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La Revue du Grand Paris – juillet 2012 - Paris

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1. G N RATIONS GRAND PARIS FRANCOISE HERITIER DOMINIQUE THIERRY SYLVIE te HEUX GERARD FRAN OIS DU IMONT ALINE SCOUA RNEC BRUNO BOBKIEWICZ AUX CAROU YOU MT KIM ELEONOR LOPEZ JOLCLIVET JEAN 1111 5 ILIPPE AUGIER 23 TERRITOIRES FISCALIT B ATRICE DESHAYES AXE SEINE DOMINIQUE BRAYE VAL DE REUIL MARC ANTOINE JAMET MODE D EMPLOI CHRISTIAN LEFEVRE 30 CITIES LONDRES IORD DEBEN 4 11 3 HON NOUS DEVONS LA NOTION DE PROXIMITE SI LES PROBL MATIQUES URBAINES INT RESSENT NATURELLEMENT LE PDG DE LA POSTE CELLES DU GRAND PARIS SE SONT IMPOS ES LUI DOUBLE TITRE JEAN PAUL BAILLY A FAIT UNE GRANDE PARTIE DE SA CARRI RE LA RATP POUR EN DEVENIR LE PR SIDENT EN 1994 LA T TE DE LA POSTE DEPUIS 2002 IL AMBITIONNE DE FAIRE DE SON GROUPE LE LEADER EUROP EN DES SERVICES URBAINS DE PROXIMIT Dans un contexte de mondialisation la comp tition pour tre attractives s intensifie entre les grandes m tro poles urbaines La r gion parisienne n chappe pas la n cessit de rem dier ses difficult s de fonctionnement tout en se projetant dans une dynamique de d veloppement qui la maintiendra au rang des grandes capitales europ ennes et mondiales g n ratrices d innovation et cr atrices de richesse La dynamique du Grand Paris forte ment l uvre depuis cinq ans f d re de nombreuses r flexions des projets
2. ER YIOIRES Le Mantois escale m tropolitaine Le canal Seine Nord sera un facteur de d veloppement norme si les acteurs sont capables de s organiser un choix professionnel pr s de chez soi L arriv e d Eole est dans cette perspective essentielle RGP Quels facteurs d attractivit faut il alors privil gier l emploi l habitat la culture DB Tous sont importants et doivent tre l ob jet de nos efforts Sur notre territoire nous avons par exemple souhait que la musique soit un l ment f d rateur d autant plus qu elle rev t chez nous une dimension conomique Nous avons en effet les deux facteurs d instruments vent les plus prestigieux au monde Selmer et Buffet Crampon Notre conservatoire est l un des plus beaux d le de France Nous organi sons le premier festival de blues en France Blues sur Seine seul festival europ en prim trois fois aux tats Unis Les acteurs culturels locaux se sont tous f d r s dans cette dynamique et main tenant les acteurs sportifs leur embo tent le pas L quipe de France olympique d aviron est ainsi venue s entra ner deux jours sur notre stade nautique international l un des plus beaux et des plus performants de France RGP Lautre grand facteur d attractivit ne serait il pas l axe Seine DB Nous sommes en synergie avec nos voisins yvelinois de l est et avec ceux de Cergy Pon toise
3. 12 5 a le meilleur taux de rendement d Europe RGP Quelles pourraient tre les solutions alors BD Il serait plus juste de fiscaliser la richesse localement Mais comment mesurer autre ment la cr ation de richesse des acteurs cono miques Nous pouvons persister faire jouer les param tres comptables mais il serait pr f rable de trouver une alternative en attirant les entreprises sur nos territoires notam ment par une fisca lit plus souple et plus attractive Pour compenser cette baisse il est possible d appliquer un marqueur plus environnemental qui permettrait de sti muler une conomie nouvelle fond e sur des notions d utilit et de durabilit On pour rait par exemple taxer localement les nergies fossiles ou le nucl aire Le bon c t d une taxe c est de permettre le d veloppement d alterna tives En taxant la consommation des ressources finies on propose une r ponse certaines pro bl matiques de croissance En incitant r duire la consommation de carbone on montre qu il est plus int ressant de fonctionner avec de l o lien ou du solaire Les industriels trouveront les moyens n cessaires pour passer une nergie alternative ou pour investir dans d autres modes de production RGP Comment cela se traduirait il sur le terrain BD Pour relocaliser l imp t il faut taxer la consommation des ressources notamment de cel
4. SH TES y a comme un acharnement main etnombreusesinitiatives qui ont tenir cet endroit en vie avec ces arbres PATRICK LA FORET vu le jour depuis le lancement bien fragiles sur cette pelouse fatigu e occupant fi rement la place comme des de ce projet les organisateurs ont gladiateurs sans destin Un d fi humain dans cette ar ne d vou e la technologie souhait associer plus largement C est un non lieu qui prend vie Patrick Laforet est photographe Grand Parisien d autres collectivit s locales il porte son regard sur ces espaces entre deux sans destination particuli re qui et les acteurs conomiques font partie de notre univers urbain et notamment les CCI de ce territoire dans l intention de faire merger des visions communes et de soumettre au d bat lors du colloque des propositions concr tes partag es En noys ojetanl www axeseine colloquedeparis fr ne AT Vers l avenir Nous Lbitissons pour MIEUX VIVRE SACLAY Positionner Paris Saclay en s inspirant des best practices d velopp es dans les grands p les d innovation et de R amp D mondiaux Tel est l objectif du groupe d experts r uni par Paris le de France Capitale conomique autour d Augustin de Romanet ancien DG de la Es L ET a Coture Caisse des D p ts qui proposera des mesures colege feee 7 concr tes pour am liorer la desserte le cadre Ern WE M
5. toutes les chelles territoriales et des initiatives d acteurs tr s diff rents Dans ce foisonnement le projet de r seau de transport public du Grand Paris Express est un puissant catalyseur de ce qui redessinera progressivement de nou velles pratiques urbaines et un nouveau mode de vie en ville Autant d enjeux comprendre pour le groupe La Poste LA REVUE DU GRAND PARIS Les m tiers du groupe La Poste voluent tr s vite Pouvez vous nous donner un aper u des enjeux qui sont les v tres JEAN PAUL BAILLY Effectivement nous sommes un groupe multim tier et cha cun de nos m tiers traditionnels a pour d fi de s adapter aux fortes volutions de notre environnement D une part la baisse tendancielle des volumes de courrier est la cons quence logique de l mergence de la soci t num rique Le groupe La Poste l a anti cip e depuis plusieurs ann es en capi talisant sur son mod le de grand groupe de services multim tier Notre plan stra t gique Ambition 2015 vise faire du groupe La Poste un leader europ en des services de proximit en recherchant en permanence l quilibre entre les parties prenantes les clients les territoires les postiers etles actionnaires De m me le d veloppement responsable est au c ur de notre strat gie Dans une logique d innovation tr s forte au sein du Courrier nous nous appuyons sur le d veloppement du num rique pour affirmer une positi
6. FAIT CONDITIONNE CELLES DU TRANSPORT DU LOGEMENT OU DE L EMPLOI LE VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION l VOLUTION DES CRIT RES SOCIO CONOMIQUES LA CROISSANCE D MOGRAPHIQUE LE NUM RIQUE ENTRE AUTRES VONT MODIFIER CONSID RABLEMENT NOS MODES DE VIE ET METTRE L HABITANT C UR DES PR OCCUPATIONS URBAINES Pour Fran oise H ritier successeur de Claude L vi Strauss au Coll ge de France Penser l avenir d une grande m tropole ne devrait pas tre l apanage des seuls urbanistes et architectes Fran oise H ritier fait valoir une vision anthropologique de la ville o les rapports homme femme les change ments des modes de vie sexuelle conjugale familiale les liens entre com munaut s les difficult s de la jeunesse des personnes g es ou handica p es devraient d terminer une logique de d veloppement urbain fond e sur l utilit sociale et le bien commun RGP Est il possible d avoir une vision anthropologique du Grand Paris FRAN OISE H RITIER Les ethnologues travaillent sur ce qui existe Les anthro pologues font un travail de r flexion suppl mentaire pour essayer de d cou vrir des lois d organisation Ces lois peuvent ensuite servir pr figurer Mais l anthropologie n est pas pr dictive elle permet peut tre d viter des erreurs On construit pour l avenir D une cer taine fa on on trace le destin des g n rations venir sans leur demander leur
7. c est une n ces sit pour l int gration ri F OPECIVES LES JEUNES SONT L AVENIR DES VIEUX Face au vieillissement de la population il faut d urgence r tablir les soli darit s interg n rationnelles Pour le sociologue Dominique Thierry vice pr sident de France B n volat cela implique de remettre seniors et jeunes au c ur des politiques publiques notamment territoriales DOMINIQUE THIERRY VICE PR SIDENT Le vieillissement n est pas une catas trophe c est un enjeu avec un d bat positif Dominique Thierry sait de quoi il parle Avant de consacrer sa deuxi me vie au b n volat il a t expert sur des questions d emploi Jai travaill sur les dossiers des restructurations indus trielles en France Et si j ai pu aborder r cemment la question interg n ra tionnelle aupr s des associations c est aussi en tenant compte de cette exp rience Ce qu on appelle le b n volat de proximit direct informel qui existait dans le monde rural est aujourd hui devenu tr s compliqu exercer dans un immeuble Le monde associatif est le m diateur principal de la solidarit urbaine C est surtout l entreprise qui a commenc induire les ruptures g n rationnelles les plus fortes DES SENIORS SOUVENT MIS A L ECART DU TRAVAIL Dominique Thierry identi
8. ce n est pas une question de culture europ enne cela rel ve de la nature de l tre humain Le deuxi me point important souli gner c est que vous ne pouvez pas envi sager des traits universels si vous ne pos tulez pas en m me temps l existence de la diversit La diversit est le sup port m me de l universel De la m me mani re il ne peut pas y avoir de mon SINDBAD BONFANTI dialisation sans qu il y ait du local Le local est le pendant oblig du global RGP Vous croyez en l mergence d un homo urbanus gt devenu nomade par urbanit FH Dans les projets de lieux de passage qui deviennent des lieux de vie on passe de la conception fond e sur la s den tarit une conception fond e sur le nomadisme o ce qui compte ce ne sont pas les territoires mais les itin raires Le nomadisme qui a l air de sur gir l heure actuelle est un nomadisme qui tablit des itin raires tr s fr quen t s inscrits dans nos syst mes de repr sentation Il faut tenir compte de l aug mentation de nomadisme mais tout de m me garder la s curit du chez soi qui correspond au besoin d au tonomie et en m me temps de rap port avec les autres Il faut imaginer des lieux d affinit s recr er l id e de mar ch Aller au march c est autre chose que d aller faire ses courses Dans cette transhumance organis e nous avons besoin de point
9. lieux publics que sont les caf s sont devenus accessibles aux femmes y compris aux femmes seules m me si cela est assez r cent La ville n est pas sexu e ce sont les mentalit s qui le sont Le caract re g n rationnel en revanche est vident Quand on est g ou handi cap on ne peut plus prendre le m tro et cela constitue une v ritable limita tion La ville exclut une partie norme de la population alors qu elle devrait tre facile d acc s tous RGP Vous voulez dire que sans logique d int gration des handicap s des jeunes des seniors des commu naut s il ne peut y avoir de mixit FH C est un probl me pour lequel il n y a pas de solutions simples mais il y a une chose dont je suis convain cue c est que le communautarisme tel qu on l a laiss se d velopper est une mauvaise formule Si j observe ce qui s est pass en Afrique au sein de communaut s vil lageoises je note que ces collectivit s avaient une histoire une coh rence avec une hi rarchie tablie en fonc tion de la date d arriv e des groupes dans le village Chacun de ces groupes avait son m tier sa particularit mais aussi une fonction voire un pouvoir qui lui tait attribu pour participer au bien commun J ail impression que c est une id e qu on a perdue Or cette notion de bien commun auquel on par ticipe de fa on individualis e est ce qui forge une collectivit
10. Cette r alit d teint sur la question de la transmission des savoirs et sur toutes les repr sentations lan cien n a rien transmettre car on lui dit qu il ne sait plus ou que ce qu il sait n a plus d int r t LES ASSOCIATIONS BRAS SECULIER DES POLITIQUES PUBLIQUES Cette forme de repr sentation d ex clusion par les ges trouve un cho dans les politiques publiques Les premi res approches dites g n ra tionnelles ont port sur l insertion des jeunes le plus souvent par le biais des associations qui sont devenues le bras s culier des politiques publiques assu rant une sous traitance de droit ou de fait explique Dominique Thierry Ces politiques centr es sur les jeunes ont fait qu ils sont devenus un probl me Les vieux aussi avec le durcissement des conditions de d part la retraite comme les entreprises n emploient pas de seniors ou peu nous allons vers des populations de vieux pauvres qui seront demandeurs d emploi mais qui n au ront aucune chance d en trouver et qui ne seront pas encore raccord s au sys t me de retraite gt D o l urgence selon lui de red finir le positionnement des seniors dans la soci t actifs comme inactifs Il faut tenir compte des actifs cono miques qui apportent de la valeur ajou t e mon taire mais aussi des actifs sociaux qui apportent une valeur ajout e humaine et du capital social Il faut recr e
