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Panorama du transport nucléaire étudié sur un territoire

1. Non Pour a il faut voir la pr fecteure de Dijon Y a t il d j eu des cas o le CEA de Valduc a viol la loi dans le sens o il n a pas d voil ou refus de d voiler des informations qu ils tait tenu de diffuser 82 Oui plusieurs fois Mais Alain Caignol pr sident de la Commission conomie de la SEIVA est all la CADA quand le CEA refusait de lui laisser acc der des documents et cette derni re lui donnait gain de cause tr s souvent et obligeait le CEA lui fournir ces documents Y a t il eu des incidents similaires celui survenu sur la base a rienne d Istres en juin 2010 accident susceptible d impliquer des mati res nucl aires militaires rest secret pendant une longue p riode Jamais t au courant mais peut tre que oui La liste des incidents publi s chaque ann e Valduc est dans le Rapport annuel de S ret Nucl aire Y a t il eu des incidents qui ont t officialis s suite la r v lation de la SEIVA Oui dans les ann es 90 avec l histoire des f ts faiblement radioactifs enterr s dans des d charges au sein de Valuc d couverts lors d un glissement de terrain Une commission avait t organis e pour essayer d en savoir plus Quelle a t l volution des rapports entre la SEIVA et Valduc depuis la cr ation de la SEIVA Ont ils d voil plus de choses Oui ils ont t de plus en plus ouverts depuis la cr ation de la SEIVA Au d but c tait tr s
2. 65 sur le territoire de la commune de Digulleville 15 km l ouest de Cherbourg et l est de l tablissement AREVA NC de la Hague avec lequel il poss de une cl ture mitoyenne Il a r ceptionn et stock ses derniers colis en juin 1994 Sa capacit finale de stockage avoisine les 530 000 m Il est d sormais recouvert d une couverture destin e prot ger les ouvrages de toute infiltration d eau Ce site est g r par l Agence Nationale pour la gestion des D chets RAdioactifs Andra Le CSM est l INB n 66 au 31 d cembre 2011 Source site officiel de l ASN http www asn fr index php L ASN en region Division de Caen Gestion des dechets nucleaires Centre de stockage de la Manche CSM Port militaire de Cherbourg DCNS Le port militaire de Cherbourg est un centre militaire sp cialis notamment dans l assemblage de r acteurs de navires et sous marins propulsion nucl aire Il uvre dans la construction et le d mant lement des sous marins nucl aires construits par la Direction des Constructions Navales et aussi le soutien logistique des forces navales fran aises et trang res de passage Les deux INBS du port militaire de Cherbourg sont exploit es par la Direction G n rale de l Armement DGA Source http www netmarine net g dossiers cherbourg index htm Direction G n rale de l Armement DGA Le r le de la DGA est d quiper les forces arm es Ma tre d ouvrage des programmes d armem
3. Dans notre zone d tude il existe trois CLIS voir annexe la CLI de la centrale nucl aire de Flamanville la CLI du site AREVA NC de la Hague la CLI du centre de stockage de la Manche Les associations de type loi 1901 Les associations de type loi 1901 contrairement aux CLI ne sont pas publiques voir en annexe la liste des associations interrog es 2 2 5 M thodes de r colte des informations 57 Loi n 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s curit en mati re nucl aire article 22 58 Site officiel des CLI de la Manche 23 Nous allons r aliser des entretiens semi directifs c est dire que nous allons poser des questions pr cises notre interlocuteur tout en lui laissant une grande libert de r ponse Nos entretiens ont t r alis s en face face ou par t l phone Nous avons au pr alable r aliser un guide d entretiens avec une grille de questions Au fur et mesure des entretiens avec l exp rience nous savions de mieux en mieux o chercher l information et comment la chercher cela s est traduit par une volution des questions afin d tre de plus en plus pertinent Nous avons galement chercher nos informations sur les sites internet des associations dans leur statut officiel et aussi en correspondant par mails ainsi que des interrogations de personnes comp tentes en la mati re voir en annexe la liste des personnes interrog es et les entretiens 2 2 6 Crit
4. entraver leurs actions et de plus il n est pas d mocratique D apr s la lettre du minist re de l conomie des finances et de l industrie publi e dans le JO S nat du 11 03 2004 ce texte a t publi afin de pr venir d ventuels actes de malveillance ou actes terroristes 120 Nucl aire ONG et journalistes d noncent le secret d fense ONG Mondialisation cologie et environnement 121 R ponse du Ministre de l conomie des finances et de l industrie publi e dans le JO S nat du 11 03 2004 page 600 suite la question crite n 38 Ainsi selon Mich le Rivasi directrice de Greenpeace France l poque il semblerait que cet arr t ait t publi suite la demande d Anne Lauvergeon l poque pr sidente d AREVA au haut fonctionnaire de d fense Didier Lallemand d interdire la publication sur Internet des trajets et des horaires des convois de plutonium Toujours selon Mich le Rivasi n importe qui peut avoir acc s cette information Nous obtenons les renseignements sur les convois par les militants au bord de la route ou par des citoyens qui nous appellent spontan ment De plus ces informations ne peuvent plus tre diffus es sous peine de sanctions p nales Les d tracteurs de l arr t ont d clar que le r le des Commissions Locales d Information CLI qui n avaient pas de fondement l gal l poque tait galement remis en cause Suite au m contentement d associations
5. l ko Institut de Stuttgart il y a quelques ann es En 1986 l ACRO a t cr e partir du CRILAN et se charge des expertises Le CRILAN se charge de la lutte et de l information On n est pas tr s connu mais l ann e derni re Blue Ribbon Blue Ribbon Commission on Americas Nuclear Future une commission d tude am ricaine sur le nucl aire ndlr est venu nous voir pour avoir notre avis sur la reprise ou non de l extraction du plutonium afin de diff rer de 15 20 ans le probl me de stockage des d chets Finalement la commission a rejet la reprise du retraitement C est chaque r gion de r gler ses probl mes Le CRILAN est contre l extraction du plutonium Il y a une banalisation des choses On est contre le stockage en couche profonde mais pour le stockage en sub surface On ne s est jamais oppos aux retours seulement aux arrivages Quelle a t l volution des rapports entre le CRILAN et les exploitants pp p Maintenant le personnel est beaucoup plus int gr qu avant donc c est plus difficile d obtenir de l information Comment est financ e l association On est financ par les dons et cotisations des adh rents La majorit des adh rents sont du Cotentin videmment On en a quelques uns Dijon certains sont en Suisse en Allemagne comme par exemple les gens de l Oko Institut Certains adh rents et donateurs sont des gens avec qui le CRILAN a travaill auparavant Combien y a t il de membres
6. Les Fran ais accordent moins leur confiance aux actions men es par les autorit s sur les centrales nucl aires les d chets radioactifs et les retomb es radioactives en France de l accident de Tchernobyl l accident de la centrale nucl aire de Fukushima marque l opinion des Fran ais L argument majeur contre le nucl aire est sans grande surprise les accidents nucl aires de Tchernobyl et Fukushima 42 4 loin devant le manque de transparence 19 6 et les d chets 19 0 IRSN 2012 Toujours selon ce sondage les Fran ais sont de plus en plus nombreux vouloir que les rapports d expertise soient rendus publics et sont de moins en moins nombreux trouver que la lutte contre le terrorisme soit une bonne raison pour ne pas les diffuser De plus 89 des Fran ais consid rent que les expertises doivent s ouvrir et ne plus regrouper uniquement des acteurs scientifiques Ils jugent utiles de monter une structure r unissant des experts scientifiques des d cideurs politiques des industriels des associations des citoyens et dont le but serait de s occuper des situations risques Les Fran ais souhaitent voir dans leurs rapports ce qui p se dans l analyse que ce soient les points de consensus auxquels les experts ont abouti ou leurs points de d saccord IRSN 2012 La plus grande crainte dans le nucl aire est donc bien videmment la survenue d une catastrophe nucl aire mais le manque de transparence est gale
7. t cr e en 2004 Elle remplace la CSPI Commission Sp ciale Permanente d Information pr s de l tablissement AREVA de La Hague qui a t cr e en 1981 La CSPI est devenue une CLI associative conform ment aux dispositions de la loi TSN en 2008 Son pr sident est Michel LAURENT conseiller g n ral et maire de Beaumont Hague pr sident de la CLI de Flamanville et de la CLI du centre de stockage de la Manche Par ailleurs elle est adh rente l ANCLI Constitu e en association la CLI de l tablissement AREVA NC est charg e d une mission g n rale de suivi d information et de concertation en mati re de s ret nucl aire de radioprotection et d impact des activit s nucl aires sur les personnes et l environnment pour ce qui concerne les installations du site Elle se compose de 45 membres parmi lesquels e 23 lus dont le pr sident de la commission nomm par le Pr sident du Conseil G n ral de la Manche dix repr sentants de groupements de communes proches du site huit conseillers g n raux deux conseillers r gionaux un d put et un s nateur 6 repr sentants d associations de protection de l environnement 6 repr sentants des unions locales de syndicats salari s 3 repr sentants des compagnies consulaires 1 repr sentant des ordres professionnels 6 personnalit s qualifi es dans le domaine nucl aire de la communication et de l information La CLI remplace la Commission sp ciale et pe
8. CSMV C te d Or 2 la base de l le Longue Finist re 1 au port militaire de Brest Finist re 1 au port militaire de Toulon Var 2 au port militaire de Cherbourg Manche Valduc sont labor es des armes nucl aires qui sont achemin es aux bases a riennes o se trouvent des avions L le Longue sont abrit s quatre sous marins nucl aires lanceurs d engins SNLE ainsi que des stocks de t tes nucl aires Brest et Toulon sont entretenus les sous marins tandis qu Cherbourg sont assembl s fabriqu s les sous marins Il existe d autres tablissements militaires n tant pas des INBS et ayant n anmoins un r le de premier plan dans les activit s nucl aires militaires par exemple la DCNS de l Indret sp cialis dans la fabrication et l int gration des r acteurs propulsion nucl aire aux sous marins tandis que d autres installations non militaires ont un r le important galement par exemple le CEA de Valduc Comme pour les installations servant au cycle du combustible dans le civil ces installations 36 Site officiel de l ASN Usines du cycle du combustible 37 Site officiel de l ASN Usines du cycle du combustible 38 Traitement des combustibles us s provenant de l tranger dans les installations d AREVA NC La Hague Rapport 2010 p 28 39 D apr s les indications apport es par Bernard Dupraz D l gu la S ret Nucl aire de D fense DSND Bastamag net 40 D apr s le
9. DSND Autorit de S ret Nucl aire Autorit de S ret ASN Nucl aire D fense ASND collaboration contr le et contr le et r glemente r glemente Activit s civiles Activit s militaires Figure 3 Les acteurs de la r glementation du contr le de la s ret des transports nucl aires Zorio 2012 84 IRMa 2006 Risques Infos Bulletin de liaison n 17 Juin 2006 page 11 85 IRMa 2006 Risques Infos Bulletin de liaison n 17 Juin 2006 page 12 86 IRMa 2006 Risques Infos Bulletin de liaison n 17 Juin 2006 page 12 31 3 2 2 Les organismes de contr le de la radioactivit L ASN en plus de la r glementation est galement en charge du contr le de son application Elle assure le contr le des transports de mati res radioactives par rapport la s ret nucl aire Elle v rifie les colis des transports L ASN d livre les certificats d agr ment pour les colis et les transports C est elle qui autorise ou interdit les d placements de mati res radioactives Elle r alise des contr les plusieurs niveaux au niveau de la conception la fabrication et l utilisation des colis quand ils sont charg s sur un transport Elle contr le galement la signalisation l tiquetage et le marquage des colis Cependant l ASN ne d livre pas les autorisations de circuler son r le se limite la r glementation et au contr le de la s ret nucl aire 3 2 3 Les transporteurs Les partenari
10. Les axes de circulation importants routiers comme ferroviaires vont tre pr f rentiellement emprunt s par les transports de mati res dangereuses Des axes de circulation pour les poids lourds transportant des mati res dangereuses peuvent tre impos s par arr t s municipaux Les v hicules routiers de TMD sont interdits de circuler sur les routes les samedis et jours f ri s partir de 12 00 Cependant des d rogations peuvent tre prises au niveau local par les pr fets afin d approvisionner certains types d tablissements tels que les stations services les h pitaux et galement pour la livraison de gaz chez les particuliers les samedis et les veilles de jours f ri s de 12 00 20 00 Ces pr conisations pour les v hicules de TMD sont mentionn es dans la circulaire n 79 80 du 28 ao t 1979 relative aux transports de mati res dangereuses et au contournement des agglom rations Ces derni res en raison de la concentration de l habitat sont des zones sensibles o des accidents peuvent tre dramatiques Le contournement des agglom rations est donc demand lorsqu il est possible 3 1 5 Am nagements pr vus dans les documents d am nagement et d urbanisme Il n existe pas d am nagement sp cifique d un territoire local pour les transports de mati res radioactives Il existe en revanche des am nagements pour les canalisations destin es aux transports d autres types de mati res dangereuses gazoduc ol oduc
11. ayant t irradi s dans les r acteurs nucl aires consiste s parer les mati res fissiles pr sentes dans le combustible us l uranium et le plutonium des autres produits pr sents produits de fission ou d activation L uranium et le plutonium peuvent en effet tre r utilis s dans les centrales nucl aires sous forme de combustibles MOX tandis que les autres produits ne peuvent pas tre r utilis s Cette s paration effectu e les mati res fissiles sont conditionn es puis entrepos es sur le site avant d tre rendues leur propri taire qui pourra ainsi les r utiliser Quant aux autres produits ils sont conditionn s en colis de d chets Les d chets faiblement radioactifs sont exp di s vers le centre de stockage de l Aube tandis que les produits plus actifs sont entrepos s sur le site dans l attente d une solution d finitive de gestion des d chets fran ais de haute activit ou dans l attente de leur retour vers les clients trangers auxquels ils appartiennent Le site AREVA de La Hague regroupe 7 INB n 33 38 47 80 116 117 et 118 au 31 d cembre 2011 Source site a ciel de l ASN http h h Hague D cision n 2012 DC 0254 de l Autorit de S ret Nucl aire du 5 janvier 2012 tablissant la liste des installations nucl aires de base INB au 31 d cembre 2011 Centre de stockage de la Manche CSM de l Andra Le Centre de stockage de la Manche CSM est implant dans le d partement de la Manche
12. de l information en mati re de s curit nucl aire et proposer toute mesure de nature garantir ou am liorer la transparence d finie l article L 125 12 Il peut enfin tre saisi par le ministre charg de la s ret nucl aire e les pr sidents des commissions comp tentes de l Assembl e nationale et du S nat le pr sident de l Office parlementaire d valuation des choix scientifiques et technologiques les pr sidents des commissions locales d information les exploitants d installations nucl aires de base de toute question relative l information concernant la s curit nucl aire et son contr le Source site 7 de l HCTISN http www h ph Commission Locale d Information CLI En application d une circulaire du Premier ministre du 15 d cembre 1981 des Commissions locales d information ont t mises en place dans les ann es 1980 autour de la plupart des installations nucl aires l initiative des conseils g n raux La loi TSN a confort l existence des CLI en leur donnant un statut l gislatif Son article 22 pr voit la cr ation d une CLI aupr s de chaque INB une CLI pouvant tre commune plusieurs installations proches Il d finit la mission des CLI comme une mission g n rale de suivi d information et de concertation en mati re de s ret nucl aire de radioprotection et d impact des activit s nucl aires sur les personnes et l environnement pour ce qui concerne les installati
13. des solutions sur mesure AREVA lt http www areva com FR activites 1258 le transport de matieres radioactives des solutions sur mesure html gt Transport de mati res radioactives les cheminots du nucl aire s inqui tent SNCF Bastamag net lt http www bastamag net article2012 html gt Les actions de l ASN dans le domaine des transports ASN lt http www asn fr index php S informer Dossiers Le transport des substances radioactives en France Les actions de I ASN dans le domaine des transports gt R le et responsabilit de chacun des acteurs ASN lt http www asn fr index php Les activites controlees par I ASN Transports de matieres radioactives Role et responsabilite de chacun des acteurs gt Comment sont transport es les mati res radioactives Banque des Savoirs Essonne lt http www savoirs essonne fr thematiques les technologies energies comment sont transportees les matieres radioactives gt Site officiel du minist re de l Int rieur COGIC lt http www interieur gouv fr sections a 1 interieur defense et securite civiles gestion risques cogic gt Direction du Transport et des Sources ASN lt http www asn fr index php Les actions de I ASN L ASN L organisation Les directions Direction du transport et des sources DTS gt DGGN Site officiel du minist re de l Int rieur lt http www gendarmerie interieur gouv fr fre Sites Gendarmerie Presentation DGGN gt DCCRS Site officiel du mini
14. gal voir annexe Cependant cette loi ne concerne que les CLI situ e aux abords d installation nucl aire civile et non pas celles d installations nucl aires militaires Les CLI ont un r el pouvoir mais limit Concernant son champ de comp tence le transport de substances radioactives et le d tenteur de telles substances non constitutives d une INB sont plac s hors de son champ de comp tence Billet 2006 La loi TSN a galement cr l ASN Autorit de S ret Nucl aire autorit administrative ind pendante participe au contr le de la s ret nucl aire et de la radioprotection et l information du public dans ces domaines qui a recours l IRSN pour certaines de ses expertises ainsi que le HCTISN instance d information de concertation et de d bat sur les risques li s aux activit s nucl aires voir annexe Le d cret du 12 mars 2008 a galement fait voluer les CLI Il d finit l organisation et le fonctionnement de ces tablissements voir annexe Le d cret du 5 juillet 2001 institue la cr ation des commissions d information CI les commissions d information situ es autour des INBS qui peuvent relever de la D fense ou de l Industrie et qui ont un r le d information du public sur l impact des activit s nucl aires sur la sant et l environnement comme les CLI voir annexe 125 JORF n 136 du 14 juin 2006 126 D cret n 2008 251 du 12 mars 2008 relatif aux commissions locales d
15. mais aussi gr ce la litt rature grise Dans un premier temps nous allons tudier le passage de l information des exploitants vers les institutions Les exploitants comme AREVA EDF ou l Andra r alisent des transports de mati res radioactives Nous cherchons d terminer lors de ces transports ce que ces exploitants d voilent comme information par quels moyens dans quelles mesures et dans quelles circonstances Puis nous allons tudier le passage de l information des institutions vers le public Les institutions que nous allons tudier apr s avoir obtenu des informations de la part des exploitants vont les transmettre au public Nous allons donc tudier comme pr c demment les moyens de transmission de l information et dans quelle mesure se fait cette transmission 2 2 Zone d tude 2 2 1 Pr sentation de la zone d tude Le d partement de la Manche 50 est un d partement du Nord Ouest de la France situ dans la r gion Basse Normandie avec les d partements du Calvados 14 et de l Orne 61 Le d partement a une population d environ 498 000 habitants Son extension maximum d est en ouest est de 54 km tandis qu il s tend sur environ 140 km du nord au sud La pr fecture de la Manche est Saint L et ses sous pr fectures sont Avranches 8090 habitants Cherbourg Octeville 39003 hab et Coutances 9390 hab voir carte 45 Litt rature grise selon l AFNOR tout document dactylographi ou imprim
16. mais les mati res radioactives ne sont pas concern es par ce type de transport 3 1 6 Le cas de la Manche Nous allons r aliser une cartographie des risques dans la Manche afin de d terminer les communes sujettes aux transports de mati res dangereuses Le DDRM Dossier D partemental des Risques Majeurs est un document d information sur les risques r alis par la pr fecture et destin informer la population du d partement des risques majeurs Dans le DDRM sont recens s les risques majeurs pr sents dans le d partement ainsi que les communes concern es pour chacun d entre eux 77 Arr t ADR 78 Le risque de transport de mati res dangereuses www risquesmajeurs fr 79 IRMa 2006 Risques Infos Bulletin de liaison n 17 Juin 2006 page 7 80 Pr fecture de Seine Saint Denis 2006 Dossier D partemental sur les Risques Majeurs DDRM du d partement de Seine Saint Denis p 100 81 Document d Information Communal sur les Risques Majeurs DICRIM de la Ville d Orl ans p 16 82 IRMa 2006 Risques Infos Bulletin de liaison n 17 Juin 2006 page 7 83 Pr fecture du Finist re 2006 Dossier D partemental sur les Risques Majeurs DDRM du d partement du Finist re pp 203 204 Dans le DDRM de la Manche seul quatre communes sont consid r es comme tant sujettes aux risque TMD voir carte 2 En r alit les risques li s aux transports de mati res radioactives ne sont pas pris en compte dans le document Les TMR ne son
17. 1 Les mati res dangereuses 3 1 2 La classification des mati res dangereuses 3 1 3 Les risques TMD 3 1 4 La r glementation 3 1 5 Le cas de la Manche 3 1 6 Am nagements pr vus dans les documents d am nagement et d urbanisme 3 2 Les acteurs du transport nucl aire 3 2 1 Les organismes de r glementation 50 3 2 2 Les organismes de contr le de la radioactivit 3 2 3 Les transporteurs 3 2 4 Responsabilit s des acteurs du transport 3 2 5 Organisation et validation du transport 3 2 6 En cas de crise 3 2 7 Le cas des transports militaires 4 La transparence et le passage de l information 4 1 tude de la l gislation 4 1 1 L arr t secret d fense de 2003 4 1 2 Loi n 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s curit en mati re nucl aire loi TSN 4 2 tude de la transparence et du passage de l information 4 2 1 Le passage de l information des exploitants vers les institutions d information 4 2 2 Le passage de l information des institutions vers le public Conclusion 51 BIBLIOGRAPHIE Ouvrages et publications LE D AUT Jean Yves 1998 Le syst me fran ais de radioprotection de contr le et de s curit nucl aire la longue marche vers l ind pendance et la transparence Rapport au Premier ministre La Documentation Fran aise 174 p TERTRAIS Bruno 2008 L arme nucl aire Paris PUF 128 p TERTRAIS Bruno 2011 Atlas mondial du nucl aire civil et militaire Autrement 80 p BRUNET Roge
18. D partement de recherche sur mat riaux nucl aires Le D partement de support technique et administratif Source site officiel du CEA htip www cea fr defense 50_ans_du cea_valduc Dans le cadre du trait de D fense franco britannique sign Londres le pr sident de la R publique fran aise et le premier Ministre britannique ont sign le 2 novembre 2010 un trait relatif au partage d installations radiographiques et hydrodynamiques Les deux pays ont d cid de partager deux installations de physique exp rimentale ce qui se traduit par la construction et l exploitation commune de l installation radiographique et hydrodynamique Epure sur le centre CEA de Valduc Cela se traduit galement par une installation pour des d veloppements technologiques communs au sein du Technology Development Centrer sur le centre de l Atomic Weapons Etablishment Aldermaston Royaume Uni Cette collaboration permettra chacun des deux pays de garantir la fiabilit et la p rennit de sa dissuasion nucl aire sans r aliser d essai nucl aire conform ment aux engagements pris par la France et le Royaume Uni Le Laser M gajoule LMJ est un des outils les plus importants du programme Simulation L objectif du LMJ est de recr er en laboratoire les conditions thermodynamiques semblables celles rencontr es lors du fonctionnement d une arme Il permettra de confronter les th oriciens et les concepteurs d armes la fusion
19. L ASN peut galement prononcer des d cisions individuelles et imposer des prescriptions dans les conditions d finies par la loi TSN Ces d cisions sont publi es au Bulletin officiel de l ASN 73 L ASN instruit les demandes d autorisation de cr ation ou de d mant lement des INB et fait des propositions au Gouvernement sur les d crets prendre dans ces domaines Elle d finit les prescriptions applicables ces installations en mati re de pr vention des risques des pollutions et des nuisances Elle autorise la mise en service de ces installations et en prononce le d classement apr s leur d mant lement Certaines de ces d cisions de l ASN sont soumises homologation des ministres charg s de la s ret nucl aire Tant qu elles ne sont pas homologu es ces d cisions sont accompagn s de la mention en attente d homologation L ASN d livre galement les autorisations pr vues par le CSP pour le nucl aire de proximit et accorde les autorisations ou agr ments relatifs au transport de substances radioactives Source site officiel de l ASN htip www asn fr index php Les actions de l ASN L ASN http www asn fr index php Les actions de l ASN La reglementation Institut de Radioprotection et de S ret Nucl aire IRSN L IRSN est l expert public en mati re de recherche et d expertise sur les risques nucl aires et radiologiques L IRSN a t cr par l article 5 de la loi n 2001 398 du 9 ma
