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Le rapport de la DGCS (pdf - 4.5 Mo)

1. instauration d une ligne t l phonique pour r pondre aux questions par exemple sur les besoins des nourrissons cr ation d une pi ce de th tre sur les difficult s rencontr es dans l exercice quotidien du m tier ce qui semble permettre des discussions ouvertes apr s la repr sentation Le rapport interm diaire de l tude CREDOC de 2011 recense galement les actions d accompagnement que 91 d partements disent mettre en uvre Parmi celles ci on trouve des actions d information et de sensibilisation au m tier une politique de d veloppement des RAM et de collaboration avec les RAM existants des actions de professionnalisation journ es d change forum petite enfance des actions d information et de communication destination des parents le d veloppement de partenariat avec la CAF et la MSA les collectivit s locales ou P le emploi et le suivi des assistants maternels charte de la qualit de l accueil plan d action d partemental Mais ces initiatives sont difficiles quantifier et valuer pour conna tre la qualit du suivi Il est apparu lors des changes avec les services de PMI que l accompagnement professionnel peut tre am lior notamment pour viter l abandon de leur activit par les assistants maternels nouvellement agr s et am liorer la qualit de l accueil de l enfant Spontan ment l ensemble des d partements signalent que l instruction de
2. 2 3 La r mun ration Selon vous quels ont t les apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Quelles sont les difficult s d application qui demeurent sur ce champ 3 Avez vous des observations compl mentaires formuler sur l application de la loi du 27 juin 2005 Contribution sur les assistants maternels 1 Sur la professionnalisation des assistants maternels 1 1 L information pr alable et la formation des assistants maternels Selon vous quels ont t les apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Quelles sont les difficult s d application qui demeurent sur ce champ 1 2 L agr ment Selon vous quels ont t les apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Les r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 ont elles constitu des apports suppl mentaires Quelles sont les difficult s d application qui demeurent sur ce champ 1 3 Le suivi l accompagnement et l environnement institutionnel Selon vous quels ont t les apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Les r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 ont elles constitu des apports suppl mentaires d veloppement des RAM des CDAJE du site mon enfant fr du site Pajemploi Quelles sont les difficult s d application qui demeurent sur ce champ 2 Sur l exercice de la profession d assistant maternel 2 1 La r mun ration Selon vous quels ont t les appo
3. La loi n 2010 625 du 9 juin 2010 relative la cr ation des maisons d assistants maternels et portant diverses dispositions relatives aux assistants maternels est all e plus loin et a pr vu qu un r f rentiel approuv par d cret en Conseil d Etat fixe les crit res d agr ment Ce texte a t publi le 16 mars 2012 Il reprend dans les grandes lignes les crit res figurant dans le r f rentiel de 2009 II ajoute galement certains crit res sur la base de l exp rience du pr c dent r f rentiel Il tient compte galement de l existence des maisons d assistants maternels et pr cise les crit res qui s appliquent sp cifiquement cette forme d accueil Ce d cret a fait l objet d une concertation interminist rielle importante et d une consultation aupr s des organisations syndicales et des repr sentants de l association des d partements de France Les objectifs sont la fois de faciliter le travail des d partements et de donner une base juridique plus solide des d cisions faisant grief et qui peuvent donc tre contest es par les int ress es et enfin d harmoniser les pratiques entre d partements Parmi les l ments nouveaux le texte apporte des clarifications sur l agr ment des conjoints le cumul d agr ment ou le respect de la vie priv e pendant les visites 239 Enfin plusieurs d partements voquent l utilit d un travail sur la motivation des refus d agr ment pour encour
4. Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Minist re des affaires sociales et de la sant Minist re d l gu charg de la famille Direction g n rale de la coh sion sociale Rapport Evaluation de la mise en uvre de la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux Ao t 2012 Adresse postale 14 avenue Duquesne 75350 Paris 07 SP SOMMAIRE Introduction gt Les grands principes port s par la loi du 27 juin 2005 gt Le cadre de l valuation de la loi du 27 juin 2005 I Partie Mise en uvre des dispositions de la loi du 27 juin 2005 relatives aux assistants familiaux L 1 Les grands axes de la r forme du statut des assistants familiaux les objectifs valuer 1 1 1 La professionnalisation du m tier d assistant familial gt L agr ment gt La formation de 300 heures gt Le dipl me d Etat d assistant familial L 1 2 l exercice de la profession gt Le recrutement gt Le droit du travail I 2 Un bilan en demi teinte d une professionnalisation qui reste encore s curiser L2 1 Les champs dans lesquels la loi du 27 juin 2005 a r ellement renforc la professionnalisation gt La formation remporte un grand succ s gt Le dipl me d Etat une opportunit pour acc der un v ritable statut professionnel gt Le r f rent une ind niable plus value de la loi L 2 2 Les domaines dans lesquels la lo
5. Le syst me des indemnit s d attente renforce encore la pr carit son taux est en dessous du RSA il faut donc l envisager par enfants ou laisser une possibilit la demande de l AF de refuser l indemnit et de demander son licenciement d s le d part des enfants Lorsqu il n y a plus d enfants confi s l indemnit d attente est alors bas e sur le dernier enfant alors que cette indemnit devrait tre bas e sur la perte totale de salaire et donc sur le contrat sign par le d partement Rupture abusive des contrats accueil sign s dur e d termin e rendant les engagements salariaux plus pr caires qu un CDD CGT Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 L avantage fiscal identique aux deux professions Difficult s d application qui demeurent sur ce champ La r mun ration n est pas reconnue en fonction du travail 24h 24h La r mun ration varie d un d partement l autre Les indemnit s d entretien ne couvrent pas tous les frais engag s demand s par les travailleurs sociaux du Conseil G n ral CFDT Interco Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Cr ation de la fonction globale d accueil qui vient reconna tre la participation des assistants familiaux au dispositif de protection de l enfance mais Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Cette reconnaissance par la somme per ue nettement inf rieure au smic n est pas la hauteur des difficult
6. assistant maternel et assistant familial La r mun ration ANPF Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Une base salariale minimale sur tout le territoire national Difficult s d application qui demeurent sur ce champ La plupart des difficult s rep r es concernent a Les disparit s salariales entre d partements b Les disparit s salariales entre secteur public et secteur associatif avec l impossibilit certains endroits du maintien d une indemnit diff rentielle compensant les salaires conventionnels inf rieurs aux salaires du secteur public Avec pour cons quences Un effet imm diat sur la capacit de recrutement des uns ou des autres concurrence La cr ation au sein d un m me service associatif d une disparit de traitement des assistants familiaux Le principe A travail gal salaire gal ne pouvant plus tre appliqu 21 SYNEAS Observations compl mentaires sur l application de la loi du 27 juin 2005 ANPF L Association Nationale des Placements Familiaux a t cr e le 29 avril 1988 l initiative de professionnels qui souhaitaient regrouper les praticiens du placement familial pour enfants adolescents et jeunes majeurs dans le souci de d velopper la r flexion sur les pratiques Ses adh rents sont soit des personnes physiques soit des membres institutionnels associations services intervenant dans le champ du Pla
7. la profession l adresse postale person nelle ou professionnelle Conform ment aux dispositions de la loi du 6 janvier 1978 relative l informatique aux fichiers et aux libert s les destinataires disposent d un droit d acc s et de rectification aux donn es les concernant ainsi qu un droit d opposition figurer dans ce traitement Ils peuvent exercer ces droits en crivant DREES mission publications et diffusion 14 avenue Duquesne 75350 Paris 07 SP ou en envoyant un courriel drees infos sante gouv fr ANNEXE 6 AU RAPPORT D EVALUATION DE LA LOI DU 27 JUIN 2005 RELATIVE AUX ASSISTANTS MATERNELS ET AUX ASSISTANTS FAMILIAUX Questionnaire et observations recueillies aupr s des syndicats organisations professionnelles et institutions du secteur contributions de juin 2012 EE Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINISTERE DES SOLIDARITES ET DE LA COHESION SOCIALE DIRECTION G N RALE DE LA COH SION SOCIALE CONTRIBUTION DE si ssisssrnrrnns AU RAPPORT D EVALUATION DE LA MISE EN UVRE DE LA LOI DU 27 JUIN 2005 RELATIVE AUX ASSISTANTS MATERNELS ET AUX ASSISTANTS FAMILIAUX Merci d indiquer vos coordonn es d taill es Nom Pr nom Organisme Adresse T l phone Email La loi n 2005 706 du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux a r form les r gles r gissant les professions d assistant
8. tre en p riode d essaif lors Limitation volontaire du nombre de places moins de trois Au sujet du nombre de places accord es aux asistants maternels avant le passage 4 places y avait il des cas o le nombre de places tait volontairement limit moins de 3 en simultan Nombre de d partements 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 Non Oui Pr sence d enfants de l assistant maternel P riode d essai dans le cadre d un premier accueil Autre 0 10 20 30 40 50 60 d un premier agr ment 21 d parte ments Les correspondants interrog s voquent aussi d autres raisons pour expliquer la fr quence d agr ments accord s pour moins de trois enfants avant la r forme de 2009 le souhait des assistants eux m mes de limiter le nombre de places d accueil les diffi cult s assumer les d placements hors du domicile avec trois jeunes enfants ou les comp tences de l assis tant maternel jug es insuffisantes Les donn es disponibles sur le nombre d enfants gard s par les assistants maternels corroborent ces r ponses 21 ne gardent qu un seul enfant 28 en gardent deux et seuls 50 en gardent trois ou plus Bideau Collin et Vong 20091 Ces chiffres concordent avec une indication fournie dans l un des huit d partements tudi s par le Cr doc dans lequel la proportion d agr ments d livr s pour l accueil simultan de trois enfants ou plus serait de 55
9. Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Textes laiss s l initiative des employeurs leur bon vouloir d interpr tations Non application des lois dans leur int gralit contrat d accueil sans d tail Des personnes morales de droit public tablissent des contrats de travail au nom de l assistant familial et de l enfant accueilli Du fait que les assistants familiaux sont des agents non titulaire de la collectivit territoriale ces m mes collectivit s de par la sp cificit de ces professionnels s en servent encore aujourd hui comme des prestataires de service Il faudrait qu ils soient des agents non titulaires de la fonction publique territoriale afin de b n ficier des m mes droits que les autres agents non titulaires L assistant familial dans beaucoup trop de d partements est seul manque de r f rents gt moyen humain il ne participe toujours pas aux r unions d valuation de bilan ou de synth se concernant les enfants accueillis aucune r elle int gration Des droits qui ne sont pas identiques cong s divers comme tous les autres agents de la fonction publique territoriale Certaines collectivit s consid rent l assistant familial en cong le jour ou comptabilisent une demi journ e de cong lorsque l enfant revient d autres mettent sans la demande explicite de cet agent l assistant familial en cong forc Art L 423 33 du code de l action sociale et
10. Il semble donc que les assistants maternels agr s pour trois places ou plus ne soient pas une g n ralit seule environ la moiti des assistants maternels serait dans ce cas avant la modification de la loi par la loi de financement de la s curit sociale pour 2009 Pour quels motifs limitez vous volontairement le nombre de places accord es moins de 3 plusieurs r ponses possibles du logement 70 80 Nombre de d partements Lecture 87 des 94 interrog s limitent volontairement dans certains cas les places accord es moins de trois avant le passage quatre places possible en simultan principalement pour des raisons li es la capacit d accueil du logement de l assistant maternel raison donn e pour expliquer cette limitation par 74 d partements Sources DREES 2009 enqu te qualitative sur les conditions de d livrance des agr ments d assistants maternels Terrain IPSOS r alis aupr s de 94 d partements Conditions d attribution des agr ments des assistants maternels d apr s deux tudes qualitatives L tude Cr doc confirme qu aucun r glement d partemental ne pr cise ce jour les principes de d livrance de l agr ment Les responsables et inter venants interrog s dans les huit d partements ayant fait l objet des monographies d clarent qu ils se refu sent instaurer des r gles g n rales qui les emp cheraient de tenir compte des aptitudes et qualit s des
11. accueil des nouveaux agr ments des enfants accueillis par les assistants familiaux selon leur type d agr ments agr ment simple ou agr ment d rogatoire des cong s des assistants familiaux pris sans la pr sence des enfants confi s l accompagnement psychologique de l assistant familial lors de la suspension de l agr ment la formation des assistants familiaux agr s et ses modalit s d organisation la cessation de fonction des assistants familiaux selon le motif 36 Ces informations sont attendues pour la fin mars 2008 et ne sont pas appel es tre renouvel es 2 2 Le test aupr s des services du conseil g n ral de PEssonne 37 Sur la base de ce constat la mission a propos de tester dans un d partement les donn es demand es tant dans ce d cret que dans les enqu tes annuelles de la DREES portant sur ces sujets 38 Le d partement de l Essonne a ainsi bien voulu remplir pour les ann es 2006 et 2007 des informations demand es aux conseils g n raux dans les annexes 1 et 2 du d cret pr cit du 14 mai 2007 ainsi que dans la partie des enqu tes de la DREES pour 2007 qui concernent la situation des assistantes maternelles ou des assistants familiaux Les annexes du d cret de mai 2007 avaient t reformul es pr cis es et compl t es Elles lui avaient t transmises sous forme d un fichier de saisie Excel 39 Il s agissait au travers de ce test de voir plus pr cis ment dans u
12. ont pas boulevers les pratiques professionnelles ils les ont surtout l gitim es L absence ou le manque de sens de l observation d aptitudes communiquer de capacit prendre en compte les parents et leurs attentes figurent aujourd hui explicitement comme motifs de refus L ensemble des valuateurs int grent la sp cificit de ce m tier ses difficult s et surtout ses enjeux en termes de protection et de pr vention Ils se d clarent ainsi particuli rement attentifs la solidit du projet professionnel et familial l int gration des enjeux du m tier l expression de motivations non d viantes l quilibre financier du m nage et aux conditions de vie s curit espace En revanche les services instructeurs jugent les d lais l gaux d instruction insuffisants pour une prise de recul satisfaisante des professionnels et une maturation du projet des candidats Toutefois peu ont eu recours la prolongation du d lai pourtant pr vue par les textes Du point de vue des candidats cette valuation reste un moment difficile vivre Les visites domicile sont encore trop souvent v cues comme de v ritables intrusions dans les domiciles des assistants familiaux L valuation psychologique est aussi fortement remise en cause par les assistants familiaux parfois bless s par certaines remarques ou questions Certains refus d agr ments ont par ailleurs fait l objet d une sai
13. valuation des pratiques professionnelles qui rel ve de l employeur Profession d assistant maternel contributions des syndicats et organismes repr sentant les int r ts des salari s Organismes consult s UFNAFAAM Union f d rative nationale des associations de familles d accueil et d assistantes maternelles CGT F d ration du commerce et des Services CFDT Interco CFTC Sant Sociaux SPAMAF Syndicat professionnel des assistants maternels et assistants familiaux Synam SPE Force ouvri re R ponses Sur la professionnalisation des assistants maternels L information pr alable et la formation UFNAFAAM Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Une am lioration de l information des candidats cette profession m me si son contenue doit tre homog ne Une am lioration de la professionnalisation et de la reconnaissance travers les textes L augmentation du temps de formation avec notamment la mise en place de celle pr alable l accueil donne satisfaction l acc s l unit 1 du CAP petite enfance donne globalement satisfaction aux candidats re us mais devrait tre obligatoire continuer exercer Le th me psychologique est assez difficile comprendre et les stagiaires ne voient pas le lien avec la future vie professionnelle d assistant maternel il faut retravailler ce contenu qui n offre pas de satisfaction lors des bilans de formation Les assistants materne
14. Certains ont de plus travaill l optimisation des proc dures d agr ment et de recrutement Avant 2005 dans la majorit des d partements la proc dure d valuation des capacit s des candidats l agr ment et au recrutement se r v laient redondantes PMI et ASE n avaient pas formalis les changes possibles entre les services L ann e 2005 fut l occasion de rendre plus efficientes ces proc dures Ainsi un certain nombre de d partements 80 38 ont opt par exemple pour int grer la phase d agr ment l entretien avec un psychologue Ceci vite le doublement de la proc dure et la collusion avec le futur suivi de l enfant Actuellement les psychologues ASE en charge du recrutement sont galement en charge du suivi de l enfant La plupart des d partements ont opt pour une r flexion fine sur la sp cificit des crit res d agr ment et de recrutement afin d optimiser les proc dures d valuation respectives A noter la forte proximit entre services PMI et ASE dans certains d partements orientation des pratiques d valuation par l ASE au d but des ann es 90 proc dure d agr ment recrutement pr sence actuelle aux commissions d agr ment et ou avant 2006 proc dure d agr ment g r e par les quipes enfance de l ASE 6 1 2 Proc dures d partementales analyse de la notion de strat gie Une absence de strat gie Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde d
15. L agr ment pour trois enfants est loin d tre une g n ralit Avant la promulgation de la loi de financement de la s curit sociale pour l ann e 2009 le nombre de mineurs M GRAPHIQUE 1 pouvant tre accueillis simultan ment chez un assistant maternel ne pouvait tre sup rieur trois et dans la limite de six enfants accueillis au total sauf d rogation ponctuelle En pratique tous les assistants mater nels ne sont pas agr s pour accueillir trois enfants ne serait ce que parce que leurs propres enfants de moins de trois ans sont comptabilis s dans ce plafond En outre le premier agr ment autorise rarement les assistants maternels accueillir trois enfants et de mani re g n rale tous les assistants maternels n ont pas un logement adapt cet accueil ou n ont pas de pr dispositions ducatives mat rielles prendre en charge trois enfants L enqu te IPSOS montre que d apr s les correspondants interrog s la plupart des d partements 87 limitent avant la r forme de 2009 lPagr ment l accueil simultan de moins de trois enfants lorsque certaines conditions ne sont pas r unies gra phique 1 Les motifs de cette limitation concernent en premier lieu la capacit d accueil du logement cit e par 74 cor respondants d partementaux sur 94 ce qui confirme la pr dominance de cette donn e la pr sence d enfants de l as sistant maternel 40 d partements ou le fait d
16. Le cumul des agr ments assistant maternel assistant familial permet une souplesse notamment pour passer d un mode d accueil l autre Toutefois le cumul de fonction peut v ritablement des PA A Assembl e des DEPARTEMENTS DE FRANCE difficult s en termes de disponibilit En outre il s agit de deux modes d accueil tr s diff rents et parfois m me incompatibles Le dipl me d Etat d assistant familial DEAF ll s agit d un des rares dipl mes qui ne comporte pas d preuve valid e par le travail effectu durant le temps de formation ce qui est p nalisant pour les candidat e s dont le s rieux et l assiduit devrait permettre de valider une partie du dipl me L preuve du DC3 porte sur la communication professionnelle or le support transmis au jury est le livret de formation de l assistant familial ce qui n est pas coh rent C e n est pas la Vocation d un tel livret De surcro t les d partements rel vent les cons quences n fastes d un chec m me partiel ce DEAF Les stagiaires se sentent sanctionn s dans leurs comp tences et la validit de leur pratique professionnelle surtout quand l chec porte sur le DC1 l impact de ce v cu d chec affecte le moral des assistants familiaux et un travail est indispensable pour freiner le d couragement et viter r percussions sur l approche globale du m tier voire le quotidien avec les mineurs LES SPECIFICITES RELATIVES AUX ASSISTANTS M
17. Les r ponses de 43 d partements ont t prises en compte Dans 22 d entres eux la formation est assur e par un seul type d acteur dans 4 soit 9 de l ensemble elle est assur e en totalit en interne par le d partement lui m me ou un tablissement lui tant rattach dans 3 soit 7 elle est assur e en totalit par un organisme public dans 15 soit 35 elle est assur e en totalit par un organisme priv Dans 21 d partements restants la formation est charge de plusieurs types d acteurs dans 14 d partements soit 33 de l ensemble elle est assur e partiellement par le d partement et partiellement par un organisme priv de formation R partition de la formation m Tout org priv m Part org public org priv a Part interne org priv a Part interne public priv m Tout interne m Part interne org public m Tout org public Au total des organismes priv s interviennent pour des formations dans les trois quarts des d partements 56 des d partements impliquent leurs services dans les formations et un peu moins d un quart des d partements font appel des organismes publics Le pourcentage de d partements assurant en totalit ou en partie les formations de leurs assistants familiaux semble diminuer lorsque le taux d urbanisation augmente A2 Tableau 9 Cong s r mun r s des ASFAM pris sans la pr sence des enfants Le nombre de jours
18. Selon eux l assimilation de la formation n cessite la ma trise des savoirs de base au del de la compr hension de la langue Ils pointent de plus la pr sentation un examen en partie fond sur une preuve crite La crainte de possibles effets n gatifs de la professionnalisation De mani re g n rale les d partements louent l exigence de professionnalisation port e par le texte de 2005 Ils redoutent toutefois qu une l vation du niveau d exigences ne d tourne de la profession un certain nombre de candidats pouvant apporter quelque chose de valeur dans la vie de l enfant en d pit d un manque de savoir de base Ils signalent par ailleurs les effets attendus et d j perceptibles d une mont e en charge de la professionnalisation savoir tarifs plus lev s disparition de la souplesse des horaires par un alignement sur le collectif refus de l accueil atypique 5 1 4 Impact de l analyse des aptitudes ducatives des candidats La plus value qualitative de la Loi 2005 L ensemble des d partements soutiennent les objectifs de professionnalisation de la r forme 2005 L ambition du texte repose sur la valorisation des apprentissages par la formation Il ne s agit plus d appr hender les connaissances et comp tences des candidats r f rentiel 92 mais d valuer leur capacit int grer un processus d apprentissage d en tirer des b n fices notamment en mati re de projet p dagogique ducatif La q
19. Syndicat professionnel des assistants maternels et assistants familiaux Synam SPE Force ouvri re R ponses La professionnalisation des assistants familiaux agr ment formation Dipl me d Etat Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 FNAF amp FO Assistants familiaux en partenariat Agr ment pour l accueil de mineurs ou jeune majeur de z ro vingt et un ans D finition du caract re continu ou intermittent Limitation de cet agr ment trois sauf d rogation et titre exceptionnel Agr ment donn une personne et non pas sa famille Modification de l appellation distinction entre les deux professions Agr ment non renouvel si obtention du Dipl me d Etat d assistant familial Dipl me d Etat d assistant familial Am lioration selon les d partements de la professionnalisation Plus de formations selon les d partements formations continues et autres Application de l Article R 421 38 du code de la famille et de l action sociale changement de la situation personnelle de l assistant familial Dans tr s peu de d partements l int gration des assistants familiaux aux quipes ducatives ou et pluridisciplinaires Formation pr vue par l article L 421 15 du code de l action sociale et des familles stage pr paratoire au premier accueil et une formation de 240 heures UFNAFAAM Une am lioration de la professionnalisation de la r
20. article D 421 22 En effet une part des services de l ASE se montrent r ticents l id e de r diger une valuation consid rant que cela ne rentre pas dans leurs obligations Des tensions se sont parfois cristallis es entre les services autour de ce point l gislatif qui n indique pas selon eux les obligations de chaque quipe Les investigations pour le renouvellement vont ainsi d une simple visite pour les conditions de s curit en l absence d avis de l employeur deux bilans r alis s par la PMI et le service de l ASE examin s en commission d agr ment Aussi face ces difficult s tayer leur avis en mati re de pratiques professionnelles plusieurs responsables de service de PMI demandent ce que les renouvellements et les extensions soient confi s au service qui suit effectivement l agent gt La question complexe du cumul des agr ments des emplois et des professions n a pas encore trouv de solution se ja des 3 snz 3 20 Les textes pr voient la possibilit pour les assistants familiaux d exercer une autre profession Ce cumul tant soumis l avis de l employeur Mais cette possibilit est peu employ e et se heurte aux textes encadrant le cumul d activit dans la fonction publique Pourtant les demandes manant de personnels de police ou de l ducation nationale sont tr s int ressantes et m riteraient un examen favorable notamment dans le contexte de p
21. ces 60 heures 45 h suffiraient d un regroupement entre d partements la distance parcourir serait trop importante pour les candidates Quelques d partements signalent qu ils auront des difficult s partir de janvier 2009 respecter le d lai impos de 6 mois maximum apr s le d p t de la demande pour proposer la formation de 60 h pr alable l accueil Ils vont donc effectuer la formation uniquement au chef lieu de d partement ce qui induit un allongement des d placements et donc des co ts pour les personnes concern es Plusieurs d partements ont signal que la formation occasionne des co ts non n gligeables de l ordre de 200 euros pour certaines candidates en raison des frais de transport et de repas Les PMI estiment n avoir pas le budget n cessaire pour couvrir ces frais Certaines personnes utilisent cette formation et la profession d assistante maternelle comme un moyen d obtenir plus facilement le CAP petite enfance afin de travailler ensuite en structures collectives Si ce mouvement se g n ralisait cela pourrait poser probl me aux conseils g n raux qui financeraient alors la formation de personnes qui travailleraient tr s peu de temps effectivement comme assistantes maternelles Globalement les PMI jugent tr s positivement ce nouveau syst me de formation elles estiment qu il ne fait pas obstacle l entr e dans la profession et am liore la qualit de l accueil Proposi
22. classiques et d une place relai Ainsi tout en conservant un statut stable par l accueil d enfants en permanence ils apportent une souplesse de gestion au conseil g n ral pour l accueil pisodique d enfants Dans la plupart des d partements les services ASE encouragent les assistants familiaux trouver un coll gue habitant proximit acceptant de les remplacer pendant les vacances Ses accords locaux sont ensuite examin s par l quipe charg e du suivi des enfants concern s et par le service central de PASE afin de v rifier que l accord ne nuit en rien aux int r ts de l enfant Certains installent un syst me de parainage agr ment provisoire pour qqun de la famille de l assistant familial Enfin la solution la plus simple utilis e par tous les conseils g n raux est d envoyer les enfants en colonie de vacances parfois aussi en accueil la ferme Les reports de cong s sont peu nombreux Les cong s lorsqu ils ne sont pas pris sont pay s Certains d partements ont consid r qu il tait difficile et peu urgent de mettre en place ce dispositif construction d une enveloppe budg taire d di e Ils attendent donc d avoir des demandes pour tudier cette question demandes tr s rares IV Autres points soulev s e Probl me des multi employeurs qui doit payer la fonction globale d accueil doit elle tre pay e deux fois 50 Dans ce cas on retrouve sur un m me territoi
23. conscience par les personnes pr sentes des r alit s de ce m tier Certains d partements tablissent un calendrier des r unions en d but d ann es qu ils diffusent l ensemble des partenaires Au del de la loi de nombreux d partements ont mis en place des actions de communication sur ce m tier L utilisation des journaux municipaux afin de cibler une ville ou un canton o des besoins ne sont pas satisfaits du journal du conseil g n ral puis des journaux locaux est jug e efficace Certains d partements utilisent avec profit les radios locales ce m dia permet en effet de pr senter la r alit du m tier de r pondre des questions d auditeurs et donc de recevoir des demandes d agr ment de personnes r ellement motiv es Un d partement a choisi de valoriser les personnes qui viennent de terminer la formation par un article dans la presse locale Haute Corse t Ne font pas de r union Indre et Loire mais va tre mis en place prochainement Bas Rhin en raison d une r organisation des services mais va tre mis en place prochainement En Haute Saone les r unions d information n ont pas t mises en place car les agents estiment qu il y a trop de candidates vu des besoins Propositions 1 Aucun conseil g n ral ne demande une modification de la r glementation concernant ces r unions d information 2 La r alisation d une vid o qui aurait vocation tre diffus e dans t
24. e Dans la grande majorit des cas les candidats imaginent l accueil d un nourrisson alors que les besoins concernent le placement d adolescents souvent en rupture Les s ries t l vis es v hiculent aussi une image trompeuse de la profession Comme mentionn plus haut l inad quation de la localisation g ographique aux besoins est aussi un frein au recrutement Outre la divergence offre rurale besoins urbains la pr sence de famille d accueil proximit des tablissements d enseignement est aussi recherch e Se pose alors la question du prix des logements qui n est pas n gliger notamment en cas d exigence d une chambre par enfant Des campagnes de communication pour signaler que le conseil g n ral recherche des assistants familiaux ont souvent t lanc es L utilisation du journal du conseil g n ral qui permet d avoir un v ritable article pr sentant le m tier et les interventions sur les radios locales ont pu sembler adapt es Mais malgr ces politiques actives la difficult recruter reste patente dans de nombreux d partements qui estiment que le travail avec le P le Emploi est souvent d cevant les candidats orient s n ayant pas toujours le profil adapt aux sp cificit s du m tier d assistant familial Or la loi du 5 mars 2007 a impos de nouvelles contraintes aux d partements et aux services de placement en non ant le principe selon lequel le lieu d accueil de
25. e des candidats ainsi en r formant les crit res d agr ment le l gislateur a souhait tenir compte de certaines critiques mises par les assistants familiaux l encontre des d partements au cours des travaux pr paratoires de la loi Ces professionnels regrettaient la mani re dont se passaient parfois les visites leur domicile ressenties comme de v ritables tats des lieux jug s intrusifs Il en tait de m me pour les entretiens notamment r alis s par les psychologues Le pouvoir de ces valuateurs tait souvent jug comme excessif notamment lorsque les candidats l agr ment taient d j des travailleurs sociaux anciens ducateurs par exemple La loi pr voit une proc dure mieux encadr e en particulier par l obligation d utiliser pour les demandes d agr ment un formulaire unique exclusif de tout autre questionnaire gt La formation de 300 heures Afin de renforcer la professionnalisation du m tier d assistant familial et la demande de leurs repr sentants et des services g rant des placements familiaux la loi de 2005 a r form les r gles relatives leur formation Compl t e par le d cret n 2005 1772 du 30 d cembre 2005 elle a toff ce dispositif sp cifique de formation d livr e en deux temps 1 la formation pr alable l accueil du premier enfant D une dur e de 60 heures cette formation doit tre dispens e aux assistants familiaux agr s et nouv
26. es par la PMI alors qu il s agit d accueillir la plupart du temps des enfants d ge scolaire ou ados plut t que de v rifier les qualit s de tol rance et d accompagnement de la candidate Sur l exercice de la profession d assistant familial Le recrutement FNAF amp FO Assistants familiaux en partenariat Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Extension de la d finition d accueil continu tous les types d tablissements et la couverture de tous les dommages Mise en place de la formation initiale Modalit s de recrutement d finies dans un projet de service d Aide sociale l enfance Art L 221 2 du code de l action sociale et des familles Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Les modalit s de recrutement de l assistant familial sa place dans l quipe sa participation aux r unions de travail l information qui lui est donn sur la situation des enfants etc restent subordonn es la fa on dont chaque employeur fixe de ce qu il en est dans le projet de service Formation initiale pas assez compl te donc de fait une formation la hauteur de la complexit de cette activit permettrait d acc der r ellement une qualification reconnue Recherche des collectivit s d agents rentrant dans un vivier dans le profil des chefs de service et pas dans celui de motivation ni de comp tence Attention l laborat
27. est pas n gliger une chambre par enfant Des campagnes de communication pour signaler que le conseil g n ral recherche des assistants familiaux sont souvent mises en place L utilisation du journal du conseil g n ral qui permet d avoir un v ritable article pr sentant le m tier et les interventions sur les radios locales semblent adapt es Malgr ces politiques actives la difficult recruter reste patente dans de nombreux d partements Le travail avec PANPE est souvent jug d cevant les candidats envoy s ne sont pas adapt s parfois ayant leurs propres enfants plac s L organisation de r unions d information coupl es avec celles destin es aux assistantes maternelles est fr quente 2 Agr ment Dans la plupart des cas l agr ment rel ve de la PMI Cette comp tence n est pas remise en cause pour les nouveaux agr ments Plusieurs responsables de service ASE demandent ce que les renouvellements et les extensions soient confi s au service qui suit effectivement l agent PASE Certains critiquent la possibilit de voir attribuer des doubles agr ments assistantes maternelles et assistants familiaux Si cela limite la pr carit des assistants familiaux ils peuvent prendre une activit d assistantes maternelles en cas d absence d enfant cela pause probl me leur employeur qui ne peut plus leur confier des enfants tout moment 3 Contrats d accueil La majorit des d partements signe
28. est pas l employeur des assistants maternels du particulier employeur alors que parfois il se comporte comme tel Tout comme la loi ne r git pas la relation de travail entre l employeur et le salari qui rel ve de la convention collective CFTC Sant Recadrer le r le des RAM Sociaux Que le r f rentiel d agr ment soit respect par tous les d partements Donner aux assistants maternels le statut de travailleur ind pendant SPAMAF Profession d assistant maternel contributions des syndicats et organismes repr sentant les int r ts des employeurs Organismes consult s FEPEM F d ration des particuliers employeurs SPE Syndicat des particuliers employeurs SYNEAS Syndicat d employeurs associatifs Action sociale et m dico sociale R ponses 41 Sur la professionnalisation des assistants maternels L information pr alable et la formation FEPEM La FEPEM souhaite rappeler qu elle a sign avec les partenaires sociaux le 1er juillet 2004 la convention collective nationale des assistants maternels du particulier employeur tendue par arr t minist riel du 17 d cembre 2004 parue au journal officiel du 28 d cembre 2004 Avant la loi du 27 juin 2005 cette convention collective a initi le travail de professionnalisation dans cette branche d activit mensualisation du temps de travail paiement de toutes les heures de travail accord pr voyance formation professionnelle le
29. est responsable du dossier des assistants maternels l autre de celui des assistants familiaux et vient de prendre ses fonctions ce bureau semble tr s mobilis par les r formes en cours sur ce champ et en particulier sur le droit opposable la garde d enfant ou l laboration des d crets sur la protection de l enfance Comme tout op rationnel le d tour m thodologique n cessaire toute valuation sur la pr cision apporter par exemple aux d finitions des variables comptabiliser ne lui semble pas par ailleurs prioritaire IGAS RAPPORT N 2008 044P 5 18 La complexit de cet inventaire tient en particulier au domaine concern celui des statuts de ces professions Elles ne rel vent pas de la m me r glementation les assistants familiaux rel vent de la r glementation des professions sociales et les assistantes maternelles d une convention collective Leur statut et leurs conditions d exercice diff rent galement selon leurs lieux d exercice domicile de la famille d accueil ou de l assistante maternelle tablissement d ducation sp ciale pour l assistant familial cr che familiale communale etc et leur employeur direct conseil g n ral communes service associatif de placement familial particulier employeur association ou entreprise de cr che ou autre personne morale de droit priv 19 La mission a pris contact entre f vrier et mars 2008 avec les diff rents producteurs d info
30. importance d une consultation pr alable des services concern s avant tout lancement de questionnaire 2 3 Les solutions apport es pour le traitement des remont es du d cret 48 Des modalit s de collecte de traitement d exploitation et d analyses des remont es des d partements demand es dans le d cret du 14 mai 2007 ont t mises au point sur la base des pr cisions apport es par le test aux annexes 1 et 2 du d cret 49 Un courrier officiel de la DGAS avertissant les d partements de la d marche de traitement des annexes 1 et 2 du d cret est en cours de finalisation La DREES transmettra la DGAS la liste des adresses des d partements directions sociales pour cet envoi 50 Les annexes 1 et 2 du d cret ont t retravaill es par la DREES en relation avec la mission et la DGAS Leur envoi aux d partements sous forme d un fichier pour la saisie des donn es la gestion des retours la collecte et le traitement quantitatif sont confi s un prestataire ENSAI junior Consultant situ e Rennes Le cahier des charges a t mis au point par la DREES en relation avec la DGAS en cours de finalisation Le traitement quantitatif sera assur par le prestataire en relation avec la DREES et la DGAS 51 Les descriptifs demand s dans les annexes 1 et 2 seront galement collect s par le prestataire et transmis la DGAS qui devrait en assurer l exploitation qualitative La DGAS n a pas pour le moment
31. le d aide la formation Enfin certains ne commencent leur accompagnement qu au d but de la formation adapt e aux besoins sp cifiques des enfants accueillis contrairement ce que pr voit l article D 421 43 du Code de l action sociale et des familles C A S F qui exige sa d signation d s le stage pr alable au premier accueil Conclusion Au total l impact de la formation r form e est tr s positif cette partie de la r forme a re u un accueil tr s enthousiaste de la part des assistants familiaux dans leur ensemble qui se r v lent tr s demandeurs de formations d changes de d bats Certains assistants familiaux ont bien saisi ce vecteur pour s affirmer comme des travailleurs sociaux part enti re et donc r quilibrer leurs relations tant avec les quipes suivant les enfants qu avec leur employeur Dans les d partements lorsque l ensemble des acteurs a assimil cette volution du statut les services de l ASE constatent l mergence de relations plus professionnelles et sereines avec les assistants familiaux 14 La possibilit de nommer ce poste un assistant familial exp riment est peu utilis e par les d partements il est jug d licat de demander des personnes n ayant pas suivi une formation pour exercer leur m tier d effectuer un tutorat pour des jeunes en cours de formation En revanche cette possibilit est davantage mise en uvre par les employeurs priv s q
32. ments suffisant dans chaque service et un financement d Un paradoxe permanent Des revendications sur le registre du droit au cong se s parer de l enfant pour un week end par exemple difficilement compatibles avec les notions de continuit de l accueil et d attachement s cure imp ratifs au respect et la construction de l enfant ou de l adolescent e Un manque de pr cision du statut de la personne rempla ant l assistant familial son domicile f Une impr cision de la notion de cumul avec une autre activit professionnelle s agit il de deux emplois d assistant familial ou du cumul de l emploi d assistant familial avec une activit d une autre nature g Un besoin d claircissement du statut de l assistant familial la fin du stage pr paratoire l accueil lorsque l employeur n a pas d enfant lui confier h Persistance de la pr carit de l emploi licenciement pour d faut d enfants confier SYNEAS Apports et difficult s d application de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 D une mani re g n rale les adh rents du Syneas constatent le rapprochement du statut d assistant familial avec celui de salari de droit commun mais s interrogent cependant sur les contraintes nouvelles notamment sur les difficult s rencontr es pour concilier les droits de l assistant familial avec les int r ts de l enfant Le Syneas serait favorable une dissociation compl te des deux m tiers
33. mod le particulier pr sence fr quente d ducateurs d assistantes sociales de psychologues Leur composition semble avant tout r sulter du personnel localement disponible Plusieurs responsables ASE soulignent que le nouveau statut des Assistants familiaux a modifi les rapports de force au sein du CG a boulevers l ordre tabli Certains parlent m me de petite r volution e l organisation des formations et la pratique des r f rents professionnels permettent au service central d affirmer un certain contr le sur les nouveaux assistants familiaux au d triment des travailleurs sociaux territoriaux e Certains assistants familiaux utilisent ce nouveau statut pour s affirmer comme des travailleurs sociaux part enti re et donc de r quilibrer les relations tant avec les quipes suivant les enfants qu avec leur employeur Lorsque l ensemble des acteurs a assimil cette volution du statut les services ASE constatent l existence de relations plus professionnelles et sereines avec les assistants familiaux e La soumissions des assistants familiaux leur travailleur social semble avoir tendance diminuer Des relations plus galitaires semblent se mettre en place malgr la r sistance de certains travailleurs sociaux Il semble de plus en plus fr quent que les assistants familiaux soient consid r s comme des agents part enti re du CG acc s aux uvres sociales participations aux
34. rieur la Fonction Publique Territoriale 2011 reprend son compte la proposition de cr er un cadre d emploi d assistants maternels et familiaux d faut il propose la cr ation d un cadre collectif qui s impose aux employeurs territoriaux notamment sur le plan financier bornes indiciaires et r gime indemnitaires afin d viter des abus et des in galit s de traitement semble vident que les assistants familiaux aient un cadre un emploi statutaire voire collectif afin de parvenir un encadrement national de l exercice de ce m tier UFNAFAAM Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 La mise en place du salaire fonction globale La mise en place d un proc d de licenciement Difficult s d application qui demeurent sur ce champ des r mun rations beaucoup trop variables et h t rog nes aucune garantie de r mun ration les indemnit s d attente sont inf rieures de plus de 50 au montant du seuil de pauvret non reconnaissance quit du salaire pour le 1 et enfant confi manque de grille de r f rences l gales pour tablir le montant des indemnit s de suj tions particuli res absence de pr cision sur le caract re courant des indemnit s d entretien ge des enfants ou jeunes soins sant projet individualis etc p me 13 Dans le rapport est envisag un salaire identique sur tout le territoire l UFNAFAAM y est oppos e
35. s accompagner les dispositifs et communiquer sur la probl matique petite enfance guide de cr ation et convention pour les micro cr ches et les regroupements assistants maternels r f rentiel m tier assistants maternels charte qualit d partementale livrets d accueil 2 Avec l aide de prestataires ou non Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants de l enfant destination des assistants maternels et des parents guides de s curit d finition des missions d une cellule handicap int gration de la pr carit organisation de colloques Une incidence faible sur le d veloppement quantitatif de l offre d accueil Reconnue dans ses fonctions d analyse des probl matiques li es l accueil du jeune enfant la CDAJE ne l est pas dans son op rationnalit Les acteurs et partenaires ne la consid rent pas comme un organe de d cision La finesse des diagnostics territoriaux n entra ne pas n cessairement l implication dans collectivit s concern es La d cision est locale territoriale et difficilement partenariale d cision intercommunale complexe De fait l action des institutions et notamment des d partements au soutien financier limit se r v le faiblement incitative 3 Contrat Enfance Jeunesse D partemental Cinq d partements n ont pas sign de Contrat Enfance Jeunesse D partemental Les d partements voquent l historicit
36. sente dans les pratiques peut tre assortie de questionnements sur les repr sentations personnelles et familiales Que peut dire le candidat ou son conjoint de l ducation qu ils ont re ue Comment l ont ils v cue analys e 17 Rappel les Deux S vres et les Bouches du Rh ne ont constitu des quipes sp cialis es d di es exclusivement au suivi des assistants maternels et familiaux Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Qu en retiennent ils Concernant l ducation de leurs enfants se r f rent ils des mod les ducatifs lesquels De mani re g n rale les services avaient investi cette posture valuative avant 2005 Tr s sensibles aux enjeux particuliers du m tier les professionnels ont livr une r flexion fine sur les crit res ad quats et les outils parfois en collaboration avec les services ASE 6 1 5 Impact des crit res d valuation mentionn s dans le texte de loi En termes d valuation les crit res mentionn s n ont pas boulevers les pratiques professionnelles ils les ont surtout l gitim s Les crit res 2005 permettent avant tout d objectiver le caract re parfois qualitatif des causes possibles de refus Le sens de l observation les aptitudes communiquer les capacit s prendre en compte les parents et leurs attentes figurent aujourd hui explicitement comme motifs de refus 6 2 Renouvellement Q
37. t de leurs sources permettent d avoir une approche quantitative et qualitative de la mise en uvre de la loi du 27 juin 2005 NOTA Au vu du contexte d laboration du pr sent rapport dont une premi re version a t labor e en 2009 il est apparu n cessaire d actualiser certaines donn es chiffr es telles que les donn es relatives au dipl me d Etat d assistant familial par exemple ou certaines appellations administratives Par ailleurs les modifications l gislatives intervenues depuis l laboration du rapport ont t mentionn es par souci de clart notamment celles relatives aux assistants maternels En raison des avanc es significatives qui ont concern le champ de l accueil de la petite enfance et plus pr cis ment la profession d assistant maternel il est apparu n cessaire d inclure dans le pr sent rapport les l ments existants ce jour sur ces questions Sans pr tendre une valuation exhaustive des r formes intervenues apr s la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et assistants familiaux le pr sent rapport s y arr te pour donner voir la dynamique qu a cr e la loi de 2005 Le pr sent rapport porte bien sur la mise en uvre de la loi du 27 juin 2005 Compos de deux parties relatives respectivement aux assistants familiaux et aux assistants maternels le pr sent rapport est compl t par plusieurs annexes constitu es notamment des rapports sur l
38. tives men es par la DREES permettent d appr hender les cons quences de ce 6 La p riode d essai ne s entend pas ici au sens juridique elle correspond la pratique assez r pandue dans les services de PMI consistant tester une nouvelle assistante maternelle avec un seul enfant gard dans un premier temps avant d tendre l agr ment si l essai est concluant crit re pour les candidats Dans la majorit des huit d partements tudi s par le Cr doc ce crit re tait pris en compte avant la r forme 2005 m me si lui seul il ne constituait que rarement un motif de refus La r forme a l gitim ce crit re cit parmi les crit res retenus pour accorder les agr ments par 33 des 94 correspondants d partementaux interrog s enqu te IPSOS Les res ponsables et intervenants des d parte ments tudi s signalent toutefois enqu te Cr doc l inaboutissement de la r forme qui devrait selon eux int grer galement la ma trise du fran ais crit tout au moins de la lecture Ils signalent aussi la mise en place en 2005 d une formation de 120 heures et l obli gation de se pr senter un examen l issue de la formation sans obligation de r ussite Ceci a sans doute pour effet de dissuader les personnes ma tri sant mal le fran ais de se lancer dans une proc dure d agr ment ce qui peut aussi expliquer que ce crit re soit rare ment l origine des refus d agr ment
39. 1 Sur l volution du nombre de professionnels 82 Outre les volutions annuelles en fin d ann e issues des enqu tes de la DREES ou pour les ann es 2006 et 2007 du d cret du 14 mai 2007 des volutions trimestrielles sont possibles sur l emploi direct d assistantes maternelles par des particuliers partir du traitement des cotisations des particuliers employeurs que ce soit par l ACOSS ou l IRCEM 83 Exhaustif sur l emploi direct par des particuliers le service statistique du Groupe IRCEM retraite les d nombrements d assistantes maternelles pour viter des doubles comptes entre les assistantes maternelles d clar es par exemple en d clarations nominatives trimestrielles simplifi es DNS sur un compte employeur et sur le site PAJE Emploi pour un autre employeur La disponibilit de l information est trimestrielle Il s agit de donn es de flux par trimestre et non de stocks de fin de trimestre Le choix du 2 me trimestre serait plus repr sentatif d une analyse sur flux trimestriel r mun r Les donn es du 2 me trimestre sont en g n ral du point de vue des volumes d effectif et de masse salariale brute plus compl tes car correspondant moins de p riodes de cong s par exemple Elles sont galement disponibles plus rapidement les donn es du 2 me trimestre 2007 seront disponibles en fin juin 2008 alors que les donn es annuelles de fin 2007 ne seront disponibles qu en fin 2008 84
40. 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants entre ETP et population d assistants maternels Les services usent ainsi de moyens d tourn s pour maintenir le contact avec les assistants maternels et faire le point sur la situation d accueil et les pratiques Quand elles existent les visites ou les rencontres d extension ou de d rogation sont l occasion d changer sur les pratiques Un certain nombre de professionnels nuancent le terme d change Ils ont sans doute tendance adopter une posture plus normative gt que v ritablement d coute ou d change Posture souvent ressentie comme du contr le par les assistants maternels Par manque de temps de moyens le contr le se pr sente comme la seule r alisation de l accompagnement professionnel L intervention domicile la rencontre sont le plus souvent d clench es par une plainte des parents ou le signalement de professionnels de l intervention sociale Quelques pu ricultrices des Deux S vres ont tent de mettre en uvre des r unions th matiques Cette initiative a t abandonn e faute de temps et les assistants maternels participants se renouvelaient peu La possibilit de joindre au t l phone la pu ricultrice de secteur ou r f rente est propos e Seuls les assistants maternels estim s les plus professionnels ont recours ce service pour des conseils Les Bouches du Rh ne tentent d organiser des r unions tous les trois mo
41. 5 717 Taux moyen de croissance entre 2001 et 2006 du nombre d agr ments d aM 3 0 25 Nombre de places aupr s des AM en exercice pour 100 enfants deO 2ans 368 419 Part des b n ficiaires CMG AM se 463 Nombre moyen de Relais Assistantes Maternelles 198 368 Taux moyen de croissance entre 2001 et 2006 du nombre d agr ments d AF loa 0 2 Nombre d agr ments d AF en cours de validit au 31 12 2006 pour 100 enfants de 0 2 ans 1 94 Nombre de places dans le collectif pour 100 enfants de 0 2 ans 88 905 Nombre de places en cr ches familiales pour 100 enfants de 0 2 ans 1 9 2 22 Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Description de la classe 2 Il s agit d une classe dominante rurale puisque plus de la moiti de sa population vit en zone rurale La part des 0 4 ans y est plus faible que sur l ensemble du territoire m tropolitain 72 9 des assistantes maternelles ayant un agr ment en 2005 sont en exercice Le taux de croissance moyen du nombre d agr ments en cours de validit entre 2001 et 2006 est faible Cette classe compte un nombre moyen de places aupr s des assistantes maternelles 45 pour 100 enfants nettement sup rieur celui sur l ensemble de la France De plus la part des b n ficiaires de la CMG pour financement d une garde par une assistante maternelle est tr s lev e puisqu elle repr sente la
42. 51 d partements observ s ce pourcentage est compris entre 9 7 et 12 6 La quasi totalit 98 des nouveaux agr ments ont t d livr s dans les trois mois suivant la demande en 2006 comme en 2007 Dans la moiti des 47 d partements observ s ce pourcentage est compris entre 99 6 et 100 On peut galement regarder les donn es en regroupant les d partements selon leur cat gorie urbaine Nombre moyen de nouveaux agr ments Cat gorie urbaine du d partement 2006 2007 volution 0 0 55 22 dpts 260 220 15 10 55 0 65 11 dpts 392 320 18 0 65 0 75 7 dpts 403 407 1 10 75 1 11 dpts 811 680 16 D apr s le tableau ci dessus la tendance la diminution du nombre d agr ments d livr s entre 2006 et 2007 se retrouve dans toutes les classes hormis la cat gorie o le taux d urbanisation est compris entre 65 et 75 o l on note une stabilisation du nombre moyen de nouveaux agr ments A1 Tableau 2 Information des candidats la profession d assistant maternel 45 d partements ont renseign au moins une case du tableau 2 et 37 ont fourni une information compl te et exploitable trois d partements ont renseign ce tableau uniquement avec des z ros en 2006 comme en 2007 Il n est pas certain que cela signifie qu ils n aient organis aucune r union ou session d information Ils ont donc t exclus du champ de l analyse qui suit Rap
43. 7 expriment leur hostilit ce mode d accueil et ne souhaitent pas favoriser leur d veloppement 6 au contraire souhaitent mettre en place des actions pour permettre leur d veloppement 74 2 des d partements concern s ont une politique d accompagnement des assistants maternels exer ant en maison De l avis de nombreux d partements l agr ment et le suivi des assistants maternels r clament du temps et de l attention et ils suivent de pr s leur fonctionnement gt D veloppement des relais d assistants maternels et diverses mesures d incitation mises en uvre par les CAF Les caisses d allocations familiales contribuent au d veloppement de l offre d accueil individuel travers plusieurs dispositifs d accompagnement des assistants maternels Les relais d assistants maternels visent am liorer l information des familles sur les modes d accueil disponibles et la professionnalisation de l accueil Depuis la loi du 27 juin 2005 le nombre et les missions des relais d assistants maternels se sont accrus Le taux de financement de la prestation de service a notamment t augment le ler janvier 2011 Au 31 d cembre 2009 2 692 Ram taient financ s sur le territoire D autre part l article 79 de la loi de financement de la s curit sociale pour 2010 a tendu le b n fice du pr t l am lioration de l habitat aux assistants maternels Pour financer des travaux son domicile un assistant
44. Enqu te r alis e par PENSAI Junior Entreprise juin juillet 2008 ANALYSE DESCRIPTIVE EVALUATION DE LA LOI DU 27 JUIN 2005 RELATIVE AUX ASSISTANTS MATERNELS ET AUX ASSISTANTS FAMILIAUX Synth se des r sultats de l enqu te r alis e par PEnsai junior Entreprise juin juillet 2008 Pr ambule Ce rapport retrace les r ponses au questionnaire envoy sous forme de fichier Excel aux conseils g n raux voir en annexe ayant pour objet l valuation de la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et familiaux 55 conseils g n raux ont renvoy le fichier mais tous n ont pas renseign l ensemble des tableaux demand s Apr s un examen rapide des premi res remont es d informations qui a parfois r v l des anomalies ou des lacunes dans le remplissage des tableaux des interviews t l phoniques ont t men s par la DGAS aupr s des correspondants des conseils g n raux afin d expliciter ces probl mes Certaines de ces donn es ont fait l objet d une mauvaise compr hension par les conseils g n raux et d autres ont t difficilement quantifiables par ces derniers Les donn es pr sent es dans ce document ne reprennent donc pas toutes les informations initialement demand es Les non r ponses globales et les non r ponses partielles sont galement importantes sur les champs tudi s Les r sultats obtenus valent pour les d partements qui les ont fournis mais ne peuvent pas tre extrapo
45. Powerpoint et des d pliants sur le m tier La plupart distribuent les formulaires de demande d agr ment l issue de ces r unions En sus de la r union d information de nombreux d partements ont mis en place des actions de communication sur ce m tier L utilisation des journaux municipaux afin de cibler une ville ou un canton o des besoins ne sont pas satisfaits du journal du conseil g n ral puis des journaux locaux est jug e efficace Certains d partements utilisent avec profit les radios locales ce m dia permet en effet de pr senter la r alit du m tier de r pondre aux questions des auditeurs et donc de recevoir des demandes d agr ment de personnes bien inform es et plut t motiv es Les d partements mentionnent donc tous comme impact positif de ces r unions un meilleur ciblage des publics Ils constatent des taux d abandon suite aux s ances d information de l ordre de 30 50 En effet tous sont convaincus de la n cessit de ces r unions qui permettent ainsi de positionner d embl e les futurs candidats dans une dynamique de professionnalisation Les r alit s de ce m tier ses exigences responsabilit s et difficult s constituent le socle de l information dispens e Les professionnels mettent aussi l accent sur les capacit s des candidats suivre le processus de formation rendu obligatoire En contribuant ainsi r duire le nombre de candidatures non consolid es ces r un
46. absent isme plus marqu lors de la seconde session de formation Les assistants maternels semblent moins motiv s qu en premi re session indispensable pour d buter l activit Les relations avec les parents sont peut tre plus tendues du fait de la difficult trouver un accueil relais Les services enregistrent de nombreuses demandes de report ou des absences durant la formation ce qui entra ne de fortes contraintes organisationnelles pour les n cessaires rattrapages Les professionnels notent par ailleurs une d perdition d un certain nombre d assistants maternels entre les deux sessions de formation Certains assistants maternels n ont pas accueilli d enfant suite la premi re session faute de demande localisation g ographique inad quate par rapport la demande parents sceptiques vis vis des comp tences de la personne D autres b n ficient d un cong parental d un cong maternit Une part estim e importante s est engag e dans un autre secteur d activit en ayant le b n fice de l agr ment au cas o Une in gale motivation des assistants maternels Les prestataires constatent un d calage important entre assistants maternels motiv s par le CAP assistants maternels en difficult s avec les apprentissages mais int ress s par la formation et assistants maternels peu sensibles ces enjeux Le sentiment professionnel est appr hend diff remment selon ces cat gories La premi re se r v le particu
47. active ouvertures fermetures d entreprises par exemple rend plus difficile qu hier la pr vision quant aux besoins de modes de garde Or les assistants maternels ne disposent pas d une capacit la mobilit aussi lev e que les cat gories socioprofessionnelles moyennes et sup rieures qui sont a priori leurs principaux employeurs potentiels Les regroupements rendus possibles par la loi de financement de la s curit sociale pour 2009 puis les maisons d assistants maternels consacr es par la loi n 2010 625 du 9 juin 2010 voir supra ont vocation contribuer corriger cette in gale r partition g ographique Les profils des candidats au m tier ne sont pas toujours adapt s Les services de PMI constatent une certaine m connaissance du m tier chez de nombreux candidats Beaucoup n ont semble t il pas conscience qu tre assistant maternel implique des responsabilit s et des contraintes particuli res Certains candidats croient par exemple pouvoir exercer un autre m tier en parall le activit commerciale par exemple D autres n ont pas pris en compte l impact in vitable sur leur vie familiale possible incompatibilit de l accueil de tr s jeunes enfants avec l habitude de ne pas inscrire ses propres enfants la cantine ou d aller les chercher l cole en voiture Ces co ts induits suppl mentaires peuvent entrainer des renoncements l exercice de la profession m me apr s l
48. agr ment L agr ment apparait aussi comme une roue de secours pour des personnes ayant connu de nombreux contrats pr caires La demande d agr ment ne t moigne donc pas syst matiquement d une volont d exercer imm diatement constamment et long terme ce m tier L article R 421 3 du CASF impose en effet aux candidats de disposer d un logement dont l tat les dimensions les conditions d acc s et l environnement permettent d assurer le bien tre et la s curit des mineurs accueillis 36 Enfin pour les services de PMI les situations de surendettement les menaces d expulsion ou le fait qu un membre de la famille rencontre des probl mes d addiction notamment d alcoolisme constituent des r serves majeures l octroi de l agr ment Le m tier et les conditions de r mun ration jug e trop faible sont peu attractifs Malgr l am lioration du statut ce m tier reste souvent un m tier par d faut En cas d embellie du march de l emploi dans une r gion le nombre de candidatures diminue en m me temps qu augmentent les sorties du m tier En outre les assistants maternels interrog s en 2008 par le CREDOC soulignaient la persistance de repr sentations d valorisantes de ce m tier dans la soci t C est un m tier de servilit Ce n est pas bien consid r C est un petit m tier qui ne paie pas Certains consid rent qu on ne travaill
49. ajustements ventuels se font d s lors la marge Certains professionnels auront tendance ajuster le nombre de places d accueil d livr es par rapport aux besoins gt Sur les zones d ficitaires certains professionnels d livreront sans doute plus facilement un agr ment pour trois places si la personne semble satisfaire les exigences moyennes Quant l accueil collectifl les d partements mettent en exergue la primaut de la d cision politique locale Les institutions ne sont pas d cisionnaires en la mati re Au mieux sont elles forces de proposition ou d accompagnement Extensions d rogations un suivi par d faut Les d partements investigu s ne font part d aucune position de principe sur l accord d extensions ou de d rogations si ce n est la satisfaction de crit res de professionnalit L extension repose sur la capacit du candidat g rer l accueil d un enfant suppl mentaire La d rogation est le plus souvent accord e selon une dur e d termin e dans le cadre du p riscolaire et de la fratrie La possibilit d une quatri me place d accueil rend aujourd hui ces motifs plus ouverts Une transformation des demandes d extension ou de d rogation satisfait actuellement les demandes de quatri me place d accueil Ces modifications de l agr ment sont appr hend es par les services comme une occasion de contact avec les assistants maternels L accompagnement des pratiques professionnelles s a
50. assfam prenant des cong s ainsi qu une augmentation de leur dur e ces derni res ann es Ce mouvement a t amplifi par la loi de 2005 De nombreux services encouragent les assfam prendre des cong s ils craignent lP puisement de ces professionnels Les cong s permettent de pr venir les ruptures d accueil Dans de nombreux d partements la loi de 2005 avait t anticip e le probl me a t de coordonner la loi avec les anciens dispositifs locaux par ex Tarn Les logiciels ont du tre adapt s ce qui a caus quelques difficult s pendant cette p riode de transition La gestion des cong s est un lourd travail pour les d partements ayant de nombreux assistants familiaux une solution pour chaque enfant et pour chaque jour de cong doit tre trouv e Le principal probl me pos par les cong s est la question du relai Quelques d partements ont mis en place une quipe relai constitu e d assistants familiaux charg s toute l ann e de faire de l accueil ponctuel Cependant les d partements ayant mis en place ce syst me il y a quelques ann es l ont souvent abandonn en effet il tait difficile d occuper ces personnes toute l ann e les licenciements pour manque d enfant taient fr quents Cela aggravait la pr carit du m tier Souvent c est un syst me de places relais qui est adopt l agr ment de certains assistants familiaux chevronn s est compos de 2 places
51. besoins potentiels en solutions de garde sont de l ordre de 60 des enfants de moins de trois ans et que le taux de couverture th orique en capacit d accueil est de 42 pour les enfants de moins de trois ans On peut ainsi en d duire un besoin non couvert hauteur de l ordre de 430 000 places d accueil 18 de la classe d ge 0 3 ans sans modification importante cet ordre de grandeur devrait rester valide pour les dix ann es qui viennent in La politique familiale demain Quatre sc narios exploratoires A Caizzi D Chauffaut S Le Chevillier S Lemoine J Minonzio H Paris A Rozan dossier d tudes n 100 Janvier 2008 CNAF Groupe Prospective 16 cf annexe 5 Extraits du Rapport d information d pos en application de l article 86 alin a 8 du R glement par la commission des affaires culturelles familiales et sociales sur la mise en application de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux pr sent par Mme Muriel MARLAND MILITELLO d put e N 3073 Assembl e Nationale 17 cf annexe 6 le d cret du 14 mai 2007 IGAS RAPPORT N 2008 044P 7 30 Les remont es pr vues par le d cret comportaient des incertitudes sur leur contenu qui faute de pr cisions risquaient de rendre la fois leur consolidation elle m me difficile et leur rapprochement avec les autres sources non videntes 31 Demand es aux conseils g n raux CG en mai 20
52. candidates les explications li es la nature m me du m tier A Les arguments g ographiques Le principal probl me semble tre la r partition sur le territoire d partemental des assistantes maternelles Ainsi en Seine et Marne on constate dans une partie du d partement un surnombre dans l autre des besoins Les assistantes maternelles sont souvent pr sentes dans les espaces ruraux alors que les demandes se concentrent en milieu urbain et p ri urbain Or il n est videmment pas envisageable pour des parents d employer une assistante maternelle trop loign e de leur domicile ou de leur lieu de travail Cette question de la r partition g ographique des assistantes maternelles est soulev e par un grand nombre de d partements Est constat e ensuite une sous valuation par les maires des besoins en garde d enfants lors de la construction de lotissements En raison de la hausse des prix de l immobilier seuls des m nages ayant deux salaires et une situation stable peuvent aujourd hui faire construire un pavillon D o l absence d assistantes maternelles dans ces espaces p riurbains r cents Au contraire dans des lotissements construits dans les ann es 1970 1980 des assistantes maternelles sont inemploy es en raison du vieillissement des familles concern es La situation du logement est galement un l ment essentiel prendre en compte les candidates la profession sont g n ralement issues de mi
53. caract ristiques territoriales de l offre et des besoins Les D partements de la Gironde de la Charente Maritime et du Val de Marne ont men via la CDAJE un diagnostic territorial mettant en regard offre et demande enqu te aupr s des parents Pour la plupart les d partements estiment ne pas avoir les moyens de cette connaissance faute de moyens d int r t La seule connaissance de la population d assistants maternels se r v le probl matique Faute de retour sur la situation d accueil les d partements d clarent ne pas avoir d informations fiables sur le taux d activit des assistants maternels Les sites de tension sont intuitivement connus des services Les d partements soulignent l encore leur manque de moyens Il leur est impossible d agir sur les tarifs ou les horaires par exemple Sur les zones d pourvues d assistants maternels les campagnes de promotion doivent faire la preuve de leur efficacit Selon les professionnels elles risquent d entrainer un flux de demandes ou de Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants projets non consolid s Ils font r f rence par ailleurs l orientation syst matique et inad quate des Services Publics de l Emploi Les services rappellent que la loi a incit les d partements objectiver davantage l appr ciation des candidatures obligeant les professionnels justifier pour chaque crit re l avis rendu Les
54. ce qui pourrait nuire une prochaine pr sentation a priori n gatif Certains professionnels pensent toutefois que les refus sont peut tre moins nombreux suite la r forme La possibilit de formation renforc e semble jouer en faveur de certains candidats perfectibles 5 1 3 Impact de la ma trise du fran ais oral Une r forme inaboutie La majorit des d partements interrog s a d clar avoir pris en compte ce crit re avant la r forme 2005 La ma trise des savoirs de base est consid r e comme un l ment essentiel pour un accueil de qualit La r forme a donc l gitim ce crit re qui est sensiblement valoris lors des s ances d information pr agr ment Les renoncements suite ces r unions sont attribu s en partie la valorisation de ce crit re Quelques professionnels estiment que la r forme a par ailleurs facilit les refus sur ce motif Les d partements signalent toutefois le caract re inabouti de la r forme qui aurait sans doute d int grer la notion de ma trise de l crit ou tout au moins de la lecture Ces deux l ments sont consid r s comme indispensables la s curit de l enfant lecture d ordonnance de consignes parentales et son panouissement activit s p dagogiques accompagnement p riscolaire Par ailleurs les professionnels voquent le point fort de la r forme savoir le doublement des heures de formation et la pr sentation l unit 1 du CAP petite enfance