11. Il faut avoir cette pens e d un am na gement sur le long terme qui int gre aussi le num rique Pour les nouvelles g n rations c est la communication qui compte alors qu en France l am nagement c est encore trop souvent du b ton Or l avenir ce sont des bati ments et des quartiers intelligents associant BTP et num rique SF Les nouvelles g n rations ne sont plus dans l id e de poss der leur propre voiture par exemple Ce qu elles cherchent ce sont des solutions de mobilit Les constructeurs automobiles travaillent sur cet aspect Cette dimen sion socio conomique l emporte sur la question technique selon eux Ancienne pr sidente de l universit de Versailles Saint Quentin en Yvelines elle est aujourd hui la t te du nouveau PRES de l universit Paris Grand Ouest Apr s avoir t impliqu e dans lop ration d int r t national de Paris Saclay elle se consacre l autre OIN de Seine Aval sur la Confluence Seine Oise et sur la prospective en mati re de concertation Sylvie Faucheux a cr une fondation europ enne sur les territoires durables qui r unit acteurs publics et priv s SF Il faut penser ville num rique bien s r tout en multipliant les lieux de ren contre Demain la plupart des actions se feront distance dans le cadre du t l travail et dans celui des nouvelles formations o les gens seront e
12. La supr matie conomique du Grand Paris est tout particuli rement mise en vidence par un pourcentage fort lev de la cat gorie socioprofession nelle des cadres et professions intellec tuelles sup rieures puisque 37 4 des emplois de l Hexagone de cette cat go rie sont localis s en le de France Le Grand Paris est aussi le c ur de l accueil des immigrants internationaux qui choi sissent la France avec 38 6 des immi grants de France m tropolitaine qui r si dent en le de France TX LA FIN D UNE POQUE Les donn es d mographiques per mettent d approfondir divers enjeux du Grand Paris Ainsi la composition par ge de la population de l le de France plus jeune claire le besoin de cr ation d emploi d ailleurs confirm par un taux de ch mage sup rieur la moyenne nationale notamment en raison de l im migration le ch mage des immigrants internationaux tant plus lev que celui des autres habitants Toutefois la jeu nesse de la composition par ge n ex clut nullement un vieillissement de la population annonc selon la projec tion moyenne pour 2040 Ce vieillisse ment souligne deux enjeux Le premier est celui de l augmentation relative des 60 ans ou plus qui se traduirait par une forte g rontocroissance Autrement dit les budgets sociaux des collectivit s terri toriales de l le de France concernant les personnes g es ont connu une p rio
13. avis Il est n cessaire que les g n rations PROFESSEUR HONORAIRE AU COLLEGE DE FRANCE transmettent mais il est aussi indispen sable qu elles innovent J esp re que dans le projet du Grand Paris on a le souci de transmettre des canaux d en registrement de la soci t et en m me temps celui d innover en fonction de nos conceptions d aujourd hui RGP Pensez vous que ces sujets sont bien trait s lorsqu on parle du futur d une m tropole comme le Grand Paris FH Vid e du Grand Paris se limite selon moi l id e de transports facili t s la question des moyens de jonction le gigantisme urbain a fait dispara tre de grandes civilisations FORGE UNE COLLECTIVIT et elle n glige la question de l installa tion des modes de vie Sur ce point rien n est pos C est de l ordre de l impen sable ou de l incurie Je ne vois pas d at tendus philosophiques on ne cherche pas comprendre les motivations pro fondes des gens Dans la m me journ e on peut tre Paris puis Londres ou New York Cependant nous avons tous un point de chute o nous nous sentons l aise C est pourquoi nous ne sommes pas des tres d territorialis s nous n allons pas d un non lieu un autre L appartenance notre pays ou notre village nous s curise Or cette id e manque dans la notion d urbanisme On a tous besoin de ces points de r f rence
14. co construire un projet on trouvera une solution a se passe ainsi ailleurs SF Luniversite est un lieu multig n rationnel avec des tudiants tr s jeunes des doctorants plus g s des adultes en formation continue et des chercheurs de tous les ges jusqu 70 ans Elle doit tre un vrai compl ment et m me davantage un point d appui D au tant plus que les universit s sont tr s ancr es sur leur territoire Mais la mixit la question g n ration nelle sont deux orientations d am na gement peu conciliables avec la poli tique de Delouvrier Le gros camembert francilien s tend in luctablement Nous r fl chissons dans le cadre du nouveau PRES Universit Paris Grand Ouest un institut de logistique verte et d coconstruction sur la Confluence ou un institut des bio nergies et de l efficacit nerg tique Des centres de recherche des coles et des universit s se sont positionn s autour de l institut sur le v hicule d carbon et la mobilit durable VeDeCoM Versailles Satory afin de travailler avec les entreprises de la fili re automobile et de la mobilit Nous devons veiller disposer de SINDBAD BONFANTI recherches de sp cialisation et d in novation sectorielles Mais celles ci doivent entra ner des am nagements nouveaux Et dans les quartiers nou veaux les gens doivent vivre et travail ler sans passer autant de temps dans les transports
15. de mars 2020 Soucieux d anticiper et de co construire les r ponses adapt es au d veloppement des territoires le groupe proposele concept de la place de la gare une mani re de vivre le Grand Paris et de d velopper les quartiers de gare s chapus bouygues construction com CHIFFRE I8 CONTRATS DE D VELOPPEMENT TERRITORIAL ONT ETE INITIES DEPUIS LEUR MISE EN PLACE 11 D ENTRE EUX FONT L OBJET DE CONTRATS CADRES Promotionnez vous des projets sigl s Grand Paris SR La question du Grand Paris pour nous se pose plus en termes citoyen qu en termes de projet d entreprise C est pour cela que nous r fl chissons sur la gouvernance l attractivit des villes les r percussions conomiques avec un mod le de citoyennet efficace et participatif Nos r flexions sur ce sujet sont plut t globales Les jeunes g n rations abordent surtout la mobilit professionnelle notamment comment en finir avec des trajets de trois heures pour aller travailler Le C2Ei de Paris s est tenu le 19 juin 2012 la Bourse de Commerce de Paris Pour conna tre les noms des laur ats de cette ann e http c2ei jce paris org FT MILITE LITE vert A i 5 Li ce I IVES OY PARMI LES TH MES QUI FIGURENT AU D BAT SUR L AVENIR DU GRAND PARIS LA QUESTION DES G N RATIONS QUI VONT FA ONNER LA M TROPOLE O QUI LONT D J
16. des points cl s prendre en compte dans l organisation de la ville de demain SINDBAD BONFANTI L GE DE FAIRE SPECTIVES Lieu dexpression embl matique des liens interg n rationnels l cole refl te aussi les disparit s territoriales au sein de la m tropole notam ment entre la capitale et la Seine Saint Denis PROVISEUR DU LYC E LE CORBUSIER Peut tre serait ilint ressant de poser aux usagers la question de ce que doit tre le Grand Paris dans quelques ann es et d organiser travers l cole des moments d change sur leur vision Bref de faire en sorte que cette probl matique ne soit pas un probl me L enjeu surtout en Seine Saint Denis est de r ussir donner le sentiment que P den ce n est pas seulement Paris La Seine Saint Denis est un territoire riche mais qui n est pas vident pro mouvoir Les entreprises s y installent mais ne recrutent presque pas dans le d partement alors que la stabilit des populations sur leur territoire est v ri tablement n cessaire L exemple pourrait venir de la fonction publique qui ferait en sorte de stabili ser un endroit les fonctionnaires en g n ral et les enseignants en particu lier Dans certains tablissements la moiti de l quipe p dagogique change tous les ans Un tel turnover des per sonnels constitue un probl me pour le travail des l ves
17. des territoires CL C est une question de valeur De quelle co nomie parle t on De la nouvelle conomie De l conomie de la connaissance De l conomie r sidentielle dont parle Laurent Davezies Aura t on du d veloppement territorial parce qu on aura du d veloppement conomique La r ponse est non Le raisonnement des autorit s londoniennes par exemple a t le suivant Nous avons besoin du secteur priv pour cr er de la richesse Accumu lons et nous pourrons alors r partir cette richesse ce qui produira in fine du d veloppement territo rial on s occupera des banlieues de l am liora tion de la qualit de vie etc Nous risquons dans ce cas de produire des villes dont le d veloppe ment s appuiera sur ce que les chercheurs Gra ham et Marvin appellent des premium spaces espaces privil gi s notamment sur des villes centres ou sur de grands projets et des infras tructures qui peuvent tre centr s ou p riph riques Le reste serait alors d laiss Bien s r cela d pend la fois des pays des villes et des lus mais demeure tout de m me la croyance bas e sur une r alit historique que l on peut sti muler le d veloppement territorial en mettant en avant l conomie Il faudrait d abord que cette conomie soit cr a trice d emplois ce qui n est pas toujours le cas aujourd hui en Europe on regroupe on d place mais on ne cr e pas d emplois
18. il reste des urgences Val de Reuil a quatre fois moins de commerces qu elle devrait en avoir et 10 de sa population totale est au ch mage des quilibres ont t trouv s entre industries logements et loisirs Paisible elle confirme aussi que ce n est pas parce qu une ville est cosmopolite 60 nationalit s y vivent ensemble que les voitures br lent Nous avons la chance d tre un milieu g ogra phique pr cise Marc Antoine Jamet Certes nous ne sommes pas issus d une histoire Notre exis tence vient d une situation objective d termin e et artificielle sur une carte et d une n cessit celle d absorber le trop plein de Rouen sans y cr er de banlieue et de d congestionner Paris Deux gestes fondamentaux ont conditionn l avenir de la ville l arriv e de Pasteur Indus tries devenu l un des deux plus grands centres mondiaux de fabrication de vaccins de Sanofi l autre tant aux Etats Unis et le d m nage ment du bassin d essai des car nes initiale ment situ Balard lieu du futur Pentagone fran ais Deux coups de pouce suppl mentaires de deux ministres de la Ville Claude Bartolone et Jean Louis Borloo via PORU et ANRU per mettent Val de Reuil de devenir une v ritable commune avec un commissariat des coles r nov es des logements aux normes ENTRE LA MER ET LA CAPITALE La m tropole d quilibre gt entre Paris et Le Havre pr
19. les r sultats escompt s en mati re d emploi m me s il a attir les entreprises il y a une question d employabilit prendre en compte Ce qui est important c est la coh sion d un sys t me d acteurs qui provient en partie d une vision commune Londres par exemple le consensus autour du projet consistant faire de Londres une World City fait que l ensemble des acteurs locaux adh re la strat gie des autori t s municipales La f d ration des PME pourra faire pression pour que le p age en centre ville ne soit pas tendu afin de pr server les com merces mais s il faut une troisi me piste d a roport Heathrow elle ne s y opposera pas Aux Pays Bas lorsqu on a voqu l exten sion de l a roport de Schiphol en partie sur le c ur vert de la Randstad les associations co logistes les associations de fermiers etc n ont pas cherch combattre cette extension car comme le port de Rotterdam Schiphol est le gateway des Pays Bas au niveau mondial Et cela la plupart des acteurs ne le remettent pas en cause conomiste au CNAM www 22barcelona com SOCI ES OLIVIER ROLLER JOHN GUMMER BARON DEBEN EX MINISTRE DE LAGRICULTURE De MME THATCHER ET MINISTRE DE ENVIRONNEMENT DE JOHN MAJOR ETE RESPONSABLE DE LONDRES ET DE PLANIFICATION URBAINE DU GRAND LONDRES LONDON CALL i les deux capitales ont t relativement comp
20. rogatives et de ses ressources et elles sont nombreuses Les acteurs locaux notamment ceux du priv suivent et agissent dans les limites sou vent l ches impos es par l tat En France nous ne sommes pas encore dans ce registre l Ce n est pas parce qu il y a une crise des finances publiques que la solution va tre de se tourner vers le secteur priv En Angleterre depuis le thatch risme il y a toujours eu ce mythe du financement par le priv La position du gouvernement britan nique l poque avait t de dire nous finan ons les infrastructures si vous acteurs locaux avez obtenu au moins 50 des financements aupr s de l Union europ enne du secteur priv ou d autres sources nous verrons alors si nous pouvons vous apporter le reste C est peu pr s l inverse du mod le chinois a n a pas vrai ment fonctionn Le priv n a pas t au ren dez vous tel point que la fin des ann es 90 l tat britannique a r dig un document sur ce probl me du secteur priv qui ne r pondait pas pr sent pour le financement ni pour les strat gies d am nagement On demande au priv beaucoup plus qu il ne peut ou qu il ne veut donner et ce n est pas parce qu il y a une crise des finances publiques que la solu tion va tre de se tourner vers lui RGP Qu en est il de l conomie qui semble tre le crit re d terminant du d veloppement
21. t re qui permettent de tenir compte DU GRAND OUEST PARISIEN des diff rents enjeux et des attentes de la population Certains outils ont t appliqu s sur des territoires plus ou moins importants Je pense ainsi aux implantations de plates formes logis tiques pour les supermarch s Cham pion sur les bords de Seine ou au r a m nagement de zones industrielles par exemple Aulnay sous Bois Porcheville ou Sarcelles dans un esprit d cologie industrielle Ces pro jets ont n cessit beaucoup de concer tations les solutions apport es ou pro pos es ont t plut t bien vues RGP Les aspects g n rationnels figurent ils dans vos crit res SF Oui ne serait ce qu l issue d en qu tes sur les diff rentes tranches d ge Ces tudes prospectives que les Anglo Saxons appellent foresight sont tr s largement appliqu es en mati re de responsabilit soci tale des entre prises par de grands groupes indus triels notamment lorsqu ils veulent s implanter dans de nouveaux endroits La prospective concertative est mise en uvre pour savoir comment recueillir l adh sion de la population Elle permet par exemple de d terminer s il faut accompagner une implantation indus trielle par un h pital et des infrastruc tures sportives Les m thodes existent et sont bien rod es RGP En quoi consistent ces m thodes SF Elles permettent de faire ressor tir u
