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1. Ainsi tout comportement pouvait il tre transform en qualit par l alchimie de l me ou de la fleur Et quand l homme ne pouvait y parvenir par lui m me la pr paration florale venait permettre l homme de r aliser ce travail 15 LES REMEDES FLORAUX La fabrication des sept auxiliaires permit a Bach d observer un nouveau progres de sa therapie Des situations dites chroniques c est dire incapables jusque l de r gresser et de revenir l tat de sant originel se r v l rent sensibles l action subtile des nouvelles pr parations DE MARS 1935 NOVEMBRE 1936 LA RUPTURE EST CONSOMM E Edward Bach tait porteur d un cancer digestif Il le savait Il savait aussi que son temps tait compt Son uvre tait pourtant loin d tre achev e La vie d une bien curieuse fa on vint Paider la terminer rapidement De P ques septembre 1935 Edward Bach subit un rythme effr n une succession de dix neuf tats maladifs d une intensit suraigu telle qu il crut certains moments ne plus pouvoir supporter la douleur et c der la tentation du suicide Chaque tat correspondait un comportement que Bach n avait pas encore abord dans sa th rapie florale Aussi chaque fois lui fallait il partir a la recherche de la plante susceptible de lui apporter le soulagement Aid par sa sensibilit et son intuition aiguis es au fil de ses ann es de recherche il lui suffisait de2. 1 Les crits originaux du D bach page 184 17 LES REMEDES FLORAUX Edward Bach voulait offrir humanit un instrument de lib ration Il y est parfaitement parvenu L outil qu il nous a donn en h ritage est parmi les plus efficaces tout en tant l un des plus doux Comme pour tout chemin de connaissance il nous faut si nous voulons atteindre la joie de vivre nous y engager d lib r ment et mettre l preuve des faits quotidiens nos capacit s de volont de pers v rance et de courage 18
3. es des moyens th rapeutiques de son temps Se pr cisait d j en lui la vision de sa mission rechercher un moyen de gu rir humanit des diff rents maux qui la frappent une th rapie d un genre nouveau efficace quelle que f t l affection parfaitement tol r e d usage facile peu co teuse une th rapie ouverte tous De cette poque jusqu 1930 Edward Bach quitta rarement Londres Il consacra l essentiel de son temps son travail se partageant entre la recherche et les soins Son premier poste fut celui de bact riologiste l h pital Son attention avait t attir e par la pr sence constante d une flore bact rienne anormale dans les selles des patients porteurs de maladies chroniques De la lui vint l id e de concevoir des vaccins 12 BREVES HISTOIRE DE LA TH RAPIE FLORALE labor s partir de ces souches bact riennes Les r sultats obtenus s av rerent de loin sup rieurs ceux jusqu ici obtenus par toutes les autres th rapies pr c demment essay es Mais l administration de ces vaccins n tait pas sans effet secondaire BACH franchit une seconde tape en d couvrant l hom opathie Non seulement il en devint l un des praticiens les plus habiles mais il convertit en dilutions hom opathiques les vaccins qu il avait pr c demment labor s d barrassant sa th rapie naissante des effets secondaires jusque l rencontr s 1927 MARS 1935 EDWARD BACH ROMPT AVEC LA M DECINE TAB
4. sant parfait Se rappelant ses pr c dents travaux il labora dans un second temps sept nouveaux rem des comme il avait con u les sept nosodes Toujours selon le m me mode de pr paration la solarisation Mais il avait d largir sa compr hension de la loi qui r gissait cette th rapie encore inconnue Cette loi c tait la loi d analogie Portant alternativement son attention du monde des humains au monde des plantes Edward Bach fut frapp de retrouver dans la gente v g tale toute la panoplie des comportements qu il avait rencontr s au sein de la gente humaine une diff rence pr s une plante n exprimait qu un comportement au lieu de toute la palette dont l tre humain est capable Pour affirmer cela il suffisait d observer comment une plante faisait pour prendre sa place dans son milieu naturel et quel type de relations elle tressait avec ses voisines Et chaque plante comme chaque individu d une soci t humaine d veloppait un comportement essentiel auquel elle se r f rait sans cesse afin de conserver les avantages qu elle avait acquis Bien que chaque comportement ait son utilit prendre sa place sinon mourir Edward Bach pensait que celui ci consid r un niveau de conscience sup rieur tait l expression de la perte du lien de l tre vivant son origine divine Si chez l homme ce lien se faisait par le truchement de l me il prenait corps dans la plante par le biais de la fleur
