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La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques

1. La sant tant li e l ge la proportion de personnes insatisfaites de leur tat de sant plus lev e dans le centre ville doit tre corr l e la plus grande part des seniors Par contre il est trange de constater que l indice de satisfaction de l environnement est moins favorable Bomel que dans le centre urbain alors que le quartier p riph rique est entour de r serves naturelles les Carri res d Asty Moulin le bois du Coquelet etc et de paysages ruraux Ces sentiments d inconfort doivent s expliquer par des carences en termes d espaces verts publics et d infrastructures communautaires voir infra 56 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises En d finitive les donn es statistiques indiquent une augmentation de la pr carit et des m nages isol s dans les zones de plus en plus denses de Bomel et Saint Servais L enjeu politique est de parvenir inverser la dynamique actuelle de paup risation et de permettre la diversit g n rationnelle et culturelle IL 5 L image du quartier IL 5 1 Bomel v cu Bomel vu de l int rieur Le quartier v cu est celui du dedans saisi par ses habitants qui s approprient la fraction de la ville o ils ressentent l impression s curisante d un monde familier prolongement vital du domicile Metton 1969 in Di M o 1994 p 267 Cette d finition d un espace connu appropri s curisant
2. 33 D claration de Mexico sur les politiques culturelles Conf rence mondiale sur les politiques culturelles Mexico City 26 juillet 6 ao t 1982 80 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Laboratoire I Comment favoriser la mixit sociale et culturelle L expert du jour tait Thierry Thie Niang danseur et chor graphe Cette premi re rencontre fut ax e sur les moyens mettre en uvre pour rencontrer l enjeu principal en termes de participation celui de parvenir susciter l int r t de tous les habitants du quartier et de toutes les communaut s Les id es retenues l issue du s minaire sonnent comme une liste de bonnes r solutions faire preuve d ambition exemplaire lors d un tel projet viter la discrimination positive c est dire ne travailler qu avec viter le saupoudrage artistique en travaillant avec moins de personne et en faisant confiance l effet boule de neige etc L id e maitresse est que le quartier de Bomel parvienne tisser des liens entre g n rations et entre classes sociales travers des rencontres artistiques RTA 2012 a Laboratoire II Comment favoriser la participation des populations L expert du jour tait Vincent Beeckman photographe et membre de Recyclart Bruxelles Le s minaire tait port sur les m thodes mettre en uvre pour parvenir pallier le sentiment de frustration des habitants par ra
3. A cela Ecolo avait r agi en publiant un communiqu qui d embl e dans le titre traitait le parti socialiste de menteur 2 Ces querelles politiques sont certainement li es au fait que le SSC qui d termine le visage urbanistique de la ville pour les ann es venir se positionne fortement dans l esprit du programme des noyaux d habitat du Ministre Henry voir supra En imposant ce document strat gique le cabinet d Arnaud Gavroy compte bien emp cher Namur de grandir de mani re canc reuse l invitant se d velopper harmonieusement Avec confort L Echevin vert insiste galement sur le fait que son Sch ma de Structure a abouti parce qu il a pris le taureau par les cornes mais que ce plan bien que valid sous la majorit tricolore a scind la coalition politique puisque les centristes et les lib raux militent pour un investissement g n reux l Dont le quartier de Bomel le 10 mai 2011 1 Trouv sur la page http www lameuse be 238122 article regions namur actualite 201 1 11 04 namur ecolo tire sur les canards du ps consult e en mars 2013 30 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises dans les villages aupr s de leur lectorat alors que le Sch ma communal pr conise des investissements massifs dans le centre ville Entretien avec Gavroy A 2013 p 5 figure 5 Gavroy in Flament 2012 b Dans la pratique le Sch ma identifie
4. HAMMAN P 2011 La ville durable comme produit transactionnel in Espaces et soci t s n 147 pp 25 40 LEVY A EMELIANOFF C 2011 ditorial in Espaces et soci t s n 147 p 7 23 MARECHAL L 2012 Villes et r seaux en coop ration et en concurrence in L odyss e de l espace Politiques Revue de d bats MOC n HS20 septembre 2012 12p NAFA A 2009 Faut il avoir peur de l urbanisation du monde in Alternatives Economiques Hors s rie poche n 39 La ville autrement juin 2009 Paris pp 118 122 LIVRES ET DICTIONNAIRES AUTHIER J Y BACQUE M H GUERIN PACE F 2006 Le quartier Enjeux scientifiques actions politiques et pratiques sociales La D couverte Paris 294p BERTHIER N 2006 Les techniques d enqu tes en sciences sociales M thode et exercices corrig s Troisi me partie R colter Armand Colin Paris pp 163 180 BILLARD G 1999 Citoyennet planification et gouvernement urbains aux Etats Unis Des communaut s dans la ville G ographie Sociale coll L Harmattan Paris 295 p CHALINE C 1999 La r g n ration urbaine Que sais je Paris 127p CHARLOT VALDIEU C OUTREQUIN P 2007 D veloppement durable et renouvellement urbain les outils op rationnels pour am liorer la qualit de vie dans nos quartiers L Harmattan 296p PELEGRIN GENEL E 2012 Une autre ville sinon rien Les emp cheurs de tourner en rond La D couverte P
5. un taux relativement fort de mobilit parmi les r sidents peut tre compens lorsque les m nages sortant sont remplac s par des m nages de m me statut social Downs in Billiard 1999 p 65 Malheureusement les chiffres relatifs au taux d occupation et aux secteurs professionnels ne sont disponibles que pour l ann e 2001 Si cette volution n est donc pas exploitable nous pouvons nous pencher sur la structure par nationalit s du quartier de Bomel durant la p riode tudi e Chiffres relatifs en Chiffres relatifs en 1989 2008 Part de la population trang re 13 8 14 Total UE 27 7 8 6 2 Autre Europe 0 3 1 5 Asie 2 9 1 8 Afrique 2 2 3 Am rique du Nord 0 1 0 1 Am rique latine 0 0 1 Oc anie 0 0 R fugi s 0 5 1 3 Demandeurs d asile 0 0 Structure annuelle par nationalit Bomel Heuvy en 1989 compar Bomel Heuvy en 2008 Source http cytisenamur gedap be index asp Si les chiffres relatifs de populations trang res r sidant au sein du p rim tre d tude restent globalement inchang s 13 8 en 1989 contre 14 en 2008 l origine de ces populations exog nes a fortement volu en deux d cennies Nous relevons une forte croissance des nouveaux r sidents africains et europ ens venus d hors Europe des 27 De m me le nombre de r fugi s a presque tripl Il est connu que l implantation d une communaut dans un voisinage y attire le
6. valeur patrimoniale en espace artistique ou culturel En effet le patrimoine peut tre conserv sans tre li la programmation culturelle il est alors juxtapos mais il aurait pu galement tre n glig voire oubli Sizorn et Roland in Ibid 2012 p 225 La valeur patrimoniale des abattoirs m me si elle fut nuanc e par quelques lites politiques Etienne in CCVN 17 05 2006 p 35 et par la g rante de la R gie fonci re est pourtant non r futable selon les deux historiens qui ont diagnostiqu le site industriel Eug ne Hermann et Th r se Cortembos On note par ailleurs sans n cessairement avoir abord une d marche de patrimonialisation un engagement fort dans la proposition de l architecte Bouffioux qui d sirait sauvegarder l esprit des lieux dans les volumes existants et rendre justice et hommage l architecture tout en rondeur d inspiration allemande L espace qui tait l origine un espace de production se transforme en lieu de production artistique contemporaine pr servant en m moire et dans les murs l histoire du lieu pass IL 3 4 Le rapport de l enqu te publique sur le p rim tre du SAR La proc dure d inscription du site namuro is en tant que SAR s est faite sur approbation du Gouvernement wallon3 qui a soumis pr alablement cette proposition la Commission r gionale d Am nagement du territoire CRAT et la CCATM Le gouvernement a galement sollicit le lancement d u
7. Merci aussi Emilie Mutombo pour sa disponibilit sans faille Pour avoir rendu le sujet plus palpitant par sa t nacit hors norme dans un valeureux combat de reconnaissance patrimoniale merci au Comit de Quartier de Bomel et plus particuli rement Michel Grawez De la Ville de Namur je tiens remercier Maryse Legros pour sa patience lors de mes longues visites au Service des archives et Marie Th r se Gaspart qui m aid e comprendre le fonctionnement de la R gie fonci re namuroise Enfin merci Arnaud Gavroy pour son accueil et sa sinc rit Que faire pour rendre la r alisation et la lecture d un m moire plus attrayante si ce n est en y ins rant les opinions de ceux qui en font le sujet Merci Emmanuel Bouffioux Beno te Dessicy et Nathalie Schadek Mes parents mes s urs mes colocataires de soutien de compr hension et de tendresse ils se sont dot s qu ils en soient remerci s Trinette pour son regard d habitante de Bomel A C line s ur aimante et relectrice professionnelle A L o pour sa patience qui sera r compens e Pour les Bomelois et tous ceux qui aiment leur quartier La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Table des mati res Introduction g n rale M thodologie Chapitre I Les politiques des villes durables Le cas de la ville de Namur I LES PRATIQUES DE DURABJILIT DES VILLES CADRE TH ORIQUE I 1 La vill
8. dition 2012 Vers la ville nouvelle Quand Namur pr pare l avenir fut l occasion de pr senter pour la premi re fois au grand public le projet de reconversion des abattoirs une entreprise haute valeur ajout e culturelle et sociale Outre le principe de la reconversion le projet retenu et les auteurs laur ats ont galement t divulgu s lors de cette c r monie Ville de Namur 2012 a Mais apr s cinq ann es de repr sentations successives l v nement n aura dor navant plus lieu Le parti cologiste d nonce en effet le peu de reconnaissance et la sanction lectorale que ces rencontres ont caus s sans parler du comportement de certains repr sentants de l opposition qui 21 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises se seraient servi des expositions pour glaner des informations contre les projets Des r actions qui incarnent les rapports de forces qui habitent la discipline de l am nagement territorial une discipline non rentable lectoralement puisque le citoyen lecteur avide de r sultats imminents ne se satisfait pas des propositions de changements structurels sur le long terme Le parti Ecolo qui se vante de faire abstraction de l lectorat aurait tout de m me esp r trouver dans ces rencontres une opportunit de promotion politique Entretien avec Gavroy A 2013 p 5 IL 2 3 Les principes de centralit et de densit
9. engendre ainsi une impossibilit de r investissement notamment par la perte de valeur immobili re pour les propri taires On parle alors de cercle vicieux de d gradation du quartier Dans un quartier en souffrance o l ensemble des forces est n gatif modifier le sens d une seule force en agissant sur un seul domaine ne suffit pas toujours renverser la tendance de d veloppement du quartier L id al est alors d instaurer des politiques transversales de revitalisation urbaine associant divers acteurs dans une multitude de domaines interd pendants CPDT 2005 Gaiardo et al 2003 La r affectation d une friche urbaine dans le cadre d une op ration de revitalisation d un quartier marginalis peut par exemple participer rehausser la plus value des habitations voisines Mais cette notion de revitalisation urbaine se d cline en bien des nomenclatures et des champs d application si elle est cit e en dehors du champ lexical des outils urbanistiques La notion est d ailleurs si confuse et boulimique que sa terminologie accepte bien volontiers comme synonymes r g n ration recyclage r habilitation ou encore requalification Mais malgr sa mall abilit s mantique le mot d ordre g n ral est la reconstruction de la ville sur elle m me Quelque peu simplificatrice nous verrons que cette formule n est ni irr futable ni spontan e I 2 2 Les outils op rationnels de revitalisation u
10. l ancienne l gislature Donc petit petit je suis convaincu qu il faut faire un truc culturel l bas mais comme je te l ai dit avec le billet social et donner un lieu pour les ateliers cr atifs C est comme a que tout le projet est n et que les plans de r novation sont calqu s pour faire tourner un truc comme a Maintenant le dire c est bien le faire c est encore mieux Parce qu l poque il y avait 4 occupants dans les abattoirs j ai la Ressourcerie namuroise Un colo ne fout pas la ressourcerie la porte comme a J ai le Forem construction Va t en foutre des jeunes en r insertion professionnelle en apprentissage J ai l Abri de nuit Va t en foutre les clochards la porte Et j ai les Glutons du service propret de la Ville Pendant 3 ans je vais me battre tout seul pour trouver des locaux pour ces gens l La Ressourcerie namuroise on va lui trouver des locaux c t du cimeti re de Belgrade chauss e de Waterloo Gr ce qui A mes relations dans l immobilier enfin mes relations en tant qu Echevin de l urbanisme o j apprends connaitre un tas de gens Et il y a Paul de Sauvage qui est un type merveilleux qui joue le coup du d veloppement namurois Je lui expose le probl me et il me dit j ai un truc je vais baisser le prix de location Et la Ressourcerie a d m nag l bas Ouf un_ Il en reste trois L Abri de nuit c est nouveau avec la R gie fonci re qu on va transformer un
11. tait au bilan des actions relatives au quartier de Bomel annonc es dans la d claration politique par le bourgmestre et aux perspectives pour les trois ann es venir Elle fait remarquer qu outre la convention de revitalisation de Bomel vot e en juin 2002 ce qui est peu au vu des intentions exprim es les questions relatives l am nagement de l abattoir son programme son calendrier et sa m thodologie participative restent ce jour sans r ponse Ruol in SAVN 22 01 2004 p 59 Michel Grawez d nonce sa suite au nom du Comit de Quartier le manque d int r t du Coll ge pour ce dossier d s lors qu il aurait refus de rencontrer les habitants de Bomel lors d une s ance publique en juin 2003 C est pourtant lors de celle ci que le Comit aurait exprim publiquement pour la premi re fois sa position conservatrice laquelle d ailleurs aucun riverain n a exprim d opposition ou de r serve Michel Grawez cl turait son intervention en s ance du Conseil par des propositions quant l volution du quartier de Bomel et parmi elles celle de r nover et non d molir le site des abattoirs pour y installer des quipements socio collectifs d di s la petite enfance aux associations et au sport N ayant pas fait parvenir pr alablement son interpellation au Coll ge celui ci refusa d y r pondre Il certifia n anmoins Mme Ruol que les tudes pr liminaires r alis es par la Ville sur le quartier p
12. 142 Un mois plus tard l Ecolo Arnaud Gavroy entr au Conseil communal en 1994 conditionne lui aussi l engagement de la commune dans l laboration du PCA de la Gare celle d un PCA sur tout le quartier de Bomel pour mesurer et pour contrecarrer tous les effets de sp culations mobili res SAVN 16 12 1998 73 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Autant le projet de la dalle nous l avons vu que la planification de l volution du quartier derri re la Gare et de ses friches n aboutiront r ellement Cette l gislature est plut t marqu e par un changement de domination au sein du Conseil communal ainsi que par l arriv e de celui qui bousculera les visages urbanistique et territorial namurois dans les d cennies venir IL 2 3 Le mayorat de Bernard Anselme 2001 2006 D embl e dans sa d claration de politique g n rale le nouveau bourgmestre mentionne outre une nouvelle ligne de conduite respectueuse du d veloppement durable la r novation des quartiers du Nord pour lesquels la R gie fonci re devrait tre recapitalis e et ce dans le cadre de l largissement du centre attractif de la Ville En effet Bernard Anselme s est particuli rement investi dans le d veloppement de sa ville en pleine expansion passant doucement du statut d une paisible bourgade de province celle de grande ville de Wallonie Mais ce qui reste de son mayorat est le sentiment d avoir jo
13. Bien s r les probl mes de mobilit de transports et de liaisons pi tonnes et cyclistes vers la Corbeille sont tr s vite d plor s L tat des lieux met aussi en avant une insuffisance en termes d espaces verts publics d quipements collectifs pour cr er des lieux pluralistes de sociabilit intra et interg n rationnelles et de mise en r seaux de ces diff rents espaces publics Sans pour autant parvenir pallier les d fauts du quartier une s rie d atouts a t relev e C est certainement la localisation privil gi e entre d une part le centre ville et la gare et d autre part les zones rurales du nord qui plaisent majoritairement aux riverains Pour la plupart ceux ci ont en effet jet leur d volu sur le quartier pour le prix du foncier encore accessible et les typologies de certaines maisons dot es de jardin cas de plus en plus rares en ville De plus la pr sence de nombreuses propri t s fonci res publiques offre une large possibilit d action en termes de reconstruction et de revitalisation du quartier Enfin si les diversit s sociale et culturelle ne sont pas sp cialement exploit es l heure actuelle elles restent des opportunit s de coh sion sociale d velopper surtout dans le cadre d une volution tendancielle de rajeunissement de la population voir infra 51 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises IL 4 2 Evolutions et comparaisons av
14. Fosse la Ville CC de Sambreville CC de Gembloux Face B la Compagnie Victor B Pr sence et Action Culturelles PAC CCR namurois la Baie des Tecks de Bomel etc et dans une moindre mesure du domaine associatif Comit de Quartier de Bomel Empreintes asbl Aide aux devoirs et Animation Saint Servais A D A S de la sph re sociale Plan de Coh sion Sociale PCS R seau wallon de lutte contre la pauvret ou de la politique MOC Namur L initiative n est pas en soi ill gitime Mais lorsque les d bats abordent des questions de mixit sociale d attentes et de besoins des riverains de perception du quartier ou de programmation il est normal de penser que les premiers concern s savoir les futurs usagers et les habitants du quartier soient invit s Mais leur participation n tait pas requise Le CCR projetait de rencontrer deux types d acteurs pour rassembler les points de vue sur l implantation de l espace culturel des membres des associations actives sur le quartier voir infra et des habitants du quartier Pourtant et alors que la fin des travaux est pr vue pour octobre 2013 lorsque l on interroge des Bomelois dans les rues de leur quartier figure 30 l ignorance quant la future programmation du site renouvel est r currente Pr s d un tiers des personnes interrog es 7 personnes sur 22 ne se disent pas du tout au courant du chantier en cours quelques m tres de chez eux La plupart des
15. Lorsque la n cessit de la gestion parcimonieuse du sol fut annonc e dans le SDER de 1999 le sujet avait d j t abord maintes reprises Et pour cause la dispersion de l habitat ne cessait de croitre en Wallonie depuis quelques d cennies d j La figure 4 illustre le ph nom ne de grignotage des zones rurales par un maillage continu des banlieues r sidentielles Seul le sud de la Belgique semble tre pr serv de cette pression immobili re en t ches d encre ce qui s explique notamment par le fait que toutes les grandes villes belges sont concentr es dans le centre et le nord du territoire Une autre source affirmait que 68 des logements construits entre 2001 et 2008 n taient pas situ s au sein d un noyau d habitat Pierre Georis le secr taire g n ral du Mouvement ouvrier chr tien MOC d non ait d s lors les politiques wallonnes officielles qui promettent l inverse de cette tendance sans parvenir la contrer Georis 2012 Au m me moment en septembre 2011 le ministre wallon de l Am nagement du territoire Philippe Henry instaurait en effet l obligation pour les communes wallonnes de d signer leurs zones de centralit d finies par le Gouvernement r gional comme une priorit pour l avenir du logement en Wallonie Ces noyaux d habitat repr sentent une r ponse aux d fis nerg tiques de demain puisque ils constituent des territoires urbanis s pr sentant les meilleurs atouts au niveau de
16. chaque parti de notre conseil avec un repr sentant pour s assurer que tout cela ne soit pas de pieux v ux de r novation mais que cela se concr tise au del de cette l gislature puisque l on est ici dans un travail de 10 15 ans au moins SAVN 19 10 2009 p 127 N anmoins depuis le large travail de recherche r alis par le bureau COOPARCH R U en 2007 dans le cadre du Sch ma directeur les interactions avec les riverains semblent s tre amenuis es particuli rement depuis l accord sur la reconversion des abattoirs et aucun comit de suivi n a t cr notre connaissance Et pourtant travailler sur les terrains vagues est un moyen de r appropriation du territoire par les habitants et id alement ce d veloppement local peut faire merger une citoyennet de proximit plus active et collective Auclair in Equipe La Friche 2012 Un contre exemple v cu personnellement est la visite guid e des abattoirs r alis e en d but de chantier par la Ville Celle ci n tait ouverte qu dix personnes le nombre de casque de protection disponible Ces dix lus taient principalement des gens de la Ville et du Comit me rapportait un participant Aucun riverain n a plus mis les pieds sur le site des abattoirs depuis le temps de r sidence des bovins La volont de r aliser des chantiers ouverts ou d imposer des clauses sociales dans le cahier des charges de la r novation avait pourtant t avanc e par les parti
17. conomie locale soutenable l quit et la justice et enfin le principe du local au global L adh sion ces engagements rev t une valeur plus contraignante que la signature de la Charte de 1994 puisque l enjeu est de parvenir les mettre en uvre concr tement et de fa on mesurable Le cinqui me engagement ayant trait la planification et la conception urbaine nonce les objectifs viser int grant les aspects environnementaux sociaux conomiques de sant et culturels au profit de tous ICLEI 2003 1 R utiliser et restaurer les zones abandonn es ou d savantag es 2 Eviter la prolif ration urbaine en obtenant des densit s urbaines appropri es et en donnant la priorit aux friches industrielles sur les terrains situ s hors milieu urbain 3 Assurer une utilisation mixte des constructions et des zones am nag es et un bon quilibre entre emplois logements et services accordant la priorit l utilisation r sidentielle des centres villes 4 Assurer la conservation la r novation l utilisation et la r utilisation appropri es de notre h ritage culturel urbain 5 Appliquer les exigences pos es par la conception et la construction durables et favoriser l architecture et les techniques de construction de haute qualit Si ces objectifs ont t fix s il y a pr s de dix ans ils correspondent encore aujourd hui aux intentions des politiques urbaines en termes de durabilit et posent les base
18. du projet namurois Entretien avec Gavroy A 2013 p 5 Relay par la presse ce concours n a pas manqu de susciter le d bat Certains d celaient dans ce prix un message politique explicite la veille des lections communales d octobre 2012 puisque l Echevin Gavroy dont le projet de ville durable est sa vision son b b semble tre le premier prim par ce r sultat qu il ne manquera pas de mentionner maintes reprises lors de sa campagne lectorale Malgr l objectivit du jury gageant la qualit du jugement le calendrier du concours est remis en cause Et certains de rajouter que la concr tisation des propositions d velopp es dans le dossier de candidature ne sera possible qu la condition que le parti Ecolo soit reconduit la majorit ce qui fut le cas voir infra A F SO 2012 Par contre selon le porteur de projet Ecolo la presse n en aurait pas assez parl et il regrette d avoir t boycott Ce qui est tr s dommageable Dans la course au d veloppement durable urbain la logique du parti Ecolo namurois tait que leur Ville ne devait pas manquer ce rendez vous l instar de Lille et Nantes en France de Br da aux Pays Bas ou de Fribourg en Allemagne avant que Gand ne prenne l affaire en mains puisqu ils ont bien travaill et ont t plus loin que nous Entretien avec Gavroy A 2013 p 4 Si cette tape il est difficile de se prononcer quant au r le que
19. en connexion entre elles On y trouvera des espaces d di s aux ateliers permanents et aux r sidences d artistes pour le Centre d Expression et de Cr ativit CEC mais aussi une salle de diffusion ou de monstration une caf t ria et une terrasse ouvertes aux associations et aux habitants du quartier Le b timent administratif accueillera le deuxi me partenaire culturel la Baie des Tecks de la Province de Namur BAeB 2012 RTA 2012 c Un vaste espace ext rieur continu sera pens de mani re devenir galement un espace de cr ation figure 32 Il s agit donc d une installation r serv e quasiment exclusivement au Centre Culturel R gional et dans une moindre mesure la b d th que dont l ampleur et les activit s sont priori fix es La gestion du lieu ayant t enti rement d l gu au CCR et l espace offert tant tr s g n reux le Th tre de Namur jouira d une large marche de man uvre et d un choix de programmation presque total C est apr s avoir discut avec Patrick Colp directeur du Th tre de Namur que l Echevin Ecolo Arnaud Gavroy avait opt pour une reconversion culturelle afin d viter le d m nagement du CCR l troit dans ses nombreux locaux namurois vers une autre commune Le deuxi me argument politique tait que la fonction culturelle allait permettre de rentabiliser la reconversion dont le montant s l ve tout de m me 7 millions ce qu u
20. gradation du paysage et de sentiment d ins curit Andres et Janin 2008 IL 1 3 Analyse de l ancien site industriel LA SITUATION L GISLATIVE Dans le PCA de Saint Servais de 1966 actuellement abrog le site des abattoirs tait en zone industrielle figure 20 Sur le Plan de Secteur de 1986 repris dans le Sch ma de Structure de 2009 figure 21 les abattoirs se situent en zone de services publics et d quipements communautaires Le site industriel se compose de deux sections cadastrales principales la section A parcelle n 209A2 sur le territoire de Namur et la section B parcelle n 190F5 sur celui de Saint Servais figure 22 A l origine la R gie fonci re de la Ville n tait gestionnaire que de la section B sur laquelle taient situ s les jardins collectifs rue Nanon Elle n eut jamais aucun projet ni aucune volont de louer ou construire le terrain des jardins La section A sur laquelle se situent les corps des anciens abattoirs appartenait la Ville et tait g r e par le service Patrimoine En 1995 la ville transf ra la gestion de cette section cadastrale du site du D partement des b timents DBA vers la R gie fonci re condition n cessaire pour une r flexion sur l avenir du site dans son enti ret LE TERRAIN Le p rim tre du SAR voir infra comprend le site des anciens abattoirs s tendant entre ses murs sur plus de 98 ares auxquels s ajoutent les 32 ares des jardins bordant la
21. l c est ce qu elle m a dit Parce que c est vrai que nous on n est pas Bomel on est Saint Servais mais enfin on n est pas loin on est derri re la gare Mais donc nous directement on ne travaille pas avec la population On est un centre r gional d int gration des personnes trang res et donc on travaille en 2 ligne avec les acteurs de terrains les associations etc donc les habitants on ne va pas les contacter directement On n est pas une association de type qui peut relier les habitants mais plut t les autres associations sur la Province de Namur Donc on essaye aussi de ne pas trop s impliquer dans la dynamique de quartier Ce n est pas par d sint r t au contraire on sait que c est l que a se passe mais parce que nous on a tout le territoire de la Province et on est une vingtaine de travailleurs donc on peut pas s installer dans la 139 dynamique de chaque quartier a c est possible on ne tiendra pas Et donc c est comme a que j avais r pondu ce sera la dynamique du quartier Elle m a dit non c est l o on veut qu ait lieu la synergie associative Donc elle m a dit qu il y aurait une r union en juin parce que l ils auraient cr vraiment l Assembl e G n rale donc moi j avais dit l quipe ici que ce serait quand m me bien qu on y soit pour avoir le regard et l approche culturelle dans ce projet l surtout si c est LE projet par d finition qui relie et qui rejoint l ens
22. monticules de d bris de mat riaux de construction et des structures de charpentes p dagogiques Peu de temps apr s l asbl Handipar s installa sur le site et proposa une s rie d activit s valorisantes pour des personnes handicap es En 2005 la Ressourcerie namuro ise occupa les zones anciennement utilis es par le service Eco conseil Ce d part laissa galement de la place la R gie 28 Office wallon de la formation professionnelle et de emploi 70 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises des Loisirs Jeunesse et Sport et au stockage des Glutons les machines de nettoyage public de la Ville partir du moment o la d cision de reconvertir les abattoirs fut prise en 2008 voir infra le Cabinet Ecolo bataillera pendant trois ans pour parvenir reloger les quatre derniers locataires en faisant lentement jouer ses relations avec le monde urbanistique C est en effet les multiples fonctions de l Echevin Gavroy qui lui permirent d obtenir bas prix des terrains de la R gie fonci re pour le relogement des quatre organismes SAVN 16 12 1992 SAVN 17 02 1993 Entretien avec Gavroy A 2013 figures5 La cohabitation des locataires du temps de veille permit de lier la mutation spatiale aux mutations d ordre immat riel qui lui sont attach es Une affectation temporaire est en effet selon plusieurs chercheurs toujours pr f rable l abandon g n rateur de vandalisme de d
23. nagement durable phase 2 ont t ponctu es de s ances pl ni res de r unions avec les actuels et nouveaux habitants et de rencontres avec les promoteurs les propri taires et les associations Les facteurs de durabilit furent pour la premi re fois ins r s dans un m me document officiel l application des quotas gouvernementaux de densit la mobilit douce les ma illages bleu et vert l efficience nerg tique l int gration paysag re mais aussi et c est peut tre plus contestable voir supra la cr ation d un nouvel co quartier sur le plateau d Erpent SAVN 27 04 2009 ICEDD et VIA 2008 Le Sch ma directeur de Bomel Saint Servais voir infra est introduit en urgence au Conseil communal par l Echevin en charge de l Am nagement du territoire Arnaud Gavroy lors de la s ance du 19 novembre 2007 Gavroy in SAVN 19 11 2007 p 107 Nous le d cortiquerons au point suivant Outre la signature de la Charte pour une gestion foresti re durable les principes de durabilit seront d battus au Conseil au travers de la question des v los partag s qui seront mis en place dans la Ville vers la fin de l ann e 2010 Un rapide coup d il la cartographie des stations Li Bia V lo nous permet de pr ciser que celles ci sont pr f rentiellement situ es dans le vieux Namur et dans le sud de l agglom ration boudant tr s clairement les quartiers derri re la gare figure 7 Si l am nagement du territoi
24. p 46 A ces difficult s de combiner les impressions exog nes et endog nes il faudrait ajouter les dires de Vant sur l espace per u Selon lui la perception est un regard vers et pour cause l espace 26 Une maison d arr t pour hommes et pour femmes se trouve en effet Place abb Joseph Albert 7 58 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises per u diff re de l espace r el puisqu il est conditionn par un stock d informations apprises Vant 1981 in Di M o1994 p 267 Cette perception de l espace peut alors engendrer des formes plus imagin es plus caricaturales ou plus conceptualis es de tel ou tel quartier L enjeu pour Bomel est d s lors de restaurer son image de quartier en souffrance de montrer au grand public qu elles sont ses potentialit s et ses forces pour sortir du carcan n gatif dans lequel il est inscrit depuis des ann es IL 6 Le Sch ma directeur d Am nagement durable un outil strat gique de durabilit L laboration d un Sch ma directeur permet de passer d un urbanisme strat gique vers un urbanisme op rationnel en concevant l ensemble des r alisations effectives d une s rie de projet pour une zone circonscrite Outil non r glementaire le Sch ma directeur rend op rationnel les visions politiques des plans sup rieurs en l occurrence le Plan de Secteur le SSC et les PCA Namur et constitue souvent la base p
25. selon l Echevin Gavroy la cr ation d un petit Tour et Taxi namurois Flament 2011 Flament 2012 SAVN 19 10 2009 d autres initiatives de la Ville attestent de sa volont de mise en valeur et en ampleur dans un jeu de rivalit explicite avec la capitale f d rale Namur les Bains pour la premi re dition cet t 2013 les Ap ros namurois depuis juillet 2010 un concert de star international la Citadelle des rencontres sportives comme la Legends Cup et les pique niques urbains sont autant de manifestations mises en uvre pour pallier l image de ville morte que la Capitale wallonne inspire depuis longtemps IL 2 Les repr sentations de durabilit de la Ville de Namur IL 2 1 Namur lue la Commune la plus Durable de Belgique en 2012 Le concours de la commune la plus durable de Belgique 2012 est une premi re dition lanc e par Cofely Services filiale du groupe GDF Suez L objectif principal de ce prix est de cr er une plate forme d changes d id es durables Au total 62 communes ont introduit pr s de 83 projets qui ont t pass s la loupe d un jury ind pendant d universitaires flamands et wallons pr sid par l explorateur Alain Hubert Une commune par province fut dans un premier temps retenue alors qu une commune repr sentait la R gion Bruxelles Capitale soit au total 11 communes s lectionn es Quelques semaines plus tard Namur est pr s lectionn e avec Merksplas
26. un quartier urbain dans le Sch ma de Structure il n en reste pas moins que le noyau de vie du quartier se lit depuis longtemps difficilement Structur notamment autour de la paroisse le quartier de Bomel devrait logiquement rayonner autour de la Place Monseigneur et de son Eglise du Tr s Saint Sacrement consacr e au culte depuis 1906 L urbanisation d structur e du tissu l implantation de lieux de cultes de confessions diff rentes l installation de communaut s allochtones et la construction de cit s sociales ont radiqu le centre unique du quartier Dor navant le quartier se mat rialise par une s rie d axes de pi tre qualit se branchant perpendiculairement l axe principal du boulevard du nord Sa structure compos e de rues parall les n est pas la seule singularit de ce quartier La topographie originale et les nombreux non lieux font de Bomel un quartier unique Thierry Decuypere soutient que ces sp cificit s sont justement les opportunit s qu il faut saisir pour multiplier les exp riences architecturales et spatiales et transformer les d fauts en atouts et les vides en l ments structurants Decuypere 2012 in RTA 2012 c Pour r soudre l absence de p le majeur les chercheurs du bureau COOPARCH RU proposent dans le cadre du Sch ma directeur d riger le site des abattoirs comme le nouveau centre de Bomel COOPARCH R U 2009 p 21 II 3 3 La perception de la
27. une s rie de promesses de concr tisation des principes de durabilit Mais si ce nouvel agenda responsable correspond l lection de Jacques Etienne comme bourgmestre de la Ville elle co ncide surtout avec l arriv e d Arnaud Gavroy comme premier Echevin et Echevin de l Am nagement du territoire et de l Urbanisme D ailleurs les leviers d ploy s pour la cristallisation du d veloppement durable au sein du fonctionnement et du cadre de vie de la commune wallonne sont essentiellement des travaux d am nagement du territoire La profusion des intentions urbanistiques en vertu du d veloppement durable m me si parfois contradictoires ses principes a fait gagner la Ville centriste une grande visibilit m diatique Depuis son apparition au Conseil communal l Echevin Gavroy n a pas manqu de faire parler de lui et a fait du d veloppement durable le cheval de bataille de sa politique r inventant par la m me occasion les outils communaux en proposant l laboration de deux Sch mas directeurs de l Am nagement durable voir infra et menant Namur au titre de Commune la plus durable de Belgique en 2012 Actuellement Namur s parpille dans d ambitieux projets urbains dict s par son Sch ma de Structure communal de 2012 et que nous pouvons ranger en diff rentes cat gories les r novations de logements de complexes sportifs et de bureaux les r affectations de chancres dans le tissu urbain des nouveaux co quartiers
28. www lalibre be actu belgique le projet de nouveau code wallon de l urbanisme sort des limbes 51b8fbaae4b0Ode6db9ca4257 page consult e le 11 juillet 2013 SITES INTERNET ANONYME 2012 a Le point sur les noyaux d habitat in Philippe Henry Ministre de l Environnement de l Am nagement du territoire et de la Mobilit Site du Gouvernement wallon Namur le 28 f vrier 2012 URL lt http henry wallonie be les noyaux habitats gt page consult e le 23 mars 2013 ANONYME 2012 b Des quartiers en transition le futur du logement public en Wallonie in Jean Marc Nollet Vice Pr sident et Ministre du D veloppement durable de la Fonction Publique de l Energie du Logement et de la Recherche Site du Gouvernement wallon Namur le 22 novembre 2012 URL lt http nolletwallonie be des quartiers en transition le futur du logement public en wallonie gt page consult e le 24 juillet 2013 COFELY SERVICES 2012 a La commune la plus durable Bruxelles URL lt http www lacommunelaplusdurable be fr page consult e le 03 juin 2013 gt COFELY SERCICES 2012 b Namur lue la commune la plus durable 2012 de Belgique in Cofely GDF SUEZ Bruxelles URL http www cofely gdfsuez com fr medias namur elue la commune la plus durable de belgique page consult e le 03 juin 2013 COMIT DE QUARTIER DE BOMEL 2013 Page personnel du Comit de Quartier de Bomel sur le r seau social Facebook Namur 25 j
29. 2008 a Sch ma Directeur d am nagement durable de Bomel Saint Servais Phase 1 Diagnostic et Phase 2 Propositions Ville de Namur 126p COOPARCH R U 2008 b Sch ma Directeur d am nagement durable de Bomel Saint Servais Situation existante Rapport interm diaire 05 mai 2008 Ville de Namur 128 p COOPARCH R U 2009 Sch ma Directeur d am nagement durable de Bomel Saint Servais Rapport final 22 juin 2009 Ville de Namur 85p ICEDD VIA TRAME CIFOP 2011 a Sch ma de Structure Communal de la Ville de Namur Partie I Analyse de la situation existante de fait et de droit vu et adopt provisoirement par le conseil communal le 12 septembre 2011 Ville de Namur 195p ICEDD VIA TRAME CIFOP 2011 b Sch ma de Structure Communal de la Ville de Namur Partie IV R sum non technique vu et adopt provisoirement par le conseil communal le 12 septembre 2011 Ville de Namur 67p INSTITUT DE CONSEIL ET D TUDES EN D VELOPPEMENT DURABLE ICEDD VIA BUREAU D URBANISME 2008 Sch ma directeur d am nagement durable du sud est de l agglom ration de Namur document final Ville de Namur d cembre 2008 75p PARLEMENT WALLON 1986 D cret instituant Namur capitale de la R gion wallonne d cret du 11 d cembre 1986 M B du 17 f vrier 1987 abrog par le d cret du 21 octobre 2010 p 2211 Namur 1p 99 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises PARLEM
30. 35 logements et quivalents logementt3 ha Les orientations urbanistiques y tant privil gi es visent int grer une mixit fonctionnelle r alisable gr ce la garantie de la mixit verticale et de la mixit sociale Le document pr cise aussi que dans le cas de la r affectation au logement d un b timent dont l affectation initiale est d une autre nature la cr ation d un minimum de logements familiaux doit tre assur e Document f d rateur le SSC a pour objectif d int grer les Sch mas ant rieurs ce qu il ne fait que partiellement A l instar du Sch ma directeur de Bomel Saint Servais de 2009 voir infra le Sch ma strat gique communal vise galement drainer les foules au del de la gare et y implanter durablement des fonctions publiques culturelles et du logement mixte attractif pour les familles Le SSC discerne dans ce sens plusieurs sites strat giques de par leur position en entr e de ville et dont le devenir constitue une opportunit de r habilitation voire de r affectation dont les anciens abattoirs font partie ICEDD et al 2011 a p 95 Par contre si le site industriel est mentionn une seule fois cela dit le quartier qui l h berge ne fait nullement l objet d une r flexion sur sa d su tude La revitalisation du quartier de Bomel est donc strictement f d r e par son Sch ma directeur que nous d taillerons la fin du chapitre suivant 13 1 quivalent logement 100 m2
31. FIGURE 24 FIGURE 25 FIGURE 18 FIGURE 21 FIGURE 22 FIGURE 26 FIGURE 27 FIGURE 28 FIGURE 29 FIGURE 30 FIGURE 31 FIGURE 32 FIGURE 33 FIGURE 34 FIGURE 35 FIGURE 36 FIGURE 37 LES DIFF RENTES LIMITES G OGRAPHIQUES DE BOMEL LES ACTEURS ASSOCIATIFS DU QUARTIER DE BOMEL PHOTOS DE LA GARE DE NAMUR AFFECTATION ET OCCUPATION DES SOLS DES GARES WALLONNES LA GARE DE NAMUR LES TRAVERS ES PI TONNES DE BOMEL VERS LE CENTRE VILLE TABLEAU ATOUTS FAIBLESSES OPPORTUNIT S MENACES AFOM PHOTO ET SCH MA DU SITE DES ANCIENS ABATTOIRS PLAN COMMUNAL D AM NAGEMENT DU SOL DE SAINT SERVAIS 1966 INT GRATION URBANISTIQUE DU COMPLEXE DES ABATTOIRS REPORTAGE PHOTO DU SITE AVANT LE COMMENCEMENT DE LA RECONVERSION TERRAIN DES ABATTOIRS ORGANISATION DES ESPACES PUBLICS ET B TIS STRAT GIES DE D VELOPPEMENT ET PROJETS LES AXES DE D VELOPPEMENT REPORTAGE PHOTO DES B TIMENTS AVANT LE COMMENCEMENT DE LA RECONVERSION P RIM TRE DE REVITALISATION URBAINE ET DU SITE R AM NAGER PROJET DE RECONVERSION DES ABATTOIRS PLAN D IMPLANTATION ET PLAN D ENSEMBLE QUESTIONS ET R PONSES POS ES AUX HABITANTS DE BOMEL ET P RIM TRE DES SONDAGES ENTRETIEN AVEC B DESSICY DIRECTRICE DU CENTRE D ACTION INTERCULTURELLE CAI PROJET DE RECONVERSION DES ABATTOIRS EN CENTRE CULTUREL PROJET DE NOUVEAUX LOGEMENTS SUR LE SITE DES ABATTOIRS ARR T MINIST RIEL RELATIF AU SAR DES ABATTOIRS COMMUNAUX M THODE INTEGRATED S
32. HABITAT manque de petits logements de am lioration des standards de population tudiante en augmentation population en croissance et rajeunissante r flexion sur la mixit sociale afin de pr venir des signes de qualit des petits logements afin de d courager la sp culation maisons unifanuliales pour attirer des m nages avec enfants mixit sociale et conservation architectures remarquables art d co art nouveau industriel mosan 3 AFFECTATION DU SOL distribution in gale des quipements dans l espace bas vs haut manque de commerces de proximit caf picerie et de convivialit salle polyvalente maison de quartier nuisances li es la pr sence des entreprises bruit trafic coeur du quartier Place Mer Heylen peu lisible et min ralis potentiel important de requalification pour certains terrains et b timents r seau de projets de proximit diminuant les besoins de mobilit motoris e 126 Inventaire et mise en valeur des intensification de la pr carisation de la paup risation et de l isolement des m nages accroissement de la dichotomie des revenus moyens fracture entre le haut villas et le bas maisons ouvri res cit s sociales du quartier intensification de la sp culation immobili re relative la subdivision des logements risque d urbanisation de la zone nord des carri res agriculture a
33. L r d R alisation T l formation Animation asbl Namur le 26 octobre 2012 12p RTA 2012 b Des laboratoires action autour du projet de transformation des anciens abattoirs de Bomel en espace culturel Laboratoire 2 la participation des populations BLAIRON J anim WATILLON L r d R alisation T l formation Animation asbl Namur le 16 novembre 2012 14p RTA 2012 c Des laboratoires d action autour du projet de transformation des anciens abattoirs de Bomel en espace culturel Laboratoire 3 la question de l am nagement du territoire et du rapport entre le quartier de Bomel sa ville voire sa r gion BLAIRON J anim WATILLON L r d R alisation T l formation Animation asbl Namur le 04 d cembre 2012 14p RTA 2012 d Des laboratoires action autour du projet de transformation des anciens abattoirs de Bomel en espace culturel Laboratoire 4 Que faire et comment faire partir daujour hui BLAIRON J anim WATILLON L r d R alisation T l formation Animation asbl Namur le 21 d cembre 2012 16p RTA 2013 Les enjeux du d veloppement culturel territorial Une tude de cas l implantation d un espace culturel sur le site des anciens abattoirs de Bomel Namur BLAIRON J anim WATILLON L r d R alisation T l formation Animation asbl Namur janvier 2013 69p URBS saSHa 2012 Habitat durable le r le des vi
34. La DH Namur Luxembourg 27 septembre 2012 AVENEL P BROUYAUX A 2013 Plaidoyer pour l habitat Associations 21 Bruxelles en mouvements janvier f vrier 2013 Inter Environnement Bruxelles pp 16 17 B AE 2013 Renaissance culturelle pour les abattoirs La Libre Namur Luxembourg 7 f vrier 2013 URL http www lalibre be actu namur renaissance culturelle pour les abattoirs 51b8f882e4b0de6db9c981e2 page consult e le 06 mars 2013 BREES G RENSON G SCOHIER C 2012 Un abattoir en ville Bruxelles en mouvements IEB Bruxelles n 256 257 mai 2012 20p FLAMENT C 2011 Un p le culture apr s l abattoir L avenir 16 juin 2011 p 4 FLAMENT C 2012 a Oser un mini Tour et Taxi namurois L avenir Namur 26 avril 2012 pp 2 3 FLAMENT C 2012 b Le petit coin l autre du centre L avenir 16 avril 2012 JORIS N 2012 R am nager Bomel et tous les autres Le soir Namur Luxembourg n 26 avril 2012 p 20 MASSART B 2009 Bomel La mixit des riches n est pas celle des pauvres Territoires Actualit n 284 16 novembre 2009 2p MORIAME B 2006 Bomel demande de l air Le soir Namur Luxembourg 28 avril 2006 p 9 101 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises PIRET P 2013 Le projet de nouveau code wallon de l urbanisme sort des limbes La Libre be le 19 avril 2013 URL http
35. Le passage sur la dalle de la Gare est un passage couvert r serv aux pi tons dont l acc s pr sente trois alternatives l escalier l escalator ou l ascenseur Il s agit de la dalle construite en 2002 et d crite plus haut Il est signaler que l acc s la dalle a t plus d une fois d battu en Conseil communal Michel Grawez habitant de Bomel et membre du Comit de Quartier exigeait lors du Conseil du 22 octobre 2003 l ouverture ininterrompue du passage public de la Gare arguant que le d senclavement de Bomel tait la promesse la plus utilis e pour faire accepter la dalle aux Bomelois Grawez in SAVN 22 10 2003 p 66 La s ance s est n anmoins cl tur e sur une convention que la Commune signerait avec la SNCB autorisant l acc s au public usagers des rails et promeneurs entre 4h et 24h Face au m contentement de certains le bourgmestre faisait remarquer que la dalle est une propri t f d rale et que les gestionnaires pouvaient ils y avaient d j pens ne l ouvrir qu aux d tenteurs d un titre de transport valide 2 Le sous terrain de la Gare est normalement interdit aux pi tons et aux cyclistes puisqu il s agit de l entr e du parking de la Gare N anmoins la plupart des navetteurs travaillant Bomel empruntent ce passage pour atteindre leur voie ou pour acc der au centre ville en vitant les feux rouges du boulevard de Merckem 3 Le Pont de Louvain est une voie de trafic intense l i
36. Les revitalisations territoriales dans le cadre des politiques urbaines durables Le cas du quartier de Bomel Ce chapitre tend premi rement introduire la notion de quartiers ces lieux de r conciliation entre l homme et son cadre de vie qui ont t et sont encore controvers s tant dans leur d finition voire m me dans leur existence que dans leurs utilit s politique et sociale Lefebvre 1967 in Di M o 1994 Quoiqu il en soit ces fragments urbains sont aujourd hui fr quemment utilis s comme des leviers de revitalisation urbaine dans le cadre d un d veloppement territorial durable plus large Cette pratique relativement neuve si elle accepte plusieurs terminologies et divers processus de concr tisation se caract rise toujours par son objectif final de reconstruction de la ville sur elle m me Th oriquement elle fait galement partie des cinq outils de politique urbaine d velopp s progressivement par la R gion wallonne Ceux ci les zones d initiatives privil gi es le remembrement urbain les sites r am nager les r novations et les revitalisations urbaines participent l laboration d une strat gie de redynamisation des villes et d une perspective pour le d veloppement territorial en s articulant entre eux et avec les autres outils politiques des villes Dans un second temps ce deuxi me chapitre proposera une r trospective de la formation du quartier de Bomel pour comprendre les
37. Or le citoyen il veut des r sultats tout de suite Et le citoyen est d accord de parler d cologie au niveau global mais quand a l emmerde lui au niveau personnel a coince Deuxi me souci il faut des moyens d normes moyens am nager des P R am nager des bandes cyclistes a demande de l argent Et troisi me probl me c est qu il y a un rapport de forces d que ceux du centre ont un int r t ce que a bouge mais ceux des p riph ries ils n ont pas d int r t Quand on fout dans l talement urbain en termes de transports en communs voiries services etc tu n as plus d argent pour investir dans le centre Et donc derri re a il y a une lecture politique Tu as des partis comme le MR et le cdH qui vont tre tr s r ticents au compactage parce qu il faut continuer investir dans les villages aupr s de l lectorat Nous nous faisons abstraction de l lectorat D ailleurs on se ramasse une gamelle aux lections quand on fait trop abstraction de l lectorat Mais on a gagn les lections de 2006 on a eu des gros portefeuilles qui permettaient d agir sur le d veloppement durable On a fait le Sch ma de Structure on a fait un plan mobilit on a fait un plan cyclable on a lan a les premiers co quartiers etc donc on est arriv quelque chose qui se tenait et ce prix il tait m rit mais pas plus m rit que plusieurs villes qui auraient pu l avoir aussi comme Louvain la Neuve Et on a eu le prix
