8 = baignade final
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1. Remarque la cicatrice d une l sion peut tre r activ e ult rieurement par l ingestion de produits de la mer Pour en savoir plus les piq res de m duses e la vive et la rascasse aussi restent venimeuses quelques heures apr s leur mort En cas de contact o chauffer la plaie sans la br ler par exemple en approchant le bout d une cigarette allum e ou un s che cheveux o aller l h pital pour extraire d ventuels r sidus d pines e les oursins leur piq re est plus d sagr able que vraiment toxique si l on veille viter la surinfection des l sions Pour enlever les pines placer un tissu ou papier tr s adh sif sur la zone de contact et arracher brutalement on peut aussi essayer de les aspirer e autres esp ces venimeuses temp r es moins couramment rencontr es toile de mer an mone de mer raie arm e gt Pour viter les rencontres d sagr ables e ne vous baignez pas dans des eaux peu claires ou encombr es d algues e regardez o vous mettez les pieds e mettez des chaussures surtout si vous devez marcher longtemps dans l eau pour p cher par exemple e pour les plongeurs la combinaison est de rigueur dans les zones o vivent des esp ces tr s toxiques Pour en savoir plus gt Envenimation par les animaux marins La dermatite des nageurs Sommaire L atteinte se manifeste g n ralement t t apr s la baignade par l apparition de plaques rouges et de v sicules qui peuvent pers2. de l OMS et diff rence notable avec la pr c dente elle prend en compte le risque cyanobact ries Elle impose aux Etats membres un recensement des eaux de baignade une surveillance r guli re aboutissant leur classement ainsi qu une mise disposition de ces informations pour le public Ses dispositions sont transpos es dans le droit fran ais par la loi n 2006 1772 du 30 d cembre 2006 sur l eau et les milieux aquatiques Le d cret n 2007 983 du 15 mai 2007 pr cise que le premier recensement devra tre fait avant le 30 avril 2008 en m tropole et avant le 31 ao t 2008 en outre mer Par ailleurs l arr t du 15 mai 2007 organise la gestion communale des lieux de baignade C est l ARS qui assure la surveillance des eaux de baignade de mi juin m1 septembre en Bretagne Depuis 2003 le risque cyanobact ries est pris en compte dans celles ci sous forme de recommandations Pour en savoir plus gt L organisation du contr le Les r sultats des mesures sont affich s sur les lieux de baignade et en mairie on peut aussi se renseigner aupr s de l ARS Ils aboutissent un classement qualitatif eau de bonne qualit eau de qualit moyenne eau pouvant tre momentan ment pollu e eau de mauvaise qualit Jawe Les eaux class es A et B sont conformes aux normes r glementaires pas les eaux class es C et D Pour en savoir plus gt Bilan de pr sence des micropolluants dans les eaux litt
3. ne laissez pas les enfants jouer trop longtemps compl tement immerg s dans l eau 6 Les animaux venimeux Sommaire Dans les eaux chaudes il existe plusieurs esp ces dangereuses voire mortelles pour l homme mais sous nos climats temp r s la rencontre avec une esp ce venimeuse n entra ne g n ralement que des sympt mes cutan s locaux type de douleur inflammation ruptions d mangeaisons S1 la dose de venin absorb e est importante ou si le sujet est allergique ou a d j t envenim lors d un contact ant rieur avec l animal il peut survenir des troubles g n raux plus graves voire un choc anaphylactique mortel en l absence de traitement Les esp ces venimeuses les plus courantes dans les eaux temp r es de nos c tes sont e la m duse m me morte et chou e depuis plusieurs semaines elle peut rester toxique En cas de contact o ne pas toucher la plaie sans gants de protection o appliquer du sable ou de la mousse raser sur la zone l s e sans frotter la peau puis retirer cet empl tre improvis et rincer longuement l eau de mer ou au s rum physiologique jamais l eau douce jusqu disparition de la douleur environ 30 o certains pr conisent d appliquer du vinaigre d autres rapportent des cas d aggravation des l sions par cette m thode dans le doute s abstenir o au moindre signe d atteinte g n rale malaise maux de t te vomissements etc consulter rapidement un m decin
4. LR TT TES ACTION DURABL ia baignade SOMMAIRE Le risque li aux bact ries et aux algues La contamination f cale La leptospirose Les cyanobact ries et micro algues Qui est plus concern par le risque li aux bact ries et aux algues Comment se prot ger de ce risque La l gislation Les autres risques de la baignade et leur pr vention La noyade Les affections dermatologiques li es un sable pas tr s propre L hydrocution Les blessures aux pieds Les chutes par glissade sur des surfaces lisses et mouill es L hypothermie Les animaux venimeux La dermatite des nageurs Le risque chimique Autres liens et bibliographie R dig par le Dr Pascale Choucroun 1 Derni re mise jour le 21 04 2015 Centre de pathologies environnementales et professionnelles Derni re modification le 21 04 2015 CHRU de Brest pascale choucroun chu brest fr Le risque li aux bact ries et aux algues Sommaire La contamination f cale Sommaire Elle provient du rejet des gouts dans les eaux de rivi res puis en mer les stations d puration n liminant pas toutes la charge microbienne des eaux us es Elle est surveill e par les autorit s comp tentes et fait l objet d une r glementation La plupart des germes qui la composent sont sans danger mais l existence d une contamination f cale indique un risque de pr sence de germes pathog nes Ces germes pathog nes peuvent provoquer des pathologies div