20. N anmoins les transports par voie ferroviaire sont r alis s par la SNCF voir carte 3 2 4 Responsabilit s des acteurs du transport 87 Transports de mati res radioactives Site officiel de l ASN 88 Les actions de l ASN dans le domaine des transports Site officiel de l ASN 89 Entretien t l phonique avec Albert Collignon conseiller scientifique la CLI AREVA NC La Hague 90 Le transport des combustibles nucl aires us s des d chets vitrifi s et compact s AREVA QUI ASSURE LE TRANSPORT DES COMBUSTIBLES US S ET DES D CHETS RADIOACTIFS 91 LMC TN International AREVA 92 Groupe Deret Le transport nucl aire 93 Transport de mati res radioactives les cheminots du nucl aire s inqui tent SNCF Bastamag net 94 Transport de mati res radioactives les cheminots du nucl aire s inqui tent SNCF Bastamag net Selon l ASN les colis transport s sont sous la principale responsabilit de deux acteurs l exp diteur et le transporteur L exp diteur est responsable de la s ret du colis et il engage sa responsabilit lors de la remise du colis entre les mains du transporteur Ce dernier doit assurer le bon acheminement du colis Le concepteur le fabricant le propri taire des emballages sont aussi impliqu s tandis que le commissionnaire de transport est charg par l exp diteur de l organisation du transport D apr s le R glement des transports de mati res radioactives dit e par l AIEA l exp
21. a autour de cette activit un encadrement tr s strict du fait de sa dangerosit 3 2 1 Les organismes de r glementation Les transports nucl aires dangereux sont soumis des r glementations tr s strictes Des organes vont r gir la r glementation dans le domaine de la s ret nucl aire Au niveau international la l gislation est du ressort de l ATEA C est elle qui tablit les bases de la r glementation En France c est l ASN Autorit de S ret Nucl aire qui est charg e de la r glementation des transports des mati res radioactives et fissiles usage civil Les transports dans le domaine militaire sont soumis aux m mes r glementations que pr c demment mais sont en plus soumis au secret d fense afin de garder des activit s confidentielles Certaines normes techniques sont encore plus contraignantes que dans le civil Les transports militaires sont supervis s par le D l gu la S ret Nucl aire et la Radioprotection pour les activit s et installations int ressant la D fense DSND ce dernier tant la t te de l ASND Autorit de S ret Nucl aire D fense L ASND s appuie sur la CST Commission de S ret des Transports fortement li e l ASND les membres sont nomm s par eux L ANSD et l ASN se concertent r guli rement afin d homog n iser les r glementations des deux c t s nucl aires et civils voir figure 3 Agence Internationale de l nergie Atomique AIEA
22. aire de Base Secr te INBS Une INBS installation nucl aire de base secr te est une installation nucl aire de base dont les activit s appellent une protection particuli re au titre de la d fense nationale Elles sont soumises un r gime d autorisation et de surveillance r cemment red fini par le d cret n 2001 592 du 5 juillet 2001 L autorit de s ret des INBS est confi e au D l gu la S ret Nucl aire et la radioprotection pour les activit s et installations int ressant la D fense DSND Source www cea Ir http www cea fr var cea storage static fr surete popup popup_inbs htm CNPE Centre Nucl aire de Production d lectricit de Flamanville La centrale nucl aire de Flamanville est situ e dans le d partement de la Manche 50 sur la commune de Flamanville dans le d partemennt de la Manche sur la c te ouest de la p ninsule du Cotentin environ 25 km au sud ouest de la ville de Cherbourg Octeville Elle poss de actuellement deux r acteurs de 1300 MW chacun mis en service en 1985 et 1986 Sa production annuelle en 2011 tait de 18 86 milliards de kWh Comme toutes les centrales nucl aires elle est exploit e par EDF La centrale de Flamanville poss dant 3 r acteurs dont un en construction regroupe les INB n 108 109 et 167 au 31 d cembre 2011 Source energie edf com http energie edf com fichiers fckeditor Commun En_Direct_Centrales Nucleaire Centrales Flama nville Publi
23. base militaire d Istres devant la justice Lamarseillaise fr Des pi ces bord c est a le secret Nouvelobs com Marseille l accident d un transport d ogives nucl aires devant la justice 11 1 5 Le transport 1 5 1 Fondement du transport nucl aire Nous avons vu pr c demment que les usages du nucl aire sont tr s diversifi s Les activit s du nucl aire li es ces usages le sont donc aussi Les activit s nucl aires n cessitent beaucoup d infrastructures notamment pour la production d lectricit dans le domaine civil centres d enrichissement centre d assemblages centrales nucl aires centres de retraitement du combustible centres de stockage de d chets etc et pour la fabrication d armes nucl aires dans le domaine militaire centre d assemblages d enrichissement etc Ces activit s sont li es entre elles et forment un syst me complexe Entre elles transitent du mat riel combustible l ments d armement Ces activit s g n rent re oivent et transmettent du mat riel dans le syst me o chacune de ses activit s a un r le il y a des flux de mat riel Au niveau g ographique ces activit s sont spatialement localis es elles sont exerc es sur des sites g ographiques Les flux de mat riel entre les diff rents sites sont donc assur s par un d placement dans l espace c est l o intervient le transport figure 1 lt gt flux de mat riel Site nucl aire gt flu
24. ce au Minist re des Finances Mais comme c est en p riode de crise les CLI n ont pas eu ces allocations Avec le nouveau gouvernement j esp re que a va changer et je suis optimiste Les CLI ont beaucoup de libert pour la diffusion de l information et sur les moyens de la diffuser Les moyens de diffusion peuvent tre tr s variables La diffusion de l info d pend beaucoup de la volont de ses responsables J ai un connu un dirigeant de CLI qui n estimait pas n cessaire de diffuser des informations car le public n tait pas oblig de savoir Quelles sont les diff rences entre CLI d INB et CLI d INBS par rapport l obtention des informations Les CI sont autour des INBS et sont pr sid es par le pr fet Il y a deux types de CI les tablissements industriels relevant du minist re de l Industrie et les tablissements militaires relevant du minist re de la D fense Par exemple Marcoule Gard il y a un tablissement secret une INBS industrie et un non secret une INB ce qui fait qu il y a une CI et une CLI Dans sa grande bont le pr fet du d partement a confi la pr sidence de la CI au pr sident de la CLI ce qui fait que plus d information circule que dans d autres tablissements secrets mais c est un cas particulier Les CI se trouvent autour des ports de certaines bases a riennes et des tablissements sp cialis s voir la liste sur le site de l HCTISN http www hctisn fr IMG pdf arretes_creat
25. de la marchandise heure destination pour se moquer d AREVA Des mesures ont t faites par l ACRO sollicit e par l ASN et constitue un r el contre pouvoir Les mesures de radioactivit faites au passage des wagons au contact et 1 m des wagons r v lent des taux infimes non dangereux pour la sant et cela est pris comme raison pour ne pas informer les populations La CLI de la Hague tient elle les associations alentours au courant quand un transport arrive ou part de la Hague Telle que sont organis es les choses les populations et les associations ne peuvent pas tre tenues au courant Car la CLI n est inform e des transports qu apr s leur passage Y a t il un partenariat public priv pour le transport du nucl aire interne la Hague ou avec l ext rieur C est Areva qui se charge des transports Si oui y a t il une pr f rence nationale quant au choix des sous traitants Est ce des contrats sur la dur e ou red finis pour chaque transport Ce sont des contrats entre entreprises et la Hague dit la CLI que a les regarde pas car un contrat priv ne regarde que les entreprises concern es Areva couvre tout le cycle du combustible La CLI sait tr s mal ce qui sort de l usine puis apr s elle ne sait rien du tout En 1981 la commission a t cr e spontan ment par le d put maire de Cherbourg de l poque suite un incident qui avait boulevers la population Une vaste enqu te pid miologi
26. des organismes publics qui ont t cr s autour de chaque site nucl aire Ils ont t institu s de mani re l gale dans l article 22 de la loi TSN de 2006 puis leur r le et leur fonctionnement ont t pr cis s avec le d cret CLI de 20077 Dans l article 22 il est pr cis que la CLI est inform e par l exploitant des demandes qui lui sont adress es condition que ces demandes ne rentrent pas en conflit avec les r glementations relatives au secret d fense Les exploitants doivent donc rendre des comptes aux CLI Les associations non publiques quant elle n ont pas la m me l gitimit que les CLI et ne sont donc pas en position d exiger des informations Cependant selon les articles 2 et 19 de la loi TSN pr cisent que la population a le droit d tre inform e des risques li s aux activit s nucl aires et de leurs effets toute personne a le droit dans les conditions d finies par la pr sente loi et les d crets pris pour son application d tre inform e sur les risques li s aux activit s nucl aires et leur impact sur la sant et la s curit des personnes ainsi que sur l environnement et sur les rejets d effluents des installations Au sein des CLI il y a d j une circulation de l information en amont de la diffusion au public Cela est d la l gislation qui a mis en place au sein des CLI des si ge destin s aux associations pour la protection de l environnement Elles apprennent des info
27. du nucl aire 2011 Le groupe Areva a t cr le 3 septembre 2001 Issu de la fusion des activit s de CEA Industrie de Framatome ANP et de COGEMA il est aujourd hui un des premiers acteurs mondiaux dans le secteur nucl aire Source site 7 ciel de l ASN http h h Areva Nuclear Power AREVA NP Pr c demment Framatome ANP Advanced Nuclear Power jusqu au ler mars 2006 est une entreprise fran aise de fourniture pour l industrie nucl aire fond e en 2001 par l entreprise fran aise Framatome et l entreprise allemande Siemens Son si ge est La D fense C est un concepteur et constructeur de centrales nucl aires Areva Nuclear Cycle AREVA NC Anciennement Cogema Compagnie G n rale des MAti res nucl aires jusqu au ler mars 2006 cr e en 1976 est une entreprise fran aise filiale 100 du groupe public Areva sp cialis e dans les activit s li es au cycle du combustible nucl aire exploitation de mines production et enrichissement du combustible traitement et recyclage des combustibles us s et assainissement et d mant lement d installations Areva NC NC Nuclear Cycle est pr sente en France et l international sur les cinq continents dans plus de 30 pays Elle exploite notamment en France l usine de retraitement de la Hague dans la Manche ainsi que le site nucl aire de Marcoule celui de Pierrelatte Site nucl aire du Tricastin et le centre de recherche de Cadarache Elle emploie env
28. effet les choix faits dans ce domaine engagent les peuples la vie quotidienne des individus et m me l avenir des nations Tertrais 2011 Cette technologie jeune qui nous a fait entrer dans une nouvelle re le matin du 6 ao t 1944 Hiroshima Tertrais 2011 il y a moins de 70 ans et qui a commenc tre tudi e peine quelques d cennies avant cela a fa onn notre poque tout d abord dans le domaine militaire avec le d veloppement de la bombe atomique et de r acteurs de propulsion puis dans le domaine civil avec la production d lectricit qui a pris son essor dans les ann es 1960 et 1970 puis avec des applications tr s diverses servant dans la vie de tous les jours L importance du nucl aire et le danger qu il repr sente provoque d une part des conflits avec des personnes hostiles au nucl aire mais il y a aussi une demande de transparence de la part de certaines parties du public Cela se justifie par le fait que les activit s nucl aires d une part au niveau des installations et d autre part au niveau des transports peuvent repr senter un danger de par les radiations qu elles d gagent en cas d accident ou d incident voire m me en fonctionnement normal La volont de transparence se l gitime par le droit l information droit d autant plus l gitime qu il concerne un domaine pouvant pr senter un danger pour l Homme l environnement et les biens C est pourquoi il nous est indispensable da
29. en retraite et membre de la SEIVA Le jeudi 17 avril 2012 19 00 Contact G rard L on Niquet ge22 orange fr T l 03 80 39 76 26 Port 06 78 8490 11 La loi TSN de 2006 avec notamment la cr ation des CLI a t elle eu un impact important sur l information que le public pouvait savoir Non la communication n a pas volu la transparence n a pas volu Les CLI sont devenues l gales mais il n y a pas eu d volution par rapport la transparence Y a t il un partenariat public priv pour le transport du nucl aire interne aux installations nucl aires C est Areva qui se charge des transports On ne conna t pas trop ce qui est interne AREVA Il y a deux choses transport militaire et transport civil pour le combustible Pour le transport militaire on ne sait presque rien on a aucune information mais le DSND a un r le dans ce qui a trait la d fense Pour le transport civil secret mais pas au m me niveau Sans conna tre les trajectoires des transports les transports civils sont quand m me soumis des contr les stricts Quelles sont les autorisations sp cifiques que doit se procurer les exploitants aupr s des autorit s publiques pour le transport Aupr s de qui Comment cela fonctionne t il et quels acteurs sont impliqu s dans le transport Non je ne sais pas Mais un colis nucl aire est soumis des r gles tr s strictes qui sont d finies par l ASN par rapport aux normes d
30. en vraie grandeur Source site officiel du Laser M gajoule de la DAM htip www Imj cea fr htip www Imj cea fr fr programme_simulation airix htm 67 Centre Sp cial Militaire de Valduc CSMV Sur le m me site que le CEA de Valduc se trouve le CSMV Les missions du CSMV sont le d sassemblage d l ments d armes constitutifs de l ancien syst me d arme Air Sol Moyenne Port e qui doit tre retir des forces e l assemblage d l ments d armes constitutifs du nouveau syst me d arme Air Sol Moyenne Port e Am lior amen quiper le forces en remplacement du pr c dent Commission d Information du CEA de Valduc et du Centre Militaire Sp cial de Valduc CSMV Le 5 juillet 2001 entrait en vigueur un d cret relatif aux installations nucl aires int ressant la d fense Celui ci instituait des commissions administratives d information CI aupr s de chaque centre nucl aire militaire class d fense pilot es par les pr fectures Deux arr t s minist riels ont t institu fin 2004 portant sur la cr ation de deux CI l une a pour objet le CEA de Valduc la seconde le CSMV qui jouxte le CEA Le Pr sident de la SEIVA est membre de la CI du CEA Les Journalistes et certains membres de la SEIVA ne sont pas pr sents au r unions de la CI du CEA Quant la CI du CSM la SEIVA n en est pas membre Source site de la SEIVA htip www seiva fr quisommesnous htm Association Nationale des Comit s
31. environnement par l ordonnance n 2012 6 du 5 janvier 2012 est charg e de contr ler les activit s nucl aires civiles en France L ASN informe le public et les parties prenantes de son activit au public et aux parties prenantes notamment travers sa revue Contr le et son site Internet Par ailleurs son rapport sur la s ret nucl aire et la radioprotection lui permet de rendre compte chaque ann e en particulier au Parlement de son activit de ses missions et de l tat de la s ret nucl aire et de la radioprotection en France Les activit s contr l es par l ASN sont toutes celles qui comportent un risque d exposition des personnes aux rayonnements ionisants manant soit d une source artificielle soit d une source naturelle Elles vont des installations nucl aires comme les centrales nuclaires d EDF ou les tablissements de COGEMA aux installations m dicales en passant par le transport de mati res radioactives et les installations industrielles et de recherche utilisant des rayonnements ionisants L ASN a d velopp une conception largie de la s ret nucl aire et de la radioprotection Elle s int resse ainsi non seulement aux aspects techniques et mat riels des domaines et activit s qu elle contr le mais galement aux aspects organisationnels et humains Cette conception conduit galement l ASN assurer un contr le approfondi pour prot ger les personnes et l environnement des risques et
32. est eux qui polluent Il n y a pas de cotisation Comment la SEIVA est elle constitu e Il y a 48 membres Valduc 4 coll ges les lus maires les associatifs comit Valduc comit transparence Valduc 2 associations anti Valduc CLAPEN 21 Comit de Liaison des Associations et des personnes pour la Protection de l ENvironnement les experts et le reste repr sentants exploitants de l Etat UFC 21 84 Entretien t l phonique avec Albert Collignon conseiller scientifique la CLI AREVA NC La Hague Le vendredi 11 mai 2012 16 00 Contact Albert Collignon a collignon cli areva hague orange fr CLI AREVA NC La Hague 4 rue Notre Dame 50100 Cherbourg Octeville T l 02 33 78 05 99 Fax 02 33 52 46 75 Port 06 03 49 27 16 www cli areva fr Les maires et ou les populations des communes autour de la Hague sont ils tenus au courant lors d un passage d un transport en provenance ou destination de la Hague Il n y a pas d information de la population de la part de la CLI La CLI est au courant apr s coup Jusqu tr s r cemment la CLI n tait pas inform e par l usine avant le jour du d part C est secret pour le jour et l heure du d part et le trajet pour des raisons de s curit Avant un communiqu d AREVA arrivait quelques semaines avant et disait le minimum d information et Greenpeace remettait un communiqu juste apr s pour dire tous les d tails du convoi nature quantit
33. et Commissions Locales d Information ANCCLI Le 05 septembre 2000 souhaitant f d rer les exp riences et les attentes des 30 CLI existantes ou assimil es et faire porter leurs voix aupr s des instances nationales et internationales le Bureau de la Conf rence des Pr sidents cr e l ANCLI l Association Nationale des Commissions Locales d Information Cette association est r gie par la loi du ler juillet 1901 et regroupe des CLI L ANCCLI reconna t avant tout la pluralit des points de vue qui peuvent exister entre les CLI et la richesse des exp riences locales Elle reconna t galement que les coll ges issus des CLI lus associatifs syndicats chambres consulaires experts peuvent avoir des points de vue diff rents et consid re de sa responsabilit de faire porter au niveau national la parole de chacun de ses coll ges tout en recherchant construire des avis ou des recommandations qui puissent refl ter les pr occupations communes de l ensemble des acteurs du territoire C est pourquoi il est int ressant de faire ressortir la capacit et la volont de l ANCCLI diffuser l avis commun des CLI Ceci n cessitera forc ment une importante concertation et une troite collaboration Ces conditions une fois remplies seront la garantie d une bonne compr hension des besoins de chacun L ANCCLI se veut tre le porte parole des diff rents acteurs et souhaite vivement impliquer les acteurs concern s
34. les amener au c ur des n gociations afin que chacun soit bien inform et se responsabilise par rapport une situation connue En 2009 en conformit avec la loi TSN l ANCLI s toffe d un C l Association regroupe d sormais les Comit s et Commissions Locales d Information et s intitule dor navant ANCCLI 68 Les objectifs et missions de l ANCCLI sont e Favoriser l change d exp riences et la mise en commun d informations entre les CLI les CI et l ANCCLI Faire entendre les voix des CLI CI au niveau national et international sur tous les sujets qui peuvent les concerner e Offrir un soutien logistique aux CLI CI e Organiser diff rentes d marches p dagogiques l attention des CLI CI visites expositions Faire proc der des tudes et expertises sur tout sujet li la protection de l environnement et la s ret nucl aire e Assurer des relations avec les organismes nationaux Minist res ASN HCTSIN IRSN et internationaux D velopper des outils de communication site Internet lettre d information Source site officiel de l ANCCLI htip www anccli fr Qu est ce que l ANCCLI Structure d change et d Information sur Valduc SEIVA La SEIVA association loi 1901 est n e d une volont du Pr fet de C te d Or Jacques Barel de mettre en place en 1996 une structure d change et d information entre les diff rents partenaires concern s par l tablissement du CE
35. occupe la SEIVA Il fait l usinage il remet les t tes nucl aires neuf d pollution car les t tes nucl aires deviennent contamin es et il y a le CSMV Centre Sp cial Militaire de Valduc il am ne t tes nucl aires Les activit s militaires chappent toute r gle de droit commun Le CEA de Valduc joue le jeu avec la SEIVA mais ils ne lui doivent rien La SEIVA offre une l gitimit Valduc et inversement Les 2 CI de Valduc CEA et CSMV sont contr l es par le CEA le CEA s auto contr le La SEIVA est un acteur part enti re du paysage du CEA La CEA agit avec d autres groupes citoyens CI 83 parfois sans inviter la SEIVA Il y a eu une affaire il y a quelques ann es Un tamis que l on pensait non radioactif a t d couvert dans les locaux d une soci t travaillant avec Valduc Saint Maur des Foss s Ce tamis provenait du CEA de Valduc Le CEA a eu une attitude m prisante par rapport cette affaire et l IRSN a t tr s vague sur le sujet Comment la SEIVA est elle financ e Elle est financ e par l ASN 20 000 an le conseil g n ral 20 000 an et le CEA de Valduc 4 000 an avec la vente des num ros de Savoir et Comprendre raison de 2 000 num ro et 2 num ros an Mais Alain Caignol voudrait que cela passe 2 500 num ro soit une subvention de Valduc qui passe 5 000 an Sur le principe du pollueur payeur le CEA devrait m me tout payer car c
36. plus de dix ans tre consid r comme un accident Le D aut 1998 Le nucl aire militaire n chappe pas non plus des affaires Le 9 juin 2010 un camion de l arm e destin au transport d ogives se renverse sur la base a rienne d Istres Bouches du Rh ne alors qu il venait de la base d Avord Cher Le v hicule roulait bien au dessus de la limite de vitesse autoris e L accident n a t r v l que le 16 d cembre 2011 soit un an et demi apr s les faits dans le quotidien La Marseillaise De plus le chauffeur du camion n avait pas les qualifications requises pour la conduite d un tel engin et s est m me vu attribu le brevet n cessaire une quinzaine de jours apr s l accident et ce avec effet r troactif L accident fit deux bl ss s l gers et un troisi me qui resta alit pendant plusieurs mois La confiance dans le nucl aire a videmment t branl e par les incidents accidents ou m me catastrophes qui se sont produits comme par exemple la fuite d uranium de l entreprise Socatri sur le site nucl aire de Tricastin en juillet 2008 et la catastrophe de Fukushima le 11 mars 2011 IRSN 2012 Lors d un accident les positions ambigu s des autorit s comme lors de l accident de Fukushima est n faste car cela d grade de plus en plus la confiance du public La perte de confiance dans les capacit s de contr le et de police de l autorit m nera petit petit la population vers la suspicion envers to
37. produit l intention d un public restreint souvent caract re provisoire reproduit et diffus un nombre d exemplaires inf rieur au millier en dehors des circuits commerciaux de l dition et de la diffusion et en marge des dispositifs de contr le bibliographique 46 La Basse Normandie Site officiel du Conseil R gional de Basse Normandie 47 INSEE Population municipale 2009 Recensement de la population Populations l gales en vigueur compter du 1 janvier 2012 Manche 20 2 2 2 Le choix du d partement de la Manche Le d partement de la Manche est un des d partements les plus nucl aris s l industrie nucl aire y est tr s pr sente Il s y trouve quatre sites nucl aires le CNPE de Flamanville l usine AREVA NC de La Hague le Centre de Stockage de la Manche CSM de l Andra qui regroupent des INB et le port militaire de Cherbourg appel e maintenant DCNS Direction des constructions navales regroupant deux INBS Le d partement de la Manche en particulier le Nord Cotentin pr sente une situation particuli re concernant le nucl aire En effet dans un m me lieu se trouvent la fois les activit s de production d lectricit de traitement du combustible et de stockage de d chets respectivement assur es par le CNPE de Flamanville l usine AREVA de La Hague et le centre de stockage de la Manche CSM de l Andra Cette situation unique en France en fait donc un terrain d tude int ressa
38. r gles de circulation sp cifiques sont appliqu s aux TMD et plus particuli rement au TMR 3 1 1 Les mati res dangereuses Le Transport de Marchandises Dangereuses TMD inclue le transport par route par voie ferr e par avion par voie fluviale et maritime et par canalisation Les modes de transport tant tr s diff rents les r glementations sont propres chaque mode de transport et c est pourquoi la l gislation existant dans ce domaine est tr s abondante Pour le transport par route l Accord europ en relatif au transport international des marchandises dangereuses par route ADR d finit les r glementations pour le transport routier Il a t d fini en 1957 et est entr en vigueur en 1968 Pour les transports par voie ferr e a t mis en place l arr t RID Regulations concerning the International carriage of Dangerous goods by rail mis en place par l OTIF Organisation Intergouvernementale pour les Transports Internationaux Ferroviaires Cependant en France est paru le 28 mai 2009 l arr t relatif aux transports de marchandises dangereuses par voies terrestres dit arr t TMD qui reprend et compl te les arr t s internationaux pr c dents tablis pour chaque mode de transport L arr t TMD s applique aux transports nationaux ou internationaux des marchandises dangereuses par route par voies ferr es et par voies de navigation int rieures effectu s en France article 1 Cependant il ne
39. res Parmi ces associations nous allons interroger des associations dont les objectifs ne sont pas les m mes des associations antinucl aires des associations pro nucl aires et des associations dites de surveillance Nous comparerons ensuite les diff rentes informations r colt es en regardant plusieurs crit res parmi les associations tudi es les actions et les moyens d actions r alisations d expertises techniques ou non concernement niveau local ou national et les relations qu elles ont avec les autres associations et les CLI 2 2 7 Recherche des associations Nous avons tabli la liste des associations interroger par plusieurs moyens Les associations ont t cherch es par le site internet du R seau Sortir du Nucl aire et par le Journal Officiel des associations Nous sommes all s sur la liste des groupes sur le site officiel du R seau Sortir du Nucl aire et nous avons effectu une recherche par d partement en choisissant le d partement de la Manche 59 Consulter les annonces du JO Association 60 Liste des groupes R seau Sortir du nucl aire 24 3 Acteurs et Espace 3 1 Aspect g ographique du transport Dans cette partie nous allons tudier la dimension spatiale des transports D abord nous allons tudier la question de mani re g n rale puis nous allons l tudier de mani re approfondie en prenant le cas de la Manche Ce que nous devons tudier est la circulation En effet des
