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1. P Groupes nee Nombre j Avant 1980 30 10 6 1981 1985 64 22 7 1986 1990 60 21 3 1991 1995 72 25 5 1996 2000 52 18 4 Apr s 2000 4 1 4 Nombre total de r ponses 282 100 25 Collection Recherche R 07 2004 2 3 L ancrage social des groupes qui mobilisent le b n volat au service d une population pr caire Cette section analyse la base d appui social que poss dent les groupes communautaires dans leurs milieux partir des donn es sur l implication des b n voles et des membres dans la planification et la r alisation de leurs activit s Nous regarderons aussi les caract ristiques des populations rejointes par ces derni res 2 3 1 Un bassin de b n volat essentiellement f minin Il a t demand aux r pondants d valuer le nombre de b n voles ayant particip leurs activit s Il peut tre estim que les 282 groupes communautaires ont profit au total de l appui de 10 167 personnes b n voles sur une base r guli re dont 68 des femmes L ensemble de ces b n voles ont fourni pour plus de 125 000 heures de b n volat au cours du mois pr c dant l enqu te ce qui correspondrait en moyenne environ 490 heures de b n volat pour chacun des groupes ou encore un peu plus de 14 semaines de travail de 35 heures pour une personne dans chacun des groupes La plupart des groupes communautaires qui ont particip l enqu te 81 a une bas
2. Services S coute soutien relation d aide 72 6 Atelier d ducation formation 66 9 Information et r f rence 63 7 Accueil 61 9 Sensibilisation 61 2 Accompagnement et suivi 59 9 Entraide 47 0 Formation de b n voles 29 9 D fense de droit 27 4 Recherche de financement 27 0 Documentation et recherche 26 0 Support a des projets 23 8 Regroupement d organismes 21 4 D pannage r pit 19 9 Aide l employabilit 18 5 D pannage alimentaire 17 8 Service de transport 13 9 Service de garde 11 0 Aide la cr ation d emploi 11 0 H bergement 10 7 Aide a domicile 9 6 Consultation budg taire 9 3 Aide juridique 6 8 R adaptation 5 7 Autres 28 5 L importance accord e chacun de ces services Tableau 40 par les groupes d montre encore une fois la pr occupation et la place donn e la circulation de l information et au service individualis L coute le soutien et la relation d aide ainsi que la formation et l ducation se retrouvent a tre les premiers outils de travail des groupes L accueil l accompagnement et le suivi de l individu travers son cheminement semblent tre la strat gie la base de la relation d aide Souvent il sera n cessaire de fournir de l h bergement et un d pannage alimentaire aux individus La sensibilisation de l ensemble de la population est aussi un service largement r pandu dans les groupes communautaires 47 Collec
3. s0 s 67 vi Liste des abr viations sigles et acronymes AGA ARUC ES CA CAP CDC CDEC CE CLD CLE CLSC CPE CRCD CRD CRES CRISES CRSH CSN FTQ GRIR MRC OBNL ONG SACA SADC TNCDC UQAC UQAM UQO Assembl e g n rale annuelle Alliance de recherche universit s communaut s en conomie sociale Conseil d administration Chantier d activit s partenariales Corporation de d veloppement communautaire Corporation de d veloppement conomique communautaire Conseil ex cutif Centre local de d veloppement Centre local d emploi Centre local de services communautaires Centre de la petite enfance Conseil r gional de concertation et de d veloppement Conseil r gional de d veloppement Conseil r gional en conomie sociale Centre de recherche sur les innovations sociales Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Conf d ration des syndicats nationaux F d ration des travailleurs et travailleuses du Qu bec Groupe de recherche et d intervention r gionales Municipalit r gionale de comt Organisme but non lucratif Organisation non gouvernementale Secr tariat l action communautaire autonome Soci t d aide au d veloppement des collectivit s Table nationale des Corporations de d veloppement communautaire Universit du Qu bec Chicoutimi Universit du Qu bec Montr al Universit du Qu bec en Outaouais Vi
4. La Table nationale propose de coordonner une demi journ e de formation o un e repr sentant e de chaque CDC est convi e On vise ainsi susciter une occasion de remplir le questionnaire mais aussi de former les CDC superviser chacune dans sa r gion administration du questionnaire aupr s de ses membres Par la suite on s attend ce que chaque CDC organise une demi journ e ou deux pour accommoder le plus grand nombre afin de rassembler ses organismes membres pour remplir le questionnaire sur place C est donc dire que la CDC joue un r le d animatrice aupr s de ses membres elle doit les aider compl ter le questionnaire et r pondre leurs interrogations sur place La CDC fournit le questionnaire et le guide sur place elle les r cup re ensuite afin de les exp dier la Table nationale 73 Collection Recherche R 07 2004 DIRECTIVES GENERALES AUX CDC L outil d enqu te qui est ici fourni devrait permettre de faire valoir l impact social et conomique des groupes l chelle locale Chaque CDC a donc un r le de motivateur important jouer e pour faire conna tre l importance de venir compl ter le questionnaire e pour aider les organismes remplir le questionnaire de sorte que globalement e nous ayons des donn es robustes et homog nes travers le Qu bec Chaque CDC doit informer ses membres qu il est essentiel d apporter les documents suivants car a v
5. La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires 26 Avez vous une entente de financement r current avec un minist re ou un organisme Voir guide pour d finition O Oui O Non Si oui avec le s quel s Montant Minist re de la Sant R gie r gionale SOC Minist re de la Famille et de l enfance Emploi Qu bec Autres minist res du Qu bec SACA Municipalit Centraide Autres organismes sp cifier TOTAL du financement r current 27 De quelle s autre s forme s de soutien a b n fici votre organisme dans la derni re ann e financi re Plusieurs choix possibles Pr t d un local Dons d quipements ou fournitures Services professionnels Autres avantages pr cisez 28 Durant la derni re ann e financi re combien d heures estimez vous avoir consacr es la recherche de financement Voir le guide heures 29 Avez vous des difficult s de financement Voir le guide Pour le fonctionnement de base pour survivre Pour le fonctionnement d appoint pour offrir les m mes services Pour le fonctionnement de croissance pour d velopper Non pas de difficult s 95 Collection Recherche R 07 2004 30 Au cours de la derni re ann e financi re quel tait le montant des d penses de votre organisme pour les postes suivants Voir le guide arrondir a la dizaine Postes de
6. Tableau 60 R partition des groupes selon le pourcentage du financement r current par rapport a leur financement total N 168 Part du financement total CEE Nombre 1 50 66 39 2 51 100 102 60 8 Total 168 100 0 Tableau 61 R partition des groupes selon le financement r current par type de groupe Genres de groupe Montant Part r currente Nombre de Nombre r current moyenne du groupe avec moyen financement entente total Promotion d fense de droits 35 917 45 14 18 30 Pr vention 72 292 52 11 13 16 Entraide 66 449 49 27 35 41 Population g n rale 58 435 48 22 30 48 Populations sp cifiques 95 097 63 83 108 133 CPE 508 256 90 11 13 14 Total des groupes 168 217 282 Tableau 62 R partition des groupes selon le principal organisme pourvoyeur du financement r current Organismes Groupe Nombre Minist re de la Sant R gie r gionale SOC 154 73 0 Minist re de la Famille et de l enfance 20 9 4 Autres minist res 18 8 5 Ville de Montr al 8 3 8 Emploi Qu bec 5 2 4 Centraide 3 1 4 Autres organismes 2 1 0 SACA 1 0 5 Total 211 100 0 23 see r hum Ra 8 Souvent plusieurs organismes ont t mentionn s pour cette question sans sp cification s il s agissait d ententes s par es ou conjointes C est le premier organisme qui a t retenu et interpr t comm
7. R sum Rouyn Noranda 1999 8 p CONSEIL REGIONAL DE DEVELOPPEMENT DE L ABITIBI TEMISCAMINGUE Portrait de l impact social et conomique du milieu associatif communautaire et coop ratif MRC Abitibi Ouest Rouyn Noranda 4 p CONSEIL REGIONAL DE DEVELOPPEMENT DE L ABITIBI TEMISCAMINGUE Portrait de l impact social et conomique du milieu associatif communautaire et coop ratif MRC Vall e de l Or Rouyn Noranda 4 p MATHIEU R L impact conomique et social du secteur communautaire dans quatre arrondissements de la Ville de Montr al Document de consultation AREPPS SAC UQAM Montr al 1996 104 p Bibliographie Anderson P 1978 Sur Gramsci Paris Masp ro Anheier H M Glasius M Kaldor 2001 Introducing Global Civil Society pp 1 23 dans H Anheier M Glasius M Kaldor dir Global Civil Society 2001 Oxford Oxford U P Amin A dir 1994 Post fordism a Reader Oxford Blackwell Benko G et A Lipietz 2000 La richesse des r gions Paris PUF Bertaux D 1977 Destins personnels et structure de classe Paris PUF Bolle de Bal M dir 1996 Voyages au coeur des sciences humaines de la reliance Paris Harmattan Borja J et M Castells 1997 Local amp Global Management of Cities in the Information Age London Earthscan Publications Boyer R et D Drache 1996 States against Markets The Limits of Globalization Londres Routledge Boyer R et J P
8. conomie sociale a ______ 6 Centre de petite enfance CPE _Ann e financi re de r f rence tel quel donn e de la fin de l ann e Secteurs d intervention 1 Alcoolisme et toxicomanie i 2 Alimentation sect_3 3 Apprentissage la vie d mocratique 4 Communication 5 Condition f minine 6 Condition masculine 7 Consommation 8 D veloppement socio conomique 9 Education populaire et ou alphab tisation Fonction r pondant Genre de groupe 97 Collection Recherche R 07 2004 10 Employabilit et r insertion au travail 11 Famille 12 Environnement 13 H bergement 14 Logement et habitation 15 Pauvret 16 R insertion sociale 17 Sant mentale 18 Sant physique 19 Socioculturel et loisir _ 20 Autres lister 1 Quartier s ou arrondissement s i 2 Municipalit s 3 MRC 4 R gional 5 National 6 Canadien ou international Territoire couvert terr_act IL MODE D ORGANISATION ET PRISE DE DECISION Question Nom de la Codification sugg r e variable Instances pr sentes A G _inst_ag 1 oui 2 non R union AG nbre_ag tel quel Fonction AG fonc_ag 1 d cisionnelle 2 planification 3 r alisation 112 D P 113 D R 123 P R 1123 D P R tel quel Membre AG 2 non R union CA inbre ca tel quel Fonction CA fonc_ca 1 d cisionnelle 2 planification 3 r alisation 12
9. personnes concern es Ainsi les cours les activit s de formation les conf rences et les sessions d information constituent le principal moyen d action des groupes communautaires Ceci est coh rent avec l intervention en pr vention qui consiste faire circuler l information et les connaissances sur les probl mes qui pr occupent les groupes communautaires et leurs client les Les comit s de travail qui viennent en troisi me place servent la planification et la pr paration des diff rentes autres activit s et interventions des groupes Ils sont donc importants dans le fonctionnement de ceux ci Quant aux f tes populaires celles ci refl tent un aspect plus convivial et plus ludique de l action des groupes l int rieur de leurs milieux d appartenance En tant qu outil de travail elles sont aussi un moyen pour rejoindre les populations pour animer le milieu faire connaitre leurs activit s et m me renforcer l esprit communautaire et l ancrage des groupes 45 Collection Recherche R 07 2004 Tableau 38 R partition des groupes selon l importance accord e aux activit s r alis es N 256 Activit s SPURS Cours session de formation 47 2 Conf rence s ance d information 30 8 Comit de travail 29 2 F te populaire 24 6 Atelier r flexion th matique 23 4 Activit de cr ation 19 9 Caf rencontre 19 9 Consultation p
10. La collectivit participe l action des groupes de plusieurs fa ons et plusieurs titres La pr sence des groupes communautaires au sein des collectivit s locales vient alors multiplier les occasions de prise de parole citoyenne et l exercice de la d mocratie dans les collectivit s locales Ainsi dans un premier temps les groupes communautaires r ussissent mobiliser un grand nombre de citoyens qui s impliquent formellement en tant que b n voles et membres actifs pour la r alisation d activit s et la prestation de services 67 Collection Recherche R 07 2004 Les groupes communautaires mobilisent donc une ressource non n gligeable le b n volat qu ils mettent en valeur au service des d munis Mais ils ne mobilisent pas que le b n volat Ils obtiennent des revenus importants qu ils injectent au sein des collectivit s locales Aussi si la cible des services assur s par les groupes correspond aux populations a faible revenu leur action se fait sentir sur l ensemble de la collectivit parce qu ils densifient les r seaux communautaires parce qu ils cr ent des emplois d pensent localement et contribuent au march local et parce qu ils am nent une certaine vitalit sociale qui s exprime par la participation Les groupes communautaires ne travaillent pas en vase clos comme nous l avons mentionn ceux ci collaborent avec les autres groupes communautaires avec des acteurs des se
11. l on tisse des contacts concernant l aide le concours la coop ration ou la participation de divers groupes un travail en commun ou au travail de l autre ces contacts tant souvent cr s en fonction de pratiques communes ou de rapports personnalis s D finition de Secteurs public ou para p ripublic ou gouvernemental Ces secteurs r f rent g n ralement aux minist res agences soci t s publiques et au r seau public de la sant ou de l ducation CLSC R gie r gionale Commission scolaire D finition de Table de concertation non incorpor e versus une organisation incorpor e Il s agit de diff rencier ici les lieux qui font l objet d une institutionnalisation formelle organisation incorpor e versus des lieux plus spontan s plus ph m res et plus ponctuels table non incorpor e Section F Activit s services et populations rejointes 18 19 Activit s e Le mot principales r f re au volume des ressources que l organisme consacre aux activit s que ce soit des personnes du temps ou de l argent comme par exemple temps de pr paration dur e de l activit argent allou aux activit s D finition de Activit s Contrairement aux services il ne s agit pas des actions s adressant par mandat aux usagers ou client les Les activit s ont plut t une fonction ou une nature r ciproque et collective qui peut tre tourn e vers l int rieur de l organisation EX
12. 50 heures par groupe Il faut aussi souligner que pour un peu plus de 20 des groupes le nombre d heures de b n volat est tr s important plus de 200 heures au cours du dernier mois C est donc plus de cinq semaines de travail de 35 heures pour une personne dans ces 55 groupes Tableau 11 R partition des groupes selon le nombre d heures de b n volat fournies durant le mois pr c dant l enqu te oe Groupes Heures de b n volat Nombre 0 9 3 5 1 50 124 48 8 51 200 66 26 0 201 400 19 7 5 401 et plus maximum 65 237 36 14 2 Nombre total de r ponses 254 100 Dans une forte proportion les b n voles sont aussi membres des groupes pour 73 des groupes Tableau 12 Ils sont des travailleur euse s ou des retrait e s dans 62 et 53 des cas respectivement Les personnes sans emploi ainsi que celles aux tudes sont aussi actives et donnent b n volement de leur temps dans approximativement 35 des groupes communautaires Il est noter que ces r ponses ne sont pas exclusives on peut tre la fois membre et retrait par exemple Tableau 12 R partition des groupes selon le statut socioprofessionnel de leurs b n voles N 271 Groupes o prend place Statuts socioprofessionnels le b n volat Nombre Membre 199 73 4 Travailleur 169 62 4 Retrait 144 53 1 Sans emploi 113 41 7 Etudiant 88 32 5 Autre 38 14 0 Le
13. Tableau 16 R partition des groupes selon le type de population desservie N 282 Types de population cible Groupes Nombre Familles 105 37 2 Ensemble de la population 94 33 3 Personnes appauvries 66 23 4 Jeunes 53 18 8 Femmes 52 18 4 Enfants 50 17 7 Personnes sans emploi 40 14 2 Personnes avec probl mes sant mentale 39 13 8 Personnes handicap es 36 12 8 Personnes g es 35 12 4 Personnes avec probl mes sant physique 26 9 2 Hommes 15 5 3 Personnes alcooliques toxicomanes 13 4 6 Personnes analphab tes 12 4 2 Communaut culturelle ou autochtone T 2 4 Itin rants 6 2 1 Autres 27 9 5 Par la suite nous avons demand aux r pondants d identifier les trois principaux statuts socio conomiques des populations qu ils rejoignent par leurs activit s et leurs services Tableau 17 En agr geant les r ponses des 187 groupes qui ont pu r pondre cette question nous voyons que les personnes recevant les prestations de la s curit du revenu bien tre social constitue la population rejointe par plus de trois quarts des groupes Les salari s et les prestataires de l Assurance emploi sont les deux autres plus importantes cat gories socio conomiques rejointes 31 Collection Recherche R 07 2004 Tableau 17 R partition des groupes selon le statut socio conomique des populations rejointes N 187 Le s Groupes Statuts
14. avec une composante f minine approximative de 62 Ainsi les activit s de chacun des groupes touchent un nombre important de personnes La valeur m diane est de 350 personnes par ann e rejointes directement dans une proportion de plus de 90 des cas Tableau 15 Tableau 15 R partition des groupes selon les modalit s d acc s leurs services Moist one Nombre Directement 234 83 Indirectement 28 9 9 Les deux la fois 20 7 1 Nombre total de r ponses 282 100 Notre questionnaire demandait aux r pondants d identifier les trois principales cat gories de populations touch es par leur groupe par l interm diaire de leurs activit s et de leurs services Tableau 16 partir des r ponses obtenues nous voyons se d gager une certaine typologie des populations rejointes Un pourcentage important des groupes rejoint des populations d finies selon des crit res tr s larges En effet 105 groupes soit 37 s adressent aux familles Dans une proportion semblable 33 les groupes de notre enqu te rejoignent l ensemble de la population sans distinction des probl matiques socio conomiques ou d mographiques Les personnes faibles revenus les jeunes les femmes les enfants ou les personnes sans emploi constituent la population cible pour des pourcentages plus r duits des groupes moins de 25 Puis un troisi me type de client le est constitu de personnes avec des probl m
15. cr ation r flexion formation pour les personnes l interne ou vers l ext rieur et qui ont souvent un caract re sp cial et temporaire EX v nement telle f te populaire ou caf rencontre Services e Le mot principaux m me d finition qu 18 D finition de Services Il s agit des actions de l organisme qui s adressent par mandat aux usagers ou client les donc de nature univoque habituellement vers les personnes de mani re individuelle personne personne mais parfois aussi de mani re collective personne groupe d individus D finition de Tarification Il s agit des montants d argent qu ils soient partiels minimaux ou m me symboliques exig s des usagers ou client les inclure les services m me si seulement certaines tranches d usagers paient pour ceux ci alors que d autres sont exempt es Mais exclure les cotisations ou co ts des cartes de membres 79 Collection Recherche R 07 2004 21 D finition de Ouvert Ily a au moins un employ en poste durant ce nombre d heures et il offre des service aux usagers Heures par semaine En g n ral r f re ici un nombre moyen ou qui concerne la p riode r guli re i e non estivale ou non exceptionnelle d offre de services de l organisme 23 a D finition de Rejointes directement ou indirectement Il s agit de distinguer si les services s adressent en personne des individus directement ou seulement d
16. elles ont t comptabilis es dans le secteur public et parapublic 36 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires liens recens s Tableau 25 Les r pondants identifient les changes d information et la formation comme les deux principaux b n fices li s a ces liens Tableau 26 Tableau 24 R partition des liens de collaboration avec des organismes communautaires selon leur chelle d action N 263 chelles Liens de collaboration Nombre MRC 205 32 0 R gional 205 32 0 Municipal 136 21 3 Provincial 93 14 5 F d ral 1 0 2 Total 640 100 Tableau 25 R partition des liens de collaboration avec des organismes communautaires selon le type de collaboration N 263 Tynes de Shlkaboratiall Liens de collaboration Nombre Concertation 333 47 2 Repr sentation 194 27 5 Collaboration informelle 118 16 7 Coalition 61 8 6 Total 706 100 Tableau 26 R partition des liens de collaboration avec des organismes communautaires selon les b n fices retir s N 263 2e Liens de collaboration B n fices Nombre Echange d informations 415 28 6 Formation 293 20 2 Collaboration des projets 264 18 2 Visibilit 191 13 2 Echanges de services 110 7 6 Financement 61 4 2 R f rence 58 4 0 Total 1450 100 Le r seautage des groupes communautaires ave
17. la population g n rale 48 17 0 Entraide 41 14 5 Promotion et d fense de droits 30 10 6 Pr vention 16 5 7 CPE 14 5 0 Nombre total de r ponses 282 100 2 2 L ancrage territorial des groupes communautaires Cette partie du rapport porte sur l ancrage des groupes communautaires dans leur milieu d appartenance L enqu te nous permet d analyser certaines des dimensions territoriales sociales et politiques de cet ancrage et de r pondre des questions au sujet de la port e 23 Collection Recherche R 07 2004 territoriale des activit s assur es par les groupes leur stabilit leurs b n voles leurs client les leurs processus d cisionnels leurs partenaires ainsi que de leurs r seaux 2 2 1 Des groupes profond ment ancr s localement Lorsqu on demande aux groupes communautaires de d limiter le territoire couvert par leurs activit s Tableau 7 c est l chelle de la MRC qui ressort majoritairement 44 des r ponses En additionnant le local traditionnel c est dire le quartier 13 et la municipalit 24 au nouveau local repr sent par la MRC le territoire de r f rence et d appartenance des groupes communautaires rel ve plus de 80 de l chelle locale La R gion administrative s av re d une certaine importance avec pr s de 16 des r ponses tandis que les chelles provinciale nationale et internationale ne sont que rarement des espac
18. test et appliqu il a t critiqu et revu par les chercheurs et les membres de la TNCDC Histoire d une recherche action La recherche a d but en 1999 par des contacts entre la TNCDC et des chercheurs de l UQAM La Table nationale d sirait alors r aliser une recherche valuative sur les impacts sociaux et conomiques des groupes communautaires en vue de mieux les outiller dans leurs rapports avec les autres acteurs locaux r gionaux et nationaux L identification claire L ARUC conomie sociale ou ARUC S est un consortium form par l Universit du Qu bec Montr al UQAM l Universit du Qu bec Chicoutimi UQAC l Universit du Qu bec en Outaouais UQO et l Universit Concordia en partenariat avec le Chantier d conomie sociale la F d ration des travailleurs et travailleuses du Qu bec FTQ et la Conf d ration des syndicats nationaux CSN L acronyme ARUC veut dire Alliance de recherche universit s communaut s et provient du programme du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada CRSH Collection Recherche R 07 2004 de ce qu il fallait entendre par impacts sociaux et conomiques pris du temps ce qui est d en partie la complexit du sujet et en partie au peu de ressources financi res disponibles La volont de mener une recherche coop rative a aussi contribu en ralentir le d roulement cela tait in vitable compte tenu du d sir part
19. tre consid r comme un estim ou une approximation acceptable Si les r pondants n ont pas de chiffres exacts tir s de leurs documents officiels ou d estim s acceptables voir les exemples dans le guide ils doivent alors inscrire NSP pour Ne Sait Pas Toujours r pondre en fonction de la p riode de temps indiqu e dans la question m me si elle ne refl te pas n cessairement ce qui se passe habituellement Soulignons aussi que les r pondants doivent la question 5 sp cifier l ann e budg taire de r f rence et que cette m me ann e revient dans les sections suivantes et doit demeurer leur r f rence 75 Collection Recherche R 07 2004 Consignes sp cifiques 4 chacune des questions Section A Identification du groupe 1 1 4 6 1 Fonction e titre de poste de la personne r pondante Depuis combien d ann es e arrondir l ann e pr s e peu importe si le r pondant a travaill temps partiel e peu importe s il y a eu interruption de quelques mois e Mais exclure le nombre d ann es appropri si interruption de plusieurs ann es Genre de groupe e Il faut forcer le r pondant choisir 1 seule r ponse lui dire qu il aura la chance de nuancer la question 6 Secteurs d intervention 3 maximum mais le r pondant doit les mettre en ordre de priorit il est important d indiquer lequel est le plus important m me si
20. 13 Autres listez _ Principaux services serv_1 i 1 Accompagnement et suivi serv_2 2 Accueil serv_3 3 Aide la cr ation d emploi 4 Aide domicile 5 Aide l employabilit 6 Aide juridique 7 Consultation budg taire 8 D fense de droits et lutte 9 D pannage alimentaire 10 D pannage r pit 11 Documentation et recherche l 12 coute soutien et relation d aide 13 Entraide 14 Formation de b n voles 15 H bergement 16 Information et r f rence 17 R adaptation l 18 Sensibilisation 19 Support a des projets l 20 Recherche de financement l 21 Regroupement repr sentation d organismes l 22 Service de garde 23 Service de transport 24 Autres lister 1 oui 2 non tar_serv Tel quel oo Populations cibles 1 L ensemble de la population pop_2 _2 Enfants pop_3 3 Familles 4 Femmes 5 Hommes 6 Itin rants 7 Jeunes 8 Personnes g es 9 Pers alcooliques et ou toxicomanes 103 Collection Recherche R 07 2004 10 Pers analphab tes 11 Pers appauvries 12 Pers sans emploi 13 Pers handicap es 14 Pers ayant des probl mes de sant mentale 15 Pers ayant des probl mes de sant physique 16 Communaut s culturelles et ou autochtones 17 Autre s lister tel quel pers_ind tel quel fem _rej tel quel hom rej tel quel tel quel el
