150306_Ctr_CRFPF_6_mars_2015 - Direction de l`alimentation, l
Contents
1. tude Afocle Martini document des constructeurs d quipement entretiens avec les scieurs mobiles en activit s lection de mat riels partir des constructeurs implant s localement expertise de Pierre Gay ing nieur sp cialis en for t pour les march s tudes existantes dont celles conduites dans le cadre des rencontres r gionales de la for t bois entretiens avec les professionnels statistiques douani res La m thodologie a pris en compte les facteurs suivants pour le volet transformation du bois concernant l exploitation foresti re et le transport le relief accident n cessite le recours des engins puissants pour la scierie le volume de bois disponible est incompatible avec une scierie conventionnelle et oriente vers une scierie mobile ou une mini scierie pour le volet march s on a proc d un chiffrage des consommations de bois partir des statistiques puis une formalisation des hypoth ses sur le potentiel du march 2 Potentiel march s La fili re bois en Guadeloupe comprend des activit s g n r es en amont par la consommation finale de produits en bois et d riv s meuble construction et emballage La fili re actuelle en Guadeloupe est aliment e essentiellement par l importation L enjeu est donc de greffer la fili re sur l approvisionnement local Le march local final se situe au niveau des secteurs agricole industriel tertiaire et des particuliers2. Les entreprises de bois b timent sont souvent des entreprises g n rales dont les constructeurs de maisons individuelles secteur le plus important du point de vue emplois ainsi que des artisans de la charpente de la menuiserie et de l agencement La deuxi me transformation comprend la menuiserie industrielle les composants murs et charpentes l b nisterie et la construction navale L objectif de l tude est de d finir les conditions op rationnelles d une exploitation locale de la ressource locale dans le but de r pondre aux march s local et international Les traits marquants sont l absence d activit de 1 re transformation l absence des industries de papier carton panneaux bois nergie emballage on importe 1 500 t de palettes soit 3 000 m3 pour lesquels faudrait scier 9 000 m3 de bois la plupart des autres segments de la fili re sont repr sent s La quasi totalit de la consommation de bois en Guadeloupe provient de l import Le montant total des importations de produits bois et d riv s en 2013 s l ve 85 4 millions d euros charbon de bois 85 k bois brut sci s et rabot s 25 016 k panneaux 7 077 6 sur 15 composants de menuiserie et charpente 6 245 k emballage 1 113 k meubles 45 000 k cercueils 4 115 k Tandis que les importations de l ensemble bois et d riv s sont quasi stables sur les trois derni res ann es les import des sciages seuls tendent dimi
3. conseiller for t du MAAF Sa pr sence est relier avec la r cente visite du ministre de l agriculture St phane Le Foll durant laquelle l opportunit d un potentiel de d veloppement forestier avait t voqu e Il convenait d approfondir le sujet et M Falcone est venu pour aider les acteurs finaliser le plan de d veloppement de la fili re for t bois M Falcone a ainsi pu rencontrer les principaux acteurs de la fili re for t bois M le Pr fet indique l ordre du jour approbation du proc s verbal de la CRFPF du 17 d cembre 2013 au cours de laquelle la doctrine d frichement avait t pr sent e pr sentation de la doctrine de d frichement tude de march sur la fili re for t bois issue des rencontres r gionales for t bois de 2013 pr sentation par l ONF du document d orientation sur la for t publique politique du MAAF en mati re for t bois M le Pr fet pr cise enfin que la CRFPF va bient t c der le pas la Commission R gionale de la For t et du Bois CRFB institu e par la LAAAF loi d avenir de l agriculture de l agroalimentaire et de la for t du 13 octobre 2014 Elle sera co pr sid e par le Pr fet et le pr sident du Conseil R gional M Falcone indique que sa mission fait suite au passage court du ministre de l agriculture St phane Le Foll durant lequel il lui tait difficile de se rendre compte de la sp cificit de la for t guadeloup enne La LAAAF a un vol
4. de Pointe Noire et font des meubles de style placages sci s et agencement Le prix est de 1 400 m3 pour un volume estim 500 m3 Les exportations vers l Am rique du Nord pourraient int resser plusieurs importateurs potentiels bien qu un seul suffirait acheter toute la production guadeloup enne Les produits demand s sont de haut de gamme sciage sur quartier avec certifications Le prix est de 1 400 m3 et le volume estim de 300 m3 Les produits valeur ajout e partir de bois locaux sont gamme de produits d co valorisant les essences locaux parquets lambris plinthes moulures D gamme de produits techniques utilisant les technologies de bois massif reconstitu panneaux massifs produits coll s carr s utilisation des grumes d claircie de petite section avec un rendement mati re sup rieur de 100 gamme de produits usage ext rieur carapate marbri ventuellement promus par l atelier mobilier ext rieur de l ONF produits finis actuellement import s cercueils tonnellerie meubles standards ou destin s l export emballage de luxe M Fal m Conseiller R gional devant de s absenter en raison d une contrainte professionnelle pose plusieurs questions Quand le projet sera mis en uvre la for t guadeloup enne vivra encore combien d ann es sachant que la Guadeloupe n est pas la Guyane et encore moins le Br sil Lorsque le mahogany aura
