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1. Il appartient ensuite l office Al pr venu d tablir quelle est la situation de la personne en cause en particulier quels sont les motifs ayant entra n son incapacit de travail et quelles sont les cons quences de celle ci Le cas ch ant le collaborateur en arr t de travail et son employeur pourront tre invit s venir tous deux d battre de la question En outre l office Al doit d terminer si une mesure d intervention pr coce est indiqu e par exemple un cours de formation une mesure d occupation ou tout autre moyen de favoriser sa r habilitation socioprofessionnelle Si c est le cas l int ress sera invit s annoncer formellement aupr s de l office Al Si toutefois il ne souhaite pas suivre cette voie et peut tre a t il pour cela de bonnes raisons si par exemple il est en traitement et ne d sire nullement pour le agile handicap et politique 3 2005 moment recourir aux prestations de FAI il devra accepter le risque de se voir par la suite refuser de pleines prestations de lAl ou m me de n en recevoir aucune Le Conseil f d ral estime 20 000 par ann e le nombre de personnes que la d tection pr coce permettrait d enregistrer 40 nouvelles places devraient tre cr s dans les offices Al le co t serait de 6 millions de francs en chiffres ronds Est il indiqu de confier la d tection pr coce aux offices Al La d tection pr coce des cas devrait ainsi que nous l
2. activit professionnelle facile et vari e et ce 100 Si en raison de son geilne trouve pas d emploi cela n a pas d importance pour l AI C est d j le cas aujourd hui mais cette pratique sera d sormais ancr e dans la loi Le Conseil f d ral propose encore une autre phrase seule l incapacit de gain qui pour des raisons objectives n est pas surmontable est prise en compte Cette formulation plus restrictive touche en premier lieu les personnes souffrant de douleur chronique Le fait d prouver subjectivement de grandes souffrances et d tre de ce fait incapable de travailler ne joue plus aucun r le D sormais seul compte le jugement objectif du m decin sur la capacit de travailler en d pit de ces souffrances A l avenir ces crit res objectifs orienteront les services m dicaux de l AI Voil qui n est pas nouveau non plus l arr t du Tribunal f d ral des assurances agile handicap et politique 3 2005 sur le trouble somatoforme douloureux a jou un r le de pr curseur puisque d sormais pour pouvoir tre appliqu e rigoureusement cette pratique restrictive figurera explicitement dans la loi L utilit de ces pr cisions juridiques est d fendable jusqu un certain point mais il ne faut pas oublier que cela entra nera l apparition de plus d un cas social grave Prolongation du d lai d attente ad infinitum Le Conseil f d ral ne se satisfait cependant pas de compl ter et par l m me de reform
3. avons d j dit conduire une diminution du nombre de nouvelles rentes Mais paradoxalement le projet labor selon lequel la d claration des cas se veut facultative fera que d sormais il faudra conseiller tous les assur s de s annoncer le plus t t possible l Al en cas de probl mes de sant sous peine de risquer perdre par la suite une partie de ses droits des prestations On oublie en outre qu actuellement un grand nombre d assur s ne b n ficiant d aucune prestation de lAl s efforcent depuis longtemps de conserver leur travail afin de ne pas tre exclus du processus de l emploi Emprunter d s la phase pr coce d une maladie la voie de garage que repr sente lAl peut comporter des d savantages certains Le recensement pr coce des cas par les offices Al tel qu il est pr vu n glige aussi le fait que les relations de confiance entre les personnes prises en charge et ceux qui s occupent d elles sont l un des facteurs essentiels de succ s des mesures d int gration Diverses tudes l ont prouv et les exp riences des personnes charg es de mettre en pratique ces mesures le confirment qu il s agisse des collaborateurs charg s de la gestion des absences dans une soci t de l conomie priv e ou des agents de la SUVA laquelle met la disposition des entreprises des moyens ad quats et des possibilit s de formation permanente de leur personnel Sachant que toute une s rie de personnes et d institutions
4. de mani re forfaitaire L indemnit d assistance se compose du forfait d assistance correspondant peu pr s au montant de l allocation pour impotent vers e aux r sidants de homes et du budget d assistance personnel Le budget d assistance ne peut tre sup rieur dix fois le montant du forfait d assistance Les offices Al des trois cantons pilote sont charg s de proc der l valuation des besoins d assistance Les participants domicili s dans d autres cantons sont attribu s l un de ces trois offices Al pour tout ce qui concerne le projet pilote L valuation du projet pilote comprendra sept tudes partielles Il est pr vu entre autres de r aliser une analyse des co ts et b n fices de comparer la situation des participant e s avec celle d un groupe de contraste et d tudier les cons quences d une introduction du mod le d assistance dans tout le pays Actuellement les tudes partielles sont mises au concours sur le march de la recherche Partez Voici donc enfin ce que nous attendions depuis si longtemps Mais le but est encore loin Une interaction sans faille entre les nombreux partenaires est n cessaire pour agile handicap et politique 3 2005 que le projet pilote puisse tre men bien En font entre autres partie de nombreuses organisations d entraide des personnes handicap es ainsi que des services de conseil auxquels les participant e s peuvent s adresser D autre part les changes d
5. r vision de FAI Quant l autre tude intitul e Lacunes dans la r glementation de la protection des donn es m dicales dans les assurances sociales elle constate que les lois actuelles ne pr sentent aucune lacune mais qu il faut en am liorer l application Les auteurs proposent d approfondir le sujet afin d examiner le r le des employeurs en corr lation avec les assureurs sociaux et notamment l o les premiers nomm s assument un r le actif dans l insertion ou la r insertion Cette recommandation est d actualit lorsqu on sait que la 5 r vision de l AI pr voit que les employeurs les m decins les assurances sociales et d autres cercles voluant autour de la personne assur e pourront annoncer cette derni re l office Al en vue d une d tection pr coce sans son consentement Suite une question de la Commission de gestion du Conseil des Etats un rapport s est int ress au nombre de rentiers Al que compte l administration f d rale et aux mesures prises par cette derni re pour int grer professionnellement des personnes handicap es Publi en ao t 2005 le rapport du Conseil f d ral montre que le nombre de nouveaux rentiers Al l administration f d rale est l g rement inf rieur la moyenne nationale En revanche le nombre total de rentiers Al y est l g rement agile handicap et politique 3 2005 sup rieur du fait que les anciens employ s de Swisscom et de la RUAG sont rest s a
6. tude n est propos e C est l initiative personnelle qu il est fait appel La personne qui entend saisir sa chance et prouver ses capacit s l tranger pour y faire une exp rience doit elle m me se mettre en contact avec les employeurs concern s On trouve des adresses d organisations ouvrant leurs programmes aux handicap s et des informations sur l accessibilit les possibilit s de logement les transports et l assistance personnelle Gr ce aux informations r unies celles et ceux qui ne peuvent pas d j compter sur des contacts hors de leurs fronti res nationales ont ainsi acc s une base solide leur donnant une id e des possibilit s de s jour l tranger Study and Work Abroad for All tude et travail l tranger pour tous La base de donn es se subdivise en deux branches La premi re s intitule Study abroad en fran ais tudier l tranger et donne une liste d universit s sur laquelle figurent d j plus de 1000 lieux de formation Des sites d tudes assez peu connus comme Hong Kong Isra l ou le Costa Rica y sont aussi cit s Un lien permet de contacter les diverses universit s d un pays La plupart des indications agile handicap et politique 3 2005 proviennent d Internet Les universit s qui ne font pas mention d tudiants handicap s ne sont pas port es sur la liste ce qui ne signifie pas que ces derniers ne peuvent pas y suivre de formation chacun de se renseigner
7. visions Dans les plus hautes sph res les m mes ph nom nes ont t trait s lors de d bats sur les effets Moral Hazard autrement dit sur le sens moral des citoyens Les solutions et les propositions discut es pr sentent des caract ristiques communes L objectif consiste r duire les prestations pour les ayants droit Dans l assurance ch mage on a r duit les indemnit s journali res maximales de 520 francs 400 jours et le montant de base de l aide sociale pour l entretien a t revu la baisse passant de 1030 francs 930 francs par mois Pour l assurance invalidit le montant de la prestation ne fait pas encore l objet de r ductions mais le nombre d ayants droit nouveaux b n ficiaires de rentes doit tre corrig vers le bas dans une proportion de 20 ce que seul un acc s limit la rente permet d obtenir Un autre trait commun de toutes ces r visions est le credo de l effet th rapeutique de l int gration par le travail et l enracinement toujours plus fort de l obligation de s int grer Pour ce qui est de l aide sociale les incitations se mettre au travail sont renforc es moyennant des franchises de revenu Les b n ficiaires de l aide sociale sont en outre forc s de prendre part des programmes d occupation faute de quoi toute aide leur est supprim e La jurisprudence du Tribunal f d ral sur le droit constitutionnel d obtenir de l aide dans des situations de d tresse permet une tel
8. ajoute cet argument la d monstration des co ts engendr s par un changement de personnel on peut esp rer convaincre les patrons et les responsables de ressources humaines Les r ponses que pourront donner les repr sentants des Offices Al aux questions des employeurs concernant les frais et le suivi assum s par cette institution ou la faible quantit de documents remplir sont videmment aussi d une importance primordiale En Suisse al manique une manifestation se pr pare activement avec l Office Al de Nidwald Elle aura lieu le 17 novembre une table ronde de 5 7 Dans le canton de B le campagne AGILE organise une rencontre analogue avec la Chambre du commerce En Suisse romande si le projet valaisan est en attente les pourparlers se poursuivent avec l Office Al du canton de Fribourg C est finalement dans le canton de Neuch tel si ge du secr tariat romand d AGILE qu aura lieu la premi re manifestation romande La Chambre neuch teloise du commerce et de l industrie invitera elle aussi les employeurs un 5 7 L Office AI est pr t collaborer et selon la vieille formule il n y a plus qu organiser agile handicap et politique 3 2005 VOYAGES ET TRANSPORTS Quand on voyage on a besoin d un billet R dig par Simone Leuenberger Vous est il d j arriv de devoir acheter un billet de train la derni re minute Avez vous r ussi le prendre au distributeur ou avez vous d
9. aux m dicaments et de rapides th rapies comportementales plut t que de mettre en uvre des psychoth rapies ayant fait leurs preuves mais plus longues Par ailleurs les patients sont renvoy s plus rapidement chez eux On est en droit de douter des conomies ainsi escompt es Selon les toutes derni res statistiques le taux de rechute a norm ment augment chez ces patients tout comme le risque qu ils retournent en clinique Br ves Aide sociale Membres de l Initiative des villes 9 villes de Suisse allemande ont connu en 2004 une forte hausse du nombre de personnes demandant l aide sociale B le et Zurich sont en t te suivies de St Gall Wintertour et Berne Il est particuli rement alarmant de constater qu un nombre croissant de jeunes adultes d pendent de cette aide C est ainsi que la commune d Emmen a engag un inspecteur social charg de d celer les personnes abusant de l aide sociale Le bilan de ses cinq premiers mois est plut t maigre sept cas critiques la plupart des habitants touchent correctement leurs prestations Bien qu il n existe pour l heure aucune valuation de son activit il est int ressant de constater que l inspecteur social contribue lib rer la majorit des b n ficiaires de l aide sociale du reproche de parasitisme Dans une tude publi e en mai Caritas regrette une fois de plus que l aide sociale soit trop fortement et unilat ralement li e l int gration professionnel
10. ces co ts Enfin les co ts cach s li s au moindre engagement des employ s dont l entreprise attend une fid lit qu elle n accorde pas la r signation de certains cadres dont les valeurs thiques ne se superposent plus avec celles de leurs sup rieurs hi rarchiques ne sont pas moindres et fragilisent l entreprise long terme Les investisseurs le savent qui commencent demander des consultants sp cialis s un rating social des entreprises avant d y investir En guise de 4 conclusion indiquons alors que c est donc une r flexion sur la notion d thique et de d veloppement durable que les entrepreneurs les employeurs sont invit s ici Ceci d borde tr s largement du seul cadre de la 5 r vision de la loi sur l assurance invalidit Peut tre est ce une bauche de d monstration de ce qu une loi aussi bonne soit elle ne dispensera jamais de la r flexion personnelle du patron du directeur du cadre et de tous les autres quant aux valeurs qui sous tendent ses d cisions Amartya Sen prix Nobel d conomie 1999 n crivait il pas que L conomie est une science morale agile handicap et politique 3 2005 POLITIQUE SOCIALE Tour d horizon de politique sociale R dig par Ursula Schaffner Assurance invalidit Le 22 juin 2005 le Conseil f d ral a adopt le message relatif la 5 r vision de PAI sujet auquel est consacr l essentiel de ce num ro d a
11. des conomies ni par le fait d viter des incitations n gatives Seules des raisons politiques entrent en ligne de compte c est dire faire des risettes aux tenants de la ligne dure en esp rant qu ils donnent leur aval au rel vement de la TVA pour assurer le financement suppl mentaire Malheureusement cet espoir devrait se r v ler vain Trad M L mmiler agile handicap et politique 3 2005 5 r vision de la LAI o restent les employeurs R dig par Eric Haberkorn directeur d Int gration Pour Tous Fribourg La pr sence des employeurs dans le projet de 5 r vision de la loi sur l assurance invalidit est discr te Le mot employeur figure 5 fois dans le texte de modification de la LAI soumis par le Conseil f d ral aux Chambres en juin 2005 alors que le terme d assur y figure 61 fois et celui d office Al par exemple 43 fois Le mot employeur est pr sent 4 fois dans les articles 3b et 3c relatifs la d tection pr coce Il appara t une fois au paragraphe 6 de l article 18a sur le placement et l allocation d initiation au travail Dans le cadre de la d tection pr coce l employeur figure parmi les personnes habilit es communiquer l office Al le cas d un assur en incapacit de travail l employeur peut aussi tre invit avec l assur un entretien de conseil aupr s d un office Al il fournit des renseignements lors de l enqu te relative la si
12. efforts d adaptation mais je constate r guli rement que ce sont les personnes handicap es de l ou e qui en cas de doute fournissent ces efforts Elles doivent s int grer dans un monde professionnel fait pour les entendants m me si les conditions ne sont pas adapt es leur handicap Ces affirmations laissent songeur et illustrent bien la r alit laquelle les d ficients auditifs sont confront s Dans ce domaine la HfH a un r le important jouer elle peut se donner pour objectif de devenir une institution une haute cole qui prend en compte les besoins des handicap s auditifs L int gration des tudiants handicap s agile handicap et politique 3 2005 au sein de la HfH est un processus auquel le plus grand nombre devrait contribuer pour rendre cette voie acceptable et couronn e de succ s pour tous Il n est pas possible d num rer une fois pour toutes les conditions dont p ex les tudiants handicap s auditifs ont besoin pour se sentir int gr s Ces conditions sont variables telle tudiante malentendante n cessitera un appareil FM mais pas telle autre une troisi me aura besoin de se faire accompagner par une interpr te en langue des signes etc En revanche il est possible d valuer le degr de satisfaction des tudiants handicap s Les enseignants sont en mesure de concevoir les cours de fa on mieux prendre en compte les besoins des handicap s Et il est possible d inscrire l int g
13. et PAI Suite de longues discussions les Chambres se sont prononc es pour une augmentation lin aire de 0 8 point en faveur de lAl Cette solution n a pas trouv gr ce devant le peuple Le souverain y a oppos un refus cinglant en mai 2004 La 5 r vision Le Conseil f d ral n avait donc pas d autre choix que de remettre l ouvrage sur le m tier et de proposer de nouvelles mesures d conomie et de nouvelles recettes C est ce qu il fait dans le cadre de la 5 r vision de l AI et de l arr t relatif au financement L objectif principal de la 5 r vision est la ma trise des co ts Les rentes repr sentent lune des charges les plus importantes de l Al le Conseil f d ral se propose de diminuer le nombre de nouvelles rentes octroy es de 20 par rapport 2003 Comment y parvenir Il s agit premi rement de d tecter pr cocement les menaces d invalidit et d agir au niveau de la place de travail pour viter le licenciement et l engrenage maladie incapacit de gain et deuxi mement de promouvoir le recyclage et la r insertion professionnelle rapide des employ s en difficult s Ces mesures p seront sur le compte de lAl Le Conseil f d ral les consid rent comme un investissement Elles ne deviendront rentables qu moyen terme si l on peut ainsi conomiser des rentes Quand l effet s en fera sentir la Conf d ration et les cantons devraient pargner environ 331 millions par an A cela s a
