux de Lorraine le 19 octobre 2010 Madame Monsieur Je suis tudiante en sixi me ann e la Facult de Pharmacie de Nancy et vous contacte dans le cadre de ma th se r alis e sous la direction de Madame le Docteur Gibaja et de Monsieur le Professeur Kahn En accord avec Madame Monique Durand Pr sidente du Conseil R gional de l Ordre des Pharmaciens je me permets de reprendre contact avec vous afin de compl ter l enqu te pour laquelle je vous avais sollicit par mail le 28 juin 2010 Depuis cette date une campagne d information sur les CEIP A a t mise en place Auriez vous l amabilit de r pondre ce second et dernier questionnaire Vous pouvez y acc der en cliquant sur le lien ci dessous https spreadsheets google com viewform formkey dFB WU2d3cmxTWmd3R2J3NHhGdD VmeHc6MQ En vous remerciant de votre participation je vous prie d agr er Madame Monsieur l expression de mes respectueuses salutations Aurore Lestan 158 Annexe 18 Questionnaire n 2 destin aux pharmaciens officinaux de Lorraine envoy le 19 octobre 2010 Question
189. tableaux comportent les effectifs de oui et de non pour chaque question de type binaire ainsi que le pourcentage par rapport la moyenne Concernant les r ponses ouvertes ces derni res ont t regroup es en plusieurs cat gories avec calcul des effectifs 78 2 R sultats 2 1 Questionnaires diffus s au sein du CHU 160 sujets ont r pondu au premier questionnaire 91 au second et 50 sujets ont r pondu aux deux questionnaires 2 1 1 Sujets r pondants fonctions et statuts Statut des PU PH 18 11 2 16 17 6 r pondants MCU PH 7 4 4 4 44 ACC 32 20 0 9 99 PH 77 48 1 37 40 6 Attach 19 11 9 12 13 2 Statut inconnu 7 44 13 14 3 Fonction des M decin 117 73 1 71 78 0 r pondants Pharmacien 19 11 9 14 15 4 Fonction 24 15 0 6 6 6 inconnue Tableau 2 Fonctions et statuts des sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du CHU 79 Statut des PU PH 6 12 0 6 12 0 r pondants MCU PH 4 8 0 4 8 0 ACC 9 18 0 8 16 0 PH 20 40 0 22 44 0 Attach 6 12 0 6 12 0 Statut inconnu 5 10 0 4 8 0 Fonction des M decin 33 66 0 38 76 0 r pondants Pharmacien 8 16 0 11 22 0 Fonction 9 18 0 1 2 0 inconnue Tableau 3 Fonctions et statuts des sujets communs aux deux questionnaires intra CHU 50 sujets ayant r pondu aux deux questionnaires ce sont donc au total 201 sujets parmi les 91
190. tats en laissant appara tre des avis particuliers 1 2 Utilisation de deux outils diff rents pour la r alisation des questionnaires Ne connaissant pas initialement le logiciel Google Documents nous avons utilis le logiciel Word pour la premi re enqu te au CHU Entre temps ayant d couvert Google Documents c est cet outil qui a t utilis pour l enqu te aupr s des officines Ayant utilis les deux nous avons pu nous rendre compte de ce qui pouvait tre am lior et de ce qui pouvait entraver la r ponse aux questionnaires Le logiciel Word pr sente quelques inconv nients Certains participants ont coch la fois oui et non annulant ainsi leur r ponse alors que dans le logiciel Google Documents il n est possible de valider qu une case oui ou non Puis le probl me du questionnaire Word est que selon la version 2003 2007 2010 la mise en page varie et certains n ont r pondu qu une partie du questionnaire n ayant pas vu que le questionnaire tait r parti sur trois pages Le logiciel Google Documents pr sente galement des inconv nients En effet le formulaire est accessible en ligne suite l envoi d un lien par mail Cependant il y a eu un souci avec ce lien qui ne fonctionnait pas chez certains pharmaciens nous avons donc renvoy le lien l aide d une adresse mail diff rente Il permet aux r pondants selon leur choix de rester anonymes ou de s ident