5. erses digestives ou ORL suivant le type de bact rie concern g n ralement b nignes chez des sujets adultes et en bonne sant La contamination peut aussi affecter les coquillages Leur consommation peut alors entra ner des pathologies digestives parfois graves Le risque est fortement r duit si les coquillages sont cuits au moins 15 minutes contrairement au risque li aux algues toxiques voir plus loin La leptospirose Sommaire C est une maladie due des bact ries les leptospires qui sont diss min es dans l environnement par les animaux infest s sauvages ou domestiques Elle est courante dans les Pays d Outre Mer En France m tropolitaine elle ne concerne que quelques r gions de juillet octobre Au total on recense 600 800 cas par an en France dont 300 400 en France m tropolitaine La contamination humaine se fait principalement via les plaies ou rosions de la peau et des muqueuses lors d une baignade en eau douce exceptionnellement par l absorption d aliments contamin s Le temps d incubation est de 4 19 jours La maladie en g n ral une fi vre associ e une atteinte h patique et r nale volue le plus souvent favorablement sous traitement antibiotique appropri Elle peut n anmoins tre mortelle dans moins de 5 des cas L interpr tation des r sultats d analyse des eaux concernant les leptospires peut tre difficile car tous les leptospires ne sont pas pathog nes Le
6. ister une quinzaine de jours Les d mangeaisons sont souvent importantes certaines personnes plus sensibles ou ayant d j t expos es ces larves peuvent manifester une symptomatologie moins b nigne avec de la fi vre et un retentissement g n ral Elle serait due la p n tration dans la peau des larves de certains parasites des oiseaux mais il ne s agit pas d une atteinte infectieuse car la larve meurt rapidement Autre hypoth se il s agirait d un ecz ma de contact s v re li la pr sence de compos s toxiques dans les cyanobact ries marines gt e vitez de vous baigner dans les eaux contenant des plantes aquatiques e huilez vous avant le bain e douchez vous et se s chez vous soigneusement la serviette apr s la baignade Le risque chimique Sommaire Sauf pollution accidentelle en mer ou rivi re ce risque ne concerne que la baignade en piscine Il est li la pr sence dans l eau des produits de d sinfection et de leurs produits de d gradation en particulier les chloramines Les manifestations pathologiques irritation des yeux des voies respiratoires asthme sont surtout rapport es chez les personnes expos es professionnellement ma tres nageurs etc mais peuvent aussi se rencontrer chez les simples baigneurs Pour en savoir plus Chloramines dans les piscines et l agroalimentaire Eaux de loisirs les piscines ANSES Autres liens et bibliographie Sommaire L Institut natio
7. nal de Pr vention et d Education pour la Sant INPES dite un Mode d emploi de la baignade OMS Sant Canada toxines cyanobact riennes Minist re de la Sant eaux de baignade Protection civile
8. orales L t des plages dition 2012 une plaquette r sumant les pr cautions prendre sur les plages et les contr les sanitaires dit e par l Agence R gionale de Sant ARS de Bretagne dition 2013 Toute la r glementation sur les contr les La r glementation en vigueur Evolution de la l gislation Les autres risques li s la baignade Sommaire Leur pr vention La noyade Sommaire Le risque le plus important plus de 500 d c s par an en France gt e _ respectez les consignes locales de s curit ne vous baignez pas dans les endroits interdits e privil giez les lieux de baignade surveill s et pour les lieux non surveill s renseignez vous sur leur ventuelle dangerosit abords d licats ou instables courants etc informez vous et tenez compte de la m t o et des horaires de mar es apprenez nager et apprenez aussi vos enfants d s le plus jeune ge ne surestimez pas vos capacit s physiques pas de d fi stupide accompagnez les enfants au bord de l eau les surveiller de loin ne suffit pas apprenez les gestes qui sauvent un enfant r anim imm diatement a 5 fois plus de chance de sortir indemne d une noyade Des cours de secourisme sont prodigu s par la Protection civile la Croix Rouge les Sapeurs pompiers etc e vitez de vous baigner moins de 2 heures apr s un repas copieux risque d hydrocution Les affections dermatologiques li s un sable pa
