de l`importance des différents systèmes d`écriture
Contents
1. 23 op cit voir note 18 Ave Jos Morais op cit p 81 83 http ecolereferences blogspot fr 2012 02 alphabet phoneme lecture par jose html l on prononce ba parce que justement cela d passe leur entendement En somme et pour simplifier l extr me la langue fran aise orale est en quelque sorte syllabique mais et c est la r f rence l criture de la langue qui est d terminante pour notre probl matique son criture est alphab tique La principale conclusion que l on peut en tirer est que le fait d entendre ces successions qui n existent pas physiquement et acoustiquement est exclusivement le fait de lettr s c est dire de personnes qui connaissent l alphabet et le principe alphab tique Et qu il est donc pour le moins d licat de consid rer cette capacit qui est un r sultat de l enseignement comme une capacit purement acoustique ce qui revient s appuyer dans son enseignement sur une capacit qui n existe pas encore Ceci pose une autre question laquelle on ne r pondra pas dans ce texte quel est le statut th orique autre qu apprendre bien parler et bien prononcer ce qui est d j important des exercices oraux et physiques de pr paration la lecture qui ne font aucun appel la combinatoire et la connaissance des lettres Cette question est importante puisque sa r ponse permet de ne pas confondre les activit s propos es aux l2. Un phon me n est pas un son Or comprendre le principe alphab tique c est comprendre comment l orthographe alphab tique correspond la structure phonologique des mots Y Liberman amp D Shankwe ler op cit cf n 18 En effet Le mot est repr sent dans une criture alphab tique par la transcription de sa structure phonologique Mais cette transcription ne fera sens pour le lecteur d butant que si celui ci comprend que la transcription a le m me nombre et la m me s quence d unit s que le mot parl Y Liberman amp D Shankwe ler op cit cf n 18 Et l on comprend donc qu il soit difficile d enseigner cette base du principe alphab tique appel e le b a ba Et pourtant il faut le faire et prioritairement Il faut faire apprendre que la succession des lettres b et a se prononce ba des l ves qui n entendent pas encore la succession des sons b et a lorsque 21 is Ce qui n est pas compl tement tonnant si une consonne est aphone et donc muette il est somme toute logique que l introduction du silence dans un sonagramme produise une consonne 2 Par exemple le collectif Permis de lire commence sa plate forme par La langue fran aise est fond e sur un syst me alphab tique qui exige un enseignement explicite des correspondances entre les lettres et les sons http www permisdelire fr sites default files Charte_collectif permis de _lire pdf
3. ves dans les d buts des m thodes id o visuelles la Foucambert et des activit s pr sent es comme pr paratoires la lecture qui ont formellement un certain nombre de ressemblances Nous laisserons la parole Jos Morais il condense dans le court texte ci dessous quelques uns des probl mes fondamentaux de la compr hension de ce qu est une criture alphab tique et de ses avantages et difficult s Apprendre utiliser le code alphab tique dans la lecture c est la fois apprendre trouver les correspondants phon miques des lettres ce qui implique de pouvoir analyser consciemment la parole en phon mes et apprendre fusionner les phon mes successifs La lecture alphab tique est donc une activit qui suppose la d couverte du phon me et qui comprend un rappel des correspondances et une habilet de synth se La lecture des caract res phon tiques de l criture gyptienne et des critures s mitiques n exige pas d analyse de la parole au niveau phon mique Elle est bas e sur l identification de la syllabe et sur une habilet de g n ralisation sur des familles de syllabes En termes de capacit s mentales elle se fonde sur l analogie bien plus que sur l analyse Malgr les similitudes et la continuit apparentes en termes de nombre et forme des caract res l alphabet constitue une rupture une innovation cognitive parce qu il est le seul syst me d criture hautement analytique De la m me mani re qu
4. donn qu il est d fectif en voyelles il laisse la science du lecteur le soin de suppl er les voyelles br ves Champollion op cit Ce syst me d criture peut par contre tre adapt en quelque sorte comme aide m moire pour des textes r guli rement r cit s ou connus par c ur comme les textes mythologiques les pop es ou les pri res Mais comme nous l avons dit la lecture des textes moins courants n cessite une connaissance importante du contexte et une capacit tendue d interpr tation Un usage autonome de la lecture et de l criture ne peut donc encore une fois qu tre l apanage d une caste de lettr s qui a de ce fait le privil ge de l interpr tation Seuls les syst mes phonographiques permettent potentiellement un usage pleinement d mocratique de l criture en raison du progr s que repr sente la transcription des sons sur la transcription des id es ou des mots Mais l int rieur de ce genre il n y a que l criture alphab tique qui dans son principe satisfasse r ellement les trois conditions th oriques d Havelock permettant un syst me d criture efficient et accessible elle permet d crire tous les mots de la langue avec un nombre minimum de signes de l ordre d une trentaine ce qui en facilite grandement la ma trise par le plus grand nombre elle permet tout un chacun de lire les mots et d chiffrer les textes en n ayant ni recours au contexte ni aux se
