Au cœur de l` - Société des Eaux de Marseille
Contents
1. Des filtres plant s de roseaux VAUVENARGUES On recourt ici un proc d qui utilise lui aussi des v g taux les filtres plan t s de roseaux Technique d ploy e en France la fin des ann es 1990 elle permet de traiter les eaux us es de pr s de 2 000 communes La station d puration de Vauvenargues plant e au c ur de ce site class de la Ste Vic toire et inaugur e en 2006 fut la premi re de ce type dans les Bouches du Rh ne Depuis d autres communes ont embo t son pas comme Vern gues ou Cornillon Son principe apr s un premier traitement des efflu ents les boues restantes sont stock es dans des bassins de roseaux Les racines des plantes drainent l eau vers le fond tandis que les bact ries min ralisent les boues Avantages 00 naturel ce syst me traite directement les eaux us es brutes sans d cantation pr alable ni odeur naus abonde Il permet en outre Mn une exploitation simple et une bonne int gration paysag re Une technique traitement o id ale pour les communes de petite et moyenne dimensions sontplant s les L EAU AU QUOTIDIEN N 97 oa argues ASSAINISSEMENT Fom a mah m e 1 L i Se Fan ah sr T es 1 a L un des trois bassins Cyclor Procedes de derniere generation D autres installations se tournent vers des techniques de pointe pour une puration optimale LAMBESC2. Le magazine du Groupe des Eaux de Marseille ar Be ts p Pa ar a _ f z 4 it F a inno ROUPE 7 ff M de Marseille SOMMAIRE Directeur de la publication Jean Pierre Chanal R dacteur en chef Thierry Gardetto Photos Jean Marie Huron Une quipe de correspondants Elisabeth Alix Catherine Allard Nadine Azra Marie France Barbier Daniel Bras Marie Claude Charlier Bruno Coye Carine Ferrier Sophie Fleury Guillaume Lemaire Laurent Marchetti M lisa Mekhici M lanie Potoczny Laurent Moscardi Gilles Offmann Sabine Payen Alain Robert Myriam Santiago Christiane Triolo Lucien Vinciguerra Flashage et impression INA 16 avenue du Labb ZI Les Paluds 13400 Aubagne Publication du Groupe des Eaux de Marseille GROUPE Eaux V de Marseille 25 rue Edouard Delanglade 3006 Marseille T l 04 91 57 60 25 e mail accueil eauxdemarseille fr 2 L EAU AU QUOTIDIEN N 97 4 INNOVATION Partenaires de recherche Afin d offrir ses clients un service la pointe de l innovation la Sem multiplie les projets de recherche avec l appui de partenaires du secteur priv de l universit ou du Centre national de recherche scien tifique 8 ASSAINISSEMENT Les habits neufs d une puration de pointe Garantir la qualit du traitement des eaux us es passe par une mo dernisation accrue et la mise en place de multiples proc d s
3. D une capacit de traitement de 3 500 quivalents habitants son unit uti lise un syst me de bior acteur s quenc Intitul Cyclor il regroupe les trois tapes successives de traite ment des eaux us es a ration et nitrification d nitrification clarifica tion dans un seul et m me bassin Ses trois bassins fonctionnent ainsi alternativement en boucle et ind pendamment L avantage est triple fiabilit renforc e maintenance facilit e espace r duit de 40 soit l quivalent de la place occup e par les clarifica Ensu s la Redonne s est dot e d une station dernier cri qui allie traitement classique et filtration membranaire L EAU AU QUOTIDIEN N 97 teurs dans une configuration classique Autre illustration le proc d baptis Aqua RM qui associe la filtration mem branaire et un traitement biologique classique ENSUES LA REDONNE Ensu s la Redonne a modernis sa station d o les eaux sont ainsi rejet es directement en M diter ran e Des eaux parfaitement pu r es r pondant aux normes qui se ront obligatoires d s 2015 pour la baignade C est le r sultat d un processus com plexe Les eaux us es sont en effet pr trait es travers un tamisage fin suivi d un compactage des d chets puis dessabl es avant de rejoindre un classificateur sable et un d grais seur Elles sont ensuite envoy es vers un bassin d a ration biologique bo