5. massifs compris entre 1 et 4 ha On a donc des petits massifs entiers qui ont disparu car leur d frichement n taient pas soumis autorisation Il est donc important d asseoir un cadre avec des seuils abaiss s Il faut aussi ajuster les l ments r glementaires et mettre en place un cadre r glementaire dans lequel il faut s inscrire avec des incitations pour amener les propri taires s investir dans la valorisation de leur bois Il y a un potentiel conomique qu on n utilise pas L tat s engage dans le cadre de la CRFP avoir un suivi de cette nouvelle doctrine de d frichement Il est important de se donner les moyens de contr ler les d frichements Il n y a rien de pire que d avoir des ambitions qui ne font l objet d aucun suivi Il faut contr ler le cadre r glementaire des d frichements et en effectuer un suivi rigoureux 5 sur 15 III ETUDE SUR LA FILIERE FOR T BOIS A Pr sentation de l tude par M Lochu 1 M thodologie Les sources de donn es et d informations ont t les suivantes pour la ressource biomasse mobilisable dans les espaces boises de Guadeloupe ONF sep 2010 diagnostic des for ts de Guadeloupe tableau Sise de la for t de Guadeloupe la ressource en bois en FDD ONF avril 2014 expertise de Henri Chaperon en zone temp r et tropicale L analyse des donn es contenues dans ces documents a suivi une approche par type de propri t et par essence pour la transformation du bois
6. police des d frichements Il faudrait accompagner les communes pour l information et et le contr le des d frichements Mme Faucher DEAL rappelle que lors de la pr c dente CRFPF on avait voqu la possibilit de s appuyer sur les polices de l environnement Il faut mutualiser les polices de l Etat Un plan de contr le de la police de l environnement a t approuv par le Pr fet et le procureur Il y a des th matiques qui sont en lien avec la for t et qui doivent permettre de contr ler les d frichements Cela devrait permettre d accro tre la pression de contr le des d frichements M Combe Association des maires indique que les maires doivent s int resser de pr s la probl matique du d frichement Les communes sont responsables des POS PLU et bient t ce sera en co pr sidence avec la R gion Ce point sera l ordre du jour de la prochaine r union de l association des maires M le Pr fet rappelle que le maire dans le cadre de l instruction des dossiers d urbanisme peut sensibiliser les administr s sur la n cessit de demander ou non un d frichement Le maire a un r le jouer pour amener ses administr s prendre en compte l autorisation de d frichement instruite par les services de l Etat La for t guadeloup enne couvre 80 000 ha soit 46 7 du territoire et est r partie entre la for t publique 45 de la surface foresti re et la for t priv e 55 La for t priv e est une succession de petits
7. t coup sera t il replant O trouver les artisans 7 sur 15 Il lui est r pondu que ces questions trouveront r ponse dans la suite de la pr sentation qui traite justement de la ressource foresti re 3 Potentiel Ressources L objectif est d accompagner la mont e en puissance de la fili re sur la base de 3 500 m3 bois d uvre un horizon de 5 ans soit 5 000 m3 grumes Le pr l vement se fera en FDD avec les hypoth ses suivantes pour la FDD ratio des volumes 10 90 composition des peuplements MGF dominant rythme des coupes d am lioration tous les 7 ans pour la for t priv e normalisation progressive du secteur informel r colte estim e 1 000 m3 an 4 Scenarii pour une fili re locale Deux scenarii se pr sentent scies mobiles limitation des performances par le caract re forain de l activit travail saisonnier 100 120 jours an investissement r duit scie fixe dont la localisation est optimis e en fonction des zones de r colte limitation des performances par la technnologie Le contexte forestier commun aux deux scenarii se caract rise par un relief accident une p n tration difficile des peuplements une desserte correcte avec des routes foresti res troites une forte pluviosit Le scenario scierie mobile comprend les l ments suivants module exploitation foresti re et transport abattage un abatteur ma trisant l abattage directionne
8. Association des Maires de la Guadeloupe Frantz Fabien MONTELLA Pr sident du Groupement des Forestiers Priv s Nicole OLIER Directrice du Conservatoire de l Espace du Littoral M lanie ARNAUDIES Charg e de mission urbanisme Agence des 50 pas Evariste NICOLETIS Directeur r gional de l ONF Pascal CONCHE PDG de Xylofinances Laurent WINTER Directeur de GEDIMAT Olivier FELICITE Chef de p le Cara bes Environnement Pierre BERGAME FTPE Claude JERSIER Vice Pr sident de la F d ration D partementale des Chasseurs Laurent VA TILINGON ACED Philippe VIGIER Parc National de la Guadeloupe Myl ne VALENTIN Parc National de la Guadeloupe Charles CHAVOUDIGA Verte Vall e G rard BERRY Verte Vall e Jean MONTFORT Directeur de l EPLEFPA de Guadeloupe Rodrigue TREFLE PDG de la Guadeloupe Rony EXANTUS charg de mission la SAFER Jack SAINCILY Directeur du CAUE Alain ROUSTEAU ma tre de conf rence l UAG Thomas CESAIRE animateur au Conservatoire Botanique des les de la Guadeloupe Didier LUCE exploitant forestier G GABALT exploitant forestier David VIEILLOT exploitant forestier Jocelyn BERTAN Ecotourisme Serge LOCHU consultant FRMI sur 15 I INTRODUCTION Monsieur le Pr fet remercie les participants d avoir r pondu l invitation participer la Commission R gionale de la For t et des Produits Forestiers CRFPF organis e l occasion du d placement de Patrick Falcone
9. Cela est transposable pour les d frichements M le Pr fet rappelle qu en dessous de 4 ha on n a pas besoin d autorisation de d frichement Il y a ce qui ne donnait pas lieu autorisation et ce qui a t d frich sans autorisation Les chiffres administratifs ne repr sentent pas la totalit des d frichements Aujourd hui l objectif est de mieux contr ler les d frichements et de sensibiliser la population aux enjeux Par dessus cela il y a un travail de contr le et de police r aliser Aujourd hui la doctrine sur le d frichement en Guadeloupe est accessible tous Il est important de se rendre dans chaque commune et d expliquer le mode d emploi de cette doctrine de d frichement Il faut voir notre chelle comment sensibiliser nos concitoyens sur les enjeux de la for t et les d g ts du d frichement Il y a un cadre r glementaire appliquer et une vraie prise de conscience d velopper M Faleme Conseil R gional indique qu aux Saintes la r glementation sur le d frichement est m connue Il faut faire un travail d information car il s agit d un probl me conomique Un d frichement anarchique se produit dans certains endroits de la Cara be et cela doit servir d alerte pour la Guadeloupe M le Pr fet rappelle que le gouvernement a instaur les CDCEA commission d partementale de consommation des espaces agricoles afin de prot ger les espaces agricoles Ceci montre l importance de la sensibilisation autou
