Destruction d`emplois - mode d`emploi - christian
Contents
1. Gotzis FINLAND hitp www attac kaapeli fi kalenteri Vantaa FRANCE http www france attac org annexe calendrier php langue Grenoble Paris Festival Images mouvement es Paris 15 La Rochette Quimper Paris 10 SUISSE SCHWEIZ http www suisse attac org rubrique php3 id_rubrique 6 Lausanne 03 04 AUSTRIA htip www attac austria org termine termine php Gotzis Wien Weiz DANMARK htip www attac danmark dk kalender index asp K benhavn FRANCE nttp www france attac org annexe calendrier php langue Paris Festival Images mouvement es La Rochelle Marseille Louviers Bernay 04 04 AUSTRIA http www attac austria org termine termine php Wien Linz DEUTSCHLAND http www attac de termine index php Gottingen FRANCE http www france attac org annexe calendrier php langue Paris Festival Images mouvement es Arras Quimperl 05 04 AUSTRALIA http attac org australia html calendar html Melbourne BELGIQUE BELGIE http wb attac be modules php op modload amp name Calendrier amp file index Liege DEUTSCHLAND http www attac de termine index php Frankfurt Gottingen FRANCE http www france attac org annexe calendrier php langue Paris Festival Images mouvement es Brest Lyon Cergy Pontoise 06 04 AUSTRIA htip www attac austria org termine termine php Gotzis BELGIQUE BELGIE http wb attac be modules php op modload amp name Calendrier amp file index Bruxel2. en 2010 Il s agit donc d augmenter dans le march du travail et ce de fa on tr s significative l offre de la marchandise force de travail De cette fa on une diminution g n rale de sa valeur pourra tre obtenue qui contribuera la comp titivit des entreprises europ ennes Simultan ment cette force de travail sera soumise une adaptation permanente la demande des entreprises au moyen d une flexibilisation g n rale des conditions d emploi diminution des charges et des contraintes contractuelles Pour reprendre les termes du Conseil europ en les march s du travail doivent devenir plus ouverts les possibilit s d emploi devant tre accessibles tous mesure que dans le m me temps ils deviennent plus m me de s adapter aux conditions conomiques Concl p 3 Il doit tre impossible dans leur Europe qu une personne adulte et m me g e le Conseil europ en de Barcelone avait repouss l ge moyen de la pension de 5 ans ne vende pas sa force de travail pour vivre Les Etats membres devront entreprendre de vastes r formes des syst mes de pr l vements et de prestations augmenter les incitations l exercice d un emploi et la participation au march du travail et r duire sur ce march les disparit s entre les sexes Concl p 3 Ainsi dans une soci t qui conna t une norme augmentation de la productivit depuis plus de vingt ans la seule utilisation sociale de
3. cette productivit doit tre l augmentation des profits priv s Aucune r duction du temps de travail n est pr vue aucune possibilit de lib rer du temps de vie pour d autres activit s d ailleurs indispensables la coh sion sociale et la v ritable innovation un maximum du temps de vie ainsi qu un maximum de ressources intellectuelles affectives et naturelles communes doivent tre consacr s au profit et au capital Ainsi m me ce socle commun qu tait l acc s gratuit aux services publics d ducation ou de sant se voit liquid par les politiques de l UE qui remplacent ces services par les fameux services d int r t g n ral En ce qui concerne ces services le Conseil europ en pr ne que soit pr serv e la fourniture de ces services tout en veillant ce qu elle soit compatible avec les r gles de l UE en mati re d aides d Etat et de concurrence et que la mise en uvre de ces aides et l application de ces r gles ne nuisent pas la fourniture des services publics et galement que les dispositions des Etats membres relatives au financement ne faussent pas le march des services changeables Ce projet g n ral de mise au travail que proposent les Chefs d Etat et de gouvernement de l UE aux soci t s europ ennes ne s impose pas sans violence puisque sa r alisation repr sente la liquidation de conqu tes sociales fondamentales Comme il arrive en g n ral avec toutes les grandes strat
4. d ducation qui r ponde troitement aux besoins des entreprises et du march Il est noter que toutes ces r formes sont largement engag es sous la pression de l OMC et de l Union europ enne les Etats Unis se contentant d exiger une acc l ration dans leur mise en place Un coup d il aux domaines cibl s par les n gociations permettra de mieux cerner les enjeux de cet accord Les n gociations portent sur les 10 domaines suivants Le march du travail l environnement les services la propri t intellectuelle l agriculture les tarifs douaniers la douane les march s publics l arbitrage des contentieux la formation d un groupe de coordination Courriel d information n 413 page 6 6 S tendre sur chacun des aspects nous entra nerait dans un article trop long mais reste un travail r aliser Mais dans bien de ces domaines les pratiques am ricaines sont d j bien connues en mati re d environnement par exemple Contentons nous ici de reprendre l exemple cit par la Chambre de Commerce Am ricaine au Maroc celle de l entreprise textile am ricaine Jordache Cette entreprise implant e au Maroc depuis 13 ans a galement des succursales au Kenya en Jordanie seul pays du monde arabe ayant d ores et d j sign un accord de libre change avec les Etats Unis au Mexique et prochainement Madagascar Elle exporte int gralement sa production pour moiti vers les USA pour l au
5. et autres OGM en terme d abandon de toute notion de s curit alimentaire mais aussi en termes d exode rural de paup risation des campagnes sachant que plus de 3 5 millions de marocains vivent aujourd hui avec moins d un dollar par jour et que 75 d entre eux vivent la campagne de bidonvillisation du Maroc et de destruction de son tissu social On voit donc que si le b n fice que les Etats Unis recherchent dans un tel accord est essentiellement politique et g ostrat gique ils n en d daignent pas pour autant les avantages que pourraient en tirer quelques unes de leurs entreprises Si l Union europ enne cherche bien faire son beurre sur la rive sud de la M diterran e par le biais des accords de partenariat euro m diterran en les Etats Unis comptent bien s emparer du beurre et de l argent du beurre gr ce au travail d j accompli par l Union europ enne pour imposer au Maroc sa mise en conformit avec les r gles du fonctionnement de l conomie mondiale n o lib rale On comprendra toutefois que les mouvements d humeur bien compr hensibles que Mr Fran ois Loos ministre fran ais du commerce a laiss chapper lors de sa visite au Maroc en janvier dernier laissent largement indiff rents les travailleurs marocains qui d un c t comme de l autre n ont a ttendre que davantage d exploitation des politiques n o coloniales et imp rialistes qui se m nent sur leur dos Et dan