21. 2 0 0 0 2 Fonctionnement de base 16 0 1 0 17 Fonctionnement d appoint 2 0 1 1 4 Fonctionnement de croissance 4 1 0 1 6 Total Promotion 24 1 2 2 29 Pr vention Sans difficult 2 1 0 1 4 Fonctionnement de base 4 1 0 0 5 Fonctionnement d appoint 2 1 0 1 4 Fonctionnement de croissance 2 1 0 0 3 Total Pr vention 10 4 0 2 16 Entraide Sans difficult 3 0 0 1 4 Fonctionnement de base 13 2 2 2 19 Fonctionnement d appoint 6 0 1 4 11 Fonctionnement de croissance 3 0 1 2 6 Total Entraide 25 2 4 9 40 G n rale Sans difficult 2 1 0 4 7 Fonctionnement de base 16 3 1 4 24 Fonctionnement d appoint 4 1 1 2 8 Fonctionnement de croissance 2 0 0 5 7 Total Service a la population g n rale 24 5 2 15 46 Sp cifique Sans difficult 8 0 0 5 13 Fonctionnement de base 28 3 4 11 46 Fonctionnement d appoint 14 7 0 14 35 Fonctionnement de croissance 17 6 1 8 32 Total Service populations sp cifiques 67 16 5 38 126 CPE Sans difficult 0 0 0 10 10 Fonctionnement de base 1 0 0 0 1 Fonctionnement d appoint 0 0 0 0 0 Fonctionnement de croissance 0 0 0 3 3 Total CPE 1 0 0 13 14 Pour pallier a ces difficult s les groupes passent beaucoup de temps a la recherche active de financement Nous avons pu comptabiliser un total de 86 234 heures pour 241 groupes ce qui repr sente une moyenne de 358 heures par groupe utilis es cette fonction Ils consacrent donc l quivalent d une personne travaillant environ dix semaines a 35 heure
22. 425 181 446 100 0 Nonobstant les appuis re us dont certains assurent des financements r currents la plupart des groupes agissent dans un contexte de fragilit et de pr carit financi re Cette situation les oblige consacrer des efforts importants la survie ce qui videmment distrait leur personnel de leur fonction premi re De plus leur situation financi re ainsi que les conditions inh rentes au financement qu ils re oivent placent les groupes dans une situation o la fragilit s ajoute la d pendance 2 9 Conclusion la dynamisation de la soci t civile locale au profit des d munis Les groupes communautaires apportent donc une certaine densification et une certaine dynamisation la soci t civile locale dans la mesure o ils structurent des r seaux et mobilisent des ressources assurent des services et injectent localement des fonds surtout au profit des plus d munis de la soci t Issus de leurs communaut s les groupes communautaires naissent par la volont de leurs membres et des populations qu ils desservent La grande majorit d entre eux sont actifs l int rieur de leurs collectivit s depuis plus de dix ans ils ont acquis ainsi la l gitimit comme acteurs du d veloppement local que donne le temps et la stabilit dans des milieux o r gne l incertitude Cette l gitimit est renforc e par la pr occupation de la d mocratie l int rieur de ces groupes
23. 84 Liens de collaboration Organismes Nombre Entreprises 41 28 5 Communaut s religieuses 27 18 8 Clubs sociaux 22 15 3 Syndicats 14 9 7 Fondations diverses 12 8 3 Centraide 10 6 9 Chambre de commerce 7 4 9 Associations corporations professionnelles 6 4 2 Caisses populaires 3 2 1 Autres 2 1 4 Total 144 100 Tableau 33 R partition des liens de collaboration avec d autres organismes selon leur chelle territoriale d intervention N 84 chelles Liens de collaboration Nombre Municipal 67 48 5 R gional 31 22 5 MRC 21 15 2 Provincial 16 11 6 F d ral 3 2 1 Total 138 100 Tableau 34 R partition des liens de collaboration avec d autres organismes selon le type de collaboration N 84 Liens de collaboration Types de collaboration Nombre Collaboration informelle 77 53 5 Repr sentation 35 24 3 Concertation 28 19 4 Coalition 4 2 8 Total 144 100 42 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Tableau 35 R partition des liens de collaboration avec d autres organismes selon les b n fices retir s N 84 Types de b n fice Liens de collaboration Nombre Financement 70 31 1 Collaboration des projets 64 25 1 change d informations 33 14 6 Visibilit 31 12 1 changes de services 22
24. D P 13 D R 23 P R 1123 D P R memb_ca tel quel Membre CA 98 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires CE R union CE Fonction CE fonc_ce memb_ce Membre CE _ Comit s R union comit Fonction comit Inst_co nbre_co fonc_co Membre comit memb_co R union Autre Fonction Autre Membre Autre Fonctions fonc_dir fonc_emp fonc_ben fonc_mem inst_au i nbre_au fonc_au 99 1 oui tel quel 1 d cisionnelle 2 planification 3 r alisation 112 D P 113 D R 123 P R 1123 D P R tel quel 1 oui tel quel 1 d cisionnelle 2 planification 3 r alisation 112 D P 113 D R 23 P R 1123 D P R tel quel 2 non 2 non 1 oui 2 non tel quel 1 d cisionnelle l 2 planification 3 r alisation 112 D P 113 D R 23 P R 123 D P R tel quel 1 d cisionnel 2 planification 3 r alisation 112 D P 113 D R 123 P R 1123 D P R IL LE MEMBERSHIP Question Nom de la variable Codification sugg r e Crit res membership memb_1 Accept par CA 1 oui 2 non Utilisateur de services 1 oui 2 non Groupe cible 1l oui 2 non Partager les objectifs 1 oui 2 non Payer une cotisation 2 non Repr senter un organisme 2 non mem 7 Autre lister oui Zanon Nombre de membres Membres corporatifs imbre_ind Me
25. Le ph nom ne r gional au Qu bec Qu bec Presses de l Universit du Qu bec Hirst P Q 1997 From Statism to Pluralism Democracy Civil Society and Global Politics London UCL Press Jessop B 1992 Fordism and post fordism critique and reformulation pp 43 65 dans A J Scott M J Storper eds Pathways to Regionalism and Industrial Development London Routledge Keane J 2001 Global Civil Society pp 23 50 dans Anheier H M Glasius M Kaldor dir Global Civil Society 2001 Oxford OUP Klein J L 1999 Mondialisation et Etat nation la restructuration territoriale du syst me monde Dans Klein J L et S Laurin Dir L Education g ographique Conscience territoriale et formation du citoyen 2 dition Sainte Foy Presses de l Universit du Qu bec 34 70 Klein J L et B L vesque dir 1995 Contre l exclusion repenser l conomie Qu bec P U Q 319 p Klein J L et Gagnon C 1989 Le social apprivois Le mouvement associatif l tat et le d veloppement local Hull Asticou Klein J L Tardif C Carri re J et B L vesque 2003 Les milieux d appartenance au Qu bec une perspective m thodologique Dans Fr d ric Lasserre et Aline Lechaume Dir Le territoire pens g ographie des repr sentations territoriales Qu bec Presses de l Universit du Qu bec pp 233 264 Klein J L Tremblay P A Dionne H 1997 Dir Au del
26. cessaires elle devait ensuite recueillir les questionnaires remplis et les faire parvenir l UQAM C est dans cette universit que furent effectu es la saisie des donn es et la v rification de la base des donn es Parall lement une quipe de 1 UQAC se chargea de l envoi des fichiers aux CDC dans un format accessible des non sp cialistes C est l UQAC que furent ensuite r alis s les rapports pr liminaires remis chaque CDC Afin d acc l rer les choses les questions ouvertes n ont pas t d pouill es remettant plus tard les questions plus fondamentales portant sur l ensemble des groupes participants ou exigeant des comparaisons entre CDC ou demandant l identification de variables porteuses de potentiel explicatif Ce comit tait compos de chercheur e s de l UQAM de l UQAC et de membres de la Table nationale La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Comme on l a dit l intention g n rale tait celle de mieux cerner l ancrage local des organisations communautaires et leur contribution a la production et au maintien du tissu social des collectivit s Les pages qui suivent pr sentent donc quelques r flexions sur la notion de local On constatera que le sens a accorder a cette notion a chang depuis une vingtaine d ann es pour d signer moins un espace physique qu une chelle de structuration de la soci t et des
27. d penses Montant Frais salariaux salaires et avantages sociaux Frais locatifs loyer et locaux Frais administratifs et de bureau fonctionnement et communications Formation Amortissement sur immobilisation et quipements Autres d penses Sp cifier TOTAL DES DEPENSES MERCI DE VOTRE COLLABORATION Commentaires sur le questionnaire merci 96 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires 3 3 La charte de codification CHARTE DE CODIFICATION SPSS Pour tout le questionnaire les codes suivants s appliquent 9999 pas de r ponse PDR 8888 ne s applique pas NA 7777 r ponse intraitable RI 6666 ne sait pas NSP I IDENTIFICATION DU GROUPE Question Nom de la Codification sugg r e variable _Date d aujourd hui tel quel num ro du questionnaire E ppartenance Lister Tel quel 1 Coordination Direction 2 Secr tariat _3 Intervention service direct la population 4 ducation gardiennage 5 Entretien _6 Administration gestion comptabilit 7 Autres lister Tel quel Tel quel Tel quel 1 Organisme sans but lucratif 2 Coop rative 3 Autre lister 1 Promotion et d fense de droits 2 Entraide 3 Services 4 Regroupement d organismes 5 Entreprise d
28. de l UQAM la Table nationale des CDC ainsi que les 14 CDC participantes Note sur les auteurs Juan Luis Klein est professeur au d partement de G ographie de l Universit du Qu bec Montr al UQAM et directeur adjoint du Centre de recherche sur les innovations sociales CRISES Il est aussi coresponsable du Chantier d activit s partenariales CAP valuation et Syst mes d information de 1 ARUC ES Carole Tardif est tudiante au doctorat en tudes urbaines l UQAM et professionnelle de recherche au CRISES En plus de participer la r daction de ce rapport elle a assur le traitement final des donn es de l enqu te Marielle Tremblay est professeure titulaire au d partement des Sciences humaines l Universit du Qu bec Chicoutimi UQAC Elle est galement coordonnatrice du Groupe de recherche en interventions r gionales GRIR et responsable de l ARUC ES l UQAC Pierre Andr Tremblay est professeur au d partement des Sciences humaines PUQAC et a assur jusqu en 2003 la coresponsabilit du CAP D veloppement local et r gional de l ARUC ES PRESENTATION DES CAHIERS DE L ARUC S Comme son nom l indique bien l Alliance de recherche universit s communaut s ARUC en conomie sociale mise sur le partenariat pour la recherche la formation et la diffusion La diffusion fait appel une diversit de moyens et d outils l un de ceux ci tant des cahiers g n ralement
29. de la r alit Mais ce n tait pas la seule analyse marxiste qui cherchait re totaliser l organisation conomique l organisation politique et l organisation sociale Curieusement on retrouve quelque chose de cette intuition dans les principes de r gulation macro conomique formul s par Keynes Le collectif le social y est quadrill par les services publics L tat doit c est sa contribution essentielle au maintien de l ordre social assurer le bien tre La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Welfare des citoyens On est sans doute ici la forme la plus achev e du couple form par l tat nation et la famille patriarcale la seconde repr sentant la cons cration de la vie priv e le premier rassemblant la sph re publique En d autres termes tat et soci t deviennent co extensifs C est la capacit de l tat r guler l conomie qui lui permet de le faire en lissant les courbes du cycle conomique Polanyi 1944 y avait vu le r ench ssement de l conomie dans la soci t Il avait sans doute tort car jamais cela n avait aboli le march et donc la distance entre l conomie et le social Un effet du recouvrement de la soci t par les appareils d tat pendant la phase keyn sienne fut donc de remettre en question la pertinence de la coupure entre tat et soci t civile La soci t avait elle l autonomie n cessa
30. de la soci t fordiste et keyn sienne Des transformations multiples de nature aussi bien g o conomiques que g opolitiques toutes les chelles locale r gionale nationale et mondiale obligent les acteurs du d veloppement des collectivit s locales se repositionner tablir entre eux de nouvelles relations o se modifie le r le qui leur a t traditionnellement attribu Il en est ainsi du r le de l tat national et providentialiste comme celui des acteurs de la sph re priv e et de celui de la soci t civile o s ins rent les groupes communautaires Il nous est apparu que l analyse de la place du communautaire doit d passer la perspective sectorielle car les groupes communautaires ne sont pas un secteur Ils font partie de la soci t civile au m me titre que les mouvements sociaux les syndicats les associations volontaires les partis politiques les ONG et les entreprises d conomie sociale Ensemble et en interaction avec les acteurs des sph res priv e et publique ils contribuent la production et la reproduction de ce domaine de la vie collective qu on appelle le social 107 Collection Recherche R 07 2004 Le portrait de l action communautaire qui est dress dans la deuxi me partie d montre comment dans leur milieu g ographique les groupes communautaires tissent le social d une fa on sp cifique en articulation avec le politique et l conomique Ce portrait montre
31. droit de vote l exception des repr sentants de la direction ou de la coordination droit de vote accord dans 36 des groupes seulement 2 5 Le r seautage des collaborations sectorielles territorialis es Les groupes communautaires ne travaillent pas en vase clos Tableau 21 La presque totalit d entre eux soit 98 disent collaborer avec les autres organismes communautaires et avec les secteurs public et parapublic 83 Les collaborations avec les autres secteurs syndicats communaut s religieuses chambres de commerces etc sont cependant moins importantes comparativement aux deux premiers secteurs ce qui confirme la relation directe de type partenarial que les groupes ont avec le gouvernement Toutefois elles demeurent pr sentes quand m me pour pr s de 50 des groupes Tableau 21 Pourcentage des groupes selon leur collaboration avec d autres types d organisation N 281 2 Liens avec des organisations Pr sence ou absence de liens Publiques et de collaboration Communautaires r Autres parapubliques Pr sence de liens de collaboration 97 2 83 0 46 6 Absence de liens de collaboration 2 8 17 0 53 4 Nombre total de groupes 281 276 266 Nous avons pu relever et identifier des liens de collaboration avec e 1491 organisations du secteur communautaire e 842 organisations du secteur public et parapublic e 317 organisations des autres secteurs Tabl
32. du n olib ralisme quel r le pour les mouvements sociaux Sainte Foy Qc P U Q Lash S et J Urry 1994 Economies of signs and spaces London Sage L vesque Benoit 2001 Le mod le qu b cois Un horizon th orique pour la recherche une porte d entr e pour un projet de soci t Montr al UQAM Cahiers du CRISES Working papers no 0105 L vy J 1999 Le tournant g ographique Penser l espace pour lire le monde Paris Belin Lofland J 1996 Social Movement Organizations New York Aldine De Gruyter Marsden D Oakley P Pratt B 1994 Measuring the Process Guidelines for Evaluating Social Development London INTRAC Mathieu R V van Schendel C Jett L Dumais D G Tremblay 2000 L Impact socio conomique des organismes communautaires dans quatre arrondissements de la Ville de Montr al Montr al LAREPSS UQAM 196 p Offe C 1985 Disorganized Capitalism Cambridge Mass MIT Press Polanyi K 1944 The Great Transformation Boston Beacon press 1957 Rifkin J 1996 La fin du travail Montr al Bor al 114 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Robertson R 1992 Globalization Social Theory and Global Culture Newbury Park Sage Sassen S 2000 Cities in a World Economy Thousand Oaks Sage Scott A 2001 Dir Global City Regions Trends Theory Policy Oxford Oxford University Press Sto
33. du social Paris Fayard Douglas M et J Friedmann dir 1998 Cities for Citizens Chichester Wiley Drache D H J Glasbeek 1990 Le n o fordisme l offensive du capital l alternative des travailleurs pp 237 271 dans Boismenu G D Drache dir Politique et r gulation Paris Montr al L Harmattan M ridien Dulong R 1978 Les r gions l tat et la societ locale Paris Presses universitaires de France Fontan J M et Klein J L 2000 Mouvement syndical et mobilisation pour l emploi renouvellement des enjeux et des modalit s d action Politique et soci t 19 1 79 102 Fontan J M J L Klein et B L vesque 2003 Dirs Reconversion conomique et d veloppement territorial le r le de la soci t civile Qu bec Presses de l Universit du Qu bec Fontan J M Klein J L et D G Tremblay Dirs 1999 Entre la m tropolisation et le village global Sainte Foy Presses de l Universit du Qu bec Giugni M D McAdam et C Tilly dir 1999 How Social Movements Matter Minnesota U M Press Glenn John K 2001 Framing Democracy Civil Society and Civic Movements in Eastern Europe Stanford Stanford U Press Habermas J 1978 L espace public Paris Payot 113 Collection Recherche R 07 2004 Hamel P et Klein J L 1996 Le d veloppement r gional au Qu bec enjeu de pouvoir et discours politique Dans Proulx M U Directeur
34. est celle qui concerne le partage des objectifs du groupe ce qui d signe une forme de militantisme On remarque par ailleurs dans les crit res Autres l obligation de fournir certaines heures de b n volat ou encore l obligation d tre r sidant sur le territoire couvert par les activit s du groupe Ces deux aspects fondamentaux sont intimement li s la d finition du communautaire la dimension sociale de l implication dans la collectivit ainsi que la dimension territoriale de cette derni re Tableau 14 R partition des groupes selon les conditions pour devenir membre N 261 Groupes stipulant la condition Crit res pour devenir membre Nombre Partager les objectifs du groupe 187 71 6 Payer une cotisation 127 48 7 Etre accept par le conseil d administration 103 39 5 Etre utilisateur des services 91 34 9 Avoir un ge particulier 56 21 5 Appartenir groupe cible 52 19 9 Repr senter un autre organisme 26 10 0 Autre crit re tre r sidant b n volat etc 41 15 7 2 2 3 Les populations rejointes des gens en situation socio conomique fragile Les groupes communautaires rappelons le sont actifs l chelle locale dans plus de 80 des cas Le nombre total des personnes rejointes par leurs activit s et leurs services au cours 29 Collection Recherche R 07 2004 de l ann e pr c dant l enqu te peut tre estim 826929 personnes
35. groupes ont eux m mes remplis le questionnaire sans la supervision directe des chercheurs Ainsi les questions ont pu tre interpr t es diff remment selon les groupes et les CDC et ce m me si une formation cet gard leur a t donn e Il peut donc y voir quelques carts li s ce fait dans les r ponses apport es La saisie des donn es et leur validation a tent lorsqu il tait possible et lorsque l information donn e le permettait de les r duire 6 l La somme des pourcentages n gale pas toujours 100 en raison des arrondissements 20 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Un total de 294 groupes a particip l enqu te Nous avons retenu pour les besoins du pr sent rapport 282 groupes communautaires Ces 282 groupes sont membres de quatorze CDC r parties dans plusieurs r gions de la province couvrant un territoire allant de l Est du Qu bec a la m tropole montr alaise une diversit de situations se retrouve ainsi repr sent e par notre chantillonnage Au moment de l enqu te la CDC des Chenaux et la CDC de Trois Rivi res n en formaient qu une seule la CDC de Francheville Nous avons choisi de les distinguer afin de refl ter la situation actuelle et ce la demande des deux CDC concern es et de la TNCDC La r partition spatiale des groupes selon leur CDC d appartenance est illustr e au Tableau 1 Notons que dan
36. importante des groupes pouvait compter sur une entente de financement r current en 2000 2001 Ces accords totalisaient pour pr s de 16 millions de dollars ce qui correspond une moyenne d environ 87 000 par entente de financement r current 41 d entre eux se situent effectivement dans cette classe mais la majorit se retrouve sous cette moyenne Tableau 59 Certains groupes 168 sur les 217 ayant r pondu cette question valuent que les ententes de financement r current repr sentaient plus de la moiti de leur financement total Tableau 60 Ainsi pour pr s de 60 des groupes poss dant une entente r currente de financement un changement dans les r gles d attribution ou le non renouvellement de ces accords 61 Collection Recherche R 07 2004 pourraient mettre en danger leur existence ou la prestation des services Nous avons tent d identifier ces groupes pour d gager certaines tendances Tableau 61 Pour chacun des genres de groupes nous avons indiqu dans la quatri me colonne le nombre de groupes qui ont valu la part repr sent e par les montants r currents sur le nombre de groupes qui ont sign une entente Dans la cinqui me colonne titre de rappel nous donnons l effectif total de chacun des genres de groupe Nous avons de l information pour la majorit d entre eux Le montant r current moyen a t aussi calcul pour chacun des genres de groupe Ainsi pour les groupes d
37. la sph re priv e mais moins en la soumettant une injonction de profitabilit qu en la basant sur l altruisme et le d vouement C est ce qu on voit fr quemment dans les soins aux proches par les aidant e s naturel le s La troisi me modalit se situe plus pr s de La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires l objet de ce rapport de recherche et renvoie l id e des communaut s responsables Celles ci se situent au dela de la sph re strictement priv e et ou familiale et empruntent a l action publique mais elles ne sont pas organis es selon les modalit s juridiques et politiques de l tat dont elles ne partagent ni les formes d cisionnelles ni m me les pulsions la domination Si elles ne sont pas politiques au sens strict ces communaut s ne sont pas pour autant renvoy es au domaine de l action purement int ress e et lucrative et ce qui ne simplifie rien elles ne sont pas non plus dirig es par la seule logique utilitariste On aura compris que ces caract risations n gatives ni purement altruistes ni purement int ress es ni purement politiques sont une des explications des difficult s de reconnaissance des organismes communautaires On verra dans les pages qui suivent comment s articule concr tement la mise en uvre de leurs rapports La seconde raison ayant organis cette recherche dans le sens de la reconnaissance de l
38. le guide par exemple pour des d finitions ou explications de termes La CDC peut donner des claircissements suppl mentaires si le guide n est pas suffisant en raison de son r le d animatrice et de la demi journ e de formation qu elle a re ue ce titre Ceci dit tous les r pondants doivent suivre les consignes g n rales suivantes Les r pondants cochent ou crivent leurs r ponses sur le questionnaire dans les cases ou sur les lignes pr vues cette fin Les choix de r ponses un seul vs plusieurs et les d finitions de mots doivent tre suivis par les r pondants A cet gard bien lire les questions et surtout les consignes entre parenth ses Les consignes concernant les chiffres exacts ou chiffres estim s sont cruciales c est ce qui permet d avoir des donn es robustes et homog nes travers le Qu bec Dans le questionnaire chaque question o cela est crucial il y a des consignes entre parenth ses et parfois on r f re au guide pour donner des exemples de ce qui peut tre consid r comme un estim ou une approximation acceptable Si les r pondants n ont pas de chiffres exacts tir s de leurs documents officiels ou d estim s acceptables voir les exemples dans le guide ils doivent alors r pondre NSP ou Ne Sait Pas Toujours r pondre en fonction de la p riode de temps indiqu e dans la question m me si elle ne refl te pas n cessairement ce qui se passe habitue
39. les sources gouvernementales ou priv es et par l autofinancement des groupes e 35 ont mentionn qu ils ont pu b n ficier de dons en quipement et autres fournitures e 25 d un pr t de local e 32 de services professionnels e 7 3 d une autre forme de dons 22 A Note 7 L enqu te ne contient pas d information sur la tarification autre que sa pr sence ou son absence 60 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Tableau 58 R partition des groupes qui appliquent une tarification selon le type de service N 177 7 Groupes Services Nombre Atelier d ducation formation 57 32 2 Service de transport 30 16 9 D pannage alimentaire 22 12 4 Service de garde 20 11 3 D pannage r pit 20 11 3 H bergement 18 10 2 Accompagnement et suivi 11 6 2 Aide domicile 11 6 2 D fense de droit 6 3 4 Documentation et recherche 6 3 4 Formation de b n voles 4 2 3 coute soutien relation d aide 4 2 3 Regroupement d organismes 3 1 7 Sensibilisation 3 1 7 Information et r f rence 3 1 7 Aide l employabilit 3 1 7 Recherche de financement 2 1 1 Aide la cr ation d emploi 2 1 1 R adaptation 2 1 1 Aide juridique 2 1 1 Consultation budg taire 1 0 6 Accueil 1 0 6 Support a des projets 1 0 6 Autres 55 31 1 2 8 2 Le financement r current Une partie
40. mati re de croissance conomique ce qui a structur une armature socioterritoriale hi rarchis e et embo t e du local au national Klein 1999 Hamel et Klein 1996 l re post keyn sienne en m me temps que les villes m tropoles connect es sur les circuits internationaux sont la sc ne d une circulation acc l r e du capital Borja et Castells 1997 Sassen 2000 Scott 2001 c est au niveau local que se d roule une part importante de l activit sociale et conomique dans la sph re des services relationnels Rifkin 1996 Fontan Klein et Tremblay 1999 En effet si le grand capital financier a peu d ancrage local et circule dans des r seaux plan taires et si les r seaux productifs se structurent des chelles supranationales avec l aide de technologies d information et de communication qui semblent abolir le temps et l espace les personnes et les groupes sont beaucoup moins fluides et s ancrent davantage dans leurs territoires d appartenance Tremblay 1993 Bref le local lieu par excellence de la quotidiennet et du relationnel direct a encore une pertinence et n a pas t aboli par la mondialisation Storper 1997 Cox 1997 Mais s agit 1l du m me local L hypoth se qui a guid ce travail est que la dynamique locale n est pas automatique inconsciente naturelle mais est r flexivement construite par les La place du communautaire Evaluation de la contribution locale d
41. mutuel des parties ou de fa on n gative un quilibre tel qu une modification entra nerait un d savantage pour au moins un des participants optimum de Pareto La soci t civile ressort donc d un espace la fois public hors famille mais aussi priv et personnel Tr s t t Adam Smith lui m me remarquera qu une telle conception a comme cons quence la disparition de l individualit sociale chaque acteur n est et ne doit tre pour que la rigueur du mod le soit respect e m que par son int r t personnel L quilibre g n ral sera la cons quence automatique de la rencontre de ces aveuglements Le collectif ne peut tre un projet conscient et aucune association volontaire n est pensable en ces termes Bien plus tout regroupement fausse la r gularit des rapports introduit des dysfonctions et nuit l atteinte de l quilibre optimal On est donc en droit de s opposer aux guildes corporations et syndicats De plus l quilibre a besoin d un syst me de prix pour pouvoir s tablir Le mod le peut donc convenir la vente et a l achat mon taris s mais ne saurait s appliquer aux aspects de la vie des personnes qui ne sont pas susceptibles de recevoir un prix ni une expression mon taire C est dire l essentiel de la vie concr te La traduction spatiale de ce mod le a t con ue par David Ricardo pour qui l quilibre optimal ne pouvait s atteindre que lorsque les
