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6.25Mo - Fondation Neuchâtel Addictions

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1. r s 2007 gt Luc Isebaert Marie Christine Cabi Pour une th rapie br ve r s 2006 1 dition 1997 63 La premiere phase de cannado permet souvent d y arriver Les conditions principales sont alors r unies pour poursuivre debuter le traitement tant par une d marche individuelle que familiale M me si la prise en compte de la famille est essentielle elle ne suffit pas a traiter les jeunes consommateurs abusifs ou d pendants Nous pensons qu un suivi individuel de l adolescent est galement indispensable Pour Henri Boutillier les entretiens duels avec le patient d sign sont n cessaires Ce dernier a besoin d un fort soutien th rapeutique Il est important que le syst me familial soit symboliquement pr sent pour le th rapeute et le patient Un certain nombre de choses exprim es dans la relation duelle ne touchant pas l intimit du sujet pourront tre reprises dans une s ance ult rieure avec toute la famille en accord avec le sujet D apr s l auteur il note que dans ces entretiens individuels sont abord s certains th mes qui ne peuvent pas l tre devant la famille comme la sexualit ou tout autre domaine faisant partie de ce que le sujet estime tres son jardin secret Mais la t che la plus importante consiste sans doute soutenir et aider le sujet dans la r alisation d objectifs successifs trouver une activit professionnelle r mun ratrice vivre en dehors
2. Les t ches inh rentes leur fonction am nent les jeunes faire l apprentissage du respect des clients et des consignes donn es par les travailleurs sociaux Etre l heure avoir une conduite ad quate derri re le bar sont autant d obligations et de challenges qui peuvent parfois s av rer difficiles satisfaire Cette exp rience s av re positive tant pour les jeunes que pour l quipe ducative Les adolescents d couvrent par ce biais un moyen de s approprier le lieu de se montrer sous un autre jour de s int grer dans un groupe Cela leur permet de s ouvrir de se d couvrir des comp tences professionnelles et sociales Le travail au bar peut ainsi s av rer tre un excellent moyen de valorisation personnelle et permet le d veloppement de la confiance en soi et l am lioration de l estime de soi A c t de cela les membres de l quipe utilisent galement cet outil d intervention afin de cr er des liens avec certains adolescents perturbateurs d entrer en contact avec des jeunes introvertis et d approfondir leurs rapports avec les adolescents d sireux de contacts personnalis s Coaching scolaire au R teau Comme le dit Bergeret 1998 il n existe aucune structure psychique profonde et stable sp cifique de l addiction N importe quelle structure mentale peut conduire des comportements d addiction visibles ou latents dans certaines conditions affectives relationn
3. Pas de violence pas d alcool pas de drogue Le respect de soi et d autrui font partie int grante de la culture du Rateau Ce lieu permet aux adolescents de cr er du lien avec des adultes bienveillants de rencontrer d autres jeunes dans un espace convivial et secure de pouvoir beneficier d un premier petit job et de participer a des groupes de r flexion autour de probl matiques diverses Le Rateau est ouvert a tous les adolescents sans distinction une strat gie de pr vention id ale est donc cens e s adapter au niveau des facteurs de risques de la population concern e Une intensit diff rente d investissement et d accompagnement doit donc tre appliqu e en fonction des conditions psychosociales du jeune rencontr Dans ce lieu d accueil la plupart des adolescents ne pr sentent pas ou peu de signes de mal tre D autres en revanche pr sentent une volution probl matique En effet une partie d entre eux rencontre certaines difficult s comme par exemple des probl mes familiaux de violence ou d agressivit mal contenue Ils sont parfois en chec scolaire ce qui entra ne une perte de l estime de soi et un manque de debouches professionnels A cela s ajoute pour certains adolescents ayant un v cu migratoire de difficult s d int gration souvent associ es a des souffrances personnelles et familiales Afin de s adresser a cette large palette d adolescents le Rateau veille a
4. infirmier en soins psychiatriques 100 r f rent psychosocial a plein temps Neuchatel infirmier en soins psychiatriques 50 referent psychosocial Neuchatel 50 assistante sociale charg e de pr vention 50 referente psychosociale La Chaux de Fonds 50 medecin interniste consultant a temps partiel La Chaux de Fonds et Le Locle m decin g n raliste Consultant temps partiel Neuch tel secr taire sociale La Chaux de Fonds 100 secr taire sociale Neuch tel 100 Total 11 EPT directeur 45 medecin responsable 80 des le 1 4 psychologue psychotherapeute 50 responsable du secteur administratif et des stages responsable du secteur aide a la survie 60 sociotherapeute responsable du secteur pr vention 67 5 referent psychosocial responsable du secteur psychosocial 90 referent psychosocial jusqu au 31 12 92 El amp onore BAERTSCHI DEVAUX Josiane BEURET Claudine COLLAUD Patrizia CULTRERA Marie Laurence FAVRE Flavia GAGGETTA Ana GAGLIARDI Ariane GRESSOT Pierre Andr amp GRIMM Catherine KASPI Pierre LEUBA Xavier LLERA Lydie MBOUSSI Florence METRAILLER Adriana OLAVIDE Sophie PAGE CARRIL Sarah ROBERT Corinne RUEGGER Anne Catherine THIEBAUD Nathalie ZANON Stagiaires Mariella DE SANTO Anais CONRATH Marielle MARTHALER psychologue sociotherapeute jusqu au 30 11 aide medicale ducatrice r f rente psychosociale psychologue charg e de mission infirm
5. Nous relevons les montants importants d allocations familiales recevoir pour un montant de CHF 52 290 00 auquel il faut ajouter CHF 69 440 00 comptabilis sous d biteurs dans CAPTT et CENEA soit au total CHF 121 730 00 Ces montants ont pour origine le paiement aux employ s d allocations familiales non rembours es par la Caisse cantonale neuch teloise de compensation en attente d informations concernant la situation des enfants Nous relevons que le retard pris n a pas t corrig durant l exercice 2009 4 4 Immobilisations 4 4 1 Drop in Solde au 1er janvier 2009 CHF 64 600 00 D penses 2009 CHF 26 360 15 CHF 90 960 15 Amortissement de l exercice CHF 18 260 15 Solde au 31 d cembre 2009 HE 2 00 L investissement repr sente l achat et la pose d une nouvelle centrale t l phonique TVA No 246 674 Temple Neuf 4 2001 Neuch tel MOORE STEPHENS T l 41 0 32 722 19 19 Internet www fidme ch An indebendenkwenber ANS Fax 41 0 32 722 19 20 e mail infoQfidmc ch Membre de la CHAMBRE EB FIDUCIAIRE D MULLER ET EHRISTE SA Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts comptables dipl m s FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL 4 4 2 CPTT Solde au 1er janvier 2009 CHF 69 883 75 D penses 2009 CHF 54 683 65 CHF 124 567 40 Amortissements de l exercice CHF __ 20 867 40 Solde au 31 d cembre 2009 CHF __103 700 00 L investissement repr s
6. accompagnement en service d infectiologie permet de commencer et de suivre des soins appropri s contre l h patite C ainsi que de coordonner les autres soutiens qui sont n cessaires Les patients en tri th rapie peuvent galement b n ficier du m me soutien La m dication est alors distribu e au CAPTT chaque semaine En conclusion pour ce chapitre l ann e 2009 a t marqu e par la vague coca ne Bien en phase avec notre poque de prises de vitesse cette vague nous a souvent montr sous d autres angles ce qui ne va pas ou ce qui devrait se faire autrement notamment dans la coh sion du travail de r seau Mais cette donn e implique du temps et c est justement ce qui est en d ficit Cette ann e nous aura pouss dans nos limites tentant de garder malgr tout l esprit la disponibilit et le soutien n cessaires aussi pour ceux d entre les patients qui ont su se garder de ce ph nom ne 47 48 Fondation Neuch tel Addictions Et Theme la place des groupes dans l accompagnement des patients du CENEA d velopp par le CENEA 49 50 La place des groupes dans l accompagnement des patients du CENEA Pr ambule Cette annee la contribution du Cenea au rapport annuel de la FNA sera une participation originale sous la forme d une description d un aspect de notre pratique de soignant Notre choix s est naturellement port sur les groupes th rapeutiques Ils prennent de plus en plus d imp
7. comportement de consommation ont t contemporains de l adolescence vers 15 ou 16 ans Michaud 1997 Plusieurs tudes ont montr que pr s de la moiti des consommateurs de cannabis mettent un terme leur consommation dans les deux ann es qui suivent leur d couverte Choquet 1992 67 L autre moitie continue a consommer de maniere occasionnelle problematique ou pr sente des conduites addictives Le r le des intervenants en addiction est de cerner les facteurs pouvant predisposer l adolescent a une consommation durable et croissante ceci afin de pouvoir mettre en place une strategie de pr vention et de soins efficaces plut t que d aborder de maniere indifferenciee tous les adolescents consommateurs de cannabis Richard Senon amp Valleur 2004 Pour tenter de r pondre ces diff rents constats L quipe du Drop in dans le contexte de sa mission de pr vention et de promotion de la sant r fl chit r guli rement ses diff rentes interventions et propose quelques pistes dont le Rateau Le Rateau Antenne du Drop in cr er en 1989 le Rateau bistro ado est un lieu d accueil des 12 18 ans ouvert de 15h30 a 18h du mardi au vendredi et de 14h30 a 18h le mercredi Des professionnels un professionnel du Drop in et un e aide animateur trice sont pr sents a chaque ouverture dans le but de proposer un cadre structurant et rassurant pour les jeunes usagers Les r gles de base sont claires
8. 4 5 3 CAPTT Soit 31 12 2009 31 12 2008 Fonds d entraide CHF 35 849 75 CHF 7 534 75 R mun ration et entraide CHF 9 142 10 CHF 9 681 35 Fonds RTI Jeunesse CHF 77 826 67 CHF 89 557 24 Fonds impulsion BRR CHF 16 459 05 CHF 16 459 05 CHF__139 277 57 CHF 123 232 39 Le mouvement de l exercice se r sume comme suit Solde au 1er janvier 2009 CHF 123 232 39 Don Laboratoires BBV Loterie CHF 33 000 00 Divers CHF 4 685 00 RTI Pr l vement CHF _ 11 730 57 Dissolution r serve r mun rations et entraide CHF 539 25 Solde au 31 d cembre 2009 CHF__ 139 277 57 TVA No 246 674 Temple Neuf 4 2001 Neuch tel MOORE STEPHENS Tel 41 0 32 722 19 19 Internet www fidme ch An independent member fim of _ Fax 41 0 32 722 19 20 e mail info fidme ch Membre de la CHAMBRE LEL FIDUCIAIRE es gt a MULLER ET CHRISTE SA Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts comptables dipl mes FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL 4 5 4 CENEA Soit 31 12 2009 31 12 2008 Reserve Dime sur l alcool CHF 127 522 12 CHF 122 851 17 Reserve Be my Angel CHF 48 538 00 CHF 48 538 00 R serve dons et pr vention CHF 32 781 75 CHE 15 312 00 CHF __208 8 F LOL Le mouvement de l exercice se r sume comme suit Solde au 1er janvier 2009 CHF 186 701 17 Dons suite ventes Alcochoix CHF 22 939 70 Divers CHF 799 00 Solde au 31 d cembre 2009 208 841 87 4 5 5 CP Soi
9. Pr vention et de Traitement des Toxicomanies la Chaux de Fonds et le Drop In centre d informations et de traitement des addictions a Neuchatel Nous mettons galement en place des actions coordonn es sous forme par exemple de campagnes de communication Nos valeurs Nous faisons n tre les recommandations de la commission cantonale des addictions Aucune soci t ne peut exister sans solidarit et sans liens Nous affirmons la n cessit pour la soci t d int grer tous les groupes et individus qui la composent exprim e par la notion de promotion de la qualit de vie prenant en compte les notions de sant physique psychique et d int gration sociale Comme les personnes souffrant d addiction peuvent faire partie de groupes menac s d exclusion et de marginalisation des mesures d int gration sociale et de promotion de la sant doivent tre prises D s lors nous souhaitons que les politiques concern es soient d finies en fonction des points suivants donner la priorit la promotion de la sant et la pr vention renforcer les solidarit s et les liens sociaux respecter le pluralisme culturel et les minorit s donner la priorit la compl mentarit sur la comp titivit la coop ration sur la performance permettre tous les groupes de la soci t de participer d mocratiquement et inscrire les actions dans une vision de d veloppement durable e e e Se e LA
10. autom dication que signifient souvent les conduites addictives Cette excellente couverture des soins qui caract rise le canton de Neuch tel a t mise en vidence pour les patients heroinomanes par la Swiss Optimum Substitution SOPS de VOFSP en 2005 le canton de Neuchatel se situe en Suisse a la deuxi me position derri re Bale et ceci avec un co t sans commune mesure avec celui d pens par les autres cantons qui occupent le peloton de t te Dans la situation financi re difficile qui caract rise les temps actuels le canton doit imperativement revisiter ses financements et envisager une r forme structurelle de ses institutions Le domaine de l addictologie est bien s r lui aussi concerne Les r flexions qui ont accompagn es le processus RENARD puis celui du DNA Dispositif Neuchatelois de l Addiction ont d j permis d avancer et de cr er une culture de r flexion commune de collaboration et de mise en r seau 79 Comme dans ce contexte il est bien s r incontournable de parler co t il est necessaire de rappeler le travail effectu en 2005 a la demande de l Office Federal de la Sant Publique OFSP par le Professeur Jeanrenaud Le co t social de la consommation de drogues ill gales en Suisse gt Co ts directs 1 4 milliards 10 pour les traitements hospitaliers 3 pour le VIH 4 pour la pr vention et la recherche 22 pour la th rapie 4 pour la r duction des risques 57 p
11. cialis es dans le traitement des addictions du canton de Neuch tel qui a t mise au point dans le cadre des r flexions li es a la d marche RENARD gt puis celles li e la tentative de cr ation du DNA Dispositif Neuch telois en mati re d Addictions est en tr s bonne ad quation avec la nouvelle Constitution Neuch teloise p ex l art 1 1 art 13 art 34 d etc Si la qualit d une soci t se d finit entre autre par la mani re dont elle s occupe de ses membres les plus vuln rables le canton de Neuch tel a men jusqu ce jour une politique exemplaire en mati re d addiction Dans notre canton toute personne menac e ou victime de conduites addictives peut b n ficier de programmes de pr vention primaire et secondaire g n rale et indiqu e selon l Institute of Medicine IOM am ricain avant l mergence des d pendances pathologiques qu on peut ainsi souvent viter Dans notre canton toute personne peut b n ficier de soins quel que soit le stade de son addiction Pendant la p riode active de consommation lorsqu il n y a pas encore d alternative elle peut b n ficier des dispositifs d aide la survie de ce qui a t mis au point par la Fondation Neuch tel Addiction FNA pour limiter les dommages et r duire les risques Diverses approches lui permettent aussi de g rer sa consommation avant de pouvoir accepter un traitement visant lui permettre de vivre sans cette
12. Nos publics La Fondation Neuch tel Addictions s adresse toutes les personnes qui consomment des produits psychotropes licites ou illicites alcool cannabis h ro ne coca ne etc de mani re peu probl matique probl matique ou d pendante toutes les personnes qui adoptent au travers d une activit des comportements susceptibles d entrainer un m susage ou une d pendance jeu excessif cyberd pendance achats compulsifs etc leurs parents proches familles et amis 33 aux adolescents et jeunes adultes aux professionnels gt des milieux sociaux ducatifs et m dicaux gt des milieux de l enseignement et de la formation professionnelle gt de la justice et de la police aux organisateurs des manifestations gt culturelles gt festives gt sportives aux partenaires gt des structures institutionnelles gt politiques gt aux medias Nos missions e La pr vention et la promotion de la sant La promotion de la sant est centr e sur le contexte Elle vise a maintenir et a favoriser un climat propice a la sant psychique physique et sociale La pr vention vise a viter l apparition de facteurs de risque C est avant tout s int resser aux motivations aux b n fices et inconv nients de certains comportements de consommation ainsi qu aux ressources a disposition C est valoriser une facon d tre de g rer l effort l echec les differenc
13. agit principalement pour cette rubrique des dossiers des jeunes personnes suivies a la balise des cas de suivis intensifs en prevention secondaire au CAPTT et des cas de prise en charge dans le cadre du programme Cannado 86 Sexe des personnes consultantes Hommes 66 Femmes 34 Provenance des personnes consultantes Val de Ruz Conf autres Val de Travers 5 5 8 Chaux de Fonds 34 Le Locle 9 Boudry 14 Neuchatel 25 Val de Travers 90 Varde Ruz eo MC 7 53 1140 87 Ages des personnes consultantes 70anset 2 0 19 ans 20 29ans 1 13 60 69ans 8 50 59 ans o fo 0 39 ans 27 40 49 ans 31 0 19 ans 20 29ans 30 39 ans 40 49 ans 50 59 ans 60 69 ans 70 ans et Total 1140 Ages des personnes consultantes hors CENEA 60 69 ans 70anset do Sue o 50 59 ans 0 0 1 20 29ans 8 18 30 39 ans 38 40 49 ans 35 70 ans et 0 Total 591 88 21000 20000 19000 18000 17000 16000 15000 Evolution du nombre de consultations individuelles 2007 2009 2007 2008 2009 17567 17867 20962 89 Autres consultations 1400 1200 1000 800 600 400 200 Consultations de jeunes Balise Cannado plage sante etc Consultations sociales et r seau 1316 Consultations alccoolchoix i 90 Les quipes CAPTT Marie Cl
14. concern s par les problemes li s aux injections Ils sont plus sujets aux abces que les consommateurs d heroine produits plus agressifs et injections plus frequentes La compulsivite d injection tant qu il y a du produit et l effet 46 m me du produit cocaine ne laisse que peu de place a la facult de prendre des precautions Idem pour les personnes souvent en manque s injectant des solutions de m dicaments qui cr ent des probl mes parfois plus graves suivant le m dicament et sa solubilite Toutes les personnes pr sentant un abces celles qui nous en parlent et qui acceptent de le montrer sont conduites l h pital ou suivies par leur m decin traitant si cela est possible En g n ral la suite des soins d sinfection et changements de pansements se poursuit au CAPTT deleguee par le m decin Les d pistages et prises de sang sont galement propos s et effectu s au Centre dans une vis e d efficience Hospitalisations en soins physiques et psychiques orientations et accompagnements sur des prises en charge r sidentielles de court moyen ou long terme travail en r seau avec diff rentes parties prenantes ces formes de r ponses ont augmente aussi durant cette ann e H patites et VIH Tous les patients du centre effectuent un bilan sanguin complet a leur entr e les consultations sont ensuite autant d occasions de maintenir une tension d inter amp t et de savoir Pour les personnes concern es l
15. de ces actions les dommages a la sant peuvent tre contenus puis soign s les infections du VIH et de l H patite aussi la d linquance diminue drastiquement Et par effets d ensemble ces premiers points correspondent de plus a de possibles restaurations de l estime de soi et sont suivies d volutions nombreuses et favorables vers des dynamiques de traitement de l addiction La RdR a trouv sa base l gale dans l article 12 de la constitution f d rale suisse qui stipule que quiconque est dans une situation de d tresse et n est pas en mesure de subvenir a son entretien a le droit d tre aid et de recevoir les moyens indispensables pour mener une existence conforme a la dignit humaine En dehors du fait d tendre ces prestations pour multiplier les portes d entr es du systeme de soins l gard du public cible cette officialit a r pondu a la n cessit pour les intervenants de disposer d un positionnement sans ambiguit et de formations qui lui permettent d agir a partir d une d finition de prestations d un cadre reconnu et d un financement p renne Pourtant en ce qui concerne le positionnement am lior des professionnels il leur restera toujours a r guler l espace des attentes qui prennent forme a mesure qu une relation s tablit et se d veloppe face a une personne L amelioration de la qualit de vie si elle peut s appuyer sur nos outils doit tre le fait le voul
16. du systeme Elle fait alterner des approches differentes en fonction des enjeux actuels et de l histoire de la personne organisant le passage d un registre a l autre clairant les acquis de l un par les acquis de l autre pour viter un morcellement du soin Ainsi la capacit mailler tuiler les savoir faire des diff rents acteurs en acceptant de passer d une pr occupation m dicale une avanc e sociale d une avanc e sociale une laboration psychique d une laboration psychique une question m dicale etc sera d terminante au sein d une quipe La transdisciplinarite est difficile atteindre mais elle apporte une quipe une dimension suppl mentaire L aptitude penser et agir comme une quipe int gr e se fonde sur la volont affirm e de combiner les diff rents domaines de soin ou d accompagnement dans un lien clair et coh rent Chaque membre de l quipe dans le cadre de sa discipline module son action en fonction de l exp rience v cue par le patient et de l intervention des autres membres de l quipe Cela permet de d velopper un langage commun dans le respect de la sp cificit de chacun 6 L accompagnement Le travail de soin en addictologie consiste au fond dans l accompagnement du patient travers plusieurs tapes de sa vie qui vont marquer un profond changement culturel et identitaire 1 tape apparition du doute dans la vie du patient la satisfac
