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MÉMENTO DE L`APICULTEUR

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1. Les bonnes pratiques phytosanitaires inscrites dans la r glementation en vigueur e Conditions d utilisation des insecticides et acaricides usage phytosanitaire D une fa on g n rale il faut noter que l arr t du 28 novembre 2003 paru au Journal officiel du 30 mars 2004 interdit tout emploi d insecti cides ou d acaricides en p riode de floraison ou de production d exsu dats ceci afin de prot ger les abeilles et autres insectes pollinisateurs Par d rogation l emploi d insecticides et acaricides en p riode de flo raison ou de production d exsudats est cependant possible d s lors que deux conditions sont respect es 1 L intervention a lieu en dehors des p riodes de butinage c est dire tard le soir ou t t le matin les cultures n tant pas visit es par les buti neuses 2 Le produit insecticide ou acaricide employ b n ficie d une mention abeilles L arr t d finit en effet trois types de mention abeilles pouvant tre attribu es aux insecticides ou acaricides Emploi autoris durant la floraison en dehors de la pr sence d abeilles Emploi autoris au cours de p riodes de production d exsudats en dehors de la pr sence d abeilles Emploi autoris durant la floraison et au cours des p riodes de production d exsudats en dehors de la pr sence d abeilles e viter les d rives lors des traitements L arr t interminist riel du 12 septembr
2. Favoriser le d veloppement des colonies au printemps Site d hivernage riche en biodiversit Les LE de nos mose r sistent Bonne exposition des ruches vers le sud pour permettre les vols 1 RAS 59 C de propret lorsque le temps le permet 24h 32h au soleil 1 i it enl DE main ns les L isolation de la ruche doit tre ad quate couvre cadre isol et 5 6 semaines dans plancher grillag ouvert pour permettre l vacuation de l humidit viter de refroidir les colonies lors de visites trop longues ou par la pose de hausses trop t t par rapport aux capacit s de la colonie cadavres d abeilles 2 4 mois dans le miel Plus d un an dans les excr ments d abeilles R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Les mycoses Sous ce terme se cachent diff rentes maladies dues des champignons Chez l abeille la mycose la plus fr quente est l Ascoph rose Une seconde beaucoup plus rare est nomm e Aspergillose Ces champignons affectent le couvain provoquant une d population des colonies et favorisant ventuellement d autres maladies 3 l L Ascopherose pen g mo mn ou couvain pl tr c calcifi mycose Les spores de ce champignon peuvent contaminer la larve par voie cutan e mais c est par voir orale que l infection est la plus efficace lorsque les nourrices sont elles m mes porteuses de spores Le myc lium s
3. Les traitements faits maison ont une action de courte dur e flashs de mati re active qui ne permet pas de dosage pr cis de la quantit r ellement appliqu e aux abeilles Du coup leurs utilisateurs multiplient les applications successives dans les ruches ce qui multiplie le travail pour l apiculteur mais aussi les risques de r sidus pour les ruches et les consommateurs Sans garantir de r sultat satisfaisant Tous les traitements ne sont pas quivalents Ce qui peut marcher dans certaines r gions ne fonctionne pas forcement dans les autres par exemple en fonction du climat ou du nombre de ruchers pr sents dans un secteur R sidus dans les cires faut savoir que ces r sidus ne sont pas limin s lors de la liqu faction des cires par le cirier A ce jour il n est pas connu de m thodes efficaces pour nettoyer les cires et l accumulation de ces r sidus est un probl me pour les abeilles possibles effets n fastes sur les abeilles les larves la ponte de la reine R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La Varroose Utiliser la chimie organique Certains produits naturels thymol acide formique acide oxalique huiles essentielles sont connus pour leur action acaricide Leur utilisation est autoris en Agriculture Biologique dans le but de compl ter ou de v rifier l efficacit du traitement principal r alis avec un m dicament disposa
4. Virus infections and Varroa mite infestations in honey bee colonies PhD Thesis Swedish University of Agricultural Sciences Uppsala Sweden 37 Ribi re et al Affsa CBPV Chronic bee paralysis virus dissemination in honeybee colonies and diagnosis congr s APIMONDIA 38 AFSSA 2008 Mortalit s effondrements et affaiblissements des colonies d abeilles http www afssa fr Documents SANT Ra MortaliteAbeilles pdf 39 Haxaire J et Villemant C 2010 Impact sur l entomofaune des pi ges frelon asiatique revue Insectes n 159 4e trimestre 2010 ou sur http www inra fr opie insectes pdf 159haxaire villemant pdf 40 Charri re Hurst Imdorf Fluri 1999 Intoxications des abeilles Agroscope Liebefeld Posieux sur http www agroscope admin ch data publikationen pub CharrireJD 2006 16328 pdf 41 Thompson 2012 Interaction between pesticides and other factors in effects on bees http www efsa europa eu en supporting doc 340e pdf 42 Nicolas Cerutti du Cetiom lors du colloque sur la pollinisation et les ol agineux organis par l association des multiplicateurs de semences ol agineuses Anamso et l Itsap htip www cetiom fr fileadmin cetiom regions Est 2012 RTR 4 pollinisation oleagineux abeilles v1 pdf 43 Charri re Maquelin Imdorf Bachofen 1998 Quelle proportion de la population de Varroa pr l ve t on lors de la formation d un nucl us Revue Suisse d Apiculture 95
5. Factures et bons de livraisons VENTE Le cahier de miellerie Il doit permettre la tra abilit des lots de miels c est dire la possibilit d identifier et de rappeler d ventuels lots de produits miels ou autre en cas de n cessit Il contient Les dates et quantit s de miel r colt mis en pots transform la miellerie Le num ro de lot donn l ensemble empot la DLUO peut servir de num ro de lot ci elle est indiqu e sous la forme d une date jour mois ann e Le ou les destinataires des diff rents lots magasins GMS Les dates des op rations de nettoyages etc R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La r glementation 9 Les bonnes pratiques d hygi ne L apiculture fournit des denr es alimentaires miel produits transform s pollen gel e royale propolis A ce titre l apiculteur doit respecter les normes d hygi ne tablies pour toutes les denr es alimentaires afin de garantir au consommateur un aliment sain et sure Ces normes sont obligatoires partir de 30 ruches cependant elles devraient tre respect es par tous le monde quel que soit l importance du cheptel et que la production soit o non destin e la commercialisation afin de s assurer de la qualit de votre production Nous r sumons ici ces r gles dans leur globalit Pour toutes informations compl mentaires vous pourrez vous r f r
6. Le laisser en place pendant 3 7 jours puis observez la quantit de varroas pr sente Le nombre de varroas relev est divis par le nombre de jours o le lange t en place ce qui donne une valeur en varroas par jours Avec un peu d habitude il n est pas n cessaire de compter pr cis ment les varroas sur le lange C est leur quantit globale qui importe sont ils tr s nombreux ou peu nombreux Pour une meilleure pr cision il faut faire 2 ou 3 comptages successifs par ruche et consid rer la moyenne Comment lire les r sultats Le tableau ci dessous donne les quantit s th oriques ne pas d passer afin d viter que les colonies ne finissent par souffrir de Varroose avant le traitement de fin de saison Ces valeurs ne sont qu indicatives Elles peuvent varier suivant les r gions et les saisons mais elles nous fournissent des rep res permettant de guider les actions entreprendre Votre question UE en Pr conisation en cas de d passement du seuil chutes naturelles la colonie est elle Lutte m canique pi geage pr l vement de cadres de Note o 5 varroas par jour n a CE suffisamment d parasit e couvain Enae les colonies peuvent elles Retrait des hausses et traitement imm diat En Juillet encore attendre avant d tre 15 varroas par jour ventuellement lutte m canique essaims avec trait es interruption de ponte Apr s le traitement de fin de saison la colonie e
7. Une intoxication aig e provoquera la mort des butineuses sur l ensemble du rucher Une intoxication chronique dues divers polluants qui s accumulent et interagissent pourra entrainer des troubles comportementaux des r flexes de l orientation de la capacit de retour la ruche physiologiques stress nerg tique paralysie incapacit de vol ou encore un affaiblissement du syst me immunitaire de l abeille Un dossier complet Intoxications des abeilles est disponible aupr s du centre suisse Agroscope Liebefeld Posieux http www agroscope admin ch data publikationen pub CharrireJD 2006 16328 pdf Les intoxications aig es surviennent par exemple lors de l application d un traitement insecticide en pr sence d abeilles sur la parcelle ou proximit ce qui est interdit par la r glementation Il ny a pas de cas r cents d intoxication aig e r pertori en Alsace La recherche de r sidus En cas de suspicion d intoxication n h sitez pas nous contacter au 03 88 95 64 04 ou a contacter votre GDSA m me si vous n tes pas certain de la cause Un Agent Sanitaire pourra effectuer une visite de vos ruches afin de pr ciser si la suspicion d intoxication peut tre retenue ce qui permettra de lancer une enqu te des services v t rinaires Sinon les analyses ventuelles devront tre financ es par l apiculteur et ou le GDSA amp R alisez des pr l vements le plus t t possib
8. e Par la mise en uvre des bonnes pratiques apicoles Cf Les r gles de prophylaxie page 10 e Par la s lection de d abeilles ayant un bon comportement hygi nique nombreuses preuves d une meilleure gestion des infections par la loque am ricaine 1 1 e Par la d sinfection du mat riel D sinfecter son mat riel Les spores peuvent r sister 35 40 ans dans le milieu ext rieur sous formes d cailles plus d un an dans le miel la cong lation pendant 8 heures 100 C de chaleur s che 30 min dans du formol 20 aux solvants comme le benz ne aux UV du soleil Voici quelques conseils pour d sinfecter votre mat riel Ruches Une bonne d sinfection commence par un nettoyage en profondeur du mat riel gratter soigneusement toutes les surfaces br ler les salet s retir es puis pour les ruches en bois passer la flamme du chalumeau jusqu brunir noircir le bois S appliquer dans les coin et recoins Pour les ruches les l ments en plastique Grattage trempage dans une solution d eau de javel 9 chlor 1 berlingot 36 chl dans une bouteille de 1 litre compl ter 1 litre et ou trempage dans une solution d eau chaude 60 C soude caustique 1 5 Il est galement possible d utiliser la chaleur s che gt 30 min 130 C ou les rayons gamma Gants Frotter l ext rieur des gants avec une eau savonneuse laquelle de l eau de Javel a 1 8 chlor un berlingot
9. En cas de constat de troubles sur un rucher l id al serait de mettre imm diatement en place quelques trappes pollen afin de r colter un chantillon des ressources exploit es par les abeilles N Le pollen de trappe est le pr l vement le Remarque Comme toutes les ruches d un m me site plus pertinent analyser pour examiner n exploitent pas les m mes ressources il est pr f rable de la nature des ressources alimentaires placer des trappes sur 3 ou 4 colonies et de faire analyser un une colonie ainsi que pour rechercher p i la pr sence de contaminants m lange de pollen issu de plusieurs colonies R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Intoxications Abeilles et r glementation phytosanitaire L abeille et les autres pollinisateurs sauvages contribuent pour pr s de 90 la production de colza semence Le site e phy pr sente r pertorie hybrides et pour 30 la poillinisation des colzas f les produits phytopharmaceutiques classiques L importance de ce service de pollinisation homologu s en France et leurs justifie la protection de l abeille et des insectes pollinisateurs par f usages autoris s La rubrique la r glementation Les produits phytosanitaires sont soumis des ECOACS pr sente les effets non r gles pr cises concernant leur homologation et leur utilisation intentionnels des produits lls sont mis sur le march pour
10. Nosema apis est bien connue et identifi depuis pr s d un si cle Son infection provoque diminution de la dur e de vie gonflement du ventricule paralysie partielle des pattes et des ailes difficult s voler perturbation des ph romones et du comportement de butinage JP Faucon attribue l observation d abeilles dispos es en soleil et en contact par la langue une observation possible en journ e les abeilles retournant la ruche le soir une infection par N apis A terme cette infestation peu diminuer la f condit de la reine et provoquer des rem rages supers dures Par contre les pathologies associ es Nosema ceranae ne sont pas bien connues car il s agit d une variante asiatique pr sente en France depuis peu au moins depuis les ann es 2000 Il semble avoir remplac N apis dans certaines r gions d Europe N ceranae ne provoque pas de traces de diarrh es nos mose s che On constatera seulement une d population rapide des colonies tant donn la dur e de vie r duite des abeilles atteintes la population d abeilles pr sentes ne correspondra pas aux surfaces de couvain observ es Diarrh e importante dans la ruche trois semaines auparavant L encombrement du trou de vol par Nosema apis des abeilles apathiques peut ventuellement tre observ mais pas toujours Les pertes hivernales de colonies seraient galement plus lev es N ceranae serait plus violent en Espagne qu en Alle
11. Pour obtenir un N NUMAGRIT Ce num ro est attribu gratuitement Les demandes se font par courrier uniquement adress sur papier libre comportant votre nom et adresse le nombre de ruches et une photocopie recto verso de votre carte d identit Si votre adresse chang par rapport celle d clar e sur votre carte d identit mentionnez le et fournissez une facture justificatif de domicile r cente prouvant votre nouvelle adresse R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La r glementation Questions de statuts Voici les trois grandes familles de statuts administratif des entreprises apicoles Le statut Social mutualit Sociale Agricole Apr s la cr ation de votre entreprise agricole obtention d un SIRET la MSA vous contactera afin de conna tre le cheptel que vous d tenez Plusieurs cas sont possibles en fonction du nombre de ruches que vous exploitez rapport la Surface Minimum d installation SMI fix e en France 400 ruches Pour faire simple gt En dessous de 50 ruches 40 dans certains d partements aucune cotisation MSA ne vous sera demand e votre couverture sociale est assur e par votre profession principale gt Entre 50 et 200 ruches application de la Cotisation de Solidarit voir plus bas gt A partir de 200 ruches application de la Cotisation sur le B n fice Agricole Note Le seuil de 70 ruches vous donne acc s aux aides
12. Pour rester simple les colonies les plus fortes pendant l ann e seront en g n ral les plus infest es en fin de saison Le couvain de faux bourdon Il est envahi entre 6 et 12 fois plus fr quemment que le couvain d ouvri re Cette pr f rence semble tre due une plus grande probabilit pour les varroas de trouver une cellule m le plut t qu une cellule d ouvri re p riode propice l invasion 2 5 fois plus longue taille 1 65 fois plus grande et larve 2 47 fois plus grosse ce qui am ne les nourrices les fr quenter plus activement rendant plus probable son infestation par une femelle varroa il n y a pas de stimuli attractif connu ce jour Le pi geage dans du couvain m le tr s utilis travers le monde ne risque pas de perdre de son efficacit Il n cessite pourtant d en conna tre les limites afin de pouvoir l utiliser bon escient Voir fiche technique 2 la lutte m canique contre Varroa A RETENIR gt D s que l on observe des abeilles aux ailes atrophi es ou des varroas phor tique dans une colonie c est que le niveau critique d infestation est d j atteint En effet il est rare d observer des varroas phor tiques 1 ils ne repr sentent que de 10 40 de la population totale de Varroa 60 90 des varroas sont situ e dans le couvain selon la p riode 2 lls sont difficiles d tecter car la plupart se cachent entre les plaques de l abdomen
13. les larves malades resterons dans les rayons et les sympt mes cliniques appara tront 3 Dans les ruches fortement infect es le couvain pourrit odeur caract ristique et la population adulte n est plus renouvel e terme La mort de la colonie est in luctable Affaiblie la ruche pourra tre soumise au pillage par les colonies voisines ce qui a comme cons quence une propagation de l agent pathog ne aux autres ruches et ruchers voisins R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Loque Am ricaine Facteurs favorisant l apparition de la maladie Le pillage premier facteur naturel de contagion La d rive des butineuses et des faux bourdons Souches d abeilles au comportement hygi nique insuffisant Les carences alimentaires nectar et pollen Les pratiques apicoles risque liste non exhaustive o La formation d essaim trop faibles ou subissant une carence alimentaire o La mauvaise gestion des cadres des cires et des hausses changes de cadres r unions de colonies mise piller de cadres contenant du couvain mort et ou de vieux cadres sombres Des apports alimentaires de miel ou de pollen contamin s Le d placement des ruches contagion L absence ou l insuffisance de d sinfection du mat riel ruches l ve cadre v tements Le manque de r activit de l apiculteur sur les ruches atteintes OO OOO Mesures de lutte et de pr vention
14. ont t retir s du march en raison de leur toxicit et ou de leur accumulation dans les cires Le miel est une denr e alimentaire Sachons adopter un comportement responsable pour pr server ses qualit s et son image aupr s du public gt Ces produits ne doivent plus tre utilis s liste non exhaustive Taktic amitraze Flumethrine Bayvarol Coumaphos Perizin Cymiazol Apitol Varrostan gt Tousles traitements faits maison sont interdits en raison des risques de contamination des produits de la ruche ainsi que des risques pour la sant des abeilles et des apiculteurs eux m me Quelques arguments pour vous en convaincre L amitraze est un insecticide il est donc toxique pour les abeilles C est pourquoi Apivar utilise un support plastique labor pour lib rer lentement cette mol cule sans tuer les abeilles mais tout en restant toxique pour Varroa qui l accumule jusqu la dose l tale L utilisation d amitraze par n bulisation par exemple l aide de l appareil phagog ne utilis massivement par le pass faute d autres solutions est une pratique dangereuse pour l abeille et pour l apiculteur n cessit de porter un masque cartouche type AP3 lunettes combinaison et gants de protection contre les phytosanitaires De plus elle n est pas satisfaisant en mati re de lutte contre Varroa car cela produit uniquement une action coup de poing brutale mais b
15. pour d loger d ventuels varroas r siduels Les abeilles peuvent tre TA A rel ch es a Mais que signifie ce nombre Quel danger pour la colonie Doit on traiter imm diatement ou avant l automne Il est n cessaire de d finir nos propres seuils de dommage tr s variables en fonction de l ensemble des conditions locales Voici quelques rep res apport s par la litt rature Au printemps un taux d infestation de 1 cause un impact n gatif sur la production de miel Un taux de 2 5 abaisse significativement la production de miel Un taux de 20 annule toutes possibilit s de r coltes Quel que soit la p riode un taux gt 5 n cessite le recourt un traitement efficace Remarque La pr cision de ces lavages est discut e Il est souhaitable de r p ter la m me m thode sur un grand nombre de ruches du rucher et de regarder la valeur moyenne du rucher R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Note nationale Bulletin Sant des V g taux cophyto2018 nati F1 ME PRCIQUE FRANCAIS R duire l am l or r utilisation des phyros moins C est mieux Cette note a t r dig e par un groupe de travail DGAF APCA ITSAP Institut de l abeille et soumise la relecture du CNE 1 Direction g n rale de l alimentation 2 Assembl e permanente des chambres d agriculture 3 Institut technique et scientifique de l apiculture et de la pol
16. progressive de leur mati re active un niveau contr l II Optimiser l efficacit du traitement gr ce une action en continu ce qui permet de toucher les varroas naissant chaque jour Leur utilisation doit durer plus qu un cycle de couvain gt 21 jours e Les autres produits de traitements ne sont pas autoris s soit en raison d une trop forte toxicit pour les abeilles soit en raison de risques de r sidus importants dans les produits de la ruche plus de d tails p 22 Fr quemment le monde agricole est accus d tre source d intoxications pour les abeilles Pourtant des apiculteurs utilisent encore eux m me dans leurs ruches des produits et des m thodes non autoris es Ces produits sont les principaux polluants retrouv s dans les ruches c est dire ce sont les mol cules retrouv es le plus fr quemment et dans les plus grande quantit s Le respect de la r glementation est donc un pr alable toute mise en cause des pratiques agricoles plus de d tails sur les r gles d utilisation des produits phytosanitaires en agriculture p 55 e Seuls les Groupement de D fense Sanitaire Apicole GDSA peuvent vous obtenir des m dicaments anti varroas AMM Pour b n ficier de commandes group es de m dicaments anti varroa il est indispensable d adh rer au GDSA Vous b n ficierez alors galement de l aide sp cifique du Conseil G n ral pour faciliter l acc s ces m dicaments environ 2
17. riodiquement plusieurs ruchers ce qui peut conduire un forme de surp turage exemple le pi mont des Vosges en juillet L environnement appauvri en biodiversit et donc en ressources mellif res entra ne par moments et par endroits des p riodes de carences alimentaires trou entre deux miell es L achat de colonies et de reines provenant de diff rents endroits du monde nous loigne de la ma trise des crit res de s lection et des croisements mis en uvre Ces importations comportent galement un risque de transfert de maladies et ou de parasites L arriv e d esp ces invasives plantes insectes Varroa virus modifient notre environnement Nos pratiques apicoles peuvent perturber les colonies tandis que nos efforts pour stimuler les colonies aboutissent multiplier le parasite Varroa Cons quence Face cette compl xification des aspects sanitaires l apiculteur moderne doit acqu rir de nouvelles comp tences Es ns i T o ea a QE E L i a E 1 RE RCE TS a Ce DS EN a ASAE T r D Te S 2 R Piri DEN PORN ART a L apiculteur moderne doit devenir un v ritable technicien de l abeille Il est imp ratif de bien comprendre les besoins de la colonie et d avoir les bonnes pratiques apicoles pour assurer le bien tre des abeilles et de faire face la complexification de la situation Sanitaire que nous vivons actuellement La vigilance est de mise lo
18. FranceAgriMer pour le d veloppement de l apiculture http www franceagrimer fr Autres filieres Apiculture La Cotisation de Solidarit Cette cotisation est due par les personnes poss dant entre 50 et 200 ruches soit entre 1 8 et 1 2 de la Surface Minimum d installation Attention cette cotisation n ouvre aucun droit d ou son nom Elle est calcul e sur la base du nombre de ruches multipli par le montant d fini par le service des Imp ts dont vous d pendez Cette base est alors multipli e par diff rents c tfficients et une cotisation de base de 56 y est ajout e Pour simplifier vous pouvez retenir le calcul suivant sachant que 0 24 correspond 24 soit la somme de tous les coefficients Nombre de ruches x b n fice agricole forfaitaire par ruche x 0 24 56 Le statut Juridique Exploitation individuelle soci t cela concerne principalement les professionnels Le statut Fiscal gt Jusqu 10 ruches aucune modification du calcul de votre imposition gt A partir de 11 ruches vous tes soumis une imposition forfaitaire qui n a en g n ral qu une faible influence sur le montant de votre imp t votre revenu imposable sera simplement major d un b n fice agricole forfaitaire qui tait en 2010 d un montant de 6 par ruche s dentaire cadres et de 16 euros par ruche pastorale cadres cf JORF n 0230 du 4 octobre 2011 page 16605 texte n 10 Vous devrez
19. abeilles adultes contrairement aux chantillons de couvain Il semble tre associ la pr sence du protozoaire Nosema apis En revanche ce virus n a jamais t retrouv dans les chantillons de varroas rendant improbable sa diss mination par ce parasite KBV Virus du Kaschmir Fr quent en Australie et aux USA il a t r cemment mis en vidence en France Il est g n tiquement proche de l IAPV le Virus Isra lien de la Paralysie Aigu R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Maladie noire v Maladie des adultes La maladie noire v Agent causal virus CBPV Ou paralysie chronique de l abeille Mal des for ts mal de mai Cette maladie infectieuse contagieuse n atteint que les abeilles adultes Sous l influence de facteurs favorisants le virus se multiplie en attaquant l intestin sup rieur et le syst me nerveux des abeilles La maladie peut se manifester sous diverses formes et intensit s selon les acteurs et ou les associations microbiennes pr sentes Elle peut se maintenir l tat latent seules quelques abeilles sont atteintes puis se d velopper la faveur d une carence alimentaire d une augmentation de la pression Varroa la contagion de la ruche mais aussi de tout le rucher peut alors tre rapide et provoquer de fortes mortalit s La colonie peut aller jusqu a aE PE SR Une C7 LA l effondrement en cas de synergie avec d aut
