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Les Cahiers de la Fonction publique n°331, avril 2013.

Contents

1. _ahiers ISNN 0753 4418 de la fonction publique N 337 Avril 2013 Les Cahiers hospitaliers Les Cahiers de l ducation Interview de Jean Marc Sauv vice pr sident du Conseil d Etat Dossier La fonction publique face la d ontologie Les 3 focus Fonctions publiques Fonction publique de l tat et territoriale hospitali re Discipline galit Du directeur d h pital professionnelle effectifs et de sa d ontologie le jeu des trois v rit s entre int r t g n ral et attentes des patients ducation nationale De l thique la charte continuer une d ontologie dans les m tiers de l enseignement berger Levrault S COMMENTAIRE DU STATUT i w un DE LA FONCTION PUBLIQUE HOSPITALI RE iP TIRE t ALL LEE Sangoi ge Ryckebon L RAI SON Ba OFFERTE 0 0 m Un ouvrage de r f rence Le point fort la jurisprudence Cette nouvelle dition actualis e et enrichie suit au plus pr s L ouvrage s appuie sur la jurisprudence pour proposer les th mes qui font le quotidien des gestionnaires de ressources des solutions dans les cas o un probl me d interpr tation se pose humaines notamment l volution des carri res l valuation Dans une situation d termin e conna tre l avance la position les cong s la formation le calcul des r mun rations __ du juge du contentieux dans un cas analogue c est se donner
2. la biodiversit terrestre et marine le renforcement des capacit s y compris la question des transferts de technologie L actualit juridique les enjeux li s au suivi et l valuation des ressources en eau le changement clima tique et la question de l nergie en Afrique Les deux parties recon naissent l importance de la francophonie ainsi que de l usage du fran ais au m me titre que l anglais comme langue du travail des Nations unies W publique d tat Fonction publique territoriale Fonction Archives Arr t du 28 f vrier 2013 portant organi sation du comit des archives de la d fense JO 15 mars p 4555 L article R 212 70 du Code du patrimoine pr voit que le comit des archives de la d fense tudie les probl mes que posent la constitution la gestion et l exploitation des archives de ce minist re et formule tous avis et propositions Il comprend outre des personnalit s civiles et militaires nomm es par le ministre de la D fense les repr sentants du Premier ministre et du ministre de la Culture La composition lorga nisation et le fonction nement du comit sont d termin s par arr t du ministre de la D fense Pris pour l application de ces dispositions l arr t du 28 f vrier 2013 dispose que plac sous la pr sidence du secr taire g n ral pour l adminis tration du minist re de la D fense ce comit comprend le d
3. privil gier syst matiquement une inter pr tation facilitatrice du droit existant Une circulaire sign e ce 2 avril par le Pre mier ministre et adress e aux ministres et aux pr fets va dans ce sens l excep tion des normes touchant la s curit il vous est d sormais demand de veiller personnellement ce que vos services uti lisent toutes les marges de man uvre au toris es par les textes et en d livrent une interpr tation facilitatrice pour simplifier et acc l rer la mise en uvre des projets publics ou priv s Autre type de mesures choc rappel par le chef du Gouvernement la r organisa tion des missions et des services Une quinzaine d agences vont d ores et d j tre regroup es ou supprim es et la cr a tion de nouvelles agences est d sormais encadr e Cent commissions administra tives ont t supprim es conform ment aux d cisions prises en d cembre La rationalisation des achats publics per mettra l Etat d conomiser 2 milliards d euros et 900 millions l h pital Honneur thique et d Hontologie la solution en trois r formes es aveux de l ancien ministre du Budget J r me Cahuzac mis en examen pour blanchiment de fraude fis cale ont provoqu un v ritable tsuna mi dans le Landerneau politique de tous bords et contraint le pr sident de la R pu blique Fran ois Hollande improviser en urgence une allocution
4. valuation des l ves Troisi me priorit Faire entrer l cole dans l re du num rique Pour cela des formations sp cifiques sont pr vues pour favoriser le d veloppement des usages dans les classes de m me que l instauration d un service public du num rique ducatif la mise en place de Ce mois ci sur connexite fr nouveaux services apprentissages fon damentaux accompagnements person nalis s d veloppement des t l services g n ralisation des espaces num riques de travail ENT Quatri me priorit Atteindre des objectifs ambitieux de r duction du d crochage scolaire La circulaire pr cise Pour la rentr e 2013 ce sont 20 000 jeunes d crocheurs que l on devra aider s inscrire dans un par cours de r ussite et ainsi reprendre une formation ou construire un projet professionnel Le partenariat nou avec l Agence du service civique y contribuera D s la rentr e scolaire un r f rent d crochage scolaire sera d sign dans chaque tablissement pu blic local d enseignement connaissant un fort taux d absent isme Cinqui me priorit D velopper l ducation artistique et culturelle la quelle souligne le minist re participe pleinement la lutte contre les in gali t s sociales culturelles et territoriales C est ainsi que chaque l ve devrait b n ficier d un parcours d ducation artis tique et culturelle tout a
5. l am nagement et la r duction du temps de travail ARTT le ministre de l Int rieur a fix les r gles applicables aux per sonnels relevant de la direction g n rale de l administration de son minist re que le syndicat Sud Int rieur demande l annulation pour exc s de pouvoir de cette circulaire et de di verses d cisions implicites de rejet du ministre oppos es aux demandes tendant ce que soient tir es les cons quences de l ill galit de cette circulaire Sans qu il soit besoin de statuer sur la fin de non recevoir oppos e par le ministre 2 Consid rant qu aux termes de l article 1 du d cret du 25 ao t 2000 relatif l am nagement et la r duction du temps de travail dans la fonction publique de l tat La dur e du tra vail effectif est fix e 35 heures par semaine dans les services et tablissements publics administratifs de l tat ainsi que dans les tablissements publics locaux d enseignement Le d compte du temps de travail est r alis sur la base d une dur e annuelle de travail effectif de 1 607 heures maximum sans pr judice des heures suppl mentaires susceptibles d tre effectu es que l article 2 de ce d cret dispose que La dur e du travail effectif s entend comme le temps pen dant lequel les agents sont la disposition de leur employeur et doivent se conformer ses directives sans pouvoir vaquer des occupations personnelles que pour l application
6. Sp cificit de l action publique tout d abord avec en son c ur la notion d int r t g n ral Notre conception de l int r t g n ral exige le d passement des int r ts particuliers elle conf re l tat la mission de pour suivre des fins distinctes de la somme des int r ts par ticuliers La sp cificit de la mission des agents publics tient pr cis ment cette poursuite du bien commun du vivre ensemble Cette sp cificit est on le sait par fois remise en cause L tat la fois limit contourn et encadr est critiqu sa mission particuli re est ni e lorsque certains le consid rent comme une entreprise comme une autre la sp cificit de sa fonction publique est contest e lorsqu est envisag e sa banalisation pro gressive Pourtant il existe bien une sp cificit de ceux qui servent l tat et conduisent l action publique Des r gles particuli res ont d coul de cette sp cifi cit r gles qui ont longtemps paru immuables et qui conservent encore pour beaucoup d entre elles leur pertinence les notions de recrutement et de carri re fond s sur le m rite de subordination hi rarchique et plus largement les principes de neutralit d galit de continuit et d adaptation des services publics Les valeurs de probit d impartialit et d efficacit sont aussi fondamentales Ces trois exigences qui sont en m me temps des valeurs fondent toutes les fonc tion
7. Une notation p dagogique reconduite depuis 1998 ne peut tre retenue pour l examen des candidatures une inscrip tion sur la liste d aptitude pour l acc s au corps des profes seurs agr g s au titre de l ann e scolaire 2005 2006 1 Consid rant qu aux termes de l article 5 du d cret du 4 juil let 1972 relatif au statut particulier des professeurs agr g s de l enseignement du second degr dans sa r daction alors en vigueur Les professeurs agr g s sont recrut s 1 Parmi les candidats qui auront satisfait aux preuves de l agr gation 2 Dans la limite d une nomination pour sept titularisations prononc es l ann e pr c dente dans une dis cipline au titre du 1 ci dessus parmi les professeurs certi fi s g s de quarante ans au moins et justifiant de dix ann es de services effectifs d enseignement dont cinq ans dans leur grade ayant r pondu un appel de candidatures dans des conditions fix es par arr t du ministre charg de l ducation Les nominations pr vues au titre du pr sent 2 sont prononc es apr s inscription sur une liste d aptitude arr t e chaque ann e par le ministre charg de l ducation apr s avis du groupe des inspecteurs g n raux de l ducation nationale de la discipline concern e et de la commission administrative paritaire nationale du corps des professeurs agr g s sur la proposition des recteurs d acad mie Le nombre des inscri
8. ichi de l enfance e Une nouvelle dition enrichie e Des comptes rendus d exp riences amorc es dans les d partements e Encore plus de conseils pratiques et des mises en garde e Un dossier l gislatif autour de la loi du 5 mars 2007 e Une bibliographie toff e POUR COMMANDER CONTACTEZ NOTRE SERVICE RELATION CLIENT e 03 83 38 83 83 du lundi au vendredi de 8 H 19 H et de 13 H 17 H 30 e relationsclients berger levrault fr e boutique berger levrault fr Berger Levtault AWEN E RET AUX MAI FLRS S TES Berger Levrault 2013 SA au capital de 19 203 360 755 800 646 RCS Paris Locataire G rant Convergence Applications Si ge social 104 avenue du Pr sident Kennedy 75016 Paris Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 2013 67 La charte de d ontologie de l Inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la recherche Auteur Henri Peretti Inspecteur g n ral de l administration de l ducation nationale et de la Recherche Adjoint au chef du service de lIGAENR La plupart des corps d inspection et de contr le se sont dot s d une charte de d ontologie L inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la Recherche IGAENR s est elle aussi engag e dans cette d marche Elle avait nonc depuis longtemps les principes d ontologiques qu elle applique dans la conduite de ses activit s figu
9. pr server l int r t g n ral et la solidit du mod le hospitalier sur le long terme Parmi les leviers dont il dispose pour objectiver sa d cision et qui font sens pour le patient se trouve celui de la ges tion des risques et l am lioration conti nue des processus Bernard Tirel dans son article pr cit estime lui aussi que la qualit et la s curit des soins peuvent constituer le socle du management de l tablissement et r unir l ensemble des composantes hospitali res autour dun m me objec tif celui de mieux travailler ensemble pour assurer un service de qualit titre d exemple on rappellera que six v nements ind sirables graves se produisent par mois dans un service de trente lits dont environ 40 sont jug s comme vitables Le management par la qualit pourrait alors devenir une composante vidente de l action hospitali re et se traduire au travers d actions impuls es par le management g n ral de l tablissement mais n cessairement d clin es tous les chelons hospitaliers Une logique d valuation permanente et continue ce titre on notera de mani re op portune que plusieurs de ces axes sont port s dans le manuel de certification des tablissements de sant conduit par la Haute Autorit de sant Il y d finit les bonnes pratiques tant en mati re de management que dans la prise en charge des patients Plusieurs th ma tiques mergente
10. s des ta blissements d enseignement priv s sous contrat texte aujourd hui codifi qui ne pr voient pas la prise en compte des ann es de service comme ma tre d internat pour le calcul de l anciennet la diff rence de celles du d cret n 51 1 423 du 5 d cembre 1951 applicable au personnel nomm dans un corps enseignant du minist re de l duca tion nationale CE 9 mai 2012 n 354473 mentionn aux Tables Mots cl s Ma tres contractuels ou agr s des tablissements d enseignement priv s sous contrat Maintien en activit Conseil d tat 13 f vrier 2013 n 354913 Un directeur d institut universitaire de technologie ne peut fonder un avis d favorable au recrutement d un enseignant chercheur sur des motifs trangers Padmi nistration de l institut ou remettant en cause l appr cia tion des m rites des candidats par le jury 1 Consid rant qu aux termes de l article L 952 6 1 du Code de l ducation lorsqu un emploi d enseignant chercheur est cr ou d clar vacant les candidatures des personnes dont la qualification est reconnue par l instance nationale pr vue l article L 952 6 sont soumises l examen d un co mit de s lection cr par d lib ration du conseil d adminis tration si geant en formation restreinte aux repr sentants lus des enseignants chercheurs des chercheurs et des per sonnels assimil s Au vu de son avis motiv le conseil
11. 355788 Jurisprudence relative la fonction publique de l tat e Conseil d tat 27 f vrier 2013 Syndicat Sud Int rieur n 355155 e Conseil d tat Section 8 mars 2013 Syndicats des cadres de la fonction publique n 355788 Jurisprudence relative la fonction publique territoriale e Conseil d tat 6 f vrier 2013 Mme C n 347622 Jurisprudence relative l ducation nationale e Conseil d tat 15 f vrier 2013 n 351124 Conseil d tat 13 f vrier 2013 n 354913 e Conseil d tat 19 d cembre 2012 n 330655 e Conseil d tat 19 d cembre 2012 n 357416 Jurisprudence relative la fonction publique hospitali re Conseil d tat 6 mars 2013 M F n 352404 Conseil d tat Section 8 mars 2013 M D n 361273 Lois et r glements Les trois fonctions publiques Fonction publique d tat Fonction publique territoriale Fonction publique hospitali re Education nationale Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 L actualit juridique Questions parlementaires minist rielles et r ponses L actualit des r ponses aux ques tions crites relatives aux person nels de l ducation nationale de l Enseignement sup rieur et de la Recherche concerne les enseignants du premier degr les obligations de service des directeurs d cole les contrats uniques d insertion les heures suppl mentaires annua lis es les ga
12. CPU ont conclu le jeudi 24 janvier 2013 un accord relatif la r forme de la formation initiale et continue des enseignants Dans la perspective de la mise en place d s la rentr e 2013 de masters mention Ensei gnement ducation formation MEEF organis s par de nouvelles composantes des universit s les coles sup rieures du professorat et de l ducation ESPE ils se sont engag s organiser des r unions r guli res afin d accompagner le d veloppement des projets UN ESPACE DE DIALOGUE SUR LES CONCOURS DE RECRUTEMENT DES ENSEIGNANTS Dans le cadre des concours 2014 de recrutement des enseignants le minist re de l ducation nationale a propos un espace de dialogue pour aider les tudiants qui envisagent une carri re dans l enseignement obtenir des r ponses concr tes toutes les questions qu ils peuvent se poser sur le m tier de profes seur les relations avec les parents d l ves la pr paration des cours la pratique quotidienne etc et les accompagner jusquaux preuves http www education gouv fr recrutement LES OBJECTIFS DES COLES SUP RIEURES DU PROFESSORAT ET DE L DUCATION ESPE Le minist re de l Enseignement su p rieur et de la Recherche a mis en ligne sur son site Internet http www enseignementsup recherche gouv fr formations enseignement une pr sentation des futures ESPE qui ouvriront leurs portes la ren tr e de septembre 2013 Un
13. En 2009 le l gislateur s empare nouveau du sujet apporte quelques ajustements et d cide que dans tous les cas la saisine est obligatoire lorsqu il s agit du d part d un collaborateur d un cabinet minist riel ou d un collaborateur du pr sident de la R publique Aujourd hui on est potentielle ment un tournant puisque d une part il devrait y avoir un projet de loi au moment de l anniversaire de la loi Le Pors en juillet prochain en prin cipe sur la d ontologie de la fonction publique qui devrait tout le moins modifier un peu l article 87 de la loi Sa pin peut tre le rapatrier dans le statut g n ral en l article 25 bis puisqu il y a un article 25 qui pose le principe selon lequel les fonctionnaires consacrent normalement leur activit aux t ches qui leur sont confi es par leur admi nistration sans parler d un autre sujet en chantier depuis un moment l laboration d un Code de la fonction publique Et puis il y a par ailleurs les annonces qui avaient t faites il y d j quelque temps et qui ont t confir m es en Conseil des ministres dans le contexte sensible que l on sait concer nant une Haute autorit de d ontologie de la vie publique La commission de d ontologie n est pas forc ment bien nomm e Elle contr le certains aspects de la d on tologie des fonctionnaires mais elle ne les contr le pas tous Il est des domaines dans lesquels il y a des lacunes qu il
14. Il ne reprendra ponctuellement l appellation ins truction publique qu au d but du r gime de Vichy 5 Instruction et discipline telles sont selon Kant les deux grandes parties de l ducation 6 Au sens du dressement et du redressement dont parle Michel Foucault dans Surveiller et punir 7 Identifi e en ces termes par Kant Comment unir la soumission sous une contrainte l gale avec la facult de se servir de sa libert R flexions sur l ducation 8 Un insubstituable par opposition au chacun dans le sens de Paul Ricoeur dans Soi m me comme un autre 9 Distinction que fait Kant dans Qu est ce que les Lumi res 10 Telle que la pense Kant celle qui s impose tout humain en tant qu tre dou de raison 11 Centre des Jeunes D tenus 12 J aborde le sujet dans un ouvrage para tre sous le titre C est quoi le probl me 13 La virilit au sens o l entend le philosophe Alain la fermet le courage la t nacit 14 Paul Ricoeur R flexion faite 15 Que fait on de ces mois en pareille situation J aborde la question dans un ouvrage para tre sous le titre La r daction de Paul 16 Voir ce sujet Hannah Arendt La crise de la culture 17 Concepts d velopp s par Paul Ricoeur dans Soi m me comme un autre 18 Alain Propos d un Normand I Propos CXX E gt conseils l commissions abahre germe a des e ni NE
15. Le devoir d ob issance qui s impose tout fonctionnaire est li au principe de subordination de l administration au pouvoir politique dans une d mocratie repr sentative d s lors qu en vertu du 15 alin a de la D claration des droits de l homme et du citoyen du 26 ao t 1789 La soci t a le droit de demander compte tout agent public de son admi nistration Il s applique pour l ex cution gt des r gles permanentes fix es par la Constitution les lois les d crets et les arr t s ainsi que les circulaires instructions et notes de service gt des ordres que donnent en diverses circonstances les sup rieurs hi rar chiques Il est affirm par l article 28 de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires Tout fonctionnaire quel que soit son rang dans la hi rarchie est responsable de l ex cution des t ches qui lui sont confi es Il doit se conformer aux instruc tions de son sup rieur hi rarchique sauf dans le cas o l ordre donn est manifeste ment ill gal et de nature compromettre gravement un int r t public Il nest d gag d aucune des responsabilit s qui lui incombent par la responsabilit propre de ses subordonn s L ob issance prime donc d s que l acte g n ral ou l ordre ponctuel n est la fois gt ni entach d une ill galit manifeste gt ni de nature compromettre grave ment un int r
16. associations agr es de lutte contre la corruption Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 21 ConneXit Le portail des nouvelles pratiques publiques Autres mesures envisag es concernant particuli rement les parlementaires ce pour pr venir les conflits d int r ts l interdiction pour eux de cumuler leur mandat avec l exercice de toute activit professionnelle sauf exceptions men tionn es par la loi Concernant le deuxi me train de me sures visant renforcer l efficacit de la lutte contre la fraude et l vasion fiscale internationales noter le renforcement des moyens de la justice de la police et de l administration fiscale via notam ment un renfort au niveau des effectifs la cr ation d un parquet sp cialis sur les affaires de grande corruption et de grande fraude fiscale l institution d un office central de lutte contre la fraude et la corruption au sein de la direction cen trale de la police judiciaire l aggravation des sanctions p nales dont la possibilit d in ligibilit d finitive S agissant de la fraude et de l vasion fiscales internationales le Gouvernement annonce entre autres des outils plus effi caces de lutte contre les paradis fiscaux aux niveaux national communautaire et international dont la r vision annuelle de la liste des paradis fiscaux des actions en faveur de la g n ralisation d changes automatiqu
17. des bouleversements consi d rables tant sur son organisation que sur son fonctionnement orient s par une recherche constante de la performance et la r flexion du pacte de confiance r cemment men e par douard Couty notamment sur la no tion de service public hospitalier Evrick Prairat Le minimalisme d ontologique Trois arguments en faveur de la th se d une d ontologisation de la profession d enseignant r affir mer l unit d une profession qui devient de plus en plus plurielle r pondre la demande de transparence de la soci t d une mani re g n rale l endroit de l institution scolaire revitaliser le pacte de confiance parents enseignants Quelle forme pourrait prendre une d ontologie enseignante Je voudrais avancer l id e de mini malisme d ontologique Je rappelle d abord ce quest une profession Ce n est pas une association c est dire le regroupement volontaire de personnes ce n est pas une communaut ce n est pas un groupe de personnes qui par tagent la m me conception du bien Une profession c est un rassemblement de professionnels qui revendiquent une utilit publique Ce qui relie dans une profession ce nest ni l identit ni ce qu on a envie de devenir c est ce qu on a faire ensemble ici et maintenant Une profession c est une communaut pra tique en d autres termes Une d onto logie enseignante devrait dire dans son pr ambule ou t
18. est reprise se voient proposer l int gration dans la fonction publique dans les conditions fix es par la pr sente loi du pays avec une affectation dans l tablisse ment d accueil tait en cause la conformit de cette disposition au principe de valeur constitutionnelle d gal acc s aux emplois publics pos par l article 6 de la D claration des droits de l homme et du citoyen de 1789 Les dispositions contest es de la loi du pays sont inspir es de celles issues des lois du 26 juillet 2005 et du 3 ao t 2009 lesquelles proc daient des dispositions anciennement codifi es dans le code du travail l article L 122 12 et dont la Cour de justice des commu naut s europ ennes avait jug quelles taient applicables en cas de transfert d une entit conomique d une personne priv e vers une personne publique voir commentaire sous CE 27 juin 2012 Mme P n 335481 Cahiers septembre 2012 n 325 p 50 52 Le Code du travail art L 1224 3 pr voit en effet que la personne publique est tenue de proposer aux salari s employ s au sein de l en tit transf r e un contrat de droit public dur e d termin e ou ind termin e Une question prioritaire de constitutionnalit portant sur ces dispositions n a pas t renvoy e au Conseil constitutionnel faute de pr senter un caract re s rieux d s lors quelles se bornent tirer les cons quences n cessaires de dispositions inconditionnelles et pr cise
19. et n cessaire discernement des forces de l ordre etc Par del les incourtounables codes p nal de proc dure p nale et de la s curit int rieure et la jurisprudence tant judiciaire qu administrative s y rapportant d autres obliga tions d ontologiques d coulent de textes l gislatifs plus sp cifiques comme la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires ou la loi du 24 mars 2005 portant statut g n ral des militaires Enfin cet inventaire la Pr vert ne saurait tre com plet sans citer la charte du gendarme qui accompagne fort utilement la loi du 3 ao t 2009 sur la gendarmerie nationale et le Code de d ontologie de la police nationale issu d un d cret n 86 592 du 18 mars 1986 lui m me annonc par la loi de modernisation de la police natio nale du 7 ao t 1985 Nonobstant leur valeur juridique somme toute relative par rapport aux autres textes susvis s ces deux textes d finissent de mani re la fois pr cise et pragmatique des r gles de savoir vivre et de savoir faire essentielles tant dans la relation de l agent des forces de l ordre avec le public et les institutions que dans la relation avec sa hi rarchie loyaut int grit dignit exemplarit discr tion et secret professionnels respect absolu des personnes usage strictement n cessaire et proportionn de la force ob issance hi rarchique dans la limite de la l galit de l ordre re u etc Co
20. lectrique instruction d emploi du 9 janvier 2006 ou bien encore l inventaire des objets d tenus par un suspect au moment de son placement en garde vue notes DGGN en date respectivement du 25 juin 2010 et du 27 juin 2011 Convaincu que la confiance de la population essentielle dans une soci t d mocratique ne s obtient que par des comportements respectueux du pacte r publicain le D fenseur des droits s est enfin fortement impliqu dans le d bat florentiniste sur les pratiques des contr les d iden tit en y consacrant non seulement un rapport mais galement un s minaire international octobre 2012 En dressant un tat des lieux objectif des contr les au faci s en France et l tranger en scrutant minutieu sement les dispositifs permettant d en endiguer l usage identification de l agent remise d un r c piss anonyme ou nominatif etc le D fenseur des droits t moigne ainsi de son attachement au rayonnement et de la diffusion des pr ceptes d ontologiques au sein des pratiques et du droit de la s curit Gageons que la richesse de ses travaux servira clairer les arbitrages d finitifs que les pouvoirs publics seront amen s prendre dans les semaines et mois venir Comme le Roi Soleil rayonnai it de sa toute puissance sur ses sujets la d ontologie doit darder de ses rayons l ensemble des pratiques polici res y compris les plus sombres C est cette condition que la police se
21. reconna tre l agent le b n fice d un pr avis d une dur e de dix sept mois Une telle dur e peut tre regard e comme excessive et par suite faire obs tacle ce que pour un int r t l gitime la collectivit publique puisse mettre un terme au contrat et adapter le service en le r organisant Dans ces conditions le Conseil d tat a reconnu gt au juge de l exc s de pouvoir la facult d appr cier la l galit du d lai retenu par l administration en fonction d une part de l anciennet de l agent et de la nature de ses fonctions et d autre part des n cessit s du service gt au juge de plein contentieux saisi de conclusions tendant au ver sement d une indemnit raison de la dur e du pr avis non res pect e de d terminer le montant de l indemnit ventuellement due en fonction du d lai de pr avis qu il juge dans les circons tances de l esp ce adapt Autrement dit si l employeur a finalement d cid de ne pas respec ter la dur e du pr avis d termin e par le contrat le juge en cas de litige fixera la dur e du pr avis laquelle l agent pouvait pr tendre et d terminera le montant de l indemnit due l agent compte tenu de la dur e du pr avis que l administration aurait d retenir Cette solution rejoint dans son principe la jurisprudence de la Cour de cassation selon laquelle la dur e du pr avis fix e par le contrat de travail ne saurait avoir pour effet de
22. 98 avec une diff rence en ce qui concerne les fonctionnaires publics savoir la possibilit d avoir recours des m thodes autres que la n gociation collective La Conf rence internationale du Travail permettait ainsi d tendre les droits reconnus par la convention n 98 aux agents publics en leur attribuant officiellement le droit de par ticiper la d termination de leurs conditions d emploi dont la n gociation collective est express ment men tionn e comme l une des modalit s possibles Bien que la reconnaissance du droit de n gociation collective des fonctionnaires ait connu un progr s sen sible avec l adoption de la convention n 151 il men res tait pas moins que les tats pouvaient toujours viter d y recourir en d terminant les conditions d emploi par d autres m thodes Pour cette raison afin de permettre une reconnaissance plus large de la n gociation collec tive la convention n 154 sur la n gociation collective et la recommandation n 163 adopt es en 1981 ont la particularit de couvrir la fois le secteur priv et le secteur public l exception des forces arm es et de la police Pour ce qui concerne la fonction publique la convention n 154 pr voit uniquement que la l gislation ou la pratique nationales peuvent fixer des modalit s particuli res d application de la convention article 1 paragraphe 3 L tat membre qui la ratifie ne peut donc plus se limiter la m thode
23. Ainsi serait r cus e pour tre nomm un poste de responsabilit toute personne m me de grande qualit et tout fait insoup onnable si elle a occup des fonctions proches ou eu des liens di rects ou indirects avec celui qui la nomme On imagine la contrainte mais peut tre est ce ce prix qu on endigue ra le soup on de copinage et de partialit et par voie de cons quence qu on redonnera du courage tous ceux qui ne comptent que sur la reconnaissance de leur valeur et rien d autre La lutte contre l vasion fiscale d j engag e butte sur des obstacles qui ne rel vent que pour partie de la France mais ce n est pas une excuse pour ne pas s engager dans deux di rections La premi re a trait aux moyens tr s renforc s dont devraient disposer ceux qui luttent contre ce ph nom ne et notamment poursuivent des investigations souvent diffi ciles La cr ation annonc e d un Procureur anticorruption au niveau national pour spectaculaire qu elle soit dans un pays qui appr cie ce qui rel ve de la gestuelle risque d tre dommageable si elle met en cause ce qui fonctionne bien avec les procureurs sp cialis s En revanche s il s agit de lui confier ce qui a toujours t refus dans le pass sous r serve du caract re constitutionnel d une telle cr ation un pouvoir combinant instruction et poursuite au nom du caract re exceptionnel de la situation il peut en r sul ter peut tre une acc l ration de la
24. ESEN mars 2010 3 L article L 6111 1 du code de la sant publique mo difi par la loi du 21 juillet 2009 pr voit son ali n a 5 que les tablissements de sant m nent en leur sein une r flexion sur l thique li e l accueil et la prise en charge m dicale 4 L article L 6111 2 du code de la sant publique mo difi par la loi du 21 juillet 2009 pr cise que Les tablissements de sant laborent et mettent en uvre une politique d am lioration continue de la qualit et de la s curit des soins et une gestion des risques visant pr venir et traiter les v nements ind sirables li s leurs activit s 5 Le r cent succ s de la r flexion sur le pacte de confiance l h pital en est une d monstration Rapport Le Pacte de Confiance pour l h pital Edouard Couty Claire Scotton mars 2013 6 On rappellera que la France a l un des taux d hospi talisation les plus lev s d Europe 7 Rapport de l IGAS 2012 L h pital La Documen tation Fran aise p 298 2012 8 Bernard Tirel Ethique et management l h pi tal pr server les valeurs hospitali res dans le cadre des r formes in La d ontologie des cadres publics pour un service responsable ouvrage coor donn par Jacky Simon Editions Sc r n ao t 2012 D 12766 9 Ibid p 128 10 Lobjectif du RSE est de donner un cadre de r f rence et une coh rence globale la mobilisation des diff rents