5. ISTOIRE D UNE PASSION CELLE D UN HOMME MEN PAR UN HAUT ID AL Nul ne sait aujourd hui o Edward Bach a puis cet ideal Peut tre est ce au contact pr coce avec la souffrance qu il a connue lui m me tant de constitution fragile et de la souffrance qu il a vue autour de lui dans les milieux peu favoris s au c ur desquels il vivait Peut tre est ce de sa grande sensibilit qui le fit partir tr s t t chercher refuge au sein de la nature Edward Bach se d marqua tr s t t des autres enfants de son village Certes l image de ses camarades de classe il aimait s amuser savait se montrer vif voire intr pide Mais certains moments il manifestait le besoin de s isoler et partait par les chemins au gr des rencontres dialoguer avec les plantes les animaux dont il se faisait l ami Il passait l de longues heures avant de retrouver sa maison C est au cours de sa prime scolarit qu il exprima pour la premi re fois sa volont de devenir m decin et de chercher jusqu ce qu il le trouv t un moyen de repousser la souffrance jamais Mais quand vint le temps de quitter la maison familiale afin d entreprendre les tudes m dicales il n en exprima pas l intention non qu il avait renonc son r ve mais parce qu il avait pris conscience de combien de sacrifices cela demanderait ses parents d autant plus que derri re lui taient n s deux enfants une s ur et un fr re 11 LES REMEDES FLO
6. LIE Convaincu qu une th rapie efficace ne pouvait tre qu une th rapie qui trait t le malade et non sa maladie souffrant des limites propres l hom opathie Edward Bach en vint penser qu il devait exister une possibilit d agir un niveau plus subtil un moyen plus puissant qui interviendrait directement au c ur m me de l tre c est dire son me Il fr quentait depuis quelques ann es deux cercles bien particuliers l un tait la Grande lign e blanche un mouvement plus ou moins occulte au sein duquel il acc da aux textes sacr s de l Inde l autre tait celui des astrologues De ces contacts s il ne reste aujourd hui que peu de traces il n en est pas moins certain qu ils ont d termin l orientation qu allait prendre sa recherche travers les textes de l Orient il entrevit un sens diff rent la maladie D s lors celle ci ne lui apparut plus comme une calamit ou une fatalit mais comme un signe dont il s agissait de d chiffrer le message Red finissant ainsi la maladie il fut galement amen red finir la sant Dans son ouvrage Gu ris toi toi m me pierre philosophique de son difice il consacra plus de quatre vingt dix pages sur les cent dix que celui ci contient pr senter ces deux notions capitales r duisant la pr sentation des premiers rem des de simples entrefilets Priorit tait donc clairement donn e au travail de conscience bien avant la d te
7. PATRICK BAUPL LES REMEDES FLORAUX Les fleurs de Bach un chemin vers soi Editions uintessence 2004 Editions Quintessence S A R L Holoconcept Rue de la Bastidonne 13678 Aubagne cedex T l 33 04 42 18 90 94 Fax 33 04 42 18 90 99 Tous droits de reproduction et de traduction r serv s pour tous pays ISBN 2 913281 31 1 Le secret de la vie est d tre fid le sa personnalit et de ne pas souffrir de Pinterf rence d influences ext rieures D EDWARD BACH Premiere partie MON EXP RIENCE DES FLEURS DE BACH CHAPITRE I Pourquoi un autre livre M decin g n raliste hom opathe et nutrith rapeute satisfait des r sultats de ma pratique je ne pensais pas largir la palette de mes pratiques Participant titre personnel un stage de gestion des croyances j entendis l occasion d une pause l animateur parler des Fleurs de Bach Appr ciant son s rieux et sa solidit je d cidais de rester quelques jours de plus quand je sus qu il proposait un stage d initiation cette th rapie la suite de celui auquel j tais en train pr cis ment de prendre part C TAIT EN OCTOBRE 1991 Je garde aujourd hui encore le souvenir de ces jours d enseignements denses trop denses peut tre et du sentiment partag avec lequel je regagnais mon chez moi D une part j etais certain que cette th rapie tait efficace aux plans les plus profonds qui soient d autre part je me sen
