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1. 11 PAR LA RECHERCHE EXPLOITER L INFORMATION RASSEMBLER ET ET EN V RIFIER ORGANISER LA PERTINENCE DES INFORMATIONS STRUCTURER LES RESULTATS STRUCTURER LES RESULTATS DE LA RECHERCHE VALIDER SA D MARCHE DE F rH pc LES VALIDER COMMUNIQUER LES COMMUNIQUER TRANSF RER A DES SITUATIONS NOUVELLES REINVESTIR DANS D AUTRES SITUATIONS Laurence Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles Journ es lt macro gt 2009 2010 6 SCHEMA D APPRENTISSAGE DU SENSORI MOTEUR AU COGNITIF 1 Le senti corps v cu 2 Le per u corps per u 3 Corps connu corps exprim corps maitris Investissement par les Il peut passer dans la diff rents sens et le perception c est dire Cela lui permet l acc s mouvement avoir une repr sentation au cognitif au consciente partir des symbolique l abstrait d couverte multi gt 3 sensations prouv es liens du d j connu L enfant est dans la sensation cela le recentre le ram ne lui il est dedans et non dispers clat Il est dans lt lici et maintenant Oblig d tre actif est partie prenante et pas la t te ailleurs La connaissance corporelle fonde toutes nos connaissances et sert en quelque sorte de m moire Elle sera utilis e en termes de reconnaissance du monde et donnera une connaissance du monde en l absence de celui ci 12 Laurence Blondiau Emmanuelle Bous2. 3 LES ENFANTS CONSTRUISENT UNE DEMARCHE SCIENTIFIQUE Aider les enfants discuter ensemble de ce qu ils font m tacognition et les encourager comparer socio constructivisme 4 LA RECHERCHE Place aux essais erreurs aux interrogations nouvelles Privil gier la communication Mettre l accent sur la v rification 5 CONCLUSIONS PROVISOIRES Affinement des hypoth ses de d part Structuration nouvelle de ce qu on croyait savoir Modification d un comportement dans l environnement Nouveaux questionnements 5 Laurence Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles Journ es lt macro 2009 2010 CONDITIONS POUR UNE R ELLE D MARCHE SCIENTIFIQUE Accepter de prendre des risques Emission d hypoth ses par les enfants partir de leurs conceptions pr alables Laisser l enfant agir et r agir en fonction de son v cu et de ses changes interactions v ritables t tonnement exp rimental Erreurs et rebondissements partir de contre exemples Confronter s lectionner traiter l information mettre en relation en question Conclusions provisoires LES LIENS ENTRE L CRIT ET L VEIL SCIENTIFIQUE L crit occupe une place importante dans chacune des tapes de la d marche scientifique Lors des conceptions initiales la dict e l adulte est une aide pr cieuse bien plus claire plus significative et plus pr cise qu un de
3. gt L EVEIL SCIENTIFIQUE N EST DONC PAS UNE CONTEMPLATION PASSIVE En veil la technologie les enfants con oivent fabriquent ou lt r parent gt quelque chose et tentent de r pondre des questions telles que Comment peut on faire ceci gt lt A quelles conditions est ce que cela fonctionne gt EX D fi construire un bateau qui flotte LA TECHNOLOGIE NE SE LIMITE DONC PAS A UNE FABRICATION SELON UN MODE D EMPLOI Par cons quent il ne faut pas dissocier ces disciplines car le comment peut servir de point de d part au lt que se passe t il gt et inversement 4 Laurence Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles Journ es lt macro 2009 2010 3 Les bases d une bonne didactique en mati re d veil scientifique 1 INSCRIRE LA SEQUENCE DANS UN CADRE SIGNIFIANT Partir d un questionnement d enfant Partir d un objet apport Partir d un d fi Partir d un projet d une sortie 2 EXPOSE DU PROBLEME S assurer que l exp rience personnelle des enfants et leur d veloppement psychologique leur permettent de comprendre le probl me ZPD Formuler des hypoth ses Classer ces hypoth ses en les hi rarchisant suivant la fr quence de leur r p tition Analyser la pertinence scientifique des hypoth ses liminer les lt farfelues gt Tenir compte des conceptions pr alables des enfants
4. de l inspection de l enseignement fondamental ordinaire Bernadette Meurice Les incontournables en veil scientifique et en ducation par la technologie Hopson et Diamond Il faut tout un village pour lever un enfant Canada 2008 14 Laurence Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles
5. ne sert rien Les J arrive dans une seconde Attends cinq minutes qui s ternisent n aident pas l enfant dans sa construction du temps 8 Laurence Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles Journ es lt macro 2009 2010 La formation g ographique Lorsque la le on aborde les notions spatiales le sujet porte sur la repr sentation du milieu scolaire le plan et ou la maquette de la classe de l cole avec pour objectifs prioritaires la fixation du vocabulaire de lat ralisation et l utilisation de rep res spatiaux mais sans mont e v ritable vers la g ographie Ainsi les t ches scolaires restent souvent hors contexte et ne sont ex cut es que pour elles m mes par des apprentissages formels Rappelons simplement que demander de dessiner le plan de l cole est une besogne complexe non adapt e au degr de maturit cognitive d enfants des classes de troisi me maternelle De fait un plan du quartier qui traduise bien la r alit s effectue vers l ge de 12 ans C est pourquoi il est n cessaire d int grer UV Lo kS V des situations mobilisatrices qui sont g n ratrices de t ches complexes ax es sur la r solution de probl me s des comp tences disciplinaires et transversales incitatrices de d marche s de mise s en recherche s par les enfants l exploitation des repr sentations initiales des appren
6. Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles Journ es lt macro 2009 2010 G o histoire Espace temps Sans objet qui meuble il n y a pas d espace Sans fait qui meuble il n y a pas de temps D s qu un enfant se d place intervient l espace temps UEL EST LE TOUT PREMIER ESPACE QUE L ENFANT VA APPR HENDER L ESPACE INTERNE ET LES TROUBLES SPATIO TEMPORELS Un d ficit de structuration de l espace interne est l origine des probl matiques d orientation de lat ralisation de l occupation de l espace et de la qualit du rapport social Une capacit de bouger de jouer de maitriser les rapports spatiaux au d part de sa propre structure interne ne peut se faire que si le jeune enfant a acquis progressivement une repr sentation de son corps Un d ficit de repr sentation corporelle rend difficile l laboration d une topographie du corps repr sentation sur un plan des formes avec les d tails et en cons quence une difficult de se repr senter l espace dedans dehors lat ralit orientation distance direction limites Pour l enfant qui n a pas construit son image corporelle il devient tr s difficile de structurer son espace social harmonieusement car cet espace social s articule sur un espace personnel construit Nos liens au monde notre rapport la r alit n existent qu au travers des sensations que notre corps nous transmet
7. Journ es lt macro 2009 2010 L veil Une ouverture d esprit Un regard sans cesse nouveau et plus curieux l ne s agit pas d apprendre pour admettre mais de comprendre pour agir A Giordan R fl chir aux activit s mettre en uvre pour pr parer les enfants des d marches de recherche susciter leur curiosit et les amener questionner leur environnement 1 Laurence Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles Journ es lt macro 2009 2010 SOMMAIRE Introduction Le triangle de J Houssaye Oser se lancer dans l veil scientifique 5 principes pour susciter l enthousiasme des enfants Les incontournables en veil scientifique L veil scientifique l ducation technologique Pourquoi Pour quoi Les diff rences Comment Les bases d une bonne didactique en mati re d veil scientifique Les conditions pour une r elle d marche scientifique Les liens entre l crit et la d marche scientifique Formation historique et g ographique comprenant la formation la vie sociale et conomique D j chez les petits L espace temps L espace interne et les troubles spatio temporels L espace ext rieur La formation g ographique Savoir faire communs l historique g ographique et l initiation scientifique socles de comp tences Comment apprend on ou le sch ma d apprentissage Transformons l acti