14. incitatives existent il faut aussi qu elles soient communiqu es c est dire qu elles fassent l objet de concepts de communication sur le long terme Et pour ce faire il faut mettre disposition des offices Al et institutions concern es les ressources qui conviennent Il faut aussi que ces mesures s inscrivent dans un concept global o incitations et autres dispositions de la loi forment un syst me coh rent Cela est possible si la vision du projet change Les formulations utilis es sont parfois r v latrices de la vision de l tat d esprit voici celle qu utilise le Conseil f d ral dans son Message concernant la 5 r vision de la loi f d rale sur l assurance invalidit adress aux Chambres le 22 juin pass p 2 Condens 2 La 5 r vision de l AI vise ainsi diminuer les d penses de PAI en r duisant le nombre de nouvelles rentes de 20 sur la base de 2003 liminer les incitations n gatives la r adaptation et au moyen de mesures d conomies apporter une contribution substantielle l assainissement des finances en r duisant les d ficits annuels de lAl Mais o sont pass s les assur s On ne parle pas des employeurs Au c ur de la r vision palpite donc une aspiration conomiser pas un projet visant poursuivre la construction d une soci t meilleure Il est bien clair que la ma trise de la situation financi re de l Al est un objectif ess
15. int gration ou la r int gration dans le march du travail par la mise en place de toute une palette de dispositions Alors que l accent mis sur le travail professionnel a un sens dans l assurance ch mage ce n est pas le cas pour tout un chacun dans le domaine de l assurance invalidit et surtout de l aide sociale cela s ajoute que le march du travail n est de toute vidence pas en mesure d offrir suffisamment de postes et d emplois adapt s aux possibilit s des personnes concern es La notion de travail est donc tout fait inutilement limit e au travail professionnel Et sans compromis thique en clamant que qui ne travaille pas ne mangera pas on investit dans la discipline au travail avec des ressources qui doivent ensuite tre t es celles et ceux qui en ont besoin Nous en arrivons de cette mani re une autre caract ristique commune des r visions mentionn es Malgr la pression poussant r aliser des conomies et malgr les caisses vides en d pit de toutes les protestations selon lesquelles l extension de l tat social serait termin e davantage de fonds publics sont d pens s dans l aide sociale et dans la derni re r vision de lAl On investit dans la mobilisation des assur s ou des b n ficiaires de l aide sociale Investissez dans les hommes c est avec ce slogan que les milieux politiques exigent des ressources pour des programmes d int gration L tat qui subvient aux besoi
16. juste titre que les cours soient adapt s leurs besoins m me que cela constitue un handicap pour les autres tudiants et pour l enseignante du fait d un surcro t d efforts fournir O se situe la limite agile handicap et politique 3 2005 JS Oui ces tudiants peuvent attendre que l on fasse attention eux On peut tout fait demander que le microphone soit utilis que chacun articule clairement et ne parle pas trop vite etc Ce principe devrait tre rig en standard SGM La HfH a t elle l ambition d tre consid r e comme un exemple ou suffit il que son standard corresponde celui de l cole ordinaire de l universit Exemple une tudiante sourde de l Universit de Zurich n tant pas en mesure de comprendre l enseignant d cide de sauter certains cours pour tudier chez elle JS La HfH devrait offrir davantage pour acc der au statut d exemple Puis ces crit res devraient galement tre appliqu s l universit Mais il est vident que les exigences pos es la HfH sont plus lev es SGM Selon toi de quelles mesures la HfH aurait elle besoin JS Nous devrions veiller tre mieux pr par s aux diff rentes formes de handicaps et ne pas seulement agir lorsqu un cas concret se pr sente Nous devrions p ex munir tous les panneaux de Braille et doter davantage de salles d une isolation acoustique pas seulement une L acc s diff rents locaux n est pas id al pour les personne
17. la fin ao t C est l occasion pour moi de me livrer une r trospective des questions de formation consid r es du point de vue d AGILE tout en permettant Catherine Corbaz qui doit me succ der de se pr senter cf ci apr s Dans ses directives de 1998 pour le secteur de la formation AGILE d finit ses buts en la mati re et d clare en substance La formation telle que la con oit AGILE a pour objectif de donner aux personnes handicap es les comp tences n cessaires leur autonomie et au d veloppement de cette autonomie ceci en particulier par le biais de la politique sociale et des relations publiques utilisation des m dias AGILE forme donc en particulier les personnes qui seront actives en politique sociale dans les associations employ s ou b n voles AGILE utilise aussi son travail de formation pour renforcer sa fonction d avant garde et de charni re entre les diff rents groupes de handicap s Nos cours s adressent suivant leur sujet aux personnes handicap es et leurs proches au personnel d associations d entraide voire d aide aux handicap s et toute autre personne int ress e Ce qui implique qu il peut s agir aussi bien d employ s que de b n voles Cela tant je consid re donc la formation comme e un instrument pour parvenir r aliser nos buts en mati re de politique sociale et de rendre le plus grand nombre possible de personnes handicap es capables de d fendre elles m mes le
18. les plus modestes et ne touche pas les rentiers Al ou AVS Elle reste supportable pour l conomie L importance du rel vement n cessaire d pend du d ficit de PAI et pour d terminer ce d ficit il faut parler du remboursement de la dette L or de la BNS Le 2 f vrier 2005 le Conseil f d ral a d cid que le produit de la vente des 1300 tonnes d or de la BNS serait remis pour un tiers la Conf d ration et pour deux tiers aux cantons Le 9 mars le Conseil des Etats a accept une proposition attribuant la part de la Conf d ration l AI Ces 7 milliards permettraient de diminuer notablement la dette et par cons quent les int r ts qui gr vent le compte de fonctionnement Une contribution compl mentaire limit e dans le temps resterait n cessaire pour amortir la totalit Ce pourrait tre soit un rel vement des cotisations salariales de 0 1 300 millions environ par ann e soit un imp t de solidarit du type de celui qui avait t mis en place pour l assurance ch mage pr lev sur les hauts salaires 1 de la part des salaires de plus de 100 000 rapporterait 262 millions par an Si la question de la dette pouvait tre r solue ainsi la situation serait bien meilleure La diminution des int r ts et quelques mesures d conomie pongeraient pr s de la agile handicap et politique 3 2005 moiti du d ficit actuel Pour l autre moiti il faudrait recourir la TVA ou la cotisation salari
19. m attendais toutefois ce que la HfH ait certaines exigences vis vis d elle m me me permettant ainsi de partir du principe que l int gration constitue une chose qui va de soi Jusqu ici notre quotidien la HfH consistait devoir r guli rement insister pour que les conditions de notre int gration soient remplies Cela me semble contradictoire la HfH n arrive pas encore r aliser les objectifs qu elle stipule dans les modules thique coop ration et int gration Pourquoi en est il ainsi Quelles sont les bases de la HfH dans le domaine de l int gration des tudiants handicap s C est dans le but de trouver la r ponse ces questions que j ai SGM r alis une interview de Josef Steppacher JS responsable du d partement des professions d enseignants du domaine de la p dagogie curative L interview SGM Dans quel domaine de ton quotidien professionnel as tu affaire des tudiants handicap s Quels types de handicaps ont ils agile handicap et politique 3 2005 JS Dans ma vie professionnelle j ai affaire des tudiants ayant des d ficiences visuelles ou auditives et ce des niveaux diff rents Mais il existe aussi des personnes souffrant d un handicap qui ne se d clarent pas qui ne se d fendent pas ou ne sont pas paul es par un lobby je pense p ex aux personnes claustrophobes dont les capacit s d apprentissage sont s rieusement compromises par la peur que leur inspire un lieu comme le Si
20. notion de sant qu ont adopt e les m decins notamment en ce qui concerne les troubles psychiques qui ont depuis environ une dizaine d ann es conduit l augmentation progressive du nombre de rentes AI nouvellement attribu es Le Conseil f d ral propose en tant que l une des principales mesures susceptibles de redresser la situation la d tection et l intervention pr coces AGILE s est pench e sur ce sujet de mani re particuli rement attentive durant ces derniers mois Nous avions et avons encore quelques r serves faire quant au syst me propos cf agile 2 05 rapport de l Assembl e des d l gu s Finalement AGILE a demand la Haute cole sp cialis e de travail social de Soleure de r diger un avis o serait analys e l efficacit de certaines mesures propos es en vue de la prochaine r vision de la LAI et notamment celle de la d tection pr coce Le mod le propos par le Conseil f d ral Il repose sur un syst me de d claration pr tendument facultative selon lequel outre l assur lui m me son employeur les membres de sa famille vivant sous le m me toit que lui son m decin traitant l assureur qui finance ses indemnit s journali res l assurance ch mage les services d aide sociale et l assurance militaire peuvent annoncer son incapacit de travail l office Al comp tent L assur en question doit il est vrai tre inform de cette d marche mais elle peut se faire sans son accord
21. nous avons d j quelques rep res l adaptation est d autant plus justifi e que le nombre d utilisateurs d un b timent d un dispositif ou d une prestation est lev Si ce nombre est petit il faudra tout de m me proc der une adaptation lorsqu il est tr s important pour les personnes handicap es d avoir acc s au service en question va agile handicap et politique 3 2005 de soi que les co ts entra n s par un am nagement conforme aux besoins des handicap s doivent aussi tre pris en consid ration Les n gociations ont d j montr une chose notre position s est renforc e depuis quelques ann es Il y a peu encore toute concession des entreprises de transport d pendait de leur bon vouloir Maintenant nous pouvons nous appuyer sur des bases l gales Les normes tablies par la LHand tant vraiment minimales il est d autant plus important d exiger qu elles soient v ritablement respect es Sources Documentation du HPT de galit Handicap et des entreprises de transport Trad S Colbois agile handicap et politique 3 2005 FORMATION ET CULTURE La formation une t che qui tient coeur AGILE R dig par Theresa Giancotti Depuis f vrier 2002 je travaille trente pour cent en qualit de responsable du secteur de la formation aupr s d AGILE Pour des raisons personnelles j habite depuis pr s de deux ans en Allemagne j ai renonc mon mandat avec effet
22. politique 3 2005 5 me r vision de la LAI session d hiver du Conseil national A premi re vue les d bats auront lieu lors de la prochaine session d hiver Le but est de r duire le nombre des nouvelles rentes et le d ficit de lAl Comme mesure d conomie long terme il aurait fallu introduire l optimisation de l int gration professionnelle ce qui n est malheureusement pas le cas Nouvelle r glementation du financement des soins on ne sait ni o ni quand Le nouveau r glement du financement des soins sera probablement trait lors de la session d hiver dans le cadre de la r vision de la loi sur l assurance maladie Pour d lester les assureurs deux mod les sont propos s qui tous deux chargent ceux qui ont besoin de soins Selon le projet celui qui ne peut pas payer avec son propre revenu ou sa fortune devra s adresser aux prestations compl mentaires Les personnes n cessitant beaucoup de soins ne seront ainsi jamais en mesure d atteindre un revenu sup rieur au minimum vital Code civil en mati re de protection des adultes on ne sait ni o ni quand La consultation sur la r vision du droit de la tutelle est termin e le message est en pr paration L actuel droit de la tutelle du code civil est remani profond ment et transform en protection de l adulte Fait nouveau des mesures doivent tre prises sur mesure avec comme axe principal le droit l autod termination des personnes n cessitant protection
23. prestations aux employ s victimes du stress ce qui impliquerait que les employeurs auraient des primes plus lev es payer Ils auraient donc int r t r viser leur organisation du travail de mani re r duire le stress parmi leur personnel L analyse de la question de la surcharge de travail du personnel ayant t escamot e les employeurs n ont cons quemment qu un r le marginal jouer dans les propositions pour mener bien une d tection efficace des cas Leur collaboration se limite la facult qui leur est donn e de signaler l Al les assur s frapp s d incapacit de travail Aux termes du projet de loi les offices AI peuvent ordonner qu un poste de travail soit adapt aux n cessit s de l employ Mais une analyse juridique d montre que les bases juridiques existantes sont encore insuffisantes pour permettre un office Al d imposer l galement un employeur l obligation d adapter un poste de travail aux n cessit s de qui l occupe Nous avons galement soulign pr c demment que pour tre efficace l intervention pr coce devait reposer sur une base de confiance Des tudes ont en outre tabli que les mesures prendre cet gard taient surtout efficaces lorsque c tait l employeur qui en avait la responsabilit Si un employeur est r ellement d cid continuer d employer un collaborateur le mieux qu il puisse faire est de tenter de savoir au cours d un entretien avec l int
24. sont susceptibles de signaler un employ l AI sans le consentement de celui ci il est difficile d imaginer une relation de confiance entre un assur et ceux qui le conseillent Le mod le propos attribue d ailleurs aux collaborateurs de l AI surtout une fonction de contr le Cela ressort du fait que le texte de la loi d termine dans le d tail la mani re d obliger un assur collaborer et les sanctions dont il peut faire l objet en cas de refus de sa part art 7 7a et 7b LAI r vis e La v ritable t che de l office AI est d crite l article 3c deuxi me alin a de la loi r vis e Les cinq autres alin as de ce m me article r glent la mani re de se procurer les informations voulues le devoir d information et l attitude adopter par l office Al lorsque les assur s ne collaborent pas comme pr vu Si le projet de r vision soumis la consultation parlait encore de d tection pr coce et d accompagnement il ne s agit plus aujourd hui que d un syst me de recensement par voie de d claration des cas En outre le Message ne parle que peu des qualifications professionnelles dont devrait disposer le personnel charg de la d tection pr coce Il ne faut pas oublier non plus que beaucoup d offices Al sont depuis longtemps surcharg s Les d lais d attente en t moignent et aussi le fait qu l heure actuelle les mesures pr vues par la 4 r vision de la LAI n ont encore qu en partie t m
25. sssnrss 47 agile handicap et politique 3 2005 Autoportrait de la nouvelle responsable de formation 49 Programme de formation AGILE PROCAP nr nnnnnnnrrrrrereeessssnnee 50 Le lobbying en action un mode d emploi du travail de pression au niveau national Politique Sociale inc enrsnseneonenninen anend nnse 51 COULISSES DU ANDICRRS nn 52 Un engagement l tranger Possible m me avec un handicap 52 Des efforts sont n cessaires pour l int gration r elle des personnes E e E E E E T entente tertenis ses e etes tirent t case 55 M DIAS ET PUBLICATIONS mmmrmemneenenreneneenenneneeennnnee 60 La rampe Rouge l vres et maladie de Charcot un livre de Diana Carter 60 Journal IMPFSSS UMA need ares naar nantes an tu ne Te esse nna 62 agile handicap et politique 3 2005 EDITORIAL 5 r vision de PAI conomiser oui mais quel prix A un rythme atypique pour la Suisse la 5 r vision de la LAI fait son chemin Il y a peu de temps la 4 r vision entrait en vigueur la suivante tait annonc e peine quelques mois plus tard Le message sur la 5 r vision a t pr sent fin juin et sera soumis cet hiver aux d lib rations du Conseil prioritaire la Grande Chambre De nos jours la rapidit sert partout de norme Se pourrait il cependant que demain d j l on regrette de ne pas avoir attaqu la t che avec plus de discernement L acc l ration du rythme
26. sur la partie g n rale du droit des assurances sociales qui est applicable pour toutes les assurances sociales octroyant des prestations en cas d invalidit Selon l art 8 est r put e invalidit l incapacit de gain totale ou partielle qui est pr sum e permanente ou de longue dur e L incapacit de gain est d finie l art 7 comme suit Est r put e incapacit de gain toute diminution de l ensemble ou d une partie des possibilit s de gain de l assur sur un march du travail quilibr dans son domaine d activit si cette diminution r sulte d une atteinte sa sant physique mentale ou psychique et qu elle persiste apr s les traitements et les mesures de r adaptation exigibles Le Conseil f d ral souhaite compl ter ce m me article par une clause suppl mentaire qui pr cisera ou plut t limitera encore le concept Une premi re phrase d termine que pour l valuation de l existence d une incapacit de gain seules les cons quences d une alt ration de la sant sont prendre en compte Cette pr cision permettra d exclure tous les autres facteurs qui rendent la recherche d un emploi plus difficile comme un ge avanc ou le statut d tranger ou encore la situation conomique ou un ch mage qui s tend partout En d autres termes un homme de 60 ans qui a travaill toute sa vie comme ma on et qui n est plus en mesure d exercer son m tier est pour le m decin de l Al capable d exercer une
