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1. LES ANIMATIONS _ DE BRUXELLES LA QUE Les animations de Bruxelles La que s adressent tous les publics sans distinction d ge de cat gories sociales et de milieux de vie Elles concernent aussi bien les enfants partir de six ans que les personnes du troisi me ge sans ignorer les personnels des administrations publiques et des entreprises De par leur op rationnalit ces animations sont surtout des outils de pr vention de situations conflictuelles de facilitation de la communication interculturelle et interg n rationnelle d accompa gnement et de valorisation de dynamiques positives SOMMAIRE PISO M uM MD E DA p 5 Pr sentation du catalogue D 6 Animations ponctuelles Dp 7 21 Programmes de sensibilisation Dp 22 30 EXPENSE CNET ERR Dp 31 32 Petit lexique de l animation ee p 33 Questions pratiques Mode d emploi sss hh p 34 PREFACE SENSIBILISER A LA CULTURE DE LA DIVERSITE La Diversit est certes une forme dynamique de la vie sociale et culturelle mais elle est aussi un choc d identit s de croyances et d opinions de toutes sortes un foisonnement de diff rences une addition et une multitude de statuts de situations et d appartenances diverses Elle est donc potentiellement conflictuelle car si dans l absolu la Diversit est une richesse elle n en g n re pas moins toute une s rie de probl mes de vie commune Ces probl mes se nomment intol rances extr mismes exclusions discrimina2. Mat riel t l vid o panneaux d affichage marqueurs de couleur grandes feuilles de papier 29 TROISI ME RENCONTRE LE D VELOPPEMENT D HABILET S VIVRE ENSEMBLE vi Objectif D velopper des aptitudes et des habilet s g rer des conflits culturels faire appr hender la diversit comme une dynamique de d veloppement social conomique et culturel Support La dame dans le tram de Jean Philippe Laroche 8 Belgique 1993 R sum La rencontre forc e entre une dame acari tre et un jeune noir Une com die sur le racisme ordinaire bord d un tram bruxellois Processus d animation mise en situation sur les intol rances au quotidien 1h40 Mat riel t l vid o panneaux d affichage marqueurs de couleur grandes feuilles de papier QUATRI ME RENCONTRE EVALUATION DES ACQUIS 2H Objectif Mise en pratique des acquis des programmes d apprentissages Processus d animation discussion palier Mat riel panneaux d affichage marqueurs de couleur grandes feuilles de papier Participants 25 personnes maximum Source Une p dagogie de l interculturel pour une ducation la citoyennet Louise Lafontaine et Edithe Gaudet Editions du Renouveau p dagogique Montr al 2000 30 OPTIONS DE SUPPORTS ET D OUTILS PEDAGOGIQUES Plus de 50 films et documentaires une dizaine d outils d animation en option pour personnaliser les choix en fonction du profil et des objectifs
3. REFUSER LES INTOLERANCES Ethnocentrisme homophobie sexisme racisme antis mitisme et discriminations 6 10 ans Animation 1 2h20 LA PEUR DE LA DIFFERENCE Pr sentation Face des situations in dites de la vie des enfants tout comme des adultes peuvent d velopper des r actions d incompr hension de peur de rejet Objectif Sensibiliser aux m canismes de formation des pr jug s et des repr sentations ainsi qu aux influences de la famille et de l entourage dans la construction des st r otypes culturels et sociaux PREMI RE PARTIE FILM 1H27 Film IKINGUT de Gisli Snaer Erlingsson Islande 2000 source Catalogue 2003 2004 Actor s Studio R sum Un petit garcon inuit juch sur un iceberg d rive sur l oc an Il finit par arriver dans une r gion tr s superstitieuse du Nord de l Islande L ses v tements et son visage inhabituels le font prendre pour un envoy du diable responsable de tous les maux provoqu s par ce rude hiver Quand le jeune voyageur devient ami avec le fils du pr tre il montre qu il est plus une b n diction qu un fl au Et petit petit les villageois sont forc s de reconsid rer leurs pr jug s et leurs superstitions DEUXI ME PARTIE ON EST TOUJOURS LE MONSTRE DE QUELQU UN 50 Dans cette activit chaque participant est invit faire le portrait de son voisin et r ciproquement Ensuite analyse comparaison des portraits et chang
4. et plus particuli rement en situation interculturelle Elle permet d identifier des erreurs de perception partir des exp riences personnelles des participants et de r fl chir des strat gies qui pourraient r duire l influence n gative des perceptions Objectif Faire prendre conscience de l influence des perceptions des st r otypes et des pr jug s sur le d roulement d une communication interculturelle entra ner r fl chir sur des strat gies pouvant r duire l incidence que les perceptions et les st r otypes peuvent avoir dans des relations interculturelles Support Un monde sans p re ni mari de Eric Blavier et Thomas Lavachery 57 Belgique 2000 R sum Au sud ouest de la Chine sur les contreforts de l Himalaya un peuple peu connu se distingue par des coutumes tr s particuli res chez les Mosos au bord du lac Lugu la femme joue un r le de premier plan dans une soci t sans p re ni mari Les hommes et les femmes ne vivent pas en couple Le mariage n existe pas et les moeurs sexuelles sont libres Les enfants appartiennent la famille de la m re et vivent dans la maison maternelle jusqu leur mort Le p re n a sur eux aucun droit ni pouvoir il ne fait pas partie de la famille Mais la modernisation fr n tique permettra t elle aux Mosos de conserver leur culture Processus d animation confrontation implication 50 Travail d analyse des valeurs et des cadres de r f rences culturelles
5. s clandestins vers la terre promise le Canada Le r ve d une vie meilleure tourne rapidement au cauchemar dans le conteneur o ils sont enferm s I ANDESTINS Naufrag s des temps modernes dans l obscurit la chaleur suffocante la crasse la Ai LEUR faim et la soif ces fr res nagu re unis par la mis re deviennent des rivaux implacables et impitoyables DEUXI ME PARTIE COMMENT DEVIENT ON SANS PAPIERS 2H Kuam est B ninois Il est arriv il y a six mois en Belgique avec un visa touristique dans l espoir d y trouver un travail qui lui permettra de nourrir sa famille rest e au pays dans des conditions conomiques difficiles Mais il vient de recevoir un ordre d expulsion et a cinq jours pour quitter le pays Soit il rentre dans son pays sans l argent qu il avait promis de rapporter pour faire vivre sa famille soit il reste en Belgique et essaie de trouver du travail Il deviendrait alors clandestin Quelle issue envisager pour Kuam Processus d animation triade Mat riel panneaux d affichage marqueurs de couleur Participants 25 personnes maximum Triade technique d animation qui consiste r partir les participants en groupes dont un rapporteur pour les inviter d gager de leur discussion une solution un probl me pr cis qui leur est soumis 16 aci Wa un cc Z En A J un LL em lt Animation 4 3h36 LES AMBIVALENCES DE LA D