20. alors remplir en plus de votre d claration de revenus habituelle formulaire 2042 une d claration compl mentaire de revenus formulaire 2042C sur lequel vous cocherez uniquement la case 5H0 forfait non fix dans le cadre 5A Revenus agricoles o vous mentionnerez que vous exercez une activit agricole puis une d claration annexe formulaire 2342 sur laquelle figurera le d tail de votre exploitation le nombre de vos ruches La TVA si votre activit agricole est accessoire une activit g n rale et que vous n tes pas assujetti la TVA cochez la case franchise en base Pour plus d informations gt Pour tudier toutes les options que la l gislation a pr vues demandez le formulaire n 974 A la Direction G n rale des Imp ts Notice d information fiscale des cr ateurs d exploitations agricoles gt Un Guide Apicole Fiscal et Social est disponible sur le site du Syndicat Apicole Dauphinois http www syndicat apicole dauphinois org Cet opuscule l usage des apiculteurs traite de fa on claire l aspect fiscal de l apiculture et nous parle entre autre des sujets abord s sur cette page n h sitez pas le consulter il est tr s explicite DAndnrtInR A Ballie lanea llar tarlhninaria sniranla N ramhra 9n19 Redaction A Ballis Conseiller technit ue apicole D cembre 2012 NCUGUCUIVIT Ms DOAIIID VUITDGIIIGE OUNI GRICLUIC D OCLOCIIINI C eV b La r glementa
21. apis ou Nosema ceranae Nosema apis et Nosema ceranae Cette maladie est caus e par un champignon microscopique unicellulaire qui parasite les cellules de l intestin Une fois ing r s par les abeilles adultes il provoque une forme de diarrh e qui affaiblit l abeille et r duit sa dur e de vie L abeille atteinte d f quera dans la ruche ou sur le plateau d envol plut t qu l ext rieur de la ruche On observera alors une souillure de la ruche plus ou moins importante Ces souillures renferment des millions de spores et deviennent une source de contamination pour les abeilles affair es au nettoyage Ces spores peuvent garder leur pouvoir infectieux pendant plus d un an Sympt mes de la nos mose Traces de d jections sans forme devant ou l int rieur de la ruche ne pas confondre avec les taches brun fonc allong es qui sont produites par les abeilles d hiver atteintes de dyssentrie Abeilles dispos es en soleil avec contact trophalactique langue Typique de N apis Typique peut cependant faire d faut Abeilles l abdomen gonfl suspect Abeilles mortes devant la ruche suspect Excitation normale au trou de vol encombrement houspillage suspect Abeilles incapables de voler accroch es aux brins d herbe suspect Abeilles tremblantes parfois avec les ailes en position cart e suspect Colonie faible plus ou moins d peupl e suspect On distingue deux esp ces de Nosema apis et ceranae
22. celle ci est bien compatible avec une production en zone montagne Elle est typique pour les miels produits en zone de haute montagne qui ont une flore vraiment caract ristique Elle l est beaucoup moins pour les miels produits en moyenne montagne o il n y a pas toujours de diff rence avec des miels plaine L analyse se borne alors valuer la compatibilit avec une appellation montagne absence de plante typiquement de plaine ou de plantes de grandes cultures 8 L obligation de tra abilit Il est obligatoire de mettre en place une tra abilit c est dire La possibilit de retrouver pour un produit donn la trace de toutes les tapes de sa fabrication et la provenance de tous ses composants Cette proc dure fait partie du Paquet Hygi ne applicable aux diff rents secteurs agroalimentaires Cela concerne l laboration des produits alimentaires destin s la vente mais aussi les aliments et substances v t rinaires utilis es sur le cheptel animal du producteur Il y a obligation de r sultat et libert des moyens utilis s pour y arriver L identification des produits depuis leur origine et leur suivi jusqu aux destinataires se traduit par L identification des producteurs de produits agro alimentaires par un num ro SIRET APICULTEUR La d claration annuelle des ruchers RUCHES la tenue du registre d levage cf p 46 RUCHES La tenue d un cahier de miellerie Voir ci dessous EXTRACTION
23. consommation Il doit comporter les mentions obligatoires suivantes D nomination de vente et origine florale Miel d acacia de sapin de ch taigner etc Quantit ou masse nette le poids annonc sur les tiquettes doit tre contr l l aide d une balance disposant d une vignette verte Nom et adresse du fabricant de l apiculteur ou de la raison sociale Un num ro de lot reprit dans le cahier de miellerie destin permettre la tra abilit Une indication de Date Limite d Utilisation Optimale DLUO qui garantie la stabilit des R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La r glementation caract ristiques organoleptiques du produit et la stabilit microbiologique gt A indiquer sous la forme A consommer de pr f rence avant fin mois ann e ou jour mois ann e en comptant 2 ans partir de la date de mise en pots gt Astuce si la DLUO est indiqu e sous la forme d une date jour mois ann e celle ci peut servir de num ro de lot _ L origine ou provenance du miel Exemple Miel r colt et produit en France Attention l indication miel d Alsace est prot g e voir encadr La liste des ingr dients uniquement pour les pr parations base de miel Enfin n oubliez par l affichage du prix sur le produit ou proximit Les diverses d nominations de vente Attention L tiquetage d une denr e alimen
24. d chets au fond de la ruche cadavres momies blanches ou noires o Essentiel les r serves de nourriture sont elles en ad quation avec la force de la colonie gt Examen attentif des abeilles o Comportement aspect g n ral varroas sur leurs dos o Les abeilles naissantes ont elles les ailes d form es des varroas o V rifier la pr sence de la reine qualit de la ponte aspect morphologiques ou simplement la pr sence d ufs plus facile trouver que la reine gt Examen attentif du couvain o Le couvain ouvert pr sence t il des anomalies larves affaiss es ou de couleur douteuse larves droites dans des cellules d sopercul es o Le couvain opercul est il compact ou en mosaique Y a t il des anomalies observation d opercules de couleur diff rente ou affaiss s observation de cellules plus ou moins d sopercul es par des nettoyeuses ayant d tect quelque chose de suspect comportement hygi nique observation de cellules qui restent ferm es alors que leurs voisines donnent naissances de nouvelles abeilles larve morte Ne pas h siter v rifier S il n y a que du couvain m le la ruche est probablement orpheline bourdonneuse R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La visite sanitaire d un rucher mode d emploi suite Un couvain sain est compact et homog ne Les cellules contigu s contiennent du couvain du m me g
25. d Alsace Quels est le co t de ces visites Votre GDSA prend en charge les visites quinquennales obligatoires et les visites effectu es en cas de suspicion d une maladie anciennement MRC loque am ricaine nos mose Lorsqu une telle maladie est av r e dans un rucher les visites des ruchers alentours sont prises en charges par les services v t rinaires Dans les autres cas demande de certificat sanitaire pour transhumance ou vente d essaims ou de reines le co t de ces visites est pris en charge par l apiculteur Le bar me 2012 tait de 7 66 pour 10 ruches contr l es frais de d placement amp TI RES CHAMBRE D AGRICULTURE BAS RHIN R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 L apiculture moderne L apiculture est une pratique humaine Bien qu elle soit avant tout pratiqu e par des passionn s et des amoureux de la nature elle s loigne in vitablement de la situation naturelle d une colonie d abeilles Les m me ruches et parfois les m mes cadres sont gard s pendant de longues ann es Les essaims cr es par l apiculteur d marrent sur des cadres tir s d une autre ruche et non pas de 0 comme les essaims sauvages Regrouper des colonies sur un rucher augmente le risque de famines et de pillages augmentation des risques de contaminations par des agents pathog nes Certains secteurs tr s mellif res accueillent p
26. d une shcou er Jles abeilles hors de J R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Loque Am ricaine La technique du transvasement Mat riel du papier ou un drap qui sera d truit un grand sac poubelle pour y mettre le mat riel contamin et le papier avant destruction une nouvelle ruche avec des cadres propres sans couvain ni miel Phases 0 Le transvasement doit tre r alis une heure d activit des abeilles id alement en fin de journ e Ainsi elles rentreront plus ais ment dans leur nouvelle ruche D placer la ruche malade face son emplacement d origine de 1 m tre Disposer la nouvelle ruche vide d sinfect e avec ses cadres la place de la ruche malade Etendre un grand papier entre la ruche malade et la nouvelle ruche Rep rer la reine et la faire rentrer dans la nouvelle ruche Secouer les cadres un un et les diverses parties malades sur le papier c est dire hors des ruches Les abeilles rejoignent la nouvelle ruche Les cadres sont alors mis dans le sac poubelle et le papier galement lorsque le transvasement est termin La ruche atteinte est ferm e avant sa d sinfection Le sac poubelle est br l avec les pr cautions n cessaires Apr s le transvasement il ne faut pas ajouter de cadre de couvain dans la ruche transvas e m me venant d une ruche saine cela permettrait le red marrage imm diat de la maladie les abeilles n tant pa
27. de miels M me s il n y a donc pas d obligations l gales pour faire analyser son miel cela ne veut pas dire que les analyses ne soient pas conseill es Aucun texte l gal n oblige un apiculteur analyser son miel Par contre un apiculteur qui vend son miel est responsable de l appellation qu il met Seules les analyses apportent la certitude que l appellation est m rit e ce qui peut tre important lorsque l on propose des miels plus on reux analyses physico chimiques d montrant que le miel correspond aux caract ristiques de l origine florale revendiqu e telle que miel de sapin Par ailleurs en cas de contr le de la DGCCRF le fait d avoir fait analyser son miel peut faciliter les choses condition que le bulletin d analyse porte bien les num ros de lot ce qui est le cas si cela a t indiqu lors de la demande d analyse Les laboratoires couramment sollicit s pour ces services sont par exemple ceux du CETAM Lorraine http www cetam info sie ou du Cari http wwvw cari be article quelles analyses choisir Vous pouvez galement consulter l annuaire des laboratoires apicoles htto www itsap asso fr labos annuaire php les tarifs ne sont pas indiqu s Appellation miel de montagne Le cas de l appellation montagne est particulier S agissant d une autorisation administrative qui elle est r glement e par la loi montagne l administration peut demander une analyse pollinique pour confirmer que
28. der des ruches implique certains devoirs Commercialiser du miel implique le respect de la r glementation gt Tableau 5 Quels sont mes obligations l gales compte tenu de mon nombre de ruches de 10 ruches de 10 ruches aucune vente ni avec venteou 10 ruches 30 ruches 50 ruches 1200 ruche cession de cession de et et et et produits produits O enen VV E Tenue du Reg age 7 7 7 7 7 Tenue du Cahier de Mielerie EAKA O numen ps w e ps ps S Etiquette aux normes ae asurance accidentari p OOO T ms cotation soraa pej LS e cotiantde pin arts pa O O Es CS RAR RE RE AE T a a gt Pour toutes les d marches administratives apicoles l exception de la demande d un n SIRET l interlocuteur unique est maintenant le GDS de votre d partement GDS du Haut Rhin gds68 ads68 com 03 89 22 28 00 Chambre d Agriculture du Haut Rhin 11 rue Jean Mermoz 68127 Sainte Croix en plaine BP 80038 GDS du Bas Rhin gds6 reseaugds com 03 88 19 16 73 Maison de l agriculture d claration ruches 2 rue de Rome 67300 Schiltigheim gt D butant en apiculture Vous pouvez obtenir simplement un NAPI et un Numagrit en envoyant au GDS votre premi re d claration de rucher compl t e accompagn e d une photocopie recto verso de votre carte d identit voir point 3 p 45 R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 20
29. essais r alis s en plein champ montrent que les huiles essentielles pures ou en m langes ne sont pas efficaces pour liminer les signes cliniques de la loque am ricaine aux doses formulations ou modes d administration test s R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Loque Europ enne La loq ue eu ro p en ne v Maladie du couvain ouvert _ v Agent causal principal Ou loque acide loque b nigne Melissococus pluton La loque europ enne a longtemps t consid r e comme moins dangereuse que la loque am ricaine Cependant la forte hausse de cas de loque europ enne depuis les ann es 2000 tant en Suisse qu en Angleterre ou en Norv ge nous montre qu elle peut galement tre tr s virulente et destructive Cette maladie contagieuse du couvain est provoqu e par la bact rie Melissococus pluton Il est d montr qu elle est li e des carences en pollen ainsi qu la pression parasitaire du Varroa Les larves sont ensuite colonis es par d autres bact ries Bacillus alvei Streptococcus faecalis Son mode de transmission et semblable celui de la Loque Am ricaine Ces deux maladies sont relativement proches au niveau des sympt mes le couvain meurt et les larves deviennent informes jaunes puis grises puis brunes Les opercules s affaissent La loque europ enne se distingue ais ment de l am ricaine par les diff rences suivantes gt La larve
30. l insecticide clothianidine Enfin des liens tr s forts ont t d couverts entre diff rentes maladies des abeilles o entre le niveau d infestation Varroa en t et l infection par DWV virus des ailes d form es o entre le niveau d infestation Varroa l automne et l infestation par Nosema apis au printemps suivant I AaGRICULTURES amp TERRITOIRES CRAN DAS R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Introduction o entre les pouss es de couvain pl tr ascoph rose en saison et l infection par Nosema ceranae au printemps pr c dant ainsi qu l infestation Varroa pendant la saison Ces quelques exemples illustrent la complexit des interactions qui se d roulent au sein des colonies d abeilles En particulier le tr s grand nombre d individus pr sents et leur tr s grande mobilit rend difficile le lien de cause effet entre les param tres Ce qui tue une abeille ne tuera pas forc ment la colonie La colonie est un v ritable super organisme c est dire un organisme compos de nombreux individus o l abeille joue un r le comparable celui d une cellule dans un corps humain Ainsi bien que la plupart des pathog nes tuent les individus qu ils infectent leurs effets au niveau de la colonie sont variables certaines ouvri res peuvent par exemple porter une charge virale extr mement importante et en subir les sympt mes alors que la colonie reste
31. la colonie puis la refermer en bouchant herm tiquement toutes les ouvertures si vous voulez r cup rer son miel pour la consommation humaine faite le avant de souffrer la coloniel Le lendemain br lez la totalit des cadres et des abeilles puis d sinfectez la caisse et ses divers l ments avant r utilisation 2 Transvasement de la colonie Pour plus de d tails vous pouvez vous r f rer l excellent article de M Vidal Naquet d ou sont tir s ces conseils wWww apivet eu Lorsque la colonie est faiblement atteinte et encore suffisamment populeuse deux pr requis importants il est possible de tenter de la d barrasser des spores de Paenibacillus en la r duisant l tat d essaim nu et en la faisant je ner amp Pas nourries les abeilles n ont d autre activit que de se nettoyer les unes les autres La plupart des spores pr sentes sur leur cuticule seront ing r es et d truites par les sucs digestifs o vacu es lors d un vol de propret On estime qu en 48 heures les abeilles peuvent vacuer toutes les spores si elles n ont t nourries qu minima via le butinage Ainsi toutes les spores auront t limin es avant que le couvain ne r apparaisse dans la colonie amp Cette op ration est en g n ral impos e deux fois 7 jours d intervalle amp Vous pouvez galement changer la reine d s que le couvain Le a RER de renait nouvelle interruption du couvain remplacement
32. les infestations ce qui L change de cadre de couvain opercul correspond une certaine quantit de varroas par colonie II entre colonies ne s agit pas d un nombre pr cis car il d pend de nombreux facteurs tels que la population d abeille pr sente l tendue du couvain la p riode de l ann e de la pr sence de diff rents virus et bact ries pathog nes R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La Varroose La fin de l t est une p riode critique La quantit de couvain diminue naturellement vers les mois de juillet ao t Au m me moment la population varroas est son maximum pale niode critique D coivain Rss F q Si le nombre d abeilles baisse et que le nombre A de varroas augmente alors le nombre de ROME 4 RSS varroas par abeille explose litt ralement la pression du parasite devient norme Aux yeux ss de l apiculteur les sympt mes de la Varroose re 4 8 Cycles biologiques d une colonie d abeilles et de l infestation Va Le croisement des courbes indique la p riode critique nombre lev de parasites par larve du couvain peuvent alors appara tre soudainement Mais il est presque d j trop tard pour intervenir En l absence de traitement appropri la Varroose pourra entra ner la mort de la colonie au cours de l hiver 1 Parasit es les nouvelles abeilles ne seront pas de vraies abeille
33. lh molymphe et du miel inhibines d fensines jouant un r le bact riostatique etc Au niveau de la colonie Elimination naturelle des individus malades incapables de retourner la ruche ou rejet s par les gardiennes filtration des entr es par les gardiennes et limination des cadavres par une cat gorie d abeilles fossoyeuses comportement hygi nique de nettoyage du couvain malade usages de la propolis renouvellement des g n rations successives d abeilles cycle naturel des colonies essaimage etc x Voir page 10 Il est prouv que la colonie r pond l infection fongique par le couvain calcifi gt en augmentant le nombre d individus r coltant de la propolis On estime que les individus d une colonie sont renouvel s 8 fois entre mars et octobre FF L essaimage naturel fait parti du cycle de la ruche On peut le consid rer comme une strat gie permettant de laisser une partie des agents pathog nes dans l ancien nid couvain les maladies du couvain le nouveau nid couvain tant b tit de frais Certains nuisibles comme la fausse teigne participaient alors au recyclage des vieux nids devenus invivables Le cycle de d veloppement du Varroa est en outre interrompu par l essaimage interruption du cycle du couvain I AGRICULTURES amp TERRITOIRES PHARE DAS R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Introduct
34. meurt avant operculation ou tout juste apr s C est une maladie du couvain ouvert gt Les cailles loqueuses se d tachent tr s facilement gt Le Test de l allumette est n gatif il n y a pas de fil gluant brun tre Attention un certain stade de d composition les larves atteintes de loque europ enne peuvent tre gluante mais elles ne forment pas de fil de plus d icm de long lors d un test de l allumette Larves mortes de couleur brun jaune l extr mit de l intestin moyen on peut apercevoir un grumeau jaune sale au travers de la peau du dos cailles loqueuses r sidus de larves brun fonc noire facilement d tachables des alv oles suspect Test de l allumette la masse est visqueuse mais non filante suspect Colonie faible plus ou moins d peupl e suspect Des larves en d but d attaque Elles deviennent ternes avec parfois une petite zone jaune qui s tend e Des larves compl tements effondr es Les cellules contiennent une bouillie bact rienne dans laquelle des germes secondaires se sont d velopp s couvain en mosaique montre une atteinte massive du couvain ouvert les larves sont d form es positions anormales leur couleur est alt r e NEUGCLIUI A DANS LUTIS ETIII ET LECIITIQUE GRICUIE yecernbre 2012 Loque Europ enne Facteurs favorisant l apparition de la maladie La loque europ enne touche surtout les
35. miel de sapin Leur utilisation en pr sence de hausses est cependant susceptible de modifier le go t du miel Un m dicament base d acide formique en gel est en cours d laboration Une affaire suivre Conseils de s curit Toute utilisation de l acide formique engage uniquement son utilisateur notamment concernant les effets induits sur la colonie aussi bien que sur l utilisateur En cas d utilisation de ce produit porter des gants tanches r sistant la corrosion acides des lunettes de protection indispensable en cas de projection accidentelle vers le visage un masque cartouches de type B contre les acides organiques un tablier de protection pas de peau d couverte pr voir un bidon d eau suffisant pour vous rincer abondamment en cas de projections R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La Varroose L acide oxalique C2H201 Un traitement r aliser hors couvain Tr s efficace contre les varroas lorsqu il n y a pas de couvain dans la colonie ce produit est dangereux pour les abeilles il acidifie leur h molymphe et alt re leur cuticule et probablement d autres effets non r pertori s ce jour Il est conseill de ne l utiliser qu une fois par ruche et par hiver L acide oxalique est pr sent dans certains v g taux comestibles oseille betterave et certains miels en particulier le miel de ch taignier qui en contient
36. naturellement une quantit qui renseigne indirectement sur l infestation wee de vos ruches a j ka Attention le nombre de varroas qui tombent chaque jour varie en fonction du k E a g niveau d infestation et de la quantit de couvain naissant Plus il y a de i L couvain plus il y a de varroa Mais s il ny a plus de couvain naissant pendant n S m a aoas quelques jours par exemple lors d un rem rage il n y aura que peu de chutes de femelle adulte 1 6 mm x 1 1 mm varroas Donc cette m thode n est valable que pour des colonies en vitesse de croisi re c est dire 1 dot es de couvain sous toutes ses phases car si la ruche est en cours de rem rage cela va modifier les chutes de varroas et 2 hors phase d effondrement c est dire ne souffrant pas encore de Varroose Si ces conditions sont remplies cette m thode est un outil important pour estimer le niveau d infestation de la colonie avec une pr cision suffisante pour nous permettre de r agir avant l apparition de sympt mes Comment faire Graisser un lange recouvrir de margarine graisse traire ou autre tous supports de pr f rence clair pouvant facilement tre gliss sous vos ruches Cela permet de coller les varroas certains tant encore en vie Placer ce lange graiss sous un plancher int gralement grillag il ne faut pas que les abeilles puissent y acc der sinon elles le nettoieraient
37. on Varroa destructor Acari Varroidae and Apis mellifera Hymenoptera Apidae Journal of Apicultural Research Vol 49 3 pp 257 264 28 Graciela et al 2003 valuation de quelques huiles essentielles et de leurs m langes pour le traitement de la loque am ricaine Apidologie 34 417 427 R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 R f rences 29 Dussaubat C et al 2010 Nosema spp Infection Alters Pheromones Production in Honey Bees J Chem Ecol 30 Genersch E Institut Hohen Neuendori Communiqu lors du colloque du R seau de Biodiversit pour les Abeilles de 2011 RBA 31 Ballis A 2010 Nosema ceranae Resume des nouvelles publications _scien paf sur la page apicole de la Chambre d Agriculture d Alsace http www alsace chambagri fr services elevage apiculture html 32 Webster T 2010 nosema ceranae he inside story American Bee Journal p 367 369 ou sur http www extension org pages 27064 nosema ceranae the inside story 33 Tentcheva D et al 2004 Prevalence and seasonal variations of six bee viruses in apis mellifera and Varroa destructor mite populations in France Appl Environ Microbiol 34 Genersch E Aubert M 2010 Emerging and re emerging virus of the honey been Vet Res 35 Martin S J et al 2012 Global Honey Bee Viral Landscape Altered by a Parasitic Mite Science Vol 336 8 JUNE 2012 36 Nordstrom S 2000
38. pas tre correctement d parasit es notament si les abeilles r agissent la mise en place du traitement en se grappant l ext rieur de la ruche ou en propolisant les m dicaments cela compromet l efficacit du traitement gt Pratiquer un traitement compl mentaire avant la saison suivante type acide oxalique REGLES SUPPLEMENTAIRES pour l utilisation de m dicament base de thymol Avant traitement retirer les hausses et fermer les fonds grillag s par des langes M nager un espace de diffusion entre le dessus des cadres et le couvre cadre afin d am liorer la circulation des vapeurs de thymol exemple nourrisseur ou couvre cadre retourn Il est conseill de sur lever l g rement les m dicaments sur une petite baguette en bois La plage de temp rature ext rieure id ale est comprise entre 15 et 25 C NE PAS NOURRIR pendant la p riode de traitement cela perturbe l efficacit des traitements NE PAS utiliser pendant une forte miell e Pr f rer les heures de faible activit des ruches pour introduire les m dicaments en d but de matin e ou bien en fin de journ e Utiliser les supports imm diatement apr s l ouverture du sachet Enlever les de la ruche apr s chaque p riode d application Utilisation d Apilife Var ApilifeVar associe au thymol trois autres huiles essentielles voir tab 3 Ces plaquettes vertes sont mise en place une par une pendant une semaine chacune Pour t
