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Évaluation de l`implantation lavalloise du système intégré

1. ANNEXE D FORMULAIRE DE CONSENTEMENT POUR LES INFORMATEURS CL S 1 ANNEXE GUIDE DE DISCUSSION POUR LES PHARMACIENS ET LES TECHNICIENS DE LABORATOIRE iii eee ne eee eee eee rere eee ieda 1 ANNEXE GRILLE DE DISCUSSION POUR LES INFORMATEURS CL S 1 ANNEXE G QUESTIONNAIRE AUTO ADMINISTR POUR LES INFORMATEURS CL S 1 ANNEXE H QUESTIONNAIRE POUR LES PERSONNES QUI SE DONNENT DES AUTOSOINS DOMICILE iaia eian ete ete rere eee 1 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Profil des participants CA Ap aa acarit vi ka dy e dh dre Gel Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Profil sociod mographique des participants 161 Modes de disposition des lancettes des aiguilles et des seringues usag es au cours des six derniers Utilisation des contenants de r cup ration volution des contenants command s par les pharmacies LISTE DES ABR VIATIONS CHSLD CLSC CRDL CSSS DSP FEJ INSPQ ITSS MSSS O C NPG PES SAD SIRSAU T R I L inc UDI VIH Centre hospitalier et de soins de longue dur e Centre local de services communautaires Centre r giona
2. Anglais Fran ais et anglais Autre langue 8 Quel est le plus haut degr de scolarit que vous avez compl t Primaire compl t Secondaire compl t Ul tudes compl t es dans une cole de m tiers un coll ge commercial priv un institut technique un C gep tudes universitaires compl t es S il vous pla t poursuivre au verso de cette paqe Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval 133 Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 9 En quelle ann e avez vous commenc utiliser des lancettes des aiguilles ou des seringues pour des soins la maison 10 Combien de fois par jour utilisez vous des lancettes pour votre glucom tre aucune inscrire 0 11 Combien de fois par jour utilisez vous des aiguilles pour votre stylo injecteur ou des seringue seringues aucune inscrire 0 9 Aiguilles 12 Pour quelle condition de sant ou maladie 9 utilisez vous des lancettes des aiguilles ou pour stylo lancettes des seringues LI Diab te LI Scl rose en plaques LI Utilisation de drogue par injection Autre 13 Au cours des 6 derniers mois qu avez vous fait de vos lancettes usag es Cochez toutes les r ponses qui s appliquent Je n utilise pas de lancettes Je les ai mis
3. 68 DISCUSSION nn named Rae en tem 70 1 LIMITES IDE TUDES a ne se nn nn den 70 2 LES POINTS FORTS DE L IMPLANTATION LAVALLOISE 71 2 1 Attitude des pharmaciens sienne 71 2 2 Participation de la responsable r gionale 71 2 3 Outils promotionnels pour les personnes diab tiques 71 3 LES POINTS AM LIORER DE L IMPLANTATION LAVALLOISE 72 dt 72 3 25 EEE E E pH 79 E GonlenaniS A E shan Dade Sherr 74 3 4 Distribution des contenants vetat Ger dh dhe sh annn nnmnnn 77 3 5 Elimination des contenants us 77 36 Gollecteurs ext rieurs rte autant ad kaj dhet anat en de ose dr 78 3 7 Piqur s accidentellos uen ee da e dd e dv ye 80 3 8 Personnes se donnant des autosoins domicile 81 CONCLUSIONS E i 83 mue ut a n nn 85 viii ANNEXES ANNEXE FICHES SIGNAL TIQUES PHARMACIE eee ANNEXE LETTRE DE SOLLICITATION eee ne eee eee ne eee eterike ee eee tree teren ANNEXE C s FORMULAIRE DE CONSENTEMENT POUR LES PHARMACIENS COMMUNAUTAIRES ET LES TECHNICIENS DE LABORATOIRE
4. plus du rappel l ensemble des personnes d j sollicit es de nouveaux partenaires doivent tre impliqu s dans le SIRSAU Au CSSS de Laval les infirmi res des GMF et celles des projets r seaux devraient tre inform es et participer activement Les responsables des cliniques m dicales les employ s du service de Travaux publics de la Ville de Laval les employ s de la Soci t de transport de Laval et le personnel m dical et param dical travaillant aupr s des personnes se donnant des autosoins domicile devraient aussi tre contact s et rencontr s Finalement comme il a t recommand dans la litt rature Boubanick 2000 Crashaw et al 2002 Dallel et al 2005 Klein et al 2002 McConville et al 2002 nous recommandons que l importance d informer davantage le personnel m dical et param dical uvrant aupr s des personnes diab tiques m decins endocrinologues infirmi res etc sur le SIRSAU et de les encourager en faire la promotion aupr s de leurs patients En organisant des rencontres d information aupr s de ces personnes nous croyons qu elles seront davantage sensibilis es l importance de la r cup ration s curitaire et qu elles pourront guider ad quatement leurs patients vers les services disponibles 3 2 Contenants De l avis de plusieurs pharmacies et informateurs cl s les contenants de r cup ration s curitaire offerts sont g n ralement peu discrets et t
5. M me on leur dit projet Satellite vous pouvez nous appeler on va aller le chercher votre bac plein Pis pas plus DPMO71 462 466 3 3 4 limination des contenants 3 3 4 1 tablissements du CSSS de Laval les CLSC Dans chaque tablissement du CSSS de Laval l limination des contenants est sous la responsabilit du concierge ou du service technique Comme mentionn plus t t les NPG constituent un guide quant aux proc dures suivre pour l limination des contenants L l ment dominant du discours des personnes ayant superviser des infirmi res service du SAD et Regroupement client le FEJ est que ces derni res refusent d avoir reprendre et rapporter l tablissement les contenants de leurs patients une fois remplis Je te dirais que la plus grande r sistance c est que les infirmi res puis je vais faire une parenth se parce que j en ai parl aussi au maintien domicile et a t clair pour nous que l infirmi re elle n avait pas ramener les bacs pleins parce qu elles ne veulent pas s embarquer non plus dans un transport Et je te dirais que quand on en parle la plus grande r sistance c est regarde je ne vais pas avoir rapporter le plein l Elles ne veulent pas s embarquer l dedans DPMO66 131 134 137 139 3 3 4 2 tablissement du CSSS de Laval l h pital de la Cit de la Sant Une des personnes interview es est la personne responsable de
6. Finalement la d pendance nous a permis de nous assurer que la construction de l valuateur n a pas pr domin sur celle des autres acteurs Dubois et Marceau 2005 Guba et Lincoln 1989 Pour y arriver nous avons clairement d crit l approche qualitative utilis e dans le cadre de cette tude et fait mention que cette approche s inscrit dans un paradigme constructiviste et non pas positiviste Par ailleurs une validation aupr s des r pondants est pr vue pour mars 2008 afin de leur permettre de modifier de clarifier et de nuancer l interpr tation des donn es recueillies Barbour 2001 Dixon Woods 2004 2 LES POINTS FORTS DE L IMPLANTATION LAVALLOISE 2 1 Attitude des pharmaciens En se basant sur la recension des crits et plus pr cis ment sur l article de Keene et Stimson 1997 on saisit qu un des points forts de l implantation lavalloise du SIRSAU concerne l attitude favorable des pharmaciens relativement la r cup ration s curitaire des seringues et des aiguilles usag es provenant des UDI M me si la majorit des personnes qui viennent se procurer des contenants s curitaires la pharmacie sont des personnes se donnant des autosoins th rapeutiques domicile il n est pas exclu que des UDI en demandent partir de l article de Keene et Stimson 1997 on r alise davantage l importance de l implication des pharmacies dans un tel syst me et de l influence de l id ologie des pharmaciens propri taires
7. Plus de la moiti des participants interviev s 4 7 ont des arguments plut t d favorables quant l installation de collecteurs ext rieurs En effet certains croient que les collecteurs pourraient tre vandalis s qu il y aurait une perte de contact avec la client le qu ils ne seront pas utilis s du tout ou ne seront pas utilis s correctement que les conditions m t orologiques qu b coises ne sont pas favorables pour de tels contenants et ou que la mentalit des Qu b cois ne favorise pas une telle approche Cependant ces m mes participants avancent plusieurs conditions de r alisation pour une implantation r ussie de collecteurs ext rieurs Suivant cette optique les collecteurs devraient tre install s dans un lieu strat gique et il faudrait responsabiliser les gens avant de les installer Aussi il faudrait d partager les responsabilit s engendr es par leur installation c est dire identifier une personne responsable de l entretien et une autre de la vidange des collecteurs Dans le fond Laval il y a des coins que c est hot aussi a serait peut tre des coins a serait applicable Je ne sais pas DPMO62 453 454 32 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Il faudrait peut tre qu on attende u
8. valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final regard de son r le dans l implantation du SIRSAU voir annexe Les dix personnes s lectionn es pour les entrevues ont toutes accept de participer l tude 3 3 2 Proc dure 3 3 2 1 Entrevues en pharmacie Huit entrevues ont t men es entre le 12 f vrier 2007 et le 15 mars 2007 aupr s de trois pharmaciens et cinq techniciennes de laboratoire Lors des entrevues l intervieweuse s est d plac e la pharmacie et un local tait mis sa disposition pour r aliser l entrevue Avant de commencer l entrevue un rappel sur la nature confidentielle anonyme et volontaire de l entrevue ainsi que sur l enregistrement de la rencontre tait effectu Le formulaire de consentement tait expliqu et sign par le participant et par l intervieweuse voir annexe 3 3 2 2 Entrevues en CSSS de Laval et organismes communautaires Cinq entrevues individuelles et une entrevue de groupe ont t men es entre le 22 mars 2007 et 23 avril 2007 aupr s des professionnels de la sant du CSSS de Laval Par ailleurs une autre entrevue de groupe compos de trois intervenants d organismes communautaires s est tenue au mois d avril 2007 A l instar des entrevues r alis es en pharmacie l intervieweuse s est aussi d plac e pour r aliser les entrevues avec les professionnels du CSSS de Laval Par c
9. Rapport final 2 2 4 2 Grosseur des contenants De fa on g n rale les participants rencontr s mentionnent que les contenants de 5 litres sont beaucoup trop gros et pour un participant les contenants de 1 4 litre sont aussi trop volumineux Int Vous avez parl qu il y en a qui pr f rent conserver leurs pots de mayonnaise puis conserver P Ily en a qui les trouvent trop gros m me les 1 4 litre IIS sont habitu s ceux qui sont diab tiques depuis longtemps sont habitu s ils ont un petit pot sur le comptoir de la cuisine puis a va l dedans DPMO63 443 448 2 243 Entreposage des contenants L entreposage des contenants vides ne semble pas poser un probl me pour plus de la moiti des participants n 4 7 Ces contenants sont entrepos s dans un endroit cibl g n ralement au laboratoire pr s de la caisse ou au sous sol de l tablissement Toutefois l espace n cessaire pour lentreposage des contenants remplis constitue un probl me Une pharmacie a mentionn les mettre dans la salle de bains alors qu une autre a dit les laisser au laboratoire 2 2 4 4 Contenants plus s curitaires Un participant a mentionn que les contenants autrefois Vendus par Services m dicaux Med Tech taient moins s curitaires car le couvercle se d vissait Quant aux contenants de Dufort et Lavigne un participant a mentionn qu ils taient tr s s curitaires une fois scell s 2 2 5 Collecteurs ext rieurs
10. Rapport final R SULTATS Ce chapitre pr sente les r sultats d coulant des questions de recherche pos es pr c demment Il est divis en six parties chacune traitant des six strat gies de collecte des donn es La premi re partie porte sur les grilles de suivi des activit s La seconde pr sente les r sultats des entrevues r alis es aupr s des professionnels travaillant dans les pharmacies La troisi me se penche sur les propos des professionnels du CSSS de Laval et des organismes communautaires de Laval La quatri me expose les r sultats obtenus partir des questionnaires auto administr s pour les informateurs cl s La cinqui me d crit les r sultats des questionnaires auto administr s distribu s aux personnes qui se donnent des autosoins domicile Enfin la sixi me partie fait tat de la grille de d compte compl t e depuis le d but de l implantation du SIRSAU 1 GRILLE DE SUIVI DES ACTIVIT S Cette section pr sente la planification le d roulement et l interpr tation des carts et des ajouts en cours d implantation du SIRSAU 1 1 Planification et d roulement de l implantation lavalloise Fid les au plan d action propos par le MSSS les personnes responsables du SIRSAU la DSP de Laval se sont acquitt es de toutes les t ches attribu es Depuis avril 2006 ces personnes ont inform accompagn et assur un suivi aupr s des acteurs cl s de l implantation lavalloise du SIRSAU 1 1 1 Pha
11. lien avec la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Dans la situation actuelle le nombre de pharmacies ayant int gr le SIRSAU en cours d implantation t moigne bien de l ouverture et de la mentalit de r duction des m faits dont font preuve nos pharmaciens propri taires l endroit des UDI 2 2 Participation de la responsable r gionale Un autre point fort de l implantation r gionale concerne la participation de la responsable r gionale la r alisation de son valuation Par sa pr sence et son implication les l ments am liorer ont pu tre corrig s et rectifi s rapidement pour permettre de bonifier r guli rement l implantation Son regard critique sur les d marches entreprises a aussi permis de prendre les d cisions optimales selon nous et de solliciter les personnes dont le r le a t d terminant dans l implantation 2 3 Outils promotionnels pour les personnes diab tiques Les outils promotionnels utilis s dans le cadre du SIRSAU semblent tre tr s appropri s pour les personnes se donnant des autosoins th rapeutiques domicile diab tiques et autres cet effet Klein et al 2002 mentionnent que pour rejoindre les personnes diab tiques le mat riel publicitaire doit leur tre adress directement et ne pas inclure les UDI En ce sens le graphisme les couleurs utilis es et le texte inscrit sur les affiches et les cartons sont plut t conventionnels et conviennent parfaitement aux
12. tudes Ces questions visent obtenir des donn es descriptives qui permettent de dresser un portrait des personnes interrog es 3 3 3 2 Entrevues au CSSS de Laval et organismes communautaires Bien que dans l ensemble le sch ma d entrevue ressemble beaucoup celui utilis pour les rencontres en pharmacie une partie non dirig e une partie dirig e et des questions portant sur les caract ristiques personnelles des r pondants il a t adapt chaque personne interview e compte tenu des diff rences dans les r les les t ches et les d marches entreprises par chaque personne rencontr e voir annexe 3 4 Questionnaire auto administr pour les informateurs cl s 3 4 1 Population l tude et chantillonnage Les questionnaires auto administr s s adressant aux informateurs cl s ont t remplis par des r ceptionnistes du CLSC du Marigot des infirmi res du CLSC de Ste Rose et des infirmi res du CLSC des Mille lles Tout comme les entrevues r alis es partir du CSSS de Laval ces informateurs cl s ont t recrut s partir d un chantillonnage par choix raisonn Encore cette fois avec l aide de la personne responsable de l implantation du syst me pour la r gion de Laval une liste des diff rents secteurs du CSSS de Laval sollicit s en cours d implantation a t dress e Contrairement aux personnes ayant t s lectionn es pour les entrevues individuelles les personnes s lectionn es p
13. valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 2 2 3 4 de 50 litres une question d argent Pour plus de la moiti des participants 4 7 il est essentiel de conserver le contenant de 50 litres m me si des frais sont associ s car il s agit de la s curit de la population Un participant a toutefois ajout qu il serait pertinent de comparer les contenants de m me format mais de marques diff rentes afin de se procurer le moins cher Un seul participant a mentionn qu il s agit d une d pense tout fait inutile et que cet argent aurait pu tre investi ailleurs 2 2 3 5 Autres commentaires Divers autres commentaires ont t mis par les personnes interview es notamment le fait que les contenants de 50 litres constituent une solution esth tique pour l accumulation des contenants de fortune Aussi un participant a convenu que malgr la peur que de tels contenants puissent para tre excessifs il s agit d une bonne id e 2 2 4 Contenants de r cup ration offerts par le MSSS 2 2 4 1 Utilisation des contenants de 1 4 litre et 5 litres Pour la majorit des participants 5 7 il semble y avoir un clivage dans l utilisation des contenants donn s gratuitement par le MSSS Dans un premier temps les gros contenants 5 litres sont fournis aux professionnels de la sant ou aux personnes qui utilisen
14. 96 98 D autres pharmacies offrent les contenants lorsque la technicienne de laboratoire ou l infirmi re explique aux clients pour une premi re fois comment utiliser un glucom tre n 3 7 lorsque les clients rapportent un contenant de fortune n 2 7 ou changent un contenant s curitaire 2 7 2 2 1 2 Information aux patients lors de la distribution du contenant La tr s grande majorit des pharmacies s assure que les clients poss dent l information n cessaire pour utiliser correctement le contenant Quatre pharmacies informent leurs clients de fa on verbale et quatre distribuent en m me temps le contenant et le d pliant mode d emploi d velopp par le MSSS Uniquement deux pharmacies donnent la fois de l information verbale et crite leurs patients Tranquillement quand le programme s est implant l syst matiquement tous nos patients on leur disait coutez dor navant il y a un programme du gouvernement on vous donne un contenant vous mettez seulement que les aiguilles vous nous le rapportez c est gratuit nous on l envoie Cit de la Sant tout a va tr s bien DPMO58 16 20 Des fois les nouveaux contenants les jaunes avec un couvercle qui a l air se rabattre peut tre en regardant on dit oh comment a fonctionne On donne le d pliant on pas le choix une compagnie priv e c tait viss souvent fait que non c est beaucoup plus efficace et s
15. cup ration de 50 litres 120 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 12 Depuis combien d ann es travaillez vous dans un service qui n cessite l usage ou la r cup ration des seringues ou des aiguilles Moins d un 1 4 ba9ans 10 ans et plus 13 Depuis combien d ann es travaillez vous dans cet tablissement dans un tablissement de soins de sant Moins d un 1 a4ans 5 9 ans 10 et plus 14 Quelle est votre ann e 15 Quel est le plus haut degr de scolarit que vous avez compl t Secondaire compl t tudes compl t es dans une cole de m tiers un coll ge commercial priv un institut technique un C gep tudes universitaires de 1er cycle compl t es tudes universitaires de 2e cycle compl t es 16 Dans quel domaine avez vous effectu vos tudes nursing travail social bureautique etc Direction de sant publique 121 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 122 Direction de sant publique Agence de la sant et des services s
16. es Rapport final 2 POPULATION L TUDE La population l tude est compos e de professionnels de la sant impliqu s dans l implantation lavalloise du SIRSAU et de personnes qui ont recours ce syst me Pour les professionnels de la sant les crit res d inclusion sont 1 travailler dans une pharmacie de Laval au sein du CSSS de Laval ou dans un organisme communautaire de Laval 2 tre capable de s exprimer facilement en fran ais et 3 tre impliqu dans la distribution et ou la r cup ration de contenants s curitaires des seringues et des aiguilles usag es Pour ceux qui ont recours au syst me les crit res d inclusion sont 1 tre utilisateur de lancettes et ou d aiguilles et ou de seringues pour des autosoins domicile ou pour faire usage de drogues par injection 2 tre capable de lire facilement le fran ais ou l anglais et 3 fr quenter une pharmacie de Laval le CRDL et ou l Association du diab te de Laval 3 M THODES DE COLLECTE DES DONN ES Les m thodes de collecte de donn es sont de types quantitatifs et qualitatifs et incluent 1 des analyses documentaires 2 des grilles de suivi des activit s 3 des entrevues de groupe ou individuelles aupr s des responsables du projet et des repr sentants d organismes 4 un questionnaire auto administr pour les informateurs cl s 5 un questionnaire auto administr pour les personnes qui se donnent des autosoins domicile et 6 des grilles
17. laiss es sur une table Les personnes pr sentes taient invit es remplir le questionnaire apr s la rencontre d information et le d poser dans la bo te plac e sur la table de la salle d attente Le coupon de participation pouvait quant lui tre d pos dans une autre bo te mise en vidence Au cours de ces journ es environ quarante personnes ont t rejointes Direction de sant publique 15 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 3 5 1 3 Participants de la rencontre de l Association du diab te de Laval l instar des participants pr c dents ceux de Association du diab te de Laval ont t recrut s partir d un chantillon accidentel lors d une soir e conf rence Avant la pr sentation des invit s l agente de planification a profit d une p riode de 25 minutes pour pr senter bri vement le projet et distribuer chaque personne pr sente une enveloppe dont le contenu est d crit dans les paragraphes pr c dents questionnaire crayon coupon de participation Le temps allou a aussi permis pour ceux qui le d siraient de remplir le questionnaire imm diatement Puisque beaucoup de personnes g es taient pr sentes et pour favoriser une meilleure compl mentation du questionnaire agente de planification a lu chaque question
18. m dias crits L autre participant quant lui a plut t sugg r que les personnes vis es par le SIRSAU soient interpell es directement et verbalement par les professionnels de la sant qui les entourent pharmaciens m decins infirmi res etc Enfin un participant a sp cifi que les personnes g es doivent aussi tre directement vis es par les publicit s s adressant la population Je pense qu il faut les les personnes g es inclure dans la sensibilisation parce que des fois il y en a qui pourraient avoir des id es arr t es Il y en a qui voluent comme tout le monde comme il peut y avoir des gens qui peuvent avoir des id es arr t es puis c est pas parce que c est des personnes g es Donc je pense qu il faut les traiter de la m me fa on que la population en g n ral DPMO67 595 598 48 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 3 3 Contenants de r cup ration 3 3 1 Commande des contenants Pour presque tous les participants 6 7 la commande des contenants chez Dufort et Lavigne a demand un certain ajustement Au CRDL la r ception des contenants tait l origine automatis e et ils ont d modifier leur mode de fonctionnement parce qu ils avaient trop de contenants En ce qui conce
19. nom de la personne au bout de six mois il a pas de changement la proc dure reste la m me DPMO70 466 469 Par rapport aux sujets qui devraient tre abord s lors des suivis les participants mentionnent les plages horaires respecter pour l limination des contenants l h pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval les proc dures d emballage des contenants de r cup ration et les normes et pratiques l interne pour chaque tablissement Les r unions d quipe semblent pour un participant le meilleur moment pour faire ces rappels au personnel d M dias favorisant la distribution de l information aux coll gues Pour favoriser la diffusion de l information aux employ s certains participants ont mis des suggestions Dans le cadre du service d info Sant les personnes rencontr es ont soulign l existence d info Sant Web qui est un m dia tr s utilis par le personnel et qui permet de communiquer rapidement les informations l int rieur d une m me r gion avec d autres r gions et entre le service d info Sant et les DSP Et le site Web qu on a acc s toutes les r gions y ont acc s aussi Moi je peux lire les avis de Sant publique de l Outaouais ou de la Gasp sie ou du Bas Saint Laurent DPMO70 595 597 Pour d autres participants les coll gues pourraient aussi tre inform s par un message t l phonique un d pliant ou un m mo Ce d pliant serait d autant plus p
20. organismes participants dans la r gion de Laval Direction de sant publique 1 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final REVUE DE LITT RATURE Dans ce chapitre diff rentes tudes sont pr sent es afin de bien d crire l tat des connaissances face la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Tout d abord les concepts centraux de cette tude sont d finis Par la suite divers travaux recens s permettent de dresser un portrait de l implantation de programmes li s la r cup ration des objets piquants et tranchants chez l ensemble des personnes qui se donnent des autosoins domicile Compte tenu des nuances pr sentes dans toutes les tudes entre les personnes qui se donnent des autosoins dans un but th rapeutique et les UDI ces client les sont abord es dans deux sections distinctes Les barri res et les facilitateurs l implantation comme exprim s par diff rents acteurs impliqu s dans l implantation de ces programmes sont aussi d crits Ce chapitre se termine par la pr sentation de recommandations ou suggestions tir es des tudes r pertori es 1 D FINITION DES CONCEPTS 1 1 Objets piquants et tranchants Dans ce document les objets piquants et tranchants incluent la fois les lancettes servant effectuer les tests de glyc
21. ration des lancettes usag es chez les personnes diab tiques sont d avoir re u de l information sur la disposition s curitaire et d avoir re u un diagnostic il y a 10 ans ou moins Pour la r cup ration des aiguilles et des seringues usag es les facteurs pr disant la r cup ration s curitaire sont d avoir re u de l information sur la disposition s curitaire d avoir re u un diagnostic il y a plus de 10 ans et d utiliser des aiguilles ou des seringues entre 2 4 fois par jour Quant l tude conduite par Olowokure et al 2003 aupr s de 1201 diab tiques les personnes qui ont re u des conseils par rapport la disposition des objets piquants ou tranchants sont proportionnellement plus nombreuses les disposer de fa on s curitaire Corroborant avec les tudes ant rieures les Direction de sant publique 5 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final r sultats de Causse et al 2005 indiquent que le fait de donner de l information sur la r cup ration s curitaire des seringues pourrait influencer ce comportement Toutes ces tudes permettent de saisir davantage limportance de donner de l information sur la r cup ration s curitaire des lancettes des aiguilles et des seringues aupr s des personnes diab tiques En se basant sur l ensemble des
22. re us des personnes qui se procurent et qui retournent des contenants s curitaires la pharmacie 5 quelles suggestions ou recommandations aimeriez vous proposer pour am liorer la mise en place du SIRSAU dans les pharmacies de Laval 12 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final La partie dirig e du sch ma a t labor e en r f rence Mayer et Ouellet 1991 qui indiquent que cette m thode vise obtenir des informations sp cifiques quant certaines th matiques Trois dimensions ont t vis es par les questions de cette partie 1 l appr ciation la satisfaction face au syst me de commande et d limination des contenants s curitaires 2 les changements dans les pratiques de distribution et de r cup ration des lancettes des aiguilles et ou des seringues usag es 3 l usage de l information re ue et donn e Cette section du sch ma d entrevue cherche donc compl ter la partie non dirig e l aide d information plus pr cise Quelques questions d ordre personnel terminent les entrevues telles que l ge le nombre d ann es travaill es dans l tablissement les r les jou s en lien avec la distribution et la r cup ration des contenants s curitaires le plus haut niveau de scolarit compl t et le domaine d
23. s ont t r alis s l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval En tout 16 pharmacies ont profit de ce service gratuit Le poids total en kilogramme de d chets limin s est de 774 18 kg Consid rant qu un contenant de 1 4 litre p se environ 0 33 kg une fois rempli on pourrait estimer environ 3284 le nombre de contenants de 1 4 litre qui ont t limin s l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval Sinon puisqu un contenant de 5 litres p se environ 1 kg 68 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final une fois rempli on pourrait penser qu environ 774 contenants de ce format ont t limin s l h pital M me si les donn es pour les ann es pr c dentes ne sont pas disponibles la personne responsable du service d limination des contenants l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval a mentionn lors de son entrevue que l augmentation n tait pas significative Tableau 5 volution des contenants command s par les pharmacies tablissement Septembre D cembre Mars Juin Septembre Total 2006 2006 2007 2007 2007 n 34 n 49 n 52 n 57 61 Pharmacies Nb de 1 4 litre 965 932 520 972 585 3974 Nb de 5 litres 422 445 170 362 11 1410 Sous Total 1387 1377 690 1334 596 5384 de Ea
24. 20 juin 2006 Rencontre avec le service Info sant 28 juin 2006 Rencontre avec l Association de la scl rose en plaques de Laval 13 juillet 2006 Envoi postal d une pochette d information sur le syst me entre mai 2006 et mars 2007 N a re u aucune information O G DOD G OO DU Autre Direction de sant publique 125 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 2 Pour appliquer le syst me de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es l information re ue a t elle t Q Q Q Q Q Pasdutout Peu claire Assez claire Tr s claire Ne sait pas claire ne s applique pas Q Q Q Q Q B Pas du tout Peu utile Assez utile Tr s utile sait pas utile ne s applique pas Q Q Q Q Q C Pas du tout Peu Assez Tr s Ne sait pas compl te compl te compl te compl te ne s applique pas 3 Maintenant que vous travaillez la distribution et la r cup ration des contenants de r cup ration s curitaire quelle autre information auriez vous besoin de recevoir a sur les politiques et proc dures de votre tablissement b sur le r le de chacun c sur les attentes du minist re de la Sant et des Services Sociaux ou de la Direction de la sant publique de Laval d autres 126 Directi
25. 5 4 Facteurs qui modulent l intervention Les participants sugg rent aussi que l intervention aupr s des UDI est modul e par le fait qu ils soient ou non en tat de consommation le manque de constance dans les intervenants qu ils rencontrent et la pr pond rance des interventions de groupe au d triment des interventions individuelles Direction de sant publique 59 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Puis souvent nous au site en tout cas ce que j ai remarqu son hit a s en vient c est pour a c est urgent D j on un petit petit petit questionnaire poser puis souvent tu sens limpatience puis C est s r que a a n aide pas a ils savent par contre ils sont conscients ils sont tellement habitu s partout de remplir des petites feuilles mais quand tu veux approfondir c est l ils flyent DPMO71 470 474 3 5 5 Strat gies mises en place pour optimiser les services Dans le but d optimiser les services l organisme Satellite a modifi les heures d utilisation du t l phone cellulaire partir de ce service les UDI peuvent demander que leur soient livr es des seringues domicile En discutant les participants ont toutefois constat que dor navant les heures d utilisation du cellulaire concordent avec les
26. 50 litres que vous avez re us Depuis combien d ann es travaillez vous dans un service qui n cessite l usage ou la r cup ration des seringues ou des aiguilles CI Moins d un an 4 ans LI 5 9ans t0anset plus Depuis combien d ann es travaillez vous dans cet tablissement dans un tablissement de soins de sant CI Moins d un an 4 ans 5 9ans 10ans et plus Quel est votre r le en lien avec la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es L Donner de l information aux personnes qui se donnent des autosoins la maison 1 Donner de l information aux professionnels de la sant impliqu s dans la distribution et la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es 1 Distribuer des contenants de r cup ration de seringues et d aiguilles usag es CI R cup rer les contenants remplis de seringues et aiguilles usag es Quelle est votre ann e de naissance Quel est le plus haut degr de scolarit que vous avez compl t Ll Secondaire compl t 1 tudes compl t es dans une cole de m tiers un coll ge commercial priv un institut technique un C gep 1 tudes universitaires de ter cycle compl t es 1 tudes universitaires de 2e cycle compl t es Dans quel domaine avez vous effectu vos tudes nursing travail social bureautique etc Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringu
27. 6 1 Pratiques en pharmacie Dans un premier temps presque toutes les pharmacies n 6 7 ont dit qu un syst me de r cup ration des objets piquants et tranchants avait t implant dans leur pharmacie avant m me l implantation du SIRSAU Certains transvidaient les objets piquants et tranchants dans une chaudi re alors que d autres fournissaient gratuitement ou moyennant des frais des contenants s curitaires leurs patients Quant au septi me participant il croit plut t que la pharmacie refusait de r cup rer ces objets Trois participants ajoutent que m me si un tel syst me existait dans leur pharmacie les pratiques employ es n taient pas fructueuses Il semblerait que des difficult s taient v cues sur le plan de l limination que les employ s n offraient pas des contenants tous les patients et qu il n y avait pas de contr le des seringues on faisait surtout de la r cup ration il fallait payer pour venir puis c tait un paquet de troubles le sac jaune la bo te en carton Je trouvais a plus de troubles que d autres choses Avec a c est plus facilit Int Avec la nouvelle m thode de r cup ration P Oui Oui DPMO63 23 29 J en avais d j avant mais a ne marchait pas beaucoup j tais comme pas port les offrir gt DPMO63 12 13 2 6 2 R alit s particuli res Par rapport au SIRSAU deux participants ont dit que le service offert la client le variait
28. 60 minutes Le r pondant pouvait lui m me se porter volontaire r f rer une tierce personne impliqu e dans le SIRSAU la pharmacie Au total 25 pharmacies se sont port es volontaires ce qui donne un taux de r ponse gal 49 0 25 54 Parmi ces 25 pharmacies huit ont t s lectionn es sur la base des caract ristiques suivantes le niveau de vuln rabilit socio conomique du quartier de localisation R gie r gionale de la sant et des services sociaux 2000 le nombre d employ s du laboratoire le nombre des ann es d ouverture de la pharmacie le titre de la personne disponible pour lentrevue et le de la banni re Les participants s lectionn s ont t recontact s par t l phone L heure et la date de l entrevue taient laiss es leur discr tion Des huit pharmacies s lectionn es une seule a refus de participer La raison voqu e concerne le nombre limit d employ s disponibles tant donn qu une technicienne de laboratoire tait absente pour un cong de maladie d une dur e ind termin e Pour combler cette pharmacie une autre a t s lectionn e dans la liste de surplus d j cr e Les entrevues individuelles ont t effectu es aupr s de trois pharmaciens et de six techniciennes de laboratoire Echantillonnage en CSSS de Laval et organismes communautaires Les participants aux entrevues r alis es partir du CSSS de Laval ont aussi t recrut s partir
29. 91 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Questionnaire Fonction du r pondant Raison du refus de r pondre au questionnaire 1 Avez vous pris connaissance des informations suivantes concernant le syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es a L envoi postal d une pochette de la Direction de la o Non sant publique b Le communiqu mis par l Ordre des Pharmaciens O Nen Le message envoy par l Association des pharmaciens Non propri taires 2 Avez vous implant depuis le 1er juin 2006 un syst me de r cup ration des seringues et aiguilles usag es Non passer la question no 3 ou passer la question no 5 3 Pour quelle s raison s le programme int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es n est il pas implant dans votre pharmacie 4 D apr s vous quelle strat gie pourrions nous mettre en place pour encourager la participation des pharmaciens lavallois au syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es passer la question no 8 5 Moyennant une compensation financi re est ce que vous ou un de vos pharmaciens ou technicien de laboratoire accepteriez d tre recontact pour