42. notre propos le mouvement vers la glocalization et la perte relative de centralit des dispositifs de r gulation l chelle nationale ce qui ne signifie videmment pas La cons quence normative en est que Gramsci inclura dans le mouvement ouvrier non seulement les syndicats et certains partis politiques mais aussi des mass m dias des coop ratives d habitation des organisations de femmes ou de jeunes etc 15 Collection Recherche R 07 2004 que ceux ci aient disparu fait en sorte que la soci t civile soit de plus en plus locale et que cet ancrage lui donne a la fois le fondement de sa l gitimit c est a dire la source d un discours contre h g monique et une indication des ressources mobilisables l amoindrissement des formes de solidarit lointaines et secondaires d finissant l tat providence et le recours de plus en plus fr quent un espace public primaire Caill 2000 130 fournissent les param tres de ce qu on pourrait appeler un changement dans le mode de socialit La cons quence est que la soci t civile cette sph re thique Cohen et Arato 1992 doit tre envisag e non comme la seule rencontre d individus mais comme un domaine constitu par des mouvements sociaux des associations des partis des syndicats Hirst 1997 C est de cette dimension organisationnelle dont traite ce rapport 1 3 Retour sur les groupes communautaires Dans cette p
43. particuli re sera accord e aux sources de financement des groupes communautaires gouvernements autofinancement etc a la r currence des budgets au soutien conomique informel dont ils peuvent b n ficier dons non mon taires ainsi qu aux difficult s li es au financement Nous analyserons aussi les d penses inject es dans le milieu par les groupes communautaires sous diff rentes formes salaires immobilisation etc En conclusion apr s analyse de la contribution des groupes communautaires au d veloppement des communaut s locales nous soulignerons les d fis auxquels ils doivent faire face quant a leur reconnaissance interne et externe Il s agit entre autres des aspects concernant le roulement et la formation du personnel et bien entendu des difficult s v cues par la majorit d entre eux l gard de leur financement 2 14 L chantillon les groupes et les r pondants Avant de pr senter les r sultats pr cisons que notre chantillonnage n est pas al atoire D s lors les groupes et les CDC qui ont accept de participer l enqu te et qui ont r pondu au questionnaire ainsi que les r sultats que nous pr sentons ici ne sont pas repr sentatifs d un point de vue statistique de l ensemble des groupes communautaires I demeure que leur nombre est assez important pour qu on puisse tirer des informations permettant de r pondre aux objectifs g n raux de la recherche Par ailleurs les
44. pour les jeunes r cemment dipl m s Ils agissent aussi comme des dispositifs d insertion l emploi pour des populations moins scolaris es Environ 25 des 68 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires emplois assur s dans les groupes communautaires taient issus de programmes d employabilit Les groupes communautaires contribuent au d veloppement local par la r alisation d activit s par la prestation et de services collectifs et individuels Pr s de la totalit des groupes sont des groupes de services d entraide de pr vention ou de promotion et d fense de droit s adressant soit la population en g n ral soit des populations sp cifiques Selon notre enqu te les personnes qui utilisent les services assur s par les groupes communautaires sont surtout des prestataires de la s curit du revenu ou de l assurance emploi relativement jeunes et se situant dans une p riode de leur vie ot les aspects familiaux et professionnels sont cruciaux L intervention des groupes communautaires se fait surtout en amont des probl mes socio conomiques car elle met l accent sur la pr vention et la sensibilisation Il existe une sp cialisation certaine des groupes communautaires quant aux secteurs d intervention ou aux services qu ils d veloppent toutefois il faut aussi voir dans la compl mentarit et les associations qui se construisent entr
45. quel Sans ch que gr_soc2 2 S curit du revenu gr_soc3 3 Assurance emploi 4 Autres prestations 5 Salari s 6 Retrait s 7 Autres lister Groupes socio conomiques VII IMPACT CONOMIQUE Question Nom de la Codification sugg r e variable Financement fin_fed tel quel fin_pro tel quel fin_mun tel quel fin_cot tel quel fin_act tel quel fin_ven tel quel fin_pla tel quel fin_cent tel quel fin_rel tel quel tel quel tel quel Entente de financement r current oui 2 non Minist re de la Sant R gie r gionale SOC ent_soc tel quel Minist re de la Famille et de l enfance ent_fam tel quel Emploi Qu bec _ent_emp tel quel Autres minist res du Qu bec ent_ min tel quel SACA _ent_saca tel quel Municipalit ent_mun tel quel tel quel tel quel Centraide _ent_cent Autres organismes lister ent_aut 2 non 1 oui 2 non 1 oui lister 2 non Difficult s de financement Fonctionnement de base La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires 2 Fonctionnement d appoint 3 Fonctionnement de croissance 4 Pas de difficult fra_sal tel quel fra_loc tel quel fra_adm tel quel fra_form tel quel fra_imm tel quel fra_aut tel quel fra_tot tel quel D penses 105 Conclusion g n rale La
46. socio conomiques des populations rejointes Nb p Prestataires de la s curit du revenu assist s sociaux 147 76 6 Salari s 87 46 5 Prestataires de l assurance emploi 76 40 6 Retrait s 62 33 1 Sans ch que 58 31 0 Autres prestations 97 14 4 Autres Enfants Jeunes 27 14 4 Quant a l ge des personnes rejointes par les groupes Tableau 18 ceux ci s adressent dans des proportions de 50 et plus a des personnes qui se retrouvent au milieu de leur vie c est a dire entre 25 et 54 ans Les groupes rejoignent ainsi des personnes qui sont majoritairement situ es un moment de leur cycle de vie o les aspects familiaux et professionnels sont tr s importants On note aussi que pr s du tiers des groupes s adressent a des enfants moins de 14 ans et un autre tiers des jeunes adolescents ou jeunes adultes 15 a 24 ans Les donn es sur le statut socio conomique et sur l ge des personnes rejointes viennent r affirmer les r sultats mentionn s plus haut sur les types de populations cibles famille ensemble de la population personnes pauvres etc Tableau 18 R partition des groupes selon le groupe d age des populations rejointes N 212 F Groupes Groupes d ge Nombre P 0 14 ans 342 15 24 ans a 25 34 ans a8 35 44 ans ae es 45 54 ans 55 64 ans 2 Ts 65 ans et plus 2l 23 2 4 La gouvernance des structures participatives Cette section analy
47. votre organisme 1 le plus important Voir le guide pour le terme services Accompagnement et suivi Accueil Aide la cr ation d emploi Aide domicile Aide l employabilit Aide juridique Consultation budg taire D fense de droits et lutte D pannage alimentaire D pannage r pit Documentation et recherche Ecoute soutien et relation d aide Entraide Formation de b n voles H bergement Information et r f rence R adaptation Sensibilisation Support a des projets Recherche de financement Regroupement repr sentation d organismes Service de garde Service de transport Autres pr cisez 92 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires 20 21 22 Existe t il une tarification pour certains des services qu offre votre groupe Voir le guide pour pr cision sur le terme tarifications O Oui O Non En g n ral combien d heures par semaine votre organisme est il ouvert aux usagers R ponse exacte ou bon estim sinon Ne sait pas Voir le guide pour pr cisions du terme heures par semaine A qui votre organisme s adresse t il surtout Indiquez les 3 populations le plus significatives L ensemble de la population Enfants Familles Femmes Hommes Itin rants Jeunes Personnes g es Pers Pers Pers Pers Pers Pers Pers alcooliques et ou toxicomanes analphab tes app
48. 1 286 80 7 Homme 308 19 3 Total des emplois 1594 100 14 ae TAEA 3 TEN ba a Les moyennes taient respectivement de six emplois r guliers et de trois emplois subventionn s mais a cause des carts nous pr f rons utiliser les valeurs m dianes Le nombre maximum d emplois r guliers enregistr dans un groupe est de 144 et au niveau des programmes d employabilit de 45 Nous avons d duit les 96 emplois d t subventionn s Programme Placement Carri re Et Voir plus bas 15 50 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Tableau 42 R partition des emplois r pertori s dans les groupes selon la fonction occup e N 265 Emplois Fonctions Nombre Intervention 634 39 3 Coordination direction 317 19 7 Education 292 18 1 Secr tariat 101 6 3 Administration 69 4 3 Entretien 51 3 2 Autres cuisini re journali re autres professionnelles 148 9 2 Total des emplois 1612 100 Tableau 43 R partition des emplois r guliers r pertori s dans les groupes selon l ge N 265 ge Emplois Nombre Moins de 20 ans 105 7 7 21 34 ans 525 38 5 35 44 ans 381 27 9 45 ans et plus 354 25 9 Total des emplois 1365 100 Tableau 44 R partition des emplois r pertori s dans les groupes selon la scolarit N 265 Scolarit Emplois Nom
49. 35 3 51 200 72 38 5 201 et plus maximum 2084 35 18 7 Total des groupes 187 100 2 7 4 Les programmes d employabilit Durant l ann e 2000 2001 168 groupes ont eu recours des programmes d employabilit soit 60 de l effectif de notre enqu te Tableau 49 Ces programmes ont conduit la cr ation de 566 emplois avec un taux de r tention de 35 en excluant les emplois d t Programme Placement Carri re t Ce sont les postes en intervention animation qui sont le plus souvent combl s de cette fa on avec plus de 45 des emplois subventionn s Tableau 50 Le plus souvent les groupes demandent et re oivent des subventions pour fin d employabilit du gouvernement provincial Fonds de lutte contre la pauvret Programmes d insertion r insertion sociale et au travail Fonds Jeunesse etc ou bien d organismes qu b cois Fonds de la FTQ Tableau 51 Le programme le plus utilis est celui de la subvention salariale simple avec 30 des emplois subventionn s qui rel vent de cette mesure En second lieu les programmes d emploi d t sont largement utilis s 17 Ici nous pouvons faire le m me lien qu avec les emplois r guliers c est dire que les groupes communautaires repr sentent une excellente porte d int gration au travail pour les jeunes qui recherchent une premi re exp rience Les mesures d insertion de r insertion L enqu te demandait si les groupes avaient u
50. 8 et les CRES 1 6 On remarque toutefois que c est encore l instance locale qui semble attirer le plus d adh sion de la part des groupes communautaires Tableau 31 De plus lorsque le groupe s implique un seul endroit il choisit les autres instances de fa on prioritaire au d triment du CA ou du CE Le cas du CLD est particulier ce titre 11 groupes s impliquent deux niveaux ou plus Il faut aussi noter qu un groupe peut tre pr sent dans plus d un organisme de d veloppement la fois les r ponses ne sont pas exclusives On pourrait ici d duire que les groupes communautaires adoptent une position plus pragmatique que politique plus coll e sur l action terrain laissant d autres organismes du milieu communautaire les CDC la repr sentation sur ces instances 40 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Tableau 31 R partition des participations des groupes l int rieur des organisations parapubliques de d veloppement Instance dans Organisations mentionn es aan us CRD CLD SADC CDEC CRES CA 3 6 2 6 1 CE 0 0 0 0 0 Autre instance 22 17 2 4 3 CA CE 0 6 0 0 0 CA Autre 0 3 0 0 0 CE Autre 0 2 0 0 0 CA CE Autre 0 0 0 0 0 Nbre de groupes 25 sur 266 34 sur 264 4 sur 263 10 sur 265 4 sur 256 2 5 3 Les collaborations avec les autres organismes 87 groupes sur les 124 qui ont
51. 9 7 Formation 21 8 2 R f rence 14 5 4 Total 255 100 2 6 Une grande diversit de secteurs d intervention aupr s d un groupe social bien d limit L enqu te demandait d identifier les principaux secteurs d intervention privil gi s par le groupe Sur les 282 groupes 280 ont r pondu cette question en indiquant soit un seul secteur soit deux ou encore trois En agr geant ces r ponses Tableau 36 nous voyons que le domaine de la pr vention constitue un secteur d intervention important pour un grand nombre de groupes pr s de 30 C est l aspect le plus transversal de l ensemble des activit s des groupes Les autres secteurs d intervention les plus souvent nomm s sont la famille 25 la pauvret 25 la promotion et la d fense de droits 24 l alphab tisation et l ducation populaire 20 etc Ces domaines sont tr s larges du point de vue de leur d finition Ainsi comme pour les populations rejointes que nous avons analys es dans la partie pr c dente il faut voir que les secteurs d intervention sont souvent compl mentaires et en association l int rieur des groupes Des probl mes plus pointus comme par exemple l alcoolisme et la toxicomanie 2 2 des groupes semblent moins importants en termes de nombre mais ils r v lent le large ventail des domaines couverts par l ensemble des groupes 43 Collection Recherche R 07 2004 Tableau 36 R partiti
52. ALI E tar E eds Rand tite EAA AR E TAA E seth PS 26 2 3 1 Un bassin de b n volat essentiellement f minin 26 2 3 2 Le membership une forme de militantisme Vs 28 2 2 3 Les populations rejointes des gens en situation socio conomique fragile 29 2 4 La gouvernance des structures participatives cscccceceesseceeeenseceseesseceseeseaseeesnees 32 2 5 Le r seautage des collaborations sectorielles territorialis es scccccceeeseceeees 34 2 5 1 Les collaborations avec le secteur communautaire occse 35 2 5 2 Les collaborations avec les secteurs parapublic et public 38 2 5 3 Les collaborations avec les autres organismes ss 41 2 6 Une grande diversit de secteurs d intervention aupr s d un groupe social bien d limit sentant aR ORRIN el se 43 2 6 1 Des actions vari es ax es sur la formation et l information 44 2 6 2 Les services personnels et individualis s ss 46 2 7 Un effet local direct l emploi et l employabilit cccccccccecccceceesteceeeestecesnssseeeees 49 2 7 1 Les emplois r guliers une porte d entr e pour le march de l emploi 50 2 7 2 R mun ration des salari s qui font aussi du b n volat 51 2 73 EG TOME ON sacre te ere er lt whe cl tee E REE a r el tr 53 2 7 4 Les programmes d employabilit ss 54 2 8 Mobilisation des ressources financi res r injection locale de ressources DT COAIT S orrena ie ea antenne Pieri E ngs ee anda ae aire l te t
53. Durand 1993 L apr s fordisme Paris Syros Caill A 2000 Anthropologie du don Paris Descl e de Brouwer 112 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Caill A 2001 La soci t civile mondiale qui vient dans J L Laville A Caill P Chanial et al Association d mocratie et soci t civile Paris La d couverte MAUSS Calhoun C 1992 dir Habermas and the Public Sphere Cambridge The MIT Press Castells M 1998 End of Millenium Information Age vol 3 Oxford Blackwell Castells M 1996 The Rise of the Network Society Information Age vol 1 Oxford Blackwell Castells M 1997 The Power of Identity The Information Age Economy Society and Culture Information Age 2 Oxford Blackwell Chandhoke N 2002 The Limits of Global Civil Society pp 35 54 dans M Glasius M Kaldor H Anheier dir Global Civil Society 2003 Oxford Oxford U P Cohen J A D Arato 1992 Civil Society and Political Theory Cambridge MIT Press Cox K R 1997 Dir Spaces of Globalization Reasserting the Power of the Local New York The Guildford Press pp 45 63 Cox K R 1997 Spaces of Globalization Reasserting the Power of the Local New York The Guildford Press Dionne H Klein J L et J Larriv e 1986 Vers des nouveaux territoires interm diaires Rimouski GRIDEQ Donzelot J 1972 L invention
54. R 07 2004 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires par Juan Luis Klein Carole Tardif Marielle Tremblay Pierre Andr Tremblay Projet inscrit aux CAPs Evaluation et syst mes d information et D veloppement local et r gional Juin 2004 ISBN 2 89276 329 0 Remerciements Les auteurs et auteures de ce texte tiennent a remercier les nombreuses personnes qui ont collabor a la r alisation de la recherche soit Pierre Ducasse France Fradette Isabelle Gagnon Gaby Lauzi re Marie France Pelletier Michelle Provencher Marianne Roy Jean S bastien Talbot provenant des Corporations de d veloppement communautaire CDC et Christian B langer Lynda Binhas Marie Claude Clouston Andr e C t Lucie Dumais Myriam Duplain Christian Jett Anne Marie Lalonde M lanie Tremblay Vincent van Schendel provenant du milieu universitaire Cette recherche n aurait pu tre effectu e sans leur collaboration comp tente Les auteurs et auteures remercient aussi les organismes suivants qui ont apport une contribution financi re la r alisation de cette recherche le Secr tariat l action communautaire autonome SACA l Alliance de recherche universit s communaut s en conomie sociale ARUC S la Fondation de l Universit du Qu bec Chicoutimi UQAC le Service aux collectivit s de l Universit du Qu bec Montr al UQAM le d partement de G ographie
55. RBROOKE METRO Portrait des organismes communautaires de la MRC de Sherbrooke Pochette de presse Sherbrooke 1999 ROC BEAUCE ETCHEMINS Portrait de l apport des organismes communautaires au d veloppement socio conomique Ville Saint Georges 1995 35 p Commission des groupes communautaires du Conseil r gional de d veloppement de Lanaudi re Regard sur notre milieu communautaire Exploration de l identit et des pr occupations collectives des organismes communautaires de la r gion de Lanaudi re Rapport synth se des tapes portrait et animation Saint Esprit 1998 243 p 111 Collection Recherche R 07 2004 COMIT DE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE LG5 ROSEMONT Le quartier Rosemont Portait d un milieu dynamique Rosemont 1999 121 p COMIT DE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE LG5 ROSEMONT Le quartier Rosemont Portait d un milieu dynamique Document synth se Rosemont 1999 21 p CONSEIL REGIONAL DE DEVELOPPEMENT DE L ABITIBI TEMISCAMINGUE Etude de limpact social et conomique du milieu associatif communautaire et coop ratif en Abitibi T miscamingue Les organismes c est la vie m me de la communaut Rouyn Noranda 1999 91 p CONSEIL REGIONAL DE DEVELOPPEMENT DE L ABITIBI TEMISCAMINGUE tude de V impact social et conomique du milieu associatif communautaire et coop ratif en Abitibi T miscamingue Les organismes c est la vie m me de la communaut
56. Recherche R 07 2004 Tableau 50 R partition des emplois subventionn s par des programmes d employabilit selon la fonction N 169 Emplois Fonctions Nombre Intervention animation 264 46 6 Secr tariat 46 8 1 Entretien 35 6 2 Coordination direction 27 4 8 ducation 11 1 9 Administration 11 1 9 Autres cuisines journalier i re s etc 172 30 4 Total des emplois 566 100 Tableau 51 R partition des emplois subventionn s par des programmes d employabilit selon le programme Emplois Programmes Nombre Subvention salariale 169 30 0 Placement Carri re Et 96 17 0 Insertion sociale Insertion en emploi 69 12 2 Fonds de lutte contre la pauvret 65 11 5 Contrat d int gration au travail CIT 31 5 5 Centre local d emploi 26 4 6 Gouvernement f d ral SJC Echange Canada DRHC 22 3 9 Fonds Jeunesse 6 1 1 Fonds FTQ 4 0 7 R insertion sociale R insertion au travail 3 0 5 Autres aides l emploi 73 12 9 Total des emplois 564 100 Tableau 52 R partition des emplois subventionn s par des programmes d employabilit selon le sexe Sexe Emplois Nombre Femme 354 63 3 Homme 205 36 7 Total 559 100 56 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Tableau 53 R partition des emplois subventionn s par des programmes d emp
57. a contribution des groupes communautaires concerne le fait que la responsabilisation des communaut s exige des moyens faute de quoi elle restera un v u pieux La Marche des femmes contre la pauvret de 1995 celle qui exigeait du pain et des roses l avait bien compris en parlant de la n cessit d infrastructures sociales pour que les n cessit s de la vie commune soient prises en compte On sait ce qu il advint de ces demandes plut t qu un support uniquement tatique interdit par l exigence du d ficit z ro on leur rappela la n cessit de s autofinancer par la mise sur pied d activit s rentables Cela montre bien le dilemme auquel font face les organisations communautaires L injonction d autosuffisance implique que les organisations doivent trouver elles m mes les ressources n cessaires la mise sur pied de ces services qu elles prendront en charge Ce serait la r alisation maximale de l autonomie et de la self reliance ce qui peut tre vu comme un aspect positif car liminant la d pendance face aux subventions la limite l tat devient inutile dans ce contexte et peut se rapprocher du minimalisme souhait par les n o lib raux D un autre c t puisque les organismes communautaires sont g n ralement localis s dans des lieux peu dot s en ressources on ne peut pr sumer qu ils suffiront seuls la t che Ils auront besoin de l appui de l tat ce qui risque fort de les met
58. ag de r aliser une tude satisfaisante pour chacun des partenaires ce qui explique les longues discussions au sujet des indicateurs retenir tenues par le comit de pilotage de la recherche La premi re tape fut l identification et l analyse des recherches pr alablement faites sur ce sujet Vingt cinq tudes rapports etc furent consult s fich s et synth tis s La deuxi me tape a t celle de l laboration du questionnaire qui serait l outil de cueillette des informations Cette tape a t d autant plus complexe que l un des objectifs de la recherche tait le transfert aux CDC dudit questionnaire afin de faciliter leur auto valuation Le pr test sur une premi re mouture du questionnaire fut effectu aupr s d une CDC au printemps 2001 et le questionnaire d finitif produit au cours de l t 2001 cause de difficult s de financement l administration du questionnaire et donc la collecte des donn es ne purent r ellement s effectuer que dans le premier semestre de 2002 La mise en forme pour analyse occupa la p riode allant d octobre 2002 mars 2003 La collecte des informations se fit de la fa on suivante chaque CDC participante re ut une formation sur les caract ristiques du questionnaire et le sens des questions qui s y trouvent Chacune devait convoquer les groupes membres une journ e pour leur distribuer le questionnaire en leur demandant de se munir des documents n
59. aliers gouvernementaux notamment au niveau du gouvernement du Qu bec Bien que l ancrage local des organisations communautaires puisse para tre vident il ne fait pas partie int grante de l image que les groupes ont d eux m mes ni cons quemment de celle qu ils cherchent projeter Il apparaissait donc n cessaire d avoir un outil permettant de mieux comprendre et de mieux faire valoir cette implication des chelles infra nationales de m me il est au centre de la d marche de recherche que cet outil soit simple d usage des CDC Collection Recherche R 07 2004 qu il se pr te a des comparaisons entre les CDC i e qu il soit homog ne d une CDC a l autre et d passe les particularit s locales C est pourquoi les informations pr sent es dans ce rapport ont d abord t recueillies avec la volont de mettre de l avant cette contribution locale On verra que celle ci est complexe et peut tre d cel e tant dans les aspects strictement conomiques achats d penses salaires vers s etc que dans des sph res qui pour tre moins directement palpables n en sont pas moins essentielles la vie collective lutte contre l isolement contribution aux r seautages inter organisationnels diffusion d information appui la vie d mocratique etc Dans toutes ces dimensions la contribution des groupes communautaires au d veloppement de leurs communaut s est fondamentale mais pe
60. andis que le gouvernement f d ral accorde des subventions la hauteur de 11 000 Toutefois tous les groupes n ont pas acc s l ensemble de ces revenus Nous avons choisi pour tablir les classes de revenu un seuil de 35 000 cette valeur correspond un indice informel g n ralement accept dans les groupes communautaires comme un indicateur de la richesse relative d un groupe dans la mesure o elle cerne plus ou moins la capacit d un groupe de se pr valoir au minimum des services d une employ e temps plein durant une ann e Tableau 57 R partition des sources de financement Financement Financement Financement Sources total moyen total Financement public F d ral 2 878 013 10 466 5 5 Provincial 35 720 609 129 893 67 9 MRC 1 005 559 3 657 1 9 Autre financement 922 260 3 354 1 7 public Achat et contrat public 499 426 1816 0 9 Auto financement Vente de biens et 5 997 568 21 809 11 4 services Activit s 1 653 895 6014 3 1 Revenu de placement 201 180 732 0 4 Financement priv Centraide 1 034 293 3 761 1 9 Communaut s 406 692 1 479 0 7 religieuses Fondations 312 487 1 136 0 5 Autre financement priv 1 932 974 7 029 3 6 Total des revenus 52 564 956 191 126 100 La d pendance envers le financement du niveau provincial ressort clairement du tableau 57 Pr s de 50 des groupes retirent 70 000 et plus de ce palier
61. ant l accessibilit leurs services En moyenne ils sont en activit 50 semaines par ann e 48 heures par semaine Certains groupes qui assurent des services au sujet de situations d urgence toxicomanie h bergement pour les femmes victimes de violences etc sont fonctionnels 24 heures par jour sept jours par semaine et 52 semaines par ann e Leur principal champ d action s av re tre la pr vention et leur principal type de service concerne la formation Au del du service assur qui est important cause de l urgence des probl mes et de l action individualis e requise pour les aborder on peut souligner que les groupes agissent surtout en amont des probl mes ce qui a un effet collectif important 2 7 Un effet local direct l emploi et l employabilit En 2000 2001 les 282 groupes qui ont particip l enqu te totalisaient 2 183 emplois De ce nombre 1 617 emplois sont r guliers et 566 concernent la mise en application de programmes gouvernementaux 25 des emplois totaux Selon les donn es m dianes un groupe compte quatre employ e s plein temps et a profit de deux emplois 49 Collection Recherche R 07 2004 subventionn s Il est noter que 13 groupes ont mentionn n avoir aucun employ r mun r soit environ 5 des groupes participants Ces derniers d pendront plus du b n volat et du soutien de leurs membres pour le fonctionnement interne et la r alisation de
