Les SEM en 2015 - La prospective
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1. accumulation du capital augmentation du nombre d heures travaill es par habitant voire effets multiplicateurs de la demande finale port e par cette dynamique d mographique Le vieillissement de l Europe et l implosion d mographique de certains grands pays conduit une perspective de cheveux gris et de croissance molle Il va en r sulter une haute tension sur l emploi et les retraites La tension sera d autant plus forte qu en raison des illusions collectives sur les emplois de demain il faut s attendre une p nurie de jeunes professionnels dans les m tiers manuels et de service Il y aura aussi de nouvelles fractures territoriales accentu es par les mouvements de population et le d veloppement in gal des infrastructures Page 3 16 LES SEM EN 2015 O seront les emplois de demain Pour l emploi les perspectives sont claires les jeunes seront incit s travailler plus t t les anciens partir la retraite plus tard Des p nuries importantes de personnels qualifi s sont pr visibles notamment dans les services aux personnes g es la restauration les professionnels du b timent et des travaux publics Dans un tel contexte les emplois de demain seront d abord dans les services qui repr sentent d j 70 des emplois existants et 80 des emplois cr s chaque ann e Les travaux de la Commission Seibel de la Dares et du Plan permettent d tablir un palmar s instructif celui des m tiers le2. Ces facteurs cl s de l avenir sont signal s en bleu dans le texte Germes de changement la possibilit d une troisi me voie plus sociale plus d mocratique et plus solidaire Les germes de changements sont des faits consid r s comme mineurs aujourd hui dont les cons quences pourraient tre consid rables demain Citons les principaux rep r s par les participants EUROPE REGENERATION SOCIALE Possibilit de r g n ration de la mixit au travers de la dynamique de lib ralisation voir les exemples anglais et italiens Opportunit de coop ration et de partenariats avec l largissement de l UE COLLECTIVITES LOCALES VERS DES PROJETS PARTAGES L volution de la fonction publique territoriale dans son r le et son pouvoir Disparition des DDE et plus g n ralement exc dent de la fonction publique d Etat et impact sur le d veloppement des tablissements publics locaux L volution de la commande des collectivit s locales s orientant vers une approche compl te de r ponse leurs besoins Exemple pour le logement am nagement construction gestion Evolution de la vision des territoires projet partag d passant les d finitions administratives e La mont e de la d mocratie participative au d triment de la d mocratie lective de d l gation SOCIETE SOLIDARITE Le retour vers des valeurs collectives moins d individualisme et de conservatisme Le
3. entra nant notamment la mont e de difficult s sociales Ce changement des mentalit s s est accompagn d une mutation rapide des techniques avec l explosion des nouveaux moyens de communication et de transports qui modifient le rapport distances communication temps et qui produit d j ses effets sur le d veloppement des territoires Les citoyens souvent plus individualistes plus h donistes plus fragilis s se d couvrent parfois aussi une nouvelle sensibilit pour les questions soci tales le d veloppement durable est a l honneur les pr occupations environnementales deviennent une r alit les peurs se succ dent mettant au centre le principe de pr caution la recherche de s curit le rejet des risques la crainte de changements climatiques etc Ce faisceau de facteurs d volution a deux cons quences principales pour les SEM une nouvelle r partition des hommes et des activit s sur les territoires on citera la modification des centres villes l volution de la r partition des classes sociales la crise du logement le d veloppement de friches industrielles etc lapparition du citoyen client paradoxalement les usagers sont de plus en plus citoyens avec des exigences accrues de qualit de s curit etc et de plus en plus client avec des comportements de zapping de recherche du moindre co t d attentes de services personalis s y compris pour les doma
4. NRE dissocie les fonctions de Faiblesses et inerties de l Etat r gulateur une forte contrainte pour les SEM Le constat par les acteurs des SEM appara t plut t sombre au sein des groupes de travail L Etat fran ais appauvri semble beaucoup marqu par des inerties une crispation l gard des changements en particulier ceux induits par la d centralisation et le mouvement de d r gulation L Etat en perte d influence relative dans une tentative de recentralisation userait et abuserait de son pouvoir l gislatif Imposant d un c t en accord avec les d cisions europ ennes la mise en concurrence des SEM de l autre il multiplie les r glementations en particulier celles concernant les SEM cf Loi Sapin anticorruption de 1983 tout en se d sengageant de ce secteur notamment par le retrait de la Caisses des D p ts des SEM immobili res Consid r comme surtout attentif la protection des statuts l Etat appara t certains comme un frein aux volutions Pourtant la loi du 2 janvier 1130 Sem en activit multipli es par 2 en 20 ans Q 66 000 emplois 25000 en 10 ans 2 4 Md de capitalisation Directeur g n ral et de Pr sident la mise en concurrence syst matique des contrats C est probablement un des principaux changements de la d cennie Les dirigeants des SEM interrog s d clarent il y a dix ans les SEM appartenaient la sph re publique et aujourd hui a l
5. attendus les lus attendent des SEM comme de leurs concurrents priv s un respect scrupuleux des cahiers des charges une efficacit dans la satisfaction des clients et usagers 1 Ils font v rifier r guli rement par des audits externes cette performance conomique et la satisfaction des clients usagers lls consid rent d sormais les SEM comme des entreprises quasiment comme les autres op rant sur des march s concurrentiels UN STATUT ANACHRONIQUE De leur c t ces clients ou usagers des services apport s par les SEM ont de plus en plus des comportements de consommateur assez gocentrique indiff rents au statut du prestataire et seulement concern par le rapport service prix qui doit correspondre leurs besoins personnels Le statut capitaux mixtes des SEM devient ainsi de plus en plus anachronique soit la soci t appartient totalement une ou des collectivit s mais alors pourquoi pas une r gie ou un service municipal voire un tablissement public pr sent sur des secteurs consid r s comme strat giques par les collectivit s soit elle ne lui appartient pas totalement mais alors quel est pour un investisseur priv ou public l int r t d tre partiellement propri taire d une SEM Les investisseurs quittent alors massivement les SEM UNE CONCURRENCE EXARCERBEE DES GROUPES PRIVES Sur les march s concern s la comp tition augmente rapidement avec de
6. bureau comme dans la vie familiale et associative d abord des lieux de reconnaissance mutuelle et de partage de projets Il faut des temps morts pour vivre le lien social et retrouver le plaisir au travail Les ann es 1995 2005 ont t marqu es pour les SEM c t du poids traditionnel de l Etat et du r le central des collectivit s locales par une triple dynamique la mont e de l influence de l Europe la confrontation avec le march concurrentiel et la prise en compte LES SEM EN 2015 Page 4 16 croissante des exigences et des attentes de la soci t Les facteurs qui ont selon le Groupe de travail le plus influenc les SEM sont pr sent s dans la cible ci dessous En 1999 un groupe de travail avait d j men une r flexion prospective en vue du congr s LES SEM ET LEUR ENVIRONNEMENT 1995 2005 Europe Lirruption de l Europe insuffisamment anticip La derni re d cennie s est caract ris e par la forte volution de l Europe avec la politique d int gration et l largissement de nouveaux pays Le poids du lib ralisme s est affirm consacr par la chute du mur de Berlin Les politiques de d r gulation ont t un des axes majeurs d action dans de nombreux domaines des pouvoirs europ ens Les SEM notamment celles de services ont montr leur Les r seaux europ ens des SEM Etat GERPA 19 Mai capacit d adaptation ce nouvel environnem
