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No 1. - Numéro spécial ACFAS 2009 - Institut des sciences cognitives

1. 0e 000 4 ELEMENTS D INTRODUCTION AUX TECHNOLOGIES COGNITIVES eese eene eene serere esee serere es 6 LA NEUROPHARMACOLOGIE ET L AM LIORATION DES PERFORMANCES HUMAINES 14 LA CONCEPTION NACTIVE D UN OUTIL POUR FACILITER LE TRAVAIL COGNITIF D UN GROUPE SUR LE WEB cccccccccscececcccccccscececcccccccscececcccecccscccesecccccese 10 ovv co 16 EXTRACTION AUTOMATISEE DE CONNAISSANCES UNE APPLICATION AUX SYSTEMES TUTORIELS INTELLIGENTS use ee oo ee ee a 0 0 0 0 0 sess ese ens a soo ecient ii 18 LA NAVIGATION CHEZ LES AVEUGLES DE NAISSANCE L AIDE D UN APPAREIL DE SUBSTITUTION SENSORIELLE se ea o ee ou oo enhn eene 0 0 0e 0 0 0 0e 0e 19 D VELOPPEMENT D UN LOGICIEL POUR L ACQUISITION DES SONS EN FRAN AIS LANGUE SECONDE 20 OPTIMISATION DE M CANISMES DE M MORISATION DE L APPRENTISSAGE EN LIGNE APPLICATION AUX LANGUES SECONDES VOCABULAIRE ANGLAIS scceecesceccescecceecsccecenecesenceescnesscenscaccessacenes 27 PROTOTYPE D UN OUTIL D VALUATION DU VOCABULAIRE EN LIGNE EN FRANCAIS LANGUE SECONDE 33 L ESPACE DES TECHNOLOGIES LANGAGI RES COMME R SEAUX D EXP RIENCE s 6 44 5 0 39 AIDE M MOIRE INTERACTIF ET INTUITIF POUR PERSONNES G ES ET PERSONNES DANS LES PREMIERS STADES DE LA MALADIE D ALZHEIMER sccecececcccecececcccccecececece REESE RE 41 D VELOPPEMENT DU LOGICIEL SEMASSIST POUR FACILITER ET ANALYSER LA R DUCATION DE TROUBLES DU
2. a Schemes de ES Schemes manifestations d interpr tation 3 1 1 3 1 2 G n ralisation culturelle Culturalit Figure 2 Culture culturalit Tel qu illustr la Figure 2 nous consid rons la culture comme tant un ensemble volutif de sch mes comprenant deux sous ensembles les schemes de manifestations et les sch mes d interpr tation 3 1 1 Schemes de manifestations Les sch mes de manifestations peuvent prendre la forme de sch mes d art facts ou de sch mes de comportements Les sch mes d art facts comprennent les sch mes d institutions de syst mes et de produits Parmi ces derniers nous accorderons une attention particuli re aux sch mes de sc narios p dagogiques Les plans composant les sc narios p dagogiques se pr sentent selon quatre cat gories principales les plans concus en fonction des acteurs des interactions humaines des environnements d apprentissage et des ressources d enseignement apprentissage Les sch mes de comportements comprennent les attitudes les comportements verbaux ou non verbaux et les rituels Parmi les rituels on pourrait retrouver des rituels li s l ex cution de taches Dans le cadre de cette recherche une tache qui attire particuli rement notre attention est celle du concepteur p dagogique La Figure 2 a t concue l aide du logiciel Mot Les formes rectangulaires repr sentent des concepts les ovales des processus Les lien
3. BED Institut des sciences cognitives UQAM Actes du colloque Technologies Cognitives Congres de l ACFAS 2009 Sous la direction de Guillaume Chicoisne et Caroline Emond Fond en 2003 l Institut des sciences cognitives ISC de l UQAM constitue une unit multifacultaire relevant de la Facult des sciences humaines et de la Facult des sciences ainsi que multid partementale Il vise favoriser la recherche le d veloppement de comp tences et la diffusion de connaissances dans le domaine des sciences cognitives L ISC est constitu de chercheurs couvrant largement de leur domaine d expertise le champ des sciences cognitives Il sert de point de rencontre entre les activit s de recherche d quipes reconnues et s ouvre aussi leurs partenaires externes Les Cahiers de UISC sont l un des canaux de diffusion de UISC Les cahiers de UISC ISSN 1925 1076 Imprim ISSN 1925 1084 En ligne D p t l gal Biblioth que et Archives nationales du Qu bec 2010 TABLE DES MATIERES TABLE DES UA TUR BS Eden nbunate element 3 ACFAS 2009 TECHNOLOGIES COGNITIUV ES fvsssccccsccccscccsscsesscssocecssoceoucovecesessossosecssoseossosssssnsssssoveessoseossossusossossosvossosees 4 CHICOISNE GUILLAUME MOND CAROLINE SHOWN WILL ELEMENTS D INTRODUCTION AUX TECHNOLOGIES COGNITIVES seen 6 CHICOISNE GUILLAUME POIRIER PIERRE MOND CAROLINE LA NEUROPHARMACOLOGIE ET L AM LIORATION DES PERFORMANCE
4. tat de curiosit et de joie et en le motivant d une facon directe Nkambou 2006 o Pr senter le cours sous un format Micro Lecon Ceci rend ce dernier beaucoup plus facile suivre augmente et garde le degr de concentration chez l apprenant o D velopper un espace de collaboration apprenant apprenant et apprenant expert pour cr er un environnement qui permet la fois de mettre en pratique les informations acquises et de g n rer un facteur de motivation indirecte o La correction des exercices quotidiens avec r troaction imm diate ce qui participe la motivation indirecte de l apprenant b Diminuer la distance entre l apprenant et l unit cognitive 2 2 Apprenant B ui cognitive acquise La distance a t limin e entre l apprenant et cette Unit cognitive non acquise La distance existe entre l apprenant et cette unit k Lien apprenant unit cognitive ou unit cognitive unit cognitive d finition synonyme Distance entre l apprenant et l unit cognitive Figure 2 Le r seau cognitif chez l apprenant Champs d tudes Trois domaines d tudes peuvent tre pris en compte dans ce projet de th se Ce sont l apprentissage machine In Cabonnel amp Mitchell 1993 l utilisation des techniques de traitement automatique de la langue naturelle TALN et les agents intelligents Apprentissage machine L apprentissage machine In Cabonnel amp Mitchell 1993 fait r f re
5. 2010 La conception nactive d un outil pour faciliter le travail cognitif d un groupe sur le Web Les cahiers de l ISC 1 Institut des sciences cognitives UQAM Nkambou R 2010 Extraction automatis e de connaissances une application aux syst mes tutoriels intelligents Les cahiers de l ISC 1 Institut des sciences cognitives UQAM Pennisi E 2006 Animal Cognition Social Animals Prove Their Smarts Science 312 5781 1734 1738 Rabardel P 1995 Les Hommes et les technologies une approche cognitive des instruments contemporains Universit de Paris 8 Ramachandran V S 2003 Reith Lectures 2003 The Emerging Mind BBC de http www bbc co uk radio4 reith2003 Thornton A amp McAuliffe K 2006 Teaching in Wild Meerkats Science 313 5784 227 229 Wilson E O 1975 Sociobiolology the new synthesis Harvard University Press LA NEUROPHARMACOLOGIE ET L AM LIORATION DES PERFORMANCES HUMAINES FORLINI CYNTHIA Cynthia Forlinieircm qc ca UNIVERSITE DE MONTR AL ABSTRACT Le d veloppement de technologies cognitives d coulant des sciences cognitives promet d am liorer les performances en modifiant l individu lui m me ou son environnement de facon faciliter l ex cution de t ches L usage d agents neuropharmaceutiques pour des fins d am lioration cognitive cognitive enhancement est un exemple r cent d innovation soulevant d importantes questions sociales et th
6. Pour comprendre un texte il faut connaitre au pr alable environ 95 des mots qui le composent Nation 2001 Pour pouvoir comprendre les textes propos s au cours des ann es du secondaire U l ve doit enrichir son vocabulaire de milliers de mots Nagy 2005 Nation 2001 L tendue du vocabulaire est alors une variable importante mesurer Conna tre un mot c est le conna tre en profondeur ses caract ristiques lexicales phon miques graph miques morph miques syntaxiques son sens selon le contexte les liens qu il entretient avec d autres mots relations syntagmatiques et paradigmatiques sa fr quence et son registre Schoonen et Verhallen 2009 Qian et Schedl 2004 Nation 2001 Les relations paradigmatiques sont particuli rement importantes tablir parce qu elles sont le reflet de l organisation du savoir scolaire c d des relations logiques de m ronymie et d holonymie Schoonen et Verhallen 2009 2 2 Le c t technologie Essentiellement il existe trois diff rents supports pour mesurer le vocabulaire oral papier informatique Ils ont chacun des avantages et des inconv nients pratiques tout d pendant du nombre d items traiter du nombre de participants l tude du temps allou la passation de la mesure et au traitement des donn es Diverses technologies sont utilis es depuis longtemps pour mesurer l un ou l autre des l ments de la connaissance du vocabulaire Ces derni res ann es
7. dagogique 2 1 Le sc nario p dagogique une manifestation culturelle Nous consid rons le sc nario p dagogique comme tant un produit une manifestation culturelle puisqu il est teint de la culture de son ou ses concepteurs Nous consid rons galement que pour concevoir ou adapter un sc nario aux besoins d une client le d origine culturelle autre que Nous consid rons que lorsqu il planifie son cours le professeur joue le r le de concepteur p dagogique la sienne le concepteur doit porter une attention particuli re aux diff rences culturelles existant entre sa culture et celle des apprenants qui il s adresse Comme le souligne Powell 1997 p 12 lorsqu on forme dans une culture trang re le transfert des connaissances d pend de la capacit du formateur tablir un bon rapport et communiquer de facon efficace avec les apprenants ajoute que les formateurs doivent comprendre les situations techniques culturelles et organisationnelles des apprenants Comme un concepteur ne poss de pas toutes les connaissances au sujet de toutes les cultures nous croyons qu une base de connaissances sur ces diff rences culturelles s av rera tre un outil essentiel pour le concepteur devant les prendre en compte Nous croyons qu une m thode de traitement des variables culturelles qui permettrait au concepteur de sc nariser en prenant en compte ces variables favoriserait un apprentissage authentique chez l appre
8. 2005 Les l ves immigrants nouvellement arriv s et l cole qu b coise Sant Soci t Et Solidarit 1 141 152 Corson D 1997 The Learning and Use of Academic English Words Language Learning 47 4 671 718 Cummins J 2001 Language Power and Pedagogy Bilingual Children in the Crossfire Clevedon Multilingual Matters Ltd Droop M Verhoeven L 2003 Language proficiency and reading ability in first and second language learners Reading Research Quarterly 38 1 78 103 Meara 2006 Swansea Vocabulary Levels Test disponible sur le site http www lognostics co uk Morris L Labelle M 2008 Une juste mesure D veloppement d instruments et de crit res d valuation linguistique pour des l ves allophones Rapport de recherche Montr al UQAM Projet financ dans le cadre du programme des Actions concert es du FQRSC en partenariat avec le MELS Nagy W 2005 Why Vocabulary Instruction Needs to Be Long Term and Comprehensive Dans Hiebert Elfrieda H Kamil Michael L dir Teaching and Learning Vocabulary Mahwah Lawrence Erlbaum Associates Inc Nation l S P 2001 Learning Vocabulary in Another Language Cambridge Cambridge University Press Qian D D et Schedl M 2004 Evaluation of an in depth vocabulary knowledge measure for assessing reading performance Language Testing 21 1 p 28 52 Schoonen R et Verhallen M 2008 The assessment of deep word knowledge in young f
9. 4 Conclusion s Cette rapide pr sentation des technologies cognitives n a pas d autre ambition que d en dresser un portrait rapide dans une introduction qui permettra ensuite au lecteur int ress d approfondir Plusieurs points m riteraient d tre pr sent s plus en profondeur 7 Dans les domaines de l anthropologie de la psychologie de l ergonomie 8 Du point de vue ontog nique il est int ressant de noter que ce que les pal ontologues ont jug comme sp cifique au sens propre au genre Homo a t entre autres la station debout erectus puis les comp tences techniques ergaster habilis et enfin les capacit s intellectuelles sapiens De mani re naive on peut commencer par se demander la pertinence de d finir un domaine aussi vaste et aux fronti res aussi floues Un cadre de recherche d analyse ou d application peut tre flou comme dans le cas des technologies cognitives s il aide structurer une communaut sous une banni re dans laquelle chaque membre se reconnait m me s il ne se reconnaitrait pas dans les int r ts de tous les autres membres De nombreux autres domaines principalement multidisiplinaires comme l informatique cognitive qui peut tre vue comme un sous ensemble de technologies cognitives ou les sciences cognitives qui peuvent tre vues comme un sur ensemble des technologies cognitives vivent cette situation Le terme lui m me Technologie cognitive peut tre discutable Le mot te
10. A LA MESURE DES PHENOMENES PSYCHOLINGUISTIQUES IL A D VELOPP DES DIDACTICIELS EN FRAN AIS EN LANGUE DES SIGNES DU QUEBEC ET DES OUTILS DE MESURE EN PSYCHOLINGUISTIQUE VOIR WWW MICROBE CA POUR PLUS DE D TAILS LORI MORRIS EST PROFESSEURE AU D PARTEMENT DE LINGUISTIQUE DE L UQAM ELLE S INT RESSE A LA PROBL MATIQUE DE L ACQUISITION LEXICALE ET MORPHOLOGIQUE DES ENFANTS SCOLARIS S EN UNE LANGUE SECONDE SA RECHERCHE PORTE SUR LES DIFFICULT S RENCONTR ES PAR LES JEUNES ALLOPHONES DE LA R GION MONTR ALAISE LORS DE LEUR ACQUISITION DU FRANCAIS ET SUR LE D VELOPPEMENT DE LA LITT RATIE EN L1 ET EN L2 CHEZ LES ELEVES AUTOCHTONES DU QU BEC ET DU LABRADOR DANIEL DAIGLE EST PROFESSEUR AU DEPARTEMENT DE DIDACTIQUE DE L UNIVERSITE DE MONTREAL SES TRAVAUX PORTENT SUR LES PREMIERS APPRENTISSAGES EN LECTURE ET EN ECRITURE IL S INT RESSE PLUS PARTICULIEREMENT AU ROLE DES TRAITEMENTS SUBLEXICAUX DANS LE D VELOPPEMENT DE LA LECTURE ET AU D VELOPPEMENT DES CONNAISSANCES ORTHOGRAPHIQUES CHEZ LES ELEVES SOURDS ET LES ELEVES DYSLEXIQUES ABSTRACT Nous pr sentons un prototype informatis d valuation du vocabulaire du francais crit adapt au milieu scolaire qu b cois Nous connaissons l importance du vocabulaire en lecture partir du troisi me cycle du primaire les textes crits sont nombreux et la quantit de nouveaux mots rencontr s dans ces textes augmente significativement Read 2001 Nation 2001 Nagy et al 1994 Nous sav
11. Cette exp rimentation est r alis e en utilisant des photos personnalis es des ustensiles et ingr dients afin que le patient puisse voir ses propres ustensiles dans leur contexte quotidien et familier Les conclusions de cette exp rimentation seront pr sent es dans une publication ult rieure MOD LISATION DES CONNAISSANCES POUR UN ENVIRONNEMENT DE CONCEPTION P DAGOGIQUE CONSCIENT DES VARIABLES CULTURELLES SAVARD ISABELLE BOURDEAU JACQUELINE PAQUETTE GILBERT isabelle savard licef ca jacqueline bourdeauelicef ca gilbert paquette licef ca CENTRE DE RECHERCHE LICEF ABSTRACT L application de l informatique cognitive aux domaines de l ducation et de la culture est au c ur de cette recherche Nous nous int ressons pr cis ment la culture et la place qu on peut lui r server au sein des sc narios p dagogiques Cette recherche a pour but de favoriser un apprentissage significatif et authentique chez l apprenant par une m thode de traitement des variables culturelles qui puisse se superposer au processus de sc narisation p dagogique Les hypoth ses sont les suivantes a une m thode de traitement des variables culturelles qui permettrait au concepteur de sc nariser en prenant en compte ces variables favoriserait un apprentissage authentique chez l apprenant un acc s quitable l ducation et augmenterait l efficacit des sc narios b En syst matisant le support apport aux concepteurs par des
12. LANGAGE cccccccecececcccccscccscsccccccecccececcccccecscecsccceccccecececccecsccccss BEER 47 MOD LISATION DES CONNAISSANCES POUR UN ENVIRONNEMENT DE CONCEPTION P DAGOGIQUE CONSCIENT DES VARIABLES CULTURELLES sccccscecsccccscscscecscccscscscscsccccscscecececescsenens 49 WIKIPEDIA ET LA RECONNAISSANCE DE LA SPECIALISATION 0ccccscscecscsccccccscecsceccscscscscscsenens 59 Les Cahiers de U ISC volume1 num ro 1 Num ro sp cial sous la direction de Guillaume Chicoisne et Caroline mond Actes du colloque Technologies Cognitives du congr s de l ACFAS 2009 ISSN 1925 1076 Imprim ISSN 1925 1084 En ligne
13. apprendre le sens des mots Pour chaque tape de la recette si un ustensile ou un ingr dient n est pas reconnu le patient peut en afficher le d tail Le logiciel propose alors une image un descriptif et l utilisation de l objet tout en enregistrant cette demande afin de la rapporter au clinicien Le module clinicien permet de visualiser l historique des actions enregistr es dans le module patient selon divers crit res Les l ments enregistr s vont de la fr quence d appel aux fonctions d aide s mantique la dur e pass e sur chaque tape de la recette ou au nombre d tapes non r alis es La comparaison de deux s ances d utilisation du logiciel permet d tablir les progr s r alis s Les donn es sont r utilisables par divers logiciels statistiques comme SPSS ou Excel gr ce aux formats propos s mais les statistiques de base et les graphiques sont disponibles depuis l interface fournie Les activit s support es par SemAssist ne sont pas limit es a la cuisine le logiciel peut tre adapt pour d autres activit s n cessitant un d roulement tape par tape et diff rents objets pour sa r alisation Le logiciel SemAssist offre aux patients une intervention personnalis e et concr te Il est facile utiliser et recueille des donn es sur les performances d un patient Une premi re tude d utilisation est en cours de r alisation afin de valider l interface et de recueillir le comportement du patient face au logiciel
14. consid rant l esprit comme une entit abstraite m diatisant ses interactions avec le monde travers indiff remment son corps ou des outils Les technologies cognitives en entrainant une red finition de l identit au del de la peau ouvrent la porte l interp n tration et l intersection entre deux individus n est plus forc ment nulle L ouverture vers l ext rieur apport e par les technologies cognitives peut en effet s extrapoler jusqu de nouvelles opportunit s d int grer plus intimement les autres avec soi voire m me en soi Si des moyens de communication aussi frustres soient ils sont probablement indispensables la collaboration la plus basique des moyens de communication plus structur s ph romones danses des abeilles langage humain etc semblent permettre des effets collectifs d un niveau sup rieur Dans cette progression l arriv e des technologies cognitives pourrait elle aussi ouvrir la porte des comportements collectifs plus avanc s en plus d apporter un l ment nouveau avec la constitution de groupes h t rog nes qui ne seraient pas exclusivement compos s d tres vivants mais aussi d artefacts Il est important d insister sur le fait que si les technologies cognitives en tant que sous classe des outils en g n ral font partie de la nature humaine et participent la d finition m me de l Humain les bases nerveuses qui le permettent ne sont pas sp cifiques l esp ce humaine