5. types fondamentaux les syst mes d criture effectifs tant un m lange de ces deux tendances Type I il y a un signe crit pour chaque syllabe de la langue Exemple l criture japonaise hiragana Le nombre des graph mes est donc extr mement lev Par exemple en fran ais o l on compte 16 voyelles 3 semi consonnes et 20 consonnes l criture des syllabes deux phon mes dans un tel syst me d criture n cessiterait en gros si toutes ces combinaisons de phon mes existaient 600 graph mes 16x23 c est dire nettement plus de 300 signes pour transcrire les syllabes consonnes initiales et autant pour celles consonnes finales Type IT les signes ne repr sentent que les consonnes initiales ou finales d o leur noms de syst me entr e consonantique la voyelle n est pas indiqu e et c est le contexte qui permet d interpr ter Si le fran ais s crivait dans un tel syst me on crirait RTR pour noter la fois les mots RETIRE RETIR R TIR ROTURE RATUR RATURE ROTARY RATERA RETARD RETORS ROUTARD etc Champollion et Havelock analysent tous deux la faiblesse des syst mes syllabiques d fectifs en voyelles On peut donc assimiler l criture phon tique gyptienne celle des anciens Ph niciens aux critures dites h bra que syriaque samaritaine l arabe cufique et l arabe actuel critures que l on pourrait nommer semi alphab tiques parce qu el
6. Apprendre Lire et crire de l importance des diff rents syst mes d criture Pr sentation et d bat possible sur http education blog lemonde fr 2012 03 26 la syllabique cest pas automatique reflexions sur la lecture et lecriture Tout comme la num ration et le calcul la lecture et l criture sont les parties fondamentales des programmes d instruction l mentaire Longtemps l cole s acquitta de leur transmission avec un certain succ s Or depuis quelques d cennies il semble qu une telle entreprise soit sinon devenue impossible du moins en chec s v re Il aura fallu beaucoup de temps pour que la chose soit admise et reconnue m me si les chiffres r els sont probablement substantiellement plus lev s on admet officiellement que quelque 30 des l ves entrant en classe de 6 rencontrent de grandes difficult s lire et crire Il en aura fallu au moins autant pour que l on se pose la question des causes d un tel d sastre Aujourd hui l affaire fait grand bruit l apprentissage de la lecture et de l criture est devenu un th me rentable de campagne lectorale Malheureusement en France les discussions publiques tournent principalement autour de fausses questions question des m thodes question de la lecture consid r e isol ment questions elles m mes r duites l opposition globale ou syllabique dont chacun s empare pompeusement des milieux de l enseignement jus
7. F de Saussure Cours de linguistique g n rale 1916 p 47 On peut aussi qualifier le syst me id ographique de s mantique En effet les atomes de base de cette criture les id ogrammes ont un sens par eux m mes ce qui n est pas le cas par exemple des lettres dans un syst me alphab tique Les syst mes phon tiques au contraire au lieu de noter les id es et les mots s efforcent de noter les sons Leurs l ments de base n ont donc pas de sens Parmi les syst mes phon tiques d criture on distingue deux grandes esp ces les syst mes syllabiques et les syst mes alphab tiques Ce livre d Eric Havelock est une r f rence sur le sujet On ne peut que recommander la pr sentation qu en fait sur son blog Catherine Kintzler dans un article s intitulant fort judicieusement L alphabet machine lib ratrice http www mezetulle net article l alphabet machine liberatrice sur un livre de e havelock 78856837 html Deux autres r f rences incontournables Ignace J Gelb Pour une th orie de l criture Flammarion 1973 Edition originale study of writing The University of Chicago Press Chicago 1952 Florian Coulmas The writing systems of the world Wiley Blackwell Hoboken 1991 302 pages 4 Cette r forme modifie aussi la num ration parl e qui passe la base dix 11 se dit dix un 12 se dit dix deux etc En passant on peut cependant remarquer que si l on utili
8. acit d abstraire et d analyser d un pouvoir de transformer des objets de perception en entit s intellectuelles qui semble avoir t l une des principales caract ristiques des op rations de l esprit grec Eric A Havelock op cit pp 55 56 ge Le terme abstraction a deux sens il d signe soit l action d abstraire soit le r sultat de ce processus En tant qu action l abstraction consiste ne consid rer qu un attribut ou une propri t de quelque tre sans faire attention aux autres attributs ou qualit s par exemple quand on ne consid re dans le corps que l tendue ou qu on ne fait attention qu la quantit ou au nombre Encyclop die de Diderot et d Alembert Article Abstraire Abstraire aboutit par d finition une perte de sens Mais il ne peut y avoir de sens de pens e et de compr hension sans abstraction Article Abstraire http alembert fr index php option com_content amp view article amp catid 1373871172 3Anontclassif C3 A9 amp id 916015436 amp ltemid 150 Complexit du principe alphab tique et de son enseignement Mais si l criture alphab tique a des avantages consid rables elle les paye par une complexit plus grande de son principe d criture le principe alphab tique si on le compare aux principes des critures logographiques et syllabiques Et cette complexit plus grande de son principe d criture entra ne galement une difficult plus grande de so
