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TAP AGE VILLAGE - AGEVILLAGE

1. Manger est devenu un moment dif ficile lourd et pesant Nous n avions plus de plaisir tre ensemble pendant les repas Nous avons perdu la convivialit de ces moments d tre tous ensemble nous les avons espac s de plus en plus jusqu au jour o ils sont devenus tr s rares Ce r cit n est pas unique beaucoup de familles de pro ches nous racontent les m mes tapes le m me malaise la m me g ne caract risant le moment du repas avec les malades de d mence Pourquoi nous buter et ne pas leur permettre de manger autrement En conclusion nous les professionnels de la g riatrie et de la psychog riatrie nous pourrions respecter les valeurs des malades souffrant de d mence et perdant leurs capa cit s fonctionnelles de manger avec leurs couverts Le Manger mains c est une chance de ne pas subir le gavage par une sonde naso gastrique ou une sonde de gastrostomie ou encore d tre nourri maladroitement la cuill re par un soignant d bord Eviter aussi les r gimes schlaff r duits en pur e ou m me moul s pour les malades dent s ou souffrant de troubles de la d glutition Manger mains c est permettre d viter ou de retarder la sous alimentation et son cort ge de complications escarres chutes fracture du col du f mur infections etc C est un moyen de plus pour respecter la dignit des malades et de leurs proches pour leur dire concr tement qu ils sont
2. approche non m dicamenteuse nous pr f rons d fendre l appellation positive d interven tion psychosociale De telles approches se sont large ment d velopp es et ont fait l objet de nombreuses tudes l tranger L int r t grandissant qu elles sus citent en France n a cependant pas encore permis qu elles atteignent la l gitimit qui leur revient Cet article se propose de pr senter une br ve revue de la bibliographie disponible et quelques initiatives fran aises et trang res Ainsi seront soulign es l importance de contextualiser le d veloppement et les recherches sur de telles approches et d en encourager le d veloppement dans un quilibre entre cr ativit souplesse et formalisa tion adapt e la sp cificit de ce type d intervention Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 11 SUMMARY We prefer the positive denomination of psychosocial intervention rather than non pharmacological inter vention Such approaches have been mostly develo ped in foreign countries In spite of the growing inte rest of these approaches in France they are still not considered legitimate This article proposes through a brief literature review to present some French and international initiatives Therefore we will emphasize the need to contextualize the development and resear ches on such approaches We will also underline the importance to encourage the development of adapted and specific
3. f agitation pathologique chez la personne g e STRAT GIE DE DIVERSION La strat gie de diversion est bas e d abord sur la d t rioration de la m moire r cente avec pr servation de contenus auto Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 16 SUMMARY number of approaches have been emploved to treat and to prevent agitation during bathing of institutio nalized elderly people with dementia Among these approaches is the diversion strategy which consists of drawing patient s attention during the process of bathing in order to reduce his reaction to the situa tion and so becomes more calm biographiques plus anciens L autre l ment clinique sur lequel elle s appuie est l incapacit d attention divis e dont t moignent les patients avec maladie d Alzheimer L habilet d attention divis e est celle qui nous permet par exemple de suivre deux conversations en m me temps d avoir deux id es en t te et de les traiter simultan ment Cette capacit diminue dans le vieillissement normal et dispara t chez nos patients L id e est donc essentiellement de capter l attention du patient partir de contenus de sa propre vie auxquels il a encore acc s dans sa m moire r trograde en fonction de son degr de d t rioration L attention sera d autant mieux capt e que les contenus abord s seront significatifs et mo tionnellement charg s Il importe d utiliser des contenus charg s positivement bien s r Si l attentio
4. la ren contre de la personne malade d observer d couter d enrichir nos informations en diversifiant les apports histoire personnelle et m dicale structure familiale environnement de la rejoindre dans ce qui est impor tant pour elle et de l accompagner Cette d marche loin des attentes irr alistes apporte aux personnes g es et aux intervenants concern s des moments parfois courts mais bien r els d changes vrais d tre humain tre humain Le r confort la chaleur de l motion partag e sont autant de richesses pour la personne g e et le soignant E R F RENCES Blanchard F et al Grand ge et d sorientation G rontologie et soci t n 98 2001 Blanchard F et al Alzheimer Vous avez dit d mence Ed Le bord de l eau 2007 Erikson E Reflexion on aging aging and the elderly New York Humanities press 1978 Feil N Validation La m thode de Naomi Feil ou Pour une vieillesse pleine de sagesse Editions Lamarre 2005 Feil N Validation mode d emploi Editions Pradel 1994 George MY et al ALZHEIMER voyage au bout de la vie Pour rejoindre le patient Alzheimer Sant Mentale n 107 avril 2006 Maistre de F La vie affective reste jusqu au bout www seniorplanet fr 09 2005 Vid o FEIL Naomi Comment communiquer avec des personnes g es d sorient es Sites http users swing be apvapa www rhapsodie be www validation eva com
5. Instituts Gineste Marescotti ISSN 0397 7927 LA REVUE DE G RIATRIE Tome 33 Suppl ment A au N 6 JUIN 2008 ACTES DU COLLOQUE INTERNATIONAL APPROCHES NON M DICAMENTEUSES DE LA MALADIE D ALZHEIMER Sous le parrainage du Secr tariat d Etat la Solidarit France PARIS 19 ET 20 JUIN 2008 En partenariat avec SANOFI AVENTIS to sanofi aventis L essentiel c est la sant Www igm formation net www revuedegeriatrie fr TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 2 D Je STIFF LA d au HI WASANA H IIA AAAA IIIR AAAA AY IIIR fe lj IIIA A MIIA A A UIIA PPA A rt rt CR a III CSS Z TANN ANNE M f IY AN AD r 144 KS l IAN ALAN LA Al a S dr Re k P AA GTT 4 fj PFFF I f f NOUS PRENONS SOIN De La VIe Accueillir accompagner soigner les personnes g es d pendantes Korian offre 128 r sidences de retraite me dicalis es sur tout le territoire Des lieux con us pour faciliter la vie quotidienne Des logements adapt s et confortables Une restauration soign e Des animations quotidiennes et une vie sociale pr serv e Des r sidences long s jour Un accueil de jour et des s jours temporaires Des unit s sp cialis es dans l accueil de personnes d sorient es Des professionnels form s et engag s Des quipes pluridisciplinaires et un encadrement param dical Le respect des valeurs thiques et un engag
6. TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 18 ROCHES NON M DICAMENTEUSES DE LA MALADIE D A o M La pr vention de l agitation lors des actes de soin intimes par la strat gie de diversion Preventing Bathing Associated Agitation by using diversion strategies Daniel GENEAU R SUM Plusieurs modalit s d intervention ont t labor es dans le but de traiter et pr venir lagitation lors des actes de soins intimes chez les personnes g es h ber g es avec syndrome d mentiel Parmi celles ci la stra t gie de diversion qui consiste capter l attention du patient durant l acte de soin de fa on ce qu il r agisse moins la situation et soit de cette fa on plus calme pr sentant un syndrome d mentiel et h berg e en centre d accueil est l origine d un nombre significatif d interventions cliniques en plus de constituer un stress important pour le personnel soignant Cette agitation pathologique se manifeste plus fr quemment au cours des actes de soins qui n cessitent que l on entre dans l intimit de la personne comme le bain la douche ou la toilette intime Trait e d embl e avec une m dication psychotrope les r sultats sont habituellement temporaires et plut t d ce vants Diff rentes strat gies d intervention ou approches ont t con ues dans le but de diminuer cette agitation lors de ce qu il convient de nommer les actes de soins critiques Les strat gies de diversion en sont un exemple
7. gements et permettre la r valuation qui vite que les syst mes soient fig s Elle doit aussi s accompa gner d valuations scientifiques des r sultats obser v s sujet sur lequel nous travaillons activement INTERVENTION DES DRS LAURENCE LUQUEL ET ISABELLE AGOSTINO H pital g riatrique des Magnolias Essonne L unit Alzheimer Sp cifique UAS de l HPGM un projet de soins port par les acteurs du care L UAS est une unit de soins de longue dur e qui accueille 22 patients Alzheimer avec des troubles du comportement productifs justifiant la s curisation de l environnement Depuis 2005 le bin me m decin cadre met en place une thique de soins positionnant le patient g comme acteur de son projet de vie Trois actions sont men es pour finaliser un milieu de vie adapt chaque patient e La mise en place d un management participatif avec l organisation de r unions de concertation hebdomadai res pour permettre chaque acteur de construire par tager et porter le projet du milieu de vie Ces r unions sont l occasion de donner la parole et de f d rer l quipe pluridisciplinaire autour d un projet signifiant L objectif du bin me est de mettre en place des bonnes pratiques soignantes respectant la personne accueillie et valorisant le travail de care dans le sens prendre soin La finalit des soins est adaptative se traduisant par une dynami que et une organisation de travail fond es
8. On chante avec les veux on ne se quitte pas du regard D s leur rentr e dans le salon de musique les person nes sont invit es se pr senter se regarder face face se saluer se sourire se pr senter s identifier se nom mer se situer dans un groupe Ces moments privil gi s me permettent de cultiver la proximit de cr er un lien troit avec chaque personne en la touchant lui parlant l oreille La red couverte du corps Nous sommes instru ment de musique comme le tambour nous avons une caisse de r sonance comme la guitare nous fai sons vibrer nos cordes comme l accord on nous Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 24 allons chercher lair pour produire du son et nous marquons le rythme de frappes de pieds et mains Chaque s ance est introduite par une petite descrip tion du travail qui va suivre Le travail vocal me semble tr s bien accueilli et plut t d sign pour l activit On d couvre des sensations sui vant le son la puissance la longueur du souffle Chaque voyelle fait vibrer un endroit particulier de la t te ou de la poitrine qui agit comme une caisse de r so nance sp cifique chacun L imaginaire de l enfance On y retrouve aussi la comptine outil psychologique et physiologique la fois elle r pond un rythme int rieur vital le rythme cardia que et r veille les motions d enfance les plus enfouies dans la m moire La m m
9. Yves GINESTE Rosette MARESCOTTI J r me PELLISSIER R SUM Les personnes atteintes de syndromes d mentiels pr sentent souvent lors des soins certains types de troubles du comportement r unis sous l appellation de CAP Comportements d Agitation Pathologique Ils consistent en une tr s vive opposition verbale cris insultes ou et physique coups morsures grif fures au soin Depuis quelques ann es se sont d velopp s des outils et des techniques permettant de les pr venir et de les pacifier Certains d entre eux inclus dans la m thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude seront pr sent s rapidement ici Yves Gineste Directeur de formation co auteur de la philosophie de soins de l humani tude et de la m thodologie de soins Gineste Marescotti Co auteur du livre Humanitude ditions Armand Colin 2007 Rosette Marescotti Directrice CEC IGM France co auteur de la philosophie de soins de l humanitude et de la m thodologie de soins Gineste Marescotti Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 SUMMARY Subjects with dementias frequently expressed during nursing cares some patterns of behavior disorders grouped under the appellation of PAB Pathological aggression behavior They consists of a strong verbal cries insults and or physical hits bites scratches opposition to cares Some vears ago tools and techniques were developed in order to preven
10. d h bergement peut se transformer de mani re durable en milieu de vie et appliquer les principes directeurs services sociaux exige que chaque lieu d h ber gement soit un milieu de vie Ce dernier doit substituer le milieu de vie naturel de la personne h ber g e Mission d tablissement prescrite en 1991 il faut attendre 2003 avant que le ministre Monsieur Philippe Couillard pr cise le d tail de ces orientations quant la mani re dont un lieu d h bergement doit proc der pour substituer ce milieu de vie naturel Ces orientations s ar ticulent autour de sept grands principes directeurs Ces principes reconnaissent chaque personne h ber g e le droit de faire des choix en ce qui concerne les soins et les services re us Ces derniers doivent tre per sonnalis s et donc correspondre ses besoins et ses attentes Le lieu d h bergement doit aussi prot ger sa vie priv e de m me que son int grit physique et psy chologique L application de ces principes vise le d ve u Qu bec la loi sur les services de sant et les Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 27 SUMMARY In Quebec accommodation centers have the obliga tion to become a living environment In 2003 the ministry of health and social services published gui ding principles defining what living environment is In this article we will see how can an accommodation center be permanently changed to a living environ ment and guiding pri
11. rapides voire totalement absents Absence de regards ou regards de haut ou de tra vers la personne hypersensible ces l ments l se sent alors en danger menac e voire agress e Professionnaliser le regard consiste donc repenser nos situations habituelles de prendre soin pour multiplier les regards et favoriser des regards axiaux horizontaux longs et proches par exemple arriver face au regard en g n ral par le pied de lit et non du c t des barri res de lit se mettre tr s rapidement la hauteur de la personne s asseoir et le plus en face possible pour l aide au repas etc La parole La communication humaine ob it certaines r gles parmi lesquelles celle du feed back Lorsqu un metteur ici un soignant envoie un message verbal par exemple bonjour vers un r cepteur ici un r sident il re oit une r ponse verbale ou non verbale un retour le feed back qui nourrit l nergie lui permettant de continuer communiquer Lorsqu il ny a pas de feed back cette nergie s puise vite et l metteur arr te d mettre son message Naturellement nous devenons donc rapide ment silencieux quand nous sommes avec une personne qui ne nous renvoie pas de feed back D o l encore la n cessit de professionnaliser la parole de travailler notre communication pour viter la rar faction de ce lien relationnel et pour viter que le silence du soignant soit interpr