17. en collaboration avec les parents l cole et le Drop In Evite a l l ve une expulsion pr coce et pr vient l chec scolaire Cannado parents r pond la demande d inqui tude des parents Permet de donner une r ponse rapide Les parents et l adolescent sont re us ensemble au d but du premier entretien afin d expliquer toute la famille le cadre de l intervention cannado Premi re tape d un suivi du patient et de sa famille Cannado institutions la demande des institutions l adolescent peut b n ficier d un bilan mode sanction ou soutien Des suivis peuvent galement tre instaur s Prise en compte de la famille mais aussi de l quipe ducative et des th rapies d j instaurees Concept en voie d volution afin d int grer au mieux la r alit institutionnelle R flexion en cours en 2009 Protocoles de collaboration instaurer Cannado volontaire l adolescent vient seul demander du soutien Situation extr mement rare chez les mineurs La phase d valuation cannado sera propos e avant d envisager un traitement plus long terme en cas de n cessit Essai de prise en compte de la famille lorsque c est possible b Phase du suivi de l adolescent Pendant des ann es dans les milieux des soins aux toxicomanes peu de gens s occupaient des adolescents consommateurs de cannabis IL tait couramment admis qu il tait difficile d intervenir chez des personnes qui ne
18. et le feed back du groupe encouragent le patient dans la voie du changement 1 Groupes d enfants de parents d pendants Un tiers des enfants qui vivent aupr s d un parent d pendant l alcool pr sente des troubles ou des maladies Avec le soutien de l ISPA nous avons mis en place un groupe sp cifique pour r pondre au besoin souvent exprim par les familles notamment dans le groupe de proches mais aussi par les professionnels m diateurs scolaires assistants sociaux medecins etc qui s inqui taient du devenir de certains enfants de parents alcoolod pendants Nous avons cr deux groupes ouverts pour ces enfants un pour les enfants de 8 a 12 ans et l autre pour les adolescents de 13 a 18 ans Ce sont deux rencontres mensuelles d une heure une pour le groupe enfants et une autre pour le groupe adolescents Ces deux groupes utilisent des techniques de gestion des groupes th rapeutiques selon une approche psycho dynamique Ils sont anim s par deux intervenants du CENEA avec l appui d un psychologue exp riment d orientation psychanalytique et sp cialis dans la psychoth rapie des enfants et des adolescents L entr e dans le groupe est pr c d e par un entretien avec les parents et l enfant Ce premier entretien permet d valuer la situation familiale et d obtenir le consentement des parents et de l enfant pour la participation au groupe C est le moment o l enfant pourra tre orient dans un premier temps vers
19. et les garcons SEESR fait ressortir Vimpact des differences de genre notamment dans les formes de victimisation ou d agression et leur ampleur Les st r otypes quant aux r les des hommes et des femmes et les liens entre st r otypes et les violences y sont galement probl matis s Dans le cadre de notre pratique professionnelle au Rateau il ressort que l un des principaux sujets de discussion dans notre public cible jeunes filles et garcons entre 12 et 18 ans a pour theme les relations amoureuses Cette observation se retrouve galement dans les Focus Groups mis en place pour la cr ation du classeur SEESR Du Puy Monnier amp Hamby 2009 Le fait que ce sujet puisse tre abord par le biais d un renforcement des comp tences plut t que par une approche moralisatrice ou alarmiste semble tre galement appr ci autant par les jeunes que par les professionnels SEESR permet de rester au plus pres de la r alit des jeunes Ainsi les probl matiques de la violence dans les fr quentations amoureuses des jeunes seront pr sentes sous diff rentes formes et dans divers cadres d intervention En effet les violences constat es chez les jeunes ont tr s souvent comme point commun des st r otypes sur les r les des hommes et des femmes Agressions dans des fr quentations amoureuses mobbing et vexation sont parfois dirig s envers des individus qui s cartent de la norme Ex Gar ons pas assez masculins filles pas assez
20. f minines Si les jeunes hommes comme les jeunes filles peuvent tre aussi bien auteur e s que victimes de violences les circonstances manifestations et cons quences tendent tre diff rentes en fonction du genre Caract ristiques du programme SEESR Le programme est constitu en plusieurs tapes et il est con u pour encourager progressivement le jeune modifier ses perceptions attitudes et comportements face la violence en l incitant adopter des comp tences positives Il s appuie sur des exemples concrets sc narios jeux de r les supports interactifs pour proposer aux jeunes des outils concrets pour viter ou stopper les comportements abusifs et pour permettre de mieux aider leurs pairs le faire 73 Le programme se pratique en general avec des petits groupes de 6 a 12 personnes Il nous parait important d tre attentif a garder une mixite concernant le genre mais aussi si possible l origine culturelle Le programme a t concu en premier lieu pour les jeunes de 13 a 15 ans Toutefois il nous parait tout a fait possible de l appliquer a une tranche d ge plus large 12 18 ans pour reprendre les limites d ges d autorisation a frequenter le R teau du moment que l on maintient une certaine proximite dans l ge des participants par exemple cr er un groupe 12 14 ans et un groupe 15 18 ans Le programme se d roule en 9 s ance d environ 60 minutes a 90 minutes l experience a
21. l ensemble des besoins soit partiellement soit encore en se centrant sur un aspect de ces conduites Il ne faut pas oublier et cela apparait trop fr quemment qu il existe une minorite de personnes a conduites addictives non valu e mais qu on peut situer entre 30 et 40 souvent integrees socialement et professionnellement affectivement suffisamment entourees qui s en sortent par eux m mes ou b n ficient d un traitement medical et psychoth rapeutique chez un praticien priv N oublions pas non plus les personnes qui ne veulent plus de nos services par de mauvaises relations par des exigences auxquelles elles n taient pas en mesure de r pondre par des conflits inappropri s de notre part de d cisions inopportunes de leur part Se pose alors la question quels sont les invariants du traitement la mise en place du lien la continuite du lien le traitement individualis La mise en place du lien Le premier rendez vous est toujours un rendez vous avec l angoisse l angoisse de la personne qui l a demand et l angoisse des collaborateurs C est un moment de bilan de regard en arri re sur l histoire personnelle sur les conduites addictives et de regard en avant sur les d sirs de changement Quelle que soit la technique utilisee de la non directivit en passant par la neutralit bienveillante ch re a la psychanalyse pour en arriver l entretien motivationnel et a l entretien
22. les comp tences de chacun dans un esprit de solidarit de coop ration sociale favoriser le d veloppement des comp tences sociales des individus ce SC ee e Le traitement La Fondation Neuch tel Addictions met en place des actions pour Y eo d pister et diagnostiquer ou se situe la personne selon 5 axes gt dans sa relation au produit gt sur le plan somatique gt sur le plan psychique gt sur le plan familial gt sur le plan social et professionnel fixer des objectifs communs de prise en charge dans un esprit de collaboration avec la personne et les Evaluer regulierement traiter par une prise en charge ambulatoire permettre a la personne de conserver sa vie sociale familiale et professionnelle ou orienter la personne vers des institutions residentielles ou hospitalieres assurer le soutien et l accompagnement m dico psycho social en vue d atteindre les objectifs prescrire des traitements psychoth rapeutiques au besoin soutenir par la prescription de traitements medicamenteux Par ces actions elle souhaite contribuer a restaurer l autonomie et la libert de faire des choix maintenir ou restaurer le lien tendre vers une meilleure qualit de vie sur les plans psychologique physiologique et social favoriser dans le cadre d une prise en charge soutenante l implication et la responsabilisation de la personne dans son parcours contribuer a la qualit du dialogue
23. par une professionnelle en la mati re Un atelier visant a modifier la perception de sa propre image l am lioration de auto valorisation ainsi que de l estime de soi Conclusion Comme nous l avons vu ci dessus Le R teau propose des activit s diversifi es et adaptees aux besoins des jeunes Plus que de proposer des activites l equipe du R teau est attentive a cr er un climat une ambiance g n rale visant favoriser l change l coute et la bienveillance Comme le dit Philippe Jeammet la meilleure pr vention c est l ducation 2009 c est en ce sens que nous envisageons notre travail au R teau C est travers le lien qui se tisse avec les jeunes que nous pouvons cr er une relation de confiance qui peut permettre petit petit de rep rer et mettre jour des situations difficiles Plus le jeune est vuln rable moins il peut s ouvrir En ce sens aller mal devient une demande Le R teau est ouvert tous les jeunes de 12 18 ans quelque soit le stade de leur trajectoire Un jeune qui va mal et qui vient au R teau sera re u dans cette atmosph re s curisante Les adultes attentifs pourront alors lui proposer une coute du soutien et ou une orientation Bibliographie e Bergeret J 1988 Psychologie Pathologique Th orique et clinique Paris Masson e De Puy J Monnier S amp Hamby S L 2009 Sortir ensemble et se respecter Gen ve IES Editions e Foshee V A La
24. peuvent pas pour autant pas renoncer a leur pratique de consommation de produits illicites Ces soins comportent de l information de l coute des consultations et des conseils de sant une remise change de mat riel d injection et selon les Centres ils se fondent de plus a la notion d aide a la survie en proposant d autres activit s supports de vie restaurants ateliers occupationnels en fonction du contexte social et du nombre de b n ficiaires concern s Au premier plan de cet ensemble de prestations se situe en particulier une possibilit de substitution ponctuelle ou temporaire a la m thadone ainsi qu a une offre d change de mat riel d injection au total ce sont les outils que le canton de Neuchatel a voulu d velopper et soutenir tandis que d autres cantons mettaient au point des programmes h roine de fait conditionn s par des protocoles plus exigeants en terme de r gularit de fr quentation du moins Historiquement l aide a la survie n a pas de fond il s est toujours trouv des personnes professionnelles ou b n voles pour organiser des soins maintenir des contacts soutenir moralement et materiellement d autres personnes en situation de grande pr carit et de marginalisation En ce qui concerne les personnes toxico d pendantes la soci t et les professionnels du soin ont d abord camp plut t dans l exigence a leur gard Avant que d ouvrir l acces a des soins
25. president de la Fondation Directeurs des centres avec voix consultative Patrick Charpilloz Directeur du CAPTT Fleurier Dominique Conant Directeur du CENEA La Chaux de Fonds Le Locle Neuch tel Marcel Cotting Directeur du CPTT La Chaux de Fonds Pierre Alain Porchet Directeur du Drop In Neuch tel 96 Les remerciements La Fondation Neuch tel Addictions remercie vivement la Commission neuch teloise de r partition du b n fice de la Loterie romande et le groupe de travail de la r partition de la Dime sur l alcool pour leur soutien financier attribu aux diff rents projets men s par la FNA Nos remerciements vont galement a tous les donateurs qui nous soutiennent r guli rement ou ponctuellement Ces dons sont un signe de solidarit et d int r t qui nous encourage poursuivre et am liorer sans cesse notre travail sur le terrain et dans l laboration de concepts pour pouvoir lutter contre les ph nom nes li s aux addictions 97 98 Fondation Neuch tel Addictions Et Annexes II le rapport des v rificateurs de comptes 99 100 MULLER ET CHRISTE SA Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts comptables dipl m s FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL RAPPORT SUR LA VERIFICATION DES COMPTES DE L EXERCICE 2009 TVA No 246 674 Temple Neuf 4 2001 Neuchatel MOORE STEPHENS Tel 41 0 32 722 19 19 Internet www fi
26. responsable du secteur th rapeutique infirmier en psychiatrie referent psychosocial responsable du secteur aide a la survie psychologue infirmier en psychiatrie referent psychosocial psychologue psychoth rapeute FSP psychologue psychoth rapeute FSP licenci en sciences sociales referent psychosocial psychologue intervenant en addictions referent psychosocial Intervenant en addictions referent psychosocial ducateur sp cialis r f rent psychosocial psychologue r f rente psychosociale psychologue r f rent psychosocial infirmi re en psychiatrie r f rente psychosociale ma tre socio professionnel r f rent psychosocial r f rente psychocosiale 60 100 30 80 50 80 25 50 100 80 90 100 100 90 80 80 70 94 Isabelle GUEISSAZ Rachel LUCAS Des le 1 janvier Marlyse GEHRET HONNEGER Des le 1 septembre Romain BEGUELIN Des le 15 septembre Yasmine COLLAUD BOILLAT Des le 1 octobre Magali VERNIER Nicoletta ERARD Sylvie KURZ Fernanda Mendez Almeida FNA Val rie WENGER PHEULPIN Jean Marie COSTE Patricia CULTRERA Thierry HUMAIR Patrick KOCHER Sidonie THULER Paola CARNEVALE ducatrice sociale 80 referente psychocosiale animatrice socio culturelle HES 80 referente psychocosiale infirmiere 90 referente psychocosiale educateur social 80 referent psychosocial infirmiere en psychiatrie 50
27. son opinion savoir faire et recevoir des compliments e evaluation reprise de l chelle de degr d autonomie en affirmation de soi Cungi et Rey Le groupe est ferm et sur inscription pr alable l engagement l abstinence avec d cision explicite est un pr requis indispensable ainsi que la participation au groupe d entrainement l abstinence et de pr vention de la rechute 4 Groupe permanent d entrainement l abstinence et de pr vention de la rechute Ce groupe est constitu de patients exp riment s qui ont travers pratiquement tous les cycles des groupes depuis leur introduction au CENEA en 2007 Ces patients sont ainsi plus familiers des techniques cognitives et comportementales de pr vention et d exposition aux situations risque Une croissance rapide avec l entrainement des acquis et des comp tences cit s auparavant Pr vention de la rechute affirmation de soi groupe th mes co construit nous amena r pondre leur demande qui tait de poursuivre de tels rencontres en continu Le fait d avoir suivi plusieurs groupes ne supprime pas d finitivement les probl mes d abus de substances En effet plusieurs participants ont d rap et se sont r alcoolis s mais sans commune mesure avec les pisodes initiaux et pr c dents leur participation des groupes D autres effets b n fiques apparaissent tels que le renforcement de la motivation l appropriation d un lieu de c
28. t de l information et de la m diatisation ils montrent un extraordinaire classicisme dans leur sexualit et la rencontre avec l autre La pr occupation majeure de l adolescent reste la suivante Est ce que je vais rencontrer quelqu un qui m aime et que je serai capable d aimer Non je ne retrouve pas beaucoup de difference entre aujourd hui et hier L unique changement touche l expression de cette sexualit peut tre plus extravertie d avantage mise sur la scene publique ou familiale qu avant En revanche les 74 craintes l inquietude la peur de la rencontre de ses propres capacite existent toujours p 14 SEESR tant encore en phase de test au R teau il nous parait important de soulever les limites que nous avons rencontr es dans l application d un tel programme Le R teau tant un lieu d accueil libre il a t difficile de constituer un groupe homogene du d but a la fin du programme En effet bien que certains jeunes se sont investit des le d but et ont particip a SEESR avec r gularit la participation d une autre partie du groupe a t plus fluctuante La participation a vari de quatre a onze jeunes par s ances donc assez proche du groupe id al situe entre 6 et 12 jeunes L equipe qui a anim ce programme a donc d faire preuve de souplesse par rapport au cadre tel qu il a t definit initialement Ainsi plut t que de fermer le groupe aux nouveaux i
29. toutes sortes de mesures se r f rant la responsabilit individuelle doit tre contrebalanc e par un travail au moins quivalent au niveau de la prise en compte de la comp tence et la responsabilit collectives face une probl matique L association de mesures structurelles bien explicit es et accompagn es constitue galement un compl ment indispensable Une vision transversale de la promotion de la sant et de la pr vention reste centrale pour l laboration d un syst me propice au maintien et au d veloppement de la sant bio psycho sociale de tout citoyen Le Conseil d Etat a organis en automne 2009 les Etats g n raux de la sant Un des ateliers de la journ e tait consacr la promotion de la sant et la pr vention Plus de 37 participants repr sentant des entit s tr s vari es ont r pondu la question Promotion de la sant Quelle politique avec quels moyens En tr s r sum il a t affirm qu il tait primordial d introduire la promotion de la sant au coeur des d cisions politiques quel que soit le domaine d activite concern Ce filtre grille de lecture utilis de fa on transversale dans les diff rents d partements permettrait d ancrer la promotion de la sant et de diminuer les clivages et d cisions antagonistes dont les cons quences sur la population la plus vuln rable ne sont plus d montrer Le canton ne se distingue t il pas n gativement dans les enqu tes de
30. 009 de Drop In Neuch tel CPTT La Chaux de Fonds CAPTT Val de Travers CENEA Neuchatel CP Neuchatel CAP Neuch tel Jeux Excessif Neuchatel Nos verifications ont galement t effectu es dans le sens des articles 16 a 19 du R glement d ex cution de la loi sur l aide financi re aux tablissements sp cialis s pour enfants et adolescents du canton et de la Directive aux organes de contr le des tablissements d pendant du Service des tablissements sp cialis s du 16 d cembre 2008 Nous avons en outre pris connaissance des rapports de r vision suivants Drop In gt rapport du 1 avril 2010 du m decin cantonal relatif aux contributions 2009 des caisses maladies CPTT rapport du 31 mars 2010 du m decin cantonal relatif aux contributions 2009 des caisses maladies CAPTT rapport du 1 avril 2010 du m decin cantonal relatif aux contributions 2009 des caisses maladies Conform ment aux instructions re ues nous n avons pas effectu de v rification des op rations faisant l objet des rapports ci dessus ceci pour des raisons de secret m dical TVA No 246 674 Temple Neuf 4 2001 Neuch tel MOORE STEPHENS T l 41 0 32 722 19 19 Internet www fidme ch AA m Fax 41 0 32 722 19 20 e mail info fidme ch Membre de la CHAMBRE LEH FIDUCIAIRE u A 3 MULLER ET CHRISTE SA Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts
31. 99 64 1 363 037 79 3 021 999 64 1 363 037 79 Temple Neuf 4 2001 Neuchatel Internet www fidmc ch e mail info fidme ch 31 12 2008 CHF __206 903 00 CHF 206 903 00 CHF 0 00 CHF __ 86 940 70 CHF __119 962 30 CPTT CAPTT CHF CHF 1 443 595 34 740 115 90 1 409 213 27 764 336 20 1 443 595 34 740 115 90 1 409 213 27 764 336 20 CP CAP CHF CHF 86 287 20 47 379 05 124 335 50 62 032 40 86 287 20 47 379 05 124 335 50 62 032 40 An independent member firm of 11 MOORE STEPHENS INTERNATIONAL LIMITED Membre de la CHAMBRE LELI FIDUCIAIRE a MULLER ET CHRISTE SA Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts comptables dipl m s FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL 4 7 Contributions des caisses maladie La facturation et lencaissement des factures aux caisses maladie ont t v rifi s par le Dr C F Robert m decin cantonal selon ses rapports crits des 31 mars et 1 avril 2010 CPTT CAPTT et Drop In Nous relevons comme pour les ann es pr c dentes que CENEA a encaiss au 2 semestre des contributions des caisses maladies Aucun rapport n a t demand au m decin cantonal 5 REMARQUES FINALES Nous constatons avoir t en mesure d effectuer la r vision des comptes 2009 selon les principes reconnus en la mati re et avoir obtenu tous les documents et renseignements n cessaires l accomplissement de notre mandat Les v ri
32. Claude Blaser Marie France Oberbeck Me Chantal Brunner Augsburger MM Serge Franceschi Simon Perritaz Andr Beuret Pierre Alain Rumley Luca Fumagalli S ances 4 21 janvier 22 avril 26 ao t et 25 novembre Activit s propres Le Comit a accueilli deux nouveaux membres M Pierre Alain Rumley repr sente la commune de Val de Travers Mme Marie Claude Blaser la commission du personnel de la FNA r cemment cr e Le Comit s est efforc de soutenir au mieux une quipe de professionnels enrichie depuis le mois de mars d une nouvelle coll gue en formation r f rente psychosociale Nadia Jeanmonod ce qui porte l effectif 8 2 postes ETP Et il n a pas t facile de garder le cap face une grosse vague de consommation effrenee de coca ne au sein des patients 73 dans l ann e et dans un contexte de turbulences politico nonomiques en dents de scie 27 Malgr tout le CAPTT a su faire preuve de cr ativit et de facult a rebondir Le Comit de gestion a ainsi appr ci Le nouveau mode d emploi des prestations assorti de supports de travail et d outils d valuation ad hoc Une r organisation d horaire avec accueil chaque matin nouveaux groupes d change et de parole moment citoyen occupationnels repas hebdomadaire nouvelles regles tablies apres consultation des patients La stabilit du budget toujours dans les cordes L avancement de divers travaux n ce
