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Consulter le rapport final pour l`évaluation du projet AP3_093

1. l valuation du degr de ma trise de chaque comp tence renseign e dans le Passeport La signature de tiers n appara t que si le jeune a cherch faire attester un engagement effectu dans une association ou un organisme sur une page du Passeport o l activit correspondante peut tre succinctement indiqu e L existence de la ou des personnes qui ont aid le jeune effectuer son bilan de comp tences n appara t pas et a fortiori ses ou leurs conclusions Or s il semble vident que l tablissement d un bilan de comp tences pour des personnes en r orientation professionnelle requiert l intervention d un m diateur professionnel on con oit malais ment que des jeunes puissent proc der seuls pour s valuer eux m mes Ils ont tout autant besoin de quelqu un sachant structurer leurs 34 Rapport d valuation interrogations sur eux m mes mais qui soit aussi inform de ce que peuvent attendre des tiers auxquels seraient pr sent es les conclusions de cette co valuation des comp tences Et si l on attend que des personnes volontaires et non form es cela puissent tenir cette fonction d interlocuteur du jeune cela requiert de leur exposer ce qu implique leur intervention de mani re tre en coh rence avec la mani re dont le Passeport a t con u Or il faut bien faire le constat que ce document annonc de nombreuses reprises guide ou kit de l accompagnateur n a pu aller plus
2. l engagement tient son caract re fondamentalement socialis la reconnaissance qui peut en tre attendue et qui en retour oblige la personne engag e est d une nature fort diff rente de la valorisation par des tiers non concern s par l activit dans laquelle s exerce l engagement En voulant mettre en sc ne celui ci on m conna t que l engagement n est pas renforc mais au contraire affaibli par la sur justification un constat bien tabli par la psychologie sociale En second lieu le choix fait de privil gier les plus petits engagements ceux qui sont encore peu perceptibles ceux qui justifient aupr s des int ress s un accompagnement permettant leur conscientisation propos de leurs propres capacit s offre peu de possibilit s d op rer une telle exemplarisation Un facteur de complexit suppl mentaire r sultait du parti pris de ne concevoir qu un seul Passeport de l engagement partir duquel pourrait tre identifi es la fois les comp tences de coll giens s initiant un engagement et celles de jeunes de plus de 20 ans qui font fonctionner une association qu ils ont cr e Un dispositif refonder pour l appliquer l chelle du d partement Le Conseil G n ral n a semble t il pas renonc poursuivre sur l ensemble du d partement ce projet du Pass Engagement autour du Passeport de l engagement Cependant pour qu il puisse enfin rencontrer un certain succ s il faud
3. Des lus r f rents ont t d sign s dans chaque commune pour suivre les actions et projets destin s aux jeunes Pour plus de coh rence avec l action intercommunale ils sont pour la plupart la fois conseillers municipaux et conseillers communautaires Pour mettre en uvre cette politique la CCCR s est alors rapproch e de la FDMJC pour la mise en place d actions socio ducatives pour les jeunes et le soutien la vie associative 58 Rapport d valuation Deux animateurs ont donc t mis la disposition de la Communaut de Communes du Canton de Rosheim au sein de l Animation Jeunes du Canton de Rosheim Actuellement cette politique s applique dans le cadre du dispositif Contrat Territorial pour la Jeunesse CTJ avec le Conseil G n ral du Bas Rhin et du Contrat Enfance Jeunesse avec la CAF du Bas Rhin Ce dispositif CTJ concerne les jeunes de 10 25 ans et vise la coh rence des actions en faveur de la jeunesse du territoire Il implique un travail de concertation entre les lus et tous les acteurs de terrain qui travaillent pour la jeunesse Il sert d velopper le partage d informations et le dialogue pour am liorer les actions existantes et en proposer de nouvelles Tous les acteurs du canton sont impliqu s dans cette d marche les communes et leurs lus r f rents les jeunes et les associations du canton ainsi que les services de proximit Cette approche et les change
4. La difficult que pr sentait la mise en uvre d un tel projet r sidait dans la possibilit d en maintenir la coh rence en m me temps que la pluralit de ses objectifs Le risque pris et qui ne put tre vit tait de privil gier certains aspects seulement de ce programme d action et d en reporter d autres pour y renoncer ensuite Il tait pr vu que l valuation porte sur la mani re dont les moyens mobiliser pour le projet seraient labor s et mis en place notamment la constitution dans chaque territoire de groupes d changes et d accompagnement r unissant des repr sentants de structures impliquant des jeunes et la r alisation d un r pertoire de comp tences de plusieurs pages le Passeport de l engagement permettant d inventorier les comp tences manifest es avec l identit d une personne garante de la r alit des activit s qui en ont fourni l occasion Puis devait pouvoir tre observ comment les strat gies d action pour l accompagnement des jeunes d finies dans chaque territoire avaient permis de favoriser divers degr des engagements de jeunes et si ceux ci avaient d bouch sur un demande des jeunes d tablir un bilan de leurs comp tences ainsi produites en remplissant le Passeport de l engagement Il aurait alors t possible d tablir des comparaisons entre les r sultats obtenus dans chacun des territoires et d identifier ainsi des facteurs facilitant ou handicap
5. au bout de la d marche et aient obtenu leur attestation que d autres aient t en train de renseigner leur passeport en b n ficiant en principe pour cela d un accompagnement et que d autres enfin tout en ayant entendu parler de ce passeport n aient pas encore cherch en faire usage ou qu ils sachent qu ils n en avaient pas l intention En r alit le processus n a t men que jusqu au point o put tre entreprise une communication sur l existence du passeport et sur l int r t de l utiliser Celle ci a d ailleurs davantage t faite en direction de jeunes scolaires en pr sence souvent d un enseignant qu aupr s des plus g s des jeunes concern s par l exp rimentation Elle a galement cherch sensibiliser dans chacun des territoires mais avec une audience r duite des adultes susceptibles de transmettre l information aux jeunes et le cas ch ant de les assister dans leur d marche d identification de ce qui pouvait figurer dans leur passeport et de le faire attester par des personnes r f rentes avant que ne soit donn ensuite le visa du Pr sident du Conseil G n ral 19 Rapport d valuation ii Validit interne L valuation ne peut que constater l insucc s de cette exp rimentation au regard des objectifs envisag s qui taient ambitieux et la d convenue prouv e par ses principaux protagonistes Plusieurs indicateurs justifient ce constat La vi
6. destination des personnes susceptibles d assurer un accompagnement des jeunes qui veulent utiliser cet outil de valorisation de leurs comp tences C est donc sur l analyse de ce qui fut produit que portera essentiellement 18 Rapport d valuation l valuation en ayant notamment comme r f rence celui d Envie d agir que le projet se proposait d adapter La communication autour du passeport et de l accompagnement de l engagement La question de la strat gie de communication relative au passeport de l engagement et l accompagnement des engagements qui doit en assurer l utilisation s appr hende plusieurs niveaux Le choix du terme passeport alors que dans le projet initial subsista it une incertitude sur la d signation de l outil qu il s agissait de r aliser passeport ou livret s est impos parce que plus en r sonance avec le Pass Engagement au risque de laisser entendre qu une fois rempli il conf rerait des droits Ce recueil sera examin au regard de son contenu mais aussi de la pr sentation qui fut faite de son usage Il est noter cependant que cette question n a pu vraiment se poser que dans une tape seconde lorsque le mod le de passeport utiliser a trouv sa forme Donc apr s un d lai qui devait tre de 6 mois mais qui fut d environ 1 an devait se mettre en place un dispositif de diffusion du passeport et de communication sur son usage et son enjeu L valuation sur ce
7. t identifi par les porteurs de l exp rimentation du Pass Engagement qui peuvent exciper que la valorisation de l engagement constitue le fondement de ce projet La difficult qui semble avoir tout de m me t sous estim e est que cette reconnaissance se manifeste a posteriori par l attestation et qu elle porte sur l id e g n rique de l engagement plus que sur ses formes concr tes Or celles ci peuvent demander un effort de la part de la soci t des adultes pour adopter un regard tol rant sur les activit s qui en r sultent et pour les admettre en effet comme des manifestations d engagements On pouvait imaginer que ce serait notamment l un des objectifs atteindre par les GEA alors que ce sujet a manifestement t vit l valuateur avait propos en comit de pilotage que les GEA proc de une recension des formes d engagement identifiables dans chacun des territoires transcrire sur une fiche de saisie des projets correspondants mais quoiqu accept e la proposition n eut pas de suites 30 Rapport d valuation En outre la distinction entre reconnaissance par le groupe le collectif l association dans lesquels s inscrit l engagement en le pr c dant et l accompagnant et reconnaissance publique externe voire institutionnelle n a pas t appr hend e Cela s est traduit par la contraction op r e entre reconnaissance entendue comme identification r ciproque mais aussi comme g
8. 26 Rapport d valuation membres du GEA que furent recrut s ces jeunes experts Ils furent plus souvent r unis par le r f rent local parmi les jeunes qu il connaissait lui m me Mais l valuateur n a pas pu avoir connaissance ne serait ce que des ges de ces jeunes Il peut faire l hypoth se que la moyenne d ge tait plut t basse parce que les plus jeunes taient plus facilement mobilisables mais il n a pu le v rifier Adh sion du public cibl au dispositif Les jeunes Les l ments dont dispose l valuateur pour appr cier l adh sion des jeunes et notamment des jeunes experts la d marche d ensemble du Pass Engagement demeurent indirects ce sont des propos et des comportements rapport s par les personnes qui animaient leurs r unions Il en ressort que les jeunes qui s taient engag s participer l laboration du passeport vis vis de leur r f rent local souvent un animateur une animatrice jeunes ont eu une participation r guli re avec une implication moyenne Ils paraissent avoir souvent t s duits par l id e de pouvoir b n ficier d une attestation officielle pouvant avoir une certaine valeur dans une recherche d emploi plus ou moins proche ou lointaine bien que l objet de cette attestation soit rest tr s impr cis approximativement on dira qu elle a t comprise comme portant sur la bonne conduite du jeune son savoir tre En revanche ils ne le s
9. 72 Rapport d valuation 4 L exp rience de l engagement questionnaire pour les jeunes A sexe ge Type d engagement _ une fonction laquelle j ai t lu Laquelle _ une responsabilit exerc e dans les activit s d une association d un club Laquelle Dans quelle sorte d organisme _ la r alisation d un projet individuel ou collectif Lequel _ la participation un v nement une manifestation Ce que j ai fait Dur e de l engagement en jours semaines ou mois Raisons personnelles de l engagement _ me prouver moi m me ma capacit tre efficace dans quelque chose que j entreprends _ l envie de pouvoir tre utile aux autres _ me retrouver avec d autres qui ont les m mes go ts les m mes valeurs que moi _ faire une exp rience qui peut m tre utile pour mon avenir professionnel _ avoir eu l occasion de prendre des responsabilit s _ d couvrir l action d sint ress e aupr s de personnes que j estime pour leur g n rosit _ parce que c est naturel dans l environnement dans lequel je vis _ sans raison pr cise j ai accept de r pondre une demande qui m a t faite _ autre Accompagnement de mon engagement _ j ai b n fici des conseils d une personne participant l action dans laquelle j tais engag _ j ai pu suivre une formation pour exercer les responsabilit s qu on m a confi es _ on m
10. Aussi la d marche diagnostique a port un regard transversal sur la jeunesse du territoire avec cette volont d une prise en compte globale des jeunes Expression des jeunes c est tranquille mais c est mort Orientation 1 Permettre aux jeunes d tre acteurs Valoriser les initiatives des jeunes par des moyens r fl chir communication bourse aux projets Orientation 2 Favoriser l ouverture des jeunes sur le monde Partager la culture avec les jeunes poursuivre et d velopper la pr vention encourager la mobilit des jeunes Orientation 3 Permettre aux jeunes de rester vivre sur le territoire Orientation 4 Travailler avec les parents dans la co ducation Orientation 5 Accompagner la vie associative Rosheim http www cc cantonrosheim fr services_a_la_population le_projet_territorial_pour_la_jeunesse_55 php Depuis sa cr ation la politique en faveur de la jeunesse sur le territoire de la Communaut de Communes du Canton de Rosheim a pour objectifs de soutenir des actions sportives ou culturelles pour les jeunes de proposer des actions extrascolaires de mettre en vidence la richesse et les comp tences de tous les acteurs locaux Ces objectifs doivent galement permettre de lutter contre l isolement pr venir la d linquance d velopper l esprit citoyen chez les jeunes mais aussi donner la possibilit aux associations de mettre en valeur leur savoir faire et initier des partenariats plus actifs
11. Territoire ce dispositif volue vers un Contrat Territorial Jeunesse Au pr alable un nouveau diagnostic portant sur diff rents aspects de la jeunesse tait n cessaire 59 Rapport d valuation Com com S lestat conseil de communaut du 20 d cembre 2010 d lib ration pour engager la d marche et commencer par un diagnostic jeunesse renouvellement du contrat Enfance Jeunesse avec la CAF Com com Marckolsheim 19 octobre 2010 suite au diagnostic jeuness Koralliance 5 axes retenus 1 Favoriser le vivre ensemble et l ducation la citoyennet 1 1 Favoriser le dialogue l coute et le respect des autres dans leurs diff rences gar ons filles jeunes d origine turque et les jeunes originaires du territoire violence verbale et physique 1 2 D velopper les actions collectives vie en groupe actions interg n rationnelles 1 3 Maintenir la qualit et la diversit de l offre de service et celle du cadre de vie 1 4 Lutter contre la marginalisation des jeunes et le d veloppement de la petite d linquance 1 5 Permettre aux jeunes adultes de s installer sur le territoire par le logement 2 Favoriser l autonomie et la responsabilisation des jeunes 2 1 Faire confiance aux jeunes et leur permettre d tre en confiance 2 2 Valoriser les actions des jeunes et tre l coute de leurs projets 2 3 Accompagner les jeunes dans leur projet professionnel 3 Promouvoir l ducation
12. d sign s comme jeunes experts devant contribuer la conception du passeport de l engagement il fut d abord envisag de former un groupe d partemental avec une repr sentation diversifi e des ges et des types d engagement Il fut rapidement abandonn en raison des probl mes que posaient les d placements des jeunes qui devaient pouvoir venir des 8 territoires d exp rimentation Fut donc retenue l option de r unir de petits groupes dans un maximum de territoires qui seraient ensuite rassembl s deux reprises au si ge du Conseil G n ral Il ne fut cependant pas possible de conna tre la composition des regroupements territoriaux de ces jeunes et leurs caract ristiques donc d op rer des comparaisons entre les territoires Quant l laboration elle m me du passeport avec les jeunes elle s est d roul e d lib r ment sans que l valuateur puisse faire d observations directes sa pr sence aurait risqu de perturber les participants lui fut il signifi II n y eut pas davantage de notes sur le d roulement de ces r unions tenues soit au si ge du Conseil G n ral soit au sein des territoires o les jeunes experts ont t r unis et o ils ont pu exprimer leur avis sur la composition du futur passeport comme sur le contenu des rubriques renseigner En revanche l valuateur a t destinataire de 3 versions successives du passeport ainsi que d un document pr sentant la d marche
13. est pas produit Caract ristiques des b n ficiaires de l exp rimentation Si l on s en tient aux publics jeunes vis s par l exp rimentation le choix initial tait qu ils soient le plus diversifi s possibles du point de vue des ges de leurs origines sociales avec une priorit donn e aux jeunes les moins favoris s de leurs formations et de leurs types d engagement Rappelons aussi que les jeunes cibl s se r partissaient en deux cercles le premier devait tre constitu par ceux qui seraient associ s d s le d but de l exp rimentation l laboration du passeport les jeunes experts le second tait d fini comme celui des jeunes ayant ou ayant eu un engagement et qui pourraient donc tre concern s par l utilisation du passeport En d finitive ce deuxi me cercle a pu tre parfois compris comme l ensemble des jeunes d un territoire dans la mesure o la mani re d entendre l engagement tait assez vague pour permettre de consid rer que tout jeune avait d avoir l occasion de faire l exp rience d un engagement et qu ce titre s tait r v l es des comp tences valorisables Pour ce qui concerne le premier cercle des jeunes experts il n a t proc d aucune caract risation Il semble qu il y ait eu peu de diversit en mati re d affiliation telle ou telle structure au sein d un territoire et que ce ne soit pas par l interm diaire des diff rents
14. finis n ont pu tre atteints et qui ont fait que ce qui a pu tre produit le Passeport de l engagement semble peu op rant Quel sens les porteurs du projet ont ils donn l exp rimentation On pouvait l entendre comme la mise en uvre d un dispositif dont il s agissait de v rifier la pertinence du fait qu il apportait une r ponse ventuellement innovante un probl me identifi Ou c tait une mise l essai d un plan d action destin tre tendu et dont il fallait tester auparavant la faisabilit et l efficience Dans le premier cas cela suppose un agencement exp rimental comportant une sc narisation des tapes et des dispositions prises pour une observation de la progression de l exp rimentation et des r ajustements ventuels Dans le second on cherche effectuer une r p tition pr c dant la phase d ex cution o l on s attachera davantage s assurer de la participation effective des parties prenantes et ajuster leur r le Indiscutablement l exp rimentation du Pass Engagement rel ve du second mod le et il est probable que ce choix ait induit un manque de pr cautions dans sa mise en uvre Cela s est traduit par exemple par un pari fait sur l adh sion attendue de la part des repr sentants d associations et d organismes en relation avec les jeunes dans chacun des 8 territoires d exp rimentation dont on a pu croire qu elle serait plus spontan e Parce que le Con
15. fran aise ne serait elle pas devenue sourde cet autre appel des jeunes qui lui disent plut t Engagez nous Guillerme amp Quillerou 2011 Les r f rences pour tayer une telle probl matisation ne manque pas telle l analyse d velopp e par le CNVA dans un chapitre du Bilan de la vie associative en 2003 Jeunes et nouveaux engag s des attentes nouvelles Or au del de la diversit des formes d implication civiques sociales communautaires et d une subjectivation manifest e par ce que J lon 2001 a appel affranchissement des engagements les alternatives portent sur les limites pos es ce qui m rite o non reconnaissance sociale C est la question pos e par A Vulbeau 2002 partir du concept des inscriptions sociales de la jeunesse qui se partagent entre exclusion et int gration ou socialisation Mais si les animateurs des GEA se reconnaissaient comme des formateurs c tait dans une d marche d appui une auto production qui allait faire merger une compr hension collective du sens de l engagement donc en cartant la mobilisation de connaissances et d analyses produites ailleurs Cette orientation d lib r e a ainsi conduit n envisager le sens 1 Texte repris dans le n 31 de la revue Agora D bats Jeunesse 39 Rapport d valuation de l engagement qu au regard des motivations et des attentes vis es travers le fait de s engager En est ressortie
16. s dont cette personne avait la responsabilit Or d un c t il ne fut pas possible de produire davantage qu un guide de l accompagnateur tenant en un feuillet recto verso Et pourtant d s l automne 2011 ce travail tait cens avoir t entrepris la production d un kit m thodologique de l adulte accompagnateur avait t l ordre du jour d une r union avec les r f rents locaux qui s est tenue d but octobre 2011 De l autre il n y a pas eu de retour sur des d bats ou sur une laboration collective en GEA qui aurait port sur une m thodologie tayant un accompagnement l identification de qualit s des jeunes r v l es eux m mes par leur engagement Rappelons que les personnes susceptibles de tenir ce r le sont pour partie des b n voles associatifs et pour une autre partie des salari s professionnels de l animation de l ducation sportive ou de l ducation sp cialis e mais a priori rarement form s la d marche du bilan de comp tences De fait il appara t que la priorit a t donn e la diffusion quantitative du document Passeport en m me temps que l on se souciait de le tester aupr s de jeunes en mobilisant pour cela les volontaires en service civique au Conseil G n ral Plut t qu un test c est davantage un questionnaire d int r t auquel ont t soumis une cinquantaine de jeunes auxquels le passeport a t pr sent et qui avaient pu
17. terminer lorsqu on est en phase d exp rimentation quels sont les types d engagements sur lesquels on estime possible d avoir une action susceptible de favoriser le d veloppement des engagements de jeunes En effet les choix effectu s induisent des types d intervention qui peuvent tre tr s diff rents Il eut t possible ainsi de cibler la tranche d ge des jeunes qui approchent de l ge adulte donc d une tape de leur vie o un engagement dans un travail devient une perspective proche de m me que celle d un engagement en couple Lapeyronnie 2005 Cela ne signifie pas qu elle se substitue celle d un investissement dans des activit s relevant du libre usage de son temps qui peut subsister En revanche cet ge il devient rare que le jeune d couvre cette forme d engagement d sint ress alors qu il est vraisemblable qu il ait pu avoir de tels engagements et qu ils ont t g n rateurs de comp tences assez cons quentes pour justifier d en faire l inventaire Il peut alors tre int ress de le faire dans une perspective de transfert vis e professionnelle Or pour ces jeunes op rer une telle conversion suppose de leur apporter un appui de m thode mobilisant des instruments d analyse des comp tences qu ils ont acquises Car il devient alors important de pouvoir les organiser et de savoir les pr senter et les valoriser Il n est cependant pas certain que des b n voles soient en ca
18. 13 T l phone 01 40 45 93 22 www jeunes gouv fr experimentation jeunesse seems ss Th matique Engagement des jeunes
19. a donn toutes les informations dont j avais besoin pour r aliser mon projet _ j ai t aid pour trouver les financements n cessaires la r alisation de mon projet _ il n y a pas eu d accompagnement de mon engagement parce que ce n tait pas n cessaire _ j aurais aim avoir davantage d appui mais cela n a pas t possible 73 Rapport d valuation Autres engagements _ j ai eu auparavant l occasion d avoir d autres engagements par exemple _ c t de cet engagement j en ai eu d autres ou un autre en particulier _ je continue d en avoir d autres ou un autre en particulier Valorisation de mon engagement _ j ai rassembl dans le Passeport de l engagement les informations sur les capacit s que j ai d velopp dans mon engagement _ j ai commenc remplir mon Passeport de l engagement mais je dois encore le compl ter _ je n ai pas trouv utile d utiliser le Passeport de l engagement pour mettre en valeur mes capacit s _ j ai essay d utiliser le Passeport de l engagement mais j ai renonc le compl ter 74 Rapport d valuation Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse Minist re des Sports de la Jeunesse de l Education Populaire et de la Vie Associative Direction de la Jeunesse de l Education Populaire et de la Vie Associative Mission d animation du Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse 95 avenue de France 75 650 Paris Cedex
20. actes efficaces le terme a t retenu pour qualifier toutes les repr sentations formul es par ces jeunes de traits de personnalit ou de comportements associ s un engagement Un outil d auto valuation peu probant Ainsi trouve t on num r e dans le Passeport du Pass Engagment un liste de 55 comp tences non exhaustives quand celui d Envie d Agir en compte 14 dont il donne une d finition de une trois lignes Ces comp tences sont r parties entre quatre classes d in gale importance personnelles 19 techniques 15 sociales 12 et civiques 7 Dans la premi re classe on trouve des traits de personnalit Je suis r actif Je suis d termin J ai confiance en moi mais aussi une formulation que l on peut entendre comme une d finition de la notion m me de comp tence sans en tre une Je suis 1 II tait encore soulign il ne s agit pas ici de d velopper un nouvel outil mais de donner corps au passeport ou livret de l engagement en adaptant les documents existants 33 Rapport d valuation reconnu e par les autres travers ce que je fais laquelle fait cho plus loin Je sais ce que je suis capable de faire et Je sais parler de moi de ce que je fais La seconde classe qui devrait recenser ce que je sais faire ce que je peux apporter ne fait pas de distinction par exemple entre des comp tences fond es sur des habilet s o