7. contraire vers une re municipalisation de services qualifi s de collectifs comme l eau par exemple avec en retour une reprise du pouvoir de l administration LE MARCHE LE NIVEAU DE CONCURRENCE incertitude cl qui influera fortement le devenir des SEM le niveau d engagement des entreprises priv es dans des domaines relevant d objectifs collectifs anciens universit prisons ou nouveaux en lien avec le d veloppement durable par exemple Cette mont e en puissance du priv d pendra d une autre interrogation celle relative au niveau de mise en concurrence qui affectera les diff rents march s des SEM ce qui pourrait aboutir l conomie mixte La vigilance devra tre de rigueur face aux futures volutions de la place du priv sur ces march s que l on pourrait consid rer comme naturels pour les SEM une banalisation de LES INVESTISSEURS REGLES DU JEU ET IMPLICATION C est le domaine o les sources d incertitudes sont apparues comme les plus fortes aux participants des groupes de travail Deux questions cl s se posent quel sera le co t de la ressource financi re et son corollaire quel sera type ampleur la r mun ration attendue par les investisseurs publics et priv s Une troisi me interrogation p sera sur les SEM qui concerne bien les modes de gouvernance que aussi les volutions de la l gislation relative la composition du capital Vigilance prospective
8. d ici 2050 ainsi que la n cessit pour viter un tel vieillissement de faire venir plusieurs centaines de millions de personnes Ces calculs de simple arithm tique n ont aucun caract re pr dictif Il n emp che que sans un recours massif l immigration il y aura moins d actifs pour assurer la production des richesses Les experts de l OCDE estiment qu partir de 2010 le revenu moyen par habitant progressera deux fois moins vite en moyenne que par le pass Les pays europ ens sont comme des vergers dont les arbres en plein rendement pendant 40 ans arrivent maturit sans que l on ait pr vu leur remplacement par de jeunes pousses Or pour investir et consommer il faut avoir confiance en l avenir et besoin de s quiper autant de caract ristiques qui malheureusement r gressent avec l ge La France va comme ses voisins manquer de bras et de cerveaux L immigration qu elle soit choisie ou subie est in vitable Les ressorts du dynamisme sont les m mes dans les domaines conomique et d mographique le go t de vivre s exprime la fois par l initiative conomique et par l accueil des enfants L esprit d entreprise est cousin de l esprit de famille Pour comprendre l impact du vieillissement sur la cr ation d entreprise il suffit de rappeler qu en France en 2000 40 des cr ateurs avaient entre 25 et 34 ans et les deux tiers moins de 44 ans les plus de 55 ans ne repr sentant gu re plus de 8 d en
9. devoir faire face des menaces croissantes Citons titre d illustration une mont e de la concurrence entre l ensemble des acteurs des services aux collectivit s locales y compris entre SEM Page 10 16 LES SEM EN 2015 Quelques pistes pro actives provoquer changements souhait s L int r t de cette approche est de faire appara tre la n cessit de privil gier des attitudes pr actives et pro actives qui constitueront de fa on tr s probable le d cor prospectif des SEM pour les face aux changements dix prochaines ann es Sont pr sent s ici des bauches de tendance devraient propositions pour deux lourdes majeures qui marquer l avenir des SEM une acceptation l aveugle d op rations transf r es par les collectivit s locales par manque de moyens une recherche de gains de productivit dans l urgence pouvant nuire la qualit etc DEVELOPPER DE NOUVELLES COMPETENCES Selon les membres de ce groupe de travail pour viter ces menaces il s agira de d velopper les comp tences n cessaires pour tre en mesure d une part de reprendre de fa on s lective des investissements publics qui seront transf r des POINT METHODE ATELIERS DES TENDANCES LOURDES AUX PISTES DE REPONSES DU FUTUR Pour deux tendances lourdes consid r es comme essentielles par les membres d un des groupes de travail les r ponses alternatives l horizon 2015
10. l atelier id es re ues que ces questions ont t possibles et un changement culturel particuli rement abord es parfois profond C est lors du s minaire les SEM en 2015 du 8 juin 2006 et plus Questions d identit entre public et prive Un des th mes apparu comme Un des th mes apparu comme majeur pour l avenir des SEM au travers de l ensemble des ateliers prospectifs men s est celui de l identit des SEM Les questions qui se posent sont fondamentales les SEM c est quoi pourquoi pour quoi faire C est la double appartenance publique et priv e qui cr e une difficult d identification a une famille aux yeux des participants Les questions fusent les SEM repr sentent elles la collectivit sont elles un forme de PPP des entreprises a part une exception fran aise Paradoxalement il ressort aussi des r flexions men es que c est dans la mixit du capital que r side l identit des SEM suivre Questions de valeurs les effets de la mise en concurrence La mise en concurrence avec le priv et la mont e de la comp tition entre SEM ne vont t elle pas faire perdre aux SEM leurs valeurs Ces craintes apparaissent comme excessives pour les membres du groupe de travail id es re ues L image des SEM est floue et n gative cette id e re ue couramment admise est elle fond e C est cette question cl qu a souhait r pondr
11. par rapport ses principaux partenaires l exception de l Allemagne ce n est pas pour des raisons d mographiques mais du fait d un nombre d heures travaill es par habitant le plus faible des pays d velopp s Depuis 25 ans notre croissance conomique par habitant est inf rieure d un point celle des Anglais qui nous ont rattrap s et m me d pass s La raison on ne travaille pas assez Quatre semaines de moins que la moyenne europ enne dix semaines de moins que les Etats Unis Ce n est pas en ramant moins que l on avance plus vite Si les Fran ais travaillaient autant que les Am ricains ils auraient 8 000 euros de plus de grain moudre par habitant et par an L activit cr e la richesse et l emploi En travaillant moins on s appauvrit Les pays europ ens la plus forte croissance et avec un ch mage r duit sont ceux o l on travaille le plus Il ne s agit pas de faire table rase des 35 heures mais de r compenser le travail et de ne pas d courager les fourmis par des imp ts dissuasifs sur les revenus du travail suppl mentaire La France manque de fourmis actives et l int r t bien compris des cigales c est qu il y ait le maximum de fourmis ardentes la t che plus elles s activent mieux les cigales vivent Et si toutes les fourmis devenaient cigales ces derni res mourraient Les hommes de demain ne s activeront pas moins que ceux d aujourd hui Ils chercheront dans le travail au
12. pour des r mun rations peu attractives Les facteurs de d veloppement sontendog nes Le ch mage a quadrupl en France depuis 1975 alors que le PIB a plus que doubl Cette mauvaise gestion de l abondance est en un sens une bonne nouvelle car si les causes de nos difficult s sont en nous les solutions aussi Cessons donc de chercher des boucs missaires dans la mondialisation Cette derni re n est pas coupable car les facteurs de d veloppement des entreprises et des territoires sont d abord endog nes C est la raison pour laquelle le taux de ch mage varie du simple au double au sein des pays europ ens 4 aux Pays Bas pr s de 9 en Espagne comme au sein des territoires fran ais entre le pays de Vitr et le Valenciennois Comment expliquer de telles diff rences En ce qui concerne les pays il appara t clairement que ceux o le ch mage est le plus faible sont aussi ceux o le taux d emploi part de la population en ge de travailler effectivement employ e est le plus lev La France se singularise avec un taux d emploi de 62 inf rieur de 4 points la moyenne europ enne et de dix points la Su de au Royaume Uni aux Pays Bas C est l activit qui cr e l emploi il faut donc travailler plus et tous pour augmenter l emploi En France on a cru l inverse Pour une croissance donn e on peut cr er plus d emplois en baissant le co t du travail par r duction de charges ce qui perm