33. D Fondation Neuch tel Addictions Fleurier La Chaux de Fonds Le Locle Neuch tel Rapport d activit 2009 CENTRE NEUCHATELOIS e D ALCOOLOGIE item ma addictions DROP IN Sommaire Is Introduction p 5 2 Rapport du Pr sident p 9 3 Rapport sur le d veloppement et la coordination de la pr vention p 13 4 Rapport sur le jeu excessif p 19 De Rapport des Comit s de gestion p 25 6 Apercu des prestations de la FNA p 31 7 Theme le traitement par le CPTT p 37 8 Theme l aide a la survie par le CAPTT p 41 9 Th me la place des groupes dans l accompagnement des patients du CENEA par le CENEA p 49 10 Th me les ados Cannado et Le R teau par le DROP IN p 59 11 Conclusion p 77 12 Annexes I les statistiques 2009 les quipes et les remerciements p 83 13 Annexes II le rapport des v rificateurs de comptes p 99 Faubourg de l H pital 24 T 032 724 51 52 www fondation neuchatel addictions ch 2000 Neuch tel F 032 724 51 54 fondation addictions ne ch Fondation Neuch tel Addictions EE Introduction M Marcel Cotting directeur du CPTT Introduction Addictions Ou plus exactement conduites addictives Ces termes en ont remplace d autres au cours de ces derni res d cennies de l alcoolisme en passant par l heroinomanie la cocainomanie les toxicomanies aux diff rents produits du cannabis aux m dicaments les sp cialistes par leurs recherches y on
34. P IN Composition M P Borer M F Dubois M L Fumagalli M D Perdrizat M C A Vuille M J D llenbach S ances 5 Activites propres Pour une partie essentielle celles ci ont donn l occasion de d battre des mesures d conomie et du Dispositif Neuch telois de l Addiction 29 Un projet immobilier est l examen a l endroit o se trouve le jardin potager soit a la rue Edmond de Reynier a Neuchatel Des d marches ont t engag es pour aboutir a un accord avec la Ville de Neuchatel au terme duquel l institution disposera de locaux et terrains pour installer un jardin potager social a la Ferme de Pierre a Bot Le Comit de gestion a engag une r flexion en vue de la retraite du directeur de Vinstitution le Docteur Pierre Alain Porchet en ao t 2011 Conclusion g n rale Les Comit s relevent que les l ments apparaissant dans le pr sent rapport sont positifs Ils marquent la volonte de la Fondation et de l Etat d investir dans l aide aux personnes souffrant d addictions Ces signes positifs sont d autant plus louables qu ils ont t donnes dans une periode de fragilisation et de fatigue DNA encore et toujours immense serpent de mer inabouti Trop d heures pour les directeurs des centres de la FNA pass es autour d une table et non sur le terrain pour instaurer un pont avec le residentiel pondre un document de consensus repondre a des desiderata politiques fluctuants Et le c
35. Vimmigration Portugal Br sil Tunisie Maroc Sri Lanka St Domingue Espagne Les jeunes se sont adress s au R teau sur les conseils de l OROSP de l cole profs apr s discussion avec les parents du service d orthophonie du Rateau du programme Cannado ou des parents Le bouche a oreille a bien fonctionn et certains jeunes sont venus spontan ment demander du soutien 71 Les demandes taient diverses aide aux devoirs blocage en math matique difficultes langagieres dysphasie dysorthographie aide a l apprentissage Echec scolaire difficult s en francais pour certains jeunes migrants situation psychoaffective difficile situation psychologique instable contact avec p dopsychiatre parents en difficult avec leurs adolescents Quelques exemples pr noms fictifs Julie 9 pp aimerait entrer au lyc e Elle a chou a ses examens la premiere fois Elle souhaite de l aide pour refaire ses examens et augmenter sa moyenne Elle sera vue une fois par semaine Tr s motiv e elle a r ussi ses examens et sera accept e au Lyc e Elle souhaite continuer le coaching Sandra OR m re tr s angoiss e pour sa fille a de grandes attentes pour elle Sandra est suivie par une p dopsychiatre et recoit de la Ritaline Contacts avec la p dopsychiatre r seaux avec la mere Sandra est d pass e scolairement et d prime face a ses checs Elle passera en TR ca va lui permettre de se d tendre et de pouvoir t
36. __569 330 65 CHF ___400 103 95 Le mouvement de l exercice se resume comme suit Solde au 1er janvier 2009 CHF 400 103 95 Int r ts et frais bancaires BCN E 53815 11 CHF 1 540 55 Don et soutien financier jardin potager CHF 205 000 00 Don Fond Hafen CHF 39 000 00 Dons divers CHF 9 120 00 D penses R serve dons pr vention CHF 37 816 45 D penses Fonds d entraide CHF 6 347 65 D penses Dime sur l alcool CHF 13 403 40 D penses am nagement jardin potager CHF 23 516 50 Achats divers et autres frais CHE 4 349 85 Solde au 31 d cembre 2009 HE 330 65 TVA No 246 674 Temple Neuf 4 2001 Neuchatel MOORE STEPHENS Tel 41 0 32 722 19 19 Internet www fidmc ch Anindependent ini mm Fax 41 0 32 722 19 20 e mail infoQfidmc ch Membre de la CHAMBRE CE FIDUCIAIRE NL MULLER ET CHRISTE SA Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts comptables dipl m s FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL 4 5 2 CPTT Soit 31 12 2009 31 12 2008 Fonds d entraide CHF 18 045 85 CHF 18 045 85 R serves dons fondation CHF 10 585 25 CHF 10 585 25 Don Loterie Romande CHF 7 459 70 CHF 1959 70 R serve D me CHF 0 00 CHF 18 466 90 C 36 090 80 CH 49 057 70 Le mouvement de l exercice se resume comme suit Solde au 1er janvier 2009 CHF 49 057 70 Don Fond Haldimann Lardy CHF 5 500 00 Pr l vement r serve Dime CHF 18 466 90 Solde au 31 d cembre 2009 CHF ___36 090 80
37. alcool et la Loterie romande pour leur soutien financier Il adresse sa gratitude a l ensemble des collaboratrices et collaborateurs pour leur engagement au service des patients souffrant de d pendance pathologique De plus amples informations sont a disposition sur le site www fondation neuchatel addictions ch Neuchatel le 19 mai 2010 Au nom de la FNA A Wildhaber pr sident Fondation Neuch tel Addictions Ete Rapport sur le d veloppement et la coordination de la prevention Mme Val rie Wenger Pheulpin coordinatrice de la pr vention Developpement et coordination de la pr vention Durant l ann e 2009 les actions men es par le p le pr vention de la Fondation ont encore vise la reduction des distinctions entre produits psychotropes l gaux et illegaux Le point de vue plus g n raliste adopt met en vidence les motivations les b n fices et les inconv nients de certains comportements de consommation Les ressources a disposition pour viter l apparition de facteurs de risque sont identifi es et valoris es La pr vention centree sur le contexte est d velopp e le plus systematiquement possible Il s agit pour cela d initier des processus de promotion de la sant qui tendent a favoriser Vinstauration d un climat propice au maintien de la sant psychique physique et sociale et son d veloppement Cette ann e la notion des addictions sans produit a t propos e syst matiquement a la
38. alis s sont propos s lorsque la consommation entraine des d rapages La lecture de ce petit feuillet d information suscite de l int r t et des questions de la part du public lors de la tenue de stands dans les manifestations festives par l un ou l autre des Centres de la Fondation BMA est un programme de pr vention par les pairs Les jeunes qui sont embauch s pour ce travail re oivent actuellement une courte formation de base tr s sp cifique a la campagne BMA Pour l ann e a venir le p le de pr vention a le projet de profiter de cette quipe pour essaimer dans le contexte des manifestations festives notamment des messages de limitation des dommages Ceci n cessitera de mettre sur pied un compl ment de formation A cette occasion il est envisag de proposer une formation de base pour tous les pairs qui ceuvreraient dans les diff rents projets de la Fondation La FNA a particip en 2008 a l Enqu te sur les bonnes pratiques en pr vention dans les milieux festifs men e par Radix En 2009 la discussion des r sultats et la mise en forme de leur pr sentation ont t travaill es dans la plateforme Nightlife Prevenf te du GREA a voir sur le site www addiction info ch ex ISPA La coordinatrice de la pr vention a particip a ce groupe Fin 2009 la pr sentation des r sultats au chef de l office du commerce fut une opportunite pour lister les pistes de travail pour lesquelles une collaboration avec les autorite
39. amorcent des discussions et des r flexions nourries Le bilan de cet usage est cependant encore pr matur Les activit s de pr vention en milieu scolaire ou plus pr cis ment destin es aux l ves du secondaire e Il ont t propos es sous un angle un peu nouveau Une affiche pr vue pour le choix des ateliers lors des Journ es sant ou l introduction de la th matique a t cr e Plaisir addictions comment a marche Cette nouvelle accroche fonctionne bien et les 14 18 ans identifient sans difficult les diff rents avatars relatifs la consommation de produits psychotropes ou la pratique d activit s suscitant de fortes sensations et ou susceptibles de devenir probl matiques Un mot encore des Journ es sant du GIS qui connaissent un succ s grandissant aupr s des directions des tablissements scolaires du Littoral Neuch telois et au del Cela ne va pas sans poser des probl mes de disponibilit et de moyens pour les centres de la Fondation L ann e 17 2010 sera vraisemblablement l ann e de la re negociation de ces prestations avec les demandeurs Cette tension r vele bien le malaise qui perdure depuis des ann es dans le canton en ce qui concerne la m decine scolaire Comment pr voir des prestations de fa on quitable pour la population adolescente lorsqu aucune planification cantonale et coordonn e n existe Depuis fin 2007 la Fondation s est vue confier le mandat de Lutte c
40. apport au monde Une modification de soi dans son lien au monde qui n arrive pas par hasard mais qui permet a la fois de mieux r pondre aux attentes du social et de s en proteger L addiction comme la d pendance n est donc pas seulement une perte de contr le c est aussi un changement profond dans la relation entre soi et le monde R duite a 57 un emballement du systeme de plaisir l addiction n est plus alors qu un objet de techniques visant a corriger un dysfonctionnement c r bral et a r tablir la maitrise du comportement En revanche si cette perte de contr le biologique est concue dans sa dimension experientielle et psychosociale l addiction est r introduite dans une interface active entre l individu son histoire et le social Elle prend sens le sujet retrouve une responsabilit sur lui m me A ce titre l utilisation du groupe comme espace d interactions et de changements ou comme lieu et moyen d entraide prend un nouveau sens et devient une perspective prometteuse de nouvelles propositions d aides et de soins Bibliographie Chapelier J B Les psychoth rapies de groupe Dunod Paris 2000 Ch n P A Sophrologie fondements m thodologie Edition Ell bore Paris 2008 Cungy C Savoir s affirmer dition Retz 1996 Marlatt G A Donovan M D amp coll Pr vention de la rechute Strat gies de maintien en th rapie des conduites addictives M decine et Hygi ne 2008 More
41. au respect de la compr hension mutuelle favoriser une prise en compte des probl mes de fa on concert e globale et coh rente e La r duction des risques La Fondation Neuch tel Addictions met en place des actions pour proposer un accueil ouvert une coute attentive et des conseils aux personnes toxico d pendantes marginalis es ou en voie de marginalisation r pondre si n cessaire aux besoins de bases alimentation hygi ne logement offrir ces personnes un espace de soins et de sant soins infirmiers change et distribution de mat riel d injection conseil et information cours de r duction des risque protection VIH H patites et overdose proposer des activit s occupationnelles multim dia jardinage cuisine maintenance Par ces actions elle souhaite contribuer favoriser la survie des personnes en situation de risque extr me favoriser l acc s au r seau socio sanitaire pour ces personnes N eo Y eo 35 Se e Se e Se e 2e e Y eo diminuer la propagation des maladies HIV et H patites et les d c s dus aux overdoses diminuer la marginalisation et la d linquance favoriser la r insertion sociale la valorisation des comp tences favoriser des mouvements de citoyennet et de solidarit entre les usagers interg n rationnel inter population susciter des changements de repr sentations de la population a l gard des personnes toxicod pen
42. aude BLASER Patrick CHARPILLOZ Patrizia CULTRERA Georges DUSONG Mauricette GUENOT ZELLER Catherine HUBER BLAGOV Thierry HUMAIR Philippe IOSET Nadja JEANMONOD Patrick MOSER Lilia PELLET CENEA Dominique CONANT Gabriel GABRIELLI Jacques CHALLANDES Yveline HONEGGER medecin directeur Referent ps psychologue psychoth rapeute FSP psychologue psychotherapeute FSP referente psycho sociale resp tertiaire ref Psycho sociale resp pharmacie ref psycho social resp Prevention maitre d atelier referente psycho sociale en formation en cours d emploi depuis septembre 2009 referent psycho social resp Atelier Ombr zur secretaire sociale Total 50 100 50 10 100 95 100 50 100 100 97 5 8 52 EPT dont 40 formation directeur medecin responsable m dical ducateur sp cialis r f rent psychosocial La Chaux de Fonds infirmi re en soins psychiatriques r f rente psychosociale Neuch tel 100 100 100 100 91 Patrick GONTHIER Dominique LEPIN Olivier MAURIS Manon MENDEZ Celia WALTHER Dr Alain COSENDAI Dr Marc PAZELLER Francine ETIENNE H l ne MOSER CPTT Marcel COTTING Jeorge RIESEN Jos DELAMADELEINE Eric LAESSER Patrick KOCHER Alex PRADA infirmier en soins psychiatriques 100 referent psychosocial Le Locle infirmiere en soins g n raux 100 r f rente psychosociale La Chaux de Fonds
43. cannabis devient la cause ultime de tous les maux r sumant lui seul l hostilit ou la d pression de l enfant la violence ou le manque d autorite du parent les disputes conjugales le d sarroi de la fratrie Le r le des parents Nous avons vu pr c demment qu il tait indispensable de cr er un lien th rapeutique solide avec les jeunes consommateurs afin d avoir une chance de pouvoir les aider Il est tout autant important de cr er un climat de confiance avec les parents En effet il est difficilement envisageable de suivre un adolescent sans le soutien ou l aval de ses parents Nous essayons de rendre les parents partenaires du traitement En effet comme le rappelle Serge Hefez il ne s agit pas de stigmatiser une famille d accuser les parents d tre trop intrusifs ou distants mais de retrouver une comp tence perdue Avec l exp rience acquise au fil des ann es un postulat de base s impose les parents doivent tre consid r s avant tout comme des partenaires et non par exemple comme les personnes responsables des consommations de leur enfant IL faut viter d instaurer un rapport de hi rarchie dans lequel certains se mettent eux m mes ou de les voir comme des entraves au traitement Guy Ausloos rappelle que collaborer signifie tymologiquement travailler avec Si l on n est pas pr t aller jusqu au bout de ce que cette notion implique il vaut mieux ne pas i
44. comptables dipl mes FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL Par ailleurs nous avons pris connaissance des documents suivants Drop In decision de subvention du 24 novembre 2009 du D partement des Finances et des Affaires sociales concernant l exercice 2008 CPTT d cision de subvention du 24 novembre 2009 du D partement des Finances et des Affaires sociales concernant l exercice 2008 CAPTT d cision de subvention du 24 novembre 2009 du D partement des Finances et des Affaires sociales concernant l exercice 2008 CENEA d cision de subvention du 2 juillet 2009 pour l exercice 2007 et du 24 novembre 2009 pour l exercice 2008 du D partement des Finances et des Affaires sociales CP d cision de subvention du 24 novembre 2009 du Departement des Finances et des Affaires sociales concernant l exercice 2008 CAP d cision de subvention du 24 novembre 2009 du D partement des Finances et des Affaires sociales concernant l exercice 2008 Par le pr sent rapport nous rendons compte des contr les effectu s et de leurs r sultats TVA No 246 674 Temple Neuf 4 2001 Neuchatel MOORE STEPHENS T l 41 0 32 722 19 19 Internet wnew fidme ch An independent member firm of mmm Fax 41 0 32 722 19 20 e mail info fidme ch Membre de la CHAMBRE EB FIDUCIAIRE Do SE MULLER ET CHRISTE SA Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts comp
45. d siraient pas arr ter de fumer et qui taient comme on le nommait g n ralement en lune de miel avec le produit Or s il est exact qu il est difficile d intervenir avec un objectif d abstinence imm diate la prise en charge d un adolescent peut n anmoins se r v ler judicieuse et efficace Le travail avec les adolescents n est pas tout fait similaire celui effectu avec les adultes En effet durant cette p riode de leur vie les jeunes sont confront s certains enjeux majeurs Il s agit essentiellement des notions de formation orientation de d pendance ind pendance s paration d identit et de sexualit Il est important d en tenir compte dans la phase du suivi de l adolescent Suivi individuel Lorsqu un adolescent vient pour la premi re fois dans une institution comme la n tre il consulte rarement avec plaisir et de mani re volontaire Nous nous retrouvons face quelqu un de m fiant inquiet parfois passif ou r sign voir agressif IL est donc primordial de pouvoir rapidement le rassurer et cr er un lien th rapeutique Diff rentes approches peuvent tre utilis es dans ce but comme par exemple les techniques d entretien motivationnel de th rapies br ves th rapies centr es sur les solutions etc 3 William R Miller Stephen Rollnick L Entretien motivationnel InterEditions Paris 2006 Stephen Hendrick Un mod le de th rapie br ve syst mique
46. dantes et inversement e Un centre d expertise et de comp tences La Fondation Neuch tel Addictions a comme objectif de renforcer les comp tences des professionnels et d am liorer les connaissances dans le domaine des addictions Elle met en place des actions pour relayer des progr s scientifiques et susciter l volution des connaissances et des techniques promouvoir des tudes sur la pratique professionnelle diffuser les nouvelles connaissances et faciliter leur utilisation par les secteurs professionnels et institutionnels concern s mettre disposition sa capacit d expertise et jouer un r le de conseil aupr s des professionnels et des pouvoirs publics proposer un instrument d information rapide et adapt sur l abus et la d pendance aux substances et aux comportements leurs contextes d usage et les risques encourus r pondre aux besoins d information des professionnels en mati re de pr vention et de soins former en partenariat avec les HES et universit s les futurs professionnels 36 Fondation Neuch tel Addictions EEE Theme le traitement d velopp par le CPTT 37 38 Le traitement Les conduites addictives demandent souvent des soins sp cifiques et un traitement adapte individuellement transdisciplinaire et int gr C est pourquoi dans la plupart des pays en Suisse dans la plupart des cantons des services centr s sur cette probl matique sont en activit en prenant en compte soit
47. ddictive de produits Le plus important de ces facteurs d exclusion est la rupture scolaire Richard et al 2004 crivent que exclure un adolescent de l cole c est le mettre en situation exp rimentale de d sceuvrement de rupture et d engagement dans un risque de consommation toxicomaniaque gt Le coaching scolaire que le R teau propose depuis plusieurs ann es a parmi ses objectifs principaux d viter que les adolescents les plus vuln rables se retrouvent en situation de rupture 70 Il consiste a proposer un soutien scolaire aux adolescent e s de 12 a 18 ans Certains jeunes pr sentant des difficult s scolaires n ont pas la possibilite d tre soutenu dans leur cadre familial immigration famille monoparentale difficult s sociales etc Le coaching scolaire s inscrit principalement dans le cadre de la pr vention s lective Ce programme vise a amoindrir l influence des risques en tirant parti des comp tences du jeune et a adopter des strategies lui permettant de r ussir au mieux sa scolarite D roulement Chaque demande a t prise en compte individuellement Ensuite les parents au moins un parent ou repr sentant l gal sont convi s pour fixer les objectifs du contrat Puis un contrat quadripartite est sign par le jeune ses parents le coach et un responsable du Rateau Un bilan avec tous les membres signataires est agend d s la premiere s ance Ensuite des bilans r guliers sont
48. de coca ne pour plusieurs de nos patients et aussi pour plusieurs personnes inconnues de nos services Pour l aspect de maintenir le lien c est plut t r ussi et nous assistons maintenant quelques signaux de reconstructions qui le confirment Pour ce qui est des cons quences notre lieu d accueil a subi de nombreuses mont es en charge des confrontations et des d passements de limite qu il a fallu r guler Sur la fr quence des v nements et sur leurs cons quences placement d enfants conflits de couples ou de patients augmentation de la pression du deal situations financi res d sastreuses r actions des entourages etc notre quipe a t sous pression constante Le fait de ne pas disposer de locaux distincts a montr des avantages dans le sens que d autres patients s impliquaient qualifiaient ou compl taient nos sentiments et nos actions En inconv nients bien s r une tension continue sur le cadre une charge de confrontation tr s lourde aux frustrations et l agressivite mais aussi pour les autres usagers du lieu Dans les villes du canton le ph nom ne coca ne a galement t per u mais avec moins d acuit et moins d incidences ressenties sur le plan des confrontations et de la d linquance 45 Quelques appr ciations plus statistiques Distributeur de mat riel d injection st rile Le comptage du mat riel distribu nous offre une possibilit d appr ciation de l vol