62. appel s documents de travail working papers Si ces cahiers constituent d humbles instruments ils nous apparaissent bien adapt s pour favoriser une diffusion rapide destin e alimenter la discussion et l change entre chercheurs et partenaires du milieu cette fin nous proposons trois cat gories de cahier e des cahiers de recherche s rie R couleur rouille qui rendent compte de r sultats de recherches men es en partenariat e des cahiers de transfert s rie T couleur sauge qui tirent de ces recherches des contenus pour la formation et pour le renouvellement des pratiques des formes d interventions ou encore des fa ons de faire e des cahiers d interventions s rie I couleur jaune qui constituent des prises de position ou des avis formul s par des partenaires du milieu ou des chercheurs Ces interventions s appuyant par ailleurs souvent sur des travaux de recherche peuvent viser soit a influencer des politiques mesures et orientations de diff rents acteurs intervenant en conomie sociale soit faire conna tre des orientations strat giques dans un domaine donn elles peuvent aussi constituer une prise de position ou une opinion dans un d bat traversant ce mouvement Si l conomie sociale fournit le fil conducteur de nos activit s le domaine couvert est relativement large puisqu il inclut aussi bien des th matiques dominante conomique que sociales le d veloppement loca
63. as 58 2 8 1 Les sources de financement ss 58 2 8 2 Le financement r current sise 61 2 8 3 Probl mes de financement ss 64 2 8 4 D penses des groupes communautaires r inject es dans les milieux 66 2 9 Conclusion la dynamisation de la soci t civile locale au profit des d munis 67 3 Des instruments d valuation le questionnaire et le mode d emploi 0 71 3 1 Le guide d administration du questionnaire ss 72 3 2 Le questionnaire seen etant ns Ne esse 62 3 3 La chari d codification nus insane atid a 97 Conclusion g n rale s5 sesesvnsescacevaessuvon csdesicn sessnsunesbuvesecessansdeusesvasasunvenccabavovenoesneveregeavessesnaene LOT T tudi 111 EXLES e I E S ETE E BibHOSrADiNe sissies sce ckscnetueusssasaaecsbocwssassusevacanstuekacisaeinsabodevdasnaidecabotesbassanirsaiound scassncehitverslnie LL Annexe I Liste des cahiers de PARUC ES sscsssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssees 117 Liste des tableaux Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 5 Tableau 6 Tableau 7 Tableau 8 Tableau 9 Tableau 10 Tableau 11 Tableau 12 Tableau 13 Tableau 14 Tableau 15 Tableau 17 Tableau 18 Tableau 19 Tableau 20 Tableau 21 Tableau 22 Tableau 23 R partition des groupes participants l enqu te selon leur CDC d appartenance esoneri niera aiie eana E EEEE ET EEEE EERE TENE Fonction occup e par
64. ation Il est souligner que les personnes ayant r pondu a l enqu te nous informent que les employ s travaillent beaucoup d heures non r mun r es ce temps de travail non r mun r a t estim 6 558 heures pour 220 groupes qui ont r pondu cette question Ce temps non r mun r quivaut ainsi une moyenne de 30 heures par groupe par mois Tableau 45 Salaire moyen pay par les groupes selon la fonction et le sexe N 265 Salaire moyen en Fonctions Femmes Hommes Total Coordination direction 15 12 15 49 15 27 ducation 14 65 16 38 14 86 Administration 13 86 12 62 13 69 Intervention 12 51 11 99 12 43 Secr tariat 10 73 14 05 10 80 Entretien 8 55 9 81 8 86 Autres cuisini res 9 93 9 90 9 91 Dans la majorit des groupes le lien d emploi et les avantages qui lui sont associ s Tableau 46 sont formalis s sous une forme contractuelle 62 des groupes et ou par une entente administrative 44 5 des groupes entre l employ e et le groupe Pr s du quart poss de une forme d assurance groupe Les syndicats sont peu pr sents 3 ainsi que les r gimes de retraite collectifs 3 4 Nous ne retrouvons que dans 5 des groupes d autres avantages comme des chelles salariales n goci es une prime de vacances ou encore le partage de certains produits dans un groupe environnemental par exemple des fleurs et des plantes de jardin sont offerts aux empl
65. atiques de sant ou n cessitant des formes d attention particuli re personnes ayant des probl mes de sant mentale ou physique les personnes handicap es les personnes g es entre 10 et 15 des groupes Vient ensuite une derni re cat gorie de personnes d finie partir de probl mes sp cifiques alcoolisme toxicomanie analphab tisme itin rance etc moins de 10 des groupes Au sujet de la population cible il faut comprendre que les r ponses obtenues ne sont pas exclusives Au contraire nous retrouvons g n ralement un amalgame des 11 Ces chiffres constituent une approximation certains groupes environ une quinzaine ont indiqu le nombre de familles en lieu et place d individus Nous avons donc compt deux personnes par famille ce qui repr sente un minimum r aliste mais qui ne couvre pas l ensemble des combinaisons possibles 30 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires probl matiques comprenant une cat gorie de population large avec une seconde plus d limit e en regard des cat gories socio conomiques ou de sant et une autre plus sp cifique d fini a partir de services plus pr cis Par exemple un groupe pourrait nous indiquer un choix de r ponses donnant en premier lieu l ensemble de la population en deuxi me lieu les femmes et en troisi me lieu les personnes ayant des probl mes de sant mentale
66. aut la peine de prendre 10 minutes pour les trouver parce qu ils seront essentiels pour r pondre aux questions Il s agit de e Rapport annuel 2002 2003 e Rapport financier 2002 2003 e copie de Charte e copie des r glements g n raux e votre derni re demande de financement ou subvention ou SOC Si possible il serait aussi utile d apporter d autres documents si les donn es ne sont pas dans les documents pr c dents Il s agit de e liste des salaires horaires de vos employ s e statistiques sur les employ s scolarit ge date d embauche Il faut aussi apporter certaines fournitures pour remplir le questionnaire e une calculatrice et des feuilles brouillons ou bloc note e crayons mine et gomme effacer ou stylos et correcteur liquide Les CDC n ont pas s occuper d imprimer le questionnaire et le guide ceux ci leur seront fournis lors de la s ance de formation Cependant elles doivent faire des copies additionnelles une dizaine de e la page 4 du questionnaire Question 12 sur le personnel 74 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Consignes g n rales AU DEBUT de la s ance d administration aux CDC et aux organismes membres En g n ral l organisme r pondant doit se concentrer sur le questionnaire non pas sur le guide Pourquoi Parce que le questionnaire donne toutes les consignes essentie
67. auvries sans emploi handicap es ayant des probl mes de sant mentale ayant des probl mes de sant physique Communaut s culturelles et ou autochtones Autre s pr cisez 23 a Votre organisme rejoint combien de personnes par ses activit s et services Directement Indirectement 23 b Type de population Nombre total ou approximatif Femmes Hommes Enfants Jeunes entre 10 et 18 ans 93 Collection Recherche R 07 2004 24 Les personnes rejointes par votre organisme proviennent de quels groupes socio conomiques Indiquez l ordre des 3 plus importants 1 tant le plus important Personnes sans ch que Prestataires de la s curit du revenu Prestataires de l assurance emploi Autres prestations CSST SAAQ etc Salari s Retrait s Autre sp cifiez G FINANCEMENT ET D PENSES 25 Identifiez les sources de financement et les montants de la derni re ann e financi re Voir le guide pour explication Arrondir la dizaine Source Montant global 9 1 Gouvernement f d ral r 2 Gouvernement provincial et r seau public 3 Municipalit ou MRC 2 4 Cotisations des membres 5 Activit s de lev e de fonds soupers etc a z 6 Vente de biens et services Ss 7 Int r ts de placement o Centraide Z 8 Communaut s religieuses 9 Fondations et autres sources non gouvernementales REVENU TOTAL
68. b n voles les caract ristiques des client les etc permettent de voir comment se structurent les articulations entre le personnel et le collectif lieu de manifestation la plus claire de ce public primaire dont parlait Caill 2 L action communautaire un portrait de son impact sur la soci t civile locale Dans cette section nous pr sentons le portrait de la contribution sociale et conomique apport e par les groupes communautaires l int rieur de leurs milieux dress partir de Venqu te La pr sentation est divis e en cinq sections La premi re pr sente de fa on globale les groupes qui ont particip autrement dit l chantillon ainsi que les r pondants l enqu te La deuxi me section pr sente l ancrage des groupes communautaires dans ses dimensions spatio temporelle sociale et politique L ancrage spatio temporel r f re la localisation g ographique des groupes au territoire couvert par leurs activit s ainsi qu leur p rennit dans leur milieu L ancrage social sera analys en fonction de trois param tres l importance du b n volat les populations rejointes et le membership des groupes L ancrage politique pour sa part sera regard sous l angle des instances d cisionnelles et du r seautage Les liens qu entretiennent les groupes communautaires avec les autres acteurs du d veloppement local seront analys s selon les caract ristiques des collaborati
69. bles de concertation constituent les lieux privil gi s de la collaboration entre les groupes du secteur communautaire Les groupes collaborent aussi avec les autres groupes communautaires locaux nous retrouvons pr s de 30 des liens de cette nature Tableau 23 R partition des liens selon les organismes communautaires collaborateurs N 263 Organismes Liens de collaboration Nombre Autre groupe communautaire local 181 27 9 Regroupement d organismes communautaires 179 27 6 Tables de concertation th matiques comit s 136 21 0 CDC 133 20 5 Groupes de femmes 20 3 1 Total 649 100 Le niveau territorial des collaborations de communautaire communautaire recouvre l chelle de la MRC et l chelle r gionale dans des proportions quivalentes Tableau 24 Toutefois si nous additionnons les deux chelles locales MRC et municipalit nous voyons que ce niveau local regroupe pour un peu plus de 50 des liens de collaboration communautaire communautaire La fonction g n ralement attribu e ce genre de collaboration vise essentiellement la concertation c est presque 50 de l ensemble des 192 ids eve Ici les tables de concertation regroupent souvent des organisations provenant des autres secteurs Nous avons choisi de les conserver l endroit o elles ont t identifi es De la m me fa on si ces derni res taient nomm es dans le secteur public et parapublic
70. bre Etudes secondaires 340 21 8 Etudes coll giales 606 38 9 Etudes universitaires 488 31 3 Sans dipl me 124 8 0 Total des emplois 1558 100 2 7 2 R mun ration des salari s qui font aussi du b n volat Les donn es m dianes sur le temps de travail nous indiquent que la semaine type d une employ e des groupes compte 34 heures et que les emplois couvrent l ann e compl te soit 52 semaines Le salaire moyen pay correspond 13 03 hre pour les emplois La moyenne du temps de travail est de 28 heures par semaine cart type 10 5 heures se poursuivant sur 43 semaines par ann e cart 14 semaines L information est disponible pour 1 574 emplois pour les heures et pour 1 552 emplois pour l ann e de travail Ecart 4 hre salaire m dian 12 50 hre information pour 1 560 sur 1 617 emplois 51 Collection Recherche R 07 2004 r guliers On note une l g re diff rence en faveur des femmes ce niveau le salaire moyen des femmes tant de 13 01 hre comparativement au salaire moyen de 12 07 hre pour les hommes Toutefois l chelle salariale varie en fonction du poste et du sexe Tableau 45 Les employ es les mieux r mun r es sont les coordonnatrices et les ducatrices Nos donn es indiquent aussi des carts au niveau de la r mun ration dans quatre corps d emplois en d faveur des femmes le secr tariat ducation l entretien et la coordin
71. c les autres acteurs du secteur communautaire prend une configuration la fois verticale et horizontale autant sectorielle qu intersectorielle avec des organismes qui travaillent g n ralement dans une optique de d veloppement local et ou r gional Ces r seautages auront comme r sultat la densification 37 Collection Recherche R 07 2004 des relations un niveau local et le renforcement du tissu communautaire local Ainsi ces liens contribuent la coh sion du secteur communautaire en ce qui concerne leur engagement avec le d veloppement socio conomique des collectivit s auxquelles appartiennent les groupes comme le laisse croire le fait que la concertation et l information constituent les principaux effets du r seautage 2 5 2 Les collaborations avec les secteurs parapublic et public 210 groupes ont compl t la section descriptive sur les 229 groupes qui ont dit collaborer avec les secteurs public et parapublic Ces 210 groupes nous ont mentionn 455 liens ou lieux de collaboration 60 de ces liens de collaboration avec les secteurs public et parapublic sont de niveau sectoriel Les collaborations avec ce type d acteurs sont donc plus sp cifiques et plus orient s que celles que nous retrouvons avec le secteur communautaire Dans pr s de 50 des cas les collaborations se font avec un organisme auquel les groupes attribuent une fonction de d veloppement local et ou r gional Ici on remarque l im
72. cherche sociologique 29 103 118 115 Annexe I Liste des cahiers de l ARUC S 117
73. comment ces organisations communautaires travers de leurs interrelations ainsi que des relations qu elles tablissent avec d autres types d organisations mobilisent des ressources en faveur des populations locales les plus d munies Leurs retomb es tangibles en termes d emplois directs et indirects de d penses r inject es de services se combinent leurs effets sur la dynamisation et la densification des r seaux de concertation et de partenariat l largissement de la prise de parole et la mobilisation du b n volat C est la vie sociale qu ils dynamisent et partant la viabilit de milieux de vie et de travail Quant aux outils la recherche devait favoriser l empowerment des groupes communautaires en produisant des connaissances sur leur contribution au d veloppement des collectivit s locales mais aussi en leur permettant d assurer de fa on autonome et r flexive leur propre valuation C est l objectif des trois documents qui constituent la troisi me section Nous avons pr f r livrer ces outils en tant que r sultats de la recherche et non pas en tant qu appui m thodologique ce qui nous aurait amen s les placer en annexe parce que leur laboration constitue l un des objectifs voire le principal objectif de la recherche D ailleurs c est leur utilisation dans l laboration du portrait deuxi me partie qui nous a permis de les rendre plus simples mais aussi plus efficaces Souv
74. cteurs public et parapublic et avec des acteurs priv s En effet notre enqu te nous a permis de voir que la presque totalit des groupes s ins rent dans un important r seau d organisations communautaires Elle montre aussi que les groupes sont des partenaires des organisations publiques et parapubliques Ils participent aussi en grand nombre aux tables de concertation locales et r gionales qui sont des lieux o sont repr sent s plusieurs acteurs et intervenants du d veloppement local et r gional De plus les groupes communautaires collaborent avec les acteurs priv s comme les entreprises les syndicats et les communaut s religieuses Les groupes communautaires tablissent donc des r seaux horizontaux et verticaux ayant comme principaux objectifs la concertation le partage de l information et la mise en uvre de projets de d veloppement avec ces diff rents acteurs L chelle locale est privil gi e dans ce type de relations La pr sence des groupes communautaires vient ici densifier les rapports entre acteurs et am ne une meilleure coh sion dans la conception du d veloppement social et conomique favoriser L action des groupes communautaires permet ainsi de structurer d animer et de dynamiser le territoire local l chelle de la MRC territoire d appartenance de plus de 80 des groupes Les groupes communautaires contribuent l emploi local et servent de porte d entr e au march de l emploi
75. de gouvernement Le quart 59 Collection Recherche R 07 2004 des groupes se situent entre 35 000 et 70 000 et le cinqui me dans la premi re tranche Une minorit seulement 6 ne re oit aucun financement provincial Par ailleurs il faut souligner l importance de l autofinancement soit les activit s la vente de biens et de services ainsi que des autres sources priv es Dans des proportions quivalentes nous retrouvons un grand nombre de groupes environ 40 qui ne retirent aucun revenu de ces trois sources Plus de la moiti d entre eux 56 comptent sur les activit s comme les lev es de fonds les campagnes de souscription les soupers b n fices etc pour des revenus moyens d environ 6000 Le m me ph nom ne se produit pour les autres sources priv es avec un montant moyen de 7000 En ce qui concerne la vente de biens et de services il faut prendre note que 63 des groupes de l enqu te appliquent une tarification pour les services rendus Celle ci doit tre peu lev e puisque le revenu moyen qu ils en retirent est d environ 22 000 et que la majorit des groupes se trouvent dans la premi re tranche de 1 35 000 De plus on remarque que ce sont les services demandant beaucoup d investissements achat de mat riel de fournitures etc ou d immobilisation locaux garderies voitures etc qui sont le plus souvent tarifi s Tableau 58 En plus du financement formel par
76. de services en vertu de contrats en sous traitance e L autofinancement n est pas le r sultat de d marchage pour aller chercher du financement aupr s de fondations priv es ou de toute corporation organisation priv e car cela est inclus dans les sources priv es I s agit plut t de Des cotisations des membres la vente de services produits activit s sp ciales 80 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires 26 28 29 30 de placements ou d une campagne d autofinancement ayant r sult en des dons individuels e Logiquement le Revenu total devrait tre gal au total des montants des diverses sources Cependant ne pas forcer les r pondants remplir toutes les cases des diverses sources s il n a pas de telles donn es toutefois si le r pondant est certain que le montant est nul il doit inscrire 0 Inscrire toutes les ententes de financement qui ont cours durant l ann e financi re de r f rence avec le montant qui est d volu cette ann e EX Une entente de 3 ans a t sign e avec la R gie r gionale de la Sant et des Services sociaux au montant de 90 000 au cours de l ann e et une autre entente de 9 000 sur 2 ans avec Centraide se termine Un montant de 30 000 appara tra alors la ligne Minist re de la Sant et un autre montant de 4 500 vis vis Centraide ce qui correspond un total d
77. dit avoir collabor avec des acteurs des autres secteurs ont compl t la section descriptive sur les liens de collaboration 144 liens de collaboration ont alors t r pertori s entre le secteur communautaire et les organisations autres que publiques parapubliques et communautaires Seulement 30 de ceux ci sont de nature sectorielle et 45 ont t tablis avec des organismes consid r s comme ayant une fonction de d veloppement local et ou r gional Ce sont donc des liens horizontaux plus diversifi s et moins orient s que les deux autres types de r seautage identifi s plus haut Les entreprises et les communaut s religieuses sont les partenaires privil gi s dans ce type de relations avec respectivement 29 et 19 des r ponses Tableau 32 Ces liens sont caract ris s par leur forte proximit g ographique le niveau municipal constitue pr s de 50 des collaborations et par la nature informelle de la collaboration Tableaux 33 et 34 Les principaux avantages retir s par les groupes communautaires sont le financement et la collaboration des projets de d veloppement Il s agit d une strat gie tout fait diff rente des deux premi res mais qui conserve cependant la pr occupation du d veloppement des communaut s locales comme objectif principal 41 Collection Recherche R 07 2004 Tableau 32 R partition des liens de collaboration avec d autres organismes selon le type d organisme N
78. e principal signataire de l entente Ce tableau est donc indicatif de tendances et d ordres de grandeur 63 Collection Recherche R 07 2004 2 8 3 Probl mes de financement Environ 85 des r pondants ont affirm que leurs groupes connaissent des difficult s de financement Pour pr s de 40 de ceux ci ces difficult s se retrouvent au niveau du financement de base la situation met en danger les activit s de ces groupes et donc leur survie Pour le quart des groupes les difficult s de financement les emp chent soit d assurer la croissance de leurs activit s que demande la client le soit tout simplement de les maintenir un niveau stable Tableau 63 Tableau 63 R partition des groupes selon le niveau des difficult s de financement Groupes Niveaux Nombre Fonctionnement de base 114 41 0 Fonctionnement d appoint 64 23 0 Fonctionnement de croissance 59 22 0 Pas de difficult 41 15 0 Total 278 100 0 Nous avons essay d identifier les genres de groupe et le degr de difficult qu ils connaissent en regard de leurs revenus Les r sultats sont compil s dans le tableau 64 Nous voyons se d gager trois situations principales Une premi re situation concerne les groupes de promotion et de d fense des droits les groupes de services la population g n rale ainsi que les groupes d entraide Pour la plupart de ces groupes les r ponses obtenues indiquent que ceux ci o
79. e r duite de b n volat entre 1 et 50 personnes Tableau 10 La m diane se situe 14 b n voles par groupe c est dire que 50 des groupes ont moins de 14 b n voles et l autre moiti plus de 14 b n voles Le plus grand nombre de b n voles enregistr pour un groupe est de 587 personnes Tableau 10 R partition des groupes selon le nombre de b n voles ne Groupes Nombre de b n voles Nombre 0 8 3 0 1a50 219 80 8 51 100 20 7 4 101 et plus maximum 587 24 8 9 Nombre total de r ponses 271 100 Ces pourcentages ne portent que sur une partie des effectifs 5 130 femmes et 2 392 hommes Ceci est d au fait que plusieurs r pondants taient incapables d identifier le sexe des b n voles Plusieurs groupes ne tiennent pas des statistiques en ce qui concerne les b n voles ou les client les rejointes Mais m me si la r partition voqu e ne concerne qu une partie des groupes nous n avons pas d indications nous emp chant de la g n raliser l ensemble cause de l cart important entre les diff rents groupes souvent nous utiliserons la m diane comme indication de la valeur centrale au lieu de la moyenne 26 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Pour pr s de la moiti des groupes les b n voles fournissent entre 1 50 heures par mois Tableau 11 La valeur m diane se trouve
80. e financement r current de 34 500 pour l ann e de r f rence Heures consacr es la recherche de financement e Fournir l estimation la plus r aliste possible Inscrire Ne sait pas NSP seulement si la r ponse vous est inconnue Difficult s de financement ell s agit de r pondre en fonction d un financement permettant de r aliser ad quatement le mandat de l organisme non pas dans une vision maximaliste Montant des d penses e Ne vous forcez pas r pondre toutes les rang es du tableau si vous n avez pas les chiffres Toutes les r ponses doivent tre celles inscrites l tat financier aucune estimation ne doit remplacer le montant exact e S assurer que les D penses totales soient gales au total des diff rents montants 81 Collection Recherche R 07 2004 3 2 Le questionnaire QUESTIONNAIRE SUR LES IMPACTS SOCIOECONOMIQUES DES GROUPES MEMBRES D UNE CDC Enqu te pr par e par la Table nationale des Corporations de d veloppement communautaire et l Alliance de recherche universit s communaut s en conomie sociale ARUC ES 82 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Consignes importantes aux r pondants Les r pondants doivent se concentrer sur le questionnaire parce qu on y trouve toutes les consignes essentielles 4 chaque question Pour certaines questions il indique clairement d aller consulter
81. e les groupes et avec les autres intervenants locaux et r gionaux gr ce au r seautage et la concertation les voies vers une approche globale de ces probl mes Sauf exception les groupes communautaires ne poursuivent pas le d veloppement local comme objectif premier mais ils y contribuent directement et indirectement C est donc par leur ancrage local et social par leur combinaison et leur action r ticul e par l addition de leurs pratiques par la desserte de populations d munies et par leurs nombreux effets collat raux mais n anmoins cruciaux comme la cr ation d emplois par exemple qu il faut valuer et appr cier la richesse de la contribution des groupes communautaires au d veloppement de leurs milieux d appartenance et de leurs collectivit s Leur action doit donc tre reconnue maintenue et appuy e la hauteur de leur contribution directe et indirecte 69 3 Des instruments d valuation le questionnaire et le mode d emploi L un des trois objectifs de cette recherche action tait de produire un outil d valuation des ressources utilis es par les organisations communautaires et de leur contribution au d veloppement de leur collectivit Il s agissait donc d laborer un outil d enqu te appropri et adapt a l ensemble des situations v cues par les membres de la TNCDC Ainsi un premier questionnaire fut con u et pr test puis un guide d administration fut r dig No
82. e promotion et de d fense de droits le montant moyen de financement r current de 36 000 repr sente environ 45 de leur financement total Ils sont donc les moins subventionn s des groupes communautaires A l oppos nous retrouvons les CPE et les groupes de service des populations sp cifiques qui sont les plus subventionn s et pour qui les ententes de financement repr sentent le plus important pourcentage de leur financement total 90 et 63 respectivement Les groupes qui s adressent la population en g n ral les groupes d entraide et les groupes de pr vention pr sentent une situation interm diaire Leur part de financement r current se situe aux environs de 50 de leur financement total et varie entre 59 000 et 72 000 La presque totalit des ententes de financement r current a t sign e avec le gouvernement provincial ses minist res et agences dont entre autres les R gies r gionales de la Sant et des Services sociaux et le minist re de la Sant Tableau 62 Ensemble ces deux institutions sont responsables de 73 des accords intervenus avec les groupes communautaires Tableau 59 R partition des groupes selon le montant de financement r current N 182 Montant Va eee 1 35 000 49 26 8 35 001 70 000 58 31 7 70 001 et plus 75 41 0 Total 182 100 62 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires
83. e type de collaboration les principaux b n fices retir s les objectifs de l organisme partenaire ainsi que le cadre de la collaboration 2 5 1 Les collaborations avec le secteur communautaire Sur les 273 groupes qui disent collaborer avec d autres acteurs communautaires 263 ont compl t la section descriptive des liens Les r sultats de cette partie se basent donc sur les r ponses de ces 263 groupes et des 649 liens qu ils ont mentionn s Pr s de la moiti de ces liens 49 6 sont qualifi s de sectoriels par les groupes Les collaborations sont donc 35 Collection Recherche R 07 2004 majoritairement cibl es dans les champs probl matiques proches du travail de chacun des groupes Toutefois il existe une certaine ouverture face aux autres domaines d activit s o il y a probablement une recherche de compl mentarit pour le fonctionnement du groupe Plus de 60 des collaborations se r alisent avec un organisme auquel les groupes attribuent une fonction de d veloppement local ou r gional Nous retrouvons ces deux param tres dans l identification des organismes collaborateurs Tableau 23 En effet on remarque que ce sont les regroupements d organismes qui sont le plus souvent nomm s comme organismes collaborateurs les plus significatifs pour les groupes communautaires Ces regroupements constituent pr s de 50 des 649 liens La 2 2 x 12 r pertori s dans cette cat gorie De plus les ta
84. eau 22 34 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Ce qui indique qu en moyenne chacun des groupes travaille et entretient des contacts formels et ou informels avec e cinq organisations du milieu communautaire e trois organisations publiques et parapubliques e une organisation des autres secteurs Tableau 22 Collaborations des groupes en nombre et en moyenne selon le type d organisation collaboratrice Liens avec des organisations Liens de collaboration s Publiques et Communautaires Autres parapubliques Nombre 1491 842 317 Moyenne par groupe 5 3 3 1 2 L enqu te demandait par la suite aux r pondants d identifier les trois lieux de collaboration ou organismes collaborateurs les plus significatifs pour la r alisation de leurs activit s dans chacun de ces secteurs communautaire public parapublic et autres Ceci nous a permis d analyser plus en profondeur e 649 liens de collaboration communautaire communautaire e 455 liens communautaire public et parapublic e 144 liens communautaire autre secteur Afin de r aliser une analyse plus fine de ces liens de collaborations et de caract riser le r seau dans lequel s ins rent les groupes l enqu te demandait aux r pondants de pr ciser pour chacun des liens identifi s l organisme partenaire la port e territoriale de la collaboration l
85. edasepeadanaved cadsusseeaee sededacesusnadevaredes 51 Tableau 43 Tableau 44 Tableau 45 Tableau 46 Tableau 47 Tableau 48 Tableau 49 Tableau 50 Tableau 51 Tableau 52 Tableau 53 Tableau 54 Tableau 55 Tableau 56 Tableau 57 Tableau 58 Tableau 59 Tableau 60 Tableau 61 Tableau 62 R partition des emplois r guliers r pertori s dans les groupes selon l ge R partition des emplois r pertori s dans les groupes selon la scolarit eee eeeceeeeececeeeeececeeceeeeeseeeeneeeeaees Salaire moyen pay par les groupes selon la fonction et le sexe 0 0 R partition des groupes selon les b n fices attach s l emploi R partition des emplois assur s par les groupes selon l anciennet R partition des groupes selon le nombre d heures de formation leur personne loeren n nn dr ale ae adel nn fe due te R partition des groupes selon le recours des programmes d employabilit R partition des emplois subventionn s par des programmes d employabilit selon la fonction R partition des emplois subventionn s par des programmes d employabilit selon le programme R partition des emplois subventionn s par des programmes d employabilit selon le sexes RE RER TR Len RSR ee R partition des emplois subventionn s par des programmes d employabilit selon le groupe d ge eeeeessceeseeceseeeeceee
86. eeceeeeeeneeeeeeeees R partition des emplois subventionn s par des programmes d employabilit selon le niveau de dipl mation cece eeeeeeeeereeeeeeeeeeeeees Salaire moyen des emplois subventionn s par des programmes d employabilit selon la fonction occup e Part des emplois subventionn s sur le total des emplois dans les groupes R partition des sources de financement R partition des groupes qui appliquent une tarification selon le type de service R partition des groupes selon le montant de financement r current R partition des groupes selon le pourcentage du financement r current par rapport leur financement total R partition des groupes selon le financement r current par type de Stop mania E EE aE a Eie R partition des groupes selon le principal organisme pourvoyeur du financement r current rent nel esta Ten Tableau 63 Tableau 64 Tableau 65 Tableau 66 Tableau 67 R partition des groupes selon le niveau des difficult s de financement 64 R partition des groupes selon le type de groupes le niveau de difficult de financement et le revenu r el d clar 65 R partition des groupes selon le nombre d heures consacr es la recherche de financements nn ean eae 66 R partition des groupes selon l cart entre le revenu obtenu T IE T V N N CESSAIRE RS RU EE Ses 66 D penses des groupes communautaires par type de d penses
87. ement O Formation r flexion et changes O R f rence O Visibilit et reconnaissance accrues O Coalition O Ne sait pas O Repr sentation O Concertation O Collaboration informelle O Collaboration projets offre de services communs O change d informations O change de services O Financement O Formation r flexion et changes O R f rence O Visibilit et reconnaissance accrues O Coalition O Ne sait pas O Repr sentation O Concertation O Collaboration informelle O Collaboration projets offre de services communs O change d informations O change de services O Financement O Formation r flexion et changes O R f rence O Visibilit et reconnaissance accrues 90 du La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires 17 C Indiquer les 3 lieux ou organismes collaborateurs les plus significatifs pour les autres Secteurs Nom du lieu de l organisme collaborateur Type de collaboration 1 seul choix Quels b n fices recherchez vous les 2 plus importants Est ce une table de concertation non incorpor e T ou une organisation incorpor e O O Repr sentation O Concertation O Collaboration informelle O Coalition O Ne sait pas O Collaboration projets offre de services communs O change d informations O change de services O Financemen
88. ent au sortir d une recherche on conclut que les outils m thodologiques devraient tre revus parce que soit l on a pos trop de questions soit des questions ne pouvaient pas tre r pondues ou soit des questions ont t pos es d une fa on inad quate relativement aux traitements pr vus Ces outils aussi bien le questionnaire que le guide d administration et la grille de traitement ont t revus et am lior s Ces outils destin s au d part aux CDC pourront tre adapt s et utilis s par d autres groupes et organisations dans une perspective auto valuative Quelle est donc la place des organisations communautaires dans le d veloppement local Pr cisons qu en g n ral les groupes communautaires ne poursuivent pas le d veloppement local comme objectif direct explicite Mais ils y contribuent d une fa on importante par leur ancrage local et social par leur combinaison et leur action r ticul e par l addition de leurs pratiques par le fait de desservir des populations d munies et par leurs nombreux effets 108 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires collat raux mais n anmoins cruciaux comme la cr ation d emplois par exemple Leur action doit donc tre reconnue maintenue et appuy e a la hauteur de leur contribution directe et indirecte Et pour terminer une remarque qui s adresse a la m thodologie elle m me Celle de la rech
89. er tel quel par ann e tel quel tel quel 1 femme 2 homme tel quel 1 Sans dipl me 2 Secondaire 3 Coll gial 4 Universitaire tel quel 1 non 2 lister selon r ponses et codifier Nouveau poste 1 oui 2 non Fonction V LES B N VOLES REGULIERS Question Nom de la Codification variable sugg r e B n voles r guliers l Total de b n voles r guliers ben_tot tel quel Nombre de femmes l tel quel me Nombre dhommes tel quel tel quel 1 oui 2 non Fonctions des b n voles Coordination direction Secr tariat oui 2 non Service direct aux personnes 1 oui 2 non Entretien 1 oui 2 non Administration comptabilit 1 oui 2 non Participation comit s de travail 1 oui 2 non Participation au C A l oui 2 non Participation organisation activit s 1 oui 2 non Autre s lister l 1 oui 2 non 101 Collection Recherche R 07 2004 VI LERESEAUTAGE Question Nom de la Codification sugg r e variable Collaborations l col_com Secteur communautaire l 1 oui 2 non nbre_com Nombre d organisme Tel quel col_pub Secteur public 1 oui 2 non nbre_pub Nombre d organisme Tel quel col_priv Secteur autre 1 oui 2 non nbre_priv Nombre d organisme Tel quel 17 A B C R seautage Pour les trois tableaux nous recommandons de faire la m me chose que pour les emplois c est dire de construire un a
90. erche action qu il ne faut pas confondre avec la recherche appliqu e Dans une d marche de recherche action les rapports entre universitaires et acteurs se doivent d tre constants dans la r alisation de la recherche elle m me ce qui n est pas simple Parce qu ils divergent en termes d objectifs d chelle temporelle de culture organisationnelle leurs rapports sont complexes et peuvent cr er des insatisfactions et des d ceptions de part et d autre En fait c est un rapport qui ne va pas de soi qu il faut construire socialement dans l interaction Une fois construit ce rapport entre chercheur universitaire et chercheur acteur combien enrichissant assure le transfert de connaissances dans les deux sens ainsi que l utilisation imm diate aussi bien des outils m thodologiques que des savoirs produits C est ce qui s est produit dans ce cas ci o la publication acad mique des r sultats de la recherche a t pr c d e et de loin par leur utilisation et leur diffusion dans le milieu 109 Textes tudi s CDC de L AMIANTE inc Profil socio conomique 1996 1997 des organismes communautaires de la r gion de L Amiante Thetford Mines 1998 24 p CDC de la MRC D ASBESTOS Historique des groupes communautaires de la MRC d Asbestos 1987 96 Document pr sent au Secr tariat d Etat l action communautaire autonome Asbestos 1996 9 p CDC du BAS RICHELIEU Le communautaire un parte
91. erspective ce document aborde un type d acteur important dans la soci t qu b coise les groupes communautaires L expression est en elle m me parlante succ dant aux groupes populaires des ann es 1970 Bas s sur un pass de militance articul s des pr occupations qui sont aussi celles des approches caritatives classiques sujets l instrumentalisation et aux demandes de sous traitance des appareils d tat ils ont des bases souvent contradictoires qui rendirent probl matique leur d finition et leur reconnaissance Cette probl matisation c est le cas de le dire exige un effort croissant des organisations pour fournir une autod finition d elles m mes r flexivit dont participe le pr sent rapport de recherche De plus les transformations acc l r es de leurs bases sociales mont e des formes de travail a typiques nouveaux pauvres apparition du ch mage d exclusion clatement des familles exode des jeunes etc avec l esp ce d opacit des rapports sociaux qui les accompagnait redonna la notion de social une utilit renouvel e Mais le contexte colora le sens donner au terme de soci t civile car elle r apparut comme un ensemble de sous contractants de l tat qui utilisa les moindres co ts et la flexibilit de l emploi des secteurs communautaires comme une occasion de lutter contre la crise fiscale h rit e des ann es 1970 C est ce qui explique que de nombr
92. es ann es pass es ailleurs si la personne est partie un temps puis est revenue apres Si r ponse exacte plus ou moins s re estimer 5 ans pr s si r ponse totalement inconnue inscrire Ne sait pas NSP Section D B n volat 13 Nombre de b n voles e Un bon estim est un chiffre qui fait une approximation s re a Plus ou moins 2 personnes si moins de 10 b n voles Plus ou moins 5 personnes si entre 10 et 50 b n voles Plus ou moins 10 personnes si entre 50 et 100 b n voles 77 Collection Recherche R 07 2004 14 Plus ou moins 25 personnes si plus de 100 b n voles e Autrement la r ponse est totalement impr cise ou inconnue inscrire Ne sait pas NSP D finition de B n voles r guliers Il s agit des personnes qui ne sont pas du personnel r mun r de l organisme mais qui ont donn gratuitement du temps plusieurs reprises durant l ann e au moins 3 fois dans l ann e et de mani re soit ponctuelle ou de mani re plus r guli re hebdomadairement mensuellement ou saisonni re Heures de b n volat du dernier mois e En fonction du dernier mois m me si a chevauchait des vacances ou p riode estivale Il s agit du nombre d heures personnes soit le nombre d heures donn es par tous les b n voles au total Ex 2 journ es x 3 b n voles 42 heures 2 journ es x 1 b n vole 3 heures x 2 b n voles 20 e Un bon estim est une approxi
93. es collectifs ou par l interm diaire de m dias indirectement EX un organisme de d fense des droits dans une localit peut toucher plus significativement un ensemble de familles de fa on indirecte que traiter avec chaque chef de familles directement une station de radio communautaire rejoint indirectement les populations 23 b Nombre de personnes rejointes Il faut compter une seule fois les personnes m me si elles sont rejointes par divers services ou diverses activit s ou qu elles sont rejointes plus d une fois pour un m me service e Compter minimalement 3 individus par famille un homme une femme et un enfant e Un bon estim est une approximation s re Plus ou moins 5 si moins de 50 personnes Plus ou moins 10 si entre 50 et 100 personnes Plus ou moins 25 si entre 100 et 1000 personnes Plus ou moins 100 si plus de 1000 personnes Autrement la r ponse est totalement impr cise ou inconnue inscrire Ne sait pas ou NSP 24 Groupes socio conomiques rejoints e Il s agit ici de la population rejointe dans les faits et non pas celle cibl e au d part Section G Impact conomique 25 Sources de financement e Le Revenu total est la case la plus importante remplir au bas du tableau e Nous avons distingu 3 grands ensembles de sources public autofinancement et priv e Par du financement public on peut avoir b n fici de subventions en argent ou encore de d achats
94. es communs O change d informations O change de services O Financement O Formation r flexion et changes O R f rence O Visibilit et reconnaissance accrues O Repr sentation O Concertation O Collaboration informelle O Coalition O Ne sait pas O Collaboration projets offre de services communs O change d informations O change de services O Financement O Formation r flexion et changes O R f rence O Visibilit et reconnaissance accrues O Repr sentation O Concertation O Collaboration informelle O Coalition O Ne sait pas O Collaboration projets offre de services communs O change d informations O change de services O Financement O Formation r flexion et changes O R f rence O Visibilit et reconnaissance accrues 89 Collection Recherche R 07 2004 17 B Indiquer les 3 lieux ou organismes collaborateurs les plus significatifs secteur public parapublic et gouvernemental Nom du lieu Type de collaboration Quels b n fices recherchez Est ce une de l organisme 1 seul choix vous table de collaborateur les 2 plus importants concertation non incorpor e T ou une organisation incorpor e O O Coalition O Ne sait pas O Repr sentation O Concertation O Collaboration informelle O Collaboration projets offre de services communs O change d informations O change de services O Financ
95. es de r f rence pour leurs activit s Tableau 7 R partition des groupes selon leur chelle d intervention Territoires Nombre ess MRC 123 43 9 Municipalit s 68 24 3 R gion 44 15 7 Quartier s ou arrondissement s 35 12 5 Province 7 2 5 National ou international 3 1 1 Nombre total de r ponses 280 100 2 2 2 Des groupes r partis en milieu urbain et en milieu rural Pr s de la moiti 49 des groupes qui ont particip notre enqu te est localis e en r gion interm diaire l ext rieur de la r gion m tropolitaine de Montr al et dans l axe de la vall e du Saint Laurent 20 d entre eux se trouvent en r gion p riph rique principalement dans l Est du Qu bec et dans la r gion administrative du Bas Saint Laurent 30 des groupes sont localis s en r gion centrale et l int rieur de la grande r gion m tropolitaine de Montr al Tableau 8 En appliquant a notre chantillonnage la classification entre les MRC rurales et les MRC urbaines tablie par la Politique nationale 8 oe Bai ve y Sur les diff renciations entre local traditionnel et nouveau local une recherche r cente montre que les d limitations territoriales r centes instituent des solidarit s territoriales nouvelles d limitant des territoires locaux nouveaux d action collective Voir Klein Tardif Carri re et L vesque 2003 24 La place du communautaire Evaluation de la contribution
96. es fondateurs de la sociologie avaient tent de la d passer mais c tait une poque domin e par le lib ralisme qui imposait une stricte coupure entre les sph res priv e et publique et assimilait la soci t politique l tat et la soci t civile la poursuite des int r ts priv s dans la sph re marchande Cinquante ans de keyn sianisme ont chang ces fronti res l existence de l tat social a oblig modifier la conception de l tat et la compr hension du social Le passage un autre mode de r gulation am ne n cessairement une transformation de nos notions C est ce que tente de faire la section suivante 12 A propos de la soci t civile Le regain de popularit de la notion de soci t civile s inscrit dans ce contexte d une n cessaire remise Jour des cadres conceptuels mais ce concept a une lourde g n alogie Au milieu du XVII si cle il servait d signer une sph re autonome face l tat absolutiste o les acteurs agissent en tant que personnes priv es et non en tant que sujets 11 Collection Recherche R 07 2004 politiques une sph re o les liens s tablissent sur la base de l int r t personnel et de la n gociation pacifique des ententes mutuelles par opposition a l usage de la force typique des rapports entre pouvoirs constitu s Cela prend donc la forme d un marchandage constant dont le produit sera un compromis tabli pour le b n fice
97. es organisations communautaires acteurs sociaux qui n en h ritent pas mais la produisent Ils se donnent pour cela des outils plans programmes organisations voire entreprises qui exigent des moyens demandent des ressources et ont un effet en retour sur ce qu on appelle le milieu mais qui n est tel que parce que les acteurs agissent sur lui L enjeu intellectuel est de saisir cette communaut locale non comme une donn e pr alable et pr existante mais comme un dispositif d action et d intervention Fontan Klein et L vesque 2003 Tremblay 2003 Dans ce contexte rien de surprenant ce que l conomie sociale et le palier local entretiennent des liens privil gi s C est justement le propre de l conomie sociale que de jumeler l conomie et le social ce qui est la fois sa base sa particularit et son projet Mais si on arrive concevoir l conomie qu est ce que le social Une partie des difficult s d valuation des impacts y compris locaux de l conomie sociale tient au fait que le social est en tant que concept une cat gorie essentiellement r siduelle Si est conomique ce qui touche la production et la distribution de la richesse si est politique ce qui a trait l organisation du pouvoir et si est culturel ce qui concerne la mise en signe et la production du sens le social est le reste Cette d finition n gative les p r
98. es valorisations positives que l on d sire Dans le premier quart du XX si cle Gramsci introduisit le concept de soci t civile dans le cadre de l analyse marxiste ce qui n allait pas de soi Anderson 1978 Keane 2001 Il r cup rait en effet un concept entach de perspective lib rale et l inscrivait dans un ensemble tout diff rent Gramsci propose une conception selon laquelle la soci t civile est la mat rialisation non des int r ts individuels en n gociation mais des int r ts collectifs en lutte De plus ces int r ts sont structur s et regroup s la soci t civile se compose donc d organisations plut t que de la simple rencontre d individus atomis s Le point de vue de Gramsci est original dans la mesure o il propose les bases d une sorte d invention du On voit ici comment Etzioni et Putnam s inscrivent dans une filiation tocquevilienne 13 Collection Recherche R 07 2004 social Donzelot 1972 qui marquera durablement la pens e sociale Apr s lui il devient impossible de penser l organisation politique des soci t s de fa on ind pendante de leur organisation sociale y compris en ce qui concerne les paliers r gionaux et locaux C est ce que propose R Dulong 1978 lorsqu il mobilise la notion de soci t locale pour expliquer les diff rents agencements sociaux structur s en r action aux diverses formes de domination conomique ext rieure Gramsci
99. eux travaux sur les groupes communautaires se bornent les consid rer sous l angle de leur 16 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires rapport aux appareils d Etat et en particulier au minist re de la Sant et des Services sociaux Cette dimension videmment importante est cependant loin de rendre compte de la totalit de l objet Les groupes communautaires ne sont pas un secteur Ils sont une partie de la soci t civile o on retrouve aussi des mouvements sociaux des syndicats des associations volontaires des partis politiques des organisations non gouvernementales ONG et des entreprises d conomie sociale Le r seau de ces groupes et organisations compose un espace dialogique qui n est pas seulement leur environnement leur ext rieur mais fait partie de leur base constitutive Le r seautage n est pas surajout mais fait partie de leur tre Il faut donc comprendre les groupes communautaires comme s inscrivant dans la soci t civile Ce terme d signe un ensemble plus ou moins l chement structur d organisations dont les bases id ologiques et organisationnelles se situent hors des sph res strictement con ues de l change marchand et des rapports politiques Cela n exclut videmment pas l existence de relations avec ces secteurs mais les organisations de la soci t civile ne se r duisent pas ce que d ter
100. facteurs le capital et le travail pouvaient se d placer sans contraintes entre des territoires conomiquement sp cialis s en fonction d atouts consid r s par les capitaux comme des avantages comparatifs Dans ce cadre le local ne joue que dans la mesure ou il repr sente une source de rentabilit pour le capital Selon ce mod le les sp cificit s sociales locales doivent dispara tre au profit de la mobilit Plus la mobilit est parfaite plus l quilibre est possible La soci t et encore plus la soci t locale sont litt ralement impensables dans ce mod le et pourtant elles existent La domination de la soci t marchande au XIX si cle changera la donne Ce n tait plus l tat absolutiste qui voulait r guler les changes sociaux mais les mouvements ouvriers Voil ce qui explique en partie la popularit de Tocqueville qui d montrait l efficacit de l action volontaire non coercitive librement choisie en bref non politique pour la La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires gestion de la vie quotidienne En filigrane on comprend que la socialisation n est pas un recours oblig qui veut am liorer l ordre des choses En cela Tocqueville s inscrivait consciemment dans une perspective lib rale Mais il le faisait en insistant sur l importance de l association des personnes qui agissent selon des modalit s collectives p
101. fit aussi une place importante l id e que ces luttes d int r t se manifestent par la pr sence de mouvements sociaux qui s en font les porteurs ou les adversaires et que cela est une dimension normale in vitable et ordinaire tout la fois de la vie des soci t s modernes La soci t concr te est donc un compromis permanent fruit de marchandages et de n gociations mais aussi d avanc es strat giques de gains et de reculs une guerre de position Une telle conception se trouve aux antipodes de l accord sur les valeurs qui fonderait chaque soci t particuli re et se fonde plut t sur la pr sence d oppositions syst miques structurantes Dans un tel ensemble intellectuel conomie et politique ne peuvent r sumer elles seules l ensemble des rapports sociaux Le reste c est dire la soci t civile doit tre inclus pour que le portrait soit convaincant y compris en ce qui a trait aux conflits structurels fondamentaux De plus et cela est capital les trois termes sont intimement li s aucun n a en lui m me son principe essentiel d intelligibilit C est le point de vue de la totalit qui est au c ur de cette probl matique comme l implique la notion de bloc historique On est ici fort loin d un point de vue lib ral o organisation politique et soci t civile r pondent des r gles diff rentes et ind pendantes et repr sentent finalement des secteurs distincts
102. i R sum Ce rapport pr sente les r sultats d une recherche action ayant un double objectif d une part produire un portrait des groupes rattach s aux Corporations de d veloppement communautaire CDC en regard de leur contribution au d veloppement local et d autre part construire des outils permettant aux CDC de reproduire l exercice et de pouvoir faire leur propre auto valuation L tude command e par la Table nationale des Corporations de d veloppement communautaire TNCDC s appuie sur la participation de 282 groupes communautaires de base r partis dans 14 CDC de diff rentes r gions administratives allant de l Est du Qu bec la grande r gion m tropolitaine de Montr al Les r sultats de la recherche concernent l ann e 2001 et ont t recueillis gr ce un questionnaire qualitatif et quantitatif couvrant divers aspects du fonctionnement des groupes communautaires territoire couvert activit s services financement etc Ce questionnaire produit par le groupe de recherche a t administr par les CDC La recherche a permis de raffiner et d am liorer ces outils d enqu te La premi re section de ce rapport pr sente une r flexion sur les concepts cl s de la probl matique de la recherche La deuxi me section pr sente les r sultats de l enqu te La troisi me section rassemble les outils d enqu te revus en fonction des r sultats et des commentaires recueillis aupr s des par