25. En effet selon Alexandre Lallet le d ficit fonctionnel permanent tant r put indemnis par la rente ces victimes ne peuvent plus quel que soit le montant de leur rente pr tendre une indemnisation compl men taire aupr s de l employeur en cas de faute inexcusable Le d ficit fonctionnel permanent tant d fini de mani re tr s large la perte s che pour la victime peut donc tre lev e et l est d autant plus que l accident l a laiss e gravement handicap e Dans cette hypoth se le malheur de la victime ne fait pas le bonheur de la Caisse qui ne peut de toute fa on pr tendre un quelconque remboursement faute d avoir couvert en fait ce pr judice compte tenu du faible montant de la rente C est l employeur qui en sort gagnant puisqu aucune in demnisation compl mentaire ne peut lui tre demand e ce titre Quant aux fonctionnaires la jurisprudence d assembl e Moya Caville 4 juillet 2003 n 211106 au Rec Lebon relative aux prestations d invalidit et au forfait de pension aurait n cessaire ment d tre elle aussi adapt e La section n a pas souhait s engager dans un tel mouvement Il reste esp rer compte tenu des inconv nients que comporte tou jours une divergence de jurisprudences notamment en ces mati res indemnitaires que le l gislateur d cidera de se pencher s rieusement sur la l gislation des accidents du travail et sur les droits des victimes et des caisses en cas de
26. Jacques Veyret Inspecteur g n ral de l administration de l ducation nationale et de la Recherche et Jean Philippe Thiellay Conseiller d tat Jurisprudence g n rale e Tribunal des conflits 18 f vrier 2013 Pr vention de conflit n gatif sur renvoi du tribunal administratif de Melun M M c Commune de Sainte Colombe n 3889 Conseil d tat 27 f vrier 2013 Syndicat SUD Int rieur n 355155 e Conseil d tat Section 8 mars 2013 Syndicats des cadres de la fonction publique n 355788 Jurisprudence relative la fonction publique de l tat e Conseil d tat 27 f vrier 2013 Syndicat Sud Int rieur n 355155 e Conseil d tat Section 8 mars 2013 Syndicats des cadres de la fonction publique n 355788 Jurisprudence relative la fonction publique territoriale e Conseil d tat 6 f vrier 2013 Mme C n 347622 Jurisprudence relative l ducation nationale Conseil d tat 15 f vrier 2013 n 351124 Conseil d tat 13 f vrier 2013 n 354915 Conseil d tat 19 d cembre 2012 n 330655 Conseil d tat 19 d cembre 2012 n 357416 Jurisprudence relative la fonction publique hospitali re e Conseil d tat 6 mars 2013 M F n 352404 e Conseil d tat Section 8 mars 2013 M D n 361273 Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 83 84 Jurisprudence g n rale Par Yves Strui
27. Lauteur a ras sembl vingt et un r cits de ces enfants qui devenus adultes ont accept de t moigner Il est habituel de consid rer que la paternit est toujours pr su m e chacun pouvant alors s interroger sur ses origines person nelles Mais la conception par ins mination artificielle avec don neur remet en cause les fondements de la g n ration puisque l absence de lien biologique du p re l enfant est officielle La par ticularit du syst me fran ais est l anonymat du don et des don neurs La loi bio thique de 1994 la r vision de 2004 puis celle de 2011 ont confirm les conditions de cette pratique Ces mesures sont galement valables du c t f minin pour le don d ovules mis en place la fin des ann es 1980 Les textes l gaux font toujours r f rence au don de gam tes cellules sexuelles masculines et f minines La promulgation des derniers textes de loi a t pr c d e par des propositions de modification des textes officiels par des d bats autour des origines de l enfant provenant de nombreux acteurs sociaux Quel est l avis des enfants con us partir d un don de sperme Ces derniers qui ne sont pas rep r s dans la soci t l inverse des enfants adopt s par exemple n ont donc pas fait savoir ce qu ils en pensent leurs t moignages sont prendre en compte C est ce que souhaite faire entendre l auteur de cette tude qui rapporte l histoire quarantenaire de l ins mination a
28. avait pu tre formul celui que certaines questions ne soient pas abord es par ce document et titre d illus tration il tait fait tat du ph nom ne de mise en dis ponibilit des membres du Conseil d tat partis exer cer une activit dans des cabinets d avocats soulignant combien cette question d ontologique paraissait plus d un titre probl matique voir un membre de la juri diction administrative occuper tour tour des fonctions de juge et d auxiliaire de justice ne peut que heurter le justiciable sans compter le malaise susceptible de na tre chez le juge d avoir dialoguer avec un avocat qui est un ancien coll gue Si l on s en tient aux seules exigences de l apparence il est curieux que des questions qui s y rattachent ne soient pas explicit es dans la charte Reste que de telles questions paraissaient alors devoir tre assur ment l avenir objets de r flexion pour le col l ge de d ontologie tant la confiance et le respect que la fonction de magistrat doit inspirer aux justiciables parti cipent de l ind pendance dela juridiction administrative Ce dernier n a pas tard en effet prendre position sur cette question par un avis n 2012 10 du 1 f vrier 20134 Avis n 2012 10 du 1 f vrier 2013 mnnnw conseil etat fr Bien que en l tat de sa r daction ac tuelle la Charte de d ontologie des membres de la juridiction administrative ne traite pas de la
29. cette tendance tant plus marqu e au sein des structures intercommunales 51 de la fili re ad ministrative 51 ainsi que parmi les agents g s de plus de 50 ans 53 Vingt cinq pour cent des agents sont concern s par des probl mes de sant au travail soit 8 points de plus par rapport avril 2011 Cela concerne plus forte ment les agents de cat gorie C ceux qui travaillent au sein d un conseil r gional ou g n ral et ceux de la fili re technique Quelque 54 de ces probl mes de sant au travail se manifestent par des troubles musculo squelettique 36 sont associ s au stress 29 sont li s un accident de service 26 au sentiment de d prime ou un tat d pressif Fonction publique territoriale ouverture du huiti me chelon de la cat gorie C utre le rapport relatif aux m decins territoriaux le Conseil sup rieur de la fonction publique territoriale CS FPT a adopt le 24 avril l unanimit quatre projets de textes gouvernemen taux un projet de d cret relatif la for Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 19 v ConngXit Le portail des nouvelles pratiques publiques mation obligatoire continue des policiers municipaux deux projets de d crets rela tifs la cr ation d un huiti me chelon de la cat gorie C de la fonction publique territoriale un projet d arr t fixant la liste des indicateurs contenus dans le rapport sur
30. d ric Debove Directeur de l Institut de droit et d conomie de l universit Panth on Assas ancien membre du Conseil national des universit s az Le temps est venu d introduire une d ontologie dans les m tiers de l enseignement par Eirick Prairat Universit de Lorraine Institut universitaire de France IUF as Comment concilier thique responsabilit et efficacit par G n ral Beno t Royal responsable du recrutement de l arm e de terre Chercheur associ au sein du p le thique et d ontologie du Centre de recherche des coles de Saint Cyr Co tquidan CREC 51 Sur l avis n 2012 10 du 1 f vrier 2013 du coll ge de d ontologie des membres de la juridiction administrative par Pascale Gonod professeur l Universit Panth on Sorbonne Paris 1 membre de l Institut universitaire de France 28 Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Cahiers de la fonction publique Comment expliquez vous la mont e en puissance des questions de d ontologie dans la fonction publique Jean Marc Sauv Il faut sans doute pr ciser de ma ni re liminaire que cette mont e en puissance n est pas propre la fonction publique et se constate dans tous les milieux professionnels De m me cette pr oc cupation n est pas singuli re la France mais est lar gement partag e Se conjuguent d s lors des facteurs g n raux et sp cifiques d explication Au titre des facteurs g n rau
31. de pr vention compl t e lorsque celui ci le juge n cessaire par une consultation sp cialis e en vue de d celer une pathologie d origine pro fessionnelle Ce dispositif a t exp riment d s la rentr e scolaire 2010 dans les d partements de la Creuse de l H rault de la Meurthe et Moselle du Rh ne de la Vend e et des Yvelines avant d envisager sa g n ralisation l ensemble des acad mies Lexp rimentation et la g n ra lisation ont n cessit la mise en place d un march public La MGEN avait L actualit juridique t retenue pour organiser les consul tations sp cialis es lors de la phase exp rimentale Dans le cadre de la g n ralisation du dispositif c est la soci t ABCOS Sant qui a t d si gn e aux termes de la proc dure de mise en concurrence d but 2012 Les enseignements tir s de l exp rimen tation ont permis d enrichir le dispo sitif Les prestations ont volu afin de mieux r pondre aux imp ratifs des m decins de pr vention mise leur disposition d une plate forme de secr tariat qui fixe leurs rendez vous et d une infirmi re qui r alise un pr bilan et aux attentes des agents possibilit de consulter un psycho logue sans passer par le m decin de pr vention ou apr s consultation du m decin de pr vention et largisse ment des consultations sp cialis es propos es Les acad mies n ont pas l obligation d adh rer aux prestations p
32. des bouleversements dict s par une recherche constante de la performance interrogeant fortement les valeurs de l h pital public et entamant la confiance des professionnels de sant dans leur outil de travail L environnement hospitalier est en effet en perp tuelle volution avec par exemple gt un renforcement de la contrainte budg taire malgr une augmenta tion annuelle de l enveloppe d di e aux d penses d assurance maladie gt une inflation de la contrainte norma tive depuis 15 ans en particulier dans le domaine de la s curit des soins bloc op ratoire circuit du m dica ment et de la s curit des biens et des personnes r glementation tech nique sur l incendie l amiante gt un creux de la d mographie m dicale dont les impacts sur le maintien de certaines activit s des soins sont tr s importants gt le vieillissement de la population et la n cessaire refonte du mod le de sant encore trop hospitalo centr ce titre de multiples r formes depuis 1991 et derni rement avec la loi pr cit e de 2009 ont particip de la conduite du changement l h pital gt r forme de la tarification et du mo d le de financement des tablisse ments de sant obligeant raisonner d abord via ses recettes avant ses d penses gt r forme des m canismes de r gula tion de la sant avec les agences r gio nales de lhospitalisation et depuis 2009 des a
33. du traitement brut des per sonnels titulaires en 2007 65 7 en 2011 Quant aux comparaisons avec les donn es de 1960 elles apparaissent en core plus al atoires le statut des cher cheurs datant de 1959 D une mani re g n rale l analyse des fonctions sup port constitue depuis plusieurs ann es d j un sujet de r flexion majeur pour les grands organismes de recherche G rant des budgets globaux les tablissements ont int gr les dif f rents imp ratifs d am lioration du niveau de service apporter aux unit s de recherche dans un souci de limitation des co ts de la fonction support Le poids relatif des fonctions support varie de 14 6 15 2 des effectifs totaux pour le CNRS l INSERM ou l INRA et la tendance est la baisse Ce ratio est de 12 1 dans le secteur industriel Le secteur de la recherche reposant sur lactivit de la communaut scientifique les d penses de per sonnel repr sentent assez logique ment la part la plus importante des d penses des organismes qu ils s attachent stabiliser Si la question de la suppression de l Agence d valua tion de la recherche et de l enseignement sup rieur AERES se pose pour l Acad mie des sciences c est bien sous l angle de la d finition de ce que devrait tre valuation des laboratoires instituts ou universit s en France et non sous l angle des conomies quantifiables en termes de masse salariale La ministre de lEn
34. e la section du contentieux est d sormais bien connu depuis lavis contentieux Lagier et Guignon du 4 juin 2007 n 303422 304214 au Rec Lebon Interpr tant l article L 376 1 du Code de la s curit sociale dans sa r daction issue de la loi de financement de la s curit sociale du 21 d cembre 2006 le Conseil d tat avait alors pos quelques principes que les juridictions ont depuis lors mis en uvre sans au cune difficult et donn le mode d emploi de l article L 376 1 nou veau dont le moindre apport nest pas le droit de priorit de la vic time d terminant notamment en cas d application de la th orie de la perte de chance En premier lieu le recours subrogatoire s exerce poste par poste et se distinguant de la nomenclature judiciaire connue sous le nom de nomenclature Dintilhac le Conseil d tat a donn sa d finition de chaque groupe de postes de pr judices en particulier patrimoniaux d penses de sant pertes de revenus actuels et futurs incidence professionnelle du dommage frais li s au handicap et autres d penses Les pr judices personnels pour leur part comprennent principalement les postes souffrances physiques et morales pr judice esth tique et troubles dans les conditions d existence En deuxi me lieu les pr judices personnels sont en principe sanctuaris s Cela signifie qu un tiers payeur ne peut pas pr tendre obtenir le rembourseme
35. et l ex cution de l action publique aux gouvernants et l administration et parce que ceux ci agissent en son nom le citoyen est en droit d exiger de toute personne qui concourt ces missions une r elle exemplarit 1 Les exigences d ontologiques propres la fonction publique ne sont pas l apanage de la France Certains pays sont m me culturellement plus dispos s interro ger les pratiques de leurs fonctionnaires Les pays anglo saxons notamment o les mots m mes de revolving doors illustrent les changes tr s fr quents et m me la porosit entre fonction publique et secteur priv sont ainsi plus sensibilis s l importance des r gles d on tologiques applicables ces situations de passage d un secteur l autre Ces exigences d ontologiques sont en revanche propres l action publique Elles ne peuvent du fait de la sp cificit de celle ci tre assimil es aux principes d ontolosiques applicables aux activit s priv es m me si bien s r certaines normes se recoupent Mais la d ontologie applicable la fonction publique ne peut davantage tre assimil e celle applicables aux lus dont la d ontologie est n cessairement sp cifique Dernier point la culture d ontologique n est pas inn e Elle ne peut reposer sur la seule conscience indi viduelle de l acteur public Elle exige de la vigilance du discernement et du conseil et doit s inscrire dans une d marche collective sur u
36. gissant les personnels des corps relevant du ministre affect s dans les services plac s sous l autorit du ministre qu aucune disposition de la note de service ne pr sente un caract re statutaire et ne peut tre regard e comme int ressant l or ganisation des services que par suite le comit technique minist riel n avait pas tre consult Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 L actualit juridique Sur la l galit interne de la d cision attaqu e 6 Consid rant que l article 60 de la loi du 11 janvier 1984 dis pose que l autorit comp tente proc de aux mouvements des fonctionnaires et qu il d finit des crit res de priorit pour certaines cat gories d agents notamment ceux s pa r s de leur conjoint ou du partenaire avec lequel ils sont li s par un pacte civil de solidarit que d une part la d cision attaqu e n a pas pour objet et ne saurait avoir pour effet de limiter la comp tence du recteur qui n est pas li par l avis du chef d tablissement pour prononcer les affectations dans les tablissements d enseignement du second degr que d autre part aucune disposition de la note de service ne pr voit que l autorit administrative peut d roger aux crit res prioritaires instaur s par l article 60 de la loi du 11 janvier 1984 quen particulier la mention titre indicatif d une exp rience souhait e d au moins trois ann es ne constitue pas une c
37. gitimes pour ne retenir que celles qui m ritent d tre retenues car elles ont fait leurs preuves la limite une d ontologie n invente rien mais se contente d interdire ou de valider des r gularit s d j l uvre dans les pratiques Dans toutes professions il y a des choses faire et ne pas faire En ce sens elle est une sorte de sagesse collective issue des d bats qui ne cessent de traverser et travailler une profession PR EP E PERTINENCE SOCIOLOGIQUE Affirmer l int r t de la perspective d ontologique c est en d cliner les b n fices et pour les professionnels et pour les usagers Pr sentons bri vement quatre grandes raisons D finir l espace de l agir qualifi Face la dispersion extensive et l accroissement potentiel des t ches li es la complexification des activit s professionnelles une d ontologie permet de fixer ou de r affirmer les contours d une pratique pro fessionnelle Elle pr cise et par l m me stabilise les t ches assignables en droit un professionnel M me si entre le droit et le fait entre le prescrit et le r el il y a toujours un cart l argument n en garde pas moins sa pertinence La mise au jour de ce que l on peut appe ler le domaine de d finition d une pratique devient un enjeu d autant plus important que les professionnels ont s articuler d autres professionnels appartenant d autres branches d activit Lorsqu une coop ration professio
38. l exercice de la police judiciaire en mer la s ret maritime et portuaire la d fense maritime du territoire Elle est charg e de la police administrative judiciaire et militaire dans certains lieux et concourt la protection du personnel du mat riel et des installations de la marine nationale Elle est aussi charg e dans certains cas d op rations de police Le commandement de la gendarmerie maritime est exerc par un officier sup rieur ou g n ral de la gendarmerie D cret n 2013 231 du 19 mars 2013 relatif au commandement de la gendarmerie pr v tale et la brigade de recherche pr v tale JO 21 mars p 4852 La diversit des conten tieux survenant sur les th tres d op rations ext rieures justifie la cr ation d un commande ment de la gendarmerie pr v tale sp cifique et le rattachement des formations pr v tales ce nouveau comman dement Le suivi des affaires p nales militaires au sein de la pr v t et les poursuites d enqu tes n cessitent de donner la brigade de recherches pr v tale une comp tence judiciaire sur le territoire national Infirmiers de l tat D cret n 2013 249 du 25 mars 2013 relatif au corps des infirmiers de l tat pour l admi nistration de la Poly n sie fran aise JO 27 mars texte 15 Ce d cret permet au corps des personnels infirmiers des services m dicaux de l tat pour l adminis
39. l habitude l ensemble de nos champs d tude fonction publique d tat vie publique locale m tiers de l enseignement et fonction publique hospitali re En stimulant la r flexion de chacun nous esp rons apporter notre contribution la construction d une d ontologie de la fonction publique ferment essentiel du pacte social Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 N 331 Avril 2013 ahiers de la fonction publique Les Cahiers hospitaliers Les Cahiers de l ducation Interview de Jean Marc Sauv vice pr sident du Conseil d Etat Dossier La fonction publique face la d ontologie Les 3 focus Fonctions publiques Fonction publique ducation de l tat et territoriale hospitali re nationale Discipline galit Du directeur d h pital professionnelle effectifs et de sa d ontologie le jeu des trois v rit s entre int r t g n ral et attentes des patients De l thique la charte continuer une d ontologie dans les m tiers de l enseignement Berger Levrault ahiers de la fonction publique Mensuel cr en 1982 104 avenue du Pr sident Kennedy 75016 Paris T l 01 40 64 42 55 R daction Pr sident du comit de r daction Mattias Guyomar Conseill re de la r daction Christine Szymankiewicz Conseiller sp cial Serge Salon Membres Bruno Malhey Patricia Orsi Yves Struillou Jean Philippe Thiellay Jacques Veyret Se
40. la s natrice Rachel Mazuir a mis en lumi re la situa tion difficile la fois des employeurs publics territoriaux et des agents non titulaires de cat gorie B Le r gime applicable aux agents non titulaires de la fonction publique terri toriale est la loi du 26 janvier 1984 Son article 3 2 dispose que le recrutement de contractuels ne peut avoir lieu que pour une dur e maximale d un an renouve lable une fois Des exceptions existent cependant L article 3 3 pr voit que ces dur es maximales ne sont pas appli cables pour certains postes de cat gorie A et les postes de secr taires de mairie La s natrice a soulign que ces limites dans le temps ne touchent pas non plus les cat gories C qui peuvent tre titulari s s sans concours Reste donc la particularit des cat go ries B trop qualifi s pour chapper aux concours et sans doute pas des postes as sez lev s pour b n ficier de prolongation de contrats d rogatoires bien que tous les cat gories A n en b n ficient pas La question se pose particuli rement dans des d partements ruraux comme l Ain o les candidats titulaires de concours se pr sentent rarement pour des postes La r ponse minist rielle cette ques tion permettra d en savoir plus sur les assouplissements venir dans la fonc tion publique territoriale compl tant la loi du 12 mars 2012 et participant effi cacement l am nagement du territoire Agents de la fonctio
41. ment mais dire vrai tous ces d mocrates donnent l impression jusqu la carica ture qu ils sont propri taires de leur fonction et s assoient all grement sur la hi rarchie des autorit s publiques et poli tiques alors que le d bat a eu lieu l int rieur de leur parti Il y a me semble t il un large accord sur le caract re anormal de la situation fran aise et ceci constitue un frein majeur une d mocratisation de la vie publique pour les autres semblent r pondre les r fractaires Comment oser affirmer que la mesure n a pas suffi samment t tudi e alors que les dix ann es pass es ont permis de fa onner un projet moins que les int ress s aient esp r secr tement que le temps de la mise en uvre n arriverait jamais M me si certains n ont pas tort de dire que d autres priorit s existent en particulier l emploi et la crois sance ils pourraient ajouter autrement difficiles satisfaire oubliant cette occasion que ne pas mettre en uvre une telle mesure imm diatement ne peut que rendre sceptique et m fiant vis vis d engagements concernant l emploi et la croissance On oublie aussi qu une des causes essentielles des fi nancements illicites des partis et de la corruption tient ce cumul voir supra Aussi la d claration r cente selon laquelle pour un s nateur quand vous n tes pas maire vous n tes pas un des leurs sonne curieusement et inqui te Peut
42. pond un parlementaire dans le cadre d un tat d mocratique respectueux des individus il n est pas envisageable de s exempter d appliquer la loi vot e par les repr sentants de la nation et ce notamment pour les agents de l tat que sont les fonctionnaires Appliquer les d cisions prises de mani re d mo cratique et les mettre en uvre fonde la l gitimit de la fonction publique et per met l existence m me d une action pu blique Le ministre souhaite assurer la communaut ducative de sa ferme volont de renouer le dialogue suivre le sujet faisant partie de la question g n rale des rythmes scolaires 1 Ce manifeste aurait recueilli 3000 signatures selon Le Monde du 12 mai 2010 sur quelque 330 000 enseignants des coles publiques 2 Je suis prof et je d sob is par Bastien Cazals Indig ne ditions 2009 En conscience je refuse d ob ir par Alain Refalo Des lots de r sistance 2010 R sister et enseigner de fa on thique et responsable par Alain Refa lo Golias Eds 2011 3 En raison de ce refus d ob issance ainsi que des manquements r p t s de l int ress ses obliga tions en mati re de notation le recteur a pu sans commettre d erreur manifeste d appr ciation bais ser de deux points sa note administrative 4 L int ress e soutenait que ces t ches taient tran g res celles qu elle avait vocation accomplir en applicat
43. que c est une des cl s de la l gitimit de la fonction publique La troisi me dimension de la d ontologie c est une exigence vis vis de soi m me un moment donn chacun des fonction naires chacun des agents publics doit se poser la question par rapport lui m me de ce qu il est convenable qu il fasse ou de ce qu il est convenable qu il s interdise de faire Dans ces trois dimensions il y a deux aspects Un aspect subjectif qui d coule de ce que je viens de dire c est l agent en tant qu homme c est ce quon pourrait dire en faisant r f rence la faute personnelle ce qui est indisso ciable de la personne elle m me Mais il y a un aspect objectif qui monte en puissance et qui renvoie par exemple la probl matique des conflits d int r ts Il peut surgir des enjeux d onto logiques raison de questions parfai tement objectives comme le cumul de deux fonctions ou l exercice concomi tant de deux fonctions qui se r v lent un moment donn finalement in compatibles entre elles Le tout est sourc au fondement de trois grands principes probit impartialit efficacit La probit cela va de soi et encore plus quand les deniers publics sont en jeu bien s r L impartialit qui est une exigence in h rente la fonction publique et qu on a parfois eu tendance confondre avec l exigence de neutralit mais qui revisit e aujourd hui sous l angle d un certain nombre de n
44. ra Nous nous sommes donc retrouv s dans cette situation paradoxale qui consistait tre la fois ceux qui cherchaient les tueurs hutus auteurs des exactions et des horreurs perp tr es depuis plusieurs semaines tout en prot geant les quelques Tutsis survivants en essayant de les sortir des situations d encerclement dans lesquelles ils se trouvaient Mais en m me temps nous devions prot ger des populations Hutus qui refluaient vers nous pour venir mourir du chol ra chez nous Tout cela se faisait pour partie en liaison avec les organisations humani taires travers des relations assez compliqu es et dans un cadre g n ral dont la compr hension tait d autant moins facile que la situation voluait rapidement avec des change ments extr mement rapides et radicaux Les soldats s inter rogeaient en permanence sur le sens de notre mission et il nous fallait sans cesse expliquer et essayer de clarifier notre action La zone dont nous tions responsables s tendait sur une superficie de 300 400 kilom tres carr s ce qui est norme pour une compagnie d infanterie compos e de cent vingt hommes Un jour avec l une de mes sections alors que nous ten tions de remettre en tat un dispensaire dans un village nous avons d couvert un charnier de b b s Une trentaine de petits corps ressortaient du sol et malgr l horreur de cette d couverte nous avons d proc der un nouvel ense velissement pour viter toute con
45. ses d cisions voire s exprimer d une seule voix m me dans les entreprises sous son contr le que pour rem dier ces faiblesses l tat ne doit plus agir au coup par coup mais adopter une stra t gie d ensemble pr parer les d cisions futures et d finir ce qu il attend de ses partenaires industriels Mais aussi et surtout que la d ten tion de participations publiques directes dans six des huit plus grosses entre prises industrielles fran aises de d fense constitue un levier incontournable pour la strat gie de d fense de notre pays en l absence d autres outils r galiens pleine ment adapt s Un levier incontournable indispen sable pour servir au mieux ses int r ts rench rit Didier Migaud qu il d finit comme tant d une triple nature gt la protection d activit s strat Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 23 24 ConneXit Le portail des nouvelles pratiques publiques giques pour la d fense fran aise de toute forme d ing rence trang re Cela est particuli rement vrai pour les entreprises dont les activit s concourent la force de dissuasion EADS DCNS Safran et SNPE no tamment mais galement Dassault Aviation et MBDA dans lesquels l tat ne dispose que de participa tions indirectes l industrie de d fense doit tre du rablement profitable pour tous ses actionnaires dont l tat Cela d
46. son financement l h pital public Le dialogue so cial l h pital public La gouvernance l organisation et le management Si le milieu professionnel hospitalier les usagers et des personnes qualifi es ont particip cette concertation on remarquera l absence des repr sentants des collectivit s locales Indiquant que l h pital avait perdu progressivement ses rep res les organisateurs ont sou hait sortir de la dichotomie classique entre approche conomique gestion naire et approche professionnelle pour retrouver une vision commune Ce pr requis est jug n cessaire pour d crisper le dialogue au sein des h pitaux mais aussi entre les tablissements et les agences r gionales de sant ARS Le rapport propose galement de r interroger l organisation hospitali re l aune du parcours des patients et de son insertion dans un territoire Invitant l abandon du d coupage des missions de service public des h pi taux le rapport insiste sur les principes auxquels doit avant tout r pondre leur fonctionnement non discrimination accessibilit g ographique et finan ci re aux SOINS adaptation de l offre transparence coute et participation des usagers management participatif La nouveaut pos e par le rapport tient l adossement du service public hospitalier un projet territorial Les h pitaux doivent consid rer l aval et
47. source de type contribution sociale g n ra lis e CSG caract re universel et tenant compte des revenus qui devait contribuer financer les politiques de solidarit socsossescesessscesesseeesssesesessceseesscecessecesesesceseescescecesscecesseseuce Avenir des r gimes de retraite Gouvernement a d fini une d marche pour pr parer les d ci sions assurant l avenir des r gimes de retraite Cette d marche repose sur des objectifs partag s avec les parte naires sociaux Savoir gt pr server notre syst me de retraite par r partition et garantir un niveau de pension satisfaisant gt conforter l quit notamment l ga lit femmes hommes et l attention aux jeunes et aux handicap s gt am liorer la lisibilit du syst me gt assurer la confiance dans le syst me par r partition La d marche comportait une phase de diagnostic et d tat des lieux de notre syst me de retraite et de ses perspectives financi res confi e au Conseil d orienta tion des retraites COR Deux rapports de cet organisme ont t adopt s le pre mier le 19 d cembre 2012 le second le 22 janvier 2013 partir de ces rapports une commis sion pour l avenir des retraites a t mise en place pour pr parer les conclusions qui serviront de base la concertation avec les partenaires sociaux avant les d cisions du Gouvernement La pr sidence de cette commission a t
48. tence de leur carri re et de leur exp rience les membres d un corps de contr le sup rieur soient sollicit s pour des activit s ext rieures ils doivent en tant que tels veiller strictement ce qu elles ne soient pas de nature com promettre leur ind pendance Les acti vit s d int r t g n ral ext rieures aux missions du corps jurys expertises participation aux instances d tablisse ments restent compatibles avec Pac complissement des missions confi es et n entra nent pas de confusion avec le r le de l inspection g n rale Les activit s de nature priv e sont possibles dans le cadre fix par la l gislation sur les cumuls sous la r serve qu elles ne portent pas atteinte au fonctionnement normal l ind pen dance ou la neutralit du service Pr vention des conflits d int r ts La pr vention des conflits d int r ts est par nature l un des principaux objectifs d une charte de d ontologie Un inspec teur doit s abstenir de participer m me au sein d une quipe une mission d audit ou de contr le dun organisme ou service avec lequel il entretient ou a entretenu des relations directes ou indi rectes ou dans lequel il d tient des int r ts de nature compromettre son ind pendance par exemple la participation aux instances d un tablissement les prestations de conseil ou d expertise les activit s d enseignement r mun r es Il convient galement qu il ne
49. tence confi e aux intercommunalit s par le projet de texte Au niveau d partemental As sociation des communaut s de France AdCF plaide pour le renforcement du Les dispositions les plus innovantes du projet de loi concernent sans doute la cr ation de la collectivit statut particulier du Grand Lyon M tropole de Lyon qui devrait tre constitu e par fusion verticale de la communaut urbaine du Grand Lyon et du d partement du Rh ne sur le fondement d un sc nario proche de ce que propo sait le rapport du comit Balladur en mars 2009 Le projet de loi pr voit galement une fusion de plein droit en 2015 des diff rentes intercommunalit s de l aire urbaine d Ai x Marseille dans une m tropole statut sp cial ainsi qu une organisation particuli re de l agglom ration parisienne Alors que la m tropole de Lyon serait une collectivit de plein exercice les autres m tropoles demeureraient des EPCI fiscalit propre tandis que la m tropole de Paris prendrait pour sa part la forme d un syndicat mixte conf d rant la ville de Paris et de grandes intercommunalit s d au moins 300 000 habitants organis es en premi re couronne et 200 000 au del Br ves UN ACCORD SUR LA FORMATION INITIALE ET CONTINUE DES ENSEIGNANTS Le ministre de l ducation natio nale la ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche et le pr sident de la Conf rence des pr sidents d universit
