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N°157 - Santé et territoires : quels remèdes aux inégalités

1. ous r serve du respect d un certain nombre de crit res les projets s lectionn s de maison de sant pluridisciplinaire MSP peuvent b n ficier d aides financi res sp cifiques Certaines portent sur l ing nierie de fonctionne ment pour lesquelles un financement ponctuel peut tre accord au niveau national via le fonds d intervention pour la qualit et la coordination des soins FIQCS hauteur de 50 000 euros maximum par projet Ce financement peut tre compl t par une aide octroy e par l agence r gionale de sant ARS sur l enveloppe r gionale du FIQCS Des aides sont galement li es aux d penses d in vestissement Outre les financements sp cifiques accord s par les conseils r gionaux et g n raux les communes et les groupements de communes les MSP peuvent se voir attribuer des aides de la dota tion d quipement des territoires ruraux couvrant de 25 35 du montant de l investissement FNADT et fonds europ ens Un financement au titre de la section g n rale du fonds national d am nagement et de d velop pement du territoire 100000 euros par projet ainsi que des financements sur fonds europ ens peuvent apporter un compl ment d aide c t de ce plan de d ploiement sp cifique cer taines MSP en milieu rural peuvent aussi se voir accorder un financement au titre d un contrat de projet tat R gion ou encore obtenir des finance ments non cumulables avec les pr c dents
2. 6 CUCE 9 juin 2009 Commission c Allemagne af C 480 06 7 P R ponse 3119 10FR 3 6 2010 Vie de l AdCF 8 journ e des pr sidents d agglos la recherche d une nouvelle gouvernance urbaine Plus de 200 pr sidents vice pr sidents et cadres dirigeants d agglom ration ont d battu le 24 mai de la nouvelle gouvernance urbaine en pr sence de Philippe Richert ministre en charge des Collectivit s locales et Maurice Leroy ministre de la Ville et du Grand Paris Une journ e des pr sidents organis e cette ann e en liaison avec plusieurs associations nationales d lus ACUF AMGVF FMVM GART l H tel national des Invalides sont rest es le 24 mai accroch es aux murs Les d bats organis s dans le cadre de la 8 journ e des pr sidents d agglom ration ont r uni il est vrai des lus en accord sur l objectif ultime la coh sion sociale sur nos territoires lien et liant transversal qui donne du sens nos politiques sectorielles comme l a r sum Daniel Delaveau pr sident de l AdCF Un pied de nez ce lieu marqu par le centralisme s est amus Charles ric Lemaignen pr sident de la communaut d ag glom ration Orl ans Val de Loire en allusion aux portraits de Louis XIV et Napol on III qui ornaient les lieux es armes et armures du Grand salon de Concilier croissance et exigences environnementales R duction des consommations fonci res et exten si
3. De facto elles sont l interlocuteur unique des professionnels de sant des tablissements m dico sociaux des associations et des col lectivit s locales Dans chaque d partement int grer dans les instances et leur permettre de s approprier les sujets Jeannine Beldent pr sidente de la communaut de communes du Pays Fertois repr sentante la conf rence de territoire de Seine et Marne com prend le d sarroi de ses coll gues lus qui doivent s immerger dans le jargon et les probl matiques sans aucun soutien Pour sa part elle se trouve 4 l aise dans les changes compte tenu de trente ans de pratique professionnelle en milieu hospitalier mais elle avoue se sentir un peu seule dans les d bats La solitude de l lu Cette solitude est relev e par plusieurs lus de l AdCEF Daniel Nouaille pr sident de la com munaut de communes de Val de Vienne Limou sin l explique notamment par le rythme effr n des r unions impos par l ARS qui g n re de la d saffection c t lus Henri Brossier pr sident de la communaut de la Thi rache du Centre souligne la faiblesse de repr sentation des lus au milieu d une cohorte de repr sentants d orga nismes m dicaux et para m dicaux rompus aux sujets techniques inscrits l ordre du jour de la conf rence r gionale de sant de Picardie Jean Luc Guilhot pr sident de la communaut de communes du canton d Aurignac Mi
4. d s lors qu elles sont s lectionn es dans le cadre d un p le d excellence rurale Une exp rimentation portant sur de nouveaux modes de r mun ration NMR est par ailleurs g n ralis e tout le territoire Ces NMR se pr sentent comme une alternative au financement l acte ils ont pour objet de financer de nouveaux modes organisationnels management coordina tion et des formes de prises en charges inno vantes ducation th rapeutique coop ration entre professionnels en vue d op rer entre eux des transferts d activit s ou d actes de soins ou de r organiser leurs modes d intervention aupr s du patient Les NMR ont vocation devenir des financements de fonctionnement p rennes Le Sisa un statut sp cifique Au volet financier s ajoute le volet juridique ACHDOU F URBA IMAGES SERVER Les communaut s ma tres d uvre mais pas toutes seules Les communaut s sont g n ralement les ma tres d uvres des projets immobiliers de maisons de sant conscientes du manque d at tractivit de leur territoire et ou de la n cessit d offrir des conditions d exercice de la profes sion plus attractives La nouvelle g n ration a en effet tendance se d tourner de l exercice lib ral et ne plus investir dans un cabinet Ils recherchent davantage la coll gialit de l exer cice en groupe et la souplesse dans l organisa tion du temps de travail qu il permet
5. HERRENECK FRANCK THOMASSE FOTOLIA COM Dans l actu D l gations des aides la pierre bilan positif pour la Cour des comptes Le PNRU 2 aura bien lieu Groupe Apparu toute une s rie de petits matins Des simulations pour la p r quation Objectifs quasi atteints pour la r alisation des CPER mi parcours Des voies pour mieux ma triser la dette locale Pour des solutions logistiques de proximit Toujours plus de camions sur les routes une fatalit Les diagnostics convergent les rem des divergent place l exp rimentation Interview de Nora Berra secr taire d tat charg e de la Sant L lu la sant le territoire deux ans apr s la loi HPST L incitation au c ur des politiques publiques Interview de Jean Marie Rolland d put de l Yonne Interview d Andr Rossinot pr sident du Grand Nancy Agences r gionales de sant les lus s y retrouvent ils Maisons de sant quel accompagnement de l tat Plateau de Millevaches un r seau de sant pour r pondre la dispersion des habitants Les villes et la question alimentaire Les territoires face au risque inondation la r silience n est pas secondaire Mutualisation des services enfin la s r nit Vie de L AdCF p 22 8 journ e des pr sidents d agglos la recherche d une nouvelle gouvernance urbaine L actualit de l association en bref et
6. image du territoire dans les trois p riodes qu il peut traver ser la pr crise la crise et la post crise Il revient aux services habitat et social d identifier au pr alable les personnes fragiles mais aussi de pr voir un volet inondation dans les OPAH et les op rations Anru d anticiper l accompagnement X N 157 Juin 2011 AdCF Intercommunalit s post crise par un plan de continuit de l activit En innovant on peut concevoir des b timents aussi peu dommageables que possible Idem pour tous les r seaux si on prend l inondation comme une donn e de base d s la conception observe Nicolas G rard Camphuis Enfin les d marches strat giques comme l Agenda 21 le plan climat nergie territorial ou le Scot doivent int grer la r duction des cons quences dommageables des inondations VL Un co t vite insupportable Le montant des dommages directs et indi rects peut vite devenir insupportable pour une collectivit victime d une inondation Selon le Cepri ils repr sentent plusieurs centaines de millions d euros voire 1 2 mil liards si on int gre toutes les cons quences indirectes hors de la zone inondable et tient compte d effets vidents sur le moyen terme comme l atteinte l image de marque les cons quences d une reconstruction qui peut durer plusieurs ann es ou l interruption de certains r seaux propageant les effets de l inondation Rapport la vie d u
7. lus dans les agences r gionales de sant ARS pourrait accen tuer leur absent isme alors m me que les d bats sur les projets r gionaux de sant sont loin d tre achev s voire entam s Des premiers retours des repr sentants des intercommunalit s si geant dans les instances des ARS voir encadr il ressort en effet des constantes parmi lesquelles l absence d accueil sp cifique des lus visant les La pr sence des lus locaux dans la gouver nance des ARS est organis e par les d crets d application de la loi H pital Patients Sant et Territoires ce titre l AdCF a d sign des repr sentants des communaut s pour si ger au sein des conf rences r gionales de sant et de l autonomie une par r gion et des conf rences de territoire a minima une par d par tement except en Champagne Ardenne Franche Comt Limousin et Rh ne Alpes L association pr voit de r unir ces lus d ici une dizaine de mois pour un bilan de leur participation et favoriser les changes sur les probl matiques sant Les agences r gionales de sant ARS ont t cr es en avril 2010 pour renforcer le pilotage strat gique de la politique de sant au niveau r gional Les 26 ARS unifient dix organismes Drass ARH Urcam Cram MSA autour de deux grandes missions le pilotage de la sant publique et la r gulation de l offre de sant dans les secteurs ambulatoire ambulancier et m dico social
8. L galit d acc s aux soins passe notamment par une r partition qui libr e des professionnels de sant de premier recours sur le territoire Cependant ce r quilibrage d mo graphique ne doit pas se faire au d triment du principe de la libert d installation des professionnels de sant lib raux De surcro t les poli tiques de r quilibrage n apporteront de garantie pour une installation durable des professionnels dans les zones sous denses que si elles sont labor es en concertation avec eux Le contrat d engagement de service public constitue un outil promet teur Son d marrage est progressif Il a vocation tre ajust dans ses modalit s pour donner davantage de visibilit aux tudiants s engageant dans la d marche La strat gie gouvernementale repose sur des outils qui trouvent leur place dans les projets r gionaux de sant Il s agit notamment de l exercice coordonn des soins avec l encou ragement des maisons de sant pluridisciplinaires par des leviers juridiques in dits Les agences r gio nales de sant d veloppent aussi en lien avec les partenaires conven tionnels des outils incitatifs dans le cadre du sch ma r gional de l offre de soins volet zonage Les lus ont ils pris toute leur place au sein des agences r gio nales de sant Les lus locaux sont des acteurs incontournables de la nouvelle d marche de gestion territoriale de la sant introduite
9. au lancement d un r seau d anima tion national en liaison avec l Acuf PAME l AMGVE et la FMVM 12 13 et 14 octobre Rennes 22 Convention nationale de linter communalit 30 novembre Paris Rencontres de l intercommunalit et de l envi ronnement sur les politiques de d chets la suite du Grenelle contri bution des co organismes mise en place de la tarification incitative valorisation d couper et retourner ABO ntercommunalit s 19 rue de l industrie BP 90053 67402 Illkirch cedex T l 0388 66 26 19 Mail intercommunalites abopress fr 1 Abonnement 1 an 11 num ros Abonnement suppl mentaire _ Abonnement tudiant Joindre la copie de la carte d tudiant Paiement par L Ch que bancaire ou postal joint l ordre de l AdCF _ Mandat administratif _ Je d sire recevoir une facture administrative Intercommunalit s AdCF N 157 Juin 2011 NOIRS PR NOM A Cnil ee A Ce De QUOTE E E E E E O E E E E E E e a A A E E E A TA ea i Jean Pierre Bouquet est maire de Vitry le Fran ois L accompagnement d EDF Collectivit s a permis Jean Pierre Bouquet de faire b n ficier sa ville d un diagnostic nerg tique sur mesure Il a ainsi pu prendre les bonnes d cisions pour rendre les b timents publics plus performants et plus conomes en nergie Pour en savoir plus contactez votre interlocuteur d di ou rend
10. culation ferroviaire sur les voies ferr es portuaires faisant des ports des op rateurs de proximit avant la lettre Olivier Cr pin 1 Transport ferroviaire de fret et d veloppement temitoral Rapport de mission confi e par le ministre des Transports de l quipement du tourisme et de la mer septembre 2006 2 D cret n 2007 1867 du 26 d cembre 2007 relatif aux voies ferr es portuaires modifiant le code des ports maritimes LEGABATCH FOTOLIA COM D veloppement conomique Port de la Rochelle fournisseur de solution ferroviaire pour l hinterland rochelais Depuis la circulation de son premier train le 8 octobre 2010 l OFP La Rochelle Maritime Rail Services a contractualis avec deux clients majeurs du grand port maritime Le premier est le groupe Picoty stations service Avia dans la moiti ouest de la France notam ment dont les trains de carburant alimentent des d p ts du groupe situ s dans l hinterland du port Le second est le manutentionnaire Cogemar La Rochelle Bollor Logistique Por tuaire ex SDV Op rations Portuaires Europe qui assure le trafic reliant La Rochelle et la r gion lyonnaise pour le compte de l industrie papeti re D autres acteurs de la place por tuaire rochelaise auraient galement engag des discussions avec l OFP Le Grand Port Maritime propose plus de ser vices notamment pour le march des c r ales secteur pour lequel le mode ferroviaire
11. est dit favorable un ajustement l gislatif Un amendement permettant de ne faire entrer en vigueur les nouvelles r gles qu l ch ance des renou vellements pourrait donc tre d pos avec son aval dans le cadre de l examen du projet de loi n 61 sur l lection des conseillers territoriaux qui devrait d marrer au S nat l automne Seuil d mographique du scrutin de liste Philippe Richert a pr cis que le gouvernement s en remet trait la sagesse du Parlement quant au seuil d mographique partir duquel les communes seront r gies par un scrutin de liste Si le projet de loi fixe ce seuil 500 habitants le ministre a voqu la probabilit de le voir redress 1 500 ou 1000 habitants Communaut s cheval sur deux d partements Philippe Richert a indiqu que si deux SDCI persis taient proposer des p rim tres diff rents son minist re jouerait le r le de l arbitre N 157 Juin 2011 AdCF Intercommunalit s Je ne concois pas de politique de la ville sans les communaut s d agglom ration Maurice Leroy ministre de la Ville et du Grand Paris Notre contractualisation avec l Anru n a pas t que notariale Le projet a t mutualis l chelle de l agglo et articul avec celui du tramway Val rie L tard s natrice pr sidente de Valenciennes M tropole Nous avons besoin d un PNRU 2 comprenant une gestion pl
12. permettent d envisager l avenir avec plus de s r nit Un feuilleton rebondissements n se souvient que le 27 juin 2007 la Com mission europ enne avait officiellement adress la R publique fran aise un avis motiv sur son syst me juridique de mutualisa tion de services estimant que celui ci m con naissait le droit communautaire Par ce courrier elle lui enjoignait de prendre les mesures n ces saires dans un d lai de deux mois afin de rendre conforme sa l gislation au droit europ en de la concurrence Cet avis motiv ne concernait que la mutualisation ascendante c est dire la mise disposition des services communaux leur com munaut autoris e par la loi du 13 ao t 2004 Fid le sa doctrine demeur e constante depuis la publication de la loi Libert s et Responsabili t s locales le gouvernement fran ais avait refus d acc der aux injonctions europ ennes La France a en effet toujours consid r que ces pratiques de mutualisation au sein de la sph re intercom munale relevaient dune modalit d organisation interne son administration locale qui n entravait pas par nature les r gles de libre concurrence au sein du march int rieur Entre deux eaux la suite de ce d saccord la commission n a pourtant jamais saisi la CJUE l poque CJCE seule autorit en mesure de condamner un tat membre pour manquement de sa l gislation aux obligations du droit communautair