40. toutes les usines du cycle du combustible et couvre donc l ensemble du cycle de l extraction du minerai d uranium au traitement des d chets voir figure 2 Les deux premi res tapes ont lieu l tranger dans les pays producteurs d uranium tandis que les tapes suivantes ont toutes lieu en France 26 Site officiel de l ASN Les tapes du cycle du combustible 27 IRSN 2006 Le transport de mati res radioactives 28 Transports de mati res radioactives Site officiel de l ASN 29 Gestion du cycle du combustible extraction uranium enrichi recyclage offre nergie nucl aire AREVA 30 Site officiel d AREVA Le traitement de l uranium du minerai au Yellow cake 31 Site officiel de l ASN Usines du cycle du combustible 14 EXTRACTION CONCENTRATION race CONVERSION ENRICHISSEMENT Georges Besse UF4 Pierrelatte FABRICATION DU COMBUSTIBLE FBFC Romans sur Is re EXPLOITATION DU combustible final COMBUSTIBLE EN CENTRALES FABRICATION DU TRAITEMENT DU MOX COMBUSTIBLE Marcoule AREVA NC La Hague d chets Figure 2 Le cycle du combustible Zorio 2012 L amont du cycle L amont du cycle comprend les tapes allant de l extraction du minerai la fabrication du combustible c est dire les tapes avant l utilisation du combustible en r acteur L extraction du minerai se fait dans des mines souterraines ou ciel ouvert situ es notamment au Niger puis a lieu la premi re tape de
41. transports cela n est pas possible cause du manque d information sur les horaires des transports D autre part la SEIVA ne peut pas proc der ces contr les car elle n a pas de permanence pr s de Valduc et n a pas les ressources n cessaires pour proc der de tels contr les Enfin des compagnies de gendarmes escortent les transports il n est donc pas possible de les approcher La SEIVA obtient notamment ses informations notamment aupr s des salari s de Valduc riverains c est dire d une mani re assez similaire celle du CRILAN 4 2 2 Le passage de l information des institutions vers le public Le domaine civil Dans notre analyse il faut faire la diff rence entre deux choses les informations que d tiennent les institutions CLI ou associations et qu elles diffusent vers le public et les informations qu elles ne diffusent pas mais qu elle peuvent fournir en cas de demande de la part d une personne Les CLI disposent d une grande libert pour la diffusion vers le public des informations dont ils disposent Cette libert concerne la quantit d information que la CLI partage avec le public mais aussi les moyens de diffusion de l information En effet la politique de diffusion de l information des CLI d pend beaucoup de la volont de ses dirigeants Ainsi certaines CLI peuvent diffuser beaucoup d informations et d autres tr s peu si ses dirigeants estiment que ce n est pas n cessaire Aussi certaines CLI lais
42. 009 amp catid 48 arsenal de cherbourg amp lItemid 14 gt Arr t du 17 juillet 2003 cr ant une commission d information aupr s du site d exploitation des installations nucl aires du port militaire de Cherbourg Manche L gifrance lt http www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte JORFTEXTO00000605485 amp categorieLien cid gt Annuaire de l ANCCLI Site officiel de l ANCCLI lt http www anccli fr Annuaire des CLI gt CLI Site officiel de l ASN lt http www asn fr index php Bas de page Autres acteurs du controle CLI gt 58 ANNEXES ANNEXE 1 ACTEURS DU NUCL AIRE page 60 ANNEXE 2 ENTRETIENS page 82 59 ANNEXE 1 ACTEURS DU NUCL AIRE HauT Comit pour la Transparence et l Information sur la S curit Nucl aire HCTISN Le Haut Comit pour la transparence et l information sur la s curit nucl aire est une instance d information de concertation et de d bat sur les risques li s aux activit s nucl aires et l impact de ces activit s sur la sant des personnes sur l environnement et sur la s curit nucl aire Il a t cr par la loi 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s curit en mati re nucl aire dite loi TSN dans les articles 23 27 aujourd hui codifi s L125 24 L125 40 dans le code de l environnement Il est compos de membres nomm s pour six ans par d cret au nombre de quatre pour les parlementaires et de six au titre de chacune des autres
43. A de Valduc Ce centre du Commissariat l nergie Atomique est une installation nucl aire de base secr te INBS et peu d informations circulaient avant la cr ation de la SETVA Cr e sur le mod le des Commissions Locales d information civiles institu es par la circulaire Mauroy la SEIVA n est ni une organisation militante ni une manation du CEA C est une association ind pendante d ouverture qui ne combat personne La SEIVA value et informe sur l impact du fonctionnement du centre sur l environnement la recherche l conomie locale dans la mesure o les sujets abord s ne portent pas sur les l ments confidentiels couverts pas son classement d installation nucl aire de base secr te par le Premier Ministre Pour cela elle dispose de commissions Environnement et conomie et d un comit scientifique Elle dispose d un budget lui permettant d effectuer des analyses et tudes ind pendantes de publier son bulletin d organiser des conf rences et des visites de participer diff rents v nements locaux et nationaux de financer des stages tudiants et enfin de se r unir r guli rement pour s informer r ciproquement Le budget est principalement assur par les Minist res des Finances et de l Industrie et de l Environnement ainsi que par le Conseil g n ral de C te d Or Les membres de l association sont d finis par nos statuts Ils se r partissent en 3 coll ges les lus les administr
44. AREVA lt http www areva com FR activites 677 le traitement de l uranium du minerai au yellow cake html gt Usines du cycle du combustible ASN lt http www asn fr index php Les activites controlees par I ASN Production d Electricite Usines du cycle du combustible gt Cycle du combustible ASN lt http www asn fr index php L ASN en region Division de Marseille Cycle du combustible gt COMINAK la plus grande mine d uranium souterraine au monde Groupe AREVA lt http niger areva com FR niger 242 cominak la plus grande mine d uranium souterraine au monde html gt Le douzi me transport de d chets nucl aires vitrifi s de la France vers l Allemagne AREVA lt http www areva com FR activites 4912 le douzieme transport de dechets nucleaires vitrifies de la france vers l allemagne html gt Nucl aire et si on s int ressait aux installations militaires secr tes Feu atomique Basta lt http www bastamag net article2084 html id mot 31 gt La revue Contr le ASN lt http www asn fr index php S informer Publications La revue Controle gt 35 Avignon Etrange convoi nucl aire la gare La Provence lt http www laprovence com article avignon etrange convoi nucleaire a la gare gt Litt rature grise D finition de l AFNOR lt http bbf enssib fr consulter bbf 1993 05 0060 016 gt D apr s Vocabulaire de la Documentation Paris 1986 La Basse Normandie Site officiel du Conseil R gional de
45. Basse Normandie lt http www cr basse normandie fr index php la region la basse normandie gt Site de la Hague Site officiel de l ASN lt http www asn fr index php L ASN en region Division de Caen Cycle du combustible Site de la Hague gt Centrale nucl aire de Flamanville Site officiel de l ASN lt http www asn fr index php L ASN en region Division de Caen Centrales nucleaires Centrale nucleaire de Flamanville gt Centre de stockage de la Manche CSM Site officiel de l Andra lt http www asn fr index php L ASN en region Division de Caen Gestion des dechets nucleaires Centre de stockage de la Manche CSM gt Site officiel des CLI de la Manche lt http www climanche fr gt Plainte de Greenpeace contre Areva sur des d chets nucl aires Le Point lt http www lepoint fr fil info reuters plainte de greenpeace contre areva sur des dechets nucleaires 02 11 2010 1257434 240 php gt Convoi le plus radioactif de l histoire Greenpeace attaque Areva pour entreposage ill gal de d chets Espace presse Greenpeace France lt http presse greenpeace fr energie climat convoi le plus radioactif de lhistoire greenpeace attaque areva pour entreposage illegal de dechets 2703 02112010 gt Convoi le plus radioactif de l histoire Greenpeace attaque Areva pour entreposage ill gal de d chets D r glement climatique et R volution nerg tique L actualit de Greenpeace France lt http energie climat greenpeace fr convoi
46. Bertrand ZORIO M1 TMEC Remise du m moire en juin 2012 bertrand zorio gmail com Soutenance en juillet 2012 Panorama du transport nucl aire tudi sur un territoire fran ais M moire pour l obtention du master 1 Sous la direction d Anne Cadoret TMEC D partement de G ographie Transport Mobilit Environnement Climat Universit de Bourgogne Remerciements Je remercie chaleureusement les personnes qui ont bien voulu r pondre mes questions ainsi que celles qui m ont soutenu et aid la r alisation de ce travail Je remercie ma famille et mes amis de Dijon et d ailleurs Je remercie tout particuli rement lodie de la SEIVA pour son aide et son soutien SOMMAIRE 1 D marche de r flexion 1 1 La g ographie du nucl aire 1 2 La transparence et le droit l information 1 3 La confiance du public envers le nucl aire 1 4 Les usages du nucl aire 1 5 Le transport 1 6 Questionnements 2 M thodologie 2 1 Le cheminement de l information 2 2 Zone d tude 3 Acteurs et Espace 3 1 Aspect spatial du transport 3 2 Les acteurs du transport nucl aire 4 La transparence et le passage de l information 4 1 tude de la l gislation 4 2 tude de la transparence et du passage de l information 5 Conclusion Introduction Le nucl aire est un domaine particulier C est une technologie tr s pouss e et qui du fait de son importance d cha ne les passions Tertrais 2011 plus qu aucune autre technologie En
47. Lors de la derni re assembl e g n rale il y avait autour de 150 adh rents Le maximum qu on ait atteint tait pendant le grand rassemblement de Cherbourg contre l EPR en 2006 Il y avait plus de 90 700 adh rents Les adh sions se renouvellent chaque ann e et beaucoup de gens croient qu elles resteront toujours membres de l association R ponse par mail de Michel Lejuez apr s sollicitation d un entretien Message d origine Bonjour Changeons d Ere Sud Manche a inscrit dans ses statuts l activit de lutte contre l nergie nucl aire la promotion des conomies d nergies l information des populations et des lus locaux sur ces sujets CESM changeons d re sud manche n est pas pr sente dans les CLI du nord du d partement Nous sommes 150 kms des sites nucl aires de Flamanville la Hague et Cherbourg Contact pr s de Michel Laurent maire de Beaumont Hague et pr sident des 3 CLI du Cotentin Nous n avons pas d info particuli res sur le transport des d chets nucl aires L information est videmment insuffisante mais elle est surtout orient e en fonction des int r ts conomiques li s l emploi mais ne d sesp rons pas le pr sident du conseil g n ral d clarait le 16 avril 2012 dans le presse de la manche le nucl aire aussi aura une fin L association CESM compte une vingtaine d adh rents cotisants qui sont les seuls financeurs Nous limitons notre action au niveau local avec lien et participation
48. Mais on recevait trop de reports sur les incidents de niveau 0 il y en avait tellement plein que la CLI a d cid de ne recevoir que les reports d incident partir du niveau 1 Les avis de la CLI sont non ex cutifs seulement consultatifs La CLI s est oppos e Areva sur la mise en place de chaudi res bois Areva voulait confier a un sous traitant Dalkia qui n st pas une entreprise travaillant dans le domaine nucl aire Areva a t contr par le TGI de Paris car le fait que Dalkia n ait aucune exp rience dans le domaine nucl aire a t consid r comme tant un danger De plus le bois n cessaire ces chaudi res aurait perturb l industrie du bois et aurait n cessit la mise en oeuvre de moyens importants La CLI est plus impliqu e qu avant elle aborde des sujets plus pol miques c est pourquoi elle entre en conflit avec Areva plus souvent qu avant Quelle a t l volution des rapports niveau transparence entre la Hague et les associations alentours Le site de la Hague a t il fait preuve de plus de transparence ces derni res ann es La comparaison avec le pass est difficile Je ne peux pas dire qu il y a eu moins de transparence a d pend de l avis personnel des gens Je dirai que c est une transparence forc e au compte gouttes 86 Entretien t l phonique avec G rard L on Niquet fondateur de l ANCCLI ma tre de conf rences de physique l Universit de Bourgogne
49. Texte LEGITEXT000005631169 amp dateTexte 20070423 63 Commission d information aupr s du site d exploitation des installations nucl aires du port militaire de Cherbourg Cette commission a t cr e par l arr t du 17 juillet 2003 Elle n est ouverte ni au public ni aux journalistes Elle est dirig e par le pr fet standard et le pr fet maritime de la Manche et de la mer du Nord bas Cherbourg CRILAN 21 mai 2010 Source http www hctisn fr IMG pdf arretes_creation_ci_cle66ECA3 pdf Installation Nucl aire de Base INB Les installations nucl aires de base d signent les r acteurs nucl aires les installations r pondant des caract ristiques d finies par d cret en Conseil d tat de pr paration d enrichissement de fabrication de traitement ou d entreposage de combustibles nucl aires ou de traitement d entreposage ou de stockage de d chets radioactifs les installations contenant des substances radioactives ou fissiles et r pondant des caract ristiques d finies par d cret en Conseil d tat es acc l rateurs de particules r pondant des caract ristiques d finies par d cret en Conseil d tat Source Loi n 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s curit en mati re nucl aire article 28 http legifrance gouv fr afjichTexteArticle do idArticle JORFARTI000001300433 amp cidTexte JORFTEXT000000819043 amp dateTexte 20120527 Installation Nucl
50. a convention d Aarhus La Convention sur l acc s l information la participation du public au processus d cisionnel et l acc s la justice en mati re d environnement plus commun ment appel e convention d Aarhus labor e par la Commission conomique pour l Europe des Nations Unies CEE NU en anglais UNECE pour United Nations Economic Commission for Europe en 1998 a t ratifi e par la France en 2002 et est entr e en vigueur la m me ann e Cette convention est fond e sur trois piliers le droit l information la participation du public acc s la justice D apr s le texte toute personne a donc le droit d tre inform e de s impliquer dans les d cisions et d exercer des recours en mati re d environnement La directive europ enne 2003 4 du Parlement europ en et du Conseil du 28 janvier 2003 concernant l acc s du public l information en mati re d environnement La directive concernant l acc s du public l information en mati re d environnement a galement fourni une base juridique au droit l information en mati re d environnement L article 8 du texte nonce qu il est n cessaire de garantir que toute personne physique ou morale de la Communaut ait le droit d acc s aux informations environnementales d tenues par les autorit s publiques sans que cette personne soit oblig e de faire valoir un int r t et l article 9 pr cise qu il est aussi n cessaire que les autor
51. aire de loin la plus propre des nergies massivement disponibles aujourd hui L AEPN rassemble actuellement plus de 10 000 membres et signataires avec 300 correspondants locaux dans 60 pays sur les cinq continents L AEPN rassemble des personnes de tout ge et de diverses origines socio professionnelles conscientes de l importance de la protection de l environnement qui veulent prot ger la nature et qui pensent que l nergie nucl aire peut y contribuer en rempla ant lorsque c est possible l utilisation du p trole du gaz et du charbon L association a des correspondants locaux dans les diverses r gions de France et dans diff rents pays ainsi qu un comit scientifique et un comit d honneur compos s d minentes personnalit s qui soutiennent moralement ses objectifs Source Site officiel de l AEPN http www ecolo org intro introfr htm Autorit de S ret Nucl aire ASN L ASN assure au nom de l tat le contr le de la s ret nucl aire et de la radioprotection en France pour prot ger les travailleurs les patients le public et l environnement des risques li s 72 l utilisation du nucl aire Elle contribue l information des citoyens L Autorit de s ret nucl aire ASN Autorit administrative ind pendante cr e par la loi n 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s curit en mati re nucl aire dite loi TSN d sormais codifi e aux livres Ier et V du code de l
52. anti nucl aires et de journalistes un nouvel arr t abrogeant le pr c dent se voulant un peu plus souple fut adopt le 26 janvier et publi au JO le 29 janvier 2004 Pour lever les ambigu t s sur le pr c dent arr t le dispositif du 24 juillet 2003 a t pr cis 12 Ainsi le par un nouvel arr t en date du 26 janvier 2004 ainsi que par une circulaire d application communiqu pr cise dor navant qu il est d sormais explicitement indiqu que seules les informations dont la divulgation est de nature nuire la protection physique des mati res nucl aires les plus sensibles dans le domaine de la pr vention de la malveillance sont couvertes par le secret de la d fense nationale Les pratiques actuelles de transparence en mati re de s ret nucl aire et notamment le fonctionnement des commissions locales d information sont donc bien videmment maintenues La principale modification effectu e par rapport l ancien arr t se trouve dans le fait que seules les informations concern es par l arr t sont celles dont leur divulgation est de nature nuire ou nuire gravement la protection physique des mati res nucl aires Pour les militants anti nucl aires le nouvel arr t ne r sout rien car les autorit s peuvent consid rer la divulgation comme tant de nature nuire ou nuire gravement des informations qui les arrangent Suite la question crite n 10934 d Annie Davi
53. ants dans les autres cas dans le respect des dispositions relatives aux secrets prot g s par la loi Lorsqu il existe pour le m me site une commission locale d information pour une installation nucl aire de base et une commission d information pour une installation nucl aire de base secr te ces deux commissions s changent toutes informations utiles et peuvent se r unir en formation commune Les commissions d information sont pr sid es par les pr fets de d partement ou des personnalit s qualifi es nomm es par eux Outre les repr sentants des services de l Etat int ress s elles comprennent des repr sentants 1 Des int r ts conomiques et sociaux des associations agr es de protection de l environnement et sur leur demande des collectivit s territoriales 2 Du ministre de la d fense pour les installations et activit s relevant de son autorit ou des exploitants dans les autres cas Les repr sentants du ministre de la d fense ou de l exploitant selon les cas transmettent ces commissions un bilan annuel de la s ret nucl aire du site des risques d origine radiologique et des rejets produits par l installation ainsi que des mesures prises pour en r duire les impacts Source D cret n 2001 592 du 5 juillet 2001 relatif la s ret et la radioprotection des installations et activit s nucl aires int ressant la d fense Section 2 articles 4 et 5 http www legifrance gouv fr affichTexte do cid
54. ations et associations les personnalit s choisies es qualit ceux l s ajoutent des membres associ s personnes int ress s par la SEIVA ayant fait une demande d int gration et un comit scientifique Source site de la SEIVA htip www seiva fr htip www seiva fr quisommesnous htm 69 Comit de R flexion d Information et de Lutte Anti Nucl aire CRILAN Le CRILAN est n en 1980 de la construction des deux r acteurs nucl aires de Flamanville Manche du d veloppement du centre de retraitement de la Hague du Centre de Stockage Manche ANDRA et de l Arsenal de Cherbourg R fl chir informer organiser la lutte contre le nucl aire et toutes les pollutions restent ses buts encore aujourd hui Le CRILAN a assum la continuit du Comit r gional d Information et de lutte anti nucl aire de Basse Normandie cr en 1975 Pour ce faire a organis des expositions des d bats des rassemblements sur le terrain Flamanville et dans le Cotentin depuis plus de 30 ans e a t l origine de la cr ation du Groupement foncier agricole des falaises G F A en 1976 pour permettre aux propri taires menac s d expropriation de r sister collectivement a t l instigateur et l organisateur de l occupation du site durant tout le mois de f vrier 1977 afin de tenter d emp cher le d but de travaux ill gaux et celui de manifestations de masse entre 5000 et 10000 manifestants contr
55. ats et contrats entre entreprises rel vent du domaine priv C est pourquoi nous ne pouvons pas obtenir beaucoup d information quand aux partenariats entre AREVA et d autres entreprises Cependant d apr s AREVA les transports sont assur s par elle m me via sa filiale TN International Les transports routiers sont r alis s plus particuli rement par LMC une filiale de TN International D apr s des recherches sur internet AREVA fait galement appel des entreprises de transport priv es comme par exemple l entreprise Deret SNCF est galement un transporteur Le r seau ferroviaire tant exploit par EDF et les mati res nucl aires par les g ants du nucl aire il y a une r partition des r les Les trains sont charg s par AREVA ou EDF tandis qu ils sont pr par s par les cheminots de la SNCF ils v rifient l tat des freins s assurent que le mat riel est bien en place b ches portes trappes et inspectent les attelages Les mati res nucl aires parcourent chaque ann e 180 000 km par train L ensemble des transports de mati res radioactives du cycle du combustible sont assur s par AREVA L entreprise assure les transports des mati res radioactives entre les usines du cycle du combustible lors de sa fabrication l approvisionnement en combustibles des CNPE d EDF le retrait du combustible usag et son transport vers la Hague et enfin le transport des d chets vers les centres de stockage
56. auts de Seine 92 le Centre de Stockage de la Manche CSM situ dans la Manche 50 Digulleville exploit de 1969 1994 et aujourd hui en phase de surveillance le Centre de Stockage des d chets de Faible et Moyenne Activit vie courte CSFMA dans l Aube 10 entr en service en 1992 et localis sur les communes de Soulaines Dhuys Epoth mont et Ville aux Bois le Centre de Stockage des d chets de Tr s Faible Activit CSTFA dans l Aube 10 galement entr en service en 2003 et situ sur le territoire des communes de Morvilliers et de La Chaise le Laboratoire Souterrain de Meuse Haute Marne 55 et 52 situ sur la commune de Bure 55 qui contribue aux tudes et recherches sur le stockage g ologique des d chets haute activit et de moyenne activit vie longue et l Espace technologique sur la commune de Saudron 52 o sont pr sent s les prototypes industriels tudi s pour le stockage de ces d chets Source site officiel de l Andra http www andra fr pages fr menul l andra qui sommes nous r 2 html AREVA AREVA est une entreprise fran aise sp cialis e notamment dans l industrie nucl aire Elle ma trise l ensemble des m tiers du nucl aire depuis l extraction du minerai jusqu au recyclage des mati res en passant par le transport des mati res radioactives Groupe qui con oit et r alise les r acteurs lectronucl aires et de propulsion Source Tertrais Bruno L Atlas mondial
57. cat gories ainsi r partis deux d put s d sign s par l Assembl e nationale et deux s nateurs d sign s par le S nat des repr sentants des commissions locales d information des repr sentants d associations de protection de l environnement et d associations mentionn es Varticle L 1114 1 du code de la sant publique des repr sentants des personnes responsables d activit s nucl aires des repr sentants d organisations syndicales de salari s repr sentatives des personnalit s choisies en raison de leur comp tence scientifique technique conomique ou sociale ou en mati re d information et de communication dont trois d sign es par l Office parlementaire d valuation des choix scientifiques et technologiques une par l Acad mie des sciences et une par l Acad mie des sciences morales et politiques des repr sentants de l Autorit de s ret nucl aire des services de l tat concern s et de l Institut de radioprotection et de s ret nucl aire le pr sident du Haut comit est nomm par d cret parmi les parlementaires les repr sentants des commissions locales d information et les personnalit s choisies en raison de leur comp tence qui en sont membres A ce titre le haut comit peut mettre un avis sur toute question dans ces domaines ainsi que sur les contr les et l information qui s y rapportent Il peut galement se saisir de toute question relative l accessibilit
58. cations documents DP 20FLA1et2 202012 pdf 64 D cision n 2012 DC 0254 de l Autorit de S ret Nucl aire du 5 janvier 2012 tablissant la liste des installations nucl aires de base INB au 31 d cembre 2011 European Pressurized Reactor EPR de Flamanville Un troisi me r acteur est en construction la centrale nucl aire de Flamanville De type EPR European Pressurized Reactor anglais pour R acteur Europ en Pressuris REP sa construction a commenc en 2007 et devrait co ter selon les estimations officielles autour de 6 milliards d euros Ce sera le premier r acteur de la g n ration III construit en France D autres sont construits en Finlande et en Chine Source energie edf com 48324 html Site officiel d Areva http www areva com FR activites 1572 les atouts du reacteur nucleaire epr html Site Areva NC de la Hague L tablissement AREVA NC ex Cogema de La Hague est implant sur la pointe nord ouest de la presqu le du Cotentin dans le d partement de la Manche 50 20 km l ouest de Cherbourg 6 km du cap de La Hague et une quinzaine de kilom tres des les anglo normandes Les installations de retraitement des combustibles nucl aires dont les premi res ont t mises en service en 1966 sont autoris es retraiter annuellement pr s de 1700 tonnes de combustibles nucl aires us s issus de centrales nucl aires fran aises et trang res Le traitement des combustibles us s