9. ck op cit p 33 La syllabe clate donc inventer le concept de voyelle et la notation des voyelles signifie galement inventer l quivalent pour les consonnes ce qui est le sens profond de l invention de l alphabet Et ajoute Jean Irigoin Par eux les Grecs et pour la premi re fois se trouve not avec pr cision ce qu A Martinet a appel la deuxi me articulation du langage Mais avant d aller plus loin il n est pas inutile d interroger un aspect politique de la transmission de l criture li la nature de ces trois syst mes Syst mes d criture et d mocratisation Dans un syst me id ographique logographique la ma trise de l criture lecture de la langue n cessite la connaissance de plusieurs milliers de graph mes Cette ma trise n est donc possible que pour une caste de lettr s qui y consacre tout son temps literacy craft On ne peut pas tendre son enseignement tous le syst me id ographique ne peut pas tre d mocratique Seuls les syst mes phonographiques qui ne codent ni des mots ni des id es mais des sons permettent de r duire le nombre n cessaire de signes et peuvent donc pr tendre un usage enseignement diffusion etc d mocratique Le syst me d criture syllabique de type I un signe par syllabe comporte certes beaucoup moins de caract res que le syst me id ographique et est donc en ce sens plus facile I La suite de l argumentation extr m
10. correspondance entre la lettre et le son de la lettre puisque b n a pas de son Une telle expression de correspondance entre signes et sons serait appropri e pour d crire le fonctionnement d une criture syllabique L enseignement de la lecture dans un tel syst me d criture est v ritablement l enseignement des correspondances entre les notations des syllabes et les sons Car pour le coup on entend bien ba bi ou bu Par contre dans un syst me alphab tique la notation b n indique pas un son Comme l crit Catherine Kintzler dans L alphabet machine lib ratrice les lettres de l alphabet ne notent pas directement des sons au sens strict mais notent des abstractions de son des sons impronon ables en eux m mes de mani re isol e Plus pr cis ment elles notent une action du corps elles correspondent ce qu il faut faire pour mettre un son abstrait articul d autres Soulign par moi MD Car un phon ticien pourra nous dire que le graphe B note une labiale occlusive sonore alors que le graphe P note une labiale occlusive sourde Cette expression erron e bas e sur la confusion entre phon me et son a t critiqu e depuis de nombreuses ann es notamment par Isabelle Y Liberman et D Shankwe ler dans Phonologie et apprentissage de la langue une introduction Les correspondances entre lettres et sons une expression malheureuse Les auteurs so
11. d finition Existe enfin le syst me d criture alphab tique qui selon Eric Havelock doit s appuyer sur un alphabet qui ne m rite ce nom et non celui de syllabaire que dans la mesure o il satisfait trois conditions Rappelons quelles sont les trois conditions th oriques qui doivent tre satisfaites en m me temps dans le m me syst me pour qu il y ait un v ritable alphabet En premier lieu il doit tre rendu compte de tous les phon mes de la langue sans exception deuxi mement le nombre de caract res ne doit pas d passer un chiffre situ entre vingt et trente les caract res enfin ne doivent pas avoir un double ou triple emploi leurs quivalences phoniques doivent tre bien d finies et invariables Les syllabaires pr s mitiques essay rent de satisfaire la premi re de ces conditions mais plus ils tendaient s y conformer en multipliant les signes syllabiques et plus ils s cartaient de notre deuxi me r gle Les syllabaires s mitiques sans vocalisation n ont satisfait la seconde qu en y sacrifiant la troisi me Le syst me grec parvint les remplir toutes trois Eric A Havelock Aux origines de la civilisation crite en Occident Librairie F Masp ro Paris 1981 L alphabet est donc le premier syst me d criture avoir une caract ristique a priori toute simple il est compos de lettres qui permettent la notation syst matique des voyelles Le premier alphabet comme s