49. de confrontation ce premier contact va engager quelque chose qui est de l indicible mais qu on peut r sumer ainsi oui ou non j ai envie de travailler avec vous De part et d autre d ailleurs Si c est le non qui l emporte du c te du patient mieux vaut changer de collaborateur Sans entrer dans les details les capacit s d identification ou de contre identification conscientes et inconscientes sont en jeu La continuit du lien Si les conduites addictives se placent aussi dans les pathologies du lien nous essayons le plus souvent possible de maintenir ces liens aux travers des tribulations de la vie de la personne un referent un case manager Le soutien que repr sente cette permanence relationnelle au contraire des ruptures et des abandons que la plupart de nos usagers ont v cus est le ciment qui permettra des am liorations voire une gu rison de la symptomatologie ou pour le moins endiguera les pejorations Il ne faut pas oublier que notre travail consiste pour un certain nombre de personnes a les accompagner au mieux dans la mort 39 Le traitement individualis Un individu ne se r duit pas a ses sympt mes et a son diagnostic Il est indispensable que le traitement soit individualis qu il prenne en compte les capacit s les possibilit s de la personne ainsi que celles de son environnement humain et non humain D une approche paternaliste on en arrive actuellement a une approche parte
50. dme ch An independent member fimof cas Fax 41 0 32 722 19 20 e mail info fidmc ch Membre de la CHAMBRE CEL FIDUCIAIRE as MULLER EI CHRISTE 5A Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts comptables dipl mes FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL Tables des mati res Pages 1 Mandat et ex cution du mandat 2 2 R sultats des contr les 4 3 Syst me de contr le interne 4 4 Commentaires sur des l ments significatifs des comptes 5 5 Remarques finales 12 Annexes l Bilans aux 31 d cembre 2009 et 2008 Il Comptes d exploitation 2009 et 2008 Drop In Neuch tel CPTT La Chaux de Fonds CAPTT Val de Travers CENEA Neuchatel CP Neuchatel CAP Neuchatel Jeux Excessif Neuchatel II R sum des v rifications effectu es par sondages TVA No 246 674 Temple Neuf 4 2001 Neuch tel MOORE STEPHENS Tel 41 0 32 722 19 19 Internet www fidme ch Sie i Fax 41 0 32 722 19 20 e mail info fidme ch Membre de la CHAMBRE CE FIDUCIAIRE gt 2 MULLER ET EHRISTE SA Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts comptables dipl m s FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL 1 MANDAT ET EXECUTION DU MANDAT Conform ment au mandat qui nous a t confi nous avons proc d en date des 14 et 15 juin 2010 la r vision des comptes de l exercice 2
51. du milieu familial largir son champ social et arriver ventuellement fonder lui m me une famille L encore c est le sujet et non le th rapeute qui d cide des objectifs Dans un suivi individuel nous allons essentiellement aborder les enjeux majeurs d crits ci dessus Au niveau de la formation et de orientation un travail de r seau et de collaboration est souvent profitable cannado cole par exemple Par le pass nous avons constat qu une intense collaboration avec un coll ge permettait tr s souvent de maintenir un l ve dans une fili re de formation Les chances de r ussite obtention de CFC Maturit etc taient d cupl es Quand un conna t le co t d un l ve en formation nous sommes convaincus que ce suivi intensif est un bon investissement Effectivement un jeune qui apr s avoir abandonn sa formation apr s trois ann es intensifie ses consommations de psychotropes et se retrouve au ch mage ou l aide sociale co tera beaucoup plus la soci t Suivi familial En compl ment au suivi individuel nous pensons qu une prise en compte de la famille est importante La plupart du temps il s agit de proposer des entretiens de famille Catherine Ducommun Nagy rappelle que les pionniers de la th rapie familiale admirent que les questions de sant et de maladie ne pouvaient tre comprises sans une prise en compte du contexte familial dans lequel les individus se trouvent En
52. du principe que cette derni re r sulte principalement d une auto valuation qu elle se manifeste par le contentement que nous avons tre ce que l on est il nous importe d approfondir cette th matique travers des activit s d contract es des ateliers et des changes L application de la photo valorisation nous semble tre un excellent outil pour aborder cette question En effet dans notre soci t l apparence rev t une grande importance et une image de soi plus ou moins valoris e d pend essentiellement de l estime que l on a de soi Les adolescent e s dans leur construction identitaire ont souvent une image d eux assez n gative La transformation du corps est souvent mal v cue elle est le reflet des transformations psychiques de l adolescence le r v lateur de changement concernant notamment la sexualit qu il n est plus possible de nier Si l adolescent peut se croire ma tre de ses pens es et de ses id ologies il subit son corps Jeammet 2005 75 Influences par leurs idoles par la publicite les clips videos elles et ils se comparent souvent a des images o la tricherie permet une approche de la perfection En effet les retouches informatiques notamment par le biais de photoshop permettent de modifier les particularit s et de donner un visage ou un corps l apparence que l on d sire Il convient ainsi de cr er un atelier sp cifique anim dans un premier temps
53. e Merck alcoologie France Ils reprennent les th mes suivants e savoir refuser une consommation e les pens es dangereuses e faire face aux critiques e identifier les d cisions apparemment anodines mais aux cons quences importantes e anticiper des situations hauts risques e laborer des plans d urgence en cas d envie ou de consommation effective e g rer les motions e les principales questions que se posent les proches Le groupe est ferm sur inscription pr alable l engagement a l abstinence avec decision explicite est un pr requis indispensable 3 Groupe d affirmation de soi Ce groupe s appuie sur les m mes moyens et les m mes techniques que le groupe pr c dent groupe d entrainement l abstinence et de pr vention de la rechute Il se diff rencie par ses objectifs qui proposent plus sp cifiquement aux participants un travail sur l affirmation de soi et sur une communication respectueuse de soi et des autres Les 8 modules du programme se d roulent sur huit semaines a raison d une rencontre de deux heures par semaine Les modules reprennent les themes suivants e liens entre affirmation de soi et addiction auto valuation du degr d autonomie en affirmation de soi Cungi et Rey e savoir faire une critique e savoir recevoir une critique e identifier ses motions e g rer ses motions e savoir formuler une demande et refuser une demande 55 e la conversation sociale donner
54. e d une part la gravit des troubles et d autre part aux besoins formules par le patient Ce principe a t d crit par les travaux de Linda et Mark Sobell stepped Care for alcohol problems 3 Le principe de parcimonie Le traitement recommand est celui qui est le moins intrusif et le moins intense tout en offrant les meilleures conditions d efficacit et de s curit au patient 4 Les traitements int gr s Nous sommes convaincus de l efficacit des traitements int gr s Il s agit en effet d appr hender le patient de la mani re la plus globale associant dans une prise en charge addictologique les aspects sociaux m dicaux psychiatriques etc Ce type de soins peut tre effectu uniquement par une quipe elle aussi int gr e infirmiers ducateurs assistants sociaux psychologues psychiatre m decin somaticien 51 5 La transdisciplinarit IL s agit de d passer la simple pluridisciplinarit qui entra ne souvent une juxtaposition un morcellement des soins et des responsabilit s pour aller vers un concept de transdisciplinarite Comme le souligne A Morel et J P Couteron La pratique transdisciplinaire associe l ensemble des dimensions de l experience addictive sans en privilegier a priori aucune et en tenant compte des interactions respectives des unes vis a vis des autres La transdisciplinarite a une perspective integrative en cherchant a faire voluer l ensemble des dimensions
55. e jeux au Rateau L quipe a pu constater au fil des ann es que les jeux baby foot Nintendo taient un bon vecteur d attraction permettant d int resser un grand nombre d adolescents Cependant ces jeux peuvent aussi parfois amp tre des facteurs d isolement ne facilitant pas la communication Face cet inconv nient l quipe met en place diff rentes strategies gt Les travailleurs sociaux s impliquent dans les jeux n h sitant pas a prendre part a de nombreuses parties ou a organiser des tournois Ceci permet de cr er des liens avec les adolescents et de favoriser une identit de groupe gt Un crit re de s lection des jeux pr sents au Rateau est le caract re non violent et de coop ration afin d augmenter la collaboration entre les jeunes et de r duire Visolement potentiel inh rent ce type d activit console Nintendo Le travail au bar Les jeunes qui le souhaitent peuvent travailler certains apres midi par semaine au bar du Rateau Ils sont alors charg s de tenir le bar sur une tranche horaire de 60 minutes d aller 69 faire les commissions de ravitaillement de tenir l endroit propre a la fin de leur service Une petite r mun ration est octroy e a la fin de la prestation L equipe demande au jeune qui se pr sente pour travailler de passer quelques apr s midi au Rateau pour qu il voie s il s y sent bien En outre une autorisation crite des parents doit tre fournie
56. e processus d identification en lien avec le m me v cu difficile et par le sentiment d appartenance qu il d veloppe 1 Le groupe de proches Ce groupe offre un espace d change et de soutien l entourage des personnes concern es par un probl me d alcool famille amis C est un groupe ouvert Il propose aux participants dans un climat tolerant accueillant et favorisant l expression de chacun de partager leurs exp riences avec d autres qui connaissent un v cu identique de sortir de leur isolement de briser le silence au sujet de leurs souffrances et de mieux g rer la relation avec la personne malade Ce groupe souhaite favoriser les changes entre les participants les animateurs jouant un r le de facilitation Les th mes les plus fr quemment abord s sont l estime de soi les sentiments de culpabilit la co dependance la prise de recul face aux exp riences difficiles la confiance en soi la gestion des conflits etc Les rencontres ont lieu deux fois par mois avec la participation d une dizaine de personnes Ce groupe est anim par deux intervenants 2 Le groupe d activit cuisine Ce groupe qui a lieu tous les 15 jours vise le maintien le renforcement ou le d veloppement de comp tences agir et interagir dans un groupe autour d une activit Cette activit consiste en l laboration d un repas en commun partag dans la convivialit Le groupe s adresse des personnes en situation sociale et relatio
57. e s av re tre une p riode risque Il s agit d une p riode o les ph nom nes n cessaires d individuation et d ind pendantisation r actualisent souvent des probl matiques plus archa ques Les conduites addictives d butent souvent brutalement l adolescence avec deux p les de pr dilection la pubert avec ce qu elle implique de recherche d autonomie et de resexualisation de liens et la p riode autour de 18 ans correspondant la fin des tudes Dans ce dernier cas de figure la pubert est g n ralement marqu e par des conduites auto destructives caract ris es par le renversement en son contraire et la n gativation du lien privil gi que l adolescent entretenait avec une ou les figure s parentale s Ceci est un premier coup de frein au d veloppement des ses potentialit s qui sera suivi d une p riode de statu quo avant le d clenchement des conduites addictives L adolescence par les diff rents am nagements qu elle suscite semble donc tre une p riode privil gi e pour l installation des conduites de d pendances Certes il appara t que la majorit des comportements d addiction install s et plus encore les demandes de soins des individus pour tenter de rompre ce lien de d pendance apparaissent chez les jeunes adultes Mais si nous reprenons les v nements de vie et l histoire de la consommation de ces adultes on constate ineluctablement que les d buts du
58. e th rapeute T2 est pr serv e 66 LE RIEAN bistro ado Passage oblig entre l enfance et l ge adulte l adolescence est une p riode charni re qui ouvre vers de larges horizons inconnus parsem s d emb ches telles que les changements corporels l estime de soi la d couverte de la sexualit le choix d une orientation professionnelle et les conduites risques Cette p riode critique dans la constitution de l identit s accompagne du renoncement l enfance et d un d tachement envers les parents En co construction entre son tre et son environnement l adolescent a besoin d un entourage structurant et rassurant Il importe que les adultes se positionnent clairement et donnent des r gles Laisser le jeune livr lui m me sous pr texte qu on le laisse d cider c est lui imposer de d cider et donc peu structurant pour lui Les adolescents ont besoin de limites pour voluer Les limites donn es par les adultes doivent permettre aux jeunes une construction de la pens e et freiner le fonctionnement pulsionnel propre aux adolescents Les conduites addictives L adolescence est une p riode charni re qui impose un changement de l quilibre interne et externe et remet en cause les relations d autonomie et de d pendance De ce fait on assiste une fragilisation du monde psychique interne et le rapport la r alit externe s en trouve sensiblement modifi L adolescenc
59. elles Les facteurs de risque pouvant amener un adolescent adopter des conduites addictives sont multiples et doivent tre envisag s de mani re complexe Ainsi il est important de tenir compte des facteurs individuels familiaux et environnementaux Aucun facteur pris isol ment ne peut tre consid r comme un l ment de causalit lin aire Dans la mesure du possible les intervenants du R teau envisagent leur travail de mani re syst mique en tenant compte non seulement de l adolescent lui m me mais aussi de son environnement familial et social Bien que l adolescent puisse venir librement au R teau ses parents sont consid r s comme des partenaires pour son encadrement Dans le cadre du coaching scolaire par exemple les parents sont invit s collaborer r guli rement des entretiens de r seau afin de faire des bilans par rapport l volution de leur enfant mais aussi par rapport aux objectifs qui avaient t pr alablement d finis Le r le du R teau est galement de soutenir orienter ou guider les parents parfois d pass s par les comportements difficiles de leur adolescent L environnement social notamment le contexte scolaire doit galement tre pris en compte Les collaborations avec les coles environnantes sont tr s importantes car il a t d montr que tous les processus conduisant l exclusion du jeune et sa marginalisation ont un effet favorisant et incitatif sur la consommation a
60. en place le programme cannado Pour nous c tait galement une opportunit pour commencer a traiter des jeunes consommateurs de cannabis En effet le Drop In a pour mandat de s occuper d information de pr vention et de traitement des addictions Or pendant des ann es nous avons rencontr des adolescents dans des informations de pr vention ou au Rateau Certains nous ont parle tout a fait librement de leurs consommations de produits psychotropes et de leurs difficult s personnelles Cependant malgr notre insistance il tait rare de pouvoir poursuivre ces discussions voir d entamer un suivi r gulier Il tait regrettable de ne pas pouvoir nous occuper de ces adolescents en difficult s alors qu ils entraient parfaitement dans nos mandats de pr vention et de traitement De l autre c t quand nous analysions les anamn ses de nos patients toxicomanes il tait fr quent de constater que leur addiction avait d but par des consommations importantes de cannabis ou d alcool a l adolescence Dans certaines situations nous pensions qu une Article tir majoritairement du m moire de fin de formation l intervention et la th rapie d orientation syst mique du CERFASY Cl ment Descoeudres Adolescents et consommation de cannabis quel type de prise en charge 2009 61 intervention pr coce durant cette p riode aurait peut tre pu viter l chec scolaire une d sinsertion socioprofes
61. en septembre Des modes de collaboration avec les organisateurs de tournois de poker sont en voie d laboration Le d veloppement de liens avec les d positaires de jeux de la Loterie Romande afin de promouvoir et soutenir au mieux le concept de jeu responsable est aussi une priorit pour le groupe de travail O s arr te le jeu Secteur consultation sp cialis e li e au jeu excessif La consultation pour la d pendance au jeu excessif de la FNA est constitu e d une ligne t l phonique centralis e qui r ceptionne tous les appels concernant la probl matique du jeu Cette ligne t l phonique a t mise en place afin de faciliter l acces au traitement et de distinguer le programme de traitement jeu de la FNA des autres offres de traitement concernant les addictions aux substances Une prise de rendez vous peut ensuite tre propos e rapidement dans un des deux lieux de consultation sp cialis e mis disposition par la FNA au Drop in de Neuchatel et la Balise la Chaux de Fonds Ces lieux de consultation sp cialis e sont dot s d une quipe pluridisciplinaire ceci afin de favoriser une approche globale de la probl matique L offre de soins va du simple counselling des prises en charge plus structur es On peut proposer en fonction des besoins une approche motivationnelle une psychoth rapie de soutien ou familiale et une th rapie cognitive sp cifique de l addiction au jeu La dimension socia
62. ente l achat de mobilier et d appareils m dicaux pour CHF 12 269 85 et de mat riel informatique pour CHF 42 413 80 4 4 3 CAPTT Solde au 1er janvier 2009 CHF 402 800 00 D penses 2009 CHF 0 00 CHF 402 800 00 Amortissements de l exercice CHF 15 600 00 Solde au 31 d amp ecembre 2009 CHF__ 387 200 00 4 4 4 CENEA Solde au 1er janvier 2009 CHF 2 200 00 D penses 2009 CHF 129 137 40 CHF 131 337 40 Amortissements de l exercice CHF 2 675 15 Solde au 31 d cembre 2009 C 128 2 L investissement repr sente lachat de mobilier pour CHF 14 469 75 de materiel informatique pour CHF 29 575 15 et l am nagement des locaux pour CHF 85 092 50 TVA No 246 674 Temple Neuf 4 2001 Neuchatel MOORE STEPHENS T l 41 0 32 722 19 19 Internet www fidme ch UE IE ERRANG nn Fax 41 0 32 722 19 20 e mail info fidme ch Membre de la CHAMBRE E FIDUCIAIRE AER MULLER ET CHRISTE SA Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts comptables dipl mes FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL 4 5 Capital de fondation et r serves 4 5 1 Drop in Soit 31 12 2009 31 12 2008 Capital fondation CHF 64 513 80 CHF 64 513 80 Compte commun CHF 3 166 20 CHF 7 516 05 Fonds d entraide CHF 88 105 31 CHF 93 780 51 D m nagement et am nagement jardin potager CHF 181 483 50 CHF 0 00 R serves dons CHF 91 194 69 CHF 80 023 04 Reserve Dime sur l alcool CHF ___140 867 15 CHF __ 154 270 55 CHF
63. es le rapport aux autres le rapport a sa propre qualit de vie La pr vention concerne les produits psychotropes alcool et autres et comportements addictifs sans distinction La Fondation Neuch tel Addictions met en place des actions pour informer sensibiliser r pondre a des questions sp cifiques sur les produits les dependances et les comportements induire une r flexion sur la thematique des addictions et sur les diff rents usages peu probl matique probl matique abusif d pendant rep rer et orienter les personnes risque mettre en uvre des moyens d accompagnement participer l laboration de r gles de protection de la jeunesse et les faire respecter restriction de l acc s politique de limitation de la publicit interdiction et r glementation agir sur les contextes de vie en milieu scolaire au niveau des groupements associatifs aupr s des familles et de la collectivit par des campagnes de pr vention Y eo ate Se e Par ces actions elle souhaite contribuer a Sur le plan individuel ate favoriser une compr hension objective des ph nom nes d addiction permettre de situer par rapport des rep res collectifs reconnus par des organismes r f rents favoriser des choix responsables et l adoption de comportements avertis ae Y eo 34 Sur le plan collectif D promouvoir des conditions de vie et de d veloppement optimales promouvoir
64. et de Reduction des risques Introduction Si l Aide la survie laisse bien entendre le public cible laquelle elle s adresse la reduction des risques qui s y trouve li e dans notre pratique est une notion plus generale Cette notion vient de l acceptation de ce qui est pour offrir sans condition de l aide de l orientation et de Vinformation Dans son principe d approche elle trouve son application face a de multiples comportements potentiellement a risque a commencer par la sexualit le jeu et le sport et notamment bien s r la consommation de produits addictog nes En bordure de ph nomenes de prises de risque elle part d un a priori de confiance dans le fait que le plaisir n est pas contraire a la pr caution elle repr sente fortement a l acteur la notion de pond ration de l acte dans la dur e et lui propose des moyens et des informations destin s a la limitation des dommages sans appr ciation morale ni jugement de valeur Il est vident que les prestations de ce type ont aupr s du grand public une diff rente visibilite selon les domaines d application et qu elles beneficient d une acceptation differente selon que l on traite d actes reprouves par la morale sinon par la loi ceci ind pendamment des caracteres de dangerosite Dans la LFStup la r duction des risques telle qu int gr e a la politique dite des 4 piliers permet d organiser des soins a l gard de personnes qui ne veulent
65. f rents centres C est une contribution collective qui permettra au lecteur de s informer d une maniere plus complete et plus lisible Le comit de direction se r jouit de la cr ation de la commission du personnel Deux membres du bureau de cette commission participent aux s ances du comit de direction et du conseil de fondation La Lutte contre la d pendance au jeu pathologique est une nouvelle prestation de la FNA La premi re campagne cantonale d information a t con ue et r alis e au cours de cette ann e Le pr sent rapport relate les premiers contacts et prises en charge de patients souffrant d une addiction au jeu d argent Le comit de direction a galement entam des n gociations avec Sant suisse pour tablir une nouvelle convention tarifaire Cette convention a t rapidement reconnue par l ensemble des membres de Sant suisse Elle donne satisfaction aux deux parties et est effective depuis le 1 janvier 2010 La FNA a prouve qu elle a sa place dans le dispositif de prise en charge des dependances pathologiques Elle est un partenaire appr ci des professionnels m dico psycho sociaux de notre canton Plus unie et mieux organis e elle est pr te a poursuivre son travail dans le nouveau r seau cantonal des soins ambulatoires et r sidentiels qui sera mis en place ces prochaines ann es Le conseil de Fondation remercie le groupe de travail charg de la repartition de la dime sur l