15. d un apprenant d une L2 R sultats obtenus au test de discrimination auditive trois voyelles tudi es 100 0 90 0 79 2 79 2 80 0 70 0 62 5 60 0 a Pr test 50 0 El Post test 41 7 R sultats 40 0 30 0 20 0 10 0 HF AV SF AV SH AV Moyenne AV SF A Participants Figure 1 Perception des sons i y e avant et apr s un entra nement A ou AV de trois semaines avec le logiciel GROWTH 2 Coarticulation Pour bien s exprimer dans une L2 en plus de prononcer les phon mes il faut tre capable de soutenir un d bit semblable celui du locuteur natif entre autres en coarticulant certains sons c est dire en commen ant le mouvement pour atteindre la cible articulatoire d une voyelle avant d avoir termin une consonne ou vice versa La pente d quation de locus P L de Lindblom 1963 et Sussman et al 1991 1992 1993 permet de d terminer la coarticulation qui existe entre une consonne et la voyelle qui la suit La PEL est une composante de la formule F2 d but k F2 centre c o F2 d but repr sente la valeur du 2 formant Vapparition du premier trait vocalique F2 centre est la valeur du 2 formant la moiti de la dur e de la voyelle c est le y intercept la valeur de la position qu aurait la langue dans la consonne si aucune voyelle ne suivait et k est la P L La valeur de k permet de d te
16. dessin avec un message personnel sa grand m re Le dessin et le message sont alors automatiquement affich s comme image principale du calendrier de sa grand m re Chaque fois que la grand m re de Julie regarde son calendrier elle voit maintenant le beau dessin de Julie Le jour de l anniversaire de sa grand m re Julie peut galement lui envoyer partir du site web une carte de souhaits personnalis e Une fois envoy e la carte est affich e sur le calendrier interactif de sa grand m re 3 Conception centr e utilisateurs Le calendrier est d velopp avec l utilisateur constamment en t te et ce dernier fait partie int grale du processus de d veloppement Des entrevues avec des travailleurs sociaux et des personnes g es nous aideront valuer l aspect visuel et pratique de divers prototypes et voir quelles fonctionnalit s sont les plus d sirables utiles Des tests individuels bas s sur des sc narios d utilisation suivis d entrevues nous aideront valuer l utilisabilit du calendrier Finalement des valuations domicile sur une p riode d un mois par participant nous permettront de tester les fonctions de rappel de voir quelles fonctionnalit s du calendrier sont employ es le plus souvent et de valider avec les participants l int gration et l utilisation du calendrier dans leur domicile 4 Conclusion Les personnes ag es sont loin d tre technophobes et sont pr tes accueillir les nouvelles tec
17. e symbolique ou les m canismes d adaptation sensori moteurs que son statut est tr s probablement exceptionnel et sa relation avec les technologies cognitives m riterait d tre trait dans un cadre autre que celui d un article d introduction comme celui ci 2 Lestechnologies cognitives dans leur usage Nous avons vu que l essence des technologies cognitives est pragmatique c est dans l usage qu on reconnait une technologie Dans cet usage les technologies cognitives peuvent jouer plusieurs r les Les distinctions entre orth se et proth se sont d licates manipuler ici Une m me technologie cognitive peut avoir tour tour un r le d am lioration de soutien ou de d l gation ou encore de rem diation diff rentes technologies cognitives peuvent am liorer une performance au del de ce qui est humainement possible comme une encyclop die contenant plus de savoir que ce qui est m morisable par un individu prendre en charge une partie d une tache comme une s rie de multiplications dont les r sultats interm diaires seraient not s sur du papier ou tre utilis es comme traitements dans un cadre m dical comme par exemple le m thylph nidate commercialis sous le nom de Ritalin pour traiter les troubles d ficitaires de l attention Ces usages ne sont pas syst matiquement interchangeables Par exemple l utilisation du m thylph nidate aide la concentration chez les individus diagnostiqu s avec un trouble d ficit
18. en langue seconde ces aspects du vocabulaire ont surtout t mesur s l tendue du vocabulaire quantit de mots connus Meara 2006 Alderson 2005 les mots selon leur fr quence Nation 1990 le sens Read 2000 la profondeur Quian et Schedl 2004 Schoonen et Verhallen 2009 2 3 D autres facteurs consid rer Linguistiques nombre de lettres de syllabes fr quence complexit morphologique des mots utilis s dans l tude langue maternelle langue s utilis e s l ext rieur de l cole lecture Sociaux habitudes de lecture la maison statut socio conomique Pratiques facilit fiabilit et rapidit de passation gt en une p riode l cole r duire la possibilit de tricher pouvoir valuer un grand nombre de sujets pour comparer plusieurs variables ind pendantes rapidit et fiabilit dans le traitement des donn es pour traiter un grand nombre de donn es sans erreur pouvoir mesurer la connaissance d un grand nombre de mots gt il y a la connaissance de milliers de mots valuer r utilisabilit gt un m me sujet peut passer le test nouveau En vertu des avantages recherch s dans les consid rations pratiques nous d veloppons un outil informatis qui mesure l tendue et la profondeur du vocabulaire et qui prend en compte les facteurs linguistiques et sociaux Profondeur du vocabulaire nous ne retenons que les relations syntagmatiques et paradigmatiques les premi res
19. la fin de leurs tudes primaires ils peuvent s exprimer dans la langue d enseignement mais tr s souvent demeurent plus faibles en vocabulaire en syntaxe et en lecture que les l ves dont cette langue est la langue maternelle Droop et Verhoeven 2003 Morris et al 2008 Armand 2005 1 2 Importance du vocabulaire et de la lecture dans le contexte scolaire Chaque domaine scolaire math matique science univers social etc demande une connaissance des termes et expressions sp cifiques qui sont tr s souvent des items lexicaux peu fr quents Cummins 2001 Corson 1997 Des relations paradigmatiques entre les mots doivent galement tre tablies en fonction des diff rents types de textes rencontr s Schoonen et Verhallen 2009 Qian et Schedl 2004 Les l ves allophones d veloppent ils une connaissance et une organisation suffisantes du vocabulaire du francais pour lire les textes tr s sp cialis s rencontr s au secondaire Il n y a aucune recherche au Qu bec ce sujet 1 3 Objectifs 1 3 1 Mesurer l tat du d veloppement du vocabulaire chez les l ves allophones du premier cycle du secondaire 1 3 2 V rifier si ce vocabulaire est suffisant pour permettre la compr hension des textes rencontr s pendant la scolarit IL n y a pas d outils de mesure du vocabulaire normalis s au Qu bec Pour r aliser nos objectifs nous d veloppons un tel outil 2 Le d veloppement du prototype 2 1 Le c t cognition
20. les technologies cognitives organis durant le 77 congr s de UACFAS Bibliographie Austin J L 1962 Quand Dire C est Faire Seuil Bluff L A Troscianko J Weir A A S Kacelnik A amp Rutz C 2010 Tool use by wild New Caledonian crows Corvus moneduloides at natural foraging sites Proceedings of the Royal Society B Biological Sciences Chebat D R Rainville C Kupers R et Ptito M 2010 La navigation chez les aveugles de naissance l aide d un appareil de substitution sensorielle Les cahiers de l ISC 1 Institut des sciences cognitives UQAM Dascal M amp Dror E 2005 The impact of cognitive technologies Towards a pragmatic approach Pragmatics amp Cognition 13 451 457 Dennett D C 1994 The Role of Language in Intelligence In D C Dennett Ed What is Intelligence Cambridge Cambridge University Press Dror E amp Harnad S ed 2008 Cognition Distributed How cognitive technology extends our minds Vol 16 John Benjamins Forlini C 2010 La neuropharmacologie et l am lioration des performances humaines Les cahiers de l ISC 1 Institut des sciences cognitives UQAM Hutchins E 1996 Cognition in the wild The MIT Press A Bradford Book Laborit H 1976 loge de la fuite Gallimard coll Folio Essais Maravita A amp Iriki A 2004 Tools for the body schema Trends in Cognitive Sciences 8 2 79 86 Muzard J
21. memes Dawkins 1976 1989 Dennett 1991 2006 qui se transmettent un peu comme les g nes d autres consid rent que la culture n volue que par l apprentissage et opposent nature et culture par exemple Hofsteede 1980 Aux fins de cette communication le d bat sera vit et il ne sera question que de processus de g n ralisation Selon Tooby amp Cosmides 1992 tous les humains partageraient une architecture cognitive universelle et hautement organis e Cette architecture serait compos e de m canismes riches en contenu concus pour r pondre aux diff rents inputs provenant des situations locales Cette architecture universelle est repr sent e en intrant au processus d interpr tation Ce dernier processus pr c de le processus de repr sentation car on ne peut repr senter une connaissance que nous ne poss dons pas 3 1 6 D finitions des termes utilis s dans la repr sentation semi formelle Tout en construisant la repr sentation semi formelle pr sent e la figure 2 nous avons cherch en d finir les concepts cl s afin de compl ter le niveau conceptuel qui se veut une collection structur e de termes Mizoguchi 1998 Tableau 1 D finitions des concepts utilis s dans le mod le semi formel Terme D finition Ensemble volutif Un ensemble qui subit une transformation graduelle assez lente dans le temps et dans l espace en fonction des manifestations concr tes Sch me Repr sent
22. outils bas s sur les connaissances on leur permettrait de prendre en compte et de traiter les variables culturelles Nous mod liserons impl menterons et exp rimenterons 1 une base de connaissances Diversit culturelle exploitable par un syst me qui assistera le concepteur p dagogique dans sa t che de sc narisation et 2 une m thode de traitement des variables culturelles qui puisse s ins rer dans un processus de sc narisation p dagogique Enfin nous d velopperons et validerons un prototype de ce syst me qui permettra au concepteur d exploiter ces outils 1 et 2 en tirant profit des nouvelles possibilit s techniques offertes par le web s mantique 1 Motivation Les besoins croissants en formation continue le nombre d apprenants branch s qui augmente de facon exponentielle et le d sir des universit s de rejoindre une client le ayant des contraintes de temps et d loignement des grands centres expliquent en partie la popularit grandissante des formations offertes distance De plus en plus de ces formations sont offertes l chelle internationale et il n est pas surprenant d y voir des apprenants provenant de diff rents continents au sein d un m me groupe Goodear 2001 rappelle que la nature multidimensionnelle des technologies bas es sur le web offre la possibilit de rejoindre un vaste ventail de besoins d apprentissage dans un environnement d apprentissage culturellement diversifi Selon Sanc
23. parce qu elles sont normalement les premi res s tablir et les secondes cause de leur relation avec les connaissances scolaires et parce qu elles sont le plus susceptibles de faire d faut dans la population tudi e 3 Fiche technique d EVOCEL prononcer voquel valuation du vocabulaire en ligne But valuer l tendue du vocabulaire et la connaissance des mots en profondeur L outil comprend trois tests sociod mographique connaissance des mots et association de mots Programm en php EVOCEL est un site Web dynamique dont les scripts sont r solus sur un serveur Base de donn es MySQL les donn es sont enregistr es sur le serveur dans une base MySQL Une page Web dynamique permet de r cup rer les donn es des sujets et de les t l charger pour pouvoir les analyser dans un ou l autre logiciel c t client dans Excel ou SPSS par exemple 3 1 Les listes de mots Des listes de mots noms verbes et adjectifs sont constitu es pour couvrir le primaire et le premier cycle du secondaire Ces mots proviennent des glossaires et des index des manuels scolaires Quand un l ve prend part une valuation les mots des tests sont al atoirement s lectionn s dans les listes Tableau 1 Distribution des listes de mots selon le test Mesure de Mesure de mE Listes de mots p Description l tendue profondeur S lection al atoire de mots parmi ceux utilis s Les mots du primaire dans le test de mesur
24. ponses crites et orales Les vid os pr senteront des mouvements articulatoires plut t que des configurations statiques Les vid os et les fichiers sonores incluront 211 mots enregistr s par deux locutrices natives du francais qu b cois et s lectionn s partir de la base de donn es www lexique org en fonction de leur patron syllabique CV CVC VC CV CV CVC CV V CV CVC CVC et V CVC de leur fr quence au moins 10 occurrences par million dans le corpus oral et crit de leur transparence phonographique mots ne posant pas de d fi particulier pour leur prononciation partir de l crit et de leur int r t pour valuer les sons difficiles pour les sinophones le son y toujours pr c d de j en mandarin que les apprenants ont tendance prononcer jy les voyelles non natives e ce o e et les paires consonantiques v w s z s f z 3 f 3 et R U La figure 2 montre des exemples de vid os qu on retrouvera dans la version AV du logiciel fg son i fa son o 0 r cm 2008Nov10 12 18 Figure 2 Exemples de vid o pour le logiciel Coartiphone 5 Coartiphone version pr liminaire Coartiphone est une plate forme dans laquelle des fichiers sons wav et vid os avi seront pr sent s Cet outil est programm en VisualBasic 6 0 L apprenant pourra y voir selon le type de traitement le mouvement des l vres de face et de profil et de la langue capt l aide d ultrasons tout en entendant le son la
25. syllabe ou le mot prononc Lorsque l identification d un son lui est demand e il pourra la faire directement et les donn es seront automatiquement sauvegard es dans une base de donn es Access Il y aura aussi un espace pour de l enregistrement vocal La figure 3 pr sente l apparence visuelle que pourrait avoir le logiciel lors d un traitement AV Lors d un traitement A la fen tre contenant les images sera gris e WW isc uqam ca FL Coartiphone res ee e Fichier Info 5 V rifiez votre aptitude l int gration audiovisuelle Figure 3 D mo du logiciel Coartiphone Une version pr liminaire sera bient t test e afin de v rifier comment positionner chacun des vid os pour permettre de bien voir les l ments pertinents si le choix de r ponse devrait tre montr pendant ou apr s le son vid o si la r ponse devrait tre un mot ou un son et s il est pertinent d inclure quelques effets McGurk au moment du pr test pour v rifier que chacun des participants a un comportement r gulier face l int gration AV Au terme de cette tude on devrait en savoir un peu plus sur l impact de l int gration AV en acquisition d une L2 sur l cart ou absence d cart qu il existe entre un locuteur natif et un apprenant d une L2 au niveau de la coarticulation et enfin un outil de plus pourrait tre disponible pour les apprenants d sireux de d velopper leurs habilet s phon tiques en L2 Remerciements L
26. syst me d une base de connaissances traditionnelle C est donc sur la base de l ontologie de la culture et de l ontologie des manifestations que seront d velopp es les bases de connaissances qui formeront la base de connaissance Diversit culturelle La figure suivante repr sente cette base de connaissances compos e de diff rentes bases de connaissances sur des cultures Ontologie des manifestations concr tes Ontologie de la culture Figure 1 Repr sentation de la base de connaissance Diversit culturelle Chaque base de connaissance constituera donc une instance des ontologies propre la culture concern e Dans le cadre de cette recherche nous planifions d velopper quatre instances celles du Qu bec de Vile Maurice et deux autres qui restent d terminer Nous comptons consulter des concepteurs p dagogiques des pays concern s pour l instanciation des bases de connaissances car comme le souligne Goodear 2001 dans le but d viter les perceptions des gens qui regardent une culture de l ext rieur il est avantageux d utiliser les connaissances de gens issus des pays repr sent s dans la client le cible 3 1 Ontologie de la culture Il existe diff rentes d finitions du concept d ontologie dans la litt rature Nous avons retenu celle de Gruber 1993 p 1 une ontologie est une sp cification explicite d une conceptualisation Un important travail de conceptualisation doit donc pr
27. 9 p lt 10 Quality retained by Contributions log edits e Jn for Registered versus Anonymous Users x Good Samaritans D SS Zealots o z Ss N N xe 4 68 1 1 T T T 0 1 2 3 4 log edits Registered User Anonymous User Figure 1 Qualit des contributions Wikipedia selon le nombre de contributions pour les utilisateurs enregistr s et les utilisateurs anonymes tir d Anthony et al 2007 31 Il faut ajouter ces l ments qu une politique d enregistrement obligatoire est quelque peu contraire l id al de participation derri re les projets open source cette politique limite la participation C est bien ce que soulignent Anthony et al 2007 lorsqu ils montrent que cela freine des contributions importantes voire essentielles ce type de projet Par ailleurs Wikipedia poss de une structure flexible et la communaut met graduellement en place des solutions aux probl mes identifi s par exemple des mentions comme Article de qualit Featured article sur la version anglophone sont ajout es par la communaut aux articles jug s les meilleurs puis des Projets et des Portails voient le jour pour faciliter la r daction de s ries d articles ainsi que pour rendre ceux ci plus agr ables consulter en leur donnant un fil conducteur Le probl me du vandalisme et son lien avec la qualit globale des article