9. ou en mairie on peut aussi se renseigner aupr s des Agences r gionales de Sant ARS qui ont remplac les DDASS ou chercher sur la carte interactive du Minist re de la Sant gt La qualit des eaux de votre lieu de baignade e vitez de vous baigner apr s un orage e veillez au bon entretien de la piscine familiale filtration d sinfection et renseignez vous sur la qualit de l eau de la piscine publique que vous fr quentez affichage obligatoire e avant de plonger dans la piscine publique ou priv e passez par le p diluve voire prenez une douche savonn e et mettez un bonnet de bain e respectez les interdictions de baignade ou de ramassage de coquillages e vitez de vous baigner dans les plans d eau qui pr sentent une pellicule de surface d une couleur un peu bizarre m me si ce n est que sur une petite surface ou s il existe une bande color e sur la berge e prenez rapidement une douche savonn e apr s la baignade e ne vous baignez pas en cas de l sions cutan es ou muqueuses ou au moins prot gez bien les l sions avec un pansement herm tique retirer d s que vous sortirez de l eau apr s vous tre lav s et avoir s ch la peau environnante La l gislation Sommaire La directive europ enne 2006 7 CE du 15 f vrier 2006 a remplac progressivement la directive 76 160 CE du 8 d cembre 1975 qui a t abrog e le 31 12 2014 Elle s inspire des Directives pour la s curit des eaux de baignade
10. s cyanobact ries et micro algues ou cyanophyc es ou algues bleues Sommaire Ce sont des algues microscopiques susceptibles de produire des toxines Leur multiplication r cente est due la pollution des eaux par les phosphates agricoles engrais ou urbains lessives Certaines esp ces ont colonis de nombreux plans d eau douce d autres les eaux littorales Elles se concentrent dans les recoins calmes o l eau est peu renouvel e flaques entre des rochers etc Les lacs de montagne sont peu touch s car l eau y est g n ralement trop froide et 1ls ne sont pas pollu s Les cyanobact ries sont responsables de la mort de dizaines de chiens qui avaient eu le tort de se d salt rer dans une pi ce d eau contamin e Elles ont t responsables de nombreux troubles digestifs respiratoires ou cutan s et ont tu au Br sil une cinquantaine de personnes dialys es avec une eau contamin e Les esp ces marines en particulier le genre dinophysis peuvent contaminer les fruits de mer dont la consommation entra ne alors des troubles digestifs parfois pr occupants douleurs abdominales diarrh e vomissements maux de t te d shydratation D autres dinoflagell s peuvent m me induire des troubles neurologiques graves A noter contrairement aux germes li s la contamination f cale la toxine est assez r sistante la chaleur et ne dispara t donc pas la cuisson En 2005 un suivi r gulier des cyanobact ries d ea
11. s tr s propre Sommaire gt e ne vous allongez pas directement sur le sable ou les berges utiliser une serviette e douchez vous d s que vous avez quitt votre lieu de baignade L hydrocution Sommaire C est un arr t cardio ventilatoire provoqu par la diff rence de temp rature entre l eau et la peau gt e ne buvez pas d alcool et ne prenez pas de repas copieux avant de vous baigner e entrez progressivement dans l eau e sortez de l eau d s qu apparaissent les signes suivants d mangeaisons urticaire frissons tremblements troubles visuels ou auditifs sensation soudaine de fatigue ou d angoisse crampe Les blessures aux pieds Sommaire Les plages ou les berges peuvent contenir des d bris ou des objets blessants pas toujours bien visibles gt e regardez o vous mettez les pieds e mettez des chaussures pour marcher longuement ou jouer aux abords des plans d eau Les chutes par glissade sur des surfaces lisses et mouill es Sommaire Elles peuvent provoquer contusions fractures voire noyade gt e surveillez particuli rement les enfants qui jouent en bordure d un plan d eau e portez des chaussures antid rapantes L hypothermie Sommaire Elle peut survenir si on reste trop longtemps immerg dans de l eau froide Ce risque concerne surtout les enfants et les pratiquants de sports aquatiques gt e si vous pr voyez des s jours prolong s dans une eau froide mettez une combinaison e
12. u douce a t initi en Bretagne Franche Comt Limousin Nord Pas de Calais Picardie Poitou Charentes et Pays de la Loire Ailleurs la situation tait contrast e suivant les d partements Quant aux micro algues marines l IFREMER Institut Fran ais de Recherche pour l Exploitation de la Mer a mis en place depuis 1984 un r seau de surveillance le r seau REPHY Pour en savoir plus sur les micro algues et cyanobact ries en Bretagne et ailleurs Evaluation des risques li s la pr sence des cyanobact ries rapport de l Afssa et de l Afsset de juillet 2006 Bretagne Environnement Observatoire de l eau en Bretagne Suivi sanitaire des cyanobact ries d eau douce en Bretagne Les algues phytoplanctoniques toxiques Qui est plus concern par le risque li aux bact ries et aux algues Sommaire e les enfants ils passent beaucoup plus de temps dans l eau ils recherchent les coins calmes o l eau est plus stagnante ils avalent de l eau en jouant e les adeptes de sports d eau on boit souvent la tasse le port de la combinaison maintient contre le corps une couche d eau confin e e les personnes pr sentant des l sions de la peau ou des muqueuses e les personnes immunod prim es par une pathologie ou un traitement m dicamenteux Comment se prot ger de ce risque Sommaire e choisissez un lieu de baignade dont les eaux sont class es A ou B voir L gislation Ce classement est affich sur site
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