6. gies lib rales cette destruction g n ralis e du public et du commun au nom du march et de la concurrence est l uvre d une massive intervention politique qui inclut une forte participation de l Etat pour assurer une redistribution r gressive du revenu et la mise en uvre des dispostifs de contr le et de r pression de la population qui doivent n cessairement encadrer ces politiques Les diff rents textes pr tendument antiterroristes qui ont t approuv s par les instances europ ennes avant et apr s le 11 septembre constituent autant de mesures pr ventives contre une inqui tude sociale grandissante La complicit europ enne dans la destruction de l Irak par la coalition est parfaitement coh rente avec les objectifs affich s dans le volet socio conomique des conclusions du Conseil europ en La Guerre Globale Permanente qu elle soit ouverte la fa on anglo saxonne ou larv e selon le style onusien pr f r par la France l Allemagne et la Belgique est devenue un outil fondamental pour la gouvernance capitaliste La Courriel d information n 413 page 5 5 privatisation du port irakien d Oum Qasr qui sera livr une entreprise priv e am ricaine juste apr s la destruction de la ville du m me nom par la coalition nous montre ce fonctionnement combin de la violence et du march que les gestionnaires du capitalisme global ne destinent pas exclusivement des pays exotiques co
7. le respect des droits du peuple irakien y comprises toutes les personnes qui appartiennent des minorit s On se demande comment ces nobles intentions pourront tre men es terme sous les bombes et l occupation trang re comment les droits du peuple irakien vont tre respect s alors que son droit fondamental l auto d termination est viol par les agresseurs On se demande galement comment un Irak enti rement d sarm pourra maintenir sa souverainet dans un environnement g opolitique marqu par les ambitions de la Turquie et de l Iran sur son territoire et ses richesses p troli res La marge de d cision souveraine du peuple irakien se r duit dans ces circonstances l application stricte des diktats des Etats Unis et de leurs alli s Quand aux minorit s notamment les Kurdes elles ne se font d j plus d illusions quant la chute ventuelle de Saddam qui ouvrira grande la porte une occupation turque encore plus brutale et bien s r liquidera le r gime d autonomie de fait dans lequel ils ont v cu ces dix derni res ann es Si la majorit de l Irak est vou e se transformer en une version grande chelle de la Palestine occup e les Kurdes d Irak peuvent s attendre tre trait s comme leurs fr res de Turquie dont Courriel d information n 413 page 3 3 l identit et m me l existance comme peuple est ni e par Ankara qui les consid re des Turcs des mon
8. particulier aux pays ACP seraient galement affect s dans la mesure o ce type de pr f rences est par d finition gomm dans un sc nario de lib ralisation Il n est donc pas surprenant que les ONG aient appel de nouvelles r gles commerciales De leur c t les repr sentants de la soci t civile repr sentant les associations agricoles les consommateurs ou les organisations environnementales ou de d veloppement ont rendu public une d claration tr s critique sur cette proposition de texte et laquelle les ONG se sont associ es Les critiques portent entre autre sur l absence de r ponse ad quate aux probl mes de s curit alimentaire de conditions de vie rurale soutenable ou de pr occupations en mati re de d veloppement Elles jugent en particulier que le texte permet le maintien de dumping sur les produits agricoles et que tant que ses causes n ont pas trouv de solution les PED ont besoin de contr ler leurs importations afin de sauvegarder leurs communaut s villageoises Les discussions l OMC continuent d tre conduites par vous lib ralisez nous subventionnons des am ricains et europ ens Une source proche des n gociateurs a d clar nous aurons besoin d un miracle pour que les partenaires commerciaux s entendent sur les modalit s d ici fin Mars 2 Le Bengladesh indique que la lib ralisation a eu des effets n gatifs sur son d veloppement industriel Lors de la r union du grou
9. Le Grain de sable N 414 Vendredi 04 avril 2003 LE CHOC ET L EPOUVANTE Dans ce num ro 1 Le consensus chirurgical John Brown Bagdad est d j sous les bombes et la strat gie am ricaine de 2 Le pa y Shock and awe choquer et pouvanter commence 1 a s appliquer avec les effets meurtriers que l on sait Entre temps les chefs d Etat et de gouvernement de l Union europ enne se sont r unis Bruxelles jeudi 20 et vendredi 21 mars pour discuter des suites de la strat gie de Lisbonne d veloppement d une conomie fond e sur la connaissance et mise au travail pour le capital de la totalit de la vie en Europe et de ce qu on appelle pudiquement la crise irakienne Entre ces deux sujets malgr la distance apparente il existe un lien solide 2 Accord de libre change Maroc Etats Unis Par Noureddine el Menzili En pr paration depuis juillet 2002 les n gociations maroco am ricaines en vue de la signature d un accord de libre change entre les deux pays sont men es tambour battant Apr s l annonce de leur report sine die un jour avant le d clenchement de la guerre on apprend qu elles se poursuivent toujours mais Gen ve cette fois loin des journalistes et de l opinion publique marocaine 3 Br ves d OMC Par omc marseille Les ONG rejettent le texte du Comit sur l Agriculture Le Bengladesh indique que la lib ralisation a eu des effets n gatifs sur son d veloppement ind
10. amme humanitaire de l ONU est si dramatique que m me Tony Blair a pu pr senter avec un cynisme exemplaire une attaque militaire comme une mesure humanitaire vu l effet meurtrier du maintien des sanctions Pour la question irakienne les docteurs de l quipe Chirac Schroeder et ceux de l cole Bush Blair avaient des rem des diff rents les premiers dans la tradition des m decins de Moli re vieille Europe oblige proposaient la saign e leurs confr res anglo saxons plus nergiques et moins patients manifestaient leur foi dans les vertus du scalpel Le but tait le m me liquider le seul Etat arabe encore en mesure de tenir t te aux Etats Unis et leur satellite isra lien Apr s des mois de d bats l quipe dirig e par Bush a pris les devants et a commenc son intervention sans compter sur lavis des autres et en dehors de l institution m dicale L Union europ enne constate la situation et souhaite bonne chance et peu de souffrances au malade Il s agit donc de transformer l Irak malade en un corps sain pr t s inscrire dans la mondialisation heureuse Quelques mesures s imposent ainsi pour que le patient ne s expose pas trop de risques 1 Tout d abord d apr s la d claration de l UE PUE manifeste son engagement en faveur de l int grit territoriale la souverainet la stabilit politique et le d sarmement complet et effectif de l Irak dans tout son territoire et pour
11. assons Vous ne seriez pas le premier d localiser C est la mondialisation des march s qui l exige Il avait lu Michel Edouard Leclerc et sa Fronde des caddies et avait relev l hypocrisie des grands distributeurs lorsque dans leur analyse des diff rents postes du commerce ext rieur ils affirmaient Ce sont les industries de transformation du textile de l agriculture de l lectronique et de l lectrom nager qui sont l origine des importations les plus importantes Facile de tirer sur les consommateurs quand soi m me Une question n a jamais t pos e aux ap tres de la pseudo d fense du consommateur qui sont donc ces clients qui d ann e en ann e de mois en mois et de jour en jour exigent des prix toujours plus bas des industriels Courriel d information n 413 page 10 10 Attach ses vieilles racines provinciales notre homme si fier des emplois qu il avait cr s en quelques ann es ne s imaginait pas licencier ses fid les salari s pour aller faire fabriquer en Asie Il n y pensait pas Sympathique mais t tu il refusait de comprendre L argument massue ne tarda pas Vous abaissez vos prix de fa on significative ou nous nous procurons des produits quivalents par nos propres moyens Coup de bluff pensa t il Assur ment puisqu il tait ce moment l le seu1 pouvoir fabriquer en quantit ce produit innovant C tait bien mal conna tre le