13. re partiel de ce dernier et dans le cadre d une bonne organisation des services Ces modifications l gislatives aujourd hui com pl t es par des dispositions r glementaires ta blissent clairement que les conventions de mise disposition de services ne concernent pas la r ali sation de prestations r alis es titre on reux et d finissent un mode d organisation administra tive dans lequel les co ts engendr s par la mise disposition donnent lieu exclusivement des rem boursements de frais de fonctionnement Un d cret tr s attendu Le remboursement des frais occasionn s lors des partages de services s effectue d sormais sur la base d un co t unitaire de fonctionnement multipli par le nombre d unit s de fonctionnement conform ment au r cent d cret n 2011 515 du 10 mai 2011 Le d cret pr voit que ce co t unitaire comprend les charges li es au fonctionnement du service et en particulier les charges de personnel les four nitures le co t de renouvellement des biens et les contrats de services rattach s l exclusion de toute autre d pense non strictement li e au fonc tionnement du service La notion d unit de fonc tionnement quant elle est une notion comptable permettant de facturer la prise en charge du fonc tionnement d un service par une entit b n ficiaire son utilisation r elle du service mis disposition L unit de fonctionnement peut donc tre constitu e par un ser
14. rentes et repr sentant un total de plus de 790000 habitants Le seuil des 1 200 adh rents sera franchi l t 2011 Transfert et charge Une r union de travail la direction g n rale des collectivit s locales DGCL le 11 mai associant l AdCF l AMF et la Direction de la l gisla tion fiscale a abord les probl mes interco Code postal e Q E Q G Q lt Commission paritaire n 0514 G 85995 D p t l gal Juin 2011 Impression SICOP 67800 Bischheim ISSN 1253 5230 d ajustement de la r forme fiscale notamment ceux soulev s par des modifications de p rim tres inter communaux intervenues l an pass En effet pour les communaut s en extension de p rim tre en cr a tion ou ayant opt pour le r gime fiscal de la fiscalit professionnelle unifi e FPU au 1 janvier 2011 en l tat des textes la contribu tion ventuelle au FNGIR reste la charge des communes alors que la fiscalit nouvelle est bien transf r e au niveau intercommunal ce jour 640 collectivit s communes ou communaut s sont concern es des degr s divers Les corrections seront propos es l initiative de la DGCL dans la loi de finances rectificative Contact Claire Delpech c delpech adcf asso fr En partenariat avec Alternatives conomiques Le mensuel Alternatives conomiques publie en partenariat avec l AdCF et la Caisse des d p ts un hors s ri
15. s territoriales intervenait au moment de la pr paration du Grenelle de l envi ronnement qui marquait un nouveau d part pour le transport de marchandises C est dans ce cadre que le Gouvernement s est prononc il y a deux ans pour la mise en uvre d un engagement national pour le fret ferroviaire ENFE visant assurer la p rennit du transport ferroviaire de marchandises et corriger le d s qui libre persistant en d faveur des modes de trans port les plus cologiques tout en recherchant un nouveau mod le conomique qui soit quilibr Objectif faire progresser la part modale du non routier et du non a rien transports ferroviaires fluviaux et maritimes de 14 en 2009 25 l ch ance 2022 Il s agit d tre en capacit d offrir une alternative syst matique tous les camions internationaux les camions longues distances et les franchissements alpins et pyr n ens Mais les lourdes pertes de la branche Fret de la SNCF aggrav es par la crise r sultat op rationnel courant en baisse de 420 millions d euros en 2009 nont pas permis d atteindre les objectifs renfor ant les difficult s initiales de l activit Pour que L effet de ciseaux Depuis 1995 le fret a connu une croissance de 12 soit 0 8 par an une volution inf rieure celle du PIB Elle s est traduite par un effet de ciseaux avec 33 pour le transport ferroviaire et 24 pour le mode routier Ainsi la part modale
16. tudiant signataire dun CESP s engage en contrepartie d une allocation mensuelle exercer ses activit s la fin de ses tudes dans une Intercommunalit s AdCF N 157 Juin 2011 DN FOTOLIA COM k u Avec le contrat R ciprosant la r gion Bourgogne verse une indemnit d tudes aux tudiants infirmiers kin s et sages femmes en change d un engagement exercer plusieurs ann es dans une zone d ficitaire zone g ographique o l offre m dicale est insuf fisante pour une dur e au moins gale celle durant laquelle il a re u cette allocation Cette mesure conna t une mont e en charge progres sive mais encore incompl te 200 contrats taient sign s en mars 2011 sur 400 propos s Le d veloppement des mesures incitatives et des projets de maisons de sant pose des probl mes de redondance voire de concurrence entre territoires pour attirer vers eux les professionnels de sant Il importe donc pour s assurer de leur impact de veiller leur mise en coh rence et la solidit du projet de sant auquel elles s adressent Herv Dagand charg de mission Sant ETD HOPITAL MONT DE MARSAN Nora Berra secr taire d tat charg e de la Sant Si les dispositifs incitatifs ne parviennent pas contrer la d sertification m dicale quelles mesures envisagerez vous de prendre pour assurer une pr sence m dicale dans les zones sous densitaires
17. AdCF Intercommunalit s fragile des p riph ries et des marges d partementales et plus g n rale ment des diff rences significatives de mortalit pr matur e entre les trop r glementaires Dans le domaine de la sant du social et du m dico social les r ponses apport es aux mutations des territoires fran ais n ont pas t n gligeables mais elles ont t trop strictement sectorielles et r gle mentaires Elles ont agi s par ment sur tel ou tel segment du syst me Or parce que c est l acception large quitable et efficace 8 cantons proches et loign s des villes sociaux et m dico sociaux permet pr fectures de leur d partement et tant assurer chacun o qu il se a fortiori des capitales r gionales trouve une porte d entr e qui ne peut pas tre syst matiquement hos Trop sectorielles pitali re dans le syst me au bon CE moment o il le faut aux conditions d accessibilit conomique et de qualit que permet notre protection sociale Les territoires sont multiples les lus galement Le syst me de sant ne peut et ne doit pas tre uniforme en revanche il doit tre quitable et efficace deux termes qui ne sont pas strictement antagonistes si l on veut Dossier Sant bien donner sa chance l intelligence de l action concert e fond e sur des principes intangibles mais pas id o logiques sur une philosophie de l a
18. Aux manettes les communaut s b n ficient dans certains cas d aides financi res des conseils g n raux et conseils r gionaux Les cr dits de l tat sont galement mis contribu tion dans le cadre du plan national d quipe ment en maisons de sant lanc l t 2010 qui vise la cr ation de 250 maisons de sant sur trois ans cf article ci contre Aucun statut juridique existant ne permet aujourd hui de percevoir de nouveaux modes de r mun ration sans risque fiscal Dans ces condi tions il est apparu n cessaire de cr er un statut sp cifique la soci t interprofessionnelle d exer cice ambulatoire Sisa Ce statut actuellement en cours d examen au Parlement a t adopt en premi re lecture l Assembl e nationale dans le cadre de la proposition de loi Fourcade il permettra aux maisons de sant de regrouper des professionnels aux comp tences diff rentes et compl mentaires de percevoir des finance ments publics pour les redistribuer entre leurs membres de facturer certains actes l assurance maladie Tout cela dans un cadre s curis au niveau fiscal et social et en b n ficiant de r gles simplifi es en mati re d entr e et de sortie des professionnels de sant au sein de la structure Partage des informations Troisi me levier le partage de l information entre professionnels au sein des MSP Lexercice coor donn ne peut tre effectif que si les informations
19. Cerise sur le g teau les m decins se mettent en situation d accueillir en stage des tudiants des professions de sant qu ils souhaitent impliquer dans des projets innovants recherche en soin primaire t l formation par exemple pour leur donner go t la pratique en milieu rural L op ra tion est chiffr e 1 9 million d euros pour l inves tissement dans cinq structures de regroupement et le r seau informatique Christophe Bernard Docteur Pierre de Haas pr sident de la F d ration fran aise des maisons et p les de sant En quoi le partenariat lus professionnels est indispen sable pour cr er une maison de sant Dans notre pays depuis un si cle la sant est bas e sur le type lib ral Un l ment essentiel est prendre en compte la libert d installation Les lus locaux peuvent tre coinc s entre leurs mandants qui expriment leur difficult d acc s aux soins alors qu ils nont pas la main sur l offre de soins ils ne peuvent pas forcer un professionnel de la sant s installer Les professionnels de la sant sont ils ouverts ce partenariat Dans les projets de maisons de sant tous les cas de figure existent des professionnels qui se regroupent spontan ment d autres qui sont demandeurs que les lus territo riaux organisent l offre de soins Mais des lus qui s engagent sans les professionnels sans tenir compte de l offre existante dans des secteurs voisins c
20. PCS Selon les derniers chiffres transmis par les pr fets il y avait en novembre 2010 environ 3000 PCS arr t s pour les communes soumises obligation a loi du 13 ao t 2004 de modernisation de et 2400 en cours d laboration soit pr s de 50 PCS pour les communes assujetties Le minis t re de l Int rieur ne dispose pas de statistiques concernant les communaut s Limiter l interruption de la vie locale Pour autant les comp tences et les services des communaut s sont concern s Les services tech niques le sont au premier chef pour les infrastruc tures qu ils g rent eau potable assainissement transports en commun nergie communication espaces verts d chets Dans une optique d an ticipation ils peuvent adapter les infrastructures pour r duire les dommages pr parer la gestion de crise avec l laboration dun plan de fonctionne ment en mode d grad explique Nicolas G rard Camphuis directeur du centre europ en de pr vention des risques d inondation Cepri l issue de l inondation ils doivent remettre rapidement les quipements en tat de fonctionnement pour limiter les cons quences de l interruption sur la vie locale Le service d chets doit galement int grer la gestion des d chets post catastrophes dans ses pratiques Le service des ressources humaines doit pouvoir planifier la continuit activit Quant la com munication elle participe pr server l
21. apporte une r ponse pertinente Ce march repr sente pr s d un tiers des 8 4 millions de tonnes de marchandises r alis s qui transitent par le port L OFP a t cr pour ma triser le d veloppe ment du complexe portuaire et pour acc l rer le report modal Port Atlantique La Rochelle a annonc en f vrier dernier avoir accru de 38 en trois ans les marchandises transport es par le rail pour la desserte de ses infrastructures portuaires Il se positionne en tant que fournisseur de solutions ferroviaires de bout en bout au sein de lhin terland rochelais mais galement en dehors l o les besoins des clients l emm neront L entreprise de type SAS Soci t par Actions Simplifi e est cod tenue par le Grand Port Maritime 75 1 et par l op rateur Euro Cargo Rail 24 9 L filiale de DB Schenker Er en ER THIERRY RAMBAUD PORT ATLANTIQUE LA ROCHELLE Toujours plus de camions sur les routes une fatalit Avec la r organisation de l op rateur historique et son d sengagement du wagon isol le fret ferroviaire a vu sa part modale reculer de 14 10 entre le vote de la loi Grenelle 1 et aujourd hui Comment en est on arriv l et comment enrayer la chute u cours de l t 2007 l annonce de la ferme A ture par la SNCF de 262 points de triage d di s au wagon isol faisait quelque peu d sordre Cette d cision prise sans concertation avec les collectivit
22. dans leurs projets de MSP D ici le 1 juillet les ARS mettront leur disposition une Plateforme d appui aux professionnels de sant Celle ci mobilisera les acteurs institution nels du premier recours et coordonnera leurs acti vit s afin notamment d anticiper l installation des futurs professionnels de leur apporter une aide concr te l installation de faire merger et d accompagner leurs projets aide juridique tech nique financi re de suivre le d veloppement des professionnels et de leurs projets Annie Podeur directrice g n rale de l offre de soins DGOS minist re de la Sant Plateau de Millevaches un r seau de sant pour r pondre la dispersion des habitants Plut t que d agir en ordre dispers en cr ant a et l des maisons de sant difficiles doter en m decin les acteurs locaux du Plateau de Millevaches ont opt pour une mise en r seau des professionnels de sant appuy e par les tablissements hospitaliers situ s aux pourtours du Plateau Un projet labellis P le d excellence rural le 11 avril dernier vec 32000 habitants 113 communes 10 habitants au km 35 m decins g n ralistes dont 16 devraient prendre leur retraite l horizon 2019 le Plateau de Millevaches situ aux confins de la r gion Limousin se devait de r agir pour pr parer lavenir Le lancement en 2007 d un appel projets Maisons de sant pluridisciplinaire MSP par
23. disponibilit la continuit des soins et bien s r la qualit des prises en charge Les quelques kilom tres de plus parcourir ne consti tuent pas un frein pour les plus mobiles Reste imaginer le transport de ceux qui le sont moins Nous voil donc au c ur du sujet am nagement du territoire et offre de soins Alexandre Grenier directeur du service des tudes de l URPS le de France Territoires a question alimentaire des villes E est aujourd hui une question mondialis e Non seulement parce qu elle diffuse simultan ment partir de foyers situ s diff rents endroits du globe mais galement parce qu elle trouve d embl e un cho dans des villes millionnaires du nord comme du sud Londres Toronto Montr al Rome Belo Horizonte Dar es Salam Elle s inscrit dans une r flexion territoriale qui articule les enjeux locaux imm diats les ques tions de niveau r gional et les ques tions de niveau global Ensuite les vuln rabilit s urbaines et les r ponses leur apporter sont abord es de mani re syst mique Lalimentation des villes ne se r duit pas la seule et importante pro tection des terres agricoles p riur baines L enjeu politique est global il s agit autant d une politique de sant Les villes et la question alimentaire La question agricole et alimentaire est aujourd hui l agenda politique d un nombre croissant d agglom rations Ce ph nom