28. DU LOGICIEL SEMASSIST POUR FACILITER ET ANALYSER LA REEDUCATION DE TROUBLES DU LANGAGE O 47 BIER NATHALIE GROUSSARD PIERRE Y VES MILHAU JEREMY DESCHENEAUX CELINE ROY PATRICK C GIROUX SYLVAIN MODELISATION DES CONNAISSANCES POUR UN ENVIRONNEMENT DE CONCEPTION P DAGOGIQUE CONSCIENT DES VARIABLES CULTURELLES see 49 SAVARD ISABELLE BOURDEAU JACQUELINE PAQUETTE GILBERT WIKIPEDIA ET LA RECONNAISSANCE DE LA SPECIALISATION sens 59 BEAULAC GUILLAUME ACFAS 2009 TECHNOLOGIES COGNITIVES CHICOISNE GUILLAUME EMOND CanoLINE SHOWN WILL 1 UNIVERSIT DU QU BEC MONTR AL 2 UNIVERSIT MCGILL Le jeudi 14 mai 2009 s est tenu l Universit d Ottawa dans le cadre du 77 Congr s de l ACFAS un colloque intitul Technologies Cognitives Ce colloque voulait offrir un panorama vari et r cent du domaine des technologies cognitives permettre des tudiants du domaine de pr senter leurs travaux et offrir un espace de rencontre et de discussion aux tudiants et professionnels de la recherche Le colloque a consist en une session de conf rences invit es une session par affiches et une table ronde Le colloque a t simultan ment diffus sur internet et un outil de carte conceptuelle mind map collaboratif tait utilis pendant les conf rences Jusqu 15 personnes ont assist physiquement la journ e et sept virtuellement Si l on consid re de mani re tr s large t
29. ON SONORE ET EN TRAITEMENT NUM RIQUE DES IMAGES IL TRAVAILLE A SON PROPRE COMPTE LORI MORRIS ET LUCIE MENARD SONT PROFESSEURES AU D PARTEMENT DE LINGUISTIQUE DE L UQAM ABSTRACT D apr s le Speech Learning Model lors de l apprentissage dune langue seconde L2 la cr ation d une nouvelle cat gorie phon mique d pend de la dissimilarit acoustique percue entre un nouveau son et un son de la langue maternelle L1 Toutefois comme le r le du visuel dans la perception des sons de la L1 a t d montr dans plusieurs travaux son impact au moment d apprendre une langue seconde commence aussi tre tudi Nous nous proposons de concevoir un nouvel outil pour valuer le r le de la perception audiovisuelle sur l acquisition des sons d une L2 Coartiphone est une plate forme dans laquelle l apprenant peut voir selon le type de traitement recu le mouvement des l vres et de la langue tout en entendant le son la syllabe ou le mot prononc Lorsque l identification d un son lui est demand e il pourra la faire directement dans la plate forme Pour obtenir tous les fichiers sonores et vid os n cessaires la r alisation du logiciel 211 mots ont t enregistr s par deux locutrices natives du francais du Qu bec Ces 211 mots ont t s lectionn s partir de la base de donn es www lexique org en fonction de leur patron syllabique de leur fr quence de leur transparence phonographique et de leur int r t
30. S HUMAINES se 14 FORLINI CYNTHIA LA CONCEPTION NACTIVE D UN OUTIL POUR FACILITER LE TRAVAIL COGNITIF D UN GROUPE SUR LE WEB CT 16 MUZARD JO L EXTRACTION AUTOMATIS E DE CONNAISSANCES UNE APPLICATION AUX SYST MES TUTORIELS INTELLIGENTS R 18 NKAMBOU ROGER LA NAVIGATION CHEZ LES AVEUGLES DE NAISSANCE L AIDE D UN APPAREIL DE SUBSTITUTION SENSORIELLE ssssennnnnnnnnnnnnnsnnnnnnnnnsnnnnnnnennenensnssee 19 CHEBAT DANIEL ROBERT RAINVILLE CONSTANT KUPERS RON PTITO MAURICE D VELOPPEMENT D UN LOGICIEL POUR L ACQUISITION DES SONS EN FRANCAIS LANGUE MIU X M 20 BERTRAND JULIANE LAFRANCE GHISLAIN M NARD LUCIE MORRIS LORI OPTIMISATION DE M CANISMES DE M MORISATION DE L APPRENTISSAGE EN LIGNE APPLICATION AUX LANGUES SECONDES VOCABULAIRE ANGLAIS sssnnnnnse 27 MERDAOUI BADIS PROTOTYPE D UN OUTIL D VALUATION DU VOCABULAIRE EN LIGNE EN FRAN AIS LANGUE Iure lb NP M 33 BASTIEN MICHEL MORRIS LORRI DAIGLE DANIEL L ESPACE DES TECHNOLOGIES LANGAGI RES COMME R SEAUX D EXP RIENCE see 39 MIHALACHE IULIA AIDE M MOIRE INTERACTIF ET INTUITIF POUR PERSONNES G ES ET PERSONNES DANS LES PREMIERS STADES DE LA MALADIE D ALZHEIMER eere teen tatnen enata enata enata estas ta tns ta tns tn tasas en esta snae 41 DESCHENEAUX CELINE PIGOT HELENE DEVELOPPEMENT
31. TAT QUI LES AIDE A CONSERVER LEUR AUTONOMIE DANS LEUR DOMICILE COMME LES PERSONNES AGEES DEMEURENT DE PLUS EN PLUS LONGTEMPS A DOMICILE ELLES SONT PARFOIS EN SITUATION DE D PENDANCE DUE A UNE DETERIORATION COGNITIVE EN LEUR FOURNISSANT UN LOGEMENT QUI PALLIE LES D FICITS GR CE UNE TECHNOLOGIE INTELLIGENTE ET PERSONNALIS E SELON LES BESOINS AUSSI BIEN COGNITIFS QUE CULTURELS ELLE ESP RE AIDER LES PERSONNES AGEES CONSERVER LEUR AUTONOMIE LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE ABSTRACT Beaucoup de personnes ag es emploient des aide m moires en version papier comme des calepins et des calendriers muraux en combinaison avec des minuteries et des alarmes de toutes sortes pour compenser la perte de m moire IL existe des aide m moires lectroniques sur le march mais la plupart de ceux ci ne sont pas adapt s aux besoins des ain s car leur petite taille et leurs multiples options les rendent souvent difficiles utiliser tant donn les avantages li s aux nouvelles technologies et le manque d outils sp cifiquement concus pour les ain s nous proposons l utilisation d un calendrier interactif Celui ci tant visuellement similaire sa contrepartie papier il ne n cessitera que peu d adaptation et ou de formation et s int grera naturellement dans le domicile des a n s De plus il sera personnalisable en fonction des besoins des capacit s et des pr f rences de l utilisateur Des entrevues avec des travailleurs sociaux et des p
32. aire de l attention mais aucune tude n a encore t men e sur les effets court ou long terme de sa consommation dans des cas non pathologiques C est donc dans leur usage qu il faut consid rer les technologies cognitives et un point de vue tr s r pandu Hutchins 1996 Rabardel 1995 consid re justement les instruments comme cristallisation d un usage et en tant que tel comme porteurs de connaissances accumul es d lestant en partie le besoin de connaissances de l utilisateur Un instrument peut aussi tre vu toujours selon Rabardel comme un outil associ un sch me d utilisation chacun pouvant tre r utilis ind pendamment de l autre dans des conditions diff rentes L usage des technologies cognitives ne se limite pas l exp rience individuelle mais comporte aussi une large composante sociale ou collective Une technologie cognitive peut tre int gratrice de connaissance collective structurer une activit collective ou encore tre les deux la fois Hutchins 1996 Muzard 2010 Les technologies cognitives peuvent aussi avoir un r le social Par exemple le syst me ducatif est non seulement une technologie cognitive mais aussi un puissant vecteur de transmission des technologies Dans nos soci t s actuelles de plus en plus d activit s n cessitent la manipulation d information Si la capacit manipuler l information a un impact direct sur la place de l individu dans la soci t comme
33. amp Johnshoy 2006 Au cours des derni res ann es le Web a initi une gamme de nouvelles applications et services informatiques L interaction personne machine s en trouve profond ment chang e et l ordinateur s impose de plus en plus comme un collaborateur actif et personnalis Maes 1994 Hyacinth 1996 D autres recherches ont t men es pour mettre en vidence le r le limit de la m moire court terme dans un apprentissage efficace d une langue seconde compte tenu de ses fonctions de r tention et de gestion d une quantit limit e d informations pendant un tr s court terme Lanfranchia amp Lee 2005 Farzad 2002 OBrien amp Segalowitz 2006 Nian Shing Sheng wen amp Kinshuk 2006 En cons quence la prise en consid ration des r centes tudes sur le lien m morisation et apprentissage d une langue seconde nous parait s av rer un l ment cl dans le cas d laboration des syst mes d apprentissage de langues 1 Probl matique 1 1 Introduction Divers syst mes d apprentissage de langues naturelles ont t d velopp s par des firmes sp cialis es et par des laboratoires de recherches Nous notons l isomorphisme entre la majorit de ces syst mes d apprentissage et un cours de classe donn un groupe d tudiants par un professeur qui utilise la m me m thodologie pour pr senter son contenu chaque apprenant Cette observation nous am ne conclure l absence ou l insuffisan
34. arry Sanger Wikipedia et Citizendium sont deux projets d encyclop die gratuite et collective en ligne bas s sur une plateforme participative virtuelle qui fonctionne avec l architecture wiki permettant tous de modifier le contenu d une page et ce instantan ment Le but de ces deux projets est de permettre aux individus de partager leurs connaissances afin d laborer des articles de type encyclop dique qui se veulent neutres et fiables Un l ment principal les distingue tout de m me de facon importante Citizendium reconnait la sp cialisation de certains utilisateurs en instaurant une classe d experts les diteurs L objectif de cet article est d explorer si cette caract ristique conf re un avantage pist mique une fiabilit accrue Citizendium Sanger 2006 2008 cofondateur de Wikipedia et quelques ann es plus tard fondateur de Citizendium consid re que Wikipedia souffre de probl mes majeurs D abord la communaut a de la difficult faire respecter ses propres r gles les participants r guliers n tant pas assez nombreux pour policer l ensemble du site Cela entraine un second probl me soit celui du vandalisme favoris entre autres par la possibilit de demeurer enti rement anonyme lors de contributions l encyclop die Ce vandalisme en am ne d ailleurs plusieurs douter de sa fiabilit A ces probl mes s ajoute l absence de structure de certains articles qui parfois ne demeurent qu une
35. ation mentale abstraite qui permet de r soudre des probl mes et de guider l action en n gligeant les d tails script Sch me de Repr sentation mentale abstraite d une r alit physique qui entretient manifestation une relation de correspondance analogique ou conventionnelle avec une autre r alit et qui peut tre trait e comme si elle tait cette derni re Elle requiert un traitement interpr tation pour fonctionner comme repr sentation Sch me de comportement Repr sentation mentale abstraite refl tant et anticipant ses propres actions et celles ex cut es par autrui ou celles qui peuvent lui tre attribu es Sch me d art fact Repr sentation mentale abstraite d un transformation m me minime par l homme objet ayant subi une Sch me d interpr tation Repr sentation mentale abstraite des processus qui nous permettent de lire de comprendre de nous expliquer de nous approprier une repr sentation physique Valeurs Les valeurs principalement acquises dans notre jeune age sont des sch mes d interpr tation qui nous poussent pr f rer certains tats des choses plus que d autres Elles orientent nos interpr tations et nos repr sentations du monde Interpr tation processus Processus qui nous permet de lire de comprendre de nous expliquer de nous approprier une repr sentation physique Repr sentation processus Processus qui nous
36. auteure a b n fici d une bourse d excellence du FARE UQAM R f rences Flege J E 2005 Origins and development of the Speech Learning Model Communication pr sent e au 1st ASA Workshop on L2 Speech Learning Simon Fraser Univ Vancouver BC Hardison D 1998 Acquisition of Second Language Speech Effects of Visual Cues Context and Talker Variability Th se de doctorat Indiana University Bloomington Hazan V Sennema A et Faulkner A 2002 Audiovisual Perception in L2 Learners Communication pr sent e au 7th International Conference on Spoken Language Processing Denver Colorado USA Lindblom B 1963 On vowel reduction Rapport n 29 Stockholm Su de The Royal Institute of Technology Speech Transmission Laboratory s Cognitives Page 25 Martin P 1996 l ments de phon tique avec application au francais Sainte Foy Presses de l Universit Laval McGurk H et MacDonald J 1976 Hearing lips and seeing voices Nature 264 746 748 Mok P K P et Hawkins S 2004 Effects of phonemic vs allophonic density and stress on vowel to vowel coarticulaton in Cantonese and Beijing Mandarin Dans Proceedings of the 4th International Symposium on Chinese Spoken Language Processing Hong Kong New B et Pallier C 2001 Lexique 3 R cup r de www lexique org Sussman H M Hoemeke K A et Ahmed F S 1993 A cross linguistic investigation of locus equation as a phonetic d
37. c der la construction de l ontologie Il pr cise que la conceptualisation est une vue abstraite et simplifi e du monde qu on souhaite repr senter et il ajoute qu une ontologie est une description des concepts et des relations qui peuvent exister entre eux pour un agent ou une communaut d agents C est plus pr cis ment ce travail de conceptualisation de l ontologie de la culture qui sera pr sent dans les parties qui suivent La notion de culture est galement d finie de multiples facons et dans diff rents domaines Kroeber et Kluckhohn 1952 ont recens plus de deux cents d finitions du terme Le pr sent travail de conceptualisation a d but par l analyse d une s lection de d finitions de la culture qui a inspir la formulation de notre propre d finition Nous d finissons donc la culture comme tant Un ensemble volutif dans le temps et l espace de sch mes influencant le comportement de chacun des membres d un groupe donn son interpr tation de la signification du comportement des autres individus ou groupes et les processus d interpr tation et de repr sentation qui lui permettent d interagir avec son environnement La figure suivante repr sente l illustration des concepts cl s de la culture ainsi que des relations existant entre ces concepts WWW isc uqam ca Construction de signification Personnalit Individuel Architecture cognitive l IP Culture P lt Repr sentations mentales
38. ce de la personnalisation UC Consortium for Language Learning and Teaching http uccllt ucdavis edu Gymglish http www gymglish com english course Auralog http www auralog com languagechoice homepage htm Rosetta stone http www rosettastone com c est dire l application d une approche p dagogique diff renci e qui se d finit par la prise en compte du profil singulier de chaque apprenant comme input pour tablir une m thodologie personnalis e et appropri e l apprenant La mise en valeur de la relation entre la m moire phonologique et l apprentissage d une langue seconde constitue l objet de recherche de quelques r centes tudes dont celle de O Brien amp Segalowitz 2006 qui ont examin cette relation par l tude d exp riences d apprentissage de l espagnol par des apprenants adultes dont la langue maternelle est l anglais L tude tait fond e sur la reconnaissance des non mots cette t che value la vitesse et la pr cision avec laquelle un l ve peut prononcer un non mot comme PLOK LAINT etc L objectif tait d valuer et d am liorer la comp tence de la reconnaissance des non mots Cette comp tence est tr s importante car elle est prise en compte dans l acquisition de nouveaux mots de vocabulaire En effet la reconnaissance des mots chez l apprenant provoque une importante charge mentale qui nuit au bon fonctionnement de la m moire de travail et par cons quent la compr hens
39. chnologie en tant qu application d un savoir voque souvent un aspect mat riel mais les technologies cognitives ne se limitent pas des objets Pour de nombreux objets relevant des technologies cognitives c est m me un aspect immat riel qui est important par exemple un mode d emploi gt Du travail de synth se que fait Rabardel on peut trouver des termes attest s dans la litt rature qui pourraient offrir des alternatives int ressantes m me si certains portent plus l emphase sur l aspect mat riel ou sur le scheme d utilisation instrument cognitif instrument psychologique un choix de Vygotsky artefact cognitif outil s mique etc Il ne semble pas que la langue francaise offre un mot simple qui soit compris spontan ment comme pouvant faire r f rence la fois un objet ou quelque chose de plus immat riel comme une proc dure et que le plus proche serait instrument Le terme Technologie cognitive commence prendre de l ampleur mais n est pas encore compl tement fig par une communaut Peut tre sera t il supplant dans les ann es venir par celui d instruments cognitifs ou par un autre encore plus adapt qui ne serait aujourd hui qu en mergence Les comp tences sensorimotrices et leur int gration jouent un r le fondamental pour les technologies cognitives C est parce que l tre humain est capable d adapter en permanence son comportement en fonction de ce qu il pe
40. de nouveaux organes de sens Chebat 2010 lorsque l on veut marcher que l on ne pense l application des r gles de fonctionnement du boulier lorsque l on doit effectuer un calcul Vu sous cet angle l individu ne doit pas tre consid r comme s arr tant aux fronti res de sa peau ni encore moins limit son syst me nerveux central Donc bien que limit l Homme dispose peut tre plus que les autres animaux de moyens efficaces pour tendre ces limites Certains de ces moyens tendent ses capacit s motrices voitures programmes d entrainement etc ou perceptuelles t lescopes magn tophones etc d autres de ces moyens permettent d tendre ses capacit s cognitives En cons quence les fronti res s estompent entre des notions comme esprit corps et environnement Andy Clark 2003 chapitres 4 et 5 particuli rement ou Daniel Dennett 1994 synth tisent un ensemble de nouvelles questions entre autres sur la notion d identit induites par cette extension des limites du corps Rabardel 1995 dans une synth se sur les diff rentes notions d outil de technologie d instrument etc montre que le mod le le plus r pandu voit l instrument dans une relation triadique de m diation entre l utilisateur et son environnement Il voque aussi une autre perspective d analyse en consid rant le corps comme un outil en relation avec l esprit comme utilisateur La r flexion peut donc se pousser plus loin en