21. attendus et effets induits inattendus 28 Gouvernance et coordinations d acteurs 36 Conclusion de la partie et mise en perspective 39 2 Validit externe des r sultats et perspectives de g n ralisation essaimage 42 i Caract re exp rimental du dispositif valu 42 ii Caract re transf rable du dispositif et changement d chelle sssnnneeeenseseseenssse 43 Repr sentativit du terrain des acteurs et du public b n ficiaire ssnnsesesseeeeeee 43 Transf rabilit du dispositif stand hessmdenmear nine 43 CONCLUSION GENERALE is csscmmemmseneanencesemntromreeentaetestieriaieenienres 44 11 Rapport d valuation RAPPORT D VALUATION INTRODUCTION GENERALE l une des singularit s du projet Pass Engagement aura t d associer une collectivit territoriale le Conseil g n ral du Bas Rhin avec un groupement d associations intervenant aupr s des jeunes et membres du Comit R gional des Associations de Jeunesse et d Education Populaire CRAJEP Indiscutablement l initiative de l exp rimentation a t prise par le Conseil G n ral qui souhaitait ajouter un volet nouveau sa politique de la Jeunesse mais son pilotage a dans l ensemble t assur conjointement avec les dirigeants de l UFCV des CEMEA des Francas et de la F d ration des MJC du Bas Rhin La r daction du projet a fait l objet d une criture commune et la
22. autre part du projet d augmenter les capacit s d accueil des p riscolaires Hohengoeft Wangenbourg Engenthal et Westhoffen en la portant de 24 enfants 30 enfants Orientations du CG67 fin 2007 Engagement d partemental pour la Jeunesse permettre aux jeunes de devenir autonome responsables et engag s 10 25 ans mars 2008 politique transversale en faveur de la jeunesse une des priorit s du mandat commission transversale en faveur de la jeunesse 4 orientations th matiques faciliter scolarit et formation favoriser insertion et int gration d velopper connaissances et favoriser l ouverture sociale et culturelle soutenir engagement et participation Pass Avenir jeunes 67 Pass Accompagnement insertion jeunes en gal re Pass Engagement service civique et valofrisation des acquis de l engagement Pass Info pass age fr fin 2009 vote de la transformation des PTJ en CTJ int gr s aux contrats de territoire 65 Rapport d valuation 3 Note de l valuateur sur l avanc e du projet d exp rimentation Une ann e apr s le d marrage de l exp rimentation du Pass Engagment cette note veut tenter de r sumer un certain nombre d observations sur son d roulement avec l intention de permettre ses acteurs de pr ciser les objectifs qu ils veulent atteindre pour la seconde ann e La fonction de l valuateur Notre t che est de suivre la progression des tapes permettant l exp rimenta
23. des GEA Alsace Bossue aucun 66 Rapport d valuation Sauer Pechelbronn 1 pour 2 r unions connues Haguenau 2 pour 3 r unions connues Haute Bruche 1 pour 3 r unions connues _ Bischheim 1 pour 3 r unions connues Neudorf 1 pour 1 r union connue La Meinau 1 pour 1 r union connue plus 1 pour une r union pr paratoire commune avec Marckolsheim Marckolsheim aucun Il faut souligner aussi que la demande que nous avons faite initialement que ces comptes rendus indiquent quelles taient les personnes pr sentes avec leur qualit ma manifestement pas t entendue alors que l valuation requiert de pouvoir mentionner le nombre de ceux qui assistent ces r unions de travail et la r gularit ou non de leur participation et que pour la conduite m me de l exp rimentation il semblerait indispensable d avoir des donn es pr cises sur ce point En outre le contenu de ces comptes rendus est manifestement succinct au point de passer sous silence les informations relatives aux avis des participants chaque fois qu il est fait tat de d bats une exception pr s Ils ne fournissent donc que des donn es sommaires sur la mani re dont les r unions ont t conduites I n y a donc aucune possibilit de mutualiser les probl matiques d velopp es au sein des diff rents GEA et de prendre la mesure des constantes et des diff rences qui peuvent les caract riser Il en est de
24. e du projet et parfois des choix op rationnels discutables qui ont t effectu s Nous soulignerons aussi les aspects auxquels il faudrait notre sens porter une vigilance particuli re pour que l exp rimentation puisse d boucher sur des r sultats plus satisfaisants qu on ne peut l augurer si le cours actuel devait se poursuivre Les conditions n cessaires une valuation correctement inform e De fa on tr s pratique notre travail d valuateur suppose que nous disposions d un minimum d informations sur les actions men es qui nous permettent de disposer de donn es analyser Or ce jour elles sont extr mement r duites ce qui constitue en soi un indice des conditions laborieuses dans lesquelles l exp rimentation a d marr et le besoin de ne pas de ne pas s arr ter donc de s interroger sur les difficult s rencontr es Il tait convenu que les animateurs de l exp rimentation produiraient au fur et mesure des comptes rendus de ce qui aurait t mis en uvre et de fa on suffisamment d taill e pour constituer une m moire de l exp rimentation comptes rendus tablis par les animateurs eux m mes ou par les participants aux groupes de travail qu ils pilotent Il n tait en effet pas pr vu que l valuateur assure une telle fonction car ce devait tre aussi sinon d abord un outil de pilotage pour les porteurs du projet Ainsi disposons nous ce jour de tr s peu de comptes rendus
25. en plus des autres interventions du Conseil G n ral du Bas Rhin en faveur de la jeunesse et relevant des ses autres missions dans le domaine de l ducation coll ges et transports scolaires et du social notamment http www secteurpublic fr public article le conseil general du bas rhin signe son premier contrat territorial pour la jeunesse html id 34113 amp C5 232 la d marche doit permettre 2 de valoriser l engagement et la participation des jeunes dans les projets les concernant directement et ou concernant le territoire 61 Rapport d valuation rappel des 4 orientations du CG67 faciliter la formation et la scolarit des jeunes du 67 favoriser l insertion et l int gration des jeunes du 67 d velopper les connaissances et favoriser l ouverture sociale et culturelle soutenir l engagement et la participation des jeunes les orientation de la Com com d Erstein duquer la citoyennet agir en faveur de la pr vention respecter et mieux appr hender son environnement de vie soutenir et valoriser le tissu associatif local s ouvrir sur le monde et les autres par la culture Moyens 40 d un poste d animateur jeune enveloppe de 50 des financements de la com com un projet exceptionnel par an Ostwald 13 d cembre 2010 le Contrat Territorial Jeunesse de la ville d Ostwald portera sur 4 axes prioritaires desquels mergeront les projets venir Encourager et soutenir l engagemen
26. engagement puisse lui tre externe donc s effectuer apr s coup et tre assur e par un tiers non directement impliqu dans la relation d engagement Cette position para t peu compatible en effet avec celle qui consid re la reconnaissance de l engagement comme constitutive de celui ci Sera galement interrog e la pertinence de la d marche du bilan de comp tences s inscrivant dans une perspective professionnelle comme m thode d autor flexion sur les apprentissages pouvant r sulter d engagements d sint ress s S agissant ensuite du fonctionnement de l exp rimentation sera relev e particuli rement la sous estimation des probl mes que peut poser le portage partag d un projet par des institutions partenaires n ayant pas les m mes logiques d action m me s il existait une confiance initiale et une 25 Rapport d valuation bonne volont r ciproques parce que fond es sur des relations d j bien tablies de sympathie entre les personnes concern es 1 R sultats de l valuation i Les publics touch s par l exp rimentation On peut estimer que le public b n ficiaire de l exp rimentation tait les jeunes de 10 25 ans engag s dans la vie sociale selon les termes du projet avec en principe un ciblage plus sp cifiquement sur les 16 25 ans correspondant l appel proposition du Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse mais il ne fut pas manifeste Ce sont eux dont l observat
27. et m me si la premi re ann e aucune d cision ne semble avoir t prise par la direction de la Jeunesse et des Sports du Conseil G n ral sans avoir consult les membres du CRAJEP une timidit dans la prise de responsabilit fut r currente Cela semble pouvoir s expliquer par le fait que la personne qui assurait au d part la mission de chef de projet au sein de la direction de la Jeunesse et des Sports dut se retirer pour occuper de nouvelles fonctions et tre remplac e comme chef de projet par le directeur lui m me assist de deux fonctionnaires et de leur c t les repr sentants du CRAJEP n avaient pas jug n cessaire de d signer un correspondant au chef de projet tout en voulant tre associ s toutes les d cisions relatives au pilotage de l exp rimentation L effet majeur de ce mode de fonctionnement fut l absence d anticipation sur l volution du dispositif Elle aurait suppos de pr voir le d roulement pratique souhait en vitant de se donner des objectifs interm diaires irr alisables mais en se donnant des indicateurs d alerte si l on s cartait des pr visions et d tre capable d imaginer rapidement des ajustements op rer ainsi que de rendre op rationnels sans d lai les choix arr t s On a assist au contraire une volont partag e de s en tenir avec constance aux choix op rationnels de d part exception faite des reports pour la date des Troph es de l engagement e
28. l on a vit de r f rer les comp tences des types d actions qui mobilisent des comp tences appropri es La classification retenue par le Passeport Envie d agir Accompagner Animer des activit s Communiquer N gocier Organiser pouvait certainement tre trait e diff remment faire l objet de davantage d illustrations mais il est surprenant qu il y ait eu un si grand cart avec le document qui tait cens servir de r f rence En outre les jeunes auxquels il a t propos de remplir ce Passeport du Pass Engagement ne paraissent pas avoir t convaincus par ce choix de privil gier la d marche introspective focalisant l attention sur le Je et ses pouvoirs plut t que sur la conscience d avoir t efficace dans une action qu ils ont men e et de pouvoir l tre encore dans une situation analogue Le d faut de m thodologie pour les accompagnants de jeunes Le changement profond op r dans la mani re dont ont t pr sent es et formul es les comp tences aurait m rit d tre justifi de fa on circonstanci e pour d boucher sur une explicitation du r le de l accompagnant et de ses limites la partie correspondant la description des comp tences que se reconna t le possesseur du Passeport ne pr voit pas qu il soit fait mention d un accompagnement dans l analyse des exp riences faites par le jeune ce qui ne signifierait pas forc ment une caution donn e par l accompagnant
29. la jeunesse dans sa globalit d finition d une politique jeunesse locale adopt e par l organe d lib rant de la commune suite aux recommandations d coulant de l tat des lieux contractualisation sur 3 ans en identifiant les priorit s du territoire en mettant en valeur les moyens humains et financiers soutenus par le D partement et en formalisant les indicateurs d valuation du contrat autour des priorit s partag es L tat des lieux ou diagnostic jeunesse pour la Ville de Bischwiller a t command aupr s de l ACEIF Les axes prioritaires qui guideront les actions dans le cadre du Contrat Territorial Jeunesse et qui doivent tre soumis validation sont les suivants 1 Permettre la continuit des actions men es avec des jeunes de Bischwiller et consolider l offre diversifi e gr ce au r seau existant 2 Favoriser le vivre ensemble Bischwiller 3 Soutenir l engagement des jeunes et l ducation la citoyennet 4 Soutenir des actions de pr vention et lutter contre la banalisation des comportements risques 64 Rapport d valuation 5 Am liorer et adapter les actions d information et de communication en direction des jeunes C teaux de la Mossig 9 Communications diverses M GEIST Vice Pr sident et Pr sident de la Commission Enfance Jeunes rend compte l assembl e d lib rante de l volution du dossier Contrat Territorial Jeunesse d une part et d
30. la sant 3 1 D velopper les actions de pr vention des conduites risques NTIC nouvelles pratiques de risques constat es sur le territoire 3 2 Valoriser la pr vention par les pairs 3 3 Favoriser la connaissance le questionnement l change et le cheminement du jeune dans les actions de pr vention 3 4 Favoriser la pratique sportive 4 Travailler avec les parents dans la co ducation 4 1 Donner aux parents les cl s pour comprendre le monde et r inventer leur r le de parents 4 2 Permettre aux parents de prendre leur place dans les actions men es au sein de la politique jeunesse 5 Appuyer les associations qui uvrent pour la jeunesse 5 1 Formation l accompagnement des jeunes 60 Rapport d valuation 5 2 Valorisation des b n voles 5 3 Mutualisation des quipements et des pratiques Com com Erstein CTJ 2010 2013 Le Contrat Territorial pour la Jeunesse CTJ du Pays d Erstein sign le vendredi 21 mai 2010 est le premier contrat de ce type conclu par le Conseil G n ral du Bas Rhin et une Communaut de Communes Ces Contrats sont destin s soutenir la politique en faveur de la jeunesse des territoires Le Contrat Territorial pour la Jeunesse du Pays d Erstein pr s 90 000 de soutien la politique jeunesse du territoire Le Conseil G n ral du Bas Rhin affirme sa volont d accompagner les collectivit s locales dans leurs politiques jeunesse et de favoriser la tra
31. les donn es trop fragmentaires recueillies sur l activit men e dans chacun des territoires pour ce qui concerne aussi bien les GEA que les jeunes experts ne permettent aucune caract risation de r sultats locaux pouvant tre mis en relation avec les sp cificit s de tel territoire comparativement un autre Transf rabilit du dispositif Il appartiendra au Conseil G n ral de d cider s il entend donner une suite cette exp rimentation s il estime opportun de mener autour du Passeport de l engagement une campagne de communication en direction des jeunes et des associations susceptibles de les assister sur son utilisation voire de chercher constituer de nouveaux r seaux locaux pour d velopper une p dagogie de l engagement et des apprentissages que des jeunes peuvent y faire Mais manifestement cette exp rimentation comme telle n a pas produit des r sultats justifiant d en proposer la transf rabilit d autres collectivit s L analyse m me des raisons multiples pour lesquelles ce projet s est enlis oblige prendre la mesure de la complexit du ph nom ne de l engagement juv nile quand on veut en faire un objectif de politique publique Il est significatif cet gard que les responsables du projet ont d admettre que non seulement la notion d engagement avait un sens assez impr cis tant chez les adultes que chez les jeunes mais que surtout ces derniers n accordaient pas une grande import
32. leur permettant de b n ficier d une formation autres L accompagnement initial et de suivi est sera assur par une seule structure mobilise ra plusieurs structures Fiche tablie par la date du Rapport d valuation AN EEE IN EE 54 Fiche d valuation sur la r alisation du projet sur la participation des jeunes et sur leur accompagnement Territoire Intitul Dur e du projet sur laquelle porte l valuation Nombre de jeunes engag s sur ce projet pendant cette p riode Nombre de jeunes dont l engagement s est achev Atteinte de l objectif e du point de vue des jeunes quels crit res appliquent ils e du point de vue du r dacteur quels sont ses crit res Difficult s rencontr es par les jeunes dans la r alisation du projet Ils ont su les surmonter g0 Ils n y sont pas parvenus O Y a t il eu intervention de l accompagnement pour leur r solution oui O non 0O Pr ciser La r alisation de ce projet a t elle fait fera t elle l objet d une reconnaissance publique Les jeunes engag s sur ce projet ont ils formalis la pr sentation des comp tences qu ils ont manifest es dans le passeport de comp tences du Pass engagement oui O non 0O Bilan de l accompagnement Dans la phase initiale Au cours de la r alisation du projet R le de l accompagnement dans la valorisation du projet Enseignements pour l am liorati
33. loin qu un feuillet de pr sentation g n rale du Pass Engagment et de l avantage que pourrait retirer un jeune qui ferait l effort de remplir le Passeport Ce qui peut tre attest l engagement ou des capacit s Dans le projet initial figurait le principe de la d livrance par le Pr sident du Conseil G n ral aux jeunes qui le demanderaient d un certificat d engagement L galement tait fait r f rence au Passeport Envie d Agir mais une diff rence majeure les distingue Les certificats portant le logo de Jeunesse et Sports sont cens s tre tablis pour une action d finie qui est d crite comme le sont les comp tences manifest es cette occasion et un m me jeune pourrait se faire tablir plusieurs certificats d engagements En outre ceux ci ne portent pas la signature d une autorit administrative en sus de celle du responsable aupr s de qui le jeune a exerc son engagement Inversement dans le cadre du Pass Engagement l attestation d engagement est unique et globale et elle est sign e par le Pr sident du Conseil G n ral Il est d ailleurs noter que la demande qui lui est ensuite adress e par le jeune pour obtenir son attestation d engagement n est accompagn e que par un tableau r capitulatif des engagements attest s par des adultes mais non par un document de synth se des comp tences dont le jeune estime avoir fait preuve Toutefois la phase de recension des comp tences acquise
34. m me pour les s ances qui ont r uni les jeunes participant l laboration du r f rentiel de comp tences qui a constitu la base du passeport de l engagement L non plus nous ne ne disposons pas d informations sur la fa on dont les jeunes ont contribu la production commune sur leur degr d implication etc Nous avons bien voulu admettre que la pr sence d un observateur pouvait perturber la concentration des jeunes experts mais une valuation a posteriori et circonstanci e par les animateurs eux m mes aurait t bienvenue D s lors en tant qu valuateur nous ne pouvons ce stade que nous en tenir des questionnements g n raux sur les difficult s qui ont ralenti la mont e en charge de l exp rimentation Mais la raret des indices sur lesquelles nous pouvons fonder nos observations justifie que nous alarmions la fois sur la n cessit de produire des traces utilisables pour retracer l volution de l exp rimentation mais aussi sur la bonne compr hension des enjeux poursuivis Les objectifs annonc s et les premiers r sultats obtenus Par del l objectif global annonc de vouloir favoriser l engagement des jeunes quantitativement et qualitativement un choix d terminant a t fait d adopter une approche territoriale en affichant que la m thode privil gi e tait la coop ration entre acteurs associatifs dans un territoire donn Il aurait t tout aussi l gitime de mener une ex
35. point pr voyait de consid rer l action men e d une part l intention des jeunes eux m mes et d autre part celle des adultes qui les encadrent dans leurs activit s ou les accompagnent dans leurs projets la fois au sein des 8 territoires d exp rimentation et au niveau du d partement Le sch ma g n ral postulait que le passeport de l engagement permettrait aux jeunes qui l auraient rempli d obtenir une attestation d engagement vis e par le Pr sident du Conseil G n ral et que la popularisation de cette d marche de jeunes reconnue par une autorit publique cr erait un mouvement d int r t autour de l engagement et de son accompagnement d bouchant sur un ph nom ne d imitation et un accroissement des jeunes s engageant Cela supposait que dans le temps imparti de l exp rimentation non seulement le passeport aurait t labor mais qu il aurait pu tre rempli par quelques jeunes qui se seraient vu ensuite remettre leur attestation d engagement D s lors ce qu il s agissait d valuer tait la fa on dont se mettrait en place l information et la communication relatives l objet qu tait le passeport et la possibilit de le remplir Cette communication devait tre d velopp e particuli rement partir du moment o les premi res attestations seraient sign es et ce stade il tait pr vu de proc der des interviews de jeunes Il tait souhait que quelques uns soient all s jusqu
36. pondre l objectif initialement pos L extension de leur composition est un objectif plus difficile atteindre que pr vu mais indispensable Pour y parvenir il faut certainement avoir une id e plus pr cise de ce qui est propos aux membres des GEA et du b n fice qu ils peuvent en tirer dans leur propre action aupr s de jeunes ou avec eux ce qui ne ressort pas de la r ponse donn e dans la Charte du Pass engagement la question point 3 un r seau pour quoi faire Cette Charte est encore au stade de l avant projet Celui ci demande en effet d tre discut dans les GEA Mais peut tre conviendrait il d envisager que chaque GEA adopte sa propre charte sur la base du canevas qui leur est propos Ceci permettrait que les objectifs qu ils retiennent puissent tre prioris s diff remment En tout tat de cause pour que cette charte ait un effet il importe qu elle traduise v ritablement un engagement des membres du GEA y remplir un r le actif Dans cette perspective le projet de charte est formul en termes d objectifs qui sont plut t des finalit s et d engagements qui sont davantage des d clarations d adh sion cette exp rimentation suffisamment g n raux pour pouvoir y souscrire sans tre tenu de s y impliquer activement Les axes principaux de l action d un GEA m riteraient d tre plus explicitement exprim s sensibiliser les jeunes ce que peut leur apporter un engagement l enjeu ta
37. pour cons quence que les r f rents locaux avaient une mission peu pr cise et des capacit s d action tr s limit es Le choix de ces Sur les 8 territoires 5 avaient sign s un Contrat ou un Projet appellation qui pr valait jusqu en 2008 territorial de la Jeunesse seuls faisaient exceptions les 2 quartiers de Strasbourg et une intercommunalit rurale dont l un des conseillers g n raux tait aussi le pr sident de la commission jeunesse du Conseil G n ral quand le projet d exp rimentation fut d pos 14 Une communaut de communes a d ailleurs refus que l exp rimentation ait lieu sur son territoire et elle fut remplac e par une commune de l agglom ration strasbourgeoise 37 Rapport d valuation personnes a r sult d accords pass s par le Conseil G n ral soit avec des structures d animation au financement desquelles il concourrait par ailleurs d j au titre de sa politique jeunesse centres socioculturels f d ration d partementale des MJC soit avec des maires Le r le de ces r f rents semble avoir t essentiellement de faciliter les communications entre le fonctionnaire du Conseil G n ral l animateur du GEA et les personnes s lectionn es pour assister au GEA ou les jeunes dispos s participer au groupe de jeunes experts On ne saurait dire non plus que les animateurs de GEA taient investis d un r le de pilotage de l exp rimentation au niveau local Ils
38. r ussir Mais il est clair aussi que dans le premier cas un passeport de l engagement n est pas le meilleur moyen de valorisation alors qu il trouve toute sa justification dans le second Plusieurs objectifs peuvent videmment tre poursuivis de mani re parall le mais les dispositifs concevoir pour assurer leur r alisation ne peuvent tre les m mes Ainsi le passeport de l engagement constitue un objectif d j engag qui doit tre poursuivi Mais il para t indispensable de fixer le cadre dans lequel il est souhait qu il soit utilis La d marche suivie jusqu ici a privil gi les formes d engagement qu on peut qualifier d mergentes celles de la d couverte de l engagement Mais ce stade les acquis ne sont pas encore manifestes et le Pass Engagement pourrait prendre une orientation exclusivement p dagogique sans pr tendre tre un document destin tre pr sent des employeurs Cela ne signifierait pas pour autant de renoncer l objectif d encourager les jeunes ayant des acquis d exp rience suffisants pour tre valoriser dans une d marche d embauche se constituer un livret de comp tences Il en existe d j un nombre cons quent parmi lesquels de tels jeunes ont la possibilit de choisir celui qui leur convient le mieux ou encore dont ils peuvent s inspirer pour se constituer le leur un portage du projet mieux identifi aux niveaux d partemental et local Un choix de principe a