30. L analyse du discours des participants est pr sent e en six sections distinctes La premi re porte sur les contenants de r cup ration s curitaires La seconde s attarde l information re ue et distribu e pour sensibiliser les utilisateurs La troisi me se penche sur la publicit diffus e Direction de sant publique 23 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final dans le cadre du SIRSAU et la quatri me sur les aspects de danger et de s curit d un tel syst me La cinqui me traite des particularit s de l implantation en pharmacies et la derni re section traite sp cifiquement des UDI 2 1 Courte entrevue t l phonique pour la s lection des pharmacies Pour s lectionner les participants des entrevues individuelles r alis es aupr s des pharmaciens et des techniciennes de laboratoire une courte entrevue t l phonique d environ cinq minutes t effectu e Parmi les 60 pharmacies appel es deux pharmacies ont refus de r pondre au questionnaire et deux pharmacies n ont pu tre rejointes apr s cinq appels En tout 56 pharmacies ont r pondu au questionnaire Pour rejoindre ces pharmacies 141 appels ont d tre effectu s pour un nombre moyen de 2 4 appels par pharmacie La majorit des r pondants sont des pharmaciens propri taires 75 Parmi l en
31. Laval 6 RENSEIGNEMENTS ET RETRAIT DE L TUDE Votre participation cette tude est enti rement volontaire Si vous d cidez de participer vous devrez signer ce formulaire pour confirmer que vous donnez votre consentement pour participer l tude et vous aurez la possibilit de vous retirer de l tude en tout temps 7 CONFIDENTIALIT Tous les renseignements personnels obtenus pendant cette tude demeureront confidentiels comme exig par les lois applicables Les enregistrements seront d truits d s la fin du projet Seules seront gard es les transcriptions des entrevues Tous les renseignements recueillis au cours de l tude seront gard s dans une fili re barr e et seront d truits cinq ans apr s la fin de l tude Ces documents seront tous cod s et aucune information permettant de retracer ou d identifier la personne ne sera disponible Aucun rapport et communication scientifique li s cette tude ne contiendront d information permettant de vous identifier 8 PERSONNES RESSOURCES Vous aurez une copie de ce formulaire de consentement Vous pouvez demander des renseignements additionnels tout moment pendant l tude Mme Nguyen au 450 978 2121 poste 2074 Mme Campanelli au 450 978 2121 poste 2029 108 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des ai
32. c est une quipe sp cialis e des gants tout C est des seringues l Est ce qu un moment donn a pourrait tre la Ville qui viendrait les chercher DPMO64 702 708 2 3 3 Information entre coll gues Beaucoup de participants 5 7 ont rapport avoir partag de l information entre coll gues de travail Pour la plupart n 4 7 le pharmacien propri taire est celui qui leur a d abord transmis l information sur le SIRSAU et c est la personne interview e qui est g n ralement responsable de transmettre l information aux autres employ s du laboratoire Oui on les avait re u les contenants pendant quand je suis partie en vacances j tais pas au courant puis quand je suis revenue de vacances j ai vu sur la tablette qu on avait plein de contenants Puis j ai dit ah c est quoi a C est X la pharmacienne propri taire qui a dit c est un nouveau programme de r cup ration puis elle me expliqu 34 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Int Est ce qu elle vous avait donn quelque chose des papiers avec a Oui Oui Il y avait le d pliant remettre aux patients a je vu puis j ai fait une fili re avec comment envoyer le plan Cit de la Sant tout a j ai fait
33. chacun des documents re us L information transmise au personnel des installations du CSLC quant elle semble avoir t nettement insuffisante Il est vrai que la restructuration du CSSS de Laval occasionn de nombreux changements de poste et de nombreuses nouvelles entr es en fonction qui ont demand un ajustement Par cons quent l information ne semble pas avoir t transmise l ensemble du personnel et surtout l ensemble des diff rents services offerts par un m me CSLC ex service du SAD Regroupement client le FEJ services g n raux et fonction de coordination liaison etc Cependant on remarque que les tablissements qui ont utilis les rencontres d quipe pour transmettre l information semblent avoir eu de meilleurs r sultats que les responsables qui ont fourni de l information de mani re individuelle leurs employ s Recommandations au plan r gional Pour les pharmacies e Les pharmacies re oivent beaucoup d information par courrier et par cons quent ne prennent pas n cessairement le temps de bien lire toute la documentation qui leur est envoy e cet effet il semble essentiel de limiter le nombre de documents de d pliants et de lettres qui leur sont achemin s dans le cadre du SIRSAU A titre d exemple l envoi de la pochette d information et l envoi du contenant de 50 litres contenaient chacun plus de cinq documents diff rents Les strat gies utilis es devraient tre davantage di
34. curitaires ne se distinguent pas des autres sur les variables sociod mographiques et li es la r cup ration suivante sexe tat matrimonial habitation statut d habitation langue parl e degr de scolarit compl t entendu parl par des amis famille ou voisins gt 0 05 6 GRILLE DE D COMPTE Dans cette section les r sultats relatifs la participation des tablissements au nombre de contenants command s chez Dufort et Lavigne et l limination des contenants l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval sont pr sent s 6 1 Participation des tablissements En date du 15 septembre 2007 58 pharmacies 82 9 ont joint le SIRSAU soit en commandant des contenants partir de Dufort et Lavigne ou en les commandant partir d autres fournisseurs mais en les distribuant gratuitement 6 2 Nombre de contenants command s chez Dufort et Lavigne Entre juin 2006 et septembre 2007 3974 contenants de 1 4 litre et 1410 contenants de 5 litres ont t command s par les pharmacies aupr s du distributeur Dufort et Lavigne Pour le CSSS de Laval ce sont 2414 contenants de 1 4 litre et 360 contenants de 5 litres qui ont t command s alors qu au CRDL 1728 contenants de 1 4 litre ont t demand s 6 3 limination des contenants l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval Entre le 20 juin 2006 et le 30 juillet 2007 43 transports de contenants remplis d objets piquants ou tranchants utilis
35. d pendamment de la grosseur et de l achalandage des pharmacies cet effet il semblerait que les petites pharmacies offrent un service la client le qui est plus personnalis et qu elles prennent davantage le temps pour offrir et expliquer les contenants fournis par le MSSS leurs clients Int Vous avez l impression que vous parce que la pharmacie est peu plus petite vous avez un service plus personnalis qui vous permet Cest s r C est s r Je le sais je me souviens d une fois l autre qui est sur l insuline puis tout a DPMO63 367 371 Lors de l ouverture d une nouvelle pharmacie le fait d avoir d velopper et fid liser sa client le semblerait aussi entraver l implantation du SIRSAU C est une nouvelle pharmacie on commence avoir des nouveaux clients c est pas tous les nouveaux clients qui sont sur l insuline a commence DPMO64 252 253 40 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Enfin deux participants ont not que le manque de temps pour proposer les contenants pour r pondre aux questions des clients et la n cessit de maintenir un rythme effr n constituent un ralentissement la distribution des contenants dans leur pharmacie 2 6 3 Pharmacien comme pilier de l i
36. d sir des participants d largir les strat gies de diffusion rejoint ce qui a t identifi dans la litt rature Autant chez les UDI que chez les personnes diab tiques l importance de diffuser l information et d accompagner la population par une ducation la r cup ration s curitaire demeure un incontournable Chez les UDI il a t sugg r par les groupes communautaires que du mat riel soit d velopp sp cifiquement pour rejoindre cette population puisque le mat riel d j existant ne les interpelle pas La revue de la litt rature r alis e par l INSPQ 2001 permet d autant plus de r aliser que la tr s grande majorit des programmes s adressant aux UDI sont accompagn s de campagnes d information et d ducation et que des d pliants les visant personnellement ont t d velopp s par Tandem Montr al en collaboration avec Spectre de rue Recommandations au plan provincial e Nous sugg rons que la possibilit d effectuer des publicit s nationales sur la r cup ration des seringues soit valu e Des publicit s t l vis es et dans les journaux grande diffusion pourraient tre effectu es de fa on sporadique pour promouvoir la r cup ration s curitaire Des cartons pourraient aussi tre distribu s dans chaque r sidence par le biais des publisacs e Les compagnies qui vendent des appareils de contr le de la glyc mie pourraient aussi tre contact es et incit es inclure de la publicit
37. d un chantillonnage par choix raisonn l aide de la personne responsable de l implantation du syst me pour la r gion de Laval une liste compos e de sept personnes particuli rement impliqu es dans l implantation du syst me ou celles ayant jou un r le dans la prise de d cisions quant aux proc dures adopter pour la r gion de Laval a t dress e Cinq personnes ont t rencontr es en entrevues individuelles et deux personnes en entrevue de groupe Les trois membres provenant des organismes communautaires cibl s ont t recrut s partir de la m me m thode que pour le CSSS de Laval Toutefois ces participants ont t convoqu s pour une entrevue de groupe puisqu ils travaillent en collaboration pour la distribution et la r cup ration des seringues usag es Laval Ces participants proviennent de trois organismes communautaires lavallois membres du PES qui font la distribution et la r cup ration des seringues aupr s des UDI soit Sida Vie Laval Oasis unit mobile d intervention et l organisme T R LL inc Une lettre de sollicitation a t crite par l adjointe la DSP et envoy e au sup rieur imm diat de chaque personne choisie afin que celle ci puisse participer l tude La lettre de sollicitation visait informer les sup rieurs du projet et justifier le choix de la personne s lectionn e en Direction de sant publique 11 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet
38. dans cette section sont continues et font r f rence l ann e de d but d utilisation des lancettes des aiguilles et ou des seringues au nombre de fois par jour pour lequel la personne utilise des lancettes et au nombre de fois par jour pour lequel la personne utilise des aiguilles ou des seringues Cette section inclut aussi la variable cat gorielle sur la condition de sant ou de maladie pour laquelle les lancettes les aiguilles ou les seringues sont utilis es Cette variable se composant de cinq cat gories diab te scl rose en plaques utilisation de drogue par injection diab te de grossesse et pr vention du diab te a t recod e de fa on dichotomique 0 diab te 1 pas de diab te 16 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final La variable cat gorielle disposition des lancettes usag es vise conna tre le mode de disposition des lancettes au cours des six derniers mois Les cinq cat gories 0 n utilise pas de lancette 1 mises dans un contenant maison 2 mises dans un contenant de r cup ration s curitaire 3 jet es aux poubelles ou aux toilettes 4 rapport es la pharmacie ou au CLSC ont t recod es de fa on dichotomique 0 disposition non s curitaire des lancettes et 1 dispositio
39. de la litt rature l implantation lavalloise du SIRSAU b n ficierait tre valu e Les actions d j entreprises pourraient tre revues et adapt es la r alit des milieux et seraient par le fait m me plus faisables et applicables dans les diff rents tablissements dont la participation est sollicit e L objectif de cette tude est donc d valuer l implantation lavalloise du SIRSAU et de fa on plus sp cifique 1 faire le suivi du plan d action 2 conna tre l implantation du SIRSAU dans les milieux pharmacies CLSC H pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval CRDL 3 conna tre l appr ciation de ce programme du point de vue des intervenants sur la formation re ue l obtention et la r cup ration des contenants de r cup ration les barri res les facilitateurs l implantation 4 valuer le niveau de connaissance d utilisation et d appr ciation des utilisateurs sur la distribution et la r cup ration des lancettes des aiguilles et des seringues usag es Direction de sant publique 7 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final M THODOLOGIE Ce chapitre porte sur la m thodologie de la d marche valuative de l implantation lavalloise du SIRSAU Tout d abord la strat gie de recherche de l tude est pr sent e Ensuite
40. de lancettes d aiguilles ou de seringues sont plus nombreuses utiliser des contenants de r cup ration s curitaire Les r sultats que nous avons obtenus rejoignent ceux d crits dans la revue de la litt rature et ont permis de constater que les personnes plus jeunes celles qui utilisent des aiguilles ou des seringues de 2 4 fois par jour et celles qui ont re u de l information sur la r cup ration s curitaire sont plus nombreuses r cup rer de fa on s curitaire leurs objets piquants et tranchants que les autres Bouhanick et al 2000 et al 2002 Olowokure et al 2003 Ces m mes tudes ont permis de saisir l importance du r le du m decin de l endocrinologue et du personnel param dical dans l utilisation des contenants de r cup ration s curitaire Bouhanick et al 2000 Crashaw et al 2002 Dallel et al 2005 Klein et al 2002 McConville et Hamilton 2002 M me si les professionnels des pharmacies du CSSS de Laval et des organismes communautaires ont mentionn que le d pliant mode d emploi tait peu distribu dans leurs milieux respectifs les r pondants se donnant des autosoins domicile ont rapport que l information remise en m me temps que les contenants de r cup ration est ad quate et dans la plupart des cas compl te En effet pour ces personnes les r sultats montrent que le mode d emploi est remis fr quemment De plus aucun participant n a rapport avoir jet so
41. de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es 1 4 Quels l ments appr ciez vous ou n appr ciez vous pas en lien avec l limination des contenants dans votre pharmacie heures d ouverture transport mat riel requis 1 5 Quel type de publicit faites vous dans votre tablissement afin de promouvoir la r cup ration s curitaire des seringues et des aiguilles usag es CI Affiche Faut pas que a tra ne Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final l origine de quelle mani re aviez vous obtenu de l information concernant la distribution et la r cup ration des contenants s curitaires Quels sont les l ments qui ont facilit ou qui ont rendu difficile la mise en place du syst me dans votre tablissement 3 1 Quelles pratiques en lien avec la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es avez vous modifi es depuis l implantation du syst me 3 2 Quels moyens avez vous utilis s pour r soudre ces difficult s Comment qualifieriez vous la participation de vos sup rieurs et coll gues face la distribution et la r cup ration de contenants s curitaires Jusqu pr sent quels commentaires avez vous re us des personnes qui se procurent et qui retournent des contenants s curitaires votre tablissement Quelles suggestions ou recommandations aimeriez vous propo
42. de temps mais j aime mieux g rer mes affaires moi m me DPMO52 256 273 2 2 3 Contenants de 50 litres 2 2 3 1 Information sur les contenants de 50 litres Dans un premier temps presque tous les participants n 5 7 ont dit avoir manqu d information sur l utilisation du contenant de grande capacit 5 litres ou ont dit ne pas savoir qu ils recevraient ce contenant Il est ici la poubelle il est l Regardez vous l avez juste ici Oui c est arriv la semaine derni re J ai pas tr s bien saisi le pourquoi de l utilisation dun gros contenant comme a vous allez me l expliquer DPMO52 349 351 J avais aucune id e que je recevrais a Je ne l ai pas su d avance DPMO63 44 Quant aux deux autres participants ils ont mentionn qu ils savaient quoi servait le contenant d s sa r ception ou bien qu ils ont lu les feuilles jointes et ont tout de suite compris 2 2 3 2 Usage des contenants de 50 litres Jusqu pr sent l usage des contenants de 50 litres semble assez restreint Il est rare que les participants aient eu l utiliser et ils souhaitent d autant plus que dans le futur l utilisation d un tel contenant soit limit e Parce que les gens qui arrivent avec des sacs des gens qui arrivent avec des seringues dans un sac souvent c est m me pas des clients r guliers fait que a ne se remplira pas super vite Parce que les autres contenants qui arrivent bien scell s a va dans des b
43. des pharmacies la participation des services publics les collecteurs ext rieurs et les campagnes d information et d ducation 3 1 Programmes d change de seringues PES Les UDI peuvent g n ralement profiter dun PES qui leur permet de se procurer des seringues et du mat riel d injection st riles et de retourner leurs seringues usag es Cleland et al 2006 Coffin et al 2006 INSPQ 2001 Khoshnood et al 2000 Lin et al 2004 Miller 2001 Valente et al 2001 Bien qu auparavant au Qu bec et encore aujourd hui dans certaines r gions du Viet Nam Quan et al 1998 l change de seringues demeure une condition essentielle l obtention d une seringue dans la plupart des PES r pertori s dans la litt rature l change sous son sens propre n est pas obligatoire Les tudes indiquent en effet que le simple fait de se procurer des seringues de mani re s curitaire est un l ment qui pr dit la r cup ration s curitaire de cette seringue chez les UDI Coffin et al 2006 Cette association significative est plus souvent obtenue lorsque les aiguilles et les seringues proviennent des PES que lorsqu elles ont t donn es par l entourage Valente et al 2001 Direction de sant publique 3 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 3 2 Participation de
44. des services sociaux de Laval 2008 REMERCIEMENTS Nous tenons a remercier sinc rement toutes les personnes sans qui la r alisation de cette tude valuative n aurait pu avoir lieu Tout d abord merci aux professionnels de la sant du Centre de sant et de services sociaux de Laval CSSS de Laval et aux intervenants des organismes communautaires Sida Vie Laval Travail de rue lle de Laval T R I L inc et Oasis unit mobile d intervention pour leur participation aux entrevues individuelles et de groupes et la compl mentation des questionnaires Ensuite merci aux pharmaciens et aux techniciennes de laboratoire qui ont accept dans un premier temps de participer aux entrevues et dans un second temps de distribuer les questionnaires leur client le Merci galement au personnel du Centre r gional du diab te de Laval et celui de l Association du diab te de Laval qui ont accept de nous aider administrer les questionnaires leurs client les Finalement merci toutes les personnes qui utilisent des lancettes des aiguilles ou des seringues pour des autosoins domicile qui ont accept de remplir le questionnaire qui leur a t propos Leur implication dans un tel projet nous a permis d s le d but d ajuster nos pratiques afin de les adapter davantage notre r alit et d apporter des suggestions pour optimiser l implantation du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag
45. diab tiques Les r sultats obtenus montrent d ailleurs que pr s de la moiti des r pondants au questionnaire auto administr ont re u de l information sur les contenants de r cup ration s curitaire partir des affiches et des cartons disponibles dans les divers tablissements de la r gion Direction de sant publique 71 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 3 LES POINTS AM LIORER DE L IMPLANTATION LAVALLOISE Bien que plusieurs points positifs aient pu tre d gag s la section pr c dente certains l ments restent encore am liorer et bonifier pour une implantation optimale du SIRSAU dans la r gion La section suivante pr sente les l ments am liorer en fonction des cat gories conceptuelles utilis es pour pr senter les r sultats de l tude 3 1 Information Tout d abord l information transmise aupr s des pharmaciens semble avoir t ad quate et suffisante pour permettre l implantation du SIRSAU dans plus de 80 d entre elles Cependant on constate que plusieurs envois ont d tre effectu s et que la participation des pharmacies s est faite de mani re graduelle depuis l implantation du SIRSAU Certains participants ont mentionn qu ils re oivent norm ment de courrier postal ce qui limite l attention apport e
46. effectu s sans succ s Aussi deux personnes ont refus de r pondre aux questions Lors de cette entrevue les 56 r pondants 46 pharmaciens propri taires six pharmaciens en service quatre techniciennes de laboratoire deux infirmi res et une g rante 10 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final devaient mentionner s ils avaient pris connaissance 1 de la pochette d information envoy e par la DSP au mois de mai 2006 2 d un communiqu mis par l Ordre des Pharmaciens au mois de juillet 2006 et 3 dun message envoy par l Association des pharmaciens propri taires septembre 2006 Les r pondants qui ont mentionn que leur pharmacie n avait pas implant depuis le 1 juin 2006 ou avant un programme de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es ont t exclus des entrevues individuelles 4 56 Par contre les raisons qui expliquent leur non participation ainsi que les strat gies d velopper pour favoriser leur participation ont t demand es ces participants Les r pondants qui ont mentionn que leur pharmacie avait implant depuis le 1 juin 2006 ou avant un programme de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es 51 56 ont t sollicit s pour une entrevue en face face d environ 45
47. et des services sociaux de Laval Grille de discussion pour les pharmaciens techniciens de laboratoire Accueil Bienvenue et pr sentation de l intervieweuse Souligner que le r le de la personne en est un de collaborateur plut t que de sujet d tude Pr sentation du formulaire de consentement r ponses aux questions s il y a lieu et signature du formulaire de consentement Donner les consignes de l entrevue Entrevue ne vise pas valuer la pharmacie pas de bonnes ou de mauvaises r ponses tre honn te pour avoir le portrait le plus fid le de la situation actuelle D but de l entrevue Nous aimerions avoir un portrait global du d roulement de l implantation du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es dans les pharmacies de Laval Soyez bien assur e que les donn es recueillies ci dessous seront trait es de fa on anonyme et confidentielle pour d crire les tendances de groupes et non le portrait des individus 1 De quelle fa on vous y prenez vous pour la distribution et la r cup ration des contenants s curitaires dans votre tablissement 1 1 Quels l ments appr ciez vous ou n appr ciez vous pas en lien avec la commande des contenants dans votre pharmacie 1 2 Quelle information donnez vous aux personnes lorsque vous leur remettez un contenant CI Mode d emploi Ll Aide m moire 1 3 Quelle d marche adoptez vous lors de l limination des contenants
48. l int grit d une intervention Dans notre tude cette analyse se fera gr ce des analyses des documents produits par le MSSS par la DSP de Laval et par des grilles de suivi des activit s 2 L analyse de l influence de la variation dans l implantation sur les effets observ s permet de conna tre ce qui survient une intervention au moment de son implantation pour viter de commettre une erreur de troisi me type soit tirer des conclusions erron es sur l efficacit d une intervention Dobson et Cook 1990 Dans notre tude cette analyse se fera par des grilles de suivi des activit s des questionnaires auto administr s pour les personnes qui se donnent des autosoins domicile et des entrevues individuelles et de groupe aupr s des responsables du projet et aupr s des organismes vis s par le projet 3 L analyse de l influence de l interaction entre le contexte d implantation et l intervention sur les effets observ s permet de documenter et d expliquer la dynamique interne d une intervention Dans notre tude cette analyse se fera galement par les entrevues de groupe aupr s des partenaires du projet par les grilles de d compte et par un questionnaire auto administr par les utilisateurs de services 8 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag
49. lancettes et que 71 4 utilisent des aiguilles ou des seringues Pour l ensemble des participants la dur e moyenne d utilisation de lancettes d aiguilles ou de seringues est de 8 2 ans cart type 9 8 ans tendue 0 49 ans Chez les personnes qui utilisent des lancettes le nombre moyen d utilisation par jour est de 2 99 alors que chez les personnes qui utilisent des aiguilles ou des seringues le nombre moyen d utilisation quotidienne est de 2 07 5 1 3 Disposition des lancettes des aiguilles et des seringues usag es La moiti des personnes qui utilisent des lancettes mentionnent qu elles les jettent aux poubelles et seulement une personne sur cinq dit les rapporter la pharmacie ou au CLSC Tableau 3 Chez les r pondants qui utilisent des aiguilles ou des seringues m me si le tiers mentionne comme mode de disposition un contenant s curitaire plus du quart des r pondants disent qu ils les jettent aux poubelles Tableau 3 Aucune diff rence significative quant au fait de r cup rer les lancettes les aiguilles et les seringues usag es de fa on s curitaire n est observ e sur l ensemble des variables sociod mographiques retenues dans cette tude d apr s les tests de Chi carr p gt 0 05 64 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Ra
50. le plan de flh pital Cit de la Sant du CSSS de Laval pour d poser les contenants remplis v le d pliant mode d emploi des contenants v le d pliant du Centre de r f rence de Laval en cas de contact accidentel avec du sang v plusieurs exemplaires du carton du CSSS de Laval Pour viter les accidents l intention des travailleurs et travailleuses et v plusieurs autocollants d chets biom dicaux apposer sur les bo tes renfermant les contenants de r cup ration Un contenant de r cup ration de grande capacit 50 litres a aussi t achemin par le MSSS en f vrier 2007 l ensemble des pharmacies Ce contenant tait accompagn d une lettre d explication de la liste des responsables r gionaux du formulaire de commande chez Dufort et Lavigne et de l affiche publicitaire du SIRSAU En plus de ces interventions distinctes nombreuses ont t les interventions informelles appels t l phoniques t l copies etc avec les propri taires des pharmacies ou les employ s d sirant des renseignements suppl mentaires sur le SIRSAU 1 1 2 CSSS de Laval Pour le CSSS de Laval l initiation avec le SIRSAU s est effectu e lors d une rencontre d information et d changes au cours du mois d avril 2006 Lors de cette rencontre des repr sentants des diff rents tablissements et services Regroupement client le FEJ services g n raux et fonction coordination liaison service du SAD du CSSS de Laval
51. les UDI vivant avec le VIH ou avec l h patite sont davantage sensibilis s la r cup ration s curitaire de leurs seringues Genevi ve T s quand il y en a qui rencontre des gens qui ont la maladie ou qui ont un ami qui a le VIH ou qui l h patite on dirait que ces gens l ils sont un petit peu plus sensibilis s qu ils commencent comprendre ce que c est parce qu ils ont jas avec la personne ils r alisent vraiment la r alit DPMO71 802 810 M me si les participants ont remarqu que l information concernant les lieux de distribution des seringues circule tr s rapidement ils sont conscients que l information sur la r cup ration des seringues n tant pas essentielle leur survie prend beaucoup plus de temps circuler 60 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Genevi ve mais le temps que ce message l de r cup rer les seringues usag es se rende cette client le l je crois que a va tre long Charles Plus ou moyen long terme DPMO71 396 399 Toutefois pour rejoindre les UDI l information transmise doit tre concise diversifi e et empreinte d un message choc Genevi ve a serait de trouver une image qui parce que du texte habituellement on dirai
52. les publicit s de Sant Canada sur le tabagisme et les h patites A et B 2 44 Quantit de mat riel distribu Deux participants ont mentionn qu ils recevaient une tr s grande quantit de mat riel publicitaire et que g n ralement ce mat riel se retrouvait dans les d chets sans avoir t lu Dans le cadre du SIRSAU ces participants croient donc qu ils auraient jet les pochettes d information re ues avant m me de les avoir consult es Comme j avais dit au d but je me souviens j ai peut tre re u la pochette puis je lue en diagonale a ne me concernait pas puis c est probablement a qui est arriv comme je vous dis je pas ou c tait pas clair a ne me concernait pas parce que si je re ue je jet e DPMO63 207 209 218 219 36 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 2 4 5 Conscientisation de la population De fa on g n rale les participants disent ne pas avoir eu connaissance de publicit sur le SIRSAU s adressant au grand public afin de les conscientiser a la r cup ration s curitaire Pour quelques participants la prise de conscience face a la r cup ration s curitaire rel ve d enjeux socio environnementaux qui sont intimement li s la s curit de l
53. litres avez vous une proc dure que vous avez d cid de suivre vous et la personne avec qui vous travaillez pour diminuer le nombre de piq res accidentelles dans la pharmacie P Non a na pas J ai jamais senti le besoin de a Non moi a m est arriv une fois en enlevant une lancette sur un stylo Int De vous piquer P Me la rentrer direct dans le doigt J ai pas fait de proc dures apr s c est vraiment tout petit DPMO63 454 465 Toutefois partir de leur discours on se rend compte que m me s il ny a pas de proc dure particuli re certains comportements tels que ne plus accepter de contenants de fortune et limiter la manipulation des contenants permettraient de diminuer les risques de piq res 2 5 2 S curit Certains participants 3 7 ont mentionn que ce syst me favorisait la s curit des personnes impliqu es dans la r cup ration des objets piquants et tranchants Un participant ajoute m me que l aspect s curitaire du SIRSAU motive la participation des pharmacies au syst me 38 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 11 mon patron est en accord Quand il a eu les nouveaux formulaires comme quoi c tait Dufort et Lavigne la Ville de Laval finalement c est pour
54. mes et la cat gorisation qui permet une recontextualisation des informations dans le but de donner un sens au discours Pour Lincoln et Guba 1985 l laboration des cat gories conceptuelles doit merger d une comparaison constante entre les segments de textes codifi s Pour y arriver le mat riel codifi a dans un premier temps t regroup en cat gories conceptuelles qui apparaissaient videntes Suite cette cat gorisation spontan e les l ments codifi s ont t compar s syst matiquement ce qui a permis d ajuster de modifier et d laborer les cat gories et les sous cat gories conceptuelles Finalement inspir es par les rapports d tude de Manseau 1997 et Manseau et Blais 2002 les cat gories conceptuelles ont t quantifi es Pour ce faire le nombre de participants ayant rapport des propos allant dans le m me sens a t comptabilis Cette fa on de proc der a permis d organiser les informations recueillies allant du plus g n ral au plus sp cifique L agente de planification de programmation et de recherche ainsi que la chercheure principale du projet ont assum ces analyses pour la validation inter juges Dixon Woods et al 2004 Pope et al 2000 En vue de rendre possible la transf rabilit des r sultats les crit res suivants ont t respect s savoir 1 accorder une attention particuli re la description du groupe tudi des proc dures d chantillonnage et d
55. mie pour les personnes diab tiques les aiguilles servant effectuer des injections d insuline partir d un stylo injecteur et les seringues utilis es pour l injection d un quelconque produit drogue insuline morphine vitamine B etc 1 2 Personnes se donnant des autosoins domicile Sont incluses dans ce concept toutes les personnes qui utilisent par elles m mes de mani re autonome et individuelle des lancettes des aiguilles ou des seringues pour des autosoins domicile Sont exclues les personnes qui re oivent des soins domicile d infirmi res lesquelles sont responsables de la r cup ration s curitaire des objets piquants et tranchants utilis s dans le cadre de leurs fonctions 1 3 Utilisateurs de drogue par injection UDI Ce sont les personnes qui utilisent des seringues pour s injecter de la drogue coca ne h ro ne crack etc r guli rement ou sporadiquement 2 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 2 PROGRAMMES DE R CUP RATION DES SERINGUES ET DES AIGUILLES USAGEES EN GENERAL M me si le danger encouru par les piq res accidentelles de seringues laiss es la tra ne est tr s faible aucune tude n a permis d affirmer que ce risque est nul MSSS 2005 Relativement cela de nombreux p
56. pas attendre Ensuite pour minimiser la logistique du transport il a sugg r que le service de cueillette soit uniquement occasionnel et centralis dans une seule pharmacie 56 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final a serait compliqu fastidieux et dispendieux a c est s r et certain Mais s ils me disaient nous on a quatre sites puis peux tu une fois par mois envoyer un transporteur pour les quatre sites a serait plus possible ou beaucoup moins co teux puis probablement plus abordable pour tout le monde aussi DPMO65 426 429 Puisque l h pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval assume les frais d limination des contenants le participant croit toutefois que les frais associ s au transport des contenants devraient tre endoss s par les pharmacies elles m mes 3 4 Pratiques en lien avec la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es 3 4 1 Difficult s rencontr es lors de l implantation Deux participants ont dit avoir v cu certaines difficult s lors de l implantation du SIRSAU dans leur tablissement D abord le manque de temps pour terminer la conception de mat riel a t soulign Ensuite un participant a mentionn que beaucoup d nergie avait t d pens e dans des d
57. personnes qui utilisent des lancettes uniquement Si jamais il est impossible de les offrir sans frais les personnes se donnant des autosoins domicile devraient quand m me tre inform es de l existence de ces contenants et pouvoir s en procurer moindre co t dans plusieurs pharmacies de leur r gion e Pour les personnes g es qui prouvent des difficult s avec les contenants de 1 4 litre nous sugg rons avant tout que leur soient propos s ceux de 5 litres Ces derniers sont beaucoup plus facile utiliser et manipuler Si les personnes g es trouvent les contenants de 5 litres trop volumineux peut tre que les explications faites en lien avec le format 1 4 litre pourraient tre r alis es en plusieurs tapes et non pas lors d une Direction de sant publique 75 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final seule rencontre Certaines modifications mineures pourraient aussi tre apport es aux contenants d j disponibles pour en faciliter l utilisation Par exemple la fl che indiquant le sens dans lequel le stylo injecteur doit tre tourn pour retirer l aiguille pourrait tre de couleur et non pas transparente Pour cette population la possibilit de se procurer des contenants de r cup ration moins complexes et tout aussi s curitaires pou
58. r it rons aussi la recommandation de limiter et de diversifier information transmise aux pharmaciens lors de la mise en uvre de nouveaux outils comme l envoi des contenants de 50 litres afin d viter de d ployer temps efforts et argent pour des r sultats peu b n fiques 76 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 3 3 Distribution des contenants M me si plus de 10 000 contenants ont t command s depuis l implantation du SIRSAU on constate que le plus souvent leur distribution ne semble pas tre automatique En effet tant dans les pharmacies que dans les diff rents sites du CSSS de Laval les contenants sont g n ralement distribu s lorsqu une personne en ram ne un d j rempli qu elle rapporte un contenant de fortune ou qu elle en fasse la demande Autrement dit les contenants ne sont pas offerts et publicis s d embl e Recommandations au plan r gional e Nous recommandons qu un rappel soit effectu aupr s de l ensemble des pharmacies de la r gion par rapport une distribution syst matique des contenants Pour optimiser la r ponse des pharmaciens nous pensons que les strat gies employ es pour les rejoindre doivent tre vari es t l phone pr sence en pharmacie t l copie etc Certains particip