39. phor tiques typique Pr sence d abeilles et de bourdons aux ailes d form es et ou l abdomen raccourci typique Abeille naissante morte t te sortie de l alv ole langue tir e suspect Larves ou nymphes cannibalis es t te manquante Larves mortes marron clair brun absence du caract re filant de la loque am ricaine Couvain irr gulier en mosa que Opercules affaiss s ou aplatis de couleur fonc e Opercules trou s ou d chir s Quelques cellules opercul es n closent pas surtout aux bords de l ancien nid couvain Couvain opercul affaiss s ou aplatit Abeilles incapables de voler Abeilles rejet es par les gardiennes houspillage au trou de col Nymphes ou larves d abeilles sorties devant le trou de vol Colonie faible plus ou moins d peupl e L infestation passe longtemps inaper cue Lorsque l infestation est faible il n y pas de sympt mes observables Pourtant les abeilles souffrent d j r duction de leur poids de leur dur e de vie estim e en laboratoire environ 33 66 de moins de leur aptitude au vol et de leur syst me immunitaire atrophie des glandes secr tant la gel e royale Les abeilles parasit es ne sont pas capables d assurer leurs r les correctement nourrices ce qui a des cons quences sur les suspect suspect suspect suspect suspect suspect suspect suspect suspect suspect suspect g n rations suivantes larves an mi es Obser
40. pour tre plus proche du couvain M thode du lavage l eau savonneuse Recueillir 200 300 abeilles dans un pot en verre apr s avoir v rifier l absence de la reine secouer 2 ou 3 cadres de couvain ouvert au dessus d un plastique puis verser les abeilles dans le pot Ajouter de l eau savonneuse liquide vaisselle ou de l alcool puis agiter vigoureusement pendant 30 secondes Ensuite verser le contenu du pot sur un double tamis 1 tamis laissant passer les varroas mais pas les abeilles 2 tamis ne laissant pas passer les varroas et rincer abondamment les abeilles l eau claire on d logera ainsi presque 100 des varroas Compter les varroas pr sents dans le second tamis M thode du roulement dans le sucre glace Cette m thode permet de ne pas tuer les abeilles Recueillir 300 abeilles les placer dans un pot en verre de pr f rence conique dont le couvercle est remplac par un grillage retenant les abeilles Attention Ce grillage doit tre de section ronde pour ne pas ab mer les abeilles Ajouter au travers du D grillage environ une cuill re soupe de sucre glace et rouler le pot pour bien recouvrir toutes les abeilles Laisser reposer une minute puis retourner le pot EN en le secouant au dessus d un papier blanc ou l int rieur d un toit retourn e attention au vent qui peut disperser vos varroas Les varroas et le sucre passeront au travers du grillage Un second ajout de sucre peut tre pratiqu
41. r glement n est pas connu Le d cret dit que dans l attente d un reclassement elles sont toutes en 1ere cat gorie d clarer aux autorit s sanitaires Suite cette d claration de suspicion Un agent sp cialiste apicole ASA viendra tablir un diagnostic pr l vement et analyse de couvain symptomatique en cas de suspicion qui confirmera ou non la pr sence de l agent infectieux En cas de confirmation les services v t rinaires prendront un arr t pr fectoral qui prescrira les mesures de police sanitaire appliquer savoir principalement transvasement voir destruction des ruches loqueuses en fonction du degr d infection organisation des contr les de toutes les colonies situ es dans un rayon de 3 km autour du foyer initial interdiction de d placement de colonies dans les zones risque tant que les visites ne sont pas termin es pa AaGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE DAS R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Les Groupement de D fense Sanitaire Apicole GDSA S informer se former b n ficier d une visite d un agent sanitaire ou encore de commandes group es de m dicaments AMM c est ce que vous propose le GDSA de votre d partement Ces associations g rent avec l aide d un v t rinaire conseil attitr le Plan Sanitaire d Elevage PSE destin pr venir la diffusion des maladies apiaires sur le terrain Ce plan comprend les
42. richard haberer orange fr Groupement de D fense Sanitaire Apicole GDSA du Haut Rhin Groupement de D fense Sanitaire Apicole ODG Organisme de D fense et de Gestion de l IGP miel d Alsace STRUCTURES AGRICOLES HAUT RHIN BAS RHIN Conseiller technique apicole Alexis BALLIS 03 88 95 64 04 a ballis haut rhin chambagri fr CHAMBRE REGIONALE D AGRICUTURE D ALSACE 4 rue Mohler 67210 Obernai Aide l installation Anne Laure DUJARDIN ROLLI ODASEA Gis le BERBACH Chambre d agriculture d Alsace 0389209773 03 88 19 17 57 Formation professionnelle CFPPA de Rouffach CFPPA d Obernai BPREA Apiculture 0 3 89 78 73 07 03 88 49 99 99 gds68 qds68 com 03 89 22 28 00 gds67 reseaugds com 03 88 19 16 73 GDS Groupement de D fense Sanitaire pour les Chambre d Agriculture du Haut Rhin 11 Maison de l agriculture d marches administratives rue Jean Mermoz 68127 Ste Croix en d claration ruches plaine BP 80038 2 rue de Rome 67300 Schiltigheim Furstenberger G 03 89 49 25 02 gaston furstenberger orange fr Frieh A 03 89 73 7458 a frieh orange fr Si ge Social Espace Europ en de l Entreprise 2 rue de Rome A BP 30 022 Schiltigheim 67013 STRASBOURG Cedex T l 03 88 19 17 17 Fax 03 88 83 30 54 CONSEIL G N RAL aGRICULTURES Conseil G n ral Bas RHIN amp TERRITOIRES son ESA CHAMBRE ia Alsace Haut Rhin LSACE
43. ruche l autre en fonction des m dicaments utilis s Ces carts t moignent d une certaine variabilit de l efficacit de certains traitements Certaines colonies ne sont pas suffisamment d parasit es tandis que d autre le sont e Avec ApilifeVar les carts sont relativement faible Ecart Type 413 cependant 4 colonies sur 13 ont t trait es avec moins de 80 d efficacit e Avec Thymovar les carts sont beaucoup plus importants entre les ruches Ecart Type 20 Dans cet essai 9 colonies sur 13 ont t trait es avec moins de 80 d efficacit e Pour Apivar les variations d efficacit d une ruche l autre sont minimes Ecart Type 2 5 29 colonies sur 32 ont t trait es avec une efficacit z 95 Seules 3 colonies ont t trait es avec une efficacit allant de 90 92 Lorsque l on utilise un m dicament base de thymol un traitement compl mentaire devra syst matiquement tre appliqu avant la saison suivante afin de r duire la population varroa moins de 50 individus ApilifeVar Thymovar Graphique 1 Cin tique des chutes de Varroas au cours du traitement principal contre Varroa chaque courbe de couleur correspond une ruche diff rente R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La Varroose A propos des autres m thodes de traitement Varroa Certains produits de traitements autoris s par le pass
44. saine On comprend d s lors la complexit des tudes scientifiques portant sur l abeille Lorsque les abeilles sont confront es plusieurs stress l un d eux peut affaiblir la colonie tandis qu un autre pourra la tuer Le d clin des abeilles sauvages famille des apo des et des pollinisateurs appartenant d autres familles syrphes av r mais tr s mal connu sugg re que l volution des conditions environnementales joue un r le important Les capacit s immunitaires des abeilles Les abeilles sont bien quip es pour lutter contre les maladies elles arrivent maintenir l quilibre sanitaire au sein de ruches dot es d un environnement bact rien et viral complexe En effet une ruche comporte des dizaines de milliers d individus abeilles larves dans des conditions d humidit et de temp rature favorables la multiplication et la propagation des maladies Pour y arriver les abeilles disposent de m canismes de d fense au niveau de l individu d fenses anatomiques et physiologiques et au niveau de la colonie immunit sociale issue de l organisation de la colonie Au niveau de l abeille Barri res corporelles cuticule trach es bact ries lactiques de la flore bact rienne enzymes salivaires tel la glucose oxydase qui produit l eau oxyg n e un puissant antiseptique r actions cellulaires phagocytose encapsulation prot ines antibact riennes de
45. se poursuivre toute l ann e Si vous d tectez une maladie La colonie doit tre prise en charge au plus vite voir les diff rents chapitres sur les maladies et le mat riel doit tre intercept pour tre d sinfect avant d tre remis en circulation L apiculteur a plus d int r ts prendre des mesures imm diates principalement la destruction des cadres atteints ou bien le transvasement de la colonie sur de nouvelles cires cf p27 plut t que de laisser la colonie se d brouiller seule ce qui risque d aboutir la contagion de tout le secteur du rucher suite l affaiblissement de la colonie et son pillage par les ruches voisines On vitera aussi de r unir des colonies malades des colonies saines cela para t vident mais pnma y x T R Ai Ne RATER S PAU LEE X 44 M g D 2 VA 4 Chacun se doit de pratiquer au minimum deux visites approfondies de chacune de ses ruches au printemps puis l automne La sant des abeilles est l affaire de toute la communaut des apiculteurs photo Le rucher des Vosgs du Nord gt R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Les maladies des abeilles LES REGLES DE PROPHYLAXIE Mesures d hygi ne g n rale propret du mat riel du rucher de la tenue de l apiculteur ruches bien a r es en hiver l abri de l humidit et des vents dominants tre expos au sol
46. un usage bien d fini et pour http e phy agriculture gqouv fr lequel il est estim que les abeilles ne courent pas de risque Les conditions d utilisation des insecticides et acaricides usage agricole sont encadr es par la l gislation fran aise en vue de prot ger les abeilles et autres insectes pollinisateurs e Depuis 2012 des messages abeilles sont diffus s au travers des Bulletin de sant du v g tal BSV qui alertent les agriculteurs lorsque des ravageurs menacent telle ou telle type de culture gt Voir la Note Nationale BSV en annexe e Ces r gles de bonnes pratiques font galement partie des formations Certiphyto qui permettent d obtenir le certificat n cessaire l achat de produits phytosanitaires compter de janvier 2015 e Enfin le plan Ecophyto 2018 mis en place la suite du Grenelle de l environnement s inscrit dans une strat gie plus globale au niveau europ en Il vise r pondre l objectif de r duire si possible l utilisation des produits phytosanitaires de 50 d ici 2018 Il s agit la fois de r duire l usage de ces produits et de limiter l impact de ceux qui resteront indispensables pour prot ger les cultures des parasites des mauvaises herbes et des maladies e Plus d informations sur les projets de recherche sur l abeille en France htip wwwd inra fr sante plantes environnement En savoir plus Dossier Abeilles L arr t du 28 novembre 2003 Les trai
47. valence Gravit Solutions e DWV SBP Largement r pandu l Se ee e Pas de traitement homologu propre aux virus l tude Virus CBPV ABPV ruches porteurs Mod r important ee l i sains e Limiter l infestation par varroa qui favorise certains virus Loque Bacteria tes e Prophylaxie Cf P 10 amp souches d abeilles hygi niques aa e D claration obligatoire Lutte collective gr ce aux Li am ricaine Pr sence des spores virulente et a Bact ries i agents sanitaires du GDSA e Loque assez courante contagieuse T rou desruciiond r ne iere Probl me g rable ransvasement ou destruction du mat riel infect CUropeenne Antibiotiques interdits sauf ordonnance e Ascosph rose is ae trois Mod r s virulents Consid r es comme des maladies opportunistes i se Mo ER S surtout en sortie e Prophylaxie Cf p 10 champignons Nosema r pandues d hiver e Antibiotiques interdits ceranae courantes Rem rage Acarapis e L acariose n est pas trait e dans ce m mento woodi R partition actuelle A pas de cas r pertori s en France Acariens inconnue MR aimportant e Traitement s annuel s indispensable s l aide de parasitaires Tr svirulent m dicaments homologu s AMM Varroa Largement r pandu e Pi ge varroas Cf Fiche Technique 1 destructor e Suivi des chutes naturelles Cf Fiche Technique 2 mecenes e Fausse teigne Touche les colonies Gestion des colonies Dy Galle
48. visites quinquennales les visites sanitaires en cas de suspicion de Maladie R put e Contagieuse les commandes group es des m dicaments anti varroas et la remise des ordonnances correspondantes ses adh rents gt Pour b n ficier de commandes group es de m dicaments anti Varroa il est indispensable d adh rer au GDSA Vous b n ficierez alors galement de l aide sp cifique de la R gion Alsace pour faciliter l acc s ces m dicaments subvention d environ 20 gt Attention ces commandes se pr voient au printemps gt N oubliez pas d inscrire les traitements effectu s dans votre registre d levage fourni lors de l adh sion au GDSA ou dans le cahier qui vous sert de registre d levage et d y conserver galement l ordonnance correspondante pendant au moins 5 ans Plus de renseignements sur le site http www apiculture alsace com ou via les contacts utiles en p 61 m dicaments AMM ayant une Autorisation de Mise sur le March M ORU N pe SAS 2 LUTTE Es DE E Ao 1 RE RS D OR A ot T ARS La sant des abeilles est affaire de tous Les GDSA g rent des quipes d agents sanitaires apicoles A S A qui vous apportent directement au rucher leur expertise et leurs conseils pour une bonne gestion des maladies des abeilles Photo Le Rucher des Vosges du nord F SP a Le Aei pi ee x FR i uA E Quand faut il faire r aliser une visite sanitaire de ses ruche
49. voisin s non trait s qui peut entra ner une r infestation de vos colonies gt llest utile de chercher d tecter la ou les ruche s ayant encore trop de Estimer TRE Varroa permet varroas apr s le traitement principal Cf fiche technique 2 d anticiper les traitements d tails de d bris tomb s sur un lange graiss R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La Varroose Les m dicaments disposants d une AMM D F Dur e 50 a N cessit de a i Efficacit globale 5 2 9 traitement LMR dans Remarques concentration globale du KE 2 Q compl ment le miel traitement 20 D aire Agit par contact placer entre les cadres Amitraze Non au contact de la grappe avec 2 ou 3 cadres formamidine 10 12 ce Se 200 ug Kg d intervalle 500 mg lani re ROUE Te iao Gratter propolis et repositionner les lani res dans la grappe au bout de la 4 ou 5 semaine Placer sur la t te des cadres e m nager un espace de diffusion nourrisseur retourn Acti rapide mais dommages possibles sur Sans couvain N cessite 4 passages 4 objet x 1 tablette 7 jours d intervalle chacune Placer sur la t te des cadres et m nager un espace de diffusion nourrisseur retourn Seuil de d tection N cessite 2 passages 1 barquette olfactif pendant 2 semaines puis 2 barquette 1 1 1 6 pendant 4 semaines mg Kg Plac
50. 0 de leur co t est subventionn Attention ces commandes se pr voient au printemps N oubliez pas d inscrire les traitements effectu s dans votre registre d levage et d y conserver galement l ordonnance correspondante pendant au moins 5 ans Plus de renseignements sur le site www apiculture alsace com ou via les contacts p 60 R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La Varroose Comment traiter contre Varroa La lutte contre Varroa s articule essentiellement autour d un traitement wmm j principal r alis l aide d un m dicament AMM appliqu en fin de saison illi anabnbl c est dire apr s le retrait des hausses miel de la derni re r colte estivale Lutte m canique En compl ment plusieurs autres techniques peuvent tre utilis es pour faciliter la gestion de linfestation Varroa Ces techniques compl mentaires permettent notamment de r duire l usage de la solution chimique les m dicaments et de pr server leur efficacit ou encore de sauver certaines colonies pour lesquelles le traitement principal aura t insuffisant Po Ero p PRE j SUITE Fini 6 LCI Nous pouvons r sumer ainsi ces m thodes gt Choix d abeilles au comportement hygi nique 1 Avoir un terrain favorable gt Eviter les zones satur es en abeilles etc 2 Pratiquer la lutte m canique gt Pi geage des varroas voi
51. 12 La r glementation 1 Implantation des ruchers Il n est pas n cessaire d tre propri taire du terrain sur lequel on souhaite placer un rucher beaucoup d apiculteurs s arrangent avec un particulier ou avec un garde forestier de l ONF dans ce dernier cas un contrat de location est tablit Les articles 206 et 207 du code rural d finissent les obligations suivantes Mais l essentiel est que vos abeilles n importunent ni vos voisins ni les passants Merci de lire le code de bon voisinage p 60 Rappelons que vous tes l galement responsables des dommages occasionn s par vos animaux Respectez les distances Articles 206 et 207 du Code Rural gt Implantation plus de 10 m de la voie publique Uniquement pour le Haut Rhin Implantation plus de 5 m des propri t s voisines si celles ci son des bois landes friches etc gt Implantation plus de 100 m s il s agit d tablissements caract res collectifs h pital coles Arr t du 30 10 1984 gt Une d rogation ces limites et possible en cas de mise en place d un mur palissade ou haie haut e de 2m et d passant de 2m de chaque cot de la ruche du rucher article R 211 2 du Cod rural gt Attention le maire de chaque commune peut modifier ces dispositions se renseigner aupr s de la commune concern e 2 D claration d activit apicole SIRET ou NUMAGRIT Article L311 1 du Code Rural Si vous souhaitez distribue
52. 217 221 44 Panella F Mise en cage une solution dans abeilles amp cie 2 2011 n 141 45 Pour plus de d tails voir le site du Centre Suisse de Recherche Apicole http www agroscope admin ch imkerei 00316 00329 02084 index himl lang fr 46 Branco Kidd Pickard 2006 comparative evaluation of sampling methods for Varroa destructor Acari Varroidae population estimation Apidologie 37 452 461 Note BA r sum en fran ais en fin de publication 47 Gatien P and R W Currie 2003 Timing of acaricide treatments for control of low level populations of Varroa destructor Acari Varroidae and implications for colony performance of honey bees Can Entomol 135 749D763 Note BA r sum en fran ais sur http journals cambridge org action display Abstract fromPage online amp aid 8482265 48 ADAPI Suivi annuel 2008 10 de l efficacit d Apivar contre Varroa et effet du repositionnement des lani res au milieu de la grappe http www adapi itsap asso fr infos 22222222222222222 php 49 Ballis A Voir les compte rendus des Enqu tes pertes hivernales en Alsace http www alsace chambagri fr services elevage apiculture pertes de cheptel html Plus d informations sur VARROA o Wendling S Th se et revue bibliographique sur Varoa disponible surhttp theses vet alfort fr telecharger php id 1490 o La Sant de l Abeille n 248 p 155 o Ballis synth se des m th
53. 50 mg kg Toutefois l acide oxalique est class dans les substances v n neuses et ne peut donc tre utilis sans ordonnance dans les colonies d abeilles C est un caustique puissant pouvant tre dangereux pour l homme contact de la peau et des muqueuses naus es et vomissements en cas d inhalation l sions corrosives en cas d ingestion L absorption de 15 30 g d acide oxalique peut tre fatale Un v t rinaire peut prescrire ce traitement condition que l apiculteur ait d j utilis les m dicaments ayant une AMM mais n ayant pas donn de r sultats suffisamment satisfaisants Conseils de s curit e Gants r sistant aux produits chimiques e Lunettes de protection e Masque particule P2 le masque pr conis contre la grippe sans cartouche avec une valve L Acide Oxalique peut tre utilis de diff rentes fa ons pour traiter les varroas Nous consid rons que la m thode dite par d gouttement est pr f rable car elle est plus rapide plus facile appliquer et moins dangereuse pour l apiculteur Cette m thode consiste appliquer un sirop de sucre 50 de sucre saccharose 50 d eau contenant de l acide oxalique directement sur les abeilles Ce sirop sera apport aux abeilles de pr f rence une temp rature de 20 30 C L acide oxalique peut tre toxique pour les abeilles lorsqu elle est appliqu e des concentrations lev es Le Centre Suisse de Recherches Apicoles conse
54. 7 np __ Conseil G n ral nf CONSEN CENERAL Bas RHIN Region Haut Rhin AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE ALSACE M MENTO DE L APICULTEUR Un guide sanitaire et r glementaire A AGRICULTURES amp TERRITOIRES F R R z EE Da RE R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Ce document de pr conisations sanitaires se veut tre un outil d aide la d cision dans vos choix techniques pour la gestion des maladies apicoles en g n rale et de l infestation par Varroa en particulier Sa seconde partie pr cise les obligations r glementaires li es la possession de colonies d abeilles Cette brochure se veut aussi compl te que possible Elle s appuie sur les publications scientifiques les plus r centes pour vous apporter l ensemble des informations utiles ces publications sont indiqu es par un et sont r f renc es en page 58 et 59 Elle compl te les informations diffus es par notre technicien apicole dans le bulletin technique Flash Abeilles gt ou lors des r unions et formations techniques Rappelons que l ensemble de ces documents est disponible librement sur la page apicole de la Chambre d Agriculture d Alsace http www alsace chambagri fr services elevage apiculture html Vous pourrez par exemple y retrouver la formation 2012 maladies des abeilles qui pr sente de nombreuses illustrations des maladies des a
55. Directeur en charge des services v t rinaires du d partement de destination arr t minist riel du 23 12 09 dans les jours qui suivent le transport Cette formalit n est pas requise lors du retour des abeilles dans le d partement d origine gt Cette d claration doit contenir les mentions suivantes nom et domicile du propri taire ou du d tenteur des ruches d partement commune et lieu de provenance d partement commun et lieu de destination nombre de ruches reines ou essaims num ro d immatriculation NAPI En cas de vente de reines ou d essaims Il n y a pas d obligation de visite sanitaire Elles sont toutefois conseill es Si la vente de reines ou d essaims est pour vous une activit r guli re il est vivement conseill de faire venir la DSV ou un sp cialiste apicole chaque ann e pour attester de la bonne sant de votre cheptel cela permettra de prendre les devants sur d ventuelle r clamations ainsi que de faciliter l obtention de certificats sanitaires en cas de vente l tranger Allemagne g f CRE L L f T fe Fi en RA Mr Nucl is de f condation utilis s pour l levage de reines Les professionnels sp cialis s dans l levage et la s lection de reines sont f d r s autour de l association fran aise des leveurs de reines ANERCEA Note l ANERCEA fut cr e en 1978 l initiative de Charles GOETZ ex pr sident de la Conf d ration des apiculteurs
56. France La nos m le tex loi consid re uniquement l existen N a nos ose le texte de loi consid re uniquement l existence de V pr sente en France apis et pas de N ceranae L infestation par Aethina tumida le petit col opt re de la ruche actuellement absent en Europe L infestation par Tropilaelaps clareae actuellement absent en Europe Depuis peu les MRC n existent plus On parle d sormais de dangers sanitaire notion regroupant la fois les maladies animales et les substances dangereuses ordonnance n 2011 862 du 22 juillet article L 201 1 du CRPM Ceux ci sont class s en trois cat gories ere 1 Les dangers sanitaires de 1 cat gorie g r s par l Etat maladies transmissibles aux humains ou dangers ayant un impact conomique important n cessitant des mesures de pr vention de surveillance ou de lutte dans un but d int r t g n ral 2 Les dangers sanitaires de 2 cat gorie pour lesquels il peut tre n cessaire dans un but d int r t collectif de mettre en uvre des mesures de pr vention de surveillance ou de lutte IIS seront g r s en partie par l Etat et en partie par les Organismes Vocation Sanitaires OVS GDSA GDS 3 Les dangers sanitaires de 3 cat gorie tous ceux qui sont class s en 1re ou 2e cat gorie seront g r s par des initiatives priv es Actuellement le reclassement des maladies MRC dans l une des trois cat gories pr vues par le nouveau
57. SACCIIONMNE rercecssesnnenencsees mercerie 38 Les autres dangers et maladies 39 OS MIOC S Sn a ont eee ne Ds bn eo ni eee 40 La r glementation 42 Implantation des ruchers iii 43 D claration d activit SIRET Numagrit aannannnannanneannnennnnnunnnnnnnnnnnnnnsnensnnnnnenne 43 D claration annuelle de rucher Vs 45 Identification des ruchers nnenneneeneeneeennenennsnrsnnnrrrnrnnrrrrrerrrrrrnrnrrnrrsnrsnrrenrnnnne 45 Le registre d levage iii 46 L assurance AC een near eee ne ne nanas oste ttes eee 46 RIQU ANS sd des nana steel 46 L obigation de tra abilit 48 Les bonnes pratiques d hygi ne sn ssssnessssessosrreserrrsrrrrrrrsrrenrrrrrrerrrenrrnrnerrennne 49 A 50 D veloppement de l apiculture Alsacienne 50 Fiche technique 1 La lutte m canique contre Varroa 51 Fiche technique 2 Evaluer le niveau d infestation d une colonie 53 Las note natonale SN de ds an 55 LES OCR EE ane be de en a 58 Le Code d bon VOISINAQR 2 isnsssenreneenenener es snenc seb netee queen ons 60 LES CONAS C ON N E E E 61 A A amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE BAS RHIN R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Introduction BILAN DES CONNAISSANCES ACTUELLES Pertes de colonies et mortalit s hivernales Depuis quelques ann es une mortalit accrue des colonies d abeilles semble