13. CONGRES DES SEM 10 11 ET 12 OCTOBRE 2006 FEDERATION DES SEM LES SEM EN 2015 A lire e Les grandes tendances du futur vues par un prospectiviste Michel Godet pages 2 amp 3 e Dessine moi une SEM page 7 Des images contrast es du futur des SEM pages 12ets Sommaire Point de vue 2 Les SEM hier et aujourd hui 4 Image et identit des SEM 7 Rep res prospectifs 8 Pistes d action 10 Dessine moi une SEM 11 Images contrast es du futur des SEM 12 La F d ration des SEM a souhait lors de son congr s annuel des 10 11 et 12 octobre 2006 qui marquera la quatre vingti me ann e de la naissance de ce mouvement en France mettre l accent sur son histoire et sur l exploration des enjeux du futur auxquels auront a faire face ses adh rents Cet objectif intervient dans un contexte o les SEM se caract risent autant par leurs points communs une culture entrepreneuriale fortement ancr e dans les territoires un statut l gislatif que par leurs diff rences plus de quarante m tiers exerc s des march s ayant subi les assauts de la concurrence de fa on tr s in gales etc Cependant dans un environnement marqu par la mont e de la concurrence l impact des r glementations europ ennes sur le cadre juridique des SEM les exigences accrues des actionnaires des questions cl s communes se posent pour l avenir des SEM quelle r glementation pour demain quelles relat
14. a sph re priv e Parmi les changements en cours aujourd hui l intensification des cons quences de l intercommunalit a entra n une concurrence plus forte dans le secteur du logement provoquant la concentration de certaines SEM et la disparition d autres au profit acteurs plus importants quelle probabilit d extension de cette dynamique au secteur de l am nagement 2002 a permis une modernisation du statut des SEM en renfor ant la s curit juridique de l lu administrateur de SEM et en clarifiant les relations financi res SEM collectivit s locales Mais les regles concernant le capital des SEM sont inchang es depuis 1983 dans un environnement en profonde volution Le plafonnement de la participation autoris e aux investisseurs priv s maximum 49 ne permet pas de d velopper des partenariats publics priv s et freine la capacit des SEM s adapter aux changements du contexte de l exercice de leur activit D un autre c t l obligationi de la pr sence minimale de 15 d un actionnaire non collectivit locale eclut l application du in house aux SEM Les SEM en chiffres 1995 2005 Les collectivit s locales vues en 1999 La d centralisation inachev e et l amoncellement juridico administratif L intercommunalit des nouveaux territoires de d veloppement pour les SEM La n cessit d une large adh sion Parmi les chang
15. antation de prise en charge des segments peu rentables etc Le r le des PEL ex SEM est d sormais l gitim durablement Page 15 16 LES SEM EN 2015 Une d marche de prospective participative R capitulatif des principales tanes 19 mai 8 juin 19 juin 8 septembre SEM 2015 la logig ue de la r flexion collective Travaux et m thodes Ateliers de deux demi journ es Ateliers sur une journ e Id es re ues Changements 2015 Des id es re ues aux actions Des tendances lourdes aux actions Exploration prospective facteurs externes et hypoth ses Questionnaire Abaque color e sur 20 questions cl s pour le futur externes et internes Atelier d une demi journ e Elaboration de sc narios par Panalyse morphologique facteurs cl s hypoth ses coh rences 10 11 12 Octobre Congr s annuel Strasbourg D cembre Publication A l usage du mouvement SEM Visions d avenir et Projets Page 16 16 LES SEM EN 2015 CT on 23 associations r gionales la relayent sur tout le territoire L ensemble des activit s et services propos s par la F d ration sont certifi s ISO 9001 depuis 2003 Ce document a t r dig partir de l ensemble des productions de la centaine de participants la d marche de prospective initi e par la F d ration des SEM l
16. bitrage et la volont politique diff rents niveaux la puissance des concurrents priv s mais aussi la performance des SEM dans des march s plus concurrentiels 1 qui expliqueront en lan 2015 le nombre de SEM et leurs parts de march s Cependant il est vraisemblable que leur nombre devrait progressivement diminuer voire dispara tre sur certains cr neaux d activit s m me si certaines SEM tireront leur pingle du jeu par leur dynamisme leurs innovations et un contexte local et ou des march s plus favorables Page 14 16 LES SEM EN 2015 IMAGE N 3 Le renouveau des SEM un lib ralisme clair au niveau europ en UN CONSENSUS EUROPEEN POUR UNE PLACE RENOUVELEE POUR LES ENTREPRISES PUBLIQUES LOCALES Dans un monde globalement lib ral dans une Europe renouant avec une croissance conomique plus soutenue et plus r guli re les valeurs sociales et la volont pour le politique d encadrer voire de ma triser un certain nombre de march s se sont av r es un des ciments importants de l identit europ enne Ces valeurs qui sont demeur es actives sous des formes vari es dans des pays tels que les pays nordiques ou la France notamment ont en effet trouv une certaine vigueur dans d autres qui les avaient d laiss s quelque peu Royaume Uni ex pays de l Est Cette situation r sulte en large partie des dysfonctionnements et des inqui tudes concernant des mar
17. ch s sensibles nergie par exemple mais aussi la volont de lutter plus efficacement contre les d g ts de la croissance conomique non contr l e recherchant un d veloppement plus durable ou de mieux r quilibrer les cons quences dun lib ralisme par trop favorable aux actionnaires Soutenues par l opinion publique dans de nombreux pays et stimul e par les lobbys d lus locaux europ ens les instances politiques europ ennes avec un r le central jou ici par le Parlement Europ en ont pour de nombreuses ann es clarifi les relations entre le droit de la concurrence et les droits des collectivit s publiques d finir et mettre en place des instruments d action appropri s pour un certain nombre de service public locaux Les Entreprises Publiques Locales ont vu leur statut europ en r nov en 2010 en m me temps que leurs r gles de gouvernance et de relations avec les autorit s locales Parall lement le mouvement de d centralisation fran ais c est accentu et s est accompagn d un effort de clarification des comp tences des collectivit s locales s appuyant notamment sur cette possibilit nouvelle d outils modernes et adapt s au contrat social local renouvel qui est propos aux collectivit s LES SEM SECURISENT LEUR PLACE PAR LE DYNAMISME DE LEURS RESEAUX L ANCRAGE DANS LES TERRITOIES ET LEUR COMPORTEMENT ENTREPRENEURIAL Les SEM fran aises ont accept d abandonner leur si
18. ciarisation des relations Vigilance prospective Ce sont les facteurs consid r s comme les plus influents pour l avenir des SEM dont elles dont elles ne ma trise ni l volution et ou l impact sur leur activit Ces facteurs doivent faire l objet de la plus grande vigilance prospective car leurs volutions pourraient remettre en question l activit des SEM voire leur survie Ils sont signal s en bleu dans le texte Mouvement affectant un ph nom ne de telle mani re que l on puisse pr voir son volution dans le temps par exemple urbanisation d mographie Controverses et incertitudes majeures Sujet central pour l avenir du syst me tudi et sur lequel les opinions expriment des visions tr s contrast es et irr conciliables Les controverses sont souvent li es l int r t conflictuel entre acteurs moteurs d un syst me elles peuvent conduire la construction de sc narios contrast s du futur Germe de changement Facteurs de changement peine perceptibles aujourd hui mais qui pourraient constituer les tendances lourdes de demain Ruptures possibles Ph nom ne brutal affectant une dimension ou un facteur d volution du syst me tudi qui peu faire basculer l histoire du syst me exemple volution r glementaire majeure d r gulation innovation technologique lourde conflits ouverts ou guerres entre Etats Page 9 16 LES SEM EN 2015 Incertitudes maje