50. thique appliqu e il ny a jamais de solution toute pr te et d finitive Il faut inventer essayer retou cher Il y a finalement au meilleur sens du terme un bricolage de l thique appliqu e Par exemple pour un militaire qui poss de des convic tions religieuses le simple fait de tuer d roge d j la r gle premi re des grandes religions tu ne tueras pas Accepter de tuer c est d j ne plus tre dans la convic tion En revanche s imposer de combattre en ne tuant que lorsque cela est n cessaire et en restreignant sa vio lence chaque fois que c est possible permet de trouver une fa on de respecter ses convictions voire de donner du sens la d rogation faite C est l homme respon sable de trouver en lui m me les voies pour assumer ses charges car il est toujours tr s dangereux de d cla rer tre en devoir de d grader des principes au nom d une thique de responsabilit L thique de respon sabilit porte en elle des risques de d rive extr mement lev s car c est la tentation d accepter que la fin justifie tous les moyens c est la possibilit de privil gier l effi cacit tactique tout prix dont nous avons montr la st rilit long terme 11 Roger Pol Droit L thique expliqu e tout le monde ditions du Seuil 2009 On peut encore illustrer l thique appliqu e par un autre exemple historique en son temps voquant la pratique de la ju
51. tre est il souhaitable de changer cela par la loi au nom de la morale publique Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 37 38 Pourquoi les lus de tout niveau de responsabilit qui dans la grande majorit des cas font preuve d une grande abn gation et qui ne b n ficient pas en retour d une consid ration justifi e donnent ils cette image aussi d sastreuse en s accrochant leur mandat comme s il s agissait de leur patrimoine La commission Jospin en proposant l interdiction du cumul d un mandat local pour un ministre et l incompa tibilit d un mandat de parlementaire avec tout mandat lectif autre qu un mandat local simple va dans la bonne direction Mais il faudrait aller au del et prendre des mesures d accompagnement substantielles statut de l lu Ceci devrait conduire non seulement retenir les posi tions annonc es par la Commission Jospin mais retenir d s maintenant le mandat unique et une dur e limit e dans le temps et cela pour tous les lus et pas unique ment les parlementaires avec sans doute quelques att nuations pour les lus de petites communes Les lus actuellement en fonction y gagneraient en consid ration et la d mocratie se porterait mieux Il s agit cette fois de morale publique qui aurait sans nul doute un impact sur le comportement citoyen des usagers mais aussi des cadres publics Pr venir les conflits d int r t La Commission Jospin
52. un pr avis dont la dur e sera calcul e sur la base d un mois par ann e d anciennet sans pouvoir tre inf rieure 3 mois Les dispositions du d cret du 15 f vrier 1988 relatif aux agents non titulaires de la fonction publique territoriale pr voient un d lai de pr avis en cas de licenciement qui est de huit jours au moins si l agent a accompli moins de six mois de service d un mois au moins s il a accompli des services d une dur e gale ou sup rieure six mois et inf rieure deux ans de deux mois au moins si la dur e des services est gale ou sup rieure deux ans D n du 15 f vrier 1988 art 39 et 40 On peut souligner que les dispositions applicables la fonc tion publique de l tat D n 86 83 du 17 janvier 1986 art 46 et 48 et la fonction publique hospitali re D n 91 155 du 6 f vrier 1991 fixent des d lais de pr avis imp ratifs Il a t d ailleurs r cem ment jug pour les agents contractuels de l tat que la dur e fix e par le d cret du 17 janvier 1986 s impose en cas de licenciement m me si le contrat a pr vu une dur e diff rente CE 15 juin 2012 tablis sement public local de l enseignement agricole de Lavaur aux Tables n 335398 Pour les salari s du secteur priv la question se r sout ais ment en application du principe dit de faveur selon lequel le contrat de tra vail peut toujours comporter des clauses plus favorables pour le sala
53. voit que chaque d partement pourra assurer l assistance technique en appui aux communes isol es et aux petites intercommunalit s ne disposant pas des ressources suffisantes pour la conduite de projets structurants de voirie dam nagement du territoire et de l habitat Ou comment transf rer la comp tence d ing nierie publique de l tat aux d par tements Une nouvelle responsabilit que les d partements actuellement en diffi cult financi re risquent d avoir du mal endosser En p riode de rationalisation de l action publique et de r duction bud g taire il n existe pas de solution miracle Politique de la ville Signature d une convention inter minist rielle Sant et affaires sociales pour les quartiers populaires e ministre d l gu la Ville Fran ois Lamy et la ministre des Affaires sociales et de la Sant Marisol Touraine ainsi que ses ministres d l gu es ont si gn le 19 avril une convention d objectifs triennale pour les quartiers populaires Elle se d cline autour de trois axes l acc s aux droits sanitaires et sociaux la sant et la coh sion sociale Parmi les priorit s nonc es dans la convention la lutte contre le non recours aux droits sociaux dans les quartiers dans tous les lieux d accueil et de soins de proximit des partenariats seront mis en uvre pour favoriser l acc s aux droits la connaissance des dispositifs de pr vention et l
54. 300 Date de parution ao t 2019 neuf m hirs T Prix public unitaire TTC TVA 5 5 45 70 POUR COMMANDER CONTACTEZ NOTRE SERVICE RELATION CLIENT e 03 83 38 83 83 du lundi au vendredi de 8H 19Het de 13H 17 H 30 e relationsclients berger levrault fr e boutique berger levrauit fr Berger Levrault ANENT EET AUX VALELRES SITES Jurisprudence relative la fonction publique hospitali re Par Jean Philippe Thiellay Conseiller d tat Conseil d tat 6 mars 2013 n 352404 M F mentionner aux tables du Recueil Lebon Dans quelles conditions les praticiens hospitaliers qui effectuent des heures suppl mentaires peuvent voir reconnu leur droit compensation ou r mun ration C est la question importante en pratique que le Conseil d tat a tranch e notamment sur le point de savoir si la signature d un contrat d engagement tait une condition pr alable cette r mun ration Consid rant qu il r sulte des dispositions combin es de l article R 6152 23 du troisi me alin a de l article R 6152 27 et de l ar ticle D 6152 23 1 du Code de la sant publique dans leur r dac tion alors applicable que le praticien hospitalier qui a accompli au del de ses obligations de service hebdomadaires un temps de travail additionnel a droit en tre indemnis qu aux termes de l article 4 de l arr t interminist riel du 30 avril 2003 relatif l orga
55. 9 octobre 1945 relative la formation au recrutement et au statut de certaines cat gories de fonctionnaires 9 Voir par exemple M O Baruch Servir l tat fran ais L administration en France de 1940 1944 Paris Fayard 1997 Quel type de comportement adopter face aux sollicitudes des usagers ou des partenaires de l administration et d une mani re g n rale aux int r ts priv s Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 31 32 6 CE 19 mars 2008 M Gollnisch n 296984 Rec t p 759 7 Manipulation of the Oil for Food Programme by the lraqui regime dit rapport Volcker 8 Z Shepard Absolument d bor d e ou le paradoxe du fonctionnaire Albin Michel 2010 9 Voir le cadre fix par CE 1 d cembre 1972 Demoiselle Obrego Rec p 711 10 C Vigouroux op cit n 10 09 11 Commission de r flexion pour la pr vention des conflits dans la vie publique Pour une nouvelle d ontologie de la vie publique rapport remis au Pr sident de la R publique le 26 janvier 2011 disponible sur http www conflits interets fr pdf rapport commission conflits interets vie publique pdf tenant des propos de nature semer le doute sur l exis tence des chambres gaz d anciens diplomates minents mentionn s dans le rapport d une commission ind pen dante de l Organisation des Nations Unies sur le d tour nement du programme P
56. Le rap port de la concertation sur la refonda tion de l cole remis au pr sident de la R publique le 9 octobre 2012 pr cise que la mission de d pistage et de suivi de la sant doit tre renforc e Enfin le ministre reste tr s attach au maintien de leurs missions dans son p rim tre et nenvisage ni de les transf rer aux col lectivit s territoriales ni d effectuer un transfert de gouvernance de la sant sco laire au minist re charg de la Sant Impossibilit pour les tablissements d enseignement sup rieur de recruter en tant qu agent temporaire vacataire un enseignant qui exer ait dans l tablis sement concern au moment de son d part la retraite Question crite n 10397 de M Benoist Apparu publi e au JOAN le 20 novem bre 2012 R ponse de la ministre de l En seignement sup rieur et de la Recherche publi e au JOAN du 8 janvier 2013 Les Cahiers de la fonction publique n 337 Question M Benoist Apparu interroge Mme la ministre de l Enseignement su p rieur et de la Recherche sur les emplois de vacataires pour les retrait s de l ensei gnement sup rieur Il existe aujourd hui des restrictions qui rendent difficile l embauche de vacataires qualifi s dans les tablissements En effet le d cret n 87 889 du 29 octobre 1987 relatif aux conditions de recrutement et d emploi de vacataires pour l enseignement sup rieur pr cise dans son article 3 qu il n est pas pos
57. Mais que dans un contexte qui volue et qui perturbe les rep res le mode d exercice du management hospi talier volue et doit trouver les leviers visant redonner du sens l action de chacun Une double exigence L action des hospitaliers est guid e par une double exigence qui s impose eux d abord une exigence li e au res pect de l int r t g n ral et des valeurs du service public ensuite une exigence d tre au rendez vous des attentes du corps social et plus particuli rement des patients L h pital public lieu de soins d li vr s tous les patients dans le respect indiscutable de leurs droits est r gu li rement reconnu comme l un des ser vices publics pr f r s des Fran ais Ses missions s inscrivent dans le cadre des grands principes du service public qui constituent le fondement premier de l action et des obligations du d cideur hospitalier D taillons quelques exemples gt le principe de continuit constitue une valeur fondamentale L h pital avec des urgences est ouvert H24 limitant de fait le droit de gr ve r quisition de ses personnels tan dis que l h pital est bien souvent l ultime structure de recours d un territoire de sant le principe d adaptabilit ou prin cipe d efficacit oblige la fois ga rantir la mise en place de nouvelles activit s ou nouveaux modes d exer cice mais aussi assurer la r organi sation voire la suppression de toute ou pa
58. Me Fenseigrerrenl in ur RTL Auteurs Jean Gavard Jean Paul Delahaye Alberto Mu oz Nicole et Jacques Stirnemann Broch 250 pages environ Format 16 x 24 cm ISBN 978 9 7013 1789 3 R f rence 191 CJO 198 Date de parution octobre 2019 Prix public unitaire TTC TVA 5 5 amp 43 J POUR COMMANDER CONTACTEZ NOTRE SERVICE RELATION CLIENT e 03 83 38 83 83 du lundi au vendredi de 8H 19H et de 13H 17H30 e relationsclients berger levrault fr boutique berger levrault fr Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Berger Lexrault AMEN EST GJ V LELRE SITES L AVENIR EST AUX VALEURS S RES DEUX REGARDS COMPL MENTAIRES Les ma rch s POUR UNE RELATION DE QUALIT f crit conjointement par une juriste et un architecte ce guide juridique et pratique anticipe et r pond aux probl matiques ri des acteurs publics lorsqu ils entreprennent un march public de ma trise d uvre Int srant le point de vue des ma tres d ouvrage et celui des ma tres d uvre il aide viter sinon r soudre les incompr hensions pouvant surgir entre ces deux professions LS REAS ON UNS i LES CL S POUR UNE R ALISATION FLUIDE ET S CURIS E DE VOS MARCH S DE MA TRISE D C UVRE l ouvrage dispense avec force exemples et conseils pr cis tir s de l exp rience des auteurs e une m thodologie concernant les d marches et les proc
59. aise que cette loi du pays a t publi e au Journal officiel de la Polyn sie fran aise titre d information le 12 d cembre 2011 qu au titre du contr le juridictionnel sp cifique d fini au chapitre II du titre VI de cette loi organique le syndicat des cadres de la fonction publique a saisi le Conseil d tat d une requ te tendant ce que cette loi du pays soit d clar e ill gale Sur la l galit de la loi du pays Sans qu il soit besoin d examiner les autres moyens de la requ te 5 Consid rant que la reprise de contrats de travail par une personne publique g rant un service public adminis tratif lorsqu elle r sulte du transfert cette personne d une entit conomique employant des agents de droit priv ne constitue pas par elle m me une op ration de recrutement soumise au principe d gal acc s aux emplois publics en vertu de l article 6 de la D claration des droits de l homme et du citoyen qu en revanche alors m me qu aucune r gle ni aucun principe n interdisent de pr voir que certains fonctionnaires puissent tre recrut s sans concours il incombe l autorit comp tente de ne proc der au recrutement de fonctionnaires qu apr s avoir pr cis les modalit s selon lesquelles les aptitudes des candidats seront examin es et s tant conform e ces modalit s de ne fonder sa d cision de nomination que sur les vertus talents et capacit s des
60. alors m me quaucune perte de revenus n avait t subie Adoptant une forme de raisonnement par le vide s il n y a pas de pertes de re venus il y a n cessairement quelque chose d autre fond au moins de mani re optique sur le principe de r paration int grale elle en a d duit que la rente r parait n cessairement autre chose savoir le d ficit fonctionnel permanent La section du contentieux conform ment ce que lui proposait son rapporteur public dans des termes tr s convaincants et mal gr les inconv nients s rieux que repr sente une telle divergence de jurisprudence na pas suivi la logique de la cour de cassation Celle ci avait t critiqu e par une partie de la doctrine dans des termes inhabituellement s v res interpr tation contra legem pour le Professeur Porchy Simon confusion des genres et apriorisme selon le Professeur Saint Jours contresens aberration juridique et humaine et r gression pour le Pr sident Sargos Le rapporteur public a voqu d abord des raisons de texte mili tant fortement pour le maintien de la jurisprudence ant rieure et a rappel que le Code de la s curit sociale comportait plu sieurs mentions liant rente et perte de revenus Dans sa d cision n 2010 8 QPC du 18 juin 2010 le Conseil constitutionnel avait aussi jug que la rente d accident du travail est une indemnit destin e compenser la perte de salaire r
61. appropri e Il s ensuit que dans le cas d une annulation conten tieuse de la sanction pour erreur ma nifeste d appr ciation il appartient l autorit administrative comp tente apr s avoir ex cut la d cision d an nulation de prononcer une nouvelle sanction dans le sens indiqu par le juge sans avoir besoin d engager une nouvelle proc dure disciplinaire Les annulations pour erreur mani feste d appr ciation tant relativement nombreuses il est bon que les autori t s administratives se r f rent aux d cisions de justice afin de se forger une opinion utile Conduite de l action disciplinaire Les droits de la d fense Le principe du respect des droits de la d fense a t formul pour la premi re fois par le Conseil d tat dans un arr t d Assembl e du 26 octobre 1945 Ara mu Rec 213 Aux termes de cet arr t une sanction ne peut tre pronon c e l galement sans que l int ress ait t mis en mesure de pr senter utile ment sa d fense qu il doit par suite au pr alable recevoir connaissance sinon du texte m me du rapport ta bli ou de la plainte d pos e contre lui du moins de l essentiel des griefs qui y sont contenus de mani re tre en tat de formuler ce sujet toutes ob servations qu il juge n cessaires Le principe des droits de la d fense est un principe g n ral du droit ap plicable m me sans texte Il a valeur constitutionnelle et se
62. aux ma tres contractuels ou agr s des ta blissements d enseignement priv s sous contrat Commentaire D s lors qu aux termes de l article L 914 1 du Code de l ducation les r gles g n rales qui d terminent les conditions de service et de cessation d activit des ma tres titulaires de l enseignement public ainsi que les mesures sociales et les possibilit s de formation dont ils b n ficient sont applicables galement et simultan ment aux ma tres contractuels ou agr s des tablissements d enseigne ment priv s sous contrat justifiant du m me niveau de formation la r gle de maintien en activit jusqu au 31 ao t des personnels enseignants du premier degr qui remplissent en cours d ann e sco laire les conditions d ge pour obtenir la jouissance imm diate de leur pension nonc e par l article L 921 4 du m me code leur est applicable de plein droit Pour autant les dispositions pr cit es de Tarticle L 914 1 nont ni pour objet ni pour effet de supprimer toute diff rence de traite ment dans la gestion de la situation respective des deux cat gories d enseignants ni de rendre inapplicables les dispositions sp cifiques propres aux seuls ma tres de l enseignement priv sous contrat Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 L actualit juridique ainsi continuent de s appliquer les dispositions du d cret n 64 217 du 10 mars 1964 relatif aux ma tres contractuels et agr
63. comporter Son avis est adress au chef du service ainsi qu la personne concer n e S il l estime utile le coll ge peut rendre public le sens de ses avis sous couvert d anonymat Une d marche volontaire et autonome Enfin tout membre de l IGAENR remet au chef du service une d claration d in t r ts par laquelle il signale tous les in t r ts activit s et engagements profes sionnels et personnels en rapport avec les missions du corps afin de pouvoir v rifier si n cessaire que l un de ces l ments n est pas susceptible d entrer en conflit avec une mission ou une fonc tion qui lui serait confi e Par une d marche volontaire et auto nome l IGAENR a entendu ainsi affir mer le haut degr d exigence quelle se fixe pour l exercice des missions qui lui sont confi es par l tat au service de l int r t g n ral E Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 2013 Focus ducation nationale 70 Confiance souplesse et respect La petite thique de l enseignant Auteur Beno t Charuau professeur agr g de philosophie L ducation est rapport l autre En cela elle engage la morale d autant qu il s agit d agir sur lui de faire advenir cet tre autonome cette personne qui impose le respect Elle l engage aussi parce qu il s agit de l intro duire dans le monde notre soci t par l h ritage qui lui est transmis par la place les r les la profession qu il asp
64. confi e Yannick Moreau Conseiller d tat pr sidente de section honoraire lettre de mission du Premier ministre du 26 janvier 2013 avec mission d identifier les diff rentes pistes de r forme permettant d assurer l quilibre des r gimes de retraite court moyen et long terme et d en renforcer la justice l quit et la lisibilit pour les assu r s sur la base d un cahier des charges Les conclusions des travaux de la com mission devront tre remises au Premier ministre en juin 2013 Sources Premier minist re Alors que le Gouvernement vient d annoncer une r duction d une ampleur in dite dans les budgets des collec tivit s locales hauteur de 3 milliards d euros l horizon 2015 dont une part importante risque d tre mise la charge du bloc communal cette hypoth se de nouvel change de ressources fiscales apr s l pisode de la taxe d habitation en 2010 doit tre regard e avec une extr me attention Les DMTO constituent une assiette fiscale indirecte extr mement lastique la conjoncture car fond e sur des valeurs prix mais aussi des volumes nombre de transactions qui connaissent de fortes variations Les disparit s sont galement consid rables l chelle des communes et ne peuvent tre corrig es par le diff rentiel de taux Il doit galement tre not que les d partements disposent d j d un pouvoir fiscal sur la taxe fonci re sur les propri t s b ties
65. consacre de longs d veloppe ments ce ph nom ne multiforme et pr ne notam ment la cr ation d une Haute autorit de d ontologie reprenant la proposition du rapport Sauv et sacrifiant une fois de plus la fascination des constructions juri diques type jardin la fran aise La Haute autorit plac e au sommet de la pyramide inspirera it un r seau de structures minist rielles ou autres et tablirait un lien avec les d ontologues cr es dans chaque structure mais sans autre pouvoir que consultatif ou de transmission l autorit comp tente Pourquoi imaginer un tel dispositif pour ce qui re l ve manifestement davantage d un d lit voire d un crime que d un cart de comportement alors que la machine judiciaire existe et les procureurs sont parfai tement aptes traiter ces questions pourvu qu ils en aient les moyens Pourquoi si on renonce cette sug gestion ne pas donner cette autorit qui absorbe par ailleurs la Commission de d ontologie des fonctions publiques un vrai pouvoir de sanction On ne peut plus se satisfaire du r le de l actuelle Com mission de d ontologie ni renvoyer le soin de poursuites ventuelles aux assembl es quand un parlementaire est concern sauf accr diter l id e que ces questions doivent se traiter entre soi et instiller le poison du soup on En revanche la mise en place d un dispositif ouvert d alertes thiques l extension de certaines
66. consid rant d une part l absence de caract re statutaire de la circulaire qui na pas pour objet et ne saurait avoir pour effet de limi ter la comp tence du recteur ni de d roger aux crit res prioritaires en mati re de mutation instaur s par l article 60 de la loi du 11 janvier 1984 6 consid rant d autre part Elle se prononce galement de mani re positive sur le caract re purement indicatif des r sultats communiqu s avant la consultation des instances paritaires et des d cisions prises selon le cas par le recteur ou le ministre Mots cl s Circulaire minist rielle Caract re non statutaire Pouvoir r gle mentaire du ministre W Justice des mineurs Comprendre les volutions et les enjeux actuels e Un panorama complet et jour du droit et des pratiques e Cette premi re dition offre un clairage pr cis tant de l tat du droit que des d bats qui traversent la justice des mineurs e Justice des mineurs s adresse l ensemble des professionnels de l enfance Berger Levrault 2013 SA au capital de 19 203 360 Locataire G rant Convergence Applications 755 800 646 RCS Paris Si ge social 104 avenue du Pr sident Kennedy 75016 Paris Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 NL We Auteur Olivier Beauvallet Sun Yung Lazare sous la direction Broch 400 pages environ Format 16 x 24 cm ISBN 978 9 85130 996 7 R f rence 570 CNP
67. d une aide dans les domaines de la voirie de l am nagement et de l habitat Or l tat a engag dans le cadre de la r forme de l administration territoriale de l tat une refonte de ses missions d instruction des autorisations d urba nisme et de ses missions d ing nierie publique destination des collectivit s Comme l indique le minist re de l galit des territoires et du Logement r pon dant le 28 mars dernier deux questions parlementaires sur le m me sujet l ob jectif est de faire voluer l ATESAT vers des missions de conseil et d assistance destination des collectivit s qui doivent faire face des servitudes des risques des situations d urgence ou la com plexit particuli re d un projet D apr s le minist re en mati re d ing nierie publique l tat concentrera d sormais prioritairement son soutien aux collecti vit s en difficult Sous quelles conditions les collectivit s pourront elles alors continuer b n ficier de l aide technique de l tat Une carto graphie des collectivit s en difficult sera t elle tablie sur la base des crit res de la politique de la Ville zones urbaines sensibles zones de s curit prioritaire Pas de r ponse claire pour le moment Selon le minist re de l galit des ter ritoires une volution de l ATESAT tait rendue n cessaire du fait de l apparition Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337
68. dans le souci de m nager au mieux l in t r t de l l ve et le bien vivre ensemble J ai r cemment t confront une vive altercation entre deux l ves l une s en prit verbalement une autre jusqu Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 2013 Focus ducation nationale 77 72 Ber Q er Le vrau CL 90 3 g gm EE C anieraonre Amni Aak Ane EE QNN AAA rant Convergence Applications 755 800 646 menacer d user de la force La vigueur de l altercation la perturbation de mon cours et des classes alentour furent telles qu une sanction exemplaire s imposait soit un conseil de discipline pouvant se solder par l exclusion de l l ve Usant de la parole la CPE se rendit en fait compte que l l ve en cause tait depuis des mois moralement harcel e par la deu xi me La situation familiale et sociale de l l ve tait telle que son exclusion du lyc e risquait d accentuer un processus de d socialisation d j amorc Une sanc tion fut prise mais sans passer par un conseil de discipline l issue trop risqu e Une exception fut donc faite la r gle et au souci d un gal traitement de tous les l ves Une exception pour le pr f rable le retour des deux l ves en classe et leur apprentissage d une coexistence sereine Faut il tout dire aux l ves Tout jusqu aux inqui tudes aux sentiments et autres troubles qu ils suscitent en nous parfois J entends s
69. de ces dispositions les agents plac s en cong s de maladie de longue maladie ou de longue dur e en vertu de l article 34 de la loi du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires rela tives la fonction publique de l tat s ils se trouvent dans une position statutaire d activit qui leur permet de satisfaire aux obligations relatives la dur e l gale du temps de travail ne peuvent tre regard s ni comme exer ant effectivement leurs fonctions ni comme se trouvant la disposition de leur em ployeur et en situation de devoir se conformer ses directives sans pouvoir vaquer des occupations personnelles 3 Consid rant qu en indiquant au paragraphe 2 1 4 de la circu laire attaqu e que les cong s de maladie ordinaire de longue maladie ou de longue dur e sont int gr s dans le calcul de la dur e l gale du travail mais ne donnent pas lieu r cup ra tion des temps correspondants et en les excluant du temps de travail effectif le ministre de l int rieur n a m connu ni la d finition du temps de travail effectif pr cis e l article 2 du d cret du 25 ao t 2000 ni le droit aux cong s de maladie de longue maladie et de longue dur e pr vu par l article 34 de la loi du 11 janvier 1984 que le ministre a d s lors l galement rejet les demandes dont il tait saisi tendant ce que soient tir es les cons quences de l ill galit all gu e de la circulaire 4 Consid rant par s
70. de la consultation comme c tait le cas avec la convention n 151 Il doit promouvoir la n gociation collective des conditions de travail et d emploi articles 2 et 5 paragraphe 1 Ainsi avec l adoption de la convention n 154 la communaut internationale reconna t que la n gociation collective constitue le moyen privil gi de r glementer les condi tions de travail pour le secteur public comme pour le secteur priv En admettant des modalit s particuli res d applica tion la convention n 154 apporte une certaine sou plesse dans l application de ses dispositions et de cette fa on elle permet de tenir compte des sp cificit s du secteur public ainsi que des divers r gimes et proc dures budg taires nationaux Comme en t moigne ce bref historique la transposition des principes et des droits syndicaux fondamentaux qu noncent la Consti tution de l OIT de 1919 et la D claration de Philadel phie dans les conventions internationales du travail mentionn es n a pas t chose facile et a pris du temps Avril 201 3 103 Berger L vrault i NOUVELLE 4 DITION Cette nouvelle dition int gre la circulaire qu 6 avril 2012 de mise jour de l IGREC pr sentant les tableaux r capitulatifs des formules de mentions appos es en marge des actes d tat civil Les nombreux mod les d actes et de mentions correspondants sont actualis s pour une application ais e et imm d
71. de services d di s au sein des intercom munalit s du renforcement des com p tences de certaines collectivit s et du soutien technique apport par le d par tement Mais pour beaucoup de petites communes la cr ation d un service d di l ing nierie publique pose la fois un probl me de comp tence mais aussi de moyens Et recourir des services ext rieurs pour exercer ces missions s av re souvent trop co teux En 2012 l Associa tion des maires ruraux de France AMRF avait d j tir la sonnette d alarme pr oc cup e par la politique de non renouvelle ment des conventions ATESAT Face ces inqui tudes le minist re de l galit des territoires se veut rassurant Cette r forme s articulera avec la cr a tion prochaine d un tablissement public regroupant les meilleurs experts du r seau scientifique et technique de l tat indique t il Dans le m me temps les r ductions d effectifs au sein de l assis tance technique de l tat se poursuivent Parmi les solutions souvent valoris es la mutualisation des services En effet la r forme territoriale reprise en main par le Gouvernement pr voit toujours lach vement de la carte intercommunale et encourage le transfert de comp tences aux intercommunalit s l ing nierie publique pourrait alors faire l objet d un service d di De son c t le projet de loi de d centra lisation et de r forme de l action publique pr
72. des fonctions une activit pro fessionnelle principale ext rieure l ta blissement peuvent tre recrut es en qualit d agents temporaires vacataires Concernant la condition d avoir exerc au moment de la cessation de leurs fonc tions une activit professionnelle prin cipale ext rieure l tablissement il est envisag de supprimer cette disposition lors de la prochaine modification du d cret du 29 octobre 1987 En effet la loi n 2008 1330 du 17 d cembre 2008 de financement de la S curit sociale pour 2009 a lib ralis compter du 1 janvier 2009 les possibilit s de cumul de r mur Avril 2013 77 78 n ration en modifiant cet effet l article L 84 du Code des pensions civiles et mi litaires de retraite et l article L 161 22 du Code de la s curit sociale S agissant de la condition d ge men tionn e l article 3 du d cret du 29 oc tobre 1987 elle ne doit plus tre prise en compte En effet la loi n 2010 1330 du 9 novembre 2010 portant r forme des retraites a pr vu le rel vement pro gressif de deux ann es de la limite d ge dans la fonction publique L ge limite de maintien en activit des agents contractuels de la fonction publique de l tat passe ainsi de soixante cinq ans soixante sept ans dans les m mes condi tions transitoires que celles pr vues pour le rel vement des limites d ge des fonctionnaires par le d cret n 2011 2103 du 30 d ce
73. dit par avance l acc s aux possibilit s de titularisation mises en place par la loi n 2012 347 du 12 mars 2012 Ces agents de la recherche publique fran aise tentent de mettre en garde le Gou vernement contre une application erro n e de ce texte En effet les directions des tablissements de recherche et d en seignement sup rieur ont fait le choix de se s parer de la plupart des agents en CDD candidats ventuels ce dispositif de titularisation Ils pourront alors les remplacer par de nouveaux personnels en CDD qui eux ne pourront pr tendre un tel dispositif Ainsi la lutte contre la pr carit dans la fonction publique annonc e par le Gouvernement se traduit concr tement dans la recherche et l enseignement sup rieur par une vague massive de fins de contrats pour des personnes ayant sou vent jusqu six ans d anciennet contra riant ainsi l esprit m me de la loi La recherche publique fran aise contri buant au rayonnement international de notre pays il appara t n cessaire d appor ter des r ponses sp cifiques ce secteur public d activit Il lui demande dans ce contexte d ur gence quelles mesures compte prendre le Gouvernement pour mettre un terme Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 cette interpr tation injuste du texte et s il entend s engager maintenir dans leur emploi les personnels pr caires ainsi qu mettre en place un plan ambitieux d
