interview du fonctionnaire des implantations commerciales
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1. et les informations fournies par l outil LOGIC Dans ce cadre la r forme envisage de vous confier la comp tence de d cision sur les projets d passant un certain seuil Certaines villes et communes craignent que ces d cisions s inscrivent en contradiction avec leurs politiques locales Quelle est votre vision sur ce point Le lecteur trouvera un article sur le sujet de la r forme des implantations commerciales dans ce num ro page22 UVCW Mars 2015 n 896 L invit du mois 8 ES IV C W7 Mars 2015 n 896 Linvit du mois L INVIT DU MOIS Des processus seront ils mis en place pour favoriser la concertation entre l autorit communale et r gionale et limiter ainsi les politiques divergentes Le nouveau d cret pr voit en effet qu il reviendra la Wallonie et donc au fonctionnaire des implantations com merciales de d livrer le permis d im plantation commerciale ou le permis int gr d s 2 500 m Comme expliqu ci avant la d cision r gionale se fondera sur plusieurs sources dont le retour du terrain et les sch mas communaux S il existe cet gard une politique claire et objective de d veloppement commercial dans la commune en lien avec le SRDC celle ci sera videmment prise en compte dans l analyse du dossier De plus je me permets de rappeler l importance de la consultation des instances en cours de proc dure La commune sur le territoire de laquelle est2. 6 ES IV C W7 Mars 2015 n 896 Linvit du mois L INVIT DU MOIS Sylvain Antoine Fonctionnaire des Implantations commerciales DGO6 SPW Mettre en place une relation partenariale saine et solidaire avec les communes Nouvelle mati re r gionale nouveau venu Linvit de ce mois est Sylvain Antoine tout neuf Fonctionnaire de la Direction des Implantations commerciales de la DGOG6 une administration cr e dans la foul e du d cret du 4 f vrier 2015 qui dote la Wallonie d une l gislation en mati re d autorisations d implantations commerciales Et ce au sein du D partement du D veloppement conomique de Administration de l Eco nomie DGO6 Quel impact pour les communes Sylvain Antoine G ographe expert nous en dit plus Monsieur Antoine la Direction des implantations commerciales a t cr e pour accompagner la r gionalisation de cette nou velle comp tence Pouvez vous nous expliquer les principales implications de cette r gio nalisation pour la Wallonie et plus sp cifiquement pour les communes L activit commerciale est un pilier fort du d veloppement conomique L offre commerciale est actuellement quilibr e en Wallonie avec une surface commer ciale de plus de 6 millions de m ce qui repr sente 32 000 commerces et un chiffre d affaires cumul de 20 mil liards d euros soit pr s de 10 du PIB wallon La r gionalisation de la mati re poursuit l
3. e et d livrer les permis d implantations commerciales Pouvez vous nous en dire plus MOVE a permis de mettre en vidence le comportement spatial d achat des m nages wallons soit les habitudes de d pla cement de la demande commerciale Les r sultats de cette enqu te ont permis de mettre jour les zones de chalandise de l ensemble des nodules commerciaux wallons LOGIC est une base de donn es spatiales de l offre commerciale contenant plus de 30 000 points de vente r partis sur l ensemble du territoire wallon Ces donn es ont t produites suite un relev de terrain des principaux espaces commer ants de Wallonie Chaque com merce a t g o r f renc et caract ris l enseigne la surface de vente et la nature des produits vendus L ensemble des don n es de ces deux bases ont t int gr es dans un outil qui est la disposition des communes et qui fournira une appr ciation sur le projet Ces informations viendront alors alimenter la r flexion et la motivation des actes Enfin nous savons qu une r forme d une telle ampleur n cessite pr alablement sa mise en uvre la mise en place de formations et de documents informatifs d di s Quels sont les vecteurs mis en place par la R gion En fonction de la date d entr e en vigueur du d cret nous travaillons sur de nom breux vecteurs de diffusion Nous avons t pr sents au Salon des Mandataires o nous avons tenu un stand a
4. facult d introduire un recours contre toute d cision probl matique Mon objectif est de mettre en place une relation partenariale saine et solidaire entre la R gion et les communes Le d cret instaure un Sch ma r gional de d veloppement commercial Pouvez vous nous dire quels seront sa port e et son r le Constitue t il votre estime un levier suffisant pour g rer la probl matique des implantations commerciales en Wallonie Le Sch ma r gional de d veloppement commercial d finit les outils strat giques de d veloppement commercial consti tu s de diagnostics et de r f rences la fois quantitatives et qualitatives qui per mettent d valuer de mani re objective les crit res n cessaires l octroi des auto risations d implantation commerciale ainsi que des recommandations de mise en uvre et d actualisation pour l en semble du territoire wallon Le SRDC a valeur indicative et contient des recom mandations desquelles il est toujours pos sible de s carter moyennant motivation ad quate Sur ce constat il est clair que le SRDC seul ne permettra pas de g rer et r guler les implantations commerciales La r gulation sera possible par le croi sement intelligent de plusieurs sources d analyses et d informations le Sch ma r gional de d veloppement commercial les ventuels sch mas communaux de d veloppement commercial l analyse de terrain le projet d implantation en lui m me