24. du nombre de m decins cette mesure a certes permis de limiter l rosion du nombre de professionnels dans les zones d ficitaires mais quel co t Des stages pour faire na tre des vocations Des collectivit s versent des tudiants en facult de m decine ou en cole d infirmier une aide pour les inciter pratiquer leur stage dans une zone sous dot e Les conseils r gionaux de Poitou Charentes Bourgogne et Haute Norman die le conseil g n ral de la Sarthe par exemple pratiquent ce type d aide L id e est que la pratique du stage permet de d couvrir l exercice d une pro fession de sant en zone rurale dans l espoir de faire na tre des vocations Cette aide prend la forme d une indemnit de transport et de logement Un autre type d aide est l indemnit d tudes aux tudiants en profession de sant une bourse leur est vers e tout au long de leur cursus en change d un engagement exercer un certain nombre d ann es dans une zone d ficitaire Nombre de dis positifs sont cr s par les collectivit s notamment les conseils r gionaux Allocation Fid lit Sant pour les tudiants infirmiers en Limousin contrat R ciprosant pour les tudiants infirmiers kin s et sages femmes en Bourgogne indemnit d tudes pour les internes en m decine en Picardie 200 CESP sign s L tat a g n ralis ce dispositif en cr ant dans la loi HPST le contrat d engagement de service public L
25. l ACUEF l AMF et l AMGVE en liaison avec d autres asso ciations nationales de collectivit s dont l AdCF l Association d tude pour l Agence de financement des collectivit s locales entre dans sa phase op rationnelle Son conseil d adminis tration a s lectionn le 29 mars le groupement d experts qui l accompagnera vers la cr ation de la future agence Il sagit du groupement compos de Natixis mandataire HSBC cotraitant Willkie Farr amp Gallagher LLP cotraitant Ernst amp Young cotraitant et MA Productions AB cotraitant Par ailleurs les d put s ont vot le 8 juin en faveur de la proposition de r solution tendant la cr ation d une commission d enqu te relative aux emprunts et produits structur s contrac t s aupr s des tablissements bancaires par les collectivit s territoriales leurs groupements les tablissements publics locaux entreprises publiques locales et autres acteurs publics locaux d pos e le 5 mai par Claude Bartolone Cette commission d enqu te aurait notamment pour missions d valuer l encours global des pro duits financiers risque son co t pr visionnel les risques de d gradation suppl mentaire et son impact sur les comptes publics Elle proposerait galement des mesures l gislatives et r glemen Dette des administrations publiques locales en Md 180 160 140 120 100 taires s appliquant aux banques et aux acteurs publics locaux et t
26. la r gion Limou sin a t le d tonateur d une d marche collective m lant professionnels de sant dirigeants d ta blissements m dico sociaux et lus locaux Devant la pl thore de candidatures issues de la montagne limousine la R gion a d cid de ne pas proc der une s lection de MSP et a demand au Parc naturel r gional du Plateau de Millevaches de lancer une tude pour laborer la meilleure r ponse aux d fis de sant pos s ce territoire Un diagnostic fin croisant les volutions d mo graphiques les besoins de sant et des projections sur la pr sence m dicale a permis de proposer cinq sc narios visant garantir les soins de pre miers recours pour les 20 ans venir Le projet retenu est port par les lus et profes sionnels de sant r unis au sein de l Association de d veloppement du r seau de soins primaires de la montagne limousine ADRES pr sid e par Daniel Buchon m decin g n raliste Bugeat Maill et coordonn Le sc nario choisi est celui d un plateau de Mil levaches maill et coordonn par un r seau de sant territorialis Concr tement il s agit de conserver les lieux de soins existants cabinets de groupe ou individuel d en favoriser de nou veaux cabinets secondaires maisons de sant par exemple et de les coordonner en lien avec des tablissements de sant pr sents la p riph rie Ussel Aubusson Bourganeuf Cette option retenue po
27. par la loi HPST Ils sont fortement sollicit s et impli qu s dans l laboration du projet r gional de sant en tant pr sents dans les diff rentes instances de concertation conf rence r gio nale de la sant et de l autonomie conf rences de territoires com missions sp cialis es groupes de travail Les ARS avancent en relation troite avec les lus et collectivit s locales sur les dossiers qu elles portent sur l offre de soins et m dico sociale comme sur les politiques de pr ven tion Elles s engagent aussi dans une d marche de contractualisation ter ritoriale autour des contrats locaux de sant CLS Ces contrats ont pour objectif de lutter contre les in galit s sociales de sant au plus pr s des lieux de vie des populations concern es Ils associent les collectivit s territo riales et les ARS autour d un projet local commun qui peut concerner aussi bien la pr vention que l offre de soin et le m dico social Nous pr voyons la signature de 250 CLS d ici 2013 sur l ensemble du terri toire national La loi HPST incite des coop ra tions entre tablissements hos pitaliers permettant des redistri butions de plateaux techniques et visant mutualiser des moyens Partagez vous le bilan r alis par les d put s Christian Paul et Jean Marie Rolland qui fait tat d un d marrage timor ce jour huit communaut s hospi tali res de territoire ont t cr es comme la C
28. parc logistique des cherolles restructur e entre 2001 et 2004 Le site de 55 hectares est quip de 7 km de voies ferr es avec embranchement particulier sur voie SNCF et il comprend 12 km de voiries internes C est d sormais une plateforme rail route accueillant des activit s industrielles artisanales commerciales et de services Montant de l investissement pour la commu naut de communes 1 6 million d euros HT Apr s deux ann es d tudes de faisabilit la Chambre r gionale de commerce et d indus trie les transporteurs et les chargeurs auver gnats se sont associ s au sein d une SAS dont ils d tiennent plus des 2 3 du capital 15 pour SNCF G odis Gr ce cette plateforme logistique l OFP d Auvergne propose ses clients depuis le mois d avril 2010 une alternative au tout route les transporteurs routiers impliqu s totalisant 2 000 camions soit pr s du tiers de la flotte r gionale Cette nouvelle organisation logistique devrait permettre de r activer une partie des trafics arr t s par la SNCF soit deux millions de tonnes par an OC Fi N 157 Juin 2011 AdCF Intercommunalit s la question toujours en suspens de savoir si ces quipements sont de simples embranchements priv s ou les maillons d une desserte ferroviaire d int r t public En tout tat de cause les com munaut s d tenant la comp tence am nagement des zones d activit s conomiques sont l git
29. pondre une mission de sant publique sur les ter T La question du financement n est pas la condition premi re de r ussite d une maison de sant L o a marche c est l o les gens se parlent L ritoires Lorsqu un nouvel habitant s installe dans une bourgade et que le seul m decin g n raliste pr sent lui refuse un rendez vous sous pr texte qu il ne prend plus de nou veaux patients ce m decin n a pas compris quil devait passer d une relation individuelle une pr occu pation plus large territoriale Si dans cinq ans la profession n a pas pris la mesure des enjeux et n est pas capable d assumer ce que lui demande la nation il faudra d ve lopper un autre syst me de soins Pourquoi les lus ne sont pas accueillis dans les ARS Quand les ARS ont t mises en place dans beaucoup de r gions les repr sentants des soins de premier recours ont t cart s Les m de cins hospitaliers ont pris la main dans la plupart des comit s De par leur formation universitaire et l exercice de leur m tier cette lite d bat plus volontiers de lachat d un nouveau scanner que du probl me de diab te dans la minorit ethnique maghr bine ou d un programme sant qui viserait r duire les risques cardiovasculaires sur un territoire Mais la p riode ma jamais t aussi propice pour faire bouger les choses La f minisation de la profession joue t elle un r le dans l
30. risques d inondation Cepri regroupe des collectivit s territoriales soucieuses inondation deb de n par CE pE gt www cepri net d anticiper les dommages et adapter leur territoire pour tre mieux capables de red marrer rapidement apr s une Constitu en p le de comp tences le Cepri offre une infor mation cibl e accompagne des pratiques innovantes et des projets pilotes relaie les int r ts des collectivit s aupr s des instances nationales et europ ennes Il a publi en mai dernier un guide destination des lus locaux intitul B tir un plan de continuit d un service public riences que Sir Michael Pitt a remis au Gouvernement est tr s explicite Avec 55000 biens touch s 7 000 per sonnes secourues une seule station d eau potable qui n a pas pu fournir d eau potable pendant 17 jours 350000 personnes un seul poste haute tension qui n a pu alimenter 45000 personnes pendant 24 heures et 10000 personnes prises au pi ge sur une autoroute coup e le pays a v cu l v nement de gestion de crise et d interruption de service le plus grave pour une p riode de paix depuis la deuxi me guerre mondiale Lenjeu pour nos territoires est un retour rapide la vie normale et un red marrage comp titif de l co nomie dans les meilleurs d lais remettre en service des dizaines d quipements publics des r seaux en plus des milliers de logements et des centaines d entreprises qu
31. son agenda ditorial Pour une authentique coproduction de la politique de sant D l gations des a bilan positif pour la C Cour des comptes e rapport th matique de la Cour des comptes sur Les aides la pierre l exp rience des d l gations de l tat aux intercommunalit s et aux d parte ments rendu public le 30 mai dresse un bilan positif de cette exp rimentation permise par la loi Responsabilit s et liber t s locales du 13 ao t 2004 Les conclusions de cette valuation soulignent l engagement volontariste des intercommunalit s d l ga taires en mati re d aides la pierre Dans un contexte de profonde crise du loge ment les 81 communaut s et les 27 d par tements d l gataires repr sentant pr s de la moiti de la population fran aise ont mis en place de meilleurs outils de suivi des constructions et de consommation de cr dits observe la Cour et sont parvenus dans l ensemble atteindre les objectifs de production pourtant ambitieux d finis dans les conventions sign es avec l tat au lendemain de la loi de programmation sur la coh sion sociale de 2005 La mise en uvre de la d l gation des aides la pierre a concr tis les espoirs qui avaient t plac s en elle estiment les rapporteurs Parmi les volutions n cessaires pour en conforter l lan la Cour sugg re le ren forcement des comp tences des intercom munalit s dans l
32. vice pr sidente de l AdCEF la commission avait r serv sa r ponse au vote final de la loi de r forme territoriale tout en actant de l volution r cente de la jurisprudence de la CJUE Un encadrement pr cis par la loi RCT C est donc dans le contexte particulier d une divergence de vues entre autorit s europ ennes d une part et nationales et communautaires d autre part que la loi du 16 d cembre 2010 portant r forme des collectivit s territoriales RCT est intervenue la suite des discussions men es avec la Commission europ enne le droit interne a t revu et son contenu clarifi afin d encadrer de mani re plus pr cise les conditions dans lesquelles une commune peut tre amen e mettre par convention des services disposition de l tablissement public de coop ration inter communale dont elle est membre La nouvelle r daction de ces dispositions a pour objet de donner toutes garanties que ces conven tions de mise disposition interviennent exclusive ment dans le cadre des transferts de comp tence et nempi tent pas sur le champ concurrentiel Pour y parvenir le texte pr voit que la mise disposition par les communes de leurs services ne peut d sor Intercommunalit s AdCF N 157 Juin 2011 SGCIV EPIDE mais tre effectu e que lorsque ces communes ont d conserver en tout ou partie ces services pourtant concern s par le transfert notamment raison du caract
33. HT Oise Ouest en Picardie la CHT Libourne Sainte Foy la Grande ou la CHT Mont de Marsan Dax en Aquitaine et 26 projets sont par ailleurs recen La CHT Mont de Marsan Dax en Aquitaine est l une des huit communaut s hospitali res de territoire qui ont t cr es ce jour N 157 Juin 2011 AdCF Intercommunalit s La F d ration hospitali re de France FHF a recens d but mai 680 coop rations hospi tali res associant au moins un tablissement public sous la forme de communaut hospita li re de territoires groupement d int r t public groupement d int r t conomique conven tion de coop ration groupe ment de coop ration sanitaire ou groupement de coop ration sociale et m dico sociale Elle propose galement une bo te outils des coop rations com prenant conseils et comparaison des caract ristiques juridiques et techniques de ces diff rentes formes de coop rations Parall lement elle a mis en place un forum de discussions l adresse http forum fhf fr Par ailleurs l Agence natio nale d appui la performance des tablissements de sant et m dicosociaux Anap et la Direction g n rale de l offre de soins publient un guide d cryp tant les modalit s de coop ra tion entre tablissements de sant et m dico sociaux t l chargeable sur www anap fr s s dont certains pr s d aboutir Le rythme de ce d marrage tient notam
34. Mail intercommunalites abopress fr_ R gie publicitaire AdCF Secr taire g n ral Christophe Bernard c bernard adcf asso fr T l 0155048900 Fax 0155048901 pr fets sera propos e aux adh rents courant juin en pr paration de la rencontre nationale consacr e ce sujet le 22 juin Pour des agglos pilotes de la politique de la ville Lors de sa rencontre avec Maurice Leroy le 16 mai dans le cadre de la phase d exp rimentation qui s ouvre des futurs Cucs et de pr paration du PNRU 2 Daniel Delaveau a pro pos qu une d marche exp rimen tale puisse tre conduite avec des agglom rations pilotes pour dessi ner une nouvelle forme de contrats de coh sion urbaine ch ance des contrats en cours Ces contrats pourraient notamment int grer les enjeux de solidarit fis cale et financi re de d ploiement des transports collectifs en vue du d senclavement des quartiers d favoris s de revitalisation co nomique des quartiers de pr ser vation r novation de la trame com merciale de proximit de politique de l habitat renforcement de la coh rence entre programme Anru d l gations des aides la pierre programme national de r nova tion des quartiers anciens d grad s PNRQAD dans le cadre des PLH et d action fonci re Contact Damien Denizot d denizot adcf asso fr Bienvenues 57 communaut s ont rejoint l asso ciation depuis le mois de janvier issues de 18 r gions diff
35. T 12 13 14 OCTOBRE 2011 RENNES Le Libert R servez votre h tel d s pr sent Inscrivez vous d but juillet sur wWwww adcf org Intercommunalit s AdCF N 157 Juin 2011 D Ed Ag Territoires Les territoires face au risque inondation la r silience n est pas secondaire La transposition dans le droit fran ais de la directive 2007 60 pour l valuation et la gestion des inondations invite identifier d ici juin 2012 les territoires risque important sur lesquels les collectivit s devront tablir d ici fin 2015 des strat gies de gestion du risque d inondation Plus g n ralement quel territoire voulons nous l guer aux g n rations venir qui conna tra un jour une inondation et devra s en relever rapidement interrogent les membres du CEPRI MARINE NATIONALE C HERVE HANNING REA DRAGUIGNAN JUIN 2010 Une obligation communale une responsabilit partag e Si les op rations de secours sont du ressort du maire les communaut s peuvent accompagner et coordonner l laboration des plans de sauvegarde de leurs communes membres Elles peuvent surtout anticiper la catastrophe dans les documents qu elles laborent PLH Agenda 21 Scot et planifier une gestion de crise destin e r tablir au plus vite la bonne marche du territoire services techniques de l eau des d chets des transports en commun et la c