22. 2800 logements du village olympique rebaptis East Vil lage deviendront abordables et priv s 50 restaurants 17 cin mas 500000 m de bureaux l ouest du parc olym pique conform ment aux engagements de Londres un centre nerg tique dot d une chaudi re biomasse et d une centrale au gaz naturel fournit lectri cit chauffage et refroidissement aux b timents et aux futurs habitants Au vu des r alisations le gouvernement de David Cameron a doubl le budget des c r monies des jeux une occasion unique de pr senter le meilleur de notre pays 4 milliards de personnes dans le monde entier les incitant revenir ici en touriste y faire des affaires et y d penser de largent a soulign la BBC Hugh Robertson ministre des Sports et des jeux Olympiques Les retomb es maximis es des J O 2012 met Londres en bonne place sur le podium en mati re de renouvellement urbain et d attractivit internationale L Olympic Delivery Authority ODA institu e par le London Olympic and Paralympic Games Act 2006 r a lise les infrastructures et quipements n cessaires aux jeux Autorit administrative NDPB non departmental public body d pendant du Minist re pour les Jeux elle b n ficie des financements provenant du Gouvernement 67 de la Loterie 23 et de Londres GLA amp LDA 10 Sur 9 3 Mds de financements publics le co t final du programme de c
23. Le Grand Paris va de Paris jusqu au Havre en passant par le Mantois La Camy a tout de suite voulu s y int grer C est pourquoi nous avons particip activement dans le cadre du rapport Rufenacht la r flexion sur l axe Seine Aujourd hui nous n y sommes plus associ s et cela n est pas acceptable Autrefois le Mantois tait le far west de l le de France D sormais nous sommes au milieu d un axe strat gique et nous regardons aussi bien Paris l est que Rouen et Le Havre l ouest Le Havre avec lequel nous d veloppons d ailleurs des coop rations universitaires Nous partageons un des tin commun travers l axe Seine RGP Y compris pour d velopper une nouvelle plate forme logistique au sud de Confluence DB Il faut absolument r aliser ce projet si l on veut compl ter le d veloppement de la fa ade ouest du Grand Paris et permettre une ouver ture sur l Europe du Nord Le port de Limay a d ailleurs des atouts qu il s agit d optimiser Le canal Seine Nord peut tre pour la France et pour l axe Seine la meilleure comme la pire des choses Il peut constituer un facteur de d ve loppement immense si l ensemble des acteurs est capable de s organiser pour apporter une r ponse pertinente au transport fluvial Sinon les pays du Nord comprendront tr s vite que le canal Seine Nord partir de Rotterdam et qd Amsterdam est pour eux une v ritable oppor t
24. me des Britanniques c tait de ne jamais avoir invent un moyen de financer la culture alors que les Fran ais taient pr ts le faire par l interm diaire de l tat Nous avons d mettre en place un syst me de collecte de fonds qui puisse financer les projets culturels mais pas par l inter m diaire de l tat C est pourquoi la loterie nationale a t cr e Elle a per mis de financer la culture le sport et le patrimoine national RGP Il semble que Londres sache tirer parti du secteur priv LD Nous avons un nouveau m tro et l ensemble de la ligne est financ par le secteur priv Et bien entendu le PARIS DEVRAIT SAPPUYER SUR SES VRAIS ATOUTS ET DABORD SUR LA CULTURE 11 5 secteur priv finance en grande partie le co t du projet Cross Rail parce que nous avons mis en place un imp t sp cifique si les contribuables et les entreprises tirent profit de ce m tro ils doivent participer son financement RGP Cela a t il march aussi sur les questions environnementales LD Nous sommes peu pr s tous d accord sur les questions environne mentales Mais ne croyez vous pas que tout le monde est d accord sur l envi ronnement La question ne se pose pas n est ce pas Nous assistons un v ritable change ment Oliver Letwin ministre charg de la politique gouvernementale a fait un grand discours juste avant les derni res lections sur
25. ou alors moins qu on n en d truit Il y a des questions auxquelles nous ne savons pas r pondre notamment a quel moment les pouvoirs publics doivent ils intervenir 8 RGP La mixit sociale est elle un levier de CHRISTIAN gouvernance efficace se TEA CL Utiliser des crit res comme la mixit sociale LINSTITUT FRAN AIS ou fonctionnelle des cycles courts qui permet DE LURBANISME traient de r unir en un m me lieu le travail l ha PROFESSEU bitat les commerces les loisirs tout cela peut se marcher mais certains endroits seulement La mixit sociale Paris est en perte de vitesse La capitale est une ville internationale o le mar ch immobilier s est lui aussi internationalis Cela fait grimper les prix et contraint les m nages qui ne peuvent suivre financi rement quitter la ville On ne sait pas faire du d veloppement co nomique qui ne produise en m me temps de l ex clusion Ainsi dans son plan 22 Barcelona qui consiste r habiliter une friche industrielle au c ur de la ville Barcelone n a pas r ussi r soudre la contradiction entre mixit sociale et fonctionnelle et d veloppement conomique un moment donn les prix du foncier et de lim mobilier vont augmenter Comment fait on de la mixit sociale dans ces cas l London First l association des firmes glo balis es de Londres adh re grosso modo SIN
26. vue par les manuels de g ographie commence prendre des couleurs Si la com mune ne renie pas sa filiation avec la Capitale sa place c t de Rouen sa grande s ur et de la CREA la benjamine est importante au regard notamment de la r ussite du projet industriel de la vall e de la Seine dont Laurent Fabius et Fr d ric Sanchez projettent entre autres de faire un p le d excellence de la production de voitures lectriques Val de Reuil la liaison avec Paris s est b tie autour de la construction de logement du d ve loppement industriel et du dynamisme cono mique souligne Marc Antoine Jamet Mais il faut rappeler que la ville avec ses golfs ses clubs d quitation les cent disciplines sportives qui y sont pratiqu es entre fleuve et for t face aux quarante plus beaux kilom tres de la Seine est aussi un lieu de loisirs et de tourisme ce qui apr s l habitat et l activit constitue la troisi me dimension de la ville sans doute la plus oubli e mais pas la moins prometteuse Sur ce terrain galement nous avons la disponibilit et l envie de nous inscrire dans une probl matique qui ne ferait plus de Val de Reuil au sein d une liaison Paris Le Havre une curiosit ou une exception mais un l ment central et original Comment s inscrire dans la dynamique du Grand Paris Le probl me fondamental est celui de la gou vernance affirme le maire de Val de Reuil Commen
27. ASont de retraite de vie et l attractivit de ce territoire tablies partir des attentes des acteurs de Paris Saclay pouvoirs publics grands groupes coles et universit s investisseurs et laboratoires et d un benchmark international soutenu par Deloitte ces mesures seront pr sent es en octobre lors du VII Forum sur l Innovation de Paris le de France Capitale conomique Xavier Gorce www greater paris investment agency com SGP LES MO EN LIGNE La Soci t du Grand Paris va lancer sur la totalit du r seau 7 consultations de ma trise d uvre unique architecture infrastructure LAMO participe d s juillet 2012 l tablissement des cahiers des charges des 1 consultations de ma tres d uvre Trois sections de r seau sont pour l instant concern es Noisy Champs Villejuif Louis Aragon gare de Villejuif Louis Aragon non comprise Villejuif Louis prame JN IL SUR O Aragon Pont de S vres Le Bourget Noisy Champs gare de Noisy Champs non comprise www societedugrandparis fr WWW LAVILLEDEDEMAIN COM Parce que am nagement urbain est un enjeu majeur des politiques publiques locales Veolia Environnement lance le site Internet www lavillededemain com destin regrouper et promouvoir les solutions d avenir pour nos villes Site con u et r alis par les quipes de la Recherche et Innovation la Direction de l Am nagement et des Nouveaux Services Urbain
28. Ces deux logiques tant les deux seules formes d anticipation notre disposition L INFLUENCE DU PATRIMOINE HURBAIN gt Au Moyen ge les m tiers forgeaient la ville En 2015 ou 2020 les villes feront merger de nouveaux m tiers ou du moins pourront les faire voluer Pour d velopper de v ritables strat gies une m tropole pourrait se poser la ques tion de ses avantages comparatifs de ses savoir faire distinctifs de ce qu elle sait mieux faire que les autres Si la distinction territoriale n est pas suffisamment visible les sp cifici t s locales prennent le relais et servent alors la valorisation de la cit Le terri toire est un terreau fertile de rapproche ment des populations de comp tences et de besoins d entreprises et donc l expression d un marketing territorial sp cifique Des villes ayant une his toire conomique et sociale forte tra vers le textile ou l industrie par exemple poss dent un patrimoine immat riel riche en expertise et en exp rience Ce patrimoine hurbain gt pour humain et urbain peut tre l origine d une synergie sur un m me territoire entre des tablissements de formation le d veloppement local et des entreprises UNE AUTRE VISION DE LA CARRIERE Ce patrimoine concerne galement l en vironnement de travail Cette derni re notion est beaucoup plus large que celle de conditions de travail Conseiller les jeunes aujou
29. DBAD BONFANTI k L a LR Jun Re aux strat gies de d veloppement de l autorit du Grand Londres GLA parce que tous les acteurs sont d accord sur l objectif final faire de Londres une World City mais aussi parce que ce n est pas la GLA qui d termine les sec teurs conomiques qui vont se d velopper ni comment ils doivent le faire En le de France nous faisons l inverse Ily a des questions auxquelles nous ne savons pas r pondre en mati re de r gulation notamment quel moment l tat les pouvoirs publics doivent ils intervenir et comment Par le contr le des prix des loyers RGP ou alors en jouant sur la fiscalit CL Avant la r forme de la taxe professionnelle TP en 2010 les communes se battaient pour attirer les entreprises et cr er de la ressource via la TP En Angleterre ce n est pas le cas puisque la TP est nationale Aux tats Unis les collec tivit s locales tirent l essentiel de leurs revenus des taxes fonci res Donc en fonction du sys t me fiscal on n attire pas les m mes natures d activit s Dans le cas fran ais une r gionalisation ou une nationalisation de cette taxe changera it vraisem blablement le comportement des maires Tout d pend aussi de la fa on dont les maires con oivent le d veloppement de leur territoire Le Stade de France par exemple n a pas donn
30. DENT DE LAGENCE ET DE L ENVIRONNEMENT NATIONALE DE L HABITAT ANAH GVT DE MR MAJOR Auteur de l illustration en couverture Delphine Lebourgeo is a voulu cr er un univers de r ve frais et clair sans l ments concrets dans la mesure o ne sait pas encore de quoi ce nouveau Grand Paris sera fait J ai souhait illustrer les th mes environnement g n ration et proximit virtuelle mais aussi l univers des services urbains trans ports eau nergie propret et leur avenir oliennes t l ph rique num rique L ensemble repr sente la m tropole d aujourd hui travers le traitement onirique du manque de place sur la partie gauche et son futur repr sent par le petit homme en bas tirant cette grosse main vers lui Magazine trimestriel gratuit dit par la Mission M tropole du Grand Paris Veolia Environnement S A immatricul e au RCS de Paris sous le num ro 403 210 032 36 38 avenue Kl ber 75016 Paris T l 01 71 75 00 00 contact larevuedugrandparis com Directeur de la publication Lio nelle Maschino Directeur ditorial amp r dacteur en chef Michel Parmentier Mati re Premi re Comit ditorial Lionelle Maschino Jacques Glowinski Olivier Pascal Fabien Garnier Michel Parmentier G raldine Fort Conception amp r alisation graphique JBA Antoine Massari 2 rue des Francs Bourgeois 75003 Paris ph bissieres jba fr Ont collabor ce num ro Pauline Feuill t
31. Olympiques bref tout ce qui selon les Londoniens n est pas du ressort d un village de Londres D o l importance du lien entre l esprit d une cit et son organisation qui doit tre l g re d pourvue de toute com plication ce qui est tr s difficile pour les Fran ais La bureaucratie est une seconde nature chez eux RGP Selon vous le dynamisme d une ville d pendra t de son mental LD L esprit devient une force motrice tr s efficace Si Boris Johnson le maire actuel est parvenu mener bien toutes sortes de projets avec brio c est gr ce Londres Par exemple il a arr t le d veloppement de Heathrow et a amen les gens r fl chir sur l op portunit d un a roport diff rent Il n a aucun pouvoir sur ces questions mais il est entendu parce qu il est une voix importante RGP Qu entendez vous exactement par organisation l g re LD Nous avons d l gu Londres le plus grand nombre possible des acti vit s de l administration centrale Cela s inscrit dans un processus de longue haleine qui est toujours difficile car les fonctionnaires nationaux ne veulent pas d l guer leurs pouvoirs aux fonction naires locaux Globalement les gens ne souhaitent pas que tout soit g r par une administration centrale parce qu ils pensent qu elle est un peu loi gn e d eux Et la personnalit du maire compte norm ment les gens n lisent pas une pe