12. rie FONTAINE INTERVENTION DE ROSE MARIE VAN LERBERGHE Pr sidente du Directoire du groupe Korian L objectif principal de Korian face aux d fis du vieillis sement de la population est de modifier les organisa tions dans nos EHPAD afin d en faire de v ritables milieux de vie pour les r sidents de plus en plus d pendants que nous accueillons et qui pour la plupart y finissent leur vie en clair cr er des lieux de vie et des temps de vie plus personnalis s passer de l organisa tion couloir l adaptation des soins au rythme de vie de chaque personne ne pas r veiller un r sident qui dort laisser sa disposition une collation tard dans la soir e accepter un report de soins s il n accepte pas la toilette Cette modification des organisations passe en priorit par l volution des strat gies de soins Une meilleure connaissance nous avons observ un d ficit de connaissances des soignants au regard des d men ces et des sp cificit s de la maladie d Alzheimer plus les soi gnants comprendront les r percussions des atteintes neuro logiques dues la maladie sur la vie quotidienne les rela tions la communication et mieux ils adapteront leurs soins par exemple pour la marche la personne ne sait plus mar cher elle ne sait plus initier le mouvement mais elle peut encore marcher si on l incite si on l accompagne Plus d ac compagnement la marche plus de verticalisation moins de
13. tre utile mais aussi des activit s destin es int grer les familles et chan ger l image du parent malade repas de f te cr che vivante f te du vin nouveau f te de la musique parte nariat actif avec le Lyc e agricole pour l entretien des petits espaces verts et massifs La vie au Cantou est tr s ordinaire d part en vacances 5 jours chaque ann e participation au Concours des maisons fleuries charivari pour Carnaval mais aussi abonnement la M diath que la Ludoth que On pr pare les go ters on fait des confitures on sort en ville on vit dehors l t dans une ambiance calme sereine Jamais l quipe ne s oppose ne contrarie mais facilite coute fait diversion rassure N est ce pas une fa on de prendre soin des autres mais aussi de soi m me que de travailler dans le respect et la dignit de la vie En ak L7 TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 36 LOCHES NON M DICAMENTEUSES DE LA MALADIE D AL D Lectures Readings Philippe CR NE C cile DELAMARRE Arlette GOLDBERG Margueritte M RETTE L ANIMATION DES PERSONNES G ES EN INSTITUTION Editions Masson 2004 Philippe Cr ne animateur L animation dans les structures d accueil de personnes g es est entr e dans les m urs Le guide d accompa gnement dans la d marche d valuation de la qualit des h bergements pour personnes g es d pendantes ANGELIQUE Application Nationale pour Guider
14. 30 20 10 O Graphique 5 D roulement du soin au d cours de la formation Graph 5 Progress of cares with training Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 ticulier de la toilette intime par l ouverture volontaire des membres a augment de 160 graphiques 3 et 4 Quatre vingt trois pour cent des toilettes se d roulaient mieux voire bien mieux qu avant la formation graphique 5 De plus le sentiment de bien tre des soignants mesur sur une chelle gradu e de O 100 a volu tr s favorablement passant de 33 5 74 4 entre T1 et T2 p 0 0001 100 MA Tr s grande difficult d acc s 90 EM Grande difficult d acc s 80 SA Facilit d acc s APRES EZ Participe 70 A amp 50 D Q 40 O Z Ww O N O O O Graph 3 and 4 Intimate wash CONCLUSION Cette tude r alis e chez des femmes pr sentant une d mence de type Alzheimer a montr que 83 des soins habituellement difficiles sont am lior s de fa on importante ou tr s importante lorsqu ils sont effectu s selon la m thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude objectivant ainsi des b n fices tant pour les patients que pour les soignants M TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 11 Il ne mange plus He doesn t eat any more Charles Henri RAPIN R SUM Souvent lorsque le malade atteint de maladie d Alzheimer ne mange plus ou se met mange
15. Alzheimer M THODE Un questionnaire a t rempli par les stagiaires en d but de formation d crivant le soin tel qu il se passait habi tuellement T1 un autre tel qu il s est pass pendant la formation T2 Une personne volontaire r f rente de l quipe a r uni les documents et les a adress s de fa on autonome au secr tariat de l tude cautionn s par la signature des observateurs Les donn es ont fait l objet d une double saisie et ont t trait es par un organisme ind pendant des auteurs de la m thodologie R SULTATS Cent onze femmes g es de 67 101 ans moyenne 85 0 0 7 ans toutes h berg es en tablissement pour personnes g es d pendantes ou en unit de soins de longue dur e pr sentant une d mence de type Alzheimer ont t incluses dans ce projet de recherche Le GIR Groupe Iso Ressources moyen de 1 7 t moi gnait d un faible niveau d autonomie et de la n cessit d une aide pour la plupart des besoins fondamentaux de la vie quotidienne notamment pour l hygi ne Les stagiaires en formation la m thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude ont s lectionn ces patientes pour les difficult s rencontr es pendant la toilette Pour 52 d entre elles cela concernait la mobilisation pour 46 une agressivit pour les autres des douleurs pendant le soin une inertie ou une perte d autonomie Les comporte ments l origine de la difficult du s
16. Moffarts D 20 Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 Implantation durable d un milieu de vie Michel Bigaouette o 27 Des petites unit s de vie au sein d un espace interg n rationnel Pierre Henri Daure p 29 Table ronde les milieux de vie au quotidien Intervention Rose Marie Van Lerberghe pol L unit Alzheimer Sp cifique UAS de l HPGM un pro jet de soins port par les acteurs du care Laurence Luquel Isabelle Agostino Do Le centre d accueil de jour de la maison de l amiti Albi Tarn Nicole Camboulive Val rie Fontaine Do Lectures L animation des personnes g es en institution Editions Masson 2004 Philippe Cr ne p 34 D mence et Projet de vie accompagner les personnes atteintes de la maladie d Alzheimer ou apparent e Editions Dunod 2007 C cile Delamarre D39 Animer un atelier de r miniscence avec des personnes g es ditions Chronique Sociale 2001 2006 Arlette Goldberg Do Pour la libert d tre r flexions d une infirmi re en CHSLD Les Editions Logiques Qu bec 2004 Marguerite M rette p 36 TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 4 OCHES NON M DICAMENTEUSES DE LA MALADIE D A o O n M thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude et pacification des comportements d agitation pathologique CAP Gineste Marescotti method Humanitude and pacification of pathological aggression behavior during nursing care
17. R F RENCES 1 Kitwood T Dementia reconsidered The person comes first Buckingham Open University Press 1997 2 James l Stephenson M Behaviour that challenges us the Newcastle support model Journal of Dementia Care 2007 15 5 19 21 3 Zeisel J Raia P Nonpharmacological treatment for Alzheimer s disease mind brain approach Am J Alzheimer s Dis Dement 2000 15 331 340 4 Zeisel J Hyde J Levkoff S Best practices an environmental behavior E B model for Alzheimer special care units Am J Alzheimers Dis Other Demen 1994 9 4 21 5 Zeisel J Inquiry by Design Environment Behavior Neuroscience in Architecture Interiors Landscape and Planning New York Norton 2006 6 L ger J M Peut on communiquer avec le grand d ment Ann M d Psychol 2000 158 2 158 189 7 Geoffroy M Accompagner la personne atteinte de maladie d Alzheimer le pari de la rencontre intervention orale Colloque Maladie d Alzheimer et troubles apparent s Nouvelle donne Le d fi de accompagnement en France et en Europe Exp riences et t moignages de professionnels Fondation M d ric Alzheimer FEDOSAD Dijon 29 novembre 2007 8 Dorenlot P Fr montier F Editorial Approches non m dicamenteuses dans la Maladie d Alzheimer Les Cahiers de la Fondation M d ric Alzheimer 2007 3 5 7 Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 13 TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 16 OCHES NON M DICAMENTEUSES DE LA MA
18. aise des projets du R seau Europ en de R miniscence Paris Autres co auteurs de l ouvrage Pam Schweitzer direc trice artistique du Age Exchange Reminiscence Centre Londres Fondatrice et directrice du R seau Europ en de kR miniscence dramaturge crivain Errollun Bruce psychologue chercheur Bradford Dementia Group Univ de Bradford Yorkshire Sarah Hodgson membre de l Alzheimer Society Bradford Ce manuel pr sente un outil de communication l usage des aidants professionnels et informels confron t s au quotidien des personnes atteintes de d mence de type Alzheimer dans les stades initiaux Souvenir vague impr cis o domine la tonalit affec tive selon l une des d finitions du Petit Robert la r mi niscence est la fois le processus d mergence d un sou venir ou de ce qui en reste chez des personnes atteintes de d ficits mn siques et le r sultat de ce processus L id e que l activit de R miniscence bien accompagn e a des effets th rapeutiques a t con ue par R N Butler psy chiatre Etats Unis 1963 En 1981 Help the Aged diffuse largement cette approche en Grande Bretagne Puis le ge Exchange Reminiscence Centre Londres et ensuite le R seau Europ en de R miniscence fond par Pam Schweitzer lui donnent une dimension europ enne et mul tiplient les formations avec le soutien de la Commission des Communaut s Europ ennes Le pr sent manuel tra duit
19. dans l accompa gnement des personnels mais il faut aussi valoriser le travail de terrain r alis en collaboration par les aides soignantes les aides m dico psychologiques les auxi liaires de vie Un meilleur partenariat avec les familles dans la vie des tablissements est aussi n cessaire souvent apr s une p riode o la famille a accompagn au domicile sa per sonne g e jusqu l extr me possible l tablissement doit tre un lieu d accueil et d change aussi pour la famille TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 34 Table ronde les milieux de vie au quotidien D s 2006 les responsables de Korian ont estim que la m thodologie de soin Gineste Marescotti pouvait tre une porte d entr e privil gi e de cette approche qui nous rappelle que la personne g e est une personne Nous avons construit un parcours de formation qui s adresse l ensemble du personnel renforc par la for mation d un soignant r f rent et la constitution d un groupe ressource qui pilote les volutions n cessaires d organisation mettre en uvre en continuation du processus de formation La p dagogie active mise en uvre interroge les pratiques et d bouche sur une vraie r flexion quand l organisation au service des personnes Pour nous il est vident que cette d marche doit tre accompagn e au long cours et que les piq res de rappel sont indispensables pour p renniser les chan
20. en sept langues vient compl ter les formations Anim e par des personnes form es et exp riment es les souvenirs g n rent des motions l activit de R miniscence peut tre source de grand plaisir et de dynamisation chez les participants d un groupe L effet escompt est l am lioration de la qualit de l humeur et non la stimulation cognitive m me si cette activit en stimulant les motions peut avoir un effet secondaire antid presseur sur les capacit s mn siques L atelier se d roule de pr f rence en groupe restreint en pr sence si possible d un aidant familial en vue d un r le d accompagnement Au cours d une dizaine de s ances minimum diff rents th mes vocateurs des tapes de la vie sont abord s par ex lieu de naissance m tier des parents grands parents enfance cole f tes de famille Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 36 m tier mariage enfants loisirs vie quotidienne etc Parmi les supports multisensoriels utilis s les objets sont privil gi s Des activit s cr atives sont propos es Il est galement fait appel au mime et la danse qui rel vent souvent de la m moire proc durale Faire surgir des l ments pr serv s de la m moire autobio graphique peut rassurer la personne renforcer son senti ment d identit la valoriser am liorer sa communication avec son entourage et la coh rence de ses propos Les aidants familiaux qui partici
21. est pas consenti il est simplement report Techniquement les pr liminaires sont compos s d une Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 4 Auto feed back Description message Gestes de soin Emetteur Energie i Feed back verbal et non verbal mimiques gestes etc Message verbal descriptif Sch ma de communication Auto feed back Communications et tudes corporelles CEC 2005 Figure 1 Auto Feed back Figure 1 Auto Feed back approche en tunnel regard dans les veux proche long axial et horizontal si possible d pend de la situation de soin Dans les secondes suivant l accroche du regard la parole permet de pacifier le contact voix douce mots positifs Le toucher est d abord propos non impos s il est refus Le rebouclage sensoriel il caract rise les techniques et le d roulement du soin et d crit l tat de rel chement tonique obtenu par le fait qu au moins deux entr es sen sorielles regard toucher regard parole parole toucher l id al tant de maintenir en permanence les trois por tent le m me message calme et douceur La consolidation motionnelle elle termine le soin durant un moment o le soignant exprime explicite ment avec des mots positifs le fait que le soin s est bien pass L objectif est de profiter de la m moire motion nelle que les syndromes d mentiels n alt rent pas comme d autres m moires po
22. et mieux prendre soin de personnes dites d mentes E R F RENCES 1 Moffarts C Camus F Heureux qui clownmunique avec des personnes dites d mentes Revue fran aise de Psychiatrie et de Psychologie m di cale n 20 1998 Actes du 3 me Colloque Universitaire Europ en de G rontologie Psychoth rapie des d mences Conseil de l Europe Strasbourg 8 9 juin 1998 2 Moffarts C Le Clown Relationnel et la clown th rapie une pr sence vuln rable qui gai rit Revue Art et Th rapie Paris d cembre 2003 3 Moffarts C Le Clown Relationnel un art des soins relationnels en psy cho g riatrie et en soins palliatifs Education du Patient Enjeux et Sant vol 24 n 2 2006 4 Moffarts C Le Clown Relationnel et la personne g e empathie sensi ble et communication non verbale Congr s de Vichy Comment tre mieux traitant avec nos a n s Nouvelles approches de prise en soin 2007 TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 29 OOHESNON M DICAMENTEUSES DE LA MALADIE D AR A M Implantation durable d un milieu de vie Permanent implantation of a living environment Michel BIGAOUETTE R SUM Au Qu bec les lieux d h bergement ont l obligation d tre des milieux de vie substituts En 2003 le minis t re de la sant et des services sociaux a publi les prin cipes directeurs qui d finissent ce qu est un milieu de vie Dans cet article nous verrons comment un lieu
23. grabatisation moins de fauteuils roulants moins de chu tes et des chutes moins graves Ces connaissances permet tent de porter un autre regard sur les personnes atteintes Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 31 Des comp tences adapt es nos institutions ont t b ties sur les mod les hospitaliers y compris dans la struc ture du personnel il faut imaginer des organisations qui tiennent compte des comp tences acquises au del de la formation de base et de la qualification Il faut aussi propo ser aux salari s particuli rement les moins qualifi s des formations en cours d emploi qui leur permettent de construire un vrai parcours de formation et un projet pro fessionnel Nos tablissements sont confront s la carence de personnel form il faut donc le fid liser en adaptant les parcours de formation aux personnels en place Une volution du management des soins afin de promouvoir des temps d valuation des capacit s pr serv es et des attentes de la personne valuation pluridisciplinaire qui se d cline en projet de vie sociale et d animation qui int gre le projet de soins pour cha que personne Il faut tre attentif ce que ce projet se traduise concr tement dans la vie quotidienne des personnes qu il soit r ajust r guli rement Bien s r il faut maintenir une vraie fonction d valuation et de diagnostic de l infirmi re elle doit donc exercer sa comp tence autour des soins de base