10. E La politique foresti re de l Etat prend en consid ration les sp cificit s respectives de la for t relevant du r gime forestier notamment domaniale et communale et de la for t priv e L ONF a regroup en un document unique le Sch ma R gional de Gestion Sylvicole document de r f rence de la for t priv e et la Directive R gionale d Am nagement de la For t Domaniale On a donc r uni dans un seul document le sch ma et la directive Il s agit d un document de strat gie et non de gestion Il a t labor par l ONF Il a obtenu l avis du conseil d administration du PNG car plus d un hectare de c ur de parc est concern On est actuellement dans la phase de consultation des 12 sur 15 services de l Etat et de l autorit environnementale Deal Viendra alors une consultation de la CRFB et le recueil de deux avis du Pr fet au titre de l environnement et au titre de la police foresti re Puis une enqu te publique sera ventuellement lanc e par voie lectronique Le document sera alors modifi et transmis au minist re charg de la for t Le Conseil G n ral sera consult au titre des personnes publiques associ es V ORIENTATIONS NATIONALES 1 CRFPF M Falcone conseiller for t au cabinet du ministre de l agriculture indique que les changes du CRFPF ont t d un grand int r t et ont permis de mettre en lumi re des aspects positifs potentiel de la for t guadeloup enne et d autres aspects d fric
11. EX Libert Egalite Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE PREFECTURE DE LA REGION GUADELOUPE Direction de l Agriculture de l Alimentation et de la For t Service des Territoires Agricoles Ruraux et Forestiers COMMISSION REGIONALE DE LA FOR T ET DES PRODUITS FORESTIERS CRFPF Tenue le vendredi 6 mars 2015 14h30 dans l amphith tre Galion de l Universit R gionale des M tiers et de l Artisanat URMA Saint Claude Compte rendu Participants Jacques BILLANT Pr fet de la Guadeloupe Patrick FALCONE conseiller for t au cabinet du ministre de l agriculture Vincent FAUCHER Directeur de la DAAF Thierry JACQUIER Chef du Service des Territoires Agricole Ruraux et Forestiers de la DAAF Pascal GBIKPI Chef de l Unit Urbanisme et Foncier STARF DAAF Xavier VIRGINIE Charg de mission STARF DAAF Chantal PARIZE Chef de la cellule Urbanisme STARF DAAF Jocelyne IDYLLE DAAF Pascale FAUCHER Chef de Service DEAL Pierre BOESCH mission r seaux cologiques DEAL Jean Marie VIGNAUD DIECCTE Alex FALEME Elu du Conseil R gional Marie Ange JETIL Directrice du D veloppement Rural Conseil R gional Marguerite JOYAU Service Environnement Conseil R gional Myriam SAINT CIREL Animatrice Feader Conseil R gional Nadia FAROUIL Conseil R gional Ren NO L Elu du Conseil G n ral Elo se INGADASSAMY Charg de mission au Conseil G n ral Yvon COMBES Premier Vice Pr sident de l
12. Il y a d j eu des plans d exploitation foresti re avec un d veloppement de la for t par tape La scie mobile a t un choix discut pour finalement lui pr f rer une mini scie fixe car on n a aucune connaissance pr cise du d veloppement de la fili re bois La scie mobile peut tre fix e dans un hangar Toutes ces probl matiques ne sont donc pas primordiales Le march est l et les demandes ne sont pas satisfaites Par contre on n a pas de foncier et pas de partenaires financiers Enfin il faut veiller concilier l appel des op rateurs de l ext rieur et le fait que le taux de ch mage est de 30 M Bergame FTPE demande quel est l impact de la cueillette du bois comment g rer la question de l acc s aux arbres abattre combien d arbres va t on d truire pour en r colter un M Montella Forestiers Priv s souhaiterait conna tre le potentiel de cr ation d emplois de l exploitation de la for t guadeloup enne Il rappelle que les 41 000 ha de for ts priv es en Guadeloupe sont r parties entre 21 700 propri taires forestiers M Combes association des maires explique qu il est un ancien forestier et que selon lui en Guadeloupe on a fait de la cueillette pas de l exploitation foresti re Il faut s organiser pour faire de la v ritable exploitation foresti re M Lochu consultant r pond la question concernant les op rateurs ext rieurs L int r t de faire appel eux est d apporter des solut
13. coupe Des peuplements sont arriv s maturit et s ils ne sont pas exploit s dans les 15 ans le bois sera perdu Il existe donc une vraie richesse r colter ce bois dans les quinze prochaines ann es Il n est pas ill gitime de se demander si des groupes ext rieurs ayant une surface financi re ne seraient pas int ress s par l exploitation foresti re en Guadeloupe On a aussi besoin de d velopper localement le savoir faire et la quantit de bois mettre sur le march Si dans 15 ans rien n est fait la ressource sera perdue De plus cette exploitation peut contribuer la cr ation d emplois Au rythme envisag d exploitation l tude indique qu une douzaine d emplois peuvent tre cr s L ONF est pr te accompagner un d veloppement de la fili re for t bois en Guadeloupe Au regard de la route foresti re de la D bauch e qui repr sente un investissement de 345 000 le co t du projet propos n est pas d mesur On a de beaux bois qui donneront de beaux produits L tude fait abstraction de toute aide publique et s int resse la rentabilit propre du projet Faire fonctionner une scierie ne constitue pas le c ur de m tier de l ONF Sur 300 00 d investissement l ONF serait pr t accompagner le projet hauteur de 60 000 L ONF est dispos e poursuivre les effort d ouverture des massifs L ONF a d j investi dans la desserte de 2 000 ha M Jersier Chasseurs rappelle qu il y a eu Petit B