12. dans l agenda n ont enregistr aucun progr s 5 L Egypte devrait abriter la mini Conf rence qui pr c dera la r union de Cancun La r union devrait avoir lieu entre le 28 Juin et le 3 Juillet Charm El Cheikh et servira la pr paration de la 5e Conf rence Minist rielle Cancun Elle devrait r unir les m mes ministres que ceux d j invit s aux r unions de Sydney et Tokyo Les Egyptiens s efforceront en outre d impliquer davantage de pays arabes et africains 6 Ralentissement du processus des demandes au Comit des Services Au d but Mars on ne comptait que 30 Membres avoir pr sent leurs demandes d autres membres Il semble improbable qu il y ait des offres en nombre significativement plus important d ici la date butoir du 31 Mars 2 raisons cela D une part et bien que les n gociations dans les services soient celles qui sont les plus avanc es les checs dans les autres secteurs importants acc s aux m dicaments essentiels traitement sp cial et diff renci pour les PED manque d avanc e dans les n gociations agricoles ont min les motivations de nombreux pays se conformer aux dates butoirs D autre part beaucoup de PED pr parent leurs demandes avec soin en vue d obtenir des concessions Courriel d information n 413 page 8 8 r elles au cours du round de n gociation Dans l Uruguay Round le processus demandes offres n existait pas il n y avait qu un processu
13. e non De tels arguments sont de poids et m ritent d tre examin s Fid les et reconnaissants ce que leur avait amen le petit Fran ais les sous traitants asiatiques ont dans un premier temps d clin l offre pourtant all chante L argument d cisif ne s est pas fait attendre Courriel d information n 413 page 11 11 Si vous ne traitez pas avec nous directement nous trouverons d autres fournisseurs asiatiques qui nous fourniront aussi pour la France Nous d r f rencerons Monsieur S T et vous dispara trez avec lui Sacrifi pour condamn S T allait de toutes fa ons dispara tre quoi bon prendre place sur une jonque sans fond Le doux message d un rouleau de printemps Les sous traitants asiatiques n avaient pas oubli ce que leur avait apport le petit Fran ais devenu leur ami Ils savaient qu ils ne pouvaient plus rien pour lui tout juste l informer pour qu il puisse organiser sa d fense Rien de plus Le hasard voulut qu un beau matin de printemps le rouleau du t l copieur de l industriel re oive d un lointain continent la copie d un courrier manant de ce sympathique et fier r seau tricolore Le texte en anglais ne n cessitait pas les services d un traducteur Nous vous confirmons nos diff rents entretiens lors de notre derni re visite vous pr cisant qu un accord direct avec notre centrale d achats vous ouvrirait les march s de l Espagne du Br s
14. es entrepreneurs peuvent prosp rer La propagande en faveur de l entreprise dans cette conomie de march dirig e et impos e est ainsi un objectif essentiel Il est galement essentiel de promouvoir la culture d entreprise en motivant les individus et en incitant la soci t valoriser les succ s des entreprises Courriel d information n 413 page 4 4 Quant la croissance conomique durable elle est d termin e par trois facteurs essentiels l orthodoxie financi re la viabilit cologique et la coh sion sociale ces derni res dans le cadre strict de la rentabilit et de la comp titivit Il faut en premier lieu s efforcer de mettre en uvre des politiques macro conomiques saines afin de r tablir la confiance et de renouer avec la croissance conomique Concl p 6 La vieille recette ultra lib rale consacr e dans les programmes de convergence qui ont pr c d et qui accompagnent l introduction de l euro nous est nouveau propos e comme une panac e alors que cette politique a amen la plupart des pays de l UE au bord de la r cession et qu une augmentation importante du ch mage a exig en Allemagne et en France un d passement du 3 de d ficit public Il s agit nouveau de serrer les boulons de la rigueur financi re pour maintenir la confiance des investisseurs Mais tout n est pas finance d shumanis e dans ce que la pr sidence grecque appelle No
15. ez vous avec ATTAC Liste des v nements r unions rencontres d bats organis s par un ATTAC dans le monde Illustration uniquement disponible dans la version PDF Stop the War Now Par United for Peace and Justice http www unitedforpeace org Le consensus chirurgical lui de la conserver La guerre n est pas une catastrophe c est un moyen de gouvernement On ne Par John Brown peut tuer la guerre sans tuer l Etat capitaliste Jean Giono L Etat capitaliste consid re la vie humaine comme la mati re v ritablement premi re de la production du Bagdad est d j sous les bombes et la strat gie capital II conserve cette mati re tant qu il est utile pour am ricaine de Shock and awe choquer et pouvanter Courriel d information n 413 page 2 2 commence s appliquer avec les effets meurtriers que lon sait Entre temps les chefs d Etat et de gouvernement de l Union europ enne se sont r unis Bruxelles jeudi 20 et vendredi 21 mars pour discuter des suites de la strat gie de Lisbonne d veloppement d une conomie fond e sur la connaissance et mise au travail pour le capital de la totalit de la vie en Europe et de ce qu on appelle pudiquement la crise irakienne Entre ces deux sujets malgr la distance apparente il existe un lien solide C est gr ce ces valeurs partag es que l ensemble des gouvernements de l UE a pu se mettre d accord sur une th se commune propos de l Irak et appr
16. hirac n a pas t reprise par les Etats africains dans les n gociations en cours l OMC en raison de leur crainte qu une telle approche en perturbant leurs autres principaux partenaires commerciaux des pays d velopp s ne leur fasse perdre les conditions commerciales pr f rentielles dont ils b n ficient sous l AGOA US Le texte propos par le Pr sident du Comit continue pourtant faire l unanimit contre lui USA UE ou Courriel d information n 413 page 7 7 Groupe de Cairns compris chaque membre rejetant sur les autres le blocage du processus de n gociation En particulier le texte de la proposition laisse en suspens la question des pr occupations non commerciales s curit alimentaire et protection du consommateur Une tude de l Institut de Recherche danois sur l conomie agricole fait appara tre que les pays d velopp s seront le grands b n ficiaires d une lib ralisation de l agriculture sur la base des modalit s du texte Sur les 100 milliards d augmentation de revenus pr vus 80 reviendraient aux pays de l OCDE les 20 restants tant distribu s entre un relativement grand nombre de PED dont des PMA Pays les Moins Avanc s Cette tude indique en outre que ces propositions auraient un impact n gatif sur les importations alimentaires nettes des PED en raison de la hausse des prix l importation Ceux de ces pays qui sont li s des accords de pr f rences commerciales on pense en