58. ai des r sultats int ressants e La gu rison spontan e est fr quente lorsque les conditions de temp rature s am liorent T 30 C e liminer les cadres atteints e Changer de reine race lign e e En cas de forte infestation transvaser la ruche et d truire les cadres contamin s Changer la reine pour des abeilles nettoyeuses e La pr vention passe par la possession de colonies fortes dans un rucher bien expos au soleil Favoriser l a ration des ruches ventilation e Les spores forme de r sistance du champignon r sistent jusqu 15 ans au sein des larves momifi es dans le miel et la cire et 4 ans dans le milieu ext rieur Ils sont en revanche d truits lors de la fonte de la cire J v Maladie du couvain opercul L as pe rg lose v Agent causal Aspergillus flavus et D O oOo Aspergillus fumigatus Ou couvain p trifi stonebrood L aspergillose se manifeste de fa on identique l ascoph rose la diff rence que Les larves momifi es collent fortement aux parois des cellules et ne peuvent pas tre vacu es par les abeilles L agent causal Aspergillus flavus s attaque aussi aux abeilles adultes elles sont agit es et partiellement paralys es Le couvain p trifi est blanc jaun tre s il n y a pas de spores ou jaune verd tre s il y a formation de spores couvain p trifi est souvent regroup en petites plages sur les cadres Cette maladie des abeille
59. alv oles de taille r duite les pi ges hormonaux attractifs ou r pulsifs les extraits v g taux sucroside huile de neem extraits de nicotine fumigation de feuille de noyer ail feuille de rhubarbe etc les planchers int gralement grillag s et les planchers tubes effet sur l infestation priori insuffisant mais ce mat riel est utile pour indiquer l apiculteur la progression de l infestation sans avoir besoin d ouvrir les ruches la lutte biologique pr dateurs naturels du varroas le poudrage des abeilles sucre en poudre stimulation de l pouillage les ultrasons les nergies vitalisantes La propolis vaporis e sur les cadres semble peu efficace tandis qu en sirop elle semble nuire aux abeilles mais pas aux varroas La chaleur est efficace Varroa meure 44 C mais cette m thode n est pas adaptable au terrain isoler et traiter le couvain est complexe en terme d quipement et de temps de travail Dans le m me ordre d id e Varroa d teste aussi l humidit ce qui n est pas applicable au terrain Cela peu expliquer en revanche qu ils soient moins nuisibles dans les pays tropicaux exemple du Br sil R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Loque Am ricaine r a v Maladie du couvain opercul v Maladie grave et tr s contagieuse La oq u e ad m e ri Cal n e v Agent causal Paenibacillus larvae Ou loque gluante lo
60. ant la Larves momifi es blanches et noires planche d envol Il est pr f rable de retirer les cadres fortement atteint retrouv es au fond de la ruche et ou afin de soulager la colonie de milliards de spores devant le trou de vol Sympt mes du couvain calcifi Ascoph rose Larves momifi es blanches et ou noires au fond de la ruche ou devant le trou de vol typique typique typique suspect Momies blanches et ou noires dans le couvain opercul ou non opercul Bruit de grelot lorsqu on secoue un cadre de couvain atteint Couvain irr gulier en mosa que Couvain opercul l g rement tach ou affaiss suspect Larves ou nymphes sorties par les abeilles devant le trou de vol suspect Larves droites en position redress e dans un alv ole d sopercul es suspect Colonie faible plus ou moins d peupl e suspect volution des sympt mes 1 Les larves atteintes perdent leur coloration blanc nacr pour devenir molles et jaun tre On peut observer en tout d but de maladie des larves droites dans des alv oles d sopercul es Leur partie c phalique peut appara tre jaun tre et l g rement dess ch e Cf photo 18 de la fiche diagnostiquer les maladies des abeilles 2 momies blanches des filaments myc liens se d veloppent donnant un aspect de coton ou de feutrage autour des larves Puis elles se dess chent et se momifient couvain calcifi 3 momies noires les champig
61. ants pour cette colonie m re car le nombre total de varroas par abeille reste identique en fait les varroas sont simplement r partis sur plusieurs colonies En revanche cela est int ressant pour l essaim r alis lorsque celui ci doit lever lui m me sa nouvelle reine cela entra ne une rupture de ponte pendant environ 3 semaines le temps n cessaire au d veloppement et la f condation de la nouvelle reine Au bout de ces 3 semaines tout le couvain de l essaim artificiel est alors clos tandis que la nouvelle reine devrait tout juste commencer pondre reprise du cycle du couvain gt Il y a ainsi une p riode assez br ve sans couvain opercul ce qui permet de lutter plus facilement contre Varroa Bien conduit cela permet de d parasiter l essaim par exemple l acide oxalique mais attention aux r infestations qui sont toujours possibles gt Attention Cette technique doit tre appliqu e sur des colonies suffisamment fortes sinon l essaim sera tr s fragile au bout de ces trois semaines de rupture du cycle de couvain minimum 6 cadres de couvain en Dadant ou 12 en divisible et ce le jour de l orphelinage R aliser l essaim artificiel avec du couvain ouvert pour permettre l levage royal J 12 La jeune reine est n e ne rien faire J 21 Tout le couvain de l essaim est clos Toute la population Varroa est alors phor tique sur les adultes Les chutes de varroa
62. ao t gt Attention aux miell es tardives sapin qui incitent les apiculteurs retarder la mise en place des traitements Afin d estimer si vos colonies sont capables de subir ces prolongations referez vous la fiche technique 2 Evaluer le niveau d infestation d une colonie gt Le traitement principal doit permettre d liminer plus de 95 des varroas afin de permettre la colonie de se d velopper normalement jusqu la p riode de traitement de la saison suivante sans sympt mes de Varroose On estime que la population Varroa apr s traitement devrait tre de moins de 500 individus par colonie puis de moins de 50 individus apr s le traitement compl mentaire d hiver gt Pour arriver une efficacit de gt 95 le choix du m dicament utilis est essentiel ainsi que le respect des doses et des dur es d application Ctf Tab 3 Il est conseill de faire une bith rapie en r alisant un second traitement en hiver par exemple avec de l acide oxalique Mais cela n cessite que les abeilles tiennent jusque l donc que l infestation soit ma tris e en fin de saison Causes possibles de l chec d un traitement choix de traitement inappropri e et ou peu efficaces erreur dans le respecter du mode d application mise en place trop tardive du traitement ou mise en place la date habituelle alors que l infestation Varroa est plus forte que d habitude pr sence de rucher s
63. atteindre tous les continents Pertes hivemales en Alsace et en particulier ceux de l h misph re Nord En parall le a ISSUeS ae un d clin g n ral des insectes pollinisateurs est report enqu tes et deux estinations en hachur dans diff rents pays 60 r En 2006 le terme de syndrome d effondrement des 50 colonies C C D en anglais a fait son apparition d crivant ce ph nom ne inexpliqu et de grande ampleur qui conduit la fragilisation du cheptel apicole mondial les ruches sont retrouv es vides de leurs ouvri res sans cadavres dans ou devant la ruche 20 f f i pP Outre les d c s de colonies d abeilles pendant l hiver p f i F cours de saison augmentation du nombre de cas de 2008 2009 2010 2011 2012 ruches bourdonneuses ou encore baisse de fertilit chez les faux bourdons 40 30 nt Q Le 9 2 lt ET p Q Ka U w En Alsace les pertes hivernales et les v nements sanitaires sont suivies par la Chambre d Agriculture R gionale d Alsace Plus de d tails surla page apicole rubrique pertes de cheptel Des causes multifactorielles Les recherches sur ces ph nom nes de pertes et d affaiblissements n ont pas mis en vidence de facteur causal unique Un consensus scientifique invoque des causes multifactorielles c est dire l interaction de plusieurs facteurs qui conduisent l affaiblissement ou l eff
64. beilles La fiche plastifi e Diagnostiquer les maladies des abeilles En compl ment du m mento nous proposons une fiche r capitulative plastifi e destin e vous accompagner sur le terrain dans votre d marche de surveillance et de diagnostic des maladies des abeilles Les sympt mes des principales maladies apiaires y sont repris au travers de 3 tableaux synth tiques Ces deux documents sont compl mentaires Ce document se commande aupr s de la Conf d ration des apiculteurs d Alsace ou via votre pr sident de syndicat DOS A LL PR DR 04 pi s E g sw LE de Y ia Halles Tes Ue p An 1 Pertes de colonies et mortalit s hivernales ssessseennssenneerreerrrsrrrnrrrrerrrrerrrene 1 Les principales maladies des abeilles 4 D ODA Ru 9 La visite sanitaire d un rucher mode d emploi ssssssesssessssrssrrssrrrerssrresrrerrrerrren 11 Les maladies apiaires 13 EAV OOS nes ee ee D done tn eine 13 Les connaissances er 13 L s m th des de IDE nement 17 La loque am ricaine d clarer obligatoiremen 0 100nn00nn00nnn0nnnnnnnnnennnnnnnnni 25 Lalogue gurop Snine a a co en 29 La nos mose a d clarer obligatoirement ssnenenennennnennnnnenenennereesenenrresr rene 31 EALES RS a ie 33 LARGE OS nn a AEREN i 33 La PINOSO ona ar AEE S E E EEES 34 ESSA UE R N N A AAA AOO AEA 35 La maladie noire 37 Le COUVAIN
65. beilles adultes Elles sont ainsi favoris es dans les ruches tr s populeuses en particulier lors des transhumances transhumer les colonies populeuses avec une r hausse vide ou par l utilisation de trappes pollen pouvant cr er de petites l sions des poils et ou de la cuticule qui facilitent la transmission des virus F L n f Tis Biagi JF Fi Une colonie est un super organisme part enti re e Attention En apiculture plusieurs maladies pr sentent des sympt mes communs par exemple des abeilles tra nantes au trou de vol un couvain en mosa que cf p 12 Sans oublier qu une m me colonie peu cumuler plusieurs maladies diff rentes Lorsque nous nous basons uniquement sur des observations directes de sympt mes il faut s attacher aux d tails afin de distinguer entre les diff rentes maladies Les analyses en laboratoire sont la seule fa on d tablir un diagnostic pr cis et incontestable D AaGRICULTURES amp TERRITOIRES CRAN DAS R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Introduction Les Maladies R put es Contagieuses M R C Certaines maladies des abeilles sont si dangereuses qu elles font l objet d une r glementation particuli re ces maladies anciennements class es maladies r put es contagieuses n cessitent une prise en charge collective afin de limiter leurs effets Il s agit de La loque am ricaine v pr sente en
66. cc s vous est envoy par courrier Il vous permet d acc der TeleRuchers puis de cr er votre propre mot de passe Vous pourrez alors d clarer vos modifications de rucher et de cheptel ou encore d diter votre r c piss de d claration Si vous n avez pas re u ce code vous pouvez demander qu il vous soit envoy directement partir du site Aller sur http mesdemarches agriculture gouv fr article php3 id_article 296 Cliquer sur cr er ou activer mon compte Cocher la case je suis d j inscrit et pas Je ne me suis pas encore inscrit car vous tes inscrits La preuve vous avez re u votre code d acc s Saisir votre SIRET ou NUMAGRIM qui correspond aux 9 premiers caract res du NUMAGRIT puis le code d acc s Cr er votre mot de passe Il doit avoir au moins 8 caract res avec au minimum 1 lettre et 1 chiffre Une fois ce mot de passe activ aller sur Se connecter un service gt TeleRuchers Saisissez votre Siret ou Numagrit ainsi que votre mot de passe Cliquer sur valider et vous acc derez vos donn es Pour plus de d tails un mode d emploi est disponible sur le site 4 Identification des ruchers num ro d apiculteur NAPI Lors de votre premi re d claration de rucher il vous sera attribu un num ro d immatriculation permanent NAPI de 8 chiffres commen ant par le n de votre d partement exemple 67 001234 R daction A Ballis Conseiller technique ap
67. ces vapeurs entra nent galement des d g ts sur les abeilles et comportent des risques pour les humains Ne sous estimez pas la dangerosit de ce produit tr s corrosif risques de br lures graves et de corrosion des voies respiratoires Ces informations sont donn es titre indicatif car ces traitements ne sont pas reconnus officiellement en France e La manipulation d acides par des personnes non qualifi es pose des probl mes de s curit lors des manipulations de l acide pr paration puis application ainsi des probl mes quand la concentration r elle de la solution acide appliqu e aux ruches contr le du titrage e Aucune m thode fiable n existe actuellement Les param tres influen ant sur la diffusion de l acide formique sont trop nombreux pour d finir une m thode simple et fiable Or la ma trise de la vitesse de diffusion est un l ment essentiel pour assurer son efficacit et minimiser ses effets d l t res sur les abeilles et les reines e Une augmentation de l acidit du miel Les acides organiques sont hydrosolubles ils s accumulent dans l eau et donc dans le miel des ruches Il ny a cependant pas de LMR pour l acide oxalique l acide formique et le thymol car ils sont inscrits l annexe Il des LMR produits non ou peu toxiques qui n engendrent aucun r sidu pr sentant un risque pour le consommateur Le miel contient d ailleurs de fa on naturelle de l acide formique de 100 jusqu 200 mg kg pour le
68. cialis du GDSA pour toute demande que je ne pourrais satisfaire Informer mes voisins du r le essentiel jou par mes abeilles au niveau de l environnement apport pour leurs fruitiers et leur donner les conseils utiles pour qu ils puissent am liorer leur jardin en introduisant des plantes mellif res pollinif res et en limitant au maximum l utilisation de produits phytosanitaires ET SURTOUT D clarer mes ruches chaque ann e par Internet ou aupr s du GDS de mon d partement p 45 Veiller au bon tat de sant de mon rucher lire les r gles de prophylaxie p 10 En particulier ne pas laisser les vieux cadres sur le rucher ni les ruches d c d es pour des raisons inconnues D truire les cadres et d sinfecter les ruches p 26 afin de limiter les risques de sanitaires Prendre toutes les mesures n cessaires pour viter le pillage Me rapprocher d un Groupement de D fense Sanitaire Apicole GDSA afin de b n ficier de visites conseils en cas de suspicion de maladies et d une r duction sur les produits de traitement contre les varroas b 6 contacts p 61 Me rapprocher d une association d apiculteurs locaux qui me donnera tous les conseils utiles pour mon rucher cours d initiation acc s aux mielleries collectives entraide et conseils acc s aux abonnements la presse apicole ainsi qu aux assurances collectives Contactez votre F d ration des Syndicats des Apiculteurs de votre
69. colonies faibles soumises des temps humides et froids Un lien tr s fort t prouv entre le d clenchement de cette maladie et les carences en prot ines par exemple suite un long confinement dans la ruche ou un manque de biodiversit dans les apports polliniques ainsi qu avec l infestation par Varroa Propagation Par la d rive des abeilles les pillages des ruches atteintes l utilisation de rayons ou d outils contamin s le nourrissement au moyen de miel ou de pollen contamin etc Mesures de lutte et de pr vention La loque Europ enne n est pas une MRC contrairement la loque am ricaine Une gu rison spontan e est possible en cas de miell e et de bons apports polliniques mais mieux vaut r agir d s l apparition des premiers signes cliniques Transvasement et destruction des anciens cadres de la colonie atteinte D sinfection adapt es du mat riel de la m me mani re que pour la loque am ricaine Changement de reine en mesure compl mentaire Compl ter les ressources alimentaires de la ruche pates prot iques ou de pollen Remarque Melissococus pluton ne produit pas de spores Elle ne survit pas la fonte de la cire lors de la pr paration de cire gaufr e R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Nos mose v Maladie des adultes La n ose mMm ose Y _ Contagieuse Nosema apis tait class e MRC v Agent causal Nosema
70. d partement p 61 inner A DAallie fhancai il le a barlhninra Aanirnla N ramhra on A Dallis COonSsellier tTecnniIoque a PICOIE LE empre LES CONTACTS GROUPEMENT DE DEFENSE Apicole d Alsace SANITAIRE APICOLE DU HAUT RHIN gt Retrouvez les Flash Abeilles et divers documents techniques scientifiques et r glementaires sur la page apicole de la Chambre d agriculture d Alsace http www alsace chambagri fr services elevage apiculture htm gt Retrouvez l actualit des syndicats apicoles et des f d rations sur http www apiculture alsace com cariboost1 gt Retrouvez galement le GDSA de votre d partement sur ce m me site gt Retrouvez l association des apiculteurs professionnels d Alsace sur www cetaa alsace com STRUCTURES APICOLES EN ALSACE Association des Moniteurs Apicoles Schuller J L 03 88 82 23 17 Moniteur apicole orange fr formations envers les apiculteurs amateurs CETAA Alsace Centre d Etudes Techniques Apicoles d Alsace ehri 03 88 01 52 42 ruchersstruth wanadoo fr association des apiculteurs professionnels Conf d ration R gionale des Apiculteurs d Alsace ADALSACE Frieh A 03 89 73 74 58 a frieh orange fr F d ration des syndicats d apiculteurs du Bas Rhin Winterberger G 03 88 51 56 7 georges winterberger wanadoo fr F d ration des syndicats d apiculteurs du Haut Rhin Frieh A 03 89 73 74 58 a frieh orange fr GDSA du Bas Rhin Haberer Richard
71. de javel de 250 millilitres 36 chlor pour 5 litres d eau Le savon ne d truit pas les spores pr sentes sur les gants mais il aide d loger les mati res comme la cire qui elles peuvent contenir des spores L apiculteur qui choisit de porter des gants peut galement utiliser des gants jetables ou faciles nettoyer comme des gants vaisselle Lavage des mains Laver vos mains l eau et au savon ne tuera pas les spores de la loque am ricaine mais permettra d y d loger presque toutes celles qui s y trouvent Enfumoir Les mains touchent la partie sup rieure du soufflet S il est en bois le st riliser en chauffant l g rement l aide d un chalumeau Sinon frotter le soufflet avec de l eau savonneuse afin de d loger les spores Brosse abeilles La brosse abeilles peut transf rer des spores d une ruche l autre Dans la mesure du possible il faut retirer les abeilles du cadre en le secouant ou d placer doucement les abeilles l aide de longues herbes qui se trouvent dans le rucher Les herbes sont jetables et gratuites Habit et voile d apiculteur Le risque que ces articles transmettent des spores entre les colonies va de limit n gligeable Cependant il est d usage de nettoyer r guli rement les habits Cire Pour d contaminer la cire des spores de loque il faut pouvoir chauffer pendant 30 min au moins 100 C ce qui n cessite du mat riel sp cialis R daction A Ballis Conse
72. des abeilles adultes Donc si on voit facilement des varroas phor tiques lors d une visite cela signifie qu il y en a partout dans le couvain A partir de ce moment l ensemble des abeilles naissantes souffrira du parasitisme et il s en suivra une phase d effondrement plus ou moins rapide en quelques Abeilles parasit es et varroa phor tique semaines en fonction des conditions et de la p riode de l ann e varroa transport par une abeille adulte Il faut lutter contre Varroa d s le moment ou l on sent que la colonie r gresse avant m me l apparition des sympt mes de Varroose retirer les hausses avant tout traitement voir chapitres suivants Les professionnels estiment qu il faut environ 2 mois pour r cup rer l tat sanitaire d une ruche atteinte Ainsi mieux vaut chercher maintenir l infestation sous le seuil de dommage plut t que de chercher gu rir des ruches ayant la Varroose Les traitements de fin de saison doivent tre r alis s avec le plus grand soin Voir fiche technique Evaluer le niveau d infetation d une colonie Une valeur consensuelle du seuil de dommage La Varroose se propage par conomique pour l Europe se situe autour de 2 000 D rive des ouvri res lors des miell es 4 000 varroas par colonie D rive des faux bourdons f La recherche utilise la notion de seuil de dommage Pillage des colonies fortement infest es conomique pour caract riser
73. die opportuniste profitant de conditions d favorables aux colonies Elle peut cependant tre contagieuse dans sa forme pizootique Pour cette raison N api a t class e MRC maladie r put e contagieuse d claration obligatoire Le diagnostique se fait en laboratoire examen d au moins 30 abeilles mortes I n y a pas de m dicaments AMM en France pour soigner la nos mose La fumigation l acide ac tique n as que peu d effets sur Nosema C Un antibiotique existe mais n est pas autoris en France car 1 son effet est limit la forme virulente de la maladie qui se r enclenchera au bout d un mois les spores ne sont pas touch s 2 son usage est r serv aux humains afin de pr venir le risque d apparition des souches r sistantes Ajoutons que cet antibiotique est cher et instable par rapport la temp rature Plus g n ralement aucun traitement antibiotique n est autoris en apiculture sans ordonnance express An antir les colonies fortement atteintes br ler les cadres souill s par les d jections D sinfecter les ruches flamme du chalumeau Possibilit de transvaser les colonies moins fortement touch es voir Loque am ricaine gt R unir temps les colonies faibles Renouveler r guli rement les cadres Ne pas r utiliser de cadres ou d outils souill s D sinfecter minutieusement le mat riel Hiverner de fortes populations viter les nourrissements tardifs le miellat
74. difficult se d barrasser des spores de Paenibacillus larvae forme de r sistance de la bact rie Les larves d abeilles sont infect es par voie orale et les spores germent sous certaines conditions dans l intestin de la larve de moins de deux jours La mort des larves survient le plus souvent seulement apr s l operculation au stade de larve dress e ou de nymphe Les larves se transforment en une masse jaune brun devenant de consistance caoutchouteuse Cette masse est fortement filante photo ci contre Les opercules du cadre atteint s affaissent et se trouent Une odeur se d gage alors du couvain malade Le contenu des cellules hautement infectieux se 1 dess che et adh re au fond de la cellule en une cro te difficile retirer E caille loqueuse extr mement r sistante et contagieuse constitu e de Test de l allumette positif le Spores fil gluant s tire sur plus d 1 cm Photo Univ Guelph Devenir de la colonie 1 Tant que la colonie dispose d une bonne vitalit elle peut liminer les larves atteintes mais cela propage petit petit la maladie et arrive plus ou moins maintenir son tat sanitaire en fonctions de nombreux param tres dont le caract re hygi nique gt 2 Une fois que la colonie sera affaiblie suite la maladie ou suite des facteurs secondaires comme une carence alimentaire l augmentation de l infestation Varroa une m t o d favorable
75. ditions m t o vous permettrons d ouvrir les ruches soit une T gt 7 C environ Remarque Certains apiculteurs les y laissent plus longtemps priori elles ne rel gueraient plus de mati re active m me si elles en contiennent encore un peu En revanche il n est pas conseill d utiliser ce m dicament juste avant la saison apicole risque de r sidus des m tabolites de l amitraze dans le miel Utilisation des lani res Apistan Comme pour l Apivar les lani res doivent tre mise en contact des abeilles raison d une lani re pour 5 cadres Elle doivent rester en place de 6 8 semaines L apparition de varroas r sistants au tau fluvalinate compromet l efficacit de ce m dicament Son usage est actuellement r serv la pratique de l alternance des produits de traitements dans ce cas Apistan est utilis au maximum 1 fois tous les 4 ans En outre la mati re active de l Apistan pr sente des risque de r sidus substance liposoluble stock e dans les cires R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La Varroose Utilisation des produits base de thymol Apiguard ApilifeVar Thymovar Leur mode d action est diff rent des m dicaments pr c dents l action anti varroa est due la diffusion d huile s essentielle s en phase gazeuse Malgr certains aspects n gatifs ces m dicaments au thymol repr sentent une pr cieuse alternative l uti
76. du ro Re bois et les alv oles observation de col opt res et de larves typiques Environ Tr ropilae aps Spp Une famille d acariens proche de Varroa Description Acariens allong s de couleur rouge brun courant rapidement sur les cadres Sympt mes Ces acariens asiatiques provoquent des dommages similaires aux varroas abeilles pr sentant des malformations des ailes et de l abdomen opercules perfor s couvain irr gulier en mosa que couvain mort D tection d acariens suspects atypiques autre que varroa lors de l observation du couvain d soperculer quelques cellules de couvain ou sur les abeilles Cependant n tant pas adapt nos conditions climatiques il semble peut probable qu ils puissent s tablir durablement sous nos climats Aethina tumida et Tropilaelaps sont deux parasitoses exotiques qui menacent l Europe elles sont encore absentes du territoire mais sont susceptibles d y appara tre un jour attention aux importations de reines Sachons les reconna tre afin de donner l alerte et permettre la mise en place des mesures d urgence TOUTE DETECTION DOIT FAIRE L OBJET D UNE DECLARATION au GDSA aux services v t rinaires et ou au technicien apicole voir contacts p 5 et p 60 Intoxications Intoxications aigues ou chroniques Lorsque les abeilles rentrent en contact avec des mol cules chimiques il peut en r sulter une mortalit et ou des troubles de leur comportement