32. a concept works because people already felt like they were from London even on the very outskirts although people who live in such places also like to feel that they are a little bitin the countryside too What we ve done is to increase the powers of the localities The mayor of London only addresses the issues that really concern London like transportation or the Olympic Games which Londoners don t feel they concern their village To capture the connection between the spirit of a city and its organisation you must remain light and uncomplicated In London we have devolved locally as much as we can National Government activities Globally people would rather avoid the situation where a central authority manages everything because they often feel it has too little connection with them London has been willing to change much more rapidly than Paris The Shard building is a good example like the London Eye In fact the spirit in London is much closer to the spirit in the XIX Century which is you can doit That s why London seems to take good advantage of the private sector London has a new underground Cross Rail similar to the RER in the Paris Region which is being paid for by the private sector Of course the private sector is paying much of the cost because we ve invented asort of tax which says that if you or your business is going to benefit from the line you have to pay something towards it J O 2012 levie
33. aises de la Seine la confluence avec l Eure une vall e alluviale le dernier endroit avant Paris o sur un week end de trois jours on peut par bateau rejoindre la mer le premier jour res ter en mer le deuxi me et remonter le troisi me La possibilit qu aurait le Grand Paris de nous aider imaginer avec VNE une station touris tique un port de plaisance autour de nos lacs Ce serait fort Il faut regarder nos plaies nos cica trices savoir comment elles ont t faites On a d j beaucoup donn en ne se focalisant que sur le couple logement industrie J essaie de faire en sorte que notre futur se construise sur des acti vit s technologiques des activit s de marques EADS Sanofi Orange EDF qui ajoutent leur renomm e celle de la ville Mais Val de Reuil aspire aujourd hui une voie plus normale plus banale conlut Marc Antoine Jamet La bana lit au service de la r ussite La r ussite au ser vice de la banalit C est l enjeu de Val de Reuil pour ce XXI si cle adolescent TOIRES Le BEC bassin d essai des car nes implant sur Val de Reuil depuis 1988 abrite la Division des Techniques hydrodynamiques et hydroacoustiques de la DGA Direction g n rale des arm es Fr d ric Sanchez pr sident de la CREA lu le 23 juin 2012 Nous avons l envie de nous inscrire dans une probl matique qui ne ferait plus de Val de Reuil une curio
34. ante Je crois qu il est important dans ce cadre d entendre la voix singuli re des grands acteurs conomiques Ils ont vocation tre des partenaires durables de dynamiques territoriales aussi fortes et ce sous plusieurs formes en mati re de cr ation de valeur et d in novation au service des Franciliens bien s r mais aussi par leur action en tant qu employeurs et entreprises respon sables Ainsi peuvent ils contribuer au d ploiement des politiques publiques qui seront mises en uvre en mati re d emploi d am nagement territorial et urbain mais aussi de transport de logement de diversit et accentuer de ce fait les impacts vertueux d actions collectives La Poste prendra toute sa part aux c t s des partenaires institutionnels et des autres acteurs conomiques dans les perspectives qui pourront tre ouvertes dans ce sens OSUN CIL SUR SUIVRE COLLOQUE PARIS ENTRE EN SEINE Apr s Le Havre et Rouen ce sera au tour de Paris d accueillir le colloque Axe Seine le 22 novembre 2012 l H tel de Ville de Paris Trois probl matiques y seront voqu es Construire syst me portuaire et logistique int gr R industrialiser la vall e de la Seine D velopper un espace haut niveau d attractivit dans le but de faire de l axe Seine un territoire de l innovation et de la relance conomique fran aise dans la dynamique du Grand Paris S appuyant sur les travaux CR
35. arables jusqu au milieu du XX si cle le Greater Lon don s est consid rable ment d velopp gr ce au renforcement des pouvoirs locaux qui font d elle une des plus importantes villes monde REVUE DU GRAND PARIS Comment expliquez vous cette r ussite LORD DEBEN La raison principale pour laquelle le concept du Grand Londres a fonctionn est que nous n avons pas invent de structure pour que les gens aient le sentiment de vivre leur ville 115 se consid rent comme des Londoniens y compris les habitants des banlieues les plus loign es bien qu ils d sirent aussi vivre un peu la campagne Nous avons trouv le moyen de surmonter ce probl me en d veloppant les pouvoirs locaux afin que l organisation du Grand Londres concerne vraiment la ville de Londres La m tropole est d barrass e des questions concernant le ramassage des poubelles ou encore la gestion et la distribution de l eau qui sont d sor mais trait es au niveau local RGP C est une grande diff rence par rapport Paris LD C est gr ce cela que le Grand Londres fonctionne Contrairement ma position officielle l instar du pr c dent gouvernement conservateur qui ne souhaitait pas avoir de maire pour Londres je trouvais titre personnel que notre capitale devait avoir une voix En fait le maire traite les questions qui concernent v ritablement Londres notamment les transports les jeux
36. comme pour celui de l quipe ducative L ducation natio nale se pose depuis peu la question du lien diff rent qui se cr e entre les r si dents temporaires les professionnels et les habitants et donc de la stabilit n cessaire des populations La m connaissance des territoires fait que certains endroits font plus peur que d autres D s qu un enseignant s en gage s impr gne des richesses du ter rain et enseigne au m me poste plu sieurs ann es de suite c est un gage d efficacit Parmi les mesures incita tives possibles valoriser y compris par AUBERVILLIERS le versement de primes ceux qui s in vestissent et qui s engagent exercer voire habiter dans des quartiers qui ne font r ver personne R TABLIR L QUILIBRE AU PROFIT DE LA BANLIEUE Le dernier rapport de la Cour des comptes mentionne qu un l ve pari sien co te 40 de plus l tat qu un l ve des acad mies de Cr teil ou de Versailles Cela ne veut pas dire qu un l ve de banlieue re oit un enseigne ment au rabais bien au contraire il b n ficie de plus d heures d enseigne ment Mais comme l heure en Seine Saint Denis co te moins cher que dans la capitale l enseignement y est moins dot en termes budg taires Sur le Grand Paris les d s quilibres sont cet gard incroyables D autant plus que les jeunes mais aussi leurs enseignants veulent tre comme l
37. de faste en raison des faibles effectifs de ces personnes Mais cette p riode faste LE POIDS RELATIF DU GRAND PARIS EN FRANCE M TROPOLITAINE 96 le de France France 188 22 25 45 13 8 441 284 199 219 374 225 38 6 213 va prendre fin Le second enjeu tient au vieillissement de la population active qui signifie la n cessit d un effort accru en mati re de formation continue 2 LE D FI DE LA MIXIT SOCIALE ET SCOLAIRE D autres donn es d mographiques mettent en vidence plusieurs enjeux sociaux Le caract re r ticulaire des migrations internationales signifie que le Grand Paris est appel demeurer un espace migratoire o la question de l accueil des nouveaux immigrants en termes de logement d enseignement ou de sant restera essentielle En particu lier se pose et se posera la capacit d as surer la mixit sociale et scolaire dans des quartiers o une part importante des enfants est d origine non francophone La proportion de familles monoparen tales sup rieure la moyenne fran aise montre certaines particularit s du Grand Paris en termes d action sociale Le fait que l le de France affiche un pourcentage de logements HLM 27 6 nettement sup rieur celui de sa popu lation en France claire sur l importance du logement social Or les besoins de logement ne sont pas appel s diminuer En effet tout laisse penser que la popula t
38. de 420 hec tares sur la plaine d Ach res le port pose la question du rapport de la m tro pole la mer de son approvisionne ment mais aussi de la comp titivit du secteur portuaire Il a permis au terri toire de la Confluence Seine et Oise de b n ficier d un outil de progr s sp cifique le Contrat de D veloppement Territorial CDT La plate forme a pour vocation de devenir un nouveau p le logistique un centre de distribution europ en l ouest de 13 m tropole parisienne gr ce l ouverture de la Seine vers les ports d Europe du Nord via le futur canal Seine Nord UN LEVIER CONOMIQUE POUR LE TERRITOIRE Touch e par la d sindustrialisation la vall e de la Seine cherche diversifier ses activit s autour de nouvelles fili res comme l coconstruction et la mobilit durable L assemblage de produits sur place permettrait de cr er plus d em plois et valoriserait le territoire mieux qu une activit de logistique pure Au del des enjeux portant sur la n ces sit ou non de desservir le port par une autoroute via le prolongement de l A104 la question de son ancrage ter ritorial des types d activit s implanter et de son influence locale est pos e Il s agit d anticiper quels types d activit s Z Z Z 2 Q T Z sont susceptibles dyetre implant s Les questions relatives la revalorisation des d chets du Grand Paris po
39. de territoire depuis 2010 En quoi consiste t il DOMINIQUE BRAYE Notre projet s intitule Mantes en Yvelines l escale m tropolitaine La m tropole de Paris au Havre est une r alit et nous en sommes une escale pas une simple halte Notre p le urbain 35 communes au 1 janvier 2013 s il est consid r comme stra t gique dans les documents de programmation doit tre le moteur de son d veloppement mais aussi l expression d une qualit de vie travers la couronne verte ces merveilleuses communes des plateaux du Vexin et du Mantois trente cinq minutes seulement de Paris RGP Est ce pour cela que vous tes devenu un p le de d veloppement DB Nous avons accept sous certaines condi tions de d velopper fortement le logement sur notre territoire Pour esp rer la cr ation annuelle de 70 000 logements en le de France il est indispensable de les territorialiser Les pr visions et la volont des collectivit s territoriales peuvent ne pas tre en ad qua tion avec les besoins des habitants Notre question a d abord t quel mode de vie voulons nous pour les habitants du Mantois Nous refu sons que nos villes deviennent des villes dortoirs Cela veut dire que le d velop pement conomique local la mobilit sur notre territoire et vers tous les p les d em plois de l agglom ration parisienne doivent se d velopper en m me temps que les loge
40. e la moyenne fran aise la crois sance d mographique projet e de l le de France tient exclusivement un exc dent des naissances sur les d c s qui continuerait compenser tr s lar gement un solde migratoire n gatif La projection moyenne indique ainsi une population passant de 11 6 millions en 2007 12 8 millions en 2040 soit une augmentation de plus de 1 1 million en une g n ration Ce qui repr sente l qui valent du nombre d habitants actuel de Lille consid r e dans le p rim tre de son unit urbainef 3 supposer un nombre de personnes par m nage qui se stabilisera t 2 il s agirait donc de construire non com pris les besoins de renouvellement plus d un demi million de nouveaux loge ments ainsi que l ensemble des infras tructures et des quipements n cessaires pour cette population On notera que ces derniers chiffres sont inf rieurs ceux g n ralement livr s dans les documents officiels concer nant le Grand Paris L explication de telles diff rences n cessiterait un long d veloppement Toutefois deux rai sons peuvent tre donn es D une part le chiffre d un demi million n int gre ni le rattrapage n cessaire pour mieux satisfaire les besoins actuels ni l im portance des actions de r habilitation ou de construction de logements n ces saires la modernisation ou au rempla cement de logements devenus ou deve nant obsolescents au regard des cri
41. e Au probl me de la densit s ajoutent des questions sp cifiques d am nagement du territoire li es l vo lution de la composition par ge de la population et sa croissance d mographique PAR G RARD FRAN OIS DUMONT PROFESSEUR L UNIVERSIT DE PARIS IVSORBONRNE PRESIDENT DE LA REVUE POPULATION ET AVENIR La r gion le de France r unit 18 8 des habitants de la France m tropo litaine sur 2 2 de la superficie de l Hexagone Il en r sulte une densit de 971 habitants km contre une moyenne m tropolitaine de 114 C est un peuple ment exceptionnel en France mais aussi en Europeou parmi les 286 r gions les quinze plus denses que l le de France ont toutes un p rim tre limit une agglom ration urbaine comme Inner London Bruxelles capitale Vienne ou Berlin Le caract re de capitale du Grand Paris est confirm par une part dans les emplois en France m tropolitaine 21 9 sup rieure de plus de 2 points celle de sa population Au sein de ces emplois importance du secteur com merce transport et services divers 28 4 de la France souligne le r le du Grand Paris comme plaque tournante de l conomie fran aise ce qu illustre le tr s grand nombre de salons profession nels nationaux et internationaux qui se tiennent dans la capitale ou la place pr pond rante et crasante des a roports parisiens en nombre de passagers par rapport aux autres a roports fran ais