14. e de l Agroalimentaire et de la For t Emmanuel Macron ministre de l Economie de l Industrie et du Num rique Sylvia Pinel ministre du Logement de l Egalit des territoires et de la Ruralit Alain Rousset pr sident de l Association des R gions de France et Luc Charmasson pr sident de France Bois Industries Entreprises et vice pr sident du CSF Le contrat de fili re d finit une strat gie long terme qui traduit les engagements conjoints de l tat des r gions et des acteurs professionnels en veillant l quilibre des diff rents usages du bois dans les politiques publiques Il est structur autour de neuf objectifs prioritaires mettre en place des outils de pilotage et laborer une strat gie de la fili re structurer le segment industriel et le tissu entrepreneurial promouvoir et d velopper les emplois de la fili re mettre les entreprises du bois sur la voie de la diff renciation et de la comp titivit par l innovation renforcer l innovation le marketing et le design pour mieux vendre les produits fran ais en France et l export adapter l offre de la premi re transformation aux besoins des march s de la deuxi me transformation s curiser les approvisionnements de la premi re transformation actionner les leviers de la fili re indispensables pour permettre l approvisionnement des diff rentes fili res utiisatrices de bois asseoir la reconnaissance des qualit s intrins ques du ma
15. e et de la For t ont cr le Comit Strat gique de la Fili re Bois Les travaux du CSF Bois visent le d veloppement de la fili re industrielle le renforcement de sa comp titivit la cr ation d emplois ainsi que la valorisation de la ressource foresti re fran aise en optimisant les utilisations Le CSF Bois doit notamment contribuer laborer une politique de fili re r pondant aux principaux enjeux construire une vision strat gique nationale interminist rielle et interprofessionnelle valoriser la ressource fran aise du bois sur tous les march s du futur d velopper la construction qui est le ler d bouch imm diat r tablir la continuit de la cha ne de valeur de la production fran aise de la ressource au produit transform Les groupes de travail sont au nombre de sept outils et analyse strat gique financement et accompagnement des entreprises emploi comp tences innovation d veloppement technique industriel innovation d veloppement march s export approvisionnement transition cologique 6 Contrat de fili re du Comit strat gique de la fili re bois CSF Bois Le 16 d cembre 2014 le contrat de fili re du Comit strat gique de la fili re bois CSF Bois a t sign au minist re de l Agriculture de l Agroalimentaire et de la For t en pr sence de S gol ne Royal ministre de l Ecologie du D veloppement Durable et de l Energie St phane Le Foll ministre de l Agricultur
16. eloupe Le sujet a t abord lors du CRFPF de novembre 2013 et les analyses faites ont t prises en compte dans la nouvelle doctrine de d frichement M Faucher DAAF indique que la doctrine de d frichement a essay d apporter des r ponses pragmatiques des probl mes r els Quand on d friche des terres agricoles il est important de se 2 sur 15 demander ce qu on cherche prot ger via la r gulation administrative Il faut voir o il y a des enjeux et o ils sont moins forts Dans le Code Forestier la r gle qui s applique par d faut est celle de la demande d autorisation de d frichement quand la parcelle d frich e appartient un massif de plus de 4 ha On n a pas le droit de d fricher sans autorisation si la partie d frich e appartient un massif de plus d 4 ha Mais le l gislateur a donn la possibilit d affiner la r glementation en fonction des r alit s de terrain Le travail cartographique a t fait pour repr senter les enjeux Il faut que les nouvelles r gles soient raisonnables afin que la charge administrative puisse tre assur e Il faut faire des choses simples sans laisser les acteurs du terrain seuls face cette complexit Dans des situations avec un couvert forestier complexe si les gens ne comprennent pas la r glementation celle ci risque de ne pas tre suivie Des outils d aide la d cision ont t mis au point et vont tre install s dans chaque commune Ainsi le service d urba
17. en moyenne d autorisations de d frichement indiqu indiqu dans le document doctrine d frichement L cart de 20 30 ha r sulte d une part des d frichements r alis s au sein de massifs inf rieurs au seuil r glementaire et d autre part des d frichements illicites dont certains d entre eux sont verbalis s M Faucher DAAF indique que le travail administratif est de rechercher les infractions Pour cela il faut une police et qu elle soit efficace Il faut des moyens de contr le sup rieurs pour traquer les 3 sur 15 infractions Avec les moyens cartographiques les outils vont s am liorer au cours du temps pour rep rer les endroits o les bois ont disparu M Kermorgant DAAF pr cise qu il faut prendre en compte le d frichement sur les toutes petites surfaces et qui peut se faire en toute l galit Aux 50 ha il faut donc rajouter les d frichements l gaux faits sur les petites surfaces Si on tient compte de ces d frichements alors les chiffres annonc s ne sont pas totalement contradictoires Une police existe et n est pas inactive sur le d frichement ill gal M Faucher DAAF ajoute que le fait de d abaisser les seuils de d frichement permettra d avoir une connaissance plus pr cise des d frichements M Rousteau UAG indique que les moyens de mesurer les d frichements effectu s existent Les satellites permettent de mesurer l urbanisation maison par maison avec une pr cision de 100 m2 sans d penser plus