27. taient au nombre de quatre jusqu pr sent e Jura ce canton a transf r cette t che l antenne cantonale de Pro Infirmis qui son tour va la d l guer Pro Infirmis Vaud Cette derni re dispose d j d un outil de clarification provenant d un de ses projets d assistance e Saint Gall l association cantonale Spitex est d sign e comme l organe comp tent en la mati re La proc dure d taill e a t lanc e apr s les vacances d t alors que la r daction du journal tait boucl e e Schaffhouse un des quatre m decins de district qui sont en m me temps m decins conseil des homes se chargera de cette t che Pour l instant aucun cas ne s est pr sent Le profil de la personne recruter est tabli au cas par cas D apr s les renseignements donn s par l administration cantonale Spitex peut couvrir une majorit des besoins y compris un service de veille la nuit Il est galement possible de faire appel aux services de Pro Senectute Apparemment seuls des soins extr mement lourds justifient le recrutement de personnel qui bien s r devra disposer des qualifications n cessaires e Argovie Fribourg Glaris Obwald et Zoug ont d sign avant tout des services qui s occupent des soins Aucun canton n a encore d exp rience avec les personnes handicap es qui engagent elles m mes les personnes dont elles ont besoin et qui souhaitent financer leurs services gr ce aux prestations compl mentaires Le pro
28. 1 Parall lement j ai valid mes comp tences d animatrice en suivant les cours pour l obtention du brevet f d ral de formatrice d adultes que j ai obtenu en 2003 D sireuse de poursuivre mon travail pour la d fense des droits des personnes handicap es je me r jouis beaucoup de travailler chez AGILE car la politique sociale est un domaine qui m a toujours int ress e C est aussi un domaine o la formation est un outil fondamental La perspective de travailler au niveau national me permettra de mieux comprendre et saisir les sensibilit s parfois diff rentes en formation Pour moi la formation dans son sens large est un instrument qui permet l tre humain de s ouvrir de nouveaux horizons de prendre confiance en soi et d accro tre son autonomie C est aussi un moyen de faire avancer les causes que l on pense justes Enfin la formation offre des techniques qui permettent de mettre en pratique le processus d mocratique et de citoyennet comme avec le FORUM OUVERT agile handicap et politique 3 2005 Programme de formation AGILE PROCAP Pour vous inscrire merci de vous adresser l association organisatrice Assurance ch mage et invalidit quels sont vos droits Assurances sociales Bien souvent dans l attente de l octroi d une rente d invalidit ou lors de la modification d une rente de l assurance invalidit f d rale les assur e s se trouvent dans une situation financi re embarrassante Il exi
29. La terminologie obsol te encore utilis e sera adapt e aux normes actuelles La proc dure sera r gl e dans une loi f d rale sur la proc dure aupr s des autorit s de protection de l enfant et de l adulte s par ment Cette direction est saluer son d veloppement sera surveill en ce qui concerne la restriction de libert dans les structures d assistance Loi sur les langues on ne sait ni o ni quand En novembre 2004 la Commission des transports et des t l communications CTT du Conseil national a d cid de donner suite l initiative parlementaire de Christian Levrat sur l laboration d une loi sur les langues Pour l galit des personnes handicap es cela concerne en particulier la reconnaissance de la langue des signes On suivra le d veloppement de ce sujet NPF RPT Pour le droit l galit et dans le cadre de la RPT un document important est l bauche maintenant disponible de la loi cadre sur les institutions destin es l int gration sociale des personnes invalides la LISI Le but est de garantir toutes les personnes handicap es l acc s une institution de soutien l int gration Il est regrettable que le terme d invalide n ait pas disparu ceci pour des raisons formelles apparemment Malgr tous les nouveaux r glements les diff rences entre les cantons seront significatives Un gal traitement des personnes avec un handicap qui ont besoin d une institution ne sera plus g
30. Schaffner Paulette Wyss Relecture Paulette Wyss En plus du journal agile en fran ais il existe galement une dition en allemand Leurs contenus sont partiellement identiques les articles traduits sont indiqu s comme tels La rediffusion de nos textes avec indication de la source n est pas seulement permise mais vivement souhait e Des suggestions questions ou remarques Adressez vous romandie agile ch
31. VS La consultation concernant la 11 r vision de AVS mentionn e dans le num ro d agile de ce printemps s est achev e cf galement notre position sur www agile ch Cette 11 r vision bis aura beaucoup de peine s imposer car partis et associations ont tous fait part de plus ou moins grandes r serves quant au projet et notamment la rente pont Pour l heure la r colte de signatures va bon train pour une initiative de l Union Syndicale Suisse demandant que les travailleurs dont le revenu est inf rieur 116 000 francs puissent b n ficier d une retraite compl te d s 62 ans Une tude men e par deux conomistes st gallois a montr que la d cision de prendre une retraite anticip e d pend avant tout de garanties de financement suffisantes une fois retir de la vie active L analyse des donn es de l enqu te suisse sur la population active 2002 montre aussi que d autres facteurs interviennent dans la d cision de prendre une pr retraite Vraisemblablement les personnes tr s bien r mun r es accordent au travail davantage d importance et restent donc plus longtemps pr sentes dans la vie active Selon une autre tude qui analyse le march de l emploi suisse depuis 1970 le pourcentage de personnes g es entre 55 et 65 ans travaillant encore est nettement plus lev en Suisse que dans les autres pays actuellement 71 des personnes appartenant ce segment travaillent encore en Suisse contre 38 en Alle
32. agile handicap et politique 3 2005 TABLE DES MATIERES EDITOR AIES See tie 3 5 r vision de l AI conomiser oui mais quel prix nn 3 EN POINT D MIRE sen tin ONENEN 5 L esprit pas tr s sain de la 5 r vision de l A 5 La d tection pr coce nouvelle solution miracle 2 ss 9 Financement de PAlisintencinnernnn int ein en nn ei haiena aeneae nahadenn te donte 14 Attendre quatre cinq ans ou plus pour obtenir une rente Al 18 5 r vision de la LAI o restent les employeurs Pre 22 POLITIQUE SOCIALE ssilisnssssssssssssonenensenenessnnnsssastennnnipsnennnie 25 Tour d horizon de politique sociale nes 25 Le point sur l assurance invalidit es 30 Financement des soins qui trouvera l uf de Colomb 33 Le projet pilote budget d assistance pr t d marrer 35 Vie autod termin e avec assistance m me sans participation au projet pilote DUdOeT d ASSISTANCES 7 insert annees esta mane cunentie ess 37 EC O O OA 40 Agenda politique du droit des personnes handicap es pour les mois venir 40 A E T E 42 TRAVAI nn enssnnnnnnsnnenenn ns naissent adadda diddi ete ete nn ee 43 Back to Work une offre pour les employeurs ss 43 VOYAGES ET TRANSPORTS sites 44 Quand on voyage on a besoin d un billet 44 FORMATION ET CULTURE tenons 47 La formation une t che qui tient coeur AGILE nn
33. ale mais l augmentation n cessaire serait moins lev e 0 4 point suffirait r pondre aux besoins de l Al pour ces prochaines ann es pour autant que la Conf d ration maintienne sa part la hauteur actuelle Les d bats qui d buteront cet automne au Parlement promettent d tre rudes Les enjeux sont consid rables Il en va de la qualit de vie de plusieurs centaines de milliers de personnes handicap es dans notre pays agile handicap et politique 3 2005 Attendre quatre cinq ans ou plus pour obtenir une rente Al R dig par Georges Pestalozzi Seger chef du service juridique pour personnes handicap es de la FSIH En politique la 5 r vision de l Al est soumise des pressions accrues de la part des tenants de la ligne dure du camp bourgeois Ces derniers s int ressant bien plus endiguer le nombre de b n ficiaires de rentes qu int grer les personnes handicap es et r clament des mesures imm diatement efficaces pour un durcissement des conditions d obtention de rentes invalidit L examen des r sultats de la consultation indique que le Conseil f d ral a c d en grande partie puisqu il propose dans son message quatre mesures pour limiter l acc s une rente ce qui une fois appliqu jusqu au bout m nerait en droite ligne vider l assurance de son principe de protection D sormais la notion d invalidit sera plus restrictive La notion d invalidit est d finie dans la LPGA Loi f d rale
34. aranti Le Parlement si gera en session d automne du 19 septembre au 7 octobre Des informations d taill es ce sujet se trouvent sous www parlement ch et www admin ch Trad F Pasquier agile handicap et politique 3 2005 Br ves BA D but juin le Conseil l galit a nomm Olga Manfredi co pr sidente et porte parole en langue allemande Comme son correspondant romand Cyril Mizrahi Olga Manfredi est juriste Elle est assistante la facult de droit de l Universit de Zurich et pr pare sa th se de doctorat Au sein du Conseil elle repr sente le groupe des handicap s physiques en chaise roulante agile handicap et politique 3 2005 TRAVAIL Back to Work une offre pour les employeurs CB Les contacts se nouent les documents se pr parent les manifestations se dessinent Notre campagne dot e maintenant du nom dynamique que vous voyez en titre prend de la consistance On lui choisit un beau logo diff rent des volutes et tourbillons l gants que l on voit partout Seule sa couleur magenta sera celle d AGILE Pour l instant on n en dira pas plus Mais cela ce n est que le d cor L essentiel c est que des manifestations se pr parent dans diff rents cantons Il s agit de d montrer des employeurs qu on peut maintenir dans son emploi une personne qui devient handicap e Il est aussi possible de prendre son service quelqu un qui l est d j La preuve certains le font d j Si l on
35. ation de la Conf d ration lAl ne doit pas diminuer en chiffres r els Deuxi mement il faut r adapter les revenus de lAl aux d penses effectives et pr voir une augmentation des cotisations salariales ou de la TVA A l heure actuelle l Al est financ e essentiellement par les cotisations salariales et les pouvoirs publics Pascal Couchepin voudrait y ajouter la TVA Il estime qu une hausse de 0 8 serait acceptable pour l conomie Malheureusement la TVA a t refus e par le peuple en 2004 Il para t difficile de la faire accepter aujourd hui Elle gr verait particuli rement les budgets les plus modestes car elle serait major e lin airement c est dire autant sur les biens de premi re n cessit tax s 2 4 que sur ceux qui sont impos s 7 6 S il devait y avoir un rel vement au moins ne devrait il pas affecter les produits de base La cotisation salariale r pond une certaine logique car l invalidit est un probl me de march du travail La mondialisation qui s est emball e depuis 1990 et l accroissement de la concurrence ont certainement eu une incidence sur la recrudescence du nombre de personnes invalides dans toute l Europe L acc l ration des rythmes de production l augmentation des exigences professionnelles la pr carisation des emplois la mobilit sont causes de pressions quelquefois insupportables et d exclusions La cotisation salariale ne frappe que tr s peu les familles
36. atrice charg e des questions d galit qui a pris son service la semaine derni re Elle a deux t ches l galit des femmes et des hommes ainsi que l galit des personnes handicap es et non handicap es Elle laborera un concept relatif l galit des personnes handicap es Pour tre en mesure d appr cier la r ussite d une int gration on devrait pouvoir relever des informations sur la mani re dont les tudiants la vivent A la fin de leurs tudes on devrait leur demander comment les choses se sont pass es pour eux ce qu ils auraient souhait en plus La satisfaction des personnes concern es voil qui serait un crit re SGM Quelle est l histoire de l int gration d tudiants handicap s au sein de la HfH JS Cette histoire est parall le celle d autres institutions formatrices et elle n est pas brillante Les handicap s n ont pas t admis d s le d but Cela a chang avec l av nement des mouvements pour l int gration les mouvements d mancipation SGM Depuis quand existe t il des enseignants handicap s la HfH Combien sont ils Sont ils particuli rement recherch s JS Dans les ann es 80 l Ecole de naturopathie employait pour la premi re fois une enseignante handicap e physique par la suite nous avons sciemment cherch avoir des enseignants concern s par le handicap Il ne s agit pas de donner un agile handicap et politique 3 2005 bonus aux personnes handicap es l
37. ce sujet L autre lien donne des informations compl mentaires susceptibles d int resser les handicap s s journant dans le pays consid r Cette page propose p ex une liste d organisations sp cialis es La rubrique consacr e la Suisse mentionne deux universit s Zurich et Lausanne plusieurs liens sur la vie et les tudes en Suisse un rapport sur la situation des tudiants handicap s dans notre pays et les sites Internet d AGILE et du ZSL centre pour une vie autonome Zurich Dans la deuxi me branche de la base de donn es les personnes d sireuses de travailler l tranger trouveront une liste d organisations offrant des postes changer des stages ou des emplois La liste nomme aussi quelques bureaux de placement disposant d informations sp cifiques pour les personnes handicap es en qu te d emploi Adecco France y est par exemple cit e comme l agence proposant le plus d emplois pour les personnes handicap es Les organisations et les entreprises pr tes embaucher des personnes avec un handicap peuvent s inscrire elles m mes sur une liste Pour le moment on en r pertorie 45 surtout des organisations de handicap s La palette de leurs activit s est cependant tr s diverse l entraide et l aide sp cialis e les organisations d aide financi re et mat rielle les tablissements sportifs et de r habilitation les organisations actives sur le plan politique chacun y trouvera son compte Des organ
38. commandent les muscles ou motoneurones qui sont atteintes Le r le des motoneurones tant de transmettre les signaux du cerveau aux muscles leur atteinte entra ne une difficult croissante la commande musculaire et des paralysies progressives avec des handicaps moteurs plus ou moins importants Les fonctions intellectuelles de ces malades restent rigoureusement intactes Leur lucidit leur sensibilit demeurent le plus souvent remarquables mais ne pouvant faire le moindre geste ou mettre le moindre son ces patients sont prisonniers de leur propre corps Si jai choisi de vous pr senter ce livre ce n est pas pour faire du mis rabilisme Je suis s re que Madame Carter m en voudrait norm ment C est d abord pour faire conna tre cette maladie de plus en plus fr quente dans l h misph re nord C est surtout pour rendre t moignage de la vitalit de l nergie de lamour qui manent de cet ouvrage Peut tre n est ce pas un hasard si Diana Carter d die son r cit son lointain anc tre Jacques Cartier navigateur fou devant l impossible possible D s l annonce du diagnostic en 1988 alors qu elle a juste trente ans Diana Carter choisit de s accrocher aux Rampes pour tenir le coup Tout lui est rampe son fils son travail qu elle continue jusqu l extr me limite en fait jusqu au jour o sa sup rieure hi rarchique navr e lui fait comprendre que ce n est plus possible sa voiture ses v
39. d Spitex l aide et les soins domicile occupe une position de quasi monopole dans les soins et la prise en charge domicile Ce n est que dans les cas o Spitex ne peut pas fournir ses services que les personnes ayant un handicap peuvent engager des aides assistance de leur propre chef Il incombe au service d sign par le canton d lucider l ampleur des soins et de la prise en charge n cessaires Ce m me service d termine le profil des personnes engager D j au d but de l ann e agile 1 05 nous avons pr sent l tat des lieux en mati re d application de ces dispositions Le d lai prorog est arriv ch ance fin juin Voil pourquoi nous avons relanc les cantons qui n avaient pas encore d sign de responsables pour savoir o en tait la mise en oeuvre de l article 13a OMPC Voici leurs r ponses e Lucerne depuis le 30 juin 2005 l association cantonale Spitex a t inform e qu elle tait d sormais l organe comp tent Les d tails devront toutefois tre fix s par une personne ind pendante de la Spitex ce qui para t une excellente chose aux yeux d AGILE Les pr visions font tat de 10 15 cas litigieux par an avec les clarifications qui vont de pair Il ny a pas eu d expertise effectuer jusqu pr sent e Gen ve le Centre d int gration professionnelle est nomm responsable Les formulaires de clarification et de demande sont en cours d laboration La clarification a p
40. de la client le Mais ce syst me d apparence all chante est tout sauf conforme la LHand L obligation de se faire enregistrer est discriminatoire car elle ne s applique qu aux personnes handicap es et elle interdit aux touristes par exemple d utiliser le syst me Elle est en outre discutable pour des raisons qui rel vent de la protection des donn es Le HTP et les organisations de handicap s savent bien que leurs revendications ne peuvent pas encore tre toutes satisfaites dans la pratique Cependant ils veulent un distributeur de billets adapt la majorit des handicap s Ce but pourrait tre atteint de la mani re suivante les distributeurs seraient pourvus d un microphone permettant aux clients de commander leur billet aupr s d un centre d appels Le centre d appels ferait en sorte que le billet d sir puisse tre retir de l appareil apr s paiement Un enregistrement ne serait n cessaire que pour ceux qui faute de pouvoir ex cuter l op ration de paiement s acquitteraient de la facture apr s coup Les frais suppl mentaires entra n s par ce dispositif ne d passeraient pas un pour cent du co t par appareil Bien s r cette variante a aussi ses inconv nients la discr tion n est pas garantie un bruit de fond important peut rendre la compr hension difficile et on peut devoir attendre avant d obtenir la liaison avec le centre d appels C est l que le ticket MMS sans enregistrement pourrait inter
