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Le sida Réponses aux questions du personnel Le sida

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1. Crixivan indinavir m dicament antir troviral agissant contre le VIH en bloquant une enzyme de ce dernier la prot ase Il appartient la famille des inhibiteurs de la prot ase ou antiprot ases D ficit immunitaire absence ou diminution des r actions immunitaires de l organisme D pistage recherche active de signes d une maladie id alement l aide de m thodes simples peu co teuses et reproductibles Elisa test test le plus couramment utilis pour d pister les anticorps fabriqu s par l organisme en r action l infection par le VIH pid mie augmentation inhabituelle et rapide du nombre de cas d une maladie transmissible dans une r gion ou au sein d une population donn e Epivir lamivudine 3TC m dicament antir troviral dont le m canisme d action est semblable celui de l AZT Il est le plus souvent administr en association avec ce dernier Fen tre s rologique appel e galement d lai de s roconversion p riode entre la contamination et la s roconversion pendant laquelle la personne nouvellement contamin e est encore s ron gative Elle correspond au temps n cessaire l organisme pour fabriquer les anticorps sp cifiques du VIH et la capacit des tests les d tecter Ganglions l ments du syst me lymphatique Celui ci en liaison troite avec le sang et tous les organes du corps est consid r comme l organisateur de la r ponse immunita
2. Non condition que le lait utilis ait t collect et soit distribu par un lactarium Les donneuses effectuent en effet r guli rement un test de d pistage et doivent obligatoirement tre s ron gatives De plus le lait est obligatoirement chauff ce qui d truit le virus L allaitement direct d un enfant par une autre femme que sa m re est interdit en France depuis 1987 35 Les enfants atteints d infection par le VIH peuvent ils tre admis l cole Oui Les enfants infect s par le VIH ne doivent en aucun cas tre consid r s comme diff rents des autres lls ne risquent pas de contaminer leurs camarades ni en partageant le m me mobilier e ni en jouant ensemble ni en mangeant au r fectoire I n y a aucun risque de transmission du virus dans les contacts habituels avec leurs amis leurs enseignants leur famille 36 Existe t il un risque fr quenter le m me restaurant que des personnes infect es par le VIH Non Des personnes vivant au domicile de personnes atteintes de sida et partageant quotidiennement ustensiles de cuisine couverts assiettes susceptibles d tre souill s de salive voire de sang ont t suivis dans le cadre d tudes pid miologiques Aucun cas de contamination n a t constat En outre en admettant que le VIH soit pr sent sur la vaisselle l eau chaude et le d tergent utilis s ou la temp rature du lave vaisselle sont suffisants pour le
3. tre infect e par le virus du sida Pour vous informer et vous aider Cr e d s 1985 l association Arcat rassemble des journalistes des m decins des chercheurs des assistants sociaux ainsi que des b n voles unissant leurs comp tences au service de la lutte contre le sida En diffusant des outils d information en luttant pour l am lioration de la prise en charge et du soutien social des malades notamment des plus d munis association Arcat offre un terrain d action tous ceux qui veulent manifester leur solidarit et se mobiliser pour enrayer cette pid mie qui nous concerne tous 94 102 rue de Buzenval 75020 Paris T l 01 44 93 29 29 Fax 01 44 93 29 30 WwwWw arcat sante org e Aide aux personnes coute et soutien psychologique aide juridique aide domicile RMI logement e Point Solidarit Arcat 94 102 rue de Buzenval 75020 Paris T l 01 44 93 29 00 e Mijaos 127 rue Blomet 75015 Paris T l 01 48 28 03 03 uniquement sur rendez vous e Informations m dicales et scientifiquessur la maladie la prise en charge les traitements les essais th rapeutiques et la recherche e Conseils m dicaux pour faciliter l acc s aux soins et la prise en charge pr coce e D veloppement de la recherche soutenir et repr senter les malades participant des essais th rapeutiques aider et participer des programmes de recherche e Conseil et formation pour le
4. SOS Habitat et soins Association pour les appartements et les actions de relais th rapeutique et social H bergement transitoire et suivi social pour personnes atteintes par le VIH ou usagers de drogues en situation de pr carit 379 avenue du Pr sident Wilson 93210 La Plaine Saint Denis WWW groupe sos org VLS Vaincre le sida 41 rue Volta 75003 Paris T l 01 44 78 75 50 Fax 01 42 77 66 37 Permanences t l phoniques Actions traitements Ligne d information et de conseils sur les traitements Lundi vendredi 15h 18h T l 01 43 67 00 00 Drogues infos service 7 jours sur 7 24 heures sur 24 appel anonyme confidentiel et gratuit N vert r gionalis O 800 23 13 13 coute gaie Lundi jeudi 18h 22h T l 01 44 93 01 02 Facts Help line for english speaking people Lundi mercredi vendredi 18 h 22 h T l 01 44 93 16 69 Fil sant jeune 7 jours sur 7 de 8 h 24 h appel confidentiel et gratuit N vert 0 800 235 236 Ligne Azur Pour les jeunes en recherche d orientation sexuelle et leurs proches Lundi au samedi de 17 h h 21 h N azur 0 801 20 30 40 R so Acc s aux soins pour les plus d munis Lundi vendredi 9 h 20h samedi 9 h 13 h appel confidentiel et gratuit N vert 0 800 23 26 00 Sida Info Droit Ligne juridique et sociale Un partenariat de Aides et de Sida Info Service Mardi 16 h 22 h vendredi 14h 18h N azur 0 801 636 636 Sida Info S
5. anmoins d j infectante pour ceux qui recevraient son sang voir question 59 Un agent de sant craignant une contamination professionnelle doit contacter la m decine du travail qui dans un cadre de respect du secret professionnel pourra l accueillir le conseiller et l orienter voir question 83 La pr vention dans la vie quotidienne 62 Quels sont les moyens de pr vention dans la vie sexuelle La vie sexuelle engage la responsabilit de tout individu s ropositif ou s ron gatif Chacun est responsable des mesures de pr vention prendre au cours des relations sexuelles e faut viter les contacts sexuels non prot g s avec un partenaire dont on ignore s il est ou non s ropositif Dans ce cas et bien entendu lorsque l un des deux partenaires se sait s ropositif un pr servatif doit tre utilis pour tout rapport sexuel vaginal anal ou oral Il ne faut jamais oublier qu un seul rapport non prot g peut tre contaminant Le pr servatif constitue galement un bon moyen de contraception e convient aussi de traiter toute maladie sexuellement transmissible MST car une infection g nitale chronique accro t le risque de contamination sexuelle par le VIH 63 Comment utiliser correctement un pr servatif masculin Avoir toujours des pr servatifs disposition Exiger des pr servatifs r pondant aux normes AFNOR Ils doivent porter lestampille NF Garder les pr servatifs dans un endroi
6. appliquer dans tout milieu de soins Tout d abord il convient de consid rer de principe le sang ou les liquides biologiques comme potentiellement contamin s Les mesures universelles doivent tre appliqu es dans les tous services ne pas recapuchonner les aiguilles ne pas les d sadapter la main ou la pince viter de laisser tra ner aiguilles et bistouris utiliser des conteneurs adapt s porter des gants s il existe un risque de contact avec le sang ou d autres liquides biologiques ou en pr sence de l sions sur les mains porter une blouse et des lunettes en cas de risque de projections de sang ou de liquide biologique se laver les mains avant et apr s les soins les d sinfecter en cas de souillure avec le sang ou d autre liquides biologiques d contaminer les surfaces et les sols souill s respecter les pr cautions lors du transport et de la manipulation du sang ou d autres liquides biologiques Il est important par ailleurs de e conna tre les gestes risque de piq re et les solutions pr ventives adapt es e disposer de mat riels de s curit adapt s e travailler calmement lors de la manipulation de mat riel souill piquant ou tranchant e tre prot g contre l h patite B L identification des pr l vements et formulaires l aide de signes distinctifs pastille rouge par exemple engendre une fausse s curit et constitue une violation du secret m dical Elle est proscrire
7. un accident exposant au sang ou des liquides biologiques se produit Elle doit tre pr cise dans sa description afin de pr server les droits ult rieurs de l accident en cas de contamination Pour les professionnels exer ant titre lib ral la couverture du risque professionnel peut tre assur e par la S curit sociale en contractant une assurance volontaire accident du travail maladie professionnelle aupr s de la Caisse primaire d assurance maladie de leur domicile Le suivi e Le m decin du travail proposera une surveillance m dicale et une s rologie VIH qui doit tre r alis e dans les huit jours qui suivent l accident si celle ci est positive elle signifie que la contamination est ant rieure l accident si elle est n gative cette s rologie doit tre renouvel e au troisi me et au sixi me mois e si le malade est porteur de l h patite C une surveillance s rologique et m dicale de la personne accident e s impose galement e si le malade est porteur du virus de l h patite B et si la personne bless e n est pas vaccin e ou insuffisamment immunis e une pr vention par l injection de gammaglobulines sp cifiques dans les 48 heures associ e une premi re injection du vaccin anti h patitique B est recommand e ni 11 Questions essentielles pour conclure 84 Quelle attitude doit adopter le personnel soignant face aux personnes infect es par le VIH La m me attitude q
8. un enfant contamin Pour les femmes s ropositives la probabilit de donner naissance un enfant infect par le VIH est de l ordre de 20 dans les pays occidentaux Ce risque est d sormais r duit environ 8 si la m re et l enfant suivent un traitement par AZT voir question 17 Aujourd hui il est possible de savoir au cours du premier trimestre apr s la naissance si l enfant a t contamin ou non durant la grossesse Environ un tiers des enfants infect s au cours de la grossesse voluent rapidement vers la maladie Les deux autres tiers voluent de fa on beaucoup plus lente et comparable aux adultes infect s par le VIH 66 Existe t il des pr cautions particuli res prendre avant d envisager une maternit Un d pistage est recommand avant toute grossesse pour la femme comme pour l homme afin qu ils connaissent l un et l autre leur situation vis vis du VIH Ainsi en cas de s ropositivit de l un des partenaires le couple pourra d cider d entreprendre ou non une grossesse en tant inform des risques encourus e risque que le partenaire s ron gatif soit contamin au cours des rapports sexuels non prot g s risque que l enfant soit infect durant la grossesse e risque que l enfant perde pr matur ment l un de ses parents La d cision de grossesse revient la femme et son partenaire Leur choix doit tre respect Si une femme d couvre sa s ropositivit
9. 02 40 41 41 28 Fax 02 40 41 36 94 Crips Provence Alpes C te d Azur e Antenne Marseille 18 rue Lafon 13251 Marseille Cedex 20 T l 04 91 13 03 40 Fax 04 91 33 32 46 E mail cripspaca lac gulliver fr e Antenne Nice 6 rue de Suisse 06000 Nice T l 04 92 14 41 20 Fax 04 92 14 41 22 Crips Rh ne Alpes CRAES 9 quai Jean Moulin 69001 Lyon T l 04 72 00 55 70 Fax 04 72 00 07 53 E mail craes lyon asi fr Organismes officiels Agence du m dicament 143 145 boulevard Anatole France 93200 Saint Denis 75015 Paris T l 01 48 13 20 00 Fax 01 48 13 20 03 Agence fran aise du sang AFS 6 rue Alexandre Cabanel 75015 Paris T l 01 44 49 66 00 Fax 01 44 49 66 19 Agence nationale de recherches sur le sida ANRS 101 rue de Tolbiac 75013 Paris T l 01 53 94 60 00 Fax 01 53 64 60 01 E mail hpollard anrs imaginet fr Centre europ en pour la surveillance pid miologique du sida Centre collaborateur de l OMS CE H pital national de Saint Maurice 14 rue du Val d Osne 94410 Saint Maurice T l 01 41 79 68 00 Fax 01 41 79 68 01 E mail jaceses b3e jussieu fr Comit consultatif national d thique pour les sciences de la vie et de la sant 71 rue Saint Dominique 75007 Paris T l 01 44 42 48 52 ou 53 Fax 01 44 42 48 48 E mail contact ccne ethique org Comit fran ais d ducation pour la sant CFES 2 rue Auguste Comte BP