39. rencontre o les uns font part aux autres de leurs exp riences en mati re d accompagnement des jeunes dans leurs engagements et sous r serve d ailleurs qu il y ait une attente en ce sens Or ce qui tait annonc dans le projet d exp rimentation tait qu il y aurait une action concert e des acteurs locaux pour mieux faire conna tre les structures et les projets locaux offrant des occasions d engagement aux jeunes de tous ges ou pour mener des actions de sensibilisation de ces jeunes aux vertus de l engagement Sans doute un projet de Charte a t il t labor mais il ne semble pas avoir fait l objet de d bats au sein des GEA lors de leur constitution qui auraient permis de v rifier la communaut de vue sur les finalit s poursuivies sur les r gles respecter et sur la disponibilit des diff rents acteurs participer un tel projet local Ce qui transpara t dans les quelques comptes rendus disponibles mais leur caract re elliptique peut induire aussi des m prises illustrerait plut t la repr sentation des GEA comme lieux d expression et de d bats o l on examine les portes d entr es dans l engagement des jeunes le passage de l engagement pour soi engagement pour les autres ou d autres sujets permettant de confronter des points de vue pour les rapprocher mais qui ne conduisent pas l preuve d une coordination d actions Car pour cela il faudrait s assurer que les participants ces GEA
40. rimentation enjoignant telle ou telle structure de mener des actions pour d velopper l engagement des jeunes pour exercer un tel pouvoir il faudrait que lui soit reconnue une l gitimit le faire Il ne peut pas non plus se limiter offrir un espace de r flexion sur les principes de l engagement il faudrait pour cela qu il y ait des attentes fortes de la part des ducateurs de terrain et en outre les effets pratiques en termes d actions ensuite sont tr s hypoth tiques Un arbitrage sur les objectifs de valorisation des engagements r aliser avec des r sultats observables Jusqu pr sent la notion d engagement a t utilis e de la mani re la plus extensive qui soit sans doute avec l id e que cela permettrait d obtenir des r sultats quantitatifs plus importants et en vertu aussi d une volont de reconna tre la valeur d engagements m mes modestes et du postulat qu importe avant tout dans l engagement la disposition plus que ses r sultats Mais la conduite de toute action et tout particuli rement quand il s agit d une exp rimentation suppose de d finir une strat gie des pr visions de r sultats attendus et la d termination des moyens n cessaires pour y parvenir Ainsi se donner pour cible de valoriser des engagements discrets peu perceptibles suppose une strat gie sp cifique qui ne peut tre la m me que celle qui serait requise pour permettre des projets ambitieux d tre mis en uvre et de
41. sentes par ailleurs d j sous convention de financement avec le Conseil G n ral 10 Un document de travail El ments de r flexion pour un cahier des charges de la formation pass engagement a pourtant circul Il esquissait les buts et le fonctionnement des GEA mais n eut pas de concr tisation l intention des personnes que l on voulait r unir 23 Rapport d valuation Comme cela tait annonc dans le projet d pos il tait pr vu une charte du Pass Engagement Elle avait d j eu une premi re r daction manant du CRAJEP avant le d marrage de l exp rimentation sa formulation avait ensuite t examin e par le comit de pilotage qui avait engag un processus d amendements par correspondance achev en novembre 2010 Or il est notable que la dimension locale du r seau qui y est pr sent comme la finalit de cette charte est absente et l on ne per oit pas quelles sont les qualit s de ses membres qui est susceptible d en faire partie Sans doute son acceptation conduit elle prendre des engagements mais ceux ci mettre en r seau ses moyens d information participer l animation du territoire et la mobilisation des jeunes contribuer l am lioration de l accompagnement de l engagement des jeunes n en appellent pas traduire ces orientations g n rales en choix d actions concert es mener localement C est pourquoi le texte produit n a p
42. 10 14 ans 15 18 ans 19 22 ans 23 26 ans Mobilisation temporelle pr vue ou demand e une dur e moyenne hebdomadaire de heures semaine une dur e totale de l engagement estim e heures Les fonctions exerc es par les jeunes dans le projet sont r serv es des jeunes sont partag es avec des b n voles adultes Des comp tences particuli res sont elles n cessaires pour cet engagement Si oui lesquelles requi rent elles l obtention d un certificat de qualification sp cifique dans la mesure du possible obligatoirement pr ciser la nature de la certification Elf justifient elles une p riode de formation mais non sanctionn e par une certification il n y a pas de formation sp cifique demand e un mandat lectif d exercer son engagement est donn au jeune Rapport d valuation 53 Accompagnement des engagements Le ou les jeunes engag s dans ce projet vont ils b n fici d un accompagnement avant son d marrage oui C non par de l information individualis e par de l information collective par du conseil sa conception par des conseils sur son financement en leur permettant de b n ficier d une formation autres Le ou les jeunes engag s dans ce projet vont ils b n ficier d un accompagnement au cours de sa r alisation oui C non par un suivi individualis par un suivi collectif par un parrainage en
43. Au d part de l exp rimentation on peut relever un parti pris qui a fortement compromis les chances d obtenir des r sultats celui de consid rer qu il existait forc ment dans un territoire quelconque et donc dans chacun des 8 retenus des personnes ayant un engagement vouloir favoriser l engagement de jeunes De l d coulait d abord que leur participation aux GEA ne poserait pas de probl me ensuite que ces personnes avaient une conception construite partir de leur propre exp rience de ce qu tait l engagement d un jeune L objectif en les r unissant tait donc essentiellement de leur permettre d approfondir et d largir leurs repr sentations des formes d engagements pratiqu s En revanche l id e de tenter d expliciter de mani re probl matis e les enjeux sociaux de l engagement des jeunes semble ne para t pas avoir t envisag e Il pouvait para tre vident qu travers l engagement des jeunes la soci t attend qu ils y prennent leur place Pourtant il n eut pas t inutile notre sens de s interroger sur cette vidence d s lors que l objectif premier de l exp rimentation tait de parvenir ce que davantage de jeunes aient des engagements ce qu a fait par exemple le CESR de Bretagne dans un rapport sur les univers sociaux et culturels des jeunes et le changement de regard promouvoir leur gard force d incantation voire d injonction du style Engagez vous la soci t
44. EA ont t form s et ont fonctionn ne peut que conforter cette hypoth se Pourtant leur cr ation dans chacun des huit territoires induisait logiquement qu ils allaient constituer tout le moins un d but de r seau local qui pouvait pr figurer avec les autres GEA le r seau d partemental organiser pour la phase d extension tout le Bas Rhin du dispositif Pass Engagement Il est surprenant de constater que la question de articulation locale de cette exp rimentation avec l action territoriale du Conseil G n ral mait pas fait l objet d une r flexion strat gique Pourtant cela aurait paru coh rent avec la politique qu il avait conduite jusqu ici par rapport aux populations jeunes depuis 2000 existe une contractualisation entre le Conseil G n ral et des communes ou communaut s de communes en mati re d actions en faveur de la jeunesse et fin 2007 avait t adopt un document cadre th orisant son action territorialis e l Engagement d partemental pour la 36 Rapport d valuation jeunesse Le quatri me de quatre grands axes politiques qui y taient d finis pour tre d velopp s dans les diff rents territoires du Bas Rhin tait soutenir l engagement et la participation des jeunes pr cis ment Donc l objectif semblait bien tre non seulement d avoir une action d partementale globale en faveur de l engagement des jeunes mais qu elle soit aussi en r sonance avec des actions loca
45. EE A Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DES SPORTS DE LA JEUNESSE DE L DUCATION POPULAIRE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE fonds d exp rimentation pour la jeunesse PASS ENGAGEMENT RAPPORT D EVALUATION JACQUES TRAUTMANN Minist re des Sports de la Jeunesse de l Education populaire et de la Vie associative Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse 95 avenue de France 75650 Paris cedex 13 www jeunes gouv fr experimentation jeunesse Th matique Engagement des jeunes AP3 N 93 janvier 2011 Cette valuation a t financ e par le Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse dans le cadre de l appel projets n 3 lanc en 2009 par le Minist re charg de la jeunesse Le fonds d exp rimentation est destin favoriser la r ussite scolaire des l ves et am liorer l insertion sociale et professionnelle des jeunes de moins de vingt cinq ans Il a pour ambition de tester de nouvelles politiques de jeunesse gr ce la m thodologie de l exp rimentation sociale A cette fin il impulse et soutient des initiatives innovantes sur diff rents territoires et selon des modalit s variables et rigoureusement valu es Les conclusions des valuations externes guideront les r flexions nationales et locales sur de possibles g n ralisations ou extensions de dispositifs d autres territoires Les r sultats de cette tude n engagent que leurs auteurs et ne sa
46. L ducation la Sant Pr ventions des addictions 2 L ducation la Citoyennet Engagement associatif et sensibilisation l environnement 3 La relation des jeunes Relation Filles Gar ons relation l autre liens interg n rationnels sexualit 4 L accompagnement des jeunes pour l acc s la formation l emploi la mobilit au logement la culture aux loisirs et en mati re d orientation Ces grandes orientations fixent ainsi le cadre d intervention et les contours du futur contrat de partenariat avec le Conseil g n ral du Bas Rhin Ainsi les actions mises en oeuvre dans le cadre du CTJ et qui devront entrer dans l une des quatre orientations pr cit es b n ficieront d une aide financi re du Conseil g n ral Le Contrat territorial jeunesse repr sentant le volet jeunesse du Contrat de territoire est conclu pour une p riode de deux ans soit du 1er janvier 2011 au 31 d cembre 2012 afin de co ncider avec le calendrier du Contrat de territoire 10 APPROBATION DE LA CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE LA FEDERATION DEPARTEMENTALE DES MAISONS DES JEUNES ET DE LA CULTURE ET LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA BASSE ZORN 63 Rapport d valuation Bischwiller 24 janvier 2011 Point n 4 CONTRAT TERRITORIAL JEUNESSE CTJ renouvellement pour la p riode 2011 2013 Rapport pr sent par Madame Isabelle LERCH adjointe Depuis 2005 la Ville de Bischwiller est signataire
47. ale de ces groupes devait tre assur e initialement par un tandem un r f rent local choisi par la structure sollicit e par le Conseil G n ral pour en tre le support logistique ce fut tant t un centre socioculturel ou une autre association animant la politique jeunesse d un territoire tant t le service jeunesse d une commune voire une municipalit et en ce cas le r f rent fut une lue et un animateur formateur du GEA responsable d un organisme membre du CRAJEP ils furent 3 se partager les 8 groupes Leur ont t plus tardivement adjoints le conseiller jeunesse du secteur comprenant le territoire d exp rimentation il y en avait 4 qui couvraient l ensemble du d partement Mais la composition de ces GEA a t tablie au d part car elle tait susceptible de s largir ensuite lors de concertations directes entre un fonctionnaire du Conseil G n ral et le r f rent local qui tablirent une liste des personnes auxquelles le Conseil G n ral adresserait une invitation Alors qu en comit de pilotage il y avait eu des d bats sur les crit res appliquer pour d terminer le choix de 8 territoires d exp rimentation il n y eut dans cette instance aucun examen de la configuration souhaitable que devaient prendre ces GEA ni des listes retenues des associations et autres organismes sollicit s pour y participer La cons quence fut que les personnes qui avaient accept de r pondre l invitat
48. ance l engagement dans son principe comme peuvent le faire des adultes Et cela a conduit l accent mis sur la conscientisation entreprendre pour leur faire comprendre qu ils avaient des engagements qu en fait ils tenaient et qui leur importaient puis aussi que ces engagements m ritaient d tre connus Ce glissement de l id e initiale de valorisation celle de d voilement de r v lation a t reproduit dans la mani re d aborder les comp tences r sultant d activit s men es par engagement la focalisation s est port e sur l mergence de 43 Rapport d valuation comp tences prouv es dans des engagements qui s esquissent plut t que sur les usages que l on peut faire de la connaissance que l on a de comp tences manifestes d velopp es dans un cadre d activit s autonomes Quelle transf rabilit peut tre envisag e pour d autres projets Vraisemblablement celle d un doute qui serait port sur des objectifs et des modalit s de mise en uvre pouvant ressembler celles sur lesquelles reposait le dispositif du Pass Engagement CONCLUSION GENERALE L exp rimentation du Pass Engagement quoiqu inaboutie permet d en tirer plusieurs enseignements qui en font tout de m me l int r t Et on peut relever tout d abord l apparent paradoxe que les personnes qui l ont port e ont elles m mes montr un fort engagement dans ce projet mais l engagement comme tel n est pas un
49. ant la mise en uvre de dispositifs locaux du Pass Engagement En r alit la priorit a t donn e la production du Passeport de l engagement alors que l objectif consistant susciter dans chaque territoire une d marche concert e d acteurs locaux voulant favoriser l engagement des jeunes est pass e au second plan partir du moment o il s est av r que la mobilisation m avait pas lieu chez les repr sentants des structures qui avaient t retenues pour constituer ces groupes locaux Dans la perspective d un largissement du Pass Engagement tout le d partement disposer d un support pour une communication l intention des jeunes a pris le pas sur l importance de strat gies locales pour l engagement des jeunes et sur la compr hension des facteurs leur donnant plus ou moins de consistance Dans ces conditions l valuation qui ne pouvait s appuyer sur une comparaison des territoires s est appliqu e comprendre les raisons pour lesquelles cette exp rimentation a produit peu de r sultats Un projet concentr sur le Passeport de l engagement Pour divers motifs dont l attente du Conseil G n ral de parvenir rapidement la production du document Passeport de l engagement mais aussi en raison des difficult s mettre en place des r seaux locaux d appui l engagement des jeunes le projet du Pass Engagement s est progressivement identifi la r alisation du Passeport de l engagement pu
50. ant s exprimer dans un cadre d activit unique ou pluriel tout en lui laissant le soin de savoir valoriser les comp tences qu il a d velopp es mais sur lesquelles l attestation ne prend pas position 35 Rapport d valuation Autres effets Le projet pr voyait que le Passeport de l engagement serait communiqu des repr sentants du monde professionnel afin de recueillir leurs avis Le comit de pilotage a effectivement t inform que le Conseil G n ral avait soumis le passeport aux Chambres consulaires et au MEDEF d partemental II semble que ces interlocuteurs aient bien accueilli l id e de principe de proposer aux jeunes de se constituer un passeport de l engagement Toutefois ils ont insist sur le fait que lors d un recrutement une attestation d engagement ne pouvait tre prise en consid ration f t elle sign e par le Pr sident du Conseil G n ral ce que voulait croire certains jeunes ce sera notre seul dipl me et qu un chef d entreprise ou un charg de recrutement n irait pas regarder dans le passeport d engagement d un jeune l int r t qu ils pouvaient y trouver tait que le jeune y apprenne construire son image et mieux faire valoir sa personnalit En tout tat de cause ces observations ne paraissent pas avoir eu d incidence sur la r daction finale du document Quant des effets induits non pr vus dans l exp rimentation du Pass Engagement mais qui auraien
51. arche propos e aux jeunes afin qu ils prennent conscience qu ils pouvaient gagner une reconnaissance sociale pour leurs engagements et d autre part la mobilisation locale des adultes dispos s les accompagner dans cette d marche Si cette p rennisation s av rait possible l chelle du Bas Rhin il devenait aussi possible d envisager sa reproduction sur d autres territoires Ainsi l enjeu tait il moins de parvenir mettre en uvre une exp rimentation innovante bien des passeports livrets ou portfolios de comp tences manifest es dans un cadre d apprentissage informel existent d j que d arriver cr er une dynamique collective autour de la reconnaissance de l engagement de jeunes l chelle d un d partement D s lors la question centrale pos e l valuation a t de v rifier si confront s la r alisation de l exp rimentation les acteurs sur lesquels elle reposait ont pu prendre la mesure des cueils viter des erreurs ventuelles ne plus commettre et plus globalement si la compr hension des objectifs initiaux a t approfondie Ou l inverse ces objectifs ont ils perdu avec l preuve de l exp rience une part de leur force d orientation et ont ils t le cas ch ant reformul s dans d autres termes La notion cl qui r sume ce projet d exp rimentation est sans doute celle de valorisation de l engagement et des comp tences que cette exp rience tait
52. articuli res d velopp es ce titre et un cadre d application de l exp rimentation constitu de huit territoires diff renci s au sein du d partement 2 quartiers urbains une commune p riurbaine une ville moyenne et 4 communaut s de communes rurales certaines comptant la politique jeunesse parmi leurs comp tences et d autres non Cependant la mise en uvre de ce projet outre le fait qu elle est demeur e inaboutie au terme du temps imparti pour cette exp rimentation a r v l une compr hension restrictive du principe d exp rimentation en concevant celle ci comme la mise en place d une r p tition pr paratoire l instauration d un dispositif pr vu pour tre ensuite tendu l ensemble du d partement Fut ainsi cart e par voie de cons quence l id e qu une exp rimentation pouvait tre une d marche de v rification portant sur la validit des choix d actions mener et sur l efficience de celles ci Proc der ainsi aurait d ailleurs n cessit de circonscrire des types d actions jug es particuli rement significatives et de se focaliser sur des jeunes identifi s par des caract ristiques pr cises afin de pouvoir d finir des indicateurs de r ussite gradu e de ce qui tait exp riment Or l inverse le choix d une exp rimentation comme r p tition pr alable de la mise en place d un dispositif permettait de demeurer dans une perspective globale quant aux actions mener
53. as t utilis pour d finir un contrat de participation aux GEA A t elle t con ue pour tre un support des changes de vues au sein de ces groupes pour d boucher sur un plan d action local Il n appara t pas qu elle ait fait l objet r ellement de d bats au sein de l un ou l autre GEA Imprim e finalement sous le titre Favoriser et valoriser l engagement des jeunes en m me temps que le passeport de l engagement d but 2012 ce texte a t tenu disposition des personnes int ress es mais n aura pas t le support d initiatives particuli res Une absence de progression dans l activit des GEA Il reste que l indicateur principal de l insucc s de l exp rimentation concernant l objectif de constituer des r seaux locaux d acteurs d horizons divers intervenant aupr s des jeunes est la tr s faible activit des GEA sur les 8 territoires Qu au total ils ne se soient pas r unis tr s fr quemment il n y aurait pas eu motif le d plorer si ces r unions avaient eu des effets en termes d actions men es par les structures qui y participaient Mais ce furent des temps de pr sentations r ciproques et de partage d id es sans cons quences entre des personnes dont la participation fut tr s instable o la part de celles qui repr sentaient des structures accueillant des jeunes ayant un engagement para t avoir t souvent minoritaire Cela explique qu il ait t globalement diffici
54. as int ress es par le principe d une valorisation de l engagement des jeunes pouvant s appuyer sur le Passeport de l engagement elles n ont pas manifest le souhait que se poursuive l exp rience de ces groupes locaux d changes et d accompagnement des jeunes ayant des engagements ceux ci ayant cess de se r unir avant la fin de exp rimentation Effets attendus et effets induits inattendus Les porteurs du projet du c t du Conseil G n ral comme de celui du CRAJEP s taient davantage donn pour objectif de mobiliser des moyens que de parvenir des r sultats dans le d lai imparti pour l exp rimentation En effet une fois r alis le passeport de l engagement et constitu s des r seaux locaux cens s le promouvoir aupr s des jeunes un d lai paraissait n cessaire pour qu un nombre suffisant de jeunes le remplissent jusqu au point de faire une demande d attestation de leurs engagements aupr s du Pr sident du Conseil G n ral Apr s cela seulement il pouvait tre envisag du moins du point de vue des porteurs du projet que la d livrance de ces attestations puisse trouver un cho m diatique incitatif pour que d autres jeunes en retirent une motivation s engager eux m mes N anmoins les premiers effets attendus ne se sont pas produits savoir que se produise une mobilisation d acteurs locaux pr ts encourager les jeunes se saisir du passeport et qu ils les aident faire un bilan de leurs
55. asseport en pr sence du Pr sident du Conseil G n ral et d autres personnalit s comme le Directeur r gional de la Jeunesse des Sports et de la Coh sion Sociale il n y a pas eu non plus d expression orale sur la fa on dont il serait renseign avec qui sur ce qu on y trouverait comme informations Ce fut un indicateur fort que le passeport n tait pas encore op rationnel Il ne suffit pas en effet de souligner l importance de la reconnaissance de ce qu on apprend dans un engagement si l on ne sait pas ce qui peut tre effectivement reconnu et comment les donn es qui auront t r unies trouveront une cr dibilit qui rendra le portefeuille en effet utile Que malgr le communiqu de presse envoy par le Conseil G n ral 3 jours avant la manifestation le passeport n ait fait l objet d aucune mention dans les journaux locaux est sans doute un signal ne pas n gliger Peut tre aurait il t prudent de s adjoindre les comp tences aussi d un expert professionnel sur le sujet Il ressort du moins nos yeux que le partage entre ce qui doit figurer sur le document passeport et ce qui constitue un document de travail pour les jeunes qui les aide pr parer ce qui sera inscrit sur le passeport n est pas clairement tabli 69 Rapport d valuation L tablissement concomitant du document passeport et d un manuel d utilisation aurait sans doute conduit lever cette ambigu t En outre un aspe
56. assistance r duite Des ambigu t s autour de la valorisation de l engagement ou des comp tences Ce qu a pu produire cette exp rimentation est incontestablement d cevant Mais cet insucc s permet tout de m me d en tirer quelques enseignements les uns relatifs la m thode appliqu e les autres portant sur la pertinence de certains des postulats sur lesquels reposaient le projet En mati re de m thode il peut para tre paradoxal que pour un projet qui donnait une grande place la formalisation des comp tences justifiant la cr ation d un Passeport de l engagement qui devait permettre de les identifier et de les organiser l exposition crite ait tenue une place aussi r duite Ainsi la constitution des r seaux locaux ne s est pas appuy e sur un document d crivant les buts et le mode de fonctionnement de ces groupes d changes et d accompagnement ni les principes r glant leur composition Les seuls expos s oraux ont t jug s suffisants Il en fut de m me concernant la d marche p dagogique sur laquelle s appuierait l accompagnement des engagements de jeunes et plus particuli rement l assistance leur apporter pour remplir le Passeport de l engagement puis pour savoir se r f rer ce qui y figurait pour se mettre en valeur ou pour se d terminer sur des projets voire dans leur orientation scolaire De m me encore il s est av r impossible pour ces groupes de se constituer une m moire de le
57. cela repr sente comme obligation laquelle ils se tiennent de fa on volontaire ce qui peut tre alors vis est de leur faire saisir que cet engagement du fait de la volont d efficacit qu il implique leur offre une occasion d apprentissage dont ils tireront profit en d veloppant de nouvelles capacit s de faire Un passeport de l engagement peut en effet tre en ce cas un outil p dagogique pertinent sous une double condition Son usage demande d tre port par une d marche p dagogique de d couverte du processus d engagement et requiert donc l intervention de quelqu un qui remplisse ce r le d accompagnant Cela induit aussi que remplir ce passeport ne soit pas une fin en soi cet gard l objectif sp cifique d identification de comp tences nouvelles m rite probablement pour ces jeunes plus juv niles d tre articul une perspective de valorisation scolaire en particulier la d marche construite autour du livret de comp tences de l Education nationale Cela avait t envisag dans le projet initial mais n a pu tre concr tis mais supposerait toutefois que l on s assure de la compatibilit des contenus du Passeport de l engagement et du livret de comp tences de l Education nationale Dans le cadre pr cis de la mise en uvre du Pass Engagement il est manifeste que c est ce dernier volet qui est apparu central au risque de ne toucher que les plus jeunes du public cibl par l exp rim