12. d le mot camembert on entend successivement k puis a puis m ete et que le locuteur les a prononc s dans cet ordre En r alit l audition fonctionne autrement Car si l on analyse pr cis ment les enregistrements au magn tophone ou sonagrammes de cas plus simples comme ba ou bi on s attend ce que ces sonagrammes permettent d entendre successivement b et a ou b et i Or ce n est pas ce qui se passe Si l on supprime la partie du sonagramme cens e correspondre b on entend bien les voyelles a et i Mais si l on raccourcit progressivement le sonagramme en en supprimant la fin on n entend jamais le son b mais toujours ba ou bi suivant le cas et seule la voyelle semble raccourcie Et si l on ne s int resse qu au tout d but de l enregistrement on n entend plus qu un gr sillement On a aussi essay d ins rer un bref silence dans le sonagramme entre le s et le a de la syllabe sa Cette introduction d un silence entre s et a fait que l on entend maintenant non pas le s et le a s par s par un bref silence mais le son sta l introduction d un silence apporte donc une consonne 8 Pour des pr cisions sur le principe alphab tique lire Isabelle Y Liberman Donald Shankwe ler and Alvin M Liberman The Alphabetic Principle and Learning to Read Haskins Laboratories Status Report on Speech Research 1990 SR 101 102 1 13 http www haskins yale edu sr SR101 SR101_O1 p
13. df Isabelle Y Liberman amp Donald Shankwe ler Phonologie et apprentissage de la lecture une introduction in L apprenti lecteur Recherches empiriques et implications p dagogiques sous la direction de L Rieben et Ch Perfetti Delachaux et Niestl Lausanne 1989 pp 23 42 http ecolereferences blogspot fr 2012 01 phonologie et apprentissage de la html Le probl me avait t pos au XTX si cle on abandonna la m thode d pellation qui faisait que l on disait que b et a faisaient ba et on la rempla a par la m thode sans pellation dans laquelle on dit que b et a font ba mais en fait lorsque l on prononce ce fameux b dans les m thodes sans pellation on ne prononce pas un b seul ce qui est impossible mais l on prononce beu ou b avec la voyelle eu ou aussi raccourcie que possible Cf James Guillaume Article Lecture Dictionnaire de p dagogie et d instruction primaire Hachette 1887 Partie I Tome 2 pp 1534 1551 http michel delord free fr dp lecture pdf 20 Jos Morais L art de lire Odile Jacob 1994 Extrait du premier chapitre Le langage et l alphabet pp 85 90 http michel delord free fr morais_artdelirel pdf Lorsque ba ou bi ou bu sont prononc s on n entend donc pas le b ce qui suffit mettre mal l expression qui d finit l enseignement de la lecture comme enseignement des correspondances entre les lettres et les sons ou de la
14. e des langues La rythmique de l anglais est accentuelle celle du japonais est mora que et celle du fran ais est syllabique 26 Je ne fais pas ici r f rence la pr paration l criture et la num ration calcul qu est le dessin Sa connaissance permet de tracer des traits droits ou courbes de les composer apprendre ce que signifient monter et descendre droite et gauche haut et bas etc c est dire savoir reproduire les l ments g om triques simples qui forment les lettres et les nombres Ce savoir reproduire s apprend Il n est pas le r sultat brut de l observation du tableau par l l ve de la m me mani re que la perception de b et a n est pas le simple r sultat du fait d entendre ba 10
15. e le raisonnement analytique caract rise l activit scientifique prenant la place du raisonnement analogique typique des pr sciences l invention de l alphabet constitue un exploit scientifique et sa maitrise par chaque enfant rel ve de la pens e scientifique constitue un acte personnel de science Les Grecs ont d couvert la structure phon mique du langage profitant du fait que les Ph niciens leur ont transmis sans le savoir un alphabet Nos enfants d couvrent la structure phon mique du langage pouss s par l obligation d apprendre lire une criture alphab tique travers l alphabet le phon me cesse d tre inaudible N avons nous pas l impression d entendre les phon mes L enfant pr lettr lui qui entend dans bak un son et pas trois pourrait nous trouver quelque peu d rang s mentalement Cantonn s dans la seule audition le phon me ne se r v le pas nous Prenant une forme visible du coup il devient audible Curieuse entraide des modalit s d entr e de l information dans l laboration de repr sentations mentales supra modales abstraites Jos Morais L art de lire Ed Odile Jacob Paris 1994 p 96 Michel Delord Version 1 1 du 24 mars 2012 A suivre Avec mes remerciements Gilbert Molinier 25 gt 19 5 x 192 PE Et m me plus que en quelque sorte puisqu elle l est dans un sens particulier si l on s int resse non pas l criture mais la typologie rythmiqu
16. ement importante conna tre est disponible http michel delord free fr havelock alphsylLpdf 14 Jean Irigoin Les Grecs et l criture Quelques jalons in Corps crit 1 L criture p 31 38 1982 5 A Martinet El ments de linguistique g n rale Armand Colin 1968 p 13 15 On entend souvent dire que le langage humain est articul Il convient toutefois de pr ciser cette notion d articulation du langage et de noter qu elle se manifeste sur deux plans diff rents La premi re articulation est celle selon laquelle tout message transmettre s analyse en une suite d unit s dou es chacune d une forme vocale et d un sens Si je souffre de douleurs la t te je puis manifester la chose par des cris Mais cela ne suffit pas en faire une communication linguistique Chaque cri est inanalysable et correspond l ensemble inanalys de la sensation douloureuse Toute autre est la situation si je prononce la phrase j ai mal la t te Ici il n est aucune des six unit s successives j ai mal la t te qui corresponde ce que ma douleur a de sp cifique Chacune d entre elles peut se retrouver dans de tout autres contextes pour communiquer d autres faits d exp rience mal par exemple dans il fait le mal et t te dans il s est mis leur t te On aper oit ce que repr sente d conomie cette premi re articulation Quelques milli