42. ent marcher une plus grande chelle PA Certes le tr s haut d bit THD par exemple nous l avons mis en place dans notre micro communaut de communes urbaine et rurale en amenant la fibre chez chaque habitant chaque entreprise chaque exploita tion agricole Sans la possibilit de se connecter il faut oublier l am nage ment du territoire Les connexions en THD vont changer l implantation du travail Je pense que ce sera une fa on de faire revivre les campagnes Mais avec Paris Seine Normandie terme que je pr f re au Grand Paris cela couvre un territoire bien plus important Paris et Londres sont les deux villes monde d Europe Si nous voulons rester au niveau il faut que Paris ait une fa ade maritime forte RGP Vous voquez m me la notion d estuaire PA C est autre chose Si nous vou lons donner une r alit ce territoire LRSPECTIVES 17 Sans la possibilit de se connecter il faut oublier l am nagement du territoire Les connexions en tr s haut d bit vont changer l implantation du travail Ce sera une nouvelle mani re de faire revivre les campagnes estuarien il lui faut une identit de la visibilit C est pourquoi nous allons r unir tous les responsables de ces territoires au cours d un grand v nement qui affirmerait la r alit d un territoire estuarien le Global Estua ries Forum Ce Fo
43. es autres cela revient r guli rement dans leurs discussions ils refusent d tre stigmatis s et aspirent des acti vit s sur place int ressantes au lieu que tout soit centr sur Paris La possibi lit de pouvoir profiter de p les d ac tivit s situ s pr s de chez eux comme ce qui est en train de se faire Auber villiers et autour est cet gard tr s bien accueillie OPECTIVES LE FUTUR DU GRAND PARIS ENIRE EN Le futur port Seine M tropole est un projet f d rateur capable de r u nir les lus locaux dans le cadre d un Contrat de D veloppement Terri torial int resse aussi les nouvelles g n rations comme le montrent les travaux r alis s par les tudiants de Master 2 Urbanisme et Am na gement de Paris 1 Panth on Sorbonne dont voici les grandes lignes ALIX CARIOU YOU MI KIM ELEONOR LOPEZ JOLLIVET JEAN TEILLER ATELIER ENCADRE PAR XAVIER DESJARDINS MAITRE DE CONFERENCES L UNIVERSITE FARS T PANTHEON SORBONNE partir du futur port d Ach res l en jeu pour la Confluence Seine et Oise est aujourd hui fond sur un projet de terri toire coh rent et dot d une orientation conomique et d une identit territo riale partag es par toutes les communes Ce projet strat gique du Grand Paris est le seul ne pas tre motiv par la cr a tion d une gare du Grand Paris Express Avec une superficie pr vue
44. es du monde entier se sont prononc s pour un autre mod le de croissance dans le cadre de l op ration ScenaRio 2012 En pr paration de Rio 20 Nomad is et Fondapol ont interrog 30 000 jeunes de 16 29 dans 30 pays sur 5 continents et 100 personnalit s engag es repr sentant 10 sph res d influence dont Gro Brundtland Jeremy Rifkin Brice Lalonde ScenaRio 2012 dresse un portrait in dit de la jeunesse mondiale sous l angle de son rapport au d veloppement durable ses choix ses aspirations ses craintes sa perception de la mondialisation ses valeurs Leau et le logement ressortent comme des pr occupations prioritaires en mati re de services urbains Le projet parrain par S A S le Prince Albert II de Monaco a obtenu le soutien des Nations unies de la Francophonie et de 4 entreprises CDC EDF Saint Gobain Veolia Environnement Les premiers r sultats sont r sum s dans une publication multilingue disponible sur www scenari02012 0rg demain C tait la question pos e aux tudiants du monde entier dans le cadre du concours Studyka avec Descartes D veloppement l agence du cluster ville durable du Grand Paris R ponse mi octobre avec les laur ats choisis par les partenaires Advancity Veolia Environnement SNCF Geodis JC Decaux et Bouygues www descartesdeveloppement fr s lection non exhaustive et renouvel e chaque dition La jaune et la rouge La re
45. fie deux cou pures majeures D abord les pratiques d entreprise le syst me de pr retraite a permis de compenser le retard pris par notre pays en mati re de comp titivit Du coup les entreprises ont g r par les ges et n ont pas g r les ges L ge est devenu une variable d ajustement Au point qu il y a eu une revendication de la pr retraite Ensuite le jeunisme induit par les DE FRANCE BENEVOLAT SINDBAD BONFANTI publicitaires Il faut tre beau vigou reux dynamique Les jeunes sont devenus un probl me et les vieux des consommateurs lorsqu ils ont les moyens ou des co ts lorsqu ils sont pauvres Reste savoir quel ge on est vieux Dans l entreprise on est toujours vieux cinq ans avant l ge r el de d part et l ge de d part n a rien voir avec l ge de la retraite explique l ancien profes seur Sciences Po Pour maintenir au travail les gens qui vieillissent il faut revoir fondamentalement les condi tions de travail d une part et les poli tiques de formation d autre part Or les premi res se sont d grad es et les secondes se concentrent sur les moins de 40 ans ce qui est fou au regard d une population qui vieillit et qui devra tra vailler plus longtemps Ensuite il n y a plus d app tence pour la formation force d tre mis de c t les seniors se disent eux m mes qu ils ne sont plus formables
46. ime que la concertation devrait accompagner voire pr c der les tudes techniques afin de favoriser le d veloppement harmonieux des projets d am nagement SYLVIE FAUCHEUX PR SIDENTE DE L UNIVERSIT REVUE DU GRAND PARIS Il semble que pour vous le d veloppement durable s appuie d abord sur la concertation des partenaires tant publics que priv s SYLVIE FAUCHEUX Le d veloppe ment durable ne consiste pas am na ger de force ou d cider des implanta tions a n a de sens que si on travaille en recueillant les usages en associant les gens concern s Autrement dit il s agit d adopter une nouvelle vision des terri toires En France on privil gie les tudes techniques et pas assez les tudes socio conomiques qui doivent accompagner et m me anticiper les projets De ce fait nous travaillons beaucoup avec des acteurs du priv notamment les industriels et des chercheurs sur tout ce qui concerne l co innovation Nous avons mis en place une s rie de masters et plusieurs chaires indus trielles Nous travaillons sur un grand projet labellis ANR pour mettre en place l cogare du futur Cette gare mod le celle de Versailles Chantiers sera exemplaire du point de vue colo gique mais aussi par les multiples nou veaux usages qu elle permettra RGP Vous avez d j labor des outils d application SF Nous avons tabli tout une s rie d indicateurs des mod les multicri
47. incent Moriniaux direction Sedes 2010 6 Dans l ensemble des communes en continuit de b ti avec la commune centre Cf La France en villes G rard Fran ois Dumont direction Sedes 2010 7 Populations etterritoires de France en 2030 le sc na rio d un futur choisi G rard Fran ois Dumont direc tion L Harmattan 2008 8 Cf Diagnostic et gouvernance des territoires G rard Fran ois Dumont Armand Colin ao t 2012 OPECTIV lt ES RESSOURCES HUMAINES gt RESSOURCES URBAINES La prospective consiste essayer d imaginer l ensemble des possibles mais en aucun cas pr dire ce qui va arriver Si la plupart des cit s ont t b ties par et pour des m tiers la m tropole de demain se construit sur des modes de vie o vie priv e et vie professionnelle sont troite ment associ es PAR ALINE SCOUARNEC PROFESSEUR DES UNIVERSIT S REDACTRICE EN CHEF DE LA REVUE MANAGEMENT ET AVENIR La prospective des m tiers est une r flexion articul e sur la strat gie sur les affaires et les hommes en fonc tion de l volution des contextes Elle donne la possibilit non pas de se sp cialiser en ressources humaines mais au contraire d tre l interface entre l activit son secteur et le savoir faire individuel Lorsque l environnement est incertain ou complexe la logique de pr vision c de la place une logique de prospective
48. interven tion et d action Ces enjeux participent de notre projet de d veloppement Les posti res et les postiers y trouveront mati re de vraies perspectives d vo lution professionnelle De m me cela cr era de nouvelles opportunit s pour int grer de jeunes Franciliens Polytechnicien il entre la RATP en 1970 pour en devenir le directeur g n ral adjoint aupr s de Christian Blanc puis pr sident en 1994 la t te des transports parisiens il initie la mise en place du dispositif alarme sociale et la modernisation technologique de la R gie notamment avec la ligne 14 du m tro PDG de La Poste depuis 2002 il accompagne la profonde mutation du groupe et cr e la Banque Postale en 2006 ERSECTIO os Dans cette optique le groupe La Poste peut devenir c est ce que je souhaite une des entreprises les plus attractives pour l avenir JPB La gouvernance m tropolitaine se structure progressivement et le syndi cat Paris M tropole joue un r le impor tant de f d rateur aupr s des collectivi t s franciliennes tout en rassemblant dans un comit des partenaires de nombreux acteurs de la vie conomique universitaire ou sociale Ce syndicat organise actuellement en son sein une r flexion sur la gouvernance m tropo litaine en vue de formuler des proposi tions pr cises au gouvernement C est une d marche tout fait int ress
49. ion du Grand Paris pourrait cro tre sous le double effet de augmentation de l es p rance de vie et surtout de son syst me 2 Pa PROPORTION DE CHAQUE CLASSE D GE DANS LA POPULATION TOTALE 1 Ki 2040 N projection moyenne 2007 Aa Ni o oo lt 0al4ans 15 29ans 30 44ans 45 59ans 60a74ans 75 89ans 290 ans migratoire Bien que le solde migra toire de l le de France soit n gatif il a un effet stimulant sur la natalit dans la mesure o l le de France re oit une partimportante de populations en ge de f conder parmi les personnes fran aises ou trang res qui viennenty habiter De ce fait l le de France repr sente 23 4 des naissances en France m tropoli taine Et parmi l migration de l le de France une part significative concerne des personnes relativement g es qui n exerceraient plus d effets sur la nata lit mais qui ont des cons quences sur la mortalit dans les r gions ou les pays o elles partent r sider C est pourquoi les d c s en le de France ne repr sentent que 13 8 des d c s en France UN DEMI MILLION DE NOUVEAUX LOGEMENTS Il r sulte des deux pourcentages pr c dents que l le de France repr sente 44 de l accroissement annuel de l Hexagone Comme en outre une partie des personnes qui viennent habi ter en le de France sont originaires de pays du Sud et ont une f condit sup rieur
50. l importance de la beaut Aucun homme politique britannique et certainement pas de droite n aurait parl ainsi ily a dix ans Malgr notre tat d esprit tr s anti intellectuel et philistin de fa ade et contrairement aux Fran ais nous avons toujours eu une passion pour les arbres les jardins etles parcs dont tout le monde doit pouvoir profiter RGP Cela explique cette conception tr s particuli re du service public en Grande Bretagne LD Pourquoi par exemple les oc ans subissent ils autant de d gradations C est parce que les poissons n appar tiennent personne S ils appartenaient quelqu un alors vous pouvez tre cer tain qu on les prot gerait c est d ail leurs le cas dans les eaux territoriales J ai bien peur qu en v rit si une chose n est la propri t de personne on n en prend pas soin Pourquoi les gens font ils des graffitis sur les biens publics C est parce que a n est pas eux Alors il faut trouver un moyen de prot ger ces espaces Si nos parcs sont maintenant aussi bien entretenus c est parce qu en fait ils appartiennent de plus en plus la communaut Le Cross Rail est un r seau ferroviaire de type r seau express r gional RER qui doit desservir le Grand Londres partir de 2017 Il comprend trois lignes en forme de X passant par le centre ville CITES GREATER LONDON CALLING MMARY Greater London as
51. les qui ont une empreinte locale forte Il s agirait au fond de transf rer la taxation directe vers une fiscalit plus durable garan tissant des recettes plus solides partir d un imp t qui ne devrait plus tre une contrainte mais une contribution Pourquoi ne pas tablir des tranches sociales o chacun aurait droit un cr dit carbone o plus on consommerait plus on paierait cher L nous aurions un marqueur de justice sociale Avec cette conomie plus verte les territoires volueraient vers le mod le d une conomie d carbon e SINDBAD BONFANTI B ATRICE DESHAYES PRES ITEUR DES AFFAIRES FISCALES DE VEOLIA ENVIRONNEMENT 11141 31 lt 3 AXE SEINE DOMINIQUE BRAYE ANCIEN SENATEUR DES YVELINES PRESIDENT DE LA CAMY PRESIDENT DE L AGENCE NATIONALE DE L HABITAT ANAH Le Mantois escale m tropolitaine La Camy Communaut d agglom ration de Mantes en Yvelines a retrouv son dyna misme et une qualit de vie qui rayonne au del de son p rim tre Pour son pr sident Dominique Braye qui pr side galement l Agence nationale de l habitat Anah le Grand Paris laxe Seine et les projets de desserte sont troitement li s ce territoire La premi re question a t quel mode de vie voulons nous pour les habitants du Mantois LA REVUE DU GRAND PARIS La Camy a engag un projet
52. lus durable Est il encore efficace et durable en mati re de recette budg taire et de perspectives de taxer la production de richesse All ger la fiscalit des entreprises et relocaliser l imp t permettrait d aug menter son rendement quitte taxer la ressource et ainstituer une fiscalit environnementale LA REVUE DU GRAND PARIS Lorsque vous mettez en cause l efficacit de la taxation de la production de richesse vous ne craignez pas la provocation B ATRICE DESHAYES Le rendement de l im p t sur les soci t s n est plus assez efficace cause de ce syst me beaucoup de richesses s vaporent ou se transf rent ailleurs Pourquoi continuer fonctionner sur ce mod le en taxant les richesses des taux de plus en plus lev s Dans le contexte conomique mondial que nous connaissons il serait pr f rable mon sens de stimuler la production de richesse plut t que de la taxer RGP Cette taxation de la production de richesse est ce une sp cialit fran aise BD La France a des taxes nombreuses et de toutes sortes Lorsqu il n y a pas de budget et qu aucune r ponse n est trouv e on cr e une taxe Sur le plan europ en le rendement fran ais de l imp t sur les soci t s par rapport au PIB est le plus faible Il est de 2 alors que le taux d imp t sur les soci t s fran aises est de 36 soit le taux le plus lev L Irlande qui impose ses soci t s