66. fications que nous avons effectu es sont r sum es en annexe Nous remercions Mme S Sanjuan de sa disponibilit et de sa collaboration lors de nos investigations Neuch tel le 16 juin 2010 DS sc FIDUCIAIRE Y MULLER ET CHRISTE amp Me VIN Rapha l Vonlanthen Damien Schaller R viseur agr Expert r viseur agr r viseur responsable TVA No 246 674 Temple Neuf 4 2001 Neuch tel MOORE STEPHENS T l 41 0 32 722 19 19 Internet www fidmc ch Se member if md Fax 41 0 32 722 19 20 e mail info fidme ch Membre de la CHAMBRE EB FIDUCIAIRE
67. fs En revanche il s agit d apporter un soutien visant tayer la personnalit du patient consolider son identit renforcer ses d fenses et l aider supporter les conflits internes et externes 8 Les groupes L approche groupale permet d appliquer les trois axes de therapie en mettant l accent sur les notions d entraide d apprentissage et sur une finalit plus sp cifiquement psychoth rapeutique Nous souhaitons que la participation au groupe soit une d cision concert e pour que l exp rience groupale favorise un travail adapt aux besoins du patient Nous consid rons les groupes quelles que soient les techniques employ es comme de v ritables laboratoires o se joue entre les membres une exp rience relationnelle forte et soutenante L appartenance au groupe librement consentie donne la possibilit au travers des changes d une identification aux probl mes des autres d un d veloppement de l insight et d une att nuation du d ni Cette exp rience reproductible doit permettre au patient d exporter ce v cu groupal et ainsi d enrichir sa vie sociale et affective Dans la pratique nos groupes proposent une grande diversit de cadres de dispositifs et de th ories De nombreux facteurs varient que se soit le nombre ou la formation des th rapeutes animateurs le nombre de patients la fr quence ou le lieu Certains groupes sont ouverts d autres ferm s Quant au mat riel utilis il varie aussi en fo
68. hoix au terme de cet exercice difficile de se recentrer autour de la FNA de ses acquis de rendre la fondation plus visible et lisible avec un lexique de ses prestations Sans oublier le d veloppement d une r flexion autour de la m dicalisation avec un groupe de travail r unissant m decins et collaborateurs des quatre centres La satisfaction devant le bilan de l exercice 2009 ne doit pas faire oublier les interrogations l gitimes portant sur lavenir Les Comit s remercient ainsi les quipes des quatre centres de leur engagement constant pour assurer l aide les soins et l accompagnement aux personnes souffrant d addiction Pour le CAPTT Pour le CENEA Pour le CPTT Pour le DROP IN La pr sidente Le pr sident Le pr sident Le pr sident M F Oberbeck C Laperrouza M Schaffter J Dallenbach 30 Fondation Neuch tel Addictions Ete Apercu des prestations de la FNA 31 32 Apercu des prestations de la FNA Pluraliste independante et apolitique la Fondation Neuch tel Addictions offre des prestations de prevention de traitement et de reduction des risques Notre Fondation est un p le de comp tences et d expertise dot e d une quipe de professionnels sp cialis s dans le domaine des addictions et actifs dans quatre centres le CAPTT Centre d aide de pr vention et de traitement de la toxicomanie a Fleurier le CENEA CEntre NEuchatelois d Alcoologie a la Chaux de Fonds et Neuchatel le CPTT Centre de
69. i re socioth rapeute psychologue r f rente psychosociale psychologue r f rente psychosociale secr taire sociale cuisinier ducatrice r f rente psychosociale socioth rapeute assistant social r f rent psychosocial secr taire sociale psychologue r f rente psychosociale ducatrice socioth rapeute psychologue psychoth rapeute r f rente psychosociale assistante m dicale assistante m dicale enseignante r f rente psychosociale assistante en pharmacie Total stagiaire HES ducatrice stagiaire maturit commerciale stagiaire maturit commerciale 60 40 70 10 50 80 55 60 50 85 50 100 50 40 60 40 50 20 100 50 15 125 EPT 93 DROP IN Pierre Alain PORCHET Daniel BUGNON Valerie WENGER PHEULPIN Michel CATTIN Jean Marie COSTE Philippe BERSET Irene MARGUERAT PORCHET Jusqu au 30 septembre Astrid REICHENBACH Cl ment DESCOEUDRES Jacques Andr KUMMER Christophe JAGGI Paul Andr CACHELIN Magali KRAEMER Jusqu au 30 septembre Yvan GRECUCCIO Dora BOVET Jusqu au 30 juillet Daniel SCHURCH Sidonie THULER medecin directeur sous directeur responsable du secteur administratif responsable du secteur de la pr vention primaire et secondaire ducatrice sp cialis e referente psychocosiale co responsable du secteur th rapeutique th rapeute de famille r f rent psychosocial co
70. ie impay es en fin d ann e ne sont pas comptabilisees dans les d biteurs mais uniquement comme recettes lors de leur paiement En raison de l important retard pris dans l encaissement des montants dus par les caisses maladie les divers centres ont enregistr sous Actifs transitoires une estimation des montants a recevoir Ces estimations sont bas es sur les montants factur s durant l ann e selon les divers rapports du m decin cantonal 4 3 Actifs transitoires 4 3 1 Drop in Allocations familiales recevoir CHF 42 650 00 Assurances pay es d avance CHF 5 935 05 Abonnement pay d avance CHF 299 00 CHF 48 884 05 4 3 2 CPTT Estimation remboursements caisses maladies CHF 150 000 00 Allocations familiales a recevoir CHF 9 640 00 Divers CHF 161 40 C 159 4 TVA No 246 674 Temple Neuf 4 2001 Neuch tel MOORE STEPHENS T l 41 0 32 722 19 19 Internet www fidmc ch NS Fax 41 0 32 722 19 20 e mail info fidmc ch Membre de la CHAMBRE L FIDUCIAIRE RUES gt MULLER ET CHRISTE SA Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts comptables dipl mes FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL 4 3 3 CAPTT Estimation remboursements caisses maladies CHF 25 000 00 Divers CHF 1 179 40 HF 26 179 4 3 4 CENEA Dime sur l alcool estimation solde 2009 CHF 10 390 70 Divers CHF 1 759 60 F 150 30 4 3 5 CAP Indemnit s d assurance PGM recevoir HE 755
71. ien cr C est parfois en effet notre seule ressource pour maintenir et partager une facult d analyse de la situation avec le patient en risque pour valoriser et soutenir des actes de protection de soi et des autres pour qualifier un tat de frustration et de fatigue qui augmentent le mal tre pour maintenir des espaces de raisonnement dans un phenomene de prise de vitesse et de fuite Dans ce qui devient une attitude d intervention pour les membres de l quipe il est essentiel pour chaque cas de pouvoir identifier nommer et partager avec le patient les paradoxes nombreux auxquels ils nous confrontent quand il s agit d assister une personne en consommation compulsive qui tente de concilier sa situation a un r le de parent ou quand la m me personne nous fait porter la responsabilit d agir a sa place pour prot ger sa sant Il faut pouvoir compter sur la capacit r flective de l quipe pour rester dans une position ad quate et utile souvent contrainte a agir pour signifier les limites dans notre espace ou dans la situation du patient Il n y a bien entendu pas de but e standard pour prendre des d cisions dans ces situations de paradoxe auxquelles nous avons t confront s tr s durement durant l ann e 2009 Un coup d il au comptage de mat riel d injection distribu en donne une id e une augmentation explosive en rapport avec les autres ann es due l installation d une consommation compulsive
72. il fallait pouvoir s engager a arr ter les consommations de produits psychotropes auxquels ils semblaient faire le choix de s adonner Cette but e r flective n a pas disparu compl tement pour autant elle reste impr gn e notre systeme de valeur et beaucoup de d tracteurs ne peuvent s en d gager Elle reste d ailleurs aussi puissamment int gr e dans la pens e de beaucoup de d pendants qui all guent une volont d abstinence au d part d une demande d aide parce qu ils pensent que nous attendons ce discours et qui de fait domicilient cette demande ailleurs qu partir d eux m mes Les premi res actions d aide la survie a l gard de personnes d pendantes taient le fait de pionniers souvent accus s de laxisme voire parfois de complicit dans leur choix d aider les 43 consommateurs de produits illicites ou de comportements moralement r prouv s sans exigence d abstinence pr alable A leurs visions que l on pensait simplement humanistes il a fallu pouvoir ajouter sur la longueur des constats document s de cons quences positives pour pouvoir finalement inscrire cette approche augment e de prestations de r ductions des risques a leur juste place d action th rapeutique dans les offres de soins en matiere de conduites addictives en particulier Miracle de la statistique qui vient souvent poser un vernis de cr dibilit sur des affirmations de bon sens les chiffres confirment les effets
73. in de pouvoir de la mani re la plus ad quate et professionnelle possible a cette question des relations amicales et amoureuses chez les adolescents trois professionnels du Rateau se sont form au programme sortir ensemble et se respecter SEESR Ce programme a pour objectif la pr vention des violences et la promotion des comp tences positives dans les relations amicales ou amoureuses entre jeunes La pr sentation de ce projet s inspire du Classeur Manuel Sortir ensemble et se respecter De Puy Monnier amp Hamby 2009 SEESR est une adaptationfrancophone du programme Safe Dates d velopp a l Universite de Chapel Hill en Caroline du Nord USA Il a t d montr que les jeunes participant au projet Safe Dates banalisaient moins la violence en percevaient mieux les consequences n gatives et r agissaient de maniere moins destructive a la colere Foshee amp Langwick 1994 Le modele d velopp ici s inscrit dans une approche de promotion des competences positive et de pr vention des violences qu elles soient physiques ou psychiques Un des aspects int ressants de ce programme est qu il ne se limite pas a la mise en garde contre les risques et les dangers li s aux violences ce qui risquerait a se cloisonner dans un r le moralisateur mais qu il porte aussi sur des comp tences prophylactiques telles que les capacites de communication et la gestion de la colere En reprenant des situations qui concernent les filles
74. individuel et groupal Ils int grent selon un dosage divers et individualis des th rapies dominante psychosociale psycho ducative psychodynamique et des traitements m dicaux Ces th rapies sont mises en uvre par des professionnels d horizons et de comp tences diverses 52 Les th rapies psychosociales se d roulent au long de l accompagnement et proposent au patient des espaces sortes de laboratoire relationnel ou il peut experimenter des manieres de savoir amp tre et de savoir faire autres que le recours a des comportements addictifs Elles touchent plus particulierement le sentiment d appartenance et l interaction sociale de l individu Les th rapies psycho ducatives visent a travers diff rents apprentissages a acquerir des competences cognitives et sociales nouvelles En s appuyant sur les exp riences du patient elles favorisent la r alisation ou la consolidation de changements cibl s par exemple le maintien de l abstinence ou de la consommation contr lee gestion et expression des motions La th rapie psychodynamique se d cline entre un axe de guidance et un axe plus psychoth rapeutique Elle permet l accompagnement d int grer galement un regard sur le fonctionnement psychique du patient L int r t de cette approche n est pas comme on le pense parfois de rechercher dans le pass du patient des l ments traumatiques qui expliqueraient ses comportements addicti
75. instaur s selon les besoins Lors de ces rencontres nous avons parfois constat le d sarroi de certains parents face aux difficult s de leur adolescent Dans quelques cas un soutien aux parents s est avere necessaire afin que ceux ci puissent se positionner clairement face a leur enfant Ces situations nous font r fl chir a proposer une offre de type coaching parentaux pour certains parents d munis Une premiere coute ainsi qu un soutien de base pourrait tre fournis par un e responsable du Rateau En cas de n cessit un aiguillage vers nos collegues du Drop in syst miciens psychoth rapeute ou autre pourrait tre une solution Actuellement nous le faisons de maniere spontan e Le deroulement d une seance de coaching se fait en principe a partir des devoirs ou du programme que le jeune apporte Les devoirs servent de levier pour travailler plus en profondeur et structurer les connaissances Ceci afin de permettre d interioriser ces dernieres et de pouvoir les appliquer ensuite dans le travail scolaire quotidien Le but est egalement d acquerir une meilleure autonomie en developpant des strategies d apprentissage generalisantes Gr ce au soutien financier de La Fondation Hafen le coaching est une prestation gratuite pour les parents et les adolescents Bilan du coaching scolaire de l annee scolaire 2008 2009 25 Jeunes ont b n fici du coaching durant cette p riode La plupart d entre eux sont issus de
76. ion et l intervention pr coce le travail se poursuit notamment au sein des plateformes Pr vention Ados Nightlife Jeu Ce travail un niveau romand est indispensable pour faire voluer les pratiques tout en vitant de r inventer la roue chacun pour soi De surcro t dans un certain nombre de domaines les pr occupations romandes rejoignent celles de la Suisse al manique Ainsi le GREA et le FVS Fachverband Sucht son pendant al manique relayent au niveau national les pr occupations et les consid rations communes manant des professionnels du terrain Pour les professionnels ce soutien extra cantonal est pr cieux et apporte de la cr dibilit certaines de leurs propositions Disposer d argumentaire de base commun repr sente par exemple un pr cieux gain de temps lors de l laboration ou de la mise en uvre d un projet La campagne nationale L ducation donne de la force EDF a v cu son pisode neuch telois de septembre 2008 a novembre 2009 A cette occasion la Fondation a dit une serie de flyers destines aux parents et aux proches des adolescents Ils decrivent les diff rentes prestations que les centres de la Fondation offrent dans chaque r gion du canton Il s agit de promouvoir l coute et le coaching des parents de proposer des bilans et du soutien aux adolescents en cas de consommation probl matique d alcool ou de cannabis et de mettre en place un coaching scolaire pour les jeunes me
77. ique pour les enfants de personnes alcoolo d pendantes 28 Le Dr Gabrielli en tant que psychiatre du CPS et consultant en alcoologie pour l H pital de la B roche a travaill pour le CENEA comme consultant depuis 2008 Sa nomination au poste de responsable m dical du CENEA permet une troite collaboration avec le CNP et HNE pour les patients qui ont besoin d un sevrage hospitalier ou d un s jour de mise au vert type post cure Cependant avec la fermeture de La Rochelle les placements a moyen terme des patients du CENEA La B roche posent un probleme de financement car ils ne sont pas pris en charge par les caisses maladie et la plupart des patients du CENEA ne peuvent pas assumer cette charge financi re Ces difficult s de financement ont t expos es a Mme G Ory lors de sa visite au CENEA a fin ao t le Comit espere qu elles trouveront rapidement une solution CPTT Composition Mme K Babey Falce Dr P A Lang M J Laurent M D de la Reussille M M Schaffter M Y Scheurer M J P Veya S ances 4 31 mars 8 septembre 24 novembre 22 d cembre Activit s propres Le Comit a accueilli le nouveau m decin le Dr J Riesen Le d but de la collaboration lui appara t comme tr s prometteur Il a discut et valid la nouvelle proc dure adopt e pour les traitements de substitution Il a entam une r flexion sur le fonctionnement partant sur l avenir de La Girandole au Locle DRO
78. l A Couteron J P Les conduites addictives comprendre pr venir soigner Dunod Paris 2008 Morel A L addiction croyances ou revolution Psychotropes 2006 Vol 12 n 3 et 4 21 40 Reynaud M Addictions et psychiatrie Masson Paris 2005 Reynaud M Bailly D Venisse J L M decine et addictions peut on intervenir de fa on pr coce et efficace Masson Paris 2005 Sobell L Sobell M Stepped care for alcohol problems an efficient method for planning and delivering clinical services In Tucker J A Donovan D M Marlatt J A Changing Addictive Behavior Bridging Clinical and Public Health Strategies Guilford Press 331 343 New York 1999 Uehlinger C Abstinence manuel du praticien pour l aide la pr vention la rechute M decine et Hygi ne 1996 58 Fondation Neuch tel Addictions Et Theme les ados Cannado et Le Rateau d velopp par le DROP IN 59 60 Cannado mod le d intervention pour les adolescents consommateurs de produits psychotropes Pour faire face aux problemes de consommation de cannabis chez les adolescents au cours de ces dernieres ann es nous avons mis en place au Drop In de Neuchatel un modele d intervention sp cifique Nous pouvons le diviser en deux phases distinctes a Le moment de l valuation de la consommation des produits psychotropes et de Vappr ciation de la situation globale de l adolescent et de sa famille On peut nommer cette phase bilan ca
79. le est galement prise en consid ration Contacts jeux excessifs En 2009 nous avons recens 32 nouveaux contacts faisant appel la ligne t l phonique jeu ce qui correspond une l g re augmentation par rapport 2008 augmentation qui peut tre attribu e une meilleure visibilit de notre offre de traitement gr ce notamment la campagne de pr vention qui a t men e durant l ann e en cours La r partition des contacts est la suivante El joueurs E proches O professionnels La majorit des contacts est effectu e directement par les joueurs Toutefois certains de leurs appels ont t pr c d s par un contact pr alable d un proche qui se renseignait sur l offre de soins existante La majorit des proches qui ont pris contact par t l phone se sont rendus sur place pour une entretien plus approfondi Dans quelques cas des entretiens de soutien dans la dur e ont t propos s aux proches 22 Caracteristique des joueurs n 17 Classiquement on constate une majorite d homme qui consulte par rapport aux femmes Cette annee la proportion est tres nette 82 d homme Un peu plus de la moitie des demandes de consultation d bouchent sur un suivi th rapeutique sp cialis compos de plusieurs s ances Dans les autres cas la prise de contact s est limit e a du counselling qui va du simple entretien telephonique a une voire deux s ances d information bilan orientation Au nivea
80. le repr sentant de l institution Ces coth rapeutes restent les m mes pendant toute la dur e de la prise en charge et les entretiens sont annul s si l un des deux est absent Ibid p 245 19 Tbid p 254 1 Guy Ausloos Vers un fonctionnement syst mique de l institution in Th rapie Familiale Gen ve 1985 Volume 6 n 3 p 239 2 Ibid p 239 15 Ibid p 241 65 Avantages et adaptations du mod le Au fils des ans et des exp riences cliniques nous avons adapt ce modele th orique en fonction des particularit s du suivi ambulatoire d adolescents consommateurs de psychotropes La personne qui a pu cr er une alliance th rapeutique avec l adolescent dans le cadre de la phase d valuation de cannado devient naturellement le coth rapeute T2 Il intervient dans les s ances de famille essentiellement pour soutenir le jeune ou amener dans la discussion des l ments au pr alable discut s en entretien duel Parfois l adolescent d sire aborder un th me mais n ose pas en parler de lui m me il demande alors son r f rent psychosocial T2 d en parler sa place Il va sans dire que le comportement du cotherapeute renforce l alliance th rapeutique La position partiale de T2 nous semble importante Elle n emp che pas le r f rent de reprendre un theme en entretien individuel afin de souligner les erreurs du patient mais en aucun cas devant la famille Pour terminer il est im
81. lement pas men l exp rience jusqu au bout en raison du d lai jug trop bref ou pour d autres motifs techniques ou personnels Ainsi plus de quatre vingt jeunes se sont pench s sur la th matique des addictions Plusieurs des films propos s abordaient la question des addictions sans substance ou de l usage probl matique de certaines activit s boulimie anorexie jeux vid o jeux d argent nouvelles technologies de communication Pour le p le de pr vention il fut relativement surprenant de constater quel point le jeune public cernait bien la probl matique des addictions au sens large du terme Tous les films furent projet s au Temple du bas Neuch tel sur un cran g ant et gr ce al technique et au mat riel de professionnels La Fondation a eu la chance de pouvoir b n ficier moyennant r mun ration des installations plus que performante du Festival Courgem trage La Ville de Neuch tel nous a quant elle permis de disposer gratuitement de la salle Nous saisissons cette occasion pour remercier chaleureusement aussi bien les organisateurs du Courgem trage que la Ville de Neuch tel Les jeunes participants ont t tr s valoris s par cette projection de grande qualit La compilation sur DVD des courts m trages est en cours d utilisation lors de s quences de pr vention dans le contexte scolaire Les premi res exp riences se r v lent prometteuses Ces clips de pr vention r alis s par des pairs