38. abattoirs mais sans concertation pr alable du Coll ge et de l Echevin du Patrimoine et de la R gie fonci re Uniquement annonc e la presse ce qui contraria la m thodologie de dialogue construite avec la Ville la requ te de classement n aboutit pas L Echevin du Patrimoine Mr Close soulignera d ailleurs en Conseil l absurdit de cette requ te du Comit de Quartier puisqu elle tait en contradiction avec les projets d implantations futurs le classement limitant les possibilit s de reconversion SAVN 17 05 2006 Face au silence des autorit s par rapport l pais document d pos la Ville en 2005 le Comit de Quartier qui n a pas d agenda lectoral mais s efforce d avancer avec constance s r nit et confiance dans le processus de participation lance une p tition la veille du mois de mai 2006 pour revendiquer la sauvegarde et l am nagement pour les riverains du seul lieu public de Bomel Moriame 2006 Le sujet fut alors inscrit l ordre du jour du Conseil communal mais les propositions d am nagements et de reconversion du chancre industriel recueillies par le Comit de Quartier aupr s notamment des habitants furent nonc es comme une litanie par l Echevin Close pour lequel les divergences se r soudraient si on rasait l essentiel de l abattoir sauf l un ou l autre l ment majeur comme la tour de refroidissement Close in SAVN 17 05 2006 p 35 Et Michel Grawez de
39. ancien prof d histoire et sensibilis au patrimoine ce n est pas toi que je dois le dire j avais dit a tfit c est du bauhaus 1939 et ils se sont d plac s Luxembourg pour aller voir un exemple j avais dit faut garder a Et la premi re chose que j ai fait donc c est ce Sch ma directeur qui appuyait l id e qu il fallait partir des abattoirs redonner une dynamique au quartier Mais laquelle de dynamique Il n y avait pas que l aspect patrimonial Mais que faire d un abattoir Ma premi re id e a a t d inviter un gars que je connais depuis les scouts qui tait promoteur immobilier et de lui demander ce qu il verrait bien l dedans si on r novait Et il me dit que ce serait bien pour une p pini re d entreprise high tech un bureau d architecte ou une boite informatique etc Mais j ai r fl chi et je me suis dit mais a a ne va pas redonner de la fiert au quartier a ne va pas ouvrir les gens du quartier n en b n ficieront pas ne rentrerons pas dans les abattoirs Voil et donc ma premi re d cision en m me temps que celle du Sch ma directeur a a t de convaincre le directeur de la R gie fonci re donc mon chef de service j ai t promen avec lui et j ai dit Monsieur Defosse on n abat pas Mais enfin monsieur l Echevin il n y a rien faire de ce truc l Non on n abat pas on va r nover et on va essayer de trouver une fonction intelligente pour
40. bas de Bomel des cit es sociales tensions sociales et culturelles entre les diff rentes communaut s Figure 17 Le patrimoine prot g de Namur Source http carto6 wallonie be WebGIS viewer htm APPNAME PATRIMOINE La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 18 Objectifs du Sch ma directeur Bomel Saint Servais Source COOPARCH R U 2008 b Sch ma Directeur d am nagement durable de Bomel Saint Servais Situation existante Rapport interm diaire 05 mai 2008 Ville de Namur p 6 1 R pertorier et r am nager les friches urbaines dents creuses et autres chancres contribuant la d valorisation du quartier 2 R pondre l imp ratif de la reconstruction de la ville sur elle m me 2 1 R nover le b ti existant en excluant les divisions de maisons unifamiliales Am liorer les performances nerg tiques de ces b timents favoriser le d veloppement des nergies alternatives 2 2 Cr er de nouveaux logements en privil giant l habitat familial Favoriser les types d implantation d immeubles et les propositions architecturales performantes en mati re de consommation d nergie Favoriser le d veloppement des nergies alternatives et notamment de l nergie solaire passive Encourager la construction de standard passif Privil gier les am nagements de type naturel en mati re de collecte des eaux de pluie et de ruissellement Limiter les surfaces imperm abi
41. bien plus nobles comme la proposition d une vision globale d am nagement du territoire quilibrant durablement le cadre de vie le d veloppement conomique la coh sion sociale et l action culturelle S opposant aux techniques lourdes de d molition reconstruction ces politiques territoriales pr nent au contraire le maintien et l am lioration de l habitat en vitant l expulsion des anciens habitants et la d structuration du tissu urbain traditionnel Les r novations et les revitalisations urbaines sont aussi d finies comme les moyens mis en uvre pour tenter de supprimer le retard social des habitants des vieux quartiers qui souffrent par ailleurs d un d ficit d acc s aux potentialit s qu offre la soci t contemporaine DGATLP n d Ces pr occupations urbanistiques pr conisant la densit urbaine et teint es d une attention sociale ne sont pas sans rappeler les principes du d veloppement territorial durable Si les dates concordent l int gration des notions de d veloppement durable et des outils urbanistiques n ont pas t dans un premier temps d ploy s simultan ment Namur Le Sch ma directeur d Am nagement durable de Bomel Saint Servais adopt en 2009 voir infra semble tre l origine du rassemblement des outils op rationnels dont notamment les PPP et des objectifs de durabilit d ploy s par la Ville de Namur Rajoutons que si l av nement des PPP permet de nouvelles solutions aux p
42. cadre des politiques durables namuroises susciter les PPP en y identifiant les parcelles strat giques requalifier Gavroy in SAVN 19 10 2009 p 127 Pr f rant privil gier les quartiers prioritaires la majorit esp rait n anmoins que le Sch ma de Structure futur parvienne r aliser le m me travail dans les 46 quartiers namurois souffrant dans une moindre mesure des m mes carences IL 6 1 Prospectives et danger d une gentrification Le Sch ma directeur semble vouloir rencontrer les principales revendications du Comit de Quartier Celles ci explicit es dans leur Vision d avenir et orientations pour l am lioration durable de la qualit de vie dans le quartier de Bomel sont le maintien de la fonction d habitation voire son renforcement par la cr ation de logements une politique de mobilit coh rente prenant en compte la s curit de tous les usagers la r affectation du site des anciens abattoirs en un lieu phare ou encore la mise en place de dispositifs favorisant les rencontres entre les diff rentes communaut s sociales et culturelles du quartier Comit de Quartier de Bomel 2004 Lors de l adoption du Sch ma directeur en 2009 le conseiller lib ral Bernard Guillitte dont le parti est par ailleurs quasiment en accord total avec le document rappelait qu ils avaient pu apprendre lors des d bats des r unions de commission un mot faire peur aux enfants la gentrification Si ce nouveau mot
43. chaque jour des milliers 17 Nous verrons que le pourcentage des locataires repr sente pr s de 60 de la population de Bomel cytise 18 Extrait de la chanson Le quartier de la gare du groupe belge Et 67 2007 Le quartier de la gare WAGRAM Production 45 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises d arriv es et de d parts Si la Gare constitue une porte d entr e et de sortie dans une ville elle s rige spontan ment en point de r f rence voire en centralit g ographique ou non La Gare de Namur situ e au nord de la Corbeille est souvent consid r e comme la limite sup rieure de la ville le haut de la ville on monte la gare etc Cette localisation particuli re unidirectionnelle isole le quartier urbain et les villages situ s derri re le chemin de fer figure 12 La CPDT relevait en 2005 les enjeux li s ces irr m diables ruptures caus es par les emprises ferroviaires Hormis les rares cas o la topographie accident e vient au secours de l urbanisation seul un syst me de dalle peut parvenir recr er une continuit Allaman 2000 in CPDT et al 2004 p 50 A ce jour ce syst me de dalle souvent irr aliste sur le plan financier n a t abouti en Wallonie qu la Gare de Namur justement et de Li ge Guillemins Cependant si la dalle surplombant les voies de Namur a t construite dans l objectif de cr er une continuit
44. d ploy depuis 2007 par Arnaud Gavroy Echevin de l Am nagement du territoire de l Urbanisme et de la R gie fonci re pour qui les programmes urbanistiques sont sa vision mais ne refl tent pour autant pas les principes politiques de la majorit Le quartier de Bomel consid r comme l un des quartiers les plus en souffrance de Namur fut dans ce cadre l objet d une revitalisation globale et transversale via un Sch ma directeur d am nagement durable Les objectifs de maintien de la fonction d habitation et de renforcement de la mixit sociale et culturelle furent fix s la suite d un diagnostic socio conomique C est pourquoi les anciens abattoirs communaux situ s au centre de ce quartier de Gare sont actuellement sujets une reconversion culturelle et r sidentielle A nouveau il s agit du projet du m me politicien Ecolo qui consid re ce futur centre p ri urbain comme le prochain petit Tour amp Taxi namurois Mais au del des en jeux politiques que soul vent la reconstruction de la ville sur elle m me la sauvegarde de l ancien site industriel incarne surtout le long combat d un Comit de Quartier form autour de cette cause L implantation d un centre culturel g r par l acteur artistique h g monique de Namur de m me que la cr ation de nouveaux logements priv s questionnent sur les r elles opportunit s d ouverture au sein du quartier marginalis et socialement fragilis ain
45. de secteur D GATLP 2001 Enqu tes de terrain 2009 Us zs Figure 15 Les travers es pi tonnes de Bomel vers le centre ville Source COOPARCH R U 2009 Sch ma Directeur d am nagement durable de Bomel Saint Servais Rapport interm diaire Ville de Namur p 13 PKn Peting reina patin r s on storna nmmmnenmennnnnnns 125 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 16 Tableau Atouts Faiblesses Opportunit s Menaces AFOM Atouts Diversit culturelle Quartier jeune et familial Typologie vari e gr ce une juxtaposition des formes urbaines URBAIN maisons ouvri res unifanuliales appartements cit s sociales etc RURAL anciennes fermes maisons des ann es 50 et nouvelles constructions patrimoine architectural Pr sence de commerces et de propri t s publiques importantes sur le quartier R gie Fonci re Source COOPARCH R U 2008 revu par Nad ge RASE Faiblesses_ Opportunit s Menaces 1 POPULATION augmentation de la pr carit augmentation des m nages isol s fort taux de foyers monoparentaux revenus moyens plus faibles bonne qualit et aux prix accessibles division des maisons multiplication des kots enclavement des cit s sociales dif rence de densit entre le haut et le bas anciennet des habitations mauvaise isolation thermique et acoustique 2
46. des abattoirs des nouveaux logements gr ce un partenaire priv une infrastructure culturelle au profit des habitants mais qui rayonnera au del des deux quartiers l implantation de lieux d accueils pour les associations et la cr ation d un grand parc public C est ce document strat gique qui recommandant la d limitation d un SAR sur le site des abattoirs sauve d finitivement et officiellement ceux ci des projets de d molition L adoption du Sch ma directeur de Bomel Saint Servais est donc le moment charni re de consid ration de l avenir du patrimoine industriel dont la destin e prend en tournant salutaire Le Coll ge communal d cida en d cembre 2009 de proposer au Conseil l adoption du p rim tre de revitalisation urbaine pour les futurs logements et de site r am nager SAR ce qu il fit 15 jours plus tard Le site de l abattoir faisait d j partie des sites r nover non pollu s depuis 2006 La R gie fonci re de la Ville de Namur fut charg e de solliciter aupr s de la R gion wallonne la reconnaissance du p rim tre de revitalisation et du SAR La R gie fonci re gestionnaire du programme de reconversion et de construction des logements prit le parti de faire correspondre les deux p rim tres d op ration figure 28 Le CWATUPe stipule que la d cision d inscription d un site en tant que SAR doit tre soumise enqu te publique de quinze jours Celle ci eut lieu du 14 juin au 28 juin 2011
47. directeur s explique selon l Echevin par les indicateurs communs qui caract risent leur souffrance le pourcentage de minimex s par rapport la population et le montant de l aide sociale par habitant qui en font les quartiers les plus en souffrance ou les plus pauvres de Namur mais aussi la multiplication des transformations des maisons unifamiliales en immeubles de rapport et en bureaux le manque d infrastructures de loisirs de sport et de culture etc Gavroy in SAVN 19 11 2007 p 107 La mission du SDAD se r sume en dix objectifs dont le premier est le r am nagement des friches urbaines et des dents creuses l instar des Engagements de la Charte d Aalborg de 2004 voir supra Le site des abattoirs communaux est alors class comme site d intervention prioritaire la fois dans le cadre d op rations immobili res et dans celui de r habilitation d espaces publics figure 18 La strat gie du document r side dans l laboration d un certain nombre de fiches projets sur des parcelles disponibles sur lesquelles priv s et public en concertation pourront r aliser ce qu il manque dans ces quartiers Explicitement l ambition politique est d attirer le secteur priv pour liminer les nombreux chancres constituant une r serve fonci re importante afin de pouvoir red marrer le quartier en souffrance Arnaud Gavroy disait vouloir gr ce au SDAD parvenir 59 La reconversion des friches urbaines dans le
48. disait Perec en 1985 le quartier est aussi et surtout la portion d une ville dans laquelle on ne travaille pas mais dans laquelle on vit Perec 1985 p 113 Outre l image n gative du quartier derri re la gare qu il serait judicieux de nuancer les programmes de 20 Immeuble co r nov h bergeant un grand nombre d associations namuroises et proposant la location de salles de r unions et de conf rences l instar de Mundo B Bruxelles 47 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises revitalisation du quartier doivent uvrer rendre compatibles les nombreux usages externes de Bomel et le taux lev de fr quentation journali re avec la fonction principale d habitat du quartier IL 3 Quartier central ou p riph rique IL 3 1 La nouvelle centralit suburbaine dict e par le Sch ma de Structure communal Comme explicit plus haut le fil rouge de l ambitieuse r forme du CWATUPe le CoDT est la notion des territoires centraux densifier urbains comme ruraux Il s agit en fait de la nouvelle appellation d un concept plus ancien et pol miqu celui des noyaux d habitat voir supra Une des options soutenues par la commune dans son Sch ma de Structure est l extension de la centralit namuroise un territoire englobant l environnement de la gare de Namur Bomel Saint Servais la Corbeille le Grognon la partie nord de Jambes et le q
49. dizaine d habitants du quartier se f d rant alors rapidement en association Depuis le Comit n a cess d tendre sa r flexion se posant des questions sur le cadre de vie du quartier de Bomel Soucieux de la satisfaction des riverains vis vis des quipements collectifs des services et des espaces de d tente le Comit s est constitu interface entre la population locale et les pouvoirs publics D s leurs premi res r unions ils proposent d utiliser l espace de la friche industrielle pour pallier les carences d quipements publics d di s la jeunesse relev es dans le quartier Par la formation et la r alisation de groupes de travail d enqu tes publiques de tables rondes ou encore d investigations scientifiques Cortembos T Hermann E le Comit a toujours souhait instaurer une d marche participative pr liminaire aux rapports officiels destin s aux pouvoirs publics Mobilisant leurs c t s de plus en plus de membres attach s leur quartier le Comit adopte en juillet 2002 une position de principe sur l utilisation sociale et communautaire des abattoirs par le recyclage des structures existantes Une note explicitant et argumentant cette attitude est envoy e la commune alors occup e par le projet de d molition Mme Claude Ruol membre du parti centriste cdH et des int r ts communaux IC mais aussi habitante du quartier de Bomel interpella le Conseil en janvier 2004 A mi l gislature l heure
50. du D veloppement durable de la Fonction publique de l Energie du Logement et de la Recherche Jean Marc Nollet Cet appel projet Quartiers en transition8 a pour objectif de financer gr ce une enveloppe budg taire r gionale de trente millions d euros des projets de r habilitation de quartiers proposant plus de cinquante logements sociaux Ceux ci devront am liorer le cadre de vie respecter les principes de mixit s sociale et fonctionnelle ainsi que permettre l int gration des enjeux conomiques sociaux et environnementaux qui accompagnent une telle r novation Ces actions ax es sur l habitat durable devront en outre contribuer la revalorisation de l image du quartier et de la ville dans lesquels ils se trouvent Anonyme 2012 b L Echevin Ecolo namurois annon ait au Conseil que trois candidatures avaient t d pos es par des soci t s de logements publics savoir le Foyer Namurois le Foyer Jambois et la Joie du Foyer Cette derni re install e Saint Servais promeut la r habilitation future de l espace public situ entre la Cit Germinal et la Cit Flor al ainsi que la r novation nerg tique et la cr ation de logements dans le cadre des 8 Cr e en 2006 par l anglais Rob Hopkins la th orie de la transition d signe le passage de la d pendance au p trole la r silience locale Via des groupes de travail des publications des conf rences et des r seaux sociaux le courant s est rapidem
51. durable et ce n est dessein ni vident ni spontan Descat et Siret 2002 in Hamman 2011 p 25 Mais que signifie et qu implique r ellement le d veloppement durable lu actuellement comme un levier de transformations des politiques urbaines I 2 La ville durable mode d emploi Les valeurs cologiques des ann es septante torturaient les environnementalistes tiraill s entre un besoin h doniste d enracinement et de retour la terre concr tis par l av nement d finitif de la p riurbanisation et les premi res r flexions sur les transports en commun et la r habilitation des logements des centres villes Ces pr occupations appartenant au courant culturaliste s rigeant contre le mod le moderniste destructeur de l urbanit furent les pr misses du d veloppement urbain anti anti fonctionnaliste anti moderniste anti industriel Mais l engouement pour le th me de la ville durable ne prendra une ampleur consid rable que lorsqu il sera d abord f d r et d fini dans le Rapport Brundtland Our common future en 1987 puis trait comme th me principal lors du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 Emanant de d bats men s par des institutions internationales le d veloppement durable tentera d voluer en se d tachant de son imposition top down par des engagements pr nant la participation citoyenne et le d veloppement territorial local notamment travers les Agen
52. e puisque des aspects sociologiques conomiques architecturaux g ographiques et historiques entrent en jeu au travers de ces revitalisations Plus particuli rement la reconversion des friches industrielles comme levier d un d veloppement territorial durable est bien souvent la source d un nouveau dynamisme dont les effets se font sentir sur le quartier et sur la ville Le titre de Commune la plus durable de Belgique octroy la Ville de Namur en septembre 2012 semble tre la r compense des travaux initi s depuis 2007 dans le domaine de l am nagement territorial durable en particulier les projets d co quartiers et dans une moindre mesure de mobilit douce Ce prix ne peut d s lors pas tre consid r comme l aboutissement d une histoire politique communale engag e sur la voie du d veloppement durable depuis un long temps mais plut t comme le b b d un seul homme A F SO 2012 Arnaud Gavroy aim ou bl m pour sa pr somption de prince est en effet l origine des Semaines de l Am nagement durable depuis 2008 et de l laboration des deux uniques plans d am nagement durables en 2009 les Sch mas directeurs du Sud Est de l agglom ration et de Bomel Saint Servais Si nous nous tions fix s la t che de comprendre l volution du d bat vis vis du site des anciens abattoirs de Bomel en rapport avec les changements des rapports de force au sein des politiques durables namuroi ses depuis la
53. est le gros d faut qu il a Quand ils font descendre des artistes dans la rue je dis pas c est beau c est de qualit mais c est pas les Maisons de Quartier ce n est pas l Education Permanente temps plein C tait une des missions pas la seule puisque le centre culturel a une mission de diffusion mais a aussi une mission de faire vivre la vie associative Et donc ce volet l a toujours fait d faut d ailleurs Ils ont les critiques de l inspection Je le sais parce que c est comme a qu ils ont engag la directrice d Education Permanente sinon ils perdaient leur agr ment Mais m me encore maintenant alors qu elle tait une personne plus dans cette dynamique l on reste encore dans les r sidences d artistes dans la diffusion artistique moi je dirais oui dans d ailleurs la preuve c est que l on ne fait pas de r sidences d associations Figure 32 Projet de reconversion des abattoirs en centre culturel Source BAeB 2012 Figure 33 Projet de nouveaux logements sur le site des abattoirs Source BAeB 2012 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 34 Arr t minist riel relatif au SAR des abattoirs communaux Source Ville de Namur ARRETE MINISTERIEL DU 2 AVR 2011 ARRETANT PROVISOIREMENT QUE LE SITE N SAR NA148 DIT ABATTOIRS COMMUNAUX A NAMUR DOIT ETRE REAMENAGE Le Ministre de l Environnement de l Am nagement du territoire et de la Mobilit Vu l
54. hui au programme des politiques namuroises du moins dans les intentions publiquement annonc es ce parti pris politique orientant les choix en termes de d veloppement de l agglom ration ne fut pas toujours Tra ons la gen se si pas des pratiques du moins des d bats du d veloppement durable au sein des politiques namuroises depuis le d but des ann es nonante Si le choix de cette date correspond l ann e de la fermeture des abattoirs communaux voir infra elle aussi marqu e par les premi res r flexions et le d but des engagements des villes europ ennes en termes de durabilit au lendemain du Sommet de Rio de 1992 IL 3 Evolution de l action politique namuroise en termes de durabilit Apr s avoir envoy une demande crite Mr le bourgmestre Maxime Pr v t et au secr taire communal Jean Marie Van Bol nous avons re u l autorisation de consulter les discours d intronisation des bourgmestres et les proc s verbaux des conseils communaux notre guise Le rendez vous a t fix le 21 juin 2013 avec la Cellule Conseil de la Ville en la personne de Maryse Legros Les comptes rendus des s ances du Conseil communal devant tre avalis s par les conseillers puis sign s par le bourgmestre le dernier rapport disponible date de ce fait du mois d avril 2013 La p riode de notre recherche couvre cinq l gislatures pr sid es par quatre bourgmestres 1989 1994 Jean Louis Close PS 1995 2000 Jean Louis Close PS 2
55. l importance accorder l valuation environnementale des sites r am nager son avis est r put favorabie par d faut Consid rant qu d faut d avoir t rendu dans les 30 jours dater de la demande d avis l avis de la Commission communale d am nagement du territoire et de mobilit sur l exon ration du rapport d incidences environnementales est r put favorable par d faut Consid rant que la superficie du p rim tre concern est de l ordre de 13000 m que pour rappel la l gislation sur les lotissements ou les constructions group es distingue une petite zone au niveau local et une zone de grande importance au del de la limite de deux hectares que d s lors le projet concerne une petite zone au niveau local Consid rant galement que le r am nagement du site n est pas susceptible d avoir des incidences non n gligeables sur l environnement qu en effet le projet vise la restauration d une partie des b timents existants notamment les halls existants en vue d y cr er et d velopper un p le culturei pluridisciplinaire que les b timents annexes composant le solde du site seront d molis en vue d y cr er du logement de qualit 143 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 35 Method Integrated Sustainable Development Indicators System ISDIS Les 5 objectifs et 21 cibles de d veloppement durable pour le renouvellement des quartiers et la r hab
56. le cadre d une revitalisation urbaine ce qui explique l intervention r gionale d 1 25 million d euro sur le total de 12 millions que co tera la construction du p le r sidentiel et du parking Le projet de PPP implique aussi que le Ville ici la R gie fonci re signe une convention de renonciation l accession au profit du promoteur pour qu il puisse y effectuer les travaux convenus Les parties s accordent ensuite pour vendre ensemble qui la quote part terrain qui les appartements aux futurs propri taires priv s Cet arrangement avantage les deux contractants puisque le promoteur le bureau BAeB n a pas d acheter le terrain pour le revendre par la suite et a pu donc faire l conomie de frais d enregistrements La R gie fonci re propri taire percevra quant elle la valeur de la vente de son terrain nouvellement b ti37 SATVN Service de l Am nagement du territoire de la Ville de Namur 2011 b LES PARTENAIRES PRIV S Dans le cas d un PPP la Ville ou ses services initient un concours d architecture afin de s lectionner le projet de son choix Circonstance hasardeuse le bureau d architecture bruxellois BAeB promoteur du chantier des abattoirs est aussi le laur at de l appel projet pour la construction http gillescarnoy be 2010 09 04 contrat de superficie et convention de renonciation a laccession 85 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises r side
57. ne permettent pas actuellement de consid rer ce quartier excentr comme faisant partie du dynamisme central namurois Le Sch ma directeur de Bomel Saint Servais dressait bien tard le constat de ces faits D une mani re g n rale ce secteur bien que tr s proche du centre urbain en est tr s diff rent Le chemin de fer qui l en s pare apparait bien comme un obstacle physique important mais aussi comme une s paration sociologique tr s marqu e Ce site ne semble pas d favoris de point de vue a ration ou de salubrit il poss de de sites et des panoramas remarquables surtout vers les hauteurs Mais il semble manquer d unit et de structure fondamentale ICEDD et al 2011 b p 11 La question est ici de savoir si cette int gration rat e avec le centre ville est pr judiciable pour le quartier de Bomel Pour Thierry Decuypere un architecte intervenant dans le projet culturel des abattoirs le cas des villes qui fonctionnent gr ce un hyper centre est une figure r currente voire une g n ralit Or selon lui il faut justement aller au del des g n ralit s et travailler les sp cificit s les quartiers n ont pas besoin de la ville pour vivre car ils d tiennent des caract ristiques uniques leur morphologie et peuvent se d velopper de mani re relativement 2 Notamment au sujet du raccord avec l E411 de l am nagement de la gare de la construction du MET etc 48 La reconversion des friches urbain
58. param tres permettant l laboration d une carte d identit du quartier de Bomel mettre en parall le avec celle de la corbeille Le p rim tre d tude d Adrien Delarcharlerie tant celui du Sch ma directeur Bomel Saint Servais ses donn es statistiques ne seront utilis es que dans les cas o il aura fait la distinction entre les deux entit s Les p riodes choisies sont l ann e de la fermeture des abattoirs 1989 et la date la plus contemporaine disponible sur cytise 2008 L tude permettra donc d une part de comprendre l volution des tendances sociod mographiques de Bomel sur cette p riode et d autre de part de les comparer avec les ph nom nes ayant marqu s l hyper centre sur la m me p riode POPULATION Bomel Heuvy Namur centre ville 1989 2008 1989 2008 Age moyen de la population 38 8 37 5 42 1 40 9 Part des moins de 20 ans 22 22 16 6 11 8 Part des plus de 60 ans 21 9 16 3 27 2 21 4 Part des plus de 80 ans 5 4 66 6 34 6 75 Proportions d trangers 13 7 14 12 6 14 5 Proportions d trangers hors UE 5 97 7 79 5 03 7 14 La part des habitants de moins de 20 ans est stagnante dans le temps pour Bomel tandis qu elle est en forte d croissance pour le centre ville Alors que la presse r pand l image d un vieillissement de la population du vieux Namur les statistiques refl tent que l ge moyen de la population serait plut t en baisse da
59. perception de la relation centralit p riph rie par les riverains IL 3 4 Les liaisons pi tonnes entre le Quartier de Bomel et le centre ville IL 4 Diagnostic et analyses statistiques IL 4 1 Etat des lieux du Quartier statistique de Bomel IL 4 2 Evolutions et comparaisons avec le vieux Namur des donn es statistiques POPULATION M NAGES MOUVEMENTS DE POPULATION EDUCATION ET ACTIVIT S 2001 LOGEMENTS 2001 PATRIMOINE PERCEPTION DES HABITANTS 2001 34 36 36 37 37 37 37 38 38 39 39 40 40 42 42 42 42 45 45 48 48 48 49 50 51 51 52 52 53 53 55 55 56 56 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises IL 5 L image du quartier 57 II 5 1 Bomel v cu Bomel vu de l int rieur 57 IL 5 2 Bomel per u Bomel repr sent de l ext rieur 58 IL 6 Le Sch ma directeur d Am nagement durable un outil strat gique de durabilit 59 IL 6 1 Prospectives et danger d une gentrification 60 CONCLUSIONS PARTIELLES 62 Chapitre III Les politiques de reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques urbaines durables Le cas des anciens abattoirs de Bomel 63 I LES POLITIQUES DES FRICHES URBAINES 65 I 1 La friche urbaine un outil de revitalisation urbaine 65 I 1 1 Une politique de ville durable travers la reconversion de friches urbaines industrielles 65 I 1 2 en friches culturelles 65 I 2 La friche urbaine
60. r servoir s cheur au 1 tage de la tour d une salle des machines en sous sol dune peausserie d un laboratoire d une conciergerie et de b timents administratifs L ensemble tait ordonn selon les principes fonctionnalistes encore en vigueur l poque figure 19 Douze personnes y travaill rent durant trente ans d activit s industrielles ininterrompues Une s rie de petits commerces connexes aux activit s de l abattoir s tablit dans le quartier grossistes boucheries charcuteries quincailleries caf brasserie etc aujourd hui presque tous disparus En 1988 les nouvelles normes de la Communaut europ enne en termes de Sant publique furent d application en Belgique Le Coll ge de Namur qui n avait jamais marqu un grand int r t au d veloppement des activit s de l abattoir d cida de le fermer sans la moindre concertation avec les utilisateurs plut t que de financer sa remise aux normes La client le n eut d autre choix que d essaimer vers les abattoirs de Wavre Dinant Huy et Ciney dont l ampleur du d veloppement que ce dernier atteint aujourd hui ne peut que faire regretter aux Namurois le peu d int r t manifest 69 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises l poque par un Conseil communal qui avait pourtant tout int r t viter cette d localisation conomique et sociale Hermann 2006 p 12 IL 1 2 Le temps de veille
61. racines de ses composantes socio culturelles actuelles Du glacis au del des remparts au quartier ouvrier attach au d veloppement du chemin de fer l histoire de Bomel est aujourd hui encore lisible dans la structure du quartier Nous constaterons que ce fragment urbain est taill telle une mosa que log e derri re la gare Le d fi est d s lors d autant plus grand dans le cadre d une politique de revitalisation urbaine de conclure sur un projet qui puisse am liorer le cadre de vie de tous les carrelages sociaux de cette mosa que Un diagnostic des donn es socio conomiques de la population du quartier p riph rique sera pos la lumi re des r sultats de la population du centre ville Ces investigations permettront de cerner le plus pertinemment possible les attentes et besoins des citoyens du quartier en mati re de cadre de vie et d implantations d infrastructures Tout particuli rement nous nous attarderons sur le Sch ma directeur de Bomel Saint Servais toile de fond du projet de r affectation des abattoirs et v ritable porte d entr e du d veloppement durable au sein des politiques namuroises 34 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Le quartier Etymologiquement portion d un tout divis en quatre parties quartier de pomme En fait portion assez quelconque de l espace le mot est tendu toutes sortes de divisions quartier de brie
62. ration de mobilier urbain Un dernier point important soulev par les Laboratoires est le travail sur les potagers entretenus depuis des ann es par quatre ou cinq Bomelois et situ s entre la rue Nanon et l ancien b timent administratif des abattoirs Les partenaires culturels semblaient avoir beaucoup d id es quant 6 Entretien avec Benoite DESSICY directrice du Centre d Action Interculturelle le 10 juillet 2013 CAI Saint Servais Namur 83 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises l utilisation de ces jardins comme l int gration dans une trame verte l emploi de la production par la caf t ria ou encore une port e p dagogique RTA 2013 Ces perspectives si elles manent du monde culturel sont certainement partag es par un bon nombre de riverains habitu s ce poumon vert au sein de leur quartier Mais il n en sera rien car l heure actuelle la zone potag re et horticole a d j t d truite pour la construction du futur parc LA PROGRAMMATION UN CHOIX NON NEUTRE Le p le culture est compos de trois b timents les halles centrales le b timent administratif et l ancienne peausserie Aucune affectation n a encore t donn e cette derni re les gestionnaires souhaitant un espace de r serve Le hall principal est lui m me divis en cinq zones distinctes toutes ouvertes sur l ext rieur et fonctionnant autant de mani re ind pendante qu
63. reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 2007 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 26 mars 2007 Namur Ville de Namur pp 1 10 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 2007 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 27 avril 2007 Namur Ville de Namur pp 110 114 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 2007 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 19 novembre 2007 Namur Ville de Namur pp 107 111 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 2009 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 19 octobre 2009 Namur Ville de Namur pp 125 131 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 2012 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 10 septembre 2012 Namur Ville de Namur pp 130 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 2012 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 03 d cembre 2012 Namur Ville de Namur pp 1 23 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 2013 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 24 janvier 2013 Namur Ville de Namur pp 57 61 et pp 91 98 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 2013 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 18 avril 2013 Namur Ville de Namur pp 64 72 et pp 93 104 ARTICLES DE PRESSE A F SO 2012 Namur Ville la plus durable du pays
64. sanitaires des ann es trente les risques constants d inondations et l urbanisation massive de ce quartier appel rent la d saffectation ou la disparition de l difice publique dans les meilleurs d lais La Ville rechercha alors un terrain appropri la construction de son nouvel abattoir Le terrain priv du n 73 de la rue Piret Pauchet Bomel attira alors son attention Il tait situ pr s du nouveau march aux bestiaux de Vedrin construit en 1929 et tr s proche de la Gare des marchandises Il se localisait en outre au sein d un tissu encore peu urbanis dans un quartier mixte industriel et r sidentiel et travers par un coude du Houyoux Apr s l acquisition du terrain en 1937 la Ville confia l avant projet des abattoirs l ing nieur architecte Rhodius lequel re ut l approbation toute particuli re d un des ma tres de l Art Nouveau Henry Van de Velde Mais d s le d but du chantier la construction fut jalonn e de contretemps la mobilisation des ouvriers au sein de l arm e belge l arr t de l acheminement des marchandises pendant la Seconde Guerre Mondiale et l occupation des b timents par l arm e allemande d abord par les GI am ricains ensuite A la fin de la guerre la Ville d remettre les lieux en tat avant d enfin pouvoir les inaugurer le 14 octobre 1946 Le complexe industriel tait compos d un hall d abattage de salles frigorifiques d une salle des refroidisseurs d un
65. sence la pose officielle de la premi re pierre ou encore les mails envoy s aux associations locales leurs proposant une visite guid e du chantier des abattoirs ce 26 juin dernier II 3 La reconversion des abattoirs communaux A propos de l utilit du projet de reconversion des abattoirs pour le quartier de Bomel Arnaud Gavroy s exprimait sur la multiplicit des activit s venir et l ambition de faire du futur centre culturel un petit Tour et Taxi namurois Flament 2011 SAVN 19 10 2009 Article 169 82 CWATUPe dition 2010 31 http www lavenir net article detail aspx articleid DMF20130225 00273195 32 Entretien t l phonique avec Nathalie SCHADEK directrice de la Ressourcerie namuroise le 10 juillet 2013 figure 31 78 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Le site sera bipolaire et ses deux p les culturel et r sidentiel seront g r s de fa on toute fait autonome figure 29 Les partenaires sont diff rents et les proc dures de demande de permis diff rent galement le p le culturel requ rant uniquement un permis d urbanisme a t con u selon le principe du concept and build par adjudication publique tandis que le projet de logement est n d un partenariat public priv PPP et n cessite par la pr sence du parking souterrain un permis unique IL 3 1 Le p le Culture comme ligne de conduite politique Le consortium entrepreneu
66. un nouveau p rim tre d agglom ration qui regroupe le centre ville et les parties centrales et p riph riques des quartiers urbains Ces trois classes A A et B forment ensemble la zone jug e r aliste pour une am lioration significative de l offre en transports collectifs urbains et pour le renforcement de p les d quipements et de services majeurs La gradation de densit qui se prolonge avec les bourgades classe B les villages classe C et les ensembles r sidentiels isol s classe C l chelle de la commune est d finie sur les seuls crit res de possibilit s et d opportunit s de d placement pi tons et collectifs Chaque classe est d finie par un profil g omorphologique et doit respecter des consignes urbanistiques et architecturales ainsi que et c est sans doute ce point qui blesse des quotas minimums et maximum de densit Ainsi des projets de barres de logements sur des terrains urbanisables situ s en classe B C ou C ont peu de chance de voir le jour Le centre de Bomel notion qui nous le verrons semble plurielle fait partie de la classe A c est dire les parties centrales des quartiers urbains se caract risant par une proximit de moins de 300 m tres 5 minutes pied d un noyau de services commerces et quipements de proximit et d un arr t de transport en commun d une ligne TEC structurante L occupation principale de ce secteur tant le logement la densit minimale est admise
67. wallon voila abattoirs de Namur ton projet 4 millions Je dis Voil on peut y aller c est fait 4 millions SAR c est pour les ext rieurs Il faut encore les int rieurs L j ai obtenu 1 million du Coll ge c est le budget communal J ai pris 1 million 1 5 million sur le budget de la R gie fonci re Et puis alors on va lancer une op ration de revitalisation urbaine On va abattre une partie qui n est vraiment pas int ressante on va construire du logement avec Thomas et Piron l architecte Emmanuel Bouffioux J avais fait la pr sentation Cannes et lui tait dans la salle et a dit a je le veux je l aurai ce projet l Et Thomas et Piron va faire une cinquantaine de logements et gr ce a on aura 1 250 millions de subsides pour faire les abords Donc les abords on est en train la semaine prochaine a passe au Coll ge on a d sign un bureau d tude pour faire les abords le parc Donc c est un projet qui se chiffre 8 millions d euros Parce que mon id e aussi c est de refaire toute la rue Piret Pauchet de l entr e des abattoirs jusqu la Gare pour que de la Gare on voit tout ce qui se passe Donc il faut des lampadaires et tout a Et donc tu imagines les efforts qu il a fallu pour arriver ce truc l C est colossal Et tu fais a sur 6 ans mais tu n inaugures pas Et pourquoi c est si difficile de r ussir des trucs comme a parce que politiquement c est des trucs de tellement long
68. 001 2006 Bernard Anselme PS 2007 2012 Jacques Etienne cdH 2013 2018 Maxime Pr v t cdH La premi re d marche a donc t de nous r f rer aux d clarations de politique g n rale des cinq derni res l gislatures successives La m thode d investigation consistait plucher les discours des nouveaux bourgmestres qui au nom de la majorit et dans les trois mois apr s sa constitution exposent les perspectives de la l gislature en place pour les six ans venir Notre recherche a t r alis e par mots cl s Durable durabilit d veloppement durable sont les expressions ayant t retenues pour ce chapitre Nous avons galement filtr les termes Bomel et abattoirs communaux mais l analyse de ces r sultats sera le sujet des chapitres suivants La synth se des recherches th matiques au sein des d clarations politiques et concernant les trois chapitres savoir la Ville de Namur le quartier de Bomel et les abattoirs communaux se trouve en pi ces jointes figure 6 Une autre fa on de comprendre la gen se des politiques durables de la ville outre les actions politiques visibles sur la sc ne publique tels les plans sch mas et concours est de s immiscer dans les d bats anim s par les lus communaux Les m mes mots cl s ont t appliqu s aux proc s verbaux des nombreuses s ances communales dans le but de trouver ou non des occurrences Le conseil communal dont le nombre de membr
69. 2050 PLP Elam Pied PMP Plate Forme Maison Passive Pro V lo asbl PSC Plateforme pour le Service Citoyen RID R seau Id e SBE Sentiers be SGR Sentiers de Grande Randonn e VPJ Valorisation touristique des parcs et jardins historiques de Wallonie La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 12 Sch ma du quartier de Bomel derri re la gare Source Nad ge RASE juillet 2013 A VERS SAiNT Sepvais LOTISSEnENTS TRANSVAAL OO ee NAMUR 44x A La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 13 Photos de la Gare de Namur Fa ade Sud vers le centre ville et fa ade Nord MET vers Bomel Source Photos personnelles prises le 10 juillet 2013 par Nad ge RASE 124 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 14 Affectation et occupation des sols des gares wallonnes La Gare de Namur Source CPDT 2004 Atlas des gares rese VN RE nie WATT A A Le CEA Potentialtoncia HN Hiti arii En Horeca B gramer EU Parking CE Habitat dipom O araw E cario cu 72e D UM Hitita mitoyer EM e EM coco D cute CJz un iima B io E Eimont pubiies E Loisirs L z40 O Immeuble apparte ments E Sickage Equipements publics E Parcs Ea ZE OO Giand ensemble de Logement S Cantie commercial Sant Gaie des bus ZEV E Es Sauroe Plan
70. 3 semaines des lections la presse n en a pas parl et j ai t compl tement boycott sur ce truc l Ce qui est quand m me tr s dommageable Le probl me c est que pour agir il faut avoir le mayorat pour faire un truc transversal On a 20 millions d euros par la R gion et Pr v t a d cid tout seul quasi de l affectation Moi je les aurais mis sur des trucs structurants soit la mobilit Moi j aurais mis 10 millions sur la mobilit et l tu pouvais vraiment faire une ville avec transports en commun v los lectriques tout et tu changeais la vie des gens Mais on ne va pas le faire 114 NR On parlait donc de l am nagement du territoire et de la mobilit qui sont selon vous les deux premiers leviers du d veloppement durable et qui plus est vos disciplines Mais vos coll gues sont ils actifs en la mati re AG Ce n est pas leur priorit A part ce que les Echevins Ecolo font ce n est pas du tout mis en avant Les lib raux euh ah l Echevin de l environnement Alain Detry fait des trucs mais des niches mais transversalement non En fait tout le monde veut bien faire du d veloppement durable tout le monde est pour dans les programmes lectoraux et sur les plateaux de t l mais une fois que a va contre l int r t de quelqu un et que ce quelqu un est un citoyen lecteur euh souvent a passe c t Mais c est la difficult politique que nous avons ici Et en plus 3 et quand 2 partis ne pensent p
71. 37 Le site a tout r cemment t remplac par une page facebook 2 Bien que ces deux outils semblent peu utilis s par les riverains au vu des interventions post es en ligne leur pr sence sur la toile refl te la volont d une transparence et d une communication la plus ais e possible La plupart des articles post s concernent l avancement des travaux de reconversion des abattoirs qui font la si grande fiert du Comit Un v nement datant de f vrier 2013 relaie l information donn e par le chef de chantier de la soci t Franki quant la r cup ration d archives des abattoirs Un appel aux volontaires fut lanc via le r seau social gr ce auxquels de nombreux documents concernant la gestion et le fonctionnement de l ancien site industriel ont pu tre remis la Ville Le Sch ma directeur de Bomel Saint Servais a t labor selon une approche de concertation via des fiches projets d coulant d une tude de terrain et de d mocratie dans le respect des croyances de l Echevin Gavroy les habitants savent mieux que personne ce qu il faut pour le quartier Il annon ait galement lors de la m me s ance un engagement participatif sur le long terme Donc dans chaque projet concret qui sera avanc partir des fiches projets nous ferons encore de la participation ce moment l Il faudra d ailleurs cr er rapidement un comit de suivi avec des repr sentants des habitants et je propose aussi de l ouvrir
72. 7 L valuation ex post tend valuer les cons quences sociales et territoriales de la revitalisation et les indicateurs quantitatifs et qualitatifs retenus sont territoriaux d abord le nombre de visiteurs par an du centre culturel l accessibilit de celui ci depuis le centre ville le nombre d emplois cr s le prix du foncier et de la location l identit visuelle la gouvernance l attitude architecturale et patrimoniale etc et sociaux ensuite le nombre de projet co construits et de r seaux professionnels locaux initi s depuis l ouverture du centre culturel le nombre de friches restantes dans le quartier la perception de celui ci la convivialit la pr sence de r sidences d artistes etc Si l valuation se pratique gr ce une d marche participative entretiens et cartes mentales les auteurs de cette m thode rappellent par exp rience que la connaissance du lieu ne conduit pas automatiquement un usage de ce lieu par la population Lucchini in L Equipe la Friche 2012 p 16 Outre les nombreuses valuations r aliser dans la continuit de ces recherches ce travail pourrait constituer une note d information destination des lus communaux en vue d clairer leurs futures politiques de reconstruction de la ville sur elle m me les invitant des partenariats transversaux De m me il pourrait tre utile aux habitants de Bomel dans le but de les clairer sur le potentiel dont rec le leur cad
73. Bomel section du quartier sugg r e par les approches statistique et paroissiale Ajoutons que l ancienne fonction dominante de Bomel savoir un quartier r sidentiel ouvrier a durablement contribu la singularit de son identit De nombreux alignements de maisons ouvri res composent encore le tissu urbain du bas de Bomel bien que l unique axe de prestige le boulevard du Nord soit flanqu de maisons bourgeoises et que certaines merveilles de l Art Nouveau et de l Art D co soient diss min es dans le b ti continu Mais si les fonctions ouvri re et industrielle du quartier font l unanimit parmi l opinion publique et sont ais ment lisibles dans la typologie architecturale elles ne permettent pas de d finir les fronti res du quartier En effet les traces architecturales du pass industriel de Bomel se concentrent pr s des vestiges des exploitations pass es la gare les abattoirs les industries les carri res etc situ s dans le bas du quartier mais aussi et surtout dans le village de Saint Servais Pour rappel la reconversion des abattoirs de Bomel s inscrit dans le cadre d une revitalisation urbaine dict e par le Sch ma directeur de 2009 Celui ci fixe son p rim tre d tude 9 des 47 secteurs statistiques admis au Conseil communal savoir Houyoux Hastedon Belle Vue Nouveau Monde Saint Servais Station R servoir Bomel Prison Pont de Louvain Sur ce d coupage le site des anciens abattoirs s
74. CP Cette intervention immobili re se voulait g n ratrice de subsides r gionaux dont le montant esp r aurait permis la r novation des voiries voisines le reconditionnement du site des abattoirs et la construction d un parking souterrain sous celui ci LES PROJETS DE DESTRUCTION DES ABATTOIRS ET DE LOTISSEMENTS L ambition des socialistes tait que l op ration de revitalisation se poursuive en cascade sur le site des abattoirs o chaque futur logement donnerait galement droit des subsides pouvant tre consacr s l dification d quipements collectifs issus d une concertation avec les habitants tels une maison de quartier une plaine de jeux ou un espace multisports Ces travaux et ce fut l une des clauses de la convention adopt e impliquaient la d molition des b timents de l abattoir communal sans pour autant avoir fix un programme de reconversion mise part le futur parking de 110 emplacements De cette s ance communale de juin 2002 naquit aussi la n cessit d organiser le transfert des occupants install s titre pr caire sur le site des abattoirs communaux SAVN 16 06 2002 La proposition d am nagement fut reconduite dans une tude urbanistique du quartier de Bomel men e par le service de l Am nagement du territoire de la Ville en mars 2003 Cette tude phase pr alable l laboration d un PCA et le plan masse des abattoirs l accompagnant avaient comme objectifs d valuer les potentialit