191. te Signalement sans d lai la notion d absence de d lai n est pas quantifiable Elle signifie en pratique que la personne qui a connaissance de l incident ou risque d incident doit agir avec discernement sans retard prioritairement et sans faire courir de risques suppl mentaires la victime de l incident 132 Annexes 133 Annexe 1 Fiche de d claration de pharmacovigilance R PUBLIQUE FRANCAISE D CLARATION D EFFET IND SIRABLE SUSCEPTIBLE D TRE D UN M DICAMENT OU PRODUIT MENTIONN L ART R 5144 1 Art L 605 10 et 11 R 5144 1 35 du Code de la Sant publique N 10011 01 DECLARATION ADRESSER AU AGENCE Les informations recueillies seront dans le respect du secret m dical informatis es et PHARMACOVIGILANCE communiqu es au centre r gional de pharmacovigilance et l Agence du M dicament Le droit d acc s du patient s exerce aupr s du centre r gional de pharmacovigilance auquel a t notifi l effet ind sirable par l interm diaire du praticien d clarant ou de tout m decin d sign par lui Le droit d acc s du praticien d clarant s exerce aupr s du centre r gional de pharmacovigilance auquel a t notifi l effet ind sirable conform ment aux dispositions de la loi du 6 janvier 1978 Centre de Phammacovigilancs S T s agit d un nouveau n Patient trait les produits ont t pris C par le nouveau n mom CD E lors de l
192. teTexte Consultable en ligne Consultation 24 Ao t 2010 39 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Pharmacod pendance Addictovigilance http www afssaps fr Activites Pharmacodependance Addictovigilance Pharmacodependance Addictovigilance offset 0 Consultable en ligne Consultation 24 Ao t 2010 40 Journal Officiel de la R publique Article R 5132 114 du Code de la Sant Publique http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do jsessionid B6CC09035F4E0BE4E8D5553D41D29 1BC tpdjo10v_1 idArticle LEGIARTI000006915744 amp cidTexte LEGITEXTO00006072665 amp dateTexte Consultable en ligne Consultation 24 Ao t 2010 41 Journal Officiel de la R publique Article R 5132 115 du Code de la Sant Publique http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do jsessionid B6CC09035F4E0BE4E8D5553D41D29 1BC tpdjo10v_1 idArticle LEGIARTI000006915746 amp cidTexte LEGITEXTO00006072665 amp dateTexte Consultable en ligne Consultation 24 Ao t 2010 42 Journal Officiel de la R publique Article R5132 99 du Code de la Sant Publique http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do jsessionid B6CC09035F4E0BE4E8D5553D41D29 1BC tpdjo10v_1 idArticle LEGIARTI000006915724 amp cidTexte LEGITEXTO00006072665 amp dateTexte Consultable en ligne Consultation 24 Ao t 2010 43 Courn M A Richard N Messina Gourlot C et al Organisation du syst me d valuation de la pharmacod pendance en Franc
193. tion avec le Conseil R gional de l Ordre des Pharmaciens de Lorraine l exp rience nanc enne en 2004 Poster 60 CEIP de Midi Pyr n es Bulletin du CEIP 11 Novembre 2003 http www centres pharmacodependance net toulouse nov_2003 BulletinCEIPnovO3 pdf 35 Consultable en ligne Consultation 16 Janvier 2011 61 Journal Officiel de la R publique Article 8 du d cret n 99 249 du 31 Mars 1999 relatif aux substances v n neuses et l organisation de l valuation de la pharmacod pendance modifiant le Code de la Sant Publique http www legifrance gouv fr affichTexteArticle do jsessionid E4C694B7E8B9054B2EF8769622F5EDE 47 tpdjo06v_3 idArticle LEGIARTI000006723353 amp cidTexte LEGITEXTO00005627732 amp dateTexte Consultable en ligne Consultation 16 Janvier 2011 62 Journal Officiel de la R publique Arr t du 31 Mars 1999 fixant les sp cifications techniques des ordonnances mentionn es l article R 5132 5 du Code de la Sant Publique http www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte JORFTEXT000000760590 amp dateTexte Consultable en ligne Consultation 16 Janvier 2011 169 63 Minist re du travail de l emploi et de la sant secteur sant Ordonnances s curis es Explications pour les professionnels de sant 18 Novembre 2008 http www sante gouv fr explications pour les professionnels de sante htmil Consultable en ligne Consultation 16 Janvier 2011 64 Cusin F Dispensation ave