53. ments RGP Comment allez vous r aliser cette ambition DB Il nous faut r tablir les grands quilibres population taux d emploi Une partie de notre population est modeste tr s modeste m me et nous souhaitons contribuer son bien tre Pour cela il nous faut continuer d accueillir des habitants ayant un pouvoir d achat sup rieur de fa on d velopper une conomie r sidentielle forte Le d veloppe ment des facteurs conomiques c est aussi le d veloppement de la population et de la mixit sociale La r novation sur le Val Fourr a t exemplaire gr ce sa dimension intercom munale sur plus de 1000 logements d truits seuls 60 ont t reconstruits sur le site les autres l ont t dans les autres communes de l agglom ration ce qui permet la mixit RGP Cela veut dire privil gier la consultation DB La concertation est un l ment indispen sable de la r ussite notamment travers notre conseil de d veloppement Elle doit tre r elle transparente et sans d magogie car elle est l occasion d un v ritable dialogue avec les dif f rentes populations le mieux vivre n ayant pas le m me sens pour tout le monde Demain les agglom rations qui vont gagner seront celles o la qualit de vie sera la meil leure Les jeunes g n rations ne veulent plus travailler en sacrifiant le reste de leur vie mais elles ne veulent pas non plus tre cantonn es
54. n inte ractivit On diminuerait consid rable ment le nombre de m tres carr s b tir en recourant davantage au num rique aux tableaux interactifs aux repr sen tations 3D etc Si nous ne voulons pas tre obsol tes il faudra int grer ces dimensions Politique environnementale et politique technolo gique vers une prospective concertative Sylvie Fau cheux Christelle Hue Natures Sciences Soci t s vol8 n 3 31 44 2000 La responsabilit soci tale dans la construction d indi cateurs l exp rience de l industrie europ enne de l alu minium Sylvie Faucheux Isabelle Nicola Natures Sciences Soci t s vol12 30 41 2004 Le PRES Paris Grand Ouest regroupe l universit de Versailles Saint Quentin en Yvelines l universit de Cergy Pontoise trois coles nationales d architecture et du paysage de Versailles ainsi que l cole d art de Cergy Pontoise cela s ajoutent l IFSTTAR l organisme de recherche national sp cialis dans les transports et des coles d ing nieurs entre autres le collegium le de France l IPSL Institut polytechnique Saint Louis Cergy et l ESTACA Saint Quentin en Yvelines sp cialis dans le secteur automobile ETRE INVENTIFS La C te Fleurie a pour horizon des pr occupations d avenir audacieuses qui se traduisent notamment par l installation du tr s haut d bit ou la cr ation d
55. nc devenir un enjeu fort pour La Poste JPB La logistique est au c ur des acti vit s du groupe La Poste qui dispose d une expertise historique et naturelle pour faire entrer les flux de marchan dises dans les villes et les en faire sortir Cette expertise se double d un engage ment concret limiter l impact envi ronnemental de son exploitation J insisterai sur quelques points qui me tiennent c ur et qui d montrent comment La Poste est d j dans l anti cipation voire l invention d une logis tique urbaine responsable ai personnellement port au niveau national la cr ation des conditions n cessaires la viabilisation d une fili re de production de v hicules lectriques Ceux ci sont en cours de d ploiement en particulier au Courrier En le de France cela n est pas nou veau nous avons d j mis en circulation plus de 1500 v hicules de toutes sortes trolleys scooters v los assistance lectrique travers cette initiative associ e une compensation carbone int grale de nos activit s Courrier nous nous dotons des moyens d assurer une logistique urbaine de proximit totale ment vertueuse L activit Colis Express r pond bien s r la m me pr occupa tion la plate forme Chronopost instal l e sous la place de la Concorde et qui assure une diffusion des colis v lo en est un bon exemple Nous sommes probablement l un des premiers groupes ambiti
56. ne quinzaine d indicateurs g n riques et ensuite des indicateurs sp cifiques en fonction des classifications qu on va tablir Mais il y a surtout la construction du projet en lui m me En France nous avons tendance consid rer que les tudes prospectives s opposent celles des sp cialistes Ailleurs aux Pays Bas au Canada ou en Grande Bretagne on pra tique depuis longtemps la prospec tive concertative on r unit autour de la table les sp cialistes de la ques tion mais aussi les acteurs concer n s pour tablir un projet territorial durable donc une vision partag e Cela n cessite un travail aussi impor tant et autant de moyens que les tudes proprement techniques La cl de la r ussite c est de pouvoir allier le top down au bottom up c est dire les visions descendante et ascendante pour tre s r du projet qu on esp re d finir RGP Il faut donc int resser tout le monde Les vieux comme les jeunes SF Il se produit un enrichissement mutuel Les gens finissent par conver ger sur un projet qui prend en compte les besoins de tous Les tudes pros pectives aboutissent souvent des pro jets plus innovants que ceux qu aurait imagin s l am nageur tout seul Pour le Grand Paris cette dimension socio conomique est aussi importante que la dimension technique L adh sion s obtient ce prix l Si on invite les anciens d battre avec des jeunes
57. nir un leader europ en des services de proximit Je pense que nous devons r inven ter cette notion de proximit en cher chant accompagner nos clients au del de leurs lieux de vie ou d activit Le rapport au temps des voyageurs d aujourd hui et plus encore des voya geurs de demain modifie le rapport la consommation et aux services Je suis convaincu que dans les futurs modes de vie urbains la notion de tra jet deviendra une r f rence au m me titre que le lieu de vie nous d antici per ces nouveaux usages Donc oui La Poste r fl chit en lien avec les partenaires appropri s la fa on de s adapter aux nouvelles mobilit s en proposant de nouvelles proximit s RGP Plus pr cis ment JPB Notre pr sence dans les gares pourra s appuyer sur nos savoir faire en mati re de services Ce peut tre ceux que nous ma trisons d ores et d j ce peut tre des offres nouvelles Nos axes d exploration rejoignent ceux d j bien connus des acteurs du Grand Paris comme les plates formes de services aux particuliers conciergeries espaces multiservice ou aux entreprises centres de services centres de t l travail Dans cette perspective nous testons travers diff rentes exp rimentations des formes nouvelles de logistique l g re de proximit en nous appuyant sur notre expertise en mati re de r seau d information et de d mat rialisation RGP La logistique urbaine va do
58. nouvel e et enrichie est un levier qui garantit tous un service public contemporain et qui renforce pour chacun la confiance dans l avenir RGP Quelle est votre vision du Grand Paris JPB L ambition que porte le Grand Paris r pond la n cessit incontour nable pour la r gion capitale de se revita liser de se r g n rer en se projetant dans les d fis qui sont ceux d une m tropole du XXI si cle Qu il s agisse des d fis li s la vie quo tidienne de ses habitants en mati re de transport ou de logement notamment ou des d fis li s l attractivit du terri toire et la cr ation de richesse avec des cons quences cruciales en termes d em ploi la m tropole doit y r pondre dans une perspective d innovation et de ville durable Je porte bien s r une attention parti culi re l un des projets phares dans cette dynamique du Grand Paris celui du Grand Paris Express M me si un r seau de transport ne r sume pas toutes les solutions apporter aux d fis vo qu s ci dessus ce projet au demeurant exceptionnel par son ampleur a voca tion am liorer consid rablement les conditions de vie dans la m tropole tout en permettant de jeter les bases d un nouveau mode de vie en ville Le Grand Paris est donc naturellement un territoire d avenir et d innovation majeur pour le groupe La Poste RGP Quelles opportunit s le Grand Paris Express
59. ntrepreneurs Parmi ces nou veaux modes vous avez l co domaine de Bouquetot ou des professions lib rales qui int grent les milieux ruraux RGP Il s agirait donc d encourager le d veloppement local travers un chan gement de mode de vie PA Anticiper c est prendre de v ri tables risques Aujourd hui les compor GUY ISAAC tements changent une telle vitesse Si j avais maintenu mon projet de p le culturel tel qu il tait en 2005 notam ment la m diath que il serait obso l te aujourd hui C est pourquoi nous avons cr CreActive Place le p le des futurs Deauville est une ville d ac cueil les gens y viennent pour le bien tre mais aussi pour r fl chir pour tra vailler en s minaire etc Nous offrons donc tous ceux qui sont porteurs d un projet un lieu d accueil et d incubation un lieu de prospective appliqu e Le d veloppement durable c est avant tout un d veloppement partag RGP C est un langage qu on pr te des villes moins baln aires PA Deauville reste une petite ville donc avec des moyens limit s Quand je lance des grandes manifestations culturelles je ne peux le faire que si je trouve des partenaires priv s Leti quette Deauville est un plus mais il faut quand m me les trouver Nous sommes oblig s d tre inventifs sinon ce n est pas possible RGP Quitte exp rimenter des initia tives qui pourrai
60. on de tiers de confiance et d entreprise leader dans toute la cha ne de valeur de la d mat rialisation remat rialisation Confir IN LRSEC ON LA NOTION DE TRAJET DEVIENDRA UNE R F RENCE AU M ME TITRE QUE CE LIEU DE VIE mant notre fort positionnement d entre prise responsable nous sommes parmi les premiers nous lancer dans la struc turation de l conomie responsable De m me Le Colis a pour enjeu d tre un op rateur performant de la progression massive du e commerce La Banque Postale poursuit le d velop pement de sa gamme avec le lancement r cent d offres de financement aux col lectivit s locales Enfin l Enseigne notre r seau de distri bution au service du d ploiement de ces diff rentes prestations met en place des offres sp cifiques comme la t l pho nie mobile Les valeurs traditionnelles de La Poste restent la base de notre mod le d en treprise et se rejoignent autour d une seule raison d tre simplifier la vie tant des particuliers que des entreprises Ces valeurs doivent nous permettre en tant qu entreprise responsable de concilier la dimension humaine et lin novation num rique Nous sommes et nous entendons rester une entreprise symbolique aux yeux des Fran ais par sa pr sence par sa diversit mais aussi et surtout par la confiance que l on nous t moigne Je suis convaincu que la confiance sans cesse re
61. onner de structurer un mod le conomique pour des activit s totalement responsables Avec l offre Valora La Poste propose la r cup ration des papiers des petites et moyennes entreprises et leur trai tement en vue de leur recyclage par le biais de structures d insertion C est une premi re tape pour 86 position ner en qualit d acteur r f rent d une conomie responsable durable parce que rentable Ces pr occupations environnemen tales essentielles dans le cadre de la m tropole de demain n cessiteront des acteurs capables de les int grer et de les d velopper durablement RGP Le projet du Grand Paris sera donc au c ur du d veloppement de La Poste dans les prochaines ann es Comment le faire partager au sein de l entreprise JPB Ce grand projet m tropolitain comme au demeurant d autres grands projets urbains de province stimule notre r flexion sur les nouveaux usages en mati re de services Cela concerne nos activit s Courrier et Colis mais aussi l Enseigne et La Banque Postale et donc l ensemble de l entreprise 1 y a six mois 81 pris la d cision de cr er un comit Grand Paris dans lequel chacun de nos m tiers est repr sent avec l objectif de favoriser toutes les synergies utiles J en attends des avan c es en termes de sensibilisation du management national et r gional de La Poste aux enjeux du Grand Paris et des propositions concr tes d
62. ons intrar gionales de la densi fication plut t que de l talement urbain D autre part les flux migratoires inter nationaux inh rents aux villes mondes sont conditionn s par l attractivit de ces m tropoles et par leur capacit s ins crire dans la comp tition mondiale innover alors que le num rique et l co nomie de la connaissance s imposent comme des vecteurs de croissance Sans oublier les besoins que ces grands centres urbains induisent en mati re de forma tion d ducation de recherche d em ploi de logistique de transport de loge ment de services d environnement etc Lorsqu on parle de g n rations du Grand Paris c est en d finitive de mixit fonc tionnelle et sociale qu il est question du rapport entre les jeunes et les personnes g es des parents et de leurs enfants des ma tres et de leurs l ves des chefs d en treprises et de leurs salari s Comment en effet viter un d veloppe ment m tropolitain deux vitesses avec d un c t les actions les plus spectacu laires de l autre celles conduites aupr s des laiss s pour compte En voquant les attentes des populations quant l avenir c est aux cons quences sur les modes de vie urbains dans le futur Grand Paris que nous nous int ressons 02 INTERSECTION NOUS DEVONS R INVENTER LA NOTION DE PROXIMIT JEAN PAUL BAILLY 06 UN IL SUR SOPHIE REMY 05 PERSPECTIVES