58. cens e n cessairement 5 4 s TT x 21 partir d une fiche initiale de collecte d informations et d une seconde renseigner apr s un d lai de r alisation variable selon les projets 15 Rapport d valuation produire Cette valorisation dont le passeport de l engagement serait un support privil gi mais laquelle d autres modes d actions pouvaient aussi contribuer comme des manifestations publiques telles les Troph es de l engagement annonc es dans le projet semble a priori peu valuable en termes d effets Car si elle devait permettre la prise de conscience par les jeunes des comp tences d velopp es l occasion de leur engagement et si celle ci tait suppos e entra ner une augmentation et une p rennisation du nombre de jeunes s engageant cette croissance ventuelle ne devait pouvoir s observer qu terme c est dire apr s la fin de l exp rimentation De m me s il tait attendu de cette valorisation que chaque jeune engag puisse faire valoir ses comp tences dans son parcours de formation ou dans sa vie professionnelle il paraissait peu vraisemblable de pouvoir en mesurer l impact sans se laisser un long d lai Aussi les promoteurs de exp rimentation estimaient ils ne pouvoir rendre vraiment compte que des moyens qu ils auraient mobilis s au service de ce projet les seuls r sultats ventuellement mesurables pouvaient tre l audience q
59. collectivit s locales et mettant en uvre leur politique jeunesse le plus souvent contractualis e avec le Conseil G n ral cette d l gation de responsabilit aurait aussi m rit d tre plus formellement d finie avec le CRAJEP ii Caract re transf rable du dispositif et changement d chelle Repr sentativit du terrain des acteurs et du public b n ficiaire Le point de vue globalisant retenu dans ce projet pour appr hender l engagement toujours employ au singulier a eu pour premi re cons quence de ne pas op rer de distinction au sein du public des jeunes b n ficiaires qui couvraient d ailleurs une tranche d ges plus tendue que ne le pr voyait l appel d offres puisqu il allait de 10 25 ans Il en a t de m me des acteurs sollicit s dans les 8 territoires parmi lesquels ne furent pas d finis une cible principale et des acteurs ayant un statut plus p riph rique parce que leur intervention aupr s de jeunes ne peut tre qu indirecte telle celle d un directeur de coll ge ou d un conseiller g n ral Quant aux terrains d exp rimentation ils avaient t choisis initialement sur la base de quelques crit res qui devaient les diff rencier 2 quartiers urbains dont un class en zone urbaine sensible une commune en p riph rie de l agglom ration strasbourgeoise une commune moyenne et quatre communaut s de communes dont 2 excentr es dans la marge vosgienne du d partement Mais
60. comp tences prouv es dans leur engagement De m me les premiers essais de diffusion du passeport aupr s de jeunes n ont pas suscit d envie de leur part de le remplir et de rechercher des conseils pour le faire Ont t d j voqu es les raisons relatives au fonctionnement du projet pour lesquelles les r seaux locaux sous leur forme de groupes d changes et d accompagnement n ont pas r ellement commenc fonctionner comme celles qui ont pu cr er des malentendus chez les jeunes On verra aussi plus loin que le document lui m me du passeport s il a le m rite d exister aux yeux des porteurs du projet peut laisser sceptique sur son caract re op rationnel Toutefois on cherchera au pr alable pr ciser un certain nombre de pr suppos s du projet qui n ont pas t explicit s et qui ont pu induire des attentes qui notre sens ne pouvaient aboutir 28 Rapport d valuation L engagement sensible la r compense Ainsi en est il du postulat selon lequel l engagement des jeunes m ritait une valorisation extrins que une reconnaissance par des tiers sans s interroger sur l existence ventuelle d une valorisation produite au sein de l agencement relationnel dans lequel s inscrit un engagement et en ce cas sur la compatibilit des deux types de valorisation Ce postulat s est traduit principalement par le projet de d livrer une attestation d engagement portant un sceau officiel la signature du P
61. concertation s est poursuivie tout au long de sa r alisation Une telle coop ration pr sente un int r t manifeste mais suppose de demeurer vigilant la compatibilit des logiques de fonctionnement propres une administration publique o la conduite de projet n est pas forc ment habituelle d une part et des associations aux convictions affirm es mais dont l implication peut s av rer limit e si elles consid rent que leur r le est d assurer une prestation d termin e I L exp rimentation 1 Objectifs du projet et nature de l action exp riment e i Objectifs du projet L exp rimentation du Pass Engagement s est donn comme but de favoriser l engagement d sint ress des jeunes et elle s inscrit donc dans un mouvement g n ral partag par nombre d institutions et d organisations l exp rimentation portera sur l l vation qualitative de l implication des jeunes description du projet L objectif principal a t de valoriser les comp tences acquises l occasion de cet engagement en aidant les jeunes la prise de conscience que cet engagement est un atout pour leur vie future de son atteinte tait aussi attendue une augmentation quantitative de jeunes s engageant ce qui justifie que ce projet ait t inscrit dans le 2 programme de cet appel projet cette fin les objectifs op rationnels expos s furent celui de d velopper l information des jeunes sur le sens
62. ct essentiel de notre point de vue n a pas t pris en consid ration et donc n a pas conduit faire un choix qui fut au contraire lud partir de quel degr d engagement peut on parler d acquis valorisables et partir de quel seuil peut on commencer constituer son passeport de l engagement Pour autant que l on consid re que ce passeport devrait tre utilisable sur le march du travail on ne peut pas ignorer que comme sur tout march s applique le jeu de la concurrence que le passeport de l engagement est donc cens fournir son d tenteur un avantage comp titif qui le singularise Inversement si le contenu du passeport n est pas jug significativement distinctif de fa on r p t e le passeport en sera d valu m me pour les jeunes ayant eu une exp rience b n vole remarquable En outre il ne faudrait pas trop n gliger la mani re dont les mots sont compris et utilis s si les entreprises valorisent volontiers le mot et la notion d initiative qui s entend comme mani re individuelle d tre sujet le terme d engagement y appara t davantage associ une repr sentation d action collective qui suscite plus des r serves que d attrait Les conditions de l atteinte des objectifs la constitution de GEA op rationnels Il existe des noyaux locaux qui se confondent parfois plus ou moins avec les comit s techniques des contrats territoriaux de la jeunesse Mais aucun d eux ne peut pr tendre r
63. d un Projet Territorial pour la Jeunesse dispositif initi par le Conseil G n ral et qui s adresse aux jeunes de 10 25 ans L objectif du PTJ est de favoriser l acc s aux pratiques sociales culturelles et sportives sur le temps p riscolaire pour le public cible En partenariat avec les acteurs locaux des actions entrant dans le cadre des axes de travail d finis par un comit de pilotage sont soutenues par le Conseil G n ral du Bas Rhin Il est noter qu un deuxi me dispositif le Contrat Educatif Local contrat pass avec l Etat qui s adresse aux 6 18 ans est galement en place depuis d cembre 1999 et cohabite avec le Projet Territorial Jeunesse en toute compl mentarit en proposant une politique globale coh rente aupr s de la jeunesse bischwill roise 4 axes principaux avaient t mis en avant en 2005 pour le PTJ Actions culturelles sportives et socio ducatives Actions ducatives formatives et citoyennes Actions pr ventives Actions d information et de communication Le Projet Territorial a tout d abord t sign pour une p riode de 3 ans 2005 2007 puis reconduit ar avenant chaque ann e 3 ann es de suite 2008 2009 2010 En 2009 le Conseil G n ral d cide l volution du dispositif Projet Territorial Jeunesse en Contrat Territorial Jeunesse Au del du changement s mantique les volutions sont les suivantes laboration d un tat des lieux local sur
64. de France B n volat le brevet d engagement des Francas sans oublier ceux produits l tranger ou encore le livret de comp tences exp rimental de l Education nationale Ne lui tait pas non plus sp cifique l id e de constituer un r seau d acteurs pour assurer un accompagnement concert des jeunes En revanche l originalit du projet justifiant son caract re exp rimental r sidait dans la m thode appliqu e pour articuler ces deux volets de mobilisation d acteurs locaux concern s par l engagement des jeunes et d int ressement de jeunes l laboration puis l utilisation d un tel recueil de comp tences il y avait d un c t la mobilisation d accompagnants des jeunes qui pouvait s inscrire dans le cadre de la politique de territorialisation du Conseil G n ral de l autre la coproduction avec des jeunes concern s par la perspective d une valorisation de leur exp rience d engagement d un outil qui en offrirait un guide de pr sentation pour d boucher sur une d marche de conscientisation portant sur le b n fice qu ils retirent de leurs engagements un dispositif ayant galement b n fici d un soutien du Fonds d exp rimentations pour la jeunesse 32 quartiers urbains une commune p riurbaine une ville moyenne et 4 communaut s de communes rurales certaines comptant la politique jeunesse parmi leurs comp tences et d autres non Les populations de ces territoires varie
65. de l action d sint ress e et sur les occasions d y prendre part puis celui d assurer un accompagnement de ces jeunes valorisant leur d marche et celui enfin de permettre que cette valorisation se manifeste par une forme de reconnaissance institutionnelle portant le sceau du Conseil G n ral La notion d engagement laquelle se r f re le projet s entend de mani re extensive sans crit res lui fixant des limites Elle englobe donc la participation r guli re des activit s destin es la jeunesse la participation des projets collectifs organis s par des organismes Am liorer la reconnaissance des comp tences acquises par l engagement associatif des jeunes 12 Rapport d valuation du champ sportif ou de l animation ou dont les jeunes ont eu eux m mes l initiative de m me que leur participation des actions associatives interg n rationnelles d ordre culturel touristique humanitaire etc Le souci d tre attentif des engagements naissants incitait ne pas n gliger les plus petits engagements et faire abstraction d aspects que d autres auraient tenus pour importants tels que leur r gularit ou leur dur e leur r sistance la d termination qui s y manifeste leur caract re int gr ou contestant ii L action exp riment e Le Conseil G n ral du Bas Rhin d veloppe depuis plusieurs ann es une politique volontaire exc dant ses domaines de comp tences obligatoir
66. diff rents points de vues exprim s taient aussi demand es des informations permettant de suivre leur fr quentation En r alit ces comptes rendus furent tablis de fa on tr s irr guli re et quand ils le furent leur r daction tait excessivement synth tique dans un courriel de quelques lignes parfois La connaissance indirecte qu a eu n anmoins l valuateur du fonctionnement de ces GEA a repos d abord sur les restitutions souvent circonstanci es faites oralement en comit de pilotage par les animateurs des GEA galement sur les comptes rendus qui ont pu tre collect s malgr leur contenu trop sch matique et leur r daction souvent tardive Les entretiens men s avec chacun des animateurs de GEA chacun des conseillers jeunesse du Conseil G n ral et chacun des r f rents ont galement permis de mieux comprendre l volution des diff rents GEA et d voquer les difficult s d organisation et d animation rencontr es Il fut aussi admis que l valuateur serait destinataire des invitations aux r unions des GEA afin de pouvoir faire de l observation directe Cela ne s est pas fait sauf pour les r unions finales de mobilisation des accompagnateurs potentiels l utilisation du passeport de l engagement qui remplac rent les r unions de GEA la fin de l exp rimentation L laboration d un passeport de comp tences Concernant la mani re dont seraient constitu s les groupes de jeunes
67. doit en effet avoir aussi pour objet d observer le d roulement de l action men e par les groupes d change et d accompagnement territoriaux ne peut tre alors que qualitative Mais je me repr sente encore assez mal quelles formes peut prendre cette action hormis le travail de mise en commun de la connaissance que les uns et les autres ont des engagements des jeunes puis la formation dont dans leur fonction d accompagnement ils pourront b n ficier et les dispositions qu ils pourront prendre pour la valorisation des engagements des jeunes de leur territoire En tout tat de cause il semble indispensable que soit respect e au moins la discipline de produire des comptes rendus d taill s de toutes leurs r unions et s ances de travail Il en est videmment de m me des groupes de jeunes experts Je rappelle que nous avons pr vu une fois que l exp rimentation sera dans sa phase active de mener des entretiens tant avec des membres des groupes d change et d accompagnement qu avec des jeunes ce qui nous permettra de recueillir des points de vue valuatifs subjectifs de la part des parties prenantes de l exp rimentation Mais il nous para t n anmoins important aussi de disposer d informations sur l action des groupes territoriaux avec les r ussites et les difficult s et pour cela ces comptes rendus devraient tre consid r s comme une forme de journal de l exp rimentation locale 51 Rapport d valuat
68. e assurance de succ s elles sont demeur es convaincues du bien fond des objectifs initialement d finis en d pit des al as rencontr s et n ont pas m nag leurs efforts et leur temps pour le faire progresser Et malgr l insucc s de l exp rimentation les acteurs concern s du Conseil G n ral et du CRAJEP continuent de consid rer que l encouragement l engagement des jeunes doit demeurer une priorit d une politique de la Jeunesse Ce que remet en question notre sens le d roulement de cette exp rimentation est le principe d une reconnaissance institutionnelle de l engagement consid r avant tout comme une mani re d tre plut t que comme une conduite d action constante et coh rente Inversement que la reconnaissance de l engagement ait plus de pertinence dans son environnement social imm diat cela n a pu tre r ellement exp riment comme cela aurait pu l tre si les GEA avait pu se constituer en r seaux locaux d appui aux engagements des jeunes Ce qui n a pas t r ellement d montr mais qui n a pas non plus t invalid est la possibilit d une amplification des engagements qui peut tre assur e par une fonction d accompagnement des engagements fond e sur une p dagogie de l autor flexion sur les apprentissages qui peuvent se faire hors des cadres formels particuli rement quand ce sont des activit s volontairement choisies dans le cadre d un libre usage de s
69. e par le Pr sident du Conseil G n ral cette adjonction fut en d finitive adopt e Si l id e initiale annonc e avait t d adapter le passeport de comp tences d Envie d agir en s appuyant pour cela sur les points de vues de jeunes elle fut pratiquement d embl e cart e pour produire un document nouveau et original Tr s vite en outre il fut entendu qu il devait pouvoir tre utilis par des jeunes de tous ges de 10 25 ans ce qui manifestait une sous estimation de la diversit des situations d terminant l exp rience d engagement chez les jeunes qui se modifie avec leur avanc e en ge Il ne fut pas non plus tenu compte de l loignement ou de la proximit du moment o le jeune se trouverait sur le march du travail En effet il tait postul que ce passeport allait faciliter leur recherche d emploi mais pour les coll giens voire les lyc ens cette perspective ne pr sente encore aucune actualit Le d faut d laboration m thodologique en amont a aussi eu pour effet l impossibilit de produire apr s coup un document exposant quelle avait t la d marche qui avait conduit la production de ce Passeport Il aurait pu fournir des d finitions la notion de comp tence expliquer sa structuration les tapes suivre pour le remplir la nature de l assistance pouvant tre apport e par des adultes etc Ecrire un mode d emploi n a pas t envisag pour les jeunes qui voudraient l utiliser et pou
70. e passeport de l engagement d Envie d agir dont celui du Pass Engagement tait cens s inspirer L un des enseignements que l on retire de la th orie du sentiment d auto efficacit ou de comp tence personnelle d velopp e par A Bendura 2003 est que cette conviction constitue un d terminant puissant de la r ussite d une action mais aussi qu elle ne prend de sens que dans un cadre d activit clairement circonscrit l inverse vouloir prendre ses responsabilit s partager et tre solidaire peuvent tre affirm s et reconnus comme des vertus et ce titre avoir un caract re g n ral pour s appliquer en toute circonstance On ne saurait toutefois les confondre avec des capacit s qu on met en uvre et dont on mesure alors la pertinence au vu de leurs r sultats et autant que possible r p t s Or cette distinction m thodologique entre l ordre des qualit s thiques et celui des qualit s efficientes m ritait d tre explicit e pour tre expliqu e aux jeunes invit s s interroger sur leurs capacit s et leurs comp tences dont il s agissait d tablir le bilan Une pertinence du Passeport non prouv e AU premier abord on peut consid rer que l exp rimentation a au moins r ussi produire un document le Passeport de l engagement qui semble r pondre au cahier des charges il doit permettre d identifier des comp tences ou des qualit s dont les jeunes qui le rempliront e
71. ecueillir expression d insatisfactions concernant les conditions sans lesquelles ils avaient pu faire leurs pr sentations ou m me de frustrations de n avoir pu s exprimer Mais ils se montr rent peu concern s par les discours officiels tenus cette occasion o furent tenus des propos tr s g n raux et d ailleurs peu audibles auxquels ils ne pr t rent pas attention Cette m me manifestation permit de faire une pr sentation du groupe de jeunes ayant sign un engagement volontaire au titre du service civique sans que soit bien perceptible le lien avec le Passeport de l engagement pour les jeunes qui composaient l assistance L ann e suivante la visibilit publique du Pass Engagement s est traduite par sa pr sentation sur un stand lors d une journ e consacr e l engagement lors de l assembl e g n rale de la f d ration d partementale des MJC Puis lors d une manifestation de deux jours initi e par une commune Haguenau l un des territoires d exp rimentation autour des activit s propos es aux jeunes et des projets qu ils pouvaient avoir initi s le Conseil G n ral a pu encore tenir un stand consacr au Passeport de l engagement qui a eu une plus grande audience notamment le premier jour consacr l accueil de classes surtout de coll ges Un calendrier de r alisation du passeport mal ma tris Alors qu il avait t imagin qu une premi re version du Passeport de l engagement
72. ent afin d en observer l volution Une telle id e para trait aussit t tout fait contraire aux principes de notre soci t d mocratique et en m me temps contradictoire avec la notion m me d engagement qui par d finition ne saurait tre que libre et d sint ress et d aucune mani re soumis un contr le social Et pourtant nous nous sommes engag s montrer que l exp rimentation allait produire des effets quantitativement observables Notre proposition est alors de contourner le probl me que poserait une focalisation sur les jeunes pris individuellement en proc dant tout de m me un recensement et de le faire de fa on continue mais en le faisant porter sur les projets correspondant des engagements de jeunes Il conviendrait en outre de comptabiliser le nombre de jeunes concern s car s il peut exister des projets individuels bien souvent il s agit d engagements impliquant un nombre variable de jeunes Cette mani re de faire repr senterait incontestablement un travail significatif pour les acteurs territoriaux mais l anonymat des jeunes serait assur tant qu eux m mes ne souhaiteraient pas en sortir pour la valorisation de leur engagement Ajoutons que nous ne pouvons pr tendre et nous n avons pas souhaiter dresser un r pertoire exhaustif de tous les projets dans lesquels des jeunes peuvent tre engag s Il n est pas ill gitime que certains tiennent rester incognito Le recen
73. entation En revanche le Passeport de l engagement tel qu il a t finalis ne para t pas avoir une v ritable pertinence pour les jeunes plus avanc s en ge Il ressort aussi que n a pas t bien estim e la question portant sur la temporalit de l engagement et de la production des comp tences qui peuvent lui tre associ es de m me que la question de l exemplarit des engagements valoris s et de ses effets sur d autres jeunes ainsi incit s s engager eux m mes Pour les plus g s des jeunes la mise en valeur des comp tences qu ils ont acquises ou des actions qu ils ont r alis es ne saurait avoir 41 Rapport d valuation beaucoup d effets sur des jeunes de leur g n ration qui n auraient pas encore d exp rience d engagements l inverse avec les plus jeunes mener une action pour les int resser ce qu est et permet un engagement trouvera une plus grande pertinence si l on s attache surtout les rendre attentifs au processus d apprentissage dans lequel ils peuvent s inscrire plut t que de chercher trop vite r pertorier des comp tences encore potentielles et insuffisamment r f r es des actions qu ils r v leraient 2 Validit externe des r sultats et perspectives de g n ralisation essaimage i Caract re exp rimental du dispositif valu Les apports de l exp rimentation paraissent avant tout consister dans la compr hension des raisons pour lesquelles les objectifs d
74. epper Greene et Nisbett 1973 L explication en a t fournie d s ces ann es 1960 1970 mettant en vidence que l engagement traduit une recherche de coh rence ou de consistance d un sujet dans ses actes successifs Kiesler 1971 ainsi l effet de l engagement dans un acte est de rendre l acte moins modifiable Or parmi les facteurs qui d terminent la force de l engagement il y a la libert de choisir du sujet et celui ci peut consid rer qu elle se trouve r duite s il se voit encourag de mani re pressante Un principe compl mentaire aurait aussi m rit d tre davantage consid r qui porte sur l importance souvent sur valu e de la motivation dans l engagement L hypoth se selon laquelle l engagement trouverait son origine dans un accord avec des arguments des id es dans l adh sion des motifs des valeurs a t contredite par l observation des comportements Lewin 1951 Kiesler et Sakumura 1966 La motivation peut accompagner l engagement lui donner une expression discursive mais ne peut tre consid r e comme la cause de l engagement un engagement peut tre tenu alors m me qu il para t en contradiction avec des motivations du sujet et le renforcement de la motivation ne se traduit pas par une consistance plus forte de l engagement Howard S Becker a pour sa part expliqu ces observations par un pari adjacent que fait le sujet et qui fonde la coh rence de sa conduite dans la d
75. ertoire l objectif tait de personnaliser un Passeport de l engagement sur la base du mod le Jeunesse et Sport ce jour insuffisamment connu et des certificats de l engagement Or manifestement le Passeport de l engagement Envie d agir pr sent comme la r f rence de l instrument r aliser dans le Bas Rhin a t peu tudi pas plus que d autres documents du m me type Et bient t s est impos e l id e de produire un document original trouvant sa l gitimit dans le fait que le r f rentiel des comp tences sur lequel il tait construit avait t d fini avec des jeunes Il est ind niable que la consultation de jeunes a eu lieu sur ce qu eux m mes estimaient avoir appris faire et tre dans leurs exp riences d engagement Puis une fois constitu e la liste de toutes les capacit s et qualit s que ces jeunes avaient identifi es la difficult a r sid dans leur traduction dans un registre de comp tences et leur ordonnancement Mais plut t que d op rer cette reformulation et cette organisation puis d en v rifier la compr hension par ces jeunes le parti pris fut de respecter le discours des jeunes dans sa vari t voire de les inciter le diversifier davantage Et au lieu d utiliser la notion de comp tences comme une cat gorie structurante permettant d op rer des rapprochements et de mettre en vidence la sp cificit de la comp tence en tant que pouvoir prouv en
76. es l intention de la Jeunesse identifiable en termes de communication par le pr fixe Pass Ainsi Pass ge est il un portail internet d informations et d changes destin l ensemble des jeunes pour les jeunes en difficult s et isol s le Pass Accompagnement propose un accompagnement social et professionnel qui peut concerner tant leur insertion que leur logement le Pass Forme est une op ration destin e sensibiliser les coll giens la pratique du sport le Pass Jeunes Artistes offre une bourse pour inciter des jeunes s engager dans une r alisation artistique l intention du Conseil g n ral a t d embl e d envisager cette exp rimentation comme une phase de v rification des conditions de mise en uvre d un dispositif destin tre tendu l ensemble du d partement partir de ce test men sur 8 territoires de tailles et de nature diff rentes quartiers urbains communes intercommunalit s regroupant ensemble 15 de la population d partementale il ne faisait pas de doute qu au bout de deux ans le Pass Engagement pourrait tre d velopp sur l ensemble du d partement Cette exp rimentation ne constituait donc pas la mise l preuve d une id e in dite produire un document recensant les comp tences acquises dans un cadre non formel ne pr sente pas une grande originalit cf par exemple le passeport de l engagement d Envie d Agir le passeport b n vole
