CONGRES EUROPEEN ECO-TECHNOLOGIES
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1. Septembre 2007 Journ es Signature de la Charte Lancement officiel Nationales de Pr figuration de la d marche S diments Lille S dimat riaux l Phase de d finition pr figuration l Phase de proposition 9 juin 2011 Juin 2009 D finition des conditions g n rales d organisation et d animation Quelques projets sp cifiques Fin 2011 MEDDTL i Groupe de Travail Fili res de valorisation i Technique routi re Travaux maritimes Travaux i Nouveau cadre r glementaire l Phase de r alisation Phase de g n ralisation Juin 2016 Une organisation miseen Animation poursuivie place et une animation g n rale effective Des projets de valorisation des s diments s inscrivant dans le nouveau cadre Des projets labellis s S dimat riaux permettant l acquisition Sch ma d volution de la d marche S dimat riaux 9 Des points pr ciser Il reste encore pr ciser certaines questions pour un lancement r ussi de la d marche les moyens d information et de communication les conditions de lancement des projets les modalit s de labellisation et d accompagnement des projets seront d finies en lien avec le p le TEAM la gouvernance et l animation au niveau local la constitution d un cluster et de groupes d animation territoriaux regroupant les acteurs d une m me r gion serait souhaitable2. Le regroupement des efforts des acteurs g n rera des am liorations Notre m tier de stockiste voluera car gr ce la mise en uvre de solutions lourdes les 10 de s diments pollu s restant pourront tre tout de m me trait s et valoris s 9 Echanges avec la salle De la salle VNF Qu en est il des textiles changeurs d ions pour d polluer les s diments Jean Marie DEBERT Le projet est lanc mais attend encore des autorisations r glementaires De la salle Y a t il un code nomenclature pour les s diments comme il en existe un pour les boues Nathalie DESRUELLES Les boues et les s diments ont le m me code 1 705 De la salle Les comp tences sur la gestion des s diments sont amen es voluer et il s agira d anticiper les comp tences qui seront requises 21 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 Atelier La d marche S dimat riaux acquis m thodologiques et perspectives Pr sentation de la d marche Patrice MAUREL Conseil r gional Nord Pas de Calais 9 Une d marche pionni re Prolongeant les travaux de recherche entrepris depuis 2002 la d marche S dimat riaux est n e le 10 juin 2009 avec la signature de la Charte de pr figuration Cette Charte v ritable caution politique la d marche met en vidence la probl matique des s diments et le vide juridique reconnu par le minist re sur les
3. sur le plan national la structure porteuse et le centre de ressources du projet n ont pas encore t choisis les moyens humains et financiers les financements nationaux pour lancer un appel projets de grande envergure ne sont pas encore connus des points juridiques pour la mise en uvre locale En fonction de l atteinte ou non de ces crit res le lancement pourra se faire grande chelle ou au contraire rester sur une chelle r duite 23 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 p__m GES2 Scientifiques Groupe detraval MEDOTL d Fili res de valorisationguide de proc dures Techriquerouti re Travaux maritimes Travaux d am nagement Eu Sch ma de gouvernance g n rale de la d marche S dimat riaux Le GPMD exemple de S dimat riaux 9 Zonage et analyse compl mentaires NorEdine ABRIAK Les analyses compl mentaires de S dimat riaux sont les analyses qu il faut r aliser lorsqu un s diment ne peut pas tre immerg seuil sup rieur N1 et N2 et qu il suit la voie de la gestion terrestre L id e de S dimat riaux est d ajouter ces analyses compl mentaires le protocole H14 qui d termine la dangerosit selon le crit re d co toxicit Cependant certaines vases non immergeables de la zone de r paration navale ont des toxicit s tr s fortes que le protocole H14 ne r v le pas
4. Atelier Techniques de valorisation des s diments de dragage 10 Technique de valorisation en g nie civil sssssssssssssssssssnseeessssemeesnneeeeeeeesssnnssee 10 Graves FOUTISRES uircrrisisiicsaniiiidsaciinsdpisdiaiisidisiidaddiasdpindia ast EEEIEE EEEE IS denses EEEE E SEREN des sde des 10 NorEdine ABRIAK sisir tienta tiniti a in esatidimasdinsastedlieit tenons era n ta E AATE ELENE en earen senc tee SEEE EENS Ea 10 Granula tSionainn ESS 11 Samira BRAKNI 11 LOS COUISE 4 cc se ccccuss essdsanssracrdist qedenete drcesccsoutesrane deteste NEILSEN LESVEN TEELEN ERNAS EN LETEK EEVEE NVES 11 Ene IRON Aa A N a AE E a E E E a etes 11 LesremblaiSsanriiaanr arene Se EARTE RE AEE A A EEE AES EOR 11 Daniel LEVACHER Michel PIOLINE nsnsssieiirscions icenaren iene ieea nEri EEE AEE EEE EE E EA 11 Les pistes cyclables et chemins H tOraUX 444244420020 s2des danein a nebsiennremredresiesdriannedessentiaaiese 12 Lionel MANCIOPPI in rnirnirrrrrerernnnrnnnrnnnrennrennenne nee snnensnensneennennenneesneesneesneesnneennennneenesneeneenenn 12 GEOTEK ES ainaani aa AA EAF ESA AEA Pa anI ARE NAPA ARFA TEA NI AREI 12 Gefben VAN DENBERG 1 2 456 soect canenetiresncete mans catepues Ra KAEI NENEN EATE iT ENTER EISELE N INEK EAE LENOR EER ENERE made eue NiNa TES 12 Echanges avec la salle ssssssssssisssssusssasssssssasssasssnsssssesansasesisssasasanasasssseasanasanssscsnsasasasasas
5. a dass rest aan AANE A ANEAN aE Aia AEREE EER E R nE REE REEERE 19 Regard des acteurs sur la gestion terrestre des s diments ss 19 Tabl ronde anim e par Patrick GOAS 4 es es Mariuenee trame tesesenosennemesethnetereteretes atteste ttes e0s nues 19 e Les gestionnaires face aux difficult s du dragage 4 VV 19 Claire PERAR D isccnesemeanemnenmaseuennns 19 Pascal GREGOIRE 20 St phane CARLI R 2 4eme amant 20 Les b n fices des exp rimentations grandeur nature sssssssisssiesissressrstisrttsitsiesitsitsreststestesre 20 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 CRHISTOPh PRIEZ 20e nn nn a RE E N din sentis ae nn ten nine Jean Marie DEBERT Collaboration entre les acteurs Denis DAMIDOT conre reaa AS E AS E E N EN e Echanges avecila sall s 1is asie lsse a Aan EE E S E 21 Atelier La d marche S dimat riaux acquis m thodologiques et perspectives 22 Pr sentation de la d marche 22 Patrice MAUREL 52525 eaaa aE Eear ERA EASA AAA ASEPE ner aan me des AVAVA EASE PNE KAARS ant nest den 22 e Une d marche pionni re sssssssssssssssssssttstt ttrt tt 1t 1t Et ENEEEEENPENAEEEENAEEEEEEEEEEEEEENEEEEENEEEEEEEEEEEEEEEEEE EE 22 e D s points PrECISEN cranda aaua adaa E AARNA A TITANIA TRARIA ete tds date sets 23 Le GPMD exemple de S dimat riaux sss sssssesssssseeerrsnnsrsrerrnnnnsseerennnssreetennnns
6. interventions annonce les travaux pr visionnels tablit un protocole de surveillance pour l organisation du chantier de dragage notamment et annonce la destination des s diments avec priorit donn e la remise en eau Enfin l op ration n chappe pas une tude d incidence qui recensera les impacts potentiels du dragage pour la voie d eau Le suivi de l ex cution du plan est la derni re tape de l op ration les services de police de l eau devant tre inform s de la mise en uvre r elle Pour aider les gestionnaires adapter leurs pratiques d s janvier 2012 le guide r dig par le Centre d tudes techniques maritimes et fluviales CETMEF est t l chargeable en ligne 3Le CETMEF service central du MEDD traite du transport fluvial 4 L UHC est d termin e selon des crit res physiques et fonctionnels nature de la voie et des crit res de dragage 5 www cetmef developpement durable gouv fr accueil publications html Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 Echanges avec la salle Patrick GOAS La philosophie de plan de gestion fluvial est elle transposable au secteur maritime Nicolas PROULHAC Le plan de gestion a le m rite d organiser la logique de r flexion que mettent en uvre d eux m mes les ports maritimes aujourd hui De la salle Georges PAUTHE AESN La DCE impose des seuils sur les substances dangereuses a t