55. celles de l ensemble de la cat gorie personnel des services directs aux particuliers code CSP 56 dont elles font partie et l ensemble des salari s 96 Il est int ressant de noter que ces r ponses mettent en vidence un isolement qui se traduit par un faible soutien social mais une grande autonomie pour r aliser des t ches qui semblent bien ma ftris es Aux questions relatives l utilisation d une bo te lettres lectronique d Internet des fins professionnelles ou d intranet les r ponses trop peu nombreuses pourraient traduire un faible usage alors que semble t il une grande partie des informations sont disponibles sur le site des conseils g n raux Il en de m me des principales associations de ces professionnels et par exemple d un site associatif d changes entre assistants familiaux et maternelles 4 5 Sur les r mun rations des professionnels 97 Des informations ont t recens es sur la r mun ration des assistantes maternelles employ es par des particuliers mais ni sur celle des autres assistants maternels ou des assistants familiaux 4 5 1 La r mun ration des assistantes maternelles employ es par des particuliers 98 L Agence centrale des organismes de S curit sociale ACOSS dispose on l a vu des informations issues des d clarations des particuliers employeurs d une assistante maternelle que ce soit les d clarations mensuelles sur le site PAJE Emploi o
56. certains de ses articles donne une base juridique des pratiques ant rieures 12 Quant l laboration du rapport du gouvernement au parlement il ne figure pas en tant que tel dans la lettre de cette mission appui La question de la responsabilit de l tablissement de ce rapport reste pos e compte tenu de la faiblesse des moyens de ce point de vue du bureau Enfance Famille de la DGAS La DREES qui dispose en partie des comp tences pour le faire peut contribuer ce rapport mais d clare ne pas disposer non plus des moyens et de la l gitimit n cessaires pour piloter ce rapport et coordonner l ensemble des demandes aupr s des autres producteurs d information comme la CNAF par exemple en dehors des laborations annuelles de programmes d tudes et de statistiques Ce qui pose la question de l identit des institutions responsables de l valuation de politiques publiques sociales sectorielles 13 Comme demand la mission de pr figuration a apport un appui m thodologique afin d identifier les questions qui se posent pour appr cier l impact de la loi les r ponses apport es ou non par les diff rentes sources existantes les difficult s rencontr es et des moyens de les surmonter 14 La pr sente note l attention de la DREES et de la DGAS recense les l ments d ores et d j rassembl s les travaux programm s et leurs ch ances partir d un tat des lieux des objectifs de
57. crit res de l agr ment sont galement tr s utiles ils sont une aide la d cision favorable d agr ment ou inversement la formulation des motifs de refus d agr ment Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Cependant les possibilit s d appr cier l tat de sant de la candidate et de son entourage familial restent encore limit es et ne permettent pas toujours la PMI de jouer pleinement son r le Les crit res pour valuer les connaissances de la candidate en mati re de sant de l enfant accueilli sont trop restrictifs plut t qu une focalisation sur la mort subite du nourrisson ou l alimentation il aurait t pr f rable de mentionner sa capacit mettre en uvre l ensemble des moyens permettant de pr server la sant physique et psychique de l enfant dans les diff rents moments de l accueil Pour les questions li es aux MAM voir ci dessous Le suivi l accompagnement et l environnement institutionnel SNPMI Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Les notions de suivi des pratiques professionnelles s ajoutant au contr le des conditions d agr ment favorisent l accompagnement et la coop ration des assistantes maternelles en ne cantonnant pas la PMI un simple r le de police administrative Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Le d veloppement des RAM ne peut que favoriser un meilleur accompagnement des par
58. d assistant familial comme v ritable m tier social ils pr sentent par exemple leur CV comme tout candidat un poste de contractuel dans la FPT qui pourra les amener ensuite voluer vers d autres professions du travail social 1 Les 60 h pr alables l accueil R gle CASF D 421 43 Application Tous les d partements sont satisfaits de ce nouveau syst me de formation Il permet aux nouveaux recrut s de se positionner v ritablement comme des professionnels et facilitent les premiers accueils La formation 60 h pr alable l accueil est g n ralement g r e en interne par le service ASE Elle consiste en une pr sentation via des visites sur site sur 2 semaines et demi de l ensemble des interlocuteurs avec lesquels les assistants familiaux auront travailler pr sentation des services du CG mais aussi de la PJJ des tablissements d accueil travailleurs sociaux gonsutuar les quipes de suivi des enfants parfois gendarmes ou magistrats Les visites des diff rents services constituent Pessentiel des activit s Des stages d un ou deux jours chez des assistantes familiales ou en circonscriptions d action sociale sont souvent pr vus D autres d partements ont mis en place des syst mes de tutorats avec des assfam exp riment s Ces stages sont organis s g n ralement pour des groupes de 5 10 personnes Cette dur e de formation est jug e adapt e elle permet une bonne prise de co
59. d partements s en sont diversement empar s La r forme 2005 en a fait un support de professionnalisation pour les assistants familiaux en valorisant le sens de leur fonction Il s apparente ainsi une sorte de fiche de poste Quelques d partements en ont con u deux un g n raliste et un individuel indiquant le quotidien de l activit avec l enfant accueilli Selon le service en charge de sa formalisation bureau de l accueil familial central ou quipes ASE le contrat est diversement renseign L loignement du terrain ne favorise pas un renseignement pr cis du contrat A noter les quipes de terrain ont essentiellement le sentiment d un surcro t de travail administratif Un certain nombre de d partements s en servent d outil de discussion entre r f rent et assistant familial dans les r unions de synth se et l int grent au projet individualis 6 4 Formation 6 4 1 Impact du stage pr paratoire l accueil de l enfant Dynamiser le sentiment d int gration professionnelle Avant la r forme peu de d partements avaient mis en place ce type de stage pr paratoire l accueil L ensemble des d partements mettent en exergue les b n fices de ce type d accompagnement Ce stage a tout d abord une vocation d int gration l institution et ses sp cificit s Il s agit de pr senter la r alit de l accueil et du sens du service ASE Le stage fait figure de p riode d essai Un contrat peut tre rompu suite la man
60. de s inscrire dans les RAM En effet le suivi des entr es et sorties des enfants est un travail souvent extr mement lourd pour des PMI en manque de personnel d claration Le nombre de visites effectu es chaque ann e n est pas forc ment un bon indicateur de la qualit du suivi La concentration sur certains cas probl matiques peut tre plus efficace qu une visite automatique de l ensemble des assistantes maternelles incompl tes des assistantes maternelles Plusieurs responsables consid rent que ce travail de suivi des entr es et des sorties dans lhypoth se d une couverture compl te du territoire national pourrait tre effectu par les RAM 4 Les relations entre les travailleurs sociaux et les assistantes maternelles sont parfois dans certaines circonscriptions des relations de pouvoir plus que de confiance Cela s expliquerait par la culture professionnelle des travailleurs sociaux 5 Plusieurs responsables d plorent le manque d interlocuteur comp tent en mati re de droit du travail Les PMI renvoient souvent vers l inspection du travail ce qui n est pas une solution compl tement satisfaisante Diverses pratiques d accompagnement ont t recens es 1 Certains d partements ont mis en place en circonscriptions des r unions de discussion groupes de parole autour de th mes l allaitement les aspects juridiques du m tier les relations avec les parents Ces r unions permett
61. de cong s accord s par ASFAM Ann e Nombre de Moyenne Ecart M diane Premier Troisi me Minimum Maximum d partements type quartile quartile 2006 31 15 19 5 43 15 00 13 00 17 00 0 28 00 15 00 14 00 18 00 0 25 00 2007 38 14 97 5 79 Le nombre moyen de jours de cong s par ASFAM en 2006 a pu tre calcul pour 31 d partements en 2006 et 38 en 2007 En 2006 en moyenne 15 jours de cong s sans pr sence des enfants ont t accord s par ASFAM Dans la moiti des 31 d partements le nombre de jours de cong s cumul s par ASFAM est compris entre 13 et 17 jours de cong cf quartiles Les chiffres de 2007 sont assez proches Rapport entre le nombre d ASFAM ayant b n fici de jours de cong et le nombre d assistants familiaux r mun r s Ann e Nombre de Moyenne Ecart M diane Premier Troisi me Minimum Maximum d partements type quartile quartile 2006 15 0 41 0 43 0 25 0 56 0 1 00 0 24 2007 18 0 50 0 49 0 29 0 71 0 04 1 00 0 26 En 2006 le rapport entre le nombre d ASFAM ayant b n fici de cong s r mun r s sans enfants et le nombre d assistants familiaux r mun r s a pu tre calcul pour 15 d partements En moyenne 41 des ASFAM r mun r s ont b n fici de cong s en 2006 Comme en t moignent les premiers indicateurs statistiques min max quartiles les disparit s entre d partements sont cons quente
62. de formation Elle fait remonter l information selon qu il s agit d une formation obligatoire ou non r alis e exclusivement en interne exclusivement en externe ou les deux ainsi que le nombre d heures stagiaires selon ce statut obligatoire ou non obligatoire de la formation L unit de dur e du tableau 7 de l annexe 2 du d cret du 14 mai 2007 a t harmonis e avec celle du questionnaire DREES il recense la somme des heures suivies par chaque assistante maternelle au cours de l ann e 70 Certaines autres questions sont par contre difficiles renseigner en particulier sur le co t de la formation budget de formation en termes de prestations des formateurs externe et ou salaire des personnels PMI interne locations de salle frais de d placement selon le type de stages internes hors d penses de remplacement ou externe hors d penses de remplacement et d penses de remplacement li es l accueil des enfants pendant le temps de formation des assistantes maternelles 71 Sur l accompagnement ou l encadrement des assistantes maternelles la partie du questionnaire portant sur la r partition des personnels notamment m decins pu ricultrices infirmi res assistantes sociales ducateurs de jeunes enfants hors personnels administratifs affect s l instruction de l agr ment et l accompagnement des assistantes maternelles ainsi qu au contr le est difficile renseigner sans comptabilit analyti
63. de l assistant familial au pr alable sur toute d cision sauf urgence concernant le mineur accueilli avec participation l valuation de sa situation Application des lois de 2005 et de 2007 le contrat d accueil contrat de travail le projet ducatif des jeunes confi s int gration aux quipes pluridisciplinaires Article L 221 2 du Code de l action sociale et des familles l agr ment le revenu la pratique conditions de travail droit aux cong s beaucoup trop de pratique abusive la formation les relais toute journ e commenc e est due Article L 773 5 du code de l action sociale et des familles avec promulgation de la loi depuis le 29 juin 2005 Application d un contrat d accueil art L 421 16 du code de l action sociale et des familles pour chaque enfant accueilli contenant l essentiel et le d tail sur tout ce qui concerne les conditions de travail arriv es d parts visites sant les r les de chacun les diff rents soutiens diverses prises en charges r mun rations etc Application de l article R421 42 du code de l action sociale et des familles condition dans lequel peut tre joint le service en cas d urgence Application de l art L221 2 du code de l action sociale et des familles sur l accueil d urgence S paration simultan ment pour droit cong annuel des enfants accueillis Selon les d partements reconnaissance du m tier d assistant familial
64. de la protection maternelle et infantile PMI sont la principale source d information d partementale sur ce sujet 62 Les questions pos es aux d partements sont tr s riches mais pas toujours ais es renseigner par les conseils g n raux comme l a montr le test aupr s de celui de 1 Essonne 63 Ces enqu tes sont les seules sources s agissant du d nombrement dans l enqu te PMI des agr ments des assistants maternels familiaux ou mixtes des personnes en cours d activit y compris en cr ches familiales Sont comptabilis s les agr ments en cours de validit en fin d cembre ou accord s au cours de l ann e selon qu il s agit de demandes d une part et d accords de l autre de ler agr ment ou de renouvellement d agr ments suspendus ou d agr ments retir s 64 Elles le sont galement s agissant du d nombrement dans l enqu te aupr s des personnels du conseil g n ral des effectifs en quivalent temps plein des assistants familiaux r mun r s par le conseil g n ral en fin d cembre Cette information est remont e selon le lieu de r sidence dans ou hors du d partement des assistants familiaux et leurs mouvements sur l ann e en termes d entr e ou de d part nouveaux assistants familiaux embauch s au cours de l ann e par le d partement ceux ayant connu une p riode d attente au cours de l ann e ceux qui ont t licenci s au cours de l ann e apr s une p riode d
65. de placements familiaux ANPF ce qu une ancienne responsable du bureau Enfance Famille maintenant l ONED a fait elle arrive sur une fourchette d environ 5 000 5 500 assistants familiaux salari s des associations secteur priv de placement familial 2 5 Les donn es de la CNAF concernant l annexe 3 du d cret du 14 mai 2007 sur les b n ficiaires de prestations l gales 59 Cette information est disponible y compris sur internet Celle sur les b n ficiaires en fin 2007 est disponible fin mars 2008 60 Les informations demand es dans cette annexe 3 ont d ores et d j t transmises par la CNAF la mission Elles comptabilisent sur les ann es 2006 et 2007 le nombre de b n ficiaires le nombre d enfants b n ficiaires et le montant moyen par enfant b n ficiaire du compl ment de libre choix du mode de garde de la prestation d accueil du jeune enfant CMG PAJE pr s de 660 000 enfants concern s plut t des enfants de moins de trois en fin 2007 ou de l aide la famille pour l emploi d un assistant maternel agr AFEAMA pr s de 111 000 enfants concern s plut t des enfants de plus de trois ans en fin 2007 3 LES AUTRES INVESTIGATIONS ATTENDUES AU NIVEAU DEPARTEMENTAL 3 1 Les enqu tes annuelles de la DREES 61 Les trois enqu tes annuelles de la DREES aupr s des services du conseil g n ral sur les personnels sociaux le service de l aide sociale l enfance et celui
66. de respecter une obligation l gale 28 gt la r forme de la formation est consid r e comme l une des plus importantes avanc es apport es par la loi du 27 juin 2005 1 la formation pr alable l accueil Les d partements et les organisations d assistants maternels sont convaincus de la pertinence de cette r forme de la formation qui tait d ailleurs tr s attendue notamment le principe d une formation pr alable l accueil des enfants Isol s parfois d sempar s lors d un premier accueil les assistants maternels taient en demande de cette introduction au m tier La quasi totalit des d partements interrog s consid rent que la dur e de la formation est adapt e Apr s la p riode d adaptation n cessaire la mise en place des nouvelles modalit s passation des march s interrogations sur les personnes concern es par la nouvelle formation r sorption du stock des personnes en attente de formation les formations ont pu tre organis es sans difficult s majeures Les relations avec les organismes de formation sont jug es satisfaisantes et les premi res sessions ont d but en avril 2007 en g n ral ce qui constitue un d lai acceptable pour des mesures effectivement entr es en vigueur le 1 janvier 2007 Dans certains d partements ruraux seule une formation pr alable l accueil par trimestre est organis e en raison du faible nombre de personnes concern es Les responsables des
67. de valeur La mise en uvre de la formation peut tre assur e directement par le Conseil G n ral ou par un tablissement de formation avec lequel le Conseil G n ral passe convention Le texte de loi pr cise la n cessit de d finir un projet de formation d taillant les objectifs de formation le contenu des modules et les outils p dagogiques et de pr voir l accompagnement de chaque groupe de stagiaires par un formateur permanent pendant toute la dur e de la formation Formateur n exer ant aucune fonction d agr ment de contr le et de suivi des assistants maternels Ces dispositions tant applicables aux assistants maternels agr s compter du 1er janvier 2007 A noter le d partement organise et finance durant les temps de formation obligatoire apr s leur embauche l accueil des enfants confi s Les assistants familiaux dans les deux mois pr c dant l accueil du premier enfant l assistant familial b n ficie d un stage pr paratoire d une dur e de soixante heures Un r f rent professionnel est d sign en d but de stage avec pour mission d accompagner la personne jusqu au terme de sa formation Dans un d lai de trois ans apr s le premier contrat de travail suivant son agr ment tout assistant familial doit suivre une formation de 240 heures adapt e aux besoins sp cifiques des enfants accueillis L employeur organise et finance l accueil de l enfant pendant les heures de formation Le dipl me d Etat d assistant
68. des contrats d accueil Cependant sous ce th me g n rique sont rassembl s des documents vari s soit il s agit d un simple document administratif soit il y a r ellement contractualisation des conditions d accueil Plusieurs services ASE modifient actuellement leur mod le afin de FeNeIpESE les l ments ducatifs et l adaptation l enfant du contrat Au del de l obligation juridique aucun service ne conteste l utilit d un tel document lorsqu il est bien r dig Certains s interrogent sur la possibilit de le r diger r ellement lors de l arriv e de l enfant quid des p riodes d adaptation tr s fr quentes Dans les faits un d lai d un ou deux mois existe souvent avant la r daction du contrat afin de bien l adapter la situation effective d accueil Plusieurs d partements ne disposent pas de chiffres car cette activit est g r e au niveau territorial Contrairement la r glementation CASF L 421 16 il n est g n ralement pas possible selon les services ASE de fixer dans le contrat d accueil les conditions du d part de l enfant Il Formation Les services ASE sont satisfaits de ce nouveau syst me de formation et constatent que les assistants familiaux concern s sont satisfaits galement Cette nouvelle formation semble avoir acc l r l volution du profil des nouveaux recrut s ils sont de plus en plus dipl m s plus jeunes et consid rent davantage le statut
69. des familles Non application de l art L 221 2 du code de l action sociale et des familles projet de service membre des quipes la bonne volont des collectivit s Les droits syndicaux interpr t s et bafou s de par la sp cificit de ce m tier Les droits cong art D 773 19 du code du travail interpr t s bafou s selon les d partements Droits inf rieurs aux autres agents car accord pr alable de l employeur pour b n ficier de repos hebdomadaires jours f ri s cong s annuels cong s d adoption cong s de formation ou cong s pour v nements familiaux reste a r gle c est dire qu il ne s agit pas d un droit mais d une possibilit article L773 28 du code du travail L article D778 19 du code du travail apporte des mesures en outre restrictives car le droit cong s et repos est subordonn l int r t de l enfant ce qui signifie que l assistant familial peut ne jamais en b n ficier Le r tablissement des majorations de 50 du salaire pour repos hebdomadaires jours f ri s et cong s annuels travaill s 100 le 1er mai L organisation d un syst me de remplacement par des coll gues agr e s et r mun r e s en permanence pour permettre conform ment la loi et selon les modalit s garantissant aux enfants un accueil temporaire de qualit de prendre des cong s et assurer sans d lai la prise en charge des enfants accueillis par des assistant e s familial e s momenta
70. domicile des assistants maternels La disposition de la loi de finances pour 2009 relative au nombre d enfants pouvant tre accueillis simultan ment par un assistant maternel visait deux objectifs l augmentation de l offre d accueil chez l assistant maternel et l am lioration de l attractivit financi re de la profession Dans la derni re tude de la DREES disponible sur l offre d accueil des enfants de moins de 3 ans la progression plus nette de l offre d accueil en 2009 6 par rapport 2008 soit 47 900 places th oriques suppl mentaires peut tre attribu e la modification en 2009 de l article L421 4 du CASF En effet la DREES pointe que le nombre de places chez les assistants maternels augmente plus vite que le nombre d assistants maternels en activit En 2009 la plupart des d partements exprimaient leur r serve quant la pertinence de cette disposition l gislative Ils voquaient la complexit organisationnelle et ducative de l accueil d un quatri me enfant qui n cessiterait des comp tences professionnelles consolid es Ils soulignaient nouveau cette occasion les lacunes dans l accompagnement professionnel l absence de garantie de l agr ment quant la mise jour des comp tences professionnelles et le caract re non qualifiant de la formation Les services redoutaient par ailleurs que des motifs exclusivement financiers soient l origine de cette demand
71. donc tout d abord une vocation d int gration l institution et de compr hension de ses sp cificit s Des stages d un ou deux jours chez des assistants familiaux ou en circonscriptions d action sociale sont aussi souvent pr vus Certains d partements ont mis galement en place des syst mes de tutorats avec des assistants familiaux exp riment s La dur e de cette formation est jug e adapt e et suffisante pour permettre une bonne prise de contact avec les nouveaux recrut s La plus value de ce stage est ainsi de rassurer les assistants familiaux sur leur activit et de projeter rapidement les stagiaires dans une dynamique de professionnalisation par un rappel de leurs responsabilit s et leur int gration au sein des quipes On peut toutefois noter quelques difficult s de mise en uvre Certains d partements ont fait le choix non conforme la r glementation en vigueur d organiser le stage apr s quelques semaines d accueil Ils invoquent le fait qu ainsi l assistant familial aborde de mani re moins th orique le stage de sensibilisation Or toute la formation de 240 heures impos es apr s le premier accueil a justement pour objet de suivre les assistants familiaux dans leur pratique quotidienne Les conseils g n raux souhaitent souvent proposer la formation au plus vite de peur que la personne ne soit embauch e par un autre employeur Cependant plusieurs d partements recrutant peu d assis
72. du CREDOC ne porte que sur 8 d partements 7 Source Donn es issues de l enqu te PMI 2010 DREES 8 Source Enqu te DREES d octobre 2010 Les b n ficiaires de l aide sociale d partementale en 2009 sTo Dans le but d harmoniser les crit res d agr ment tout en respectant le principe de libre administration des collectivit s locales la loi de 2005 a cherch mieux encadrer les proc dures d octroi de renouvellement de suspension et de retrait des agr ments crit res mieux d finis introduction de nouveaux crit res d agr ment relatifs aux aptitudes ducatives des candidats la ma trise du fran ais oral allongement de la dur e de validit d agr ment 5 ans r duction du d lai d instruction des demandes d agr ment afin d all ger la proc dure 4 mois 2 mois sur motivation possibilit de dispense de proc dure de renouvellement en cas d obtention du dipl me d assistant familial etc La loi laisse aussi en pr voyant des d rogations au nombre maximal d enfant confi s l assistant familial une souplesse indispensable pour assurer des accueils relais temporaires exceptionnels ou impr visibles Il s agissait de rendre l agr ment plus s r et plus souple pour mieux r pondre aux attentes de s curit de qualit et d adaptation aux besoins volutifs des enfants accueillis et d am nager la proc dure dans le but de mieux assurer le respect de la vie priv
73. du dipl me d Etat pour les assistants familiaux Lorsque le Pr sident du Conseil G n ral envisage de retirer un agr ment d y apporter une restriction ou de ne pas le renouveler il saisit pour avis la commission consultative paritaire d partementale en lui indiquant les motifs de la d cision envisag e A noter le renouvellement de l agr ment des assistants familiaux ayant obtenu le dipl me est accord automatiquement et sans limitation de dur e 1 2 La formation et le suivi La formation La loi double les heures de formation Elles passent donc de 60 120 heures pour les assistants maternels et de 120 240 heures pour les assistants familiaux Les assistants maternels les soixante premi res heures plus une initiation aux premiers secours sont assur es dans un d lai de six mois compter de la demande d agr ment de l assistant maternel et avant tout accueil d enfant par celui ci La dur e de formation restant effectuer est Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants assur e dans un d lai de deux ans compter du d but de l accueil du premier enfant par l assistant maternel Le contenu de la formation correspond l unit de valeur prise en charge de l enfant domicile gt du CAP petite enfance Cette formation doit permettre d acqu rir les comp tences et les connaissances aff rentes et de pr senter l preuve correspondant cette unit
74. du module 2 aucune journ e sur le statut n a t mise en place certains d partements peuvent le faire mais ce n est pas obligatoire ce qui occasionne une carence d informations juridiques et institutionnelles d autant plus n cessaire qu il n y a pas de relais assistant maternel partout Mettre en place une formation obligatoire de 2 3 jours par an pour tous les assistants maternels Trop peu d informations sur les organisations associatives et syndicales des assistants maternels sont donn es dans la formation obligatoire aux assistants maternels ce qui est anormal et qui constitue une r tention d information pour ces nouveaux professionnels Formation continue les grandes difficult s et disparit s du territoire pour avoir acc s la formation continue le manque de neutralit d un organisme pour faciliter le choix et l acc s au droit DIF et aux formations en OPCA Le non respect du droit au DIF pour les assistants maternels qui se voient refuser presque syst matiquement leur choix de formation quand elles sont hors catalogues pour des raisons ill gitimes et obscures pas de chiffres r els des refus du choix de l assistant maternel aucun r f rentiel am ne un taux d insatisfaction important qui n est pas r f renc par l IPERIA et diminue d ann e en ann e les demandes de formations continues par les assistants maternels Malgr la possibilit toute relative d utiliser son DIF pour la VAE du CAP p
75. du service rendu et de s curit pour les enfants et les familles en particulier par un recours plus intensif la formation Nouvelle convention collective entr e en vigueur au ler janvier 2005 7 Un rapport du conseil sup rieur de la fonction publique territoriale CSFPT ASMAT ASFAM voluer pour lavenir propose louverture d un cadre d emploi de cat gorie C pour les personnels r mun r s directement par les collectivit s territoriales s ance pl ni re du 25 10 2006 rapporteur Jean Claude Lenay 9p 8 A ce stade de la pr figuration les contacts avec les organisations professionnelles ou avec l Assembl e des d partements de France ADF qui souhaite tre associ e au del du choix des d partements n ont pas t r ellement pris ils rel vent de la phase d valuation elle m me L IRCEM regroupant les institutions de retraite de mutuelle et de pr voyance g re la retraite compl mentaire des salari s employ s au service des particuliers et des familles Elle dispose sur ce champ des m mes informations sur les particuliers employeurs transmises par les URSSAF le centre national de traitement des donn es du site PAJE Emploi tant rattach une seule URSSAF celle de Clermont Ferrand L IRCEM dispose galement des informations sur les salari s Ces informations lui sont transmises par les CRAM qui les re oivent des URSSAF 10 Agence centrale des organismes de S curit soci
76. en charge de l valuation des postulants AF Deux agents plus sp cifiquement en charge des suivis et des renouvellements Le pr sident de la commission d agr ment ou le responsable de service en charge des proc dures d agr ment m decin de PMI Sur la th matique de la formation Les responsable de la formation au sein du Conseil g n ral AM et AF Un formateur AM Le prestataire ventuel en charge de la formation aupr s des AM Un r f rent en charge de la formation des AF La finalit est d appr cier les effets de la r forme issue de la loi de 2005 Nous nous sommes montr s attentifs recueillir des informations sur l avant et l apr s quant l agr ment et son renouvellement quant l accompagnement des assistants et leur formation Des entretiens semi directifs de deux heures et plus ont permis d explorer les questionnements suivants Agr ment AM Recueil de toutes donn es de contexte et de donn es statistiques population d AM nombre d agr ment en cours taux d exercice flux Description des proc dures et de l organisation des services sch ma d intervention organigramme nature des personnels d volus nombre ETP co t _ du temps d activit du service concern Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Les d lais d instruction notifi s dans le texte de r f rence ont ils eu un impact sur
77. en cr che familiale est assur par leur employeur gt La formation Le renforcement de la formation est un axe majeur de la r forme du statut Les assistants maternels doivent d sormais suivre une formation de 120 h 60 h pr alables l accueil des enfants confi s par leurs parents et 60 h dans les deux ans qui suivent le d but de l exercice professionnel La formation comporte aussi une initiation aux gestes de premier secours La loi n 2010 625 du 9 juin 2010 a modifi l article L 421 14 du CASF en pr cisant que la dur e et le contenu des formations suivies par un assistant maternel devaient figurer d sormais sur son agr ment et en introduisant une initiation aux sp cificit s de l organisation de l accueil collectif organiser dans le cadre des 60 h de formation pr alable l accueil des enfants A l issue de cette formation les assistants maternels doivent pr senter l preuve sanctionnant la 1 unit professionnelle du CAP petite enfance sans que la r ussite l preuve ne soit une condition pour continuer d exercer le m tier IL 1 2 Les droits sociaux des assistants maternels sont galement am lior s gt Les cong s Dans le texte de 2005 les modalit s de d termination des p riodes de cong s de l assistant maternel ont t clarifi es en l absence de l accord entre les familles qui lui confient leurs enfants l assistant maternel peut d sormais fixer lui m me qua
78. ensemble des assistantes maternelles 34 Cette situation devient pr occupante quand certains d partements faute de temps et de moyens s acheminent vers un renouvellement quasi automatique ou sur dossier Les services de PMI regrettent de ne pas disposer des moyens suffisants en personnel pour mener bien cette mission Ils d plorent aussi l absence d interlocuteur comp tent en mati re de droit du travail Ils se retournent souvent vers l inspection du travail tout en estimant que la solution n est pas compl tement satisfaisante Au total les d partements d clarent ne pas tre en mesure d assurer leurs missions d accompagnement des pratiques professionnelles des assistants maternels Les d partements voquent le d s quilibre du rapport entre les effectifs dont ils disposent et la population d assistants maternels Face cette difficult assurer ces missions la plupart des d partements ont fait le choix de collaborer avec les Relais assistants maternels RAM de leurs territoires La majorit des d partements apportent leur soutien financier au dispositif par des subventions de fonctionnement ou d investissement Ils transmettent des listes actualis es d assistants maternels Les partenariats qualitatifs selon les territoires Certains d partements soulignent de fortes compl mentarit s avec les RAM en mati re de formation et d accompagnement des assistants maternels L action d
79. es qui suivent l accueil du premier enfant aborde l analyse de la pratique et la th orie et pr pare la pr sentation de l unit 1 du CAP Petite enfance Les comp tences de bases que doivent maitriser les assistants maternels sont donc abord es ce stade Comme pour la formation pr alable l accueil les services de PMI t moignent de leur satisfaction l gard de ces nouvelles r gles Les d partements disposant de leur propre centre ou service de formation ont pour la plupart internalis la totalit de la formation obligatoire Certains ont toutefois fait le choix d externaliser la seconde session de formation dans une perspective d all gement des co ts et des contraintes organisationnelles Pour assurer la coh rence de la formation d livr e d autres enfin ont opt pour la d l gation de la totalit de la formation obligatoire un prestataire de service organisme de formation ext rieur La gestion de ces march s ne pose pas de probl mes particuliers les responsables des services de PMI ont des contacts r guliers avec les organismes concern s GRETA associations entreprises de formation continue Croix rouge Certains d partements ont fait le choix d organiser la seconde session de formation un an apr s l accueil Il s agit de valoriser l exp rience des assistants maternels et de s appuyer sur un socle relativement solide pour changer et mettre en perspective les conna
80. et infantile PMI et de services de l Aide sociale l enfance ASE au cours des mois de mai et juin 2008 R sultats de l enqu te sur les conditions de d livrance de l agr ment d assistants maternels Ipsos DREES mai 2009 DREES Etudes et r sultats n 719 f vrier 2010 Questionnaire et observations recueillies aupr s des syndicats organisations professionnelles et institutions du secteur contributions de juin 2012 43 ANNEXE 1 AU RAPPORT D EVALUATION DE LA LOI DU 27 JUIN 2005 RELATIVE AUX ASSISTANTS MATERNELS ET AUX ASSISTANTS FAMILIAUX Rapport de l IGAS sur la pr figuration de l valuation de la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux Inspection g n rale des affaires sociales M2008 044P Rapport sur la Pr figuration de l valuation de la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux Mission d appui la DGAS et la DREES tabli par Liliane SALZBERG Membre de l Inspection g n rale des affaires sociales juin 2008 IGAS RAPPORT N 2008 044P 1 Sommaire PREFIGURATION DE L EVALUATION DE LA LOI DU 27 JUIN 2005 RELATIVE AUX ASSISTANTS MATERNELS ET AUX ASSISTANTS FAMILIAUX sms 3 1 DES OBJECTIFS A EVALUER MAL IDENTIFIES eee 4 1 1 Un inventaire d taill mais impr cis ss 4 1 2 Les objectifs de la loi voqu s la mission 5 2 LE TRAITEMENT DES R
81. exercer cette profession Toutefois elle pr voit que la formation peut d sormais d boucher sur un dipl me d Etat de niveau 5 Le dipl me peut tre obtenu par la certification ou la validation des acquis de l exp rience VAE Les assistants familiaux ne sont pas tenus de passer ce dipl me N anmoins outre son int r t en termes de professionnalisation de reconnaissance mutuelle et d acc s d autres professions du travail social par le biais de passerelles l obtention du dipl me assure aux assistants familiaux un renouvellement automatique de leur agr ment lequel n est plus soumis dans ce cas une limitation de dur e L 1 2 L exercice de la profession La particularit de ce m tier qui consiste accueillir son domicile 24h sur 24 des enfants parfois en tr s grande souffrance impose des r gles sp cifiques du travail Elle est galement l origine du positionnement singulier des assistants familiaux au sein des quipes prenant en charge les enfants confi s aux d partements au titre de leur mission de protection de l enfance Les r gles encadrant l exercice de la profession des assistants familiaux ont t largement r vis es par la loi de 2005 dans le double objectif de renforcer la professionnalisation et de r gler certaines difficult s de gestion gt Le recrutement La loi a renforc la distinction entre l tape de l agr ment et celle du recrutement Il s agiss
82. familial atteste des comp tences n cessaires pour accueillir de mani re permanente son domicile et dans sa famille des mineurs ou des jeunes majeurs Le dipl me d Etat est structur en domaine de comp tences et peut tre obtenu par la voie de la formation ou en tout ou partie par la validation des acquis de l exp rience Le dipl me d Etat d assistant familial est d livr par le repr sentant de l Etat dans la r gion Le suivi Les assistants maternels le suivi des pratiques professionnelles des assistants maternels employ s par des particuliers est assur par le service d partemental de protection maternelle et infantile Par ailleurs l assistant maternel tient la disposition des services de PMI des documents relatifs son activit pr visionnelle ainsi qu son activit effective mentionnant les jours et horaires d accueil des enfants confi s Il informe le pr sident du Conseil G n ral du d part d finitif d un enfant et selon les modalit s fix es par le Conseil G n ral de ses disponibilit s pour accueillir des enfants Les assistants familiaux cette mission incombe la personne morale de droit public ou de droit priv employeur A noter la loi de 2005 pr cise le cadre d intervention et d accompagnement des assistants familiaux par l instauration dans chaque d partement d un projet de service de l Aide sociale l Enfance Ce projet aborde les possibilit s d accueil d urgence les modalit s de
83. formation repr sentent pour la collectivit d partementale un tr s gros investissement qu il faut corr ler avec le gain en nouveaux agr ments le nombre de retraits et le nombre cons quent de radiations pour cessation d activit Les d partements constatent que les assistants maternels interrompent en moyenne leur activit dans les deux ans qui suivent l agr ment du fait d un fort ressenti d isolement professionnel mais aussi des aspirations voluer vers d autres professions LA REMUNERATION L volution des modalit s de calcul et du seuil de la r mun ration a t un apport bien videmment consid rable de la loi qui a permis d uvrer la reconnaissance mais galement l attractivit de la profession Malgr un contexte difficile li au transfert de nouvelles comp tences aux d partements ces derniers s taient accord s sur le principe d une revalorisation de la r mun ration des assistants familiaux Au vote de la loi pr s d un tiers des d partements pratiquaient des r mun rations d j sup rieures celles pr vues par les textes La disparit des situations d partementales et les lourdes incidences de cette revalorisation sur les d partements avait conduit pr voir une mont e en charge progressive du dispositif jusqu fin 2008 Le surco t pour les d partements correspondant l cart entre les r mun rations vers es en 2003 et les valeurs plancher pr vus par la r forme av
84. forme 2005 L ensemble des d partements sont convaincus de la pertinence de cette r forme qui tait d ailleurs tr s attendue sur la probl matique de la formation Le principe d une formation avant l accueil de l enfant est jug particuli rement congru Isol s parfois d sempar s lors d un premier accueil les assistants maternels taient en demande de cette introduction au m tier Le Val de Marne la Somme et la Charente Maritime ayant leur propre centre ou service de formation ont internalis la totalit de la formation obligatoire Seule la Somme a fait le choix d externaliser la seconde session de formation Dans une perspective d all gement des co ts et des contraintes organisationnelles certains d partements 79 ayant assum la formation obligatoire avant la r forme ont opt pour la d l gation un prestataire de service La plupart des d partements n ont pas encore int gr le stock 92 restant former Cette int gration est programm e jusqu en 2011 pour certains d partements Les premi res sessions ont en moyenne d but en avril 2007 Les d partements d clarent ne pas rencontrer d importantes difficult s organiser la premi re session dans les d lais compris entre cinq et six mois suite la demande Les services signalent une perte importante d assistants maternels avant l entr e en formation Ce sentiment n est pas attest par des donn es statistiques consolid es mais les services e
85. information Pour 33 d entre eux elle est gale 0 ce qui signifie qu ils n ont pas mis en place ou n ont pas eu mettre en place ce dispositif Par contre 6 d partements ont fourni une information non nulle au total 15 ASFAM ont eu un accompagnement psychologique En 2007 39 d partements ont galement fourni une information mais le nombre de d partements d clarant au moins un accompagnement est plus lev 13 d partements ont fourni une information non nulle 30 ASFAM ont eu un accompagnement psychologique A2 Tableau 7 Formations des assistants familiaux La d termination des d partements o le nombre de b n ficiaires d une formation est inf rieur au nombre de nouveaux agr ments d livr s dans l ann e a pu tre effectu e pour 18 d partements en 2006 et 23 en 2007 En 2006 dans 7 de ces 18 d partements le nombre de b n ficiaires d une formation est inf rieur au nombre de nouveaux agr ments d livr s En 2007 dans 7 de ces 23 d partements le nombre de b n ficiaires d une formation est inf rieur au nombre de nouveaux agr ments d livr s Les informations relatives la dur e des formations ne sont pas exploitables la diversit des dur es renseign es montre que certains d partements y ont indiqu la dur e par stagiaire et d autres la dur e pour tous les stagiaires A2 Tableau 8 Modalit s d organisation de la formation des assistants familiaux pour l ann e 2007
86. l activit n tait pas selon eux reconnue comme m tier Suite la r forme de 2005 l ensemble des d partements a distingu l accompagnement des pratiques professionnelles des assistants familiaux du suivi au titre de l enfant accueilli Mais le manque de moyens notamment en personnel rend encore ce suivi professionnel largement hypoth tique dans grand nombre de d partements i L organisation des conseils g n raux sur le domaine de l accueil familial est donc tr s vari e Dans le meilleur des cas une personne au sein du service ASE est charg e du dossier assistants familiaux et a une vision transversale sur l ensemble du domaine Un v ritable service de placement familial est organis Au contraire dans quelques d partements certes minoritaires il a t extr mement difficile de trouver un interlocuteur ayant un avis qualifi sur cette loi en effet les informations sont dispers es parfois entre 3 ou 4 services PMI service RH ASE service de la paie service juridique Cette situation conduit s interroger sur les difficult s que peuvent rencontrer certains assistants familiaux pour obtenir des r ponses claires de leur employeur Toutes les situations interm diaires existent entre ces deux mod les lt 17 gt L existence encore trop rare de projet de service de l ASE A l exception de quelques cas les d partements ne disposent pas de projet de service ASE alors que la
87. l arriv e du premier enfant La modification de l article L 421 15 du CASF est propos e en ces termes le stage pr paratoire pourrait se r aliser dans les deux mois qui pr c dent ou qui suivent l accueil du premier enfant confi un assistant familial au titre du premier contrat de travail suivant son agr ment 18 Concernant le r f rent professionnel Pour les quipes restreintes difficult nommer un r f rent professionnel dont on garantit l ext riorit la situation du jeune confi N cessit de pr ciser la place et le statut du r f rent professionnel tel qu instaur par l article D 421 27 du CASF Un parall le est sugg r avec la fonction de ma tre de stage de l apprenti ou de tuteur r f rent du salari en contrat de professionnalisation Ce qui supposerait une clarification de la formation et de l indemnisation du r f rent professionnel Concernant la formation Difficult s trouver le financement de la formation pour certains services Difficult s respecter les d lais impartis pour la r alisation de la formation N cessit d quipes de formation compos es en partie de professionnels connaissant la r alit du m tier d assistant familial Concernant le DEAF Certains tonnements concernant la composition des jurys du DEAF Certains membres des jurys ne connaissant pas l accueil familial sp cialis et la singularit du m tier d ass
88. l crit et plus globalement pour suivre les formations prise de notes programme de biologie jug difficile Cette difficult l crit si elle n est pas jug e lors de l agr ment seule la maitrise du fran ais oral est exig e peut poser probl me notamment pour lire des ordonnances Certains d partements s interrogent sr le manque de pr paration de l Education nationale pour faire passer les modules 1 des CAP petite enfance Proposition T Si les services PMI ne souhaitent pas de modification de la r glementation ils demandent cependant une clarification pour les parcours non lin aires les assistantes maternelles qui ont fait les 60 premi res heures et s arr tent ponctuellement de travailler ou d m nagent dans un autre d partement doivent elles recommencer ces 60 heures lorsqu elles reprennent leur activit Des dispenses pourraient tre envisag es afin de consid rer la formation comme un acquis de la personne 2 IE semble urgent de mener un travail avec l Education nationale pour pr parer l absorption du flux d assistantes maternelles souhaitant passer le module 1 du CAP petite enfance dans les mois venir Plusieurs CG sont fortement pr occup s ce sujet 3 La r alisation d une tude sur la VAE du CAP petite enfance serait n cessaire En effet on dispose actuellement de tr s peu de donn es sur cette question or il semble que ce dispositif rencontre un franc succ s ilI Accompagne
89. la coordination des politiques de petite enfance men es dans le d partement Propositions 1 Faire prendre conscience aux conseils g n raux de leur obligation mais aussi de l int r t d une telle commission pour mieux piloter l accueil de la petite enfance au niveau d partemental 2 La r daction d un guide national destination des maires souhaitant cr er une structure cr che et micro cr che est demand e 3 Une r vision de la composition de la CDAJE pourrait tre tudi e afin de charger la CAF et le CG de la nomination des personnes qualifi es actuellement nomm es par le pr fet 4 La r alisation d une liste des animateurs de CDAJE et sa diffusion l ensemble des conseils g n raux pourrait faciliter l change d information entre les d partements Partie 2 Les assistants familiaux Globalement les services ASE jugent tr s positivement cette nouvelle r glementation elle am liore tr s nettement selon eux la professionnalisation des assistants familiaux et permet leur int gration part enti re dans les quipes d aides sociale l enfance Les services ASE ne demandent pas de modification substantielle de la r glementation M me si toute les points pos s par la loi ne sont pas encore compl tement et strictement appliqu s notamment en raison d effectifs insuffisants le mod le qu elle propose semble un id al partag par la majorit des services ASE I Organisation
90. la loi valuer 1 DES OBJECTIFS A EVALUER MAL IDENTIFIES 15 Une des difficult s de la mission vient de ce que les objectifs de l valuation ne sont clairement exprim s nulle part que les informations demand es aux d partements dans les annexes 1 et 2 du d cret de mai 2007 ne font pas r f rence des indicateurs explicites ni aux autres pans de l valuation qu elles sont cens es compl ter qu enfin la r partition de la collecte de l information sous tendue dans le choix des questions de ces annexes n est pas pr cis e 1 1 Un inventaire d taill mais impr cis 16 Le recensement de ce que dit la loi de ses objectifs explicites ou implicites des informations utiles pour les valuer de leur capacit rendre compte des impacts recherch s par la loi et de leur date de disponibilit est un pr alable l valuation 17 La mission s est donc orient e vers un inventaire de ces questions sur la base d un tableau labor par la DGAS bureau Enfance famille Ce document liste article par article de la loi et selon la profession concern e du point de vue de ce bureau les informations souhait es pour P valuation et leurs sources Ce tableau avait semble t il servi lors des changes qui ont abouti au d cret de mai 2007 cf liste des personnes contact es en annexe 2 Outre les moyens humains son chef de bureau est sur le d part ce dossier d pend de deux adjoints l un
91. la retraite pour les agents non titulaires des collectivit s locales qui ne permet pas le prolongement des accueils en cours A cet effet certains d partements ont mis en place en concertation avec les assistants familiaux une poursuite de l accueil sur une dur e limit e dans le cadre du parrainage fond sur le b n volat ceci dans l int r t de l enfant ou du jeune gt Les cong s restent trop peu encadr s Tous les d partements constatent une augmentation de la proportion d assistants familiaux prenant des cong s ainsi qu une augmentation de leur dur e ces derni res ann es Ce mouvement a t amplifi par la loi de 2005 Dans de nombreux d partements la loi de 2005 avait t anticip e mais la coordination des nouveaux droits avec les anciens dispositifs locaux a pu tre source de tensions consid rables L adaptation n cessaire des logiciels a aussi caus quelques difficult s pendant cette p riode de transition Les assistants familiaux font appara tre eux des cas de cong s impos s Certains services encouragent en effet les assistants familiaux prendre des cong s car ils craignent l puisement de ces professionnels et pensent ainsi pr venir les ruptures d accueil 5 L indemnit d entretien et fournitures est une somme forfaitaire destin e couvrir les frais engag s par l assistant familial pour la nourriture l h bergement l hygi ne corporelle les loisirs familiaux et l
92. le d veloppement et le bien tre de l enfant Que la dispense de formation des 120h obligatoires pour un assistant maternel nouvellement agr mais d j titulaire du titre professionnel Assistant maternel garde d enfant soit pr cis e FEPEM Profession d assistant maternel contribution du SNPMI Syndicat national des R ponses m decins de PMI L information pr alable et la formation SNPMI Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 REUNION D INFORMATION ce temps d information pr alable au d p t de candidature est tr s utile il offre aux candidates potentielles la possibilit d obtenir tous les l ments relatifs une activit peu connue de faire une demande en tant bien inform e et viter ainsi un refus lorsqu il appara t que la situation de la candidate n est pas compatible avec l accueil d enfants son domicile C est galement un gain de temps pour les professionnels charg s de l valuation Ceci pourrait encore tre am lior en rendant obligatoire la participation des candidates potentielles la r union d information Pourraient galement y assister ponctuellement les agents de P le Emploi qui orientent parfois tort les personnes sans emploi vers cette activit FORMATION l allongement de la dur e de la formation obligatoire ainsi que le temps de formation pr alable tout accueil vont dans le bon sens Ils favorisent un accueil de meilleure
93. les conditions d attribution des agr ments sur les pratiques des personnes en charge de ces proc dures Le flux gt d agr ments d livr s est il conditionn par ces nouvelles contraintes temporelles Quelle incidence sur le nombre et la nature des agr ments d livr s Les exigences d valuation notamment sur les aptitudes ducatives des candidats ont elles une incidence sur le profil des professionnels agr s Dans quelles conditions organisationnelles s effectue le renouvellement des agr ments Agr ment AF Recueil de toutes donn es de contexte et de donn es statistiques population d AM nombre d agr ment en cours taux d exercice flux Description des proc dures et de l organisation des services sch ma d intervention organigramme nature des personnels d volus nombre ETP co t _ du temps d activit du service concern Les d lais d instruction notifi s dans le texte de r f rence ont ils eu un impact sur les conditions d attribution des agr ments sur les pratiques des personnes en charge de ces proc dures Les crit res d agr ment sont ils des crit res de recrutement pour les services ASE En cas de recrutement par les services ASE existe t il une proc dure compl mentaire Focus sur la quatri me place d accueil texte de d cembre 2009 Suivi AM Description des proc dures et de l organisation des services Quel est l impact de r forme sur la fr qu
94. les d partements 000 000 A l occasion du vote de cette loi les d partements ont pleinement reconnu la n cessit de d finition et de mise en place d un v ritable statut professionnel de cette activit d accueil des enfants domicile avec l exigence de qualit qui doit en d couler Ils se sont tous pleinement engag s sur cet enjeu majeur de professionnalisation des pratiques et ont adh r aux grands axes de la r forme qui notamment en mati re de formation et de r mun ration ont eu sur eux un impact direct tr s cons quent tant en mati re organisationnelle que financi re L AGREMENT Au del des r gles sp cifiques propres chaque profession le texte a maintenu un corps commun de r gles statutaires qui s appliquent tant aux assistants maternels que familiaux dont la proc dure d agr ment est la plus importante L agr ment dispositif de s lection la profession est un gage de respect de normes minimales sur le plan de la s curit de la sant et de l panouissement des enfants confi s Un des principaux apports de la loi du 27 juin 2005 r formant le statut des assistants maternels et familiaux a t de s curiser les conditions de d livrance de l agr ment Etape distincte de la phase de recrutement l agr ment a t red finit et largit l appr ciation des aptitudes ducatives des candidates Les d partements ont accueilli tr s favorablement cette volution des modalit s d agr ment
95. loi de 2005 l a rendu obligatoire Les services voquent l existence d un sch ma d partemental de la protection de l enfant le manque de temps pour la prise de recul le manque d int r t d la d ficience d op rationnalit de ce type de projet Pourtant lorsqu ils existent ces projets de service permettent de clarifier les objectifs strat giques du d partement en mati re de prise en charge des enfants en situation de danger ou en risque de danger Le choix r affirm par certains d partements dans ces documents suite la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance de renforcer les actions de pr vention en faveur du maintien dans la famille et d adapter celles relatives la prise en charge hors du domicile familial est pourtant clairant sur les priorit s des employeurs potentiels Certains montrent ainsi leur pr f rence pour les modes de prise en charge individuels gt Le projet individualis pour l enfant n int gre pas encore suffisamment les familles d accueil Le projet individualis est appr hend par l ensemble des d partements comme un outil de r f rence pour le suivi du parcours de l enfant Il s agit d un document d clinant de mani re tr s concr te les informations utiles la compr hension globale du parcours de l enfant La r daction de ce document se pr sente comme l occasion d associer en amont l assistant familial la prise en charg
96. m decins de la s curit sociale fassent une tude s rieuse des gestes et postures des assistants maternels au cours d une carri re professionnelle car nous avons des coll gues chez qui cela s est fait afin de v rifier les risques d usure notamment paule coude et poignet genoux dos etc idem au niveau psychologique les professionnels n ont aucun lieu pour d poser ces souffrances apr s un long arr t de travail ce serait le m decin du travail qui donnerait le feu vert l assistant maternel pour reprendre sans que la PMI ait s en m ler il faut s parer les r les Proposition d une cotisation obligatoire pay e par les employeurs via PAJEMPLOI et vers e un organisme de gestion ind pendant sous contr le de l tat celui ci serait charg d agr er les services d partementaux de m decine du travail qui convieraient les assistants maternels au rythme de tous les 2 ans Pr voir que la visite m dicale d agr ment soit effectu e par ce service comme pour la visite d embauche de tout salari Mettre en place une vraie loi de pr somption d innocence des professionnels de l accueil leur domicile la titularisation des assistants maternels du service public la mise en place de plateformes d partementales d information m dicale et accessibles librement aux professionnels pour recevoir des conseils techniques ducatifs des conseils de soins ou de sant en vue d une orientation m dicale etc la priori
97. malheureusement rarement donn e pour un temps plein par certains services de PMI Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Le maintien du salaire de l assistant maternel quand l enfant est d clar malade avec une fourniture du certificat m dical tr s tardive souvent au moment de r gler le salaire La journ e de solidarit M me si l employeur ne verse pas le salaire il peut toucher l allocation de la PAJE ou il peut d clarer les l ments de salaire diff remment de la r alit sans que le salari puisse intervenir CFTC Sant Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Sociaux Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ SPAMAF Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Mensualisation Possibilit de fixer ses 5 semaines de cong s en cas de multi employeur Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Le fait que les articles du Code du travail soient inclus dans le Code de l Action Sociale et des Familles p nalise la profession les assistants maternels n ayant pas la m me reconnaissance que tous les salari s Non obligation des employeurs de motiver le licenciement d s qu une cr che colle
98. maternel et d assistant familial L article 39 de cette loi pr voit que le Gouvernement pr sente au Parlement un rapport d valuation quantitative et qualitative de son application s appuyant notamment sur des rapports transmis par les d partements et par la Caisse nationale d allocations familiales Votre contribution concerne L Les assistants maternels Q Les assistants familiaux O Les deux professions IMPORTANT L ensemble des consultations sera annex au rapport d valuation de la loi Au vu du nombre de consultations pr vu il est pr f rable que chaque contribution soit limit e cinq pages par profession Merci de renvoyer votre contribution avant le jeudi 7 juin 2012 Contribution sur les assistants familiaux 1 Sur la professionnalisation des assistants familiaux agr ment formation dipl me d Etat d assistant familial Selon vous quels ont t les apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Quelles sont les difficult s d application qui demeurent sur ce champ 2 Sur l exercice de la profession d assistant familial 2 1 Le recrutement Selon vous quels ont t les apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Quelles sont les difficult s d application qui demeurent sur ce champ 2 2 Le droit du travail Selon vous quels ont t les apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Quelles sont les difficult s d application qui demeurent sur ce champ
99. maternels Terrain IPSOS r alis aupr s de 94 d partements E Pour en savoir plus Bailleau G 2009 L accueil collectif des enfants de moins de 6 ans en 2007 DREES tudes et r sultats n 681 f vrier Blanpain N et Momic M 2007 Les assistantes maternelles en 2005 DREES tudes et r sultats n 581 juin e Bideau G Collin B et Vong M 2009 Les assistantes maternelles sont pr sentes sur 26 000 communes CNAF e ssentiel n 85 mai e IRCEM 2002 tude assistante maternelle juin TUDES et R SULTATS n 719 f vrier 2010 Conditions d attribution des agr ments des assistants maternels d apr s deux tudes qualitatives Directrice de la publication Anne Marie BROCAS Direction scientifique St phanie DUPAYS R dactrice en chef technique Elisabeth HINI Secr taires de r daction Catherine DEMAISON Nadine GAUTIER Sarah NETTER Maquettiste Thierry BETTY Imprimeur JOUVE Internet www sante gouv fr drees index htm Pour toute information drees infos sante gouv fr Reproduction autoris e sous r serve de la mention des sources ISSN 1146 9129 AIP 0001384 Les destinataires de cette publication sont inform s de l existence la DREES d un traitement de donn es carac t re personnel les concernant Ce traitement sous la responsabilit de la directrice des publications a pour objet la diffusion des publications de la DREES Les donn es utilis es sont l identit
100. mission ces occasions Les membres de la famille ou tout autre personne tiers ne sont pas salari s ni agr s Maintien de l agr ment et du salaire de l assistant familial suspendu de ses fonctions jusqu la d cision de justice R emploi ou r orientation de l assistant familial innocent au sein du CG UFNAFAAM Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Le droit poser des cong s Le droit demander du relais Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Absence de protection sociale pour garantir les situations de pr carit ch mage maladie invalidit retraite NON reconnaissance de la pr somption d innocence Avanc es certaines mais aussi interpr tations multiples sur les cong s pay s de l AF Le compte pargne temps des cong s peu mis en place la mise en place des cong s syst matiquement d s l absence des enfants week end visite parentale et m me nuit e La m decine du travail n est pas syst matique La r glementation des Conseils G n raux les obligeant mettre la retraite les salari s de 65 ans n est pas conciliable avec les d rogations pour terminer un accueil ce qui engendre des drames de d placements de jeunes confi s la solution du parrainage n est pas professionnelle Des licenciements conomiques d guis s CGT Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Plus de cong s pay s Difficult s d application q
101. n fice plus imm diat et concret de la formation et pas n cessairement de l examen Pour ces deux cat gories les 120 heures et la possibilit de se pr senter aux preuves du CAP participent du sentiment de professionnalisation La derni re cat gorie appr hende beaucoup plus difficilement le caract re obligatoire de la formation et se focalise sur les modalit s administratives de l activit tablissement du contrat de travail convention collective Enfin il est noter que certaines personnes utilisent au final cette formation et la profession d assistant maternel comme un tremplin vers l obtention de l int gralit du CAP Petite enfance afin de travailler ensuite en structure collective ou terme s orienter vers d autres m tiers gt Des efforts pour am liorer l accueil des enfants sur les temps de formation obligatoire sont n cessaires 1 Les premi res pr sentations se sont donc d roul es en juin 2009 42 o 2 A Il s agit soit des plus jeunes assistants maternels ayant suivi des tudes et ayant un go t pour la formation soit de personnes sorties non qualifi es du syst me scolaire qui saisissent l opportunit d obtenir un dipl me Be Les d partements sont charg s de l organisation et du financement de l accueil des enfants sur les temps de formation La plupart d entre eux assurent une prise en charge forfaitaire du co t du mode de garde de remplacement et
102. ou 3 ans La gestion de ces march s ne pose pas de probl mes particuliers les responsables PMI ayant des contacts r guliers avec les organismes concern s GRETA associations entreprises de formation continue Croix rouge L organisme est g n ralement des 120 h ce qui permet de s assurer de la coh rence de la formation d livr e Les 60 heures sont g n ralement d u sur 2 semaines et demi journ es de 6 heures mercredi ch m s Malgr quelques difficult s dans la p riode de transition temps de passation des march s interrogations sur les personnes concern es par la nouvelle formation r sorption du stock des personnes en attente de formation l organisation administrative de ces formations ne semble pas poser aujourd hui de probl me s rieux Les relations avec les organismes de formation sont jug es satisfaisantes Dans certains d partements ruraux en raison du faible nombre de personnes concern es seule une formation pr alable l accueil par trimestre est organis e Les responsables PMI estiment que le budget qui leur est allou ne permet pas d organiser des formations plus fr quemment donc pour des plus petits groupes Ce ph nom ne induit un allongement de la dur e entre la demande et l accueil effectif d un enfant Les d partements concern s jugent illusoire l id e 5 Un seul d partement consid re la dur e de 60 heures un peu trop longue difficult trouver du contenu pour
103. ou dans le cadre de d rogations est plus difficile fournir Ce dernier traitement n est pas pr vu par le CG de l Essonne 66 Le questionnaire aupr s des services de l ASE recense les situations des enfants plac s en famille d accueil quel que soit l employeur d partemental ou associatif de l assistant familial L ge des enfants accueillis permet de conna tre le nombre de jeunes majeurs accueillis dans ce cadre mais pas le nombre d assistants familiaux accueillant des jeunes majeurs 67 Par contre le nombre d enfants gard s par les assistantes maternelles n est pas connu L enqu te PMI recense celui des enfants accueillis dans les services d accueil familial cr che familiale accueil collectif et multi accueil collectif familial cette information n a pu tre renseign e par le d partement de l Essonne 68 Le nombre d assistantes maternelles accueillant effectivement des enfants en fin d ann e n est galement pas connu par ce biais Cette lacune est importante combler pour le CG de l Essonne 69 Les questions sur la formation et l accompagnement des assistantes maternelles sont au c ur de l valuation de la loi L enqu te PMI permet de d nombrer les assistantes maternelles qui ont suivi des actions de formation au cours de l ann e y compris les assistantes maternelles dont la formation se d roule sur plusieurs ann es sans dissocier ce qui rel ve de l ancien et du nouveau r gime
104. ou de fin d ann e la discr tion du Conseil G n ral employeur Egalement un rapport sur la pr carit dans la Fonction Publique Territoriale du Conseil sup rieur de la Fonction publique Territoriale 2011 La pr carit dans la Fonction Publique territoriale CSFPT le 16 mars 2011 Dans ce m me rapport est soulev un facteur de complexit du la multiplicit de r mun ration ex Conseil G n ral Seine Saint Denis appliquant une quarantaine de tarifs diff rents et on d note la m me chose dans beaucoup d autres d partements travail gal salaire gal En droit la comptabilit de ces pratiques avec le principe d galit de traitement entre les agents publics pose galement question En cons quence le rapport de l IGAS ainsi qu une proposition du Conseil sup rieur de la fonction publique 2006 pr conisait la cr ation d une fili re m dico sociale d un cadre d emplois d assistants maternels et familiaux actuellement les assistants familiaux sont des personnels non titulaires des collectivit s territoriales et une indemnit de logement Cette derni re tiendrait compte du nombre de pi ces et de la localisation g ographique zone plus ou moins ch res et devrait selon le rapport tre suffisamment importante afin de pallier d ventuels changement de situation familiale ou financi re Le rapport sur La Pr carit dans la Fonction publique territoriale du Conseil sup
105. potentiellement besoin d un mode de garde Cet objectif d attractivit peut entrer en contradiction avec des conditions d entr e dans la profession plus restrictive du fait en particulier de la professionnalisation recherch e 24 L objectif d insertion de l activit de ces professionnels et plus particuli rement des assistants familiaux dans l activit et le fonctionnement du Conseil g n ral peut conduire une modification de l organisation des services ASE PMI DRH du d partement 25 Une revalorisation et une r gularit des r mun rations de ces deux professions sont galement recherch es 26 Cette professionnalisation et am lioration recherch e des conditions de travail de ces professionnels s inscrit dans les buts poursuivis de la politique d accueil des jeunes enfants La politique de la petite enfance a pour but de favoriser le d veloppement physique et psychique de l enfant de permettre son panouissement et de garantir son bien tre Elle doit prendre en compte son environnement familial 6 2 LE TRAITEMENT DES REMONTEES DES DEPARTEMENTS DEMANDEES DANS LE DECRET DU 14 MAI 2007 27 Une fois identifi en particulier par un test aupr s du conseil g n ral de l Essonne les difficult s li es la conception et aux modalit s de traitement du d cret du 14 mai 2007 le traitement de ses annexes 1 et 2 devrait se d rouler sur le deuxi me trimestre 2008 2 1 Les difficult s iden
106. pour mettre en uvre des travaux dans ce sens Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants 6 Les assistants familiaux 6 1 Agr ment 6 1 1 Sch ma d intervention Vers une optimisation des proc dures d agr ment et de recrutement La proc dure d agr ment des assistants familiaux rel ve des pr rogatives des services de PMI Seul le Val de Marne a fait le choix de constituer une quipe sp cialis e Les personnels sont en charge de l agr ment des assistants maternels et des assistants familiaux en polyvalence o nont Les quipes travaillent plus souvent en bin me et int grent parfois psychologues psychiatres de PMI ou ducateurs sp cialis s Le nombre de rencontres et de visites domicile plus lev que pour les assistants maternels s l ve trois ou quatre en moyenne Les services instructeurs jugent les d lais l gaux insuffisants Toutefois peu ont recours une prolongation possible Ils estiment les temps d investigation trop courts pour une prise de recul satisfaisante des professionnels et une maturation du projet des candidats Suite la r forme 2005 l ensemble des d partements a amorc une r flexion sur la r vision des outils d valuation sur le volet assistants maternels et assistants familiaux La plupart des services ont cherch affiner la proc dure valuative sur les notions d aptitudes ducatives et de professionnalisation
107. pr alables l agr ment ont re u un accueil tr s favorable dans les d partements En pr sentant la profession d assistant familial ses conditions d exercice et ses difficult s sp cifiques elles permettent r ellement aux candidats l agr ment de se faire une id e pr cise de ce m tier et de renoncer le cas ch ant leur candidature avant de d poser un dossier Certains d partements souhaitent donc qu elles soient rendues obligatoires pour les candidats dans les d partements o elles sont mises en place gt La mise en pratique des nouvelles conditions d agr ment tarde encore assurer aux candidats le respect de leurs droits La proc dure d agr ment des assistants familiaux rel ve des pr rogatives des services de PMI Aucun des d partements n a fait le choix de constituer d quipe sp cialis e Les personnels sont en charge de l agr ment des assistants maternels et des assistants familiaux en polyvalence ou non Mais l ensemble des d partements ont adopt des outils distincts pour l valuation des assistants maternels et des assistants familiaux Les quipes travaillent plus souvent en bin me et int grent parfois psychologues psychiatres de PMI ou ducateurs sp cialis s Les rencontres et visites domicile sont plus nombreuses que pour les assistants maternels trois ou quatre en moyenne Suite la r forme de 2005 l ensemble des d partements a amorc une r flexion sur l
108. pratiques professionnelles est point e par l ensemble des d partements comme le seul indicateur disponible pour rendre compte de la charge des services Hormis le Val de Marne aucun d partement n est parvenu instaurer une visite annuelle syst matique De mani re g n rale les d partements estiment ne pas satisfaire leur mission l gale d accompagnement Les renouvellements la gestion des modifications de l agr ment extensions d rogations sont appr hend s comme un palliatif de suivi A noter deux d partements par manque d effectifs et de temps s orientent vers un renouvellement automatique sans bilan d accueil ou sur dossier Face une r affirmation des pr rogatives de PMI en mati re de pr vention primaire estimation des besoins de recrutement une vingtaine d ETP l Is re a fait le choix d une externalisation de la proc dure d instruction de l agr ment des assistants maternels afin d investir l accompagnement professionnel d faillant et d assumer sa mission de pr vention et de protection Les Bouches du Rh ne et les Deux S vres ont constitu des quipes sp cialis es en charge du suivi des assistants maternels L objectif est de rationnaliser et d optimiser la proc dure pratiques Sur population globale assistants maternels 10 Dans les Deux S vres les premi res demandes et les premiers renouvellements sont assum s par le Bureau Accueil du Jeune Enfant Les renouvellements suivants les ex