4. Coudoux chantier mode d emploi Il s agissait de r habiliter 290 m tres d une cuvette du canal en deux endroits et flanc de colline de part et d autre de la route des Quatre Termes Coudoux Des raboteuses ont d abord limin le b ton d structur et pr par les surfaces R alis e gr ce une projection de b ton fibr sur une paisseur de sept centim tres cette r fection a t fractionn e en panneaux de cinq m tres afin de localiser et de traiter plus facilement d ventuels d sordres venir Afin d assurer la continuit d ali mentation de Coudoux La Fare les Oliviers Velaux et Berre l tang un by pass avait t mis en place gr ce un pompage effectu en amont de la zone en travaux L EAU AU QUOTIDIEN N 97 Quelque 300 m tretcubdll de b tori ont t n cessaires au chantier de Coudoux Un ly pass de ast r ialisations a t install i gee LES continuit d Glinan tte commune bad gr EAU AU QUOTIDIEN EVENEMENT entres d alimentation en eau potable bassin de d cantation stations de traite ment des eaux us es Marseille et la r gion proven ale disposent d ou vrages aussi vari s que performants Un patrimoine hydraulique souvent m connu par le grand public C est la raison pour laquelle Mar seille Provence M tropole et la So ci t des Eaux de Marseille ont ou vert pour la premi re
5. a bF mA ee T _ x GT y n F Fa er Ps all i Ji TI a a JET Bort i z et a f A a g pi A SAL destemartie og 1 Der C4 A wal _ Palais a Teni ae z C s ie LS Un ouvrage essentiel au quotidien des Provencaux Depuis la mi juillet 1963 le canal de marseille est aliment depuis la Durance par une prise d eau sur le canal d Edf au niveau de la chute de St Est ve Janson avec une capacit de d bit de 7 m3 par seconde Orient d abord Est Ouest il traverse les Bouches du Rh ne suivant un axe Nord Sud desservant Marseille et trente cinq autres communes Vingt quatre stations de production d eau potable y sont raccord es L EAU AU QUOTIDIEN N 97 PATRIMOINE gt 13 D fi humain Le ch mage du canal mobilisait cette ann e sept entreprises sp cialis es Les r fections de cuvette ont occup elles seules plus de cent personnes en deux fois huit heures par jour La surface r nov e repr sente 5 000 m2 pour 500 m3 de b ton mis en oeuvre Sous la conduite des quipes de la Sem requises jour et nuit pour contr ler le d roulement des op rations le canal a t vidang par endroits pour devenir accessible aux horaires programm s pour les travaux les trente cinq vannes t l g r es permettant de faire des r serves tout au long de l ouvrage L occasion d assurer le nettoyage et le curage de plusieurs Milomettes ae l ouvrage
6. drog ne sulfur H2S dans les r seaux d assainissement Nous nous employons identifier les principales vari t s bact riennes L hydrog ne sulfur H2S repr sente un dan ger mortel pour les exploitants de r seaux d assainissement responsables de la production de ce gaz qui est l origine de cor rosions sur les quipements de mauvaises odeurs pour les popu lations et d un danger mortel pour les exploitants des r seaux d assainissement C est dire l en jeu d une telle recherche qui est en voie d aboutir L EAU AU QUOTIDIEN N 97 a ASSAINISSEMENT Textes Jean Marc BAKIRDJIAN Alain ELLEBORO Gilbert RAYMOND a Soci t des Eaux de Marseille assure la collecte et le traitement des eaux us es de plus de soixante communes provengales Mais pour r pondre a de nouvelles r glementations et normes des unit s de traite ment se modernisent jusqu utiliser les proc d s des plus divers en mati re d puration plantes lits de roseaux bior acteur s quenc technique mem branaire La serre coi NE Voici d Fa esse Oe Organica o seront cul oici un court panorama de quelques techniques r centes utilis es d sor tiv s les v g taux n ces mais dans la r gion saires l puration Tk e Des techniques vertes pour traiter les eaux us es E L EAU AU QUOTIDIEN N 97 ASSAINISSEMENT habits neufs d une de po
7. s par l agence r gionale de Sant Ars les mesures d hygi ne ont encore t renforc es Deux pr l vements quo tidiens ont t effectu s tout au long des deux semaines de l embouteillage et analys s a la fois par le Laboratoire du Groupe et par l Ars pour s assurer de la qualit de l eau embouteill e Mais une fois utilis es la course a continu pour ces bouteilles Les b n voles de la Sco et les membres des associations Aremacs et Avie ont en effet ramass les flacons vides jet s par les coureurs puis rempli les bacs jaunes install s tout au long du parcours Des conteneurs que Bron zo lune des filiales sp cialis es du Groupe a ensuite collect s pour acheminer ces d chets plastiques jusqu au centre de tri d Aubagne ou ils ont t conditionn s pour tre recycl s ult rieurement en fibres polaires Avec 27 bouteilles il est pos sible de fabriquer un pull polaire EVENEMENT Les moments forts de la course C est sous un beau soleil que s est d roul e la 33 me dition du Mar seille Cassis le 30 octobre dernier Apr s l tiquetage les op rateurs de la Chrysalide ont proc d au rem plissage des bouteilles Ste Marthe le centre de production d eau potable de la Sem os E p m P i 1 a RE a a a mn po _ 1 ig 5 i a F p 47 4 L un des cinq points de ravitaille ment du parcours Les bouteilles vides c