59. cl aire mais non radioactifs mat riaux non li s l industrie nucl aire 1 5 4 Le cycle du combustible en France En France le cycle du combustible est dit ferm Tertrais 2011 car les combustibles us s apr s utilisation en r acteur de centrale lectrique sont retrait s pour en tirer les mati res qui pourront tre r utilis es contrairement au cycle ouvert o les combustibles us s sont directement consid r s comme des d chets La compr hension du cycle du combustible est primordiale car chaque tape du cycle du combustible nucl aire n cessite le transport de mati res radioactives d une installation une autre Ces installations sont r parties sur l ensemble du territoire fran ais voir carte en annexe Les transports de mati res radioactives n cessaires au cycle du combustible sont estim s environ 11 000 par an Le combustible neuf n cessite environ 300 transports par an le MOX en n cessite une trentaine le combustible us provenant des centrales lectronucl aires et destin aux usines de retraitement de La Hague environ 200 par an dont une dizaine en provenance de l tranger Un millier de transports d origine ou de destination trang re ont lieu chaque ann e ce qui correspond environ 50 000 colis Les tapes du cycle du nucl aire sont l extraction du minerai la concentration la conversion l enrichissement la fabrication le traitement et le recyclage AREVA d tient
60. d s natrice de l Is re groupe CRC Communiste R publicain et Citoyen le gouvernement par l interm diaire du Ministre de l conomie des finances et de l industrie publia sa r ponse dans le Journal Officiel du S nat du 11 mars 2004124 Pour le gouvernement le d cret n 81 512 du 12 mai 1981 du 12 mai 1981 relatif la protection et au contr le des mati res nucl aires et ses arr t s d application le contr le et la protection des mati res nucl aires s imposent pour des raisons tenant la fois la s curit nationale et aux engagements souscrits par la France dans le domaine de la lutte contre la malveillance et la prolif ration Selon le communiqu l arr t avait pour objectif de prot ger les donn es pouvant ventuellement permettre des individus aux intentions malveillantes d attaquer ou de voler des mati res nucl aires 10934 de Mme Annie David Is re CRC publi e dans le JO S nat du 12 02 2004 page 335 122 Circulaire du 26 janvier 2004 prise pour l application de l arr t du 26 janvier 2004 relatif la protection du secret de la d fense nationale dans le domaine de la protection et du contr le des mati res nucl aires 123 Nucl aire le nouvel arr t secret d fense ne satisfait toujours pas les ONG ONG Mondialisation cologie et environnement 124 R ponse du Ministre de l conomie des finances et de l industrie publi e dans le JO S nat du 11 03 2004 page 600 suite la
61. d and localized transport is mobile and can cross the whole country A great part of the population is thus concerned by these operations as they may be exposed to radiations released by transports load We will therefore focus on information that the public can have concerning nuclear transport by focusing on a territory as a case study the Manche department Nuclear industry provides many jobs in the Manche department and is a major factor of its economical development but at the cost of nuclearization and thus radioactive releases and risks of nuclear accidents making it a major topic of contradictions The Manche department which houses no less than three nuclear sites on its territory including the AREVA NC plant which has a key role in the nuclear fuel cycle is particularly exposed to nuclear activities in comparison with the rest of France In this work we will deliver an overview of nuclear transport in the Manche department determine the impact of legislation on the territory studying the system of actors and the ways available to the public to be informed on radioactive material transports through various institutions established for this purpose Keywords nuclear transport Manche actor institution public 93
62. d ex cution de ces transports 107 La DTS Direction du Transport et des Sources quant elle est une direction au sein de l ASN charg e du contr le du transport des mati res radioactives 3 2 6 En cas de crise Un grand nombre de services sont inform s des transports de mati res nucl aires en cas de crise mais n ont pas de r le proprement parler dans le transport La plupart des services intervenant sont destin s la pr vention et au traitement des situations de crise de toute nature Il existe plusieurs chelons d un m me service chelle nationale direction centrale chelle zonale direction zonale et une chelle d partementale direction d partementale Les acteurs intervenant sont presque tous des services de l Etat centralis s ou d concentr s et sous la responsabilit pour la grande majorit du minist re de l Int rieur Les collectivit s territoriales n ont aucun r le Le Centre Op rationnel de Gestion Interminist rielle de Crises COGIC est un service faisant partie du Minist re de l Int rieur Son r le est de g rer et surveiller les crises et de coordonner les moyens en cas de crise Il poss de un centre op rationnel de veille permanente et est reli tous les services gouvernementaux Il est au centre du dispositif de crise C est ce 105 Le transport des combustibles nucl aires us s des d chets vitrifi s et compact s AREVA 106 Arr t du 18 ao t 2010 r
63. dire Heureusement que moi et d autres tions l pour l inciter parler car les autres ne voulaient pas trop Les gens peuvent avoir des probl mes s ils r v lent certaines informations confidentielles Il faut questionner longuement et redemander pour avoir des informations La transparence reste quelque peu opaque Le CRILAN sert de contre 89 pouvoir Surtout avant Donc le CRILAN est aussi membre de la CI de Cherbourg Oui le CRILAN est membre de la CI de Cherbourg Quand elle a t cr e j y ai t invit sans que j en fasse la demande Quelles sont les diff rences entre CLI d INB et CLI d INBS par rapport l obtention des informations notamment concernant le transport La CI est sous la responsabilit des pr fets le pr fet maritime et le pr fet normal Dans les CI ni les journalistes ni le public ne sont autoris s Il avait t demand au CRILAN une certaine confidentialit par rapport aux informations qui se disait en CI mais je leur ai dit que j ai des comptes rendre mes mandants et donc j ai refus Par quels moyens tenez vous au courant le public Il y a le site internet et la revue que nous publions quelques fois par an gr ce aux cotisations des adh rents Proc dez vous des expertises techniques sur les transports et sur les installations nucl aires Le CRILAN n a pas la fonction de proc der des expertises techniques mais on commande parfois des tudes notamment
64. diteur est responsable du transport Les modes de transport utilis s pour les mati res radioactives peuvent tre tr s vari s par route par train par bateau voie maritime ou fluviale ou par avion Les mode de transport utilis s au sein du territoire fran ais dans le cadre du cycle du combustible sont le transport routier et le transport ferroviaire Le rail tant le moyen le plus s r c est ce mode de transport qui est choisi pour transporter les mati res radioactives d s lors qu il existe une liaison ferroviaire entre les sites nucl aires D apr s AREVA les transports civils de combustibles nucl aires circulent en France par voie ferr e ou par voie routi re Il n existe pas de r glementation obligeant adapter un mode de transport en particulier Le choix se fait selon la distance parcourir le type de mati res transport es de la quantit transport e etc Les transports s effectuent depuis les sites des centrales nucl aires EDF vers l usine de traitement d AREVA La Hague Les combustible us s sont transport s par voie ferr e depuis les CNPE jusqu au terminal ferroviaire d Armanville Valognes dans la Manche 50 puis par route en camion jusqu l usine AREVA NC de La Hague 101 12 La seule exception est le CNPE de Flamanville qui du fait de sa proximit g ographique avec l usine AREVA NC de La Hague voit son combustible usag y tre directement transport par camion voir car
65. e Dr me St Paul Trois Ch teaux Dr me et Boll ne Vaucluse Elle enrichit l uranium jusqu 5 en isotope 235 par diffusion gazeuse Elle couvre une superficie d environ 280 ha Le site se trouve situ l int rieur de l le constitu e par le Rh ne l ouest et le canal de Donz re Mondragon l est Le canal se situe environ 500 m tandis que la rive gauche du Rh ne est loign e de 5 km Il est environn au nord par les installations du site COGEMA et CEA l est par la centrale EDF dont il est s par par une route au sud par le CD 204 l ouest par des terres agricoles au sud ouest par les installations SOCATRI et BCOT L ensemble de l usine constitue l Installation Nucl aire de Base n 93 Elle emploie environ 1200 personnes Une nouvelle usine Georges BESSE II GBII utilisant le principe de la centrifugation pour enrichir l uranium devrait progressivement et sur le m me site remplacer l usine Georges BESSE I Source site ofjiciel de l ASN http www asn fr index php L ASN en re ion Division de L on C cle du combustible Usine Usines FBFC et CERCA de Romans sur Is re Sur son site de Romans sur Is re dans la Dr me 26 la soci t FBFC exploite deux installations nucl aires de base l unit de fabrication d l ments combustibles pour les r acteurs de recherche INB n 63 et l unit de fabrication de combustibles nucl aires destin s aux r acteurs eau sous pression INB
66. e de scientifiques un sixi me de syndicats et un sixi me d associations dont fait partie le CRILAN et aussi l AEPN Les associations ont fait en sorte d ouvrir les CLI au public pour les assembl es m me si ce dernier n a aucun pouvoir C est le cas pour les trois CLI de la Manche mais ce n est pas le cas pour toutes les CLI Quelles relations avez vous avec les exploitants Pour la centrale de Flamanville il avait t dit que le MOX serait utilis comme combustible Mais il y a eu des fuites et on a appris que ce ne serait sans doute pas le cas Et maintenant on ne sait toujours pas quel type de combustible sera utilis Il y a galement des incertitudes quant au co t de l EPR Il y a souvent des mensonges qui sont dit en CLI et CI ou bien des mensonges par omission Comment le CRILAN fait il pour obtenir ses infos Directement aupr s des exploitants aupr s des CLI ou avez vous des observateurs Le CRILAN a ses infos par des moyens clandestins parfois par t l phone ou dans la rue Mais plus trop maintenant Des fois je rencontre des gens sur le march ou dans des lieux publics discr tement Des fois on obtient des informations par des personnes travaillant dans les centrales nucl aires qui viennent t moigner en CLI Ces t moignages viennent compl ter ou contredire les communiqu s officiels des exploitants Il y a quelques ann es on a eu quelqu un d EDF que j ai invit venir en CLI pour dire ce qu il avait
67. e int gration du personnel travaillant sur site Paradoxalement la l gislation a mis en place de plus en plus de dispositifs visant favoriser la transparence Cependant le transport demeure une activit part et l volution dans ce domaine est peut tre diff rente des autres Ainsi il serait int ressant de r aliser cette tude dans d autre domaines d activit comme par exemple la mise en place d installation nucl aire 48 49 TABLE DES MATI RES 1 D marche de r flexion 1 1 La g ographie du nucl aire 1 2 La transparence et le droit l information 1 2 1 La transparence 1 2 2 Le droit l information 1 3 La confiance du public envers le nucl aire 1 3 1 La perception des risques 1 3 2 Les affaires du nucl aire 1 4 Les usages du nucl aire 1 4 1 Les usages civils du nucl aire 1 4 2 Les usages militaires du nucl aire 1 5 Le transport 1 5 1 Fondement du transport nucl aire 1 5 2 Les mati res dangereuses 1 5 3 Les transports de mati res radioactives 1 5 4 Le cycle du combustible en France 1 5 5 Le transport nucl aire militaire 1 6 Questionnements 2 M thodologie 2 1 Le cheminement de l information 2 2 Zone d tude 2 2 1 Pr sentation de la zone d tude 2 2 2 Le choix du d partement de la Manche 2 2 3 Territoire 2 2 4 Choix des institutions 2 2 5 M thodes de r colte des informations 2 2 6 Crit res 2 2 7 Recherche des associations 3 Acteurs et Espace 3 1 Aspect spatial du transport 3 1
68. e l implantation de la centrale de Flamanville fin des ann es 70 contre les rejets de l usine de retraitement de COGEMA La Hague de l arriv e des d chets trangers du d part du plutonium pour le Japon dans les ann es 80 et 90 e a veill la l galit des d cisions prises au respect des lois et a entam souvent des luttes juridiques qui ont mis en lumi re les agissements des exploitants et lui ont permis d avoir acc s des dossiers sensibles Il a obtenu entre autres le sursis ex cution du premier permis de construire de Flamanville 78 le sursis ex cution du recouvrement du Centre de Stockage Manche 1995 sa plainte contre COGEMA pour stockage ill gal de d chets radioactifs a abouti en janvier 1999 la mise en examen de cette derni re pour mise en danger de la vie d autrui mais un non lieu a t prononc l automne 2002 10 ans apr s le d p t de la plainte a apport une aide juridique des travailleurs int rimaires victimes du nucl aire Le CRILAN continue de s opposer au retraitement extraction de plutonium d AREVA NC Il prend ponctuellement sa part dans les manifestations contre les arriv es de combustibles irradi s et de d chets vers la Hague aucune r gion ne m ritant d tre la poubelle nucl aire de la Plan te Il milite pour les rejets z ro et propose l immobilisation du plutonium d j extrait ou d traitement Brochure disponible sur la question l arr
69. e l EnviRonnement Industriel et des risqueS INERIS Cr en 1990 l INERIS est un tablissement Public caract re Industriel et Commercial EPIC plac sous la tutelle du minist re de l cologie du D veloppement Durable des Transports et du Logement L INERIS a pour mission de contribuer la pr vention des risques que les activit s conomiques font peser sur la sant la s curit des personnes et des biens et sur l environnement Il m ne des programmes de recherche visant mieux comprendre les ph nom nes susceptibles de conduire aux situations de risques ou d atteintes l environnement et la sant et d velopper sa capacit d expertise en mati re de pr vention Ses comp tences scientifiques et techniques sont mises la disposition des pouvoirs publics des entreprises et des collectivit s locales afin de les aider prendre les d cisions les plus appropri es une am lioration de la s curit environnementale Ses domaines de comp tence sont Risques accidentels sites Seveso TMD GHS malveillance dispositifs technologiques de s curit Risques chroniques pollution de l eau et de l air sols pollu s substances et produits chimiques CEM REACH environnement sant e Sols et sous sols cavit s apr s mine manations de gaz fili re CCS Certification formation outils d aide la gestion des risques Source site officiel de l INERIS http www ineris fr p
70. e m me et le CRILAN acteur majeur local ayant eu plus de 700 adh rents par le pass Les CLI peuvent galement assister des op rations de contr le de radioactivit mais cela reste exceptionnel Ce fut le cas au terminal ferroviaire d Armanville Valognes lors du d part des convois ferroviaires internationaux de d chets radioactifs de l usine de La Hague vers l Allemagne en novembre 2011 La CLI de La Hague n est pas tenue au courant de la m me fa on de la part de l tablissement AREVA NC suivant les types de transport Concernant les transport habituels combustible usag mati res retrait es d chets voir Partie I allant et venant La Hague qui sont tr s fr quents parfois hauteur de plusieurs par jour la CLI n est pas inform e par l tablissement AREVA cependant elle l tait auparavant Aucune op ration de contr le ni information du public ne sont donc possibles de la part des CLI de quelque mani re que ce soit En revanche les transports exceptionnels sont communiqu s la CLI comme les transports internationaux de d chets radioactifs Le dernier transport de la sorte avoir t tr s m diatis est un convoi ferroviaire de 11 conteneurs de type CASTOR CAsk for Storage and Transport Of Radioactive material contenant des d chets radioactifs vitrifi s de haute activit allemands parti de Valognes le mercredi 23 novembre 2011 et destination de l Allemagne Le vendredi 18 n
71. e pr vention des risques majeurs Transport des mati res dangereuses lt http www risques gouv fr risques risques technologiques Transport des matieres dangereuses gt About the ADR UNECE lt http www unece org trans danger publi adr adr_f html gt 54 OTIF RID 2011 lt http www otif org fr publications rid 2011 html gt Activit s contr l es par l ASN Transports de mati res radioactives ASN lt http www asn fr index php Les activites controlees par I ASN Transports de matieres radioactives gt IRSN Les modes de transport lt http www irsn fr FR base de connaissances Installations nucleaires transport transport matiere radioactive Pages 4 modes de transport aspx dId cf0298bb d410 4c85 a897 b562a3ac66b4 amp dwld 885b1a3b 1ebc 40c8 aa7e ecc0163b7eda gt Division de Marseille Transports de mati res radioactives ASN lt http www asn fr index php L ASN en region Division de Marseille Transports de matieres radioactives gt Les tapes du cycle du combustible ASN lt http www asn fr index php S informer Dossiers La surete du cycle du combustible Les etapes du cycle du combustible gt Gestion du cycle du combustible extraction uranium enrichi recyclage offre nergie nucl aire AREVA lt http www areva com FR notreoffre 446 gestion du cycle du combustible extraction uranium enrichi recyclage offre energie nucleairenbsp html gt Le traitement de l uranium du minerai au Yellow cake
72. e s curit notamment pour l emballage Il y a une liste d entreprises qui sont autoris es par l ASN INBS il n y a pas de CLI autour des INBS il y a des CI d finies dans la loi de 2001 Les CLI sont dans la loi de 2006 Quelle est la relation entre les CLI et les associations Les CLI informent elles de tout Les CLI doivent obligatoirement laisser des associations participer la CLI videmment toutes les associations ne peuvent pas tre membres d une CLI il n y a pas la place Quelle est l implication du public dans les CLI Au sein des associations je n ai jamais rencontr des gens qui demandaient tre en CLI S ils veulent des informations ils peuvent l obtenir Les citoyens lambda ne peuvent pas tre dans une CLI mais ils sont repr sent s par des lus des membres d associations etc Cependant ils peuvent participer une commission technique Ils peuvent aussi assister aux assembl es pl ni res mais ne peuvent pas prendre part aux d lib rations 87 Quelles sont les moyens des CLI d obtenir de l info De diffuser l information Presque toutes les CLI ont un site internet et peuvent disposer d un espace sur l ANCCLI Beaucoup de CLI publient un bulletin d information mais cela n cessite des moyens financiers ce qui n est malheureusement pas toujours le cas Les allocations des CLI sont donn es par les conseils g n raux Normalement avec la loi TSN les CLI devaient tre dot es d un budget gr
73. elatif la protection et au contr le des mati res nucl aires en cours de transport Article 3 107 Note d information L expertise r alis e par l IRSN pour le retour de d chets radioactifs vitrifi s en Allemagne p 4 108 Direction du Transport et des Sources ASN 109 Site officiel du minist re de l Int rieur COGIC 35 service qui informe les autres en cas de crise Lors d un transport le COGIC informe Les d partements concern s au niveau local les pr fets pr fecture de Saint L le Groupement de Gendarmerie de la Manche Service d concentr de la Gendarmerie Nationale rattach e au minist re de l Int rieur Elle assure notamment une mission de s curit publique la Direction D partementale de la S curit Publique DDSP administration d concentr e de la DCSP le Service D partemental d Information G n rale SDIG charg de la recherche de renseignements destin s informer le Pr fet du d partement auquel il est rattach le Centre Op rationnels D partementaux d Incendie et de Secours CODIS d pendant du SDIS Service D partemental d Incendie et de Secours Il organise les secours Il est rattach la pr fecture et aux collectivit s territoriales la Direction D partementale de la Police aux Fronti res DDPAF administration d centralis e de la DCPAF de niveau d partemental Les postes fronti res en cas de trajet international Zones de d fense e
74. ent la DGA est responsable de la conception de l acquisition et de l valuation des syst mes qui quipent les forces arm es Son action couvre toute la dur e de vie de ces programmes C est le ler investisseur de l tat la DGA conduit 80 programmes d armement et a engrang 7 964 milliards d euros de commandes l industrie en 2011 Source site officiel du Minist re de la D fense http www defense gouv fr dga la dga2 missions presentation de la direction generale de l armement Centre CEA de Valduc Le centre de Valduc est implant sur la commune de Salives canton de Grancey le Ch teau 45 km au nord ouest de Dijon dans une r gion faible densit de population Il s tend sur 730 hectares dont 180 hectares consacr s aux activit s de recherche et d veloppement La Zone Protection Renforc e zone dans laquelle se trouvent les principales installations nucl aires s tend quant elle sur une superficie de 30 hectares La fabrication des parties nucl aires des armes de la dissuasion fran aise est effectu e au CEA Valduc Les t tes nucl aires sont ensuite assembl es sur les bases militaires pour tre mises disposition des arm es 66 En fin de vie les t tes nucl aires sont d sassembl es et les composants nucl aires ramen s Valduc Les mati res sont r cup r es et doivent subir des traitements de purification pour tre nouveau utilisables Le centre de Valduc est l un des quat
75. enue dans son fonctionnement par le Conseil G n ral de l Is re et dans certaines de ses actions par le Minist re de l Ecologie et du D veloppement Durable MEDD par la R gion Rh ne Alpes et par Grenoble Alpes M tropole La METRO Les objectifs de l IRMa sont de promouvoir une politique d information de sensibilisation et de formation dans le cadre de la pr vention des risques majeurs d origine naturelle et technologique notamment ceux localis s en Is re informer la population sur la nature des risques auxquels elle peut tre soumise suivant sa localisation en Is re e sensibiliser le public aux probl mes engendr s par l existence de ces risques en certaines zones du territoire e former la population afin qu elle adopte les comportements ad quats en cas de survenance d un v nement dangereux li l un de ces risques impliquer et former certains relais d opinion d cideurs politiques et administratifs industriels professionnels de la sant dans les domaines de la pr vention des risques majeurs de recenser les actions d information effectu es dans ce secteur d initier ou d encourager en la mati re les tudes et recherches dans le domaine de l objet social d engager toute action pour la protection des personnes des biens et de l environnement contre les risques majeurs Source site officiel de l IRMa htip www irma grenoble com O2institut 0linstitut_index php 77 Institut National d
76. er des commissions d s 1981 cr ation d organes de contr le de la radioactivit d veloppement d associations Le transport est un domaine qu il faut d avantage prot ger de la suspicion car il expose encore plus les populations C est une activit nucl aire part qu il faut distinguer des autres activit s du fait de son caract re mobile spatialement et de sa pr sence dans tous les domaines d activit de la fili re nucl aire La relation plus pr cis ment la communication et le transfert d information avec le public est donc fondamentale pour la bonne marche de l industrie nucl aire m me si cette relation peut sembler tre au premier abord un handicap 1 D marche de r flexion 1 1 La g ographie du nucl aire Le nucl aire est un domaine important en g ographie bien qu il demeure encore tr s peu tudi De par le nombre d installations nucl aires pr sent sur le territoire et le nombre d acteurs intervenant dans les activit s nucl aire l industrie nucl aire a un impact majeur Elle a un impact conomique social et g ographique en tant que tel norme de par le nombre d emplois dans la fili re nucl aire et li s la fili re nucl aire 200 000 emplois directs et indirects Fran ois Roussely 2010 et la part de la fili re nucl aire dans la production d lectricit fran aise Tertrais 2011 L tude du nucl aire en g ographie se heurte quelques difficult s selon Romain Ga
77. es comburantes liquides 5 2 Peroxydes organiques 61l Mati res toxiques i 6 2 Mati res infectieuses 7 Mati res radioactives 8 Mati res corrosives 9 Mati res et objets dangereux divers Tableau 2 Classification des mati res dangereuses Source INERIS Classement au Transport des Mati res Dangereuses TMD On note que les mati res dangereuses sont tr s vari es tableau 1 Les r glementations les concernant sont donc tr s abondantes afin de r pondre aux exigences que posent chaque type de mati res dangereuses Environ 15 millions de colis de mati res dangereuses sont transport s chaque ann e en France tandis que le nombre de colis de mati res radioactives s l ve 900 000 ce qui ne repr sente qu une petite part de ces transports Parmi ces 900 000 colis seuls 16 sont pour l industrie et la recherche nucl aire 3 1 3 Les risques TMD Les mati res dangereuses du fait de leur dangerosit voir pr c demment repr sentent un risque lors de leur transport que l on appelle le risque TMD C est pourquoi il a t pr vu des dispositions sp ciales afin de lutter contre ces risques Le risque TMD se manifeste en cas d accident mettant en cause des transports de mati res dangereuses soit par unit mobile par voie routi re ferroviaire ou fluviale ou soit par lien fixe gazoducs et ol oducs Les transports radioactifs comme tous les transports de mati res radioactives sont d termin s dans le