82. montr qu apres cette dur e les jeunes sont moins disponibles psychiquement pour int grer des nouvelles informations Chaque s ance a un theme principal et des objectifs clairement d finis Voici en r sum le contenu des 9 s ances qui se d roulent selon une logique progressive par rapport au contenu S ance 1 La 1 s ance adopte une perspective positive Il s agit d aider le jeune pr ciser ses aspirations identifier les diff rents types de relations et de quoi est fait une relation harmonieuse La notion de choix est aussi abord e S ance 2 et 3 Ces deux s ances permettent de pr ciser la notion de limites et de respect dans une relation Elles permettent aussi de donner des outils pour rep rer quand un comportement devient abusif S ance 4 et 5 Ces s ances proposent de donner des pistes pour trouver aupr s de quelqu un ou donner du soutien a un ami en difficult Des elements sont aussi donn s sur comment oser demander ou proposer de l aide et rep rer quand une aide professionnelle est n cessaire Seance 6 Cette s ance aborde la probl matique des repr sentations de soi et des autres Elle a aussi pour but de mettre en vidence les st r otypes li s au genre et favoriser les attitudes non sexistes S ance 7 Elle aborde la question des agressions sexuelles notamment par le respect et Videntification de ses limites personnelles et celle d autrui en mati re de sexualit S ance 8 et 9 Ce
83. nac s d chec scolaire ou d exclusion A Vissue des 18 mois de la campagne neuch teloise les membres de l Association EDF NE n ont pas souhait dissoudre leur Association Ils entendent poursuivre le processus de re connaissance mutuelle entame des 2008 Des zones d activites voisines ont t identifiees des canaux de communication communs ont t tablis et une presentation plus harmonieuse et coordonn e de l offre a vu le jour dans certain domaine Le sentiment d avoir devant soi une jungle de services juxtapos s sans lien entre eux est diminue En 2009 la Fondation a lanc PREVENClip un concours de film de pr vention des addictions destin aux jeunes de 12 a 25 ans Le theme des courts m trages devait amp tre en rapport avec Vaddiction au sens large du terme alcool cannabis tabac jeux d argent internet ou avec toute probl matique associ e la consommation ou a l usage de ces diff rents produits activit s Les participants pouvaient parler des comportements a risques mais galement de leurs cons quences sur la vie des jeunes perte de contr le diminution de la qualit de vie violence accident pratiques sexuelles a risque Echec scolaire baisse de performance Au final 15 films ont pu concourir lors de la soir e de projection publique le 26 f vrier 2010 Plus d une soixantaine de jeunes se sont investis dans le projet jusqu a son terme Une vingtaine d inscrits n a fina
84. nariale A la FNA le traitement possede un visage commun et des particularit s par centre issues de leur histoire de leurs missions d origine alcoologie versus produits illegaux de la formation des collaborateurs trices des sources de financement des patients du r seau et de Venvironnement m dical et social Du c te psychosocial l accompagnement peut prendre diff rentes formes entretiens individuels de couple de famille participation au travail de r seau approches corporelles travail en groupe etc En 2009 la FNA a recu 361 nouvelles demandes de prise en charge 1200 personnes ont b n fici d une prise en charge soit grosso modo 1 de la population neuchateloise entre 15 et 70 ans 30 de femmes pour 70 d hommes soit l inverse de la consultation ambulatoire adulte du CNP Centre neuchatelois de psychiatrie En cing ans les consultations psychosociales ont augment es de 17370 a 22040 et les entretiens de r seaux de 573 a 1040 Les activit s m dicales psychiatriques et psychoth rapeutiques ont aussi beaucoup augmentees au sein de la FNA les consultations m dicales par exemple ont pass es de 1490 a 2930 La dynamique m dicale change et l on s achemine vers une quipe de m decins FNA pouvant davantage prendre en charge les comorbidit s psychiatriques et les diff rents versants de la m decine de l addictologie Rappelons a ce sujet que suivant les tudes c est entre 50 et 85 de com
85. nction de la nature du groupe des besoins des patients et de la formation des th rapeutes Il s agit de groupes utilisant des programmes tr s structur s ou de groupes travaillant avec diff rents mod les souvent durant une m me rencontre par exemple un temps de parole alterne avec une activit ou un moment de relaxation Dans les groupes tr s structur s comme les groupes psycho ducatifs o les contenus sont d ordre cognitif et p dagogique la pratique nous conduit prendre en compte d autres r les du groupe aide la verbalisation des motions ou l expression des conflits fonction socialisante etc et les int grer au contenu Ces diff rents niveaux d intervention finissent par annuler la sp cificit de certains groupes qui sont la fois activit information psychoth rapie entraide etc Pour faciliter la description des groupes pratiqu s dans notre centre nous les avons class s suivant les trois axes th rapeutiques d crits plus haut et les techniques principalement utilis es 53 a La fonction d entraide Le groupe peut encourager l entraide Les groupes particuli rement centr s sur le soutien mutuel sont surtout form s par des pairs On y met en avant l exp rience et le v cu personnel o la personne qui cherche de l aide est aussi la personne aidante L efficacit de ces groupes est d termin e par le sentiment paritaire qu prouve la personne aid e par rapport a la personne aidante par l
86. ngwick S 1994 Safe Dates an adolescent dating abuse prevention curriculum Chapel Hill N C University of North Carolina at Chapel Hill e Jeammet P 2005 L adolescence Paris J ai lu Flammarion e Michaud P A Alvin P Deschamps J P Frappier J Y Marcelli D amp Tursz A 1997 La sant des adolescents Approches soins pr vention Lausanne Montr al Les Presses de l Universit de Montr al Editions Payot Lausanne e Richard D Senon J L amp Valleur M 2004 Le dictionnaire des drogues et des d pendances Paris Larousse e Rufo M 2006 La sexualit Les ados croient toujours au grand amour Dans Rufo M Hefez S Jeammet P Marcelli D Valleur M amp Huerre P Eds Les nouveaux ados Comment vivre avec pp 13 30 Paris Bayard 76 Fondation Neuch tel Addictions EEE Conclusion M Pierre Alain Porchet m decin directeur du Drop in 77 78 En guise de conclusion La prise en charge d un probleme d addiction se fait dans le cadre d une chaine th rapeutique adaptee aux besoins de la personne presentant une dependance pathologique quel que soit le moment de son parcours le stade de sa trajectoire Cette chaine th rapeutique doit tre centr e sur la personne elle est caract ris e par la notion de continuit des soins et le respect des Droits Humains Cette citation tir e de la charte de collaboration des institutions sp
87. nnado ou programme cannado b Le moment de la prise en charge de l adolescent et de sa famille Cette phase se d roule a la suite de l valuation cannado et s intitule cannado traitement ou cannado consultation pour adolescent a Phase de l valuation et du bilan Le programme cannado bilan valuation a t instaur depuis 2004 L outil diagnostic se fait a Vaide d un questionnaire d anamnese general et fait references aux categories de consommations d crites dans le DSM IV Lorsqu un traitement se poursuit cette phase est essentielle car elle permet de cr er un lien th rapeutique de confiance avec le jeune et sa famille Elle se rapproche du premier entretien lors d un d but de th rapie individuelle ou familiale Il existe toute une s rie de techniques sp cifiques afin d atteindre cet objectif d alliance Lorsqu une prise en charge plus longue n est pas indispensable ou non souhait e le bilan permet de rassurer la famille par exemple en mettant en lumi re les ressources de Vadolescent mais galement d apporter un certain nombre d l ments objectifs concernant les produits psychotropes Historique et contexte institutionnel En 2004 afin de r pondre la demande du juge de l Autorite Tutelaire du district de Boudry qui souhaitait avoir la possibilit d ordonner une alternative aux mesures p nales habituelles amendes travail d int r t g n ral nous avons mis
88. nnelle pr caire Son principal b n fice est l appartenance il soulage le sentiment de solitude et rompt pour un temps l isolement Le groupe est ouvert la participation est propos e au patient par son intervenant b La fonction d apprentissage Les groupes but d apprentissage sont sous tendus par des techniques cognitivo comportementales En s appuyant sur ces techniques sp cifiques ces diff rents groupes partent de l exp rience des patients et favorisent le d veloppement de strat gies pour modifier les comportements addictifs ainsi que la gestion et l expression des motions qui y sont rattach es 1 Groupe de connaissance de la maladie Ce groupe apporte des connaissances pr cises au sujet des risques moyen et long terme de l usage excessif d alcool et au sujet des m canismes et des traitements de la d pendance Les moyens utilis s sont des apports th oriques bas s sur des fondements scientifiques et m dicaux L animateur form aux techniques de gestion de groupes th rapeutiques utilise principalement des techniques de groupes th rapeutiques et une approche cognitivo comportementale Il facilite les changes entre les participants et leur permet de faire des liens entre leurs exp riences personnelles avec l alcool et les apports th oriques Les contenus sont standardis s et les th mes suivant sont abord s e connaissances des principes de l addiction et de la d pendance l alcool e les cons quences
89. nt ress s des la 4 s ance comme cela tait pr vu au d part nous avons plut t pr f r faire des rappels r guliers des s ances ant rieures afin de permettre tous ceux qui le souhaitaient de participer la s ance du jour Comme nous l avions pr vu l attention des adolescents a baiss r guli rement apr s une heure si bien qu il a fallu adapter le contenu ex enlever un jeu de r le ou un bout de th orie peu explicite une s ance de 60 minutes maximum Pour terminer il nous para t important de pr ciser que l apprentissage du respect de soi et d autrui se fait avant tout travers l exp rience et la r p tition dans la vie quotidienne Au R teau la notion de respect est donc une valeur que les professionnels tentent de transmettre dans toutes interactions SEESR est un outil suppl mentaire pour le faire de mani re ludique et non moralisatrice Atelier de photo valorisation Les questions li es la sexualit au rapport la s duction aux diverses attentes relationnelles aux limites l image de soi l identification aux mod les et canons de beaut gt sont tr s convoit es par les jeunes et requi rent toute notre attention C est dans le cadre de son mandat de pr vention et de promotion de la sant que l quipe du R teau a d cid de r pondre ces diff rentes questions qui sont troitement li es la construction identitaire et l estime de soi Partant
90. ntroduire l approche syst mique dans l institution Dans le cadre de la phase d evaluation de cannado lorsque nous recevons les parents seuls nous sommes souvent confrontes a des personnes remplies de culpabilite de remords ou de decouragement Cette rencontre permet de les Ecouter et de recueillir un certain nombre d informations utiles concernant leur enfant Elle met en lumiere leurs comp tences parentales souvent sous estim es en raison des mois ou des ann es de gal res La phase du bilan cannado est un premier pas allant dans ce sens et les entretiens de familles entrepris par la suite permettront de d velopper plus en d tail ces sujets A nouveau Ausloos nous dit que collaborer c est d abord respecter les familles leurs savoirs leurs comp tences et le leur montrer tout au long des interactions Collaborer c est donc abandonner une position de soignant ou d ducateur en position de sup riorit pour s ouvrir a un dialogue sincere a une recherche commune de solutions a un travail sur les possibles plut t que sur les limites La coth rapie scind e Au Drop In nous utilisons depuis plusieurs ann es ce modele de therapie familiale adapt aux institutions et developpe par Guy Ausloos D finition Un th rapeute T1 prend la responsabilit du travail avec les familles et de la conduite des entretiens un coth rapeute T2 se centre plus sur le patient d sign et se pr sente comme
91. oir et la propri t du b n ficiaire de soins Mais si ce principe est difficile a observer lorsqu un facteur relationnel se d veloppe parfois au travers de plusieurs ann es il doit alors au moins prendre la place d un rep re qualitatif des soins fournis Les prestations du CAPTT en la matiere Au CAPTT le sens premier de ce developpement dans le tertiaire s inscrit dans une politique generale de promotion de la qualit de vie Il se concretise par le fait d accueillir sans exigence d abstinence des personnes en situation de desespoir pour tenter de palier momentan ment ou a plus long terme a une faculte defaillante de prendre soin d eux m mes L ensemble des prestations mises en place repond toutefois a une acceptation large du terme sante Si la sant physique et la substitution ont la priorite dans l organisation de r ponses a des demandes souvent urgentes vouloir vivre demande plus de soutien et vouloir vivre mieux exige encore que les int r ts pour la vie du b n ficiaire soient veill s et entretenus Ainsi autour d un noyau de prestations sp cifiques de la r duction des risques coute consultations soins et conseils substitution de secours remise et change de mat riel d injection orientation et accompagnement vers d autres soins n cessaires accueil en espace collectif les autres prestations que nous pouvons fournir sortent de notre bo te outil habituelle et sont propos es et inves
92. ontr le des motions et une baisse de la demande de suivi en individuel L valuation de chaque groupe indique la motivation poursuivre un engagement personnel et surtout le d sir de ne pas rester isol sans lien de parit avec ses semblables Le Groupe permanent d entrainement l abstinence et de pr vention de la rechute est un groupe ouvert qui n est pas limit dans le temps Il se d roule toutes les trois semaines le lundi entre 18h00 20h00 il est anime par des professionnels form s aux th mes abord s ainsi qu la dynamique de groupe Les s ances fr quent es par une dizaine de patients sont disposition de toute personne ayant d j suivi un groupe de pr vention de la rechute et si possible connaissant les techniques cognitives et comportementales Les fonctions plus particuli rement abord es au sein du groupe sont le soutien l entraide et l apprentissage des moyens de pr vention Il met l accent sur la communication et l change l autod termination pour une vie de qualit ancr e dans la dur e et sans alcool ainsi que l entra nement aux techniques de r sistance et de r solution de probl mes 5 Groupe sophrologie La sophrologie est un ensemble de techniques et de m thodes m diation corporelle Elle vise la consolidation de l quilibre entre nos motions nos pens es et nos comportements Pratiqu e en groupe elle permet aux participants d acqu rir des techniques cl s de la soph
93. ontre la d pendance au jeu pathologique par le Conseiller d Etat en charge du D partement de la sant et des affaires sociales Un compte rendu au terme des deux premi res ann es du mandat fait l objet d un chapitre sp cifique du rapport d activites de la Fondation Il s intitule JEU EXCESSIF Simultan ment aux activit s d ja d crites les centres de la Fondation continuent a donner de tr s nombreuses informations Ils contribuent au travers de leurs multiples rencontres a d velopper le travail en r seau Chaque ann e de nouveaux liens se cr ent avec diff rents interlocuteurs et les demandes qui sont faites aux membres du p le pr vention d notent d une plus grande connaissance de la part du public des prestations offertes par la Fondation La tendance de ces derniers mois tourne autour de la pr occupation des collectivit s publiques pour la gestion des nuisances dans l espace public Dans un premier temps l alcoolisation des jeunes est souvent mise en avant Deux villes du canton ont mis en place des groupes de travail qui planchent sur les th mes de la promotion de la sant de la pr vention et des mesures mettre en uvre pour garantir la jeunesse locale un cadre favorable son panouissement et au d veloppement harmonieux du vivre ensemble interg n rationnel gt dans l espace public Cependant la tentation de vouloir tout pr voir et contenir dans un cadre r glementaire assorti de
94. orbidit s psychopathologiques chez les sujets a conduites addictives Les activit s psychoth rapeutiques se r partissent aussi toujours davantage selon les modeles habituellement admis en la mati re a savoir les orientations cognitivo comportementales systemiques et psychodynamiques Le travail avec les personnes souffrant de conduites addictives repr sente pour le personnel une charge affective tr s importante en comparaison d autres professions Et par cons quent il est plus enclin l puisement psychique burn out On assiste a une augmentation substantielle du nombre de personnes et de consultations Il en est de m me d ailleurs dans nos centres d accueil Autrement dit nous nous trouvons de plus en plus devant une diminution des prestations par personne et d une baisse de la qualit de celles ci Egalement devant une augmentation dans le personnel d insatisfactions de d sirs de changement voire d absent isme Etre psychanalyste Paris Dunod 1976 B Brusset Psychanalyse du lien Paris PUF 1988 H Searles L effort pour rendre l autre fou Paris Gallimard 1977 lt C Barr Taylor How to Practice Evidence Based Psychiatry London 2010 P Missel Burnout in der Suchttherapie Gottingen 1995 40 Fondation Neuch tel Addictions Et Theme prestations d aide a la survie et de r duction des risques d velopp par le CAPTT 41 42 Prestations d Aide a la Survie
95. ortance a divers moments de la trajectoire du patient et sont des laboratoires relationnels d une grande richesse qui s ajoutent aux apports des th rapies individuelles Les groupes se d clinent dans diff rentes dimensions th rapeutiques th rapies psychosociales psycho ducatives psychodynamiques etc et font partie int grante du concept de traitement global du Cenea Nous allons d buter par une br ve description des id es qui donnent un sens notre action Nous proposons une d marche humaniste qui permet d agir avec le patient une d marche d accompagnement qui cherche comprendre et donner du sens une exp rience addictive douloureuse mais pas seulement lui redonner une signification personnelle et sociale car rien ne vient par hasard et ne se r soudra sans restituer au patient sa responsabilit sa capacit d agir et de se construire Notre concept d accompagnement se fonde sur les principes suivants 1 L valuation individualis e Elle vise d finir les probl mes et les caract ristiques du patient L valuation est multidimensionnelle et prend en compte six aspects principaux l intoxication aigu ou le syndrome de sevrage l tat m dical et les pathologies pouvant compliquer la prise en soin l tat psychologique et comportemental la pr paration au changement le potentiel de rechute et l environnement de vie 2 Administration de soins par paliers L intensite des prestations est adapt
96. osait de donner la population une information objective et exhaustive sur la th matique du jeu excessif en utilisant des moyens de communication idoines affiches prospectus spots TV Elle a diffus un message clair concernant les possibilit s d abandon du jeu ou d un retour un usage peu probl matique Elle souhaitait aussi favoriser l acces au traitement en diffusant largement le n de t l phone attribu au programme 032 729 98 68 Il est aussi pr vu des 2010 d approcher la population proximit des lieux de jeu De petits documents au format d une carte de visite seront distribu s et incluront un auto test Accro au jeu des trucs et astuces pour limiter les risques de perte de contr le et sur chacun de ces supports figura clairement l affirmation qu il y des solutions pour s en sortir 21 L objectif final est videmment de favoriser l acces si possible pr coce au traitement Une offre en pr vention Conjointement le travail en r seau avec les professionnels partenaires a t developpe afin d inciter a la detection pr coce des difficultes liees au jeu excessif Pour compl ter ces mesures et en collaboration avec le PILDJ programme romand pour la lutte contre la d pendance au jeu pilot par le GREA un module d information et de sensibilisation pour les professionnels du r seau socio sanitaire neuchatelois a r uni une quinzaine de professionnels du canton durant une journ e
97. our la r pression Co ts indirects perte de productivit d c s pr matur invalidit ch mage etc 2 3 milliards Co ts humains souffrance de la personne concern e des familles de l entourage troubles motionnels etc 390 millions seulement pour les consommateurs d heroine Le tout nous m ne 4 1 milliard de co t social c est dire 1 du produit national brut PNB en 2005 Dans le cadre de ce rapport le Professeur Jeanrenaud pr cise Si l on rapporte le co t social aux individus concern s il appara t que le co t par cas est beaucoup plus lev pour les drogues illicites que pour l alcool et le tabac Ainsi r duire d une unit le nombre d usagers rapporte la soci t 103400 pour la d pendance l h ro ne et ou la cocaine contre Frs 14 700 pour l alcool et Frs 5 500 pour le tabac valeurs 2000 Cela signifie donc qu un usager d h ro ne ou de coca ne coute chaque ann e la soci t Frs 103 400 Dans le cadre de la FNA en 2009 le Drop In le CPTT et le CAPTT ont trait 591 personnes et pour l alcool le CENEA a trait 549 personnes Ces chiffres sont pour le moins parlant et montrent bien quel point une organisation coh rente de la prise en charge des probl mes d addiction permet des conomies consid rables sans commune mesure avec les investissements consentis C est d autant plus vrai qu il faut encore ajouter les conomies que g n rent le trai