8. 12 Cure de jouvence pour le canal Le canal de Marseille vient de con na tre son traditionnel ch mage d automne C est dire sa mise a sec en plusieurs endroits afin d y engager une nouvelle s rie d op ra tions d entretien et de r habilita tion PATRIMOINE 16 V NEMENT Une journ e pour le patrimoine hydraulique proven al Pour la premi re fois le centre de production d eau potable de Ste Marthe et le bassin de d cantation de St Christophe ont t ouverts au public l occasion des Journ es europ ennes du patrimoine 18 L eau de Marseille dans les starting blocks La meilleure eau de France a couru une nouvelle fois de Mar seille Cassis afin d approvisionner les coureurs du c l bre semi marathon du dernier dimanche d octobre V NEMENT 22 Faiseurs d eau potable M TIERS L Eau au Quotidien d voile le panel de comp tences des techni ciens de la Sem qui oeuvrent au quotidien pour produire une eau potable de qualit EDITORIAL Eau et olitique ater is under attack C est ainsi que nos coll gues anglo saxons expri l ment les multiples tensions qui p sent sur les diff rents usages de l eau Il y a quelques jours l Organisation de coop ration et de d veloppement conomique organisait Paris un Forum d di la R forme de l eau Sujet int ressant au moment o tant de pays d autorit s
9. ce la mise en uvre de politiques rigoureuses de r gulation de la demande Nous consommerons moins et nous g rerons mieux C est une ardente obligation qui ne sera respect e qu travers un profond changement des com portements humains L avenir de l eau est ce prix Loic FAUCHON L EAU AU QUOTIDIEN N 97 3 INNOVATION Partenaires C M Textes Thierry GARDETTO 4 L EAU AU QUOTIDIEN N 97 E HE Se I FL 4 T a mi e 1 i avenir d une entreprise moderne l coute de ses clients et attach e la qualit de ses prestations au quotidien d pend largement de son dynamisme et de sa cr ativit Cette exigence la Sem l a int gr e depuis longtemps Lune de ses premi res innovations LL parr tt ee TTET w a Le CE NN bee j5 ee majeures date ainsi des ann es 1980 La Sem avait alors con u et brevet le Truitel baptis alors Truitosem son propre syst me de biod tec tion contre les risques de pollutions accidentelles toxiques Depuis beaucoup d eau a coul sous les ponts Avec la cr ation notam is mi a Se 5 INNOVATION TEMOIGNAGES G rard Lieutaud Responsable du service ID la Sem nr a y al ey r a me g La Sem finance des projets de recherche la lisi re de l tat actuel des connais T sances des universitaires ou du Cnrs en j i ii T fixant
10. et l universit Paul C zanne pour pr venir une pol lution g n r e par des m dicaments contenus dans des effluents hospita liers Certaines recherches imposent un approfondissement Et ne se concr tisent v ritablement qu la condition d une collaboration bien men e Quelques uns de ses acteurs en d taillent ici les modalit s et l enjeu INNOVATION TEMOIGNAGES Benoit Marrot Professeur au laboratoire Proc d s propres l universit Paul C zanne Avec la Sem l universit Paul C zanne est engag e depuis 2007 dans un large partenariat autour des techniques membranaires II s agit de d velopper des pro grammes de recherche conjoints ou d int r t commun d en valori ser les r sultats de diffuser une information scientifique ou technique et de favoriser la formation du personnel des Eaux de Marseille ces nouvelles m thodes Apr s le d veloppement d un proc d innovant de traitement des eaux de fond de cales des navires nous avons ainsi lanc de nombreux projets qu il s agisse de traiter les jus de compostage les eaux us es domestiques les effluents hospitaliers ou de dessaler l eau de mer en utilisant l nergie solaire Marie Th r se Gudici Orticoni Directrice de recherche au laboratoire de bio nergie et d ing nierie des prot ines du Cnrs Notre projet avec la Sem con cerne l tude d un proc d de lutte contre la formation d hy