10. 70 Quand faut il appliquer ces pr cautions Elles doivent tre appliqu es tous les jours dans tous les lieux de soins et avec tous les patients En effet on ne sait pas toujours si un malade est contamin ou non urgences contamination tr s r cente En outre d autres infections graves se transmettent beaucoup plus fr quemment par le sang telles que les h patites B et C Rappelons que s il est obligatoire pour le personnel soignant d tre vaccin contre l h patite B il n existe pas actuellement de vaccin contre l h patite C 71 Les accidents piq res coupures sont ils une fatalit en milieu de soins Non On peut en r duire consid rablement la fr quence Chaque professionnel a un r le jouer dans la pr vention en identifiant les risques qu il rencontre dans sa propre pratique ainsi que les pr cautions qui s imposent Par exemple la limitation des gestes invasifs l organisation et la pr paration des actes de soins le choix d un mat riel adapt et la formation son utilisation l limination du mat riel piquant et tranchant imm diatement apr s usage dans un conteneur de s curit adapt 72 Comment r duire la fr quence des accidents Toutes les tudes visant mesurer le risque professionnel ont montr que les accidents les plus fr quents sont de loin les piq res d aiguilles D o la n cessit absolue de e ne pas recapuchonner les aiguilles e ne pas les plier e n
11. affaiblit progressivement La d fense de l organisme devient ainsi moins efficace et des maladies plus ou moins graves peuvent survenir L apparition de certaines de ces maladies sp cifiques de l infection par le VIH par leur gravit ou par leur forme caract rise le sida Ce dernier constitue donc le stade le plus grave de l infection par le VIH 5 Que signifient les lettres SIDA S I D A signifie syndrome d immuno d ficience acquise S SYNDROME ensemble de signes caract risant une maladie D IMMUNO D FICIENCE affaiblissement des d fenses immunitaires de l organisme voir question 6 A ACQUISE apparue au cours de la vie par opposition cong nital ou h r ditaire 6 Quel est le r le du syst me immunitaire Le syst me immunitaire permet l organisme de d velopper des r actions de d fense contre les infections Ces r actions sont de deux types e soit elles sont assur es par des cellules c est ce que l on appelle l immunit cellulaire Ces cellules sont les globules blancs dont font partie les lymphocytes e soit ces r actions sont assur es par les anticorps qui sont des substances chimiques pr sentes dans le plasma on parle dans ce cas d immunit humorale Les anticorps sont produits par un type de lymphocytes les lymphocytes B 7 Comment agit le virus sur le syst me immunitaire Le VIH infecte certaines cellules du syst me immunitaire et en particulier les lymp
12. alors qu elle est d j enceinte elle peut d cider d interrompre sa grossesse par une interruption volontaire de grossesse IVG Une interruption th rapeutique de grossesse peut tre envisag e si le terme de 12 semaines est d pass Dans le cas o une femme s ropositive a men terme sa grossesse Pallaitement est contre indiqu car le lait peut tre contaminant pour son enfant 67 Quelles sont les mesures prendre pour les toxicomanes L utilisation d une m me seringue par plusieurs personnes constitue le mode de transmission le plus direct du VIH L id al est d obtenir l arr t de la toxicomanie Dans cette optique l acc s des produits utilis s pour le sevrage des usagers de drogues est d sormais facilit Pour les personnes qui continuent d avoir des pratiques de toxicomanie par voie intraveineuse l urgence de la situation impose de favoriser l acc s aux seringues usage unique notamment en Ile de France et en r gion Provence Alpes C te d Azur o pr s de la moiti des toxicomanes par voie intraveineuse seraient s ropositifs Depuis 1987 en France les seringues sont en vente libre dans les pharmacies En 1995 des associations agr es ont obtenu l autorisation de pouvoir officiellement en distribuer Pour les usagers de drogues la r duction des risques passe par la r gle suivante ne jamais pr ter emprunter ni faire circuler une seringue Ces personnes doivent bien entendu p
13. anomalies biologiques neutrop nie par exemple il devient tr s sensible aux germes ext rieurs que peuvent porter les visiteurs voire le personnel soignant Dans son int r t il peut alors tre recommand de respecter des mesures d isolement De m me lorsqu un patient souffre d une tuberculose volutive et contagieuse il est recommand de l hospitaliser en chambre seule porte ferm e Ses d placements doivent tre limit s et le port du masque est indispensable pour le personnel soignant et les visiteurs 77 L entretien du mat riel demande t il des pr cautions particuli res Non Mais les protocoles de nettoyage et de d contamination habituels doivent videmment tre respect s Pour le mat riel h telier le nettoyage quotidien habituel suffit Rappelons que le pistolet le bassin etc sont des ustensiles usage individuel Ils doivent tre nettoy s tous les jours et d contamin s la sortie du patient La d sinfection terminale par voie a rienne est inutile mais comme pour tout malade un nettoyage correct de la chambre et du mat riel doit tre effectu En cas d infections associ es apr s ce nettoyage on proc de une d sinfection de surface par spray alcool formol La d contamination et la d sinfection des mat riels ayant servi certaines explorations diagnostiques doivent galement tre effectu es selon les r gles habituelles qui n cessitent le respect d un protocole pr c
14. contact direct avec les liquides biologiques du malade sang principalement travers une effraction cutan e ou une muqueuse il bouche de l agent soignant Il faut donc toujours viter les coupures piq res projections accidentelles veiller l int grit permanente de la peau et se prot ger en cas de blessures gants pansements Il n y a rien craindre de contacts tels que serrer une main ou prendre un malade dans ses bras Le patient a lui tout gagner de telles marques de confiance Si au 31 d cembre 1995 dans les pays industrialis s 223 cas de contaminations professionnelles par le VIH dont 79 prouv es avec certitude ont t rapport s 37 cas en France dont 10 s roconversions prouv es on sait que le risque est minime Il est estim 0 3 apr s une blessure par un objet piquant ou tranchant contamin Il est tr s inf rieur celui de l h patite B comme la surveillance d un grand nombre d agents expos s l a largement d montr La vaccination contre l h patite B est obligatoire pour tous les personnels de soins Les blessures et expositions directes des fluides biologiques sont encore trop fr quentes La pr vention dans les lieux de soins porte d abord sur la r duction du nombre de ces accidents notamment en am liorant les proc dures d hygi ne l organisation du travail et l application syst matique des pr cautions universelles voir questions 68 et suivantes 43 Quel
15. il un risque pour l ouvrier amen travailler dans la chambre d un malade atteint du sida Non Car le virus ne se transmet ni par l air ni par les objets En revanche une blessure lors de l entretien du mat riel comporte un risque si elle est provoqu e par un objet souill de sang Tout mat riel souill par du sang ou des liquides biologiques doit tre d contamin et nettoy avant r paration 51 Les aides m nag res coiffeurs p dicures risquent ils d tre infect s si la personne dont ils s occupent est s ropositive Non Aucun cas d infection par le VIH li ces activit s professionnelles n a t rapport Il ne peut y avoir de risque qu en cas de contact entre le sang d un client et une effraction cutan e ou muqueuse du professionnel Cette situation est rare dans ce type de travail et peut tre facilement vit e en respectant les pr cautions d hygi ne usuelles 52 Et la secr taire Elle ne court aucun risque dans ses fonctions d accueil et de secr tariat Mais il lui est parfois demand de r ceptionner ou de transporter des pr l vements notamment dans les laboratoires Elle doit alors prendre les m mes pr cautions que le personnel de soins ou de laboratoire voir questions 69 et 80 53 Les personnels d accueil et d admission recevant des personnes infect es par le VIH courent ils un risque Non Le virus ne se transmet pas par l air les postillons la sueur
16. peut elle contaminer d autres personnes Oui M me si elle n a aucun signe de la maladie une personne qui a t infect e par le VIH peut transmettre le virus 23 Existe t il d autres voies de transmission du virus que sanguine sexuelle ou materno f tale Les greffes d organes peuvent entra ner une contamination si le donneur est en p riode de s roconversion et que le test de d pistage indique un r sultat n gatif La pr sence du virus dans l organe transplant peut alors entra ner la contamination du receveur Seuls quelques cas de ce type ont t d crits dans le monde depuis le d but de l pid mie En dehors de cette situation exceptionnelle aucun cas de transmission par une autre voie que sexuelle sanguine ou materno f tale n a t d montr jusqu ce jour Certes le virus a t isol dans de nombreux liquides biologiques salive sueur larmes urines liquide c phalo rachidien mais en trop faible quantit pour qu il repr sente un risque de contamination Le risque est nul par l interm diaire d objets souill s de salive cuill res verres etc et par les postillons Aucun cas de transmission par la salive n a t observ jusqu pr sent depuis le d but de l pid mie 24 Le VIH peut il tre transmis au cours des actes de la vie courante Non Il n y a pas de risque d tre contamin par e des caresses ou des baisers e l utilisation d assiettes
17. plus fr quents sont dus aux piq res notamment lors de l limination des aiguilles souill es e un contact prolong avec du sang si la peau est ab m e e la projection de sang ou de liquide biologique dans l il ou la bouche Ces situations peuvent concerner d autres professionnels de sant chirurgiens m decins de ville manipulateurs radio infirmiers domicile etc 45 Et les laborantins Toute personne travaillant en laboratoire quelle que soit la discipline biochimie bact riologie virologie anatomopathologie etc pouvant tre en contact avec du sang et des liquides biologiques de patients est expos e au risque de contamination accidentelle En cons quence elle doit appliquer les r gles d hygi ne qui s imposent avec tous les pr l vements voir questions 69 et 80 46 Les sages femmes sont elles particuli rement expos es Elles sont expos es comme tout le personnel de soins en contact fr quent avec les fluides et les tissus biologiques Les sages femmes doivent s interdire le travail mains nues notamment lors de l examen du placenta voir questions 74 et 75 47 Est ce que les brancardiers et les ambulanciers courent des risques de contamination Non Toucher soulever transporter un patient infect par le VIH ne comporte aucun risque Toutefois les ambulanciers peuvent participer des soins d urgence et cette occasion tre en contact avec le sang compression d une plai
18. proposer vos services une association de lutte contre le sida 87 Quels conseils donner aux personnes s ropositives Les personnels soignants sont bien plac s pour conseiller rassurer et informer les patients Ils peuvent contribuer d velopper chez ceux ci des comportements de pr vention et gr ce un dialogue privil gi leur faire accepter les gestes qui prot geront leur sant et celle de leur entourage Les conseils leur donner sont nombreux mais simples Dans les rapports avec le corps m dical e avertir son m decin de sa s ropositivit se faire suivre ou entreprendre une surveillance m dicale r guli re afin de b n ficier des derniers progr s m dicaux afin de diagnostiquer aussi rapidement que possible et traiter toute infection afin d tre conseill en cas de voyage vaccinations et ventuelles contre indications poursuite des soins et des traitements e avertir son dentiste si possible et plus g n ralement toute personne dispensant des soins Dans la vie quotidienne e placer apr s usage serviettes hygi niques et tampons dans des sachets plastiques e avoir des objets de toilette personnels rasoir brosse dents thermom tre etc Dans la vie sexuelle e pr venir son partenaire sexuel e utiliser des pr servatifs pour viter de contaminer son partenaire de se r infecter et de contracter d autres MST Pour la maternit e savoir que pour une f