24. interventions in equilibrium between crea tivity flexibility and formalization Auteur correspondant Docteur Marie Jo Guisset Martinez Fondation M d ric Alzheimer 30 rue de Prony 75017 Paris France E Mail Fondation med alz org TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 14 a Qi Les approches non m dicamenteuses dans la maladie d Alzheimer bilan d valuations projets innovants l international la lumi re de la litt rature sur ce sujet et des exp rien ces soutenues ou suivies par la Fondation M d ric Alzheimer nous constatons que plusieurs d marches d accompagnement et de soins destin es aux personnes atteintes de la maladie d Alzheimer MA se sont inspi r es d une approche humaine tant au niveau national qu international Nous nous attacherons ici pr senter quelques unes des id es forces qui ont contribu struc turer le champ des pratiques La perspective des soins centr s sur la personne SCP Person Centered Care a t introduite par Kitwood l universit de Bradford en Angleterre La philosophie de soins sous jacente aux SCP a pour objectif de ne pas se centrer sur la MA en tant que telle mais plut t sur la personne qui en est atteinte travers ses dimensions citoyennes et individuelles dans une perspective de com pr hension et de soutien L approche des SCP a permis d autres mod les comme le Newcastle support model par exemple de se d vel
25. l valuation de d marches d accompagnement doit comprendre 1 la qualit de vie 2 le retardement de l institutionnalisation ai Y TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 15 Les approches non m dicamenteuses dans la maladie d Alzheimer bilan d valuations projets innovants l international 3 la progression de la maladie 4 la maximisation de l accomplissement du potentiel des capacit s cognitives et comportementales 5 les besoins m dicamenteux Ce qui ressort de ces deux perspectives est que le d mar che valuative adopt e pour les interventions m dicamen teuses est peu voire pas adapt e aux interventions psy chosociales dont l action est moins cibl e moins invasive et plus diffuse Cela pose d une part la question de la fr quence n cessaire et des indications de ces types d inter vention et d autre part l adaptation des dispositifs d va luation et la temporalit de leurs actes Au del des diff rents crit res cit s ci dessus il semble primordial d labo rer et de concevoir des outils d valuation sp cifiques aux interventions psychosociales dont les bases m thodologi ques existent dans bien des domaines des Sciences Humaines et Sociales grille d observation laboration et validation d indicateurs analyse de contenu psychom trie questionnaire d enqu te etc Depuis sa cr ation la Fondation M d ric Alzheimer a soutenu et encourage l
26. nos convives jusqu la fin E R F RENCES Strat gies pour une vieillesse r ussie Un concept de sant comunautaire pour les personnes g es qui va des probl mes aux solutions et de la th orie la pratique CH Rapin et coll Sous la direction de JJ Guilbert Ed Med amp Hyg 2004 Archives de l thique clinique Au chevet du malade Analyse de cas travers les sp cialit s m dicales Collection Pan tius DJ Roy CH Rapin et M R Morissette Montr al et Gen ve Centre de bio thique Institut de recherches cliniques de Montr al 1994 1 186 Des ann es savourer Nutrition et qualit de vie des personnes g es Lausanne Payot 1993 378 Amaryllis Les annales de soins palliatifs Les d fis D J Roy et C H Rapin Montr al et Gen ve Centre de bio thique Institut de recherches cliniques de Montr al 1992 1 186 Manger Mains Nouvelle texture pour nouvelle Launaz A Rapin C H Ed Arp ge Lausanne 2002 ind pendance ai L7 TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 13 ICHES NON M DICAMENTEUSES DE LA MALADIE D AZHIE o Les approches non m dicamenteuses dans la maladie d Alzheimer bilan d valuations projets innovants l international Non pharmacological interventions in Alzheimer disease outcomes evaluation and international innovative projects Marie Jo GUISSET MARTINEZ Kevin CHARRAS Marion VILLEZ R SUM Au terme d
27. ou de venir habiter dans les petites unit s de vie lorsque leur tat de sant le n cessite Ces unit s de vie ne sont pas stigmatis es mais sont int gr es au rez de chauss e d un des immeubles de logements sociaux et participent la vie de quartier Une dynamique particuli re est mise en uvre dans ces deux petites unit s de vie et l accueil de jour qui sont implant s sur le site Le Domicile Collectif et le Domicile Prot g sont conti gus deux quipes de jour distinctes accompagnent cha que jour les personnes accueillies et la nuit le personnel est commun aux deux unit s de vie Le Gir Moyen Pond r GMP degr moven de d pendance est de 803 Un personnel qualifi et motiv accompagne les person nes accueillies et participe l esprit de lien trans g n ra tionnel Des animations sont propos es les unit s de vies sont ouvertes aux voisins et tout est pr texte la rencontre entre les ges Depuis six ann es cette initiative vit bien au gr des saisons et de la vie quartier qui a permis chacun de trouver sa place dans une soci t pour tous les ges qui tait le slogan de l ann e internationale des personnes g es en 1900 EI ak L TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 33 Table ronde les milieux de vie au quotidien Round Table living environments day to day Rose Marie VAN LERBERGHE Laurence LUQUEL Isabelle AGOSTINO Nicole CAMBOULIVE Val
28. par le bras en entourant son poignet de notre main des actes ou gestes habituels rester debout quand la per sonne est assise donc la regarder de haut des actes ou gestes de soin classiques une piq re une toilette intime etc seront tr s souvent faute d tre analys s et compris ressentis comme des agressions par des person nes pr sentant des syndromes d mentiels Et ce d autant plus que ces personnes comme toute personne en situa tion de stress de d pendance de vuln rabilit etc sont motionnellement et relationnellement hypersensibles Nous allons voir quelques unes des techniques qui permet tent d entrer en relation avec la personne de telle mani re qu elle ne se sente pas agress e qui permettent ainsi de pacifier ces situations de prendre soin particuli res DES MANI RES SP CIFIQUES DE REGARDER PARLER TOUCHER Avec ces personnes hypersensibles l attitude du soignant hupersensibles tous les l ments relationnels et sensoriels ton de la voix mani re d tre regard douceur du tou cher position du corps etc il va donc falloir utiliser cer taines techniques particuli res afin que ce que la personne ne comprend pas comme acte soignant soit non pas inter pr t comme agressif mais ressenti comme bienveillant Ces techniques s inspirent d l ments qui sont pr sents en chacun de nous et se sont constitu s lors des interac tions pr coces cette p riode que nous appe
29. quelques traces de couleur et en composer un ensemble c est inclure la destruction dans un mouvement de construction Auteur correspondant Jean Pierre Klein Psychiatre hon des hx Directeur de l institut nat d expression de cr ation d art et th rapie tablissement priv d enseignement sup rieur Paris Pt de la f d internationale de th rapie et relation d aide par la m diation 27 rue Boyer 75020 Paris France E Mail kleinjpk wanadoo fr TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 23 a QI rt th rapie la force de cr er malgr tout S adresser la personne atteinte d Alzheimer dans ses capacit s cr atrices fait hausser les paules Comment op rer un d passement relatif et momentan des manques et des incompl tudes l int grit mentale la fonctionnalit t moigner aussi de la singularit de ce handicap dont il nous est difficilement concevable de perce voir le v cu La r ponse tient la sensibilit exacerb e L art th rapie ne se place pas sur le terrain du manque mais sur celui de l tre m me dans son expressivit globale J emprunte maintenant mon exp rience clinique et celle de Patrick Laurin professeur l INECAT qui par ailleurs intervient depuis des ann es aupr s de malades d Alzheimer La premi re question est celle du lieu qui doit tre distin gu des lieux d activit s ordinaires Le mat riel pr par avec soin les malades
30. r e hautement significative Ces troubles dont l intensit est en relation avec la p nibilit ressentie par les soignants sugg rent que le soin est habituellement forc et r alis sans le consentement du patient Plus l intensit de la manifestation tait importante plus le r sultat tait probant le graphique 1 montre pour exemple la r partition des sujets en fonction de l inten sit du trouble donne des coups valu en T1 et T2 chez 56 personnes Initialement 23 femmes pr sen taient ce trouble avec une intensit tr s forte 4 4 forte 3 4 ou moyenne 2 4 En T2 65 d entre elles ne donnaient plus du tout de coup Aucune r sidente n a pr sent d exacerbation de ce trouble L analyse des autres param tres du questionnaire d va luation a montr qu en T1 54 r sidentes n avaient aucune r action prouvaient une inqui tude ou expri maient une opposition l entr e du soignant dans leur chambre La prise de contact verbal n entra nait aucune manifestation chez 91 d entre elles En T2 presque 80 des patientes acceptaient non seulement la venue du soignant mais exprimaient leur plaisir en leur offrant un visage d tendu et souriant graphique 2 4 N 6 N 7 V So 2 N 10 Q V i N 7 0 N 26 Avant T1 N 1 000000 e N 2 N 1 RS N 1 N 2 DS N 1 N 4 N 3 eu N 8 EE N 7 00000 e N 26 Graphique 1 R partition des sujets en fonction de
31. rapie r flexion sur le dispositif connaissances psy sensibilisation la relation et aux ph nom nes transf rentiels etc le tout mis l preuve dans des stages des mises en situation d animation imm diatement supervis es des reprises r guli res de la pratique des mises en garde contre les pi ges les plus fr quemment rencontr s une labora tion de sa propre m thode L accompagnement d autrui est une aventure d une grande richesse qui profite en retour son enrichisse ment en humanit et aussi la cr ation personnelle de l intervenant L an antissement de la personne atteinte d Alzheimer atteint son langage verbal sa m moire son esprit puis son corps mais ses forces de vie peuvent encore se R F RENCES Klein JP L art th rapie PUF 1997 mobiliser r agissant la catastrophe Les scientifiques savent maintenant que l organisme humain fabrique des neurones tout ge certes de fa on moins intense avec les ans Les activit s cr atives y contribuent fortement Le probl me avec l Alzheimer est que les cellules cr es d g n rent tr s vite L tre humain r siste il na pas dit son dernier mot jusqu la fin Il arrive malgr tout montrer qu il n est pas compl tement terre qu il peut transformer le mal en preuve et essayer en toute humanit de ne pas en tre totalement l objet m me si l on ne c de pas l illusion de pouvoir tout renverser dans
32. rationnel Small units for elderly people in an intergenerational space Pierre Henri DAURE R SUM Comment faire vivre Saint Apollinaire des petites unit s de vie pour personnes g es dans un espace interg n rationnel Une aventure faite d un partena riat permettant de recr er le lien social et favorisant un parcours r sidentiel 66 onjour Voisin C est partir de cette B approche conceptuelle que nous avons cr Saint Apollinaire sur une id e origi nale de Michel THIRY Pr sident de la F d ration Dijonnaise des Oeuvres de Soutien A Domicile un espace interg n rationnel Une rencontre d hommes et d opportunit s R mi DELATTE d put maire de Saint Apollinaire Ren FORCE l poque Pr sident de OPAC de DIJON puis Maddy GUY qui lui succ da ainsi que Michel THIRY et Pierre Henri DAURE de la FEDOSAD C est une association loi 1901 cr e en 1956 par un groupe de b n voles qui ont souhait l origine appor ter une aide aux n cessiteux et qui actuellement compte 650 salari s et g re des services d aide de soins d hos Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 29 SUMMARY How to make live in Saint Apollinaire small units for old persons in an intergenerational space An adventure made by a partnership allowing to recreate the social link and facilitating a residential course pitalisation et autres services domicile pour personnes g es handic
33. soignants en g riatrie surtout avec des personnes souffrant de la maladie d Alzheimer et autres troubles apparent s Les soins relationnels par la voie du clown sont des soins vivifiants destin s soutenir le vivant et l ac compagner dans toutes ses vicissitudes Charte du Clown Relationnel Ces soins vivifiants M F Colli re favoris s par les m diations artistiques sont essentiels en psychog riatrie car ils mettent de la vie l o le mortif re s installe M Peruchon ils sont d abord et avant tout mobilisateurs du go t de vivre L Ploton Quels sont les apports sp cifiques du Clown Relationnel A Les fondements corporels psychocorporels ludi ques et relationnels indispensables pour tre en tat clown relationnel peuvent galement tre appliqu s sans nez rouge pour mieux communiquer et mieux prendre soin de personnes r put es d mentes Les divers fondements donnent des rep res conscients de savoir tre relationnel pour prendre soin de soi tout en prenant soin de l autre coute de soi coute de l autre aux niveaux non verbaux de la relation ancrage corporel des motions posture de base conte nante paisible et apaisante empathie corporelle et ludique Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 26 B Que peut apporter le clown dans les soins relation nels Avec nez rouge c est toute la magie du CR en plus avec ses effets privil gi s
34. son contraire La mise en situation de cr ation ph m re permet ainsi de devenir le temps de l atelier un peu plus sujet de ce qui chappe avec aussi la possibilit de montrer qu on ne s est pas compl tement laiss faire qu tre homme disait Camus c est pouvoir dire non m me sans illusion 5 6 me dition 2008 Laurin P Intervention artistique dans le service de g rontologie communication du 16092005 revue de g riatrie Laurin P Art art th rapie et maladie d Alzheimer communication le 20 09 07 la Cit des Sciences et de l industrie Union Nationale des Associations Alzheimer Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 22 TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 25 OCHESNON M DICAMENTEUSES DE LA MALADIE D AR ER Musicoth rapie comme donner du son et prendre soin Musicoth rapie like to give sound and take care Pilar GARCIA R SUM M me si l ouverture de la s ance est r p t e chaque semaine il n en est pas ainsi pour le contenu des dif f rentes interventions Le musicoth rapeute s adapte une situation un public des demandes imm diates Il est l coute de chaque instant et s il a le sens artistique il mettra en place la cr ativit dans l improvisation musicale rentrant ainsi en r sonance avec les patients LA PLACE DE L ART EN CHACUN DE NOUS _ l h pital des Magnolias les s ances
35. sur une approche globale Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 32 e La formalisation d un projet de soins sp cifique repo sant sur la formation de l ensemble du personnel aux sp cificit s de la maladie d Alzheimer et aux approches non pharmacologiques e Le projet de vie individualis est labor en associant les familles et les patients L un des principes fondateurs de cette unit est que le soin ne peut reposer uniquement sur les r ponses aux besoins fondamentaux il s agit de pren dre en compte la dimension relationnelle pour s inscrire dans un v ritable accompagnement La souffrance des patients des familles et des soignants est ainsi reconnue Ces strat gies ont eu un impact b n fique sur l ensem ble des acteurs e L am lioration de la qualit de vie des patients se tra duit par une diminution significative des troubles psycho comportementaux et une meilleure participation aux activit s de la vie quotidienne La consommation moyenne en psychotropes est pass e de 6 j patient en 2004 2 5 j patient en 2007 e La diminution du fardeau des aidants naturels tra duite par l absence de plaintes des familles depuis 2005 ainsi que leur int gration la vie de l unit e La diminution du burn out de l quipe soignante est attest e par une absence de turn over et une r gression du nombre d accidents du travail hors accidents de tra jets 2 en 2004 2006 versus 7 en 2001 2003 L acq