41. des assur s il faut que les organisations priv es d aide aux handicap s et les offices Al encouragent les personnes concern es se manifester davantage et donner une image plus valorisante du handicap agile handicap et politique 3 2005 t maintenant AGILE en tant que repr sentante des personnes concern es se f licite de l offensive de l OFAS L AI ne pourra am liorer son image et assainir ses finances que par une r flexion autocritique et une collaboration active entre les diff rents partenaires Les exp riences d AGILE avec l Al sont fort diverses et doivent donc tre consid r es et valu es en fonction de cette diversit L AI n existe pas Il y a l OFAS le Domaine Al avec ses diff rents secteurs et il y a les offices Al avec lesquels nous sommes en contact la fois comme employeurs de personnes handicap es et comme partenaires de projets Nos exp riences vont d une excellente collaboration l tonnement voire l effroi face au manque de qualification et de s rieux de certaines personnes impliqu es Nous avons tout int r t voir la situation financi re de l Al se redresser et son image s am liorer dans le public les m dias et surtout aupr s des employeurs Il importe que la collaboration entre les offices Al et les employeurs fonctionne bien pour que l on puisse appliquer de plus en plus le principe selon lequel la r insertion prime la rente Un appui ef
42. e s jour en Suisse Elever la dur e minimale de cotisation entra nerait dans certains cas individuels des lacunes graves dans la protection offerte par l assurance invalidit On peut penser au cas d un jeune travailleur immigr qui commence travailler en Suisse et qui au bout de 18 mois est atteint d une grave maladie par exemple une m ningite qui entra ne une invalidit permanente Sans prestations de lAl cet homme devra quitter la Suisse sans pouvoir se rabattre sur les rentes extraordinaires ni les prestations compl mentaires Or ces prestations compl mentaires sont accessibles tous les citoyens suisses ainsi qu aux ressortissants de l UE hommes et femmes agile handicap et politique 3 2005 mais la condition qu ils ne quittent plus le territoire suisse Cela contraint de facto des ressortissants de l UE devenus invalides rester en Suisse ce qui son tour entra ne des co ts secondaires inutiles pour notre syst me social par exemple frais pour un home Si la dur e minimum passe trois ans les caisses de compensation suisses seront contraintes de prendre en compte la dur e de cotisation l tranger de ces ressortissants lors de la v rification de la dur e minimale de cotisation L encore la charge administrative est consid rable ce qui va peser lourdement sur la dur e de la proc dure En r sum la prolongation de la dur e de cotisation n est justifi e ni par l objectif de faire
43. e l aide sociale Cette prolongation dur e ind termin e du d lai d attente ne touche pas seulement les personnes ayant un handicap psychique mais d une mani re g n rale toutes les personnes suivant un traitement complexe et dont la pathologie reste instable ce qui vaut pour la majorit des personne handicap es suite une maladie ou un accident Pensons par exemple une personne atteinte d une grave maladie des reins qui doit se soumettre une dialyse quotidienne dans l attente d une greffe Dans un autre ordre d id es les exp riences avec l assurance accidents enseignent que les traitements n cessaires suite des probl mes orthop diques complexes durent souvent de deux cinq ans La diff rence entre ces deux cas de figure consiste dans le fait que les assureurs versent une allocation journali re pendant toute la dur e d incapacit de travail alors que FAI ne le fait que si elle impose parall lement des mesures concr tes de r insertion Les associations de personnes handicap es r unies au sein de la DOK estiment que cette proposition est la fois incompr hensible et inadmissible Cette id e saperait le principe de protection apport e par les assurances sociales et rendrait la r forme dans son ensemble inacceptable pour les organisations de personnes handicap es agile handicap et politique 3 2005 Droit la rente six mois au plus t t apr s inscription FAI Dans une nouvelle proposit
44. ement un d ficit de 60 milliards de francs D une part elles ont trop peu fait attention un financement solide durant les ann es du boum du secteur boursier D autre part elles ont accord et continue d accorder des prestations trop g n reuses qui ne sont pas couvertes par les primes tel que la compensation du rench rissement bien plaire et les retraites anticip es sans pertes au niveau des prestations Vraisemblablement elles ont aussi n glig dans leurs calculs une esp rance de vie plus longue enfin elles continuent de calculer les rentes en fonction du dernier salaire vers plut t que sur la base des primes pay es Le Conseil national a entre temps d cid que les caisses de pension publiques devraient dor navant aussi b n ficier d une couverture totale actuellement il en examine la forme Le d bat semble d autant plus urgent que le secteur public contraint d conomiser supprime toujours plus de postes et que les recettes de ses caisses de pension s en trouvent r duites La situation en Allemagne a de quoi nous effrayer Depuis 1960 le nombre des fonctionnaires dans les l nder et les communes a pass de 458000 1 52 millions Or l Etat n a proc d aucune r serve pour financer ses engagements en mati re de pension Il a donc fallu en 2001 utiliser 8 3 des recettes fiscales des l nder pour payer les pensions Et pour la p riode s tendant d ici 2020 p riode o norm ment de fonctionnaires
45. entiel Mais conomiser ne peut pas tre la finalit d une loi sur une assurance Troisi me conclusion la vision des diff rents partenaires doit revenir au projet central de rendre la soci t plus juste Qui dit vision des diff rents partenaires dit aussi avoir une vision commune un tat d esprit commun des valeurs pas seulement des conomies partag es Les assur s doivent trouver leur place juste dans la soci t B n ficiaires d une rente si l invalidit le n cessite exer ant une activit r mun r e dans la mesure de leurs ressources et des exigences du march du travail chaque fois que c est possible Les offices Al et institutions priv es travaillant la r insertion professionnelle de personnes atteintes dans leur sant doivent offrir aux entreprises des solutions et non des probl mes nul besoin d aborder un employeur avec un trait de psychiatrie pour lui expliquer toutes les difficult s qu il aura s il engage une personne atteinte agile handicap et politique 3 2005 dans sa sant psychique mieux vaut avec l employeur chercher la co ncidence entre le profil du candidat l emploi et celui d un poste vacant dans lequel les limitations de la personne ne joueront pas de r le Quant aux employeurs ils doivent se souvenir que l entreprise vit long terme sur la base d un quilibre harmonieux entre les int r ts satisfaits des clients des propri taires des empl
46. eraient plus int gr es dans les entreprises resteraient la charge de l assurance et aggraveraient encore la situation Impossible de diminuer les montants des rentes Ils sont d j si bas que le quart des personnes handicap es ne peuvent pas en vivre et doivent demander des prestations compl mentaires Diminuer le nombre de rentiers Ce n est pas si vident Pour que cette mesure soit efficace il faudrait que les personnes qui l on refuserait une rente puissent r ellement travailler Si ce n tait pas le cas elles d pendraient de l assistance publique et le bilan social et financier serait aussi n gatif agile handicap et politique 3 2005 4 r vision programme d all gement budg taire et TVA On le voit le probl me est complexe et la marge de man uvre tr s faible La r vision a introduit des instruments de contr le des co ts une surveillance plus s v re et a supprim divers avantages financiers pour les personnes handicap es Le programme d all gement budg taire 2003 a limit les moyens financiers des institutions et en a mis plus d une en difficult s 4 me Cependant il tait vident d s le d part que ces mesures ne suffiraient pas ramener les comptes dans les chiffres noirs et que la question des recettes suppl mentaires devrait tre abord e C est dans le cadre de la 11 r vision de AVS que le Conseil f d ral a lanc le d bat sur le rel vement du taux de TVA pour l AVS
47. es employeurs ne pas licencier les personnes handicap es et en engager de nouvelles par exemple gr ce un syst me bonus malus applicable aux primes des assurances garantissant les indemnit s journali res aux collaborateurs en arr t de travail e Ce projet am lior devrait pouvoir proposer outre les offices Al d autres organes participant la d tection pr coce notamment des assureurs couvrant le versement d indemnit s journali res et des entreprises priv es sp cialis es dans la gestion des absences e convient de tenir compte des ouvrages r dig s sur ce sujet des tudes effectu es et des pratiques qui ont donn satisfaction dans d autres branches d assurance p ex l assurance maladie le seco et la suva e Sile syst me propos par le Conseil f d ral devait entrer en vigueur le droit de d clarer une personne qui est accord des tiers ne devrait l tre qu avec l assentiment de celle ci agile handicap et politique 3 2005 e A d faut de l autorisation de l assur pour recueillir d autres renseignements le concernant l office AI devrait tre tenu de cesser ses investigations e La clause concernant les sanctions propos es au cas o un assur refuserait de s annoncer l Al doit tre purement et simplement abrog e Sources e Message du Conseil f d ral concernant la modification de la loi f d rale sur l assurance invalidit 5 me r vision de lAl FF 2005 pp 4215 sq
48. exp riences entre celles et ceux qui participent au projet sont galement importants C est dans ce but que FAssiS a fond plusieurs peer groups informations sous www fassis net Le Guide pratique de l employeur Assistance personnelle t l chargeable partir du site d AGILE www agile ch depuis mi juillet constitue une aide suppl mentaire importante Sources e www agile ch e www fassis ch e www bsv admin ch iv projekte f pilotversuch assistenzhbudget htm Trad M Viredaz agile handicap et politique 3 2005 Vie autod termin e avec assistance m me sans participation au projet pilote budget d assistance R dig par Simone Leuenberger Pour les personnes lui apportant aide soins et accompagnement chacun est libre d assurer lui m me le recrutement les contrats de travail le paiement des salaires et le d compte des charges sociales Seule condition disposer de suffisamment d argent En effet si l on n est pas en mesure de financer les salaires par son propre revenu ou patrimoine ou encore par une participation au projet pilote budget d assistance on se retrouve le bec dans l eau La caisse maladie n a pas le droit de payer une aide Quant la double allocation pour impotents vers e par lAl elle suffit tout juste pour deux heures d assistance par jour Les prestations compl mentaires sont donc les seules sources de financement ce qui n est pas sans emb ches Spitex d abor
49. faire mes connaissances d anglais et vivre une exp rience professionnelle Un engagement en Afrique m a permis de me faire une id e de la coop ration au d veloppement Pouvez vous galement mailler votre curriculum vitae de telles mentions de s jours l tranger Ou bien avez vous d j renonc ces r ves de jeunesse et pensez vous que de toute mani re personne ne voudra de vous cause de votre handicap L initiative propre encourag e En Suisse d j les personnes handicap es sont sous repr sent es dans le monde du travail d crochent peu de stages ou d engagements volontaires Ce ph nom ne est encore bien plus marqu s agissant des s jours l tranger Rares sont en effet les handicap s qui tudient hors de leur pays travaillent un an au pair accomplissent un stage ou un travail volontaire dans l aide au d veloppement par exemple C est galement ce qu a constat l Institut Independent Living de Stockholm Avec le soutien du gouvernement su dois il a con u un site Internet proposant des informations sur des universit s des stages et des engagements volontaires dans de nombreux pays Cette base de donn es n est disponible qu en anglais mais ses informations sont accessibles tout un chacun et gratuites Elle ne pr tend par ailleurs pas l exhaustivit et voit son volume enfler r guli rement L offre se limite une simple transmission de renseignements Aucune place de stage ou d
50. faire une queue interminable devant le guichet faute de pouvoir utiliser le distributeur en raison de votre handicap Si vous vous tes trouv s dans ce dernier cas alors r jouissez vous selon la loi sur l galit pour les handicap s LHand la nouvelle g n ration de distributeurs automatiques de billets devra tre d un acc s plus ais Jusqu quel point ils le seront vraiment c est ce que sont en train de n gocier les entreprises de transport et le Bureau suisse Personnes handicap es et transports publics HTP Une solution particuli re pour amadouer les handicap s Non merci Il fallait s y attendre les entreprises de transport se font une tout autre id e que le HTP de ce que doit tre un distributeur automatique adapt aux handicap s Or les d cisions qui seront prises auront une tr s large port e politique tous les autres fournisseurs de distributeurs s inspireront des directives dont on va convenir C est pourquoi le HTP a convi les organisations de handicap s concern es participer une s ance d information sur les nouveaux distributeurs propos e par les entreprises de transport elle sera suivie d une table ronde qui permettra de d battre de la question Les entreprises de transport pr voient les solutions suivantes les distributeurs ne seront pas compl tement accessibles tous les handicap s Les aveugles demeureront dans l impossibilit de les utiliser puisqu on ne peut pa
51. ffil s PUBLICA la caisse de pensions de la Conf d ration apr s la privatisation de leurs entreprises A l conomie priv e les b n fices l Etat les dettes selon la devise de certains La Conf d ration assume non seulement une fonction de r f rence ce niveau mais galement dans la r insertion professionnelle des personnes handicap es Un cr dit sp cial permet de financer avec succ s des postes de travail adapt s sp cialement aux capacit s de ces personnes En 2003 la Conf d ration a ainsi employ quelque 215 personnes Il n emp che qu elle doit encore d velopper la pr vention en mati re de sant et la d tection pr coce des absences r p t es Un groupe de travail interd partemental examine actuellement diff rentes mesures pour lutter contre l absent isme On a ainsi constat qu il fallait sensibiliser et faire participer les responsables ce processus Lors de sa s ance du 18 ao t 2005 la Commission de la s curit sociale et de la sant CSSS du Conseil national a accept une courte majorit le projet de mesures visant simplifier la proc dure de recours en mati re de prestations de l AI Parfois les avis divergeaient totalement quant l efficacit des mesures propos es En acceptant ce projet la CSSS CN se rallie au compromis que l Assembl e f d rale a accept lors de la derni re session d t concernant la r forme de la justice en relation avec la proc dure Al A
52. ficace et de qualit des offices Al en est en effet le meilleur garant C est donc avec beaucoup d int r t que nous attendons les prochaines d marches de l OFAS Trad S Colbois agile handicap et politique 3 2005 Financement des soins qui trouvera l uf de Colomb R dig par Simone Leuenberger Apr s la pause estivale le Parlement se penche sur le projet du Conseil f d ral concernant le financement des soins sujet dont nous avons d j trait plusieurs reprises ditions 4 2004 et 2 2005 Ce projet n ayant suscit qu un enthousiasme mod r divers milieux ont t amen s soumettre leurs propres mod les la discussion Voici un bref aper u des propositions les plus r centes Cantons all gez les PC Naturellement les cantons ne sont pas tr s emball s par l id e du Conseil f d ral de mettre une plus grande part des frais de soins la charge des prestations compl mentaires qu ils doivent financer et non des assurances maladie La Conf rence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la sant a d velopp un mod le bas sur les l ments suivants Les assurances maladie versent une contribution aux prestations pour soins fournies dans les tablissements m dicalis s Le montant contribu par les caisses maladie est fix de sorte qu il corresponde peu pr s au montant actuel Dans un premier temps les personnes n cessitant des soins financent les autres prestati
53. fil du personnel reste encore d finir au cas par cas Cherche infirmi res pour brushing Et pourtant m me lorsque la Spitex ne couvre pas les prestations de soins et de prise en charge tous les obstacles ne sont pas lev s pour obtenir le paiement par les prestations compl mentaires Nous avions bri vement voqu les divers profils cantonaux concernant les qualifications du personnel mais ce n est pas tout Depuis le 1 janvier 2005 disponible sur internet l adresse Www assurancessociales admin ch des directives expliquent les dispositions de l OMPC D apr s la note 5067 1 le personnel soignant engag directement peut aussi tre compos de personnel ne disposant d aucune formation sp cifique Si un service stipule que m me le brossage des cheveux requiert une infirmi re dipl m e ou du moins quelqu un ayant suivi un cours d auxiliaire en soins de la Croix Rouge on peut se r f rer aux directives qui justement n exige pas cela Les directives n ont pour vocation que de promouvoir l application uniforme de la loi dans agile handicap et politique 3 2005 les cantons Les juges ne doivent pas s y r f rer en cas de litige devant les tribunaux La note 5067 stipule d ailleurs que les cotisations dues par les employeurs aux assurances sociales obligatoires doivent tre prises en compte dans le calcul du remboursement des frais de soins Douche ou cin ma il faut choisir En sus des obstacles d j v