63. onstruction des infrastructures et des transports serait de 6 865 Mds 8 710 Mds LIENS UTILES LES BASES www societedugrandparis fr www ateliergrandparis com www ville gouv fr Www parismetropole fr www villemondeviedequartier com www iledefrance fr LES R F RENCES WWW UVSq fr www francebenevolat org www lyceelecorbusier org Www paris sorbonne fr Www unicaen fr www mairie deauville fr www coeurcotefleurie org www ecobouquetot free fr www mantesenyvelines fr www valdereuil fr LES DOSSIERS www insee fr mot cl d mographie idf LES AGENCES D URBANISME Www aurh asso fr Www aurbse org WWww aucame fr wWww audas fr www apur org www iau idf fr LES FACS LES COLES wwww univ paris1 fr www dauphine fr www college de france fr http ifu univ mlv fr SUIVRE www studyka com ct challenge Comment voyez vous la ville SIBLO Laville en filigrane L dition de mai juin 2012 de la revue Urbanisme consacre son dossier la ville financiaris e Pour Antoine Loubi re le r dacteur en chef Le point de d part de ce dossier n est pas les formes urbaines ou la disparition de l espace public mais les mutations du financement de la fabrique urbaine avec l apparition de nouveaux Eau et logement une priorit pour la jeunesse Vers un autre mod le de croissance et pl bisciter une r ponse plan taire aux enjeux acteurs du d veloppement durable des jeun
64. ortunit d intensification et ou de r g n ration Les investissements n cessaires aux J O catalyseurs du site et des quartiers environnants visaient transformer un v nement en un mor ceau de ville d crit Steven Tomlinson ODA Non loin de Canary Wharf cheval sur plusieurs borough aux poli tiques divergentes le site des jeux un tiers de celui de P kin cumulait friches squats ma trise fonci re clat e pollu tion quipements sociaux insuffisants population peu form e De barri re la rivi re Lea est devenue lien tandis que la Lower Lea Valley s enrichissait de six nouveaux quartiers Arri re plan vert des jeux le parc olympique centre g o graphique et d activit s unifie plusieurs zones marginales des borough pour composer un nouvel espace de loisirs et de biodiversit sur 2 5 km ludique en partie sud jardins riverains caf s espaces v nementiels et davantage cologique en partie nord avec un grand parc urbain aquatique ANTICIPER L APR S J O Enjeu majeur le recyclage des quipe ments au sein du parc olympique en fait le pivot d un futur domaine consa cr aux loisirs et aux sports Sur son le le stade olympique verra sa capacit de 80 000 places r duite apr s d mon tage de l anneau sup rieur 25 000 si ges pour une utilisation sportive culturelle ou associative p renne De m me le centre aquatique perdra ses deux ailes Les
65. peut il offrir votre groupe JPB Je pense qu un groupe de services comme le n tre au c ur des changes et d activit s industrielles et logistiques avec ses 57 000 collaborateurs en le de France est un acteur conomique structurant Il doit pr ter une attention particuli re un tel projet dans une r gion qui repr sente pr s du tiers de la richesse nationale Parmi les opportunit s je peux d j en identifier trois la rationalisation des flux de marchandises avec ses impacts en mati re de logistique urbaine et de logis tique urbaine de proximit C est tr s important pour nos activit s La mobi lit pour ne pas dire l comobilit gt 02 INTERSECTION CE GRAND PROJET M TROPOLITAIN STIMULE NOTRE R FLEXION SUR LES NOUVEAUX USAGES EN MATI RE DE SERVICES des 57000 collaborateurs de La Poste en le de France est essentielle Enfin les 72 futures gares du GPE dont 57 nou velles seront des lieux de concentration de services des lieux de vie Ces opportunit s seront appr hender dans un esprit d innovation notam ment en accompagnant les nouveaux usages li s au d veloppement du num rique La ville de demain ne se construira pas sans int grer tr s forte ment cette dimension RGP Envisagez vous une pr sence de La Poste dans ces nouvelles gares JPB Notre intention sur ce sujet s ins crit pleinement dans notre ambition de deve
66. r d attractivit et re d veloppement urbain Vitrine ph m re les jeux Olympiques sont opportunit d afficher attractivit de Londres et d engager son renouvellement urbain vers l Est Avec Ath nes en contre exemple riv sur le r le de catalyseur des infrastructures et quipements et leur usage long terme les responsables ont port une attention particuli re au legs au del des attentes du Comit olympique international d une utilisation durable situ s 7 mn de St Pancras par navette haute vitesse 25 000 passagers par heure maillon essentiel de l h ri tage ils jouxteront Westfield Stratford City le plus grand centre commercial et de loisirs d Europe 300 magasins des sites olympiques par les villes d accueil et leurs communaut s JEAN AUDOUIN JOURNALISTE tabli en concertation le Legacy Mas terplan Framework LMEF 2009 a d fini une strat gie flexible volutive en trois s quences les jeux proprement dits pr paration du site infrastruc tures quipements pour les comp ti tions apr s fermeture du site au public la transformation 2012 2014 transfert des structures temporaires ajustement du parc olympique pr paration des sites am nager le legs 2015 2031 Au sein des six secteurs de Thames Gateway 80 000 ha aujourd hui 1 5 million d habitants et 600 000 emplois de part et d autre de la Tamise taient distingu es des zones d opp
67. r des liens ensemble pour devenir des actifs sociaux Les jeunes et les seniors ne sont plus alors consid r s comme des usagers mais comme des acteurs part enti re dont la soci t a un besoin imp ratif pr cise t il Pour cela Dominique Thierry distingue deux acteurs majeurs les associations Ing nieur ENSC Caen dipl m de Sciences Po Paris et docteur en sociologie il aexerc des responsabilit s op rationnelles et fonctionnelles Rh ne Poulenc Auteur d une quinzaine d ouvrages il 8 enseign pendant plus de vingt cinq ans l Institut d tudes politiques de Paris avant de devenir vice pr sident de France B n volat SINDBAD BONFANTI OPECTVES et les collectivit s territoriales Les associations font des choses superbes mais elles se d finissent rarement comme faisant de l interg n ration nel et elles travaillent de fa on trop dis pers e C est pourquoi nous voulons les convaincre de passer du faire pour au faire ensemble C est une bascule compl te des repr sentations Tout peut tre repens y compris dans les mai sons de retraite quand des r sidents se mettent faire de l aide aux devoirs ils reprennent une utilit L autre acteur les collectivit s terri toriales sont les plus sensibles Les maires ont sur les bras l clatement social les jeunes au ch mage et en d sh rence les vieux dan
68. rd hui c est leur parler de l environnement professionnel Autre ment dit les inciter se poser la question comment je vais faire et non plus seulement qu est ce que je vais faire dans quel environnement manag rial organisationnel mais aussi g ogra phique territorial Aujourd hui on voit merger peu de nouveaux m tiers en revanche on voit des m tiers qui s exer cent dans des environnements diff rents de ce qu ils taient D s lors en mati re de prospective il s agit de contextuali ser les approches en privil giant cette expression coutons les gens qui font ce sont eux qui savent DES COLLABORATEURS DE PLUS EN PLUS NOMADES Avec les nouvelles technologies nous sommes au d but de ce qui est pos sible dans le t l travail en particulier la proximit r elle va progressivement SINDBAD BONFANTI s adjoindre une proximit virtuelle tout aussi importante Ces nouveaux modes de vie vont tre de plus en plus privil gi s par les jeunes g n rations En d mat rialisant et en d territorialisant les rela tions professionnelles l entreprise va progressivement abandonner l id e de bureau statique pour devenir un h tel projets Les fronti res de l entreprise vont s effriter avec des mod les de colla borateurs de plus en plus nomades sile m tier le permet Cette articulation entre vie priv e et vie professionnelle est un
69. re Fran oise Bourgoin Laurence Balan Photographies Olivier Roller Sindbad Bonfanti Patrick Laforet Tous droits r serv s Veolia Environnement amp auteurs Illustration couverture amp page 8 Delphine Lebourgeois Illus trissimo Impression DEJALINK Imprim Vert ZA de la Cerisaie 19 27 rue des Huleux 93240 Stains t l O 175 620 475 info Piretai dejalink fr Pour le papier Satimat green 60 de fibres recycl es et 40 de fibres vierges certifi es Forest Stewardship Council FSC sources responsables N A 2 FSC issu de sources responsables Encres base d huile v g tale Le vernis acrylique est 90 base d eau D p t l gal 3 trimestre 2012 wweeog 8 C010961 RETOUR VERS LE FUTUR PAR LIONELLE MASCHINO DIRECTEUR DE LA MISSION M TROPOLE DU GRAND PARIS DE VEOLIA ENVIRONNEMENT SOMMAIRE Beaucoup de ceux qui pensent aujourd hui le futur de l agglom ration parisienne ne verront jamais le fruit de leur travail A contrario les jeunes Grands Parisiens gt ont une tr s faible id e de ce que sera demain leur cadre de vie Pourtant les enjeux sont cruciaux D une part la gestion des populations notamment celle des populations sp ci fiques petite enfance personnes handi cap es personnes g es tudiants key workers comme les infrastructures mettre en place posent la question des migrati
70. rsonne pour g rer la ville ils l lisent pour la repr senter RGP Pensez vous que nous puissions b n ficier de cette exp rience Paris LD J ai vu Londres devenir une plus grande ville mondiale que Paris Paris disposait de quelques atouts notam ment culturels qui taient sup rieurs ceux de Londres Mais elle s est laiss e distancer Londres a accept d voluer beaucoup plus rapidement Le Shard en est un bon exemple comme Le London Eye la grande roue de Ferris un pro jet enti rement priv dont j ai donn le permis de construire provisoire en tant que ministre de l Environnement contre l avis de tous les fonctionnaires En revanche Paris je ne suis pas s r qu un projet comme la tour Eiffel pour rait s laborer aujourd hui En fait la mentalit londonienne est beaucoup plus proche de l esprit du XIX si cle o tout tait possible RGP C est pourtant Paris que l on attribue cette nostalgie du XIX si cle LD Je fais partie de ceux qui ne se prosternent pas sur la tombe du baron Haussmann Il a fait plus de mal que de bien parce qu il a interrompu l volu tion naturelle de la ville Nous devons constamment inventer de nouvelles choses et faire merger des id es neuves parce que c est ainsi que notre syst me fonctionne Paris devrait s appuyer sur ses vrais atouts et d abord sur la culture John Major pensait que le vrai probl
71. rum des estuaires du monde est pr vu du 2 au 4 avril 2013 Les probl matiques des estuaires tournent autour de la confrontation industries et biodiversit eau sal e ou eau douce rive droite rive gauche cli mat bien s r Rive droite rive gauche c est tr s int ressant parce que sou vent dans les estuaires vous n avez pas l industrialisation des deux c t s Vous avez une rive industrialis e et l autre rive c est le potager En Normandie c est exactement pareil Un autre v nement suivra davantage ax sur la culture en 2014 En marge de ces deux grands rendez vous nous avons cr un laboratoire d id es en nous appuyant sur l agence d urba nisme du Havre Nous allons nous int resser des projets de toute nature autour du th me de l eau susceptibles de s installer sur tel ou tel micro terri toire de l estuaire RGP Des projets qui ressembleraient celui de Bouquetot PA Un peu mais une autre chelle Je suis pragmatique je teste d abord Je me suis int ress aux grands v nements internationaux parce que j ai test Deauville le d veloppement bas sur l v nementiel et je me rends compte que c est un levier extraordi naire Il faut largir les horizons par tir d exp riences nouvelles mais cr dibles Nous nous sommes tout petits RGP Peut tre mais vous semblez avoir de grandes ambitions Com ment concevez vo
72. s de Veolia Environnement DROIT DE QUESTIONS LA JEUNE CHAMBRE CONOMIQUE ENTRE INNOVATION ET MOBILIT En quoi le Grand Paris vous int resse t il SOPHIE R MY pr sidente de la Jeune Chambre conomique de Paris Ceux qui sont investis aujourd hui sur le Grand Paris n en conna tront jamais l ach vement y compris moi 27 ans je ne sais pas si je serai en le de France et d ailleurs la Jeune Chambre conomique la g n ration des 18 40 ans est aussi touch e par un fort turnover dans ses effectifs N anmoins nous privil gions notre territoire afin de le conna tre de linvestir de voir comment nous pouvons contribuer a le faire voluer Dans quel domaine en particulier SR Toutes les actions que nous menons ont un caract re innovant Nous sommes un mouvement de formation de la jeunesse et visons donc apprendre par l action et la prise de responsabilit tout en apportant des changements positifs Nous organisons galement chaque ann e le Concours Europ en de l Entreprise Innovante de Paris C2Ei qui valorise des projets d entreprises et entreprises de notre territoire SINDBAD BONFANTI BOUYGUES CONSTRUCTION D J EN 2020 La Mission Bouygues Construction Grand Paris a r alis avec l appui cr atif de la chaire d conomie urbaine de l ESSEC La Gazette de la Place de la Gare une revue sur les modes de vie urbains dont le premier num ro est dat
73. s de fixation dont la symbolique est profonde Si les MJC sont devenues trop marqu es par la notion de culture le mot culture tant charg d une connotation d li tisme en revanche la maison pour tous la maison des rencontres la maison publique sont de jolies for mules La notion de maison est juste parce qu elle est synonyme de localisa tion Les mots ont un sens important dans ces cas a RGP Avec une population d sormais majoritairement urbaine serions nous la charni re de deux mondes en train d assister un changement de civilisation FH On conna t de grandes civilisations qui se sont effondr es en raison d un surcro t de situations urbaines et de l puisement des ressources tout autour De grands empires comme celui des Mayas ont disparu en quelques si cles puis s par le gigantisme de leurs grands centres rituels et royaux qui ont ruin la nature autour d eux On ne peut pas imposer des mani res de vivre ensemble a ne sert rien de regretter le temps des veill es dans les chaumi res Les modes de vie naissent de fa on autonome par exp rience ou par frictions Mais on peut influer sur le cadre de vie quand on s efforce de pr voir quelles seraient les meilleures conditions pour que les gens d cou vrent eux m mes de nouveaux modes de sociabilit RGP quels modes de sociabilit pensez vous Commen