36. une Evaluation Interne de la Qualit pour les Usagers des Etablissements comprend un questionnaire sur la vie sociale valuant le projet et les actions d animation Nombre d tablissements ont mis en place un projet de vie incluant l animation Mais de quoi s agit il Qu est ce que l animation qui s adresse t elle Quelle formation pour l animateur Fort d une exp rience d animation de treize ans pass s dans une maison de retraite cure m dicale aujourd hui EHPAD l auteur a crit ce livre pour tenter de r pondre ces nombreuses interrogations Celles des professionnels qui veulent aborder cet aspect de la g rontologie sans trouver la source qui leur livrera un concept d velopp et les pratiques qui vont avec Sans donner de recette d animation qui pourrait s ap pliquer n importe o l ouvrage propose une d marche intellectuelle de ce m tier qui d bouche sur des d actions concr tes Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 34 De l id e l acte pourrait tre le titre de cet ouvrage Il s adresse galement aux responsables d tablissements soucieux de voir se d velopper une vie sociale Que faire quels moyens On ne s tendra pas sur le manque de personnel en milieu g riatrique une r alit qui n emp che pas qu une bonne animation peut aider le personnel tra vailler dans un meilleur climat avec des r sidents plus communicatifs L ambiance sociale a une i
37. LADIEDX RE AY 5 ay La Validation de Naomi Feil ou Communiquer avec les personnes g es d sorient es The Validation of Naomi Feil or Communicating with disoriented old people Marie Claire GIARD R SUM La m thode de Validation est une m thode de commu nication avec les personnes g es d sorient es d ve lopp e par Naomi Feil d s les ann es 1960 Cette m thode repose sur la volont de l intervenant d adop ter une attitude empathique tout en utilisant des outils de communication ad quats de mani re permettre ces personnes de vivre ce qu elles ont vivre N des personnes g es d sorient es se trouve confront e cette question r currente de la communication En effet comment rester en relation avec ces personnes qui ne fonctionnent plus selon notre logique Comment les rejoindre alors que leurs modes d expression sont si d routants La Validation m thode labor e par Naomi Feil a pour objectif de maintenir cette communication dans le prendre soin des personnes g es d sorient es en d veloppant une relation respectueuse de leur identit et en reconnaissant dans leur comportement la manifes tation de leur besoin d exister et d tre entendues otre pratique quotidienne d intervenants aupr s Naomi FEIL N e Munich en 1932 Naomi Feil a grandi dans la maison de retraite que dirigeait son p re Montefiore Actes colloqu
38. N R SUM Les groupes de th rapies relationnelles que nous pro posons reposent sur la renarcissisation des patients dans un cadre d inspiration psychoth rapique Ils n ont aucun objectif de r ducation ou de recherche d am liorations cognitives Ils visent permettre au patient d prouver du confort affectif malgr les han dicaps li s la maladie Une valuation de leurs r sultats fait actuellement l objet d un ensemble de th ses d universit e fais personnellement l hypoth se que les th ra J pies dites relationnelles mobilisent des ph nom nes psychiques diff rents et donc ont des effets diff rents voire contradictoires selon le type de m dia tion utilis et les objectifs vis s Par exemple ce qui se passe avec un patient n est pas du m me ordre lorsqu on adopte une attitude p dagogique ou de gui dance que lorsqu on s appuie sur la mobilisation de leviers affectifs La socioth rapie telle que nous l enseignons depuis vingt ans et dont nous avons pour objectif d valuer les r sultats repose sur des activit s simples de la vie quoti dienne pratiqu es en groupe pouvant tre choisies avec les patients mais organis es avec une m thodologie inspir e des psychoth rapies Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 18 SUMMARY The groups of relational therapies that we propose are based on the process of re narcissisation of patients in the setting of psychotherapeutic inspira
39. a cr ativit des quipes dans leurs interventions psychoso o la gestion des corps us s a longtemps servi de norme l heure est n anmoins sans doute venue d intro duire rigueur et m thode afin de cerner l impact et les b n fices apport s aux personnes par ces interventions Pour autant rappelons qu aucune approche psychoso ciale aussi pertinente soit elle ne saurait exon rer une direction un service une institution d un travail d labo ration d un projet institutionnel d un r el management des professionnels d une r flexion sur les valeurs par tager entre les diff rents acteurs Autant d l ments qui serviront de socle une culture commune et l appro priation par les intervenants de ces d marches et outils afin que ces pratiques prennent sens et contribuent au mieux tre des personnes malades mais aussi des aidants professionnels et familiaux Il nous semble que c est dans ces conditions que les approches qualifi es en creux de non m dicamenteur ses pourront tre qualifi es positivement d appro ches psychosociales et obtenir la l gitimit qui leur ciales Sans d nier aux acteurs de terrain le droit l inno vation qui a permis tant de pionniers de la g rontologie de d fricher avec intelligence et humanisme un domaine revient Une r elle compl mentarit entre approches m dicamenteuses et interventions psychosociales sera alors construite E
40. aires de vie il re oit les services d 1 psychologue charg e des ateliers de stimulation cogni tive des suivis psychologiques des bilans m moire d 1 IDE d 1 m decin g riatre de 3 b n voles pour le chant les arts plastiques la mosa que Le projet de vie est bas sur l quilibre d un tr pied inter actif familles r sidents personnel sur les aides appor t es aux uns par les autres et la stimulation des uns par les autres et sur un accompagnement pluridisciplinaire Un lien important existe entre le Cantou et le Conseil G n ral pour les dossiers APA et les Plans d aide l Unit de psychog riatrie pour les s jours de r pit les consultations m moire le service public pour les trans ports l Unit mobile de g riatrie le Centre anti douleur Ensemble ou en petits groupes la journ e se tisse avec des activit s ordinaires et de stimulation Le personnel s autorise l utilisation de tous les supports constitu s par Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 33 des ateliers de cuisine couture d coration informatique piscine des ateliers de cr ation d un atelier de th tre Il cherche en cr ant un climat de bien tre une ambiance conviviale et de joie un panouissement du r sident pour qu il retrouve plaisir et estime de soi au travers des activit s qui se succ dent Le souci est d of frir chacun des r sidents un espace privil gi dans lequel il va pouvoir se sentir exister
41. ale vibrante soutenue par la quitare Auteur correspondant Pilar Garcia Les malades Alzheimer maisons de retraite H pital g riatrique 77_91 E Mail intervalles pilargarcia neuf fr TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 26 Musicoth rapie comme donner du son et prendre soin C est aussi pour les soignants l occasion de d couvrir leurs malades et de se laisser porter par cette volont d expression inattendue qui donne un sens leur propre cr ativit Dans ces moments d intimit je sens vraiment la volont de chaque patient de partager et pour les remercier je leur offre une chanson de mon r pertoire pour un moment d coute intime Les veux laissent appara tre une lumi re les sourires se dessinent Quand la derni re note est jou e des applaudissements respectueux cl turent la s ance La voix chant e touche directement l affectivit Elle per met l ext riorisation naturelle et spontan e des sentiments conscients et inconscients Le travail de la voix permet au Malade Alzheimer de se retrouver dans son identit Devant le succ s des activit s chant consacr es aux per sonnes g es vivant en institution il m a sembl impor tant d y consacrer une m thode gr ce au documentaire La m moire retrouv e et dans la r alisation d un ouvrage crit et sonore avec la m thode cHO Muse LA M THODE BAS E SUR LE RELATIONNEL __ Un climat de confiance
42. amen s douter de la validit de ce qu ils font Au mieux les patients s adresseront uniquement eux et s ignoreront mutuellement Au pire ils disqualifieront de fait tout ce qui leur est propos par des attitudes passives ou fran chement inadapt es Ce n est g n ralement qu partir de la cinqui me s ance que quelque chose t moignant d un processus groupal pourra tre observ Encore faut il savoir que rien n est jamais d finitivement acquis et que c est aussi le moment de redoubler de vigilance pour contenir les attaques au cadre qui pourront par exemple tre le fait de la hi rar chie institutionnelle ou de son quivalent El REFERENCES Bion W 2002 Recherches sur les petits groupes Paris PUF Gerin P 1984 L valuation des psychoth rapies Paris P U F Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 19 TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 22 LOCHES NON M DICAMENTEUSES DE LA MALADIE D AL o M Art th rapie la force de cr er malgr tout Art therapy the power of creating after all Jean Pierre KLEIN R SUM L art th rapie accompagnement th rapeutique de personnes en difficult travers leurs productions artistiques est une tentative d inverser le temps de l atelier la mal diction de l Alzheimer en mettant les patients en situation d tre cr ateurs malgr tout L auteur examine en d tail les modalit s de ces inter ventions les pi ges d
43. ans lesquels ne pas tomber et les r sultats attendus 9 art est une blessure qui se termine en lumi re Braque L art th rapie permet cette mutation alchimique au moins partielle m me si la blessure est supr me atteignant les fonctions sup rieures de l tre humain L art th rapie est l accompagnement th rapeutique de personnes travers la production d uvres artistiques Elle passe par la mise en situation de cr er ce qui est un d fi pour des malades en proie leurs manques Il s agit de retrouver l lan vital dans le d sir de cr er Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 20 SUMMARY Art therapy is a therapeutic accompaniment intended to persons experiencing difficulties through their art works During work groups it attempts to overcome Alzheimer s malediction by helping patients to be creators after all The author examines in details the methods of these approaches pitfalls to be avoided and expected results Le but n est pas le diagnostic d une maladie qui n a pas besoin des productions artistiques pour l taver Ce qui compte est le dynamisme que la cr ation met en uvre La personne aid e par le m diateur artistique prend par exemple des crayons Le temps de la cr ation elle inverse la mal diction qui soustrait peu peu ses moyens Si les mots la quittent elle peut s adresser d autres langages plastiques corporels sonores R ussir par exemple baucher
44. ap es et malades ainsi que des formules de r pit et des structures d accueil pour personnes g es La diversit des services propos s sur l agglom ration permet d apporter des r ponses classiques et novatrices r pondant l volution des besoins et des attentes des personnes accompagn es Saint Apollinaire est une ville de la couronne dijonnaise qui comptait 5000 habitants en 2000 et aujourd hui 7000 habitants L originalit du programme d velopp dans le cadre du partenariat a t de mettre en place sur un nouveau quartier de 40 ha un espace interg n ra tionnel sur une parcelle de 1 2 ha qui comprend e Des logements sociaux r serv s pour moiti des jeunes couples avec un enfant de moins de cinq ans et pour moiti des retrait s Auteur correspondant Pierre Henri Daure FEDOSAD Dijon E Mail pierre henri daure wanadoo fr TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 32 Des petites unit s de vie au sein d un espace interg n rationnel e Deux petites unit s de vie un Domicile Collectif accueillant 14 personnes g es physiquement d pen dantes et un Domicile Prot g pour 6 personnes g es atteintes d une maladie d Alzheimer ainsi qu une place d accueil de nuit et temporaire e Un accueil de jour pour 13 personnes atteintes de la maladie d Alzheimer ou de troubles apparent s e Des structures petites enfance halte garderie relais assistante maternelle e Une ludo
45. arescotti R duire les facteurs de risque des syndromes d puisement professionnel des soignants Accompagner la transformation des tablissements en milieux de vie substituts du domicile Des formations sp cifiques destin es aux m decins aux cadres de sant aux animateurs IGM FRANCE www igm formation net n indigo 0 820 853 133 TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 40 Les th rapies non m dicamenteuses jouent un r le consid rable dans le prendre soin des personnes atteintes de syndromes d mentiels Elles permettent d agir sur certains des sympt mes les plus handicapants comme les troubles de la m moire de l orientation ou du langage et de viser en permanence le maintien de l autonomie psychique et fonction nelle des personnes malades Elles permettent d att nuer voire de faire dispara tre de nombreux troubles du comportement et ph nom nes d agitation Elles poss dent l immense avantage de diminuer ces troubles par l augmentation des sen sations de bien tre et de plaisir par le maintien de relations humaines riches en motions par l laboration de v ritables milieux de vie pour les personnes vivant en institution France INSTITUTS GINESTE MARESCOTTI www igm formation net Les Instituts Gineste Marescotti Agevillage et Agevillagepro remercient les intervenants et les participants du colloque Approches non m dicamenteuses de la maladie d Alzheimer Prendre soin e
46. arriv s l En r ponse cette question les notions de qualit et de satisfaction sont abord es Avons nous carte blanche Qui r pond de quoi et qui face la mission de l institution Dans ce livre l auteure propose des pistes d analyse menant des solutions possibles afin d viter les erreurs du pass et construire ensemble notre avenir a TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 39 D si IGM FRANCE www igm formation net n indigo O0 820 853 133 L humanitude dans les soins M thodologie de soin Gineste Marescotti Philosophie de soin de l humanitude une m thode fran aise rigoureuse valu e scientifiquement bas e sur 30 ans d exp rience de terrain et de formations Une quipe internationale de formateurs professionnels certifi s en France au Qu bec en Suisse et en Belgique Des formations actions cibl es concr tes directement aupr s des personnes ayant des troubles du comportement et ou pr sentant des difficult s pour les soignants en intra et en partenariat avec les tablissements pour viser les objectifs suivants Am liorer ou maintenir l autonomie fonctionnelle et accompagner les adultes g s debout Pr venir et pacifier les tats de crise et d agitation survenant notamment lors des soins des personnes atteintes de syndromes d mentiels plus de 80 d actes de soins critiques pacifi s d apr s les valuations de la M thodologie de soin Gineste M