19. de la part des SEM ont t explor es selon trois axes une attitude r activ pr active ou pro active voir d finitions ci dessous et d autre part de constituer des partenariats avec des acteurs priv s et publics banquiers investisseurs actionnaires concurrents priv s S OUVRIR A NOUVEAUX MARCHES DE Mais tout changement est aussi source d opportunit s pour les acteurs qui sauront renouveler leurs approches Quelques pistes de r ponses possibles ont t cit es se diversifier hors du champ des collectivit s locales largir le champ d intervention en terme de territoires et ou de m tiers veiller l quilibre du portefeuille d activit en le constituant d un volant notable d activit s contra cycliques Int grer dans les pratiques la mont e des d s quilibres sociaux entre et au sein des territoires La mont e des d s quilibres sociaux entre et au sein des territoires est un ph nom ne sensible depuis plusieurs ann es pour les SEM GERER LES EFFETS NEGATIFS Le groupe a recens quelques r ponses apport es ce nouveau d ficomme la mise en place de tarification adapt e la n gociation avec les collectivit s de bar me de subventions adapt le d veloppement du dialogue avec les citoyens notamment les plus paup ris s MENER DES ACTIONS PREVENTIVES Au del de cette attitude adaptative force reconnue des SEM par leurs partenaires d a
20. des participants de susciter des d bats et des questionnements les changements Th me 2 Internes les changements majeurs 1Ohoriz E Dessine moi une SEM C en 2015 les entreprises 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 13 En 2015 les SEM auront d se recapitaliser pour faire face nouvelles exigences en mati re de couverture des risques fina 18 En 2015 le r investissement total des profits des SEM s territoire sera un atout majeur face la concurrence pri 11 En 2015 les SEM auront fortement augment les partenariat les entreprises priv es 12 En 2015 les SEM interviendront sur de nouveaux march nOexistent quasiment pas en 2006 14 En 2015 la gouvernance des SEM sera comparable entreprise priv e 15 En 2015 les clauses de E mieux disant social seront val dans les appels dOoffres 17 En 2015 les collectivit s locales valoriseront plus quOaujou continuit dOune pr sence durable sur le territoire 9 En 2015 face regroup es au sein dOun mme m tier la concurrence les SEM se seront tr s larg 10 En 2015 les SEM auront tr s largement fusionn pour construi entreprises multi m tiers par territoire 16 DOici limitera le r le des SEM collectivit s locales valoriseront plus qu aujourd hui la continuit de la pr sence sur les territoires DES POLITIQUES DE DIVERSIFICATION amp DE CONCENTRATION PEU ATTENDUES Labaque de R gnier une m thode d int
21. dition bien s r en avait t une reconnaissance par l ensemble de la classe politique fran aise et par les forces sociales de la n cessit d une gestion efficace des entreprises mais aussi des collectivit s Celles ci adoptent une nouvelle conception d intervention fond e sur une approche plus globale tourn e vers les besoins des citoyens et s appuyant dans nombre de cas sur les contributions des SEM qui interviennent d sormais en amont de la d cision publique proposant leurs comp tences au service du d veloppement des territoires Les relations entre les EPL SEM les collectivit s et la fonction publique sont apais es Des r formes encore assez timides mais r elles de la fonction publique territoriale et de l Etat avaient vu le jour Elles ont accompagn et rendu plus ais e la r forme des EPL tout en clarifiant les r les respectifs de l Etat et des diff rents niveaux de collectivit s locales LA PROGRESSION DES PRIVEES ENTRAVEE La progression des concurrents priv s est globalement ralentie Leur pr sence continue d augmenter sur les march s r gis par les seules r gles de la concurrence mais ils ont des difficult s se positionner sur certains nouveaux march s leurs imp ratifs de rentabilit financi re allant l encontre des attentes des collectivit s locales d sormais incluses dans les cahiers des charges en termes de prise en compte des aspects soci taux de p rennit de l impl
22. e le groupe travaillant sur les id es re ues A l appui de cette affirmation Chasser les id es re ues c est bien mais lutter contre lorsqu elles sont n gatives c est mieux Quelques propositions changer d acronyme et ou les valeurs des SEM sont leur avantage concurrentiel les SEM restent peu voire pas soumise la pression des actionnaires la loi Sapin n a pas entra n la perte des valeurs des SEM de services l absence de d finition de label SEM un acronyme opaque pour le grand public des noms de SEM peu vocateurs Mais tout n est pas noir les SEM c est aussi pour certains cr er un label SEM mettant en avant un concept commun cristallisant l identit des SEM co produire la communication des SEM avec les collectivit s POINT METHODE LES IDEES RE UES Une id e re ue fond e ou non est g n ralement admise sans qu il soit n cessaire de l argumenter ou de la justifier N anmoins ces id es p sent r guli rement dans les d bats et sur es arbitrages L objet de cet atelier consiste faire un inventaire des id es re ues qui sont cens es circuler concernant les SEM et leur environnement C est plus la faible valorisation de cet avantage concurrentiel notamment aupr s des collectivit s locales qui semble poser question pour l avenir des SEM le partage de valeurs au sein d un r seau un c
23. eants de SEM L ensemble des r sultats de ces r flexions prospective et strat gique sont l objet du pr sent document et sont pr sent es et d battues lors de ce congr s Une centaine participants Diff rents groupes de travail ont t mobilis s comprenant des dirigeants de SEM repr sentatifs de la diversit des membres de la F d ration des salari s de la F d ration en fonction de leurs expertises des partenaires investisseurs notamment des repr sentants des collectivit s locales et aussi des concurrents du priv des repr sentants de la fonction publique etc Michel Godet Professeur au CNAM Membre du Conseil d Analyse Economique Auteur du Choc de 2006 D mographie croissance emploi Odile Jacob nouvelle dition poche 2006 Co auteur du rapport Vieillissement activit s et territoires remis au Premier Ministre en juin 2006 La Prospective c est clairer l action pr sente la lumi re des futurs possibles Michel Godet LES SEM EN 201 Page 2 16 Wi illi t ti it tt it i Cheveux gris et croissance molle L Europe fonce droit sur l iceberg d mographique il est encore temps de changer de cap pour viter la collision frontale avec l hiver conomique Les perspectives de d clin d mographique de l Europe sont connues depuis longtemps et l ONU a m me publi un rapport provocant en 2000 annon ant une baisse de 40 millions d habitants
24. ements en cours aujourd hui Complexit et difficult de cr ation de SEM Du fait de louverture la concurrence et la complexit r glementaire contraignent les collectivit s a encha ner deux processus la cr ation de SEM puis l organisation d appels la concurrence SEM le recours au priv ou des tablissements publics appara t de plus en plus nombre d lus comme des solutions plus attractives au d triment de la cr ation de nouvelles SEM en 1999 Le poids de l amoncellement des contr les Des propositions pour des changements l gislatifs r partition du Y 14 Md de chiffre d affaires e 100 cr ations de Sem depuis l an 2000 238 projets de Sem tudi s depuis 2003 LES SEM EN 2015 Page 6 15 Acc l ration de la transformation de la soci t source de nouveaux d fis pour les SEM La soci t fran aise s est profond ment transform e cette derni re d cennie tant sur le plan des valeurs des changements techniques que du comportement du citoyen La civilisation du loisir est devenue une r alit l importance du r le du travail pour les fran ais avec notamment les 35 heures s est affaibli De nouvelles attentes avec pour corollaire de nouveaux march s apparaissent Dans le m me temps les structures familiales sont en pleine volution multiplication des m nages d une personne augmentation des divorces m res c libataires familles recompos es