8. Le b b ou petit enfant qui a rencontr beaucoup de tensions dans l laboration de son espace personnel ne pourra se construire que sur des rep res externes ext rieurs lui il devra trouver des frucs pour exister et s orienter socialement Cette conscience de la s curit int rieure nous permet de mieux comprendre ce qui se passe dans la cour de r cr ation ou dans le local de psychomotricit reste prostr repli apeur court en tous sens renverse tout sur son passage les constructions les autres n existent pas L espace int rieur se construit tr s t t et quand il n a pas pu se construire harmonieusement il faut revenir aux sensations corporelles positives dans la d tente le doux le mou tout ce qui est du domaine sensoriel sans cela tous les apprentissages se mettent en place avec difficult 7 Laurence Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles Journ es lt macro gt 2009 2010 L ESPACE EXT RIEUR V cu de toutes les notions spatiales les mobilisations du corps les mouvements les d placements les jeux les danses vont venir tayer renforcer l espace interne La th orie et cette recherche ont pour but de bien faire comprendre que lorsque l on dit qu il faut manipuler avant d abstraire l tout le monde en est bien convaincu quand on dit qu avant de manipuler des petits objets il faut vivre les notions avec le corps il y a d j moins de convai
9. ants l mission et la v rification d hypoth ses la formulation de divergences et d arguments la recherche de preuves qui provoquent le conflit socio cognitif une phase de communication significative pour soi m me et pour les autres une ducation la citoyennet qui d bouche sur l acquisition d un esprit critique sur un engagement individuel ou collectif Evolution du dessin de paysage au premier cycle Premi re repr sentation mentale de l l ve En 3 maternelle gt Les enfants repr sentent un difice en ins rant des hauteurs gt Leurs dessins aux couleurs vives sont influenc s par les illustrations d albums de contes telle enseigne que l on ne retrouve aucun l ment r el du quartier gt On note aussi la pr sence de types l mentaires de dessins maison personnages soleil nuages chat 9 Laurence Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles Journ es lt macro 2009 2010 ke En 1 ann e primaire x AN Al i e g K gt Le syncr tisme toujours pr gnant se manifeste par un m 5 a E manque de relations logiques unissant les d tails entre eux les enfants les juxtaposent ou les parpillent sans plus gt Les erreurs de proportions provoquent des rapetissements par manque de place ou des agrandissements suivant l importance gt La perspective tout fait particuli re permet seuleme
10. ect devant son ge o Soyons r ceptifs ce qui surgit Percevons ce qui int resse les enfants et ce qui se passe dans l environnement autour de nous Laissons nous guider par notre propre curiosit o Instaurons d s le d part un climat de concentration Posons des questions veillons les enfants aux choses remarquables canalisons leur nergie o Regarder et exp rimenter ensuite parler Touchons et sentons l corce et les feuilles du ch ne Asseyons nous sur ses racines et regardons quels animaux vivent dans et autour de cet arbre Apr s changeons nos sensations posons des questions et essayons ensemble d y r pondre o L exp rience doit se d rouler dans la joie Pour les enseignants comme pour les enfants 3 Laurence Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles Journ es lt macro 2009 2010 2 Les incontournables en veil scientifique et en ducation par la technologie Le but de l veil scientifique est de comprendre les choses et les ph nom nes et de tenter de les expliquer Il s agit de d velopper t t la compr hension du milieu et de trouver des fa ons de l explorer Par cons quent les mises en situations se fondent sur une mise en contact directe avec les objets les ph nom nes naturels et les vivants partir desquels les l ves se posent des questions Ce domaine d apprentissage vise la construction progressive des savoirs et savoir faire de
11. la d marche scientifique Cette derni re permet l enfant d tre acteur de ses apprentissages pour l amener s approprier des comp tences transversales et sp cifiques de fa on durable Le but de la technologie c est de chercher des solutions pratiques des probl mes particuli rement en permettant de cr er des objets qui r pondent des besoins humains Exemple fabrication d un moulin vent qui fonctionne bien NB L objet technique en lui m me n est pas une situation probl me C est bien s r dans la mesure o il pose probl me travers des questions li es sa conception sa fabrication sa mise en uvre son utilisation sa r paration qu il devient support d une d marche didactique de r solutions de probl mes Ces 2 disciplines mettent donc l accent sur les m thodes actives et le d veloppement continu de comp tences pour garantir tous les enfants une alphab tisation scientifique et technologique afin de former des citoyens capables d affronter les probl mes de leur poque de poser des choix judicieux dans la gestion de leur vie quotidienne QUELLES SONT LES DIFF RENCES ENTRE CES 2 DISCIPLINES En veil scientifique les enfants exp rimentent et cherchent r pondre des questions telles que lt Que se passerait il si gt lt En quoi ces choses se ressemblent elles et en quoi diff rent elles EX lt Quand a coule quand a flotte