17. ers d unit s comme t te mal ai la largement combinables nous permettent de communiquer plus de choses que ne pourraient le faire des millions de cris inarticul s La deuxi me articulation Chacune de ces unit s de premi re articulation pr sente nous l avons vu un sens et une forme vocale ou phonique La forme vocale est elle analysable en une succession d unit s dont chacune contribue distinguer t te par exemple d autres unit s comme b te tante ou terre C est ce qu on d signera comme la deuxi me articulation du langage Dans le cas de t te ces unit s sont au nombre de trois nous pouvons les repr senter au moyen des lettres t e t On aper oit ce que repr sente d conomie cette seconde articulation Gr ce la seconde articulation les langues peuvent se contenter de quelques dizaines de productions phoniques distinctes que l on combine pour obtenir la forme vocale des unit s de premi re articulation ma triser Cependant il en compte encore un trop grand nombre pour que la ma trise de l criture de la langue soit ais ment extensible toute la population Le syst me syllabique de type II entr e consonantique pr sente un nombre beaucoup plus r duit de signes Mais il souffre cette fois d un d faut diff rent mais non moins r dhibitoire pour un usage libre tendu toute la population En effet tant
18. es de la civilisation crite en Occident 1981 p 38 Cette courte analyse vise d abord claircir quelques aspects centraux de la question de l enseignement de la lecture et de l criture du fran ais Elle est donc centr e sur l tude des grands traits des syst mes d criture id ographiques syllabiques ou alphab tiques c est dire ceux des syst mes qui aboutissent l criture de cette langue par l interm diaire du premier syst me alphab tique le syst me alphab tique grec Pour avoir une vision th orique des principes de l enseignement de l criture et de la lecture d une langue il faut s int resser en premier lieu son criture Une m me langue peut avoir plusieurs critures de natures diff rentes Tel est le cas du turc sans changement de la langue orale il passe partir de Kemal Atat rk d une criture arabe et donc syllabique son criture alphab tique actuelle Classement des syst mes d criture les deux grands genres Il n y a que deux syst mes d criture 1 le syst me id ographique dans lequel le mot est repr sent par un signe unique et tranger aux sons dont il se compose Ce signe se rapporte l ensemble du mot et par l indirectement l id e qu il exprime L exemple classique de ce syst me est l criture chinoise 2 le syst me dit commun ment phon tique qui vise reproduire la suite des sons se succ dant dans le mot
19. habet ou syllabaire 1 Lire le cours de Christian Touratier l Universit de Provence intitul L alphabet grec http www paris sorbonne fr IMG pdf Alphabet_grec_ Christian Touratier pdf Lire galement du m me auteur Ecriture Consonantique criture alphab tique ou criture syllabique et Les critures syllabiques 11 Ce n est pas lavis de Michel Masson qui explique qu ils ont repris les matres lectionis de l h breu voir la note suivante 12 Une th se diff rente est d fendue par Michel Masson dans propos des critures consonantiques PUF 1993 C Touratier en cite le passage suivant propos de l invention de l alphabet grec Dans ce domaine les Grecs n ont tr s probablement rien cr mais simplement ils ont repris tel quel le syst me consonantique m res de lecture avec son mode d emploi c est dire en utilisant ces derni res pour lever l ambigu t comme le faisaient les s mitophones mais comme leur langue la diff rence des langues s mitiques ne pr sentaient pas les traits num r s pr c demment et que l usage des seules consonnes aurait rendu l ambigu t in vitable ils ont utilis les m res de lecture de fa on constante Ils l ont fait sans originalit les m res de lecture sont affect es aux m mes fonctions et selon la m me proc dure probabiliste Ceci ne modifie pas les remarques que nous faisons sur le principe alphab tique ni les op
20. if de prononciation du mot m me si assez paradoxalement ce mot est prononc silencieusement Havelock op cit p 26 Pour reprendre Catherine Kintzler op cit il s agit en lisant de restituer des sons l acte de lecture devient m canique et n a plus besoin de profonde r flexion on conomise le moment de r flexion sur le fonctionnement du syst me pour acc der plus vite l nonc lui m me Ce passage l alphabet ne produit pas seulement un changement quantitatif en diminuant drastiquement le nombre de graph mes n cessaires Il permet aussi de faire faire un bond qualitatif l criture de la pens e et ce qui est moins connu la pens e elle m me Pour rep rer cet aspect essentiel il faut se reporter encore une fois au texte fondamental d Eric Havelock Alors que tous les syst mes syllabiques y compris la variante simplifi e s mitique essaient de reproduire les unit s du langage effectivement mises en faisant correspondre chaque unit un symbole le syst me grec est un syst me atomique qui d compose toutes les unit s en deux composantes abstraites au moins ou m me plus Une combinaison de deux cinq de ces signes formant au besoin des diphtongues et des consonnes doubles permettait d voquer avec pr cision tout ensemble phonique ayant valeur linguistique que puisse mettre une bouche Les Grecs surent reconna tre eux m mes que les quelques vingt