103. iaux 38 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires pour laborer en partenariat avec ceux ci des projets formels et obtenir de l information en vue du d veloppement socio conomique des collectivit s locales Nous retrouvons les Centres locaux de d veloppement CLD les Conseils r gionaux de d veloppement CRD et les Conseils r gionaux en conomie sociale CRES parmi les organismes collaborateurs publics et parapublics identifi s par les r pondants Tableau 27 et ce malgr le fait que l enqu te demandait d exclure ce type d organismes cette tape Ceux ci constituent moins de 10 des liens relev s Une question s int ressait sp cifiquement ces organismes en demandant si les groupes communautaires taient pr sents sur une des instances d cisionnelles de ces organismes Tableau 31 Tableau 27 R partition des liens de collaboration avec les organismes publics et parapublics selon le type d organismes N 210 Liens de collaboration Organismes Nombre Tables sectorielles 92 20 2 CLSC 85 18 7 R gie r gionale Sant et Services sociaux 61 13 4 Divers minist res et agences 60 13 2 Milieu de l ducation 46 10 1 Municipalit 37 8 1 CLE CLD 36 7 9 Milieu hospitalier 18 4 0 CRD CRCD CRES 5 1 1 Autres 2 0 4 Total 455 100 Tableau 28 R partition des liens de c
104. ices locaux etc De fa on abstraite on peut r sumer la question en disant que ce qui est remis en cause c est le cadre territorial de gestion et de reproduction de la vie collective On le verra dans les passages de ce rapport montrant par exemple que les r seaux ne s embo tent plus dans une s quence claire local amp r gional lt national mais que ces trois paliers sont concurrents simultan s et non mutuellement exclusifs Il faut insister l dessus car on entend encore que la mondialisation a aboli les territoires et qu il n y a plus que du global La quotidiennet est visible dans les sections traitant de l organisation du travail des responsabilit s et des r les dans les organisations communautaires mais aussi dans les CDC qui se situent un chelon sup rieur municipalit ou municipalit r gionale de comt MRC et qui de plus sont des regroupements On verra comment s y entrecroisent les dimensions financi res politiques techniques voire personnelles et comment tout cela devient de plus en plus difficile distinguer au fur et mesure qu on se rapproche d un palier local Tous ces aspects le positionnement n cessaire les modalit s de l action collective les ambiguit s de l autosuffisance et l espace fluide sont en transformation rapide et un des La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires enjeux p
105. ion et droits de vote Pourcentage des groupes selon leur collaboration avec d autres types Cl GH BAMISALI OM sj scccsavacad evacvdancavaserauvasjodescuavases len dedea eaeadenaus sane RE R Collaborations des groupes en nombre et en moyenne selon le type d organisation COMADOraIICE ccccss cccesssusiatavsrncedageteaen Gosededssusecetacebaatanestaaes R partition des liens selon les organismes communautaires CONADOEUTS ES Te Een nn Et N iii Tableau 24 Tableau 25 Tableau 26 Tableau 27 Tableau 28 Tableau 29 Tableau 30 Tableau 31 Tableau 32 Tableau 33 Tableau 34 Tableau 35 Tableau 36 Tableau 37 Tableau 38 Tableau 39 Tableau 40 Tableau 41 Tableau 42 R partition des liens de collaboration avec des organismes communautaires selon leur chelle d action 37 R partition des liens de collaboration avec des organismes communautaires selon le type de collaboration 37 R partition des liens de collaboration avec des organismes communautaires selon les b n fices retir s 37 R partition des liens de collaboration avec les organismes publics et parapublics selon le type d organismes 39 R partition des liens de collaboration avec les organismes publics et parapublics selon leur chelle territoriale d intervention sseeeeseeeeeeeeeeeee 39 R partition des liens de collaboration avec les organismes p
106. ire pour qu on puisse encore parler d une diff rence entre le social et l tat Cette question explique sans doute que le terme de soci t civile disparut presque de la sc ne th orique pendant le fordisme y compris dans l analyse marxiste L puisement du mod le keyn sien et le passage putatif au post fordisme allaient donc ouvrir une fen tre d opportunit propice au retour du concept Mais c est surtout l croulement du pouvoir communiste dans les pays est europ ens qui fut le facteur essentiel car le th me de l ind pendance de la soci t face l tat y fut au centre des cadres interpr tatifs des mouvements Glenn 2001 La jonction de ces deux dynamiques se fit pendant la vague de n o lib ralisme qui submergea les ann es 1980 La fin de la gouverne politique de l conomie et le retour l id ologie du march autor gulateur eurent une cons quence fondamentale pour notre propos l apparition d une large zone d action sociale d laiss e la fois par l tat et par les entreprises priv es Chandhoke 2002 C est l int rieur de cet espace n gativement d fini que se constitue la soci t civile actuelle Cette d finition n gative entra ne un certain nombre de cons quences La principale est sans doute que la forme prise par la soci t civile accompagnera les changements structurels des soci t s n o lib rales Deux de ces changements apparaissent plus cruciales pour
107. l analyse Penser la soci t c tait penser une soci t nationale un pays incorpor un certain tat du syst me monde et c est par rapport cette unit tout la fois g ographique Collection Recherche R 07 2004 conomique culturelle et politique qu taient consid r es les diverses dimensions de la vie sociale Klein 1999 Certains ont appel cette fa on de penser un nationalisme m thodologique Anheier Glasius et Kaldor 2001 16 Mais cela ne se limitait pas aux th ories l tat de bien tre les politiques keyn siennes qui le supportaient les alliances de classes qui en furent l armature et les divers dispositifs sociaux qui en d coul rent furent essentiellement des pratiques nationales ce qui ne signifie videmment pas que ce qu il fallait entendre par tat nation allait de soi Retenons en que chaque modalit du global d finit le local et que l interrelation dialectique entre ces deux termes constitue ce que d signe la notion de glocalization Robertson 1992 mot valise qui renvoie aux dynamiques simultan es de la globalisation et de la localisation Lorsque changeront les caract ristiques de la mondialit et c est bien ce quoi on assiste depuis 25 ans avec l accentuation de la globalisation changeront aussi celles de la localit Pendant l re keyn sienne les r gions ont t les principaux jalons territoriaux de l action publique en
108. l le d veloppement durable le maintien en emploi et l insertion par l emploi les services aux personnes le logement communautaire et social le tourisme social et les initiatives chez les autochtones et les groupes ethniques Les questions li es l valuation sociale et aux comparaisons internationales pour ne citer que celles l int ressent tous les secteurs identifi s pr c demment L conomie sociale repose non seulement sur une conomie plurielle formes marchandes non marchandes et non mon taires mais vise galement un largissement de notre compr hension de l conomie et par la suite un renouvellement de nos pratiques sociales et nos interventions dans le domaine du d veloppement conomique et social Enfin en raison des interfaces que l conomie sociale entretient avec le secteur priv et le secteur public l int r t des questions trait es dans nos cahiers d borde le seul secteur de l conomie sociale pour atteindre l ensemble de la soci t civile On comprendra que les textes publi s dans les Cahiers de l ARUC en conomie sociale sont la responsabilit exclusive des auteurs et n engagent que ceux ci Les textes sont disponibles sur le site WEB de l ARUC en conomie sociale l adresse suivante www aruc es uqam ca Jean Marc Fontan Nancy Neamtan Codirecteur Codirectrice Table des mati res Liste des tableaux iscsecssssssseseccssosssosscsoresiossosisseceoessiverstscsrso
109. l au sein des groupes communautaires En effet pr s de 60 des personnes r pondantes disent tre depuis plus de 5 ans l emploi du groupe en question Tableau 3 De plus pr s des deux tiers occupent leur fonction depuis plus de 3 ans Tableau 4 Les personnes qui ont r pondu a l enqu te poss dent donc une forte connaissance des activit s et du fonctionnement des groupes pour lesquels elles ont r pondu Tableau 2 Fonction occup e par la personne r pondante Groupes Fonctions Nombre p Coordination direction 231 82 5 Administration comptabilit gestion 30 10 7 Intervention animation d veloppement travail communautaire 10 3 6 Secr tariat 4 1 4 Autres fonctions 5 1 8 Nombre total de r ponses 280 100 Tableau 3 Ann es d exp rience de la personne r pondante au sein du groupe Anciennet dans le groupe Nombre Moins de 1 an 8 2 8 1 4 ans 105 37 4 5 10 ans 101 36 0 11 ans et plus 67 23 8 Nombre total de r ponses 281 100 Tableau 4 Ann es d exp rience de la personne r pondante dans sa fonction actuelle Anciennet dans la fonction Rp UPS Moins de 2 ans 97 34 4 3 7 ans 113 40 1 8 et plus 72 25 5 Nombre total de r ponses 282 100 La presque totalit des groupes qui ont particip l enqu te 96 sont des organismes but non lucratif OBNL avec charte Tableau 5 L an
110. la personne r pondante eseeeeseseeeeeeeeereseeesressesereeee Ann es d exp rience de la personne r pondante au sein du groupe R partition des groupes selon leur statut juridique R partition des groupes selon leur genre eee eeeeeeeeceseeeeeeeenneecsaeeneeeeees R partition des groupes selon leur chelle d intervention eee R partition en pourcentage des groupes selon leur localisation DS ST eA ECU a aire sa ss Deane pao AC nea aloe ae ase ees R partition des groupes selon leur ann e d incorporation R partition des groupes selon le nombre de b n voles eee eee eeeee R partition des groupes selon le nombre d heures de b n volat fournies durant le mois pr c dant F nqu te ses RE Re eue R partition des groupes selon le statut socioprofessionnel de leurs D R VOIRS ER in a ie reliait R partition des groupes selon la fonction assur e par les b n voles R partition des groupes selon les conditions pour devenir membre R partition des groupes selon les modalit s d acc s leurs services R partition des groupes selon le statut socio conomique des populations re JOINTS RES oat eee nt en teal ae R partition des groupes selon le groupe d ge des populations rejointes R partition des groupes selon les instances d cisionnelles Composition des conseils d administrat
111. leau ci dessous si l espace est insuffisant Fonction Hrs sem Sem an Salaire Sexe Age Dipl me Ancienne Si moins Est ce un Horaire Obtenu t d un an programme est ce un nouveau poste ou un remplace ment N a A 6 Fonction a Coordination direction b Secr tariat c Intervention animation travail communautaire service direct aux membres ou collectivit d administration comptabilit e agent de d veloppement liaison f Autre pr cisez dans la case Dipl me obtenu a Sans dipl me b Secondaire g n ral ou professionnel c coll gial g n ral ou professionnel d universitaire 87 Collection Recherche R 07 2004 D B N VOLAT 13 Pendant la derni re ann e financi re combien de b n voles r guliers avez vous eu dans votre organisme R ponse exacte ou bon estim Voir le guide pour une d finition Nombre total de b n voles r guliers Nombre de femmes Nombre d hommes 14 Au cours du dernier mois combien d heures de b n volat ont t r alis es dans votre organisme par les b n voles r guliers heures durant le mois 15 Quelles sont les fonctions occup es par les b n voles dans votre groupe Plus d une r ponse possible Administration comptabilit Coordination direction Secr tariat Service direct aux personnes Entretien Participation aux comit
112. les secteurs sont peu pr s de m me importance dans la r alit car on se servira du plus important pour faire des analyses Territoire e Le r pondant doit cocher un seul choix de r ponse Section B Organisation prise de d cision et membership 8 a Nombre de rencontres durant la derni re ann e financi re e Laisser en blanc si certaines cat gories ne s appliquent pas e Cocher Ne sait pas NSP quand il y a eu des rencontres mais qu on ne sait pas exactement le nombre e Rappeler aux r pondants de se rapporter l ann e de r f rence mentionn e en 5 8 b Les fonctions sont les m mes que 8 a c est dire a d cision par rapport aux 10 orientations b planification des activit s et c r alisation des activit s Nombre de membres e Ce chiffre peut tre approximatif MAIS il est pr f rable de laisser en blanc si le r pondant pense qu il a une estimation peu s re ou tr s impr cise Par exemple un bon estim est un chiffre approximatif s r Plus ou moins 5 si moins de 50 membres 76 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Plus ou moins 10 entre 50 et 100 membres Plus ou moins 25 si plus de 100 membres e Mais si le r pondant n est pas capable d estimer de mani re aussi s re il doit inscrire Ne sait pas NSP e Membres corporatifs sont des membres qui repr sentent soit des g
113. leurs activit s Le taux de r tention des emplois issus des programmes d employabilit dans les groupes est d environ 35 160 personnes sur 460 sont demeur es l emploi du groupe la fin du programme 2 7 1 Les emplois r guliers une porte d entr e pour le march de l emploi Cette partie sur les emplois r guliers se base sur l information re ue des 265 groupes qui ont mentionn avoir du personnel r mun r et qui totalisent ensemble 1 617 emplois Une tr s forte majorit 81 de ces emplois r guliers au sein des groupes communautaires sont occup s par des femmes Tableau 41 Ces emplois r guliers sont principalement des intervenantes avec pr s de 40 dans des fonctions de coordination 20 et de formation 18 Tableau 42 La moyenne d ge g n rale ainsi que la m diane se situent 36 ans 36 ans pour les femmes et 37 ans pour les hommes Toutefois la plupart c est dire pr s de 40 se trouvent dans la tranche d ge situ e entre 21 et 34 ans Tableau 43 De plus une majorit a poursuivi des tudes post secondaires Tableau 44 et d tient un dipl me coll gial ou universitaire Ce sont donc essentiellement des jeunes travailleuses bien form es pour lesquelles les groupes constituent une porte d entr e au march de l emploi Tableau 41 R partition des emplois r guliers r pertori s dans les groupes selon le sexe N 265 Sit Emplois Nombre Femme
114. liens sociaux Les notions de tissu social et de communaut tant elles aussi complexes on les abordera au moyen d une r flexion sur celle de soci t civile terme flou et populaire dont on rappellera bri vement l histoire afin d expliquer le sens qui lui est donn ici Les parties suivantes du document pr sentent une partie des donn es recueillies elles sont globales et ne font pas de distinctions ni de comparaisons entre les CDC participantes ces analyses plus fines devant faire l objet de publications ult rieures Objectifs de la recherche la place du communautaire Comme on l a vu la motivation premi re ayant dirig cette longue d marche est la n cessit ressentie par la Table nationale et ses organismes membres de mieux asseoir leur positionnement politique Les transformations acc l r es que conna t la soci t qu b coise imposent des r ajustements constants des relations avec les divers partenaires des groupes communautaires De plus de nouveaux acteurs entrent en sc ne ce qui change la donne Particuli rement frappante est l arriv e des instances politiques locales qui ne font gu re partie des r seaux habituels des groupes communautaires Il apparaissait donc n cessaire de pouvoir pr senter ces groupes leurs champs d intervention et les cons quences de leurs activit s ces acteurs nouveaux L histoire du mouvement communautaire au Qu bec le porte privil gier les liens avec les p
115. llement Soulignons aussi que les r pondants doivent la question 5 sp cifier l ann e budg taire de r f rence et que cette m me ann e revient dans les sections suivantes et doit demeurer leur r f rence Merci 83 Collection Recherche R 07 2004 A IDENTIFICATION DU GROUPE Date d aujourd hui 1 Nom du groupe De quelle CDC est il membre Adresse du groupe Code postal T l phone T l copieur Nom de la personne r pondante Fonction Depuis combien d ann es occupez vous cette fonction ans Depuis combien d ann es ceuvrez vous dans organisme ans 2 En quelle ann e votre groupe a t il t incorpor 3 Quel est le statut juridique actuel de votre groupe 1 choix Organisme sans but lucratif avec charte Coop rative Autre pr cisez 4 Quel genre de groupe vous d crit le mieux 1 seul choix Groupe communautaire de promotion et d fense de droits Groupe communautaire d entraide Groupe communautaire de services pop sp cifiques ou g n rale Regroupement d organismes communautaires Entreprise d conomie sociale Centre de petite enfance CPE 5 Sp cifiez les mois et l ann e financi re de r f rence utilis s pour ce questionnaire Du mois ann e au mois ann e 84 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires 6 Quels
116. lles chaque question quand c est n cessaire Il indique aussi clairement quand il faut consulter le guide concernant telle ou telle question La CDC doit toutefois lire le guide l avance vu son r le d animatrice Ceci dans le but de conna tre son contenu et tre plus efficace dans son r le d animation d finition de certains mots estim s acceptables des questions chiffr es comment remplir certains tableaux quand se limiter une seule r ponse et non plusieurs La s ance de formation donn e par la Table permettra justement de se familiariser avec ces questions Ceci dit tant les organismes que les CDC doivent lire les consignes g n rales suivantes car elles donnent une id e globale sur comment r pondre l ensemble des questions e Les r pondants inscrivent leurs r ponses sur le questionnaire dans les cases ou sur les lignes pr vues cette fin Les choix de r ponses un seul vs plusieurs et les d finitions de mots doivent tre suivis par les r pondants cet gard bien lire les questions et surtout les consignes entre parenth ses e Les consignes concernant les chiffres exacts ou chiffres estim s sont cruciales c est ce qui permet d avoir des donn es robustes et homog nes travers le Qu bec Dans le questionnaire chaque question o cela est crucial il y a des consignes entre parenth ses et parfois on r f re au guide pour donner des exemples de ce qui peut
117. locale des organisations communautaires de la ruralit nous retrouvons une r partition des groupes quivalente entre l urbain et le rural 52 et 48 respectivement Ces chiffres indiquent que l action communautaire est pr sente aussi bien en milieu urbain qu en milieu rural Tableau 8 R partition en pourcentage des groupes selon leur localisation g ographique Localisations Groupes Total MRC urbaine MRC rurale R gion centrale 28 7 2 8 31 6 R gion interm diaire 18 4 30 1 48 6 R gion p riph rique 4 6 15 2 19 9 Total 51 8 48 2 100 2 2 3 Des groupes stabilis s constitu s en r ponse l action de l tat Une forte proportion des groupes communautaires pr s de 55 avaient d j plus de 10 ans d existence lors de l enqu te en 2002 Tableau 9 En effet 154 groupes se sont incorpor s avant 1991 Ces groupes ont donc acquis une certaine stabilit dans leur milieu De plus la quasi totalit de ces groupes ont vu le jour apr s le tournant des ann es 1980 alors que les politiques de d veloppement territorial et socio conomique ont chang d orientations pour mettre avantage l accent sur les potentiels locaux sur la concertation et le partenariat priv public Les groupes communautaires participent ainsi ce mouvement de restructuration de l action publique Tableau 9 R partition des groupes selon leur ann e d incorporation
118. loyabilit selon le groupe d ge 5x Emplois Groupes d ge Nombre Moins de 20 ans 101 21 4 21 34 ans 173 36 7 35 43 ans 109 23 1 45 ans et plus maximum 62 88 18 7 Total 471 100 0 Tableau 54 R partition des emplois subventionn s par des programmes d employabilit selon le niveau de dipl mation Dipl mes Emp ois Nombre Sans dipl me 117 24 5 Secondaire 151 31 7 Coll gial 129 27 0 Universit 80 16 8 Total des emplois 477 100 0 Tableau 55 Salaire moyen des emplois subventionn s par des programmes d employabilit selon la fonction occup e Fonctions Salaire moyen hre Coordination direction 10 95 Administration 9 09 Intervention 8 62 Secr tariat 8 30 ducation 8 28 Entretien 7 88 Autres 8 23 Tableau 56 Part des emplois subventionn s sur le total des emplois dans les groupes F n tidns Emplois Emplois Total Part des emplois r guliers subventionn s des emplois subventionn s Entretien 51 35 86 40 7 Secr tariat 101 46 147 31 2 Intervention 634 264 898 29 4 Administration 69 11 80 13 8 Coordination 317 27 344 7 8 ducation 292 11 303 3 6 Autres cuisine 148 172 320 53 8 Total des emplois 1 612 566 2178 25 9 57 Collection Recherche R 07 2004 Les tableaux pr c dents permettent de constater que les groupes communau
119. lut t qu individuelles ce qui nous loigne d j du lib ralisme classique De plus ces associations s organisent de fa on non marchande et sans but lucratif Tocqueville introduit donc une distinction entre l int r t personnel et la recherche de profit qui repose surtout sur une diff rence dans la recherche de appropriation de ce profit les associations sont mues par une cause non par le b n fice personnel On peut donc dire qu elles recherchent un int r t g n ral plut t que particulier La soci t peut donc exister et tre repr sent e hors de l tat et du m me coup devenir pensable Tocqueville op re donc un d placement dans l entourage de la notion de soci t civile la situant dans le contexte d une relation tripartite soci t civile tat march C est dans la zone trac e par cette trilogie que s inscriront les p res fondateurs de la sociologie lorsqu ils se demanderont quels sont les principes organisant la vie sociale Comme on le sait tant Durkheim que Weber nieront que la seule rationalit des acteurs conomiques soit un principe d intelligibilit C est l adh sion des valeurs partag es ce que Therborn 1976 appelait la communaut id ologique qui d finit la condition de possibilit de la soci t Au principe de pouvoir et au principe de profit s ajoute donc un principe de solidarit Il sera ensuite ais de lui faire porter toutes l
120. mation s re Plus ou moins 5 si moins de 50 heures Plus ou moins 10 si entre 50 et 100 heures Plus ou moins 25 si plus de 100 heures Autrement la r ponse exacte est totalement impr cise ou inconnue inscrire Ne sait pas NSP Section E Le r seautage 16 et 17 A B et C R seautage e Suivre les consignes sur le nombre de choix cocher e Ne pas forcer le r pondant remplir au complet si les lieux ne sont pas vraiment significatifs Ce tableau peut m me rester vide s il le faut e Chaque rang e du tableau pose exactement les m mes questions D finition de Lieux de concertation Lieux o l on entretient des liens avec d autres organisations dans le but d laborer d un commun accord des projets politiques ou des actions communes telles que des tables de concertation locale ou r gionale D finition de Lieux de repr sentation Lieux o l on se fait conna tre ou se fait accepter par des organismes ext rieurs et o l on porte le point de vue de son organisme dans le but de conscientiser ou sensibiliser des probl matiques port es par l organisme ils constituent souvent des lieux strat giques de relais pour sensibiliser la population comme par exemple les Chambres de commerce ou les Centres et Instituts internationaux D finition de Lieux de collaboration 78 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Lieux o
121. mbres individuels tel quel mbre_fem Membres femmes tel quel mbre_hom Membres hommes tel quel IV LE PERSONNEL REMUNERE Question Nom de la variable Codification sugg r e Condition de travail cond_1 Politique de travail 1 oui 2 non cond_2 Contrat 1 oui 2 non cond_3 Syndicat 1 oui 2 non cond_4 REER 1 oui 2 non cond_5 Assurance collective 1 oui 2 non cond_6 Autres avantages lister 1 oui 2 non Portrait du personnel Une banque de donn es part qui reprend l identification du groupe sa CDC d appartenance pour chacun des emplois mentionn s Num roter les emplois de 1 X Continuer la num rotation m me si changement de groupe Donc le nouveau fichier reprend le tableau suivant Dans la banque principale mettre la variable du total des emplois dans le groupe Emplois totaux emp_tot tel quel Nom CDC Fonc hres Sem Sal Sexe ge Dipl Ann Prog Poste FS er sem Ann Hor ial de Oui J serv non z es 1 100 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Codification du tableau fichier emplois Question Nom de la Codification sugg r e variable E m me VAR 2 m me VAR 3 1 Coordination direction i 2 Secr tariat 3 Service direct la client le 4 Administration comptabilit 5 Agent de d veloppement liaison 6 Autres list
122. minent ces deux ensembles de rapports sociaux On peut consid rer que la contribution essentielle des organismes communautaires tient la constitution et au maintien ou si on pr f re la production et la reproduction de ce domaine de la vie collective qu on appelle le social Ils ne sont pas les seuls le faire d autres organisations y uvrent aussi associations volontaires syndicats mouvements sociaux Cette dimension collective implique une part sp cifique dans le politique et dans l conomique qui ne se limite pas la repr sentation d int r ts Les groupes communautaires tissent le social d une fa on sp cifique Klein et Gagnon 1989 On en verra quelques traces partir de l analyse des emplois des structures formelles etc En plus de renseigner sur un aspect de plus en plus important du march du travail dans le secteur des services on pourra donc y trouver mati re r flexion sur l articulation du social et de l conomique On pourra interpr ter dans le m me sens les pages consacr es aux revenus et d penses De fa on analogue l analyse du r seautage de la participation aux diverses instances etc peuvent tre vues comme une fa on de d crire les fronti res et donc les 17 Collection Recherche R 07 2004 passages entre la vie sociale et la vie politique Enfin les nombreuses informations sur les services rendus aux personnes les activit s la place des