36. a crue de 1999 les Allemands la suite des crues de 2002 et 2006 mais aussi les Tch ques et les Roumains tous ces pays ont mis en place des stra t gies nationales de pr vention des inondations autrement plus ambi tieuses que notre politique actuelle Nombre de leurs villes ont d cid de se mobiliser par elles m mes pour tre capables de faire face Le risque d une vie conomique perturb e L inondation n est pas seulement un risque environnemental mais un risque social et conomique C est bien la vie de nos populations et la vie de nos entreprises qui est en jeu C est bien la capacit faire face des entreprises et des services publics qu ils soient en zone inondable ou non qui sera mise mal par une inondation La pr vention des inon dations doit remettre la vie sociale et le d veloppement conomique des territoires au c ur de nos objectifs et de nos d cisions d am nagement Le risque est r el de voir la vie co nomique tr s perturb e dans nos soci t s fonctionnant en flux tendu et tr s d pendantes du bon fonction nement des r seaux publics l inon dation est un perturbateur majeur et insidieux La crue de l t 2007 en Angleterre a ainsi immobilis le pays pendant plusieurs semaines et mis les pouvoirs publics dans une situation difficile Le rapport de retour d exp Le Cepri un p le de comp tences Association cr e en 2006 le centre europ en de pr vention des
37. aissances techniques pour d crypter et les discussions n en sont pas encore aux dynamiques territoriales Enfin nous avons le sentiment qu il se dessine des strat gies au sein des ARS avant que l on se r unisse La poursuite dans cette voie pourrait accentuer l absent isme des lus alors m me que les d bats sur les projets r gionaux de sant sont loin d tre achev s Christophe Bernard ADCF l Assurance maladie des collectivit s territo riales des usagers ainsi que de personnalit s qualifi es Des instances de concertation sont galement install es par PARS la Conf rence r gionale de la sant et de l autonomie qui apporte ses avis sur la politique r gionale de la sant deux com missions de coordination des politiques de sant pr vention et prises en charge accompagne ment m dico sociaux d une part et les Conf rences de territoire qui identifient les besoins du territoire de sant et d termine les actions prioritaires pour y r pondre d autre part CB Intercommunalit s AdCF N 157 Juin 2011 Dossier Sant Jean Marie Rolland d put de l Yonne rapporteur de la loi HPST Tr z LS CE F En quoi la loi H pital patients sant et territoires r pond elle aux grands enjeux qui se posent dans les territoires ruraux Lors de la discussion l Assembl e nationale du volet acc s au soin du projet de loi HPST le d bat a beaucoup por
38. aux Xavier Bertrand d fend les mesures strictement incitatives respectant le principe de la libert d installa tion des praticiens lib raux Mais les mesures incitatives mises en place Y OL BE 8 L 2 8 5 E o o 5 2 p o 2 S UO EO 2 D A 7V g c 2 E a a S i 5 DO l N 27 L ans apr s l laboration du sch ma r gional d offre de soins et consta tant l chec des mesures incita tives l ARS aurait pu imposer par exemple un ophtalmo d sirant s installer Vous pouvez vous ins taller au pied de la cath drale ou proximit de la facult mais deux fois par semaine vous pratiquerez galement dans telle ou telle sous pr fecture qui ne dispose pas de sp cialiste de votre discipline Et si l ophtalmo avait d cid de s installer directement dans la sous pr fecture il aurait b n fici d une incitation financi re d livr e par un fonds de contribution abond par les contri butions obligatoires des m decins qui auraient refus de jouer le jeu des contrats sant solidarit La conf d ration des syndicats m di caux fran ais CSMF a obtenu du gouvernement qu il n applique pas l amendement Rolland Mais si les mesures incitatives se r v lent inef ficaces les pouvoirs publics n auront d autres choix que d en venir des mesures contraignantes qui seront encore plus difficiles accepter par la profession Propos recueillis pa
39. c olien est le plus gros investissement dans la r gion depuis l installation des barrages hydroelectriques apr s la guerre Des le d but on a impliqu les habitants On a propos l investisse ment citoyen mais la population a h sit se lancer Preuve que c est un argument des opposants qui ne tient pas la route Aujourd hui il y a des gens contre tout alors que ceux qui habitent au pied de nos oliennes en sont fiers et sont pr ts t moigner que tout va bien Bernard Castanier maire de Lestrade et Thouels Avevron si vous souhaitez d velopper un projet olien ou solaire photovol ta que l quipe de juwi EnR est votre disposition pour un diagnostic complet de votre territoire et un accompagnement de Z juwi EnR a d j install plus de 100 MW en France dont 74 MW oliens et 28 MW photovolta ques Le groupe juwi compte plus de 15 ans d exp rience dans les nergies renouvelables et figure parmi les leaders du secteur en Europe En savoir plus www juwi fr T l 02 31 87 63 77 juwi N 157 Juin 2011 AdCF Intercommunalit s Droit Mutualisation des services enfin la s r nit Alors qu une v ritable p e de Damocl s pesait encore r cemment sur le bloc communes communaut en mati re de mutualisation des services les derni res avanc es de la loi de r forme territoriale et la publication en mai dernier du d cret encadrant les modalit s de remboursement de frais
40. c tion au service d une sant moderne et ambitieuse Emmanuel Vigneron professeur d am nagement sanitaire Sandrine Haas directrice de La Nouvelle Fabrique des Territoires Beno t P ricard directeur des activit s sant KPMG gt Ce texte est inspir par deux ouvrages r cents Solidarit s et Territoires Atlas Sant Autonomie Sandrine Haas et Emmanuel Vigneron ed Le Moniteur FEHAP octobre 2010 Les in galit s de sant dans les territoires fran ais Etat des lieux et voies de progr s Emmanuel Vigneron ed Elsevier Masson mai 2011 Mortalit pr matur e dans les cantons de France E E 53 r 85 2001 2007 morralit pr matur e Sources des donn es FNORS 2010 Calcul et mise en forme NFT 2010 NFT 2010 w w w m l incitation au c ur des politiques publiques L tat l Assurance maladie et les collectivit s territoriales financent depuis le milieu des ann es 2000 des mesures d incitation l installation de professionnels dans les territoires sous dot s Aides fiscales et financi res aides aux stages indemnit s d tudes les dispositifs doivent influencer sans jamais remettre en cause la libert d installation our r duire les in galit s territoriales D d acc s aux soins les politiques publiques ont mis sur deux types de mesures les aides financi res directes vers es aux profession nels de sant exer ant en zone d ficitaire et plus r cemment l inv
41. cement incitation la densit simplification de la strat gie fiscale VL gt L AGCF a publi en juin une note d analyse de l urba nisme de projet tel qu il ressort des groupes Apparu Inter communalit s consacrera pour sa part dans sa prochaine dition un article sur le sujet ERNEST NE SM EN ES P Oj a Fr p E s ee 4 m i F FI 4 Lire Ga Li 1 CI T re 1T br Sr iea Tr J LE rs f ias F E i F3 A FE f Li r L F he TT en EE i pL a ni E r aa a a F i b 3 Hi x i Jia Sk ue r jak rE di era J T CES E n s i Kac rinu p aan E FE ET E F aj zka 7 EE r s ia pes i J E F z rEg k FT a i a j rii Er ba UN OS Bini E3 al els p F MS TS Si E i Tr y 7 mi D a a M al r me NL T 1 fi 5 j l Pen EE Ei i Wm u E i 3 Li k k 4 F g i E sr i N E aa Ti D ki E 3 JE 7 LE TE a My aE E F f m r oa D SU a L i d Source cartographique Articque Dans l actu Des simulations pour la p r quation n vue de la prochaine r union du Comit des finances locales CFL pr vue fin juin les sept associations du bloc local demandent des simulations pour pouvoir prolon ger leurs travaux sur la p r quation et affiner leurs propositions Les associations de maires AMF AMGVE EMVM APVF AMREF et de commu naut s AdCF ACUF l ont annonc officielle ment le 25 mai la presse l issue d u
42. collecti vit s territoriales La cr ation des ARS par la loi HPST est une vraie r volution administrative Les lus locaux qui si gent dans les agences r gionales de sant ne se sentent pourtant pas tr s accueillis Densit d infirmiers lib raux au 1 janvier 2009 0 4 41 91 91 145 EN 145 217 DD 217 946 K m Zi d na Tepr 7 S Champ Infirmiers lib raux g s de moins de 65 ans en activit au 1er janvier 2009 France m tropolitaine Sources R pertoire Adeli IGN DREES 2011 p N 157 Juin 2011 AdCF Intercommunalit s l Assembl e nationale Rappelons que l ARS est la r union de sept structures diff rentes La premi re ann e a t consacr e leur mise en place Aujourd hui on y tablit les sch mas r gionaux d orga nisation sanitaire avec les repr sen tants des professionnels de sant ceux des malades et les lus locaux Le premier sujet est celui de la r gu lation de la d mographie m dicale Les lus doivent s en emparer et Densit m dicale par r gion Moyenne 309 100 000 habitants n ont jusqu pr sent pas vraiment fonctionn Lors de la discussion du projet de loi HPST j avais d j d pos un amendement visant instaurer le contrat sant solidarit Le prin cipe consistait mettre contri bution les m decins des zones tr s denses en offre de soins pour aider r pondre aux besoins de
43. d centralisation ferroviaire et la pr sence commerciale qui lui font d faut Ils amorcent une logistique territoriale de mutuali sation des envois cr ant un jeu gagnant gagnant entre chargeurs Ils ont ouvert la possibilit de nouvelles modalit s d entretien des infrastructures capillaires et des installations terminales Int r t des collectivit s D autres comme la CGPME ou l ACFCI d fendent une approche conciliant d veloppement cono mique et am nagement du territoire dans laquelle les acteurs publics garantiraient la desserte ferro viaire terminale des zones d activit s La desserte ferroviaire terminale des zones d activit s suppose un int r t de la part des collectivit s territoriales pour pr server l accessibilit ferroviaire de leur ter ritoire et des sites potentiellement clients du trans port ferroviaire souligne Christophe Hausberg charg des transports l ACFCI Une d marche qui implique du volontarisme compte tenu que bon nombre d installations terminales embranch es ITE ont t d laiss es par le pass La d marche repose galement sur des mon tages financiers public priv complexes avec Une alternative au tout route en Pays Saint Pourcinois La communaut de communes du Pays Saint Pourcinois Allier met disposition du nouvel op rateur ferroviaire de proximit Ferovergne cr en f vrier 2010 une installation termi nale embranch e sur son
44. dalit s d exercice puis rapprocher ces donn es des par cours patients et de leurs recours aux soins Cette premi re tape r alis e par l URPS en partenariat avec l Agence r gionale de sant et partag e avec les lus de l intercommunalit s ach ve Elle sera com pl t e par des entretiens avec les acteurs de sant locaux pour tablir une s rie de recommandations que l URPS pr sentera lors d une r union pl ni re entre professionnels de sant et lus locaux i pE i ns i F Les d bats sannoncent riches Le territoire de 25000 habitants est compos de villes qui histo riquement n ont jamais eu de professionnels de sant d autres qui verront leurs derniers m decins partir prochainement la retraite quand les mieux dot es telles Briis sous Forges Forges les Bains et Limours disposent d une offre qui se d lite douce ment principalement en m decine g n rale Rappelons que ce territoire b n ficie du centre hos pitalier de Bligny d un service de soins infirmiers domicile SSIAD Il est bord de communes dis posant elles m mes d une offre pouvant satisfaire des r sidants de l intercommunalit notamment pour les soins sp cialis s ou le dentaire Le regroupement solution d avenir Sur le territoire tout le monde s accorde penser que le regroupement des professionnels de sant est une solution d avenir et que les collectivit s ont int r t soutenir cet
45. des patients qui y sont pris en charge sont r el lement partag es entre professionnels de sant L enjeu est fort dans cette perspective les pou voirs publics ont pris deux initiatives Tout d abord la cr ation d un cahier des charges d finissant un syst me d information L Agence des syst mes d information partag s ASIP en Sant a t missionn e pour d finir un syst me d information cible qui outre les modalit s de partage d informations devra r soudre la ques tion de la s curisation de ce partage des proto coles m dicaux de la production d indicateurs en particulier ceux li s aux nouveaux modes de r mun ration de la gestion des agendas et de la facturation Ce cahier des charges devrait tre adopt tr s prochainement k N 157 Juin 2011 AdCF Intercommunalit s Certaines font appel un cabinet de conseil Si cet accompagnement peut tre utile cer taines tapes de la d marche il importe dans le choix du prestataire de privil gier limpor tance donn e la solidit du projet de sant labor par les professionnels plut t qu au projet immobilier Certains cabinets ont acquis une exp rience dans l accompagnement de projets territoriaux de sant et interviennent sur les projets de maisons de sant parmi lesquels Gres M diation Sant ou Icones SAS La Mutualit sociale agricole MSA propose galement une aide aux professionnels de sant et l
46. di Pyr n es estime que la participation dans les conf rences de territoire est plus ais e car les sujets sont plus en prise avec le terrain et les lus y ont davantage de poids du fait notamment des conseils g n raux Ceci tant comme Henri Brossier il d plore l cart entre les changes dans ces instances et les r organisations qui s op rent sur le terrain sans qu elles soient voqu es en conf rence Le r gne des agents Les lus sont nombreux t moigner du r gne des agents des ARS qui pr sentent des d cisions elles disposent d une d l gation territoriale qui appliquent les politiques r gionales et sont en lien avec les acteurs locaux tablissements publics dot s de l autono mie financi re les ARS sont dirig es par des directeurs g n raux nomm s en conseil des ministres Elles doivent laborer un projet r gio nal de sant en lien avec les acteurs r gionaux int ress s qui doit tre adopt pour la fin de l ann e 2011 Les ARS sont dot es d un conseil de sur veillance pr sid par le pr fet de r gion et compos de repr sentants de l tat de A MARTINEZ laissant peu de place aux d lib rations des ins tances de concertation Jacques Florentin pr sident de la communaut de Seille et Mauch re Lorraine r sume la perception des lus inter rog s Le nombre de r union est monstrueux les lus restent tr s spectateurs Ils manquent de conn
47. du transport routier est elle pass e entre 1995 et 2009 de 81 88 pendant que celle du transport ferroviaire voluait de 17 10 Les trois quarts du recul du secteur ferroviaire sont imputables au transport international et de transit qui repr sente 30 de cette activit le fret ferroviaire passe d une part de march de 10 25 comme le pr voit le Grenelle de l envi ronnement il faudrait qu il augmente son activit de plus de 150 en faisant l hypoth se forte que le fret tous modes confondus soit en croissance Z ro Des co ts logistiques prohibitifs Le 29 avril 2011 le nouveau patron de la branche fret Pierre Blayau p dg de SNCF Geodis justifie l abandon du wagon isol devant le Conseil natio nal du d veloppement durable et du Grenelle de l environnement CNDDGE en affirmant Les co ts logistiques du wagon isol sont tout simple ment prohibitifs Lop rateur historique pr f re miser sur des axes massifi s des autoroutes ferro viaires grande capacit et du transport combin rail route La mont e en puissance de l Autorit de r gulation des activit s ferroviaires Araf cr e par la loi du 8 d cembre 2009 est galement attendue pour r soudre les conflits dans l attribution des sillons ou pour rendre certains arbitrages persiste ainsi un d saccord entre SNCF et RFF comme sur l acc s aux plates formes de transport combin qui devrait tre ju