47. clair que l intervenant ne peut r ussir seul ce nou veau travail Le changement milieu de vie est une r alit collective qui repose sur la somme des engagements indi viduels Cet engagement est gage d une transformation durable Il revient chaque lieu d h bergement de sollici ter cet engagement et de mettre en uvre la d marche de transformation vers le milieu de vie Quels moyens un lieu d h bergement doit il d ployer pour r ussir la trans formation organisationnelle Quelles sont les strat gies de gestion de projet les plus efficaces L instauration d une gestion par projets valorisant la participation effec tive de tous est incontournable Ce type de gestion per met de recouper en entit s digestes et d finies dans le temps l ensemble de la d marche de changement L exp rience de nombreux projets milieu de vie d mon tre que la transformation milieu de vie n est pas gagn e d avance Il n y a pas de recette magique Il faut consi d rer chaque projet de transformation comme tant unique Par ailleurs l engagement des intervenants est toujours conditionnel D s le d but d un projet de transformation il faut n gocier les conditions de cet enga gement Bref il faut int grer les attentes et les besoins des intervenants S il est vrai que la personne h berg e est la b n ficiaire du changement il est aussi vrai que les inter venants en sont les principaux destinataires cet gard la prise en
48. compte du travail r el et des dan gers qu il fait subir la sant et la s curit des interve nants est une des conditions de succ s d un projet milieu de vie Pour reprendre une expression bien fran aise les intervenants ne veulent pas perdre leur vie la gagner Il est donc primordial que le projet de transformation vise am lioration r elle du travail Cette am lioration se conjugue avec l am lioration de la qualit de la vie de la personne h berg e Une expression connue dit que le dia ble se cache dans les d tails Dans la r alit ces d tails concernent l organisation du d roulement de la vie quoti dienne Il faut questionner la rapidit de la r ponse aux demandes de la personne h berg e et s assurer de la com patibilit du service offert avec les attentes de la personne h berg e De plus il faut prendre les moyens raisonnables pour diminuer les souffrances des intervenants L puisement professionnel et les maux de dos sont des fl aux li s aux comportements des personnes h berg es Au Qu bec la protection de la sant et de la s curit du tra vail est un droit reconnu Ce droit n est ni sup rieur ni inf rieur aux droits que poss de la personne h berg e Nous Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 28 comprenons que dans cette logique des droits le d fi n est pas d opposer les droits de la personne h berg e ceux des intervenants Il est incontournable de concilier les int
49. dans cette derni re phase de leur exis tence en leur permettant de partager ce qu elles vivent avec quelqu un qui les coute Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 15 Les techniques de communication apr s avoir d crit les diff rentes phases d volution de la d sorienta tion du grand ge la m thode propose des outils de communication adapt s chacune de ces tapes Ces techniques s inspirent de la th orie syst mique et des tra vaux de l cole de Palo Alto de la relation d aide selon Carl Rogers de la programmation neurolinguistique L int r t de ces techniques est d tre accessibles tous Les professionnels aussi bien que les familles peuvent les acqu rir et les mettre en pratique Le travail concret et rigoureux de Naomi Feil a t de pr ciser leur int r t ou leur contre indication et d en faciliter ainsi l utilisation CONCLUSION La Validation est une m thode empreinte de respect et dempathie pour ces personnes g es d sorient es qui sont reconnues un certain niveau comme sages et cr a tives car m me si nous ne le comprenons pas il y a un sens derri re l apparent non sens de leurs actes ou de leurs paroles Valider c est donc rencontrer ces personnes d tre humain tre humain par une coute authentique Le changement de regard qu implique cette d marche s inscrit pleinement dans l approche professionnelle et thique pr n e en g rontologie Il s agit d aller
50. de groupe nous r v lent de v ritables artistes Mme A au c ur rebondi de bonheur chanter a tou che l me M B la voix tremblante d motions j ai fait du piano tant jeune mais c est maintenant que je vou drais retrouver mon professeur de musique Mme C les veux lumineux c est maman qui chantait a je la gar derai toujours pr s de moi Mme D lors de notre s ance de composition propose le titre de notre chanson de groupe chanter danser on ne peut pas oublier Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 23 SUMMARY Even though the opening of the session recurs every week it is not true for the content of different interventions The musicotherapist adapts himself to a situation public immediate demands He listens to each instant and when having the artistic sense he will be creator in the musical improvisation and has impacts on patients Ma place d art th rapeute le th rapeute est l coute l artiste est dans l accompagnement cr atif Les s ances propos es bas es sur la musicoth rapie active permettent d aller chercher au fond d eux m mes leur ressenti pour en transmettre l expression la plus juste Parlez moi d amour Les visages sont clair s les regards expressifs les bou ches s ouvrent largement pour laisser sortir leur histoire leur poque leurs chansons Petit petit murmures et voix se m lent dans une cho r
51. de reconna tre l motion de l autre sans se l approprier Chacun de nous peut parta ger avec les personnes g es ces m mes sentiments humains que sont la peur la col re la tristesse la jalou sie la culpabilit l amour pour les rejoindre par une d marche volontaire Etre en empathie ou marcher dans les pas de l autre permet de cr er la confiance La confiance engendre la s curit La s curit r duit le stress donne de la force et permet la personne d s orient e de retrouver le sentiment de sa propre valeur Un pr requis th orique Naomi Feil fonde son appro che sur la th orie d Erik Erikson qui traite des stades de d ve loppement de la vie et des t ches accomplir chacun de ces stades Elle se r f re la derni re t che de vie d crite au stade de l adulte vieillissant et voit ces personnes tr s g es occup es mettre de l ordre dans leur vie avant de la quitter Comme le sugg re Naomi Feil par m taphore la personne tr s g e revisite la maison de sa vie pi ce par pi ce pour partir en laissant une maison propre Ce n est pas une t che facile et certains peuvent ne pas en venir bout d autant que la maison est encombr e et qu ils cumulent des pertes de m moire des fonctions sensorielles de la mobilit Ils r p tent constamment le m me sc nario ou finissent par renon cer et s enfoncer dans un tat de prostration La Validation leur apporte une aide
52. depuis plus d une d cennie un int r t manifeste pour les interventions non m dicamenteuses de nature psy chosociales comme support l accompagnement des per sonnes atteintes de la MA et troubles apparent s Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 12 De m me le souci de s appuyer sur des savoir faire et des savoir tre dont t moignent ce type d inter ventions repose sur le pari de la rencontre avec la personne atteinte de la MA comme le souligne Geoffroy C est ainsi que des lieux d expression et de socialisation se sont multipli s en France et l tran ger Les nouvelles technologies de l information et de la communication servent aussi de support la prise en compte et la valorisation de la parole des person nes malades travers des ateliers multim dia ou de for mation l informatique Les activit s culturelles et artistiques au sein des services ou institutions avec par exemple l intervention d artistes d art th rapeutes mais aussi dans les lieux culturels et artistiques de la cit sont galement des modalit s d accompagnement dont nous avons pu mesurer la pertinence en termes de communication restaur e de plaisir retrouv de bien tre et d apaisement assur s Pour autant les exp riences suivies montrent que ces initiatives n ont de force que si elles s appuient sur un projet institutionnel fort servant un projet individualis d accompagnement labor co
53. e Naomi Feil ou Communiquer avec les personnes g es d sorient es DESCRIPTION DE LA M THODE La Validation est une m thode de prise en charge non m dicamenteuse adapt e aux personnes tr s g es d s orient es En consid rant les troubles du comportement souvent observ s chez ces personnes comme des m ca nismes de d fense et une tentative pour combler les manques et r soudre les conflits du pass la m thode donne aux soignants les moyens d accompagner vrai ment ces personnes sur le chemin qui est le leur Pour Naomi FEIL valider c est reconna tre la valeur de ce que dit ou fait la personne g e d sorient e m me si nous ne le comprenons pas Valider quelqu un c est lui dire que ce qu il ressent est vrai l oppos ne pas reconna tre ses motions revient nier l individu La d couverte du sens n est pas l essentiel Pour engager une rencontre avec le patient d sorient l intervenant en Validation a pour objectif de cr er un lien une relation de confiance de le reconna tre comme une personne part enti re m me sil ne comprend pas ce qui est exprim L int r t est de changer le regard et donc la relation L empathie Pour s accorder la r alit int rieure de la personne g e d sorient e l intervenant en Validation a recours l empathie qui lui permet de trou ver des pistes pour rejoindre l autre et l aider mettre en mots les sentiments Il s agit
54. e Paris 19 et 20 juin 2008 14 SUMMARY The validation technique developed by Naomi Feil in 1960s is a method for communicating with disorien ted old subjects It is based on the intervenor s will to adapt an empathetic attitude by using appropriated tools of communication in order to help these sub jects to live the rest of their lives dans l Ohio USA Dipl m e en Sciences Sociales l universit de Colombia New York elle met au point progressivement entre 1963 et 1980 sa th orie de la Validation en r ponse la d ception qu elle prouvait devant l inefficacit des m thodes de travail traditionnel les appliqu es aux grands vieillards dont elle s occupait Sa pratique s organise progressivement en int grant les outils de nombreuses coles de communication pour les adapter cette population tr s particuli re La Validation est la combinaison e D une attitude de base fond e sur l empathie e D une repr sentation th orique de l tape de vie des personnes tr s g es d sorient es e De techniques sp cifiques permettant d aider les person nes mal orient es et d sorient es retrouver leur dignit La pratique peut tre individuelle ou en groupe Auteur correspondant Marie Claire Giard assistante sociale au CPAS de Woluwe Saint Lambert Bruxelles Belgique E Mail marie claire girard pandora be TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 17 La Validation d
55. ement qualite Une formation continue gt a 0 800 567 426 APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE Retrouvez tous les tablissements sur Www groupe Korian com KORIAN 32 rue Guersant 75017 Paris Tel 01 55 37 52 00 TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 3 SONAN M thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude et pacification des comportements d agita tion pathologique CAP Yves Gineste Rosette Marescotti J r me Pellissier p 2 valuation de la m thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude lors de formations in situ Analyse r alis e par Successful Aging Database p 5 I ne mange plus Charles Henri Rapin Les approches non m dicamenteuses dans la maladie d Alzheimer bilan d valuations projets innovants l international Marie Jo Guisset Martinez Kevin Charras Marion Villez pall La Validation de Naomi Feil ou Communiquer avec les personnes g es d sorient es Marie Claire Giard o di La pr vention de l agitation lors des actes de soin intimes par la strat gie de diversion Daniel Geneau D La th rapie relationnelle psychog riatrique Louis Ploton p 18 A t th rapie la force de cr er malgr tout Jean Pierre Klein p A0 Musicoth rapie comme donner du son et prendre soin _ Pilar Garcia 2 Le Clown Relationnel un art des soins vivifiants avec des personnes g es dites d mentes Christian
56. ent plus profiter des bienfaits de manger avec les leurs de b n ficier des effets de la convi vialit Les repas deviennent des moments de g ne et de honte ils pr f rent dire qu ils ont d j mang ou qu ils n ont pas faim Ainsi progressivement ils vont subir les m faits de la carence alimentaire et de la sous alimenta tion qui vont encore accentuer leur handicap et les symp t mes psychiques physiques de leur maladie et de l ge Nous les proches et les professionnels nous attribuons ces sympt mes aux troubles du comportement de la d mence Alors que dans d autres cultures manger avec les doigts est usuel et naturel Nous ne remettons pas en question nos usages de savoir vivre et nous pensons qu il en a toujours t ainsi Pourtant en Europe au XVF si cle les indivi dus mangeaient avec les mains Les m urs de cette po que faisaient la coutume La noblesse les gens de la cour utilisaient les mains pour manger Ils mangeaient la viande et autres aliments en se servant de leurs doigts travers un long processus volutif les m urs changent et s op re une privatisation des fonctions corporelles provoquant une distance entre la nourriture et la personne Par cons quent ne plus manger avec les mains devient un signe distinctif entre la noblesse et les autres entre ceux qui sont civilis s et ceux qui ne le sont pas L volution sociale tend vers plus de retenue et de ma trise de soi Pourtant comme le mo
57. ignant Enfin une telle approche technique du traite ment non pharmacologique des d sordres non cognitifs valorise l attitude devant toujours avoir pr s ance de faire appel aux habilet s neuropsychologiques et fonc tionnelles r siduelles offertes par les personnes atteintes de DTA plut t que tenter de mani re r flexe de pallier les d ficits de la pathologie d mentifiante E R F RENCES B langer M Dicaire L 1993 L agitation en tablissement d h bergement La G rontoise 4 2 12 19 Dub M Lemieux C 1998 Personnes g es atteintes de d ficits cognitifs Manuel d intervention Laboratoire de g rontologie Universit du Qu bec Trois Rivi res avec la collaboration du Regroupement Cloutier du Rivage Taillefer et Geneau 1997 Les r gles d application clinique d une strat gie de diversion autobiographique Dans Dub et Lemieux 1998 Taillefer D 1997 Strat gies de diversion dans la gestion des r actions catas trophiques aux actes de soins critiques en centres d h bergement chez la personne g e atteinte de d mence de type Alzheimer Conf rence pr sent e St Hyacinthe Qu bec Hle colloque de psychog riatrie Intervention chez la personne g e atteinte de d mence Centre de consultation et de formation en psychog riatrie TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 20 La th rapie relationnelle psychog riatrique Relational psychogeriatric therapy Louis PLOTO
58. iscerner les ressources disponibles de chaque personne et de centrer son accompagnement quotidien sur leur pr servation Avancer sur la politique d accompagnement des a n s atteints de la maladie d Alzheimer ou apparent e et ce pour am liorer sans cesse leur qualit de vie est une d marche qui reste le parent pauvre de la recherche Et int grer les am liorations possibles dans la pratique institutionnelle est un labeur long et parfois difficile elles induisent des changements de fond qui veillent bien des r sistances Pourtant c est au quotidien que la personne va vivre avec sa maladie et c est chaque jour que les accompa gnants vont tre confront s des inconnues qui blessent et veillent bien souvent tristesse et sentiment d impuis sance D o travers les pistes de r flexion les exem ples et les propositions simples et concr tes pr sent es dans ce livre il sera aussi question de SENS Sens de nos interventions que signifie accompagner ces person nes et pour quoi mais aussi sens de vie la d mence nous renvoie sans cesse des questionnements qui tou chent l essence m me de notre humanit TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 38 Lectures ANIMER UN ATELIER DE R MINISCENCE AVEC DES PERSONNES AGEES ditions Chronique Sociale 2001 2006 Arlette Goldberg traductrice et co auteur de lou vrage Formatrice Animatrice en accueil de jour Coordinatrice fran