98. ours de l ann e Le climat de r formes et les reflexions sur le regroupement des forces dans les diff rentes institutions cantonales en sont les causes principales Le dispositif des addictions est bien evidemment touche La r organisation des institutions actives dans la prise en charge r sidentielle ou ambulatoire des personnes souffrant d addictions dans un nouveau Dispositif Neuchatelois des Addictions DNA a t au centre de nos pr occupations durant les premiers mois de l ann e 2009 L urgence de la mise en place du DNA n avait plus la m me actualit en fin d ann e Ce grand chantier qui nous a pris beaucoup d nergie et de temps nous a toutefois permis d optimiser le decloisonnement des activit s de la FNA vision plus globale de l etendue de ses prestations et collaborations plus intenses entre les 4 centres mise en place de regles de fonctionnement communes avalisees par le comit de direction La FNA poursuivra les d marches d optimisation de son fonctionnement tout en pr servant le maintien d une structure l g re garantissant un maximum de r activit car l addiction est le domaine de la complexite Les doctrines se modifient au gr des nouvelles connaissances scientifiques La presentation du rapport d activite 2009 de la FNA est le signe de ce souci de d cloisonnement et de recherche d une visibilite accrue de son image Il n est plus constitue de la juxtaposition des rapports des dif
99. physiques et psychiques de la consommation d alcool 54 e les liens entre d pendance l alcool et la d pression l anxi t et autres affections psychiques e les diff rents traitements de la d pendance l alcool Le groupe est ferm sur inscription pr alable il comporte 6 s ances et les rencontres ont lieu chaque semaine L abstinence n est pas une condition de participation il est ouvert tous les patients du CENEA quel que soit le moment de leur volution qu ils aient opt pour l abstinence ou la consommation contr l e 2 Groupe d entra nement l abstinence et de pr vention de la rechute Cette approche groupale a pour but de pr venir chez un patient abstinent la reprise d une consommation d alcool Les animateurs form s l animation de groupes th rapeutiques et aux techniques cognitivo comportementales utilisent une approche integrative comportementale et cognitive avec entrainement et apprentissage social intensif Les moyens employ s sont vari s s quences vid o jeux de r les mise en situation et analyse groupale adapt es partir de l exp rience des participants mise disposition d informations sur les ph nom nes li s l addiction etc Comme pour les autres groupes l accent est mis sur les changes entre participants Le groupe comporte 8 modules il est d livr raison d une s ance de deux heures par semaine sur huit semaines Ces huit modules sont adapt s du programme PHARES d
100. portant que les deux th rapeutes changent r guli rement leurs impressions sur les situations suivies Cela signifie qu ils se rencontrent quelques minutes avant la s ance et qu ils prennent nouveau le temps d en discuter une fois l entretien termin Avantages du mod le d intervention pour les adolescents en deux phases Ce mod le est int ressant car il permet de d limiter clairement les r les des deux th rapeutes tant dans le suivi de l adolescent que dans les entretiens de famille T2 est un soutien pour l adolescent mais aussi il peut construire des ponts entre parents et enfants Pour y arriver deux conditions essentielles doivent tre remplies une bonne alliance th rapeutique avec le jeune et disposer de la confiance des parents Dans notre mod le d intervention en deux phases nous avons vu que la phase du bilan cannado permet souvent d y parvenir tant avec le jeune qu avec ses parents Il est donc tr s int ressant que le futur th rapeute T2 rencontre lui m me les parents Ainsi ils peuvent jauger la personne qui s occupera de leur enfant En outre si la cr ation de l alliance th rapeutique a t couronn e de succ s ils deviennent alors de v ritables partenaires du traitement Lors d un traitement au Drop In habituellement les parents contactent le th rapeute T1 lorsqu ils ont des questions ou des remarques au sujet de leur enfant Ainsi la relation entre le jeune et l
101. proposer et adapter ses programmes de pr vention tel que la pr vention est d finie par la classification de Ulnstitute of Medicine am ricain IOM La prevention universelle Elle s adresse a l ensemble de la population sans distinction entre les degr s de risque ou de menace La prevention selective Elle s adresse a des jeunes d finis comme plus vuln rables et qui pr sentent des risques plus importants d une volution probl matique Les mauvais r sultats scolaires la pr carit les probl mes familiaux ou l abus de substances sont autant de facteurs de risques 68 La pr vention indiqu e Elle s adresse a une minorit de jeunes identifi s expos s a un risque accru et pour certains d ja en voie de marginalisation Le but est de r duire les m faits attribuables a un mode de vie problematique Comme nous le verrons ci dessous les prestations du Rateau s integrent dans cette vision diff renci e de la pr vention et de proposer aux adolescents des activit s qui s inscrivent dans au moins une de ces pr ventions et ainsi repondre au mieux a leurs besoins Lors de la presentation de chacune de nos offres nous nous efforcerons d expliquer en quoi cette derni re a une valeur pr ventive et de promotion de la sant Avant de pr senter plus concretement le R teau et ses prestations il nous parait important de mettre en vidence 5 notions qui accompagnent quotidiennement le travail de l quipe duca
102. qu il serait interessant de d velopper ce concept et notamment en intensifiant la collaboration avec l cole et les parents Cannado justice le juge adresse le jeune au Drop In pour deux entretiens individuels et conseille vivement aux parents de participer a la d marche Pas de restitution du contenu des entretiens Les deux entretiens individuels de l adolescent sont obligatoires Cannado cole Nous tions d j pr sents dans certains coll ges du littoral neuch telois notamment pour y effectuer des s ances d information prevention Il tait ais de proposer aux directions un mod le similaire au cannado justice mais adapt l cole IL y a deux possibilit s Mode sanction le directeur ordonne l valuation cannado en remplacement ou compl ment d heures d arr t ou de mise pied Pas de restitution du contenu Les deux entretiens individuels de l adolescent sont obligatoires Les parents sont avertis Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux Utilis pour les diagnostics de d pendance et d abus de substance 62 et il leur est conseille de prendre contact avec le Drop In afin de participer a la demarche b Mode soutien suite au rep rage d un consommateur un membre de l cole conseiller socio ducatif m diateur sous directeur directeur etc lui conseille de venir faire une evaluation de sa consommation au Drop In Ensuite un suivi peut tre instaur
103. r flexion des leves du secondaire et Il Un concours de film de prevention des addictions a aussi permis aux 12 25 ans de s emparer de cette th matique Les centres de la Fondation ont acquis une certaine routine dans le travail en commun et c est avec aisance qu ils ont conjointement r alis s diverses actions Projets La campagne Be my angel BMA s est poursuivie et le message proposant la sobri t au volant ou au guidon s applique syst matiquement a la consommation de tout produit psychotrope qu il soit legal ou ill gal La population accueille favorablement ce message Lors des manifestations tout public un dialogue autour des questions de la consommation responsable est frequemment entame et la population semble encourager ce genre d action Pour les jeunes interlocuteurs mettre sur pied d galit alcool et drogues ill gales ne pose pas de probleme en tout cas du point de vue de la s curit routiere La notion d abus commence aussi a tre int gr e dans une r flexion plus globale sur l usage de produits psychotropes l gaux et illegaux Les th matiques de la consommation moderee et la definition de l abus sont abord es grace a la diffusion d un petit prospectus d nomm Ca roule Il comprend un test d auto valuation de la consommation pour le cannabis ainsi qu une pr sentation de la consommation abusive d alcool Un encouragement a la r flexion et le recours aux centres sp ci
104. r renforcer leurs comp tences scolaires Le coaching est galement un moyen d aider l adolescent a prendre confiance en lui et de lui offrir un regard positif sur les apprentissages afin qu il ait envie de s y investir Sortir ensemble et se respecter SEESR Les amis sont la grande richesse de l adolescence Jeammet 2005 L adolescence est la p riode de la vie ou l amp tre humain va commencer a veritablement a s int resser a l univers extra familial L adolescent va progressivement se rendre compte que ses parents ne vont plus pouvoir tenir le m me r le qu auparavant Il va donc lui falloir trouver d autres attachements parmi ses amis avant que les liens amoureux ne prennent le relais Jeammet 2005 Les amis jouent ce r le d ouverture au monde et d ind pendantisation par rapport au milieu familial Mais ce qu il fuit d un c te il le retrouve de l autre p 134 En effet avant d avoir des attachements plus mod r et plus ouvert l adolescent va souvent passer par une grande d pendance affective et parfois de 72 soumission par rapport a son groupe d amis Pour les plus fragiles ce besoin de contacts et de liens peut l asservir a ce groupe et risquer de le conduire a adopter des comportements nuisibles pour lui m amp me ou pour les autres Il est donc important que l adulte respecte ce besoin fondamental d autonomisation mais qu il continue galement a affirmer sa position Af
105. ravailler plus harmonieusement Elle pourra alors faire des progr s et repassera en PP Elle vient 3x semaine et est tr s motivee Marc 8 moderne dysphasique envoy par la logop diste pour travailler sur les r dactions et compr hension de textes Vient 2x sem A remont sa moyenne en Francais en faisant 3x 6 ses expos s travaill s au coaching Val rie 8 Tr envoy e par l OROSP Aide aux devoirs et soutien dans sa r alit scolaire Elle progresse rapidement et passe en pp Sa mere en p riode de divorce se sent parfois demunie face a l ducation de sa fille Les bilans permettront de la soutenir dans le suivi ducatif de sa fille Christina 8 Tr blocages en maths et avec les chiffres Vient une fois par semaine arrive a augmenter sa moyenne en maths et passe en pp Mohamed 9 Tr envoy par l OROSP pour travailler le Francais crit et parl est arriv du Maroc il y a quelques mois A stopp le coaching a la fin de l ann e scolaire et entre au CPLN en pr apprentissage Sa soeur vient de faire une demande de coaching Sur les 25 jeunes suivis durant l ann e scolaire un seul a stopp spontan ment le coaching Il a prefere renoncer au coaching afin de travailler seul Actuellement nous avons de nouvelles demandes et nous suivons a nouveau 25 ados 10 nouveaux et 15 qui ont continue Nous avons pu faire le constat qu un suivi individuel avec le soutien des familles ont permis a ces jeunes de pouvoi
106. recevant une famille la d marche qui anime Serge Hefez n est donc en aucun cas de rechercher dans la famille les raisons de l enlisement d un adolescent dans sa consommation cannabique mais de trouver un levier de changement pour d samorcer cette spirale et restituer les conflits inh rents l adolescence dans une plus juste place Nous constatons souvent que le sympt me cannabis est au centre de nombreuses disputes familiales alors qu en fait d autres enjeux majeurs se jouent en souterrain Recevoir en consultation toute la famille permet galement de se d centrer du sympt me et d aborder les autres difficult s En effet Serge Hefez constate galement que son travail avec les familles malmen es par la d pendance au cannabis d un ou plusieurs adolescents nous confronte en effet des conflits 6 Henri Boutillier La toxicomanie a l adolescence in L adolescence crise familiale Editions r s 1992 p 124 125 7 Catherine Ducommun Nagy Ces loyaut s qui nous lib rent Paris JC Latt s 2006 p 161 Serge Hefez Quand le cannabis malm ne la famille in Cannabis et adolescence Les liaisons dangereuses sous la direction de Patrice Huerre et Fran ois Marty Albin Michel 2004 p 245 64 mal pos s La lutte pour l autonomie du jeune se d place au profit d escalades sym triques incessantes autour de la consommation du produit Par effet de cristallisation le
107. referente psychocosiale assistante en pharmacie 40 secretaire sociale 100 secretaire sociale 70 employ e de maison 26 Total 17 26 EPT coordinatrice de la prevention 50 et du mandat pour le jeu excessif 10 coordinateur traitement et consultation 50 pour le jeu excessif consultation pour le jeu excessif 20 charg de pr vention 25 charg de pr vention 12 5 et consultation pour le jeu excessif 20 charg de pr vention 12 5 secretaire 50 Total 2 50 EPT 95 Liste des membres du Conseil de Fondation D l gu s de l Etat Jacques Laurent Chef du Service des Etablissements Sp cialis s Daniel Schouwey Chef du Service de l action sociale D l gu s des communes Daniel Perdrizat Conseiller communal Neuch tel Yves Scheurer Chef des Services sociaux La Chaux de Fonds D l gu e s de l Eglise Catholique Romaine Anne Pessina M decin B le Antoine Wildhaber Pharmacien Neuch tel Pr sident de la Fondation D l gu s de l Eglise R form e Evangelique Neuch teloise Pierre Borer Directeur CSP Neuch tel Membres coopt s Lucien Erard Pr sident de Addiction Info Suisse Mary Claude Faessler Directrice adjointe Lyc e Denis de Rougement Chantal Ferracani Doyenne de l Ecole d Art CIFOM Jean Gobeil OCMT Neuch tel jusqu en ao t 2009 Pr sident e s des Comit s de Gestion des centres J mes Daellenbach Drop In Claude Laperrouza CENEA Marie France Oberbeck CAPTT Michel Schaffter CPTT et vice
108. rologie cayc dienne et d acc der un tat de d tente et de relaxation L animateur de ce groupe form la sophrologie caycedienne master sp cialiste conduit le groupe dans la pratique de la sophrologie selon un sch ma personnalis o sont abord s successivement les th mes suivants veil de l int r t pour la sophrologie d couverte des respirations thoraciques abdominale et totale d couverte des diff rentes postures sophrologiques initiation au principe d action positive apport de la sophrologie dans la gestion du stress Cette initiation la pratique de la sophrologie se fait dans le cadre d un groupe ferm d une dur e de seize semaines raison d une s ance toutes les deux semaines 56 Les moyens utilis s associent l acquisition de techniques et les changes sur le v cu des participants Au fil des s ances ils acqui rent des techniques qu ils pourront utiliser de maniere autonome c La fonction psychoth rapeutique Le groupe peut permettre un engagement plus nettement psychoth rapeutique La dynamique groupale par son effet de miroir aide le patient a percevoir son propre schema de fonctionnement et permet de mettre en evidence les m canismes de d fenses et les attitudes relationnelles qui favorisent les conduites addictives Il peut alors en valuer sa part de responsabilit d velopper ses capacit s de penser son fonctionnement et d exp rimenter des relations plus satisfaisantes Le soutien
109. s cantonales semble possible Dans le canton beaucoup de progr s sont envisageables du point de vue de la r duction des nuisances sonores de la protection de la jeunesse et de la r duction des risques Constituer un r seau d intervenants capables de collaborer en vue de l organisation de f tes r ussies du point de vue de la pr vention est un objectif prioritaire pour l ann e a venir 2009 a vu le programme Detection et intervention pr coces D IP arriver a son terme pour les 7 tablissements scolaires participants du canton Le projet D IP entre les services sp cialis s et les coles s inscrit dans le cadre du plan d action 2004 2007 Pr vention du cannabis de l OFSP Pour rappel l cole en partenariat avec le service sp cialis d veloppe un concept sur mesure pour la detection et l intervention precoces et le met en ceuvre La collaboration entre les diff rents acteurs permet une gestion constructive et professionnelle des difficult s des eleves quelles que soient les difficult s qu ils rencontrent Un pan de cette d marche concerne plus particulierement les directions d tablissements scolaires les enseignants et les conseillers aux eleves qui sont sollicit s afin d tablir des partenariats et de d velopper des collaborations La th matique du projet est tendue elle d passe la prise en consid ration de la seule consommation de cannabis ou d autres produits Les signes les plu
110. s divers associ s a un d veloppement pr sentant des difficult s sont pris en compte Pour les centres de la Fondation D IP pr sente l avantage de pr voir d embl e de recourir avec un m me partenaire la fois la pr vention universelle a la pr vention s lective et la pr vention indiqu e La poursuite de collaborations non contractuelles cette fois ci est pr vue Elle n cessitera certainement de la vigilance car les grilles horaires des uns et des autres sont vite remplies par les activit s actuelles Garantir la p rennit des b n fices est un nouveau d fi pour les diff rents acteurs de la D IP Ce souci est aussi port par le groupe romand constitu des services sp cialis s ayant particip la premi re vol e D IP ainsi que de la HEF TS qui a pilot la formation il a pr vu de mettre en ligne une sorte de r pertoire des bonnes pratiques Une deuxi me vol e d butera en juin 2010 Le p le pr vention tente de rallier ce projet de nouveaux tablissements du canton Cela ne s av re pas ais Les tablissements scolaires se consacrant prioritairement aux changements que la mise en uvre d Harmos et du PER engendreront Pour l instant seul une direction a r ussi d gager du temps pour cette d marche d tablissement Les centres de la Fondation continuent participer activement plusieurs plateformes du Groupement Romand d Etudes des Addictions GREA En ce qui concerne la pr vent
111. s s ances donnent des l ments pour partager le pouvoir dans une relation Elle propose aussi des l ments pour savoir rep rer et g rer ses motions sentiments et ses r actions notamment la col re afin de pouvoir mieux communiquer oeme En fonction de la dynamique de groupe une 1 s ance peut tre organis e afin de ritualiser un terme au groupe SEESR en organisant par exemple un petit go ter souper Bilan de la premi re vol e de SEESR SEESR a permis de faire merger les pr occupations des adolescents et de s appuyer sur des exemples de la vie actuelle du Rateau Dans l ensemble lorsque la discussion n cessitait de parler de leur vie quotidienne les jeunes ont t tr s participatifs et motiv s Le retour en d but de s ance de ce qui avait t abord les s ances pr c dentes montre que la plupart des adolescents a bien retenu ce qui avait t aborde Une observation a retenu particulierement notre attention Les adolescents qui ont participes au programme gardent une image et des pr occupations tres romantiques des relations amoureuses et amicales souvent tr s loin de ce que l on pourrait craindre lorsqu on les voit interagir entre eux dans le cadre du Rateau Dans le livre Les nouveaux ados comment vivre avec 2006 Marcel Rufo partage le m me constat Dans toutes mes rencontres avec les adolescents j ai l impression qu ils sont les m mes et que paradoxalement dans notre soci
112. sant notamment pour les probl matiques de sant mentale Ce constat jug inacceptable par le Conseil d Etat l a d ailleurs men cr er un groupe de travail afin d laborer un plan cantonal de la sant mentale En tant qu acteurs en promotion la sant et en pr vention les professionnels de la Fondation se rallient et soutiennent la proposition nonc e lors des Etats g n raux de la sant Fondation Neuch tel Addictions Ete Rapport sur le jeu excessif Mme Val rie Wenger Pheulpin coordinatrice de la pr vention M Jean Marie Coste coordinateur traitement et consultation pour le jeu excessif 20 S ARR TE LE JEU JEU EXCESSIF Il y a des solutions pour s en sortir 032 7299868 www sos jeu ch Introduction Fin 2007 la Fondation s est vue confier le mandat de Lutte contre la d pendance au jeu pathologique par le Conseiller d Etat en charge du D partement de la sant et des affaires sociales Le montant allou chaque ann e par la loterie romande au canton de Neuch tel 0 5 du revenu brut des jeux lui est remis afin d assumer un mandat de pr vention et de traitement du JEU EXCESSIF dans le canton de Neuch tel Ce rapport rend tat des actions entreprises dans le domaine du traitement et de la pr vention du jeu excessif Rappelons que lorsque lon parle de d pendance au jeu pathologique ou de jeu excessif on fait habituellement r f rence au DSM IV manuel diagnostique ps
113. sionnelle voir une toxicomanie plus longue et lourde Pr sentation du programme cannado Les 4 entretiens de cannado Le mineur est re u seul pour 2 entretiens obligatoires Objectif Aider l adolescent faire le point sur ses consommations et leurs cons quences apprentissages coles vie sociale etc Offrir dans un lieu accueillant une coute attentive Cr er une relation th rapeutique Poser un diagnostic clinique sur leur situation avec des outils ad quats questionnaire cannado DSM IV etc et permettre d valuer le type de consommation r cr ative abusive addictive Les parents sont recus seuls pour 1 entretien Objectif Ecouter les parents en leur donnant la parole Donner des informations objectives et scientifiques sur les produits et les soutenir Gagner leur confiance Le mineur et les parents sont recus ensemble Objectif Tirer un bilan de la situation de l adolescent Voir comment la famille a vecu ces consultations Envisager un suivi a plus long terme pour le jeune et ou ses parents Lorsque nous sommes dans une situation de cannado justice nous prenons contact avec l Autorit qui a envoy le jeune afin de lui signaler s il s est bien rendu ses rendez vous Par contre aucune information concernant le contenu des entretiens n est divulgu e Les portes d entr e Suite aux renseignements enrichissants obtenus lors des premiers entretiens cannado justice nous avons pense