75. E DURABILIT DES VILLES CADRE TH ORIQUE I 1 La ville durable une construction g opolitique globale I 1 1 Le constat actuel de l urbanisation Depuis quelques d cennies beaucoup de villes occidentales ont t sujettes un renouvellement urbain se traduisant par une v ritable renaissance conomique sociale et environnementale de leurs morceaux de territoires marginalis s A l origine de ces mutations territoriales se trouve ind niablement le passage de nos soci t s industrielles vers une organisation socio conomique plus flexible diversifi e et sp cialis e Le contexte global de mondialisation a peu peu permis la sous traitance la filiation l extension des technologies et au final la tertiarisation des soci t s am ricanis es FREville 2001 Vandermotten Marissal et Van Hamme 2010 La globalisation si elle signifie l ouverture plan taire du march de la production rime galement avec une tendance actuelle l urbanisation comme ce fut le cas avec l industrialisation de la fin du XIX me si cle en Europe En 2011 le taux de citoyens plan taires vivant dans des zones urbanis es est pass 3 5 milliards de personnes c est dire que la part de la population mondiale demeurant dans des agglom rations urbaines a d pass celle de la population r sidant dans les zones rurales Et selon les projections de l Organisation des Nations Unies le taux plan taire d urbanit atteindrait les 70 en 2050
76. ENAIRES PRIV S 85 LE PROJET DE LOGEMENTS MIXTES 86 ETAT D AVANCEMENT 86 IL 3 3 Le souci de la patrimonialisation 87 IL 3 4 Le rapport de l enqu te publique sur le p rim tre du SAR 87 IL 4 La participation citoyenne 88 IL 5 La comp titivit urbaine et l re des flagship projects 90 CONCLUSIONS PARTIELLES 92 Conclusions 93 Bibliographie 95 Annexes 104 Liste des abr viations 104 Figures 105 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Introduction g n rale Ce travail s articule autour de trois chelles spatiales qui seront analys es comme tant des leviers d ploy s simultan ment dans le cadre de l av nement des politiques durables namuroises Nous verrons que ces trois entit s territoriales que sont la Ville le quartier et la friche industrielle s imbriquent tant dans les plaidoyers du d veloppement durable que dans les pratiques de d veloppement namurois Notre cas d tude s att le d cortiquer l av nement de la pens e de durabilit au sein des politiques communales de Namur et plus particuli rement celle qui a men la sauvegarde des abattoirs de Bomel situ s dans le quartier de la Gare figure 1 Le triptyque territorial nous am nera r fl chir sur les outils de durabilit au sein d abord des villes europ ennes depuis les derni res d cennies La ville de Namur institu e Capitale de la Wallonie en 1986 puis Commu
77. ENT WALLON 2010 D cret instituant Namur comme capitale de la Wallonie et si ge des institutions politiques r gionales d cret du 21 octobre 2010 M B du 03 novembre 2010 p 65954 Namur 1p ARCHIVES SATVN 2011 a R habilitation des anciens abattoirs de Bomel Enqu te publique dans le cadre de la proc dure SAR PowerPoint de pr sentation H tel de Ville Namur 26p SATVN SERVICE AM NAGEMENT DU TERRITOIRE DE LA VILLE DE NAMUR 2011 b Proc s verbal de la r union d information publique Site R nover S A R NA148 des anciens abattoirs de Bomel Namur ROUSSELLE C r d 15 juin 2011 H tel de Ville Namur 4p SATVN SERVICE AM NAGEMENT DU TERRITOIRE DE LA VILLE DE NAMUR 2011 c Avis sur enqu te concernant le S AR NA148 des abattoirs communaux 10 juin 2011 H tel de Ville Namur 1p SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 1989 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 30 janvier 1989 Namur Ville de Namur pp 8 11 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 1992 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 16 d cembre 1992 Namur Ville de Namur pp 68 69 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 1993 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 17 f vrier 1993 Namur Ville de Namur pp 120 122 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 1993 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 24 novembre 1993 N
78. Gare alors qu il d clarait au cours de la s ance suivante que la Ville n avait pas l intention d organiser de consultation populaire SAVN 18 04 2013 Si dans certains cas les luttes opposant des environnementalistes mais pas que aux autorit s communales s essoufflent face la puissance de certains lobbies financiers et face aux fonctions fortes telles que le commerce nous verrons que l influence des mouvements populaires parvient parfois l adoption de contre projets architecturaux d autant plus quand ces associations sont soutenues politiquement voir infra N en d plaise certains conseillers qui regrettent leur complexit les outils op rationnels wallons de l am nagement du territoire sont d ploy s par la Ville pour mener bien leurs grands projets urbains Mais ceux ci mis part l impulsion r gionale de construction de quartiers en transition semblent avoir du mal s inscrire dans une d marche conomiquement socialement et cologiquement respectueuse soutenue la fois par la majorit tricolore et par l opposition socialiste 19 http namurparcleopold be debut_articles_recents 20 pagination_articles_recents 29 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises IL 4 Le Sch ma de Structure namurois un outil strat gique Le pouvoir communal a un r le central jouer il est en effet le seul acteur dans sa commune pouvoir construir
79. Gavroy in SAVN 26 04 2000 p 94 Bien que le projet de PCA fut adopt d finitivement par la majorit communale le 26 avril 2000 par 25 voix contre 13 oppositions le complexe cin matographique ne verra jamais le jour d autant plus qu il allait tre court circuit par l installation de l Acinapolis sur le site de la Gare de Jambes La dalle fut alors am nag e en hall d attente et en une petite surface commerciale en 2002 ce qui lui vaut d tre fr quemment qualifi e de lieu de courant d air par les usagers et non d un espace moderne et convivial Cette r novation est survenue en m me temps que l implantation de nombreuses administrations dont le Minist re wallon de l Equipement et du Transport MET Ces transformations ont initi la dualit qui caract rise la Gare actuelle Le c t sud orient vers l hypercentre renvoie une image de luminosit de prestige et de s curit de par son architecture n o classique en pierres blanches la nouvelle structure vitr e qui modernise la fa ade et l am nagement ouvert de la place Le c t nord quant lui est r alis dans des mat riaux opaques et plus grossiers brique et b ton qui renvoient une sensation d ombre et d isolement De part et d autre des espaces sont am nag s aux abords des sorties Mais tandis que l espace du boulevard de Merckem au sud est largement ouvert et a r l espace c t nord prend la configuration d une fosse en contrebas p
80. Marchal et St b 2011 Mais si la tendance d une urbanisation massive est non contestable les chiffres peuvent et doivent tre discut s Par exemple les limites spatiales prises en compte dans les statistiques internationales int grent les zones p riurbaines des agglom rations qui peuvent dans certains cas comme celui de la Belgique repr senter un pourcentage lev de la superficie du territoire national De plus les d finitions donn es la ville la campagne et leur entre deux ce qu on appelle le rurbain ne sont pas clairement expos es A l instar des banlieues les bidonvilles qui abritent les soldes des citadins des villes formelles sont galement consid r s dans les statistiques Leur croissance particuli rement vive dans les pays en voie de d veloppement s explique par des situations o l urbanisation ne s accompagne pas d une industrialisation De ce fait en 2005 37 de la population urbaine mondiale vivait dans des bidonvilles alors que ce taux pouvait d passer les 80 dans certains pays2 En parall le la croissance des grandes m gapoles mondiales ces villes g antes qui concentrent plus de dix millions d habitants ralentit depuis quelques ann es au profit des agglom rations de moins de 500 000 habitants qui forment de vastes r seaux urbains connect s par des logiques de coop ration comp tition Van Criekingen 2012 p 5 Marechal 2012 Nafa 2009 I 1 2 Les enjeux
81. Namur en juin 2008 sur base du projet de Sch ma de Structure r alis par le bureau d tude COOPARCH R U en 2000 Les dispositions de celui ci pr nant d j un d veloppement territorial r quilibrant le poids entre centre ville et p riph ries avaient t avort es apr s l enqu te publique et l avis de la CCCAT faute de consensus L Echevin Ecolo Arnaud Gavroy a insist pour relancer le travail et ce de mani re plus d mocratique pour engager Namur sur la voie la plus durable l horizon 2025 ICEDD et al 2011 b p 59 Des r unions de consultation au sein des diff rents quartiers 1 ont par exemple t men es Le Sch ma de Structure port par la majorit cdH MR Ecolo a finalement t valid au Conseil communal le 22 avril 2012 Cette d cision confirm e par la DGO4 n a donc pas t annul e par le Ministre en charge de l Am nagement du territoire dans le cadre de son pouvoir de tutelle alors que le Sch ma revenait de loin En effet suite l avis d favorable de la CCATM qui critiquait jusqu au fondement m me de la philosophie ayant amen les choix pr sent s le Sch ma avait t quelque peu remani Pour sa part le parti socialiste qui avait vot contre le SSC a envisag d introduire un recours au Conseil d Etat arguant que ce projet tait une porte ouverte aux d cisions contraignantes qui traduit un cruel manque d ambition conomique d mographique et politique de la majorit
82. Ottignies Louvain la Neuve et Ostende pour la finale qu elle remportera finalement le 25 septembre 2012 Les repr sentants namurois re urent un bon d une valeur de 5 000 euros pour le financement de leurs projets durables pl biscit s La taille et les moyens disposition des communes ou des villes avaient t pris en compte dans le processus d valuation pour donner une chance l ensemble des communes candidates Les crit res de s lection taient tant qualitatifs objectifs vis s organismes de contr le ampleur de projets pertinence sociale que quantitatifs investissements b n fices r alis s chiffres relatifs l volution etc Le projet namurois intitul Namur se fait durable et d sirable a donc s duit le jury Et pour cause leur concept Namur Capitale du r emploi s inscrit dans une politique volontariste visant favoriser toutes les actions men es et mener dans le secteur du r emploi Cette perspective plut Alain Hubert pour qui aujourd hui s occuper de l environnement c est s occuper de l conomie Cofely Service 2012 a Cofely Services 2012 b A F SO 2012 De fait Namur a d cid de d cliner son pilier conomique du triptyque durable en une s rie d objectifs pr gnants tels que le d veloppement de la Ressourcerie namuroise et le premier syst me de collecte domicile des plans d action de sensibilisation et d ducation l gard des citoyens namurois et des au
83. RLERIE A 2010 De l utilit d appr hender les relations r ciproques entre volutions d mographiques et parc de logements dans l exercice prospectif Th orie m thode et tude de cas M moire de fin d tude dans le cadre de l obtention du dipl me du Master 120 en Sciences de la Population et du D veloppement POULAIN M promoteur Universit Catholique de Louvain la Neuve ann e acad mique 2009 2010 128p GAIARDO L GEORGES X TIMMERMANS A VAN LOQUEREN T 2003 R habiliter et r nover l espace b ti en Wallonie Conf rence permanente du d veloppement territorial CPDT Plaquette n 2 Minist re de la R gion wallonne DGATLP Namur 156p GRAWEZ M n d Les anciens abattoirs de Bomel Namur une action citoyenne pour une n cessaire r affectation Patrimoine industriel Wallonie Bruxelles Asbl 2p HERMANN E 2006 Les abattoirs de Bomel document du comit de quartier de Bomel 12 p MAES E SCHADECK S BRAHY V n d La contamination locale des sols DGRNE URL http etat environnement wallonie be uploads rapports parties chapitres fiches SOLS_05 pdf 20p 97 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises MARIQUE A F LEJEUNE Z HALLEUX J M TELLER J MICHEL Q 2010 Notes de recherches Le remembrement urbain Conf rence permanente du d veloppement territorial CPDT Minist re de la R gion wallonne DGATLP Na
84. SAR qui concernent les biens immobiliers qui sont ou taient destin s accueillir une fonction autre que le logement ainsi que les actions men es par les op rations de r novation urbaine Les revitalisations se distinguent de ces derni res sur deux points Premi rement elles ont comme objectif l am lioration et le d veloppement int gr de l habitat en ce compris les fonctions de commerces et de services et ont deuxi mement comme moyen la mise en uvre de partenariats public priv PPP Cet outil op rationnel relativement neuf permet en effet aux communes d obtenir des subsides r gionaux via une convention l associant au secteur priv Ceder et Ponchaut 2008 Halleux 2004 L article 172 du CWATUPe pr cise dans son paragraphe 2 que la r gion peut accorder la commune une subvention couvrant le co t des am nagements du domaine public voiries gouts clairage public r seaux de distribution et ses abords espaces verts et quipement urbain usage collectif N anmoins ce financement n est possible qu hauteur d un euro pour deux euros investis dans des actions visant d velopper et ou assainir le logement avec un plafond fix 1 25 106 euros Les chercheurs de la CPDT d plorent cependant que ces dynamiques ne s inscrivent pas sp cifiquement dans le cadre d une politique affirm e ni dans une vision strat gique de renouvellement urbain d finie l chelle de la r gion CPDT 2005 p 49 A
85. Sites d activit s conomiques d saffect es SAER Sites d activit s conomiques r habiliter SAR Site r am nager SATVN Service de l Am nagement du territoire de la Ville de Namur SAVN Service des archives de la Ville de Namur SDAD Sch ma directeur d am nagement durable SDER Sch ma de d veloppement de l espace r gional SSC Sch ma de Structure communal 105 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises LISTE DES FIGURES FIGURE 1 LES TROIS CHELLES TERRITORIALES DU TRAVAIL FIGURE 2 PROJET DE STRUCTURE SPATIALE POUR LA WALLONIE DANS LE CADRE DU SDER DE 1999 FIGURE 3 LOGEMENTS PRESSIONS IMMOBILI RES ET OP RATIONS FIGURE 4 LE ZONAGE DE L URBANISATION FIGURE 5 ENTRETIEN AVEC GAVROY A ECHEVIN DE L AM NAGEMENT DU TERRITOIRE ECOLO NAMUR FIGURE 6 RECHERCHE PAR MOTS CL S DANS LES D CLARATIONS DE POLITIQUE G N RALE DEPUIS 1989 FIGURE 7 CARTE DES STATIONS Li BIA V LO DU GRAND NAMUR FIGURE 8 CERCLE VERTUEUX ET VICIEUX DE LA D GRADATION D UN QUARTIER FIGURE 9 NAMUR PLAN DE 1745 FIGURE 10 FIGURE 11 SCH MA DU QUARTIER DE BOMEL DERRI RE LA GARE FIGURE 12 FIGURE 13 FIGURE 14 FIGURE 15 FIGURE 16 OBJECTIFS DU SCH MA DIRECTEUR BOMEL SAINT SERVAIS FIGURE 19 FIGURE 20 PLAN DE SECTEUR DU P RIM TRE DU SCH MA DIRECTEUR BOMEL SAINT SERVAIS SITUATION CADASTRALE DU SITE DES ABATTOIRS DE BOMEL FIGURE 23
86. TIELLES 10 12 14 14 14 14 15 16 17 19 19 20 20 21 22 23 24 24 24 25 25 25 25 25 26 26 26 26 27 27 28 30 32 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Chapitre II Les revitalisations territoriales dans le cadre des politiques urbaines durables Le cas du quartier de Bomel I LES REVITALISATIONS URBAINES DANS LE CADRE POLITIQUE DES VILLES DURABLES I 1 Le quartier un concept non consensuel I 2 Le quartier outil pour une revitalisation morphologique de la ville durable I 2 1 Les dynamiques du quartier CYCLES DE D VELOPPEMENT D UN QUARTIER CYCLES DE D GRADATION D UN QUARTIER I 2 2 Les outils op rationnels de revitalisation urbaine en Wallonie LES ZONES D INITIATIVES PRIVIL GI ES LE REMEMBREMENT URBAIN LES SITES R AM NAGER LES R NOVATIONS URBAINES LES REVITALISATIONS URBAINES II LE QUARTIER DE BOMEL ENJEU D UNE REVITALISATION TERRITORIALE II 1 Pr sentation de Bomel IL 1 1 L histoire dessine la structure du quartier IL 1 2 Les limites g ographiques du quartier de Bomel II 1 3 Bomel une entit socialement identifiable IL 2 Le quartier de la gare II 3 Quartier central ou p riph rique IL 3 1 La nouvelle centralit suburbaine dict e par le Sch ma de Structure communal IL 3 2 Bomel un quartier p riph rique reli la centralit urbaine ou tourn vers sa propre centralit IL 3 3 La
87. USTAINABLE DEVELOPMENT INDICATORS SYSTEM ISDIS LES OUTILS DE LA D MARCHE HQE R M THODE MIST 106 107 108 108 109 110 114 118 118 119 120 121 123 124 125 125 126 128 129 129 130 130 131 131 132 132 133 133 134 135 139 142 142 143 144 144 146 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 1 Les trois chelles territoriales du travail Source http terrimago blogspot be 2008 12 les cartes de lign belgique html R gie fonci re de Namur www maps google be 1 La Ville de Namur dans son r seau suprar gional 107 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 2 Projet de structure spatiale pour la Wallonie dans le cadre du SDER de 1999 Source Sch ma de D veloppement de l Espace R gional 1999 Gouvernement wallon 17 PROJET DE STRUCTURE SPATIALE POUR LA WALLONIE CO AIRES DE COOPERATION SUPRAREGIONALES O GRAPHIQUES rerruyere trban onre ce Hasveye auPays de Herve conansienne Ge Fagne et de Famenne ercennalse ce Lorraine RENE D APPUI DE Pok d appui on milou rural Poke d appui transfrontalier Pok d appui tounstiaue R GION DE BRUXELLES CAPITALE Axe maur de transport SANAR Axe routier Vok ferr e a tatic voyageur ntense Vole ferr e trane marchandise Intense Vok ferr e trafic voyageur at marchandise irtena Vok d eau NOEUDS DE COMMUNICATION A r
88. Universit Libre de Bruxelles Institut de Gestion de l Environnement et d Am nagement du Territoire Facult des Sciences Master en Sciences et Gestion de l Environnement La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques urbaines durables le cas des abattoirs de Bomel Namur M moire de Fin d Etudes pr sent par RASE Nad ge en vue de l obtention du grade acad mique de Master en Sciences et Gestion de l Environnement Finalit Gestion de l Environnement 120ECTS Ann e Acad mique 2012 2013 Promoteur Mr VAN CRIEKINGEN M La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises R sum La ville de Namur inscrit sa politique territoriale dans une nouvelle strat gie de d veloppement durable dans le but d enrayer certains gros disfonctionnements tels l talement p riurbain et la d sh rence progressive du centre historique Un Sch ma de Structure communal redessinant les contours de l agglom ration et identifiant les noyaux d habitat notion l gif r e par le Ministre wallon Philippe Henry a r cemment t labor ainsi que deux Sch mas directeurs d am nagement durable Les r flexions en termes d am nagement territorial et de mobilit ont permis Namur d obtenir le titre de la Commune la plus Durable de Belgique en 2012 Cette victoire r compense le travail
89. a sensiblement vari depuis 1989 Comparativement aux autres quartiers Namur pr sente des valeurs relativement lev es ce qui est d de hauts taux bruts d immigration et d migration 22 Dynamique se v rifiant dans tout le pays mais aussi l chelle du continent et qui serait la r sultante d une s rie de transformations sociologiques vieillissement de la population baisse de la natalit entr e plus tardive dans la parentalit augmentation du nombre de divorces continuation du processus d individualisation et de l mancipation f minine etc Delacharlerie 2010 si Les taux brut de natalit et de mortalit d pendent de la composition par ge de la population non sp cifi e ici Ibidem 53 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Bomel Heuvy Namur centre ville 1989 2008 1989 2008 Taux de croissance de la population 1 8 2 2 0 9 1 9 Les chiffres pour Namur confirment la tendance contemporaine d un timide retour en ville tandis que les r sultats pour Bomel refl tent un taux de croissance relativement lev dont l origine repose sur une dynamique migratoire vive et sur un solde naturel positif Selon Adrien Delacharlerie le dynamisme migratoire pourrait avoir modifi les structures d mographiques et socio conomiques des populations locales Mais comme le disait l conomiste am ricain Anthony Downs en 1981
90. a ville visible depuis la Gare D o l utilisation des subsides du projet de la revitalisation urbaine pour r affecter la rue Piret Pauchet connectant l ancienne friche au boulevard du Nord et y installer un beau jeu de lumi res Entretien avec Gavroy A 2013 p 4 figure 5 Le rapprochement de notre tude avec ce ph nom ne de business urbain est d autant plus vident que le personnage cl de la reconversion des abattoirs de Namur Arnaud Gavroy confiait 90 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises explicitement la presse son intention d en faire un petit Tour et Taxi namurois Flament 2011 SAVN 19 10 2009 Or justement le cas du projet Cit de la Science et de la Connaissance sur le site de Tour et Taxi Bruxelles a fait l objet d une tude de cas similaire qui mettait en avant les enjeux suscit s par les flagship projects mais aussi les risques sociaux qui y sont intimement li s Cornut et al 2003 Si des r ussites conomique et sociale sont esp r es par la production de richesses mon taires et ou intellectuelles et d emploi les menaces de la cr ation de trop peu d emplois peu qualifi s et du creusement de l cart entre les anciens logements d labr s et les nouveaux logements existent r ellement Ces tensions sociales se r solvent souvent spontan ment par des ph nom nes d enclavement du nouveau quartier plus riche ou par
91. age des espaces d grad s en R gion wallonne la CPDT proposait une num ration des types d espaces urbains particuli rement sensibles la d gradation et tenus l cart du processus normal de renouvellement urbain En premier lieu apparaissaient les anciens quartiers issus de la p riode industrielle ayant connu un cycle de d clin suite aux mutations conomiques Et de pr ciser qu il s agit pour une part de petites unit s de production ins r es dans les couronnes p ricentrales des agglom rations urbaines dans des quartiers issus de la croissance industrielle du XIX me si cle Ces quartiers m lent troitement au sein d un m me lot constructions industrielles et logements Les quartiers de gare sont particuli rement repr sentatifs de ce type d organisation Decl ve et Piron 2004 in CPDT 2005 p 38 Situ s dans le quartier de la gare moins par hasard que par strat gie conomique les abattoirs ont bien souvent t de mani re g n rale l objet d un processus de d spatialisation volontaire ou incit par des actions publiques notamment cause de leurs implantations consommatrices d espace et de leurs nuisances environnementales bruit odeurs etc IL 1 Pr sentation des abattoirs II 1 1 L histoire d un site industriel La ville de Namur poss dait depuis le XIX me si cle un abattoir situ dans le fond de la Corbeille le long des berges de la Meuse Les nouvelles normes
92. agement durable de Bomel Saint Servais Phase 1 Diagnostic et Phase 2 Propositions Ville de Namur p 48 A P A a En 4 rincipe de l organisation des espaces publics et b tis LAN zone constructible nu zone espace public sssss cheminements pi tons travers es Est Ouest Figure 26 Strat gies de d veloppement et projets les axes de d veloppement Source COOPARCH R U 2008 a Sch ma Directeur d am nagement durable de Bomel Saint Servais Phase 1 Diagnostic et Phase 2 Propositions Ville de Namur p 22 132 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 27 Reportage photo des b timents avant le commencement de la reconversion De haut en bas et de gauche droite B timent central hall gros b tail et acc s principal actuel la peausserie la conciergerie le b timent administratif Source R gie fonci re de Namur dossier de demande de reconnaissance de p rim tre de revitalisation urbaine et du SAR juin 2010 Figure 28 P rim tre de revitalisation urbaine et du site r am nager Source Source R gie fonci re de Namur dossier de demande de reconnaissance de p rim tre de revitalisation urbaine et du SAR juin 2010 TT _ Site de l ancien abattoir de Bomel Situation cadastrale La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durab
93. ale si importante dans la ville d hier est aujourd hui en d clin Parce qu ils sont mobiles les habitants des villes ne sont plus gu re ou ne sont plus prioritairement des habitants de quartiers Grefmeyer in Authier et al 1999 Aujourd hui la tendance s inverse puisque le quartier est consid r par les lus comme un instrument susceptible de modifier l organisation sociale et politique dans la mesure o il constitue l chelon id al pour une territorialisation des politiques socio conomiques et des d marches participatives Huma in Lamour in Authier et al 1999 p 49 Les concentrations des mauvaises conditions socio conomiques et les choix politiques modernistes en mani re d am nagement du territoire sont l origine des luttes urbaines qui explos rent dans plusieurs grandes villes europ ennes Pour tenter de r pondre ces situations de crise les pouvoirs publics furent en effet souvent contraints de d velopper des politiques sp cifiques de renouvellement urbain dont les objectifs s expriment surtout en termes de coh sion sociale l chelle des quartiers CPDT 2005 p 40 Le quartier s rige alors comme solution la nouvelle mixit en acceptant le postulat qu une coh sion sociale puisse tre obtenue par une proximit spatiale Cette utilit politique actuelle du 36 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises quartier est controvers e notamment
94. alyse ces chiffres nous permettent galement de constater que le pass ouvrier du quartier de Bomel se lit encore aujourd hui dans la proportion majoritaire des r sidents employ s dans le secteur ouvrier LOGEMENTS 2001 Bomel Heuvy Namur centre ville Part de maisons isol es 5 7 1 2 Part de maisons de rang es 37 5 6 8 Part d appartements 47 5 75 Part d autres logements dont les collectivit s 9 4 17 Part des logements transform s depuis 1991 11 5 15 2 Part des logements occup s par le proprio 39 1 13 7 Part des logements mis en location 59 5 84 Part des logements sociaux 19 8 5 Co t moyen du loyer 433 54 485 57 Indice de confort des logements 69 27 62 78 Part des logements quip s du chauffage 49 34 3 central Part des logements quip s d une citerne 17 3 1 9 d eau de pluie Part des logements chauff s au charbon 0 7 0 8 Part des logements chauff s l lectricit 6 5 9 5 Part des logements au gaz 68 6 54 7 Part des logements disposant d un jardin 80 7 31 6 Les maisons quatre fa ades de Bomel sont toutes situ es sur les plateaux au nord le bas de Bomel plus ancien tant constitu d alignement de maisons ouvri res Le ph nom ne de divisions des habitations en appartements et en kot s il est g n ralis dans le centre ville affecte galement de plus en plus le quartier de Bomel Dans leur Vision
95. amur Ville de Namur pp 33 34 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 1995 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 10 janvier 1995 Namur Ville de Namur pp 1 5 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 1995 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 05 avril 1995 Namur Ville de Namur pp 89 93 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 1996 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 14 f vrier 1996 Namur Ville de Namur p 57 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 1998 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 18 novembre 1998 Namur Ville de Namur pp 138 147 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 1998 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 16 d cembre 1998 Namur Ville de Namur p 131 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 2001 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 08 janvier 2001 Namur Ville de Namur pp 6 21 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 2002 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 26 juin 2002 Namur Ville de Namur pp 112 115 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 2004 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 22 janvier 2004 Namur Ville de Namur pp 59 64 SAVN Service des Archives de la Ville de Namur 2006 Proc s verbal de la s ance du Conseil communal du 17 mai 2006 Namur Ville de Namur pp 35 42 100 La
96. ande mais surtout afin de renforcer encore l objectif de comp titivit territoriale ADT 2007 p 138 Cet objectif politique se traduit notamment par la multiplication des projets de villes soutenus par le mod le conomique n olib ral travers lesquels les villes recherchent une identit et une reconnaissance Le territoire est d s lors consid r comme un stock de ressources patrimoniales identitaires culturelles ou intellectuelles valoriser dans le but de rehausser la comp titivit du territoire l chelle de la r gion du pays voire l chelle internationale Ce jeu de la concurrence incite chaque ville d ployer de vastes outils de communication de city marketing et de management de projet d s lors que les strat gies de certaines villes peuvent s apparenter analogiquement au management entrepreneurial de grandes soci t s Van Criekingen 2012 p 126 Le risque est que cette course au poids territorial des villes europ ennes et leur sport de body building territorial ne les d tournent des r flexions sp cifiques leur territoire et leurs ressources dans le cadre d un d veloppement territorial durable Cette concurrence est en effet complexe dans le sens o elle contredit l objectif de partenariat prescrit pour des grandes villes dun m me r seau territorial Celles ci doivent alors g rer au mieux la double contrainte contradictoire qui doit passer par un contr le de leur territ
97. ans le quartier attir es par les r novations urbaines et immobili res Celles ci sont envisageables gr ce la multitude de friches requalifier qui permettront d augmenter l offre en logements sans chasser les r sidents actuels l inverse des exemples historiques de la rue des Brasseurs et du centre ville Gavroy in SAVN 19 10 2009 p 130 Lors d une r union d information publique en f vrier 2013 l Echevin r pondait un riverain se posant des questions sur les risques de gentrification en assurant que la R gie fonci re a l option de racheter 10 du complexe des nouveaux logements c est dire cinq logements qui deviendraient public et que pour le reste le prix des acquisitions priv es avait t valu sur base de la moyenne namuroise de 2500 m Toujours dans ce sens Michel Grawez responsable et porte parole du Comit de Quartier se rassura it en affirmant que le Sch ma directeur propose une volution vers un quartier multifonctionnel qui serait plut t l inverse du ph nom ne de gentrification Il reconnaissait n anmoins que ce risque ventuel d embourgeoisement du quartier n avait pas t pris en compte par le Conseil communal et que si le quartier devient attractif les b timents industriels risquent d tre transform s en lofts Grawez in Massart 2009 p 1 Cette ventualit est du reste consid r e par les Restos du C ur de Namur log dans le quartier de 60 La reconversion des
98. anvier 2013 URL lt https www facebook com bomel namur gt page consult e le 13 juillet 2013 DAL L POULAIN M 2008 Cytise Namur Atlas g ostrat gique des 46 quartiers de Namur Base de donn es sociod mographiques interactive Ville de Namur derni re mise jour le 10 d cembre 2009 URL lt http cytisenamur gedap be gt page consult e le 13 avril 2013 DIRECTION G N RALE OP RATIONNELLE DE L AM NAGEMENT DU TERRITOIRE DU LOGEMENT DU PATRIMOINE ET DE L ENERGIE DGATLP n d Am nagement op rationnel in DGATLP SPW Jambes URL lt http dgo4 spw wallonie be DGATLP DGATLP Pages DAU Pages PouvPubl Aides asp gt page consult e le 13 juillet 2013 EUROPEAN SECRETARIAT GMBH ICLEI 2003 European sustainable Cities Platform Freiburg Allemagne URL lt http www sustainablecities eu gt page consult e le 06 juin 2013 ISADD 2012 1994 Charte des Villes europ ennes pour la Durabilit Charte d Aalborg in ISADD Information sur le D veloppement Durable Universit de Gen ve Institut des Sciences de l Environnement Suisse URL lt http cms unige ch isdd spip php article99 gt page consult e le 06 juin 2013 102 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises SPP INTEGRATION SOCIALE 2011 Politiques urbaines de la R gion wallonne in SPP Int gration sociale avril 2011 Bruxelles URL lt http www mi is be be fr poli
99. ar rapport au niveau de la rue Enfin si la fa ade principale sert de rep res visuel et temporel elle donne l heure l entr e nord mat rialise une rupture qui court le risque de marginaliser le quartier de Bomel CPDT 2004 p 203 figure 13 19 Teog a i Expression populaire utilis e pour d signer le centre ville namurois 46 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Alors que la mise en concurrence des villes implique une double valorisation de leur accessibilit et de leur image Allaman pose un pronostic au sujet des gares ces lieux porteurs de nouveaux enjeux de centralit les gares deviennent des sites strat giques autour desquels peuvent s articuler la restructuration d un quartier l implantation d quipements ou de centres tertiaires un projet de r am nagement d espaces publics ou la refonte d un sch ma de circulation Allaman 2000 in CPDT et al 2005 p 43 La Ville de Namur aborde le reconditionnement de cet important n ud modal dans son Sch ma de Structure adopt en 2012 travers lequel elle esp re pouvoir r pondre aux diff rents enjeux de la zone par la d termination d un p rim tre de remembrement urbain un plan d ensemble dont le r le est d assurer le d veloppement coh rent d une s rie de projets pr vus pour une zone d finie et restreinte voir supra Le projet phare de cette vaste requalification est le d placement de la gar
100. architectes doivent d passer certaines contraintes li es selon les cas la grille constructive rigide la hi rarchisation de l espace ou encore la structure restrictive Mamaloukaki in Equipe La Friche 2012 p 105 Mais l ampleur et l originalit des lieux permettent la plupart du temps de surmonter les difficult s de transformation en valorisant les atouts A l chelle du paysage le gigantisme des anciens b timents marque la pr sence de ces lieux d histoire A l chelle du b timent ces larges volumes permettent une libert dans la conception architecturale et sont de nature inspirante pour les futurs locataires La fonte l acier le verre et la brique sont autant de mat riaux et de textures industriels qui assembl s dans des syst mes constructifs particuliers permettent notamment le franchissement de grandes port es mais aussi la r duction de l emprise au sol de la structure porteuse Cremnitzer in Ibid 2012 M me si la revendication patrimoniale n est pas l l ment principal du projet de reconversion l ant riorit du lieu induit des imaginaires inscrit l actualit de l espace investi dans une continuit pass pr sent Par ailleurs la patrimonialisation le processus par lequel un collectif humain cherche conserver en l tat le pass ou la ressaisir afin de le mettre en collection autrement dit en vidence n est qu une des attitudes possibles face la reconversion d un lieu
101. aris 215p PEREC G 1985 Esp ces d espaces Galil e Paris 124p VANDER MAELEN P MEISSER F J red 1832 Dictionnaire g ographique de la Province de Namur Etablissement g ographique Bruxelles VANDERMOTTEN C MARISSAL P VAN HAMME G 2010 La production des espaces conomiques La formation du syst me monde Tome 1 Editions de l Universit de Bruxelles Bruxelles 426p ETUDES ET DOCUMENTS PUBLICS ASSOCIATION DES TUDES FONCI RES ADEF 1998 Reconstruire la ville sur la ville MARTINEZ M coord Paris 174p BUREAU D ARCHITECTURE EMMANUEL BOUFFIOUX BAEB 2012 Logements caract re durable sur le site des abattoirs de Namur Appel d offres g n rale Bouffioux E arch Partie 1 Ville de Namur 16 avril 2012 38 p CEDER T PONCHAUT A 2008 L am nagement du territoire Les op rations d am nagement actif Focus sur la commune 150 fiches pour une bonne gestion communale Chapitre 3 fiche 7 Union des Villes et des Communes de Wallonie asbl Namur pp 436 438 96 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises CENTRE DE DOCUMENTATION EN URBANISME CDU 2008 La ville durable entre d veloppement conomique et coh sion sociale dans une perspective environnementale Qu est ce qui institue l urbain durable GHORRA GOBIN C dir CNRS Paris octobre 2008 92p COMIT DE QUARTIER DE BOMEL 2004 Un tat de
102. as comme a c est tr s difficile Maintenant moi j ai de l nergie je vais les pousser Je viens de rentrer des d lib s pour les primes nerg tiques pour les audits les chauffe eau solaires et l isolation mais ah non on ne donne pas de l argent pour a Alors qu ils veulent bien claquer 30 000 euros pour accueillir la Legends Cup tournoi de tennis 30 000 euros pour accueillir Johnny a c est bling bling Et t as 50 000 euros pour une politique nerg tique et ils trouvaient d j a de trop Et a c est la politique Pr v t c est la politique bling bling Et a marche il a fait 14 000 voix de pr f rence et je me fais craser Tu vois c est une v ritable le on Tu dois faire r ver les gens mais ne pas les emmerder Et tu gagnes les lections NR Une derni re question le Sch ma directeur d am nagement durable c est un n ologisme namurois AG Oui on l a invent Je ne voulais pas Echevin du d veloppement durable parce que d veloppement c est lin aire Tu d veloppes tu d veloppes alors que dans ce monde la vraie sagesse mais c est plus qu une sagesse la vraie prospective c est raisonner sur les limites Et tre Echevin du d veloppement durable tu n int gres pas les limites Et c est tr s important en termes de s mantique J ai organis pendant 5 ans une Semaine de l Am nagement durable et avec quels r sultats de nouveau Une sanction lectorale Donc c est fini Je l ai plus
103. atif qui sera flanqu d une annexe contemporaine Le CCRN institu enti rement au travers du Th tre de Namur jouira quant lui des larges surfaces du hall principal sur deux tages pour ses ateliers cr atifs et ses r sidences d artistes Comme il l avait d j fait en s installant au Grand Man ge le CCR chasse les Glutons de leurs locaux en s installant aux abattoirs Le pr sident du CCR Claude Limage confiera la presse qu ils taient confront s un norme probl me d espace depuis de longues ann es B AE 2013 Apr s avoir 79 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises conquis les salles du Th tre royal le site des Bateliers et le Grand Man ge c est dans les nouveaux locaux des anciens abattoirs que le Centre Culturel monopoliste tendra ses tentacules Deux de ses trois p les le p le Centre dramatique s attachant la cr ation et la diffusion professionnelles et le p le Animation culturelle uvrant l expression et la cr ativit des publics s implanteront donc sur le site des anciens abattoirs Ces deux p les distinct mais interactifs seront reli s par des objectifs communs ceux de d velopper culturellement une population sur un territoire et d utiliser l art comme vecteur d action gt Bairon et Watillon 2013 p 4 Il serait opportun ce stade de proposer une distinction entre l art et la culture L Unesco propose comm
104. aux limites g ographiques floues tant au nord vers Vedrin qu au niveau de la fronti re Est avec Saint Servais D j en 1958 une tude du secteur r v lait que Bomel tait compos de quartiers diff rents dont la structuration est fort malais e pour la raison que ce secteur manque lui m me de structure toute une succession de rues parall les d bouchant perpendiculairement sur une longue art re le boulevard du nord adoss e elle m me un obstacle 16 X z k PA r A f x Aujourd hui un jardin communautaire et un potager ont t inaugur s sur le toit de cette ancienne casemate 42 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises la Gare ne constitue pas une infrastructure favorable une vie communautaire Ville de Namur 2013 L auteur de cette tude d plorait d j la pr sence de zones mortes la Gare et la voies ferr es les casernes les industries et les carri res ces derni res s parant le secteur de Bomel du village de Saint Servais Selon Michel Grawez repr sentant du Comit de Quartier de Bomel il existe plusieurs limites g ographiques du quartier de Bomel selon l angle disciplinaire choisi Les diff rents p rim tres explicit s ci dessous ont t retrac s sur base d une carte IGN jointe en annexe figure 10 Sur ce plan Bomel apparait clairement puisqu il est compris dans les limites administratives comme le quartier nord de la premi re couron
105. avec celui du d veloppement durable le plus grand d fi de cette l gislature p 14 16 ne fais pas aux autres ce qui toi te ferait du mal Sur ce principe qui marie droits et devoirs et sur lequel est fond le des us durable nous ne 4 occurrences p 1 12 Notre ordre de mission est de construire lavenir des Namwrois sur des bases solides et dans des mat riaux durables p 2 12 Un sch ma de structure assorti de compl ments r glementaires sera labor pour servi de r f rence dans l am nagement durable de notre territoire p 2 12 Y seront privil gi es des fabitations conomes en eau et en nergie int grant des composants performants sur le plan environnemental afin de cr er des quartiers durables p 7 12 La Ville veillera en toute circonstance r duire les besoins de La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises 1 occurrence p 2 12 Envisageons maintenant la premi re couronne form e par des quartiers plus denses comme Bomel Salzinnes La Plante ou la plaine de Jambes quelques minutes du centre historique Il convient en cons quence d y redynamiser l habitat en pr servant les maisons unifamiliales et en y r novant le domaine public 116 2013 2018 Pr vot M cdH 3 d cembre 2012 d placement et optimaliser la localisation des activit s Ce principe de mobilit durable sera d termina
106. avroy A 2013 figure 5 LES PARTENAIRES CULTURELS Lorsque le Comit de Quartier encore seul dans la bataille de conservation du site patrimonial publia sa Vision d avenir pour le quartier de Bomel en 2005 il tait question entre autres de proposer aux riverains un espace culturel permettant des troupes de th tre de musique et de danse de jouir des locaux pour des r p titions et des repr sentations et ventuellement d envisager le d m nagement de l acad mie des Beaux Arts dans ces nouveaux lieux Comit de Quartier de Bomel 2005 a Il faudra attendre l adoption du Sch ma directeur en 2009 pour entendre nouveau parler publiquement des b n ficiaires de la reconversion Arnaud Gavroy y annonce en effet que des premiers contacts positifs ont t pris avec le Centre Culturel R gional Gavroy in SAVN 19 10 2009 p 148 Il est d autre part encore question ce moment d une collaboration entre la Ville via sa R gie fonci re et l associatif pour l implantation d un centre communautaire et d une maison de quartier programme qui par ailleurs n aboutira pas Le choix des partenaires est donc un choix des politiques qui s lectionn rent deux acteurs culturels du grand Namur de tailles tr s diff rentes savoir le Centre Culturel R gional namurois et la B d th que bomeloise la Baie des Tecks la plus grande de la communaut fran aise Celle ci s installera dans l ancien b timent administr
107. axi Bruxelles in Belgeo n 4 pp 385 409 DI MEO G 1994 Epist mologie des approches g ographiques et socio anthropologiques du quartier urbain in Annales de G ographie n 577 pp 255 275 EMELIANOFF C THEYS J 2001 Les contradictions de la Ville durable in Le D bat n 113 pp 122 135 EMELIANOFF C 2004 a Urbanisme durable in Ecologie et Politique n 29 pp 13 19 EMELIANOFF C 2004 b L urbanisme durable en Europe A quel prix in Ecologie et Politique n 29 pp 21 36 EMELIANOFF C 2004 c Les villes europ ennes face au d veloppement durable une floraison d initiatives sur fond de d sengagement politique in Cahier du Proses n 113 pp 122 135 FIVET J n d Toponymie bomeloise in Pays de Namur n 183 3p GEORIS P 2012 Guerre des positions in L odyss e de l espace Politiques Revue de d bats MOC n HS20 septembre 2012 3p HALLEUX J M 2004 Le recyclage urbain en partenariat public priv le gapfunding anglais et la revitalisation urbaine wallonne in Bulletin de la Soci t G ographique de Li ge vol 44 pp 53 64 HALLEUX J M LAMBOTTE J M 2008 Reconstruire la ville sur la ville Le recyclage et le renouvellement des espaces d grad s in Territoire s wallon s n 2 d cembre 2008 pp 7 22 95 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises
108. c C tait l poque o les villes tournaient le dos leur fleuve m prisaient les berges et ne trouvaient aucune beaut aux constructions industrielles qui les jalonna ent On s talait avec volupt Pelegrin Genel 2012 p 98 64 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises I LES POLITIQUES DES FRICHES URBAINES I 1 La friche urbaine un outil de revitalisation urbaine I 1 1 Une politique de ville durable travers la reconversion de friches urbaines industrielles L expression refaire la ville sur la ville est l h ritage de mouvements isol s issus de l Italie et de l Allemagne des ann es septante qui pr naient une halte la croissance urbaine exponentielle Elle r sume les d bats en cours depuis longtemps dans le milieu architectural et se mat rialise gr ce des b timents qui se transforment des espaces vides qui se remplissent Decl ve 2004 in CPDT 2005 p 37 Pelegrin Genel 2012 Les friches ces bouts de territoire urbain ou rural t nement inutilis b ti ou non constituent des espaces de man uvre dont la localisation la visibilit et les enjeux corr latifs sont plus influents que le type d activit qui les a abandonn es Elles se caract risent par leur trajectoire de mutation sp cifique lesquelles impliquent des enjeux conomiques politiques environnementaux patrimoniaux ou encore culturels Les friches industrielles en parti
109. c moi ce qu on m en a dit J ai particip la journ e du Bourgmestre la journ e Culture sur les projets culturels de la Ville de Namur et le projet des abattoirs tait un des projets qui taient expos s Et donc cette occasion l j ai notamment aussi rencontr la Directrice d Education Permanente du Th tre de Namur Et dans ce que le Bourgmestre expliquait de la synergie namuroise il disait que ce projet l tait le projet par d finition qui allait tre ouvert toutes les associations Parce que moi j entendais beaucoup les perspectives culturelles de la Ville de Namur et j entendais beaucoup am nagement de b timents ce que souhaitaient les artistes titre individuel etc et donc une des remarques que moi j ai formul e sur l ensemble des politiques culturelles de la Ville c est j entends bien que vous allez organiser un comptoir d changes pour les artistes mais je dis comment vous allez concerter les associations comment vous allez assurer la dynamique associative autour des projets culturels dans l ensemble Et donc ce quoi on m a r pondu Ce sera les abattoirs de Bomel qui seront le projet par d finition qui seront le lieu strat gique de synergie associative Mais moi la directrice de la culture du Th tre Maryl ne Toussaint m a dit que mais alors je dis que c est les associations du quartier les habitants du quartier Elle me dit non non non ce sera le projet pour tout Namur Ce sera localis
110. ce titre a jou dans les projets urbains namurois d fendant la cause de la durabilit il est certain qu il a contribu la visibilit m diatique des politiques durables de la Ville de Namur Cette strat gie de mise en visibilit avait n anmoins d j commenc en 2008 lors de l inauguration de la premi re Semaine de l Am nagement durable IL 2 2 Les Semaines de l Am nagement durable de Namur Depuis 2008 la Ville de Namur organise annuellement les Semaines de l Am nagement durable Ce d marrage co ncide avec la constitution de la majorit communale cdH MR Ecolo et plus particuli rement avec le premier chevinat Arnaud Gavroy l poque Echevin de l Am nagement du territoire de l Urbanisme de la R gie fonci re de l Energie et de la Citadelle et par ailleurs porteur du concours d crit plus haut Celui ci s est de lui m me rig en Echevin de l Am nagement durable et de la Citadelle terme qui n apparait nulle part dans les documents de la ville Un n ologisme manant de l Ecolo qui pr f rait parler am nagement durable plut t que de d veloppement durable puisque cette derni re expression ne prend pas en compte la notion de limites Entretien avec Gavroy A 2013 p 5 Les rendez vous annuels pens s par le Cabinet Ecolo visent rendre publics les diff rents projets de ville ainsi que leurs objectifs et tat d avancement au sein de la politique durable globale L
111. ce truc l Mais a va co ter Oui ma s on va aller chercher les subsides Est ce que a en vaut la peine Mais oui regardez Pour moi c est un petit peu le petit Tour et taxis namuro is toutes proportions gard es par rapport Bruxelles Et puis alors je n tais pas content de l id e de mettre des entreprises l dedans et j en ai parl Patrick Colp donc je savais bien via notamment Michel grawez du comit de Bomel qui est aussi un colo que Bomel avait envie d avoir des choses dans ce truc et qu il fallait trouver un quilibre Mais tu ne peux pas r nover un truc comme a 7 millions d euros pour faire une salle de quartier C est de l argent public qui doit tre utilis des choses pas sup rieures mais faut quand m me rentabiliser il y a tout un calcul Et alors j en ai parl Patrick Colp le directeur du centre culturel r gional CCR parce que j ai appris par lui que les ateliers cr atifs du CCR qui sont des ateliers de formation l ducation artistique taient en fait avant rue Saint train l o on fait maintenant le nouveau mus e arch ologique et ils ont d partir Et ils sont en ce moment dans les greniers de l cole du centre ils sont tr s mal mis Et ils allaient perdre leur subsides parce qu ils n taient plus niveau D autres communes du nanmrois proposaient de les attirer chez elles comme Floreffe T imagines on allait d placer les atel