59. l intensit du trouble donne des coups valu en T1 et T2 Graph 1 Distribution of subjects according to disorder intensity giving hits assessed in T1 and T2 40 Avant v Apr s 5 2 20 D Q O Z 10 E p J EXPTESSTON ju Grimace Indiff rente Soucieuse D tendue Souriante Rieuse fig e effray Graphique 2 Expression du visage Graph 2 Facial expression Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 7 TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 10 valuation de la m thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude lors de formations in situ Le tonus musculaire est un bon reflet du ressenti du soin par le malade Le score de rel chement musculaire va lu par une chelle allant de 1 sujet pas du tout rel ch 5 sujet tr s rel ch tait de 2 61 0 13 en T1 il est pass 3 77 0 09 en T2 attestant d un meilleur tat de relaxation p 0 0001 En parall le leur impression de bien tre s est nettement am lior e La proportion de femmes qui aidaient la r alisation du soin et en par 100 Joa MA Tr s grande difficult d acc s I Grande difficult d acc s 20 AVANT ZA Facilit d acc s 70 Participe D 60 mn v 50 v Q 40 O Z 30 20 10 O Graphique 3 et 4 Toilette intime 100 90 Si M Beaucoup moins bien E Moins bien 70 Pareil Z 60 E mieux a Bien mieux 2 50 v Q 2 40 O Z
60. ll gialement pour chaque personne Ainsi au del de l outil du support que peut constituer tel ou tel type d intervention c est bien une d marche globale et commune qu il s agit de construire Cette derni re s inscrira durablement dans les pratiques si les professionnels sont soutenus dans ce cheminement vers une autre culture du soin Ces approches recoupent de nombreux domaines kin sith rapie psychoth rapie musicoth rapie envi ronnement art th rapie th rapie sensorielle et multi sensorielle Pour autant ces interventions restent encore trop souvent entach es en France d un manque de reconnaissance et de cr dibilit Pour une grande partie d entres elles nombreux sont ceux qui t moignent de leur efficacit sans pour autant parvenir en mesurer et en valoriser l impact Mais alors que pour les th ra pies m dicamenteuses un protocole d valuation est appliqu avant leur mise sur le march il n en est rien pour ce qui est des interventions psychosociales La question de l valuation des pratiques reste un sujet peu exploit en France Cependant les deux approches anglo saxonnes cit es plus haut se sont centr es sur cette question L approche des SCP a mis en place une grille d observation et d valuation consistant cartographier les pratiques soignantes afin de les adapter au mieux aux besoins de la personne d mente Dans le cas du para digme Neuro Social les auteurs stipulent que
61. lons mise en humanitude L tude de ces interactions est l une des principales sour ces permettant de comprendre quels sont les types de regards de parole de touchers qui motionnellement sont ressentis comme positifs et bienveillants et vite ront ainsi des conduites d fensives Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 Le regard Gr ce l observation des regards re us lors de ces inter actions et l analyse de la mani re dont certains types de regards sont ressentis par les personnes atteintes de syndromes d mentiels nous avons pu distinguer quatre caract ristiques de regards permettant de d clencher des ressentis motionnels positifs regard axial hori zontal long et proche Soulignons qu l inverse d autres caract ristiques seront susceptibles d tre tr s mal v cues par la per sonne dont on prend soin ainsi des regards verticaux de travers fuyants distants Et l on voit appara tre les possibles pi ges du prendre soin des hommes vieux Prenons un soignant qui rentre dans une chambre pour faire une toilette il arrive par le c t du lit o le r sident est allong Si ce r sident n a plus qu une vision en tunnel cette vision o les informa tions provenant des c t s ne sont plus trait es concerne une majorit des personnes atteintes de syn dromes d mentiels partir d un certain stade les regards du soignant risquent donc d tre verticaux de travers
62. n est suffisamment capt e le patient ne portera pas attention au soin qui est en train de se d rouler et l agitation sera diminu e En m me temps le climat motionnel durant le soin sera per u comme agr able et cette contamination positive de la m moire mo tionnelle rendra les soins subs quents plus ais s Auteur correspondant Daniel Geneau M A Psychologue Neuropsychologue Directeur des Services d expertise en psychog riatrie SEPEC E Mail geneau sepec ca TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 19 La pr vention de l agitation lors des actes de soin intimes par la strat gie de diversion APPLICATION Pour l application de la strat gie de diversion la toilette sera pr f rablement effectu e par deux soignants Voici les tapes de mise en place d une diversion tape 1 Validation du diagnostic de d mence de type Alzheimer tape 2 Validation de la pr sence d une r action catas trophique tape 3 Exercice autobiographique aupr s de r pon dants du milieu naturel tape 4 Identification de la des fen tre s r trograde s autobiographique s potentiellement pr serv e s tape 5 S lection des contenus pouvant servir d agents de diversion et conversion en l ments de conversation ou en mat riel utilisable les donn es de l anamn se tape 6 Recensement des accessoires de diversion si disponibles photos et objets d poque de personnes significatives e
63. nciples be applied loppement d un sentiment d attachement et d appar tenance l gard du milieu de vie substitut Bref la per sonne h berg e doit parvenir se sentir chez elle en ins titution Il est ind niable que l application des principes repr sente un changement majeur au niveau des pratiques organisationnelles et des conduites professionnelles Ces principes constituent une transformation profonde du travail prescrit pour les intervenants Pour ces derniers il ne s agit plus de dispenser aupr s d individus d per sonnalis s des soins de surface selon une programma tion des activit s routini re et pr visible D sormais les intervenants devenus accompagnateurs doivent r gler la programmation de leurs activit s selon les attentes de chaque personne h berg e et dans le respect des droits et libert s de cette derni re La personne h berg e ne peut s attacher son nouveau lieu de vie que si les intervenants Auteur correspondant Michel Bigaouette Conseiller aux tablissements Association pour la sant et la s curit du travail secteur affaires sociales ASSTSAS Montr al Canada E Mail mbigaouette asstsas qc ca TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 30 Implantation durable d un milieu de vie agissent comme de bons professionnels de la ges tion des motions La personne h berg e d pen dante doit tre accompagn e dans le respect de son humanitude Il est
64. nfluence sur le vieillissement psychologique Cr er des envies des d sirs des projets conjure le processus de glissement Une autre interrogation au sujet de l animation est que faire avec les personnes d sorient es Quel projet pour les d ments Pendant longtemps nous avons pens que l animation ne pouvait s adresser qu une population apte cr er une relation sociale Comment en effet cr er un lien entre deux personnes d sorient es alors qu elles ne font plus le lien dans leurs propres pens es C est en se penchant sur la d sorientation ou plut t les d s orientations et plus particuli rement en suivant les m thodes de prendre soin et la philosophie de soin de l Humanitude d Yves Gineste et Rosette Marescotti que nous avons r alis que nous prenions le probl me l envers Si l animation socioculturelle accompagne les gens s adapter dans leur nouvel environnement concept d am biance sociale force est d admettre que les personnes d s orient es n ont plus les capacit s pour cette adaptation TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 37 Lectures Notre projet d animation pour les personnes d mentes va donc surtout tourner autour du concept d am biance sensorielle qui consiste adapter l am biance la capacit de perception de la personne d s orient e Cette nouvelle approche de l animation est le sujet de la deuxi me partie du livre L animation en p
65. non par les animateurs du groupe eux m mes Un m me patient ne peut pas participer plus de deux groupes diff rents Le cadre que les th rapeutes s imposent mais qui ne saurait tre mani comme un instrument de prise de pouvoir est n cessairement souple son objectif tant de d finir un espace privil gi de communication Il repose d une part sur une confidentialit suffisante l absence d interpr tations le refus de toute mise l preuve ou d attitudes p dagogiques le recours la connotation positive et donc comme nous l avons dit l acceptation des patients tels qu ils sont avec l absence d objectifs d am liorations cognitives Si objectif il y a c est un objectif de r assurance et de confort Il implique d autre part une recherche de pr visibilit avec des r gles d admission et de d part de constances d horaire et de lieu de gestion des transitions accompa gnements par les th rapeutes Il repose sur la r f rence une th orie psychodynamique de l intersubjectivit dans les groupes BION 2002 ce qui impose de m na ger des temps d laboration clinique entre les th rapeur tes apr s chaque s ance OBJECTIF Il ny a aucun objectif de r ducation ou de recherche d am liorations cognitives On vise permettre aux patients d prouver du confort affectif et du plaisir malgr les handicaps li s la maladie CONCLUSION Il y a lieu de savoir que les th rapeutes seront
66. nt et survien nent quotidiennement Malheureusement ils sont trop souvent occult s Il faut les faire conna tre L utilisation d une approche appr ciative a un impact motionnel positif qui valorise l engagement des intervenants e La mise en place de m canismes de r solution des dilemmes thiques au sein de chaque lieu d h bergement Tous les intervenants ont l exp rience de ces dilemmes thi ques Tant qu ils ne sont pas r solus ces derniers repr sen tent des nigmes professionnelles et organisationnelles La r solution des dilemmes thiques est fondamentale parce qu elle fait appel au dialogue et l intelligence de tous Elle offre l opportunit d orienter les conduites professionnelles individuelles et collectives par rapport des rep res Ces rep res sont les r gles du vivre ensemble au sein d un milieu de vie La r daction d une Charte de vie et de travail est l occasion de souligner l engagement de l organisation l gard des valeurs de r f rence du vivre ensemble Les cons quences de la transformation vers le milieu de vie sont importantes Outre l in vitable mise aux nor mes il est surtout question de bientraitance et de remise en humanitude de chaque personne h berg e leurs proches et de tous les intervenants m TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 31 JCHES NON M DICAMENTEUSES DE LA MALADIE DYAIZ O Des petites unit s de vie au sein d un espace interg n
67. ntre le t moignage de Madame Maria Casares la r alit peut tre diff rente Depuis toute petite j ai des souvenirs de grandes tabl es o ma m re de son imposante prestance orchestrait tout son monde Lorsque la maladie a commenc montrer ses signes ce tableau changea radicalement Sans vraiment nous en rendre compte sans vraiment vouloir le voir peu peu s est install un rituel que nous ne comprenions pas au d but et qui plus tard nous a r v l ind niablement ce dont ma m re souffrait Elle ne pouvait plus manger avec une fourchette et un couteau Elle n avait plus les automa tismes cognitifs lui indiquant la bonne mani re de se tenir table Elle nous regardait attentivement m ti culeusement avec le regard inquiet Elle ne savait plus elle ne pouvait plus manger avec des couverts Ma m re n arrivait plus tenir une fourchette droite pour porter la nourriture sa bouche Par contre avec ses mains elle arrivait assez bien c tait plus facile pour elle Nous avions du d go t la voir ainsi nous Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 10 ne pouvions la laisser manger ainsi et nous en som mes venus lui interdire de se nourrir avec ses doigts Nous avions honte en voyant le regard des autres et notre propre sensibilit ne supportait pas cette vision C tait voir sa d gradation voir sa r gression nous avions l esprit l image que ma m re glissait vers un tat non civilis
68. oin ont t tudi s en T1 et T2 par une grile de 17 items cod s selon l intensit du trouble et la p nibilit ressentie par le personnel tableau 1 Intensit P nibilit Comparaison des Nombre de Delta Nombre de Delta scores T1 T2 CEE femmes appari es T1 T2 vaeane p femmes appari es T1 T2 Regarde 0 0345 89 0 27 0 1685 NS 38 0 13 Jette des objets 0 0832 NS 54 0 16 0 0338 38 0 38 Crache 0 0080 47 0 35 0 0047 38 0 54 Mord 0 0063 51 0 38 0 0170 ol 0 55 Se blesse ou blesse 0 0019 50 0 49 0 0200 58 0 58 Jure 0 0003 51 0 50 0 0095 39 0 64 Griffe 0 0005 51 0 60 0 0031 40 0 71 Pince 0 0005 51 0 69 0 0015 38 0 77 Apathie 0 0003 50 0 78 0 0009 38 0 85 Verbalement agressive 0 0001 53 0 83 0 0001 40 1 00 Repli sur soi 0 0001 51 0 96 0 0001 43 1 05 Donne des coups 0 0001 56 1 02 0 0001 46 1 09 Crie 0 0001 54 1 15 0 0001 41 1 12 Se plaint 0 0001 61 1 29 0 0001 46 1 40 Agitation g n rale 0 0001 56 1 39 0 0001 45 1 41 S accroche partout 0 0001 59 1 47 0 0001 53 1 46 Semble anxieuse 0 0001 67 1 54 0 0001 42 1 47 Tableau 1 Comportements en P1 et P2 Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 Table 1 Behaviours in P1 and P2 TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 9 P valuation de la m thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude lors de formations in situ L analyse des r sultats de cette chelle a permis d isoler certains items dont l volution s est av
69. oire retrouv e On observe un apprentis sage une m morisation des s quences et des techniques propos es et du geste qui l accompagne Au fil des s an ces on assiste une volution r elle de l attention et de la participation et m me une forme d anticipation Donner du son et prendre soin l H pital G riatrique des Magnolias Public des malades de l unit Alzheimer 2000 et ser vices de long s jour groupe et individuel Suite Soins de Jour octobre 2008 et h pital de jour f vrier 2008 Je constate que la musique et la chanson ont toujours leur place quel que soit le public des stades diff rents de l avanc e de la maladie et des ges diff rents Ces variations de public impliquent une coute et une attention particuli re du th rapeute Exemple R alisation avec le groupe de malades Alzheimer du Soin de Suite de Jour Apprentissage de nou veaux chants Composition de chansons paroles et musi que m morisation du chant et repr sentation publique E TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 27 Le Clown Relationnel un art des soins vivifiants avec des personnes g es dites d mentes The Clown Relationnel an art of relational cares to elderly Christian MOFFARTS R SUM Le Clown Relationnel est une d marche de soins relationnels m diations artistiques pratiqu e par des soignants Depuis 1995 il s est d velopp principalement en g riatrie su