77. es jeunes membres du Comit R gional des Associations de Jeunesse et d Education Populaire CRAJEP Sa finalit la valorisation de l engagement des jeunes afin que davantage d entre eux souhaitent en faire l exp rience devait se traduire concr tement par la production d un recueil de comp tences le Passeport de l engagement original en ce que son laboration se ferait avec des jeunes mais aussi par le fait qu il devait conduire la d livrance d une attestation d engagement du Conseil G n ral Le Pass Engagement devait encore avoir pour effet de cr er des r seaux locaux associant les associations et structures encourageant et accompagnant les engagements de jeunes et susceptibles particuli rement d aider ceux qui le souhaiteraient renseigner leur passeport et en tirer parti Le temps aura manqu pour aller plus loin que la r daction du Passeport de l engagement Bien qu il ait t pr sent plusieurs groupes de jeunes le test de son op rationnalit n a pas pu tre r ellement entrepris Sa fonction de guide pour une auto valuation des comp tences associ es des engagements avec l assistance d un adulte garant n a pu tre prouv e Il n y a pas eu non plus d attestations d engagement d livr es par le Conseil G n ral Enfin la m thodologie tayant cet accompagnement la mise en vidence des comp tences ressortant d engagements n a pu tre formalis e par la r daction d u
78. es promoteurs du projet Elle a conduit consid rer qu une politique publique permettant de favoriser voire de d velopper les engagements de jeunes suppose des actions diff renci es selon les types de jeunes que l on souhaite atteindre Avec le Pass Engagement a t tent e une d marche unique qui devait pouvoir s appliquer pour toutes les cat gories de jeunes or le risque pris ainsi a t de ne concerner de fait qu une partie d entre eux en l occurrence essentiellement les plus jeunes sans leur tre non plus totalement appropri e Mais c est aux porteurs du projet eux m mes qu il revient de juger des enseignements retenir en reprenant ventuellement certaines analyses d velopp es dans ce rapport ou en en r cusant pour en proposer d autres afin de pouvoir entreprendre de nouvelles actions qui favorisent chez les jeunes des conduites d termin es d actions librement choisies et manifestant une int gration sociale 45 Rapport d valuation BU BIBLIOGRAPHIE Bendura A 2003 Auto efficacit le sentiment d efficacit personnelle De Boeck 859 p Becker Howard S 1960 Sur le concept d engagement Trac s Revue de Sciences humaines 2006 URL http traces revues org 257 Bellaoui N 2005 L engagement des jeunes et des tudiants in Becquet V et de Linares C dir Quand les jeunes s engagent entre exp rimentations et constructions identitaires L Harmattan Bier B et Rich
79. et aux publics concern s Un projet initial misant sur plusieurs objectifs Si le but fix au projet du Pass Engagement d encourager les engagements de jeunes r pond une finalit partag e notamment par d autres collectivit s territoriales son originalit r sidait dans la volont d agir la fois sur l information des jeunes relative l engagement et sur un accompagnement personnalis des jeunes dans leurs engagements L information devait pouvoir tre d velopp e d une part gr ce aux ressources de l internet et d autre part en s appuyant sur une mobilisation d acteurs locaux invit s agir de fa on concert e Elle devait aussi se traduire par l organisation d v nements permettant de valoriser des engagements de jeunes particuli rement Rapport d valuation l chelle d partementale Troph es de l engagement Quant l accompagnement des jeunes ayant des engagements il ciblait ce qu un engagement peut produire chez eux comme apprentissages informels en proposant un instrument et une m thode d auto valuation et d explicitation des comp tences qui peuvent y tre manifest es Cette formalisation des capacit s que ces jeunes avaient ainsi eu la libert de pouvoir d ployer leurs capabilit s si l on se r f re A Sen leur permettrait alors d en faire tat et de les faire valoir dans d autres engagements eux m mes tendus des engagements professionnels
80. ets connus des acteurs r unis au sein de groupes d changes et d accompagnement et dans lesquels des jeunes taient impliqu s afin d identifier les diff rents types d engagements effectivement observables Alors que lors de l change qui eut lieu ce sujet en comit de pilotage chacun s accordait dire qu il tait n cessaire de disposer d indicateurs permettant d valuer les effets de l avanc e de l exp rimentation les outils propos s pour disposer d observations partag es n ont pu tre utilis s Cela r sulta avant tout fut il expliqu de la difficult stabiliser la participation aux groupes locaux de personnes en contact avec des jeunes Enfin une note sur l avanc e du projet fut adress e par l valuateur aux personnes pilotant l exp rimentation Conseil G n ral et repr sentants du CRAJEP mi d cembre 2011 Elle fut discut e un mois apr s mais les interrogations et suggestions exprim es furent sans cons quences manifestes 2 Objectifs et modalit s de l valuation i Probl matique et m thodologie mise en uvre Probl matique Le Conseil G n ral a entrepris cette exp rimentation circonscrite 8 territoires avec l intention explicite de la poursuivre ensuite sous la forme d une action p renne l chelle de l ensemble du d partement Plus qu une hypoth se v rifier il s agissait de mettre en place de fa on limit e un dispositif int grant d une part une d m
81. eu qui fonctionne davantage comme un filtre s lectif pr alable cf infra ce qui peut tre attest que comme une mise en valeur de comp tences particuli res produites par l engagement R pertorier des comp tences ou des dispositions En outre une seconde ambigu t redouble la premi re celle produite par l usage de la notion de comp tences pour d signer les qualit s et dispositions que se reconnaissent les jeunes et qui leur paraissent utiles sinon n cessaires dans l exercice d activit s relevant 31 Rapport d valuation d un engagement sans tre pourtant forc ment sp cifiques des situations d engagement Sans doute tait ce induit par la pr sentation officielle du passeport et de l attestation d engagement qui soulignait qu ils devraient procurer aux jeunes qui en feraient tat un avantage sur le march de l emploi Mais identifier des comp tences valorisables sur le march du travail et proc der leur bilan suppose une m thodologie qui dans le monde du travail s est professionnalis e Cela suppose en effet outre un savoir faire dire et faire se rem morer une attention pr cise port e aux activit s auxquelles doivent pouvoir tre r f r es les comp tences Et de fait ce qui fut tent travers l laboration avec des jeunes d un r pertoire de comp tences fut davantage l tablissement de quatre listes de dispositions personnelles parmi lesquelles les jeune
82. exp rimentation elle demande tout de m me tre approfondie II est cet gard significatif qu ait t cart e l id e que l engagement pouvait tre le cadre d un apprentissage r fl chi de comp tences nouvelles auxquelles le jeune va se former de mani re non formelle mais parfois aussi en suivant des stages de son initiative ou parce que cela est exig de lui pour pouvoir remplir telle fonction Ainsi dans le passeport de l engagement n est il pr vu nulle part que le jeune puisse faire tat des formations qu il a suivies ou des personnes aupr s de qui il s est form une comp tence donn e Cette focalisation sur les acquis tacites ressortant de l engagement r sulte notre sens d une assimilation discutable entre la valeur humaine reconnue aux personnes dans leur individualit et la consid ration que m rite ce qui a pu tre appris hors de cadres de formation institu s mais qui ne sont pas pour autant inconscients car c est bien la pratique r flexive qui distingue l exp rience produisant du savoir de celle qui n en produit pas De cette ambigu t non lev e r sulte le choix d attester d un engagement g n rique et non des comp tences simplement conditionn des r f rences d engagements particuliers Mais la mention qui en est faite sur la page r capitulative du passeport est aussi adjointe une d marche d identification de comp tences dont il importe juste qu elle ait eu li
83. ez J C coord 2006 Les conseils g n raux acteurs des politiques de jeunesse Cahiers de l action n 8 INJEP Castra D 1995 Th orie de l engagement et insertion professionnelle Connexions 65 159 176 CNVA 2003 Jeunes et nouveaux engag s des attentes nouvelles Agora D bats Jeunesse n 31 Conseil g n ral du Bas Rhin 2007 Engagement d partemental pour la Jeunesse session des 10 et 11 d cembre 2007 Cortesero R 2013 La notion de comp tences clarifier le concept en mesurer les enjeux Jeunesses tudes et synth ses n 12 INJEP Eymard Duvernay et Marchal E 1997 Fa ons de recruter Le jugement des comp tences sur le march du travail Paris M taili Fortin A Gagnon Ferland Raymond A E et Mercier A 2007 Les temps du soi B n volat identit et thique Recherches sociographiques vol 48 n 1 URL http id erudit org iderudit 016206ar Gagnon amp Fortin A 2002 L espace et le temps de l engagement b n vole essai de d finition Nouvelles pratiques sociales vol 15 n 2 URL http id erudit org iderudit 008915ar Gratacap O Bier B 2010 Vivre et faire vivre son territoire Initiatives jeunesse et dynamiques de territoire rapport Cap Berriat et INJEP URL http www injep fr IMG pdf vivre_et_faire_vivre_son_territoire_DEF pdf Guillerme A amp Quillerou S rapp 2011 Les univers sociaux et culturels des jeunes en Bretagne tude du CESR de Bretag
84. ficier de la part d adultes ce qui pourtant constitue l un des l ments majeurs du dispositif qui devait tre exp riment Faut il le rappeler l un des objectifs du projet tait de rendre disponibles les informations concernant les acteurs les lieux et les dispositifs visant permettre l engagement des jeunes Mais cela supposait notamment de pouvoir recenser les ressources offertes en mati re d engagement au niveau des 8 territoires d exp rimentation ce qui n a pas t possible compte tenu des conditions de fonctionnement des GEA Un autre volet qui supposait de recourir aux connexions sur l internet tait la constitution d une plate forme d changes d informations destin e d abord aux personnes mobilis es pour le fonctionnement du Pass Engagement et qui devait tre tendue ensuite l ensemble des membres des GEA Accessible sur l extranet du Conseil G n ral elle devait permettre de mettre en commun une documentation sur les questions relatives l engagement sur celles de l valuation des comp tences acquises de mani re non formelle avec des exemples de livrets de comp tences d j r alis s mais aussi de disposer d une information continue sur l avancement de l exp rimentation comptes rendus des diff rentes r unions documents de travail produits etc Cette plate forme a bien t mise en place l valuateur a pu commencer en alimenter le fonds documentaire Mais
85. fonctionnement Parmi les types d engagements il y aurait lieu de consid rer le degr de comp tences n cessaires pour les assurer et donc de distinguer ceux qui requi rent l obtention d un certificat de qualification sp cifique ceux qui consistent en une fonction op rationnelle requ rant une formation souhaitable mais non sanctionn e par une certification ceux qui ne requi rent pas de formation particuli re ceux qui correspondent l exercice d un mandat pour lequel la reconnaissance d une comp tence passe par la voie lective Il serait galement souhaitable d avoir une estimation m me grossi re de l astreinte en temps que repr sente pour les jeunes chacun de leurs engagements en heures semaines ou mois selon les cas Enfin on devrait pouvoir conna tre le type d accompagnement qui a t appliqu chaque projet informations sur quels objets et selon quelles modalit s parrainages conseils pour trouver des financements des formations etc ateliers d expression mais sur ce point je manque d l ments pour tre tr s pertinent 50 Rapport d valuation L observation du travail coop ratif men par les acteurs de l accompagnement dans les territoires Toutefois un dispositif d observation des engagements de jeunes sur chaque territoire et de leur volution n a d utilit que si l exp rimentation se traduit effectivement en actes cet gard l valuation qui
86. her concilier une volont d action politique de collectivit s territoriales elles m mes articul es entre niveaux d partemental et local en partenariat avec les acteurs associatifs locaux ce qui impliquait alors un tel choix de territorialisation de l action en faveur de l engagement des jeunes mais qui induisait aussi des risques de pilotage local Or il semble qu il y avait l un pari dont la difficult n a pas t anticip e De fait la composition des groupes d acteurs locaux a t bien plus laborieuse que cela n a t imagin et fut en bonne part semble t il l origine des retards pris dans leur mise en route On ne peut d ailleurs pas assurer qu ils parviennent mobiliser suffisamment de personnes pour poursuivre durablement leur existence Il faut aussi convenir que leur mission et les objectifs qui leur taient propos s ont manqu de pr cision alors que leur participation reposait a priori sur un investissement personnel et non r tribu du moins pour la plupart d entre eux mais il semble qu en r alit sont surtout pr sentes des personnes qui y sont mandat es dans le cadre de leur emploi La d nomination de Groupes d changes et d Accompagnement peut tre sans grande importance si les buts et les m thodes de fonctionnement sont bien tablis elle cr e de l ambigu t si on pense en comprendre l utilit par leur seul intitul celui ci peut laisser supposer que ce sont des cercles de
87. if exp riment celui notamment de la primaut donn e la valorisation de l engagement sur celle des comp tences et celui de l exemplarisation de l engagement cens e produire un effet d entra nement sur des jeunes sans engagements Rapport d valuation ni En ei NOTE DE SYNTH SE 6 PAGES MAXIMUM Le projet du Pass Engagement tait ambitieux par le pari qu il se donnait de vouloir produire des effets sur l engagement des jeunes et par les moyens qu il envisageait de d velopper cette fin c est dire en mobilisant et en organisant l intention des jeunes plusieurs leviers la fois d information sur la vari t des engagements qui leur sont offerts et de valorisation des comp tences r v l es travers ces exp riences Le portage du projet avait la particularit de reposer sur la collaboration troite d un Conseil G n ral service de la jeunesse et de repr sentants du Comit R gional des Associations de Jeunesse et d Education Populaire CRAJEP Si le premier tait en derni re instance l unique responsable du projet la conduite op rationnelle a t assur e conjointement par des agents du Conseil G n ral et par des responsables d associations reconnues dans le champ de l animation des jeunes Les deux principales caract ristiques de cette exp rimentation taient un objectif de valorisation de l engagement des jeunes fond e sur la reconnaissance des comp tences p
88. ion Projet dans lequel des jeunes sont engag s Territoire Intitul du projet Objet Projet permanent C ou Date de d but dur e pr vue mois mois ann e Cat gorie du projet e Ila t initi par une institution un organisme et il fait appel au concours de jeunes titre de b n voles ou de volontaires quel est l organisme ou l institution portant le projet ce projet consiste t il dans la r alisation d une action d une manifestation de dur e limit e ex animation locale ce projet est il sans limite de dur e reposant sur la contribution de jeunes selon un rythme d entr es et de sorties individuelles dans des fonctions op rationnelles en qualit de dirigeant cadre membre du bureau de l association ce projet est il sans limite de dur e tout en mobilisant des groupes de jeunes successifs ex conseil de jeunes Il a t initi par les jeunes qui y sont engag s ou par un seul quelle a t l occasion ou l id e l origine du projet le projet a b n fici d un soutien financier pr ciser il a b n fici de moyens mis sa disposition pr ciser Rapport d valuation OUT UT 52 Caract ristiques des engagements Le projet mobilise des b n voles C des volontaires en service civique C Nombre de jeunes engag s sur ce projet Leur r partition par tranches d ges et sexe G F
89. ion devait permettre d valuer le degr de r ussite du projet Cependant le sens de l exp rimentation tait aussi de susciter un engagement d adultes cette fois caract ris s par les relations qu ils entretiennent avec des jeunes avec une vis e ducative affirm e pour certains comme les animateurs socioculturels et les ducateurs sportifs ou parce que des jeunes participent l activit et au fonctionnement de l association et qu ils adh rent l id e qu une d marche concert e dans la mani re d tre avec ces jeunes peut faciliter leur int gration sociale au sein de leur espace territorial Mais au terme de l exp rimentation la question demeure de savoir si ces adultes souvent d finis par une fonction d accompagnement qui en faisait des sujets actifs taient eux m mes un public cible de l exp rimentation dont il fallait gagner l adh sion en les convaincant d y participer Ou bien taient ils un l ment du dispositif Pass Engagement qui pour tre essentiel n en constituait pas moins un support instrumental Leur concours en effet semble avoir t consid r comme allant de soi sans doute en cons quence de l engagement associatif ou professionnel dans le cas des salari s qui leur tait reconnu voire de l obligation dans laquelle pouvaient tre certaines structures vis vis du Conseil G n ral en raison d une contribution financi re qu il leur apportait Or cela ne s
90. ion du Conseil G n ral et s taient rendues aux premi res r unions des GEA manquaient d explications sur les finalit s de ces groupes Selon l un des animateurs de GEA les gens ne savaient pas pourquoi ils taient l Les participants d ailleurs peu nombreux taient souvent des salari s de structures d animation de jeunes mandat s pour tre pr sents quelques b n voles associatifs plus des repr sentants d institutions coll ges missions locales parfois l un ou l autre lu Et leur position tait davantage celle d observateurs que d acteurs contribuant la constitution d un r seau local pour le d veloppement de l engagement de jeunes On peut aussi relever l absence d un document formalisant la raison d tre voire la mission de ces groupes l exception d un courrier d intention peu explicite envoy au conseiller g n ral du territoire et au maire ou au pr sident de la communaut de commune Les personnes directement sollicit es pour participer aux GEA n ont pas t destinataires d une note crite explicitant ce que recouvrait l objectif de d velopper l engagement des jeunes ce qui tait attendu de ces groupes et de chacune des structures invit es ce qu il fallait entendre par la constitution d un r seau local GEA de m me l information sur la mani re dont ce GEA fonctionnerait sur le rythme de ses r unions etc n tait donn e qu oralement aux personnes pr
91. is sa pr sentation des jeunes pour les inciter en faire usage Cette orientation assum e par les porteurs du projet a eu pour effet de placer au second Rapport d valuation plan d une part la mise en place d un dispositif d information sur l engagement destination des jeunes ainsi que des personnes cens es les suivre dans leurs engagements et d autre part la constitution de groupes locaux au sein des territoires d exp rimentation qui se seraient concert s sur des initiatives prendre pour favoriser cet engagement des jeunes Le principe retenu pour l laboration de ce passeport a t de le coproduire avec des jeunes volontaires de chacun des 8 territoires d exp rimentation ce qui constituait l une des originalit s du projet Cependant la d marche suivie a consist effectuer un travail d animation avec les jeunes pour tablir un recueil de leurs repr sentations portant sur ce qu ils retiraient de leurs engagements Il n y a pas eu de pr paration m thodologique pour d terminer pr alablement le contenu et la forme du document r aliser il n a pas t proc d une analyse de documents analogues existants et il n a t tabli un cadre de traduction de ces repr sentations en comp tences enfin une incertitude a persist tout au long de cette laboration sur l adjonction ou non d une attestation d engagement qui viendrait conclure ce passeport et qui serait sign
92. issance du territoire et de centrer le questionnaire sur les actions et projets du territoire dans lesquels des jeunes taient engag s ces fiches pouvant tre renseign es tout au long de l exp rimentation partir d une note pr sent e la r union du 10 f vrier 2011 fut examin e une grille diff renciant plusieurs types d engagements en fonction de leur dur e de leur cadre interg n rationnel o non du niveau de comp tence requis et des conditions de leur acquisition Furent retenues cinq cibles d engagements l exercice d un mandat conseils de jeunes d une fonction requ rant une formation ventuellement certifi e animateurs 17 Rapport d valuation BAFA arbitres la participation l activit d une association d un collectif la r alisation d un projet prenant du temps enfin le concours un v nement de courte dur e Fut ensuite pr sent e par l valuateur la fiche de saisie d informations relatives aux engagements de jeunes sur chaque territoire comit de pilotage du 4 avril Parall lement fut en principe admise la r gle tablissant que toutes les r unions de GEA devraient faire l objet d un compte rendu selon un mod le propos relatant non seulement les informations partag es et les orientations prises relatives aux actions d accompagnement et de valorisation des jeunes et de leurs engagements mais aussi les d bats pouvant avoir lieu avec une pr sentation des
93. la fa on dont ils se repr sentaient le fonctionnement de ces groupes C est avant tout la d marche d accompagnement individualis e de jeunes identifi s comme engag s qui est apparue comme tant l enjeu principal pour ces groupes De ce fait taient cart s des objectifs d actions concert es en mati re d information sur les opportunit s existant sur le territoire de participer des activit s requ rant un engagement ou d attention port e des formes d engagements dans des activit s auto organis es par des jeunes Ne fut pas non plus interrog le sens de l objectif lui m me de d velopper localement l engagement des jeunes Une intention non concr tis e d information et de communication sur l engagement Le projet Pass Engagement comportait au d part un volet information et communication qui se serait appliqu d une part dans chacun des 8 territoires et d autre part l chelle du d partement et qui se serait adress d un c t aux personnes engag es dans l accompagnement des jeunes et de l autre aux jeunes eux m mes Les r seaux locaux dits d changes et d accompagnement taient cens s mutualiser des ressources d information de chacun des leurs membres destination des jeunes ils auraient pu faire conna tre le site internet d j cr par le conseil G n ral l intention des jeunes et permettre son d veloppement qualitatif des v nements locaux caract re festif taie
94. le d en faire des restitutions les comptes rendus dont il avait t formellement demand qu ils soient d taill s sont rudimentaires quand il en existe et ils ne furent alors disponibles qu apr s des d lais extr mement longs le comit de pilotage n en a lui m me jamais t destinataire et n a pas jug utile de l tre Le nombre et la qualit des participants n y sont jamais mentionn s alors que cela avait t reconnu comme n cessaire en comit de pilotage pour savoir qu elle tait la r gularit de participation des membres du GEA Des entretiens ont t men s syst matiquement apr s un an d exp rimentation avec les animateurs des GEA membres du CRAJEP et avec les r f rents locaux comme avec les conseillers jeunesse du Conseil G n ral Il en ressort une grande difficult animer des GEA constitu s sans m thode et face une fr quentation faible avec une rotation des participants importante Pourtant au bout du premier semestre des alertes avaient t formul es Lors d un regroupement au Conseil G n ral le 2 juillet 2011 s est tenue parall lement une r union de jeunes auxquels tait pr sent le projet d laboration du passeport une autre r union avec les r f rents locaux ainsi que les conseillers jeunesse Les participants la seconde ont soulign que s ils avaient parfois sollicit de nombreuses personnes beaucoup avait r pondu ne pas avoir le temps de s inves
95. le feuilleter mais l valuateur n a pas t associ cette action Les observations qui en ont t retir es furent pr sent es lors du comit de pilotage de f vrier 2012 On y rel ve une circonspection des jeunes interrog s se traduisant en premier lieu par une m connaissance de ce que recouvre la notion d engagement et ensuite par des interrogations sur ce que signifie une valorisation des comp tences Puis apr s avoir re u des explications ils trouvent l outil int ressant mais ne comprennent pas le sens de l utilisation la suite de cette petite enqu te des changements furent d ailleurs apport s la mise en page du passeport mais sans plus apporter de modifications son contenu ni entreprendre la r daction d une notice explicative destination des jeunes Cette priorit donn e aux voies et moyens de faire conna tre l existence du passeport de l engagement a d ailleurs produit une tension entre les fonctionnaires du Conseil G n ral et les repr sentants du CRAJEP Les premiers estimaient sans doute car cela ne fut pas clairement exprim que les GEA taient trop autocentr s et n taient pas des relais pour promouvoir le passeport de l engagement et son utilisation aupr s d autres personnes de leur territoire en contact r gulier avec des jeunes Aussi ont ils indiqu dans un courriel de mars 2012 aux membres du comit de pilotage qu ils souhaitaient que soit plac e au c ur des