74. s l isolement gt L objectif c est de recr er du vivre ensemble notamment en favorisant les liens interg n rationnels ou mieux transg n rationnels qui eux m mes stimulent les liens interculturels L urbanisme est d ailleurs pour Domi nique Thierry un domaine dans lequel il faut concevoir une probl matique inter g n rationnelle Ma s en r gle g n rale l investissement lourd est fait sur les infrastructures Apr s les moyens pour l animation des quartiers le soft restent insuffisants Pendant tr s longtemps l int r t g n ral en France ne relevait que de l tat et compar d autres pays europ ens le vieillissement de la population a insuffisamment t pris en compte ou alors mal Le paradoxe subsiste il faut prendre conscience de la question mais ne pas en rester l ajoute Domi nique Thierry Quand la solidarit inter g n rationnelle existe elle se foca lise sur les vieux au mieux en termes compassionnels Notre volont est de remettre les jeunes dans le circuit C est en tout cas ce que va s employer faire France B n volat travers son programme d action Solid ges 21 comme solidarit s entre les ges pour le XXIe si cle 4 OPECTIVES UN PROJET TERR TORIAL 727 C EST D ABORD UNE VISION PARTAGEE Sp cialiste de l environnement et du d veloppement durable l cono miste Sylvie Faucheux est
75. sit ou une exception SINDBAD BONFANTI 261 ERRITOIRKES 3 KADE DEMPLOI La cage et le canari Emploi fiscalit logement transport Ces crit res sur les quels les pouvoirs publics agissent pour d velopper leur terri toire constituent autant de leviers au service de la gouvernance des grandes m tropoles Mais aux yeux de l urbaniste Christian Lef vre ces instruments de la technique pour utiles qu ils soient risquent de finir par formater la gouvernance des terri toires au d triment d une vision plus globale n cessaire pour r pondre aux d fis et aux enjeux de leur d veloppement LA REVUE DU GRAND PARIS En quoi les financements peuvent ils induire des modes de gouvernance par exemple dans les rapports entre le public et le priv CHRISTIAN LEF VRE Certains chercheurs tra vaillant sur les villes chinoises utilisent une image pour d crire les rapports tat autorit s locales le canari dans la cage Le canari ce sont les acteurs locaux la cage c est l tat Les acteurs locaux sont publics et priv s et tant qu ils restent dans 13 cage ils font ce qu ils veulent Cette cage peut tre plus ou moins grande l tat fixe des cadres qui ne sont pas toujours d termin s par les contenus m mes des projets mais qui sont laiss s l ini tiative des acteurs locaux Nous sommes l devant un tat d veloppeur qui laisse faire qui use de ses pr
76. t res du d veloppement durable D autre part les chiffres ci dessus sont fond s sur ce qu on appelle en prospective les ten 3 OPEC I IVES LA P PULATION DE L LE DE FRANCE CONSTAT E ET PROJET E 12 8 11 6 nombre d habitants en millions la date des recensements et de la projection dances lourdes alors que les donn es avanc es dans le cadre des discussions sur le Grand Paris se fondent implici tement sur un sc nario postulant une attractivit consid rablement accrue de Paris tant par rapport aux autres territoires fran ais et notamment aux grandes m tropoles r gionales que par rapport aux eurocit s ou aux autres villes mondes Or un tel sc nario n est nulle ment acquis 1 suppose de nombreuses conditions dont une gouvernance per mettant de le concr tiser Enfin il convient de souligner que compte tenu de la diversit des processus territoriaux l chelle infrar gionale les r ponses apporter en termes d am na gement du territoire du Grand Paris sont la fois globales et locales 1 Recensement de la population 2008 2 Atlas g od mographique comment Population amp Avenir n 01 15 janvier f vrier 2011 3 14 1 dans l industrie et 1 7 dans l agriculture 4 Les Territoires face au vieillissement en Franceeten Europe G rard Fran ois Dumont et alii Ellipses 2006 5 Les Mobilit s V
77. t faire pour que les lus locaux puissent apporter leur pierre l difice Les grandes d ci sions pour le moment l apanage de l tat et d un petit cercle Nous aurions des choses dire Par exemple le projet le plus structurant mon avis celui de la LNPN pr voit de construire une 2 gare 5 km de celle de Val de Reuil pour soutenir la bifurcation vers vreux puis vers Caen alors que nous allons bient t entreprendre la r nova tion de la premi re qui sera mieux dimensionn e tant elle est caricaturale d une architecture tech nocratique con ue dans les ann es 60 RESPECTER L IDENTIT DE LA COMMUNE On va donc construire une gare c t de l autre et il faudra prendre un bus pour les relier C est absurde Comment le contribuable pour rait il le supporter Je crains aussi qu une sorte de sp cialisation tente de s introduire dans le Grand Paris au profit des grands Rouen Le Havre ou Paris les petits les humbles et les obscurs ne servant le long de l itin raire que de relais d di s telle ou telle fonction Je ne vou drais pas que Val de Reuil ne devienne qu une base logistique et que l on oublie que c est avant tout une communaut humaine diver sifi e int gr e cosmopolite qui a sa propre identit En ayant choisi cet endroit le dernier avant Paris o la mar e s arr te Paul Delouvrier a trouv un site fabuleux Les fal
78. t les traduire dans la ville dans l habitat FH Bobigny par exemple il y a des femmes relais Elles sont une pas serelle d int gration des facilita trices qui repr sentent l id e du bien commun et font acc der les nouveaux venus aux rouages administratifs Elles ont une utilit sociale Cette utilit se retrouve aussi dans les tontines mises en place par certaines communaut s pour financer des projets Autre exemple la cohabitation des g n rations Pourquoi quand on cr e de grands ensembles ne pas imaginer de rendre possible cette cohabitation en pr voyant dans un appartement une chambre pour les grands parents Pour cela les appartements devraient tre plus grands m me si cela en diminuait le nombre avec des locaux collectifs affect s immeuble services la personne restauration LRSPECTIVES collective cr ches C est l une r flexion socio conomique compl tement diff rente de celle qui a abouti l habitat actuel RGP Une ville est elle sexu e dans le sens o elle est pens e pour et par l homme et non pour et par la femme FH Une ville est pens e en fonction d une population dominante selon un mod le sous nos latitudes celui de l homme blanc de 40 ans actif pour rester sch matique Pourtant l as pect sexu n appara t pas forc ment au grand jour Avec la mixit les grands
79. un co domaine Bouquetot Pour Philippe Augier maire de Deauville et pr sident de la communaut de communes C ur C te Fleurie la r ussite de projets de d veloppement est conditionn e par la consid ration de territoires pertinents dont l estuaire normand MAIRE DE DEAUVILLE PR SIDENT DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES C UR COTE FLEURIE REVUE DU GRAND PARIS Quelle est votre priorit en mati re de d velop pement PHILIPPE AUGIER Le d veloppement c est un tout mais ma priorit est que ce soit un d veloppement durable Les nouvelles technologies vont changer les modes de vie mais on ne sait pas encore tr s bien comment Dans la commu naut de communes nous avons cette probl matique les jeunes qui ne veulent pas travailler dans le tourisme s en vont et notre population en r sidence vieillit En marge du d veloppement touristique nous essayons de faire venir les entre prises y compris celles composantes sportives li es l attractivit touristique RGP Vous ne craignez pas que cela favorise plus encore ce c t annexe baln aire de la Capitale PA Non Il faut prendre en consid ra tion que tout est dans la pertinence du territoire Je ne veux pas que Deauville devienne une ville dortoir Une de nos probl matiques c est de diversifier dans le tertiaire essentielle ment Dans ce cas il faut des bureaux o trouver de nouveaux modes d installa tion des e
80. unit d irriguer toute l Europe en passant par chez nous Eole d ici 2017 et la Ligne Nouvelle Paris Normandie ERRORES NOUVELLE VILLE MARC ANTOINE JAMET MAIRE DEVA EDE REUE La ville la fille de l architecture et de la g ographie Val de Reuil est la plus jeune commune de France Con ue en 1975 pour d sengorger la capitale c est aussi la derni re des villes nouvelles Aujourd hui la commune rescap e d une politique utopique de d veloppement urbain a tir parti des erreurs du pass pour incarner un mod le de r novation urbaine l chelle du Grand Paris ruit de la passion d am na ger la France qui au c ur des Trente Glorieuses animait le pr sident Pompidou Val de Reuil est n e sous la pointe d un compas qui l a position n e 100 km de Paris Notre Dame De cette maternit trange qui a accouch d un enfant l gitim au bord de la Seine et de l A13 explique Marc Antoine Jamet maire depuis 2001 ont d coul des surprises des checs et des r ussites Il a fallu attendre pr s d une quarantaine d ann es pour que la ville laquelle avait song Paul Delouvrier forte non pas non de 140 000 mais bient t de 20 000 habi tants puisse fonctionner plus dynamique au niveau de son d veloppement indus triel plus achev e par son urbanisme r par e dans son architecture harmo nis e du point de vue social S
81. urraient tre abord es ou encore celles rela tives aux nouveaux moyens d approvi sionnement durable par le mode fluvial d autant plus si le territoire cherche se tourner vers la Seine VERS LA CONSTITUTION D UN POLE D EQUILIBRE DE L OUEST FRANCILIEN Outre la question portuaire le terri toire est concern par de nombreux projets de transport prolongement du RER E de la tangentielle ouest et r si dentiels Avec le Grand Paris et le pro jet de d veloppement conomique de la vall e de la Seine l tat et les col lectivit s doivent entrer dans de nou velles logiques moins locales Le CDT est l occasion de d passer le clivage ins titutionnel entre les d partements des Yvelines et du Val d Oise mais aussi de porter la r flexion et les projets une chelle permettant de saisir les enjeux des d placements interurbains des relations aux p les d emploi ou encore de l quilibre emploi logement L ambition lors de la cr ation de la ville nouvelle de Cergy Pontoise tait de cr er un p le structurant l ouest du bassin parisien Aujourd hui ce p le est suffisamment d velopp pour r fl chir au del de son p rim tre afin de parti ciper pleinement la production d une frange urbaine durable Avec le soutien de la mission M tropole du Grand Paris de Veolia Environnement BUDGET 1 1 Il faudrait mettre en place une fiscalit p
82. us les conditions de la r ussite de vos projets PA Il faut anticiper ce n est pas simple Nous devons d abord travailler selon les sujets sur des territoires pertinents L am nagement l chelle de Deau ville 350 ha ou de notre communaut de communes 6 906 ha ce n est pas pertinent Il ne s agit pas de superficie c est une question de ressources Donc il nous faut penser un territoire sur une chelle o existent des compl menta rit s comme l estuaire de la Seine L co domaine de Bouquetot 10 mn de Deauville accueille une ferme normande cultivant la spiruline une micro algue Il r unit aujourd hui cinq projets en un la m thanisation la culture de la spiruline les jardins p dagogiques l levage et la vente directe de viande bio etenfin les cabanes dans les arbres http www creactiveplace fr Philippe Augier a t charg par le pr sident de la R publique en 2009 d une mission visant optimiser et mieux exploiterles grands v nements internationaux http www ladocumentationfrancaise fr rapports publics 094000461 index shtml book_ presentation SPECI IVES LE GRAND PARIS UNE DYNAM DEMOGRAPHI QUE QUE Le Grand Paris est le territoire le plus peupl de l Hexagone avec pr s de 20 de la population de la France m tropolitaine vivant dans le p ri m tre de la r gion le de Franc
83. vue mensuelle des anciens l ves et dipl m s de l cole polytechnique consacre le dossier de son num ro de juin juillet 2012 au Grand Paris sous le th me des territoires espaces d anticipation Savoir www lajauneetlarouge com nn jma af _ SUIVRE LPINNOVATION
84. z 3 go ar gt a M O0 cm S B gt O O O ii K us 11 6 i i E 1 JEAN PAUL BAILLY FRAN OISE HERITIER DOMINIQUE THIERRY SYLVIE FAUCHEUX PHILIPPE AUGIER P DG DU GROUPE LA POSTE ANTHROPOLOGUE ET SOCIOLOGUE VICE PRESIDENTE DU POLE MAIRE DE DEAUVILLE ETHNOLOGUE PROFESSEUR PRESIDENT DE FRANCE DE RECHERCHE ET PRESIDENT DE LA HONORAIRE AU COLLEGE BENEVOLAT D ENSEIGNEMENT SUPERIEUR COMMUNAUTE DE DE FRANCE PR S PARIS GRAND OUEST COMMUNES C UR COTE FLEURIE GERARD FRAN OIS ALINE SCOUARNEC BRUNO BOBKIEWICZ ALIX CARIOU DUMONT PROFESSEUR 055 PROVISEUR DU LYC E LE YOU MI KIM ELEONOR gt D MOGRAPHE PROFESSEUR UNIVERSIT S R DACTEUR CORBU JER DAUBERVILNER R Eo ea ENVIRONNEMENT L UNIVERSIT PARIS IV EN CHEF DE LA REVUE ET JEAN TEILLER MANAGEMENT ET AVENIR TUDIANTS L UNIVERSIT PARIS I PANTH ON SORBONNE SOPHIE R MY JOHN GUMMER MARC ANTOINE JAMET 8866 7 LA i i 1 CHRISTIAN LEF VRE DOMINIQUE BRAYE PR SIDENT DE LA DIRECTEUR DE L INSTITUT PR SIDENTE DE LA JEUNE BARON DEBEN MAIRE DE VAL DE REUIL COMMUNAUT FRAN AIS DE L URBANISME CHAMBRE DE COMMERCE ANCIEN MINISTRE BRITANNIQUE VICE PR SIDENT DU CONSEIL DAGGLOM RATIONS DE PROFESSEUR L UNIVERSIT PARIS DE L AGRICULTURE R GIONAL DE MANTES ENYVELINES CAMY PARIS EST GVT DE MME THATCHER HAUTE NORMANDIE PR SI

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