8. RAUX Ainsi travailla t il la chaudronnerie familiale Il y occupa successivement tous les postes que cette petite entreprise pouvait offrir sans qu il pat jamais y trouver sa place Certes il s appliquait faire ce qui lui tait demand mais il n aimait pas le travail routinier et supportait mal les horaires r guliers Plus tard quand son p re lui demanda de d marcher les environs et de remplir le carnet de commandes il se r v la incapable de discuter les prix Conscient qu il ne pouvait rester plus longtemps au sein de l usine paternelle il se d cida exprimer son p re ce vers quoi il se sentait attir depuis toujours et obtint de lui son soutien imm diat Les quatre ann es qu il venait de passer n avaient cependant pas t inutiles Edward Bach avait t confront au monde quotidien des petites gens leur pr carit leurs souffrances Cette exp rience avait renforc sa volont de devenir m decin D s cet instant Edward Bach voua le reste de sa vie l accomplissement de cette uvre Son travail connut trois poques bien distinctes 1914 1927 LE JEUNE M DECIN REPOUSSE LES LIMITES DES TH RAPIES CONVENTIONNELLE ET HOM OPATHIQUE En 1914 au terme de huit ann es d tudes il d clara l occasion de la remise de ses dipl mes Il me faudra cinq ans pour oublier ce que j ai appris Pendant ces huit ann es il avait eu le temps de faire le tour des possibilit s limit
9. e quelque nature qu elle soit n est n cessaire Deuxiemement Quelle que soit sa nature la maladie n a en soi aucune importance Troisiemement Le psychisme est l element le plus sensible de nos organismes et pourtant le guide qui nous montre le mieux le remede indiqu Quatriemement Ainsi n a t on pas tenir compte de la maladie proprement dite mais de la seule mani re dont le sujet r agit celle ci Cinqui mement Les tats tels que peur d pression doute d sespoir irritabilit d sir de compagnie ou de solitude h sitation sont les reflets fid les de la mani re dont un patient r agit sa maladie et les indications du rem de n cessaire Le r le du m decin tait remis en cause dans son existence m me Et si la fonction devait survivre elle devait tre compl tement repens e et se rapprocher de celle de th rapeute telle que la comprenaient et l exercaient les Grecs anciens Mais il n y eut pas de dispute Le 24 novembre 1936 Edward Bach mourait dans son sommeil Peu de temps auparavant il avait confi sa secr taire qu il avait termin sa mission terrestre Que pour le reste il continuerait d intervenir depuis l autre c t du miroir NOUS VIVONS CETTE QUATRI ME POQUE DE LA TH RAPIE FLORALE Elle sera l image de notre niveau de conscience et de la qualit de notre engagement rendre la th rapie florale plus accessible encore un plus large public
10. porter un p tale a ses levres pour percevoir immediatement l effet b n fique potentiel de la fleur Quant a leur pr paration il dut avoir recours a un proc d different de la solarisation a laquelle il pr f ra l ebullition sauf pour White Chestnut En septembre 1935 les manifestations morbides s arr t rent aussi brutalement qu elles avaient commenc Edward Bach tait puis Epuis mais satisfait de lui car il avait acquis la certitude de pouvoir couvrir tous les tats motionnels humains grace aux trente huit rem des qu il avait labor s Il consid rait d ailleurs les dix neuf derniers comme les plus puissants et les avait qualifi s de rem des les plus spiritualis s Personnellement je les d signe sous le vocable des dix neuf Guides Les relations qu il tissait avec ses confreres m decins s taient particulierement d t rior es depuis qu il avait quitt Londres en 1930 Edward Bach leur reprochait leur conformisme et plus encore leur immobilisme Le jour de ses 50 ans le 24 septembre 1936 il prononca la premiere d une serie de conf rences ceci afin de faire conna tre son ceuvre au plus large 16 BREVES HISTOIRE DE LA TH RAPIE FLORALE des publics Il insista particulierement sur ce qu il appelait les principes fondateurs de sa th rapie Il d clarait par ces mots son auto exclusion du corps m dical Voici ces cinq principes Premierement Aucune connaissance m dicale d
11. re de longues marches dans la campagne o il s tait retir Reli la nature comme au temps de son enfance il eut subitement l intuition que l objet de sa recherche tait tout pr s de lui dans les fleurs simples qu il rencontrait au hasard des chemins Mais quelle loi tait capable de d finir le choix des fleurs adapt es ainsi que leur mode de pr paration Edward Bach pensa dans un premier temps que les fleurs qui r pondaient sa recherche devaient exprimer les capacit s gu risseuses dont elles taient capables travers leur forme leur couleur leur fa on d tre La r ponse tait dans le symbolisme qui se d gageait de la fleur C tait abandonner d finitivement les principes de raisonnement de la m decine tablie Premier pas que devait rapidement confirmer la pr paration des premi res fleurs selon un 14 BREVES HISTOIRE DE LA TH RAPIE FLORALE rituel rappelant celui des druides qui avaient jadis habit ces terres celtes Quand Edward Bach exp rimenta les premiers remedes qu il avait ainsi fabriqu s il eut rapidement la confirmation de la justesse de son intuition Fort de ces premiers succ s il largit sa gamme jusqu au nombre de douze et les appela les douze Gu risseurs Jamais jusqu alors il n avait pu observer un tel taux d ameliorations durables et m me de qu risons Cependant il remarqua que les personnes porteuses d affections chroniques ne parvenaient pas retrouver un tat de