6. LI ES AU GENRE Pr sentation Quels liens entre culture et valorisation des hommes et des femmes De quelle mani re se construisent les st r otypes d valorisants sur les femmes et ou les hommes Objectifs Faire comprendre les m canismes de construction d une image d valorisante de la f minit masculinit Faire acqu rir des comp tences qui permettent de construire une relation galitaire entre les sexes au sein d un groupe mixte PREMI RE PARTIE DOCUMENTAIRE 52 Documentaire Un monde sans p re ni mari de Eric Blavier et Thomas Lavachery Belgique 2000 source Aligator Film R sum Au sud ouest de la Chine sur les contreforts de l Himalaya un peuple peu connu se distingue par des coutumes tr s particuli res chez les Mosos au bord du lac Lugu la femme joue un r le de premier plan dans une soci t sans p re ni mari Les hommes et les femmes ne vivent pas en couple Le mariage n existe pas et les moeurs sexuelles sont libres Les enfants appartiennent la famille de leur m re et vivent dans la maison maternelle jusqu leur mort Leur p re n a sur eux aucun droit ni pouvoir il ne fait pas partie de la famille Mais la modernisation fr n tique permettra t elle aux Mosos de conserver leur culture DEUXI ME PARTIE GARCONS ET FILLES D AILLEURS 1h Faire identifier les st r otypes qui influencent n gativement l estime des filles et emp chent la mise en place de relations galita
7. analysant ses relations avec des personnes issues d autres cultures se d finir une identit sociale et culturelle mieux analyser ses cadres de r f rences culturelles relativiser ses choix en les opposant aux valeurs et aux comportements des autres 28 Adultes amp Seniors Film L auberge espagnole de C dric Klapich 2h France 2001 source Catalogue Festival du Cin ma des Libert s R sum Romain est un jeune Fran ais de 25 ans qui tudie l conomie Un ami de son p re lui propose un travail mais il faut pour cela qu il apprenne l espagnol Il d cide donc d aller passer sa derni re ann e d tudes Barcelone en profitant du programme d change universitaire europ en Arriv Barcelone il s installe dans un grand appartement avec sept tudiants originaires de diff rents pays d Europe et tous venus dans le m me cadre que lui Pendant cette ann e Romain vit une s rie d exp riences qui sont comme un parcours initiatique pour lui Dans l appartement les huit jeunes apprennent se conna tre et s appr cier partageant tous la sensation d tre des trangers Processus d animation confrontation implication 50 DEUXIEME RENCONTRE VALEURS IDENTIT S CADRES DE R F RENCES CULTURELLES 3H Pr sentation les obstacles la communication interculturelle Cette activit traite de la perception et des repr sentations dont les influences sont importantes dans la communication
8. animations formations publications de dossiers p da gogiques Internationales Rencontres internationales de jeunes s minaires ateliers d changes s jours interculturels NOS PRINCIPES TRANSVERSAUX Favoriser l expression des ressources et des comp tences individuelles et collectives Soutenir et d velopper des initiatives qui visent l mancipation des individus et l galit des chances Promouvoir l esprit critique et la libert de penser Respecter les particularit s et attentes de nos interlocuteurs Cr er des espaces de rencontre de dialogue et de solidarit Bruxelles La que asbl Avenue de Stalingrad 18 20 1000 Bruxelles TEL 00 32 0 2 289 69 00 FAX 00 32 0 2 502 98 73 bruxelles laique laicite be Avec le soutien du Minist re de la Communaut fran aise de Belgique Direction G n rale de la Culture Service de l ducation permanente
9. d amiti avec Julien qui d couvre bient t qu il est juif Cette premi re amiti intense va bient t tre bris e par le monde cruel des adultes dans lequel basculent les deux garcons lorsque la Gestapo fait irruption au coll ge et emm ne Jean et le directeur du coll ge DEUXI ME PARTIE LE COMPAGNON DE VOYAGE 1h Processus d animation mise en situation sur des processus et des m canismes discriminatoires Cette activit propose aux participants un voyage de 36 heures en train Chaque participant doit choisir sur une liste de quinze personnes cinq avec lesquelles il accepte volontiers de partager sa cabine et cinq autres qu il n accepte pas avec l obligation de justifier ses choix Mat riel panneaux d affichage et marqueurs de couleur Participants 25 personnes maximum La mise en situation il s agit d une technique d animation consistant reproduire ou recr er devant les participants des situations probl matiques manant de faits de la vie sociale ou emprunt es leur v cu 9 DENONCER LES INEGALITES I n y a pas de soci t interculturelle sans galit sans partage du pouvoir politique conomique et social entre toutes les communaut s et sans culture publique commune Animation 1 4h LA SEGREGATION SPATIALE ET CULTURELLE Pr sentation La s gr gation spatiale emp che la mixit des populations et cr e l immobilisme social Aujourd hui dans la soci t des
10. des groupes et cat gories d ge Toutes les combinaisons sont possibles REFUSER LES INTOLERANCES Ice Age C A S 2003 2004 Jeux Shrek C A S 2003 2004 Mise en situation Dark Crystal C A S 2003 2004 Conte Batteries not inclued C A S 2003 2004 Th tre action James amp The Giant Peach C A S 2003 2004 D bat Le tombeau des lucioles C A S 2003 2004 Tournante Ikingut C A S 2003 2004 Monsters amp Co Dinosaures La mouette et le chat D L enfant qui voulait tre un ours Au revoir les enfants Kikujiro C A S 2003 2004 Matilda C A S 2003 2004 Fairy Tale A true story C A S 2003 2004 Kirikou et la sorci re Alg rie des enfants t moignent D La forteresse suspendue C A S 2003 2004 Bashu le petit tranger Options DENONCER LES IN GALIT S 13 16 ans All over me C A S 2003 2004 Mise en situation Ghost world C A S 2003 E Jeu de r le La Dame dans le tram D Tournante Un h ros de l ombre D bat Cheb Triade Au nom du p re Gestion de conflit Options 16 18 ans REJETER LES DOGMES Bowling for Columbine C A S 2003 2004 Mise en situation Donnie Darko C A S 2003 2004 Jeu de r le Hedwidge amp the angry inch C A S 2003 2004 Phillips 6 6 Hop C A S 2003 2004 Tournante Radio Schizo D Cat Lib ration Films D bat Terre de confusion D Cat Lib ration Films Gestion de conflit D ici et d ailleurs D Analyse d incident critique Chaines de garde D Discus