123. n e de r f rence des donn es 22 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires correspond majoritairement a la p riode 2000 2001 ann e fiscale se terminant en mars 2001 Tableau 5 R partition des groupes selon leur statut juridique ds days Groupes Statuts juridiques Nombre P Organisme sans but lucratif avec charte 270 95 7 Coop rative 9 3 2 Autres collective 3 1 1 Nombre total de r ponses 282 100 L enqu te demandait d identifier le genre de groupe Tableau 6 Pr s de la moiti d entre eux 47 2 sont des organismes offrant des services une population sp cifique femmes jeunes personnes handicap es ch meurs etc Les groupes s adressant la population en g n ral viennent en second lieu 17 des r ponses Les groupes d entraide et les organismes de promotion et de d fense de droit occupent les troisi me et quatri me positions Les groupes de pr vention viennent en cinqui me position avec 6 des r ponses Nous avons constitu une cat gorie particuli re pour les Centres de la petite enfance CPE car ces derniers posent une probl matique sp cifique surtout l gard du financement cf infra Financement Tableau 6 R partition des groupes selon leur genre Groupes Genres de groupe Nombre P Services des populations sp cifiques 133 47 2 Services
124. naire de poids Document pr liminaire Sorel 1995 4 p CDC DRUMMOND inc Profil Socio conomique des organismes communautaires de la MRC Drummond Drummondville 1995 19 p CDC de L ERABLE Profil socio conomique des organismes communautaires de la MRC de L Erable Plessisville 1997 45 p CDC de LAVAL Portrait de l impact social et conomique de 51 organismes membres de la C D C L Laval 1997 4 p CDC de LAVAL Le mouvement communautaire lavallois une force aidante efficace et rentable R sum de la recherche sur les groupes communautaires lavallois Laval 1999 25 p CDC de LONGUEUIL Impact conomique des groupes communautaires a Longueuil Longueuil 1996 7 p CDC NICOLET YAMASKA L impact social et conomique des organismes communautaires du territoire de la MRC Nicolet Yamaska Rapport d enqu te Nicolet 1998 41 p CDC du ROC Les contributions sociales et conomiques des organismes communautaires de la Corporation de d veloppement communautaire du ROC GRIR Editeur Universit du Qu bec Chicoutimi Chicoutimi 1998 184 p CDC ROND POINT L empreinte des pratiques communautaires dans la Petite Nation et la Vall e de la Li vre impact social et conomique Buckingham 1998 73 p CDC de ROSEMONT Rapport synth se de l enqu te r alis e aupr s des groupes membres de la CDC de Rosemont 1998 dans le cadre de la d marche de portrait de quartier Rosemont 1999 22 p CDC SHE
125. nautaires dans toutes les tapes de la gestion et de la r alisation de leurs activit s Ainsi la population locale s implique en assez grand nombre dans les groupes elle s y investit en temps donn b n volement leur permettant d atteindre leurs objectifs 2 3 2 Le membership une forme de militantisme Les groupes communautaires tudi s regroupaient au total 50 675 membres individuels avec une proportion de pr s de 60 de femmes La valeur m diane est de 80 membres par groupe Nous avons pu aussi d nombrer 785 membres corporatifs pour 74 groupes qui ont r pondu sp cifiquement cette question Nous avons pu d tecter la pr sence de membres corporatifs dans environ 15 des groupes Dans plus de 90 des groupes les conditions pour devenir membre sont tablies dans leurs statuts et r glements Tableau 14 Il est noter que g n ralement les groupes qui ne 28 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires poss dent pas de d finition formelle du statut de membre utilisent approximativement les m mes conditions a savoir e le partage des objectifs du groupe 72 des groupes e le paiement d une cotisation annuelle 49 des groupes e l acceptation de la candidature par le Conseil d administration CA 40 des groupes e tre usager ou usag re des services 35 des groupes La condition la plus fr quente pour devenir membre
126. nt peu de revenus et qu ils connaissent majoritairement des difficult s de financement de base Par exemple des 27 groupes de promotion et de d fense des droits qui ont mentionn avoir des difficult s de financement 17 identifient ces difficult s dans le financement de base et 16 d entre eux se retrouvent dans la tranche de revenu annuel de 1 125 000 En second lieu nous retrouvons les groupes de pr vention ainsi que les groupes s adressant aux populations sp cifiques Ceux ci se retrouvent diff rentes classes de revenus et connaissent des difficult s aux trois niveaux de financement Toutefois on note que ces groupes se classent parmi ceux qui ont un revenu inf rieur L analyse doit se faire au cas par cas pour ces trois genres de groupe Finalement les CPE constituent une classe part ce sont ceux qui connaissent le moins de difficult s de financement et qui se retrouvent dans la classe des revenus sup rieurs 64 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Tableau 64 R partition des groupes selon le type de groupes le niveau de difficult de financement et le revenu r el d clar N 231 Genres de Niveaux de difficult identifi Revenu total Total groupe 1 125 000 125 001 150001 175 001 150 000 175 000 et plus Promotion Sans difficult
127. ollaboration avec les organismes publics et parapublics selon leur chelle territoriale d intervention N 210 chelles Liens de collaboration Nombre MRC 168 37 3 Municipal 147 32 7 R gional 105 23 3 Provincial 26 5 8 F d ral 4 0 9 Total 450 100 13 CLE Centre local d emploi 39 Collection Recherche R 07 2004 Tableau 29 R partition des liens de collaboration avec les organismes publics et parapublics selon le type de collaboration N 210 Liens de collaboration Types de collaboration Nombre Concertation 191 40 8 Collaboration informelle 162 34 6 Repr sentation 106 22 6 Coalition 9 1 9 Total 468 100 Tableau 30 R partition des liens de collaboration avec les organismes publics et parapublics selon les b n fices retir s N 210 ae Liens de collaboration B n fices Nombre Collaboration des projets 251 28 3 change d informations 206 23 3 Visibilit 104 11 7 Financement 98 11 1 changes de services 87 9 8 Formation 72 8 1 R f rence 68 7 6 Total 886 100 Nous pouvons voir que tr s peu de groupes ont dit si ger formellement dans les institutions de d veloppement local et r gional tels que les CRD 9 4 les CLD 12 9 les Soci t s d aide au d veloppement des collectivit s SADC 1 5 les Corporations de d veloppement conomique communautaire CDEC 3
128. on des groupes selon les principaux domaines de leur intervention N 280 Secteurs d intervention Groupes Nombre Pr vention 77 27 5 Famille 71 25 4 Pauvret 69 24 6 Promotion et d fense de droits 67 23 9 ducation populaire et alphab tisation 56 20 0 R insertion sociale 46 16 4 Sant mentale 39 13 9 Employabilit et r insertion au travail 33 11 7 Sant physique 33 11 7 Socioculturel et loisir 33 11 7 Alimentation 24 8 6 Apprentissage la vie d mocratique 22 7 8 Condition f minine 21 7 5 H bergement 19 6 8 Alcoolisme et toxicomanie 16 5 7 R f rence 12 4 2 D veloppement socio conomique 10 3 6 Consommation 9 3 2 Logement et habitation 9 3 2 Environnement 6 2 1 Communication 5 1 8 Condition masculine 3 1 1 Autres 63 22 5 Autres maintien domicile transport d ficience physique et intellectuelle action b n vole int gration sociale justice alternative violence sexuelle violence conjugale 2 6 1 Des actions vari es ax es sur la formation et Vinformation Afin d actualiser leurs interventions dans les diff rents secteurs identifi s les groupes ont d velopp une gamme d actions qui mettent profit la formation l change et le partage des connaissances la circulation de l information sur les diverses probl matiques qui pr occupent et rejoignent leurs membres leurs client les leurs partenaires ainsi
129. on permanent collective 27 9 6 La majorit des CA poss dent entre sept et neuf si ges la moyenne g n rale tant de neuf personnes mais la valeur la plus fr quente est de sept personnes Il y avait 2 238 si ges disponibles dans les CA des groupes en 2000 2001 La r partition de ces si ges est indiqu e au Tableau 20 Tableau 20 Composition des conseils d administration et droits de vote Groupes accordant le Tynes de podt Nombre total Pourcentage des Postes par type droit de vote aux yP P de si ges si ges pour le CA type diff rents types de poste Membres 1081 48 3 4 185 188 Usagers 293 13 0 1 98 100 B n voles 246 10 9 1 56 59 Citoyens 171 7 6 1 46 49 Coordination direction 148 6 6 1 52 144 Employ s 107 4 7 0 64 86 Ext rieurs 1 46 2 1 1 46 46 Membres associ s 45 2 0 0 18 18 Ext rieurs 2 21 0 9 0 15 16 Autres 80 3 5 0 31 34 Total 2238 100 9 33 Collection Recherche R 07 2004 La composition typique d un CA neuf membres est de quatre si ges pour les membres un repr sentant des usagers un repr sentant des b n voles un repr sentant des citoyens un repr sentant ext rieur souvent une personne du secteur public ou parapublic avec une affinit sectorielle comme les Centres locaux de services communautaires CLSC et un repr sentant de la coordination ou de la direction Toutes ces personnes poss dent g n ralement le
130. ons entretenues et des b n fices que les groupes en retirent La troisi me section pr sente les activit s et les services offerts par les groupes communautaires Nous verrons quels sont les secteurs d intervention prioritaires des groupes qui ont particip notre enqu te et quels sont les outils qu ils mettent en uvre pour r aliser leurs objectifs et contribuer au d veloppement des communaut s auxquelles ils appartiennent La quatri me section se consacre l analyse des emplois g n r s par les groupes communautaires Nous regarderons sp cifiquement les emplois r guliers au sein des groupes ainsi que ceux qui d coulent des programmes d employabilit gouvernementaux Les donn es sociod mographiques usuelles ge sexe scolarit ainsi que celles sur les salaires seront les principales variables examin es pour ces deux cat gories De plus pour 5 Ce chapitre est une version modifi e et enrichie d un texte diffus en septembre 2003 par la Table nationale des CDC sous le titre Mobilisation et dynamisation des ressources territoriales un portrait de la contribution des groupes communautaires au d veloppement local et r gional 19 Collection Recherche R 07 2004 les emplois r guliers nous regarderons trois aspects des conditions de travail soit les b n fices marginaux la dur e d emploi et la formation La cinqui me section porte sur les aspects conomiques Une attention
131. ont r inject es dans leur milieux d appartenance et donc dans les collectivit s locales 2 8 1 Les sources de financement L ensemble des groupes communautaires ont cumul des revenus de l ordre de 53 millions de dollars pour l ann e 2000 2001 275 groupes ont accept de r pondre cette question sur le financement Tableau 57 La principale source de financement est de nature publique 78 des revenus des groupes proviennent d un des paliers gouvernementaux Le gouvernement provincial ses agences et minist res constitue le principal pourvoyeur de fonds avec pr s de 68 du financement total des groupes Une autre part 15 du financement des groupes est auto g n r e par la vente de biens ou de services les lev es de fonds les activit s et les cotisations des membres La vente de bien et services vient au second rang apr s le gouvernement provincial comme source de financement devant le 58 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires gouvernement f d ral La partie restante 7 est constitu e de sources priv es soit des dons de particuliers ou d entreprises de Centraide des communaut s relieuses et d autres fondations Le financement moyen provenant du gouvernement provincial est de l ordre de 130 000 Les groupes r ussissent pour leur part 4 g n rer des revenus moyens de 22 000 a partir de la vente de biens et de services t
132. ordonnateurs La direction Les employ s r guliers Les b n voles Les membres 9 Quels sont les crit res d ligibilit pour devenir membre de votre organisme Plus d une r ponse possible Etre accept par le Conseil d administration Etre utilisateur de services Faire partie du groupe cible Partager les objectifs de l organisme ou du regroupement Payer une cotisation Repr senter un autre organisme Autre pr cisez 86 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires 10 Durant la derni re ann e financi re quel tait le nombre de membres dans votre groupe Si vous n avez pas la r ponse exacte ou un bon estim inscrire Ne sait pas Voir le guide Membres corporatifs Membres individuels Nombre de femmes Nombre d hommes C PERSONNEL REMUNERE 11 Votre personnel r mun r est il Plusieurs choix possibles Soumis une politique interne de conditions de travail R gi par un contrat de travail ou une entente administrative Syndiqu B n ficiaire d un r gime de retraite collectif REER ee B n ficiaire d un r gime d assurance collective 12 Pour la derni re ann e financi re quel est le portrait du personnel de votre organisme Si vous n avez pas la r ponse exacte ou un bon estim indiquez NSP ou Ne sait pas Voir le guide Demandez une copie suppl mentaire du tab
133. oy es Au moment de l enqu te l anciennet moyenne des employ s tait d environ quatre ans Toutefois 55 poss daient moins de 4 ann es d exp rience au sein du groupe dont 5 qui en taient leur premi re ann e en poste Tableau 47 52 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Tableau 46 R partition des groupes selon les b n fices attach s l emploi N 263 B n fices Groupes Nombre Contrat de travail 163 62 0 Entente administrative 117 44 5 Assurance groupe 63 24 0 Autres 12 4 6 R gime de retraite 9 3 4 Syndicat 8 3 0 Tableau 47 R partition des emplois assur s par les groupes selon l anciennet Anciennet Emplois R partition Moins de 1 an 70 5 1 1 3 ans 691 50 3 4 7 ans 361 26 3 8 11 ans 151 11 0 12 ans et plus maximum 37 102 7 4 Total des emplois 1375 100 2 7 3 La formation Compte tenu du fait que la majorit des groupes existent depuis plus de dix ans on peut d duire qu il existe un certain roulement du personnel l int rieur des groupes communautaires Les groupes communautaires seraient une porte d entr e sur le march du travail et permettraient aux personnes d acqu rir une exp rience et une expertise qui servent de tremplin vers un emploi dans un autre secteur d activit s ou dans un autre groupe Une seconde hy
134. portance des tables sectorielles et du milieu de la sant et des services sociaux Tableau 27 En effet les acteurs publics et parapublics comme les CLSC la R gie r gionale de la Sant et des Service sociaux et le milieu hospitalier comptabilisent ensemble pr s de 36 du total des liens recens s En acceptant l hypoth se fortement probable que l on retrouve ces m mes acteurs comme organismes sur les tables sectorielles identifi es comme lieux on d duit une forte densit de relations plus de la moiti des liens de concertation entre le secteur communautaire et le secteur de la sant et des services sociaux pour le d veloppement de la gamme des services offerts localement Tableaux 28 et 29 En effet l addition des deux chelles locales MRC et municipalit nous indique que 70 des collaborations rel vent de cette chelle De plus on note que les deux principaux b n fices que les groupes retirent de ces liens de communautaire public et parapublic visent la collaboration des projets 28 des liens et l change d information 23 La strat gie de r seautage des groupes communautaires avec les secteurs public et parapublic est donc plus orient e vers les niveaux sectoriel et fonctionnel que celle qui est conduite avec les autres organismes communautaires Il s agit ici d tablir une concertation avec des acteurs sp cifiques principalement du secteur de la sant et des services soc
135. poth se serait un taux de cr ation d emploi important environ 5 1 l int rieur des groupes communautaires en raison de la croissance de la demande de services qui leur est adress e l enqu te ne permet toutefois pas d approfondir ces hypoth ses Quoi qu il en soit le fait qu une forte proportion d employ es occupe leur poste depuis moins de trois ans indique que les groupes sont confront s un besoin constant de renouveler et de former leur personnel Pour la formation de leur personnel les groupes ont consacr 128 168 heures de formation au total soit une moyenne de 151 heures par groupe Tableau 48 La valeur m diane est de 60 heures de formation pour le personnel r mun r dans les groupes De plus ce n est qu une minorit de groupes moins 8 qui n ont offert aucune formation durant l ann e de r f rence 2000 2001 et surtout pour pr s de 20 d entre eux c est plus de 200 heures 53 Collection Recherche R 07 2004 qui ont t consacr es cette activit soit pr s de six semaines compl tes de 35 heures En plus des investissements en temps en ressources humaines les groupes ont d pens pour pr s de 350 000 voir infra D penses pour la formation de leur personnel Tableau 48 R partition des groupes selon le nombre d heures de formation leur personnel N 187 Heures de formation Groupes Nombre 0 14 7 5 1 50 66
136. pr s de 50 millions qui ont t r inject s dans les milieux locaux par les groupes communautaires dont plus des deux tiers 33 millions de dollars sous forme de salaires vers s Tableau 67 En moyenne pour un groupe communautaire ce sont des d penses d environ 180 000 par ann e qui profitent 4 l conomie locale ce qui est loin d tre n gligeable si l on tient compte des effets multiplicateurs potentiels Nous pouvons donc constater que les groupes communautaires mobilisent des ressources financi res importantes qu ils injectent dans leur milieu local essentiellement sous forme de salaires Ces ressources proviennent en grande majorit de programmes de financement gouvernementaux notamment du gouvernement provincial et en second lieu d activit s d autofinancement et de la tarification de certains services Par ailleurs les groupes mobilisent des ressources non mon taires provenant des communaut s locales 66 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Tableau 67 D penses des groupes communautaires par type de d penses D penses Total Moyenne des d penses Frais salariaux 33 287 462 124 207 67 9 Frais locatifs 2 875 641 10 690 5 8 Frais administration 4 431 412 16 474 9 0 Frais de formation 351 404 1 306 0 7 Frais d immobilisation 1 259 322 4 681 2 6 Autres d penses 8 615 652 32 028 17 6 Total 48 990
137. que l ensemble de la population Le Tableau 37 nous permet de voir que pour les quatre premi res activit s celles ci se retrouvent pr sentes dans une majorit de groupes de 50 65 d entre eux offrent des cours des conf rences des comit s de travail des f tes populaires et des ateliers de r flexions th matiques 44 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Tableau 37 R partition des groupes selon les activit s offertes N 282 groupes Activit s cs Di Cours session de formation 64 0 Conf rence s ance d information 60 8 Comit de travail 56 0 F te populaire 50 0 Atelier r flexion th matique 46 0 Consultation publique 41 0 Caf rencontre 40 7 Journ es d tude et de r flexion 37 0 Compagne de pression 21 6 Table ronde 13 0 Activit de cr ation 11 6 Atelier pl nier 11 6 Autres jumelage journal souper etc 29 0 Lorsqu on demande aux r pondants d valuer l importance qu ils accordent chacune des activit s r alis es Tableau 38 on voit appara tre le m me ordre quelques exceptions pr s Ici importance est de nature qualitative et non pas quantitative en effet nous ne savons pas le nombre d activit s tenues dans chacune des cat gories L enqu te demandait s il y avait pr sence ou non telle activit sans en valuer la fr quence ni le nombre de
138. que leur r le est de plus en plus d termin par les modifications et r ing nieries apport es au fonctionnement de l Etat Un deuxi me trait marquant concerne l importance des femmes surtout en ce qui concerne le b n volat des membres des travailleurs et des retrait s dont 2 3 sont des femmes 48 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires et la client le Mais soyons clairs les groupes communautaires n agissent pas que dans un monde de femmes car le facteur qui semble conditionner leur client le c est essentiellement le revenu ou plut t l absence de revenu Les groupes communautaires desservent le monde pr caire ce monde qui ne b n ficie pas des avantages de la mondialisation ou de la globalisation Il s agit de familles d enfants de femmes et de personnes pauvres souvent des personnes fragiles qui re oivent des prestations de la s curit du revenu ou de l assurance emploi Les groupes communautaires apportent cependant une touche de stabilit dans ce monde de pr carit dans la mesure o on d tecte une certaine p rennit dans leur existence Les groupes ont acquis une certaine maturit du moins si on en juge par leur anciennet et donc peut on croire une certaine exp rience La plupart des groupes ont plus de 15 ans d existence Les groupes communautaires peuvent tre qualifi s de porte ouverte qu
139. rdisme Ash 1994 Jessop 1992 Boyer et Drache 1996 au capitalisme d sorganis Offe 1985 l conomie des signes Lash et Urry 1994 ou l re de Vinformation Castells 1996 1997 et 1998 sont autant de mani res de mettre de l avant les profondes modifications que connaissent depuis les ann es 1980 les modalit s de production de la richesse de la redistribution de la richesse ainsi produite et de la gestion des dispositifs par lesquels s articulent les acteurs priv s publics et sociaux ou prend place la production de cette richesse Mais on doit mentionner d autres aspects pour que le portrait soit convaincant La non plus les d nominations ne manquent pas Certains insistent sur les changements dans les r gles du jeu politique pour parler de n o lib ralisme de la fin du corporatisme de l puisement de l tat social ou sous un autre angle de gouvernance et de mont e du cosmopolitisme d autres insistent sur les dimensions culturelles pour qui les temps sont post traditionnels hyper modernes ou videmment post modernes Cette cacophonie a au moins le m rite de d montrer la complexit de la situation La plupart s entendront pour dire que les fronti res de ce qui tait l unit de base de la r flexion sur la soci t et sa r gulation n ont plus l vidence qu elles avaient Les soci t s nationales s taient offertes tout naturellement comme l objet premier et fondamental de
140. recherche dont on a fait part dans ce rapport d coule d un besoin exprim par les Corporations de d veloppement communautaire travers la Table nationale qui les r unit la TNCDC Ce besoin correspond l valuation de la contribution des groupes communautaires voire de l action communautaire au d veloppement des collectivit s locales notamment en milieu d favoris En r ponse a ce besoin une quipe de recherche rattach e l ARUC ES s est cr e avec la participation de la TNCDC D s lors une recherche action s est amorc e avec un double mandat dresser un portrait des activit s communautaires des groupes faisant partie des CDC associ es au d veloppement de leur milieu et construire des outils permettant ces CDC de refaire l exercice de fa on autonome videmment la recherche a amen l quipe r fl chir sur la probl matique dans laquelle s ins re l action communautaire Cette probl matique concerne la soci t civile et le statut de partenaire que diverses restructurations socio conomiques lui accordent successivement depuis pr s d un quart de si cle Aussi avons nous structur ce rapport de fa on livrer l essentiel de ces trois volets la probl matique entourant l action des groupes communautaires le portrait de ces derniers et les outils d valuation En ce qui concerne la probl matique nous avons plac l espace de la soci t civile dans le cadre des transformations
141. remiers de la gouvernance de nos soci t s est d arriver suivre leur m tamorphose Le mouvement communautaire comme les autres mouvements sociaux trouve une partie de sa raison d tre dans sa capacit identifier les nouveaux besoins sociaux en mergence ce que lui permet sa proximit avec des populations trop souvent d laiss es et n glig es Les pages qui suivent donnent quelques indications sur la fa on dont s instaure cette proximit mais on y trouvera aussi des signes de la mani re dont le mouvement communautaire arrive in former la connaissance publique au double sens de donner forme et de donner de l information C est l toute l ambition de ce texte 1 Les concepts cl s le local et la soci t civile Avant de pr senter les donn es concr tes issues de la recherche il convient d en contextualiser les param tres th oriques Les pages qui suivent ne pr tendent pas en fournir un cadre th orique articul et complet mais tout au plus pr senter quelques l ments interpr tatifs propres a les encadrer Elles sont pourrait on dire les notions qui d coulent de cette recherche plus que celles qui l ont pr c d e Elles portent essentiellement sur deux points la dimension locale des groupes et leur insertion dans la soci t civile 1 1 propos du local Rien d original dire que les choses ne sont plus ce qu elles taient Mentionner le passage au post fo
142. rey D 1998 Towards an Alternative Society The Role of Intermediary Non government Organizations in Urban Poor Communities in the Philippines Urban Anthropology and Studies of Cultural Systems and World Economic Development 27 3 4 345 392 Storper M 1997 Les nouveaux dynamismes r gionaux conventions et syst mes d acteurs Dans Cot S Klein J L Proulx M U Dirs Action collective et d centralisation Rimouski GRIDEQ pp 1 17 Therborn G 1976 Science Class and Society London Verso books Tremblay M P A Tremblay 2000 Aux marges du d veloppement pp 313 334 dans M Carrier S C t dir Gouvernance et territoires ruraux Sillery Qu bec P U Q Tremblay M et P A Tremblay 1997 Les impacts sociaux et conomiques des activit s des groupes membres de la CDC du Roc Rapport de recherche Chicoutimi D p Sc humaines UQAC 217p Tremblay P A 1993 La vivacit de la soci t civile en r gion dans J L Klein D Plamondon P A Tremblay dir Les r gions apr s l tat Chili Pologne Qu bec Chicoutimi GRIR UQAC pp 5 21 Tremblay P A 2003 Qu y a t il dans une communaut L exemple des groupes communautaires qu b cois Interventions conomiques 30 http www teluq uquebec ca interventionseconomiques Tremblay P A J L Klein 1997 De l appauvrissement des lieux a la reconstruction des communaut s Cahiers de re
143. roupes ou des entreprises ou encore des institutions Section C Le personnel r mun r 12 Tableau du personnel Il est souvent difficile de r pondre de mani re exacte sur une p riode d un an Les r pondants doivent donc r pondre de mani re globale aux questions Toutefois il faut suivre les quelques r gles suivantes e Le r pondant doit inclure les donn es sur lui m me dans ce tableau e Fonction si plus d une fonction r pondre par la plus importante s il y a eu changement de fonction r pondre par la derni re en cours et y r f rer pour la suite du tableau e Hres semaine si variable dans l ann e r pondre par une moyenne approximative ou r pondre selon l horaire d hiver plut t que d t ou selon l horaire habituel plut t qu exceptionnel e Sem ann e inclure toutes les semaines m me si nombre d heures a t variable e Salaire s il y a eu modification dans l ann e prendre le salaire le plus lev correspondant la fonction inscrite ci dessus e ge si inconnu r pondre par une approximation la dizaine pr s selon son bon jugement EX 20 30 40 ou 50 e Dipl me s assurer que le dipl me a t obtenu sinon inscrire le niveau de dipl me pr c dent e Anciennet R pondre par le nombre d ann es dans l organisme peu importe la les fonction s r mun r e s occup e s mais exclure les ann es titre de b n vole et exclure aussi l