54. gile Mais d abord int ressons nous deux tudes r cemment parues r alis es la demande de l OFAS et illustrant chacune un volet explosif de la r vision en cours L une porte sur les rentes AI vers es en raison de probl mes psychiques tandis que l autre aborde la question de la protection des donn es dans le domaine m dical Englobant 6 pays savoir l Allemagne la Belgique le Canada les Pays Bas la Su de et la Suisse l tude Prestations d invalidit et probl mes de sant psychique montre que tous ont connu une hausse du nombre de nouveaux rentiers pour des probl mes de sant psychique au cours des derni res ann es La Suisse est premi re du classement concernant le nombre de nouveaux rentiers au cours de la derni re d cennie ainsi que le pourcentage de personnes atteintes psychiquement Partout on en est t tonner dans la mani re d aborder la question et notamment en mati re de d tection et d intervention pr coces des personnes atteintes psychiquement et des mesures en vue de les maintenir dans le monde du travail L tude a examin les mesures prises essentiellement au niveau des entreprises et dans l environnement professionnel Les chercheurs supposent que le travail est en partie l origine des probl mes psychiques mais aussi que ce sont les entreprises qui p tissent financi rement le plus de l absent isme Or malheureusement rien de ce constat ne transpara t dans le message sur la 5
55. hlhof On a tendance oublier ce groupe de personnes parce qu elles ne se manifestent pas en tant que telles S y ajoutent r guli rement des tudiants ayant de s rieux probl mes psychiques et n cessitant notre soutien SGM Comment d finirais tu personnellement la notion d int gration des personnes handicap es au sein de la HfH que recouvre t elle A quel moment est elle r ussie ton sens JS La HfH aurait besoin d un document tel qu il existe d j pour le gender mainstreaming Je peux transmettre ici ce que je suppose tre la philosophie tacite de l tablissement une phrase des lignes directrices stipule que la forme et le contenu doivent tre compatibles c d que nos th ories doivent se concr tiser dans nos rapports avec les tudiants dans la communication avec eux Autrement dit nous ne devons pas nous contenter de pr cher l int gration mais il s agit aussi de la mettre en uvre en prenant des mesures en mati re de construction qui prennent en compte les besoins de ces personnes accessibilit en fauteuil roulant boucles magn tiques etc D autre part je pense qu il serait n cessaire en d but d ann e scolaire de familiariser les collaboratrices et collaborateurs du d partement avec certaines sp cificit s On ne peut pas attendre des enseignants sp cialis s qu ils sachent d office correctement mettre en pratique leurs connaissances th oriques Enfin nous avons maintenant la HfH une collabor
56. instance les tribunaux seront amen s trancher quant la d finition de ce terme ce qui consommera du temps de l argent et des nerfs Sources e Avant tout les questions pos es oralement aux cantons aux services d sign s et l OFAS e OMPC DPC Trad M L mmler agile handicap et politique 3 2005 EGALITE Agenda politique du droit des personnes handicap es pour les mois venir R dig par Olga Manfredi et Cyril Mizrahi co pr sidence et relations publiques du Conseil l galit L interdiction de discrimination et la loi sur l galit pour les handicap s LHand ne suffisent pas elles seules la mise en pratique de l galit des personnes handicap es L accessibilit un point central concerne tous les domaines de la vie et par l tous ceux du droit C est pourquoi le Conseil l galit et le Centre Egalit Handicap de la DOK tiennent un agenda politique destin permettre une r action efficace face aux r visions des lois aux avanc es juridiques et d autres questions d galit le point ci dessous Loi f d rale sur la radio et la t l vision LRTV le 28 septembre au Conseil national L limination des diff rences aura lieu le 28 septembre La nouvelle LRTV n entrera pas en vigueur avant le d but de 2007 Le projet l art 7 al 4 stipule que les producteurs de t l vision offrant des programmes sur le plan national ou d une r gion linguistique doiven
57. ion art 29 al 1 le Conseil f d ral veut introduire un nouveau d lai de carence selon la pratique actuelle une rente ne peut tre vers e que pour les douze mois au maximum pr c dant l inscription si cette derni re a t faite avec retard D sormais le Conseil f d ral veut non seulement supprimer ce paiement a posteriori mais galement faire na tre un droit la rente six mois au plus t t apr s l inscription l AI Cette formule devrait inciter les personnes s inscrire plus vite PAI c est dire au plus tard au bout de six mois d incapacit de travail Si l on s annonce plus tard on risque de perdre une partie de son droit la rente Jusqu pr sent les organisations de personnes handicap es taient pr tes accepter qu l avenir une rente ne soit plus vers e r troactivement mais seulement partir de l inscription PAI En revanche le fait que cette rente ne puisse tre vers e au plus t t que six mois apr s ladite inscription est discutable plus d un titre Cela encourage il est vrai une inscription pr coce l Al Mais cela soul ve la question de savoir si l avenir cela a vraiment du sens de s inscrire si vite PAI En effet il y a des cas o cela n est pas justifi parce qu il n y a pas de mesure de lAl qui soit applicable Il suffit de penser au cas d une personne hospitalis e en raison d une grave atteinte sa sant et pour qui par cons quent les mesures
58. isations dont le but premier n est pas l aide aux handicap s comme Amnesty International y figurent galement On notera que toutes ces associations proviennent des pays les plus divers Albanie Ghana et N pal c toient par exemple la Nouvelle Z lande le Canada et les tats Unis Les handicap s des personnes de valeur La nouvelle plate forme poursuit deux objectifs majeurs D abord multiplier les chances de trouver un s jour l tranger pour des handicap s La quantit d informations fournie y contribue certainement Ensuite exercer une influence sur les entreprises et les universit s pour faire en sorte qu elles reconnaissent que les handicap s poss dent des capacit s et ne sont pas seulement facteurs de probl mes Ne pas tirer parti du potentiel de ces personnes revient se passer de tout un ventail de capacit s et d exp riences Bien s r il est impossible d engager n importe quel handicap au m me poste de travail Il est nettement soulign que les exigences en termes d accessibilit divergent Un obstacle pour une personne ne doit pas en constituer un pour une autre Un poste accessible uniquement par des escaliers peut par exemple tre occup par une personne handicap e de la vue ou de l ou e Sur le site Internet les entreprises et les organisations trouveront un guide les aidant formuler une charte en mati re de handicap Trois exemples illustrent tr s concr tement quoi une telle charte pourra
59. ises en pratique De nombreux offices Al sont encore occup s int grer dans leurs structures les services m dicaux r gionaux SMR et organiser la coordination agile handicap et politique 3 2005 avec les services existants Les moyens d sormais pr vus par la loi tels par exemple le soutien actif aux personnes en recherche d emploi et l aide conseill re aux employ s qui tiennent conserver leur emploi art 18 1 al LAI ne sont que partiellement utilis s Et d j on s appr te confier aux offices Al une nouvelle t che tr s astreignante C est en soi une raison suffisante de douter que les offices Al soient vraiment aptes r aliser la d tection pr coce des cas Employeurs peine impliqu s Le Message num re donc les diverses raisons pr sum es de l accroissement du nombre de rentiers Al Mais il n y est pas question de la surcharge de travail des employ s et aucune analyse n est esquiss e ce propos La vaste tude effectu e sur ce point par le seco n est m me pas mentionn e pas plus que l tude faite l chelon europ en qui en confirme les r sultats Toutes deux mettent en vidence le rapport existant entre le stress qui engendre des douleurs dorsales et l organisation du travail Pour l instant on discute la question de savoir si les cons quences du stress doivent tre reconnues en tant que maladie professionnelle Auquel cas l assurance accidents devrait fournir des
60. ision de l Al Berne 2005 e Markus Schneider Ein Volk von Invaliden Weltwoche 17 2008 e Assembl e des d l gu s de l UDC du 28 juin 2003 expos du conseiller national Hermann Weyeneth Kampf gegen Missbr uche in der Invalidenversicherung e Erwin Murer dit Die f nfte IV Revision Kann sie die Rentenexplosion stoppen Berne 2004 e Basile Cardinaux Ausschluss gewisser Krankheiten von der IV Deckung dans Erwin Murer dit Die f nfte IV Revision Kann sie die Rentenexplosion stoppen Berne 2004 Trad TraducSion agile handicap et politique 3 2005 La d tection pr coce nouvelle solution miracle R dig par Ursula Schaffner La d tection pr coce au centre des int r ts Il est un point sur lequel tous les milieux sont unanimes il faut faire quelque chose pour mod rer l octroi de rentes Al Quant la question de savoir si l on parviendra se mettre d accord sur les mesures prendre pour inverser la tendance actuelle et r int grer davantage de personnes dans le processus de l emploi les prochains d bats parlementaires devraient y r pondre Selon le Message du Conseil f d ral relatif la 5 r vision de la LAI ce sont d une part le manque de coordination entre les diverses assurances sociales appel es intervenir dans un m me cas d autre part l volution d mographique les changements survenus dans la situation conomique ainsi que la conception nouvelle de la
61. it ressembler AT amp T est par exemple mise en avant dans ses lignes directrices la plus grande entreprise de t l communication am ricaine se prononce tr s clairement en faveur de l galit de agile handicap et politique 3 2005 traitement des personnes handicap es qualification gale Elle suit et value les efforts d int gration au plan interne Les entreprises et organisations int ress es trouvent galement des informations sur la mani re de concevoir leur site Internet de fa on r pondre aux besoins des handicap s Une liste leur permet de contr ler la mesure dans laquelle elles tiennent d j compte des pr occupations des candidats avec un handicap et comment elles peuvent activer et suivre efficacement leurs propres efforts dans ce sens Les questions de la liste sont tr s compl tes Quelques unes ont trait l entreprise elle m me a t elle des lignes directrices concernant les handicap s assorties d un plan d action et dispose t elle des fonds pour le mettre en oeuvre Une ou plusieurs personnes sont elles charg es des handicap s D autres questions portent sur les diverses formes de handicap est il possible de contacter en temps utile des interpr tes connaissant la langue des signes L acoustique est elle bonne pour des malentendants Qu en est il des conditions d clairage pour les personnes souffrant d un probl me visuel Les instructions pour les personnes ayant des difficult s d ap
62. joute une nouvelle s rie d conomies suppression du suppl ment de carri re financement des mesures m dicales par l assurance maladie abandon des rentes compl mentaires en cours etc qui devrait rapporter 624 millions par an Au chapitre des recettes la 5 r vision pr voit un l ger rel vement de la cotisation salariale 0 1 qui permettrait de r colter 303 millions par an En outre la Conf d ration profite de cette opportunit pour diminuer la part f d rale l AI de 37 5 36 9 Au total l am lioration attendue du compte de l Al sera de 596 millions mais du fait des investissements consentis pour la pr vention et du retrait partiel de la Conf d ration le d ficit continuera de d passer le milliard et demi par an Beaucoup d efforts peu d effets Et l on ne parle pas bien s r du co t social de ces op rations diminution de revenus d j proches du minimum vital augmentation des refus de rentes lors de agile handicap et politique 3 2005 maladies psychiques et psychosomatiques pr carisation de personnes en mauvaise sant dont les chances de trouver du travail sont quasi nulles explosion de l assistance publique et transfert des charges aux cantons et aux communes Le taux de refus de rentes a d j pass de 23 en 2002 28 en 2003 sans que l accroissement des r insertions puisse le justifier Et si l on faisait un autre calcul Les recettes Premi rement la particip
63. le Dans une soci t en pleine globalisation et connaissant un risque accru de ch mage de longue dur e il conviendrait de red finir la notion d int gration Caritas propose donc d adapter la demande des mesures facilement accessibles ainsi qu d autres permettant l int gration sociale et les r seaux Zurich supprime les rabais pour les personnes faible revenu Depuis le printemps 2005 la clinique dentaire populaire de Z rich rebaptis e Klinik f r Alters und Behindertenzahnmedizin KAB n octroie plus les rabais qu elle consentait jusqu pr sent qu aux personnes g es handicap es ou marginales dont le revenu annuel est inf rieur 24 000 francs et la fortune n exc de pas 100 000 francs Il y a deux ans encore on certifiait aux patients de la KAB qu ils ne remarqueraient rien des mesures d conomie dict es par la direction cantonale de l instruction publique agile handicap et politique 3 2005 Sources consult es jusqu au 21 ao t 2005 e NZZ Tagesanzeiger Der Bund e Etudes donn es en mandats par l OFAS e Communiqu s de presse du DFF et de la CSSS CN e David Dorn et Alfonso Sousa Poza The Determinants of Early Retirement in Switzerland juin 2005 Trad N Sahin agile handicap et politique 3 2005 Le point sur l assurance invalidit R dig par Barbara Marti secr taire g n rale d AGILE Une table ronde a t organis e le 4 juillet 2005 pour faire le point su
64. le extr mit mais ce droit n est efficace qu titre subsidiaire quand il s agit de prise en charge des personnes touch es par la pauvret Pour le Tribunal f d ral la participation un programme d occupation financ par l aide sociale entre galement dans l auto prise en charge raisonnablement exigible Si elle refuse une telle participation la personne concern e peut se voir priv e de toute aide sociale une erreur selon moi il devrait tre possible de sanctionner ce refus par une r duction des prestations sociales mais pas par leur suppression compl te Le projet de r vision de lAl est tout aussi rigide par exemple s agissant de la nouvelle cat gorie de prestations des mesures d int gration Le document soumis consultation par le Conseil f d ral pr cise qu il faut syst matiquement donner la priorit une occupation par rapport l absence d occupation Et les assur s qui ne prennent pas activement part des mesures d int gration ne doivent plus recevoir d indemnit s journali res de lAl Le droit une rente Al d pend des mesures d int gration ex cut es avec la participation active des assur s Finalement toute nouvelle mesure doit tre raisonnablement exigible si elle est au service de l int gration de la personne invalide Et le message admet qu en principe toute mesure est raisonnablement exigible agile handicap et politique 3 2005 L assurance ch mage mise galement sur l
65. litique sociale Le lobbying repr sente un ensemble de techniques qui devraient permettre lorsqu elles sont efficaces d influencer une d cision publique dans un sens favorable aux int r ts de celui qui les utilise ou du groupe qu il repr sente Pour participer ce travail d influence il importe de conna tre les techniques et les instruments qui en assurent le succ s Que ce soit au Parlement f d ral ou cantonal le lobbying est souvent per u comme un travail de sp cialiste Y participer et influer sur les d cisions du parlement est un travail que chaque association doit faire pour d fendre les int r ts de ses membres Au cours de cette journ e les participant e s profiteront de l exp rience d un sp cialiste qui leur d voilera ses secrets pour mettre en place une strat gie r ussie de lobbying et quelques uns de ses trucs AGILE Entraide Suisse Handicap Catherine Corbaz responsable de formation Effingerstr 55 3008 Berne T l 031 390 39 39 Fax 031 390 39 35 E mail info agile ch procap pour personnes avec handicap Rue de la Flore 30 2500 Bienne 3 T l 032 322 84 86 Fax 032 323 82 94 E mail formation procap ch agile handicap et politique 3 2005 COULISSES DU HANDICAP Un engagement l tranger Possible m me avec un handicap R dig par Simone Leuenberger Apr s ma scolarit obligatoire j ai travaill au pair en France Gr ce mon stage en Angleterre j ai pu par
66. magne Regina Riphan et George Sheldon lors d un s minaire d Avenir Suisse en juin 2005 A l occasion de ce s minaire recommandation a t faite aux entreprises de cr er long terme la possibilit d une retraite progressive mettant ainsi disposition davantage d emplois temps partiel C est un refrain que nous connaissons depuis agile handicap et politique 3 2005 longtemps et dans d autres contextes qu il s agisse des emplois temps partiel toujours aussi rares pour les m res et p res ou des postes pour les personnes souffrant d incapacit Et bien que la mode soit au Diversity Management soit un bon m lange de diff rentes classes d ge des deux sexes et d approches culturelles vari es de fa on que l entreprise b n ficie des capacit s les plus diverses le sujet des emplois temps partiel ne figure presque jamais dans le d veloppement strat gique des RH LPP La LPP stipule que toutes les caisses de pension doivent disposer de suffisamment de capital pour remplir leurs engagements par rapport aux b n ficiaires de rentes actuels et futurs Les caisses de pension du secteur public c est dire celles de la Conf d ration et des cantons ne sont pas concern es Elles b n ficient de la s duisante garantie de l Etat tant entendu que celui ci persistera et qu il maintiendra ses effectifs en personnel Or pour diff rentes raisons les caisses de pension publiques pr sentent actuell
67. ment malgr l accroissement des charges de lAl de telle sorte que la distance entre les d penses et les recettes de l AI a cr rapidement depuis les ann es 90 Les charges ont augment de 5 4 par ann e en moyenne et les rentr es de 4 1 seulement Contrairement d autres assurances les cotisations PAI ne sont pas automatiquement adapt es aux besoins Actuellement la dette de lAl d passe les 6 milliards Ce n est pas la premi re fois que l on est dans cette situation Il a d j fallu sauver l AI de la faillite deux reprises En 1998 on a transf r 2 2 milliards de francs de l assurance perte de gain dans le fonds de compensation de l AVS AI et en 2003 1 5 milliard On a pu ainsi parer au plus press Le d ficit structurel est d environ 1 5 milliard de francs par ann e Pour y rem dier il n y a que deux possibilit s diminuer les charges ou augmenter les revenus Le Conseil f d ral propose d agir dans les deux directions Diminuer les charges de l AI Diminuer les charges Certes mais comment Par le jeu du montage financier actuel pour quilibrer le budget il faudrait renoncer au tiers des d penses M me sans beaucoup de conscience sociale on se rend vite compte que c est impossible Impossible d conomiser sur l enseignement sp cialis il est depuis la RPT du ressort des cantons Impossible d conomiser sur les mesures de r insertion professionnelle Toutes les personnes qui ne s