194. tion m dicamenteuse gt d une perte d efficacit gt d un d faut de qualit du m dicament d faut qui concerne l aspect le conditionnement la notice l tiquetage du produit et susceptible d entra ner des cons quences n fastes pour le patient en cas d administration Il s agit d incidents survenant lors de la fabrication et ou de la distribution 7 La pharmacovigilance s exerce sur les m dicaments et produits usage humain mentionn s et d finis l article L 5121 1 du Code de la Sant Publique c est dire sur gt gt gt toute pr paration magistrale toute pr paration hospitali re toute pr paration officinale tout produit officinal divis toute drogue simple tout produit chimique ou toute pr paration stable d crite par la Pharmacop e pr par l avance par un tablissement pharmaceutique et divis soit par lui soit par la pharmacie d officine qui le met en vente soit par une pharmacie usage int rieur toute sp cialit de r f rence ou g n rique d une sp cialit de r f rence tout m dicament immunologique tout m dicament radiopharmaceutique tout g n rateur tout syst me contenant un radionucl ide d termin et utilis dans un m dicament radiopharmaceutique tout m dicament hom opathique toute pr paration de th rapie g nique toute pr paration de th rapie cellulaire x nog nique tout m dicament biologique to
195. torit s sanitaires Il r alise le signalement sans d lai par crit lorsqu un ou plusieurs cas d infections nosocomiales ont t d tect s et que leur nature correspond un ou plusieurs des crit res suivants de signalement gt infections nosocomiales ayant un caract re rare ou particulier gt tout d c s li une infection nosocomiale gt infections nosocomiales suspect es d tre caus es par un germe pr sent dans l eau ou dans l air environnant gt maladies faisant l objet d une d claration obligatoire l autorit sanitaire 36 maladies qui n cessitent une intervention urgente locale nationale ou internationale et maladies dont la surveillance est n cessaire la conduite et l valuation de la politique de sant publique et dont l origine nosocomiale peut tre suspect e Par exemple la m ningite m ningocoque la tuberculose la dipht rie ou la peste sont des maladies d claration obligatoire Il existe ce jour 30 maladies d claration obligatoire 37 Le caract re rare ou particulier d une infection nosocomiale peut tre d gt la nature aux caract ristiques ou au profil de r sistance aux anti infectieux de l agent pathog ne en cause gt la localisation de l infection gt l utilisation d un dispositif m dical gt aux proc dures ou pratiques pouvant exposer ou avoir expos lors d un acte invasif d autres personnes au m me ris
196. travaillent dans des officines situ es dans des villes de 5000 100 000 habitants Ceci para t normal puisqu il existe de nombreuses villes situ es dans cet intervalle de population Les r pondants sont ensuite soit dans une commune de 2000 5000 habitants soit dans une commune de moins de 2000 habitants Nous obtenons le moins de r ponses dans les communes de plus de 100 000 habitants seulement 2 et 3 r ponses il n existe que deux villes en Lorraine de plus de 100 000 habitants Metz et Nancy mais ceci n explique pas totalement le faible nombre de r ponses car il existe 47 officines Metz et 47 Nancy 108 2 2 2 Connaissance des CEIP A Avez vous d j Non 39 67 2 23 60 5 entendu parler des CEIP A Oui 19 32 8 15 39 5 Non 1 0 r pondants Connaissez vous les Non 50 84 7 31 88 6 principales th matiques Ovi 9 15 3 4 11 4 Non 0 3 r pondants Les pourcentages sont calcul s seulement sur les retours ayant fourni une r ponse Tableau 22 Connaissance des CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine Il n y a pas de diff rence notable entre la connaissance des CEIP A au premier et au second questionnaire Ce r seau est l g rement plus connu au second avec 39 5 de r pondants qui en ont d j entendu parler contre 32 8 au premier 109 2 2 2 1 _ Par quel biais presse
197. ts aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine issniessrestiinesi ri rires AEAEE e AA AEA 112 Tableau 25 Connaissance des th matiques par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine zss ss attire tte led tr etes tente 114 Tableau 26 Contact et demande d information au CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine 115 Tableau 27 Connaissance et utilisation des outils NOT S et OSIAP par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine 117 Tableau 28 Connaissance des diff rents moyens d information de la campagne par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine 119 Tableau 29 Contribution et int r t pour une r union des sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine scsstissssse tn usine di tetesestenseetnn edit res tr esene ete tartes dant de 121 Abr viations ACC Assistant Chef de Clinique AFNOR Association Fran aise de Normalisation Afssa Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Aliments Afssaps Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant AMM Autorisation de Mise sur le March ARS Agence R gionale de Sant ASN Autorit de S ret Nucl aire ASOS Antalgiques Stup fiants et Ordonnances S curis es BNCI Banque Nationale des Cas d Intoxication BNPC Banque Nationale Produits et