74. du d cret du 29 octobre 1987 pr cit ces dispositions relatives la limite ge des vacataires ont t rappel es aux pr sidents et directeurs d tablis sements publics d enseignement sup rieur par une circulaire minist rielle du 18 octobre 2012 Situation des agents non titulaires dans l en seignement sup rieur et dans la recherche Question crite n 02856 de M Roland Povilleni publi e dans le JO S nat du 1 novembre 2012 R ponse de la mi nistre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche publi e dans le JO S nat du 10 janvier 2013 Question M Roland Povinelli attire lat tention de Mme la ministre de l Ensei gnement sup rieur et de la Recherche sur la situation pr caire des personnels des tablissements et des organismes sous sa tutelle Un grand nombre de post doctorants ing nieurs techniciens et personnels administratifs travaillent sur des contrats dur e d termin e CDD Ces contrats sont tr s g n ralement financ s par des tablissements publics caract re scienti fique et technologique l Agence nationale de la recherche PERC Conseil europ en de la recherche par des contrats indus triels que les laboratoires ont obtenus ou encore au moyen de bourses provenant de diff rentes associations Nombreux sont les contractuels dur e d termin e qui voient leurs contrats non renouvel s ou transform s en contrat dur e ind termin e ce qui leur inter
75. dures pour faire les bons choix avant la passation d un march de ma trise d uvre e les conditions et les formalit s suivre pour une ex cution du projet sans accroc et en toute s curit juridique Auteurs Lydia Di Martino Denis Dessus Berger Levrault et vous Broch 332 pages Pour commander ou demander des informations Format 14 8 x 21 cm ISBN 978 2 7013 1773 1 03 83 38 83 83 du lundi au vendredi _ R f rence 121 CNM 1146 or ole ce ee rA boutique berger levrault fr Date de parution septembre 2012 Prix public unitaire TTC TVA 5 5 32 50 relationsclients berger levrault fr Fax 05 61 39 86 64 931 rue Pierre et Marie Curie CS 57605 31676 Lab ge cedex Berger Levrault 2013 SA au capital de 12 203 360 Locataire G rant Convergence Applications 755 800 646 RCS Paris Si ge social 104 avenue du Pr sident Kennedy 75016 Paris Avril 2013 74 L actualit juridique Sommaire 75 Questions parlementaires et r ponses minist rielles sa Jurisprudence o4 jen GG 90 96 99 99 101 101 Jurisprudence g n rale e Tribunal des conflits 18 f vrier 2013 Pr vention de conflit n gatif sur renvoi du tribunal administratif de Melun M M c Commune de Sainte Colombe n 3889 e Conseil d tat 27 f vrier 2013 Syndicat SUD Int rieur n 355155 e Conseil d tat Section 8 mars 2013 Syndicats des cadres de la fonction publique n
76. e ind termi n e la date du 13 mars 2012 en appli cation de l article 8 de la loi du 12 mars 2012 peuvent galement se pr senter aux recrutements r serv s ouverts par l admi nistration dont ils rel vent cette m me date La circulaire du minist re de la R forme de l tat de la D centralisation et de la Fonction publique du 26 juillet 2012 rappelle que les agents peuvent tre li gibles au dispositif d acc s l emploi titu laire m me s ils ne sont plus en fonction la date de cl ture des inscriptions au recrutement Toutefois ils doivent avoir t en fonction au 1 janvier 2011 et avoir b n fici d un contrat dur e d termin e ou ind termin e qui a cess entre 1 jan vier 2011 et le 31 mars 2011 Cependant il convient de noter que les dispositions de l article 2 de la loi du 12 mars 2012 pr voient que l acc s la fonction publique de l tat est r serv aux agents occupant un emploi pour r pondre un besoin permanent de l tat de l un de ses tablis sements publics ou d un tablissement public local d enseignement L actualit juridique Au total l int gralit des agents non titulaires dans l enseignement sup rieur et dans la recherche remplissant les conditions pr vues par la loi soit 9 376 personnes auront la possibilit de deve nir titulaires sur les quatre prochaines ann es Modes de recrutement des directeurs de recherche des tablis
77. est hors de question d ouvrir le feu dans de telles conditions Peu importe l arm e fran aise a l habitude de ce genre de situation qui exige sang froid et mod ration il ne faut pas s offusquer de ce qui peut ressembler de la passivit mais qui en v rit rel ve de cette loi non crite merveilleux h ri tage de l humanisme militaire fran ais qui sugg re que tout doit tre fait pour privil gier la vie Il est 9 h OO c en est fini de la passivit Le premier chelon s est d ploy sur le grand d couvert au nord des quartiers d Aydiid domin par les hauts b timents des trois h pitaux que tiennent les rebelles Il concentre imm diate ment sur lui tous les feux ce qui permettra aux Marocains de se d sengager au bout d une heure Il faut imaginer ce spectacle surr aliste de tirs furieux qu observe avec curiosit une foule nombreuse accoud e aux balcons des h pitaux ou assise aux marches du stade inconsciente du danger insensible sans doute au spectre de la mort voisine et qui sert aux tireurs ennemis de bouclier humain et de martyrs pour l opinion internationale au cas o Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 gt l envie nous prendrait de tirer aveuglement Mais c est notre fiert que de n avoir jamais tir sans tre absolument certains de ne pas blesser d innocents Cela explique la dur e des combats pr s de trois heures alors qu il e t t si facile de tirer un obus expl
78. est ais de se laisser prendre ce sentiment de vengeance cette violence que nous apportent la guerre la mort et les crises Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 49 50 E L THIQUE APPLIQU E L thique appliqu e pour atteindre l efficacit r elle une fa on de concilier l thique de conviction et lexer cice pratique des responsabilit s La responsabilit du chef militaire ici fondamen talement pragmatique peut tre qualifi e d efficacit r elle Ceci signifie que la fin ne justifie pas les moyens mais ce sont bien les moyens qui vont permettre une fin au juste niveau d efficacit parce que ces moyens sont pr cis ment en accord avec les attentes Cette approche de l efficacit r elle impose une vision de long terme qui diff re de celle du succ s tactique imm diat Elle r clame une hauteur de vue qui vise le but ultime et pas uniquement l tape du moment La responsabilit l effi cacit et l thique sont fondamentalement li es sur le terrain et ne peuvent pas tre oppos es C est pourquoi pour r pondre ceux qui les opposent il est aujourd hui possible de proposer une notion plus subtile que celle de l thique de responsabilit celle de l thique appli qu e que nous d crit Roger Pol Droit l thique ne se construit pas facilement Elle se heurte des h si tations des tensions des labyrinthes en quelque sorte En
79. et des contradictions qui rendent n cessaires l adoption d une thique Mais que dirait celle ci Est elle codifiable Est elle seulement possible La r f rence la r gle comme gage de libert Si l thique d termine les moyens d atteindre la fin que l on s est pres crite il semble que l on puisse identi fier quelques principes qui la circons crivent Quelle est ici la fin Former un tre autonome de fa on ce qu il puisse s ins rer dans notre monde et demain le renouveler Mais comment atteindre ce but D j en d passant le conflit de la contrainte et de la libert par la r f rence la r gle qui fonde la relation d autorit Mes l ves ne sont pas sou mis ma volont capricieuse je ne puis exiger d eux que ce que pr voient les textes le Bulletin officiel et le r gle ment int rieur du lyc e Je peux exiger d eux qu ils teignent leurs portables et se taisent pas qu ils s accroupissent mes pieds Cela va de soi Encore faut il qu on le dise qu on explique aux l ves que la discipline n est pas soumis sion mais ob issance des r gles qui interdisent en retour leurs professeurs de tout imposer Enseignant pendant quatorze ann es en Maison d Arr t j ai toujours eu soin de bien clarifier la na ture de cette relation d autorit Condi tion du bon d roulement de mes cours cette explication fut aussi un facteur d apaisement de la relation de c
80. f rent de consultant de conseil au moment o un agent en a besoin e Faire fonctionner le service pu blic dans le respect des r gles qui lui sont propres La conclusion de la charte tient en une phrase L ensemble de ces enga gements repose sur les principes de la R publique fran aise fond e sur les va leurs de libert d galit et de fraternit Fran ois B rard L h pital public est une institution pour laquelle le terme de d onto logie parle tous Le statut de la fonction publique d finit les droits et obligations des fonctionnaires qui sont le socle de nos valeurs communes celle des fonction naires quels qu ils soient et quelle que soit la fonction publique et en particu lier la fonction publique hospitali re La fonction publique hospitali re est une fonction publique un peu particuli re L h pital public est une institution complexe autonome dans sa gestion au confluent de l lu du poli tique qui pr side aujourd hui le conseil de surveillance et des autorit s aujourd hui d concentr es que sont les agences r gionales de sant ARS L h pital public est une institution pour laquelle le terme de d onto logie parle tous Tous les hospita liers se retrouvent autour de la mission consistant d livrer des soins tous les patients sans aucune distinction de quelque nature qu elle soit La d ontologie du fonctionnaire hospitalier est la m me que l
81. faut sans doute combler pour certaines pas forc ment pour d autres Les deux missions de la commission de la d ontologie depuis 2007 les d parts dans le priv et le cumul entre les fonctions publiques et d autres activit s La loi Sapin modifi e en 2007 parle de d part dans une entreprise et assimile des entreprises priv es les entreprises publiques y compris les tablissements publics en g n ral industrielles et commerciales qui fonc tionnent selon les r gles du droit priv et dans un secteur concurrentiel Tout cela est assez d licat et a donn lieu pas mal de malentendus et montre bien que les d finitions sont mal comprises Autre limite les cumuls Il se trouve que les cumuls d activit s pour cr ation entreprise qui ont t permis en 2007 sont venus s ajouter quelque chose qui a toujours t possible depuis le d cret loi de 1936 qui est de cumuler titre accessoire une activit de fonctionnaire publique avec une activit d enseigne ment par exemple ce qui est clair une activit d expertise et de conseils ce qui est souvent un peu plus difficile d ter miner en termes de p rim tre que fait on pour savoir si la commission est comp tente car elle ne l est que pour les cr ations d entreprises les vraies mais elle ne l est pas lorsque l administration doit autoriser comme elle pouvait le faire avant 2007 l exercice d une acti vit accessoire Les ch
82. fondamentales un tablisse ment public ma tre de son projet et de ses moyens une dynamique de la confiance un nouveau management Une r volution salu taire dans une soci t actuelle en crise En effet le grand spectacle d une vie publique m diatis e para t peu propice l ducation peu favorable la compr hension mutuelle Ce livre apporte une r ponse Sa fiche signal tique pourrait se formuler ainsi Finalit l humanisme Principes autonomie et responsabilit Politique la coop ration Cadre la d centralisa tion Lieu l tablissement scolaire et son r seau Mise en uvre confiance collective et management ducatif Coll ges et lyc es du XXT si cle la r volution de l autonomie Par Daniel Mallet et Maurice Berrard d Armand Colin coll l ments de r ponse 2012 192 pages 17 58 euros Cr Hegra Et lyc es ilij KEF sahte a volunnm de ciiram MON P RE CEST MON P RE L HISTOIRE SINGULI RE DES ENFANTS CON US PAR INS MINATION ARTIFICIELLE AVEC DONNEUR Plus de cinquante mille enfants con us par ins mination artificielle avec donneur IAD vivent actuelle ment en France Cette pratique m dicale engag e officiellement depuis 1973 permet des hommes st riles de devenir p res par substitution de sperme f condant Ces enfants sont ils inform s du mode particulier de leur conception Comment des parents ont ils d voil cette particularit leurs enfants
83. gislateur au demeurant ayant pr vu des exceptions en revanche elle impose que l autorit administra tive comp tente s assure des aptitudes des personnes par des proc dures qu il lui appartient de d finir Mots cl s Fonctionnaires et agents publics Entr e en service Conditions g n rales d acc s aux fonctions publiques Transfert une personne pu blique g rant un service public administratif d une entit conomique employant des agents de droit priv Op ration de recrutement non sou mise au principe d gal acc s aux emplois publics en vertu de l article 6 de la D claration de 1789 Obligation pour l autorit comp tente de pr ci ser les modalit s selon lesquelles les aptitudes des candidats seront examin es Ill galit des dispositions d une loi de pays ouvrant aux agents ant rieure ment plac s sous l empire de contrats de droit priv un droit inconditionnel titularisation dans la fonction publique de la Polyn sie fran aise W Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 87 Jurisprudence relative la fonction publique territoriale Par Yves Struillou Conseiller d tat en d tachement la Cour de cassation Conseil d tat 6 f vrier 2013 n 347622 Mme C M Botteghi rapporteur public mentionn aux Tables du Recueil Lebon Il r sulte des dispositions des articles 39 et 40 du d cret n 88 145 du 15 f vrier 1988 que si un agent non titulaire de
84. international de cotiser au r gime des pensions civiles pendant leur d tachement d s lors qu ils taient affili s un r gime de retraite obligatoire du pays ou de l organisme d accueil Cependant la loi laisse la pos sibilit ceux des fonctionnaires qui le souhaitent de demander continuer de cotiser volontairement au r gime des pensions civiles Si des fonctionnaires d tach s en Am rique du Nord cotisent depuis 2002 au r gime des pensions civiles c est donc uniquement par l effet de leur choix personnel et non par obligation impos e par la l gisla tion fran aise si parall lement ils cotisent des r gimes obligatoires am ricains ou canadiens et si ceux ci leur versent ult rieurement une pension les dispositions relatives la limitation du cumul de pensions leur seront appliqu es Cette limi tation consistera pour le minist re de l conomie et des Finances r duire la pension de l tat d un mon tant gal au montant de la pension de retraite servie par l organisme tranger ou international repr sentant les droits acquis apr s le 1 janvier 2002 d s la mise en paie ment de cette derni re il est noter que la loi du 17 janvier 2002 a cr une d rogation la limitation du cumul de pensions en autorisant exceptionnelle ment le cumul sans limitation pour les droits acquis avant le 1 janvier 2002 si L actualit juridique les agents concern s n ont p
85. je dus toujours leur faire cours sans rien montrer de mon incompr hension ni de mon effroi Ils taient mes l ves comme tous les autres Ils n avaient pas porter mes mois Notre profession nous confronte des situations dont la complexit et la diversit imposent de la souplesse dans l application de la r gle et des imp ratifs de la morale elle m me La possibilit d une codification pr cise d une thique professionnelle s av re de ce point de vue improbable et fort peu souhaitable Le bon sens du professeur est requis dans le souci du meilleur ou parfois du moins mauvais Cela avec pour principes invariables la confiance et le respect Croyons nous en nos l ves Avons nous confiance dans leur pouvoir de renouve ler l pre monde dans lequel nous les in troduisons Faute d une telle confiance notre mission n atteindra pas son but il n y aura ni l vation la libert ni m me transmission Faire confiance dans le respect tel serait donc le ma tre mot de la morale pratique de la petite thique de l enseignant Une confiance qui s accorde sans preuves Il faut don ner d abord 1 R flexions sur l ducation Introduction 2 Concept d velopp par Paul Ricoeur dans Soi m me comme un autre 3 Cinq m moires sur l instruction publique 4 Le 3 juin 1932 le Minist re de l instruction pu blique devient Minist re de l ducation nationale
86. l tat de la collectivit bilans sociaux S agissant de la cr ation d un hui ti me chelon de la cat gorie C les deux textes visent d une part ouvrir un acc s lin aire au dernier chelon des grades dot s de l chelle 6 de r mun ra tion de la cat gorie C et d autre part modifier l chelonnement indiciaire applicable aux fonctionnaires territo riaux de cat gorie C relevant d un grade dot de l chelle 6 de r mun ration afin de tenir compte de la cr ation d un hui ti me chelon sommital se substituant l chelon sp cial En clair cette mesure permettra tout agent de cat gorie C d atteindre le huiti me chelon sans passer par la case quotas limitant le nombre des agents pouvant y acc der et dont seuls les agents techniques taient exempt s Une mesure en direction des agents dont la situation est la plus difficile selon les termes de la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu s exprimant en f vrier dernier l issue d une r union avec les organisations syn dicales dans le cadre de lagenda social Concr tement pour les int ress s cela signifie un plus sur leur fiche de paye Livre blanc de la D fense pour des personnels form s et mobiles dans la concertation volutionn e avec le passage une arm e de m tier en 1996 l ar m e fran aise fait d sormais face aux r ductions budg taires qui s imposent l
87. l ill galit du licenciement 4 Consid rant qu aux termes de l article 136 de la loi du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale Les agents contrac tuels continuent tre employ s dans les conditions pr vues par la l gislation et la r glementation applicables ou suivant les stipulations du contrat qu ils ont souscrit en tant qu elles ne d rogent pas ces dispositions l gales ou r glementaires qu aux termes de l article 39 du d cret du 15 f vrier 1988 pris pour l application de ces disposi tions et relatif aux agents non contractuels de la fonction publique territoriale L agent non titulaire qui pr sente sa d mission est tenu de respecter un pr avis qui est de huit jours au moins si l int ress a accompli moins de six mois de services dun mois au moins s il a accompli des services d une dur e gale ou sup rieure six mois et inf rieure deux ans de deux mois au moins si la dur e des services est gale ou sup rieure deux ans qu aux termes de l article 40 de ce d cret L agent non titulaire engag pour une dur e d termin e ne peut tre licenci par l autorit territoriale avant le terme de son engagement qu apr s un pr avis qui lui est notifi dans les d lais pr vus l article 39 Les m mes r gles sont applicables tout licenciement d agent non titulaire engag pour une dur e ind ter
88. l communications La discipline n est pas partie int grante de la d ontologie mais a des liens troits avec elle justifiant qu il en soit ques tion dans ce num ro La d ontologie traite des obligations la discipline de la sanction des obligations un th me in vi table car il ne saurait y avoir d obligations sans sanctions La discipline participe donc du droit de punir d volu par la Constitution l un des trois pouvoirs de l tat s agissant de la soci t globale pour assurer la s cu rit le respect des biens des droits et des libert s l ordre public et reconnu par la loi aux plus hauts res ponsables des administrations et des tablissements pu blics pour garantir le respect des r gles qui r gissent le fonctionnement de ces institutions mais aussi par la jurisprudence tout chef de service en raison des responsabilit s aff rentes cette qualit Dans le pre mier cas l action mise en uvre est l action p nale dans les autres cas il s agit de l action disciplinaire A DIFF RENCE DES OBJECTIFS de ces proc dures a pour cons quence que celles ci engag es len contre d une personne sur la base des m mes faits sont ind pendantes l une de l autre CE 30 juillet 2003 Houlle req n 232238 rec T835 27 mai 2009 Hontang req n 319493 AJDA 2009 1070 et quen toutes circons tances elles appliquent des r gles diff rentes qu il s agisse de l incrimi nation
89. la fonction publique territoriale ne peut faire l objet d un licenciement sans que soit respect un pr avis d une dur e minimale variable selon son anciennet dans le service il est loisible aux parties de pr voir dans le contrat une dur e de pr avis plus favo rable l agent en consid ration de son anciennet et de la nature de ses fonctions Toutefois le pr avis ainsi fix par les stipulations du contrat ne saurait du fait d une dur e excessive avoir pour effet d entraver la possibilit pour l autorit admi nistrative de mettre un terme au contrat dans l int r t du service et de proc der au licenciement de l agent En tout tat de cause le d lai retenu par l administra tion ne peut tre inf rieur la dur e minimale r sul tant des dispositions du d cret du 15 f vrier 1988 Saisi de conclusions par lesquelles un agent conteste le licenciement dont il a fait l objet au motif que le d lai de pr avis pr vu par son contrat n a pas t respect et tendant au versement d une indemnit raison de la dur e du pr avis ou de l ill galit du licenciement il appartient au juge e d appr cier la l galit du d lai retenu par l administra tion eu gard d une part l anciennet de l agent et la nature de ses fonctions d autre part l exigence selon laquelle l autorit administrative doit pouvoir mettre un terme au contrat dans l int r t du service et proc d
90. la r formation du Royaume de Philippe Le Bel en 1303 tait selon les termes de Christian Vigouroux un Code de d ontologie des fonctions publiques pratiquement utilisable de nos jours Et r guli rement au cours de lhis toire la question des devoirs d ontologiques des fonction naires s est pos e de mani re r currente ce sentiment des hauts devoirs que la fonction publique entra ne selon les termes de l ordonnance du 9 octobre 1945 qui a notamment cr l cole nationale d administration Pourtant il est des p riodes noires o une telle r flexion a t d faillante Ce qui en temps normal rel ve du dys fonctionnement de la fonction publique peut devenir en temps de crise une implacable machine de d mant le ment de l tat de droit Le constat de la part prise par la fonction publique fran aise dans le r gime de l tat fran ais exhorte ce que soient pens s sp cifiquement dans la haute fonction publique les ressorts et les conditions d une d ontologie adapt e aux temps de crise Mais la r flexion d ontologique ne doit bien entendu pas servir qu anticiper les p riodes de crise Elle doit gui der au jour le jour le comportement des fonctionnaires Certains exemples qui ont d fray la chronique illustrent le besoin de d ontologie un professeur d universit 3 C Vigouroux D ontologie des fonctions publiques Dalloz 2012 n 00 11 4 Ordonnance n 45 2283 du
91. le devoir de r serve l obligation de loyaut de dignit de neutralit ou d impartialit La Commission de r flexion pour la pr vention des conflits d int r ts dans la vie publique que j ai eu l hon neur de pr sider en 2010 puis la Commission de r no vation et de d ontologie de la vie publique qu a pr sid e M Lionel Jospin en 2012 ont insist sur la n cessit de mettre en place une strat gie globale de pr vention des conflits d int r ts Si le premier pas r side sans doute dans l adoption d une d finition des conflits d int r ts deux principes devraient ensuite tre mis au c ur de la r flexion sur les conflits d int r ts Le premier est celui dune meilleure identification des situations critiques ou probl matiques au plan d ontologique En ce qui concerne les emplois compor 12 Article 432 12 du Code p nal 13 M Pochard Quel avenir pour la fonction publique tant des responsabilit s particuli res il conviendrait AJDA 2000 par exemple de g n raliser l exigence de d claration p 3 Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 33 34 d int r ts Ces d clarations surtout si elles taient rendues publiques favoriseraient l mergence d une culture de la d ontologie Le second principe est celui de l externalisation partielle des questions de d ontologie Si les chefs de service et les agents publics sont en premier lieu res ponsables de ces quest
92. ligne jaune et les transgressions de la loi pour parvenir la manifestation de la v rit sont l gion Saintement criminels dans les fictions les rapports entre la d ontologie et la s curit sont pareillement sul fureux lorsque l on scrute l histoire Vidocq celui qui ins pira son Jean Valjean Victor Hugo ne scella t il pas of ficiellement les pousailles contre nature entre policiers et voyous Une police en gants blancs est elle ce point un mod le inaccessible Quand bien m me certaines affaires m diatiques comme la r cente dissolution de la bac nord de Marseille ou bien encore la r cente vic tion d un ancien haut responsable de la police judiciaire lyonnaise t moignent ponctuellement de la persistance de d rives inacceptables l oxymore n est sans doute pas aujourd hui la figure de rh torique la plus idoine pour caract riser la d ontologie de la s curit l aube du XXE si cle la d ontologie d riv e de deux mots grecs deon ontos ce qui est convenable et logos connaissance repose d abord sur un ensemble de d clarations inventoriant les droits et devoirs des forces de l ordre 1 Ce choix des d clarations g n rales vocation universelle si cher au g nie fran ais ne serait toutefois qu un tigre de papier sans un syst me de contr le efficace en cas de manquement II En nous inspirant des maximes morales de Fran ois de la Rochefoucauld il est ainsi permis af
93. longue mettre en place indique Philippe Laurent pr sident du CSEPT Quand on prend des d cisions en mati re de mutuali sation il faut faire attention car der ri re il y a des hommes poursuit Focus FPE FPT le maire de Sceaux Lequel pointe aus si les limites de l exercice On ne va pas couper en rondelles les agents Si le suivi du march de la collecte des ordures m nag res est transf r lin tercommunalit et que cela lib re 5 du temps de l agent communal qui s en occupe on ne r duit pas les effectifs Sur le nombre d agents intercommu naux les caract ristiques de l emploi dans les communaut s l enjeu des der ni res r formes institutionnelles et les perspectives li es la mutualisation on en saura bient t plus gr ce une autre tude une tude de l Assembl e des communaut s de France ADCF et du CNEPT qui para tra fin avril Savoir de quoi on parle Une multitude de facteurs expliquant la hausse des effectifs doit tre gard e l esprit si l on veut comprendre les chiffres de la territoriale On devrait aussi avoir une certaine prudence lorsqu on lit les statistiques et plus encore lorsqu on en fait la base d une argumentation fait remarquer le rap porteur Jean Pierre Bouquet maire de Vitry le Fran ois et pr sident de la formation sp cialis e du CSFPT char g e des questions statistiques Or le proc s fait aux collectivit s dura
94. lutte sous r serve d y mettre les moyens en sp cialistes et cr dits La seconde est de maintenir la pression au plan europ en pour aboutir un dispositif coordonn d changes de donn es Mais si ceci s av re encore trop lointain pourquoi ne pas s inspirer de la loi am ricaine de 2010 qui impose compter du 1 janvier 2014 l obligation aux banques trang res de transmettre au fisc les informations sur les comptes des contribuables ail leurs dans le monde Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 10 Opinion suite Mais pour ce faire il faut un dispositif en ordre de marche comme on l a d j voqu plus haut Profitons en pour repenser les dispositifs en fusionnant les structures qui passent autant de temps semble t il se faire concurrence qu faire la chasse aux fraudeurs Il y a l de surcro t un gisement d conomies bon exploiter Clarifions le r le d instances comme celle dite de d ontolo giedesfonctionspubliques quimalgr lesam nagements des derni res ann es donne la d sagr able impression d tre ar m e pour lutter contre les conflits d int r t la m me hau teur qu un m decin qui prescrirait du baume du tigre pour gu rir une maladie incurable Chacun semble attendre beaucoup de la cr ation d une Haute Autorit baptis e mon avis bizarrement de d on tologie alors qu il devrait s agir non de relever des com portements discutables mai
95. m rites scientifiques des candidats retenus par le comit de s lec tion lequel a la qualit de jury que s il d cide d mettre un avis d favorable la d lib ration du conseil d administra tion en vertu de l article L 713 9 du Code de l ducation le directeur de l institut ou de l cole auquel ces dispositions sont applicables ne peut fonder son appr ciation sur des motifs trangers l administration de l tablissement Consid rant qu il ressort des pi ces du dossier que le comit de s lection constitu au sein de l universit des Antilles et de la Guyane en vue du recrutement d un professeur des universit s sur l emploi n 151 affect l Institut universi taire de technologie de Kourou lequel fait partie de l univer sit des Antilles et de la Guyane au sens de l article L 713 9 du Code de l ducation au sein de son d partement G nie lectrique et Informatique industrielle a le 23 juin 2011 plac Mme B en premi re position sur une liste de deux noms que le conseil d administration de l universit des Antilles et de Guyane si geant en formation restreinte le 11 juillet 2011 a mis un avis favorable la liste propos e par le comit de s lection que pour mettre l avis d favo rable motiv du 23 juillet 2011 s opposant au recrutement le directeur de l institut universitaire de technologie de Kourou s est fond sur la circonstance que les candidatures rete
96. ma triser et piloter sa carri re et pour le minist re de mieux g rer les ressources humaines strat giques Pour les sous officiers la probl ma tique est diff rente Issus d un cadre contractuel la gestion de leurs perspec tives est plus difficile mettre en uvre Le Livre blanc pr voit ainsi de s lection ner les sous officiers et officiers mari niers admis entrer dans une carri re Les meilleurs auraient droit un pilotage de carri re la mani re des officiers ce qui permettrait de garantir une promo tion sociale dans l arm e Ces dispositifs de gestion de carri re ne sont pas pr vus pour les soldats du rang Par contre de nouveaux outils d accompagnement social humain et conomique seront mis en place pour permettre la fois de p renniser leurs engagements et de pilo ter la r duction des effectifs Pour les civils l objectif annonc par le Livre blanc est de conserver leur bon niveau de comp tence tant l int rieur des arm es que par la suite Une fois cette gestion en cours une strat gie de d termination des postes ouverts et ou vrables aux personnels civils dans lappa reil militaire na tra Derri re cette id e le Livre blanc semble lancer une op ration consistant compl ter les effectifs en baisse tout en conservant la souplesse des postes contractuels d volus aux ci vils La mobilit des effectifs civils se fe rait dans l ensemble de la D fense y com
97. me s il existe encore manifeste ment des h sitations aborder cette question d licate publiquement et de front il serait vain de chercher convaincre qu aucun d bat n y est relatif autant chez les juristes universitaires que chez les juristes prati ciens qu ils soient juges ou avocats Ensuite il y a lieu de consid rer la jurisprudence de la Cour de Stras bourg et notamment les enseignements de la solution Sacilor Lormines du 9 novembre 2006 Cette derni re affaire a retenu l attention pour ce qui est de la compa tibilit avec l article 6 1 de la Convention de la dualit fonctionnelle du Conseil d tat mais elle comporte un autre aspect d ailleurs l origine du recours port la Cour de Strasbourg soit l atteinte au droit un tribunal ind pendant et impartial du fait de la nomination d un membre du Conseil d tat dans un minist re adversaire de la requ rante dans de nombreux litiges quelques jours seulement apr s la d cision d finitive rendue son encontre par une formation de jugement du Conseil d tat o si geait pr cis ment ce membre du Conseil d tat Pour la Cour europ enne des droits de l homme il ne pouvait tre consid r comme neutre vis vis de la requ rante les pourparlers relatifs cette nomination tant ant rieurs la d cision juridictionnelle et la d li b ration ayant pr c d son adoption C est pourquoi le juge europ en attach la confianc