7. la pratique car l enjeu est bien de construire des fili res de valorisation respectueuses de l environnement pas simplement de construire des routes L instrumentation d un prototype d ouvrage doit contenir des essais divers orni rage fissuration et comprendra des essais de lixivation pour valuer la nature des l ments rejet s par un mat riau comprenant des s diments ce sera un package obligatoire pour S dimat riaux Patrice MAUREL S dimat riaux veut montrer l int r t d une d marche collective pour que les acteurs n y aillent pas seuls et aillent plus loin ensemble Il faut se doter d un cadre de r f rence scientifique commun pour comparer les projets La r glementation attendue doit se fonder sur des bases scientifiques et op rationnelles justes et non th r es Les techniques sont pr tes il faut dor navant tablir des m thodologies Le guide m thodologique d accompagnement scientifique NorEdine ABRIAK Deux guides para tront prochainement l un sur les analyses compl mentaires l autre sur l instrumentation et le suivi des ouvrages Ils permettront de comparer les situations entre elles Avant d entamer une gestion pr ventive des pollutions il est n cessaire d exposer pr cis ment l existant Aujourd hui tous les ports doivent r aliser sur leurs s diments les analyses li es au contexte marin et les analyses compl mentaires et identifier les fili res de destination Le travail
8. aspects techniques et juridiques l aspect social au travers des consultations avec d autres usagers n est pas n gligeable S lectionn par INTERREG IVA et cofinanc par le Fonds europ en de d veloppement r gional FEDER le projet SETARMS regroupe sous la houlette de l Association des ports locaux de la Manche de multiples acteurs pour un budget de 5 millions d euros Les axes de travail du projet SETARMS sont les suivants e tat des lieux du dragage en Manche Les ports draguent en moyenne une fois par an sachant que certains le font plus souvent et d autres moins souvent les rades de Cherbourg et de Brest ne s envasent pas par exemple Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 e tude des typologies des s diments sur un chantillonnage de 13 ports pour anticiper les volumes traiter terre et comparer des r glementations la France d tient souvent les seuils les plus stricts Ces derni res voluent de fa on mieux respecter l environnement mais d un pays l autre il demeure de nombreuses incoh rences e valuation du potentiel de travail en commun notamment en mutualisant l achat de mat riel en commun ou en passant des march s e tude sur les cons quences et contraintes environnementales la communication notamment est importante pour que les autorit s portuaires soient transparentes sur les op rations de dra
9. en cours de d finition Engag dans la d marche S dimat riaux le GPMD fera bien partie de la phase op rationnelle Le GMPD a lanc sur son site trois op rations utilisant des s diments e une butte paysag re v g talis e au nord du canal des Dunes pour laquelle un co bilan validera l int r t cologique e une route exp rimentale qui sera l occasion d optimiser les formules de m langes e des blocs de b ton soumis aux embruns marins contenant environ 25 de s diments limoneux pour l environnement premier semestre 2012 9 Formulations Christophe PRIEZ L entreprise routi re COLAS cherche substituer le sable de dragage aux mat riaux naturels dont elle a besoin Aujourd hui elle est parvenue obtenir des sables haut de gamme S3 dont les performances m caniques sont bonnes partir de s diments totalement liquides 200 d eau Le chantier du GMPD a valid les ambitions d une gestion des s diments marins grande chelle L op ration a dur 6 mois et permis de traiter 100 000 m de s diments ce qui a g n r 22 000 m de mat riaux dans les co model s paysagers les b tons et les projets routiers voqu s par le GMPD 9 Instrumentation et suivi des ouvrages NorEdine ABRIAK Les analyses compl mentaires impos es dans S dimat riaux comprennent le H14 mais aussi les tudes th oriques sur le risque environnemental et le risque sanitaire De la th orie il faut ensuite passer
10. fait par le GPMD est immense et S dimat riaux permettra de conserver de l avance sur cette th matique Patrick GOAS 25 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 Les ports qui se posent la question strat gique des s diments ont ils int r t pratiquer des analyses compl mentaires sur le zonage Pascal GREGOIRE Pour un port adopter une strat gie sur les s diments est une approche industrielle classique d innovation mais sur ce sujet il faut anticiper l volution r glementaire Notre d marche est partenariale avec l Etat et les services de la police de l eau car seuls l anticipation et le dialogue permettent d atteindre l excellence Les ports de petite dimension auront peut tre eux faire face des probl matiques financi res plus difficiles Quoi qu il en soit tre un port propre n cessite une ambition politique forte de la part de la direction du port De la salle Christophe MOUVET Je pr cise que le protocole H14 ne fait pas le test v g tal sur l luat mais sur l chantillon brut Par ailleurs dans la pr sentation de la gouvernance de S dimat riaux pourquoi cr er encore un Groupement d int r t scientifique GIS suppl mentaire alors qu il en existe d j plusieurs en r gion Nord Pas de Calais Patrice MAUREL La structure juridique porteuse de S dimat riaux est compliqu e mettre en place Les GIS qui
11. ger l valuation environnementale voire de faire voluer la r glementation De la salle EDF Pour une valorisation efficace des s diments il faut mettre en place des textes sp cifiques faute de quoi les voies de valorisation seront vite restreintes compte tenu des nombreux verrous r glementaires Nathalie DESRUELLES C est vrai pour la valorisation directe mais n oublions pas la voie de la valorisation indirecte des s diments valorisation apr s transformation par ex De la salle L ordonnance de d cembre 2010 permet au d chet valoris de quitter le statut de d chet pour celui de produit pourquoi si le mat riau est valoris ne peut il pas tre exempt d ICPE d s le d part Nathalie DESRUELLES C est le passage par l installation ICPE qui permet au s diment de ressortir comme produit Le produit quant lui pourra tre soumis la directive REACH Statut du protocole d co toxicit H14 Christophe MOUVET BRGM 9 Un protocole en cours de v rification Le groupe de travail du MEEDDM sur la dangerosit des s diments est parvenu tablir par consensus un protocole de d termination du caract re dangereux ou non dangereux des s diments destin s une gestion terrestre selon le crit re d co toxicocit H14 C est un protocole unique qui n a pas d quivalent l international Le crit re H14 est le moins connu 17 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Jour