114. social de la consommation de drogues ill gales en Suisse 80 L addictologie doit avoir une place part sp cifique dans l organisation cantonale La Fondation Neuch tel Addiction FNA elle l a prouv est une structure particuli rement ad quate pour faire face tous les d fis g n r s par les d pendances pathologiques Sa structure lui permet si n cessaire d accueillir facilement d autres institutions de l addictologie neuch teloise Elle est aujourd hui pr te fonctionner comme partenaire et sur mandat de l Etat pour continuer prendre en charge dans le canton les probl mes li s aux d pendances pathologiques 81 82 Fondation Neuch tel Addictions 0 Annexes l les statistiques 2009 les quipes et les remerciements 83 84 Les statistiques 2009 Nombre de dossiers de personnes consultantes Le nombre de personnes ayant consulte les centres de traitement de la FNA en 2009 s est lev a 1140 Ce nombre qui est en progression de 38 unites par rapport a l ann e pr c dente tient compte des 15 personnes prise en charge dans le cadre du programme romand de pr vention et de traitement du jeu pathologique dont la FNA a recu le mandat pour le canton de Neuchatel 85 Nombre de dossiers de personnes autres Le nombre de personnes autres ayant consulte les centres de traitement de la FNA en 2009 s est lev a 96 Ce chiffre est identique a celui de 2008 Il s
115. ssaires au centre crochets sur le toit mur ext rieur r fection des toilettes du 1 tage ouverture sur la cour avec passerelle pour fumeurs et qui ont necessite une demande de fonds aupres de la Loterie Romande Fr 30 572 demande accept e La r flexion de l quipe dans le domaine de la pr vention avec la volont de d velopper les plages sant sur le plan civil et d tendre ces nouveaux modules aux familles enseignants et professionnels concern s Avec a la cl une demande de subvention a la Dime CENEA Composition Mme Francine Delcoso Mme C line de Weck Immel M Claude Laperrouza M Adrien Laurent M J Laurent Seances 3 Activit s propres Le Comit a titularise M D Conant au poste de directeur et il a pr sid a deux changements majeurs pour institution r alis s en parfaite collaboration avec le SES le d m nagement du service de Neuchatel dans de nouveaux locaux Poudri res 137 et l engagement d un psychiatre a plein temps en la personne du Dr G Gabrielli Le d m nagement dans des locaux plus vastes et d une accessibilit parfaite va permettre une pratique plus intime des activit s habituelles d entretien en m me temps une offre de place pour des r unions de groupes constitu s ou en d veloppement Ainsi on pourra d velopper une offre plus toff e pratiquer des sevrages ambulatoires et en collaboration avec l ISPA on pourra accueillir un groupe th rapeut
116. t 31 12 2009 31 12 2008 Reserve Dime sur l alcool CHF 80 909 25 CHE 69 269 66 Le mouvement de l exercice se r sume comme suit Solde au 1er janvier 2009 CHF 69 269 66 Subvention Dime sur l alcool CHF 68 500 00 Utilisation Dime sur l alcool CHF __ 56 860 41 Solde au 31 d cembre 2009 CHE 80 909 25 4 5 6 CAP Soit 31 12 2009 31 12 2008 R serve site Internet 23 0 F 23 000 00 TVA No 246 674 Temple Neuf 4 2001 Neuch tel MOORE STEPHENS Tel 41 0 32 722 19 19 Internet www fidme ch An independent member firm fs Fax 41 0 32 722 19 20 e mail info fidme ch Membre de la CHAMBRE ER FIDUCIAIRE MULLER El CARISTE SA Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts comptables dipl m s FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL 4 5 7 Jeux Excessif Soit R serve Loterie Romande 31 12 2009 419 Le mouvement de l exercice se r sume comme suit Solde au 1er janvier 2009 Subvention Loterie Romande Prise en charge perte 2009 Solde au 31 d cembre 2009 4 6 Pertes report es Solde au 01 01 2009 perte 2008 Exc dents de charges 2009 Prise en charge perte 2008 Solde au 01 01 2009 perte 2008 Exc dents de charges 2009 Prise en charge perte 2008 CENEA pertes 2007 et 2008 TVA No 246 674 T l 41 0 32 722 19 19 Fax 41 0 32 722 19 20 Drop In CHF 1 411 693 30 1 590 175 99 1 411 693 30 1 590 175 99 CENEA 3 021 9
117. t mes psychopathologiques un schizophrene un toxicomanes un n vros Elle est en effet beaucoup plus que a C est pourquoi les addictions ont une place particuli re dans le champ sanitaire et social et nous n avons de cesse d interroger et le terrain et la clinique Cette mani re de concevoir le travail a n cessairement un impact sur l organisation institutionnelle et sur l enchev trement des gouvernances Le champ op rationnel et le champ strat gique s interpenetrent et se chevauchent M me si un effort de clarification est toujours n cessaire il n en reste pas moins que des zones floues subsisteront La FNA Fondation Neuch tel Addictions qui a pris la place il y a deux ans de la Fondation neuch teloise pour la pr vention et le traitement des toxicomanies pr sente pour la premi re fois un rapport commun et non un rapport par centre Chaque entit a apport sa contribution par un chapitre avec sa r flexion sa mani re de faire sa cr ativit N anmoins il faut souligner que chaque centre de comp tence assume l ensemble du dispositif ambulatoire neuch telois avec quelques particularit s li es la region et la culture institutionnelle Fondation Neuch tel Addictions Ete Rapport du President M Antoine Wildhaber Pr sident de la Fondation Rapport du Pr sident Le bilan 2009 des activit s de la FNA est charg le comit de direction de la FNA s est r uni a 8 reprises au c
118. t ajout les addictions sans substance le jeu excessif les achats compulsifs le sexe compulsif etc L anorexie mentale et la boulimie font aussi partie de ces conduites par le mode de pens e et de comportement m me si pour l instant la FNA n a pas de mission sp cifique a ce sujet Du point de vue symptomatique et du fonctionnement psychique lie a la dependance affective pathologique ces conduites ont en commun un style de pens e de cognition de r activit motionnelle de mode relationnel autrui de comportement N anmoins il ne faudrait pas oublier que dans les prises en charge les populations concern es ne sont pas homog nes et couvrent un vaste champ de besoins en fonction de l ge du sexe du des sympt mes des effets physiologiques et psychiques de la r alisation sociale affective et professionnelle de l insertion actuelle et ou future enfin de la comorbidit psychiatrique Ces changements laissent penser que petit petit les personnes souffrant de conduites addictives soient de moins en moins stigmatisees comme d viantes ou manquant de volont mais comme des citoyens qui souffrent d une maladie certes chronique mais dont les sympt mes peuvent s amender la maladie n est jamais une libert mais toujours une contrainte et la marge de man uvre de la personne est restreinte mais non d pourvu d espoir Ils permettent encore de penser que la personne ne sera plus r duite a ses symp
119. tables dipl mes FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL 2 RESULTATS DES CONTROLES Nous avons constate que le bilan et les comptes d exploitation concordent avec la comptabilit gt que les comptabilit s sont tenues avec exactitude que les comptes donnent une image fid le de la situation patrimoniale Les contr les que nous avons effectu s ne donnent pas lieu d autres constatations particuli res Les remarques de d tail sont relev es dans les chapitres ci apr s et ont t discut es avec Madame S Sanjuan 3 SYSTEME DE CONTROLE INTERNE Conform ment aux directives aux organes de contr le des tablissements d pendant du Service des tablissements sp cialis s a l art 728a al 1 ch 3 CO et a la Norme d audit 890 nous avons constat ce qui suit La direction et le Conseil de Fondation Neuch tel Addictions FNA ont approuv les principes du syst me de contr le interne SCI le 3 d cembre 2009 avec entr e en vigueur le 3 d cembre 2009 De son c t la direction de la Fondation en collaboration avec d autres institutions regroup es sous l ANMEA labore un processus complet de SCI qui sera finalis au cours de l t 2010 Les principes d exploitation du SCI seront ainsi d finis et les proc dures ainsi que les processus seront document s La tragabilit des contr les effectu s fera l objet elle m me d un contr le la fin de l t 2010 Par contr le interne on en
120. tale Nous avons eu des demandes concernant la cyberaddiction mais galement l addiction au sexe Par contre cette ann e nous n avons pas rencontr de demandes concernant une addiction au jeu d argent online bien que l on sache que cette industrie est en plein essor Btactilo B casino O PMU O casino online E grattage El cyber sexe 23 24 Fondation Neuch tel Addictions Et Rapport des Comit s de gestion Mme Marie France Oberbeck Pr sidente du comit de gestion du CAPTT M James Daellenbach Pr sident du comit de gestion du DROP IN M Claude Laperrouza Pr sident du comite de gestion du CENEA M Michel Schaffter Pr sident du comit de gestion du CPTT 25 26 Rapport 2009 des Comit s de gestion du CAPTT du CENEA du CPTT et du DROP IN Les Comites de gestion exercent un mandat d autorite sur les differents Centres dans le cadre de la Fondation Ils appuient les directions et les quipes dans leurs activit s Les directeurs ainsi que certains membres des quipes participent aux s ances Durant l exercice coul leur mandat les a amen s a traiter des questions suivantes Rapports Comptes 2008 Budget 2010 DNA Gestion du personnel Grippe H1N1 Questions pratiques discut es avec les repr sentants de l quipe retours du terrain ANMEA CRIAD Voici pour chaque Centre quelques l ments propres li s l ann e 2009 CAPTT Composition Mmes Marie
121. tement des patients consommateurs d autres produits les addictions vit es par la pr vention les pathologies vit es par la pr vention du Sida et des h patites C 80 des injecteurs ont une h patite C 80 d entre eux devront tre trait s une cure d interf ron co te environ Frs 30 000 une greffe h patique environ Frs 300 000 Il nous faut donc continuer les d marches pour rationnaliser au mieux le domaine des addictions en vitant un rationnement qui ne pourrait qu augmenter drastiquement les co ts globaux par l abandon in vitable de prestations que nous venons de voir tr s rentables L addiction est le domaine de la complexit Pour tre ad quate et adapt e des connaissances en pleine volution les r ponses donner sont aussi caract ris es par la complexit Les doctrines se modifient au gr des nouvelles connaissances elles partent le plus souvent du terrain ce qui n cessite que les structures qui s occupent de ces pathologies aient la l g ret suffisante pour pr server un maximum de r activit et de cr ativit L addictologie est aussi un domaine part c est le domaine par essence du bio psycho social L inscrire dans un cadre medical ou psycho social exclusivement ne peut tre que r ducteur Dans nul autre domaine le social est autant m dicalis et dans nul autre domaine le medical tient autant compte du psycho social 1 Jeanrenaud Claude et al 2005 le co t
122. tend l ensemble des m thodes et mesures d organisation et de coordination ayant pour but de prot ger le patrimoine et de garantir l exactitude et la s ret de la tenue de la comptabilit Ces mesures devraient avoir un effet pr ventif au contraire des contr les traditionnels qui s appliquent des faits du pass TVA No 246 674 Temple Neuf 4 2001 Neuch tel MOORE STEPHENS Tel 41 0 32 722 19 19 Internet www fidme ch AA Fax 41 0 32 722 19 20 e mail info fidmc ch Membre de la CHAMBRE CEG FIDUCIAIRE Mc gt MULLER ET CHRISTE 5A Associ s Christe Jacques Cuche Bernard Schaller Damien Schneider Georges Vonlanthen Alain Experts comptables dipl m s FONDATION NEUCHATEL ADDICTIONS NEUCHATEL 4 COMMENTAIRES SUR DES ELEMENTS SIGNIFICATIFS DES COMPTES AAA A AAA A 4 1 Caisses Encaisse aupr s des centres de traitement Nous constatons que comme il en a t convenu lors d une pr c dente r vision les centres contr lent r guli rement l encaisse et le transmettent au service comptable Les quittances d achats tickets de caisse Migros Coop etc ne sont dans la plupart des cas pas vis s par les responsables des caisses Les proc dures et contr les mis en place au travers du SCI entr en vigueur le 3 d cembre 2009 font clairement tat de ce principe de contr le et seront a respecter pour les ann es a venir 4 2 Debiteurs Les factures aux caisses malad
123. ties lorsqu il y a sens et tant qu il y a sens de le faire mesure qu une personne retrouve un nouvel quilibre et que des soins appropri s lui permettent d entrevoir d autres d veloppements Nous offrons ainsi galement du soutien dans les domaines de l hygi ne machines laver le linge et de Vhabitat m diation aide au d m nagement l quipement et l installation mais aussi plus loin en proposant des places d insertions sociales et de valorisations de 44 competence tous d veloppements de l aide qui impliquent alors de la part du b n ficiaire des choix une Energie et une implication dediee au changement Les effets de cadre existent aussi en termes de respect de soi et des autres de comportement non violent et de non deal et plus loin encore en attente d attitude participative responsable repas activites rendez vous A l chelle de notre file active une septantaine de personnes on peut dire que l approche et les prestations de reduction des risques sont integrees a notre mode d accueil et d intervention Leur n cessit est toutefois toujours ramen e a la situation d un individu qui va lui m me tre int gr a notre file active sans difference Dans cette particularit d approche il nous faudra sans doute traiter des d buts de parcours chaotiques comme il nous faut aussi pour d autres patients devenus r guliers absorber des reculs en mettant d abord a l abri le l
124. tion apport e par la solution addictive devient son tour un probleme Il s interroge sur son mode de vie et tend le remettre en question La permanence du soin mais aussi les ruptures alimentent le questionnement et favorisent l mergence d un lien avec des soignants disponibles pour l aider dans cette recherche 2 tape le patient qui se d sengage progressivement et p niblement de son ancien mode de vie tente d en exp rimenter d autres qu il pense tre plus satisfaisants et essaye de se constituer une nouvelle identit en qu te d un nouveau soi m me 3 tape le patient tisse des liens nouveaux avec son environnement social et familial dont il doit pouvoir tirer des b n fices sous forme de reconnaissance de validation sociale ainsi que d estime de soi Cela ne se fait pas en un jour ce processus d accompagnement comporte le double objectif d offrir la fois une continuit de relation et des moments de rupture Ce travail th rapeutique par l accompagnement touche l ensemble des aspects du patient ce qui justifie la transdisciplinarit de notre approche Il est donc cognitif quand il s agit de saisir l exp rience globale de la personne symbolique pour restituer le sens de l exp rience personnelle et des conflits internes social pour favoriser l closion d un nouveau lien avec son environnement relationnel 7 Les axes th rapeutiques Les traitements sont propos s sur un mode
125. tive Le R teau en 5 points La notion de rencontre Cr er une rencontre et la possibilit d une alliance Espace prot g o puisse tre entendue et discut e leur exp rience individuelle sans jugement ni a priori La notion d experience Lieu ou on peut apprendre quelque chose sur soi sur l autre et sur le monde au sens ou l o acquiert une experience La notion de reperage Pouvoir identifier les usages ou les comportements potentiellement ou actuellement probl amp matiques Ces actions de rep rages n ont d int r ts que si elles creent des situations relationnelles et ouvrent sur des prolongements possibles en termes de rencontre La notion d aide a l autoevaluation L objectif est de susciter par des moyens simples et accessibles l auto observation et und r flexion active sur des comportements ou des consommations La notion de motivation Elle recouvre la compr hension des motivations a avoir tel ou tel comportement et l aide la motivation au changement de certains comportements Les intervenants peuvent aider lq jeune tout en respectant son autonomie de d cision pour lui m me La notion d accompagnement Elle regroupe les 5 notions ci dessus pour r aliser l objectif commun a toutes qui est d etabli un lien et un change sans a priori une pr sence une coute et une aide la r flexion parfois une aide au changement ou une orientation Les prestations La pr sence d
126. u g ographique on constate que la majorit des patients provient du bas du canton ce phenomene peut s expliquer par la cr ation plus r cente de la consultation jeu dans le haut du canton qui impliquerait une connaissance encore restreinte du service par les joueurs et le milieu professionnel du haut du canton Des actions permettant d augmenter la visibilit de V offre par exemple en se rendant sur certains lieux de jeu sont envisager Genre 3 femmes 14 hommes Type de suivi propos 9 th rapies 8 counselling Provenance par district Neuchatel 7 Boudry 5 CDF 4 LeLocle 1 Jeu principal posant probleme et motivant la consultation N 17 En g n ral les joueurs pratiquent en m me temps plusieurs types de jeux de hasard et d argent Toutefois il est frequent de constater lors de la premiere consultation que le joueur estime que c est la pratique actuelle d un jeu en particulier qui lui pose probl amp me et motive ainsi la consultation Nous n avons retenu dans cette statistique que le jeu principal qui motive la consultation Nous constatons que le Tactilo est le plus souvent cite ce qui n est pas veritablement une surprise En effet ceci avait d ja t constat en 2008 et peut en partie s expliquer par l absence de casinos dans le canton de Neuchatel Nous pouvons galement constater que la mise en place d une consultation jeu draine d autres demandes d addiction comportemen
127. un suivi individuel Il pourra aussi tre propos un soutien aux parents pour les aider assumer leur parentalit Ce groupe privil gie un moment d coute IL permet aux enfants d changer avec d autres vivants la m me probl matique Il les aide exprimer leur ressenti sur les situations v cues Ils ont galement l occasion de r fl chir leur relation avec leur parent en difficult Ainsi le groupe d enfants pourrait leur permettre travers un change entre eux ou avec un professionnel d apprendre surmonter leur sentiment de culpabilit et leur isolement social Le groupe favorise aussi le renforcement des ressources existantes la capacit g rer les conflits ainsi que les difficult s au quotidien Le contenu travail sur l estime de soi la confiance en soi sur ses motions etc et les moyens sont adapt s aux enfants et aux adolescents Conclusion Nous pensons que la pratique des groupes permet de prendre en compte la n cessaire transdisciplinarit des soins ainsi que les diff rents aspects de la conduite addictive Nous conclurons sur les propos de A Morel qui souligne que L addiction s instaure lorsque le recours une source de plaisir devient asservissant c est la perte de contr le qui correspond l emballement du systeme de r compense mais aussi lorsqu il devient envahissant c est a dire quand la r p tition de la sensation autod clench e engage une modification permanente du r
128. ution des consom mations de produits injectables Durant l ann e 2009 ce sont 5350 kits de deux seringues qui ont t utilis contre 600 en 2008 Les kits contiennent deux seringues usage unique du mat riel de d sinfection et de solution st rile Mouvement d j rep r en 2008 l explosion de la fr quentation confirme l installation au Val de Travers de fili res de vente de coca ne avec la mise en relais dans ces fili res de consommateurs pass s en phase de consommations compulsives Nous multiplions les rendez vous d entretiens et les offres de consultations les soins physiques les depistages et les accompagnements sont autant d occasion de signifier une prise en compte de la personne ind pendamment de sa pratique et de maintenir son int r t pour sa sant Le retour des seringues usag es est d un tiers du mat riel distribu ce qui n est pas optimal mais nous donne aussi l indication d usagers non patients du Centre L appareil distributeur ext rieur au Centre a subi quelques dommages et il a suscit quelques r actions de notre part face des personnes qui le vidaient d un seul coup ou qui triaient sur place le mat riel dont ils ne voulaient pas Distribution mat riel st rile m2005 m2006 02007 m2008 m2009 500 400 Seringues 300 200 N bal HA H eS S E 2 i i Soins Les consommateurs de cocaine sont les plus
129. ychiatrique qui inclut uniquement les jeux impliquant une mise d argent ou objet de valeur et dont lissue d pend du hasard Pour clarifier ce point de vue on parle alors de jeux de hasard et d argent JHA Cette d finition distingue les JHA d autres addictions comportementales comme par exemple la d pendance aux jeux vid os ou les achats compulsifs qui n impliqueraient ni gains potentiels ni hasard Secteur pr vention du jeu excessif Un constat Le jeu excessif est une pratique peu connue en Suisse romande qui touche cependant un nombre important de personnes estim 15 000 et entre 50 000 et 100 000 au niveau national Les cons quences de cette activit sont souvent dramatiques et m connues Dans le canton de Neuch tel C est environ 130 000 personnes concern es par extrapolation des tudes effectu es en Suisse et en les rapportant la population adulte du canton 1 300 personnes sont consid r es comme joueurs pathologiques 2 600 seraient des joueurs probl mes ce qui porte un peu moins de 4 000 les personnes risque de souffrir de d pendance au jeu dans le canton Le jeu excessif rel ve d s lors d un probl matique sociale et sanitaire pr occupante pour la sant publique Une campagne d information La Fondation a con u et r alis en 2009 une campagne cantonale d information O s arr te le jeu JEU EXCESSIF il y a des solutions pour s en sortir Cette campagne se prop

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