112. ces friches tant g n ralement implant es dans des quartiers populaires souvent marqu s par la pr sence de populations en plus ou moins grande difficult une tension vidente appara t entre la volont de maintenir une certaine qualit artistique et l adh sion des populations locales souvent loign es de l offre culturelle traditionnelle et peu habitu es aux esth tiques contemporaines Auclair in Equipe La Friche 2012 p 188 Dans le cas des friches industrielles reconverties en espaces culturels la reconversion repose sur une revalorisation des espaces par le rapprochement entre des activit s hautement valoris es socialement les activit s artistiques et des lieux ayant accueilli des activit s g n ralement peu valoris es quant elles celles du faire du bruit de la sueur des odeurs de la reproductibilit technique et portant les signes voire les stigmates de l arr t de l activit Cette revalorisation est bien souvent accapar e par le politique comme la cr ation d une identit singuli re dans un univers mondialis Sizorn et Roland in Equipe La Friche 2012 p 230 Au del de leur nouvelle fonction la reconversion de lieux devenus d suets demande une r flexion approfondie Quels int r ts y a t il privil gier le recyclage Que faut il conserver que vaut il mieux d molir sur la base de quels crit res d cider Que faut il r affecter et quoi Quel sera l impact de cette r aff
113. cipants aux Laboratoires RTA 2013 p 13 Mais il est galement important de noter la faible repr sentation des riverains aux r unions d informations publiques et la pr sence r currente des m mes personnes Les questions pos es par des Bomelois lors de l une de ces r unions au lendemain du commencement des travaux les a http www bomel namur be page fr quemment visit e v https www facebook com bomel namur 89 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises r sultats du sondage effectu dans le quartier figure 30 et la quasi non participation l unique enqu te publique refl tent des carences en termes d informations techniques Le d bat est double d un c t la faute peut tre amput e la visibilit des actions publiques et des d cisions politiques d un autre sens les habitants et usagers se doivent de saisir les opportunit s qui leurs sont offertes en terme de participation et de d mocratie locale Celle ci trouve son essence dans les d coupages politiques de l espace qui valorise le quartier comme chelon de concertation tant consid r par certains comme le dernier bastion de la d fense d int r ts particuliers voire presque priv s L vy 1989 in Authier et al 1999 N anmoins l exp rience de la s lectivit des participations aux Laboratoires m rite aussi que des questions soient pos es par exemple celle du respect des principes de la cha
114. complet et rigoureux des b timents du site et du quartier Chaline 1999 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Au del de l exploration des strat gies et des outils wallons en termes de d veloppement territorial durable l int r t de nos recherches r side dans l tude des acteurs successifs et des rapports de force qui se sont install s depuis vingt cinq ans au sein du Conseil communal namuroi s au sujet de l application des principes nouveaux l poque de durabilit manant des instances internationales et europ ennes Autrement dit ce pr sent m moire pr tend retracer l av nement des politiques namuroises de durabilit au travers du cas d tude de la reconversion des abattoirs communaux L espace urbain est un produit social qui pond re les structures historiques et les prises de d cisions de d veloppement contemporain de telle sorte qu il incarne les acteurs territoriaux leur r le et leur mani re de faire la ville symboliquement et mat riellement Van Criekingen 2012 p 6 Les principes de durabilit de compacit et de densit semblent Namur avoir t f d r s au travers du Sch ma de Structure communal de 2012 et des Sch mas directeurs datant de 2009 dont les laborations co ncident avec la formation d une nouvelle majorit tricolore cdH MR Ecolo Mais plus que les conjonctures politiques l influence et la pr tention d un seul homme para
115. concerne la reconversion potentielle des abattoirs Celle ci n cessiterait par exemple une r flexion sur le d m nagement des quatre locataires informels install s depuis plus de 10 ans pour certains d entre eux Le d bat aboutit aux options envisageables pour le r am nagement du terrain industriel soit la conservation et la r novation de l ensemble ce qui d avis des participants co tera cher et prendra du temps soit l activation de l outil de la revitalisation urbaine et des partenariats public priv A lissu de ce d bat il fut convenu que le Comit de Quartier allait r aliser une proposition de cahier des charges et que la Ville allait r fl chir l ventualit d un concours d architecture L assembl e tait donc univoque les abattoirs seraient sauv s LES OUTILS DE LA RECONVERSION DES ABATTOIRS Deux ans apr s le 19 octobre 2009 le conseil communal adopta le Sch ma directeur de Bomel Saint Servais dont un des axes principaux est la reconversion des friches industrielles des deux quartiers du nord de Namur Ce document strat gique sans valeur r glementaire classe le site de l abattoir comme site d intervention prioritaire la fois pour les op rations immobili res et pour la r habilitation d un espace public et trace galement les grandes lignes de la future programmation 2 http www bomel namur be 77 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises
116. culier ne sont pas des ph nom nes exclusivement contemporains mais sont plut t les sympt mes de la remise en cause du syst me productif traditionnel depuis les ann es septante renouvellement des formes de production et d emploi principe de d localisation d s quilibres entre les secteurs conomiques et r partition mondiale des activit s Ambrosino et Andres 2008 Andres et Janin 2008 La mise hors march d une partie des anciens patrimoines industriels signifie qu une page de l histoire locale est tourn e et que des nouvelles logiques spatiales de d veloppement pourraient s exprimer en relation notamment avec le renforcement des corridors de transport Pour ne pas constituer une perte s che ces sites d laiss s doivent tre et sont de plus en plus fr quemment l objet de reconversion fonctionnelle ou paysag re et environnementale Kaszynski in ADEF 1998 p 20 Mais la t che est complexe L enjeu actuel de la gestion durable des friches est de r ussir les instrumentaliser et ce par une s rie de processus allant de l radication visuelle de la friche par le traitement des sympt mes au travail d anticipation des fonctions de l espace Si l ensemble de ces actions est effectu avec succ s la relocalisation permet le d veloppement d un rapport particulier au local pr n par les objecteurs de croissance et le lieu reconverti pourra tre lu comme un outil social d appropriation des mutatio
117. d Avenir pour le Quartier de Bomel voir infra le Comit de Quartier diagnostiquait en 2004 une pauvret marqu e dans l habitat due notamment la multiplication des transformations des maisons unifamiliales en immeubles de rapport souvent 55 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises des garnis de mauvaises qualit et en bureaux Ces subdivisions d nonc es l poque par Michel Grawez en Conseil communal causent en effet une augmentation du nombre d habitants sans augmentation de la surface habitable Comit de Quartier de Bomel 2004 p 43 SAVN 22 01 2004 Les logements sociaux bomelois sont d une part concentr s au sein de la cit Germinal et d autre part diss min s dans le tissu urbain Hormis les infrastructures d accueil pour les sans abris plusieurs appartements vis e sociale ont t construits ces derni res ann es L indice de confort des logements plus lev Bomel qu au centre ville tient certainement du fait que les habitations bomeloises sont pour la plupart quip es d un chauffage central et presque toutes dot es d un jardin Ces caract ristiques coupl es au prix du foncier plus avantageux contribuent expliquer l attrait actuel et potentiel des nouveaux habitants pour le quartier p riph rique PATRIMOINE A la lecture des bases de donn es et d autres inventaires force est de constater que la zone d tude n est que tr
118. d occupation autre que le logement et compatible avec celui ci 31 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises CONCLUSIONS PARTIELLES L am nagement du territoire c est d abord et avant tout un acte politique et les positions des diff rents acteurs ne sont pas toujours les plus videntes ni les plus simples discerner La ville durable souvent support de slogans verts vendeurs int resse le chercheur en tant qu objet investi par des acteurs et des groupes et en tant que cadre d analyse des transformations de l action publique territoriale La mise en uvre de ses principes provoque la confrontation d une multitude d acteurs en relation partiellement conflictuelle et tentant de trouver les compromis pour la gestion des zones leviers en fonction de leur capacit de pression respective Hamman 2011 p 38 Au lendemain de l introduction de la notion du d veloppement durable sur les sc nes internationales ces principes ne parvinrent pas Namur percoler jusqu aux strates communales faute de programmation politique volontariste en la mati re Il faudra attendre le d but des ann es 2000 pour que le bourgmestre namurois rige le d veloppement durable comme ligne de conduite de sa l gislature Mais cette d claration d intention ne sera suivie d aucune action sous cette gide Suite la formation de la tripartite cdH MR Ecolo en 2007 la nouvelle majorit s engage alors dans
119. d fendre le travail b n vole du Comit et de lancer un appel la relance des discussions en clamant notre vision est r aliste tout en soulignant que l imaginaire est avant tout un mode cr atif Les experts ne doivent pas nous emp cher de r ver ils doivent tablir la faisabilit des id es labor es par les habitants Propos qui furent paraphras s par le bourgmestre citant Jaur s r ver de l id al mais connaitre le r el Anselme in SAVN 17 05 2006 p 42 De mani re g n rale ambivalence de l am nagement du territoire qui implique la fois des enjeux fondamentaux de soci t et la vie quotidienne des habitants explique sans doute l int r t des militants pour beaucoup de projets surtout locaux Boulvin 2012 Historiquement les luttes urbaines na issaient principalement de la contestation des populations locales face des politiques passives vis vis de m canismes de sp culations immobili res Peu peu ces rassemblements d opposition issus tant des quartiers bourgeois que populaires se sont f d r s en multiples comit s de quartier r clamant l arr t de projets de d molition reconstruction puis la r habilitation de l habitat ancien par et pour les habitants en place Van Criekingen 2012 p 67 Si ces luttes urbaines taient bien souvent port es par un mouvement aux bases sociales h t rog nes Michel Grawez insiste galement pour souligner que le Comit repr sente la petite bo
120. das 21 locaux et diff rentes chartes europ ennes L apr s Rio fait donc r f rence la p riode durant laquelle le d veloppement durable s est mancip de la sc ne internationale pour s infiltrer aux travers des feuilles du territoire de plus en plus fines Emelianoff et Theys 2001 Van Criekingen 2012 p 104 Emelianoff 2004 Mais la profusion des termes caract risant la ville durable n aide pas d finir le concept plurivoque et non encore consensuel Si les urbanistes aiment jongler entre les termes villes poreuses organites r silientes en transition denses compactes vertes le philosophe lui peut travailler toute sa vie sur la d finition d une formule Prignot in URBS et saSHa 2012 Le large champ lexical 15 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises des notions de durabilit admet de multiples interpr tations l chelle territoriale locale en termes de pratiques et de gouvernance mais fragilise la valeur scientifique de ce mode de pens e en s apparentant un mot valise Beal et al 2011 Hamman 2011 p 25 I 2 1 Les chartes europ ennes Sign e lors de la premi re Conf rence europ enne des villes durables tenue en 1994 Aalborg au Danemark la Charte des villes europ ennes pour la durabilit est l origine du lancement d une vaste Campagne europ enne ax e sur le d veloppement durable urbain G n ralisant les notions
121. de la planification urbaine contemporaine Ce constat d urbanisation aussi relative soit elle souligne l importance de l am nagement des villes tandis que les tendances de d surbanisation se multiplient Un paradoxe qui par sa port e et son ampleur constitue actuellement un enjeu plan taire Car l urbanisme est devenu anarchique pr dateur gaspilleur d espaces et objet des inflations fonci res seule maitrise du territoire par les propri taires Clerc et Vouillot 2008 p 9 Mais comme le disait l conomiste Benko en 1998 la mondialisation n abolit pas les territoires et les ph nom nes de transformations des villes ne doivent pas tre lus uniquement sous l action de forces hors de la port e de l action urbaine locale Politis e par les enjeux qu elle rev t la discipline de l am nagement du territoire doit proposer des politiques de reterritorialisation pour maitriser la fois le retour en ville socialement s lectif et la 84 en Birmanie et 86 en Angola Nafa 2009 p 117 14 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises poursuite continue de la p riurbanisation Benko in Marechal 2012 p 1 Clerval et Van Criekingen 2012 Si actuellement les profils des habitants suivant l un des deux mod les r sidentiels sont compl mentaires jeunes et c libataires pour les premiers jeunes familles pour les deuxi mes l enjeu majeur est que la ville redevienne le territoir
122. des abattoirs namurois L abattoir fut rapidement apr s sa fermeture en 1988 priv de son quipement propre l abattage la manutention et la conservation des viandes L ann e suivante le Conseil communal votait un plan d urgence pour l vacuation de l ammoniaque des anciennes installations frigorifiques pour viter accidents et pollution SAVN 30 01 1989 Les diff rents acteurs du temps de veille se succ d rent quelques ann es apr s Depuis 1991 en effet l ancien b timent administratif toujours propri t de la Ville servait aux logements des sans abris qui depuis l abrogation de la loi sur la mendicit en 1993 ne cess rent d tre plus nombreux Install s dans l ancien b timent administratif les 14 lits de l Abri de Nuit namurois taient d apr s le Comit de Quartier nettement insuffisants et situ s dans un local non adapt la fonction de logement Comit de Quartier de Bomel 2005 a En d cembre 1992 le service Eco conseil de la Ville s installa dans deux locaux ce qui n cessita des travaux d lectricit Rapidement quatre mois apr s une convention de bail de neuf ans fut sign e entre la Ville et le Forem 8 n gociant un loyer mensuel de 10 000F compter de la 3 me ann e pour leur installation dans l ancienne peausserie et les anciennes tables Leurs activit s de formation aux m tiers du b timent laiss rent des traces sur le site aujourd hui encore sous forme des
123. des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises culture par leur sp cificit d tre issues d op rations de revitalisation qui s inscrivent dans une architecture industrielle existante un moment donn du d veloppement du quartier et de la ville Equipe La Friche 2012 p 11 Lors d un colloque international consacr la transition entre la friche industrielle et le lieu culturel Elizabeth Auclair cernait les l ments r currents dans les d marches de requalification du tissu industriel Outre le travail de veille voir infra l articulation des trois temporalit s pass pr sent futur est selon l auteur rendue possible gr ce au contraste entre le cadre patrimonial ancien et la nouvelle programmation souvent orient e vers les formes contemporaines et les nouvelles technologies et abordant des enjeux actuels de la soci t La friche et en particulier la friche culturelle semble permettre des allers et retours permanents entre le niveau local et le niveau r gional ou national voire international Ouverture et transversalit sont les ingr dients qui rendent possibles l hybridation des projets Enfin la mixit est non seulement un objectif explicite mais aussi une source de richesse de ces nouveaux lieux de culture L auteur rajoute n anmoins que ce principe s av re tre un des plus difficiles r aliser l instar de l objectif de mixit sociale dans l habitat En effet
124. e Cette r forme vise simplifier la boite outils juridiques wallonne maintes fois r vis e par le pass 143 fois en dix ans Le nouveau CoDT le Code de d veloppement territorial s il ne modifie pas la hi rarchie des plans r gionaux vise faciliter l architecture urbanistique communale les outils op rationnels communaux devraient par exemple tre moins nombreux Piret 2013 38 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises travaux concernant principalement le logement et les espaces verts et d acc der prioritairement aux primes pour la r novation et l embellissement ext rieurs des immeubles d habitation DGATLP n d LE REMEMBREMENT URBAIN Cette proc dure urbanistique est l instrument le plus r cent des politiques wallonnes de revitalisation des villes puisque son d cret est entr en vigueur le 25 juin 2006 Continuit de deux objectifs prioritaires de la R gion que sont la simplification administrative et le renouvellement urbain le nouveau d cret largit les modalit s d intervention urbanistique dans des p rim tres d finis Outil r glementaire le remembrement urbain permet dans le cas de la r alisation de projets d envergure au sein du p rim tre d all ger les proc dures et de s carter des dispositions r glementaires du registre planologique ou urbanistique Marique et al 2010 Il est dans ce sens consid r par certains acteurs territoriaux com
125. e comme facteur de d veloppement territorial est inscrit dans la d claration de politique gouvernementale de 2009 2014 Le gouvernement s est donc donn trois enjeux surmonter pour la r gion namuroise d senclaver la culture largir le public et am liorer l efficacit de leurs actions Bairon et Watillon 2013 Souhaitant donner une force coop rative la continuation de sa r flexion concernant leur implantation le CCR a mis sur pied des Laboratoires de r flexion et d action autour de deux questions que sont l articulation du social de l artistique et du culturel et les relations entre les dimensions r gionale et locale LES LABORATOIRES CONCERTATIONS ENTRE PARTENAIRES Valoriser l art et la culture au sein du tissu urbain travers la cr ation de lieux de r flexion que sont les friches culturelles font de celles ci des laboratoires urbains Auclair in Equipe La Friche 2012 p 183 Quatre s ances de Laboratoires ont t organis es autour de quatre questions principales Chacune d entre elles a t structur e autour d une note tablie par le CCR soumise pour approbation au Comit de Quartier et probl matisant la question du jour A chaque fois un expert ext rieur la r gion a t invit faire part de son exp rience et relancer le questionnement Les s ances taient en outre encadr es par Jean Blairon le directeur de R alisation T l formation Animation RTA
126. e tra neau sur la rue de Bomel Comit de Quartier de Bomel 2004 p 4 Par contre l inventaire des acteurs sociaux conomiques et environnementaux permet d embl e de reconnaitre la certaine vivacit du quartier dans le domaine de l associatif du spirituel du culturel et surtout de l entraide sociale figure 11 Comme nous l avons vu au point pr c dent le quartier de Bomel ne poss de pas de d limitation g ographique v ritablement consensuelle La barri re physique du chemin de fer au sud et la fronti re rurale au nord enclavent le quartier alors que les limites ouest est restent impr cises D autant plus que la non appropriation du foncier la grande h t rog n it culturelle associ e des mouvements migratoires soutenus et un flux de navetteurs quotidiens lev voir infra ne sont priori pas propices la cr ation de liens sociaux l identification au lieu et l investissement local Il n est reste pas moins que la m moire collective approximative permet tous les habitants et usagers de l agglom ration namuroise de localiser Bomel derri re la gare II 2 Le quartier de la gare Dans toutes les villes du monde Le quartier le plus immonde C est toujours celui d la gare O on ose pas sortir le soir 18 La Gare de Namur est l une des plus grandes gares urbaines wallonnes avec Li ge Charleroi et Mons Elle b n ficie donc d une desserte ferroviaire dynamique et g n re
127. e III de Bourgogne l unificateur des Pays Bas Bomel tait encore d aspect rural Plus de deux si cles plus tard partir de 1692 Vauban transforma Namur ville militaire strat gique en forteresse bastionn e et Bomel prit l allure d un glacis militaire s tendant sur une distance d un km o toute construction en dur tait interdite Sur un plan dat de 1745 figure 9 Bomel est clairement identifiable comme un talus d fensif inerte comprenant des forts avanc s dont le Fort Saint Antoinet log entre les actuelles rue Nanon et rue de Bomel Seuls deux chemins d boucha ient alors au nord de l agglom ration le Chemin de Li ge et le Chemin de Tongres En 1843 une premi re gare en bois et un chemin de fer virent le jour sur le glacis Suite la d militarisation et la d molition de l enceinte en 1860 une nouvelle gare en dur fut construite en 1864 La fonction militaire et la barri re physique de la gare fut les premi res causes de l isolement du quartier Quoique outre les barri res naturelles les coteaux des deux vall es renforc s par les falaises des carri res et la plaine de la Hesbaye la chauss e de Louvain construite entre 1725 et 1753 avait d j enclav le secteur dans des fronti res artificielles Comit de Quartier de Bomel 2004 Le quartier de Bomel tel qu il est connu aujourd hui correspond la premi re extension de Namur au XIX me si cle constitu e autour de la paroisse et dans
128. e Namur p 55 129 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 21 Plan de secteur du p rim tre du Sch ma directeur Bomel Saint Servais Source Sch ma de Structure communal de Namur 2009 s RA Se O APE er EZ ZA ONLA Y FX h 7 Ya Figure 22 Situation cadastrale du site des abattoirs de Bomel Source R gie fonci re de Namur dossier de demande de reconnaissance de p rim tre de revitalisation urbaine et du SAR juin 2010 D TRSEZESX Te VE PS 7 130 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 23 Int gration urbanistique du complexe des abattoirs Source CORTEMBOS T 2003 Abattoir de Namur l avis d une historienne de l architecture document du Comit de quartier de Bomel p 1 Figure 24 Reportage photo du site avant le commencement de la reconversion De gauche droite Vue depuis la rue de la P pini re la tour centrale fortement architectur e fa ade ouest et les jardins collectifs vus de la rue Nanon Source R gie fonci re de Namur dossier de demande de reconnaissance de p rim tre de revitalisation urbaine et du SAR juin 2010 131 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 25 Terrain des abattoirs organisation des espaces publics et b tis Source COOPARCH R U 2008 a Sch ma Directeur d am n
129. e Quartier de Bomel au d but des ann es 2000 Selon Chaline les r actions plus au moins contestataires d habitants g n ralement sensibilis s par le milieu associatif sont une opposition id ologique qui voit surtout dans le recyclage et sa fr n sie Note de la r union d information publique sur le projet de r novation des abattoirs communaux 2013 88 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises de d molition reconstruction l emprise du syst me capitaliste sur la ville Chaline 1999 p 53 Bien que le Comit ne soit pas nous l avons dit le reflet de la structure sociale du quartier son combat patrimonial et plus largement ses efforts pour stimuler les investissements publics dans le quartier oubli incarnaient la dynamique de participation ascendante Par la suite le site internet qui a t cr en 2006 sous l initiative de l ex bourgmestre et Echevin Jean Louis Close comme un outil de communication et non de pol mique tait une grande premi re pour la Ville de Namur Celle ci est intervenue financi rement dans le d veloppement du site et la location du logiciel pour un total de plus de 8 400 sur deux ans Le socialiste a insist pour que l acc s du site pour la Ville soit r serv au service Communication et non son cabinet afin d viter toute suspicion de r cup ration politique via le site internet Close in CCVN 17 05 2006 p
130. e choix et l agencement des mat riaux l a ration et l clairage naturel des locaux la construction rationnelle des gouts la pose de la distribution d eau et l installation des chauffages la vapeur et l eau chaude pourraient encore aujourd hui servir de r f rence bien des constructions contemporaines Cortembos 2003 Hermann 2006 De mani re univoque l ensemble des b timents et l enceinte paraissent bien conserv s malgr des traces de n gligence d entretien et accessoirement de vandalisme Mais le bon tat des lieux et sa valeur patrimoniale n ont pas toujours t des arguments de poids dans le d bat de la reconversion du site industriel II 2 Evolution politique du projet de reconversion des abattoirs Ayant proc d de la m me mani re que lors de nos recherches sur les politiques urbaines de durabilit dans le premier chapitre nous avons consciencieusement pluch les ordres du jour des Conseils communaux depuis la fermeture des abattoirs jusqu nos jours et relev tous les indices nous permettant de tracer la gen se de la reconversion du site communal II 2 1 Le mayorat de Jean Louis Close II 1989 1994 Comme annonc dans le 1e chapitre le bourgmestre Jean Louis Close n a pas choisi de communiquer une d claration de politique g n rale en s ance du Conseil communal N anmoins lors de la premi re s ance de janvier 1989 plusieurs conseillers avaient pris la parole dont J
131. e d finition de cette derni re discipline l ensemble des traits distinctifs spirituels et mat riels intellectuels et affectifs qui caract risent une soci t ou un groupe social Elle englobe outre les arts et les lettres les modes de vie les droits fondamentaux de l tre humain les syst mes de valeurs les traditions et les croyances L art serait alors une cat gorie culturelle rassemblant les cr ations con ues par l homme pour exprimer sa conception du monde l aide de diff rentes ressources plastique sonore linguistiques etc Si l art est inclue dans la culture celle ci peut se refl ter dans les disciplines artistiques Il est n anmoins fr quent de constater que de nombreux centres culturels ne permettent pas la diffusion des pratiques culturelles au sens large se restreignant une cr ation formelle et plastique Le quartier de Bomel est nous l avons dit compos d une multitude de communaut s culturelles distinctes et cette h t rog n it ethnique gagnerait tre c l br e dans la production artistique Mais un r el danger r side dans l inaccessibilit de la discipline artistique par tous les groupes sociaux mais aussi par toutes les tranches d ge et une certaine pr tention existe aussi dans l id e de vouloir d velopper culturellement un population sur un territoire Ibidem La ministre de la Culture Fadila Lanaan rappelle que le d veloppement de l impact de la cultur
132. e des bus sur la dalle de la Gare ferroviaire dans le cadre de l am nagement du Square L opold voir supra Lors d une tude de faisabilit cette option a t retenue parmi beaucoup d autres parce que seule la dalle pr sentait une superficie suffisante pour cette occupation Notons que l implantation d un nouveau centre commercial l emplacement de l actuelle gare des bus et la modification des voiries et des espaces publics du boulevard de Merckem s ils ne concernent pas directement le quartier de Bomel contribueront priori intensifier l attractivit de la ville Or le quartier de Bomel se loge entre trois portes d entr e principales de l agglom ration la chauss e de Waterloo la Gare et le Pont de Louvain qui re oit l E411 et sera donc contraint d absorber les soldes automobiles Dans ce sens nous pouvons nous demander si les projets de cr ations et de r fections des passages pi tons et cyclistes de part et d autre des voies ferr es le prolongement du RAVeL une passerelle ext rieure et la r novation du passage sous terrain sont pens s pr f rentiellement pour les habitants de Bomel ou pour les futurs usagers des nouveaux quipements urbains D une mani re g n rale trois enjeux urbanistiques semblent s imposer syst matiquement aux projets de revalorisation des gares et de leur quartier la r duction de la fracture urbaine d finie par l emprise ferroviaire la revalorisation des quartiers env
133. e durable une construction g opolitique globale I 1 1 Le constat actuel de l urbanisation I 1 2 Les enjeux de la planification urbaine contemporaine I 2 La ville durable mode d emploi I 2 1 Les chartes europ ennes I 2 2 Les principes et les utilisations de l Urbanisme durable II NAMUR VILLE DURABLE IL 1 Inscription de la ville dans le r seau suprar gional IL 2 Les repr sentations de durabilit de la Ville de Namur IL 2 1 Namur lue la Commune la plus Durable de Belgique en 2012 IL 2 2 Les Semaines de l Am nagement durable de Namur IL 2 3 Les principes de centralit et de densit II 3 Evolution de l action politique namuroise en termes de durabilit IL 3 1 Le mayorat de Jean Louis Close Il 1989 1994 LA D CLARATION DE POLITIQUE G N RALE LES ORDRES DU JOUR DES CONSEILS COMMUNAUX IL 3 2 Le mayorat de Jean Louis Close II 1995 2000 LA D CLARATION DE POLITIQUE G N RALE LES ORDRES DU JOUR DES CONSEILS COMMUNAUX IL 3 3 Le mayorat de Bernard Anselme 2001 2006 LA D CLARATION DE POLITIQUE G N RALE LES ORDRES DU JOUR DES CONSEILS COMMUNAUX IL 3 4 Le mayorat de Jacques Etienne 2007 2012 LA D CLARATION DE POLITIQUE G N RALE LES ORDRES DU JOUR DES CONSEILS COMMUNAUX IL 3 5 Le mayorat de Maxime Pr v t 2013 2018 LA D CLARATION DE POLITIQUE G N RALE LES ORDRES DU JOUR DES CONSEILS COMMUNAUX IL 4 Le Sch ma de Structure namurois un outil strat gique CONCLUSIONS PAR
134. e maintenant d terminer si la sauvegarde et la reconversion du site industriel parviendront rencontrer les attentes et les besoins d une population oubli e par les politiques namuroi ises depuis de longues d cennies Outre le succ s du projet architectural de la reconversion les enjeux sous jacents sont avant tout soci taux Alors que le chantier des abattoirs est fi rement intitul le porte avion de l Ecolo les futurs gestionnaires sont eux consid r s comme les mammouths du monde culturel namurois Des acteurs de taille pour un projet d envergure Le projet de reconversion des abattoirs concentre en effet peu pr s toutes les caract ristiques communes des flagships projects mais il pourrait 93 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises n anmoins s en loigner par son ancrage local Alors que certains manquements sont irr solubles la participation citoyenne en amont les clauses sociales dans le cahier des charges ou les chantiers ouverts les partenaires culturels promettent d axer la programmation future sur une collaboration active avec les acteurs associatifs locaux et les habitants du quartier sous r serve que ces derniers y trouvent un int r t quelconque La difficult d valuer par manque de recul la durabilit du projet de revitalisation du quartier et du projet de reconversion des abattoirs est la fois la limite de ce travail et son
135. e malsaine sous sol encombr pollutions historiques etc Sur le plan fonctionnel le changement d usage d un lieu complet peut s av rer tre un handicap dans les cas o les trames structurelles les hauteurs sous plafonds l clairage naturel etc ne correspondent pas aux caract ristiques de la nouvelle fonction ou aux nombreuses normes en vigueur en termes de s curit d accessibilit et de performance nerg tique Bailly in ADEF 1998 pp 35 41 Les exp riences concluantes en termes de r versibilit des sites impliquent plus couramment des difices de style rationaliste constitu s d un seul bloc que des b timents fonctionnalistes compos s de diff rents corps de b timents dont la forme r pond une fonction industrielle sp cifique Equipe La Friche 2012 p 16 D ailleurs l oppos de l adage de l architecte fonctionnaliste Louis Sullivan 1924 Form ever follows function refaire la ville sur la ville c est oublier la fonction premi re c est inventer la flexibilit et la plasticit Pelegrin Genel 2012 p 104 Dans ces cas de figure les morphologies industrielles anciennes apportent au projet de reconversion une dimension suppl mentaire par la signification du vaste espace r utilis Sur le plan financier les co ts de la r habilitation variant selon la nature et l ampleur de la friche et selon les outils op rationnels mis en uvre sont bien souvent plus lev s que ceux de l option
136. e qui attire toutes les cat gories sociod mographiques de la soci t De fait depuis les ann es septante les politiques urbaines s orientent davantage vers une prise en charge des probl mes li s la qualit de vie des logements du centre ville et au cadre de vie des quartiers urbains plut t qu la construction syst matique de logements neufs notamment en p riph rie Mais la r cup ration des logements anciens fut frein e par les crises structurelles des ann es quatre vingt et la mont e des in galit s sociales Aujourd hui les strat gies contemporaines men es pour tenter de pallier ces d faillances sociales et urbanistiques sont nombreuses la d centralisation institutionnelle qui offre toujours plus de poids aux communes de nouvelles formules contractuelles alliant le secteur public et le secteur priv la participation citoyenne et la cr ation de nouveaux outils op rationnels voir infra CPDT 2005 Mais la reconstruction du tissu urbain historiquement d structur ne concerne plus seulement des travaux purement urbanistiques et architecturaux L am nagement du territoire n cessite une approche pluridisciplinaire qui rassemble les diff rentes sph res de la soci t autour des enjeux actuels tels que la coh sion sociale le respect de l environnement la sant conomique etc En effet si la ville classique devait tre belle et la ville moderne radieuse la ville contemporaine doit tre
137. e suis dit ah bon ben tant mieux si ce n est pas que du quartier Parce qu en m me temps comment on fait une dymamique associative de toutes les associations si ce n est pas que du quartier Parce que d autres associations sont dans d autres quartiers donc Je ne sais pas comment on relie les associations l alors que c est le r le du Th tre de Namur de r unir les associations aussi dans le volet Education Permanente Moi a fait 15 ans que je demande qu ils r unissent les associations qu on ait un agenda commun des programmations vraiment qu on puisse tre dans cette dynamique de concertation collective On ne l a jamais t Moi j tais dans le Conseil d Admunistration du Th tre j ai arr t cause de a je suis plus que dans l Assembl e G n rale Ca servait rien d aller ils ont au moins cr un secteur d Education Permanente avec la nouvelle directrice au moins mais a reste quand m me avec tout le m rite que le Th tre de Namur a il a aune super programmation la culture avec un grand C etc donc ils ont une tr s belle programmation ils font du tr s beau boulot mais dans un certain cr neau On n est pas dans la vie associative Quand les associations sont interpell es par le Th tre c est pour remplir les salles amener le public Nous on est sollicit s parfois avec des places gratuites quand c est des spectacles d immigr s mais ce n est pas comme a qu on cr la dynamique inte
138. e toute en rondeur inspir e de l Ecole allemande qui durant tout le deuxi me quart du XX me si cle tait l avant garde europ enne Les constructions sobres et tr s soign es allient des mat riaux caract ristiques de cette poque briques jaunes pierres bleues briques de verre portes m talliques avec prise de jour en verre color etc Les ma onneries soigneusement mises en uvre jouent sur une g om trie dans la pose des briques La grande harmonie de l ensemble est sans doute due au contraste cr entre les pans courbes et orthogonaux A l int rieur les murs carrel s en c ramiques jaunes sur une hauteur de trois m tres et les sols en terres cuites diff renci s se conjuguent avec les structures en b ton arm et les charpentes m talliques industrielles figure 27 Th r se Cortembos historienne d art a pos en 2003 un diagnostic flatteur sur la qualit urbanistique typologique et architecturale des abattoirs dans lequel elle se disait favorable au maintien de l ensemble et sa r affectation Arguant que le complexe industriel rev t une valeur patrimoniale int ressante elle conseillait galement la r alisation imminente d une tude de faisabilit quant une reconversion qui r ponde aux besoins de la population locale et qui respecte l enti ret des b timents Eug ne Hermann ancien passionn d histoire d clara quant lui que les techniques et les subtilit s architecturales savoir l
139. e trouve cheval sur les sections Pont de Louvain et R servoir le point rouge ce qui rend difficile toute mention du lieu Remarquons que le p rim tre ne recouvre pas le haut du quartier savoir le Transvaal le Parc Etrimmo le lotissement de l avenue du Bon Air Pour des raisons de facilit et de coh rence nous partons du postulat que Bomel correspond au quartier administratif Bomel Heuvy rassemblant les secteurs statistiques de Prison R servoir Bomel et Pont de Louvain que nous ne mentionnerons plus soit les limites g ographiques socialement accept es NOUVEAU MONDE SAINT SERVAIS STATION RESERVOIR PRISON Limite du sch ma directeur Es Limite de secteur statistique Source COOPARCH R U 2009 Sch ma directeur Bomel Saint Servais Namur 44 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises II 1 3 Bomel une entit socialement identifiable Selon l tat des lieux pr liminaire au Sch ma directeur COOPARCH R U 2008 il n y aurait pas Bomel une coh sion sociale unique mais bien deux types majeurs de sociabilit Premi rement la sociabilit mercantiliste f d rant les diff rentes communaut s nord africaine et turque en proposant des commerces ethniques principalement boulevard du Nord et deuxi mement une s rie d organisations sociales l gitim es par des institutions religieuses Il semblerait que l effervescence de la communa
140. e un projet urbain coh rent et global Il importe donc que l acteur communal soit l acteur articulateur qu il agisse rapidement et communique clairement ses intentions par rapport la r habilitation d un lieu d un quartier afin d viter au sens propre comme au sens figur le pourrissement De plus la r habilitation urbaine demande du temps Elle exige donc une volont politique forte maintenue dans la dur e Gaiardo et al 2003 p 23 Comme le disaient des chercheurs de la Conf rence permanente du d veloppement territorial CPDT la commune doit aussi assurer une mission d arbitrage entre diff rents types de projets En effet par rapport la construction neuve la r habilitation et le recyclage peuvent comme nous le verrons pr senter des difficult s suppl mentaires qui am nent une prise de choix rarement neutre D autant que l heure actuelle est celle de l urbanisme de la comp titivit territoriale nombre de petites villes s investissent dans leurs projets de ville au travers de documents strat giques tels les Sch mas de Structure en Wallonie Ces Sch mas de d veloppement territorial s inscrivent dans la tendance r cente de mise en r seaux de coop ration ou de comp titivit des villes dans un contexte de n o lib ralisme voir supra Van Criekingen 2012 p 123 L initiative d entamer l laboration d un Sch ma de Structure communal SSC avait t prise par le Coll ge de
141. e une contrainte freinant leur d veloppement Communaut Fran aise 1992 D nonc par l inspection le Th tre namurois a d ailleurs t forc d engager une directrice d Education Permanente pour pallier le mauvais d veloppement de ce volet Si le CAI d plore le projet de culture descendante il n est pas le seul acteur du quartier revendiquer le soutien des associations culturelles existantes comme le Th tre Jardin Passion 84 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises modeste entit culturelle locale et la cr ation d une nouvelle dynamique de terrain Ce ne sont d ailleurs pas les besoins sociaux et les demandes qui manquent dans le quartier de derri re la Gare Une m re de famille du quartier lors de la r union publique de f vrier 2013 r clamait une cr che et des quipements pour les jeunes Une demande qui fut entendue bien tardivement dans le processus de d cision Le Comit de Quartier de Bomel revendiquait quant lui dans leur Vision d Avenir 2005 l implantation d un espace petite enfance comportant une cr che et une garderie mais aussi l tablissement d une maison des jeunes d un espace sportif et le maintien d un atelier de formation pour les personnes handicap es Handipar Ces revendications constituaient d s le d part certaines de leurs clauses dans leur plaidoyer engag pour la sauvegarde et la reconversion des abattoi
142. e verte partant du futur parc public et un travail sur les potagers Mais aucune de ces intentions n a pu ce jour trouver de voie vers une concr tisation laquelle semble difficile si les riverains et les acteurs locaux ne sont pas impliqu s en amont du processus Par ailleurs l int r t de ceux ci pour la reconversion des abattoirs et les actions politiques en g n ral est fort limit au vue du taux de fr quentation des r unions d information et des proc dures de consultation Longtemps tourn e vers des projets de mise en r seau la Gare l Universit etc et jamais vraiment investie dans le verdissement de ses politiques la Ville de Namur s engage depuis 2013 dans une nouvelle ligne de conduite celle de la Culture Si Echevin Gavroy a fait de la reconversion de la friche industrielle le symbole de sa politique durable le bourgmestre centriste Maxime Pr v t a lui r cup r le projet culturel lors de sa derni re campagne lectorale Le choix de laisser la Culture la possibilit de conqu rir un espace si prometteur semble bien qu arbitraire tout fait d fendable Reste v rifier si les propositions du mammouth culturel parviendront rejoindre les attentes des riverains dont les pr occupations quotidiennes ne sont peut tre pas celles de la production artistique Si la d centralisation institutionnelle a forc ment induit une volution des politiques culturelles locales et une meilleure prise en com
143. e voient en dehors Ou qu un gars de Saint Servais rencontre une jolie fille du haut de W pion Tu vois c est a l id e NR Donc ce ne sera pas le public actuel du Th tre de Namur La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises AG Non non non Ce sera sur les jeunes d abord sur les ateliers cr atifs Ce sera bon march Ce sera d abord tourn vers les jeunes des deux quartiers Bomel et Saint Servais mais ouvert tout le monde Et comme l id e c est aussi de faire continuer le RAVeL par le Pont d Heuvy le faire passer devant la Gare pour arriver la Gare de Jambes tous les jambois pourront prendre le RAVeL et venir ici et les gens d Erpent aussi Et vice et versa tous les gens du nord pourront aller au Conservatoire par exemple ou l Acinapolis en v lo a c est la grande id e Donc ce truc va tre connect tout Il va y avoir un brassage social l absolument g nial autour de la culture autour des artistes qui le fr quenteront NR D ailleurs la promotion de la Culture est pr sente dans le discours de Mr Pr v t Il s est fix l objectif AG Attends attends moi j avais d j l objectif des abattoirs avant que Mr Pr v t et on a une petite divergence lui et moi l dessus Moi je veux et j en avais discut avec Patrick Colp qui me dit fu dois faire attention dans un projet culturel tu vas avoir un tas de demandes pour venir occupe
144. ean Claude Laforge premier repr sentant du parti cologiste qui avait fait une premi re apparition au Conseil en 1983 Il rappela que depuis six ans d j son parti r clamait l tablissement d un plan directeur un chantier urgent puisqu il aurait permis par exemple de trouver une affectation coh rente galement au site de l ancien abattoir Laforge in SAVN 30 01 1989 p 8 Ces intentions rest rent sans suite et le quartier de Bomel et ses faiblesses internes ne figur rent plus l ordre du jour jusqu en novembre 1993 Lors de l une des r unions communales qui traitaient entre autres des zones d initiative prioritaire dans le cadre de la politique wallonne de 72 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises r novation urbaine et d aide au logement le Conseil apr s adoption du p rim tre du centre ville propos e par la R gion d cida galement de lui demander d examiner la possibilit d ouvrir un second p rim tre sur les quartiers de Bomel et d Herbatte SAVN 24 11 1993 C est galement cette poque en 1991 1992 1993 que les premiers occupants de transition s install rent sur le site industriel d saffect Outre les quelques motions quant aux conventions de baux et aux menus travaux de maintien en tat des b timents les abattoirs et Marie Th r se Gaspart de la R gie fonci re nous le confirma it lors de l une de nos rencontres ne suscit ren
145. ec le vieux Namur des donn es statistiques Comme nous l avons vu plus haut un quartier poss de des caract res sp cifiques qui le distinguent des autres et lui conf rent une identit propre Selon ce principe le quartier ne peut exister sans la confrontation et la comparaison avec le reste de l espace urbain qui l entoure Billard 1999 Pour l tat des lieux d mographiques nous pouvons nous r f rer au travail d Adrien Delacharlerie qui s est appliqu dans le cadre de son m moire de master des Sciences de la Population et du D veloppement UCL en 2010 appr hender les relations r ciproques entre volutions d mographiques et parc de logements dans l exercice prospectif au sein du p rim tre du Sch ma directeur de Bomel Saint Servais Son objectif central fut de fournir aux autorit s communales de la ville de Namur un ensemble d informations d mographiques jug es n cessaires pour la d finition et l ex cution d un plan de r habilitation ou de revitalisation urbaine Selon lui le quartier a t marqu par des transformations qui au cours du temps lui ont conf r un nouveau visage dont les traits ont t essentiellement dessin s par les profonds changements au sein de la population r sidente Gr ce la bande de donn es en ligne cytise r alis e par les m rites d mographes Mr Dal et Mr Poulain et aux recherches d Adrien Delacharlerie nous allons pouvoir passer en revue les diff rents
146. ectation sur le paysage urbain et quel sera son nouveau r le dans celui ci Quels moyens faut il mettre en uvre pour assurer cette r affectation Gaiardo et al 2003 p 12 Autant de questions qu il convient de prendre en consid ration en amont du processus d cisionnel I 2 La friche urbaine mode d emploi I 2 1 Les enjeux et les risques de la reconversion abandonner ou recycler Dans le m me esprit que les dynamiques de quartiers d crites dans le chapitre pr c dent les processus d critures d espaces g ographiques se d roulent selon des phases de mises en territoires successives la territorialisation d territorialisation reterritorialisation Par exemple une industrie en activit peut tre d sign e comme un espace industriel jusqu son abandon ou sa fermeture Elle devient alors friche industrielle Par apr s une autre fonctionnalit peut clore ce qui rel ve de la reterritorialisation Equipe La Friche 2012 p 11 La d cision de r utiliser un b timent ancien se prend le plus souvent en fonction de l int r t architectural et historique de son enveloppe externe M me apr s un diagnostic point de d part indispensable de la d cision de conservation les ma tres d uvre s inqui tent bien souvent des 66 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises incertitudes rencontr es sur les chantiers de r habilitation structure porteus
147. emble NR Et vous avez t invit s cette reunion BD Non je n ai pas de souvenir Parce que je lui Maryl ne Toussaint ai dit je la connais bien nous on n aura pas n cessairement le temps de participer tout Donc elle m a dit ben je t appellerai vraiment au moment strat gique Je dis ce n est pas par d sint r t mais faudra nous appeler vraiment quand il faudra Mais donc je n ai pas l impression d avoir t l dedans Mais donc si c est le lieu de r flexion de la dynamique associative namuroise a peut tre int ressant Si c est juste un projet de quartier je ne dis pas qu on ne s implique pas on essaye d y aller mais bon on fait des coups de sonde etc NR Ce que je vois c est qu il y a une divergence entre ce qui est not dans leur rapport o ils parlent d un travail plusieurs chelles sur le quartier de Bomel Namur et le Grand Namur ils veulent travailler trois chelles donc Mais dans les objectifs du quartier de Bomel ils parlent des associations locales les petits Riens Oxfam la Ressourcerie Mais quand je vais trouver ces acteurs l personne n est au courant Je viens vers vous parce que vous tes implant s dans le quartier Or ce que vous venez de dire par rapport aux propos de synergie r gionale de Maryl ne Toussaint je le d couvre BD Ca et puis j ai particip la r union culture et heureusement et j ai quand m me pas l impression qu on nous a pr sent explici
148. emplacement de celui de SAER Ce concept permet de couvrir les sites n ayant pas n cessairement h berg une occupation de nature conomique coles h pitaux th tres cin mas centrales lectriques infrastructures de transport mais qui peuvent eux aussi avoir un impact visuel n gatif ou nuire au bon am nagement des lieux le logement en tant toutefois exclu Tous les SAED reconnus avant le 1er janvier 2006 ont re u la qualit de SAR Ils sont au nombre de seize sur le territoire communal namurois Les deux plus grands sites sont les anciennes carri res et fours chaux des grands malades 15 ha et les anciennes carri res d Asty Moulin cheval sur le territoire de Bomel et de Saint Servais 21 ha Maes et al n d Aujourd hui seul le concept de SAR reste en vigueur Il est d fini par les articles 167 et suivants du CWATUPe qui statuent galement sur la d finition du p rim tre du SAR sur l laboration du rapport sur les incidences environnementales RIE et sur la d rogation possible du gouvernement vis vis de celui ci L initiative de cr ation d un SAR peut maner de la commune d une intercommunale d un centre public d action sociale d une r gie communale de la Soci t wallonne du logement ou de l environnement ou encore du Gouvernement wallon La reconnaissance d finitive d un site en qualit de SAR apr s reconnaissance du p rim tre par le Gouvernement et publication au Moniteur Belge o