12. s constitution de model s paysagers remblais portuaires L utilisation en sous couches routi res ou mat riaux de construction reste encore exp rimentale Lorsque les s diments sont trop pollu s pour tre valoris s ils sont transport s dans des centres d enfouissement Le co t de cette solution pourra d passer 100 euros la tonne pour les s diments dangereux classe 1 ISDD Le programme national S dimat riaux donne le pouls de la recherche scientifique actuelle sur les s diments et encadre de nombreuses op rations pilotes Son objectif premier est de proposer une m thodologie de r emploi des s diments mais le programme affiche aussi des ambitions secondaires le d veloppement de sous produits de substitution aux granulats et la sortie des s diments du statut de d chets statut qui leur est assign d s qu ils sont destin s une gestion terrestre La fili re doit maintenant se structurer en profondeur autour d un plan de gestion long terme qui articulera plusieurs axes de travail comme le traitement des pollutions historiques la reconqu te de la qualit des milieux s dimentaires le dragage juste Injection des vases dans des boudins g otextiles qui ass chent les mat riaux et peuvent s empiler Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 Plan de gestion des dragages fluviaux Sylvie NOUVION DUPRAY CETMEF MEDD L article L21
13. sont mentionn s sur le sch ma signifient surtout que la comp tence scientifique sera externalis e il n y aura pas n cessairement cr ation d une structure suppl mentaire En fonction des financements qui seront d bloqu s par le minist re la d marche pourra se poursuivre grande chelle ou au contraire restreindre son p rim tre Christian TRAISNEL L ing nierie financi re sera apport e au cas par cas par r gion Le CD2E sait en g n ral apporter les conseils n cessaires pour une optimisation financi re ad quate Sur certains sujets le travail en inter p les apporte aussi des r ponses De la salle En quoi l exp rience du GPMD est elle duplicable notamment aux petits ports de plaisance g n rant environ 10 000 m de s diments tous les trois ans Patrice MAUREL Le cas s est pos Etaples Les s diments peu pollu s que le port n a pas la possibilit de valoriser ont t enlev s par une entreprise int ress e ce sont ce type de PME que vise S dimat riaux pour atteindre des effets seuils Christian TRAISNEL La logique de logistique invers e est un l ment cl de valorisation de nombreux d chets Nathalie DESRUELLE Le GPMD montre l exemple suivre aux autres ports mais aussi aux entreprises comme SITA ou Baudelet Patrice MAUREL L accompagnement individuel des ports n est pas envisageable les guides m thodologiques puis plus tard la r glementation en feront office et
14. toxique La dur e d un test H14 pour un chantillon non dangereux est de 5 6 semaines s il subit l ensemble du protocole pour un prix qui oscille entre 1 500 euros et 1 800 euros hors taxes 1 Etude r alis e par le MEEDDM DGPR DE 18 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 9 Echanges avec la salle De la salle Voies navigables de France VNF Une note minist rielle de 2002 pla ait le crit re H14 comme prioritaire pour d terminer la dangerosit des s diments Qu en est il des autres crit res pour lesquelles les consignes varient d une pr fecture l autre Nathalie DESRUELLES La directive minist rielle indique de prendre en compte l ensemble des 14 crit res comme pour n importe quel d chet Christophe MOUVET Les crit res qui valuent les aspects Canc rog nes mutag nes ou reprotoxiques CMR ne sont pour l instant pas pris en compte par le minist re dans la d termination du caract re dangereux ou non dangereux d un s diment Pour autant ce n est pas parce que les teneurs sont faibles qu il ne faut pas y r fl chir De la salle NorEdine ABRIAK Ecole des Mines de Douai Le fait qu un seul chantillon sur 37 se soit r v l dangereux m interpelle Le test H14 est il vraiment discriminant Christophe MOUVET Je ne suis pas surpris que la palette de tests biologiques d co toxicit ne r ponde pas signifi
15. 5 15 du Code de l Environnement indique qu partir du 1 janvier 2012 l entretien des cours d eau et canaux sera soumis autorisation pour les gestionnaires qui auront aussi l obligation d tablir un plan de gestion pluri annuel Ce plan de gestion est un document de programmation des op rations de dragage tabli sur le p rim tre d unit hydrographique coh rente UHC qui est une notion nouvelle pour 5 10 ans Le plan de gestion doit d abord contenir un diagnostic initial de l unit concern e L tat initial est le point de r f rence qui permettra le suivi Il d crit les caract ristiques du bassin d alimentation en s diments et de la voie d eau gabarit tat des berges usage annexes et dresse le bilan s dimentaire inventaire des chantiers de dragage d j r alis s des zones d rosion et de d p t pr l vements sur les zones suspect es d tre pollu es Zone come du DPF Annexe H imites des unit s fonctionnelles de la voie d eau profil en travers Zone connexe hors DPF Limites des unit s fonctionnelles de la voie d eau vue en plan i Zone connexe hors DPF AQU Exemple de zone concern e par l tat initial pour la voie Dans le plan le dragage doit tre justifi par certaines n cessit s cit es dans les textes de r f rence comme le r tablissement de l coulement des eaux ou la r alisation d un ouvrage Le programme pluriannuel d
16. CONGRES EUROPEEN ECO TECHNOLOGIES POUR LE FUTUR Journ es nationales des s diments Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 Sommaire Atelier Techniques de traitement des s diments de dragage d marches europ ennes 4 Animateur Patrick GOAS agence de communication Equilibre communication ss 4 Christian TRAINS isa E E es de a L ae ein nait annee nn nie 4 Dragage traitement et valorisation des s diments des ports Nicolas PROULHAC e Une pratique n cessaire pour les ports sisi 4 La destination des s diments mer ou terre 4 Dr gage et traitement mode d eMPIOI is hiiessless esilesiasge tes serres nvesnt ire hisssses has tseentast e 5 Plan de gestion des dragages fluviaux sssssssssssessnsenneereseesssneesssnse 7 Sylvie NOUVION DUPRAY nnirirrrrrrrrrrnrrnnrrnnrenneennnennneanneenneeneenneneenne nee nsnensneesneesnnesnneneneenneeeesneenennnn 7 Echanges avec la salle sisi siisisresisnsessisssessnseresnsreresseresssnseresseresnssvereesereassnsereseseseenene 8 SETARMS le dragage au service de la Manche ssnsssssssssesnnsneenee 8 Nathalie DUMAY sree eeisereeuinesr eausa enikeni etivi VEe kevas NEATE EEDAN EENET TE ANKEL NEEE DECENS KAKO CSAS VESEN S SENES ECETES 8 PRISMA Interreg une gestion int gr e des s diments eee 9 Els SERBR YNS ed rrirnernennnnnnnnnennnnnnnnnnsnnesneesnne nee enenenenennennensneninensneesnensneeineneneeennennnnn 9
17. Le zonage permet quant lui de d terminer les sources de pollution afin de les pr venir et de responsabiliser les pollueurs Sur le GPMD 130 chantillons ont subi les analyses GEODE et des analyses compl mentaires En fonction des sources de pollution cuivre cadmium PCB le zonage permet de cibler la zone o il faut draguer 9 Stockage Pascal GREGOIRE L origine de la pollution d un port est complexe souvent diffuse la pollution r sulte d effets cumulatifs Le port de Dunkerque assume la mission de r habilitation des milieux La s dimentation journali re du port est de 1 cm par jour ce qui rend obligatoire le dragage des s diments pour un budget annuel de 3 millions d euros La gestion du dragage est optimis e le devenir des s diments est choisi selon une approche multi crit res volet chimique toxique dangerosit H14 Les s diments immergeables sont conduits dans quatre zones d immersion Natura 2000 ce qui exige de hautes performances biologiques Les vases non immergeables vont en d p t sur 6ha et 2m d paisseur en moyenne pour faciliter la d shydratation 24 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 L enjeu pour le port est conomique le GMPD doit d velopper des d bouch s viables pour ces s diments en priorit en les r employant sur le territoire du port Pour chaque fili re de valorisation le port se r f re aux guides