98. nat et Yves Krattinger galement s nateur et pr sident du Conseil g n ral de la Haute Sa ne sont d ailleurs invi t s discuter ces diff rentes parties qui voquent les axes du projet de loi de d centralisation pacte de gouvernance territorial dans lequel la r gion les d partements les intercommunalit s s organiseraient r partition des missions et par d duc tion des comp tences entre les niveaux de collectivit s r les premiers assign s aux diff rents chelons territoriaux Lors de la pr sentation du rapport Vesoul le 22 f vrier dernier C cile Duflot a annonc le lancement d une consul tation g n rale d avril juin prochain dans la perspective d un Comit inter minist riel d am nagement et de d ve loppement du territoire CIADDT Il s agira de fixer les objectifs dam na gement du territoire et de dessiner les contours de la loi galit des Territoires qui est pr vue l automne Le rapport Vers l galit des territoires sera l une des r f rences des changes qui se tiendront lors de la concertation qui va s ouvrir H pitaux et territoires e rapport d douard Couty conseiller ma tre honoraire la Cour des comptes remis Marisol Touraine ministre des Affaires sociales et de la Sant est issu des r flexions de trois groupes de travail ayant mobilis 150 personnes et intitul s Sur le territoire Le service public et
99. nous rappeler cette exigence du droit la force sans le droit rend la v rit abjecte Le respect du droit et de la r gle ta blie est d ailleurs la toute premi re et la plus universelle des r gles thiques Certains parleraient plut t alors de d ontologie du m tier Mais le droit ne peut pas tout et c est l que l thique prend sa place car elle d passe la d ontologie En effet le droit encadre r gule limite et dans les cas extr mes juge l action violente mais il ne fixe pas de r gles de comportement pr cises sur la fa on de conduire les affrontements L thique va plus loin elle fait appel des valeurs personnelles des valeurs morales qui sont des piliers de r f rences sur lesquelles les d cisions se construisent 2 T moignage du chef de bataillon Bonnemaison aujourd hui g n ral de division 3 Op ration des Nations unies en Somalie 4 Engin Roues Canon 90 char l ger roue avec un canon de calibre 90 5 V hicule de l Avant Blind v hicule de trans port de troupe l g rement blind 6 V hicule L ger de Reconnais sance et d Appui autrement dit un camion de trans port de troupe T moignage Mogadiscio 1993 le respect des valeurs fran aises au combat Les combats de Mogadiscio en 1993 offrent une tr s belle illustration de ce respect des valeurs fran aises au combat Le 5 juin Une unit pakistanaise vient d tre d cim e La
100. obligation tout agent public d aviser le procureur de la R publique des d lits dont il a connaissance dans l exercice de ses fonc tions n est ainsi que tr s rarement mise en uvre En outre l absence de m canisme d alerte thique l int rieur des services publics affaiblit l efficacit des dispo sitifs de pr vention et de r pression des manquements la d ontologie Le d lit de pantouflage Code p nal art 432 13 a galement montr ses limites il est la fois excessive ment rigide par son approche objective et il a r v l de r elles insuffisances notamment pour les membres des cabinets minist riels dont les responsabilit s r elles ont t dans certains cas occult es par les p titionnaires ou sous estim es par la Commission de d ontologie Le droit r pressif englobe galement le droit discipli naire plus souple et moins contraignant mettre en uvre que le droit p nal Ma s on constate r guli re ment une absence de r elle volont de mise en uvre par les responsables des services des sanctions appro pri es aux manquements aux obligations profession nelles et la d ontologie L absence d efficacit des prin cipes d ontologiques tient ainsi sans doute moins au manque d instruments juridiques qu une d faillance dans leur mise en uvre et une culture d ontolo gique encore insuffisante tous les tages des services publics On peut se demander si su
101. occasionn s par les d placements temporaires des personnels et collabo rateurs occasionnels des juridictions finan ci res JO 17 mars texte n 2 Cet arr t pr voit notamment que l indem nit de nuit e est fix e au taux plafond de 60 Toutefois le premier pr sident de la Cour des comptes le procureur g n ral et les agents qui les accompagnent ainsi que certains autres hauts fonctionnaires et colla borateurs occasionnels peuvent pr tendre au remboursement de leur h bergement aux frais r els Gendarmerie Arr t du 5 mars 2013 modifiant l arr t du 12 ao t 2011 fixant les conditions de d roulement de la p riode de formation initiale des militaires engag s en qualit d l ves gendarmes JO 15 mars texte n 28 Cet arr t qui concerne les l ves gendarmes admis en cole de forma tion post rieurement sa date d application pr voit qu en fin de sco larit le choix des postes s effectue dans l ordre du classement sauf d rogation justifi e notamment par le fait qu un poste n cessite de son titulaire une quali fication particuli re Arr t du 4 mars 2013 relatif l organisation et au service de la gendarmerie maritime JO 19 mars 2013 texte n 13 La gendarmerie maritime est une des formations sp cialis es de la gendar merie nationale plac e pour emploi aupr s du chef d tat major de la marine Elle participe notamment
102. offre de soins de premier recours Autres priorit s le d veloppement de modes d accueil collectifs des jeunes enfants la mise en place de lieux d ac cueil destin s l accompagnement des familles vuln rables et la lutte contre l isolement des personnes g es Dans son introduction la convention fait r f rence diff rents rapports no tamment ceux de l Observatoire national des zones urbaines sensibles ONZUS soulignant les carts dont souffrent les habitants des quartiers populaires dans les domaines des droits sanitaires des soins de l ducation la sant et la pr vention Elle note par ailleurs que dans les zones urbaines sensibles ZUS un tiers des habitants se consid re en mauvaise sant contre 27 dans les agglom rations environnantes avec une plus grande fr quence de surpoids et d ob sit une mauvaise sant bucco dentaire des maladies chroniques dont souffrent un tiers des habitants En outre le renoncement aux soins notam ment pour des raisons conomiques y est plus fr quent de m me que la part des habitants d clarant ne b n ficier d aucune couverture maladie compl mentaire est deux fois plus lev e qu ail leurs 14 9 versus 7 7 Refondation de l cole les cinq priorit s de la rentr e 2013 rappe l es dans une circulaire minist re de l ducation nationale a publi le 11 avril la circulaire de rentr e 2013 qui fixe les cinq
103. ont quasiment disparu Des signes de ralliement des derniers rebelles sont observ s les principales routes et pistes du pays sont nouveau s curis es les dispensaires ouvrent leurs portes ce beau pays commence revivre Pour tant quelques bandes arm es violentes subsistent encore Organis es en groupes disparates de quelques dizaines d hommes mal quip s elles ont perdu tout contact avec le FROLINAT FROnt de Lib ration NATional du Tchad dont le PC est bas Tripoli en Libye Nous poursuivons donc les op rations de pacification dans notre secteur Ce jour l ma section a pist une bande rebelle estim e une trentaine d hommes Bien entra n s ce type d op ra tion nous parvenons assez rapidement la fixer Les rebelles tchadiens se sont r fugi s dans un grand bosquet d pineux Embusqu s face face armes braqu es les unes vers les autres nous sommes pratiquement les yeux dans les yeux Ma sup riorit ne fait aucun doute La situation tactique notre puissance de feu l entra nement de mes hommes et leur d termination m assurent une conclusion rapide et fatalement meurtri re Mes hommes savent tout cela lls attendent mon ordre avec une discipline de feu exemplaire lls esp rent je le sais une action d clat que je tarde Le poids des m dias cette volution sur le sens de l action militaire s ajoute une contraindre l adversaire ne pas le d truire d clencher J h site La
104. pris sur des postes autrefois militaires Formation La formation joue galement un r le important car elle garantit la fois le professionnalisme et la reconversion des personnels Les processus de forma Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 tion et de transition de carri re actuelle ment en place au sein du minist re de la D fense sont salu s Le Livre blanc ne pr conise donc en aucun cas une remise plat des processus actuels de formations militaires Mais il propose de les coupler avec des formations ci viles de haut niveau aussi bien pour les militaires que pour certains civils notamment dans la direction g n rale de l armement Des doubles dipl mes permettraient d assurer des acquis civils des militaires en vue de leur reconver sion ventuelle Pour les sous officiers et militaires du rang des dispositifs de cer tification professionnelle et de validation des acquis exp rience VAE seront mis en place dans le m me but Les civils b n ficieront galement d accompagnement pour la formation tout en gardant l optique d une mobi lit professionnelle accrue En effet loin d tre sectoris e l offre de forma tion leur attention sera tablie selon un catalogue interminist riel Nul doute que ces formations en plus de renforcer le professionnalisme de ces personnels permettra une connais sance commune d autres domaines ad ministratifs b n ficiant la D
105. professionnelle au mo ment de leur titularisation Cette situation est pr occupante La vi site m dicale outre le fait qu elle permet de s assurer du maintien de l aptitude de l int ress au poste de travail qu il occupe permet de d pister les maladies dont il pourrait tre atteint En contact perma nent avec des enfants il serait opportun que les enseignants b n ficient effective ment d une visite m dicale r guli re Il lui demande de bien vouloir lui pr ciser les intentions du Gouvernement en la mati re R ponse L am lioration de la surveil lance m dicale des personnels dans le cadre d une m decine de pr vention ren forc e structur e et redynamis e doit permettre de mieux r pondre aux at tentes des personnels de l ducation na tionale et d exercer les responsabilit s de pr vention qui sont celles de l employeur C est un enjeu important afin d am liorer la gestion des ressources humaines au sein des services et des tablissements du minist re de l ducation nationale Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Deux mesures r pondent ces objectifs gt le renforcement de la m decine de pr vention par le recrute ment de 80 m decins de pr ven tion Une campagne exceptionnelle de recrutement de 80 m decins de pr vention a t lanc e compter de la rentr e scolaire 2010 l objec tif est que chaque acad mie dis pose d un m decin de pr vention coor
106. rattache aux principes fondamentaux reconnus par les lois de la R publique Cons const 2 d cembre 1976 n 76 70 DC Il se traduit d abord par la r gle de la com munication du dossier et de l assistance d un d fenseur puis par la consultation du conseil de discipline Communication du dossier et assistance Cette formalit essentielle pour la r gularit de la proc dure est pr vue par l article 19 de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires selon lequel Le fonctionnaire l encontre duquel une proc dure disciplinaire est engag e a droit la communication de l int gra lit de son dossier individuel et de tous les documents annexes et l assistance de d fenseurs de son choix Le d cret du 25 octobre 1954 pris pour l appli cation de ces dispositions pr cise que l administration est tenue d s le pre mier stade de la proc dure d informer l int ress de son droit d obtenir com munication de son dossier et de se faire assister d s le moment de la consulta tion par un ou plusieurs d fenseurs de son choix Un d lai suffisant doit tre accord l int ress pour venir consulter son dossier et pour pr parer sa d fense entre la communication du dossier et la r union du conseil de dis cipline Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Consultation du conseil de discipline L article 19 pr cit pr voit aussi qu au cune sanction
107. ri que celles fix es par la loi ou une convention collective La question est plus d licate dans le droit de la fonction publique car les agents contractuels sont soumis des r gles imp ratives qui s imposent tant aux collectivit s publiques qu leurs agents l espace contractuel est strictement circonscrit par un corpus de r gles qui placent lagent contractuel dans une situation proche de celle de l agent titulaire Si l espace contractuel est donc restreint il nest pas nul d s lors que les dispositions l gales applicables ouvrent cet espace ce qui est bien le cas pour la fonction publique territoriale le d cret du 15 f vrier 1988 fixe des d lais de pr avis minimaux Le Conseil d tat en a donc d duit que les parties pouvaient pr voir dans le contrat une dur e de pr avis plus favorable l agent en consid ration de son anciennet et de la nature de ses fonctions Il a par suite annul l arr t de la cour administrative d appel qui au contraire avait jug que la clause du contrat tait ill gale les parties ne pouvant pr voir une dur e du pr avis distincte de celle fix e par le d cret du 15 f vrier 1988 Si libert il y a elle nest pas totale et les circonstances de l affaire ont certainement incit le Conseil d tat concilier la fois l int r t du service et le respect de la libert contractuelle en d finissant pr ci s ment l office du juge En lesp ce l application du contrat conduisait
108. rieur AERES autorit administra tive cr e en 2007 pour la remplacer par des structures d valuation d pendant directement des universit s ou des orga nismes de recherche Il lui demande donc quelle suite elle compte donner cette recommanda tion issue du rapport de l Acad mie des sciences R ponse Le rapport de l Acad mie des sciences intitul Remarques et propo sitions sur les structures de la recherche publique en France souligne le poids grandissant des personnels administra tifs au sein des organismes de recherche et attire l attention sur la d gradation du ratio masse salariale dotation de l tat en s appuyant sur l exemple du CNRS Selon les auteurs de ce rapport ce ratio serait de 84 en 2010 contre 74 en 1980 alors que le ratio id al serait de l ordre de 60 65 assurant un quilibre entre la masse salariale et les cr dits de fonctionnement et d quipement S agissant de la hausse des emplois ad ministratifs une comparaison entre les emplois du CNRS en 1980 et les emplois du CNRS en 2010 semble peu pertinente dans la mesure o leurs modalit s de Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 79 80 comptabilisation ont volu au cours des ann es personnes physiques quivalent temps plein quivalent temps plein tra vaill ETPT depuis le 1 janvier 2006 emplois sous plafond emplois hors pla fond Toutefois si une comparaison devait tr
109. s des juridictions comp tentes En outre le champ de comp tence de la brigade na tionale de r pression de la d linquance est tendu au blanchiment de fraude fis cale Un office central de lutte contre la corruption et la fraude fiscale sera cr C est en son sein quagira d sormais cette police fiscale Fin programm e du cumul des mandats adieu s nateur maire exit d put maire Pour un s nateur quand vous n tes pas maire vous n tes pas un des leurs entendait on r cemment parmi les lus de la haute Assembl e hostiles la fin programm e du cumul des mandats Question de principe et d engagement pr sidentiels cependant le ministre de l Int rieur Manuel Valls a pr sent au Conseil des ministres du 3 avril deux pro jets de loi signant la disparition du cumul des mandats Le premier organique in terdit le cumul de fonctions ex cutives locales avec le mandat de d put et de s nateur le second interdit celui de fonc tions ex cutives locales avec le mandat de repr sentant au Parlement europ en Selon le ministre 58 des d put s et 59 des s nateurs d tiennent gale ment une fonction ex cutive locale de direction ou de codirection d une collec tivit territoriale ou d un tablissement public de coop ration intercommunale fiscalit propre Arguments avanc s par Manuel Valls Les r formes successives de la d cen tralisation ont accru la charge de
110. seignement sup rieur et de la Recherche envisage de profonds changements pour cette agence sans pour autant remettre en cause la n cessit d une agence d va luation ind pendante En tout tat de cause les volutions de AERES seront discut es avec l ensemble des acteurs concern s en tenant compte des conclu sions des assises de l enseignement sup rieur et de la recherche Retraite des agents d tach s travaillant en Am rique du Nord Question crite n 01722 de M Richard Yung publi e dans le JO S nat du 6 septembre 2012 R ponse du ministre de l ducation nationale publi e au JO S nat du 27 d cembre 2012 Question M Richard Yung attire latten tion de M le ministre de l ducation nationale sur la situation des person nels d tach s de l ducation nationale travaillant en Am rique du Nord tats Unis et Canada au regard de la retraite Depuis 2002 ces agents publics ne peuvent plus cumuler leurs pensions fran aise et am ricaine ou canadienne N anmoins ils continuent de cotiser aux diff rents r gimes dans la mesure o ils sont contraints de contribuer aux r gimes de retraite am ricains ou cana diens tout en continuant d tre affili s au r gime fran ais Il souhaite savoir comment s op rera le calcul de leur retraite fran aise au moment de la liquidation de leurs pen sions Les pensions am ricaines ou cana diennes seront elles consid r es comme des retraites compl menta
111. sites exp rimentaux de la politique de la ville gt renforcer le programme de lutte contre les discriminations dans le sport gt tendre les engagements des entre prises et des administrations pour l obtention du label diversit gt renforcer l application op ration nelle des conventions avec les asso ciations de lutte contre le racisme et l antis mitisme gt renforcer l efficacit de la lutte sur Internet gt laborer un code de bonne conduite pour les services audiovisuels sur Internet Le CILRA valuera dans un an les r sultats et d cidera si n cessaire de nouvelles impulsions Un groupe op rationnel de suivi sera anim par le d l gu interminist riel la lutte contre le racisme et l antis mitisme Pour cha cune des mesures adopt es un ch an cier pr cis d ex cution a t tabli et des indicateurs de suivi seront d finis avec les minist res concern s Sources Premier minist re Frapper fort mais sans pr cipitation ni ostentation Des mesures efficaces et non du baume du tigre Par Jacky Simon Compte tenu de la situation critique dans laquelle le pouvoir politique se d bat l heure n est plus la r action mais l action afin de frapper avec cr dibilit une opinion d boussol e Mais attention de ne pas ajouter au malaise les cons quences n fastes d une pr cipitation bien mauvaise conseill re et sur tout contre producti
112. solues pourquoi une d ontologie de la fonction publique et quels instruments pour cette d ontologie 1 H Bergson Les deux sources de la morale et de la religion Paris PUF Quadrige 4 d 1990 p 11 que recouvre au juste le devoir d ob issance et de loyaut 2 J Bentham D ontologie ou science de la morale Paris Charpentier 1834 disponible sur Gallica POURQUOI UNE D ONTOLOGIE DE LA FONCTION PUBLIQUE La d ontologie n est pas une mode c est une n cessit Interrogations thiques et volont de moralisation guides d ontologiques et chartes de bonnes pratiques sont des signes visibles de la transformation actuelle de la vie publique et plus particuli rement de la fonction publique L administration de surcro t n h site plus communiquer sur les nouveaux instruments qu elle adopte La d onto logie ne serait elle d s lors qu une mode une tentation laquelle il serait d autant plus attrayant de succomber que notre soci t de transparence et de communication est l g rement ostentatoire voire impudique et s attache autant ce que l on donne voir qu ce que l on fait R pondre positivement cette question reviendrait oublier les enseignements de l histoire Car l exigence d ontologique ne date pas d aujourd hui loin s en faut Par sa grande ordonnance de 1254 Louis IX exigea de ses offi ciers qu ils r forment tout abus moral et politique Lordon nance sur
113. solution de facilit consisterait lancer l assaut Je r alise combien il est plus facile au chef de dire feu plut t que ne tirez pas Nous sommes s pa r s par une distance d environ deux cents m tres Le temps semble suspendu Nous nous observons longuement Quelque chose m interpelle pour une fois les rebelles n ont pas cherch fuir comme c est g n ralement le cas Je prends le temps de la r flexion Je pense l esprit de ma mission Pourquoi sommes nous ici Je pense ce qui a motiv ma vraie vocation de soldat Alors en toute conscience je prends ma d cision Je ne sais pas vraiment o cela va me conduire mais je suis tr s d termin J appelle mon interpr te tchadien et lui demande de me suivre Avec des yeux incr dules il me voit confier mon pistolet mitrailleur mon radio et lui donner l ordre de rester sur place Puis d sarm je me l ve et je pars la rencontre des rebelles en marchant lentement Mon interpr te me suit compl tement terroris Je fran chis la distance qui me s pare des rebelles Rien ne semble bouger Arriv port e de voix je demande parler leur chef Un grand Tchadien l allure d cid e me rejoint bien t t Il ne porte pas d arme lui non plus Nous changeons quelques mots et rapidement commen ons parlementer Apr s le temps de la discussion sans tirer un seul coup de feu la bande rebelle finira par rendre les armes en tota li
114. sultant de l incapa cit De fait en vertu des articles L 434 2 et R 434 2 du Code de la s curit sociale les modalit s de calcul de la rente sont d termin es par r f rence au salaire de la victime et au taux d IPP Surtout l article L 376 1 exige pour que le tiers payeur puisse obte nir le remboursement de ses d bours que la prestation indemnise de mani re incontestable un poste de pr judice personnel ce qui exclut en principe tout raisonnement par le vide tel que celui que la cour de cassation a retenu Bien s r le fait qu une rente puisse tre obtenue par certaines victimes qui ne subissent pas ou peu de pertes de revenus pouvait faire h siter dans certaines hypoth ses sans doute rares la victime d un accident du travail non excessivement invalidant peut apr s une formation ou une r orientation trouver un emploi mieux r mun r Mais ceci s explique par la nature de la rente vers e a priori et non comme la r paration d un pr judice d termin ex post La loi part de l id e qu un accident du travail en tra ne en r gle g n rale une perte de revenu et une incidence profes sionnelle ce qui se v rifie la plupart du temps et ce qui l a dispens d interdire le cumul d une rente et de revenus maintenus au m me niveau que pr c demment Surtout l esprit de la loi du 21 d cembre 2006 r formant le m ca nisme des recours subrogatoires des tiers payeurs n allait pas du tout dans le sens rete
115. t l vis e diffus e le 3 avril apr s le Conseil des ministres et avant son d part pour le Maroc Faute impardonnable outrage fait la R pu blique grave manquement la mo rale r publicaine faits intol rables hautes autorit s tromp es voil pour les expressions particuli rement s v res qui ont jalonn le discours du chef de l tat visiblement choqu par ce qu il consid re comme une trahison jusques et y compris dans son engagement garantir une R publique exemplaire De la fraude fiscale ou de la spirale du mensonge quel est l acte le plus anti thique anti d onto logique anti d Hontologique Au del des mots c est dans l action que le pr sident de la R publique cherche la solution Il l a exprim e sous la forme de trois d cisions de nature selon lui aller dans le sens des engagements qu il avait pris devant les Fran ais gt renforcement de l ind pendance de la justice via la r forme du Conseil su p rieur de la Magistrature qui devrait tre vot e au Parlement d s cet t gt lutte impitoyable contre les conflits entre les int r ts publics et les int r ts priv s avec notamment la publication et le contr le sur les pa trimoines des ministres et de tous les parlementaires Un projet de loi dans ce sens sera soumis au Parlement dans les semaines qui viennent interdiction de tout mandat public pour
116. temps partiel atteint un maximum entre 30 et 40 ans des diff rences tant cependant notables selon les trois versants de la fonction publique Des diff rences dues aux carts d ge la maternit lesquels varient en fonction du niveau de quali fication des femmes Ainsi dans la FPH le temps partiel est maximal chez les femmes de 33 ans tandis qu il culmine 34 ans chez les enseignantes 37 ans dans la FPT et 40 ans dans la FPE hors enseignants Pour les femmes non titulaires la part du temps partiel varie galement avec l ge une volution qui se d roule de fa on r guli rement crois sante dans la FPT et la FPH et comme pour les titulaires dans la FPE y com pris les enseignants Les personnels de la fonction pu blique temps partiel peuvent sous certaines conditions occuper un autre emploi dans le priv ou dans le public rappelle l auteur de l tude C est ainsi qu au 31 d cembre 2010 29 d entre eux cumulaient leur poste principal poste actif non annexe donnant lieu une r mun ration d activit et dont le volume de travail associ est suffisant avec au moins un autre emploi soit dans le priv 21 soit dans le public 5 ou dans les deux secteurs 3 Les proportions tant beaucoup plus lev es pour les non titulaires respec tivement 32 7 et 5 que pour les titulaires temps partiel Autre pr cision notable de l tude les agents temps part
117. ten dant au versement d une indemnit raison de la dur e du pr avis ou de l ill galit du licenciement il appartient au juge de d terminer le montant de l indemnit ventuelle ment due en fonction du d lai de pr avis qu il juge dans les circonstances de l esp ce adapt eu gard aux crit res et l exigence mentionn s ci dessus 5 Consid rant que pour juger que Mme C ne pouvait se pr valoir des stipulations de l article 10 de son contrat qui pr voyaient une dur e de pr avis d un mois par ann e d ancien net sans que celle ci puisse tre inf rieure trois mois et qu elle ne pouvait solliciter ce titre une indemnit de pr avis de dix sept mois la cour administrative d appel de Versailles a jug que ces stipulations taient ill gales comme contraires aux dispositions des articles 39 et 40 du d cret du 15 f vrier 1988 quen cartant ainsi les stipulations du contrat de Mme C et en estimant que la dur e de pr avis ne pouvait exc der deux mois sans rechercher si la dur e du pr avis r sultant de l application des stipulations du contrat devait tre regard e comme excessive et si le maire avait pu sans enta cher le licenciement de Mme C d ill galit d cider de limiter la dur e effective du pr avis deux mois la cour administra tive d appel a commis une erreur de droit 6 Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de sans qu il soit besoin d examiner les autres moy
118. tenir en chec le droit de r silia tion unilat rale du contrat de travail reconnu l employeur Si tel est le cas le juge a la possibilit de r duire le montant de l indemnit de pr avis qui est regard e comme une p nalit Cass soc 12 juillet 1999 n 98 40 483 Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 90 Si la convergence des d marches entre le juge judiciaire et le juge administratif est significative et m rite d tre soulign e on peut cependant penser que le juge administratif se montrera plus s v re pour l agent public que la Cour de cassation pour le salari en effet une dur e de pr avis sans avoir pour effet de paralyser le pouvoir de l employeur de rompre le contrat peut par sa dur e faire obstacle aux changements rendus n cessaires pour r pondre aux exigences du service public Cependant les collectivit s territoriales devront faire preuve de tact et mesure et ne pas chercher syst matiquement ramener la dur e du pr avis celle fix e par le d cret du 15 f vrier 1988 sous peine d tre sanctionn es par le juge Mots cl s Agents contractuels de la fonction publique territoriale D lais de pr avis fix s par les articles 39 et 40 du d cret du 15 f vrier 1988 Possibilit de pr voir dans le contrat un d lai plus long Existence Conditions Non respect par l administration du d lai de pr avis stipul par le contrat Contes tation Office du jug
119. toutes Elle int gre les r formes r centes et l examen de leur application au quotidien les chances de prendre une d cision incontestable e int gration dans les statuts nationaux de la fonction publique ses i x Le Commentaire un alli pr cieux dans la gestion des dossiers hospitali re des fonctionnaires relevant de statuts locaux rE AE ALERT ATOUT AA OR TAUTAN A e place des femmes dans la haute fonction publique avec la loi n 2019 347 du 19 mars 2019 et le d cret 2019 601 du 30 avril 2019 e mise en uvre des dispositions pr vues par la loi HPST sur le d veloppement professionnel continu des personnels Broch 995 pages Format 16 x 24 cm de sant ISBN 978 9 7013 1805 9 Etelle attire l attention du lecteur sur les r formes venir R f rence 121 CMF 158 droits et moyens syndicaux conditions de vie au travail parcours Date de parution Mars 2013 professionnels Prix public unitaire TTC TVA 5 5 89 00 Berger Levrault et vous Pour commander ou demander des informations boutique berger levrault fr relationsclients berger levrault fr 03 83 38 83 83 05 61 39 86 64 931 rue Pierre et Marie Curie CS 57605 31676 Lab ge cedex B rar Mattias Guyomar Conseiller d tat Professeur associ l universit Paris l e num ro d avril est consacr la fonction publique face la d ontologie Enjeu majeur pour l administration tout enti re mais au del pour la vie collect
120. trans mission de savoirs et de savoir faire ind pendants semble t il de l appren tissage du vivre ensemble Il y a l un malentendu que l on surmonte par la force des choses car oui il faut de la discipline pour que la transmission devienne possible Par la force des choses autant que faire se peut on bricole cette discipline mais jusqu se sentir parfois plus agent de police qu enseignant 55 minutes de cours dont une trentaine exiger le silence Le malentendu nous rattrape alors Je n ai quand m me pas pass l agr g pour apprendre des m mes tenir en place sur une chaise On se voulait transmet teurs de savoirs formateurs de pens es On ambitionna it de former des hommes libres On se retrouve dresser Discipline et pens e contrainte et libert nous touchons la principale difficult laquelle est confront e l du cation Son but est de former un tre autonome mais elle doit pour cela impo ser des contraintes par nature contraires la libert Comment puis je lever mon l ve la libert en usant de contraintes qui risquent fort de l touffer Comment si simple agent de l tat je me trouve moi aussi soumis des contraintes qui restreignent ma libert Des contraintes Une contrainte num rique au moins ce nest pas un mais trente quarante l ves qui me font face et autant de fois que j ai de classes Par d
121. tration de la Polyn sie fran aise nomm s infirmiers de l tat pour l administration de la Polyn sie fran aise tre assimil s au corps des infirmiers de l tat cat A Il d termine les conditions dans lesquelles les membres de ce corps sont reclass s en cat gorie Indemnites Arr t du 6 mars 2013 fixant les montants de r f rence de l indemnit d adminis tration et de technicit en faveur de certains personnels du Conseil d tat et de la Cour nationale du droit d asile JO 16 mars texte n 8 D cret n 2013 254 du 26 mars 2013 modi fiant le d cret n 2010 34 du 11 janvier 2010 portant cr ation d une indemnit de modernisation des m tiers la direction de l information l gale et administrative JO 28 mars texte n 4 Cette indemnit est r serv e aux fonction naires de cat gorie C Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 r mun r s sur le budget annexe Publications officielles et information administrative exer ant effectivement leurs fonctions la direction de l information l gale et administrative R ussite ducative D cret n 2013 246 du 25 mars 2013 portant cr ation du Conseil national de l innovation pour la r ussite ducative JO 26 mars p 5 076 Plac aupr s du ministre charg de la R ussite ducative ce Conseil est cr pour quatre ans Sa comp tence s tend l ense