19. son activit Asymptomatique absence de signes cliniques ou sympt mes chez des personnes atteintes d une maladie ATU autorisation temporaire d utilisation mise disposition pr coce d un m dicament qui n a pas encore re u d autorisation de mise sur le march mais qui a fourni des preuves suffisantes d efficacit et de s curit pour tre administr des malades Cancers secondaires dans le cas de l infection par le VIH cancers que lon voit appara tre de fa on beaucoup plus fr quente chez les personnes infect es que dans une population de personnes s ron gatives maladie de Kaposi lymphomes Candidat vaccin pr paration vaccinale en cours d valuation Candidose infection due un champignon le Candida qui atteint principalement la peau et les muqueuses CDAG consultation de d pistage anonyme et gratuit lieu o il est possible de faire r aliser un test de d pistage de l infection par le VIH gratuitement et sans avoir donner son nom La prescription du test et Pannonce des r sultats sont effectu s par un m decin dans le cadre d une consultation Charge virale quantit de virus pr sent dans l organisme La charge virale est mesur e par diff rentes techniques partir de pr l vements de sang ou de plasma CMV cytom galovirus virus du groupe des herp s virus responsable d infections souvent graves qui touchent principalement l il le poumon ou le tube digestif
20. y a pas eu d infection soit parce que l infection est trop r cente et que les anticorps ne se sont pas d velopp s S ropositif situation d une personne pour laquelle il a t mis en vidence dans le s rum les anticorps recherch s ce qui montre qu elle a t infect e S ropositivit tat caract ris par l existence d un r sultat positif lors de tests s rologiques pratiqu s en vue du d pistage d une infection Sida syndrome immunod ficitaire acquis forme la plus grave de l infection par le VIH Syst me immunitaire ensemble des m canismes de d fense intervenant lors de la p n tration d agents pathog nes bact ries parasites virus champignons dans l organisme Le syst me immunitaire reconna t l agresseur et organise la r ponse appropri e gr ce aux globules blancs Certains sont capables de tuer directement les cellules infect es immunit cellulaire d autres s cr tent des anticorps immunit humorale Test de d pistage des anticorps anti VIH analyse de sang qui permet de d celer la pr sence ou l absence d anticorps anti ViH Le test Elisa est la m thode de premi re intention la plus utilis e En cas de positivit de ce type de test de d pistage un test de confirmation par une technique dite de Western Blot est n cessaire Toxoplasmose maladie due un parasite Toxoplasma gondii en g n ral b nigne sauf pour le f tus et les personnes immunod prim es c
21. 51 92174 Vanves T l 01 41 33 33 33 Fax 01 41 33 33 90 3615 CFES Commission nationale de l informatique et des libert s CNIL 21 rue Saint Guillaume 75340 Paris Cedex 07 T l 01 53 73 22 22 Fax 01 53 73 22 00 3615 CNIL Conseil national du sida CNS 25 27 rue d Astorg 75008 Paris T l 01 44 56 38 50 Fax 01 44 56 38 90 Conseil sup rieur de la pr vention des risques professionnels Direction des relations du travail 20 bis rue d Estr es 75700 Paris 07 SP T l 01 44 38 26 41 Fax 01 44 38 26 48 Direction des h pitaux Mission sida Minist re de l Emploi et de la Solidarit 8 avenue de S gur 75350 Paris 07 SP T l 01 40 56 46 58 Fax 01 40 56 58 30 E mail dh e02 chfbur sante gouv fr Division de l Action sociale Division sida Direction g n rale de la sant 8 avenue de S gur 75350 Paris 07 SP T l 01 40 56 56 01 ou 95 Fax 01 40 56 56 20 E mail dgs ds sante gouv fr Direction des Journaux officiels 26 rue Desaix 75727 Paris Cedex 15 T l 01 40 58 75 00 T l 01 40 58 76 00 serveur vocal Fax 01 45 79 17 84 3616 JOEL Documentation fran aise 29 31 quai Voltaire 75344 Paris Cedex 07 T l 01 40 15 70 00 Fax 01 40 15 72 30 Fonds d indemnisation des h mophiles transfus s BP 115 94303 Vincennes Cedex T l 01 43 98 78 78 Lettres recommand es avec accus s de r ception Geres Groupe d tude sur le ris
22. Direction d partementale des affaires sanitaires et sociales DDASS du d partement par le m decin diagnostiquant la maladie chez un patient L ensemble des d clarations est ensuite centralis par la Direction g n rale de la sant Cette d claration est anonyme Elle est indispensable aux chercheurs et administration qui travaillent sur cette maladie afin de suivre l volution de pid mie et de planifier la prise en charge En revanche la s ropositivit n est pas d clarer de fa on officielle qui que ce soit Lexique Ad nopathie augmentation de volume d un ganglion lymphatique Antig ne constituant de bact ries virus ou parasites qui attaquent l organisme et contre lesquels l organisme fabrique des anticorps Le VIH est constitu de nombreux antig nes auxquels correspondent autant d anticorps diff rents Antig n mie p24 taux d antig ne p24 dans le sang L antig ne p24 est une prot ine de la structure interne du VIH p24 d signe son poids mol culaire La mesure de l antig n mie p24 renseigne sur le degr de r plication du virus Antiprot ase m dicament agissant sur le VIH en emp chant la formation de nouveaux virus par blocage d une enzyme la prot ase Antir troviral substance qui agit sur un virus appartenant la famille des r trovirus en bloquant ou en r duisant son activit Antiviral substance qui agit sur un virus en bloquant ou en r duisant
23. Le sida R ponses aux questions du personnel de sant sur l infection par le VIH 7 dition septembre 1997 La pr sente dition de ce guide a t revue et corrig e par e Pour l Assistance Publique h pitaux de Paris Direction de la politique m dicale Dr Fran ois Chi ze charg de la Mission sida toxicomanie de l AP HP Pr Gilles Brucker chef du service Vigilance hygi ne et pr vention Direction du personnel et des relations sociales Dr Jean Luc Benk tira chef du service de m decine administrative et de contr le Marie Castets d l gu e l information e Pour Arcat Sylvie Cohen Franck Fontenay Initialement con u sur une id e de Claudie Schneeberger ce guide a t labor et actualis au fil de ses diff rentes ditions gr ce la participation des personnes suivantes Dr Dominique Abiteboul Pr Elisabeth Bouvet Dr Jean Fran ois Chambon Baptiste Cohen Dr Philippe Duneton Fr d ric Edelmann Dr Isabelle Fournier Serge Gottot Pr Catherine Leport Dr Jean Florian Mettetal Dr Sophie Matheron Micheline Pernet Marie Privat Pr Willy Rozenbaum Assistance Publique h pitaux de Paris Arcat Sommaire Liste des questions La maladie La transmission du VIH Les risques de transmission dans la vie quotidienne Les risques de transmission en milieu de soins Les tests de d pistage La pr vention dans la vie quotidienne La pr vention en milieu de soins Questio
24. adie e prendre les pr cautions simples n cessaires pour vous prot ger dans votre vie professionnelle mais aussi personnelle e savoir r pondre aux malades qui ont besoin de vous ainsi qu leur entourage e diffuser votre tour une information juste et coh rente 2 Qu est ce que le sida Le sida est la forme la plus grave d une infection virale l infection par le VIH 3 Que signifie VIH VIH est l abr viation du terme virus de l immunod ficience humaine en anglais HIV pour Human Immuno deficiency Virus VIH ou HIV ont d finitivement remplac les premi res d nominations du virus LAV ou HTLV Ill 4 Qu est ce que l infection par le VIH C est une infection due au virus appel VIH Ce dernier s attaque au syst me de d fense naturel que poss de l organisme et qui lui permet de lutter contre toutes sortes d agressions en particulier contre les germes voir question 6 Ce syst me de d fense s appelle le syst me immunitaire On parle d infection par le VIH lorsque le virus est pr sent dans l organisme Il infecte certaines cellules du syst me immunitaire les lymphocytes CD4 appel s galement T4 pour pouvoir se multiplier Ce processus entra ne la destruction de ces cellules Dans un premier temps l organisme est capable de contrer l action du virus en produisant autant de cellules que ce dernier en d truit Toutefois apr s plusieurs ann es le syst me immunitaire s
25. amination par le virus du sida VIH plus rapidement qu auparavant apr s une prise de risque rapport sexuel sans pr servatif ou avec rupture de pr servatif entre des personnes qui n ont pas la certitude qu aucune d entre elles n est atteinte par le VIH utilisation de mat riel d injection de drogue ayant servi une ou plusieurs autres personnes Par ailleurs les nouveaux traitements permettent une prise en charge plus pr coce des personnes atteintes Apr s une prise de risque il ne faut donc plus attendre trois mois avant de faire un test de d pistage Il faut consulter rapidement un m decin dans un centre de d pistage anonyme et gratuit CDAG ou dans un cabinet Il vous coutera vous conseillera et si cela est n cessaire prescrira un test au moment utile En cas de r sultat positif un suivi m dical engag pr cocement permet de ralentir fortement l volution de l infection et de limiter ses effets Il permet aussi d accompagner la personne atteinte dans ses difficult s et de l encourager utiliser les moyens de pr vention n cessaires pour ne pas transmettre le virus En cas de r sultat n gatif un test de confirmation devra n anmoins tre effectu au bout de trois mois apr s la derni re prise de risque afin de s assurer qu il n y a pas eu de contamination Quand un test est confirm n gatif il est tr s important de maintenir les comportements de pr vention qui permettent de ne pas
26. asite Toxoplasma gondii c est habituellement une maladie tout fait b nigne Ainsi en France environ 80 des adultes l ont eue la plupart du temps sans s en apercevoir Elle peut provoquer des manifestations graves uniquement chez le f tus lorsque la m re est infect e par ce parasite pendant la grossesse et chez les personnes immunod prim es Cette maladie se traduit principalement chez les personnes infect es par le VIH par des abc s dans le cerveau Un traitement permet de pr venir la survenue de cette pathologie contre laquelle il existe galement un traitement curatif e la candidose sophagienne elle est provoqu e par un champignon qui chez les personnes immunod prim es se d veloppe dans la bouche et dans l sophage sous la forme de plaques blanch tres Les traitements dont on dispose actuellement contre la candidose sont efficaces mais on observe souvent des rechutes leur arr t De plus les r sistances aux traitements sont de plus en plus fr quentes e l infection cytom galovirus CMV ce virus provoque habituellement une infection b nigne Pr sent chez 80 90 des personnes s ropositives il entra ne lorsque le d ficit immunitaire est tr s important des atteintes d une zone de l il la r tine dans 25 40 des cas Le traitement de cette infection est lourd pour les patients car il suppose des perfusions d une deux heures deux fois par jour pour le traitement curatif p
27. asymptomatiques long terme ou non progresseurs long terme Le recul est toutefois insuffisant pour consid rer ces chiffres comme d finitifs Ils doivent tre constamment r actualis s compte tenu des progr s qui sont faits sur la connaissance de l infection par le VIH et de l am lioration de la prise en charge des personnes infect es 11 19 Les personnes s ropositives doivent elles tre r guli rement suivies sur le plan m dical L am lioration des connaissances et des moyens de prise en charge de l infection par le VIH a contribu am liorer la qualit et la dur e de vie des personnes infect es par le virus Il est primordial pour les personnes s ropositives asymptomatiques d tre suivies r guli rement par un m decin tous les six mois par exemple Cela permet en effet d valuer le retentissement de l infection sur le syst me immunitaire Ainsi il est possible de d buter au bon moment les traitements prophylactiques et antiviraux qui permettent de ralentir l volution de la maladie voir question 17 La transmission du VIH 20 O en est l pid mie Au 4 juillet 1997 1 644 183 cas de sida ont t recens s dans le monde depuis le d but de l pid mie e Europe 191 005 dont 45 395 en France e Am rique 797 227 dont 581 429 aux tats Unis e Afrique 576 992 e Oc anie 8 030 e Asie 70 949 Ces chiffres ne r pertorient que les cas de sida d clar s a