18. es ressources marginales M Sin ONF rappelle l objectif d am lioration Il ne s agit pas de faire des coupes rases mais de pr lever des arbres maturit Il faut faire des trou es pour des pr l vements qui permettront une r g n ration des cort ges d essences indig nes Il n y aura donc pas de coupe de rase mais des pr l vements qui laissent s exprimer le cort ge naturel dans le but de pr server le caract re naturel de la for t M Vieillot exploitant forestier aborde la question de la classification du bois Il faut faire reconna tre le niveau de classement du mahogany Il faut trouver des solutions pour cr er un label Il faut aussi rechercher des zones d implantation Mme Ingadassamy Conseil G n ral indique qu il serait bon d organiser lors du prochain CRFPF une sortie de terrain afin de toucher du doigt les r alit s de la for t guadeloup enne M le Pr fet conclut la partie du CRDFP consacr e l tude la fili re for t bois en indiquant qu aujourd hui ce n est qu une premi re tape de pr sentation de l tude sur la fili re for t bois d cid e la suite des rencontres r gionales de la for t et du bois Cette tude a pu tre finalis e et faire l objet d une restitution tr s int ressante qui a fait r agir les uns et les autres sur les enjeux en pr sence Aujourd hui on a une ressource accessible permettant une r colte de 5 000 m3 an de grumes d ici 5 ans soit 3 000 m3 de bois d uvre C
19. et premiers exercices d ficitaires investissements de base calibr s au plus juste recours des experts formation et savoir faire la cha ne de valeurs est tr s longue et n cessite de l exploitation foresti re la vente de sciages des comp tences lev es chaque niveau 10 professionnels soit 10 qualifications 2 maillons demandent des comp tences affirm es caract risation des essences et la certification promotion du mahogany et des essences pr cieuses acajou poirier marbri enjeux majeurs du d veloppement de la fili re caract risation diff rentiation et certification conduite de la mont e en r gime de l entreprise caract re pionnier du projet conduisant faire face plusieurs d fis dont la ma trise de chantiers forestiers dans des conditions d exploitation difficiles et la mise en march des produits mod le conomique fili re for t bois est cr er de toute pi ce coordination d activit s multiples B D bat 1 Potentiel march s M Lochu consultant explique que l accroissement annuel moyen de la for t guadeloup enne tant de 5 10 m3 an un pr l vement de 5 000 m an est presque infinit simal De plus ce pr l vement se fera sur au maximum 1 000 ha de for t cultiv s qui ont besoin d tre claircies M Jersier F d ration des Chasseurs estime que les mahogany qui ont t plant s ne sont pas tr s gros et n ont pas beaucoup pouss De pl
20. et for t qui pr cise l int r t de la for t pour la s questration du carbone la volont d associer plus troitement les lus la d finition et la mise en uvre de la politique foresti re travers notamment la CRFB le lien faire entre l amont et l aval de la fili re for t bois La for t met en uvre plusieurs enjeux qui ne sont pas l apanage du seul minist re de l agriculture les enjeux nerg tiques concernent le minist re charg de l cologie les enjeux industriels concernent le minist re charg de l industrie et les enjeux de la construction en bois le minist re du logement M le Pr fet pr cise que les services de l tat s attacheront tenir le rythme annuel de r union de la CRFB et m me deux fois par an s il le faut Il ne s agit pas de multiplier les r unions mais d avoir des rendez vous r guliers II DOCTRINE SUR LE DEFRICHEMENT EN GUADELOUPE M le Pr fet pr cise que l laboration de la doctrine sur le d frichement est une initiative prise par M Faucher en 2009 peu apr s sa nomination comme directeur de l agriculture de la Guadeloupe La Guadeloupe ne doit pas d roger aux enjeux de d frichement enjeux du carbone menace du d veloppement non ma tris Il faut donc un d frichement ma tris et non subi Le travail cartographique et d analyse qui a t entrepris permet de mieux comprendre le r le des espaces forestiers et leur vuln rabilit dans les divers territoires de la Guad
21. hement ma triser Un travail doit tre fait pour un meilleur suivi Toutes les fonctions de la for t conomiques sociales environnementales doivent tre tudi es avec toutes les parties prenantes 2 LAAAF Au niveau national la loi d avenir pour l agriculture l alimentation et la for t LAAAF a t promulgu e le 14 octobre 2014 Cette loi permettra d accompagner une gestion plus durable de la for t en m me temps qu une meilleure valorisation de la ressource en bois Ainsi la loi consacre le fonds strat gique de la for t et du bois qui prendra toute son importance pour financer les projets d investissement de recherche de d veloppement et d innovation La cr ation du Groupement d Int r t Economique et Environnemental Forestier facilitera les d marches collectives des propri taires forestiers volontaires Enfin la LAAAF traduit en droit fran ais le R glement bois de l Union Europ enne dont l objectif est de lutter contre l importation de bois et produits d riv s ill galement exploit s La LAAAF vient en compl ment des dispositions fiscales en faveur de la for t priv e du plan national d actions pour l avenir des industries du bois et de la cr ation d un comit strat gique de fili re bois au sein du Conseil National de l Industrie La LAAAF traduit le volontarisme du gouvernement et son engagement faire de la for t et de la fili re bois un levier important du redre
22. ions aux limites financi res que conna t le contexte guadeloup en M Viellot exploitant forestier rappelle le taux de ch mage lev en Guadeloupe Selon lui il faut mettre en place les outils n cessaires pour le d veloppement la fili re foresti re locale Malgr une tude pr visionnelle positive ainsi que l existence de clients et de contrats il a d suspendre des livraisons en raison des difficult s en temps d acheminement en d blocage des aides et en tr sorerie A part les aides publiques il n y a pas d accompagnement de la part des banques Son projet a connu un ralentissement important en raison de l absence de financement La meilleure formule lui para t tre celle d une structure mobile taille humaine capable de valoriser les sp cificit s du bois et de respecter l environnement M Nicoletis ONF indique qu il y a actuellement 1 000 ha de for ts exploitables directement soit 10 11 000 m par an pour le mahogany grandes feuilles et 8 000 m pour les essences pr cieuses On a donc un potentiel de 10 000 m an L ONF est gestionnaire d une partie de la ressource et non 10 sur 15 pas de toute la ressource On a galement une ressource potentielle int ressante en for t priv e exploitable avec des m thodes de gestion durable de la for t Sur 1 000 m3 de grumes mises sur le march 100 m proviennent de l ONF et 900 m de la for t priv e de fa on informelle sans autorisation administrative de