48. e Le dossier demeurait donc au milieu du gu Cette situation d entre deux eaux provoquait chez les acteurs de la mutualisation un sentiment l gitime d incertitude sur le plan juridique alors m me que les incitations au rapprochement des services communaux et intercommunaux se mul tipliaient au plan national Dans le m me temps le juge communautaire n a cess de d velopper une jurisprudence particuli rement protectrice des int r ts locaux Suite l arr t Asemfo de 20074 qui largit consi d rablement le champ du in house en consid rant que le contr le sur le cocontractant peut tre Dr partag entre plusieurs entit s la jurisprudence Coditel Brabant en 2008 vise quant elle pour la premi re fois la coop ration intercommunale de mani re explicite Ce sera finalement la d cision Commission c Allemagne de 2009 qu il reviendra de consoli der cet difice jurisprudentiel en reconnaissant que par nature certaines relations contractuelles entre pouvoirs adjudicateurs chappent au droit de la concurrence et cela sans le truchement du in house d s lors que ces derni res ont pour objet des missions de service public Malgr ces volutions jurisprudentielles consid rables le classement de la proc dure d infraction l gard de la France par la Commission n inter venait toujours pas Interrog e en 2010 sur ses intentions par Estelle Grelier d put europ en et
49. e cas ch ant aux collectivit s qui portent ces projets Son intervention consiste en une aide m thodologique en amont des projets sur deux points le diagnostic territorial afin de d finir les besoins de la population et le projet de sant qui lie les professionnels HD Ensuite l volution du dispositif l gislatif relatif l information m dicale Il a t propos d adap ter la l gislation en vigueur afin de permettre aux professionnels de sant exer ant dans les MSP et adh rant au projet de sant de partager les infor mations des patients qu ils prennent en charge sous r serve de leur consentement expr s Cette proposition a t adopt e en premi re lecture par l Assembl e nationale Un groupe de travail Parall lement un groupe de travail a t mis en place d une part pour examiner les conditions d organisation du partage et de la communica tion des donn es m dicales quel que soit le lieu et le mode d exercice des professionnels de sant et d autre part pour tendre la r flexion la probl matique de l information m dicale dans son ensemble au sein des structures de soins de premier recours coordonn s responsabilit de la garde et de la confidentialit des donn es dur e de conservation de ces donn es leur sort en cas de cessation d activit leur h bergement chez un tiers leur acc s par les patients Quatri me et dernier levier l accompagnement des professionnels
50. e champ de l urbanisme la s curisation financi re des engagements contractuels de l tat l am lioration n ces saire des relations d l gataires Anah sur le champ du parc priv Ces pr conisations rejoignent en tous points les analyses de l AdCFE pr sent es devant les magistrats financiers lors de son audition le 14 sep tembre dernier Plus r serv le s nateur Dallier estime dans son rapport sur les aides la pierre pr sent le 1 juin la commission des finances que les l ments statistiques disponibles ne permettent pas d affirmer que les cr dits d aides la pierre sont mieux g r s dans les territoires en d l gation que dans ceux g r s par l tat Compte tenu du contexte budg taire tendu et face aux incertitudes li es la r forme de l organisa tion territoriales et la r vision de la carte de l intercommunalit le parlementaire francilien serait m me d favorable dans les circonstances actuelles un passage de la d l gation au transfert d finitif de com p tence de l tat vers les collectivit s territo riales NP et VL Le PNRU 2 aura bien lieu aurice Leroy a officialis la pr pa ration d une deuxi me phase du programme national de r nova tion urbaine PNRU 2 en installant le 26 mai une mission d tude conjointement avec Nathalie Kosciusko Morizet ministre de l cologie Claude Gu ant ministre de l Int rieur Fran ois Ba
51. e lien entre la ville et l agriculture qui l entoure partir des ann es 1970 les march s de d tail de la ville ont accueilli les foires grasses d hiver et le Festival de l levage en t manifestations la fois profession nelles commerciales et touristiques qui mettent en valeur l h ritage agricole de la Corr ze et ses sp VINCENT RODDE cificit s palmip des gras levage bovin de grande qualit g n tique Des chartes de qualit ont t d ve lopp e autour des foires grasses en collaboration avec la chambre d Agriculture de Corr ze et ont contribu au d veloppement d une agriculture de qualit Au tournant du si cle la ville a introduit dans sa restauration sco laire 3000 repas quotidiens en 2010 des produits de qualit viande bovine limousine viande de porc label montagne fruits et l gumes bio locaux Face une organisation de l agricul ture par fili res l Agglo de Brive a souhait d velopper sa comp tence agricole sur un mode territorial diagnostic du foncier agricole pour s curiser le foncier de qualit et ins taller de jeunes agriculteurs et tude de faisabilit d un agrop le p pini re d entreprises pour la transformation des produits locaux destination de la restauration collective Pauline Marty charg e de mission agriculture et alimentation durables la ville de Brive PHANE BUREAUX PHOTO L SEMINEL D
52. e sur la France et Alternatives Eat Economiques Ea en Cal rr P z si La at ses territoires France PE Es b ses terri toires Di rectement inspir e de l tude de Laurent Da vezies La crise et nos territoires premiers impacts dit e en oc tobre 2010 dans la collection Les Notes territoriales de l AdCF cette publication propose 33 mono graphies de bassins d emploi En kiosque du 27 mai au 22 juillet 2011 et sur commande Alterna tives Economiques 12 rue du Cap Vert 21800 Quetigny ou sur www alternatives economiques fr Agenda 22 juin Paris journ e nationale de d bat organis e par l AdCF e Mairie Conseils he i sur les projets Li de SDCI pr sent s par les a D pr fets t 28 juin Paris mutualisation de la pr sentation de l tude AdCF Inet publi e en mai 2011 cf aussi notre dos sier Quand la mutualisation fer tilise le projet de territoire dossier d Intercommunali t s 156 mai 2011 colloque sur la avec services 29 juin au 1 juillet Lille 1 assises nationales du foncier sur le th me Ressource fonci re ambi tions territoriales organis es par l Association des tudes fonci res Adef avec le concours de plusieurs partenaires dont l AdCF Le programme sur www assisesnationalesdufoncier com 5 juillet Paris r union consa cr e aux p les m tropolitains et
53. ela va au clash Pour viter la maison de sant vide toutes les questions doivent tre pos es sur la table Il y a parfois besoin de m diation pour d pas ser les diff rences culturelles les diff rences de langage et de voca bulaire une m fiance ancienne de vieux clich s qui demeurent de part et d autre Nous f d ration nous pouvons jouer ce r le de m diation et de sensibilisation Quels r les peuvent jouer les com munaut s en mati re de finance ment d une maison de sant Les professionnels de sant sou haitent en g n ral tre propri taires pour rester ma tre chez eux Mais certains pr f rent investir dans leur vie priv e Tout d pend des d sirs de chacun La question du financement n est pas la condition premi re de r us site dune maison de sant L o a marche c est l o les gens se parlent il n y a pas deux infirmi res qui ont les m mes besoins Les politiques publiques parvien dront elles selon vous suppri mer les d serts m dicaux On finira par r pondre la demande car l tat et les lus locaux s en pr Intercommunalit s AdCF N 157 Juin 2011 occupent mais je ne sais pas selon quel mod le La profession ne souhaite pas remettre en cause la libert d entreprenariat mais est ce que ce sera possible Les infirmi res les m decins les kin s ont ils pris conscience qu ils devaient se r organiser pour r
54. es collectifs citoyens viennent en appui de l acteur public des fins d orientation comme le food policy council de Toronto quand il ne s agit pas d instances politiques cr es cet effet comme le London food board commission alimentaire sp cialis e des lus du Grand Londres Les villes se voient intervenir comme acteurs conomiques travers la sp cification de clauses dans les march s de l alimentation collective Rome 67 de la nourriture servie dans les cantines est issue de l agriculture bio logique 26 est d origine locale et 2 provient d entreprises sociales Mais elles suscitent aussi des formes d organisation coop ratives nouvelles Ce foisonnement d initiatives reste cependant aujourd hui instrumen ter La compr hension des syst mes alimentaires urbains reste partielle les innovations sont souvent peu diffus es Nous sommes confront s un r el enjeu d ing nierie territo riale cet effet et notamment avec le soutien de l AdCE un travail de rep rage des actions et probl mes rencontr s sur ces sujets par les intercommunalit s sera engag Vincent Piveteau charg de mission INRA chercheur UMR 5600 environnement ville soci t et Marketa Supkova UrbanfoodLab gt Les lecteurs d intercommunalit s peuvent faire part de leurs exp riences Vincent Piveteau paris inra fr et marketa suvkova gmail com convention nationale de L INTERCOMMUNALI
55. es nou velles aspirations C est une r flexion machiste que je conteste Il y a 25 ans quand un jeune sortait de l cole de m de cine il recherchait en priorit et dans l ordre la notori t la r mu n ration puis l endroit Aujourd hui qu ils soient hommes ou femmes les jeunes professionnels recherchent du temps libre puis la r mun ration Ce n est pas un jugement de valeur c est la r alit Propos recueillis par VL Des professionnels aux manettes Confront es la diminution annonc e du nombre de professionnels de sant les collectivit s locales s engagent avec plus ou moins de succ s dans la cr ation d quipement comme les maisons de sant capable d offrir des soins de proximit leurs habitants La communaut de communes du Pays de Limours s est engag dans la r flexion avec l Union r gionale des professionnels de sant d le de France ngag e dans une d marche visant r agir la baisse de la d mographie m dicale sur son territoire la communaut de communes du Pays de Limours a crois en chemin par l entremise de jeunes m decins l Union r gionale des pro fessionnels de sant d le de France URPS avec qui elle engage un travail de diagnostic partag de l offre de soins l chelle intercommunale Premier objectif recenser les professionnels de sant en activit leurs d parts et installations dans les dix ann es pass es leurs ges leurs mo
56. estissement dans les maisons et p les de sant cf article p 14 Les professionnels install s en zone de revitalisa tion rurale ou en zone franche urbaine peuvent tout d abord b n ficier des mesures fiscales li es ces zones Ces mesures ne visent pas sp cifique ment les professionnels de sant mais toutes les activit s conomiques L assurance maladie majore quant elle de 20 les honoraires des professionnels install s en zones d ficitaires condition de travailler en groupe et de s engager exercer pendant trois ans sur le ter ritoire Entre 2007 et 2011 la majoration des hono Un guide pour les lus ETD a publi en juillet 2010 en partenariat avec le minist re de la Sant et des Sports et la Datar un guide intitul Les collectivit s partenaires de l offre locale de sant Quels moyens d action illustr de pratiques de collectivit s aides fiscales et financi res aides aux tudiants en m decine incitation l accueil de profession nels de sant maisons de sant p les et centres de sant T l chargeable gratuitement sur www projetdeterritoire com raires a co t 19 7 millions d euros l assurance maladie pour 773 b n ficiaires Cela repr sente un apport net de 50 m decins la plupart des b n fi ciaires tant d j install s dans les zones concer n es lors de la mise en place de cette mesure Dans un contexte de diminution
57. ez vous sur edfcollectivites fr L nergie est notre avenir conomisons la Jean Pierre Bouquet veut faire du Je d veloppement durable une r alit Nous travaillons ensemble pour l inscrire au COUT de sa ville PS Jd eDF collectivit s EDF SA au capital de 924 433 331 552081317 RCS PARIS Si ge social 22 30 avenue de Wagram 75008 Paris Photo Geoffroy de Boismenu EuroRrscG C amp O
58. gissons au c ur de la vie quotidienne des habitants pour leur offrir un envi ronnement favorable la sant notamment en favorisant les trans ports en commun en fixant un euro l entr e des piscines pour les jeunes durant les vacances ou en rendant accessibles les b timents et les espaces publics aux personnes handicap es Cette politique se d cline gale ment sur le plan de l ducation pour la sant et la pr vention en mettant l accent sur la nutrition l activit physique le d pistage des cancers ce titre la campagne Octobre rose initi e par la Ville de Nancy en 2002 et regroupant pr sent les communes de l agglom ration est une action embl matique pour favoriser le d pistage pr coce du cancer du sein pe E i 3 i OU lt lt e I O lt s Dans la m me d marche le pro gramme Agissons contre l arr t cardiaque a permis en lien avec les communes le d ploiement des d fi brillateurs dans les lieux publics et la formation des agents territoriaux aux gestes qui sauvent Par ailleurs dans le cadre de l association Grand Nancy Defi b nous avons mobilis des habitants Objectif intervenir la demande du 15 pour secourir des victimes arr t cardiaque dans leur quartier Vous avez t d sign par l AdCF pour si ger au sein de la conf rence de territoire de Meurthe et Moselle mise en place par l ARS Commen
59. i seront touch es dans nos villes repr sente un enjeu de taille qui demande une organisation la hauteur et une cer taine anticipation Pour un am nagement r silient Les catastrophes d montrent bien la fragilit de notre urbanisation lorsqu ils ne prennent pas assez en compte la pr sence d un fleuve et de ses d bordements ou de la mer ou qu ils s en croient prot g s par des syst mes de protection sophistiqu s Pourtant on pr f re ne pas changer de mod le d urbanisation comme si le risque n existait pas vraiment ou comme si on pourrait toujours par venir se remettre d une inondation g n ralis e Le r le des r seaux publics et des infrastructures est primordial car ce sont eux qui peuvent propager les cons quences de la crue au del de la seule zone d inondation En inter rompant les circulations en coupant l alimentation en eau en nergie en arr tant la collecte et l achemine Anticiper c est vital S adapter c est capital Bg ment des eaux us es et des d chets on aggrave la situation population et activit s en dehors de la seule zone inondable sont impact es m me souvent des grandes distances Nombre de nos concitoyens et de nos d cideurs politiques ne voient dans linondation quun d borde ment de cours d eau et confient leur gestion aux services en charge des cours d eau Or les cons quences qu ont d g rer des territoires entiers L enjeu
60. ibilisation et limiter les missions de CO Le s SESE er a l co responsabilit des quipes permettant de communiquer et talast 2 e Des prestations de mobilit durable de valoriser les r alisations engag es p ble conseil fourniture de carburant formation l co conduite e Des solutions EnR adapt es depuis les tudes de pr faisabilit jusqu la r alisation Dans le cadre de la lutte contre la pr carit nerg tique qui est un enjeu majeur pour tous nos experts sont galement vos c t s lorsque vous engagez la r habilitation de logements sociaux afin de vous proposer des solutions pour r duire les charges de votre patrimoine Pour en savoir plus Www energiescommunes gdfsuez fr nergies GDF SUEZ S A au capital de 2 250 295 757 RCS Nanterre 542 107 651 Cr dits photos Photocenter GDF SUEZ Interlinks Image ROBCIS Didier Fotolia com raoulgalop Conception www tempsreel info L nergie est notre avenir conomisons la GDF SV CZ MANIPULATEUR FRANCK THOMASSE FOTOLIA COM Les diagnostics convergent les rem des divergent place l exp rimentation rofessionnels de sant minist re parle mentaires ou lus locaux portent un dia gnostic convergent sur la pr sence m dicale dans nos territoires le d s quilibre est patent En terme de besoins ou d offres de soins les ter ritoires comme les individus ne son