11. sont unis par leur d termination franchir les 14 km qui s parent l Afrique de l Espagne D abord solidaires leurs liens se distendent durant ce parcours infernal marqu par les bassesses et les magouilles DEUXIEME PARTIE L EUROPE FACE AUX NOUVELLES MIGRATIONS 2h Fautil cr er un nouveau statut pour les nouveaux immigr s Faut il ouvrir les fronti res Faut il aider les pays pauvres se d velopper pour donner ceux qui partent des raisons de rester Quelles solutions pour g rer l immigration clandestine Processus d animation discussion palier Mat riel panneaux d affichage marqueurs de couleur Participants 25 personnes maximum La discussion palier technique d animation dans laquelle la discussion devant permettre de faire le point sur un th me donn est r alis e en 5 tapes ou paliers 15 Animation 3 3h30 COMMENT DEVIENT ON CLANDESTIN Etre sans papiers c est ne pas exister tre priv de droits et de libert s Et pourtant tre sans papiers n est pas une fatalit Objectifs Sensibiliser aux probl matiques de l immigration clandestine Entrainer une r flexion sur les notions d immigr s clandestins et de sans papiers PREMI RE PARTIE FILM Documentaire Clandestins de Denis Chouinard et Nicolas Wadimoff Suisse Belgique Qu bec 1997 source catalogue Lib ration Films a R sum Jie dt aL COL L odyss e d immigr
12. 2H15 Objectif Faire comprendre que les r les de genre sont en constante red finition et variation en fonction des poques Identifier les entraves la construction d une identit masculine valorisante Documentaire Un monde sans p re ni mari de Eric Blavier et Thomas Lavachery 57 Belgique 2000 Processus d animation mise en situation 2x50 QUATRI ME RENCONTRE EVALUATION 2H Objectif Identification et mise en pratique des acquis des diff rents programmes de sensibilisation Processus d animation travail en sous groupes mise en commun des r sultats 25 Programme p dagogique de sensibilisation 2 10h CITOYENNET MULTICULTURELLE ET CULTURE DE LA DIVERSIT Mat riel appareil de projection panneaux d affichage marqueurs de couleur spramp Its 80 dark HIGHLY BBOVOCATIVE THU AUTE ei quelques toiles TEME RANCE LE MAS M Ni ww FN mi 26 PREMI RE RENCONTRE LES CULTURES DE L EXTR ME 2H30 Objectif Entrainer les participants identifier les obstacles une vie sociale respectueuse des diversit s Documentaire Parle il fait si noir de Suzanne Osten 1h23 Su de 1992 source Lib ration Films R sum S ren un jeune n onazi s est fait casser la figure lors d une manifestation Dans le train pendant le trajet de retour Jacob qui est m decin le soigne tant bien que mal et lui dit de passer le lendemain son cabinet Jacob e
13. CULTURELLE CULTURE DE LA DIVERSIT adultes seniors LA COMMUNICATION INTERCULTURELLE Animation 8 3h RENCONTRES AUTOUR DE CONTES ET LEGENDES Ces contes et l gendes traitent de l exclusion de l intol rance de l goisme de la discrimination mais aussi l oppos de la fraternit du courage de l abn gation de l amiti de la solidarit et du sens du devoir Les rencontres autour de contes et l gendes peuvent se faire en une s ance d une heure ou sous la forme d un module d apprentissage et d initiation Et dans ce second cas trois rencontres sont programm es d couverte appropriation et valuation Le jugement D bat L cuelle sale Jeux de r le Le fils Dramatisation La reine des Baoul s Mise en situation Le gourmand La r compense La l gende de Soundjata 23 Programme p dagogique de sensibilisation 1 Total 9h LES REPR SENTATIONS LI ES AU GENRE Pr sentation Dans les soci t s d mocratiques l id al est l galit entre les sexes N anmoins dans la r alit quotidienne certains st r otypes ou croyances ne facilitent pas les relations entre les hommes et les femmes mais produisent souvent des discriminations envers ces derni res ou envers celles et ceux qui affichent des carts vis vis de la repr sentation traditionnelle de leur genre Beaucoup de gens pensent qu tre homme ou tre femme est naturel que ca va de soi Cette vision nous emp che de voir les fa
14. MOCRATIE Pr sentation D un c t un discours g n reux sur l universalit des droits humains de l autre l in galit l exclusion et l exploi tation Objectif Sensibiliser aux injustices et aux discriminations structurelles l gard de certaines cat gories de populations PREMI RE PARTIE DOCUMENTAIRE Film La raison du plus fort de Patric Jean Belgique 2002 source catalogue Lib ration Films R sum T Au lieu de combattre la pauvret on combat les pauvres Suivant l exemple am ricain l Europe se polarise entre ses quartiers riches et ses banlieues de mis re o s exerce la tol rance z ro On construit une prison quand on ferme une usine Les pauvres en g n ral et les jeunes issus de l immigration en particulier font l objet de toutes les peurs Passant de l autre c t du miroir et brisant les clich s le film les montre dans leur humanit dans une cellule le box d un tribunal ou une cave de cit avec leurs peurs leurs motions leurs envies et leur d sespoir Loin de l image de la d mocratie europ enne o tous ont leur chance le film prenant t moin la France et la Belgique offre un regard critique et mouvant d une soci t qui ruse avec ses principes fondamentaux f DEUXI ME PARTIE UNE SOCI T GALITAIRE EST ELLE POSSIBLE vi Au regard de la fracture sociale des discriminations et des exclusions end miques certains peuvent penser l
15. TATION DU CATALOGUE STRUCTURE Ce catalogue se compose de deux rubriques d animation avec leurs modes d emploi de tableaux pr sentant des options de supports et d outils d animation d un petit lexique sur l animation et d une derni re partie consacr e aux modalit s et cadres d interventions CONTENU Les animations ponctuelles pp 7 21 Pr sentation Ce sont des s ances dont la dur e selon le support d animation utilis peut varier d une quatre heures Elles se d finissent comme un travail frontal de sensibilisation des valeurs des opinions des pr jug s et des repr sentations Objectif Favoriser la conscience critique l identification la compr hension de contextes et de m canismes de r gulation de rapports Les programmes de sensibilisation pp 22 30 Pr sentation Ce sont des s ances planifi es d activit s de sensibilisation regroup es de mani re constituer des programmes d interventions globales variant entre quatre et douze heures Ces interventions peuvent tre tal es sur une dur e plus ou moins longue d un mois ou deux en fonction des modalit s convenues Ces programmes portent sur l apprentissage et le d veloppement de comp tences communiquer avec d autres personnes Objectif Sensibiliser la citoyennet multiculturelle LES OPTIONS SUPPORTS OUTILS PEDAGOGIQUES pp 31 32 Des choix de supports et d outils pour constituer vous m me le programme le plus ada