17. il de l Argentine du Mexique et maintiendrait bien entendu votre position en France Nous attirons votre attention sur le potentiel de pertes que pourrait repr senter pour vous le refus de notre proposition Cette jolie missive tait r dig e sur le papier en t te d un grand nom de la distribution fran aise Il y en a des centaines qui circulent ainsi de par le monde de par le tiers monde essentiellement Christian Jacquiau Contact pour cet article ch jacquiau capitaclysme org texte extrait avec l autorisation de l auteur du chapitre 11 du livre Les coulisses de la grande distribution Albin Michel 2000 septi me dition en f vrier 2003 coorditrad attac orgq est l adresse de secr tariat international des b n voles qui coordonnent une quipe de 700 traducteurs r partie sur toute la plan te Vous aussi vous pouvez participer Il suffit de les contacter en pr cisant votre ou vos langue maternelle et les langues depuis lesquelles vous pouvez traduire Le travail de traduction est bas sur le volontariat et ne vous engage pas r pondre toutes les demandes tout le temps Vous travaillez votre rythme et en fonction de vos int r ts 7 Courriel d information n 413 page 12 12 o attac Vous avez rendez vous avec ATTAC Semaine 02 04 2003 gt gt 09 04 2003 http attac org rdv index html attac 02 04 AUSTRIA htip www attac austria org termine termine php
18. ire de voir ces fameux sites de production d localis s La d marche pouvait sembler tonnante apr s tant d ann es de bons et loyaux services Il fallait pourtant bien y trouver une certaine logique pour la comprendre et l accepter Logique elle l tait replac e dans son contexte Elle prenait toute son ampleur dans une d marche d appropriation totale et d int gration exhaustive des diff rentes tapes de l acte de production distribution directement sans aucun interm diaire du distributeur au consommateur exclusivement Le charme de l Asie op ra Le voyage se passa bien Les accompagnateurs revinrent rassur s et ravis Rien n avait chang en apparence De la d localisation l appropriation Pourtant quelques semaines plus tard 1es m mes acheteurs organisaient un nouveau voyage en Asie moins touristique celui l Ils se rendirent chez les fournisseurs de notre industriel son insu cette fois Le langage qu ils tinrent fut sans quivoque Vous travaillez avec Monsieur S T nous le connaissons bien Comme vous nous l estimons beaucoup c est un excellent professionnel Pourtant il ne vous offre qu un modeste d bouch sur la petite France C est bien limit Nous avons la possibilit de vous amener un d veloppement incomparable Nous vous proposons la France l Espagne l Italie le Portugal l Am rique du Sud et demain les pays de l Est si vous travaillez en direct avec nous Ce serait autre chos
19. itp www attac austria org termine termine php Linz Graz Feldbach DANMARK htip www attac danmark dk kalender index asp K benhavn FRANCE http www france attac org annexe calendrier php langue Nantes Grenoble Aix en Porvence Reyrieux Marseille Vendome
20. les DANMARK htip www attac danmark dk kalender index asp Arhus DEUTSCHLAND http www attac de termine index php Gottingen FRANCE http www france attac org annexe calendrier php langue Paris Festival Images mouvement es NORGE http www attac no index php url 2Fkalenderliste php Oslo 07 04 Courriel d information n 413 page 13 13 7 e AUSTRALIA http attac org australia html calendar html Sydney AUSTRIA hitp www attac austria org termine termine php Gotzis Innsbruck Graz DANMARK htip www attac danmark dk kalender index asp Kvinders ESPANA http www local attac org galicia axenda axenda20 htm Vigo FRANCE http www france attac org annexe calendrier php langue Paris Festival Images mouvement es Rouen Bastia NORGE http www attac no index php url 2Fkalenderliste php Oslo 08 04 AUSTRIA htip www attac austria org termine termine php Wien BELGIQUE BELGIE htip wb attac be modules php op modload amp name Calendrier amp file index Bruxelles La Louviere Namur FRANCE http www france attac org annexe calendrier php langue Paris Festival Images mouvement es St Brieuc Thonon Concarneau Chalons en Champagne Lyon NORGE http www attac no index php url 2Fkalenderliste php Oslo SUISSE SCHWEIZ http www suisse attac org rubrique php3 id_rubrique 6 Lausanne 09 04 AUSTRALIA http attac org australia html calendar html Sydney AUSTRIA h
21. mme l Irak Contact pour cet article johannesbrown hotmail com Accord de libre change Maroc Etats Unis Par Noureddine el Menzili En pr paration depuis juillet 2002 les n gociations maroco am ricaines en vue de la signature d un accord de libre change entre les deux pays sont men es tambour battant Apr s l annonce de leur report sine die un jour avant le d clenchement de la guerre on apprend qu elles se poursuivent toujours mais Gen ve cette fois loin des journalistes et de l opinion publique marocaine Initi es en janvier dernier la signature des accords eux m mes devrait intervenir dans le courant de l ann e 2003 Rien voir avec les rythmes propos s pour l accord de libre change euro m diterran en initi depuis 1995 et devant aboutir en 2012 Ce rythme extr mement rapide et la p riode o ces n gociations se d roulent appellent quelques remarques 1 Comme le reconna t en priv Mr Robert Zoellick repr sentant am ricain au commerce cet accord de libre change compte peu pour les Etats Unis au point de vue financier et conomique et pour l heure les changes commerciaux avec les USA ne comptent que pour 4 7 du commerce ext rieur marocain contre 56 9 avec l Union Europ enne 2 On comprend donc ais ment que l objectif essentiel est le renforcement de l influence politique am ricaine dans la r gion en contre poids de celle exerc e par l Union europ enne vide
22. mment dans le cadre d une strat gie de recomposition compl te des alliances politiques dans la r gion arabe et moyen orientale par le biais d une guerre qui vise videmment le peuple irakien mais au del tous les peuples de la r gion et en premi re ligne le peuple palestinien 3 Outre l ind cence qu il y a rentrer dans le jeu de ces n gociations dans la p riode actuelle le porte parole du gouvernement Nabyl Ben Abdallah a clairement indiqu qu il tait hors de question de remettre en cause les int r ts bilat raux entre le Maroc et les Etats Unis on ne peut s emp cher de penser que la ti deur et la mod ration des r actions des autorit s marocaines face la guerre qui se pr pare ont certainement quelque chose voir avec ces n gociations Le Maroc ira t il aussi loin dans la compromission que la Jordanie seul pays arabe ayant ce jour sign un accrod de libre change avec les Etats Unis 4 Des esprits plus pervers encore pourraient se demander ce que les Etats Unis mettent r ellement dans le panier des n gociateurs sous forme de pressions ou contre parties dans le secret des coulisses pour rendre attractif un projet commercial instaurant un partenariat entre une super puissance l conomie ultra prot g e et subventionn e et un pays l conomie fragile auquel on demande de s ouvrir sans filet la concurrence un moment aussi sensible pour les populations arabe