28. cin anti VIH sera mis au point Si des exp riences de vaccination ont d j d but chez l homme il faudra encore de nombreuses ann es avant de pouvoir juger de l efficacit des diff rentes pr parations test es Le seul moyen actuel de se prot ger est donc une pr vention rigoureuse par la formation et l information des personnels expos s pour qu elle soit appliqu e au mieux 83 Que faire en cas d accident comportant un risque de contamination Les premiers soins e En cas de plaie nettoyer imm diatement celle ci l eau courante et au savon rincer puis appliquer un antiseptique par ordre de pr f rence solution de Dakin eau de Javel 12 chlorom trique dilu e au 1 1 0e alcool 70 polyvidone iod e en solution dermique Dans tous les cas le temps de contact doit tre au minimum de 5 minutes e En cas de projection oculaire laver les yeux paupi res cart es de pr f rence avec du s rum physiologique et l eau pendant au moins 5 minutes Ensuite appliquer un collyre antiseptique valuation du risque infectieux e L valuation du risque infectieux doit tre faite de fa on imm diate par un des m decins r f rants sp cialiste en mati re d accident d exposition au sang ou d faut par un m decin des urgences qui s informeront du statut infectieux du malade avec lequel s est produit l accident VIH h patites e Un traitement antir troviral peut tre propos la
29. d truire 37 Peut on tre contamin en mangeant dans un restaurant si une personne s ropositive pr pare la nourriture Non Aucun cas de transmission du virus n a t constat l occasion de la pr paration ou du service d aliments et de boissons 38 Peut on tre contamin en utilisant les m mes verres t l phones installations publiques toilettes salles de bains etc qu une personne infect e par le VIH Non Le virus ne se transmet ni par l air l eau ou la nourriture ni par des contacts avec la peau d une personne infect e ou avec des objets qu elle a manipul s L infection par le VIH ne se contracte pas non plus en utilisant un t l phone les transports en commun en allant la piscine pas plus qu en s asseyant sur le si ge des toilettes Dans les familles des patients atteints de sida l utilisation commune d ustensiles de cuisine de v tements ou d installations sanitaires n a jamais entra n un seul cas de transmission voir question 24 En revanche il importe de ne pas partager les ustensiles d hygi ne personnelle pouvant tre souill s par du sang brosse dents rasoir et thermom tre m dical notamment Cela fait partie des mesures d hygi ne que tout le monde doit appliquer pour viter la transmission ventuelle de nombreux autres germes 39 Peut on tre infect par le VIH en donnant son sang Non Toutes les seringues aiguilles et contenants utilis s
30. da peut il tre contamin 55 Peut on contracter le VIH en recevant le vaccin anti h patitique B 56 Une personne s ropositive peut elle travailler en milieu hospitalier Les tests de d pistage 57 A quoi sert le test de d pistage 58 Que signifie tre s ropositif 59 Que faire apr s une prise de risque 60 Actuellement dans quelles circonstances le test de d pistage des anticorps anti VIH est il pratiqu 61 O peut on demander un test de d pistage si l on craint d avoir t contamin La pr vention dans la vie quotidienne 62 Quels sont les moyens de pr vention dans la vie sexuelle 63 Comment utiliser correctement un pr servatif masculin 64 Les spermicides ovules cr mes tampons sont ils suffisants pour pr venir une contamination lors de rapports sexuels 65 Quel est le risque pour une femme s ropositive de donner naissance un enfant contamin 66 Existe t il des pr cautions particuli res prendre avant d envisager une maternit 67 Quelles sont les mesures prendre pour les toxicomanes La pr vention en milieu de soins 68 Existe t il des mesures sp cifiques d hygi ne pour se prot ger de l infection par le VIH en milieu de soins 69 Quelles sont les pr cautions g n rales prendre 70 Quand faut il appliquer ces pr cautions 71 Les accidents piq res coupures sont ils une fatalit en milieu de soins 72 Comment r duire la fr quence des accide
31. e etc lls doivent donc dans ces cas l appliquer les m mes r gles d hygi ne que les autres personnels de sant voir questions 68 69 et 70 48 Le kin sith rapeute peut il tre contamin par le VIH Non Pas lors des contacts avec la peau saine du malade massage mobilisation Si celui ci a des l sions cutan es escarres etc ou si la peau du kin sith rapeute est elle m me ab m e le risque potentiel justifie le port de gants voir question 74 En cas de r ducation respiratoire il peut y avoir projection de s cr tions bronchiques ventuellement souill es de sang Bien qu aucun cas de contamination par cette voie n ait jusqu ici t rapport il est souhaitable que le kin sith rapeute se prot ge comme les autres soignants lorsqu il existe un risque important de projection voir question 75 49 Le personnel de l entretien m nager peut il tre contamin en travaillant dans la chambre d un malade infect par le VIH Non moins qu il ne se blesse avec des objets contamin s tels que des bistouris ou des seringues jet s dans les sacs poubelles tomb s au sol ou tra nant sur un plan de travail Ceci ne devrait jamais avoir lieu tous les objets souill s doivent tre obligatoirement d pos s dans les conteneurs imperforables pr vus cet effet Le personnel de l entretien m nager doit porter des gants lors de la manipulation des d chets voir questions 74 et 78 50 Existe t
32. e Videx ddl l Hivid ddC le Z rit d4T et l Epivir 3TC e Les inhibiteurs de la prot ase sont plus connus sous le nom d antiprot ases Les m dicaments de cette nouvelle famille ont commenc tre largement utilis s en 1996 Trois sont disponibles le Crixivan indinavir l Invirase saquinavir et le Norvir ritonavir D sormais les personnes s ropositives sont trait es par des associations d antir troviraux bi ou trith rapie le plus souvent La d cision de d marrer un traitement antir troviral repose sur plusieurs l ments l tat clinique du patient le nombre de lymphocytes CD4 mm voir question 7 et la mesure de la charge virale plasmatique quantit de virus pr sents dans le sang 18 Toutes les personnes infect es par le VIH deviennent elles malades du sida Il est tr s difficile de pr voir le nombre de personnes s ropositives voir question 58 qui seront atteintes de sida En effet l apparition de cette maladie est encore relativement r cente En outre les connaissances acquises sur l infection voluent tr s vite Son d pistage de plus en plus pr coce et la d couverte de traitements ont largement modifi la situation initiale Les tudes les plus r centes montrent que 50 des personnes infect es sont atteintes de sida 10 ans apr s leur contamination Moins de 10 ne pr sentent aucune manifestation clinique au bout de 15 ans ce sont les personnes
33. e dans une centaine de villes en France 23 rue du Ch teau Landon 75010 Paris T l 01 53 26 26 26 Fax 01 53 26 27 00 3615 AIDES Arcat Association de recherche de communication et d action pour le traitement du sida Aide aux malades service m dico social aide la recherche publication d informations g n rales et sp cialis es 94 102 rue de Buzenval 75020 Paris T l 01 44 93 29 29 Fax 01 44 93 29 30 Wwww arcat sante org ASP Association pour le d veloppement des soins palliatifs 44 rue Blanche 75009 Paris T l 01 45 26 58 58 Fax 01 45 26 23 50 ECS Ensemble contre le sida Collecte de fonds pour la recherche et les associations 228 rue du Faubourg Saint Martin 75010 Paris T l 01 53 26 45 55 Fax 01 46 07 82 82 E mail sidaction sidaction org Geres Groupe d tude sur le risque d exposition au sang Facult de m decine Xavier Bichat 16 rue Henri Huchard BP 416 75870 Paris Cedex 18 T l 01 44 85 61 83 Fax 01 44 85 62 45 E mail geres imaginet fr Le Kiosque Infos sida toxicomanie Information pr vention 6 rue Dante 75005 Paris T l 01 44 78 00 00 Fax 01 48 04 95 20 Sol En Si Solidarit enfants sida Aide aux familles touch es par le sida halte garderie soutien domicile recherche d emploi et de logement 125 rue d Avron 75020 Paris T l 01 43 79 60 90 Fax 01 43 79 80 03 E mail solensi imaginet fr
34. e pas les d sadapter la main ou la pince e jeter tout mat riel piquant ou tranchant usag dans un conteneur rigide pr vu cet effet voir question 73 Pensez vos coll gues en vitant de laisser tra ner aiguilles bistouris etc dans le linge et les poubelles ou sur les plateaux repas etc En cas de blessures ou de mains ab m es portez des gants 73 Comment choisir un conteneur e doit tre stable imperforable incin rable et d un volume adapt l activit e doit permettre si n cessaire de d sadapter une aiguille et tre utilisable d une seule main Les conteneurs doivent tre ais ment disponibles dans tous les offices de soins et toujours tre port e de main Il est donc n cessaire de pr voir plusieurs mod les Ils doivent permettre la mise en s curit des instruments souill s aussit t apr s le geste Les conteneurs doivent tre limin s d s qu ils sont pleins aux deux tiers En effet de nombreux accidents surviennent avec des conteneurs trop pleins 74 Quand doit on porter des gants Que le malade soit ou non infect par le VIH le port de gants est n cessaire e pour manipuler le sang les urines les s cr tions les selles ou tout autre produit biologique ainsi que les mat riels souill s par ces produits e pour nettoyer les souillures organiques sur les surfaces et les objets e pour les contacts avec les l sions cutan es ou les muqueuses des pati
35. e sanguine sexuelle ou materno f tale 24 Le VIH peut il tre transmis au cours des actes de la vie courante 25 Les animaux peuvent ils tre infect s par le VIH et peuvent ils transmettre le virus 26 Par quels moyens le VIH peut il tre d truit Les risques de transmission dans la vie quotidienne 27 Dans la vie sexuelle quels sont les rapports contaminants 28 Faut il de nombreux rapports non prot g s pour tre contamin 29 Le baiser peut il transmettre le VIH 30 Risque t on d tre contamin en touchant une personne s ropositive 31 Pourquoi les femmes sont elles concern es par le sida 32 Les femmes courent elles davantage de risque 33 Une femme peut elle avoir recours sans crainte l ins mination artificielle avec donneur 34 Un enfant recevant du lait maternel d une autre femme que sa m re court il un risque 35 Les enfants atteints d infection par le VIH peuvent ils tre admis l cole 36 Existe t il un risque fr quenter le m me restaurant que des personnes infect es par le VIH 37 Peut on tre contamin en mangeant dans un restaurant si une personne s ropositive pr pare la nourriture 38 Peut on tre contamin en utitlisant les m mes verres t l phones installations publiques toilettes salles de bains etc qu une personne infect e par le VIH 39 Peut on tre infect par le VIH en donnant son sang 40 Existe t il un risque de transmiss
36. emme s ropositive toute grossesse peut entra ner la contamination de l enfant venir Par ailleurs l allaitement et le don de lait sont proscrits En cas de toxicomanie e utiliser seringues et aiguilles personnelles En r gle g n rale e viter tout contact de son sang avec celui d une autre personne e ne pas donner son sang e panser jusqu cicatrisation compl te toute blessure e nettoyer imm diatement toute surface souill e de sang Aucune autre pr caution particuli re n est n cessaire e ni pour le linge et les v tements non souill s ni pour la vaisselle e dans la vie professionnelle normale tant que la sant le permet et sauf exception e dans la vie sociale contacts familiaux restaurants piscines etc 88 Un agent de sant peut il refuser de soigner un malade porteur du VIH Non Tout personnel de sant doit prendre en charge tout malade sans discrimination quelle que soit sa pathologie L exp rience a montr que les personnels soignants bien inform s assuraient la prise en charge des malades du sida dans les m mes conditions et avec la m me comp tence que pour tous les autres malades En cas de refus de soins les patients peuvent s adresser soit Sida info service soit aux associations de lutte contre le sida voir pages 77 et 78 89 Le sida est il une maladie d claration obligatoire Oui La d claration s effectue aupr s du m decin inspecteur de la
37. emps de contact indiqu s sur les notices Attention ne pas m langer ces produits qui sont parfois incompatibles entre eux Rappelons galement que la d sinfection n est efficace que si elle est pr c d e d un nettoyage Pour de plus amples informations contactez l hygi niste de votre h pital La chaleur constitue le seul moyen d inactivation physique efficace du VIH par exemple 56 C pendant 30 minutes ou bullition durant 15 minutes Elle peut tre utilis e pour la d sinfection du mat riel du linge et de la vaisselle Les risques de transmission dans la vie quotidienne 27 Dans la vie sexuelle quels sont les rapports contaminants Le virus est pr sent dans les s cr tions g nitales des personnes infect es par le VIH e chez l homme dans le sperme mais galement dans les s cr tions prostatiques appel es galement liquide s minal qui sont excr t es avant l jaculation e chez la femme dans les s cr tions du col ut rin et du vagin En pratique la contamination peut survenir lorsque les s cr tions d une personne s ropositive sont en contact avec les muqueuses de son ou de sa partenaire Les muqueuses du vagin du p nis et de l anus sont en effet des portes d entr e possibles pour le virus car la diff rence de la peau les muqueuses sont perm ables Les p n trations vaginales et anales non prot g es exposent donc un risque de contamination La p n tration anale semb