11. les objectifs concrets li s ses DR E aha cots ees 27 besoins Il s agit de transformer un proc d novateur en r alit de terrain l issue d une phase de d veloppement Celle ci que la Sem ne finance pas peut co ter dix fois plus cher que la recherche initiale D o un nouveau d lai pour convaincre un industriel de se lancer dans l aventure ce dernier sollicitant le plus souvent des aides publiques aupr s d organismes comme Oseo Anvar Huit ann es ont t n cessaires par exemple entre la conception de notre analyseur en continu de l aluminium ou du fer dans l eau avec l universit de Provence et sa commercialisation aujourd hui avec la soci t aixoise Seres Environnement er Le Me E ur Liz k a a a Fi 4 a i F r LR z 5 AE ri fy ee 2 F oo poe Fi Gee E i i es Le PE EUR iti ah i e 3 i i Hh i 1 B k TELE LE te i ru Ce k LL F ae a F ME a 1 e F a J CLR IP SE mu UE set eg Re ee i Je in e 2 T I ooo ee M i heer Fanny Raptelet Ing nieur en G nie biologique Ss LE WE ll fi Le Syst me de biod tection contre les risques de pollution le Truitel a t concu et brevet par la Sem dans les ann es 1980 PS ee Ti Apres mes tudes j ai valid mon dipl me d ing nieur par un stage a la Sem L
12. locales de com munaut s s interrogent sur les mesures prendre pour abreuver leurs populations Charg de conclure les travaux de ces Rencontres nous avons plut t parl d vo lution que de r forme Et pas de l eau elle m me mais surtout de l volution entre l Eau et le Politique Ce ne sont pas les volutions climatiques qui p sent sur l avenir de l eau c est d abord la d mographie et toutes ses cons quences accroissement de la population mon diale urbanisation concentration littorale l vation des niveaux de vie et change ment des modes de consommation pollution et destruction d cosyst mes La r ponse n est pas Une mais Multiple Ce sont les fondements de Hydropolitique qu il faut revoir et pas seulement ce qu on appelle l organisation institutionnelle de leau La maison de l eau que nous devrons r habiliter au cours des d cennies venir devra s appuyer sur trois piliers essentiels nomm s finance gouvernance et connaissance Sur son fronton s inscrit le droit l eau pour chaque habitant de cette terre A partir de l nous devrons traiter ensemble la question de l eau et de l nergie au service de deux priorit s fondamentales nourrir et soigner Lun ne peut plus aller sans lautre A quoi bon alimenter des populations que la flamb e des maladies hydriques ferait mourir En m me temps l quilibre si pr caire entre l Offre et la Demande en eau se trou vera modifi gr
13. occasion de m associer son projet de partenariat avec le Cnrs visant laborer une nouvelle m thode rapide et pr cise d analyse de la ment en 2002 d un service Innova qualit des eaux de baignade Un proc d bas sur la d tection de l Adn tion et d veloppement ID au sein permettant d y quantifier des germes pathog nes vivants de sa direction Technique Une fois cette m thode mise au point j ai prolong mon stage afin d en Plusieurs projets vont alors voir le tester l efficacit sur plusieurs sites du littoral et l tendre la d tection jour mod lisation et r gulation au d autres germes Baptis qPCR abo quantitative Polymerase chain reac tomatique du canal dessalement d eau tion for alive bacteria only ce proc d permet aujourd hui de quantifier les Escherichia coli et les ent rocoques vivant dans un chantillon d eau 6 gt de mer en trois heures seulement L EAU AU QUOTIDIEN N 97 5 INNOVATION Ces membranes creuses et poreuses assurent une excellente filtra tion de l eau en retenant les particules les plus fines Un bio r acteur membranaire est actuellemement test la station d puration domestique de Rousset gt 5 de mer et des eaux saum tres d chlo ration en flux de l eau potable ou recherche en eau karstique D autres initiatives encore sont men es avec l appui de partenaires du secteur priv de l universit ou du Centre n