16. VUREN LE VOYAGE sima tam Wd gc I n y a pas d galit sans reconnaissance et valorisation des diff rences Dans notre soci t beaucoup de personnes ont un discours galitaire mais se reconnaissent elles pour autant gales des Arabes des Noirs des Chinois des Francais des Anglais ket les da Facer CR Li Riihi Processus d animation table ronde Mat riel panneaux d affichage marqueurs de couleur Participants 25 personnes maximum 1 4 un ea Z tu A J un LL em lt Animation 2 3h36 Y A T IL UN AILLEURS MEILLEUR Pr sentation Quels liens entre ceux qui sont partis hier d ici la poursuite d une esp rance rarement rencontr e et ceux qui aujourd hui sont venus d ailleurs pour s chouer sur nos rivages l impossibilit de survivre autrement qu en quittant leur terre natale leur foyer leurs amis et leurs biens pour s enfoncer dans la nuit noire de l exil la fuite vers un ailleurs meilleur qui peut tre n existe nulle part Objectif Sensibiliser aux nouvelles discriminations notamment vis vis de certains groupes sociaux sans papiers sans domicile fixe clandestins PREMI RE PARTIE FILM 1H36 Film Fronti res de Most fa Djamdjam France 2001 source catalogue Lib ration Films R sum Six hommes et une femme des Africains de diverses origines candidats l immigration pour l Europe partagent la m me gal re Ils
17. cente sombre et maussade elle en veut la terre enti re et passe son ann e scolaire se battre avec les quelques rares amateurs qui tra nent dans les couloirs du lyc e Elle habite une cit de Brooklyn avec son p re souvent absent et son jeune fr re Tiny La m re est morte Diana est entour e de gens qui selon elle passent c t de leur vie Pour elle il n y a d autre alternative que de se battre pour s en sortir et elle pr f re de loin tre celle qui cogne C est ainsi qu elle d couvre un jour l univers secret et fascinant d une salle de boxe de Brooklyn Et c est la r v lation li DEUXI ME PARTIE CES FILLES QUI FONT DE LA BOXE 1h Cette activit est un exercice de r flexion sur le caractere volutif des attentes de la soci t vis vis des hommes et des femmes Processus d animation mise en situation sur les r les de genre Le choix du th me traiter sera d fini partir d une grille d analyse transg n rationnelle laborer avec le groupe source Le monde selon les femmes Mat riel tableau marqueurs grille d analyse transg n rationnelle Participants 25 personnes maximum MEN La mise en situation il s agit d une technique d animation consistant reproduire ou recr er devant les participants des situations probl matiques manant de faits de la vie sociale ou emprunt es leur v cu 13 VIVRE DANS LA DIVERSITE Cest voul
18. cteurs historiques et culturels qui interviennent dans la construction des r les sociaux de genre Ces r les changent d une soci t l autre et d une poque l autre Objectifs Analyser les facteurs culturels et historiques de la construction des identit s masculines et f minines tout en gardant l esprit que travers le monde ce sont les femmes qui sont le plus souvent victimes de violences et de discriminations Contredire l id e de la naturalit des r les sociaux de genre Mat riel panneaux d affichage marqueurs de couleur 24 PREMI RE RENCONTRE CES FILLES QUI FONT DE LA BOXE EL ETS Objectif Faire comprendre que les r les de genre sont en constante red finition et qu ils changent selon l poque Identifier les entraves la construction d une identit f minine valorisante Film Girl Fight de Karyn Kusama 1h50 USA 2000 source Catalogue 2003 2004 Actor s Studio Processus d animation technique d analyse transg n rationnelle 1h DEUXIEME RENCONTRE CES GARCONS QUI FONT DU BALLET 2H30 Objectif Faire comprendre que les r les de genre sont en constante red finition et variation en fonction des poques Identifier les obstacles la construction d une identit masculine valorisante Film Billy Elliot de Stephen Daldry 1h50 Processus d animation technique du jeu des nominations 1h TROISI ME RENCONTRE GAR ONS ET FILLES D AILLEURS
19. d est du Cameroun vivent les Pygm es Baka Pour se nommer les Baka ont choisi un mot de leur langue qui d signe le geste de l oiseau qui se pose sur la branche Quand les baies de la branche ont t mang es l oiseau chante l arbre pour le remercier DEUXI ME PARTIE AU DEL DES APPARENCES 2h Activit de d construction d images et de st r otypes v hicul s par les m dias Chaque groupe doit analyser le document vid o en 20 minutes l aide d une grille d analyse A partir des constats faits par les sous groupes de travail un d bat est organis afin d approfondir le questionnement et la r flexion sur le r le des m dias dans la communication et dans la construction des repr sentations sociales mais aussi de trouver des solutions cette situation Processus d animation travail en sous groupes mise en commun des acquis Les participants sont r partis en 3 sous groupes Mat riel panneaux d affichage marqueurs de couleur grille d analyse d une mission fournie Participants 25 personnes maximum 1 8 Animation 6 3h30 FAUT IL CROIRE EN LA PAROLE D UN ENFANT Pr sentation Une soci t interculturelle est aussi une soci t de passerelles entre les g n rations et les genres Objectifs Entrainer des adultes d construire leurs repr sentations sur les enfants Cr er un espace de parole entre enfants et adultes Brainstorming technique d animation cons
20. e de points de vue sur les diff rences de perception Processus d animation mise en situation sur les m canismes et processus de perception Mat riel Crayons pour dessiner panneaux d affichage marqueurs de couleur Participants 25 personnes maximum La mise en situation il s agit d une technique d animation consistant reproduire ou recr er devant les participants des situations probl matiques manant de faits de la vie sociale ou emprunt es leur v cu 8 11 12 ans Animation 2 3h LES REPR SENTATIONS BAS ES SUR LES APPARENCES Pr sentation Les repr sentations des diff rences qu ont les enfants peuvent tre parfois tr s normatives et surprenantes D un c t il y a les bons qui sont g n ralement beaux et de l autre les m chants pr sent s comme laids Cette animation essaie de d construire ces id es recues reproduites dans des discours et des comportements de rejet ou de peur de l autre et qui accentuent dans certaines situations les difficult s des rapports entre enfants et le reste de la soci t Objectif Sensibilisation la non discrimination PREMI RE PARTIE FILM 1HA44 Film Au revoir les enfants de Louis Malle France 1987 source Catalogue Lib ration Films R sum Rentr e scolaire 1943 Julien Quentin arrive au coll ge Saint Jean de la Croix Il est tr s vite intrigu par un de ses camarades Jean Bonnet Ce dernier tr s secret se lie