109. quand l employeur na pas d enfant confier l assistant familial l issue du stage pr paratoire l accueil du premier enfant Par ailleurs ne pourrait on envisager que l assistant familial puisse b n ficier d indemnit s au titre du ch mage partiel en cas de diminution du nombre d enfants confi s par le m me employeur Enfin il semblerait souhaitable que l assistant familial uniquement b n ficiaire d un contrat d accueil intermittent puisse pouvoir b n ficier quand aucun enfant ne lui est plus confi d une indemnit sp cifique inspir e de l indemnit d attente per ue dans une situation identique en cas d accueil continu Le droit du travail ANPF Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 a Un cadre de l exercice professionnel plus identifiable et rep rable b Une tentative de rapprochement du statut salarial classique c Un droit aux cong s affirm d Une d finition de la famille d accueil Difficult s d application qui demeurent sur ce champ 20 a L organisation de la prise de cong s la s paration ainsi organis e tant parfois peu compatible avec le respect des besoins de l enfant b La notion de report de cong bien qu apparemment peu utilis e reste impr cise Quelle limite du capital temps report Qui en prend l initiative c Le manque de possibilit d accueils relais Leur mise en uvre suppose un nombre d assistants familiaux et d agr
110. qui uvrait une am lioration de la qualit Ils ont tous largement investi dans des r flexions et travaux visant l am lioration de leurs proc dures et la construction de guides et d outils tr s diversifi s e Afin de contribuer objectiver et harmoniser les pratiques d partementales un r f rentiel de l agr ment des assistants maternels l usage des services de protection maternelle et infantile a t publi fin 2008 Fruit d une concertation avec l ensemble des acteurs ce r f rentiel a permis aux d partements de r interroger et d ajuster les modalit s d valuation et les outils d entretien qu ils avaient pour la plus grande majorit d entre eux d j mis en place fi Assembl e des DEPARTEMENTS DE FRANCE Depuis lors le d cret n 2012 364 du 15 mars 2012 reiatif au r f rentiel fixant les crit res d agr ment des assistants maternels est intervenu confortant par la voie r glementaire la proc dure et les crit res relatifs aux capacit s et comp tences n cessaires l exercice de l activit d assistant maternel et aux conditions mat rielles de l accueil On ne peut que regretter que l laboration de ce d cret n ai pas t l occasion de corriger des incoh rences ou d apporter des r ponses l o elles font d faut aujourd hui renvoyant aux collectivit s d y palier Parmi les clarifications demand es de longue date par les d partements on citera notamment les question
111. r serv s quant l incidence de la loi 2005 sur le nombre d agr ment ou la nature de celui ci D aucuns estiment toutefois que la valorisation de certains crit res la clarification et la l gitimation du discours des professionnels sur la professionnalisation ont un effet sensible sur la prise de conscience de la responsabilit du m tier et entra nent des renoncements en cours de proc dures plus fr quents 14 Complexit rendre compte de probl mes psychologiques ou psychiatriques Un d partement doit justifier d un refus d agr ment devant la HALDE Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants 5 1 6 Impact des s ances d information pr agr ment Un meilleur ciblage des publics L ensemble des d partements a mis en uvre des s ances d information pr agr ment Tous sont convaincus de la n cessit de ces r unions pour un meilleur ciblage des publics Il s agit de positionner d embl e les futurs candidats dans une dynamique de professionnalisation et de r pondre ainsi aux exigences de la loi Ces exigences constituent le socle de l information dispens e Les professionnels mettent l accent sur les capacit s n cessaires pour int grer le processus de formation rendu obligatoire Les d partements se disent convaincus de l impact de ces s ances sur la motivation des candidats L Is re estime 50 les renoncements suite aux s ances Le Val de Marne v
112. r ussi trouver les moyens de le faire Elle attend l arriv e d un stagiaire le 28 avril 2008 pour deux mois Elle sollicite galement sur cet aspect l appui de l Igas 52 De premiers r sultats devraient tre disponibles pour la fin juin 2008 si les envois aux d partements partent rapidement et si la gestion des retours et des relances peut se faire entre mi avril et fin mai 1 cf annexe 10 2 cf annexe 11 1 cole Nationale de la Statistique et de l Analyse de l Information IGAS RAPPORT N 2008 044P 9 53 Dans une perspective d valuations ult rieures l int gration de questions du d cret de mai 2007 aux enqu tes annuelles de la DREES est expertiser pour les ann es suivantes 2008 et suivantes au vu des remont es et de leur analyse 2 4 Les solutions apport es pour une meilleure connaissance de la situation des assistants familiaux employ s par les associations 54 Le d nombrement des assistants familiaux employ s par les associations peut tre obtenu dans un premier temps en incluant cette information en fin 2006 et fin 2007 dans l annexe 2 du d cret de mai 2007 Il suffirait d ajouter un tableau l annexe 2 demandant le nombre d assistants familiaux en fin d ann e selon l employeur direct qui les r mun re soit le conseil g n ral soit une association Certes cette information ne figure pas dans le d cret de mai 2007 mais le conseil g n ral de l Essonne n a eu aucune
113. rapport est variable selon les d partements la dispersion entre les d partements est importante en 2006 et plus encore en 2007 En 2007 ce rapport est inf rieur 29 avec un minimum de 8 dans un quart des d partements et dans un autre quart 1l est sup rieur 64 En 2006 comme en 2007 parmi les 37 d partements ayant d clar avoir organis au moins une r union ou une session de formation neuf sur dix en ont organis plus de 12 chaque ann e Ces actions prennent tr s souvent la forme de r unions d information dans 32 des 35 d partements en 2006 comme en 2007 Par contre seuls 4 d partements ont indiqu faire des pr sentations dans les RAM et 6 d velopper d autres types d action Le nombre moyen de r unions ou de sessions d information est de 73 en 2007 contre 69 en 2006 Le nombre moyen de r unions ou de sessions augmente en m me temps que le taux d urbanisation des d partements Les d partements dont le taux d urbanisation est inf rieur 55 ont organis en moyenne 41 sessions en 2007 ceux dont le taux est compris entre 55 et 65 57 sessions ceux dont le taux est compris entre 65 et 75 72 sessions et ceux dont le taux est sup rieur 75 151 sessions A1 Tableau 3 Accompagnement des assistants maternels agr s Ces r sultats ne sont pas analys s de fa on d taill e en raison du faible taux de r ponse qui pourrait signifier que les conseils g n raux ont eu des difficult s
114. recrutement ainsi que l organisation et le fonctionnement des quipes travaillant avec les assistants familiaux qui en sont membres part enti re Rappelons que l activit des AF s ins re selon la loi dans un dispositif de protection de l enfance un dispositif m dicosocial ou un service d accueil Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants familial th rapeutique L existence d un contrat d accueil renforce l int gration des AF aux quipes p dagogiques d partementales Ce contrat annex au contrat de travail indique les modalit s selon lesquelles l AF participe la mise en uvre et au suivi du projet individualis pour l enfant 1 3 L implication des D partements dans la politique d accueil du jeune enfant Les vagues successives de d centralisation ont donn aux D partements un r le premier dans le domaine de l action sociale et sanitaire La loi de juin 2005 r affirme la place d terminante du d partement en mati re d action sociale et notamment dans le secteur de la petite enfance La loi mentionne ainsi l instauration de Commissions D partementales d Accueil du Jeune Enfant sous la pr sidence du d partement Le texte mentionne la discussion des orientations des Relais Assistants Maternels et la d finition des modalit s d information des candidats potentiels au m tier d assistant maternel ou familial ainsi que les modalit s d accompagnemen
115. requises pour exercer ce m tier L organisation de cette preuve est jug e complexe les services PMI et les prestataires en charge de la formation mentionnent la date unique d inscription octobre et de pr sentation juin comme une importante contrainte organisationnelle et p dagogique Les assistants maternels ayant effectu l int gralit de leur formation en juin ne peuvent se pr senter que l ann e suivante La plupart des services sugg rent une inscription d s la fin de premi re session de formation alors que les textes pr voient l inscription une fois la totalit de la formation achev e Certains d partements soulignent galement que la capacit de l Education nationale organiser les preuves en vue de l obtention de l unit 1du CAP petite enfance devrait tre am lior e L in gale motivation des assistants maternels est relev e les prestataires constatent un d calage important entre d une part les assistants maternels motiv s par le passage de l int gralit du CAP hors VAE et les assistants maternels en difficult avec les apprentissages mais int ress s par la formation et d autre part les assistants maternels peu sensibles ces enjeux Le sentiment professionnel est appr hend diff remment selon ces deux cat gories La premi re se r v le particuli rement en demande d information d acquisition et se projette dans le m tier et son volution La seconde tire un b
116. retrait des enfants confi s jusqu la fin de la proc dure Ce fond serait constitu par un pr l vement obligatoire de cotisations patronales des employeurs publics ou priv s en remplacement pour les d partements qui ont inscrit cette r gle dans leurs arr t s la reconnaissance l gale de l exp rience acquise au titre de l anciennet avec deux grilles salariales distinctes avec ou sans DEAF pour toutes les ann es de travail exerc es au sein des divers services publics ou priv s en qualit d assistant familial ou assistant maternel titre permanent la titularisation des assistants familiaux du service public l acc s facilit du mi temps th rapeutique des assistantes familiales ayant plusieurs employeurs car cette disposition a des cons quences avec les employeurs point que nous pouvons d velopper CGT Les Assistantes Familiales ne sont pas membres part enti re des quipes qui prennent en charge l accueil et le suivi des enfants or ils vivent chez elles D velopper le suivi et le soutien des assistantes familiales plus r guli rement Probl me d encadrement des jeunes majeurs fugues absent isme dans leur structure CFDT Interco Malgr les am liorations ind niables apport es par la loi du 27 Juin 2005 am liorations auxquelles la CFDT qui se bat pour ces professionnelles depuis 1977 a pris toute sa part les assistants familiaux sont maintenus dans une grande pr carit Ce
117. s de leur m tier De plus elle n est maintenue que pendant 4 mois en cas d absence d enfants confier Cette r mun ration l enfant pourrait nous rappeler une r mun ration la t che SPAMAF Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 la fonction globale lorsque aucun enfant n est confi fixation d un salaire minimum par enfant fixation des indemnit s pour chaque journ e d accueil commenc e formation pay e avant emploi accueil qui n est pas continu est un accueil intermittent Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Enormes diff rences de salaire par enfant d un d partement l autre Le salaire se transforme trop souvent en fonction globale 50h de smic et pendant plus de 4 mois lorsqu un accueil est termin Certains accueils d urgence se font AVANT la formation obligatoire Pr cisions demand es pour l accueil intermittent trop souvent employ y 14 compris quand l enfant retourne plus de 15 jours en vacances chez ses parents alors qu il s agit d un accueil continu Pr carit annonc e des couples recrut s lorsque les enfants accueillis s en vont toute la famille est en difficult M tier pr caire risques difficile pour des accueils d enfants ou d ados de plus en plus difficiles Manque de soutien efficace de la part des quipes ou du r f rent Observations compl mentaires sur l appl
118. sans prendre en compte les assistants maternels ayant un agr ment en cours de validit ce qui aboutit des d calages extr mement importants l chelle d un territoire et produit des r sultats a fortiori d natur s Afin de g rer la p nurie d assistants maternels sur des zones cibl es zones conomiques sinistr es zones urbaines denses conditions et co t du logement situation g ographique inadapt e les d partements travaillent en parall le des dispositifs d velopp s au plan national d velopper l attractivit de la profession via le lancement r gulier de campagnes de promotion ou encore l laboration de guides et r f rentiels m tier l attention des assistantes maternelles en exercice Biens r les r unions d informations pr alables l agr ment le suivi et l accompagnement personnalis des assistants maternels en activit pour favoriser leur pleine activit l organisation et le financement des actions de formation initiale et continue dans une logique de professionnalisation mais galement dans une perspective de carri re r pondent ce m me objectif Sur ces nouveaux enjeux les lus regrettent que le plan m tiers de la petite enfance lanc en 2008 soit rest en stand by La grande majorit des d partements font tat de leurs difficult s li es l inad quation des candidatures orient es par le P le emploi La pr carisation des parcours professionnels et la fermeture de
119. se sentent mis en cause dans leur pratique d jug s par les services de l ASE qui semblent ne plus syst matiquement se fonder sur leur mandat de protecteurs des enfants et suivre plus qu avant les demandes des parents avis demand pour les activit s p riscolaires par exemple Les parents utilisent en effet parfois leurs droits pour interdire leurs enfants toute activit lorsqu ils sont dans leur famille d accueil 8 A noter toutefois que le juge des enfants en vertu de l article 375 7 du code civil peut exceptionnellement dans tous les cas o l int r t de l enfant le justifie autoriser la personne le service ou l tablissement qui est confi l enfant 593 Les nouveaux rapports que les enfants et les adultes entretiennent avec l autorit sont souvent mis en cause par les assistants familiaux qui ont beaucoup d anciennet Ces derniers comprennent mal la tol rance nouvelle manifest e selon eux par certains jeunes cadres de l ASE vis vis des violences commises par les enfants dans les familles d accueil Les r actions d autorit des assistants familiaux comme les punitions par exemple sont plus r guli rement remises en cause par les services de l ASE Les assistants familiaux ne comprennent pas ces critiques qui parfois s accompagnent de sanctions Ces pratiques ne font pas toujours l objet de discussions avec l assistant familial qui d couvre parfois tardivement
120. sormais accord non seulement si les conditions d accueil permettent d assurer la sant la s curit et l panouissement des enfants accueillis mais galement apr s valuation des capacit s ducatives des candidats Les entretiens avec un candidat AM ou AF et les visites au domicile doivent ainsi permettre de s assurer De sa disponibilit de sa capacit d organisation et d adaptation des situations vari es e De son aptitude la communication et au dialogue De ses capacit s d observation et de prise en compte des besoins particuliers de chaque enfant De sa connaissance du r le et de la responsabilit du m tier Des conditions de confort d hygi ne et de s curit de son logement et de sa capacit identifier les dangers potentiels de l habitation pour l accueil de jeunes enfants D un possible recours aux moyens de communication pour faire face aux situations d urgence Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants La proc dure d instruction doit galement permettre de s assurer de la ma trise du fran ais oral par le candidat Les assistants maternels l agr ment est accord pour cinq ans et mentionne le nombre d enfants que le professionnel est autoris accueillir simultan ment ainsi que leur ge et les p riodes d accueil La d cision du Pr sident du Conseil G n ral est notifi e dans un d lai de trois mois compt
121. suivants Quelles sont les conditions d implication des d partements sur cette th matique La probl matique des modes d accueil de la petite enfance est elle prioritaire Si non pour quelles raisons Relance sur la mission premi re de protection de l enfance Quelle appr hension du service public petite enfance quels modes d implication possible De quels moyens et outils disposent ils pour appr hender la situation de l offre et de la demande sur leur territoire A quelle chelle peuvent ils appr cier les tensions en uvre sur le territoire De quels relais disposent ils Quelle est l actualit de la CDAJE Est elle op rationnelle Quels sont ces objectifs Y a t il des sous commissions sp cifiques aux modes d accueil collectifs aux AM De quels moyens dispose t elle Quels sont ces membres actifs Existe t il un sch ma petite enfance partenarial Quels sont ses objectifs Quels sont les outils de r gulation de l offre sur le territoire Quel est le r le ventuel des attributions d agr ment dans cette r gulation Refus nature de l agr ment d livr Comment peut on expliquer l cart important observ entre le nombre d assistants maternels agr s et le nombre d assistants maternels en activit Remarque une attention particuli re sera apport e la gestion des partenariats avec les autres acteurs de la garde des jeunes enfants CAF communes communaut s de communes Effets
122. taient vus conseill s par des RAM de fa on incorrecte ce qui conduit une augmentation du risque de condamnation en cas de contentieux Par ailleurs l ouverture des RAM la garde domicile renforce la n cessit de bien encadrer les p rim tres d intervention des animateurs et d organiser une coordination efficace au niveau national pour viter des pratiques h t rog nes sur les territoires Concernant les CDAJE nous constatons que leur mise en place n est pas homog ne sur le territoire car tous les d partements ne sont pas dot s de cette instance De m me nous regrettons que le travail et l animation de ces commissions soient in gaux en fonction des d partements A l gard de PAJEMPLOI nous constatons que les parents employeurs rencontrent de nombreuses difficult s pour d clarer les salaires de leur salari Lorsque deux enfants d une m me famille sont accueillis par un m me salari les parents n ont pas d autres choix que d effectuer une d claration de salaire pour les deux enfants ensemble et non pas une d claration par contrat de travail et donc par enfant En cons quence il est tr s difficile de distinguer le salaire correspondant l accueil de chaque enfant ce qui pose des probl mes aux parents comme aux salari s notamment au moment de la rupture du contrat de travail Pas de champs sp cifiques sur le volet social PAJEMPLOI pour d clarer les indemnit s Celles ci doivent tre d clar es en
123. tant au niveau qualitatif qu conomique a prouv son efficacit depuis des d cennies il est encore aujourd hui particuli rement maltrait On ne peut opposer l int r t des enfants accueillis l int r t de ceux qui en assurent la prise en charge quotidienne Nous r affirmons que des mesures doivent tre prises pour prot ger ces professionnels de l enfance qui accueillent nombre de quelques 150 000 jeunes en difficult UFNAFAAM Il manque red finir un cadre pour le statut du r f rent revoir les garanties de s curisation de l activit avec respect des agr ments notamment pour les accueils intermittents Usages de d marches intrusives des exigences de s curit disproportionn es 15 Les AF n ont pas le m me traitement selon quelles sont employ es par le Conseil g n ral ou par une autre structure N cessit de s parer le service de l agr ment des services de suivi ou employeur la prise en compte avec un texte de l obligation du secret professionnel pour l assistant familial permettant ainsi de clarifier son acc s aux informations sur le v cu et l tat de sant des enfants accueillis mettre en place une vraie loi de pr somption d innocence des professionnels de l accueil leur domicile avec la cr ation d un fond national de garantie ind pendant et sous contr le de la cour des comptes pour assurer le maintien de la r mun ration totale en cas de
124. tant que salaire et converties en heures de travail pour que la d claration de salaire soit correcte Difficult pour les particuliers employeurs et assistants maternels d obtenir des r ponses pertinentes leurs interrogations aupr s des services de PAJEMPLOI Ce qui conduit tr s souvent une incompr hension susceptible de d boucher sur des conflits Enfin le site mon enfant fr est une excellente initiative n anmoins la mise jour de ses contenus n est pas satisfaisante 44 Sur l exercice de la profession d assistant maternel La r mun ration FEPEM Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Le droit du travail FEPEM Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Les dispositions visant augmenter la capacit d accueil et autoriser les maisons d assistants maternels FEPEM Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Certes le fait de travailler dans un milieu o sont r unis plusieurs assistants maternels peut inciter de nouveaux candidats la profession ayant jusqu ici peur d tre
125. termination des moyens les plus efficaces pour obtenir une collecte fiable de l information relative aux assistants familiaux employ s par des associations est galement demand e dans la cadre de cette mission 3 er Le dernier point de la lettre de mission concerne la formulation de pr conisations en mati re d am lioration des statuts partir des constats effectu s Cet aspect est de fait pr matur compte tenu du faible recul actuel dans la mise en application de la loi Ce dernier point rel ve en tout tat de cause du r sultat de l valuation proprement dite 4 5 Un cadrage de la mission de pr figuration a permis de clarifier cette demande faite l Igas jad a La loi n 2005 706 du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux a r form le statut de ces deux professions en insistant en particulier sur leur professionnalisation Elle a pr vu par son article 39 qu un rapport d valuation serait remis au Parlement dans les trois ans soit avant la fin juin 2008 6 hma L application de ces dispositions a t tardive Les d lais de parution des d crets en particulier de ceux qui concernent les modalit s d agr ments de ces professionnels et la mise en place de leurs formations ont t de l ordre de quelques mois pr s de deux ans Le d cret pris en application de l article 39 sur les remont es d informations utiles cette valuation date
126. tranches d ges ce qui fait que les assistantes maternelles n arrivent pas garder 3 voire 4 enfants SPAMAF Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Pr cision du temps de v rification des conditions d accueil en cas de d m nagement de l assistant maternel hors d partement seulement 1 mois Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 29 Oui sans aucun doute l agr ment 4 a t bien accueilli par les assistants maternels Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Questions pos es la candidate d ordre priv sans aucun lien avec l accueil des enfants souvent discriminatoires obligation de donner la liste des cr dits le budget comptes bancaires etc Visite intense des commodes armoires personnelles tables de nuit dans la chambre conjugale Demande insistante de savoir si la candidate veut encore des enfants etc Demande de changer de tapisserie Exigence d une chambre par enfant accueilli Exigence de ne faire aucune corv e m nag re quand l enfant est pr sent Demande insistante de laisser nos propres enfants la cantine Refus d agr ment souvent tr s subjectif na pas conscience de ses responsabilit s manque de maturit alors que m re de 3 enfants Difficult d obtenir le 4 me agr ment Demande de travaux AVANT d avoir une d cision de refus travaux ex cut s ET FINANCES pour ne pas exercer Incompr he
127. un nouvel enfant Comme il a t signal ci dessus sont communes aux deux professions des mesures portant sur la fixation du contenu et du plancher des indemnit s d entretien la clarification des modalit s de licenciement les conditions permettant l exercice effectif d un mandat syndical ou de repr sentant du personnel la protection contre les discriminations et la suspension du contrat de travail en cas de suspension agr ment En 2010 306 400 assistants maternels taient en activit Ils accueillaient 585 000 enfants de moins de trois ans et 324 000 enfants g s de trois six ans Les 9 10 me sont employ s directement par les familles salari s du particulier employeur qui re oivent une aide financi re le Compl ment libre choix du mode de garde de la prestation d accueil du jeune enfant qui prend en charge une partie de la r mun ration du salari Le parent employeur prend sa charge au moins 15 du co t Seule une minorit 21 800 d assistants maternels sont employ s par des services d nomm s cr ches familiales g n ralement g r s par des communes Ces cr ches rel vent de l accueil collectif pour ce qui est de la r glementation Code de la sant publique articles R 2324 16 et suivants Elles sont financ es suivant le m me syst me que les cr ches collectives En offrant un nouveau cadre au statut des assistants maternels la loi du 27 juin 2005 avait pour objet d am liore
128. une place pour l accueil relais La r mun ration FNAF amp FO Assistants familiaux en partenariat Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Nouvelles dispositions de cette loi pour l accueil continu une partie du salaire li e la fonction globale d accueil correspondant 50h de SMIC plus une partie pour chaque enfant accueilli correspondant au minimum 70h de SMIC soit respectivement Un enfant 120h SMIC salaire brut 1 106 salaire net 868 Deux enfants 190h SMIC Salaire brut 1752 salaire net 1374 Trois enfants 260h SMIC salaire brut 2397 salaire net 1880 article D 773 17 du code du travail Accueil intermittent 4 heures SMIC par enfant et par jour Majoration du salaire en cas de contraintes r elles dues aux soins particuliers ou l ducation sp ciale entrain s par l tat de sant de l enfant confi s art L 773 17 Code du travail au bon vouloir du service employeur et du r f rent ducatif Revalorisation au premier accueil Tout en sachant que le minimum l gal Un enfant 120h SMIC salaire brut 1 106 salaire net 868 Deux enfants 190h SMIC Salaire brut 1752 salaire net 1374 Trois enfants 260h SMIC salaire brut 2397 salaire net 1880 Calcul de la valeur SMIC horaire Brut au 1 1 2012 9 22 Net 7 23 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Voici une synth se de r mun ration m
129. usent de mises en situation de jeux de r le de vid o pour int grer l ensemble des participants la d marche et instaurer une dynamique de groupe Certains prestataires ont d volu l encadrement des groupes des psychologues pour faciliter un dialogue rendu complexe par la disparit de profils x L absence d valuation de l incidence de la formation sur la qualit des pratiques professionnelles Les professionnels soulignent la pertinence du doublement des heures de formation Ils d plorent toutefois de ne pas avoir les moyens d appr cier l incidence de ce surcro t de formation sur la qualit des pratiques professionnelles Le suivi professionnel quasi inexistant ne permet pas d accompagner les destinataires de cette r forme dans leur professionnalisation ce jour hypoth tique 5 5 3 Incidence de la pr sentation l unit 1 du CAP petite enfance Le paradoxe d une pr sentation sans obligation de r sultat Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Les professionnels sont partag s sur la port e de ce point de r forme Ils soulignent tout d abord la singularit d une obligation de pr sentation sans objectif de r sultats Quelle valeur attribuer la formation du fait d un caract re qualifiant optionnel En contrepoint les professionnels consid rent que l chec un examen ne signifie pas que les assistants maternels n ont pas les comp tences
130. v ux du pr sident adresse mail cg ch ques vacances droit la mutuelle Il Agr ment et recrutement 1 Recrutement Des difficult s de recrutement sont sensibles dans de tr s nombreux d partements 1 La principale explication est le manque de candidats Moins de femmes ont envie de faire ce m tier que dans les ann es 60 ou 70 2 Seconde explication une m connaissance du m tier dans la grande majorit des cas les candidats imaginent l accueil d un nourrisson alors que les besoins concernent le placement d adolescents souvent en rupture Les s ries t l vis es v hiculent une image trompeuse du m tier image li e F affaire d Outreau 3 Les enfants plac s sont jug s de plus en plus difficiles la gestion des relations avec les parents lourde les lois r centes encourageant le maintien de liens avec les parents pourrait amplifier cet aspect du m tier 4 Evolution g n rale des structures familiales plus de familles monoparentales et ou instables qui ne peuvent pas devenir familles d accueil selon les services ASE 5 Ce m tier exige une grande stabilit psychologique tant de l assistant familial lui m me que de sa famille 6 Comme pour les assistantes maternelles des questions g ographiques se posent les besoins sont urbains les assistants familiaux sont souvent ruraux Les besoins sont localis s proximit des tablissements d enseignement L impact du prix des logements n
131. variabilit est donc constat e au sein m me des d partements La majorit des responsables de PMI souhaite uniformiser les pratiques au niveau d partemental et plusieurs r f rentiels d partementaux ont t r dig s Un r f rentiel national de l agr ment des assistants maternels l attention des services de PMI a galement t r alis par un groupe de travail tr s large r uni par la DGAS et diffus en 2009 par ladministration et l assembl e des d partements de France Il est destin aux professionnels charg s de l valuation des demandes d agr ment d assistants maternels pour que la d livrance des agr ments soit fond e sur les bases les plus coh rentes objectives et partag es possibles sur l ensemble du territoire au regard du m tier concern Il constitue ce titre une r f rence et un outil d valuation tr s appr ci par les services de PMI L tude confi e au CREDOC en 2011 par la DGCS montre une bonne appropriation du r f rentiel minist riel par les services de PMI 95 lont int gr dans leur proc dure d agr ment et les services s accordent sur les plus values de ce r f rentiel La moiti des d partements compl tent le r f rentiel national par un r f rentiel d partemental souvent sous la forme d un guide des proc dures internes parfois avec des crit res ou restrictions compl mentaires relatifs la s curit points d eau animaux de compagnie ou de sant
132. 05 Une am lioration pour rompre l isolement Un acc s aux sources de coordonn es facilit pour les employeurs Difficult s d application qui demeurent sur ce champ les CDAJE peinent se d velopper voir tre coquille vide pas de moyen d assurer de vrai suivi pas de s paration des r les de suivi et de contr le des services de P M I les comp tences des services doivent tre plus approfondies mais rester dans leur sp cificit pour tre efficaces pajemploi qui donne des fiches techniques au 30 niveau de la loi ainsi que la Caisse d Allocations Familiales r pondent parfois sur d autres champs de comp tences que les leurs ce qui provoquent un m lange des informations les rendant inefficaces pour les parents et les professionnels les relais d assistants maternels doivent obtenir 2 3 jours de formation obligatoire avant de prendre leur poste pour pouvoir r pondre de mani re identique aux professionnels et aux parents employeurs Encore de nombreux territoires sans relais d assistants maternels Les relais d assistants maternels ne doivent pas tres des annexes du service de la Protection Maternelle Infantile ils sont cependant bien per us s ils se tiennent leur domaine de comp tence CGT Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 L extrait du casier judiciaire fournir est positif en termes de pr vention Le syst me de prime l installation et de pr t favorise une implicat
133. 07 elles portent sur les ann es 2006 et 2007 sans qu aucune v rification n ait t faite sur la capacit des d partements les renseigner ni sur la coh rence attendue des r ponses des d partements Les tableaux demand s n ont pas fait l objet d un test de faisabilit et de compr hension des items aupr s de CG 32 Enfin les modalit s concr tes de collecte y compris notice explicative d aide au remplissage de relance de traitements et d analyse de ces remont es n avaient pas t pr vues la date de d but de la mission d appui 33 Les remont es dans le cadre du d cret portent uniquement sur ces deux ann es 2006 et 2007 34 L annexe 1 du d cret porte sur les informations relatives aux assistants maternels fournir par les conseils g n raux sur les agr ments l information des candidat e s la profession d assistant maternel l accompagnement des assistants maternels agr s le fonctionnement des structures commission d partementale de l accueil des jeunes enfants CDAJE la formation des assistants maternels agr s et ses modalit s d organisation 35 L annexe 2 du d cret porte sur les informations relatives aux assistants familiaux fournir par les conseils g n raux sur le fonctionnement des structures projets de service de l Aide sociale l enfance les quipes au sein desquelles les assistants familiaux sont int gr s le d nombrement des contrats d
134. 09 enqu te qualitative sur les conditions de d livrance des agr ments d assistants maternels Terrain IPSOS r alis aupr s de 94 d partements Conditions d attribution des agr ments des assistants maternels d apr s deux tudes qualitatives M TABLEAU 2 Avantages et inconv nients du passage aux agr ments quatre places Question ouverte r ponses multiples Nombre de d partements par type de citations AVANTAGES 91 INCONV NIENTS 94 Plus de places d accueil va cr er des places suppl mentaires QUALIT DE L ACCUEIL 69 r pond aux besoins des familles qui ont du mal trouver des 53 Qualit de l accueil moins de temps accorder aux enfants de disponibilit de possibilit de les places veiller jouer avec eux Permet l assistant maternel de cumuler des temps partiels des Moins de respect des rythmes diff rents des enfants comment g rer des enfants qui n ont pas les 9 enfants temps plein et d autres quelques heures chevauche 7 m mes besoins en m me temps ment des temps partiels Risque pour la s curit surveillance 19 Permet plus de souplesse pour l accueil des p riscolaires permet g Certains assistants maternels ne sont pas capables de s occuper de 4 enfants en m me temps l at de r soudre les probl mes de garde des p riscolaires trait finan
135. 2 d partements ont indiqu un nombre de contrats d accueil sign s en 2006 et 35 en 2007 Analyse du rapport entre le nombre de contrats en cours au 31 d cembre et le nombre d enfants concern s En 2006 ce rapport a pu tre calcul sur 24 d partements Il prend une valeur moyenne de 0 98 autrement dit en 2006 chaque contrat correspond en moyenne l accueil d un enfant L cart type est de 0 25 et les valeurs extr mes de cet indice sont 0 49 et 2 14 mais dans la moiti des 24 d partements tudi s ce rapport est compris entre 0 93 et 1 En 2007 ce rapport a pu tre calcul sur 27 d partements et sa moyenne est galement de 0 98 avec pratiquement les m mes carts types quartiles m diane et valeurs extr mes Le taux d urbanisation des d partements n a pas d incidence sur le nombre d enfants par contrat d accueil Analyse du rapport entre le nombre de contrats en cours au 31 d cembre et le nombre de mesures de placement l ASE au 31 d cembre Ce rapport ne pouvait tre calcul qu en 2006 car le nombre de mesures de placement au 31 d cembre n tait disponible que pour l ann e 2006 Il a t calcul sur 32 d partements Il prend une valeur moyenne de 0 96 avec un cart type de 0 34 et des valeurs extr mes de 0 4 et 2 23 Pour 50 des d partements le rapport du nombre contrats au nombre de mesures de placement est compris entre 0 86 et 1 03 A2 Tableau 4 Part des agr me
136. 20 h en une seule fois sur 4 semaines avant l accueil en contradiction avec les textes 30 Enfin la VAE int resse de plus en plus les assistants maternels ce qui a pouss certains d partements organiser un accompagnement la VAE Au total les services de PMI jugent tr s positivement ce nouveau syst me de formation m me s ils d plorent ne pas avoir encore les moyens d appr cier l incidence r elle sur la qualit des pratiques professionnelles Ils estiment toutefois qu il ne fait pas obstacle l entr e dans la profession et qu il contribue am liorer les conditions d accueil La formation nouvelle formule est galement appr ci e des assistants maternels qui soulignent la pertinence du doublement des heures de formation IL 2 2 Les dispositions de la loi du 27 juin 2005 dont l application doit tre mieux assur e ou qui ont n cessit des mesures ou actions compl mentaires de l administration gt L incidence variable de la pr sentation de l unit 1 du CAP petite Enfance Les professionnels et les services soulignent le paradoxe de cette obligation de se pr senter aux preuves non assortie d une obligation de r sultat Cette situation semble d valoriser la formation en ne lui assurant qu un caract re qualifiant optionnel En contrepoint les professionnels consid rent que l chec un examen ne signifie pas que les assistants maternels n ont pas les comp tences
137. 2000 102 Le salaire mensuel net d clar est ainsi de 741 euros en 2006 L volution entre mars 2000 et juillet 2006 de la r mun ration moyenne a t plus rapide que celle du SMIC en euros courants 45 contre 31 Y cf Annexe 19 45 cf par exemple sur un site d partemental Assistante maternelle mode d emploi Pr sentation Devenir assistant e maternel le Parents employeurs etc Annuaires des lieux d accueil de la petite enfance 46 tudes et r sultats n 581 de juin 2007 Les assistantes maternelles en 2005 Nathalie BLANPAIN Milan MOMIC Direction de la recherche des tudes de l valuation et des statistiques DREES 7 Ce faible niveau de r mun ration est sans doute aussi le reflet de l importance du travail temps partiel dans ce secteur comme le souligne les r sultats de l enqu te Emploi sur les conditions de travail en annexe18 un quart des assistantes maternelles travaillent temps partiel bien que cela soit moins fr quent pour elles que pour les femmes employ es des services aux particuliers 52 4 ou que l ensemble des femmes salari es 31 48 Depuis le ler janvier 2005 la nouvelle convention collective a permis une revalorisation du salaire horaire minimum 0 281 smic horaire par heure contre 0 225 smic horaire par heure auparavant ainsi qu une majoration pour heures 16 IGAS RAPPORT N 2008 044P 103 La DREES estime le salaire horaire moyen en r
138. 5 Les informations sur la dur e moyenne quotidienne de travail des assistantes maternelles employ es par des particuliers et leur r partition en fonction de leur dur e hebdomadaire de travail demand es par la mission ne pourront tre trait es par l ACOSS car elle ne dispose pas de mani re centralis e de l information sur le nombre d enfants concern par ces gardes 106 Les r ponses des particuliers sur les heures effectu es au domicile des assistantes maternelles qu ils emploient trimestrielles pour la DNS et mensuelles pour la PAJE ne sont pas exploitables Ces formulaires sont de fait tr s mal renseign s L IRCEM n op re pas de redressements de ce point de vue les donn es ne sont donc pas utilisables actuellement en l tat 107 Des informations sont par contre donn es au niveau national par les enqu tes Emploi de l INSEE sur la dur e hebdomadaire moyenne de travail le repos quotidien et le repos hebdomadaire L enqu te emploi de l Insee permet ainsi d tudier non pas le nombre d heures de travail par enfant confi mais le volume horaire global effectu par semaine que l assistante maternelle garde un ou plusieurs enfants pendant ces heures En 2006 28 des assistants maternels d clarent travailler 49 heures ou plus par semaine en moyenne la loi en vigueur au 28 juin 2005 limitant la dur e 48 heures par semaine en moyenne sauf accord crit de l assistant maternel pour travailler au del Ces d cla
139. 7 entretiens t l phoniques men s avec des responsables de service Protection maternelle et infantile PMI et des 29 entretiens avec les responsables de service Aide sociale l enfance ASE au cours des mois de mai et juin 2008 Les conseils g n raux CG consid rent que cette loi a compl tement atteint ses deux buts principaux la professionnalisation des assistantes maternelles et des assistants familiaux et l am lioration de la qualit de l accueil Peu de difficult s d interpr tation sont relev es peu de modifications demand es Sommaire Partie 1 Les assistantes maternelles A itd tvont is KSA UPUPENENNENEENSSASSEEAAEANANPEPE ASEE ES EREE Anet ieten 3 D Recrutement et agr ment ss RE RE RE O A T eean 3 1 Des difficuit s recruter aeons E A AS AT E E A ERASAN 3 2 L organisation de r unions d information sur la profession ss 5 3 L agr mentisnis einen nement tn besneNn ni a Mhtnnneie 6 I Formation eini sat rsetitresennremenaneredtees EN E E EEPE EAA LEE I E AOT 8 1 les 60 h pr alables accueil d un enfant D T 8 2y Jes 60 hk apr esAccneil anra a e a EN Aa E E A AN A Aa 9 HI Accompagnement et suivi des assistantes maternelles 10 IV Commission d partementale de l accueil des jeunes enfants ss 12 Partie 2 Les assistants familiaux essssesiereiessrriereees nn Tan de M er ere de et R er Sen tee a eds 13 F Organisation administrative mise en place PE D TEE ITS 13 Il Agr ment et tecr te
140. ATERNELS Le droit du travail et la r mun ration Le statut des assistants maternels est compliqu et une information plus compl te devrait tre accessible par le biais de la DIRECTE car les RAM se retrouvent souvent en difficult La fonction des RAM n est pas d apporter une aide juridique mais une information l adresse des parents et des assistants maternels et d apporter leur soutien la professionnalisation Si on doit se r jouir de l existence d un tarif horaire minimum on peut d plorer la hauteur du tarif maximum horaire qui ne prend pas en compte les disparit s r gionales concernant les salaires et les loyers Strat gie de l agr ment Equilibre de r partition g ographique de l offre Qu il s agisse des assistants familiaux ou des assistants maternels les d partements souffrent d une p nurie de candidates ces professions et savent d ores et d j qu il leur faudra tr s court terme palier des d parts en retraites massifs estim s entre 80 000 100 000 d ici 2015 Les raisons en sont multiples mais on rel ve tr s globalement un amenuisement important du nombre de candidates int ress es devenir assistantes maternelles et m me un nombre non n gligeables d assistantes maternelles qui cessent cette activit Si les d partements n ont pas le pouvoir de r guler l offre ils ont n anmoins pour objectif d assurer une r partition g ographique quilibr e de l offre d accueil individuel Ils so
141. CG soit de l tablissement Aucune indemnit en cas de d part en retraite Profession d assistant familial contributions des syndicats et organismes repr sentant les int r ts des employeurs Organismes consult s ANPF Association nationale des placements familiaux SYNEAS Syndicat d employeurs associatifs Action sociale et m dico sociale R ponses La professionnalisation des assistants familiaux agr ment formation Dipl me d Etat Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 ANPF Concernant l agr ment a Int r t reconnu de mani re unanime de la s paration des deux m tiers assistant familial et assistant maternel b Int r t de la limitation du nombre de places agr es 3 maximum et int r t d une gestion souple des situations accueil de fratrie urgence accueil de courte dur e via le syst me de d rogation d extension ou la capacit de l employeur confier un enfant suppl mentaire 17 Concernant la professionnalisation Une inscription dans le dispositif d accueil familial impliquant a Une l gitimit et une reconnaissance de la place de l assistant familial b Une participation plus cons quente de l assistant familial aux diff rentes phases de travail de l quipe pluri professionnelle c L affirmation d une place de travailleur social et la reconnaissance dans les r seaux Concernant le stage pr paratoire l accueil
142. D partement valuation des Politiques Sociales Rapport final Analyse transversale Elodie ALBEROLA Manon BREZAULT Mai 2009 Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Sommaire SOMMAIRE 2 PROBL MATIQUE ET M THODOLOGIE 4 1 CONTEXTE DE L VALUATION 4 1 1 Les proc dures d agr ment et de renouvellement 4 1 2 La formation et le suivi 5 1 3 L implication des D partements dans la politique d accueil du jeune enfant 7 2 PROBL MATIQUE DE L TUDE 7 3 RESSOURCES BIBLIOGRAPHIQUES 8 4 M THODOLOGIE 9 4 1 Choix des sites d investigation 9 4 2 Guides d entretien Erreur Signet non d fini INCIDENCES DE LA LOI N 2005 706 21 5 LES ASSISTANTS MATERNELS 21 5 1 Agr ment 21 5 2 Renouvellement 29 5 3 Accompagnement suivi contr le 30 5 4 Impact de l obligation de d claration des modalit s d accueil par l assistant maternel 31 5 5 Formation 32 5 6 Avis sur la requ te DREES 35 6 LES ASSISTANTS FAMILIAUX 38 6 1 Agr ment 38 6 2 Renouvellement 40 6 3 Accompagnement suivi contr le 40 Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants 6 4 Formation 42 IMPLICATION D PARTEMENTALE DANS LA POLITIQUE D ACCUEIL DU JEUNE ENFANT 44 1 IMPLICATION BUDG TAIRE DES CONSEILS G N RAUX EN MATI RE D ACCUEIL DU JEUNE ENFANT 44 2 CDAJE 45 3 CONTRAT ENFANCE JEUNESSE D PARTEMENTAL 46 4 SCH MA D PARTEMENTAL D ACCUE
143. EMENTS DE FRANCE contraint les services d partementaux s adapter dans des d lais proportionnellement aussi contraints que les moyens humains et financiers dont ils disposent pour y r pondre Les D partements responsables de la qualit de l accueil se sont attach s en tre les d fenseurs dans la mise en uvre pr cipit e de ce maquis de mesures L augmentation des capacit s d accueil de l assistant maternel ou encore l instruction et le suivi des projets de cr ation de maisons de mam extr mement chronophage ont ainsi lourdement amplifi la t che des d partements qui souffrent d j d un manque notoire de moyens pour assurer le suivi et l accompagnement professionnel des assistants maternels qu ils ont pour partie d entre eux d l gu aux RAM Beaucoup de d partements sont en cours de r flexion sur la pertinence de mettre en place des quipes d di es cette seule mission
144. EMONTEES DES DEPARTEMENTS DEMANDEES DANS LE DECRET DU 14 MAI 200 rss ENE E nantes nn men ne enen its rire den e dre hatee ete 6 2 1 Les difficult s identifi es de traitement des remont es des d partements demand es dans le d cret du l4 mat 2007 tra ET ant M rs teens ns tes en ns ete t ent leu 6 2 2 Le test aupr s des services du conseil g n ral de l Essonne nsss 7 2 3 Les solutions apport es pour le traitement des remont es du d cret 8 2 4 Les solutions apport es pour une meilleure connaissance de la situation des assistants familiaux employ s par les associations 9 2 5 Les donn es de la CNAF concernant l annexe 3 du d cret du 14 mai 2007 sur les b n ficiaires de prestations l gales ss 10 3 LES AUTRES INVESTIGATIONS ATTENDUES AU NIVEAU DEPARTEMENTAL u 10 3 1 Les enqu tes annuelles de la DREES eee 10 3 2 tude monographique sur les agr ments et l intervention des d partements sur l offre locale d Sarde d enfants ns tn nmtisntenns detente e a ni eE AER des los de 12 3 3 Les contr les de l IGAS de l aide sociale enfance ASE 12 4 LES AUTRES SOURCES MOBILISABLES sessions 12 4 1 Sur l volution du nombre de professionnels ss 13 4 2 Sur la professionnalisation du m tier des assistantes maternelles nno0snnnsnnneennsaeeaeee 13 4 3 Sur l accompagnement des assistantes maternelles 14 4 4 Sur les conditions d exercice des professionnels ss 14 4 5 Sur les r mun rations des prof
145. IL DU JEUNE ENFANT 46 Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Probl matique et m thodologie 1 Contexte de l valuation La Loi n 2005 706 relative aux assistants maternels et assistants familiaux Dans un contexte d am lioration de la qualit d accueil et de soins des enfants accueillis ou h berg s au domicile de professionnels la loi de juin 2005 distingue les assistants maternels des assistants familiaux La loi s inscrit dans une volont initi e en 1992 de mieux distinguer deux m tiers fondamentalement diff rents Les assistants maternels accueillent en journ e de jeunes enfants confi s par leurs parents dans un objectif de conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle Les assistants familiaux accueillent titre permanent dans la sph re familiale des enfants ou adolescents faisant l objet d un placement dans le cadre de la protection de l enfance La loi de juin 2005 valorise la professionnalisation et l accompagnement de ces acteurs par un renforcement de la formation et une r vision des proc dures d agr ment 1 1 Les proc dures d agr ment et de renouvellement L agr ment Les modalit s d agr ment sont red finies En vue d une harmonisation des pratiques un formulaire d valuation unique est instaur pour chaque profession Jusqu cette date chaque d partement avait sa propre d marche L agr ment est d
146. La participation au stage pr paratoire l accueil et la nomination d un r f rent professionnel favorisant a La prise de fonction b La connaissance du dispositif du m tier et de l environnement professionnel c L accompagnement de l assistant familial jusqu la fin de sa formation d La mobilisation des quipes d intervenants Concernant la formation et la qualification Une formation qualifiante a Dont le temps est doubl b Qui aboutit un dipl me d tat c D clin e en trois domaines de comp tences d Une incitation la qualification par VAE SYNEAS Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Concernant l agr ment ANPF Des disparit s importantes entre d partements sur les crit res d agr ment et le r f rentiel entre autres Appr ciation des conditions d accueil Evaluation des conditions de s curit Des difficult s pos es par le cumul par la m me personne des agr ments d assistant familial et d assistant maternel Des difficult s dans certains d partements l obtention d extension d agr ment ponctuelle Pour favoriser la prise des cong s de l assistant familial principal en privil giant le maintien d un enfant dans son environnement social habituel par l accueil en relais chez un assistant familial r sidant proximit par exemple Concernant le stage pr paratoire l accueil La difficult de mettre en place le stage de 60 heures avant
147. Les donn es IRCEM transmises la mission sur les ann es 2005 et 2006 figurent en annexe 16 Elles comptabilisent pr s de 300 300 assistantes maternelles pour lesquelles des cotisations sociales ont t vers es m me pour quelques heures sur l ensemble de l ann e 2006 en France m tropolitaine par pr s de 920000 particuliers employeurs Les donn es par d partement portent sur les 2 mes trimestres 2005 et 2006 4 2 Sur la professionnalisation du m tier des assistantes maternelles 85 Parmi les tudes men es r cemment l tude monographique men e par le CREDOC pour le compte de la DREES d gage de soixante entretiens aupr s d assistantes maternelles agr es leurs premi res perceptions de la r forme sur leur formation leurs conditions d activit leur professionnalisation et reconnaissance de leur m tier L tude conclut sur l existence des degr s divers d indices de marqueurs d un groupe professionnel en qu te d identit et sans doute en cours de constitution 86 Une tude plus ancienne men e pour le compte de la CNAF m riterait sans doute d tre pa X s N A 40 renouvel e sur La professionnalisation inachev e des assistantes maternelles 37 L analyse des mouvements sur le march du travail peut galement tre envisag dans l optique d une analyse des m tiers en tension par la DARES sur l volution du ratio des offres d emploi enregistr es OEE demande
148. S Fran ois ABALL A La professionnalisation inachev e des assistantes maternelles GRIS Universit de Rouen Recherches et Pr visions n 80 CNAF juin 2005 14 IGAS RAPPORT N 2008 044P 4 3 Sur l accompagnement des assistantes maternelles 87 Concernant l accompagnement des pratiques et du quotidien de l activit l tude du CREDOC fait par ailleurs tat d une large critique du suivi par le conseil g n ral service PMD d absence de contact avec le r f rent PMI le plus souvent la pu ricultrice Les r sultats du test aupr s du conseil g n ral de l Essonne montrent effectivement une difficult assurer cet accompagnement Ceux de l enqu te compl mentaire l enqu te Emploi de 2005 vont dans le m me sens pour cette ann e pr c dant la mise en place de la loi 88 Les donn es de la CNAF permettent un d nombrement par CAF et par d partement du nombre de relais d assistants maternels RAM Le nombre de d partement o les RAM ne sont pas op rationnels s en d duit Trois d partements seraient dans cette situation en 2006 si l on ne tient pas compte d une CAF r pondant pour 2005 mais pas pour 2006 d apr s les donn es pour 2005 et 2006 transmises la mission 89 On peut estimer 1 536 le nombre de relais en 2006 si l on ajoute les 51 relais de 2005 de la CAF non r pondante en 2006 soit une augmentation de ce nombre de 17 sur un an 90 Ces donn es d act
149. S revendiquent ainsi la possibilit de ne pas r mun rer ces heures suppl mentaires et uniquement de les compenser par un temps de repos suppl mentaire Selon elles le surco t li aux nouvelles r gles s l verait environ 2000 par an et par assistant maternel aggravant les difficult s des cr ches familiales Pour autant les observateurs estiment qu un syst me de compensation en temps de repos conduirait m caniquement une diminution de l offre d accueil du jeune enfant dans un contexte de tension de l offre Il est cependant noter que ce ph nom ne de sous emploi qui est frappant au niveau national par la comparaison entre le chiffre des assistants maternels agr s et celui des enfants r ellement accueilli est tr s difficilement mesurable au niveau local par les services d partementaux Interrog s par le CREDOC 2011 88 des d partements disent ne pas tre en mesure d tablir le compte des enfants r ellement accueillis Cela explique que quasiment aucun d partement ne peut communiquer sur le taux de sous emploi de ses assistants maternels 11 d partements seulement se disent en capacit de le faire soit qu ils aient r alis une enqu te aupr s d un chantillon d assistants maternels soit qu ils aient mis en place une relance syst matique et un traitement des donn es soit qu ils disposent d un logiciel sp cifique Parmi les raisons invoqu es par les d partements pour expl
150. a demande de dossier mais avant le d p t du dossier Il apparait utile que cette formation soit compl t e sur les aspects ducatifs et relationnels tant avec les enfants que les parents et pour lesquels des simulations de mise en situation pourraient tre envisag es L initiation aux gestes de premiers secours n aboutit pas la possibilit d acqu rir le dipl me et aucune mise jour n est pr vue La formation n est pas dispens e obligatoirement par des formateurs dipl m s Des quivalences de formation ant rieures ou durant l exercice de l activit doivent permettre des dispenses largies autres que celles actuelles par exemple le titre de branche Assistant maternel Garde d enfants Le d lai pour int grer la formation pr alable est trop long et coupl au d lai d tude du dossier ils deviennent des obstacles l entr e dans la profession CFTC Sociaux Sant Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 L identification du parcours personnel de formation permet d arriver des qualifications r elles voir dipl mantes 26 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Mise en place de l extension temporaire de la capacit d accueil d enfant chez une assistante maternelle pour faciliter les d parts en formation de coll gues SPAMAF Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Intensification des RAM aide la professionnalisation des assistants ma
151. a dur e totale de l accueil au cours de l ann e 65 d partements en fonction de l ge 47 d partements ou de la scolarisation de l enfant 21 d partements ou en core portant sur l amplitude de l accueil au cours de la semaine 13 d parte ments Quels effets attendre du passage la possibilit d agr ment quatre places La loi de financement de la s curit sociale pour l ann e 2009 autorise les assistants maternels garder simultan ment quatre mineurs alors que ce nombre tait limit trois dans les textes pr c dents La r vision de l ar ticle L 421 4 dispose L agr ment de lassistant maternel pr cise le nombre et l ge des mineurs qu il est autoris accueillir simultan ment ainsi que les horaires de l accueil Le nombre des mineurs accueillis simultan ment ne peut tre sup rieur quatre L enqu te men e par IPSOS aupr s de 94 correspondants des services des conseils g n raux a recueilli question ouverte les opinions sur les avan tages et inconv nients de cette mesure tableau 2 Les avantages mentionn s sont d ordre fonctionnel la disposi tion devrait permettre d augmenter le nombre de places d accueil pour les familles de faciliter les op rations des services de PMI qui auront moins de demandes de d rogations traiter ensuite de mieux r mun rer les assis tants maternels Les inconv nients mentionn s sont rela
152. a gravit des faits reproch s 3 Seul un service de PMI met le souhait que le d lai de renouvellement de l agr ment suite au d m nagement de l assistant maternel soit allong de un deux mois 143 Pour les cas estim s moins dramatiques mais constituant tout de m me des motifs de suspension ou de retrait les services mentionnent leur difficult faire valoir leur point de vue en CCPD Les assistants maternels sont assist s de plus en plus par des professionnels du droit gt Le suivi des assistants maternels est encore tr s in gal Diverses pratiques d accompagnement ont t recens es mise en place en circonscription de r unions de discussion ou de groupes de parole autour de th mes vari s l allaitement les aspects juridiques du m tier les relations avec les parents Ces r unions permettent aux assistants maternels de se rencontrer et de discuter plus librement avec les travailleurs sociaux de leurs ventuelles difficult s cr ation de livrets d accueil pour encourager les assistants maternels d velopper en collaboration avec les parents un v ritable projet d accueil adapt aux besoins de chaque enfant organisation d une journ e annuelle permettant l ensemble des assistants maternels du d partement de se rencontrer d tre inform s de l actualit juridique ou de discuter de certains th mes comme l alimentation le d veloppement psychomoteur des enfants
153. a professionnalisation des assistantes maternelles En aucun cas les RAM ne doivent tre charg s de mission aupr s de la PMI pour une valuation quelconque de l assistante maternelle sinon elles d serteront ces lieux de professionnalisation et de rencontres utiles pour elles comme pour la socialisation de l enfant Le site mon enfant fr n tant pas encore interactif cela nuit son efficacit Les CDAJE ne sont pas encore efficaces et ne sont pas suffisamment attentives quand elles existent la cr ation d accueils collectifs dans les bassins d emploi d assistantes maternelles les parents employeurs pr f rant l accueil collectif et n tant pas dans l obligation de pr ciser les raisons du licenciement de l assistante maternelle celles ci se retrouvent du jour au lendemain avec une fin de contrat Quant pajemploi trop d erreurs sur le droit du travail sont dites aux employeurs ou aux assistantes maternelles et aux RAM et sont plus souvent l origine des litiges entre les deux parties que de leur apporter une aide cong s pay s non dus si on est en ann e compl te y compris quand le contrat s arr te avant les cong s prendre feuilles de paie longtemps trop simplifi es les heures suppl mentaires 25 automatiquement Toujours une seule feuille de paie pour plusieurs enfants de la m me famille qui peuvent tre accueillis sur un temps diff rent donc impossibilit pour l assistante maternelle
154. a r vision des outils d valuation des candidats l agr ment Tr s sensibles aux enjeux particuliers du m tier les professionnels ont livr une r flexion fine sur les crit res ad quats et les outils parfois en collaboration avec les services de l ASE la plupart des services ont cherch affiner la proc dure valuative qu ils avaient pour la plupart d j investie avant 2005 en la recentrant sur les notions d aptitudes ducatives et de professionnalisation Consid rant l importance de ce point parmi les comp tences de l assistant familial les services y semblent particuli rement attentifs La mise en situation tr s pr sente dans les pratiques peut tre assortie de questionnements sur les repr sentations personnelles et familiales 15 2 Ils ont plus facilement acc s aux uvres sociales ils participent davantage aux v ux du pr sident ou encore disposent d une adresse mail rattach e au serveur du conseil g n ral de ch ques vacances ou de droit la mutuelle 14 Les services soulignent aussi l importance de la ma trise des savoirs de base dont celle du fran ais oral dans l accompagnement ducatif des enfants confi s Les services d j attentifs ce crit re pourtant absent du texte avant 2005 estiment que la r forme leur a permis d objectiver les refus d agr ment fond s sur ce motif En termes d valuation les autres nouveaux crit res l gaux n
155. ace de la Pr voyance Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 La carence r duite de 11 7 jours en cas de maladie est n cessaire m me si elle n est pas enti rement satisfaisante au vu du Droit du travail g n ral Formation continue mais des am liorations sont encore n cessaires Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Non application par les employeurs des droits en mati re du travail que se soit de la convention collective du code de l action sociale et de la famille ou du Code du travail L employeur manque d information et ne cherche pas am liorer les conditions de travail de l Assistant maternel si cela doit toucher son porte monnaie Le travail temps partiel se d veloppe les assistants maternels peuvent signer 6 contrats en th orie mais la qualit d accueil en souffre par l organisation que a demande d o le choix d accueil de qualit au d triment de d autres priorit s La m decine du travail est inexistante Nous ne sommes pas consid r es comme de vraies salari es Exemple nous sommes r gies par le code de l action sociale et des familles Le calcul de la mensualisation sur ann e incompl te p nalise gravement les assistantes maternelles L application de l indemnit de licenciement est discut e CFDT Interco Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 36 La 4 me place de l agr ment est
156. administrative mise en place L organisation des conseils g n raux sur le domaine de l accueil familial est tr s vari e e Dans le meilleur des cas une personne au sein du service ASE est charg e du dossier assistants familiaux et a une vision transversale sur l ensemble du domaine Un v ritable service de placement familial est organis e Au contraire dans quelques d partements certes minoritaires il a t extr mement difficile de trouver un interlocuteur ayant un avis qualifi sur cette loi en effet les informations sont dispers es parfois entre 3 ou 4 services PMI service RH ASE service de la paie service juridique Cette situation conduit s interroger sur les difficult s que peuvent rencontrer certains assistants familiaux pour obtenir des r ponses claires de leur employeur e Toutes les situations interm diaires existent entre ces deux mod les La mise en place de r elles quipes de placement familial distinctes de l ase n est as encore sauf exception effective Cela s explique par le manque de personnel affect cette mission Cependant de nombreux d partements ont conscience que c est le mod le auquel il faudrait arriver Lorsqu une personne est charg e sp cifiquement des assistants familiaux elle cherche syst matiquement am nager la structure actuelle pour la rapprocher de ce mod le Les quipes mises en place pour accompagner les enfants ne semblent pas suivre un
157. ager les agents effectuant les visites pr ciser les raisons de leur refus et limiter ainsi le risque de contentieux Une autre piste d am lioration voqu e est la constitution de commissions de recours plus syst matiques Le renouvellement de l agr ment D un point de vue administratif le renouvellement est davantage v cu comme une formalit par les services Les professionnels soulignent la valeur symbolique du renouvellement conditionn au suivi de la formation obligatoire Ce lien met en exergue l importance de la formation dans un parcours professionnalisant De moins en moins de refus de renouvellement ont d ailleurs pour cause le non respect de l obligation de formation Les personnes agr es depuis la r forme semblent particuli rement sensibilis es cette obligation Toutefois on ne peut consid rer qu il y ait une connexion syst matique entre le suivi de la formation et le renouvellement de l agr ment Les services approuvent en effet le lien entre renouvellement et obligation de formation mais en d plorent la nature exclusivement administrative Ils soulignent que l assiduit aux sessions de formation l assimilation th orique des connaissances et des bonnes pratiques ne garantissent pas la qualit de l accueil Le non renouvellement la suspension et le retrait de l agr ment posent la question de l valuation de la gravit de la situation L absence de demande par les ass
158. ains s interrogeaient toutefois sur les possibilit s juridiques de r guler cet accueil en fixant une limite d ge pour les enfants ou en conservant des crit res d rogatoires limiter ce quatri me agr ment aux accueils de fratries aux temps p riscolaires Le rapport interm diaire de l tude du CREDOC relative l impact des mesures d partementales en faveur du d veloppement de l offre d accueil chez l assistant maternel apporte une analyse sur la mise en uvre de cette disposition par les services de PMI d faut d apporter des donn es consolid es En effet le nombre de d partements pour lesquels le nombre d agr ments pour 4 n est pas connu en 2009 et 2010 est trop important 75 des d partements interrog s ont not une augmentation des demandes d assistants maternels pour l accueil de 4 enfants dont 97 par des personnes d j agr es pour deux ou trois places 17 des d partements d clarent parfois l accorder d s la premi re demande Ces augmentations sont notamment dues des demandes pour un temps p riscolaire ou pour l accueil d une fratrie Il semble cependant se confirmer que l augmentation des agr ments pour 4 places s explique d abord par la r gularisation des d rogations en agr ment Le rapport pr cit apporte galement des l ments sur le plancher de deux enfants au moment du premier agr ment 65 des d partements accordent d sormais syst matiquemen
159. ait alors t chiffr plus de 36 millions d euros pour une ann e Le contexte attach aux transferts de comp tences aux d partements sdis handicap apa rmi rsa n a gu re volu hormis dans ses cons quences financi res nettement d favorables aux collectivit s C est un contexte dont il faudra imp rieusement tenir compte en pr alable toute d cision en s appuyant sur un tat des lieux pr cis et exhaustif au plan national des r mun rations et indemnit s vers es Les disparit s d partementales en mati re de r mun ration ont perdur li es la diversit d employeurs aux tensions entre offre et demande aux caract ristiques territoriales etc qui ne seront pas exclusivement corrig es par une volution des seuils de r mun ration Le d faut d attractivit de la profession la pr carit qu elle engendre sont surtout li s un statut qui reste am liorer DISPOSITIONS SPECIFIQUES RELATIVES AUX ASSISTANTS FAMILIAUX La proc dure de renouvellement d agr ment Recueillir l avis de l employeur bilan des pratiques professionnelles est une difficult av r e pour plusieurs d partements Pour autant il ne serait pas pertinent de d l guer l valuation du renouvellement d agr ment aux employeurs car cela induirait une confusion entre l agr ment et le recrutement Il est important que l employeur ne soit pas mis toutes les places Cumul des agr ments des emplois et des professions
160. ait de ne pas faire de la p riode d instruction de l agr ment une p riode de pr embauche Les assistants familiaux et les employeurs estimaient en effet que le recrutement tait trop souvent l occasion de reproduire les visites et entretiens d j men s lors de l instruction de l agr ment La loi de 2005 a donc cherch liminer ces doublons Le fait que l agr ment ne mentionne plus l ge des enfants que les assistants familiaux pourront accueillir laisse une grande marge pour les employeurs potentiels Enfin la question qui tait galement en jeu tait celle d une meilleure ad quation de l offre et de la demande Des assistants familiaux agr s n taient pas employ s un trop grand nombre de professionnels ne trouvaient en effet pas d employeurs alors que ces derniers se plaignaient par ailleurs de la p nurie d assistants familiaux gt Le droit du travail Les ann es 2005 2007 ont t marqu es par une profonde r forme des r gles relatives aux conditions de travail des assistants familiaux La loi de 2005 et ses d crets d application ont en effet poursuivi le but de clarifier les sujets laiss s ouverts par l ancienne r glementation en mati re de r mun ration d indemnit d entretiens ou de frais de d placements Ces nouvelles r gles poursuivent l objectif d harmoniser les pratiques entre d partements et d amoindrir les effets de la concurrence entre les diff rents emp
161. alaire minimum de croissance soit 33 76 par jour et par enfant 52 cf annexes 20 IGAS RAPPORT N 2008 044P 17 108 Les assistantes maternelles d clarent en 2005 l enqu te compl mentaire sur les conditions de travail peu de contrainte d horaires 8 sur 10 connaissent les horaires qu elles auront effectuer dans le mois pr s de 9 sur 10 travaillent le m me nombre de jours chaque semaine et ont un repos de 48 heures cons cutives chaque semaine comme la moyenne des salari s 109 Elles sont par contre un peu plus nombreuses avoir des horaires rigides sans possibilit de modification et bien que les d lais de pr venance soient importants 31 5 ont des dur es du travail variables au cours de l ann e ce qui est le cas de 25 des personnels des services directs aux particuliers et 23 9 de l ensemble des salari s 4 7 Parmi les autres informations ou analyses manquantes 110 La lacune concernant le nombre d enfants gard s par les assistantes maternelles a t relev e plus haut Cette information n est pas collect e par les d partements semble t il et elle n est donc pas remont e dans le cadre du d cret de mai 2007 ni des enqu tes de la DREES Elle ne figure pas dans les traitements des cotisations des particuliers employeurs que ce soit par l ACOSS ou l IRCEM La DREES en fait une estimation partir des donn es de l IRCEM sur le nombre d ASMAT en activit et de ses propres e
162. ale ACOSS Direction de l animation de la recherche des tudes et des statistiques du minist re du travail 12 Il s agit de professions diff rentes qui ne concernent pas les m mes publics ni les m mes qualifications pour les assistantes maternelles ASMAT le m tier en cours de professionnalisation concerne la garde leur domicile d enfants dans une optique en particulier de conciliation de la vie professionnelle et familiale des parents environ 377 000 ASMAT agr es en fin 2005 dont 288 000 exercent effectivement de source Drees Pour les assistants familiaux ASFAM le m tier concerne l accueil permanent 24h 24h d enfants s par s de leurs parents pour des raisons graves Le rapport du CSFPT pr cit d nombre 56 400 ASFAM employ s par les CG soit 21 de leurs professionnels 13 La dur e de la formation a t doubl e La dur e de formation des assistantes maternelles passe de 60h 120h dont 60h avant le premier accueil apr s agr ment et une journ e Premiers Secours avant le premier accueil Celle des assistants 6 IGAS RAPPORT N 2008 044P 23 Rendre le m tier plus attractif et faire face aux besoins attendus par une revalorisation de leurs conditions de travail et de r mun ration concerne plus particuli rement les assistantes maternelles Un chiffre de 62 000 assistantes maternelles est avanc pour r pondre aux besoins d ici 2015 La CNAF chiffre 1 44 million le nombre d enfants qui ont