198. ts ayant r pondu aux deux questionnaires 10 peuvent d crire au premier alors que 21 le peuvent ensuite Il est important de noter que 11 participants ont appris ce que sont les CEIP A durant cette campagne 2 1 2 3 Les th matiques Les th matiques sont mieux connues lors du second questionnaire avec 23 8 des r pondants qui disent les conna tre contre 13 3 au questionnaire initial Afin d tre s rs qu il ne s agit pas de confusion et de savoir lesquelles sont les mieux connues nous avons demand aux personnels interrog s qui connaissent les th matiques de nous pr ciser lesquelles Les r ponses obtenues sont regroup es dans le tableau suivant l NON 5 0 OUI Abus d pendance toxicomanie addictions 20 0 45 0 R le et mission des CEIP A 11 55 0 40 0 Etudes particuli res Fentanyl OSIAP NOTS OPPIDUM 20 0 10 0 Substances psycoactives ou pharmacoactives hors tabac et alcool 5 0 5 0 Pharmacologie 5 0 Certains sujets ont r pondu plusieurs cat gories de th matiques Les pourcentages pr sent s sont r alis s partir du nombre de personnes par th matique par rapport au nombre de personnes ayant r pondu la question Tableau 11 Connaissance des th matiques par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du CHU OUI Abus d pendance toxicomanie
199. tup fiants indiquer en toutes lettres le nombre d unit s th rapeutiques par prise le nombre de prises le dosage la dur e du traitement ou le nombre de conditionnements s il s agit d une sp cialit Il doit exclure le fractionnement en mentionnant D livrance en une seule fois s il ne veut pas que la d livrance soit fractionn e De m me s il y a n cessit de chevauchement entre deux ordonnances il doit le sp cifier en notant Chevauchement autoris Afin d viter toute fraude la signature doit tre appos e sous la derni re ligne de prescription sans espace afin de rendre inutilisable l espace laiss libre 62 64 52 L enqu te ASOS permet de d crire la population trait e par antalgiques stup fiants ainsi que leurs modalit s d utilisation et de prescription d valuer le respect des r gles de prescription et de recueillir les opinions des pharmaciens Elle permet galement au fil des ann es de comparer l volution dans le temps des traitements par antalgiques stup fiants L enqu te ASOS est r alis e tous les ans sur une semaine aupr s de 1500 pharmacies tir es au sort en France Elle comporte un questionnaire destin au pharmacien pour recueillir son avis et une fiche sp cifique qui doit tre remplie pour chaque ordonnance comportant un antalgique inscrit sur la liste des stup fiants commercialis s en France et pr sent e au cours de la semaine Les m dica
200. u CHU du 8 avril Ouil Non Mail du 3 mai 2010 Oui Non Bulletin de l ordre des pharmaciens d avril 2010 Oui Non Bulletin de l ordre des m decins du d partement 54 de juin 2010 n 17 Ouil Non Avez vous consult la rubrique Mesdocs sur le site intranet du CHU Mesdocs P les et instances Sp cialit s m dicales 1 Psychiatrie et psychologie clinique Ouil Non 153 12 Seriez vous int ress e par une r union d information sur le CEIP A et sur les enqu tes dont il a la charge Oui Non 13 Etes vous M decin CL PU PH L Pharmacien C MCU PH Fe PH E Attach C ACC Eg En vous remerciant de votre pr cieuse collaboration Aurore LESTAN 06 75 54 40 59 AURORE LESTAN 1 etumail uhp nancy fr 154 Annexe 15 Bulletin r gional de l Ordre des Pharmaciens n 2010 3 de septembre 2010 On nu ne en nu ns mu en us en un nu nu nt un un un r N PAGE S5 Le CEIP A de Nancy tient la NOT S Dr Val rie Gibaja Pr Jean Pierre Kahn Fr d rique Courteaux NOT S comme NOTification Spontan e C est un des outils que le Centre d valuation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addicto vigilance du CHU de Nancy CEIP A utilise pour recueillir les informations n cessaires l valuation du potentiel d abus et de d pendance des substances psychoactives h ro ne stup fiants morphine benzo diaz pines cod ine Gr ce