18. N DUPRAY et Laurent CANTEGRIT Cette exp rimentation propre la Bourgogne qui utilise par habitude du fumier de bovin constitue juste un d but d valuation du potentiel agronomique des s diments Elle ne pr sume videmment de rien dans d autres r gions De la salle Fran ois THERY EDF Pourquoi l paisseur maximale est elle limit e Laurent CANTEGRIT Le flux maximal autoris sur 10 ans est fonction des teneurs en m taux lourds Ici on pourrait pandre les s diments une seule fois en 10 ans De la salle Alain LEFEVRE Je suis tr s int ress par cette m thode mais d u par l paisseur r glementaire qui n vacue pas beaucoup de tonnes de s diments il faudrait 20 40 cm pour retrouver un bon ordre de grandeur par rapport aux donn es de dragage Outils pour favoriser l mergence de projets de R amp D 9 P le de comp titivit TEAM Christian TRAISNEL Le p le de comp titivit TEAM se concentre sur le cycle de vie des mati res de la collecte la valorisation en passant par le tri la transformation et le r usage Comme tous les p les de comp titivit il a pour finalit de trouver et de porter des financements sur des innovations de rupture proches de la mise en march qui maintiennent la France en avance ou lui permette selon les sujets de rattraper son retard sur les terres rares par exemple Dans sa nouvelle feuille de route strat gique de 2011 le p le travers six co
19. Pour un usage des s diments en remblai il faut v rifier les param tres de stabilit et de tassement la vase pr lev e a t pass e au tamis et test e avec diff rentes charges pour d terminer le tassement Dans la mise en uvre du terre plein apr s 6 mois de remblayage un ph nom ne de chasse est apparu et a n cessit la pose de g odrains Le tassement constat est finalement plus important que celui attendu atteignant parfois 8 AR A a A b Plusieurs milliers de km de r seaux de charbonnage doivent tre combl s en Nord Pas de Calais 11 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 60 cm certains endroits Le ma tre d uvre reste tout de m me satisfait de cette solution conomique qui pourra n anmoins tre am lior e par la suite Les pistes cyclables et chemins littoraux Lionel MANCIOPPI ARD Sp cialis e dans la stabilisation des sols difficiles et des s diments ARD propose depuis 10 ans des solutions de rev tement s int grant dans l environnement sans aucun apport de mat riaux nobles voies vertes places pi tonni res Depuis trois ans elle y int gre des s diments Le proc d ECOVOIE pr sente des avantages de r duction de formation de poussi res d am lioration de la portance et a une empreinte cologique convenable Son liant est issu de sous produits industriels compl t s d adjuvants hydrofugeants pou
20. ant 63 3 de particules inf rieures 63 um 60 2 de sable de dragage 1 85 de chaux et 5 55 de ciment 10 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 9 Granulats Samira BRAKNI Ecole des Mines de Douai Les granulats artificiels sont une autre forme de valorisation possible des s diments D un c t pr s de 400 millions de tonnes de granulats sont consomm es chaque ann e en France et leur part recyclable n est que de 6 De l autre c t le littoral fran ais continue de s roder notamment Wissant o l rosion est particuli rement importante Le s diment serait donc un mat riau alternatif entrant dans la constitution de granulats artificiels qui concourrait stabiliser l rosion du littoral Tout l enjeu est une fois de plus d obtenir les bonnes caract ristiques L Ecole des Mines de Douai a d velopp un granulat partir de s diments et analys son comportement en reconstituant un profil de plage dans un canal houle avec diverses configurations d hiver et d t La stabilit de ce granulat artificiel appara t finalement meilleure que celle du mat riau naturel Mais si le test est probant en laboratoire il faut encore parvenir prendre en compte le sable pr sent sur les plages pour passer v ritablement l emploi en grandeur nature 9 Les coulis Eric WIRQUIN Universit d Artois Le projet r gional PREDIS a pe
21. cativement aux pr l vements de s diments mais cela n est pas g nant Pascal GREGOIRE L co toxicit est difficile appr hender car certains s diments sont toxiques pour le milieu marin et non pour le milieu terrestre Il faut veiller ne pas fonder les choix sur un seul test seulement Regard des acteurs sur la gestion terrestre des s diments Table ronde anim e par Patrick GOAS 9 Les gestionnaires face aux difficult s du dragage Claire PERARD VNF Sur les 750 000 m de s diments que VNF drague chaque ann e 10 15 seulement repartent en suspension dans des rivi res d bit suffisant Le reste est g r terre 50 des s diments sont valoris s carri res renforcement de berges remblais pandage agricole Le dragage confronte le gestionnaire des voies d eau la difficult d une r glementation volutive et des montages complexes pour les plans de gestion Des pistes prospectives de valorisation mergent comme SEDIVALOR m lange boues d puration et de s diments de dragage ou SEDIBET m lange de b ton et de s diments de dragage mais restent l tat de projets de laboratoire Il est difficile de mettre en place une r elle dynamique industrielle au regard des risques importants pour le ma tre d ouvrage public et pour l industriel S dimat riaux apportera peut tre des r ponses 19 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9
22. ceci esp rons le au b n fice de tous De la salle En un an la situation a volu quel est l avenir de cette fili re mergente Christian TRAISNEL 26 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 Ce sujet veille des attentions dans plusieurs pays la Tunisie le Br sil et le Qu bec se sont d j manifest s Le colloque Route durable aborde aussi la th matique et la France leader sur ce th me est observ En conclusion les d bats passionn s de ces journ es montrent que le sujet est important 27 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 SIGLES AMI Appel manifestation d int r t CD2E Cr ation d veloppement d co entreprises CETMEF Centre d tudes techniques maritimes et fluviales CMR canc rog ne mutag ne ou reprotoxique DCE Directive cadre sur l eau DREAL Direction r gionale de l environnement de l am nagement et du logement FEDER Fonds europ en de d veloppement r gional GIS Groupement d int r t scientifique GPMD Grand port maritime de Dunkerque ICPE Installation class e pour la protection de l environnement IPCC International Plant Protection Convention IPI Indice portant imm diat MAC Mat riaux auto compactants MEDDTL Minist re de l Ecologie du D veloppement durable des Transports et du Logement PCB Polych
23. conditions g n rales de gestion des s diments et sur leur classification en d chets dangereux ou non dangereux Elle fait aussi le point sur les acquis scientifiques et pointe les multiples enjeux li s au sujet La charte d finit l approche m thodologique de S dimat riaux en ces termes d marche collective l chelle nationale qui f d re les volont s locales des acteurs concern s dans la recherche de solutions op rationnelles et innovantes pour une gestion durable terre des s diments de dragage Dans le cadre de S dimat riaux seront r alis s plusieurs ouvrages op rationnels de valorisation des s diments une chelle limit e mais suffisamment significative pour en tirer des outils et des donn es pour les gestionnaires de zones maritimes et fluviales La finalit est de faire merger et de conforter de nouvelles fili res conomiques La d marche sera lanc e officiellement fin 2011 et alimentera la discussion des groupes de travail du minist re qui doit aboutir un nouveau cadre r glementaire vers 2016 5 par le minist re de l Ecologie du D veloppement Durable des Transports et du Logement MEDDTL le conseil r gional Nord Pas de Calais la pr fecture du Nord Pas de Calais l association Cr ation d veloppement d co entreprises CD2E et l Ecole des Mines de Douai 22 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 l