163. ales documents d aide la d claration fiches pratiques et fonctionnalit s d claration en ligne simulateur utiles pour les parents employeurs Les Commissions D partementale de l Accueil des Jeunes Enfants constituent quant elles une avanc e majeure car elles sont compos es de tous les acteurs du D partement li s au secteur de la petite enfance Elles sont un lieu o circulent une information compl te et g n rale sur la petite enfance dans le d partement accueil individuel chez les assistants maternels accueil collectif en cr che Les groupes de travail cr s dans le cadre des CDAJE permettent galement de traiter de sujets sp cifiques ou de particularit s propres au d partement horaires atypiques pour les assistants maternels par exemple Ces Commissions permettent de coordonner les actions men es par chacun vers un objectif commun Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Le suivi des pratiques professionnelles par la PMI mest pas satisfaisant les contacts avec les assistants maternels tant rares sur certains territoires S agissant des RAM la FEPEM rappelle que le RAM est un lieu d information et non pas de conseil La FEPEM a constat que de nombreux RAM ne se limitaient pas de la diffusion d information mais dispensaient un conseil juridique personnalis alors qu ils n ont pas le pouvoir de la faire ni les capacit s La FEPEM a pu constater que certains parents employeurs s
164. am liore les rapports entre les services de PMI et les assistants maternels En raison de son caract re pr alable cette nouvelle formation apparait plus l gitime aux professionnels qui manifestaient ant rieurement leur rejet vis vis d une formation trop tardive et donc inutile alors qu ils exer aient d j leur m tier Les assistants maternels employ s sous le statut ant rieur sont plus sensibles aux avanc es apport es par la loi du 27 juin 2005 pour leur professionnalisation Toutefois les assistants maternels mieux inform s sur leur environnement institutionnel et leurs relations contractuelles avec les parents d plorent un manque d l ments concrets sur la relation l enfant dans les formations propos es 2 Le second temps de formation assure une meilleure transmission des savoirs de base 35 Le contenu de la premi re session de formation est estim plus th orique que la seconde session bas e sur l analyse de la pratique Loi n 92 642 du 12 juillet 1992 relative aux assistants maternels et assistantes maternelles et modifiant le code de la famille et de l aide sociale le code de la sant publique et le code du travail 37 Il est noter que la plupart des d partements n ont pas encore pu assurer la formation des assistants maternels agr s apr s 1992 Cette int gration est programm e jusqu en 2011 29 Cette formation compl mentaire de 60h effectu e dans les deux ann
165. ans un souci de s curisation de la qua lit de l accueil cette strat gie passe rait plut t par une attitude plus souple pour attribuer les d rogations et les extensions en cas de p nurie d accueil tout en pr servant une s lection rigou reuse des candidats cet gard les besoins locaux am nent parfois les d partements s interroger sur le degr d activit des personnes b n fi ciant d un agr ment toutes ne gardent pas effectivement des enfants Les investigations men es par certains d partements confirment l existence de tels cas en g n ral motiv s par des raisons familiales la personne choisis sant de s occuper de ses propres enfants ou par le souhait de changer d activit encadr 2 D rogations une pratique tr s courante pour un accueil associ nominativement un enfant et temporaire La loi pr cise que dans le cadre de d rogations l assistant maternel est autoris accueillir titre exception nel simultan ment plus d enfants qu il n en est mentionn dans l agr ment 7 Quels changements avantages ou inconv nients peuvent selon vous engendrer le passage du seuil de 3 4 enfants accueillis simultan ment par un assistant maternel question ouverte 8 Les relais d assistants maternels organisent des temps de rencontre et d changes de pratique Ces d rogations sont distinguer des extensions d agr ments qui modifient
166. application qui demeurent sur ce champ Le fait de limiter le nombre total d enfants accueillis d clar s 6 n est pas toujours propice aux assistants maternels qui subissent les temps partiels et les horaires atypiques en augmentation d autant plus qu Il est encore fr quent qu on impose 6 28 mineurs au total au domicile dont les enfants de l assistant maternel m me s ils ont plus de 6 ans alors que la loi parle de 6 mineurs accueillis Certains services de PMI ont mis en place une proc dure o le dossier est remis aux candidates seulement apr s un entretien avec la pu ricultrice si celle ci consid re que la personne est admissible de son seul point de vue Les personnes n ont alors aucun recours Les r gles de s curit exig es ne sont pas les m mes d un territoire un autre elles d pendent surtout de la personne qui fait le suivi Lors des valuations des services PMI ou lors du renouvellement de l agr ment certains Conseils G n raux imposent des convocations dans les locaux de la PMI par lettre recommand e Cette pratique devrait tre encadr e elle n a pas lieu d tre dans le cadre d une valuation professionnelle qui doit se faire dans le cadre professionnel Elle devrait tre r serv e aux entretiens devant se faire hors pr sence des enfants c est dire aux entretiens pr liminaires une ventuelle suspension ou aux entretiens de recadrage professionnel en cas de manquement professi
167. apportant le salaire d clar la dur e moyenne de travail d clar Le salaire horaire moyen ainsi calcul est de 0 69 SMIC horaire En 2006 80 des assistantes maternelles per oivent un salaire horaire compris entre 0 3 et 1 SMIC 6 touchent moins de 0 3 SMIC soit un montant tr s proche du minimum l gal pour un enfant qui s tablit 0 281 SMIC horaire Seules 1 des assistantes maternelles per oivent plus de 1 5 SMIC horaire Ce montant peut tre atteint pour celles qui gardent trois enfants avec un niveau de r mun ration proche du maximum ouvrant droit au Compl ment de libre choix de mode de garde Les r sultats attendus de l ACOSS pr c demment mentionn s permettront d appr cier si ces montants incluent ou non l indemnit d entretien 4 5 2 La r mun ration des assistants familiaux 104 Aucune information n est semble t il recens e sur le montant des r mun rations en relation avec les minima fix s comme par exemple le montant moyen par assistant familial des r mun rations mensuelles moyennes ou annuelles vers es en 2006 et 2007 et les carts par rapport aux minima fix s proportion de personnes r mun r es au niveau du minima puis par tranche de 10 au dessus de ce minima par exemple Il n y a pas non plus d indicateurs sur l obligation de maintien de la r mun ration pendant les p riodes de formation apr s embauche 4 6 Une lacune importante sur la dur e du travail 10
168. artements fran ais partir des variables suivantes Taux de ch mage des femmes Part de la population rurale e Part des 0 4 ans dans la population Taux d assistantes maternelles en exercice au regard du nombre d agr ments Taux moyen de croissance entre 2001 et 2006 du nombre d agr ments d AM Nombre de places aupr s des AM en exercice pour 100 enfants de 0 2 ans Part des b n ficiaires CMG pour AM Nombre moyen de RAM Taux moyen de croissance entre 2001 et 2006 du nombre d agr ments d AF Nombre d agr ments d AF en cours de validit au 31 12 2006 pour 100 enfants de 0 2 ans Nombre de places dans le collectif pour 100 enfants de 0 2 ans 6 Evaluation des Relais assistantes maternelles CREDOC CNAF 2008 7 Etude qualitative sur l exercice du m tier d assistante maternelle CREDOC DREES 2007 Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants e Nombre de places en cr ches familiales pour 100 enfants de 0 2 ans A partir de ces 12 variables les d partements m tropolitains ont t r partis en 5 classes H lle de France 8 _ Classe 4 10 H Classe 3 21 H Classe 2 31 C Classe 1 25 10 Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Description de la classe 1 La population de cette classe est plut t urbaine et le taux de ch mage
169. at de travail entre deux accueils moyennant le versement d une indemnit ou encore l encadrement des licenciements et aux suspensions d agr ment pour suspicion de faits graves ont en effet t con ues pour limiter la pr carit de ce m tier Au regard des changes avec les conseils g n raux il apparait que ceux ci consid rent que cette loi a compl tement atteint ses deux buts principaux la professionnalisation des assistants familiaux et l am lioration de la qualit de l accueil Ils ont relev peu de difficult s d interpr tation Toutefois dans ce rapport il s agit d valuer si ces nombreuses dispositions ont pu conduire en pratique une am lioration de la qualit de l accueil des enfants confi s par une meilleure professionnalisation du m tier des personnes qui ils sont confi s I 2 Un bilan en demi teinte d une professionnalisation qui reste encore s curiser Globalement les services de l ASE jugent tr s positivement cette nouvelle r glementation elle am liore tr s nettement selon eux la professionnalisation des assistants familiaux et permet une meilleure int gration de ces professionnels dans les quipes d aide sociale l enfance En revanche le point de vue des assistants familiaux est nettement plus r serv Si ces professionnels reconnaissent que certaines des dispositions ont en effet pu contribuer leur professionnalisation d autres mesures ont selon eux
170. atives en s appuyant notamment sur les relais assistantes maternelles Dans l H rault le suivi annuel ponctuel est ainsi pour partie compens par une information des parents et un change des pratiques des assistantes maternelles par l interm diaire des RAM Les tudes du CREDOC r cemment r alis es confirment l appui des services de PMI sur les RAM pour maintenir le lien avec les assistantes maternelles et travailler la professionnalisation Elles r v lent aussi le fort sentiment d isolement ressenti par les assistantes maternelles dans leur pratique professionnelle 4 M thodologie Une approche int gr e des divers positionnements des Conseils g n raux et la prise en compte des sp cificit s des territoires rendent n cessaire une investigation caract re monographique Il s agit d tudier de mani re pr cise les effets de la r forme 2005 sur l conomie des sites choisis comprendre l organisation des services d partementaux investigu s appr hender les choix organisationnels strat giques et politiques d tecter les bonnes pratiques 4 1 Choix des sites d investigation Conform ment au cahier des charges huit sites d partementaux ont t investis Le choix des Conseils g n raux sans pr tendre la repr sentativit doit rendre compte de l h t rog n it des situations Pour appuyer le choix des sites d investigation sur des l ments tangibles nous avons construit une typologie des d p
171. atoire SNPMI Le d ficit en places d accueil pour les jeunes enfants demeure l am lioration de l accueil individuel ne pourra pas se substituer une v ritable politique globale en faveur de l accueil de la petite enfance 49 _ assembl e des DEPARTEMENTS DE FRANCE Le Directeur g n ral Madame Sabine FOURCADE Directrice g n rale de la Coh sion Sociale Minist re du travail de la Solidarit et de la Fonction publique 14 avenue Duquesne 75350 Paris 07 SP R f JCM JPH NA ML P 1 Paris le 26 JUIL 2012 Madame la Directrice Vous avez saisi l Assembl e des D partements de France pour avis sur un projet de rapport d valuation de la mise en uvre de la loi du 27 juin 2005 r formant le statut des assistants maternels et familiaux je vous en remercie Ce rapport dont l article 39 de la loi pr voyait qu il soit pr sent au Parlement au plus tard le 30 juin 2008 devait avoir pour finalit de pr senter le bilan quantitatif et qualitatif de la loi Bien qu labor partir de peu de donn es disponibles et sur la base d enqu tes tr s partielles ce rapport permet tout le moins de relever l extr me diversit des situations d partementales dont il est extr mement difficile de tirer quelque extrapolation au plan national Sans revenir sur l ensemble des points voqu s dans ce rapport l Assembl e des D partements de France a souhait s attarder sur quelques uns des asp
172. attente r embauch s au cours de l ann e suite un licenciement cons cutif une p riode d attente Les assistants familiaux employ s par les associations ne sont pas comptabilis s ce stade voir ci dessus 2 4 cf annexe 12 donn es CNAF partir du ler janvier 2004 la mise en place de la PAJE remplace progressivement les prestations li es l accueil du Jeune Enfant le compl ment de libre choix du mode de garde CMG de la Prestation d accueil du jeune enfant PAJE se substitue l AFEAMA pour les familles dont un enfant est n ou a t adopt apr s ce ler janvier 2004 30 Voir annexe 7 r sultat du test aupr s du CG 91 31 Le nombre d assistantes maternelles dont l agr ment est en cours de validit au 31 d cembre 2006 est estim par la DREES pr s de 400 000 pour l ensemble des 100 d partements fran ais celui des assistants familiaux pr s de 48 000 pour ces d partements la m me date A ces 48 000 pourraient tre ajout s entre 6 000 et 7 000 agr ments mixtes assistants maternels et familiaux en cours de validit annexe 13 IGAS RAPPORT N 2008 044P 11 65 L information dans l enqu te PMI sur la capacit d accueil des professionnels agr s est galement recens e pour chaque type d agr ment que ce soit celui pour les assistantes maternelles les assistants familiaux ou les agr ments mixtes Le croisement selon que l agr ment a t accord hors d rogations
173. au premier accueil a contribu dynamiser l int gration professionnelle Avant la r forme peu de d partements avaient mis en place ce type de stage pr paratoire l accueil Aujourd hui l ensemble des d partements met en exergue les b n fices de cet accompagnement qui permet aux nouveaux recrut s de se positionner v ritablement comme des professionnels et facilite les premiers accueils La formation de 60 heures pr alable l accueil est g n ralement g r e en interne par le service ASE Elle consiste en une pr sentation via des visites sur site sur deux semaines et demie de l ensemble des interlocuteurs avec lesquels les assistants familiaux auront travailler pr sentation des services du conseil g n ral des tablissements d accueil des divers professionnels des quipes de suivi des enfants de l environnement institutionnel dont les services de la protection judiciaire de la jeunesse de la gendarmerie ou magistrats G n ralement organis pour des groupes de cinq dix personnes ce stage est aussi l occasion de rencontrer d autres assistants familiaux et de garder contact par la suite avec eux afin de rompre l isolement possible de la pratique Il est enfin vecteur de reconnaissance professionnelle mutuelle car il impose l implication de l ensemble des services et permet de favoriser la reconnaissance par les quipes des comp tences professionnelles des assistants familiaux Ce stage a
174. aucune volution de carri re dans la Fonction publique territoriale ou ailleurs Donc de ce fait il faut une formation la hauteur de la complexit de cette activit et une qualification r ellement reconnue au Journal Officiel donc caract re national ce qui permettrait une vraie reconnaissance cette profession comme travailleurs sociaux part enti re dans le sch ma de la protection de l enfance Formations diff rentes voir pas de formation pour ces agents non titulaires des collectivit s pour cause de restriction budg taire d un d partement l autre de fait de la non participation aux cotisations au CNFPT des collectivit s pour ces agents Attention certains employeurs organisent eux m mes la formation 240heures ils doivent tre agr s cette fin Art L 451 1 du code de l action sociale et des familles Le Dipl me d Etat Le DEAF ne permet pas d acc der d autres fonctions dans une collectivit territoriale Aucune passerelle n est propos e Pas de fiche de poste reconnue ni acquise comme pour tous les autres agents des collectivit s On oublie la diff rence entre assistant familial et famille d accueil seul l assistant familial est recrut salari et en g n ral form Une place un r le ne peuvent tre impos aux autres membres de la famille d accueil sans leur accord et celui de l assistant familial Si tel est le cas des pr cisions doivent tre pr cis es da
175. aux de majoration des heures suppl mentaires et des heures de suj tions distinction entre heures compl mentaires et suppl mentaires difficult de d claration de la r gularisation de mensualisation et de la r gularisation d heures compl mentaires Difficult s d application qui demeurent sur ce champ La principale difficult est que la mission de contr le des assistants maternels est exerc e par les services de PMI qui ont aussi la mission de les accompagner les conseiller les assister et de les aider dans leur pratique professionnelle Il n y a pas de concertation collective c est bien souvent une seule personne qui d cide du sort de l assistant maternel Les lections la Commission consultative paritaire d partementale CCPD qui sont d partementales sans un r glement national et sans aucun respect des textes sur les r gles de la repr sentativit Il conviendrait aussi de renforcer le pouvoir de la CCPD pour ne pas laisser la seule appr ciation du Pr sident du Conseil G n ral le retrait restriction ou non renouvellement d agr ment Les CDAJE ne se tiennent pas dans tous les d partements CFTC Sant Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Sociaux Beaucoup de salari s doivent affronter les services de PMI qui leur posent des questions personnelles salaire du conjoint loyer cr dit tudes de leur propre enfant regard sur les contrats de travail alors que ces services ont pour m
176. bligatoire favorise la professionnalisation de cette activit Dipl me d Etat d assistante familiale la possibilit d obtenir un dipl me reconnaissant les comp tences acquises dans l exercice de cette profession sont valorisants pour l assistante familiale mais d livre galement le message que les enjeux de l accueil d un enfant sont suffisamment importants pour qu une formation soit n cessaire et qu elle peut permettre d obtenir un dipl me d tat La cons quence de l obtention de ce Dipl me d Etat est l obtention d un agr ment qui n est plus soumis renouvellement p riodique 23 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ SNPMI Cependant la reconnaissance de comp tences acquises par l obtention de ce Dipl me d Etat et la dur e illimit e de l agr ment a sem la confusion chez certaines assistantes familiales qui ne comprennent plus le r le de la PMI savoir le contr le de l agr ment donc la v rification que les conditions d accueil au domicile sont toujours compatibles avec l agr ment d livr contr le qui ne remet pas en jeu les comp tences de l assistante familiale attest es par son dipl me Certaines assistantes familiales ont donc pu ainsi contester la l gitimit des visites de la PMI apr s avoir obtenu le Dipl me d Etat Il est donc n cessaire de rappeler le maintien de la place de la PMI tout au long de la dur e de l agr ment ind pendamment de l
177. candidats Cette tude met aussi l accent sur la raret des agr ments trois ou quatre places pour une premi re demande m me si aucune r gle crite ne d ter mine en fait le nombre de places d livrer ce titre Par exemple un ser vice d un conseil g n ral mentionne n avoir accord que 20 d agr ments trois places lors d une pre mi re demande enqu te Cr doc tandis que d autres font tat d une r gle implicite limitant l accueil une place la premi re ann e d agr ment sans pour autant tre en mesure de donner une indication chiffr e de la r partition des premiers agr ments selon le nombre de places autoris es Cette pratique le plus souvent dict e d apr s l enqu te du Cr doc par des raisons li es aux caract ristiques du logement de l assistant maternel ou encore la pr sence de ses jeunes enfants graphique 1 permet aussi aux professionnels des services ins tructeurs d estimer les capacit s de l assistant maternel avant de donner un avis favorable pour l agr ment d un plus grand nombre de places Tout cela t moigne de la volont des correspondants d partementaux inter rog s d valuer les demandes au cas par cas dans le cadre pos par la loi Dans un d partement enfin les cor respondants interrog s ont soulign que la proc dure s est assouplie avec la loi de 2005 Elle s accompagne d une formation des professionnels des ser
178. cement familial sur l ensemble du territoire national Les l ments constituant ce document de synth se nous ont t transmis par diff rentes r gions L ANPF est par ailleurs membre fondateur de la CNAPE Le placement familial est d une grande complexit dans sa conception et sa mise en uvre aupr s de publics vari s en ge et en besoins sp cifiques C est pourquoi l ANPF d fend une certaine vision du Placement Familial en tant que dispositif institutionnel structur en quipe transdisciplinaire et pluri professionnelle charg e de proposer un accompagnement de qualit l enfant et sa famille L ANPF s est ainsi fix entre autre buts La qualification des pratiques en Placement familial Le d veloppement de la recherche et de la r flexion partir des pratiques La formation de tous les praticiens partir de la probl matique que g n re l accueil d un enfant dans une famille autre que sa famille d origine De participer et contribuer l volution des politiques publiques en favorisant les changes et confrontations avec les diff rents praticiens du secteur social et m dico social et en s affirmant comme interlocuteur des pouvoirs publics en ce qui concerne l accueil et le placement familial Notre association souhaite insister sur la singularit du m tier d assistant familial du fait de e _L intrication troite de la vie professionnelle la vie priv e e La mobilisation de
179. cier va pr valoir sur la capacit s occuper de 4 enfants Professionnalisation de l assistant maternel s curit de travail 4 Probl mes lies l habitat manque d espace de lieu de repos 17 Permet aux enfants plus de socialisation favorise leur veil 4 Autres 1 Plus d autonomie des assistants maternels L il n aura pas 10 INCONV NIENTS POUR L ASMAT 65 demander des d rogations syst matiquement A S 7 Plus grande charge de travail pour l assistant maternel fatigue suppl mentaire journ e de travail 19 Moins de travail pour nos services car moins de demande de plus longue puisement des assistants maternels d rogations moins de d marches pour faire les d rogations les 22 dossiers les visites Probl me lie l organisation des repas difficult d organisation 21 Souplesse d accueil plus de souplesse pour les parents et Difficult s pour les transports les d placements n cessit une voiture adapt e sortir plusieurs 28 l Assistant maternel 8 poussettes en m me temps Avantage financier ils seront mieux r mun r s 19 Isolement suppl mentaire des ASMAT moins de possibilit s de se rendre dans les relais au RAM 11 Va permettre l accueil des fratries 7 R percussions sur la vie familiale des assistants maternels risque de s occuper des enfants 5 gard s au d triment de leurs propres enfants Moins de travail au noir 2 T pr RE ART Difficult suppl mentaire si les enfants ne sont pas scolaris s en bas ge si i
180. contrats Il arrive m me qu ils soient pr par s trop tard ou dans les cas extr mes ne soient finalis s qu apr s le d part de l enfant confi gt Les d partements d noncent la difficult d organiser et de financer les accueils relais Les d partements font aussi mention de leurs difficult s mettre en place l accueil relais lors des temps de formation ou des cong s des assistants familiaux Pendant les p riodes de formation obligatoire le cercle familial de l assistant familial est g n ralement sollicit Mais la difficult qui existe parfois trouver une solution d accueil peut se traduire par des refus d accorder les cong s Ce qui est alors v cu comme un d ni du droit accord par le nouveau statut des assistants familiaux Quelques d partements ont mis en place une quipe relais constitu e d assistants familiaux charg s toute l ann e de faire de l accueil ponctuel Cependant les d partements qui avaient mis en place ce syst me il y a quelques ann es l ont souvent abandonn Il leur tait difficile de confier des enfants ces assistants familiaux toute l ann e Ils se trouvaient ainsi contraints de les licencier ce qui aggravait la pr carit du m tier Depuis le syst me de places relais est plus souvent adopt l agr ment de certains assistants familiaux chevronn s est compos de 2 places classiques et d une place relais Ainsi tout en co
181. ction d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants particuli rement enthousiaste Les assistants familiaux dans leur ensemble se r v lent avides de formation d changes de d bats Certains d partements estiment que la formation peut se r v ler tr s th orique peut tre trop Certains assistants familiaux auraient par exemple tendance s engouffrer dans une d marche psychologisante analytique au d triment de la spontan it des qualit s de c ur n cessaires l activit 6 4 3 Impact de la possibilit de pr sentation au dipl me d Etat Un d partement en tant qu employeur a instaur l obligation de pr sentation l examen De mani re g n rale les assistants familiaux envisagent le dipl me d Etat comme l opportunit d acc der un v ritable statut de professionnels de l intervention sociale L engouement pour la formation est la hauteur du s rieux de la pr paration l examen Selon les professionnels l attrait pour la VAE est galement tr s marqu Les services redoutent toutefois une discrimination l embauche pour les non dipl m s Les employeurs pourraient tre tent s de ne recruter que des assistants familiaux dipl m s A noter aucune revalorisation de r mun ration n est actuellement envisag e au sein des d partements contrairement aux secteurs priv s et associatifs 6 4 4 Impact de l organisation et du financement de l accueil des enfants sur les temps de formati
182. ctive s ouvre les assistantes maternelles en p tissent rupture de contrat par retrait de l enfant est utilis pour toute rupture de contrat notre profession d roge du droit commun sur le licenciement ce qui entra ne la non reconnaissance l indemnit l gale de licenciement Il est n cessaire que soit fix un tarif horaire minimum et maximum Aucune protection salariale en cas de suspension d agr ment parfois arbitraire sur simple d nonciation d un employeur qui ne veut pas solder son contrat Aucune pr somption d innocence appliqu e et privation d emploi d s la moindre plainte Mensualisation rarement appliqu e par les cr ches familiales et JAMAIS sur l amplitude horaire de l employeur et non par contrat d accueil le contrat n est pas sign par les employeurs particuliers mais par la personne morale qui emploie l assistante maternelle ainsi plusieurs assistantes maternelles travaillent 52 h par semaine sans b n ficier d heures suppl mentaires car l employeur se fie aux horaires d accueil de chaque enfant voir r ponse erron e du Ministre la s natrice Mme Mich le ANDRE question n 21091 37 La plupart des cr ches familiales n observent ni la loi 2005 et encore moins les d crets Impossibilit d accueillir son propre petit enfant au sein d une cr che familiale sur son agr ment La plupart du temps aucun avantage des agents non titulaires pour les cr ches familiales municipa
183. d l gation et le rendu des heures mensuellement c est dire au bout d un mois seulement est souvent impraticable il faudrait pouvoir adapter une r gle pour rendre ces heures trimestriellement voir annuellement Certains documents li s l exercice de la profession ne correspondent pas l exercice de la Maison d assistants maternels carnet d accueil des services de P M I avec les obligations de d clarations des enfants accueillis agr ment bien que celui ci va tre revu avec le nouveau document Difficult s d application qui demeurent sur ce champ le manque d un r f rent le manque d accompagnement au d part de louverture de la Maison d assistants maternels pas assez d explication par les services de Protection Maternelle Infantile trop de refus de la part des services de Protection Maternelle Infantile ou des d partements d une ouverture de Maison d assistant maternel abus de droit la d l gation d accueil est difficile mettre en place D une part la d l gation n est pas tr s bien compris voir pas du tout D autre part la d l gation et le rendu des heures mensuellement c est dire au bout d un mois seulement est souvent impraticable il faudrait pouvoir adapter une r gle pour rendre ces heures trimestriellement voir annuellement Certains documents li s l exercice de la profession ne correspondent pas l exercice de la Maison d assistant maternel carnet d accueil des P M I avec les obligat
184. d la p riode suivant le premier agr ment permet d valuer le professionnalisme des nouveaux assistants maternels qui pourront obtenir ensuite une extension pour accueillir plus d enfants ou une d rogation pour des accueils ponctuels Le motif de restriction l agr ment est le plus souvent d un logement inadapt ou bien au fait que l assistant maternel a lui m me de jeunes enfants Depuis la loi de 2009 les assistants maternels peuvent d sormais garder simultan ment quatre enfants Les d partements se disent sensibles au maintien de la qualit de l accueil pour accorder ces agr ments tendus H loise PILLAYRE et Isabelle ROBERT BOB E Comit de suivi des deux enqu tes Guillaume BAILLEAU Nathalie BLANPAIN Jo lle CHAZAL lise CL MENT DREES Ibrahim MOUSSOUNI DGAS Direction de la recherche des tudes de l valuation et des statistiques DREES Minist re du Travail des Relations sociales de la Famille de la Solidarit et de la Ville Minist re du Budget des Comptes publics de la Fonction publique et de la R forme de l tat Minist re de la Sant et des Sports Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DU TRAVAIL DES RELATIONS SOCIALES DE LA FAMILLE DE LA SOLIDARIT ET DE LA VILLE MINIST RE DU BUDGET DES COMPTES PUBLICS DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA R FORME DE L TAT MINIST RE DE LA SANT ET DES SPORTS 1 Loi n 2005 706 du 27 ju
185. d elles proviennent d un employeur direct et ou de proc dures bien identifi es et sont plus compliqu es voire inexistantes quand ce n est pas le cas 43 Les remont es d information posent donc moins de probl mes pour les questions touchant la situation des assistants familiaux r mun r s par le Conseil g n ral Elles sont plus difficiles pour les assistants familiaux r mun r s par des associations et les assistantes maternelles r mun r es par des employeurs particuliers ou travaillant dans des cr ches collectives Cette derni re distinction n a pas t vraiment voqu e lors de l change d j tr s riche 44 Il en ressort un certain nombre de pr cisions voire de modifications qui seront introduites en particulier lors de l envoi officiel des annexes 1 et 2 du d cret de 2007 aux d partements 45 La perspective d int grer certaines des pr occupations dans le suivi annuel des enqu tes de la DREES reste expertiser Ces enqu tes permettent un cadrage annuel plus g n ral sur le secteur elles ne se situent pas directement dans le cadre de l valuation de la loi 46 Les lacunes principales actuellement identifi es concernent le temps de travail de ces professionnels donn es non demand es dans les diff rents questionnaires pour les assistants familiaux et mal collect es pour les assistantes maternelles employ es par des particuliers 47 Ces r sultats d montrent une fois de plus l
186. dans des situations probl matiques l agr ment devrait tre revu au regard du nombre d enfants pouvant tre accueillis auxquelles les services de la PMI ne peuvent apporter de solution pertinente Demeurent galement des probl mes de contr le insuffisant du respect des crit res d agr ment visites inopin es Nous constatons galement dans certains d partements que les salari s sont pr alablement inform s des visites de contr le ce qui r duit fortement leur efficacit Sur ce point les Conseils G n raux estiment qu ils n ont pas les moyens suffisants pour effectuer les actions de contr le Le suivi l accompagnement et l environnement institutionnel FEPEM Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 La volont de suivre la pratique professionnelle des assistants maternels par les services de la PMI avec le concours d anciens salari s exp riment s constitue une volution positive pour les assistants maternels en exercice Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 43 Les RAM sont devenus un lieu d information prestations droits et d marches effectuer et d change important rencontre entre l offre d accueil et la demande d accueil la fois destination des parents employeurs et des assistants maternels M me remarque pour le site de PAJEMPLOI qui est enrichi de nombreuses informations salaire minimum cotisations soci
187. dans les deux ans qui suivent le d but de l exercice professionnel La formation comporte une initiation aux gestes de secourisme A l issue de cette formation les assistantes maternelles doivent pr senter l preuve sanctionnant la 1 unit professionnelle du CAP petite enfance sans que la r ussite l preuve ne soit une condition pour continuer d exercer le m tier Application Tous les d partements contact s consid rent que le nouveau syst me de formation pr alable l accueil est tr s satisfaisant qu il permet d atteindre les objectifs de professionnalisation 1 Les assistantes maternelles sont tr s demandeuses et tout fait satisfaites de la formation 2 Les services PMI constatent une tr s bonne assiduit et implication des assistantes maternelles l 3 Cette formation pr alable accueil d enfant am liore les rapports entre Pmi et assistantes maternelles En raison de son caract re pr alable cette nouvelle formation n est plus critiqu e par des assistantes maternelles qui auparavant avaient parfois du mal comprendre pourquoi on les obligeait suivre une formation alors qu elles gardaient d j effectivement des enfants Tous les d partements interrog s sauf un jugent la dur e de la formation adapt e Les 120 h de formation sont r alis es par un organisme de formation ext rieur au conseil g n ral sp cialis dans les formations sociales march s publics d une dur e de 2
188. de mai 2007 7 8 La loi n est de fait entr e en vigueur qu au ler janvier 2007 er Cette loi a par ailleurs fait l objet d une concertation longue qui a d but en 2000 2001 Les lois pr c dentes sur le sujet ont connu des intervalles de l ordre d une dizaine d ann es loi n 77 505 du 17 mai 1977 sur les assistants maternels loi n 92 642 du 12 juillet 1992 sur les assistants maternels non permanents et permanents loi actuelle n 2005 706 du 27 juin 2005 9 Compte tenu des constats de la mission l valuation de cette loi ne pourra se d rouler au plus t t que sur le second semestre 2008 10 La mission de pr figuration montre en effet que les principales informations en particulier celles relevant des remont es des d partements porteront sur l ann e 2007 et ne seront disponibles que sur la p riode de juin 2008 la fin de l ann e 2008 cf lettre de mission en annexe 1 cf l ments de cadrage en annexe 3 La r forme de la protection de l enfance une politique publique en mouvement Pierre Naves et alii Dunod 2007 4 IGAS RAPPORT N 2008 044P 11 L valuation de la loi m me produite pour la fin de l ann e 2008 ne pourra par ailleurs rendre compte que de la situation en 2007 la loi n tant elle m me qu une tape d un processus continu anticip par certains d partements comme celui de l Essonne contact par la mission et qui pour
189. de dur e ou au profit de la notion de la charge principale de l assistant familial g n rent un non respect de l agr ment au d triment du bien tre de l enfant et de sa place ainsi que de la pr carit des professionnels plusieurs jeunes confi s pour 1 agr ment ou 1 agr ment bloqu sans assurance de salaire De nombreux services ne mettent pas en place les moyens de la formation pr alable l accueil du premier enfant Le r le et la reconnaissance du r f rent ne sont pas d finis ni encadr s Aucune reconnaissance l gale des acquis de l exp rience par l anciennet ainsi que pour les professionnels obtenant le DEAF par la VAE ce qui a pour cons quence de ne pas g n rer des motivations pour obtenir ce dipl me Les suspensions d agr ment et les retraits posent probl me le principe de pr caution pour des faits non av r s ouvre la br che toutes les d rives Il faut mettre en place des formations communes Travailleurs Sociaux et AF L accueil des enfants lors des journ es de formation reste compliqu suivant les d partements L employeur doit s engager terminer le cursus de la formation obligatoire m me en cas de licenciement afin de ne pas p naliser l AF lors du renouvellement CGT Les Maisons de la Solidarit sont elles des volutions induites par la loi car depuis l int gration des services d partementaux de l enfance ces structures les assistantes familiales
190. de faire une d claration fiscale avec les avantages de la profession Impossibilit d avoir l adresse de l employeur s il a d m nag sans d clarer l assistante maternelle et sans la payer de plus en plus de proc dures prud homales alors que l assistant maternel nest pas pay e et l employeur b n ficie de son aide mensuelle Sur l exercice de la profession d assistant maternel La r mun ration UFNAFAAM Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Un taux horaire La r mun ration de chaque heure travaill e La mensualisation qui a rendu la profession moins pr caire Un contrat obligatoire Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Le quatri me agr ment a permis de maintenir un quilibre financier d j fragile de par cette profession et de par la crise conomique que subissent les assistants maternels contrats de 3 4 jours 33 L exercice en Maison d assistants maternels a permis aux assistants maternels d exercer dans une quipe l ext rieur de leur domicile et de maintenir la professionnelle dans le champ de l accueil du jeune enfant Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Le taux horaire vot par la PLFSS 2009 n est toujours pas en application un taux horaire beaucoup trop bas le SMIC horaire pour l accueil de 3 enfants soit 0 333 SMIC enfant devrait tre la r gle de base l absence de
191. de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Incidences de la Loi n 2005 706 5 Les assistants maternels 5 1 Agr ment 5 1 1 Sch ma d intervention Une d concentration de la proc dure L ensemble des d partements investigu s ont d concentr 38 13 79 17 ou pour le moins territorialis 33 80 54 94 l instruction de l agr ment Les demandes adress es aux services centraux sont territorialis es gt sur les unit s de r f rence Maisons D partementales de la Solidarit et de l Insertion D l gations Territoriales d Action Sociale int grant services sociaux du d partement et services de PMI L instruction permet de motiver l avis rendu par le m decin PMI de territoire La d cision est prise par les services centraux qui valident le plus souvent l avis de secteur Lors d une d concentration de l instruction les demandes parviennent aux secteurs et la d cision renvient au responsable de territoire Seuls les recours sont trait s au niveau d partemental Les Bouches du Rh ne Service des Modes d Accueils de la Petite Enfance et les Deux S vres Bureau Accueil du Jeune Enfant ont opt pour la sp cialisation des quipes en charge de l agr ment ce qui peut tre appr hend comme une d concentration totale La proc dure et la prise de d cision reviennent un service d di rattach toutefois la direction de la PMI Selon les effectif
192. de la loi sur les questions int ressant la mission 3 2 tude monographique sur les agr ments et l intervention des d partements sur l offre locale de garde d enfant 75 Une tude monographique va tre lanc e par la DREES dans quelques d partements sur les nouvelles conditions d attribution des agr ments les actions d accompagnement et de formation des assistantes maternelles et des assistants familiaux ainsi que sur l intervention des d partements sur l offre de garde d enfants 76 Elle tentera de pallier ainsi le manque d information qualitative sur la politique d agr ments des assistantes maternelles et assistants familiaux par le conseil g n ral comme l analyse par exemple des motifs de l agr ment de son renouvellement ou l inverse du refus de l agr ment ou de son renouvellement 77 L appel d offre est en cours de lancement par la DREES en relation avec la DGAS Son d roulement choix du prestataire enqu tes de terrain entre juillet et septembre 2008 permet d envisager un rapport pour la fin de l ann e 2008 De premiers r sultats ne peuvent tre attendus avant octobre ou novembre 2008 3 3 Les contr les de l IGAS de l aide sociale l enfance ASE 78 Les contr les de PIGAS portent sur les processus administratifs d agr ments par exemple qui concernent la situation des assistants familiaux Trois rapports de contr le de l Igas pourront tre disponibles d ic
193. de quelques heures sur la constitution du contrat de travail avec nos droits et ses devoirs car il pr f re souvent regarder leurs droits et nos devoirs CFDT Interco Les comp tences des personnes demandant l agr ment devraient tre concr tement valu es notamment par la formation initiale ou formation pr alable au d but d activit ce qui concourrait une v ritable reconnaissance en tant que professionnel Le renouvellement d agr ment emp che la bonne mise en uvre de l accompagnement il alourdit la proc dure administrative il pourrait tre remplac par des entretiens d valuation En cas d enqu te judiciaire la dur e maximale de suspension de l agr ment devrait pouvoir correspondre au temps que prend l enqu te Ceci afin d viter le retrait de l agr ment avant les r sultats de l enqu te ou pour viter aux services de police de classer l affaire car l agr ment est retir Le traitement des dossiers de demande d acc s la profession son suivi et son accompagnement devrait tre identique dans tous les d partements car il ne doit pas y avoir de traitement discriminatoire d un d partement un autre et lorsqu il y a des particularit s d partementales elles doivent faire l objet syst matique d une information crite aupr s des personnes agr es Faute de moyens suppl mentaires les d partements limitent l acc s la profession malgr des besoins importants Le Conseil G n ral n
194. des femmes y est inf rieur la moyenne nationale hors Ile de France Pr s de 72 des assistantes maternelles ayant un agr ment en 2005 sont en exercice contre 69 5 en France m tropolitaine Le taux moyen de croissance du nombre d agr ments d assistantes maternelles est inf rieur au taux sur l ensemble de la France hors Ile de France Dans cette classe les places pour la garde des enfants de 0 2 ans sont plus nombreuses que la moyenne quel que soit le mode de garde 41 9 places aupr s d assistantes maternelles contre 36 8 en France 9 1 places dans le collectif contre 8 8 et 2 2 places dans en cr ches familiales contre 1 9 La part des b n ficiaires de la CMG pour le financement de la garde d un enfant par une assistante maternelle est l g rement sup rieure la moyenne nationale Les d partements de cette classe poss dent en moyenne 36 8 RAM chacun ce qui est proche du double du nombre moyen de RAM en France m tropolitaine Le taux de croissance du nombre d agr ments d assistants familiaux est plut t faible et il y a moins d agr ments pour 100 enfants de 0 2 ans que sur l ensemble de la m tropole hors Ile de France Tableau Moyenne des crit res sur la premi re classe Variable ie Classe 1 sans IDF Taux de ch mage des femmes 10 1 Part de la population rurale 391 29 7 Part des 0 4 ans dans la population age 51 Taux d assistantes maternelles en exercice au regard du nombre d agr ments 69
195. difficult communiquer d embl e ces chiffres 55 Cette premi re estimation peut galement tre valid e l avenir en compl tant et en pr cisant le champ des r ponses aux questions du tableau I de l enqu te annuelle de la DREES aupr s des personnels des services d partementaux et des organismes conventionn s sur le personnel de l action sociale par cat gorie Cette enqu te est en cours de refonte Les r sultats ne seront alors disponibles au plus t t qu en septembre 2009 si la modification intervient pour des r ponses sur les effectifs au 31 d cembre 2008 56 Ce tableau de l enqu te de la DREES concerne le personnel de l action sociale des services d partementaux ainsi que des services conventionn s en activit et r mun r au 31 d cembre de l ann e Une pr cision sera apporter sur les personnels concern s afin que ces donn es rendent compte des effectifs d assistants familiaux r mun r s directement par le conseil g n ral et de ceux qui le sont par une association Ce tableau devrait rendre compte des effectifs selon qui les r mun re en vitant d ventuels double comptes La notion de service conventionn qui y figure doit par ailleurs tre pr cis e de m me que la note 1 qui exclurait de fait les associations 57 Selon les r sultats du test du d partement de l Essonne environ les deux tiers des assistants familiaux travaillant pour le d partement so
196. e avec les parents et l enfant Pourtant dans certains d partements les assistants familiaux ne sont pas destinataires du projet individualis Les travailleurs sociaux redoutent en effet que ces projets ne donnent aux assistants familiaux trop d informations relatives la situation de l enfant et entrainent des r actions n gatives de la part des assistants familiaux l encontre des parents des enfants qui leur sont confi s Pourtant si ces r actions inad quates peuvent exister il n en demeure pas moins que les familles d accueil doivent disposer d un minimum d informations sur le v cu et l tat de sant des enfants qu ils vont accueillir chez eux et avec lesquels ils vont vivre au quotidien Nombre de r actions jug es inappropri es par les travailleurs sociaux pourraient m me l inverse tre vit es gr ce cette information qui constitue un vecteur de reconnaissance professionnelle des assistants familiaux et s inscrit dans le travail d accompagnement professionnel et d am lioration des pratiques des assistants familiaux gt Les contrats d accueil lorsqu ils existent ne sont pas suffisamment efficients Les donn es relatives au contrat d accueil sont tr s peu nombreuses En effet plusieurs d partements ne disposent d aucun chiffre relatif la signature des contrats d accueil notamment lorsque cette activit est g r e au niveau territorial Lorsque ce sont les quipes de terra
197. e 2001 et 2006 du nombre d agr ments d aF 0 4 2 2 Nombre d agr ments d AF en cours de validit au 31 12 2006 pour 100 enfants de0 2ans 27 T 273 Nombre de places dans le collectif pour 100 enfants de 0 2 ans 88 905 Nombre de places en cr ches familiales pour 100 enfants de 0 2 ans do 1 88 Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Description de la classe 4 La population est majoritairement urbaine et le taux de ch mage f minin y est important La part des assistantes maternelles en exercice par rapport au nombre d agr ments en cours de validit est tr s faible Le nombre d agr ments a fortement augment entre 2001 et 2006 avec un taux annuel moyen de 7 7 La part des b n ficiaires CMG pour les assistantes maternelles est faible 31 1 contre 45 en France et le nombre moyen de RAM 13 1 est nettement inf rieur la moyenne nationale 19 8 Cette classe affiche un nombre de places pour 100 enfants aupr s des assistantes maternelles inf rieur au nombre de places dans le collectif ce qui n est pas le cas pour les 3 classes pr c dentes Le nombre d agr ments d assistant familial a en moyenne annuelle connu une baisse et son nombre pour 100 enfants est tr s faible Tableau Moyenne des crit res sur la quatri me classe Variable ns Classe 4 sans IDF Taux de ch mage des femmes 11 2 15 0 Part de la population r
198. e 2008 n 2008 1330 et du 9 juin 2010 n 2010 625 a consist augmenter la capacit d accueil des enfants au domicile des assistants maternels avec l augmentation du nombre d enfants pouvant tre accueillis dans le cadre d un agr ment et notamment au moment de la d livrance du premier agr ment Difficult s d application qui demeurent sur ce champ L harmonisation souhait e des crit res de d livrance de l agr ment dans la loi de 2005 n est pas suffisante En effet la FEPEM constate des disparit s d interpr tation des crit res nationaux sur le territoire cr ant ainsi des in galit s Le D cret du 15 mars 2012 pr voit la mise en place d un nouveau r f rentiel fixant les crit res d agr ment des assistants maternels Nous esp rons que la mise en place de ce nouveau r f rentiel viendra gommer ces in galit s D cret n 2012 364 du 15 mars 2012 En cas de suspension ou de retrait d agr ment le parent employeur n est pas n cessairement inform par le Conseil G n ral de son D partement le plus souvent car l assistant maternel ne satisfait pas ses obligations d information li es sa situation et aux enfants accueillis article R 421 38 et suivants du CASF De mani re g n rale lorsque l assistant maternel ne respecte pas l obligation d informer le Conseil G n ral de son changement de situation arriv e d un nouvel enfant dans le foyer de l assistant maternel les parents employeurs sont plac s
199. e alors m me que l affaire n est pas jug e et que dans 90 des cas ces plaintes font l objet d un non lieu ou sont class es sans suite Les familles d accueil vivent tr s douloureusement ces situations Elles estiment ne pas tre suffisamment pr venues ni pr par es faire face ces risques 1 2 4 Les autres freins la professionnalisation la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance a paradoxalement induit de nouvelles difficult s Malgr la r forme qui visait apporter des r ponses la p nurie de famille d accueil des difficult s de recrutement sont sensibles dans de tr s nombreux d partements SID La principale explication avanc e est le manque de candidats En effet il semble que moins de femmes aient envie de faire ce m tier que dans les ann es 60 ou 70 D une part pour les personnes qui connaissent le m tier les enfants plac s sont aussi jug s de plus en plus difficiles la gestion des relations avec les parents appara t plus lourde qu auparavant dans le contexte des lois r centes encourageant le maintien de liens avec les parents et la recherche du retour de l enfant dans sa famille L affaire d Outreau est aussi souvent cit e comme repoussoir l entr e dans cette profession qui exige une grande stabilit psychologique tant de l assistant familial lui m me que de sa famille D autre part la m connaissance du m tier est aussi souvent d nonc
200. e d accueil d un quatri me enfant sans qu aucune r flexion relative la qualit de l accueil ne soit men e en amont Par ailleurs cette extension apparaissait plus comme l opportunit de transformer les d rogations existantes en quatri me place d accueil Ils ont quasi syst matiquement opt pour la transformation des demandes d extensions ou de d rogations en quatri me place d accueil Rapport sur le d veloppement de l offre d accueil de la petite enfance juillet 2008 Mich le Tabarot et Carole L pine Rapport sur le d veloppement de la garde d enfants IGAS n RM2009 033P mars 2009 Jo lle Voisin Pour rappel la r daction de l article L 421 4 du CASF issue de la loi du 27 juin 2005 limitait 3 le nombre d enfants accueillis simultan ment par l assistant maternel hors d rogation L article 108 de la loi de financement de la s curit sociale pour 2009 du 17 d cembre 2008 tend ce nombre 4 5 Loi n 2010 625 du 9 juin 2010 relative aux maisons d assistants maternels Etudes et r sultats n 763 de juin 2011 l offre d accueil des enfants de moins de 3 ans en 2000 57 Les services instructeurs ne rel vent pas ce stade de primo demandes les demandes proviennent donc des professionnels d j agr s 39 Si l ensemble des d partements d claraient n adopter aucun principe de d livrance si ce n est le respect des crit res de professionnalit cert
201. e des parents a orient le recrutement g ographique des assistants familiaux dans un sens qui peut s av rer pr judiciable nombre d entre eux 16 Que peut dire le candidat ou son conjoint de l ducation qu il a re ue Comment l a t il v cue analys e Qu en retient il Concernant l ducation de leurs enfants se r f re t il des mod les ducatifs lesquels 17 Vouloir tout prix faire le bien de l enfant r parer inconsciemment l histoire familiale tre dans le rejet des parents de lenfant 8 L article L 421 6 pr voit un d lai d instruction de 4 mois pouvant tre prolong de 2 mois sur d cision motiv e du pr sident du conseil g n ral Dont un refus fond sur le poids de l assistant familial 15 Les d partements qui ont travaill l optimisation des dispositifs d agr ment et de recrutement ont donc cherch liminer les proc dures redondantes comme l valuation des capacit s d accueil ou encore l entretien avec un psychologue Ces d marches ont contribu au rapprochement entre les services de PMI et les services de l ASE Mais ce rapprochement semble plus difficile avec les autres employeurs gt Les difficult s signal es au sujet de la proc dure de renouvellement de l agr ment Quelques services de PMI mentionnent leur difficult recueillir l avis de l employeur en vue du renouvellement de l agr ment et ce malgr les textes en vigueur
202. e pas parce qu on est chez soi Concr tement le m tier rapporte peu aux assistants maternels ayant la garde de moins de trois enfants le salaire moyen et m dian des assistants maternels travaillant temps plein et accueillant en moyenne 2 7 enfants en 2007 s levait un peu plus de 700 euros par mois Les assistants maternels gagnent plus de 1 5 SMIC horaire ne repr sentent qu 1 de l effectif Or jusqu r cemment les premiers agr ments limitaient encore trop souvent la capacit d accueil un enfant Par ailleurs d autres l ments tat de sant taille du logement conciliation de cette activit avec la garde et le suivi de ses propres enfants expliquent une forme d auto restriction Les organisations repr sentatives des assistants maternels faisaient galement part de difficult s faire reconna tre les nouveaux droits issus de la r forme de leur statut en particulier dans les cr ches familiales En effet certains employeurs interpr tent les textes comme leur imposant de compenser les heures suppl mentaires effectu es au del de la 45 heure soit par un repos compensateur soit par une compensation financi re au titre des heures de travail convenues dans le contrat de travail mais non effectivement r alis es notamment lorsque la collectivit ne confie pas d enfant en garde sur toute l amplitude horaire convenue Des organisations repr sentatives de gestionnaires dont l UNCCA
203. e ses propres enfants t moignage ventuel de la disponibilit du candidat vis vis des enfants accueillir et aussi de l impact de l ac Relations avec les parents Capacit communiquer 54 cueil d enfants pr voir sur l organisa Capacit s relationnelles 29 tion familiale Relations avec d autres professionnels 28 PMI travailleurs sociaux La ma trise du fran ais oral un crit re inscrit dans la loi de 2005 Motivation projets 41 tat de sant de l assistant maternel 41 La loi de 2005 sur les conditions Connaissance du m tier 33 d attribution des agr ments dispose que Ma trise du fran ais oral 33 la proc dure d instruction de de Lecture Parmi les 94 d partements ayant r pondu un crit re li l habitat ou l environnement mat riel p l enqu te 93 ont cit spontan ment au moins armi les crit res examin s pour accorder un agr ment aux assistants maternels La s curit l int rieur du logement est alors le crit re le plus souvent cit par 83 d partements Champ Les 94 d partements ayant r pondu l enqu te Sources DREES enqu te qualitative r alis e par IPSOS aupr s des conseils g n raux PMI 2009 Conditions d attribution des agr ments des assistants maternels d apr s deux tudes qualitatives mande d agr ment doit permettre de s assurer de la ma trise du fran ais oral par le candidat Les tudes qualita
204. econnaissance et de l int gration au sein des quipes L augmentation du temps de formation avec notamment la mise en place du stage pr alable l accueil au moment de la premi re embauche donne enti re satisfaction lorsqu il est propos dans les conditions requises de stage de d couverte AVANT le d but de l accueil La mise en place du DEAF par la VAE ou en fin de formation ne donne pas de reconnaissance officielle aux candidats l ayant re u CGT L apport de formation est tr s b n fique aux assistantes familiales le dipl me d Etat n a pas d incidence sur le m tier ni pour celles qui l ont demand en validation ni pour celles proches de la retraite CFDT Interco La cons cration de l identification de deux m tiers diff rents La modification et l am lioration du dispositif de l agr ment avec un formulaire unique pour les demandes La red finition et le renforcement de l obligation de formation La cr ation du dipl me d Etat d assistant familial et son accessibilit par la validation des acquis de l exp rience SPAMAF Formation amplifi e instauration du DEAF Article 15 de la Loi 2005 favoriser l attribution d un logement Article 20 les fournitures sont dues pour toute journ e d accueil commenc e cela m ritait d tre pr cis Article 34 la possibilit de prendre des cong s pay s Difficult s d application qui demeurent sur ce cha
205. ects essentiels de la loi au regard des pratiques d partementales Vous trouverez en annexe nos observations d taill es Je vous prie d agr er Madame la Directrice g n rale l expression de ma consid ration la meilleure Jean Cfristophe MORAUD ASSEMBLEE DES DEPARTEMENTS DE FRANCE 6 rue Duguay Trouin 75 006 Paris T l 01 45 49 60 20 Fax O1 45 49 60 21 e mail adf departement org Pe e Assembl e des DEPARTEMENTS DE FRANCE CONTRIBUTION DE L ADF AU RAPPORT D EVALUATION DE LA MISE EN UVRE DE LA LOI DU 27 JUIN 2005 RELATIVE AUX ASSISTANTS MATERNELS ET AUX ASSISTANTS FAMILIAUX La loi du 27 juin 2005 a distingu deux m tiers intrins quement diff rents mais jusqu ici r gis par le statut unique relatif aux assistants maternels titre permanent ou non permanent Elle a mis en place une d nomination sp cifique chacun assistant familial pour les professionnels employ s comme famille d accueil assistant maternel pour les professionnels accueillant des enfants la journ e Le texte a eu pour principal objectif de renforcer la professionnalisation et la reconnaissance des assistants familiaux et maternels au sein des dispositifs de la protection de l enfance et d accueil des jeunes enfants et d am liorer leurs conditions de travail a parall lement act d importantes volutions pour am liorer et promouvoir la qualit de l accueil des enfants confi s enjeu essentiel pour
206. ellement contractualisation des conditions d accueil et un certain nombre de d partements s en servent d outil de discussion entre r f rent et assistant familial dans les r unions de synth se et l int grent au projet individualis de l enfant confi Plusieurs services de l ASE modifient actuellement leur document afin de d velopper les l ments ducatifs et l adaptation du contrat chaque enfant Quelques d partements en ont con u deux un g n raliste et un individuel indiquant le quotidien de l activit avec l enfant accueilli Au del de l obligation juridique aucun service ne conteste l utilit d un tel document lorsqu il est bien r dig et qu il claire ainsi chaque partie sur ses missions r les et fonctions Toutefois certains s interrogent sur la possibilit de le r diger r ellement lors de l arriv e de l enfant En effet en p riode d adaptation ou en accueil relais les services n estiment pas n cessaire de r diger ces contrats d accueil Dans les faits un d lai d un ou deux mois existe souvent avant la r daction du contrat Les d partements expliquent ce d lai par la n cessit de bien l adapter la situation effective d accueil Ils mentionnent aussi l impossibilit de respecter les textes qui imposent de fixer dans le contrat d accueil les conditions du d part de l enfant On ne peut donc que regretter l absence parfois pure et simple de ces
207. ellement recrut s Elle doit avoir lieu avant qu un enfant ne soit confi l assistant familial Elle a pour objet de permettre l assistant familial de connaitre les professionnels avec lesquels il sera amen travailler et de ma triser le contexte institutionnel de son intervention R alis sous la forme d un stage pr paratoire l accueil d enfant ce temps de formation est suivi par un r f rent 2 la formation en cours d emploi La loi de 2005 a doubl la dur e de la formation adapt e aux besoins sp cifiques des enfants accueillis L assistant familial b n ficie d sormais dans le d lai de trois ans apr s le premier contrat de travail suivant son agr ment d une formation de 240 heures dispens e sous forme de modules qui peuvent s chelonner sur une p riode comprise entre 18 et 24 mois Le d cret n 2005 1772 du 30 d cembre 2005 fixe les domaines de comp tences composant cette formation L article L 421 5 du CASF pr voit que le nombre des mineurs que l assistant familial est autoris accueillir hors d rogation ne peut tre sup rieur trois 1 accueil et int gration de l enfant ou de l adolescent dans sa famille d accueil 2 accompagnement ducatif de l enfant ou de l adolescent 3 communication professionnelle 8 gt Le dipl me d Etat d assistant familial La loi de 2005 n a pas modifi le fait qu aucun dipl me n est exig pour
208. els diff re d un d partement l autre Leurs pr rogatives vont du seul accompagnement la formation obligatoire 79 80 33 au recrutement et la r gulation de l accueil 38 13 en passant part l accompagnement individuel et collectif 13 17 Les services reconnaissent par ailleurs une mission informelle de m diation entre services ASE et assistants familiaux Les d partements mettent l accent sur l ind niable plus value de la r forme quant l instauration de cet accompagnateur de la professionnalisation Le r f rent professionnel incarne la reconnaissance du statut des assistants familiaux qui en tant que professionnels b n ficient d un accompagnement d di 6 3 2 Impact du projet de service ASE A l exception des Bouches du Rh ne et de la Gironde les d partements ne disposent pas de projet de service ASE Les services voquent l existence d un sch ma d partemental de la protection de l enfant le manque de temps pour la prise de recul le manque d int r t du une d ficience attendue d op rationnalit de ce type de projet Les projets de service des Bouches du Rh ne et de la Gironde reprennent les grandes orientations politiques du D partement et les proc dures techniques aff rentes La Gironde a marqu sa volont d optimiser les actions de pr vention en faveur du maintien dans la famille et d adapter celles relatives la prise en charge hors du domicile familial Les Bouches du Rh ne ont s
209. emeurent sur ce champ Le nombre d enfants inscrits mais pas accueillis en m me temps n est pas suffisant Les PMI oppos es aux MAM mettent en place des proc dures et r gles permettant de limiter leur cr ation CFTC Sant Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 Sociaux du 27 juin 2005 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Pas assez de recul pour pouvoir r pondre aux questions SPAMAF Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Agr ment 4 bienvenu pour compl ter de petits contrats ou remplacements d une autre AM Loi 2010 cr ation des MAM 39 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ L Agr ment 4 est donn avec parcimonie et grosse restriction dans certains d partements Concernant les MAM ces cr ations doivent tre encadr es et la d l gation d accueil risqu e au niveau responsabilit et assurance Observations compl mentaires sur l application de la loi du 27 juin 2005 UFNAFAAM Une m decine du travail pour les assistants maternels Nous notons une augmentation des TMS troubles musculo squelettiques chez les assistants maternels partir de 45 ans qui exercent durant 15 80 ans Certains ont obtenu la reconnaissance par le m decin de la CRAM de la maladie professionnelle et se sont vus refus es l indemnisation par la CPAM Il faudrait que des
210. ence du suivi dispens par les services de PMI Quel retour sur la d perdition d AM agr es mais non actives Suivi AF Description des proc dures et de l organisation des services Description du projet de service de l ASE contrat d accueil Motifs d absence du projet de service de l ASE contrat d accueil Formation AM Les conditions d attestation de suivi de formation et de qualification ont elles un impact sur le renouvellement des agr ments Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Plus largement les exigences de formation et qualification ont elles une incidence sur la professionnalit des personnes engag es en formation Quelles difficult s les responsables de formation rencontrent ils dans la mise en uvre et la transmission de leur savoir Remarque un zoom sera r alis sur le questionnement annuel r alis par la DREES aupr s des services de PMI quelle r ception en ont les acteurs Quel retour sur la pertinence et la coh rence du questionnement Quelle int gration aux pratiques Formation AF Les conditions d attestation de suivi de formation et de qualification ont elles un impact sur le renouvellement des agr ments Plus largement les exigences de formation et qualification ont elles une incidence sur la professionnalit des personnes engag es en formation Quelles difficult s les responsables de for
211. ent aux assistantes maternelles de se rencontrer mais aussi de discuter plus librement avec les travailleurs sociaux sur d ventuelles difficult s 2 D autres organisent une journ e annuelle permettant l ensemble des assistantes maternelles du d partement de se rencontrer d tre inform es de l actualit juridique ou de discuter de certains th mes l alimentation 3 Quelques d partements ont mis en pace une ligne t l phonique pour r pondre par exemple aux questions sur les besoins des nourrissons Haute Loire 4 Un d partement Manche a mis en place une pi ce de th tre sur les difficult s rencontr es dans l exercice quotidien du m tier ce qui semble permettre des discussions ouvertes apr s la repr sentation 5 Plusieurs d partements ont mis en place des livrets d accueil 21 71 25 70 81 afin d encourager les assistantes maternelles d velopper en collaboration avec les parents un v ritable projet d accueil adapt au besoin de chaque enfant La possibilit offerte par la loi de faire participer des professionnels exp riment s au suivi des arrivants dans le m tier ne semble pas avoir t utilis e La transmission par le Conseil g n ral des listes d assistantes maternelles aux diff rents partenaires apr s accord des personnes concern es est jug lourd g rer certaines assistantes maternelles acceptent que leurs coordonn es ne soient transmises qu certains organi
212. ent la CDAJE comme un lieu d analyse de la probl matique petite enfance et des modes d accueil Un certain nombre de d partements 33 17 79 94 54 se sont saisis de ce lieu pour tablir des diagnostics territoriaux ou projettent de le faire 38 80 Il s agit d utiliser cette instance pour tablir un diagnostic partag de l offre et des besoins en mati re d accueil de la petite enfance Les Conseils g n raux voquent leur incapacit appr hender de mani re globale cette probl matique par manque de moyens techniques et humains Le manquement des assistants maternels leur obligation de d claration d accueil ne permet pas aux d partements d tablir des statistiques fiables sur les taux d activit et leur r partition g ographique Leur appr hension quantitative de la th matique modes d accueil hormis la v rification des normes en vigueur via un investissement financier extra l gal ne leur permet pas de saisir finement les probl matiques qualitatives de ce type d accueil difficult s d accueil li es la PSU retour sur les besoins parentaux Les Conseils g n raux se d clarent relativement d pendants de la connaissance et du savoir faire CAF La CDAJE est un moyen de mutualiser les savoir faire partenariaux Les Conseils g n raux consid rent que leur potentiel financier et prospectif est limit La CDAJE se pr sente galement comme une instance o il possible de cr er en collaboration des outils destin
213. ents qui deviennent employeurs les RAM sont les interlocuteurs privil gi s 47 des parents Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Les quipes du service de la PMI sont dans l attente du r f rentiel de l accueil ce travail commenc doit tre poursuivi avec les organismes repr sentatifs des professionnels et des usagers Les moyens sur le terrain sont insuffisants pour assurer un suivi un rythme pertinent Sur l exercice de la profession d assistant maternel La r mun ration SNPMI Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Alors que les revenus d une assistante maternelle sont pr caires et souvent modestes lorsqu elle n accueille qu un enfant le co t pour le parent est important voir prohibitif puisqu il n est pas tenu compte de ses revenus alors que ce dernier n a pas toujours eu le choix du mode d accueil Le droit du travail SNPMI Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Les dispositions visant augmenter la capacit d accueil et autoriser les maisons d assistants maternels SNPMI Apports suppl mentaires des r f
214. er de la demande A d faut de notification d une d cision dans ce d lai l agr ment est r put acquis Tout refus devant tre motiv En cas de refus de suivre la formation obligatoire l assistant maternel verra son agr ment retir sans d lai Le Pr sident du Conseil G n ral peut si les conditions d accueil le permettent et titre d rogatoire autoriser l accueil de plus de trois enfants simultan ment et six enfants au total pour r pondre des besoins sp cifiques Les assistants familiaux l agr ment est accord pour une dur e de cinq ans et mentionne le nombre de mineurs et de jeunes majeurs que le professionnel est autoris accueillir Le nombre de mineurs accueillis titre permanent et de fa on continue ne peut tre sup rieur trois y compris les jeunes majeurs de moins de vingt et un ans La d cision du Pr sident du Conseil G n ral est notifi e dans un d lai de quatre mois compter de la date de la demande A d faut d une notification dans ce d lai l agr ment est r put acquis ce d lai pouvant tre prolong de deux mois suite une d cision du Pr sident du Conseil G n ral Tout refus d agr ment devant tre motiv Le renouvellement Le renouvellement de l agr ment d assistant maternel est conditionn au suivi de la formation obligatoire et la pr sentation de l preuve qui la sanctionne unit de valeur du CAP petite enfance prise en charge de l enfant au domicile ou
215. es RAM notamment les discussions informelles sur les pratiques et les informations ou les formations qu ils d livrent contribue l accompagnement et la professionnalisation des assistants maternels Les collaborations tr s actives sont toutefois peu nombreuses Les services soulignent l existence de grandes disparit s de fonctionnement dues l h t rog n it de la nature des gestionnaires et de la formation des animateurs de RAM Les d partements soulignent par ailleurs le portage politique du dispositif par les CAF et ne souhaitent pas interf rer sur ce champ en r pondant notamment aux sollicitations de RAM particuli rement militants ou ind pendants Au final plusieurs responsables de services de PMI jugent que l accompagnement courant l exception des cas graves ou des conflits avec les parents pourrait s appuyer plus largement sur les RAM C est pourquoi certains d entre eux proposent que les assistants maternels soient tenus de s y inscrire En effet le suivi des entr es et sorties des enfants est un travail jug extr mement chronophage pour les services de PMI qui manquent de personnel et doivent compl ter les d clarations parfois lacunaires des assistants maternels gt La d claration des modalit s d accueil par l assistant maternel est irr guli re Comme mentionn ci dessus l ensemble des d partements font part de difficult s importantes recueillir des informations actualis e
216. es d placements de proximit li s la vie quotidienne de l enfant Som montant est fix par une d lib ration du conseil g n ral il est au minimum de 3 5 fois le minimum garanti et peut tre modul en fonction de l ge de l enfant Articles D 423 21 et D 423 22 du CASF D autres types de frais engag s pour l enfant sont pris en charge frais d habillement fournitures scolaires argent de poche d penses li es des activit s de vacances Leur montant peut tre d termin soit par des bar mes particuliers soit au cas par cas A noter que la loi du 10 novembre 2010 portant r forme des retraites a modifi l article L 422 7 du code des communes afin d aligner la limite d ge des agents non titulaires des collectivit s territoriales sur celle des fonctionnaires en l augmentant progressivement de quatre mois par an compter du 1 er juillet 2011 et la fixer 67 ans pour les agents n s compter du 1 janvier 1956 Celle ci a pr vu que l employeur doit autoriser l assistant familial qui en a effectu la demande crite se s parer simultan ment de tous les enfants accueillis le nombre de jours pouvant ainsi tre demand s s tablit 21 jours par an dont au moins 12 doivent tre accord s de fa on cons cutive Articles L 423 3 et D 423 26 du CASF 512 Les gestionnaires s interrogent sur la d finition m me du cong des assistants familiaux quand plus aucun enfant n est accue