68. minuer de 20 suite l introduction de mesures de d tection et d intervention pr coces moyennant diverses mesures d conomie des sanctions plus s v res et une adaptation de la notion d invalidit Ces dispositions doivent permettre l AI d conomiser 624 millions de francs par an en moyenne entre 2007 et 2025 Au lieu de r duire les co ts elles feront toutefois d bourser davantage dans un premier temps La d tection et l intervention pr coces ont aussi un caract re non n gligeable de contr le et de sanction afin de l gitimer politiquement ce renforcement th orique des prestations de l assurance invalidit Cela n est pas forc ment utile mais requiert en tout cas des moyens consid rables agile handicap et politique 3 2005 Le projet de loi est dans l ensemble r pressif m me s il est li de nouvelles offres tout fait judicieuses pour certaines Un mod le connu La 5e r vision de lAl suit un mod le connu appliqu la r vision de l assurance ch mage et celle des normes de l aide sociale de la Conf rence suisse des institutions d action sociale CSIAS On part de l id e que les prestations seraient trop confortables et que par cons quent les incitations les percevoir seraient trop fortes La pol mique des abus qui a offert et continue d offrir des sujets de d bat bienvenus aux m dias et la politique et des th mes appr ci s a aussi constitu la musique de fond de ces r
69. mprendre acoustiquement Et ce malgr le fait qu elle ait fait savoir plusieurs reprises ce dont elle avait besoin Finalement cette tudiante s est accommod e du fait de ne pas tre enti rement prise en compte et de ne pas se voir attribuer d acc s complet l information Elle se dit Cela me demande trop d nergie de me manifester encore et encore Je pr f re utiliser mon nergie pour comprendre Je me suis adapt e C est ainsi que se passent les choses entre entendants Qu en penses tu S est elle r sign e ou a t elle trouv un modus vivendi r aliste JS Elle s est r sign e Pour moi cela signifie que l enseignant se met dans une position o il s attend ce que l tudiante se manifeste de toute mani re en temps voulu Le fait de se retirer dans la r signation ne saurait tre le but cela ne devrait pas arriver Il faudrait pouvoir attendre davantage que le strict minimum SGM Un autre exemple deux tudiants d ficients auditifs galement en p dagogie pour sourds et malentendants se font conna tre en tant que tels aupr s des autres tudiants et des enseignants d s le d but du cycle Sans trop tarder la classe se donne beaucoup de mal en utilisant syst matiquement le microphone de l appareil FM et ce malgr le fait que cela modifie et ralentisse la communication L enseignante s efforce elle aussi adapter ses cours aux besoins des deux tudiants handicap s auditifs Ces derniers exigent ils
70. ns devient l tat incitant l action Derri re les mesures poussant agir se profilent toutefois les obligations et la contrainte On mobilise des fonds dans des programmes d occupation surtout dans l assurance invalidit galement ce qui est nouveau Nul besoin d tre devin pour imaginer ce qui va se passer De nouvelles offres de l AI vont venir s ajouter celles d j consid rables de l assurance ch mage et aux innombrables programmes cantonaux et r gionaux travail plut t que pr voyance et aux initiatives back to work Des efforts de coordination accrus seront n cessaires et on les imputera au compte de la collaboration interinstitutionnelle CII Une spirale infernale La r vision de l AI appelle galement agir davantage sous sa propre responsabilit Les obligations et la responsabilit de chacun sont nouveau partout en vogue dans les d bats politiques et sociaux En l esp ce le but de la responsabilit de chacun r side dans la capacit s int grer dans le march du travail La l gitimit d un revenu sans travail comme les indemnit s journali res en cas de maladie la rente d invalide le soutien aux ch meurs ou l aide sociale c de du terrain un peu partout Le ph nom ne est videmment li la pression des co ts mais pas seulement Et on ne remet pas en question tous les revenus d gag s sans travail Il n est qu penser au d mant lement de l imp t sur les successions da
71. ns de nombreux cantons aux salaires et bonus des managers qui n ont qu un vague lien avec la prestation effective en labeur La moins grande l gitimit des revenus Sans travail voqu e plus haut va de pair avec une orientation toujours plus forte vers la productivit et la prestation dans le processus de travail normal On en arrive un v ritable cercle vicieux la personne qui ne satisfait pas aux exigences toujours plus lev es dans la jungle du travail doit obliquer vers les filets de l assurance sociale L et davantage encore dans l aide sociale on exige de plus en plus la m me orientation vers la productivit et la prestation ce qui m ne en droite ligne la agile handicap et politique 3 2005 spirale de la surcharge et exige surveillance et discipline Les co ts que cela implique sont consid rables Les risques du projet de r vision Les attentes li es la r ussite de la cinqui me r vision de lAl sont grandes et les risques d chec d autant plus importants 20 de nouveaux rentiers en moins l objectif est ambitieux M me si l on admet que l effet souhait de la d tection et de l intervention pr coces se produise ces mesures engendreront d abord des co ts suppl mentaires consid rables jusqu en 2012 Les pr visions concernant l efficacit de la d tection et de l intervention pr coces reposent en outre sur des fondements pas vraiment solides La conception du syst me de d tection et d in
72. ntation des b n ficiaires d une rente d pourvus de handicap visible a fortement desservi l image de lAl Selon certains milieux c est une assurance qui favorise les abus en distribuant l argent aux mauvaises personnes e l est fr quent qu une attitude x nophobe se dissimule derri re les attaques men es contre lAl e LAI est un miroir dans lequel se refl tent les volutions n gatives de la soci t L OFAS r fl chit tout particuli rement la mauvaise image de l Al aupr s des b n ficiaires c est dire les personnes handicap es et leurs familles et il se demande comment convaincre les handicap s et les organisations de handicap s de soutenir lAl Que peut faire l AI D apr s les personnes pr sentes la r union du 4 juillet il importe d am liorer la fois le produit et la promotion du produit Pour ce faire l AI devrait e faire du lobbying pour son propre compte e se donner un visage se personnaliser e informer davantage le public par exemple insister sur le fait qu environ 80 des cas qu elle traite ont t h rit s d autres assurances e instaurer la confiance assumer ses erreurs combattre les abus et uvrer pour plus de justice e Eviter l invalidit par des mesures pr ventives e laborer un sc nario d urgence au cas o la 5 r vision chouerait e __ s attaquer son probl me d image puisque la mauvaise image de l Al d pend largement de l image
73. ons pour soins dispens es par les tablissements de soins avec leurs revenus leur fortune et l allocation pour impotent Si cela s av re insuffisant elles doivent recourir aux prestations compl mentaires et l aide sociale Les frais de soins ambulatoires services d aide et de soins domicile sont enti rement rembours s L introduction d une allocation pour impotent de l AVS vers e en cas d impotence l g re est envisageable pour le financement d une aide familiale Sur la base d entreprises de r f rence on fixe des niveaux de soins requis et des tarifs diff rents selon qu il s agit d un tablissement m dicalis ou d une association de services d aide et de soins domicile ces montants sont toutefois les m mes pour toute la Suisse Les tarifs sont adapt s chaque ann e l volution des co ts dans le domaine des soins de longue dur e Il n est pas dit qui paye si les tarifs ne couvrent pas les d penses engag es par les associations de services d aide et de soins domicile PS trouvons les fonds du c t des argent s d c d s Le PS r fl chit lui aussi au probl me du financement des soins Le 17 juin 2005 Hans J rg Fehr conseiller national socialiste a d pos une initiative parlementaire concernant l introduction d un imp t f d ral sur les successions pr lever sur les successions et les donations La moiti des recettes serait mise contribution pour couvrir les frais des soins long te
74. oqu s il y en a encore un autre sur la voie de l assistance financ e par les prestations compl mentaires En effet depuis janvier 2005 les services de transport pour personnes handicap es ne sont plus financ s par la Conf d ration Les co ts devraient tre couverts par l allocation pour impotents maintenant doubl e Or c est justement cette allocation l qui est prise en compte dans le calcul des frais de soins et de prise en charge conform ment aux prestations compl mentaires si ces co ts d passent CHF 25 000 par an En termes clairs cela signifie qu un b n ficiaire de prestations compl mentaires a droit un montant maximum de CHF 25 000 par an pour les frais d coulant de la maladie Si quelqu un d passe ce plafond il doit consacrer l int gralit de son allocation pour impotents aux frais de soins et de prise en charge mais il ne peut plus financer des transports pour handicap s Et les prestations compl mentaires n interviennent que si cela ne suffit pas non plus C est une des raisons pour laquelle les services d sign s par les cantons ont eu si peu de cas traiter Par ailleurs le terme prise en charge n est pas clair Outre les soins les prestations compl mentaires servent payer la prise en charge Or ce concept n est explicit ni dans la loi ni dans l ordonnance L OFAS n est pas non plus en mesure de nommer les prestations qui tomberaient dans le domaine du concept de prise en charge En derni re
75. orsqu elles posent leur candidature mais conditions gales nous privil gions une personne handicap e SGM Actuellement l cole compte un enseignant d ficient auditif Y a t il d autres enseignants ayant un handicap visible JS Non SGM Comment as tu t pr par int grer des tudiants handicap s JS Les informations ont suivi deux voies diff rentes d une part les personnes handicap es se sont annonc es elles m mes en d clarant leurs besoins Je pr f re personnellement que les tudiants handicap s viennent s annoncer et se pr senter D autre part les responsables de secteurs ont signal p ex la pr sence d une tudiante handicap e de l ou e accompagn e d une interpr te en pr cisant ce quoi il fallait faire attention SGM Qui est cens assumer la responsabilit d une int gration Est ce l institution ou l enseignant ou les tudiants Autrement dit est ce la HfH qui int gre des handicap s ou est ce que les handicap s s int grent la HfH Je cite un exemple au d but de ses tudes une tudiante d ficiente auditive en p dagogie pour sourds et malentendants pensait qu elle rencontrerait peu de difficult s suivre les cours du fait que cet tablissement forme des sp cialistes du travail avec des personnes d ficientes auditives Or en r alit les autres tudiants et les enseignants oubliaient r guli rement de cr er les conditions permettant cette tudiante de les co
76. ort jusqu pr sent sur trois cas dont deux per oivent depuis longtemps des prestations compl mentaires pour des aides recrut es directement par les personnes concern es Le responsable d plore que la solution des prestations compl mentaires soit avant tout cibl e sur les personnes ayant un handicap physique qui peuvent elles m mes se muer en employeurs A son avis un autre probl me r side dans le fait qu au fond seuls les soins peuvent tres rembours s par les prestations compl mentaires Ce responsable attend avec int r t le projet pilote budget d assistance parce qu il ne renferme pas une d finition aussi restrictive des prestations financi res agile handicap et politique 3 2005 e Neuch tel le service concern met la derni re main aux formalit s et au recrutement du personnel charg du traitement des demandes Il n y a pas encore eu de cas exigeant une clarification Le canton de Neuch tel s est dot du mod le ch ques emploi qui facilite les d comptes avec les assurances sociales Un des responsables nous a assur que ce syst me devrait faciliter le recrutement direct du personnel dont les personnes concern es ont besoin e Berne le poste a t pourvu en interne Tous les cas feront l objet d un r examen l an prochain e Grisons le service charg de l aide et des soins domicile ainsi que des probl mes li s la vieillesse est galement comp tent pour les clarifications qui
77. ourg C est en 2002 au congr s Deaf Way ll de la Gallaudet University de Washington DC Etats Unis auquel participaient aussi bien des personnes handicap es de l ou e qu entendantes que j ai eu un d clic par rapport l int gration des d ficients auditifs Tous les expos s taient traduits de la langue vocale en langue des signes resp l inverse et nous disposions en plus d un syst me de Real Time Captioning c d que tout ce qui se disait tait crit simultan ment et projet sur un cran Je pouvais donc comprendre par l coute et la lecture labiale ou encore en lisant les sous titres cela m a permis de tout comprendre sans jamais devoir demander l intervenant de r p ter Ce fut une toute nouvelle exp rience pour moi de voir mon handicap auditif dispara tre quand les conditions pour comprendre sont remplies Mon seul handicap au congr s tait mon manque de connaissances en langue des signes am ricaine et en langue anglaise Quant mes tudes la HfH je m attendais un peu ce que l int gration des handicap es auditives que nous sommes ne se fasse pas tout fait sans probl me Je sais d exp rience que nombre de personnes bien entendantes ont des difficult s malgr la bonne volont qui existe presque toujours s accommoder la communication et l enseignement adapt s aux besoins des personnes d ficientes de l ou e et mettre en pratique ces m thodes de mani re cons quente Je
78. oy s et des autres parties prenantes Qu il n y a pas d entit abstraite du nom d entreprise de concurrence ou encore de march qui d cide ou contraint ce sont des individus qui en fonction de la situation et de ce quoi ils croient d cident et contraignent Il est normal qu un souci essentiel des patrons soit de pr server la comp titivit de l entreprise long terme Comme il est normal que l on paie un loyer pour les ressources financi res mises disposition de l entreprise Cependant il appartient aussi aux patrons de pr server un quilibre par exemple une surpond ration en faveur des actionnaires lors de la r partition des profits pourra conduire une acc l ration outranci re des cadences de travail une rotation plus lev e du personnel coll gues et sup rieurs confondus une pr carisation de l emploi et lexacerbation de la performance individuelle Outre les co ts directs que ceci g n re pour l entreprise frais li s l absent isme ou une rotation lev e du personnel ces l ments sont aussi ceux que l on cite souvent comme des facteurs probables de troubles psychiques g n rateurs de co ts pour la soci t ces co ts sont financer par des imp ts aux personnes physiques peut tre les clients de l entreprise qui voient ainsi se r duire leur capacit consommer et aux personnes morales parmi lesquelles les entreprises qui ont g n r
79. oyages en avion sa grande f minit Au fur et mesure qu une rampe lui fait d faut elle s en cr e d autres Elle renonce successivement son travail son v hicule par crainte de causer un accident la station debout sans canne puis avec canne sa voix son autonomie Peu peu son voyage int rieur nous entra ne dans un monde riche de rencontres et d amour agile handicap et politique 3 2005 Ses difficult s ses baisses de moral et ses craintes elle ne les cache pas mais refuse de s y attarder Son langage insolent dr le et f rocement iconoclaste cache une grande tendresse et une grande pudeur Le lecteur reste stup fait mesure que son corps l emprisonne son esprit et son c ur s envolent Et je ne r siste pas au plaisir de citer la derni re phrase de son t moignage Alors Diana elle est o la vie Touche moi Editions Michalon 2005 141 pages agile handicap et politique 3 2005 Journal Impressum agile handicap et politique annexe r guli re Bulletin htp sous forme lectronique Edition AGILE Entraide Suisse Handicap Rue des Poudri res 137 Case postale 183 2006 Neuch tel T l 032 731 01 31 fax 032 731 01 30 E mail romandie agile ch R daction Claude Bauer r dactrice responsable pour l dition en fran ais Benjamin Adler r dacteur responsable pour l dition en allemand Bettina Gruber Haberditz Simone Leuenberger Ursula
80. partiront la retraite on value que les rentes absorberont 13 7 voire 18 2 des recettes fiscales Pour l heure l Allemagne ne sait comment empoigner le probl me LAMal Avant m me les traditionnelles devinettes annuelles quant aux primes des caisses maladie l Office f d ral de la sant publique OF SP a inaugur une nouvelle rubrique quelles sont les prestations que les assurances de base doivent encore v ritablement prendre en compte Apr s avoir ray la m decine compl mentaire du catalogue des prestations de base les psychoth rapies et les m decines de r adaptation sont l examen A nouveau ces conomies s abattent sur ces malades qui ont d j largement fait les frais ces derniers mois de l volution de l assurance invalidit et qui doivent souvent recourir agile handicap et politique 3 2005 des psychoth rapies ou des m decines de r adaptation pour conserver leur emploi ou pour se r ins rer dans le monde du travail Est ce cela la nouvelle strat gie issue d une coordination des assurances sociales appel e de nos v ux depuis fort longtemps Tandis qu une assurance supprime de son catalogue les prestations permettant de traiter la personne malade l autre l exclut tout bonnement du droit aux prestations cf article de G Pestalozzi dans ce m me num ro De m me les cliniques psychiatriques subissent une pression conomique croissante Actuellement on recourt de mani re accrue