25. ent concurrentiel Pour les SEM les d cisions prises au niveau europ en rev tent d sormais une importance vitale et imposent de nouvelles actions lobbying et cr ation de r seau europ en l initiative des Fran ais Cette irruption du droit communautaire et la complexification des l gislations ne semblent pas toujours avoir t suffisamment anticip par les SEM Collectivit s lo Parmi les changements en cours aujourd hui la mont e des risques juridiques Risque d une d cision de la cour de justice europ enne concernant les appels d offre exigeant la s paration entre le dirigeant de la soci t et le d cideur de l appel d offre L Europe vue en 1999 Avec l Euro des risques de comp titivit accrue entre Il existe 16 000 entreprises publiques locales dans l Europe des 25 employant plus d 1 million de salari s Depuis 1998 en troit partenariat avec les principales autres f d rations d entreprises publiques locales en activit en Europe KFS en Su de Confservizi Conf d ration italienne des services publics locaux VKU en Allemagne VKUO en Autriche la F d ration des Sem a d cid de participer activement aux activit s du CEEP Centre europ en des entreprises participation publique avec pour objectif de d velopper et d animer un r seau europ en des entreprises publiques locales Des groupes m tier eau d chets fun raire tourisme habitat et le d veloppement urba
26. errogation prospective Recueillir les points de vue ou les visions futures des acteurs ou experts Une probl matique prospective ou non propos e travers des affirmations Un vote sur une chelle color e la plus accessible les feux de la circulation Une demande d argumentaires en appui du vote Une synth se par traitement d images et synth se des commentaires 2015 le d veloppement des services des collectivit s celui de prestataires de services Les directeurs interrog s sont partag s quant la n cessit des regroupements par m tier et ou par territoire face la puissance de la concurrence La majorit d entre eux estime ces volutions comme improbables Principe de vote d Connotation positive le favorable Mitig nuanc incertain Connotationn gative TRANSPARENCE le d favorable Abstention ET Refus de voter OPACITE Trois Sc nario Images du futur Pour enrichir encore cette r flexion prospective qui a mobilis au total pr s d une centaine de participants les r sultats expos s dans les pages pr c dentes ont t propos s au regard des principaux partenaires des SEM fontionnaires de l Etat et des collectivit s locales juristes lus structures concurrentes etc IMAGE N 1 Page 12 16 De cet ensemble de travaux ont merg des images alternatives du futur des SEM et de leur en
27. es r gles de gouvernance relatives aux relations entre les collectivit s locales et les entreprises prestataires de services locaux que l Etat fran ais indiff rent l avenir des SEM ne modifie en rien celles ci laissant notamment les r gles de composition du capital inchang es UN ENVIRONNEMENT LOCAL DE PLUS EN PLUS DIFFICILE Dans ce cadre incertain les effets sur les march s sur lesquels les SEM frangaises sont aujourd hui pr sentes s av rent tr s h t rog nes l horizon 2015 convergences vers des situations clarifi es pour certains secteurs fonctionnant au sein de march s de plus en plus internationalis s par leur facteurs cl s ou leurs acteurs conomiques majeurs nergie t l coms m dias statu quo pour les services de proximit tr s forte dimension sociale redistributive situations incertaines dans nombre de cas Dans un environnement local plus difficile du fait de l arr t de la progression des budgets des collectivit s suite la mise en place de normes nationales et europ ennes d usagers aux comportements consum ristes de d s quilibres sociaux croissants au sein des territoires trois facteurs jouent alors un r le central la politique des collectivit s l intensit de la concurrence priv e sur les diff rents march s et les capacit s de r ponse des SEM ENTRE GRIGNOTAGE ET RESISTANCE SELON LES METIERS DES SEM Ces facteurs p sent d un poids qui
28. es transformations li es au d veloppement de l intercommunalit sont une volution quasi certaine de m me que l affirmation du pouvoir des agglom rations et des r gions SOCIETE LE VIELLISSEMENT Le vieillissement de la population est certainement la tendance lourde la plus forte qui va affecter l ensemble de la soci t et de l conomie fran aise La grammaire prospective mode d emploi pour d crire l avenir Tendance lourde Rep res prospectifs par POINT METHODE ATELIERS FACTEURS DE CHANGEMENT Les facteurs de changements et inerties de toute nature qui peuvent influer sur l avenir des SEM ont t recens s par chaque membre du groupe et recueillis collectivement Le groupe a class toutes ces variables en fonction de leur importance pour l avenir des SEM Ce sont les changements consid r s comme les plus influents qui sont pr sent s principalement ici Elle aura des cons quences majeures sur l activit des SEM Ce pose alors la question du niveau et du rythme de d veloppement des march s de services la personne Deuxi me facteur soci tal cl consid r comme une volution quasi certaine l horizon des dix prochaines ann es les d s quilibres socio conomiques entre territoires et l int rieur des territoires Enfin la troisi me volution marquante concerne l volution du comportement des citoyens qui pousse notamment une judi
29. et d embaucher des travailleurs moins performants tout en restant comp titifs Arr tons donc de nous glorifier de notre productivit apparente du travail lev e Celle ci est d abord la cons quence statistique de la mise au rebut des moins productifs Impossible de baisser les charges sans r duire la d pense publique et donc sans moderniser l Etat avec 55 de d penses publiques par rapport au PIB nous d passons de 7 points la moyenne communautaire En attendant la France vit au dessus de ses moyens avec une dette par habitant de 20 000 euros qui a augment de 40 en cinq ans Elle s l ve m me pr s de 40 000 euros si l on tient compte des engagements non provisionn s de l Etat notamment pour les retraites des fonctionnaires Tout se passe comme si un enfant qui na t aujourd hui devait rembourser au cours de sa vie active l quivalent de 120 000 euros un habitant sur trois seulement est actif pour payer la facture des g n rations pr c dentes Le mod le social fran ais survit en prenant dans la poche de ses enfants Un telle politique est contraire l esprit du d veloppement durable C est l activit qui cr e la richesse et l emploi Depuis le d but des ann es 90 la France a enregistr une croissance du PIB gale ou inf rieure la moyenne europ enne ce qui constitue une performance m diocre compte tenu de sa meilleure dynamique d mographique Si la France recule en niveau de vie
30. etc qui permettraient le d veloppement d activit des SEM dans des march s jusqu ici non couverts La soci t vue en 1999 L importance du facteur qualit de l environnement des services publics La d gradation de l image de SEM au niveau La concurrence priv e vue en 1999 La n cessit du d veloppement des partenariats public priv au sein des territoires autour de projets Les grands groupes des Les SEM face aux changements 1995 2005 quelques r sultats des ateliers UNE FORTE CAPACITE D ADAPTATION ouverture europ enne des SEM r seau une plus grande culture client DES RESISTANCES trop faible adaptation aux changements de la demande une vision pass iste de l avenir des SEM DES CRISES la crise des SEM de logement des incertitudes pour les SEM d am nagement DES REPONSES DIFFERENCIEES FACE AUX DIFFICULTES suivant les secteurs les m tiers le degr de protection des activit s DES INQUIETUDES face aux difficult s de recrutement des dirigeants de SEM Page 7 16 LES SEM EN 20 y z E Identit et image des SEM L identit des SEM et leurs valeurs sont au coeur des pr occupations des dirigeants des SEM Les changements auquel est confront ce secteur avec la lib ralisation et les modifications r alementaires entra nent au del de l volution des pratiques des pertes de rep res Identit et image des particuli rement de