14. ational de recherche scientifique Ainsi la conception d un appareil con u avec l universit de Provence pour d tecter en temps r el et in situ la teneur en aluminium et en fer contenus dans l eau potable Un pro jet r compens par le prix des Tech Mise en culture de bact ries au laboratoire L EAU AU QUOTIDIEN N 97 nologies innovantes pour l environ nement en 2008 lors du salon Pol lutec de Lyon Processus Il en va de m me pour la mise en uvre avec l universit Paul C zan ne du Klearsep un proc d de traitement des eaux mazouteuses de fonds de cales des navires un dis positif qui quipe d sormais l ensem ble des bateaux de la Sncm Sans par ler de l laboration en partenariat avec le Cnrs d un proc d de lutte contre la formation d hydrog ne sul fur dans les r seaux ou d une m tho de rapide pour quantifier les germes existants dans les eaux de baig nade Probants ces exemples d application concr te d coulent d un processus de recherche aussi long que com plexe C est pourquoi plusieurs pro jets lanc s aujourd hui n aboutiront que dans plusieurs ann es A l exem L ensemble des navires de la Sncm sont aujourd hui quip s du Klearsep un dispositif de traite ment des eaux mazouteuses de fonds de cales ple de celui mis en ceuvre en collabo ration avec l Assistance publique des h pitaux de Marseille
15. cipants venus du monde entier Pr s de trois mois de pr paration sont n cessaires pour que ces petites bou Quelques chiffres cles 8 ans que la Sem est partenaire du semi marathon Marseille Cassis 95 coureurs aux couleurs du Groupe pour cette 33 me dition 24 op rateurs du Centre d aide par le travail Les Lierres de la Chrysalide pour tiqueter et remplir les bouteilles 60 salari s b n voles pour aider les op rateurs embouteiller 10 jours pour remplir 150 000 bouteilles 45 bouteilles remplies la minute 6250 cartons pour conditionner les bouteilles teilles arrivent a bon port le jour de l preuve C est la raison pour laquel le la Soci t des eaux de Marseille collabore avec le Centre d aide par le travail Les Lierres de la Chrysalide Cette solidarit s exprime depuis le d but de l aventure en 2004 pour tiqueter remplir bouchonner met tre en cartons et stocker sur palettes ces pr cieux flacons Cette ann e une soixantaine de col laborateurs de la Sem sont venus pr ter main forte aux vingt quatre op rateurs de cet tablissement Au del de cette action de solidarit c est aussi l occasion pour ces tra vailleurs handicap s de c toyer des professionnels et de s associer un v nement sportif de grande renom m e Un tremplin vers une insertion en milieu de travail classique en quelque sorte Course co responsable Afin de r pondre aux imp ratifs fix
16. dispensable pour Pali mentation en eau potable de la popu lation proven ale Cette premi re dition a en tous cas Une journ e pour le hydraulique proven al Textes Aur lia MARINO LETELLIER rencontr un vif succ s plus de 240 personnes se sont rendues sur les deux sites alors que la moiti seule ment tait attendue Il a m me fallu organiser des groupes suppl men taires pour accueillir des visiteurs alt ET TS RER LE P ES al urdisiue eb vil Fal TAT es 7 i Information sur le fonctionnement du bassin de d cantation de St Christophe venus spontan ment sans s tre fait inscrire pr alablement Des visites scand es comme une rengaine par une petite phrase Le service de l eau oui a un co t On le comprend mieux aujourd hui Explications sur le parcours de l eau patrimoine Des petits groupes taient form s pour faciliter l change Ci contre le bassin de St Christophe i iE Le centre de production de Ste Marthe Marseille V NEMENT Robert Villevieille Maire de la Roque d Anth ron e iiir i la Char ALT ae Une initiative a renouveler Etonnement Voici comment je qualifierais cette visite Nous avons tous t surpris en effet par la conception du bassin de St Christophe Qu ils soient riverains ou touristes ceux qui passent devant cet impression nant bassin
17. fois cette ann e dans le cadre des Journ es europ ennes du Patrimoine les por tes de deux de ses installations le centre de traitement d eau potable de Ste Marthe a Marseille et le bas sin de d cantation de St Christophe la Roque d Anth ron Un v ne ment labellis pour l occasion Forum mondial de l eau 2012 Chronique d un succes Familles tudiants retrait s touristes ou riverains cette Journ e du patri moine hydraulique a attir des cu rieux de tous ages et de tous hori 16 L EAU AU QUOTIDIEN N 97 zons Une op ration orchestr e par dix salari s de l entreprise qui ont expliqu panneaux et sch mas lappui les coulisses du traitement de leau et les moyens d ploy s pour lu donner une excellente qualit Ainsi petits et grands ont pu visiter le plus important des trois sites de production d eau potable de la cit phoc enne Et d couvrir l histoire de l eau a Marseille ainsi que les dif f rentes tapes pour la produire et la distribuer En parall le le public tait invit aussi une Cinquantaine de kilom tres de l p n trer dans un autre ouvrage incontournable de l r gion le bassin de d cantation de St Christophe situ sur la commune d la Roque d Anth ron aux portes du Lub ron D une capacit de deux millions de m tres cubes ce site remarquable du canal de Marseille constitue a la fois un d canteur et une r serve in