59. r pondants se sont pench s sur les d marches entreprendre aupr s des UDI Deux participants pensent que l installation de collecteurs ext rieurs pourrait tre favorable un participant croit que les pharmacies devraient elles aussi donner du mat riel d injection et deux participants croient que c est en leur offrant un contenant lorsqu ils viennent acheter des seringues que ces UDI seront sensibilis s la r cup ration s curitaire Bien je pense que oui Je pense que a serait une bonne chose comme justement les gens qui se piquent pour d autres choses au moins en sachant qu il y S il y une poubelle tu as une poubelle c t de toi puis tu veux jeter ton kleenex tu vas le jeter dans la poubelle parce qu elle est l tant qu moi c est la m me chose s ils savent qu ils ont des bacs de r cup ration pour les seringues j ai l impression que DPMO59 415 419 Parmi les cinq participants ayant parl des UDI trois mentionnent qu ils se retrouvent devant l impossibilit d agir aupr s de cette client le Le contexte de consommation et surtout de d pendance appara t alors comme l l ment cl de l absence de r cup ration des seringues usag es Je pense que quand ils ne sont pas gel s excusez l expression ils le savent ils le savent tr s bien que c est dangereux DPMO64 475 476 la base proposer un contenant aux UDI semble tre une d marche difficile faire Effectiveme
60. sant publique du Qu bec INSPQ Revue de litt rature Gestion de l acc s au mat riel d injection et de la r cup ration des seringues sur les plans canadien et international janvier 2001 59 p KEENE J M STIMSON G V Professional Ideologies and the Development of Syringe Exchange Wales as a Case Study Medical Anthropology Vol 18 1997 pp 85 105 KHOSHNOOD K BLANKENSHIP K M POLLACK et al Syringe source use and discard among injection drug users in New Haven Connecticut AIDS and Public Policy Journal Vol 15 no 3 4 automnefhiver 2000 pp 88 94 KLEIN S J SPENCE M S FAHRM R A PLAVIN H A Maximizing the Benefits of Expanded Syringe Access and Safe Disposal for Persons with Diabetes Journal of the American Pharmaceutical Association Vol 42 no 6 2002 suppl 2 S29 S31 LAPERRIERE A Les crit res de scientificit des m thodes qualitatives Les m thodes qualitatives en recherche sociale Probl matique et enjeux d Actes du colloque du Conseil qu b cois de la recherche sociale tenu Rimouski 1993 pp 45 66 LAPERRIERE A Les crit res de scientificit des m thodes qualitatives Dans La recherche qualitative Enjeux pist mologiques et m thodologiques sous la direction de J Poupart J P Deslauriers L H Groulx A Laperri re R Mayer et A P Pires Montr al Ga tan Morin Editeur 1997 pp 365 389 LAURENT E et MAHER C Dis
61. secteur les deux participants rencontr s ne savaient pas si l information qu ils avaient en leur possession avait t mise jour De plus les informateurs cl s ignoraient si les personnes se donnant des autosoins doivent d bourser un montant pour se procurer des contenants aupr s de quels fournisseurs les entreprises priv es peuvent se procurer des contenants s curitaires ce que veut dire ramasser s curitairement la seringue trouv e et si la proc dure pour une post exposition des liquides biologiques a chang Aussi les personnes rencontr es ne savaient pas quels sont les sites de distribution des seringues neuves que les policiers peuvent tre contact s en dehors des heures d ouverture des travaux publics et enfin ces personnes ne connaissent pas les proc dures des autres r gions administratives quant la r cup ration des aiguilles et des seringues usag es Direction de sant publique 43 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Puis les gens qui ont des petites business comme tatouage piercing eux il faut qu ils ach tent leurs bacs DPMO7O 351 352 Et ce que je ne sais pas c est est ce que les gens doivent les acheter a c est une question que j aimerais bien en tout cas si jamais les gens nous la posent est ce qu il fa
62. seringues justement juste crire quoi faire avec tes seringues Tu vas la pharmacie tu peux appeler Satellite tu peux aller Sida Vie tu peux aller la caravane Peut tre que s ils voient que j ai pas mal ts t as plus grand raison de ne pas r cup rer quand tu as cinquante places aller les porter DPMO71 857 861 3 2 3 Publicit s Dans les tablissements plusieurs participants ont rapport que la publicit affich e est plut t rare ou ne s adresse pas aux personnes vis es par le SIRSAU Les trois membres des organismes communautaires ont dit que l affiche Faut pas que a tra ne est coll e dans leur bureau mais que les personnes qui fr quentent l organisme n ont pas acc s aux bureaux Dans un CLSC une affiche est pr sente dans la salle d attente et plus r cemment dans les locaux de vaccination des 0 18 ans Au CRDL des cartons et des d pliants sont mis la disponibilit des personnes diab tiques Les organismes communautaires ont tenu mentionner que le mat riel publicitaire d velopp dans le cadre du SIRSAU touche principalement les personnes diab tiques et ne rejoint pas les UDI Deux participants ont sugg r que d autres strat gies publicitaires soient d velopp es dans le cadre du SIRSAU Dans un premier temps un participant a propos que la publicit vise un public tr s large et que ce public soit rejoint par le biais de publicit s t l vis es ou dans les
63. services courants DPMO67 36 39 3 3 3 2 Disponibilit des contenants Toujours pour le service du SAD le participant interview a rapport que les contenants s curitaires ne sont pas disponibles au site o a t r alis e l entrevue Diff rentes raisons ont Direction de sant publique 53 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final t nomm es notamment que des sacs sont disponibles uniquement pour d panner les infirmi res qu il manque d espace pour entreposer les contenants et qu il s agit principalement d un difice de bureaux administratifs Pour les intervenants du milieu communautaire la distribution des contenants aux UDI semble particuli rement difficile compte tenu du refus des UDI d utiliser les contenants fournis M me si les intervenants proposent les contenants de r cup ration s curitaire aux UDI qui viennent se procurer des seringues et du mat riel d injection st rile et qu ils proposent de se d placer au domicile pour venir chercher le contenant rempli les UDI ne sont pas tr s coop ratifs Mais quand on leur demande on leur dit toujours vous pouvez ramenez les bacs ram ne nous ton bac la semaine prochaine Bah non Pourtant c est discret dans la caravane quand m me on peut aller dans un petit coin mais
64. tudes r pertori es plusieurs recommandations visent la distribution d information sur la disposition s curitaire des lancettes des aiguilles et des seringues usag es aux personnes diab tiques De fa on plus pr cise ces recommandations sont formul es pour que l ducation sur la r cup ration s curitaire soit faite par le m decin Bouhanick et al 2000 Crashaw et al 2002 Dallel et al 2005 Klein et al 2002 McConville et Hamilton 2002 endocrinologue Klein et al 2002 ou le personnel param dical Dallel et al 2005 Dans les pharmacies les actions suivantes sont sugg r es par Klein et al 2002 rendre accessibles des brochures distribuer les d pliants aux clients les r f rer aux PES proximit renseigner le public sur la r cup ration s curitaire vendre ou fournir des contenants de r cup ration s curitaire et ou accepter des objets piquants ou tranchants Par ailleurs selon ces auteurs les publicit s actuelles ne permettent pas de joindre les personnes diab tiques qui veulent tre dissoci es des UDI ils recommandent donc de d velopper des publicit s et du mat riel publicitaire diff rents pour chaque sous groupe Les autres recommandations s attardent l offre d information verbale et crite Olovvokure et al 2003 au d veloppement de lignes directrices pour les diff rentes r gions Crashaw et al 2002 et l adoption d une approche standard de r cup ration s curitaire Crashaw et
65. une entrevue en face face d environ 1 heure visant d crire comment s est pass e l implantation du syst me dans votre pharmacie CI Non pas int ress pour l entrevue CI Oui le pharmacien propri taire Q Oui un autre pharmacien Q Oui un technicien de laboratoire Q Autre 92 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 6 Quel est le nom de la personne et quel est le meilleur moment pour la contacter et prendre rendez vous 7 Pr f rez vous que la personne s lectionn e r alise entrevue en dehors de ses heures de travail ou bien seriez vous pr t la lib rer compl tement pour toute la dur e de l entrevue 2 Dans le premier cas la compensation financi re irait la personne et dans le second nous offrirons au propri taire le salaire horaire de la personne pour compensation financi re 1 En dehors des heures de travail CI Pendant les heures de travail Montant allou pour le salaire horaire Avant de terminer le questionnaire j aurais quelques petites questions vous poser sur les caract ristiques de votre pharmacie Encore une fois n ayez crainte ces informations serviront tablir un portrait global des pharmacies de Laval et toutes les informations que vous me donnerez resteront confidentielles
66. utiliser si je me servais de l autre contenant de l h pital qui n est pas fait pareil bien comment tu voulais que je leur montre comment l utiliser ou faire d visser l aiguille Fait que l dans la logique des choses j ai d cid de l introduire plus au niveau de mon enseignement et de montrer aux patients comment s en servir en faisant la pratique et en utilisant le contenant C est moi qui ai d cid a DPMO69 197 202 Toutefois pour les autres tablissements l information semble avoir t transmise et respect e l effet que les contenants de r cup ration s curitaires utilis s dans le cadre de la pratique professionnelle sont ceux fournis par le CSSS de Laval uniquement 3 3 2 3 Collecteurs ext rieurs Dans le cas des collecteurs ext rieurs quatre participants croient qu ils facilitent l acc s au service de r cup ration des seringues Moi je pense a peut tre tr s utile parce que des fois c est facile de stationner rapidement d aller le d poser mais d autres fois c est parce que le probl me de stationnement Parce que c est pas n cessairement des gens qui sont tr s malades c est que a peut tre des gens qui sont tr s actifs puis comme des fois c est plus rapide de mettre une lettre dans une bo te aux lettres que de s arr ter au bureau de poste bien c est peut tre plus rapide de d poser que de dire je m en vais CLSC ou la pharmacie le d poser Int Le fait qu
67. voix haute alors que les participants inscrivaient leur r ponse au bon endroit Avant que les participants r pondent aux questions il leur a t mentionn qu il s agissait d une participation volontaire et qu en aucun cas ils n taient oblig s r pondre Lorsque le questionnaire tait rempli les participants le remettaient l agente de planification et d posaient le coupon de participation dans la bo te pr vue cet effet La collecte de donn es pris fin lorsque nous avons dispos d une centaine de questionnaires Ce nombre est n cessaire pour permettre de r aliser les statistiques n cessaires selon le nombre de variables que nous Contandriopoulos et al 1989 Ouellet et St Jacques 2000 3 5 2 Variables l tude Les variables int gr es aux questionnaires auto administr s pour les personnes qui se donnent des autosoins la maison font r f rence cinq cat gories principales 3 5 2 1 Variables sociod mographiques Dans cette section les variables suivantes sont incluses soient le sexe la date de naissance le statut marital les trois premiers caract res du code postal le lieu d habitation le statut d habitation la premi re langue apprise et encore parl e et le degr de scolarit 3 5 2 2 Trajectoire avec les objets piquants La seconde section vise conna tre la trajectoire des r pondants en lien avec les objets piquants Les trois premi res variables incluses
68. 1 la participation des tablissements au SIRSAU 2 commande des contenants chez Dufort et Lavigne et 3 l limination des contenants l h pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval Premi rement le nombre d tablissements participants au SIRSAU a t r pertori Deuxi mement le nombre de contenants de 1 4 litre et le nombre de contenants de 5 litres command s chez Dufort et Lavigne ont t not s Troisi mement les donn es suivantes ont t int gr es la grille le nombre de transports le nombre de pharmacies participantes et le poids total en kilogramme de d chets limin s 4 ANALYSES 4 1 Analyse documentaire Pour analyser les informations recueillies partir de l ensemble des articles scientifiques un tableau synth se a t r alis A partir de ce tableau des r sum s mettant l accent sur les informations saillantes ont t r dig s En ce qui concerne les autres documents d autres r sum s sur les informations jug es appropri es ont aussi t effectu s L analyse documentaire est une analyse de contenu th matique bas e sur la hi rarchisation des th mes et des sous th mes avec d gagement des divergences et convergences Mayer et Deslauriers 2000 4 2 Grilles de suivi L analyse des grilles de suivi est descriptive et r alis e en tenant compte des notes d observation des intervenants Deslauriers et Mayer 2000 4 3 Entrevues individuelles En cours de collecte de
69. 1 4 Utilisation des contenants de r cup ration s curitaire Au cours des six derniers mois pr s de la moiti 45 5 des participants n ont pas entendu parler de la r cup ration s curitaire des lancettes aiguilles ou seringues usag es Cependant chez les personnes qui en ont entendu parler 89 pr s de la moiti disent que c tait par leur m decin ou un professionnel de la sant ou partir d affiches publicitaires dans une pharmacie un organisme communautaire ou un CLSC Tableau 4 Parmi l ensemble des participants 36 4 ont utilis au moins un contenant s curitaire au cours des six derniers mois Les r sultats pr sent s au tableau 4 montrent que de ces personnes 60 la majorit a utilis le petit contenant et s en sont procur s la pharmacie Les deux tiers ont lu le mode d emploi remis avec le contenant La grande majorit des participants rapportent leurs contenants remplis aux pharmacies Aucun participant n a indiqu avoir jet son contenant de r cup ration s curitaire aux poubelles 66 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Tableau 4 Utilisation des contenants de r cup ration s curitaire Total Variable n Cat gorie n Entendu parler 89 M decin ou professionnel de la sant 36 4
70. 2 9 Affiches publicitaires pharmacie CLSC ou O C 35 41 7 D pliant aide m moire ou article dans le journal local 10 11 9 Famille leurs amis ou leurs voisins 9 5 90 8 9 5 Utilis contenant 60 Petit contenant 51 86 4 contenant 34 57 6 Procur un contenant 61 Pharmacie 43 72 9 Centre r gional du diab te de Laval 13 22 0 Journ e d information sur ma maladie 3 5 1 CLSC 2 3 4 Organisme communautaire 0 0 Lu le mode d emploi 58 Lu 39 67 2 Pas lu 14 24 1 Pas re u 5 8 6 Retour des contenants 68 Pharmacie 44 74 6 Pas encore rempli 18 15 2 CLSC Centre r gional du diab te ou O C 6 10 2 Jet aux poubelles 0 0 Les r pondants peuvent donner plusieurs choix de r ponses La tr s grande majorit des participants ont rapport n avoir eu aucune difficult a obtenir un contenant lutiliser ou le rapporter Parmi les difficult s num r es trois personnes ont dit ne pas savoir o se les procurer la premi re personne a mentionn qu il ny avait pas de contenant l endroit o elle s est pr sent e la deuxi me qu on lui avait demand de le payer enfin la troisi me que le format de 5 litres tait le seul disponible alors qu elle voulait le format de 1 4 litre Par rapport l utilisation d un contenant de r cup ration s curitaire les tests de Chi carr s r v lent que ceux qui n ont jamais entendu parler des contenants sont significativement moins nombreux en avoir utilis s que ceux qui e
71. 5 1991 p 115 136 BOUHANICK B S Weekers L s What do the needles syringes lancets and reagent strips of diabetic patients become in the absence of a common attitude Diabetes amp Metabolism Paris Vol 26 no 4 2000 pp 288 293 CAUSSE X D Alteroche L SI AHMED S N GIRAUDEAU B METMAN T H et Hepatitis C Network of the Centre Region s Disposal of injection material used for the treatment of hepatitis C comparison with insulin dependent diabetes and thromboembolism Gastroenterolo Clin Biol Vol 29 no 1 janvier 2005 pp 64 69 CHAMPAGNE F et DENIS J L Pour une valuation sensible l environnement des interventions l analyse de l implantation Service Social Vol 41 no 1 1992 143 163 CLELAND C M DEREN S FULLER C M et al Syringe disposal among injection drug users in Harlem and the Bronx during the New York state expanded syringe access demonstration program Health Education and Behavior Vol 34 no 2 juin 2007 pp 390 403 COFFIN P O LATKA M H LATKIN C WU Y PURCELL D W Inspire Study Group et al s Safe syringe disposal is related to safe syringe access among HIV positive injection drug users AIDS Behavior Vol 11 no 5 septembre 2007 pp 652 662 CONTANDRIOPOULOS A P CHAMPAGNE F POTVIN L et al Savoir pr parer une recherche Montr al Qc Groupe de recherche interdisciplinaire en sant GRIS Univers
72. 9 Par contre un des participants m me s il croyait utiliser le contenant correctement y d posait les contenants de r cup ration s curitaire 2 2 3 3 Transvidage des contenants de 50 litres Trois participants ont parl d embl e de transvidage lorsqu il a t question des contenants de 50 litres Parmi ces trois participants deux ont mentionn que l instauration d un tel contenant vite le transvidage et permet de d poser les contenants de fortune directement dans le contenant de 50 litres a fait que l ajout du gros bac c est une bonne affaire C est parce que moi jen ai encore qui aiment mieux leur pot de mayonnaise c est moins gros a prend juste a de place dans leur armoire puis ils me quand il est plein Puis avant a je ne savais pas trop trop quoi faire avec J en ai d j transvid dans bac jaune mais j aimais pas a faire a Tandis que l avec le gros bac c est tout le m me programme a le gros bac qu on a re u Int Oui P a je trouve a g nial pour les pots de mayonnaise On met le pot l dedans puis on l oublie DPMO63 119 129 Cependant un participant a aussi mentionn que dans la pharmacie o il travaille il est pratique courante de demander aux patients de transvider eux m mes leur contenant de fortune dans le contenant de 50 litres 30 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet
73. C Base System User s Guide Version 12 0 Chicago Illl SPSS Inc 2004 VALENTE T W FOREMAN R K JUNJE et VLAHOV D Needle exchange participation effectiveness and policy Syringe relay gender and the paradox of public health Journal of Urban Health Bulletin of the Nev York Academy of Medicine Vol 78 no 2 juin 2001 pp 340 349 VVHITTEMORE R CHASE S K MANDLE C L Validity in qualitative research Qualitative Health Research Vol 11 2001 pp 522 537 WOOD E KERR T SPITTAL P M et al s An external evaluation of a peer run unsanctioned syringe exchange program Journal of Urban Health Bulletin of the New York Academy of Medicine Vol 80 no 3 septembre 2003 pp 455 464 Direction de sant publique 87 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 88 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval FICHES SIGNAL TIQUES PHARMACIES Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 90 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration
74. DI Comme mentionn pr c demment le discours des participants refl te une dichotomie entre les utilisateurs d objets piquants ou tranchants des fins th rapeutiques et entre les utilisateurs de seringues pour l injection de drogue Dans ce contexte cette section porte essentiellement sur les propos de cinq participants recueillis en lien avec les UDI Du point de vue de trois participants il semblerait que les UDI ne r cup rent pas les seringues qu ils utilisent cela pour diff rentes raisons Deux personnes pensent que ceux ci ne ram nent tout simplement pas leurs seringues un participant croit qu ils ne sont pas rejoints par les pharmacies et un participant croit qu ils ne pensent pas changer leurs seringues usag es contre de nouvelles seringues Parce qu ils ne viennent pas n cessairement facilement dans les pharmacies C est pas l qu ils viennent chercher leurs seringues puis leurs affaires a fait que je ne pense pas qu on va pouvoir les cibler beaucoup mais si le m me programme est disponible dans les endroits o ces gens l vont je ne sais pas chez nom dun organisme communautaire tous les autobus de rue DPMO63 805 809 Direction de sant publique 41 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Pour favoriser leur participation trois
75. EAU R Un tat des lieux th oriques de l valuation une discipline la remorque d une r volution scientifique qui n en finit pas La revue canadienne d valuation de programme The Canadian Journal of Program Evaluation Vol 20 no 1 2005 pp 1 36 GOLAFSHANI N Understanding reliability and validity in qualitative research The Qualitative Report Vol 8 no 4 2003 pp 597 607 GRIGNON R RSI Jeunes Laval Contribution au cadre de suivi de l implantation Laval Qc Direction de sant publique Agence de la sant et de services sociaux de Laval 2004 GUBA E G et LINCOLN Y S Epistemological and Methodological Bases of Naturalistic Inquiry In Evaluation Models Viewpoints on Educational and Human Services Evaluation sous la direction de Stufflebeam D L Madaus and Kellaghan T London Kluwer Academic Publishers 2000 2 edition pp 363 382 Direction de sant publique 85 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final GUBA E G et LINCOLN Y Fourth Generation Evaluation London Sage Publications Inc 1989 294 p GUEST G BUNCE et JOHNSON L How many interviews are Enough2 An experiment with data saturation and variability Field Methods Vol 18 no 1 2006 pp 59 82 Institut national de
76. Les autres participants ont re u l information soit lors d une rencontre portant sur le SIRSAU soit par un message internet envoy par la banni re de la pharmacie soit verbalement par le pharmacien propri taire Plus de la moiti des participants ont mentionn que l information re ue avait t claire et compl te dirais que a avait lair complet Oui parce qu ils nous disaient comment commander les bacs comment faire la r cup ration des bacs Non c tait tr s pertinent je trouvais DPMO62 127 129 2 3 2 Information manquante Presque tous les participants n 6 7 ont dit que certaines informations manquaient en cours d implantation du SIRSAU L information sur le contenant de 50 litres semble tre l l ment pour lequel le plus de participants ont dit avoir manqu d information La majorit des participants n 5 7 ont dit ne pas savoir qu ils le recevraient ou bien ne pas savoir quoi il servait lorsqu ils l ont re u Direction de sant publique 33 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Il est ici la poubelle il est l Regardez vous l avez juste ici Oui c est arriv la semaine derni re J ai pas tr s bien saisi le pourquoi de l utilisation dun gros contenant comme a vous allez me l expliquer DPMO52 349 351 J a
77. Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Projet subventionn par le Programme de subventions en sant publique du minist re de la Sant et des Services sociaux Mars 2008 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Pi Qu bec Direction de sant publique R daction Campanelli Nadia MA sexologie Agente de planification de programmation et de recherche Unit Surveillance Evaluation Direction de sant publique de l Agence de sant et de services sociaux de Laval Nguyen Minh Nguyet Ph D Conseill re en recherche Unit Surveillance Evaluation Direction de sant publique de l Agence de sant et des services sociaux de Laval Lafrance Martine inf M Sc Unit des maladies infectieuses Direction de sant publique de l Agence de sant et des services sociaux de Laval Conception et mise en page Gretta Azouri Ginette Nadon dition et diffusion Disponible au Centre de documentation de l Agence de la sant et des services sociaux de Laval Ce document est disponible sur le site Web de l Agence de la sant et des services sociaux de Laval www sssslaval gouv qc ca D p t l gal 1 trimestre Biblioth que et Archives nationales du Qu bec 2008 Biblioth que et Archives Canada 2008 ISBN 978 2 923198 95 8 version imprim e ISBN 978 2 923198 96 5 PDF Agence de la sant et
78. RSAU Cet envoi rejoint g n ralement le service de l environnement de la Ville de Laval le Service de police de la Ville de Laval divers services du CSSS de Laval service t l phonique Info Sant Cliniques ITSS Unit de m decine familiale de l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval les deux Commissions scolaires de Laval et les organismes communautaires de la r gion 3 7 Piq res accidentelles Bien que l information concernant les piq res accidentelles ait t achemin e plusieurs reprises par le MSSS par la responsable r gionale l ensemble des tablissements vis s par le SIRSAU seulement quelques personnes ont mentionn l avoir re ue M me si les r sultats ont permis de constater que pour viter les piq res accidentelles les participants rapportent le plus souvent viter le transvidage des contenants une des pharmacies interview es pratique encore le transvidage 11 est donc possible de supposer que d autres pharmacies non rencontr es adoptent encore cette pratique Recommandations au plan provincial e Consid rant que depuis l implantation du SIRSAU les pharmacies ne devraient plus avoir le souci d conomiser sur les contenants de r cup ration un rappel pourrait leur tre fait sur les dangers reli s cette pratique Par ailleurs nous recommandons qu une proc dure visant viter et id alement interdire le transvidage des contenants en pharmacie soit labor e
79. Recommandations au plan r gional e Nous recommandons que des d marches soient effectu es afin d valuer la possibilit d installer des collecteurs ext rieurs dans la r gion En coh rence avec la revue de la litt rature il importe toutefois de bien valuer les endroits o ces collecteurs seront install s et surtout quels seront les r les et t ches de chacun des acteurs en lien avec leur installation INSPQ 2001 Puisque la responsabilit de la vidange des collecteurs diff re selon les r gions pompiers employ s de la ville organismes communautaires nous pensons qu il est aussi tr s important d identifier les responsables avant m me de les installer et de former les individus aux techniques s curitaires en lien avec la manipulation de ces contenants cet effet nous pensons que le comit r gional sur la r cup ration des seringues dans l environnement form d intervenants du CSSS de Laval du service de police de Laval 78 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final de la Ville de Laval de la Direction de sant publique de Laval et d organismes communautaires de Laval pourrait se pencher sur la possibilit d installer des collecteurs ext rieurs partir du rapport annuel de signalement des seringues usag es tro
80. ST JACQUES M C Les techniques d chantillonnage Dans R Mayer et collaborateurs M thodes de recherche en intervention sociale Montr al Ga tan Morin diteur 2000 chap 3 pp 71 90 PATTON M Q Qualitative Evaluation and Research Methods London Sage Publications 1990 532 p POPE C ZIEBLAND S MAYS N Qualitative research in health care Analysing qualitative data British Medical Journal Vol 320 7227 2000 pp 114 116 QUAN V M CHUNG A et ABDUL QUADER ABU S The feasibility of a syringe needle exchange program in Vietnam Substance Use and Misuse Vol 33 no 5 1998 1055 1067 R gie r gionale de la sant et des services sociaux de Laval Zones g ographiques et groupes vuln rables Laval mai 2000 49 p RILEY E BEILENSON P VLAHOV D et al Operation red box A pilot project of needle and syringe drop boxes for injection drug users in east Baltimore Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes and Human Retrovirology Vol 18 1998 suppl 1 pp S120 S125 SAVOIE ZAJC L L analyse de donn es qualitatives pratiques traditionnelles et assist e par le logiciel NUD IST Recherches qualitatives Vol 21 2000 99 123 SPRINGER K VV STERK C E JONES T S et FREIDMAN L Syringe disposal options for injection drug users community based perspective Substance Use and Misuse Vol 34 no 13 1999 pp 1917 1934 SPSS P
81. TOSOINS DOMICILE Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 132 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Questionnaire pour les personnes qui se donnent des autosoins domicile Nous aimerions avoir un portrait global des personnes qui utilisent des lancettes aiguilles et ou seringues pour des soins la maison Ce questionnaire vous prendra environ 10 minutes remplir Soyez bien assur e que les donn es recueillies ci dessous seront trait es de fa on anonyme et confidentielle pour d crire les tendances de groupes et non le portrait des individus Veuillez cocher V votre r ponse 1 tes vous homme Une femme 2 Quelle est votre ann e de naissance 3 Quel est votre statut marital Q Mari e en union libre CI Divorc e CI S par e 1 Veuf ve LI C libataire 4 Quels sont les 3 premiers caract res de votre code postal 5 O demeurez vous habituellement CI Dans un appartement Ll Dans une maison 1 Autre endroit 6 tes vous QI Propri taire Locataire Autre 7 Quelle est la premi re langue que vous avez apprise et que vous parlez encore
82. a distribution d information aux coll gues la personne du Regroupement client le FEJ a mentionn ne pas avoir d taill l information remise aux infirmi res de l tablissement parce que celles ci taient d j sensibilis es et r cup raient d j les aiguilles et les seringues usag es La personne responsable de l implantation du SIRSAU dans les installations du CLSC s est longuement attard e la collaboration des partenaires pour l implantation du SIRSAU De son discours on comprend qu il est difficile de solliciter leur participation ce projet plut t qu un autre La surabondance d information exige de varier les strat gies employ es pour discuter du SIRSAU et malgr une insistance de la part du participant des barri res provenant des tablissements rendent difficile l implantation dans le CSSS de Laval Bien c est a une fois que tu proposes d aller les voir soit rencontrer les quipes soit rencontrer les ASI des quipes pour qu elles retransmettent l information parce qu il y a une limite au temps qu on peut aller voir Sinon s ils n ont pas besoin ma limite elle est l Parce que ces personnes la qui me disent que oui ils sont au courant qu ils n ont pas besoin d information je sais pertinemment que c est pas toujours le cas mais quand a va les interpeller eux qu ils vont me contacter bien je serai l DPMO68 588 591 607 610 b Obstacles la diffusion de l information Les parti
83. a population Un participant s est prononc en disant qu en donnant de l information on vise une conscientisation qui doit tre faite la fois par les personnes qui utilisent des objets piquants ou tranchants et par les travailleurs Int Fait que l information a serait aux personnes qui utilisent les lancettes les bandelettes les aiguilles puis les seringues P Pas juste ces gens l aux autres aussi Int les autres Il y a des seringues dans les parcs tout a pour la manipulation de tout le grand public pas juste ceux qui les utilisent Parce que je pense que ceux l sont un petit peu plus conscients d j en g n ral que les gens qui n ont pas les utiliser DPMO61 662 671 Pour ces m mes participants donner de l information reste la m thode privil gi e Pour sensibiliser la population un participant sugg re toutefois que la publicit et le simple fait de donner des contenants gratuitement favoriseraient une prise de conscience 2 5 Danger s curit 2 5 1 Piqures accidentelles L ensemble des participants s est prononc sur le danger des piq res accidentelles Dans premier temps presque tous les participants ont trait du transvidage des contenants de fortune En tout cinq participants sur sept ont dit que leur pharmacie autorisait avant l implantation du SIRSAU le transvidage des contenants de fortune L information n est pas disponible pour les deux autres Parmi c
84. a r cup ration des seringues et aiguilles usag es ont composer avec ce type de contenant Oui il y en a qui m ont dit que oui ils utilisaient a eux autres Mais les contenants de fortune comme on appelle dans les pharmacies ils peuvent l apporter comme a je pense puis ils le mettent ils n ont pas besoin de faire le transfert tout a II y en a qui utilise a mais l de moins en moins avec a Il a beaucoup qui le prennent DPMO69 140 143 On remarque un changement dans les pratiques d limination des contenants de fortune la suite de l implantation du SIRSAU A partir des nouvelles proc dures labor es dans le CSSS de Laval les personnes qui r cup rent les contenants de fortune doivent maintenant offrir un contenant de r cup ration s curitaire alors qu avant les personnes disaient aux patients de jeter leur contenant dans les d chets domestiques Dor navant les personnes reprennent quand m me le contenant de fortune et d pendamment de l tablissement le mettent dans une bo te de carton scell e ou dans un plus gros contenant s curitaire Puis on avait dit un moment donn que probablement qu on aurait la possibilit de faire une esp ce de contenant o on mettrait tous ces contenants non conformes l Alors je sais qu on a parl d un grand bac en plastique on n en a pas reparl mais pour l instant a ne posait pas de probl me majeur on les mis dans des conten
85. ace de nouvelles strat gies novatrices et motivantes pour l ensemble des partenaires 82 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final CONCLUSION En conclusion cette tude valuative a permis de contribuer en premier lieu l avancement des connaissances face la mise en place d un SIRSAU au Qu bec et principalement Laval Cette tude en s attardant aux barri res et aux facilitateurs l implantation d un tel syst me dans le contexte lavallois permet aussi de d gager certains aspects importants consid rer pour promouvoir le syst me tant au plan r gional que provincial D une part les r sultats obtenus ont permis de mieux saisir l importance d une diffusion de l information adapt e chaque cat gorie de personnes concern es par le SIRSAU population g n rale autosoins domicile personnel des tablissements participants et responsables de l implantation dans les diff rents tablissements D autre part ils ont aussi permis de d gager certaines actions futures qui devraient tre mises en place pour optimiser l implantation du SIRSAU tant au plan provincial d velopper du mat riel promotionnel visant sp cifiquement les UDI publiciser davantage le SIRSAU aupr s de la population g n rale etc que r gional lar
86. ag es Laval Titre Depuis le 1 septembre 2006 la Direction de sant publique de Laval a re u une subvention du minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS pour valuer l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Cette valuation nous permettra de conna tre le processus d implantation du projet afin de mieux l adapter aux besoins des intervenants et la population lavalloise cet effet nous sollicitons la participation de Nom qui est troitement impliqu e avec nous dans la r alisation de ce projet et plus pr cis ment au service Il nous appara t donc essentiel d obtenir une entrevue avec elle d une dur e d environ 40 60 minutes Celle ci nous permettra entre autres de conna tre les barri res les facilitateurs et l impact de l implantation du syst me sur la distribution et la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Toutes les donn es recueillies seront trait es de fa on anonyme et confidentielle Pour de plus amples renseignements n h sitez pas contacter Madame Martine Lafrance responsable du dossier au 450 978 2121 poste 2066 Nous vous remercions de votre pr cieuse collaboration Veuillez agr er nom nos salutations distingu es Pr s Hudson Adjointe m dicale et responsable de l quipe des maladies infectieuses Direction de la sant publique de Laval PH mr Direction de san
87. al 2002 5 EXP RIENCE LAVALLOISE Dans la r gion lavalloise trois organismes communautaires sont membres du PES et distribuent et r cup rent les seringues usag es provenant des UDI Premi rement les organismes communautaires T R IL inc et Oasis unit mobile d intervention se sont r unis pour former le Projet Satellite A partir du rapport annuel de 2006 2007 de ce projet il est possible de constater qu au cours de la derni re ann e le nombre de seringues r cup r es Laval aupr s des UDI a chut significativement En effet alors que depuis 2001 le taux de r cup ration des seringues se situait entre 86 1 et 114 exception faite de l ann e 2003 2004 o le taux est fix 54 2 cette ann e le taux de r cup ration des seringues est estim 48 5 Deuxi mement le rapport annuel de l organisme Sida Vie Laval montre qu en 2005 2006 cet organisme a distribu 6609 seringues et en a r cup r 2234 pour un taux de r cup ration de 33 8 En 2006 2007 m me si le taux de r cup ration a mont 47 0 l organisme distribu uniquement 1601 seringues ce qui est 4 fois moins que l ann e pr c dente 6 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final OBJECTIFS DE L TUDE En se basant sur cette revue