41. discursivit du mod le occidental dans la Roumanie postcommuniste Caietele Echinox Vol G ographies symboliques 2003 246 266 Mihalache lulia Les mod les traductifs dans La traduction et le champ des critures de Julien Green Meta 47 3 2002 359 369 Mihalache lulia Lire et traduire les silences du texte manifestations isotopiques travers un po me de Rimbaud et ses traductions en anglais Meta 47 4 2002 479 498 AIDE M MOIRE INTERACTIF ET INTUITIF POUR PERSONNES G ES ET PERSONNES DANS LES PREMIERS STADES DE LA MALADIE D ALZHEIMER DESCHENEAUX CELINE PIGOT HELENE c descheneaux usherbrooke ca helene pigot usherbrooke ca UNIVERSITE DE SHERBROOKE CELINE DESCHENEAUX EST ETUDIANTE AU DOCTORAT EN INFORMATIQUE AU LABORATOIRE DOMUS A LA FACULTE DES SCIENCES DE L UNIVERSITE DE SHERBROOKE ET ENSEIGNE A L UQAM EN TANT QUE CHARG E DE COURS EN INFORMATIQUE ELLE TRAVAILLE PR SENTEMENT SUR SON PROJET DE DOCTORAT UN AIDE M MOIRE INTUITIF POUR PERSONNES AGEES ELLE COLLABORE GALEMENT AU D VELOPPEMENT DU LOGICIEL SEMASSIST POUR PERSONNES ATTEINTES DE TROUBLES DE LA M MOIRE S MANTIQUE ELLE A T R CIPIENDAIRE D UNE BOURSE DU CRSNG AU NIVEAU DE LA MA TRISE ET D TIENT PR SENTEMENT UNE BOURSE DOCTORALE DU FQRNT HELENE PIGOT EST PROFESSEURE ADJOINTE EN INFORMATIQUE L UNIVERSIT DE SHERBROOKE ET CO FONDATRICE DU LABORATOIRE DOMUS LE BUT DE SA RECHERCHE EST DE FOURNIR AUX PERSONNES AGEES UN HABI
42. e tir s des manuels de l tendue S lection Vocabulaire du primaire al atoire 15 des mots Vocabulaire par discipline Domaine des langues Domaine de la math matique de la science et de la S lection technologie al atoire 15 Domaine de l univers des mots par social discipline Domaine des arts Domaine du d veloppement personnel S lection al atoire de Les mots dans mots parmi ceux utilis s chaque discipline dans le test de mesure premier cycle du de tendue pour secondaire tir s des chaque discipline manuels S lection al atoire 10 des mots du test Pseudomots 2 6 syllabes 3 2 Exemples de fen tres Le test de mesure de l tendue du vocabulaire pr sente des mots et des pseudomots dix la fois par page Connais tu ces mots Pour chacun des mots coche Oui si tu le connais Coche Non si tu ne le connais pas agriculture Jui No angle canton N circonf rence d foliant T d nominateur drainage Ot Ne diagonale patrimoine N probabilit Poursuivre Figure 1 Exemple de fen tre du test de mesure de l tendue du vocabulaire En plus d estimer la quantit de mots connus par un l ve EVOCEL permet de v rifier si celui ci a organis son vocabulaire en un r seau s mantique compatible avec l organisation des connaissances scolaires c est dire avec des liens logiques de m ronymie et d holonymie Le test de mesure de la profondeur du v
43. e active et gratifiante au sein de leur communaut Contrairement a la croyance populaire les personnes ag es voient l utilisation des nouvelles technologies d un bon ceil si celles ci peuvent am liorer leur qualit de vie Demiris et al 2004 Mahmood Lee Steggell et Yamamoto 2007 Mayhew 1992 Rogers et Mynatt 2003 Il existe des aide m moires lectroniques sur le march mais ils ne sont souvent pas adapt s aux besoins des ain s cause de leur petite taille et de la complexit de leurs options qui les rendent souvent difficiles utiliser Caprani Greaney et Porter 2006 Pigot Bauchet et Giroux 2008 tant donn les avantages li s aux nouvelles technologies et le manque d outils sp cifiquement concus pour les ain s nous d sirons offrir aux personnes ag es un outil interactif et intuitif qui les aidera g rer leur emploi du temps et garder le contact avec leurs parents et amis cet effet nous proposons l utilisation d un calendrier interactif dont les principaux buts se r sument comme suit http www alzheimer ca french disease stats people htm e Faciliter l orientation dans le temps des personnes g es e Aider au rappel des rendez vous et des activit s o Exemples rendez vous caract re m dical ou autre prise de m dicaments dates d anniversaires de parents et d amis etc e Aider la r miniscence des v nements pass s o Exemple possibilit de naviguer rebours dans le cal
44. e nouvelles solutions face des environnements complexes et impr visibles Nous allons pr senter un outil de travail collaboratif weblDEApro concu pour aider les groupes de travail distribu s et fragment s faire leur travail de knowledge workers de facon collaborative c est dire de faire merger des nouvelles structures solutions plans d actions par la possibilit de manipuler le k langage un langage graphique qui est concu pour faciliter l naction de connaissances Un wiki map s mantique relationnel Nous allons discuter les notions de collaboration sur le Web qui est un processus de partage de connaissances apprentissage et de construction de sens et de consensus mergence l arriv e de nouvelles structures dans un processus d auto organisation d un syst me complexe La connaissance nactive et les implications sur le travail cognitif et le design du k langage et de webIDEApro Nous allons discuter les taches cognitives et les motions reli es la collaboration Nous allons discuter les bases de la communication et la cr ation de confiance La notion de artefact m di sera aussi abord e ainsi que les r seaux cognitifs sociaux le nouvel organisme social cognitif Le syst me cr e et propose un espace de collaboration qui poss de les caract ristiques appropri es et facilitantes du travail en quipe et cela sera discut R f rences Pour toute information concernan
45. echnologies cognitives dans l usage dimension pragmatique signifi e dans la d finition par l importance du contexte d application Certains objets peuvent tre des technologies cognitives dans leur contexte nominal d application par exemple un livre mais pas dans d autres contextes par exemple si on s en sert comme presse papier De m me des cailloux ne sont pas des technologies cognitives en soi mais ils peuvent le devenir si on s en sert pour le calcul Les technologies cognitives tout comme les instruments ou outils en g n ral doivent tre consid r es en relation avec les taches auxquelles elles participent Rabardel 1995 he Cognitive technologies in this sense can be characterised as those systematic means created by humans and used by them for the achievement of cognitive aims including either cognitive states or cognitive processes that lead to such states or help significantly to reach them As these technologies are used in our cognitive processes as they cognize with us and for us they influence and impact the very way we think and affect the very nature of cognition As cognitive technologies advance they shift from being mere tools that aid cognition to having constitutive roles in shaping cognitive processes themselves Dascal et Dror 2005 Calcul du latin calculus petits cailloux Le langage pr sente un cas particulier Il participe tellement aux technologies cognitives tout comme la pens
46. endrier possibilit de visualiser des photos prises lors de visites ant rieures Offrir un outil modifiable qui soit plaisant et s int gre dans le domicile des personnes g es Offrir un outil qui s adapte aux habilet s li es l informatique et aux technologies en g n ral des personnes g es en offrant diff rents niveaux de fonctionnalit s pour les novices les utilisateurs interm diaires et les utilisateurs exp riment s 2 Lecalendrier interactif Le calendrier interactif voir Figure 1 est visuellement similaire sa contrepartie papier afin de ne n cessiter que peu d adaptation et ou de formation et de s int grer naturellement dans le domicile des ain s Tout comme dans la version papier d un calendrier on retrouve une image dans sa partie sup rieure et une grille avec des grosses cases une pour chaque jour du mois dans sa partie inf rieure La case de la journ e courante est encadr e en gras sa couleur de fond est diff rente des autres cases et la police d criture plus grosse afin de la mettre en vidence De plus la date du jour et l heure sont galement affich es au long dans une vignette situ e dans le coin sup rieur gauche de l image du calendrier L utilisateur peut interagir avec le calendrier de plusieurs facons En touchant un ic ne ou un court texte se trouvant dans une des cases du calendrier une description d taill e de l activit repr sent e par l ic ne ou le texte remplace tem
47. ersonnes ag es nous aideront valuer l aspect visuel et pratique de divers prototypes et voir quelles fonctionnalit s sont les plus d sirables utiles Des tests individuels bas s sur des sc narios d utilisation suivis d entrevues nous aideront valuer Uutilisabilit du calendrier Finalement des valuations domicile sur une p riode d un mois par participant nous permettront de tester les fonctions de rappel de voir quelles fonctionnalit s du calendrier sont employ es le plus souvent et de valider avec les participants l int gration et l utilisation du calendrier dans leur domicile 1 Introduction La proportion des personnes g es au sein de la soci t ne cesse d augmenter Le vieillissement global de la population est un ph nom ne si important qu en 1998 on estimait que 5096 des gens ayant v cus suffisamment longtemps pour atteindre leur 65 anniversaire taient toujours en vie Fisk et Rogers 2002 Des tudes statistiques pr disent galement qu il y aura au moins deux millions de personnes g es au sein des populations de plus de 60 pays diff rents Kinsella et Velkoff 2001 Le vieillissement de la population entraine une augmentation des cas de d mences dont la maladie d Alzheimer fait partie Selon la Soci t Canadienne d Alzheimer cette maladie est responsable de 64 de tous les cas de d mence Toujours selon la Soci t Canadienne d Alzheimer environ un Canadien sur trois conna t quelqu un atte
48. escriptor for place of articulation Journal of the Acoustical Society of America 94 1256 1268 Sussman H M Hoemeke K A et McCaffrey H A 1992 Locus equations as an index of coarticulation for place of articulation distinctions in children Journal of Speech and Hearing Research 35 769 781 Sussman H M McCaffrey H A et Matthews S A 1991 An investigation of locus equations as a source of relational invariance for stop place categorization Journal of the Acoustical Society of America 90 1309 1325 OPTIMISATION DE M CANISMES DE M MORISATION DE L APPRENTISSAGE EN LIGNE APPLICATION AUX LANGUES SECONDES VOCABULAIRE ANGLAIS MERDAOUI BADIS badis merdaoui licef ca CENTRE DE RECHERCHE LICEF BADIS MERDAOUI EST DOCTORANT EN INFORMATIQUE COGNITIVE SES TRAVAUX PORTENT SUR L AM LIORATION DES M CANISMES DE M MORISATION DANS L APPRENTISSAGE DES LANGUES SECONDES IL CHERCHE A APPLIQUER LES NOUVEAUX R SULTATS DE LA PSYCHOLOGIE COGNITIVE ET DE LA NEUROSCIENCE ET CONSID RER LA MOD LISATION DES CONNAISSANCES ET DES COMP TENCES AINSI QUE LES PRINCIPES DE L ING NIERIE P DAGOGIQUE DANS LA CONCEPTION DE SYSTEME D APPRENTISSAGE DISTANCE ABSTRACT Plusieurs tudes et recherches ont t men es dans le domaine de l apprentissage des langues naturelles ainsi que des langues secondes notamment dans le cas d utilisation des technologies de l information comme outil de support l apprentissage Clara 2006 Franz
49. face une autre difficult Ceux ci ont calcul les taux de r tention de caract res entre les contributions sur Wikipedia en comparant celles des contributeurs enregistr s et celles des contributeurs non enregistr s Leur id e est que m me s il s agit d une mesure limit e celle ci a l avantage d tre facile calculer et de ne pas tre sujette au jugement des auteurs de l tude en plus d tre un bon indicateur de la qualit d une contribution les parties moins bien r dig es les erreurs et le vandalisme ne sont pas conserv s dans les versions subs quentes alors qu une contribution de qualit restera presque intacte Ils observent deux tendances g n rales les utilisateurs enregistr s qui contribuent plusieurs reprises font des contributions de plus grande qualit que ceux qui contribuent peu L effet est invers pour ceux qui ne sont pas enregistr s voir la Figure 1 d Anthony et al 2007 31 reproduite ici sugg rant qu un utilisateur non enregistr qui contribue de nombreuses fois est en fait un vandale Il demeure tonnant de constater que les contributions qui sont globalement de la plus grande qualit proviennent des Good Samaritans utilisateurs non enregistr s qui contribuent peu voir l adaptation du tableau d Anthony et al 2007 29 au Tableau 1 Un processus strict d enregistrement comme sur Citizendium d courage cette cat gorie d utilisateurs qui se divise en deux types les correcte
50. hez et Gunawardena 1998 nous devons utiliser la diversit des cultures et des styles d apprentissage comme point de d part dans le d veloppement d environnement d apprentissage permettant diff rents apprenants d am liorer leurs apprentissages Du c t de l aide internationale on entend beaucoup parler d acc s l ducation favoris par l int gration des Technologies de UInformation et des Communications TIC Des masses de ressources d apprentissage s accumulent dans des banques de ressources d enseignement et d apprentissage informatis es et attendent d tre r utilis es Les concepteurs et producteurs g n ralement de pays industrialis s fournissent souvent des ressources aux apprenants des pays en voie de d veloppement en les rel guant au r le de consommateurs plut t passifs Le probl me est que ces ressources ne sont pas toujours adapt es aux r alit s culturelles de ces apprenants De plus les collaborations internationales entre professeurs se multiplient et nombre d entre eux se voient invit s donner leur cours dans un pays tranger notre connaissance il n existe pas encore de m thode syst matique qui permettrait au concepteur p dagogique ou au professeur qui planifie son cours de tenir compte des variables culturelles lorsqu il concoit son sc nario p dagogique Notre recherche tente d outiller ce dernier quand il doit prendre en compte la culture des apprenants qui il s adresse lorsqu il adap
51. hnologies dans leurs maisons si celles ci peuvent am liorer leur qualit de vie tout en tant faciles employer Puisque la perte de m moire fait partie du processus normal de vieillissement et puisque la plupart des personnes g es emploient d j des aide m moire non technologiques nous croyons que l utilisation de nouvelles technologies est la prochaine tape logique Notre projet suscite d j beaucoup d int r t au Canada et en France et nous esp rons faire des tests sur le terrain dans le domicile de personnes g es en 2010 Remerciements Ce projet de recherche est partiellement financ par une bourse de recherche du FQRNT Fonds qu b cois de la recherche sur la nature et les technologies au niveau doctoral et par le programme Samuel de Champlain 2009 2010 de la CPCFQ Commission permanente de coop ration franco qu b coise R f rences Caprani N Greaney J Porter N 2006 A Review of Memory Aid Devices for an Ageing Population Psychology Journal 4 3 205 243 Cohen Mansfield J Creedon M A Malone T B Kirkpatrick M J Dutra L A Herman R P 2005 Electronic memory aids for community dwelling elderly persons Attitudes preferences and potential utilization Journal of Applied Gerontology 24 3 20 Demiris G Rantz MJ Aud MA Marek KD Tyrer HW Skubic M Hussam A 2004 Juin Older adults attitudes towards and perceptions of smarthome technologies a pilot study Medical Informa
52. humanity Can technology contribute to the quality of life pp 22 30 Chicago IL Illinois Institute of Technology D VELOPPEMENT DU LOGICIEL SEMASSIST POUR FACILITER ET ANALYSER LA R DUCATION DE TROUBLES DU LANGAGE BIER NATHALIE GROUSSARD PIERRE YVES MILHAU J R MY DESCHENEAUX C LINE ROY PATRICK C GIROUX SYLVAIN http domus usherbrooke ca UNIVERSIT DE SHERBROOKE DOMUS D PARTEMENT D INFORMATIQUE ABSTRACT PROBL MATIQUE Les troubles de compr hension du langage sont fr quents la suite d une atteinte c r brale Actuellement la r ducation propos e reste peu concr te n int gre pas les besoins du patient et ne mesure pas l efficacit de la th rapie dans sa vie quotidienne OBJECTIF D velopper un logiciel pour personnaliser les interventions de r ducation et pour mesurer leur efficacit M THODOLOGIE La programmation agile a guid le d veloppement collaboratif de SemAssist Le module patient guide le patient dans une activit et enregistre ses interactions avec SemAssist Le module clinicien sert visualiser les statistiques recueillies R SULTATS Le module patient aide la r alisation de recettes de cuisine tape par tape Son interface intuitive repose sur les images et offre une aide s mantique noms et caract ristiques des ingr dients et ustensiles impliqu s pour r apprendre le sens des mots Le module clinicien permet de visualiser l historique selon d
53. i qu un texte d introduction p 7 qui se retrouve dans ce volume Les organisateurs remercient l Institut des Sciences Cognitives ISC de UQAM de leur offrir ainsi le premier num ro des cahiers de UISC pour y publier les actes du colloque Les organisateurs Guillaume Chicoisne Caroline Emond Will Shown L MENTS D INTRODUCTION AUX TECHNOLOGIES COGNITIVES CHICOISNE GUILLAUME POIRIER PIERRE MOND CAROLINE CHICOISNE GUILLAUMEGUQAM CA 1 INSTITUT DES SCIENCES COGNITIVES UQAM 2 D PARTEMENT DE PHILOSOPHIE UQAM 3 D PARTEMENT DE LINGUISTIQUE UQAM Un nombre incalculable de th ories dans l Histoire ont cherch montrer en quoi l Homme tait un cas particulier dans la nature Les th ories anthropocentriques les plus grandioses sont reconnues comme fausses depuis longtemps l univers ne tourne pas autour de la terre et celles qui se concentrent davantage sur certaines caract ristiques plus pr cises de notre esp ce sont r guli rement battues en br che car il suffit souvent d adapter un protocole exp rimental d autres esp ces ou d tudier plus attentivement leur comportement pour r aliser que la plupart de ces l ments que l on pourrait penser caract ristiques sont en fait partag s par beaucoup d entre elles et pas seulement nos cousins primates Ces derni res th ories se concentrent souvent sur l un ou l autre d un nombre limit d aspects de l humain ses caract ristiques biologiques sa capac