70. on non verbale et de l empa thie sensible en particulier avec des personnes g es dites d mentes Auteur correspondant Christian Moffarts Institut du Clown Relationnel et de la Clown Th rapie ICRCT Asbl Art Clown et Th rapie 94 avenue des Coteaux 4030 Li ge Belgique E Mail asbl act_a teledisnet be TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 28 Le Clown Relationnel un art des soins vivifiants avec des personnes g es dites d mentes un art des soins relationnels ouvert aux surprises de la rencontre un art de s ajuster cr ativement la singularit des personnes et des tats cliniques accompagner Comment est n et s est d velopp le Clown Relationnel Tout a commenc en 1978 avec des enfants autistes Premi res approches en tat clown de personnes muti ques en repli autistique des tats de d tresse et de non communication apparente que nous accompagne rons quelques ann es plus tard chez des personnes dites d mentes Au cours des ann es 80 et 90 ces premi res exp rien ces intuitives seront le point de d part de recherches diversifi es sur les plans th oriques m thodologiques et cliniques Elles contribueront la cr ation de deux d marches d art th rapie les ateliers de clown th rapie et le CR deux d marches compl mentaires enracin es dans les m mes fondements Depuis 1995 le CR est pratiqu principalement par des
71. opper et de se focaliser sur des composantes sp cifiques de la prise en charge comme la gestion comportementale Behavioural management Aux Etats Unis Zeisel et Raia ont mis en place un paradigme que l on pourrait qualifier de Neuro Social reliant les l sions neurologiques aux actes de soins dans une perspective prenant en compte les carac t ristiques intra individuelles Zeisel a galement appli qu cette perspective l adaptation architecturale de huit unit s de soins sp cifiques travers un mod le homme environnement En France L ger un des fondateurs de la psychog riatrie fran aise pr cise que m me lorsqu il le patient ne comprend pas la parole il reste sensible la musique des mots la tonalit de la voix Tant qu une voix chaleureuse est l il est un tre humain il n est pas abandonn il coop re On doit toujours solliciter son avis lui parler la r ponse surprendra parfois il faut r p ter d autant plus qu il oublie au fur et mesure On sera souvent tonn par l clair d une r ponse lucide parfois teint e d un humour grin ant Ce retour de flamme soudain traduit bien que sa conscience d passe ses capacit s d expression Respectons la Sans nous attarder aux apparences l tre handicap m rite d abord d tre respect La protection ne sera que la cons quence de ce respect et non pas une aide aveugle ou humiliante On observe
72. pent un atelier b n ficient galement du plaisir de la communication avec leur parent et parfois de voir surgir un pan inconnu de leur vie pass e Une quipe de chercheurs sous la direction du Prof Bob Woods Univ de Manchester travaille actuellement en Grande Bretagne une valuation quantitative de cette approche partir d un chantillon de 400 person nes et de leur aidant r partis dans 8 sites Coordonnatrice de l quipe Errollyn Bruce Bradford Dementia Group Univ de Bradford POUR LA LIBERT D TRE R FLEXIONS D UNE INFIRMI RE EN CHSLD Les ditions Logiques Qu bec 2004 Marguerite M rette La vie dans un centre d h bergement et de soins de lon que dur e CHSLD constitue un fait sans pr c dent dans l histoire humaine R sidents et employ s appren nent cohabiter dans le milieu de vie des uns et le milieu de travail des autres Une infirmi re raconte ce que certains d entre eux ont exprim et souligne les diff rences de perception selon qu on appartient au monde des soignants ou celui des r sidents Ces deux mondes sont mis en relation par un bien col lectif qui appartient la soci t tout enti re nos insti tutions Des exemples d montrent que la relation de soins telle qu elle se traduit pr sentement ne va pas toujours de pair avec les valeurs que notre soci t pro t ge par ses lois ses chartes ses d clarations officielles Comment en sommes nous
73. qui se croient oblig es au compliment sont lourdement per ues par le patient ramen un ge qui n est plus le sien d autant qu il est susceptible dans ce domaine Demander ce que a repr sente n est pas non plus au c ur de l activit qui est plut t un agencement de traits et de couleurs Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 21 La fin peut se concr tiser par une signature On rebour che enfin les tubes on trempe les pinceaux et on pro c de au nettoyage des mains ventuellement assist P Laurin voque ce moment mouvant du contact entre sa main et celle de la personne Composer avec la temporalit clat e tout est souvent recommencer dans l oubli de la s ance pr c dente et des productions ant rieures Ne pas n gliger le post groupe o consigner des remar ques sur le d roulement de l activit et l attitude de cha cun et sur la pr vision des propositions la fois suivante La progression a lieu de s ance en s ance sans r per cussion imm diate dans la personne Quels sont les signes de la transformation D abord l attitude personne plus assur e gestes plus intentionnels et part du hasard moindre concentration plus grande qualitative et quantitative meilleure confiance en soi temps de travail accru L agitation et la d ambulation s apaisent Davantage de plaisir moins d appr hension tonnement de ce qu on est capable de faire Mais le d couragement peut venir me
74. r ts de protection des intervenants avec ceux des per sonnes h berg es Ce d fi n est pas impossible C est le c ur m me de la d marche de transformation milieu de vie Cette conciliation suit les m mes r gles que celles qui existent dans nos soci t s civiles libres et d mocratiques Ce travail de conciliation s op re notamment par e L enseignement des lois de la soci t civile Cet ensei gnement vise une compr hension renouvel e collective et partag e des lois La r f rence aux lois permet de situer les intervenants et les personnes h berg es devant leurs obli gations et responsabilit s citoyennes Elle est n cessaire pour que l autonomie la vie priv e et la protection de la personne h berg e soient r ellement prises en compte particuli rement lorsque cette derni re est inapte Elle est essentielle pour supporter la confiance des intervenants l gard de la d marche de transformation L engagement des intervenants est intimement li au sentiment de justice et d quit dans le traitement qui leur est r serv Il est impossible de mettre en place un milieu de vie respectueux de la personne h berg e si l essentiel des efforts de trans formation vise rechercher des coupables parmi le per sonnel Rappelons nous que la tr s vaste majorit des intervenants cherche faire un travail de qualit e La recherche des bons coups dans la prestation de soins et de services Ces bons coups existe
75. r avec les doigts c est la honte la panique voire l acharne ment Au del de la technique du manger mains mettre en oeuvre c est notre repr sentation du repas et ce que nous consid rons comme convenable qu il nous appartient de repenser L APP TIT VIENT EN MANGEANT ET DIMINUE EN NE MANGEANT PLUS Le refus alimentaire et la baisse du d sir de manger et de l app tit ne peuvent tre abord s sans voquer en toile de fond la question de l alimentation des besoins nutritionnels et du vieillissement En amont de l institu tion et des drames alimentaires la situation volue sour noisement au domicile vers une sous alimentation appel e encore une malnutrition prot o nerg tique Nous allons dresser la liste des obstacles personnels et institutionnels qui finissent par aboutir IL NE MANGE PLUS un vrai probl me g riatrique qui appelle de la part des professionnels une cr ativit humaniste et scientifique Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 SUMMARY Often when the patient with Alzheimer disease stops to eat or starts to eat with his fingers it is a shame the panic or even the relentless Beyond the techni que of to eat hands which has to be implemented it belongs to us to think more of our representation of the meals and what we consider suitable Alors que les besoins nutritionnels sont tr s peu influen c s par le vieillissement les besoins alimen
76. roc dant dans le champ visuel du b n ficiaire Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 17 8f Si l AD ou l AS per oit une perte de l attention centr e chez le sujet ou un d but d agitation il fait signe l autre 8g Suspension du soin et r activation des contenus de diversion 8h Si relance de la proc dure de diversion r ussie avec effets identiques observ s l tape 8d reprise de l acte de soin tape 9 Validation r ussie de la strat gie de diversion au cours de 3 r p titions de l acte de soin critique en faisant appel des contenus identiques oui tape 10 non retour l tape 4 tape 10 Transmission de la strat gie de diversion vali d e l ensemble du personnel soignant de tous les quarts de travail par des canaux directs de communication tape 11 Suivi aupr s de tous les utilisateurs de la stra t gie de diversion savoir obtient t on les m mes effets d un AD l autre Sinon r viser les tapes 7 et 8 tape 12 R valuation de la strat gie de diversion aux six mois selon la constance des niveaux obtenus d effica cit et de l volution d mentielle CONCLUSION L emploi de strat gies de diversion faisant appel aux souvenirs autobiographiques conserv s dans la pr ven tion et le contr le de l agitation dans les soins aura un impact significatif sur la qualit de s jour des r sidents et sur l am lioration des conditions de travail du personnel so
77. rtout avec des person nes r put es d mentes l S ous certaines conditions d environnement soignant ce qui a t gagn peut tre perdu ce qui t perdu regagn D W Winnicott Vivre avec des personnes souffrant de la maladie d Alzheimer et autres troubles apparent s c est difficile Les d marches de soins relationnels ajust s aux per sonnes psychiquement d pendantes restent rares Comment communiquer avec des personnes appa remment non communicantes Comment mieux accueillir et accompagner leurs tats de d tresse repli autistique mutisme agressivit cris et g missements lancinants retour de l archa que Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 25 SUMMARY The Clown Relationnel is an approach of cares in relationship by artistic means practiced by caregi vers It was principally developed in geriatrics in 1995 mainly with persons reputed to be demented Comment pr venir nos maltraitances r actives avec ceux qui d rangent Comment mieux respecter nos a n s et soutenir le vivant au grand ge Le Clown Relationnel CR est une d marche d art th rapie une d marche de soins relationnels m diations artistiques pratiqu e par des soignants L appellation Clown Relationnel est un mot valise choisi pour synth tiser les sp cificit s relationnelles de la d marche o le clown est envisag et pratiqu comme un art de la communicati
78. s femmes vivant en institution et pr sentant une d mence de type Alzheimer Les r sultats de l enqu te men e chez 111 patientes ont montr que l application de cette m thodologie permet d obtenir des b n fices certains aussi bien pour les patients que pour le per sonnel soignant Institut Pour la Recherche et l Information sur la M thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 SUMMARY The aim of this work was to assess behavior modifica tions of women having Alzheimer disease and living in institution at the time of their body washing during a practical training of the Humanitude care method of Gineste Marescotti The results of the inquiry conducted in 111 patients showed that the use of this method allows to obtain significant gains for both patients and caregivers Auteur correspondant Successful Aging Database 31 rue d Aguesseau 92100 Boulogne Billancourt France E Mail nicole sicard wanadoo fr TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 8 valuation de la m thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude lors de formations in situ e but de ce travail tait d valuer les modifica tions de comportement lors de la r alisation de toilettes au cours d une formation la m tho dologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude chez des femmes vivant en institution et pr sentant une d mence de type
79. sentent qu ils sont accueillis feu tres craies pinceaux magazines pour un collage pein tures non toxiques risques de les porter la bouche La personne ne s inscrit pas spontan ment car elle n a jamais investi une activit artistique et surtout elle s en croit incapable On suppl e aux inhibitions et incapacit s emp chant tout d but de r alisation accompagner par exemple la main pour que la premi re touche de couleur sur le papier en am ne d autres L intervenant peut aussi faire une pre mi re trace poursuivre en un dessin alternatif Ou com mencer par une d couverte de tissus d odeurs parfums floraux qui font voquer des souvenirs lointains Il faut aussi d jouer le mod le de la joliesse picturale Une atmosph re ludique est facilitante traces de doigt couvert de peinture sur le papier ou graffitis peuvent tre poursuivis en formes plus labor es La d couverte sur prise de ces explorations attise la poursuite amus e de l activit Le m diateur aide la personne figurer son motion en lignes et formes de telle sorte que tristesse d tresse ou r bellion ne soient plus seulement sources de douleur mais puissent aussi susciter des graphismes Il faut pour cela bien conna tre l art propos et porter un regard artistique et technique sur la production afin de percevoir vers o elle peut tre men e plus avant Les interventions intempestives d encouragement par des personnes
80. sp cifiques Sans parler du regard qui est g n ralement pos sur eux ils ne savent plus ce qu ils font ils ne savent plus ce qu ils veulent Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 35 Ce qui pour d aucun l gitimise un contr le bienveil lant qui consiste d cider pour eux pour leur bien en estimant nous m me ce qui est bon ou non pour eux En l absence de mots difficile d entendre la personne et de la voir en tant qu actrice de son devenir Le livre va parler d accompagnement les a n s qui ont une d mence marchent toujours sur leur chemin de vie Il propose une s rie de moyens pour entendre qui est le Je Suis de chaque a n m me s il ne peut plus l expri mer verbalement Il propose quelques pistes de r flexion sur l autonomie ou le pouvoir personnel de ces a n s dans un milieu qui les d finit comme d pendants sur le poids du regard que nous portons sur eux et sur la nature de ce que nous leur proposons dans les liens que nous tablissons avec eux Ce livre pr sente enfin une m thode pour int grer concr tement le projet de vie des a n s dans un projet d accompagnement en lien avec le projet de vie de l ins titution qui les accueille Dans cette m thode il sera question de soignants r f rents choisis par les r sidents en fonction des affinit s qui les unissent Il sera question de communication non verbale mais aussi d interdisplinarit comme moyen de d
81. sur le plan psycho affectif a L art la musique le clown agit sur l humeur des personnes et sur l ambiance des services Il contribue galement renouveler et largir le regard port sur les patients b Sous certaines conditions respecter avec des personnes r put es d mentes le CR peut favo riser des transformations profondes et souvent sur prenantes de l garement l veil de l immobilit au mouvement du silence la parole des visages teints s iluminent des patients retrouvent envie de marcher voire de danser certaines personnes mutiques se remet tent parler ou chanter c Effets La vie est belle au c ur de situations de d tresse et d isolement les rencontres accompagne ments par la voie du CR peuvent ouvrir sur des moments de joie et d merveillement de tendresse et de plaisir partag s Ces moments sont r parateurs autant pour nos a n s et leurs proches que pour les soignants Depuis 1994 plus de 350 professionnels des soins Belgique France Suisse Luxembourg Qu bec ont suivi la formation de base au CR 34 jours dispen s e par l Institut du Clown Relationnel et de la Clown Th rapie Depuis 2006 la demande de directeurs d EHPAD en France et de MRS en Belgique des ateliers D couverte du CR 4 jours se sont multipli s introduction aux rep res m thodologiques et aux fonde ments du CR applicables sans nez rouge pour mieux communiquer