23. mps de travail en faveur de l auto production des sujets productifs est destin e servir exclusivement la comp titivit Ainsi un capital humain qui par nature est collectif et qui ne saurait se d velopper que dans l espace du commun est vou une privatisation g n ralis e Tout d veloppement de la connaissance est soumis l imp ratif de disposer de la main d uvre qualifi e et de l innovation requis pour soutenir la comp titivit Conclusions du Conseil europ en Bruxelles 20 21 mars 2003 doc 100 03 p 14 L Europe nous dit on dispose d un vaste poyentiel d innovation mais elle doit redoubler d efforts pour transformer les id es en r elle valeur ajout e Concl p 4 Ainsi tandis que l enseignement g n ral et la recherche de base se d gradent on propose de d velopper la Recherche et le d veloppement R amp D en particulier celle men e par les entreprises de fa on que l UE puisse se rapprocher de son objectif de 3 du PIB consacr s aux investissements en mati re de R amp D p 4 L entreprise et la concurrence deviennent le but ultime et unique de la connaissance aucune autre dimension sociale de celle ci n est prise en compte Comme le dit le Conseil europ en qui en cela n est que la voix du patronat UNICE ERT il convient une fois de plus de placer la comp titivit au centre des pr occupations Cela suppose de cr er un environnement o l entreprise et l
24. n Le Pr sident du groupe a press les membres de parvenir une issue avant l ch ance En l absence de volont politique le groupe serait dans l incapacit de finaliser les n gociations sous l art X de l AGCS affectant du m me coup les n gociations sur les march s publics et les subventions entre autre les objectifs de politique publique pouvant alt rer le commerce Contact pour cet article Omc marseille attac orq Destruction d emplois mode d emploi Par Christian Jacquiau L industrie d localise Monsieur S T est un industriel qui l origine fabriquait en France des produits de grande consommation tr s appr ci s d un public plut t jeune Il a t un pr curseur dans son domaine et ce produit que chacun de nous a dans son foyer c est lui qui l a invent d velopp impos en quelque sorte Les tudes de march la conception du produit les dessins les premiers prototypes il les a r alis s avec ses modestes moyens dans le sous sol de son pavillon C est un grand travailleur qui a cru en son produit La grande distribution s y est int ress e Elle a t s duite et lui a demand de l approvisionner en grande quantit Ses modestes ateliers n y suffisaient plus Il a d embaucher pour faite face en quelques ann es l explosion de ce march naissant II ne pouvait en tre autrement Cette activit in dite en France a procur du travail nombre de salari s de l entreprise de sou
25. ns bien que ceci serait tr s mauvais pour le d veloppement durable long terme des PED Ce qui ne l a pas emp ch de souhaiter voir des progr s substantiels r alis s Cancun et de r duire les diff rences avec l Inde sur les sujets en cours de n gociation Tout en reconnaissant que l UE en mati re agricole un des sujets chauds devrait faire plus d efforts pour ouvrir son march il a toutefois d clar Nous europ ens de m me que l Inde croyons que l agriculture a une place part intimement li la fa on dont nous g rons notre conomie rurale la soci t qui y vit en fait l environnement rural dans son ensemble et qu en cons quence il existe des limites la division internationale du travail en agriculture I a demand l Inde de faire plus d efforts pour se rapprocher des normes europ ennes en mati re sanitaire et phytosanitaire Le Ministre du Commerce indien a de son cot d clar Jusqu o nos compatriotes peuvent ils concurrencer les conomies b n ficiant de subventions lev es Il a continu s opposer ce que des n gociations sur les sujets dits de Singapour pour lesquels l UE est un des principaux demandeurs se tiennent apr s Cancun car ils devraient tre tudi s par un panel de repr sentants des PED Lamy a insist sur l usage des mesures anti dumping par l Inde comme un probl me dans les relations commerciales entre l UE et l Inde rendant des consultations de
26. odernisation Sociale qui s inscrivent dans le cadre de la strat gie de Lisbonne Le but de ce processus qui fut lanc par le Conseil europ en de Lisbonne est de pratiquer une intervention sur le corps du travailleur collectif europ en qui permette de l inscrire dans le march mondial Pour cela il faut faire de l conomie europ enne l conomie de la connaissance la plus comp titive et la plus dynamique du monde capable d une croissance conomique durable accompagn e d une am lioration quantitative et qualitative de l emploi et d une plus grande coh sion sociale Cette formule qui rappelle par sa lourdeur les vieux slogans staliniens pr tend mettre en pratique une vaste op ration d ing nieurie sociale Il s agit de mettre en valeur la connaissance et les savoirs des travailleurs qui sont promus au premier rang des facteurs de comp titivit l Europe doit tre une conomie de la connaissance Ceci semble un but moderne et amplement partag ne s agit il pas de transformer une conomie du labeur et de l effort en quelque chose de plus noble De fonder la production et la productivit sur le savoir Cependant la r alit est bien diff rente quand on sait que ce capital humain de connaissances et de savoir partag s et d velopp s en commun doit tre mis au service de la comp titivit En effet l innovation loin de permettre un d veloppement humain de qualit permettant de lib rer du te
27. ons Unies et un acte de terrorisme d apr s la d finition que donne de ce terme le d partement de la d fense des Etats Unis devient un acte m dical sous cet angle commun que les gouvernants de l UE sont arriv s trouver Cette intervention arm e qui saurait autant tre qualifi e de guerre que l affrontement d un champion de boxe avec un enfant de maternelle pourrait tre appel un combat est contempl e d une perspective neutre qui permet aux deux camps de se rejoindre en reconnaissant que leurs diff rends sont de l ordre des formes et de la m thode mais ne portent pas sur le fond En effet la France l Allemagne et tous les partisans de la m thode onusienne veulent imposer un changement de r gime en Irak tout autant que les membres du camp de la guerre La m thode propos e est un maintien des sanctions et la poursuite d inspections que tout le monde sait inutiles parce que l Irak en croire Scott Ritter et l ancienne quipe d inspecteurs n tait plus en possession d armes interdites dans une quantit qui p t repr senter le moindre danger Or s il est possible de d montrer l existence d une chose il est tout simplement impossible d en d montrer de fa on concluante l inexistance On sait d autre part quel a t l effet des sanctions sur l Irak plus d un million de morts par manque de m dicaments essentiels et d aliments de base La situation que vit l Irak sous les sanctions et le progr