149. en vogue ne lui inspirait qu un ph nom ne urbanistique et sociologique que chacun se devait de combattre il lui pr f rait d s lors le terme d embourgeoisement et se positionnait fermement par rapport celui ci Sachant l importance que peut avoir la Ville comme garant d une mixit sociale nous ne devons pas avoir peur chers Coll gues d embourgeoiser nos quartiers Renouer avec la classe moyenne et d velopper son tablissement dans ceux ci n est ni une tare ni une infamie Guillitte in SAVN 19 10 2009 p 129 Une position que nuan ait le bourgmestre Etienne qui d non ant au passage une faute d orthographe du terme plurivoque dans le texte minist riel relatif la politique des grandes villes pr f rait parler de mixit Etienne in SAVN 19 10 2009 p 129 Si Arnaud Gavroy quant lui garantit que la stabilit des habitants des cit s sociales et l absence d ambition d viction des populations pr caris es par les politiques publiques pr serveraient le quartier des tendances de gentrification il pr cisait n anmoins l inverse de son coll gue lib ral que ce ph nom ne tait viter puisque les riches mettent dehors les pauvres Il assura que la priorit du Sch ma directeur tait de tirer ce quartier vers le haut pour que le niveau de vie de chaque habitant soit la hausse Il misait sur un exode de familles de classe moyenne responsables qui vivront pour un temps long d
150. ench s sur le sujet de l nergie D une part les sept maisons unifamiliales seront passives avec certification PHPP et les appartements seront tous basse nergie niveau E50 d autre part des panneaux photovolta ques en toiture assureront les besoins nerg tiques des communs ETAT D AVANCEMENT La construction de la barre de logements requiert un permis unique permis d urbanisme et d environnement par la construction du parking sous terrain de classe II Cette demande d pos e le 08 mars 2013 par l architecte a t jug e compl te par le fonctionnaire d l gu sur le volet urbanistique mais elle fut consid r e incompl te par le fonctionnaire technique sur le volet environnemental Des pr cisions sur le parking et l entit de cog n ration installation class e taient demand es Le bureau d architecture a d s lors six mois compter de la d cision du fonctionnaire technique du 01 avril 2013 pour compl ter sa demande avant qu elle ne soit Largement plus que le quota des 35 logements ha obligatoire en classe A 86 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises irrecevable Le calendrier pr voyant le d but des travaux pour le 01 f vrier 2014 et la fin pour le 30 septembre 2015 risque fort d tre une premi re fois chamboul IL 3 3 Le souci de la patrimonialisation La reconversion est un art qui r siste toute logique de normalisation C est pourquoi les
151. encore neuves formalis es dans le rapport Brundtland et r interpr tant les propos du Sommet de Rio le texte rencontra un vif succ s puisque fin 2011 2 708 villes et communes l avaient ratifi ICLEI 2003 Celles ci s engageaient moralement et volontairement tablir un Agenda 21 local en suivant un certain nombre d orientations et de principes Au niveau urbanistique les principes de la Charte d Aalborg s inscrivent dans la perspective d une double critique Emelianoff in Van Criekingen 2012 Tout d abord une condamnation de l hygi nisme du XIX me si cle qui pr nait une d densification du tissu urbain au nom de la p n tration de l air de la lumi re et des espaces verts dans les quartiers b tis Ensuite l instar du courant culturaliste le trait s oppose fermement aux principes fondateurs du courant moderniste que sont la promotion d un nouvel urbanisme d contextualis fonctionnaliste rationalis et technocrate La conf rence Inspiring futures initi e lors du deuxi me Sommet europ en des villes durables en 2004 Aalborg 10 a confirm et reconduit la Charte fondatrice De ce sommet sont issus les Engagements de la Charte d Aalborg proposant dix leviers distincts la gouvernance la gestion locale vers la durabilit Agendas 21 les biens naturels communs la consommation responsable et les choix de style de vie la planification et la conception la mobilit les actions locales pour la sant l
152. ent tendu l Europe de l Ouest et au Canada a http nollet wallonie be des quartiers en transition le futur du logement public en wallonie 28 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises actions propos es par le Sch ma directeur de Bomel Saint Servais SAVN 24 01 2013 COOPARCH R U 2009 Dans un tout autre domaine le Conseiller socialiste Antoine Piret proposait la Ville le recours des produits d investissements thiques socialement et environnementalement responsables Une motion qui r agit la crise financi re et aux soci t s offshore d nonc es dans la presse quelques semaines plus t t Pratiquement le socialiste proposait de rompre toutes activit s avec les partenaires financiers qui auraient un lien avec un paradis fiscal au profit de nouvelles collaborations avec des acteurs financiers qui investissent dans des entreprises ayant un impact thique social et ou environnemental favorable telles les banques Triodos ou New B La proposition fut approuv e uniquement par le parti socialiste et refus e par l ensemble de l assembl e communale si pas sur le principe au moins sur la forme SAVN 18 04 2013 Enfin le Plan communal d am nagement PCA de la dalle de la Gare qui a beaucoup fait parler de lui au d but des ann es 2000 voir infra est intiment li au projet de r am nagement de l lot Square L opold puisque il est question de d m nager la gare d
153. er actuellement occup titre pr caire par des personnes priv es mais consid r comme une puissance du quartier Certains d plorent que l option d en faire un jardin communautaire p dagogique pait pas t retenue au profit du parc public RTA 2012 c Laboratoire IV Que faire et comment faire partir d aujourd hui L expert du jour tait Jacques Yves Ledocte directeur de la Maison de la cr ation du Centre culturel de Bruxelles Nord Le but de cette derni re rencontre entre partenaires associatifs et culturels taient r fl chir d finir des portes d entr es pour le futur public du lieu culturel Travailler sur un r seau de jardins sur un am nagement flexible de l espace ext rieur ou encore r fl chir des l ments 81 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises d identification communs furent autant de pistes apport es pour permettre louverture du centre culturel De mani re g n rale nous sommes en droit de nous poser des questions par rapport l interpr tation de ces s minaires L objectif tait de faire se rencontrer des acteurs culturels en vue de renforcer et de r inventer les coop rations entre eux et d aboutir une conception partag e du nouveau lieu de culture gr ce la cr ation d une intelligence collective 34 Les participants taient donc principalement issus du domaine culturel Th tre Jardin Passion CC de Floreffe CC de
154. es lus pour une dur e de six ans est fonction du nombre d habitants de la commune se r unit toutes les fois que l exigent les affaires comprises dans 23 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises ses attributions et minimum 10 fois par an vf A Namur l organe repr sentatif se compose de 47 lus soit 37 conseillers communaux 9 Echevins et le bourgmestre IL 3 1 Le mayorat de Jean Louis Close II 1989 1994 LA D CLARATION DE POLITIQUE G N RALE Le socialiste Jean Louis Close tait d j en fonction de mayorat depuis 1983 Lors du premier Conseil communal de son deuxi me mandat le bourgmestre annon a qu il pr f rait reporter son discours de l gislature en raison des trop nombreuses entr es de nouveaux conseillers qu il fallait d abord acclimater SAVN 30 01 1989 M me avec l aide de la secr taire communale Maryse Legros nous ne sommes pas parvenus mettre la main sur l allocution de prise de fonction postpos e par Mr Close condition que celle ci existe Jean Claude Laforge celui qui pour la premi re fois amena le sujet de l avenir des abattoirs devant le Conseil voir infra s exprima n anmoins au sujet de la ville en pleine transition l aube de cette nouvelle l gislature et sur sa situation fragile son visage est couvert des rides de la crise conomique des pertes d emploi de la pauvret grandissante des attaques contre l enviro
155. es articles 167 171 du Code wallon de l am nagement du territoire de l urbanisme du patrimoine et de l nergie relatifs aux sites r am nager notamment l article 169 1 Vu l arr t du Gouvernement wallon du 17 juillet 2009 portant r glement du fonctionnement du Gouvernement Vu l arr t du Gouvemement wallon du 17 juillet 2009 fixant la r partition des comp tences entre les ministres et r glant la signature des actes du Gouvernement modifi le 21 janvier 2011 Vu la d lib ration du Coll ge communal de la Ville de NAMUR prise en s ance du 1 d cembre 2009 adoptant le p rim tre du site n SAR NA148 dit Abattoirs communaux NAMUR et chargeant la r gie fonci re de poursuivre la proc dure de reconnaissance du site Vu la lettre de la r gie fonci re du 10 juin 2010 demandant la reconnaissance du site n SAR NA 148 dit Abattoirs communaux NAMUR en site r am nager Vu la lettre du 30 juin 2010 de la r gie fonci re demandant l exon ration du rapport sur les incidences environnementales du site n SAR NA148 dit Abattoirs communaux NAMUR Vu la demande motiv e du 6 septembre 2010 de la r gie fonci re en vue de l exon ration du rapport sur les incidences environnementales Consid rant la d cision du Conseil wallon de l environnement pour le d veloppement durable de ne pas remettre d avis sur les exon rations de rapports d incidences environnementales Sans pr judice de
156. es bus de ce site vers la dalle de la Gare ferroviaire Ces r flexions ont enray l laboration d un Plan communal d am nagement r visionnel PCAR actuellement l tude dans lequel un grand centre commercial et un parking sont envisag s la place de la propri t des TEC et mordant sur une partie du Square L opold SAVN 30 05 2013 Consid r comme le poumon vert du haut de la Ville et abritant des arbres remarquables le parc est ardument prot g par un collectif form en ao t 2012 autour de sa pr servation L association d nonce notamment la r vision du Plan de Secteur dans le but de changer l affectation du Square actuellement inscrit en zone de services publics et d quipements communautaires ne permettant pas l implantation du centre commercial Fin janvier 2013 le collectif remettait la Ville une p tition de plus de 12 500 signatures Le parti socialiste quant lui revendiquait au m me moment la cr ation de groupes de travail entre les partenaires du futur centre commercial la Ville et quelques acteurs locaux ainsi que l instauration de forums citoyens pour tenter de trouver un consensus qui pargnera it surement partiellement le parc L opold mais surtout pour provoquer un sursaut d mocratique Piret in SAVN 24 01 2013 p 65 Lors de cette m me s ance le bourgmestre annon ait la formation d un nouveau Comit de Quartier constitu dans le but de r fl chir au bon am nagement de la zone de la
157. es dans le cadre des politiques durables namuroises autonome Il donne l exemple de ces villes travers es par un fleuve qui voient des quartiers merger et des attractivit s se d placer Decuypere 2012 in RTA 2012 c Le bureau d expertises urbanistiques Space Syntax propose lui aussi une d finition du quartier diff rente de toutes celles abord es jusqu pr sent Il pr f re en effet adh rer un concept o les quartiers sont caract ris s par l accessibilit de leurs centres et non par des limites et des cl tures Cette vision se fonde sur la coh sion produite par l attraction d espaces partag s plut t que sur l exclusion r sultant de la division de l espace Les espaces et en particuliers les espaces centraux seraient des lieux de co pr sence des utilisateurs locaux et globaux du territoire dans les quartiers qui fonctionnent bien malgr la non correspondance socio spatiale les communaut s globales et locales se retrouvent et interagissent de facon la fois pr visible et productive dans les n uds du territoire urbain qui sont interconnect s Space Syntax 2006 p 11 En ce sens nous avons vu que la proximit de la gare et l implantation d activit s tertiaires sont l origine de l arriv e massive et quotidienne d un grand nombre d employ s faisant se rencontrer les autochtones et les usagers externes Si le bas du quartier de Bomel correspond la cat gorie morphologique centre d
158. es durables namuroises TRANQULIT RUIT POLLUTION SONORE TRANQUILIT GANT nn SONORE EN PONT DE LOUVAIR 5 72 ts 107 ss 42 ou 12 PRISON m ns 129 24 t anl aen ES E EEE LL 3 HOUYOUX a a 11 21 of 25 25 50 BELLE VUE 16 af 91 a 9 19 57 23 HASTEDON 420 188 166 39 27 48 42 10 LOGEMENTS PRIV S OCCUP S SELON LA QUALIT DE L ENVIRONNEMENT IMM DIAT TRANQUILIT BRUIT POLLUTION SONORE Source traitement COOPARCH RU des donn es SPF conomie Il ne serait pas totalement juste de conclure sur cette note Mis part la n gligence et l abandon ressentis par certains riverains de la part des pouvoirs publics les habitants parlent de leur quartier comme un quartier vivant modeste o il fait bon vivre RTA 2012 c p 2 Il est galement ais de trouver les raisons qui ont pouss 23 des riverains du secteur de Bomel se dire tr s satisfaits de leur environnement Nich sur les hauteurs et en retrait des grands axes routiers ce secteur statistique jouit d un niveau sonore nettement plus bas Les alignements de maisons ouvri res commencent laisser la place aux successions de maisons quatre fa ades caract ristiques du plateau de Berlacomine Un exemple de plus qui confirme la v ritable dichotomie du quartier de Bomel IL 5 2 Bomel per u Bomel repr sent de l ext rieur Tous les stigmates v cus par les habitants du quartier ne sont pas en
159. es pour tous les habitants de la ville 19 Eviter les d placements contraints et am liorer les infrastructures pour les modes de d placement faible impact environnemental transport en commun 2 roues et marche pied E Renforcer le lien social 20 Renforcer la coh sion sociale et la participation 21 Am liorer les r seaux de solidarit et le capital social 144 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 36 Les outils de la d marche HQE R Source http wwvw territoires gouv fr IMG pdf HQE2R HQDIL_et_INDI cle0b19a7 pdf 3 modeles d aide la d cision dl 23e 1 INDI valuation partir d indicateurs de DD Deliverable ou del 22 et partie 5 du RE 7 d actions sur le a 3 ASCOT mod le d valuation du co t global d un b timent existants et d l ments non b tis 145 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 37 M thode MIST Un mod le pour valuer l impact social et territorial d une requalification urbaine Impact territorial Impact social Evaluer l impact social et territorial d une requalification Mod le MIST indicateurs pour Mod liser l Impact Social et Territorial Quantitatif _Qualitatif _Quantitatif _Qualitatif Nb de visiteurs par an du centre culturel Accessibilit depuis le centre ville Nb d entreprises conomiques cr es depuis la requal
160. et personnel au sein de la grande agglom ration d structur e peut ne plus trouver sens l heure o les choix de r sidence sont teint s de rationalit notamment et surtout conomique De fait la concentration des organismes caritatifs L Abri de Nuit l Arche d alliance Avec Toit Fondation Gendebien les Restos du C ur la Ressourcerie Oxfam Solidarit les Petits Riens le Planning Familial Willy Peers etc participe associ un prix du foncier et un march locatif relativement bas pour la ville l installation durable d un public d une grande fragilit sociale De l avis des personnes h berg es il ne fait aucun doute que le rassemblement de ces services est une bonne chose Les asbl reconnaissent la possibilit qu elles ont de pouvoir mettre en place un partenariat op rationnel rapproch qui facilite la continuit de la prise en charge des personnes n cessiteuses La plupart d sire d ailleurs absolument rester dans le quartier D autre part certains riverains expriment un certain rejet de ces personnes tr s stigmatis es dans l espace urbain car elles seraient une des origines du sentiment d ins curit et de l image p jorative du quartier D autres ajoutent que cette accumulation de services et de personnes pr caris es est un des freins l installation des classes moyennes Massart 2009 COOPARCH R U 2009 p 94 Par rapport leur cadre de vie les riverains soulignent la d gradatio
161. et concernait la d limitation du site et le principe de l op ration de reconversion voir infra IL 2 4 Le mayorat de Maxime Pr v t 2013 2018 Apr s les lections d octobre 2012 la coalition tricolore fut reconduite avec sa t te Maxime Pr v t cdH Anne Barzin MR et Arnaud Gavroy Ecolo devant une opposition socialiste repr sent e par Eliane Tillieux D s la sortie des urnes Maxime Pr v t nouveau bourgmestre de la Ville pose ses conditions en scindant les comp tences de l Urbanisme qu il s octroie et celles de l Am nagement du territoire qu il laisse Arnaud Gavroy par ailleurs pr sent d chu de son titre de Premier Echevin Et Mr Pr v t de rajouter J ai entendu les signaux qui nous taient donn s au sortit des urnes l urbanisme Namur souffrait de la communication de l ancien chevin Reconnaissant les d bordements que l ex Premier chevin avait eus vis vis de certains projets architecturaux par exemple le bourgmestre tient se distancer de ce fait de prince en d l guant au maximum les comp tences et en cr ant quatre nouveaux postes au service Urbanisme Il appelle aussi les investisseurs priv s pour renforcer ou renouveler des partenariats visant nourrir et remodeler la ville31 L investissement du bourgmestre dans les affaires d am nagement du territoire lui fait acqu rir une renomm e en la mati re en particulier dans le cas des abattoirs comme le confirme sa pr
162. et une attractivit par rapport la demande sociale Halleux 2004 Schwach in ADEF 1998 pp 5 9 Chaline 1999 p 12 Le cas particulier de la reconversion des friches industrielles en lieux vis e culturelle sera avant d tre tudi dans le cas des abattoirs de Bomel g n ralis dans ses principes Il s agit en effet d un ph nom ne original qui outre les volont s de reconstruction du tissu urbain abandonn pr che la valorisation par des disciplines sophistiqu es d un lieu souvent encore impr gn des souvenirs d plaisants de l ancienne activit industrielle La deuxi me partie du chapitre sera consacr e l observation du projet de reconversion des abattoirs namurois et ses potentiels d int gration dans le tissu urbain existant Rares t moins d une architecture moderniste intacte les anciens abattoirs ont mat rialis le processus industriel de l abattage en trois dimensions Cortembos 2003 L objectif principal de ce chapitre sera d identifier tous les acteurs de l am nagement territorial namurois depuis les premi res r flexions relatives au site industriel et de leur faire correspondre les projets propos s et parfois contest s Cette hi rarchisation temporelle permettra de d terminer si les strat gies actuelles pour un d veloppement durable d coulent d anciennes politiques qui auraient t verdies ou si elles prennent naissance au sein d une nouvelle l gislature et ce dans un contexte
163. eur partie nuit au nord Le tout formera quatre blocs desservis par une coursive arri re agr ment e d un jardin suspendu avec des terrasses et des jardins privatifs figure 33 Un parking sous le b timent construire offrira 62 emplacements automobiles soit en ratio de 1 3 emplacement par logement et de 135 places destin es aux v los c est dire un v lo par oreiller du jamais vu Namur affirme l architecte L histoire du parking a fait couler beaucoup d encre D abord en termes de capacit puisque par rapport au projet des 110 emplacements annonc en juin 2002 au Conseil communal puis celui des 250 places dessin s par Mr Simillon la capacit finale est largement moindre En termes d accessibilit ensuite car la rampe d acc s fut longtemps pens e l entr e du futur parc diminuant consid rablement le pourcentage de surfaces v g tales sur le site avant d tre finalement dessin e dans le coin nord est de la parcelle BAeB 2012 Consid rant l architecture et l environnement comme indissociables et pr nant la durabilit dans ses projets le bureau bruxellois d architecture privil gie les points suivants l orientation et l ensoleillement l accessibilit et la mobilit l int gration paysag re l volution et la polyvalence des espaces l apport d une plus value environnementale l usage parcimonieux des ressources et la compacit du volume construit Les architectes se sont galement p
164. fait cette ann e parce que c est me demander un truc de fou qu on pr parait pendant des jours et des jours avec mon cabinet On exposait une vision on faisait beaucoup de p dagogie on montrait les projets et un moment les opposants s en sont servis pour avoir des informations contre etc alors que les seuls qui ont une structure une vision c est nous Ecolo La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 6 Recherche par mots cl s dans les d clarations de politique g n rale depuis 1989 Source Service des Archives de la Ville de Namur H tel de Ville Namur 1989 1994 Close J L PS Pas de d claration de politique g n rale 1995 2000 Close J L PS 2001 2006 Anselme B PS Durabilit Durable 6 occurrences p 12 16 Nous consid rons le d veloppement durable comme pierre angulaire de toutes les actions mener l avenir Cet objectif devrait s appliquer transversalement toute d cision communale Les propositions qui ne s inscriront pas dans cette logique ne recevront pas notre soutien En s appuyant sur les ressources locales et en r pondant aux besoins fondamentaux des habitants notre Commune doit favoriser l emploi et un d veloppement social durable p 13 16 Elle la modernit de la ville lui vient de sa dynamique propre de l harmonie de son d veloppement de la capacit mobiliser chacun pour un projet commun au b n fice de t
165. fermeture du site il faut avouer que nos propos se sont vite d centr s sur le travail du Comit de Quartier et sur les enjeux locaux de la reconversion Et pour cause avant 2007 seule la voix du Comit de Quartier s levait pour la sauvegarde des abattoirs alors que la majorit communale concentrait ses efforts sur une politique d extension de l agglom ration namuroise et de grands projets urbains structurants et modernes Depuis 2007 les centristes faisant la part belle la Culture les lib raux soutenant l artisanat et le commerce namurois et les cologistes avec leur t te Arnaud Gavroy forment une tripartite dans laquelle chacun d ploie individuellement ses lignes de conduite Ce dernier Echevin de l Am nagement du territoire et de la R gie fonci re ex Premier Echevin et ex Echevin de l Urbanisme s engage en solitaire sur la voie du d veloppement durable Ce manque de transversalit politique est regretter puisqu il permet de personnifier des engagements communs dans le domaine de la durabilit au lieu d en faire la pierre angulaire du d veloppement communal Anselme in SAVN 08 01 2001 p 18 Si Arnaud Gavroy s est volontairement saisi d un dossier pour servir sa popularit il faut reconnaitre que ses investissements n ont pas uniquement servi ses ambitions lectorales Ils ont en effet conduit une prise en consid ration du quartier de Bomel et un consensus salutaire pour les anciens abattoirs Rest
166. ffect e en zone d habitat idem pour les parois rocheuses non prot g es au Plan de secteur La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises 4 MOBILITE encombrement saturation du projets de ville passages intensification du trafic avec iai i pi tons vers le centre ville le projet de sens unique du RAVeL urbain parking SNCB boulevard de la station et le etc projet des abattoirs station v los partag s r fection rue Nanon et cr ation accessibilit au centre ville ifficil grandes zones vocation espaces verts et publics mal projets de r am nagement dict s espaces verts RAVeL am nag s mal clair s mal par le SD 2009 carri res transformation de friches et de carri res site Natura 2000 i ins curit structures obsol tes ou inutilis es SGIB en vue de cr e un r seau de petits petites r serves d espaces accessibles au public d charges sauvages dans les de repos patrimoine architecural et carri res et d p ts clandestins projet d asssainissement et de industriel nuisances sonores voiries paysage image n gative du quartier int ext morosit manque lumi re image du quartier stigmatis e revaloriser l image du quartier intensification de la sentiment d abandon d velopper l attractivit des stigmatisation pr sence d une population tr s abattoirs isolement croissant et repli pr caris e sur le
167. fficile de faire passer ce Sch ma de Structure Et donc la commune la plus durable a a t d abord l am nagement durable a a t videmment une logique sociale de dire on refait de la mixit on s occupe des quartiers en souffrance a a t s occuper du commerce fortifier le commerce du centre Avoir D cathlon chez nous et pas dans une autre commune a aussi c est moi qui ai trouv le terrain apr s l avoir chass pendant 4 ans Je ne voyais pas o le mettre chez nous et je voyais le projet arriver sur Assesse ou sur Ciney qui nous aurait tu parce que si c est Ciney il y aurait pleins d autres commerces autour La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Am nagement du territoire Et mobilit Je dirais que le 2eme pied c est la mobilit Et l c est encore plus difficile parce qu on a tellement t dans le tout la bagnole qu il faut du temps pour organiser la ville et a demande d normes moyens Et dans une ville qui en plus a un relief difficile pas d autoroute enfin pas de ring deux fleuves un d veloppement urbain en forme d toile c est un casse t te Je pense qu en Wallonie on est la ville la plus difficile en termes de mobilit Et a demande du temps Et le premier probl me il est l C est que les changements en am nagement du territoire et en mobilit ce sont des changements structurels qui demandent du temps du temps du temps
168. friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Bomel comme une volont explicite de la part de la commune Pour eux il ne fait pas de doute que le Sch ma directeur ait t labor pour attirer les populations bourgeois boh mes et pour faire d guerpir les pauvres et les institutions caritatives Massart 2009 p 1 Si le ph nom ne de gentrification tudi par la sociologue anglaise Ruth Glass dans les ann es soixante concernait l origine les dynamiques spontan es de r novation de l habitat priv dans des quartiers anciens au patrimoine d grad mais attractif sans forte intervention des autorit s publiques ni r le majeur des op rateurs immobiliers professionnels la notion doit si elle est utilis e aujourd hui tre actualis e Premi rement ce ph nom ne d embourgeoisement ne concerne plus exclusivement les r novations r sidentielles des quartiers anciens mais galement les constructions neuves de projets mixtes m lant logements commerces culture bureaux et loisirs De plus la gentrification contemporaine est d sormais intimement li e aux politiques de la ville en mati re de logement d intervention sur les espaces publics de promotion touristique etc et se cristallise travers des investissements massifs dans des quartiers populaires des projets d embellissement des espaces publics et l ouverture des r serves fonci res Consid r e par certaines lites p
169. gship project Ces projets phares sont l incarnation et la mat rialisation des cons quences de la comp titivit interurbaine europ enne puisqu ils se d finissent comme tant de vastes projets de r novation urbaine de haut standing et d une visibilit qui se veut internationale Cornut et al 2003 p 390 Beal et al 2011 Les particularit s de ces projets urbains de grande ampleur sont bien souvent leur capacit attirer de la main d uvre de qualit et des investissements internationaux dans des secteurs conomiques de pointe Si ce profil n est pas sp cifiquement adapt la reconversion des abattoirs de Bomel quoique la Culture peut aussi tre un secteur financier tr s rentable les caract ristiques communes des flagships europ ens se rapprochent du cas namurois l espace r nov est souvent une friche urbaine ou situ dans un quartier d grad concentrant de nombreux b timents valeur patrimoniale la localisation est souvent centrale ou en premi re ceinture de l agglom ration la nouvelle affectation d bouche g n ralement sur d importantes surfaces de logements et de bureaux le confort et la qualit de vie sont prioritaires des infrastructures culturelles et commerciales prestigieuses sont couramment pr vues et enfin la reconversion est la plupart du temps mise en uvre gr ce des PPP Cornut et al 2003 p 391 Le site reconverti des abattoirs est pens pour devenir un phare dans l
170. h tel boulevard du nord en abri de nuit C est parce que je suis Echevin de la r gie fonci re que je peux me permettre de prendre un autre b timent pour tu vois Trois il y avait le Forem construction L j ai essay de faire un montage avec eux avec les terrains de la R gie pour ouvrir de tous nouveaux centres a a capot politiquement On La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises m emmerdait et a a capot mais peu importe Et heureusement l Paul de Sauvage est encore venu mon aide en me proposant un autre entrep t Ils ont t vid s Il restait le plus facile c tait les Glutons puisque c tait un service de la Ville On les a mis place Ryckmans l en dessous de l ancienne salle des mariages Et donc enfin le b timent est vide Et tout de suite on nous demande est ce qu on ne peut pas y mettre ceci Non non laissez le vide parce que d s que les gens reviennent c est termin pour notre projet Et puis alors ma grande chance c est qu Ecolo est au pouvoir en R gion wallonne J ai le ministre de l am nagement du territoire qui a 70 millions distribuer dans la politique des SAR Et donc il lance un appel avec des crit res objectifs Parce qu Ecolo ce n est pas les petits copains c est des crit res objectifs On remet un projet et on arrive en t te Et donc on a eu 4 millions Le jour o Philippe Henry m a t l phon Voil je passe au gouvernement
171. hier et al 1999 Sur base de ce postulat la ville de Namur pr cise depuis l accession de l Echevin Ecolo de l Am nagement du territoire et de l Urbanisme ses objectifs de d veloppement territorial durable au moyen de documents op rationnels locaux Lors de notre rencontre avec Arnaud Gavroy il fut int ressant de remarquer l appropriation par l Echevin du programme territorial de Namur employant syst matiquement la premi re personne du singulier En pratique son Sch ma directeur d Am nagement durable de Bomel Saint Servais propose un travail en profondeur sur ces deux quartiers pour lesquels les donn es statistiques indiquent une augmentation de la pr carit et du nombre de m nages isol s Au vu du profil socio conomique des habitants du p rim tre d tude toutes les propositions politiques devraient tre ax es sur le renforcement de la mixit sociale afin de tenter d inverser la dynamique actuelle de paup risation et de renforcer la diversit g n rationnelle et culturelle tout en vitant l viction des m nages fragilis s mais install s dans le quartier depuis longtemps d j Le premier objectif du Sch ma directeur est de r pertorier et r am nager les friches urbaines dents creuses et autres chancres contribuant la d valorisation du quartier en vertu des principes de densit et d utilisation parcimonieuse du sol Le Sch ma tente galement de stimuler l activation des outils op ratio
172. iers du CCR dans une autre commune a n allait pas quoi Il fallait garder a Namur Et puis c est l que j ai commenc dire mais nom d une pipe si on faisait un truc culturel Bomel qui soit vraiment ouvert sur le quartier pour remonter le quartier o les jeunes les enfants viendraient fr quenter ce truc l m me les adultes o il y aurait m me une mixit de rencontre Parce qu aujourd hui il n y d finitivement convaincu parce que d sol mais au mois de juillet j ai vu des gamins en train de faire exploser des p tards sur le tarmac il faisait un soleil de plomb Rien Et dans le Sch ma directeur de Bomel Saint Servais il y avait toute une tude sociologique aussi et il transpirait de ce sch ma qu il y avait une demande notamment des m res de familles qui disaient nous on n a pas de bagnole on n est pas chauffeur de bus dans une Renaud espace on ne sait pas aller conduire nos gamins gauche et droite etc il y a l isolement du quartier aussi avec la barri re du chemin de fer Il nous faut quelque chose Et donc l id e est de dire et si on faisait par les ateliers cr atifs par un centre culturel quelque chose qui et alors des jeunes de Malone des jeunes d Erpent viendraient le fr quenter et la mixit sociale se ferait par l Et donc mon r ve qui est tout fait utopique c est qu une fille de Bomel rencontre un gars d Erpent et qu travers un atelier cr atif ils se connaissent et s
173. ification Prix du foncier et de la location Identit visuelle photos vieilles etr centes quartier et difice Statut l gal et gouvernance interviews fondateurs etadministrateurs Posture face au patrimoine industrielettravail architectural Politique de transformation urbaine ou non politique culturelle Nb d ann es d existence du centre culturel de projets co construits artistes et population locale par an Nb de r seaux professionnels locauxactiv s Espace libre etfriches restantes dans le quartier ou non Perceptiondu quartier et de l difice interviews population locale Repr sentation des lieux cl s dans la ville cartes mentales Convivialit bar et restaurant ou non R sidences d artistes ou non F Lucchini UMR IDEES Universit de Rouen 2010 146
174. ilitation des b timents Source Charlot Valdieu et Outrequin 2007 SUDEN p 61 A Pr server et valoriser l h ritage et les ressources 1 R duire les consommations d nergie et am liorer la gestion de l nergie 2 Am liorer la gestion de la ressource et sa qualit 3 Eviter l talement urbain et am liorer la gestion de l espace 4 Optimiser la consommation des mat riaux mati res premi res et leur gestion 5 Pr server et valoriser le patrimoine b ti et naturel B Am liorer la qualit de l environnement local 6 Pr server et valoriser le paysage et la qualit visuelle 7 Am liorer la qualit des logements et des b timents 8 Am liorer la propret l hygi ne et la sant 9 Am liorer la s curit et la gestion des risques dans les logements et le quartier 10 Am liorer la qualit de Pair int rieur et ext rieur 11 R duire les nuisances sonores 12 Minimiser les d chets et am liorer leur gestion C Am liorer la diversit 13 S assurer de la diversit de la population 14 S assurer de la diversit des fonctions conomiques et sociales 15 S assurer de la diversit de l offre des logements D Am liorer l int gration 16 Augmenter les niveaux d ducation et la qualification professionnelle 17 Favoriser l acc s de la population l emploi aux services et aux quipements de la ville 18 Am liorer l attractivit du quartier en cr ant des esapces de vie et de rencontr
175. inution du pouvoir d achat pr carisation d part des familles ais es concentrations de popu D sengagement perte de confiance des acteurs diff rents niveaux va lations fragilis es Cadre physique Dynamique conomique et environnemental Fermeture ou d part d acti Manque de dynamisme et d gradation lente du cadre de vie 2 7 vit s entreprises commer ces etc perte d emplois locaux perte de dynamisme et d initiative Contexte immobilier et foncier Manque d investissement et d entretien d gradation du b ti baisse de la qualit de l offre augmentation de la vacance 118 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 9 Namur plan de 1745 Au nord est de la Ville le glacis militaire qu tait alors Bomel et dans le cercle le Fort Saint Antoine Source http www sites vauban org Namur Krigsarkivet Stockholm 119 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 10 Les diff rentes limites g ographiques de Bomel Source Carte IGN retouch e http carto ville namur be VDN_ARCHI SetLayerlnfo do Z AN z sur PT fi P gt fea ZA 2 E V ca G aapne E R gohaives ASIE T 120 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 11 Les acteurs associatifs du quartier de Bomel Source RASE Nad ge recherches r al
176. ironnants et l articulation au centre ville ancien CPDT 2005 p 49 Il est alors vident que les projets de r novation des gares ne peuvent se confiner au seul r am nagement de la plateforme d changes Il est n cessaire de croiser au moins trois chelles territoriales la gare le quartier et l agglom ration trois chelles de temps les court moyen et long termes et d intervenir dans les domaines de l habitat des services des commerces et du foncier En 2004 la CPDT proposait une typologie des flux de voyageurs dans les grandes gares wallonnes La Gare de Namur avait t class e comme grande gare de destination sous l influence de l emploi m tropolitain Avec 4 677 abonn s entrant et 9 157 abonn s sortant elle comptabilise le nombre absolu d abonn s le plus lev de la Wallonie CPDT 2004 p 273 Suite aux r sultats les chercheurs proposaient quelques recommandations comme par exemple la suggestion que le quartier situ de l autre c t des voies soit d volu principalement aux logements et dans une moindre mesure aux activit s conomiques g n rant des flux de travailleurs CPDT 2005 Pourtant la concurrence entre l habitat et l emploi contribue l heure actuelle la d sint gration du tissu urbain de Bomel figure 14 L installation du SPW et du MET boulevard du nord et l implantation r cente de Mundo N2 rue Nanon participe au nombre croissant de navetteurs quotidiens Or comme le
177. is es dans le cadre d un stage chez Empreintes asbl Mundo N Namur mars 2013 Abride nuit Avec Toit asbl Arche d Alliance Asbl L Maison des femmes centre de post h bergement et de r insertion sociale et cr ches La Voli re Boutique de Droit La Accompagnement et m diation de dettes en vue d une r insertion sociale CAI Centre d action interculturelle Centre r gional pour l int gration des personnes trang res avant comme objectif de promouvoir l galit des droits pour tous dans une optique interculturelle La Clinique de l Exil Cellule mobilier des Affaires sociales de la Ville de Namur R colte etremise en tat si n cessaire de mobilier divers consigne de bagages pour les personnes sans domicile et coordination d aides aux d m nagements sociaux Coordination Sida assu tude Croix Rouge La Chantoir Le Maison d accueil et de r sidence de 30 adultes 1 1 Social handicap s mentaux l gers ou s v res av ventuellement des handicaps associ s EspaceP Sensibilisation information et pr vention visant r duire la transmission du virus HIV et d autres MST parmi la population da personnes prostitu Fondation Gendebien Accueil h bergement et accompagnement de personnes en difficult s Gamah l accessibilit au quotidien Maison m dicale de Bomel Planning familial Willy Peers Aide et soutien par rapport toutes les questions li es la sexualit e
178. issent avoir men Namur sur la voie d un am nagement territorial durable par le biais d une multitude de propositions d am nagements urbains Le dernier enjeu du travail sera d investiguer sur la pertinence et sur les potentiels d insertion du projet culturel et r sidentiel dans la structure sociale du quartier largement h t rog ne qu est celui de Bomel La question centrale de cette tude est donc celle ci Comment les d bats vis vis du site des anciens abattoirs de Bomel ont ils volu en rapport avec les changements des rapports de force au sein des politiques durables namuroi ses depuis 1989 question laquelle il n cessitera d avoir trouv r ponse la fin de ces lignes M thodologie Afin de mener bien ce travail s articulant autour de plusieurs chelles g ographiques et d un fil rouge politique et chronologique nous avons eu recours diff rentes m thodologies Premi rement une large bibliographie li e aux tats de l art d une part et au contexte politique d autre part fut mobilis e 1 Une litt rature scientifique pour le cadre th orique 2 Des archives de la Ville de Namur pour la consultation v des proc s verbaux des Conseils communaux partir de 1989 pour tout ce qui concerne les d cisions prises lors des mandats ant rieurs quant aux strat gies d am nagement durable du territoire et les r flexions sur la reconversion des abattoirs v des d clarations de po
179. jorit et ses ambitions Le bourgmestre commen a par r v ler sa strat gie dans le jeu de concurrence entre les villes nous devons donc faire de la publicit pour attirer l attention et num ra les facteurs 27 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises d attractivit du territoire le d veloppement des entreprises le cadre de vie la qualit de l enseignement la ville intelligente et l intensit culturelle Mr Pr v t compte en effet miser sur le tourisme et la culture pour r affirmer le statut namurois de Capitale de la Wallonie En grand am nageur il nonce d s lors les grands projets structurants en cours ou venir qui incarneront l attractivit et le rayonnement de Namur la nouvelle gare des bus la r novation des abattoirs l agrandissement du Palais des expositions la r habilitation du quartier des Casernes la construction d un nouveau Palais de Justice un futur centre commercial un v ritable centre de conf rence et une salle de spectacle un p riph rique reliant le vieux Namur la Citadelle et bien d autres encore Le d veloppement durable n est pas programm en premi res lignes comme un levier de d veloppement mais bien accessoirement au travers d autres intentions la dimension durable des stages pour enfants des concerts et des activit s pour les jeunes En fin d allocution une mention la mobilit durable par le c
180. l imm diate proximit de la gare On retrouve dans le Dictionnaire g ographique de la Province de Namur datant de 1832 une mention de Bommel comme l une des sept d pendances du centre urbain Vander Maelen et Meisser 1832 Au d but du XX me si cle les habitants taient des ouvriers du chemin de fer qui devaient habiter dans un rayon de moins de cinq km de leur lieu de travail Il s agissait aussi de man uvres des industries du village limitrophe de Saint Servais les Carri res 1850 1975 les Papeteries Intermills aujourd hui d saffect es et les Emailleries dont la m moire est gard e par la toponymie des rues rue des Emaill s IL 1 2 Les limites g ographiques du quartier de Bomel En g n ral un quartier se distingue d un autre ou de l agglom ration laquelle il appartient par une ou plusieurs singularit s interne s une utilisation des sols un style de b ti un plan de rues la pr sence de b timents historiques ou symboliques une topographie originale etc Plusieurs d coupages g ographiques sont ainsi possibles selon que l on se place sous l il du g ographe du sociologue du planificateur urbain du politologue ou encore du sp culateur immobilier Tous ces modes de divisions tr s rationnels peuvent tre l gitim s mais il est n anmoins impossible d imposer aux habitants des fronti res qui ne refl teraient pas leur cadre de vie quotidien et leur perception du lieu Bomel est un quartier
181. l adolescents et adultes Aide aux devoirs ateliers cr atifs et culturels mini foot break dancs dessin Ateliers d insertion socio prafessiomals Scouts de la Paroisse de Saint Vincent Les La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises 1 5 Spiritualit Eglise Saint Vincent Biblioth que paroissiale vie feminine unit scout section de s nior Amitis Centre culturel marocain Temple Protestant Garderie pour enfants centre d alphab tisation activit s de jeunes cours de musiques 1 6 Enseignement et formation Centre scolaire catholique d Asty moulin Centre d Education et de Formation en Alternance CEFA Ecole des devoirs ITN Institut technique de Namur Ecole communale d Heuyy matemelle et primaire Compagnons d panneurs Les Oxfam Solidarit Petits Riens Les Raxik Boutik 1 8 Sports Basket Club de l iata Eio la vie Yoga Club Osmose Centre de danse 1 9 Mundo N A amp G Ardenne et Gaume ABECE Namur ADT Amis de la Terre APERe BIO Bioforum Wallonie CNB Cercles des Naturalistes de Belgique CPB Centre Pilote Bio CRI Empreintes CRIE de Namur D croche tes r ves DQ Droit quotidien 122 FFE F d ration Francophones d Equitation et d attelage de loisir FOW For t wallonne FSC Belgique IEC Institut Eco Conseil IEW F d ration Inter Environnement Wallonie LDF Ligue des Familles NAT Natagora OBJ Objectif
182. la gestion d un patrimoine en attente de son recyclage ou de sa reconversion est primordiale Ne serait ce parce que le propri taire a une responsabilit d entretien et de maintenance courante C est pourquoi il est possible et n cessaire de r fl chir sur des affectations interm diaires qui pendant un certain laps de temps d termin ou non peuvent permettre l utilisation astucieuse du terrain ou du b timent sans compromettre un avenir plus long terme Pelissier in ADEF 1998 p 91 Ces territoires singuliers sont souvent porteurs d un lan cr atif et politique et des projets d acteurs informels exclus des sph res traditionnelles de la planification s y s dimentent fr quemment Cet entre deux temps n est alors plus neutre Il r v le les strat gies diff renci es des acteurs concern s de l espace en d sh rence et fait l objet de n gociations entre les habitants du quartier et d une part les usagers informels s il y a et les autorit s publiques d autre part Tout au long de son temps de veille l utilit de la friche volue du chancre vers la ressource strat gique pour l urbanisme durable Ambrosino et Andres 2008 p 38 Voyons si ces dynamiques ont su merger apr s la fermeture d finitive des abattoirs de Bomel 68 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises II LA RECONVERSION DES ANCIENS ABATTOIRS DE BOMEL Dans un rapport sur le recycl
183. la mobilit de la mixit fonctionnelle et de l acc s aux services Dans un premier temps aucune pr cision quant la mani re d y arriver n avait t donn e aux communes Les r sultats si r sultats il y avait taient tr s h t rog nes selon que celles ci avaient consid r un gros village tous les villages voire m me l enti ret de leur territoire communal comme zone de centralit Face ce chaos relatif le gouvernement chargea l institut wallon de l valuation de la prospective et de la statistique IWEPS de d velopper une m thodologie pour clarifier commun ment les noyaux d habitat De m me une proc dure objective et participative fut mise sur pied impliquant les autorit s locales et les commissions de consultation r gionale CRAT et communales CCATM En f vrier 2012 82 des communes wallonnes avaient r pondu pleinement la demande des ministres Anonyme 2012 a Visant maximiser le nombre de personnes habitant proximit des services urbains afin de limiter la d pendance la voiture les dispositions des logements en zones d habitat donnent lieu une majoration de certaines aides au logement et simplifient les proc dures de d livrance de permis Ces traitements diff renci s privil gient aussi la r habilitation des centres villes et des quartiers urbains CPDT 2004 Dans la continuit de ses annonces politiques d intentions le ministre Ecolo Henry a r cemment renomm les no
184. la plus dense de la Province et la 37 me de la R gion wallonne alors que le territoire de l agglom ration est plus tendu que celui des 19 communes bruxelloises Ville de Namur 2013 Le 27 mai 1999 le Gouvernement wallon adoptait le Sch ma de D veloppement de l Espace R gional SDER L int gration suprar gionale y tait d j un des huit objectifs d velopp s et se d clinait en deux notions les eurocorridors des couloirs de d veloppement reliant des grands centres urbains et les aires de coop ration suprar gionale ou transr gionale figure 2 Malheureusement rien de significatif n avait t entrepris par les autorit s pour la mise en uvre de ces options un niveau r gional La carte logement pressions et op rations consid rait la commune de Namur comme tant une zone souffrant d une forte pression immobili re provenant du nord du pays et de la capitale et illustrait aussi les carences en termes d op rations de zones d intervention prioritaire de revitalisation et de r novation voir infra sous repr sent es par rapport aux autres villes wallonnes figure 3 Marechal 2012 Ville de Namur 2013 Actuellement sur une d cision vot e en 2009 le SDER est en cours de r vision Cette actualisation devrait red finir des options strat giques pour structurer le territoire wallon afin entre autres de le prot ger des pressions fonci res provenant de la R gion Bruxelles Capitale et de la R gion flam
185. le traitement des espaces publics la cr ation de parkings souterrains et a riens la construction d un centre commercial d un centre de congr s et d une salle de spectacle etc L abondance des projets urbains s explique par la volont de la Ville de jouer le jeu de la concurrence au sein du r seau supra r gional Cette strat gie de marketing urbain n est pas sans rappeler les gestions entrepreneuriales qui poussent les gestionnaires proposer des produits immobiliers et des candidatures vendeurs Van Criekingen 2012 Beal et al 2011 Le quartier est galement un des outils d velopp s par Namur et par la plupart des villes pour conduire leur d veloppement sur la voie de la durabilit Celui de La Porcelaine sera d ailleurs r am nag en quartier mixte tandis que celui du Port du Bon Dieu accueillera du logement et diverses fonctions utiles Namur Capitale ICEDD et al 2011 a 14 En termes de constructions g n reuses de parkings et de participation citoyenne 32 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Voyons quelle est la strat gie r cente si ce n est pas le Sch ma de Structure communal mise en place par les pouvoirs publics pour sortir celui de Bomel des limbes et de la spirale de paup risme dans lequel il est plong depuis des d cennies 33 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Chapitre II