78. es de la Manche Source Google Maps 2012 Google 2 2 4 Choix des institutions Nous avons choisi d analyser la transmission de l information travers les institutions locales C est pourquoi nous tudierons des associations de ce type en effectuant des entretiens aupr s d elles et ou en analysant les moyens d information dont disposent chacune d elles afin d obtenir des informations pratiques et individuelles Nous allons interroger des associations qui ont un r le en particulier l information du public C est pourquoi nous avons d cid d interroger une ou plusieurs Commissions Locales d Information CLI dont le but pour lesquelles elles ont t cr es est d informer le public et des associations de type loi 1901 non officielles qui peuvent tre engag es pour ou contre l industrie nucl aire dont l information du public est galement un de ses r les Nous allons galement interroger des professionnels ayant des connaissances dans le domaine nucl aire Les Commissions Locales d Information CLI Les CLI sont des tablissements mis en place aupr s de tout site comprenant une ou plusieurs installations nucl aires de base et sont charg s d une mission g n rale de suivi d information et de concertation en mati re de s ret nucl aire de radioprotection et d impact des activit s nucl aires sur les personnes et l environnement pour ce qui concerne les installations du site voir annexe
79. es mettent en place pour informer le public 19 La l gislation est la base de ce qui d termine ce que le public peut savoir ou non partir de son tude nous d terminerons le cadre l gal ce qu il est possible de savoir Nous d finirons l impact de la l gislation sur le transport du nucl aire Cette partie nous permettra de poser les bases de la transparence dans le transport nucl aire partir desquelles nous r aliserons notre tude de cas Nous tudierons galement en parall le de la l gislation les v nements ayant eu lieu en rapport comme par exemple les mouvements conflictuels ayant eu lieu L tude de la l gislation se fera partir d l ments juridiques mais nous nous aiderons galement de documents officiels rapports et de synth ses la litt rature grise 2 1 Le cheminement de l information Le cheminement de l information ne se fait pas par un seul unique chemin Il en existe plusieurs L un de ces chemins est le passage par des institutions dont le r le est d informer le public C est ce chemin que nous allons tudier Ce chemin se compose donc de deux parties le passage de l information des exploitants nucl aires vers lesdites institutions et le passage de l information de ces institutions vers le public Nous tudierons cette partie gr ce aux informations r colt es en entretiens avec des institutions avec des personnes comp tentes en la mati re gr ce l tude des sites internet
80. exique lettre E mot 3284 http www asn fr index php Bas de page Pied de Page Lexique lettre E mot 3286 80 Affaire de Saint Maur des Foss s Le 23 novembre 2010 un tamis radioactif contamin au tritium H a t retrouv Saint Maur des Foss s Val de Marne 94 Ce tamis servant filtrer le tritium que l on croyait neuf donc non contamin a t retrouv dans les locaux de l entreprise 2M Process et venait du CEA de Valduc C te d Or dont 2M Process est l un des prestataires La source de la radioactivit n a t retrouv e que neuf mois plus tard Les mesures ont montr que le tamis a contamin ses alentours jusqu 200 m la ronde et le taux de tritium est cent fois plus lev e que celle mesur e autour des installations les plus polluantes Cinq personnes furent imm diatement av r es contamin es Source http www gilblog fr vu_sur_le_web saint maur banlieue radioactive html http www votresante org news php dateedit 1290449457 amp page http www sortirdunucleaire org actualites communiques affiche php aff 743 http www cpepesc org Un tamis moleculaire radioactif html 81 ANNEXE 2 ENTRETIENS Entretien avec lodie Jannin charg e de communication SEIVA et Catherine Saut charg e de mission SEIVA Le jeudi 12 avril 2012 10 00 dans les locaux de la SEIVA Contact Catherine Saut saut catherine seiva fr lodie Jannin jannin elodie seiva fr Maison des Associations Bo
81. g gt La Convention d Aarhus pilier de la d mocratie environnementale Tout sur l environnement le portail de l information publique environnementale lt http www toutsurlenvironnement fr aarhus la convention daarhus pilier de la democratie environnementale gt CADA lt www cada fr gt laprovence com Istres L accident d un transport d ogives nucl aires Istres devant la justice lt http www laprovence com article a la une laccident dun transport dogives nucleaires a istres devant la justice gt leparisien fr L accident d un camion de transport nucl aire sur la base d Istres tenu secret depuis 18 mois presse lt http www leparisien fr marseille 13000 1 accident d un camion de transport nucleaire sur la base d istres tenu secret depuis 18 mois presse 16 12 2011 1771513 php gt la croix com L accident sur la base militaire d Istres devant la justice lt http www la croix com Actualite S informer France L accident sur la base militaire d Istres devant la justice NG _ 2012 01 16 758255 gt lamarseillaise fr Des pi ces bord c est a le secret lt http www lamarseillaise fr justice faits divers des pieces a bord c est ca le secret 25376 html gt nouvelobs com Marseille l accident d un transport d ogives nucl aires devant la justice lt http tempsreel nouvelobs com societe 20120116 FAP9741 marseille l accident d un transport d ogives nucleaires devant la justice html gt Sites d
82. ger et doivent donc tre surveill s et limit s au maximum afin de garantir la p rennit de l activit dont ils sont issus L industrie nucl aire depuis sa cr ation a t impliqu e dans plusieurs catastrophes dans le monde Plus encore que les risques ce sont leur perception qui importe car elle va influer sur la confiance qui elle m me va influer sur la volont de transparence Dans le sondage Barom tre IRSN 2012 de la perception des risques et de la s curit r alis par l institut BVA en septembre et octobre 2011 la question Parmi les diverses activit s industrielles ou technologiques suivantes quelles sont celles qui selon vous risquent le plus de provoquer un accident grave ou une catastrophe en France les Fran ais ont r pondu 21 9 les centrales nucl aires 12 Loi constitutionnelle n 2005 205 du ler mars 2005 relative la Charte de l environnement 13 Loi n 78 753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d am lioration des relations entre l administration et le public et diverses dispositions d ordre administratif social et fiscal 14 Site officiel de la CADA 15 IRSN 2012 Barom tre IRSN 2012 La perception des risques et de la s curit par les Fran ais 9 18 1 le stockage de d chets radioactifs 15 5 les installations chimiques et 8 7 les transports de mati res dangereuses Soit 3 des 4 premi res r ponses concernant le nucl aire
83. gereuses par voies terrestres dit arr t TMD Journal Officiel de la R publique fran aise Arr t du 18 ao t 2010 relatif la protection et au contr le des mati res nucl aires en cours de transport Article 3 52 Journal Officiel de la R publique fran aise D cret n 2001 592 du 5 juillet 2001 relatif la s ret et la radioprotection des installations et activit s nucl aires int ressant la d fense Institut des Risques Majeurs 2006 Risques Infos Le transport de mati res dangereuses en Rh ne Alpes Bulletin de liaison n 17 Juin 2006 AIEA 2005 R glement de transport des mati res radioactives p 11 IRSN 2007 Le transport de mati res radioactives Collection th matique r imprim en 2009 22 p ASN 2012 Revue Contr le n 193 La s ret des transports de mati res radioactives 78 p AREVA NC La Hague 2011 Traitement des combustibles us s provenant de l tranger dans les installations d AREVA NC La Hague Rapport 2010 45 p Mairie d Orl ans Document d Information Communal sur les Risques Majeurs DICRIM de la Ville d Orl ans 24 p Pr fecture du Finist re 2006 Dossier D partemental sur les Risques Majeurs DDRM du d partement du Finist re pp 203 204 Agence pour le D veloppement Durable de la R gion Nazairienne ADDRN 2009 Les risques technologiques majeurs Carene amp Cap Atlantique pp 7 8 Guibert Florian 2011 M moire de stage de M2 Vers u
84. hets Expertise nucl aire de d fense Les activit s de recherche r alis es le plus souvent dans le cadre de programmes internationaux permettent l IRSN de maintenir et de d velopper son expertise et d asseoir sa stature internationale de sp cialiste des risques dans ses domaines de comp tence 74 Source site officiel de l IRSN http www irsn fr FR TRSN presentation Pages Presentation aspx Andra Agence Nationale pour la Gestion des D chets Radioactifs L Agence nationale pour la gestion des d chets radioactifs est charg e de la gestion long terme des d chets radioactifs produits en France Dans le cadre de cette mission l Andra met son expertise et son savoir faire au service de l tat pour trouver mettre en uvre et garantir des solutions de gestion s res pour l ensemble des d chets radioactifs fran ais afin de prot ger les g n rations pr sentes et futures du risque que pr sentent ces d chets Cr e en 1979 l Andra est devenue un tablissement public industriel et commercial par la loi du 30 d cembre 1991 dont les missions ont t compl t es par la loi du 28 juin 2006 relative la gestion durable des mati res et d chets radioactifs L Andra est ind pendante des producteurs de d chets Elle est plac e sous la tutelle des minist res en charge de l Industrie de la Recherche et de l Environnement L Andra est implant e sur 5 sites le si ge social Ch tenay Malabry dans les H
85. hets Espace presse Greenpeace France 54 Convoi le plus radioactif de l histoire Greenpeace attaque Areva pour entreposage ill gal de d chets D r glement climatique et R volution nerg tique L actualit de Greenpeace France 55 Greenpeace attaque Areva pour entreposage ill gal gt Nucl aire Enerzine com 56 D chets nucl aires Greenpeace porte plainte contre Areva Maxisciences com 21 Commune abritant une ou plusieurs INB ou INBS N Commune sujette des activit s nucl aires mais sans INB ou INBS E Commune du d partement de la Manche Commune hors d partement de la Manche E Ville principale avec gare ferroviaire Cherbourg Flamanville _ lt Saint Vaast la Hougue Les Pieux PO Le p gt Montebourg MANCHE Cr ances Agon Coutainville e Ville principale SAINT L Pr fecture Cherbourg Sous pr fecture R seau ferr Br t Granville lt Le AHI Y M Na KA Ca a 7 Te d partement j la Manche Zorio 2012 partir de Route 500 _ Site nucl aire Commune s d emplacement Usine AREVA NC La Hague Digulleville Herqueville Omonville la Petite Beaumont Hague et Jobourg Centre de Stockage de la Manche CSM Andra Digulleville CNPE de Flamanville Flamanville Port militaire de Cherbourg Cherbourg Terminal ferroviaire d Armanville Valognes Tableau 1 Communes d emplacement des sit
86. i rement le jeu d acteurs dans notre zone d tude le d partement de la Manche Dans une troisi me partie nous allons tudier la transparence des activit s de transport nucl aire dans la Manche Dans notre premi re sous partie nous allons analyser les lois qui ont eu un impact sur la transparence dans le transport nucl aire et dans l acc s l information Nous allons galement voisr les mouvements conflictuels et de contestation engendr s par cette l gislation Dans une deuxi me sous partie nous allons tudier le passage de l information des exploitants vers le public par l interm diaire de diff rents types d institution dont le r le est de diffuser l information Nous allons particuli rement approfondir cette partie Nous allons d terminer les moyens d information dont le public dispose et ce qu il peut savoir des activit s de transport nucl aire Nous avons d cid pour r pondre notre question d tudier la question par rapport aux institutions dont le r le est d informer le public Afin de savoir ce que peut connaitre le public nous avons d cid d tudier la population En effet les populations sont expos es aux transports de mati res radioactives ce qui l gitime leur droit de savoir Les populations sont inform es surtout par des institutions de type CLI ou associations de type loi 1901 C est pourquoi nous allons tudier la transparence en analysant ce que les diverses institutions susmentionn
87. i 2001 et son fonctionnement a t pr cis par le d cret n 2002 254 du 22 f vrier 2002 Ce d cret a t modifi le 7 avril 2007 pour tenir compte de la loi n 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s curit en mati re nucl aire L IRSN est un tablissement public caract re industriel et commercial EPIC plac sous la tutelle conjointe Minist re de l Ecologie du D veloppement durable des Transports et du Logement consulter le site internet du minist re Minist re de l Economie des Finances et de l Industrie consulter le site internet du minist re Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche consulter le site internet du minist re Minist re de la D fense consulter le site internet du minist re Minist re du Travail de l Emploi et de la Sant consulter le site internet du minist re Le champ de comp tences de l IRSN couvre l ensemble des risques li s aux rayonnements ionisants utilis s dans l industrie ou la m decine ou encore les rayonnements naturels Plus pr cis ment l IRSN exerce ses missions d expertise et de recherche dans les domaines suivants Surveillance radiologique de l environnement et intervention en situation d urgence radiologique Radioprotection de l homme Pr vention des accidents majeurs dans les installations nucl aires S ret des r acteurs S ret des usines des laboratoires des transports et des d c
88. imite ce que peut savoir le public mais d apr s nos investigations l information ne va jamais au bout de ces limites et cela est tr s variable Concernant les CLI les informations qu elles obtiennent des exploitants est tr s variable Cela d pend d une part de la volont des dirigeants des CLI Ils ne vont demander aux tablissements qu ils surveillent seulement les informations dans les domaines qu ils jugent importants D autre part les exploitants ne d livrent pas tous la m me quantit d information aux CLI auxquelles ils sont associ es Ainsi d apr s les informations r colt es AREVA est moins transparent qu EDF D une mani re g n rale les CLI sont associ es aux INB et surveillent les activit s fixes car ce sont ces activit s qui concernent les populations vivant autour des sites nucl aires Les CLI s int ressent donc moins au transports de mati res radioactives Ainsi l information accessible au public d pend de beaucoup de facteurs et de circonstances voir entretien avec G rard L on Niquet Concernant les associations en particulier les associations anti nucl aires elle ont leur propre moyen d obtention de l information et peuvent obtenir consid rablement plus d informations par des voies non officielles Mais avec la participation des associations aux CLI tels que le CRILAN Greenpeace l information circulante tendance s harmoniser voir figure 5 information officielle cesser infor
89. index php L ASN en region Division de Caen Les CLI de votre region La Commision de Surveillance du Centre de Stockage de la Manche La loi TSN de 2006 a remplac l ancienne commission par la CLI Source site officiel de la CLI de l Andra http www cli andra fr pdf CG 2020082420111 20CL1 20ANDRA pdf CLI de Flamanville La CLI de Flamanville CLIF a t cr e en 1993 Son Pr sident est Michel LAURENT conseiller g n ral et maire de Beaumont Hague pr sident de la CLI AREVA NC de La Hague et de la CLI du centre de stockage de la Manche Par ailleurs elle est adh rente l ANCLI Source site officiel de l ASN http www asn fr index php L ASN en region Division de Caen Les CLI de votre region La CLI de Flamanville Commission d information CI Les commissions d information sont des institutions cr es respectivement par arr t du ministre de la d fense ou du ministre charg de l industrie pour les sites d exploitation des installations nucl aires de base secr tes soumises au pr sent d cret et pour les lieux habituels de stationnement des navires militaires propulsion nucl aire Elles ont pour mission d informer le public sur l impact des activit s nucl aires sur la sant et l environnement Elles re oivent les informations n cessaires l accomplissement de leurs missions de la part des repr sentants du ministre de la d fense pour les installations nucl aires relevant de son autorit des exploit
90. information aupr s des installations nucl aires de base 127 D 40 temps N S 5 N 2 D o Z 5 H e N N C gt S eoma a S w de a CE D E N un o 2 re lt t S 3 z 82000 8 c900 b 2 3 8 58 5 5 50 gt lt O O 1 0 OO 0 lt N gt 5 D QQ N N 2 LE el D q D q co o gt q s 2 en z 3 Cal Figure 4 Frise chronologique avec les principaux v nements Zorio 2012 4 2 tude de la transparence et du passage de l information Nous allons pr sent tudier le transfert de l information vers le public gr ce aux institutions d information dont c est exclusivement le r le les CLI ou dont c est un de leurs missions associations 41 4 2 1 Le passage de l information des exploitants vers les institutions d information Le domaine civil Avant la cr ation des CLI il n y avait pas de lien avec la population locale Les CLI tudi es ne sont pas tr s concern es par le transport D une mani re g n rale les CLI s int ressent surtout aux activit s ayant lieu sur les sites nucl aires La CLI de la Hague ne s int resse pas aux transports Les institutions dont le r le est d informer le public n obtiennent pas leurs informations toutes de la m me mani re Cela est d notamment leur nature m me de ces institutions Les CLI sont
91. ion d op rations de contr le voir plus haut Dans le cadre de l op ration de contr le des convois ferroviaires de d chets radioactifs en novembre 2011 Valognes laquelle la CLI a assist voir plus haut la CLI de la Hague a publi un article sur le sujet dans son bulletin d information pour expliquer le d roulement des op rations et ses r sultats La d cision de la CLI de publier un article sur les transports alors que n est pas son domaine est d au caract re exceptionnel d un tel convoi De m me l importante m diatisation de ces transports a sans doute incit l ASN publier le n 193 de sa revue Contr le sur la s ret des transports de substances radioactives 44 Annuaire de l ANCCLI Site officiel de l ANCCLI 45 CLI Site officiel de l ASN 46 D cret n 2008 251 du 12 mars 2008 relatif aux commissions locales d information aupr s des installations nucl aires de base Article 22 L gifrance 47 Entretien t l phonique avec G rard L on Niquet fondateur de l ANCCLI et membre de la SETVA 48 CLI Site officiel de l ASN 49 Entretien t l phonique avec G rard L on Niquet de la SETVA et fondateur de l ANCCLI 50 CLI Site officiel de l ASN 51 Entretien t l phonique avec G rard L on Niquet de la SEIVA et fondateur de l ANCCLI 52 Entretien t l phonique avec Albert Collignon conseiller scientifique la CLI AREVA NC La Hague 53 Bulletin d Information n 21 de la Commission Locale d Information de l
92. ion_ ci cle66ECA3 pdf Entretien t l phonique avec G rard Pierre membre de l Association des Ecologistes Pour le Nucl aire AEPN et de Sauvons le Climat Le jeudi 24 mai 2012 10 30 Contact G rard Pierre gerard pierrel8 wanadoo fr Port 06 16 85 59 14 http www ecolo org intro introfr htm www sauvonsleclimat org L AEPN n a pas une mission de suivi Elle n a aucun financement ext rieur elle est seulement financ e par les cotisations de ses adh rents L AEPN a des repr sentants aux CLI de La Hague de l Andra et de Flamanville L AEPN est surtout compos de scientifiques 88 Entretien avec Didier Anger membre fondateur du Comit de R flexion d Information et de Lutte Anti Nucl aire CRILAN Le vendredi 25 mai 2012 14 30 Contact Paulette et Didier Anger paulette anger wanadoo fr 10 route d Etang Val 50340 Les Pieux T l 02 33 52 45 59 Fax 02 33 52 53 26 Port 06 80 23 39 45 www crilan fr Quel est le r le du CRILAN Le CRILAN uvre dans la lutte anti nucl aire mais il intervient aussi sur l eau et les d chets pas seulement sur le nucl aire De quelles CLI le CRILAN est il membre Le CRILAN est membre des trois CLI de la Manche la CLI de l Andra la CLI de Flamanville et la CLI de La Hague Il est aussi membre de la CI de Cherbourg Au sein de ces CLI le CRILAN ne prend pas de d cisions Les CLI sont constitu es pour moiti 1 personnes d lus un sixi m
93. iron 19 000 salari s TN International TN International est une filiale du groupe AREVA charg e de l emballage du transport et de l entreposage de mati res radioactives Elle effectue ses transports par voie routi re ferroviaire a rienne et maritime Elle se charge des transports de mati res radioactives du cycle du combustible et des transports de d chets hautement radioactifs etrangers lectricit de France EDF EDF est une entreprise fran aise un des leaders europ ens et mondiaux dans le domaine de l nergie Elle couvre un grande partie des m tiers du nucl aire production transport distribution commercialisation et n goce de l lectricit EDF est surtout pr sent dans le nucl aire mais exploite d autres nergies marine olienne g othermie hydraulique solaire biomasse fioul charbon gaz EDF con oit r alise et exploite les centrales lectronucl aires fran aises EDF exploite au ler janvier 2012 58 r acteurs nucl aires r partis sur 19 CNPE Centre Nucl aire de Production d lectricit qui repr sentent plus de 75 de la production d lectricit en France EDF produit galement de l lectricit par les barrages se charge du transport de l lectricit Les centrales nucl aires sont toutes dot es de deux ou quatre r acteurs seul la centrale nucl aire de Gravelines 59 en poss de six tandis qu un troisi me r acteur est en construction la centrale nucl aire de Flaman
94. ises filiales ou des sous traitants cf 3 2 3 les transports nucl aires militaires sont assur s quant eux par l arm e elle m me La coop ration civilo militaire est assur e par le SIDPC des pr fectures des d partements concern s par les transports 115 DGGN Site officiel du minist re de l Int rieur 116 DCCRS Site officiel du minist re de l Int rieur 117 Direction centrale Site officiel du minist re de l Int rieur 118 DCPAF Site officiel du minist re de l Int rieur 119 D Alexis Baconnet 37 4 La transparence et le passage de l information Dans cette partie nous allons tudier le d partement de la Manche quant ce que peut savoir le public travers les diff rents types d institutions locales dont il dispose Mais nous allons d abord tudier le cadre l gal qui d fini de mani re g n rale ce que le public peut savoir puis nous nous int resserons un cas pr cis 4 1 tude de la l gislation Dans cette partie nous allons d terminer les l ments l gislatifs concernant le transport nucl aire exclusivement ou non qui ont eu un impact sur la transparence et l acc s au public l information ainsi que les conflits n s de ces lois voir figure 4 4 1 1 L arr t secret d fense de 2003 Pr sentation L arr t secret d fense de 2003 du 24 juillet 2003 relatif la protection du secret de la d fense nationale dans le domaine de la protection et du contr le des mati re
95. it s publiques mettent disposition et diffusent le plus largement 4 Loi n 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s curit en mati re nucl aire Article 1 L gifrance 5 Code de l environnement Article L591 1 L gifrance 6 Quel cadre juridique en France Tout sur l environnement le portail de l information publique environnementale 7 Unece org Convention sur l acc s l information la participation du public au processus d cisionnel et l acc s la justice en mati re d environnement convention d Aarhus 8 Site officiel de la Commission conomique pour l Europe 9 France Nature Environnement Convention d Aarhus Mode d Emploi 10 La Convention d Aarhus pilier de la d mocratie environnementale Tout sur l environnement le portail de l information publique environnementale 11 Directive europ enne concernant l acc s du public l information en mati re d environnement EUR Lex L acc s au droit de l Union europ enne possible aupr s du grand public l information en mati re d environnement en utilisant notamment les technologies de l information et des communications Les autres textes Le droit l information en mati re d environnement est galement mentionn dans l article 7 de la loi constitutionnelle n 2005 205 du ler mars 2005 relative la Charte de l environnement Toute personne a le droit dans les conditions et les limites d finies par la loi d acc der a
96. ite FF4 2 rue des Corroyeurs 21000 DIJON T l 03 80 65 77 40 www seiva fr Les maires et ou les populations des communes autour de Valduc sont ils tenus au courant lors d un passage d un transport en provenance ou destination de Valduc Non On peut voir dans la rue des compagnies de gendarmes les trajets et les horaires ne peuvent pas tre connus Ils passent parfois en pleine nuit Le CEA de Valduc tient il la SEIVA au courant quand un transport arrive ou part de Valduc Etes vous inform quant son origine ou sa destination et quant sa nature Non Savez vous s il y a partenariat public priv pour le transport du nucl aire interne Valduc ou avec l ext rieur ou bien l arm e se charge t elle elle m me de tous les transports Si oui y a t il une pr f rence nationale Est ce des contrats sur la dur e ou r d finis pour chaque transport Non la SEIVA ne sait rien par rapport a Pour a il faut demander directement au CEA Proc dez vous des v rifications techniques lors du passage d un transport Non c est pas possible il y a une escorte de gendarmes et on a pas les moyens La SEIVA n a pas de permanence pr s du CEA De toute fa on la radioactivit des transports de Valduc n est pas d tectable au compteur Geiger Savez vous si Valduc doit se procurer des autorisations sp cifiques pour les transports aupr s des autorit s ex pr fecture Savez vous comment cela fonctionne
97. l de pr vention des risques majeurs 70 Classification des mati res dangereuses Source INERIS Classement au Transport des Mati res Dangereuses TMD 71 Pr fecture du Finist re 2006 Dossier D partemental sur les Risques Majeurs DDRM du d partement du Finist re pp 203 204 72 Agence pour le D veloppement Durable de la R gion Nazairienne ADDRN 2009 Les risques technologiques majeurs Carene amp Cap Atlantique pp 7 8 73 Agence pour le D veloppement Durable de la R gion Nazairienne ADDRN 2009 Les risques technologiques majeurs Carene amp Cap Atlantique pp 7 8 74 Guibert Florian 2011 Vers une gestion durable du risque associ au transport de mati res dangereuses le cas de l agglom ration dunkerquoise p 57 75 Document d Information Communal sur les Risques Majeurs DICRIM de la Ville d Orl ans p 16 76 IRMa 2006 Risques Infos Bulletin de liaison n 17 Juin 2006 page 7 Il existe des itin raires interdits de circulation pour les TMD ainsi que des limites de vitesse En effet les v hicules routiers de TMD sont limit s 80 km h au lieu de 90 km h pour les autres poids lourds Les centres villes et les tunnels ainsi que d autres ouvrages peuvent tre interdits la circulation pour les camions transportant des mati res dangereuses Il existe galement des restrictions temporelles certains transports routiers peuvent tre interdits lors des grands d parts en vacances et les week ends