217. es des modes de garde IL2 3 Depuis la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et assistants familiaux plusieurs r formes sont venues compl ter le dispositif en faveur du d veloppement de la profession d assistant maternel gt gt Les dispositions visant augmenter la capacit d accueil des enfants au domicile des assistants maternels Les regroupements d assistants maternels consacr s sous l appellation de maisons d assistants maternels par la loi n 2010 625 du 9 juin 2010 connaissent un d veloppement progressif D veloppement des relais d assistants maternels et diverses mesures d incitation mises en uvre par les CAF Introduction gt Les grands principes port s par la loi du 27 juin 2005 La loi n 2005 706 du 27 juin 2005 a r form les r gles r gissant les professions d assistant maternel et d assistant familial en proc dant notamment une meilleure distinction des deux m tiers qui font l objet de dispositions sp cifiques depuis une premi re loi de 1977 Elle d finit les deux professions L assistant familial la personne qui accueille habituellement et de fa on permanente des mineurs et des jeunes majeurs de moins de vingt et un ans son domicile dans le cadre d un dispositif de protection de l enfance un dispositif m dico social ou un service d accueil familial th rapeutique L assistant maternel la personne qui accueille habituellement et de
218. es familiales pour 100 enfants de 0 2 ans 1 9 5 45 Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Afin d affiner le choix des terrains d enqu te le CREDOC a propos des indicateurs qualitatifs du degr d activit ou d investissement des d partements en mati re de petite enfance Ainsi l existence d un Contrat Enfance Jeunesse d partemental d un Sch ma d partemental de l accueil du jeune enfant d une CDAJE active ont permis de distinguer les d partements a priori actifs de ceux moins impliqu s sur la probl matique de la petite enfance et de l accueil familial Ces informations ont t recueillies par le CREDOC lors de ses diff rents travaux sur la petite enfance et par un travail bibliographique Afin de s assurer de la diversit des initiatives men es le comit de pilotage a fait le choix de limiter le nombre de d partements peu actifs gt deux sites L tude de ces sites ayant pour finalit l indentification des principaux motifs du faible investissement sur la probl matique Un focus assistants familiaux est r alis sur deux d partements Les huit d partements investigu s se r partissent de la mani re suivante Classe 1 Gironde actif gt CDAJE active existence d un sch ma d accueil du jeune enfant signature d un CEJ Is re actif CDAJE active examen annuel d un rapport sur l tat des besoi
219. es jeunes enfants Les services PMI instructeurs de l agr ment n affichent aucune strat gie si ce n est l examen scrupuleux des qualit s du candidat pour un accueil respectueux de l enfant confi L ensemble des professionnels mettent l accent sur la sp cificit de ce m tier ses difficult s et surtout ses enjeux en termes de protection de pr vention Ils se d clarent ainsi particuli rement attentifs la solidit du projet professionnel et familial l int gration des enjeux du m tier l expression de motivations non d viantes ne pas vouloir faire le bien de l enfant r parer inconsciemment l histoire familiale ne pas tre dans le rejet des parents de l enfant l quilibre financier du m nage et aux conditions de vie s curit espace La d faillance d un crit re justifie un refus Les services PMI ne sp cifient pas l ge des enfants pouvant tre accueillis l exception de la Somme Les d partements investigu s ne disposent pas de r glement d partemental sp cifiant le nombre de places d accueil accord es lors d une premi re demande Les professionnels de terrain ne disposent d aucune consigne Certains ont tendance n accorder qu une place pour la premi re ann e d accueil et r viser l agr ment rapidement Aucune influence d clar e des services ASE sur les pratiques d valuation de l agr ment La notion de strat gie est inh rente la fonction de recrutement propre aux services ASE Un as
220. es personnes interrog es un correspondant par d partement s accordent sur l impor tance des crit res relatifs l habitat ou l environnement mat riel la prise La DREES a men en 2009 deux enqu tes qualitatives aupr s de conseils g n raux qui toutes deux abordent notamment mais diff remment des questions concernant les pratiques relatives l accord des agr ments et les opinions sur les changements r cents en termes l gislatifs La pr sente tude propose une synth se des l ments recueillis sur ces th mes La premi re enqu te permet d tudier partir de huit monographies d parte mentales d une part les cons quences de la r forme de 2005 sur l attribution des agr ments analyses des nouvelles conditions d attribution des agr ments et actions d accompagnement et de formation des assistants maternels et des assistants familiaux la suite de la mise en place de la loi de 2005 d autre part les leviers d action dont disposent les conseils g n raux pour agir sur l offre de garde des jeunes enfants Sans pr tendre la repr sentativit sur l en semble du territoire les huit d partements s lectionn s ont t choisis pour rendre compte de la diversit des situations en r partissant les d partements en cinq cat gories construites en fonction notamment de l offre de garde chez des assistants maternels Cette offre de garde est appr hend e par des variables comme le taux d assista
221. esquels se fonde la pr sente analyse et des retours transmis en 2012 par les repr sentants des professionnels sur la r forme de 2005 questionnaire relatif aux apports et aux difficult s de la mise en uvre de la loi du 27 juin 2005 KKK I Partie mise en uvre des dispositions de la loi du 27 juin 2005 relatives aux assistants familiaux L 1 Les grands axes de la r forme du statut des assistants familiaux les objectifs valuer La loi du 27 juin 2005 poursuivait pour les assistants familiaux l ambition de renforcer la professionnalisation de leur m tier En maintenant le caract re de m tier r glement de travail social elle visait assurer la reconnaissance de ce statut sp cifique tout en recherchant un quilibre entre la dimension individuelle de la profession et sa dimension collective de travail en quipe Au final elle cherchait aussi dans l int r t des enfants confi s am liorer la qualit de leur accueil Au 31 d cembre 2009 49 083 assistants familiaux agr s taient en activit et accueillaient 67 575 enfants Ces placements par l aide sociale l enfance font suite une d cision judiciaire dans neuf cas sur dix I 1 1 La professionnalisation du m tier d assistant familial gt L agr ment les entretiens t l phoniques n ont t men s qu aupr s de 27 responsables de PMI et de 29 responsables de service de PASE Par ailleurs l tude
222. essionnels ss 15 4 5 1 La r mun ration des assistantes maternelles employ es par des particuliers 15 4 5 2 La r mun ration des assistants familiaux ssesssessssesssssesssrsssessressressressesseesseessee 16 4 6 Une lacune importante sur la dur e du travail 16 4 7 Parmi les autres informations ou analyses manquantes sssssssssssssesssesssersseesersserssees 17 CONCLUSION EEE A A A A nee ARE 19 LISTE DES ANNEXES romanes tint antenne n Ees Ke Tea Eio ne seu oE sasasi 21 IGAS RAPPORT N 2008 044P 3 Pr figuration de l valuation de la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux 1 Le pr sent rapport rend compte d une mission d appui m thodologique la direction g n rale de l action sociale DGAS et la direction de la recherche des tudes de l valuation et des statistiques DREES de pr figuration de l valuation de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux Elle a t men e entre janvier et mars 2008 par Liliane Salzberg membre de l IGAS 2 er Cette mission r pond une demande du Ministre du Travail des Relations sociales de la Famille et de la Solidarit adress e PIGAS demande d appui aux services de ces deux directions pour le traitement et l analyse de remont es des d partements en particulier celles pr vues dans un d cret du 14 mai 2007 Une d
223. et les responsabilit s engag es en termes de r gulation du dispositif en l absence de relations hi rarchiques entre les assistants maternels appartenant au m me regroupement ou maison de d finition du profil et des comp tences des assistants maternels qui pourront tre autoris s exercer dans ce cadre La mise en uvre de la loi a r v l d autres difficult s qui concernent principalement l application des normes concernant les tablissements recevant du public auxquels les maisons d assistants maternels sont assimil es et des normes relatives l hygi ne alimentaire Ces difficult s ont t r solues par une clarification du droit applicable par les diff rentes minist rielles comp tentes voire par un am nagement la marge du droit existant quand cela s est av r n cessaire Le rapport interm diaire du CREDOC pr cit indique que 235 maisons d assistants maternels ont t recens es dans 66 d partements sur 97 interrog s 68 des d partements ont au moins une maison d assistants maternels en fonctionnement 3 d partements ont plus de 20 maisons 40 d assistants maternels Maine et Loire Loire Atlantique et Mayenne La majorit des d partements concern s ont entre 1 et 2 maisons ouvertes 384 maisons d assistants maternels sont en projet dans 79 d partements 81 4 Seuls 18 d partements sont sans aucun projet Les donn es qualitatives apport es par cette tude sont les s
224. etite enfance avec toutes les difficult s d organisation pour accueil des enfants si c est pendant les heures d accueil On sait que dans certains d partements c est contingent 100 demandes par an ex 02 ensuite refus par AGEFOS Pr voir une communication vers les parents employeurs pour faire accepter le d part en formation obligatoire ou pas des assistants maternels CGT Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 L obligation des r unions d informations pr alable permet aux candidates d tre s re de l orientation et de r fl chir sur leur agr ment La formation initiale de 120 h au lieu de 60 h est plus professionnalisant m me si elle diff re selon l intervenant pr sentateur Difficult s d application qui demeurent sur ce champ 25 La formation n est pas identique selon les secteurs urbains ruraux alors que le savoir dun m tier peut se dispenser partout Les temps de formation sont inadapt s par rapport l organisation du travail des assistants maternels Le DIF est tr s difficile mettre en place pas facile de trouver un parent facilitateur Les fonds existent mais leur utilisation pour les employ s est presque inaccessible Une mauvaise r partition au niveau des formations Une partie du programme de la 2 me formation base pratique th orie serait plus utile pour nous d butantes en 1 re partie La 2 me partie de formation est trop loign e par rappor
225. eviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Description de la classe 3 Dans cette classe il y a peu d assistantes maternelles en exercice au regard de nombre d agr ments 67 1 seulement pour 69 5 en France m tropolitaine Par ailleurs le taux de croissance du nombre d agr ments est lev Le nombre de places aupr s des assistantes maternelles en exercice est faible 29 5 de m me que la part des b n ficiaires CMG pour le financement de la garde par une assistante maternelle 40 8 Les assistants familiaux de cette classe pr sentent la particularit de connaitre un taux de croissance annuel moyen plus de 5 fois sup rieur la moyenne nationale Le nombre de places pour 100 enfants dans le collectif et les cr ches familiales diff re peu de la moyenne nationale Tableau Moyenne des crit res sur la troisi me classe Variable s Classe 3 sans IDF Taux de ch mage des femmes 11 2 12 3 Part de la population rurale 39 1 41 5 Part des 0 4 ans dans la population 4 8 48 Taux d assistantes maternelles en exercice au regard du nombre d agr ments 69 5 67 1 Taux moyen de croissance entre 2001 et 2006 du nombre d agr ments d AM 3 0 T 3 5 Nombre de places aupr s des AM en exercice pour 100 enfants de 0 2ans 368 29 46 Part des b n ficiaires CMG AM 45 40 8 Nombre moyen de Relais Assistantes Maternelles 198 10 5 Taux moyen de croissance entr
226. fa on non permanente son domicile des mineurs confi s par leurs parents directement ou par l interm diaire d un service d accueil cr che familiale par exemple Cette loi confirme la n cessit d un agr ment pr alable pour exercer ces professions d livr par le pr sident du conseil g n ral service d partemental de protection maternelle et infantile Elle introduit de nouveaux crit res d agr ment aptitudes ducatives ma trise du fran ais oral absence de certaines condamnations p nales concernant le s majeur s r sidant au domicile du candidat Sur d l gation l gislative d autres crit res nationaux d agr ment sont d finis par d cret Cette loi offre un nouveau cadre aux conditions de travail de r mun ration et de formation de ces deux professions Ces am liorations ont pour objet de faire face la demande accrue de mode de garde pour les enfants dont les parents travaillent et la p nurie d assistants familiaux alors que les familles d accueil sont consid r es comme le mode de prise en charge le mieux adapt aux besoins des enfants qui ne peuvent tre maintenus dans leur famille gt Le cadre de l valuation de la loi du 27 juin 2005 L article 39 de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux en application de laquelle le d cret du 14 mai 2007 a t pris pr voit que le Gouvernement pr sente au Parlement un rapport d
227. fants accueillis simultan ment de trois quatre pourrait jouer n gativement sur la qualit de l accueil principalement parce que l assistant maternel manquera de temps pour s occuper des enfants Sources DREES 2009 enqu te qualitative sur les conditions de d livrance des agr ments d assistants maternels Terrain IPSOS r alis aupr s de 94 d partements Conditions d attribution des agr ments des assistants maternels d apr s deux tudes qualitatives les comp tences requises pour s occu per simultan ment de quatre enfants Ces l ments renvoient notamment aux crit res retenus actuellement pour accorder l agr ment habitat aptitude organisation et montrent que la r forme ne se traduira sans doute pas par un passage automatique d agr ments pour trois places des agr ments pour quatre places Les premi res demandes d exten sion parvenues dans la plupart des d partements semblent toutes prove nir de professionnels d j agr s enqu te Cr doc Rappelons le le passage de trois quatre ne concer I GRAPHIQUE 3 nera pas l ensemble des assistants maternels tous n tant pas autoris s garder trois enfants raisons notam ment li es au logement la prise en compte des propres enfants de l assis tant cf supra Dans la pratique d apr s les monographies r alis es dans huit conseils g n raux les d partements pourraient opter dans un premier temps pour la tran
228. fectivement Le taux d exercice a t estim alors 78 Sans tre repr sentative de la situation sur l ensemble du territoire le taux d exercice du m tier est estim environ 70 depuis la fin des ann es 1990 Blanpain et Momic 2007 La situation de ces deux d partements permet d illustrer les raisons du non exercice du m tier d assistant maternel par des professionnels ayant un agr ment en cours de vali dit Les raisons principalement voqu es sont li es au changement de m tier ou la cessation d finitive d activit viennent ensuite les motivations d ordre familial s occu per de ses propres enfants n s ou venir cong de maternit cong parental et les probl mes de sant et d m nagements vers un autre d partement Ces indications rejoignent les r sultats d une enqu te men e en 2002 par l IRCEM aupr s de 300 assistants maternels en activit les interrogeant notamment sur leurs interruptions ventuelles d activit pendant au moins six mois cons cutifs depuis leurs d buts dans la profession 21 des personnes interrog es avaient connu de telles inter ruptions essentiellement pour s occuper de leurs enfants 28 mais aussi cause de probl mes de sant 12 ou parce qu elles avaient choisi d exercer une autre pro fession 10 Le ch mage faute d enfants garder tait galement souvent cit 23 1 La loi de 2005 rend la d claration d accueil obligatoire pour les ass
229. fragilis l exercice de leur activit Par ailleurs d autres lois comme la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance sont porteuses d effets induits non pr vus sur le d veloppement des accueils familiaux Cette profession est enfin percut e par les volutions plus globales de la soci t modification des organisations familiales judiciarisation ou encore reconnaissance plus marqu e des droits des parents qui complexifient ce m tier C est pourquoi ce rapport pr sente en un premier temps les dispositions qui semblent recueillir un satisfecit partag entre les employeurs et les assistants familiaux pour aborder ensuite les champs dans lesquels la loi peine encore s appliquer Enfin sont pr sent s les v ritables blocages la professionnalisation et l am lioration de la qualit de l accueil 1 2 1 Les champs dans lesquels la loi du 27 juin 2005 a r ellement renforc la professionnalisation gt La formation remporte un grand succ s Les employeurs et les assistants familiaux sont satisfaits de ce nouveau syst me de formation Cette nouvelle formation semble avoir acc l r l volution du profil des nouveaux recrut s 1ls sont de plus en plus dipl m s plus jeunes et consid rent davantage le statut d assistant familial comme un v ritable m tier social qui pourra les amener ensuite voluer vers d autres professions du travail social 10 1 Le stage pr alable
230. gers les d partements se refusent instaurer des r gles p remptoires sans consid ration pour les aptitudes et qualit s des candidats Aucune r gle crite ne statue par exemple sur le nombre de places d livrer pour une premi re demande Il convient d appr cier la demande dans sa singularit Ainsi les services 11 Tous les documents ne nous ont pas t communiqu s 12 Loi 2002 2 r novant l action sociale et m dico sociale Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants soulignent l absence de principes r gulant la nature de l agr ment en termes de nombre de places d ge des enfants ou de temps d accueil En l absence de r glement d partemental stricto sensu chaque agr ment se fait au cas par cas chaque agr ment est particulier Il est conditionn la solidit du projet aux capacit s organisationnelles de l assistant maternel quant au respect des rythmes de l enfant aux conditions mat rielles pr sence d un ascenseur tat et s curit du logement La loi 2005 a permis aux d partements de pr ciser le cadre l gal d intervention de rationnaliser les pratiques des professionnels de terrain Ces pratiques restent toutefois marqu es par l int gration de conceptions individuelles ou de service sur ce que doit tre le m tier les qualit s de la personne L attribution par exemple de deux ou trois places pour une premi re demande res
231. gues pour faciliter un dialogue rendu complexe par la disparit des profils Les professionnels mentionnent un absent isme plus marqu lors de la seconde session de formation Les assistants maternels semblent moins motiv s qu en premi re session indispensable pour d buter l activit Les relations avec les parents sont peut tre plus tendues du fait de la difficult trouver un accueil relais Les services enregistrent de nombreuses demandes de report Ce ph nom ne entra ne de fortes contraintes organisationnelles pour les n cessaires rattrapages Les professionnels notent par ailleurs une d perdition d un certain nombre d assistants maternels entre les deux sessions de formation Certains assistants maternels n ont pas accueilli d enfant suite la premi re session faute de demande localisation g ographique inad quate par rapport la demande parents sceptiques vis vis des comp tences de la personne D autres b n ficient d un cong parental ou d un cong maternit Une part estim e importante s est engag e dans un autre secteur d activit en ayant le b n fice de l agr ment au cas o 38 Article D 421 44 du CASF 8 Compr hension et ma trise de la langue fran aise comp tence en mati re de lecture et d criture tant rappel que l examen repose en partie sur une preuve crite d une heure et demie 0 Un seul d partement a choisi d organiser toute la formation 1
232. i du 27 juin 2005 peine s appliquer gt Les r unions d information pr alable l agr ment ont fait la preuve de leur utilit mais leur caract re optionnel en limite la port e La mise en pratique des nouvelles conditions d agr ment tarde encore assurer aux candidats le respect de leurs droits Les d partements toujours en qu te d une v ritable strat gie d agr ment en concertation avec les employeurs Les difficult s signal es au sujet de la proc dure de renouvellement de l agr ment La question complexe du cumul des agr ments des emplois et des professions L int gration des assistants familiaux au sein des quipes est loin d tre acquise L absence regrett e d accompagnement professionnel des assistants familiaux apr s leur agr ment L existence encore trop rare de projet de service de l aide sociale l enfance v Y NNNN Y gt Le projet individualis pour l enfant n int gre pas encore suffisamment les assistants familiaux gt Les contrats d accueil lorsqu ils existent ne sont pas suffisamment efficients gt Les d partements d noncent la difficult d organiser et de financer les accueils relais L2 3 La loi du 27 juin 2005 est aussi porteuse de r els freins la professionnalisation gt La r mun ration est estim e trop faible et porteuse d in galit s par les assistants familiaux gt Les r gles relatives aux indemnit s d entretien et de d placements son
233. i la fin de l ann e 2008 79 Un premier contr le int grant certaines des pr occupations transmises par la DGAS est en cours dans le d partement des Hautes Alpes Les r sultats sont pr vus pour mai 2008 ce d partement emploie 39 assistants familiaux les interlocuteurs de la mission de contr le n avaient pas connaissance du d cret du 14 mai 2007 et des remont es qu ils avaient pr voir pour mars 2008 80 Deux autres contr les sont pr vus en avril et juin 2008 dont les conclusions seront disponibles 3 4 mois apr s La DGAS a toujours communication des rapports de l Igas apr s la phase contradictoire 4 LES AUTRES SOURCES MOBILISABLES 81 Les autres sources recens es sont issues principalement de la gestion administrative et comptable des organismes concern s un titre o un autre par la situation de ces professionnels ou par leurs interlocuteurs CAF ACOSS IRCEM Les enqu tes Emploi de l INSEE et son enqu te compl mentaire sur les conditions de travail en 2005 r alis e la DARES interrogent directement par sondage des assistantes maternelles Ces sources sont pr sent es selon leur objet Elles portent plus souvent sur la situation des assistantes maternelles employ es par des particuliers que sur les autres situations 33 cf annexe 13 cf le projet de cahier des charges en annexe 14 35 cf annexe 15 36 Caisses d allocations familiales IGAS RAPPORT N 2008 044P 13 4
234. iaux En 2006 le rapport du nombre d enfants accueillis sur le nombre d ASFAM r mun r s par le CG a pu tre calcul sur 30 d partements Sa moyenne nationale comme sa m diane sont l g rement inf rieures 1 8 les valeurs extr mes sont de 1 3 et 2 7 Ce rapport se situe entre 1 6 et 1 9 pour la moiti des d partements ayant r pondu La valeur moyenne de ce rapport calcul sur 31 d partements est tr s proche en 2007 plus d un 1 7 et les distributions sont identiques Influence du caract re urbain rural du d partement sur le rapport du nombre d enfants accueillis au nombre d ASFAM r mun r s par le CG en 2007 Nombre de Moyenne Ecart M diane Premier Troisi me Minimum Maxi d partements type quartile quartile mum D partements 14 1 72 0 19 1 74 1 59 1 84 1 32 2 08 ruraux D partements 17 1 75 0 33 1 75 1 59 1 86 1 29 2 71 urbains L analyse repose sur les donn es de 14 d partements ruraux et 17 d partements urbains Les indicateurs statistiques du tableau quartiles moyenne sont tr s proches Les disparit s semblent un peu plus prononc es parmi les d partements urbains N anmoins il n y pas de corr lation entre le caract re urbain ou rural d un d partement et le rapport observ en 2007 A2 Tableau 6 Accompagnement psychologique de l assistant familial lors de la suspension de l agr ment En 2006 39 d partements ont fourni une
235. ication de la loi du 27 juin 2005 FNAF amp FO Assistants familiaux en partenariat Apr s avoir pris connaissance du rapport de l IGAS de f vrier 2012 Quelques 150000 enfants confi s l Aide Sociale l enfance ASE et placements directs au 31 12 2012 dont 15 500 plac s hors d partements avec constat d une stabilit depuis 2007 et d une augmentation de 4 sur la m me p riode Dans ce m me rapport il est cit une inad quation de l offre d accueil au niveau d partemental L IGAS souligne dans ce rapport la difficult de trouver des places d accueil et ce y compris dans des d partements o les capacit s d accueil semblent globalement suffisantes voire exc dentaires par rapport aux besoins Ce constat cette plainte r currente ram ne encore une fois de fait aux difficult s de l exercice du m tier d assistant familial pr carit non reconnaissance Les assistants familiaux doivent b n ficier d une grille d anciennet et ou d une grille indiciaire en rapport leur r mun ration et ce sans tre titulaire Il serait bien galement qu une indemnit de r sidence diff renci e leur soit octroy e Ces agents doivent tre agents non titulaire de la Fonction Publique territoriale afin qu ils puissent avoir acc der une carri re et b n ficier des m mes droits que les agents non titulaires Ces professionnels sont en p ril alors que le m tier d assistant familial
236. ifestation d attitudes contraires au sens du service peur ou rejet des parents de l enfant par exemple Le stage permet ainsi aux assistants familiaux de se familiariser avec l environnement institutionnel de prendre des rep res C est galement une occasion de rencontrer d autres assistants familiaux et de garder contact par la suite afin de rompre l isolement possible de la pratique La plus value de ce stage est ainsi de rassurer les assistants maternels sur l activit son cadre d action et de projeter rapidement les stagiaires dans une dynamique de professionnalisation par un rappel des responsabilit s de la formation obligatoire de l int gration aux quipes La participation de l ensemble des services administratifs ASE tablissements permet de travailler la reconnaissance par les quipes des comp tences professionnelles des assistants familiaux Le stage pr paratoire est une reconnaissance professionnelle mutuelle A noter un d partement a fait le choix d organiser le stage apr s quelques semaines d accueil L assistant familial aborde ainsi de mani re moins th orique le stage de sensibilisation 6 4 2 Impact de la formation adapt e aux besoins des enfants accueillis Par le doublement des heures formation la r forme a mat rialis la reconnaissance professionnelle tant attendue des assistants familiaux Les professionnels soulignent que l accueil de la r forme fut Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d a
237. igatoire Et quels sont les contenus propos s les choix m thodologiques et p dagogiques adopt s 1 Commission partenariale instaur e par le D cret n 2002 798 du 3 mai 2002 et d finie comme une instance de r flexion de conseil de proposition d appui et de suivi pour les institutions et les organismes qui interviennent au titre d une comp tence l gale ou d une d marche volontaire dans le domaine de l accueil des jeunes enfants Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants De fa on transverse il s agit ensuite d valuer le positionnement des Conseils g n raux sur la probl matique de l accueil du jeune enfant en termes de leviers disponibles et d actions r alis es en mati re de r gulation de l offre et de demande ou encore de promotion des dispositifs2 L int gration des modalit s d agr ment des AM une strat gie ventuelle de structuration petite enfance des territoires est plus particuli rement explorer dans le cadre de cette tude Pour quelles raisons les Conseils g n raux font ils le choix de s investir sur l offre d accueil de la petite enfance Selon quelles modalit s Quels sont les leviers d action des Conseils g n raux sur cette probl matique dimension extral gale Quels sont les outils et moyens disposition des d partements pour r guler l offre d accueil et la demande sur leur territoire Y a t il une inst
238. iliaux sont priv s d emploi sanction tr s lourde sans pr somption d innocence interruption de salaire imm diate d s qu il s agit de la moindre plainte des enfants ados ou famille de l enfant ou voisinage Les assistants familiaux sont souvent priv s de cong s sous pr texte de l int r t de l enfant sans qu aucune condition d accueil chez une autre assistante familiale ne soit examin e Peu de soutien de la part des r f rents peu d accompagnement Obligation de faire des km pour l enfant scolaris dans un p rim tre de 50 km sans indemnit s kilom triques sous pr texte que cela fait partie des indemnit s d entretien R f rent WE ou vacances pas toujours en place Peu de soutien de la part des psychologues en cas d accueil difficile En mati re de r mun ration trop d accueils intermittents qui n en sont pas Demande de pr cision sur le d cret 94 909 permettant l indemnit de licenciement dans le cas d une prise de retraite de r gime g n ral et de l arr t d un contrat qui se termine apr s plusieurs saisines au TA pour refus de la remise de cette indemnit Indemnit de licenciement dans le cadre d une invalidit reconnue apr s accident du travail d pression apr s un accueil difficile ou un enfant accueilli d c d M decine du travail pas toujours obligatoire Les Agents non titulaires des collectivit s locales devraient pouvoir tous profiter du Comit d entreprise soit du
239. illi au domicile de l enfant Les d partements font tous remarquer que la gestion des cong s est un travail lourd en particulier pour ceux qui encadrent de nombreux assistants familiaux et qu ils doivent trouver une solution pour chaque enfant et pour chaque jour de cong Dans la plupart des d partements les services de l ASE encouragent les assistants familiaux trouver un coll gue habitant proximit acceptant de les remplacer pendant les vacances Ces accords locaux sont ensuite examin s par l quipe charg e du suivi des enfants concern s et par le service central de l ASE afin de v rifier que l accord ne nuit en rien l int r t des enfants D autres d partements tentent de s appuyer sur le dispositif de parrainage ou agr ent de mani re provisoire un membre de la famille de l assistant familial Enfin la solution la plus simple pour les conseils g n raux semble d envoyer les enfants en colonie de vacances parfois aussi en accueil la ferme Mais ce choix revient imposer aux assistants familiaux leurs p riodes de cong s notamment pendant les mois d t ce qui peut poser des difficult s ceux dont les conjoints sont mis en cong s d office par leur employeur sur une autre p riode Le report de cong instaur par la loi de 2005 est tr s peu utilis Or lorsque les cong s ne sont pas pris les d partements doivent verser l indemnit pr vue C est pourquoi faute de
240. in 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux 2 Un r f rentiel national est paru fin 2009 Il n existait pas encore quand les deux enqu tes qualitatives men es par la DREES aupr s des conseils g n raux ont t r alis es 3 Article L 421 5 4 Article L 421 3 5 D cret n 2006 1153 du 14 septembre 2006 relatif l agr ment des assistants maternels et des assistants familiaux et modifiant le code de l action sociale et des familles Art R 421 5 I ENCADR 1 Sources ans le cadre de l valua tion de la loi de 2005 sur les assistants mater nels et dans le prolon gement des travaux de la DREES sur les d nombrements des places d accueil chez les assistants maternels la DREES a men deux enqu tes qualitatives aupr s de conseils g n raux Il s agit de huit monogra phies d partementales confi es au Cr doc et de 94 entretiens t l pho niques confi s IPSOS encadr 1 Ces enqu tes sur la d livrance des agr ments aux assistants maternels et le res senti des conseils g n raux propos des changements l gislatifs et r gle mentaires r cents servent de base cette tude Pour exercer leur activit profession nelle les assistants maternels doivent recevoir un agr ment du pr sident du conseil g n ral agr ment qui sp cifie notamment le nombre d enfants pou vant tre accueillis simultan ment Un certain nombre de questions se p
241. in qui sont charg es de sa r daction elles ont essentiellement le sentiment d un surcro t de travail administratif En revanche l loignement du terrain ne favorise pas le renseignement pr cis du contrat Ce contrat a pourtant pour int r t majeur de fixer le cadre de l accueil en fonction de chaque enfant La r forme de 2005 en a fait un support de professionnalisation pour les assistants familiaux en valorisant le sens de leur fonction Article L 221 2 Un projet de service de l aide sociale l enfance est labor dans chaque d partement Il pr cise notamment les possibilit s d accueil d urgence les modalit s de recrutement par le d partement des assistants familiaux ainsi que l organisation et le fonctionnement des quipes travaillant avec les assistants familiaux Le contrat d accueil est conclu entre l assistant familial et son employeur pour chaque enfant accueilli Annex au contrat de travail il pr cise notamment le r le et la place de l assistant familial dans la mise en uvre du projet individualis de l enfant article L 421 16 18 Si la majorit des d partements indiquent signer des contrats d accueil sous ce th me g n rique sont rassembl s des documents tr s vari s et de qualit tr s diverse Il peut s agir d un simple document administratif d une fiche de poste trop peu d taill e et sans rapport avec l enfant accueilli Mais dans certains cas il y a r
242. inancement de la S curit sociale pour l ann e 2009 vot e en 2008 a permis aux assistants maternels de garder simultan ment quatre enfants Comment ce changement est il per u par les responsables et intervenants d partementaux Quels effets en attendent ils Quels sont les crit res pour obtenir l agr ment d assistant maternel La loi de 2005 dispose que l agr ment est accord si les conditions d accueil garantissent la s curit la sant et l panouissement des mineurs accueillis en tenant compte des aptitudes ducatives de la personne en pr cisant que le conseil g n ral peut adapter les crit res d agr ment pour r pondre des besoins sp ci fiques Le d cret d application pr cise ces crit res en mettant l accent sur la disponibilit du candidat son aptitude la communication et au dia logue sa capacit de prise en compte des besoins particuliers de chaque enfant la connaissance de son r le et ses conditions de logement L tude IPSOS montre que dans les faits en l absence de r f rentiels crits dans la plupart des d partements et de r f rentiel national les d cisions d agr ment sont le plus souvent prises par les PMI au cas par cas en fonction d un grand nombre de crit res qui abordent une multiplicit de th mes seuls les principaux ont t relev s dans le tableau 1 94 d partements ont particip l enqu te et l
243. institutionnelle un d ficit de relations partenariales le manque d int r t Les d partements les plus actifs sur la probl matique petite enfance louent cette contractualisation permettant de financer des projets communs d animer la CDAJE par le financement partag de poste de secr tariat ou de coordinateur Un d partement investi sur les modes d accueil de la petite enfance voque un partenariat satisfaisant sans n cessit d un recours ce type de formalisation 4 Sch ma d partemental d accueil du jeune enfant Seuls le Conseil g n ral et la CAF de la Gironde sont parvenus laborer un sch ma d partemental d accueil du jeune enfant Ce sch ma concr tise la qualit des relations partenariales entretenues de longue date entre le Conseil g n ral la CAF et la MSA Un certain nombre de projets du sch ma ont t r alis s dans le cadre de la CDAJE Au del de ces actions le sch ma propose une mise en perspective des politiques d partementales et livre notamment la globalit de l engagement du Conseil g n ral en mati re de petite enfance Les partenaires mettent en exergue la valeur de ce sch ma qui donne sens l action collective Ils en soulignent toutefois le caract re pr visionnel et questionnent son opposabilit La valeur pr dictive de sch ma peut tre contrari e par une faible adh sion des collectivit s ce plan Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de ga
244. ion dans beaucoup de d partements d un projet de service d Aide sociale l enfance est tr s mal d fini voire ce jour encore inexistant Les recrutements continuent tre organis s diff remment selon les secteurs et les chefs de services Certains d partements exigent sur le contrat de travail l assistant familial de ne travailler qu avec un seul service employeur monopole d un vivier d assistants familiaux Certains d partements rompent le contrat de travail pour le motif qu il n y a plus d enfant confier or ces m mes d partements recrutent Recrutement en qualit d agents non titulaires de la Fonction publique Territoriale et non de la collectivit territoriale qui les emploie UFNAFAAM Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Les nouvelles exigences en termes d obligation de formation pr alable l accueil sont per ues comme une garantie du recrutement Les personnes dipl m es font valoir leur reconnaissance Difficult s d application qui demeurent sur ce champ l existe de gros freins l embauche pour permettre d exercer avec plusieurs employeurs en cas d agr ment vacant Par ailleurs trop de recrutements s op rent en fonction des besoins d un jeune l instant et sans perspective d une embauche dur e ind termin e Les 60 heures avant le premier accueil ne sont pas respect es souvent les AF ont d j un accueil lors de ces 60 heures et la raison invoqu e es
245. ion mat rielle int ressante Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Ce sont des moyens pour tre connus et contact s mais certaines animatrices de RAM jouent aux DRH alors que les particuliers employeurs sont des priv s et les assistants maternels aussi C est un non respect de la lettre circulaire de f vrier 2011 qui fait obligation de donner la liste des assistants maternels sur le territoire demand Le d veloppement des RAM est bien ils permettent de se sentir moins isol et de voir r guli rement des coll gues Il existe de r elles confusions sur le r le de chaque institution PMI RAM URSSAF PAJEMPLOI etc Le suivi et notamment le soutien sont insuffisants La CDAJE n existe pas partout Une concurrence d loyale par la cr ation anarchique de micro cr ches entra ne du ch mage dans certains secteurs Les PMI s octroient des droits qu elles n ont pas comme demander une Assistant maternel de se mettre en maladie au risque de voir son agr ment retir Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Les animatrices de RAM n ont pas fournir voir remplir pour les parents employeurs les contrats de travail De m me qu elles nont pas apporter de modification une fois le contrat sign par les deux parties ni a indiquer aux parents que le taux horaire est de 2 01 et que l indemnit d entretien est de 0 32 par heures de travai
246. ions de d clarations des enfants accueillis agr ment bien que celui ci va 38 tre revu avec le nouveau document CGT Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Le 4 me agr ment permet d assurer le salaire comme pour 3 accueils temps plein Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Le droit aux Assedic suite un contrat rompu n est pas accessible avec une assiette de revenus bas e sur 4 contrats au d part d un enfant il ny a pas 30 de perte de salaire En MAM les horaires lastiques ne sont pas possibles les d l gations d accueil sont difficiles le travail d quipe n cessite davantage que de la bonne entente les participations financi res sont in gales selon les contrats temps plein temps partiel horaires atypiques les locaux sont difficiles trouver pour tre comparables aux cr ches CFDT Interco Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Les Mam posent la question du taux horaire d rogatoire au droit commun alors que la d rogation est li e la fois au contexte de travail multi employeur et celui du travail au domicile personnel aux probl mes de normes et de s curit diff rentes d un service de PMI l autre des probl mes lors du d part d un des assistants maternels des d l gations d accueil Difficult s d application qui d
247. ions hi rarchiques entre assistants maternels d un m me regroupement Comment d finir le profil des assistants maternels qui pourront exercer dans le cadre d un regroupement de quelles comp tences faut il faire preuve Comment g rer la relation contractuelle avec les parents alors qu un autre assistant maternel peut garder l enfant 5 2 Renouvellement Traitement palliatif de l accompagnement professionnel Spontan ment l ensemble des d partements signalent l importance du renouvellement dans l accompagnement des pratiques professionnelles des assistants maternels Faute de possibilit de suivi syst matique en dehors des demandes d extension et de d rogation le renouvellement fait figure de bilan de l accueil Un assistant maternel sans histoire n ayant pas fait l objet d une plainte des parents ou de signalement de professionnels peut ne pas avoir de contact avec l institution durant cinq ans A noter deux d partements faute de temps et de moyens s acheminent vers un renouvellement automatique ou sur dossier Une valorisation de l obligation de formation Le renouvellement est avant tout per u comme un moyen d tourn d tablir le contact avec les assistants maternels D un point de vue administratif le renouvellement est davantage v cu Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants comme une formalit par les services Les non renouvellement sont
248. ions offrent aux d partements les plus sollicit s l opportunit d une r elle am lioration de l efficience de leurs services instructeurs Ces derniers rel vent parfois l inad quation de certains candidats orient s principalement par P le Emploi Quelques d partements ont entrepris un travail partenarial avec P le Emploi afin de sensibiliser les conseillers aux sp cificit s et exigences du m tier sans tre encore en capacit de mesurer l incidence de ce partenariat sur l efficience des services Plusieurs actions ont t men es en 2010 et 2011 avec P le emploi pour am liorer l orientation des candidats potentiels au m tier d assistant maternel par les conseillers La majorit des responsables de services de PMI pr conisent la r alisation d une vid o qui aurait vocation tre diffus e dans toutes les r unions d information pr sentant les aspects juridiques mais aussi des t moignages de professionnels en activit et permettrait de dynamiser et uniformiser le contenu de ces r unions Au total ces r unions d informations sont jug es utiles et efficaces Certains d partements regrettent toutefois que la participation ces s ances n ait pas de caract re obligatoire pour les candidats 3 A noter l initiative d un d partement qui fait paraitre un article dans la presse locale pour valoriser les assistants maternels ayant achev leur formation Outre le fait qu il s agit pour eux
249. iquer leurs difficult s figurent l absence de transmission de l information par les assistants maternels la disponibilit de ces informations au 4 Elodie David Alberola Milan Momic Le m tier d assistante maternelle DREES Etudes et r sultats n 636 mai 2008 7 L essentiel n 85 mai 2009 8 Blanpain Nathalie Momic Milan Les assistantes maternelles en 2005 DREES Etudes et r sultats n 581 juin 2007 Une modification l gislative serait alors n cessaire saiz niveau des territoires via les RAM ou les pu ricultrices de circonscription sans qu elles soient consolid es au niveau d partemental le manque de moyens humains ou techniques pour assurer la saisie et le traitement et enfin les changements trop fr quents de situation gt L existence des CDAJE ne garantit pas encore une connaissance de la situation locale et une coordination suffisantes des modes de garde Des disparit s de fonctionnement des diff rentes CDAJE sont constat es du fait principalement de la nature du partenariat entre les CAF et les conseils g n raux et du degr d implication de ces derniers dans le d veloppement du secteur de la petite enfance Ainsi dans les d partements o le travail avec l ensemble des partenaires est depuis longtemps de bonne qualit bon partenariat entre la CAF et le conseil g n ral notamment il a t jug peu urgent d installer cette commission en d pit de l obligation
250. iques du handicap Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants A l exception de trois d partements les collectivit s financent les Relais assistants maternels de leurs territoires en g n ral par une aide forfaitaire conditionn e au temps d ouverture et au conventionnement CAF Seul un d partement d veloppe une politique de soutien aux Lieux Accueil Parents Enfants 2 CDAJE Les CDAJE des d partements de la Somme et des Bouches du Rh ne ne sont pas consid r es comme active par la PMI et les partenaires interrog s Dans la Somme la CDAJE cr e en 2005 est en compl te d sorganisation depuis plus de deux ans suite des d parts au sein des institutions cadres Dans les Bouches du Rh ne La CDAJE s est r unie pour la premi re fois en 2008 Une instance qualitative de connaissance de cr ation d outils La premi re fonction per ue de la CDAJE est la dynamisation des relations partenariales entre le Conseil g n ral et la CAF et les partenaires de ces instances collectivit s structures d accueil associations de professionnels L ensemble des d partements et des partenaires interrog s appr hendent la CDAJE comme une opportunit de rencontres et d changes Les acteurs mettent en exergue une sorte de hors temps n cessaire la prise de recul l laboration d outils de connaissance et de prospective Les acteurs consid rent essentiellem
251. is et proposent galement une permanence t l phonique La n cessit d un travail partenarial avec les RAM Face cette difficult assurer l accompagnement professionnel des assistants maternels la plupart des d partements ont fait le choix de collaborer avec les RAM de leurs territoires La majorit des d partements apportent leur soutien financier au dispositif par des subventions de fonctionnement ou d investissement Ils transmettent des listes actualis es gt d assistants maternels Les partenariats qualitatifs gt diff rent d un d partement l autre d un territoire l autre Certains d partements pointent leur forte compl mentarit formation obligatoire pour le d partement formation continue pour les RAM organisation de la formation aux premiers secours avant la r forme ainsi que certaines pu ricultrices de territoire discussions informelles sur les pratiques quelquefois information sur des pratiques non l gales comme l accueil en surnombre Les collaborations tr s actives sont peu nombreuses Les services voquent de grandes disparit s de fonctionnement dues l h t rog n it de la nature des gestionnaires et de la formation des animatrices Les d partements reconnaissent par ailleurs le portage politique du dispositif par les CAF et ne souhaitent pas interf rer sur ce champ en r pondant notamment aux sollicitations de RAM particuli rement militants ou ind pendants 5 4 Im
252. is tout fait encadrer les pratiques inventives que fait surgir la confrontation des situations difficiles et souvent tr s douloureuses Les difficult s de l enfant accueilli mettent la famille d accueil rude preuve L aspect des risques psycho sociaux doit aussi videmment tre pris en compte C est en ce sens que notre association soutient l id e d un accompagnement sp cifique de l assistant familial et de la famille d accueil par des professionnels exp riment s et form s la gestion de ce mode d accueil SYNEAS D une mani re g n rale les adh rents du Syneas constatent le rapprochement du statut d assistant familial avec celui de salari de droit commun mais s interrogent cependant sur les contraintes nouvelles notamment sur les difficult s rencontr es pour concilier les droits de l assistant familial avec les int r ts de l enfant Le Syneas serait favorable une dissociation compl te des deux m tiers assistant maternel et assistant familial Profession d assistant familial contribution du SNPMI Syndicat national des R ponses m decins de PMI La professionnalisation des assistants familiaux agr ment formation Dipl me d Etat Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 SNPMI FORMATION le temps de formation initiale avant l accueil du premier enfant participe de l am lioration de cet accueil l augmentation de la dur e de cette formation o
253. isol leur domicile dans le cadre de leur activit professionnelle Si la diversification des modes de garde est une n cessit pour r pondre aux besoins croissants des familles et si l int r t pour les assistants maternels de travailler ensemble est l gitime la loi n apporte pas toutes les garanties tant en termes d organisation des modalit s d accueil que de partage des responsabilit s au sein des MAM Difficult s d application qui demeurent sur ce champ La Fepem consid re que les conditions optimales d accueil ne sont pas aujourd hui r unies au sein des MAM tant au b n fice des enfants des parents employeurs que des professionnels C est pourquoi sans remettre en question le principe m me de cette nouvelle formule d accueil la Fepem estime que certaines garanties auraient du tre apport es e Que le caract re obligatoire de la convention tripartite reste la r gle Qu un contrat de travail soit conclu entre le parent employeur et chaque assistant maternel pr alablement toute d l gation d accueil ce principe de d l gation manque aujourd hui de pr cision dans la loi les parents employeurs ont ainsi la possibilit de d l guer l accueil de leur enfant sans pour autant que cela ne fasse l objet d une quelconque r mun ration 45 Que l agr ment sp cifique aux maisons soit d livr aux assistants maternels exp riment s Qu un projet ducatif soit d fini pour
254. issances dispens es L organisation adopt e suit globalement deux mod les les 60 h sont soit r parties sur 2 semaines et demie journ es de 6 heures mercredi ch m s soit suivies raison d une journ e ou deux par mois sur une p riode de 12 18 mois Les prestataires charg s de la formation mentionnent l h t rog n it des profils des stagiaires se c toient des assistants maternels disposant d un niveau de formation parfois lev universitaire troisi me cycle en demande d information et d accompagnement et des personnes plus en retrait par rapport cette question voire peu concern es Certains services constatent qu une proportion non n gligeable d assistants maternels a des difficult s l crit et plus globalement pour suivre les formations prise de notes programme de biologie jug difficile Cette difficult l crit si elle n est pas jug e lors de l agr ment seule la maitrise du fran ais oral est exig e peut poser des probl mes notamment pour lire des ordonnances m dicales Les organismes ont donc labor des outils sp cifiques interactifs et adaptables aux personnes les plus en difficult d apprentissage Les mises en situation jeux de r le et vid os sont utilis s pour faciliter l int gration de l ensemble des participants la d marche et instaurer une dynamique de groupe Certains prestataires ont d volu l encadrement des groupes des psycholo
255. ission l agr ment et le suivi Aucun soutien de ces services lorsqu un probl me survient ex plainte des parents non fond e Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 NON Beaucoup de RAM outrepassent leur mission d information g n rale Ils d livrent des informations en droit de travail souvent des renseignements erron s interpr tation de la CCN fantaisistes s immiscent dans la r daction d un contrat de travail Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Red finir avec pr cision le r le des RAM voir question ci dessus SPAMAF Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Demande d accompagnement de l assistant maternel de la part de la PMI Notre Syndicat a toujours demand 2 quipes une pour l agr ment le contr le de 32 l activit etc et l autre pour le soutien et un appel ventuel lors d une difficult avec un enfant ou l aide au d pistage d une anomalie Accompagnement inexistant Contr le seul avec recherche appuy e de prendre l assistant maternel en d faut Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 et difficult s d application qui demeurent sur ce champ Les RAM condition qu ils soient neutres envers les parties assistantes maternelles employeurs et ne donnent pas d informations fausses sur le droit du travail souvent mal int gr aident sans aucun doute l
256. istant familial Les probl mes rep r s semblent cependant en voie de r gression SYNEAS Les adh rents du Syneas sont confront s des difficult s de mise en uvre du stage pr paratoire l accueil du premier enfant pour les assistants familiaux nouvellement agr s Is constatent que les situations d urgence ou le contexte de p nurie ne leur permettent pas toujours de respecter l obligation l gale C est pourquoi ils seraient partisans d un assouplissement de l article L 421 15 du Code de l Action sociale et des Familles CASF lls proposent que le stage pr paratoire l accueil du premier enfant puisse se d rouler dans les deux mois qui pr c dent ou qui suivent l accueil du premier enfant confi un assistant familial au titre du premier contrat de travail suivant son agr ment Par ailleurs il est souhait que la place et le statut du r f rent professionnel instaur par l article D 421 27 du CASF soient pr cis s et valoris s Pourquoi ne pas consid rer le r f rent professionnel de l assistant familial comme l est le ma tre de stage par rapport l apprenti Sur l exercice de la profession d assistant familial Le recrutement ANPF Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 a Attractivit de la profession cependant mesurer selon les r gions et 19 SYNEAS b Evolution du profil des assistants familiau
257. istante serait inspect e beaucoup plus fr quemment Propositions 1 La mise en place d un fonds d aide aux travaux de s curit pourrait tre envisag Les aides actuelles rel vent d initiatives locales des CAF et semblent peu connues Ce fonds pourrait tre fl ch sur les travaux demand s le plus fr quemment cl ture du terrain en cas de route proximit barri re de s curit pour les escaliers et les balcons 2 Deux tudes nous semblent devoir tre men es e La premi re sur la nature et l ampleur des travaux effectivement demand s au del des cas particuliers par les PMI La seconde sur le nombre et la nature des contentieux en ce domaine recours gracieux et appels des d cisions de refus d agr ment 3 L organisation d une r union des responsables de PMI pour discuter de leurs difficult s dans l examen des agr ments et leur pr senter des l ments juridiques sur les responsabilit s de chacun dans ce processus pourrait tre envisag e 4 La publication d un r f rentiel national est demand par tous A d faut obliger les d partements tablir un r f rentiel d partemental pourrait tre envisag li Formation 1 les 60 h pr alables l accueil d un enfant R gle CASF L 421 14 Le renforcement de la formation est un axe majeur de la r forme du statut Les assistantes maternelles doivent suivre une formation de 120 h 60 h pr alables l accueil de tout enfant 60 h
258. istants maternels Art R 421 38 Un manquement grave ou des manquements r p t s aux obligations de d claration et des d passements du nombre d enfants mentionn dans l agr ment peuvent justifier apr s avertissement un retrait d agr ment Conditions d attribution des agr ments des assistants maternels d apr s deux tudes qualitatives des agr ments et aussi d une augmen tation des heures de formation des assistants maternels avant d exercer leur activit Cela a pour cons quence un examen rapide des demandes d ex tension et de d rogation titre indica tif des services interrog s font tat d environ deux mois Une volont des d partements de maintenir un agr ment de qualit Dans la plupart des huit d partements ayant fait l objet de monographies par le Cr doc les responsables et interve nants interrog s mettent en avant l im possibilit de sacrifier la qualit de l accueil l augmentation du nombre de places Ils expriment le souhait que ne soient attribu s que des agr ments satisfaisant aux crit res d valuation mentionn s pr c demment et insistent sur la singularit des situations pour l attribution des agr ments Interrog s sur l adaptabilit ven tuelle des pratiques pour r pondre une p nurie locale ils r affirment cette position g n rale Si strat gie d adap tation il y a et ce n est pas syst ma tique il semble que de fa on coh rente d
259. istants maternels constitue la principale cause de non renouvellement Ainsi les non renouvellements suspensions ou retraits sont relativement rares et se justifient par la gravit de la situation Les fautes graves sont le plus souvent rep r es avant le renouvellement et sont donc suivies d une suspension ou d un retrait L atteinte l int grit physique ou morale de l enfant constitue le principal motif de suspension ou de retrait Malgr la gravit des faits une part sensible de professionnels d plore la difficult instruire et mener leur terme ces proc dures La faiblesse de leurs moyens d investigation pour tablir les faits est invoqu e par les services de PMI qui doivent l galement s en remettre aux services judiciaires notamment en cas de suspicion d abus sexuels Les d lais judiciaires d passent bien souvent les quatre mois pr vus pour la dur e de la suspension de l agr ment Les services de PMI se trouvent ainsi en difficult pour reconduire la suspension ou obtenir le retrait Des assistants maternels ont d j introduit des recours devant les tribunaux pour retrait abusif Un service de PMI demande ce que les CCPD disposent d une mesure de sanction interm diaire pr alable au retrait de l agr ment comme par exemple une mise en garde un avertissement une p riode probatoire pendant laquelle l assistant maternel serait particuli rement suivi appr ci e selon l
260. italier service associatif de placement familial particulier association ou entreprise priv e Il est donc apparu que les dispositions de la loi ont pu tr s diff remment impacter la pratique de ces professionnels Au final la pr sente valuation se fonde sur les l ments suivants le rapport de pr figuration de l IGAS les donn es brutes renvoy es par les d partements en application du d cret du 14 mai 2007 La collecte de ces donn es a t confi e PENSAI Junior Consultant de Rennes qui a r alis une adaptation lectronique des tableaux annex s au d cret du 14 mai 2007 l g rement modifi s apr s un test r alis aupr s du d partement de l Essonne une synth se r alis e par ce prestataire et la DREES en octobre 2008 une synth se des entretiens t l phoniques men s par la DGAS aupr s de responsables de services de Protection maternelle et infantile PMI et de services de l Aide sociale l enfance ASE au cours des mois de mai et juin 2008 les 8 monographies et le rapport d analyse transversale de juin 2009 r alis par le d partement Evaluation des politiques sociales du CREDOC et relatif aux effets de la loi n 2005 706 et aux leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants les r sultats de l enqu te IPSOS DREES PMI de mai 2009 sur les conditions de d livrance des agr ments d assistants maternels L tude relative l impac
261. iv de formation formation des assistants d partement familiaux Ann e 2007 en totalit Oui Non partiellement Oui Non si oui inscrire 1 si non 0 z ro Tableau 9 Cong s des assistants nombre de jours de familiaux pris sans la pr sence cong s accord s des enfants confi s nombre d assistants familiaux concern s Joindre une description de l organisation mise en place pour l accueil des enfants confi s pendant les cong s de l assistant familial 19 Tableau 10 Cessation de fonction des assistants familiaux nombre d assistants familiaux licenci s pour absence d enfants confier l issue de la p riode d attente pour insuffisance ou faute professionnelle nombre d assistants familiaux ayant d missionn Tableau 11 Nombre d assistants familiaux par le CG au 31 12 2006 au 31 12 2007 r mun r s directement par les associations Total Autres motifs de cessation de fonction d parts en retraite autres motifs de cessation de fonction 20 ANNEXE 3 AU RAPPORT D EVALUATION DE LA LOI DU 27 JUIN 2005 RELATIVE AUX ASSISTANTS MATERNELS ET AUX ASSISTANTS FAMILIAUX Rapport d analyse transversale relatif aux effets de la loi du 27 juin 2005 et aux leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants CREDOC d partement Evaluation des politiques sociales mai 2009 ROUE
262. ivit d action sociale des CAF seront disponibles fin juin 2008 pour le nombre de RAM en fin 2007 91 Une valuation qualitative pour le compte de la CNAF est par ailleurs actuellement en cours sur les Relais Assistantes Maternelles Cette valuation est r alis e par le CREDOC aupr s d un chantillon diversifi de dix RAM s lectionn s dans l ensemble de la France pour leur diversit contexte rural urbain forte faible tension sur l offre Elle porte sur la r alisation des missions assign es aux RAM leur analyse d taill e l apport sp cifique de ces structures aux acteurs locaux des politiques de la petite enfance leurs moyens leur efficience globale pour les diff rents acteurs impliqu s que sont particuli rement les professionnels les parents et les gestionnaires Cette valuation des RAM observe notamment les activit s de ces structures aupr s des assistantes maternelles propositions d activit s r unions formations information sur la l gislation etc Les r sultats sont attendus pour la fin mai 2008 4 4 Sur les conditions d exercice des professionnels 92 La principale source semble t il sur les conditions de travail de ces professionnels provient de l enqu te Conditions de travail compl mentaire l enqu te Emploi de l INSEE trait e par la DARES S agissant d une enqu te par sondage elle n cessite un minimum de r ponses pour tre exploitable De ce fait seule une information nationa
263. ivr es l issue de la 1 partie de la formation Nombre de participants th orique la 2 partie de la formation Nombre d attestations de formation d livr es l issue de la 2 partie de la formation Nombre de candidats th oriques au 1 module du CAP Petite Enfance Nombre de candidats effectif au 1 module du CAP Petite Enfance Nombre de candidats ayant obtenu le 1 module du CAP Petite Enfance Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants La ventilation du nombre de places d agr ment accord es notamment lors des premi res demandes est une donn e tr s rarement mise en vidence par les d partements 33 94 54 L ensemble des d partements d clarent tre dans l impossibilit de rendre compte de cette ventilation selon l ge ou le type d accueil Seul le Val de Marne propose une ventilation selon le type d accueil de jour temps partiel extra scolaire La Meurthe et Moselle renseigne un indicateur de r partition des proc dures entre les diff rentes quipes mandat es sur ces missions quipe sp cialis e PMI de secteur services sociaux de polyvalence En termes de suivi des pratiques il semble tr s difficile de demander aux d partements de renseigner des informations statistiques En effet rares sont les services qui saisissent le nombre de visites r alis es au domicile des assistants maternels et les raisons qui les moti
264. l enfant doit tre recherch dans l int r t de l enfant mais aussi que ce choix doit permettre de faciliter l exercice du droit de visite et d h bergement des parents et le maintien des liens entre fr res et s urs Ces dispositions ont pu contribuer aux difficult s de recrutement et d emploi des assistants familiaux gt Les volutions sociologiques qui complexifient l exercice de la profession Le changement de positionnement des parents des enfants plac s est r guli rement avanc par les assistants familiaux comme facteur d ins curit dans leur exercice professionnel En effet les parents sont devenus plus revendicatifs depuis la loi n 2002 2 du 2 janvier 2002 r novant l action sociale et m dico sociale Par ailleurs le balancier penche actuellement du c t du maintien de l enfant dans sa famille avec l appui de travailleurs sociaux intervenant domicile ou avec des accueils de jour Cette approche dite familialiste est aussi accentu e par le r quilibrage recherch par la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance entre placements administratifs et placements judiciaires Or les assistants familiaux estiment que les placements d cid s par les juges sont charg s d une plus forte empreinte de responsabilit parentale M me si les parents restent sauf exception titulaires de l autorit parentale les assistants familiaux vivent assez mal ce repositionnement
265. l gale Cependant lorsque cette commission est install e les services de PMI la jugent utile ils n en demandent pas la suppression Ils consid rent qu elle am liore la qualit des relations entre les partenaires et permet d avoir une politique mieux coordonn e dans le domaine de l accueil de la petite enfance Cependant interrog s sur ce point par le CREDOC en 2011 seule la moiti des d partements pensaient que la CDAJE tait un outil de d veloppement et d accompagnement de l offre d accueil chez l assistant maternel Certains d plorent l absence de r union de la commission ou des r unions formelles qui ne produisent que peu d actions La vitalit des CDAJE est en effet tr s variable d un territoire l autre S1 les CDAJE install es organisent peu de r unions pl ni res pour y traiter de l identification des besoins et de la programmation d un plan de d veloppement elles mettent plus fr quemment en place des groupes de travail th matiques et restreints l origine de r alisations vari es guide l usage des porteurs de projet de structures d accueil collectives Baby bus plan d accueil des enfants handicap s d veloppement de l accueil en milieu rural Plusieurs d partements consid rent que la CDAJE compte trop de membres ont mentionn avoir cherch mieux adapter sa composition et recrut un charg de mission CDAJE qui anime et assure le secr ta
266. l s l ensemble des d partements PARTIE A1 suivi des Assistants maternels A1 Tableau 1 D lai de d livrance des nouveaux agr ments au cours de l ann e 55 d partements ont renseign au moins une case du tableau 1 et 51 ont fourni une information compl te et exploitable Les agr ments des ASMAT des 47 Quartile Quartile d partements r pondants Moyenne M diane Min Max inf rieur sup rieur Nombre moyen de nouveaux agr ments en 2006 427 314 28 1355 170 602 Nombre moyen de nouveaux agr ments en 2007 367 299 38 1120 143 488 Part des nouveaux agr ments sur les agr ments 10 8 10 9 2 9 18 1 9 7 12 6 en cours de validit en 2006 Part des agr ments d livr s dans les trois mois 98 2 100 61 3 100 99 6 100 sur l ensemble des nouveaux agr ments de 2006 i Part des agr ments d livr s dans les trois mois 98 3 100 69 5 100 99 6 100 sur l ensemble des nouveaux agr ments de 2007 En 2006 pr s de 22 000 nouveaux agr ment ont t d livr s dans les 51 d partements ayant r pondu soit en moyenne 427 nouveaux agr ments par d partement Ce nombre est un peu plus faible en 2007 19 000 soit 367 en moyenne dans les m mes 51 d partements Le nombre de nouveaux agr ments a ainsi diminu de 14 entre 2006 et 2007 ayant baiss dans 45 des 51 d partements observ s Ces nouveaux agr ments repr sentent un peu plus de 10 8 des agr ments en cours de validit Dans la moiti des
267. l et non 2 65 ou 2 92 par jour de travail CFDT Interco Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 La tentative de mise en place d un accompagnement et pas seulement d un contr le de la PMI par le rappel que le suivi de l assistant maternel salari du particulier employeur est du domaine de comp tence de la PMI et l obligation pour l assistant maternel de tenir disposition du conseil g n ral une fiche mensuelle mentionnant le planning d accueil des enfants ainsi que le planning effectif Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 31 Le d veloppement des RAM est une bonne chose en soi Mais leurs missions doivent tre limit es afin que les responsables ne se comportent pas comme des responsables de cr ches qu ils ne puissent faire ni de discrimination ni de pr f rence ou s appuyer sur leurs fonctions pour faire de la m diation sans neutralit et au profit des employeurs ou de l aide juridique Les initiatives des RAM en mati re de r flexion d analyse des pratiques professionnelles et de formation devraient tre plus soutenues et encourag es Le site mon enfant fr est un formidable outil mais il reste encore sous utilis Le site de PAJEMPLOI offre de r els services tant aux assistants maternels qu aux parents employeurs Cependant en mati re d dition du bulletin de salaire des progr s restent faire fratrie mention des t
268. l y a des b b s il va 30 S curise les parents ils sont plus s rs de la garde dans la dur e 2 falloir donner des agr ments en g rant les tranches d ge Ne va pas co ter cher 2 Autres 1 Aucun avantage 6 RELATIONS AVEC LES FAMILLES 13 Autres 3 Peut d plaire aux parents qui pr f rent un accueil plus personnalis 7 Difficult de g rer 4 familles diff rentes des parents avec des exigences diff rentes 8 INCONV NIENTS POUR LA PMI LES SERVICES 35 Implique pour nous plus de contr le v rifier si elles sont en capacit d accueillir 17 4 enfants demandera encore plus de vigilance car dur e d agr ment plus longue Moins de suivi on n a pas les moyens de passer chez elles r guli rement pour contr ler qu elles 5 sont capables de le faire Nous demande plus de travail d explication plus de demandes 5 Les assistants maternels vont consid rer que c est un droit acquis difficile de refuser alors que l on 13 estime qu ils ne sont pas capables de le faire Autres 1 DIVERS 18 Pas certain que cela augmente r ellement le nombre de places disponibles 5 Plus de pression de l administration des parents conflit avec l administration ou des parents qui ne 3 comprendront pas pourquoi on refuse des agr ments Des assistants maternels vont demander l extension sans en avoir besoin elles n accueilleront pas 2 forcement 4 enfants Aucun inconv nient 2 Autres 1 Lecture 69 des 94 d partements interrog s pensent que le passage du maximum d en
269. la demande de renouvellement de l agr ment constitue la principale occasion d changes avec l assistant maternel Le suivi se limite souvent aux visites des travailleurs sociaux ou des pu ricultrices suite une demande de renouvellement ou d extension de l agr ment ou un signalement par les employeurs Les visites sont alors l occasion d changer sur les pratiques mais il s agit plus d un contr le que d un r el accompagnement Le fait que le service de PMI soit la fois charg de l instruction des agr ments et de leur renouvellement qui comprend une dimension de contr le et de l accompagnement est jug paradoxal Les assistants maternels h siteraient faire part de leurs difficult s des travailleurs sociaux per us plus comme des autorit s de contr le que d accompagnement Dans certaines circonscriptions les relations entre les deux parties ne reposent pas suffisamment sur la confiance Un assistant maternel n ayant fait l objet d aucun signalement par les parents ou d autres professionnels peut ainsi ne pas avoir de contact avec l institution durant cinq ans 44 ne oi ge IE St Le nombre de visites effectu es chaque ann e n est pas retenu comme un bon indicateur de la qualit du suivi Ces visites peuvent en effet se concentrer autour de certains assistants maternels rencontrant des difficult s particuli res et se r v ler tre plus efficaces qu une visite automatique de l
270. la raison de ces sanctions d guis es alors que des actions de formation des groupes de parole pourraient suffire Au titre des volutions sociologiques la question du port du voile par les assistantes familiales musulmanes est aussi voqu e par les services employeurs Ceux ci invoquent la neutralit du service public pour refuser ou retirer l agr ment ou renoncer l embauche de ces professionnelles de plus en plus nombreuses pourtant gt les questions non abord es par la r forme de 2005 L ins curit professionnelle des assistants familiaux est amplifi e pour les couples d assistants familiaux l accueil tant leur seule source de revenu ils sont particuli rement fragilis s en cas de mise en cause de l un d eux par un enfant qui leur est confi ou en cas d absence d enfant accueillir Les assistants familiaux qui sont pour la plupart employ s par les conseils g n raux ont le statut d agent non titulaire des collectivit s locales et souhaiteraient tre int gr es dans la fonction publique territoriale Conclusion La loi du 27 juin 2005 a marqu sans aucun doute une tape en mati re de professionnalisation des assistants familiaux comme en t moigne le succ s de la formation et du dipl me d Etat Cependant l am lioration du statut professionnel n a pas contribu rendre le m tier plus attractif d une part la mise en uvre de la loi est in gale et d autre part