23. l et le positionnement en s curit un aide polyvalent d bardage skidder et pilote de skidder exp riment module tri et sciage tri et classement des grumes d bardage des grumes au fur et mesure de l abattage et transfert vers le parc bois sciage scie mobile pick up pour le transport local de stockage scieur de t te synth se rendement mati re 40 production max 400 m3 de sciage 1 000 m3 grumes achat bois m r sur pied 50 m achat engin d bardage rentabilit en ann e 4 10 830 avec un quilibre autour de 950 m soit une op ration difficilement viable conomiquement Le scenario mini scierie fixe comprend les l ments suivants module exploitation foresti re abattage manuel skider mule m canique pour augmentation de l aire de coupe d busqueur chenilles compact et maniable module transport tri et classement des grumes bardage des grumes transfert vers le parc bois premier fa onnage classement et mise en place avant chargement sur remorque foresti re stockage des chutes de billonage transport du parc la scierie par remorque co t de 80 000 100 000 5 personnes 2 abatteurs 1 aide 1 pilote du skidder 1 organisateur billonneur module scierie 6 zones fonctionnelles sur une surface de l ordre de 1 500 2 000 m2 zone de classement bureau local technique quipe de 6 personnes 8 su
24. mini scierie serait la meilleure solution Il sera toujours possible de faire venir des grumes pour la rentabiliser M Montella Forestiers Priv s demande s il existe un bois local qui pourrait tre l quivalent du ch ne pour la tonnellerie du rhum M Combes association des maires constate que les for ts sont exploit es anarchiquement pour la fabrication des gaulettes Peut on avoir le renfort de la gendarmerie pour ceux qui pr l vent du bois sans autorisation Par ailleurs il serait bon que les acteurs locaux se regroupent au lieu de faire venir des personnes ext rieures qui ne connaissent pas le terrain M Nicoletis ONF indique que les peuplements sont situ s l aval du c ur du PNG et que l impact du projet est quasi inexistant La for t ayant fait l objet de peu d entretien il est normal que 11 sur 15 le bois ait un faible diam tre Les techniques d exploitation foresti re se sont am lior es et des techniques d exploitation moindre impact ont t d velopp es L ONF travaille sur la biodiversit l ensemble des fonctions de la for t tant pleinement pris en compte Les pr occupations de la population sont mieux prises en compte et les connaissances ont volu Les inqui tudes l gitimes n cessiteront d apporter des r ponses avec tous les acteurs associations environnementales L ONF ne prend pas en compte seulement les aspects financiers la production de 5 000 m3 de bois ne lui apporterait que d
25. nisme d une commune pourra conna tre l tat de boisement de chaque parcelle cadastrale Les formations foresti res guadeloup ennes sont tr s diversifi es entre la Grande Terre et la Basse Terre La for t couvre 80 000 ha soit 46 du territoire La for t soumise publique repr sente 45 de la for t totale Le reste est compos de massifs de tailles diverses Cette notion de d frichement s appuie sur une d finition pr cise du Code Forestier Auparavant il y avait des diff rences entre la m tropole et les DOM Dans les DOM le d frichement d pendait d une d cision du Ministre en cas d avis d favorable Pour les cas favorables cela d pendait du niveau local Cette situation a volu et depuis quelques ann es le r gime des DOM est align sur celui de l hexagone les d cisions incombant maintenant au Pr fet Une convention MIG DOM sp cifique a t pass e entre le minist re de l agriculture et l ONF et son champ a t largi l ensemble des actions concernant la for t dans les DOM d frichement animation de la fili re for t bois laboration des documents cadres r gionaux et des documents de gestion gestion des cosyst mes protection du littoral Entre 2000 et 2012 on a trait en moyenne 43 dossiers an de demande de d frichement et environ 50 ha an ont fait l objet d une autorisation de d frichement Le seuil d autorisation de d frichement a t maintenu 4 ha Saint Martin et abaiss 2 ha en Ba
26. nuer l g rement en valeur Le volume total de sciages import s en 2013 est de 69 000 m3 et se r partit comme suit 61 936 m3 de r sineux valeur est de 317 m3 pour bruts et 364 m3 pour rabot s et profil s et 7 199 m3 de bois tropicaux 437 m3 pour bruts et 902 m3 pour rabot s et profil s Les sciages de r sineux proviennent en 2013 75 de la France m tropolitaine 3 4 puis de la Belgique Pologne Estonie et autres La provenance des bois tropicaux en 2013 est la suivante Br sil 2 375 723 et 628 m3 Guyane 391 341 et 184 m3 France 483 466 et 870 m3 Afrique 536 670 et 1 270 m3 autres 213 312 et 692 m3 Les essences vendues sur le march local sont Mahogany Swietenia 80 essences pr cieuses durables acajou blanc poirier marbri bois carapate bois secs sciages pr cis aux dimensions attendues Les clients sont les menuiseries industrielles au nombre de 3 5 avec un effectif sup rieur 10 personnes Les applications sont menuiseries ext rieures et int rieures escaliers l ments d agencement La vente est directe avec un prix de r f rence de 1 100 m et un volume estim de 1 000 m3 Les n gociants en bois et mat riaux sont au nombre de 5 et revendent des entreprises artisanales 200 menuisiers b nistes agenceurs charpentiers Les b nistes il y en a une vingtaine se trouvent surtout dans la r gion