12. man Inspectrices maternelles Journ es lt macro gt 2009 2010 7 TRANSFORMONS L ACTIVIT lt O H E R I C gt EN UNE VERITABLE DEMARCHE SCIENTIFIQUE D marche scientifique apparente La d marche scientifique r elle ou O H E R I C I Absence de risque On accepte de prendre des risques on est s r du r sultat l Situation pur e simplifi e Situation complexe telle quelle S lectionne les actions les observations les Hypoth ses de r solution partir des exp riences possibles conceptions pr alables L enfant agit selon des directives externes L enfant agit et r agit en fonction du v cu et I des changes Pas d erreur progression logique et lin aire Erreurs rebondissements partir de I contre exemples Toujours pr visible Impr visible confronter s lectionner traiter l information r guler recommencer Conclusions d finitives Conclusions provisoires CONSEILS Faire preuve de bon sens lors du choix du mat riel Ne pas associer l veil scientifique de la magie ni une le on de vocabulaire Tisser des liens entres les diff rentes activit s pour veiller l intelligence des enfants Donner chaque enfant l occasion de manipuler Faire appel aux diff rents sens lors de chacune des activit s Aller l essentiel surtout avec les jeunes enfants V rifier en fin d activit le lien avec la conclusion et avec les hypoth ses de d part des enfants Planifie
13. ncus mais quand on constate que le corps ne suit pas que l enfant est soit inhib mal dans son corps ou bien il se d place en butant dans tout tombe ou renverse tout sur son passage on se dit qu il y a sans doute un probl me Notre recherche se trouve donc l En sachant que le probl me est un d ficit de construction int rieure de s curit de base on peut plus efficacement s y attacher et permettre alors une volution la plus harmonieuse possible Bien avoir en t te qu il faut que l enfant prouve d abord la tension le d sir le besoin pour profiter de la d tente de la satisfaction Etre toujours dans la tension dans le stress raidit p trifie inhibe mais la satisfaction avant m me d prouver le besoin ne peut faire prendre conscience de la diff rence de sensation et n est pas profitable De plus la notion d attente est importante aussi sinon on cr e un sch ma besoin satisfaction imm diate Le tout c est que l enfant sache que la satisfaction la d tente viendront il cherchera donc des solutions pour y arriver mais pour cela il faut qu il puisse l exp rimenter Ex les lt attends gt lt quand j aurai fini je m occuperai de toi gt et puis l enfant ne voit rien venir cela peut donner soit des enfants difficiles minants ils se rappellent toujours votre bon souvenir de peur de sombrer dans l oubli soit des enfants abandonniques de toute fa on a
14. nt une bauche des rues En 2 ann e primaire Les positions relatives topologie apparaissent mais les enfants ne tiennent pas encore compte des distances r elles La repr sentation du quartier prend l aspect d un circuit ferm en boucle Extrait d une tude r alis e par l Inspectrice maternelle Odile Kolp Tr mouroux LES TROIS STADES selon Piaget Les relations topologiques voisinage rapports uniquement qualitatifs maternelle P1 Les relations g om triques espace projectif vers 8 ans dont le fondement est la notion de droite principe de variabilit perceptuelle L enfant doit tre capable de ce d centrer pour se situer lt la place de gt mentalement Ceci n cessite une coordination des points de vue et l acquisition d un syst me de perspective en deux et trois dimensions L obstacle majeur surmonter reste l impasse gocentrique Les relations euclidiennes notion des mesures IMPORTANCE DONC DE PASSER DE L ESPACE VECU A L ESPACE PERCU PUIS A L ESPACE CONCU repr sent 10 Laurence Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles SE POSER DES QUESTIONS Journ es lt macro gt 2009 2010 FAIRE EMERGER UNE ENIGME A RESOUDRE CONSTRUIRE DEGAGER DES PISTES UNE D MARCHE DE RECHERCHE DE RECHERCHE PROPRES A LA SITUATION RECOLTER RECHERCHER DE DES INFORMATIONS L INFORMATION