28. ouver le reste des conclusions Commen ons par la crise irakienne L dessus les diff rents m dias ont mis en relief la froideur de la rencontre des chefs d Etat et de gouvernement europ ens appartenant aux deux camps oppos s celui de la paix et celui de la guerre On ne peut pas nier que le regard que se sont crois Chirac et Blair a t glacial Ceci ne les a pas emp ch s cependant de se trouver un socle commun d entente pour l avenir Alors que la l galit internationale tait bafou e par les Etats Unis la Grande Bretagne et l Espagne et que certains dirigeants europ ens comme Chirac et Schroeder pr tendaient encore la d fendre les personnes raisonnables qui composent ce directoire des lites europ ennes qu est le Conseil europ en se sont rencontr es pour reconna tre qu avec le d but du conflit militaire nous nous trouvons devant une nouvelle situation Cela peut sembler peu de constater qu avant le d but des hostilit s la situation est diff rente de celle qui s est produite apr s Cependant toutes les parties les deux camps confondus affirment qu il y a une nouvelle donne Elles manifestent en outre leur espoir que le conflit s ach ve avec un minimum de pertes de vies humaines et de souffrance Ce qu on dirait une personne qui va entrer en salle d op ration L intervention de la coalition en Irak qui constitue une violation flagrante de la Charte des Nati
29. pe de n gociation sur l acc s au march 20 21 02 2003 le Bangladesh a montr les aspects n gatifs que les mesures de lib ralisation qu il avait prises au cours de ces 25 derni res ann es ont eu sur son d veloppement industriel son commerce et son conomie Le Kenya a demand qu il soit tenu compte de la sombre exp rience de lib ralisation en Afrique et a d clar que toute nouvelle lib ralisation devrait tre d cid e par les pays eux m mes 3 Les Ministres des Finances du G7 s inqui tent de la situation financi re des USA Lors de leur r union des 21 22 F vrier 2003 les Ministres ont marqu leur pr occupation non seulement quant la situation en Irak mais aussi au sujet des r ductions d imp ts et du d ficit budg taire aux USA Ils se sont dit r solus adopter une position commune si l conomie mondiale devait prouver de s rieux probl mes dans les mois venir 4 Aucun progr s enregistr sur l tat des n gociations commerciales au Comit des N gociations 4 5 03 2003 Le Pr sident de ce Comit le nouveau DG de l OMC Supachai Panitchpakdi a r p t que le grippage imminent des n gociations mena ait Au Comit sur Commerce et D veloppement les positions ne s taient pas rapproch es sur le traitement sp cial et diff renci accorder aux PED et des interpr tations divergentes sur le mandat de Doha ce sujet demeuraient Environ 80 sujets d importance inscrits
30. produit comme tout produit se devait de vivre d voluer pour s adapter la demande elle m me en constante mutation Dans le seul domaine du design l volution est parfois tr s rapide Chaque ann e l industriel concevait de nouveaux produits et pr sentait aux centrales d achats sa nouvelle collection pour avis Int ress s les acheteurs examinaient palpaient diss quaient critiquaient aussi parfois De ces changes naissait une nouvelle gamme pour les douze mois venir Une d marche classique dans le cadre d une collaboration intelligente Chaque ann e le m me processus se renouvelait Chaque ann e jusqu au jour o un grand distributeur eut une nouvelle exigence Les produits donnaient satisfaction mais apr s plusieurs ann es d une collaboration efficace il tait pris d un doute subit et s interrogeait sur la r elle capacit des sous traitants asiatiques faire face une mont e en puissance de la demande Monsieur S T serait il capable lui qui travaillait avec ce r seau depuis tant d ann es sans jamais avoir failli ou manqu ses obligations de faire face une telle progression On avait confiance en lui On le lui disait En lui sans aucun doute mais pas forc ment en ses fournisseurs asiatiques Pris de doutes les hommes de la centrale d achats voulurent aller se rendre compte la source On lui demanda tr s courtoisement d organiser une petite visite s r place histo
31. rciaux r gionaux ou bilat raux qui pourraient enliser les n gociations multilat rales Ces accords au nombre de 270 pourraient probablement se monter 300 d ici 2 ans Personne n a pris le temps de v rifier qu ils ont t obtenus dans le cadre de la r gulation de l OMC Les USA en particulier viennent de finaliser des trait s bilat raux avec le Chili et Singapour et ont engag des n gociations avec l Australie le Maroc l Union Douani re d Afrique M ridionale et le March Commun d Am rique Centrale 11 N gociations difficiles des USA avec l Australie Selon le repr sentant US le lancement des n gociations ces jours ci alors que l Australie a fait pression depuis 2 ans pour leur ouverture n a rien avoir avec la guerre en Irak Le sujet le plus difficile porte sur l agriculture l Australie tant un des plus grands exportateurs mondiaux de ce secteur Ce pays se plaint donc d tre d savantag en raison des quotas US sur les importations de b uf sucre et produits laitiers aux USA l Australie ne visant rien moins que l limination totale des tarifs douaniers sur les produits agricoles 12 Le Pr sident du groupe de travail sur les r gles de l AGCS craint un blocage Le sujet qui pose probl me concerne les mesures de sauvegarde d urgence dans le secteur des services Ce sont les pays de l ASEAN qui sont demandeurs de ces mesures alors que d autres l UE entre autre ont mis en question sa r alisatio
32. s Le projet eurom diterran en de zone de libre change que nous avons par ailleurs largement critiqu pr voit une enveloppe financi re MEDA qui permette la mise niveau de l conomie et de la l gislation marocaine en termes clair leur adaptation par la d r gulation et la d r glementation aux r gles impos es par l OMC quelques miettes tant pr vues pour amortir le co t social de l op ration que les partenaires eux m mes annoncent lev Rien de tel n est mis en place dans le cadre des n gociations avec les Etats Unis Les seuls l ments qui transparaissent vont dans une toute autre direction la mise en place d une alliance maroco am ricaine USA Morocco FTA Coalition compos e d entrepreneurs investisseurs et op rateurs commerciaux dev ant jouer un r le de groupe de pression sur les quipes de n gociation le listage d un certain nombre de pr requis impos s au Maroc un code du travail plus quilibr et moins rigide on peut imaginer ce que cela signifie en terme de flexibilit droit de licenciement restrictions au droit de gr ve un syst me de justice transparent et efficace c est dire au service des entreprises le respect de la propri t intellectuelle pour se pr munir contre les contre fa ons mais aussi pour permettre le d p t de brevets dont nous connaissons l usage qu en font les entreprises am ricaines en Asie notamment un syst me
33. s m thodes et la d termination extr me des grands distributeurs Il ne se l est jamais pardonn lui qui croyait conna tre ce milieu qu il pratiquait depuis d j de nombreuses ann es Il pensait m me y avoir nou des liens d amiti et venait de subir son premier d r f rencement sans pr avis Du jour au lendemain plusieurs millions de francs de chiffre d affaires disparurent ainsi sans consid ration de la situation des salari s R f rencement le retour L preuve de force tait engag e il ne pourrait tenir bien longtemps Il dut bien vite se rendre l vidence et se montrer plus compr hensif pour ne pas dispara tre Monsieur S T homme d exp rience n avait gu re le go t de remplir ce que les hommes de l art appellent une DCP Il fallait sauver l entreprise Il envisagea pour la premi re fois la possibilit de confier la plus importante partie de sa production des sous traitants asiatiques De l intention la concr tisation il dut passer aux travaux pratiques et s ex cuter Une nouvelle collaboration se mit en place Le r f rencement retir revint des conditions encore plus s v res encore plus n goci es Le r seau concern avait pris conscience qu en termes de qualit de r gularit des livraisons de savoir faire il tait encore pour le moment le seul dans ce domaine pouvoir r pondre la demande Pas pour longtemps plus pour longtemps Ce