21. les n offrent en quelque sorte l il que le squelette seul des mots les consonnes et les voyelles longues laissant la science du lecteur le soin de suppl er les voyelles br ves Champollion Lettre M Dacier relative l alphabet des hi roglyphes phon tiques Firmin Didot Paris 1822 p 34 Mais dans le cas des syllabaires l conomie croissante r alis e se traduit in vitablement par une augmentation de l tendue de l ambigu t possible dans l acte de reconnaissance Un signe en vient repr senter plusieurs sons et les choix laiss s au lecteur pour traduire phoniquement ce qu il lit deviennent beaucoup plus nombreux L effort pour transcrire la langue pour transformer le son en forme visible a partiellement chou ici Eric A Havelock op cit p 40 7 http fr wikipedia org wiki Liste des_graphies des_phon mes_du_fran ais Par exemple pour les syllabes commen ant par b on doit avoir des signes diff rents pour ba be b b b bi bo bou bu boi bain ban bon auquel on doit ajouter les phon mes finissant par b ab eb b b b ib ob oub ub oib ainb anb onb Cf Michel Delord Les hi roglyphes phon tiques une criture semi alphab tique une d couverte de Champollion en 1822 janvier 2012 qui contient un extrait du fameux texte de 1822 de Champollion http michel delord free fr champollion1822 pdf Syst me alphab tique
22. n enseignement qui en change permet de r duire le co t de la m morisation des graph mes et surtout de faire une forte conomie d criture et de lecture comme on dit conomie de pens e A ce moment de notre d monstration nous n entrerons pas dans les d tails de ce qu est le principe alphab tique Sur la difficult de sa compr hension difficult qui n a pas d quivalent dans les syst mes logographiques et dans les syst mes syllabiques nous ne ferons qu une simple remarque introductive lorsque que l on entend ou prononce les syllabes ba bi bo bu il est impossible d entendre ou de prononcer s par ment la consonne b Ce qui est tout compte fait normal puisqu il s agit d une consonne qui son nom l indique ne peut sonner qu avec une voyelle la premi re d signation grecque de la consonne aphona qui signifie muette est encore plus explicite Ceci implique donc qu un phon me n est pas un son mais une entit abstraite qui peut de plus correspondre plusieurs sons Notre remarque est en fait un abr g d un texte de Jos Morais que l on pourra consulter sur mon site pour claircissement et notamment pour les images des sonagrammes dont nous allons maintenant parler Pendant tr s longtemps c est dire jusqu aux ann es 1940 avant que les exp riences d crites ici soient faites dans par les laboratoires de la Bell Telephone on a cru que lorsque l on enten
23. nseignement Page 7 lI Structure du d bat sur l enseignement de la lecture A venir M thode Lecture Syllabique versus globale lll Bilan des dix derni res ann es On reviendra ici sur ceux qui tout en se r clamant de l instruction et de la correction de la langue posent un conflit entre la m thode globale et la m thode syllabique Ils parlent de m thode alors qu il s agit avant tout de contenu ils utilisent des d finitions vagues et variables des notions syllabique et globale Habituellement si soucieux en mati re de pr cision de la langue les voil qui abandonnent toute prudence conceptuelle lorsqu il s agit de d crire les bases de l apprentissage de cette m me langue La Globale et la syllabique janvier 2006 http michel delord free fr syll glob pdf I critures id ographiques syllabiques ou alphab tiques On ne saurait trop insister sur le foss qui s pare du point de vue technique tous ces syst mes les syst mes dits s mitiques occidentaux qui sont syllabiques du syst me grec Il nous faut donc un terme qui d signe sp cifiquement la d couverte grecque et puisque le terme alphabet n est tout compte fait qu un compos grec des noms des premi res lettres de ce syst me il semble tout fait justifi de n utiliser ce terme grec que pour d signer ce m me syst me et ceux qui en sont issus en Europe occidentale en Russie et en Am rique Eric Havelock Aux origin