38. ents e et syst matiquement en cas d excoriation cutan e du soignant Le port de gants ne dispense pas du lavage des mains avant et apr s tout contact direct avec tout patient contamin ou non Il doit tre r serv exclusivement aux actes de soins Il est inutile pour les contacts simples avec la peau saine examen du malade mobilisation poign e de main etc 75 Dans quelles circonstances une protection vestimentaire suppl mentaire est elle n cessaire Le port de surblouse de masque et de lunettes est indiqu dans le cas o les actes pratiqu s impliquent un contact important avec du sang ou des liquides biologiques risque de projections endoscopie bloc op ratoire obst trique etc Par ailleurs il est recommand de porter un masque dans la chambre d un patient atteint d une tuberculose active et contagieuse c est dire lorsque le patient crache des bacilles tuberculeux Cette mesure s applique galement en cas de suspicion de tuberculose dans l attente du r sultat de la recherche de bacilles tuberculeux dans les crachats du patient 76 L isolement des malades est il n cessaire Non N anmoins une chambre seule peut devenir n cessaire lors de certaines complications de la maladie dans l int r t du malade et de son entourage Il faut alors informer pr alablement le patient qui doit en conna tre les raisons Ainsi lorsqu un malade est tr s immunod prim ou qu il pr sente certaines
39. er Chaque situation doit tre tudi e en fonction du stade volutif de l infection d une part et du poste occup d autre part Le m decin du travail dans sa d cision d aptitude peut alors tre amen pr coniser certaines pr cautions ou un changement de poste Il est de sa responsabilit dans le respect du secret professionnel d aider la personne s ropositive g rer les incidences de la maladie sur son activit professionnelle En revanche si la personne pr sente un d ficit immunitaire important elle peut courir un risque en travaillant dans certains services notamment de maladies infectieuses o elle pourrait tre contamin e par certains germes plus facilement que des personnes non immunod prim es C est notamment le cas de l infection par le bacille de la tuberculose bacille de Koch maladie qui est plus fr quente chez les personnes s ropositives que chez les individus s ron gatifs Les tests de d pistage 57 A quoi sert le test de d pistage Il s agit d un test de laboratoire r alis sur un pr l vement de sang Ce test sert d tecter les anticorps produits en r action la pr sence du virus dans l organisme Ces anticorps anti VIH t moignent donc de l infection par le VIH de la personne chez qui le test a t r alis 58 Que signifie tre s ropositif Une personne est dite s ropositive pour le VIH lorsque le test de d pistage montre la pr sence d anticorp
40. er la transmission du VIH Ce mode de contamination touche principalement les toxicomanes s injectant des drogues par voie intraveineuse au moyen de seringues qu ils s changent Il concerne galement les professionnels de sant en cas d accident exposant du sang au cours de soins voir questions 42 54 La pratique des transfusions sanguines a galement entra n au cours des premi res ann es de l pid mie la contamination de nombreuses personnes transfus es les donneurs de sang ne courent aucun risque de contamination voir question 39 Ce mode de contamination est devenu exceptionnel depuis 1985 avec la mise en place d un d pistage syst matique de l infection par le VIH pour tous les donneurs de sang De m me le chauffage des d riv s sanguins destin s aux h mophiles a t institu cette poque Un d pistage syst matique est galement pratiqu pour les dons d organes de sperme et de lait voir questions 33 et 60 Ce d pistage permet d viter tout risque de transmission par le sperme et le lait En effet des tests r p t s permettent de s assurer de la s ron gativit des donneurs e Par voie materno f tale la transmission du VIH peut survenir entre une femme s ropositive enceinte et son enfant durant la grossesse ou au moment de l accouchement L allaitement constitue galement un mode de contamination possible de l enfant 22 Une personne s ropositive mais asymptomatique
41. ervice SIS 7 jours sur 7 24 heures sur 24 appel anonyme confidentiel et gratuit N vert r gionalis O 800 840 800 3615 SIDA INFO 1 29 F mn VIH Info soignants Pour r pondre aux soignants confront s au VIH et aux accidents d exposition au sang 7 jours sur 7 9 h 23 h N azur 0O 801 630 515 Centres r gionaux d information et de pr vention du sida Les Crips centres r gionaux d information et de pr vention du sida sont des centres de ressources documentaires pr sentant des affiches des expositions des brochures des vid o des outils p dagogiques des ouvrages des dossiers D autres fonds documentaires sont consultables dans certaines associations et dans les comit s r gionaux ou d partementaux d ducation pour la sant Crips Aquitaine Universit de Bordeaux Il 3 ter place de la Victoire 33076 Bordeaux Cedex T l 05 57 57 18 80 81 Fax 05 57 57 18 82 Crips Auvergne CADIS 3 5 place Aragon 63000 Clermont Ferrand T l 04 73 3412 12 Fax 04 73 37 97 65 Crips Ile de France 192 rue Lecourbe 75015 Paris T l 01 53 68 88 88 Fax 01 53 68 88 89 3614 CRIPS E mail documentation crips asso fr Crips Nord Pas de Calais MRPS 13 rue Faidherbe 59046 Lille Cedex T l 03 20 15 49 10 Fax 03 20 15 49 01 E mail docmrps easynet fr Crips Pays de la Loire ORS Pays de la Loire H tel de la R gion 1 rue de la Loire 44266 Nantes Cedex 2 T l
42. et inhalation de substances dangereuses sous forme d a rosol e travailler sous la hotte s il y a des risques de projections notamment en cas de broyage de tissus e jeter imm diatement les objets piquants et tranchants dans un conteneur situ port e de main e porter des gants s il y a risque de contact avec le sang ou des liquides organiques et chaque fois que les mains sont ab m es e porter une surblouse en aucun cas le travail ne doit s effectuer avec des v tements de ville e nettoyer imm diatement les taches de sang ou de liquides biologiques e demander l acheminement des examens dans un double emballage La feuille de demande ne doit pas tre en contact avec le tube e autoclaver syst matiquement les d chets de laboratoire avant vacuation 81 Lors d un d c s des pr cautions particuli res sont elles recommand es Oui Le transfert de la personne d c d e vers la morgue doit tre effectu le plus rapidement possible apr s le d c s Un drap d amphith tre imperm able est souhaitable En cas d autopsie il est indispensable de porter un tablier imperm able et deux paires de gants ainsi qu un masque des lunettes et une blouse Conform ment l arr t du 17 novembre 1986 la mise en bi re est obligatoire avant tout transport l ext rieur 82 Existe t il un vaccin contre le sida Non Les recherches se poursuivent mais il est trop t t pour savoir quand un vac
43. etc pas plus que par les toilettes t l phones v tements livres papiers administratifs bijoux billets de banque etc 54 Un agent mordu par un malade atteint de sida peut il tre contamin Plusieurs tudes ont t r alis es apr s des agressions de ce type Une contamination dans cette circonstance appara t tr s improbable En effet m me si la morsure saigne la quantit de virus ventuellement pr sente dans la salive est insuffisante pour qu il y ait transmission 55 Peut on tre contamin par le VIH en recevant le vaccin anti h patitique B Non La plupart des vaccins sont aujourd hui pr par s par g nie g n tique et ne pr sentent donc aucun risque de transmission de quelque virus que ce soit Pour les vaccins encore pr par s partir de plasmas de donneurs il n existe pas de risque dans la mesure o le d pistage syst matique d une ventuelle s ropositivit des donneurs est obligatoirement r alis De plus les proc d s de fabrication comportent plusieurs tapes de purification puis d inactivation qui ont d montr leur efficacit contre le VIH Le risque de contamination par le virus de l h patite B tant important en milieu de soins les agents en contact avec des liquides et des tissus biologiques doivent imp rativement tre vaccin s contre cette infection Cette vaccination est obligatoire depuis 1991 56 Une personne s ropositive peut elle travailler en milieu hospitali
44. hez qui elle peut entra ner une enc phalite grave Videx didanosine ddl m dicament antir troviral dont le mode d action contre le VIH est semblable celui de l AZT VIH virus de l immunod ficience humaine virus responsable de l infection par le VIH et du sida On distingue le VIH 1 le plus r pandu dans le monde et le VIH 2 surtout pr sent en Afrique de l Ouest Vir mie pr sence de virus dans le sang Virus terme g n rique d signant tout agent infectieux qui ne peut se reproduire en dehors des cellules qu il infecte Western Blot voir test Zerit stavudine d4T m dicament antir troviral dont le mode d action contre le VIH est semblable celui de l AZT Zona infection due au virus zona varicelle se traduisant par l ruption sur la peau de grosses v sicules au niveau du passage d un ou de plusieurs nerfs sensitifs Adresses utiles Association de lutte contre le sida Actions traitements Groupes de suivi m dical pour personnes atteintes et personnel soignant 190 boulevard de Charonne 75020 Paris T l 01 43 67 66 00 Fax 01 43 67 37 00 3614 HIVINFO Act Up Paris 45 rue Sedaine 75011 Paris T l 01 48 06 13 89 Fax 01 48 06 16 74 3615 ACTUP E mail act actupp org Aides F d ration nationale Association de volontaires pour l aide aux personnes atteintes et leurs proches l aide la recherche l information et la pr vention Pr sent
45. hocytes CD4 Il d tourne l activit de ceux ci son profit pour se multiplier ce qui entra ne leur destruction Les nouveaux virus produits infectent alors leur tour de nouvelles cellules Ce processus est constant tout au long de l infection et conduit apr s plusieurs ann es un affaiblissement du syst me immunitaire On parle alors d immunod ficience ou de d ficit immunitaire L organisme n est alors plus en mesure de pouvoir se prot ger efficacement contre certains germes qu il porte ou qu il rencontre Cette situation peut galement entra ner la survenue de cancers 8 Existe t il plusieurs virus de l immunod ficience humaine A ce jour deux virus ont t identifi s A ce jour deux virus ont t identifi s e VIH 1 responsable de l immense majorit des cas dans le monde e VIH 2 il ressemble au VIH 1 mais il semble moins agressif Il est surtout r pandu en Afrique de l Ouest 9 En quoi distingue t on l infection par le VIH du sida Etre infect par le VIH d signe le fait d avoir t contamin par ce virus On dit d une personne infect e par le VIH qu elle est s ropositive L acquisition de l infection ou contamination a plusieurs cons quences pour la personne infect e e elle risque de devenir malade plus ou moins longue ch ance e elle risque de transmettre le VIH d autres personnes par voie sexuelle sanguine ou pour les femmes au cours d une gros
46. ion de l organisme par le virus de l immunod ficience humaine par extension ensemble des situations dues cette contamination Invirase saquinavir m dicament antir troviral agissant contre le VIH en bloquant une enzyme de ce dernier la prot ase Il appartient la famille des inhibiteurs de la prot ase ou antiprot ases Liquide biologique tout liquide contenu par le corps humain sang salive larmes urines liquide amniotique Lymphocytes cellules appartenant la cat gorie des globules blancs et jouant un r le dans la d fense immunitaire On distingue les lymphocytes B qui produisent les anticorps et les lymphocytes T qui r gulent la r ponse immunitaire et interviennent dans le rejet des greffes Lymphocytes CD4 sous population de lymphocytes T qui constitue la cible privil gi e du VIH Lymphome tumeur souvent maligne du syst me lymphatique Macrophages cellules du syst me immunitaire appartenant la cat gorie des globules blancs qui ont pour principale fonction d absorber des particules trang res l organisme Maladie de Kaposi prolif ration maligne de cellules au niveau de la peau des muqueuses ou des organes internes Elle se traduit par la survenue de taches violettes indolores Materno f tale transmission litt ralement de la m re au f tus appel e galement transmission verticale Se dit de la transmission du VIH survenant au cours de la grossesse ou de