271. le agr ment d rogatoire assistants familiaux Nombre d enfants accueillis 3 nombre d agr ments nombre d enfants nombre d agr ments nombre d enfants simples 1 concern s 2 simples 1 concern s 2 L w 1 Ensemble des agr ments en cours de validit au 31 12 2 Capacit th orique d accueil au 31 12 3 Enfants effectivement accueillis au 31 12 quel que soit le type d agr ment Tableau 6 Accompagnement psychologique de l assistant familial lors de la suspension nombre d assistants de l agr ment familiaux concern s Joindre un descriptif et pr ciser si l accompagnement est r alis par le d partement ou confi un tablissement ou un organisme prestataire en relation avec un professionnel annexe page 2 2 Tableau 7 assistants familiaux agr s avant le 1er janvier assistants familiaux agr s apr s le 1er janvier 2007 2007 Formation des assistants familiaux nombre de Ann e d entr e en Nombre de Dur e totale en Nombre de Dur e totale en b n ficiaires flux annuel formation b n ficiaires heures b n ficiaires heures d entr e en formation et dur e dur es de formation entendues par stagiaire et non par session Tableau 8 Formation assur e par le d partement ou Formation assur e Formation assur e un tablissement par un organisme par un organisme Modalit s d organisation de la rattach au public de formation pr
272. le est disponible Les professionnels en question sont rep r s par le code profession partie du code CSP 563 crois avec le fait de travailler son propre domicile pour les distinguer des personnels travaillant au domicile des parents 93 Les r ponses l enqu te men e en 2005 proviennent de 298 assistantes maternelles travaillant domicile et sans doute quelques assistantes familiales qu il est possible peut tre de rep rer par la question sur le travail le dimanche Certaines des questions de l enqu te compl mentaire l enqu te Emploi de l INSEE ont t ainsi s lectionn es en relation avec la mission et ont t trait es par la DARES 94 Les r sultats donnent une situation sur des conditions de travail avant la mise en uvre de la loi du 27 juin 2005 Ces donn es ne seront actualis es qu en 2012 soit 5 ans apr s sa mise en uvre 4l Le r le des relais assistants maternels est double ils ont t cr s dans les communes ou leur regroupement pour informer les familles et comme lieux d changes des assistantes maternelles employ es par les particuliers La loi a de fait l galis et s curis la situation ant rieure cf annexe 18 Les r sultats portent sur des donn es redress es de l INSEE Le taux de non r ponse aux questions est tr s faible IGAS RAPPORT N 2008 044P 15 95 Les conditions de travail des assistantes maternelles sont compar es dans l annexe
273. les Salaires en baisse en cas de mensualisation Pas d indemnit de d part en retraite 4 40 d clarer au titre de l avantage en nature si l employeur d cide de fournir les repas de l enfant comme le pr voit la Convention Collective Nationale hors ces repas ne nous est pas destin s Les dispositions visant augmenter la capacit d accueil et autoriser les maisons d assistants maternels UFNAFAAM Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 l opportunit d exercer autrement dans une Maison d assistants maternels pour des assistants maternels qui n avaient pas d autres possibilit s pour voluer La possibilit de maintenir un quilibre financier pour les assistants maternels qui accueillent 4 enfants mais qui ont de plus en plus souvent des accueils temps partiels une plus grande souplesse pour la gestion des plannings des professionnels un suivi et un contr le renforc le manque d un r f rent le manque d accompagnement au d part de l ouverture de la Maison d assistant maternel pas assez d explication par les Protection Maternelle Infantile trop de refus de la part des Protection Maternelle Infantile ou d partements d une ouverture de Maison d assistant maternel abus de droit la d l gation d accueil est difficile mettre en place D une part la d l gation n est pas tr s bien comprise voir pas du tout D autre part la
274. les qui selon les textes devrait tre remis avec l attestation d agr ment est toujours attendu A sa parution il faudrait le d livrer toutes celles qui sont agr es Il est anormal que pour des professionnelles il faille accueillir 3 enfants agr ments pour arriver l quivalent d une heure de SMIC Les services d partementaux qui agr ent consid rent davantage le m tier d assistant maternel comme une activit au revenu d appoint et non comme celui d une professionnelle de la petite enfance s engageant 100 dans ses actions Les crit res d valuation ne sont pas forc ment les m mes en fonction de la personne qui value et son ressenti par rapport la personne qui demande son agr ment CFDT Interco Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 De distinguer la profession d assistant maternel de celle d assistant familial La mise en place d un dossier de demande d agr ment national D int grer les enfants de moins de trois ans de l assistante maternelle dans sa capacit d accueil La prise en compte de l aspect s curit et pr mices de reconnaissance des comp tences ducatives Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Permettre un accueil de 2 places d s le d but de l activit L agr ment pour 4 places d accueil Le r f rentiel indicatif d agr ment Le r f rentiel d agr ment national par d cret Difficult s d
275. li rement en demande d information d acquisition gt et se projette dans le m tier et son volution Le CAP est un Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants tremplin id al pour la suite du parcours La seconde tire un b n fice plus imm diat et concret de la formation et pas n cessairement de l examen Pour ces deux cat gories les 120 heures et la possibilit de pr sentation au CAP participent du sentiment de professionnalisation La derni re cat gorie appr hende beaucoup plus difficilement le caract re obligatoire de la formation et tente d orienter en formation les d bats sur les modalit s administratives de l activit tablissement du contrat de travail convention collective La conscience des enjeux li s au CAP est absente Quelques d partements font mention d une part sensible d assistants maternels int ress s par la possibilit de passer l int gralit du CAP petite enfance hors VAE Selon les professionnels il s agit soit des plus jeunes ayant suivi des tudes avec un go t pour la formation soit de personnes sorties non qualifi es du syst me scolaire saisissant l opportunit d obtenir un dipl me La VAE quant elle semble int resser un grand nombre d assistants maternels Certains d partements se sont positionn s sur l accompagnement la VAE 5 5 4 Impact de l organisation et du financement de l accueil des enfant
276. lieux modestes et ont donc fr quemment des logements strictement adapt s la taille de leur famille y compris en milieu rural et parfois insalubres L augmentation de la mobilit de la population active ouvertures fermetures d entreprises par exemple rend plus difficile qu hier la pr vision quant aux besoins de garde Or les assistantes maternelles g n ralement appartenant aux classes populaires n ont pas une mobilit aussi lev e que les cat gories socio professionnelles moyennes et sup rieures CASF art R421 3 obligation de disposer d un logement dont l tat les dimensions les conditions d acc s et l environnement permettent d assurer le bien tre et la s curit des mineurs accueillis celles qui a priori sont les principaux demandeurs de places de garde chez les assistantes maternelles B Le profil des candidates au m tier Les services PMI constatent une m connaissance du m tier chez de nombreuses candidates Certaines n ont pas conscience qu tre assistante maternelle implique des responsabilit s et des contraintes Certaines candidates croient par exemple pouvoir exercer un autre m tier parall le activit commerciale par exemple D autres n ont pas pris en compte la n cessaire r organisation de leur vie familiale Il est d licat lorsqu on accueille trois enfants en bas ge d aller chercher ses propres enfants l cole en voiture D o l obligation de les lai
277. lles du d partement afin d viter des trajets au chef lieu aux candidates potentielles La fr quence de ces r unions d pend des moyens en personnel du service PMI et du nombre de candidates concern es Ainsi une r union par mois est organis e en Ari ge 4 par mois dans les Deux S vres Tous les 15 jours dans certains d partements urbains Chaque d partement a cr ses propres outils g n ralement une pr sentation Power Point et des plaquettes sur le m tier De nombreux d partements regrettent que les employ s de PANPE et de la COTOREP ne connaissent pas suffisamment le m tier Sont donc envoy s ces r unions d information des personnes en insertion non adapt es cette profession par exemple habitant un studio de 10 m2 ou ayant des probl mes psychologiques graves Plusieurs d partements soulignent qu une partie des personnes envoy es par PANPE assistent aux r unions d information uniquement pour justifier de leurs d marches d insertion Un travail partenarial avec l ANPE a parfois t mis en place par exemple dans l Aisne le Var il semble porter ces fruits Plusieurs d partements valuent 30 ou 40 le pourcentage de personnes qui pr sentes la r union d information ne d posent finalement pas de demandent d agr ment Ces taux lev s peuvent s expliquer par un discours des pu ricultrices soulignant les responsabilit s et les difficult s du m tier mais aussi par une prise de
278. loyeurs conseils g n raux associations h pitaux Ces textes sont porteurs de nouveaut s fondamentales D sormais les assistants familiaux ont un droit cong s ils b n ficient d un minimum effectif de jours de cong annuel r partir dans l ann e obligation est donc faite aux employeurs d organiser des accueils temporaires pour le remplacement des assistants familiaux pendant leurs cong s L article D 421 13 du CASF pr cise que l agr ment de l assistant familial est d livr pour une dur e de 5 ans sauf dans les cas pr vus l article D 421 22 qui pr voit la dur e illimit e des agr ments des assistants familiaux ayant obtenu le dipl me d Etat 9 Gr ce au contrat d accueil ils doivent pouvoir b n ficier d un meilleur cadrage de leur activit adapt chaque enfant confi Les nouvelles r gles relatives la formation dont son accompagnement par un r f rent sont aussi des mesures pr sent es comme des leviers de d veloppement du travail en quipe et d int gration des assistants familiaux dans les quipes de l ASE Enfin le l gislateur tait en 2005 tr s sensible la n cessit d apporter des garanties de s curisation de l activit des assistants familiaux Les dispositions relatives au mode de r mun ration qui est red fini afin de ne plus tre strictement li au nombre d enfants accueillis l indemnit d attente qui maintient le contr
279. ls appr cient d obtenir le PCS1 mais ont du mal obtenir ce recyclage Certaines th mes r pondent au niveau du CAP il est vrai mais il faudrait faire un 24 lien efficace vers la profession d assistant maternel par exemple on apprend la biologie et le corps humain ce qui n offre pas un apport dans la profession au d triment d autres connaissances sur l enfant qui ne peuvent tre mis en place En cas de changement d organismes de formation il n y a pas de concertation au niveau des contenus ni au niveau de la p dagogie ce qui occasionne des incoh rences pour les assistants maternels entre les deux modules de formation Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Formation obligatoire L intervention d une seule journ e sur le cadre institutionnel et sur le droit de l enfant et de sa famille n est tout simplement pas r alisable et am ne des difficult s de compr hension voire une incompr hension des textes Lors du deuxi me module les d partements n organisent pas l accueil des enfants ou trop peu cette obligation est pourtant notifi e dans le code de l action sociale et des familles CASF Le contenu de la formation obligatoire est disparate Le th me est respect mais le support p dagogique n est pas trait de la m me fa on certains d partements n h sitent pas par mesure d conomie prendre des organismes peu chers qui donnent une qualit de formation m diocre Lors
280. malgr les avanc es de la r forme les assistants familiaux s estiment trop peu r mun r s pour l exercice d un m tier aux revenus encore trop al atoires et comportant par ailleurs des risques consid rables pour eux et leur famille enfin les assistants familiaux souffrent encore d un manque de reconnaissance professionnelle Ce contexte d ins curit doit tre appr hend au regard de l int r t des enfants confi s aux assistants familiaux car l objectif de la loi tait aussi de renforcer la qualit de l accueil pour promouvoir le mieux tre des enfants qui b n ficient de cette mesure de protection de l enfance exercer un acte relevant de l autorit parentale en cas de refus abusif ou injustifi ou en cas de n gligence des d tenteurs de l autorit parentale charge pour le demandeur de rapporter la preuve de la n cessit de cette mesure 24 2 Partie mise en uvre des dispositions de la loi du 27 juin 2005 relatives aux assistants maternels IL1 Les grands axes de la r forme du statut des assistants maternels les objectifs valuer Pour les assistants maternels les principales mesures de la loi de 2005 ont port sur l agr ment la formation l obligation d un contrat de travail crit l indemnisation en cas d absence d un enfant la dur e du travail les modalit s de cong s annuels et l indemnisation en cr che familiale de la p riode d attente d
281. maternel agr ou en cours d agr ment qu il soit propri taire locataire ou occupant peut b n ficier d un pr t plafonn 10 000 dont le montant est limit 80 des d penses engag es Son taux d int r t est de 0 Il est remboursable sur 10 ans au maximum en 120 mensualit s Suite la loi n 2010 625 du 9 juin 2010 cr ant les maisons d assistants maternels l article 104 de la LFSS pour 2011 a pr vu le remplacement du pr t l am lioration de l habitat pour les assistants maternels exer ant domicile PAH assistant maternel par un pr t l am lioration du lieu d accueil PALA accessibles aux assistants maternels qu ils exercent leur activit domicile ou au sein d une maison d assistants maternels Ce dispositif est applicable depuis le 1er septembre 2011 41 Par ailleurs afin d aligner les d partements d outre mer hors Mayotte sur le droit commun applicable en m tropole en mati re de pr ts l am lioration de l habitat et de pr t l am lioration du lieu d accueil des assistants maternels le gouvernement a introduit l article 105 de la LFSS pour 2012 une mesure permettant d appliquer ces d partements le b n fice de ces pr ts En 2010 les CAF avaient sign 219 offres de pr ts avec des assistants maternels Les donn es provisoires pour l ann e 201 1 indiquent une mont e en charge rapide du dispositif avec environ 180 pr ts
282. maternel fait aussi partie du code du travail et peut se saisir des ajouts des textes dans ce code Non car tout doit se n gocier dans le contrat de travail Difficult s d application qui demeurent sur ce champ la non reconnaissance de la m decine du travail point que nous pouvons d velopper Des partenaires sociaux qui ne travaillent pas du tout depuis 2005 sur la convention collective nationale et qui ne fonctionnent pas en r seau mais seuls Un bulletin de salaire de Pajemploi qui r ponde parfaitement la profession pas de possibilit s de noter les frais d entretien pas de diff rence entres les fratries pas d indemnit de licenciement etc Cela occasionne des diff rences entre le r glement du ch que et le montant du bulletin PAJEMPLOI Les bulletins de salaires de PAJEMPLOI sont incomplets pas le d tail des jours travaill s et le salaire brut est erron en cas d heures compl mentaires ou suppl mentaires car le taux de majoration n est pas connu par les services contractualis CGT Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Un contrat de travail crit et sign par l Assistant maternel et le Parent Employeur La d finition des absences de l enfant non r mun r es La possibilit effective de prendre des vacances en cas de multi employeurs Les employeurs ne peuvent pas choisir notre place les cong s pay s car difficile de coordonner plusieurs employeurs sur une m me p riode La mise en pl
283. mation ne soit pas trop th orique afin d viter que les assistants familiaux n entrent dans une d marche psychologisante ou analytique au d triment de la spontan it et des qualit s de c ur n cessaires leur mission Quelques employeurs sont confront s des difficult s pour assurer l accueil des enfants durant les sessions de formation Enfin en cas de licenciement d un assistant familial au cours des 240 heures de formation la question du maintien du b n fice des heures de formation d j r alis es reste pos e gt Le dipl me d Etat une opportunit pour acc der un v ritable statut professionnel En 2010 la plupart des services d concentr s ont organis une session du dipl me d Etat d assistant familial DEAF Les chiffres concernant la formation traduisent une nette augmentation du nombre d assistants familiaux dipl m s par cette voie 58 assistants familiaux dipl m s en 2008 1916 assistants familiaux dipl m s en 2009 1655 assistants familiaux dipl m s en 2010 Les assistants familiaux d montrent leur fort engouement pour la formation lorsqu elle est estim e tre une bonne pr paration aux preuves d obtention du dipl me 3888 assistants familiaux en formation en 2008 4562 en 2009 4249 en 2010 Ils manifestent galement un tr s fort attrait pour la VAE En effet les d partements voquent spontan ment les tr s nombreuses demandes qui leur sont parvenues relati
284. mation rencontrent ils dans la mise en uvre et la transmission de leur savoir Volet leviers et actions des Conseils g n raux en mati re de petite enfance Pour chaque d partement une dizaine d acteurs ayant un retour organisationnel et strat gique sur cette probl matique ont t sollicit s Le ou les responsables du service petite enfance lorsqu un service sp cifique existe en dehors du service PMI Un ou deux charg s de mission rattach s au service petite enfance ou d tach s sur les questions de la petite enfance et des modes de garde Un agent en charge de l animation de la CDAJE Des membres de la CDAJE associations ou syndicats d AM repr sentant des RAM des parents employeurs de la FEPEM Un responsable du service de l action sociale de la CAF Un conseiller technique CAF petite enfance en relation avec le CG Deux communaut s de communes si geant en CDAJE et signataires d un Contrat Enfance Jeunesse La finalit est ici de rep rer concr tement aupr s des Conseils G n raux la connaissance de l offre et de la demande de garde les leviers pour agir sur l offre de garde les politiques men es en faveur de la garde des jeunes enfants bonnes pratiques actions innovantes Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Des entretiens semi directifs de deux heures et plus ont permis d explorer les questionnements
285. ment de l offre d accueil des volutions l gislatives sont intervenues Le nombre d enfants dont l accueil peut tre autoris dans le cadre de l agr ment est port 4 au lieu de 3 Article 108 de la loi de financement de la s curit sociale pour 2009 Ce nombre peut tre port 6 par d rogation Par ailleurs la loi n 2010 625 du 9 juin 2010 pr voit que l agr ment est d embl e d livr pour 2 enfants si les conditions d accueil le permettent Cette m me loi pr voit galement qu un r f rentiel approuv par d cret en Conseil d Etat fixe les crit res d agr ment et a supprim la possibilit pour le pr sident du conseil g n ral d y d roger par d cision motiv e pour r pondre des besoins sp cifiques Enfin la loi de 2005 renforce le dispositif d information des candidats l agr ment en imposant au pr sident du conseil g n ral l obligation d organiser de fa on r guli re des s ances d information relatives l activit d assistant maternel et am liore l accompagnement professionnel des personnes agr es gt Le suivi L article L 421 17 1 du CASE issu de la loi de 2005 et l article L 2111 2 du code de la sant publique donnent clairement comp tence aux services de protection maternelle et infantile PMI pour assurer le suivi des pratiques professionnelles des assistants maternels employ s par des particuliers Le suivi des professionnels qui exercent
286. ment et suivi des assistantes maternelles R gle art 12 art 13 Le service PMI doit assurer le suivi des pratiques professionnelles des assistants maternels employ s par des particuliers Application Bien qu il soit difficile quantifier le suivi et l accompagnement des assistantes maternelles semblent globalement insuffisants 1 Sauf exception le suivi se r sume aux visites des travailleurs sociaux ou pu ricultrices suite une demande d extension de renouvellement de l agr ment ou un signalement H s agit donc plus d un contr le que d un r el accompagnement Le fait que le service PMI soit charg la fois de l instruction des agr ments ou de leur renouvellement et de l accompagnement pose probl me Il est paradoxal qu une m me structure soit charg e la fois d accompagner et de contr ler Sauf bon contact avec le travailleur social du secteur les assistantes maternelles h sitent faire part de leurs difficult s 2 De plus les services PMI regrettent de n avoir pas les moyens en personnel pour mener bien cette mission Tout d pend de la bonne volont et du temps disponible du personnel des circonscriptions territoriales Plusieurs responsables jugent que pour l accompagnement courant l exception des cas graves ou des conflits avec les parents les Ram seraient des structures plus adapt es 3 Certains responsables proposent que les assistantes maternelles soient oblig es
287. menta cieni nii eaa ane e E NOE EEE AEE E E a AE ia 14 D Recutement awna eens denim E NT a aaa ea a iia 14 DS ACTEM senesne a aa EA E AT R dents ELERE AEE E EE TA 15 3 Conttats d accueil sens russus hesantenienneeentiointns N A EE E E AE RA a 15 Fonnmhor ra A AR E E E ten R 15 1 Les 60 h pr alables l accueil EE EAEE EAS TEREE aia 15 2 Les 240 heutes moienn aruroni ura AEE NEA NEEE E E E RD E a S ENE a 16 3 Les r f rents professionnels nest 17 3 Formation CONTINUE russes mnnratdesrlenieieeme aaa ere eh t tdi aa aaia inin e A PT 17 LIT CONR S nr A enr T 19 IV Autres points soulev s EE EA EEE ET TR NC EEE 19 Partie 1 Les assistantes maternelles I Recrutement et agr ment 1 Des difficult s recruter Tous les d partements ne signalent pas des difficult s recruter des assistantes maternelles Ainsi en Charente Haute Sa ne Ari ge les services PMI jugent que les candidates sont tr s nombreuses qu ils n ont aucune difficult recruter Cependant de nombreux d partements constatent qu il existe des besoins non pourvus d assistantes maternelles dans certaines espaces g ographiques Or ces manques peuvent coexister avec un nombre important de candidates au m tier et un taux de ch mage lev dans le d partement Plusieurs l ments sont avanc s pour expliquer ce paradoxe On peut les organiser en trois cat gories les explications g ographiques les explications sociologiques profil des
288. minima pr vus par la loi savoir Le forfait correspondant la fonction globale d accueil ind pendant du nombre de jours de pr sence des enfants confi s 50 fois le salaire minimum de croissance SMIC horaire soit 461 La part variable correspondant l accueil de chaque enfant d pendant du nombre d enfants confi s l assistant familial soit 70 fois le salaire minimum de croissance par enfant SMIC horaire soit 645 40 Or les assistants familiaux dont certains sont d tenteurs du dipl me d Etat d ducateur sp cialis et parfois d un dipl me universitaire en science de l ducation revendiquent un SMIC mensuel d s le premier enfant confi Il est noter galement que l avenant n 305 du 20 mars 2007 la convention collective nationale de travail des tablissements et services pour personnes inadapt es et handicap es du 15 mars 1966 et relatif aux assistants familiaux travaillant dans les centres ou services d accueil familial ou de placement familial sp cialis apporte des adaptations au statut l gal plus favorables aux assistants familiaux employ s par le secteur priv qu leur homologues du secteur public Il pr voit notamment une r mun ration plus lev e et volutive en fonction de l anciennet de l employ ainsi que des majorations en fonction du nombre d enfants accueillis Ainsi outre les diff rences de r mun ration constat es ent
289. mmenc e interpr t e de mani re plus stricte ont conduit parfois une diminution de ces sommes Les nouveaux montants sont souvent estim s trop faibles par les assistants familiaux pour couvrir les frais engag s gt Les dispositions relatives aux retraites posent questions En pratique du fait de certaines insuffisances de coordination des textes l gislatifs et r glementaires les dispositions aux retraites posent question aux gestionnaires et aux professionnels comme celles relatives aux indemnit s de d part Par exemple les assistants familiaux ayant acquis leurs droits la retraite ont la possibilit de poursuivre l accueil en cours dans l int r t de l enfant pour viter les perturbations d ordre affectif et psychologique que peut entra ner pour l enfant la rupture de la continuit du mode d accueil Toutefois le versement de l indemnit de licenciement pr vue l article R 422 21 du CASF ne semble pas compatible avec la d cision unilat rale des assistants familiaux de mettre fin l accueil en cours apr s la date de liquidation de leur pension de retraite Ce versement ne serait donc d que si c est l employeur qui met fin au contrat d accueil et de travail Pourtant dans le texte il n est pas clairement pr cis que la rupture du contrat doit tre l initiative de l employeur Enfin certains d partements signalent leur difficult face l ge limite de 65 ans date butoir de d part
290. moiti des b n ficiaires de cette aide Cette classe pr sente la particularit d avoir un nombre d agr ments d assistants familiaux pour 100 enfants de O 2 ans lev 3 54 pour 2 7 en France m tropolitaine hors Ile de France Cependant le nombre d agr ments a tendance diminuer annuellement depuis 2001 Enfin que ce soit dans l accueil collectif ou les cr ches familiales le nombre de places pour 100 enfants de 0 2 ans est faible Tableau Moyenne des crit res sur la seconde classe Variable s Classe 2 sans IDF Taux de ch mage des femmes 11 2 10 0 Part de la population rurale 39 1 50 7 Part des 0 4 ans dans la population 4 8 45 Taux d assistantes maternelles en exercice au regard du nombre d agr ments 69 5 72 9 Taux moyen de croissance entre 2001 et 2006 du nombre d agr ments d AM 3 0 T 1 5 Nombre de places aupr s des AM en exercice pour 100 enfants de 0 2 ans 368 44 93 Part des b n ficiaires CMG AM 45 50 1 Nombre moyen de Relais Assistantes Maternelles 198 145 Taux moyen de croissance entre 2001 et 2006 du nombre d agr ments d AF 0 4 0 2 Nombre d agr ments d AF en cours de validit au 31 12 2006 pour 100 enfants de0 2ans 27 3 54 Nombre de places dans le collectif pour 100 enfants de 0 2 ans 88 lesi Nombre de places en cr ches familiales pour 100 enfants de 0 2 ans wo 1 53 Effets de la Loi n 2005 706 et l
291. moyens et parfois de volont ce dispositif qui imposerait l institution ventuelle d une enveloppe budg taire d di e n est pas mis en uvre gt La pr carit de cette profession menac e de licenciements de pr caution est particuli rement d nonc e par les professionnels La pr carit de l emploi des assistants familiaux d j largement d nonc e dans les travaux pr paratoires de la r forme de 2005 continue d tre probl matique En effet une partie de leur salaire reste d pendante du nombre d enfants confi s De plus faute d enfants accueillis les textes pr voient certes une indemnit d attente mais celle ci n est vers e que pendant 4 mois l issue desquels l assistant familial peut tre licenci Cette situation est d autant plus pr occupante que tous s accordent reconnaitre l augmentation du nombre de d nonciations de suspicion de maltraitances qui seraient subies au sein de leur famille d accueil par les enfants confi s Ces suspicions entrainent automatiquement en application d un compr hensible principe de pr caution un retrait des enfants le temps que la justice statue sur ces plaintes Or les 4 mois pr vus pour le versement de l indemnit d attente sont insuffisants au regard de la dur e de la proc dure judiciaire S ensuivent donc un licenciement et parfois un retrait d agr ment d cid par la commission consultative paritaire d partementale et c
292. mp FNAF amp FO Assistants familiaux en partenariat Agr ment Des dispositions dangereuses qui vont l encontre de la professionnalisation Deux articles ont t introduits dans les textes de la loi de 2005 ceux ci permettent l employeur d intervenir dans le maintien et dans le renouvellement de l agr ment L article D 421 37 du code de l action sociale et des familles pr voit que les personnes morales qui emploient des assistants familiaux pr viennent le pr sident du conseil g n ral lorsque selon eux une situation est susceptible de comporter des cons quences sur le maintien de l agr ment D autre part le dernier alin a de l article D 421 21 du m me code pr voit que le pr sident du conseil g n ral sollicite l avis motiv de l employeur pour le renouvellement de l agr ment Ces mesures alimentent la confusion entre l agr ment et l emploi Elles font planer un risque grave et permanent sur le droit d exercer cette profession dans la mesure o l employeur insatisfait du r sultat du travail r alis peut d sormais d noncer l assistant familial au service charg de d livrer de renouveler ou de retirer l agr ment Ces dispositions sont particuli rement dangereuses dans une profession caract re ducatif donc fatalement maill e de d saccords plus ou moins s rieux sur la fa on de s y prendre avec l enfant et dont les r sultats de travail aupr s d enfants souvent perturb s ne sont pas to
293. n contractuelle avec les parents d plorent toutefois le peu d informations sur le concret de la relation l enfant Les services n ont pas id e des taux d abandon suite cette formation A noter les professionnels estiment que le doublement des heures de formation entra ne le renoncement l activit d une part sensible de personnes 5 5 2 Impact de la formation restante dans un d lai de deux ans compter du d but de l accueil du premier enfant De la n cessit de ma triser les savoirs de base La seconde session de formation m le analyse de la pratique et th orie et pr pare la pr sentation de l unit 1 du CAP petite enfance Plus qu en premi re session de formation la transmission du savoir passe par la ma trise des comp tences de base compr hension et ma trise de la langue comp tences de lecture et d criture Les professionnels rappellent que l examen repose en partie sur une preuve crite d une heure et demie Les prestataires en charge de la formation mentionnent l h t rog n it des profils des stagiaires Se m lent des personnes au niveau de formation parfois lev universitaire troisi me cycle en demande d information et d accompagnement et des personnes plus en retrait par rapport cette question voire peu concern es Les organismes ont ainsi labor des outils sp cifiques tr s interactifs adaptables aux personnes les plus en difficult avec les apprentissages Les professionnels
294. n ment indisponibles relais Mise en cause d un assistant familial sans enqu te administrative ou judiciaire de fait passage en CCPD perte ou non des agr ments mais plus de placement A l issue des 4 mois d attente l employeur doit soit proc der au licenciement ou recommencer verser la totalit du salaire de l agent au bon vouloir de chaque d partements ou si une fratrie part rien ne d finit que l employeur doit verser seulement le premi re part qui correspond la fonction globale d accueil 50h Le salaire per u par l assistant familial est de 50h 70h 120h Cette r mun ration correspond au minima pour 1 accueil Si impossibilit de confier un enfant possibilit d un reclassement comme pour tous les autres agents des collectivit s Application et respect de l Article 11 du statut g n ral des fonctionnaires loi du 13 juillet 1983 qui permet le paiement des frais d avocat par le D partement qui s applique tous les agents titulaires ou non titulaires de la fonction publique y compris les assistants familiaux Ainsi que son extension aux membres de sa famille afin de permettre le paiement des frais d avocat par la collectivit territoriale Application de l article 30 du m me statut en cas d action en justice ou de 10 poursuites p nales d nonciation calomnieuse accident survenu dans ces moments et implication au niveau de la loi de l assistant familial qui aura d l gu sa
295. n crit re dans chacun de ces domaines a t cit dans 65 d partements M TABLEAU 1 La s curit l int rieur du logement occupe une place de premier ordre dans les crit res relatifs l habitat par exemple l absence de danger li e aux installations lectriques la mise hors de port e des enfants des appareils m na gers la protection des fen tres et des escaliers etc de m me que la s curit l ext rieur du logement piscines pro t g es jardins avec cl ture puisque ces th matiques sont cit es par respecti vement 83 et 68 correspondants d par tementaux L espace allou aux enfants taille du logement chambres confort espace r serv au sommeil est aussi un Crit res examin s pour l attribution des agr ments aux assistants maternels question ouverte crit re important pour 60 correspon dants d partementaux interrog s ainsi que le danger repr sent par la pr sence d animaux La prise en compte des besoins des enfants et la capacit organisationnelle du candidat s articulent autour de cri t res vari s la connaissance de ces besoins d veloppement psychomo teur affectif est mentionn e dans plus d un d partement sur deux 37 corres pondants d partementaux citent les capacit s ducatives du candidat et 39 la possession d un v hicule permet tant les d placements hors du domi cile La disponibilit et les activit s envisag es avec les enfa
296. n d partement la mani re dont les services du conseil g n ral DPMI DPPE ASE r pondent ces questions en particulier qui y r pond comment partir de quelles sources avec quelles difficult s quelles en sont les lacunes concernant l valuation de la loi du 25 juin 2005 40 Outre l int r t manifest par la directrice DGA des Solidarit s du conseil g n ral et par ses services que la mission remercie encore vivement ce test permis d avancer sur les l ments disponibles leur capacit mais aussi leurs limites rendre compte d une r alit complexe et dont l volution ne d pend pas que de l impact propre de la loi de juin 2005 18 Cf les r sultats du test en annexes 7 9 8 IGAS RAPPORT N 2008 044P 41 La loi elle m me le fruit d une lente volution sert ainsi aux dires des interlocuteurs de la mission de r f rence plancher pour ce qui concerne par exemple l volution des r mun rations des assistants familiaux Ses effets ont t galement largement anticip s dans ce d partement en particulier en ce qui concerne la professionnalisation et la qualification des professionnels 42 Les remont es d informations sur ce sujet que ce soit celles demand es dans le d cret du 14 mai 2007 ou par les enqu tes de la DREES reposent sur une collecte et un traitement de donn es de gestions administratives ou comptables Ces remont es sont simples et bien identifi es quan
297. n pr alable l accueil du premier enfant confi Cette volution on l a dit a engendr de fortes contraintes organisationnelles et financi res pour les d partements Cependant ils taient extr mement favorables cette volution et actent aujourd hui encore de sa v ritable plus value S agissant des assistants maternels la formation pr alable l accueil du premier enfant est jug e indispensable par les d partements constatant la n cessit de soutenir les assistants maternels au d but de l exercice de la profession les abandons avant le premier renouvellement tant tr s fr quents Ce premier temps de formation d une dur e jug e parfaitement adapt e de 60 heures est porteur d une dynamique de professionnalisation permettant aux assistants maternels d adopter des postures professionnelles en r fl chissant l laboration d un v ritable projet d accueil contribuant ainsi am liorer les conditions d accueil La loi du 27 juin 2005 avait pour les assistants maternels compl t cette formation d une initiation aux gestes de premier secours financer et mettre en uvre par les d partements La loi du 9 juin ru 2ru CE DEPARTEMENTS DE FRANCE 2010 relative la cr ation des maisons d assistants maternels a pour sa part pr vu une initiation aux sp cificit s de l organisation de l accueil collectif galement confi e la charge du d partement l agr ment et la mise en uvre de la
298. n proposent une aide la r daction des tarifs extr mement lev s jusqu 1300 euros par candidat La grande majorit des services ASE semble encourager la pr paration et le passage du dipl me Toutefois il convient de noter que certains services d partementaux redoutent une discrimination l embauche pour les assistants familiaux non dipl m s Enqu tes annuelles 2008 2009 et 2010 aupr s des centres de formation aux professions sociales DREES 1 Source ASP Agence de services et de paiement op rateur VAE sanitaire et sociale pour le Minist re 12 Ils voquent galement la difficult d animer des quipes compos es d assistants familiaux jeunes dipl m s mais inexp riment s et d assistants ayant une longue exp rience mais n ayant pas pass les preuves ou ayant chou Les pratiques sont aussi disparates entre les employeurs certains ont impos leurs assistants familiaux l obligation de se pr senter aux preuves du DEAF ce que la loi ne pr voit pas D autres ont instaur une revalorisation de la r mun ration des assistants familiaux dipl m s Enfin plusieurs d partements signalent un manque de pr paration des DRJSCS pour organiser les jurys de ces dipl mes gt Le r f rent appara t pour tous comme une ind niable plus value de la loi V ritable accompagnateur de la professionnalisation dans les d partements ce m diateur entre les services et les assistant
299. n qui renforcent la professionnalisation des assistants maternels gt L impact positif des r unions d information pr alable au d p t du dossier d agr ment est soulign 32 Source Acoss Pajemploi 2011 27 La quasi totalit des d partements contact s r alisaient en 2009 effectivement ces r unions Dans les d partements o elles font d faut les services invoquent leur organisation prochaine ou un manque de personnel au regard du nombre de candidats Certains d partements tablissent un calendrier des r unions en d but d ann e qu ils diffusent l ensemble des partenaires Les r unions sont anim es par des pu ricultrices assistantes sociales ou responsables de PMI et durent g n ralement 2 3 heures Elles peuvent tre organis es soit par le service central de PMI soit par les circonscriptions d action sociale parfois en collaboration avec les Relais assistants maternels RAM De nombreux conseils g n raux ont choisi d organiser des r unions dans plusieurs villes du d partement afin d viter aux candidats potentiels des d placements au chef lieu de d partement La fr quence de ces r unions d pend des moyens en personnel du service de PMI et du nombre de candidats concern s Ainsi les d partements organisent une quatre r unions par mois Tous les 15 jours dans certains d partements urbains Chaque d partement a cr ses propres outils g n ralement une pr sentation
300. nn es 2007 communiqu es par la DREES Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Indicateurs potentiels Donn es n cessaires Incidence des r unions d information sur le nombre de candidature l agr ment Nombre de personnes pr sentes aux r unions d information Nombre de dossiers de candidatures d pos s 1 demandes d agr ment Taux d accord Taux de renoncement Taux de refus Nombre de candidatures un premier agr ment Nombre d accords Nombre de renoncement en cours de proc dure Nombre de refus Extensions Taux d accord Taux de renoncement Taux de refus Nombre de demandes d extension Nombre d accords Nombre de renoncement en cours de proc dure Nombre de refus Renouvellements Taux de sortie de la profession pour chaque cohorte tous les 5 ans Nombre de renouvellements th oriques Nombre de renouvellements effectivement demand s Nombre d accords Nombre de refus Formation Taux d abandon entre l agr ment et la fin de la 1 partie de la formation Taux de non participation la 2 partie de la formation interruption m tier ou absence d accueil Taux de pr sentation et de r ussite au 1 module du CAP Petite Enfance Nombre de participants th oriques la 1 partie de la formation Nombre d attestations de formation d l
301. nqu tes sur le nombre moyen de places pour lequel les ASMAT sont agr es 111 La CNAF donne par contre le nombre d enfants gard s dont les parents sont b n ficiaires des prestations l gales La CNAF conna t avec une grande pr cision le nombre d enfants de O 6 ans gard s chez une assistante maternelle d s lors que celle ci est agr e et que la famille n est pas en situation de non recours et que les parents b n ficient du compl ment de libre choix du mode de garde de la prestation d accueil du jeune enfant CMG PAIJE Elle dispose galement de cette information pour les enfants gard s dans le cadre de l AFEAMA Les lacunes de l information ne porteraient que sur le nombre d enfants de plus de 6 ans gard s par une assistante maternelle agr e 112 Une analyse de l impact financier de la loi sur les d penses d allocations familiales d une part ou des cons quences financi res de l extension des comp tences aux collectivit s territoriales en la mati re d autre part serait par ailleurs utile mener cons quences financi res pour la branche famille et pour les collectivit s territoriales Les d penses de cotisations et de r mun rations prises en charge par les CAF pour les CMG assistantes maternelles y compris recours une association ou une entreprise et AFEAMA sont chiffr es par la CNAF 2 9 milliards d euros en 2005 La compensation pr vue dans la loi de finances rectificatives p
302. ns CG ont mis en place des formations compl mentaires de remise niveau en Fran ais et un accompagnement pour les personnes en difficult pour suivre la formation Quelques probl mes pour garder les enfants pendant la formation sont signal s De nombreuses questions remontent sur la possibilit de licencier en cours de formation 240 b sur la possibilit de garder le b n fice d un certain nombre d heures de formation d j faites Une clarification sur le statut d s personnes en cours de formation 240 h est deniand g Certains d partements voquent un possible probl me de Sordinanon et d homog n isation d quipes compos es d assfam dipl m s et d autres ayant une longue exp rience mais pas de dipl me 3 Les r f rents professionnels Le syst me des r f rents professionnels est mis en place de mani re vari e g n ralement au d but de la formation 240 h contrairement la r glementation CASF D421 43 qui exige une d signation d s les 60 h En g n ral un travailleur social de l ASE dot d une longue exp rience dans ce service est choisi comme r f rent professionnel Il s it souvent toutes les personnes en formation 45 personnes en Cote d or Une clarification du r le et de la place du r f rent professionnel est parfois demand e G n ralement sont pr vus quelques entretiens individuels en cours de formation de 1 3 une disponibilit pour r pondre aux questions par
303. ns de communication dont il dispose pour faire face des situations d urgence D cret n 2007 880 du 14 mai 2007 relatif la nature des informations transmises par les d partements et la Caisse nationale d allocations familiales en application de l article 39 de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux z5 A la demande de la Direction g n rale de l action sociale DGAS et de la Direction de la recherche des tudes de l valuation et des statistiques DREES l inspection g n rale de l action sociale IGAS a conduit une mission d appui m thodologique aupr s des services concern s de ces deux directions entre janvier et mars 2008 A l issue de cette mission d appui le rapport de pr figuration rendu en juin 2008 insiste en particulier sur la difficult d valuer l impact de cette loi qui concerne comme il a t rappel plus haut deux professions diff rentes relevant de r glementations distinctes De plus au sein de ces deux professions les conditions d exercice de ces m tiers sont tr s vari es et ne facilitent pas l analyse des modifications apport es par la loi En effet les statuts et conditions d exercice diff rent selon leurs lieux d exercice domicile en tablissement sp cialis en cr che familiale ou communale leur employeur collectivit territoriale conseil g n ral ou commune tablissement hosp
304. ns et de l offre tabli par le Conseil g n ral et la CAF signature d un CEJ tablissement d un r f rentiel m tier assistants maternels Meurthe et Moselle focus sur les assistants familiaux mise en uvre d un dispositif de coordination et d accompagnement professionnel Classe 2 Charente Maritime actif CDAJE production d un diagnostic r guli rement actualis signature d un CAJ envisag e pour formaliser les th mes de la CDAJE et structurer le projet de RAM d partemental Deux S vres actif CDAJE exp rimentation d un sch ma d partemental d accueil Classe 3 Somme non actif CDAIJE inactive absence de sch ma d partemental Classe 4 Bouches du Rh ne non actif gt absence de CDAJE Classe 5 Val de Marne focus sur les assistants familiaux 8 Etude en 2009 pour la CNAF sur l activit des CDAJE et le contenu des Sch mas d partementaux d accueil du jeune enfant Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants 4 2 Personnes interrog es et guides d entretien Volet agr ment formation suivi Pour chaque d partement une dizaine d acteurs ayant un retour organisationnel et strat gique sur cette probl matique ont t interrog s Sur la th matique de l agr ment de son renouvellement et de l accompagnement ont t sollicit s Un agent PMI en charge de l valuation des postulants AM Un agent PMI
305. ns le contrat d accueil Fragilisation sur l exercice de la profession d assistant familial par la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance Cette loi est porteuse d effets induits non pr vus sur le d veloppement des accueils familiaux Cette profession est percut e par l volution plus globale de la soci t modification des organisations familiales judiciarisations ou encore reconnaissance plus marqu e des droits des parents qui complexifient ce m tier Extrait du rapport d valuation de la mise en uvre de la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants familiaux du Minist re des solidarit s et de la coh sion sociale Direction g n rale de la coh sion sociale mise jour janvier 2012 Ce rapport pr sente dans un premier temps les dispositions qui semblent recueillir un satisfecit partag entre les employeurs et les assistants familiaux pour aborder ensuite les champs dans lesquels la loi peine encore s appliquer Enfin y sont pr sent s les v ritables blocages la professionnalisation et l am lioration de la qualit d accueil UFNAFAAM Des difficult s de mise en application de la reconnaissance et de l int gration au sein des quipes sont encore couramment constat es par de nombreux professionnels Des interpr tations abusives sur le nombre d enfants ou jeunes confi s notamment avec les notions d accueil intermittent ne respectant pas le cadre l gal fix en terme
306. nservant un statut stable par l accueil d enfants en permanence il apporte une souplesse de gestion au conseil g n ral pour l accueil pisodique d enfants Conclusion En pratique les assistants familiaux estiment en g n ral que leurs employeurs sont encore tr s en retrait sur certaines dispositions m me de conforter leur nouveau statut professionnel Par manque de personnel et de moyens financiers les d partements prouvent en effet de vraies difficult s appliquer toutes les dispositions de la loi Enfin il a t d montr que la reconnaissance de la valeur professionnelle des assistants familiaux se heurte encore des r ticences marqu es de la part des travailleurs sociaux ayant le plus 19 d anciennet Le changement des mentalit s pr alable une v ritable int gration des assistants familiaux dans les quipes de placement reste encore mener Toutefois ces questions sont actuellement pour la plupart en cours de discussion dans les d partements et pourraient bient t aboutir des am liorations notables des pratiques L2 3 La loi du 27 juin 2005 est aussi porteuse de r els freins la professionnalisation gt La r mun ration est estim e trop faible et porteuse d in galit s par les assistants familiaux Malgr la revalorisation salariale intervenue en 2005 les assistants familiaux estiment que celle ci est insuffisante Beaucoup de d partements appliquent les
307. nsion des textes par les services de PMI d fense d accueillir plus de 6 enfants dont ceux de l assistante maternelle alors que seul l enfant de moins de 3 ans de l assistant maternel prend une place d agr ment Pourquoi l obligation de renouvellement si on a pass le CAP petite enfance Demande de ne pas d passer plus de 6 contrats alors que l l ment d terminant est le nombre d enfants accueillis en m me temps ne devant pas d passer le nombre d agr ments permis en cette p riode de crise nous avons de plus en plus de petits contrats rien ne devrait donc emp cher de prendre des contrats la place d un enfant absent pendant ce temps d accueil Impossibilit de travailler plus de 11 h cons cutives alors que des parents employeurs travaillent la nuit h tesses de l air infirmi res restaurateurs et qu il suffit que l assistante maternelle soit d accord et non qu on le lui impose Il ne faudrait pas confondre les exigences demand es pour une structure collective et l accueil en famille trop de restrictions d ge emp chant de prendre des contrats d s qu il y a un escalier agr ment pour un enfant de de 18 mois Le suivi l accompagnement et l environnement institutionnel UFNAFAAM Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 En r gle g n rale un renforcement de la confiance envers les professionnels Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 20
308. nt t prises en compte Dans 35 d entre eux la formation est assur e par un seul type d acteur dans 6 soit 11 de l ensemble elle est assur e en totalit en interne par le d partement lui m me ou un tablissement lui tant rattach dans 6 soit 11 elle est assur e en totalit par un organisme public dans 23 soit 43 elle est assur e en totalit par un organisme priv Dans les 18 d partements restants la formation est charge de plusieurs types d acteurs dans 14 d partements soit 26 de l ensemble elle est assur e partiellement par le d partement et partiellement par un organisme priv de formation R partition de la formation m Tout org priv m Part org public org priv o Part interne org priv a Part interne public priv m Tout interne m Part interne org public m Tout org public A a Au total des organismes priv s interviennent pour des formations dans les trois quarts des d partements 40 des d partements impliquent directement leurs services dans les formations et un quart des d partements font appel des organismes publics PARTIE A2 suivi des Assistants familiaux A2 Tableau 1 Le service de l aide Sociale l enfance a t il labor un nouveau projet de service 46 d partements ont renseign cette donn e 10 ont r pondu oui et 36 non A2 Tableau 3 Les contrats d accueil sign s par les d partements 3
309. nt confront s une quation difficile A l chelon d un territoire d partemental en zone rurale comme en zone urbaine le Conseil g n ral peut disposer d assistants maternels en surnombre proportionnellement la demande qui sont donc au ch mage ou au contraire souffrir d un manque de candidates lts consid rent pour plusieurs d entre eux que les assistants maternels sont en nombre suffisant sur le territoire mais que leur sous emploi tient leur mauvaise r partition g ographique sur laquelle ils 4 rm AT Assembl e des DEPARTEMENTS DE FRANCE ne peuvent influer Les regroupements d assistants maternels cr s par la loi du 9 juin 2010 avaient vocation corriger cette r partition g ographique Les tout premiers l ments de bilan sur le sujet ne confortent pas v ritablement cette pr vision Les d partements s attachent exp rimenter des outils et pratiques pour avoir une vision dynamique et pr cise du secteur et tenter de rationnaliser l offre de garde passant par la recherche du plein emploi pour les assistants maternels en exercice pour les assurer d un niveau de ressources Cette rationalisation est fortement compliqu e par le d faut de communication par les assistants maternels de leur taux d activit Les tudes r alis es au plan national par la DREES sur le taux d quipement des collectivit s en mode de garde individuel ne comptabilisent que les assistants maternels en activit
310. nt directement r mun r s par lui et un peu plus d un tiers par une des 6 associations travaillant avec lui 5 associations de placements familiaux et 1 assurant l accueil d urgence Le conseil g n ral r mun re directement 332 assistants familiaux en fin 2007 327 sur l ensemble de l ann e 2007 Ceux ci accueillent 588 enfants confi s l aide sociale l enfance ASE 297 enfants sont par ailleurs accueillis par des familles d accueil salari es d un des services associatifs de placement familial Ces services emploient environ 205 assistants familiaux d apr s une estimation partir des cinq r ponses trait es sur les six re ues pour une capacit d accueil de 355 enfants en 2007 22 D nomm s services sociaux et m dico sociaux par les d partements 23 Y compris le personnel d tat mis disposition du d partement l exclusion des agents pay s l acte 4 Les services conventionn s sont des organismes ayant pass convention avec le conseil g n ral pour exercer des attributions d volues celui ci selon une la liste des missions concern es Prophylaxie sanitaire PMI et centres de planification Actions de pr vention de l ASE Service d partemental de l action sociale RMI RMA APA Activit s g n rales et diverses Seuls les personnels de ces organismes affect s des t ches relevant normalement des missions des services sanitaires et sociaux et dont la r mun ration e
311. nt maternel ni l exercice de l agr ment ce qui occasionne une incompr hension de la profession et des difficult s tre neutre Il y encore des d partements qui refusent de donner deux agr ments au d part de la fonction comme le veut pourtant la loi du 9 juin 2010 Trop de restrictions au niveau des d partements ce qui ne donne plus de l gitimit la loi Un document uniquement doit tre mis en place ce qui est normalement le cas via le nouveau r f rentiel d pos au conseil d Etat Pas assez de chiffres pr cis des restrictions d agr ments ou des demandes par 27 les Conseils G n raux difficult s d aboutir des preuves Manque d accompagnement de la P M I exemple 16 ans d anciennet et 3 visites pour une assistante maternelle CGT Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Capacit d accueil 4 places maximum possibilit de d rogation en fonction des cas L extension de l agr ment deux enfants pour les d butantes leur a permis de cotiser au r gime Retraite sur la base de 4 trimestres par ann e de travail Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Visite des auxiliaires de pu ricultrices ou assistantes sociales pour la visite du logement et l valuation de la candidate pour une demande d agr ment Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Un r f rentiel destination des Assistantes Maternel
312. ntact du service ASE avec les nouveaux recrut s Plusieurs d partements recrutant peu d assistants familiaux chaque ann e t moignent de la difficult qu ils ont effectuer r ellement la formation avant l accueil Haute Saone Ils ne peuvent organiser pour des raisons de personnel que quelques sessions par an une par trimestre souvent Or ce syst me a pour cons quence un allongement des d lais d attente p ur pouvoir placer effectivement un enfant Les services ASE demandent un assouplissement de la r glementation d lai d un ou 2 mois apr s le d but de l accueil Les conseils g n raux sont motiv s proposer la formation au plus vite de peur que la personne ne trouve un travail ailleurs 2 Les 240 heures R gle Application Ces formations 240 h sont organis es via un march public de 2 4 ans par des GRETA o des IRTS La plupart des d partements pr voient une premi re passation de DEAF courant 2009 Il est donc trop t t pour r aliser une v ritable valuation actuellement Le caract re d alternance de la formation est jug tr s positivement Une grande h t rog n it de niveau scolaire des assistants familiaux pose probl me dans le Var ca va du bac 5 au certificat d tudes d o des difficult s pour les organismes de formation pour adapter la formation tous Des difficult s pour prendre des notes et avec lP crit sont signal es par plusieurs d partements Certai
313. ntes maternelles en activit au regard du nombre d agr ments en cours de validit le taux de croissance des agr ments le nombre de places chez les assistants maternels au regard du nombre d en fants la proportion de b n ficiaires du compl ment de libre choix du mode de garde CMG pour un accueil chez un assistant maternel le nombre moyen de relais assistants maternels RAM etc L offre de garde des assistants fami liaux il s agit surtout de placement d enfants en danger ou en situation fami liale difficile th me non tudi ici ainsi que le type de territoire ruralit taux de ch mage des femmes part des enfants de 0 4 ans dans la population et des crit res dits qualitatifs comme l existence d une CDAJE commission d par tementale de l accueil du jeune enfant d un contrat enfance jeunesse d par temental ou d un sch ma d partemental de l accueil du jeune enfant rendent galement compte de la pluralit des situations des d partements Les d par tements interroger ont t s lectionn s en fonction de ces crit res pour refl ter cette diversit Dans chaque d partement diff rents intervenants ont t interview s agent de PMI en charge de l valuation des postulants au m tier d assistant maternel agents en charge des suivis et des renouvellements et le pr sident de la commission d agr ment en ce qui concerne cette probl ma tique sp cifique Il s agit ici de pr sentations s
314. nts d livr s dans les 4 mois suivant la demande En 2006 13 d partements ont indiqu la fois le nombre total d agr ments d livr s et le nombre de ceux d livr s dans les 4 mois suivant la demande Dans 9 d partements 100 des agr ments sont d livr s dans un d lai de 4 mois dans 1 d partement le taux est de 96 dans 2 d partements de 66 et dans 1 d partement de 32 Dans 19 d partements sur les 23 d partements ayant indiqu la fois le nombre total d agr ments d livr s et le nombre de ceux d livr s dans les 6 mois suivant la demande le taux d agr ments d livr s en moins de 6 mois est de 100 il n est inf rieur 90 que dans 1 d partement En 2007 19 d partements ont indiqu la fois le nombre total d agr ments d livr s et le nombre de ceux d livr s dans les 4 mois suivant la demande Dans 11 d partements 100 des agr ments sont d livr s dans un d lai de 4 mois dans 4 d partements ce taux est compris entre 93 et 99 dans 1 d partement il est de 75 dans les 3 derniers il est respectivement de 62 48 et 19 Dans 19 d partements sur les 25 d partements ayant indiqu la fois le nombre total d agr ments d livr s et le nombre de ceux d livr s dans les 6 mois suivant la demande le taux d agr ments d livr s en moins de 6 mois est de 100 il n est inf rieur 90 que dans 2 d partements A2 Tableau 5 Les enfants accueillis par les assistants famil
315. nts sont cit es respectivement par 32 et 29 corres pondants d partementaux Les qualit s relationnelles font aussi fr quemment partie des crit res retenus dans 66 d partements elles concernent en premier lieu les rela la question lorsque vous accordez des agr ments quels sont les crit res qui sont examin s pour l attribution des agr ments aux assistants maternels question ouverte tions avec les parents dans 54 d entre eux respect des diff rences cultu relles et ethniques prise en compte du projet ducatif des parents capa Conditions de s curit int rieures 83 e opposer n PE en Conditions de s curit ext rieures 68 NE ons a SANES ASS AE Geste 60 parents avec le bien tre des enfants E a 55 D autres crit res comme les comp Pt ee 3 tences plus g n rales d coute de dia bi logue les capacit s g rer les Mat riel Equipement 23 relations avec les autres profession nels de la petite enfance sont gale ment pris en compte Connaissance des besoins affectifs et psychomoteurs 53 Les crit res li s l environnement Organisation des transports 39 familial du candidat sont pris en Capacit s ducatives 37 compte de mani re identique cit s Disponibilit 32 dans 65 d partements Il s agit de la Activit s propos es 29 capacit du futur assistant maternel Organisation de la journ e Impact sur l organisation familiale s occuper d
316. nurie assistants familiaux en milieu urbain Les d partements critiquent la possibilit de voir attribuer des doubles agr ments assistants maternels et assistants familiaux Si cela limite la pr carit des assistants familiaux qui peuvent ainsi exercer l activit d assistant maternel en cas d absence d enfant confi au titre de la protection de l enfance les employeurs redoutent le manque de souplesse de ce cumul qui les priverait de la possibilit de leur confier des enfants tout moment Enfin le cumul d employeurs reste tr s probl matique Certains d partements refusent m me leurs assistants familiaux de passer des contrats d accueil avec des services de placement priv s Ils invoquent les difficult s que ce cumul d employeurs entraine en mati re de r mun ration les assistants familiaux ont ils ainsi droit une double fonction globale d accueil ou de prise des cong s De plus ce cumul peut impliquer le fait qu un m me assistant familial soit r mun r pour le m me travail selon deux grilles diff rentes en fonction de la qualit de ses employeurs Les d partements redoutent parfois un d veloppement de la concurrence avec les services priv s associatifs de placement Pourtant du point de vue des assistants familiaux ce cumul des contrats permet de se voir confier autant d enfants que l agr ment le pr voit et limite r ellement le risque de pr carit salariale 20 A
317. omatique et sans limitation de dur e lorsque la formation est sanctionn e par l obtention d une qualification Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Lors de l agr ment des questions d ordre priv sont toujours demand es n ayant aucun lien avec le travail propos et l accueil des enfants Refus d agr ment la plupart du temps subjectif manque de maturit pour une m re de 4 enfants ne prend pas suffisamment en compte ses responsabilit s sans avoir commenc travailler doit d abord s occuper de ses propres enfants quand elle a un enfant en bas ge culpabilit sur une femme qui souhaite travailler en levant son propre enfant Conditions s curitaires aussi strictes demand es par la PMI alors qu il s agit d accueillir la plupart du temps des enfants d ge scolaire ou ados plut t que de v rifier les qualit s de tol rance et d accompagnement de la candidate Le droit du travail Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 FNAF amp FO Art L221 2 du code de l action sociale et des familles pr voyant un projet de Assistants service de l aide sociale l enfance modalit de recrutement organisation et familiaux en fonctionnement des quipes travaillant avec les assistants familiaux tout en partenariat pr cisant que les assistants familiaux sont membres part enti re de ces quipes Pr cision galement sur les possibilit s d accueil d urgence consultation
318. on obligatoire Quelques services font mention de difficult s pour mettre en place l accueil relais lors des temps de formation Le cercle familial de l assistant familial est g n ralement sollicit Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Implication d partementale dans la politique d accueil du jeune enfant 1 Implication budg taire des Conseils g n raux en mati re d accueil du jeune enfant La moiti des D partements ne d fend aucun positionnement tranch sur l accueil de la petite enfance en termes de priorit ou de d sint r t Cette moiti s investit minima sur l aide au fonctionnement des structures L autre moiti dans le discours se partage entre l affichage d une th matique prioritaire d une absence de priorit ou d une r orientation des priorit s L examen de l investissement budg taire n est pas particuli rement discriminant Les Conseils g n raux ne nous ont pas adress de bilans financiers pr cis Il est ainsi difficile d appr hender les diff rents degr s d implication ou les cl s de r partition au sein de l institution L historicit de la politique d partementale explique le positionnement prioritaire sur la th matique mode d accueil de la petite enfance Le Val de Marne voque notamment une forte tradition d action sociale li e un investissement politique de gauche communiste Les d partements explicitent leur ab
319. onnel mineurs Dans ces cas une prise en charge du salaire de l assistant maternel devrait tre assum e par le Conseil G n ral Il n est pas normal que l assistant maternel perde une journ e de salaire avant d tre ventuellement suspendu Certains manquements professionnels ne justifient pas un retrait d agr ment mais demanderaient une obligation de suivi par exemple A la suite d une longue maladie trop souvent les services de PMI retirent tout bonnement l agr ment sans avoir recours un am nagement de cet agr ment peut tre est ce d l absence de suivi m dical du travail CFTC Sant Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Sociaux Le statut apporte tr s peu d am lioration ces professionnelles Imposition de tranches d ges ce qui ne permet pas l assistante maternelle de garder 3 voire 4 enfants Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Le r f rentiel d agr ment listant les crit res conditionnant la d livrance ou non de l agr ment a t cr Les probl mes majeurs qui sont rencontr s et que les conditions sont diff rentes d un d partement l autre ce qui cr e des situations in quitables voir injuste Chaque d partement continue fonctionner de la m me fa on ind pendamment des autres d partements Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Peu d agr ment pour 4 enfants sont d livr s Imposition de
320. oque un taux de renoncement de 20 50 selon les territoires Les d partements d plorent que ces s ances ne soient pas obligatoires pour les assistants maternels La plupart ont opt pour une remise du Cerfa en fin de r union Ils ne communiquent pas sur les autres moyens d obtention internet demande par courrier aux services Une efficience plus importante des services Par un meilleur ciblage des publics les d partements esp rent une chute des demandes ou des projets non consolid s et donc une efficience plus grande des services Les professionnels voquent l engorgement des services du en partie au fl chage syst matique de P le Emploi de personnes peu motiv es r pondant aux injonctions de recherche d emploi Une sensibilisation plus importante au m tier permettrait de r duire ces effets n gatifs Les services ne sont actuellement pas en mesure d objectiver l incidence de ces r unions d information pr agr ment sur l efficience des services 5 1 7 Impact de la Loi de financement 2009 possibilit d agr ment pour une quatri me place d accueil Des services r serv s quant la pertinence de cette volution r glementaire La plupart des d partements expriment leur r serve quant la pertinence de cette disposition r glementaire Ils voquent la complexit de l accueil d un quatri me enfant Complexit organisationnelle ducative qui n cessite des comp tences professionnelles consolid es Ils s
321. ormes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ AUGMENTATION DE LA CAPACIT D ACCUEIL 4 le caract re d rogatoire de cette possibilit d accueillir 4 enfants tait plus adapt en effet il tait alors plus 48 simple d expliquer que cette augmentation pouvait tre accord e sous certaines conditions l exp rience de l assistante maternelle l ach vement de la formation obligatoire la prise en compte de l ge des enfants ou le temps d accueil Alors que l accueil simultan de 4 enfants pose des probl mes aigus de disponibilit de l assistante maternelle aupr s de chaque enfant requiert des qualit s particuli res ainsi que des conditions mat rielles adapt es la loi renvoie une norme d accueil qui serait entre 2 et 4 enfants Il est donc plus difficile pour la PMI de se faire entendre dans ce contexte MAM Si le regroupement d assistantes maternelles pouvait permettre de rompre un exercice jug trop isol de cette profession le contenu de la loi n a pas pos les conditions indispensables un accueil de qualit des enfants et une protection suffisante des assistantes maternelles Il n a pas t pris en compte le caract re collectif de l accueil et donc les interactions entre les professionnelles Les quipes de PMI ont souvent t dans l obligation de se substituer l absence de r f rent technique oblig
322. osent Sur quels crit res les conseils g n raux d livrent ils ce droit l exercice du m tier Si la loi de 2005 donne des rep res elle ne fournit toutefois pas de r f rentiel national d application Comment s op re donc en pratique la d livrance des agr ments Pour com bien d enfants les assistants maternels sont ils agr s Comment fonction nent les accords de d rogations per mettant l accueil temporaire d enfants suppl mentaires Dans quel cadre sont ils accord s La proc dure en mati re d agr ment a fait l objet de changements de l gis lation r cents Cette proc dure existe depuis la loi de 1977 cr ant le statut des assistants maternels La loi de 1992 puis celle de 2005 ont peu peu pr cis ses modalit s Les agr ments sont attribu s par les conseils g n raux pour une dur e de cinq ans apr s entretiens r alis s avec les candidats leur domicile par une quipe de prise en charge de la PMI compos e le plus souvent de pu ricultrices Les services de PMI sont ensuite charg s du suivi des agr ments L agr ment pr cise selon la loi de 2005 le nombre et l ge des mineurs que l assistant maternel est autoris accueillir simultan ment ainsi que les horaires de l accueil La loi mentionne cependant la possibilit de d rogations permettant de red finir pour une dur e sp cifi e les conditions de l agr ment Plus r cemment la loi de f
323. ouhait prioriser l accueil familial dans un d partement historiquement attach l accueil collectif au sein de Maison d Enfants Caract re Social 6 3 3 Impact de l instauration d un projet individualis Trois d partements ne disposent pas de projet individualis Des groupes de travail sont en cours Le projet individualis est appr hend par l ensemble des d partements comme un outil de r f rence pour le suivi du parcours de l enfant Il s agit d un document d clinant de mani re tr s concr te les informations utiles la compr hension globale du parcours de l enfant Ce document 18 Suivi r alis par les responsables de service ASE et les r f rents Organisation de groupes d analyse de la pratique anim s par le r f rent institutionnel de la formation 1 Accompagnement collectif entre les sessions de formation accompagnement individuel bilan de fin de formation ap Ad quation entre le projet d accueil de l assistant familial et la recherche de places par les services ASE Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants se pr sente comme l occasion d associer en amont l assistant familial la prise en charge A noter dans un d partement les assistants familiaux ne sont pas destinataires du projet individualis 6 3 4 Impact de la cr ation d un contrat d accueil L ensemble des d partements disposent d un contrat d accueil depuis 92 Les
324. oui nombre d assistants maternels concern s si oui inscrire 1 si non 0 z ro Joindre un descriptif pr cisant les modalit s d accompagnement indiquant notamment le type d organisme ext rieur auquel il est ventuellement fait appel Tableau 5 Commission d partementale de l accueil des jeunes enfants Avant 2006 Ann e de mise en place Nombre de r unions 2006 2007 inscrire 1 pour l ann e concern e 0 z ro par ailleurs Joindre un descriptif des r sultats des travaux de la CDAJE et tout document utile rapports tudes Tableau 6 Ann e d entr e en formation Formation des assistants maternels nombre de b n ficiaires flux annuel d entr e en formation et dur e assistants maternels agr s avant le 1er janvier 2007 assista Nombre de b n ficiaires formation obligatoire formation non obligatoire Dur e totale en heures formation obligatoire formation non obligatoire formation obligatoire Nombre de b n fi formation nor obligatoire dur es de formation entendues par stagiaire et non par session Tableau 7 Modalit s d organisation de la formation des assistants maternels Ann e 2007 en totalit Oui Non Formation assur e par le d partement ou un tablissement rattach au d partement Formation assur e par un organisme public de formation Fo