18. ice public essen tiel Quatre collaborateurs reviennent ici sur plusieurs aspects de leur mis sion Ici au centre des Giraudets des Pennes Mirabeau L EAU AU QUOTIDIEN N 97 METIERS Jean Pierre Plata Technicien de la division Production Groupe Nord Apr s avoir obtenu un baccalaur at professionnel d installation et de maintenance d quipements techniques nerg tiques j ai int gr la Sem comme technicien d ex ploitation au service Production D abord affect au centre de Ste Marthe puis celui de St Barnab a Marseille j ai rejoint le complexe de production des Giraudets aux Pennes Mirabeau La rapidit de son syst me de filtration nous impose une r activit exemplaire Et exige que nous sachions r agir efficacement dans un d lai court Avec le recul apport par l exp rience et les formations dispens es l Ecole des m tiers de la Sem on peut consid rer qu au dela de la technicit la conscience professionnelle et la disponibilit de chacun sont des atouts majeurs pour un servi ce public de qualit Et notamment en situation d urgence comme ce fut le cas lors de l pisode neigeux de janvier 2009 Olivier Spiteri Technicien de la division Production Groupe Nord Ma formation d lectrotechnicien m am ne intervenir dans tous les aspects de l exploitation des centres de traitement de l eau commencer par la mainte nance de leurs quipe
19. inte Jardin botanique sous serre LA ROQUE D ANTHERON Une station de type Organica vient d tre construite dans ce village nich entre Durance et Lub ron Mise en service au mois d octobre dernier elle associe l ing nierie cologique aux technologies traditionnelles d puration des eaux us es Si une premi re unit de ce type a vu le jour en 2009 au Lude dans la Sarthe avec une capacit de 12 000 quivalents habitants celle de la Roque d Anth ron est d sormais la plus importante de France Cette station s appuie sur un traitement des boues activ es associant deux bassins d a ration et un d canteur Ces bassins servent de support une cul ture fix e sur les racines des plantes Ces derni res sont plong es dans l ef fluent jusqu un m tre et demi de profondeur et constituent un habitat sain pour des organismes vivant en symbiose avec le milieu A ceci s ajoutent des tres macroscopiques qui interviennent aussi en consommant et en dig rant les boues Dans cet espace pens comme un jardin botanique pas moins de cinquante esp ces de plantes et de fleurs adapt es au climat m diterran en sont plan t es et cultiv es sous une serre dont la temp rature est sup rieure 6 C afin d obtenir les meilleures conditions pour leur croissance R sultat une parfaite d pollution des eaux us es et un volume des boues r duit gr ce au r le des bact ries et du zooplancton dans le processus
20. ments comme celle des dispositifs des r servoirs ou des stations de pompage C est pourquoi ce poste requiert des connaissances tech niques aussi vari es que la diversit des ouvrages l exige avec en plus une r activit de tous les instants pour garantir la continuit d un service de qualit Bruno Boccacio Responsable de la division Production Groupe Est Notre mission c est tout simplement de produire de l eau potable Une activit en continu qui ne supporte aucune approximation ni d faillance C est dire la technicit requise pour ma triser chaque tape de cette longue cha ne de potabi lisation process de traitement hydraulique automatismes r gulation transmis sion lectricit m canique et administratif Produire de l eau potable c est aussi assurer la maintenance et le d pannage des quipements bien s r Et si ma fonction d organisation m loigne souvent du ter rain les p riodes d activit sous astreinte me rappellent chaque fois la r alit des t ches et leur difficult Benjamin Arlaud Technicien de la division Production Groupe Nord Bas s au centre de Ste Marthe Marseille nous sommes dix sept techniciens assurer l exploitation de deux sites de potabilisation de l eau ainsi que l entretien des stations de pompage des r servoirs et des quipements de r gulation hydraulique Produire et distribuer de l eau jusqu aux robi