47. ion du VIH par des instruments tranchants ou piquants r utilis s tels que aiguilles d acupuncture ou de m soth rapie instruments dentaires mat riel pour tatouages et percement d oreilles rasoirs 41 Quels risque court on chez le coiffeur et la manucure Les risques de transmission de milieu de soins 42 Les agents soignant des malades infect s par le VIH courent ils des risques de contamination professionnelle 43 Quelles sont les personnes expos es au risque de contamination accidentelle par le VIH dans les tablissements de soins 44 Dans quelles circonstances les infirmiers et les aides soignants sont ils expos s 45 Et les laborantins 46 Les sages femmes sont elles particuli rement expos es 47 Est ce que les brancardiers et les ambulanciers courent des risques de contamination 48 Le kin sith rapeute peut il tre contamin par le VIH 49 Le personnel de l entretien m nager peut il tre contamin en travaillant dans la chambre d un malade infect par le VIH 50 Existe t il un risque pour l ouvrier amen travailler dans la chambre d un malade atteint du sida 51 Les aides m nag res coiffeurs p dicures risquent ils d tre infect s si la personne dont ils s occupent est s ropositive 52 Et la secr taire 53 Les personnels d accueil et d admission recevant des personnes infect es par le VIH courent ils un risque 54 Un agent mordu par un malade atteint de si
48. ir des cellules qu il a infect es R ponse immunitaire r action du syst me immunitaire visant neutraliser voire d truire un agent tranger l organisme R sistance virale capacit d un virus se modifier afin de se rendre insensible au m dicament utilis contre lui Retrovir zidovudine AZT m dicament agissant contre le VIH en inhibant une enzyme de ce dernier la reverse transcriptase L AZT est le premier antir troviral anti VIH avoir t commercialis en 1987 R trovirus groupe de virus dont le g nome est ARN Ces virus poss dent une enzyme la reverse transcriptase capable de transcrire cet ARN en ADN proviral rendant ainsi possible l int gration du virus dans le g nome de la cellule Le VIH est un r trovirus Safer sex ou sexe moindre risque pratiques sexuelles qui limitent les risques de contamination par le VIH S roconversion apparition des anticorps anti VIH dans le sang passage d une n gativit des tests une s ropositivit On appelle d lai de s roconversion la p riode qui s pare la contamination de l apparition des anticorps dans le sang S rologie tude des s rums de leurs propri t s notamment immunitaires et des modifications qu ils subissent sous l influence des maladies S ron gatif situation d une personne pour laquelle il n a pas t mis en vidence d anticorps sp cifiques dans le s rum soit parce qu il n
49. ire Dans ce r seau les ganglions sont le quartier g n ral de toutes les cellules impliqu es dans la d fense de lorganisme Lorsque les ganglions deviennent plus gros on parle d ad nopathies ou de lymphad nopathie L apparition des ganglions peut tre due de tr s nombreuses causes L infection par le VIH ne repr sente que l une d entre elles Globule blanc cellule du sang appel e galement leucocyte et qui participe la d fense immunitaire de l organisme Il en existe trois vari t s les polynucl aires ou granulocytes les lymphocytes dont les lymphocytes CD4 et les monocytes dont les macrophages Hivid zalcitabine ddC m dicament antir troviral dont le mode d action contre le VIH est semblable celui de l AZT Immunit m canisme biologique tr s complexe qui permet l organisme de r sister ou de se d fendre contre certains agents infectieux microbes ou substances venins produits toxiques Immunod ficience humaine absence ou diminution des r actions de d fense immunitaire de l organisme chez l homme On parle aussi d immunod ficit Immunoth rapie traitement visant stimuler les r actions immunitaires Infection opportuniste ou secondaire infection cons cutive au d ficit immunitaire l organisme n tant plus en mesure de se d fendre contre des germes qui en l absence d immunod ficience n entra nent pas de maladies Infection par le VIH infect
50. is notamment les temps de contact avec les produits et leur dilution correcte Un tel protocole crit doit tre mis la disposition du personnel charg du nettoyage des mat riels 78 Un traitement particulier est il n cessaire pour les d chets et le linge Les d chets h teliers suivent le circuit habituel Les d chets m dicaux pansements compresses etc doivent tre incin r s Les objets piquants et tranchants doivent tre recueillis en conteneurs imperforables voir question 73 quel que soit le patient S il est souill par du sang ou des liquides organiques le linge est d contamin sans tri pr alable 79 Quels sont les produits d sinfectants utiliser La plupart des produits d sinfectants utilis s en milieu hospitalier sont efficaces Par exemple e le formol et ses d riv s e l eau de Javel attention la date de p remption Il faut respecter rigoureusement le mode d emploi Les diff rents produits ne doivent pas tre m lang s car ils risquent de s inactiver les uns les autres voir question 26 80 Quelles sont les mesures particuli res prendre au laboratoire Toute personne travaillant en laboratoire est expos e au contact avec le sang et d autres liquides biologiques En cons quence elle doit toujours appliquer les pr cautions suivantes e ne jamais pipetter la bouche e ne pas ouvrir les centrifugeuses avant leur arr t complet pour viter toute dispersion
51. l accouchement MST maladie sexuellement transmissible maladie qui se transmet lors des contacts sexuels L infection par le VIH qui se transmet galement par voie sanguine n est pas au sens strict une MST Mais la transmission sexuelle est le mode de contamination le plus fr quent Mycobact ries bacilles dont il existe de nombreuses esp ces largement r pandues dans la nature On distingue d une part les mycobact ries responsables de la tuberculose et de la l pre et d autre part les mycobact ries dites atypiques qui provoquent des maladies diverses Norvir ritonavir m dicament antir troviral agissant contre le VIH en bloquant une enzyme de ce dernier la prot ase Il appartient la famille des inhibiteurs de la prot ase ou antiprot ases Particule virale particule infectieuse d un virus Appel e aussi virion dans le cycle de la multiplication virale elle correspond au stade o tous les constituants d un nouveau virus sont assembl s Placebo substance d pourvue d activit pharmacologique substitu e un m dicament pour tudier l efficacit r elle de celui ci dans le cadre d un essai th rapeutique comparatif Dans certains essais on peut tre amen proposer deux placebos pour deux produits diff rents on parle alors de double placebo Plaquettes cellules sanguines qui jouent un r le dans la coagulation Pneumocystose infection le plus souvent pulmonaire due un
52. le pr senter un risque plus important Le fait d tre atteint d une maladie sexuellement transmissible MST en particulier d une infection ulc rante telle que l herp s le chancre mou ou la syphilis favorise la transmission du VIH Les rapports oro g nitaux ne sont pas d nu s de risque puisqu ils mettent en contact les s cr tions sexuelles et la muqueuse buccale Le risque dans ce cas appara t cependant nettement plus faible que pour les rapports anaux ou vaginaux Le virus ne traverse pas la peau saine Les caresses ne pr sentent donc aucun risque 28 Faut il de nombreux rapports non prot g s pour tre contamin Non Un seul rapport sexuel peut suffire Mais multiplier le nombre de rapports ainsi que de partenaires revient multiplier le risque 29 Le baiser peut il transmettre le VIH Non en cas de baiser sur la peau ou sur les l vres Il nest pas impossible que la transmission par les baisers profonds puisse survenir le virus ayant t retrouv en tr s faible quantit dans la salive notamment en cas de plaies aux gencives mais aucun cas de transmission par cette voie n a t rapport 30 Risque t on d tre contamin en touchant une personne s ropositive Non La peau est une excellente barri re contre le virus L infection par le VIH ne se transmet pas lors des contacts familiaux ou sociaux tels que serrer une main caresser embrasser Comme pour toute personne malade les mar
53. les sont les personnes expos es au risque de contamination accidentelle par le VIH dans les tablissements de soins Ce sont les personnes qui sont en contact direct avec les patients du sang ou des liquides biologiques certains de ces malades ou de ces produits pouvant tre infect s par le VIH Il s agit surtout des infirmiers laborantins aides soignants m decins chirurgiens chirurgiens dentistes et chercheurs Quelles que soient les cat gories professionnelles le risque est faible Il est d autant plus r duit que les r gles d hygi ne de base sont appliqu es tous les jours avec tous les patients voir questions 68 69 et 70 44 Dans quelles circonstances les infirmiers et les aides soignants sont ils expos s 7 Compte tenu de leur pratique ce sont les infirmiers qui sont les plus expos s un risque de contamination par le VIH au cours de leur activit professionnelle en particulier l occasion de piq res avec une aiguille creuse En effet celles ci peuvent contenir du sang et tre l origine d une inoculation en cas de piq re accidentelle Les gestes les plus risque sont les gestes sur chambres implantables les h mocultures la pose et la d pose de perfusions et les pr l vements veineux Les autres situations d exposition au risque de contamination accidentelle sont e la manipulation de mat riel piquant et tranchant Toutes les tudes le confirment les accidents d exposition au sang les
54. me limit e la peau et se traduisant par des t ches violettes indolores qui ne d mangent pas e une forme plus grave diss min e qui atteint non seulement la peau mais aussi de nombreux organes internes et dont le traitement par chimioth rapie est difficile L aspect particuli rement visible de cette maladie peut la rendre difficile supporter sur le plan psychologique Des traitements locaux radioth rapie intervention chirurgicale cryoth rapie peuvent permettre d liminer les taches lorsqu elles ne sont pas trop nombreuses 15 Quels sont les cancers qui peuvent toucher les malades du sida Il s agit principalement des lymphomes qui sont des cancers des cellules sanguines Ceux ci peuvent toucher diff rents organes ganglions syst me nerveux central moelle osseuse tube digestif Par ailleurs les cancers du col de l ut rus surviennent plus fr quemment chez les femmes s ropositives lls font d ailleurs partie des maladies qui d finissent le sida 16 L infection par le VIH est elle irr versible Jusqu pr sent il n existe pas de cas document de gu rison spontan e de la maladie ni de traitement permettant l limination du virus Ainsi un sujet infect malade ou non reste ind finiment porteur du virus Les traitements propos s actuellement permettent d allonger la dur e de la vie en ralentissant l volution de l infection par le VIH et en gu rissant certaines maladies opportuni
55. ns essentielles pour conclure Lexique Adresses utiles Changements importants dans les pratiques de d pistage du virus du sida juillet 1997 Liste des questions La maladie 1 Pourquoi vous informer sur le sida 2 Qu est ce que le sida 3 Que signifie VIH 4 Qu est ce que l infection par le VIH 5 Que signifient les lettres sida 6 Quel est le r le du syst me immunitaire 7 Comment agit le virus sur le syst me immunitaire 8 Existe t il plusieurs virus de l immunod ficience humaine 9 En quoi distingue t on l infection par le VIH du sida 10 Devant quelles maladies parle t on de sida 11 Qu est ce qu une infection opportuniste 12 Quelles sont les principales infections opportunistes 13 D autres infections que les infections opportunistes peuvent elles survenir au cours du sida 14 Qu est ce que la maladie de Kaposi 15 Quels sont les cancers qui peuvent toucher les malades du sida 16 L infection par le VIH est elle irr versible 17 Existe il un traitement du sida 18 Toutes les personnes infect es par le VIH deviennent elles malades du sida 19 Les personnes s ropositives doivent elles tre r guli rement suivies sur le plan m dical La transmission du VIH 20 O en est l pid mie 21 Comment se transmet le VIH 22 Une personne s ropositive mais asymptomatique peut elle contaminer d autres personnes 23 Existe t il d autres voies de transmission du virus qu