201. uage 1 9 La radiovigilance 1 10 La toxicovigilance 1 11 L infectiovigilance 1 12 La pharmacod pendance et l addictovigilance 1 12 1 D finition 1 12 2 Le r seau de pharmacod pendance 2 Qu est ce que les CEIP A 2 1 Pr sentation 2 2 Historique 2 3 Le r seau des CEIP A 2 3 1 Les CEIP A en France 2 3 2 Le CEIP A de Nancy et ses partenariats 3 Missions des CEIP A telles que d finies par le Code de la Sant Publique 4 Les outils de recueil d information des CEIP A 4 1 NOTS Notifications Spontan es 4 2 OSIAP Ordonnances Suspectes Indicateur d Abus Possible 4 3 ASOS Antalgiques Stup fiants et Ordonnances s curis es 4 4 OPPIDUM Observation des Produits Psychotropes lIlicites ou D tourn s de leur Utilisation M dicamenteuse 4 5 OPEMA Observation des Pharmacod pendances En M decine Ambulatoire 4 6 DRAMES D c s en Relation avec l Abus de M dicaments et de Substances 4 7 Soumission chimique O OO UNN 12 14 17 18 19 21 23 25 25 28 32 32 32 35 35 36 37 39 40 46 50 55 57 60 63 4 8 TRENDS SINTES Tendances R centes Et Nouvelles Drogues Syst me d Identification National des Toxiques et Substances 68 H ENQUETES REALISEES AU SEIN DU CHU DE NANCY ET DES OFFICINES DE LORRAINE 1 M thodologie 1 1 Probl matique et populations concern es par l tude 1 2 Recueil de donn es et campagne d information 1 3 Analyse des donn es 2
202. ue vous pouvez obtenir des informations pratiques sur les probl mes de pharmacod pendance sur simple appel au CEIP A Avez vous d j contact le CEIP A de Nancy Un CEIP A d une autre r gion Si oui lequel Connaissez vous le recueil NOT S de cas d abus ou de pharmacod pendance Si oui y avez vous d j contribu Ayant t inform e de ces signalements simples r aliser et de leur importance en termes de vigilance pour la sant publique seriez vous pr t e y contribuer Y YYY ONNNN Questions propres au questionnaire du CHU Questions communes aux questionnaires n 1 et n 2 gt Connaissez vous le recueil d v nements graves DRAMES Si oui y avez vous d j contribu gt Etes vous PU PH MCU PH PH Attach ACC M decin Pharmacien Questions propres au questionnaire n 2 gt Une campagne d information a t r alis e depuis le questionnaire du 29 mars 2010 Avez vous eu connaissance de ces moyens d information Information du jour sur le site intranet du CHU du 8 avril Mail du 3 mai 2010 Bulletin de l Ordre des Pharmaciens d avril 2010 Bulletin de l Ordre des m decins du d partement 54 de juin 2010 n 17 gt Avez vous consult la rubrique Mesdocs sur le site intranet du CHU gt Seriez vous int ress e par une r union d information sur le CEIP A et sur les enqu tes dont il a la charge Questions propres au questionnaire des officines de Lorraine
203. une invalidit ou une incapacit ou provoquant un prolongement d hospitalisation Ce r seau est compl mentaire celui de la pharmacovigilance et poss de le m me r le de veille en ce qui concerne l abus ou la pharmacod pendance Les missions des CEIP A sont clairement d finies dans l article R 5219 11 du d cret du 31 mars 1999 Elles consistent mettre en place diff rentes bases de donn es partir d approches m thodologiques que les CEIP A ont eux m mes d velopp es Les r sultats permettent d appr cier le potentiel d abus et de pharmacod pendance des substances en cause et de les signaler pour permettre aux pouvoirs publics de prendre les mesures appropri es Ces mesures peuvent tre l inscription sur la liste des substances class es comme stup fiants le retrait du march d un m dicament ou la modification de ses conditions de prescription ou de d livrance Pour r aliser ces missions les CEIP A disposent de plusieurs outils de recueil et d valuation des donn es concernant les cas constat s de pharmacod pendances et d abus de ces substances La pr sentation des missions et les outils des CEIP A sont consultables et t l chargeables dans MESDOCS l outil de gestion lectronique documentaire du CHU acc s via le portail intranet http intranet chu nancy fr gt MESDOCS gt P le Sp cialit s M dicales I gt Psychiatrie et Psychologie Clinique Nous insistons sur l importance de l outil sp cifiqu