96. les concevoir de fa on concert e entre la collectivit d partementale et les collectivit s locales Ainsi lors du choix des huit territoires il avait bien t tenu compte de l existence de cette contractualisation et les limites des zones d exp rimentation retenues correspondaient celles de ces circonscriptions institutionnelles Les conseillers g n raux lus sur ces territoires ont t consult s sur le choix des zones d exp rimentation ainsi que les maires ou pr sidents de communaut s de communes concern s et leur accord a t demand Pourtant aucune articulation n a t recherch e avec les actions locales men es en direction des jeunes il n a pas t envisag que l application locale du projet Pass Engagement soit mise l ordre du jour des instances de pilotage des Contrats ou Projets territoriaux de la jeunesse ce ne fut voqu comme une ventualit qu mi parcours de l exp rimentation et sans qu il y ait eu de suites Cela traduit vraisemblablement une compr hension de la fonction de ces groupes locaux d changes et d accompagnement dont on attendait qu ils soient moins des espaces de concertation pour agir aupr s des jeunes que des occasions de se r unir pour une formation r ciproque sur le th me de la valorisation des engagements juv niles partir de l exposition de leurs comp tences Seule en effet la premi re conception aurait justifi une plus forte implicati
97. lui m me pourrait tre disponible la fin du premier semestre 2011 il n a t finalis qu la fin de cette ann e mais sa validation en comit de pilotage s est trouv e retard e jusqu en avril 2012 Il se diff rencie sensiblement des autres documents analogues existants notamment par l acception d lib r ment subjective qui y est donn e de la notion de comp tences Cela aurait m rit qu en soit fournie la justification m thodologique dans un document d crivant et explicitant la d marche d utilisation et les pr suppos s qui ont pr sid sa conception Car l objet Passeport en lui m me permet il d en comprendre le but et l usage ainsi que la mani re de le renseigner ou de le faire compl ter par des tiers lui apportant leur caution Cette incertitude quant aux possibilit s d emploi du document produit ne fut jamais lev e D un c t le principe d un accompagnement par des adultes peu sp cifi s quant aux fonctions qu ils exercent et aux comp tences que requiert ce r le a toujours t affirm comme d terminant mais de l autre ressortait aussi l id e non discut e au sein du comit de pilotage que le document produit serait d un usage suffisamment manifeste pour qu un jeune qui en prendrait connaissance en saisisse l int r t 21 Rapport d valuation puis veuille rechercher une personne attestant qu il a bien montr les qualit s d crites dans le cadre des activit
98. n K 1951 Field theory in social science selected theoretical papers Edited by Dorwin Cartwright Oxford England Harpers de Linares C 2005 Jeunes en difficult les malentendus de l engagement in Becquet V et de Linares C dir Quand les jeunes s engagent entre exp rimentations et constructions identitaires L Harmattan de Munck J amp Zimmermann B dir 2008 La libert au prisme des capacit s Amartya Sen au del du lib ralisme Editions de l EHESS Roulleau Berger L 2005 Ins curit morale brouillage des engagements et propri t de soi in Guillaume J F dir Aventuriers solitaires en qu te d utopie Les formes contemporaines de l engagement les ditions de l Universit de Li ge Tierry D dir 2012 L engagement b n vole des jeunes analyses et recommandations France B n volat URL http www francebenevolat org documents recherche rdoc theme document 7 Vulbeau A 2002 Les inscriptions de la jeunesse l Harmattan Vulbeau A 2005 Le d gagement note sur le c t obscur de l engagement in Becquet V et de Linares C dir Quand les jeunes s engagent entre exp rimentations et constructions identitaires L Harmattan 47 Rapport d valuation BUS ANNEXES 1 Note sur les conditions de l valuation Copil 10 2 11 1 2 Fiche Suivi des projets jeunes 1 3 Fiche Evaluation des projets jeunes 1 4 Cadre C R GEA 2 Politique jeunesse CG divers CTJ 3 No
99. n document exposant ses principes et sa d marche La constitution de regroupements r unissant des correspondants des associations et structures concern es par l engagement des jeunes au sein de chaque territoire d exp rimentation du d partement s est av r e beaucoup plus difficile que pr vu et leur fonctionnement fut r duit par une participation faible et une forte rotation des personnes qui y assistaient Dans ces conditions il n a pas t possible que s y d finissent des perspectives d actions concert es d bouchant sur un d veloppement d engagements de jeunes Aussi l valuation n a t elle pas pu non plus effectuer des comparaisons entre des effets diff renci s selon les territoires pouvant tre mis en rapport avec des contextes locaux particuliers et des strat gies d acteurs qui se seraient distingu s Les enseignements que l on peut retirer de cette exp rimentation soulignent d abord le risque encouru lorsque les porteurs du projet estiment pouvoir faire l conomie d une explicitation formelle de la m thodologie mettre en uvre qu il s agisse du fonctionnement des r seaux locaux assurant un accompagnement de jeunes ayant des engagements ou de la d marche appliquer pour que des jeunes valuent leurs comp tences en s appuyant sur le Passeport de l engagement puis sachent tirer parti du document compl t Ils portent aussi sur le caract re contestable de certains des postulats du disposit
100. ne URL http www bretagne fr internet jcms preprod_95191 une approche des univers sociaux et culturels des jeunes en bretagne volet 1 Honneth A 2000 La Lutte pour la reconnaissance Cerf lon J amp Ravon B 1998 Causes publiques affranchissement des appartenances et engagement personnel Lien social et Politiques n 39 lon J dir 2001 L engagement au pluriel Ed Publications de l Universit de Saint Etienne 46 Rapport d valuation Joule R V 2001 La th orie de l engagement in J M Monteil amp J L Beauvois eds Des comp tences pour l application pp 25 35 Grenoble Presses universitaires Kiesler C A amp Sakumura J 1966 A test of a model for commitment Journal of Personality and Social Psychology 3 3 349 353 Kiesler C A 1971 The psychology of commitment experiments linking behavior to belief New York London Academic Press Lapeyronnie D 2005 L engagement venir in Becquet V et de Linares C dir Quand les jeunes s engagent entre exp rimentations et constructions identitaires L Harmattan Lazzeri C et Caill A 2004 La reconnaissance aujourd hui Enjeux th oriques thiques et politiques du concept Revue du Mauss 2004 1 n 23 Lepper M R Greene D amp Nisbett R E 1973 Undermining children s intrinsic interest with extrinsic reward A test of the overjustification hypothesis Journal of Personality and Social Psychology 28 1 Lewi
101. ne r sistance impr vue de la part de ceux qui auraient d tre int ress s Aussi l valuation s est elle orient e sur la recherche d une compr hension des raisons pour lesquelles au lieu que cette exp rimentation permettre d approfondir le projet initial permettant ainsi d envisager partir de 2013 sa p rennisation en m me temps que son extension l ensemble du d partement les ch ances ont d tre repouss es de nombreuses reprises et les r sultats attendus ont t r guli rement d cevants Et les tentatives des responsables du projet pour appr hender les raisons de ces carts par rapport leurs pr visions ne leur a apparemment pas permis d en r orienter le cours et de lui redonner un nouvel lan M thodologie L valuation avait deux cibles la mise en place et l volution des r seaux locaux d acteurs de terrain intervenant aupr s des jeunes constitu s en groupes d changes et d accompagnement GEA d une part et le processus d laboration avec des jeunes du Passeport de l engagement puis sa diffusion et son utilisation assist e par les acteurs de terrain au sein des 8 territoires d autre part 16 Rapport d valuation Sur ces deux points l valuation aurait d pouvoir se fonder sur une comparaison entre ce qui se passait dans les 8 territoires tant pour ce qui concerne le fonctionnement des GEA et la d marche qu ils taient cens s d fini
102. nsversalit de celles ci avec tous les partenaires concern s Les orientations politiques fruit du diagnostic jeunesse r alis sur le territoire et des axes d intervention du d partement ont permis de partager les priorit s suivantes duquer la Citoyennet agir en faveur de la pr vention Soutenir et valoriser le tissu associatif local S ouvrir sur le monde et les autres par la culture Ces priorit s font l objet d objectifs op rationnels et d un plan d action annuel C est ce plan d actions qui sert de feuille de route la Communaut de Communes et qui permet le d veloppement de projets et d actions qui seront soutenus pour les 4 prochaines ann es Le soutien du Conseil G n ral du Bas Rhin pour l ensemble des actions d clin es r pondant aux priorit s partag es par le D partement et la Communaut de Communes du Pays d Erstein comprend L accompagnement du territoire par un conseiller jeunesse affect au territoire de la Maison du Conseil G n ral de S lestat le cofinancement d un poste d animateur jeunes intercommunal d volu la Communaut de Communes du Pays d Erstein hauteur de 15 245 par an gt une aide aux projets jeunesse du territoire pouvant aller jusqu 7 000 par an Soit au total un soutien du Conseil G n ral du Bas Rhin la politique jeunesse du Pays d Erstein de pr s de 90 000 pour les 4 prochaines ann es Ce soutien vient videmment
103. nt aussi envisag s pour mettre en valeur des engagements de jeunes et des r alisations qu ils avaient assur s Cependant la faible activit des groupes locaux qui furent constitu s n a pas permis qu ils se fixent des objectifs et qu ils se dotent d un plan d action permettant d int resser les jeunes au sens de l engagement Rapport d valuation Au niveau d partemental on n a pas assist un d veloppement du site internet d di aux jeunes par le Conseil G n ral sp cifiquement sur le Pass Engagement afin d tablir avec eux une communication sur leurs exp riences d engagement et ce qu ils y apprennent De m me la perspective de cr er un v nement d partemental qui devait s appeler les Troph es de l engagement a t report e au del de la p riode de exp rimentation Par ailleurs il tait pr vu que les membres des r seaux locaux disposent d une plate forme de communication par internet entre eux afin de leur permettre de s int grer dans un r seau d partemental partageant leurs exp riences et leurs interrogations L bauche qui en a t faite a tr s vite t interrompue en raison de difficult s techniques et n a pas eu de suites En d finitive quelques actions ont t men es pour pr senter le Passeport de l engagement des jeunes notamment des classes d l ves ou des adultes au contact de jeunes mais ces derni res r unions ne touch rent qu une
104. nt de plus de 40 000 un quartier urbain moins de 10 000 une communaut de communes Il est explicitement cit dans le projet d exp rimentation personnaliser le passeport sur la base du mod le Jeunesse et Sport 13 Rapport d valuation La caract ristique la plus manifeste du projet de Pass Engagement est de s incarner dans un support mat riel devant avoir une valeur symbolique un Passeport de l engagement que l exp rimentation devait permettre d laborer La seconde est son caract re territorial d concentr supposant une implication volontaire d acteurs locaux anim s par des intervenants mandat s par le Conseil G n ral et s appuyant en principe sur un dispositif de mutualisation de ressources d informations qui n a pu fonctionner Concr tement la mise en uvre op rationnelle des objectifs rappel s pr c demment s est donc traduite par la conduite d un double projet Le premier visait les personnes assurant sous des formes diverses un r le ducatif aupr s de jeunes occup s des activit s hors de leur famille et de l cole il tait d animer des r seaux territorialis s d accompagnants de jeunes partageant une culture commune relative aux engagements des jeunes et de leur valorisation sociale Le second projet qui concernait plus directement les jeunes tait de les amener faire une d marche d auto appr ciation de leurs comp tences manifest es lors d exp riences
105. nt de v rifier qu il est plus pertinent de le faire par des actions de proximit mais diff renci es notamment en fonction des ges tablir une recension des ressources offertes pour que des jeunes aient des occasions de s engager et les informer sur les structures qui peuvent les accueillir ainsi organiser un r seau de personnes en capacit de conseiller et d aider des jeunes r aliser des projets eux Accessoirement m riterait d tre repr cis es les formes du concours apport l action des GEA par le Conseil G n ral en mati re d information vers les jeunes par les pages publiques de son site internet et en direction des GEA eux m mes gr ce ses pages extranet puisque 70 Rapport d valuation c est aussi un point qui a fait l objet d un engagement dans le projet d pos Qu est ce qu il est r aliste de pr voir et quoi doit on renoncer La composition des GEA devrait notre sens donner une place centrale aux ducateurs de l animation et ceux du sport en relation directe avec les jeunes Il serait aussi tr s souhaitable qu il comprenne des responsables d associations participant la vie du territoire et o des jeunes trouvent la possibilit d un engagement o ils se trouvent m l s des adultes dans des activit s d animation culturelle dans des actions de solidarit Ce qui devrait tre vit est que le GEA veuille tre un comit de pilotage local de l exp
106. on Engagement d partemental pour la Jeunesse figure celui de soutenir l engagement et la participation des jeunes Parmi les territoires retenus pour exp rimentation certains avaient une politique jeunesse contractualis e avec le Conseil G n ral et d autres non ce qui aurait d permettre d tablir des comparaisons entre les uns et les autres Or pour des raisons qui tiennent la fois la mani re dont ont t constitu s ces groupes locaux dits d changes et d accompagnement et la m thode d animation appliqu e leurs r unions n ont pas eu de traductions concr tes en mati re de d marche commune ou d actions concert es La formation de ces groupes d acteurs locaux s est faite selon la m me proc dure dans chaque territoire apr s consultation du service jeunesse local une liste de personne inviter fut tablie et m me s il y avait une politique jeunesse locale contractualis e avec le Conseil G n ral l instance de pilotage n a pas t saisie En outre aucun document ne fut produit qui aurait explicit en d tail quel pouvait tre l utilit de ces groupes ce qui tait attendu d eux quel pouvait tre leur int r t pour les jeunes vivant sur le territoire Ne furent donn es que des explications orales individuellement ou collectivement pour les personnes ayant r pondu la convocation pour la premi re r union Les porteurs du projet eux m mes n ont pas r ellement explicit
107. on de la fonction d accompagnement Fiche tablie par la date du 55 Rapport d valuation PASS ENGAGEMENT Territoire R union du Groupe change et Accompagnement R dacteur du compte rendu Membres pr sents du GEA nom pr nom et structure dont ils rel vent Personnes invit es nom pr nom qualit Ordre du jour R sum des changes contribuant la culture commune points de vue diff rents tayage documentaire contributions de tiers Rapport d valuation 56 Exposition des questions trait es relatives accompagnement des engagements des jeunes suivi coordination actions envisag es Conclusions r solutions objectifs fix s et ch ances Date et lieu de la prochaine rencontre Rapport d valuation 57 2 Le Contrat territorial pour la jeunesse Sauer Pechelbronn Com com de la Sauer Pechelbronn in le Parc r gional des Vosges du Nord 24 communes 17 000 habitants 90 travaillent hors de la com com PTJ CTJ 2010 Contrat enfance jeunesse avec la CAF 2010 convention avec la FDMIJC 2 animatrices un animateur sportif salari de la Com com ensemble Service action jeunesse des conseils municipaux d enfants des jeunes pas de lyc e Les initiatives prises sur le territoire en direction de la jeunesse touchent de nombreux domaines comme l emploi les loisirs l ducation la culture le sport l insertion la mobilit le logement
108. on des responsables de la politique jeunesse du territoire pouvant aller jusqu une d l gation op rationnelle pour la mise en uvre locale du Pass Engagement Et le choix de fait pour la seconde conception a r duit l int r t que pouvait avoir la participation ces groupes d changes sans vis es op rationnelles La composition des GEA ne s est pas faite non plus de fa on concert e avec les repr sentants du CRAJEP qui allaient animer ces groupes elle n a t conduite que par des fonctionnaires du Conseil G n ral En outre ces animateurs n ont pas t destinataires des informations disponibles sur les caract ristiques sociod mographiques des territoires sur lesquels ils devaient intervenir ni sur celles du r seau associatif qui y existait ni sur la politique jeunesse qui y tait men e et qui s appuyait dans le cas o il y avait un contrat territorial de la jeunesse sign ou en projet sur un diagnostic jeunesse r alis par un consultant De leur c t les animateurs du CRAJEP ne semblent pas avoir jug utile de disposer de ces diverses informations et ne se sont donc pas pr occup s d y avoir acc s Une r partition des r les peu efficiente entre les acteurs mobilis s Ce faible investissement des territoires en tant que r alit sociopolitique sur laquelle le Conseil G n ral ne peut pr tendre avoir une emprise directe sans empi ter sur les comp tences des collectivit s locales a eu
109. on temps Mais cela vaut surtout chez des jeunes se d couvrant des engagements plut t que chez des jeunes qui en ont d j fait l exp rience et qui en sont au point d avoir des comp tences prouv es En outre une telle d marche p dagogique supposerait d tre bien tay e m thodologiquement et ne saurait se limiter des conseils apport s un jeune par des personnes non form es qui l aideraient tablir un r pertoire de ses comp tences et le Passeport de l engagement ne para t pas constituer en l tat un outil p dagogique bien pertinent Demeure par ailleurs certainement pertinente l id e que des engagements cons quents peuvent tre g n rateurs de comp tences favorisant l employabilit mais aussi et de fa on plus probante des choix d orientation professionnelle Cela suppose alors une valuation de ces comp tences dont il n est pas vident qu elle puisse tre men e par de non professionnels et pour laquelle le Passeport de l engagement para t nettement insuffisant On consid rera aussi que c est sujet qui m rite d tre trait pour lui m me sans vouloir en faire un levier pour la promotion de l id e d engagement car cela concerne le jeune face lui m me et son d veloppement 44 Rapport d valuation En d finitive l int r t de cette exp rimentation r side peut tre dans la confrontation une r alit qui s est av r e plus complexe que ne l avaient imagin l
110. ont pas appliqu eux m mes jusqu au bout le travail d auto valuation de ses comp tences telles qu elles se trouvaient num r es dans le passeport quand ils s y sont essay s Et ils n ont pas demand obtenir l attestation d engagement sign e par le Pr sident du Conseil G n ral Quant aux quelques autres jeunes interrog s auxquels avait t pr sent le Passeport de l engagement ils ont en g n ral manifest une curiosit distanci e en n envisageant pas d embl e d en faire usage On soulignera aussi que pour ces jeunes le Pass Engagement se sera confondu avec le Passeport de l engagement et par aucune autre forme de reconnaissance ou de valorisation de leurs engagements ce qui supposait au pr alable que leur soit propos e une compr hension de la notion d engagement leur permettant de voir du sens l appliquer leur propre conduite car on ne saurait attendre qu ils l aient spontan ment Les adultes m diateurs accompagnants Du c t des personnes sollicit es pour participer aux GEA on a vu qu elles n taient pas a priori dans une disposition d attente vis vis du dispositif Pass Engagement et m me qu elles manquaient d informations sur les raisons pour lesquelles elles taient invit es devenir membres d un GEA D s lors un malentendu a perdur dans ces groupes sur la finalit qui justifiait leur pr sence Etait elle centr e sur la seule utilisation du passe
111. ou parfois leur demande Au sein du comit de pilotage l tat d esprit tait tr s consensuel et l valuateur y fut compl tement int gr Parfois il s est trouv entra n r pondre la sollicitation de donner un avis sur la question trait e ou reformuler les termes d un choix apr s un d bat qui pouvait porter sur les conditions d utilisation du passeport de l engagement ou sur le projet de charte auxquels auraient souscrire les participants aux r seaux locaux etc Dans la mesure o la diversit des points de vue a toujours t admise au sein m me de l quipe pilotant le projet l ind pendance des avis exprim s par l valuateur n a pas t contest e les responsables de l exp rimentation en retour ne se consid rant pas tenus de les reprendre toujours leur compte La seule occasion o le point de vue de l valuateur a pu orienter le projet se situe au moment de son laboration donc avant son d p t et concerne le choix fait d associer un groupe de jeunes eux m mes la structuration du passeport de l engagement et aux 14 Rapport d valuation formulations retenir alors que qu une pr figuration de son contenu tait d j envisag e Ce fut en effet l option retenue tr s vite et de mani re consensuelle Toutefois ont t entendues mais non suivies d effets les demandes pr sent es par l valuateur que soient recens s dans chaque territoire les proj
112. ourtant d autres personnes que celles qui avaient particip aux r unions des GEA et dont l animation fut assur e dans certains territoires par un autre repr sentant du CRAJEP que ceux qui intervenaient dans les GEA et sinon par un fonctionnaire du Conseil G n ral Il Enseignements de politique publique L objectif de l exp rimentation tait double entre celui final de faire prendre conscience aux jeunes de ce que leur apporte leur engagement et de savoir le faire valoir et celui pr alable de mobiliser des bonnes volont s qui se sentent concern es par la fonction ducative que peut rev tir l accompagnement d un jeune dans son engagement l action d accompagnement plus sp cifiquement relative l utilisation du passeport en tant un aspect qui est devenu central mesure qu il s av ra que la constitution de r seaux locaux pour la promotion de l engagement ne prenait pas Les difficult s rencontr es par les porteurs du projet pour atteindre les objectifs qu ils taient tenus de r aliser pendant la dur e de l exp rimentation ne permettent pas de faire tat de r sultats probants justifiant la poursuite de ce dispositif ou sa transposition ailleurs dans les m mes conditions Mais on tentera dans cette partie d expliciter les principales raisons qui selon nous devaient conduire un tel r sultat On d veloppera notamment un questionnement autour du postulat initial voulant que la valorisation de l
113. p rimentation fond e sur une distinction de publics cibles qui auraient t d finis selon diff rents types d engagements associ s ventuellement des groupes d ges Ici au contraire le choix a t fait de consid rer toutes les formes d engagement manifest es par des jeunes de la participation un conseil de jeunes l encadrement d enfants en centre de loisir apr s avoir pass un BAFA ou l organisation d un voyage personnel pour effectuer un reportage en passant par la cr ation d un groupe de th tre ou de hip hop et les publics 67 Rapport d valuation concern s sont aussi bien pr adolescents qu adolescents ou jeunes adultes l ventail des ges allant de 11 25 ans m me si vis vis du Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse il ne serait fait tat que des r sultats concernant les 16 25 ans L action territoriale Le postulat de base a t de consid rer que le moyen privil gier pour susciter l engagement des jeunes devait tre l action locale mais sans qu il ait t pr cis si la raison en tait que la coop ration des acteurs d un territoire tait cens e tre plus efficace que celle d op rateurs sp cialis s dans l accompagnement de certains types d engagement et intervenant une chelle territoriale plus vaste par exemple parce qu il y aurait un attachement fondamental des jeunes leur territoire dont il faudrait tirer parti Ou si enjeu tait de cherc
114. pacit de leur faire faire ce travail et qu il ne soit pas pr f rable de faire appel des professionnels sachant tablir de tels bilans Il n est pas vident non plus qu un livret de comp tences soit le premier outil n cessaire et que le Passeport de l engagement soit le plus op ratoire pour cela alors qu il en existe d autres qui peuvent tre plus appropri s En outre il ne faudrait pas omettre puisque l exp rimentation s tait aussi donn l objectif de s adresser aux jeunes les moins favoris s de consid rer que cette obligation sociale de devenir un actif peut tre parfois tr s difficile satisfaire Des strat gies plus lourdes peuvent ainsi se justifier comme de leur ouvrir des espaces interm diaires conduits par des professionnels de l insertion Roulleau Berger 2005 o ils trouvent des possibilit s d engagements qu ils ne peuvent trouver dans les seuls emplois pr caires auxquels ils ont 40 Rapport d valuation acc s Sans doute aujourd hui la possibilit pour ces jeunes de b n ficier du statut de volontaire du service civique peut elle faire partie de ces opportunit s d acc der de tels espaces interm diaires Mais il serait trompeur de pr tendre leur faire croire qu une attestation d engagement du Conseil G n ral leur ouvrirait davantage de portes sur le march du travail ordinaire D autres jeunes qui se distinguent par leur maturit se caract