21. ent les enrichir et les d velopper 19 un 4 Z tu Uu J un LL a lt Animation 7 3h LES ADULTES PEUVENT ILS APPRENDRE DES ENFANTS Pr sentation Une soci t interculturelle c est aussi une soci t de passerelles entre les g n rations entre les hommes et les femmes Objectif Entrainer des adultes d construire leurs repr sentations des enfants Cr er un espace de parole entre enfants et adultes PREMIERE Film Matilda de Danny De Vito USA 1996 source www grignoux be Catalogue Actor s Studio R sum Comment survivre dans une famille d Am ricains moyens dont l horizon intellectuel ne d passe pas le cadre de leur t l vision Tel est le probl me de Matilda une petite fille surdou e que seules lectures et biblioth ques int ressent Comble de malheur son p re l inscrit dans une cole o une directrice sadique fait r gner une discipline de fer digne d une prison Heureusement Matilda est anim e d une invincible joie de vivre et se d couvre bient t des pouvoirs surnaturels qui vont lui permettre de se venger de ses tortionnaires Tir d un roman de Roald Dahl Matilda est une farce r jouissante et une satire f roce de la b tise et de l inculture DEUXIEME PARTIE L ENFANT QUI A LES MAINS PROPRES PEUT MANGER AVEC DES ADULTES PROVERBE AFRICAIN 1H10 Processus d animation brainstorming Mat riel
22. es de r solution adapt s Source Guide du formateur De Boeck Universit Belgique 1995 Questions pratiques Mode d emploi QUAND OU ET COMMENT La formule que nous vous proposons ici est construite pour s adapter au mieux vos situations et dispo nibilit s Nos animations sont disponibles toute l ann e et peuvent tre organis es selon des modalit s d finies d un commun accord De plus nous n gocierons galement le lieu d animation Dans votre institution cole association home ou entreprise A Bruxelles Laique A l Actor studio cin ma partenaire du centre ville Les dates les horaires et le lieu d animation sont fixer ensemble Les animations sont payantes et adapt es aux r alit s budg taires des institutions qui nous sollicitent Le prix de notre intervention sera d termin lors de notre premier rendez vous COMMENT PROC DER 1 Vous nous renvoyez un formulaire de demande d animation par fax ou courrier l aide du talon r ponse ci joint 2 Nous vous contacterons dans les 10 jours afin de fixer un premier rendez vous Ce premier contact est essentiel afin que nous puissions vous proposer une intervention adapt e au plus pr s de vos pr occupations 3 Nous fixerons ensemble les modalit s pratiques d intervention dont il est question ci dessus FORMULAIRE DE DEMANDE D ANIMATION NOM Pr nom lun kreus aaa ERE NE aa ERNE Adresse de contact Type d animation Publ
23. gitimement que non et pourtant il faut la vouloir pour qu elle puisse tre possible Processus d animation table ronde Mat riel panneaux d affichage marqueurs de couleur Participants 25 personnes maximum 1 T Animation 5 2h45 LES DOGMES MEDIATIQUES Pr sentation Les m dias que ce soit la t l vision la radio ou la presse pr sentent souvent une image st r otyp e des communaut s culturelles ou de certains groupes sociaux sans domicile fixe sans papiers homosexuels femmes handicap s etc On constate que les gens font relativement preuve de peu d esprit critique vis vis de ce que les m dias v hiculent comme st r otypes La publicit galement qu elle provienne des journaux de la t l vision de revues ou d affiches nous communique g n ralement une vision tronqu e et r ductrice de la r alit M me si un changement est amorc il existe encore des publicit s qui ne tiennent aucunement compte de la diversit culturelle de la population Objectif Favoriser l observation des st r otypes v hicul s sur des groupes sociaux ou des communaut s culturelles par les m dias Cette activit vise surtout veiller l esprit critique des participants pour les amener reconnaitre et d construire leurs st r otypes PREMI RE PARTIE FILM 55 Film Baka fbaka de Thierry Knauff Belgique 2000 source Productions du Sablier R sum Dans la for t quatoriale au su
24. ic concern ceccccccccccccccccccccicccccccccccicccccecccrciccrccccecccicccccesccsccccceccecescrsscececesssseeeeeeeeeeeseeseaeeeeneseeneeenaneeneenennen nans Bruxelles La que asbl Avenue de Stalingrad 18 20 1000 Bruxelles TEL 00 32 0 2 289 69 00 FAX 00 32 0 2 502 98 73 www brux laicite be BL SRL y ki F Ed Resp Ariane HASSID 18 20 av de Stalingrad 1000 Bruxelles BRUXELLES LAIQUE asbl Cr e en 1979 Bruxelles La que asbl repr sentante r gionale du Centre d Action La que est reconnue pour son expertise sociale et ses initiatives d ducation permanente NOTRE OBJECTIF Lutter contre toutes formes et sources d in galit de discrimination d exclusion ou d entraves la reconnais sance la libert d expression et d mancipation l autonomie et l exercice de la citoyennet de tout Citoyen NOS ACTIONS Politiques Promotion et D fense de la La cit comme espace de diversit s de libert s d galit de justice sociale et de d mocratie Sociales Mise en place de services d accompagnement et de m diation ouverts aux publics en difficult s sociales et professionnelles Communautaires et culturelles R seau d changes de savoirs Ouverture d espaces radiophoniques de libre expression Cr ation et diffusion d v nements culturels comme le Festival des Libert s Socio ducatives Cours d alphab tisation Ateliers de soutien scolaire activit s et projets d
25. ires au sein d un groupe mixte Processus d animation brainstorming laboration d une liste des pr jug s et st r otypes li s aux genres discussion palier sur les valeurs attribu es chaque sexe Mat riel panneaux d affichage marqueurs de couleur Participants 25 personnes maximum La discussion palier technique d animation dans laquelle la discussion devant permettre de faire le point sur un th me donn est r alis e en 5 tapes ou paliers 11 un LN TU m REJETER LES DOGMES tabous entraves religieuses culturelles et id ologiques Animation 1 4h LES VIOLENCES IDEOLOGIQUES Pr sentation Au nom d un id al collectif d un dogme ou d une id ologie des libert s sont confisqu es des droits humains m pris s une pens e unique impos e des vies bris es Dans le pass les violences id ologiques ont conduit aux pogroms aux autodaf s et aux exterminations Aujourd hui ces m mes violences am nent les g nocides les guerres les d portations de populations le fanatisme religieux et l extr misme politique Objectif Sensibiliser aux m canismes d oppression politique culturelle et sociale PREMI RE PARTIE FILM 2H30 Film Le pianiste de Roman Polanski France 2002 Palme d or Cannes 2002 source Actor s Studio R sum Un brillant pianiste polonais juif vit confin dans le ghetto de Varsovie Parvenu chapper