204. ut m dicament base de plante Les m dicaments utilis s en essais cliniques sont soumis un autre dispositif et les aliments di t tiques destin s des fins m dicales ne sont pas des m dicaments 7 8 La pharmacovigilance est historiquement la premi re des vigilances tre apparue En 1973 les premiers centres hospitaliers pilotes de pharmacovigilance sont cr s Un arr t les officialise en 1976 et une commission technique de pharmacovigilance est cr e L arr t du 10 avril 1980 d finit la pharmacovigilance et r organise le syst me La Commission Nationale de Pharmacovigilance CNPV le Comit Technique et les centres r gionaux sont mis en place par le d cret du 30 juillet 1982 Le d cret de 1984 institue la notion de d claration obligatoire et imm diate pour tout m decin chirurgien dentiste ou sage femme qui constate un effet inattendu ou toxique susceptible d tre d un m dicament Une organisation europ enne pour l autorisation et la surveillance des m dicaments est cr e en 1995 c est l Agence europ enne des m dicaments EMEA European Medicines Evaluation Agency L article R 5144 19 du d cret n 95 278 du 13 mars 1995 r git le fonctionnement actuel de la pharmacovigilance Des dispositions sp cifiques sont mises en place pour les m dicaments d riv s du sang La d claration obligatoire s tend aux pharmaciens et concerne les effets ind sirables graves ou inattendus
205. ux questionnaires diffus s au sein du CHU sissors enean een 98 Tableau 16 Connaissance et utilisation des outils NOT S et DRAMES par les sujets communs aux deux questionnaires intra CHU sssssssssssissssserrsrsssserrrrtrnssssrrrstssssrnirnnnassssrnernssssenrrernnssnsenrreenssnsenennnnno 99 Tableau 17 Connaissance des diff rents moyens d information de la campagne par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein du CHU 101 Tableau 18 Connaissance des diff rents moyens d information de la campagne par les sujets communs aux deux questionnaires intra CHU ie 102 Tableau 19 Contribution et int r t pour une r union des sujets r pondants aux questionnaires diffus s au sein dufCHU css eeii e Aa EA EEA AE A EE i AA detre 104 Tableau 20 Contribution et int r t pour une r union des sujets communs aux deux questionnaires intra EO l O E A AE A E EE AAE T anne E eat esse 105 Tableau 21 Fonction et situation de l officine des sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine ass di S TE A sh nt A nn AR rer en Rire ie 107 Tableau 22 Connaissance des CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux Officin s de Lorraine sagesse den dt tres ATETEA EEES 109 Tableau 23 Moyens de connaissance des CEIP A par les sujets r pondants aux questionnaires diffus s aux officines de Lorraine sise 110 Tableau 24 Description des CEIP A par les sujets r pondan
206. vante aurore lestan etumailuhp nancy fr ou par t l phone au 06 75 54 40 59 1 Avez vous d j entendu parler des Centres d Evaluation et d Information sur la Pharmacod pendance et d Addictovigilance CEIP A Oui Non mots ce dont il s agit 5 Savez vous que vous pouvez obtenir des informations pratiques sur les probl mes de pharmacod pendance sur simple appel au CEIP A 2 Non 147 6 Avez vous d j contact le CEIP A de Nancy e Ou Non 7 Avez vous d j contact un CEIP A d une autre r gion Oui Non 8 Connaissez vous le recueil NOT S Notifications Spontan es de cas d abus ou de pharmacod pendance e Oui Non Si oui y avez vous d j contribu Si oui y avez vous d j contribu Oui Non 10 Ayant t inform e de ces signalements simples r aliser et de leur importance en termes de vigilance pour la sant publique seriez vous pr t e y contribuer Oui Non 148 11 Etes vous Pharmacien titulaire Pharmacien assistant Ante 12 Votre officine est situ e Dans une commune de plus de 100 000 habitants Dans une commune de 5000 100 000 habitants s Dans une commune de 2000 5000 habitants Dantune commune de moins de 2000 habitants 13 Dans quel d partement exercez vous ra 54 755 75 88 Si vous le souhaitez vous