144. rs mois d changes et de recherche de financement un questionnaire fut con u et pr test puis un guide d administration fut r dig Une premi re enqu te eu lieu en 2001 et un rapport a t d pos a la TNCDC en septembre 2003 Comme autre r sultat de cette premi re d marche un nouveau questionnaire fut labor Ce dernier tient compte des divers commentaires re us quant a la longueur et la teneur des questions pr sent es ainsi que des r sultats obtenus par la premi re version quant aux besoins exprim s par la Table et ses membres Une d marche par questionnaire s av re utile tant pour prendre conscience de la force socio conomique des organismes tant l chelle r gionale que nationale que pour se doter d un outil commun de description et d indicateurs pour l avenir Quelques CDC ont d j d velopp leur questionnaire maison mais peu d outils communs existe Le pr sent questionnaire vient donc combler cette lacune La Table nationale est donc heureuse de procurer aujourd hui un outil d enqu te et son guide d administration l ensemble de ses membres QUI DEVRAIT REMPLIR LE QUESTIONNAIRE amp QUAND Toutes les CDC dans l ensemble des r gions o elles sont pr sentes sont appel es a remplir le pr sent questionnaire de m me que tous leurs organismes membres qui sont pr s de 1300 Selon notre valuation il faut compter environ 60 minutes pour r pondre toutes les questions
145. s par semaine la recherche de financement Et dans certains cas c est plus Pr s de 20 des groupes ont consacr plus de 500 heures de travail a cette fonction Tableau 65 En calculant la diff rence entre le revenu obtenu et le revenu estim n cessaire a la bonne conduite de leurs activit s Tableau 66 environ 12 des r pondants repr sentant des groupes qui se trouvent dans la cat gorie de revenu de moins de 125 000 affirment avoir 65 Collection Recherche R 07 2004 besoin d un revenu sup rieur Leurs aspirations varient selon les client les desservies et les activit s r alis es Tableau 65 R partition des groupes selon le nombre d heures consacr es la recherche de financement N 241 Nombre d heures SRE Nombre 0 18 7 5 1 a 100 94 39 0 101 500 83 34 4 501 et plus maximum 850 46 19 1 Total des groupes 241 100 0 Tableau 66 R partition des groupes selon l cart entre le revenu obtenu et le revenu n cessaire ee ee Revenu r el Revenu n cessaire Diff rence Nombre Nombre r el n cessaire 1 125 000 153 55 6 114 43 7 11 9 125 001 a 150 000 28 10 2 30 11 5 1 3 150 001 a 175 000 13 4 7 23 8 8 4 3 175 001 et plus 81 29 5 94 36 0 6 5 Total 275 100 0 261 100 0 2 8 4 D penses des groupes communautaires r inject es dans les milieux Au chapitre des d penses en 2000 2001 ce sont
146. s cette distribution 12 groupes poss dent une double appartenance c est dire qu ils sont membres de deux CDC Ces groupes sont identifi s en caract res italiques Tableau 1 R partition des groupes participants l enqu te selon leur CDC d appartenance Groupes CDC d appartenance Nombre P Trois Rivi res 53 18 8 KRTB Kamouraska Rivi re du Loup T miscouata Les Basques 38 13 5 Maskoutains 28 9 9 La Pointe 18 6 4 Vaudreuil Soulange 18 6 4 Maskinong 17 6 0 Matap dia 17 6 0 De l rable 16 5 7 Asbestos 16 O57 Rivi re des Prairies 14 5 0 Rosemont 10 3 5 Des Chenaux 10 3 5 Nicolet Yamaska 9 3 2 B cancour 6 2 1 B cancour et Nicolet Yamaska 6 2 1 De l Erable et Bois Francs 5 1 8 De la Pointe et Rivi re des Prairies 1 0 4 Nombre total de r ponses 282 100 Une corporation de d veloppement conomique communautaire CDEC une f d ration et dix CDC qui sont en fait des regroupements d organismes d une autre nature que les autres groupes n ont pas t retenues dans la compilation 21 Collection Recherche R 07 2004 Les personnes qui ont r pondu l enqu te au nom des groupes participants sont dans une forte proportion 83 des cas responsables de la coordination des activit s et des services offerts par les organismes communautaires Tableau 2 Elles poss dent g n ralement une longue exp rience de travai
147. s de travail Participation au C A Participation organisation des activit s Autre s pr cisez E R SEAUTAGE ET COLLABORATIONS 16 Durant la derni re ann e financi re votre groupe a t il particip des lieux de concertation ou de repr sentation ou des collaborations moins formelles avec a le secteur communautaire Voir le guide pour d finitions O Oui Remplir le tableau 17 A O Non Nombre d organismes total 88 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires b les secteurs public ou para p ripublic ou gouvernemental Voir le guide pour d finitions O Oui Remplir le tableau 17 B Nombre d organismes total c d autres groupes ou organisations Exemples entreprise priv e communaut religieuse syndicat etc O Oui Remplir le tableau 17 C Nombre d organismes total 17 A Indiquer les 3 lieux ou organismes collaborateurs les plus significatifs du secteur communautaire O Non O Non Nom du lieu de l organisme collaborateur Type de collaboration 1 seul choix Quels b n fices recherchez vous les 2 plus importants Est ce une table de concertation non incorpor e T ou une organisation incorpor e O O Repr sentation O Concertation O Collaboration informelle O Coalition O Ne sait pas O Collaboration projets offre de servic
148. s personnes b n voles sont fortement impliqu es dans tous les aspects du fonctionnement des groupes communautaires Tableau 13 Nous les retrouvons repr sent es l int rieur des conseils d administration dans 91 des groupes Elles 27 Collection Recherche R 07 2004 si gent dans les comit s de travail 54 des groupes Elles interviennent aupr s des usagers et des populations rejointes 47 des groupes On note aussi que pr s du quart des groupes d pend des b n voles pour assurer les postes d administration de secr tariat et d entretien De m me que pour 17 des groupes la coordination des activit s est assur e par des b n voles La participation des b n voles l laboration des activit s d autofinancement comme les lev es de fonds ou de la production des services etc est aussi tr s importante 33 des groupes Tableau 13 R partition des groupes selon la fonction assur e par les b n voles N 270 Groupes o prend place Fonctions le type de b n volat Nombre B n voles au conseil d administration 246 91 1 Comit s de travail 145 53 7 Intervention 128 47 4 Administration 74 27 4 Secr tariat 71 26 3 Entretien 66 24 4 Coordination 46 17 0 Autres lev es de fonds activit s diverses cuisines collectives etc 90 33 3 Nous constatons donc une forte implication des b n voles l int rieur des groupes commu
149. se deux dimensions de la gouvernance des groupes notamment la composition des instances de prise de d cision La quasi totalit des groupes poss de comme instances d cisionnelles une Assembl e g n rale annuelle AGA et un conseil 32 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires d administration CA Tableau 19 Les conseils ex cutifs CE sont pr sents dans une moindre mesure dans moins de 25 des groupes ainsi que les comit s et les collectives moins de 34 des groupes En moyenne les CA se sont r unis dix fois durant la derni re ann e Les comit s se rencontrent approximativement a la m me fr quence tandis que les CE sont beaucoup moins actifs Ceux ci ne se sont rencontr s qu une fois par ann e seulement en moyenne Dans pr s de 60 des groupes c est Vassembl e g n rale qui est responsable de l laboration des orientations des groupes communautaires de m me que le conseil ex cutif lorsque celui ci existe Pour leur part les Comit s ont pour fonction la planification ainsi que la r alisation des activit s des groupes 23 des groupes Tableau 19 R partition des groupes selon les instances d cisionnelles N 282 rats Groupes Instances d cisionnelles Nombre P Assembl e g n rale annuelle 265 94 3 Conseil d administration 262 93 2 Conseil ex cutif 66 23 5 Comit s divers 64 22 8 Autres comit n
150. sesetan osse kes issii ei eoero IIL Liste des abr viations sigles et aACronymes ssessesseessesccsscessescosscescescoesocsseecoesocsseesoesocsseesoese VII 2 2 e R sum eecdicn coda eacs cots iciicaCecncetencuasidecodecwut cows eee Canseebane ass deCescdeve cowsevestensaetancecsddecoscesscoactessesteoLX Introduction et objectifs de la recherche ccscccsssscssssccesssccssssccssssccsssssscsssssssssssssscesseccoes L Histoire d une recherche action 4 facade set tous alias one ends tancetbeliacscurebinatloesieedstuiieieanae 1 Objectifs de la recherche la place du communautaire oossnnonoonnnneenneneeeosseseesseseeeene 3 Les concepts cl s le local et la soci t civile soessesooesocsseccoesocsseccoesocssoesocsseesoecoossees D LE AD ODOS AIO ES ARR EL D A dt latte 9 1 2 propos de la soci t cle ot ah ane sr 11 1 3 Retour sur les groupes communautaires ss 16 L action communautaire un portrait de son impact sur la soci t civile locale 19 2 1 L chantillon les groupes et les r pondants 20 2 2 L ancrage territorial des groupes communautaires 23 2 2 1 Des groupes profond ment ancr s localement us 24 2 2 2 Des groupes r partis en milieu urbain et en milieu rural 24 2 2 3 Des groupes stabilis s constitu s en r ponse l action de l tat c ccscecscesees 25 2 3 L ancrage social des groupes qui mobilisent le b n volat au service d une PIO PULL LOT ECC
151. sonnes b n ficiant des programmes d employabilit travaillent 35 heures par semaines et 30 semaines par ann e Le salaire varie en fonction de l emploi occup de 10 95 7 88 hre Tableau 55 la moyenne tant de 8 60 hre avec une l g re diff rence en faveur des hommes Les programmes d employabilit ne sont pas utilis s par les groupes communautaires pour des emplois qui rel vent de leur gestion interne coordination administration mais plut t pour des emplois qui contribuent la r alisation des services qu ils offrent aux populations locales par exemple dans les cuisines collectives l entretien dans les groupes de maintien domicile de chauffeurs dans les groupes de transport adapt etc Tableau 49 R partition des groupes selon le recours des programmes d employabilit N 279 Recours aux programmes d employabilit pe gt Si Oui 168 60 2 Non 111 39 8 Total des groupes 279 100 19 20 Moyenne de 32 ans pour les femmes et 33 ans pour les hommes En moyenne 32 heures par semaine cart type 7 2 heures pour une moyenne de 31 semaines par ann e cart type de 17 5 semaines Certains programmes d employabilit ont comme caract ristique une augmentation au niveau des prestations mensuelles ou hebdomadaires re ues par la personne ce qui est impossible comptabiliser en salaire moyen Ce type de r ponse a t annul 21 55 Collection
152. sont les trois principaux secteurs d intervention de votre groupe Par ordre d importance 1 tant le plus important Alcoolisme et toxicomanie Alimentation Apprentissage a la vie d mocratique Communication Condition f minine Condition masculine Consommation D veloppement socio conomique Education populaire et ou alphab tisation Employabilit et r insertion au travail Famille Environnement H bergement Logement et habitation Pauvret R insertion sociale Sant mentale Sant physique Socioculturel et loisir Autres pr cisez 7 Quel est le territoire couvert par les activit s et les services qu offre votre groupe 1 seul choix Quartier s ou arrondissement s Municipalit s MRC R gion Province Canadien ou international 85 Collection Recherche R 07 2004 B ORGANISATION PRISE DE DECISION ET MEMBERSHIP 8 a Quelles sont les instances pr sentes dans votre groupe Plus d une r ponse possible N A si l instance est absente NSP ne sait pas Nombre de r unions Nombre de Instances i A Fonctions au cours de l ann e personnes Assembl e g n rale Conseil d administration Comit ex cutif Comit divers Autres Fonctions a d cisions par rapport aux orientations b planification des activit s c r alisation des activit s 8 b Quelles sont les fonctions remplies par Les co
153. t O Formation r flexion et changes O R f rence O Visibilit et reconnaissance accrues O Repr sentation O Concertation O Collaboration informelle O Coalition O Ne sait pas O Collaboration projets offre de services communs O change d informations O change de services O Financement O Formation r flexion et changes O R f rence O Visibilit et reconnaissance accrues O Repr sentation O Concertation O Collaboration informelle O Coalition O Ne sait pas O Collaboration projets offre de services communs O change d informations O change de services O Financement O Formation r flexion et changes O R f rence O Visibilit et reconnaissance accrues 91 Collection Recherche R 07 2004 F ACTIVITES SERVICES ET POPULATIONS REJOINTES 18 Durant la derni re ann e financi re quelles sont les trois activit s principales que avez vous tenues 1 la plus importante Voir le guide pour le terme activit s Activit de cr ation Atelier de r flexion th matique Atelier pl ni re Caf rencontre Campagne de pression Comit de travail Conf rence s ance d information Cours session de formation F te populaire Participation aux consultations publiques pr sentation de m moires Journ e d tude ou de r flexion Table ronde Autres pr cisez 19 Quels sont les trois principaux services offerts par
154. taires ont un effet appr ciable sur l emploi Leur personnel o les femmes dominent y trouve une opportunit d emploi importante surtout dans certains cas en d but de carri re lorsqu il s agit de jeunes poss dant des dipl mes post secondaires Le travail salari se combine des doses importantes de travail b n vole ce qui oblige nuancer le taux salarial moyen de 13 dollars l heure qui pourrait tre consid r comme bon prime abord Ces jeunes y trouvent n anmoins des occasions de formation et surtout d acqu rir de l exp rience 2 8 Mobilisation des ressources financi res r injection locale de ressources pr caires Cette section s int resse la situation financi re v cue par les groupes communautaires qui ont particip notre enqu te Dans un premier temps nous analyserons les diff rentes sources de financement que mobilisent les groupes communautaires Il sera question de la r partition des sommes provenant du financement public du financement priv et des formes d autofinancement Nous regarderons aussi la situation au niveau de la r currence des budgets qui sont accord s par certains organismes ces groupes pour la r alisation de leurs activit s Ceci nous am nera souligner certains probl mes que connaissent les groupes communautaires cet gard Dans un dernier temps nous analyserons les d penses des groupes communautaires Nous faisons l hypoth se que ces sommes s
155. ticipants ix Introduction et objectifs de la recherche Ce document pr sente les r sultats d une recherche sur les groupes communautaires au Qu bec R alis e entre les ann es 1999 et 2003 a la demande de la Table nationale des Corporations de d veloppement communautaire TNCDC cette recherche a vis 4 montrer les modalit s de l ancrage socio conomique des groupes communautaires aux diff rentes chelles territoriales et niveaux de gouvernance qui structurent la collectivit qu b coise Au moyen d une enqu te par questionnaire la recherche a t r alis e par une quipe du consortium ARUC conomie sociale Des membres de la TNCDC ont aussi fait partie de l quipe de recherche Premier rapport complet de cette recherche ce document poursuit trois objectifs Le premier de nature th orique est celui de contribuer la r flexion sur la soci t civile qu b coise Le deuxi me objectif de nature empirique vise examiner le r le et la place des organisations communautaires regroup es au sein des Corporations de d veloppement communautaire CDC dans le d veloppement socio conomique de leur communaut locale et r gionale Le troisi me de nature m thodologique r side dans l laboration d un outil d valuation des ressources utilis es par les organisations communautaires et de leur contribution leur communaut Cet outil a t labor de concert avec la TNCDC Apr s avoir t
156. tilis des programmes d employabilit Certains ont mentionn en avoir fait la demande mais qu ils n y avaient pas eu acc s Nous n avons malheureusement pas le ratio demande faite demande accept e ce qui nous aurait indiqu d une part le besoin r el cet gard et le niveau de satisfaction de cette demande d autre part 54 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires sociale et au travail totalisent ensemble pour 12 7 des emplois subventionn s et viennent en troisi me importance dans les programmes d employabilit utilis s par les groupes communautaires Comme pour les emplois r guliers les femmes Tableau 52 occupent la plupart des postes combl s par les subventions au travail 63 L Age moyen Tableau 53 est de 32 ans La m diane se situe 30 ans Pr s de 38 de personnes vis es par ces programmes d employabilit se situent dans la tranche d ge de 21 34 ans et 21 ont 20 ans et moins Ces jeunes femmes et hommes ont une scolarit moindre que celle observ e pour les emplois r guliers Tableau 54 En effet plus de la moiti d entre eux sont soit sans dipl me 24 5 ou ont poursuivi des tudes de niveau secondaire r gulier ou professionnel 31 7 Toutefois plus du quart d entre eux poss dent une scolarit de niveau coll gial r gulier ou professionnel 27 En g n ral selon les valeurs m dianes les per
157. tion Recherche R 07 2004 Tableau 40 R partition des groupes selon l importance donn e au service offert N 227 Services Groupes coute soutien relation d aide 44 0 Atelier d ducation formation 38 6 Accompagnement et suivi 28 8 Sensibilisation 20 6 Information et r f rence 16 2 D fense de droit 13 4 Entraide 12 9 Accueil 12 6 D pannage alimentaire 9 7 H bergement 2 Aide l employabilit 7 2 D pannage r pit 6 8 Formation de b n voles 6 1 Service de garde 6 1 Service de transport 5 4 Aide a domicile 5 0 Support a des projets 43 Recherche de financement 3 9 Aide a la cr ation d emploi 3 2 R adaptation 1 8 Regroupement d organismes 1 8 Consultation budg taire 1 4 Documentation et recherche 1 4 Aide juridique 1 1 Autres 25 9 Au terme de cette premi re section on peut d j tablir les principales caract ristiques des groupes communautaires en regard de leur ancrage social et local Il se d gage d abord l importance du niveau local dans la vie des groupes notamment l chelle de la MRC en ce qui concerne aussi bien les ressources humaines mobilis es le b n volat que leurs client les et leurs r seaux En m me temps il appert que leurs principaux partenaires sont les organisations para publiques a travers lesquelles le gouvernement assure des services aux citoyens ce qui laisse entendre
158. tre en situation de d pendance voire de client lisme c est dire tout le contraire du but affich Ce dilemme quelle que soit sa solution signifie clairement que les organisations ne peuvent faire Collection Recherche R 07 2004 l conomie des rapports de pouvoir L appartenance des groupes communautaires la soci t civile n implique donc pas que la politique leur soit ext rieure C est en gardant cela en m moire qu il faut lire les sections de ce rapport traitant du r seautage mais aussi celles pr sentant l origine des sommes re ues par les groupes videmment c est aussi ce dont il est question lorsqu on traite de l autofinancement et du temps pass la recherche de financement La troisi me raison est complexe car elle concerne la fois les aspects les plus vastes du monde contemporain et ses modalit s les plus minuscules la fois l loignement et la proximit La mondialisation est la figure la plus vidente de ce macro social qui s ins re dans chaque pore de la vie quotidienne et fait que les tendances larges et lourdes la mondialisation des march s financiers les d placements de main d uvre les strat gies globales des entreprises la perte de contr le des tats sur leurs fronti res ont maintenant des r percussions imm diates sur le quotidien et ses manifestations courantes le voisinage le quartier l attachement la localit l utilisation des serv
159. u connue et peu reconnue Au moins trois types de raisons expliquent qu elle soit devenue centrale pour notre recherche La premi re raison concerne les importantes modifications que connaissent les modalit s de l action collective au Qu bec Le Qu bec moderne on le sait s est construit en se donnant un Etat providence vite devenu l outil quasi omnipr sent au c ur du mod le qu b cois L vesque 2001 Mais au Qu bec comme ailleurs l action tatique n atteint plus les objectifs de croissance conomique et de r gulation sociale qui linspir rent D s la fin des ann es 1970 la place de l tat s est profond ment modifi e et cela continue sans qu on puisse discerner au del de tout doute ce qu il en adviendra Il est s r cependant que le futur pr visible sera marqu par une plus grande responsabilisation de la soci t civile En clair cela signifie que ce qui est hors de l tat prendra en charge des aspects de plus en plus nombreux de la vie collective introduisant ainsi une diff rence cruciale entre le public et l tatique Trois modalit s sont imaginables La premi re est la marchandisation que le n o lib ralisme d fend sur le plan id ologique Il s agit d imposer le march comme mode principal et tendanciellement unique d allocation des ressources La seconde modalit pourrait tre appel e de fa on un peu provocante la domestication c est le renvoi
160. ublics et parapublics selon le type de collaboration 40 R partition des liens de collaboration avec les organismes publics et parapublics selon les b n fices retir s 40 R partition des participations des groupes l int rieur des organisations parapubliques de d veloppement 41 R partition des liens de collaboration avec d autres organismes Selon IS typed organismes loros SR a E EEES 42 R partition des liens de collaboration avec d autres organismes selon leur chelle territoriale d intervention 42 R partition des liens de collaboration avec d autres organismes selon le type de collaboration soc soudanais 42 R partition des liens de collaboration avec d autres organismes selon l s b n fices TOUTES EN di Ress nn a n en amine i 43 R partition des groupes selon les principaux domaines de leur intervention serene eaa E E E A A E nr denied 44 R partition des groupes selon les activit s offertes 45 R partition des groupes selon l importance accord e AR ACUIVICS TARDE E E E R aia cat 46 R partition des groupes selon les services offerts 47 R partition des groupes selon l importance donn e au service offert 48 R partition des emplois r guliers r pertori s dans les groupes selon le seke sen de asa uate ati elicit NM ay eee 50 R partition des emplois r pertori s dans les groupes selon la fonction occup e sscissvideasssdecazdrctgcc
161. ublique 12 8 Journ e d tude et de r flexion 12 1 Campagne de pression 10 9 Table ronde 3 5 Atelier pl nier 1 9 Autres jumelage journal souper etc 35 2 2 6 2 Les services personnels et individualis s Les groupes offrent quotidiennement des services diversifi s Ici ce qui ressort c est l aspect plus personnel et plus individuel des services comparativement aux actions mentionn es plus haut qui sont de nature plus collective En effet pr s des trois quarts des groupes Tableau 39 offrent des services d coute de soutien et de relation d aide comme moyen d intervention Plus de la moiti font de l accueil de l accompagnement et du suivi donnent des r f rences et de l information En lien avec leur pr occupation de pr vention et de formation la majorit des groupes mettent aussi sur pied des ateliers d ducation ainsi que des moyens de sensibilisation la disposition du public en g n ral Rares sont les groupes qui n offrent qu un seul service il s agit plut t d une formule alliant trois ou quatre services compl mentaires quelque fois plus comme par exemple l accompagnement et le suivi l aide l employabilit et l information et la r f rence 46 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Tableau 39 R partition des groupes selon les services offerts N 281
162. us avons pr sent dans les parties ant rieures les r sultats de cette enqu te qui a eu lieu en 2002 2003 Comme r sultat de cette premi re d marche une nouvelle version du questionnaire et de ses documents d accompagnement c est dire le guide d administration et la charte de codification fut labor e Ces outils tiennent compte des divers commentaires des r pondants et de l analyse qu en a faite la TNCDC Les trois prochaines sections pr sentent donc ces instruments de recherche 71 Collection Recherche R 07 2004 3 1 Le guide d administration du questionnaire QUESTIONNAIRE SUR LES IMPACTS SOCIOECONOMIQUES DES GROUPES MEMBRES D UNE CDC GUIDE D ADMINISTRATION DU QUESTIONNAIRE e pour les CDC qui supervisent l administration e pour les organismes membres qui r pondent au questionnaire Enqu te pr par e par la Table nationale des Corporations de d veloppement communautaire et l Alliance de recherche universit s communaut s en conomie sociale ARUC ES 72 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires Consignes AVANT la journ e d administration aux CDC ORIGINE ET BUT DU QUESTIONNAIRE En 1999 la Table nationale avec le soutien de plusieurs CDC demandait a des chercheurs de l UQAM et de PUQAC de l aider produire un outil d enqu te pour l ensemble de ses membres au Qu bec Apr s plusieu
163. utre fichier qui reprendrait les l ments suivants Nom du groupe CDC d appartenance le secteur de la collaboration et les colonnes des tableaux Les trois tableaux sont fondus dans un m me fichier Codification Question Nom de la Codification sugg r e variable llaboration ll n 1a m me VAR 2 m me VAR 3 Communautaire 2 Public Autre Lister Repr sentation i 2 Concertation 3 Collaboration informelle CE Eee Coalition B n fices recherch s ben1_coll Collaboration projets ben2_coll 2 change d information 3 changes de services 4 Financement 5 Formation 6 R f rence 17 Visibilit Organisation incorpor e 2 Table de concertation non incorpor e Incoporation 102 La place du communautaire Evaluation de la contribution locale des organisations communautaires VII ACTIVITES SERVICES et PERSONNES REJOINTES Question Nom de la Codification sugg r e variable Activit s principales l act_1 l 1 Activit de cr ation act_2 2 Atelier de r flexion th matique act_3 3 Atelier pl ni re l 4 Caf rencontre 5 Campagne de pression 6 Comit de travail _7 Conf rence s ance d information 8 Cours session de formation 9 F te populaire 10 Participation aux consultations publiques pr sentation de m moires 11 Journ e d tude ou de r flexion 12 Table ronde EE

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