26. istant laisser vaguer l imagination sans opposer aucune attitude critique l expression des id es ou des associations d id es quelles qu elles soient PREMI RE PARTIE FILM 1H55 Film Fairy Tale a True Story de Charles Sturridge UK USA 1997 source Catalogue Actor s Studio 2003 2004 R sum Fairy Tale est bas sur l incroyable histoire de deux fillettes qui en pr tendant avoir vu et photographi des f es dans un jardin d clench rent une succession d v nements que ni elles ni les grands esprits de leur temps ne purent arr ter En donnant aux personnes de leur entourage parents gens du quartier de Mayfair journalistes de Fleet Street experts en photographie et spirites des raisons de croire l existence d un monde magique et merveilleux elles chang rent pour toujours leur propre monde DEUXI ME PARTIE A PROPOS DES PR JUG S SUR LES GES 1H20 Dans chaque soci t existent des r gles qui r gissent les relations entre enfants et adultes Un enfant qui s immisce dans un cercle d adultes est souvent jug comme n tant pas sa place A l inverse un adulte qui se complait dans la compagnie des enfants peut tre consid r son tour comme suspect ou simple d esprit Processus d animation brainstorming Mat riel t l vid o panneaux d affichage marqueurs de couleur Participants 25 personnes maximum tous ges confondus quand elles survienn
27. la d portation il se cache dans les ruines de la ville D couvert par hasard par un officier allemand admiratif devant son talent il parvient survivre gr ce son aide DEUXI ME PARTIE LE JEU DES ETIQUETTES 1H20 Cette activit porte sur les ph nom nes de discriminations non verbales Processus d animation mise en situation sur les processus et m canismes discriminatoires Mat riel panneaux d affichage marqueurs de couleur Participants 25 personnes maximum La mise en situation il s agit d une technique d animation consistant reproduire ou recr er devant les participants des situations probl matiques manant de faits de la vie sociale ou emprunt es leur v cu 1 2 n fo ol Ne Animation 2 3h LES DISCRIMINATIONS LIEES AU GENRE Pr sentation Chaque soci t d finit des comportements valeurs attitudes activit s propres chaque sexe Parfois ces r les sociaux peuvent enfermer des personnes dans des camisoles de force qui les emp chent de s panouir Objectifs Aborder les r les de genre partir d une perspective critique et historique Sensibiliser au caract re dynamique et volutif des relations hommes femmes L PREMI RE PARTIE FILM 1H36 Film Girl Fight de Karyn Kusama USA 2000 source Catalogue 2003 2004 Actor s Studio R sum Diana Guzman Michelle Rodriguez a l art de s attirer des ennuis Adoles
28. lon elle passent c t de leur vie Pour elle il n y a d autre alternative que de se battre pour s en sortir et elle pr f re de loin tre celle qui donne les coups C est ainsi qu elle d couvre un jour l univers secret et fascinant d une salle de boxe de Brooklyn Cest la r v lation DEUXI ME PARTIE A PROPOS DES PR JUG S SUR LES GENRES 1H Processus d animation mise en situation Mat riel tableau marqueurs grille d analyse trang n rationnelle source Le monde selon les femmes Participants 25 personnes maximum tous ges confondus La mise en situation il s agit d une technique d animation consistant reproduire ou recr er devant les participants des situations probl matiques manant de faits de la vie sociale ou emprunt es leur v cu 21 un 4 Z tu Uu J un Lui Q lt LES PROGRAMMES DE SENSIBILISATION Ce sont des programmes de travail sur le long terme compos s de quatre modules de rencontres centr es sur l apprentissage de comportements et de comp tences Ils s adressent toutes les cat gories d ges et de publics et constituent des approfondissements de th mes exploit s dans le cadre des interventions ponctuelles Pour les descriptions d taill es des contenus se reporter aux num ros de pages indiqu s sur ce tableau enfants CONTES ET L GENDES 12 15 ans LES REPR SENTATIONS LI ES AU GENRE 16 18 ans CITOYENNET MULTI
29. oir un monde plus solidaire plus quitable dans le partage de ses richesses et plus universel dans le respect des droits humains Animation 1 2h45 LA DIFFERENCE INEGALITAIRE Peut on concevoir une soci t dans laquelle les groupes culturels diff rents arr tent de se penser en termes hi rarchiques La d mocratie ne doit elle pas s engager dans la d fense de la diff rence autant que contre l in galit Simonetta Taboni in La Diff rence culturelle Colloque de Cerisy Balland Paris 2001 Pr sentation La stigmatisation des diff rences contribue maints gards installer dans l imaginaire et les repr sentations l amalgame entre diff rence et inf riorit Ainsi l vocation de la diff rence renvoie souvent l essence d tres inf rieurs enferm s dans des cat gories fig es et d valorisantes Objectif Sensibiliser la question des minorit s PREMI RE PARTIE DOCUMENTAIRE Documentaire Boma Tervuren de Francis Dujardin Belgique 1999 source Production du sablier R sum L pop e extraordinaire et tragique de 267 Congolais amen s l Exposition universelle de Bruxelles en 1897 o comme des animaux dans un zoo ils sont exhib s aux regards de milliers de visiteurs Chronique d une poque de m pris culturel envers des peuples colonis s et consid r s comme des sous hommes DEUXI ME PARTIE PEUT ON PENSER LA DIFF RENCE SANS HI RARCHISATION 2H BOMA TER