12. rmination du ou des rem des adapt s 13 LES REMEDES FLORAUX Par ailleurs il avait remarqu que dans une assembl e aussi importante fut elle il pouvait regrouper ses membres en quelques familles tant les personnes ainsi r unies se ressemblaient en dehors de tout lien familial Le contact avec le milieu astrologique lui fut pr cieux et il est certain aujourd hui que les douze premiers rem des qu il a d couverts et qu il a appel s les douze Gu risseurs ont t calqu s sur la caract rologie des douze signes du zodiaque occidental Parallelement il avait le sentiment qu il avait puis les possibilit s de l allopathie puis de l hom opathie Malgr ses d couvertes dans ces deux domaines il n avait que peu avanc sur le chemin qu il se proposait de d fricher Il lui fallait trouver une autre loi un autre support et un autre mode de pr paration des rem des Une loi qui engloberait toutes les dimensions de l tre me comprise Un support d nu de toute toxicit et poss dant des vertus gu risseuses au plus haut point Et un mode de pr paration capable d induire le retour la joie de vivre Vaste t che Homme de passion Edward Bach se donnait compl tement son travail de sorte qu il connut ce n tait pas la premi re fois une p riode de profond puisement qui l obligea s loigner de l agitation londonienne et observer un repos prolong Il profita de ce temps pour fai
13. tais d sempar quant son usage dans ma pratique quotidienne Malgr toute mon application mes premi res tentatives se sold rent par des r sultats des plus m diocres Il me manquait en quelque sorte le mode d emploi Je d cidais donc d arr ter momentan ment de recommander les Fleurs de Bach le temps de me d finir une marche suivre pr cise et efficace Pour cela je lus tous les ouvrages fran ais traitant du sujet j crivis par deux fois au Centre Bach de longues listes de questions Parall lement je suivais une formation de neuro psycho immunologie au cours de laquelle j apprenais beaucoup sur les comportements humains LES REMEDES FLORAUX Ce n est qu au cours de l ann e 1995 que j eus le sentiment d avoir une meilleure approche de la pratique de cette th rapie d un genre nouveau Les nouvelles exp riences que je fis alors s av r rent sensiblement meilleures Quelques mois plus tard consid rant le mat riel que j avais d sormais accumul je r alisais qu il y avait la mati re stage Ainsi depuis 1997 je donne de plus en plus r guli rement des enseignements diff rents endroits en France Au cours de mes recherches plusieurs faits me sont devenus vidents parmi lesquels la place importante de l intuition dans la d marche d Edward Bach tant dans sa recherche que dans le processus de recommandation florale la r partition des Fleurs de Bach telle que l a propos e Bach l
14. ui m me et telle qu elle continue d tre pr sent e aujourd hui ne correspond aucune d finition nosologique pr cise et s avere la pratique un outil plus de confusion que d aide la d termination des rem des Je m expliquerai plus en avant dans ce livre Je propose une autre classification naturelle et efficace qui repose sur l histoire m me de la d couverte par tapes des diff rentes fleurs chaque tape correspondant un besoin bien pr cis la th rapie florale est une th rapie comportementale Une compr hension de l installation de ces diff rents comportements au cours de notre histoire personnelle conduit laborer une approche diff rente des rem des tablie sur la hi rarchisation de nos dits comportements La philosophie sur laquelle Edward Bach fait reposer sa th rapie est une exhortation partir la d couverte de soi La th rapie florale n est pas qu un moyen de retrouver la sant physique et morale elle est surtout et avant tout un chemin de connaissance et comme tout chemin de connaissance elle demande de son pratiquant une tude et une pratique de tous les instants Aussi ne trouvant pas ces diff rents points dans les autres enseignements que j ai pu rencontrer jusqu ce jour ai je pens que mon cheminement pouvait avoir une place parmi la nombreuse bibliographie d j existante 10 CHAPITRE Il Br ve histoire de la th rapie florale de Bach C EST L H
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