5. fin de sen sibiliser et informer ainsi qu un atelier de travail Nous organiserons ensuite des formations afin de pr senter l ensemble du nouveau d cret et des proc dures appliquer Enfin notre site internet est abondamment document et l ensemble des documents y seront t l chargeables vade mecum mode d emploi de LO GIC analyses ponctuelles contacts La Direction des Implantations commer ciales est une quipe de neuf techniciens motiv s et disponibles Il ne faut donc pas h siter nous contacter POUR PLUS D INFOS Sylvain Antoine Fonctionnaire des Implanta tions Commerciales DGO6 SPW Place de la Wallonie 1 b t 2 B 5100 Jambes 081 33 46 10 implantations commerciales spw wallonie be
6. objectif de garantie sur le long terme d une r gulation ad quate de ce secteur d activit s tant l chelle r gio nale que communale Le nouveau d cret relatif aux implantations commerciales en cours d adoption introduit certaines nouveaut s comme le principe de gui chet unique Les coll ges communaux seront ce guichet et ce pour l ensemble des demandes d implantations commer ciales L autre grande nouveaut pour le demandeur est la possibilit de b n ficier d un permis int gr En effet dans une logique de simplification administrative il sera d sormais possible pour le deman deur de recevoir par un m me permis les autorisations relatives aux implanta tions commerciales l urbanisme et Alain Depret Secr taire de r daction l environnement Quel r le allez vous y jouer au regard notamment de la r forme de la l gislation relative aux implantations commerciales qui est en cours d adoption au Parle ment wallon Notre Direction sera le garant r gio nal du bon traitement des dossiers de demandes au regard de nouveaux outils strat giques de d veloppement commer cial Le nouveau d cret dans sa version actuelle pr voit la d livrance d un per mis d implantation commerciale pour toute implantation sup rieure 400 m Entre 400 et 2 500m seul le coll ge communal sera comp tent pour d livrer Si U RO Fairtrade Coffee saving the rainforest Nous cr
7. oyons en des salaires quitables pour les agriculteurs qui cultivent notre caf Puro sengage galement prot ger les for ts tropicales Pour chaque tasse de caf que vous d gustez nous donnons une contribution financi re l organisation de conservation de la nature World Land Trust pour prot ger durablement des parties menac es de la for t tropicale en Am rique du Sud FAIRTRADE WWW purocoffee com 0800 44 0 38 cette autorisation Au del de 2 500 m il reviendra au Fonctionnaire des Implantations commerciales de d li vrer ce permis Quelles seront vos relations avec les communes Il est n cessaire mon sens de distin guer la temporalit de nos relations Ainsi il conviendra dans un premier temps d informer et de former au mieux les communes sur les implications et les proc dures du nouveau d cret Des s ances d informations sont et seront encore r alis es afin de r pondre au be soin Dans un second temps notre r le sera d accompagner au jour le jour les acteurs communaux et de les conseiller au mieux cette fin nous avons r alis un vade mecum d taillant l ensemble des proc dures devant tre suivies et ce pour l ensemble du nouveau d cret relatif aux implantations commerciales Notre Direction se chargera galement de r aliser un contr le de conformit des autorisations d livr es par le niveau communal vis vis de la l gislation et aura au besoin la
8. projet e une implantation sera syst matiquement consult e Rien nemp che galement une concertation en amont et un dialogue entre la com mune qui sera le guichet unique et le niveau r gional Beaucoup de communes peinent notamment redynamiser leurs centres La localisation des nouvelles implantations commer ciales est souvent point e du doigt Qu en pensez vous La r forme en cours va t elle permettre d aider faire face cette probl matique Quels outils avez vous votre disposition pour ce faire Le Sch ma r gional de d veloppement commercial contient des recommanda tions qui pourront permettre de solu tionner le probl me ou tout du moins de ne pas l aggraver L objectif principal de la r forme est de permettre l autori t comp tente de r aliser une r gulation des implantations commerciales chose que la loi f d rale de 2004 ne permettait pas ou plus Il est important de com prendre que toute d cision future devra respecter la directive Services et son principe de libre tablissement Il n est possible de limiter l tablissement d un commerce que sur une liste restreinte et cadr e de raisons les raisons imp rieuses d int r t g n ral Les crit res et sous crit res du d cret sur la base des quels il conviendra de motiver les d li vrances ou refus de permis sont bas s sur ces raisons imp rieuses d int r t g n ral Ces crit res sont contraignants mais son
9. t valuer dans leur ensemble et en fonction des objectifs d finis dans le SRDC Ces crit res sont la protec tion du consommateur la protection de l environnement urbain les objectifs de politique sociale et la contribution une mobilit plus durable Certains de ces crit res pr cis s en sous crit res pour ront concourir solutionner certains probl mes end miques au sein de nos villes et communes Par ailleurs comment s articule le Sch ma r gional avec les sch mas communaux que certaines communes ont adopt s Comment tiendrez vous compte des SCDC existants Lobjectif n est clairement pas de jeter aux oubliettes le travail pertinent r alis sur le terrain Les sch mas communaux de d veloppement commercial adopt s par un conseil communal avant la date d entr e en vigueur du nouveau d cret peuvent tre r put s approuv s par le Gouvernement apr s la transmission par le coll ge communal dudit sch ma accompagn du dossier complet au fonctionnaire des implantations com merciales Cela sera possible si un certain nombre d l ments d finis par le d cret sont rencontr s par le sch ma existant et si leur r vision est men e terme dans un d lai de quatre ans partir de la date d entr e en vigueur du pr sent d cret La r forme va galement mettre sur pied deux nouveaux logiciels LOGIC et MOVE qui devront tre utilis s par les communes et les auteurs de projet pour introduir
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