88. al requiert d tre actualis e ou compl t e surtout pour la s curit et l emballage des contenants Dans un premier temps chaque pharmacie devrait tre encourag e fournir l information ad quate l ensemble de ses transporteurs Dans un second temps les consignes d emballage des contenants et les proc dures pour viter les piq res accidentelles pourraient leur tre remises lorsqu ils se pr sentent l h pital Le document pr par par le responsable de l limination des Direction de sant publique 73 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final contenants l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval et s adressant aux transporteurs constitue une m thode privil gier pour s assurer que ces derniers poss dent toute l information n cessaire lors de l limination des contenants e l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval un ensemble de survie pourrait tre fourni Cet ensemble contiendrait quelques exemplaires de tous les outils n cessaires pour le SIRSAU contenants de r cup ration autocollants pour l limination affiches cartons formulaires de commande coordonn es des responsables etc et permettrait aux transporteurs auxquels il manque des renseignements de les acheminer leur pharmacie Pour les nouveaux partenaires
89. an provincial que r gional Objectifs de l tude Cette tude a t men e entre octobre 2006 et septembre 2007 dans le but d valuer l implantation lavalloise du SIRSAU ses objectifs sont les suivants 1 faire le suivi du plan d action 2 conna tre l implantation du SIRSAU dans les milieux pharmacies Centres locaux de services communautaires CLSC H pital Cit de la Sant du CSSS de Laval CRDL 3 conna tre l appr ciation de ce programme du point de vue des intervenants sur la formation re ue l obtention et la r cup ration des contenants de r cup ration les barri res les facilitateurs l implantation 4 valuer le niveau de connaissance d utilisation et d appr ciation des utilisateurs sur la distribution des contenants et la r cup ration des lancettes des aiguilles et des seringues usag es M thodologie Les m thodes de collecte de donn es sont de types quantitatifs et qualitatifs et incluent 1 des analyses documentaires d articles scientifiques de rapports d tape du MSSS de rapport du Groupe de travail sur la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es au Qu bec 2 des grilles de suivi des activit s effectu es en lien avec l valuation de l implantation du SIRSAU 3 des entrevues individuelles ou de groupe d une dur e variant de 45 60 minutes r alis es aupr s de huit pharmaciens et techniciens de laboratoire cinq professionnels du CSSS de Laval et trois intervenants des org
90. anismes communautaires membres du Programme d change de seringues PES 4 questionnaire auto administt compl t 17 informateurs cl s provenant de trois CLSC de Laval soient du Marigot de Ste Rose et des Mille les 5 un questionnaire auto administr compl t par 161 personnes se donnant des autosoins domicile qui se pr sentent soit pour une prescription dans l une des sept pharmacies participantes notre tude soit pour une visite d accueil ou de suivi au CRDL ou encore pour une rencontre mensuelle de l Association du diab te de Laval 6 des grilles de d compte pour compiler la participation des tablissements au SIRSAU la commande des contenants de r cup ration et l limination de ces contenants R sultats et recommandations 1 INFORMATION SUR LE SIRSAU Les r sultats obtenus montrent que l envoi postal de documents ne constitue pas la meilleure strat gie pour diffuser l information aux pharmacies de la r gion Nous recommandons donc que des strat gies plus diversifi es soient employ es t l copie pr sence en pharmacie appels t l phoniques etc Puisque ce sont g n ralement les techniciennes de laboratoire qui s occupent du SIRSAU ces derni res devraient tre contact es plut t que les pharmaciens Compte tenu de la r organisation du CSSS de Laval qui s est effectu e en m me temps que l implantation du SIRSAU et compte tenu de la mouvance du personnel pendant cette r organ
91. ants rencontr s en pharmacie ont aussi dit qu ils distribuaient des contenants chaque patient venant se procurer un nouveau glucom tre Nous croyons que cette strat gie devrait tre encourag e dans l ensemble des pharmacies e Pour de meilleurs r sultats chaque pharmacien propri taire pourrait tre rencontr individuellement pour adapter l implantation du SIRSAU la r alit de sa pharmacie Des relances ponctuelles ou un suivi 2 3 fois par ann e pourraient aussi tre effectu s aupr s de l ensemble des pharmaciens propri taires Par ailleurs lorsqu un contenant est remis en pharmacie l information est principalement transmise de fa on verbale Dans les diff rents tablissements du CSSS de Laval la n cessit de rappeler aux personnes responsables des commandes de se procurer en m me temps les d pliants mode emploi laisse sous entendre que l aussi la distribution du d pliant n est pas faite syst matiquement 34 limination des contenants Concernant l limination il semble que le site et les plages horaires fix es ne conviennent pas la r alit des pharmacies D ailleurs on note que sur l ensemble des pharmacies ayant int gr le SIRSAU n 56 uniquement 16 ont limin leurs contenants de r cup ration l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval Pour certaines pharmacies le site d limination est situ beaucoup trop loin et pour d autres les plages horaires d lim
92. ants s curitaires Int Fait que vraiment une sensibilisation at large Ouais peut tre plus at large c est a a peut peut tre toucher aussi quelqu un qui conna t un diab tique a fait un rebound peut tre essayer de sensibiliser tout le monde DPMO62 322 326 Un participant a aussi mentionn qu il devrait avoir davantage d information et d ducation faites aupr s du personnel de laboratoire des pharmacies principalement les techniciens de laboratoire puisque ce sont ces derniers qui s occupent g n ralement du SIRSAU et qui ont le contact avec les clients 2 3 5 Responsabilit populationnelle Pour certains participants n 2 7 donner de l information sur les contenants s curitaires constitue une responsabilit qui doit tre partag e ce sens l ensemble des tablissements recevant les diab tiques les pharmacies les CLSC le CRDL l h pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval et l ensemble des organismes de sant incluant la DSP devraient s investir pour promouvoir le SIRSAU Direction de sant publique 35 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 2 4 Publicit sur le SIRSAU 2 4 1 Affichage de la publicit Parmi les pharmacies interview es trois avaient coll l affiche Faut pas que a tra ne a
93. ants scell s puis s il y avait un risque j avais dit mon chef d quipe si tu as un risque attends puis on les mettra dans des contenants qui sont conformes DPMO65 146 152 Un participant a aussi mentionn que l utilisation des contenants de fortune devrait maintenant tre une mesure temporaire utilis e uniquement l ext rieur du domicile 52 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Puis aussi je leur dis que les contenants de fortune si jamais ceux qui se piquent quatre fois par jour durant le repas au travail n importe des fois ils ne vont pas tra ner tout le temps leur contenant des fois c est pas possible d en laisser un au travail bien l ils vont mettre a dans des petits contenants de cr me glac e ou n importe puis l je leur dis vous allez pouvoir les transvider a ils sont contents C est bien DPMO69 423 428 3 3 3 Distribution des contenants 3 3 3 1 Contexte de distribution En tout sept participants se sont prononc s sur la distribution des contenants Parmi ces participants deux ont trait du contexte dans lequel les contenants sont distribu s dans leur tablissement Pour le les contenants sont distribu s surtout lors des rencontres avec l infirmi re la nutrit
94. aval et des organismes communautaires de Laval sur l implantation du SIRSAU Pour le CSSS de Laval les propos ont t recueillis par des entrevues individuelles r alis es aupr s de cinq personnes et par une entrevue de groupe aupr s de deux personnes ayant particip 42 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final l implantation du SIRSAU dans leur tablissement En ce qui concerne les organismes communautaires trois personnes se sont r unies pour une entrevue de groupe portant sur l implantation du SIRSAU et plus pr cis ment sur la r cup ration des seringues aupr s des UDI Les r sultats sont pr sent s en six sections La premi re porte sur le profil des r pondants la seconde sur l information concernant le SIRSAU La troisi me s attarde aux contenants de r cup ration s curitaires Quant la quatri me elle se penche sur les pratiques li es l implantation dans chaque tablissement La cinqui me traite des UDI et la derni re rapporte les commentaires g n raux sur le SIRSAU 3 1 Profil des participants Chez les participants rencontr s les t ches accomplir dans le cadre de leurs fonctions sont tr s similaires La t che principale de chaque participant est de diffuser de l information sur le SIRSAU L information est
95. c depuis le 1 juin 2006 l instigation des autorit s de la sant publique Son objectif est de r duire sinon liminer les seringues et les aiguilles usag es qui se retrouvent des endroits inappropri s 2 OBJECTIF DE L TUDE Ce projet vise valuer la mise en place des diff rentes activit s pr vues dans le cadre de l implantation du syst me de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Laval 3 M THODOLOGIE DE L TUDE II s agit dune tude qualitative qui utilisera des entrevues individuelles aupr s d une quinzaine de personnes provenant des pharmacies de Laval du CSSS de Laval et d organismes Direction de sant publique 107 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final communautaires de Laval La dur e des entrevues sera de 45 60 minutes Les rencontres seront enregistr es au moyen d une enregistreuse num rique 4 EFFETS SECONDAIRES D FAVORABLES POSSIBLES RISQUES ET INCONFORT RELATIFS A LA PARTICIPATION A L ETUDE Outre le temps consacr lentrevue il n y a pas d effets n gatifs li s la participation l tude 5 AVANTAGES DE L TUDE II a aucun avantage pr vu participer cette tude Cependant ces renseignements nous donneront des pistes pr cieuses pour am liorer la mise en place du SIRSAU
96. c est dans des bo tes scell es moi je mets a dans des bo tes de carton scell es en plus Finalement on s est arrang il est bien fin notre livreur fait que finalement il ne dit rien son boss puis il y va DPMO58 87 88 95 96 Deux pharmacies se sont aussi plaintes que les heures de service du lieu d limination n taient pas adapt es la r alit des pharmacies et qu elles taient trop restreintes Enfin deux participants ont aussi mentionn que le site d limination est situ tr s loin de leur tablissement et que cela occasionne une accumulation des contenants liminer ce qu ils n appr cient gu re 2 2 2 4 l ments positifs du service d limination Malgr les quelques insatisfactions la plupart des participants ont mentionn des l ments positifs du syst me d limination des contenants Certains n 2 7 ont dit que le fait que les contenants taient scell s diminue la charge de travail pour la pr paration au service C est aussi pour que quand on va aller porter les seringues c est l h pital je pense que a peut se faire la Cit de Laval je ne sais pas trop bien eux autres aussi pour eux autres c est le fun parce que a arrive dans un contenant scell puis bon pas d accident non plus Fait que c est a qui est pratique DPMO64 49 52 D autres 2 7 ont mentionn que malgr les frais encourus par le transport des contenants l ancien service dispon
97. cipants ont mentionn avoir prouv des difficult s dans le transfert d information d autres personnes de leur tablissement Dans un premier temps pour le Regroupement client le FEJ le participant a rapport que la diffusion avait d tre retard e cause de la p riode de vacances des employ s Par cons quent le responsable qui avait re u l information en juin l a transmise uniquement en d cembre et ne se souvenait pas de tous les renseignements n cessaires Ce m me participant a aussi rapport que les employ s uvrant aupr s de la client le 0 4 ans de son tablissement n avaient pas t inform s du SIRSAU avant son d part La personne qui remplac ayant aussi quitt son poste ce participant ne sait toujours pas si l information finalement t transmise ce secteur d activit s Le nombre de personnes informer semble aussi avoir t un obstacle au bon d roulement de la diffusion de l information pour le service d limination de l h pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval En ce sens l impossibilit de r unir les 120 employ s pour une rencontre forc la personne responsable d informer presqu individuellement le personnel impliqu dans le syst me et de rectifier au fur et mesure les pratiques non ad quates des employ s Direction de sant publique 45 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst m
98. cit et surtout le temps requis pour bien valuer les l ments prioriser dans le choix de ce contenant constituent aussi des entraves une implantation optimale du SIRSAU Recommandations au plan provincial e De fa on g n rale nous sugg rons la possibilit d valuer d autres formats de contenants de r cup ration s curitaire que ceux d j fournis par le MSSS Puisque les contenants d j disponibles gratuitement ne semblent pas convenir plusieurs personnes vis es par le SIRSAU nous recommandons que des contenants plus petits et plus discrets soient rendus disponibles surtout pour les personnes qui utilisent uniquement des lancettes e Dans un premier temps des contenants dont le format est d environ la moiti du contenant de 1 4 litre pourraient tre fournis Ces contenants plus petits semblent d j utilis s dans les tablissements de la r gion et limiteraient l limination de contenants de 1 4 litre avant qu ils ne soient remplis compl tement e Dans un deuxi me temps lors d une r union des responsables r gionaux la responsable provinciale au MSSS a pr sent des contenants de r cup ration transparents de petits formats pouvant contenir environ cinq seringues M me si le co t de ces contenants est plus lev que ceux qui sont d j distribu s gratuitement nous croyons judicieux de l ajouter aux deux autres d j disponibles gratuitement Ces contenants pourraient tre promus aupr s des
99. confidentielle pour d crire les tendances de groupes et non le portrait des individus 1 Quels sont vos t ches lien avec la distribution et la r cup ration des contenants s curitaires 7 1 1 Quelle d marche adoptez vous pour les t ches que vous effectu es 1 2 Quel l ment appr ciez vous et n appr ciez vous pas en lien avec vos t ches 2 l origine de quelle mani re aviez vous obtenu de l information concernant la distribution et la r cup ration des contenants s curitaires 3 Quels sont les l ments qui ont facilit ou qui ont rendu difficile la mise en place du syst me dans votre tablissement 3 1 Quelles pratiques en lien avec la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es avez vous modifi es depuis l implantation du syst me 3 2 Quels moyens avez vous utilis s pour r soudre les difficult s rencontr es 4 Jusqu pr sent quels commentaires avez vous re us des personnes qui ont recours au service d limination votre h pital Direction de sant publique 119 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 5 Comment qualifieriez vous la participation de vos sup rieurs et coll gues face la distribution et la r cup ration de contenants s curitaires 6 Quelles suggestions ou recommandations aimerie
100. cteurs ext rieurs Les collecteurs ext rieurs install s dans les quartiers ou sont retrouv es des seringues usag es laiss es dans des endroits inappropri s affichent un tr s haut taux de succ s et pr sentent de nombreux avantages pour les INSPQ 2001 Riley et al 1998 Ces collecteurs favorisent notamment l accessibilit et la diversit des strat gies permettant de r cup rer les seringues usag es G n ralement ces collecteurs ext rieurs prennent la forme d une bo te aux lettres peinte d une couleur vive Riley et al 1998 mais des collecteurs ext rieurs plus petits et plus discrets sont aussi disponibles INSPQ 2001 Au Canada l utilisation de collecteurs ext rieurs semble tre une m thode assez fr quente effet partir d une revue de la litt rature effectu e par FINSPQ 2001 diff rents collecteurs ext rieurs ont t install s dans la r gion d Ottavva Carleton ainsi qu Toronto Calgary et Montr al Alors qu Calgary ce sont les pompiers qui se chargent de l entretien et de la vidange des bo tes Montr al il s agit plut t de la responsabilit de l organisme communautaire Spectre de rue INSPQ 2001 3 5 Campagnes d information d ducation Au plan canadien la revue de litt rature effectu e par l INSPQ 2001 r v le que la plupart des PES s adressant aux UDI incluent des campagnes d information et d ducation et de la distribution
101. cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Laval La majorit d entre eux souhaitent avoir une r vision et ou une mise jour de l information qu ils ont re ue auparavant 4 4 T ches en lien avec le SIRSAU La majorit des participants ont rapport que leurs t ches incluent la distribution d information aux autosoins n 12 17 la distribution de contenants s curitaires aux patients qui le demandent 16 17 ou la r cup ration des contenants remplis retourn s par les patients n 14 17 Seulement deux personnes n 2 17 ont mentionn que leurs t ches incluent la diffusion de l information d autres professionnels du CSSS de Laval Deux personnes ont aussi dit que leurs t ches consistent la r cup ration des contenants s curitaires 4 5 Facilitateurs et barri res l implantation Par rapport aux facilitateurs de l implantation la majorit des participants 7 7 77 ont not le fait que leur tablissement avait d j un syst me de r cup ration semblable avant l implantation du SIRSAU Le fait que le syst me soit tr s simple et facile semble aussi tre un facilitateur l implantation pour plus de la moiti des participants n 8 17 Enfin l information re ue a t un l ment facilitant pour plus du quart des personnes sond es 4 7 7 Parmi les barri res l implantation mentionn es par le SIRSAU trois personnes ont not le manque d espace pour entreposer les co
102. curitaire je trouve les nouveaux contenants DPMO64 581 585 2 21 3 Distribution gratuite des contenants Dans un premier temps les participants interrog s mentionnent que leur pharmacie distribue gratuitement les contenants de r cup ration s curitaire Selon un participant la distribution gratuite des contenants faciliterait l implantation et inciterait les gens les utiliser Direction de sant publique 25 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Ce qui est facile appliquer c est que la c est gratuit les fameux bacs a c est le fun c est le fun de l offrir aux gens parce que tu le donnes a je trouve a bien qu il y ait une gratuit pour a DPMO62 528 530 Un seul participant a indiqu que la pharmacie pour laquelle il travaille vend les contenants destin s aux UDI 2 2 1 4 Personnes sollicit es Bien que les directives d implantation originales indiquent que tous les patients susceptibles d utiliser les contenants s curitaires doivent tre sollicit s plus de la moiti 6 7 des pharmacies rencontr es ne respectent pas cette strat gie En g n ral mon quipe c est s r quand elles ne le savent pas elles le demandent mais pour les nouvelles prescriptions je ne suis pas s re que a se fait toujou
103. de d compte Les donn es recueillies par diff rentes m thodes et sources devraient permettre une meilleure compr hension des objets tudi s Blaikie 1991 Golafshani 2003 Dans le contexte actuel les m thodes qualitatives et quantitatives sont combin es afin de maximiser la compr hension du ph nom ne tudi Patton 1990 La m thode qualitative permet le recours plusieurs types de mat riel tel que des documents crits ayant support l implantation plan d action grilles de suivi des entrevues individuelles des enregistrements et des m mos Denzin et Lincoln 2000 Les donn es quantitatives quant elles sont obtenues partir de grilles de d compte de questionnaires administr s dans le cadre d entrevues t l phoniques et de questionnaires auto administr s aux personnes qui ont recours au syst me et aux informateurs cl s impliqu s dans le syst me 3 1 Analyses documentaires Diff rents documents portant sur la distribution et ou la r cup ration des seringues et des aiguilles ont t analys s articles scientifiques rapports d tape du MSSS rapport et recommandations du Groupe de travail sur la r cup ration des seringues usag es au Qu bec etc Les articles scientifiques ont t regroup s selon la population cibl e professionnels de la sant diab tiques utilisateurs de drogues par injection etc Les documents recens s visent d une part tracer un portrait de la population cibl e
104. de la sant et des services sociaux de Laval Vous avez accept de participer une entrevue individuelle qui n cessitera l enregistrement de la rencontre Voici le formulaire de consentement qui a pour but de vous donner une id e g n rale du projet N h sitez pas demander plus de d tails ou de renseignements 1 CONTEXTE DU PROJET Les seringues et les aiguilles usag es laiss es des endroits inappropri s tels que les parcs les rues les poubelles et les bacs de r cup ration causent des accidents et pourraient ventuellement transmettre des maladies graves Les principales victimes des piq res accidentelles sont des enfants et certains travailleurs Un syst me int gr de r cup ration et d limination s curitaires des seringues et des aiguilles usag es a t implant l chelle du Qu bec depuis le 1 juin 2006 l instigation des autorit s de la sant publique Son objectif est de r duire sinon liminer les seringues et les aiguilles usag es qui se retrouvent des endroits inappropri s 2 OBJECTIF DE L TUDE Ce projet vise valuer la mise en place des diff rentes activit s pr vues dans le cadre de l implantation du syst me de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Laval 3 M THODOLOGIE DE L TUDE II s agit d une tude qualitative qui utilisera des entrevues individuelles aupr s d une dizaine de pharmaciens et ou techniciens de laboratoire directement im
105. de mat riel promotionnel visant la r cup ration s curitaire des seringues usag es De ce fait Vancouver des d pliants sont distribu s et de l information verbale est donn e par 4 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final les PES pour inciter les UDI retourner leurs seringues usag es INSPQ 2001 L organisme Tandem Montr al en collaboration avec Spectre de rue a aussi produit un d pliant sur la r cup ration des seringues et des condoms 3 6 Barri res l implantation 3 6 1 Barri res l gislatives Aux tats Unis trois principales barri res la r cup ration des seringues ont t identifi es Coffin et al 2007 Khoshnood et al 2000 Riley et al 1998 Springer et al 1999 Tout d abord plusieurs Etats ont des Lois qui infligent des p nalit s criminelles aux personnes qui fabriquent vendent distribuent et poss dent tout article servant produire et consommer des drogues ill gales et des seringues Ensuite plusieurs Lois locales provinciales et f d rales concernent la manipulation et la mani re de disposer des seringues usag es Enfin il existe une forte opposition de la communaut aux PES en g n ral Par cons quent les UDI ont tendance se d barrasser le plus rapidement possible de leurs serin
106. des seringues et des aiguilles usag es Rapport final FICHES SIGNAL TIQUES PHARMACIES Nom de la pharmacie No de t l phone Date du message Doit tre rappel e le Heure Date du message Doit tre rappel e le Heure Date du message Doit tre rappel e le Heure Date du message Doit tre rappel e le Heure Date du message Doit tre rappel e le Heure Contact Heure du d but de l appel Demander parler au pharmacien propri taire Si ce dernier n est pas pr sent demander parler au pharmacien en charge Au pharmacien en charge demander quand et comment le pharmacien propri taire pourrait tre contact Me pr senter e Nadia Campanelli e Agente de planification programmation et de recherche Direction sant publique de Laval T ches V rifier ce qui a bien ou moins bien fonctionn dans l implantation du syst me int gr de r cup ration des seringues et aiguilles usag es mis en place par le MSSS en collaboration avec la DSP de Laval en juin 2006 Objectif du t l phone e Appel t l phonique d environ 5 minutes e Dresser un portrait des pharmacies de Laval pas pour valuer juste pour avoir id e e Anonymat et confidentialit assur s e Accepte de r pondre maintenant ou pr f re que je rappelle une autre journ e fixer date et heure avec le pharmacien Direction de sant publique
107. difficult s avez vous rencontr es lorsque vous avez voulu apporter vos contenants remplis la pharmacie au CLSC au Centre r gional du diab te de Laval ou l organisme communautaire 2 Aucune difficult LI Je ne savais pas o aller porter mon contenant rempli LI endroits n ont pas voulu reprendre le contenant s curitaire rempli Autre Suggestions ou commentaires Vous avez termin le questionnaire merci de votre participation Remettez votre questionnaire au pharmacien ou un employ du laboratoire Merci Direction de sant publique 137 Agence de la sant et des services sociaux de Laval
108. diffus e grande chelle et promue aupr s de l ensemble des pharmacies Recommandations au plan r gional e Annuellement lors de la fonte des neiges la DSP de Laval fait parvenir l ensemble des partenaires de la r gion de la documentation concernant la r cup ration s curitaire des seringues trouv es dans l environnement Lors du prochain envoi la documentation mise en place dans le cadre du SIRSAU concernant les piq res accidentelles pourrait tre int gr e 80 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 3 8 Personnes se donnant des autosoins domicile Les r sultats des questionnaires auto administr s aupr s des personnes se donnant des autosoins domicile ont r v l que tr s peu de personnes r cup rent leurs lancettes leurs aiguilles et leurs seringues de fa on s curitaire Les r sultats montrent aussi que moins de la moiti des participants ont entendu parler des contenants de r cup ration au cours des six derniers mois Cependant ceux qui en ont entendu parler par leur m decin leur professionnel de la sant ou par une affiche publicitaire sont plus nombreux que ceux qui nen ont pas entendu parler Par ailleurs les personnes plus jeunes et celles qui utilisent quotidiennement un plus grand nombre
109. e R gionalement un rappel pourrait tre effectu l Association du diab te de Laval afin qu ils rendent disponibles partir de leur site internet les renseignements relatifs au SIRSAU Lors de la fonte des neiges un rappel pourrait tre fait sur le SIRSAU en m me temps que l envoi de la documentation sur la r cup ration des seringues dans l environnement Pour rejoindre plus efficacement les UDI nous croyons aussi que le mat riel d velopp par diff rents organismes Tandem Montr al Cactus etc devrait tre recens valu adapt la r alit depuis l implantation du SIRSAU et diffus dans l ensemble des r gions 7 PIQURES ACCIDENTELLES Malgr les nombreux envois d information concernant la pr vention des piq res accidentelles plusieurs participants ont rapport ne pas avoir re u d information sur ce sujet Cependant pour pr venir ce type d accident ils rapportent le plus souvent viter le transvidage des contenants Cependant un participant a rapport que sa pharmacie pratique le transvidage des contenants Puisque d autres pharmacies non rencontr es doivent aussi transvider leurs contenants nous recommandons qu une proc dure visant viter et id alement interdire cette pratique en pharmacie soit labor e 8 UTILISATION DES CONTENANTS CHEZ LES PERSONNES SE DONNANT DES AUTOSOINS A DOMICILE Les r sultats ont r v l que tr s peu de personnes r cup rent leurs lanc
110. e Si la possibilit de les distribuer gratuitement est cart e les pharmacies devraient tre en mesure de les commander et de les vendre peu de frais aux personnes qui le d sirent e Concernant les contenants de r cup ration d j fournis un rappel devrait tre fait l ensemble des pharmacies pour leur mentionner que les contenants ne doivent pas tre utilis s pour les services qu ils offrent personnellement leur client le Encore une fois cette intervention devrait tre r alis e partir de diff rentes strat gies et non pas uniquement par l envoi d un rappel postal au pharmacien propri taire M me si les pharmaciens soutiennent que le nombre de contenants qu ils utilisent annuellement n est pas significatif l importance doit tre mise sur l acc s ces contenants pour la population qui en a r ellement besoin e Pour remplacer le contenant de grande capacit 50 litres utilis dans les pharmacies certaines d marches pourraient tre entreprises avec le service d limination de l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval et plus pr cis ment avec le fournisseur Med tech La possibilit d utiliser leurs contenants de grande capacit pourrait ainsi tre explor e Ces contenants de tr s grande capacit permettent d ins rer l ensemble des contenants s curitaires et non s curitaires renfermant les objets piquants et tranchants et d acheminer ces objets sans aucune manipulation suppl mentaire e Nous
111. e c est rapide peut tre la facilit d acc s Moi dans mon mode de fonctionnement moi si je devais utiliser a moi je trouverais a bien plus pratique peine besoin d arr ter le moteur on s arr te juste juste c t DPMO68 491 503 Selon trois r pondants il serait aussi important de positionner les collecteurs dans des endroits strat giques afin d encourager les personnes qui jettent leurs seringues dans des endroits inappropri s les r cup rer Par contre pour les intervenants des organismes communautaires les UDI ne d posent pas leurs seringues usag es dans les collecteurs qui sont mis leur disposition notamment d un point de vue de discr tion Genevi ve Nous le probl me par rapport au bac ext rieur c est que les gens ne sont pas l aise C est la seule chose c est pour a que a marche pas j ai l impression Caroline C est vrai c est pas discret arriver puis il y du monde qui te voit DPMO71 284 293 D ailleurs ces m mes intervenants sugg rent de changer l image des collecteurs et faire sorte que les personnes diab tiques aussi soient vis es par cette strat gie de r cup ration Genevi ve Il faudrait projeter une image que c est pas juste les utilisateurs de drogue C est rendu maintenant avec les lancettes tout c est pour les diab tiques aussi Donc si le message est lanc dans tous ces sens l a serait d
112. e contenant n est pas s curitaire la r ceptionniste ne touche pas du tout Elle appelle directement l infirmi re DPMO68 280 283 Direction de sant publique 57 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 3 4 3 Piqures accidentelles En tout deux participants se sont pench s sur les piq res accidentelles Dans les deux cas diff rentes m thodes pour viter les piq res accidentelles telles que de ne pas recapuchonner et de ne pas transvider les contenants ont t mises en place dans leur tablissement C est s r dans toute la manipulation des seringues de ne pas recapuchonner de disposer des aiguilles de ne pas enlever n cessairement l aiguille apr s la seringue manipuler le moins possible puis den disposer tout de suite DPMO67 369 372 Un des participants a aussi tenu mentionner que certaines pharmacies de Laval effectuent toujours le transvidage des seringues vers des contenants plus gros Pour les infirmi res du Regroupement client le FEJ la personne interview e a mentionn que les infirmi res sont sensibilis es par la r cup ration s curitaire et qu elle na pas eu connaissance de piq res accidentelles aupr s de cette population au cours des derni res ann es Deux participants ont tenu discuter des liens entre leur
113. e de recherche pour les intervenants sociaux Boucherville Ga tan Morin 1991 537 p MAYER R DESLAURIERS J P Quelques l ments d analyse qualitative Dans Mayer R et collaborateurs Eds M thodes de recherche en intervention sociale Montr al Qc Ga tan Morin diteurs chap 7 2000 pp 159 189 MCCONVILLE D E et HAMILTON E M Syringe Disposal Practices and Gender Differences The Diabete Educator Vol 28 no 1 janvier f vrier 2002 pp 91 98 MILES M B HUBERMAN A M Qualitative Data Analysis Thousand Oaks CA Sage Publications Inc 2 ed 1994 MILLER P G Needle and syringe provision and disposal in an Australian regional centre Drug and Alcohol Review Vol 20 2001 pp 431 438 MSSS Minist re de la sant et des services sociaux du Qu bec Groupe de travail sur la r cup ration des seringues usag es au Qu bec La r cup ration des seringues et des aiguilles usag es une responsabilit partager 2005 124 p OLOVVOKURE B DUGGAL H V et ARMITAGE L E The disposal of used sharps by diabetic patients living at home International journal of environmental health research Vol 13 juin 2003 pp 117 123 86 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final OUELLET F
114. e int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Cest le personnel mon personnel moi qui traite les biom dicaux Des fois les gens arrivaient c est quoi cette affaire l des bo tes qui arrivent de l externe a pas adonn qu on eu de r union de service puis on pas pu informer tout le monde DPMO65 520 522 N cessit d assurer un suivi de faire des rappels Cinq participants ont abord l importance d assurer un suivi et de faire des rappels pour faciliter l implantation du SIRSAU Par cons quent quelques participants ont eux m mes effectu un suivi ou pr voient effectuer un suivi l interne ou aupr s des partenaires de leur tablissement Une personne a mentionn ne pas avoir fait de suivi aupr s des personnes qu elle a form es la suite de l implantation du SIRSAU Le service d info Sant a aussi mentionn qu un suivi devrait tre effectu par la DSP aupr s des employ s apr s un an d implantation du SIRSAU Ce suivi permettrait par la m me occasion de faire une mise jour de la proc dure suivre l interne Au bout dun an De nous le rappeler a c est un l ment qui est int ressant Parce qu il y a beaucoup d informations DPMO70 469 471 iI ny pas juste la Sant publique il y le protocole infirmier Il y beaucoup d informations qui rentrent ce qui est int ressant c est bonjour
115. e qui complique les proc dures d limination Mais dans les CLSC souvent l entretien c est du priv puis l ils ne savaient pas trop la compagnie priv e qu est ce qu ils faisaient avec si c tait le magasinier DPMO65 203 205 Dans un troisi me temps le participant note qu il est plus difficile d effectuer la cueillette lorsque les Centres hospitaliers et de soins de longue dur e CHSLD ne sont pas int gr s au CLSC parce que ce ne sont pas les m mes employ s qui ont g rer la cueillette des contenants De fa on g n rale le participant rencontr ne verrait pas d objection ce qu un service de cueillette soit mis en place pour les pharmacies Cependant certaines conditions de r alisation doivent tre mises en place pour favoriser le bon d roulement de la cueillette Dans ce contexte la possibilit d une cueillette dans les pharmacies d pend plut t des co ts et de la planification engendr s par une telle d marche Moi c est plus une question de co t Puis il y a aussi une question de planification c est s r qu eux quand ils l envoient quand ils envoient leurs contenants habituellement ils prennent un transporteur puis il fait le tour des pharmacies bien d j dans leur organisation ils le savent gt DPMO65 402 406 Pour diminuer les co ts le participant a insist sur l importance que les pharmacies soient pr tes lorsque le transporteur se pr sente afin que ce dernier n ait
116. enants de r cup ration transparents pouvant contenir environ cinq seringues pourraient tre promus Enfin des modifications mineures pourraient tre apport es l explication quant au mode d emploi des contenants et aux contenants eux m mes pour faciliter leur utilisation par les personnes g es Un rappel devrait aussi tre fait l ensemble des pharmacies pour leur mentionner que les contenants fournis par le MSSS ne doivent pas tre utilis s pour les services qu ils offrent personnellement leur client le Concernant l envoi des contenants de grande capacit 50 litres dans les pharmacies les r sultats ont d montr que l information transmise tait trop abondante pour permettre aux pharmaciens de cibler ad quatement les informations essentielles et que ces derniers ne savaient pas qu ils recevraient un tel contenant 3 DISTRIBUTION DES CONTENANTS Nos r sultats ont galement d montr que la distribution des contenants s effectue le plus souvent lorsqu une personne en fait la demande Par cons quent nous recommandons qu un rappel soit effectu aupr s de l ensemble des pharmacies et des tablissements par rapport la distribution syst matique des contenants La n cessit de remettre le d pliant mode d emploi doit aussi tre r it r e aupr s de l ensemble des personnes impliqu es dans la distribution des contenants Certains participants rencontr s en pharmacie ont aussi dit qu ils distribuai