61. ics et priv s d int r t collectif mais aussi sur les tablissements priv s lucratifs ou les cabinets de m decins lib raux pour autant qu ils mettent en uvre une mission de service public Ce sont l gal acc s des soins de qualit la permanence de l accueil et de la prise en charge ou l orientation vers un autre tablissement ou une autre institution dans le cadre d fini par l agence r gionale de sant la prise en charge aux tarifs opposables La loi associe fortement ces deux groupes de mots accessibilit aux soins et territoires de sant C est indubitablement la marque d une prise de conscience celle qu une politique de territoire pour rait am liorer l accessibilit aux soins Le mur des r alit s Si la volont de lutter contre les in galit s de sant est juste il n est pas certain qu elle soit tout fait la hauteur du probl me car non seule ment les in galit s demeurent mais en outre elles s aggravent Les in galit s territoriales de sant Les professions de sant dans les cantons de France M tropoles m dicales et d serts m dicaux ont cess de reculer en France depuis la fin des ann es 1990 Der ri re l am lioration du taux de mor talit pr matur e en France les carts se creusent l chelle canto nale La grande majorit 85 des 85 des cantons qui taient en surmortalit au d but des ann es 9o le restent dix ans plus ta
62. imes pour conserver ou r activer une fonction fret sur ces espaces productifs Pour les OFP exploitants outre l acc s au r seau ferr pour lequel RFF est l interlocuteur se pose la question de l acc s aux installations permettant la composition des trains et le garage des mat riels Si le propri taire est public une collectivit par ex la gestion peut tre d l gu e apr s mise en concurrence un op rateur qu il soit OFP ou autre explique Christophe Hausberg Le Syndicat mixte de la Plaine de l Ain a ainsi en 2010 proc d l attribution d une d l gation de service public pour l entretien la maintenance et l exploitation des installations ferroviaires de la zone d activit de la Plaine de l Ain Lop rateur choisi r alisera les trafics de desserte des chargeurs implant s sur la zone et la gare principale de fret o arriveront et partiront des trains entiers tract s par les entreprises ferroviaires nationales choisies par les chargeurs qui n ont g rer qu un contrat de prestations Les solutions logistiques de proximit les plus cr dibles pourraient venir des incidences de la r forme portuaire de 2007 2008 Avant m me la transfor mation des ports autonomes en grands ports maritimes nouveau statut qui renforce le poids des collectivit s locales dans les instances de gou vernance portuaire un d cret de 2007 avait d j confi aux autorit s portuaires la gestion de la cir
63. lle constitue un l ment struc turant du Sillon lorrain ce r seau de villes et d agglom rations qui est devenu une r alit quotidienne pour 1 2 million d habitants mais aussi un mod le de coop ration in dite entre les villes et les agglom rations Quel r le souhaitez vous jouer au sein de la conf rence de ter ritoire sant Guid par l int r t g n ral je sou haite porter la parole des acteurs de sant qui constituent par leur diversit et leur qualit la richesse de notre territoire des profession nels aux associations en passant par les patients Cette participation des forces vives en mati re de sant s inscrit bien dans les enjeux d un territoire durable Mais je souhaite surtout qu avec l impulsion de ARS de Lorraine soient organis s les r seaux de sant les r seaux hospitaliers avec la subsi diarit n cessaire et ce dans l int r t du patient qui doit rester au c ur de nos pr occupations Propos recueillis par VL Intercommunalit s AdCF N 157 Juin 2011 Dossier Sant Maisons de sant quel accompagnement de l tat Pour garantir la proximit et la qualit des soins les pouvoirs publics soutiennent la dynamique de d veloppement des maisons de sant pluridisciplinaire MSP partir de plusieurs leviers financier juridique incitation au partage de l information entre professionnels accompagnement des professionnels dans leur projet de MSP
64. ment Pour le reste la solidarit de l tat et celle du conseil g n ral se sont exprim es L tat a vers aux entreprises sinis tr es 4 716 millions d euros destin s Parc ollen de Lestrade et Thouels Aveyron 11 000 quivalents habitants aliment s en lectricit verte 7 00 tonnes de CO vil es chaque ann e au red marrage de leurs activit s 10000 euros maximum par entre prise au titre du Fisac intemp ries Lors de sa visite dans le Var le 19 mai le pr sident de la R publique a annonc une rallonge de 13 mil lions d euros sur l exercice 2011 destination des collectivit s et des structures de gestion des cours d eau du d partement En avril dernier Bruxelles nous a d clar non ligible au fonds de solidarit de l Union europ enne FSUE malgr un ultime d placement du pr fet Cette d cision a t confirm e ce qui est pour nous une grosse d ception Quel a t le co t d vacuation des ordures m nag res Il a repr sent lui seul 4 5 millions d euros non indemnisables On a enlev en deux mois ce qu on enl ve d habitude en deux ans et demi Cela a eu des cons quences sur la gestion du personnel qui travaillait nuit et jour avec des r gles de circulation tr s strictes pour vider les appartements les maisons les rues encombr es Car tout devait tre enlev imm dia tement les v hicules empil s les bus les meubles et les quipement
65. ment au fait que le l gislateur n a pas conf r la CHT la person nalit morale ni la possibilit d aller jusqu la fusion des tablissements membres d une CHT Seules les ins tances repr sentatives du personnel peuvent tre communes De ce fait la constitution de groupements de coop ration sanitaire est souvent pr f r e par les tablissements publics de sant En effet cet outil permet des coop rations tr s abou ties et ouvre surtout la possibilit de se lier avec des tablissements de sant priv s sans pour autant entra ner des transferts d autorisation d activit s de soins La loi HPST est r cente ses d crets d application ne sont pas tous parus Concernant la CHT le dernier des trois d crets d application a t publi le 23 f vrier 2011 Vingt six projets sont encore en cours de r a lisation Il est pr matur de tirer un bilan il faut laisser aux acteurs le temps de s approprier ce nouvel outil Propos recueillis par VL Agences r gionales de sant les lus s y retrouvent ils La cr ation des agences r gionales de sant s est plac e d embl e sous le signe de nombreux d fis fusionner dans chaque r gion dix organismes du domaine m dico social mettre en place des instances de concertation laborer des projets r gionaux de sant consensuels d ici fin 2011 Les lus invit s s engager dans l aventure ont ils trouv leur place accueil r serv aux
66. ndelle Cucs rondelle Anru rondelle lutte contre la pr carit nerg tique a soupir Marc Ba etto pr sident de Grenoble Alpes M tropole apr s avoir point la d rive notariale des contrats sign s s par ment avec les diff rentes agences natio nales Acs Anru Anah et sans r f rence des d marches de projet Message re u par le ministre de la Ville puisqu il a invit les pr sidents d agglom ration lui faire des propositions en faveur d une nouvelle forme de contractualisation globale Nicolas Portier et Val rie Liquet Dominique Braye secr taire national de l AdCF G rard Collomb pr sident l Acut Michel Destot pr sident de l AMGVF et Roland Ries pr sident du Gart Remodelage de la carte les pr cisions de Philippe Richert Un tiers de communaut s en moins Confirmant les estimations de l AdCF Philippe Richert a indiqu que les propositions des pr fets si elles taient retenues conduiraient un taux de r duction du nombre de communaut s d environ un tiers 32 travers les fusions pr conis es Plafonnement de la taille de l assembl e communautaire Interpell par Jacqueline Gourault et Charles ric Lemaignen sur le caract re d sincitatif de l application imm diate du plafonnement de la taille de l assembl e communautaire et du nombre de vice pr sidents en cas de fusion de commu naut s le ministre en charge des Collectivit s locales s
67. ne nous renvoie une histoire enfouie la question alimentaire ayant constitu pendant longtemps une pr occupation s curitaire des villes autant qu elle a r v l leur r le dans l organisation des changes ou dans la diffusion des styles alimentaires Les initiatives contemporaines les plus embl matiques t moignent d un changement d optique publique lutter contre la progression des maladies d origine alimentaire dans le Grand Londres d ancrage territorial des productions alimen taires de justice sociale comme Belo Horizonte dans la r duction de la malnutrition et la lutte contre les d serts alimentaires d action colo gique travers la pr servation d une trame verte urbaine et la recherche d une moindre empreinte colo gique des syst mes alimentaires ou de s curisation quantitative de cer tains approvisionnements Innovations sociales et techniques Enfin les politiques alimentaires font preuve autant qu on puisse l observer d innovations manifestes en mati re sociale et technique La question alimentaire fait bouger les r f rences en termes de gouvernance Brive des march s traditionnels l intervention fonci re agricole rive en Corr ze est le lieu A d une importante tradition de commerce des produits agri coles S appuyant sur les march s de d tail et les traditionnelles foires aux bestiaux la municipalit est sou cieuse de conserver et de renouveler l
68. ne r union de leur comit strat gique ad hoc Pour l heure le comit s est mis d accord sur les grands principes un fonds national unique arti cul avec le fonds de solidarit de la r gion Ile de France FSRIF un pr l vement la fois sur les communes et les communaut s tabli partir d un panier de ressources large comportant l ensemble des recettes non affect es et non tarifaires un niveau de richesse appr ci au niveau des territoires communautaires un reversement aux commu naut s premier outil de p r quation au service des communes en fonction de crit res de ressources et de charges prenant en compte notamment les revenus par habitant et l effort fiscal Dans l esprit du comit strat gique inter associa tions les communaut s auront r partir une part du reversement leurs communes membres en fonction de r gles fix es localement la majorit qualifi e comprenant l accord de la commune la plus peupl e si elle repr sente plus du quart de la population totale ou d faut en fonction de r gles fix es par la loi prenant en compte notamment le niveau d int gration VL UNIVERSIT DE BORDEAUX CEPEY Objectifs quasi atteints pour la r alisation des CPER mi parcours runo Lemaire a indiqu lors du conseil des ministres du 18 mai que 51 des cr dits d tat pr vus pour les contrats de projets tat R gion CPER 2007 2013 ont t program m s Lobjectif
69. ne ville la somme cumul e des dommages peut d passer la dizaine de milliards d euros soit un dommage moyen de l ordre de 10 200 millions d euros par an estime le Cepri par uin Ven pirit Hi Territoires Eric Dolig pr sident du CEPRI s nateur et pr sident du conseil g n ral du Loiret inondation est pour nos villes et leurs intercommunalit s un risque socio conomique majeur face auquel nous devons organiser nos services et adapter notre territoire Mais sommes nous r ellement conscients de ce qui nous attend en mati re d inon dation g n ralis e Nos villes sont tout juste prot g es contre les crues centennales les crues qui ont chaque ann e une probabilit de 1 100 de se produire c est dire deux chances sur trois sur une dur e de 80 ans Londres Bonn Hambourg Francfort et d autres villes europ ennes se mettent l abri des effets des crues deux cinq fois plus rares et m me dix fois plus rares pour Amsterdam ou Rotter dam Comment une ville inond e se r v lera durable robuste r siliente Ne faut il pas l anticiper avant que cela survienne Est ce que notre comp titivit et notre attractivit ne sont pas en jeu si nos villes sont cinq fois plus expos es que d autres donc plus vuln rables Les Anglais la suite des inonda tions dramatiques de 2000 et de 2007 les N erlandais la suite de la catastrophe de 1953 et de l
70. nstances mises en place par celles ci ont la sensation de d couvrir a posteriori les choix op r s cf p 11 Concertation le ma tre mot Pour autant un ma tre mot est ancr profond ment dans les esprits de tous les intervenants de notre dossier la concertation Les promoteurs des maisons pluridisciplinaires de sant tr s port es par le gouvernement qui en fait la pierre angulaire du sauvetage des zones d laiss es par la profession les responsables des coop rations hospitali res les organisations professionnelles militent pour une concertation troite entre les parties prenantes Au regard de probl matiques qui l instar des territoires sont prot iformes l exp rimentation et l innovation vont devoir prosp rer Certaines s engagent en pariant sur la mobilit des patients et ou sur le regroupement des professionnels dans des conditions juridiques non stabilis es et s curis es Le Plateau de Millevaches territoire parmi les moins denses ouvre une autre voie celle du r seau polymorphe cf p 15 Une voie qui semble tre celle promue par le pr sident de la F d ra tion fran aise des maisons et p les de sant et qui a pour pr cepte d inviter les professionnels adapter leurs pratiques aux territoires cf p 15 Souhaitons que les 250 contrats locaux de sant annonc s d ici 2013 sauront soutenir dans la sou plesse ces dynamiques locales sans lourdeurs administratives excessives Ch
71. nt m me que des alternatives de redynamisation aient t explor es OC 1 Le rachat de G odis en 2008 par la SNCF confirme ses nouvelles ambitions dans le secteur de la logistique 2 Contribution de l association Objectif OFP la table ronde Lever les freins au d veloppement du fret ferroviaire pr sid e par Nathalie Kosciusko Morizet le 31 mai 2011 COMMUNIQU AQIr pour une ville durable gt Concilier d veloppement conomique respect de l environnement et progr s social est un enjeu de taille pour les collectivit s l adh sion de tous agents territoriaux acteurs locaux et administr s est une condition imp rieuse de succes lus pour vous accompagner concr tement dans la conception de vos plans d actions les experts nergies Communes mettent votre disposition une large palette de services F Avec le Plan de Progr s F nergies Communes GDF SUEZ MONN nergies Communes con oit galement des solutions Energies Communes GDF SUEZ nos experts s engagent d aide la ma trise de l nergie votre partenaire pour la mise durablement dans le cadre et au respect de l environnement en uvre des politiques d un partenariat structur autour e Des outils de diagnostic de de d veloppement durable d un plan d actions adapt la performance du patrimoine b ti d vos territoires vos sp cificit s pour r duire de votre collectivit SR OA eT S e Des outils de sens