24. e gestionnaire du port dans le choix de la m thode de dragage hydraulique ou m canique stationnaire ou en marche et les voies de traitement Co t i Param tres N intervenant dans le choix d un type de dragage Le dragage un choix multi crit res De fa on g n rale le traitement r duit ou fixe la pollution am liore les propri t s m caniques s pare les volumes pollu s et r duit les teneurs en eau Il existe des solutions de traitement extensives faciles p rennes et peu ch res 15 30 euros par tonne si le port poss de des espaces disponibles comme le port de Dunkerque Lorsque le port ne dispose pas d espaces disponibles on recourt aux solutions de Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 3 A 2 ag LA PA traitement intensives comme les g otextiles utilis s Honfleur ou comme les unit s mobiles SOLUTIONS EXTENSIVES SOLUTIONS INTENSIVES G otextiles s paration Unit mobile de Unit mobile de solide liquide s paration des sables et d shydratation et d shydratation vases stabilisation par liants Solutions de traitement Une fois les s diments trait s les formes de valorisations sont diverses r quilibrage pour lutter contre l rosion pandage agricole apport calcaire r habilitation de d charges imperm ables ou de carri res pour les s diments inertes non sal
25. gage Deux s minaires scientifiques seront organis s le 27 septembre 2011 et en avril 2013 Deux autres s minaires publics permettront un suivi des r sultats SETARMS sera en lien avec d autres projets tels que S dimat riaux PRISMA Interreg une gestion int gr e des s diments Els SERBRUYNS Waterwegen amp Zeekanaal NV Le projet Interreg Prisma ou Promotion Integrated Sediment Management a pour objectif d analyser et d am liorer tout le processus de traitement des s diments du dragage jusqu la valorisation Le projet associe des partenaires hollandais HHSK gestionnaires des eaux de Rotterdam belges Waterewegen amp Zeekanal les voies navigables et canaux maritimes flamands et anglais Broads authority mais aussi des chercheurs fran ais Ecole des Mines de Douai Les domaines d action du projet sont 1 l am lioration de proc d s de dragage 2 l tude et le d veloppement de proc d s de traitement des s diments dragu s 3 la recherche de solutions de r emploi des s diments 4 la communication Les projets de diff rents partenaires En Flandre il existe un plan d ex cution strat gique pour traiter les s diments Consid r s comme des d chets leur r emploi ainsi que la localisation de leur stockage le cas ch ant ne sont pas ais s Apr s avoir caract ris la vase il faut optimiser la technique de traitement terrain de drainage g otextile hydrocycl ne et la destination chois
26. haque ann e pour l entretien des ports soit presque un dixi me des 600 millions de m qui seraient manipul s chaque ann e sur le littoral dans le monde L essentiel de l envasement des ports est d origine maritime rosion des falaises celui des estuaires est aussi d l apport de s diments fluviaux Contrairement aux ports de l Europe du Nord qui collectent du sable les ports du littoral fran ais sont le r ceptacle de mat riaux en majorit fins parfois ventuellement de sable mais de petite taille La fr quence n cessaire de dragage pour les ports ouverts est de 3 5 ans elle tombe 5 20 ans pour les ports ferm s Si beaucoup de citoyens s opposent au dragage invoquant la raison de son impact environnemental d gradation des milieux il reste une pratique n cessaire puisqu aujourd hui il n existe pas de mani re de pr venir l envasement 9 La destination des s diments mer ou terre Apr s le dragage la majorit des s diments collect s sont restitu s au milieu aquatique Les 5 10 restant jug s pr senter un risque pour le milieu aquatique sont g r s terre La 1 2 2j r A Ces chiffres ne tiennent pas compte ni des s diments collect s lors de travaux d ouvrages neufs terminal m thanier de Dunkerque par exemple ou de travaux d am nagement agrandissement des chenaux d acc s par exemple ni des dragages des bassins d eaux pluviales des plans d eau eutrophi
27. ie pold risation briques et b ton isolant Waterwegen a lanc le projet Sigma dans le bassin de l Escaut maritime r gion subissant les mar es et parfois des inondations Le projet consiste en la construction d une installation pour drainer les eaux et la construction de grandes digues Il s agit alors d valuer si l on peut utiliser les s diments sous forme de g otubes pour fortifier la digue Au Sud est de l Angleterre dans le parc naturel Broads le gestionnaire pr voit long terme d liminer 1 3 millions de m de s diments des anciens sites d extraction de la tourbe et de les r utiliser dans une autre zone en fonction des caract ristiques de la vase pr lev e Dans la r gion de Rotterdam ce projet s inscrit dans le cadre de diff rents plans r gionaux et nationaux d am lioration de la qualit de l eau et de gestion des op rations de dragage en cherchant comment r duire les rejets et am liorer le r emploi des s diments La conf rence inaugurale de Prisma aura lieu en novembre 2011 et plus d informations seront bient t disponibles sur www prisma eu Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 Atelier Techniques de valorisation des s diments de dragage Technique de valorisation en g nie civil 9 Graves routi res NorEdine ABRIAK Ecole des Mines de Douai En 1992 1993 l id e d adapter les techniques des mat riaux naturel
28. ier si la pr sence de sel ne pose pas probl me L avenir de la valorisation des s diments est bien l utilisation de ces s diments sables et limons ou argiles en techniques routi res et en BTP Pour que sur le terrain les d bouch s comme les pistes cyclables sans ciment se g n ralisent il faut d sormais que la r glementation volue De la salle 3 Quel est l ordre de grandeur du prixau m Son bilan carbone est cinq fois moins lev qu un rev tement tout ciment 1 Le d bit est tout de m me de 1 8 18 m par m par minute 12 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 Gerben VAN DEN BERG Pour les s diments essor s il faut compter entre 5 et 25 euros par m essor et y ajouter le prix du polym re et des conduites NorEdine ABRIAK Le co t de stockage de s diments trop pollu s sup rieurs N1 ou N2 est tr s lev il atteint pr s de 300 euros par tonne Technique de valorisation en pandage agricole Laurent CANTEGRIT CETE de Lyon Le stockage en d p t des s diments issus du dragage de cours d eau pose terme un probl me d emprise fonci re D s lors l emploi des s diments en pandage agricole encadr par l arr t du 30 mai 2008 applicable aux op rations d entretien des cours d eau peut repr senter une voie de valorisation int ressante L tude r alis e par le CETMEF en Bourgogne essaie de d