34. s d offres rendant difficile pour les PED d obtenir des engagements sp cifiques de leurs partenaires commerciaux dans les secteurs qui les int ressaient Dans la phase de demandes actuelle les PED ont t actifs Un tiers au moins des demandes manent de ces pays Les pays qui les ont pr sent s sont le Chili la Chine Hong Kong l Inde les pays du Mercosur le Mexique Panama le Pakistan et la Tha lande Elles portent sur 4 aspects N cessit d abandonner des limitations horizontales exigence de r sidence limitation de propri t autorisation aux trangers participation financi re minimale syst me de visas N cessit de r duire ou d liminer les restrictions aux services informatiques et connexes N cessit d un traitement particulier du Mode 4 mouvement des personnes physiques et d une profonde lib ralisation dans ce mode N cessit d largir la d finition des professionnels suivant la classification internationale des M tiers de l OIT services standard 7 Lents progr s dans les discussions pour l accession de la Russie l OMC Apr s 10 ans de n gociations pour parvenir devenir membre de l OMC la Russie reste encore accomplir d importants changements dans les domaines agricoles de l nergie et en mati re de transparence avant de pouvoir y acc der La d cision r cente du pays d appliquer des quotas d importation sur le b uf le porc et la volaille ont soulev les pl
35. s traitants et de fa onniers sur le territoire fran ais Ces produits ont envahi nos foyers via les rayons de nos grands distributeurs pr f r s L industriel est pass par toutes les tapes du racket officiel point de passage obligatoire pour tout fournisseur de la grande distribution Il a pay au prix fort son droit de commercialiser les produits qu il fabriquait mais il n avait pas d autre choix Un engagement est fait pour tre remis en cause Vint assez rapidement le moment de la remise en cause des engagements des distributeurs Son affaire allait bien trop bien aux yeux de ses partenaires Le produit tait de qualit le design appropri la demande du consommateur le packaging accrocheur Les conditions de la poursuite d une excellente collaboration avec les r seaux de distribution taient parfaitement r unies Une excellente raison pour ren gocier ce qui l avait d j t De nouveaux efforts sont demand s l industriel des prix plus bas encore plus bas toujours plus bas A ce petit industriel fran ais d origine modeste autodidacte rudit qui s tait fait sur le terrain et qui ne voyait plus aucune solution pour pouvoir consentir un centime de plus de rabais sans d poser son bilan fut sugg r le rem de miracle Et si vous faisiez fabriquer en Asie vous pourriez abaisser consid rablement vos prix de revient et nous nous pourrions encore augmenter le volume des commandes que nous vous p
36. s un premier temps le gel imm diat des n gociations en vue de la signature de ces accords demand par l association Attac Maroc serait per u par le peuple marocain comme une manifestation forte et concr te de la solidarit du gouvernement marocain avec le peuple irakien et de son engagement contre la guerre Noureddine el Menzili Contact pour cet article rabat attac orqg Br ves d OMC Par Groupe de travail de Marseille Trait s internationaux 1 Les ONG rejettent le texte du Comit sur l Agriculture 19 21 02 2003 Une coalition de 50 ONG s est r unie Gen ve et a publi une d claration rejetant le texte propos par la Pr sidence du Comit le jugeant inacceptable pour les pays du Sud comme du Nord En outre J Chirac a surpris les observateurs en appelant la r union des 52 Chefs d Etat africains r unis Paris la suspension des subventions l exportation des produits agricoles en direction de l Afrique pendant la dur e du round de n gociation Il a d clar qu il en prendrait l initiative lors du prochain G8 en France Il n a cependant pas sugg rer d ouvrir davantage le march europ en aux importations agricoles africaines mais que les pays d velopp s devraient prot ger les PED contre les fluctuations des denr es de base Chirac a mis sur l agenda international la crise qui frappe des millions de pauvres producteurs de caf et de cacao Oxfam Selon des sources la proposition de C
37. tagnes 2 Le r le des Nations Unies est red fini au m pris de sa Charte Si cette institution avait pour r le de pr venir les conflits et de r soudre les litiges internationaux par des moyens pacifiques les Chefs d Etat et de gouvernement de l UE s en tiennent une perspective plus r aliste Le r le central que doit continuer jouer l ONU se r duit coordonner l assistance dans la p riode apr s conflit L UE devrait demander l ONU un mandat fort pour cette mission Ayant abandonn toute pr tension vraiment politique l UE ne con oit d sormais l ONU que comme le cadre g n ral de l aide humanitaire et de la reconstruction dans l apr s conflit Un partage des r les s impose donc entre les Etats Unis et leur coalition et l UE les am ricains manient le scalpel et les partisans de la m decine douce s occupent comme en ex Yougoslavie de la phase post op ratoire 3 Celle ci s annonce dangereuse puisque l UE s attend ce que le conflit donne lieu des besoins humanitaires importants auxquels elle se dispose r pondre notamment en maintenant le programme p trole contre nourriture qui est directement li lembargo contre l Irak et ses cons quences qui peuvent tre qualifi es de g nocidaires Ce programme humanitaire dont on demande le maintien a emp ch l Irak d importer notamment du chlore pour ses stations d puration d eau et des m dicamen
38. tre Europe puisqu un des buts affich s est bien de prot ger l environnement dans l int r t de la croissance et de l emploi Concl p 4 Les effets destructifs du capitalisme n olib ral sur l environnement sont pris en consid ration mais la formule pour y parer n est pas une forte intervention publique pour prot ger le bien commun qu est la nature mais encore de tout soumettre une cr ation de valeur ajout e S il faut que chaque Etat exploite pleinement son potentiel conomique et qu il engage une mobilisation totale de toutes ses forces productives connaissance savoirs ressources naturelles capacit s techniques etc ce processus doit s accompagner aussi d am liorations de notre environnement et de notre qualit de vie Ce petit mot aussi est significatif puisque d un m me mouvement on reconna t et on d nie que le but du mod le conomique pr conis n est nullement d am liorer l environnement ni la qualit de vie En effet m me la politique de protection de l environnement est destin e encourager de nouveaux investissements dans des technologies propres et permettant une utilisation plus efficace des ressources La coh sion sociale elle est domin e par l objectif de mettre la population au travail Ainsi dans le cadre de la strat gie de Lisbonne dont les r sultats sont loin d tre atteints le but est d augmenter le taux d emploi jusqu atteindre un 70