24. on nom l indique est l alphabet grec qui par l interm diaire de l alphabet latin est l origine de l alphabet sur lequel s appuie par exemple l criture de la langue fran aise Pour inventer l alphabet les Grecs ont utilis les mat riaux existants Ils ont essentiellement repris le syllabaire ph nicien en transformant notamment en signes notant les voyelles des symboles qui ne correspondaient aucun phon me de la langue grecque Le premier graph me du syllabaire ph nicien qui correspond l aleph d une criture syllabique proche celle de l h breu signifiait l origine b uf avait pour nom alep et se pronon ait comme une consonne gutturale Comme cette consonne n existait pas en grec alep a servi sous le nom de alpha crit a en notation moderne noter la voyelle a La lettre A tait une consonne comme le dit Henriette Walter dans L aventure des langues en occident L alphabet grec se construit donc sur la base du syllabaire ph nicien mais en m me temps en rupture avec celui ci Il est donc extr mement important surtout pour ce qui nous int resse qui est la description des grandes oppositions entre syst mes d criture et des cons quences de ces diff rences sur l enseignement de l criture lecture de ne pas confondre alphabet et syllabaire et sur ce sujet on ne peut viter de citer nouveau Eric Havelock et en particulier le d but du chapitre Alp
25. phab tique et du principe alphab tique en eux m mes et nous laissons de c t les diverses critures alphab tiques effectives de la m me mani re nous n avons pas pris en compte supra les critures syllabiques effectives critures alphab tiques qui peuvent comporter des irr gularit s m me fortes mais accidentelles par rapport ces principes g n raux Par exemple le fait qu en fran ais un m me phon me puisse tre transcrit par plusieurs graph mes ne suffit pas remettre en cause le fait que la lecture et l criture de cette langue fonctionnent suivant le principe alphab tique la possibilit d interpr ter un texte ne s exerce qu une fois les mots d chiffr s et ceci sans quivoque Le d chiffrage s y exerce en effet d une fa on contraignante m canique La lecture de la lettre du texte tant automatis e les ressources du lecteur peuvent tre tourn es vers l analyse et l interpr tation du texte vers la compr hension de son esprit Cf Champollion op cit Efficacit du syst me alphab tique dans la traduction de la pens e L efficacit du syst me alphab tique dans la traduction de la pens e tient donc aussi au fait apparemment contradictoire qu il est le syst me dont les l ments de base comportent le moins de pens e possible Un syst me d criture r ussi ou pleinement d velopp est un syst me o la pens e n a plus aucune part Il doit tre un instrument purement pass
26. positions que nous faisons entre le mod le g n ral des langues syllabiques consonantiques et celui des langues alphab tiques La cr ation d un syst me de signes linguistiques qui puisse satisfaire simultan ment ces trois conditions qualitatives s est av r e tre une entreprise d une extraordinaire difficult dans l histoire humaine et de fait ce r sultat n a t obtenu qu apr s 700 av J C et uniquement en Gr ce L instrument en fut l alphabet grec et dans les pages qui suivent nous r serverons le terme alphabet pour d signer cette invention Il est toutefois tr s fr quent de voir utiliser ce mot en un sens beaucoup plus large Le syst me ph nicien par exemple qui pr c da imm diatement celui des Grecs et auquel celui ci a emprunt de nombreuses lettres est g n ralement consid r comme un alphabet Comme on peut montrer que le syst me d criture ph nicien n est son tour qu une variante des syst mes s mitiques occidentaux invent s au deuxi me mill naire av J C cela a conduit certains voir dans ceux ci galement des alphabets Mais le seul argument que l on puisse invoquer pour tayer une telle affirmation c est que ces syst mes furent les premiers r duire le nombre de signes vingt deux sans que l on tienne compte le moins du monde de la fa on dont ils sont capables ou plut t ne sont pas capables de symboliser les phon mes de fa on ad quate Eric Havelo
27. que dans les cercles minist riels et les partis politiques Or dans son principe la question de l apprentissage de la lecture n est pas une question de m thode n est que secondairement une question de lecture et ne renvoie pas non plus si les mots ont un sens une opposition entre une m thode dite globale et une autre dite syllabique Dans un texte d j ancien nous avons montr que l apprentissage de la langue fran aise est n cessairement d termin par la nature de cette langue Dans le texte suivant nous nous situons dans un cadre plus g n ral et rappelons que tout apprentissage de la langue crite s appuie sur un syst me d criture d termin f t 1l id ographique ou phonographique C est m me le seul point de d part possible d une vision th orique de l apprentissage Apr s avoir trait de la question principielle des syst mes d criture dans la partie I nous exposerons notre vision de la structure actuelle des discussions sur l enseignement de la lecture avant d esquisser un bilan des dix derni res ann es I critures id ographiques syllabiques ou alphab tiques Classement des syst mes d criture les deux grands genres Page 2 Syst mes syllabiques Page 3 Syst me alphab tique d finition Page 4 Syst mes d criture et d mocratisation Page 5 Efficacit du syst me alphab tique dans la traduction de la pens e Page 6 Complexit du syst me alphab tique et de son e