31. gle nonag naire pour celui d EPL entreprise publique locale recr ant par ce nouveau nom inconnu jusqu alors en France une image d quilibre entre l efficacit de l entreprise et la l gitimit de certaines valeurs collectives Parce que le statut des EPL a t clarifi pour une dur e suffisamment longue les investisseurs priv s ont pu aussi reconsid rer leur position et renouveler leur place dans ce nouveau sch ma Les textes sont d ailleurs assez souples et n imposent th oriquement plus de limites sup rieure ou inf rieure leur part du capital social m me si beaucoup de collectivit s ont malgr tout souhait conserver une majorit ou ne pas s exposer des minorit s de blocage Longtemps questionn es et bouscul es pendant les ann es 90 et 2000 par le d bat politique et la concurrence du priv les SEM EPL ont donc massivement saisi cette nouvelle situation et ont consid rablement renforc leur place au sein de l conomie locale et au service des besoins de leurs habitants et acteurs DE NOUVEAUX CHAMPS D INTERVENTION POUR LES SEM N anmoins pour certaines elles ont progressivement quitt plusieurs segments d activit s sur lesquels l intensit concurrentielle tait trop forte En revanche la solution SEM appuy e sur de solides r seaux de partage d exp riences et de partenariats a conquis de nouveaux march s notamment dans le domaine de l eau La contrepartie ou la con
32. h s de l immobilier de l am nagement et des services locaux Les lus fran ais et notamment les maires ou pr sidents de conseils g n raux ou r gionaux avaient de fait d j progressivement renonc pour beaucoup appara tre dans les conseils d administrations de nombre de SEM le mouvement tant d ja assez largement engag a partir de 2006 La situation s est dans ce domaine juridique clarifi e d s 2010 avec le texte r glementaire europ en 2010 XX YY qui a tendu a l ensemble de l Union la situation italienne savoir l interdiction pour les lus locaux de si ger au CA des SEM POUR LES ELUS LES SEM DES ENTREPRISES COMME LES AUTRES Dans un contexte d acc l ration de la d centralisation sans mise en coh rence des diff rents chelons de d cisions et de r duction budg taire au niveau national et local suite aux errements et ind cisions des ann es 2000 le comportement des collectivit s locales et des lus est en 2015 de rechercher prioritairement des sources d conomie tout en pr servant la qualit de leurs interventions toujours accrues Marqu s par le lib ralisme dominant les lus s loignent de plus en plus souvent de la gestion des services publics locaux pour se re concentrer sur leur pouvoir r galien et politique local identifier les enjeux de d veloppement de leur territoire d finir les besoins d cider des r gles du jeu et des niveaux de services
33. ifs et des diff rentes instances La volont de prise en compte de l int r t collectif du long terme la notion de service public toujours d fendue par certains la pr servation de la paix sociale une certaine id e de la solidarit au sein de l UE et souvent la volont du Parlement europ en permettent de maintenir une dynamique qui trouve assez r guli rement un soutien dans les lections de nombre de pays notamment les six les plus peupl s Allemagne Espagne France Italie Pologne Royaume Uni Il en r sulte tout au long de la p riode une situation de confrontations de remises en cause permanentes de d bats inachev s La cons quence est une volution incertaine impr cise de la production l gislative et r glementaire au sein des pays membres comme au niveau europ en notamment au gr des recours et contentieux Les textes de lois communautaires ou nationaux qui r gissent les aspects essentiels de la vie des SEM sont de plus en plus marqu s par des articulations complexes voire par des incoh rences croissantes C est notamment vrai pour le droit de la concurrence le droit de la consommation les r gulations sp cifiques certains secteurs nergie t l coms m dias ressources en eau ducation sant ainsi que pour les modalit s de contr le et de surveillance des collectivit s locales et des entreprises Cette incoh rence croissante est d autant plus sensible concernant l
34. in durable associent r guli rement des op rateurs dont des Sem pour des actions communes d changes et de lobbying Depuis mars 2001 la F d ration peut s appuyer en mati re d actions europ ennes et internationales sur un r seau de 200 dirigeants de Sem mobilis s pour pr parer des prises de position et tudier les projets de textes normatifs communautaires sollicit s pour participer des rencontres avec les instances communautaires ou des homologues d autres pays Enfin l initiative de la F d ration s est cr en 2005 un nouveau r seau d di aux lus europ ens impliqu s dans le secteur des entreprises publiques locales NEELS Page 5 15 LES SEM EN 2015 La mont e en puissance des collectivit s locales une r volution pas si Le r le croissant de nouveaux chelons de d cision territoriale les communaut s d agglom ration la r gion la pr sence d lus aguerris la gestion des SEM apr s la p riode d apprentissage des ann es 80 des administrations locales dot es de plus en plus de comp tences internes ont transform profond ment la vie des SEM Les liens entre les SEM et les collectivit s locales ont t parfois sensiblement modifi s passant d une relation de confiance a un rapport de compl mentarit et dans certains cas de rivalit Une distance s installe certains politiques s impliquent moins dans leur SEM plusieurs facteurs agissent en ce sens la loi
35. ines qui relevaient jusqu alors des biens publics Secteur priv force et concurrence face aux SEM Les dix derni res ann es ont t marqu es par l intensification de la concurrence avec le secteur priv Intensification car ces acteurs sont de plus en plus puissants suite aux mouvements de concentration successifs dans de nombreux secteurs BTP services aux collectivit s etc et de plus en plus offensifs sur les march s traditionnels de l conomie mixte Le maintien du rythme de cr ation des SEM ces derni res ann es et la croissance des SEM de services ne doit pas faire oublier que celles ci se sont cr s plut t dans des petites intercommunalit s l o elles ont probablement moins affronter la concurrence des grands du priv les principaux secteurs de cr ation sont le tourisme les loisirs la culture la communication la production d lectricit le d veloppement conomique des territoires Changement en cours les PPP partenariat public priv Le d veloppement des PPPI en Europe montre la volont du priv de r investir le secteur de l conomie mixte dans les prochaines ann es Parmi les changements en cours aujoud hui de nouveaux march s A cette transformation de la soci t correspond une dynamique nouvelle la cr ation de nouveaux march s mergents principalement dans le secteur des services culture loisirs services m dico sociaux
36. ions avec les collectivit s locales quelles seront les attentes des citoyens usagers clients etc C est pourquoi il est apparu important la F d ration des SEM de r fl chir collectivement au contexte dans lequel se situera l horizon de dix ans l activit des SEM afin d anticiper les cons quences possibles sur leur devenir C est sur ces questions et ces enjeux communs que la F d ration a souhait mobiliser ses membres afin d alimenter leur r flexion et clairer leurs actions communes et leurs d cisions futures Explorons ensemble les enjeux du futur La d marche de r flexion prospective a SEM concurrents repr sentants de t organis e autour d un s minaire de l Etat juristes ainsi que des r flexion prospective et strat gique d une journ e ouvert par une conf rence de Michel Godet portant sur les grandes tendances du futur voir article ci apr s Les travaux du s minaire ont t pr par s et compl t s par une journ e de r union pr paratoire portant sur les volutions pass es et pr sentes des SEM en France sur la p riode 1995 2005 r unissant des permanents de la F d ration d une part et des dirigeants de SEM d autre part une r union d approfondissement dont l objet tait de construire les images de l environnement des SEM a l horizon 2015 partir de l ensemble des travaux pr c dents r unissant notamment des experts externes au dirig