115. paraissent l avoir envisag initialement mais outre qu ils n ont pas eu de r le dans la composition des membres des GEA toutes les invitations taient adress es depuis le Conseil G n ral et arrivaient souvent des dates trop proches des r unions a t on dit D autres l ments dont nous n avons pas eu connaissance ont pu aussi compter mais bient t les animateurs du CRAJEP se sont cantonn s dans une fonction d animateurs de r union des GEA et des groupes de jeunes Il est noter galement que ces 3 animateurs se concertaient peu entre eux selon leurs propres dires et n ont donc pas cherch peser collectivement pour que leur soit reconnue une plus grande responsabilit sur leurs territoires d intervention En appui aux r f rents locaux et aux animateurs des GEA tout en tant des relais d information vis vis des fonctionnaires du service Jeunesse au si ge du Conseil G n ral les conseillers jeunesse charg s de mission de ce service aupr s des collectivit s locales ont parfois contribu de fa on active l animation des GEA mais parfois y ont plut t assist en observateurs Car l galement leur r le tait insuffisamment d termin Une conduite de projet peu assur e Or cette absence de chef de file op rationnel manifeste l chelon local s est retrouv e celui du d partement M me si le projet fut r dig en commun entre le Conseil G n ral et des repr sentants du CRAJEP
116. port de l engagement encore en gestation En ce cas il s agissait de savoir si les uns et les autres taient pr ts guider des jeunes dans l tablissement de leur bilan de comp tences et en attendant de v rifier que les uns et les autres avaient des compr hensions compatibles de l engagement des jeunes Ou tait elle de concevoir des projets d actions concert es au niveau du territoire pour susciter de nouveaux engagements de jeunes Mais il aurait fallu pour cela que les participants soient convaincus de l int r t d une coop ration entre les 27 Rapport d valuation structures qu ils repr sentaient et que peut tre un travail pr paratoire soit fait pour les y amener La mise en sommeil des GEA avant le terme de l exp rimentation manifeste clairement que l adh sion des personnes qui ont t sollicit es pour y participer n a pu tre trouv e ii Les effets du dispositif exp riment Effets de l exp rimentation sur le public b n ficiaire Dans la mesure o l exp rimentation a produit un passeport de l engagement document dont un certain nombre de jeunes ont pu prendre connaissance mais sans en faire usage on ne saurait parler d effets sur le public cible des jeunes ayant un engagement auxquels devait tre offerte l opportunit de valoriser les comp tences qu ils y ont acquises Quant aux personnes qui ont particip aux GEA m me si l on ne peut dire qu elles ne demeurent p
117. quelques difficult s techniques de connexion ont justifi que cette op ration soit abandonn e et personne n a prouv le besoin que l on trouve une formule de remplacement Il semble pourtant qu une telle plate forme rendue accessible l ensemble de membres des GEA une fois trouv e une solution technique fiable eut t un facteur de http www pass age fr initiatives et engagements le pass engagement le passeport l engagement 20 Rapport d valuation dynamisation de ces r seaux locaux qui auraient ainsi form l amorce d un r seau d partemental Elle aurait galement permis de rassembler des l ments d observation sur l volution du projet permettant l valuateur mais galement l ensemble du comit de pilotage d exercer un suivi de l avancement de l exp rimentation fond sur une collecte de donn es plus riche La valorisation v nementielle des engagements de jeunes Les manifestations qui devaient tre organis es annuellement pour promouvoir la valorisation de l engagement des jeunes sous la d nomination des Troph es de l engagement n ont pu avoir lieu Une manifestation initi e par le Conseil G n ral s est tenue en novembre 2011 o fut pr sent e une premi re version du passeport de l engagement devant des groupes de jeunes venus exposer les activit s auxquelles ils participaient ou des actions qu ils avaient men es quelques entretiens ont permis de r
118. questions abord es celle de comment favoriser l initiative et l engagement des jeunes dans la structure qu ils fr quentent et annon ait qu un autre organisme membre aussi du CRAJEP et du comit de pilotage se voyait confier la mobilisation des acteurs et la formation l accompagnement pour l usage du passeport Cette intervention en outre se ferait l chelle du d partement sans limitation aux 8 territoires d exp rimentation anticipant ainsi sur l extension de la diffusion du passeport qui devait suivre 7 A is Prae aa sis s sie r 208 Transpara t ici le mod le de la responsabilit individuelle une disposition qui serait l origine de l engagement et qui devrait de ce fait se re manifester d s lors que s offre l occasion de faire valoir les comp tences qui se sont exprim es dans le cadre de cet engagement 8 zog A A qui transmettait le compte rendu de la pr c dente r union du comit 22 Rapport d valuation l exp rimentation Si cette d cision fut mod r ment contest e mais souvent d plor e par la suite elle fut suivie bient t par un ralentissement de l activit des GEA L impr paration de la formation des GEA Si l activit des Groupes d Echanges et d Accompagnement s est av r e tr s difficile valuer cf supra l action aupr s des acteurs de terrain la raison premi re peut tre imput e leur constitution La conduite loc
119. r sident du Conseil G n ral en l occurrence celle ci tant cependant conditionn e par une d marche r flexive du jeune sur les comp tences qu il aurait acquises Il devait avoir aussi une seconde traduction celle d une mise en valeur cette fois d exemples d engagements de jeunes de ceux qui taient distingu s par cette attestation mais galement de jeunes distingu s travers l exposition de leur action Cela devait se faire l occasion de manifestations d partementales les Troph es de l Engagement ou organis es une chelle territoriale plus limit e N Bellaoui vice pr sidente de la Conf rence permanente des coordinations associatives CPCA s interroge dans un ditorial de son magazine l articulation entre valorisation des comp tences et employabilit lorsque l on pense aux b n voles loign s du travail pose la question de l instrumentalisation du b n volat et interroge le d sint ressement Ce propos est en r sonance avec une observation bien tablie par la psychologie sociale quoiqu insuffisamment connue qui a montr qu l inverse des apprentissages par renforcement o la r compense produit des effets qui lui sont proportionn s l engagement peut tre perturb par une sur justification l int r t intrins que d une personne pour une activit peut tre diminu lorsque l on induit la personne effectuer cette activit dans un but explicitement extrins que L
120. r sultant d engagement et celles ci formalis es dans un r pertoire de comp tences devaient permettre au Conseil G n ral de d livrer ces jeunes une attestation de leur engagement Ce double projet a repos sur une collaboration troite entre le service jeunesse du Conseil G n ral et des dirigeants d associations d ducation populaire membres du CRAJEP Ces derniers avaient plus particuli rement en charge la mobilisation animation d acteurs locaux proches des jeunes susceptibles d assurer leur accompagnement ainsi que l laboration avec des jeunes du document Passeport de l engagement Le service de la Jeunesse et des Sports du Conseil G n ral n en a pas moins t impliqu dans l animation des groupes d acteurs locaux ses quatre conseillers jeunesse connus dans chacun des territoires assistaient les animateurs du CRAJEP et dans l organisation pratique des rencontres qui se sont tenues de fa on d centralis e dans chaque territoire ou lors de regroupements d partementaux Influence ventuelle de l valuateur dans la conception et la conduite du projet L valuateur a toujours particip aux r unions du comit de pilotage ainsi qu des r unions plus restreintes des porteurs du projet Des rencontres bilat rales ont eu lieu galement avec les uns et les autres parmi ceux ci propos es par l valuateur pour leur faire part d interrogations qu il avait sur le d roulement du projet
121. r et appliquer pour accompagner l engagement des jeunes que pour la participation de jeunes l laboration du r pertoire des comp tences de l engagement On verra que d s la constitution des GEA et la composition des groupes de jeunes mobilis s sur le projet de passeport la perspective d exp rimentation et donc d une comparabilit des territoires a t lud e Il tait encore pr vu de faire porter l valuation sur la mise en uvre de deux objectifs compl mentaires L un tait le d veloppement d un dispositif d information consacr sp cifiquement l engagement des jeunes s appuyant notamment sur le site internet Pass ge du Conseil G n ral ainsi que sur une organisation de la transmission d informations destin es aux jeunes par l interm diaire du r seau de leurs accompagnants eux m mes tant cens s pouvoir se connecter une plate forme qui leur tait d di e de collecte et d change de donn es Le second tait la cr ation d v nements publics de communication d nomm s Troph es de l engagement dans le projet au cours desquels l engagement de jeunes serait mis en exergue et des attestations d engagements seraient officiellement remises La mise en place du dispositif d information n a connu qu une amorce faute d avoir fait l objet d une laboration d ensemble Puis quelques probl mes de connexion ont fini par justifier l abandon de cet objectif Quant aux projets de manifes
122. r les personnes en relation avec les jeunes et dispos es les aider remplir leur passeport si la n cessit fut souvent voqu e de r aliser un guide d utilisation leur intention cette intention n a pu tre concr tis e Ce Passeport de l engagement une fois imprim a fait l objet de pr sentations collectives des jeunes qui l ont souvent accueilli avec curiosit mais sans manifester le d sir de se l approprier avec la volont de le remplir Il est cependant envisag que le Conseil G n ral veuille poursuivre l exp rience en cherchant notamment des personnes pr tes proposer des jeunes rep r s pour leur engagement de s en servir pour faire un bilan de leurs comp tences Des r seaux locaux d appui l engagement qui n ont pas pris corps Le dispositif du Pass Engagement devait galement permettre que dans chaque territoire d exp rimentation s organise une coordination d acteurs locaux concern s par Rapport d valuation l encouragement des jeunes consacrer de leur temps par auto obligation des activit s manifestant une int gration sociale Cet objectif tait en coh rence avec la politique de la Jeunesse du Conseil G n ral qui cherche n gocier l orientation des aides qu il apporte aux collectivit s locales du d partement dans le cadre de contrats territoriaux de la jeunesse En effet parmi les quatre axes qu il privil gie depuis l adoption en 2007 de s
123. rait donc sur le fait que le passeport aurait t rempli et non en tenant compte de son contenu Cette focalisation sur l engagement dont les comp tences ne seraient l ainsi qu un signal a conduit luder la plupart des interrogations m thodologiques sur l identification et la r alit de comp tences acquises de mani re non formelle supposant de les faire attester comme sur la transf rabilit de comp tences exerc es dans un cadre d sint ress vers celui des activit s professionnelles Elle s est enfin traduite par un attention port e essentiellement sur l veil d un savoir tre d clin en diverses aptitudes qui concernait bien davantage le plus jeunes parmi la population vis e tandis que ce recueil de comp tences s est av r peu op ratoire pour des jeunes plus g s ayant fait des exp riences d engagement cons quentes Enfin l hypoth se au c ur de ce projet tait que la mise en valeur de l engagement de jeunes montr s en exemple pourrait avoir un effet de propagation qu elle apprendrait aux uns qu en en imitant d autres d j engag s ils pourraient en tirer profit eux aussi tait Pour tre centrale elle n en para t pas moins fort contestable En premier lieu il a manqu une interrogation sur la compatibilit possible entre la notion d engagement de conduite d termin e par un souci de coh rence et de continuit et celle d exposition exemplaris e Si l int r t port
124. rait que soient reconsid r s certains des postulats initiaux de ce dispositif et que soient dissip es aussi les d ceptions l gard d un projet auxquels certains ont voulu se consacrer avec la forte conviction qu il serait profitable aux jeunes 10 Rapport d valuation BU PLAN DU RAPPORT INTRODUCTION GENERALE us sdnniesrmrennrlemmoneneencinhion 12 l Lexp rimenta tiO M LUE a names died tuile dede ane 12 1 Objectifs du projet et nature de l action exp riment e 12 ic ODI CUS d DORE an an dan an read 12 ii L action exp riment e 2 nd innaiimteeueeane imsntinencnaition 13 iii Influence ventuelle de l valuateur dans la conception et la conduite du projet 14 2 Objectifs et modalit s de valuation ss 15 i Probl matique et m thodologie mise en uvre ssssssssssssssssssrrsssrrrsseerresesrrerssrrens 15 Probl mati g siiis strass cts nitatane lasse essence uen te 15 M thodologie en ueencatinnestatnansiennmereni cesse ee ie ali 16 ite Validit INT ra tmremnanammmnsaamatamnn tool ont 20 Il Enseignements de politique publique ss 25 1 R sultats de NAIUATIER tentent 26 i Les publics touch s par l exp rimentation ss 26 Caract ristiques des b n ficiaires de l exp rimentation VV 26 Adh sion du public cibl au dispositif 27 Effets de l exp rimentation sur le public b n ficiaire sosnnsssssssnsssereseesenesssrensseee 28 Effets
125. ratitude et valorisation connotant renforcement et r compense par un tiers de l engagement Or si celui ci peut en effet tre reconnu la valorisation s applique mieux des actions et leurs r sultats qu l engagement lui m me qui en permit la r alisation et la reconnaissance des sujets qui les ont mis en uvre passe davantage par la valorisation de ce qu ils ont fait que de ce qu ils sont Valoriser les comp tences acquises de mani re non formelles L autre face du postulat selon lequel l engagement m ritait une valorisation externe et que ce serait un encouragement l engagement d autres jeunes fut de fonder cette distinction d un jeune sur la mise en vidence pour lui et pour autrui des qualit s dispositions et comp tences manifest es dans les actions qu il a men es ou auxquelles il a contribu Ainsi un engagement entendu la fois comme d cision d terminant une coh rence dans la conduite de ses actes et comme l ensemble des actions ainsi men es s av rerait tre l occasion pour un jeune de mettre en uvre des comp tences dont il dispose d j sans forc ment en avoir conscience ou qu il a acquises sans le savoir Et le r le de ceux qui s estiment avoir une responsabilit l gard des jeunes serait de donner une visibilit aux ressources cach es de ces jeunes Si cette repr sentation de ce qu est cens produire tout engagement a pu para tre vidente aux porteurs du projet d
126. risent par des engagements qui ont donn lieu des actions remarquables exemplaires m ritant d tre valoris es en tant que telles En ce cas ce sera davantage l action qu ils ont r alis e ou laquelle ils ont pris part qu ils souhaiteront voir expos e et moins l engagement qui aura t le leur Et pour eux des manifestations du type des Troph es de l engagement peuvent avoir du sens sous r serve que ce soit avant tout leur r alisation qui soit reconnue voire prim e C est en revanche une d marche sensiblement diff rente que requiert une focalisation sur l engagement des plus jeunes Celui ci s inscrit dans un contexte o la perspective d acc der un travail professionnel est beaucoup plus lointaine et l alternative au libre emploi de son temps se traduisant par un engagement de leur part est celle du cadre d activit scolaire Il convient de noter que la population des jeunes concern s se situe alors au d but de la tranche d ge concern e par l exp rimentation voire plus t t encore puisque dans le projet d pos par le Conseil G n ral l ge du public cibl pouvait commencer 10 ans L exp rience de cette cat gorie de jeunes concerne ce qu on peut qualifier de micro engagements dont en g n ral ils n ont pas conscience eux m mes ou qu ils ne se repr sentent pas sous la notion d engagement L enjeu est alors de leur permettre de comprendre qu ils agissent par engagement et ce que
127. ritoire de proposer ou renforcer un accompagnement social et ducatif pour tous les jeunes etc Basse Zorn 13 d cembre 2010 9 MISE EN PLACE D UN CONTRAT TERRITORIAL POUR LA JEUNESSE CTI Le Projet territorial jeunesse qui prend fin le 31 d cembre 2010 sera remplac par un Contrat territorial jeunesse partir de 2011 En partenariat avec le Conseil g n ral du Bas Rhin ce contrat s adresse l ensemble des jeunes de 10 25 ans du territoire et particuli rement ceux n tant impliqu s dans aucune organisation Pr alablement la mise en place prochaine du Contrat territorial jeunesse un diagnostic a t r alis sur le territoire et a permis de mettre en lumi re la situation et les attentes des jeunes Les diff rents enseignements qui ressortent de enqu te r alis e aupr s du public des 10 25 ans du territoire mais aussi des rencontres avec les Maires des Communes et des institutions locales en lien avec la jeunesse Missions Locales Coll ge P le Emploi Espace Emploi et Animation jeunesse de la Basse Zorn ont t pr sent s au cours de la commission jeunesse du 17 Novembre 2010 A l issue de cette pr sentation et apr s de nombreux changes la commission constate que cette tude fait ressortir quatre grandes th matiques importantes qui pourraient constituer les orientations retenir dans le cadre du CTJ pour r pondre aux probl matiques rencontr es par les jeunes sur le territoire 1
128. s peut tre consid r e comme un pr alable ventuellement s lectif pour qu une personne puisse attester que le jeune a eu tel engagement particulier au sein d une association ou d une structure donn e donc apr s avoir aussi t l accompagnant du jeune dans l tablissement du bilan de ses comp tences Sur ces points galement il eut t opportun que soit expliqu dans le document m thodologique qui n a pu avoir une forme d velopp e quelles furent les raisons qui ont pr sid ces choix dont le sens ne va pas de soi Le caract re officiel que prend un document sign par un pr sident de Conseil G n ral peut tre source d ambigu t s dans la compr hension qu en auront les jeunes qui pourront avoir des attentes excessives quant l attention que pourront y apporter des responsables de recrutements Aussi les accompagnants devraient ils veiller viter les quiproquos ce sujet De m me le fait qu il y ait en quelque sorte un double usage du Passeport de l engagement demande tre expliqu et justifi destination des accompagnants L un en effet consiste s en servir comme support une prise de conscience par le jeune a priori dans un dialogue avec un adulte accompagnant des aptitudes des dispositions et des capacit s qu il a pu manifester dans ses exp riences d activit s volontaires L autre doit permettre de donner une plus grande visibilit l engagement d un jeune pouv
129. s devaient pouvoir identifier celles dont ils avaient pu faire la d monstration des degr s variables de un peu tout fait Une telle d marche s appuyait sur l id e qu un jeune a besoin pour trouver sa place socialement et professionnellement non seulement de connaissances et de savoir faire techniques acquis dans un cursus de formations institu es mais aussi d une confiance en soi fond e sur une conscience intime de sa valeur cet gard l exp rience de l engagement est cens e offrir un cadre propice la construction d une identit s assurant d elle m me sans qu en soient explicit es les raisons est ce parce qu un engagement suppose une d cision volontaire pouvant se d velopper en capacit d auto direction Et la sp cificit qu offre ce cadre de l engagement correspond elle des capacit s elles m mes sp cifiques ou un domaine d application particulier pour des comp tences pouvant s appliquer dans d autres contextes Le choix de ne pas tenter de d finir des crit res de l engagement d j relev ne permet pas de r pondre ces questions Mais il appara t particuli rement pr judiciable pour la mise en vidence de ces capacit s propres soi sp cifiant une personnalit le cas ch ant malgr des checs scolaires qu ait t cart e l explicitation des activit s sur lesquelles s exer aient ces capacit s On en trouvait pourtant l exemple dans l
130. s entre partenaires ont permis la mise jour de constats et de pr occupations conjointes En r sulte la d finition des axes politiques et des actions mettre en place sur le territoire dont la r alisation est partag e avec le D partement Principaux axes politiques en faveur de la jeunesse pour le territoire de la Communaut de Communes du Canton de Rosheim D velopper des actions socioculturelles en direction des jeunes de 10 25 ans Maintenir la valorisation le soutien le d veloppement des initiatives existantes Soutenir la vie associative et le partenariat Promouvoir l engagement et l autonomie des jeunes Promouvoir la formation Renforcer les actions de pr vention Favoriser l insertion des jeunes Com com Zorn conseil de communaut du 18 mars 2020 Un PTJ en attendant un CT un diagnostic enfance et jeunesse pour mai 2010 Les Communaut s de Communes de l Uffried et Rhin Moder ont cr un Service Animation Jeunesse l automne 2006 Un partenariat avec le Conseil G n ral a t conclu en 2007 sous la forme d un Projet Territorial pour la Jeunesse Diagnostic CTJ Uffried Rhin Moder PDF 1 8 Mo Les Communaut s de Communes de l Uffried et Rhin Moder ont cr un Service Animation Jeunesse l automne 2006 Un partenariat avec le Conseil G n ral a t conclu en 2007 sous la forme d un Projet Territorial pour la Jeunesse En 2011 parall lement au Contrat de
131. seil G n ral y avait des relais travers ses conseillers g n raux ainsi que par l interm diaire des structures auxquelles il apportait par ailleurs des financements parce que la plupart de ces territoires avaient cosign avec le Conseil G n ral un contrat ou un projet territorial de la jeunesse il n a pas t jug n cessaire de d finir un cahier des charges des groupes d changes et d accompagnements pr cisant leur composition leurs missions et leur mode de pilotage et de le faire valider par les autorit s locales pas plus que cela n a t fait pour les groupes locaux de jeunes experts Cette logique d exp rimentation r p tition s est aussi manifest e par une conviction trop assur e de la pertinence des postulats initiaux qui fondaient le dispositif du Pass Engagement que les comp tences r v l es par un engagement permettaient de fonder une valorisation publique du principe d engagement ou qu une attestation d engagement caract re officiel serait utile aux jeunes et susciterait en outre des vocations s engager mais sans doute en pr alable que les jeunes avaient une claire compr hension de la notion d engagement Cette logique n a pourtant pas t compl tement tenue car il eut t plus coh rent en ce cas d appliquer une d marche int grant une plus claire d l gation de responsabilit 42 Rapport d valuation notamment aux services relevant des comp tences des
132. sement qui peut tre vis ne saurait tre que celui des projets connus et qui la plupart du temps font l objet d un accompagnement des degr s divers assur s par les acteurs territoriaux de cet accompagnement 49 Rapport d valuation Comment appr hender les projets pour les recenser Encore faut il s entendre sur les cat gories de projets qui seront pris en compte et sur les diff rents types d engagement qu ils impliquent car les investissements que repr sentent ces engagements peuvent tre tr s vari s Dans une premi re approche les cat gories de projets pourraient tre distingu es en identifiant ceux qui sont l initiative de jeunes eux m mes ceux qui mobilisent des jeunes mais sont l initiative de structures proposant des actions leur intention En ce cas des sous cat gories devraient permettre de pr ciser s il s agit o d actions circonscrites par leur objet et dont la dur e se limite celle de l engagement des jeunes concern s o d actions reconduites avec des groupes de jeunes qui se succ dent o d actions de longue dur e reposant sur l engagement de jeunes qui y concourent selon un rythme d entr es et de sorties libres o de projets auxquels participent dans un cadre interg n rationnel jeunes et adultes ventuellement b n voles et salari s o de projets se confondant avec l existence m me d une structure o des jeunes s engagent pour participer son