56. nts 73 Comment choisir un conteneur 74 Quand doit on porter des gants 75 Dans quelles circonstances une protection vestimentaire suppl mentaire est elle n cessaire 76 L isolement des malades est il n cessaire 77 L entretien du mat riel demande t il des pr cautions particuli res 78 Un traitement particulier est il n cessaire pour les d chets et le linge 79 Quels sont les produits d sinfectants utiliser 80 Quelles sont les mesures particuli res prendre au laboratoire 81 Lors d un d c s des pr cautions particuli res sont elles recommand es 82 Existe t il un vaccin contre le sida 83 Que faire en cas d accident comportant un risque de contamination Questions essentielles pour conclure 84 Quelle attitude doit adopter le personnel soignant face aux personnes infect es par la VIH 85 Existe t il des exceptions l thique professionnelle avec les malades atteints de sida 86 Comment pouvez vous participer la lutte contre le sida 87 Quels conseils donner aux personnes s ropositives 88 Un agent de sant peut il refuser de soigner un malade porteur du VIH 89 Le sida est il une maladie d claration obligatoire La maladie 1 Pourquoi vous informer sur le sida Par votre travail vous participez la prise en charge des malades atteints de cette maladie Mieux la conna tre peut vous aider e viter les peurs rejeter les id es fausses entourant cette mal
57. ou de couverts ayant servi une personne s ropositive e l alimentation e les poign es de mains e les postillons et les crachats e les appareils t l phoniques e le contact avec les animaux domestiques e les piq res d insectes notamment de moustiques e les toilettes les piscines et les douches publiques Les personnes s ropositives et leurs proches peuvent donc mener une vie familiale et professionnelle normale voir question 38 25 Les animaux peuvent ils tre infect s par le VIH et peuvent ils transmettre le virus Non L infection par le VIH est strictement humaine Aucun animal n a d velopp la maladie Les virus isol s chez des singes africains singe vert etc ne sont que des cousins du VIH Ils ne sont pas transmissibles l homme et ne peuvent tre responsables du sida La transmission du VIH est uniquement inter humaine 26 Par quels moyens le VIH peut il tre d truit Le VIH est sensible diff rents produits chimiques qui peuvent tre utilis s pour d sinfecter du mat riel des surfaces ou une plaie cutan e Il s agit principalement de l eau de Javel pour les surfaces et les sols de alcool 70 pour la peau et les optiques des d riv s du formol glutarald hyde par exemple pour le mat riel et les surfaces et des d riv s iod s pour la peau et les muqueuses Il est n cessaire de bien respecter les r gles de dilution ventuelles ainsi que les t
58. par les centres de transfusion sont usage unique c est dire st riles et jet s apr s utilisation Donner son sang ne pr sente donc aucun risque 40 Existe t il un risque de transmission du VIH par des instruments tranchants ou piquants r utilis s tels que aiguilles d acupuncture ou de m soth rapie instruments dentaires mat riel pour tatouages et percement d oreilles rasoirs Oui La r utilisation sans st rilisation pr alable d un mat riel piquant ou tranchant ayant t en contact avec le sang ou les tissus profonds d une personne infect e par le VIH pr sente un risque faible mais possible de transmission en cas de blessure du nouvel utilisateur L id al est la g n ralisation du mat riel usage unique Quand cela n est pas possible les modes de st rilisation habituels sont efficaces pour d truire le VIH condition que les protocoles soient strictement respect s 41 Quel risque court on chez le coiffeur et la manucure Aucun Il n y a jamais eu de cas de transmission rapport dans ces circonstances Mais il est vident qu en cas de coupure ou d excoriation la plaie ainsi que l instrument doivent tre nettoy s et d sinfect s Les risques de transmission en milieu de soins 42 Les agents soignant des malades infect s par le VIH courent ils des risques de contamination professionnelle Oui mais le risque est faible II n y a de possibilit de transmission que lors d un
59. parasite le Pneumocystis carinii se manifestant seulement en cas d immunod pression Pr vention ensemble des mesures qui visent viter un v nement donn pr vention primaire en r duire les cons quences par une prise en charge adapt e pr vention secondaire et en traiter les effets apr s sa survenue pr vention tertiaire Primo infection premi re infection de l organisme par un microbe Une primo infection ne s accompagne pas n cessairement de signes cliniques de contamination Produits sanguins produits renfermant un l ment extrait du sang On distingue les produits labiles concentr s de globules rouges de plaquettes plasma frais congel dont le d lai de p remption est court et qui n cessitent une conservation par le froid et les produits stables albumine concentr s de facteurs de coagulation immunoglobulines qui se conservent plus facilement et plus longtemps Prophylaxie mesure m dicale permettant d viter l apparition d une maladie prophylaxie primaire ou la rechute de celle ci prophylaxie secondaire ou traitement d entretien R duction des risques politique qui vise r duire un risque pour les personnes ayant des comportements les exposant une contamination sans chercher intrins quement modifier ces comportements ex changes de seringues ou programmes de substitution pour les toxicomanes R plication virale multiplication d un virus part
60. que d exposition au sang Professionnels de sant Facult de m decine Xavier Bichat 16 rue Henri Huchard BP 416 75870 Paris Cedex 18 T l 01 44 85 61 83 Fax 01 44 85 62 45 E mail geres imaginet fr Haut comit de la sant publique 1 place Fontenoy 75350 Paris 07 SP T l 01 46 56 60 00 Fax 01 46 56 79 49 Institut national de la sant et de la recherche m dicale Inserm 101 rue de Tolbiac 75654 Paris Cedex 13 T l 01 44 23 60 00 Fax 01 45 85 68 56 Institut national de recherche et de s curit INRS 30 rue Olivier Noyer 75680 Paris Cedex 14 T l 01 40 44 30 00 Fax 01 40 44 30 99 Mildt Mission interminist rielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie 10 place des Cinq Martyrs du Lyc e Buffon 75506 Paris Cedex 15 T l 01 40 56 63 00 Fax 01 40 56 63 13 Programme commun des Nations Unies sur le VIH sida Onusida 20 avenue Appia 1211 Gen ve 27 Suisse T l 4122 791 3666 Fax 4122 791 4187 R seau national de sant publique RNSP H pital national de Saint Maurice 14 rue du Val d Osne 94415 Saint Maurice Cedex T l 01 41 79 67 O0 Fax 01 41 79 67 66 E mail lot b3e jussieu fr Liste compl te des CDAG sur www arcat sante org Changements importants dans les pratiques de d pistage du virus du sida VIH juillet 1997 Division sida Aujourd hui les examens biologiques permettent de d pister une ventuelle cont
61. ques d attention sont essentielles et les malades atteints de sida ne doivent pas en tre priv s 31 Pourquoi les femmes sont elles concern es par le sida Le sida est une maladie sexuellement transmissible Les femmes peuvent donc tre infect es et infecter leur tour leur s partenaire s Elles peuvent en outre si elles sont s ropositives le transmettre leur enfant pendant la grossesse la naissance ou encore en l allaitant voir question 65 32 Les femmes courent elles davantage de risques Les femmes sont expos es aux m mes risques de contamination que les hommes Elles doivent donc prendre les m mes mesures de pr vention que ceux ci Les femmes comme les hommes qui ont re u une transfusion sanguine avant 1985 peuvent avoir t contamin es par le VIH 33 Une femme peut elle avoir recours sans crainte l ins mination artificielle avec donneur Oui Mais elle doit s adresser un centre sp cialis C cos Centre d tude et de conservation des ufs et du sperme humains qui pourra l assurer que le donneur a fait l objet d un d pistage comme cela est obligatoire pour tout don de sperme depuis 1985 Chaque donneur doit ainsi passer deux tests de d pistage six mois d intervalle Le sperme qui est congel dans l intervalle ne sera utilis que si les r sultats des deux tests sont n gatifs 34 Un enfant recevant du lait maternel d une autre femme que sa m re court il un risque
62. qui se savent expos es l infection homosexuels ou h t rosexuels partenaires multiples ou simplement apr s un contact sexuel suppos risque toxicomanes intraveineux sujets originaires des pays o le taux d infection est lev Il est syst matiquement propos aux femmes enceintes et peut tre conseill avant une intervention chirurgicale et lorsque le m decin le juge utile la suite d un entretien ou d un examen m dical Toute personne demandant tre test e doit tre inform e de la signification de ce test et des cons quences d une ventuelle s ropositivit dans le cadre d une consultation m dicale Un test ne doit jamais tre r alis linsu du patient 61 O peut on demander un test de d pistage si l on craint d avoir t contamin Le test de d pistage peut tre demand e son m decin traitant e aupr s d un m decin d une consultation sp cialis e dans un h pital e dans un centre de d pistage anonyme et gratuit voir liste page 81 e au m decin du travail dans le cadre d une consultation apr s un accident du travail ayant pr sent un risque de contamination Le test de d pistage est d sormais rembours 100 par la S curit sociale sur prescription m dicale En aucun cas on ne doit donner son sang pour effectuer un test de d pistage En effet toute personne susceptible d avoir t contamin e peut tre encore s ron gative mais n
63. rendre les m mes mesures de pr vention que les autres dans leur vie sexuelle L accueil des toxicomanes dans les h pitaux est essentiel pour leur prise en charge Les relations parfois difficiles entre les quipes soignantes et ces patients peuvent tre surmont es gr ce des formations sp cifiques et l aide de sp cialistes en toxicomanie La pr vention en milieu de soins 68 Existe t il des mesures sp cifiques d hygi ne pour se prot ger de l infection par le VIH en milieu de soins Les r gles d hygi ne de base d j recommand es pour d autres maladies infectieuses comme les h patites virales suffisent largement Elles visent viter la transmission accidentelle Elles sont simples mais souvent oubli es Pour tre efficaces elles doivent tre g n ralis es pour tous les gestes de soins tous les malades dans tous les lieux de soins et non pas limit es aux seules personnes connues comme tant s ropositives pour le VIH ou malades du sida Cependant elles ne doivent pas devenir inutilement excessives entravant le travail ou la relation soignant soign Elles ne doivent pas tre non plus la traduction des craintes individuelles ou d une volont discriminatoire pour des raisons non m dicales Il est toujours important d expliquer au patient les mesures que l on prend et pourquoi on le fait 69 Quelles sont les pr cautions g n rales prendre Il s agit des pr cautions universelles
64. s affections tumorales dont la maladie de Kaposi voir question 14 et des cancers qui peuvent atteindre tous les organes voir question 15 e des atteintes directes du syst me nerveux central et du tube digestif par le virus 11 Qu est ce qu une infection opportuniste Une infection opportuniste est une infection due un germe souvent pr sent dans l environnement ou m me dans l organisme mais qui en r gle g n rale n est pas capable de provoquer une maladie grave si les d fenses immunitaires sont intactes De nombreux germes responsables d infections opportunistes vivent en parfaite cohabitation avec l organisme tant que ses d fenses sont intactes En revanche lorsque ces d fenses ne fonctionnent plus le germe saisit cette opportunit pour se d velopper et provoquer la survenue d une maladie voir question 7 12 Quelles sont les principales infections opportunistes Les infections opportunistes les plus fr quemment observ es chez les malades atteints de sida sont e la pneumocystose elle est due un parasite Pneumocystis carinii qui peut provoquer des infections respiratoires graves voire mortelles si elles ne sont pas trait es Il existe aujourd hui des m dicaments efficaces contre cette maladie La pneumocystose reste la plus fr quente des maladies opportunistes Pourtant aujourd hui il existe des moyens de la pr venir efficacement e la toxoplasmose infection due un par