117. endre et appliquer L information re ue a permis d implanter facilement le syst me dans mon tablissement Mon tablissement avait d j un syst me de distribution et de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Autre Direction de sant publique 127 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 7 Quelles difficult s avez vous rencontr es en cours de l implantation du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es 7 Cochez toutes les r ponses qui s appliquent 01 Certaines tapes de la proc dure du syst me ne peuvent tre appliqu es dans notre tablissement ou dans notre secteur d activit s Nous manquons d information pour r pondre aux questions des clients Nous manquons d espace pour entreposer les contenants vides et remplis Les nouvelles proc dures augmentent notre charge de travail Autre 8 Quels ont t les moyens utilis s pour r soudre ces difficult s 9 Avez vous des suggestions pour l am lioration de l implantation du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es dans votre tablissement 128 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Proj
118. ent des contenants chaque patient venant se procurer un nouveau glucom tre Nous croyons que cette strat gie devrait tre encourag e dans l ensemble des pharmacies 4 LIMINATION DES CONTENANTS Certains participants ont manifest leur insatisfaction quant aux heures et au site d limination des contenants Dans un premier temps les plages horaires r serv es l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval devraient tre plus nombreuses et plus longues puisqu elles ne concordent pas avec la r alit des pharmacies Dans un deuxi me temps les pharmacies d une m me banni re pourraient s unir pour l limination des contenants et ainsi faire appel un seul transporteur Dans un troisi me temps la possibilit pour les pharmacies de d poser leurs contenants de r cup ration aux installations du CLSC Ste Rose et du CLSC du Marigot du CSSS de Laval devrait tre explor e 5 COLLECTEURS EXT RIEURS ET INT RIEURS Les donn es de l tude indiquent une faible participation des UDI au SIRSAU Selon les participants rencontr s les UDI ne se sentent pas interpell s par le syst me mis en place et ont peur d tre identifi s et stigmatis s par rapport leur consommation de drogue en utilisant les contenants fournis par le MSSS Pour les rejoindre plus efficacement plusieurs participants ont sugg r des conditions de r alisation l installation de collecteurs ext rieurs dans certains secteurs sp cifiques de la r
119. ent ramasser DPMO59 487 495 Direction de sant publique 27 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Parmi ces r pondants un seul mentionne que le service de cueillette devrait d autant plus tre sans frais puisque les pharmacies se d m nent d j beaucoup pour faire fonctionner le syst me Les autres participants n ayant pas abord cette facette de la cueillette Moi je pense que le minist re pourrait d frayer pour a le minist re de la Sant il a parti une id e bien on fait le travail pour eux autres aussi on embarque en quipe avec eux autres On travaille tout le monde ensemble mais c est bien beau qu ils nous donnent des contenants mais peut tre qu ils pourraient d frayer un peu pour leur collecte DPMO64 741 742 748 751 2 2 2 3 Difficult s prouv es Diff rentes difficult s ont t prouv es par les participants en lien avec le service d limination Deux participants ont mentionn avoir eu g rer des r ticences provenant du patron de leur service de livraison Ce dernier refusait de transporter les contenants pour une question de s curit il s est fait dire par son boss que c tait des mati res dangereuses puis qu il ne pouvait pas faire a Sauf qu on trouvait a absurde parce que
120. ersonne arrive avec une prescription d un injectable c est nous c est notre responsabilit nous Un autre participant mentionne que plusieurs ne saisissent pas les dangers li s la sant d une r cup ration non s curitaire des objets piquants et tranchants et qu il importe de sensibiliser la population Est ce que ce syst me l rejoint les aiguilles dangereuses Point d interrogation DPMO58 468 469 Mais l pour les personnes diab tiques qui se font des injections la maison il n y pas de probl me Dans le fond je me demande dans quelle mesure c est ces aiguilles la qui sont dangereuses Dans le fond gt DPMO58 449 451 Enfin le troisi me participant qui s est avanc dans cette voie mentionne que le SIRSAU sert davantage combler un besoin socio environnemental P Je suis s re que a correspond un besoin Peut tre pas un besoin imm diat chez les gens parce que mettre leurs aiguilles n importe ou a ne les d range pas mais un besoin au niveau communautaire soci t s curit Int Vous avez environnement aussi P Environnement oui beaucoup DPMO63 678 684 Direction de sant publique 39 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 2 6 Particularit s de l implantation en pharmacie 2
121. es tapes de l analyse et 2 diversifier syst matiquement les sites et les cas couverts par l chantillon th orique Laperri re 1993 Whittemore et al 2001 De plus une validation aupr s des r pondants est pr vue pour mars 2008 afin de leur permettre de modifier de clarifier et de nuancer l interpr tation des donn es recueillies Barbour 2001 Dixon Woods 2004 4 4 Questionnaires auto administr s Toutes les analyses ont t effectu es partir de la version 12 du logiciel Stastistical Package for the Social Sciences SPSS 2004 Des analyses descriptives ont t r alis es afin de d crire l chantillon de la pr sente tude Selon la nature des variables la fr quence la moyenne l cart type et la proportion sont pr sent s Des analyses bivari es ont t r alis es pour v rifier les associations entre les diff rentes variables mesur es Direction de sant publique 19 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 5 CONSID RATIONS D ONTOLOGIQUES Les formulaires de consentement du projet sont pr sent s en annexe C et D La participation des personnes l tude s est faite sur une base enti rement volontaire sans qu aucune pression soit exerc e sur elles D s le d but les participants savaient qu ils pouvaient interrompre en tout temp
122. es SIRSAU dans la r gion Toutes ces d marches esp rons le permettront de diminuer ou de limiter le nombre de seringues usag es trouv es dans des endroits inappropri s Laval SOMMAIRE Contexte L implantation du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es SIRSAU d but en juin 2006 au Qu bec Ce syst me vise promouvoir la r cup ration s curitaire des seringues et des aiguilles usag es aupr s des utilisateurs de drogue par injection UDI aupr s des personnes se donnant des autosoins th rapeutiques domicile diab tiques personnes atteintes de scl rose en plaques etc et aupr s des entreprises priv es tatoueurs perceurs et lectrolystes qui utilisent des seringues ou des aiguilles dans leurs fonctions professionnelles Laval pour desservir les UDI et les personnes qui se donnent des autosoins domicile le CSSS de Laval les pharmacies les organismes communautaires et le Centre r gional du diab te de Laval CRDL sont invit s commander distribuer et r cup rer gratuitement des contenants de r cup ration s curitaire fournis par le minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS Quant aux entreprises priv es elles peuvent se procurer des contenants s curitaires moindres co ts et peuvent les liminer gratuitement au CSSS de Laval Diff rentes d marches et strat gies ont t d ploy es pour r aliser l implantation du SIRSAU tant au pl
123. es dans un contenant maison eau de javel pot confiture Je les ai mises dans un contenant de r cup ration s curitaire Je les ai jet es aux poubelles ou aux toilettes Je les ai rapport es la pharmacie ou au CLSC mE mi mi mi mi m Autre 14 Au cours des 6 derniers mois qu avez vous fait de vos aiguilles et de vos seringues usag es Cochez toutes les r ponses qui s appliquent Je n utilise pas d aiguilles ni de seringues Je les ai mises dans un contenant maison eau de javel pot confiture Je les ai mises dans un contenant de r cup ration s curitaire Je les ai jet es aux poubelles ou aux toilettes Je les ai rapport es la pharmacie ou au CLSC mE m mi mi mi Autre 134 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 15 Au cours des 6 derniers mois avez vous entendu parler de la r cup ration s curitaire des lancettes aiguilles et seringues usag es Cochez toutes les r ponses qui s appliquent Non j en n ai jamais entendu parl Oui jen ai entendu parl par un m decin ou un autre professionnel de la sant Oui j en ai entendu parl par ma famille mes amis mes voisins Oui j ai re u un d pliant un aide m moire ou j ai lu un article dans le journal local Oui j ai vu une affiche p
124. es et des aiguilles usag es Rapport final 116 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval e GRILLE DE DISCUSSION POUR LES INFORMATEURS CL S Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 118 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Grille de discussion pour les informateurs cl s 1 Accueil 2 Bienvenue et pr sentation de lintervievveuse Souligner que le r le de la personne en est un de collaborateur plut t que de sujet d tude 3 Pr sentation du formulaire de consentement r ponses aux questions s il y a lieu et signature du formulaire de consentement 4 Donner les consignes de l entrevue Entrevue ne vise pas valuer la personne pas de bonnes ou de mauvaises r ponses tre honn te pour avoir le portrait le plus fid le de la situation actuelle 5 D but de l entrevue Nous aimerions avoir un portrait global du d roulement de l implantation du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es dans votre tablissement Soyez bien assur e que les donn es recueillies ci dessous seront trait es de fa on anonyme et
125. es personnes uvrant dans les entreprises priv es tatoueurs perceurs et lectrolystes qui utilisent des seringues ou des aiguilles dans le cadre de leurs fonctions professionnelles En lien avec ces recommandations toutes les r gions sociosanitaires de la province ont t sollicit es pour la mise en place du SIRSAU partir de juin 2006 les CSSS les pharmacies les organismes communautaires et les organisations de malades ont t invit s y participer Chaque tablissement a la possibilit de commander gratuitement des contenants de r cup ration partir d un fournisseur d termin et de distribuer sans frais ces contenants l ensemble des personnes qui utilise des lancettes des aiguilles ou des seringues pour des autosoins domicile Ces tablissements peuvent aussi r cup rer les contenants remplis de ces objets piquants et tranchants utilis s et les liminer gratuitement l endroit cibl par chacune des r gions Pour les entreprises priv es tatoueurs perceurs et lectrolystes le SIRSAU vise davantage leur permettre d liminer gratuitement les objets piquants et tranchants usag s plut t que de les jeter aux ordures Ainsi ces entreprises ont t inform es des diff rents fournisseurs partir desquels elles pouvaient se procurer leurs frais des contenants de r cup ration L ensemble des proc dures suivre tant pour la commande la distribution et l limination des contenants a fai
126. es pharmacies la personne interview e a mentionn que le service faisait preuve d une certaine souplesse dans les plages horaires Un rappel sur les heures de service doit toutefois tre fait pour que cela ne devienne pas une habitude pour les pharmacies a il y aura peut tre des rappels faire un moment donn dire coutez oubliez pas qu il y a des plages horaires on peut vous accepter en dehors des plages parce que les gens ne savent pas au d but mais essayez de venir pendant ces plages l Parce que magasinier en dehors des horaires il n est pas toujours disponible fait que des fois a fait un d lai puis c est plus compliqu DPMO65 86 90 Enfin par rapport aux co ts d exploitation le participant a soulign que la gratuit du service offert par l h pital de la Cit de la Sant du CSSS Laval n tait pas toujours appropri e fait le participant a mentionn que les entreprises priv es compte tenu du profit r alis partir de la vente ou de lutilisation d objets piquants et tranchants devraient d bourser personnellement pour leur limination Selon ce m me participant certains transporteurs manquent d information lorsqu ils se pr sentent au service d limination G n ralement les transporteurs ne savent pas o trouver les cartons d identification coller sur les bo tes ni o se procurer de nouveaux contenants Ainsi pour faciliter les d marches avec les transport
127. et valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final QUESTIONS SOCIOD MOGRAPHIQUES 10 tes vous Un homme Une femme 11 Quelle est votre ann e de naissance 12 Dans quel type d tablissement travaillez vous 2 Ll Commerce de tatouage per age Ll Commerce d pilation l lectrolyse Autre 13 Depuis combien d ann es travaillez vous dans cet tablissement CI Moins d un an 4 ans Ll 5agans LI 10ans et plus 14 Quel est le plus haut degr de scolarit que vous avez compl t Secondaire compl t tudes compl t es dans une cole de m tiers un coll ge commercial priv un institut technique un C gep tudes universitaires de 1er cycle compl t es DU tudes universitaires de 2e cycle compl t es 15 Dans quel domaine avez vous effectu vos tudes nursing travail social bureautique etc Merci d avoir r pondu au questionnaire Direction de sant publique 129 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 130 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval QUESTIONNAIRE POUR LES PERSONNES QUI SE DONNENT DES AU
128. et valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final personnes qui s injectent des drogues Les contenants jaunes quoique tr s voyants et volumineux peuvent facilement tre utilis s dans les r sidences priv es ou dans les piqueries Plusieurs pharmacies ont galement mentionn utiliser les contenants fournis par le MSSS pour les services qu ils offrent sur place leur client le Ces affirmations n ont pas t faites sous le signe du secret ce qui laisse tout simplement supposer que ces participants ne savaient pas qu ils ne doivent pas les utiliser pour leurs propres besoins Pour les contenants de 50 litres les r sultats indiquent que l information transmise par le MSSS lors de l envoi dans les pharmacies tait trop abondante pour permettre aux pharmaciens de cibler ad quatement les informations essentielles Ainsi malgr la documentation accompagnant l exp dition par le MSSS du contenant de grande capacit la plupart des pharmacies savaient pas qu elles recevraient ce contenant Ensuite une fois le contenant re u plusieurs pharmacies ignoraient comment l utiliser correctement Dans les diff rentes installations des CLSC de Laval le manque d espace pour entreposer les contenants vides et remplis semble tre l irritant majeur Pour la personne responsable du SIRSAU au CSSS de Laval le choix du meilleur contenant de grande capa
129. et anonymes 8 En quelle ann e votre pharmacie a t elle ouvert ses portes 9 Combien de pharmaciens travaillent dans cette pharmacie e Temps partiel o 1 journ e et moins par semaine 2 3 jours par semaine e Temps plein 4 jours et plus par semaine Si votre pharmacie est s lectionn e pour une entrevue individuelle nous recontacterons la personne r f r e la fin du mois de janvier ou au d but du mois de f vrier 2007 pour fixer l heure et la date de l entretien Merci de votre participation Heure de la fin de l appel Direction de sant publique 93 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 94 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval LETTRE DE SOLLICITATION Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 96 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Agence de la sant et des services sociaux de Laval 4 Qu bec Direction de sant publique Le 6 mars 2007 Nom Titre Organisme Adresse Objet Participation de XXX l valuation de l implantation du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles us
130. et du service de l approvisionnement et d hygi ne et salubrit de l h pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval taient pr sents A partir de l implantation en juin 2006 d autres rencontres individuelles et de groupes ont t r alis es aupr s du personnel du CSSS de Laval r ceptionnistes et t l phonistes du CLSC du Marigot infirmi res du service Info Sant infirmi re de liaison des quatre CSLC personne responsable de l limination des contenants l h pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval infirmier du CRDL Pour l ensemble du personnel du CSSS de Laval une pochette d information tait remise La pochette contenait l ensemble de documents num r s pr c demment Entre temps des articles et des communiqu s ont aussi t publi s dans le bulletin du CSSS de Laval celui de l ASSS de Laval et dans le Courrier Laval 1 1 3 Organismes communautaires Pour les organismes communautaires la premi re rencontre lavalloise portant sur le SIRSAU a eu lieu en avril 2006 Lors de cette rencontre une pochette d information a t remise chaque participant Auparavant certains avaient aussi assist la rencontre des intervenants en pr vention du VIH et des h patites pour les UDI o une professionnelle du MSSS avait parl du SIRSAU Sinon en coh rence avec le plan d action d velopp par le MSSS les organismes communautaires lavallois ont t contact s par t l phone en avril 2007 pour leur pr
131. et tranchants sise 2 1 2 Personnes se donnant des autosoins domicile 2 1 3 Utilisateurs de drogue par injection UDI ss 2 2 PROGRAMMES DE R CUP RATION DES SERINGUES ET DES AIGUILLES USAG ES EN GENERAL D 3 3 PROGRAMMES DE R CUP RATION DES SERINGUES USAG ES POUR LES 3 3 1 Programmes d change de seringues PES 3 3 2 Participation des pharmacies use 4 3 3 Participation des services publics 4 9 4 Coll ct urs ext rieurs i ani zsni fs rene dr bankat Menara dau 4 3 5 Campagnes d information et d ducation 4 3 6 Barri res l implantation sise 5 4 PROGRAMMES DE R CUP RATION DES SERINGUES USAG ES POUR LES PERSONNES SE DONNANT DES AUTOSOINS DOMICILE iii 5 5 EXP RIENCE LAVALLOIS E e onara 6 OBJECTIFS DE a 7 M THODOLOGIE tance hd oh 8 1 STRAT GIE D RECHERCHE ut Pa 8 POPULATION AL TUDE sound 9 3 M THODES DE COLLECTE DES DONN ES can shini v nde hst r bari t tintti b r vresht 9 aT Analyses documentaires sasi isa si sesioni shen ed k nd i 9 3 2 Grilles d Suivi des ACTIVIT S har heshta 10 3 3 Entrevues individuelles ou de groupes 10 3 4 Questionnaire auto administr pour informateurs cl s 13 8 5 Questio
132. ettes leurs aiguilles et leurs seringues de fa on s curitaire Ceux qui ont entendu parler des contenants par leur m decin leur professionnel de la sant ou par une affiche publicitaire sont plus nombreux utiliser un contenant s curitaire que ceux qui n en ont pas entendu parler Nous recommandons que les efforts soient maintenus dans les pharmacies et que des efforts suppl mentaires soient d ploy s aupr s de nouveaux partenaires notamment des m decins traitants sp cialis s dans les soins offerts aux diab tiques et du personnel soignant Ces personnes pourraient tre contact es par leurs ordres professionnels respectifs envoi postal d une lettre p riode d information ou kiosque dans l un de leurs colloques ou congr s Un aide m moire contenant la liste des sites o se procurer gratuitement un contenant la liste des sites d limination des contenants et toute autre information jug e pertinente devrait aussi leur tre remis Les infirmi res des GMF et des projets r seaux devraient aussi tre rencontr es et inform es par rapport au SIRSAU vi TABLE DES MATI RES REMERCIEMENT S can aventure i SOMMAIRE a AR tre jii LISTE DES TABLEAUX 2 7 AA E RAE ne fn LISTE DES ABR VIATIONS AD BR Di ie Gaia xX INTRODUCTION eti nt re dre re 1 REVUE DE LITERATUR en N 2 1 D FINITION D S CONCERTS on it De dire 2 1 1 Objets piquants
133. eurs le participant responsable de l limination des contenants a d velopp du mat riel crit qui leur est remis en m me temps que les consignes verbales Suivant cette optique le participant sugg r que du mat riel crit s adressant aux transporteurs soit labor et distribu Les renseignements inclure dans ce mat riel devraient concerner 1 la proc dure suivre en cas d exposition accidentelle au sang 2 o se procurer les cartons d identification coller sur les bo tes et 3 la proc dure d emballage des contenants pour l limination a on avait l information mais on n avait peut tre pas un petit sommaire qui r sume tout a puis qui donne toute l information a a aurait t bien d avoir un petit peu un sommaire de tout a 0 065 582 584 Pour ce participant il est particuli rement rassurant pour les transporteurs de recevoir de l information et cela permet par le fait m me de minimiser les r ticences par rapport aux transports des contenants remplis Direction de sant publique 55 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 3 3 4 3 Cueillette des contenants Puisque quatre pharmacies sur sept ont sugg r qu un service de cueillette des contenants remplis soit instaur nous avons voulu v rifier avec la personne res
134. eux qui transvidaient quatre le faisaient eux m mes et une pharmacie autorisait uniquement leurs patients transvider dans le contenant pr vu Depuis l implantation du syst me les cinq pharmacies qui autorisaient auparavant le transvidage refusent dor navant que ce soit fait Chez les sept participants rencontr s un seul a mentionn que supposant qu un patient ram ne un contenant de fortune il lui serait demand de transvider lui m me son contenant de fortune dans le contenant de 50 litres fourni par le MSSS Moi ce que j aurais fait j aurais donn un bac puis j aurais dit la personne de les mettre dedans puis de me le ramener Moi c est ce que j aurais fait Je me dis c est elle qui les a souill es fait que s il y a quelqu un qui se piquer c est pas nous autres c est pas personne d autre DPMO59 35 38 Direction de sant publique 37 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Moi j tais la seule ici qui voulait toucher a il m est arriv deux fois de me piquer il y a deux pharmaciennes qui se sont piqu es Puis depuis ce temps l elles ne voulaient plus Un moment donn il fallait bien faire quelque chose fait qu on m a achet des gants lectriques les gros gants puis l moi je devais faire tout le tri de a
135. gion Selon eux les responsables doivent tre identifi s avant m me d installer les collecteurs Les participants des organismes communautaires ont aussi not que ces collecteurs devraient tre promus aupr s de la population g n rale afin que l ensemble des personnes se donnant des autosoins domicile puisse y avoir recours Au plan r gional le comit sur la r cup ration des seringues dans l environnement pourrait tudier la possibilit d installer des collecteurs ext rieurs partir du rapport annuel de signalement des seringues usag es trouv es dans l environnement certains quartiers pourraient tre cibl s Les organismes communautaires pourraient tre responsables de la vidange tandis que les employ s de la Ville de Laval pourraient s occuper de l installation et l entretien des collecteurs Divers endroits publics pourraient aussi tre munis de collecteurs int rieurs pour r cup rer les seringues et les aiguilles usag es de leur client le centres commerciaux cin mas restaurants h tels etc 6 PUBLICIT Les participants rencontr s ont sugg r que des publicit s de masse soient effectu es pour promouvoir l utilisation de contenants s curitaires Le plus souvent les m dias crits et t l vis s ont t mentionn s Des cartons publicitaires Faut pas que a tra ne pourraient tre diffus s via les publisacs ou tre ins r s dans les bo tes contenant les appareils de glyc mi
136. gir les sites de cueillette des contenants tudier la possibilit d installer des collecteurs ext rieurs varier les strat gies d approche des pharmaciens propri taires etc Aussi cette tude a permis de r affirmer la n cessit d un syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Elle permet d identifier des strat gies de d ploiement qui permettraient de sensibiliser les acteurs propices et les personnes vis es pour la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Cette tude permet par le fait m me d optimiser l implantation du SIRSAU dans les diff rents tablissements en adaptant les strat gies la r alit de chacun Direction de sant publique 83 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 84 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final R F RENCES BARBOUR R S Ghecklilst For Improving Rigour In Qualitative Research A Case Of The Tail Wagging The Dog British Medical Journal Vol 322 no 5 2001 pp 1115 1117 BLAIKIE N A critique of the use of triangulation in social research Quality and Quantity Vol 2
137. gues usag es de peur d tre interpell s par des policiers et de se faire arr ter Riley et al 1998 3 6 2 Barri res provenant des pharmacies Puisqu au Canada de telles l gislations n existent pas les difficult s rencontr es concernent plut t la participation des pharmacies Comme mentionn auparavant l tude r alis e par Keene et Stimson 7997 r v le que la plus grande barri re r side dans l attitude du pharmacien propri taire face la r duction des m faits Cette m me tude a aussi indiqu que les pharmaciens plus g s seraient plus d favorables l implantation d un programme de distribution et de r cup ration de seringues usag es pour les UDI dans leur pharmacie 4 PROGRAMMES DE R CUP RATION DES SERINGUES USAG ES POUR LES PERSONNES SE DONNANT DES AUTOSOINS A DOMICILE Les quelques tudes r pertori es sur la r cup ration s curitaire des lancettes des aiguilles et des seringues usag es pour des personnes se donnant des autosoins domicile ont t men es aupr s des diab tiques Dans une tude r alis e par Bouhanick et al 2000 aupr s de 1070 diab tiques les personnes de moins de 20 ans celles g es de 40 60 ans ainsi que celles vivant avec le diab te depuis moins de 5 ans sont plus port es disposer leurs objets piquants ou tranchants de fa on s curitaire Dans l tude men e par Crashaw et al 2002 aupr s de 102 personnes diab tiques les facteurs pr disant la r cup
138. guilles usag es Rapport final CONSENTEMENT 1 Je confirme que j ai eu le temps n cessaire pour consulter l information ci dessus et tre conseill au besoin J ai re u une copie du formulaire de consentement J ai lu ce formulaire de consentement j ai compris son contenu et je consens librement participer l tude selon les conditions d crites dans ce document 2 Je comprends que ma participation l tude est volontaire et que je peux refuser de participer ou me retirer de l tude tout moment sans p nalit ou perte des avantages auxquels j ai droit autrement INFORMATEURS CL S Nom caract res d imprimerie Pr nom caract res d imprimerie Signature Date 2 T MOIN Nom caract res d imprimerie Pr nom caract res d imprimerie Signature Date Direction de sant publique 109 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 110 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval GUIDE DE DISCUSSION POUR LES PHARMACIENS ET LES TECHNICIENS DE LABORATOIRE Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 112 Direction de sant publique Agence de la sant
139. heures de service de l organisme Sida Vie Laval Les m mes services sont donc offerts simultan ment par les deux organismes alors qu auparavant ils taient sur des plages horaires compl mentaires Mais comme Charles m a fait r aliser tant t avais pas pens c est qu avant c tait cool de soir parce qu on compl tait avec Sida Vie qui eux autres taient ouverts de jour nous autres on compl tait le soir tandis que l on est ouvert quand un autre organisme est d j ouvert puis qu eux autres on s rement ne vont pas dire je vais appeler Satellite si Sida vie est ouvert DPMO71 132 137 3 5 6 Rejoindre les UDI Pour faciliter l acc s aux services de distribution et de r cup ration des seringues aupr s des UDI les participants ont not la pr sence du service de livraison domicile offert par Satellite une organisation communautaire de la r gion M me s il s agit d un service de dernier recours que les UDI sont r ticents voir entrer des personnes dans l intimit de leur demeure la mise sur pied d un tel service facilite l acc s au mat riel pour cette population L implantation de collecteurs ext rieurs semble aussi une m thode privil gier pour cette client le C est s r qu en mettant des bacs dehors a aiderait un petit peu mais je pense pas que c est a qui changerait du tout au tout DPMO71 711 712 Par ailleurs les participants ont remarqu que
140. ible tait beaucoup plus dispendieux Pour une pharmacie la proximit du lieu d limination tait un l ment particuli rement appr ci puisque a emp che d avoir accumuler les contenants pour rentabiliser chaque transport 28 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Enfin un participant dit que le nouveau service d limination permet une meilleure gestion des contenants liminer Bien il fallait le faire pour une compagnie priv e C est dire qu on ne les identifiait pas on les remettait dans des bo tes aussi m me ph nom ne puis on collait la bo te avec du ruban adh sif On les appelait puis ils venaient tout simplement Int Puis pour vous est ce que c est plus compliqu d avoir arranger a ces boites la ou pas du tout a ne vous d range pas Non parce que de temps en temps il se fait du m nage dans cette section l d ailleurs donc c est la responsable qui s en occupe r guli rement Moi a me permet de m en d barrasser plus rapidement a ne tra ne pas dans mes entrep ts puis c est a qui j aime mieux aller porter moi m me mes seringues qu attendre qu un transporteur le fasse une fois par six mois Evidemment c est plus d organisation c est plus de gestion
141. iff rent Direction de sant publique 51 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Charles C est vrai plus c est large moins qu elle va se sentir vis e DPMO71 325 331 Sinon les autres participants qui ont abord le sujet des collecteurs ext rieurs pensent qu il faut favoriser le plus de m thodes possible Bien moi je me dis plus qu il y en a peut tre mieux c est Si a peut r pondre des client les comme a Plus qu on peut aller en chercher c est comme le recyclage mieux c est DPMO69 526 528 l instar des entrevues r alis es en pharmacies les participants provenant du CSSS de Laval ne pensent pas que les collecteurs devraient tre install s dans leur tablissement soit par manque d espace ou parce que le nombre de seringues r cup r es n est pas tr s lev Deux autres participants ont not que m me si les collecteurs ext rieurs permettent de r cup rer les seringues usag es ils ne distribuent pas de seringues neuves donc les personnes qui y ont recours doivent tout de m me se pr senter dans un tablissement sp cifique pour s en procurer 3 3 2 4 Contenants de fortune Bien qu un participant rapporte qu il a de moins en moins de contenants de fortune les professionnels qui s occupent de l
142. ination co ncident avec les heures d achalandage de la pharmacie l origine le choix de limiter le site d limination l h pital Cit de la sant du CSSS de Laval d coulait de l intention d installer un autoclave dans cet h pital Cette option ayant t mise c t en tout d but d implantation la possibilit d largir les sites de collecte n a cependant pas t r vis e Direction de sant publique 77 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Recommandations au plan r gional e Dans un premier temps la possibilit de modifier les plages horaires de service l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval doit tre consid r e Les plages horaires devraient tre la fois plus nombreuses et couvrir une plus grande p riode que les plages actuelles e Dans un second temps la possibilit pour les pharmacies de d poser leurs contenants de r cup ration aux diff rentes installations des CLSC devrait tre explor e Puisque la possibilit d une cueillette semble davantage reposer sur des questions d argent et de logistique pour l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval cette strat gie devrait tre tudi e Compte tenu de l organisation actuelle des installations du CLSC Ste Rose et du CLSC du Marigot du CSSS de Laval ces der
143. inuellement leurs actions aux besoins des organismes vis s par le projet Les variables mesur es sont les suivantes 1 statut de planification et de d roulement 2 discussion et interpr tation des carts entre ce qui est pr vu et ce qui est r alis 3 mention des ajouts et 4 explication et interpr tation des ajouts 3 3 Entrevues individuelles ou de groupes 3 3 1 Population l tude et chantillonnage La population l tude est d une part celle des pharmaciens et techniciens de laboratoire provenant des pharmacies de Laval et d autre part celle des professionnels de la sant provenant du CSSS de Laval et trois organismes communautaires impliqu s dans le SIRSAU Laval Habituellement dans un devis qualitatif on consid re que la saturation des donn es est obtenue avec une douzaine d entrevues Guest et al 2006 chantillonnage en pharmacie Les participants des entrevues r alis es en pharmacie ont t recrut s partir dun chantillonnage par choix raisonn Tout d abord une liste des pharmacies Laval a t dress e n 73 Puisque certains pharmaciens poss dent plus d une pharmacie nous avons contact une seule pharmacie par pharmacien propri taire pour un total de 60 pharmacies Parmi ces 60 pharmacies toutes sauf quatre ont t rejointes par t l phone pour une courte entrevue d une dur e moyenne cinq minutes Pour deux pharmacies les efforts ont cess apr s cinq appels
144. ionniste ou la pharmacienne En effet lors des consultations des p riodes d enseignement et des suivis les personnes qui utilisent des objets piquants ou tranchants sont initi es aux contenants s curitaires Donc chaque patient qu on voit en consultation on leur offre le contenant chacun apr s chaque patient qu on voit Puis on les a souvent notre port e sur nos bureaux si jamais des fois on l oublie bien le patient s il en veut un il va nous en demander un mais souvent a va se faire automatiquement comme a DPMO69 22 25 Dans le contexte des CLSC un participant a mentionn que les contenants sont distribu s lorsque les infirmi res apprennent que le patient jette ses objets piquants ou tranchants la poubelle Mais quand c est une client le qui un suivi infirmier ce moment l effectivement on fournit les r cipients les contenants les infirmi res en ont aussi dans leur sac DPMO67 32 34 Pour le service du SAD le participant rencontr a mentionn que dans le cas o la personne rencontr e est autonome elle doit se procurer un contenant par ses propres moyens soit en se pr sentant dans une pharmacie ou aux services courants du CLSC Si on des gens domicile qui ont besoin de contenants pour lesquels on fait Fautosoin c est nous autres qui les fournit mais pour les clients autonomes ce moment l il doit se procurer soit la pharmacie ou soit se pr senter aux
145. iquer cette chute du nombre de seringues distribu es et r cup r es les participants ont mis diff rentes hypoth ses Premi rement le type de client le d une ann e l autre tendance changer Deuxi mement un tr s grand groupe de personnes aurait d m nag ce qui a diminu consid rablement le nombre de seringues distribu es Troisi mement le changement de pratique li e la consommation semble assez important pour expliquer la 58 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final baisse du nombre de seringues la plupart des individus pr f rant dor navant consommer leur drogue par inhalation plut t que par injection Jexplique a un petit par l ann e pass e on avait une petite gang qui nous en prenait peut tre 500 par semaine r guli rement puis cette petite gang l n est plus l cette ann e fait que vraiment a a beaucoup fait dropper parce qu ils faisaient quasiment rouler le projet pratiquement DPMO71 98 101 Ily en a aussi qui se shootait puis qui ont switch qui fument maintenant qui vont fumer la coke au lieu de se linjecter fait que ceux l on les perd parce que c est juste pour les seringues DPMO71 108 110 3 5 2 Accessibilit restreinte aux services offerts Nomb