54. iences cognitives et l autre en contextes interculturels L ontologie des manifestations est en cours de d veloppement plus particuli rement la branche des manifestations se rattachant la profession de concepteur p dagogique Sur la base de ces deux ontologies culture et manifestations les bases de connaissances sur les cultures seront instanci es Enfin la m thode de traitement des variables culturelles et le prototype de syst me qui assistera le concepteur p dagogique devant prendre en compte la culture sont galement en cours de d veloppement R f rences Abdallah Pretceille M 1999 L ducation interculturelle Paris PUF Cuche D 2004 La notion de culture dans les sciences sociales Paris Dawkins R 1976 The Selfish Gene Oxford UK Oxford University Press Dawkins R 1989 The Selfish Gene New Edition Ney York Oxford University Press Dennett D 2006 Breaking the Spell Viking Penguin Dennett D 1991 Consciousness Explained Boston Little Brown and Co Goodear L 2001 Presentation of Findings 2001 Flexible Learning Leaders Professional Development Activity Cultural Diversity and Flexible Learning Electronic Version from http www flexiblelearning net au leaders events pastevents 2001 statepresO1 papers l _goodear pdf Gruber T 1993 A Translation Approach to portableontology specifications Knowledge Acquisition 5 2 pp 199 220 Hall E 1990 Understanding cul
55. igure 2 on peut dire que la culture en tant qu ensemble de sch mes sert d intrant au processus d interpr tation qui nous permet de construire nos repr sentations mentales du monde ou de notre environnement Ces repr sentations mentales servent ensuite d intrant au processus de repr sentation par lequel nous repr sentons ce monde g n ralement dans le but de partager nos repr sentations mentales ou d interagir avec d autres individus Le processus de repr sentation nous permet de produire des manifestations de la culture Ces manifestations peuvent prendre la forme de comportements ou d art facts qu on garde pour soi ou qu on partage Elles ne font pas partie de la culture au niveau de granularit consid r mais elles ont la propri t d en tre teint es On parlera alors de la culturalit Abdallah Pretceille 1999 c est dire de la propri t de ce qui est culturel Les manifestations concr tes peuvent ainsi tre r interpr t es les connaissances restructur es repr sent es nouveau toujours sous l influence de ces sch mes qui composent la culture Au fil du temps et apr s un certain nombre d it rations les manifestations pourront disparaitre ou passer un niveau sup rieur par un processus de g n ralisation et servir de sch mes pour les niveaux inf rieurs et faire ainsi partie de la culture Les explications au sujet de l volution culturelle ne cessent de se multiplier Certains auteurs parlent de
56. ilit du projet il n est toutefois pas vident que Citizendium est plus fiable que Wikipedia Trois r sultats issus de recherches en pist mologie sociale de Solomon 2001 2006 et de Surowiecki 2004 ainsi qu une tude des modifications aux articles de Wikipedia par Anthony Smith et Williamson 2007 remettent selon moi en question cette affirmation de Sanger 2006 2008 Solomon 2001 2006 et Surowiecki 2004 soutiennent d abord que les d cisions prises par un groupe suite une d lib ration sont souvent moins bonnes que celles prises sans d lib ration notamment en raison de la pression pour arriver un consensus dans un d lai donn par exemple la pression pour se conformer la majorit ou l autorit Ils soulignent ensuite qu un groupe de non sp cialistes produit dans plusieurs contextes de meilleures d cisions qu un sp cialiste d un sujet Allant dans le m me sens ils pr cisent que les d lib rations de groupe Une fois un article approuv celui ci n est plus modifiable directement Les modifications peuvent se faire sur une version Draft disponible derri re la page principale via un onglet en haut de l article Ces modifications ne seront affich es sur la page principale qu une fois que l diteur les aura approuv es 4 Pour obtenir le statut d diteur pour une page ou un ensemble de pages un utilisateur doit d montrer qu il poss de un doctorat dans le domaine D autres crit res exis
57. int de la maladie d Alzheimer et il y a une personne atteinte de cette maladie dans la famille de pr s d un Canadien sur cinq Environ la moiti des gens atteints de d mence vit seule ou avec un aidant le plus souvent un membre de la famille domicile Les pertes de m moire occasionnelles font habituellement partie du processus de vieillissement normal et il n est pas rare de voir des personnes ag es utiliser des carnets de notes des calendriers et autres aide m moires afin de pallier cet tat de choses Cohen Mansfield et al 2005 Les personnes atteintes de d mence de type Alzheimer sont plus enclines souffrir de pertes de m moire ont souvent des probl mes d orientation temporelle et peuvent prouver de la difficult g rer leur horaire Elles ont aussi tendance se sentir plus isol es car elles oublient souvent les visites pass es de leurs parents et amis ce qui leur donne l impression d tre abandonn es elles m mes Il n est pas rare pour des membres d une m me famille de vivre dans des pays diff rents Les grands parents ne voient plus aussi souvent qu ils le voudraient leurs enfants et leurs petits enfants et cela cr parfois un sentiment d isolement qui peut mener jusqu la d pression Il est donc important de mettre la disposition de nos ain s des outils simples et conviviaux qui leur permettront de garder le contact avec les membres de leur famille vivant au loin et de continuer mener une vi
58. ion d un texte Ceci rend l automatisation compl te de la reconnaissance des mots indispensable L objectif est la disponibilit de la m moire n cessaire la gestion des autres domaines comme la reconnaissance s mantique O Brien amp Segalowitz 2006 Les chercheurs de la Cognitive Neuroscience ont propos une gamme de m thodes d optimisation de la m moire qui peuvent tre utilis es dans le domaine d apprentissage des langues naturelles parmi ces m thodes Active recall Mind Mapping Generation Effect Isolation Effect mnemonics Farzad 2002 Cependant chaque m thode ne peut tre efficace que dans certains contextes et avec certains types d apprenants ceci rend une personnalisation fond e sur le profil de l apprenant indispensable 1 2 Hypotheses L originalit de notre recherche porte sur deux aspects Notre premi re contribution serait la remise d une m thodologie de personnalisation incarn e dans une approche de p dagogie diff renci e qui prendrait en input et d une fa on dynamique le profil de l apprenant et fournirait comme output une m thode qui est le r sultat d int gration de trois m thodes de m morisation l mentaires selon des pourcentages distingu s et calcul s en fonction du profil de l apprenant Notre deuxi me contribution serait la validation multidimensionnelle de notre syst me en incluant la validation des m thodes utilis es pour valuer l apprenant au niveau de chaque un
59. iques Par exemple l mergence de l utilisation de stimulants tels que le m thylph nidate Ritalin par des tudiants universitaires afin d am liorer leur concentration suscite l int r t du public et soul ve d importants d bats au sein des sp cialistes Afin de mieux cerner les enjeux soulev s par cette pratique et les recommandations suivre pour aborder cette question nous avons r alis une analyse de discours ainsi que des groupes de discussion De m me nous avons observ qu il existe de multiples avis parmi les acteurs clefs notamment concernant la nature m me du ph nom ne le r le de l autonomie et du consentement ainsi que les pressions exerc es pour promouvoir les performances cognitives Nos r sultats suggerent suivant l exemple de la neuropharmacologie la n cessit de d bats autour de l usage social de technologies cognitives et l exigence de donn es probantes par rapport leur validit cologique Il sera notamment important de consid rer les implications thiques des strat gies visant modifier l individu en comparaison celles visant modifier son environnement R f rences bibliographie s lective Pour toute information concernant ces publications le lecteur est pri de contacter l auteure Cynthia Forlini et Eric Racine 2009 Disagreements with implications Diverging Discourses on the ethics of non medical use of methylphenidate for performance enhancement BMC Medical E
60. irst and second language learners Language Testing 25 2 p 211 236 L ESPACE DES TECHNOLOGIES LANGAGIERES COMME R SEAUX D EXP RIENCE MIHALACHE IULIA iulia mihalacheGuqo ca UNIVERSIT DU QU BEC EN OUTAOUAIS IULIA MIHALACHE EST CHERCHEURE ASSOCI E AU CENTRE DE RECHERCHE EN TECHNOLOGIES LANGAGIERES AU D PARTEMENT D TUDES LANGAGI RES DE L UQO ABSTRACT Dans un nouvel espace global comp titif et technologis les langagiers sont incit s d velopper une pens e strat gique qui leur permette de se repr senter socialement et professionnellement le monde qui les entoure et d interagir avec celui ci par la cr ation de nouvelles formes de collaboration forums blogues listes de discussion r seaux formels etc Cette interaction est favoris e par les nouvelles technologies devenues des vecteurs dans la diffusion des savoirs d entreprise et des pratiques langagi res globales En effet les nouvelles technologies introduisent et propagent des mod les de pratique flux des travaux et des modes de fonctionnement des communaut s des langagiers qui sont le r sultat de la concurrence des entreprises de technologies sur le march Alors que l environnement dans lequel voluent les entreprises de technologies est hautement comp titif certains groupes strat giques gr ce des processus de nature sociale qui op rent sur le march parviennent se constituer en r seaux de savoirs et imposer des
61. it raisonner et communiquer ses comp tences sociales ou son affinit avec la technologie M me au sein de cet ensemble toutefois peu nombreux sont les traits de l humain quil est impossible de retrouver ailleurs dans le r gne animal Ainsi utiliser des symboles pour communiquer est possible chez certains animaux primates dauphins des l ments de th orie de l esprit sont mis en vidence chez certaines esp ces de primates ou d oiseaux Pennisi 2006 des comportements sociaux complexes se retrouvent dans l ensemble du r gne animal Wilson 1975 depuis les insectes comme les termites jusqu aux mammif res loups dauphins certaines formes de technologie exploitation de ressources naturelles pour la construction d abris comme chez le castor ou les oiseaux ou m me d agriculture fourmis champignonni res sont aussi observables L utilisation d outils chez les animaux y compris non primates est attest e depuis longtemps m me en situation cologique Bluff et al 2010 Il semble raisonnable d imaginer que ce n est pas un l ment unique qui fait la sp cificit de l humain mais plut t un assemblage de divers l ments m me si l on peut toujours sp culer sur une cause unique une mutation g n tique ou des conditions environnementales l ensemble de ces l ments Dans cet article d introduction nous montrerons que les technologies en g n ral et les technologies cognitives en particulier s int grent tr
62. it cognitive la validation de chaque m thode choisie pouvant tre int gr e dans la m thode personnalis e la validation de la m thode personnalis e M moire court terme li e au c t linguistique Chaine de caract res dans une langue donn e et qui n existe pas dans le lexique de celle ci http nostalgia wikipedia org wiki Active_recall http en wikipedia org wiki Mind_map Ce profil est peut tre l objet de modification tout moment 7 Le nombre est titre d exp rimentation car on doit le limiter 8 C est un mot ou une expression de vocabulaire une r gle de grammaire etc Output M thode personnalis e X96 de la m thode1 M thodologie de personnalisation Y de la m thode2 Z96 de la m thode3 Profil de l apprenant Figure 1 M thodologie de personnalisation 2 Objectifs 2 1 D marche Deux objectifs vont d terminer le choix des m thodes de m morisation l mentaires qui constituent le noyau de la m thode personnalis e a La gestion motionnelle de l apprenant qui prend en consid ration le facteur motionnel pour am liorer l interaction apprenant syst me et avoir un impact positif sur le processus d apprentissage Maes 1994 Schwartz 2004 Un vecteur de deux dimensions sera tabli motion motivation en prenant en consid ration les l ments suivants o Choisir le sujet et la mati re pr sent s l apprenant selon son profil en lui cr ant un
63. ium est celui de pouvoir modifier une page ou de publier du nouveau contenu Or les diteurs ont la capacit de limiter ou de contr ler ces actes leur pouvoir d passe ainsi largement celui d un simple guide Diverses critiques sont faites au projet de Citizendium d abord sur ce site l anonymat est impossible pour quiconque souhaite collaborer la r daction de contenu Si cela limine une part du probl me de vandalisme l anonymat est souhait par plusieurs sur le web ce qui peut limiter la participation La participation Citizendium est galement limit e par le processus d enregistrement qui demande un certain investissement dans le projet Le cadre trop strict de la reconnaissance de la sp cialisation est un autre aspect critiqu par exemple les personnes autodidactes ne peuvent que difficilement tre reconnues Certains soulignent aussi que ce processus est inutilement complexe et exigeant et qu il n a pas fait ses preuves Shirky 2006 Cependant Citizendium dispose de certains atouts le probl me du vandalisme y est pratiquement compl tement limin par la double protection le processus de modification plus long et l enregistrement de tous les utilisateurs des articles approuv s Ensuite la cr dibilit accrue ces articles approuv s puis Citizendium par la participation r guli re de certains sp cialistes au projet encyclop dique sont d autres atouts majeurs du projet Si cela augmente la cr dib
64. ivers crit res dont la fr quence d appel aux fonctions d aide s mantique Les donn es gr ce au format CSV sont r utilisables par divers logiciels statistiques Les activit s support es par SemAssist ne sont pas limit es la cuisine CONCLUSION Le logiciel SemAssist offre aux patients une intervention personnalis e et concr te Il est facile utiliser et recueille des donn es sur les performances d un patient Des tudes valideront son utilisation aupr s de patients r els et permettront d am liorer ses composantes Les troubles de m moire s mantique sont fr quents la suite d une atteinte c r brale Actuellement la r ducation propos e reste peu concr te n int gre pas les besoins du patient et ne mesure pas l efficacit de la th rapie dans sa vie quotidienne Un logiciel pour personnaliser les interventions de r ducation et pour mesurer leur efficacit a donc t d velopp en troite collaboration par une quipe compos e d tudiants et de professeurs en informatique et de chercheurs travaillant dans le domaine des troubles s mantiques Le logiciel se nomme SemAssist et propose deux modules un module patient et un module clinicien Le module patient guide le patient dans une activit et enregistre ses interactions avec SemAssist Il aide dans sa configuration actuelle la r alisation de recettes de cuisine tape par tape Son interface repose sur les images et offre une aide s mantique pour r
65. le pense par exemple Henri Laborit Laborit 1976 alors l acc s aux technologies cognitives devient un probl me de soci t pour tout ceux qui ont une vision galitariste Dans le m me ordre d id e un d bat prend Pour tre plus pr cis l utilisateur peut changer des connaissances sur l accomplissement d une t che contre des connaissances sur l utilisation de l instrument ces derni res tant sens ment plus simples apr s une ventuelle p riode d apprentissage adaptation Les humains ne sont pas les seuls avoir des comportements sociaux complexes d ducation de leurs petits les Suricates Meerkats par exemple vont apprendre aux petits du groupe attaquer des scorpions en en incapacitant certains suffisamment pour diminuer le risque de blessure tout en offrant une difficult adapt e l ge de l l ve Thornton 2006 La conception de tuteurs intelligents Nkambou 2010 est aussi un domaine tr s riche pour les technologies cognitives actuellement naissance autour des r hausseurs cognitifs smart drugs Forlini 2010 pas tant autour de leur efficacit que des aspects thiques de leur usage qui devrait y avoir droit dans quelles conditions que se passe t il dans des groupes o certains individus en consomment et pas d autres 3 Technologies cognitives et d finition de l individu L utilisation de technologies cognitives ou non peut souvent tre vue comme une extension dans le domai
66. le toucher pour voir une nouvelle perspective sur la neuroscience de la perception et sur la cognition incarn e Parmi les conf rences affich es qui ont t pr sent es plusieurs se sont concentr es sur un aspect important de la cognition humaine l acquisition d une deuxi me langue qu il s agisse d outils de support l apprentissage Juliane Bertrand p20 de m thodes facilitantes Badis Merdaoui p 27 ou de travaux d analyse de vocabulaire appris ou apprendre Michel Bastien p 33 Toujours dans le domaine linguistique lulia Mihalache p 39 pr sente une analyse de la dynamique de groupe dans les travaux de traduction Plusieurs des intervenants ont pr sent des travaux sur le support l activit cognitive C est particuli rement le cas de C line Descheneaux p 41 et de J r my Milhau p 47 avec des outils int gr s un projet domotique pour l assistance des personnes souffrant de d ficits langagiers ou dans les premiers stades de la maladie d Alzheimer Isabelle Savard p 49 de son c t s int resse aux impacts que la culture a sur l enseignement et comment et quoi prendre en compte de la culture de l l ve lors de la conception de syst mes d enseignement Enfin Guillaume Beaulac p 58 prend une perspective plus analytique en s int ressant la dynamique des connaissances dans les syst mes collaboratifs de partage et de co construction de connaissance C est l ensemble de ces contributions ains