77. e elles seront opercul es la m me p riode et les jeunes abeilles en mergeront la m me p riode Il est normal d observer de 5 10 de cellules vides sur un cadre de couvain certaines tudes sugg rent que ces cellules vides permettent des abeilles chauffeuses de s y introduire pour r chauffer les larves situ es alentour MANN MEMPIERT Ni m ee UE TE LE EN fi Couvain sain gauche et couvain en mosaique droite d une maladie cela est beaucoup moins vident seules quelques cellules sont manquantes En fait il existe plusieurs niveaux interm diaires entre ces deux photos REMARQUE Un couvain lacunaire ou en mosaique pr sente une r partition h t rog ne des diff rents ges du couvain et un taux plus ou moins important de cellules vides Cela t moigne d une perturbation du cycle de ponte du soit la pr sence d une reine vieille ou mal f cond e ou consanguine soit une maladie atteignant les larves d abeilles Celles ci meurent et les abeilles nettoyeuses les liminent afin de permettre la reine de pondre nouveau Des cellules voisines ont alors du couvain d ge diff rent e g n i a a a a i i a a i Les fils qui soutiennent la feuille de cire peuvent provoquer un refus de ponte de la part de la reine observation de lignes de cellules inutilis es ne pas confondre avec le couvain en mosa q
78. e 2006 impose aux applicateurs professionnels agricoles personnel des collecti vit s particuliers de mettre en uvre des moyens appropri s pour viter tout entra nement des produits phytopharmaceu tiques en dehors des parcelles ou des zones trait es Il convient dans ce cadre d viter toute d rive des produits vers amp les ruches et ruchers e Mesures anti d rives lors du semis L arr t interminist riel du 13 janvier 2009 pr cise les conditions d enrobage et d utilisation des semences trait es par des produits phytopharmaceutiques en vue de limiter l mission des poussi res lors du proc d de traitement en usine R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Note nationale Bulletin Sant des V g taux M langes de produits phytopharmaceutiques dangereux pour les abeilles L association de certaines mol cules vis e phytopharmaceutique peut faire courir un risque important aux pollinisateurs effets possibles de synergies Pour cette raison il convient d tre extr mement vigilant en ma ti re de m langes et de respecter l arr t minist riel du 7 avril 2010 Ce dernier pr voit dans son article 8 que durant la floraison ou au cours des p riodes de production d exsudats au sens de l article 1 de l arr t du 28 novembre 2003 susvis un d lai de 24 heures soit respect entre l application d un produit contenant une substance active appartenant la
79. e d veloppe alors dans la larve qui dess che progressivement observation de larves droites dans un alv ole d sopercul es ou de momies blanches puis meure en g n ral apr s l operculation de la cellule On observe alors parfois des opercules tach s ou affaiss s Lorsque deux myc liums de sexes oppos s se rencontrent ils fructifient sporulation et produisent des spores de couleur noire observation de momies noires Ce sont de v ritables bombes a rosols l chant jusqu un Couvain atteint d ascoph rose milliard de spores microscopiques par larve atteinte Les abeilles adultes en SONT Jarves momifi es crayeuses alors recouvertes et les diffusent dans la colonie alimentation des larves mais Sous les opercules intacts les aussi aux autres colonies d rive des butineuses ou encore lors d un pillage larves sont galement atteintes Les sympt mes de cette maladie sont faciles d tecter le couvain en mosa que est caract ris par de nombreuses larves d sopercul es crayeuses appellation de couvain calcifi ou pl tr Attention Seule une petite partie des larves atteinte est visible et sous les opercules apparemment sains il y a aussi des myc liums au travail Si vous secouez un cadre fortement atteint les momies feront un bruit de grelot elles ne sont pas adh rentes aux parois Une fois nettoy es par les abeilles elles se retrouvent au fond de la ruche ou dev
80. e des mesures propres pr venir l apparition enrayer le d veloppement et poursuivre l radication des maladies contagieuses C est d abord une attitude se former et se tenir inform au sujet des maladies apicoles afin de bien conna tre l ennemi combattre et ses modes de diss mination C est ensuite une habitude l apiculteur doit d velopper un tat d veil permanent e Toute intervention dans une ruche est une occasion de jeter un il sur la sant de la ruche sans pour autant trop ralentir son travail Par exemple la pr paration d essaims nucl is est un moment cl car on manipule cette occasion plusieurs rayons de couvain Profitez en pour vous assurer syst matiquement de la sant des ruches dans lesquelles on prend du couvain En proc dant de cette fa on le travail d inspection n est pas trop lourd parce qu il est int gr l ensemble des travaux du rucher e Chaque situation anormale doit inciter accentuer votre attention Si vous remarquez une anomalie visitez attentivement la colonie cf La visite sanitaire d un rucher mode d emploi p 11 e Redoubler d attention lorsque vous savez qu une colonie loqueuse a t trouv e dans votre secteur Attention ces visites ont leurs limites comme moyen de d pistage Ce n est pas parce qu il n y a pas de sympt mes dans des colonies en mai que ces m mes colonies ne deviendront pas malades par la suite Le suivi sanitaire doit
81. e technique 2 valuer le niveau d infestation d une colonie Dans un m me rucher le niveau d infestation des colonies d abeilles n est pas homog ne Il est donc utile de savoir estimer le niveau d infestation c d la population totale de varroas pr sents dans une ruche afin de d terminer l urgence de pratiquer une m thode de contr le ou un traitement anti Varroa et cela avant m me l apparition des sympt mes de la Varroose Lorsque vous voudrez exploiter des miell es tardives ces m thodes vous permettrons d valuer si vos ruches sont en mesure de supporter la pression Varroa qu elles subissent les miell es de sapin durent parfois jusqu en septembre ce qui retarde la mise en place des traitements anti varroa Seules les ruches les moins parasit es devraient aller sur ces miell es tardives 1 Le suivi des chutes naturelles g yro m Parmi les m thodes existantes nous conseillons la m thode du suivi des chutes p Sa amp ce a da I naturelles Les autres techniques sont plus laborieuses et moins pr cises voir le point 2 Echantillonnage des abeilles adultes Cette m thode permet d estimer le l niveau de l infestation Varroa de fa on simple sans avoir ouvrir la ruche Elle n cessite de bien savoir identifier l acarien car elle repose sur l observation du g F2 CE nombre de varroas qui tombent sur le fond de la ruche en absence de traitement il 3 en tombe
82. efficacit gt 95 D s la fin des r coltes ins rer 2 lani res par ruche entre les cadres l int rieur de la grappe d abeilles et proximit du couvain exemple entre les 3 et 4 cadres et entre les 7 et 8 cadres Relevez la patte de la languette ou transpercez la par une pointe clou dans la partie sup rieure de la lani re ce qui permet de l enfoncer entre les cadres et facilite son retrait par la suite Pour tre efficace il est indispensable que les abeilles touchent directement les lani res lors de leur d placement Repositionnement des lani res Au bout de 4 ou 5 semaine il peut tre utile de d placer chaque lani re en les mettant nouveaux en contact avec les abeilles depuis leur mise en place la grappe d abeille pu se a d placer Il est alors conseill de gratter rapidement chaque Quel que soit le m dicament choisit il faut lani re au l ve cadre afin de retirer une ventuelle couche de gants de protection lors de la pose et le retrait propolis Cela optimise l efficacit du m dicament des supports de traitement Apr s toute application laver les mains et les instruments Dur e ayant pu tre souill enfumoir l ve cadre Bien que AMM pr voie une application de 6 semaines la dur e du traitement actuellement conseill e est de 10 12 semaines Apr s ce d lai retirez les lani res en prenant soin de ne pas blesser d abeilles lors d une visite o les con
83. eil est alors favorable En t si le toit est mal isol les abeilles souffrent de la chaleur et doivent ventiler et rechercher de l eau pour rafra chir la ruche Dans les r gions s ches des abreuvoirs d eau propre sont mis disposition pr s des ruchers Autre point important le choix du site biodiversit pr sente et vitement des zones forte concentration en ruchers Contr le r gulier du nid couvain Pratiquez au minimum 2 visites approfondies chaque ann e au printemps lors du nettoyage du plancher et en fin d t mise en hivernage Voir page pr c dente Maintenir les bonnes conditions des colonies trop faibles souffrant de carences alimentaires ou voluant dans des environnements d favorables sont plus vuln rables aux maladies L apiculteur se doit de r agir d placement nourrissement renforcement En particulier l infestation par Varroa doit tre correctement suivie et trait e Soins aux jeunes colonies La pr paration d essaims nucl is est un moment cl car on manipule cette occasion plusieurs rayons de couvain Profitez de ce travail pour s assurer syst matiquement de la sant de ruches dans lesquelles on prend du couvain De plus les jeunes colonies sont fragiles assurez vous de les constituer suffisamment fortes et ne leur donnez pas de cadres porteurs de maladies Surveillez les essaims captur s qui peuvent tre issus d une colonie infect e contr les r gulier
84. el ve des abeilles d t qui meurent naturellement en automne Souvent ces jeunes abeilles atrophi es sont retrouv es mortes la t te enfonc e dans une alv ole faute de soins de la part des nourrices tandis que les abeilles d t s puisent collecter des r serves que personne ne pourra utiliser La colonie se d peuple progressivement jusqu ne plus laisser que la reine et quelques abeilles voir plus d abeille du tout On observe alors la pr sence de couvain mort de froid avec parfois encore une forte pr sence de varroas sous les opercules photo 2 Et pendant l hiver Lorsqu il n y a plus de couvain dans les ruches les varroas ne peuvent ni s y cacher ni s y reproduire On estime qu environ 20 des varroas d c deraient pendant l hiver ce qui ne suffit en aucun cas r soudre le probl me de la Varroose Dans la situation actuelle la Varroose doit tre syst matiquement trait e en fin de saison apicole fin d t En revanche la p riode hors couvain est propice la r alisation de traitements compl mentaires au traitement de fin d t R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La Varroose Maitriser les traitements anti varroas Reconnu comme le pire ennemi de l abeille la ma trise de l infestation Varroa est indispensable Pourtant cela est d licat et constitue l un des principaux probl mes de l apiculture e Alors que l id al s
85. er e au Guide des Bonnes Pratiques d Hygi ne en Apiculture dit par l ITSAP Institut de l Abeille GBPHA para tre http www itsap asso fr travaux gbph 20apiculture php e ou encore au Guide des Bonnes Pratiques Apicoles propos par le magasine Abeilles de France suppl Abeilles de France n 980 Mai 2011 e Voir galement le Guide des Bonnes Pratiques Apicoles du CARI Belgique http www cari be medias autres publications gdbpa registre pdf Hygi ne des locaux et du mat riel La production l extraction et la manipulation des produits alimentaires de la ruche doivent tre effectu s dans les conditions d hygi ne les plus strictes possibles Cela est particuli rement vrai pour le pollen et la gel e royale qui sont des produits tr s sensibles La miellerie est un endroit sec correctement clair L humidit conduit rapidement la fermentation du miel Concevoir la miellerie de sorte ce qu il y ait une salle de d shumidification des hausses r colt es et une salle d extraction maintenue s che absence de risques de r humidification du miel pendant les manipulations Ses surfaces sont dures lisses lavables et imputrescibles Pr sence d un acc s l eau potable chaude et froide si possible vacuation et alimentation Nettoyage et d sinfection r guli res des locaux Respect du principe de la Marche en avant essentiels en agro alimentaire un produit en cour
86. er le couvain malade d s les stades pr coces des maladies Ce comportement est li l existence de g nes impliqu s entre autre dans l olfaction Depuis quelques ann es les leveurs s lectionneurs d abeilles utilisent des tests pour mesurer ce trait test du couvain congel ou test VSH Il s agit actuellement du crit re le plus pertinent pour am liorer la r sistance globale des colonies la loque am ricaine au couvain calcifi ascosph rose ainsi que dans une moindre mesure au Varroa 7 viter le pillage o Ne conservez pas des colonies faibles ou orphelines Avec le temps elles s affaiblissent peuvent devenir malades et se font finalement piller Mieux vaut pr venir que gu rir o R duisez l ouverture des essaims nucl is et des colonies faibles o En p riodes de disette vitez de visiter les colonies ne laissez pas de cadres en dehors de la ruche trop longtemps lors de vos visites Evitez de nourrir les colonies pendant la journ e attendre le soir quand les butineuses sont rentr es o Ne pas laisser de cadres de miel nettoyer ou mat riel souill de miel port e des abeilles Nourrissement le miel est un important vecteur de spores d agents pathog nes o N utiliser que du miel du pollen de votre propre production et provenant de ruches en bon tat sanitaire o R servez son usage aux cas particuliers nourrissement des ruches leveuses par exemple o L automne pr f
87. er sur la t te des cadres et m nager un espace de diffusion nourrisseur retourn N cessite 2 passages 2 x 1 5 tablette 3 ou 4 semaines d intervalle ApiLifeVar Thymol 16 2 g tablette eucalyptol 80 os 4 Boi menthol variable semaines et camphre ne 80a95 6 gt 15Cle 30 C 12 5g barquette Variable semaines jour Thymol es a 20 25 15 g tablette variable semaine Tau fluvalinate E r e 8 5 r aietanad semaines objet 800 mg bande de r sistance Tableau 3 caract ristiques des cing m dicaments contre Varroa oss dant une Autorisation de Mise sur le March Apiguard Thymovar D conseill risque de r sistance risques de r sidus Utilisation ventuelle 1 fois tous Apistan 100 ug Kg les 4 ans en alternance avec Apivar Agit par contact placer entre les cadres au contact de la grappe avec 2 ou 3 cadres d intervalle Texte de r f rence R glement CEE 2377 90 et ses annexes LMR Limite Maximale R siduelle T moignage d un apiculteur professionnel CLS L ELLE LL LEL ELLE TT ES 30 ans d apiculture dont la moiti en exploitation professionnelle n ont amen essayer l int gralit des m thodes de traitements varroas disponibles sur le march ou usuellement utilis s Diff rentes mol cules et techniques essay es durant plusieurs ann es m am ne la conclusion que l utilisation de l Apivar en plus des garan
88. erait de disposer d une abeille tol rante aux varroas les nombreux travaux en ce sens n ont pas encore d bouch s sur des r sultats satisfaisants nous restons actuellement tributaires des m thodes de luttes bas es sur des produits de traitement e L utilisation de ces produits insecticides acaricides en apiculture pose diff rents probl mes impact sur la sant des abeilles risques de r sidus dans les produits de la ruche Elle doit tre prudente et raisonn e certains acaricides utilis s par le pass se retrouvent encore l heure actuelle dans les cires Respectez les r gles en viqueur Actuellement cinq m dicaments contre Varroa poss dent une Autorisation de Mise sur le March A M M voir tab 3 p 18 ls sont utiliser en fin de saison apr s retrait des hausses miel Tous les autres m dicaments ou produits chimiques NE SONT PAS AUTORISES Les produits de traitement compl mentaires acide oxalique acide formique etc ne peuvent tre obtenus que sur prescription v t rinaire selon la r gle de la cascade c est dire apr s avoir utilis les m dicaments disposant d une AMM et constat le besoins d un traitement compl mentaire Directive 81 851 CEE modifi e Art 4 point A e Les m dicaments officiels disposant d une A M M sont sp cifiquement tudi s pour D Minimiser les risques pour les abeilles ainsi que pour les consommateurs gr ce la diffusion
89. es est plus fr quent chez les adultes que dans le couvain Il est plus fr quent au printemps et en t qu l automne Des changements environnementaux tels que la qualit des pollens ing r e par les larves expliquent ces changements saisonniers Il est possible que le Varroa joue un r le dans la transmission du SBP DWV Virus des ailes d form es Sympt mes malformations des ailes moignons ou ailes d form es ainsi que des pattes des abeilles Taille du corps r duite d fauts de pigmentation Ce virus faiblement pathog ne l origine est tr s li Varroa qui joue la fois un r le de vecteur et d activateur viral II est donc plus fr quent l automne qu au printemps Observer des abeilles aux ailes atrophi es signe une forte infestation par Varroa ABPV Virus de la paralysie aigu Sympt mes abeilles tra nantes incapables de voler avec parfois des ailes asym triques ou cart es Houspillage au trou de vol Ce virus est capable de se maintenir dans des colonies apparemment saines en dessous des seuils de d tection Il se d veloppe en t et l automne probablement en liens avec Varroa BQCV Virus de la cellule royale noire Sympt mes raccourcie la dur e de vie des reines touch es et augmente la mortalit des larves et pr nymphes Celles ci deviennent noir tres teintant parfois la paroi de la cellule royale en noire Ce virus a t fr quemment retrouv dans les chantillons d
90. es cellules d sopercul es par les abeilles nettoyeuses signes d un d but de maladie voir e photo page 12 GS LA 2 Les larves deviennent jaunes puis grises puis brunes similaire la loque am ricaine mais sans adh rence ni fil ni odeur Le virus se multiplie et les larves gonflent Elles prennent l aspect de sacs remplit de liquide tr s contagieux Voir photo ci contre 3 Enfin les larves noircissent en commen ant par les extr mit s Elles dess chent jusqu la formation d une caille en forme de barque facilement d tachables de l alv ole Ces cailles ne sont plus contagieuses Sympt mes du couvain sacciforme Larves dess ch es de couleur marron noir aplaties en forme de barque facilement ie d tachable de leur alv ole STADE 3 ypiq Larves sous couvain ouvert ou opercul ressemblant un petit sac contenant du ou liquide entre le corps de la larve et le t gument STADE 2 CONTAGIEUX yp1q Larve droite dans une alv ole d sopercul e partie c phal e dess ch e STADE 1 typique Larves droites dans un alv ole d sopercul es Larves ou nymphes sorties par les abeilles devant le trou de vol suspect Couleur anormale des larves sous couvain ouvert ou opercul allant de jaune marron suspect Test de l allumette n gatif la larve morte n est pas filante suspect Couvain en mosa que suspect Opercules aplatis ou affaiss s suspect Opercul
91. es perc s et ou d chir s dans certains cas particuliers suspect Facteurs favorisant son apparition L apparition des sympt mes est plus fr quente au printemps suite de mauvaises conditions climatiques ou des carences alimentaires La pression Varroa semble galement favoriser ce virus qui semble se maintenir l tat latent dans les colonies Certaines lign es d abeilles sont plus sensibles Propagation Par d rive pillage et change de cadres entre colonies Mesures de lutte et de pr vention Cette maladie est g n ralement bien contr l e par les abeilles nettoyeuses gu risons spontan es au retour de conditions favorables cependant elle peut se manifester en relation avec d autres infections qui ont provoqu l affaiblissement des colonies e Si la maladie est peu tendue quelques cellules contr ler la colonie en cherchant d autres pathologie nourrir sirop 50 50 et surveiller changer ventuellement la reine e Si la maladie est tendue retirer aussi les cadres de couvain atteint les fondre ou les br ler R unir temps les colonies faibles ou les supprimer e Si plusieurs cadres sont atteints proc der un transvasement de la colonie dans une ruche propre et sur cadres gaufr s voir loque am ricaine gt D sinfecter la flamme tout le mat riel apicole l ve cadre compris R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Autres dangers Les a
92. famille chimique des pyr thrino des et l application d un produit conte nant une substance active appartenant aux familles chimiques des triazoles ou des imidazoles Dans ce cas le produit de la famille des pyr thrino des est obligatoirement appliqu en premier Les m langes extempora n s de pyr thrino des avec triazoles imidazoles sont donc interdits en p riode de floraison et d exsudation de miellat par les pucerons A RETENIR Pensez observer vos cultures avant de traiter Il est interdit de traiter en pr sence des abeilles m me si le produit comporte la mention abeilles P riodes et conditions o la pr sence des abeilles est la plus propice sur vos cultures d s que les temp ratures sont sup rieures 13 C la journ e ensoleill e et peu vent e P riodes et conditions o les abeilles sont peu pr sentes dans vos cultures si les temp ratures sont fra ches lt 13 C par temps nuageux pluvieux et par vent fort Attention d autres pollinisateurs sauvages sont pr sents sur des plages horaires plus larges au cours de la journ e et sous des temp ratures plus fra ches par exemple les bourdons Par ail leurs les abeilles peuvent tre actives du lever du jour au coucher du soleil Les bonnes pratiques pour favoriser l activit des insectes pollinisateurs et pour maintenir des ressources alimentaires en dehors des p riodes de floraison des cultures mellif res Avant toute prise de d c
93. fest e par le varroa R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 CBPV Virus de la paralysie chronique Responsable de la maladie noire p 37 CBPV est capable de persister dans des colonies apparemment saines en dessous des seuils de d tection Cela est coh rent avec les observations sur le terrain d pid mies massives apparaissant de mani re irr guli re et sans sch ma saisonnier Ce virus n a jamais t retrouv dans les chantillons de varroas rendant improbable sa diss mination par ce parasite En revanche il est tr s pr sent dans les milieux de montagne CBPV est successible d tre diss min par certaines fourmis Ce virus est l un des rares dont les sympt mes soient bien d finis et dont l occurrence des pisodes pid miques soit clairement reli e la densit des abeilles 1 Au sein de la ruche infect e le contact entre ouvri re abrase la cuticule et brise les poils ouvrant des voies de contamination vers l h molymphe Les trappes pollen jouent aussi ce r le d activateur 2 Au sein de la zone g ographique consid r e l accumulation excessive de colonies sur un m me site de miell e est li e l augmentation des pertes de colonies qui pr sentent l ensemble des sympt mes associ s au CBP SBP Virus du couvain sacciforme Responsable de la maladie du couvain sacciforme p 38 Ce virus retrouv dans la majorit des coloni
94. icole D cembre 2012 La r glementation 5 Le reg ist re d evag e Arr t du 5 06 2000 article 253 II du code rural Tout apiculteur doit tenir un registre d levage d s lors qu il poss de une ruche Des mod les existent sur Internet ou dans les magasines apicoles Vous pouvez galement utiliser un cahier ou un simple classeur Y sont inscrits les donn es relatives L apiculteur identification de l exploitation nom pr nom ou raison sociale n d apiculteur adresse du si ge social de l exploitation n de t l phone Ses ruchers localisation nombre de ruches r c piss de d claration de rucher Aux mouvements des colonies lieux concern s dates et nombre de colonies d plac es Aux interventions sanitaires et aux traitements m dicamenteux indication de la date et des ruchers concern s ainsi que de la quantit et de la nature des m dicaments nom commercial ou de la les substancet s active s administr e s par ruche L ordonnance correspondante doit tre pr sente ces mentions peuvent tre remplac es par une r f rence l ordonnance relative au traitement administr si l ordonnance comporte les indications de la date de d but ou de la p riode de traitement Les ventuels r sultats d analyses effectu es ou des ventuels bilans sanitaires L enregistrement des op rations de nourrissements est facultatif Ce document est produire pour les ventes au public p
95. ille de ne pas d passer une dose de 35 g d acide oxalique par litre de sirop avec une application de 5 ml de sirop par ruelle ou inter cadre occup e par les abeilles gt Voir galement Ac OXALIQUE mode d__emploi par Jean Marie Barban on DMV GDSA26 et Denis Monod GDSA13 sur http www bas rhin chambagpri fr Pour tre efficace deux conditions doivent imp rativement tre respect es 1 Une absence totale de couvain En pr sence de couvain l efficacit passe de 95 en dessous de 50 Il est donc tr s important de suivre les p riodes o les colonies sont susceptibles d tre en arr t de ponte De fa on g n rale le traitement est r alis lors des 2 derni res semaines de l ann e la reprise de la ponte est craindre d s janvier en raison de l allongement de la dur e du jour 2 Une temp rature ext rieure gt 8 10 C Il est tr s important que les abeilles soient l g rement d grapp es afin qu elles puissent le consommer et se l changer par trophallaxie Plusieurs apiculteurs ont signal un manque d efficacit lorsque l acide oxalique est appliqu lors de basses temp ratures Ouvrir une ruche cette temp rature a peu d incidence sur la colonie d autant plus qu on agit vite et qu on ne manipule aucun cadre Dans l id al il est souhaitable qu il n y ait pas trop de vent Les m thodes qui n ont pas fait leurs preuves sur le terrain liste non exhaustive L utilisation d