146. isation nous sugg rons que la responsable de l implantation au CSSS de Laval s assure que toutes les personnes impliqu es aient re u l information n cessaire sur le SIRSAU La formation devrait rejoindre l ensemble des employ s d un m me tablissement et inclure la distribution d un aide m moire afin que chacun connaisse la fois ses propres t ches et celles de ses coll gues Les infirmi res des services de soutien domicile SAD du Regroupement client le Famille enfance jeunesse FEJ des Groupes de m decine familiale GMF et des projets r seaux devraient aussi tre encourag es distribuer et r cup rer les contenants de leurs patients Enfin nous recommandons d informer le personnel m dical et param dical uvrant aupr s des personnes diab tiques m decins endocrinologues infirmi res etc sur le SIRSAU et de les encourager en faire la promotion aupr s de leurs patients 2 CONTENANTS DE R CUP RATION Les r sultats de notre tude indiquent que les deux contenants de r cup ration disponibles 1 4 litre et 5 litres ne conviennent pas plusieurs personnes vis es par le SIRSAU parce qu ils sont peu discrets et trop volumineux La possibilit de promouvoir d autres contenants surtout pour les personnes qui utilisent uniquement des lancettes a t avanc e par les r pondants Des contenants identiques celui de 1 4 litre mais de plus petit format pourraient tre fournis Aussi les cont
147. isme communautaire Ll Au Centre r gional du diab te de Laval LI Lors d une journ e d information sur ma maladie exemple Journ e Expo diab te Autre Avez vous d j lu le mode d emploi remis avec le contenant s curitaire Q Non Q oui LI Je ne l ai jamais re u 20 Une fois le contenant s curitaire rempli Cochez toutes les r ponses qui s appliquent Ll Je n ai pas encore rempli de contenant s curitaire LI Je le jette aux poubelles Je le garde la maison CI Je apporte la pharmacie LI Je Fapporte au CLSC au Centre r gional du diab te ou l organisme communautaire CI Autre 21 Quelles difficult s avez vous rencontr es pour obtenir vos contenants s curitaires LI Aucune difficult LI Je ne savais pas o me les procurer avait pas de s curitaire la pharmacie CLSC au Centre r gional du diab te de Laval ou l organisme communautaire CI Autre 136 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 22 Quelles difficult s avez vous rencontr es lors de l utilisation de vos contenants s curitaires CI Aucune difficult LI Je ne savais pas comment les utiliser Ll Je ne comprends pas le mode d emploi LI Joublie de l utiliser Autre 23 Quelles
148. it de Montr al 1989 CONTANDRIOPOULOS A P CHAMPAGNE F DENIS J L AVARGUES M C L valuation dans le domaine de la sant concepts et m thodes Revue d Epid miologie et de Sant Publique Vol 48 2000 pp 517 539 CRASHAVV G IRWIN D J et BUTTON J Disposal of syringes needles and lancets used by diabetic patients in North East Essex Communicable Disease and Public Health Vol 5 no 2 juin 2002 pp 34 137 DALLEL N KACEM M NABOULI R M et EL MAY M Gestion des seringues insuline utilis es par les diab tiques insulino trait es domicile propos de 100 patients La Tunisie M dicale Vol 83 no 7 2005 pp 390 392 DENZIN N K et LINCOLN Y S Introduction The Discipline and Practice of Qualitative Research Chap in Handbook of Qualitative Research London Sage Publications 2000 pp 1 28 DESLAURIERS J P MAYER R L observation directe Dans R Mayer et collaborateurs M thodes de recherche en intervention sociale Montr al Qc Ga tan Morin diteur chap 6 2000 pp 135 157 DIXON VVOODS M SHAW R L AGARVVAL S SMITH J A The problem of appraising qualitative research Qualitative for Safety Health Care Vol 13 2004 pp 223 225 DOBSON L D COOK T J Avoiding type Ill error in program evaluation results from a field experiment gt Evaluation and Program Planning Vol 1980 pp 269 276 DUBOIS N et MARC
149. l limination des contenants l h pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval Selon cette personne diff rentes proc dures sont essentielles pour permettre une meilleure gestion du service d limination Premi rement les transporteurs doivent tous s inscrire lorsqu ils viennent d poser des contenants remplis Proc der ainsi permet alors d tablir des statistiques sur le type de commerces qui liminent leurs objets piquants et tranchants partir de l h pital la fr quence la quantit et le poids cumul des d chets limin s 54 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Le poids en termes de kilos de ce qu on re oit des pharmacies de ce qu on re oit des acupuncteurs ou de ce qu on re oit des cliniques v t rinaires on a vraiment tout Donc la fin de l ann e du projet on pourra vous dire exactement combien de kilos on a accumul s qui viennent du projet de r cup ration des aiguilles DPMO65 38 39 42 44 Deuxi mement il est primordial qu un employ soit toujours pr sent pour accueillir les bo tes Ainsi les bo tes sont trait es imm diatement ou entrepos es dans un local barr pour emp cher les accidents Troisi mement m me si des heures pr cises d limination ont t fix es pour l
150. l du diab te de Laval Centre de sant et des services sociaux Direction de sant publique Famille enfance jeunesse Groupe de m decine familiale Institut national de sant publique du Qu bec Infections transmissibles sexuellement et par le sang Minist re de la Sant et des Services sociaux Organisme communautaire Normes et pratiques de gestion Programmes d change de seringues Service domicile Syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Travail de rue le de Laval inc Utilisateur de drogue par injection Virus de limmunod ficience humaine Les noms cit s dans les verbatims sont fictifs et le genre masculin a t utilis pour all ger le texte Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final INTRODUCTION En 2005 le Groupe de travail sur la r cup ration des seringues usag es au Qu bec du minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS a mis diff rentes recommandations dont la mise en place d un syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es SIRSAU Ces recommandations visaient promouvoir la r cup ration s curitaire des seringues et des aiguilles usag es aupr s des UDI aupr s des personnes qui se donnent des autosoins th rapeutiques domicile diab tiques personnes atteintes de scl rose en plaques etc et aupr s d
151. la Cit de la Sant C est un de mes employ s qui y va avec mon v hicule puis moi je supervise la pr paration c est a dire que les contenants sont mis dans des bo tes de carton les bo tes sont scell es puis je m assure que ce sont tous des contenants s curis s puis on accole le pas Fautocollant j ai fait des photocopies le collant qui identifie la pharmacie DPM052 131 135 Dans les autres pharmacies soit le pharmacien propri taire se charge de l limination soit les pharmacies font appel au service d limination priv soit le nombre de contenants r cup r s n est pas encore suffisant et la personne d sign e n est pas encore choisie 2 2 2 2 D veloppement d un syst me de cueillette L l ment qui se d marque du discours de plus de la moiti des r pondants 4 7 est la n cessit d instaurer un service de cueillette Bien que seulement quatre participants en aient parl plusieurs extraits sont r pertori s P Bien peut tre la cueillette Qui devrait se faire Juste comme de transf rer Comme nous on nen a pas beaucoup ici fait qu on le transf re l autre pharmacie mais moi je trouve qu il devrait peut tre y avoir pour que le monde participe plus une cueillette qui se fait r guli rement une fois par deux trois mois que tu nes pas oblig toi de de Ils appellent ah On va dire tous les 1ers de chaque trois mois ils passent ils vienn
152. la population l tude est bri vement d crite Les m thodes de collecte des donn es sont d taill es avec l chantillonnage des participants les strat gies de recrutement et les proc dures de recherche Par la suite les m thodes d analyse utilis es sont d crites Ce chapitre se termine par la pr sentation des consid rations d ontologiques li es cette tude 1 STRAT GIE DE RECHERCHE L implantation lavalloise du SIRSAU est valu e en se r f rant au mod le constructiviste de Guba et Lincoln 1989 2000 Dans cette logique valuative la vis e ne concerne pas une mise l preuve du programme mais une construction conjointe destin e am liorer le programme d intervention et d velopper les comp tences des acteurs Pour atteindre les objectifs indiqu s ci dessus le cadre conceptuel propos par Champagne et Denis 1992 et Contandriopoulos et al 2000 est utilis Ce cadre s appuie sur les trois composantes suivantes 1 l analyse des d terminants contextuels du degr de mise en uvre de l intervention 2 l analyse de l influence de la variation dans l implantation sur les effets observ s et 3 l analyse de l influence de l interaction entre le contexte d implantation et l intervention sur les effets observ s 1 L analyse des d terminants contextuels du degr de mise en uvre de l intervention cherche mieux comprendre ce qui explique les variations observ es sur le plan d intervention ou de
153. la s curit en g n ral de tout le monde ila dit c est le fun c est un nouveau syst me a va tre plus s curitaire DMPO64 420 423 2 5 3 Enjeux socio environnementaux Trois participants ont abord la notion d enjeux socio environnementaux li s au SIRSAU Dans un premier temps un des participants mentionne qu en tant que fournisseur d aiguilles et de seringues il ressent une responsabilit d un point de vue environnemental cela m me s il se questionne sur le danger r el au niveau de la sant des aiguilles et des seringues laiss es la tra ne P Mais la publicit c est nous de le faire Je trouve que c est les utilisateurs de seringues en tout cas pour la plupart s approvisionnent dans les pharmacies c est nous c est notre responsabilit on est les fournisseurs C est nous dire ces gens l coutez les seringues disposez en pas n importe comment il y a des contenants s curitaires vous les rapportez nous on s organise le minist re en dispose de fa on s curitaire C est notre responsabilit La m me fa on quand il y a des m dicaments aussi qu il faut avertir les gens comme les timbres pour arr ter de fumer il faut dire aux gens qu il ne faut pas jeter a n importe comment Les m dicaments aussi il ne faut pas jeter a dans les toilettes On est les premiers responsables on est les premiers dispensateurs C est s r qua l h pital mais quand une p
154. lanification de programmation et de recherche du projet et que les enregistrements seraient s curis s jusqu leur destruction Par ailleurs toutes les donn es ont t agglom r es pour permettre de d crire des tendances de groupe et non pas des trajectoires individuelles Pour les entrevues r alis es en pharmacie chaque pharmacien a re u une compensation financi re de 50 et chaque technicienne de laboratoire une compensation financi re de 25 Lorsque les entrevues ont t r alis es pendant leurs heures de travail le montant allou comme compensation financi re a t offert au propri taire de la pharmacie pour combler le salaire horaire de la personne sollicit e Par ailleurs chaque pharmacie a re u sous forme de certificat cadeau une compensation financi re de 50 Le tirage de ce montant a t fait parmi leurs clients qui utilisent des lancettes des aiguilles et ou des seringues domicile et qui ont r pondu un questionnaire auto administr En cas d inqui tudes questions ou plaintes soulev es par la participation l tude le participant pouvait s adresser la chercheure principale ou l agente de planification de programmation et de recherche ayant effectu les entrevues 20 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es
155. larit s de l implantation en pharmacie 40 2 7 Utilisateurs de drogue par injection UDI aaa uuauaaaaanan nenen ene eee enen eee vene neser ene eee eee e eee 41 3 ENTREVUES AUPR S DES PROFESSIONNELS CSSS DE LAVAL ET ORGANISMES COMMUNAUTAIRES e th eo dd de hd de 42 Protil d S participants edh dhent po ttes aime nd net t 43 3 2 Information Sur le SIRSAU E davet ve dd ve 43 3 3 de TTP 49 3 4 Pratiques en lien avec la r cup ration des seringues et des aiguilles 57 3 5 Utilisateurs de drogue par injection 58 3 6 Commentaires g n raux sur le SIRSAU usines 61 4 QUESTIONNAIRES AUTO ADMINISTR S PAR LES INFORMATEURS CL S 61 4 1 Description de l chantillon issues 61 Ae Mormann To U es dinde etes EA 62 4 3 Information suppl mentaire souhait e 62 4 4 T ches en lien avec le SIRSAU inner 63 4 5 Facilitateurs et barri res l implantation ss 63 5 QUESTIONNAIRES AUTO ADMINISTR S PERSONNES SE DONNANT DES AUTOSOINS DONI CIP S e E ee Pan tue ntm 63 6 GRILE DE D COMPTE Lee Na dr 68 6 1 Participation des tablissements 68 6 2 Nombre de contenants command s chez Dufort et Lavigne 68 6 3 Elimination des contenants l h pital Cit de la Sant du CSSS de
156. marches qui seront refaire au cours des prochains mois Le suivi assurer dans chacun des tablissements semble aussi demander beaucoup de temps et d nergie aux personnes responsables Enfin un autre participant a dit que le fait que les proc dures tablies ne conviennent pas son tablissement rendait l implantation du SIRSAU particuli rement difficile Par exemple je sais que la NPG a pris beaucoup de temps avant d tre finalis e mais je me dis les contenants sont la r ception l information est donn e a c est juste pour apr s c est a qui tait important Donc c est dans la priorisation DPMO68 183 185 3 4 2 Modification des pratiques Dans le cadre de l implantation du SIRSAU une seule personne dit que le syst me n a pas eu d impact dans son tablissement Les autres participants ont rapport qu avant il avait absence de consignes qu ils ne remettaient pas de contenants ou le plus souvent qu ils disaient de jeter les contenants dans les d chets domestiques Dans un tablissement les consignes originales de l implantation du SIRSAU ont t modifi es pour permettre aux r ceptionnistes et aux t l phonistes de remettre et de r cup rer les contenants plut t que ce soient les infirmi res qui le fassent La r ceptionniste la personne qui est l accueil Mais d s qu il y a une probl matique ou un questionnement elle r f re l infirmi re Puis la m me chose si l
157. mplantation Dans le contexte de la pharmacie trois participants ont rapport que le pharmacien propri taire constituait la pierre angulaire d une implantation r ussie cet effet il revient au pharmacien propri taire de prendre en charge l implantation du SIRSAU d informer ses employ s et de d l guer aux personnes comp tentes une fois le syst me bien implant et fonctionnel Si le pharmacien propri taire re oit la pochette puis la met dans une fili re votre programme ne pourra jamais s implanter 1 faut que le programme soit pris en charge par le propri taire qui informe son personnel quitte faire une r union mais il faut que le personnel soit inform du programme Une fois que le personnel est inform puis qu il y a des responsables sur place a devrait fonctionner Mais si le travail n est pas fait la base votre programme ne pourra jamais s implanter C est le travail du pharmacien propri taire DPMO52 283 289 2 6 4 Pharmacies non participantes Pour inciter les pharmacies adh rer au SIRSAU un des participants a donn des suggestions Premi rement il conseille de contacter le responsable des activit s professionnelles de chaque banni re et de linformer du syst me Ensuite il sugg re qu un rappel par t l copieur soit achemin aux pharmaciens propri taires et dans ce rappel il sugg re d insister sur la nature gratuite des services offerts 2 7 Utilisateurs de drogue par injection U
158. n certain temps pour justement responsabiliser les gens puis coup qu ils vont tre responsabilis s puis qu ils vont tre conscientis s bien l peut tre que a serait une avenue mais il faut vraiment que a soit tr s s curitaire DPMO61 649 652 Pour les pharmacies il semble que l installation de collecteurs ext rieurs vise davantage les UDI d o la n cessit de bien cibler les endroits o les installer cet effet certaines pharmacies ne croient pas pertinent d installer des collecteurs dans leur quartier parce qu elles jugent qu il n y a pas d UDI qui fr quentent leur pharmacie 2 2 6 Commande des contenants De fa on g n rale la commande des contenants semble bien se d rouler Trois pharmacies ont mentionn quel point le service offert par Dufort et Lavigne est rapide et efficace Par contre la suite de l analyse du discours des participants nous avons constat qu en d but d implantation trois pharmacies ont rapport avoir d envoyer le formulaire de commande une seconde fois parce que Dufort et Lavigne leur ont dit qu ils n avaient rien re u Apr s ce deuxi me envoi ils ont re u les contenants dans un tr s court d lai 2 3 Information sur le SIRSAU 2 3 1 Information re ue Tous les participants ont dit avoir re u de l information sur le SIRSAU Plus de la moiti d entre eux n 4 7 ont re u l information partir de la pochette envoy e par la poste par la DSP de Laval
159. n contenant aux poubelles une fois rempli Recommandations au plan provincial e Nous sugg rons de poursuivre les efforts en ce qui concerne la promotion de l utilisation des contenants aupr s de la population g n rale Les strat gies d j utilis es communiqu s diffusion des outils promotionnels et de nouvelles strat gies publicit s t l vis es pourraient tre effectu es Une intervention provinciale pourrait aussi tre effectu e l endroit des m decins sp cialis s dans les soins aux personnes qui utilisent des lancettes des aiguilles ou des seringues ex endocrinologues Les infirmi res et l ensemble du personnel pourraient aussi tre rejoints par le biais de leurs ordres professionnels respectifs envoi postal d une lettre p riode d information ou kiosque dans l un de leurs colloques ou congr s Recommandations au plan r gional e Pour les personnes se donnant des autosoins domicile nous recommandons que les efforts soient maintenus dans les pharmacies et que des efforts suppl mentaires soient d ploy s aupr s des m decins traitants notamment des endocrinologues et autres m decins sp cialis s dans les soins offerts ces patients L ensemble du personnel Direction de sant publique 81 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport fi
160. n ont d j entendu parler 10 9 vs 89 1 p lt 0 0001 De plus les participants qui ont entendu parler des contenants par leur m decin ou par un professionnel de la sant sont plus nombreux que les autres utiliser un contenant s curitaire 75 0 vs 31 4 ps 0 0001 Enfin les participants qui ont t inform s de l existence ou de la disponibilit des contenants partir d une affiche publicitaire dans une Direction de sant publique 67 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final pharmacie dans un CLSC ou dans un organisme communautaire sont significativement plus nombreux que les autres utiliser un contenant s curitaire 62 9 versus 35 3 p lt 0 004 la suite des tests de t de Student les r sultats obtenus montrent que les personnes qui utilisent des contenants s curitaires sont significativement plus jeunes moyenne 54 3 ans versus moyenne 61 4 ans p lt 0 005 qu elles utilisent un plus grand nombre moyen de lancettes par jour moyenne 4 0 lancettes vs moyenne 2 3 lancettes lt 0 0001 et qu elles utilisent un plus grand nombre moyen d aiguilles ou de seringues par jour moyenne 2 8 aiguilles ou seringues vs moyenne 1 6 aiguilles ou seringues lt 0 0001 Les r pondants qui utilisent des contenants de r cup ration s
161. n s curitaire des lancettes Le fait d avoir mis les lancettes dans un contenant de r cup ration s curitaire ou d avoir rapport ses lancettes la pharmacie a t convenu comme tant une disposition s curitaire La variable cat gorielle disposition des aiguilles et des seringues usag es a aussi t recod e en variable dichotomique 0 disposition non s curitaire des aiguilles et des seringues 1 disposition s curitaire des aiguilles et des seringues partir de la m me d marche que la variable pr c dente 3 5 2 3 Information re ue sur le SIRSAU La variable cat gorielle cinq cat gories s entendu parler de la r cup ration s curitaire au cours des six derniers mois vise conna tre la source d information des participants concernant la r cup ration s curitaire 3 5 2 4 Utilisation des contenants de r cup ration s curitaire La variable nombre de gros contenants 5 litres s curitaires utilis s au cours des six derniers mois est une variable cat gorielle trois niveaux 0 0 contenant 1 1 2 contenants 2 3 contenants et plus La variable nombre de petits contenants 1 4 litre s curitaires utilis s au cours des six derniers mois est aussi une variable cat gorielle trois niveaux 0 0 contenant 1 1 2 contenants 2 3 contenants et plus 3 5 2 5 Satisfaction et disposition l gard des contenants de r cup ration La derni re section permet de co
162. n service la communication interservices n est pas tr s d velopp e DPM067 180 186 3 2 2 2 Diffusion de l information aux personnes se donnant des autosoins domicile Le seul participant qui diffus directement dans le cadre de son travail de l information aux personnes se donnant des autosoins domicile est celui qui a t recrut partir du CRDL Dans cet tablissement l information donn e aux autosoins par le participant inclut toujours de mettre dans le contenant tout ce qui est piquant et les bandelettes pour les tests de glyc mie de ne pas mettre de papiers dans le contenant et de ne pas refermer le contenant avant qu il soit plein Moi a fait une couple de fois que je le dis me semble que je le dis assez souvent aussi toutes vos lancettes ces choses l vous pouvez jeter a aussi l dedans sang aiguilles tout a je leur dis Mais comme des fois il en qui vont mettre des mouchoirs ou toutes sortes d affaires Des fois je leur dis non non pas des papiers puis des toutes sortes de choses comme a Je leur dis Mais en g n ral je pense qu ils le savent DPMO69 469 474 L infirmi re pr cise que les informations sur les contenants sont tal es sur deux rencontres pour simplifier les proc dures puisque beaucoup de personnes g es fr quentent le CRDL Pour diffuser l information aux personnes se donnant des autosoins domicile les employ s du CRDL favorise
163. naires incluent des personnes des services de l environnement des travaux publics et des loisirs de la Ville de Laval et des membres du service de Police de la Ville de Laval Enfin les Centres de la petite enfance et les garderies en milieu familial ont t mis au courant de l implantation du SIRSAU par le biais du Bulletin Bye Bye dont la diffusion eu lieu en avril 2007 1 2 Interpr tation des carts et des ajouts en cours d implantation En concertation avec le MSSS les personnes responsables de l implantation du SIRSAU Laval ont cru bon d approcher les associations de malades diab te et scl rose en plaques afin de les informer du syst me Puisque les personnes qui utilisent des objets piquants ou tranchants fr quentent ces associations il semblait pertinent de les sensibiliser la r cup ration s curitaire 2 ENTREVUES DES PROFESSIONNELS PHARMACIES Dans cette section nous retrouvons les commentaires des sept professionnels de la sant provenant des pharmacies sur limplantation du SIRSAU Tel que pr conis par Manseau 1997 et Manseau et Blais 2002 les extraits des cat gories et sous cat gories ont t quantifi s pour permettre une meilleure repr sentation de l importance qui leur a t accord e Les cat gories et sous cat gories sont donc pr sent es en ordre d croissant en terme de participants et ensuite en terme d extraits pour faire valoir l importance accord e chacun d eux
164. nal soignant uvrant aupr s des personnes se donnant des autosoins domicile devrait aussi tre inform du SIRSAU afin d en faire la promotion et de r pondre aux questions de leurs patients Pour ce faire la responsable r gionale du SIRSAU Laval pourrait rencontrer individuellement ou en groupe ces personnes cl s Pour faciliter la t che de l ensemble des m decins endocrinologues infirmi res et autres professionnels un aide m moire synth tisant l ensemble des l ments cl s du SIRSAU devrait leur tre remis Cet aide m moire contiendrait la liste des sites o se procurer gratuitement un contenant la liste des sites d limination des contenants les types de contenants disponibles et toute autre information de base jug e essentielle De fa on g n rale nous constatons que l implantation r gionale du SIRSAU est tr s satisfaisante cela m me si des d marches restent encore tre effectu es L ensemble des strat gies mises en place par le MSSS et par la r gion de Laval a permis de rejoindre un tr s grand nombre d acteurs impliqu s dans la distribution et la r cup ration des lancettes des aiguilles et des seringues usag es L implication des pharmacies des diff rentes installations du CSSS Laval et des organismes communautaires t moigne du d sir d intervenir en ce sens Pour permettre une implantation optimale du SIRSAU il importe donc de maintenir nos efforts collectifs et de mettre en pl
165. ni res pourraient peut tre accueillir les contenants de r cup ration provenant des pharmacies environnantes e Dans un troisi me temps les pharmacies regroup es sous une m me banni re pourraient s associer pour liminer leurs contenants l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval Par cons quent un transporteur pourrait s occuper du ramassage des contenants de l ensemble de ces pharmacies 3 5 Collecteurs ext rieurs Bien que l ensemble des participants rencontr s croit que l implantation de collecteurs ext rieurs pourrait s av rer une strat gie efficace pour les UDI certaines r ticences face aux lieux d emplacement ont t identifi es cet effet l implantation de collecteurs dans les endroits g n ralement fr quent s par les UDI et o des seringues sont retrouv es dans l environnement semble convenir tous La n cessit de faire la promotion de ces collecteurs aupr s des personnes qui utilisent des objets piquants ou tranchants pour des autosoins domicile a aussi t avanc e par les organismes communautaires membres du PES Tel que mentionn dans la revue de la litt rature l utilisation des collecteurs ext rieurs est tr s r pandue tant au plan international que national INSPQ 2001 De plus leur efficacit aupr s des UDI a t maintes fois d montr e et les avantages qu ils proposent pour cette population favorisent leur utilisation INSPQ 2001 Riley et al 1998
166. nna tre la satisfaction et la disposition des contenants de r cup ration s curitaire des participants L endroit o le participant s est procur le contenant est une variable cat gorielle cinq cat gories qui permet de savoir si le participant s est procur son contenant la pharmacie au CLSC l organisme communautaire au CRDL ou lors d une journ e d information sur sa maladie La variable mode d emploi est une variable cat gorielle trois niveaux 0 pas lu le mode d emploi 1 lu le mode d emploi 2 jamais re u le mode d emploi Les trois derni res variables visent conna tre les difficult s rencontr es 1 pour obtenir un contenant 2 pour utiliser un contenant et s pour se d barrasser d un contenant Un espace libre tait laiss au participant afin que celui ci puisse mettre ses commentaires Direction de sant publique 17 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 3 6 Grille de d compte 3 6 1 Proc dure La grille de d compte est compos e des donn es recueillies de fa on r trospective entre juin 2006 et octobre 2006 et de fa on prospective et continuelle entre novembre 2006 et septembre 2007 3 6 2 D finition des variables Les variables mesur es s inscrivent sous trois th mes principaux
167. nnaire auto administr pour les personnes se donnant des autosoins domicile 14 3 6 Grille de d compl s insti 18 4 itet 18 AI Analyse documentaires ie tie fn 18 42 Grilles AG SUIV Neni Kat vet tet dd de 18 4 3 Entrevues individuelles c 18 44 Questionnaires auto administr s uses 19 5 CONSID RATIONS D ONTOLOGIQUES 6 Vinte dd nn 20 vii BESUETAT Sepse ue 21 1 GRILLE DE SUIVI DES ACTIVIT S Le 21 1 1 Planification et d roulement de l implantation lavalloise 21 1 2 Interpr tation des carts et des ajouts en cours d implantation 23 2 ENTREVUES DES PROFESSIONNELS PHARMACIES iii 23 2 1 Courte entrevue t l phonique pour la s lection des 24 2 2 Contenants de r cup ration S CU NAI Ouuu aaa aaa eee sene eset setet eee eres eee tee teres eee eter ee eee renie 24 2 3 Information sut le d av ko rene 33 214 CPublicit isur le SIRSAU dm de e 36 2 5 Danger sec UME rea sasi ed eue ee 37 2 6 Particu
168. nseill au besoin J ai re u une copie du formulaire de consentement J ai lu ce formulaire de consentement j ai compris son contenu et je consens librement participer l tude selon les conditions d crites dans ce document 2 Je comprends que ma participation l tude est volontaire et que je peux refuser de participer ou me retirer de l tude tout moment sans p nalit ou perte des avantages auxquels j ai droit autrement PHARMACIEN O TECHNICIEN DE LABORATOIRE Nom caract res d imprimerie Pr nom caract res d imprimerie Signature Date 1 T MOIN Nom caract res d imprimerie Pr nom caract res d imprimerie Signature Date Direction de sant publique 103 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 104 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval FORMULAIRE DE CONSENTEMENT POUR LES INFORMATEURS CLES Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 106 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguille
169. nt un participant a partag la crainte de son employeur de voir le nombre d UDI fr quentant la pharmacie augmenter alors qu un autre participant avou ne pas vouloir culpabiliser la client le en leur offrant un contenant ces derniers r alisant d j un effort en venant chercher des seringues neuves C est parce que c est d licat hein On veut pas D j qu ils viennent la pharmacie pour demander des seringues je trouve que a demande un courage ils sont d j sensibilis s a on ne veut pas planter le clou non plus en jouant la m re en disant stu les rapporteras l Comprends tu D j qu il fait l effort de venir chercher des bonnes seringues C est comme les fumeurs qui se font dire syst matiquement vous devriez arr ter de fumer Un moment donn regarde De jouer la Int Pour reprendre votre expression vous ne voulez pas planter le clou encore C est a Fait que on en a des jeunes qui viennent chercher des seringues pour on ne pose pas de question on leur en donne parce qu on se dit d j ils sont sensibilis s d ja ils font l effort de venir en chercher On devrait peut tre dire si vous voulez en disposer vous viendrez nous les reporter DPMO58 423 436 3 ENTREVUES AUPR S DES PROFESSIONNELS CSSS DE LAVAL ET ORGANISMES COMMUNAUT AIRES Cette section aborde les r sultats de l analyse du discours de dix professionnels du CSSS de L
170. nt beaucoup la d monstration de l utilisation du contenant ainsi que la remise du d pliant qui explique comment utiliser le contenant a Personnes rejoindre Selon les tablissements diff rentes personnes devraient aussi tre vis es par le SIRSAU Parmi les populations sugg r es mentionnons les familles avec des enfants qui n cessitent des Direction de sant publique 47 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final injections les aidants naturels des familles dont un membre re oit des soins domicile les femmes qui font du diab te de grossesse et les UDI l instar des entrevues r alis es en pharmacies les professionnels du CSSS de Laval et des organismes communautaires dichotomisent les interventions d adressant aux personnes se donnant des autosoins domicile des fins th rapeutiques et les UDI Par cons quent les personnes interview es avancent que l information distribu e aux UDI devrait tre plus succincte et br ve et qu elle devrait inclure les endroits o ils peuvent retourner leurs seringues usag es Genevi ve Moi j ai fait un r sum comme a pour le et l h patite les gens aiment bien a DPMO71 938 939 Caroline je sais pas s ils sont au courant de toutes les options qu ils peuvent faire avec leurs
171. ntenants deux personnes ont mentionn qu elles manquaient d information une personne a dit que les nouvelles proc dures augmentent la charge de travail et une personne a souhait avoir un rappel Pour r soudre les difficult s rencontr es en cours d implantation un participant a soulign que le CLSC o il travaillait tait pr sentement en restructuration et en r organisation de la distribution et de la r cup ration des contenants et qu ventuellement la commis ou la r ceptionniste serait responsable de ces t ches Pour am liorer le syst me une personne a sugg r de diffuser l information une autre des publicit s dans les m dias large public et une derni re personne un endroit s curitaire pour entreposer les contenants vides et remplis 5 QUESTIONNAIRES AUTO ADMINISTR S PERSONNES SE DONNANT DES AUTOSOINS A DOMICILE 5 1 Description de l chantillon Cette section permet d illustrer la fois l exp rience de ces personnes avec les lancettes les aiguilles et les seringues usag es et l exp rience avec les contenants de r cup ration s curitaire offerts dans le cadre du SIRSAU Direction de sant publique 63 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 5 1 1 Profil sociod mographique Pour ce questionnaire l chantillon original tait c
172. o tes de carton donc moins qu on soit dans un coin je Direction de sant publique 29 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final m excuse o est ce qu il y a des gens qui se piquent peut tre mes sacs qui arrivent comme a je ne sais pas moi c est qui qui me les apportent si c est une personne consciencieuse tant mieux je vais les mettre dedans Je suis bien contente d avoir ces contenants l mais je ne pense pas que a se remplisse super rapidement Parce qu on a la distribution de nos contenants en plastique Mais il faut qu il y en ait un a c est s r DPMO64 622 631 La majorit des participants n 5 7 utilisent le contenant de 50 litres pour y d poser les contenants de fortune qu ils re oivent Quand je re ois les contenants jaunes consign s je les mets de c t puis apr s a je les mets dans bo te Si c est un contenant consign je le mets dans la grosse bo te Je n y touche plus DPMO58 161 163 Quand Dufort et Lavigne est arriv a c tait super parce que ce qui arrive maintenant on peut prendre la bouteille de Pepsi et l Dufort et Lavigne nous ont envoy des contenants sp ciaux jaunes puis on peut mettre a dedans L c est parfait on n a plus besoin toucher DPMO64 26 2
173. ociaux de Laval G QUESTIONNAIRE AUTO ADMINISTRE POUR LES INFORMATEURS CLES Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 124 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Questionnaire auto administr pour informateurs cl s Nous aimerions conna tre le degr d implantation du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es dans votre tablissement Soyez bien assur e que les donn es recueillies ci dessous seront trait es de fa on anonyme et confidentielle pour d crire les tendances de groupes et non le portrait des individus Veuillez cocher votre r ponse 1 De quelle mani re avez vous re u l information concernant le syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Cochez toutes les r ponses qui s appliquent Diab te Rencontre des intervenants en pr vention du VIH et des H patites pour les utilisateurs de drogue par injection 22 mars 2006 Rencontre avec les membres du CSSS de Laval 27 avril 2006 Rencontre avec l Association du diab te de Laval 19 juin 2006 Rencontre avec les t l phonistes et les r ceptionnistes du CLSC du Marigot
174. ommande des d pliants mode d emploi qui accompagnent la distribution des contenants Ainsi ces employ s sauraient qu ils doivent les commander en m me temps que les contenants Un suivi devrait aussi tre effectu aupr s des personnes qui distribuent les contenants afin qu elles pensent remettre un d pliant mode d emploi avec chaque nouveau contenant e Nous sugg rons d actualiser et de diffuser les NPG labor es par la responsable de l implantation du SIRSAU au CSSS de Laval l ensemble des employ s impliqu s dans le SIRSAU Rappelons que tous les renseignements utiles et n cessaires pour la r cup ration des aiguilles et des seringues usag es vis es par le SIRSAU y sont inscrits e faudrait travailler solidifier les liens et la communication entre les tablissements impliqu s dans le SIRSAU CLSC CRDL H pital Cit de la Sant du CSSS de Laval et les diff rents services au sein d un m me tablissement Regroupement client le FEJ service du SAD services g n raux et fonction de coordination liaison service t l phonique Info Sant etc La personne responsable de la liaison entre les CLSC et les personnes responsables de chaque tablissement pourraient se rencontrer et voir comment elles pourraient d velopper des actions concert es coh rentes et continues entre elles e Par ailleurs l information fournie aux transporteurs des contenants vers l h pital Cit de la Sant du CSSS de Lav