67. mod les de savoir faire dominants L objectif central de ce programme de recherche est d analyser la mani re dont les technologies langagi res favorisent la construction de r seaux d exp riences institutionnels et internationaux et la promotion de mod les et communication et d affaires propres aux entreprises qui concoivent ces technologies R f rences Mihalache lulia Community Experience and Expertise Translators Technologies and Electronic Networks of Practice Translation Studies 1 1 2008 2007 55 72 Carliner Saul Marc Charron Marco A Fiola lulia Mihalache Jean Quirion ric Kavanagh La localisation terra incognita Lecturi filologice 3 juillet septembre 2006 5 11 Mihalache lulia Acteurs du savoir et du savoir faire dans le march de la traduction en Roumanie postcommuniste bersetzen Translating Traduire Towards a Social Turn M nster Hamburg Berlin Vienna London LIT publishers 2006 117 126 Mihalache lulia Le jeu de sc ne traductions et traducteurs travers les cultures et les genres litt raires Linguistica Antverpiensia th me Fictionalizing Language Contact Translation and Multilingualism 4 2005 2005 139 155 Mihalache lulia La traduction cartographique de l Autre Europe TTR theme Le concept de traduction dans les sciences sociales sous la direction de Daniel Simeoni vol XVII 2 2004 47 Mihalache lulia Traduction et repr sentations
68. nant un acc s quitable l ducation et augmenterait l efficacit des sc narios Nous croyons galement qu en syst matisant le support apport aux concepteurs par des outils bas s sur les connaissances on leur permettrait de prendre en compte et de traiter les variables culturelles Nous comptons mod liser impl menter et exp rimenter 1 une base de connaissances Diversit culturelle 2 une m thode de traitement des variables culturelles qui puisse se greffer au processus de sc narisation p dagogique et 3 un prototype de syst me qui assistera le concepteur p dagogique dans sa tache de sc narisation en lui permettant de tirer profit des nouvelles possibilit s techniques offertes par le web s mantique et d exploiter ces outils 1 et 2 Les premi res tapes de la conceptualisation de la base de connaissance Diversit culturelle 1 sont pr sent es dans les paragraphes qui suivent 3 La base de connaissance Diversit culturelle Comme le souligne Mizoguchi 2004 p 2 une diff renciation claire entre ontologie et base de connaissances devrait se faire partir de son r le c est dire qu une ontologie vous fournit un syst me de concepts qui sont utilis s pour construire une base de connaissances par dessus par cons quent une ontologie peut tre une sp cification de la conceptualisation du monde cible que se fait l ing nieur qui construit la base de connaissances donc un m ta
69. nce au d veloppement l analyse et l impl mentation de m thodes algorithmes qui permettent une machine au sens large d voluer grace un processus d apprentissage Bishop 1995 Les algorithmes d apprentissage peuvent tre un champ d tude dans le cas de la cr ation des mod les d apprentissage personnalis s par g n ralisation d exemples et de concept de cat gories Rappoport amp Sheinman 2005 TALN L utilisation des techniques de traitement automatique de la langue naturelle telle que l analyse lexicale l analyse syntaxique les formes logiques l alignement le lissage pour personnaliser le contenu L objectif est de cr er un mod le personnalis avec du contenu p ex exercices de grammaire de vocabulaire etc g n r dynamiquement par le syst me en utilisant un texte initial choisi par l usager ou selon son profil Schwartz Aikawa amp Pahud 2004 Aldabe de Lacalle amp Maritxalar 2007 Architecture multi agent Pour am liorer l interaction apprenant syst me une structure multi agent composer d un Agent Tuteur un Mod le de l Apprenant un Laboratoire Virtuel une Couche de Communication des agents motionnels Agent motionnel Adaptatif de l Apprenant Agent Emotionnel Adaptatif du Tuteur etc Nkambou 2006 Abdel Razek Frasson amp Kaltenbach 2003 Py 2001 peut tre appliqu e dans le cas d un syst me orient vers les apprenants d une langue seconde 3 Conclusion Not
70. ne physique ou informationnel de l tre humain Avec ces extensions les fronti res qui semblent naturellement d limiter un individu typiquement la peau sont non seulement d plac es mais aussi de moins en moins nettes L tre humain a des facilit s utiliser des l ments ext rieurs son propre corps Certains de ces l ments sont de nature physique et d un point de vue neurologique l tre humain montre une capacit consid rer apr s une ventuelle p riode de familiarisation ou d apprentissage ces outils avec des m canismes similaires ceux de ses propres membres voir par exemple les travaux de Ramachandran Ramachandran 2003 ou la synth se d Andy Clark Clark 2003 Cette capacit est partag e au moins en partie avec nos cousins primates Maravita 2004 mais la complexit des proc dures exp rimentales nous emp che de savoir pour le moment si d autres animaux partageraient aussi cette aptitude tous les utilisateurs d outils dont de nombreuses esp ces d oiseaux seraient certainement de bons candidats Cependant outre ses capacit s physiques l tre humain dispose aussi d une connexion privil gi e de et vers l ext rieur les comp tences dans la manipulation d information viennent elles aussi avec des l ments externalisables et partageables proc dures ou exp riences par exemple Ses capacit s avanc es de communication par l interm diaire du langage sont particuli rement flagran
71. nent de mieux comprendre si la vision et l audition jouent un r le compl mentaire et si certains contrastes sont plus susceptibles d tre maitris s la suite d un traitement AV Dans une tude exploratoire portant sur l acquisition des voyelles i y e en francais langue seconde nous avons compar l utilisation du logiciel GROWTH un robot virtuel o on peut d placer visuellement les articulateurs et entendre le son produit et celle de fichiers wav reprenant les sons produits par GROWTH afin de voir si le traitement AV permet d am liorer la perception des sons de la L2 Compte tenu du tr s petit nombre de participants 4 et de la dur e restreinte du traitement 3 semaines cette tude n a pas permis de tirer des conclusions significatives Mais on y constate une am lioration de la perception de i y e chez tous les participants ayant recu le traitement AV contrairement une diminution chez la participante ayant recu le traitement A figure 1 On l explique par le fait que les sons produits par GROWTH sont cr s synth tiquement en fonction des fr quences accentu es par la configuration articulatoire choisie et qu ils constituent un signal auditif appauvri comparativement la voix humaine Nous cherchons une alternative GROWTH pour cette raison mais aussi parce que ce logiciel pr sente au participant des voyelles isol es donc des positions articulatoires d contextualis es qui ne correspondent pas aux d fis r els
72. ngue seconde Pour saisir comment un traitement AV pourrait influencer l apprentissage il faut comprendre le r le que jouent les signaux percus en acquisition phon tique d une L2 Selon le Speech Learning Model SLM de Flege 2005 la production d un phon me est guid e par la repr sentation perceptuelle dans la m moire long terme Les l ments phon tiques de la L1 et de la L2 y sont stock s dans un espace phonologique commun et ils s influencent mutuellement Plus la dissimilarit percue entre un son de la L2 et le son de la L1 le plus similaire est grande plus il y a de chance qu une nouvelle cat gorie phonologique soit cr e L apprenant n entend pas de diff rence entre les deux sons et il va leur attribuer la m me tiquette Par contre quand une nouvelle cat gorie est cr e les cat gories de la L1 et de la L2 s loignent pour maintenir un contraste phon tique Dans ce mod le la cr ation d une nouvelle cat gorie phon mique d pend donc de la dissimilarit acoustique percue entre un nouveau son et un son de la L1 Il sera int ressant de voir si la dissimilarit visuelle pourra aussi influencer l acquisition du nouveau son 4 Objectifs de cette recherche Le premier objectif est d valuer l effet de la perception AV sur l acquisition des phon mes du francais L2 perception et production Il sera utile d tudier un grand nombre de contrastes pour d terminer si un traitement AV est plus b n fique dans certain
73. nt Nous avons d montr que les sujets aveugles de naissances n avaient aucune difficult accomplir cette t che malgr l atrophie structurelle de Uhippocampe droit post rieur Nous d montrons grace a des techniques en iRMF que les aveugles utilisent un autre r seau cortical impliqu dans la m moire topographique quand ils suivent des routes virtuelles sur la langue Nous avons mis l emphase sur des r seaux neuronaux connectant les cortex pari taux et frontaux au lobe occipital puisque ces r seaux sont renforc s chez les aveugles de naissance Ces r sultats d montrent aussi que la langue peut tre utilis e comme une porte d entr e vers le cerveau en y acheminant des informations sur l environnement visuel du sujet lui permettant ainsi d laborer des strat gies d vitement d obstacles et de se mouvoir ad quatement R f rences bibliographie s lective Maurice Ptito Daniel Robert Chebat and Ronald E Kupers 2008 The blind get a taste of vision Human Haptic Perception Springer 2008 D VELOPPEMENT D UN LOGICIEL POUR L ACQUISITION DES SONS EN FRANCAIS LANGUE SECONDE BERTRAND JULIANE LAFRANCE GHISLAIN MENARD LuciE MORRIS Lori bertrand juliane uqam ca 1 UNIVERSIT DU QUEBEC A MONTREAL 2 COLLEGE CDI JULIANE BERTRAND EST DOCTORANTE EN LINGUISTIQUE A L UQAM OU ELLE ENSEIGNE LE FRANCAIS LANGUE SECONDE A L COLE DE LANGUES GHISLAIN LAFRANCE EST DIPL M EN PROGRAMMATION EN CONCEPTI
74. nt leur sp cialisation ou leur donner un pouvoir particulier Sanger avec Citizendium emprunte une avenue qui cr e plus de probl mes qu elle n en r sout R f rences Anthony D Smith S W amp Williamson T 2007 The Quality of Open Source Production Zealots and Good Samaritans in the Case of Wikipedia R cup r sur Dartmouth College Department of Computer Science http www cs dartmouth edu reports TR2007 606 pdf Citizendium 2008 Citizendium Policy Outline R cup r sur Citizendium http www citizendium org policy draft html Citizendium 2009 Wikipedia R cup r sur Citizendium http en citizendium org wiki Wikipedia consult le 2 juillet 2009 Sanger L 2006 Toward a New Compendium of Knowledge longer version R cup r sur Citizendium http www citizendium org essay html Sanger L 2008 Citizendium The Justification and Challenges of a Web 2 0 Project with Expert Guidance and Real Names Conf rence dans le cadre de l cole d t en sciences cognitives Minds and Societies 5 juillet Shirky C 2006 Larry Sanger and the Problem of Expertise R cup r sur Many 2 Many A Group Weblog on Social Software http many corante com archives 2006 09 18 larry sanger citizendium and the proble m of expertise php Solomon M 2001 Social Empiricism Cambridge MA MIT Press Solomon M 2006 Groupthink versus The Wisdom of Crowds The Social Epistemology of Delibera
75. ocabulaire pr sente quatre mots la fois par page Pour chaque mot il faut associer quatre des mots du choix de r ponses Deux mots ont t s lectionn s pour leur relation syntagmatique avec le mot cible agriculture intensif et deux mots ont t s lectionn s pour leur relation paradigmatique agriculture bl Sous chaque mot en gras il y a 8 mots Parmi ces mots choisis 4 mots qui peuvent tre associ s au mot en gras agriculture bl d veloppement plastique mar e production gaz patrimoine biens culturel pr server col re d nominateur danger r duire montagne division commun arabesque fraction forage probabilit rem de croissance calculer points chances statistiques dommage lev Poursuivre Figure 2 Exemple de fen tre du test de mesure de la profondeur du vocabulaire 4 Conclusion Les r sultats obtenus aux tests seront principalement analys s en fonction de la situation linguistique de l l ve francais L1 ou L2 du statut socio conomique de l habilet de lecture des habitudes de lecture et de l usage du francais en dehors de l cole Ces analyses permettront de v rifier si le degr de d veloppement du vocabulaire du francais des l ves allophones qu b cois du premier cycle du secondaire se compare celui des l ves dont le francais est la L1 R f rences Alderson C J 2005 Diagnosing Foreign Language Proficiency London Continuum Armand F
76. ons que pour les l ves non francophones du primaire le d veloppement de la lecture peut tre compromis faute de connaissances lexicales suffisantes Armand 2005 Morris et al 2005 notre connaissance il n y a pas de donn es pour les l ves du secondaire Par ailleurs il faut souligner la pauvret des outils de mesure standardis s en acquisition du francais au Qu bec Inspir des travaux de Qian et Schedl 2004 Nation 2001 Read 2000 et Chapelle 1994 l outil a pour but d valuer aupr s d apprenants non francophones du secondaire l tendue du vocabulaire et la connaissance approfondie des mots L outil comprend trois tests lecture reconnaissance des mots et association de mots Notre outil sera disponible sur Internet et adapt a la client le qu b coise Notre travail contribuera une meilleure connaissance du d veloppement du vocabulaire dans la population allophone du secondaire et une meilleure compr hension des relations entre le degr de d veloppement de ce vocabulaire et d autres variables dont la compr hension en lecture 1 Le contexte 1 1 Les l ves allophones dans le syst me scolaire qu b cois Dans la grande r gion montr alaise les l ves allophones qui n ont ni le francais ni l anglais comme langue maternelle occupent une place importante dans les coles du syst me francophone Ces l ves doivent la fois apprendre le francais et le contenu des mati res scolaires
77. out moyen permettant d accomplir un objectif coenitif comme une technologie cognitive il est ind niable que l tre humain d veloppe des technologies cognitives depuis fort longtemps Dans une approche tr s inclusive le langage les m thodes d enseignement ou autour de la tradition orale et bien sir l criture sont parmi les premi res d entre elles leur suite l ensemble s est enrichit du calcul de la carte du boulier du livre puis de l usage de la caf ine ou du Ritalin des ordinateurs ou du neurofeedback et la liste s allonge de jour en jour Si les technologies cognitives sont avec nous depuis longtemps leur d veloppement a connu un essor fulgurant depuis une trentaine d ann es Deux facteurs li s expliquent ce ph nom ne premi rement l omnipr sence de l informatique au contact de l individu tant via les ordinateurs personnels de poche sous forme de t l phones cellulaires int gr s dans l environnement etc que via les logiciels collecticiels gestion des connaissances jeux vid os etc deuxi mement l essor important des sciences cognitives qui offrent une meilleure compr hension des processus au coeur de nos capacit s cognitives qui nous permet de bien tracer les limites de ces capacit s et les diff rents moyens d intervention Le domaine des sciences cognitives est multidisciplinaire par essence Il progresse grace aux rencontres entre chercheurs issus de diff rents horizons et les r unions auto
78. permet de rendre concret le contenu de nos pens es de partager nos repr sentations mentales nos connaissances Repr sentation produit Entit cognitive qui entretient des relations de correspondance avec une entit ext rieure elle et qui peut se substituer elle comme objet de traitement Repr sentation mentale produit Repr sentations dont la caract ristique majeure est de pouvoir exister ou fonctionner en l absence d un stimulus ou d une situation externe Architecture cognitive Architecture universelle et hautement organis e comprenant des m canismes riches en contenu et concus pour r pondre aux inputs de situations locales Manifestation concr te Repr sentation physique qui peut prendre la forme de comportements ou d art facts Ces manifestations sont le produit du processus de repr sentation et ont une culturalit Culturel le Qui est relatif aux formes acquises de comportements et non pas Uh r dit biologique Robert 2007 Culturalit Propri t de ce qui est culturel G n ralisation Op ration par laquelle reconnaissant des caract res communs entre plusieurs objets singuliers on r unit ceux ci sous un concept unique dont ces caract res forment la compr hension Lalande 2006 4 Travaux en cours Le travail de conceptualisation de l ontologie de la culture pr sent a t valid par deux experts un en sc
79. porairement l image principale du calendrier OU un message audio contenant des informations sur l activit pr enregistr par l utilisateur ou un membre de la famille est jou Des rappels automatiques peuvent tre adapt s aux besoins de l utilisateur selon ses pr f rences C est ainsi que des indices visuels ou des indices sonores peuvent tre utilis s Notre calendrier peut galement aider maintenir et renforcer l interaction sociale L image du calendrier peut changer automatiquement non seulement selon le mois mais galement selon le jour et les activit s faire Par exemple le jour de l anniversaire d un membre de la famille sa photo son nom sa date de naissance compl te ex 20 juin 1980 son num ro de t l phone et son affiliation ex petit fils sont affich s dans la partie sup rieure du calendrier Ce type de rappel peut inciter l utilisateur appeler son petit fils afin de lui souhaiter joyeux anniversaire et de prendre de ses nouvelles Date 20 juin 2008 Heure 10H30 AM ANNIVERSAIRE nom Marc Leblanc lien Petit fils fils de Pierre et Lucie F n le 20 juin 1980 ge 28 ans Y 3 6l 819 888 8888 Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Ti 12 13 14 a 4A 15 16 17 18 19 20 21 Id F te 22 23 24 25 26 27 28 n Dentist 10h30 29 30 Activit s et Giga Anniversel Photos Rappels Fig
80. pos y identifie des concepts et leurs relations transform s ensuite en une ontologie du domaine Les secondes connaissances sur la t che peuvent tre extraites de traces g n r es par les utilisateurs lors de la r solution de probl mes Le processus propos combine la recherche de motifs s quentiels et l extraction de r gles d association Ces connaissances enrichissent l espace probl me utilis par l agent pour le suivi du raisonnement de l apprenant permettant ainsi l offre d une assistance adapt e Un agent tuteur dot de ces techniques am liore continuellement son comportement sans une sollicitation explicite des experts humains LA NAVIGATION CHEZ LES AVEUGLES DE NAISSANCE L AIDE D UN APPAREIL DE SUBSTITUTION SENSORIELLE CHEBAT DANIEL ROBERT RAINVILLE CONSTANT KUPERS RON PTITO MAURICE dr chebat umontreal ca 1 UNIVERSIT DE MONTR AL 2 INSTITUT UNIVERSITAIRE DE G RIATRIE DE MONTR AL 3 UNIVERSITY OF COPENHAGEN ABSTRACT En utilisant un appareil de substitution sensorielle le TDU Tongue Display Unit nous avons tout d abord valu l acuit visuelle de sujets aveugles de naissance munis d une cam ra vid o en guise de lunettes et d une grille vibro tactile appos e sur la langue Ensuite les sujets ont appris n gocier un chemin travers un parcours sem d obstacles Leur t che consistait pointer vers d tection et n gocier un passage autour des obstacles viteme