65. s anti VIH dans son sang ce qui signifie qu elle a t contamin e par le virus Un r sultat positif doit tre syst matiquement contr l par un autre test dit de confirmation Une personne dont le r sultat est n gatif est dite s ron gative 59 Que faire apr s une prise de risque Les anticorps anti VIH apparaissent dans un d lai de 4 8 semaines en moyenne apr s la contamination Le test de d pistage des anticorps est donc n gatif au tout d but de l infection bien que la personne soit contamin e La positivation du test correspond l apparition des anticorps C est ce qu on appelle la s roconversion En pratique seul un test r alis trois mois ou plus apr s une situation risque permet d tre certain du r sultat Compte tenu de l volution actuelle de la prise en charge une consultation m dicale est recommand e sans d lai apr s un risque de contamination voir p 87 60 Actuellement dans quelles circonstances le test de d pistage des anticorps anti VIH est il pratiqu Il est syst matique et obligatoire chez les donneurs de sang de sperme de lait d organes et de tissus pour viter la transmission ventuelle du virus au receveur Il est propos tout professionnel de sant la suite d un accident exposant une contamination potentielle donc essentiellement en cas de blessure avec du mat riel souill de sang Il peut galement tre propos aux personnes
66. s professionnels et les institutions sanitaires et sociales actions aupr s des communaut s ARCAT servir la personne malade Arcat 94 102 rue de Buzenval 75020 Paris T l 01 44 93 29 29 Fax 01 44 93 29 30 wWWww arcat sante org Diffusion Presscode T l 04 96 11 05 89 E mail editions asos org Arcat est une association membre du Groupe SOS www groupe sos org
67. sesse ou de lallaitement voir questions 20 26 Les termes d infection par le VIH et de s ropositivit se rapportent l ensemble de l volution de l infection et donc ses diff rentes phases Sch matiquement on peut distinguer quatre phases au cours de l volution de l infection e a primo infection elle correspond aux premi res semaines qui suivent la contamination par le VIH La plupart du temps la contamination passe inaper ue Dans environ 30 des cas la r action de l organisme la pr sence du virus se traduit par des sympt mes banals et aussi divers que de la fi vre des maux de t te une diarrh e une ruption cutan e des douleurs articulaires ou musculaires etc Ces sympt mes ne sont pas sp cifiques de l infection par le VIH et peuvent survenir au cours d autres infections e la phase asymptomatique c est la p riode qui suit la primo infection et qui d une dur e variable de plusieurs ann es ne se manifeste par aucun signe particulier La personne infect e est apparemment en bonne sant et ne souffre d aucun sympt me physique Cette phase correspond la p riode durant laquelle le syst me immunitaire parvient apparemment contrer les effets du VIH e la phase symptomatique elle est caract ris e par l apparition de sympt mes que l on rencontre dans d autres maladies tels que l amaigrissement l augmentation de volume des ganglions des diarrh es de la fi
68. stes ou tumorales 17 Existe t il un traitement du sida M me si l heure actuelle on ne sait pas encore gu rir la maladie il existe plusieurs traitements agissant soit sur le virus soit permettant d viter l apparition des infections opportunistes 1 Les traitements des maladies qui caract risent le sida e contre les infections antibiotiques antimycosiques antiparasitaires antiviraux etc e contre les tumeurs chimioth rapie radioth rapie etc Ces traitements sont administr s soit de fa on pr coce traitements prophylactiques soit une fois les maladies d clar es M me si certaines d entre elles peuvent tre gu ries l immunod ficience persiste et les risques de rechute sont importants ce qui justifie th oriquement des traitements d entretien c est dire pr ventifs des rechutes permanents 2 Les traitements agissant sur le virus lui m me Les m dicaments utilis s contre le VIH sont des antir troviraux Ils permettent de bloquer de fa on mesurable la r plication virale et ainsi d emp cher l volution de la maladie Actuellement deux classes ou familles de ces m dicaments sont disponibles car ils ont montr leur efficacit Ils se distinguent par la fa on dont ils agissent sur le virus e Les inhibiteurs nucl osidiques de la reverse transcriptase dont le plus connu et le plus ancien est le Retrovir galement appel AZT Les autres m dicaments de cette famille sont l
69. suite d un accident exposant du sang Cette possibilit doit tre discut e dans les heures qui suivent l accident avec le m decin r f rant qui volontaire et form appartient le plus souvent un service ayant l habitude de prendre en charge des patients infect s par le VIH A d faut cela peut tre discut avec le m decin des urgences ou le m decin du travail Il est conseill de commencer le traitement dans les heures qui suivent l accident Le traitement pr conis actuellement est une bith rapie associant le Retrovir AZT et l Epivir 3 TC Si le risque de contamination appara t tr s important ou si l on conna t des r sistances chez le patient source d autres antir troviraux peuvent tre propos s associant notamment le Crixivan Indinavir qui est un inhibiteur de la prot ase La dur e du traitement prophylactique est de 4 semaines La d claration e D clarer l accident dans les d lais les plus brefs selon les proc dures en cours dans l tablissement et ou selon le statut professionnel de l accident fonctionnaire hospitalier contractuel salari de droit priv par notification au registre des accidents du travail dit b nins ou par d claration officielle d accident du travail aupr s de l employeur ou de l organisme de S curit sociale Le signalement ou la d claration d accident doit tre syst matique et concerne l ensemble des personnels chaque fois qu
70. t sec et non expos la chaleur car le caoutchouc dess ch peut perdre son lasticit Veiller ne pas d chirer le pr servatif en ouvrant l emballage Utiliser un pr servatif diff rent pour chaque rapport et ne jamais r utiliser un pr servatif ayant servi Placer le pr servatif sur le p nis en rection et avant le d but de la p n tration Certains pr servatifs sont munis d un r servoir pour recueillir le sperme Si ce n est pas le cas m nager un espace en pin ant l extr mit du pr servatif Les lubrifiants facilitent les p n trations vaginales et anales Demander au pharmacien un lubrifiant hydrosoluble car ceux base de corps gras de type vaseline endommagent le latex Le co t doit tre interrompu apr s l jaculation car la d tumescence du p nis peut entra ner des fuites de sperme Le pr servatif doit alors tre imm diatement retir et jet 64 Les spermicides ovules cr mes tampons sont ils suffisants pour pr venir une contamination lors de rapports sexuels Non Certes l efficacit contre le virus de certains spermicides utilisation intra vaginale a t d montr e en laboratoire Mais ce jour cette efficacit n a pas t prouv e au cours des rapports sexuels On ne peut donc pas actuellement les retenir comme une protection suffisante s ils ne sont pas associ s un pr servatif masculin 65 Quel est le risque pour une femme s ropositive de donner naissance
71. ue pour tout patient afin d assurer son bien tre physique et moral e l accueillir et lui pr senter le service e dispenser des soins de qualit e tablir un dialogue e le rassurer et le r conforter par des informations et des conseils appropri s e assurer un accompagnement tout au long de sa maladie 85 Existe t il des exceptions l thique professionnelle avec les malades atteints de sida Non Le secret m dical est une r gle absolue Il s applique selon le code de proc dure p nale tous les agents de sant ayant acc s par leur activit professionnelle des informations concernant la sant et la vie d une personne L anonymat du patient doit tre pr serv lors de toute proc dure administrative m dicale et sociale confidentialit des tests de d pistage confidentialit galement vis vis des visites proches amis famille ainsi que dans les salles d attente et de consultations 86 Comment pouvez vous participer la lutte contre le sida En vous servant de vos connaissances mises jour r guli rement pour dissiper les id es fausses et promouvoir une v ritable pr vention e en tant que professionnel de sant en informant les populations sur les risques li s la toxicomanie par voie intraveineuse et aux rapports sexuels non prot g s e en tant que soignant en apportant aux malades et leur famille des conseils d hygi ne et de mode de vie Vous pouvez galement
72. uis une fois par jour pour le traitement pr ventif des rechutes qui est indispensable Un traitement pr ventif administr sous forme de comprim s existe d sormais mais son efficacit n est pas parfaite e les infections mycobact ries atypiques elles sont li es la pr sence dans l organisme de bact ries proches par certains aspects de celle responsable de la tuberculose Ces infections sont souvent diss min es au niveau de plusieurs organes et sont difficiles traiter Un traitement pr ventif l efficacit cependant limit e est aujourd hui disponible e la cryptosporidiose elle est due un parasite et est responsable de diarrh es chroniques Il n existe pas de traitement curatif ayant montr une r elle efficacit contre cette pathologie Cependant le traitement symptomatique de la diarrh e est indispensable 13 D autres infections que les infections opportunistes peuvent elles survenir au cours du sida Oui Comme chez les personnes non infect es par le VIH m importe quelle infection ordinaire peut survenir Certaines infections sont particuli rement fr quentes e des infections digestives notamment les salmonelloses intestinales et septic miques e des infections respiratoires ou pulmonaires telles que les sinusites et les pneumopathies bact riennes 14 Qu est ce que la maladie de Kaposi C est une tumeur tr s rare en dehors du sida qui peut prendre deux formes e une for
73. ux organismes de surveillance et sous estiment leur nombre r el qui est evalu 6 7 millions L pid mie d infection par le VIH touche de plus en plus les groupes et les populations les plus pauvres notamment dans les pays en d veloppement o la situation est tr s pr occupante Le nombre de personnes infect es par le VIH est estim 22 6 millions dans le monde dont e 14 millions en Afrique subsaharienne e 5 2 millions en Asie du Sud et du Sud Est e 1 3 million en Am rique latine e 750 000 en Am rique du Nord e 510 000 en Europe occidentale En France les estimations font tat d un peu plus de 100 000 personnes infect es par le VIH depuis le d but de l pid mie 21 Comment se transmet le VIH Le virus se transmet d une personne contamin e une autre personne La transmission peut avoir lieu dans trois types de situations pr cises et aujourd hui bien connues e Lors de rapports sexuels homosexuels ou h t rosexuels avec des personnes infect es par le VIH si ces rapports ne sont pas prot g s par l utilisation correcte de pr servatifs toute p n tration vaginale ou anale non prot g e risque d tre contaminante En l absence de protection la transmission au cours d un rapport sexuel n est pas syst matique mais une seule fois peut suffire e Par contact sanguin le virus tant pr sent dans le sang l exposition au sang d une personne s ropositive peut entra n
74. vre etc mais qui persistent et n ont pas d autres explications que infection par le VIH Certaines infections telles qu un muguet ou un zona peuvent galement se d clarer e le sida ce stade de l infection par le VIH correspond l apparition de maladies caract ristiques par leur pr sentation ou leur gravit La liste de ces maladies est pr cis ment d finie Elles sont actuellement au nombre de vingt cinq A tous ces stades la personne infect e peut transmettre le virus Dire d une personne qu elle est s ropositive ne permet pas de savoir quelle phase de l infection elle se situe Au d but de l pid mie le sida tait la seule forme connue de l infection par le VIH Aujourd hui on sait d celer des signes biologiques qui permettent d estimer plus ou moins long terme le risque d volution vers le sida d une personne infect e par le VIH La connaissance de ces signes biologiques permet de proposer une prise en charge m dicale de plus en plus pr coce 10 Devant quelles maladies parle t on de sida On parle de sida c est dire de la forme la plus grave de l infection par le VIH lorsqu une personne s ropositive est atteinte par l une des vingt cinq maladies r pertori es dans la liste des pathologies d finissant le sida Ces maladies sont e des infections opportunistes qui touchent principalement les poumons le cerveau le tube digestif et l il voir questions 11 et 12 e de

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