37. l a t crit par Pierre Chapuy R gine Monti directeurs d tudes au GERPA qui ont anim cette d marche avec Michel Godet conseiller scientifique Professeur au Cnam GERPA Groupe d Etudes Ressources Prospective Am nagement 1 rue de Turbigo 75001 PARIS t l 01 42 33 33 52 fax 01 42 33 56 45 contact pierrechapuy aol com monti cnam fr Depuis sa cr ation en 1977 le GERPA soci t ind pendante de conseils et d tudes intervient dans les domaines suivants Prospective strat gique tudes conseil et assistance m thodologique aux entreprises et organisations Sc narios amp exploration prospective Vision amp d cision strat gique Mobilisation des ressources humaines et formation action Prospective territoriale d marches de prospective appliqu es aux territoires strat gies de d veloppement local SCoT PLU projet de territoire valuation de politiques d am nagement Etudes et conseils dans le domaine de l environnement et du d veloppement durable Page 16 16 LES SEM EN 2015
38. m nes l acc l ration des changements les ruptures possibles la r sistance au changement provenant des inerties Tendances Lourdes Convergence europ enne d ficits et de rep rer ceux qui constituent les principaux enjeux du futur pour les SEM enjeux li s notamment au degr de ma trise actuelle de ces param tres par les SEM publics changement d chelon territorial et vieillissement Parmi les facteurs qui influenceront fortement les SEM les tendances lourdes sont les l ments dont on conna t l volution de fa on quasi certaine lhorizon 2015 Elles constitueront les points fixes de l avenir ceux qu il faudra prendre en compte quoi qu il arrive par ailleurs Voici ces principaux facteurs rep r s au cours des ateliers du s minaire prospectif EUROPE ENCORE LA CONVERGENCE La principale tendance lourde sera la poursuite de la convergence de l Union europ enne avec l approfondissement du march unique l laboration d un droit des services d int r t g n ral etc Elle s accompagnera de la confirmation du poids du niveau europ en dans l laboration des r gles qui s appliqueront au SEM ETAT ET POUVOIRS PUBLICS DES DEFICITS Le fait marquant consid r a tort ou raison comme une tendance lourde est en raison des d ficits accumul s la tendance la diminution des moyens des collectivit s locales LES COLLECTIVITES LOCALES DE NOUVEAUX ACTEURS CLEFS L
39. oncept export dans le reste de l Europe le plus souvent une image positive en r gion d autres encore constatent que la qualit des SEM c est justement d tre floues promouvoir nos valeurs aupr s de nos clients cr er de la valeur avec nos valeurs Floril ge d id es re ues sur les SEM quelques r sultats de l atelier MIROIR DIS MOI SI JE SUIS LA PLUS BELLE Les Sem sont dynamiques transparentes et motiv es par le seul int r t g n ral Nous sommes les meilleurs SEM POLITIQUE ET SUSPICION Les Sem se substituent au pouvoir politique Les Sem ne servent qu aux ambitions lectorales IMAGE VOUS AVEZ DIS IMAGE Les Sem c est sulfureux Les Sem sont une exception fran aise ACCUSEES LEVEZ vous Les Sem vivent de subventions Les Sem faussent le march Les Sem servent a privatiser le service public Les Sem prennent le travail des services de la collectivit ENTRE NOUS PAS SI TENDRES Les organismes HLM sont des dinosaures bureaucratiques Les Sem immobili res sont vou es dispara tre Les Sem d am nagement font un complexe de sup riorit sur les Sem des autres secteurs La F d ration devrait se concentrer sur le lobbying Les Sem ne savent pas promouvoir leurs valeurs et communiquer Page 8 16 LES SEM EN 2015 l horizon 2015 Face la mont e des incertitudes il appara t n cessaire de tenir compte de trois ph no
40. pective les concernant plus particuli rement issues notamment Adirsem des travaux des s minaires pr c dents Ce questionnaire a port tant sur les volutions possibles de l environnement externe aux SEM quiinterne en s int ressant aux ventuelles ruptures possibles Nous pr sentons ici les visions des directeurs interrog s concernant plus Des ruptures profondes attendues par les Directeurs de SEM Les directeurs de SEM pr sents au sein de l Adirsem consid rent que les changements qui affecteront leurs entreprises seront profonds dans la plupart des dimensions qui caract risent leurs activit s UNE GOUVERNANCE REFONDEE En 2015 plus de 70 des personnes interrog es consid rent que la gouvernance des SEM sera comparable celle d une entreprise priv e et que dans le m me temps les SEM auront du se recapitaliser A L ASSAULT DE NOUVEAUX MARCHES De m me 7 personnes sur 10 consid rent que les SEM seront pr sentes sur de nouveaux march s qui n existent quasiment pas en 2006 DE LA VALEUR AVEC NOS VALEURS De fa on toujours tr s consensuelle les directeurs consid rent que les clauses de mieux disant social et le r investissement des profits des SEM dans les territoires seront des atouts majeurs face la concurrence Pour 60 dentre eux les Visions d avenir particuli rement internes aux SEM L objet de ce questionnaire tait au del du recueil des opinions
41. peut varier tr s fortement d une ville l autre d une r gion l autre d un lu l autre Premier facteur d volution la volont des lus de conserver une ma trise plus ou moins importante et directe sur les objectifs et les modalit s d ex cution des services locaux Certains pr f reront les d velopper ou les red ployer sous des formes purement publiques d autres resteront attach s aux SEM du fait notamment du statut contraignant de la fonction publique territoriale d autres encore dans un souci de d gager de nouvelles marges de man uvres budg taires les confieront pour les segments les plus rentables au priv ne laissant aux SEM que des march s peu attractifs Le deuxi me facteur cl qui diff renciera les volutions selon les march s sera la volont des entreprises priv es d attaquer par leurs offres voire par leurs actions en contentieux et avec plus ou moins de d termination de nouveaux march s potentiels entravant en cela les possibilit de d veloppement renouvel s des SEM Enfin dernier l ment conditionnant la place des SEM au niveau local leur capacit propre leur volont garder une place sur ces march s Celles ci seront malheureusement en partie entrav es par les exigences accrues des investisseurs publics et priv s difficiles satisfaire compte tenu des r gles de gouvernance inchang e UNE QUESTION DE VOLONTE DES SEM Au total c est la fois l ar
42. s changements et les inerties internes du c t des SEM quelques r sultats des ateliers Le d part la retraite des dirigeants techniques des collectivit s locales quels rempla ants L inertie du management des SEM faible r activit notamment en GRH Les changements de m tiers des directeurs de SEM Les rapprochements entre SEM La capacit d innovation des SEM La plus grande prise en compte des clients produire ce qui va se vendre Quelques pistes par Analyser les changements possibles est indispensable mais il faut aussi notamment face aux v nements dont on conna t la forte probabilit de survenance les tendances lourdes s y pr parer et pr parer les r ponses types de pour les SEM Trois r ponses sont possibles r actives r agir tardivement et sans changements se pr parer la survenance de ces tendances lourdes cons quences pr paration ces pr actives et de leurs Se pr munir contre une ventuelle r duction des moyens des collectivit s locales Pour les participants cet atelier la baisse des moyens des collectivit s locales appara t comme probable Les cons quences de cette volution seront d une telle importance pour sur les SEM qu il s agit de s y pr parer REPERER LES MENACES Si les SEM se contentent d une attitude r active face ces volutions budg taires d favorables elles risquent ventuellement de