207. vigilance Cosmetovigilance offset 0 Consultable en ligne Consultation 28 Ao t 2010 23 CHU Besan on Pr sentation de la cosm tovigilance http www chu besancon fr presentation pdf Consultable en ligne Consultation 28 Ao t 2010 24 Journal Officiel de la R publique Article L5131 9 du Code de la Sant Publique modifi par Ordonnance n 2010 177 du 23 F vrier 2010 http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do jsessionid 5D8908C285BAF2322DA72054BB831 923 tpdjo08v_2 idArticle LEGIARTIO00021941935 amp cidTexte Consultable en ligne Consultation 28 Ao t 2010 25 Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de Sant Vigilance des produits de tatouages http www afssaps fr Activites Vigilance des produits de tatouage Vigilance des produits de tatouage offset 0 Consultable en ligne Consultation 30 Janvier 2011 26 Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant Pr sentation d une nouvelle vigilance la vigilance des produits de tatouage Vigilances Bulletin de l Afssaps Juin 2008 N 41 p 1 T l chargeable sur http www afssaps fr content download 13262 161520 2 vigi41 pdf 165 27 Minist re de la Sant et des Sports Direction de l Hospitalisation et de l Organisation des Soins S curit sanitaire dans les tablissements de sant r glementation applicable Edition n 6 Mai 2009 pp 34 35 http www sante gouv fr IMG pdf referenti
208. y 2007 33 Rambourg Schepens M Pitti Fernandi A Ledrans M et al Rapport de la mission InVS Afsse sur les Centres antipoison et les Centres de toxicovigilance Propositions sur l organisation de la toxicovigilance http www afsset fr upload bibliotheque 392151477627558342326067628582 antipoison toxicovi gilance pdf Consultable en ligne Consultation 27 Septembre 2010 34 Ferrari L Cours de cinqui me ann e Analyse et Gestion des Effets Ind sirables Analyse et Gestion des Risques Facult de Pharmacie de Nancy 2009 35 Flesch F Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg 2009 http www chru strasbourg fr Hus HTML rv_urgence pdf ru 09 05 pdf Consultable en ligne Consultation 27 Septembre 2010 166 36 DRASS DDASS Aquitaine Infectiovigilance http aquitaine sante gouv fr pageshtm sante infectiovigilance htm Consultable en ligne Consultation 24 Ao t 2010 37 InVS Institut de Veille Sanitaire Liste des maladies d claration obligatoire Le dispositif de surveillance des maladies d claration obligatoire http www invs sante fr surveillance mdo liste_mdo htm Consultable en ligne Consultation 24 Ao t 2010 38 Journal Officiel de la R publique Article R 5132 97 du Code de la Sant Publique modifi par D cret n 2007 157 du 5 f vrier 2007 http www legifrance gouv fr affichCodeArticle do cidTexte LEGITEXT000006072665 amp idArticle LE GIARTI000006915722 amp da
209. y a contribu Il y a une nette am lioration de la connaissance des outils NOT S et DRAMES Nous pouvons penser qu il peut s agir ici de l impact de la campagne d information ou que les sujets ont eu envie de se renseigner sur ce qu taient ces outils suite au premier questionnaire Au total peu de sujets ont contribu aux recueils NOT S et DRAMES que ce soit avant ou apr s la campagne d information Dans cette derni re nous avons pr sent l outil NOT S alors que l enqu te DRAMES n a pas t abord Ceci pourrait expliquer que NOT S soit mieux connu que DRAMES au second questionnaire Cependant concernant l enqu te DRAMES elle est galement mieux connue au second questionnaire nous pouvons donc supposer soit que les personnes consid rent qu elles en ont d j entendu parler dans le premier questionnaire soit qu elles se sont renseign es par elles m mes 100 2 1 4 Effets de la campagne sur la connaissance des CEIP A L Information du Non 55 65 5 jour Oui 29 34 5 du 8 avril 2010 Non r pondants 7 Non 55 67 1 Le mail du 3 mai 2010 Oui 27 32 9 Non r pondants 9 Le bulletin de Non 77 93 9 l Ordre des Oui 5 6 1 Pharmaciens avril i 2010 Non r pondants 9 Le bulletin de Non 61 74 4 P Ordre des Oui 21 25 6 VA M decins du d partement 54 de Non r pondants 9 juin 2010 Non 77 90 6 Oui 8 9 4 Non r pondants 6

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