133. sibilit sur l internet En mati re d information sur et pour l engagement des jeunes le site internet du Conseil g n ral ne donne pas de r ponse une requ te sur l expression pass engagement hormis le renvoi la pr sentation du budget 2012 par le Pr sident du Conseil G n ral qui y fait une mention Une requ te sur un moteur de recherche permet en revanche d tre orient vers le site cr par le Conseil G n ral destination des jeunes Pass ge o l on trouve une rubrique Initiatives et engagements pr sentant plusieurs mani res de s impliquer dans la vie locale et donnant des informations sur le service civique sur la cr ation d une association et une autre pour le Pass Engagement cette page elle m me donne le choix entre deux sous rubriques valoriser son engagement et le passeport de l engagement avec la possibilit de t l charger le document On peut observer que les visiteurs du site Pass ge attribuent rarement une note ses pages celle du Pass Engagement a t not 2 fois avec une appr ciation de 2 5 Il faut reconna tre que ne sont donn es que des informations non contextualis es qui n appellent pas d actualisation ni d illustrations par des histoires particuli res de jeunes Ainsi concernant plus particuli rement le passeport de l engagement on n y trouve ni mode d emploi ni explications relatives l accompagnement dont le jeune peut b n
134. sont en capacit d agir et qu ils souhaitent le faire de fa on concert e soit aupr s de jeunes soit aupr s d associations susceptibles de 68 Rapport d valuation proposer ceux ci de prendre part un projet Or cet engagement au second degr qui concerne cette fois les adultes accompagnateurs de jeunes aspirant s engager c est sans doute lors de la composition des GEA qu il aurait convenu qu il soit pris La qualit des participants est videmment d terminante par rapport cet aspect d engagement des participants d un GEA prendre part des actions communes Certaines fonctions en effet impliquent une capacit d agir acteurs associatifs quand d autres permettent de participer la d finition d orientations mais sans possibilit d intervention directe ni aupr s des jeunes ni sur le montage de projets mobilisant l investissement b n vole de jeunes lus ou repr sentants d institutions d tablissements scolaires etc La priorit aux groupes d experts jeunes Une singularit du projet d exp rimentation qui a sans doute suscit l int r t du jury qui l a retenu tient dans son double objectif de cr er les conditions d une synergie d acteurs locaux autour du projet commun afin de d velopper l engagement des jeunes d un c t et de produire un outil de valorisation des acquis qu auront trouv s les jeunes dans leur exp rience d un engagement de l autre c es
135. st le registre de ce que chaque individu partage en commun avec les autres la reconnaissance prenant alors la forme du respect de soi par les autres et donc ses propres yeux celui enfin relatif aux activit s individuelles qui s inscrivent dans l environnement social en tant que travail ou sous d autres formes non r mun r es et qui procurent une estime de soi fond e sur la conviction de l utilit sociale de son action Par ailleurs ces diff rentes formes de reconnaissance ne s obtiennent pas forc ment ais ment ou m me peuvent tre d ni es Cette fa on de consid rer l engagement tant t comme qu te de reconnaissance tant t comme une obligation due pour la reconnaissance qui vous est accord e permet d s lors de rendre compte d une dimension que l on tend volontiers occulter lorsque l on vante aujourd hui les m rites de l engagement celle de la rivalit et du conflit Mais s est elle r ellement effac e avec la marginalisation de l engagement militant et peut on n gliger qu elle puisse caract riser un engagement que celui ci puisse tre contestataire ou revendicatif De tels cas illustrent du moins la difficult de les prendre en compte dans une d marche de valorisation par une attestation d engagement alors que la lutte pour la reconnaissance demeure encore le moteur possible d un engagement Sans doute peut on consid rer que le rapport troit existant entre engagement et reconnaissance a
136. stimeront qu ils les poss dent selon des degr s en progression ils pourront aussi y 32 Rapport d valuation collecter des signatures de personnes garantes de leur engagement dans des situations d termin es et leur passeport comportera une attestation d engagement pouvant porter la signature du Pr sident du Conseil G n ral Mais l exp rimentation s est pratiquement arr t e la composition de ce document car elle n a pas permis d observer comment les jeunes s appropriaient ce support et en tiraient parti alors qu une version peu pr s stabilis e tait disponible au d but de la seconde ann e Et il est loin d tre acquis que les jeunes en fassent usage et que cela d bouche effectivement sur des signatures attestant d un engagement et que celui ci est bien fond L interrogation concernant son usage peut tre port e sur les conditions dans lesquelles le public auquel ce passeport tait destin s est vu pr senter la d marche d auto valuation des comp tences acquises au titre d exp riences d engagement Mais au pr alable elle appelle un examen de son organisation et de sa fonctionnalit Rappelons que le projet d pos pr voyait de co laborer un r f rentiel des comp tences acquises au sein d un groupe de travail r unissant des jeunes et des membres du r seau r uni dans les GEA c tait l une des originalit s du projet Puis partir de la d termination de ce r p
137. t dire le passeport de l engagement labor en outre avec des jeunes En termes de r sultats ce qui est sans doute attendu est que non seulement il soit possible d observer qu une meilleure articulation entre acteurs locaux permet bien d obtenir quantitativement davantage de jeunes engag s mais qu en outre la constitution de ce passeport et son utilisation dans la foul e donnent voir l aspect qualitatif de l engagement la manifestation de comp tences valorisables notamment sur le march de l emploi La difficult qui est tr s vite apparue a t un probl me d ch ance temporelle La production du passeport a d abord t jug e r alisable au cours du premier semestre l urgence de mettre en place le dispositif des groupes d experts jeunes est venue court circuiter l installation des GEA Alors que la logique eut voulu que les GEA s emparent du sujet de l laboration du passeport comme premier dossier traiter en commun et que ce soit eux qui mobilisent des jeunes connus par ses membres les dossiers ont t trait s de fa on parall le et ind pendante Finalement les deux objectifs ont pris un gal retard En d finitive le passeport tel qu il a t pr sent le 26 novembre reste tr s incomplet et non encore op rationnel puisque son mode d usage n est pas formalis Non seulement il n existe pas encore de document explicatif sur la mani re de s en servir mais lors de la journ e de lancement du p
138. t fait que le portage du projet tant au plan d partemental qu celui des territoires d exp rimentation soit assur par plusieurs personnes Il en r sulte un 71 Rapport d valuation risque celui de voir les personnes concern es limiter leur implication ce qu elles estiment tre leur champ de comp tences les unes dans une fonction d animation du dispositif les autres dans une fonction d organisation des r unions sans que soit r ellement prise en charge la fonction d analyse du d roulement de l exp rimentation des carts pouvant se manifester avec les ch ances tenir pour atteindre les objectifs et la recherche de solutions alternatives mettre en uvre rapidement autrement dit la fonction de conduite globale de l exp rimentation Il semble que cela soit particuli rement le cas au niveau des territoires Il nous para t souhaitable pour rester dans le cadre d un pilotage partag de le resserrer n anmoins des bin mes pour chaque territoire comme au niveau d partemental et que ces bin mes soient bien ensemble responsables de la bonne marche de l exp rimentation et que conjointement ils puissent prendre les initiatives devant permettre que son d roulement ne prennent plus de retard Cela signifie en particulier que le comit de pilotage exerce plut t un contr le a posteriori des initiatives prises et qu on n attende pas de lui qu il soit une instance de d cision pr alable
139. t de la d cision unilat rale prise d but 2012 par la direction de la Jeunesse et des Sports de mandater la f d ration des MJC pour faire conna tre le passeport de l engagement sur l ensemble du d partement ce qui se fit l automne suivant conduisant l enlisement de exp rimentation les autres partenaires du CRAJEP s estimant d s lors marginalis s par cette d cision 38 Rapport d valuation Sans doute faut il aussi prendre en consid ration les logiques institutionnelles propres qui font que la d marche de mission qui caract rise la conduite de projet a souvent du mal trouver place dans une collectivit publique o s applique davantage la normativit proc durale et l application rigoureuse de la volont politique Du c t des associations le processus de prestation est plus familier et celle ci peut aller jusqu la conduite de projet quoiqu elle comporte plus de risques que l ex cution d une responsabilit plus limit e Mais dans le cas pr cis du Pass Engagement le Conseil G n ral n a pas propos que l un des repr sentants du CRAJEP se voit confier la mission de piloter ce projet et a pr f r en garder la maitrise directe tout en cherchant recueillir assentiment constant de ses partenaires du CRAJEP Mais le consensus ne peut suffire susciter une implication forte et la volont de chacun de voir le projet r ussir Conclusion de la partie et mise en perspective
140. t des jeunes Accompagner et d velopper le travail avec les familles Favoriser le partenariat associatif et institutionnel Faciliter l int gration et l insertion professionnelle des jeunes Eckbolsheim 16 d cembre 2010 Convaincu que les jeunes demandent une attention particuli re la commune en collaboration avec le Conseil G n ral d veloppe depuis plusieurs ann es une politique en leur direction Cette politique volontariste vise accompagner soutenir et initier des dynamiques nouvelles pour favoriser l panouissement et la responsabilisation des jeunes Ses axes principaux sont la qualit et la coh rence de l ensemble des actions men es en direction de la jeunesse et le d veloppement de pratiques sociales culturelles et sportives adapt es chacun Jusqu pr sent la mise en oeuvre de cette politique en collaboration avec le Conseil G n ral se faisait dans le cadre d un Projet Territorial pour la Jeunesse PTJ D sormais le Conseil G n ral remplace ce mode de contractualisation par les Contrats Territoriaux pour la Jeunesse CTI Ces nouveaux contrats au del du changement s mantique doivent notamment permettre au territoire de d velopper une politique jeunesse locale transversale initi e par les lus et partag e avec les acteurs de terrain 62 Rapport d valuation de valoriser l engagement et la participation des jeunes dans les projets les concernant ou concernant le ter
141. t une valeur positive nous n en avons pas observ s et les points de vue des personnes engag es dans sa mise en uvre n en ont pas fait ressortir Quand elles ne cherchaient pas faire valoir que l exp rimentation avait du moins pu tre men e jusqu son terme temporel elles ont surtout exprim une d ception pour le faible cho rencontr dans les territoires et des doutes face l id e qu une valorisation de l engagement puisse tre fond e sur une auto valuation par les jeunes des comp tences qu ils y auraient ainsi acquises et que cela puisse se traduire dans des formes assez manifestes pour tre rendues publiques et avoir un effet de motivation s engager chez d autres jeunes Gouvernance et coordinations d acteurs Le paradoxe d un faible investissement territorial Les territoires d exp rimentation ont eu un statut insuffisamment d fini Dans le projet d pos leur existence n tait pas r ellement valoris e lorsqu est voqu le sujet de la mise en r seau des personnes susceptibles de suivre et d accompagner les jeunes dans leurs engagements il n est fait mention que d un ou du r seau au singulier c est dire d partemental On ne peut manquer de se demander si au fond la place donn e ces territoires ne se limitait pas n tre que des zones d observation pour l valuation de l exp rimentation Et la mani re dont les groupes d changes et d accompagnement les G
142. tations autour d exemples d engagements de jeunes ils ont connu des bauches qui ne sont pas all es jusqu l organisation d une journ e Troph es de l engagement L valuateur s y est chaque fois rendu et a pu recueillir sur place quelques points de vue Toutefois aucun bilan n en a t fait en comit de pilotage l essentiel semblait tre que ces manifestations aient pu avoir lieu L action aupr s des acteurs de terrain Concernant le fonctionnement des r seaux locaux GEA l valuateur a sollicit r guli rement le comit de pilotage pour que soient prises des dispositions permettant de r unir des donn es sur lesquelles tayer une observation continue de l volution du projet afin d y apporter le cas ch ant des inflexions Il insistait sur le fait qu avant d tre une requ te de l valuateur ce pouvait tre n cessaire la conduite m me de l exp rimentation Ainsi d s la s ance du 8 novembre 2010 avant le d but de l exp rimentation fut examin e la possibilit de faire remplir un questionnaire par les membres des GEA d s l une de ses premi res r unions afin de situer leurs positionnements par rapport la notion d engagement des jeunes et celle de son accompagnement Afin d viter les risques d interf rence avec l action d animation formative qu assureraient les repr sentants du CRAJEP dans les GEA l orientation prise fut de passer l tape suivante de conna
143. te de l valuateur D c 2011 4 Questionnaire jeunes sur l exp rience d engagement Rapport d valuation 48 1 Note sur les conditions de l valuation Copil du 10 f vrier 2011 Le texte ci dessous ne pr sente pas un dispositif d valuation Il formule des hypoth ses qui devraient permettre d en tablir un Mais celles ci supposent une collaboration des acteurs impliqu s dans l exp rimentation aussi nous parait il n cessaire que ces hypoth ses soient discut es au sein du COPIL pour savoir si nous pouvons les retenir ou s il nous faut les modifier Qu allons nous pouvoir observer pour tayer notre valuation et sous quelles conditions En effet si des r gles doivent tre tablies que devraient suivre les acteurs des territoires participant l exp rimentation jusqu quel point peuvent ils accepter de s y soumettre L objectif de l exp rimentation et non pas seulement de son valuation est d une part de donner une visibilit l engagement des jeunes et d autre part de construire un dispositif de coop ration territoriale permettant qu un plus grand nombre de jeunes aient des engagements divers On pourrait imaginer que pour satisfaire au souhait de produire cette visibilit mais surtout pour r pondre aux exigences de la Mission des Solidarit s Actives d une valuation quantitative on proc de un recensement des jeunes ayant un engagement et que ce recensement soit perman
144. tion d approcher ses objectifs et d observer les difficult s ventuelles rencontr es la mani re dont elles ont pu ou non tre surmont es afin de permettre qu une extension ult rieure de l exp rience puisse en retenir les enseignements et viter d tre confront e aux m mes obstacles Notre position au sein du groupe de pilotage est singuli re nous y sommes observateurs et n avons pas prendre part en principe aux d bats qui s y tiennent Parfois il nous est arriv de d roger ce principe en exprimant un point de vue personnel ou une suggestion lorsque nous y tions invit s Ce faisant m me si ces interventions n ont pas croyons nous eu d influence sur les choix qui ont t faits par le Comit de pilotage le reproche peut nous tre fait d avoir outrepass notre r le Cependant nous estimons qu il entre cette fois dans notre fonction de prendre un part active des temps d valuation collective sur l avanc e de l exp rimentation L analyse que nous allons d velopper ne s adresse strictement qu l quipe qui conduit l exp rimentation ce qui nous permettra de nous exprimer sans d tours Tout en tant bien conscient que la fonction que nous avons assurer ne conf re pas notre analyse un caract re de v racit mais que celle ci doit tre convaincante notre valuation ce stade ne peut tre qu alarmiste Nous allons tenter d identifier les points de r sistance l avanc
145. tir dans cette action ou 24 Rapport d valuation encore que les personnes sollicit es n avaient pas l habitude de se rencontrer sur certains territoires deux exceptions pr s o existait au contraire un r seau d j constitu mais en ce cas l apport du GEA ne paraissait pas vident L insuffisante prise en consid ration de ces constats n aura pas permis d infl chir une strat gie d animation de ces GEA qui reposait sur l hypoth se optimiste que cette constitution de r seaux locaux regroupant des structures cens es tre concern es par l engagement des jeunes r pondait une demande latente de leur part et que leur participation irait de soi Une co animation interrompue avant la fin Dernier indicateur manifestant un d senchantement par rapport cette exp rimentation la co animation de l exp rimentation par le Conseil g n ral et le CRAJEP s est teinte l t 2012 si l on consid re qu apr s la r union du comit de pilotage du 31 mai il n y eut plus qu une r union de cette instance au 2 semestre le 4 d cembre qui act la fin de l exp rimentation sans en tirer r ellement de bilan Au cours des quatre derniers mois d ailleurs il n y eu plus de r unions des GEA contrairement ce qui tait encore envisag lors de la r union du 31 mai Celles ci furent remplac es par des soir es de mobilisation des acteurs de terrain pas tr s fr quent es non plus r unissant p
146. u aurait la d marche de valorisation des comp tences li es l engagement aupr s des jeunes ceux int ress s par la consultation du passeport ceux qui le seraient parce que se serait tablie une relation avec un accompagnant pour proc der un bilan de ses comp tences acquises de fa on informelle et ceux qui le seraient avec l envie de remplir ce passeport jusqu demander leur attestation d engagement Pourtant tout en s en tenant cette perspective de consid rer seulement que le dispositif annonc a bien t mis en uvre et que les moyens n cessaires ont t mobilis s on peut noncer d s pr sent que l volution de ce projet du Conseil G n ral associ au CRAJEP s est traduite par un renoncement progressif aux aspects op rationnels de l exp rimentation N a subsist que l affirmation r it r e de l intention politique de valoriser l engagement des jeunes dans son principe et la conviction d agir leur b n fice Et vers la fin il semble que m me du point de vue de ses promoteurs ce qui paraissait important tait que cette op ration ait eu lieu qu elle ait port t moignage de la justesse de cette cause indiscutable l engagement des jeunes est essentiel au vivre ensemble en soci t et doit tre valoris malgr le fait qu elle ne se soit pas r v l e mobilisatrice ni chez les adultes ni chez les jeunes et que co porteurs du projet ils se soient trouv s confront s u
147. u sur des connaissances sp cifiques et elle ne permet pas d en pr ciser le domaine en outre elle peut reprendre une qualit figurant d j dans la premi re classe Je sais m adapter aux situations aux personnes apr s Je m adapte de nouvelles situations o anticiper sur les comp tences sociales Je sais dire les choses en m adaptant la personne en la respectant Dans la troisi me classe sous titr e les autres et moi revient d vidence l expression Je sais partager mais litem Je peux montrer que c est possible d tre engag devrait laisser perplexe le jeune arrivant cette comp tence pour laquelle il va indiquer s il la ma trise plus ou moins item renforc par le suivant Je peux tre un exemple Enfin la derni re classe sous titr e comprendre la soci t et agir en voulant faire ressortir des dispositions l gard de l autrui g n ralis et non plus des autres particuliers donne une place importante l affectif J ai envie d aider Je ressens une responsabilit dont le pouvoir d efficience m riterait d tre discut La distinction entre ces quatre domaines de comp tences permet sans doute d op rer un classement dans la trop longue liste d items retenus moins de consid rer que ceux ci auraient avant tout pour justification d illustrer ces quatre domaines de comp tences Mais le r sultat qui en ressort est que
148. une repr sentation commune et sommaire exempte de probl matisation la vis e est de pouvoir tre valoris et de se construire une estime de soi la motivation repose sur le plaisir de vivre et se d cline selon une progression qui va de soi aux autres Vivre des activit s int ressantes Apprendre d velopper son autonomie Vivre des temps d amiti Montrer ce qu on sait faire tre valoris Agir pour une grande cause pour tre fier des soi S identifier des personnes qu on admire selon une note des animateurs de GEA Si comme on l a vu la conduite du projet a pu para tre d stabilis e par des al as non anticip s les principales raisons de l insucc s de cette exp rimentation r sident dans le manque d approfondissement des principes sur lesquels reposait le projet et sur une approximation de m thode qui a permis d luder quelques questions cl s celle qui ont t pr c demment voqu es relatives ce qui constitue un engagement et sa tenue dans la dur e le sentiment d obligation qui le d termine l interaction sociale dans laquelle il prend sens on doit encore ajouter la question op ratoire du choix de la ou des cibles sur lesquelles porteraient l exp rimentation et par cons quent des modes d intervention adopter qui leur soient appropri s Un manque de distinction entre les jeunes cibl s par l exp rimentation Peut on viter de d
149. ur e Becker 1960 11 x P 1 PPOR g 2 M s Edito du dossier Comp tences b n voles faut il les valoriser in La vie associative n 16 novembre 2011 29 Rapport d valuation La r ciprocit de l engagement et de la reconnaissance Para t plus f conde la compr hension de l engagement comme manifestation d une interrelation sociale o d embl e reconnaissance et engagement fonctionnent comme deux moments d un syst me d change r ciproque la reconnaissance ne devient effective au del de la parole et du regard premiers que si elle se cristallise en un ensemble de promesses de dettes d engagements Autrement dit l engagement trouve sa consistance dans un rapport social assurant la circulation des dons et des contre dons Lazzeri et Caill 2004 En effet l intention qui fait le don c est la vis e d une reconnaissance entrecrois e de soi et de l autre Mais si l on est ainsi attentif ce lien n cessaire qui associe engagement et reconnaissance il importe alors de consid rer aussi que la reconnaissance peut s appr hender dans trois champs distincts de relations tels que les a cat goris s Axel Honneth 2000 celui de l intimit des relations avec des proches o l importance donn e la singularit de la personne autorise celle ci affirmer une confiance en soi celui juridique et politique qui se formule en termes de droits et de libert s voire de capabilit s e
150. uraient en aucun cas engager le Minist re Minist re des Sports de la Jeunesse de l Education populaire et de la Vie associative Direction de la Jeunesse de l Education populaire et de la Vie associative Mission d animation du Fonds d Exp rimentation pour la Jeunesse 95 avenue de France 75 650 Paris Cedex 13 T l phone 01 40 45 93 22 Pour plus d informations sur le d roulement du projet vous pouvez consulter sur le site www jeunes gouv fr experimentation jeunesse la note de restitution finale soumise au FEJ par le porteur de projet Rapport d valuation BOOM FICHE SYNTH TIQUE Intitul du projet Pass Engagement Structure porteuse du projet Conseil g n ral du Bas Rhin Nom et Pr nom de la personne en charge du projet Fonction dans la structure Didier Grosjean directeur de la Direction de la Jeunesse et des Sports Structure porteuse de l valuation Universit de Strasbourg BETA Bureau d conomie th orique et appliqu e Nom et Pr nom de la personne en charge de l valuation Fonction dans la structure Jacques Trautmann charg d tudes au BETA C req Dur e d exp rimentation 24 mois Date de remise du rapport d valuation 28 mars 2013 Rapport d valuation E L A R SUM UNE PAGE MAXIMUM Le projet Pass Engagement associait une collectivit territoriale le Conseil g n ral du Bas Rhin et un groupement d associations intervenant aupr s d
151. urs r unions les comptes rendus produits furent tr s rares et peu utilisables Parmi les principes avanc s pour fonder l exp rimentation et qui l exp rience paraissent contestables on retiendra celui de la primaut donn e la valorisation de l engagement sur celle des comp tences et celui de l exemplarisation de l engagement cens e produire un effet d entra nement sur des jeunes sans engagements L un des objectifs de cette exp rimentation tait que des jeunes puissent se voir d livrer une attestation d engagement portant la signature du Pr sident du Conseil G n ral Pour cela il fallait qu ils aient rempli leur passeport de l engagement c est dire qu ils aient indiqu quelles taient les comp tences dont ils avaient pu faire preuve le r pertoire produit permet de distinguer des degr s progressifs et propose d identifier ses comp tences dans une liste qui en comprend 55 Il n tait pas pr cis si le profil de comp tences du jeune conditionnerait ou non l attribution de l attestation Mais l option retenue par la suite a t de ne pas tablir de lien au motif qu il fallait encourager les Rapport d valuation engagements les plus petits d s qu ils mergent m me si les comp tences alors acquises demeurent encore peu perceptibles et que ces jeunes m ritaient malgr tout leur attestation La s lection des b n ficiaires de cette attestation d engagement se fe

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