325. oulignent les failles de l accompagnement professionnel et d un agr ment non garant ce jour de comp tences professionnelles formation non qualifiante Les services redoutent par ailleurs des demandes pour des motifs exclusivement financiers sans r flexion sur la qualit de l accueil De mani re g n rale les professionnels estiment que cette volution r glementaire s oppose aux n cessaires objectifs de professionnalisation port s par la loi 2005 Une transformation des extensions ou d rogations en quatri me place d accueil Les premi res demandes semblent parvenues la plupart des d partements Les services ne sont pas actuellement en mesure de chiffrer ces demandes A noter pas de signalement de primo demande les demandes proviennent de professionnels agr s La majorit des instructions sont Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants en cours de premiers agr ments semblent avoir t accord s L ensemble des d partements d clarent n adopter aucun principe de d livrance si ce n est le respect de crit res de professionnalit Les d partements ont opt pour la transformation des demandes d extensions ou de d rogations en quatri me place d accueil La proc dure propre cet accueil n est pas encore stabilis e entretiens visites domicile temps d instruction et de r ponse par les services Les d partements s interrogent
326. our 2007 article 2 alin a V et VI qui pr voit l affectation d une fraction de la taxe sp ciale sur les contrats d assurance TSCA en vue de la compensation du surco t financier li aux nouvelles modalit s de formation des assistants maternels la charge des d partements s l ve 17 1 millions d 53 cf annexe 19 cf annexe 13 Elle estime ainsi pr s de 710 000 le nombre d enfants effectivement gard s leur domicile par 270 000 ASMAT en 2006 soit un nombre proche de celui de la CNAF en fin 2006 780 802 541 913 enfants au titre du CMG PAJE et 220 423 au titre de l AFEAMA Voir ci apr s annexe 12 55 Ce qui doit tre extr mement rare selon la CNAF du fait de la prise en charge des cotisations sociales du salari et de l dition pr sent des bulletins de salaire des assistantes maternelles par le Centre national de traitement de la PAJE cf annexe 12 658 903 enfants au titre du CMG PAJE et 110 745 au titre de l AFEAMA sont gard s par une assistante maternelle en fin d cembre 2007 7 Le calcul a t effectu par la DGAS sur la base du nombre moyen d agr ments au cours des ann es 2004 2006 statistiques DREES dans le cadre de l enqu te PMI Le montant d finitif de cette compensation sera fix par la plus prochaine loi de finances apr s connaissance des montants d finitifs des charges des d partements ce titre 18 IGAS RAPPORT N 2008 044P 113 L tude des con
327. outes les r unions d information pr sentant les aspects juridiques mais aussi des t moignages de professionnelles en activit permettrait de dynamiser et uniformiser le contenu de ces r unions Elle est souhait e par la majorit des responsables de PMI 3 La formation des agents de PANPE sur les m tiers de la petite enfance est jug e indispensable par l ensemble des responsables interrog s 4 Une campagne de communication du type Assistante maternelle pourquoi pas vous pourrait galement tre envisag e afin d am liorer la connaissance et l attractivit du m tier 3 L agr ment R gle L421 3 et suivants Application Aucun d partement n a de difficult s significatives pour respecter le d lai d instruction de l agr ment tr s peu d agr ments tacites Bien qu il soit difficile d obtenir des informations sur ces questions les d partements expliquent que l agr ment est parfois accord avec parcimonie pour les raisons suivantes 1 Afin de d charger les services centraux de la PMI la majeure partie de l instruction des demandes d agr ment est dans la pratique sous l autorit des pu ricultrices responsables de circonscription La personne en charge de l enqu te dispose d une marge importante d appr ciation Une grande variabilit est donc constat e au sein m me des d partements Les services centraux de PMI se sentent en difficult pour contr ler effectivement le tra
328. oyenne sur l ann e 2011 Un enfant accueilli 128 41h de SMIC moyenne brut 1184 moyenne net 928 Deux enfants accueillis 214 81h de SMIC moyenne brut 1981 moyenne net 1553 Trois enfants accueillis 306 75h de SMIC moyenne brut 2828 moyenne net 2218 On peut donc d plorer qu avec cette loi de 2005 beaucoup de d partements prennent pr texte d un minima pour s y aligner 12 Grande variabilit des r mun rations dans le temps en fonction du nombre d enfants accueillis et dans l espace r gle de r mun rations diff rentes d un d partement l autre Application selon les d partements d indemnit s diff rentielles rapport IGAS F vrier 2012 Plusieurs rapports au Conseil Sup rieur de la fonction publique territoriale 2006 Assistants familiaux voluer pour pr parer l avenir CSFPT 25 octobre 2006 soulignait la grande variabilit des r mun rations dans le temps en fonction du nombre d enfants accueillis et dans l espace r gle de r mun ration diff rentes d un d partement l autre Sur ce dernier point le rapport insistait sur le nombre d indemnit s et leur dispersion indemnit d entretien de 8 16 euros indemnit s d habillement de 336 840 euros indemnit s scolaires de 61 250 euros indemnit s de cadeau de no l de 15 80 euros d argent de poche de O 100 euros S y ajouterait ou non des primes d anciennet
329. pact de l obligation de d claration des modalit s d accueil par l assistant maternel Une d faillance g n ralis e La quasi totalit des d partements font part de difficult s importantes recueillir des informations actualis es sur la situation d accueil en d pit de l obligation de d claration Les assistants 15 Se reporter au point 1 1 1 la charge du suivi des modes de garde individuels Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants maternels oublient de d clarer leur situation ou changement de situation Certains professionnels pensent que les plus demand s les plus connus n ont pas le sentiment d avoir besoin de figurer sur les listes Les assistants maternels en manque d emploi auraient plus tendance satisfaire leurs obligations Les d partements ont labor des livrets d accueil o figurent des fiches de liaison des carnets de transmission Ils rappellent l obligation lors de la communication de l attestation d agr ment lors des s ances de pr agr ment Les Deux S vres dans le cadre du plan canicule lors du rappel des consignes aux lieux d accueil adresse annuellement une relance aux assistants maternels quant leur obligation d information 50 se manifestent suite cette relance 5 5 Formation 5 5 1 Impact des 60 premi res heures assur es dans un d lai de six mois compter de la demande d agr ment La plus value de la r
330. par mois accord s Enfin les assistants maternels nouvellement agr s ont galement droit une prime d installation servie par les CAF Le montant de cette prime est de 300 euros Une majoration de 200 euros soit 500 euros au total est accord e dans certaines conditions aux assistants maternels dont le premier agr ment a t d livr compter du ler janvier 2010 exer ant domicile et sur un territoire dont le taux de couverture de l offre d accueil de la petite enfance est inf rieur la moyenne d partementale En 2010 les Caf ont vers un montant total de 4 508 400 au titre de la prime d installation plus de 11 900 assistants maternels dont pr s de 4 700 primes vers es au montant major de 500 42 Sommaire ANNEXES Annexe 1 Rapport sur la pr figuration de l valuation de la loi du 27 juin 2005 relative aux Annexe 2 Annexe 3 Annexe d Annexe 5 Annexe 6 assistants maternels et aux assistants familiaux mission d appui IGAS juin 2008 Liliane Salzberg Rapport de synth se ENSAI Junior Consultant de Rennes DREES octobre 2008 Rapport d analyse transversale relatif aux effets de la loi n 2005 706 et aux leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants CREDOC d partement Evaluation des politiques sociales mai 2009 Synth se des entretiens t l phoniques men s par la DGAS aupr s de responsables de services de Protection maternelle
331. parce qu on est chez soi Le m tier rapporte peu lorsqu on garde moins de trois enfants le salaire moyen et m dian des assistantes maternelles travaillant temps plein en 2005 s l ve 800 euros Seules 1 des assistantes maternelles gagnent plus de 1 5 SMIC horaire Or tout le monde ne peut pas garder 3 enfants force physique taille du logement conciliation de cette activit avec la garde et le suivi de ses propres enfants Elodie David Alberola Milan Momie Le m tier d assistante maternelle Etudes et r sultats DREES n 636 mai 2008 k Blanpain Nathalie Momic Milan Les assistantes maternelles en 2005 Etudes et r sultats n 581 juin 2007 2 L organisation de r unions d information sur la profession R gle CASF R 421 1 Le pr sident du Conseil g n ral est tenu d organiser de fa on r guli re des s ances d information relatives l activit d assistant maternel Application La quasi totalit des d partements contact s r alisent effectivement ces r unions Elles sont anim es par des pu ricultrices assistantes sociales ou responsables de PMI et durent g n ralement 2 3 heures Elles peuvent tre organis es soit par le service central de PMI soit par les circonscriptions d action sociale parfois en collaboration avec les Relais assistantes maternelles RAM De nombreux conseils g n raux ont choisi d organiser des r unions dans plusieurs vi
332. port de reconnaissance Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Il manque le d cret qui stipule le montant de l indemnisation minimum Art L 773 9 Une mauvaise reconnaissance du travail d assistante Maternelle l employeur est de plus en plus exigeant mais il ne veut pas faire voluer les salaires sous pr texte que l on travaille domicile L absence d une grille de salaire et abus de pouvoirs de certains RAM en mati re de r mun ration Augmentation du salaire minimum et maximum ainsi que des planchers et plafonds pour les remboursements de la CAF CFDT Interco Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 L actualisation r guli re des indemnit s d entretien par leur indexation sur le Minimum Garanti Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 34 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Le r glement des cong s pay s en sus de la mensualisation lors du d part en cong s pay s de l assistant maternel La r mun ration du d part en formation Au final les assistantes maternelles salari es du particulier employeur ont t exclues du d cret fixant le montant de l indemnit pour les absences non r mun r es en cas de maladie de l enfant pr vue par la CCN Situations qui mettent les assistants maternelles dans des difficult s financi res La mise en place d un plafond journalier de r mun ration
333. port du nombre de nouveaux agr ments sur l ensemble des candidats la profession d ASMAT ayant particip une r union d information Quartile Quartile dans les 37 d partements r pondants Moyenne M diane Minimum Maximum inf rieur sup rieur Nouveaux agr ments sur candidats en 2006 55 3 54 2 11 3 936 4 37 6 74 3 45 9 42 2 8 4 512 6 29 0 64 4 Nouveaux agr ments sur candidats en 2007 En 2006 27 900 candidats la profession d ASMAT ont particip une action d information et 29 200 en 2007 dans l ensemble des 37 d partements r pondants soit une augmentation de 5 Le rapport du nombre de nouveaux agr ments tableau 1 au total des participants aux r unions pourrait tre un estimateur du taux de d livrance d agr ments si tous les nouveaux agr s avaient particip une r union d information Ce n est pas syst matiquement le cas puisque dans 5 d partements en 2006 et 3 en 2007 le nombre de nouveaux agr ments est nettement sup rieur au nombre de participants aux r unions 9 36 fois plus au maximum en 2006 Globalement le rapport des nouveaux agr ments au nombre total de candidats ayant particip une r union diminue entre 2006 et 2007 il est de 55 en 2006 et de 46 en 2007 soit une baisse de pr s de 9 points En effet entre 2006 et 2007 le nombre de candidats ayant particip aux r unions a augment mais le nombre de nouveaux agr ments a diminu Ce
334. pour exercer ce m tier L obtention de ce module est envisag e comme un tremplin vers l int gralit du CAP petite enfance et termes vers d autres m tiers mais n est pas une garantie gt des comp tences des personnes en tant qu assistants maternels Par ailleurs conditionner le renouvellement l obtention d un examen risque de r duire consid rablement le nombre d assistants maternels ce qui contredirait la politique d extension des places d accueil du jeune enfant souhait e au niveau d partemental et national Une organisation complexe Les services PMI et les prestataires en charge de la formation mentionnent la date unique d inscription octobre et de pr sentation juin comme une importante contrainte organisationnelle et p dagogique Les assistants maternels ayant effectu l int gralit de leur formation en juin ne pourront se pr senter que l ann e suivante La plupart des services sugg rent une inscription d s la fin de premi re session de formation Les textes stipulent une inscription une fois la totalit de la formation achev e Les premi res pr sentations se d rouleront en juin 2009 Certains d partements ont fait le choix d organiser la seconde session de formation un an apr s l accueil Il s agit de valoriser l exp rience des assistants maternels et de s appuyer sur un socle relativement solide pour changer mettre en perspective les connaissances dispens es Les professionnels mentionnent un
335. pour la PAJE et non horaire Le conseil g n ral devrait prendre en charge les pertes de salaire des lus si geant en CCPD et mettre disposition de ces assistants maternels un dispositif d accueil pour les enfants sous repr sentation des assistants maternels du particulier employeur CFTC Sant Sociaux Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Difficult s d application qui demeurent sur ce champ SPAMAF Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 La mensualisation Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Article 15 possibilit de priorit pour obtenir un logement Obligation d avoir l accord de l assistante maternelle pour accueillir un enfant plus de 48 h hebdomadaires Possibilit de fixer ses 5 semaines de cong s en cas de multi employeurs Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Article 15 n est qu un gadget qui ne sert pas Le droit du travail UFNAFAAM Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 la facilit pour poser les cong s du professionnel Un contrat de travail obligatoire La mensualisation L ouverture vers une couverture de ch mage etc Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 35 du 27 juin 2005 Oui si on consid re enfin que l assistant
336. qualit et s curisent l assistante maternelle lors de ses premiers temps d accueil L adjonction d une formation aux gestes de premiers secours va galement dans ce sens Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Cependant il est noter que les conseils g n raux rencontrent souvent des difficult s mettre en place ces nouvelles modalit s de formation organisation et 46 financement de la formation elle m me ou de l accueil des enfants pendant le temps de formation La pr sentation de l unit 1 du CAP petite enfance peut tre une tape vers l obtention du CAP petite enfance ou bien au contraire une contrainte inutile pour les assistantes maternelles peu motiv es par un parcours dipl mant ou pour celles qui ne ma trisent pas le fran ais crit Malgr tout 120h de formation au regard des responsabilit s que les assistantes maternelles assurent quotidiennement peuvent s av rer insuffisantes la mise en place d une r elle formation continue est indispensable L agr ment SNPMI Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Le rajout dans les crit res de l agr ment de capacit s ducatives et la ma trise du fran ais oral sont coh rentes avec les qualit s requises pour un accueil de qualit Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Le r f rentiel de l agr ment puis le d cret en conseil d tat fixant les
337. que La comptabilisation en ETP des temps affect s par ces professionnels ces activit s n est pas ais e et n cessiterait un trop lourd investissement pour le d partement de l Essonne Une investigation exceptionnelle y est effectu e tous les 3 ans la derni re portait sur l activit des pu ricultrices 72 De m me la comptabilisation du nombre d assistantes maternelles qui ont t vues par au moins un professionnel au cours de l ann e hors visites pr alables l agr ment ne semble pas facile Le d nombrement effectu en Essonne porte sur les actions visites domicile VAD sans identifier leur destinataire une assistante maternelle pouvant faire l objet de plusieurs VAD dans l ann e Toutes les actions ne sont par ailleurs pas syst matiquement d nombr es 32 Ce tableau 7 de l annexe 2 du d cret permettra de remonter les effectifs entr s en formation et les heures stagiaires des assistants familiaux agr s avant le ler janvier 2007 et de ceux agr s apr s le ler janvier 2007 12 IGAS RAPPORT N 2008 044P 73 Ces enqu tes de la DREES pour 2007 sont actuellement sur le terrain Les retours sont attendus pour la fin du mois de mars 2008 mais s chelonneront en fait jusqu en juin 2008 Les r sultats ne seront disponibles qu en septembre ou octobre 2008 74 Une premi re analyse des r sultats par la DREES sur les ann es 2005 et 2006 donne une situation avant la mise en application
338. que la dur e de cette formation pour chaque d partement Les donn es sur la dur e ne sont pas exploit es ici car les d partements ont renseign diff remment ce tableau Certains ont donn un nombre total d heures nombre de participants dur e en heures des formations ce qui tait attendu mais d autres ont fourni les dur es effectives des formations et d autres le nombre d heures th oriques des formations 46 d partements n ont fourni aucune information sur b n ficiaires de formation alors que 46 autres ont renseign es toutes les zones b n ficiaires Dans 39 des 46 d partements r pondants la formation est toujours obligatoire Seul un d partement indique que la formation obligatoire n a concern e que moins de 50 40 pr cis ment des b n ficiaires de formation de b n ficiaires de formation obligatoire Nombre de d partements 50 1 De 50 59 3 De 80 89 1 De 90 99 2 100 39 Ensemble 46 En moyenne le taux de b n ficiaires suivant une formation obligatoire est de 94 Le pourcentage de nouveaux agr s en 2007 ayant suivi une formation en 2007 est en moyenne de 64 Ce pourcentage varie de 16 92 selon les d partements Pour la moiti d entre eux il est compris entre 55 et 73 A1 Tableau 7 Modalit s d organisation de la formation des assistants maternels pour l ann e 2007 Les r ponses de 53 d partements o
339. r mun r s directement par le CG Nombre de Moyenne M diane Premier Troisi me Minimum Maximum d partements quartile quartile 2006 25 0 94 1 00 0 90 1 00 0 73 1 00 2007 26 0 94 1 00 0 89 1 00 0 65 1 00 En 2006 la proportion d assistants familiaux directement r mun r s par le CG a pu tre d termin e pour 25 d partements En moyenne 94 des assistants familiaux taient r mun r s par le CG en 2006 Contrairement aux indicateurs pr c demment tudi s on trouve pour cette donn e une relative homog n it nationale avec des extrema de 73 et de 100 pour 50 des d partements cette proportion est comprise entre 90 et 100 cf quartiles En 2007 les donn es sont quasiment identiques Le taux d urbanisation est non corr l aux proportions d assistants familiaux directement r mun r s par les conseils g n raux Rapport du nombre d enfants accueillis sur le nombre d ASFAM r mun r s par le CG Nombre de Moyenne Ecart M diane Premier Troisi me Minimum Maximum d partements type quartile quartile 2006 30 1 78 1 77 1 55 1 89 1 30 2 69 0 29 2007 31 1 74 1 59 1 86 1 29 2 71 0 27 1 75 Cette donn e a pu tre analys e sur 30 d partements donnant une moyenne de 1 78 soit presque 2 enfants charge d un ASFAM r mun r par le CG en 2006 Ce rapport varie entre 1 30 et 2 69 avec pour 50 des d par
340. r mun ration cause de la maladie de l enfant manque de grille de r f rences l gales pour tablir le montant des indemnit s de suj tions particuli res avec compensation par la CAF la reconnaissance l gale de l exp rience acquise au titre de l anciennet avec deux grilles salariales distinctes avec ou sans CAP PE pour toutes les ann es de travail exerc es au sein des divers services publics ou priv s ou particuliers en qualit d assistant maternel titre non permanent Certaines d rives pourraient tre vit es et qui pourrait r pondre aux tarifs des assistants maternels qui sont les plus ch res il ny a pas de plafonnement maximum au niveau des frais d entretien Le plafonnement de la Caisse d Allocations Familiales est n cessaire mais il n est pas efficace dans les lieux g ographiques o les assistants maternels sont les plus ch res elles travaillent moins de 9 heures et peuvent prendre ainsi le maximum journalier Trop de disparit s de salaire chez les assistants maternels milieu urbain et rural CGT Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 L abolition du forfait journalier a permis de rendre toutes les heures travaill es r mun r es et d ajouter une majoration partir de la 9 me heure d accueil Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Le paiement du salaire en cas d absence de l enfant non pr vue au contrat de travail est un ap
341. r exemple sans que des recrutements aient t r alis s en cons quence 5 L argument d un d faut de s curit semble souvent mis en avant alors que c est en fait la stabilit de la personne son professionnalisme qui est mis en doute pas la pu ricultrice effectuant la visite 6 Dans certains d partements les responsables de PMI regrettent que les personnes charg es des enqu tes limitent un enfant l agr ment pour la premi re ann e Une interdiction claire au niveau national d une telle pratique est demand e Plusieurs d partements distribuent lors des r unions d information un questionnaire d auto valuation permettant aux candidates de savoir ce qui sera valu lors de la visite de la pu ricultrice Cette technique permet de limiter le caract re intrusif de la visite La limitation 3 enfants accueillis simultan ment et 6 au total aurait conduit selon certains responsables de PMI les assistantes maternelles refuser des accueils p riscolaires D o une moindre flexibilit de l offre pour les familles ayant un enfant en bas ge et un enfant scolaris Un service Pmi demande ce que le d lai apr s un d m nagement pour renouveler l agr ment soit allong de un deux mois Un service PMI demande ce que les CCPD disposent d une mesure de sanction interm diaire pr alable au retrait de l agr ment syst me de p riode probatoire ou p riode pendant laquelle l ass
342. r les conditions de travail de r mun ration et de formation des assistants maternels afin de faire face la demande accrue de mode de garde pour les enfants dont les parents travaillent tout en garantissant la qualit de cette modalit d accueil IL 1 1 La loi du 27 juin 2005 am liore la professionnalisation des assistants maternels et tend mieux s curiser les conditions d agr ment gt L agr ment En vertu de l article L 421 3 du CASE la d livrance de l agr ment tient compte des conditions d accueil qui doivent garantir la sant la s curit et l panouissement des enfants accueillis L valuation des capacit s ducatives des candidats la v rification de leur ma trise du fran ais oral sont galement effectu es pr alablement la d livrance de l agr ment La proc dure d agr ment est mieux encadr e afin d assurer un meilleur respect de la vie priv e des futurs professionnels par la mise en place d un formulaire unique exclusif de tout autre questionnaire L agr ment des assistants maternels est d livr pour un nombre d enfants accueillis simultan ment notion introduite par la loi du 4 janvier 2004 Initialement l article L 421 4 du CASF fixe ce Source acoss Les donn es sont de l ann e 2010 95e plafond trois enfants pouvant tre port six par d rogation y inclus l enfant de moins de trois ans de l assistant maternel Pour favoriser le d veloppe
343. rares Les fautes graves sont rep r es avant le renouvellement et occasionnent une suspension ou un retrait L absence de demande par les assistants maternels constitue la principale cause de non renouvellement Les professionnels soulignent davantage la valeur symbolique gt du renouvellement conditionn au suivi de la formation obligatoire Ce lien met en exergue l importance de la formation dans un parcours professionnalisant De moins en moins de non renouvellements ont d ailleurs pour cause le non respect de l obligation de formation Les personnes agr es depuis la r forme semblent particuli rement sensibilis es cette obligation mais une d connexion entre la qualit du suivi de la formation et le renouvellement de l agr ment Les services approuvent le lien entre renouvellement et obligation de formation mais en d plorent la nature exclusivement administrative Ils soulignent que la qualit du suivi de la formation assimilation des connaissances int gration aux pratiques n a aucune incidence sur la nature de l agr ment Non renouvellement suspension retrait la gravit de la situation Les non renouvellement suspension ou retrait sont relativement rares et se justifient par la gravit de la situation L atteinte l int grit physique ou morale de l enfant constitue le principal motif de suspension ou de retrait Malgr la gravit des faits une part sensible de professionnels d plore la diffic
344. rations d heures hebdomadaires de travail peuvent aussi correspondre plusieurs employeurs suppl mentaires au del de 45 heures hebdomadaire le taux de majoration tant laiss la n gociation des parties Par ailleurs la mise en place progressive de la prestation d accueil du jeune enfant PAJE partir de 2004 a permis une meilleure solvabilisation des familles qui a pu tre utilis e en partie pour augmenter la r mun ration allou e aux assistants maternels Il ne s agit pas du salaire par enfant et par heure certaines heures de travail pouvant concerner un seul enfant et d autres plusieurs enfants 5 cf annexe 20 l Le nouvel article D 773 1 13 du code du travail dispose que la r mun ration d un assistant familial accueillant un enfant de fa on continue est constitu e de deux parts une part correspondant la fonction globale d accueil qui ne peut tre inf rieure 50 fois le salaire minimum de croissance par mois soit 420 pour un SMIC horaire brut de 8 44 une part correspondant l accueil de chaque enfant qui ne peut tre inf rieure 70 fois le salaire minimum de croissance par mois et par enfant soit 590 80 et un minimum mensuel par enfant de 1 012 80 par mois pour un enfant Le m me article dispose que lorsque l enfant est accueilli de fa on intermittente la r mun ration de l assistant familial ne peut tre inf rieure par enfant et par jour 4 fois le s
345. rde des jeunes enfants ANNEXE 4 AU RAPPORT D EVALUATION DE LA LOI DU 27 JUIN 2005 RELATIVE AUX ASSISTANTS MATERNELS ET AUX ASSISTANTS FAMILIAUX Synth se des entretiens t l phoniques men s par la DGAS aupr s de responsables de services de Protection maternelle et infantile et de services de l Aide sociale l enfance au cours des mois de mai et juin 2008 DGAS 2B Contribution l valuation de la loi du 27 juin 2005 le point de vue des conseils g n raux partie 1 assistantes maternelles La loi n 20056706 du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux a r form le statut de ces deux professions En ce qui concerne les assistantes maternels la r forme a port sur les quatre axes suivants l agr ment la formation le contr le le suivi et l accompagnement et enfin l am lioration de la qualit des relations avec les employeurs L valuation de cette loi comprend un volet quantitatif donn es recueillies aupr s des d partements par le d cret du 14 mai 2007 et un volet qualitatif entretiens t l phoniques avec des responsables de services des conseils g n raux e Le traitement des donn es quantitatives ne sera pas disponible avant la mi juillet 2008 convention de la DREES avec la Junior entreprise de l Ensai de Rennes La remont e d information des d partements est actuellement en cours e Les informations rassembl es ci dessous constituent une synth se des 2
346. re des Assistants familiaux pay s diff remment pour un m me travail Dans la plupart des cas le nouveau statut a conduit une revalorisation du salaire en particulier pour les personnes accueillant un et deux enfants Cette loi a limit les r leries affirme une responsable d ASE Sur ce point tout d pend de la grille de salaire ant rieure dans le d partement Globalement tous les services ASE consid rent que les assistants familiaux ont t gagnants Des pr cisions sur le cadre l gal des fins de carri re et des retraites est demand Les Droits la retraite sont jug s insuffisants Quelques probl mes sont signal s pour els couples d assistants familiaux l accueil tant leur seule source de revenu ils sont tr s fragilis s par l absence d enfant confi s et donc tr s exigeants vis vis de leur employeur Revendications sur le bar me des indemnit s kilom triques Des pr cisions sont demand es sur le cadre l gal de l accueil des 18 21 ans Demande de pr cision sur le d passement exceptionnel D 421 18 Qu est ce qu une situation de courte dur e exceptionnelle et impr visible Y a t il un pr avis donner apr s les 4 mois d attente Majoration de salaire pour accueil d un enfant handicap est d licat comment dire que tel handicaop vaut tant La Charente demande une grille Pbm de neutralit du service public cas de femmes qui se voilent en cours d activi
347. re les d partements la r mun ration diff re galement en fonction de l employeur au sein d un m me d partement Les assistants familiaux revendiquent donc une r mun ration identique quel que soit l employeur et le d partement dans lequel ils exercent sur la base du principe travail gal salaire gal Cependant cette question m rite d tre trait e avec une grande prudence car de tr s grandes disparit s existent en fonction des employeurs des d partements des temps d accueil Une tude compl te serait un pr alable indispensable l ventuelle r ouverture de cette question gt Les r gles relatives aux indemnit s d entretien et de d placements sont sujettes interpr tations divergentes selon les employeurs L avenant 305 pr cit fixe galement des r gles sp cifiques pour les assistants familiaux employ s par le secteur priv SMIC horaire brut en vigueur au 1 janvier 2012 9 22 20 Dans le secteur public la r forme de 2005 ainsi que les tensions budg taires rencontr es par les d partements en mati re de financement de la politique de protection de l enfance ont pu inciter les services employeurs rationaliser le calcul des indemnit s d entretien et de d placements Certaines des nouvelles r gles dict es par des d partements nouvelle modalit de calcul des indemnit s kilom triques moins souples r gle des indemnit s dues pour toute journ e co
348. renseigner ce tableau 12 d partements en 2006 et 15 en 2007 ont indiqu avoir organis des r unions ou sessions d information 5 d partements en 2006 et 4 en 2007 ont indiqu avoir fait des pr sentations dans des RAM 38 d partements en 2006 et 44 en 2007 ont indiqu avoir r alis des visites domicile A1 Tableau 4 Accompagnement de l assistant maternel lors de la suspension de l agr ment Seuls 8 d partements en 2006 et 10 en 2007 ont indiqu avoir mis en place une proc dure d accompagnement A1 Tableau 5 Commission d partementale d accueil des jeunes enfants Le tableau 5 est relatif la mise en place ou non d une commission d partementale de l accueil des jeunes enfants et le cas ch ant de l ann e de mise en place de cette commission et du nombre de r unions par an qui lui ont t consacr e Sur les 49 d partements ayant fourni une information de ce tableau 2 n ont pas mis en place de commission 39 ont mis en place la commission avant 2006 2 en 2006 et 6 en 2007 Sur les 31 d partements ayant organis au moins une r union de la commission en 2006 19 n en ont fait qu une seule et 8 n en ont fait que deux Sur les 35 d partements ayant organis au moins une r union de la commission en 2007 17 n en ont fait qu une seule et 11 n en ont fait que deux A1 Tableau 6 Formation des assistants maternels Le tableau 6 recense le nombre de b n ficiaires ainsi
349. riat de la commission voire plus largement la coordination des politiques de petite enfance men es dans le d partement L implication des maires mais aussi des personnes qualifi es est jug e in gale Toutefois malgr l existence de CDAJE dans la majorit des d partements les besoins des familles restent assez mal cern s Les sch mas locaux de d veloppement de l offre d accueil sont peu effectifs et ne constituent donc pas une piste efficace pour mesurer les besoins IL2 3 Depuis la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et assistants familiaux plusieurs r formes sont venues compl ter le dispositif en faveur du d veloppement de la profession d assistant maternel Dans le cadre de la politique de d veloppement de l offre d accueil de la petite enfance et dans le prolongement des conclusions de plusieurs rapports le Gouvernement a engag fin 2008 les 3 L obligation d organisation de trois r unions pl ni res par an n est donc pas respect e et semble peu adapt e Dans la plus grande majorit seule ou deux r unions pl ni res annuelles sont instaur es dans le but d informer et de coordonner l action des diff rents partenaires 1 Environ trois quarts des d partements o les CDAJE sont install es ont cr des groupes de travail restreints Fin 2005 ces commissions ont t install es dans 66 des d partements Cette mont e en charge se poursuit Les r ticence
350. rmation assur e par un organisme priv de formation 16 Oo si oui inscrire 1 si non 0 z ro partiellement Oui Non 17 D cret relatif l valuation de la loi portant statut des assistants maternels et des assistants familiaux annexe page 1 2 ensemble des assistants familiaux qu ils soient directement r mun r s par le d partement ou par une association Tableau 1 Le service de l Aide sociale l enfance a t il labor un nouveau projet de service suite l entr e en vigueur de la loi du 27 juin 2005 Oui Non si oui date d entr e en vigueur si oui inscrire 1 si non 0 z ro Joindre le projet de service Tableau 2 Equipes au sein desquelles les Am nombre d quipes assistants familiaux sont int gr s 2000 2007 Joindre une description sommaire des quipes composition qualification et missions des membres Tableau 3 nombre de contrats nombre de contrats en cours au 31 12 sign s dans l ann e Contrats d accueil sign s par le d partement 2006 Tableau 4 nombre d agr ments dont nombre d livr s dans les six d agr ments d livr s nombre d agr ments Total flux annuel D lai de d livrance des mois suivant la dans les quatre mois tacites B d agr ments A B nouveaux agr ments au cours demande A suivant la demande de l ann e Tableau 5 Enfants accueillis par les agr ment simp
351. rmation qui lui ont t sugg r s en leur transmettant ce tableau compl t par ses soins et en leur demandant de bien vouloir y inscrire les l ments dont ils disposent et leurs ch ances 20 Cet tat des lieux figure en annexe 4 Il recense selon les articles de la loi les l ments transmis par les diff rents producteurs contact s outre la DREES qui a t r guli rement associ et partie prenante de la d marche la CNAF l IRCEM P ACOSS et la DARES Ces correspondants sont plut t des responsables statistiques que d tudes ou de recherches Les r ponses apport es portent sur les sources collect es par ces correspondants en routine Il s agit de donn es quantitatives brutes un grand nombre d indicateurs identifi s ce stade relevant du d nombrement de situations ou d organismes 21 Les donn es recens es dans ce document sont dans la plupart des cas des donn es brutes issues d enqu tes ou de remont es de donn es de gestion administrative ou comptable Leur analyse demandera un travail sp cifique aux diff rents producteurs qui n est pas toujours programm pour 2008 Une tude plus qualitative est par ailleurs en cours de lancement par la DREES 1 2 Les objectifs de la loi voqu s la mission 22 La reconnaissance de deux m tiers diff rents qui s est peu peu impos e est confirm e par cette loi et leur professionnalisation est vis e la fois en termes de qualit
352. rofessionnels sceptiques sur l efficience de ce point de r forme sur les pratiques des services la nature de l agr ment ou les caract ristiques des personnes agr es 5 1 5 Impact des crit res d valuation mentionn s par le texte de loi Une objectivation des avis facilit e L opinion des professionnels est partag e sur l impact des crit res d valuation pr sents dans la loi 2005 Au regard de 92 ils se disent plut t satisfaits de la pr cision du texte 2005 Certains estiment que cette pr cision a permis d objectiver et de l gitimer un certain nombre de crit res exemple de la ma trise du fran ais oral et donc les pratiques de service Sans pouvoir l attester par des statistiques ils pensent que la formalisation de ces crit res a pour effet l augmentation des refus sur ces motifs D autres estiment que la loi n est pas assez op rationnelle notamment sur le versant qualitatif Elle n apporte pas de soutien suffisant aux services sur les investigations n cessaires notamment sur les champs personnels et familiaux sur les motifs de refus ou de limitation d agr ment Un d partement estime qu un r f rentiel m tier permettrait de clarifier davantage les attentes envers les candidats et donc les mani res d investiguer De mani re g n rale les d partements pensent que la r forme a permis aux services de mettre plat leurs pratiques leurs outils de r fl chir au sens de leur action Ils se d clarent plus
353. rticle L 423 34 du CASF 16 gt L int gration des assistants familiaux au sein des quipes est loin d tre acquise La loi de 2005 pr voit que les assistants familiaux sont membres part enti re des quipes de l aide sociale l enfance Sans que la loi n impose une organisation sp cifique des services du conseil g n ral aff rents aux assistants familiaux 1l est noter que la mise en place de r elles quipes de placement familial appara t comme le mod le vers lequel tendent spontan ment la plupart des d partements dans le but de permettre une r elle application de la r forme de 2005 et notamment l int gration des assistants familiaux au sein d une v ritable quipe professionnelle Ainsi lorsqu une personne est charg e sp cifiquement du suivi des assistants familiaux elle cherche syst matiquement am nager la structure actuelle pour la rapprocher de ce mod le Toutefois les d partements expliquent que cette nouvelle organisation n est pas effective faute de personnel suffisant affecter cette mission Plusieurs responsables ASE soulignent que le nouveau statut des assistants familiaux a modifi les rapports de force au sein des services du conseil g n ral a boulevers l ordre tabli Certains parlent m me de petite r volution Pourtant les assistants familiaux eux regrettent que cette dimension de la r forme ne soit pas plus suivie d effets Les associations et
354. rts de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Les r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 ont elles constitu des apports suppl mentaires Quelles sont les difficult s d application qui demeurent sur ce champ 2 2 Le droit du travail Selon vous quels ont t les apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Les r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 ont elles constitu des apports suppl mentaires Quelles sont les difficult s d application qui demeurent sur ce champ 2 3 Les dispositions visant augmenter la capacit d accueil et autoriser les maisons d assistants maternels Selon vous quels ont t les apports des dispositions intervenues apr s la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Quelles sont les difficult s d application qui demeurent sur ce champ 3 Avez vous des observations compl mentaires formuler sur l application de la loi du 27 juin 2005 Evaluation de la loi du 27 juin 2005 relative aux assistants maternels et aux assistants familiaux Profession d assistant familial contributions des syndicats et organismes repr sentant les int r ts des salari s Organismes consult s FNAF F d ration nationale des assistants familiaux UFNAFAAM Union f d rative nationale des associations de familles d accueil et d assistantes maternelles CGT F d ration du commerce et des Services CFDT Interco CFTC Sant Sociaux SPAMAF
355. rumentalisation de l agr ment des AM dans une perspective de r gulation des territoires en mati re d accueil du jeune enfant 3 Ressources bibliographiques Selon la DREES apr s une forte augmentation au cours des ann es 1990 le nombre d assistantes maternelles a connu une croissance plus mod r e entre 2000 et 2005 12 d augmentation du nombre d agr ments en cours de validit entre 2000 et 2005 contre 30 entre 1995 et 2000 Les effectifs d assistantes maternelles agr es en activit et employ es directement par les parents sont pass s d environ 70 000 en 1990 232 000 en 2000 et atteignent 264 000 en 2005 A noter les assistantes maternelles agr es n ont pas toutes une activit effective En 2005 le taux d exercice des assistantes maternelles est de 70 Selon les d partements le taux d exercice des assistantes maternelles varie de 51 88 Ce ralentissement de croissance s accompagne d une stabilit du nombre moyen d enfants qu elles sont autoris es prendre en charge savoir 2 6 enfants en 2005 soit un nombre l g rement sup rieur celui de 2000 2 5 enfants Le nombre moyen d enfants ou de places pour lesquels les AM sont agr es varie d un d partement l autre Dans deux d partements sur trois il est compris entre 2 3 et 2 9 Une mission de l IGAS relative la politique d partementale de protection maternelle et infantile analyse les modalit s de fonctionnement et d organisa
356. s Dans 4 des d partements ayant r pondu au maximum 25 des ASFAM ont eu des cong s sans enfants tandis que dans 4 autres d partements plus de 44 des ASFAM ont eu des cong s sans enfants En 2007 ce rapport a pu tre valu pour 18 d partements Le pourcentage d ASFAM ayant eu des cong s r mun r s sans enfants est un peu plus lev qu en 2006 50 Comme en 2006 les disparit s entre d partements sont lev es A2 Tableau 10 Cessation de fonction des assistants familiaux En 2006 sur les 21 d partements ayant r pondu 51 des sorties taient dues l absence d enfants garder 17 un d part en retraite 9 une d mission 3 une faute professionnelle et 20 pour d autres motifs En 2007 sur les 27 d partements ayant r pondu ces pourcentages sont respectivement de 48 20 10 4 et 18 Le rapport du nombre de sorties sur le nombre d ASFAM r mun r s par le CG en 2006 a pu tre calcul sur 21 d partements Sa moyenne est de 8 sorties pour 100 ASFAM r mun r es Ce rapport varie de 1 14 dans les 21 d partements dans 10 d entre eux il est compris entre 6 et 10 Les r sultats sont proches en 2007 sur la base des r ponses de 27 d partements La moyenne est de 8 sorties pour 100 ASFAM r mun r es Ce pourcentage varie de 3 16 dans les 27 d partements dans 13 d entre eux il est compris entre 6 et 10 A2 Tableau 11 Nombre d assistants familiaux
357. s partenaires et permet d avoir une politique coordonn es dans le domaine de la garde d enfant Il y a relativement peu de r unions pl ni res mais des groupes de travail sont souvent mis en place sur des th matiques pr cises Exemples r alisation d un guide aux porteurs de projet de structures d accueil collectives dans les Deux S vres cr ation d un Baby bus en Haute Sa ne plan sur les enfants handicap s en Haute Loire d veloppement de l accueil en milieu rural dans les Ardennes nombreuses actions dans les Hauts de Seine De tr s nombreuses CDAJE particuli rement dans le monde rural ont mis en place des groupes de travail sur les micro cr ches L obligation de trois r unions pl ni res par an n est pas respect e et semble peu adapt e les CDAJE qui fonctionnent bien sont souvent sur un mod le d une ou deux r unions pl ni res annuelles ayant pour objectif d informer et de coordonner l action des diff rents partenaires et de r unions plus fr quentes et moins formelles des groupes de travail Plusieurs d partements consid rent que la CDAJE compte trop de membres L implication des maires mais aussi des personnes qualifi es est jug e variable Plusieurs d partements ont adapt une fois la premi re exp rience pass e le choix des membres Certains d partements ont recrut un charg de mission cdaje qui anime et assure le secr tariat de la commission et plus largement
358. s quences de l application du code du travail sur l embauche ou la fin de contrat des assistantes maternelles rel ve dans un premier temps d une approche qualitative proc dure de rupture du contrat de travail par l employeur particulier obligations si suspension de l agr ment dur e du pr avis de l employeur ou de l assistante maternelle dispense de pr avis quand la rupture est contrainte par la suspension indemnisation par l employeur suite au d part d un enfant ou suite suspension de fonction si maintien du contrat disponibilit syndicale 114 L analyse du cumul d emploi de ces professions reste faire IGAS RAPPORT N 2008 044P 19 Conclusion 115 Comme demand la mission de pr figuration a apport un appui m thodologique en particulier sur l avancement du traitement des remont es des d partements sur la base d un tat des lieux des l ments sur lesquels le gouvernement pourra communiquer 116 Compte tenu des ch ances des diff rents travaux quantitatifs et qualitatifs engag s pour l alimenter l valuation proprement dite qui ne porte pas sur ces professions elle m me mais sur ce que la loi et les parlementaires ont instaur ou modifi ne pourra se faire qu entre juin 2008 et la fin de l ann e 2008 Cette valuation n aura qu un recul d un an et demi par rapport la mise en uvre de la loi Il serait sans doute opportun au vu des r sultats sur 2006 et 2007 de reno
359. s PMI disponibles l instruction peut tre d l gu e ou partag e avec les services sociaux du Conseil g n ral 33 54 En Gironde les services sociaux sont en charge de l instruction de l agr ment et du renouvellement Les services de PMI assument les extensions et les d rogations D un d partement l autre les professionnels en charge de l instruction pr sentent ainsi des profils diversifi s pu ricultrices 33 80 38 13 17 79 54 infirmi res 17 13 travailleurs sociaux 33 80 54 ducatrices de jeunes enfants 13 Le nombre moyen de rencontres ou de visites domicile oscille entre une et trois La charge du suivi des modes de gardes individuels La quasi totalit des d partements soulignent la charge que repr sente le suivi des modes de garde individuel sur l ensemble des missions de PMI Peu de d partements parviennent objectiver ce ressenti Les indicateurs en temps en personnels engag s ou en co t manquent L Is re value 40 le temps PMI d volu l instruction au renouvellement et modifications extensions d rogations de l agr ment Les visites domicile se partagent 60 pour le post natal et 40 pour les assistants maternels En 2006 la Charente Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Maritime estime 42 les visites domicile r alis es par la PMI de secteur dans le cadre d une mission relative aux assis
360. s d emploi enregistr es DEE r f r e celle de l ensemble des services la personne et aux donn e nationales d partementales sur longue p riode Cela suppose que l on puisse distinguer les assistantes maternelles et familiales des autres modes de service domicile ce que la nomenclature de l ANPE code Rome 1113 ou code T22 Assistants maternels des 86 familles professionnelles de la DARES ne garantit pas L actualisation des donn es du portrait statistique 1982 2002 de la DARES sur l emploi la formation le statut et la qualit de l emploi la mobilit ou le ch mage en particulier selon les motifs d entr es l encore si elle distingue bien les ASMAT et les ASFAM des autres modes de service domicile serait int ressante Leur mise jour est envisag e pour la fin 2009 Enfin une analyse de l volution des inscriptions PANPE suite un licenciement selon les motifs du licenciement serait galement int ressante mener toujours sous la m me r serve et sachant que l information porte sur le m tier recherch et non sur l emploi perdu 38 Voir fac simil des formulaires en annexe 16 39 tude qualitative sur l exercice du m tier d assistante maternelle Rapport ao t 2007 et Synth se novembre 2007 r dig s pour la Direction de la Recherche des tudes de l valuation et des Statistiques Elodie DAVID ALBEROLA Les r sultats para tront prochainement dans un tudes et r sultats de la DREE
361. s de l administration de m dicaments la pr sence d animaux au domicile les r gles de s curit li es aux piscines ou aux transports e Un guide concernant les assistants familiaux devait galement tre labor qui aurait de la m me fa on permis aux d partements d engager la r flexion et la mise en concordance de leurs outils m thodologiques d valuation A notre connaissance aucun travail de concertation n a t engag par le Minist re et ce guide n a jamais vu le jour Les r unions d information pr alables l agr ment Les r unions d information pr alables l agr ment des assistants maternels et familiaux sont jug es indispensables par les d partements qui les avaient d ailleurs pour beaucoup d entre eux mis en place avant que la loi ne les y invite en rendant la participation des candidates obligatoire Ces r unions organis es sous diff rentes formes permettent v ritablement aux candidates de comprendre leur engagement dans la profession et de revoir ventuellement leur projet professionnel LA FORMATION La professionnalisation et la qualification des candidates assistant maternel ou assistant familial au b n fice de la qualit de l accueil des enfants confi s passait n cessairement par la formation et par la valorisation des acquis professionnels Le temps de formation des assistants maternels et familiaux a t doubl et r organis de fa on assurer une formatio
362. s entreprises conduisent nombre de personnes victimes du ch mage et en recherche d emploi pr senter par d faut leur candidature au D partement pour devenir assistant maternel L ADF a contribu l laboration d une fiche m tier l attention des services de P le Emploi destin e parfaire l information et l orientation des demandeurs d emploi potentiels candidats De m me plusieurs d partements ont engag des partenariats avec des antennes locales de P le emploi pour am liorer l orientation des candidates et favoriser leur activit C est un enjeu tr s fort pour les ann es venir CONCLUSIONS Depuis la loi du 27 juin 2005 r formant le statut des assistants maternels et familiaux la protection de l enfance a t r form e par la foi du 05 mars 2007 qui a impact le fonctionnement des services d partementaux de l ASE Le secteur de la petite enfance modes d accueil collectifs et individuels confondus a lui aussi t soumis de nombreuses volutions le plus souvent act es sans aucune concertation pr alable ni tude d impact pour en mesurer la pertinence ou la faisabilit Modification des modalit s d agr ment augmentation des capacit s d accueil initiation l accueil collectif cr ation des regroupements d assistants maternels avec convention constitutive puis des maisons d assistants maternels sans convention constitutive sont parmi les mesures qui ont e Assembl e des DEPART
363. s familiaux incarne la reconnaissance du statut de ces professionnels qui b n ficient ainsi d un accompagnement d di La quasi totalit des d partements ont cr ce poste de r f rent professionnel rattach le plus souvent un service sp cialis d connect des quipes de l ASE bureau d accueil familial service des quipements de l enfance qui assure le plus souvent les fonctions de recrutement de r mun ration et d accompagnement professionnel Il s agit en g n ral d un travailleur social de l ASE dot d une longue exp rience dans ce service Il suit souvent toutes les personnes en formation leur accorde plusieurs entretiens individuels en cours de formation est disponible pour r pondre aux questions et parfois leur offre un appui pour la r daction des rapports Toutefois si tous les services sont convaincus de l utilit du dispositif les employeurs qui n ont pas pu le mettre en place invoquent le manque de personnel Par ailleurs les missions attribu es ce r f rent ne sont pas homog nes Leurs pr rogatives vont du seul accompagnement la formation obligatoire au recrutement et la r gulation de l accueil en passant par l accompagnement individuel et collectif Il est d ailleurs jug probl matique que le r f rent soit la fois accompagnateur et valuateur Certains r f rents soulignent ainsi la difficult de concilier leur position hi rarchique avec leur r
364. s partenaires sociaux ont su adapter la loi portant sur le Droit Individuel la Formation aux assistants maternels etc Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 S agissant de la formation des assistants maternels le doublement du temps de formation de 60h 120h et l obligation d effectuer la moiti de cette formation pr alablement l accueil du 1er enfant constituent une volution notable vers une meilleure professionnalisation des assistants maternels tout comme l initiation aux gestes de secourisme rendue obligatoire dans la formation des assistants maternels Pour autant nous ne pouvons que regretter l absence de dispense de formation de tout ou partie des 120h obligatoires pour un assistant maternel nouvellement agr mais d j titulaire du titre professionnel Assistant maternel garde d enfant d livr par la branche professionnelle des assistants maternels du particulier employeur Cette liste exhaustive des formations permettant une d rogation la formation obligatoire des 120h est selon nous trop restrictive et ne permet pas aux candidats ayant acquis des comp tences valid es par ailleurs de s en pr valoir Cela constitue un obstacle l acc s ce m tier pour des candidats dont les comp tences ont pourtant t valid es alors m me que nous devons anticiper le risque de p nurie de main d uvre dans les prochaines ann es Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Malgr
365. s sur les d parts et arriv es d enfants chez l assistant maternel en d pit de l obligation de d claration d outils appropri s livrets d accueil fiches de liaison carnets de transmission et de rappels r guliers lors de la communication de l attestation d agr ment l occasion des s ances d information pr alables l agr ment Les assistants maternels oublient de d clarer leur situation ou changement de situation Les assistants maternels les plus demand s ou les plus connus ne per oivent pas toujours la n cessit de figurer sur les listes Les assistants maternels en recherche d emploi auraient en revanche plut t tendance satisfaire cette obligation Des initiatives ont t prises notamment par l ACOSS dans le cadre d une exp rimentation avec la CNAPF le centre PAJEMPLOI et un petit groupe de conseils g n raux volontaires pour r aliser un transfert automatique des donn es dont dispose le centre PAJEMPLOI et celles des conseils g n raux 35 gt Les probl mes de sous emploi des assistants maternels et d quilibre de r partition g ographique subsistent Quelques d partements jugent que les candidats sont tr s nombreux et affirment n avoir aucune difficult recueillir les candidatures mais de nombreux autres constatent la permanence de besoins non pourvus dans certaines zones g ographiques Or ces manques peuvent coexister avec un nombre importan
366. s sur les temps de formation obligatoire La plupart des d partements assurent une prise en charge forfaitaire du co t du mode de garde de remplacement Dans les faits peu de demandes sont exprim es Les parents reportent la garde sur le cercle familial le plus souvent grand parental ou prennent des cong s Les assistants maternels pr viennent parfois tardivement les parents ce qui engendre des conflits pouvant aller jusqu la rupture de contrat Les services soulignent leur impossibilit proposer une organisation de remplacement la prise de relais par un autre assistant maternel est d termin e par une offre limit e et les quipements collectifs sont satur s La transmission de liste d assistants maternels et de coordonn es d tablissements d accueil constitue l offre de service d partementale 5 6 Avis sur la requ te DREES Un outil statistique peu d velopp Peu de d partements renseignent de mani re exhaustive les demandes de statistiques minist rielles Les d partements s impliquent de mani re tr s variable dans la production d indicateurs statistiques permettant de conna tre la population d assistants maternels Il semble toutefois que tous disposent d un certain nombre de donn es leur permettant d organiser leur charge de travail et de suivre les proc dures d agr ment valuer Ainsi il semble que les donn es suivantes puissent tre renseign es par la plupart des d partements 16 Cf do
367. s temps et des espaces intime de la famille d accueil e L engagement de tous les membres de la famille d accueil conjoint enfants famille largie e L engagement dans la dur e qui fait d un choix professionnel un vrai choix de vie L examen du cadre l gal organisant cette profession l occasion de valuation de la loi la plus r cente concernant le statut des assistants familiaux nous conduit poser une question Comment et jusqu o la singularit de ce m tier peut elle tre prise en compte par un cadre l gal En effet qu il s agisse de la fonction d accueil celle de l assistant familial et des membres de sa famille ou de la fonction d accompagnement celle des autres 22 membres de l quipe pluri professionnelle chaque professionnel est convoqu l accomplissement de t ches qui souvent d passent les t ches prescrites dans un profil de poste ou un contrat de travail Complexe appr hender sourd et pourtant essentiel et incontournable c est ce travail quasi invisible qui permet que se produise les effets de l accueil d un enfant dans une famille qui n est pas la sienne On ne peut donc se satisfaire d une simple application de textes l gaux II faut souvent am nager un cadre cr er un nouvel espace de vie dans lequel enfant et professionnels vont pouvoir voluer A notre avis l volution de la loi sera donc toujours souhait e et souhaitable mais ne pourra sans doute jama
368. s territoires avant la r forme et encore aujourd hui pour certains ne conviaient pas les assistants familiaux aux r unions d quipes consacr es au suivi de l enfant ou aux r unions de synth se L assistant familial n tait pas consid r comme acteur de la prise en charge de l enfant La r forme dans sa vis e professionnalisante a t froidement accueillie par un certain nombre de travailleurs sociaux ASE A ce jour ceux ci prouvent de la difficult consid rer les assistants familiaux comme des coll gues de l intervention sociale reconna tre l activit comme un m tier Le sentiment de d possession hi rarchique est encore pr sent Suite la r forme 2005 l ensemble des d partements a distingu l accompagnement des pratiques professionnelles des assistants familiaux du suivi au titre de l enfant accueilli Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants 2005 le r le cl du r f rent professionnel A l exception de la Charente Maritime l ensemble des d partements a travaill l laboration de poste de r f rents professionnels rattach s le plus souvent un service sp cialis d connect des quipes ASE bureau d accueil familial services des quipements de l enfance Le plus souvent ce service assume les fonctions de recrutement de r mun ration et d accompagnement professionnel La fiche de poste des r f rents professionn
369. s viendraient plut t selon la CNAF des conseils g n raux 38 mesures n cessaires pour la cr ation de 200 000 places d accueil d ici 2012 dont la moiti chez les assistants maternels Cet objectif est l origine de modifications plus r centes des r gles encadrant les conditions d accueil des enfants par ces professionnels et de plusieurs mesures visant renforcer l attractivit du m tier d assistant maternel z Extension du nombre maximal d enfants pouvant tre accueillis simultan ment par un assistant maternel hors d rogation et autorisation des regroupements d assistants maternels Article 108 de la loi de financement de la s curit sociale pour 2009 et introduction d un nombre minimal de deux enfants pour l agr ment initial de l assistant maternel sauf si les conditions d accueil ne le permettent pas n Adoption de dispositions sp cifiques aux maisons d assistants maternels qui succ dent aux regroupements d assistants maternels et de dispositions relatives l agr ment m D veloppement des relais d assistants maternels et diverses mesures d incitation Toutes ces mesures n ont pas encore fait l objet d une valuation du fait de leur caract re r cent mais les donn es et analyses d j disponibles permettent d clairer la dynamique qu a impuls e la loi du 27 juin 2005 gt Les dispositions visant augmenter la capacit d accueil des enfants au
370. sence de priorit ou leur r orientation budg taire par une approche extra l gale de la probl matique Les directions de PMI rappellent leur mission premi re et r glementaire d autorisation et de contr le Les d partements se disant non impliqu s ne pr sentent pas un plus faible investissement budg taire que les d partements n adoptant aucun positionnement vis vis de la petite enfance L ensemble des d partements investigu s soutient financi rement les modes d accueil de la petite enfance notamment les tablissements d accueil du jeune enfant En dehors du co t assum de la proc dure d agr ment et le financement de la formation obligatoire aucune action financi re destination des assistants maternels n a t rep r e Seul un d partement propose une aide l investissement pour les services d accueil familial Un soutien aux tablissements d accueil du jeune enfant Les aides financi res se partagent entre soutien l investissement aide unique et soutien au fonctionnement aide annuelle Certains d partements ne se positionnent que sur le fonctionnement Des aides ou des bar mes sp cifiques peuvent tre attribu es selon la particularit de l accueil handicap accueil d urgence garde domicile ruralit Un soutien aux dispositifs d accompagnement RAM LAEP 21 Comme par exemple une prime l installation des aides l quipement la compensation de l int gration des horaires atyp
371. services de PMI estiment que le budget qui leur est allou ne permet pas d organiser des formations plus fr quemment donc pour des groupes plus r duits Ce ph nom ne induit un allongement de la dur e d attente entre l agr ment et l accueil effectif d un enfant Les d partements concern s jugent illusoire l id e d un regroupement entre d partements la distance parcourir serait trop importante pour les candidats Quelques d partements signalent des difficult s respecter le d lai impos de 6 mois maximum apr s le d p t de la demande pour proposer la formation de 60 h pr alable l accueil impos depuis le 1 janvier 2009 Ils se sont orient s vers la r alisation de formations uniquement au chef lieu de d partement ce qui induit un allongement des d placements et donc des co ts pour les personnes concern es Plusieurs d partements ont signal que les frais de transport et de repas de l ordre de 200 euros semblaient dissuasifs pour certains candidats Ce premier temps de formation est consid r comme porteur d une dynamique de professionnalisation Selon les services de PMI l assiduit est tr s importante Les assistants maternels ayant besoin de cette premi re validation pour d buter leur activit s impliquent beaucoup et semblent au demeurant satisfaits de cette formation et conscients des caract ristiques et enjeux du m tier Cette formation pr alable l accueil
372. sformation d extensions ou des d rogations auto ris es en accords pour une quatri me place d accueil En effet ces places pourraient alors tre utilis es par les Existence de restrictions accompagnant les d rogations Lorsque vous accordez ces d rogations sont elles accompagn es de restrictions Nombre de d partements 90 80 70 60 50 40 30 20 0 Non Oui mais sans avoir faire de nouvelles demandes pour chaque accueil tem poraire au fil du temps ou de mani re permanente Le d veloppement de l accueil simultan de quatre enfants sera en toutes hypoth ses conditionn par la n cessit du respect des crit res d j tablis pour la garde trois enfants ou moins concernant notamment la taille et la s curit du logement de l assis tant maternel de m me que ses apti tudes ducatives l ments arrivant en assistants de fa on temporaire t te des crit res retenus pour d livrer comme c est le cas actuellement les agr ments E Motifs des restrictions plusieurs r ponses possibles Selon la dur e l accueil scolarisation Selon le moment de l accueil 0 10 20 30 40 50 60 70 Nombre de d partements Lecture 77 des 94 d partements interrog s accompagnent l accord des d rogations de conditions qui portent le plus souvent sur la dur e de l accueil Sources DREES 2009 enqu te qualitative sur les conditions de d livrance des agr ments d assistants
373. sine de la Halde Il est noter galement que les services de PMI ne sp cifient plus l ge des enfants pouvant tre accueillis l exception de quelques uns Par ailleurs certains d partements ont tendance n accorder qu une place pour la premi re ann e d accueil et r viser l agr ment ensuite plus ou moins rapidement En pratique les d rogations et les extensions sont accord es essentiellement pour l accueil des fratries ou pour assurer le relais en p riode de cong s gt Les d partements toujours en qu te d une v ritable strat gie d agr ment En termes de strat gie il s agit pour les services charg s de l agr ment et du suivi des assistants familiaux de r duire le nombre d assistants familiaux agr s qui ne trouvent pas d employeurs faute d un projet d accueil en ad quation avec les priorit s ou besoins des services de l ASE et des autres employeurs hospitaliers ou associatifs mais galement suite licenciement Cette discordance entre l offre et la demande s explique aussi selon les d partements par la r partition territoriale des assistants familiaux qui ne correspond pas forc ment aux besoins forte pr sence en milieu semi rural p nurie d assistants familiaux en milieu urbain ou tr s rural Certains services soulignent que la r forme de la protection de l enfant de 2007 qui pr conise une proximit entre le lieu de vie de l enfant et la r sidenc
374. sistant familial pr sentant un projet d accueil en inad quation avec les priorit s ou besoins de service ne sera pas recrut Les recrutements peuvent tre gel s sur un territoire pourvu d assistants familiaux avec des places libres Certains services soulignent que la r forme de la protection de l enfant qui pr conise une proximit entre lieu de vie de l enfant et r sidence des parents pourrait l avenir orienter le recrutement g ographique des assistants familiaux Les d rogations et les extensions sont accord es essentiellement pour des fratries lors des cong s de l assistant familial avec consultation des services ASE La PMI v rifie g n ralement les conditions mat rielles d un accueil suppl mentaire 6 1 3 Impact de la ma trise du fran ais oral Les services soulignent l importance de la ma trise des savoirs de base dans l accompagnement ducatif des enfants confi s Les services taient attentifs ce crit re absent du texte de 92 La r forme a permis d objectiver les refus pour ce motif 6 1 4 Impact de l analyse des aptitudes ducatives des candidats Consid rant l importance de ce point parmi les comp tences de l assistant familial les services semblent particuli rement attentifs lors de l valuation dans le cadre de l agr ment A noter l ensemble des d partements ont adopt des outils distincts pour l valuation des assistants maternels et des assistants familiaux La mise en situation tr s pr
375. smes Propositions 1 Faire conna tre et encourager l application de l article 12 de la loi qui pr voit la possibilit de solliciter la participation d un professionnel exp riment pour accompagner les nouvelles assistantes maternelles 2 D velopper une v ritable sensibilisation au m tier d assistante maternelle dans les formations de travailleurs sociaux 3 R fl chir une modification de la r partition des t ches entre RAM et CG sous condition par exemple d une participation du CG au financement des RAM IV Commission d partementale de l accueil des jeunes enfants R gle CASF D 214 1 et suivants Il est cr une commission d partementale de l accueil des jeunes enfants instance de r flexion concernant toutes les questions relatives l organisation au fonctionnement et au d veloppement des modes d accueil des jeunes enfants Application Cette commission n est pas install e dans tous les d partements Le manque de temps et de personnel semble tre la principale explication de cette situation Dans certains d partements lorsque le travail avec l ensemble des partenaires est depuis longtemps de bonne qualit bon partenariat CG CAF notamment il a t jug peu urgent d installer cette commission Cependant lorsque cette commission est install e les services PMI la jugent utile ils ne demandent pas sa suppression Ils jugent qu elle am liore la qualit des relations entre le
376. sont devant des difficult s administratives et financi res Il faudrait adapter les formations en fonction des accueils n cessaires enfant en situation familiale diff rent d enfant en situation de handicap et l volution de la soci t internet Il faudrait cr er un v ritable dipl me CFDT Interco Le maintien de plus de 20 parfois des effectifs des collectivit s d partementales dans une situation pr caire Difficult pour la mise en place de la formation obligatoire avant l accueil d un premier enfant il faudrait donner aux d partements les moyens financiers d organiser cette formation et de l encadrer correctement La formation initiale est importante et le manque de moyens ne doit pas peser sur les assistants familiaux pour acc der cette formation Difficult s pour les assistants familiaux d tre accompagn s et pris en charge pour la VAE SPAMAF Lors de l agr ment des questions d ordre priv sont toujours demand es n ayant aucun lien avec le travail propos et l accueil des enfants Refus d agr ment la plupart du temps subjectif manque de maturit pour une m re de 4 enfants ne prend pas suffisamment en compte ses responsabilit s sans avoir commenc travailler doit d abord s occuper de ses propres enfants quand elle a un enfant en bas ge culpabilit sur une femme qui souhaite travailler en levant son propre enfant Conditions s curitaires aussi strictes demand
377. soulignent leur impossibilit proposer une solution concr te de remplacement L offre de service d partementale se limite donc souvent la transmission de listes d assistants maternels et de coordonn es d tablissements d accueil Dans les faits les demandes de prise en charge financi re sont peu nombreuses les parents reportent la garde sur le cercle familial le plus souvent grand parental ou prennent des cong s gt l agr ment et son renouvellement posent encore des questions pratiques pour les services de PMI et de disparit entre d partements L octroi de l agr ment Aucun d partement ne fait tat de difficult s significatives pour respecter le d lai d instruction de l agr ment tr s peu d agr ments tacites Afin de d charger les services centraux de la PMI la majeure partie de l instruction des demandes d agr ment est dans la pratique confi e aux pu ricultrices responsables de circonscription La personne alors en charge de l enqu te et des visites domicile dispose d une marge importante d appr ciation ce que les services centraux de PMI ne jugent pas satisfaisant C est pourquoi plusieurs d partements distribuent lors des r unions d information un questionnaire d auto valuation permettant aux candidats de savoir ce qui sera valu lors de la visite de la pu ricultrice et aux professionnels valuateurs de limiter le caract re intrusif de la visite Une grande