29. ixiviats de pluie permettra de suivre dans le temps l int r t d une telle utilisation A lavenir la caract risation des s diments par des tudes syst matis es permettra nos entreprises de permettre le d veloppement de l utilisation de produits alternatifs aux mat riaux naturels non renouvelables des carri res Nous attendons de S dimat riaux qu il collecte et diffuse des informations partag es pour g n raliser ce type de techniques Pascal GREGOIRE Cette route exp rimentale s int gre bien dans le programme S dimat riaux car elle fait participer de nombreux acteurs et tente dans son dossier d autorisation de d montrer l innocuit environnementale et sanitaire des s diments Nathalie DESRUELLES La DREAL attend du programme S dimat riaux la capitalisation n cessaire l valuation environnementale pour am liorer la valorisation Jean Marie DEBERT BAUDELET Les industriels comme BAUDELET qui assurent le stockage des s diments souhaitent faire voluer la r glementation et la R amp D en baissant les taux de pollution afin de retrouver pour les s diments des niveaux inertes et valoriser les millions de m de s diments dragu s Le prix lev du stockage en raison des taxes et notamment de la Taxe g n rale sur les activit s polluantes TGAP oblige trouver des solutions de valorisation Le probl me du dragage trouvera sa solution au niveau r gional gr ce aux p les de comp titivit et au
30. juin 2011 Pascal GREGOIRE Grand Port maritime de Dunkerque Le Grand port maritime de Dunkerque GMPD drague tous les ans 3 4 millions de m de s diments pour une part commercialis s sous forme de sable et pour une autre part r immerg s dans le milieu marin Le volet sanitaire et l acceptabilit sociale de la r immersion sont strat giques et la rentabilit l est tout autant Pour la part non immergeable et non commercialisable le GPMD trouve des solutions au cas par cas souvent en fonction de ses besoins d am nagement routes digues St phane CARLIER SITA Nord SITA est un op rateur historique de collecte de traitement et de valorisation des d chets Les s diments sont donc ses yeux des granulats potentiels tant qu on parvient en extraire la fraction pollu e c est dans cette direction que les recherches doivent s orienter pour transformer les mati res en produits viables conomiquement sur des niches de march s curis es et grande diffusion et encadr s r glementairement 9 Les b n fices des exp rimentations grandeur nature Christophe PRIEZ COLAS COLAS Nord Picardie valorise depuis longtemps les s diments marins malgr leur forte teneur en eau en les utilisant en technique routi re En 2011 sur le GPMD une chauss e exp rimentale de 700 m avec un suivi mis en place sur plusieurs ann es emploiera une forte proportion de s diments marins Un suivi environnemental sur les l
31. lorobiph nyls SETARMS Sustainable environmental treatment and reuse of Marine sediments TGAP Taxe g n rale sur les activit s polluantes UHC Unit hydrographique coh rente VNF Voies navigables de France 28
32. n es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 et pourtant le plus susceptible d aboutir un classement des s diments en d chets dangereux Pour d clencher l application du protocole H14 sur un s diment il faut que l un de ses param tres d passe le facteur S1 S diment dont 1 param tre gt S1 Tamisage lt 4 mm Centrifugation Eau interstitielie test e 8150 g 30 min y par Vibrio fisheri 7 D chet pour essais Lixiviation Filtration o 4s s Essais de toxicit aig e Vibrio fisheri et Daphnia magna Er N CE50 Vibrio fisheri ou Daphnia magna CE50 Vibrio fisheri ou Daphnia magna gt 10 lt 10 UT lt 10 gt 10 UT ssai de toxicit chronique Organisme dulcaquicole Brachionus calyciflorus 48 h CE20 B calycifiorus CE20 B calyciflorus gt 14 lt 100UT f lt 1 gt 100 UT CE50 2 v g taux CES0 1 v g tal Arr t des essais gt 10 10072 lt 10 10 UT 4 lt gt t seuils provisoires Li Art des essais Une tude en cours qui s ach vera en novembre 2011 v rifie que le protocole H14 a un r el pouvoir discriminant pour classer dangereux ou non dangereux le s diment au regard d une r glementation ventuelle A ce stade sur 47 chantillons d passant tous le seuil S1 pour l un des param tres au moins 21 chantillons marins et 10 chantillons continentaux ont t trait s enti rement et un seul a t identifi comme
33. on toutes les informations n cessaires sur les substances contenues dans les s diments Nicolas PROULHAC L apport de s diments ne doit effectivement pas modifier les objectifs de qualit de la masse d eau La DCE compte 33 substances prioritaires mais les analyses actuelles type sur les s diments ne les mesurent pas toutes Sylvie NOUVION DUPRAY La base de donn es dragage du CETMEF r pertorie quelques substances mais pas toutes celles vis es par la DCE De la salle Juriste en environnement La directive communautaire 98 transpos e en d cembre 2010 ouvre t elle des opportunit s pour IDRA Nicolas PROULHAC Oui car cette directive fixe les conditions dans lesquelles un s diment peut quitter son statut de d chet mais aujourd hui l utilisation en remblais sans que le s diment soit sorti du statut de d chet n est pas encore vraiment confirm e SETARMS le dragage au service de la Manche Nathalie DUMAY Association des ports locaux de la Manche Le projet SETARMS Sustainable environmental treatment and reuse of Marine sediments l initiative de scientifiques d industriels et d autorit s portuaires a pour objectif de maintenir l acc s au port de commerce Ses objectifs sont de mieux connaitre les caract ristiques des s diments de d velopper des pratiques durables de gestion en fournissant aussi des outils de gestion transfrontaliers et de cr er un p le d excellence scientifique c t des
34. ones conchylicoles les niveaux de contamination les tudes d incidences Natura 2000 e la gestion terrestre terre le s diment a le statut de d chet et subit une premi re tape de caract risation inerte non dangereux dangereux avant sa valorisation ou son limination La responsabilit environnementale du s diment incombe au producteur du d chet c est dire au gestionnaire Caract risation du s diment Arr t du 28 octobre 2010 Annexe I de l article L541 8 propri t s H1 H14 S diment S diment non S diment inerte dangereux dangereux Valorisation Elimination Valorisation en technique routi re Valorisation agricole Valorisation en am nagement paysager Valorisation en renforcement de berges Stockage Remblaiement de carri re inertes Couverture d finitive d installation de Incin ration stockage de d chets Travaux maritimes Produits de construction Fili res de gestion terre des s diments 12 r ETP Le stockage et le transit des s diments terre rel vent de la nomenclature Installation A 2 13 class e pour la protection de l environnement ICPE Leur valorisation peut en revanche He d p t temporaire de s diments proximit du site de dragage ne rel ve pas de l autorisation sous r serve que l enl vement soit programm avant la fin du dragage En vertu du d cret du 13 avril 2010 modifiant la nomenclature ICPE 16 C
35. ongr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 ne pas relever de la nomenclature ICPE si elle r pond un besoin mais elle n cessitera quoi qu il en soit une valuation et une tra abilit Il n existe pas aujourd hui de texte r glementaire propre chaque fili re de valorisation et l on doit se contenter de se r f rer aux guides ou aux r f rentiels Des groupes de travail se forment en ce moment au minist re de l Environnement dans le but d laborer un guide par fili re Les proc dures ICPE sont lourdes et ne constituent pas la priorit quotidienne des gestionnaires le l gislateur est donc favorable des installations collectives de stockage pour favoriser les fili res de valorisation D autant plus qu au del d un certain tonnage elles rel vent de l International Plant Protection Convention IPCC qui impose au ma tre d ouvrage d utiliser les meilleures technologies existantes Les op rateurs gagneront se regrouper pour faire face ensemble aux nombreuses contraintes r glementaires 9 Echanges avec la salle De la salle Quel regard porte l Etat sur la d marche S dimat riaux Nathalie DESRUELLES La DREAL est tr s int ress e par la d marche de S dimat riaux et y participe par sa pr sence au comit de pr figuration A terme l exp rience qu auront collect les fili res classiques de techniques routi res permettra peut tre d all