21. n et demi de Pro ven aux auxquels il garantit la s cu rit de l approvisionnement en eau D une ann e l autre l automne le ch mage demeure en effet une op ration d envergure Car il s agit d assurer le nettoyage de cet ouvrage de 74 kilom tres de long o transitent chaque jour 700 millions de litres d eau Mais aussi la r fection par secteurs de ses parois comme de son radier et le rempla cement d organes lectrom cani ques d fectueux Au programme de cette ann e la r fection de l ouvrage sur 290 m tres Coudoux sur 260 m tres dans le quartier de St Joseph Marseille et sur 180 autres m tres Allauch le curage de treize kilom tres r partis sur quinze sites des reprises ponc tuelles d tanch it une r paration de vannes un lagage des inspec tions de souterrains Soit une quar antaine d op rations au total coor donn es deux semaines durant par la Sem Deux semaines pendant les quelles l eau n a jamais manqu au ro binet des habitants des trente six communes desservies par le canal 14 Cu S gt a Fis a i te Bassin de Prise d 7 St Christophe StEstive Janson f i fa a k i oe LE CANAL gt DE MARSEILLE Aqueduc de A 5 ES a Roquefavour re a i 2 Ps Bassin de San a Wh ih Realtor Mee i pira Boon bre de i m ee ee el i PE E 5 bi ae Twa iio MRR NE pissin ae
22. nets s effectue en continu C est pourquoi un service d astreinte est assur par roulement la nuit le week end et les jours f ri s par une quipe de trois agents enti rement polyvalents Mais en dehors de ces p riodes d astreinte je partage mon activit entre le suivi de chantiers la gestion de la maintenance l exploitation et l optimisation des process des diff rentes installations L EAU AU QUOTIDIEN N 97 23 LES BELLES PHOTOS DE AU r Pas plus que le temps qui s coule inexorablement l eau a qui flirte avec les arches du bassin de St Christophe ne parait avoir de prise sur ses pierres Une force impassible une pr sence immuable une puissance impavide qui imposent leur loi et leur ordre a toutes les sautes eae d humeur d une eau par nature impr visible pourtant aes Photo Jean Marie Huron
23. ollect es dans les bacs jaunes sont ensuite r cup r es et conditionn es au centre de tri d Aubagne L EAU AU QUOTIDIEN N 97 19 roup NE M Question de go t M Confiance Wa renouvelee pour Silim rz Marseille Provence M tropole vient de confier a Silim Environ nement pour quatre ann es sup pl mentaires la collecte s lective en porte a porte et en apport volontaire des d chets m nagers de la zone Ouest du territoire de la Communaut urbaine C est a dire les communes de Sausset les Pins de Carry le Rouet de Chateaneuf les Martigues d En sues la Redonne du Rove de Marignane et de St Victoret Des prestations auxquelles s ajoute pour cette filiale sp cialis e du Groupe un dispositif continu de sensibilisation aux bons gestes du tri La Sem a une nouvelle fois r pondu pr sent l invitation de la Semaine nationale du go t afin de faire d couvrir celui de l eau aux l ves des coles primaires de Marseille Un moment convivial dans le parc du 26 me Centenaire o ses collaborateurs les ont sensibilis s de nouveau la n cessaire pr servation de cette ressource face la multitude de ses utilisations dans la vie courante Associ e la soci t Accen ture la Somei a t retenue lan dernier pour fournir installer et exploiter son progiciel VWat erp afin de g rer les 92 000 abonn s de la capitale L ensemble de ces clients ceux install
24. s interrogent souvent sur ce qu est r ellement cette grande tendue d eau C est donc une excellente initiative d avoir ouvert les portes de ce patrimoine proven al au public Cela permet de mieux com prendre son fonctionnement ainsi que son r le incontour nable pour l alimentation en eau potable des communes desservies par le canal de Mar seille Tout ce que j ai lu vu et entendu durant cette heure et demie de visite tait tr s int res sant Il s agit d une d marche qui m riterait d tre renouvel e plus r guli rement tout au long de l ann e L EAU AU QUOTIDIEN N 97 EVENEMENT eau de Marseille dans les startin Les premiers athl tes la mi parcours Textes Aur lia MARINO LETELLIER 18 L EAU AU QUOTIDIEN N 97 a meilleure eau de Fran ce a cette ann e encore d salt r les 15 000 coureurs de embl matique course Marseille Cassis D j huit ans que l eau de Marseille honore ce rendez vous chaque dernier dimanche du mois d octobre Ce rendez vous constitue le fruit d un partenariat entre le Groupe des Eaux de Marseille et la Sco Ste Margue rite l association organisatrice de cet v nement sportif inscrit au top 50 des grandes courses internationales 50 000 bouteilles ont ainsi t dis pos es aux cinq points de ravitaille ment du stade V lodrome jusqu Cassis en passant par la Gineste Une aubaine pour des parti