186. les g rer ensemble Je demande voir comment on va faire J ai bien dit Ecoute 112 Maxime je n ai pas envie quand m me que l objectif n 1 parce que c est de l argent de la R gie fonci re qui fait du logement et elle n a pas vocation de fournir des locaux des artistes La R gie fonci re a vocation de remonter un quartier La culture n est qu un alibi social en quelque sorte dans cette affaire l Et donc moi on revient encore dans ce discours l parce que bon il faut des moyens pour faire tourner les choses ce n est pas rien Il y a les charges les locations etc M me si j ai fait une r novation exemplaire au niveau nerg tique etc Mais n emp che que moi je ne suis pas contre qu il y ait des artistes qui viennent mais s ils rentrent dans le projet social que moi j ai essay de d fendre et sur lequel j ai engag la R gie fonci re Et c est amusant que tu me dises que c est Mr Pr v t alors que pour lui c tait un argument de campagne lectoral Il l a pris moi a fait six ans que je d veloppe Namur Capitale du D veloppement durable et qu il n y a pas une ville en Belgique qui prend ce canevas l alors que tu sais qu en France c est Lille c est Nantes tu sais qu en Hollande c est Br da en Allemagne c est Fribourg etc on doit sauter l dessus avant que Gand ne prenne l affaire en main parce que Gand a t plus loin que nous et a bien travaill sur le domaine Et donc je retourne
187. les namuroises Figure 29 Projet de reconversion des abattoirs plan d implantation et plan d ensemble Centre culturel espace r sidentiel et parc public Source BAeB 2012 H nin voie te tm LOGEMENTS A CARACTERE DURABLE SUR LE SITE DES ABATITOIRS DE BOMEL 134 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 30 Questions et r ponses pos es aux habitants de Bomel et p rim tre des sondages Source Questionnaire r alis par Nad ge RASE dans le cadre de ce travail juillet 2013et www maps go0ogle be 1 Questions pos es 22 riverains choisis al atoirement dans les rues du quartier 0 Habitez vous le quartier de Bomel 1 Avez vous entendu parler des projets concernant les abattoirs 2 Pouvez vous m expliquer quelle sera la programmation 3 Avez vous particip une r union d information publique concernant le projet 4 Attendiez vous autre chose que la programmation culturelle Si oui quoi L chantillon a t construit selon une technique empirique sur le terrain C est dire que toutes les personnes rencontr es dans ce p rim tre pendant les deux p riodes de test ont t syst matiquement interrog es Berthier 2006 2 P rim tre du sondage circonscrit aux rues limitrophes au site des abattoirs 135 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises 3 Synth se des r ponses re ue
188. lis es au strict minimum 3 Indiquer la densit ad quate des constructions en pr cisant la r partition maisons appartement et en privil giant l habitat group et l habitat familial 4 Rep rer les l ments du patrimoine culturel naturel et paysager qui participent l identit des quartiers proposer une pr servation ou une r utilisation sp cifique selon le cas pour ces l ments afin d am nager des espaces publics espaces verts de qualit 5 Valoriser l l ment naturel structurant du quartier le Houyoux par une remise ciel ouvert et un am nagement des berges sur trois tron ons d finis par la Ville Ces nouveaux espaces publics devront contribuer l am lioration du cadre de vie et favoriser ainsi une r appropriation de cet l ment par les habitants 6 Identifier et r am nager les espaces publics et voiries en mauvais tat Favoriser dans ces am nagements et cr ations d infrastructures les d placements par les modes doux pi tons et cyclistes la desserte par les transports en commun et l accessibilit pour les personnes mobilit r duite 7 Mobilit douce 7 1 Promouvoir et facilit l utilisation du RAVeL par les habitants du quartier am lioration des acc s clairage continu entretien r gulier s curit accrue Etablir une meilleure connexion de cet axe avec le centre ville et tout particuli rement avec la gare objectif de multimodalit 7 2 Am liorer la desserte en bu
189. litique g n rale des cinq l gislatures successives depuis 1989 v des rapports de l enqu te publique et des permis d urbanisme et d environnement 3 Des plans d am nagement et leurs tudes v le Sch ma de Structure communal de 2012 v le Sch ma directeur d Am nagement durable de Bomel Saint Servais de 2009 v les plans et l vations du bureau d architecture BAeB 10 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises 4 Des documents publi s dans la presse tels que les articles de journaux et les communiqu s de presse Ensuite des entretiens ou des rencontres avec des acteurs cl s du d veloppement durable namurois et du projet de reconversion des abattoirs furent r alis s Ces t moins privil gi s ont t choisis pour leur position dans le fonctionnement de la ville ou du quartier par ordre alphab tique y BOUFFIOUX Emmanuel du bureau bruxellois d architecture BAEB DESSICY Beno te du Centre d action interculturelle de Saint Servais figure 31 GASPART Marie Th r se de la R gie fonci re GAVROY Arnaud Echevin de l Am nagement durable et de la Citadelle figure 5 GRAWEZ Michel du comit de quartier de Bomel SKK SK En outre certaines impressions ont t recueillies aupr s des habitants Ces rencontres ont t r alis es en deux phases une premi re fois 11h du matin et une seconde partir de 17h30 afin de diversifier au mieux l chantillon des ving
190. lles Colloque du 26 et 27 Novembre 2012 Studio 4 Flagey Bruxelles R gion Bruxelles capitale et la facult d Architecture la Cambre Horta 98 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises VAN CRIEKINGEN M 2012 G ographie urbaine et Urbanisme Note du cours G ographie urbaine et Urbanisme 3 me dition ann e acad mique 2012 2013 Presses Universitaires de Bruxelles PUB Bruxelles 130p VILLE DE NAMUR 2010 NAMUR objectif 2020 Urbanisme durable villes respirables Pr sentation du 29 novembre 2010 Energie et Habitat Namur 39p VILLE DE NAMUR 2012 a Namur se fait durable et d sirable Semaine de Am nagement Durable du 21 au 30 avril 2012 Echevinat de l Am nagement durable et de la Citadelle Place d Armes Namur VILLE DE NAMUR 2012 b Dossier de candidature et d inscription au concours 2012 de la commune la plus durable juillet 2012 GAVROY A H tel de Ville Namur 26p DOCUMENTS OFFICIELS CHARTE D AALBORG 1994 Charte des villes europ ennes pour la durabilit adopt e par les participants la Conf rence europ enne sur les villes durables qui s est tenue Aalborg Danemark le 27 mai 1994 7p COMMUNAUT FRAN AISE 1992 D cret fixant les conditions de reconnaissance et de subvention des centres culturels d cret du 28 juillet 1992 partiellement modifi par le d cret du 24 octobre 2008 Bruxelles p9 COOPARCH R U
191. lleurs les tenants et aboutissants mais bien par rapport un futur projet de construction situ entre la rue Nanon et la rue Derenne Deldinnes Ce modeste sondage semble tre r v lateur du manque de communication entre les autorit s publiques et la population locale et met galement en exergue les d formations du r el par les conversations de voisinage et les colportages 4 Invitation participer au laboratoire d action sur le projet des Abattoirs de Bomel 3 Le projet concernant la construction d un ensemble de 26 appartements 4 habitations unifamiliales et un local caract re social tait soumis enqu te publique du 31 mai au 14 juin 2013 82 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Invit e aux Laboratoires d actions par un membre du Comit de Quartier en tant que m morante puis en tant que stagiaire par le directeur d Empreintes asbl je peus finalement pas la permission d acc der aux s minaires A l issue de ceux ci le magazine Intermag publiait Les enjeux du d veloppement culturel territorial Une tude de cas l implantation d un espace culturel sur le site des anciens abattoirs de Bomel Namur Ce document d une soixantaine de pages dresse d faut d une priorisation valid e collectivement par les participants des rencontres une liste de propositions et de suggestions pour la gestion future du centre culturel La premi re proposition c
192. logique et topographique mais aussi au regard des cat gories et des conceptions La reconnaissance du patrimoine industriel apparue dans les ann es septante en tant que cat gorie patrimoniale est d ailleurs un bon exemple de cet largissement Sizorn et Roland in Equipe La Friche 2012 p 223 C est ce qu illustre cette nouvelle d finition donn e en 2002 par l historienne Th r se Cortembos le patrimoine est l ensemble des biens immeubles et des structures qui y sont li es urbanistiques et paysag res constituant le cadre de vie d une population urbaine p riurbaine ou rurale dont la conservation le maintien la r habilitation la r affectation ou la restauration sont justifi es tant pour des raisons de gestion parcimonieuse de l espace de d veloppement durable que de qualit intrins que actuelle ou potentielle et dont la transmission aux g n rations futures est souhaitable ou jug e utile Ce patrimoine peut comprendre des biens ponctuels comme des ensembles urbanistiques des zones b ties d int r t morphologique des b timents rep res comme des constructions ordinaires tous expression de fonctions et de cultures diverses Cortembos in Gaiardo et al 2003 p 9 27 CWATUPe Art 185 67 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises I 2 2 Temps de veille temps de ville La r f rence au facteur temps est un mot cl se retrouvant dans tous les discou
193. me un moyen pour un promoteur d acc l rer les proc dures dans une optique de rentabilit ce qui d avis de certains conseillers namurois risque d entraver les proc dures d mocratiques CPDT n d in SAVN 24 01 2013 p 92 LES SITES R AM NAGER La r novation des sites d activit s conomiques d saffect s SAED tait d finie dans le CWATUP comme un ensemble ayant t le si ge d une activit conomique totalement ou partiellement d saffect et dont le maintien dans leur tat actuel est contraire au bon am nagement du site La notion de SAED jug e insuffisante pour englober tous les enjeux des terrains post industriels potentiellement contamin s fut abrog e et remplac e par celle de sites d activit s conomiques r habiliter SAER d finie par le d cret du 1 avril 2001 relatif l assainissement des sols pollu s Les sites reconnus comme SAER devaient imp rativement faire l objet d tudes destin es v rifier l tat de pollution du sol et si n cessaire un assainissement devait tre r alis avant leur reconversion Le non respect de ces proc dures consid r es comme trop longues et complexes contribu rent l adoption d un nouveau d cret programme relatif aux actions prioritaires pour l avenir wallon Celui ci entr en vigueur le 23 f vrier 2006 tend encore le champ d application de la l gislation en cr ant le concept de site r am nager SAR en r
194. ments susceptibles d aider le quartier sortir du ghetto social dans lequel l ont enferm tant de responsables politiques toutes majorit s confondues depuis des dizaines d ann es Il termine enfin en exprimant ses r serves quant l accessibilit du lieu par tous et l accentuation des probl mes li s la circulation automobile SATVN 2011 c Dans le m me sens Mme Gaspart de la R gie fonci re nous faisait part lors de l une de nos rencontres que le statut de SAR et donc l obligation de r affectation du site n tait pas selon elle une approche pertinente Elle aurait vu plus appropri que la ville rase le tout et reconstruise un b timent contemporain dont l entretien aurait t plus ais d autant plus qu elle r fute les propos de Mme Cortembos quant la valeur patrimoniale du b timent Elle d plore galement le manque de r partie de la ville quant aux revendications du Comit de Quartier qui selon elle aurait du tre influenc par la ville et changer d avis Si la consultation et la concertation trop souvent consid r es comme des obstacles dans les proc dures administratives constituent en fait des moyens de perfectionner des projets et de prendre en compte toutes leurs dimensions force est de constater que les milieux populaires participent peu aux enqu tes publiques et aux dispositions de consultations mis en place par le service de l Am nagement du territoire Boulvin 2012 Comp tence r gi
195. merg au sein des politiques namuroises quand et comment sont ils parvenus et par qui ont ils t port s en d pouillant les d clarations de politique g n rale et les comptes rendus des Conseils communaux depuis l ann e 1989 Par la m me occasion nous v rifierons si l am nagement du territoire est ou non Namur la discipline principale qui uvre la mat rialisation des principes de durabilit et ce depuis que son Echevinat ait t confi Arnaud Gavroy Finalement nous d taillerons le Sch ma de Structure communal entr en vigueur en avril 2012 incarnant les volont s de d veloppement de l agglom ration namuroise pour les ann es venir Y est d finie une nouvelle gradation de classes urbaines qui dicte les quotas de densit tablis par le Gouvernement wallon Le quartier de Bomel y est inscrit comme partie centrale d un quartier urbain et des sites strat giques r am nager y sont localis s dans le cadre du renouvellement de la ville sur elle m me 12 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Chaque ville tant diff rente c est chacune qu il emporte de trouver son propre chemin de parvenir la durabilit Nous devons int grer les principes de durabilit nos politiques urbaines locales Charte d Aalborg 1994 p 2 13 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises I LES PRATIQUES D
196. mode d emploi 66 I 2 1 Les enjeux et les risques de la reconversion abandonner ou recycler 66 I 2 2 Temps de veille temps de ville 68 II LA RECONVERSION DES ANCIENS ABATTOIRS DE BOMEL 69 IL 1 Pr sentation des abattoirs 69 IL 1 1 L histoire d un site industriel 69 IL 1 2 Le temps de veille des abattoirs namurois 70 IL 1 3 Analyse de l ancien site industriel 71 LA SITUATION L GISLATIVE 71 LE TERRAIN 71 TYPOLOGIE ET ARCHITECTURE DES B TIMENTS 72 IL 2 Evolution politique du projet de reconversion des abattoirs 72 IL 2 1 Le mayorat de Jean Louis Close Il 1989 1994 72 IL 2 2 Le mayorat de Jean Louis Close I 1995 2000 73 IL 2 3 Le mayorat de Bernard Anselme 2001 2006 74 LES PROJETS DE DESTRUCTION DES ABATTOIRS ET DE LOTISSEMENTS 74 L OPPOSITION DU COMIT DE QUARTIER 75 IL 2 3 Le mayorat de Jacques Etienne 2007 2012 77 L ACCORD SUR LA RECONVERSION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE 77 LES OUTILS DE LA RECONVERSION DES ABATTOIRS 77 IL 2 4 Le mayorat de Maxime Pr v t 2013 2018 78 IL 3 La reconversion des abattoirs communaux 78 7 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises IL 3 1 Le p le Culture comme ligne de conduite politique 79 LES PARTENAIRES CULTURELS 79 LES LABORATOIRES CONCERTATIONS ENTRE PARTENAIRES 80 LA PROGRAMMATION UN CHOIX NON NEUTRE 84 ETAT D AVANCEMENT 85 IL 3 2 Le projet de logements et de parc public 85 LES PART
197. moment Namur du moins II 3 2 Le mayorat de Jean Louis Close II 1995 2000 LA D CLARATION DE POLITIQUE G N RALE A l heure o le Conseil communal ouvre ses portes des repr sentants du Front national le discours d inauguration du troisi me mandat cons cutif du bourgmestre Jean Louis Close est teint de promesses de luttes contre l exclusion sociale et contre toutes les exclusions Le socialiste met galement un point d honneur au d veloppement des technologies de l information et de la communication pour que Namur ne rate pas son entr e dans le XXI me si cle et qu elle parvienne s inscrire comme lieu wallon d implantation et d exp rimentation des nouveaux r seaux de communication Pr nant un am nagement du territoire qui favorise la mixit fonctionnelle sociale et interg n rationnelle une d mocratie citoyenne et une conomie locale il annonce ensuite sa volont d aller vers la direction de la Participation Information Proximit et S curit Close in SAVN 10 01 1995 pp 3 5 Loin des promesses pour une ville durable id ale les mots du bourgmestre refl tent plut t une logique d fensive voire belliqueuse la seule mani re de lutter contre est de se battre pour par rapport au nouveau rapport de force qui s tait tablit dans l H tel de Ville namuro is Close in SAVN 10 01 1995 p 5 LES ORDRES DU JOUR DES CONSEILS COMMUNAUX Aucune mention de durabilit
198. mur n 12 mai 2010 156p SPACE SYNTAX 2006 Etude sur la morphologie spatiale du quartier europ en en r gion Bruxelloise partie A Diagnostic de la structure spatiale existante Fondation Roi Baudouin Bruxelles 44p VANNESTE D THOMAS I GOOSSENS L 2007 Woning en woonomgeving in Belgi Sociaal Economische Enqu te 2001 Federaal Wetenschapsbeleid Bruxelles 213p VILLE DE NAMUR 2013 Rapport Urbanistique et Environnemental Namur Chapitre II Etat des lieux du territoire communal Namur f vrier 2013 pp 13 71 COLLOQUES ET S MINAIRES AGENCE DE D VELOPPEMENT TERRITORIAL ADT 2007 Demain la ville Colloque international sur le devenir des villes du e 19 20 et 21 novembre 2007 Bruxelles 200p EQUIPE LA FRICHE 2012 De la friche industrielle au lieu culturel Colloque international pluridisciplinaire du 14 juin 2012 LUCCHINI F dir ATELIER 231 UMR CNRS IDEES Universit de Rouen Sotteville l s Rouen 271p FREville 2001 Renouveler la ville un enjeu de d veloppement pour la ville post industrielle Renouveler la ville les enjeux de la r g n ration urbaine Colloque du 16 mars 2000 FREville P le universitaire europ en Lille Nord Pas de Calais 384p RTA 2012 a Des laboratoires d action autour du projet de transformation des anciens abattoirs de Bomel en espace culturel Laboratoire 1 la mixit sociale et culturelle BLAIRON J anim WATILLON
199. n concernant les liens entre durabilit et 17 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises gentrification voir infra la vue de certains projets durables contribuant l affirmation d une nouvelle urbanit socialement s lective Notons d ailleurs que la Charte d Aalborg ne mentionne aucune ambition de transformation sociale privil giant les propositions environnementales et participatives Colomb in Beal et al 2011 p 95 Van Criekingen 2012 p 111 Sans pour autant tre signataire de la Charte d Aalborg il est factuel que la ville de Namur nous allons le voir tend appliquer maints principes du d veloppement durable travers ses diff rents plans de d veloppement territorial Mais qu est ce qui est l origine de cet engagement sur la voie du d veloppement durable Les politiques vertes namuroi ises sont elles innovantes en la mati re ou traduisent elles un mode de pens e et d action historiquement inscrit au sein du Conseil namurois 18 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises II NAMUR VILLE DURABLE II 1 Inscription de la ville dans le r seau suprar gional Chef lieu de la Province namuroise la Ville de Namur est galement la capitale de la Wallonie depuis le 11 d cembre 1986 voir infra Avec pr s de 109 000 habitants en 2008 pour une superficie de 175 57km Namur est la deuxi me commune
200. n g n rale du quartier depuis une trentaine d ann es Un recensement r alis en 2001 soulignait un taux d insatisfaction concernant les espaces verts publics de Bomel plus lev que dans le centre ville L explication tient moins l absence de terrains d di s cette occupation qu au manque d am nagement et l ins curit des sites existants Les riverains revendiquent la cr ation et l am nagement d un r seau public de petits jardins de poche une revendication l gitime au vue des nombreux sites d laiss s de petite ou grande superficies les carri res pr sentant ce genre d opportunit COOPARCH R U 2009 p 10 Le tableau ci dessous propose un sondage sur la qualit de l environnement imm diat r alis aupr s des m nages du p rim tre du Sch ma directeur Si plus au moins 40 des sond s trouvent leur environnement peu agr able tr s peu le trouve tr s agr able voir infra Il semblerait que l tat des voiries engorgement automobile la densit et le manque d isolement des logements tant thermique qu acoustique soient les nuisances principales La division des maisons unifamiliales a galement pour cons quence une augmentation des difficult s de cohabitation COOPARCH R U 2009 p 89 25 1 PR Nous utiliserons ces chiffres sans nous attarder sur les incertitudes li es la m thode des questionnaires 57 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiqu
201. ne de la Corbeille en noir 1 G ographiquement Bomel semble occuper la zone triangulaire comprise entre en bleu Est la vall e de l Arquet soit la rue d Arquet et la rue Bi va Ouest la vall e du Houyoux l ouest soit la rue Nanon rue de l Industrie Nord la zone rurale marquant le d but de la plaine de Hesbaye ferme de Berlacomine soit la rue du R servoir rue Derenne av du Panorama av du Bon Air et le quartier du Transvaal Sud la rue de Bomel et le fond d Arquet 2 L atlas g ostatistique de la ville d finit les limites suivantes en rouge Est le boulevard d Herbatte jusqu quelques m tres avant la rue des Carri res Nord le d but de la chauss e de Louvain jusqu l intersection avec la rue A Proc s et la rue de la Montagne la rue d Arquet jusqu l all e du Moulin vent et le Fond des Rosiats av du Transvaal jusqu la salle St Vincent le c t gauche de la rue du R servoir la rue Nanon jusqu hauteur de la rue Derenne Deldinne Ouest le c t droit de la rue Muzet Sud le chemin de fer 3 L entit paroissiale cr e en 1925 d limite par un d cret piscopal du 3 juin 1926 modifi le 2 septembre 1955 les limites de Bomel en vert Est la rue des Carri res Nord le quartier du Transvaal le quartier dit Etrimo et l all e du Moulin Vent Ouest la rue Asty Moulin rue Florent Dethier et le Tienne aux Balouche
202. ne enqu te publique de quinze jours aupr s de la commune Celle ci s est tenue du 14 juin au 28 juin 2011 et portait sur le principe de l op ration la d limitation du site et le programme de reconversion du lieu Elle ne portait pas sur le rapport d incidences environnementales RIE car celui avait t exon r sur demande motiv e de la R gie fonci re le 06 septembre 2011 La d cision du Conseil wallon de l environnement pour le d veloppement durable CWEDD et l avis de la CCATM ont t r put s favorables par d faut cette demande d exemption L arr t minist riel du 3 Arr t gouvernemental provisoire du 21 avril 2011 87 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises 21 avril 2011 du Ministre wallon de l Environnement de l Am nagement du territoire et de la Mobilit Philippe Henry fixe ces prescriptions figure 34 Une seule observation a t recens e durant ces quinze jours d enqu te publique Le r clamant voisin direct des abattoirs regrette que la proposition de d molition et de reconstruction propos e par les ing nieurs du service de l Urbanisme de la ville en 2003 ait t avort e des fins purement politiques Selon lui cette solution tait la plus rentable financi rement et aurait permis la construction de logements et d infrastructures collectives qui font d faut pour les habitants Il reconnait n anmoins au nouveau projet des l
203. ne figure plus l ordre du jour des Conseils communaux II 3 3 Le mayorat de Bernard Anselme 2001 2006 LA D CLARATION DE POLITIQUE G N RALE Une nouvelle majorit voit le jour au lendemain des lections d octobre 2000 Elle allie les socialistes et les lib raux avec Bernard Anselme PS la t te du mayorat et l chevinat de l Am nagement du territoire L ex bourgmestre Jean Louis Close dont tout le monde connait la rivalit avec le nouveau magistrat est alors rel gu aux comp tences du Patrimoine et de la Citadelle Vers la fin de son discours de l gislature l initiateur du d cret Anselme voir supra nonce une s rie de lignes de conduite qui devront respecter les principes de durabilit Il pr sente le d veloppement durable comme la pierre angulaire de toutes les actions mener l avenir et annonce sa d cision de ne soutenir aucune de celles qui ne s inscriraient pas dans cette logique Conscient de l enjeu de l urbanisation continue qui marquera le XXI me si cle le bourgmestre mentionne les changements indispensables pour faire de Namur une ville de progr s partag et durable Anselme in SAVN 08 01 2001 pp 18 21 7 Les premi res tudes ne d buteront finalement qu en 2000 et n aboutiront pas avant 2012 25 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Le d veloppement durable est aux premiers jours du XXI me si cle explici
204. ne la plus durable de Belgique en 2012 s efforce se maintenir ou se hisser sur le devant de la sc ne l re des concurrences interurbaines europ ennes et nationales Un comportement qui s inscrit dans la double logique de stimulation des actions de durabilit urbaine et de comp titivit s territoriales dont les envol es paraissent indissociables Van Criekingen 2012 p 109 En vertu du statut de Capitale r gionale et du titre exemplaire que les autorit s communales veulent honorer la Ville wallonne communique de plus en plus ses intentions de pallier les maux soci taux et urbanistiques actuels tels l exode des activit s conomiques les migrations p riph riques des classes moyennes le d labrement du b ti la concentration de populations pr caris es l ins curit croissante etc Chaline 2000 in FREville 2001 Le paradoxe entre urbanisation et d surbanisation son apog e depuis les trois derni res d cennies tend tre surmont par la Wallonie et la Ville de Namur en particulier au travers d outils op rationnels uvrant pour une valorisation des logements et des quipements collectifs dans les centres historiques et les quartiers p riph riques en souffrance Les strat gies de revitalisations urbaines sont en effet une des r ponses la crise de d structuration des villes et sont souvent d finies comme le d veloppement durable et multidimensionnel des espaces urbains traditionnels
205. ne salle de quartier ne serait pas parvenu faire Et enfin la douce utopie d Arnaud Gavroy est qu un gars de Bomel rencontre une jolie jeune fille d rpent gr ce au brassage social d coulant du nouveau centre culturel Entretien avec Gavroy A 2013 p 2 figure 5 Pour reprendre Beno te Dessicy du CAI les associations du quartier notamment d immigr s avaient demand une maison des associations Or il s agit ici purement et simplement de la d centralisation d une entit du Th tre de Namur qui sera charg e de travailler avec et pour le grand Namur On est dans une dynamique culturelle avec un grand C La dynamique d Education Permanente ce n est pas celle l du tout et si on avait cr une maison de quartier ou une v ritable maison des associations on ne s y serait vraiment pas pris comme a Et puis au niveau des habitants on a quand m me pas mal de populations plus pauvres des immigr s etc a aurait t int ressant d avoir une vraie dynamique associative rajoute Mme Dessicy Bien qu elle reconnaisse le travail de grande qualit du CCR elle regrette l opacit des d cisions prises au sujet de la reconversion et s inqui te de la perspective du travail d artistes et des r sidences de ces grands mammouths culturels namurois L obligation d accueillir des associations en vertu de l article trois du d cret wallon des centres culturels semble tre consid r par le CCR comm
206. nnels d velopp s par la R gion wallonne depuis les ann es septante mais largement intensifi s tant dans leur nombre que dans leurs dispositions depuis les ann es nonante A travers la volont de privil gier le r am nagement des espaces en d sh rence plusieurs sites d intervention prioritaire ont t fix s dans le SDAD Le site des anciens abattoirs de Bomel est le premier d entre eux 62 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Chapitre III Les politiques de reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques urbaines durables Le cas des anciens abattoirs de Bomel Il est devenu vident aujourd hui que l application au territoire de la notion du d veloppement durable renvoie pr cis ment au recyclage des terrains urbains et la reconstruction de la ville sur elle m me plut t qu la poursuite de l extension p riph rique La probl matique des friches urbaines s est banalis e tant elles sont nombreuses au sein du tissu urbain post industriel Les vides physiques et fonctionnels sont devenus des composantes objectives de toute analyse des tissus et des paysages urbains Leur reconversion constitue un levier dans le contexte de d valorisation des quartiers centraux et de s gr gation sociale Mais les revitalisations des sites en d clin n cessitent une intervention publique importante pour retrouver des l ments de valorisation conomique
207. nnement mais aussi quelques fois de l immobilisme de ses dirigeants C est donc d un lifting s rieux que Namur a besoin si elle veut affronter avec succ s les d fis du futur et ceux ci ne manquent pas L Ecolo aborda ensuite une s rie de pr occupations en termes d eau potable de recyclage des d chets de consultations et de participation citoyenne Laforge in SAVN 30 01 1989 Le dernier mot de la s ance revint au socialiste Fr d ric Laloux qui souhaitait que le bourgmestre ait l impulsion dynamique n cessaire pour que Namur perde sa r putation de lenteur et devienne le phare de la Wallonie Laloux in SAVN 30 01 1989 Si plusieurs allusions au sujet de l environnement de l conomie locale ou encore de la d mocratie citoyenne man rent du discours d un conseiller Ecolo le th me du d veloppement durable n tait pas encore au go t du jour Notons galement les premi res pr occupations pour que Namur r cemment institu e Capitale de la Wallonie et si ge du Conseil r gional Wallon par le d cret Anselme de d cembre 1986 s rige en phare de la Wallonie SAVN 30 01 1989 LES ORDRES DU JOUR DES CONSEILS COMMUNAUX En juin 1994 le Conseil communal namurois statuait sur un Projet de Plan d Environnement pour le D veloppement Durable PEDD en R gion wallonne Celle ci requ rait lavis des instances communales la CCAT les commissions d environnement et les Conseils communaux Cette s ance n
208. ns la Corbeille Nous pouvons alors nous risquer raisonner que la l g re augmentation des personnes g es dans le centre ville attir es certainement par la proximit des commerces et par le confort relatif d un pi tonnier est compens e par l installation de petits m nages ou d actifs isol s de plus de 20 ans Le rajeunissement de la population est par contre plus marqu pour le quartier de Bomel Il se place d ailleurs en 3 me position dans le classement des quartiers les plus jeunes de la commune se d marquant ainsi de la tendance g n rale de vieillissement de la population observ e l chelle de 52 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises l entit Delacharlerie 2010 p 44 Cette tendance oscillant travers le temps s explique plus par le d part des personnes g es que par une arriv e massive de jeunes enfants M NAGES Bomel Heuvy Namur centre ville 1989 2008 1989 2008 Taille moyenne des m nages 2 47 2 02 1 77 1 45 Proportion de pts m nages taille 1 ou 2 69 1 78 7 83 6 91 1 Proportions des gros m nages taille 5 et 6 53 5 27 2 14 0 69 Nombre total de m nages priv s 1 301 1 745 2 099 2 302 Ces chiffres illustrent assez clairement la dynamique de d cohabitation c est dire un clatement de la soci t en une multitude de petits m nages qui se mat rialise par la division de l habitat exis
209. ns le cadre des politiques durables namuroises 1 occurrence p 4 23 L attractivit et le rayonnement de notre ville s incarneront notamment dans des projets d j engag s comme la r novation des abattoirs de Bomel LC La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 7 Carte des stations Li Bia V lo du Grand Namur Source http wwwlibiavelo be ogangan vois aes Mhaursois Boisde Tombes Plan Satelite Mixte a gt 4 Anciennes Es Carri res N Asty Moulin e p TX 2 gt j WParc l et F A 4 a i RED N 3 Seal Erpen N i amp Donn es c nm 2013 Google Conditions d utilisation R Figure 8 Cercle vertueux et vicieux de la d gradation d un quartier Source Gaiardo et al 2003 p 30 31 Cadre social Adi et d mographique Renforcement et valorisation des ressources humaines locales du tissu associatif augmentation gt la population du quartier Dynamique conomique Initiatives nouvelles et cr a tion d emplois Contexte immobilier et foncier Engagement et coop ration des acteurs tous les niveaux Cadre physique et environnemental Investissement et entretien r habilitation de l espace b ti et du cadre de vie R sorption de la vacance et stabilisation des valeurs fonci res et immobili res r habilitation et r novation Cadre social et d mographique Acteurs Ad Dim
210. ns soci tales Auclair in Equipe La Friche 2012 Andres et Janin 2008 p 77 En concordance avec les principes de durabilit la reconversion d un site industriel abandonn est doublement avantageux en termes d usage parcimonieux du sol et de qualit paysag re d une part elle vite la cr ation d un chancre dans le tissu urbain d autre part elle pr serve un autre paysage souvent rural de l urbanisation Pelegrin Genel 2012 Gaiardo et al 2003 L 1 2 en friches culturelles La requalification des lieux autrefois d volus une activit industrielle aboutit fr quemment en Europe la cr ation d un nouveau refuge pour l art et la culture Il faut n anmoins distinguer les friches culturelles qui s apparentent des centres culturels informels investis par des artistes clandestins ou institutionnels cr s sur l initiative de collectifs ou d asbl des projets urbains ayant comme objectif la cr ation d un nouvel quipement pour la culture Ces derniers manent g n ralement d un long processus de d cision hi rarchique et descendant port par des instances politiques Quoiqu il en soit dans les deux cas il s agit d une r utilisation du patrimoine industriel reconnu et tudi sous le patronyme de culture led regeneration de plus en plus pratiqu pour valoriser d anciens quartiers ouvriers Les friches culturelles se distinguent des autres lieux de 65 La reconversion
211. nt dans tous les choix et projets communaux affectant l espace public 5 occurrences p 7 23 Nous veillerons ce que des activit s financi rement accessibles aux jeunes soient organis es sur les enjeux des in galit s sociales culturelles de sant de la diversit genre orientation sexuelle handicap de solidarit nord sud et du d veloppement durable p 7 23 Le Verdur Rock restera un v nement musical incontournable nous y amplifierons les accents mis sur le d veloppement durable et la pr vention p 7 23 Nous accentuerons la dimension durable des stages plaines de vacances et activit s extrascolaires notamment en garantissant une alimentation quilibr e p 9 23 Namur s est dot e d un Sch ma de Structure Communal SSC pour baliser et promouvoir un d veloppement territorial durable p 17 23 Ce principe de mobilit durable le covoiturage sera d terminant dans tous les choix et projets communaux affectant l espace public 2 occurrences p 4 23 L attractivit et le rayonnement de notre ville s incarneront notamment dans des projets d j engag s comme la r novation des abattoirs de Bomel ES E p 10 23 La R gie Fonci re contribuera de mani re significative la cr ation et la r novation de l habitat et de nouveaux logements Bomel Saint Servais au centre de Namur et La Plante 117 La reconversion des friches urbaines da
212. ntersection du boulevard du Nord et de la chauss e de Louvain qui se prolonge en E411 Il est un l ment fort et structurant pour les riverains car il s agit de l art re principale qui les relie au centre ville N anmoins il est d pourvu de pistes cyclables et malgr la largeur confortable des trottoirs est p nible aux pi tons de par son d nivel et son excentricit par rapport au centre 4 Le pont d Heuvy l ouest de Bomel enjambe le boulevard de Merckem et relie les villages de Saint Servais Saint Marc Emines etc au centre ville Il r ceptionne galement une portion du RAVeL traversant Saint Servais et venant buter contre les voies ferr es 50 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises 5 La passerelle d Herbatte l est de Bomel relie le boulevard du m me nom au boulevard Cauchy Elle enjambe les lignes du chemin de fer Destin e un usage exclusivement pi tonnier on y acc de uniquement par des escaliers A partir du boulevard Cauchy il y a encore environ deux kilom tres pour atteindre le centre ville La passerelle ne figure d ailleurs pas sur le plan en annexe bien au del vers l est Ces passages de fortune sont jug s insuffisants par la population tant de Bomel qui n acc de que p niblement au centre ville que des citadins centraux qui vitent la plupart du temps le quartier Une situation de fait laquelle nous le verrons le pr
213. ntielle Fonctionnant selon une proc dure diff rente de l adjudication publique l architecte a pu d cider de s associer l entrepreneur de son choix Thomas amp Piron dans notre cas LE PROJET DE LOGEMENTS MIXTES Contrairement au centre de culturel il s agit d une construction neuve d une barre de logements s implantant au nord de la passerelle la place des anciennes tables et de la conciergerie prochainement d molies L intention est d amener une pr sence permanente et une animation du site pour mieux l int grer au quartier Gavroy in SATVN 2011 b Le projet de construction se compose d un rez de chauss e commercial dont les affectations pr cises ne sont pas encore attribu es et qui pourrait galement accueillir des professions lib rales ou du logement compl mentaire surmont de deux ou trois tages de logements de type moyen L accent a t mis sur la pluralit des typologies d habitat dont la recette se compose de 48 logements dont 9 appartements 1 chambre dont trois accessibles aux PMR 23 de 2 chambres 4 de 3 chambres et 7 maisons unifamiliales de 3 chambres en duplex puisque les jeunes couples sont friands de ces lieux urbanistiques originaux BAeB 2012 Le tout grimpera un maximum de quatre tages dans le souci du respect des prescriptions urbanistiques de la zone Les logements majoritairement traversants auront leur partie jour au sud c t espace public et l
214. nutes et 30 secondes 6p Arnaud Gavroy AR au micro de Nad ge Rase NR NR Je m att le donc red finir le contexte politique de la reconversion des abattoirs La sauvegarde tient beaucoup du travail du Comit de Quartier effectu en r action une proposition de lotissement en 2002 qui incluait la destruction des b timents Mais la sauvegarde et la reconversion de la fiche industrielle est aussi le 17 objectif du SDAD de Bomel Saint Servais de 2009 que vous avez initi AG Ben a d pend par o tu prends le probl me Moi je serais tent de te dire que j ai beaucoup de respect pour ce que le comit de quartier a fait et je m entends tr s bien avec eux et on travaille de concert depuis que je suis Echevin en d cembre 2006 puisqu on gagne les lections d octobre 2006 et que je rentre en fonction ici en d cembre 2006 mais c est surtout un changement de perspective politique qui a permis ce qui aujourd hui est sur le point d tre une r ussite puisque les travaux sont bien entam s Au mois de novembre la reconversion est termin e Et donc oui la base il y a un comit de Quartier qui r fl chit son devenir au devenir des abattoirs au devenir du quartier de Bomel et qui effectivement n a pas envie que ce patrimoine soit ras Et ici tu as un Echevin de la R gie fonci re qui tait Jean Louis Close qui lui part dans une autre id e de tout d molir de faire une promotion immobili re et un parking et q
215. obre 2006 sont l origine de la coalition tripartite et intronisent le nouveau bourgmestre centriste Jacques Etienne Elles catapultent galement Jean Louis Close l chevinat de la R gie fonci re Celui ci initie un projet pilote pour Bomel l origine du site internet g r par la ville et par le Comit Cet outil de communication s appuie sur le CMS Syst me de Gestion de Contenu permettant une gestion du site par des intervenants multiples et ne n cessitant pas de comp tences informatiques particuli res SAVN 17 05 2006 Le 24 avril 2007 soit quelques mois apr s les lections les autorit s communales rencontrent le Comit de Quartier autour de trois points que sont la mobilit l habitat et les abattoirs La mise l ordre du jour du sujet de la reconversion des abattoirs co ncide donc avec la formation de la nouvelle majorit Arnaud Gavroy Echevin de l Am nagement du territoire et Premier Echevin le dira lors d une r union publique le 07 f vrier 2013 c est en 2007 que la Ville change son fusil d paule et emboite le pas au Comit de Quartier de Bomel Certes l am nagement du territoire est une activit minemment politique mais il semblerait que la politique soit aussi une cl de compr hension voire une cl d acc s la comp tence du territoire La rencontre tant esp r e entre les autorit s communales et le Comit d boucha sur une s rie de conditions et d options en ce qui
216. oire et une synergie entre les diff rents acteurs et forces qui le composent L enjeu actuel pour les villes wallonnes et pour Namur en particulier est de trouver un quilibre entre la coop ration et la comp tition tout en privil giant la coop ration l int rieur de la Wallonie face d videntes forces centrifuges Marechal 2012 p 10 Namur est par sa localisation g ographique au centre d importants p les urbains un territoire largement ouvert Cette position a contribu l instituer Capitale administrative et politique de la Wallonie et si ge du Gouvernement wallon le 11 d cembre 1986 Ce d cret fut abrog par celui du 21 octobre 2010 qui octroie Namur la fonction suppl mentaire d accueillir le Parlement wallon Parlement wallon 1986 D autre part Namur est la seule des sept agglom rations wallonnes de 19 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises plus de 40 000 habitants ne pas tre situ e moins de vingt kilom tres d une fronti re d tat ou d une fronti re linguistique Sa centralit r gionale et sa position strat gique dans le chapelet des villes du sillon industriel wallon contribuent certainement expliquer son statut de Capitale de la Wallonie figure 4 Mais outre le d terminisme g ographique Namur revendique ce titre en exacerbant des projets d envergure sur la sc ne nationale Si la reconversion des abattoirs communaux s apparente
217. ojet de reconversion des abattoirs tentera de r pondre IL 4 Diagnostic et analyses statistiques Il est important de rappeler que l tat des lieux et les donn es g ostatistiques propos s ci dessous s inscrivent dans le cadre du Sch ma directeur de Bomel Saint Servais adopt en 2009 par la ville Nous travaillerons donc avec le p rim tre tudi par celui ci et consid rerons Bomel comme l entit constitu e des secteurs statistiques de Prison R servoir Bomel et Pont de Louvain L int r t des tudes qualitative et quantitative qui suivent est de l gitimer ou au contraire de nuancer l opinion publique mais aussi les dires des repr sentants politiques qui consid rent Bomel et Saint Servais comme les quartiers les plus en souffrance ou les plus pauvres de Namur Gavroy in SAVN 19 11 2007 p 107 IL 4 1 Etat des lieux du Quartier statistique de Bomel Le diagnostic propos en annexe compile la synth se du travail r alis par le bureau d urbanisme COOPARCH R U dans le cadre de l laboration du Sch ma directeur de 2009 avec les observations et les informations rassembl es lors de ces pr sentes recherches figure 16 En italique ce qui n tait pas explicitement mentionn dans le projet de la ville En 2008 les manques mis en exergue sont prioritairement l absence de politique de logements et d habitat et le manque de strat gies de mise en uvre et de valorisation des friches et des structures recyclables
218. olitiques comme solution aux probl mes de la ville la gentrification ne peut pourtant pas tre vue comme un d nouement ni aux probl mes de l talement p riurbain ni de l appauvrissement des quartiers centraux Mais la difficult r side dans le fait que la r novation des tissus urbains d suets et le recyclage des structures abandonn es sont des activit s sociales conflictuelles la fois objets et enjeux de rapports de pouvoir et de domination entre acteurs sociaux Plus particuli rement maints projets publics priv s voir supra pr nant un id al de mixit sociale sont l origine d une accentuation de la s gr gation et des in galit s sociales Van Criekingen 2012 p 74 75 Van Criekingen in Clerval et Van Criekingen 2012 p 13 61 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises CONCLUSIONS PARTIELLES Les repr sentants politiques de la ville semblent l avoir bien compris le quartier est pertinent parce qu il pr sente une chelle d intervention efficace pour traiter de certains probl mes cologiques sociaux ou pour la mise en uvre d une chelle participative Rel gitimis par sa capacit g n rer une nouvelle mixit urbaine et pr server des liens de proximit le quartier est utilis par les pouvoirs publics comme une arme pour la revitalisation de la vie sociale et du cadre urbanistique Charlot Valdieu et Outrequin 2007 p 25 Neveu in Aut
219. on suivie par d autre ordre du jour refl ta les avis d favorables des conseillers Le parti Ecolo en la personne de Mme Lannoye consid rait que ce projet de plan tait en contradiction avec une s rie d engagements pris par les Etats pr sents au Sommet de Rio de 1992 M me si l id e de r aliser un plan d environnement durable leur paraissait bonne par essence tous pensaient que le document manquait consid rablement de fond Des questions furent pos es par rapport certains points comme la valeur contraignante d un tel plan l absence de ligne de force de priorit s de calendrier le d ficit d mocratique etc Pierre Dulieu PSC pr sident du groupe de travail ayant relev les manquements cit s plus haut ajouta que le plan s apparentait plus une num ration d une s rie de points garder en m moire lors de Article L1122 11 du Code de la D mocratie Locale et de la D centralisation CDLD 24 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises l laboration de plans communaux tel que le Sch ma de Structure venir qu un v ritable programme d actions SAVN 29 06 1994 Le PEDD fut finalement adopt le 09 mars 1995 par le Gouvernement wallon apr s de longues enqu tes publiques Deux ans seulement apr s Rio les principes de durabilit s atteignaient f brilement les institutions r gionales sans concr tisation l chelle communale et ce pour un long
220. onale en vertu de l article 127 les demandes de permis que ce soit le permis d urbanisme de r novation des abattoirs ou le permis mixte du lotissement n ont pas t soumises enqu te publique Seul un avis d enqu te sur la d limitation du p rim tre a donc t m diatis Est ce alors vraiment par manque d int r t ou plut t par manque de possibilit s que le riverain semble si mal inform des choix politiques en mati re d am nagement d urbanisme et d architecture Lors de la r union d information publique de f vrier 20134 notons qu elle eut lieu apr s que la premi re pierre eut t pos e le peu d habitants pr sent interpella surtout le premier Echevin Mr Gavroy et l architecte sur des questions de conception qui auraient d pour trouver une r ponse dans le projet tre pos es bien plus en amont de la proc dure de reconversion IL 4 La participation citoyenne La participation des habitants est une condition de r ussite des projets urbains les habitants tant par ailleurs les plus m mes de d finir leurs attentes en mati re de qualit de vie La durabilit du renouvellement des quartiers n est assur e que si l on cherche int grer r ellement les forces du quartier et r pondre aux besoins r els Charlot Valdieu et Outrequin 2007 p 25 Le projet de sauvegarde des abattoirs trouve son origine dans une manifestation pacifiste et d mocratique qu est la formation du Comit d
221. oncerne l insertion du projet dans des groupes existants et vice versa Cette int gration n cessiterait des passeurs des interpr tes et des personnes contacts Il fut aussi voqu de travailler avec des structures sp cialis es comme le Centre d Action Interculturelle CA Centre d int gration des personnes trang res de la Province de Namur il est consid r comme un p le ne pas n gliger parce qu ils connaissent bien les populations et les associations qui travaillent avec elles RTA 2012 c Mais lorsque nous avons t trouver la directrice du CAI Beno te Dessicy36 elle se disait malheureusement mal inform e par le projet autant en tant qu acteur associatif qu en tant qu habitante puisqu elle r side dans le quartier depuis des ann es Elle regrette l absence de dynamique de participation collective d autant plus que lors de la journ e Namur Confluent Culture du 04 mai 2013 le bourgmestre Pr v t exposant sa politique culturelle namuroise pour les dix ans venir d clarait que ce projet l les abattoirs tait le projet qui par d finition allait tre ouvert toutes les associations Les abattoirs seront le lieu strat gique de synergie associative figure 31 Rappelons que le bourgmestre Pr v t avait rig l activit culturelle comme facteur de l attractivit du territoire lors du discours d introduction de son mayorat puisqu il tait galement devenu Echevin de la Culture la sui
222. oport Port nuva Dossorta et gare TGV Pate forme muimodele POINTS D APPUI Pont d aneragp sur un aurocemidor Pont d ancrage sur un axe de liaison Pont d apoul touristique de VLAAMS GEWEST GRAND DUCH DE LUXEMBOURG Figure 3 Logements pressions immobili res et op rations Source Sch ma de D veloppement de l Espace R gional 1999 Gouvernement wallon 4 LOGEMENT PRESSIONS ET OPERATIONS fana K7 CONFORT DES LOGI Due ge de kaprrnerts rat 217408 ITRE mungo I PRESSIONS l ONCICRLS Zu ds forta pressan totns DP degit OPERATIONS SPECIFQUES aP npe dars Op taters de rdrmetor atera Ge renier Novaa de plus du 30 000 hetitunsors Wake Migos Choriu hs tw w Prnapan cs E na o plans dame unae aian esrara 108 GRAND O CH DE LUXEMBOURG La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 4 Le zonage de l urbanisation Source Vanneste et al 2007 Aantal Woningen 7500 37 500 7 500 Graden van verstedelijking M Agglomeratie E Banlieue e o o O Forenzenwoonzone sus E Kleinere stad in Landelijk gebied O Landelijk gebied 109 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 5 Entretien avec GAVROY A Echevin de l Am nagement du territoire Ecolo Namur Source entretien enregistr par Nad ge Rase le 01 ao t 2013 Maison des Echevins Namur 37 mi