82. sychog riatrie Sans trop entrer dans le d tail de ces pathologies car l important ici est plus de comprendre que de savoir cet ouvrage tente de d muystifier la d mence et d ouvrir grand la porte de la communication Enfin il tente de r pondre concr tement aux responsa bles d animation et aux quipes charg es des activit s Chacun pourra laborer un projet qui ait du sens et s in t gre dans une logique d institution Ce livre leur appor tera certainement des r ponses et des pistes de r flexion pour un travail de qualit je D MENCE ET PROJET DE VIE ACCOMPAGNER LES PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE D ALZHEIMER OU APPARENT E Editions Dunod 2007 C cile Delamarre chercheuse en psychomotricit fonctionnelle Nous savons que la qualit de vie des a n s qui ont une d mence a un impact consid rable sur les effets de leur maladie Qu en est il de celle laquelle ils peuvent pr tendre D abord ils sont a n s dans un milieu qui tend voir la vieil lesse comme une maladie et les personnes g es comme des patients prendre en charge expression d autant plus malheureuse qu elle renforce leur sentiment d tre un poids inutile Ensuite ils perdent progressivement les mots dans un milieu qui les privil gie en permanence pour communi quer se retrouvant d s lors rapidement isol s la com munication non verbale reste rarement comprise et encore moins utilis e dans les unit s
83. t par la personne comme un signe d indiff rence voire de malveillance Pour cela nous avons mis au point une m thode de communication l auto feed back figure 1 On trouvera les r sultats d taill s et les r f rences des observations et tudes voqu es dans cet article dans notre ouvrage Humanitude Editions Armand Colin 2007 et sur le site internet www cec formation net TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 6 M thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude et pacification des comportements d agitation pathologique CAP Avec ces personnes ne renvoyant pas de feed back ver bal nous laissons nos mains parler autrement dit nous allons annoncer puis d crire tous nos gestes C est ainsi que nous aurons des conversations de ce type Madame je vais vous laver le bras pr dictif Je vous soul ve le bras c est le bras gauche je vous savonne le dessus de la main la paume je vous lave l avant bras je vous le l ve descriptif etc Le toucher Le toucher vient conclure l entr e en relation et joue durant le soin un r le fondamental Aussi avons nous d velopp diff rentes techniques associ es des techni ques de manutention et de mobilisation permettant d viter que la personne nous ressente comme des agres seurs et favorisant au contraire un ressenti de bien tre Nous pouvons synth tiser quelques unes de ces techni ques sous la forme de qua
84. t and pacify these troubles Some of these techniques included in the Gineste Marescotti method called Humanitude will be presented here Auteur correspondant J r me Pellissier crivain auteur notamment de La guerre des ges et chercheur en psycho g rontologie Co auteur du livre Humanitude E Mail exil wanadoo fr TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 5 M thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude et pacification des comportements d agitation pathologique CAP LES CAP Les personnes atteintes de syndromes d mentiels pr sen tent souvent lors des soins certains types de troubles du comportement r unis sous l appellation de CAP Comportements d Agitation Pathologique Ils consistent en une tr s vive opposition verbale cris insultes ou et physique coups morsures griffures au soin Ces comportements r guli rement per us comme agressifs par l entourage familial ou professionnel sont le plus souvent d fensifs la personne dont les facult s cognitives sont affaiblies ne parvient plus comprendre la situation de soin reconna tre le soignant suppor ter mentalement ce qu elle vit Avec l alt ration des facult s cognitives facult s de compr hension de r flexion de reconnaissance des personnes des lieux et des objets etc des actes ou gestes naturels la saisie en pince par exemple consistant prendre la per sonne
85. t milieux de vie Paris les 19 et 20 juin 2008 En partenariat avec o sanofi aventis L essentiel c est la sant sent e te O i G Q E he ee L jj J 0 Age com Villagepro com M www agevillage com www agevillagepro com
86. taires ali ments et hydratation des personnes de 80 ans tant environ les m mes que ceux des adultes plus jeunes nous voyons une augmentation des cas de sous alimen tation 5 au domicile dans la population des plus de 65 ans 50 de ces personnes lorsqu elles sont hospitalis es et 80 chez les victimes de fracture du col f moral Nos quipes institutionnelles ne rep rent encore pas ces situations et le fonctionnement des h pitaux aggrave encore le status nutritionnel des malades g s alors que nous pourrions agir simplement mais plus rapidement Nous sommes donc confront s des actions tardives qui voquent l acharnement Dans cette intervention nous allons tenter de mettre en vidence les causes de ces Auteur correspondant Professeur Charles Henri Rapin m decin g riatre Universit de Gen ve et IUKB Bureau et secr tariat H pital de Lo x 151 Rt de Lo x CH 1233 Bernex Gen ve Suisse E Mail Charles Henri Rapin hcuge ch TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 12 a Qi Il ne mange plus situations cliniques de perte d app tit et parfois d envie de vivre Nous aborderons aussi le manger mains m thode sp cifiquement d velopp e pour les personnes souffrant de d mence afin qu elles restent des convives jusqu la fin Avec l volution de la maladie il arrive que les person nes souffrant d Alzheimer ne soient plus capables d utiliser leurs couverts ne puiss
87. tc tape 7 laboration en quipe multidisciplinaire de soins d un sc nario de diversion faisant appel au mat riel autobiographique identifi avec rappel des r gles usuelles d approche au b n ficiaire Choix d une inter vention 1 ou 2 soignants l un qui fait diversion l agent de diversion ou AD et l autre prodiquant dili gemment l acte de soin critique l agent de soin ou AS tape 8 Activation de la strat gie de diversion en situa tion r elle d acte de soin critique 8a Convenir avec le partenaire de la strat gie et attri buer les r les de fa on non quivoque clarifier et s en tendre sur les tapes qui fait quoi et comment quelles sont les tapes les actions assurer et dans quel ordre quelles sont les paroles ne pas dire etc et ce pour vi ter toute confusion durant l acte de soin ainsi que toute surcharge sensori environnementale 8b Pr parer discr tement le mat riel de soins et de diversion 8c Se pr senter au b n ficiaire sans insister sur l annonce du soin ou de ses tapes 8d Initier la diversion et attendre un indice de r ponse favorable de la part du b n ficiaire avant de d buter le soin contact visuel attention centr e soutenue chan gement dans l expression faciale attitude indiquant un apaisement ou tout indice t moignant qu il y a contact ou communication 8e L AD demeure attentif aux r actions du sujet durant l administration du soin en p
88. th que e Une salle de quartier e Un restaurant scolaire e Un point accueil services L objectif a t de faire cohabiter depuis juillet 2002 sur un m me espace des logements des structures person nes g es des quipements municipaux et des services petite enfance La conception architecturale permet de faciliter les liens circulation desservant les b timents t l phonie interne adaptation aux handicaps L interg n ration ne se d cr te pas elle se cr e elle se vit il faut ainsi se donner les moyens pour que vive cette dynamique entre les ges C est ainsi que pour faire vivre l esprit interg n ration nel les trois partenaires la Ville l OPAC et la FEDO SAD ont mis en commun des moyens au point accueil services La FEDOSAD y g re des services et assure des permanences de soutien domicile l OPAC participe aux frais de location et la ville met disposition un pro fessionnel temps plein pour faire mettre en uvre les relations interg n rationnelles Un budget d animation Actes colloque Paris 19 et 20 juin 2008 30 est partag en trois pour favoriser les activit s et donner envie aux personnes de faire des choses les unes avec les autres Ce site permet des personnes qui habitent Saint Apollinaire de pouvoir r aliser un parcours r sidentiel travers les logements sociaux un soutien de ses voisins des services domicile la possibilit de prendre ses repas
89. tion They are not aiming rehabilitation nor searching for cognitive improvements Their objective is to allow patients to experience a feeling of comfort in spite of disease related disabilities Currently several university thesis are assessing their results Elle s appuie notamment sur le sentiment d ap partenance un petit groupe la qualit de linves tissement des soignants GERIN 1984 et la conno tation positive syst matique renarcissisation Les patients sont par principe cr dit s de capacit s inconscientes d adaptation d une intelligence et d une m moire affective et surtout ils sont accept s tels qu ils sont sans attente ni demande de changement en change de nos soins On mise sur le choix du plaisir partag en s ap puvant sur le concept de cadre th rapeutique Les groupes qui accueillent g n ralement six patients toujours les m mes sont conduits par deux th rapeutes Auteur correspondant Professeur Louis Ploton Professeur de G rontologie Laboratoire Sant Individu Soci t E A 4129 Universit Lyon 2 France E Mail louis ploton net TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 21 La th rapie relationnelle psychog riatrique dont au moins un permanent garants de l esprit du cadre Il y a au minimum une s ance par quinzaine et au maximum deux s ances par semaine viter les effets d l t res du tout groupe La prescription est faite par un tiers et
90. tre grands aspects toucher professionnel saisie en berceau permettant d viter la saisie en pince techniques de manutention permettant de mieux r partir la pression exerc e sur la personne toucher progressif travail sur la progressivit du tou cher sur les sch mas corporels afin de ne pas toucher d abord des zones sensibles intimes douloureuses toucher permanent travail sur la permanence du toucher durant la totalit du temps du soin toucher pacifiant utilisation de mani res sp cifiques de toucher en particulier un toucher doux et vaste c est dire avec des gestes parcourant de grandes par ties du corps de la personne d un seul mouvement PR VENTION amp PACIFICATION DES CAP L utilisation conjointe de ces diff rentes caract ristiques li es au regard la parole et au toucher que l on retrouve dans la M thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude permet d apr s les va luations r alis es dans des tablissements en France de diminuer les CAP lors des actes de soins critiques toi lettes changes repas mobilisations de plus de 80 Le temps du soin pendant lequel ces techniques sont utilis es peut tre divis en trois parties Les pr liminaires au soin d une dur e de 20 secon des 2 minutes ils permettent d obtenir le consente ment ou l assentiment au soin sous forme verbale ou non verbale Si apr s 2 minutes le soin n
91. ttre bas ces perspectives optimistes Souvent des mots commencent ponctuer la produc tion accompagnant des rires ou des motions fortes associant sur des sensations anciennes r miniscences fugaces de souvenirs du joyeux au path tique L art th rapie concerne la personne dans son entier elle agit sur son tre au monde et n essaie pas de r duire un sympt me ce qui advient comme retomb e indirecte La progression se fait aussi dans les productions for mats plus grands occup s plus largement couleurs choi sies et m lang es plus d lib r ment gestes plus contr l s Les instruments petit rouleau mousse ponges pastels peinture au doigt ou empreinte de mains m na gent des surprises et la peur de se salir diminue blouse obligatoire Peuvent appara tre lettres ou graphismes voquant l criture La famille visitant son malade en atelier le d couvre concentr joyeux avant m me des mots adapt s nouant quelquefois des contacts avec d autres repre nant avec ses proches des attitudes affectueuses L art th rapeute travaille en institution en lib ral ou en associatif en individuel ou en groupe petit ou grand Il faut s tre form dans des coles reconnues aupr s de ai Y TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 24 rt th rapie la force de cr er malgr tout professionnels exp riment s avec ateliers cours th ori ques des concepts op ratoires en art th
92. uisition de comp tences sp cifiques redonne du sens l action du soignant et le faible taux d absen t isme en est la traduction Le milieu de vie est l aboutissement de la r flexion conjointe des quipes m dicales soignantes d encadre ment et des familles Il permet chaque personne accueillie au sein de l unit d tre consid r e en tant qu tre humain dans toute sa singularit z INTERVENTION DE NICOLE CAMBOULIVE ET VALERIE FONTAINE Centre d accueil de Jour de la Maison de l amiti Albi Le centre d accueil de jour de la maison de l amiti ALBI TARN On l appelle le Petit Cantou C est le Centre d Accueil de Jour autonome de la Maison de l Amiti N en 1991 il a fonctionn titre exp rimental jusqu au 1 juillet 2006 o il a re u l agr ment pour l accueil de 15 per sonnes g es d sorient es TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 35 Table ronde les milieux de vie au quotidien Il est ins r dans le p le g rontologique de la Maison de l Amiti Il cohabite avec 1 fover logement 1 EHPAD 1 centre d activit s inter ges regroupant 900 adh rents 1 service d accompagnement la scolarit pour 82 enfants Lieu ouvert la vie aux autres les contentions y sont bannies Pas de porte code la pr sence constante du personnel remplace tous les syst mes de surveillance techniques Anim par 1 gouvernante et son quipe d AMP et d auxili
93. ur effectuer un marquage de reconnaissance en feeling positif CONCLUSION La compr hension des causes des CAP que pr sentent des personnes atteintes de syndromes d mentiels per met d j de ne plus consid rer celles ci comme agressi ves mais d fensives Les changements de nos mani res de regarder de parler et de toucher tels qu ils sont pro pos s dans la m thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude permettent ensuite de minimiser au maximum le risque d tre per u comme agressif et donc le risque de d clenchement d un CAP Es R F RENCES Gineste Y Marescotti R Pellissier J Humanitude comprendre la vieillesse prendre soin des Hommes vieux Armand Colin 2007 Les actes de soins critiques sont les actes de soins durant lesquels on observe le pourcentage le plus important de CAP Autrement dit ce sont les situations les plus risque TAP AGE VILLAGE 5 06 08 17 54 Page 7 valuation de la m thodologie de soin Gineste Marescotti dite Humanitude lors de formations in situ Assessment of the Gineste Marescotti method of care at the time of a practical training Analyse r alis e par Successful Aging Database la demande de IPRIM R SUM Le but de ce travail tait d valuer les modifications de comportement lors de la r alisation de toilettes au cours d une formation la m thodologie de soin Humanitude Gineste Marescotti chez de

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