175. ompl tion CLSC de Ste Rose 7 41 2 CLSC des Mille les 5 29 4 CLSC du Marigot 5 29 4 Exp rience seringues ou aiguilles lt 10 ans 13 75 0 gt 10 ans 4 25 0 Exp rience dans l tablissement lt 10 ans 12 70 6 gt 10 ans 5 29 4 Niveau de scolarit lt sec 5 2 11 8 2 sec 5 15 88 2 Domaine d tudes Soins infirmiers 12 70 6 Bureautique 3 23 5 Pas de r ponse 2 5 9 4 2 Information re ue Parmi l ensemble des participants sept ont rapport avoir re u de l information sur le SIRSAU lors d une r union de service ou d quipe et six eue soit lors d une rencontre d intervenants d une rencontre qui r unissait diff rents membres du CSSS de Laval directement au poste des infirmi res ou par l entremise dun m mo Parmi les quatre personnes qui ont dit n avoir re u aucune information trois provenaient du CLSC des Mille lles Chez les 13 participants qui ont re u de l information sur le SIRSAU la majorit a trouv que l information re ue f t assez claire n 8 assez utile n 7 et assez compl te n 9 4 3 Information suppl mentaire souhait e Pr s du tiers des participants n 5 17 ont d sir avoir de l information suppl mentaire soit sur les politiques et proc dures sur le r le de chacun ou sur les attentes du MSSS et de la DSP de 62 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r
176. ompos de 164 personnes Apr s avoir limin deux personnes g es de moins de 18 ans ainsi qu une personne dont le questionnaire tait incomplet l chantillon total est donc compos de 161 personnes 60 5 femmes utilisant des lancettes des seringues ou des aiguilles pour des autosoins domicile La moyenne d ge des individus est de 58 6 ans cart type 15 4 ans tendue 21 85 ans La moiti 50 7 des participants ont plus de 60 ans et les femmes sont significativement plus jeunes que les hommes de notre chantillon 56 6 ans versus 61 8 ans p 0 03 Au tableau 2 on constate que la majorit des participants sont mari s ou en union de fait La plupart des participants habitent dans une maison et en sont propri taires La tr s grande majorit des participants disent que leur premi re langue apprise et encore parl e est le fran ais Par rapport au degr de scolarit on remarque que plus de la moiti 56 8 des participants poss dent au moins un dipl me de niveau coll gial 5 1 2 Exp rience en lien avec les lancettes les aiguilles et les seringues Pr s de la moiti des participants ayant r pondu au questionnaire provenait du CRDL 44 4 Les autres participants ont rempli le questionnaire lors d une rencontre de l Association du diab te de Laval 34 0 ou dans une des cinq pharmacies qui ont particip l tude 27 7 Les r sultats obtenus montrent que 98 0 des participants utilisent des
177. on de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final R CUP RATION DES SERINGUES ET DES AIGUILLES USAG ES 4 Depuis combien d ann es travaillez vous dans un service qui n cessite l usage ou la r cup ration des seringues ou des aiguilles usag es Moins dun 1 4 ba9ans 10 ans et plus 5 Quelles sont vos t ches en lien avec la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Cochez toutes les r ponses qui s appliquent Donner de l information aux personnes qui se donnent des autosoins la maison Donner de l information aux professionnels de la sant impliqu s dans la distribution et la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Distribuer des contenants de r cup ration de seringues et d aiguilles usag es R cup rer les contenants remplis de seringues et d aiguilles usag es R cup rer les seringues ou les aiguilles usag es dans un contenant s curitaire et les retourner dans un tablissement de sant Autre 6 Selon vous quels l ments ont facilit l implantation du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es dans votre tablissement Cochez toutes les r ponses qui s appliquent Le syst me est tr s simple et facile compr
178. ontre l entrevue de groupe a t r alis e dans les locaux de 555 de Laval Avant de commencer entrevue un rappel sur sa nature confidentielle anonyme et volontaire et sur l enregistrement de la rencontre tait effectu Le formulaire de consentement tait expliqu et sign par le participant et par l intervieweuse voir annexe D 3 3 3 D finition des variables 3 3 3 1 Entrevues en pharmacie Le sch ma d entrevue comprend trois sections une partie non dirig e une partie dirig e et un court questionnaire portant sur certaines caract ristiques des r pondants voir annexe E La partie non dirig e du sch ma d entrevue a t labor e selon les recommandations de Mayer et Ouellet 1991 propos de la directivit et de la non directivit des entrevues Ces auteurs mentionnent qu une entrevue non dirig e vise minimiser toute forme de suggestibilit afin de maximiser le discours de l interview Afin de tirer le meilleur parti de cette m thode cinq questions g n rales ont t labor es 1 de quelle fa on vous y prenez vous pour la distribution et la r cup ration des contenants s curitaires dans votre pharmacie 2 quels sont les l ments qui ont facilit ou qui ont rendu difficile la mise en place du syst me dans votre pharmacie 3 comment qualifieriez vous la participation de vos patrons et coll gues face la distribution et la r cup ration de contenants s curitaires 4 quels commentaires avez vous
179. oposer de commander des contenants s curitaires par l entremise directe de Dufort et Lavigne Entre temps le SIRSAU a t abord aupr s de ces partenaires lors de rencontres et de discussions informelles 22 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 1 1 4 Tatoueurs perceurs et lectrolystes L envoi postal d une lettre d crivant le SIRSAU et la liste des distributeurs de contenants et des sites d limination a t effectu aupr s de tous les tatoueurs perceurs et lectrolystes de Laval en janvier 2007 1 15 Autres tablissements La coordonnatrice de l Association du diab te de Laval a t rencontr e en juin 2006 par rapport au SIRSAU Une pochette d information lui t remise sur place ainsi qu un article faire para tre sur leur site internet En juillet 2006 la responsable du service et la coordonnatrice de Association de la scl rose en plaques de Laval ont t rencontr es Sur place une pochette d information et un contenant de r cup ration s curitaire leur ont t remis Lors de la r union annuelle du comit r gional de r cup ration des seringues souill es dans l environnement qui s est tenue en janvier 2007 divers partenaires ont t inform s de l implantation du SIRSAU dans la r gion Ces parte
180. our le questionnaire auto administr n ont pas un r le de d cideur en ce qui a trait la distribution et ou la r cup ration des contenants s curitaires Laval Quoique ces personnes participent quotidiennement ou de fa on sporadique au syst me aucune n a jou un role dominant dans l implantation du syst me Puisque nous croyons que leur opinion par rapport l implantation est importante nous avons convenu de leur distribuer un questionnaire auto administr qui contenait la plupart des questions auxquelles ont r pondu les personnes interview es Comme pour les entrevues une lettre de sollicitation a t envoy e par l adjointe la DSP au sup rieur imm diat de chaque personne recrut e au CSSS de Laval afin que celle ci puisse participer l tude La lettre de sollicitation visait informer les sup rieurs du projet et justifier le choix de ces personnes en regard de leur r le dans l implantation du SIRSAU voir annexe B Direction de sant publique 13 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Les personnes provenant de Association du diab te de Laval et de l Association de la scl rose en plaques de Laval ont aussi t sollicit es par t l phone pour r pondre au questionnaire auto administr Les trois personnes sollicit es ont refus de r
181. par l tude et d autre part r pertorier les programmes locaux et internationaux de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Direction de sant publique 9 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Ces documents ont pour la plupart t comptabilis s entre le 1er novembre 2006 et le 14 d cembre 2006 Par contre une mise jour mensuelle de ces documents a t effectu e jusqu la r daction de ce rapport soit en septembre 2007 Quatre th mes ont t formul s afin de guider les analyses 1 la d marche utilis e 2 les facilitateurs l implantation 3 les barri res l implantation et 4 les recommandations suggestions des auteurs 3 2 Grilles de suivi des activit s Cette collecte de donn es a t ex cut e gr ce des grilles adapt es selon le mod le de Grignon 2004 Ces grilles permettent de r pertorier l ensemble des activit s effectu es en lien avec l valuation de l implantation du SIRSAU Les donn es ont t recueillies de fa on r trospective entre d cembre 2005 et octobre 2006 et de fa on prospective et continuelle entre novembre 2006 et septembre 2007 Les r sultats ont t p riodiquement rapport s aux responsables du projet afin de leur permettre d apporter les ajustements n cessaires et d adapter cont
182. parce que Medtech la quand les gens arrivaient avec des contenants de cr me glac e je ne pouvais pas mettre a dans la chaudi re fait qu il fallait que j ouvre et il fallait que je trie Je triais Oh Je triais parce qu il y avait n importe quoi l dedans il y avait des seringues il y avait des tampons d alcool il y avait du papier il y avait des bandelettes de glucom tre Je triais a l moi puis je jetais a DPMO58 118 127 coutez moi quand je vois un contenant qui arrive j essaie le moins possible dy toucher le moins de manipulation Je mets des gants quatre ou cinq paires de gants DPMO64 342 344 M me si le transvidage des contenants de fortune n est plus pratique courante dans les pharmacies il semble que la plupart n aient pas d velopp de proc dure particuli re pour viter les piq res accidentelles Certaines se fient sur l intelligence des employ s pour tre prudents alors que d autres n en sentent pas le besoin car la client le ne leur semble pas tre risque Int Est ce que vous avez une politique ou une proc dure une pratique pour viter les accidents de travail par rapport a Aux seringues Non Moi il me semble que tout le monde est assez intelligent pour pas toucher ou quoi que ce soit DPMO59 367 371 Int Quand les personnes vous rapportent des pots de mayonnaise vous m avez dit tant t que vous les mettez dans le gros contenant de 50
183. parente Mais c est a ils ont de la difficult des fois juste l introduire dans le trou puis la m me s il y a comme une fl che parce qu elle est transparente elle n est pas rouge si elle tait rouge peut tre que a aiderait savoir quel sens tu d visses Tu vas me dire ouais c est simple Bien c est simple pour moi puis toi qui savent comment puis qui catchent peut tre plus facilement mais pour certaines personnes d autres non Puis si tu t en vas sur l autre c t bien la tu la revisses fait qu elle ne se d vissera pas Tu vois c est aussi banal que a mais c est a DPMO69 79 85 D ailleurs certaines limites motrices dext rit et cognitives emp cheraient les personnes g es de bien utiliser les contenants qui leur sont remis J en ai parl avec ma coll gue infirmi re aussi parce qu elle aussi elle fait beaucoup d enseignement puis les points que j ai mentionn s te les ai d j dits c est les difficult s pour les patients avec soit ceux qui ont des difficult s de dext rit ou des choses comme a ou plus limit s que l c est plus difficile peu Int Elle aussi elle a les m mes difficult s P Oui elle aussi a t a parce elle fait elle tait d accord avec moi aussi DPMO69 306 314 Par rapport la grosseur des contenants quelques participants ont rapport que les petits contenants de 1 4 litre sont plu
184. perspectives a t pr conis Barbour 2001 Guba et Lincoln 1989 Laperri re 1997 Plus pr cis ment nous avons consult diff rents types d acteurs soit des pharmaciens et des techniciennes de laboratoire provenant des pharmacies de Laval des professionnels des diff rents tablissements du CSSS de Laval des personnes qui utilisent des lancettes des aiguilles et ou des seringues domicile et des intervenants d organismes communautaires Diff rentes m thodes de collecte des donn es ont aussi t utilis es savoir des entrevues individuelles des groupes de discussion des questionnaires auto administr s des grilles de d compte et des grilles de suivi des activit s Sur le plan de la fiabilit le processus d analyse des donn es obtenues a t pr cis le plus possible Laperri re 1997 Pour chaque m thode de collecte de donn es les proc dures de traitement des informations ont t d crites et l ensemble des cat gories conceptuelles a t illustr l aide de nombreux extraits de citations De plus les cat gorisations conceptuelles ont fait l objet d une validation inter juge entre l agente de planification et la chercheure principale de l tude Barbour 2001 70 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final
185. pliqu s dans la distribution de contenants s curitaires et la r cup ration des seringues et aiguilles usag es La dur e des Direction de sant publique 101 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final entrevues sera de 45 60 minutes Les rencontres seront enregistr es au moyen d une enregistreuse num rique 4 EFFETS SECONDAIRES D FAVORABLES POSSIBLES RISQUES ET INCONFORT RELATIFS A LA PARTICIPATION A L ETUDE Outre le temps consacr lentrevue il n y a pas d effets n gatifs li s la participation l tude 5 AVANTAGES DE L TUDE II a aucun avantage pr vu participer cette tude Cependant ces renseignements nous donneront des pistes pr cieuses pour favoriser la distribution de contenants s curitaires et la r cup ration optimale des seringues et aiguilles usag es dans les pharmacies de Laval 6 RENSEIGNEMENTS ET RETRAIT DE L TUDE Votre participation cette tude est enti rement volontaire Si vous d cidez de participer vous devrez signer ce formulaire pour confirmer que vous donnez votre consentement pour participer l tude et vous aurez la possibilit de vous retirer de l tude en tout temps 7 CONFIDENTIALIT Tous les renseignements personnels obtenus pendant cette tude demeureront confidentiels comme exig pa
186. pondre au questionnaire auto administr puisqu elles mentionnaient ne pas avoir remarqu de diff rences au niveau de leur pratique au cours de la derni re ann e Malgr notre d sir d inclure aussi les tatoueurs perceurs et lectrolystes de Laval nous avons d abandonner le recrutement compte tenu des nombreuses difficult s les rejoindre En effet jusqu cinq appels ont t log s dans chaque salon d lectrolyse Toutefois compte tenu du haut taux d achalandage de ces commerces lors de la saison estivale tr s peu ont donn suite nos appels r p t s 3 4 2 Proc dure L agente de planification de programmation et de recherche est all e porter aux sup rieurs des professionnels de la sant du CSSS de Laval les questionnaires auto administr s Les sup rieurs les ont distribu s aux personnes vis es entre le 1 mai 2007 et le 11 juin 2007 tout 44 questionnaires ont t remis aux sup rieurs et 17 ont t retourn s remplis pour un taux de r ponse de 38 6 Un rappel t l phonique ou par courrier lectronique a t fait aupr s des responsables deux semaines apr s la distribution des questionnaires Ce rappel visait aussi v rifier si tout se d roulait dans l ordre ou si les participants avaient des questions Les questionnaires remplis ont t recueillis un mois apr s la date de distribution 3 4 3 Variables l tude Les variables incluses au questionnaire concernaient l information
187. ponsable de l limination des contenants la possibilit d une telle d marche Avant tout mentionnons que pr sentement un service de cueillette des contenants remplis est offert gratuitement aux tablissements du CSSS de Laval ayant utiliser des objets piquants ou tranchants dans le cadre de leurs activit s professionnelles cliniques externes clinique de psychiatrie etc Cette cueillette est r alis e deux fois par jour par une personne d exp rience engag e par l h pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval Certaines difficult s sont v cues par rapport la cueillette des objets piquants et tranchants dans les tablissements du CSSS de Laval Dans un premier temps la mouvance du personnel suite la r organisation du CSSS de Laval a amen de nouveaux responsables qui ne connaissent pas encore les proc dures suivre pour l limination des contenants L aspect tait pas clair dans les CLSC puis les responsables qui sont l il y en a certains que a ne fait pas longtemps qu ils sont l fait que comme nom dun CLSC c tait pas clair qui s en occupe qu est ce qu ils font avec J ai compris qu un moment donn c tait le gars qui faisait la tourn e du magasin qui les ramassait mais c tait pas tr s clair DPMO65 187 191 Dans un second temps dans les endroits o l entretien des b timents est priv le processus pour l limination des contenants n est pas tr s clair pour le personnel c
188. posal and destruction of syringes and needles in Viet Nam and the Philippine Mars 1998 Pr sentation pour l Organisation Mondiale de la sant Gen ve 16 au 20 mars 1998 LIN P FAN Z F YANG F Wu S Y et al Evaluation of a pilot study on needle and syringe exchange program among injecting drug users in a community in Guangdong China Zhonghua Yu Fang Yi Xue Za Zhi Vol 38 no 5 2004 pp 305 308 LINCOLN Y S et GUBA E G Naturalistic Inquiry London Sage Publications 1985 416 p MACALINO G E WESTON R S WOLF F A et al Research Note Acceptability and utility of a hand held syringe disposal device for active injection drug users Journal of Drug Issues Vol 33 no 2 printemps 2003 pp 519 532 MACALINO G E SPRINGER K W RAHMAN et al Community based programs for safe disposal of used needles and syringes Journal of Acquired Immune Deficiency Syndrome and Human Retrovirology Vol 18 1998 supp 1 pp S111 S119 MANSEAU H et BLAIS M Des super m les en mal d amour La paternit et la sexualit chez les adolescents en difficult Montr al et Laval Universit du Qu bec Montr al et Centre jeunesse de Laval 2002 252 p MANSEAU H La grossesse chez les adolescentes en internat le syndrome de la conception immacul e Montr al recherche subventionn e par le Conseil qu b cois de la recherche sociale 1997 206 p MAYER R et OUELLET F M thodologi
189. pport final Tableau 2 Profil sociod mographique des participants n 161 Total Variable Cat gorie n Sexe Homme 62 38 3 Femme 98 60 5 Pas de r ponse 1 1 2 tat matrimonial Mari e ou en union de fait 109 67 7 C libataire 16 9 9 Veuf ve 15 9 3 Divorc e 15 9 3 S par e 6 3 7 Lieu d habitation Maison 109 67 7 Appartement 46 28 6 Autre chambre condo duplex 6 3 7 Statut d habitation Propri taire 103 63 6 Locataire 51 31 5 Chez ses parents 2 1 2 Pas de r ponse 5 3 7 1 langue apprise et parl e Fran ais 134 82 7 Anglais 3 1 9 Fran ais et anglais 13 8 0 Autre arabe italien roumain 8 4 9 Pas de r ponse 3 2 5 Degr de scolarit Primaire 15 9 3 Secondaire 51 31 5 Ecole de m tier institut technique C GEP Se Universitaire 35 21 6 Pas de r ponse 3 2 5 Direction de sant publique 65 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Tableau 3 Modes de disposition des lancettes des aiguilles et des seringues usag es au cours des six derniers mois Aiguilles et Lancettes usag es seringues usag es Variable n 154 n 146 n n Dans un contenant maison 23 14 9 17 11 6 Dans un contenant s curitaire 50 32 5 48 32 9 Jet es la poubelle 77 50 0 41 28 1 Rapport es la pharmacie ou au CLSC 27 17 5 23 15 8 5
190. questionnaire auto administr Toutefois une pharmacie a d cid de mettre un terme sa participation apr s cinq jours Les raisons voqu es sont la rapidit du service offert qui limite le temps consacr la compl mentation des questionnaires et la majorit de leur client le qui est compos e de personnes g es r fractaires cette sollicitation En consid rant toutes les pharmacies qui ont particip les questionnaires auto administr s ont t distribu s entre le 12 f vrier 2007 et le 19 avril 2007 Nous avons demand aux pharmacies participantes de remettre syst matiquement une enveloppe leurs clients qui utilisent des objets piquants et qui se pr sentent pour un renouvellement ou une nouvelle prescription Cette enveloppe contenait le questionnaire auto administr un crayon un coupon de participation pour le tirage d un certificat cadeau de 50 la pharmacie et les coordonn es de l agente de planification attitr e au projet Le participant pouvait donc remplir le questionnaire dans la salle d attente de la pharmacie alors qu il attendait sa prescription En lui remettant sa prescription le pharmacien ou la technicienne reprenait le questionnaire et le d posait dans un endroit s r Le coupon de participation pouvait tre d pos par le participant dans une bo te mise en vidence Puisque g n ralement le nombre de visites mensuelles au laboratoire pour un renouvellement ou pour une nouvelle presc
191. r les lois applicables Les enregistrements seront d truits d s la fin du projet Seules seront gard es les transcriptions des entrevues Tous les renseignements recueillis au cours de l tude seront gard s dans une fili re barr e et seront d truits cinq ans apr s la fin de l tude Ces documents seront tous cod s et aucune information permettant de retracer ou d identifier la personne ne sera disponible Aucun rapport et communication scientifique li s cette tude ne contiendront d information permettant de vous identifier 8 COMPENSATION Une compensation financi re de vous sera remise ou sera remise votre employeur imm diatement apr s l entrevue Votre participation cette tude ne vous prive pas de vos droits l gaux et ne lib re pas les chercheurs de leurs responsabilit s l gales et professionnelles 9 PERSONNES RESSOURCES Vous aurez une copie de ce formulaire de consentement Vous pouvez demander des renseignements additionnels tout moment pendant l tude Mme Nguyen au 450 978 2121 poste 2074 ou Mme Campanelli au 450 978 2121 poste 2029 102 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final CONSENTEMENT 1 Je confirme que j ai eu le temps n cessaire pour consulter l information ci dessus et tre co
192. ratique qu il servirait d aide m moire lorsque le personnel rencontre des personnes vis es par le SIRSAU 46 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Bien a aurait t le fun d avoir un d pliant qui explique le projet fait que j aurais pu le remettre toutes les infirmi res fait qu elles auraient Int Le trainer dans leur valise si elles ont des questions P Oui si elles ont des questions tu as acc s l information tu ne te souviens plus des choses La m moire tant une facult qui oublie Les crits restent DPMO67 487 493 Selon le participant du service du SAD ce d pliant devrait inclure des renseignements sur les moyens de se procurer et de disposer des contenants sur les origines du projet sur les co ts associ s sur les proc dures et processus du SIRSAU et sur les proc dures des autres services offerts par le CSSS de Laval Moi je dirais par contre une chose am liorer on est dans le m me CSSS mais on n est pas au courant de comment a se fait comment a se passe aux services courants Ils ont tu beaucoup de monde Qu est ce qu ils acceptent Comment ils proc dent Parce que souvent les intervenants terrains posent ce genre de questions puis comme c est pas dans mo
193. re ue sur le syst me l information suppl mentaire n cessaire pour le bon d roulement du syst me l exp rience en lien avec la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es l implantation du syst me int gr dans leur tablissement et des questions sociod mographiques sexe ge nombre d ann es d exp rience avec des seringues nombre d ann es d exp rience dans cet tablissement niveau de scolarit domaine d tudes 3 5 Questionnaire auto administr pour les personnes se donnant des autosoins domicile 3 5 1 Population l tude chantillonnage et proc dure Les personnes vis es par ce questionnaire sont les clients des pharmacies participantes les personnes qui fr quentent le CRDL et les personnes qui se pr sentent aux rencontres offertes par l Association du diab te de Laval 14 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 3 5 1 1 Clients des pharmacies participantes La collecte des donn es a t r alis e aupr s dun chantillon accidentel de toutes les personnes utilisant des lancettes des aiguilles ou des seringues et ayant fait renouveler ou fait remplir une nouvelle prescription dans huit pharmacies participantes notre projet Les huit pharmacies ont accept de distribuer leurs clients le
194. reux sont les obstacles qui entravent l accessibilit aux seringues pour les UDI cet effet la centralisation des services offerts la superficie couverte par la r gion de Laval et les besoins peu nombreux de la population lavalloise en g n ral semblent tre des l ments qui selon les participants emp chent les UDI d avoir acc s facilement aux seringues Charles Les gens qui ne peuvent pas se d placer sur de si longues distances Montr al tout se fait deux coins de rue m tro il y a plusieurs fa ons tandis qu Laval tu prends l autobus mais pour te rendre d un endroit un autre a te prend deux heures Genevi ve Puis quatre autobus DPMO71 1032 1037 3 5 3 La r cup ration pas une priorit Toujours selon ces participants la r cup ration des seringues usag es ne serait pas une priorit pour les UDI qui ne voient pas ou ne comprennent pas l importance de r cup rer leurs seringues utilis es Un participant mentionne alors qu il est tr s difficile de responsabiliser un UDI sur la prise en charge de la s curit des autres alors m me qu il prouve de la difficult ou qu il est incapable de prendre en charge sa propre s curit Genevi ve Imagine quand tu es rendu que tu leur demandes de prendre en charge la vie d autre monde C est peu a aussi Imagine il s en fout Ecoute je vais essayer de passer ma journ e puis apr s je verrai DPMO71 784 786 794 802 3
195. ription est d une deux il avait t convenu que toutes les pharmacies impliqu es distribueraient les questionnaires pendant un mois Cependant puisque la collecte des donn es s est av r e fastidieuse dans plusieurs pharmacies la plupart d entre elles ont prolong d un mois la distribution des questionnaires et ce de fa on volontaire 3 5 1 2 Participants du Centre r gional du diab te de Laval D autres participants ont t recrut s partir d un chantillon accidentel entre les mois d avril et de juin 2007 au CRDL Des enveloppes dont le contenu est d crit pr c demment questionnaire crayon coupon de participation taient plac es sur une table dans la salle d attente du Centre Les participants pouvaient remplir le questionnaire alors qu ils patientaient pour leur rendez vous Lorsque le questionnaire tait rempli le participant le d posait dans une bo te bien identifi e Le coupon de participation au tirage pouvait lui aussi tre d pos dans une bo te mise la disposition du participant Pour faire suite l invitation de l infirmi re du CRDL l agente de planification de programmation et de recherche s est aussi pr sent e trois journ es d information pour des personnes faisant du diab te Cette derni re s est pr sent e au d but de la rencontre pour solliciter les participants Des enveloppes dont le contenu est d crit ci dessus questionnaire crayon coupon de participation ont t
196. rmacies Entre avril 2006 et septembre 2007 quatre interventions formelles ont t adress es aux pharmacies de la r gion lavalloise Tout d abord une rencontre d information et d changes sur le SIRSAU a t organis e en mars 2006 Trois mois plus tard une pochette d information sur le SIRSAU a t envoy e l ensemble des pharmacies pour solliciter leur participation En d cembre 2006 un rappel postal a t envoy toutes les pharmacies Enfin en juillet 2007 les propri taires des pharmacies n ayant pas int gr le SIRSAU ont t joints par t l phone et pour ceux d sirant participer une pochette d information leur a t envoy e pour une troisi me fois Lors des rencontres et dans les pochettes d information les documents suivants taient remis une lettre de la directrice de la DSP de Laval expliquant le SIRSAU un r sum de trois pages du SIRSAU le formulaire de commande chez Dufort et Lavigne une copie du communiqu mis par l Ordre des pharmaciens une copie d un article sur le SIRSAU dans l Actualit pharmaceutique lt lt lt 4 lt Direction de sant publique 21 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final v la proc dure d emballage de transport et de r ception des contenants d aiguilles et de seringues usag es v
197. rne le CSSS de Laval la personne responsable des commandes est le magasinier de chaque tablissement Toutefois la responsable du SIRSAU pour l ensemble du CSSS de Laval a remarqu que pour les infirmi res faire appel au magasinier lorsqu il n y a plus de contenants ne constitue pas encore un automatisme Avant que a soit int gr il y a quand m me revenir souvent Si j arrive une installation je dis est ce quil reste des contenants C est pas encore un automatisme de dire bien l appelle en bas le magasinier va t en monter Fais attention que les d pliants soient avec C est de l int gration au fur et mesure DPMO68 202 206 3 3 2 Types de contenants 3 3 2 1 Contenants noirs versus petits 7 4 litre et gros 5 litres contenants jaunes Ce qui se d gage de l analyse du discours des trois intervenants des milieux communautaires est principalement une insatisfaction des UDI par rapport aux contenants jaunes fournis par le MSSS Pour cette population ces contenants ne seraient pas discrets seraient en fait plut t embarrassants et les identifieraient comme UDI Par cons quent les contenants noirs distribu s dans les organismes communautaires dans le cadre du PES peuvent renfermer 5 10 ou 25 seringues et seraient plus discrets et pr f r s Apr s tu tombes dans le jaune flash ils aiment moins a justement parce que c est trop a t tiquette quasiment avec ton bac jaune fla
198. rogrammes internationaux de r cup ration des seringues usag es ont t implant s au cours de la derni re d cennie En lien avec l approche de r duction des m faits on remarque que la majorit des programmes de r cup ration des seringues usag es s adressent aux UDI Cleland et al 2006 Coffin et al 2006 INSPQ 2001 Khoshnood et al 2000 Laurent et Maher 1998 Lin etal 2004 Macalino et al 1998 Macalino et al 2003 Miller 2001 Quan et al 1998 Riley etal 1998 Springer etal 1999 Valente et al 2001 Wood et al 2003 Par cons quent nombreux sont les programmes qui traitent de la r cup ration s curitaire mais aussi de l change de seringues Plus r cemment on remarque une augmentation des programmes de r cup ration s adressant aux personnes qui utilisent des objets piquants pour des soins th rapeutiques principalement aux personnes diab tiques Bouhanick et al 2000 Causse et al 2005 Crashaw et al 2002 Dallel et al 2005 Klein et al 2002 McConville et Hamilton 2002 Olowokure et al 2003 3 PROGRAMMES DE R CUP RATION DES SERINGUES USAG ES POUR LES UDI Comme mentionn pr c demment en regard de la r duction des m faits nombreuses sont les strat gies de r cup ration des seringues qui s adressent aux UDI Concernant cette population la revue de la litt rature a permis de d celer cinq principales strat gies de r cup ration des seringues usag es les PES la participation
199. rop volumineux tant pour les UDI que pour les personnes diab tiques Pour les diab tiques qui utilisent uniquement des lancettes le temps requis pour remplir un contenant serait trop long M me pour les aiguilles certains participants ont mentionn que le contenant de 1 4 litre est encore trop gros Pour les personnes g es la complexit de la manipulation des contenants semble aussi rendre la t che ardue compte tenu des difficult s quant la dext rit souvent rencontr es chez cette population Aussi certaines personnes g es ont des limites cognitives qui ne les emp chent pas de s injecter mais qui peuvent rendre difficile la compr hension du bon fonctionnement du contenant Pour les UDI la couleur tr s voyante des contenants jaune les rendrait tr s craintifs d tre identifi s comme tel Toutefois comme mentionn avant l implantation du SIRSAU ce nouveau syst me est un compl ment aux programmes d change de seringues qui permettent d j aux UDI de r cup rer leurs seringues de fa on s curitaire L implantation du SIRSAU offre une option suppl mentaire aux UDI pour qu ils r cup rent leurs seringues usag es En plus en leur octroyant l acc s gratuit et anonyme ces contenants partir des pharmacies et des CLSC le SIRSAU permet aussi aux UDI de s int grer la masse et de ne pas tre identifi s comme des 74 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Proj
200. rrait aussi tre envisag e e Pour les UDI nous sugg rons le maintien des pratiques actuelles dans le cadre du SIRSAU c est dire d offrir la possibilit aux organismes communautaires de commander les contenants fournis par le MSSS et de les distribuer aux consommateurs qui se trouvent dans les r sidences priv es et autres endroits clos Les organismes communautaires auront aussi la possibilit de continuer distribuer les contenants noirs de petit format qui sont d j fournis dans le cadre du PES e ce qui concerne les contenants de grande capacit 50 litres la rencontre de validation des r sultats nous a permis de constater qu ils ne permettent pas d inclure les contenants non s curitaires de format eau de javel Puisque ce dernier type de contenant est rapport fr quemment dans les pharmacies un autre type de contenant de grande capacit pourrait tre utilis Afin d emp cher le transvidage des contenants non s curitaires ce contenant de grande capacit devrait avoir une ouverture plus grande que celui d j disponible Recommandations au plan r gional e l instar des recommandations effectu es au plan provincial la possibilit de faire la promotion au plan r gional de contenants de r cup ration plus petits devrait tre explor e Tout d abord la possibilit pour les pharmacies de commander et de distribuer gratuitement ces contenants transparents de petite capacit devrait tre envisag
201. rs d embl e l c est quelque chose qu on implante tranquillement DPMO61 111 113 Trois pharmacies sur les sept rencontr es offrent les contenants l ensemble des personnes qui utilisent des lancettes aiguilles ou seringues pour se piquer des fins th rapeutiques mais ne semblent pas les offrir aux UDI bien que l une d entre elles semble dispos e le faire Enfin trois pharmacies sur sept offrent des contenants uniquement aux personnes diab tiques Comment on a fonctionn c est que nos patients diab tiques on les conna t fait que tranquillement on leur offrait les contenants jaunes DPMO58 12 14 2 2 1 5 change de contenants Quelques pharmacies 3 7 ont mentionn qu il arrivait que certains patients rapportent leur contenant alors que ce dernier n tait pas rempli Dans les trois cas les participants ont mentionn avoir distribu un autre contenant gratuitement P La seule chose que je me disais c est que moi j ai demand un client la prochaine fois de ramener plein parce qu il avait une maladie si on fait a tout le temps a va devenir un probl me Int Comme s il les retournait chaque fois qu il venait la pharmacie au lieu de le retourner quand il tait plein P Bien c tait peut tre pas a mais a ressemblait un peu a Vu qu il ne le payait pas Je me demandais qu est ce qu on faisait avec a mais En tout cas l je lui ai donn mai
202. s usag es Rapport final FORMULAIRE DE CONSENTEMENT POUR LES INFORMATEURS CL S Titre de l tude valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Chercheure principale Nguyen Minh Nguyet PhD Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Co chercheures Martine Lafrance inf M Sc Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Nadia Campanelli Agente de planification de programmation et de recherche Direction de la sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Vous avez accept de participer une entrevue individuelle qui n cessitera l enregistrement de la rencontre Voici le formulaire de consentement qui a pour but de vous donner une id e g n rale du projet N h sitez pas demander plus de d tails ou de renseignements 1 CONTEXTE DU PROJET Les seringues et les aiguilles usag es laiss es des endroits inappropri s tels que les parcs les rues les poubelles et les bacs de r cup ration causent des accidents et pourraient ventuellement transmettre des maladies graves Les principales victimes des piq res accidentelles sont des enfants et certains travailleurs Un syst me int gr de r cup ration et d limination s curitaires des seringues et des aiguilles usag es a t implant l chelle du Qu be
203. s de 50 litres les contenants offerts par le MSSS les collecteurs ext rieurs et la commande des contenants 2 2 1 Distribution des contenants 2 2 1 1 Occasions de distribution multiplier Dans l ensemble les participants rapportent que leur pharmacie utilise plus d une m thode de distribution des contenants Toutefois la m thode utilis e par la majorit des r pondants 6 7 consiste attendre que les personnes en fassent la demande 24 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Pour l instant on les donne aux gens qui nous les demandent on n en fait pas la publicit On a des affiches au laboratoire qui parlent de contenants qui disent surtout au niveau du retour des contenants mais on fait aucune publicit parce qu on avait d j une bonne partie de notre client le qui les utilisait DPMo52 123 126 Plusieurs pharmacies n 5 7 offrent d embl e un contenant aux personnes qui se pr sentent au laboratoire pour renouveler ou se procurer pour la premi re fois une prescription pour des lancettes des aiguilles ou des seringues Lors d une nouvelle prescription Oui Je leur donne un contenant puis je leur explique pourquoi puis je leur dis qu on r cup re C est comme a qu on fonctionne DPMO61