378. sser par exemple la cantine le midi Les co ts suppl mentaires engendr s font r fl chir certaines candidates sur le b n fice financier qu elles peuvent effectivement retirer de cette activit De plus l agr ment semble souvent utilis comme une roue de secours pour des personnes encha nant les contrats pr caires La demande d agr ment ne t moigne donc pas syst matiquement d une volont d exercer imm diatement constamment et long terme ce m tier Enfin les services PMI estiment qu il n est pas possible de donner un agr ment des personnes en situation de surendettement menac es d expulsion ou lorsque par exemple un membre de la famille a des probl mes d alcoolisme C La nature du m tier Malgr l am lioration du statut ces derni res ann es ce m tier reste souvent un m tier par d faut D s qu elles trouvent autre chose elles sortent du m tier explique une responsable de PMI En cas d embellie du march de l emploi dans une r gion sont constat es une baisse du nombre de candidatures et une augmentation des sorties du m tier Les assistantes maternelles interrog es r cemment par le Credoc soulignent la persistance de repr sentations d valorisantes dans la soci t L image est malheureusement d valorisante C est un m tier de servilit Ce n est pas bien consid r C est un petit m tier qui ne paie pas Certains consid rent qu on ne travaille pas
379. st ce titre rembours e en totalit ou en partie par le budget du d partement sont prendre en compte 25 La note pr cise que ne serait pas concern le personnel des tablissements pour l enfance pouponni res foyers de l enfance centres maternels cr ches maisons d enfants non plus que les clubs et quipes de pr vention et que les cat gories de personnels de la ligne 1 la ligne 9 personnels hors contrat cette note pose probl me en ce qu elle exclurait de fait le secteur associatif 26 190 assistants familiaux pour les 5 associations et une quinzaine pour le service d accueil d urgence Sauf pour cette derni re qui n a pas t en mesure de r pondre compl tement dans les d lais impartis pour des raisons de surcharge momentan e de responsabilit s de fa on g n rale les associations n ont pas eu de difficult r pondre 7 Le nombre d enfants concern s par les agr ments simples ou d rogatoires demand au tableau 5 est pr ciser la r ponse des associations porte semble t il sur la capacit et non sur le nombre accueillis au total 355 pour 5 les associations qui r pondent alors que lors de la r union le CG a fait tat de 297 enfants accueillis par les services associatifs en fin 2007 10 IGAS RAPPORT N 2008 044P 58 La seule source nationale actuelle sur ce sujet semble tre pour le moment d exploiter un annuaire certes ancien de 2002 du r seau des associations nationales
380. st consid r e comme l une des plus importantes avanc es de la loi de 2005 1 la formation pr alable l accueil 2 le second temps de formation assure une meilleure transmission des savoirs de base IL 2 2 Les dispositions de la loi du 27 juin 2005 dont l application doit tre mieux assur e ou qui ont n cessit des mesures ou actions compl mentaires de l administration gt gt VNYNV L incidence variable de la pr sentation de l unit 1 du CAP petite Enfance Des efforts pour am liorer l accueil des enfants sur les temps de formation obligatoire sont n cessaires L agr ment et son renouvellement posent encore des questions pratiques pour les services de PMI et de disparit entre d partements L octroi de l agr ment Le renouvellement de l agr ment Le non renouvellement la suspension et le retrait de l agr ment posent la question de l valuation de la gravit de la situation Le suivi des assistants maternels est encore tr s in gal La d claration des modalit s d accueil par l assistant maternel est irr guli re Les probl mes de sous emploi des assistants maternels et d quilibre de r partition g ographique subsistent Les arguments g ographiques Le profil des candidats au m tier La nature du m tier et la r mun ration jug e trop faible sont peu attractives L existence des CDAJE ne garantit pas encore une connaissance de la situation locale et une coordination suffisant
381. stiment que les assistants maternels int grent le plus souvent un autre secteur d activit Selon les services les d lais de d livrance de l agr ment au regard des investigations n cessaires des effectifs et des volumes ne semblent pas n gociables Les deux trois mois d organisation de la formation sont d termin s par les temps de convocation des arguments conomiques et organisationnels Une plus grande r activit impliquerait une organisation plus fr quente de groupes aux effectifs r duits ce qui n appara t pas efficient en mati re de co t La recherche de salles n en serait pas non plus facilit e Une dynamique de professionnalisation Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Le contenu de la premi re session de formation est estim plus th orique que la seconde session bas e sur l analyse de la pratique L assiduit cette premi re session est importante les assistants maternels ont besoin de cette premi re validation pour d buter leur activit Selon les professionnels la premi re partie de formation sensibilise fortement les assistants maternels aux caract ristiques et aux enjeux du m tier Au regard des professionnels statut 92 ils semblent adopter plus facilement une posture professionnelle en constituant un projet d accueil notamment Certains assistants maternels rassur s sur l environnement institutionnel et la relatio
382. sur les possibilit s juridiques de r guler cet accueil limite d ge des enfants temps d accueil jour d accueil p riscolaire D aucuns se d clarent en attente d un d cret d application sp cifiant les modalit s de l accueil Deux territoires ont instaur la possibilit d une limite d ge ou conserv les crit res d rogatoires fratries p riscolarit Ce type d accueil semble appeler une r gulation particuli re ge des enfants tat du logement Intuitivement certains d partements mettent des r serves quant l effet quantitatif sur le nombre de places d accueil tout en soulignant le surcro t de charge pour les services instructeurs 5 1 8 Impact de la Loi de financement 2009 possibilit de regroupement des assistants maternels Aucun des d partements interrog s n a accompagn la constitution de regroupements d assistants maternels Les demandes sont plus ou moins nombreuses les projets solides rares La plupart des d partements travaillent l laboration d une convention avec la Caisse d Allocations Familiales de leur territoire Les CAF sont en attente de la parution d un d cret d application ou d une circulaire de cadrage L Is re a int gr cette probl matique la CDAJE notamment pour l tablissement d un guide des proc dures Les d partements s interrogent sur les modalit s de mise en uvre et les responsabilit s engag es Comment r guler le dispositif en l absence de relat
383. syndicats d assistants familiaux d noncent le fait que les assistants familiaux ne soient pas syst matiquement associ s aux r unions de synth se ou encore les trop nombreuses d cisions de retrait des enfants prises sans concertation des assistants familiaux De leur point de vue les assistants familiaux ne semblent ainsi pas encore consid r s par tous comme acteurs de la prise en charge de l enfant la r forme dans sa vis e professionnalisante a t froidement accueillie selon eux par un certain nombre de travailleurs sociaux qui prouvent encore une difficult consid rer les assistants familiaux comme des coll gues de l intervention sociale reconna tre leur activit comme un v ritable m tier Le sentiment de d possession hi rarchique est encore tr s pr sent gt L absence regrett e d accompagnement professionnel des assistants familiaux apr s leur agr ment Avant la r forme les services territorialis s d ASE assuraient le suivi de l enfant et indirectement l accompagnement des assistants familiaux Toutefois l accompagnement professionnel au sens strict tant quasi inexistant c tait la notion de contr le qui pr dominait Parfois la relation hi rarchique tait voqu e comme facteur de rupture de la relation de confiance n cessaire cet accompagnement Certains professionnels soulignaient que la notion m me d accompagnement professionnel n tait pas op rante puisque
384. t 95 Question du renouvellement automatique de l agr ment une fois le DEAF obtenu Qui contr le alors l volution de la capacit d accueil Atticulatiion instable entre le statut du contractuel dans le CGCT et le statut d af dans le CASE ANNEXE 5 AU RAPPORT D EVALUATION DE LA LOI DU 27 JUIN 2005 RELATIVE AUX ASSISTANTS MATERNELS ET AUX ASSISTANTS FAMILIAUX R sultats de l enqu te sur les conditions de d livrance de l agr ment d assistants maternels Ipsos DREES mai 2009 DREES Etudes et r sultats n 719 f vrier 2010 udes esulitats N 719 f vrier 2010 Conditions d attribution des agr ments des assistants maternels d apr s deux tudes qualitatives Les conseils g n raux d livrent les agr ments pour l exercice du m tier d assistant maternel L agr ment valable cinq ans peut ensuite tre renouvel Une multitude de crit res permettent aux conseils g n raux d valuer la qualit de l assistant maternel avant d attribuer un agr ment Parmi les crit res examin s pour valuer les demandes le logement de l assistant maternel et les besoins de l enfant font l objet d une attention toute particuli re La moiti environ des assistants maternels re oivent l agr ment pour l accueil simultan de trois enfants ou plus mais ils ont rarement l autorisation d accueillir trois enfants simultan ment d s leur entr e dans la profession cet gar
385. t au logement pour un assistant maternel n est pas du tout respect e Les passerelles ne sont pas assez d velopp es apr s le CAP par VAE Le flou de la r ponse de la DGIFP au niveau des repas rendant obligatoire m me dans le cas o il n y a pas de repas donn par l assistant maternel de d clarer une somme Aucune disposition efficace sur le mi temps th rapeutique idem l assistant familial Equit pour les parents employeurs du dispositif Prestation d Accueil du Jeune Enfant taux plein jusqu aux 4 ans de l enfant comme pour la PSU Il manque de r f rents afin que les organisations repr sentatives comme lUFNAFAAM puissent obtenir des informations rapides pour les diffuser ensuite m me en cas de personne non adh rentes ou de relais assistants maternels ou pour les parents comme nous le faisons habituellement la DGT r pond rarement L Ircem pas du tout il reste consid rer que les organisations ont un service de mission qu elles ne peuvent raisonnablement pas toujours remplir du fait de cette r tention d informations 40 CGT Les lois d crets rapports de commission sont des informations officielles indispensables qui ne sont pas transmises syst matiquement Il faudrait y pourvoir quand par qui comment pour l ensemble des deux professions afin d viter les conflits et les proc dures qui s ensuivent pour mauvaises informations Le parent employeur devrait passer une formation
386. t l phone ou mail et un accompagnement pour la r daction des rapports Lorsque cet aspect de la loi n est pas appliqu c est par manque de personnel tous les services tant convaincus de l utilit du dispositif La possibilit d utiliser des professionnels exp riment s pour accompagner les jeunes recrues a t peu utilis e il est jug d licat de demander des personnes n ayant pas suivi une formation pour exercer leur m tier d effectuer un tutorat pour des jeunes en cours de formation Il est parfois jug probl matique que le r f rent fasse la fois de l accompagnement et l valuation finale 79 Certains soulignent la difficult de concilier un lien hi rarchique et un lien d aide la formation 85 De plus les services ASE pr f rent effectuer le tutorat en interne car il leur permet de bien conna tre les nouveaux recrut s et donc de renforcer leur pouvoir par rapport des travailleurs sociaux en quipe territoriale souhaitant garder le contr le sur leurs assistants familiaux Ce dispositif de r f rent professionnel et plus largement la formation et le mouvement de professionnalisation ont un impact fort sur les rapports de force entre les diff rents services du Conseil g n ral 3 Formation continue De tr s nombreux d partements voquent spontan ment la VAE du DEAF De nombreuses demandes semblent leur tre parvenues Plusieurs ont mis en place une aide la r dac
387. t 1 9 sur le reste de la France Cependant le nombre de places chez les assistantes maternelles est tr s faible puisque il y a moiti moins de places pour 100 enfants en Ile de France que dans le reste de la France La part de b n ficiaires de la CMG est relativement importante Il y a en moyenne 26 9 RAM sur le territoire ce qui est cons quent Les assistants familiaux sont peu pr sents en Ile de France Le taux de croissance annuel moyen entre 2001 et 2006 est de seulement 0 3 De plus il y a moins d un agr ment pour 100 enfants de 0 2 ans contre 2 7 sur le reste de la France Tableau 1 Moyenne des crit res sur la cinqui me classe Variable do Classe 5 sans IDF Taux de ch mage des femmes 9 7 Part de la population rurale 301 46 Part des 0 4 ans dans la population 4gx 5 8 Taux d assistantes maternelles en exercice au regard du nombre d agr ments 69 5 72 5 l Taux moyen de croissance entre 2001 et 2006 du nombre d agr ments d AM 3 0 45 Nombre de places aupr s des AM en exercice pour 100 enfants de 0 2ans 368 1648 part des b n ficiaires CMG AM 33 3 Nombre moyen de Relais Assistantes Maternelles 26 9 Taux moyen de croissance entre 2001 et 2006 du nombre d agr ments d AF 0 3 Nombre d agr ments d AF en cours de validit au 31 12 2006 pour 100 enfants de 0 2 ans 0 98 Nombre de places dans le collectif pour 100 enfants de 0 2 ans 17 36 Nombre de places en cr ch
388. t au moins deux places lors du premier agr ment par respect de la loi pour la majorit d entre eux mais galement parce que c tait d j dans leur pratique ant rieurement par consid ration pour les revenus de l assistant maternel ou pour viter les demandes d extension rapidement apr s l agr ment 34 d partements ne l accordent pas syst matiquement du fait de raisons particuli res motiv es dans le cadre de l valuation habituelle parce que certains assistants maternels ne demandent un agr ment que pour une place ou par pr caution 42 des d partements estiment que l agr ment initial pour 2 enfants a eu un effet incitatif sur l entr e en activit des assistants maternels et 60 des d partements estiment que les deux mesures cumul es ont eu un effet significatif sur le potentiel d offre d accueil c est dire le nombre de places th oriques disponibles gt Les regroupements d assistants maternels consacr s sous l appellation de maisons d assistants maternels par la loi n 2010 625 du 9 juin 2010 connaissent un d veloppement progressif D sormais jusqu quatre assistants maternels peuvent exercer leur profession dans un local commun lou ou mis disposition par exemple par la commune En 2009 pour la mise en place des regroupements d assistants maternels pr vus par la loi de finances pour 2009 les d partements s interrogeaient sur les modalit s de mise en uvre
389. t au passage de l unit n 1 du CAP petite enfance presque 1 an entre la formation et le passage de l examen Les modules gestes de premiers secours n ont jamais t assur s pour les assistantes maternelles en 2007 2008 et 2009 Beaucoup de nouvelles assistantes maternelles regrettent une formation trop succincte en droit du travail CFDT Interco Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Les r unions d information pr alable la demande d agr ment Le doublement du temps de formation obligatoire avant tout accueil d enfant La formation aux gestes de premier secours L obligation de passer l unit n 1 du Cap petite enfance L acc s la VAE Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Les s ances d information ne sont pas organis es partout sur certains territoires elles ne tendent pas favoriser l acc s la profession et l accompagnement professionnel des personnes agr es il pourrait tre envisag que les partenaires sociaux interviennent lors de ces s ances il pourrait aussi tre envisag de faire d couvrir la r alit professionnelle sur le terrain ou en organisant des rencontres avec des assistants maternels en activit Toutes ces mesures comme rendre obligatoire la pr sence ces r unions d information contribueraient aussi diminuer le nombre d assistants maternels form s qui n exercent jamais Une information compl mentaire devrait tre programm e apr s l
390. t d ordre conomique Le contrat d accueil outil indispensable n est pas mis en place ou tr s rarement dans les temps impartis Certains employeurs demandent une exclusivit aux AF ce qui n est pas compatible avec la notion d agr ment national Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 CGT Il a t constat une augmentation des postes relais de remplacement permettant l organisation la titulaire des temps de repos Les assistantes familiales Relais r pondent elles l augmentation des effectifs titulaires assistantes familiales Difficult s d application qui demeurent sur ce champ La s lection par ge des candidates pas moins de 40 ans dans le d partement 37 et les propres enfants en ge du coll ge est un crit re limitant CFDT Interco Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 La distinction entre l tape de l agr ment et celle du recrutement Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Difficult s de recrutement li es au turn over et l inad quation de la localisation g ographique aux besoins Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 SPAMAF Article 4 un projet de service dont les assistants familiaux qui en sont membres part enti re Art 7 Art 421 3 peut solliciter l avis d une assistante familiale d exp rience ou dipl m e Art 421 3 le renouvellement de l agr ment des assistants familiaux est aut
391. t de candidats au m tier et un taux de ch mage lev dans le d partement ce qui traduit essentiellement une inad quation territoriale entre l offre et la demande Plusieurs l ments sont avanc s pour expliquer ce paradoxe Les arguments g ographiques Comme pour les assistants familiaux la r partition sur le territoire d partemental des assistants maternels ne correspond pas aux besoins exprim s Certains d partements constatent un surnombre d assistants maternels dans les espaces ruraux de leur territoire alors que les demandes des familles se concentrent en milieu urbain et p riurbain Il est ainsi r guli rement reproch aux municipalit s de sous valuer les besoins en garde d enfants lors de la construction des lotissements En raison de la hausse des prix de l immobilier seuls des m nages ayant deux salaires et une situation stable peuvent aujourd hui s installer dans ces espaces p riurbains r cents A l inverse dans des lotissements construits dans les ann es 1970 1980 des assistants maternels sont inemploy s en raison du vieillissement de la population locale A noter galement que les candidats la profession sont g n ralement issus de milieux modestes et ont donc fr quemment des logements justes suffisants compte tenu de la taille de leur famille y compris en milieu rural ce qui ne leur permet pas de remplir les conditions d agr ment L augmentation de la mobilit de la population
392. t des AM et d information sur leurs droits et obligations Aux comp tences obligatoires et aux prestations d aide sociale des D partements se joignent des initiatives compl tant ces domaines d intervention A ce titre certains d partements proposent des actions sp cifiques de soutien aux dispositifs d accueil de la petite enfance aides l investissement et au fonctionnement des tablissements et services d accueil d enfants de moins de six ans aides forfaitaires annuelles pour le fonctionnement des relais assistantes maternelles des lieux d accueil parents enfants soutien financier aux actions innovantes en mati re d accueil du handicap 2 Probl matique de l tude Dans ce contexte en pleine mutation la finalit de l tude command e par la DREES est d abord d appr hender finement l impact de la r forme de 2005 sur les modalit s d attribution et de renouvellement de l agr ment des assistants maternels et familiaux sur le profil et les pratiques des professionnels agr s sur les pratiques des personnels en charge de l accompagnement et du suivi La r vision des modalit s d agr ment a t elle eu un impact sur les conditions d attribution et de renouvellement de la licence professionnelle gt Y a t il une incidence sur le profil des personnes agr es et sur les pratiques des personnels en charge de l agr ment et du suivi Comment les d partements assument ils le doublement des heures de formation obl
393. t des mesures d partementales en faveur du d veloppement de l offre d accueil chez l assistant maternel command e par la DGCS au CREDOC en 2011 dont le rapport d finitif n est pas encore disponible mais qui a d j donn lieu un rapport interm diaire en novembre 2011 les observations faites par les repr sentants des professionnels assistants familiaux et maternels en 2012 A cette fin un questionnaire a t transmis l ensemble des repr sentants des deux secteurs en mai 2012 Les contributions re ues par l administration ont t reproduites int gralement dans l annexe 6 du pr sent rapport et n engagent que leurs auteurs Concernant le champ de la profession d assistant familial la faiblesse quantitative des donn es disponibles ne permet pas une tude exhaustive ni une extrapolation des r sultats l ensemble des d partements Appellation ant rieure de la Direction g n rale de la coh sion sociale DGCS cr e par le d cret n 2010 95 du 25 janvier 2010 Voir annexe n 1 seuls 55 d partements ont renvoy le fichier PENSAI soit 56 parmi ces 55 d partements tous n ont pas renseign la totalit des tableaux et une partie seulement des tableaux remplis offre une information compl te et exploitable Certaines analyses r alis es par l ENSAI ne portent que sur les r ponses d une dizaine de d partements 6 Toutefois les informations du fait de la vari
394. t sujettes interpr tations divergentes selon les employeurs Les dispositions relatives aux retraites posent de nombreuses questions Les cong s restent trop peu encadr s La pr carit de cette profession menac e de licenciements de pr caution est particuli rement d nonc e par les professionnels YYY I 2 4 Les autres freins la professionnalisation et un exercice s curis de cette profession gt La loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance a induit certaines difficult s de recrutement gt Les volutions sociologiques qui complexifient l exercice professionnel gt Les questions non abord es par la r forme de 2005 2 Partie Mise en uvre des dispositions de la loi du 27 juin 2005 relatives aux assistants maternelles IL 1 Les grands axes de la r forme du statut des assistants maternels les objectifs valuer IL 1 1 La professionnalisation gt L agr ment gt Le suivi gt La formation IL 1 2 L exercice de la profession gt Les cong s gt Le droit du travail gt la r mun ration II 2 La loi du 27 juin 2005 apporte des avanc es notables pour une profession en volution IL2 1 Des avanc es en mati re d information et de formation qui renforcent la professionnalisation des assistants maternels gt L impact positif des r unions d information pr alable au d p t du dossier d agr ment est soulign gt La r forme de la formation e
395. tants familiaux chaque ann e ont t moign de leur difficult effectuer r ellement la formation avant l accueil Ne pouvant organiser pour des raisons de personnel que quelques sessions par an une par trimestre souvent ils se trouvent contraints d allonger les d lais d attente avant de pouvoir confier effectivement un enfant 2 La formation de 240 h est consid r e comme la concr tisation de la reconnaissance professionnelle tant attendue des assistants familiaux Par le doublement des heures de formation la r forme a mat rialis la reconnaissance professionnelle des assistants familiaux A la charge des employeurs les formations relevant du conseil g n ral sont le plus souvent organis es via un march public de 2 4 ans par des GRETA ou des IRTS Le caract re d alternance de la formation est jug de fa on tr s positive par les d partements l Toutefois l h t rog n it du niveau scolaire des assistants familiaux du certificat d tude au bac 5 ne simplifie pas l organisation des sessions de formation Plusieurs d partements constatent aussi les difficult s de certains assistants familiaux prendre des notes et r diger Des conseils g n raux ont donc mis en place des formations compl mentaires de remise niveau en fran ais et un accompagnement pour les personnes rencontrant des difficult s pour suivre la formation Par ailleurs les employeurs veillent ce que la for
396. tants maternels Les services d clarent se heurter un manque important d effectifs pour assurer la gestion de l agr ment instruction renouvellement modifications face une population d assistants maternels en augmentation ces derni res ann es Les services d noncent par ailleurs le fl chage syst matique des Services de l Emploi vers l agr ment facile obtenir sans dipl me La plupart des d partements voquent un ratio professionnels population assistants maternels insuffisant Sur les territoires les plus pourvus en assistants maternels ce ratio peut tre de 100 38 ou 269 assistants maternels agr s par ETP 13 Le contexte conomique ne permet pas d envisager moyen terme les recrutements d agents territoriaux n cessaires Quelques d partements voquent des agr ments tacites Faute de moyens de motivation parfois le caract re prioritaire de la mission de suivi de l accueil individuel peine tre reconnu Certains professionnels de terrain avouent ne pas tre int ress s par la technicit sans moyen d une fonction d agr ment non compens e par une approche qualitative de l exercice accompagnement des pratiques coute conseil La situation semble particuli rement tendue dans deux d partements o les professionnels menacent de ne plus assumer la mission de suivi des assistants maternels pour se consacrer aux missions de pr vention primaire L absence de temps pour l accompagnement des
397. te tr s exceptionnelle Un d partement en 2006 fait mention de 20 3 d agr ment trois places pour une premi re demande En contrepoint un autre d partement veille par ailleurs ce que les personnes n aient pas deux b b s pour d buter leur activit Ainsi dans ce d partement la d livrance des places d agr ment s effectue souvent de la mani re suivante un enfant de moins de six ans et un deux ou trois de plus d un an Les d partements ont tendance compenser ces r gles tacites par un examen rapide des demandes d extension ou de d rogation Absence de strat gie d partementale quant la r gulation de l offre et de la demande de modes d accueil Les d partements mettent en exergue leur incapacit agir sur l ad quation territoriale entre l offre et la demande de modes de garde Il est tout d abord impensable selon les professionnels interrog s d assouplir certains crit res d agr ment pour r pondre un besoin d accueil sur des territoires d pourvus La pr servation de la qualit de l accueil est la charge des Conseils g n raux Accorder un agr ment un candidat non s rieux constituerait une responsabilit trop importante Sur les territoires d ficitaires quelques professionnels mentionnent la pression sensible de certains lus aliment e par des parents confront s une recherche d accueil complexe Par ailleurs aucune strat gie ne semble possible sans une connaissance fine des
398. tements un rapport compris entre 1 55 et 1 89 En 2007 les 31 d partements fournissent les m mes informations Influence du caract re urbain rural du d partement 2006 Nombre Moyenne Ecart M diane Premier Troisi me Minimum Maximum type quartile quartile 14 1 71 0 21 1 76 1 55 1 86 1 30 2 05 D partements ruraux 16 1 84 0 33 1 78 1 61 2 04 1 40 2 69 D partements urbains Parmi les d partements pour lesquels le rapport entre le nombre d enfants accueillis sur le nombre d ASFAM r mun r s par le CG en 2006 a pu tre calcul 16 sont urbains Par comparaison imm diate des moyennes le nombre moyen d enfants par ASFAM est de 1 7 pour les d partements ruraux et de 1 8 pour les d partements urbains soit un nombre peine plus lev L observation des valeurs extr mes et quantiles montre toutefois plus de disparit s parmi les d partements urbains 2007 Nombre Moyenne Ecart M diane Premier Troisi me Minimum Maximum type quartile quartile 14 1 72 0 19 1 74 1 59 1 84 1 32 2 08 D partements ruraux 17 1 75 0 32 1 75 1 59 1 86 1 29 2 71 D partements urbains En 2007 la petite diff rence observ e en 2006 entre les d partements urbains et les d partements ruraux est encore plus faible D cret relatif l valuation de la loi portant statut des assistants maternels et des assistants familiaux Ve
399. tensions et les d rogations sont confi s la PMI de secteur Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants et crit res homog nes motivation des professionnels am lioration de la file active gt par une r partition quitable sur l ensemble des professionnels La loi 2005 une r vision des outils et des pratiques L ensemble des d partements d clare avoir saisi l opportunit de la r forme pour revoir les r f rentiels usit s et les pratiques L approche qualitative du texte 2005 par la valorisation du potentiel ducatif des candidats par la professionnalisation via la formation a incit les d partements r fl chir sur le sens de leurs pratiques Avant la r forme les quipes ne disposaient pas toujours d un r f rentiel ou d outils communs les professionnels menaient l valuation selon leur conception du m tier d assistants maternels leurs habitudes leur sensibilit La tra abilit de la proc dure et la motivation pr cise de l avis faisaient parfois d faut Les exigences de professionnalisation du texte de loi semblent avoir eu pour effet une remise en cause forte des services sur l efficience et la qualit de leurs pratiques professionnelles La plupart des Conseils g n raux ont ainsi r vis ou r visent actuellement leurs proc dures et outils d valuationt Sur un mode participatif constitution de groupes de travail participa
400. ternels Information amplifi e Formation amplifi e Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Formateurs pas toujours au fait du droit du travail beaucoup d erreurs d information sur ce plan qui vont constituer des litiges avec les employeurs ou des restrictions de droits pour les assistants maternels Formation continue en difficult prendre sur le temps de travail VAE difficile pour obtenir le dipl me d auxiliaire de pu riculture L obtention du CAP petite enfance devrait permettre l agr ment pour une longue dur e sans renouvellement L agr ment UFNAFAAM Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Une plus grande souplesse pour la gestion des plannings des professionnels un suivi et un contr le renforc Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 oui notamment avec le 4 me agr ment oui pour la d l gation d accueil en MAM Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Des agr ments donn s en fonction de lavis du travailleur social et tr s souvent dans l affect des mesures restrictives et abusives en termes d ge am nent un taux de ch mage important des mesures de s curit renforc es qui peuvent entraver l acc s l exercice du m tier hors de raison l absence de d l gation l gale permise pour les professionnels hors MAM les pu ricultrices n ont pas de formation dans leur formation de base la profession d assista
401. tifi es de traitement des remont es des d partements demand es dans le d cret du 14 mai 2007 28 Les difficult s identifi es tiennent la fois aux l ments propres demand s dans le d cret tel que l incertitude sur les grandeurs collect es l impr vision des modalit s de collecte et leur articulation avec les autres sources disponibles sur ces sujets 29 La r daction de ce d cret a pourtant fait l objet d une large concertation men e par la DGAS en particulier avec l Assembl e des d partements de France ADF et les principaux pourvoyeurs d informations statistiques sur ce champ que soit la DREES ou la CNAF La mise en place des l ments n cessaires l valuation a t ainsi r partie entre les diff rentes sources d information afin d viter les redondances principalement avec les enqu tes et remont es r guli res de la DREES Ces enqu tes annuelles pr existent cependant la loi elles n ont donc pas t construites pour mener cette valuation familiaux passe de 120h 300h Elle d bouche sur un dipl me d tat La formation des assistantes maternelles peut conduire valider la 1 re unit du CAP petite Enfance 14 Chiffre cit par le ministre Philippe Bas le 9 05 06 partir du rapport sur Les m tiers en 2015 du groupe Prospective des m tiers et qualifications DARES Centre d analyse strat gique 15 En termes tr s approximatifs on estime en 2005 que les
402. tifs la qualit de l accueil moins de disponibilit des assistants maternels risques pour la s curit probl mes li s l habitat la difficult pour les assistants maternels d exercer leur m tier de fa on satisfai sante probl mes li s aux transports difficult s d organisation des repas plus d isolement potentiel par manque de temps pour se rendre au relai 35 correspondants font enfin part de leurs difficult s appr cier si le candidat a Accueil exceptionnel d un nombre d enfants sup rieur celui fix dans l agr ment Suite une d cision des services de PMI l assistant maternel peut il exeptionnellement accueillir un nombre sup rieur au nombre fix dans la d cision d agr ment Nombre de d partements 100 90 80 70 60 50 40 30 20 0 Enr Non Oui Aide d un assistant maternel en maladie Accueil d une fratrie Aide d un autre assistant maternel en formation Accueil d urgence Aide d un autre assistant maternel en cong s Autres Ne se prononce pas o Si oui dans quels cas plusieurs citations possibles 10 20 30 40 50 60 Nombre de d partements Lecture 89 des 94 d partements interrog s accordent des d rogations d passement exceptionnel de la capacit agr e le plus souvent pour remplacer un assistant maternel malade raison donn e par 52 d partements ou accueillir une fratrie raison donn e par 35 d partements Sources DREES 20
403. tion des formations actions sur l valuation 13 79 33 sur l implication juridique 80 33 les efforts portent sur l tablissement d un r f rentiel d partemental commun de grilles d valuation fid les au texte de loi avec une attention port e au potentiel des candidats La formalisation des outils oscille entre la constitution de grilles semi directives avec positionnement de niveau et l laboration de trames tr s ouvertes favorisant la posture valuative des professionnels en charge des entretiens La finalit est d aborder l ensemble des points constitutifs d un r f rentiel m tier Quelques d partements d clarent s tre inspir s notamment du r f rentiel minist riel en cours d laboration par la participation des groupes de travail nationaux 5 1 2 Proc dures d partementales analyse de la notion de strat gie Un droit coutumier de terrain Les r glements d partementaux mentionn s sont appr hend s comme des r f rentiels explicatifs du texte de loi 33 38 94 54 Il s agit d informer les professionnels les assistants maternels et les partenaires institutionnels sur le cadre l gal de l agr ment les droits et les devoirs de chaque partie Ce r f rentiel peut tre assorti d annexes pr cisant les ventuelles sp cificit s d partementales en mati re de s curit Aucun r glement d partemental ne stipule ce jour des principes de d livrance de l agr ment Dans le respect des droits des usa
404. tion des services en charge de l agr ment et du suivi des assistantes maternelles Les investigations sur sites Paris Calvados H rault Meurthe et Moselle Essonne pointent le lourd impact du suivi des modes de garde individuels sur la charge des services de PMI La plupart des d partements prouvent beaucoup de difficult s assumer le suivi des personnes agr es Le suivi n est pas syst matique bien souvent au cas par 2 Le champ de la protection de l enfance est exclu de ces investigations 3 Drees Etudes et R sultats N 581 juin 2007 4 Le taux d exercice est d fini comme le rapport entre le nombre d assistantes maternelles effectivement employ es par des particuliers ne tient pas compte des assistantes maternelles employ es par des cr ches familiales et le nombre d agr ments en cours de validit 5 Etude sur la protection maternelle et infantile en France Rapport de synth se IGAS 2006 Mission d tude relative la politique d partementale de protection maternelle et infantile D partement de Paris 2007 Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants cas et suite aux plaintes des familles ou tout signalement particulier de professionnels Selon le d partement de Meurthe et Moselle il faudrait dix professionnels suppl mentaires en ETP pour effectuer un suivi annuel syst matique De fait les d partements mettent en uvre des strat gies palli
405. tion du dossier de VAE Les organismes de formation proposent une aide la r daction des tarifs extr mement lev s 1300 euros par candidate La grande majorit des services ASE semble encourager la pr paration et le passage du dipl me Plusieurs d partements signalent un manque de pr paration des DRASS pour organiser les jurys de ces dipl mes Propositions 1 Assouplissement de l article L 421 15 concernant le moment o doit tre fait le stage pr paratoire 2 Une clarification sur la nature du contrat sign au d but de la formation et Les possibilit s de rupture est demand e 3 Mobiliser les DRASS sur la n cessit d organiser ces passages de DEAF Leur demander des statistiques tant pour les vae que pour les passages classiques afin d avoir visibilit sur ce ph nom ne Il serait bon galement de disposer au sein du bureau enfance et famille de la liste des personnes dans chacune des DRASS charg e de ce sujet 4 Etudier la possibilit d appliquer les 60 heures toutes les nouevaux AF recrut s par le CG y compris s ils ont travaill dans un autre d partement ca permetrauit de bien conna tre les interlocuteurs 5 Le lien de la r mun ration une d lib ration du CG du domicile est jug incoh rente il serait plus simple de lier le salaire l employeur quel que soit le lieu d exercice Ill Cong s Tous les d partements constatent une augmentation de la proportion d
406. tions 1 La question des dispenses de formation devrait tre approfondie Ainsi certains dipl mes ASH BEP sanitaire et social infirmiers et auxiliaires de vie sociale pourraient se voir reconna tre une dispense au moins partielle de formation Un assouplissement sur ce point semble une piste explorer en coordination avec l ADF 2 Le terme de convention avec l organisme de formation utilis dans le d cret est jug impr cis Une clarification est demand e sur ce point 2 les 60 h apr s accueil R gle CASF D 421 44 Dans les deux ans qui suivent le d but de leur exercice professionnel les assistantes maternelles doivent suivre 60 h de formation Application Comme pour la formation pr alable l accueil les services PMI t moignent de leur satisfaction l gard de ces nouvelles r gles Dans de nombreux d partements la formation est soit en cours soit pas encore commenc e L organisation adopt e est g n ralement d une journ e ou deux par mois sur une p riode de 12 18 mois Un seul d partement a choisi de faire toute la formation 120 h en une seule fois sur 4 semaines avant l accueil Quelques difficult s sont signal es pour faire garder les enfants que gardent habituellement l assistante maternelle pendant sa formation Sur le contenu m me des formations certains services constatent qu une proportion non n gligeable d assistantes maternelles a des difficult s avec
407. titre permanent les conditions d ac cueil dans le cadre d une augmentation progressive du nombre de places accor d es par exemple La d rogation a plu t t vocation en pratique faciliter l organisation des familles assurer la continuit dans l accueil des enfants face aux impr vus de garde L enqu te IPSOS montre que d apr s 89 correspondants d partementaux sur 94 graphique 2 les assistants mater nels peuvent tre autoris s apr s d ci sion des services de protection maternelle et infantile PMI garder exceptionnellement un nombre d en fants sup rieur celui accord lors de l agr ment Ces d rogations intervien nent afin de permettre le remplacement d un assistant maternel malade 52 des 77 d partements r pondants cette question disent accorder une d roga tion dans ce cas ou en formation 33 d partements de faciliter l accueil d une fratrie 35 d partements et de g rer les cas d accueil d urgence 28 d partements Elles permettent galement de g rer les cong s d un assistant ou encore d accueillir un M GRAPHIQUE 2 enfant en surnombre durant les p riodes d adaptation lors de la transi tion entre un d part d enfant et l accueil de son futur rempla ant Si les d rogations sont fr quentes elles s accompagnent n anmoins de restrictions dans 77 d partements sur 89 graphique 3 Il s agit principale ment de restrictions portant sur l
408. tre semaines de ses cong s pendant la p riode du 1 mai au 31 octobre de l ann e et une semaine en hiver 30 Le d cret n 2006 464 du 20 avril 2006 et l arr t du 30 ao t 2006 relatifs la formation des assistants maternels concr tisent les avanc es pr vues par la loi de 2005 7 pour 60 h selon le statut de 1992 26 gt Le droit du travail La loi de 2005 impose la signature d un contrat crit entre l assistant maternel et son employeur En application de cette loi le d cret n 2006 627 du 29 mai 2006 relatif aux dispositions du code du travail applicables aux assistants maternels et aux assistants familiaux am liore leurs conditions d emploi et de r mun ration La dur e hebdomadaire de travail est plafonn e 48 heures moyenne calcul e sur la base de quatre ou douze mois en accord entre les parties Un repos quotidien de 11 heures est pr vu S y ajoute un repos hebdomadaire de 24 heures minimum qui s additionne au repos quotidien gt la r mun ration Est garantie pour les assistants maternels une r mun ration minimale de 0 281 fois le SMIC par heure et par enfant gard Des indemnit s d entretien sont galement pr vues lorsque les parents n apportent pas les fournitures n cessaires l entretien de l enfant Au 1 janvier 2011 le salaire horaire minimum s l ve 2 53 brut soit 1 96 net auquel s ajoute une indemnit d entretien de 2 69 par jo
409. tte pr carit est inacceptable au regard de l accueil de qualit du grand professionnalisme que leur employeur attend d elles et de l augmentation dans tous les d partements du nombre d enfants accueillir Un vrai salaire viendrait reconna tre leurs comp tences et leur disponibilit Depuis cette loi l int gration des assistants familiaux dans les quipes de l aide sociale l enfance reste conqu rir dans la r alit m me si par le biais de la formation notamment cette int gration se r alise un peu mieux Une plus grande confiance reste construire ente les assistants familiaux et les autres travailleurs sociaux La CFDT insiste fortement pour que ces personnels soient reconnus comme des acteurs part enti re de l aide sociale l enfance La CFDT s interroge sur l opportunit et les risques d une confusion entre les services qui agr ent et ceux qui emploient d s lors que le processus d agr ment et le processus de suivi rel ve de la m me autorit SPAMAF e Les assistants familiaux font rarement partie de l quipe et sont toujours consid r es comme subalternes et n ayant pas leur mot dire sur le projet 16 Les assistants familiaux ne sont pas toujours inform s du pass de l enfant ou de ses parents enfant violeur voleur etc Pr carit de la profession quand un enfant part fonction globale pendant 4 mois possibles 461 de salaire Les assistants fam
410. u cours de l ann e Tableau 2 Nombre de Nombre de type d actions participants r unions ou Estimation le cas sessions An x Autres gt PA ch ant d information r unions Pr sentations pr cisez Information des candidat e s la profession d assistant maternel d information dans les RAM pi se Joindre un descriptif pr cisant les modalit s d organisation les types et supports d information diffus s pour chaque type d action si utilis inscrire 1 si non O z ro Relais assistants maternels k k pr ciser dans le descriptif joindre Tableau 3 R unions ou sessions d information Pr sentations dans les RAM Visites domicile VAD Autres modalit s Ann e Nombre Nombre pA Nombre de r unions Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de d assistants Nombre d assistants Accompagnement des assistants maternels agr s ou sessions participants pr sentations participants VAD maternels maternels concern s concern s 2006 2007 Joindre un descriptif pr cisant les modalit s d accompagnement 15 Tableau 4 Accompagnement de l assistant maternel lors de la suspension de l agr ment Une proc dure d accompagnement est elle mise en place Oui Non Accompagnement assur par le d partement Oui Non Si oui nombre d assistants maternels concern s Accompagnement assur par un organisme ext rieur Oui Non Si
411. u de la d claration nominative trimestrielle simplifi e DNS par d partement 99 Les donn es sur les masses salariales d clar es servant en particulier au calcul des cotisations de s curit sociale et sur les indemnit s d entretien servant au calcul du compl ment vers par la CAF ou la MSA du trimestre sont disponibles la fin du trimestre de l ann e suivante 100 En r ponse aux demandes de la mission l ACOSS sera en mesure d apporter des l ments en juin 2008 pour les assistantes maternelles employ es par des particuliers b n ficiant de la PAJE sur les ann es 2005 2007 sur les points suivants l volution de la r mun ration horaire le montant moyen des indemnit s d entretien vers es par les employeurs la r mun ration moyenne des assistantes maternelles par d partement le co t horaire moyen pour les employeurs par d partement sans pouvoir distinguer selon le nombre d enfants le nombre d employeurs qui r mun rent leur assistante maternelle d un m me montant d un mois sur l autre pour une approximation du lissage des r mun rations l volution des proportions de particuliers d clarant leur assistante maternelle par la DNS et par la PAJE 101 L Enqu te Emploi de l INSEE donne une information sur les salaires mensuels d clar s par les assistantes maternelles analys es par la DREES en 2005 et en 2006 dans l annexe 19 La mise jour pour 2007 sera disponible en mars
412. ualit de la relation d accueil de l enfant et des parents est conditionn e par ce potentiel d int gration professionnelle L Is re a particuli rement valoris l ambition qualitative de la loi Le r glement d partemental is rois axe son argumentation Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants sur le principe de d tection des capacit s pouvoir suivre la formation obligatoire L instruction a pour but d appr cier les capacit s de professionnalisation le potentiel d autonomie professionnelle Une int gration difficile aux pratiques de terrain Les services instructeurs expriment leur difficult appr cier ce potentiel de professionnalisation Les cadres d partementaux en charge de la diffusion du cadre l gal de l laboration de r f rentiels et d outils pr conisent l observation la mise en situation Les professionnels de terrain sont r serv s quant l effet de ce crit re sur les pratiques de service et les caract ristiques des personnes agr es Ils signalent que ce crit re tait int gr aux pratiques avant 2005 de mani re plus ou moins formelle Par ailleurs le manque d outils d appr ciation de ce crit re qualitatif ne favorise pas son objectivation ne garantit pas une juste prise en compte Ce manque d objectivation ne facilite pas non plus les refus De fait la complexit d analyse et de refus d agr ment sur ce crit re rendent les p
413. uelques services PMI mentionnent la difficult recueillir l avis de l employeur Une part des services ASE se montrent r ticents l id e de r diger une valuation consid rant que cela ne rentre pas dans leurs pr rogatives Des tensions se sont parfois cristallis es entre les services autour de ce point l gislatif qui n indique pas selon eux les obligations de chaque quipe Les investigations pour le renouvellement vont ainsi d une simple visite pour les conditions de s curit en l absence d avis de l ASE deux bilans PMI et ASE examin s en commission d agr ment 6 3 Accompagnement suivi contr le 6 3 1 Proc dures et organisation des services Absence d accompagnement professionnel avant la r forme 2005 Avant la r forme les services ASE territorialis s assumaient le suivi de l enfant et indirectement l accompagnement professionnel des assistants familiaux r f rents L accompagnement professionnel au sens strict tait quasi inexistant La notion de contr le tait pr dominante Tr s peu de territoires l initiative plus ou moins personnelle d un responsable de service avaient mis en place d outils sp cifiques groupes de paroles La relation hi rarchique faussait la relation de confiance n cessaire cet accompagnement Certains professionnels soulignent que la notion m me d accompagnement professionnel n tait pas op rante puisque l activit n tait pas reconnue comme m tier La plupart de
414. ui confient le tutorat des assistants familiaux exp riment s et form s pour cet accompagnement 13 Des relations plus galitaires se mettent aussi en place malgr la r sistance de certains travailleurs sociaux En effet il semble de plus en plus fr quent que les assistants familiaux soient consid r s comme des agents part enti re du conseil g n ral Les relations plus galitaires entre les assistants familiaux et les autres travailleurs sociaux semblent dues d une part l am lioration de la professionnalisation des assistants familiaux mais aussi l o cela a eu lieu des r organisations de services qui s appuient sur la r forme et qui permettent que les r f rents qui assurent l accompagnement et le suivi ne soient plus impliqu s dans la gestion statutaire des assistants familiaux Enfin l organisation des formations et la pratique des r f rents professionnels permettent galement au service central de bien conna tre les nouveaux recrut s et d assurer une meilleure coordination globale de l activit des assistants familiaux ce que ne peuvent r aliser les travailleurs sociaux territoriaux L2 2 Les domaines dans lesquels la loi du 27 juin 2005 peine s appliquer gt Les r unions d information pr alable l agr ment ont fait la preuve de leur utilit mais leur caract re optionnel en limite la port e Rendues possibles par la loi de 2005 ces r unions d information
415. ui demeurent sur ce champ Pas de r mun ration int grale pendant ces cong s Conseil G n ral interrompt les Cong s Pay s de l AssFam s il na pas de solution face un probl me de l enfant Statut non identique avec les autres assistantes familiales qui sont dans les collectivit s publiques CFDT Interco Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Le contrat d accueil est beaucoup plus pr cis et les assistants familiaux savent ce qui est attendu d eux par leur employeur Le droit aux cong s sans les enfants Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Un maintien en marge du code du travail et des r gles de droit commun des 11 agents non titulaires des collectivit s territoriales et du statut de la fonction publique territoriale Des r mun rations h t roclites entre collectivit s Une absence de perspectives de carri re SPAMAF Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Droit aux cong s Int gration au sein de l quipe Etablissement d un salaire continu avec une part de fonction globale Difficult s d application qui demeurent sur ce champ Le droit aux cong s pas toujours respect difficult d obtenir un week end end pour souffler Les employeurs n ont pas toujours organis les Relais possibles pour que les assistants familiaux puissent prendre leurs cong s Dans l agr ment il devrait y avoir 2 ou 3 agr ments et
416. uillez compl ter ce questionnaire avec les donn es agr g es du d partement et le renvoyer avant le 15 mai 2008 l adresse lectronique suivante ejc eval amaf gmail com apr s avoir renseign les informations demand es dans les cases sur fond bleu des 3 feuilles de ce fichier indiquer 0 si la donn e est nulle et sans ajouter de ligne ni de colonne suppl mentaire Veuillez galement joindre ce courriel les l ments descriptifs des modalit s d action ou d organisation demand s voir notes de bas de tableaux N d partement C Coder le num ro de d partement sur 2 caract res coder 9A pour la Guadeloupe 9B pour la Martinique 9C pour la Guyane et 9D pour la r union Personne s ayant renseign les donn es Pr nom T l phone Adresse messagerie Observations ventuelles 1 Vous pouvez galement envoyer certains de ces l ments descriptifs par voie postale l adresse suivante Minist re du travail des relations sociales de la famille et de la solidarit DGAS Sous direction des ges de la la vie Bureau Enfance et famille 14 avenue Duquesne 75350 Paris cedex 07 SP 13 14 D cret relatif l valuation de la loi portant statut des assistants maternels et des assistants familiaux Tableau 1 Nombre d agr ments Nombre Total flux d livr s dans les d agr ments annuel trois mois suivant tacites d agr ments la demande D lai de d livrance des nouveaux agr ments a
417. uivantes Les services de PMI indiquent que beaucoup de projets sont port s par des assistants maternels ayant de l exp rience o combinent des assistants maternels exp riment s et d autres inexp riment s Le caract re dynamique des professionnels concern s est soulign Certains projets sont mont s par des professionnels de la petite enfance CAP petite enfance auxiliaire de pu riculture Les premi res donn es sur l amplitude horaire des maisons ne fait pas appara tre de distinction significative avec la pratique des assistants maternels au domicile Plus de la moiti des projets voqu s sont compos s de 3 assistants maternels qui accueillent 12 enfants ou un peu moins fr quemment 10 enfants 91 des d partements ont constat la mise en place de la d l gation d accueil au sein des maisons d assistants maternels Elle fait l objet d une mise en place tr s diverse qui interroge fortement les services de PMI 73 des d partements connaissent des maisons d assistants maternels qui rencontrent des difficult s de fonctionnement la plus fr quemment cit e tant le caract re collectif de l activit devant les difficult s li es au local et son co t de fonctionnement Pour la grande majorit des d partements le d veloppement des maisons d assistants maternels ne fait pas partie de leurs priorit s Parmi les 31 d partements qui n ont aucune maison d assistants maternels en fonctionnement
418. ujours la hauteur des attentes C est une pratique qui tait courante au 19 me si cle Les salari s devaient pr senter un livret annot par les employeurs pr c dents pour obtenir un nouvel emploi Contrainte abolie aujourd hui Crit re d agr ment trop subjectif et profession troitement contr l e une des professions la plus contr l e de nos jours on n exige pas 1 4 aux familles de ces jeunes lors des visites ou de retour ventuel L attestation d agr ment et de renouvellement de l assistant familial doit seulement pr ciser la capacit d accueil titre permanent autoris comme le nomme l article L 421 5 du CASF or certains d partements notifient accueil intermittent Le formulaire CERFA n 13395 concerne la demande d agr ment d assistant familial La loi du 27 juin 2005 pr voit que figure au dossier un extrait du casier judiciaire n 3 de chaque majeur vivant au domicile du candidat l exception des majeurs accueillis en application d une mesure de l aide sociale l enfance Certains d partements omettent encore d en informer les assistants familiaux de cette r gle De par la distinction et la diff rence des deux professions assistants familiaux et assistants maternels il faudrait une commission consultative paritaire d partementale CCPD compos e d un coll ge distinct La formation Le dipl me d tat et les formations ne permettent
419. ult instruire et mener leur terme ces proc dures Les services se heurtent tout d abord la faiblesse de leurs moyens d investigations pour tablir les faits En cas de suspicion d attouchements sexuels notamment les services de PMI doivent l galement s en remettre aux services de police Les d lais judiciaires d passent bien souvent les quatre mois de suspension Les services PMI se trouvent ainsi en difficult pour reconduire la suspension ou obtenir le retrait Quelques assistants maternels ont d j men les services devant les tribunaux pour retrait abusif Pour les cas estim s moins dramatiques mais motifs de suspension ou de retrait les services mentionnent leur difficult faire valoir leur point de vue en CCPD Les assistants maternels sont assist s de plus en plus par des professionnels du droit et les lus si geant en commission peu au fait des missions et pr rogatives de PMI ne suivent pas toujours l avis des professionnels de terrain 5 3 Accompagnement suivi contr le Le contr le synonyme d accompagnement La quasi totalit des d partements d clare ne pas tre en mesure d assurer la mission d accompagnement des pratiques professionnelles des assistants maternels L absence de temps pour cette mission est pr sent e comme l indicateur le plus pertinent de la charge pour les services du suivi des modes de garde individuels Les d partements voquent le d s quilibre du rapport Effets de la Loi n
420. un souci d encadrement de la formation des assistants maternels la FEPEM d plore que le programme de formation ne soit pas uniforme dans chaque d partement les acquis tant diff rents pour chaque assistant maternel lors de l accueil du 1er enfant Par ailleurs la FEPEM a pu constater que les parents employeurs n avaient pas toujours de solution de remplacement satisfaisante pendant la formation obligatoire de l assistant maternel alors pourtant que l article L 421 14 alin a 4 du code de l action sociale et des familles pr voit que le D partement organise et finance ce remplacement selon les modalit s respectant l int r t des enfants et les obligations professionnelles de leurs parents Qui plus est les parents ne sont pas suffisamment inform s de cette disposition et sont contraints de trouver par eux m mes une solution de remplacement prise de cong s pay s recours la famille L agr ment 42 FEPEM Apports de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Il s agit d un premier pas vers une harmonisation des crit res de d livrance de l agr ment au niveau national La FEPEM souligne galement que la mise en place d un encadrement de la proc dure de d livrance d agr ment contribu traiter de fa on plus galitaire les candidats Apports suppl mentaires des r formes intervenues depuis la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Un apport des lois du 17 d cembr
421. ur Au premier semestre 2011 le salaire horaire moyen des assistants maternels atteint 3 17 net hors indemnit 50 d entre elles b n ficient d un salaire horaire sup rieur 3 et par ailleurs environ 1 des assistants maternels sont r mun r s au salaire horaire plancher d fini par le code de l action sociale et des familles soit 1 96 net par enfant De plus la r mun ration qui est garantie pendant les p riodes de formation est major e en cas de contraintes particuli res accueil d enfant n cessitant des soins particuliers une ducation sp ciale Les heures de travail effectu es au del de la 46 heure entrainent une majoration de la r mun ration qui enfin est compl t e par des indemnit s en cas d absence de l enfant sauf cas particuliers maladie II 2 La loi du 27 juin 2005 apporte des avanc es notables pour une profession en volution De mani re g n rale les remont es d informations et les tudes l origine au pr sent rapport r v lent des avanc es en mati re d information et de formation relev es aussi bien par les d partements que les assistants maternels Il subsiste toutefois des difficult s d application de certaines dispositions relatives au droit du travail en particulier sur les conditions de r mun ration des heures suppl mentaires et de la mensualisation et l agr ment IL2 1 Des avanc es en mati re d information et de formatio
422. urale 39 1 21 9 Part des 0 4 ans dans la population 4 8 47 Taux d assistantes maternelles en exercice au regard du nombre d agr ments 69 5 58 5 Taux moyen de croissance entre 2001 et 2006 du nombre d agr ments d AM 3 0 77 Nombre de places aupr s des AM en exercice pour 100 enfants de O 2ans 368 13 95 Part des b n ficiaires CMG AM 45 311 Nombre moyen de Relais Assistantes Maternelles 198 131 Taux moyen de croissance entre 2001 et 2006 du nombre d agr ments d AF 0 4 0 8 Nombre d agr ments d AF en cours de validit au 31 12 2006 pour 100 enfants deO 2ans 27 1 60 Nombre de places dans le collectif pour 100 enfants de 0 2 ans 8 8 l 14 79 Nombre de places en cr ches familiales pour 100 enfants de 0 2 ans 190 210 Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants Description de la classe 5 L Ile de France Il s agit d une classe tr s urbaine avec seulement 4 6 de la population vivant en zone rurale Le taux de croissance moyen du nombre d agr ments d assistantes maternelles est lev Le taux de ch mage des femmes y est plus faible qu ailleurs et la part d enfants de 0 4 ans plus lev e Les places pour 100 enfants dans le collectif sont nettement plus importantes que sur l ensemble de la France hors Ile de France de m me que les places dans l accueil familial 5 4 places contre seulemen
423. uveler en 2008 la collecte aupr s des d partements L valuation pourrait aussi tre retard et men e en 2009 117 Sous r serve de son int gration dans son plan de charge si une mission de l IGAS devait tre demand e pour la r daction d un rapport d valuation de la loi de juin 2005 en fin d ann e 2008 elle enrichirait ces approches d une analyse dans quelques d partements sur l effectivit de sa mise en uvre ses difficult s mais aussi sur la complexit de l valuation de l impact d une loi sur une situation volutive Elle devrait pouvoir s appuyer sur les analyses des remont es des d partements pour identifier les sujets valuer 118 L Assembl e des d partements de France contact e par la mission est par ailleurs tr s int ress e par l valuation venir Elle pourrait s rement jouer un r le utile en lien avec la DREES et la DGAS dans l am lioration de la collecte des informations provenant des d partements et dans la diffusion des bonnes pratiques 119 Concernant l am lioration des statuts de ces professionnels elle d pend plut t de la r flexion d un groupe de travail en particulier avec les principales associations du secteur et les repr sentants syndicaux l AMF et l ADF en tant que financeurs pr sid par la DGAS Liliane SALZBERG ANNEXE 2 AU RAPPORT D EVALUATION DE LA LOI DU 27 JUIN 2005 RELATIVE AUX ASSISTANTS MATERNELS ET AUX ASSISTANTS FAMILIAUX
424. v re impossible r aliser au quotidien Il est compens par ces mises au point ponctuelles En dehors de ces temps les assistants maternels pourraient n avoir aucun contact avec l institution durant cinq ans jusqu au renouvellement de l agr ment x Des refus s curitaires La plupart des d partements soulignent leur difficult refuser l agr ment en dehors de motifs s curitaires La loi 2005 est estim e peu cadrante sur le qualitatif de l activit Les assistants maternels n h sitent pas contester ce type de motifs Les refus s curitaires sont plus ais s Par rapport 92 les orientations sont tay es mais encore insuffisantes pour argumenter de mani re pr cise les refus qualitatifs aptitudes ducatives capacit d autonomie dans l activit Cette approche qualitative constitue la base d une r forme aux ambitions de professionnalisation Les professionnels mettent en exergue leur difficult mener une juste valuation des aptitudes des candidats en une ou deux rencontres Le manque d outils de formation est voqu Certains d partements adoptent une politique de dissuasion Il s agit de faire prendre conscience au 13 Se reporter la partie sur les leviers d action d partementaux Effets de la Loi n 2005 706 et leviers d action d partementaux sur l offre de garde des jeunes enfants candidat des limites de son projet et de l inciter reporter sa candidature afin d viter un refus
425. vail des agents en charge des visites domicile La majorit des responsables de PMI souhaite uniformiser les pratiques au niveau d partemental Plusieurs r digent actuellement des r f rentiels d partementaux Plusieurs d partements voquent un travail sur la motivation des refus d agr ment Cela oblige les agents effectuant les visites d velopper pr cis ment les raisons de leur refus et limite le risque contentieux On constate une forte attente de la parution du r f rentiel national Une norme nationale m me a minima permettrait de limiter l arbitraire de l agr ment juge une responsable de PMI 2 Certaines pu ricultrices services PMI semblent m conna tre le r gime de responsabilit juridique ce qui les conduit accorder difficilement des agr ments pour se couvrir 3 De nombreux agr ments sont donn s sous conditions de travaux Ces travaux bien que peu co teux peuvent constituer des d penses non n gligeables pour des personnes petit budget Cependant aucun service PMI ne consid re que le co t de ces travaux de s curit constitue un frein s rieux l entr e dans la profession 4 Quelques services PMI reconnaissent ne pas accorder l agr ment facilement en raison de la faiblesse de leurs moyens en personnel pour assurer l accompagnement Ce manque de personnel s expliquerait par l largissement continu des missions des services PMI loi de protection de l enfance pa
426. valuation quantitative et qualitative de son application s appuyant notamment sur des rapports transmis par les d partements et par la Caisse nationale d allocations familiales Cette disposition l gislative a t modifi e par la loi n 2010 625 du 9 juin 2010 relative la cr ation des maisons d assistants maternels et portant diverses dispositions relatives aux assistants maternels qui pr voit qu un r f rentiel approuv par d cret en Conseil d Etat fixe les crit res d agr ment L article R 421 5 pr cise que les entretiens avec un candidat des fonctions d assistant maternel et les visites son domicile doivent permettre de s assurer de 7 crit res diff rents Cet article est en cours de modification par le projet de d cret relatif au r f rentiel fixant les crit res de l agr ment des assistants maternels L article R 421 6 du Code de l action sociale et des familles CASF pr cise que les entretiens avec un candidat des fonctions d assistant familial doivent permettre de s assurer de la disponibilit de la capacit d organisation et d adaptation des situations vari es du candidat de son aptitude la communication et au dialogue de ses capacit s d observation et de prises en compte des besoins particuliers de chaque enfant de sa connaissance du r le et des responsabilit s de l assistant familial des conditions de confort d hygi ne et de s curit de son logement et des moye
427. vent Seuls la Charente Maritime et l Is re mesurent la proportion que repr sentent les visites r alis es au domicile des assistants maternels par rapport l ensemble des visites domicile men es dans le cadre des missions PMI Investissements sp cifiques Les d partements ne parviennent pas renseigner l indicateur d activit des assistants maternels dans la mesure o ces derniers n informent pas les services PMI de l effectivit de leurs accueils Dans ces conditions il semble que le seul moyen dont disposent les d partements pour identifier les assistants maternels inactifs soit la relance annuelle Deux d partements les Deux S vres et la Meurthe et Moselle ont opt pour une telle solution Ils ont ainsi pu identifier davantage d assistants maternels inactifs mais les retours ne sont toutefois pas excellents autour de 50 Par ailleurs cette proc dure repr sente un co t important pour ces services PMI De son c t la Gironde a opt pour l interrogation d assistants maternels partir d un chantillon al atoire Il s agissait galement d identifier les motifs d inactivit et le taux d occupation des places utilisables chez les assistants maternels r ellement actifs La CDAJE pourrait galement tre utilis e par les d partements pour approfondir leur connaissance de l activit des assistants maternels Pourtant seuls les d partements de Charente Maritime et de Gironde ont utilis cette commission
428. ves la VAE du DEAF et qui concernent principalement les anciens assistants familiaux form s selon les r gles ant rieures Une fois ces personnes dipl m es le flux des demandes de VAE devrait se r duire Les chiffres relatifs la VAE sont les suivants En 2008 1294 assistants familiaux ont d pos un livret 1 par lequel on v rifie si la personne est recevable la d marche VAE 927 ont d pos un livret 2 livret de pr sentation de son exp rience professionnelles 460 ont pass l entretien devant le jury et 317 ont valid l ensemble du dipl me En 2009 1071 assistants familiaux ont d pos un livret 1 875 ont d pos un livret 2 974 ont pass l entretien devant le jury et 750 ont valid l ensemble du dipl me En 2010 645 assistants familiaux ont d pos un livret 1 968 ont d pos un livret 2 1101 ont pass l entretien devant le jury et 929 ont valid l ensemble du dipl me Les chiffres de la VAE pour une ann e donn e ne sont pas li s entre eux puisqu une personne qui a la recevabilit dispose de trois ans pour d poser son livret 2 La comparaison d une ann e l autre est donc d licate On peut simplement noter qu il y a une baisse significative de d p t de livret 1 en 2010 et que moins de personnes sont int ress es En revanche le nombre de validation de dipl mes a augment Plusieurs d partements ont mis en place une aide la r daction du dossier de VAE Les organismes de formatio
429. vices instructeurs l valuation J ENCADR 2 Taux d activit des assistants maternels Tout changement concernant l accueil des enfants nombre ge etc et l activit des assistants maternels arr t du m tier par exemple devrait d apr s la loi de 2005 tre signal au conseil g n ral La quasi totalit des huit d partements interrog s dans le cadre de l enqu te qualitative par le Cr doc ont des difficult s importantes de mise jour des informations concernant la situation d accueil des assistants maternels S ils connaissent les agr ments d livr s ils ne sont pas inform s au jour le jour de l effecti vit de ces agr ments Une telle mise jour impliquerait la mise en place de proc dures de relances syst matiques en direction des assistants maternels avec de fortes impli cations en termes de co t Sur les huit d partements tudi s un seul a mis en place un suivi avec relance r guli re et information obligatoire des changements par les assis tants maternels sous peine de se voir retirer l agr ment en cas de manquement r p t Dans ce d partement qui dispose d un syst me performant de suivi le taux d exercice du m tier est estim 88 en mars 2008 Un autre d partement a men une enqu te ponctuelle en 2005 afin d valuer et comprendre l cart observ entre le nombre d as sistants maternels ayant un agr ment en cours de validit et celui d assistants mater nels exer ant ef
430. x int r t de la profession pour des personnes ayant eu une activit professionnelle dans le secteur para m dical infirmi re AMP ASH aide familiale c Des candidatures masculines d Une modification des exigences de recrutement en mati re de capacit int grer une formation qualifiante Difficult s d application qui demeurent sur ce champ a Recrutement difficile dans certains d partements du fait de la rar faction des candidatures Y a t il un lien avec le nombre d agr ments d livr s par les Conseils G n raux b Une meilleure information sur les exigences du m tier peut constituer un frein c Des difficult s recruter pour la prise en charge de certains publics Adolescents enfants pr sentant des troubles majeurs du comportement Apports et difficult s d application de la loi n 2005 706 du 27 juin 2005 Le statut du rempla ant de l assistant familial devrait tre pr cis cette position n cessite t elle ou non un agr ment Quelle r mun ration doit on accorder Ne peut on envisager un statut de rempla ant temporaire pour une dur e limit e La notion de cumul avec une autre activit professionnelle gagnerait tre pr cis e s agit il du cumul de deux emplois d assistant familial ou s agit il du cumul d un emploi d assistant familial avec un emploi d une autre nature Se posent galement les questions du motif et des modalit s de la rupture du contrat de travail
431. ynth tiques des informations recueillies aupr s d un ensemble d acteurs La deuxi me enqu te qualitative sur les conditions de d livrance des agr ments d assistants maternels portant sur l ensemble des services de PMI des d partements consistait en un entretien t l phonique aupr s d un correspon dant habituel de la DREES dans le cadre de la collecte annuelle de donn es agr g es pour l enqu te dite enqu te PMI Bailleau 2009 II s agissait de confronter les pratiques aux informations collect es pour identifier des pistes d am lioration du questionnement En pratique 94 d partements ont parti cip cette op ration qualitative et ont r pondu une quarantaine de ques tions dont certaines ont port sur les pratiques de d livrance des agr ments et les opinions sur les changements l gislatifs r cents Conditions d attribution des agr ments des assistants maternels d apr s deux tudes qualitatives en compte des besoins des enfants ou la capacit organisationnelle des candi dats pour s en occuper tableau 1 En effet respectivement 93 et 90 des cor respondants d partementaux ont cit spontan ment au moins un crit re d valuation se rapportant ces deux domaines qui repr sentent chacun un tiers de l ensemble des r ponses Viennent ensuite la prise en compte de crit res fond s sur les qualit s relation nelles du candidat et son environne ment familial au moins u

Le rapport de la DGCS (pdf - 4.5 Mo)

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