98. le plus radioactif de l histoire greenpeace attaque areva pour entreposage illegal de dechets gt Greenpeace attaque Areva pour entreposage ill gal gt Nucl aire Enerzine com lt http www enerzine com 2 10716 greenpeace attaque areva pour entreposage illegal html gt D chets nucl aires Greenpeace porte plainte contre Areva Maxisciences com lt http www maxisciences com greenpeace dechets nucleaires greenpeace porte plainte contre areva_art10155 html gt Portail interminist riel des risques majeurs Glossaire lt http www risques gouv fr mot matiere dangereuse matieres gt 56 Risques technologiques Portail interminist riel de pr vention des risques majeurs lt http www risques gouv fr risques risques technologiques gt Le risque de transport de mati res dangereuses Les risques majeurs lt http www risquesmajeurs fr le risque de transport de matieres dangereuses gt Cartes de France des transports de mati re nucl aire R seau Sortir du Nucl aire lt http groupes sortirdunucleaire org Carte de France des transports de gt Le transport des combustibles nucl aires us s des d chets vitrifi s et compact s AREVA lt http www areva com FR activites 4308 le transport des combustibles nucleaires uses des dechets vitrifies et compactes html gt LMC TN International AREVA lt http www areva com FR activites 1189 Imc tn international html gt Le transport de mati res radioactives
99. lement recens es sur l annuaire du site internet de l ANCCLI et disposent galement d un espace d di sur celui ci L ANCCLI qui est la f d ration des commissions locales d information doit par le d cret CLI publier un rapport d activit chaque ann e Les CLI peuvent publier un bulletin d information si elles le d sirent Ainsi les trois CLI de la Manche publient chacune un bulletin d information Ces bulletins sortent des intervalles de temps tr s irr guliers et un rythme de un ou deux par an Elles publient galement un bulletin d information inter CLl commun aux trois CLI de la Manche Publier un bulletin d information n cessite des moyens financiers mais les CLI ne les ont pas toujours C est pourquoi certaines CLI ne publient pas de bulletin ou alors intervalles tr s espac s dans le temps Les CLI re oivent leurs allocations des conseils g n raux dont elles d pendent et de l ASN Avec la loi TSN de 2006 les CLI auraient d tre dot es d un budget gr ce une taxe INB pay e par les exploitants mais cause de la crise conomique actuelle cette disposition n a pas t mise en place Avec le r cent changement de gouvernement la situation va peut tre s arranger La CLI de la Hague ne communique pas au public les transports de mati res radioactives car elles n a pas d information Cependant lors de transports exceptionnels les CLI peuvent r aliser ou assister la r alisat
100. mation non officielle exploitants DEEE associations Figure 5 La transmission de l information des exploitants au public travers les associations Zorio 2012 Concernant le risque TMD il n est pris en compte qu au niveau local devraient tre mieux 47 pris en compte dans les politiques publiques d am nagement du territoire Les transports de mati res radioactives du fait de leur caract re mobile apportent un risque d incident ou d accident nucl aire dispers sur l ensemble du territoire national fran ais mais seules les communes se trouvant proches des INB ou INBS sont inform es des risques nucl aires De plus les informations disponibles dans les documents destin s informer la population ne sont pas parfaites sans doute cause des r glementations sur le secret Concernant les mouvements de protestation les sujets qui sont les plus combattus sont l EPR et la ligne THT Les transports bien que tr s importants ne sont pas autant combattus Cela est d sans doute au d faut d information dans ce domaine et donc la m diatisation moins importante galement Globalement on a constat une d gradation de la transparence au fil des ans y compris dans le domaine du transport Les exploitants d voilent moins d information Certaines personnes interrog es parlent d information d voil es au compte gouttes et de transparence forc e Cela est d d apr s les informations r colt es la meilleur
101. ment un argument tr s important prendre en compte 1 3 2 Les affaires du nucl aire Certaines affaires et v nements nucl aires ayant eu lieu ont port des coups tr s durs la confiance en le nucl aire et la cr dibilit de ses acteurs Cette cr dibilit et cette confiance ont t branl es par les v nements en eux m mes mais aussi par la communication qui a t fait autour de ces derniers et ce de mani re parfois bien plus importante De tr s nombreux accidents impliquant le nucl aire se sont produits dans le monde mais certains ont eu un important retentissement et d autres tr s peu Lors de l accident nucl aire de Tchernobyl le 26 avril 1986 le nuage radioactif caus par la catastrophe s est d plac au dessus de l Europe En France les autorit s par le biais du SCPRI ont affirm que la catastrophe ne faisait courir aucun risque sanitaire Il n y eu pas de r action des autorit s fran aises contrairement l Allemagne o des pr cautions avaient t prises Les informations fournies par le SCPRI Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants furent diffus es par les journaux le 2 mai Puis le 12 mai certains m dias r v lent le mensonge du gouvernement Le D aut 1998 Plus r cemment l affaire des wagons contamin s en 1998 a montr qu il y a eu un non respect des normes car ce non respect tait consid r comme ayant aucun impact sanitaire et a mis 10
102. n 98 ainsi qu une installation class e pour la protection de l environnement ICPE 6 bis l atelier dit des Cavit s o sont fabriqu s des composants sp cifiques comme les cavit s ou les collimateurs LHC pour le CERN L INB n 98 est d di e la fabrication d l ments combustibles au standard REP EDF La limite d enrichissement qui s applique l uranium mis en uvre est de 5 et une partie de cet 79 uranium URE provient de la fili re retraitement r enrichissement L INB n 63 est un atelier o des combustibles de fort enrichissement jusqu 93 5 lamin s ou non sont labor s pour des r acteurs de recherche Une zone de cet atelier est r serv e aux fabrications pour les r acteurs de type TRIGA Le march l origine de cette activit est international Au sens de la loi TSN la soci t FBFC groupe AREVA est responsable de l exploitation des INB 63 et 98 La commercialisation des fabrications en revanche rel ve respectivement des soci t s CERCA et FBFC Source site officiel de l ASN http www asn fr index php L ASN en region Division de Lyon Cycle du combustible Usines FBFC et CERCA Romans sur Ilsere Usine MELOX de Marcoule L usine de fabrication de combustible nucl aire MELOX est exploit e par AREVA NC ex COGEMA Installation nucl aire de base cr e en 1990 sur le site nucl aire de Marcoule elle fut initialement con ue pour recycler dans les centrales lectro
103. ne gestion durable du risque associ au transport de mati res dangereuses le cas de l agglom ration dunkerquoise p 57 Pr fecture de Seine Saint Denis 2006 Dossier D partemental sur les Risques Majeurs DDRM du d partement de Seine Saint Denis p 100 EDF 2011 Note d information Le transport du combustible nucl aire et des d chets radioactifs des centrales d EDF Groupe Deret Le transport nucl aire et radioactif Note d information L expertise r alis e par IRSN pour le retour de d chets radioactifs vitrifi s en Allemagne SNovembre 2010 p 4 Minist re de l cologie de l nergie du D veloppement durable et de l Am nagement du territoire 2009 Le centre minist riel de veille op rationnelle et d alerte CMVOA Secr tariat g n ral Service de d fense de s curit et d intelligence conomique 53 SITOGRAPHIE Definition transparence Dictionary French Larousse lt http www larousse com en dictionnaires francais transparence 79194 gt Caf s g ographiques Qu est ce que la g ographie peut dire du nucl aire Anim par Romain Garcier compte rendu de Delphine Maugars lt http www cafe geo net article php3 id_article 2310 gt Quel cadre juridique en France Tout sur l environnement le portail de l information publique environnementale lt http www toutsurlenvironnement fr aarhus quel cadre juridique en france gt United Nations Economic Commission for Europe lt WWW unece or
104. ner les moyens que ces institutions mettent en uvre pour informer le public sur les activit s nucl aires plus particuli rement sur le transport Nous pourrons comparer les r sultats 41 Laprovence com Avignon Etrange convoi nucl aire la gare 42 Laprovence com Avignon Etrange convoi nucl aire la gare 43 Les modes de transport Site officiel de l IRSN 44 IRMa 2006 Risques Infos Bulletin de liaison n 17 Juin 2006 page 11 17 pour les diff rents types d activit types de transports civil militaire Dans notre tude nous avons d cid d tudier le passage de l information vers les populations par l interm diaire d institutions comme les associations ou les commissions locales d information CLI Dans une premi re partie nous allons tudier l aspect spatial du transport nucl aire et des acteurs mis en jeu dans ce domaine sur le territoire du d partement de la Manche Dans une deuxi me partie nous allons d terminer l acc s l information avec le public en tudiant le passage de l information des exploitants vers le public par l interm diaire de diff rents types d institution locales dont un des r les est de diffuser l information 18 2 M thodologie Le but de notre m moire est de r aliser un panorama du transport nucl aire Pour r aliser ce panorama nous allons faire des recherches concernant la l gislation nationale et locale les acteurs du transport puis enfin sur les informati
105. ns notre travail de recherche de s int resser la transparence dans le nucl aire afin de d terminer ce que le public peut savoir Le nucl aire occupe une place extr mement importante en France aussi bien dans le domaine civil que militaire Au ler janvier 2012 le pays dispose de 58 r acteurs nucl aires en activit r partis sur 19 centrales lectronucl aires En 2011 plus de 76 1 de l lectricit que la France consomme est issue du secteur nucl aire ce qui constitue un record mondial et le secteur nucl aire fournit plus de 75 de la production d lectricit fran aise Tertrais 2011 D apr s RTE le parc nucl aire fran ais a produit environ 421 1 TWh en 2011 ce qui correspond 77 7 de la production totale d lectricit en France et la puissance totale fournie par la fili re nucl aire en France est de 63 1 GW en 2012 et tait de 63 183 GW en 2000 selon Brunet 2000 Le secteur nucl aire emploie environ 200 000 personnes directement et indirectement en France Roussely 2010 Dans le domaine militaire l industrie nucl aire sert la fabrication de bombes nucl aires et la propulsion de quelques b timents de guerre Tertrais 2011 et le nucl aire est au c ur de la strat gie nucl aire par l interm diaire des forces strat giques fran aises garantes de la dissuasion fran aise Collin 2009 En plus de son impact conomique le nucl aire a des impacts sociaux conflits co t de l lectrici
106. nt Dans la Manche se trouve galement le terminal ferroviaire d Armanville sur la commune de Valognes qui assure la liaison entre d un c t le r seau ferroviaire national et international afin de transporter les mati res combustibles et d un autre c t la voie routi re menant la Hague Ce n est pas un site nucl aire proprement parler INB ou INBS mais en tant que point de transit il abrite des mati res nucl aires de mani re temporaire entreposage en transit et peut par cons quent tre consid rer comme tel dans notre tude D apr s Greenpeace l entreposage de ces mati res est ill gal le site n tant pas pr vu cet effet 5 3 553 2 2 3 Localisation des sites d importance Les sites nucl aires de la Manche sont tous localis s dans le nord ouest de la p ninsule du Cotentin sauf le port militaire de Cherbourg qui est situ plein nord voire carte 1 Ils sont situ s sur le territoire d une ou plusieurs communes voir tableau 1 48 Centrale nucl aire de Flamanville Site officiel de l ASN 49 Site de la Hague Site officiel de l ASN 50 Centre de stockage de la Manche CSM Site officiel de l Andra 51 INB Installation Nucl aire de Base et INBS Installation Nucl aire de Base Secr te voir d finitions en annexe 52 Plainte de Greenpeace contre Areva sur des d chets nucl aires Le Point 53 Convoi le plus radioactif de l histoire Greenpeace attaque Areva pour entreposage ill gal de d c
107. nucl aires quip es de r acteur eau sous pression le plutonium qui se forme dans le c ur de ces r acteurs L usine M lox apr s l arr t des productions industrielles de l ATPu de Cadarache est devenue la seule installation nucl aire fran aise de production de combustible MOX combustible constitu d un m lange d oxydes d uranium et de plutonium Source site ofji ciel de l ASN http h h de nue de cambuk lee nucleaires MELOX Entreposage L entreposage de d chets ou de combustible irradi correspond des solutions provisoires de gestion Il est dans tous les cas n cessaire de proc der une surveillance du site et une reprise des colis avant que le temps n ait pu affaiblir les barri res dans lesquelles les l ments radioactifs sont confin s avant la mise en uvre d une solution d limination d finitive L entreposage en sub surface est l entreposage situ en faible profondeur quelques dizaines de m tres sous la surface du sol Il comprend des puits ou alv oles et des galeries creus es flanc de colline ou de montagne par exemple permettant l acc s par une voie horizontale L entreposage en surface est l entreposage constitu de puits ou d alv oles enterr s surmont s d un b timent o s effectue la conduite de l installation Source site officiel de l ASN htip www asn fr index php Bas de page Pied de Page Lexique lettre E mot 3282 htip www asn fr index php Bas de page Pied de Page L
108. nuisances li es aux rayonnements ionisants Pour certaines de ses d cisions l ASN s appuie sur des expertises techniques ext rieures tay es le cas ch ant par des travaux de recherche notamment celles de l Institut de radioprotection et de s ret nucl aire IRSN Cet appui d un montant d environ 68 M en 2011 est inscrit dans le programme Recherche dans le domaine des risques et des pollutions de la mission Recherche et enseignement sup rieur sous action Appui technique l ASN L ASN sollicite galement les avis et les recommandations de groupes d experts provenant d horizons scientifiques et techniques diversifi s L ASN est consult e sur les projets de d cret et d arr t minist riel de nature r glementaire relatifs la s curit nucl aire Elle peut prendre des d cisions r glementaires caract re technique pour compl ter les modalit s d application des d crets et arr t s pris en mati re de s ret nucl aire ou de radioprotection l exception de ceux ayant trait la m decine du travail Ces d cisions sont soumises l homologation des ministres charg s de la s ret nucl aire pour celles d entre elles qui sont relatives la s ret nucl aire ou des ministres charg s de la radioprotection pour celles d entre elles qui sont relatives la radioprotection Les arr t s d homologation et les d cisions homologu es sont publi s au Journal officiel
109. nvironnement bien au del des axes de circulation o l accident s est produit la pollution efface les fronti re et concerne tous les habitants le risque TMD est donc tr s dispers l chelle nationale Cependant les axes de circulation importants sont logiquement plus susceptibles d tre le lieu d un accident aussi bien au niveau national que local DDRM Finist re Ainsi dans le cas des communaut s de communes Cap Atlantique et Carene Morbihan et Loire Atlantique les communes travers es par un important axe de circulation et dont la densit de population est sup rieur 200 hab km sont recens es comme tant particuli rement expos es ce risque par la pr fecture 3 1 4 La r glementation La r glementation concernant les transports de mati res dangereuses est complexe il existe des r glementations nationales et internationales en plus des r glementations de transport habituelles auxquelles sont soumis les transports en g n ral Les TMD routiers par exemple sont donc soumis l arr t ADR international l arr t TMD national au code de la route aux r glementations sp cifiques certains ouvrages d art ponts tunnels et aux ventuels arr t s municipaux La circulation des v hicules de transport mati res dangereuses est plus strictement encadr e que la circulation des v hicules de type poids lourds classiques 69 Risques technologiques Portail interminist rie
110. onnement avec une bonne gestion des d chets nucl aires extrait des statuts de l association L AEPN a t cr e en 1996 autour de Bruno Comby apr s la parution de son livre Le nucl aire avenir de l cologie et sa participation de nombreuses missions TV et radio cette occasion Des personnes soucieuses de donner au public une information compl te et honn te sur le nucl aire et conscientes de l importance de cette formidable source d nergie comme moyen de prot ger l environnement se sont rassembl es au sein de l Association des cologistes Pour le Nucl aire pour d fendre une utilisation intelligente de l nergie nucl aire qui si elle est bien g r e est particuli rement propre ne rejette aucun gaz polluant dans l atmosph re consomme tr s peu de combustible 100 000 fois moins que les combustibles fossiles produit tr s peu de d chets n cessite beaucoup moins de mat riaux de construction et d espace que le solaire ou l olien et contrairement au p trole au gaz et au charbon ne participe pas l effet de serre aucune mission de CO L AEPN consid re que l opposition de certains cologistes l nergie nucl aire est une erreur et r sulte d un manque d information et d une m connaissance du sujet Pour l AEPN les vrais cologistes sont favorables une utilisation intelligente et raisonn e de l nergie nucl aire L AEPN veut informer le public sur les avantages de l nergie nucl
111. ons du site D apr s le d cret n 2008 251 du 12 mars 2008 relatif aux commissions locales d information aupr s des installations nucl aires de base la cr ation de la CLI incombe au pr sident du Conseil g n ral et donne la liste des diff rentes cat gories de membres qui la composent repr sentants des conseils g n raux des conseils municipaux ou des assembl es d lib rantes des groupements de communes et des conseils r gionaux int ress s membres du Parlement lus dans le d partement repr sentants d associations de protection de l environnement des int r ts conomiques et d organisations syndicales de salari s repr sentatives et des professions m dicales ainsi que personnalit s qualifi es Les repr sentants des services de l tat dont l ASN et ceux de l exploitant participent de plein droit avec voix consultative aux travaux de la CLI Les quatre coll ges composant une CLI sont donc les lus les repr sentants d associations de protection de l environnement les repr sentants des organisations syndicales et les personnes qualifi es et repr sentantes du monde conomique La CLI est pr sid e par le pr sident du Conseil g n ral ou par un lu du d partement qu il d signe cet effet La CLI re oit les informations n cessaires sa mission de la part de l exploitant de ASN et des autres services de l tat Elle peut faire r aliser des expertises ou faire proc der des me
112. ons que le public peut avoir par rapport aux activit s nucl aires Dans notre travail nous allons r aliser une tude de cas en approfondissant nos travaux sur un territoire particulier le d partement de la Manche Tout d abord dans notre premi re sous partie nous allons nous int resser la dimension spatiale des transports nucl aires c est dire les itin raires et axes de communication emprunt s ou non emprunt s et les contraintes auxquelles doivent se soumettre ces transports Afin de d terminer ces contraintes nous allons tudier la l gislation aussi bien au niveau national que local Pour cela nous allons examiner les textes de loi r gissant les transports nucl aires et les documents d information locaux tels que les DICRIM ou DDRM ainsi que les arr t s pr fectoraux et municipaux Nous allons galement analyser les risques TMD pr sents sur notre zone d tude car les risques sont le facteur le plus important qui va conditionner les contraintes spatiales du transport nucl aire Puis notre deuxi me sous partie sera d di e aux acteurs du transport nucl aire en d terminant le r le des diff rentes institutions Nous allons voir quelles institutions se chargent de transporter les mati res lesquelles choisissent ou valident les trajets lesquelles sont responsables des transports et lesquelles proc dent aux v rifications Nous allons tablir le jeu d acteurs sur les transports nucl aires et plus particul
113. opulation est donc concern e par ces transports car susceptible d tre expos e aux radiations que leurs chargements d gagent Nous allons donc nous int resser notamment l information que le public peut avoir sur les transports nucl aires en prenant comme cas d tude un territoire le d partement de la Manche En effet la fili re nucl aire apporte de nombreux emplois dans le d partement de la Manche et contribue norm ment son d veloppement conomique mais au prix d une nucl arisation et donc de rejets radioactifs et de risques d accident nucl aire ce qui en fait un important sujet de contradictions La Manche qui abrite pas moins de trois sites nucl aires sur son territoire dont l usine AREVA NC qui a un r le cl dans le cycle du combustible est donc particuli rement expos e aux activit s nucl aires par rapport au reste de la France Dans ce travail nous allons r aliser un panorama du transport nucl aire dans la Manche d terminer l impact de la l gislation sur le territoire tudier le syst me d acteurs ainsi que les moyens mis disposition du public pour tre inform des transports de mati res radioactives par l interm diaire des diverses institutions mises en place cet effet Mot cl s nucl aire transport Manche acteur institution public ABSTRACT Transport of radioactive materials is one of the most important activities in the nuclear industry Compared to other activities which are fixe
114. ovembre 2011 au terminal ferroviaire LMC de Valognes ce transport a t contr l par l IRSN mandat par l ASN avec l appui de l ACRO et en pr sence de la CLI de La Hague 8 Ce convoi a suscit l int r t de la CLI sans doute d la tr s importante m diatisation dont ils ont t l objet ou au caract re exceptionnellement dangereux de ces transports qui sont des d chets vitrifi s hautement radioactifs HLW High Level Waste Cette m diatisation bien plus importante que d habitude a sans doute fait na tre un sentiment d inqui tude parmi la population d o la d cision de la CLI de demander l ASN assister aux op rations de contr le Valognes le 18 novembre 2011 Le CRILAN obtient ses informations en si geant aux CLI Flamanville La Hague Andra et la CI port militaire de Cherbourg Il obtient galement ses informations de la part de personnes travaillant dans le m tier par exemple un ouvrier de centrale nucl aire en les rencontrant ou par t l phone en dehors du cadre professionnel Concernant les contrats de transports entre filiales et sous traitants rien n est communiqu 31 Nombre de membres et signataires de l AEPN Site officiel de l AEPN 32 Questions about Greenpeace in general Greenpeace International 33 Entretien t l phonique avec Didier Anger du CRILAN 34 Entretien t l phonique avec Albert Collignon conseiller scientifique la CLI AREVA NC La Hague 35 Entretien t l
115. phonique avec Albert Collignon conseiller scientifique la CLI AREVA NC La Hague 36 Entretien t l phonique avec Albert Collignon conseiller scientifique la CLI AREVA NC La Hague 37 CLIAREVA La Hague mai 2012 Bulletin d information n 21 p 6 38 Entretien t l phonique avec Albert Collignon conseiller scientifique la CLI AREVA NC La Hague 39 Le douzi me transport de d chets nucl aires vitrifi s de la France vers l Allemagne AREVA 43 aux CLI L argument avanc par AREVA la CLI de la Hague est que cela n implique que les entreprises concern es et relevant donc du domaine priv Le domaine militaire On ne sait pas bien ce qui se passe dans le domaine militaire Nous n avons pas pu r colter d information concernant les transports militaires sur notre terrain d tude c est dire concernant le port militaire de Cherbourg En revanche notre entretien avec le SEIVA nous a apport quelques informations La SEIVA Structure d change et d Information sur Valduc association ind pendante informant sur les activit s da CEA de Valduc ne se charge pas des transports elle n essaye pas de tracer ses itin raires ou de les suivre Elle s occupe en particulier des activit s sur site La SEIVA n est pas tenue au courant par le CEA de Valduc quand un transport quitte le site comme la CLI de l usine AREVA dans le cas g n ral voir plus haut Concernant les op rations de contr le de la radioactivit sur les
116. ppement durable et de l Am nagement du territoire 2009 Le centre minist riel de veille op rationnelle et d alerte CMVOA Secr tariat g n ral Service de d fense de s curit et d intelligence conomique 36 Les services de s curit n ont pas de r le dans le transport proprement dit mais sont l pour assurer la s curit des transports Ils agissent dans la lutte contre les actes de malveillance la Direction g n rale de la gendarmerie nationale DGGN organisme la t te de la gendarmerie et relevant du minist re de l Int rieur la Direction g n rale de la Police nationale DGPN organisme la t te de la police nationale d pendante du minist re de l Int rieur la Direction centrale des compagnies r publicaines de s curit DCCRS organisme la t te des Compagnies R publicaines de S curit Elles ont un r le notamment de lutte contre la d linquance et la surveillance de plate formes de transports la Direction centrale de la s curit publique DCSP La S curit Publique est garante de la paix publique et a des missions d assistance la Direction centrale de la police aux fronti res DCPAF dont le SNPF assure au niveau national la s curit sur les r seaux ferr s 3 2 7 Le cas des transports militaires Les transports militaires ne suivent pas les m mes sch mas que les transports civils Contrairement aux transports nucl aires civils qui sont assur s par des entrepr