81. pour valuer les sons difficiles pour les apprenants cibl s Ce logiciel sera valu et il pourra ensuite tre utilis pour l enseignement si l tude d montre l utilit d un entrainement audiovisuel pour bien acqu rir les sons d une L2 1 Int gration audiovisuelle McGurk et MacDonald 1976 ont d montr que les gens percoivent les sons en int grant les indices auditifs propri t s acoustiques et visuels ex arrondissement des l vres disponibles L impact de l int gration audiovisuelle sur l apprentissage d une langue seconde L2 commence aussi tre tudi Hazan Sennema et Faulkner 2002 ont d montr que pour un groupe d hispanophones apprenant l anglais L2 et travaillant les contrastes p b et b v il n y a pas de diff rence significative entre le taux d identification de ces trois consonnes en contexte auditif A ou audiovisuel AV Cette tude sugg re qu un moment x l apprenant d une L2 n identifie pas mieux les sons en contexte AV qu en contexte A Mais qu en est il lorsque l apprenant recoit un enseignement AV plut t que l enseignement A traditionnellement offert Hardison 1998 compare des entrainements A et AV pour l apprentissage du contraste r 1 en anglais am ricain par des apprenants cor ens et japonais D apr s ses donn es un entrainement AV a plus d impact qu un entrainement A pour l identification de r I en anglais L2 et pour la production des sons sans accent Il serait donc perti
82. r la composition des groupes la g ographie la religion les loisirs la langue parl e la profession etc Pour chacun des d coupages on peut aussi analyser la culture selon diff rents niveaux de granularit universel continental national provincial local etc Un m me individu peut appartenir diff rents groupes culturels Ainsi un concepteur p dagogique qu b cois appartient entre autres la culture qu b coise et la culture professionnelle des concepteurs p dagogiques IL pourrait avoir plus en commun avec un concepteur chinois qu avec un menuisier qu b cois Nous nous int ressons aux particularit s g ographiques des cultures mais en fonction d une culture professionnelle pr cise la conception p dagogique qui a pour objectif l apprentissage La figure suivante illustre ces niveaux de granularit et notre champ d int r t Universel Continental National Provincial Local ES E D g RS Figure 3 Niveaux de granularit des cultures Nous cherchons a d velopper des outils qui aideront le concepteur p dagogique a prendre en compte les caract ristiques culturelles des apprenants apprentissage toujours en partant des caract ristiques culturelles du concepteur conception p dagogique Les deux types d acteurs concepteur ou apprenant d clareront eux m mes leur profil culturel 3 1 5 Culture culturalit Pour expliquer bri vement la boucle pr sent e la f
83. radigms and Applications Chapter 11 pp 233 253 Springer Verlag Nkambou R 2006 Managing Student Emotions in Intelligent Tutoring Systems Proceedings of the Florida Artificial Intelligence Research Society FLAIRS 2006 pp 389 394 AAAI press Nian Shing C Sheng wen H K 2006 Adaptive Language Learning Based on Learners STM Ability in M learning Environment Advanced Learning Technologies Sixth International Conference IEEE Communications Society O Brien amp Segalowitz N 2006 Phonological Memory Predicts Second Language Oral Fluency Gains in Adults Cambridge journals Py D 2001 Environnements interactifs d apprentissage et d monstration en g om trie Institut de Recherche en Informatique et Syst mes Al atoires IRISA Rennes Rappoport A Sheinman V 2005 A Second Language Acquisition Model Using Example Generalization and Concept Categories Proceedings ACL 2005 Workshop on Psycho computational Models of Human Language Acquisition Schwartz L Aikawa T amp Pahud M 2004 Dynamic language learning tools ICALL PROTOTYPE D UN OUTIL D VALUATION DU VOCABULAIRE EN LIGNE EN FRANCAIS LANGUE SECONDE BASTIEN MICHEL MORRIS LORRI DAIGLE DANIEL michel bastien microbe ca 1 UNIVERSIT DU QUEBEC A MONTREAL 2 UNIVERSITE DE MONTREAL MICHEL BASTIEN EST TUDIANT AU DOCTORAT EN LINGUISTIQUE A L UQAM IL S INT RESSE AU D VELOPPEMENT DU VOCABULAIRE A L CRIT ET A LA LECTURE ET
84. rcoit de ses propres actions qu il est capable d int grer aussi facilement des l ments ext rieurs et de se les approprier Cette int gration signifie une utilisation naturelle transparente de ce qui pourrait tre vu comme ext rieur Ce point met le corps au centre m me des pr occupations des technologies cognitives et en tant que tel rejoint des probl mes profonds et classiques en sciences cognitives Aux c t s des comp tences sensorimotrices le langage joue aussi un r le particulier dans sa dimension informationnelle change et accumulation d information et dans ses dimensions plus pragmatiques aspects sociaux l ments performatifs Pour certains comme Clark le langage serait un l ment d clencheur partir duquel ont pu s enchainer diff rents processus d externalisation Pour d autres comme l voque Rabardel l outil aurait pu jouer ce r le en Cette capacit n est pas sp cifique l tre humain mais l usage qu il en fait est unique dans le r gne animal de mani re flagrante Les connaissances actuelles ne permettent pas d affirmer avec certitude si la distinction avec les autres esp ces est quantitative ou qualitative 1 Le langage est une extension de la port e de l action de l individu au del des limites de son corps par exemple en donnant un ordre quelqu un qui ex cute cet ordre aussi s rement que si l on tirait les fils d une marionnette voir par exemple Austin Austin 1962 et to
85. re domaine de recherche porte sur deux aspects l aspect cognitif et l aspect informatique Sous l aspect cognitif on va aborder des notions et des th or mes issus de la Cognitive Neuroscience telles que la personnalisation approche de p dagogie diff renci e Active recall Generation Effect Forgetting curve motion et motivation Sous l aspect informatique on va utiliser d une facon efficace les technologies de l information afin d laborer un syst me d apprentissage flexible personnalis et efficace Parmi ces technologies nous avons les techniques d intelligence artificielle y compris les algorithmes d apprentissage les agents intelligents et le TALN le datamining la collaboration l interaction les hyperm dias et la plateforme web avec visuel studio ASP NET et CZ R f rences Abdel Razek M Frasson C amp Kaltenbach M 2003 Web Course Self Adaptation The 2003 IEEE WIC International Conference on Intelligent Agent Technology IAT 2003 October 13 17 Halifax Canada Aldabe de Lacalle M L amp Maritxalar M 2007 Automatic acquisition of didactic resources generating test based questions Proceeding of SINTICE 07 Zaragoza Spain pp 105 111 Bishop C M 1995 Neural Networks for Pattern Recognition Oxford University Press Carla LC 2006 Create web activities for language teaching and learning Mini Institute conducted University of Minnesota Dewaele J M Pavlenko A 2002 Emo
86. rminer si la coarticulation est forte ou faible Plus les valeurs de F2 d but sont stables moins il y a de coarticulation car la langue a la m me position la fin de la consonne quelle que soit la voyelle qui suit La P L sera alors presque nulle proche de 0 l inverse plus les valeurs de F2 d but et F2 centre sont semblables plus il y a de coarticulation car la langue a d j atteint la cible de la voyelle la fin de la consonne La P L sera alors beaucoup plus marqu e proche de 1 En L1 il y a des habitudes coarticulatoires quasi universelles Sussman et al 1991 1992 1993 ont calcul les P L de locuteurs natifs de l anglais am ricain de l arabe de l urdu et du thai Partout la P L de b est forte donc la langue se d place vers le lieu d articulation de la voyelle avant la fin de la consonne puisque l articulateur de la consonne est la l vre inf rieure et non la langue Par contre la P L de d est plus faible donc la langue se d place plus tard vers le lieu d articulation de la voyelle car elle doit se trouver au niveau des alv oles au moment de Vimplosion du d Les r sultats positifs obtenu avec des traitements AV en acquisition d une langue seconde suggerent que si l apprenant peut voir en temps r el le d placement des articulateurs il saisira comment les locuteurs natifs coarticulent certains sons et il pourra reproduire le proc d 3 R le de la perception en acquisition phon tique d une la
87. s i p repr sentent des intrants ou des produits les liens p indiquent la pr c dence et les liens s peuvent se lire sous ensemble de Les cahiers de U ISC No 1 Automne 2010 Num ro sp cial ACFAS 2009 Technologies Cognitives Page 53 3 1 2 Schemes d interpr tation Les valeurs consid r es ici comme une sorte de scheme d interpr tation sont d une importance particuli re car elles se r percutent sur l ensemble des produits et processus consid r s dans l analyse de la culture Les croyances et les suppositions de base qui peuvent prendre la forme de conventions implicites par exemple ce qui est bien vs ce qui est mal constituent d autres sch mes d interpr tation constituants de la culture 3 1 3 Les manifestations Les manifestations suivent le m me mod le que les sch mes de manifestations c est dire qu elles peuvent prendre la forme d art facts qui comprennent les institutions les produits et les syst mes ou de comportements qui comprennent les attitudes les comportements et les rituels sauf qu elles sont li es la pratique de la culture et sont observables interpr tables Tel que mentionn le sc nario p dagogique est ici consid r comme tant un produit une manifestation de la culture 3 1 4 Les niveaux de granularit La culture est toujours partag e par un groupe d individus Diff rents rep res peuvent tre utilis s pour le d coupage permettant de d termine
88. s Particuli rement elle ne limite pas les technologies cognitives des artefacts ni m me des entit s cr es explicitement partir de connaissances sur la cognition et encore moins des dispositifs de haute technologie Par exemple les m thodes mn motechniques ont simplement exploit travers les rimes et les r p titions de s quences la comp tence humaine faire de l appariement de formes pattern matching sans avoir besoin de th oriser celle ci Certaines technologies cognitives peuvent avoir t volontairement invent es pour jouer un r le cognitif particulier d autres sont peut tre le r sultat d un usage fortuit aux dimensions cognitives initialement restreintes mais ensuite imit par d autres et progressivement raffin pour un usage de plus en plus cognitif ou un usage de plus en plus arrim nos capacit s cognitives originelles Ce processus classique dans l adaptation r ciproque d un instrument et de son utilisateur Rabardel 1995 peut prendre une ampleur particuli re avec la mise en vidence des principes sous jacents Les connaissances en sciences cognitives et les avanc es technologiques enrichissent donc aussi les technologies cognitives en guidant leur volution tout comme les connaissances en g n tiques ont permit de faire voluer les techniques de croisements pratiqu s par les leveurs et cultivateurs depuis des si cles Il est important de souligner que cette d finition ancre les t
89. s rie de points divers sans fil conducteur Sanger croit que ces probl mes sont impossibles r gler en raison de la structure m me du projet et c est la raison pour laquelle il a fond Citizendium Sanger 2006 2008 Ce projet Dans le cas de sujets controvers s les diff rentes perspectives sont pr sent es en parall le un article n est donc pas cens servir d fendre un point de vue Un article peut tre modifi tout moment et la modification appara t instantan ment sur Wikipedia rendant possible tout moment qu un article consult vienne d tre vandalis repose sur les m mes principes que Wikipedia quelques diff rences pr s En premier lieu les utilisateurs pour contribuer l encyclop die doivent s inscrire et utiliser leur vrai nom Diff rence plus importante encore certains peuvent acqu rir le statut d diteur une classe d experts compos e de sp cialistes qui exercent un r le de guides Ils sont identifi s comme tel et ils ont la responsabilit d approuver et de rendre statiques des articles li s leur domaine de sp cialisation De plus la structure du site sa constitution Citizendium 2008 est tr s rigide et difficile changer seuls des membres haut plac s de l administration peuvent l amender Sanger pr cise que les diteurs n ont qu un r le de guide mais cette affirmation parait suspecte le geste le plus important dans des projets comme Wikipedia et Citizend
90. s cas ce qui pourrait expliquer pourquoi les tudes ant rieures bas es sur un petit nombre de contrastes arrivent des r sultats divergents Nous pourrons aussi v rifier l impact de la perception AV sur la coarticulation en francais L2 production et atteindre ainsi notre deuxi me et principal objectif collaborer au d veloppement de bons m canismes de coarticulation chez les apprenants d une L2 Pour atteindre ces objectifs nous d veloppons Coartiphone un outil qui permettra de soumettre des locuteurs sinophones apprenant le francais L2 un entrainement AV ou A Ce groupe linguistique a t choisi parce que le Qu bec recoit une importante vague d immigration de la Chine et parce que le mandarin pr sente un inventaire phon mique tr s diff rent du francais Par exemple les fronti res d limitant le voisement des consonnes sont diff rentes en francais et en mandarin et alors que le mandarin ne comprend que cinq voyelles contrastives i y u e a Mok et Hawkins 2004 le francais en comporte seize iyuegos mooaa amp 5 Martin 1996 5 Corpus de mots Pour tudier l volution de la perception et de la production phon tiques du francais L2 il importe de concevoir une s rie de pr tests de traitements AV et A et de post tests qui permettront de comparer des l ments vari s Le logiciel Coartiphone servira de plate forme pour la diffusion de fichiers sonores et vid os ainsi que pour l enregistrement de r
91. s est tout de m me exag r dans bien des cas et il rel ve davantage de la paranoia il n est pas clair que ce soit un probl me justifiant la modification en profondeur de la structure de Wikipedia vu la qualit de sa production et surtout devant la facilit d aller voir des versions pr c dentes si n cessaires et de les restaurer s il y a eu vandalisme videmment Wikipedia n est pas davantage infaillible qu une autre source et il demeure important de toujours en consulter plus d une mais le contenu qui s y trouve est g n ralement de bonne qualit En ce sens le pari du projet Wikipedia l effet que most of its contributors are well meaning and that unmoderated collaboration among them will gradually improve the encyclopedia such that it is both reliable and reputable Citizendium 2009 apparait comme un succ s il existe de nombreux articles fiables sur Wikipedia et la r putation du site s am liore graduellement Wikipedia 2009 Un tel projet comme plusieurs projets de logiciels libres sugg re que la collaboration entre de tr s nombreux utilisateurs est non seulement possible virtuellement mais que ceux ci sont galement capables d autogestion et d autor gulation Enfin comme les sp cialistes collaborent d j Wikipedia et ce de la facon dont ils souhaitent le faire aucune obligation particuli re mais ils peuvent s enregistrer il apparait qu il n y a aucun avantage clair reconnaitre officielleme
92. s intimement au sein de cet assemblage et qu il est difficile de les distinguer de la nature humaine elle m me 1 Essai de d finition des technologies cognitives D finir les technologies cognitives est aussi ardu que de d finir les sciences cognitives ou la cognition Toutefois en nous basant sur la d finition de Dascal et Dror pour les technologies cognitives Dascal et Dror 2005 et sur les r flexions ult rieures de Dror Harnad et leurs coll gues Dror et Harnad 2008 nous proposons ceci Une technologie cognitive est une technologie c est dire 1 un objet ou 2 une pratique dont l environnement d application ou le principe est d ordre cognitif c est dire a supportant l humain dans des t ches de nature cognitive ou tant b bas sur ou justifiable par des principes issus de connaissances sur la cognition naturelle Le pouvoir d une d finition c est de permettre de regrouper des entit s d une mani re qui favorise la compr hension des ph nom nes La d finition que nous proposons est volontairement large et permet de consid rer de nombreuses entit s comme ayant quelque chose en commun Ainsi l criture 2 a b et la r gle calcul 1 a seraient des technologies cognitives au m me titre que les r seaux de neurones artificiels 1 b la caf ine 1 a b et l approche r ductionniste 2 a ou les techniques mn motechniques des conteurs 2 a b Cette d finition pr sente d autres int r t
93. sign 2nd ed Upper Saddle River NJ Prentice Hall Inc Tooby J Cosmides L 1992 The Psychological Foundations of Culture In The Adapted Mind New York Oxford UNESCO 2002 D claration universelle de l UNESCO sur la diversit culturelle From http unesdoc unesco org images 0012 001271 127160m pdf WIKIPEDIA ET LA RECONNAISSANCE DE LA SP CIALISATION BEAULAC GUILLAUME guillaumebeaulac gmail com UNIVERSITE DU QUEBEC A MONTREAL GUILLAUME BEAULAC TUDIANT EN PHILOSOPHIE A L UNIVERSIT DU QUEBEC A MONTREAL S INT RESSE PRINCIPALEMENT AUX SCIENCES COGNITIVES ET AUX PHILOSOPHIES DE L ESPRIT DE L DUCATION ET DE LA CONNAISSANCE SON TRAVAIL SUR LES R SEAUX EPISTEMIQUES S INSERE DANS UNE R FLEXION EN PIST MOLOGIE SOCIALE SUR LE R LE ET SUR L INFLUENCE DES STRUCTURES POLITIQUES DANS L LABORATION DE LA CONNAISSANCE ABSTRACT Wikipedia et Citizendium sont des plateformes participatives virtuelles qui permettent aux utilisateurs de partager leurs connaissances afin d laborer des articles de type encyclop dique qui se veulent neutres et fiables Leur structure diff re toutefois en un point crucial Citizendium reconnait la sp cialisation en instaurant une classe d experts qui a un pouvoir de validation des articles Aucun pouvoir similaire n existe dans Wikipedia Je tente de d terminer si cette diff rence conf re Citizendium un avantage pist mique fiabilit accrue comme le pr tend son fondateur L