43. s grands groupes priv s de services d chelle nationale ou internationale Contrairement aux SEM que leur histoire locale et la r glementation pr disposent difficilement la croissance externe aux fusions au d veloppement extra territorial ces groupes sont en fait capables de d ployer l chelle locale nationale et internationale des comp tences et des savoirs faire sophistiqu s d velopp s sur diff rents march s et de mutualiser ais ment leurs exp riences en interne tout en respectant les particularismes nationaux ou r gionaux Ainsi de nombreuses SEM sont confront es des difficult s financi res importantes aboutissant diff rentes volutions reprise par la collectivit pour certains services cl s absorption par les groupes priv s pour les activit s le plus rentables et dans quelques cas trop rares constitutions de groupes multi m tiers et ou multi territoires pour les SEM les plus performantes et innovantes pour lesquelles on a souvent oubli leur origine Page 13 16 LES SEM EN 2015 IMAGE N 2 Les SEM grignot es tensions entre lib ralisme et attentes sociales dans l inconfort et la diversit POSITIONS LIBERALES ET RECHERCHE D UN MODELE EUROPEEN INTROUVABLE Dans un contexte conomique europ en morose La dynamique lib rale de l OMC et de l Union europ enne reste le plus souvent dominante mais n est pas la seule valeur d fendue au sein des d bats collect
44. s plus offreurs d emplois d ici 2015 La somme des besoins nouveaux et du renouvellement pour compenser les d parts la retraite donne 7 5 millions de postes pourvoir entre 2005 et 2015 Il faudra ainsi trouver d ici 2015 1 2 million de personnes pour les services aux particuliers dont plus de 400 000 assistants maternels et aux personnes g es 840 000 personnes pour les t ches de gestion et d administration 750 000 personnes pour la sant et l action sociale 670 000 pour le transport et le tourisme 650 000 pour le commerce et la vente 530 000 pour le BTP et 450 000 pour l enseignement Avec environ 200 000 recrutements les informaticiens la banque et les assurances et les m tiers de la communication de l information et du spectacle viennent loin derri re et sont peu pr s au m me niveau que l h tellerie la restauration et l alimentation Pour ces emplois le plus souvent du tertiaire et n cessitant beaucoup de convivialit i1 ne faut peut tre pas beaucoup plus de qualification sanctionn e par un dipl me mais certainement un haut professionnalisme et des gens bien dans leur peau Dans un contexte de g n rations moins nombreuses arrivant sur le march du travail on peut penser que les jeunes normalement duqu s et qui voudront travailler n auront que l embarras du choix Mais ils devraient tre incit s poursuivre des tudes moins longues et s ins rer plus t t dans la vie active
45. tre eux Entre 2000 et 2025 la tranche des moins de 30 ans continue de baisser mais surtout celle des 30 49 ans dans la force de l ge productif s effondre de 1 6million alors qu elle avait augment de 4 5 millions dans le dernier quart du si cle pr c dent Pas de croissance durable sans enfants Comme le disait Alfred Sauvy les conomistes refusent de voir le lien entre croissance conomique et dynamique d mographique et ne cherchent donc pas a le v rifier Pourtant les Trente Glorieuses et le baby boom sont all s de pair et l essor des Etats Unis s explique sans doute aussi par une meilleure sant d mographique La comparaison des taux de croissance entre l Europe et les Etats Unis fait g n ralement appel la technique pour expliquer des diff rences sur le long terme L ambitieuse strat gie de Lisbonne pour la croissance et l emploi misait en 2000 essentiellement sur les technologies de l information et l conomie de la connaissance pour assurer l Europe son avenir et sa puissance sur la sc ne internationale l horizon 2010 Dans un article r cent de la revue Futuribles nous avons montr que depuis un quart de si cle l cart d environ un point en moyenne annuelle de croissance conomique entre les Etats Unis et l Europe s explique pour l essentiel 80 par la moindre dynamique d mographique L cart qui subsiste proviendrait de nombreux facteurs am lioration de l efficacit productive
46. ures le poids de l influence lib rale l intensit de la concurrence les r gles de composition du capital des SEM Les incertitudes majeures concernent des variables influant l avenir des SEM dont on est incapable de pr voir l volution Un deux ou trois futurs sont possibles les futuribles gt L avenir est alors incertain mais cette incertitude est aussi source de libert incitant les acteurs agir d s aujourd hui pour mieux ma triser ces facteurs ou mieux ma triser leurs cons quences Nous pr sentons ci apr s les principaux l ments d incertitude pour l avenir des SEM au regard des groupes de travail qui ont brain storm sur ces sujets EUROPE L INFLUENCE LIBERALE JUSQU OU El ment moteur de l avenir des SEM c est l intensit de l influence lib rale sur les institutions et les politiques europ ennes qui pr sentent la principale incertitude pour les SEM d ici 2015 COLLECTIVITES LOCALES ENTRE LIBERALISME ET FONCTION PUBLIQUE Face cette ventuelle h g monie de l id ologie lib rale l chelle europ enne la deuxi me forte Incertitude est le niveau de sensibilit des lus des collectivit s locales cette tendance europ enne Adh reront ils aux diktats europ ens ou feront ils de la r sistance Cette alternative possible p sera sur leurs politiques en mati re de services publics lra t on vers le tout priv avec une optique de rentabilit ou au
47. utres pistes de r ponses m riteraient d tre explor es Elles se caract risent par une prise en compte de ces d s quilibres d s la conception m me des services offerts par les SEM Il s agirait titre d exemple de d velopper des actions de pr vention aupr s des citoyens usagers comme duquer les comportements relatifs la consommation d eau ou encore dans un tout autre domaine de concevoir des solutions d ing ni rie financi re r pondant aux difficult s des populations comme la gestion des caisses d avance etc VALORISER LES COMPETENCES TERRITORIALES DES SEM Mais ces volutions sociales et territoriales demanderont probablement aussi des r ponses innovantes de la part des SEM Il s agira notamment de valoriser leurs comp tences leurs connaissances des territoires en faisant par exemple du lobbying pour int grer dans les appels d offre des crit res renouvel s mieux disant social p rennit de l implantation etc de proposer aux collectivit s de nouveaux services de conseil en amont des interventions traditionnelles des SEM tenant compte de ces dimensions nouvelles etc Page 11 16 LES SEM EN 2015 u Dessine moi une SEM en 2015 L Adirsem association r unissant des Directeurs de SEM a souhait s associer cette r flexion prospective en proposant ses adh rents l occasion de l assembl e g n rale du mois de juin de r pondre des interrogations pros
48. vironnement Nous en pr sentons ici trois qui sont apparues comme repr sentatives du champ des possibles auquel peuvent s attendre les SEM pour les ann es venir Trois images contrast es Ces images ne sont pas a priori les plus probables mais leur vari t devrait permettre aux dirigeants de SEM aux lus aux diff rents partenaires d alimenter leur r flexion notamment collective afin de mettre en place des actions contribueront un futur d sir Les SEM en voie de disparition entre concurrence lib rale totale et contr le LE LIBERALISME A GAGNE ET IMPOSE DES REGLES DU JEU DEFAVORABLES AUX SEM Sous influence dune pens e lib rale dominatrice tant au niveau de l OMC 1 que de l Union europ enne la quasi totalit des m tiers et des march s sur lesquels op rent aujourd hui les SEM en France ont t formellement d clar s comme relevant du droit de la concurrence Cette volution n a pas pu tre frein e par la France qui n a pas trouv suffisamment d alli s au sein de l UE et n a pu faire merger de position commune volontariste compte tenu de la grande vari t des approches touchant les entreprises publiques locales dans les diff rents pays de l UE On a donc assist une mise en concurrence quasi syst matique sur les march s traditionnels des SEM et un contr le accru des r gles de gouvernance entre les collectivit s locales et les prestataires sur les marc
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