81. prentissage sont elles adapt es leurs besoins Que fait l entreprise pour garantir un acc s aux personnes souffrant d un handicap physique Le troisi me type de questions concerne l environnement de l entreprise comment se pr sente le r seau de transport et quelles sont les possibilit s de logement pour des handicap s Un large cercle de personnes a donc tout int r t consulter ce site Web les employeurs d sireux de tirer parti du potentiel que repr sente les travailleurs avec un handicap les handicap s voulant changer d air les organisations sp cialis es et les autres envisageant de proposer un stage des handicap s venus de l tranger Mais au fait qu est ce que vous attendez Sources __http www independentliving org studyworkabroad inkl Links Checklist for Inclusion Mobility International USA Trad TraducSion agile handicap et politique 3 2005 Des efforts sont n cessaires pour l int gration r elle des personnes d ficientes auditives R dig par Sibylle Gurtner May tudiante malentendante la Haute cole intercantonale de p dagogie curative de Zurich HfH Situation de d part La fili re p dagogique de la HfH pour malentendants et sourds compte deux tudiantes ayant une d ficience auditive je suis l une d elles Jusqu ici je n ai connu que l cole int grative c d que j ai toujours suivi l cole ordinaire puis j ai fait mes tudes l Universit de Frib
82. professionnelles n entrent pas en ligne de compte Une inscription pr matur e entra nera des clarifications superflues et du travail administratif qu on pourrait viter Si des personnes souffrant d atteintes leur sant sont oblig es de s annoncer rapidement elles sont parfois mises trop vite sur les rails de AI Toutes les tentatives de survie conomique s en trouvent entrav es voire bloqu es ce qui en fin de comptes augmentera la rente Tout bien consid r les effets n gatifs d une telle solution auront plus de poids que ce qui tait suppos tre des incitations positives Droit la rente au bout de trois ans de contributions au moins Dans le syst me de l AVS et de l Al en vigueur le droit une rente ordinaire est subordonn une dur e de cotisation d un an au moins ge d entr e l AVS entr e l Al Le Conseil f d ral propose d augmenter cette dur e contributive trois ans L UDC de son c t va jusqu exiger une dur e minimale de cinq ans Les raisons qui sous tendent la proposition du Conseil f d ral restent obscures L effet d conomie de cette mesure 1 million de francs par an est si minime qu il ne justifie en aucune mani re la charge administrative qui sera probablement consid rable A cela s ajoute qu en d pit de toutes les affirmations contraires il y a peu d assur s qui s inscrivent l AI titre pr ventif au bout d un an seulement d
83. q e Kurt P rli Edgar Imhof Ellen Lauper Wirksamkeit und Wirkung ausgew hlter Massnahmen im Rahmen der f nften IV Revision br ve tude effectu e sur mandat d AGILE Entraide Suisse Handicap Olten ao t 2005 Cf www agile ch seuls le r sum et les recommandations existent en fran ais e http www suva ch fr nhome suvapro absenzenmanagement htm WT svl sub Trad C Jubert agile handicap et politique 3 2005 Financement de lAl R dig par Gis le Ory directrice de Pro Infirmis Neuch tel et conseill re aux Etats L AI est dans une situation financi re tr s difficile D ficit consid rable dette en forte croissance Malgr les efforts consentis dans le cadre de la 4 r vision la question n est pas r gl e La 5 r vision pr voit de nouvelles mesures d conomie mais elles ne suffiront pas non plus r soudre le probl me Il faudra aussi et de toute fa on de nouvelles recettes court terme Le Conseil f d ral en est conscient Dans son Arr t f d ral relatif au financement additionnel de l AI il propose un rel vement lin aire de la taxe sur la valeur ajout e de 0 8 points Entr e en vigueur en 2008 soit en principe un an apr s la 5 r vision Le d ficit et la dette L Al est financ e essentiellement par les pouvoirs publics et par une cotisation salariale de 1 4 r partie parts gales entre les employeurs et les employ s Ce taux n a pas t aug
84. qui fait souffrir les hommes dans le monde du travail et les entra ne souvent vers l Al n a de pair comme on l a constat que la pr cipitation extr me avec laquelle les propositions de ce message ont vu le jour Cette r alit concerne notamment le noyau de la 5 r vision le syst me de d tection et d intervention pr coces Nul doute que l id e de d pister temps les employ s menac s d invalidit se pr sente en th orie comme convaincante et incontest e Toutefois les exp riences faites en mati re de s curit et d environnement r v lent que le contexte de la d tection pr coce requiert une analyse et des mesures qui tiennent compte de la situation dans son ensemble c est du reste la seule fa on de rentabiliser les investissements et de r duire les effets ind sirables au minimum Le message ouvre une s rie de questions qui ne peuvent tre esquiv es Le concept de d tection pr coce propos dont le but principal est d abaisser le nombre de nouvelles rentes manque de clart ne court on pas ainsi le danger de faire un mauvais usage des ressources financi res qui lui sont destin es Le fait d annoncer l assur son insu ne sape t il pas les fondements de la responsabilit personnelle de l autonomie de la libert individuelle et finalement de l efficacit D autres mod les susceptibles de mieux respecter les exigences en mati re de protection de la personnalit et des donn es ont ils t p
85. r la situation actuelle de l Al Douze personnes repr sentant les m dias les employeurs et leurs associations les syndicats les organisations de handicap s le secteur de la sant la recherche et l enseignement et la Conf rence des offices AI COAI ainsi que quelques dirigeants de l OFAS ont r pondu l invitation d Alard du Bois Reymond vice directeur de l OFAS et chef du Domaine assurance invalidit et particip cette discussion d une dur e de trois heures J ai assum quant moi le r le de repr sentante des handicap s Comment l Al est elle per ue Cinq th ses de l OFAS L OFAS a soumis la discussion les th ses suivantes 1 Sa perception par le grand public Pas question d augmenter le financement de FAI car elle distribue des rentes aux mauvaises personnes 2 Sa perception par les personnes handicap es L AI est un obstacle bureaucratique d sagr able mais in vitable sur le chemin qui m ne aux prestations dont nous avons besoin 3 Sa perception par les employeurs L AI est une institution de mise la retraite qui distribue des rentes avec beaucoup de na vet elle manque la fois de rapport la pratique et de savoir faire quand il est question des mesures de r insertion professionnelle 4 Sa perception par les m dias a On pr sente souvent les responsables de lAl notamment ceux de l administration f d rale OF AS comme des personne
86. ration dans les lignes directrices de la HfH Sources e Toni Kleeb Kernaussagen Thesen zur Berufsbildung h rbehinderter Menschen Expos pr sent l Ecole professionnelle pour d ficients auditifs BSFH de Zurich 21 4 04 e Interview de Toni Kleeb dans S Wagner T Spillmann Augenblicke f r das Ohr Der Mensch und sein Geh r Zurich 2004 Trad M Viredaz agile handicap et politique 3 2005 MEDIAS ET PUBLICATIONS La rampe Rouge l vres et maladie de Charcot un livre de Diana Carter R dig par Paulette Wyss C est une mission de t l vision qui m a fait conna tre cette jeune femme l occasion de la parution de son livre Une jeune femme ravissante coquette qui organise une soir e dansante chez elle ou qui choisit des sous v tements affriolants Une jeune femme avec un enfant un ami Banale en somme Ce n est pas si s r Diana Carter est t trapl gique elle parle avec beaucoup de difficult elle est atteinte d une maladie de Charcot appel e aussi SLA scl rose lat rale amyotrophique Ce nom barbare d signe une des plus cruelles maladies neuromusculaires Elle est due une affection d g n rative du syst me nerveux central Elle se traduit par je cite ici la postface du Professeur Vincent Meininger neurologue Directeur du Centre SLA de l H pital de la Salp tri re Paris une disparition progressive de certains groupes de cellules nerveuses Ce sont les cellules qui
87. ress quelles sont les raisons de son incapacit de travail de discuter au besoin les mesures prendre et le cas ch ant solliciter lavis de tiers Un syst me qui n a rien de facultatif Viol massif de la protection de la personnalit Il est choquant enfin que l on qualifie le syst me de d tection pr coce de facultatif malgr les obligations consid rables dont il est grev et les sanctions importantes pr vues l encontre des assur s alors qu aucun droit de quelconques mesures qui devrait cependant faire contrepoids aux devoirs impos s n est pr vu pour eux A cela s ajoute que toute une liste de personnes et d institutions sont habilit es signaler un assur lAl sans aucune obligation pour elles de lui demander son agile handicap et politique 3 2005 consentement Il ne peut donc pas tre question pour lui d une d marche caract re facultatif Mais ce n est pas tout le projet du Conseil f d ral donne en plus aux offices Al de larges possibilit s d intervenir dans la sph re priv e des assur s En effet si un assur refuse de donner l office Al l autorisation globale de se procurer tous les renseignements n cessaire le concernant aupr s de son employeur des fournisseurs de prestations au sens des articles 36 40 de la LAMal il faut entendre par l essentiellement les m decins les h pitaux et les pharmaciens des assureurs et des offices les m decins at
88. rme Pour que cette id e puisse recueillir un relatif consensus il est pr vu de d terminer un montant exempt g n reux qui n a toutefois pas encore t fix Les couples ne sont pas soumis cet imp t agile handicap et politique 3 2005 Selon des tudes effectu es par le bureau bernois BASS un imp t sur les successions avec un montant exempt de 500 000 francs permettrait de r aliser des recettes de pr s de 3 milliards de francs Etant donn que la moiti reviendrait aux cantons ceux ci toucheraient davantage que par le truchement de l imp t cantonal sur les successions L autre moiti permettrait de financer int gralement les soins long terme Helsana cr ons la douzi me assurance sociale Il y a un an d j la Helsana a demand conjointement avec d autres caisses maladie petites et moyennes l instauration d une assurance de soins obligatoire pour les personnes partir de 50 ans Or cette solution n est pas sans receler elle aussi des c t s fallacieux les primes par personne ne plafonneraient sans doute pas aux FrS 160 mensuels calcul s Il est tr s vraisemblable que cette douzi me assurance sociale n cessiterait elle aussi la mise en place d un syst me de r duction des primes donnant ainsi lieu une importante charge administrative Il appartient maintenant au Parlement de trouver la bonne solution Esp rons que la maudite discussion sur le manque de ressources financi res ne fera pa
89. rnant le projet pilote seront exp di s fin ao t Toutes les personnes ayant r serv une place pour participer au projet pilote recevront automatiquement les documents d inscription de m me que les personnes domicili es dans l un des trois cantons choisis B le Ville Valais et St Gall ayant signal dans le cadre de l enqu te r alis e la fin de l ann e derni re leur int r t participer au projet pilote Les personnes domicili es dans l un de ces trois cantons et qui ne re oivent pas ces documents d inscription mais qui souhaitent participer au projet peuvent les obtenir aupr s de leur office Al Pr ts Au mois d octobre d butera la phase d valuation du besoin d assistance Les participant e s devront attester de leurs besoins en assistance au moyen d une autod claration On a veill concevoir le questionnaire d valuation des besoins de sorte qu il permette aux personnes de d clarer leurs besoins d assistance dans tous les domaines de la vie p ex travail loisirs m nage actes ordinaires de la vie Pour viter tout arbitraire lors de l valuation des besoins d assistance des limites de contr le ont t fix es en fonction du type de handicap et du degr d impotence Actuellement des discussions sont encore en cours sur les conditions dans lesquelles ces limites peuvent tre d pass es Le domaine d assistance concernant la participation la vie sociale et l am nagement des loisirs est indemnis
90. rouv s Pourquoi par exemple les assur s qui se sentent d pass s par le processus de travail jouent ils ce point le r le de boucs missaires Enfin que doivent faire les int ress s dont la maladie n a pas enti rement cess d voluer Leur faut il se r signer d pendre pendant des ann es de l aide sociale avant d avoir droit une rente invalidit La h te qui doit caract riser toute cette action n est pas l unique source de d sapprobation des int ress s que nous sommes La partialit laquelle il a d j t fait allusion est un autre sujet de m contentement en effet la 5 r vision pr voit pour l assur une quantit d obligations et de mesures dont certaines posent des probl mes juridiques En revanche elle omet de mentionner la part de responsabilit des employeurs comme si les probl mes de l Al ne concernaient pas l conomie et si elle n y pouvait rien Dans la commission de surveillance des Offices Al pr vue les employeurs sont toutefois pr sents en force et les repr sentants des handicap s oubli s Force est de constater que les finances de l AI doivent tre assainies entre autres en liminant un d ficit annuel de 2 milliards environ Comme planifi des recettes suppl mentaires et des mesures en mati re de co ts sont n cessaires l Al Toutefois si ces derni res s acharnent viser les personnes handicap es en les agile handicap et politique 3 2005 d
91. s handicap es physiques On pourrait inscrire l int gration sur la liste de contr le lors de l intervision des enseignants pour permettre de conna tre les r actions des uns et des autres ce sujet D autre part les feuilles d valuation concernant les cours ne comportent pas encore la mention indiquant si ceux ci ont t con us en fonction des besoins des tudiants handicap s Commentaire l int gration constitue un handicap L int gration handicape car elle emp che les enseignants non handicap s de donner leurs cours de mani re habituelle Elle perturbe les cours et entra ne un surcro t de travail pour les enseignants L int gration handicape quand on ne la prend pas en compte d s le d but si les conditions dans lesquelles les cours sont donn s ne permettent pas aux tudiants handicap s de comprendre la mati re ceux ci sont d favoris s et oblig s de faire quelque chose que les tudiants non handicap s n ont pas besoin de faire demander que l on fasse attention eux L int gration handicape car elle doit tre mise en uvre de mani re consciente elle ne se r alise pas comme a titre accessoire Dans un expos Toni Kleeb directeur de l cole professionnelle pour d ficients auditifs d fendait la th se Il n existe fondamentalement pas de places de formation et de travail adapt es aux besoins des personnes d ficientes auditives II ajoutait Les deux parties sont appel es faire des
92. s inefficaces qui n ont pas r agi devant l augmentation du nombre de rentes ou ne se rendent pas compte des probl mes c est le cas par exemple dans la discussion sur les faux invalides Scheininvaliden Ils apparaissent comme des bureaucrates peu conscients des co ts et loign s de la r alit b l inverse quand il est question des destin es individuelles des handicap s on fait souvent de ces m mes responsables des bourreaux sans c ur La Discussion Le d bat la fois engag et nuanc a confirm en grande partie l auto valuation men e avec sens critique et honn tet par l OFAS R sultat PAI a un probl me d image agile handicap et politique 3 2005 Ce probl me a comme l a bien montr la discussion de multiples causes e Un grand nombre d assur s et leurs familles ont fait des exp riences n gatives avec lAl plus pr cis ment avec des offices Al C est aussi le cas d un certain nombre d employeurs e L image de lAl n est pas claire presque personne ne sait qui se cache derri re cette institution et quelles prestations elle fournit e Parle pass lAl n avait aucune image Mais la forte augmentation des co ts et les attaques permanentes dirig es par certains milieux contre elle et contre les personnes suppos es percevoir une rente tort ont conduit lui associer une image n gative e Un handicap qui se voit est souvent mieux accept Ainsi l augme
93. s oublier les int r ts et requ tes des personnes handicap es Nous l avons exprim assez souvent nous voulons vivre de mani re autod termin e en b n ficiant de services d assistance Vu que les frais d assistance ne sont pas encore financ s par le biais de l Al nous avons besoin que cette question soit r gl e de mani re acceptable dans la loi sur l assurance maladie Selon nous le mod le d velopp par les associations fa ti res des prestataires est une solution acceptable pr sent e dans agile 4 2004 Sources e CDS Nouvelle r glementation du financement des soins de longue dur e Bases d un mod le consensuel 30 mai 2005 e Initiative parlementaire Financer les soins par un imp t sur les successions d pos e par Hans J rg Fehr le 17 juin 2005 e NZZ du 23 24 juillet 2005 e Financement des soins application juridique du mod le des fournisseurs de prestations CDS Spitex Curaviva H http files hplus ch pages HPlusDocument5854 pdf Trad M Viredaz agile handicap et politique 3 2005 Le projet pilote budget d assistance pr t d marrer R dig par Simone Leuenberger La d cision d finitive du Conseil f d ral vient de tomber le projet pilote budget d assistance sera r alis Les premi res indemnit s d assistance seront vers es en janvier 2006 D ici l il reste beaucoup de travail accomplir A vos marques Les documents d inscription et les informations conce