96. iller technique apicole D cembre 2012 Loque Am ricaine Gestion des foyers et mesures de police sanitaire arr t du 23 d cembre 2009 En France la loque am ricaine est maladie d claration obligatoire en cas de constat de la maladie ou de simple suspicion pr venir les autorit s sanitaires DDCSPP et son GDSA voir p 5 La prise de mesures de police sanitaire qui en d coule est donc impos e par ces derniers gt Si la logique sanitaire voudrait que la destruction des colonies soit la mesure ad quate lorsque l on diagnostique la loque am ricaine dans une ruche diff rentes techniques apicoles transvasement voir m dicamenteuses sont galement pratiqu es gt Le choix de l une ou l autre mesure sanitaire est du ressort de l administration Si la colonie n est pas d truite r glementairement il y a obligation de transvasement 1 Destruction de la colonie Une indemnisation est possible pour les ruches d clar es atteintes confirm es par r sultat laboratoire et d truites exclusivement sur ordre de l administration montant gale 75 de la valeur de la colonie C est la mesure la plus efficace pour limiter l volution de la maladie et la propagation de l agent pathog ne par d rive et pillage Il est n cessaire d agir le matin t t ou le soir tard lorsque toutes les abeilles sont dans la ruche et notamment les faux bourdons Placer alors une m che de souffre allum e dans
97. in d tre nouveau b tit pondu et d coup R p tez l op ration aussi longtemps qu il y aura du couvain de m le e Plusieurs autres possibilit s s offrent votre imagination utiliser simplement un cadre de hausse Dadant dans le corps Dadant retirer une partie d un vieux cadre b tit voir photos Ces cadres pi ges peuvent tre mis en place au printemps d s que les entr es de nourriture auront relanc ont ajoute chacune une amorce de cire photo du haut Lors des visites ult rieures nous pourrons choisir de d couper l une ou l autre partie du cadre en fonction de la maturit de son couvain on d coupe lorsqu il y a le plus de couvain m le opercul En divisible Warr il est souvent question de m thode h ro que peu avant la miell e de printemps secouer les cadres de couvain sur un nouvel l ment avec ou sans cire avant de les d truire Ici aussi les varroas sont pi g s La nouvelle colonie doit r partir l tat d essaim nu avec leur vigueur caract ristique n ayant plus de couvain ouvert certaines nourrices se transforment en butineuses tandis que les autres les doperaient la gel e royale Certains pratiquent l op ration apr s la miell e d t un nourrissement au sirop permet alors la colonie de se reconstituer constructions du nid et ponte des abeilles d hiver R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Fich
98. ion L abeille n chappe ni aux maladies ni aux pid mies Malgr leurs capacit s immunitaires les maladies jouent un r le important dans les pertes et les affaiblissements des colonies d abeilles Les connaissances actuelles r v lent que la plupart des colonies sont des porteurs sains c est dire que certains agents pathog nes y sont bien pr sents mais des niveaux faibles qui n entra nent pas de sympt mes Les infections multiples sont m me la r gle Pourtant l quilibre sanitaire est maintenu jusqu l arriv e d l ments d clencheurs qui rompent cet quilibre et provoquent l apparition de sympt mes gt Pour qu une maladie se d clenche il faut l agent pathog ne des facteurs favorisants Exemples une vague de froid et ou une forte humidit risque de couvain pl tr si la population d abeille n est pas suffisante pour assurer la thermor gulation un affaiblissement des abeilles suite l infestation Varroa et ou des carences en pollens risque de loque Les l ments favorisants pour chaque maladie apiaire sont d taill s dans les chapitres correspondants Le principal moyen de diffusion des maladies apiaires est le pillage Les colonies malades sont affaiblies ce qui augmente le risque d tre pill e par les autres colonies du voisinage Il est indispensable d emp cher le pillage en prenant l avance les mesures n cessaires r duction du trou de vol d place
99. ision concernant une ventuelle intervention phytosanitaire pensez consulter le Bulletin de Sant du V g tal et valuer rigoureusement l tat phytosanitaire de la culture Ne laisser jamais d eau pollu e par des substances actives chimi ques autour des parcelles ou sur votre exploitation les abeilles s a breuvent et collectent de l eau pour assurer le d veloppement de leur colonie Favorisez la pr sence des pollinisateurs pour la pollinisation de vos Ye cultures en implantant des esp ces mellif res autour de vos par p VINNE celles bandes mellif res le long des cours d eau et bord de champ at haies mellif res CIPAN mellif res Rendez non attractifs pour les A abeilles les couverts herbac s et fleuris entre rangs dans la parcel le traiter par exemple en les broyant ou les fauchant Pour ne pas que la flore mellif re devienne un pi ge pour les pollinisa teurs il est imp ratif que la d rive des traitements r alis s sur les cultures voisines soit vit e Participez au maintien de l apiculture sur votre territoire avec des cultures diversifi es et des rotations plus longues en int grant des l gumineuses ou des ol oprot agineux dans votre assolement Laissez des plantes messicoles s implanter en bords de champs pour favoriser la biodiversit florale et mellif re Pour plus d informations sur les abeilles et l apiculture contactez l ADA association de d veloppe ent apicole de v
100. le La recherche de r sidus de mol cules chimiques est d licate seuls les pr l vements r alis s et congel s dans les 24 heures qui suivent l apparition des troubles pourront permettre d identifier des traces de mol cules chimiques ll est inutile d analyser des abeilles mortes depuis plusieurs jours N h sitez pas pr lever vous m me des chantillons d s que vous faite le constat de troubles avant la visite d un agent ou d un technicien Pr levez au moins 50g d abeilles fra chement mortes ou symptomatiques soit au moins1 3 de bouteille d eau de 50cl Collectez ces abeilles symptomatiques d sorient es probl mes de locomotion etc au sol sur la planche d envol ou encore sur les cadres de rive dans les hausses Placez les dans des sacs papier vitez le plastique notez soigneusement la date de pr l vement des chantillons et ventuellement le n des ruches concern es puis congelez les aussit t lt 20 C amp Vous pouvez galement congeler un cadre avec du couvain du miel et du pain d abeille mais l chantillon le plus int ressant analyser est le pollen de trappe De l utilit des trappes pollen Contrairement au pain d abeille la p te de pollen stock e dans les alv oles qui pr sent dans la ruche depuis un temps ind termin le pelotes de pollen contenues dans les trappes pollen refl te directement les apports alimentaires des colonies un instant t
101. linisation 4 Comit national d pid miosurveillance dans le domaine v g tal Cr dits photos et dessin J Jullien DGAI SDQPV et ANAMSO colza p 2 En butinant de fleur en fleur les insectes pollinisateurs participent la production de nombreuses cultures et contribuent aussi la qualit des r coltes l chelle mondiale 80 des plantes fleurs se reproduisent gr ce ces insectes auxiliaires en particulier aux abeilles Une d marche co responsable Les causes de d p rissement des abeilles sont multiples La pr servation de la sant du cheptel api cole implique la mise en place de bonnes pratiques au niveau de la gestion des ressources alimentaires des abeilles la maitrise des risques sanitaires du cheptel l utilisation raisonn e des produits phytopharmaceutiques en protection des cultures Face ces risques les pouvoirs publics ont renforc les tudes cotoxicologiques la r gle mentation ainsi que les contr les sanitaires et phytosanitaires visant prot ger les insec tes pollinisateurs Les voies d intoxication Des empoisonnements d insectes pollinisateurs peuvent se produire quand les produits phytophar maceutiques sont appliqu s pendant la p riode de floraison ou lors de la production d exsudats car c est dans ces situations que les butineuses sont les plus actives tant sur les plantes cultiv es que _ l SUr les adventices La contamination peut avoir lieu deux mome
102. lisation de l Apivar Ils permettant de pratiquer l alternance des m dicaments ce qui limite les risques d apparition de varroas r sistants l amitraze Apivar Le thymol peut entra ner des effets n gatifs sur les abeilles diminution de la ponte de la reine augmentation de la consommation de la colonie jusqu plusieurs Kg l g re augmentation de l agressivit risques de mortalit sur le couvain situ proximit directe des m dicaments surtout en cas de fortes chaleurs risques d accumulation de r sidus dans les cires effet larvicide gt Il est imp ratif de respecter les doses et les dur es d applications prescrites Se r f rer au mode d emploi pour une utilisation optimale quantit s adapter selon le type de ruche 5 gt Mieux vaut nourrir avant traitement mais pas pendant cela perturbe l efficacit du traitement L efficacit du thymol d pend de la bonne diffusion de ses vapeurs La temp rature ext rieure doit tre sup rieure 15 C mais inf rieur 30 C L id al tant d tre entre 20 et 25 C en journ e pendant toute la dur e du traitement Ces plages de temp rature particuli re sont rarement atteintes en ao t septembre dans certains secteurs gt Adaptez vos choix la situation particuli re du rucher L efficacit de ces m dicaments varie d une ruche l autre voir encadr comparaison ApilifeVar et Thymovar Certaines ruches risquent de ne
103. ls des anomalies larves momifi es blanches ou noires varroas rechercher sous les cailles abeilles noires abeilles aux ailes d form es gt Au niveau des trous de vol y a t il un comportement anormal agressivit l thargie difficult de locomotion tremblements gt Soupeser la ruche le poids est il normal pour la saison B Ouverture et visite des ruches Si vous ne comptez pas visiter tout le rucher contr lez celles a priori anormales Sinon commencez par les ruches apparemment saines pour finir par les ruches suspectes Un examen attentif des colonies consiste rechercher des sympt mes sur tous les cadres de couvain et sur chaque face de chaque cadre Au besoin secouez les abeilles qui g neraient votre vue Au moindre doute d sinfectez votre l ve cadre avant d ouvrir une nouvelle colonie la flamme du chalumeau attention aux incendies ou en trempant dans un recipient d eau javellis e Vous pouvez galement d sinfecter syst matiquement votre l ve cadre gt A l ouverture de la ruche relever o La pr sence d odeurs anormales o La pr sence d organismes vivants autres que les abeilles fausse teigne gu pes fourmis o Evaluer la population int rieure nombre d intercadres occup s par les abeilles gt Observer les cadres et les parois de la ruche o Pr sence de diarrh es de trous anormaux dans les cadres de vieux cadres noirs o Pr sence de
104. ls fran ais http www itsap asso fr 18 Rosenkranz Renz 2003 Varroa destructor infestation of adult bees worker brood and drone brood during the season and consequences for treatment concepts Apidologie 34 509 510 19 Fries Camazine S and Sneyd J 1994 Population dynamics of Varroa jacobsoni A model and a review Bee World 75 5 28 20 Wallner K 1999 Varroacides and their residues in bee products Apidologie v 30 2 3 p 235 248 Note BA r sum e en fran ais en fin de publication 21 Tene N et al 2009 Recherche de r sidus de pesticides dans la cire d abeille comparaison entre les cires de corps et d opercules Journ e Scientifique Apicole 26 f vrier 2009 21 bis Bogdanov S 2004 Beeswax quality issues today Bee World 85 46 50 22 Agroscope Liebefed Posieux ALP forum n8 f vrier 2010 Note BA un v ritable condens de connaissances Scientifiques apicoles 23 Johnson 2010 Pesticides and honey bee toxicity USA Apidologie Vol 41 Number 3 May June 2010 24 Vandame J Lutte contre Varroa Efficacit des m dicaments AMM La Sant de l Abeille n 237 25 Agroscope Liebefed Posieux http www agroscope admin ch pages apiculture 26 Garedew et al 2002 The varroacidal action of propolis a laboratory assay Apidologie 33 41 50 27 Damiani et al 2010 Evaluation of the toxicity of a propolis extract
105. magne Les recherches ont montr que le climat influe beaucoup sur la virulence de N ceranae le taux d infection par N ceranae influe sur les pertes hivernales observ es en Espagne mais pas sur celle observ es en Allemagne Notre climat alsacien tant comparable celui de l Allemagne N ceranae ne semble pas tre pour nous un l ment crucial pour la survie de nos ruches Cela tient probablement au fait que ses spores sont d sactiv es lorsqu ils sont expos s une temp rature inf rieure ou gale 4 C Ainsi les colonies atteintes et qui meurent en hiver sont nettoy es par le froid et celles qui survivent n taient pas atteintes sinon elles seraient probablement mortes R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Nos mose Facteurs favorisants DESIRE OS ARISSUNSE e Les hivers longs et humides confinement On a pu lire qu il tait possible de v rifier si une pauvre apport alimentaire butineuse tait atteinte de nos mose en lui e Le retour brutal du mauvais temps et les extrayant l abdomen et en observant s il tait blanc p riodes prolong es de confinement laiteux ou brun mais cela ne marche pas e L hivernage sur miellat Cette m thode n est pas confirm e par la e L absence de prophylaxie recherche La nos mose une maladie saisonni re l automne la quantit de spores de Nosema apis dans la ruche est son plus bas niveau car les abeilles vont ai
106. ment renforcement ou limination de la colonie faible malade Les autres moyens habituels de propagation des maladies sont la d rive des abeilles butineuses et des faux bourdons lutilisation de rayons ou d outils contamin s le nourrissement au moyen de miel ou de pollen contamin et donc aussi via les cadres abandonn s en ext rieur dans le voisinage Les apiculteurs consciencieux sauront viter ces cueils Cf les r gles de prophylaxie p 10 Il est n cessaire de savoir reconna tre pr venir et g rer ces maladies afin de pratiquer l apiculture Vous trouverez beaucoup d informations utiles dans ce M mento ainsi que dans la fiche tir e part Diagnostiquer les maladies des abeilles disponible aupr s de la conf d ration et des GDSA Cette fiche synth tique plastifi e pignatta le rmndies d s anes MS est disponible aupr s de votre CRT ETS none ne f d ration et de votre GDSA Elle reprend tous les sympt mes d crits dans ce M mento au travers de tableaux synth tiques abondamment illustr s Nous esp rons qu elle vous accompagnera utilement dans votre d marche de surveillance sanitaire sur le terrain La fiche Diagnostiquer les maladies des abeilles EE AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE DA R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Introduction Les principales maladies et ennemis des abeilles Cat gories Exemples Pr
107. n charge partielle 50 des d penses r alis es dans le cadre de l action intitul e d marche qualit pour le miel Label Rouge 30 du co t HT des investissements sp cifiques ligibles pour l aide aux mielleries Comment Demandes et programme propos s par la Conf d ration R gionale des Apiculteurs et examin s par les Commissions comp tentes du Conseil R gional d Alsace Contact R gion Alsace Direction de l Environnement et de l Am nagement 1 place Adrien ZELLER BP 91006 67070 Strasbourg Cedex Tel 03 88 15 65 10 raphael lauth region alsace eu En bref toute action de formation des moniteurs apicoles propos e par la conf d ration r gionale des apiculteurs aide aux produits sous signe de qualit et en particulier IGP Miel d Alsace 80 du montant ligible HT sous r serve de la participation de l Europe 30 du montant des quipements sp cifiques des mielleries R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Fiche technique 1 1 La constitution d essaims avec rupture de ponte En formant un essaim ou nucleus par pr l vements de cadres de couvain avec la quantit suffisante d abeilles adultes dessus de cadres de miel et de pollen d une colonie m re on retire entre 25 et 35 des varroas pr sents dans cette derni re Ainsi la population Varroa diminue l chelle de la ruche Cependant cela n a pas d effets int ress
108. n tendance b tir naturellement en m le il peut tre utile afin de favoriser ce comportement de retirer de vos ruches les cadres comportant tout ou partie e Pour les cadres de grands formats il est pr f rable de faire de l g res modifications tel l ajout d une latte horizontale en son milieu ce qui d limite deux zones gales auxquelles l activit des b tisseuses Principe d utilisation Lorsque vous jugez vos colonies suffisamment fortes pour cela introduisez un cadre pi ge soit en plein milieu du couvain afin qu il soit rapidement b tit et pondu soit en bordure de couvain si les conditions m t o et ou la force de votre colonie ne vous paraissent pas suffisante pour maintenir le couvain la bonne temp rature si vous placiez ce cadre b tir au milieu du couvain effet partition Une fois ce cadre b tit puis pondu on en liminera tous simplement le couvain d s qu il sera majoritairement opercul d coupe au l ve cadre et r cup ration dans un seau que vous fermerez pour viter le pillage Br lez ou fondez ce couvain sans attendre Attention ne pas laisser na tre ce couvain Vous avez un d lai de 14 5 jours maximum pour agjir soit la dur e de la phase opercul e dans l volution du couvain m le Attention Si vous laissez clore ce couvain vous ferez progresser l infestation par Varroa Imm diatement apr s cette d coupe le cadre est remis en place dans la ruche af
109. nes abrasent les poils cr ant des portes d entr es aux virus Mesures de lutte et de pr vention Pas de traitements connus Pour favoriser la gu rison des colonies atteintes e D placer les ruches vers des zones permettant un meilleur apport alimentaire ou tant moins denses en colonies e Changer la reine e L apport de sirop vitamin s acide nicotinique acide ascorbique a t conseill mais sans jamais apporter de r sultats probants R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Couvain sacciforme Le couvain sSacciforme Se Ou sacbrood Cette affection virale du couvain est assez r pandue Elle est cependant peu grave et gu rit spontan ment sauf si d autres maladies en profitent pour se d velopper Son nom vient de l aspect pris par les larves mortes semblables de petits sacs contenant un liquide emplit de virus et donc tr s infectieux La maladie affaiblit galement les abeilles adultes baisse de vitalit et de la production de gel e royale Les nourrices transmettent le virus aux jeunes larves via alimentation Les larves infect es meurent avant ou apr s operculation Nous pouvons distinguer 3 stades dans cette maladie 1 L tape initiale est semblable d autres affections du couvain les larves atteintes perdent leur coloration blanc nacr On peut ainsi observer des larves droites d une couleur l g rement alt r e dans d
110. nons fructifient sporulation Attention Stade tr s contagieux R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Facteurs favorisant l apparition de l ascoph rose e L humidit en g n ral et notamment la forte variation de temp rature entre le jour et la nuit ce qui provoque condensation et humidit Cette influence est d autant plus marqu e que la colonie des probl mes de thermor gulation rapport entre le volume d abeilles et le volume de couvain e Les chutes brutales de la temp rature et le refroidissement du couvain visites trop longues ou pose de la hausse trop pr coce e Certaines familles souches d abeilles sont g n tiquement sensibles cette maladie certains auteurs d crivent une sensibilit des abeilles noires envers les mycoses La s lection d abeilles fortement nettoyeuses est en revanche tr s efficace contre cette maladie e L utilisation d antibiotique passe galement pour favorable aux mycoses cr e un d s quilibre de la flore du tube digestif des abeilles Propagation Par d rive pillage et change de cadres entre colonies Mesures de lutte et de pr vention Il n existe aucun traitement reconnu Le docteur Marc Edouard Colin chercheur SupAgro Montpellier a mis en avant une solution bas e sur l utilisation d huile essentielle de sarriette des montagnes qui incorpor e au nourrissement hivernale base de candi 0 01 en volume proposer
111. nt d une AMM Le cadre r glementaire A Pour tre utilis ces produits doivent i tre officinaux c est dire achet s en tant que m dicaments chez le v t rinaire ou chez le pharmacien avec l ordonnance pr cisant la posologie i1 tre pr par s extemporan ment juste avant utilisation selon la r glementation des pr parations magistrales donc par le v t rinaire ou le pharmacien Ces produits pr sentent la fois des avantages et des inconv nients e Une efficacit parfois tr s variable d une ruche l autre Les checs de traitements sont possibles Les param tres qui influent sur la diffusion des vapeurs acides sont nombreux mode d application quantit s et concentrations appliqu es temp rature ext rieure fuites ventuelles de vapeurs acides hors de la ruche force et ou comportement des colonies etc e Des dommages potentiels aux colonies mortalit dans le couvain emballement de la reine etc L acide formique CH 0 Le mode d action de cette solution innovante repose sur la diffusion de vapeurs acides dans l air de la ruche Elle permet soit de traiter en fin de saison m thode Suisse de diffusion lente gt soit de traiter directement en cours de saison entre deux miell es m thode canadienne par diffusion rapide ou flash gt Correctement utilis l acide aurait l avantage d atteindre les varroas situ s dans le couvain opercul Revers de la m daille
112. nts pendant et apr s le traite ment phytosanitaire par deux voies d intoxica tion diff rentes contact ou ingestion par contact quand l abeille est expos e direc tement un produit dangereux surtout aux heu res chaudes de la journ e se pose sur une fleur ou sur la v g tation trait e avec un produit per sistant re oit des tra n es de vapeurs ou de poussi res toxiques au dessus des plantations limitrophes de celles qui sont en fleurs par ingestion quand l abeille pr l ve du nectar L 2 ou du pollen sur des fleurs contamin es suite une pulv risation par l utilisation avant floraison d un produit r manent ou syst mique suite un enrobage de semence avec un produit syst mique et persistant durant la floraison ou enfin par des poussi res d enrobage insecticide mises lors de semis en l absence de mesures appropri es de gestion des risques telles que d finies notamment dans l arr t interminist riel du 13 janvier 2009 R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Note nationale Bulletin Sant des V g taux Conna tre les risques d intoxication d abeilles avant de traiter Les professionnels de la production v g tale et du paysage doi vent imp rativement conna tre l cotoxicit des produits phytosa Sur e phy nitaires avant de les appliquer sur les cultures ou les zones non consultez la ru agricoles La r gle de base consiste lire l
113. odes de lutte contre Varroa version Avr pdf revue bibliographique crite en 2010 disponible sur la page apicole de la Cambre d Agriculture htip www alsace chambagri fr services elevage apiculture html gt techniques apicole Plus d informations sur les interactions entre pesticides o Johnson 2009 When varroacides interact Www extension org pages 24758 when varroacides interact Plus d informations sur le thymol o Ganachaud F ENSCM Montpellier Conf rence Physico chimie du Thymol htip www youtube com watch v RIL4ZZNOakO Plus d informations sur la recherche sur l abeille en France ohttp www4 inra fr sante plantes environnement En savoir plus Dossier Abeilles R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 CODE DE BON VOISINAGE En tant qu apiculteur responsable je m engage Respecter l arr t pr fectoral relatif l implantation de ruchers e plus de 10 m de la voie publique dans le Haut Rhin uniquement cette distance est abaiss e 5 m si les propri t s voisines sont des bois landes friches etc e plus de 100 m de la voie publique s il s agit d tablissements caract re collectif h pitaux coles e une d rogation ces limites est possible en cas de mise en place d un mur palissade ou haie haut e de 2 m et d passant de 2 m tres de chaque cot de la ruche du rucher Immatriculer mes ruches Le num ro d apiculteu