204. s donn es l enregistrement d une entrevue dans une pharmacie a t gar avant la transcription du verbatim Ainsi au total quinze entrevues dont sept dans les pharmacies sept au CSSS de Laval et une dans les organismes communautaires ont t 18 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final transcrites et analys es Toutefois nous nous sommes assur s de la saturation des donn es avant de cesser notre d marche de collecte des donn es par entrevues Guest et al 2006 Whittemore et al 2001 Les entrevues ont t transcrites par une firme externe pour l int grit des donn es Trois lectures pr liminaires des transcriptions ont t faites pour acqu rir une vue d ensemble du mat riel recueilli en d gager le sens g n ral et orienter les analyses subs quentes Mayer et Deslauriers 2000 Miles et Huberman 1994 Les informations provenant des entrevues individuelles et du groupe de discussion ont t analys es selon une m thode dite qualitative Les propos des r pondants ont t d coup s en unit de sens puis regroup s en cat gories et sous cat gories Savoie Zajc 2000 nomme cette forme de traitement par deux processus La codification qui est d crite comme une segmentation du texte par un regroupement de th
205. s j ai dit la prochaine fois essayez Int Attendre qu il soit plein DPMO61 494 506 26 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 2 2 1 6 Automatisation de la distribution des contenants Pour deux pharmacies il semble que la distribution des contenants ne soit pas encore automatique mais qu il faudrait ventuellement que cela le devienne Mais c est pas gal quand on le propose aux gens on dirait que c est plus quand on y pense on le propose mais on ne le fera pas syst matiquement pour les gens qui sont diab tiques C est pas encore je dirais dans la routine du lab DPMO62 79 81 Toutefois pour une pharmacie il semblerait que la distribution des contenants s int gre bien dans le quotidien et que de plus en plus cette pratique devient un automatisme 2 2 2 limination des contenants place l am lioration Bien que la plupart des participants se disent satisfaits du service d limination en g n ral plusieurs irritants seraient corriger selon eux 2 2 2 1 Personne effectuant le transport De fa on g n rale n 4 7 la personne effectuant le transport est le livreur la pharmacie ou un employ d sign par le pharmacien propri taire Au niveau de l limination on va les porter
206. s la collecte de donn es et se retirer de l tude sans qu aucun pr judice leur soit port Les participants sollicit s recevaient des informations verbales sur les objectifs de l tude et aux implications en mati re de confidentialit danonymat et de contraintes de temps A la premi re rencontre l explication du projet tait r p t e et la compr hension du consentement libre et clair tait v rifi e nouveau Les informations recueillies par lintervieweuse taient strictement confidentielles cette derni re ayant sign une entente de confidentialit au moment de son embauche Les donn es recueillies taient anonymes La liste des pharmacies et des membres du CSSS de Laval ayant particip aux entrevues tait gard e dans un classeur verrouill clef et seule de planification charg e du projet avait acc s ces informations Afin de minimiser la reconnaissance des sujets des noms fictifs ont t attribu s aux participants Il leur a t sp cifi que l enregistrement de la rencontre visait avant tout la retranscription fid le des propos entretenus et que ces enregistrements seront d truits tout comme les questionnaires auto administr s la fin du projet soit en mars 2008 Toutes les mesures ont t prises afin d emp cher qu un participant puisse tre identifi 1 a t assur aux participants que l enregistrement ne serait cout que par la chercheure principale et l agente de p
207. s pharmacies En g n ral la participation des pharmacies aux PES consiste donner ou vendre des seringues donner ou vendre des contenants fournir une liste des sites de r cup ration et ou r cup rer elles m mes les seringues usag es Klein et al 2002 Selon Keene et Stimson 1997 la participation des pharmaciens aux PES d pend principalement de leur id ologie en lien avec la r duction des m faits En fait ces auteurs notent que l absence de conflits philosophiques et politiques avec les PES facilite l implantation et contribue au succ s de ces programmes dans les pharmacies 3 3 Participation des services publics Diff rentes tudes nationales et internationales sur la participation des services publics la r cup ration s curitaire font r f rence aux h pitaux aux cliniques et aux centres de sant Institut national de sant publique du Qu bec INSPQ 2001 Tr s peu d tudes rapportent que des individus sont embauch s par la Ville ou par un organisme communautaire pour ramasser les seringues trouv es dans des endroits inappropri s tels que les parcs les ruelles et les cours d cole Vancouver au d but de l implantation d un PES 1993 un seul individu tait engag mi temps par cette ville pour r cup rer les seringues trouv es dans des endroits inappropri s Aujourd hui il semblerait que deux employ s soient affect s cette t che temps complet INSPQ 2001 3 4 Colle
208. s populaires et plus discrets que ceux de 5 litres En fait les contenants de 5 litres semblent davantage utilis s pour les personnes qui doivent s injecter tr s souvent Un participant a aussi sugg r qu un plus petit contenant soit disponible pour une utilisation l ext rieur du domicile Ah un commentaire que j ai eu c est est ce qu il pourrait y avoir des bacs encore plus petits Int Plus petit que le contenant d 1 4 litre un format poche disons quelque chose du genre Oui a c est une question que j ai eue pour parce que les gens ne sont pas toujours leur domicile une esp ce de format voyage format de poche effectivement un plus petit DPMO66 516 523 3 3 2 2 Utilisation des contenants pour l tablissement Malgr les consignes contraires de la DSP le participant du CRDL a admis que lui et ses coll gues utilisent les contenants pour l usage professionnel de l tablissement Une telle d cision a t prise afin de favoriser une meilleure r tention du mode de fonctionnement des contenants par les personnes diab tiques surtout les personnes g es 50 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Sauf dans la pratique moi j ai constat que si je ne leur montrais pas comment l
209. s un premier temps l ensemble du personnel devrait tre form ad quatement par rapport au syst me Pour ce faire la formation devrait inclure l ensemble des employ s d un m me tablissement afin que chacun connaisse la fois ses propres t ches et celles de ses coll gues Les infirmi res des services de SAD et du Regroupement client le FEJ devraient tre encourag es distribuer et r cup rer les contenants de r cup ration de leurs patients Un rappel sous forme d aide m moire devrait aussi tre remis l ensemble des employ s afin que ces derniers puissent avoir acc s facilement aux bases de l implantation du SIRSAU pour leur service et pour ceux de leurs coll gues e Cet aide m moire d une page recto verso contiendrait la fois des renseignements de base concernant la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es dans leur tablissement et permettrait de conna tre les actions effectu es par les autres services d une m me installation Id alement cet aide m moire devrait tre unique chaque tablissement afin de tenir compte des particularit s de chacun En ayant cet aide m moire port e de main les professionnels seront davantage en mesure de r pondre aux questions qui leur sont pos es et de r f rer ad quatement les patients qu ils rencontrent e La personne responsable de l implantation du SIRSAU au CSSS de Laval pourrait aussi effectuer un rappel aux employ s impliqu s dans la c
210. semble des r pondants 85 7 ont pris connaissance de la pochette d information achemin e par la direction de sant publique de Laval 64 3 ont pris connaissance du message envoy par l ordre des pharmaciens 48 2 du message de l association des pharmaciens propri taires La majorit 91 1 des r pondants avaient implant avant ou depuis le 1 juin 2006 un SIRSAU Les raisons voqu es par les r pondants dont la pharmacie n a pas implant un syst me de r cup ration des aiguilles et des seringues usag es sont v Il s agit d une nouvelle pharmacie donc nous n avons pas encore eu le temps de faire les d marches n cessaires v Nos clients ne retournent pas leurs seringues la pharmacie parce qu ils sont tous suivis par le Centre r gional du diab te de Laval v Nous avions implant un tel syst me mais l avons retir parce que nos comp titeurs demandent leurs clients de payer pour les contenants de r cup ration s curitaire v Notre pharmacie est situ e dans une r sidence de personnes g es donc c est l infirmi re qui s occupe la r cup ration des aiguilles et des seringues usag es v Nous n avons pas de clients qui nous demandent de retourner leurs aiguilles ou leurs seringues usag es 2 2 Contenants de r cup ration Dans cette section les r sultats sont pr sent s comme suit la distribution des contenants de 1 4 litre et 5 litres l limination de ces contenants les contenant
211. ser pour am liorer la mise en place du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es dans les pharmacies de Laval Dans la litt rature les m dias utilis s par diff rents programmes de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es incluent voir liste des m dias utilis s 7 1 Que pensez vous des m dias utilis s 7 2 Lesquels de ces m dias pourraient tre utilis s dans la situation actuelle 7 3 Quels autres m dias sugg reriez vous d utiliser Dans la litt rature diff rentes obstacles ont rendu difficile le travail des diff rents intervenants du milieu de la sant en lien avec la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Avez vous aussi eu surmonter les difficult s suivantes CI Id ologie r fractaire des professionnels de la sant face la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es provenant d UDI CI R action n gative tr s forte des ducateurs et diab tiques l gard du syst me d acc s parce que peur de se faire identifier comme UDI 114 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval 10 11 12 13 14 15 16 Quelle information avez vous re ue donn e employ s du laboratoire concernant la sant et la s curit au travail en lien avec la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Que pensez vous des contenants de r cup ration de
212. sh c est pas tr s discret DPMO71 25 27 Je te dirais les bacs dans le fond on des formats on des petits cylindres noirs on a des petits pour mettre cinq seringues contenants noirs on a un petit pour en mettre dix que tu peux mettre des neuves puis des usag es dedans a c est le plus populaire je pense ceux contenants dix noirs ils sont plus discrets DPMO71 22 25 Ces trois participants se sont aussi entendus pour dire que le type de contenant utilis d pend de la fr quence des injections Autrement dit les UDI qui se procurent quelques seringues la fois seront plus port s utiliser les contenants noirs alors que ceux qui demandent plusieurs bo tes de 100 seringues utilisent davantage les contenants jaunes de 1 4 litre Pour les professionnels du CSSS de Laval et plus pr cis ment pour le CRDL certaines am liorations devraient tre apport es aux contenants En fait la complexit des contenants Direction de sant publique 49 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final devrait tre minimis e tout comme la manipulation des seringues et des aiguilles y tre ins r es Aussi la fl che qui indique le sens de rotation pour d crocher l aiguille du stylo injecteur devrait tre d une couleur voyante plut t que trans
213. ssurer le contexte de la pr sente d marche valuative a t d crit Laperri re 1997 Aussi le processus d implantation du SIRSAU Laval ainsi que les diff rentes populations l tude ont t bien d taill s afin de pr ciser le contexte des strat gies mises en place Par ailleurs nous nous sommes assur s de la saturation des donn es avant de cesser notre d marche de collecte des donn es par entrevues individuelles ou de groupes Guest et al 2006 Whittermore et al 2001 D autres crit res de scientificit ont aussi t pris en consid ration pour optimiser la qualit de notre tude Sur le plan de la cr dibilit nous nous sommes assur s de la repr sentativit des sources de donn es de v rifier que l analyse et l interpr tation soient cr dibles du point de vue des acteurs Dubois et Marceau 2005 Guba et Lincoln 1989 A cet effet la participation de la responsable de l implantation du SIRSAU comme co chercheure l valuation de cette implantation permis d avoir une excellente connaissance du contexte des d marches de l implantation Sa participation aussi permis de prendre en consid ration l volution et les changements au sein du syst me au fur et mesure qu ils survenaient donc d approfondir la compr hension du contexte entourant la mise en uvre du programme Afin d assurer la cr dibilit de la d marche valuative le recours une forme de triangulation des observations et des
214. sur le SIRSAU dans les bo tes contenant leurs appareils A titre d exemple le carton Faut pas que a tra ne pourrait tre ins r l int rieur de chaque bo te et ainsi diffus aux personnes qui se procurent un nouvel appareil de contr le de la glyc mie Direction de sant publique 79 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final e Par ailleurs le mat riel d j d velopp pour les UDI Tandem Montr al Cactus etc devrait tre recens valu adapt la r alit depuis l implantation du SIRSAU diffus dans l ensemble des r gions Recommandations au plan r gional e Nous croyons que r gionalement les efforts devraient tre maintenus pour promouvoir le SIRSAU Un rappel pourrait tre effectu l Association du diab te de Laval afin qu ils rendent disponible partir de leur site internet les renseignements n cessaires la r cup ration s curitaire des lancettes des aiguilles et des seringues e Par ailleurs la fonte des neiges semble un moment privil gi pour effectuer un rappel sur le SIRSAU En m me temps que l envoi des affiches et des d pliants sur la r cup ration des seringues usag es trouv es dans l environnement qui se fait au mois de mars de chaque ann e un rappel devrait tre fait sur le SI
215. t publique 97 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 98 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval FORMULAIRE CONSENTEMENT POUR LES PHARMACIENS COMMUNAUTAIRES ET LES TECHNICIENNES DE LABORATOIRE Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 100 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final FORMULAIRE DE CONSENTEMENT POUR LES PHARMACIENS COMMUNAUTAIRES ET LES TECHNICIENNES DE LABORATOIRE Titre de l tude valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Chercheure principale Nguyen Minh Nguyet PhD Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Co chercheures Martine Lafrance inf M Sc Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Nadia Campanelli Agente de planification de programmation et de recherche Direction de la sant publique Agence
216. t l objet de sp cificit s r gionales Laval les tablissements vis s exception faite des entreprises priv es ont t encourag s commander gratuitement les contenants aupr s de la compagnie Dufort et Lavigne et liminer toujours gratuitement leurs contenants remplis l h pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval Ce dernier se charge ensuite de les faire liminer par la compagnie Services m dicaux Med Tech Pour optimiser l implantation du SIRSAU dans la r gion lavalloise plusieurs activit s ont t organis es Les principales activit s r alis es incluent des rencontres d information et d changes l envoi de pochettes d information la diffusion d articles de communiqu s et d affiches publicitaires et la sollicitation t l phonique et postale Au plan provincial diverses strat gies de communication ont aussi t mises en place pour favoriser l adh sion au SIRSAU En septembre 2006 la Direction de sant publique DSP de l Agence de la sant et des services sociaux de Laval ASSS de Laval a obtenu une subvention du Programme de subventions en sant publique du MSSS afin d valuer la mise en place de l ensemble des activit s pr vues dans le plan d action d velopp par le MSSS Cette valuation devait nous permettre de mieux planifier nos interventions et d avoir un syst me de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es plus efficace et r pondant aux besoins des usagers et des
217. t pas adapt es et s appliquaient pas leur service On se faisait pr senter un projet et voil faites avec arrangez vous Moi j ai vraiment eu cette impression l Donc la on met en puis on est dans le CSSS on avait quelqu un du CSSS qui tait l fait que l on le met en branle pour nous DPMO67 254 257 3 2 2 Diffusion de l information 3 221 Diffusion de l information aux coll gues de travail a Modes de diffusion Le plus souvent l information t distribu e aux coll gues de travail par le biais de rencontres du personnel 44 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Pour le service d info Sant l information a plut t t transmise par crit partir d un cartable de travail et d un cahier de communication disponible sur chaque poste d ordinateur Par ailleurs pour l ensemble du personnel du CSSS de Laval des normes et pratiques de gestion NPG ont t labor es Dans ces NPG tous les renseignements utiles et n cessaires pour la r cup ration des aiguilles et des seringues usag es vis es par le SIRSAU sont inscrits Malheureusement ces NPG n ont pas encore t diffus es aux employ s des tablissements du CSSS de Laval Parmi les personnes dont les t ches incluent l
218. t qu ils ne sont pas capables de comprendre Ils sont pas C est tr s concret avec eux DPMO71 770 779 Caroline des statistiques d enfants mettons qui se piquent par ann e sur des seringues souill es Exemple Quelque chose qui rentre dedans DPMO71 827 835 Selon les participants rencontr s la meilleure strat gie pour rejoindre les UDI reste tout de m me le contact de personne personne soit partir du bouche oreille ou d ateliers de pr vention Cr er des liens avec les UDI semble tre d autant plus une fa on efficace de promouvoir la r cup ration s curitaire aupr s de cette population Charles Je pense que c est vraiment plus par les liens force de les voir un moment donn d velopper un lien avec eux autres puis un peu de leur ancrer a dans leurs habitudes Mais c est le seul moyen que je vois mais part a je ne pense pas qu il y ait de recette miracle C est s r que ceux qu on voit une fois mettons par ann e c est s r que a va tre beaucoup plus difficile de leur faire aimer a un peu ou le mettre dans leurs habitudes DPMO71 729 734 3 6 Commentaires g n raux sur le SIRSAU Lorsqu il a t demand aux participants de nous rapporter les commentaires qu ils ont re us relativement l implantation du SIRSAU la majorit a r pondu 1 qu ils n avaient pas re u de commentaires ou 2 qu ils n avaient pas re u de commentaires n gatifs Trois participan
219. t un grand nombre de seringues pour leurs injections d insuline On garde les gros contenants pour soit les infirmi res qui font du traitement domicile ou certains m decins qui vont nous en demander ou certains patients aussi mais c est rare c est plut t les petits contenants DPMO52 25 27 Le 5 ouais le 5 est gros un petit peu bien souvent on le donne aux gens qui utilisent beaucoup d insuline ils les prennent DPMO62 376 377 Trois pharmacies sur les sept rencontr es affirment aussi utiliser les contenants fournis par le MSSS pour les services infirmiers offerts leur pharmacie Par exemple l infirmi re engag e par la pharmacie utilise les contenants pour jeter les lancettes des tests de glyc mie qu elle effectue Les petits contenants 1 4 litre quant eux semblent tre davantage pour les patients et plus particuli rement pour ceux qui ont effectuer des tests de glyc mie l aide de lancettes En g n ral on va donner aux clients le petit contenant parce qu eux c est pour de l insuline ou c est pour des prescriptions des intraveineux intramusculaires des prescriptions temporaires donc un petit contenant ou m me des vaccins c est suffisant DPMO52 22 25 Direction de sant publique 31 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es
220. tablissement et la DSP de Laval Ces participants ont sp cifi que l implantation du SIRSAU dans leur tablissement a t facilit e par la bonne relation qu ils entretiennent avec la personne responsable de l implantation la DSP et par sa connaissance sur le fonctionnement des CLSC puisqu elle a d j travaill au sein de ce service Toutefois ces participants ont mentionn qu il est difficile de transiter entre les diff rents responsables de ce dossier la DSP notamment parce que plusieurs personnes ont occup ce poste au cours de la derni re ann e 3 5 Utilisateurs de drogue par injection l instar des entrevues r alis es en pharmacies on note une dichotomie dans le discours des informateurs cl s quant l utilisation des aiguilles et des seringues des fins th rapeutiques ou pour l injection de drogue En grande partie ce sont les trois participants provenant des organismes communautaires qui traitent des UDI dans leur entrevue 3 5 1 Une ann e tr s particuli re Ce qui se d marque du discours des trois participants provenant des organismes communautaires est que cette ann e semble tr s diff rente des ann es pr c dentes en ce qui concerne la distribution et la r cup ration des seringues aux UDI En effet les participants ont remarqu une chute d au moins 50 du nombre de seringues distribu es et ils remarquent d autant plus que le nombre de seringues r cup r es a grandement diminu Pour expl
221. transmise aux membres de leur tablissement ou aux personnes se donnant des autosoins domicile qui ont utiliser le service Parfois ces m mes participants sont aussi responsables de la production de mat riel en lien avec le SIRSAU de l limination des contenants l h pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval de r pondre aux questions de la population g n rale 3 2 Information sur le SIRSAU 3 2 1 Information re ue L information a t re ue de diff rentes fa ons Le plus souvent n 6 10 les participants ont rapport avoir assist la rencontre effectu e la DSP de Laval par la responsable r gionale de l implantation D autres personnes ont mentionn avoir re u l information sur le SIRSAU dont deux partir de rencontres individuelles avec cette responsable et deux autres dans des r unions administratives au sein de leur tablissement et ou de recherche sur internet Les trois personnes des groupes communautaires ont dit avoir re u l information lors d une rencontre sur les programmes d change de seringues qui s est tenue en novembre 2006 Bien que trois participants sur dix aient indiqu que l information re ue tait claire et compl te la plupart ont mentionn des informations manquantes pour une implantation efficace du SIRSAU dans leur tablissement Le service d info Sant semble tre le secteur ou le plus de renseignements manquants ont t r pertori s De fa on g n rale pour ce
222. ts ont toutefois soulign le bien fond du SIRSAU dans le cadre d une intervention visant la s curit de la population ainsi que la pr vention et la promotion de pratiques d limination s curitaire 4 QUESTIONNAIRES AUTO ADMINISTR S INFORMATEURS CL S 41 Description de l chantillon En tout 17 informateurs cl s dont un homme ont rempli le questionnaire auto administr Pr s de la moiti des participants proviennent du CSLC de Ste Rose et les autres des CLSC des Mille lles et du Marigot du CSSS de Laval La moyenne d ge des individus est de 43 8 ans Direction de sant publique 61 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final cart type 9 7 ans tendue 30 58 ans et les trois quarts ont moins de 10 ans d exp rience avec des seringues ou des aiguilles Par ailleurs pr s des trois quarts ont moins de 10 ann es de service dans l tablissement dans lequel ils travaillent pr sentement Presque tous les participants ont un niveau de scolarit gal ou sup rieur au secondaire 5 En ce qui concerne le domaine d tudes la majorit des participants ont une formation en soins infirmiers pr s du quart en bureautique et deux personnes n ont pas r pondu Tableau 1 Tableau 1 Profil des participants 17 Total Variable Cat gorie n Lieu de c
223. u laboratoire une avait coll l affiche sur les piq res accidentelles une avait mis des exemplaires du d pliant mode d emploi des contenants la disposition des clients et trois pharmacies n avaient pas du tout affich de publicit sur le SIRSAU Puis ah oui j ai des pamphlets aussi j ai mis des pamphlets d information pour les patients justement qui apportaient des bacs la maison mais je ne me suis pas donn la peine de regarder s ils taient tous partis Mais j en avais mis je me souviens j ai comme un petit mur avec les pamphlets DPMO62 189 192 2 4 2 l ments aborder Selon les pharmacies les l ments qui devraient tre abord s dans les publicit s concernent la pr vention des accidents par le SIRSAU les risques pour la sant de se piquer le fait que les pharmacies donnent et r cup rent les contenants et la gratuit des contenants Vous pouvez amener vos contenants chercher des contenants telle et telle pharmacie ou dans votre pharmacie de quartier Marquer pourquoi la s curit sensibiliser plus le monde a DPMO59 582 584 2 4 3 M dias utiliser Deux participants se sont prononc s sur les m dias qui devraient tre utilis s pour favoriser la publicit associ e au syst me Un des participants fait r f rence aux journaux de quartier comme m dia exploiter alors que l autre a souhait voir des publicit s t l vis es concernant le SIRSAU comme
224. ublicitaire la pharmacie au CLSC dans un organisme communautaire Autre La section suivante traite des contenants de r cup ration s curitaire des lancettes des aiguilles et des seringues usag es La photo ci dessous pr sente les deux formats disponibles en pharmacie mais il est aussi possible que vous ayez obtenu un contenant semblable mais non identique a ceux ci Ces contenants n incluent pas les contenants maison tels que pots de beurre d arachides eau de javel etc 16 Au cours des 6 derniers mois combien de gros contenants s curitaires vous tes vous procur s 1a2 CI 3 et plus gros 5 litres 17 Au cours des 6 derniers mois combien de petits contenants s curitaires vous tes vous ta2 Q 3 et plus petit 1 4 litre Si vous avez r pondu 0 aux questions 16 et 17 et que vous ne vous tes jamais procur de contenants s curitaires vous avez alors termin le questionnaire Merci de votre participation Sinon veuillez poursuivre la page suivante Direction de sant publique 135 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final 18 quel endroit vous tes vous procur ce s contenant s Cochez toutes les r ponses 19 qui s appliquent LI Ala pharmacie Ll Aucisc CI l organ
225. une fili re avec a DPMO58 297 306 Le plus souvent l information est transmise verbalement mais une pharmacie a mentionn en plus de l information verbale l utilisation d un livre de bord pour communiquer les nouvelles proc dures aux coll gues Selon deux participants l information donn e aux coll gues de travail est g n ralement de base parce qu ils n ont pas s occuper de la commande et de l limination des contenants Toutefois un participant a mentionn qu la pharmacie o il travaille tous les employ s sont au courant de l ensemble du syst me pour permettre un suivi lorsqu il est absent En g n ral c est moi qui s en occupe mais tout ce que je fais je le dis tout le monde J ai pas le choix parce que a arrive que je ne suis pas l J ai une petite fille de dix ans qui tombe malade des fois fait que a arrive que je ne suis pas l fait que tout le monde le sait tout le monde sait le travail des autres on travaille en quipe DPMO64 237 241 2 3 4 Personnes cibl es pour l information Quelques participants n 3 7 ont mentionn que selon eux l information devrait tre distribu e l ensemble de la population et non pas uniquement aux personnes directement vis es par le SIRSAU Agir ainsi permettrait alors de joindre les personnes qui c toient les utilisateurs de lancettes aiguilles et ou seringues et de faire passer le message quant l importance d utiliser des conten
226. ut qu ils les paient DPMO70 343 345 Ce qui m emb te peu dans la proc dure c est de On dit ici si la personne n est pas en mesure de ramasser les seringues de fa on s curitaire Mais de ramasser de fa on s curitaire a veut dire quoi DPMO7O 190 192 La personne du service d limination l h pital de la Cit de la Sant du CSSS de Laval a aussi remarqu que la plupart des transporteurs provenant des pharmacies manquaient d information la fois sur les proc dures en cas de piq res accidentelles et sur l identification des bo tes provenant des pharmacies Les commentaires qu on eus c tait surtout au d but qu ils manquaient d information surtout au niveau du transport si les aiguilles tombent qu est ce qu on fait Les transporteurs l ils taient un petit ils ne savaient pas trop quoi faire avec a C est quoi cette affaire la DPMO065 348 351 mais les gens demandaient beaucoup aussi pour l identification ils ne savaient pas trop o prendre l identification avec le sigle On leur dit qu il l avait sur Internet un moment donn mais pour tre franc je ne me souvenais plus quel endroit Int Pour tre certaine l identification vous parlez du collant jaune mettre sur la bo te Oui exact DPMO65 120 128 Enfin pour le service du SAD la personne interview e tenu mentionner que l information et les directives re ues n taien
227. uv es dans l environnement nous sommes en mesure de cibler certains quartiers o des seringues usag es sont plus souvent rapport es Les organismes communautaires pourraient tre en charge de la vidange tandis que les employ s de la Ville de Laval pourraient prendre en charge l installation et l entretien des collecteurs e Pour parachever l implantation des collecteurs ext rieurs nous sugg rons que la population g n rale soit inform e de leur utilit et que leur promotion soit faite aupr s de l ensemble des personnes qui utilisent des lancettes des aiguilles ou des seringues pour des autosoins domicile e coh rence avec les d marches d j entreprises au plan provincial divers endroits publics pourraient aussi tre munis de collecteurs int rieurs pour r cup rer les seringues et aiguilles usag es de leur client le centres commerciaux cin mas restaurants hotels etc 3 6 Publicit De fa on g n rale l ensemble des participants rencontr s a sugg r que des publicit s de masse soient effectu es pour promouvoir l utilisation de contenants s curitaires Le plus souvent les m dias s adressant au grand public ont t mentionn s notamment les m dias crits et t l vis s Cependant les participants ayant sugg r de telles publicit s taient unanimes l effet que des co ts plus lev s seraient engendr s par une telle proc dure et qu il importe de les valuer au pr alable Le
228. vais aucune id e que je recevrais a ne pas su d avance DPMO63 144 Trois participants ont dit ne pas avoir eu connaissance d information sur la pr vention des piq res accidentelles lors de la manipulation de seringues ou d aiguilles usag es Int Est ce que vous ou quelqu un de la pharmacie auriez re u l information par rapport la sant ou la s curit au travail en lien avec les seringues puis les aiguilles justement P Me semble pas Non pas que je me souvienne Int Il aurait pas votre patron qui vous en aurait parl ou Non Peut tre qu il a eu la documentation puis a ne s est pas rendu moi DPMO59 348 355 Deux autres participants ont dit manquer d information par rapport la commande ou l limination des contenants d dommagement pour les contenants d j achet s chez Services m dicaux Med Tech o se procurer les tiquettes jaunes coller sur les bo tes Enfin un participant a mentionn qu il lui tait arriv de discuter du SIRSAU avec quelques confr res que ces derniers n taient pas au courant du syst me Sans se rendre compte qu il est mal inform un r pondant a mentionn que le syst me est mis en place par la Ville de Laval et sugg re que c est cette derni re de faire la r cup ration Vu que c est la ville qui a parti a est ce que c est eux autres qui pourraient se promener d une pharmacie l autre Mais encore la
229. val Nb de 1 4 litre 1440 432 468 74 2414 Nb de 5 litres 200 220 220 40 680 Sous Total 1640 652 688 114 3094 Centre r gional du diab te de Laval Nb de 1 4 litre 1404 216 36 72 1728 n 1 Total 3027 3433 1594 1484 668 10 206 Direction de sant publique 69 Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final DISCUSSION La section pr c dente ayant d voil l ensemble des r sultats de cette tude celle ci vise pr senter les limites interpr ter les r sultats obtenus les relativiser en fonction des tudes scientifiques et proposer des pistes d action et des recommandations r alistes et faisables Ces recommandations visent optimiser le d roulement du SIRSAU tant pour la r gion lavalloise que pour d autres r gions qui le souhaiteraient 1 LIMITES DE L TUDE Cette tude a t effectu e l aide d un chantillon de convenance ce qui constitue un biais pour la validit externe de notre tude Toutefois tout au long du recrutement les efforts ont t constants afin d assurer la transf rabilit des r sultats Cette notion renvoie la description pr cise des circonstances et de la capacit de poser un jugement raisonnable quant au degr de transf rabilit des donn es de l tude Dubois et Marceau 2005 Guba et Lincoln 1989 Pour s en a
230. versifi es et inclure des envois par t l copieur des appels t l phoniques et des visites dans les pharmacies e Puisque ce sont g n ralement les techniciens de laboratoire qui sont responsables du SIRSAU ces derniers devraient tre contact s plut t que les pharmaciens En contactant les techniciens par t l phone et en leur acheminant le mat riel par t l copieur nous nous assurerons ainsi qu ils recoivent les renseignements n cessaires e Pour s assurer que les pharmacies re oivent l information les transporteurs pourraient aussi tre mis contribution En ce sens les renseignements essentiels pourraient leur tre remis lorsqu ils se pr sentent l h pital Cit de la Sant du CSSS de Laval Ils pourraient ainsi transmettre l information la personne responsable du SIRSAU la pharmacie 72 Direction de sant publique Agence de la sant et des services sociaux de Laval Projet valuation de l implantation lavalloise du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Rapport final Pour le CSSS de Laval e Compte tenu de la r organisation du CSSS de Laval qui s est effectu e en m me temps que l implantation du SIRSAU et compte tenu de la mouvance du personnel pendant cette r organisation nous sugg rons que la responsable de l implantation au CSSS de Laval s assure que toutes les personnes impliqu es aient re u l information n cessaire sur le SIRSAU Dan
231. z vous proposer pour am liorer la mise en place du syst me int gr de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es dans les pharmacies de Laval 7 Quel type de publicit faites vous dans votre tablissement afin de promouvoir la r cup ration s curitaire des seringues et des aiguilles usag es 01 Affiche Faut pas que a trainel 8 Dans la litt rature les m dias utilis s par diff rents programmes de r cup ration des seringues et des aiguilles usag es incluent voir liste des m dias utilis s 8 1 Que pensez vous des m dias utilis s 8 2 Lesquels de ces m dias pourraient tre utilis s dans la situation actuelle 8 3 Quels autres m dias sugg reriez vous d utiliser 9 Dans la litt rature plusieurs obstacles ont rendu difficile le travail des intervenants du milieu de la sant en lien avec la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es Avez vous aussi eu surmonter les difficult s suivantes CI Id ologie r fractaire des professionnels de la sant face la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es provenant d UDI 1 R action n gative tr s forte des ducateurs et diab tiques l gard du syst me d acc s parce que peur de se faire identifier comme UDI 10 Quelle information avez vous re ue ou donn e concernant la sant et la s curit au travail en lien avec la r cup ration des seringues et des aiguilles usag es 11 Que pensez vous des contenants de r

Évaluation de l`implantation lavalloise du système intégré

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