94. t ces publications le lecteur est pri de contacter l auteur Joel Muzard 2008 Informe del Moderador Taller de Quito Atelier d intelligence Appliqu e Jo l Muzard 2008 Online webIDEApro Quick Start Guide http www a i a com englishHomePage introWebIDEAproENG pdf Jo l Muzard 2007 Embodied Learning La sch matisation avec le K Langage Atelier d intelligence Appliqu e Roxboro QC Canada EXTRACTION AUTOMATIS E DE CONNAISSANCES UNE APPLICATION AUX SYSTEMES TUTORIELS INTELLIGENTS NKAMBOU ROGER nkambou roger uqam ca UNIVERSITE DU QUEBEC A MONTREAL ABSTRACT Les syst mes a base de connaissances exploitent des connaissances pouvant provenir de diverses sources experts connaissances tacites implicitement g n r es par des groupes documents structur s ou non etc Nous nous int resserons au cas particulier des syst mes tutoriels intelligents o un agent logiciel apporte une aide contextuelle des utilisateurs apprenants Pour tre efficace cet agent a besoin la fois de connaissances g n riques sur le domaine d apprentissage ontologie du domaine et de connaissances sp cifiques associ es aux activit s de r solution de probl me t che Nous faisons l hypoth se que le processus d acquisition de ces connaissances peut tre facilit par des techniques d extraction automatique Les premi res connaissances sur le domaine peuvent tre extraites de ressources textuelles Le processus pro
95. te ou concoit un sc nario de formation Un cas d utilisation typique de nos outils serait celui du professeur qu b cois invit donner un cours dans un autre pays l le Maurice par exemple Nos outils l aideraient s adapter et adapter son cours en fonction des particularit s culturelles locales Par exemple Maurice les activit s d apprentissage collaboratif sont moins courantes qu au Qu bec et il est parfois pr f rable de les changer pour un autre type d activit 2 Conception p dagogique Smith et Ragan 1999 rappellent que le terme conception p dagogique r f re au processus syst matique et r flexif qui permet de traduire des principes d apprentissage et d instruction en plans pour les activit s de formations pour le mat riel p dagogique pour les ressources et l valuation Le but ultime de la conception p dagogique est de faciliter l acquisition de connaissances d habilet s et d attitudes chez l apprenant par une planification minutieuse et syst matique des activit s Le r le du concepteur p dagogique est donc de produire des plans d activit s de formation Ces plans d activit s peuvent concerner les acteurs les interactions humaines l environnement au sein duquel les activit s se d rouleront et les Ressources d Enseignement Apprentissage REA qui seront mises la disposition des acteurs C est de l ensemble de ces plans d activit s qu est compos ce que nous appelons le sc nario p
96. tent pour les sujets non acad miques mais ceux ci demeurent g n ralement flous voir Citizendium 2008 section Editor Registration entre trangers produisent de meilleurs r sultats que celles d un groupe o des coll gues ou amis collaborent Solomon 2006 estime tout de m me que diverses solutions l mergence de ce qu elle nomme le groupthink peuvent tre mises en oeuvre la nomination de guides pour chaque groupe ne disposant que d un pouvoir non directif l encouragement de la dissension des membres du groupe la mise sur pied de divers groupes traitant d une m me question puis la diversification des membres du groupe par l introduction d trangers par exemple Citizendium ne met en pratique aucune de ces solutions tout en tant assujetti aux difficult s pr sent es Les diteurs poss dent en effet davantage qu un simple r le de guide en raison du pouvoir particulier que leur statut leur conf re cela favorise l mergence de groupthink et marginalise la dissension Il faut tout de m me souligner que la diversification du groupe est possible sur Citizendium m me si l inscription est obligatoire par contre le processus d enregistrement limite les contributions de l ext rieur alors qu elles sont encourag es par la proc dure ouverte de Wikipedia Ces contributions sont donc plus rares sur Citizendium en raison m me de sa structure L tude d Anthony et al 2007 sugg re que le projet de Sanger fait
97. tes dans ce cas Les technologies cognitives s appuient en partie sur cette capacit int grer des l ments ext rieurs qu il s agisse d outils physiques d outils informationnels plus immat riels comme une proc dure ou d information Le point critique dans cette extension des capacit s est l int gration l automatisation d usage Tout se passe comme s il n y avait pas une repr sentation unique et fig e du propre corps mais une repr sentation sans cesse ren gociable en fonction de nouvelles constatations Ce m me ph nom ne d habituation d adaptation qui permet de r apprendre marcher la suite de changements ext rieurs comme une entorse des b quilles une proth se ou tout simplement des chaussures inhabituelles permet l int gration d outils dans la repr sentation corporelle et de mani re similaire dans la repr sentation cognitive Apprendre utiliser un boulier n cessite une phase de manipulation consciente ou l usage est explicite mais avec la pratique l utilisation de l outil devient transparent inconscient de la m me facon que l utilisation de tables de multiplication parfaitement m moris es On ne pense pas plus jambe bouge 5 Hors du cas qui nous int resse ici la communication offre bien videmment plus que ceci La flexibilit du syst me va plus loin puisque les exp riences de substitution sensorielle montrent que en sch matisant l organisme peut accommoder
98. thics 2009 10 9 Cynthia Forlini et ric Racine 2009 Autonomy and Coercion in Academic Cognitive Enhancement Using Methylphenidate Perspectives of Key Stakeholders Neuroethics 2009 2 3 163 Eric Racine et Cynthia Forlini 2009 Expectations regarding cognitive enhancement create substantial challenges Journal of Medical Ethics 2009 35 8 469 ric Racine et Cynthia Forlini 2008 Cognitive enhancement lifestyle choice or misuse of prescription drugs Ethics blind spots in current debates Neuroethics 4 septembre 2008 LA CONCEPTION NACTIVE D UN OUTIL POUR FACILITER LE TRAVAIL COGNITIF D UN GROUPE SUR LE WEB MUZARD JOEL joel muzard a i a com ATELIER D INTELLIGENCE APPLIQUEE ABSTRACT Les organisations et les groupes doivent aujourd hui faire face des probl mes complexes et des environnements qui changent de facon impr visible Les membres de ces organisations sont la recherche d outils pour faciliter le travail collaboratif et la recherche de nouvelles solutions pour agir Une nouvelle prise de conscience appara t nouvelle hypoth se qui est celle que les intelligences multiples que l intelligence collective peut se manifester comme une propri t mergente du travail qui est r alis en collaboration par opposition au travail s riel ou la cha ne Les groupes de travail sont la recherche d outils qui vont leur faciliter ce travail cognitif de faire merger d
99. tics and The Internet in Medicine 29 2 87 94 Fisk A D Rogers W A 2002 Psychology and aging Enhancing the lives of an aging population Current Directions in Psychological Science 11 107 110 Kinsella K Velkoff V 2001 An Aging World 2001 rapport technique U S Census Bureau s ries P95 01 1 Washington DC U S Government Printing Office Lee M Day A 2006 Avril Capturing and Reviewing Context in Memory Aids Communication pr sent e CHI 2006 Montreal Canada Mahmood A Lee M Steggell C Yamamoto T 2007 Baby Boomer Caregivers Perception Of Gerotechnology Preliminary Findings From A Pilot Porject Dans FICCDAT CD Festival Proceedings 2007 Abstracts amp Full Papers FICCDAT 2007 Festival of International Conferences on Caregivine Disability Aging and Technology ICTA 2007 International Conference on Technology and Ageing Toronto Canada Mayhew D 1992 Principles and Guidelines in Software User Interface Design Upper Saddle River NJ Prentice Hall Pigot H Bauchet J Giroux S 2008 Assistive Devices for People with Cognitive Impairments Dans A Helal M Mokhtari B Abdulrazak dir The Engineering Handbook of Smart Technology for Aging Disability and Independence Ch 12 Hoboken NJ John Wiley amp Sons Rogers W A and Mynatt E D 2003 How can technology contribute to the quality of life of older adults Dans M E Mitchell dir The technology of
100. tion Vocabulary in Interlanguage University of London Farzad S 2002 Memory Enhancement in Language Pedagogy Implications from Cognitive Research Edith Cowan University Mt Lawley WA Australia A 2 Vol 6 No 2 Franz J amp Johnshoy M 2006 Foreign languages Teaching with technology Pre conference workshop facilitated at the American Council of Teachers of Foreien Languages ACTFL Annual Conference College of DuPage Glen Ellyn IL Initiative Technology French L M 2006 Phonological Working Memory and Second Language Acquisition A Developmental Study of Francophone Children Learning English in Quebec Quebec Hyacinth S Nwana 1996 Software Agents An Overview Knowledge Engineering Review Vol 11 No 3 pp 1 40 Cambridge University Press Lanfranchia S amp Lee H S 2005 Short term memory and working memory in children as a function of language specific knowledge in English and Spanish University of Padova Italy CA 92521 Maes P 1994 Agents that reduce work and information overload Communications of the ACM 37 7 31 40 Michalski In R Cabonnel J amp Mitchell T 1983 Machine Learning An Artificial Intelligence Approach Tioga Publishing Company ISBN 0 935382 05 4 Nkambou R Laporte Y Yatchou R amp Gourad res G 2002 Embodied Emotional Agent and Intelligent Training System In Abraham A Jain L amp Kacprzyk J Eds Recent Advances in Intelligent Pa
101. tion and Dissent The Southern Journal of Philosophy 44 supp 28 42 Surowiecki J 2004 The Wisdom of Crowds Why the Many Are Smarter Than the Few and How Collective Wisdom Shapes Business Economies and Nations New York Random House Wikipedia 2009 Reliability of Wikipedia R cup r SUr Wikipedia http en wikipedia org wiki Reliability of Wikipedia consult le 2 juillet 2009 Les Cahiers de l ISC Num ro sp cial Actes du colloque Technologies Cognitives du congr s de l ACFAS 2009 Le jeudi 14 mai 2009 s est tenu l Universit d Ottawa dans le cadre du 77e Congr s de U ACFAS un colloque intitul Technologies Cognitives Ce colloque voulait offrir un panorama vari et r cent du domaine des technologies cognitives permettre des tudiants du domaine de pr senter leurs travaux et offrir un espace de rencontre et de discussion aux tudiants et professionnels de la recherche Le colloque a consist en une session de conf rences invit es une session par affiches et une table ronde Le colloque a t simultan ment diffus sur internet et un outil de mind map collaboratif tait utilis pendant les conf rences Ce num ro sp cial des Cahiers de UISC sous la direction de Guillaume Chicoisne et Caroline mond constitue les actes de ce colloque TABLE DES MATIERES ccccccececececcccscccececcececccece oco e EET DT DU E 3 ACFAS 2009 TECHNOLOGIES COGNITIVES
102. tural differences Yarmouth ME Intercultural Press Hofstede G 1980 Culture s consequences International differences in work relatedvalues Beverly Hills CA Sage Hofstede G H J G 2005 Cultures and Organizations Software of the Mind Revised and Expanded 2nd Edition ed New York NY McGraw Hill Kroeber A L Kluckhohn C 1952 Culture A critical review of concepts and definitions In Papers of the Peabody Museum of American Archaeology and Ethnology Vol 47 Cambridge MA Harvard University Press Lalande A 2006 Vocabulaire technique et critique de la philo McLoughlin C amp Oliver R 2000 Designing Learning Environments for Cultural Inclusivity A Case Study of Indigenous Online Learning at Tertiary Level Australian Journal of Educational Technology v16 n1 p58 72 Fall 2000 Mizoguchi R 1998 A Step Towards Ontological Engineering Paper presented at the 12th Conference on AI of JSAI Mizoguchi R 2004 Le r le de l ing nierie ontologique dans le domaine des EIAH Revue STICEF 11 Powell G C 1997 On Being a Culturally Sensitive Instructional Designer and Educator Educational Technology v37 n2 p6 14 Mar Apr 1997 Sanchez l Gunawardena C N 1998 Understanding and supporting the culturally diverse distance learner In C C Gibson Ed Distance learners in higher education pp 47 64 Madison WI Atwood Publishing Smith P Ragan T 1999 Instructional De
103. ur de th mes communs sont indispensables la diffusion des id es et la cr ation de collaborations La probl matique est similaire du c t des technologies cognitives Ce colloque a t un lieu de rencontre et d change change de connaissances et rencontres entre chercheurs et tudiants qui n auraient pas eu lieu hors de ce contexte La multidisciplinarit a t fort bien repr sent e lors du colloque et ces actes en portent la marque Parmi nos conf renciers invit s Cynthia Forlini p 14 aborde le domaine du rehaussement cognitif sous ses aspects neuropharmacologiques bien s r mais surtout thiques tudiant les usages et les r actions de la soci t face ces nouvelles utilisations de m dicaments pr vus l origine pour traiter des pathologies pr cises et non pour le sujet sain Jo l Muzard p 16 explique de son c t comment les th ories de l naction d velopp es par Maturana et Varela ont guid le d veloppement d un outil de travail collaboratif et comment il s appuie dessus dans ses activit s de support la gestion de connaissances Roger Nkambou p 18 pr sente les enjeux les probl mes et les solutions l extraction automatis e de connaissances dans le but des les transmettre un tudiant gr ce un syst me d enseignement automatis Quant Daniel Chebat p 19 il offre travers une pr sentation de la gen se et de l utilisation d un outil permettant des aveugles d utiliser
104. ure 1 Prototype du calendrier interactif Le calendrier peut galement favoriser la r miniscence en permettant aux utilisateurs de revisiter leur pass Un parent en visite peut ins rer dans le calendrier une photographie num rique prise durant sa visite et y ajouter un court message d accompagnement La de UISC No 1 Automne 2010 AS 2009 Technologies Cognitive photographie fera ensuite partie int grale du calendrier et pourra tre affich e dans la partie sup rieure de celui ci toutes les fois que l utilisateur touchera l image r duite de la photo se trouvant l int rieur de la case correspondant au jour de la visite Comme l utilisation des indices visuels peut aider stimuler la m moire des v nements pass s Lee et Day 2006 ce dispositif pourrait s av rer int ressant pour les personnes dans les premiers stades de d mence qui tendent oublier les visites pass es des membres de leur famille En effet une fille rendant visite sa m re qui souffre d Alzheimer pourrait utiliser les photos pr c demment ins r es par son fr re pour initier une conversation au sujet de sa derni re visite Le calendrier peut galement tre employ pour rester en contact avec des membres de la famille vivant l tranger Par exemple Julie 11 ans veut envoyer un dessin sa grand m re qui habite en Australie Elle demande son p re de num riser son dessin puis va sur un site Web sp cial qui lui permet d envoyer son
105. urs qui ne sont que de passage et qui corrigent une erreur qu ils remarquent et les sp cialistes qui font des contributions importantes mais ponctuelles et limit es un sujet Dans ce deuxi me cas il pourrait s agir d un sp cialiste qui veut rendre l information qu il poss de disponible mais qui ne souhaite pas int grer la communaut ou s y engager L objectif de ces Good Samaritans est de contribuer le mieux possible condition que ce ne soit pas trop co teux en temps Comme le mentionnent les auteurs the lore of open source suggests that anonymous one time contributors are as important as the zealots Anthony et al 2007 8 Malheureusement Citizendium par sa structure m me limine totalement cette cat gorie de contributeurs Tableau 1 Taux de r tention selon les motivations des contributeurs adapt d Anthony et al 2007 29 Int r t b tir une r putation Fort Faible Niveau d engagement Utilisateurs enregistr s Utilisateurs anonymes Fort 1 3 5 contributions et 73 23 69 26 plus n 1941 n 469 2 4 Faible 345 4 P 67 36 75 30 1 4 contributions ee n 3007 Note l cart type est entre parenth ses 1 cellule 1 gt cellule 2 ANOVA F 47 8 p lt 001 cellule 1 gt cellule 3 ANOVA F 11 3 p 001 3 cellule 4 gt cellule 3 ANOVA F 14 4 p lt 001 4 cellule 4 gt cellule 2 ANOVA F 70 1 p lt 001 cellule 4 gt cellule 1 ANOVA F 3 5
106. us les travaux connexes en pragmatique 11 But the small thread that want to pull on here concerns the role of spoken language itself as a kind of triggering cognitive technology Words on this account can be seen as problem solving artifacts developed early in human history as the kind of seed technology that helped the whole process of designer environment creation get off the ground Clark 2003 associant une partie mat rielle l artefact et une partie informationnelle le sch me d utilisation pour former un ensemble pr sentant des similarit s avec la vision Saussurienne du signe Enfin il est important de souligner que l externalisation d activit s cognitives support prise en charge d l gation par les technologies cognitives n apporte pas en tant que tel d arguments pour ou contre la cognition tendue ou distribu e Les technologies cognitives permettent tr s certainement une extension une distribution une r partition des activit s et processus cognitifs pas forc ment une extension des qualias une distribution de la cognition ou une r partition des tats mentaux Toutes ces positions sont envisageables mais ne d coulent pas naturellement des technologies cognitives Remerciements Une partie de la r flexion pr sent e dans cet article a t aliment e par les discussions du groupe de travail sur l valuation du doctorat en informatique cognitive de l UQAM ainsi que par les participants au colloque sur

No 1. - Numéro spécial ACFAS 2009 - Institut des sciences cognitives

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