122. trole contre nourriture des gendarmes br lant sur ordre d un pr fet une pa llote situ e sur le domaine public maritime une fonctionnaire territoriale qui publie un livre d valorisant pour ses col l gues et l institution qui l emploie autant d actes qui sans parler des sanctions p nales ou disciplinaires qui sont susceptibles d en d couler posent question au regard des obligations d ontologiques de ces fonctionnaires Mais ce sont beaucoup plus souvent les actes et agis sements quotidiens de la vie publique qui appellent des r ponses conformes la d ontologie Que recouvre au juste le devoir d ob issance et de loyaut Jusqu o l exer cice d un mandat syndical permet il un fonctionnaire de d roger l obligation de r serve Quel type de compor tement adopter face aux sollicitations des usagers ou des partenaires de l administration et d une mani re g n rale aux int r ts priv s Autant de questions d appa rence plus ou moins anodine qui rev tent au quotidien une grande importance Il faut donc r futer la th se d une mode d ontolo gique m me si l on constate le surgissement contempo rain d une demande en la mati re qui s tend d ailleurs toutes les professions La d ontologie est une exigence au c ur de la fonction publique fran aise De la sp cificit m me de l action publique et de ceux qui la servent na t le besoin d une d ontologie particuli re
123. valuation de la prospective et de la performance DEPP r alis partir d une tude men e en commun avec la Mutuelle g n rale de l ducation nationale MGEN en 2010 fait ressortir no tamment deux points ainsi nonc s dans l avant propos e si le manque de reconnaissance est voqu par tous les chefs d tablis sement citent plus fr quemment le d faut d autonomie et de moyens et les CPE affichent plus fortement le sentiment de ne pas suffisamment exercer leurs missions ducatives au b n fice de la gestion des conflits et de l absent isme e le sentiment exprim d une d grada tion des conditions de travail ne les emp che pas dobserver une volu tion positive de leurs tablissements jug s plus r actifs qu avant notam ment pour am liorer la r ussite de leurs l ves Malor leur inqui tude affich e pour l avenir du syst me ducatif une forte majorit reste satisfaite de son m tier INTERVENTION DES TA BLISSEMENTS D HOSPITA LISATION DOMICILE DANS LES TABLISSEMENTS D H BERGEMENT CARACT RE SOCIAL OU M DICO SOCIAL Les d crets n 2012 1 030 et n 2012 1 031 du 6 septembre 2012 ont fix les conditions financi res et tech niques d intervention des tablisse ments d hospitalisation domicile HAD au sein des tablissements sociaux et m dico sociaux ESMS Une circulaire en date du 18 mars 2013 a pour objet de rappeler les enjeux des d crets pr
124. veloppement de l association sportive de l tablissement dans lequel ils exercent l entra nement de ses membres et sur leur demande tre autoris s consacrer pendant une ann e scolaire trois heures de leur service hebdomadaire normal ces activit s forfait horaire ensuite r duit deux heures par le d cret n 78 904 du 31 ao t 1978 modifiant le d cret du 7 septembre 1973 Ce texte condi tionne par ailleurs le renouvellement de cette autorisation la v rification par le chef d tablissement de l effectivit de l activit d au moins 30 licenci s dans l association Le d cret n 2007 187 du 12 f vrier 2007 modifiant les d crets n 50 581 n 50 582 et n 50 583 du 25 mai 1950 relatifs aux obligations r glementaires de service du person nel enseignant du second degr et les d crets relatifs leurs statuts particu liers a r ins r au d cret n 50 583 du 25 mai 1950 un article 5 pr voyant que le service hebdomadaire des ensei gnants d ducation physique et sportive comprend trois heures consacr es la formation l entra nement et l ani mation sportifs lorsque l activit des associations sportives cr s dans les tablissements scolaires le justifie d faut ces heures sont remplac es par des heures d enseignement L abroga tion du d cret du 12 f vrier 2007 par le d cret n 2007 1 295 du 31 ao t 2007 a eu pour effet de r tablir les dispositions a
125. versement d une rente et ensuite d un recours subrogatoire La question distincte et dans une large mesure tout fait ind pendante de l harmonisation des postes de pr judice entre l avis Lagier et la nomenclature Dintilhac reste galement ouverte et faute de texte r glementaire sur ce point il n est pas impossible que cette modernisation intervienne par la voie jurisprudentielle Mots cl s Recours subrogatoire exerc par une caisse de s curit sociale au titre d une rente d accident du travail Impossibilit d imputer la rente sur les postes de pr judices personnels W Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Lois et Environnement D cret n 2013 244 du 22 mars 2013 portant publication de l accord cadre de coop ration entre le gouvernement de la R publique fran aise et le programme des Nations unies pour l environnement sign Nairobi le 23 f vrier 2011 JO 26 mars p 5059 r glements Cet accord cadre gr ce des rencontres r guli res aux niveaux technique et politique permet d identifier les priorit s convergentes des parties et d assurer une meilleure coordination des activit s sur le terrain concernant ces priorit s Sont consi d r s comme prioritaires les domaines suivants la gouvernance inter nationale de l environ nement les modes de consom mation et de production durables l conomie verte et la comptabilit verte
126. village gaulois regroupant quelques irr duc tibles autour notamment de s nateurs a d cid de faire de la r sistance contre la fin programm e du cumul des mandats Lorsqu ils taient dans l opposition la situation tait videmment plus simple et on pouvait s en donner c ur joie d autant plus que des r ticents de m me type existent dans le camp en face Mais la Gauche devenant majoritaire au S nat et l Assembl e nationale plus rien ne s oppose faire ce qui a t claironn avec force Cela d autant plus que la majorit des militants du parti majo ritaire est tr s largement pour et que le responsable du parti socialiste en fait une question de principe ce qui est remarquable pour un parti d lus qui se souvient parfois qu il est aussi un parti de militants et de citoyens qui m ritent quelque consid ration cela s ajoute l engagement du pr sident de la R publique pendant la campagne On peut comprendre l inqui tude des lus surtout de ceux qu on appelle on ne sait trop pourquoi dans le cas pr cis des grands lus On assiste donc depuis quelques jours une d bauche d arguments peu pertinents trop rapide nous n avons rien sign pas avant tout le monde nous sommes indispen sables et irrempla ables on va organiser la p nurie ce serait trahir ceux qui nous ont lus pour une dur e pr cise on va se couper du terrain On pourrait multiplier les pseudo arguments et y r pondre trop ais
127. 121 CMY 135 Sl E er a erdei i Date de parution Mai 2013 our commander ou demander des informations et l 35 A Prix public unitaire TTC TVA 5 5 T l 03 83 38 83 83 Fax 05 61 39 86 64 relationsclients berger levrault fr Berger Levrault 2013 SA au capital de 12 203 360 boutique berger levrault fr Locataire G rant Convergence Applications q 3 755 800 646 RCS Paris Si ge social 104 avenue du Pr sident Kennedy 75016 Paris 231 rue Pierre et Marie Curie CS 57605 31696 Lab ge cedex i L y E r n i T 1 L AVENIR EST AUX VALEURS S RES Le premier bilan concret de la d mocratie de proximit Dix sept contributions d universitaires reconnus a de praticiens et d tudiants 4 Des perspectives y de r flexion sur 8 la d centralisation Sous la direction de Gilles J Guglielmi et Julien Martin Le retour d exp rience Broch 300 pages environ men e par la communue Format 16 x 24 cm de Gruissan ISBN 978 9 7013 1814 1 R f rence 191 CNT 167 Date de parution mars 2013 Prix public unitaire TTC TVA 5 5 09 90 Berger Levrault et vous Pour commander ou demander des informations One boutique berger levrault fr relationsclients berger levrault fr 03 83 38 83 83 05 61 39 86 64 231 rue Pierre et Marie Curie CS 57605 31676 Lab ge cedex
128. 13 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Ce mois ci sur connexite fr INTERVIEW Cinq questions Sylviane Faury responsable du service tat civil fun raire de la ville de Saint Etienne 42 Le projet de loi Mariage pour tous a t adopt d finitivement En connais sez vous les principales cons quences sur le livret de famille ce jour nous connaissons bien le contenu de la loi telle qu elle a t adopt e mais pas encore les modalit s de son application concernant l tat civil en particulier le nouveau mod le de livret de famille Nous attendons les arr t s qui nous pr cise ront les instructions ce sujet Lors d une rencontre au sein de notre collectivit l diteur Berger Levrault nous a pr sent un prototype d un livret de famille commun tous les couples labor en groupe de travail avec des juristes responsables de services de l tat civil et la Chancellerie Les mentions de liens entre les personnes seront supprim es et les agents d tat civil devront compl ter les livrets en fonction de la situation juridique des personnes Nous ne pouvons donc pas anticiper ou m me pr parer les agents d tat civil au nouveau mod le puisque nous d couvrirons les livrets au moment de leur livraison par les diteurs Pensez vous que la Chancellerie aurait pu proc der diff remment en vous associant par exemple la pr paration du nouveau livret de famille J aurais effectiveme
129. 3 y ConngXit Le portail des nouvelles pratiques publiques d ores et d j men es sur le terrain par des quipes ducatives d termin es a d clar la ministre d l gu e la r ussite ducative avant de pr ciser Rep rer pour les tendre l ensemble du syst me ducatif les bonnes pratiques qui ont fait leur preuve tel est le dessein qui doit gui der ses membres Le dossier de presse constitu par le minist re rel ve que le plus souvent la source des actions innovantes cor respond des difficult s et des interro gations partag es par bien des coles et des tablissements de France comment r ussir la diff renciation p dagogique Comment mieux travailler en quipe Comment mieux associer la famille et les partenaires de l cole Comment traduire en actes l imp ratif des liaisons entre cycles Quant aux freins l innovation les plus souvent cit s par les quipes du terrain ils tiennent plus des difficult s organi sationnelle technique et de r gulation au sein de l quipe la difficult de faire que des r sistances des coll gues ou de l institution voire celle des l ves et des parents Enfin s agissant des lieux l origine d initiatives innovantes le minist re distingue l innovation descendante top down issue de l chelon natio nal ou acad mique exp rimentation grande chelle telle que Cours le matin
130. 31 d cembre 2011 les engagements non financ s du r gime atteignent 4 2 Md et ne sont plus d sormais couverts qu hauteur de 5 par les r serves constitu es par le r gime Cette situation tient l attribution de droits pension des personnels n y ayant jamais ou peu cotis que ne per mettent pas de financer des cotisations la fois stables et insuffisantes Cette situation a t aggrav e par l acc l ration du calendrier de mont e en charge du r gime partir de 2013 les prestations servies annuellement seront sup rieures aux cotisations encaiss es par le r gime Sans r forme ses r serves seront pui s es et le r gime sera en faillite en 2019 La Cour des comptes dans un r f r rendu public le 30 octobre 2012 insiste sur l urgence prendre des mesures de redressement du r gime Le Gouverne ment s est engag prendre des mesures de redressement pour sauvegarder le r gime et pr server ainsi l objectif qui lui est assign Plusieurs r unions de travail ont associ les trois principales organi sations syndicales des ma tres de l en seignement priv sous contrat SPELC CEDT CFTC membres du comit de participation la gestion du r gime additionnel de retraite afin d exami ner diff rents scenarii de r forme Les organisations syndicales ont rappel les objectifs associ s la cr ation du r gime en faveur du rapprochement terme des retraites vers es aux enseign
131. 331 I Avril 2013 recueil p 288 Dans cette affaire un em ploy de mairie exer ant les fonctions de chef du service du ch mage avait permis de nombreuses personnes de percevoir ind ment les allocations de ch mage Le Conseil d tat a consid r que ces agisse ments pr sentaient de toute vidence un caract re ill gal et que leur auteur n avait pu ignorer qu ils compromettaient grave mentlefonctionnementduservice public Il en a conclu que dans ces conditions le chef de service bien qu il ait ex cut en l esp ce les instructions qui lui avaient t donn es par le maire son sup rieur hi rarchique et qui lui avaient t confir m es par celui ci tait demeur respon sable de ses actes et avait commis une faute de nature justifier une sanction disciplinaire On rel ve une autre d cision 3 mai 1961 Pouzelgues au recueil p 280 dans laquelle le Conseil d tat a consid r que m me s l tait tabli que les faits avaient t accomplis sur ordre du sup rieur hi rarchique les actes dont il s agissait remplacement d une pierre originaire ment plac e dans un scell pr sentaient de toute vidence un caract re ill gal et que le requ rant ne pouvait ignorer qu ils compromettaient gravement le fonction nement du service public On notera que dans les deux cas connus le devoir de d sob ir tait la r action appropri e l ordre d un sup rieur hi rarchique invita
132. 95 1996 La charte comporte deux prin cipes Premier principe le respect de la l gitimit d mocratique savoir la l gitimit appartient aux lus du peuple pas aux fonctionnaires et elle doit tre absolument respect e et mise en avant Par contre et en m me temps une autre l gitimit doit tre d fendue c est la l gitimit pro fessionnelle technique du directeur g n ral qui est charg de mettre en uvre les d cisions Deuxi me prin cipe le respect de l tat de droit savoir Nous sommes dans les collec tivit s de la R publique et il ne s agit pas seulement en tant que citoyen de respecter la loi mais en plus de la mettre en uvre et de l appliquer Les six devoirs du directeur g n ral nonc s dans la charte e La loyaut sans conformisme ni ali nation de la libert de pens e et d opinion Le directeur g n ral doit toutefois veiller ce que la lisibi lit de son action et sa transparence soient assur es Il s engage mettre en place les moyens propres per mettre le contr le et consacrer la totalit de son activit l activit de la collectivit qui l emploie Il doit aussi assumer et veiller ce que soit respect e la continuit du service public notamment en cas de chan gement de majorit changement de majorit municipale d partementale ou r gionale La probit Le service de l int r t g n ral exige videmme
133. CTIVIT S Pour aiguiser votre app tit de connaissances La geston Hes restaurants de collectivites Auteur Daniel Maslanka A Broch 330 pages environ Format 16x 24CM ISBN 978 2 7013 1797 7 h R f rence 121 CLZ 145 Date de parution F vrier 2013 Prix public unitaireTTC TVA 5 5 38 Un secteur d activit conomique Un ouvrage qui propose aux gestionnaires en croissance constante toutes les solutions La restauration collective fait l objet de nouvelles exigences de la part Pour tant des pouvoirs publics que des b n ficiaires de la prestation e comprendre et respecter la r glementation e l hygi ne alimentaire et plus r cemment la nutrition sont d sormais e analyser les attentes des convives de la restauration des enjeux de sant publique e concevoir une offre alimentaire de qualit e les achats de proximit et ou bio deviennent des objectifs e organiser les approvisionnements la transformation conomiques et culturels et le service des repas e a ma trise des co ts devient sous l effet de la crise un imp ratif e g rer les march s des donn es alimentaires La restauration collective r clame aujourd hui la professionnalisation les quipements l entretien de locaux et l limination des d chets de ses acteurs quel que soit leur r le Or la gestion des restaurants e viter l attente au restaurant et r duire le gaspillage de collectivit s n est que p
134. Casanova La commission de d ontologie n est pas forc ment bien nomm e C est surtout la loi dite Sapin connue notamment pour la moralisa tion des d l gations de service public loi du 29 janvier 1993 article 87 qui a cr trois commissions de d ontolo gie une commission pour chacune des trois fonctions publiques avec l id e de contr ler et dans la mesure du possible de moraliser essentiellement les d parts de fonctionnaires d agents publics dans le priv En 2007 le l gislateur intervient avec plusieurs id es diff rentes l une d entre elles tant par ailleurs de favoriser la sortie des fonctionnaires vers le secteur priv y compris titre transi toire en cumulant l exercice de fonction publique avec des activit s priv es dans la perspective en cr ant des entreprises d avoir une esp ce de tuilage de p riode interm diaire pendant laquelle le fonc tionnaire qui veut faire une tentative de cr ation d entreprise en vue de pr parer sa sortie dans le secteur priv peut tre autoris sous certaines conditions cumuler les deux Le l gislateur de 2007 fusionne en une seule commission mais avec des coll ges partiellement diff rents les trois commissions de d ontologie cr es en 1993 il rend facultative la saisine de la commission pour ce qu il est convenu d appeler le pantouflage en la rendant toutefois obligatoire en cas de prise ill gale d int r t flagrante
135. Conseil constitutionnel d cision n 77 83 DC du 20 juillet 1977 avait d j d clar conformes la Constitution ces dispositions qui pr cisent qu il n y a pas service fait lorsque l agent s abstient d effectuer tout ou partie de ses heures de service ou lorsque bien qu effectuant ses heures de service il nex cute pas tout ou partie des obligations de ser vice qui s attachent sa fonction dans le cadre des lois et r glements La d sob issance dans l exercice des fonctions de directeur d cole sera d ail leurs trait e de la m me mani re ainsi l administration est tenue d op rer sur le traitement d un directeur ayant re Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 fus de renseigner une enqu te statis tique comportant une rubrique relative l apprentissage des langues et cultures d origine une retenue sur traitement d un montant gal au trenti me indivi sible au titre de l inex cution d une partie des obligations attach es l une de ses journ es de service CE 29 octobre 2012 n 356512 commentaire aux Cahiers de la fonction publique n 329 Mais comme la retenue sur traitement li e la notion de service fait est une mesure qui rel ve de la r glementation de la comptabilit publique elle est donc ind pendante de l action disciplinaire qui dans le respect des droits de la d fense peut toujours tre engag e l occasion des m mes faits si ceux ci sont co
136. Fran ois Bloch Lain ces personnes incarna ient le service public la rigueur morale la recti tude le service Nous savions dans quel territoire nous nous trouvions celui du ser vice public nous savions de quel c t nous nous trouvions celui de l int r t g n ral nous avions quelques rep res nous connaissions les fronti res ne pas franchir par le droit disciplinaire par le droit p nal Ce dont un fonctionnaire a besoin aujourd hui c est aussi que soit bris e selon les mots de Jean Marc Sauv la solitude d ontologique Il a des outils mais il est un peu livr lui m me C est lui de faire au mieux de s adapter On a besoin de conseils de guides d aide la d cision et ce dans des cas concrets Ce dont les fonctionnaires ont besoin cest dun approfondissement dans les services dans les m tiers de la r flexion sur les bonnes pratiques et sur les cas pratiques Ma conviction profonde la phase que nous connaissons aujourd hui d ap profondissement de d veloppement de la d ontologie n est pas un d passement un substitut de toute cette construction statutaire progressive des valeurs fon datrices du service public et de adminis tration publique c est un aboutissement c est une fa on de boucler la boucle en explicitant les fondamentaux de l admi nistration publique Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 13 14 Jacques Arrighi de
137. Le philosophe avait si bien fait cho aux interrogations per sonnelles de l l ve que celui ci en vint se repr senter le petit allemand ch tif sa propre image grand noir et muscl Incarc r pour des faits graves l l ve fut notamment sensible l id e kantienne que quel que soit son pass tout homme demeure capable d un acte moral Il fut ainsi sensible au regard de professeurs qui loin de l enfermer dans son pass cri minel visaient en lui le pouvoir et la pro messe d un avenir meilleur L homme est libert L l ve est une libert en forma tion Alors il convient de viser et de culti ver en lui le pouvoir de devenir autre de se choisir et de progresser Consid rer l l ve avec en t te l agitation et la pa resse dont son dossier scolaire t moigne est l emp cher de s en d gager C est lui retirer le pouvoir qui fait un homme libre C est ne pas le respecter La pratique du rapport serait cet gard revoir Car de fait elle laisse des traces Il y a de l irrespect aussi quand nos mots blessent des convictions intimes quelles soient ou non h rit es de pa rents La que l institution scolaire peut et doit exiger que nul ne fasse talage de sa religion On ne saurait pour autant tenir un discours qui la m prise qui en nie les apports qui conteste la libert d y croire qui humilie le sentiment in time sur lequel s rige la foi Professeur de philosophie j abord
138. OEN sp cial n 2 et BOESR sp cial n 1 du 28 f vrier 2013 Circulaire n 2013 021 du 15 f vrier 2013 relative la mise en uvre du dispositif des emplois d avenir professeur BOEN sp cial n 2 et BOESR sp cial n 1 du 28 f vrier 2013 Arr t du 5 f vrier 2013 fixant le montant de l aide de l tat pour les emplois d ave nir professeur JO 10 f vrier 2013 Pour les emplois d ave nir professeur conclus sous forme de contrats d accompagnement dans l emploi CAE il est fix 75 du taux horaire brut du salaire minimum de croissance Obligations de service des enseignants du premier degr la suite de la publica tion au JO du 26 janvier 2013 du d cret n 2013 77 du 24 janvier 2013 relatif l organisation du temps scolaire dans les coles maternelles et l mentaires dont les modalit s d application sont pr cis es par la circulaire n 2013 017 du 6 f vrier 2013 BOEN n 6 du 7 f vrier 2013 ont t publi es La circulaire n 2013 019 du 4 f vrier 2013 relative aux obliga tions de service des enseignants du pre mier degr BOEN n 8 21 f vrier 2013 Le volume des obligations de service de ces ensei gnants demeure fix par le d cret n 2008 775 du 30 juillet 2008 Il comprend comme auparavant 24 heures hebdomadaires d ensei gnement auxquelles s ajoutent 108 heures annuelles d di es des activit s compl men
139. Quels concern s par la d ontologie de la s curit Les fonctionnaires de police ceux des douanes ceux de l administra tion p nitentiaire mais aussi les fonc tionnaires des collectivit s territoriales les polices municipales Il faut y ajouter les employ s de soci t s priv es de s cu rit ou de surveillance qui rel vent de notre autorit quant au respect de leur d ontologie Quels sont les moyens dont nous disposons pour exercer cette mis sion Nous pouvons convoquer des per sonnes pour des auditions demandes ou convocations auxquelles les personnes ne peuvent pas se soustraire sous peine de commettre un d lit d entrave Nos avons des possibilit s d enqu tes de v rifications sur place dans des locaux pu blics ou des locaux priv s Aucun secret hormis le secret d fense ne peut nous tre oppos La loi cr ant le d fenseur des droits a largi consid rablement nos pouvoirs nos comp tences en ma ti re de d ontologie de la s curit Toute personne victime ou t moin peut nous saisir d une atteinte ou de ce qu elle consid re comme une atteinte la d on tologie de la s curit Nous avons deux mani res de pro c der l une rel ve de la protection des droits des personnes c est le trai tement des dossiers des r clamations que nous recevons l autre concerne la promotion des droits et de l ga lit c est dire partir des situations que nous observons des r
140. a tion des r gions de France ARE Alain Rousset a plaid pour sa part pour une exon ration des r gions compte tenu de leur situation fiscale particuli re et du poids des dotations dans leurs budgets Sans se prononcer pour une exon ra tion compl te les d partements par la voix du vice pr sident de l Assembl e des d partements de France ADF Michel Dinet ont n anmoins souhait qu il soit tenu compte du pourcentage lev de d penses dont les d partements ne sont pas ma tres dans leurs budgets D centralisation Acte Ill sur les rails N 1 algr un l ger retard le Gouver nement a transmis au Conseil d tat le 5 mars dernier l avant projet de loi de d centralisation et de r forme de l action publique Constitu de 124 articles et de plus de 200 pages expos des motifs inclus le texte aborde de tr s nombreux sujets pour traduire les principales orientations annonc es l automne 2012 par le pr sident de la R publique tats g n raux de la d mo cratie territoriale et le Gouvernement mais aussi proposer des r organisations institutionnelles d importance dans les trois principales m tropoles fran aises Haut conseil des territoires conf rences territoriales de l action publique pactes de gouvernance l avant projet de loi met en musique les nouveaux cadres de dialogue promis entre tat et collectivit s d une part et entre col lectivit s elles m mes d autre part I
141. acit Les deux cours supr mes conform ment ce que pr voit express ment l article L 376 1 du Code de la s curit sociale laissaient ainsi la possibi lit un tiers payeur d obtenir le remboursement de ses d bours en d montrant de mani re incontestable qu ils avaient r par un pr judice personnel C tait peut tre th orique on voit mal une prestation de s curit sociale prendre en charge l indemnisation d un pr judice personnel mais la porte n tait pas ferm e Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 97 Comme la dit pertinemment Alexandre Lallet rapporteur public devant la section du contentieux que nous remercions vivement pour la communication de ses brillantes conclusions cette concorde jurisprudentielle a pris fin l initiative de la Cour de cas sation En effet par un arr t du 19 mai 2009 de la Chambre cri minelle n 08 82 666 au Bull confirm par plusieurs arr ts du 11 juin 2009 de la 2 chambre civile n 07 21 768 08 16 089 et 08 17 581 au Bull elle a jug que la rente a pour objet de r pa rer outre les pertes de gains professionnels et l incidence profession nelle du dommage le d ficit fonctionnel permanent dit DFP poste correspondant un pr judice personnel Pour parvenir cette conclusion la cour a constat que dans certaines affaires dont elle tait saisie une rente daccident du travail avait t vers e
142. actes et d cisions l exclusion des d crets que par suite M C tait comp tent pour signer au nom du ministre l arr t du 4 mai 2005 portant inscription sur la liste d aptitude pour l acc s au corps des professeurs agr g s au titre de l ann e scolaire 2005 2006 dans la discipline des sciences conomiques et sociales que d s lors M B n est pas fond demander l annulation totale de cette liste par le moyen tir de l incomp tence du signataire de l acte 11 Consid rant en second lieu qu aux termes de l article 30 du d cret du 4 juillet 1972 relatif au statut particulier des pro fesseurs certifi s dans sa r daction alors en vigueur Le recteur d acad mie sous l autorit duquel est plac le profes seur certifi attribue celui ci selon les modalit s d finies aux 1 et 2 ci apr s une note comprise entre 0 et 100 1 Pour les professeurs certifi s affect s dans un tablissement d enseignement du second degr cette note globale est constitu e par la somme a D une note de 0 40 arr t e par le recteur sur proposition du chef de l tablissement o exerce l enseignant accompagn e d une appr ciation g n rale sur la mani re de servir b D une note de 0 60 arr t e par les membres des corps d inspection charg s de valuation p dagogique des enseignants de la discipline compte tenu d une appr ciation p dagogique portant sur la valeur de l action ducative
143. age re pourquoi mettre LL L arriv e d internet dans jour des r glementation et sens de l action o Ean sration de la mise J ae bureaucratie et humanisme an l des ditoriaux compassion et gestion connaissances g iane des ae en cas de puis plus ta ionnalit a cuite donc une et leur nouv Suo on juridique 7 E ation J k D Un ouvrage forte valeur ajoutee modification des ligne o naute pression z mise jour unjet d e une connaissance fine du v cu et de l isolement professionnel ressemble donc t de boire du chef d tablissement yon devrait essayer un clairage nouveau sur la responsabilit de la r ussite ducative de tous les l ves travers l veil de chacun d eux la conscience de soi une attention toute particuli re port e aux environnements des valeurs de la R publique la gestion de crise es dec pes solutions sont propos en interne u former premi re r ponse embaucher O e one tre ile juridique partir la veille en sp cialistes de ne si possible A et selon le o Deuxi me Ne selon le domaine du p cia pa surveiller p rtes mais ne n gliger re tout lire ce Auteurs Fran oise Leblond Charles Moracchini aucune source P ant tre la plus importante Pr face d Alain Bouvier e Cinqui me r ponse Broch 200 pages environ Format 16 x 24 cm ISBN 978 92 7013 1788 5 R f rence
144. age doit pouvoir se faire galement par les documents Cela fait partie aussi des simpli fications des d marches administratives On sait aussi qu il y aura un champ de r daction plus large laiss aux officiers d tat civil qui devront s adapter aux situations Est ce un cas de figure qui vous g ne Encore une fois les agents officiers d tat civil devront disposer de tous les l ments informations et autres instructions pour pouvoir r pondre toutes les questions que se posent les parents ou futurs parents Ils sont confront s des cas particuliers Et le cas particulier n est plus marginal il est r current Il faudra sans doute ce propos organiser des ateliers de travail entre les agents et les res ponsables du service tat civil pour d cliner en amont tous les cas susceptibles de se pr senter Puis il s agira pour tous d tre vigilants En cas de doute disposez vous d un moyen de recours Pouvez vous par exemple faire appel au procureur de la R publique Il faut esp rer en effet que nous aurons des instructions pr cises du procureur de la R publique de notre juridiction Par ailleurs nous communiquons beaucoup par l interm diaire du r seau des utilisateurs de notre logiciel de gestion de l tat civil Pour r pondre nos interrogations ou fiabiliser nos r ponses lors de cas particu liers nous changeons avec nos coll gues d autres villes de France via ce r seau Propos re
145. ais comme un moyen de com penser les baisses de dotation en souli gnant l enjeu de ma trise des d penses publiques qui s impose toutes les administrations ce titre il a fait tat de la n cessit d aider les collectivit s ma triser l volution de leurs charges en donnant suite aux demandes de r duction des d penses contraintes exprim es avec force par les associa tions nationales de collectivit s 5 Acc l rer le chantier de la ma trise des normes avec les propositions de loi Sueur Gourault et Dolig en cours d examen mais aussi les conclusions du rapport confi Alain Lambert pr sident de la commission consulta tive d valuation des normes CCEN et Jean Claude Boulard pr sident de la communaut urbaine du Mans Le Premier ministre a souhait que soit revisit le stock de normes et iden Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 tifi es toutes les mesures susceptibles tre prises pour all ger les co ts de gestion des collectivit s Il s est gale ment engag ce que les collectivit s soient mieux associ es tr s en amont la pr paration des textes l gislatifs et des projets de directives ayant des impacts sur les collectivit s plu sieurs reprises Jean Marc Ayrault a soulign la n cessit de pr server la capacit d investissement du secteur public local au service du redressement du pays 6 Pr parer les futurs contrats de projet