27. omment exploiter cette ressource de fa on respectueuse dans un cadre de gestion durable sachant que le chiffe d affaire annuel sur la p riode d exploitation pourrait tre de 3 millions d euros an ce qui n est pas n gligeable pour l conomie de ma Guadeloupe A t on un march Une production de 1 500 m de bois par an repr sente 20 des importations de bois tropicaux en Guadeloupe A partir de l et sans pr juger de l organisation qui sera retenue il faut voir comment prendre en compte les donn es L tude est solide il existe une ressource un march et donc un potentiel incontestable autour de cette for t guadeloup enne Il faut voir comment exploiter durablement ce potentiel et comment cr er de la richesse en Guadeloupe Il faut saisir l opportunit de cette tude pour mettre en place un groupe de pilotage avec les collectivit s les acteurs de la fili re et les exploitants afin d approfondir les probl matiques sur la base de l tude pr sent e laborer une strat gie et ensuite donner suite ou pas un v ritable projet d exploitation durable de la ressource Des membres du CRFB devront faire partie de ce comit de pilotage Il faudra aussi voir la question de l accompagnement Si on veut faire un projet il ne faut pas regarder les aides Il faut d finir clairement ce que l on veut faire et partir de l les pouvoirs publics diront ce qu ils sont en mesure de faire IV DOCUMENTS D ORIENTATION SUR LA FOR T PUBLIQU
28. ourg une scierie qui a fait faillite Il faudrait en conna tre les raisons De m me pourquoi l ONF a t il abandonn le projet mahogany Pour avoir de beaux mahogany il faut 20 ans De plus l exploitation se fera dans la zone optimale d adh sion o se trouvent des cultures de vanille de l apiculture la chasse des circuits de randonn e La route cr e pour atteindre un mahogany a conduit la destruction de plusieurs hectares de culture et de bois Ailleurs la faune a pris un s rieux coup Des arbres centenaires ont t abattus Dans la for t de Douville l exploitation de mahogany rabougris a t abandonn e La FDD guadeloup enne est parmi les plus belles des Antilles Le projet propos ne doit pas avoir des cons quences n gatives pour la for t guadeloup enne sur le plan environnemental et sur le plan conomique Mme Joyau Conseil R gional pense que l tude ne fait pas assez ressortir les impacts n gatifs sur les for ts du Parc National Au rythme de 1 000 ha sur 5 ans pendant combien de temps pourra t on exploiter et comment se fera la replantation M Saincily CAUE estime que l analyse qualitative n est pas suffisamment ressortie dans la partie ressource De m me la question de l accessibilit aux arbres exploiter m rite d tre approfondie M Vaitilingon ACED ancien forestier indique que le mat riau bois est sur place et arrive maturit Il faut trouver une solution pour l exploiter La
29. r 15 hypoth se de prix immobilier 36 000 an investissement scie skidder 200 000 achat bois m r sur pied 50 m3 le r sultat devient positif en ann e 5 avec 3 000 m3 C est la raison pour laquelle M Lochu pr conise de retenir le scenario 2 en insistant sur le fait qu une mini scierie fixe produit un travail d excellente qualit au niveau des sciages 5 Points critiques Les points critiques sont les suivants coh rence entre strat gie foresti re et strat gie industrielle 1l faut une contractualisation pluriannuelle 5 ans min ainsi qu un renforcement de la fluidit de la relation for t industrie par des relations de travail r guli res identification du porteur de projet faible attractivit du projet en raison de son caract re pionnier et des risques qu il comporte orientation vers un professionnel local ayant une bonne connaissance du march et du milieu forestier participation de l ONF dans l entreprise du sciage par exemple pour l acquisition du mat riel d exploitation foresti re mise en place d une strat gie commerciale forte notori t du mahogany en Guadeloupe et sur le march international capital commercial de premier plan d s lors que les crit res de qualit seront respect s importance de la fonction commerciale image de marque Mahogany de Guadeloupe vente en ligne ma trise de l ing nierie financi re caract re de star up du proj
30. r des enjeux de protection du foncier agricole De m me une sensibilisation autour des enjeux de d frichement est possible et n cessaire Il faut pour cela mettre en place de l information et une police de contr le Il faut se donner les moyens de sauvegarder la for t guadeloup enne M Jersier F d ration des Chasseurs mentionne qu il est important de parler de la faune Le d frichement a un impact consid rable sur la faune Il est imp ratif de g rer la faune et la flore car c est l que les animaux se nourrissent et se reproduisent En raison de la destruction de leur habitat naturel des esp ces animales comme les tourterelles se rapprochent des habitations M me si on a abaiss les seuils d autorisation de d frichement la d forestation reste importante Les trous dans la for t ont des cons quences aggravantes en provoquant par exemple des boulements Il faut que la CRFPF se donne les moyens d exercer un suivi au pas de temps que permettent les nouveaux outils cartographiques qui vont aider mesurer l volution du couvert forestier Il faut se discipliner pour tre en mesure de pr senter la CRFPF les volutions cartographiques En fonction de cela la doctrine doit tre volutive 4 sur 15 M Nicoletis ONF estime que l existence des d frichements qui ne rel vent pas de l autorisation de d frichement peut expliquer les diff rences entre les chiffres C est pour cela que le seuil d autorisation de d f
31. richement a t abaiss Dans les Grands Fonds on d boise beaucoup en dessous de 4 ha De plus beaucoup de d frichements nous chappent M me si gr ce au images satellitaires on peut abaisser le seuil 100 m et rep rer de tr s petits d frichements encore faut il pouvoir aller constater l infraction sur le terrain et la traiter r glementairement Il faut diffuser des informations fiables sur la n cessit ou non de demander une autorisation de d frichement Il faut effectuer un contr le du respect des prescriptions accompagnant les autorisations M Luce exploitant forestier aborde la question du devenir du bois issu des d frichements Les arbres abattus sont br l s ou abandonn s jusqu ce qu ils pourrissent Or le r le des arbres est de stocker du gaz carbonique et en les br lant ce gaz carbonique est rel ch dans l atmosph re M Nicoletis ONF indique que la majeure partie des d frichements a lieu sur des terrains priv s et que le bois appartient donc au propri taire qui est libre d en disposer Il faudrait prescrire dans les autorisations de d frichement l obligation de valoriser le bois coup M No l ex maire de la D sirade explique que certaines communes ne disposent pas de police et ne sont donc pas en mesure d exercer un contr le des d frichements Certains maires doivent faire face des probl mes urgents comme les d charges sauvages et n y parviennent pas Comment leur demander d assurer une