94. s se passer de l cran tactile Les malvoyants ne pourront quant eux les employer qu avec une difficult qui variera en fonction des conditions d clairage Quant aux voyageurs en chaise roulante seuls ceux qui ont des bras assez longs et assez vigoureux pour atteindre l cran le lecteur de carte ou la fente pour introduire l argent pourront obtenir leur billet Telle qu elle est pr vue la hauteur de ces l ments de commande ne satisfait pas aux exigences 110 cm de haut au maximum Les entreprises de transport n entendent pas pour autant renoncer aux rentr es correspondant aux billets des usagers handicap s Elles proposent donc une solution sp cialement con ue pour eux Cette solution c est le ticket MMS re u par t l phone portable L id e est la suivante on commande son billet via un num ro de t l phone gratuit et il nous est d livr en retour sous forme de MMS Si le client ne poss de pas de t l phone portable ou si son t l phone est d fectueux le contr leur peut t l phoner au point de vente pour savoir si le voyageur en question a bien achet un billet Ce ticket MMS sp cial payable par carte de cr dit ou sur facture envoy e apr s coup sans frais suppl mentaires ne serait destin qu aux seules agile handicap et politique 3 2005 personnes qui ne peuvent pas se servir des distributeurs Elles devraient donc se faire enregistrer Une v ritable solution de rechange doit faciliter la vie
95. sfaction pour l tablissement d un bilan des comp tences aux possibilit s et aux besoins sp cifiques des personnes handicap es ou l accessibilit de la documentation relative au dossier b n volat toutes les personnes non en mesure d utiliser la version disponible du fait par exemple qu il leur faut un fil conducteur transmis lectroniquement ou une impression en gros caract res J esp re avoir r ussi durant ces trois ann es donner une impulsion dans ce sens et souhaite que mes efforts laissent quelques traces Je suis tr s heureuse qu AGILE ait engag en la personne de Catherine Corbaz une sp cialiste qui ne manquera pas de poursuivre ce travail avec lan et comp tence agile handicap et politique 3 2005 Autoportrait de la nouvelle responsable de formation R dig par Catherine Corbaz n e en 1964 Depuis bient t 10 ans je travaille dans la formation d adultes et l animation Les probl mes d int gration des minorit s m ont toujours int ress e Suite ma licence en sciences conomiques j ai travaill dans l Administration f d rale puis apr s une p riode de ch mage je suis partie avec le CICR A mon retour j ai d couvert l autre face des conflits en travaillant Appartenances Lausanne dans un programme de promotion de la sant pour les migrants J ai ensuite repris le poste de responsable de formation pour la Suisse romande chez Procap pour les personnes avec handicap en 200
96. signant comme les seules responsables voire comme les boucs missaires de la mis re actuelle nos probl mes de politique sociale et de sant risquent de s accentuer En tant qu organisations de personnes handicap es nous devons assurer que cette perspective d avenir prenne une autre tournure Therese Stutz Steiger pr sidente d AGILE Trad A Markovic agile handicap et politique 3 2005 EN POINT DE MIRE L esprit pas tr s sain de la 5 r vision de l AI R dig par le Prof FH Kurt P rli Dr en droit Haute cole sp cialis e de Soleure Nord ouest de la Suisse Institut du travail et de l int gration sociale La pol mique des abus et ses effets Un peuple d invalides tel a t le titre choisi voil plus de deux ans par le journaliste Markus Schneider pour un article paru dans la Weltwoche sur les cas toujours plus fr quents d invalidit dans notre soci t Il y crivait qu il tait tabou de poser des questions critiques sur l assurance invalidit et que l on passait dessein sous silence les relations videntes comme celle entre la densit de psychiatres et la proportion de malades atteints dans leur psychisme Le d bat politique a rapidement fait tat des abus dans lAl lorsqu il portait sur l augmentation r elle des ayants droit une rente Al UDC a exig que l Al ne devienne pas un l ment de r gulation du march du travail et pr cis que cette assurance ne devait pas non pl
97. ste notamment en ce qui concerne l assurance ch mage des solutions explorer Comment proc der Quels sont les droits des assur s Leurs obligations Le d couvrir est l objectif de cette journ e Date lieu 25 octobre 2005 Yverdon les Bains Public cible toute personne avec un handicap Intervenant Fran ois Wagner expert en assurances sociales Organisation Procap Le deuil une tape dans la vie D veloppement personnel R fl chir ensemble la mort sa place dans la vie les exp riences avec la mort le processus de deuil avec ses tapes ses motions ses adaptations et le r ancrage dans la vie avec l acceptation de la perte d une personne aim e Date lieu 11 novembre 2005 Bienne Public cible toute personne avec un handicap Intervenante Christine Donz assistante sociale responsable du secteur b n vole chez Caritas Jura Organisation Procap Le lobbying en action un mode d emploi du travail de pression au niveau national Politique sociale Voir page suivante Date lieu 18 novembre 2005 Lausanne Public cible sp cialistes b n voles ou employ s actifs dans le lobbying pour leur organisation Intervenants Alain Bovard lobbyiste Amnesty International section Suisse et Catherine Corbaz responsable de formation AGILE Organisation AGILE agile handicap et politique 3 2005 Le lobbying en action un mode d emploi du travail de pression au niveau national Po
98. t adapter de mani re ad quate une part judicieuse de leurs missions pour les personnes handicap es de l ou e et de la vue Les ordonnances qui sont labor es actuellement montreront quoi ressemblera cette adaptation Proc dure Al le 4 octobre au Conseil national La r vision de la proc dure AI sera trait e le 4 octobre en dehors de la 5 r vision de la LAI Le but est d acc l rer la proc dure Al et de r duire le nombre de proc dures Le projet pr voit de retourner de la proc dure d opposition la proc dure de pr avis et d introduire pour les d cisions de non entr e en mati re des frais mod r s payer en cas de recours aux tribunaux cantonaux des assurances sociales En outre il est pr vu de restreindre le pouvoir de cognition galement pour les questions de rente au niveau du tribunal f d ral des assurances Le Conseil l galit consid re l introduction d une obligation de payer comme une discrimination des ayants droit AI par rapport aux b n ficiaires d autres assurances sociales Droit de recours des organisations de protection de l environnement le 6 octobre au Conseil des Etats L initiative parlementaire du Conseiller d Etat Hans Hofmann relative la restriction du droit de recours des organisations de protection de l environnement sera d battue le 6 octobre Le d veloppement de cette question sera suivi en raison de son parall lisme avec la LHand agile handicap et
99. tach s l AI devraient tre habilit s lib rer les m decins traitants du secret m dical et exiger d eux tous les renseignements voulus concernant l assur en question Un avis de droit de la Haute cole sp cialis e de Soleure Kurt P rli prof de droit conclut que l abolition du secret m dical dans le contexte nonc constituerait une v ritable entaille dans la situation juridique actuelle Si l on consid re le syst me propos dans son ensemble il ne saurait donc tre question d une d marche caract re facultatif et la r vision l gislative envisag e qui entend octroyer un cercle important de personnes le droit de d clarer un assur aupr s de l Al sans le consentement de celui ci est en d saccord complet avec les dispositions de la loi f d rale sur la protection des donn es Ce que nous proposons et exigerons Se fondant sur ce qui pr c de AGILE formule les demandes suivantes en ce qui concerne le syst me de d tection pr coce des cas e La sauvegarde de la sant la d tection pr coce des absences dues la maladie de m me que les mesures d intervention sont des questions qui doivent tre discut es sur le lieu de travail Le processus de d tection pr coce doit commencer au poste de travail e Nous sugg rons de constituer un groupe de travail interdisciplinaire qui serait charg de mettre au point un projet plus satisfaisant Celui ci devrait comporter des mesures qui encouragent l
100. tervention pr coces fait par ailleurs craindre que le succ s promis r duction des rentes n ait pas lieu Pourquoi Une insertion ou une r insertion professionnelle r ussie pr suppose notamment un rapport de confiance entre les personnes qui conseillent et les assur s Diverses tudes mettent en exergue que le contr le et la sanction sapent une telle base lorsque les personnes sont capables et d sireuses d assumer leurs propres responsabilit s Des postes suppl mentaires la charge de lAl ne promettent pas de solution long terme le danger est m me grand de voir ces postes faire perdre des emplois r guliers Si le succ s promis par la d tection et l intervention pr coces se fait attendre la pression sur les autres mesures d conomies et de d mant lement sur la mise en uvre rigoureuse des sanctions et sur l adoption de la notion adapt e d invalidit sera d autant plus grande Au lieu d une r vision volontariste conduite au pas de charge il vaudrait mieux penser des alternatives fondamentales au statu quo par exemple imaginer une assurance de base sans conditions et un acc s au march du travail passant par les interdictions constitutionnelles de pratiquer la discrimination L objectif serait non pas de discipliner ceux qui n ont plus leur chance sur le march ordinaire du travail mais d op rer une int gration en se fondant sur les droits qu ils ont d y participer Sources e Message sur la cinqui me r v
101. tuation de l assur et s il a communiqu le cas l office Al il est inform par ce dernier si des mesures d intervention pr coce sont indiqu es Dans le contexte du placement l employeur peut comme l assur voir l assurance invalidit prendre en charge pendant un certain temps l augmentation due la maladie ou l invalidit des cotisations la pr voyance professionnelle et l assurance d indemnit s journali res en cas de maladie Voil pour l implication explicite des employeurs une invitation bienvenue changer plus d informations avec les offices Al lorsque des situations d invalidit pourraient appara tre et une mesure incitative la compensation momentan e d un risque financier accru l augmentation de primes d assurance que pourrait occasionner l engagement d une personne invalide On trouve aussi une implication implicite des employeurs par exemple dans les adaptations du poste de travail propos es d j dans les mesures d intervention pr coce ou autre mesure incitative dans l allocation d initiation au travail art 18a conduisant momentan ment un all gement de la charge salariale Premi re conclusion les employeurs sont peu impliqu s directement par la 5 r vision de la LAI Ainsi on reste un peu sur sa faim quand on songe notamment au catalogue de Mesures visant inciter les employeurs l embauche de personnes handicap es labor et valu par un groupe de tra
102. uler le concept d invalidit dans la LPGA bien au contraire il propose d exclure pour toutes les personnes handicap es tout droit une rente si la maladie n est pas compl tement stabilis e en termes concrets cela signifie que seuls les assur s chez qui il est improbable que les traitements et les mesures de r adaptation exigibles puissent restituer maintenir ou am liorer l ensemble ou partie des possibilit s de gain proposition pour un nouvel article 28 al 1 LAI auront droit une rente Ce n est qu la lecture des explications contenues dans le message que l aspect d vastateur de cette disposition apparemment anodine se montre dans toute son ampleur le droit une rente ne prend naissance que lorsqu il est parfaitement clair qu une am lioration des possibilit s de gain est d finitivement impossible Tant qu il est envisageable qu un traitement m dical ou une autre mesure pourrait ventuellement peut tre dans un avenir lointain am liorer l tat de la personne le droit une rente ne peut plus na tre Il en d coule de facto que le d lai d attente actuel qui est d un an pour les assur s qui peuvent esp rer voir leur tat s am liorer sera prolong pour une dur e ind termin e deux trois cinq ann es voire plus Et si leur tat de sant ne leur permet pas de suivre une mesure professionnelle propos e par lAl les assur s restent les mains vides et deviennent leur corps d fendant b n ficiaires d
103. urs int r ts de mani re active Pour cela il faut d une part leur transmettre savoir et information et d autre part leur montrer dans le d tail de quelle mani re il est possible de mettre en pratique les connaissances acquises C est quoi servent par exemple nos s minaires concernant le travail avec les m dias le lobbying l galit les d buts dans l activit politique etc e un moyen d accro tre la compr hension r ciproque des personnes handicap es Au cours des s minaires que nous suivons ensemble nous apprenons mieux conna tre les probl mes et les besoins de chacun d entre nous Ce qui nous permet d laborer des strat gies communes et de comprendre les int r ts divers des organisations membres d AGILE e une mani re de prendre conscience de nos propres aptitudes et comp tences que nous pouvons ainsi d velopper par le biais du travail d entraide des personnes handicap es Au moyen des s minaires concernant l introduction du dossier b n volat nous contribuons ce que le travail b n vole soit reconnu et agile handicap et politique 3 2005 en accordant notre soutien aux cours visant tablir un bilan des comp tences individuelles nous favorisons le d veloppement de la facult de d crire en toute conscience de soi ses propres points forts C est pourquoi j estime que la formation doit inclure la r alisation de projets tels l adaptation d un moyen qui ait donn toute sati
104. us servir maintenir les tire au flanc l cart du travail L assurance invalidit serait frapp e par une r elle explosion des rentes a pr tendu de son c t le professeur Erwin Murer aux Journ es du droit social de l Universit de Fribourg de 2004 Pour lui les causes de cette situation seraient chercher dans les cas d assurance la causalit floue donc dans les cas d invalidit dus notamment aux souffrances psychiques ou encore au mal de dos D aucuns expliquent le boum des rentes par l effet Moral Hazard risque potentiel d abus Les prestations de l assurance invalidit cr eraient une demande et plus ces prestations sont lev es plus l incitation en percevoir serait forte Le d bat sur les abus ne s est pas apais en 2005 non plus Il ne concerne pas que l assurance invalidit On calomnie galement les ch meurs et les b n ficiaires de l aide sociale en les traitant de pique assiette sociaux Les travaux de la 5 r vision de l Al se sont d roul s et se d roulent toujours dans ce climat social et avec les probl mes financiers bien r els et l augmentation attest e des rentes d invalides en toile de fond Le consensus a t large et c est toujours le cas sur le fait qu on devrait faire quelque chose contre l explosion des rentes avec diligence et efficacit Le projet de r vision du Conseil f d ral tente de r pondre cette exigence Le chiffre des nouvelles rentes doit di
105. vail de la DOK t l chargeable sur le site www saeb ch fr dok AG_ anreizsysteme _f pdf proposant par exemple le recours la location de services contrat de travail temporaire comme tape interm diaire de r insertion entre le stage et l emploi sous contrat de travail fixe l allocation d initiation au travail ind pendamment du fait qui a procur le nouvel emploi la personne assur e ou encore des syst mes de bonus ou d avantages fiscaux valuer dans le cadre de projets pilotes voire la cr ation d un label attribu aux entreprises agile handicap et politique 3 2005 int grant des personnes handicap es et qui conditionnerait l acc s aux march s publics par exemple Ce m me catalogue voque aussi le syst me de bonus malus difficile tester dans un projet pilote et l gard duquel existent de vives r serves tant li es sa faisabilit qu son efficacit la crainte tant grande qu un tel syst me conduise d clarer comme tant handicap es des personnes qui jusqu alors travaillaient dans les entreprises sans tre ainsi stigmatis es Deuxi me conclusion l implication des employeurs notamment par le biais de plus nombreuses mesures incitatives doit tre envisag e Des pistes concr tes existent d j que l tude approfondie de mod les pratiqu s hors de nos fronti res et la mise sur pied de projets pilotes permettront d affiner Il ne suffit cependant pas que des mesures
106. venir comme solution d appoint Mais il y aura toujours quelques handicap s qui seront galement exclus de ce syst me Pour eux et si la technique se met cafouiller aussi pour tous les autres il est indispensable que le r glement actuellement en vigueur continue de s appliquer quiconque ne peut se procurer de titre de transport en raison de son handicap est autoris monter dans le train ou le bus et prendre son billet aupr s du contr leur Et si personne ne vient le voyage est gratuit Les dispositions de la LHand doivent tre appliqu es Les n gociations doivent tre termin es la fin septembre Plusieurs entreprises de transport sont sur le point de remplacer leurs distributeurs et elles ont besoin d une solution adapt e aux personnes handicap es En effet les nouveaux appareils seront encore en fonction apr s le d lai transitoire de 10 ans pr vu par la LHand ils doivent donc satisfaire aux exigences de la loi La bases l gales exigent que les handicap s puissent acc der tous les dispositifs d mission de billets propos s ceci implique que s il y a des automates ils doivent tre accessibles aux handicap s m me s il est possible d acheter son billet au guichet du m me endroit On ne peut d roger ce principe qu au cas o les adaptations n cessaires seraient disproportionn es Ce qui est disproportionn et ce qui ne l est pas ce sera en fin de compte aux tribunaux d en d cider Mais

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