146. ale ou hospitali re Dominique Baudis D fenseur des droits a conclu le colloque Les Cahiers de la fonction publique en publient ici de larges extraits avant l dition cet t des actes complets IE B Pi 4 WL a Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 331 Mattias Guyomar Les trois dimen sions de l exigence d ontologique propre la fonction publique Ce qui nous int resse c est d es sayer de savoir d essayer de voir aujourd hui en quoi l exigence d ontologique est sp cifique la fonction publique Elle l est dans ses trois dimensions dans les deux aspects que ces dimensions rev tent dans les trois principes quelle irrigue et certai nement dans les trois outils qui sont notre disposition pour la faire vivre Ces trois dimensions c est tr s simplement une exigence de l agent publique du fonctionnaire d abord vis vis de l institution de l int r t g n ral servi par celle ci c est dire du service public Dans fonctionnaire il y a d abord fonction c est rapport e celle ci que l exigence d ontologique doit tre d clin e C est ensuite vis vis du citoyen de l usager de l opinion aussi du corps d mocratique de notre pays ce qu on appelle aujourd hui d un terme g n rique le public Je crois que les attentes du corps social sont de plus en plus fortes en termes de d ontologie C est souhaitable parce
147. ants du pri v par rapport leurs coll gues du public et reconnu l existence d une situation fi nanci re tr s d grad e Aussi le premier objectif du Gouvernement demeure t il de mettre en uvre une r forme qui per met d assurer la p rennit du r gime Les mesures de r forme arr t es par le Premier ministre visent un partage qui table de l effort entre les b n ficiaires actuels et futurs du r gime sans exclure un effort financier de l tat travers une hausse de cotisation et dans des limites compatibles avec les quilibres budg taires Ces mesures consistent stabiliser la fraction d terminant la pen sion additionnelle 8 et prendre en compte la dur e de cotisation au r gime Elles pr voient galement un gel de la pension additionnelle et une augmenta tion 2 du taux de cotisation fix ac tuellement 1 5 partag pour moiti entre l tat et les enseignants Le Gou vernement a entendu les organisations syndicales repr sentatives des ma tres de l enseignement priv sous contrat s agissant notamment des modalit s de mise en uvre de la r forme Pr vue pour entrer en vigueur d but 2013 la r forme comportera une disposition tran sitoire qui permettra le maintien des r gles de calcul actuellement en vigueur pour les b n ficiaires remplissant avant cette date les conditions d ouverture des droits la pension additionnelle quelle que soit la date pr visionnell
148. article L 952 6 1 du Code de l ducation telles qu elles ont t interpr t es par le Conseil constitutionnel dans sa d cision du 6 ao t 2010 les d clarant conformes la Constitution que pour le recrutement d un enseignant chercheur le comit de s lection apr s avoir dress la liste des candidats qu il souhaite entendre puis proc d leur audition choi sit ceux des candidats pr sentant des m rites notamment scientifiques suffisants et le cas ch ant les classe selon l ordre de leurs m rites respectifs que par un avis motiv unique portant sur l ensemble des candidats il transmet au conseil d administration la liste de ceux qu il a retenus le conseil d administration ne pouvant ensuite proposer au ministre charg de l Enseignement sup rieur la nomi nation d un candidat non s lectionn par le comit que le conseil d administration si geant dans une formation restreinte aux enseignants chercheurs et personnels assi mil s de rang au moins gal celui de l emploi pourvoir prend au vu de la d lib ration du comit de s lection une d lib ration propre par laquelle il tablit sa proposition qu il d coule de cette interpr tation que dans l exercice de telles comp tences il incombe au conseil d administra tion d appr cier l ad quation des candidatures au profil du poste et la strat gie de l tablissement sous le contr le du juge et sans remettre en cause l appr ciation des
149. as demand le remboursement des cotisations pour pension civile vers es pour la p riode de d tachement correspondante Il est pr cis galement que la limitation de cumul de pensions pos e par l article L 87 du CPCMR nest pas applicable lorsque les droits en mati re de retraite acquis aupr s de r gimes trangers ca ract re obligatoire sont r mun r s sous forme d un capital et non sous forme d une pension rente caract re viager De m me les avantages de retraite d cou lant d une affiliation titre personnel et volontaire des r gimes de retraite non obligatoires n entrent pas dans le champ d application de l article L 87 S agissant du calcul de la pension de retraite de l tat les fonctionnaires d tach s qui ont opt pour cotiser volontairement au r gime des pensions civiles de retraite b n ficieront des bonifications gra tuites pour services hors d Europe pr vues par l article L 12 h du CPCMR qui valant un tiers de la dur e de pr sence effective sur le territoire nord am ricain d duction faite des cong s de toute nature pass s hors de ce territoire s ils ont accompli au moins 15 ann es de ser vices liquidables dans la pension Il n est pas pr vu de bonification li e l affilia tion un r gime tranger obligatoire ou non Enfin la question relative la liquidation de retraites compl mentaires aupr s d organismes priv s am ricains ou canadiens n e
150. as donn suite en vue de contester le rejet de sa candidature et r clamer le versement de dommages in t r ts que par jugement du 27 juin 2007 le tribunal admi nistratif de Paris a rejet ses demandes tendant d une part l annulation de la liste d aptitude pr cit e et en tant que de besoin de la liste d aptitude tablie pour l ensemble des disci plines d autre part ce qu il soit enjoint au ministre charg de l ducation nationale de prononcer son inscription sur cette liste d aptitude et enfin la condamnation de l tat lui verser la somme de 10 000 euros titre de dommages int r ts que par le pr sent pourvoi il demande au Conseil d tat d annuler l arr t du 18 mai 2009 par lequel la cour ad ministrative d appel de Paris a rejet l appel qu il avait form contre ce jugement Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 L actualit juridique Sur les conclusions pr sent es devant la cour adminis trative d appel de Paris fin d annulation du jugement du 27 juin 2007 du tribunal administratif de Paris 8 Consid rant que M B soutenait devant les premiers juges que la d cision du ministre charg de l ducation nationale refusant de retenir sa candidature l inscription sur la liste d aptitude pour l acc s au corps des professeurs agr g s au titre de l ann e scolaire 2005 2006 dans la discipline des sciences conomiques et sociales tait entach e d e
151. au c ur du syst me de sant Dans un r cent article M Bernard Tirel professeur l cole des hautes tudes en sant publique EHESP expose que le management et l thique sont au c ur du syst me de sant et sont des d terminants de la d cision la plus quilibr e et juste possible Il y expose que l thique donne un sens l action du dirigeant hospitalier et qu il ne peut se satisfaire d tre un simple manager d ex cution il doit tre un acteur du changement et cr ateur de la dynamique de la gouvernance Cette position nest pas sans r f rence avec le concept de la responsabi lit sociale de l employeur ou de ce que l on pourrait appeler le management durable au sens de p renne et respon sable La responsabilit du directeur appara t donc comme celle de f d rer une communaut d acteurs autour d un projet partag fond sur des valeurs par tag es Le management hospitalier ne peut se laisser aller la fatalit tout en pr Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 servant l int r t g n ral et l quilibre des comptes publics Aussi sa libert d actions se mesure la responsabilit qu il voudra assumer entre d une part le respect les valeurs intrins ques de l h pital ces valeurs communes ancr es dans les consciences et traduites dans les pratiques dans lesquelles tous les acteurs se retrouvent spontan ment et d autre part les l ments visant
152. ays devront lui transmettre une d claration de patrimoine et une d claration d int r ts ainsi qu une d claration sur l honneur de l exhaus tivit et de la v racit des informations transmises Qui est concern Outre les membres du Gouvernement les parlementaires nationaux et europ ens les membres du Conseil constitution nel les membres des autorit s admi nistratives ind pendantes les collabo rateurs des cabinets minist riels et du pr sident de la R publique les titulaires d emplois la d cision du Gouverne ment nomm s en Conseil des ministres et les responsables des principales en treprises publiques Le Gouvernement annonce sans plus de pr cisions un renforcement substantiel des sanc tions p nales en cas de non respect de l obligation de transmission ou d in sinc rit des d clarations Quant la Haute autorit pr sid e par une personnalit nomm e en Conseil des ministres apr s avis du Parlement en application de l article 13 de la Constitu tion elle sera compos e de six membres issus du Conseil d tat de la Cour de cassation et de la Cour des comptes Ses outils de contr le les services fiscaux elle disposera du pouvoir d injonction notamment pour demander des l ments compl mentaires aux int ress s Elle pourra galement s autosaisir et tre saisie par le Premier ministre les pr sidents de l Assembl e nationale et du S nat ainsi que les
153. bord le souci des autres Pour voquer la qualit du comportement humain Kant a m me pouss la r flexion un niveau sup rieur celui d une universalit des valeurs En effet il pensait qu une action sera moralement acceptable si elle peut tre universalis e c est dire s il est attendu que tous les tres humains l appliquent en toutes circonstances et sans tenir compte des cons quences Il a d fini ainsi ce qu il appelle le concept de l imp ratif Il la nonc pour la premi re fois en 1785 dans Fondation de la m ta physique des m urs travers une formulation c l bre Agis toujours de telle fa on que tu traites l humanit dans ta propre personne et dans celle d autrui non pas seulement comme un moyen mais toujours aussi comme une fin en soi Deux si cles plus tard Roger Pol Droit philosophe contemporain fait le lien entre cette approche et l thique en expliquant juste titre que l thique c est d abord le souci des autres Car l existence des autres les multiples relations entre eux et moi constituent le point de d part le plus universel de toutes les formes d thique L IMP RATIF THIQUE UN GAGE DE R USSITE Le deuxi me constat est troitement li l efficacit strat gique tactique dans les conflits actuels Il montre que l imp ratif thique n est non seulement pas un frein mais qu il est m me devenu un gage de r ussite En effet au cours des derni
154. ces de police et de gendarmerie qui interviennent domicile dans des conflits familiaux en pr sence d en fants Nous avons aussi exprim aupr s du minist re de l Int rieur nos pr oc cupations propos du nouveau code de d ontologie en cours d laboration Nous avons t saisis d un projet sur lequel nous avons t amen s deman der des modifications sur les palpa tions de s curit d une part sur le r le du D fenseur des droits d autre part Nous avons donc demand ce qu il lui soit explicitement fait r f rence en tant qu autorit de contr le externe et ind pendante Nous ne sommes pas l pour stig matiser la police ou la gendar merie Nous sommes l pour faire la lumi re sur des faits concrets et pr cis Et le fait que les citoyens sachent qu un organisme ext rieur et ind pen dant peut statuer sur d ventuels man quements la d ontologie c est une garantie pour le citoyen mais d une certaine mani re c est une garantie pour le fonctionnaire parce que cela permet de fonder une relation bas e sur la confiance et la clart W Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 17 18 A lire LA PERFORMANCE GLOBALE DANS LES TABLISSEMENTS SANITAIRES ET M DICO SOCIAUX L volution du contexte conomique et l gislatif dans le secteur de la sant incite aujourd hui les tablissements sanitaires et m dico sociaux d velopper une culture de
155. che quand on est concret tout le monde se f che in Pr face de la d ontologie des cadres publics W 9 Par exemple se h ter par tout moyen de consommer les derniers cr dits sans utilit pressante avant la cl ture de l exercice attitude courante afin d viter une annulation de cr dits n est pas interdit mais touche la d ontologie du comportement de l agent qui devrait avoir conscience surtout en p riode de crise qu il s agit d une attitude r pr hensible de la part d un responsable public comptable des moyens de la collectivit Il serait bien peu responsable que de ne se pr occuper que des cas r put s graves Avril 2013 39 40 LES FORCES PUBLIQUES DE S CURIT INT RIEURE ONT ELLES UNE D ONTOLOGIE Auteur Fr d ric Debove directeur de l Institut de droit et d conomie de l universit Panth on Assas ancien membre du Conseil national des universit s Avec vous composer le num ro de t l phone de la police a donne la chair de poule M Martinaud s adressant l inspecteur Gallien dans le film Garde vue de Claude Miller 1981 Libell sous une forme ostensiblement interro gative l intitul m me de cette modeste contri bution para t a priori relever du registre de la pro vocation douteuse universitaire et non polici re tant une r ponse positive s impose avec une m le vidence Pourtant y r
156. cice du m tier militaire dans sa configuration la plus intense qui est celle de l op ration de guerre peut permettre de trouver des l ments de r ponse ces questions pos es tous niveaux de la hi rarchie telles que les soldats fran ais ont pu les vivre au cours des der ni res d cennies que ce soit en ex Yougoslavie en C te d Ivoire en Afghanistan au Liban ou encore au Mali Il suffira ensuite de d cliner ces r flexions dans d autres environnements sp cifiques de l tat pour faire des pa rall les pertinents au profit des agents publics Pour le militaire donc la question se pose dans les termes sui vants pour remplir sa mission la fin justifie t elle les moyens y compris inacceptables tant au regard de la loi que de la morale militaire CE L ENJEU DE L THIQUE SUR LE PLAN MILITAIRE Lexp rience mais aussi la maturit des peuples par leur exigence de moralit et de transparence nous apprennent que ces deux notions ne peuvent plus tre oppos es et qu elles sont d finitivement imbriqu es En effet sur le plan militaire l enjeu de l thique consiste aujourd hui laborer une morale dans la guerre qui soit adapt e aux conflits contemporains sans pour autant d naturer le recours la force Il s agit donc de concilier humanit et emploi de la force dans l exercice des respon sabilit s de soldat La victoire militaire aujourd hui n a de sens que si elle a t l gitim e par l acc
157. cit s qui visent garantir l acc s PHAD de toutes les personnes handicap es g es en situation de pr carit ou de mineurs pris en charge au titre de la protection tant en ma ti re administrative civile que p nale L instruction pr cise la qualit de coo p ration requise entre les tablisse ments impliqu s et pr voit en outre l valuation de l intervention de l HAD dans les ESMS dans le but d en mesu rer la pertinence de constater l volu tion quelle induit dans les pratiques et d identifier les modalit s les plus adapt es pour son d veloppement Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 2013 Rapport annuel de la Cour des comptes elon la Cour si au cours des ann es 2010 et 2011 la conjoncture plus favorable en mati re de ressources droits de mutation titre on reux DMTO a permis aux d partements de reconstituer des marges de man uvre la mauvaise situation conomique nationale et sur tout la forte progression tendancielle des d penses sociales pourraient rapidement d grader nouveau les quilibres finan ciers et rendre incertaine la couverture des d penses par les recettes Partant de ce constat la Cour conclut au d s quilibre structurel des finances des d partements et consid re que le fonds d urgence mis en place par la loi de fi nances rectificative de 2012 170 millions d euros ne peut constituer qu une solu tion transitoire Dans ses conclus
158. clamations que nous recevons formuler des propo sitions de r forme ou des volutions de comportement qui sont de nature faire reculer les discriminations faire pro gresser l galit et apaiser la relation police population Avant 2012 aucune recommanda tion portant sur des poursuites dis ciplinaires l encontre d un fonction naire de police n avait t suivie d effets par le minist re de l Int rieur La r ponse du minist re tait toujours n gative se fondant surtout sur un raisonnement qui tait le suivant Nous n engagerons pas de poursuite disciplinaire tant que ne seront pas puis es toutes les proc dures p nales li es cette affaire D but 2012 pour la premi re fois le ministre de l Int rieur dit Jen conviens ce sont deux choses diff rentes et on pourra tre amen s engager des poursuites disciplinaires pendant que court la proc dure p nale En t 2012 Manuel Valls accepte la suite de nos recommandations d en gager des poursuites disciplinaires contre des fonctionnaires de police qui n ont pas respect leur code de d ontologie Deuxi me volet de notre action la promotion des droits partir des r clamations que nous recevons et de l observation de situations dont nous avons connaissance Dans ce domaine je souligne le travail que nous avons fait concernant le contr le d identit et les relations police population Beaucoup d association
159. compare cet avis avec par exemple les dispositions de l article 9 1 du statut de la magistrature judiciaire la r ponse apport e la demande peut para tre raisonnable ou n appeler aucune remarque particuli re Cet article pr voit en effet que les magistrats et anciens magistrats ne peuvent exer cer la profession d avocat ou travailler au service d un membre de ces professions dans le ressort d une juridiction o ils ont exerc leurs fonctions depuis moins de cinq ans Pourtant l analogie comporte ici des limites les deux ordres juridictionnels comptent respectivement un nombre tr s in gal de juridictions et l effectif des juges l est tout autant Cette situation suppose que les probl mes susceptibles de na tre de l exercice du m tier d avocat par un juge en position de disponibilit ne puissent se poser dans des termes troitement comparables Et d ailleurs cela explique assur ment que cette disposition ne soit pas applicable aux membres de la Cour de cassation De plus l avis du 1 f vrier 2013 pr sente cette singu larit d apporter une r ponse de port e objective une situation individuelle En effet eu gard la lettre de l avis semble tre adop t e une position de principe relative cette nouvelle forme de pantouflage consistant pour un membre de la juridiction administrative tre plac en position de disponibilit afin d exercer des fonctions d avocat possible
160. contr le pas un organisme ou un service dans lequel il a pr c demment exerc des responsabili t s ou dans lequel il a avec une personne directement concern e par la mission des liens personnels L inspecteur ne doit pas non plus audi ter ou contr ler ni valuer des mesures ou des politiques publiques la conduite desquelles il a directement contribu de fa on r cente La dur e et l tendue de cette interdiction sont appr ci es au cas par cas et au besoin apr s avis du coll ge de d ontologie Il appartient l inspecteur de signaler de lui m me s il estime tre ou risquer d tre plac dans une telle situation afin que le chef du service prenne une d cision le cas ch ant apr s saisine du coll ge de d ontologie qui appr cie la nature et l ampleur des int r ts en cause D une mani re g n rale lins pecteur veille pr venir la survenance de situations o m me en apparence il se trouverait pris dans un conflit d int r ts par le d p t d une d clara tion d int r ts De l usage du titre d inspecteur g n ral Figurent enfin dans la charte des recommandations relatives l usage du titre d inspecteur g n ral qui doit tre r serv l exercice normal des fonctions professionnelles et pour les besoins du service l utilisation des moyens mat riels du service ainsi qu la prudence n cessaire dans le compor tement personnel compte tenu de la place des membres d
161. cr taire de r daction Guy Malherbe T l le 01 40 64 42 55 guy malherbe berger levrault fr a Editorial par Mattias Guyomar Actualit s Actualit s 12 La d ontologie face la fonction publique Extraits du colloque des Cahiers de la fonction publique lire Ce mois ci sur connexite fr Dossier La fonction publique face la d ontologie 29 Entretien avec Jean Marc Sauv vice pr sident du Conseil d tat 31 Pour une d ontologie assum e de la fonction publique par Jean Marc Sauv vice pr sident du Conseil d tat 35 D ontologie des cadres publics et rapport Jospin par Jacky Simon Inspecteur G n ral honoraire de l administration de l ducation nationale et de la recherche 40 Les forces publiques de s curit int rieure ont elles une d ontologie par Fr d ric Debove Directeur de l Institut de droit et d conomie de l universit Panth on Assas ancien membre du Conseil national des universit s dition Responsable des r dactions Berger Levrault Christophe Pouthier T l 01 40 64 42 39 christophe pouthier berger levrault fr Fabrication Responsable de fabrication Brigitte B al T l 01 40 64 42 65 brigitte beal berger levrault fr Maquette mise en page X St phanie Dargent Impression Groupe Socos print imprimeurs 88000 pinal www socosprint fr Abonnements Service Relation Clients T l 03 83 38 83 83 Fax 03 83 38 37 12 relati
162. cueillis par Guy Malherbe e 03 83 38 83 83 du lundi au vendredi La d mocratie de proximit Le premier bilan concret de la d mocratie de proximit e Dix sept contributions d universitaires reconnus de praticiens et d tudiants e Des perspectives de r flexion sur la d centralisation e Le retour d exp rience men e par la commune de Gruissan NOUVEAU Sous la direction de Gilles J Guglielmi et Julien Martin Broch 300 pages environ Format 16 x 24 cm ISBN 978 9 7013 1814 1 R f rence 191 CNT 167 Date de parution mars 2013 Prix public unitaire TTC TVA 5 5 29 90 POUR COMMANDER __ CONTACTEZ NOTRE l SERVICE RELATION CLIENT de 8h 19hetd 13h 1 h3 e relationsclients berger levrault fr boutique berger levrault fr Berger Levrault _ OUENIR 25T 1 YALELR S RES Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 2 7 Dossier du mois La fonction publique face la d ontologie 29 Entretien avec Jean Marc Sauv vice pr sident du Conseil d tat Pour une d ontologie assum e de la fonction publique par Jean Marc Sauv vice pr sident du Conseil d tat D ontologie des cadres publics et rapport Jospin par Jacky Simon Inspecteur G n ral honoraire de l administration de l ducation nationale et de la recherche ao Les forces publigues de s curit int rieure ont elles une d ontologie par Fr
163. d quation avec le profil de l emploi de professeur des universit s ouvert au recrutement g nie informa tique automatique et traitement du signal et g nie lectrique lectronique photonique et syst mes et que cette inad quation tait particuli rement critique s agissant d une fili re caract ris e par un sous encadrement Il n a donc m connu ni la souverainet du jury ni l ind pendance des professeurs Pr c demment le Conseil d tat avait jug la d cision prise en vertu du pouvoir conf r par l article 33 de la loi du 26 janvier 1984 par un directeur d institut universitaire de technologie gt non entach e d erreur de droit quand elle tait prise au motif que les deux candidats ne correspondaient pas la perspective d volution des enseignements du d partement d affectation CE 4 mai 2001 n 222117 mentionn dans les Tables du Recueil Lebon gt entach e d erreur de droit quand elle tait fond e sur la cir constance que le candidat n avait pas pris contact avec l ins titut pour d finir sa participation tant l enseignement qu l administration du d partement daffectation le directeur nayant d ailleurs pas demand le rencontrer CE 12 janvier 2005 n 258088 Mots cl s Recrutement des enseignants chercheurs Institut universitaire de technologie Avis d favorable du directeur Inad quation de la candidature Conseil d tat 19 d cembre 2012 n 330655
164. d administration si geant en formation restreinte aux ensei gnants chercheurs et personnels assimil s de rang au moins gal celui postul transmet au ministre comp tent le nom du candidat dont il propose la nomination ou une liste de candidats class s par ordre de pr f rence sous r serve de l absence d avis d favorable du pr sident tel que pr vu lar ticle L 712 2 qu aux termes du 4 alin a de l article L 713 9 du m me code applicable aux instituts et aux coles faisant partie des universit s Aucune affectation ne peut tre prononc e si le directeur de l institut ou de l cole met un avis d favorable motiv et qu aux termes du dernier alin a de l article 9 2 du d cret du 6 juin 1984 modifi par le d cret du 10 avril 2008 Dans le cas o l emploi pourvoir rel ve d un institut ou d une cole faisant partie de l universit au sens de l article L 713 9 du Code de l ducation le pr sident ou le directeur de l tablissement ne peut pas transmettre au ministre charg de l Enseignement sup rieur le nom du can didat s lectionn ou le cas ch ant une liste de candidats class s par ordre de pr f rence si le directeur de l institut ou de l cole a mis dans les quinze jours suivant la r union du conseil d administration si geant en formation restreinte un avis d favorable motiv sur ce recrutement 2 Consid rant qu il r sulte des dispositions de l
165. de cr ance en provenance de sources juridiques giboyeuses enveloppant toute la hi rarchie des normes Certaines r gles d ontologiques ont ainsi une valeur constitutionnelle par r f rence la Constitution du 4 octobre 1958 la D claration des droits de l Homme et du Citoyen du 26 ao t 1789 et aux principes d gag s par le Conseil constitutionnel ainsi pour la l galit criminelle la pr somption d innocence la s ret l galit de tous les citoyens devant la loi r pres sive la libert d opinion le droit la dignit l institution d une force publique pour l utilit de tous et non pour l utilit particuli re de ceux qui elle est confi e etc D autres principes sont inscrits dans des textes inter nationaux protecteurs des droits de l Homme comme la Convention de sauvegarde des droits de l Homme et des libert s fondamentales la charte des droits fon damentaux de l Union europ enne le Code europ en d thique de la police adopt par le Conseil de l Europe en septembre 2001 ou bien encore le Code de conduite pour les responsables de l application des lois r solu tion 34 69 adopt par l Assembl e g n rale des Na tions Unies le 17 d cembre 1979 droit la vie droit de ne pas subir d actes de torture ou de traitements inhu mains ou d gradants droit au proc s quitable respect du r le des avocats de la d fense limitation du recours la force secret professionnel probit impartialit
166. de la diversit de leurs fonctions Il s agit ainsi d affirmer les valeurs fondamentales de l action publique les principes d impartialit d int grit d objec tivit et de probit qui sont au c ur de la vie publique existent certes soit en tant que principes g n raux soit dans des textes sp cifiques Il serait cependant la fois symboliquement fondateur et juridiquement utile de les rassembler dans un texte l gislatif Une loi permettrait en outre le cas ch ant de fixer les obligations relatives aux d clarations d int r ts d instituer un r gime juridique applicable aux lanceurs d alerte thique ou de r former les r gimes r pressifs pour mieux les d finir et leur conf rer une plus grande efficacit Un corpus normatif minimal avec en son c ur une loi sur la d ontologie et les conflits d int r ts appara t donc comme un pr alable n cessaire l instauration d une nouvelle culture de la d ontologie Mais le changement de culture en mati re d ontolo gique doit aussi reposer sur de nouveaux instruments les codes et les chartes de d ontologie non ant les prin cipes et les devoirs des acteurs publics dans le contexte professionnel concret dans lequel ils op rent Ces codes ou chartes peuvent tre accompagn s de guides ou d in dications pratiques exposant partir de cas concrets les situations probl matiques dans lesquelles les int ress s peuvent se trouver en apportant des l men
167. de la peine de la conduite de l action r pressive L incrimination Le principe de la l galit des incrimina tions constitue l un des principes fon damentaux du droit p nal longtemps d sign dans les manuels par l adage pas d incrimination sans texte En droit disciplinaire ce principe n a pas t formellement consacr L article 29 de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires se borne d clarer que Toute faute commise par un fonctionnaire dans l exercice ou l occasion de l exercice de ses fonctions l expose une sanction disciplinaire sans pr judice le cas ch ant des peines pr vues par la loi p nale Les fautes professionnelles ne sont pas d finies de fa on exhaustive par les textes comme il est de r gle en droit p nal La jurisprudence consid re comme une faute professionnelle tout acte sus ceptible de porter atteinte au bon fonc tionnement du service Il peut s agir d un acte contraire aux obligations stricte ment fonctionnelles du fonctionnaire ou d un acte de sa vie priv e mais qui peut avoir des cons quences sur son image ou sur celle du service auquel il colla bore CE 15 juin 2005 M Charles X req n 261691 Le comportement d un fonctionnaire en dehors du service peut constituer une faute de nature justifier une sanction s il a pour effet de perturber le bon d roulement du service ou de jeter le discr dit sur l admi
168. des r alit s et nous payer de phrases creuses comme le demandait d j Andr Gide en novembre 1940 Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Opinion fin En guise d pilogue tr s provisoire Lors du Conseil des ministres du 24 avril 2013 le Premier ministre a pr sent trois projets de loi un projet de loi orga nique et un projet de loi ordinaire relatifs la transparence de la vie publique et un projet de loi ordinaire traitant de la lutte contre la fraude fiscale et la grande d linquance cono mique et financi re Sans entrer dans le d tail de ce qui n est que projets et qui devrait susciter de nombreuses controverses notamment ce qui concerne la d claration des patrimoines et int r ts et leurs publications on retiendra les l ments les plus signifi catifs suivants gt la cr ation d une Haute Autorit intitul e Haute Auto rit de la transparence de la vie publique aux pouvoirs d investigations importants gt l obligation de d claration de patrimoine et d int r ts au d but et fin de mandat pour un public largi et des sanctions renforc es ainsi que pour les parlementaires l obligation de rendre ces d clarations publiques gt possibilit de condamnations a l in ligibilit d finitive pour lus titulaires d emplois nomm s en Conseil des ministres en cas de corruption fraude gt conflit d int r t mieux d fini et largi 1 Une vigila
169. disciplinaire autre que celles class es dans le premier groupe par les dispositions statutaires rela tives aux fonctions publiques de l tat territoriale et hospitali re ne peut tre prononc e sans consultation pr alable d un organisme si geant en conseil de discipline dans lequel le personnel est repr sent Il s agit g n ralement de la commission administrative paritaire dont les membres doivent faire preuve d impartialit Le fonctionnaire en cause convoqu la s ance du conseil de discipline peut pr senter des obser vations orales ou crites et se faire assis ter par ses d fenseurs ventuels L avis donn l autorit investie du pouvoir disciplinaire doit tre motiv Motivation de la sanction L autorit qui prononce une sanction apr s consultation de la commission administrative paritaire doit pr ciser elle m me dans sa d cision les griefs qu elle entend retenir l encontre du fonctionnaire en cause de sorte que ce dernier puisse la seule lecture de la d cision qui lui est notifi e conna tre les motifs de la d cision qui le frappe CE 28 mai 1965 Dlle Riffault req n 58411 AJDA 1965 266 La sanc tion disciplinaire doit tre elle m me motiv e et ne peut se borner se r f rer l avis m me conforme du conseil de discipline m me d cision La suspension une garantie sp cifique L article 30 de la loi pr cit e du 13 juil let 1983 pr voit qu
170. donn es n cessaires au calcul des indicateurs par les outils informa tiques mis leur disposi tion par le minist re ou la Haute Autorit de san t Les r sultats obtenus par les tablissements de sant et les donn es de r f rence qui permettent la comparaison entre ta blissements de sant font l objet d une publication annuelle par le minist re et la Haute Autorit de sant sur internet depuis un site d di Les r sultats des indicateurs de qualit et de s curit des soins sont mis la disposition du public par l tablissement de sant E ducation nationale Emplois d avenir professeur Arr t du 18 janvier 2013 fixant au titre de l ann e scolaire 2012 2013 la liste des acad mies et la liste des disciplines connaissant des besoins particuliers de recrutement justifiant la priorit d acc s aux emplois d avenir professeur JO 26 janvier 2013 Arr t du 18 janvier 2013 fixant le contenu du dossier de candi dature un emploi d avenir professeur JO 26 janvier 2013 Arr t du 18 jan vier 2013 fixant la dur e hebdomadaire moyenne de travail de l tudiant recrut sur un emploi d avenir professeur et d termi nant les crit res de sa variation durant tout ou partie du contrat JO 26 janvier 2013 Circulaire n 2013 025 du 20 f vrier 2013 relative la gestion financi re du dispositif des emplois d avenir professeur B