32. sse Terre et 1 ha en Grande Terre et les les Les cartes tablies pour rep rer les enjeux biodiversit rosion paysage aridit captagecaptages sont utilis es pour permettre l ONF d mettre des avis pertinents Selon les zones des coefficients de compensation ont t propos s Tout d frichement doit donner lieu compensation les modes de compensation tant fonction des enjeux La prochaine tape est d tablir une charte de compensation Il faut des moyens de contr le efficace pour conduire la strat gie vis e Le contr le du d frichement doit faire partie d une police de l environnement mutualis e M Rousteau UAG donne d autres chiffres de d frichement Cela a t v rifi et publi dans des documents scientifiques puis rev rifi Ces chiffres font tat de 250 ha d frich s annuellement Par ailleurs en 2009 l IGN a estim que 539 ha avaient t d frich s Compl ment d informations fournies par la DAAF r cemment le Conseil G n ral a commandite l IGN un diagnostic forestier qui inclut la vectorisation de la for t sur les derni res ann es ou existent des photos a riennes soit 1950 1988 2004 et 2010 Cette tude qui fait aujourd hui r f rence met en vidence un ralentissement des surfaces d frich es Entre 1950 et 1986 la diminution moyenne de la for t tait de 334 ha an Ce niveau se situe depuis 1988 entre 70 et 80 ha an soit un chiffre coh rent avec la surface de 50 ha
33. ssement conomique de notre pays 3 Interminist rialisation de la for t L tat s efforce d interminist rialiser la for t La for t est en effet la pr occupation des minist res charg s respectivement de l cologie de l nergie du logement et de l industrie 4 Plan national d action pour l avenir des industries de transformation du bois Le 17 octobre 2013 le ministre de l agriculture St phane Le Foll a r uni le Conseil sup rieur de la for t pour pr senter le plan national d action pour l avenir des industries de transformation du bois Ce plan s articule autour de quatre axes l affirmation d une nouvelle dynamique de fili re la prise en compte des enjeux de financement la mobilisation de leviers imm diats et structurants et la mise en uvre de changements structurels dans la fili re pour permettre le d veloppement d une offre plus comp titive Ce plan d avenir a t construit sur la base des 1 000 propositions de mesures formul es par les professionnels de la fili re dans le cadre des Rencontres r gionales pour l avenir des industries de transformation du bois lanc es en septembre 2012 Il y aura une valuation de ce programme qui s tale sur une p riode de dix ans et sera d clin au niveau r gional 5 Comit Strat gique de la Fili re Bois 13 sur 15 Le 18 octobre 2013 Arnaud Montebourg Ministre du Redressement Productif et St phane Le Foll Ministre de l Agriculture de l Agroalimentair
34. t riau bois afin d en augmenter Putilisation 7 R glement sur le Bois de l Union Europ enne Le R glement sur le Bois de l Union Europ enne RBUE vise carter du march communautaire le bois et les produits d riv s issus d une r colte ill gale Il s applique depuis le 3 mars 2013 Ce deuxi me volet du plan d action FLEGT nom du plan d action de l Union europ enne relatif l application des r glementations foresti res la gouvernance et aux changes commerciaux fixe des obligations aux op rateurs mettant du bois et des produits d riv s sur le march agit sur la demande europ enne et vise interdire au bois ill gal et aux produits qui en sont d riv s l acc s au territoire europ en 8 CRFB La double pr sence de l Etat et des collectivit s au sein de la CRFB commission r gionale de la for t bois se justifie par le fait que le Conseil R gional par sa ma trise des fonds europ ens a toute l gitimit tre pr sent dans la CRFB 14 sur 15 VI CONCLUSION Monsieur le Pr fet conclut la r union de la CRFPF en redisant que les pouvoirs publics sont pr ts impulser et accompagner toutes les dynamiques concernant le d veloppement de la fili re for t bois Il remercie les uns et les autres pour leur engagement dans cette d marche 15 sur 15
35. us leur acc s est difficile Pour trouver un mahogany convenable des dizaines de gommiers ont t abattus De m me on a ab m des hectares pour r cup rer du bois rose La for t ne pousse qu certaines conditions et mahogany plant n a pas vraiment t une r ussite M Faucher DAAF demande si l tude a v rifi s il y avait ou non des r exportations de bois entre la Guadeloupe et la Martinique 9 sur 15 M Lochu consultant confirme que les statistiques de la Martinique ont tudi es et que la question des r exportations entre Guadeloupe et Martinique a t prises en compte M Saincily CAUE souhaiterait savoir si tant donn les prix auxquels la Guyane et le Br sil vendent leurs bois les prix envisag s pour le bois guadeloup en sont r alistes en terme de march M Lochu consultant indique que les prix de l tude correspondent aux prix conc d s par les acteurs Le c dre du Br sil arrive en Guadeloupe sec autour de 900 Il s agit de produits caract ris s pouvant entrer dans le circuit industriel 2 Potentiel Ressource M Viellot exploitant forestier rappelle sa vision personnelle concernant l exploitation de la for t guadeloup enne En Guadeloupe il y a toujours eu une exploitation foresti re Il ne faut donc pas minimiser la valorisation du bois qui a t faite ant rieurement en Guadeloupe Selon lui l ONF est gestionnaire de la ressource et non d tenteur de cette ressource
Download Pdf Manuals
Related Search