117. puis sont achemin es l usine AREVA La Hague 50 L bas le plutonium et l uranium sont extraits des combustibles irradi s et entrepos s voir annexe entreposage Le plutonium qui est donc issu du retraitement est envoy dans l usine Melox Marcoule pour la fabrication du combustible MOX tandis que l uranium est envoy Pierrelatte pour son enrichissement Le MOX sera utilis dans une certaine cat gorie de r acteurs des centrales nucl aires du parc nucl aire fran ais voir figure 2 Les d chets issus du traitement sont stock s sur place d chets de haute activit achemin s au centre de stockage de l Aube d chets de faible activit entrepos s en attendant d tre stock s d finitivement ou renvoy s vers leur pays d origine L tablissement AREVA NC de la Hague traite aussi le combustible provenant de l industrie nucl aire trang re En 2010 AREVA NC La Hague a r exp di des d chets vers l Allemagne la Suisse la Belgique et les Pays Bas et le Japon 1 5 5 Le transport nucl aire militaire Les sites militaires en France sont r partis sur le territoire fran ais l instar des sites du cycle du combustible Une douzaine de ces tablissements militaires sont des Installations Nucl aires de Base Secr tes INBS 5 bases militaires Avord Cher Istres Bouches du Rh ne Luxeuil Haute Sa ne Mont de Marsan Landes et Saint Dizier Haute Marne le Centre Sp cial Militaire de Valduc
118. que avait t cr e dans la Manche laquelle j avais particip qui avait mis plusieurs ann es se mettre en place On avait eu un registre avec les informations r cup r es lors de ces enqu tes La population a besoin de savoir qu il y a une CLI La population veut un contr le citoyen repr sentatif les gens veulent d l guer les responsabilit s mais ne veulent pas tre impliqu s Quand il y a des conf rences qui sont pourtant publiques ce sont toujours les m mes personnes qui y assistent c est dire les 85 responsables les associations mais jamais des citoyens lambda Avant la fin des ann es 90 les r unions n taient pas ouvertes au journalistes et au public Il y a eu une enqu te d opinion il y a une quinzaine d ann es sur la notori t de la CLI en demandant des gens dans la rue s il connaissait 4 seulement la connaissait et en leur disant ce dont il s agissait on avait 17 Lors d un transport la Hague doit elle se procurer des autorisations sp cifiques aupr s des autorit s publiques par exemple aupr s de la pr fecture Comment cela fonctionne t il et quels acteurs sont impliqu s dans le transport La CLI ne sait rien sur les autorisations aupr s des autorit s publiques elle n est pas concern e On fait des fois des op rations de contr le comme en novembre dernier Valognes lors du d part des trains de mati res radioactives vers l Allemagne Dans quels tablissements son
119. question crite n 10934 de Mme Annie David Is re CRC publi e dans le JO S nat du 12 02 2004 page 335 39 4 1 2 Loi n 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s curit en mati re nucl aire loi TSN En 2006 le gouvernement promulgue la loi n 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s curit en mati re nucl aire dite loi TSN Celle ci pr voit que toute personne a le droit d tre inform e sur les risques li s aux activit s nucl aires et leur impact sur la sant et la s curit des personnes ainsi que sur l environnement et sur les rejets d effluents des installations JO du 14 juin 2006 Pour cela la loi s appuie sur les commissions locales d information CLI Aupr s de tout site comprenant une ou plusieurs installations nucl aires de base est institu e une commission locale d information charg e d une mission g n rale de suivi d information et de concertation en mati re de s ret nucl aire de radioprotection et d impact des activit s nucl aires sur les personnes et l environnement pour ce qui concerne les installations du site La commission locale d information assure une large diffusion des r sultats de ses travaux sous une forme accessible au plus grand nombre JO du 14 juin 2006 Ces commissions existaient d j auparavant elles avaient t institu e par la circulaire Mauroy publi e le 15 d cembre 1981 mais n avait pas de cadre l
120. r 2000 Centrales nucl aires et uranium dans le monde Mappemonde 60 p 33 38 Rapports synth ses notes et documents d information RTE 2012 Bilan lectrique 2011 ROUSSELY Fran ois 2010 Synth se du rapport Avenir de la fili re fran aise du nucl aire civil 23 p France Nature Environnement 2006 Convention d Aarhus Mode d Emploi 16 p INSEE Recensement de la population Populations l gales en vigueur compter du ler janvier 2012 Arrondissements cantons communes 50 Manche IRSN 2012 Barom tre IRSN 2012 La perception des risques et de la s curit par les Fran ais 186 p Convention sur l acc s l information la participation du public au processus d cisionnel et l acc s la justice en mati re d environnement dite convention d Aarhus INERIS Classement au Transport des Mati res Dangereuses TMD Journal officiel de l Union europ enne DIRECTIVE 2003 4 CE DU PARLEMENT EUROP EN ET DU CONSEIL du 28 janvier 2003 concernant l acc s du public l information en mati re d environnement et abrogeant la directive 90 313 CEE du Conseil Journal Officiel de la R publique fran aise Code de l environnement Article LS91 1 Journal Officiel de la R publique fran aise Loi n 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s curit en mati re nucl aire Journal Officiel de la R publique fran aise Arr t du 29 mai 2009 relatif aux transports de marchandises dan
121. ransports nucl aires dans le d partement de la Manche 50 Zorio 2012 d apr s Route500 3 2 5 Organisation et validation du transport L arr t du 18 ao t 2010 relatif la protection et au contr le des mati res nucl aires en cours de transport r git les autorisations lors d un transport nucl aire D apr s AREVA les trajets des transports sont valid s par les autorit s Cela veut dire que c est AREVA qui d cide en premier lieu des itin raires de ces transports puis les autorit s donnent leur aval ou non Cependant les transports ne peuvent pas tre communiqu s pour des raisons de s curit AREVA fait ici r f rence l arr t secret d fense de 2003 voir partie 3 C est le SIDPC qui se charge de l organisation des transports Le SIDPC Service Interminist riel de D fense Protection Civile a un r le par rapport aux risques pr sents sur le territoire Il met en uvre les plans permettant de faire face une crise et pr vient les autorit s comp tentes en cas d accident majeur Nous n avons pas pu interroger le SIDPC de la Manche afin de conna tre leur r le et leur relation exacts avec les acteurs du transport nucl aire civil et militaire L EOT chelon Op rationnel des Transports direction au sein de l IRSN Institut de Radioprotection et de S ret Nucl aire est charg e la fois du suivi des transports en temps r el du respect de la r glementation ainsi que des demandes d accord
122. rcier 2011 Tout d abord la masse d informations rassembl es est consid rable et il peut s agir d informations tr s techniques dans des domaines techniques ou scientifiques pointus De plus les informations sont tr s dispers es et n cessitent d tre rassembl es pour r aliser un travail La m thodologie utilis e doit donc tre adapt e en fonction de la sp cificit du sujet Romain Garcier 2011 Une autre difficult est que le nucl aire m lange syst matiquement les faits et des valeurs il est donc tr s difficile de distinguer les informations qui sont des faits c est dire qui ne sont pas discutables et les autres qui sont des valeurs Romain Garcier 2011 c est dire des informations partiales qui donc varient selon les points de vue Le nucl aire est un sujet tr s vaste auquel beaucoup de disciplines s int ressent aussi bien scientifiques et techniques que sociales et humaines Notre travail en tant que g ographe abordera le nucl aire par l interm diaire des sciences humaines Dans ce travail nous allons nous int resser d une part aux limites de la transparence afin de savoir jusqu o la connaissance du public peut aller et d autre part la raison la justification du droit l information afin de d terminer ce que le public est en droit de savoir par rapport aux activit s de transport nucl aire Nous allons donc r aliser un tat de l art de la transparence et du droit l info
123. re centres de la Direction des applications militaires du CEA Il constitue un maillon essentiel pour la mission de d fense nationale destin e assurer la p rennit de la force de dissuasion fran aise Il remplit trois missions principales La r alisation et le maintien en conditions op rationnelles des composants nucl aires des armes de la force de dissuasion ainsi que le d mant lement des armes retir es du service Les recherches amont et d veloppements technologiques sur les mat riaux nucl aires et sur les objets d exp rimentation n cessaires au programme Simulation Il d veloppe en particulier le proc d de fabrication des microcibles destin es tre utilis es sur les grands lasers de puissance tels que le Laser M gajoule LMJ en cours de construction sur le centre CEA CESTA en Aquitaine La gestion des mat riaux nucl aires li s ses activit s en particulier le recyclage des mati res nucl aires issues des armes retir es du service et ceci dans le respect des d cisions prises par la France d arr ter la production des mati res fissiles destin es aux armes Il compte 17 installations dans lesquelles sont mis en oeuvre des mat riaux nucl aires sous forme solide uranium plutonium ou gazeuse tritium Le centre est organis autour d une direction et de quatre d partements Le D partement fabrications et technologies nucl aires Le D partement traitement des mat riaux nucl aires Le
124. rmanente pr s de l tablissement AREVA NC de La Hague Source site officiel de l ASN http fwww asn fr index php L ASN en region Division de Caen Les CLI de votre region La CLI pres de l etablissement AREVA NC de La Hague Site de la CLI AREVA NC de La Hague http www cli areva fr definition presentation Comme le propose la loi TSN de 2006 en 209 la CLI de La Hague s est constitu e en association de type loi 1901 et porte le nom officiel ASSOCIATION COMMISSION LOCALE D INFORMATION PRES DE L ETABLISSEMENT AREVA NC DE LA HAGUE Source site officiel du Journal Officiel des Associations Source site du Journal officiel JO des Associations http www journal officiel gouv fr association index php ACTION Rechercher amp HI PAGE 1 amp HI COMPTEUR O amp original _method get amp WHAT commi ssiont areva amp JTH ID amp JAN BD CP amp JRE_ID Basse Normandie 2FManche amp JAN LIEU DECL amp JITY ID amp JTY WALDEC amp JITY_ SIREN amp JPA D D amp JP A D F amp rechercherx 0 amp rechercher y 0 CLI du Centre de Stockage de la Manche CSM de l Andra La Commission de Surveillance du Centre de Stockage de la Manche CS CSM a t cr e en f vrier 1996 Elle est pr sid par Michel LAURENT conseiller g n ral et maire de Beaumont Hague pr sident de la CLI AREVA NC de La Hague et de la CLI de Flamanville Par ailleurs elle 62 est adh rente l ANCLI Source site officiel de l ASN http www asn fr
125. rmation qui seront la base de notre r flexion 1 2 La transparence et le droit l information 1 2 1 La transparence La transparence est d finie comme tel par le Larousse la parfaite accessibilit de l information dans les domaines qui regardent l opinion publique Le nucl aire regarde l opinion publique car est un domaine ayant une tr s grande importance dans la soci t fran aise par son abondance et son r le essentiel concernant la production d lectricit et la strat gie militaire fran aise Tertrais 2011 D un point de vue l gal la transparence en mati re nucl aire est d finie dans l article 1 3 Dictionnaire Larousse D finition transparence 7 de la loi TSN de 2006 et le code de l environnement comme l ensemble des dispositions prises pour garantir le droit du public une information fiable et accessible en mati re de s curit nucl aire 1 2 2 Le droit l information Le droit l information est un droit l mentaire Il est sp cifi dans des textes aussi bien nationaux fran ais que communautaires europ ens Le droit l information dans le domaine de l environnement a t dot des bases juridiques l gales dans plusieurs textes l gislatifs Il est d fini notamment par la Convention d Aarhus et la directive europ enne 2003 4 du Parlement europ en et du Conseil du 28 janvier 2003 concernant l acc s du public l information en mati re d environnement L
126. rmations par l interm diaire des CLI et inversement elles fournissent galement des informations aux CLI Greenpeace par exemple informait la CLI des trajets de combustible en provenance de la Hague de mani re bien plus pr cise et compl te qu AREVA voir entretiens Ces informations peuvent tre plus ou moins l gale y compris l info que r cup re les CLI en effet parfois les CLI am nent des personnes travaillant dans le m tier AREVA ou EDF t moigner sans que leur hi rarchie le sache N anmoins les associations si geant en CLI sont celles ayant une notori t relativement importante tant au niveau local qu international telles que l AEPN Association des cologistes pour le Nucl aire qui est pr sente dans plusieurs pays et dont les plusieurs milliers de membres 128 Entretien t l phonique avec Albert Collignon de la CLI de la Hague 129 Journal Officiel de la R publique Officielle Loi n 2006 686 du 13 juin 2006 relative la transparence et la s curit en mati re nucl aire D cret n 2008 251 du 12 mars 2008 relatif aux commissions locales d information aupr s des installations nucl aires de base 130 Entretien t l phonique avec Didier Anger du CRILAN 42 31 Greenpeace organisation internationale de protection de sont situ s partout dans le monde l environnement dont la r putation n est plus faire 2 9 millions de membres dans le monde en janvier 2007 d apr s l organisation ell
127. ropos de lineris qui sommes nous pr 4C3 A 9sentation Le cycle du combustible D signe l ensemble des op rations qui accompagnent la production d lectricit nucl aire de l extraction du minerai d uranium la fabrication de combustible amont du cycle de son utilisation dans un r acteur son traitement puis son recyclage jusqu son limination d finitive aval du cycle Le cycle du combustible est dit ferm s il comprend le traitement du combustible irradi et le recyclage des mati res fissiles issues du traitement Le cycle ouvert ou un seul passage comprend le d p t d finitif du combustible apr s son utilisation dans le r acteur Le cycle peut galement d signer la dur e de s jour d un assemblage de combustible dans un r acteur avant d tre d charg de 12 24 mois selon la gestion choisie dans un r acteur eau l g re Source site officiel de l ASN http www asn fr index php content view full 900 mot 3013 Usine Comhurex de Pierrelatte L usine Comurhex de Pierrelatte dans la Dr me 26 est destin e en premier lieu la transformation de l uranium en hexafluorure UF6 pour permettre son enrichissement ult rieur Cette fabrication est r alis e partir d uranium naturel dans la partie ICPE Installation class e pour la protection de l environnement de l installation ou partir d uranium de retraitement pour la partie INB L installation nucl aire de base INB 105 est principalemen
128. rts peuvent tre r alis s par une grande vari t de moyens existants par route voie ferr e maritime fluviale ou a rienne Dans ces transports sont inclus les transports de mati res radioactives faisant partie du cycle nucl aire fran ais mais aussi les mati res nucl aires en provenance de pays trangers Les transports dans le cycle du combustible voir annexe repr sentent la part importante des transports nucl aires notamment concernant le niveau de radioactivit des colis Mais il existe galement des transports nucl aires dans le cadre de la recherche industrielle non nucl aire et m dicale mais nous n tudierons pas ces deux domaines dans notre travail de recherche Aux alentours de l ann e 2006 environ 300 000 colis de mati res radioactives taient transport s chaque ann e dont deux tiers sont issus de la recherche m dicale et sont donc de tr s faible activit Aujourd hui selon l ASN avril 2012 le nombre de colis s l ve 900 000 Parmi ces 900 000 colis seuls environ 15 sont pour l industrie et la recherche nucl aire La part des colis m dicaux pharmaceutiques industriels et de recherche parmi tous les colis de mati res radioactives s l ve 85 7 Il existe deux grands types de transports nucl aires les transports civils qui transportent du combustible nucl aire ou des l ments li s cette activit qui est achemin entre diff rentes installations po
129. s applique pas aux transports de mati res fissiles et radioactives li es aux activit s d armement nucl aire et de propulsion nucl aire navale article 1 c est dire aux activit s de transport nucl aire militaire 3 1 2 La classification des mati res dangereuses La classification des mati res dangereuses a t tablie dans la partie 2 de l annexe A de l ADR Elle comprend 9 classes de mati res dangereuses voir tableau 2 61 Accord europ en sensu stricto relatif au transport international des marchandises Dangereuses par Route 62 Unece org Annexes A et B de l Accord europ en relatif au transport international des marchandises Dangereuses par Route ADR 63 Unece org About the ADR 64 Site officiel de l OTIF Arr t RID 2011 65 Arr t du 29 mai 2009 relatif aux transports de marchandises dangereuses par voies terrestres dit arr t TMD L gifrance 66 Unece org Chapitre 2 1 et 2 2 de l annexe A de l ADR 25 CLASSE TYPE DE MATI RES DANGEREUSES 1 Mati res et objets explosibles 2 Gaz 3 Liquides inflammables Mati res solides facilement inflammables 4 1 Mati res autor actives Mati res explosives flegmatis es 4 Mati res pyrophoriques solides 4 2 Mati res pyrophoriques liquides Mati res auto chauffantes 4 3 Mati res qui au contact de l eau mettent des gaz inflammables Mati res comburantes solides 5 g Mati r
130. s du diagnostic environnemental conception du plan d investigation intervention sur site pr paration et analyse des chantillons r daction et publication du rapport d tude Il intervient en France et l tranger La CRIIRAD a pour vocation de contr ler et d informer les populations sur les pollutions radioactives et les risques li s au nucl aire de veiller au maintien l application et l am lioration des r gles de contr le et de radioprotection existantes d obtenir la mise en place de toutes mesures de protection sanitaire jug es n cessaires Sa sp cificit est d tre ind pendante des exploitants du nucl aire de l tat et de tous partis politiques Cette ind pendance est possible gr ce aux milliers d adh rents qui soutiennent la CRIIRAD et lui permettent d effectuer ses propres investigations Source site officiel de la CRIIRAD htip www criirad org 71 http www criirad org laboratoire presentationlabo html http www criirad org actualites presentation html Association des cologistes pour le Nucl aire AEPN L AEPN est une association but non lucratif dont l objectif est d informer de mani re compl te et honn te sur les questions nerg tiques de faire conna tre les avantages cologiques de l nergie nucl aire et de rassembler des personnes favorables une utilisation intelligente des fins pacifiques de l nergie nucl aire dans un esprit de respect de l envir
131. s indications apport es par Bernard Dupraz D l gu la S ret Nucl aire de D fense DSND Bastamag net 16 militaires sont dispers es et sont li es entre elles par des flux de mat riels Ces flux de mat riels sont assur s par le transport voir figure 1 1 6 Questionnements Le transports de mati res radioactives au m me titre que les installations nucl aires peuvent tre dangereux pour la sant humaine Lors de transports nucl aires les habitants situ s sur son itin raire sont susceptibles d tre expos s ces transports en cas d accident et de fuite de radioactivit Cependant en fonctionnement normal il peut y avoir un risque de nocivit Selon Bruno Cheyron de la Criirad les rayonnements traversent la paroi m tallique des conteneurs contenant la mati re radioactive N anmoins la radioactivit diminue rapidement en s loignant des convois et la question de la nocivit se pose donc pour le personnel charg des convois Les transports circulent entre les installations nucl aires et c est donc logiquement que la plus grande concentration de transport se trouvent proximit des installations nucl aires Les populations les plus expos es sont donc celles habitant proximit de ces installations La tr s grande majorit des transports nucl aires ayant lieu dans le cadre du cycle du combustible au sein du territoire fran ais ont lieu par route ou par voie ferr e Ces types de tran
132. s nucl aires eut un impact consid rable sur l acc s l information de la part du public Cet arr t fut publi au Journal Officiel le 9 ao t 2003 Il est sp cifi dans l article 19 que les renseignements proc d s objets documents donn es informatis es ou fichiers relatifs un certain nombre d activit s nucl aires dont les transports de mati res nucl aires pr sentent un caract re de secret de la d fense nationale et ce titre doivent faire l objet d une classification et de mesures de protection destin es restreindre leur diffusion D sormais les informations concernant les mati res nucl aires notamment leur transport ne sont plus accessibles car ont t class es secret d fense Cet arr t concerne les transports civils particuli rement les transports des mati res radioactives entrant dans le cycle du combustible Les activit s militaires qui taient prot g es par le secret d fense auparavant ne sont donc pas concern es par cet arr t Il n est donc pas possible d avoir des renseignements quant aux transports de mati res radioactives notamment les trajets des convois de mati res radioactives et leurs horaires La contestation Des mouvements de contestation de grande ampleur se sont d clench s suite la publication de l arr t Selon ses d tracteurs le texte sert emp cher les activistes anti nucl aires de perturber les transports de mati res dangereuses et
133. s r gionales avec les comit s anti THT et le r seau sortir du nucl aire Avec nos meilleurs sentiments Michel Lejuez Appel t l phonique avec la femme de Christophe Gosselin de Tessy Survolt Fervaches Objet de l association engager toute action pour la d fense et la protection de l environnement et l am lioration de la qualit de la vie Membre du R seau Sortir du Nucl aire Association en sommeil qui luttait essentiellement contre la ligne THT comme beaucoup d associations manchoises locales N ayant pas pu r pondre mes questions mon interlocutrice m a renvoy vers Didier Anger du CRILAN et Greenpeace en me pr cisant qu ils pourraient me donner des informations sur les transports Nous avons galement demand des entretiens avec d autres institutions tels que Greenpeace ou la SIDPC la pr fecture de la Manche mais nos demandes ont soit t refus es soit rest es sans r ponse D apr s nos enqu tes ces deux institutions poss dent beaucoup d information quant au transport nucl aire c est donc tr s regrettable qu elle n aient pas pu nous r pondre Certaines associations n ont voulu nous r pondre uniquement par mail 91 92 R SUM Le transport de mati res radioactives est une des activit s de la fili re nucl aire parmi les plus importantes Par rapport aux autres activit s qui sont fixes le transport est mobile et traverse l ensemble du territoire national Une grande partie de la p
134. sent le public participer ses r unions bien qu il n ait qu un r le consultatif et non d cisionnel C est pourquoi il existe des CLI qui vont diffuser beaucoup d informations vers le public et d autres qui vont en diffuser peu D apr s nos entretiens r alis s il est ressorti que la population est rassur e par la pr sence 140 Entretien t l phonique avec Albert Collignon conseiller scientifique la CLI AREVA NC La Hague 141 Entretien t l phonique avec G rard L on Niquet de la SEIVA et fondateur de l ANCCLI 142 Entretien avec lodie Jannin et Catherine Saut de la SEIVA 143 Entretien t l phonique avec G rard L on Niquet fondateur de l ANCCLI et membre de la SEIVA 44 des CLI car elle sait que les activit s nucl aires sont surveill es mais tr s peu de personnes s y int ressent et encore moins s y impliquent Il y a une volont de d l gation de la part de la population cette derni re veut un contr le citoyen repr sentatif De plus tr s rares sont les personnes assister aux conf rences et d bats aux CLI malgr les efforts de certaines associations Ce d sint ressement de la population pour les CLI incite probablement les dirigeants de ces derni res ne pas d voiler beaucoup d information Les moyens de diffusion sont tr s variables les CLI peuvent disposer d un site internet C est le cas pour les trois CLI de la Manche mais d autres CLI en France n en ont pas Les CLI sont ga
135. sport circulent proche des populations et surtout ce sont ceux qui sont les plus radioactifs et qui donc repr sentent le plus grand danger C est pourquoi nous nous int resserons ces modes de transport Le transport nucl aire du domaine m dical sera d lib r ment exclu du champ de l tude car nous du fait de leur faible radioactivit ils ne repr sentent pas un danger et ne sont pas impliqu s dans une forme de contestation comme le sont les activit s nucl aires du cycle du combustible ou militaires Nous avons commencer par r fl chir ce que les populations vivant pr s des installations nucl aires per oivent des transports nucl aires en nous posant quelques questions Ces riverains sont ils au courant d un transport en le voyant passer ou re oivent ils des tracts ou des courriers d information dans leur bo tes aux lettres Sont ils tenus au courant et le cas ch ant par quels moyens sont ils tenus au courant Notre probl matique est de d terminer l ensemble des r glementations quant au transport ses acteurs ses probl matiques spatiales et enfin ce que peut savoir le public quant cette activit c est dire les moyens que le public peut avoir pour se procurer de l information Comment le public peut il tre au courant des activit s de transport nucl aire Nous nous penchons sur les diff rents types d institutions pouvant exister ayant un r le d information du public Nous essayons de d termi
136. ssions officielles publie une revue trimestrielle d information l ACROnique du nucl aire organise des conf rences publiques et tente de r pondre de nombreuses demandes de renseignements Source site officiel de l ACRO http www acro eu org http www acro eu org statuts html Commission de recherche et d information ind pendantes sur la radioactivit CRIIRAD La CRIIRAD est une association but non lucratif agr e pour la protection de l environnement qui d fend le droit l information sur la radioactivit et le nucl aire le droit la protection contre les dangers des rayonnements ionisants Elle a t cr e en 1986 en r action contre les informations erron es diffus es en France lors de la catastrophe de Tchernobyl C est un laboratoire agr certificat de qualification technique d livr par le Minist re de la Sant sp cialis dans les mesures de radioactivit analyses de radioactivit bilans radio cologiques tudes d impact contre expertises et tudes de dossiers d pistage de radon et diagnostics des b timents affect s Ses commanditaires sont les collectivit s territoriales associations industriels services de l tat tribunaux et particuliers Le laboratoire de la CRIIRAD est quip e pour le d pistage et l identification des pollutions radioactives sols aliments eau air bioindicateurs Le laboratoire CRIIRAD est ma tre d uvre des diff rentes tape