114. ondrement des colonies d abeilles Nous pouvons classer ces facteurs d affaiblissement en 4 grandes cat gories __ L appauvrissement de l environnement en plantes pollinif res et mellif res Les agents biologiques pr dateurs parasites champignons bact ries et virus Les agents chimiques pollutions et produits phytopharmaceutiques susceptibles d impacter l abeille __ Les pratiques apicoles manquements aux bonnes pratiques cf p 10 D autres causes encore ind termin es pourraient ventuellement s ajouter cette liste Concernant les interactions entre ces facteurs la recherche mis en vidence Le r le central du parasite Varroa destructor et de ses virus associ s voir les tudes suisses et allemandes Des effets synergiques effets cocktails entre l insecticide imidaclopride et la bact rie Nosema ceranae Pour les chercheurs ces travaux montrent que des doses d insecticides consid r es comme ne pouvant pas entra ner la mort sont n anmoins potentiellement l tales pour des organismes parasit s et fragilis s Pour l heure le mode d action responsable de cette combinaison mortelle n a pas encore t identifi Des effets synergiques entre l utilisation d antibiotiques et des acaricides coumaphos et tau fluvalinate Une influence de la qualit de l alimentation richesse du pollen en prot ines et en acides amin s sur les capacit s de r sistances des abeilles
115. ot g e IGP accessible uniquement aux apiculteurs inscrits dans la d marche de certification et d analyse qui caract risent l IGP Miel d Alsace Si vous n tes pas dans cette d marche toute r f rence l Alsace sur le pot est interdite miel r colt et produit en Alsace etc A gt Plus de renseignements sur l IGP Miel d Alsace aupr s de ODG ou de la Conf d ration des apiculteurs d Alsace http fr wikipedia org wiki Miel d Alsace Ainsi depuis 2005 ne peut plus figurer sur l tiquette d un pot de miel le terme Alsace si l apiculteur n a pas adh r l Organisme pour la d fense et la gestion du miel d Alsace rattach la Conf d ration R gionale des Apiculteurs d Alsace ni satisfait aux crit res du cahier de charges GP Miels d Alsace Les zones de collecte de miel d terminantes pour la qualit et la typicit du miel sont d finies mais l extraction peut s effectuer hors zone la tra abilit tant assur e Les ruches sont plac es dans un endroit comprenant les essences foresti res ou floristiques correspondant au type de miel recherch miel d acacia de tilleul de sapin de ch taignier de for t ou toutes fleurs Le miel est extrait maturit froid d cant stock et obligatoirement conditionn dans des pots en verre 5 R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La r glementation Les analyses
116. otre r gion le r f rent apiculture de la chambre r gionale d agriculture ou consul ez le site Internet de l ITSAP Institut de l abeille www itsap asso fr R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 R f rences R f rences bibliographiques 1 Imdorf 2007 Quelles sont les causes possibles des pertes de colonies de ces derni res ann es Station Agroscope Liebefeld Possieux 2 Genersch et al 2010 The German bee monitoring project a long term study to understand periodically high winter losses of honey bee colonies Apidologie 41 332 352 3 Alaux C Brunet J L Dussaubat C Mondet F Tchamitchan S Cousin M Brillard J Baldy A Belzunces L P and Le Conte Y 2009 Interactions between Nosema microspores and a neonicotinoid weaken honeybees Apis mellifera Environmental Microbiology 4 Hawthorne Dively 2011 Killing Them with Kindness In Hive Medications May Inhibit Xenobiotic Efflux Transporters and Endanger Honey Bees PLOSONE 6 11 5 Tosi et al Role of food quality in bee susceptibility to fipronil and clothianidin CRA API Julius Kuhn Archiv 437 2012 6 Hedtke et al 2011 Evidence for emerging parasites and pathogens influencing outbreaks of stress related disease like chalkbrood Jour of Inv Patho 108 7 Potts Biesmeijer Kremen Neumann Schweiger et Kunin 2010 Global pollinator declines trends impacts and drivers T
117. p www alsace chambagri fr services elevage apiculture html gt Espace t l chargement gt sant de l abeille gt Frelon _ asiatique Vespa velutina Aucun cas en _Alsace pdf Pr cisons que les campagnes de pi geages pr ventives ne sont pas Le frelon asiatique Vespa velutina se distingue toujours efficaces contre cette esp ce invasive mais qu elles peuvent du frelon europ en Vespa crabo par sa taille plus petite une couleur sombre des anneaux jaunes tre dommageables la biodiversit 0 beaucoup plus fins et ses ailes plus Pour toute information compl m ec nous contacter Aethina tumida le petit col opt re des ruches Description ce col opt re se distingue par ses antennes de type massue et ses ailes ant rieures scl rifi es lytres paissies de couleur brune noire ne couvrant pas totalement l abdomen Il se d place rapidement l int rieur de la ruche et fuit la lumi re se cache dans les anfractuosit s de la ruche Sa larve ci contre ressemble la fausse teigne mais s en distingue par deux rang es d pines dorsales et trois paires de pattes ant rieures al T Fain Sympt mes Galeries l int rieur des cadres et destruction du couvain fermentation du a miel odeur caract ristique d orange pourrie Cela concerne les ruches habit es mais aussi Aethina tumida mesure 5 7 le mat riel vide amas d ufs atypiques 1 mm de long environ dans les anfractuosit s
118. positifs d aide de la politique en faveur du massif Vosgien ou des produits fermiers Concernant l apiculture de loisir la R gion Alsace r alise un important effort de soutient et d accompagnement aupr s des f d rations des syndicats d apiculteurs Pourquoi Pour renforcer l assistance aux apiculteurs soutenir la formation des moniteurs et les d marches collectives la promotion des d marches de qualit produits sous signe de qualit promouvoir l activit apicole aupr s du public et en particulier des jeunes Pour qui Apiculteurs regroup s au sein de la Conf d ration R gionale des Apiculteurs Pour quelles op rations les actions de formation des moniteurs formation initiale permanente sp cialis e l assistance technique et sanitaire aux ruchers coles l acquisition de mat riels p dagogiques la rationalisation de la transhumance l am lioration de l environnement mellif re plantations le cas ch ant l aide aux mielleries quipements de mise en conformit hors aide aux entreprises les d marches qualit certification promotion des produits sous signe de qualit O Toute l Alsace Combien 80 du co t des actions assistance technique tant pr cis que l Europe rembourse 50 de l aide vers e par la R gion 80 des d penses r alis es dans le cadre de l action intitul e d marche qualit pour la valorisation de l IGP Miel d Alsace prise e
119. que maligne La loque am ricaine est une maladie infectieuse et contagieuse du couvain opercul de l abeille due la bact rie Paenibacillus larvae Maladie redoutable sa diss mination est souvent li e aux mauvaises pratiques apicoles En France la loque am ricaine est maladie d claration obligatoire Sympt mes de la loque am ricaine Larves mortes de couleur brun jaune transform es en masse visqueuse Test de l allumette Une allumette ou une brindille plant e dans la cellule suspecte typique puis retir e soigneusement montre un fil gluant et marron sur 1 bon cm ou plus Odeur putride semblable celle de la colle d amidon Ecailles s ches larves s ches couleur brun fonc fortement coll es leur support alv oles Couvain irr gulier en mosa que typique typique suspect Opercules affaiss es ou aplatit de couleur fonc e suspect Opercules perc es de trous plus ou moins grands suspect Quelques cellules opercul es n closent pas surtout sur les bords de l ancien nid couvain suspect Larves mortes de couleur brun jaune mais non filante test de l allumette n gatif suspect Colonie faible plus ou moins d peupl e suspect le fait que la larve ne soit pas filante des le d but de l affection entraine un risque de faux n gatifs surtout d tectable en cas d infection massive du couvain La gravit de la maladie provient du caract re contagieux et de la
120. qui sera laiss e jusqu ce qu elle soit vide Attention aux temp ratures ext rieures Utilisation de Thymovar Le thymol est contenu dans une tablette ponge imbib e Selon le type de ruche une ou deux plaques sont plac es sur la t te de cadres Un espace de diffusion d au moins 1 5 cm par exemple un nourrisseur retourn permettra la diffusion des vapeurs de thymol Au bout de 3 ou 4 semaines renouvelez les plaquettes par de nouvelles Ce m dicament semble moins performant que les deux pr c dents probablement en raison d une faciliter se faire propoliser par les abeilles Comparaison ApilifeVar et Thymovar Voir article complet sur http www alsace chambagri fr fileadmin documents Elevage Apiculture Resultats essais Comparaison Thymovar AbpilifeVar pdf Au cours d un essai conduit en 2010 Colmar les efficacit s suivantes ont t obtenues ApiLifeVar 82 des varroas tu s Thymovar 69 moyennes des efficacit s sur des lots de 13 colonies L ann e suivante un contr le d efficacit des lani res Apivar montr une efficacit moyenne de 97 3 sur un lot de 32 colonies Les graphiques ci dessous pr sentent l volution des chutes de varroas pendant les traitements en pourcentage par rapport l infestation totale d termin e par une s rie de traitements compl mentaires Chaque courbe correspond une ruche diff rente On observe ainsi des carts plus ou moins importants d une
121. r ve qui n atteint pas les varroas situ s dans le couvain L enqu te sur les pertes hivernales en Alsace montre clairement que les pertes sont sup rieures lorsque l apiculteur n utilise pas de m dicament autoris mais des produits d tourn s Cependant les apiculteurs t moignent que avec mes cartons impr gn s les varroas tombent en quantit C est vrai mais cela ne prouve en aucun cas que ce traitement soit suffisamment efficace En effet combien de varroas reste t il encore dans la ruche apr s traitement Le Taktic est un produit d tourn de son usage officiel pour en faire un usage apicole Bien qu il contienne de l amitraze ce produit n est pas adapt pour les colonies d abeilles sa formulation est adapt e un usage pr cis II contient certains agents qui ne sont pas souhaitable dans les ruches tels que le tolu ne un solvant volatile et canc rig ne Son utilisation dans les ruches est interdite sauf ordonnance v t rinaire exceptionnelle selon les r gles de la cascade Une tude r cente a d montr que la pr sence du Tau fluvalinate l Apistan et du Coumaphos un produit autoris aux USA dans une m me ruche produisait un effet cocktail tr s dommageable aux abeilles Ces deux acaricides sont tr s r manent dans les cires lls sont d ailleurs retrouv s de plus grandes concentrations dans les ruchers souffrant du syndrome d effondrement CCD
122. r fiche technique 1 ralentir l infestation gt Constitution d essaims avec rupture de ponte 3 valuer l infestation varroa de gt Suivi des chutes naturelles afin de conna tre chaque ruche urgence du traitement voir fiche technique 2 4 Traiter les colonies suffisamment gt Utiliser un m dicament suffisamment efficace c est t t en ayant recours des dire disposant d une AMM m dicaments efficaces gt Traiter partir de mi juillet et au plus tard mi ao t gt Traitement d hiver type acide oxalique hors couvain gt Traitement de printemps en renon ant la production de miel faire alors des essaims 5 En cas de besoins pratiquer un traitement compl mentaire Tableau 2 Vers une lutte int gr e contre Varroa Principes g n raux Le traitement principal doit permettre aux abeilles d hiver d tre en bonne sant Pour cela elles devront tre lev es par des nourrices elles m mes d parasit es gel e royale de meilleure qualit et faible pression du parasite durant leur d veloppement II faut donc traiter les ruches avant que les abeilles d hiver ne soient toutes pondues gt En Alsace et dans les r gions voisines les abeilles d hiver naissent entre fin ao t et octobre en fonction de la m t o Elles sont donc pondues 3 semaines plus t t C est pourquoi nous recommandons de mettre en place les traitements de fin de saison en juillet ou au plus tard d but
123. r ou vendre vos produits miels ou autres que ce soit des amis l entourage sur des march s chez des commer ants etc et quel qu en soit la quantit il sera n cessaire d obtenir un N SIRET Si le miel reste dans le cercle familial un num ro Numagrit suffit Pour obtenir un N SIREN SIRET accomplissez une d claration de cr ation d entreprise agricole aupr s du Centre de Formalit des Entreprises CFE de la Chambre d Agriculture de votre d partement Le CFE vous aidera dans toutes les d marches Il regroupera vos donn es et les transmettra aupr s des trois organismes suivants l INSEE qui vous d livre gratuitement un num ro de SIRET permettant l identification de votre entreprise la MSA Mutualit Sociale Agricole qui assure la couverture sociale des agriculteurs et les IMPOTS voir questions de statuts p 44 CFE du Bas Rhin Carole LIBS 03 88 19 17 95 Chambre d Agriculture 2 rue de Rome BP 30022 Schiltigheim 67013 Strasbourg Cedex CFE du Haut Rhin V ronique SPAETY 03 89 20 97 16 Chambre d Agriculture 11 rue Jean Mermoz 68127 Ste Croix en plaine BP 80038 Attention il est possible suite l obtention de votre num ro SIRET que vous fassiez l objet de tentatives d escroqueries par le biais de factures de contrats d guis s ou de propositions d abonnements provenant d organismes plus ou moins officiels ou pr tendant l tre Mieux vaut tre pr venu
124. r visible NAPI re u lors de la premi re d claration de rucher doit tre bien visible soit l entr e du rucher sur un panneau soit sur au moins 10 des ruches en caract res de 8 cm de haut sur 5 cm de large Lorsque la totalit des ruches est identifi e par le num ro la hauteur des lettres peut tre limit e 3 cm Art 12 de l arr t du 11 08 80 Accepter et comprendre les craintes de mes voisins risques de piq res couter leurs demandes et chercher des solutions mettre en place pour r soudre les probl mes qui pourraient survenir choix d abeilles douces adaptation du rucher mise en place d une palissade pour d tourner les couloirs de vol des ruches des terrains voisins d un abreuvoir pour viter que les abeilles ne partent vers les piscines ou d autres sources etc viter le pillage et donc viter toutes manipulations pouvant g n rer des comportements agressifs ou trop d effervescence dans le rucher En p riode de disette mieux vaut r colter ou distribuer du sirop en fin de journ e ou la tomb e de la nuit Limiter le nombre de colonies sur une m me zone afin d viter les p nuries alimentaires et les risques de pillage d agressivit et de maladie qui en d coulent Mettre en uvre des techniques qui limitent l essaimage r colter rapidement les essaims pr sents dans l environnement imm diat de mon rucher et faire appel un autre apiculteur ou agent sp
125. raiter une ruche format Dadant il faut en tout 4 plaquettes soit 2 sachets de 2 plaquettes Il vous faudra donc intervenir 4 fois pour poser les plaquettes et une 5 fois pour en retirer les derniers r sidus A chaque pose d une nouvelle plaquette la couper en 3 ou 4 morceaux qui seront dispos s en p riph rie du nid couvain sur les t tes des cadres voir photo Les couper avec soin au l ve cadre car si vous obtenez des fragments de tablette les abeilles arriveront facilement les expulser de la ruche Une plaquette par semaine divis e en 3 ou 4 fragments plac s en p riph rie du couvain Il est important de veiller ce qu il y ait un espace suffisant N oubliez pas de mettre des gants avant de gt 1 cm entre la t te des cadres et le couvre cadre ou le manipuler les plaquettes nourrisseur pour favoriser la circulation de l air et l vaporation du produit et donc aussi son efficacit R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La Varroose Utilisation d Apiguard Cette formulation du thymol en gel est facile d utilisation La barquette doit etre plac e sur les cadres au centre du couvain avec l ouverture du gel vers le haut et un espace d au moins 1 5 cm entre la barquette et le couvre cadre espace de diffusion des vapeurs Il est pr conis de r aliser deux applications d une barquette Au bout de deux semaines remplacez la 1 barquette par une nouvelle
126. re certains virus et certains milieux ou encore les agents chimiques contaminants les colonies La pr sence massive de virus sur les varroas analys s sugg re leur implication dans le d clenchement des pid mies virales ils agiraient la fois comme vecteurs et comme un activateur de la r plication virale DWV SBP CBPV ABPV BQCV Virus des Virus du Virus de la Virus de la Virus de la ES du ailes couvain paralysie paralysie cellule royale Kaschmir d form es sacciforme chronique aigu EE EE a Tableau 4 Pourcentage de ruchers o le virus t retrouv au moins une fois au cours de l ann e 2002 Etude de Tentcheva D et al 2004 4 Varroa destructor augmente l impact des virus sur la sant de l abeille Par exemple la capacit infectieuse de l ABPV par voie orale n cessite 10 particules pour tuer une abeille en quelques jours Lorsqu il est inject l adulte lors de la prise alimentaire d un varroa moins de 100 particules suffisent tuer l individu L arriv e de ce parasite invasif a modifi le fonctionnement des infestations virales au sein des colonies d abeilles En l absence de varroas l impact des virus sur la sant de l abeille est consid rablement r duit Le lien entre de fortes pertes hivernales et l infection virale par l IAPV et Le virus des ailes d form es est d autant plus pr sent le DWV a put tre mis en vidence que la ruche est in
127. rends in Ecology and Evolution Volume 25 Issue 6 8 Chagnon M 2008 Causes et effets du d clin mondial des pollinisateurs et les moyens d y rem dier F d ration Canadienne de la Faune Bureau r gional du Qu bec 9 Simone Finstrom MD Spivak M 2012 Increased Resin Collection after Parasite Challenge A Case of Self Medication in Honey Bees PLoS ONE 7 3 10 Gauthier et al 2007 Viral load estimation in asymptomatic honey bee colonies using the quantitative RT PCR technique APIDOLOGIE 38 11 Spivak M Reuter 2001 Resistance to American foulbrood disease by honey bee colonies Apis mellifera bred for hygienic behavior Apidologie 32 555 565 12 Spivak M Reuter 2001 Varroa destructor infestation in untreated honey bee Hymenoptera Apidae colonies selected for hygienic behavior J Econ Entomol 94 326 331 13 Fries l valuation de la tol rance des abeilles face l acarien Varroa Abeilles amp Fleurs N 727 Mai 2011 14 Tautz Heilmann 2008 The buzz about bees biology of a superorganism Springer Verlag Berlin Heidelberg 15 Martin S J 1998 A population dynamic model of the mite Varroa jacobsoni Ecological Modelling 109 267 281 16 Rosenkranz P et al 2010 Biology and control of Varroa destructor Journal of Invertebrate Pathology 103 S96 S119 17 Holzmann C 2012 Hivernage et pertes de colonies chez les apiculteurs professionne
128. res maladies La maladie noire est fr quente en montagne sympt mes ventuels surtout en cas de forte infestation par le virus CBPV La maladie noire peut provoquer des tapis d abeilles mortes devant le trou de vol pouvant faire penser une intoxication M Faucon Anses indique cependant que l observation d abeilles tremblantes n a jamais t r alis e lors des tudes portant sur les intoxications Attention galement ne pas confondre avec une vielle abeille gt qui us e par le butinage perd ses poils ce qui lui donne galement un aspect luisant et plus fonc Cependant chez les abeilles les plus g es l arri re des ailes sera abim Vous pouvez consulter le site apistory r pour Une Abeille butineuse g es explication d taill e reconnaitreageabeille Facteurs favorisant l apparition de la maladie La maladie est fr quente en milieux de montagne Des liens sont suspect s avec l alimentation en miellat et ou avec certaines esp ces de fourmis dont les colonies contiendraient le virus Abeille noire sympt me du CBPV Il est prouv que l infestation progresse beaucoup plus rapidement lorsque les abeilles sont bless es soit par l action de Varroa cuticules perfor es soit suite l abrasion de leurs poils lorsque les colonies sont tr s populeuses et notamment suite de longues transhumances ou encore suite la pose de trappes pollen les peig
129. rez le sirop ou le transfert d un rayon de provision d une ruche lourde une trop l g re 10 D sinfecter le mat riel au chalumeau ou pour les l ments en plastique par grattage puis trempage plusieurs heures dans de l eau de javel 9 Chlor et ou par trempage dans de l eau chaude 60 C avec 1 5 de soude caustique Voir les d tails p 26 R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Les maladies des abeilles La visite sanitaire d un rucher mode d emploi P riodes de visites Au printemps et en fin d t visite syst matique de toutes les colonies Le reste de la saison visites libres de toutes les colonies ou de quelques unes prises au hasard Visite syst matique de toutes les colonies douteuses au point de vue sanitaire Voici comment les reconna tre Modalit de la visite sanitaire Consacrer tout d abord un moment l observation globale des colonies du rucher avant de commencer ouvrir les ruches Vous pourrez ainsi d tecter les ruches pr sentant a priori des anomalies Proc dez ensuite la visite de l int rieur des ruches A Observation globale du rucher gt Quel est le niveau d activit des abeilles Y a t il des colonies nettement moins actives que la moyenne gt elles sont suspectes gt Observez vous des d chets devant les ruches pr sence d abeilles adultes de larves ou de nymphes mortes Ces cadavres pr sentent i
130. ria Largement r pandu faibles et le mat riel Pratiques de gestion optimales pour l entreposage du nuisibles DR po mellonella d abeilles mat riel Faible incidence Mouche L aa FPE e GErADE e Mesures de lutte limit es frelon gu pe ArgJempIN ropanau En hiver beut tuer Emplacement des ruchers Pr dateurs et araign e gt PS l une colonie trop z 7 insectes et e Souris e R ducteur d entr es Li Largement r pandu faible mammif res musaraigne Frelon Encore absent dans Grosse incidence en P egeaga oraque pur PERS PE CONSSIPE asiatique l Est de la France particulier sur Iles P ducteur denr es frelons ruches faibles Tableau 1 Ennemis et maladies de l abeille mellif re en France Pour aborder l aspect sanitaire nous pouvons simplifier en distinguant deux cat gories de maladies celles qui affectent les abeilles adultes et celles qui affectent le couvain e Les maladies du couvain se d tectent ais ment par les sympt mes sur le couvain Ces agents pathog nes se propagent en g n ral via l alimentation des larves par les nourrices e Les maladies affectant les abeilles adultes sont en revanche plus difficiles d tecter car les individus atteints peuvent mourir loin du rucher il ny a alors pas grand chose observer mis part une excitation particuli re au trou de vol encombrement houspillage par les gardiennes apathie Ces maladies se propagent par contacts entre a
131. rincipe de tra abilit pour les accidents pour les demandes d aides CEE Il sert galement attester de la bonne conduite de votre cheptel en cas de probl mes ventuel Le d tenteur tient le registre d levage de fa on ordonn e et il veille en assurer une lecture et une compr hension ais es IL EST A CONSERVER 5 ANS AVEC LE RECEPISSE DE DECLARATION ANNUELLE DE RUCHER 6 L assurance responsabilit civile Il est fortement conseill de s assurer pour ses ruches Au regard de la loi vous tes pleinement responsable des d g ts ventuels caus s pas vos abeilles L article 1385 du Code civil d clare Le propri taire d un animal ou celui qui s en sert pendant qu il est sous son usage est responsable du dommage que l animal a caus soit que l animal fut sous sa garde soit qu il fut gar ou chapp Diff rents niveaux d assurance existent Assurance RC Responsabilit Civile li e votre activit agricole R C d fense recours incendie temp te Extension de garantie pour l activit de vente et le risque d intoxication alimentaire Assurance multirisque sauf maladie Se renseigner aupr s des syndicats et des associations apicoles locales afin de b n ficier d un contrat de groupe sur l assurance RC Bien sur vous pouvez galement assurer votre miellerie votre stock de miel etc 5 I L et q u etag e D cret du 30 06 2003 articles R 112 1 R 112 31 du code de la
132. roa destructor L acarien Varroa destructor ou V jacobsoni est un parasite permanent de l abeille domestique Il est pr sent en France depuis les ann es 1980 A ce jour V destructor est consid r comme le plus s rieux probl me rencontr en apiculture il concernerait TOUTES les ruches d Europe mise part quelques les dont Ouessant en France et il entra ne la mort des colonies au bout de 1 3 ans dans les situations o il est mal g r Son caract re nuisible provient d une part de sa pr dation parasitaire il pompe l h molymphe des larves et des adultes et d autre part de son r le de vecteur viral il favorise directement ou indirectement l infestation par certains virus tels que le virus des ailes d form es le virus de la paralysie aigue ou celui du couvain sacciforme Cette parasitose entra ne entre autre une baisse de la qualit de la gel e royale et l affaiblissement des capacit s immunitaires des abeilles favorisant ainsi des infections secondaires viroses nos mose loques etc Le contr le de la population Varroa est essentiel pour avoir une population d abeilles d hiver saine Plusieurs tudes d montrent l influence de la strat gie de lutte contre Varroa choisie par un apiculteur et les pertes hivernales qu il subit Sympt mes de la Varroose Couvain opercul mort avec un petit trou dans l opercule typique Pr sence de varroas sur les abeilles adultes varroas