39. tre moiti vers l Europe mais elle se plaint des droits de douane trop lev s pour l importation des intrants de mati res premi res et sources d nergie locales trop ch res d une main d oeuvre trop on reuse pensez le SMIG marocain tourne aux environs de 160 par mois et le syst me de l apprentissage permet de profiter d une main d oeuvre pratiquement gratuite Evidemment le point de comparaison n est pas les tarifs en vigueur aux USA mais ceux du Kenya du Mexique et de la Jordanie o ses profits peuvent tre plus lev s Pouvant r aliser des b n fices plus juteux ailleurs l entreprise menace de fermer ses portes et a d j licenci 600 personnes soit la moiti du personnel mais elle serait pr te revoir sa copie si les accords de libre change sont sign s et comportent non seulement la lev e des taxes douani res mais aussi une r ponse ses exigences concernant l environnement commercial au Maroc Il transpara t galement que les USA ne d daigneraient pas le march des Services en voie de lib ralisation acc l r e celui de la propri t intellectuelle et les march s agricoles Sachant que l agriculture fait vivre pratiquement 50 de la population marocaine une bonne partie vivant d une production de subsistance on peut imaginer les d g ts qu entra nerait immanquablement une ouverture totale du march marocain aux c r ales am ricaines hyper subventionn es
40. ts de premi re n cessit 4 Finalement l UE se propose de contribuer aux conditions qui permettront tous les lrakiens de vivre dans la libert la dignit et la prosp rit sous un gouvernement repr sentatif qui sera en paix avec ses voisins et deviendra un membre actif de la communaut internationale La normalisation du r gime irakien obtenue par la force et en violation du droit international devient l objectif commun de tous les membres de l UE camp de la paix compris Une fois la d mocratie instill e en Irak ce pays pourra tre soumis aux m canismes de cr ation de la prosp rit qui ont t d velopp s depuis les ann es 80 par le FMI la Banque mondiale et l OMC les plans d ajustement structurel la liquidation de tout reste de service public la spirale de la dette moyennant laquelle les ressources p troli res et autres seront pomp es bas prix par les compagnies de la coalition Quant la libert politique sous l occupation trang re les Irakiens peuvent en avoir un avant go t en contemplant le sort du peuple Palestinien Dans ces conditions est il tonnant qu ils pr f rent une dictature la domination coloniale On aurait tort cependant de croire que le peuple irakien qui subit aujourd hui la guerre pr ventive am ricaine soit le seul souci du Conseil europ en Ce m me Conseil apr s avoir r gl son sort l Irak s est pench sur l ensemble de mesures de m
41. us vives critiques de la part notamment des USA du Canada du Japon et de l Australie Les Russes tout en affirmant que ces mesures n avaient qu un caract re temporaire ont dit qu ils croyaient avoir le droit de les utiliser tout autant que leur usage est autoris pour d autres Membres La Russie se pr pare abaisser peu peu ses barri res douani res sur les t l coms les services financiers et les assurances 8 La r forme de la proc dure du R glement des Diff rends ne semble pas pour demain Selon le 30 de la D claration de Doha la r forme de la proc dure doit avoir aboutie d ici le 31 Mai 2003 Les d l gations ont exprim un pessimisme qui augmente mesure que s approche la date butoir sur la possibilit d y parvenir d importantes diff rences d appr ciation subsistant entre elles Et m me ceux qui ont exprim des vues similaires sur certains changements ont t dans l impossibilit de les traduire dans un texte identique Aussi les Membres ont pri le Pr sident de la session sp ciale d laborer un texte qui recommanderait que les questions n ayant pas re u de solutions soient renvoy es apr s le mois de Mai 9 En visite aux Indes Lamy fait le grand cart sur les probl mes agricoles Lors de sa visite en Inde 13 14 Mars 2003 Lamy a estim que la lib ralisation devait tre progressive et que l ensemble des Etats ne pouvaient liminer totalement leurs tarifs douaniers Nous savo
42. ustriel Les Ministres des Finances du G7 s inqui tent de la situation financi re des USA Aucun progr s enregistr sur l tat des n gociations commerciales au Comit des N gociations L Egypte devrait abriter la mini Conf rence qui pr c dera la r union de Cancun Ralentissement du processus des demandes au Comit des Services Lents progr s dans les discussions pour l accession de la Russie l OMC La r forme de la proc dure du R glement des Diff rends ne semble pas pour demain En visite aux Indes Lamy fait le grand cart sur les probl mes agricoles La guerre contre l Irak pourrait affaiblir encore davantage les n gociations commerciales multilat rales N gociations difficiles des USA avec l Australie Le Pr sident du groupe de travail sur les r gles de l AGCS craint un blocage 4 Destruction d emplois mode d emploi Par Christian Jacquiau Vint assez rapidement le moment de la remise en cause des engagements des distributeurs Son affaire allait bien trop bien aux yeux de ses partenaires Le produit tait de qualit le design appropri la demande du consommateur le packaging accrocheur Les conditions de la poursuite d une excellente collaboration avec les r seaux de distribution taient parfaitement r unies Une excellente raison pour ren gocier ce qui l avait d j t De nouveaux efforts sont demand s l industriel des prix plus bas encore plus bas toujours plus bas Vous avez rend
43. vant l OMC malheureusement in vitables De son c t l Inde s oppose au Syst me de Pr f rences G n ralis es de l UE ayant trait aux droits sociaux la protection de l environnement et la lutte contre le trafic de drogues A la demande de l Inde un panel a t constitu pour son examen le 27 Janvier 2008 L UE est le plus important partenaire commercial de l Inde 10 La guerre contre l Irak pourrait affaiblir encore davantage les n gociations commerciales multilat rales Dans un discours devant l Institut Sup rieur des Etudes Internationales tenu Gen ve le 17 Mars 2008 le nouveau DG de l OMC Supachai Panitchpakdi a mis en garde contre les r percussions n gatives que la guerre pourrait entra ner pour le commerce multilat ral Elle pourrait causer encore plus de dommages aux discussions qui sont d j dans l impasse D autres observateurs ont relev que le foss qui s est creus entre les USA d un c t et la France et l Italie de l autre au sujet de la guerre en Irak pourrait se r percuter sur le plan commercial Les USA et l UE sont d j divis s sur l agriculture ou les OGM Supatchai a exprim des craintes que la guerre ne retienne l attention des pays membres sur les affaires militaires et ne l loigne des Courriel d information n 413 page 9 9 ch ances importantes pr vues pour les n gociations commerciales Supachai a galement attir l attention sur la prolif ration des accords comme
Download Pdf Manuals
Related Search