30. personnes sont confin es dans leur quartier sans perspective et sans autre horizon que la grisaille d un quotidien fait de discriminations et de frustrations De l ennui et de l enfermement naissent la d prime et la haine Objectif Sensibiliser aux facteurs et aux m canismes socioculturels producteurs de violence PREMI RE PARTIE FILM 1H36 Film La vie de J sus de Bruno Dumont France 1997 Prix Jean Vigo 1997 source Progr s Films R sum Chronique de la haine au quotidien Freddy vit avec sa m re Bailleul une petite ville du Nord de la France Garcon simple la fois sensible et violent il passe le plus clair de son temps v g ter avec ses copains Ils n ont pas vingt ans sont ch meurs peu scolaris s et trainent longueur de journ e sur leurs mobylettes trafiqu es La copine de Freddy est caissi re dans un supermarch Un jour elle est dragu e par un jeune Arabe qui s attire alors la haine du clan DEUXI ME PARTIE CIT ET VIOLENCE Y A T IL UN RAPPORT DE CAUSE EFFETS 2H Dans le discours social les jeunes des cit s ou des quartiers populaires sont souvent qualifi s de violents et d agressifs Pr jug s repr sentations fantasmes ou r alit s Processus d animation d bat Mat riel panneaux d affichage grandes feuilles de papier ruban adh sif marqueurs de couleur Participants 25 personnes maximum 10 Animation 2 2h LES DISCRIMINATIONS
31. pt votre projet d animation Petit lexique de l animation p 33 Termes techniques utilis s dans la description des processus d animations Questions pratiques Mode d emploi p 34 Comment nous contacter et accueillir nos quipes d animations dans votre cole votre association votre home LES ANIMATIONS PONCTUELLES Cette rubrique propose 14 s ances d animations effectives la carte couvrant une large gamme de choix Quatre th mes y sont propos s en fonction des cat gories d ges tablies Pour la description d taill e du contenu des animations se reporter aux num ros de pages indiqu s sur ce tableau REFUSER LES INTOL RANCES 6 10 ans La peur de la diff rence 11 12 ans Les repr sentations bas es sur les apparences D NONCER LES IN GALIT S 13 15 ans La s gr gation spatiale et culturelle 13 15 ans Les discriminations li es au genre REJETER LES DOGMES 16 18 ans Les violences id ologiques 16 18 ans Les discriminations li es au genre Adultes seniors VIVRE DANS LA DIVERSITE Animation 1 La diff rence in galitaire Animation 2 Y a t il un ailleurs meilleur Animation 3 Comment devient on clandestin Animation 4 Les ambivalences de la D mocratie Animation 5 Les dogmes m diatiques Animation 6 Faut il croire en la parole d un enfant Animation 7 Les adultes peuvent ils apprendre des enfants Animation 8 Les discriminations li es au genre
32. r quartier etc Mat riel t l vid o panneaux d affichage marqueurs de couleur PREMIERE RENCONTRE PR JUG S REPR SENTATIONS 3H Il est assez courant dans notre soci t de cat goriser les valeurs et les comportements culturels de personnes diff rentes Cette tendance tendre le comportement d un individu l ensemble de sa communaut l enfermer dans des cat gories d valorisantes et fig es est la source principale des tensions et conflits dans les relations entre personnes issues de cultures diff rentes Une r flexion critique sur ces aspects de la vie sociale commence par notre propre discours sur la diff rence Comment parlons nous des autres Comment acceptons nous qu on en parle Comment nous d finissons nous L activit suivante propose de r fl chir sur ses propres repr sentations clich s et st r otypes d essayer de se conna tre travers ses valeurs et ses comportements culturels en permettant aussi de relativiser ses choix en les opposant aux valeurs et comportements culturels des autres Attention Cette activit peut susciter des tensions voire m me des confrontations mais elle favorise par contre la communication entre les membres d un groupe et invite la tol rance Elle peut ainsi am liorer la collaboration entre des personnes qui ne se connaissent pas ou qui ont des difficult s accepter les comportements et les valeurs de l autre Objectif Mieux se connaitre en
33. reconnaissance des diff rences sur la capacit d construire soi m me les peurs qu elles engendrent et sur la volont person nelle de vouloir mettre en vidence les passerelles qui existent entre soi et les autres Ces aptitudes n tant pas inn es il faut donc les apprendre pour pouvoir s en servir comme m canisme de r gulation du rapport autrui C est cet objectif que s attache Bruxelles La que par ses interventions aupr s des publics en travaillant d manteler les barri res des pr jug s radiquer les obstacles des intol rances et des discriminations afin de faciliter la communication et la collaboration entre des personnes diff rentes en raison de leur ge leurs cat gories sociales et leurs identit s Il s agit en un mot de faire accepter la Diversit comme une valeur et un fondement de coh sion sociale De ce fait les animations propos es par Bruxelles Laique s inscrivent dans une vision active de construction d mocratique de culture publique commune par la pratique du d bat l exercice du dialogue et par l accroissement des collaborations transculturelles et interg n rationnelles Dans ce but elles constituent un moyen parmi d autres naturellement d agir sur des processus sociaux culturels et thiques susceptibles de conduire l dification solidaire et progressive d une soci t plus soucieuse des droits et des libert s plus respectueuse des identit s personnelles et collectives PR SEN
34. s s unissent pour d noncer la culture de la peur et de la violence Leur objectif responsabiliser leurs camarades pour contrer les comportements racistes sexistes ou homophobes Processus d animation mise en situation Travail en sous groupes autour d une grille de valeurs 1h QUATRI ME RENCONTRE EVALUATION 2H Objectif identification et mise en pratique des acquis des diff rents programmes d apprentissage Processus d animation travail en sous groupes implication confrontation 2 7 Programme p dagogique de sensibilisation 3 10h LA COMMUNICATION INTERCULTURELLE Objectifs g n raux D velopper les capacit s communiquer avec des personnes diff rentes culturellement par Une meilleure connaissance de soi et de sa culture Une prise de conscience de ses propres cadres de r f rences culturelles La pratique de la d construction et de la d centration L tablissement d une meilleure communication avec les autres La possibilit d offrir aux formateurs un outil conceptuel de travail avec des groupes enfants jeunes adultes Publics cibl s Groupes multiculturels Personnes en contact dans leur milieu de travail avec d autres appartenant des communaut s culturelles diff rentes El ves en contact au sein de leur cole avec d autres l ves dont les appartenances culturelles sont diff rentes ou avec des personnes trang res install es dans leur rue ou leu