25. s sur la rive gauche de la Seine au mois de juin ceux de la rive droite au mois d octobre sont d sormais administr s travers ce nouveau syst me qui concerne pr s de trois millions d abonn s dont un en France et deux au Maghreb L EAU AU QUOTIDIEN N 97 Groupe i JNE I Une foire un M A la claire fontaine forum Huit coles primaires marseillaises ont re u la visite de collaborateurs de la Sem aux mois d octobre et novembre derniers dans le cadre du projet baptis A la claire fontaine de mon cole Objectif les sensibiliser aux enjeux li s l eau afin qu ils laborent une Charte d utilisation de l eau au sein de leurs tablissements o une fontaine boire sera am nag e dans leur cour de r cr ation Le Groupe tait une nouvelle fois au rendez vous de la Foire internationale de Marseille dont la 87 me dition tait plac e sous le signe du d veloppement ol Le vert est sa couleur PTEE Preuve de sa con fiance la ville de Marseille vient de renouveler une nouvelle fois Biotechna et pour un an le march d entre tien des espaces verts des dix huit jardins rattach s a la mairie des 6e et 8e arrondisse ments Au pro gramme taille tonte et traite ment phyto sani taire de ces espaces de promenade chers aux Marseillais durable notamment dans la perspective du prochain Forum mondial Objectif d Eaux de Marseille Environnemen
26. t sen sibiliser les visiteurs aux enjeux environnementaux Avec une attention particuli re pour le jeune public inform sur les co gestes adopter en mati re de tri des d chets La Sem a elle aussi choisi la p dagogie pour pr senter son savoir faire Au programme notamment la recherche de fuites travers un jeu interactif sur des bruits d eau et osmose inverse l une des techniques les plus performantes en mati re de traitement d eau par mem branes a EL ARRETE teh l a 5 ca i m a r ji L EAU AU QUOTIDIEN N 97 METIERS Falseurs La production d eau potable n cessite des comp tences vari es depuis l hydrauliques les plus complexes Textes Thierry GARDETTO pres les comp tences d ploy es par la Sem en mati re de transport d eau brute via le canal de Marseille L Eau au Quotidien d taille ici les missions qu assurent les quipes de son servi ce Production autour de son traite ment C est a dire l exploitation des quatre centres principaux et de pres de 200 ouvrages au total r partis a travers Marseille et ses environs Des quipements o l eau offerte par la nature est trait e pour que l homme puisse la consommer sans risque pour sa sant A cl cest une cha ne de comp tences et de m tiers plombier lec tricien lectrom canicien informati cien qui est en uvre afin d assurer la continuit de ce serv
27. ues activ es avant d tre achemi n es vers un bior acteur mem branes Autre sp cificit les odeurs Cap t es d s la source elles sont trait es par une unit de d sodorisation biologique qui garantit une absence de nuisances olfactives pour le voisi nage En rempla ant ainsi l tape clas sique de clarification par des mem ASSAINISSEMENT branes immerg es le bior acteur permet en outre un gain de place consid rable et la production d une eau trait e d excellente qualit Un proc d particuli rement s duisant pour les communes baln aires Mais pas seulement Rousset a choisi elle aussi cette technique membranaire pour sa sta tion de traitement des effluents domestiques Les membranes immer g es assurent en effet la s paration entre les boues activ es et l eau Station de Rousset l un des pur e Une aubaine pour l Arc la bik sn io We Modules rivi re qui re oit ces effluents membranaires TECHNIQUE MEMBRANAIRE COMMENT CA MARCHE ORIFICE _ D ASPIEATION PLAQUES M MBRAMAIRE R SEAU DES DIFFUSERS D AER J EAU FILTREE iy SUSPENSION Infographie 3D beworkshop hotmail fr L EAU AU QUOTIDIEN N 97 PATRIMOINE Cure de jouvence DOU le canal Texte Denis GIRAUD e rendez vous est rituel Il reste n anmoins lourd d enjeux pour le cordon ombilical que constitue le canal de Marseille Et pour le millio
Download Pdf Manuals
Related Search