72. nt sinistr es 2000 salari s au ch mage partiel Sous l gide de l tat tout le monde s y est mis agglo communes conseil g n ral Nous avons install d s le 16 juin au matin un guichet unique o les chefs d entreprises taient accueillis imm diatement pour tre accom pagn s dans leurs d marches Nous avons ouvert dans l urgence une quinzaine d entreprises un b timent d activit s qui n tait pas encore livr dans la Zac Chabran Nos p pini res d entreprises ont galement accueilli des entreprises sinistr es dans des locaux vacants en travaux Une fois l urgence pass e nous avons essay de jouer le r le de facilitateur Nous avons renforc le service conomique par recru tement et d gagement d agents en interne pour r aliser le suivi indivi duel des entreprises sinistr es Des conseillers ont rendu r guli rement Intercommunalit s AdCF N 157 Juin 2011 P visite aux chefs d entreprises pour recueillir leurs besoins leurs pro bl mes avec les banques et les assu reurs leurs fournisseurs Aujourd hui 98 des entreprises sinistr es ont red marr leur activit Mais nous avons conscience que leur tr sorerie demeure fragilis e Nous poursuivons des r unions r guli res avec le pr fet le travail de l tat et de la communaut n est pas termin COMMUNAUT D AGGLOM RATION DRAC NOISE Aviez vous anticip la crise li e l inondation
73. ojets pr fecto raux serait de l ordre de 35 40 certaines suppressions ou fusions n tant que sugg r es Les nombreux projets de fusions de communaut s propos s par les SDCI conduiraient en moyenne nationale un taux de r duction d environ 35 du nombre de communaut s avec des doctrines d partemen tales tr s diff rentes entre propen sion la stabilit des p rim tres existants et recomposition volonta riste dans d autres Si les pr fets proposent il faudra que les lus disposent ont rappel en substance les membres du conseil d administration Une note analytique des diff rents projets de SDCI pr sent s par les interco dit par l AdCF 191 rue Saint Honor 75001 Paris T l 0155048900 Fax 0155048901 Directeur de la publication Daniel Delaveau R daction t l 0155048909 R dactrice en chef Val rie Liquet v liquet adcf asso fr D l gu e agence Bettina Gillet interco intercommunalites com R alisation mise en page et secr tariat de r daction epiceum r Correctrice Ang line Blard Ont collabor ce num ro Christophe Bernard Olivier Cr pin Herv Dagand Claire Delpech Emmanuel Duru Sandrine Haas Val rie Liquet Pauline Marty Beno t P ricard Vincent Piveteau Nicolas Portier Emmanuel Vigneron Abonnements Intercommunalit s Service abonnements Abopress 19 rue de l Industrie 67400 Illkirch T l 03886626 19
74. on urbaine mobilit s durables diminution des missions de gaz effet de serre efficacit ner g tique reconqu te de la qualit de l eau r duc tion des volumes de d chets et valorisation les enjeux de ce d but du 21 si cle renvoient une conception moderne du d veloppement des agglom rations qu il reste inventer conciliant attractivit conomique et exigences environne mentales Sur le principe les repr sentants des grandes associations d lus ont rappel leur attachement la d marche de redensification des agglom rations par des politiques volonta ristes et de report modal des d placements en direction des transports collectifs Mais est ce que les lus ont la force politique de porter ce discours aupr s de la population Non s est interrog Dominique Braye pr sident de la com munaut de Mantes en Yvelines Lors de la table ronde consacr e la refondation de la contractualisation et des politiques de coh sion urbaine les pr sidents d agglom ration ont demand que soit mise profit la p riode d exp ri mentation ouverte par Maurice Leroy pour tendre vers de nouveaux contrats d agglom ration d une forme plus globale int grant toutes les dimensions de la coh sion sociale urbaine habitat mobilit s conomie et emploi pr carit nerg tique r no vation urbaine Quand va t on sortir de l id e qu un territoire se d coupe en rondelles ro
75. ontinuit de l activit de ses agents la s curit civile oblige les 10546 communes soumises par les pr fectures des plans d exposition au risque laborer un plan commu nal de sauvegarde PCS dispositif qui organise la mobilisation en cas de catastrophe Elle offre galement la possibilit aux communaut s de mettre en place un plan intercommunal de sauve garde Pics Depuis l t dernier la loi Grenelle 2 pr cise que ces plans doivent tre compatibles avec les Scot et les sch mas de secteur Il n existe pas de seuil au del duquel le plan intercommunal de sauvegarde devient pertinent D s lors qu un EPCI dispose de moyens susceptibles d tre mobilis s en temps de crise il est important d anticiper leur affectation en r alisant un Pics pr cise Christophe Carol de la sous direction de la gestion des risques minist re de l Int rieur La direction des op rations de secours tant une comp tence r serv e aux maires et aux pr fets parce qu ils disposent du pouvoir de police g n rale le Pics doit tre focalis sur les conditions de mobilisation de moyens suppl mentaires au b n fice des communes dans une logique de mutua lisation de moyens intercommunaux alors que le PCS organise en plus le commandement par le maire souligne le repr sentant du minist re avant d ajouter le r le essentiel des intercommu nalit s consiste aujourd hui accompagner l la boration des
76. ou avez vous r agi dans l urgence Nous sommes sortis de notre r le d institution de projet en nous posi tionnant en centre de ressources et nous avons du g rer la situation dans l urgence Une cellule de crise a t mise en place au sein de l agglom ra tion qui t l phonait tous les matins et tous les soirs aux communes pour conna tre l tat de leurs besoins et ce qu elles pouvaient mettre dis position des camions des tron conneuses des pelleteuses des bras les forces arm es de la garnison de Draguignan ont de ce point de vue jou un r le essentiel Nous recensions puis nous organisions la r partition Gr ce au PLH nous avions une centaine de logements neufs dispo nibles qui ont servi au relogement des victimes Nous n avons pas eu besoin de mettre en place un village temporaire de mobil homes Par ailleurs pour permettre nos concitoyens de continuer de se d placer dans l agglom ration alors que nombre d entre eux avaient perdu leurs v hicules et que les routes taient gravement endomma g es nous avons propos la gratuit des transports en commun pendant trois mois Quel est le co t pour la commu naut et pensez vous pouvoir le surmonter Gr ce la bonne sant financi re de la communaut nous avons t capables d absorber le choc finan cier valu 8 5 millions d euros de dommages dont 1 8 million d euros assurables et 2 5 millions d euros d autofinance
77. pour nos territoires est un retour rapide la vie normale et un red marrage comp titif de l conomie sur l Elbe ou le Danube en 2002 ou encore la Nouvelle Orl ans en 2005 et l ensemble du Royaume Uni en 2007 montre une r alit tout autre une fois les logements les entreprises et les r seaux endommag s en grande quantit l enjeu est de red marrer le plus vite possible Ce sont les services conomie et am nagement du terri toire des collectivit s plus que ceux de l environnement qui seront inter pell s pour le red marrage Relever le d fi de l anticipation de l adaptation et de l am nagement robuste r silient donc durable demande d anticiper les cons quences dommageables des inonda tions afin de ne pas transformer un drame en une catastrophe Face une inondation par d finition in luctable nos villes doivent s organiser sans tout attendre de l Etat C est cet effet que j ai cr le CEPRI Centre euro p en de pr vention du risque d inon dation avec pour devise anticiper c est vital S adapter c est capital Olivier Audibert Troin pr sident de la communaut d agglom ration de Draguignan Comment se rel ve l conomie de la Drac nie un an apr s les inondations Si l on m avait dit au lendemain du 16 juin 2010 au petit matin que nous retrouverions nos couleurs je ne l aurais pas cru C tait un chaos invraisemblable 1125 entreprises totaleme
78. r Christophe Bernard et Val rie Liquet Mise en application de la loi HPST rapport d information n 3265 commission des affaires sociales Christian Paul et Jean Marie Rolland avril 2011 370 374 PACA SM Andr Rossinot pr sident du Grand Nancy Quels sont dans une agglom ration comme celle de Nancy les enjeux en mati re de sant Membre du r seau europ en des Villes Sant de l Organisation Mon diale de la Sant le Grand Nancy est naturellement investi dans l acc s des habitants la pr vention au d pistage et aux soins Il s agit l d un enjeu majeur pour le bien tre de chacune et chacun d entre nous au c ur de la ville durable Au m me titre que le logement l ducation l emploi ou la culture la sant est en effet l un des piliers du d veloppement durable Dans cette perspective la ville de Nancy et la communaut urbaine exp rimentent un cadre de r f rence pour des villes europ ennes durables au sein d un groupe de 66 villes et agglom rations dont cinq fran aises Tr s impliqu dans ce r seau europ en le Grand Nancy travaille dessiner les contours d une politique coh rente qui prend en compte tous les aspects de la vie quotidienne de la sant aux d pla cements en passant par la coh sion sociale et la valorisation des espaces naturels Quels sont les domaines dans lesquels les communaut s ur baines peuvent agir Au Grand Nancy nous a
79. rd cantons qui taient en surmortalit au d but des ann es 90 le restent dix ans plus tard et pr s de 60 d entre eux voient m me les carts se creuser les progr s enregistr s en mati re de mortalit pr matur e ne touchent donc pas tous les cantons On constate galement une d grada tion de la situation d un grand nombre de cantons qui b n ficiaient dix ans plus t t d un taux de mortalit pr matur e inf rieure la moyenne soit parce que leur situation est moins favorable qu elle ne l tait 36 soit parce qu elle devient d favorable offrant en fin de p riode des taux de mortalit pr matur e sup rieurs la moyenne 23 Trois fortes caract ristiques dominent D abord le poids per sistant du fait r gional traduit l influence des modes de vie et de consommation ou celle du climat et de l environnement On observe galement une convergence des situations des grandes villes cer tainement li e leur dynamisme d mographique et conomique et de la sant par POMS qui doit tre prise en compte et par r f rence au pr ambule de la Constitution nous devons nos concitoyens non pas les m mes soins partout mais une offre juste de sant La cr ation des ARS par la loi HPST est une premi re r ponse par le p rim tre large qu elles embrassent Mais l objectif ambitieux d acc s aux soins ne sera atteint qu une triple condition Il n cessite d abord une
80. ristophe Bernard Intercommunalit s AdCF N 157 Juin 2011 Dossier Sant l lu la sant le territoire deux ans apr s la loi HPST e risque est palpable Deux ans apr s la loi H pital patients sant et territoires qu a t elle permis d am liorer des situations d in galit s de sant et d acc s aux soins qui apparaissent comme un enjeu majeur pour un nombre crois sant d lus Certains constatent que peu de progr s tangibles ont t r alis s que la seule r alit nouvelle a t la cr ation des agences r gio nales de sant sur un mod le dont les caract ristiques premi res ne sont ni la fluidit ni la r activit La loi marque une prise de conscience celle qu une politique de territoire pourrait am liorer l accessibilit aux soins Et pourtant si l on relit les d bats parlementaires l enjeu fut claire ment pos comme il fut d abord au c ur de la r flexion de la com mission Larcher dont le rapport souvrait sur l expression de cette volont Il faut cesser de subir il faut partager le courage de changer pour un enjeu essentiel de notre soci t d fendre un service public de sant partag et solidaire en faveur de nos concitoyens C est ce que la loi a repris en comportant un titre II intitul Acc s de tous des soins de qualit La loi HPST cr e des obligations qui p sent plus particuli rement sur les tablissements publ
81. ro in ministre du Budget et Benoist Apparu secr taire d tat charg du Logement Cette premi re tape de r flexion pr paratoire assur e par de petits matins gt e nest pas le grand soir de l ur banisme mais toute une s rie A de petits matins pour simplifier la vie des Fran ais a comment Benoist Apparu le 27 mai l issue du s minaire de cl ture du grand chantier Pour un urba nisme de projet qu il avait lanc il y a un an Les principales mesures peuvent tre regrou p es en quatre grands domaines la planifi cation et la ma trise fonci re mesures visant la lib ration et au recyclage foncier r forme du DPU le projet d am nagement d initia les services des minist res conseil g n ral de l environnement et du d veloppement durable Inspection g n rale de l Adminis tration Inspection g n rale des Finances et Inspection g n rale des Affaires sociales s ach vera en septembre 2011 Un s minaire national se tiendra dans la foul e d but octobre qui associera les lus locaux et les parlementaires concern s avant de finaliser mes propositions s est engag le ministre de la Ville toute une s rie tive publique ou priv e concertation priorit la logique de projet l autorisation d ur banisme stabiliser les recours contentieux rationaliser les proc dures d adaptation des PLU et enfin la fiscalit et le finan
82. s de wagons ou des trains massifi s jusqu ou partir d un point d change avec un op rateur ferroviaire longue distance Ils peuvent galement assurer la gestion locale de l infrastructure ferroviaire entretien et maintenance des lignes et gestion des circula tions dans un cadre adapt aux r alit s avec un abaissement des co ts et une logistique locale Alors que dans certains pays notamment l Alle magne ils drainent jusqu 25 du tonnage trans port en France la pouss e est encore timide Pyr n es Orientales Morvan Auvergne La Rochelle sont les quatre premiers territoires avoir initi un OFP en 2010 plusieurs autres devraient tre cr s avant la fin 2011 Un plan d investisse ments de 16 millions d euros par an qui s tend jusqu 2020 devrait encourager les vocations eu gt ET m La logistique et le transport de marchandises parti cipent au fonctionnement conomique des territoires Financ parit par RFF et l tat son objet est de r nover les lignes potentiel du r seau secondaire d di es au fret premi res lignes concern es par la circulation d OFP Ces laboratoires de d centralisation ferroviaire ouvrent des perspectives nouvelles au fret estime Jacques Chavineau Ils abaissent ses co ts termi naux lui apportent au niveau local l adaptabilit BLEND IMAGES FOTOLIA COM Pour Jacques Chauvineau les OFP sont des laboratoires de la
83. s m na gers que les gens mettent au milieu des rues Il faut d une part r tablir la circulation et d autres part limi ner au plus vite les d chets p rissables On veut tous comme les stocks alimentaires des supermarch s pour pr venir des ventuelles pid mies Comment cette catastrophe a t elle modifi les projets d avenir de la Drac nie Nous avons suspendu les travaux du Scot qui devait initialement tre approuv la fin de l ann e 2011 car le pr fet a d cid que chaque commune devait d sormais tre dot e d un plan de pr vention du risque inondation PPRI Jusque l seules Draguignan et Trans en pro vence en avaient un Nous sommes donc contraints d attendre que l tat ait arr t les PPRI pour conna tre les zones inconstructibles Nous mettons cette ann e suppl mentaire profit pour r fl chir l am nagement du territoire que nous d sirons il devra accompa gner la pouss e d mographique de 2 par an enregistr e pour le ter ritoire et encourager le d veloppe ment conomique avec de nouvelles zones d activit s tout en respectant les PPRI les zones naturelles excep tionnelles Natura 2000 communes en zone Montagne les terres agri coles et l identit rurale qui fait la personnalit de notre territoire et son attrait touristique Propos recueillis par VL de l lectricit verte mais on ne veut rien voir d passer Le par