28. rvices d une caste de r f rents supr mes qui en donne si n cessaire l interpr tation officielle Conditions th oriques Rendre compte Nombre r duit de quivalences d un v ritable alphabet de tous les caract res phoniques bien Havelock phon mes de la entre vingt et d finies et Syst mes d criture langue sans trente invariables exception Id ographique ou Id o graphique ou Log moes logographique logographique Syllabique de type I 1 signe 1 syllabe ae entr e consonantique Alphab tique Remarque sur l interpr tation On ne manquera sans doute pas de nous adresser l objection suivante un syst me alphab tique comme tous les syst mes d criture peut produire des nonc s ambigus ou faisant appel l implicite bref riches d interpr tations diverses Effectivement les nonc s dans un syst me alphab tique comportent galement la possibilit d interpr tations multiples mais cette multiplicit interpr tative contrairement ce qui se passe n cessairement dans un syst me entr e consonantique ne concerne pas la lettre du texte Dans les syst mes entr e consonantique les sens multiples sont impliqu s par la mat rialit m me du syst me c est le d chiffrage lui m me qui r clame des choix clair s pour r tablir les voyelles manquantes en fonction du contexte Dans une criture alphab tique 1e Dans son principe en effet nous ne traitons ici que du syst me al
29. se en France un syst me d criture dans lequel les lettres n ont pas de sens on y emploie couramment un syst me d criture s mantique qui n est certes pas celui d une langue mais celui de la num ration le syst me de la num ration d cimale de position s appuie sur 10 chiffres qui ont la caract ristique contrairement aux lettres d avoir chacun un sens SOn ne reviendra que si c est n cessaire sur les avantages et inconv nients pour traiter notre probl me d une classification plus tendue dont les l ments seraient syst mes logographiques syst mes syllabiques syst mes d alphabet consonantiques abjads syst mes d alphabets semi syllabiques abugidas syst mes alphab tiques et syst mes mixtes comme les syst mes logo syllabiques Syst mes syllabiques Nous n voquerons ici ni les matres lectionis de l h breu ni les divers signes diacritiques ce sont des tentatives de notation des voyelles l int rieur d un syst me qui ne les note pas Ceci pourrait avoir une importance capitale si nous faisions une tude historique des syst mes d critures effectifs mais tel n est pas notre projet Notre but est seulement de mettre en vidence la caract ristique fondamentale du syst me syllabique qui est parmi les syst mes phon tiques de ne pas disposer de graph mes pour repr senter les voyelles Cette absence de signes d volus la notation des voyelles se r alise selon deux
30. trois signes qu ils avaient ainsi forg s fournissaient une table des l ments des sons de la langue donc quand leurs philosophes en vinrent plus tard proposer une th orie atomique de la mati re montrant sous la diversit des ph nom nes physiques le r sultat de la combinaison d un nombre fini d l ments primitifs ils furent sensibles l analogie entre ce type d explication et ce que l alphabet avait fait pour le langage et ils compar rent leurs atomes aux lettres Car la consonne repr sentait un objet non pas pour les sens mais pour la pens e tout comme l atome pour ceux qui os rent affirmer pour la premi re fois son existence Si l un tait invisible l autre tait pourrions nous dire inaudible bien qu il y ait sans doute l quelque exag ration Ou disons plus pr cis ment que si le bruit qui caract rise certaines consonnes comme s peut tre prolong et qu elles sont donc demi non ables d autres ne sauraient tre nonc es sans le secours d une voyelle De l que le terme grec utilis l origine aphona muettes que nous trouvons chez Platon ait t remplac plus tard par une classification plus pr cise en hemiphona celles qui sonnent moiti nos semi voyelles et symphona consonnes l ments qui se font entendre avec Avec l atomisme tout comme avec l alphabet nous avons affaire des cr ations th oriques aux manifestations d une cap
31. ulignent fr quemment la relative faiblesse de la correspondance entre orthographe et sons de la langue anglaise et expliquent les difficult s de la lecture par la difficult d apprentissage des correspondances entre lettres et sons qui en d coule Laissant de c t la question de la r alit de cette faiblesse question int ressante mais sortant du cadre de ce chapitre nous aimerions sugg rer que l usage du mot phon me au lieu du mot son serait susceptible de clarifier notre pens e quant la nature de ce qui est n cessaire pour lire Les correspondances en question ne sont en fait pas vraiment des correspondances avec des sons mais plut t avec la phonologie de la langue ce qui est tr s diff rent Cette distinction a une grande importance pratique pour au moins deux raisons Tout d abord elle met en relief le fait qu il ne s agit pas simplement d apprendre l enfant des associations entre formes visuelles et sons ce qui est la port e m me d un enfant retard House Hanley et Magid 1980 I s agit plut t de lui apprendre comment les formes visuelles correspondent la phonologie du mot Nous verrons plus loin pourquoi cet apprentissage est si difficile La deuxi me raison de l importance de cette distinction est qu elle carte le probl me de la lecture du niveau des modalit s sensorielles formes et sons et le ram ne celui de la phonologie et du langage o se rencontre si souvent la difficult
Download Pdf Manuals
Related Search