15. r les le ons d veil scientifique afin d viter la r p tition d une m me activit d ann e en ann e sans r elle progression Se d tacher du produit fini et rester attentif tous les apprentissages et toutes les d marches mises en uvre Verbaliser clairement aux enfants l objectif vis et ce qu ils auront appris en plus en mieux ou autrement en fin d activit User et abuser de la dict e l adulte afin de lier troitement l crit l veil scientifique Poser la question qu avons nous appris aujourd hui Apprendre isoler toutes les variables Lors des le ons portant sur les 5 sens tablir les liens entre les diff rents sens un sens peut venir en renforcer un autre Viser l autonomie 13 Laurence Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles Journ es lt macro gt 2009 2010 8 Bibliographie gt Symbioses lt Eduquer l environnement en maternelle gt num ro sp cial 2009 Bruxelles R seau Id e Minist re de la Communaut fran aise lt Socles de Comp tences gt Bruxelles Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Le d cret du 24 07 97 d finissant les missions prioritaires de l enseignement fondamental et de l enseignement secondaire et organisant les structures propres les atteindre Odile Kolp Tr mouroux lt Pistes didactiques de la commission histoire g ographie Service
16. ssin ou croquis pour les jeunes enfants lors des missions d hypoth ses des pistes de recherches des r sultats et constats des exp rimentations des conclusions provisoires et pour terminer lors de la structuration des d couvertes 4 Formation historique et g ographique comprenant la formation la vie sociale et conomique re 7 e Faut il enseigner l histoire et la g ographie la 1 fondamentale tape de l cole Ces disciplines appartiennent depuis longtemps au curriculum scolaire Si les enseignants n en contestent pas l apprentissage pour des l ves de 9 12 ans la question reste cependant pertinente lorsqu il s agit de jeunes enfants de 2 1 2 ans 8 ans En effet en quoi ces disciplines concernent elles les plus jeunes enfants de l cole fondamentale Les socles de comp tences ont apport un titre neuf et adapt aux disciplines par cet intitul formation historique et g ographique comprenant la formation la vie sociale et conomique Ils r pondent par l affirmative en d finissant les finalit s de cette formation Les disciplines ont principalement pour dessein de former l enfant en qualit de citoyen responsable c est dire une personne qui s inscrit dans le milieu o il vit qui s y pose des questions qui cherche des r ponses qui se d couvre par ce fait m me qui souhaite devenir acteur dans son milieu son environnement 6 Laurence
17. vit lt O H E R I C gt en une v ritable d marche scientifique Bibliographie 2 Laurence Blondiau Emmanuelle Bousman Inspectrices maternelles Journ es lt macro 2009 2010 1 Introduction LE TRIANGLE DE J HOUSSAYE Savoirs Professeurs Relation p dagogique El ves OSER SE LANCER DANS L VEIL SCIENTIFIQUE D couvrir s merveiller s essayer prendre le temps d observer jouer apprendre voil bien le quotidien des classes maternelles cependant les activit s de sciences sont encore trop souvent d laiss es Les enseignants des plus petits voquent souvent la peur de devoir se lancer dans des explications p rilleuses lt Et si le contenu mati re nous chappait gt Il est important de ne pas assimiler l veil scientifique l enseignement de connaissances sp cifiques pointues L cole maternelle espace de curiosit et de spontan it n a pas le r le d enseigner aux tout petits les sciences ou les techniques pour elles m mes mais plut t d veiller chez l enfant une disponibilit une ouverture sur les savoirs une curiosit d aller vers ce qui n est pas vident familier et surtout une certaine approche de leur monde 5 PRINCIPES POUR SUSCITER L ENTHOUSIASME DES ENFANTS Joseph Cornell o Enseigner moins et partager davantage nos sentiments avec eux Parlons par exemple des sentiments que nous voque le vieux ch ne Montrons notre resp
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