223. orial Face aux slogans politiques vendeurs d un am nagement territorial soutenable Cyria Emelianoff d nonce le d veloppement durable utilis comme un outil de marketing territorial qui tente se mat rialiser dans trop d quipements exhib s au titre des grandes r alisations destin es accro tre la notori t des lus trop d app ts territoriaux qui ne surent durer Emelianoff 2004 p 17 Emelianoff 2001 p 18 En Belgique les plaidoyers pour un acc s un habitat pour tous int grent naturellement les enjeux sociaux et environnementaux tenants du d veloppement durable Des associations bruxelloises et wallonnes coop rent dans la tourmente institutionnelle et dessinent un objectif commun un habitat durable pour toutes et pour tous Les revendications associatives et citoyennes concernent principalement les carences en termes de logements publics et plus particuli rement de logements sociaux Avenel et Brouyaux 2013 Les d fenseurs du logement durable pour tous r clament galement les m mes normes de confort et de durabilit pour tous les habitats et s rigent contre les bulles cologiques que peuvent devenir les nouveaux co quartiers Des enclaves vertes dans lesquelles les logements haute performance nerg tique ne sont pas la port e des bourses de tous les int ress s et exigeant parfois des plans d expropriation La g ographe Loretta Lees d crivait d j en 2003 son intuitio
224. orit semble avoir trouv des domaines d application du d veloppement durable l mancipant peu peu de sa seule valeur rh torique L infiltration de la durabilit dans les pratiques de l am nagement du territoire de l urbanisme et de la mobilit sera de plus en plus visible sur la sc ne publique au cours de ce mandat LES ORDRES DU JOUR DES CONSEILS COMMUNAUX Le d but de cette l gislature est donc marqu par l laboration des premiers Sch mas directeurs d Am nagement durable SDAD comme annonc dans la d claration de politique g n rale Les 26 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises deux Sch mas effectivement r alis s concernent le Sud Est de l agglom ration namuroise puis le quartier de Bomel et de Saint Servais Ceux ci ont t port s par l ex premier Echevin Arnaud Gavroy qui dans la suite logique de l auto attribution de son titre Echevin de l Am nagement durable proposa la r alisation de documents planologiques d am nagement durable Le premier adopt au Conseil le 27 avril 2009 inaugure le nouvel outil op rationnel et des m thodes d laboration participative La participation citoyenne assur e par Espace Environnement a en effet t mise rude preuve Les deux phases de l laboration du Sch ma l tude du diagnostic et des sc narios phase 1 puis l valuation des sc narios et la r daction du Sch ma directeur d Am
225. our la cr ation de PCA futurs Dans le cas namurois la Ville ne disposait pas d un document global approuv comme un Sch ma de Structure communal au moment de la r alisation des Sch mas directeurs des deux quartiers entre 2007 et 2009 Le Service de l Am nagement du territoire de Namur repr sent par l lu Ecolo avait nous l avons dit d lib r ment renomm ses Sch mas directeurs des Sch mas directeurs d Am nagement durable SDAD A ce jour elle en compte deux le SDAD du sud est de l agglom ration d marr rapidement pour enrayer d urgence les sp culations fonci res du plateau d Erpent voir supra et le Sch ma directeur de Bomel Saint Servais Apr s consultation des commissions le projet d tude du Sch ma directeur de Bomel Saint Servais port par Arnaud Gavroy Echevin de l Am nagement durable un autre n ologisme namurois fut approuv au Conseil communal en novembre 2007 via un march par proc dure n goci e sans publicit Le d lai pour l laboration se voulait court six mois dans un souci d efficacit Finalement adopt par le Conseil communal le 19 octobre 2009 le SDAD Bomel Saint Servais concerne le p rim tre de ces deux quartiers de l atlas g ostatistique pour une superficie de 2 87 km soit environ 1 6 du territoire de la commune mais abritant pas moins de 7 9 de la population namuroise Le choix d associer deux p rim tres d intervention dans un seul document
226. ourraient prendre la forme d un Sch ma directeur et maintint que la r habilitation du site industriel et des terrains contigus feraient certainement l objet d une r novation lourde de type d molition reconstruction Lefr re in SAVN 22 01 2004 p 62 75 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises En 2005 ann e durant laquelle les perspectives du site des abattoirs ne figur rent dans aucun ordre du jour du Conseil communal le Comit de Quartier publiait sa Vision d avenir et des orientations pour l am lioration durable de la qualit de vie dans le quartier de Bomel en partenariat avec la Ville Les militants revendiquaient l laboration d un PCA jamais r alis qui serait issu d un processus de participation citoyenne Ils relevaient ensuite le manque crucial de strat gie en faveur de la gestion des friches et structures recyclables et particuli rement des anciennes Carri res d Asty Moulin et de l ancien abattoir pour lequel des propositions d am nagement furent avanc es Le document note galement que la juxtaposition des soci t s culturelles s ignorant pourrait se r soudre par la cr ation d un lieu de sociabilit que pourrait devenir le site des anciens abattoirs jusqu ici neutre il pourrait devenir collectif Comit de Quartier de Bomel 2005 a p 24 En parall le le Comit de Quartier introduit une demande de classement des
227. ous et qui opte pour un d veloppement durable Ayons donc l ambition d tre un mod le pour notre r gion et mettons nos atouts au service d exp riences pilotes en r gion wallonne p 13 16 Le 21 si cle sera encore et j plus urbanis Nous serons Ecolo mais aussi s occuper des quartiers p riph riques bien d laiss s ces derni res ann es telles sont certaines de nos priorit s 1 occurrence p 7 16 Nous laborerons des plans de structure pour les zones telles que Bomel le plateau d Erpent Bouge la plaine Saint Nicolas Acina Il s agira de plans directeurs de quartier plus souples que les plans communaux qui cadenassent bien trop les situations et emp chent les promoteurs publics ou priv s de saisir parfois toutes les opportunit s possibles 115 Ecolo Trouver une affectation coh rente galement au site de l ancien abattoir au Grognon b tir un nouveau Conservatoire telles sont certaines de nos priorit s 2007 2012 Etienne J cdH attentifs r unir les conditions d une existence quotidienne de qualit pour tous Quelques changements sont indispensables pour faire de Namur une ville de progr s partag et durable p 14 16 En r clamant les conditions d une citoyennet responsable nous entendons rendre confiance dans la possibilit que chaque individu a d occuper une place utile et respectable dans la vie collective C est notre avis
228. oute enti re est envelopp e de la toile de l urbain les enjeux que soul ve cette urbanisation massive sont toujours plus nombreux et complexes et le paradoxe entre urbanisation et d surbanisation est son apog e Clerc et Vouillot 2008 p 9 Le premier chapitre s att lera dans un premier temps inscrire le cadre th orique de la m tamorphose fr quente des villes europ ennes Depuis quelques d cennies force est de constater la multiplication des actions et des politiques en terme de d veloppement durable manant des d bats des instances internationales comme notamment le Sommet de la Terre de 1992 Rio de Janeiro et les mises en place des Agendas 21 qui suivirent Loin d avoir p n tr voire effleur toutes les sph res et chelles territoriales la notion de durabilit semble avoir consid r l am nagement du territoire comme un levier notamment en mati re d urbanisme durable Un pari que la charte d Aalborg proposait de sceller en 1994 Mais les programmes de durabilit d velopp s sur l initiative de plus en plus de villes europ ennes et de collectivit s territoriales doivent se cristalliser travers des concr tisations locales dont le territoire est le support au risque de rester de l ordre des th orisations Partant du fait que Namur ait t institu e Commune la plus durable de Belgique en 2012 nous tenterons de contextualiser l av nement des principes de durabilit qui ont
229. ouverture Si l on souhaite discuter de la durabilit du projet de logement et du centre culturel tant dans sa stabilit temporelle que dans sa viabilit il serait surement judicieux d appliquer ce cas une des nombreuses m thodes d velopp es dans ce but La m thode HQE R par exemple est un des outils op rationnels dont les collectivit s locales ont besoin pour tendre vers un urbanisme durable La d marche croise les finalit s de d veloppement durable avec les principes d action pour une transformation durable des quartiers Vingt et un objectifs sont d compos s en cibles sous cibles et indicateurs constituant le syst me d analyse ISDIS Integrated Sustainable Development Indicators System qui structure la d marche HQE R figure 35 et 36 Charlot Valdieu et Outrequin 2007 R aliser un diagnostic du d veloppement durable du quartier revitalis n tait pas l objectif de ce travail mais cette m thode aurait d ores et d j permis gr ce aux indicateurs cr s par l association SUDEN de qualifier les qualit s et les manquements du projet en termes de durabilit Une deuxi me possibilit de suivi de notre cas d tude namurois est l application de la m thode MIST Mod le d valuation de l Impact Social et Territorial d une requalification urbaine qui vise mieux comprendre la reterritorialisation qui s enclenche apr s la reconversion d une friche industrielle en espace culturel figure 3
230. oux CAI Centre d action interculturelle CC Centre culturel C C CATM Commission communale consultative de l Am nagement du territoire et de la Mobilit CCR Centre culturel r gional namurois CEC Centre d Expression et de Cr ativit cdH Centre d mocrate humaniste CoDT Code du d veloppement territorial CPDT Conf rence Permanente du D veloppement Territorial CRAT Commission r gionale d Am nagement du territoire CWATUP Code Wallon de l Am nagement du territoire de Urbanisme du Patrimoine CWATUPe Code Wallon de l Am nagement du territoire de l Urbanisme du Patrimoine et de l nergie CWEDD Conseil wallon de l environnement pour le d veloppement durable DGATLP DGOA4 Direction G n rale op rationnelle Am nagement du territoire Logement Patrimoine et Energie IC Int r ts communaux MET Minist re de l Equipement et des Transports MR Mouvement r formateur PCA Plan communal d am nagement PEDD Plan d environnement pour le d veloppement durable PHPP Passive House Planning Package PMR Personnes mobilit r duite PPA Plan particulier d am nagement PPP Partenariat public priv 104 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises PS Parti socialiste PSC Parti social chr tien RAVeL R seau autonome des voies lentes RIE Rapport sur les incidences environnementales S A Soci t anonyme SAED
231. ovoiturage tend merger du texte Mais si des termes y ont t mis en gras et donc certainement appuy s durant le discours du bourgmestre aucune citation relative au d veloppement durable n a pour autant t surlign e d une attention particuli re au sens figur comme au sens propre Pr v t in SAVN 03 12 2012 pp 1 23 Le d veloppement durable s il est cit parce qu il compose l intitul d un plan d am nagement par exemple n int gre pas le discours politique avec force La majorit semble avoir d autres perspectives pour Namur pourtant r cemment institu e Commune la plus durable du pays en 2012 En effet au fil des vingt trois pages de la d claration des dizaines de projets ont t grain s volubilement sans ligne de conduite si ce n est celle de la culture qui ne manquera pas d tre cit e LES ORDRES DU JOUR DES CONSEILS COMMUNAUX Nous l avons dit la ligne de conduite de la nouvelle majorit est moins le souci de l quilibre entre les trois piliers du d veloppement durable que les projets urbains structurant et le d ploiement d une politique culturelle neuve De ce fait les ordres du jour de l ann e en cours ne mentionnent de nouveau pas un engagement particulier de la commune sur la voie de la durabilit Nouvellement l Echevin de l Am nagement du territoire Arnaud Gavroy pr sentait en janvier 2013 les propositions urbanistiques en r ponse l appel projet lanc par le ministre wallon
232. par les g ographes qui d plorent le discours sous tendu par une vision strictement centre p riph rique de la ville les anciens quartiers populaires du centre mythiques patrimonialis s et id alis s sont pos s en mod le tandis que les quartiers p riph riques sont stigmatis s comme lieux dont il faut sortir Humain Lamour in Authier et al 1999 p 49 Et s il ne fait nul doute que le citadin effectue la plupart du temps un choix raisonn d installation anim par des crit res pragmatiques de localisation et de prix du foncier il s tablit fr quemment une certaine affinit entre les populations et le type de lieu qu elles choisissent d habiter Di M o 1994 I 2 Le quartier outil pour une revitalisation morphologique de la ville durable La revitalisation de la ville est consid r e comme un syst me d action partenaires multiples par rapport aux formes pass es d intervention sur la ville existante CPDT 2005 p 37 La m tamorphose urbaine se produit id alement progressivement et continuellement au sein du tissu urbain construit par autant de mutations physiques qu il y a de friches et d acteurs diff rents et selon la loi thermodynamique de l entropie croissante Roggero in ADT 2007 p 23 Mais si le mod le de d veloppement de la ville ne s est pas d roul selon un recyclage automatique par des investissements priv s et publics la reconstruction de celle ci sur elle m me pe
233. personnes sond es pouvait partiellement expliquer le programme de la reconversion focalisant essentiellement sur la construction de logements sociaux par ailleurs largement minoritaires Des r ponses surprenantes ont t relev es comme l implantation d une piscine d un centre commercial d un cin ma ou encore d un magasin de peintures Toujours aussi tonnant seulement une personne interrog e lors de nos balades s est rendue une r union d information publique tenue par la Ville Tous les autres riverains se disaient inform s par le bouche oreille et quelques uns par des toutes bo tes ou des p riodiques gratuits Il est int ressant de relever galement que peu de Bomelois se plaignent du cadre de vie de leur quartier voir supra ne trouvant pas d autre affectation que celle de la culture n cessaire l am lioration de leur environnement et de leur quotidien Ce manque d imagination ou du sens des r alit s n est n anmoins pas diagnostiqu chez tout le monde car plusieurs riverains revendiquaient en effet la construction d une plaine de jeu d une maison des jeunes ou d un parking pour leur quartier Pour d autres ce qui importait le plus tait le fait d uvrer enfin pour le d senclavement de ce bled ou encore de tirer un trait sur les d sagr ables souvenirs sonores du temps des abattoirs Certains Bomelois manifestaient leur inqui tude non par rapport au projet des abattoirs dont ils ignoraient d ai
234. plus contemporain Un point d honneur sera consacr au Comit de Quartier de Bomel qui depuis 2002 m ne un combat pour la pr servation de l enti ret du site et sa reconversion publique au b n fice de tous les Namurois La gen se de la reconversion des abattoirs communaux retrac e nous verrons que celle ci contractant la fois une op ration de Site R am nager et une proc dure de revitalisation urbaine porte ouverte aux partenariats public priv est unique en son genre Un regard particulier sera ensuite pos sur la programmation future et sur le choix des partenaires pour le nouveau p le culturel namurois L extension du Th tre de Namur au sein des murs r affect s nous am nera nous poser des questions sur la pertinence de la nouvelle affectation et sur son ad quation par rapport aux besoins sociaux du quartier enclav Nous tenterons de d crire les Laboratoires d action une m thode de participation interne initi e par les partenaires culturels La d marche de construction des nouveaux logements de type moyen pr vus sur le site sera galement l objet d une tude puisqu il applique la strat gie des PPP d crite dans le chapitre pr c dent 63 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Pendant longtemps on a d moli ou abandonn ce qui ne nous servait plus sans tats d me pour aller construire un peu plus loin le b timent ad ho
235. pport l isolement tant relatif qu absolu du quartier Le centre culturel d sire travailler selon une logique hybride en d veloppant deux chelles d action le quartier et la ville sans n cessairement vouloir les croiser Il a aussi t question de r fl chir aux d marches de participation et de sensibilisation du public lesquelles ne s apparenteraient ni une intention de marketing sur la sc ne r gionale voire nationale ni une attitude d fensive vis vis des gens du quartier invit s pour viter leur m contentement L enjeu sera donc de cr er des lieux de rencontres et des nouvelles formes de sociabilit en passant par de multiples partenariats nouveaux ou existants et par la valorisation de la culture domicile le mode de participation contemporain dominant RTA 2012 b p 7 Laboratoire III La question de l am nagement du territoire et du rapport entre le quartier de Bomel sa ville voire sa r gion L expert du jour tait Thierry Decuypere architecte membre du bureau d architecture V et assistant la Facult d architecture La Cambre Horta de ULB Le centre Culturel ambitionne de participer la revalorisation du quartier de Bomel dans le cadre du d veloppement culturel territorial du grand Namur et ce notamment en cr ant des ponts entre le quartier et celui ci Les participants se sont aussi prononc s sur la d ception ou la n cessit de la transformation de l espace potag
236. pte des r alit s du territoire on reste encore bien souvent dans des sch mas marqu s par des d marches sectorielles et des approches descendantes Auclair in Equipe La Friche 2012 p 183 En d finitive bien que le nouveau site ne sera pas un foyer d activit s sociales au sens restreint nous verrons s il servira n anmoins tous les Bomelois d une mani re ou d une autre c est dire par l accomplissement culturel l emploi ou encore la jouissance d un espace public et si l int gration des nouveaux habitants se fera sans exacerber des tensions sociales Car cela fait bien longtemps que les yeux des riverains se posent sur cette friche urbaine et esp rent y trouver un palliatif aux carences de leur quartier 92 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Conclusions g n rales Aujourd hui alors que les villes repr sentent des d fis pour le futur de l humanit dans un contexte d urbanisation de concentration des richesses et de globalisation elles peuvent aussi tre l origine des r ponses un d veloppement durable puisqu y sont concentr es une grande partie de la population mondiale et des infrastructures Nafa 2009 Dans ce sens les quartiers urbains en souffrance sont de plus en plus les th tres d une requalification de leur tissu historique Mais au regard des indicateurs locaux on comprend la port e interdisciplinaire qui doit tre d velopp
237. quartier d orange et m me bloc d tach d un tout mal d fini quartier de roche Humain Lamoure in Authier et al p 41 35 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises I LES REVITALISATIONS URBAINES DANS LE CADRE POLITIQUE DES VILLES DURABLES I 1 Le quartier un concept non consensuel Le quartier poss de un statut ambigu Il semble n avoir aucune d finition consensuelle et ne pas faire l objet d une discipline particuli re Mais en m me temps il est fr quemment utilis comme unit d observation et chelle d analyse dans de nombreux travaux qui traitent d une multitude de questions Le quartier n est pas une r alit g ographique mais un morceau d espace ubiquiste sans chelle ni lieu propre Humain Lamour in Authier et al 1999 En tant que portion de ville il peut g n ralement tre identifi partir des caract ristiques physiques qui en font un espace plus au moins individualis et rep rable au sein de l agglom ration ou partir de sa forme engendr e par les accidents de la topographie ou de l histoire Cependant ses contours peuvent rester flous et donner lieu des appr ciations variables Grafmeyer in Authier et al 1999 Di M o 1994 Pour certains chercheurs la g om trie irr guli re d un quartier ne permet pas de l objectiver car la logique de territorialisation selon un maillage continu et complet trouverait ses limites dan
238. qui vise un d veloppement urbain quilibr entre les aspects sociaux conomiques et environnementaux CPDT 2005 p 56 Plus sp cifiquement les quartiers de Gare n cessitent bien souvent des r flexions adapt es leurs fonctions de porte d entr e dans la Ville et de plateforme multimodale Leur revitalisation oblige de ce fait d impliquer non seulement le site ferroviaire mais aussi les infra structures b ties environnantes Le dernier pilier spatial strat gique analys dans ce travail sera celui des friches urbaines dont les r centes multiplications s expliquent par les mutations technologiques et les logiques de d localisation du syst me productif mondial Ces fragments d laiss s au sein du tissu urba n sont non seulement les t moins de la mani re dont la soci t g re ses changements mais ils pr sentent aussi des atouts ind niables pour le d veloppement futur de nos villes secteurs d j raccord s aux r seaux existants proximit des lieux de vie et des transports publics etc Andres et Janin 2008 Si la reconversion des chancres d suets semble tre un palliatif incontournable l insalubrit et l abandon des centres urbains les projets de reconqu te d une telle ampleur n cessitent l intervention des autorit s territoriales pour une contribution financi re d une part et d autre part pour la d finition des possibilit s et des enjeux de la r cup ration des lieux par l laboration d un diagnostic
239. r architecte a t form par une adjudication publique et un concours d architecture lanc s par la Ville sur base d un cahier des charges La convention adopt e par le conseil du 10 septembre 2012 contracta l offre de la S A Franki conomiquement la plus avantageuse et le projet du bureau d architecture bruxellois BAeB dirig par Emmanuel Bouffioux Le principe d adjudication publique se base exclusivement sur le crit re financier ne permettant pas de valoriser par exemple une qualit de produit sup rieure ou une clause sociale du cahier des charges L inscription du site sur la liste gouvernementale des SAR a permis le d blocage de subsides r gionaux dont le montant est proportionnel l ampleur et la port e du r am nagement Les abattoirs de Namur semblent avoir tir le gros lot car outre les trois millions d euros d bours s par la Ville pour les d penses relatives la premi re phase des travaux c est une enveloppe de quatre millions qui passe du portefeuille de la R gion celui de la commune pour la restauration des fa ades La R gion wallonne qui avait un budget global de 71 millions d euros a retenu 69 SAR sur les 1600 sites candidats Les abattoirs de Bomel auraient obtenu le maximum de points sur la grille d valuation r alis e par le Ministre Philippe Henry dont le parti cologiste tait alors puissant au sein de la majorit du Gouvernement wallon SAVN 10 09 2012 Joris 2012 Entretien avec G
240. r ces abattoirs Et ce qui va se passer c est que les artistes les artistes sont go stes Ils sont narcissiques les artistes et donc chacun va vouloir occuper un truc pour lui Et puis tu vas diviser tout le bazar et tu n auras pas de rayonnement Le truc va se refermer sur lui m me Alors qu un centre d ateliers cr atifs c est tout fait autre chose C est la population qui vient avec certains artistes qui sont invit s pour animer des choses Les Bonimenteurs que j aime beaucoup et qui sont dans des mauvais locaux dans la paroisse de Bomel m avaient demand pour y aller Et j ai dit non J ai dit non parce que si je vous dis oui vous alors j ai aussi une demande des G ants et puis j ai Jardin Passion qui demande et puis ceci et puis finalement tu divises tes lots et chacun fonctionne avec ses publics et a ne va pas s ouvrir Et l op ration de revitalisation sociale du quartier elle va louper NR Et les r sidences d artistes AG Alors les r sidences d artistes il y en a 6 ou 7 non elles ont t pens es dans ce cadre l C est dire que les artistes seront invit s s ils font un truc avec les publics vis s Et l o j ai une divergence de vue avec Maxime Pr v t mais lui il est videmment devenu bourgmestre et Echevin de la Culture depuis lors c est que lui a dit tout le champ artistique il y a les abattoirs il n y a pas que le centre culturel qui pourra se les approprier Ce sera ouvert On va
241. rbaine en Wallonie Les outils de la politique urbaine wallonne mis en uvre par la division de l Urbanisme op rationnel de la DGATLP sont vari s relativement complexes et volutifs dans le temps Ils sont actuellement au nombre de cinq les Zones d Initiatives Privil gi es ZIP le remembrement urbain les Sites R am nager SAR les r novations urbaines et les op rations de revitalisation urbaine SPI Int gration sociale 2011 Gaiardo et al 2003 LES ZONES D INITIATIVES PRIVIL GI ES Cet outil a t cr pour adapter les aides r gionales existantes dans des zones g ographiques pr cises ce qui le rend original Son action est transversale puisqu elle consiste faire coordonner les acteurs de l am nagement et les outils op rationnels existants Les zones prioritaires sont de quatre types les zones forte pression fonci re ZIP de type 1 les noyaux d habitat d sert s par la population ZIP de type 2 les quartiers de faible qualit d habitat dans lesquels sont men s des politiques de revitalisation ZIP de type 3 et les zones de cit s sociales ZIP de type 4 Les zones et les crit res les d terminants ont t arr t s par arr t du Gouvernement wallon Les sites figurant sur cette liste sont susceptibles de jouir de taux de subsidiation pr f rentiel pour les 15 Depuis sa pr sence dans la majorit r gionale la mi 2009 l olivier PS Ecolo cdH a tent de refonder enti rement le CWATUP
242. rculturelle Et nous m me parfois on voulait aider par ce qu on travaille beaucoup avec les associations d immigr s Donc on voulait que le th tre de Namur organise des synergies des concertations avec les associations d immigr s pour voir quelles taient leurs suggestions de programmation culturelle mais pas n cessairement La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises pour remplir le Th tre les petites salles le studio le grand Man ge a a n a jamais pris vraiment NR J ai voulu assister ces Laboratoires mais j ai t d sinvit e au dernier moment Donc je me rends compte qu il y a norm ment de choses qui se font en interne et qu il y a peu de choses qui filtre Les m dias ne sont pas au courant Ce n est pas relay dans l information donc les gens ne sont au courant de rien Mais ce que j ai compris c est qu ils argumentent l installation du th tre dans les abattoirs en disant que le public qui est actuellement dans le centre de Namur sera attirer au del de la gare pour redynamiser le quartier a c est un objectif et le 27 c est d largir leur public pour int grer les Bomelois Mais vu que personne dans le quartier n est au courant je ne vois pas comment ce 2 objectif va se r aliser DB Par exemple je me dis le petit Th tre Jardin Passion NR Oui ils taient presents aux Laboratoires DB Ben heureusement Parce que si on veut dynamiser le qua
243. re de vie et de les encourager r clamer toujours plus d investissements politiques vis vis de celui ci 94 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Bibliographie ARTICLES SCIENTIFIQUES ANDRES L JANIN C 2008 Les friches urbaines espaces en marge ou marges de man uvre pour l am nagement des territoires in Annales de g ographie n 663 pp 62 81 AMBROSINO C ANDRES L 2008 Friches en ville du temps de veille aux politiques de l espace in Espaces et soci t s n 134 pp 37 51 BEAL V CHARVOLIN F MOREL JOURNEL C 2011 La ville durable au risque des coquartiers R flexions autour du projet New Islington Manchester in Espaces et Soci t s n 147 pp 77 97 BOULVIN A 2012 La coh sion sociale par l action publique in L odyss e de l espace Politiques Revue de d bats MOC n HS20 septembre 2012 7p CLERC D VOUILLOT H 2008 L urbanisation contre l urbanisme in Alternatives Economiques Hors s rie n 19 pp 7 12 CLERVAL A VAN CRIEKINGEN M 2012 La gentrification une approche de g ographie critique in Carnets de G ographes Rubriques Carnets de recherches n 4 septembre 2012 13p CORNUT P CASTIAU E ROELANDT M VAN CRIEKINGEN M 2003 R affectation urbaine et d veloppement socio conomique Le projet Cit de la Science et de la Connaissance sur le site de Tour et T
244. re n cessite une approche pluridisciplinaire et permet g n ralement l application des principes de durabilit il semblerait que ceux ci aient t r cup r s quasiment exclusivement par la comp tence du territoire d tenue Namur par une seule personnalit charismatique IL 3 5 Le mayorat de Maxime Pr v t 2013 2018 LA D CLARATION DE POLITIQUE G N RALE La reconduction de la majorit tripartite cdH MR Ecolo en octobre 2012 assura aux citoyens un socle politique large et stable et sonna la continuit de l uvre r formatrice entam e sous l ancienne l gislature A ce jour la majorit tricolore totalise 32 si ges avec respectivement 16 10 et 6 conseillers communaux L opposition est repr sent e par 15 membres du parti socialiste Le mot d ordre est le partage des pouvoirs entre les diff rents partis l attelage est le m me mais les comp tences sont d sormais autrement ventil es Pr v t in SAVN 03 12 2012 p 1 Le bourgmestre d sira par exemple r duire les comp tences de l Echevin Gavroy celle unique de l Am nagement du territoire voir infra Si le code de la d mocratie locale a rendu la d claration de politique g n rale obligatoire pour le Coll ge qui doit la soumettre l approbation des Conseillers communaux dans les trois mois qui suivent l lection des Echevins Maxime Pr v t l a bien rentabilis e pour en une heure et demie de discours pr senter l assise de la ma
245. regroupement de nouveaux membres de celle ci Les deux sanctuaires musulmans et le temple protestant attestent ces rassemblements communautaires La diversit des origines des populations allochtones doit tre prise en compte dans les r flexions de r am nagement du quartier d autant plus que ces nouveaux habitants sont g n ralement s dentaires et pr caris s Le maintien de cette multi culturalit mais surtout la cr ation de liens sociaux et d changes entre ces communaut s deviennent des enjeux majeurs pour le quartier 54 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises EDUCATION ET ACTIVIT S 2001 Bomel Heuvy Namur centre ville Proportion des personnes de 25 ans de 33 2 24 6 faible niveau d ducation Proportion des personnes de 25 ans de 20 8 30 5 haut niveau d ducation Proportion des jeunes de 18 25 ans suivant 22 21 6 un enseignement sup rieur Part de la population de 16 64 ans occup e 444 51 6 Part des chercheurs d emploi 28 5 23 3 Part des cadres et professions lib rales 2 3 5 4 Part des employ s dans le commerce et 11 3 17 8 horeca Part des ind pendant 4 9 1 Part des ouvriers dans les employ s 56 3 41 2 Remarquons dans un premier temps que les indices sont syst matiquement plus d favorables Bomel en ce qui concerne le niveau d ducation des jeunes et le taux de chercheurs d emploi Sans affiner l an
246. rejet e de d molition reconstruction L apport financier compl mentaire est bien souvent le fait des autorit s communales et ou r gionales tant dans le cas d une reconversion priv e que publique Le recyclage des b timents n est donc pas une op ration port e par la volont de r aliser des conomies que du contraire N anmoins pour quilibrer la comparaison il faudrait d duire la facture de reconversion urbaine tous les co ts externes qui auraient t li s l urbanisation ou la desserte de nouveaux site p riph riques dont on fait l conomie et lui rajouter les plus values repr sent es par le volume suppl mentaire qu offre l existant et les mat riaux anciens remarquables Ronai in ADEF 1998 p 92 Cremnitzer in Equipe La Friche 2012 Dans le cas de b timents class s la l gislation les prot ge de la d molition ou d une reconversion outrageuse en vertu de la loi sur le patrimoine qui d finit celui ci comme l ensemble des biens immobiliers dont la protection se justifie en raison de leur int r t historique arch ologique scientifique artistique social technique ou paysager Mais bien d autres difices m ritent que l on s interroge sur leur maintien soit pour eux m mes soit pour le caract re que l on veut conserver au quartier dans lequel il se trouve et qu une volont politique s veille Actuellement la vision du patrimoine s est largie non seulement en termes chrono
247. relation centralit p riph rie par les riverains Lors de leurs recherches sur l espace urbanis en 2004 l quipe de la CPDT avait relev le vocabulaire utilis par un chantillon de riverains alors qu il s agissait de commenter l accessibilit de Bomel vers le centre ville franchir limite rideau de fer labyrinthe parcours du combattant barri re subir souffrance chino iserie traduisaient clairement les difficult s rencontr es CPDT 2001 p 45 Mais outre l obstacle physique du chemin de fer les habitants de Bomel d ploraient aussi l existence de barri res symboliques Certains confiaient lors des interviews r alis es en 2001 avoir l impression de ne pas tre consid r s par les gestionnaires politiques namurois Un sentiment d abandon qui provenait selon eux de la volont des pouvoirs publics de camoufler et d exclure Bomel du centre et dy d placer les organismes d aides sociales pour en pr server le centre ville patrimonialis L interview continuait en d non ant le manque de communication on est entendu mais pas cout et la d sinformation subie dans le quartier prenant en exemple des affiches d enqu tes publiques inaccessibles CPDT 2001 p 47 49 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Cet loignement du centre urbain subi par toutes les personnes interrog es tait co
248. robl mes du financement et de la mise en uvre de projets urbains il ne reste pas moins que leur d veloppement am ne de facto une emprise accrue d acteurs et d int r ts priv s sur la gestion urbaine Van Criekingen 2012 p 128 Et laisser la gestion de l espace public aux acteurs conomiques priv s est consid r par Jean Marie Halleux comme une prise de risque Halleux 2004 p 55 L exemple de la construction massive d co quartiers en Angleterre permise gr ce aux fronti res tr s floues entre les secteurs public et priv est un cas d tude int ressant Les projets durables manant d un volontarisme politique visant agir sur des quartiers en d sh rence et respecter les normes environnementales sont port s par des dynamiques marchandes entre promoteurs immobiliers oblig s de verdir leurs pratiques pour d ployer un avantage comp titif Cette fabrique n olib rale de la ville participe accentuer ce que l auteur appelle l co gentrification et qui serait peut tre le prix payer pour une r appropriation g n ralis e de la notion de ville durable Beal et al 2011 p 95 41 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises II LE QUARTIER DE BOMEL ENJEU D UNE REVITALISATION TERRITORIALE IL 1 Pr sentation de Bomel IL 1 1 L histoire dessine la structure du quartier En 1420 l poque du r gne de Philipp
249. rs des am nageurs du territoire Et pour cause ce param tre est bien souvent consid r comme un frein dans les m canismes cycliques d abandon reconversion des friches urbaines Et si l tat de friche est priori temporaire sa dur e contribue l intensification de sa perception n gative sur le voisinage Dans le contexte actuel la temporalit acc l r e des mutations structurelles et morphologiques frappant les villes post industrielles et la diversit des secteurs d application ne permettent pas des proc dures de reconversion sur le court terme L absence d anticipation et de prospectives de la d su tude des sites industriels et miniers en particuliers la lenteur des r ponses notamment du secteur priv et l inadaptation ou la faiblesse d efficacit des outils urbanistiques sont des raisons parmi d autres du long temps des reconversions urbaines Chaline 1999 Chaline 2000 in FREville 2001 Il est opportun de d crire galement le temps de veille qui est le temps de r flexion rendant possible la maturation du lieu abandonn Marge de man uvre laiss e aux acteurs du territoire cet entre deux temps permet aussi l expression de la friche dans le paysage et son acceptation voire son appropriation par les riverains Il a donc une r elle fonction de m diation qui aide l instrumentalisation d une friche jusque l subie Ambrosino et Andres 2008 p 38 Andres et Janin 2008 p 64 Cependant
250. rs mais aucune ne trouvera de place dans les larges volumes de la friche reconvertie Comit de Quartier de Bomel 2005 a ETAT D AVANCEMENT S agissant de l am nagement d un SAR la demande du permis d urbanisme fut demand e aupr s du fonctionnaire d l gu Mr Tournay conform ment l article 127 du CWATUPe Apr s consultation du dossier la DGATL nous sommes en mesure de pr ciser les l ments de la demande de permis d urbanisme Le projet consid r comme non susceptible d occasionner des incidences notoires sur l environnement par le fonctionnaire d l gu ne requ rait ni tudes d incidences environnementales ni mesures particuli res de publicit ni consultation des commissions d avis Art 127 2 La proc dure de d livrance de permis d urbanisme ne fut pas soumise enqu te publique Seule une notice environnementale fut n cessaire afin de pr ciser le raccord la voirie communale quip e les rejets liquides dont les eaux de pluie dans le Houyoux et les mesures prises pour r duire les effets n gatifs de la production de d chets tri et recyclage des d chets et sur le paysage int gration au volume existant et intervention minimale Le permis d urbanisme fut d livr le 26 novembre 2011 et les travaux d but s en f vrier 2013 doivent th oriquement prendre fin en octobre de la m me ann e IL 3 2 Le projet de logements et de parc public La construction des logements s inscrit dans
251. rsonne Quand c est le th tre de Namur qui organise tout le monde vient parce que les namurois c est c est le Th tre de Namur J y vais Donc c est vraiment une d connexion entre ce que les petits op rateurs programment et le public qu ils ont Le Th tre Jardin Passion c est quand m me limite leur public Et a je trouve dommage parce que le r le d un centre culturel r gional c est aussi de soutenir la vie associative existante C est le gros d faut du Th tre de Namur Puis rien que a quand on fait une r sidence d artistes on sait d j vers quoi a va On va vers de l artistique avec un grand A NR Vous trouvez que le C de culture du CCR pourrait tre un A comme artistique BD Pour moi le C de Culture de Namur c est la culture avec un grand C C est le C de la culture descendante avec les belles uvres Enfin ils s ouvrent un peu maintenant leur programmation commence quand m me changer Mais sinon oui c est une programmation la culture avec un grand C qu on transmet au peuple Mais l Education Permanente et la D mocratie c est partir des gens mais a on ne s est jamais entendu avec eux Arriver avec des artistes dans la rue pour montrer aux jeunes comment on fait de l art c est la culture avec un grand C Et l dessus on n est pas d accord Et quand on essaye de parler culture ils disent qu ils parlent comme moi mais enfin je ne suis pas la seule on parle pas le m me langage Mais c
252. rte d Aalborg sur la participation citoyenne particuli rement dans une strat gie de d veloppement durable La volont du Th tre de Namur est non seulement de drainer les abonn s habituels au del de la gare mais aussi d toffer leur public en s duisant les habitants du quartier et en collaborant avec les associations locales Mais comment ceux ci seront ils impliqu s dans un processus cr atif sous r serve que celui ci les int resse s ils ne sont pas d s maintenant tenus au courant et int gr s dans la programmation culturelle II 5 La comp titivit urbaine et l re des flagship projects La tertiarisation et la d localisation de l appareil conomique et industriel europ en et nord am ricain des derni res dizaines d ann es sont nous l avons vu l origine de la cr ation de chancres manufacturiers au sein d un tissu urbain de plus en plus d structur Les strat gies des politiques de revitalisation urbaine qui en d coulent nous l avions dit plus haut impliquent fr quemment des logiques de marketing urbain pour accroitre l avantage territorial d une collectivit Cet entreprenariat territorial consiste g n ralement d une part au d veloppement d une vitrine cologique par la multiplication de produits immobiliers innovants en termes environnementaux Beal et al 2011 Emelianoff et Theys 2001 Emelianoff 2004 c Levy et Emelianoff 2011 d autre part il se mat rialise dans des fla
253. rtier il faut d abord les soutenir eux C est un petit Th tre ils vivent avec peu de moyens c est tres chouette ce qu ils font Mais pourquoi aller recr er un autre c t alors qu ils sont l Fin moi je me dis mais o est le soutien des petites associations de la petite dynamique qui a quand m me le m rite d exister aussi Enfin les deux ont le m rite d exister je n ai pas de jugement de valeur mais c tait d ailleurs une des remarques qui tait faite la journ e Culture Parce que le Bourgmestre expliquait les infrastructures qu il y avait pour lesquelles il a eu tous les subsides de la r gion wallonne d ailleurs et les gens disaient mais c est tr s bien d avoir des b timents mais faut les faire fonctionner Et si c est les associations et les artistes qui doivent les habiter il faut aussi les soutenir financi rement a c est des subsides de fonctionnement Donc il a r pondu mais on a eu des subsides d quipement et pas de fonctionnement Et a je peux le comprendre parce qu la Communaut fran aise c est pareil il y a beaucoup de subsides d quipement et d am nagement mais pas de subsides r currents de fonctionnement Alors a va devenir quoi Des grands mammouths Je sais pas fin comme c est le Th tre de Namur je pense que les projets seront chouettes int ressants mais bon Ce que je 141 constate c est que quand on organise des activit s culturelles en ville il y a presque pe
254. rue Nanon Sur le plan urbanistique le site des abattoirs constitue une poche de respiration dans un tissu urbain serr duquel la tour fortement architectur e merge figure 23 L ilot actuellement enclos entre ses murs pourrait potentiellement s ouvrir de toute part sur Bomel au centre duquel il est log Ce qui rend l abattoir de Bomel encore plus particulier est qu il est un des rares abattoirs wallons avoir t conserv et tre encore intact figure 24 et 25 Selon le bureau d architecture BAeB laur at du concours lanc par la Ville voir infra les tudes men es dans le cadre de l avant projet n annon aient aucune pollution historique L tat du sol serait priori sain mais l op ration de reconversion n impliquant pas de travaux en sous sol le chantier du parking sous la barre des logements confirmera ou non l tat favorable du terrain industriel Parmi les nombreux projets de r am nagement d velopp s dans le Sch ma directeur la remise ciel ouvert du Houyoux est un point pr pond rant Les abattoirs se trouvant sur l axe du cours d eau la Ville projette de cr er un plan d eau dans le futur parc du centre culturel aliment par la rivi re actuellement canalis e figure 26 71 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises TYPOLOGIE ET ARCHITECTURE DES B TIMENTS L ensemble des difices est moins de style Art D co que moderniste d une architectur
255. rvices publics a devient ing rable on ne sait plus tout nettoyer tout surveiller tout entretenir faire des routes partout des trottoirs etc etc on ne sait pas mettre un hall omnisports dans tous les nouveaux quartiers qui sont cr s Et alors a fait un gaspillage en CO2 etc Bref moi une de mes pr occupations c tait de recompacter la ville et d arr ter l talement urbain Alors que le plan de secteur de 1986 d sorgamise le territoire et fait exploser toutes les fonctions urbamisables et ben moi je vais faire un Sch ma de structure sous la pr c dente l gislature qui a t un chemin de croix r aliser l Everest par la face nord tellement tu touches aux int r ts des gens et politiquement c est tr s difficile Et je pense que dans les grandes villes il n y aura plus jamais de nouveau Sch ma de Structure Nous on l a fait r ussir Mais c est aussi parce qu Ecolo tait fort dans la majorit et qu on a pris le taureau par les comes comme on dit et donc on est arriv avoir un Sch ma de Structure qui recompacte la ville Mais avant de faire ce Sch ma de Structure qui concerne l ensemble du territoire qui est norme c est plus grand que les 19 communes de Bruxelles capitale j ai fait deux Sch mas d am nagement durable qui n ont pas de valeur juridique ce n est pas un instrument du CWATUPe mais qui ont une valeur d outil d orientation et une valeur politique J en ai fait un sur toute la zone du sud es
256. s Sud le chemin de fer 4 Notons que l tude historique de 1958 consid re le Bois du Coquelet comme la limite Est du quartier en jaune Cette zone n est par ailleurs pas reprise dans le p rim tre du Sch ma directeur de 2009 Ce qui ressort de ces diff rentes approches g ographiques du quartier est une grande pluralit des repr sentations d un m me lieu de vie Les donn es sociod mographiques seront sensiblement discordantes selon qu on se r f re la vision g ographique g ostatistique ou historique Les deux premi res englobent les actuels quartiers Etrimmo et Transvaal encore appel parc du Transvaal des hameaux relativement isol s par la topographie Ces anciens quartiers vedrinois de Vedrin ont commenc prendre de l importance au lendemain de la deuxi me guerre mondiale partir du moment o l intervention de soci t s immobili res a stimul la construction de maisons particuli res Fivet n d Celles ci sont g n ralement situ es le long d avenues bois es Avenue du panorama Avenue du Bon Air etc desservant des clos et des servitudes au nom de l avifaune locale Clos des M sanges Clos des Grives Clos des Hirondelles Clos des Moineaux etc Sans aucun 43 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises doute les r sidents de ces territoires privil gi s n ont certainement pas le m me profil socio conomique que les riverains du bas de
257. s arr ts fr quences priorit s des bus par rapport aux voitures 2h 8 Identifier les besoins manques du quartier en quipements collectifs commerces et services de proximit Proposer une offre de qualit sup rieure tout en pr servant des services et quipements accessibles aux plus d munis 9 Viser la mixit sociale et g n rationnelle le quartier tait d j fortement paup ris il s agit de diversifier l offre de type d habitat de proposer des logements adapt s aux familles avec enfants Eviter l implantation de nouveaux logements sociaux cit es sociales afin d enrayer le ph nom ne de paup risation tout en vitant la gentrification du quartier 10 Favoriser par toutes actions pr cit es le d veloppement du sentiment d appartenance et de fiert des habitants par rapport leur auartier 128 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 19 Photo et sch ma du site des anciens abattoirs Photos prises de la rue de la P pini re Source R gie fonci re de Namur dossier de demande de reconnaissance de p rim tre de revitalisation urbaine et du SAR juin 2010 ar direction IRG ELECE Ruede la P pini re 78 k Figure 20 Plan Communal d am nagement du sol de Saint Servais 1966 Source COOPARCH R U 2008 a Sch ma Directeur d am nagement durable de Bomel Saint Servais Phase 1 Diagnostic et Phase 2 Propositions Ville d
258. s de la constitution d environnements urbains alternatifs qui devraient pouvoir r pondre la question des enjeux des activit s anthropiques et de leurs impacts environnementaux 16 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises L apport principal de la Charte d Aalborg est l id e selon laquelle l largissement du pouvoir et des responsabilit s des collectivit s locales est la cl de la voie menant la d mocratie urbaine et au d veloppement territorial durable Les pouvoirs locaux sont invit s se r approprier l espace politique local Emelianoff 2001 p 2 Par ses propos modernes en termes de gouvernance les engagements de la Charte et leur r vision semblent s adapter aux enjeux de la soci t contemporaine La Charte de Leipzig a quant elle t adopt e le 25 novembre 2008 par les ministres europ ens en charge du D veloppement urbain Dans la continuit des actes sign s Aalborg celui ci sign Marseille s en distingue par son origine Emanant des Etats membres et non de la Conf rence des Villes europ ennes la Charte de Leipzig initie aussi une nouvelle expression le D veloppement Urbain Int gr DUI condition indispensable la ville durable Accordant un point d honneur l chelle urbaine les signataires ont vot pour une attention particuli re aux quartiers en difficult s CDU 2008 p 25 I 2 2 Les principes et le
259. s du site Philippe Simillon architecte et ing nieur au service Urbanisme de la Ville esquissa alors un projet de lotissement comprenant entre 95 et 150 logements individuels des quipements collectifs hauteur de 4000 m articul s autour d une 74 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises norme place publique et un parking souterrain d une capacit de 250 places permettant d offrir un solde en faveur des riverains Comit de Quartier de Bomel 2005 a Il s agissait donc de condamner les abattoirs disparaitre au profit d un projet mixte qui n aurait offert de solution ni l enjeu de la densit ni ceux de la mixit et de la mobilit Outre le programme peu pertinent par rapport aux carences du quartier et aux principes de durabilit la d marche fut consid r e Marie Th r se Gaspart s en souvient comme non l gitime puisque la Ville n aurait pas eu recours un bureau d architecture ind pendant Cette option faisant table rase du pass n eut pas l occasion d atteindre le Coll ge Echevinal gr ce au travail de mobilisation d une population qui se r veille alors L OPPOSITION DU COMIT DE QUARTIER Le caract re original du comit de quartier est certainement l origine de leur formation autour de la conservation des abattoirs La proposition de la ville de d molition du complexe industriel suscita une vague de protection patrimoniale chez une