36. our enjeux d viter l talement urbain de contribuer am liorer la qualit des sols et eaux souterraines de favoriser la g n ralisation de la d pollution gr ce de nouvelles techniques et de favoriser la gestion durable des sols pr venir les pollutions Pour les s diments s ajoute un cinqui me enjeu celui de navigabilit des voies L AMI est dot d un budget global de 250 millions d euros pour trois sujets les s diments l co conception et les d chets Les projets attendus devront justifier de d monstrateurs en taille r elle ou en site atelier pour valider la faisabilit technico conomique des solutions propos es Le seuil d instruction prioritaire des projets plut t collaboratif est de 2 millions d euros de co t de d penses ligibles d penses li es au surco t de l innovation proprement parler et non pas au co t de d pollution classique pour lesquels ADEME pr voit une avance remboursable 9 Echanges avec la salle Patrick GOAS Y a t il des projets sur les s diments qui pourraient tre concern s par PAMI Val rie WEBER HADDAD Les projets pr sent s ce colloque semblent m rs pour passer l chelle sup rieure et tre port s connaissance de ADEME dans le cadre de l AMI Christian TRAISNEL Pour les petites entreprises les aides de ADEME prennent plut t la forme de subventions Pour des plus grandes entreprises les avances sont remboursables l Etat en cas de
37. r imperm abiliser partiellement le sol Avant tout chantier l tape du laboratoire r alise la caract risation g otechnique m canique et l adaptation des formulations 9 G otextiles Gerben VAN DEN BERG Ten Cate L entreprise Ten Cate emploie 4 000 personnes Depuis 15 ans elle fabrique des tubes tiss s les g otextiles qu elle sait remplir d eau et de sable ou d eau et de boues de dragage ou d eau et de s diments Puis en extrayant l eau des tubes sans pression les particules fines et les m taux lourds restent pi g es l int rieur du tube Les tubes g otextiles ont la particularit de pouvoir s empiler les uns sur les autres en renforcement de digues dans les polders hollandais par exemple ou au Honduras Ces g otextiles peuvent aussi comme c est le cas dans le port d Arcachon confiner les s diments contamin s La technologie a pour avantage de r aliser l essorage et le confinement en une seule op ration sans contact entre les op rateurs et le contaminant Echanges avec la salle De la salle Christophe SIRIUS soci t SAFEL Certaines techniques sont elles plus prometteuses que d autres NorEdine ABRIAK L obtention de b ton de sable est aujourd hui une technique bien r d e mais peu utilis e car les ports ne peuvent pas r aliser financi rement le criblage s paration des particules fines du sable pr vu par le minist re Quant au b ton arm il reste encore v rif
38. reetnnnnnsreeennnsseeeeenennnnne 24 Zonage et analyse compl mentaires Zr 24 StOCKIBE shine ssh se quo date sacs hedtesideniseaideaeaser aeaioi ee easa raies o tiee s irois pires 24 FOr ONS eara E E AA AA EAA EAEE eat nee SSG 25 e Instrumentation t suivid s Ouvrages onioni oiai raita E NARAR AKITA RIR dedans sens da need ereser es 25 Le guide m thodologique d accompagnement scientifique 25 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 Atelier Techniques de traitement des s diments de dragage d marches europ ennes Animateur Patrick GOAS agence de communication Equilibre communication Christian TRAISNEL Directeur du CD2E Ce congr s pourra tre suivi d autres manifestations Je vous souhaite deux excellentes journ es de travail Denis Damidot Responsable du d partement de recherche G nie Civil et Environnemental l Ecole des Mines de Douai Ce rendez vous devient annuel et je vous y souhaite la bienvenue en un an de nombreuses nouveaut s sont apparues L objectif de notre profession est de faire de la fili re s diments une fili re conomiquement viable ces journ es y contribuent Dragage traitement et valorisation des s diments des ports Nicolas PROULHAC IDRA Environnement 9 Une pratique n cessaire pour les ports Le dragage est une fili re professionnelle d avenir En France 40 50 millions de m sont dragu s c
39. rmis l tude d une voie de valorisation des s diments marins du port de Gravelines sous forme de coulis pour le comblement de r seaux d saffect s Mat riau extr mement fluide le coulis semble pourvoir tirer parti dans sa version artificielle de la forte teneur en eau des s diments 120 pour les limons de Gravelines Les tests rh ologiques de laboratoire ont montr qu il est possible d obtenir un coulis pompable et stable aux s diments du port ont t ajout s 10 de ciment et de l eau pour obtenir la fluidit souhait e Le remblaiement de tranch es est encore une autre application possible il se fait avec des Mat riaux auto compactants MAC essorables la capacit portante est alors assur e par le retrait de l eau ou non essorables L universit d Artois a tudi le remplacement du sable par les s diments dans les MAC essorables 9 Les remblais Daniel LEVACHER Michel PIOLINE Universit de Caen CETE Normandie Cherchant un d bouch aux 40 000 m de vase pollu e provenant de l avant port et du bassin flot le port de Cherbourg a propos la r alisation d un terre plein pour le parcage de camions Apr s la caract risation des s diments teneurs en eau et en mati re organique lev es l option de traitement retenue pour le remblai a t la s dimentation et la consolidation l a ration naturelle et le traitement la chaux ont t cart s pour diverses raisons
40. s s Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 pollution provient en g n ral de rejets accidentels dans les eaux du port mais aussi des substances apport es par les eaux du bassin versant Cette pollution reste toutefois inf rieure celle des sols pollu s ou des d chets industriels Aujourd hui il faudrait parfaire la connaissance de la pollution des vases en dehors des ports pour avoir une id e de la pollution de fond Rappelons en effet qu ce jour les cons quences de la pollution des s diments sont endoss es par le seul gestionnaire du port Les r glementations li es aux s diments tendent se rigidifier pour respecter l quilibre s dimentaire local lutter contre l rosion respecter les objectifs de la DCE Directive Cadre sur l Eau A terre priorit sera donn e la valorisation des s diments s ils pr sentent un potentiel de r emploi vidente pour le sable malheureusement en faible quantit la valorisation est plus d licate pour les vases fines dont la teneur en eau sal e n cessite imp rativement un traitement que sa destination soit le remblai ou la d charge Depuis quelques ann es la recherche s acc l re sur les d bouch s possibles en g nie civil et des solutions op rationnelles mergeront dans les cinq ans venir 9 Dragage et traitement mode d emploi Les bureaux d tude comme IDRA Environnement assistent l