133. rroas par une m thode de lutte m canique sans utilisation de m dicament On utilise pour cela un cadre sp cial destin tre r guli rement sacrifi En fait c est le couvain de m le qui sera sacrifi tant donn qu il est 6 12 fois plus infest par les varroas que le couvain d ouvri res Si chaque d coupe de couvain permet de retirer une partie de la population Varroa c est la d coupe r guli re de couvain qui permettra une action efficace Il faut entre 3 et 5 d coupes de couvain m le par ruche et par an pour ralentir significativement la progression de l infestation Au cours d un essai r alis en Alsace l infestation Varroa en fin d ann e t r duite en moyenne de gt 25 suite 4 d coupes de couvain m le par colonie au printemps Pi geage dans le couvain m le sur la page apicole Voir l article Lutte m canique contre le Varroa http www bas rhin chambagri fr gt espace t l chargement gt r sultats d essais Cependant m me avec un grand nombre de d coupes il ne s agit que d une mesure d accompagnement qui ne dispense en aucun cas l apiculteur d un traitement acaricide AMM Fabriquer un cadre pi ge d alv oles m les e Le cadre pi ge peut tre un simple cadre vide non fil et non cir qui sera b tit naturellement par les abeilles Inutile d acheter de la cire sp ciale m le car d avril juillet les abeilles o
134. rs 1 En cas de suspicion d une maladie anciennement class e MRC sur votre rucher C est dire actuellement loque am ricaine ou nos mose par Nosema apis 2 Pour la visite quinquennale Le PSE impose la visite de tous les ruchers d un d partement dans un cycle de cinq ans Cela permet de rencontrer tous les apiculteurs d une r gion afin de v rifier la bonne sant de leurs colonies et de diffuser toutes les informations sanitaires dont ils peuvent avoir besoin gt Ces visites obligatoires doivent tre demand es par les apiculteurs eux m mes en contactant le GDSA de leur d partement Vous obtiendrez alors un certificat de contr le dont copie sera envoy e aux services v t rinaire par l agent sanitaire lui m me 3 En cas de transhumance l ext rieur du pays d origine Avant de d placer des ruches en Allemagne en Suisse ou ailleurs il y obligation de faire contr ler leur tat sanitaire avant d part par un agent sp cialiste apicole Vous obtiendrez alors un certificat de contr le pa AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE DAS R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Cas ou les visites sanitaires sont vivement conseill es e En cas de transhumance Il n y a pas d obligation de visite sanitaire Elles sont toutefois conseill es Si vous transhumez vers un autre d partement que celui d origine il est obligatoire d envoyer une d claration au
135. rsqu on surveille l tat de sant de ses ruches afin de ne pas mettre en cause son cheptel ni ceux de ses voisins La prophylaxie est devenu un des ma tre mot de l apiculture cf p10 Il existe peu de m dicaments v t rinaires pour les abeilles depuis 2003 les antibiotiques sont interdits en France Il est donc indispensable de savoir d tecter et r agir face aux maladies des abeilles afin de les contr ler efficacement Chaque ann e un traitement anti Varroa est n cessaire pour permettre la survie des colonies cf p17 Le renouvellement du cheptel s intensifie La collecte d essaims ne suffit plus et savoir multiplier son cheptel soi m me est devenu essentiel R aliser chaque ann e de 30 50 de colonies en plus permet de maintenir un cheptel stable au fil des ans anticiper les pertes hivernales RE CS rene L apiculture n est pas ou n est plus simplement r colter du miel professionnelles agriculteurs tirant l ensemble de leurs revenus Cest surtout aimer lever des abeilles de l apiculture photo Le rucher du Bonhome Transhumance et levage de reines sont devenus des l ments incontournables pour les exploitations apicoles pa AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE DAS R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Les maladies des abeilles La prophylaxie ma tre mot de l apiculture moderne D finition la prophylaxie comprend l ensembl
136. s ment d f quer l ext rieur depuis tout l t II y a cependant toujours une faible proportion d abeilles infect es D s que le temps ne permet plus les sorties ext rieures ces abeilles vont contaminer leurs cong n res par les spores contenues dans leurs f ces diarrh iques et le probl me prendra de l ampleur au fur et mesure que l hiver avance L incidence de la nos mose est donc g n ralement plus lev e au printemps la suite d un long confinement hivernal et lorsque les conditions climatiques printani res sont m diocres Lorsque les conditions climatiques redeviennent favorables au butinage les abeilles retournent d f quer plus r guli rement l ext rieur de la ruche diminuant alors les sources de contamination pour les nouvelles populations de jeunes abeilles qui naissent ce qui r sulte souvent en une disparition de la maladie Contrairement Napis l volution de N ceranae est continue tout au long de l ann e sans pisodes de r mission Cela est probablement en liens avec des blessures plus profondes caus es l intestin Selon certains apiculteurs professionnels dans notre r gion N ceranae provoquerai surtout des pics de d population en t notamment pour les ruchers expos es en plein soleil ou lors de canicules Mesures de lutte et de pr vention La nos mose se manifeste fr quemment mais une gu rison spontan e n est pas rare Elle est consid r e par certains comme une mala
137. s augmentent sur le tiroir du plateau grillag cadre m le pondu que l on ira chercher dans une autre ruche dot e d une reine en ponte et l introduire dans notre essaim environ 25 jours apr s l avoir cr J22 R colter le miel En profiter pour resserrer les colonies pour ceux qui hivernent sur 7 ou 8 cadres et ii traiter si n cessaire avec par ex acide oxalique un seul passage par d gouttement cf p24 Il est galement possible d utiliser un cadre pi ge voir ci dessous il faut alors introduire un J 24 Remarque Il ne faut pas confondre blocage de ponte et orphelinage Dans un blocage de ponte la reine est toujours pr sente bloqu e sur un cadre elle reprend progressivement sa ponte Dans le cas pr sent il s agit d un orphelinage et non d un blocage de ponte Des techniques de blocage artificiel de la ponte de la reine par encagement de la reine sont d crites dans certains pays m diterran ens A notre connaissance ces m thodes ne sont pas faciles mettre en place travail laborieux et probl mes de rejet de la reine lors de sa lib ration Elles sont surtout utiles pour les pays ne pr sentant pas spontan ment d arr t de ponte pendant l hiver R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Fiche technique 1 Lutte m canique contre Varroa 2 Pi ger les varroas dans le couvain m le Il est possible de ralentir la progression des va
138. s d barrass es de toutes les spores Lendemain ou le surlendemain apr s au moins 24h de je ne donner ventuellement 0 5 1 litre de sirop 50 50 Les causes possibles d chec du transvasement sont La pr sence de couvain La mise en uvre pendant une miell e Dans ce cas il vaut mieux attendre Une colonie trop faible L utilisation d antibiotique est interdite Deux bonnes raisons 1 ils sont inefficaces contre les spores d s l arr t du traitement les sympt mes peuvent donc r appara tre car la colonie est toujours infest e de spores et 2 certaines souches de Paenibacillus larvae sont devenues r sistantes Donc cette strat gie est inefficace en mati re d radication de l agent pathog ne ce qui la rend inutile en mati re de lutte collective Elle n est qu une vue court terme de la lutte contre cette maladie et est une opportunit formidable pour l apparition de r sistance La pr vention passe essentiellement par la mise en uvre des bonnes pratiques apicoles L antibioth rapie n est absolument pas conseill e m me si certains apiculteurs la mettent en place sans aucune prescription Il est certain qu une antibioth rapie seule sans les techniques apicoles appropri es est une ineptie Voir les conseils des services v t rinaires sur l utilisation des antibiotiques pour traiter la loque am ricaine Les huiles essentielles ne sont pas efficaces Les r sultats des
139. s d hiver les corps adipeux permettant la production de chaleur pendant l hiver seront atrophi s Les risques d infections par des virus seront lev s et la dur e de vie des abeilles pourra tre fortement r duite 2 Elles ne seront pas non plus de bonnes nourrices gel e royale de moindre qualit et en moindre quantit La reine diminuera sa ponte et la grappe hivernale n aura pas assez d abeilles probl mes de r gulation thermique de la grappe hivernale et difficult s passer le relais aux abeilles qui naitront au printemps 3 Ne pouvant tre nourrices les abeilles parasit es deviendront butineuses plus t t il y a d s quilibre des castes d abeilles Elles accumuleront du pollen et du nectar avant de finir par mourir l ext rieur R sultat on pourra retrouver au printemps une petite grappe d abeilles mortes sur de fortes r serves de nourriture miel et pollen photo 1 Photo 1 Cas typique d une ruche d c d e suite la Photo 2 Ruche effondr e d s l automne des suites de la Varroose petite grappe d abeilles mortes sur de fortes Varroose Le couvain mort peut encore contenir des r serves alimentaires varroas et des abeilles atrophi es Si l infestation Varroa est particuli rement forte la colonie peut s effondrer d s l automne Les abeilles d hiver naissent atrophi es syndrome des ailes d form es dur e de vie tr s courte elles ne peuvent pas prendre la r
140. s de production ne revient jamais en arri re et ne croise pas l tape qu il vient de franchir Le local o le miel est extrait et mis en pot doit tre affect ces seules activit s au moins temporairement lors de ces activit s En apiculture cela revient s parer physiquement ou temporellement selon la conception des locaux un circuit propre le circuit du miel et un circuit sale le circuit des hausses afin de pr venir toute contamination crois e par exemple les hausses pleines et ou vides ne doivent pas pouvoir contaminer le miel le mat riel et le lieu de stockage du miel Le mat riel destin tre en contact avec le miel doit tre de qualit alimentaire inox ou plastique alimentaire Les contenants destin s la vente sont stock s l abri de toutes contaminations et salissures Le mat riel de nettoyage et les produits d entretien sont stock s en dehors du local de transformation ou dans une armoire ferm e Mise en place d une lutte contre les nuisibles Bonne hygi ne corporelle et vestimentaire Equipements et v hicules en bon tat d entretient s curit des personnes R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 ANNEXES Extrait du site_http www region alsace eu aide developpement de lapiculture alsacienne D veloppement de l apiculture alsacienne La R gion apporte une aide aux professionnels de l apiculture via les dis
141. s est rare mais doit tre trait e avec prudence car elle comporte un risque pour l homme si les spores sont respir s par des personnes sensibles faiblesse immunitaire Les colonies atteintes doivent tre an anties et les cadres br l s R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Les virus Les virus sont communs et fr quents au sein des colonies d abeilles et cela m me en absence de tous sympt mes cliniques Les tudes consacr es aux viroses des abeilles ont montr la pr sence syst matique des taux variables des nombreux virus dans des colonies ne pr sentant pas de sympt mes Les infections multiples sont m me la r gle Aucune r partition g ographique particuli re ne peut tre tablie pour un z 33et3 virus donn L hypoth se retenue est que m me si la colonie ne pr sente pas de sympt mes certaines ouvri res peuvent porter une charge virale extr mement importante et en subir ou non les sympt mes En cons quence les pisodes d pid mies virales r sultent probablement de facteurs favorisants 1 la diss mination des virus entre les individus d une colonie et entre les colonies et 2 la r plication des virus et leur diss mination l int rieur de l individu Parmi ces facteurs nous pouvons citer la co infection avec d autres agents pathog nes bact ries ou autre le parasite Varroa destructor des facteurs environnementaux liens ent
142. s pendant un mois Gestion des cadres et de la cire o Renouveler chaque ann e 1 cadre sur 3 Les vieux rayons devenus sombres ou noirs contiennent de nombreux agents pathog nes L accumulation des cocons rend les abeilles plus petites Br lez les et faite b tir de nouvelles cires o Ne pas laisser trainer de vieux cadres sur le rucher dans les pi ges essaims etc Ne pas utiliser les vieux cadres contenant du couvain mort Cela parait vident mais o R duire l change de cadres entre les ruches galisation des colonies etc o Se m fier des cadres b tis provenant d autres ruchers lors de achats de ruches par exemple Remplacement r gulier des reines qui ne sont plus satisfaisantes ponte trop faible couvain en mosa que sensibilit certaines maladies Cela favorise des ruches fortes et pr vient ainsi l apparition de maladies Il est utile de changer celles des colonies les plus infest es en varroas les t tes poux du rucher gt par des reines s lectionn es sur le comportement de nettoyage Les abeilles nettoyeuses Les capacit s de d fenses des abeilles varient en fonction de l environnement ressources alimentaires disponibles maladies pr sentes etc mais aussi en fonction de la g n tique Il existe dans toutes les races gt d abeilles des lign es familles plus ou moins hygi niques c est dire capables de d tecter de d soperculer et de nettoy
143. st elle n 1 varroa par jour Traitement compl mentaire acide oxaligue suffisamment d parasit e par J p que Certaines colonies sont plus infest es que les autres en raison de leur historique particulier Par exemple un traitement moins bien conduit l ann e pr c dente ou encore un positionnement dans le rucher qui y favorise la d rive des butineuses ce qui est souvent le cas pour les ruches plac es en extr mit s de lignes de ruches Elles devront tre prises en charge plus t t si l on veut leur viter de s effondrer de par la pression parasitaire R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 Fiche technique 2 2 Echantillonnage des abeilles adultes Les varroas qui parasitent les abeilles adultes sont appel s varroas phor tiques Il est possible de compter ces varroas sur un chantillon donn d abeilles adultes afin de d terminer le taux d infestation de l chantillon pr lev Ces varroas sont d tach s de leurs h tes par des lavages puis sont compt s Ce nombre peut tre rapport au nombre d abeilles collect es pour exprimer le taux d infestation des abeilles chantillonn es Il est pr f rable de pr lever les abeilles sur les cadres de couvain ouverts afin de pr lever des nourrices ces abeilles semblent tre parasit es 2 fois plus souvent que les autres ouvri res ce qui correspondrait une strat gie de la part du Varroa
144. taire ne doit comporter aucune mention tendant faire croire que cette denr e poss de des caract ristiques particuli res alors que tous les produits similaires pr sentent ces m mes caract ristiques gt les expressions suivantes ne sont pas autoris es miel naturel pur miel miel de pays miel de terroir 100 miel gt miel toutes fleurs miel mille fleurs miel cr meux miel liquide miel dor ces expressions ne sont pas admises en tant que d nominations de vente Elles peuvent tre utilis es seulement titre de mentions informatives gt l expression le miel est un produit issu de la nature est autoris e gt les expressions miel la gel e royale miel et gel e royale ne sont pas autoris es de m me que le produit lui m me sauf le d nommer pr paration base de miel et de gel e royale et pr ciser les pourcentages respectifs dans la liste des ingr dients L tiquetage du pollen Qu il soit s ch ou congel les mentions suivantes sont conseill sur les pots de pollen Une DLUO de 1 ou 2 ans La mention produit potentiellement allerg ne La mention conservation au frais 15 C pour le pollen s ch ou 18 C pour le pollen congel Sile pollen congel est conserv au frigo il est conseill de le consommer dans les 5 jours L indication miel d Alsace est prot g e C est une Indication G ographique Pr
145. tements insecticides et acaricides sont interdits en pr sence de fleurs Seuls ceux portant la mention ABEILLES sont autoris s condition d tre pratiqu s tard le soir ou t t le matin hors de la pr sence des abeilles sur la parcelle Article 2 les traitements r alis s au moyen d insecticides et d acaricides sont interdits durant toute la p riode de floraison et pendant la p riode de production d exsudats quels que soient les produits et l appareil applicateur utilis s sur tous les peuplements forestiers et toutes les cultures visit s par ces insectes On entend alors par floraison la p riode v g tative s tendant de l ouverture des premi res fleurs d un groupement v g tal jusqu la fin de la chute des p tales des derni res fleurs de ce m me groupement Article 3 lorsque des plantes en fleurs ou en p riode de production d exsudats se trouvent sous des arbres ou l int rieur d une zone agricole utile destin s tre trait s par des insecticides ou acaricides leurs parties a riennes doivent tre d truites ou rendues non attractives pour les abeilles avant le traitement On entend alors par exsudat le miellat s cr tion sucr e produite par les insectes sur les plantes et le nectar extra floral des plantes qui sont r colt s par les abeilles R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La r glementation LA REGLEMENTATION Poss
146. ties de respect de nos productions reste la meilleure alternative dans la maitrise du varroa avec des mortalit s hivernales qui lui sont imputables inf rieures 8 l Une diminution cons quente des charges main d uvre d placements etc due un seul passage sur les ruchers doubl d une m thode de traitement tr s douce pour les abeilles me conforte dans ce choix L efficacit optimale n cessite un traitement t t en saison et il semble raisonnable de refaire un contr le de type statistique de mani re intervenir hors ponte si n cessaire LEHR Laurent Les Ruchers des Vosges du Nord Pr sident CETAA Alsace nm aSa aai R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La Varroose REGLES GENERALES pour l utilisation des m dicaments anti varroas Comme pour tous m dicaments il est indispensable de respecter la dose et la dur e d application prescrite bien lire les conseils du fabricant et consulter au besoin leurs sites Internet NE PAS utiliser en pr sence des hausses miel Toutes les r coltes de miels doivent se faire avant la mise en place des traitements Toutes les ruches d un rucher doivent tre trait es simultan ment Manipulez avec des gants Apr s le retrait des m dicaments retournez les en pharmacie pour destruction Utilisation des lani res d Apivar Apivar est actuellement le produit disponible le plus efficace contre Varroa
147. tion 3 D claration annuelle des ruchers noe ae service du 18 02 2010 Depuis 2010 la d claration annuelle des ruchers est de nouveau obligatoire partir de votre premi re ruche et dans un d lai d un mois apr s l installation ou de la prise de possession de la ruche vous devez d clarer tous vos ruchers chaque ann e y compris ceux implant s hors de votre d partement de r sidence cela permet de mieux g rer les foyers de maladies r put es contagieuses gt Vous devez vous munir au pr alable d un num ro SIRET ou d un num ro NUMAGRIT voir paragraphe pr c dent gt Si vous transhumez indiquez votre vos rucher s d hivernage avec le nombre de colonies correspondantes puis ajoutez les ruchers de transhumance habituels y compris ceux hors d partement D butant S il s agit de votre premi re d claration et que vous n avez pas encore de num ro d apiculteur NAPI il vous suffira de joindre votre d claration de rucher une simple photocopie de votre carte d identit D claration par courrier Remplir un formulaire de d claration de rucher CERFA n 13995 01 disponible sur service public fr ou via la chambre d agriculture Le transmettre dat et sign au GDS de votre d partement et non plus la DSV voir coordonn es p42 ou p61 D claration par Internet Site htio mesdemarches agriculture gouv fr TeleRuchers Apr s s tre d clar une premi re fois au GDS un code d a
148. tiquette du produit brique figurant sur l emballage classement toxicologique phrases de ris ECOACS que correspondantes En compl ment il est possible de consul ter les fiches de donn es de s curit des produits phytopharma ceutiques et l Index phytosanitaire de l Acta mis jour chaque ann e Base de donn es Sur Internet on peut aussi consulter avec int r t le catalogue des nationale sur les produits phytopharmaceutiques et de leurs usages autoris s en effets non inten France e phy dans lequel figure une rubrique appel e Ecoacs tionnels des pro voir encadr sur les effets non intentionnels sur les auxiliaires duits biologiques dont l abeille domestique Enfin la base Agritox ren seigne sur les principales propri t s de dangers des substan ces actives 1 http www quickfds com ou http www phytodata com 2 http e phy agriculture gouv fr 3 Agritox est une base de donn es sur les propri t s physiques et chimiques la toxicit l cotoxicit le devenir dans l environnement la r glementation sur les substances actives phytopharmaceutiques Elle a t cr e par le d partement de phytopharmacie et d cotoxico logie de l Inra 80 des informations proviennent des dossiers de demande d autorisation de mise sur le march d pos s par les indus triels et valid s par les experts aux niveaux fran ais et europ en et 20 sont de source bibliographique www dive afssa fr agritox index php
149. ue La famine est quelquefois confondue avec une maladie Une colonie qui meurt de faim abandonnera une partie du couvain observation de larves mortes devant la ruche de larves cannibalis es Elle sera agit e et souvent sur la d fensive La famine peut tre confirm e par l absence de nectar ou de miel dans la ruche Typiquement dans une ruche morte de faim les abeilles sont retrouv es la t te dans l alv ole De quoi la colonie souffre t elle Seule une observation approfondie donnera la r ponse La fiche Diagnostiquer les maladies des abeilles reprend tous les sympt mes d crits dans le M mento au travers de tableaux synth tiques qui permettent d mettre une suspicion de telle ou telle maladie Exemple de couvain ouvert anormal cette larve droite redress e dans l alv ole devrait tre opercul e stade pr nymphe Or elle est dans une alv ole ouverte Ici on remarque que l opercule t retir e par une abeille nettoyeuses ayant d tect un d but de maladie Il est encore trop t t pour d finir laquelle Mycose Couvain sacciforme gt Poursuivez la visite sur l ensemble des cadres de cette colonie Au besoin trempez une allumette dans les cellules symptomatiques TEST DE L ALUMETTE permettant de d tecter la loque am ricaine voir p 25 R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La Varroose La Varroose Parasitose caus e par Var
150. utres dangers et maladies Ce tour d horizon n est pas exhaustif mais pr sente les maladies les plus importantes des abeilles Nous n avons pas parl de l Acariose une maladie responsable de grosses h catombes par le pass mais qui ne nous menace plus les traitements Varroa semblent avoir r gl le probl me ni de l Amibiase qui se d veloppe souvent en m me temps que la nos mose mais qui est peu r pandue en France Parlons en revanche de dangers suivants La fausse teigne Galleria mellonella La fausse teigne est un papillon de nuit dont les larves se nourrissent de rayons et de leur contenu lors de leur d veloppement Elles creusent galement des galeries travers la cire et rendant les cadres rapidement inutilisables Tous les conseils de lutte sont disponibles sur le site du Centre Suisse de Recherches Apicoles voir le document protection des rayons contre la teigne sur la page htip www agroscope admin ch imkerei 00316 00327 index html lang fr Vespa velutina le Frelon asiatique A ce jour aucun frelon asiatique n a t d tect en alsace point au 30 12 2012 Retrouvez plus d informations sur la page apicole tels que la description du frelon asiatique et sa fiche de signalement renvoyer en cas de d tection le suivi de son aire de r partition sur le territoire fran ais ou les recommandations en cas de pr sence av r e du frelon asiatique Ces informations sont disponibles sur hti
151. ver un Varroa en d placement sur un cadre ou sur une abeille adulte signale une tr s forte La population Varroa double tous les 30 jours Cette infestation de cette ruche Photo Univ de Floride progression exponentielle finit par provoquer des sympt mes observables On parle alors de Varroose pour d signer l ensemble des sympt mes provoqu s par l infestation Varroa Si aucun traitement n est entreprit la ruche est condamn e L id al est de traiter l infestation avant l apparition de Diff rents stades de d veloppement des varroas sympt mes plut t que de chercher gu rir des ruches ayant oite en rouge la femelle reproductrice que la Varroose l on observe sur les abeilles adultes Taille 1 2 sur 1 7 mm Photo Univ De Guelph R daction A Ballis Conseiller technique apicole D cembre 2012 La Varroose Un d veloppement li aux cycles de couvain Ce parasite se d veloppe exclusivement dans le couvain des abeilles l abri des regards selon la p riode entre 60 et 90 des varroas sont cach s dans le couvain Pour tre plus pr cis il faut distinguer entre le couvain d ouvri re qui permet de produire en moyenne 1 femelle fille adulte f cond es et le couvain de faux bourdon qui permet en moyenne de produire 2 3 femelles filles adultes f cond es Ainsi plus il y a de couvain de faux bourdon dans la colonie plus l infestation progressera rapidement

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