35. scussion pendant un laps de temps pr cis limit 6 mi nutes un r sultat commun sur un th me un cas ou un probl me La tournante technique d animation dans laquelle les participants sont r partis en groupes de 4 6 personnes pour discuter d un th me pr cis et dans laquelle toutes les 10 minutes un membre de chaque groupe est invit quitter son groupe pour rejoindre le groupe voisin Le brainstorming technique de cr ativit appliqu e la r solution des probl mes et consistant laisser vaguer l imagination sans opposer aucune attitude critique l expression des id es ou des associations d id es quelles qu elles soient quand elles surviennent les enrichir et les d velopper La discussion palier technique d animation dans laquelle la discussion devant permettre de faire le point sur un th me donn est r alis e en 5 tapes ou paliers La m thode des cas de Harvard technique d animation dans laquelle les participants sont confront s une Situation ou un probl me concret qui leur est soumis et invit s en faire ensemble une analyse d taill e La m thode de l incident critique technique d analyse des chocs culturels et qui vise essentiellement deux objectifs aider les participants cerner leurs propres valeurs et cadres de r f rences culturels sociaux ou professionnels aider identifier les obstacles la communication interculturelle et d finir les mod
36. sion palier La Haine Triade 8 miles Options Adultes amp Seniors VIVRE DANS LA DIVERSIT Histoires de vies bris es D Journey man Lib ration Films Sia le r ve du python Lib ration Films Controverse de Valladolid Fahrenheit 451 Rabbit Proof Fence Les chemins de la libert Cheb Au nom du p re Amen Sia le r ve du python Lib ration Films Hy nes Discussion palier Mise en situation Jeu de r le M thode de l incident critique D bat Brainstorming Tournante Phillips 6 6 Triade PETIT LEXIQUE Le jeu de r le technique d animation dans laquelle plusieurs participants sont invit s s impliquer dans l inter pr tation de diff rents r les de personnages se trouvant dans une situation pr cise afin de permettre ensuite une analyse des repr sentations sentiments et attitudes li s cette situation La mise en situation il s agit d une technique d animation consistant reproduire ou recr er devant les participants des situations probl matiques manant de faits de la vie sociale ou emprunt es leur v cu La triade la r solution des conflits par triades consiste r partir les participants en groupes dont un rapporteur pour les inviter d gager de leur discussion une solution un probl me pr cis qui leur est soumis Le Phillips 6 6 technique d animation dans laquelle les participants sont r partis en groupes de 6 per sonnes pour d gager de leur di
37. st juif et sa famille a t extermin e Auschwitz La confrontation avec S ren rouvre les anciennes plaies Processus d animation brainstorming mise en situation 1h DEUXIEME RENCONTRE LA CONSCIENCE CITOYENNE 1 Objectif Sensibiliser aux initiatives citoyennes Documentaire Le bruit l odeur et quelques toiles de Eric Pittard 1h46 Belgique France 2002 R sum Dans une banlieue de Toulouse l adolescent Pipo est tu par un policier apr s avoir commis une tentative de vol La cit r clame justice mais est vite en tra n e dans un cercle d meutes Ce film documentaire se d roule dans les lieux de la r alit et l histoire est interpr t e par des personnes l ayant v cue Les membres de Zebda y interviennent comme le ch ur de la trag die antique Processus d animation mise en situation sur les comportements responsables refus de la victimisation 1h TROISI ME RENCONTRE L ENGAGEMENT POUR LE RESPECT DES AUTRES 1H40 Vivre ensemble c est se conna tre et reconna tre les autres dans leurs identit s Objectif sensibiliser la responsabilit thique et civique et aux probl matiques d identit s multiples Documentaire On s en occupe Belgique France 2002 26 Belgique 2000 Catalogue Festival du Cin ma des Libert s Bruxelles Laique R sum Le film nous entra ne au c ur de quelques coles de Toronto o des garcons et des filles dynamiques et passionn
38. t l vid o panneaux d affichages marqueurs de couleur Participants 25 personnes maximum tous ges confondus Brainstorming technique d animation consistant laisser vaguer l imagination sans opposer aucune attitude critique l expression des id es ou des associations d id es quelles qu elles soient quand elles surviennent les enrichir et les d velopper 20 Animation 8 3h LES DISCRIMINATIONS LI ES AU GENRE Pr sentation Chaque soci t d finit certains comportements comme tant propres aux hommes propres aux femmes Parfois ces r les sociaux peuvent enfermer les personnes dans des camisoles de force qui les emp chent de s panouir Objectifs Aborder les r les de genre partir d une perspective critique tout en les contextualisant historiquement Sensibiliser les jeunes au caract re dynamique et volutif des relations entre hommes et femmes W PREMI RE PARTIE FILM 1H36 Film Girl Fight de Karyn Kusama USA 2000 source Catalogue Actor s Studio 2003 2004 R sum Diana Guzman Michelle Rodriguez a l art de s attirer des ennuis Adolescente sombre et maussade elle en veut la terre enti re et passe son ann e scolaire se battre avec les quelques rares amateurs qui trainent dans les couloirs du lyc e Elle habite une cit de Brooklyn avec son p re souvent absent et son jeune fr re Tiny La m re est morte Diana est entour e de gens qui se
39. tions et in galit s des chances et par leurs effets nuisibles sur l entente sociale accentuent les difficult s des rapports au quotidien entre des personnes marqu es effectivement par leurs diff rences La question parait donc simple Comment faire vivre ensemble et se c toyer toutes ces diff rences sans hi rarchisation et dans le respect de leur diversit Comment reconqu rir du terrain sur le racisme l anti s mitisme l homophobie le sexisme et les fanatismes quand tous les arguments de bon sens et de rationalit semblent inop rants Sans avoir la pr tention de d tenir les r ponses ces questions tant elles sont complexes et multifactorielles nous avons n anmoins la certitude qu un mieux tre est impossible sans changements de mentalit s sans ouverture culturelle et sans envie d interagir positivement les uns avec les autres Cest en ce sens que sensibiliser la culture de la Diversit est important et vital dans notre contexte de multiples r alit s et d identit s plurielles Aller vers l autre a crit Albert Memmi ce n est pas se heurter une barri re mais s panouir dans une relation Sensibiliser la culture de la Diversit c est faire comprendre que nos diff rences loin de nous opposer nous apparentent et nous relient les uns avec les autres Et que somme toute elles font aussi nos ressemblances Par cons quent une culture de la Diversit se doit de reposer sur la connaissance et la
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