41. s aux sous produits industriels commence merger Par rapport l usage du mat riau naturel usage du sous produit pose un probl me granulom trique les s diments sont plus fins et pr sente un risque de relargage non ma tris de mati res polluantes D s lors l analyse chimique et min ralogique et celle du potentiel polluant sont n cessaires pour caract riser le s diment Apr s ces analyses les essais Proctor la mesure Indice portant imm diat IPI ou les essais de traction directe donneront une id e globale de la valorisation possible au regard du compactage de la stabilit imm diate et de la r sistance En technique routi re le sable doit avoir un IPI sup rieur 25 Gr ce certaines formulations comme l introduction de ciment on peut augmenter l IPI la formulation la plus int ressante tant celle qui utilise le moins de ciment moins on reux Une tude en laboratoire est en cours avec le Grand port maritime de Dunkerque GPMD elle d montre le possible usage des s diments en tant que grave routi re dans la construction d une chauss e exp rimentale de 600 m tres La formulation choisie r pond aux principaux crit res requis de mise en uvre de r sistance et d conomie Un suivi r gulier validera l int r t long terme de cette forme de valorisation Utilisations en technique routi re Utilisation des s diments en technique routi re 7 32 4 de s diments compren
42. sassasasasasaaus 12 Technique de valorisation en pandage agricole 13 laurent CANTEGRIT 2 252dssernesesreapmenmesses onesonndene senc pagenon sagesse ttes sans ser so ss ages sais saine sec ss sa EAEE 13 e Echanges avec la Sal ny ien aaa a A AEA ARAA AEAII REAN EARO EREEN T 14 Outils pour favoriser l mergence de projets de R amp D s ssssssssssssessesssesssserssrsesssseeussenuronnssssnsnesnsresneresne 14 P le de comp titivit TEAM siada e Programm s Investissements d AVeNiisisesrsseseerencremeremngensaresererereserenineenenenetiteseteteteteitetese tes 14 Val rie WNEBER HADDAD 2 8eme een de in ATAA EEN AaS NEU NENEVE ENN NEE SEENE einen see sein 14 Echanges avec la salento isinali diain n aia NEEE te ENEE EOE EOE oe eE aksis 15 Atelier Etat des lieux r glementaire serres 16 Animateur Patrick GOAS Equilibre communication sise 16 Evolution du contexte r glementaire Nathalie DESRUELLES Une r glementation lourde pour les s diments terre VU 16 Echanges avec la salen ii s niiionaiiriiniinedi tenine iae rais ioa ain aE TEE E ESENE ETS ENE TEE stades as 17 Statut du protocole d co toxicit H14 ssseeessssssssesesesssssssseseesssseseeeessssssseeessssassecessssaeseceessnsuseeeeesssneseeees 17 Christophe MOUVET iisen ee nre EE EEEE AEAN AEE ATE ANR N N 17 e Un protocole en cours de v rification rttr tr tr rA r EEEEEEEEEEEENEEEEEEEEEEEEEEEE EEEE EEEE 17 Echanges avecila Salle
43. succ s sur la commercialisation de l innovation ce qui implique de fixer les crit res de r ussite dans le business plan De la salle Une collectivit peut elle candidater Est il pr vu qu terme les collectivit s soient soutenues pour le traitement de pollutions dont elles ne sont pas responsables Val rie WEBER HADDAD Une collectivit peut tre le terrain d exp rimentation mais pour le moment elle ne pourra pas tre b n ficiaire des financements ce point est en cours d instruction car le programme Investissements d Avenir veut accompagner prioritairement l industrialisation D autres canaux de financement sont pr vus pour accompagner les collectivit s dans la d pollution des sites 15 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 Atelier Etat des lieux r glementaire Animateur Patrick GOAS Equilibre communication Evolution du contexte r glementaire Nathalie DESRUELLES Charg e de mission site et sols pollu s DREAL Nord Pas de Calais 9 Une r glementation lourde pour les s diments terre Les op rations de dragage et de curage ainsi que la gestion des s diments sont r glement es par le Code l environnement L214 1 L 214 6 La circulaire du 4 juillet 2008 pr sente deux modes de gestion des s diments dragu s e l immersion ou la remise en suspension dans un site choisi selon le volume la proximit de z
44. syst mes dont celui des infrastructures durables qui englobe les s diments cherche approcher les sujets de fa on globale la fois sur le plan technologique et sur le plan conomique Pour viter les redondances et parvenir cr er une v ritable fili re conomique sur le dragage et les s diments sur laquelle la France est pionni re TEAM collabore avec d autres p les Les th matiques des s diments et des sites et sols pollu s rel veront clairement de TEAM lors de la concentration prochaine des p les de comp titivit 9 Programmes Investissements d Avenir Val rie WEBER HADDAD ADEME En 2050 le march immobilier sera moteur dans la r habilitation des friches urbaines exploitant des traitements in situ ou d veloppant une conomie circulaire de valorisation des terres excav es et s diments dragu s Pour y parvenir il faut n anmoins r soudre des verrous technologiques efficience des technologies de diagnostic et de traitement socio conomiques et organisationnels r glementation aspects soci taux Dans le cadre du programme d Investissements d Avenir de ADEME AMI Appel manifestation d int r t sur la d pollution des sols des eaux souterraines et des s diments est ouvert aux projets innovants jusqu au 25 octobre 2011 avec un dialogue interactif au 14 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 del II a p
45. terminer l int r t agronomique d un tel usage Un terrain de d p t contenant des s diments non contamin s et poss dant une texture quilibr e a t s lectionn L paisseur r glementaire maximale de s diments autoris e sur le champ tant de 1 75 cm les s diments ne seront utilis s que pour la fertilisation et non pas pour la structuration du sol La parcelle d exp rimentation a t divis e en trois bandes une bande t moin une bande qui a re u des s diments et un compl ment d azote pour atteindre les 100 U et une troisi me bande qui n a re u que des s diments de dragage La campagne de mesures actuelle d terminera l int r t d utiliser ou non des s diments en agriculture par rapport d autres fertilisants comme le fumier de bovin Les donn es de l tude seront diffus es vers la fin d ann e 2011 La coloration des plantes est plus claire sur le spot s diments le seul apport en s diments ne semble pas suffire pour la fertilisation 1 Acteurs CETMEF Conseil r gional de Bourgogne CETE Lyon agriculteur CETE de Lille et Ile de France et laboratoire SADEF VNF Montceau les Mines 13 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 9 Echanges avec la salle De la salle Delphine HARDY bureau d tudes IXSANE Pourquoi avoir compar la valeur agronomique des s diments celle du fumier de bovin Sylvie NOUVIO
46. x scientifiques 20 Congr s europ en Ecotechnologies pour le futur Journ es nationales S diments 8 et 9 juin 2011 St phane CARLIER A terme les sites de stockage de classe 2 pourraient devenir de moins en moins utiles et devraient tre p rennis s pour d autres besoins 9 Collaboration entre les acteurs Claire PERARD Les industriels sollicitent VNF pour des projets VNF ne peut pas juridiquement financer des projets de recherche vis e industrielle mais met leur disposition des s diments et prend en charge le co t des analyses Pascal GREGOIRE En d pit des gros investissements initiaux notamment pour le stockage transitoire des s diments la valorisation est un sc nario comp titif pour le GPMD Celui ci est d ailleurs observ par diff rents ports voisins ou lointains qui souhaitent avoir confirmation de la rentabilit de ces op rations Le port cherche tre exemplaire sur ce sujet Denis DAMIDOT Ecole des Mines de Douai Les recherches du Laboratoire G nie civil et g o environnement s effectuent en collaboration avec les gestionnaires et les industriels Les scientifiques eux m mes ont tout gagner travailler entre eux de mani re interdisciplinaire et centralis e sur le territoire pour atteindre une taille critique La recherche sur les s diments doit permettre d obtenir des mat riaux aussi performants que les mat riaux classiques en utilisant moins de mati re Jean Marie DEBERT
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