137. st re de l Int rieur lt http www interieur gouv fr sections a 1 interieur la police nationale organisation dccrs gt Direction centrale Le site officiel du minist re de l Int rieur 57 lt http www interieur gouv fr sections a 1 interieur la_police_nationale organisation dscp position desp gt DCPAF Site officiel du minist re de l Int rieur lt http www interieur gouv fr sections a 1 interieur la police nationale organisation dcpaf gt Organisation de la s curit civile en France mementodumaire net lt http www mementodumaire net 03dispositions DGal htm gt GD Gendarmerie D partementale Site officiel de la Gendarmerie Nationale lt http www gendarmerie interieur gouv fr fre Sites Gendarmerie Presentation GD gt SDIG Site officiel de la pr fecture de l Ari ge lt http www ariege pref gouv fr sections l etat en ariege les services deconce securite publique _ d la direction departe gt Nucl aire ONG et journalistes d noncent le secret d fense ONG Mondialisation cologie et environnement lt http www novethic fr novethic planete ong campagnes nucleaire ong_ et journalistes denoncent _secret defense 70344 jsp gt Site officiel du CRILAN Commission d information du port militaire de Cherbourg 11 d cembre 2009 lt http www s323409623 onlinehome fr crilan index php option com_content amp view article amp id 92 commission dinformation du port militaire de cherbourg 11 decembre 2
138. strict et il y a eu une am lioration progressive Un rapport de l HCTISN montre qu il y a eu des progr s mais r cemment les choses se sont bloqu es Les enqu tes publiques les dossiers du CEA sont accessibles mais avec des blancs surtout en ce qui concerne les quantit s La SEIVA tait pr sid e par un chercheur en physique ric Finot professeur de physique l Universit de Bourgogne et des gens li s ce domaine et qui donc travaillait dans le m me domaine que les gens de Valduc qui sont dans la physique nucl aire Il y avait donc un rapprochement et Valduc tait moins g n La communication se faisait mieux Mais depuis la SEIVA est pr sid par un lu Alain Houpert M decin radiologue de m tier exer ant Dijon s nateur de la C te d Or DVD alli l UMP maire de Salives conseiller g n ral du Canton de Grancey le Ch teau Neuvelle vice pr sident d l gu du conseil g n ral de la C te d Or et Valduc est donc moins prot g d o ce blocage Comment la SEIVA obtient ses informations Par les lus les salari s de Valduc riverains Comment fa tes vous pour r colter les informations relatives au transport officieusement que Valduc ne vous dit pas Essayez vous de retracer l itin raire des transports Non la SEIVA ne s int ressent pas aux transports de Valduc Ils n essayent pas de les suivre ni de les tracer Ce n est pas son r le Il y a 2 centres Valduc le CEA celui dont s
139. sures relatives aux rejets de l installation dans l environnement Les CLI sont financ es par les collectivit s territoriales et par l ASN En 2009 ASN a consacr environ 600 000 euros aux CLI et leur f d ration Elle a galement propos au Gouvernement la mise en uvre du dispositif pr vu par la loi TSN d abondement par un pr l vement sur la taxe INB du budget des CLI statut associatif de type loi 1901 sur la volont du conseil g n ral en charge de la CLI mais cette disposition n a pas encore t mise en place Le soutien de l ASN aux CLI ne se limite pas aux aspects financiers L ASN consid re en effet que le bon fonctionnement des CLI contribue la s ret par l interpellation r guli re des responsables et qu il est un l ment important de la d mocratie cologique L ASN veille ainsi assurer une information des CLI la plus compl te possible Elle invite galement avec l accord des exploitants des repr sentants de CLI participer des inspections Source site ofjiciel de l ASN htip www asn fr index php Bas de page Autres acteurs du controle CLI L gifrance D cret n 2008 251 du 12 mars 2008 relatif aux commissions locales d information aupr s des installations nucl aires de base http www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte JORFTEXTO000018315123 61 CLI AREVA NC La Hague La Commission Locale d Information pr s de l tablissement AREVA NC de La Hague a
140. t et niveau de vie culturels bombe atomique environnementaux cologiques influence sur la faune et la flore territoriaux modification de l urbanisation de la r partition de la population des voies de transport extr mement importants sur les territoires o il est implant 1 Cartes des centrales nucl aires en France EDF 2 RTE Bilan lectrique 2011 5 Depuis les ann es 60 et 70 o l industrie nucl aire s est d velopp e des incidents et catastrophes ont mis un terme cette p riode faste comme Tchernobyl et plus r cemment Fukushima Il se pose maintenant la question de l avenir du nucl aire Selon Brunet 2000 l avenir de la fili re d pend en partie du rendement et donc du co t et en partie de la s curit Mais l avenir du nucl aire se pose galement travers la transparence Une transparence tr s faible voire inexistante peut faire perdre la confiance du public envers le nucl aire et peut compromettre l avenir de cette industrie L enjeu est extr mement important et la question doit imp rativement tre tudi e Un rejet de la fili re nucl aire est inenvisageable car sa place dans le pays n est pas seulement primordiale mais centrale voir plus haut C est pourquoi tr s t t en France ont t mis en place des dispositifs afin de contr ler les activit s nucl aires et d informer le public aussi bien par l tat que par les particuliers mise en place d institutions d cision d instaur
141. t Il y a deux types de CI les tablissements industriels relevant du minist re de l Industrie et les tablissements militaires relevant du minist re de la D fense Marcoule Gard se trouve un tablissement secret INBS industrie et un non secret INB qui sont donc accompagn s comme la loi le veut par respectivement une CI et une CLI Le pr fet du d partement a confi la direction de la CI au pr sident de la CLI ce qui a pour cons quence une meilleure et une plus grande quantit d information circulante que dans d autres tablissements secrets mais c est un cas particulier En ce qui concerne le CEA de Valduc la SEIVA ne sait pas ce qui se passe sur les transports elle ne peut donc pas diffuser d information vers le public dans ce domaine 155 Entretien t l phonique avec G rard L on Niquet de la SEIVA et fondateur de l ANCCLI 156 Entretien t l phonique avec Didier Anger du CRILAN 157 Commission d information du port militaire de Cherbourg Site officiel du CRILAN 158 Entretien t l phonique avec G rard L on Niquet de la SEIVA et fondateur de l ANCCLI 46 5 Conclusion En ayant tudi un cas particulier et la l gislation nous pouvons tirer des conclusions quant au passage de l information Les informations que peuvent savoir le public d pendent de deux choses les informations que passent les exploitants aux CLI et les informations que passent les CLI au public La l gislation d l
142. t constitu e de deux ateliers 78 e la structure 2000 qui transforme le nitrate d uranyle de retraitement en UF4 ou en U O la structure 2450 qui transforme l UF4 dont la teneur en isotope 235 de l uranium est comprise entre 1 et 2 5 provenant de la structure 2000 en UF6 Cet UF6 est destin l enrichissement de l uranium de retraitement en vue de son recyclage en r acteur La structure 2450 a t mise l arr t par l exploitant en 2002 L exploitant a fait connaitre son intention d arr ter galement la structure 2000 et de mettre l arr t d finitif l ensemble de l INB au plus tard le 31 d cembre 2008 Le reste de l tablissement a le statut d ICPE Installation Class e pour la Protection de l Environnement Il comprend principalement les Structures 400 o est fabriqu l hexafluorure d uranium naturel 14000 tonnes par an 200 o est produit le fluor gaz par lectrolyse 100 o est stock l acide fluorhydrique anhydre 2200 o est produit l hexafluorure de tungst ne 600 o est produit le trifluorure de chlore La soci t COMURHEX qui l exploite a t cr e en 1971 et fait aujourd hui partie du groupe AREVA Source site officiel de l ASN http www asn fr index php L ASN en region Division de Lyon Installations en demantelement Usine de preparation d hexaflorure d uranium Comurhex Usine Eurodif Georges Besse L usine Eurodif est implant e sur le territoire des communes de Pierrelatt
143. t de s curit les pr fets de zones concern es par le transport Dans le cas d un transport partant de la Manche la de la zone de d fense Ouest donc le pr fet d Ille et Vilaine sont concern s le Centre Op rationnel de Zone COZ d pendante de la zone de d fense il sert la zone de d fense coordonner les actions de pr vention et de secours en cas d accident au niveau inter d partemental 2 la Direction Zonale de la Police aux Fronti res DZPAF des zones concern es par un transport La DZPAF est un service d concentr de ma DCPAF au niveau des zones de d fense la Direction Zonale des compagnies r publicaines de s curit DZCRS des zones concern es La DZCRS est une administration d concentr e de la DCCRS au niveau des zones de d fense Au niveau national Centre Minist riel de Veille Op rationnelle et d Alerte CMVOA au sein de du service de d fense de s curit et d intelligence conomique SDSIE charg de la transmission de l information au sein des administrations en mati re de pr vention des crises et de gestion des situations d urgence Au niveau central 110 GD Gendarmerie D partementale Site officiel de la Gendarmerie Nationale 111 SDIG Site officiel de la pr fecture de l Ari ge 112 Organisation de la s curit civile en France mementodumaire net 113 DCPAF Site officiel du minist re de l Int rieur 114 Minist re de l cologie de l nergie du D velo
144. t du retraitement ne signifie pas la fermeture de l usine de la Hague Il s oppose au r acteur nucl aire EPR dont la construction vient d tre d cid e Flamanville Il a t le coordinateur du collectif r gional cr en 2004 et ce titre a t l un des organisateurs de la manifestation de P ques 2006 Cherbourg 25000 manifestants Il participe l information sur les nergies renouvelables et publie un CRILAN INFORMATION 4 par an Il est repr sent dans les commissions d information des installations nucl aires Nord Cotentin centrale de Flamanville Centre de stockage de d chets de la Manche CSM Andra d AREVA La Hague arsenal de Cherbourg Le CRILAN est membre du R seau Sortir du Nucl aire Source site officiel du CRILAN htip www 5323409623 onlinehome fr crilan index php option com_content amp view article amp id 27 amp ltemid 53 70 Association de Contr le de la Radioactivit dans l Ouest ACRO Cr e la suite de la catastrophe de Tchernobyl en 1986 l ACRO est une association d information et de surveillance de la radioactivit dot e d un laboratoire d analyse et agr e de protection de l environnement C est une association de type loi 1901 Dot e d un laboratoire ind pendant financ par le soutien des adh rents et la vente d analyses l ACRO effectue des mesures de radioactivit gamma et b ta ainsi que des mesures de radon L ACRO si ge dans de nombreuses commi
145. t envoy s les transports sortant de la Hague La CLI sait o vont les transports elle est inform e par AREVA Mais il y en a des quantit s pour lesquels la CLI n est pas mise au courant Quand AREVA envoie un communiqu la CLI elle envoie en m me temps la presse Avant on avait des bulletins hebdomadaires avec des informations pr cises mais plus maintenant L information d AREVA la CLI concerne uniquement des d chets qui retournent dans les pays trangers AREVA est quand m me oblig e de publier un rapport Environnement et un rapport Radio protection chaque ann e Il n y a pas de volont de transparence d AREVA Lors des v rifications des INB post Fukushima EDF et Areva ont laiss des membres des CLI assister aux v rifications post Fukushima Mais partir de juillet 2011 Areva n acceptait plus les gens ext rieurs dont ceux appartenant aux CLI assister aux v rifications sur leurs installations tandis qu EDF acceptait toujours Maintenant l industrie nucl aire n a plus le vent en poupe De quels tablissements proviennent les transports arrivant la Hague Dans les ann es 80 et 90 il y avait des bulletins qui disaient l origine la quantit la nature des transports qui arrivaient Mais plus maintenant Ils diffusent galement la presse La CLI est actuellement mise au courant seulement pour les gros convois et apr s coup La Hague envoie la CLI tous les reports d incidents ou d accidents la CLI
146. t pas inclus dans les TMD En revanche dans la partie risque nucl aire il est rapidement mentionn qu il est aussi repr sent par le transport de mati res radioactives L galement les risques TMR font partie des TMD contrairement ce qui est crit dans le DDRM de la Manche Le document ne nous renseigne donc tr s mal quant au risque de transport de mati res radioactives Ce d faut d information est probablement d aux r glementations qui imposent le secret quant aux transports de mati res radioactives Le DDRM est fourni par un service de la pr fecture le SIDPC Service Interminist riel de D fense et de Protection Civile qui a galement un r le dans la 29 Commune expos e au risque nucl aire Commune expos e au risque TMD Commune expos e aux risques TMD et nucl aire Commune abritant une ou plusieurs INB ou INBS Commune sujette des activit s nucl aires mais sans INB ou INBS Commune du d partement de la Manche 50 20 km Carte 2 Les risques TMD et nucl aires dans le d partement de la Manche Zorio 2012 Source DDRM de la Manche 2006 d apr s Route 500 3 2 Les acteurs du transport nucl aire 30 Le transport nucl aire implique directement et indirectement beaucoup d acteurs les exploitants des transports nucl aires les organes l gislateurs les organes de contr le et d expertise les transporteurs les administrations nationales et locales etc Il y
147. tablissement AREVA NC de la Hague page 6 54 La revue Contr le ASN Bien que les informations fournies par les CLI destination du public sont utiles et pertinentes le r le des CLI est avant tout de rassurer la population locales vivant pr s d un site nucl aire Les CLI de la Manche laissent galement le public participer ses r unions gr ce aux efforts de certaines associations dont le CRILAN En revanche ce n est pas le cas dans toutes les CLI existantes Les associations non publiques quant elle ont plus ou moins de moyens selon leur notori t Le CRILAN publie un bulletin d information quelques fois par an gr ce aux cotisations des adh rents et poss de un site interne Le domaine militaire D une mani re g n rale le public a encore moins d information sur les activit s nucl aires militaires que sur les activit s nucl aires civiles car ces derni res sont tr s souvent class s secret d fense Les commissions d information CI qui sont en charge des tablissements secrets INBS ne d voilent que tr s peu d information et les activit s de transport ne font pas exception la r gle D une part la commission n est pas ouverte au public et aux journalistes 7 La CI du port militaire de Cherbourg ne poss de pas de site internet il n est donc pas possible pour le public d acc der des informations de mani re simple Les CI se trouvent autour des INBS et sont pr sid es par le pr fe
148. te 3 95 R le et responsabilit de chacun des acteurs Site officiel de l ASN 96 AIEA 1996 R glement de transport des mati res radioactives p 63 97 Les modes de transport Site officiel de l IRSN 98 Le transport du combustible nucl aire et des d chets radioactifs des centrales d EDF Edf energie com p 7 99 Le transport des combustibles nucl aires us s des d chets vitrifi s et compact s AREVA QU EST CE QUI R GIT LE CHOIX DU MODE DE TRANSPORT 100 Le transport du combustible nucl aire et des d chets radioactifs des centrales d EDF Edf energie com p 6 101 Cartes de France des transports de mati re nucl aire R seau Sortir du Nucl aire 102 Le transport de mati res radioactives des solutions sur mesure AREVA 103 Le transport du combustible nucl aire et des d chets radioactifs des centrales d EDF Edf energie com p 7 104 Cartes de France des transports de mati re nucl aire R seau Sortir du Nucl aire 33 SIA S3J12A0113J s neapnu suodsuen sal ed sajunidus S NLEIJUN ms Nero neasay J2NS Inauiodsue1 anou Jed yueyesy snos un no sajeniy sas ap aun no yAJHY ajqysnquioa np aliejquiasse p auisn p asJueuaaoid un Oz alywewyg p a013 eua ajrweuer ap JANI anfieH Y7 3N YATJHY AUISN e ayauey s10y saunuIu109 ay uey ej ap saunuiu1o3 ES saufiojeA SIND saJieajanu sajis 38 e S UNWWOJ 34 Jed asijeai odsuei Carte 3 T
149. transformation du minerai la concentration qui donne du minerai d uranium concentr le yellow cake Ensuite le yellow cake est amen en France Il est achemin l usine Comhurex de Malv si 10 pour la premi re tape de conversion pour en obtenir du t traflurorure d uranium UF puis ce dernier est son tour ach min puis trait sur le site nucl aire du Tricastin Pierrelatte 26 pour tre transform en hexafluorure d uranium UF6 Puis sur le m me site a lieu la proc dure d enrichissement l usine Georges Besse L uranium enrichi est trait et envoy l usine FBFC de Romans sur Is re 26 pour la fabrication de combustibles utilisables dans les r acteurs tandis que l uranium appauvri r sultant sera utilis dans la fabrication du MOX m lange d oxydes d uranium et de plutonium l usine Melox de 32 Site officiel de l ASN Cycle du combustible 33 COMINAK la plus grande mine d uranium souterraine au monde Groupe AREVA 34 Site officiel d AREVA Le traitement de l uranium du minerai au Yellow cake 35 Site officiel de l ASN Usines du cycle du combustible 15 Marcoule 30 L aval du cycle L aval du cycle comprend les tapes allant de l utilisation du combustible en r acteur puis son traitement et son recyclage Apr s utilisation des barres de combustible dans les CNPE Centres Nucl aires de Production d lectricit elles sont mises en piscine afin de les refroidir
150. ur tre exploit et produire de l lectricit e les transports militaires qui transportent des l ments d armement ou des l ments li s cette activit qui servent la fabrication de bombes nucl aires ou de r acteurs de propulsion Le transport nucl aire comme il sera d fini dans le m moire d signe les transports de mati res nucl aires li es l industrie nucl aire civile et militaire On prendra en compte dans notre tude les 17 Sites de pr vention des risques majeurs Transport des mati res dangereuses 18 Sites de pr vention des risques majeurs Transport des mati res dangereuses 19 Les modes de transport Site officiel de l IRSN 20 IRMa 2006 Risques Infos Bulletin de liaison n 17 Juin 2006 page 11 21 AIEA 2005 R glement de transport des mati res radioactives par colis on entend l emballage avec son contenu radioactif tel qu il est pr sent pour le transport p 11 22 IRSN 2006 Le transport de mati res radioactives 23 ASN 2012 Revue Contr le n 193 La s ret des transports de mati res radioactives p 4 24 Transports de mati res radioactives Site officiel de l ASN 25 ASN 2012 Revue Contr le n 193 La s ret des transports de mati res radioactives p 4 13 mati res radioactives combustibles d chets l ments d armement mat riaux ayant servi fabriquer des l ments radioactifs et celles qui ne le sont pas mat riaux li s l industrie nu
151. ur trajet pour faire face un l ment en particulier le risque La l gislation 67 Transport de mati res radioactives Site officiel de l ASN 68 Document d Information Communal sur les Risques Majeurs DICRIM de la Ville d Orl ans p 16 26 mise en place a t tablie de mani re lutter contre les risques TMD C est pourquoi dans l tude de la g ographie des transports de mati res radioactives il est indispensable de s int resser aux risques Les risques nucl aires font partie au m me titre que les risques industriels de rupture de barrage de transports de mati res dangereuses TMD et miniers des risques technologiques Cependant nous nous int ressons aux transports nucl aires donc le risque que que l on doit tudier est celui des TMD Le transport de mati res radioactives fait partie des transports de mati res dangereuses Nous voulons donc tudier la l gislation par rapport aux risques de transports de mati res dangereuses dit risque TMD Compte tenu du fait que les transports sont par d finition mobiles les accidents peuvent avoir lieu presque n importe o le risque TMD est un risque diffus Les installations nucl aires tant tr s dispers es sur le territoire national les transports de mati res radioactives empruntent donc de nombreux axes de circulation De plus les mati res radioactives pouvant s chapper des transports en cas d accident peuvent tre dispers es dans l e
152. ut le nucl aire Le D aut 1998 1 4 Les usages du nucl aire 1 4 1 Les usages civils du nucl aire Les usages civils de la technologie nucl aire sont vari s Bien que l usage de loin le plus connu soit la production d lectricit dans des centrales nucl aires le nucl aire est aussi largement utilis dans bien d autres domaines Les r acteurs sont utilis s en plus de la production d lectricit pour la propulsion navale la d salinisation de l eau de mer la production de radio isotopes pour l imagerie m dicale et de mati res fissiles Les g n rateurs thermo lectriques et les acc l rateurs de particules sont aussi une application du nucl aire Le nucl aire est galement utilis pour la fabrication de mat riaux servant notamment dans l a rospatiale Tertrais 2011 1 4 2 Les usages militaires du nucl aire La technologie nucl aire est utilis e des fins militaires pour la fabrication de bombes nucl aires mais aussi pour la fabrication de r acteurs nucl aires militaires notamment pour les sous marins des fins d autonomie d conomie d espace et de discr tion Environ 400 b timents poss dent des r acteurs de la sorte dans le monde Tertrais 2011 16 laprovence com Istres L accident d un transport d ogives nucl aires Istres devant la justice leparisien fr L accident d un camion de transport nucl aire sur la base d Istres tenu secret depuis 18 mois presse la croix com L accident sur la
153. ux informations relatives l environnement d tenues par les autorit s publiques et de participer l laboration des d cisions publiques ayant une incidence sur l environnement Le droit d acc s l information est galement consacr dans la loi n 78 753 du 17 juillet 1978 qui constitue le fondement de la raison de la cr ation de la CADA La Commission d Acc s aux Documents Administratifs CADA est un outil permettant le droit l information Selon la loi n 78 753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d am lioration des relations entre l administration et le public et diverses dispositions d ordre administratif social et fiscal toute personne a le droit d obtenir communication des documents quels que soient leur forme ou leur support d tenus par une administration Cependant il existe des restrictions notamment en ce qui concerne la vie priv e le secret des affaires et la pr servation de l int r t g n ral 1 3 La confiance du public envers le nucl aire La confiance du public envers le nucl aire est d terminante car la volont de transparence d pend directement de la confiance du public envers la fili re nucl aire En effet si le public est plut t confiant il cherchera moins conna tre les activit s nucl aires que s il prouve de la suspicion envers la fili re 1 3 1 La perception des risques L tude des risques est primordiale car les risques repr sentent les possibilit s de dan
154. ville 50 Les r acteurs ont une puissance de 900 1300 ou 1450 MW Le r acteur EPR de 3 me g n ration en construction la centrale nucl aire de Flamanville aura lui une puissance de 1650 MW Source Tertrais Bruno L Atlas mondial du nucl aire 2011 76 Site officiel d EDF http activites edf com edf dans le monde toutes nos activites en 3d 41412 html GDF SUEZ GDF Suez est une entreprise fran aise intervenant sur l ensemble de la cha ne nucl aire minerai et combustible exploitation et d mant lement des centrales gestion des d chets Source Tertrais Bruno L Atlas mondial du nucl aire 2011 ALSTOM Alstom est une entreprise fran aise qui r alise les turbines utilis es pour la g n ration d lectricit dans les centrales lectronucl aires Source Tertrais Bruno L Atlas mondial du nucl aire 2011 Institut des Risques Majeurs IRMa L institut des Risques Majeurs IRMa est une association loi de 1901 dont les objectifs sont de promouvoir des actions d information et de sensibilisation aux risques majeurs et d aider les collectivit s territoriales au premier rang desquelles les communes mettre en place une politique de pr vention des risques adapt e notamment par la r alisation d un Plan Communal de Sauvegarde PCS et d un Dossier d Information Communal sur les Risques Majeurs DICRIM L Assembl e G n rale constitutive de l association date du 19 janvier 1988 Elle est sout
155. x de transport er p Activit nucl aire Site nucl aire F 4 Site nucl aire nucl aire nucl aire Figure 1 Les flux de mati res sont assur s par les transports Zorio 2012 Par cons quent nous avons d cid de nous focaliser sur l une de ces activit s le transport Le transport nucl aire d signe au sens o on l tudie le d placement de mati res nucl aires ou li es l industrie nucl aire par tout moyen de transport 1 5 2 Les mati res dangereuses Les mati res dangereuses sont des substances pouvant tre dangereuses pour l Homme les biens ou l environnement par ses propri t s physiques ou chimiques ou encore par la nature des 12 r actions qu elles sont susceptibles de provoquer Elles peuvent tre inflammables toxiques explosives corrosives ou radioactives Les risques li s un accident de transport de mati res dangereuses sous la forme d effets thermiques par combustion de produits inflammables ou explosion m caniques onde de choc par d flagration ou d tonation toxiques par inhalation contact ou ingestion de produits ou ionisants par irradiation 1 5 3 Les transports de mati res radioactives Les transports de mati res radioactives sont une cat gorie de transport de mati res dangereuses TMD Ces derniers n cessitent des pr cautions et des r glementations particuli res en plus des r glementations communes toutes les mati res dangereuses Ces transpo

Panorama du transport nucléaire étudié sur un territoire

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