260. s faiblement l galement prot g e par rapport sa valeur patrimoniale intrins que La carte de la R gion wallonne figure 17 t moigne d une concentration du patrimoine class dans le c ur historique de Namur Cette centralit est conforme la r alit historique des lieux Ce qui appara t par contre regrettable c est que le patrimoine namurois pr sent en dehors du centre historique semble avoir t boud par la l gislation en vertu d une conscience patrimoniale plus classique COOPARCH R U 2008 b p 63 Or Bomel regorge de vestiges patrimoniaux plus r cents qui ne semblent pas tre pris en compte Le Sch ma directeur s est attel inventorier le patrimoine architectural du quartier dont les influences sont nombreuses clectique ouvrier mosan Art Nouveau Art D co industriel etc patrimoine dont nous le verrons la sauvegarde s impose pour la pr servation de la m moire collective et de l identit du quartier PERCEPTION DES HABITANTS 2001 Bomel Heuvy Namur centre ville Part de ceux qui se disent en bonne et tr s 64 5 65 1 bonne sant Part de ceux qui se disent en mauvaise et 8 3 9 8 tr s mauvaise sant Part de satisfaits pour l aspect esth tique de 47 5 75 maisons Indice global de satisfaction pour 41 74 43 23 l environnement air d chets espaces verts Indice global de satisfaction pour les 46 25 57 86 infrastructures et services
261. s le v cu urbain fait d interstices et de chevauchements Huma in Lamour ibidem p 48 Les pr cepteurs de l cole de Chicago ont d fini cet entre soi comme un sas d insertion au sein de la ville et comme un espace positif dans la ville d structur e et d structurante d autres encore comme un village dans la ville Young 1957 in Di M o 1994 p 256 Mais ces conceptions sociologiques du quartier ne font pas consensus car il est des cas o le quartier ne s apparente gu re autre chose que le cadre d une sociabilit tout fait r siduelle faite de fr quentations tr s s lectives ou peine esquiss es De plus sans statut administratif ni statut lectoral le quartier a longtemps t d l gitim en tant qu espace politique Sa taille r duite est parfois consid r e comme insatisfaisante tant pour tre repr sentative de processus plus g n raux que pour saisir et analyser des enjeux majeurs plus globaux Un courant de r fractaires de la pertinence de cette chelle territoriale se forme alors dans les ann es septante arguant que le quartier semble jouer un r le subalterne ou m me disparaitre en tant qu chelle interm diaire de pratique entre le voisinage et l agglom ration enti re Di M o 1994 A l re de l explosion des villes le quartier ne pouvait plus correspondre la r alit de la vie urbaine Yves Chalas dira plus tard en 1997 le quartier cette forme sociospati
262. s lieux de Bomel par des habitants et utilisateurs quotidiens du quartier Tables rondes DEVIENNE G r d 10p COMIT DE QUARTIER DE BOMEL 2005 a Une vision d avenir et des orientations pour l am lioration durable de la qualit de vie dans le quartier de Bomel document du Comit de quartier de Bomel ROUSSELLE C r d 46p COMIT DE QUARTIER DE BOMEL 2005 b Notes et r actions du service par rapport au document Etats des lieux de Bomel du 13 janvier 2005 r alis par le Comit de quartier ROUSSELLE C r d 4p CORTEMBOS T 2003 Abattoir de Namur l avis d une historienne de l architecture document du Comit de quartier de Bomel 3p CPDT GUIDE CREAT LEPUR 2001 valuation des besoins et des activit s probl matique de leur localisation Th me I 3 Les espaces urbains urbanis s et urbanisables Rapport final Septembre 2001 158p CPDT GUIDE CREAT 2004 Nouvelles pratiques de l espace mutations spatiales et structures territoriales Th me I Strat gies d affectation du sol en vue de favoriser le report de mode Rapport finalis de la subvention 2003 2004 Septembre 2004 309p CPDT GUIDE CREAT LUPUT 2005 Nouvelles pratiques de l espace mutations spatiales et structures territoriales Th me II 1 Reconstruire la ville sur la ville Recyclage des espaces d grad s Rapport final de la subvention 2004 2005 Septembre 2005 195p DELACHA
263. s par les 22riverains Sera sep org Al n es s il y aura des logements sociaux 3 Dans le Vlan 3 Par le voisinage 4 Une Maison des Jeunes et un espace vert Se questionne au sujet de la vue qu il aura de chez lui sur les 4 tages de logements Mais s imqui te plus pour le projet de lotissement rue Nanon 4 La culture c est bien puisqu on est un peu oubli s 136 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises 3 Par le voisinage 4 Une plaine de jeu pour la s curit des enfants L ils jouent dans la rue avec les voitures qui foncent 137 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises 4 C est bien Surtout de ne plus entendre les cris d animaux Mais on s mqui te pour l impact des logements rue Nanon 3 Par le voismage 4 C est bien De toute fa on ici c est un bled paum il n y arien 138 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Figure 31 Entretien avec B DESSICY directrice du Centre d action interculturelle CAI Source entretien enregistr par Nad ge Rase le 10 juillet 2013 CAI Saint Servais Namur 18 minutes et 29 secondes 3p Beno te Dessicy BD au micro de Nad ge Rase NR NR En tant qu acteur associatif du quartier depuis des ann es comment avez vous t impliqu s dans la programmation du CCR BD Don
264. s promoteurs immobiliers pour mener des op rations de construction Dans un quartier o le d veloppement est positif le d s quilibre caus par le changement de sens d une force ne suffit heureusement pas dans la plupart des cas engendrer une dynamique n gative CYCLES DE D GRADATION D UN QUARTIER Dans certains cas le d sint r t pour l urbanisme et le patrimoine architectural le manque de moyens financier ou humain ou la discontinuit politique peuvent tre responsables de l abandon 37 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises d un fragment de ville Si l une de ces situations est crois e avec l envahissement par la voiture l appauvrissement du cadre de vie le manque d investissements immobiliers le zonage planifi qui fait partir telle activit une crise conomique locale ou encore une concentration de populations marginalis es les maux se conjuguent avec un ph nom ne boule de neige Ils peuvent alors produire des effets qui deviennent leur tour des causes de d clin La perte d attractivit des tissus urbains et la d gradation qui s en suit ne sont alors plus compens es par un r investissement pour surmonter les blocages Dans ce processus les tissus urbains qui prouvent des difficult s se r g n rer se d gradent rapidement la qualit des logements diminue l activit conomique perd de son dynamisme La perte d attractivit
265. s utilisations de l Urbanisme durable Le mod le de la ville durable incarne la r ussite du principe du retour en ville et promeut donc une cit compacte et dense La r urbanisation des espaces en friche localis s dans le tissu urbain permet de remplir les vides et de faire de la ville une terre d accueil plus g n reuse La concentration de l habitat est la condition si pas premi re du moins in vitable pour atteindre les objectifs de mobilit douce de consommation parcimonieuse de l nergie de participation citoyenne de pr servation des espaces naturels et de maintien des surfaces agricoles Alors que la ville durable pr ne la protection des campagnes contre l extension non maitris de l habitat notons qu en 1985 d j l crivain Georges P rec disait la campagne n existe pas c est une illusion Pour la plupart de mes semblables la campagne est un espace d agr ment qui entoure leur r sidence secondaire qui borde les autoroutes Perec 1985 p 135 Si le d veloppement durable affirme permettre l anticipation des crises futures li es l puisement des ressources nerg tiques et territoriales sa praticabilit s impose cependant aujourd hui plus comme un palliatif du dysfonctionnement de nos villes que comme un traitement pr ventif Dans tous les cas il est devenu rare aujourd hui qu une ville n int gre pas le d veloppement durable dans ses projets d am nagement et de d veloppement territ
266. si que sur les risques d une ventuelle et progressive gentrification L objectif est de retracer la gen se des d bats propos de la sauvegarde des abattoirs depuis leur fermeture en 1988 et ce dans le cadre global de l av nement des politiques durables Namur Les d clarations de politique g n rale des quatre bourgmestres successifs et les comptes rendus des Conseils communaux sont nos sources principales de compr hension du changement des rapports de force politiques le d veloppement durable suscita d abord peu d int r t au sein du Conseil namurois longtemps socialiste et actuellement centriste alors que depuis les lections d octobre 2006 et l arriv e des cologistes la question de la durabilit divise la majorit tripartite et est utilis e comme cheval de bataille d une figure politique Ce travail ambitionne de faire transparaitre le manque de transversalit des politiques durables namuroises et d veiller les Bomelois l importance de l am lioration de leur cadre de vie Mots cl s D veloppement territorial durable politiques communales de durabilit outils op rationnels d am nagement du territoire friches urbaines 3 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Remerciements Ma plus grande reconnaissance va mon promoteur Mathieu Van Criekingen qui n a pas manqu de me r orienter lorsque je m garais de me conseiller lorsque je doutais
267. soins du quartier BD Moi je pense mais a avait t demand depuis longtemps les associations d immigr s avaient demand une maison des associations Une vraie maison des associations et de quartier Mais a veut dire la base on est compl tement porteur du projet Ici c est le Th tre de Namur qui va d centraliser je sais pas quoi d ailleurs NR des ateliers cr atifs BD Ouais bon ils en font d j NR Oui ce n est pas la cr ation d une nouvelle entit culturelle c est vraiment l extension du Th tre 140 BD Ben oui c est a Avec des ateliers cr atifs mais qui sont cr s par le Th tre Et puis la dynamique du th tre de Namur c est quand m me une dynamique la culture avec un grand C On met des artistes disposition La dynamique d Education Permanente ce n est pas celle l du tout Et la dynamique si on avait cr une maison de quartier ou une maison des associations on ne s y serait pas pris comme a en plus dans ce quartier l on est en plus derri re la Gare Tant au niveau des associations en y a quand m me quelques unes et tant au niveau de la population on a une population plus pauvre des immigr s etc C aurait t int ressant d avoir enfin il y a Germinal ici il y a la maison de quartier de la Ville mais je pense que a aurait t int ressant d avoir une vraie dynamique associative l bas Donc quand elle Maryl ne Toussaint m a dit ce sera la je m
268. t a l affectivi Resto du C ur Maison de la Solidarit Restaurant social cole des devoirs Les Cracks en tout animations socioculturelles pour adultes logements biblioth que Service d accompagnement ash Accompagnement de personnes adults pr sentant un handicap dans la r alisation de leurs projets particuliers pour une plus grande autonomie Soci t Saint Vincent de Paul Organisation catholique des la cs au service des d munis repas du soir 12 Culture Baie des Tecks La Biblioth que paroissiale de Bomel Centre culturel turc et musulman de Namur Chat 7 pattes Le Salle polyvalents a louer lieu de partage de comp tences et de savoir faire dans les domaines de la cr ation de la relation et du bien tre individuel ou collectif Compagnie des Bonimenteurs La Association cr e l occasion du festival de Namur en 1997 et compos e d une vingtaine de com diens Des fils et des mains Asbl Ateliers et spectacles de marionnettes ainsi quedes animations pour enfants S ni as Th tre Jardin Passion 1 3 Petite enfance MCAE Espace Enfant Cr che g r e par l IMAJE en collaboration avec la Province de Namur Promotion de l expression del enfant sous toutes ses formes dans le but de son panouissement corporel et psychique Voli re Asbl La Cr che 1 4 Organisations de Jeunesse Centre activit s pour les jeunes du temple protestant Equipe Ville de Namur Germinal Accuei
269. t agr able parce que ce sont ces gens l qui ont moins d empreinte cologique en termes de d placements notamment Et donc La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises l id e c tait qu est ce qu on va faire de Saint Servais et de Bomel On va remonter ces quartiers on va rendre la vie plus agr able on va remixer la population et on va faire des vrais quartiers durables l bas Et dans l analyse il y avait un tas d atouts et notamment il y avait des propri t s fonci res publiques o on pouvait domino par domino renverser les choses et revenir avec des choses int ressantes y compris redonner de la fiert ces gens l parce que mon id e c tait a aussi Ces deux quartiers Bomel et Saint Servais ont t des quartiers tr s industriels il y a 50 60 100 ans taient des quartiers o il se passait des choses et qui apportaient des choses Namur et o prends le cas de Saint Servais par exemple tu avais un bourgmestre socialiste qui voulaient que ce soit des communes tr s progressistes mais avec la fusion des communes la bagnole aussi l talement urbain tout a a t abandonn Mais pour en revenir aux abattoirs un des projets du Sch ma directeur c tait il faut utiliser les abattoirs Voila mais moi j tais d j convaincu l poque d s le d part quand je deviens Echevin qu il ne faut pas d truire les abattoirs Pourquoi Parce qu tant un
270. t de Nammr le plateau de Jambes Erpent Nannine parce que c est l que sont les plus importantes r serves fonci res Et on a construit n importe comment tu vois ce genre de lotissements j ai d ailleurs arr t un lotissement de 87 maisons ici et on va maintenant construire ici en lien avec les services et les transports en commun a c tait en 2008 c tait la o il y avait le feu en termes de sp culation immobili re d talement urbain etc Et puis dans la foul e peu de temps apr s j ai dit mais il n y pas que la ville nouvelle construire de mani re cologique il y a la ville ancienne r habiliter de mani re cologique et quand je dis cologique a veut dire videmment la fois sur le plan cologique pur mais galement sur le plan social et conomique et humain Et on a fait j ai lanc un Sch ma directeur d am nagement durable de Bomel et Saint Servais Pourquoi Bomel et Saint Servais Parce que c tait les deux quartiers qui objectivement avec toutes les donn es qu on avait taient les plus pauvres les plus en souffrance Et moi je ne voulais il fallait arr ter deux choses le fait que ces quartiers taient derri re la gare oubli s etc le fait que ces quartiers taient finalement des quartiers d s uvr s logements sociaux CPAS et friches industrielles et qu il fallait absolument convaincre que dans ces quartiers qui sont les vrais faubourgs de Namur que la vie y est bonne e
271. t de la question de l hygi ne alimentaire Namur Comit de Quartier de Bomel 2005 a Il aura donc fallu la t nacit d une figure politique ambitieuse la m me qui en son nom orienta la Ville sur la voie du d veloppement durable pour que la proposition du Comit de Quartier de contre projet architectural du domaine industriel soit retenue et soit l occasion d exp rimenter des combinaisons d outils op rationnels impliquant des acteurs financiers tr s divers la R gion la R gie fonci re et le secteur priv La reconversion de la friche industrielle s inscrit dans l optique de la reconstruction de la ville sur elle m me d fendue par le Sch ma directeur d Am nagement durable de Bomel Saint Servais Alors que l origine de la conservation des anciennes briques mane de voix citoyennes et que les architectes ont uvr pour respecter la dimension environnementale dans les futures constructions les gestionnaires du centre culturel souhaitent galement s aligner sur un d veloppement socialement conomiquement et cologiquement responsable Les Laboratoires d action entre partenaires culturels ont en effet abouti plusieurs propositions en termes d conomie locale la conception du mobilier par la Ressourcerie namuro s par exemple de liens et d entraides sociaux un travail sur la m moire des habitants et sur l int gration des riverains et de respect de l environnement la conception d une tram
272. t deux personnes interrog es puisque sonder c est choisir une partie pour repr senter le tout Berthier 2006 p 164 Les personnes interpell es r sidaient toutes nous nous en sommes assur s dans un p rim tre proche du site des abattoirs dont le chantier en cours s entend et se voit ais ment Les quatre m mes questions furent pos es syst matiquement et dans le m me ordre aux riverains interrog s sous peu que la barri re de la langue n ait pas avort la conversation figure 30 Sans pr tendre une quelconque valeur scientifique les r sultats de ces discussions ont permis d aborder le regard de la population locale par rapport aux projets des autorit s publiques au sein de leur quartier Inquiets de pouvoir faire des g n ralisations abusives ou des chantillons non repr sentatifs nous ne nous servirons de ces impressions pour renforcer ou nuancer des propos par ailleurs fond s sur d autres sources au cours du chapitre III Enfin notre pratique du territoire les longues balades r guli res et notre pr sence des r unions d information publiques rel vent de la m thode de l observation participante Trois personnes sur les 22 interrog es ne comprenaient ni le fran ais ni l anglais 11 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Chapitre I Les politiques des villes durables Le cas de la ville de Namur A l heure actuelle o la terre t
273. t l attention efficace d aucun acteur public II 2 2 Le mayorat de Jean Louis Close II 1995 2000 L adoption unanime d un plan d urgence de r paration pour l auvent mena ant de s crouler en 1996 SAVN 14 02 1996 et l installation d un syst me de surveillance ext rieure pour labri de nuit deux ans plus tard SAVN 16 12 1998 furent les deux seules actions de la Ville sur le site des abattoirs lors de cette l gislature La capitale de la Wallonie tait cette poque plut t tourn e vers des projets de renforcement de r seaux de communication dont la Gare de Namur fait partie En tout d but de mandat l avenir du quartier de Bomel fut n anmoins un sujet propos l ordre du jour par le d put Coll gial Mr Van Espen MR SAVN 05 04 1995 p 89 Cette interpellation traduisait l inqui tude que ressentaient les habitants de Bomel par rapport aux cons quences probables en termes d urbanisme et de mobilit que pouvaient causer l implantation du MET et l urbanisation de la dalle de la Gare voir supra Puisque le quartier de Bomel tait une zone densifier par l habitat et qu il tait opportun de le prot ger des sp culations fonci res Pierre Dulieu IC proposa alors l laboration d un PPA Jacques Etienne cdH alors Echevin de l Am nagement du territoire exposa la possibilit de r aliser une convention avec la R gion wallonne puisque le nombre de PPA n cessaires ne cessait de croitre et q
274. tant et donc par une augmentation cons quente du nombre de m nages d une part et du nombre de logements d autre part Delacharlerie 2010 p 48 La proportion majoritaire des petits logements est aussi et surtout celle qui augmente le plus vite Cette tendance tend clairement minorer encore la proportion des grands m nages familiaux d j faiblement repr sent s surtout dans le centre ville MOUVEMENTS DE POPULATION Bomel Heuvy Namur centre ville 1989 2008 1989 2008 Taux brut de natalit 1 6 1 6 1 5 1 3 Taux brut de mortalit 1 4 1 0 1 4 1 2 Taux accroissement naturel 0 2 0 6 0 2 0 1 Le taux de natalit est stable dans le temps pour Bomel et en d clin pour le centre ville S agissant du taux brut de mortalit la tendance g n rale est galement la baisse Le cas de Bomel fait office d exception dans la commune puisqu on y observe la fois une baisse continue du taux brut de mortalit et une augmentation constante du taux de croissance naturelle Bomel Heuvy Namur centre ville 1989 2008 1989 2008 Taux immigrations de la population totale 8 6 10 11 4 13 9 Taux d migrations de la population totale 7 1 8 4 10 6 12 1 Taux d accroissement migratoire 1 6 1 6 0 7 1 8 Le bilan migratoire reste inchang au cours du temps pour Bomel mais comme nous le verrons ci apr s l origine des communaut s arrivantes
275. te des lections de 2012 SAVN 03 12 2012 L int gration socio conomique des habitants dans le projet figure en deuxi me position des pr occupations qui ressortent des Laboratoires Cette intention se traduit par exemple dans la possibilit d int grer des clauses sociales dans le cahier des charges du promoteur d employer des personnes du quartier sur le chantier ou dans l entretien futur des b timents etc Aucune de ces r solutions n a t r alis e jusqu ici Les partenaires se sont galement attel s dresser le cadastre des comp tences locales en vue de collaborations par exemple pour la r alisation du mobilier int rieur ou pour l am nagement ext rieur Les associations cit es font partie des multiples acteurs sociaux log s Bomel ou dans les environs proches Parmi eux les Petits Riens Oxfam Solidarit Ravik Boutik de la Ressourcerie namuroise et la Soci t Saint Vincent de Paul Nous avons t la rencontre de ces quatre acteurs soit par t l phone soit en nous d pla ant et il en ressort qu aucun n a entendu parler d une proposition de collaboration avec le CCR ni d un travail associatif sur le quartier Tous sont pourtant demandeurs d un agenda associatif coordonn voire commun Nathalie Schadek de la Ressourcerie namuroise nous pr cisait par t l phone qu elle n avait assist aucune r union de ce genre mais qu il serait en effet envisageable d initier un travail collectif dans la r cup
276. tement lev comme condition maitresse de l agenda politique namurois mais aussi comme le plus grand d fi de cette l gislature Anselme in SAVN 08 01 2001 p 19 La notion de soutenabilit semble s tre soudainement creus une place manifeste dans les orientations politiques de la ville mais s apparente plus un challenge ou une cause impalpable qu une s rie d actions de d veloppement concr tis es dans un calendrier pr cis LES ORDRES DU JOUR DES CONSEILS COMMUNAUX Pourtant annonc comme le plus grand d fi de cette l gislature aucune mention au d veloppement durable ne figure l ordre du jour des Conseils durant ces six ann es Anselme in SAVN 08 01 2001 p 19 IL 3 4 Le mayorat de Jacques Etienne 2007 2012 LA D CLARATION DE POLITIQUE G N RALE Les lections communales d octobre 2006 sont l origine de la coalition tripartite cdH MR Ecolo Le nouveau bourgmestre lu est alors Jacques Etienne mais le cdH d missionnera de ses fonctions en faveur de son 1er dauphin Maxime Pr v t avant la fin de son mandat pour raisons personnelles Le parti cologiste gagne galement les lections et Arnaud Gavroy est consacr Premier Echevin Echevin de l Urbanisme de l Am nagement du territoire de la R gie fonci re et de la Citadelle L arriv e d Ecolo dans la majorit est selon ce dernier une r volution compl te une rupture puisque le parti socialiste tait la t te du ma
277. tement ce projet l donc je n ai pas l impression qu on a nous sensibilis au fait qu il y allait avoir un projet ni en tant qu habitante par ce que moi j habite juste derri re la gare Je suis deux rues des abattoirs NR En tant qu habitante vous n tiez pas au courant du projet de reconversion La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises BD Oui mais par les m dias pas par en tant qu habitante j ai pas t concert e pas sollicit e NR Mais il y a eu une enqu te publique BD oui a j avais vu le papier mais c est pour les b timents C est pas pour le projet ce n est pas tiens venez participer on va voir ce qu on peut faire Non donc je rejoins les autres associations l dessus mais je n ai pas senti en effet une impr gnation et une dynamique de participation collective Non a je n ai pas senti Et puis je me demande m me enfin j ai rein contre les projets culturels au contraire en tant qu association et puis surtout en tant qu habitante je ne vois pas ce que ce lieu l a fait quand m me 20 ans que je suis Namur je ne vois pas ce qu il va apporter de plus aux autres je n ai pas encore compris NR Le programme Le choix de la programmation culturelle BD Oui NR Est ce que vous imagimiez une autre programmation une autre affectation du site La culture c est bien mais est ce que vous pensez que c est appropri par rapport aux be
278. ti rement connus par les namurois La plupart des habitants de l agglom ration ignore totalement l existence des cit s de logements sociaux et des nombreux organismes caritatifs Bien souvent Bomel est consid r dans sa globalit comme le quartier derri re la gare ou le quartier de l autre c t de la prison 26 L image n gative que supporte souvent le quartier serait cependant plus li e aux ins curit s ressenties dans la zone de la Gare qu une ins curit tendue l ensemble du quartier Le rapport de 2004 du Comit de Quartier fait tat d une distorsion entre la perception du quartier l ext rieur et l int rieur L isolement relatif et la mauvaise r putation du passage de la Gare seraient les causes de la m connaissance de Bomel par les habitants et les usagers du centre ville et de l ignorance de son caract re tranquille et convivial Comit de quartier 2005 Mais selon la g ographe Anne Lise Human Lamoure la perception de ceux qui ne sont pas du quartier participe pleinement l identification dification du quartier puisque celui merge de repr sentations crois es Comme il faut au quartier une appropriation individuelle coupl e d une signification collective ne serait ce qu une d nomination commune il n est pas possible selon elle de restreindre l tude d un quartier ses seuls habitants isol s du reste de la ville Humain Lamoure in Authier et al 1999
279. tique des grandes villes politique urbaine de la region wallonne gt page consult e le 13 juillet 2013 VILLE DE NAMUR 2006 Le quartier de Bomel La vie dans mon quartier je my engage site cog r par la Service Communication de la Ville de Namur et le Comit de Quartier de Bomel Namur trouv sur URL lt http www bomel namur be gt page consult e jusqu en mars 2013 ENTRETIENS Entretien avec Benoite DESSICY directrice du Centre d Action Interculturelle le 10 juillet 2013 CAI Saint Servais Namur Entretien t l phonique avec Nathalie SCHADEK directrice de la Ressourcerie namuroise le 10 juillet 2013 Entretien avec Arnaud Gavroy Echevin de l Am nagement du territoire le 01 ao t 2013 Maison des Echevins Namur AUTRES Note de la r union d information publique sur le projet de r novation des abattoirs communaux le 07 f vrier 2013 GAVROY A orat et BOUFFIOUX E arch Mundo N Namur Note du discours d ouverture du chantier des abattoirs le 06 f vrier 2013 GAVROY A orat PREVOT M orat et BOUFFIOUX E arch site des abattoirs de Bomel Namur 103 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises Annexes LISTE DES ABR VIATIONS Les ast risques accol es aux abr viations et sigles dans le texte renvoient la pr sente table Art Article Asbl Association sans but lucratif BAEB Bureau d architecture Emmanuel Bouffi
280. tres communes de la Province travers notamment le premier salon du r emploi et enfin le d veloppement d une action l attention des entreprises priv es et du monde associatif Mais les premiers domaines concern s par les projets de durabilit sont l am nagement L v nement Bruxelles les Bains le long du Canal a t instaur par Freddy Thielemans en 2003 l instar de ce que Bertrand Delano avait lanc Paris Le mod le fran ais Paris Plages s installe en effet tous les ans depuis 2002 sur les berges de la Seine Depuis Berlin Budapest Prague et Metz ont entre autres repris l id e La Ressourcerie Namuroise g re pour le compte de la Ville le probl me des encombrants de leur traitement leur vente relook s ou non via un magasin de seconde main 20 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises du territoire et la mobilit en charge de l Echevin Arnaud Gavroy galement responsable de la candidature de la Ville la comp tition nationale Selon lui Namur doit son titre de Commune la plus durable aux r flexions d abord en termes d am nagement du territoire a c est la premi re couche Apr s tu mets les autres Toujours selon l Echevin qui d plore la difficult de traiter le territoire puisqu il touche aux int r ts particuliers le jury aurait n anmoins appr ci la logique globale la vision long terme et la coh rence territoriale
281. u avec les terrains namurois comme avec un grand plateau de Monopoly pour app ter les investisseurs et remplir chaque case vacante L auteur du d cret Anselme voir supra avouait d ailleurs son objectif Arriver aux 120 000 Namurois sur le territoire dont les imp ts nourriraient les caisses communales Flament 2012 b Une politique volontariste en mati re de logements est alors men e faisant la part belle aux premiers partenariats public priv Un p rim tre de revitalisation urbaine le deuxi me Namur et une convention de partenariat avec un entrepreneur priv sont dans ce sens adopt s par le Conseil le 26 juin 2002 Le p rim tre de l op ration int gre le site des abattoirs et les parcelles non construites attenantes Ce choix n est pas neutre car il s inscrit dans la foul e du projet de remaillage de Bomel avec le centre ville via la dalle de la Gare et fait suite aux conclusions du sch ma de Structure Close in SAVN 16 06 2002 p 112 Ces pratiques initient un nouveau m tier de la R gie fonci re qui apr s la construction d une r serve fonci re puis la construction l am nagement et la gestion des logements joue d s lors un r le actif dans l am nagement urbain en collaboration troite avec le service de l Am nagement du territoire Cette convention permit la construction de 39 logements sur un site attenant celui des abattoirs entre la rue Nanon et la rue Piret Pauchet par le Groupe S
282. u d but des ann es 2000 il n existait d ailleurs pas en Wallonie de quartiers embl matiquement renouvel s gr ce des politiques de revitalisation urbaine Toujours selon des chercheurs de la CPDT les contributions quantitatives de la revitalisation au recyclage du tissu urbain wallon restaient marginales mais qualitativement int ressantes puisqu en stimulant les contacts entre les sph res de l am nagement et de la promotion elles s inscrivent dans un urbanisme de collaboration plut t que dans un urbanisme segment Les causes du maigre nombre d exp riences de revitalisation multiples et certainement politiques taient entre autres l absence de politique fonci re active et de traditions quant aux PPP et une s rie de choix tactiques pass s pour une revitalisation urbaine diffuse Halleux et Lambotte 2008 p 15 Cependant depuis d cembre 2012 la R gion wallonne d nombre 118 p rim tres de revitalisation urbaine initi s sur son territoire un v ritable bond en avant au lendemain de la deuxi me d cennie de notre mill naire DGATLP n d 40 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises A Namur le bourgmestre Bernard Anselme PS a r ellement initi les PPP lors de son mandat qui d butait en 2001 en vue de mettre en uvre ses vis es d urbanisation massive de l agglom ration voir infra Mais ces outils strat giques ont l origine des objectifs
283. uartier de la plaine Saint Nicolas Un territoire marqu soit par la pr sence d une certaine densit d un r seau de transports collectifs et de fonctions d quipements majeurs soit par des caract ristiques urbaines pouvant les accueillir Les pouvoirs publics justifient leur choix en arguant que ce territoire namurois suburbain concentre d j l heure actuelle une grande partie des fonctions conomiques de Namur Capitale Mais surtout ils s appuient sur sa capacit absorber une large part de la croissance dans les ann es venir tant du point de vue de l habitat de l emploi mais aussi des quipements et services la personne sans pour autant remettre en question ses qualit s ICEDD et al 2011 b p 27 Si les autorit s communales d fendent une politique d extension de l agglom ration le centre ville actuellement identifi comme le quartier historique Rue de Fer Rue de Bruxelles Place de l Ange etc deviendra le c ur n vralgique de l agglom ration auquel le quartier de Bomel devrait tre de mieux en mieux connect l avenir IL 3 2 Bomel un quartier p riph rique reli la centralit urbaine ou tourn vers sa propre centralit Historiquement Bomel a toujours t le quartier p riph rique de la premi re couronne A ce titre il fait partie int grante de l agglom ration Mais ses origines ouvri res et les multiples bavures en termes d am nagement du territoire
284. ue haleine qu il y a peu d chevins qui se mettent l dedans parce que c est pas rentable lectoralement Et en plus on est dans un quartier d favoris Tous les gens de la rue Piret Pauchet il n y en a pas un qui a vot pour moi Ils ne savaient m me pas NR Je vais poser ma deuxi me question m me si on y a r pondu partiellement Du temps de Bernard Anselme l heure tait donc la d molition Maintenant que le PS est pass dans l opposition consid riez vous que la sauvegarde des abattoirs est le fruit du travail de la majorit cdH MR Ecolo 113 AR Ah c est clair En fait le PS tu sais n avait pas trop d id e Tu sais c est un parti qui tait depuis 30 ans au pouvoir ici Moi je le vois bien quand on est arriv on a amen un tas de nouveaut s Les cabinets ici on a embauch rien que des universitaires on a boss L administration tirait la langue On travaille beaucoup plus qu avant Et il y a une rupture a c est clair Un regard nouveau sur Bomel et Saint Servais Le PS c tait quartier pauvre logements sociaux c tait tout Nous on veut tout changer Et le projet de quartier en transition Saint Servais on va le gagner je peux te dire qu on va le gagner gr ce tout ce qu on a sem Et quand je dis nous c est surtout un projet Ecolo Je suis d sol faut pas oui a a t vot par une majorit cdH MR Ecolo mais c est surtout un projet Ecolo Si Ecolo n tait pas arri
285. ue les moyens des communes taient limit s Cette contraction aurait stipul que la R gion financerait l laboration du plan particulier d am nagement par un groupe d experts sur base des orientations qui auraient t donn es par la CCAT Bien que ce PPA ne verra jamais le jour il fut le moyen pour certains de marquer leur r sistance face au projet d am nagement de la dalle de la Gare Comme Robert Dension PS habitant le quartier depuis 36 ans ne se privait de le r p ter la priorit pour les Bomelois est le d senclavement du quartier Ibid p 90 Alors que le projet de l tude d incidences du Plan communal d am nagement PCA de la Gare passe au Conseil pour adoption Pierre Dulieu tente de d bloquer un dernier levier en proposant d tendre celui ci la partie basse de Bomel susceptible de souffrir de sp culation fonci re La crainte est que les Bomelois soient les dindons de cette volution dira t il lors d un Conseil de novembre 1998 Dulieu in SAVN 18 11 1998 p 139 L chevin de l Am nagement du territoire Jacques Etienne propose alors le compromis de r aliser plusieurs PPA pour Bomel dans un avenir proche bien que cette proposition aurait d surmonter deux probl mes majeurs la d finition du p rim tre de ces potentiels PCA et le choix des l ments importants du quartier prendre en compte les abattoirs en premier lieu Quelle destination leurs donner Etienne in SAVN 18 11 1998 p
286. ui ne va pas beaucoup plus loin dans la r flexion Alors voil il y a un comit qui dit voil il faut la reconversion avec un tas d id e salle de quartier etc et puis tu as un pouvoir politique qui ne prend pas ou qui pff n y croit pas parce que tu vas voir que il y a un tas de d marches qui ont t faites et si moi je n avais pas pris le taureau par les comes on en serait toujours rien du tout Il faut norm ment de volont politique pour arriver d bloquer une situation comme a NR Comment avez vous pris le taureau par les comes AG Je vais t expliquer Il faut donc norm ment de volont politique mais il faut aussi que les choses se mettent bien Premi rement au cours de l ann e 2007 moi je vois avec le directeur donc moi je suis Echevin de la R gie fonci re notamment et j tais Echevin de l urbanisme Echevin de l am nagement du territoire je le suis toujours et Echevin de la Citadelle Mais je contacte le Non je vais te le dire autrement En fait tu vois le poster enfin l image photogramm trique de Nanwr je lai mise ici a fait 7 ans qu elle est dans mon bureau pour que les gens r fl chissent globalement r fl chissent la taille de l am nagement du territoire de Namur Et donc une des choses qui m a moi le plus qui saute aux yeux avec cette vue a rienne c est l talement urbain de Namur C est catastrophique C est catastrophique parce qu il coute de plus en plus en se
287. un ph nom ne progressif de gentrification Si la premi re r ponse est peu probable Namur vu la localisation de la barre de logements sur un site public ouvert de toute part les ventualit s de l embourgeoisement du quartier accentuant une pression sur les populations plus pr caris es d j install es ne sont pas carter voir supra C est pourquoi les auteurs insistaient sur les mesures d accompagnement d ployer en amont et en aval de la construction de tels projets paquebots en vue de diminuer les tensions sociales L enjeu est galement de parvenir r pondre aux attentes des deux parties devant entrer en r sonance les investisseurs trangers et les populations et activit s locales afin que le projet dynamisme l attractivit de la Ville et suscite un d veloppement conomique Cornut et al p 392 B Gavroy in Note du discours d ouverture du chantier des abattoirs le 06 f vrier 2013 GAVROY A orat PREVOT M orat et BOUFFIOUX E arch site des abattoirs de Bomel Namur 91 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises CONCLUSIONS PARTIELLES Apr s des ann es de lutte acharn e le Comit de Quartier finalement paul par le parti vert partir de 2007 a vu se concr tiser sa plus grande revendication la sauvegarde des anciens abattoirs Leur pr sence est un vestige collectif de la vie communale namuroise de la dynamique d un quartier e
288. upl par la frustration du masque solaire qui leur est inflig par le b timent massif du MET plongeant la partie sud du quartier dans l ombre Enfin certains disaient souffrir de violences symboliques se sentant cart s du centre consid r s comme une minorit et soumis des choix qui les concernent et sur lesquels ils n ont aucune prise Pierre Bourdieu avait d j th oris ces victions territoriales in gales en 1993 l espace est un des lieux o le pouvoir s affirme et s exerce et sans doute sous la forme la plus subtile celle de la violence symbolique comme violence inapercue Bourdieu in CPDT 2001 p 48 A la lecture des perceptions recueillies il n est pas contestable d affirmer que les riverains de Bomel se consid rent beaucoup plus loign s du centre que ce qu ils ne le sont r ellement Notons par contre que ces t moignages datent de 2001 et qu ils devraient tre actualis s Quoique vu l absence de projets urbains visant am liorer la situation sur ce laps de temps les r sultats risqueraient d tre sensiblement semblables IL 3 4 Les liaisons pi tonnes entre le Quartier de Bomel et le centre ville Si la location p riph rique de Bomel est av r e et que le sentiment d exclusion du dynamisme central est ressenti par la population voyons quelles liaisons physiques permettent d att nuer cette situation d appendice p ri urbain en le connectant avec le centre ville figure 15 1
289. urbaine avec le quartier de Bomel et de recoudre la ville de sa balafre ferroviaire elle n est pas parvenue remplir pleinement ses objectifs initiaux et son chec est aujourd hui assimil celui de l esplanade b tonn e de la Gare de Bruxelles Luxembourg SAVN 24 01 2013 Son am nagement a t longuement discut au sein du Conseil communal namurois travers la r alisation d un PCA dont les premi res motions remontent novembre 1998 lorsqu un premier projet de plan et son tude d incidence furent labor s Il s agissait d un PCA d rogatoire au Plan de Secteur en ce qu il pr voyait une destination de complexe cin matographique et de commerces sur des parcelles appartenant la SNCB et inscrites en zone de services publics et d quipements communautaires SAVN 18 11 1998 D s le d part et avant m me une proposition architecturale pr cise la volum trie et l int gration urbanistique du projet furent controvers es Le cahier des charges de l tude d incidences portait entre autres sur la possibilit de cr ation d un obstacle tant physique que symbolique entre Bomel et la Corbeille Certaines prescriptions urbanistiques comme les hauteurs sous corniches proposant une architecture plus verticale pour ne citer qu elles furent contest es jusqu au bout par la majorit objectant que le projet urbanistique allait d figurer les panoramas de la Ville et que la bruxellisation de la cit tait en route
290. urgeoisie de gauche du quartier Ainsi bien que le Comit de Quartier base ses principes sur le respect de l alt rit la non discrimination l galit entre individus et entre groupes sociaux ou culturels et la cr ation de liens sociaux ils ne sont de par leur composition pas repr sentatif de la population locale largement h t rog ne nous l avons vu sur le plan socioculturel Comit de 76 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises quartier de Bomel 2005 a p 2 Faut il aussi rappeler que Jean Louis Close Echevin et ex bourgmestre pr sida dans un premier temps le Comit de Quartier repr sent par la suite par Michel Grawez premier attach au cabinet Ecolo et conseiller communal Namur depuis 2003 Il faut sans doute rester prudent voire critique dans les cas de juxtaposition de plusieurs mandats dans lesquels se m lent politique et actions sociales Il n en reste pas moins que la transformation des abattoirs est donc d abord le r sultat d une mobilisation citoyenne men e par le Comit de Quartier de Bomel qui n a pas h sit confronter le pouvoir communal la d liquescence du quartier IL 2 3 Le mayorat de Jacques Etienne 2007 2012 L ACCORD SUR LA RECONVERSION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE Les vaches ne crient plus au moment de mourir ma s les briques craquent de se laisser d p rir Flament 2011 Les lections communales d oct
291. ut catholique se soit amenuis e depuis quelques ann es alors que rappelons le le quartier s est constitu pour partie autour de cette jeune paroisse A l inverse le centre culturel turc les deux mosqu es et l glise protestante sont des vecteurs de rassemblements identitaires pour les nombreuses populations allochtones Bomel est juste titre semble t il per u comme une mosa que non seulement g ographiquement mais aussi socialement et les populations diversifi es se rassemblent g n ralement en sous quartiers Si le quartier doit tre une zone repr sentative en termes d appartenance bas e sur les relations sociales il doit tre aussi le support d infrastructures publiques permettant ces changes sociaux et id alement offrant une certaine compl mentarit par rapport au centre ville Or toutes les coles libres ont ferm dans les ann es quatre vingt la paroisse et ses activit s s essoufflent et les espaces publics de d tente ont presque tous disparus Une riveraine s exprimait sur le cadre de vie et les relations sociales au sein du quartier lors de la table ronde organis e par le Comit en 2004 Mes enfants vont l ext rieur car ils ne trouvent plus ce qu ils cherchent Bomel Les copains ne sont plus Bomel Quand j tais jeune oui Le quartier est infest par la circulation il n y a plus d espaces pour jouer il faudrait au moins un terrain pour faire la guerre des boutons on ne fait plus d
292. ut alors se traduire par des op rations immobili res au sein de quartiers entiers par bonds rapides et ce pour viter une croissance p riph rique non maitris e Halleux 2008 En effet depuis la fin du XIX me si cle le quartier constitue r guli rement le centre d int r t de la planification et des th ories urbanistiques et Jean Louis Borloo Ministre fran ais de la Ville de la coh sion Sociale et de la R novation Urbaine de rajouter que la bonne sant d une ville c est la vitalit de ses quartiers Space Syntax 2006 Charlot Valdieu et Outrequin 2007 p 25 I 2 1 Les dynamiques du quartier Le quartier ce morceau de ville mal d fini suit une volution et des trajectoires qui lui sont propres et qui sont les r sultats d une s rie de param tres tels les circonstances socio conomiques l attitude des acteurs locaux le volontarisme des politiques urbaines l interventionnisme des investisseurs priv s etc La trajectoire favorable ou le d clin d un quartier s apparentent donc deux configurations conjoncturelles diff rentes pouvant facilement s emballer ou parfois s inverser figure 8 CYCLES DE D VELOPPEMENT D UN QUARTIER Les mutations lentes et continues des quartiers sont expliqu es par des investissements r guliers des propri taires dans les b timents des investissements publics dans l entretien des espaces collectifs et dans la gestion des r seaux et un int r t de la part de
293. uvre la facult de solliciter les subventions 39 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises r gionales pour l acquisition et ou pour le financement de certains actes et travaux gr ce une enveloppe budg taire r gionale globale LES R NOVATIONS URBAINES Il s agit du plus vieil outil tant donn que ces op rations existent en Wallonie depuis le d but des ann es septante De nombreuses fois amend e par des d crets r visionnels l op ration de r novation urbaine peut se d finir comme une action d am nagement global puisqu elle a comme objectifs la restructuration l assainissement et la r habilitation d un quartier urbain pour tenter d y maintenir ou d y d velopper la population locale Visant aussi le soutien des fonctions sociale conomique et culturelle pr existantes les r novations urbaines ont la particularit de respecter les caract ristiques culturelles et architecturales propres au bout de tissu urbain op r Ceder et Ponchaut 2008 Pourtant beaucoup plus anciennes que les politiques de revitalisation urbaine voir infra les op rations de r novation urbaine concernait seulement 96 quartiers wallons en d cembre 2012 DGATLP n d LES REVITALISATIONS URBAINES Les politiques de revitalisation urbaine ont t l gif r es dans un d cret datant du 20 d cembre 1990 modifi en 1997 en vue de compl ter les actions men es par les proc dures des
294. v tu n aurais jamais eu un regard sur ces quartiers en souffrance sur ces quartiers de premi re couronne dans toute la logique de lutte contre l talement urbain dans toute la logique de justice sociale de remettre niveau des quartiers tu n aurais jamais eu tout a C est la politique d Ecolo et en particulier la mienne comme Echevin de l am nagement du territoire NR Cela nous am ne parler du titre Commune la plus durable de Belgique que Namur a obtenu en 2012 A quand fixeriez vous le d but de la r flexion sur les politiques durables en g n ral Namur AG Ben c est l arriv e d Ecolo dans la majorit c est carr ment a C est une r volution compl te Il y a en r alit 3 probl mes sur cette question Est ce qu on est la commune la plus durable Tu sais c est un titre que tu d croches je ne m y attendais m me pas C est la chef de cabinet qui a r alis le truc On a mis tout ce qu on faisait depuis 6 ans l dedans Et en fait ce que le jury a appr ci c est la coh rence la vision long terme 2020 on change et surtout la coh rence territoriale On a d abord dit si tu veux faire du d veloppement durable il faut d abord faire de l am nagement du territoire a c est la premi re couche Puis sur cette couche l tu mets les autres Mais c est la plus difficile parce que tu touches videmment aux int r ts particuliers Ce n est pas porteur lectoralement et a a t tr s di
295. yaux d habitats victimes de tant de pol miques en territoires centraux densifier et en a fait le fil rouge de la r forme du Code wallon de l Am nagement du territoire de l Urbanisme et de l Environnement CWATUPe Le nouveau Code wallon du D veloppement Territorial CoDT ent rin par le Gouvernement wallon le 18 avril 2013 doit encore obtenir l approbation du Parlement Piret 2013 Les principes de densit et de centralit font partie des crit res communs aux villes durables et sont devenus les incontournables lignes de conduites des politiques wallonnes Namur en bon g http henry wallonie be les noyaux habitats 22 La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques durables namuroises l ve les a fait figurer comme premier objectif de am nagement territorial namurois lors de la r daction de son dossier de candidature en vue de postuler au titre de la Commune la plus durable du pays voir supra La centralit si caract ristique du mod le namurois pr c de donc les vis es de mixit fonctionnelle sociale et interg n rationnelle de protection du b ti et de participation citoyenne Ville de Namur 2012 b p 4 Enfin le Sch ma de Structure communal de 2012 applique pour le territoire namurois ce principe de zonage dont le classement respecte les densit s d habitants arr t s par le Gouvernement voir infra S il est ind niable que les concepts de durabilit sont aujourd
296. yorat namuroi is depuis trente ans et n tait pas parvenu monter dans le train de la modernit et de l innovation Entretien avec Gavroy A 2013 p 5 Quoi qu il en soit cette l gislature signe le d but des investissements de la ville dans l laboration de documents planologique et strat gique celle du Sch ma de Structure par exemple amor ant les vastes programmes de zonage par densit et de reconversion des friches urbaines dont les abattoirs voir infra Sa r alisation fut annonc e d embl e dans la d claration du bourgmestre au lendemain de son s lection afin de d velopper des outils op rationnels d am nagement durable du territoire C est galement cette poque que sont r fl chies les constructions des premiers quartiers durables de la deuxi me couronne sur le plateau d Erpent qui seront planifi s par le premier Sch ma directeur d Am nagement durable du Sud Est de l agglom ration et sur les rives de la Meuse Jambes notamment De mani re g n rale Jacques Etienne envisageait l am nagement des quartiers de sorte qu une attention particuli re soit port e au respect des caract ristiques urbanistiques la lutte contre le gaspillage nerg tique l talement urbain le mitage du paysage Il s engagea galement ce que la commune respecte les principes d un am nagement responsable centralit densit raisonn et mixit Etienne in SAVN 26 03 2007 pp 1 7 La maj

La reconversion des friches urbaines dans le cadre des politiques

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