84. sant des zones moins favoris es Trois 339 3 313 319 322 327 299 271 274 276 278 280 Fa 256 259 262 263 248 239 244 U y 2 D g 2 U D L 2 w WW o VY O F a G sur v i e g U W D aa amp E D Hs gt O 1 5 E gt l lt v O O lt mE a N O gt Y Q 5 A Q am E aa a Ea U Nord Pas de Calais Source Conseil nationale de l ordre des m decins 2010 ne pas se laisser phagocyter par l administration qui a tendance n aborder que des sujets techniques de sp cialistes Comme partout plus c est compliqu plus ce sont les techniciens qui commandent Peu peu tous ces acteurs vont com prendre que la territorialisation de la sant c est aussi prendre en charge la pr vention les soins de premier recours la m decine de ville les soins hospitaliers les tablissements m dico sociaux Nous parlementaires nous voulons aller plus loin en instaurant les Ordam Objectifs r gionaux de d penses d assurance maladie afin que chaque r gion fixe elle m me son programme pour r duire les in galit s en mati re de sant d es p rance de vie Vous tes coauteur avec Chris tian Paul d un rapport qui trace un bilan mitig de la loi HPST notamment concernant ses im pacts sur la d mographie m dicale Faut il envisager des mesures coercitives pour lutter efficacement contre les d serts m dic
85. ste et non discriminatoire afin de permettre la concurrence de s tablir Un train peut en cacher un autre Pour l association objectif OFP l effondrement du fret ferroviaire fran ais n est pas in luctable Il r sulte justement du d sengagement de l op ra teur dominant du march des envois par lots de wagons le wagon isol pourtant forte valeur ajout e pour les industriels Mais cette appel lation ferroviaire g n rique plus technique que commerciale englobe tous les envois non trait s par train entier mono client Elle occulte la grande diversit des march s et des opportunit s que l co nomie du d veloppement durable ouvre au rail observe l association Si la SNCF estime quelle n est pas en mesure de relever le d fi compte tenu des difficult s de sa branche fret il ne faudrait pas hypoth quer les Intercommunalit s AdCF N 157 Juin 2011 ZUCHERO FOTOLIA COM chances du wagon isol et surtout de ne pas entraver l acc s au march des op rateurs ferro viaires de proximit OFP C est ce qu a indiqu Nathalie Kosciusko Morizet Pierre Blayau en forme d avertissement si nous sommes bien sur un march concurrentiel alors tous les acteurs doivent pouvoir se positionner sur ce march c est dire sur l ensemble de la cha ne logistique Aujourd hui encore les chargeurs et les collecti vit s territoriales craignent la fermeture d infras tructures ava
86. t sur la d mographie m dicale et les difficult s rencon tr es en zone rurale mais aussi en ASSEMBL E NATIONALE Si les mesures incitatives se r v lent inefficaces les pouvoirs publics n auront d autres choix que d en venir des mesures contraignantes qui seront encore plus difficiles accepter par la profession banlieue pour l acc s la m decine g n rale de premier recours et la m decine sp cialis e La France est le pays o il y a le plus de m decins par habitant plus de A kk La cr ation des ARS z par la loi HPST est une vraie r volution administrative L 300 m decins pour 1000 habitants mais ils ne sont pas l o il faut cela s ajoute pour le moyen et long terme l abandon par les tudiants de la voie de la m decine g n rale au vu de la difficult de l exercice per manence des soins honoraires moins importants la f minisation de la profession et l aspiration au salariat qui a gagn les nouvelles g n rations La loi contribue la revalorisation de la m decine g n rale Partant de l id e que l am lioration de la vie profes sionnelle passe par le regroupement elle ouvre la voie une recomposition de l exercice de la m decine g n rale un cadre l gal est pos pour le d ve loppement des maisons de sant Les agences r gionales de sant se voient confier la mission d organiser leur d ploiement en lien avec les
87. t consid rez vous la r organisation r gionale de l tat en mati re de sant Les lignes ont norm ment boug et dans la bonne direction celle de services haute valeur ajout e et de i E r ia a x ma Fe m p Mis as w m p T n re 7 t P se m 4 3i x ss s E d 0 Coi nr L Coordonnateur de l op ration Octobre rose le Grand Nancy met notamment disposition les parois de son tramway pour une campagne d affichage sillonnant l agglom ration GRAND NANCY nouvelles synergies au b n fice de tous les Lorrains Dans cet esprit le CHU de Nancy et le CHR de Metz Thionville viennent de franchir un pas d cisif appuy par l ARS en cr ant la communaut hospitali re de territoire du Sillon Lorrain r unissant tous les acteurs de la sant de la recherche et de l enseignement dans des projets partag s Face aux enjeux de la d mographie m dicale qui sont majeurs cette CHT qui rassemble l quivalent de 3 726 lits et places et 13 743 pro fessionnels a l ambition de renfor cer l attractivit de l h pital public vis vis des praticiens et de mieux fid liser en Lorraine les m decins form s la Facult de M decine Encore inimaginable il y a peu de temps cette CHT est devenue pos sible d abord gr ce la volont politique des maires pr sidents de conseils de surveillance du CHU de Nancy et du CHR de Metz Thion ville E
88. t pas gaux Jean Marie Rolland nous le rappelle cf p 12 Emmanuel Vigneron Sandrine Haas et Beno t P ricard l illustrent cf p 8 Parce qu il s agit de conjuguer sant humaine et territoire le rem de ne sera pas effet imm diat et surtout il pose des questions de fond d organi sation sociale et conomique voire politique la lisi re de la libert d installation Les interventions du l gislateur pour rem dier aux d s quilibres constat s visent les pratiques des professionnels de la sant mais aussi les patients Elles oscillent entre incitations et obli gations pos es aux m decins gratignant au passage le principe de libert d installation sans jamais le remettre totalement en cause pr vention et responsabilisation financi re du malade Tout en cherchant pr server un syst me auquel la population est tr s attach e le gouver nement sest engag ma triser des d penses de sant qui p sent sur les finances publiques Pass e de 8 9 2 du PIB entre 2000 et 2009 elles atteignent 175 7 milliards d euros source Drees comptes de la sant Il sen suit de pro fondes r organisations qui touchent l ensemble de la cha ne sant et des territoires du premier soin jusqu aux plateaux techniques sophistiqu s des grands centres hospitaliers Prescrites par les agences r gionales de sant ARS elles ne sont pas bien comprises par les lus qui s ils si gent dans les i
89. te d marche voire investir Limours l offre de sant se d lite principalement en m decine g n rale N 157 Juin 2011 AdCF Intercommunalit s SOULABAILLE Y URBA IMAGES ICETEAIMAGES FOTOLIA COM dans un quipement r pondant cet objectif La question de son dimensionnement et de son posi tionnement se pose ensuite Pour tre conomi quement solide et r pondre aux contraintes de continuit des soins la maison de sant ne peut se limiter un regroupement de trois quatre m decins D embl e elle m rite d tre con ue comme une offre pluridisciplinaire m decins infirmi res kin sith rapeutes orthophonistes etc et avoir une taille suffisante pour satisfaire aux aspirations des jeunes professionnels de sant qui recherchent un exercice collectif capable de mutualiser les charges administratives Pour son implantation naturellement chaque mairie anticipe avec regret le d part des pro fessionnels de sant de son ressort et fait uvre d inventivit pour justifier la cr ation d un qui pement dimension humaine proche des popu lations ne cr ant pas d loignement Le sch ma de coh rence territoriale opte pour la cr ation de petits quipements coordonner sur le plan intercommunal Logique territoriale logique professionnelle que pensent les patients de tout cela La distance n est pas leur principale pr occupation ils recherchent avant tout la
90. th orique atteindre mi par cours tant de 57 le gouvernement estime que les orientations et les grands projets retenus ini tialement dans les contrats restent adapt s au nouveau contexte conomique noter que le plan de relance a tr s certainement contribu la bonne tenue des engagements financiers de l tat dans le cadre des CPER Le contexte contraint des finances publiques et l encadrement drastique des d penses de l tat pour les trois prochaines ann es conduiront tr s certainement les r gions redoubler datten tion sur le rythme de programmation des cr dits d tat sur les ann es 2011 2013 La pr sentation par grand secteur fait appara tre une enveloppe pr dominante pour les transports l tat leur ayant consacr s 1 8 milliard d euros sur les 3 2 milliards pr vus Cette premi re place ne devrait pas tre remise en cause Des instructions ont t donn es dans ce domaine pour accompa gner les besoins sur les appels projets Trans ports collectifs en site propre Une enveloppe tat de pr s de 1 1 milliard d euros est programm e pour l enseignement sup rieur pour des projets vari s rejoignant souvent les prio rit s du plan Campus sites universitaires de La Victoire Bordeaux Robert Schumann Aix en Provence cole nationale sup rieure de chimie de Mulhouse CB Des voies pour mieux ma triser la dette locale r e en 2009 l initiative de
91. udierait la possibilit de cr er une structure de sortie des contrats qui mettent aujourd hui en danger les comptes des acteurs publics locaux CD et VL Sources Donn es Insee cit es dans la note Trois propositions pour une meilleure gestion de la dette locale Croissance annuelle moyenne 2005 2008 6 7 gt S 38g 0 D Q Q o V o o L Croissance annuelle moyenne 1986 1996 5 38 Intercommunalit s AdCF N 157 Juin 2011 Croissance annuelle moyenne 1997 2004 0 1 O S DS x O ON S A r dig e par Jean Luc Boeuf et ric Dussoubs Institut Montaigne mars 2011 D veloppement conomique Pour des solutions logistiques de proximit Face au d clin structurel du fret ferroviaire fran ais les op rateurs ferroviaires de proximit OFP proposent des services de transport dans des territoires de trafic peu dense et dans les ports Un enjeu qui concerne au premier chef les communaut s comp tentes dans le domaine de l am nagement des zones d activit s conomiques es entrepreneurs locaux ont os cr er K D des PME ferroviaires territoriales ind pendantes et font circuler des trains ironise Jacques Chauvineau pr sident d Objectif OFP auteur d un rapport de mission sur la mise en place de ces op rateurs ferroviaires de proximit De petite taille les OFP ont voca tion faire circuler des lot
92. ur sa plasticit permet j LE F j A BONNEFOND PNR MILLE VACHES Q La communaut de communes du Plateau de Gentioux a achet un b timent pour am nager quatre cabinets m decins kin infirmi res sp cialistes itin rants et deux logements l tage Les travaux ont t financ s par le contrat de Parc d anticiper les d parts pr vus de professionnels de sant et d int grer des arriv es susciter Elle valorise les initiatives prises par les professionnels eux m mes en favorisant les changes par le biais d un r seau informatique de partage des donn es sur les patients si ces derniers l acceptent La mise en r seau favorisera les remplacements entre m decins et les pratiques temps partiels Les besoins de sant seront servis par la commu naut professionnelle soutenue par les tablisse ments hospitaliers t l m decine t l expertise Rejoindre un r seau Cette organisation r pond aux aspirations des jeunes m decins r ticents pratiquer en lib ral isol Pour le Docteur Buchon pr sident de l asso ciation promotrice du projet nous avons la capa cit d int grer de nouveaux praticiens exer ant sous diverses formes temps partiel partag en leur proposant non pas de rejoindre un lieu pour exercer mais un r seau permettant ainsi de r pondre la dispersion de la population par une dispersion des moyens dont le r seau sera le ciment
93. us int gr e qu aujourd hui et l chelle de l intercommunalit Thierry Repentin s nateur pr si dent de l USH vice pr sident de Chamb ry M tropole Les sch mas doivent tre z coproduits avec les lus pour d gager le maximum de solutions consensuelles Ce qui n interdit pas d tre ambitieux Philippe Richert ministre en charge des Collectivit s locales LA T N uy Il faut avancer le plus possible d s ce mandat pour disposer d une carte coh rente lors des lections municipales de 2014 Daniel Delaveau pr sident de l AdCF pr sident de Rennes M tropole La loi ne pr voit pas que la carte intercommunale soit fix e ad vitam aeternam Jacqueline Gourault s natrice pr sidente de la mission intercommunalit de l AMF vice pr sidente de Blois Agglopolys ADCF Vie de l AdCF SDCI premier bilan Le conseil d administration de l AdCF du 12 mai a dress un premier bilan de la concertation engag e par les pr fets devant les CDCI l occasion de la pr senta tion officielle des projets de SDCI partir des 75 premiers documents analys s par l quipe technique de l AdCEF il a pris acte de l ambi tion donn e l exercice dans de nombreux d partements tout en soulignant la diversit des situa tions locales Selon les projections de l AdCEF le taux de r duction des syndicats qui r sulterait de l application des pr
94. v ritable synergie entre les pr roga tives de l agence r gionale et celles des lus Ces derniers sont en effet garants de la coh rence des poli tiques sectorielles dont l intrication avec la sant est autant une vidence qu une n cessit Une juste place doit galement tre accord e l action et l exp rimen tation et non pas seulement l ap plication de directives et de normes La crainte jacobine de l in galit peut en effet brider les initiatives et interdire la diffusion des progr s g n r s par les acteurs de terrain En corollaire de cette libert il faut qu un corpus de questionnement collectif soit syst matiquement utilis Le diagnostic commun permet la fixation d objectifs r a listes facilite la comparaison et donc l mulation Donner sa chance l intelligence de l action concert e La premi re tape de cette d marche r side dans une observation solide ment tay e fonction aujourd hui encore largement insuffisamment d velopp e ou trop parcellaire Quels sont les services sanitaires Le syst me de sant ne peut et ne doit tre uniforme l homog n isation relative des modes vies qu elles abritent Paral l lement on constate la situation en revanche il doit tre D uying ue pes Martinique NFT 2010 Sources des donn es Fichier Adeli Min de la Sant Source cartographique Articque N 157 Juin 2011
95. vice d une commune ou d une communaut ou par un seul agent Sur le fond le d cret ne devrait donc pas modi fier substantiellement les pratiques en mati re de mutualisation de services En effet nombre de conventions op rent d j des remboursements int grant les crit res vis s par le d cret Par ail leurs l actualisation pr vue des modifications de conditions de l activit permet de lever toute inqui tude sur un ventuel gel des rembourse ments au d triment de l autorit porteuse du service mis disposition En pr voyant que ces remboursements ob issent d sormais aux normes r glementaires il devrait tre admis qu ils sont a priori exclus des r gles du march int rieur C est en tout cas l objectif vis Emmanuel Duru Responsable du service juridique l AdCF 1 Directives 2004 17 CE et 2004 18 CE 2 Cour de justice de l Union europ enne CJUE anciennement Cour de justice des Communaut s europ ennes CUCE 3 Rapport Richard Solidarit et performance les enjeux de la maitrise des d penses publiques locales de 2006 Rapport Wars mann sur Une clarification de l organisation et des comp tences des collectivit s territoriales de 2008 et plus r cemment rapport D traigne et M zard Un nouvel atout pour les collectivit s locales la mutualisation des moyens de 2010 4 CJCE 19 avril 2007 affaire C 295 05 Asemfo 5 CJCE 13 novembre 2008 aff C 324 07 Coditel Brabant

N°157 - Santé et territoires : quels remèdes aux inégalités

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