171. donnateur et d un m decin de pr vention pour chacun des d par tements Pour rendre plus attrac tives les fonctions de m decin de pr vention les recteurs d acad mie ont d sormais la possibilit de fixer la r mun ration des m decins de pr vention par r f rence la grille inscrite dans la convention collec tive du personnel des services inter entreprises de m decine du travail dite grille CISME Depuis le d but de la campagne 28 m decins de pr vention ont d j t recrut s r sultat qui est encourageant compte tenu du nombre limit de candida tures La campagne de recrutement se poursuit Une disposition de la loi n 2012 347 du 12 mars 2012 relative l acc s l emploi titulaire et l am lioration des conditions demploi des agents contractuels dans la fonction publique la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives la fonction publique permet titre ex p rimental de conclure directement des CDI afin de pourvoir des emplois permanents temps complet lorsque ceux ci ne peuvent tre occup s par des fonctionnaires compte tenu des comp tences requises Cette disposi tion devrait favoriser le recrutement de m decins de pr vention dans un statut plus stable gt un bilan de sant propos Pen semble des personnels l ann e de leurs 50 ans Ce bilan de sant consiste en une visite m dicale de pr vention assur e par un m decin
172. e En cas de faute grave commise par un fonctionnaire qu il s agisse d un manquement ses obligations professionnelles ou d une infraction de droit commun l auteur de cette faute peut tre suspendu par l autorit ayant pouvoir disciplinaire qui saisit sans d lai le conseil de discipline La suspension est une mesure conservatoire prise dans l int r t du service et destin e carter tempo rairement un fonctionnaire du service en attendant qu il soit statu disci plinairement ou p nalement sur sa situation Elle n a pas de caract re dis ciplinaire et n exige pas que l int ress soit mis m me de pr senter au pr a lable sa d fense ni que soit consult le conseil de discipline el ER 2 WA 21 LE Elle est aussi une mesure favorable l int ress surtout dans le cas o celui ci fait l objet de poursuites p nales pour des faits trangers au service En effet le fonctionnaire suspendu conserve son traitement ainsi que l indemnit de r sidence le suppl ment familial de traitement et les prestations familiales obligatoires Sa situation doit tre r gl e sur le plan disciplinaire dans le d lai de quatre mois d faut l int ress est r tabli dans ses fonctions sauf s il est l objet de poursuites p nales Dans ce cas il peut rester suspendu mais il subit une retenue qui ne peut tre su p rieure la moiti de la r mun ration pr cit e et per oit la totali
173. e celui ci droit indemnisation que la circonstance qu un contrat d engagement mentionn l article 4 de l arr t du 30 avril 2003 n ait pas t conclu pr alablement l accomplissement du temps de travail additionnel par le praticien comme le permet cet article sans l imposer ne saurait l galement faire obstacle au droit indemnisation de ce praticien apr s service fait qu en jugeant que les plages de temps de travail additionnel effectu es par M E ne pouvaient tre indemnis es en l absence d un tel contrat conclu avec le centre hospitalier universitaire de Poitiers le tribunal ad ministratif a ainsi entach son jugement d une erreur de droit Commentaire En vertu de l article R 6152 27 du Code de la sant publique le temps de travail additionnel accompli par les praticiens hospitaliers temps plein au del de leurs obligations hebdomadaires de service donne lieu soit r cup ration soit indemnisation Pour ce qui est de l indemnisation l article R 6152 23 pr voit que les praticiens per oivent apr s service fait notamment des indemnit s et allocations dont la liste a t fix e par l article D 6152 23 T Au titre des indem nit s de participation la permanence des soins ou de r alisation des p riodes de travail au del des obligations de service hebdomadaires figurent entre autres b du 1 des indemnit s forfaitaires pour tout temps de travail additionnel accompli sur
174. e tablie sur la base des docu ments budg taires ceux de 1980 pr voyaient 22 802 emplois au CNRS dont 8 657 chercheurs et 14 145 ing nieurs techniciens et administratifs ITA alors qu en 2010 il y avait en ex cution 28 087 emplois ETPT sous plafond dont 11 316 chercheurs et 13 619 ITA Le nombre des personnels ITA n a donc pas augment sur la p riode consid r e l inverse de celui des chercheurs Par ail leurs parmi les ITA nombre d ing nieurs et de techniciens sont affect s dans les laboratoires et participent directement la recherche S agissant de la masse salariale si le rapport parle de forte augmentation de ce poste de d penses au CNRS entre 1980 et 2010 cette aug mentation est mettre en regard de l volution des composantes de la masse salariale En effet elle repr sentait en 1980 75 7 de la subvention attribu e par l tat contre 81 1 en 2010 Mais en 1980 la masse salariale ne prenait pas en compte les pensions des personnels Cette obligation s est impos e avec la loi organique relative aux lois de finances au 1 janvier 2006 Or en 2006 pour la mise en place du compte d affectation sp ciale CAS pour les pensions le ratio masse salariale subvention d tat tait de 75 5 soit un ratio proche de celui de 1980 Le poids du compte d affecta tion sp ciale pour les pensions n a fait que cro tre depuis 2006 augmentant de plus de 26 points en cinq ans passant de 39 5
175. e entrent dans le champ de celles que le ministre est habilit prendre en qualit de chef de service 1 Consid rant que les requ tes du Syndicat national des ensei gnements de second degr SNES et du Syndicat national de l ducation physique de l enseignement public SNEP sont dirig es contre la m me d cision qu il y a lieu de les joindre pour statuer par une seule d cision 2 Consid rant que si l interpr tation que par voie de circulaires ou d instructions l autorit administrative donne des lois et r glements quelle a pour mission de mettre en uvre n est pas susceptible d tre d f r e au juge de l exc s de pouvoir il en va autrement lorsqu une telle instruction contient des dis positions imp ratives que tel est le cas de la note de service attaqu e Sur la l galit externe de la d cision attaqu e 3 Consid rant que la d cision attaqu e d finit un calendrier ainsi que des modalit s de recueil et d instruction des candi datures des personnels enseignants et d ducation qui sou haitent pr senter leur candidature sur un poste vacant au sein d une cole ou d un tablissement participant au pro gramme dit clair proc dure qui se situe en amont de celles pr vues notamment par les statuts de ces personnels en mati re d affectation que ce faisant elle ne pr sente pas un caract re statutaire et ne contrevient notamment pas en tant qu elle conf re une responsabilit au
176. e sorte de document d ordre int rieur dont la nature est incer taine et qui de ce fait pourrait autoriser une souplesse plus grande dans l interpr tation que ne l est celle d une norme juridique et sur le moteur de la d marche d on tologique que concr tise la Charte On peut aussi ajou ter que quand le coll ge pouvait ais ment d cliner sa comp tence et ce faisant viter d avoir r pondre une demande sur un sujet complexe et objet de d bats il n h site pas prendre les habits d accompagnateur de bonnes pratiques que lui confie la Charte En revanche l instrument mis en uvre par le coll ge peut para tre inappropri principalement parce que la Charte in vite le coll ge mettre de sa propre initiative des recommandations la pr cisant ou la compl tant ou toute proposition d volution lui paraissant souhai table En d autres termes la Charte reconna t au col l ge une comp tence pour intervenir au del des ques tions qui constituent son texte m me afin d en assurer le caract re volutif qui est consubstantiel la Charte Sans compter que la mise en uvre du pouvoir de re commandation et de proposition est propre permettre une combinaison entre les comp tences juridiques Les Cahiers de la fonction publique n 337 hi rarchiques et disciplinaires et l intervention d on tologique du coll ge et ce faisant assurer le respect de leurs champs de responsabilit r
177. e B n est fond e demander ni l annulation de l avis d favorable du directeur de l institut universitaire de technologie de Kou rou son recrutement sur le poste de professeur des uni versit s n 151 lequel a t mis dans le d lai imparti par Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 91 Particle 9 2 du d cret du 6 juin 1984 ni celle de la d cision du pr sident de l universit des Antilles et de la Guyane qui ne pouvait au vu de cet avis que d clarer le concours de recrutement infructueux que doivent galement tre rejet es ses conclusions dirig es contre la d cision impli cite du pr sident de l universit rejetant son recours gra cieux sans que les vices propres dont cette d cision serait entach e puissent tre utilement invoqu s ainsi que ses conclusions fin d injonction et ses conclusions au titre des dispositions de l article L 761 1 du Code de justice administrative Commentaire Le droit de veto des directeurs des instituts universitaires de technologie a t instaur par l article 33 de la loi n 84 52 du 26 janvier 1984 sur l enseignement sup rieur dans les termes suivants figurant aujourd hui au 4 alin a de l article L 713 9 du Code de l ducation Aucune affectation ne peut tre prononc e si le directeur de l institut ou de l cole met un avis d favorable mo tiv Ce pouvoir a t tendu aux pr sidents d universit par d
178. e W Jurisprudence relative l ducation nationale Par Jacques Veyret Inspecteur g n ral honoraire de l administration de l ducation nationale et de la Recherche Conseil d tat 15 f vrier 2013 n 351124 mentionn dans les 74ables du Recueil Lebon Les r gles g n rales relatives la cessation d activit des ma tres titulaires de l enseignement public sont appli cables de plein droit aux ma tres contractuels ou agr s des tablissements d enseignement priv s sous contrat 1 Consid rant qu il ressort des pi ces du dossier qu la suite de la promulgation de la loi du 9 novembre 2010 portant r forme des retraites le ministre de l ducation nationale de la Jeunesse et de la Vie associative a adress aux recteurs et inspecteurs d acad mie une circulaire du 24 mai 2011 qui pr cise notamment les modalit s de cessation d activit pour d part la retraite des ma tres contractuels ou agr s des tablissements d enseignement priv s sous contrat que la F d ration nationale des syndicats professionnels de l ensei gnement libre catholique demande l annulation de cette cir culaire en tant qu elle pr voit que sont applicables ces agents les dispositions de l article L 921 4 du Code de l ducation relatives la cessation d activit des personnels enseignants appartenant aux corps des instituteurs et des professeurs des coles 2 Consid rant en premier lieu qu aux termes de l artic
179. e chaque ann e la question du religieux Je l examine sous langle rationnel qu impose la phi losophie Cela sans ignorer ni contester l importance qu elle pr sente pour bon nombre de mes l ves dont j attends cependant aussi un recul critique Je puis mettre l preuve la religion sans c der des exc s qui loin de susciter un questionnement radicaliseraient les positions Je l interroge avec tout le res pect qu elle impose sans donner le sen timent que le socle autour duquel cer tains de mes l ves se sont construits n est qu une vaste supercherie Le respect tel est l imp ratif incon ditionnel auquel il s agit d lever donc d abord de se conformer Le respect m me quand le souci du bon d roule ment de nos cours inciterait s en car ter Une classe est un groupe travers de tensions qui scelle sa coh sion sur l exclusion Il est alors tentant de c der cette pente facile de se mettre la classe dans la poche en ne r sistant pas la marginalisation d un l ve en flattant les pr jug s du groupe en ne condamnant par exemple pas les pro pos empreints d homophobie Un de mi sourire est souvent de trop par l ap probation tacite qu il para t apporter Le silence est lui m me parfois intenable quand bien m me le rompre fragilise rait sa propre position Il m est souvent arriv d entendre mes l ves d tenus appeler aux pires ch timents pour les p dophiles
180. e cr ation d emplois de titulaires pour r sorber cette pr carit R ponse La loi n 2012 347 du 12 mars 2012 relative l acc s l emploi titulaire et l am lioration des conditions d emploi des agents contractuels dans la fonction publique la lutte contre les discrimi nations et portant diverses dispositions relatives la fonction publique s applique dans le secteur de l enseignement sup rieur et de la recherche dans les m mes conditions que dans le reste de la fonction publique Cette loi met en place un dispo sitif d acc s l emploi titulaire article 4 de la loi et un dispositif de transformation des contrats en contrat dur e ind ter min e article 8 de la loi pour les agents contractuels remplissant certaines condi tions L article 4 de la loi du 12 mars 2012 pr voit que le b n fice de l acc s la fonc tion publique de l tat est subordonn pour les agents titulaires d un contrat dur e d termin e une dur e de services publics effectifs au moins gale quatre ann es en quivalent temps plein soit au cours des six ann es pr c dant le 31 mars 2011 soit la date de cl ture des inscrip tions au recrutement auquel ils postulent Dans ce cas au moins deux des quatre ann es de services exig es doivent avoir t accomplies au cours des quatre ann es pr c dant le 31 mars 2011 Les agents dont le contrat dur e d termin e a t transform en contrat dur
181. e de la s curit le D fenseur des droits s efforce depuis sa cr ation de creuser le sillon trac par l ancienne Commission nationale de d ontologie de la s curit elle m me institu e par une loi du 6 juin 2000 En forte augmentation doublement des r clama tions re ues entre 2010 et 2011 l action du D fenseur des droits s inscrit essentiellement dans une double d marche marqu e du sceau de l impartialit de l ind pendance et de la transparence il s agit dans un premier temps de se prononcer sur la r alit du manquement all gu la d ontologie de la s curit avant le cas ch ant de formuler dans un second temps des recommandations ou des propositions de r formes relevant de son champ de comp tences Eu gard la diversit des saisines la CNDS comme le D fenseur des droits ont pu d ores et d j relever des manquements dans tous les domaines de l action polici re et gendarmique la s curit publique la police aux fron ti res la r tention des trangers la s curit routi re la police judiciaire le maintien de l ordre etc Au titre des manquements professionnels les plus r currents l usage ill gitime ou disproportionn de la coercition occupe une place de choix fouille int grale palpation de s curit ou menottage par trop syst matique usage inopportun de gestes techniques professionnels d intervention gestes de contrainte comme le d cubitus ventral exces
182. e de leur d part Par ailleurs les mesures envi sag es ne pr voient aucune diminution des pensions vers es aux allocataires ac tuels du r gime Au total l ensemble de ces mesures permettront de pr server la viabilit d un r gime qui n est remis en cause ni dans sa nature ni dans les objec tifs ayant pr sid sa cr ation E Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 8 71 Berger KAJAM L AVENIR EST AUX VALEURS S RES EI ai i f 4 LT i L abri 4 L i prn pahnii pesn raut pernadette I Format 16 x 24 cm Broch 1100 pages environ ISBN 978 2 7013 1806 6 R f rence de l ouvrage 121 CMJ 159 Date de parution f vrier 2013 Prix public TTC TVA 5 5 99 Toujours autant pl biscit par les praticiens de la gestion financi re et comptable le Budget des communes et des EPCI 2013 vous accompagne au quotidien depuis plus de 30 ans dans l ex cution du budget Tr s pragmatique l ouvrage est con u selon le plan de la nomenclature M14 d taille le contenu et l utilisation de chaque compte et pr cise pour chacun d entre eux les modalit s budg taires et comptables d criture ainsi que les pi ces justificatives que l ordonnateur doit transmettre au comptable Cette 93 dition int gre notamment e l arr t du 19 d cembre 2012 relatif l instruction budg taire et comptable M14 applicable aux communes et aux tablissements publics communaux
183. e de maladie nest pas tenu de r cup rer les heures de travail qu il n a pas effectu es tant regard comme tant en position d activit et donc quitte vis vis de son employeur quant sa dur e de service pendant son absence il ne peut demander que son absence soit consid r e comme du temps de travail effectif et donne lieu due concurrence des jour n es ou demi journ es de repos au titre de la r duction du temps de travail En effet pendant ces p riodes l galement l agent qui nexerce plus effectivement ses fonctions nest pas la disposition de son employeur La solution retenue de port e g n rale quelle que soit la fonction publique d appartenance constitue un revirement de jurisprudence le Conseil d tat ayant adopt par une d cision du 30 juin 2006 une solution contraire qui l avait conduit juger que les cong s de maladie devaient tre pris en compte pour le calcul des RTT dans la fonction publique CE 30 juin 2006 F d ration CFTC sant et sociaux et autres n 243766 Cette jurisprudence qui tait contraire celle de la Cour de cassation pour les salari s Cass soc 15 novembre 2006 n 04 48 054 est donc explicitement abandonn e En tout tat de cause la question est tranch e par l article 115 de la loi de finances pour 2011 du 29 d cembre 2010 qui pr voit que la p riode pendant laquelle le fonctionnaire relevant de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 portant droits et
184. e des agents Le TGI s tait d clar incomp tent pour conna tre de l action de la commune qui avait par la suite mis un titre ex cutoire l encontre de l ancien maire qui avait t contest par l int ress devant le tribunal administratif qui s tait galement d clar incomp tent Le Tribunal des conflits a tranch le conflit n gatif de comp tence en faveur de la juridiction judiciaire d s lors que l ancien maire avait fait l objet de poursuites judiciaires au titre de sa faute personnelle la cr ance acquise sur lui r sultant des sommes vers es aux agents communaux pour assurer leur d fense tait de nature priv e et le litige n de l action de la commune pour recouvrer sa cr ance devait tre tranch par le juge judiciaire Il avait d j t jug par le Tribunal des conflits que la contestation par un agent public du titre ex cutoire mis par l tat pour obtenir la r cu p ration des indemnit s journali res vers es par l Assurance maladie l int ress dont il avait maintenu le traitement pendant plusieurs cong s de maladie rel ve par sa nature de la comp tence des juridictions judi ciaires d s lors que cette contestation est fond e sur les droits que l agent estime tenir de sa qualit d assur social TC 2 mars 2009 Mlle pie c Ministre de l Agriculture n 3699 Tables p 664 Mots cl s Article 11 de la loi du 13 juillet 1983 protection fonctionnelle Subrogation de la co
185. e en situation sous le regard crois du citoyen et les exigences particuli res propres chacun des m tiers de la fonction pu blique au del de l thique g n rale du service publique En 1973 le mot d ontologie n tait pas utilis Cela ne veut pas dire que la d ontologie n existait pas Il n tait utilis que pour les professions m dicales Nous tions un peu livr s nous m mes Mais nous n tions pas totalement d munis Nous avions tous une certaine formation juridique qui nous donnait une connaissance des obli gations pesant sur les fonctionnaires Le devoir de probit et d int grit ne se distinguait pas des r gles morales com munes Il paraissait aller de soi Dix ans apr s la fin de la guerre d Alg rie on nous parlait beaucoup de devoir d ob issance de devoir de r serve Nous n avions pas d ensei gnement d ontologique en tant que tel comme fournissant des guides permet tant d adopter un comportement appro pri convenable en fonction des situa tions concr tes Mais nous avions quand m me une certaine id e du service public et m me une haute id e de ce qu tait le service public avec la conviction qu il fal lait que nous soyons la hauteur de l id e que nous nous en faisions Et puis nous avions des mod les toute une g n ration de hauts fonction naires qui taient de 40 ans nos a n s beaucoup issus de la R sistance Michel Debr Paul Delouvrier
186. e info graphie pr sente le nouveau par cours de formation les tapes de concours et les passerelles possibles entre les formations en vue d acc der aux m tiers de l enseignement de l ducation nationale Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 2013 r le des commissions d partementales de coop ration intercommunale CDCI comme lieux de coproduction et de mise en coh rence des d bats relatifs aux comp tences et aux p rim tres insti tutionnels C est galement au sein des CDCI que devrait pouvoir s op rer la d signation des repr sentants du bloc lo cal au sein des CTAP avec un nombre de repr sentants par d partement variable selon la taille de la r gion Conf rence des finances publiques locales Certains membres ont consid r absolu ment n cessaire de d noncer la m thode employ e par le minist re du budget et de l exprimer vigoureusement afin de ne pas laisser les collectivit s devenir les maillons faibles des ajustements bud g taires Plusieurs membres de la com mission ont galement souhait que soit clairement mesur l impact des r duc tions envisag es et mis en discussion les montants annonc s soit pour les mod rer soit pour taler sur trois ans et non deux la r duction programm e Pour rappel cet effort sans cesse croissant devait atteindre 750 millions en 2014 et 1 5 milliard en 2015 il s agirait d sor mais de 1 5 milliard en 2014 e
187. e l IGAENR dans l encadrement sup rieur de l tat et de leur visibilit au sein de l ensemble des personnels de l ducation nationale Afin de mettre en uvre les principes contenus dans la charte sa publication est assur e par le chef du service qui en remet un exemplaire chaque inspecteur et la rend accessible en ligne Tout nou veau membre de lIGAENR en re oit com munication de m me que les personnels d tach s ou en disponibilit leur retour dans le service Le coll ge de d ontologie Un coll ge de d ontologie est constitu afin d clairer le chef et les membres de l IGAENR sur l application des principes et recommandations de la charte Il est compos de deux inspecteurs g n raux en position d activit dans le corps lus par les membres du service et d une personnalit ext rieure choisie par le chef du service en raison de ses comp tences Le coll ge peut se saisir d office ou tre saisi par le chef ou un membre du service sur toute question d ordre d ontologique le concernant ou relative une situation particuli re ainsi que sur toute question de caract re g n ral Il est attendu de ce coll ge qu il exa mine la question qui lui est soumise dans le respect des r gles de confiden tialit des pr rogatives statutaires des membres du corps et des attributions du chef du service et sans pr judice des implications administratives ou disciplinaires qu une situation pourrait
188. e la Recherche publi e dans le JO S nat du 3 janvier 2013 Question Ladislas Poniatowski attire l attention de Mme la ministre de lEn seignement sup rieur et de la Recherche sur la question du poids de la masse sala riale de la recherche publique Le rapport de l Acad mie des sciences Remarques et propositions sur les structures de la recherche publique en France publi le 25 septembre 2012 pointe du doigt un syst me fran ais de la recherche asphyxi par une inflation consid rable de la bureaucratie En 2010 il avait t constat que le rap port entre la masse salariale et la dota tion de l tat au CNRS s levait 84 alors qu il tait de 74 en 1980 et de 47 en 1960 Or cette augmentation serait essentiellement due une hausse consid rable des emplois administratifs En effet alors que le nombre de cher cheurs n a t multipli que par quatre entre 1960 et 2010 on peut compter neuf fois plus d agents administratifs en 2010 que 50 ans auparavant Dans ces conditions la recherche elle m me est p nalis e et les quipes de re cherche sont devenues d pendantes des appels projet Plusieurs solutions ont t avanc es par l Acad mie des Sciences pour parvenir un rapport plus quilibr entre la dota tion de l tat et le poids de la masse sala riale L Acad mie recommande notam ment de supprimer l Agence d valuation de la recherche et de l enseignement sup
189. e que les tribunaux d une soci t d mocratique se doivent d inspirer aux jus ticiables amp 60 estime que la requ rante pouvait avoir a posteriori des doutes objectivement fond s quant l impartialit et l ind pendance de la formation de juge ment amp 69 dans lequel si geait le membre du Conseil d tat en cause Que l on y adh re ou non il existe une th orie des apparences et elle est sanctionn e par la Cour de Strasbourg Aussi quand bien m me le coll ge estimait que la situation concr te qui lui tait soumise n y tait pas contraire il appara t audacieux de formuler une r gle certes non juridique g n rale et abstraite susceptible d tre comprise comme telle et appliqu e de multiples situations et par suite propre sinon encourager du moins ne pas d courager ces nouvelles modalit s de sortie des fonctions exerc es au sein de la juridiction administrative S il existe certes des r gles propres assurer l ind pendance et l impartialit de la formation de jugement dans l laboration d une d cision juridictionnelle dans un cas d esp ce telles la r cusation ou l abstention volontaire au del il est pro bable que la pratique ici en cause vienne ternir l image g n rale que peut livrer d elle m me la juridiction admi nistrative De plus si tant est qu on la con oive comme ne portant pas atteinte l ind pendance de la juridic tion administrat
190. e rapport recommande la pr paration par les collectivit s d un document de bilan et d orientation sur les effectifs qui serait pr sent par exemple l occasion du d bat d orientation budg taire Au niveau national la DGCL aurait la t che R diger un texte normatif Manuel de l gistique 7 dition l essentiel des bonnes pratiques de la r daction des normes juridiques e La l gistique un juste quilibre entre droit R diger un texte normat mare d gti et technique indispensable au bon fonctionnement d un tat d mocratique e Concret et didactique un ouvrage avant tout destin aux praticiens pour les guider sur le chemin de l laboration de la norme gt de publier chaque ann e un document de r f rence d taill et actualis sur les effectifs de la fonction publique ter ritoriale De telles initiatives pourraient viter peut tre une nouvelle instru mentalisation des chiffres concernant le nombre des agents territoriaux conclut Philippe Laurent Vers une am lioration de l information Dans les prochains mois l Insee va dif fuser un quatre pages sur les effectifs de la territoriale en 2010 Mais ce n est pas tout D ici septembre prochain l institut fera conna tre les chiffres de la FPT au 31 d cembre 2011 De plus terme l Insee va tre en capacit de diffuser tous les trimestres des statis tiques actualis es sur les tro
191. e valoir ses droits Les dossiers administratifs ne portent bien entendu aucune mention ou information sur ces mesures en faveur des lus enseignants En cons quence il lui demande quelles mesures il compte mettre en uvre pour am liorer le dis positif d information notamment au sein des tablissements scolaires R ponse En application de l article 11 bis de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 modi f e portant droits et obligations des fonc tionnaires l ensemble des fonctionnaires b n ficient des garanties accord es aux titulaires de mandats locaux reconnues par le Code g n ral des collectivit s ter ritoriales CGCT Ils jouissent notam ment d autorisations d absence de droit accord es dans le cadre des travaux d une assembl e publique lective et d un cr dit d heures dont l objet est de permettre aux agents de concilier leur activit profession nelle et leurs fonctions d lu local et de leur conf rer le temps n cessaire l administra tion de leur collectivit et des organismes aupr s desquels ils la repr sentent ainsi qu la pr paration des r unions des ins tances au sein desquelles ils si gent Lexis tence de ces deux dispositifs a t rappel e aux services acad miques par la circulaire minist rielle n 2002 168 du 2 ao t 2002 relative aux autorisations d absence de droit et facultatives Par ailleurs les asso ciations d lus locaux poss dent g n ra lement une documentati
192. ecrutement de fonc tionnaires qu apr s avoir pr cis les modalit s selon lesquelles les aptitudes des candidats seront examin es et s tant conform e ces modalit s de ne fonder sa d cision de nomination que sur les vertus talents et capacit s des int ress s remplir leurs missions au regard de la nature du service public consid r et des r gles le cas ch ant statutaires r gissant l organisa tion et le fonctionnement de ce service Sont par suite entach es d ill galit des dispositions d une loi du pays qui ouvrent en cas de reprise dans le cadre d un service public administratif de l activit d une entit administrative ou conomique aux agents ant rieurement plac s sous l empire de contrats de droit priv dur e ind termin e un droit inconditionnel titularisa tion dans la fonction publique de la Polyn sie fran aise 1 Consid rant qu aux termes du II de l article 176 de la loi organique du 27 f vrier 2004 portant statut d autono mie de la Polyn sie fran aise expiration de la p riode de huit jours suivant l adoption d un acte pr vu l article 140 d nomm loi du pays ou au lendemain du vote intervenu l issue de la nouvelle lecture pr vue l article 143 lacte pr vu l article 140 d nomm loi du pays est publi au Journal officiel de la Polyn sie fran aise titre d information pour permettre aux personnes phy siques
193. egarder de pr s ce ques tionnement n est pas si incongru tant d ontolo gie et s curit semblent ne pas faire bon m nage Consultons tout d abord pour s en convaincre les dictionnaires et autres lexiques juridiques Cer tains d di s la police ne comportent aucune entr e sp cifique au terme d ontologie comme si ses deux termes ne pouvaient en aucune circons tance se coudoyer Tzitzis Bernard et Jolivet Dic tionnaire de la police et de la justice d PUF 2011 D autres plus g n raux n abordent la d ontologie qu en r f rence un ensemble de devoirs inh rents l exercice d une activit lib rale r glement e par un ordre professionnel en ce sens G Cornu Voca bulaire juridique d PUF Les plus hardis des au teurs conc dent du bout des l vres que les forces de l ordre peuvent tre soumises des r gles d onto logiques mais que ces derni res sont tr s loign es de la d ontologie des juristes J Moret Ba lly et D Truchet D ontologie des juristes d PUF 2010 Si l on quitte les lectures savantes pour nous plonger dans le monde des s ries t l vis es et du cin ma force est de constater que d ontologie et s curit entretiennent l encore des rapports pour le moins suspects du Commis saire Moulin au 36 quai des orf vres et Braquo d Olivier Marchal en passant par Engrenages d Alexandra Clert sans oublier Les ripoux de Claude Zidi les franchissements de la
194. el les probl mes inh rents la gestion d un groupe c est la nature m me de ma relation l l ve qui se trouve ainsi boulevers e Je n ai pas devant moi un homme mais un groupe dont chacun n est qu un l ment Mon cours s adresse donc tous et par l chacun Seulement il fait abstraction de ce qui distingue tel l ve de tel autre Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 de ce qui en fait des tres insubstituables des humains Pour atteindre leur but mes propos voudraient mais paraissent emp ch s de raisonner en chaque l ve comme s ils lui taient personnellement adress s La gestion du groupe implique des r gles disciplinaires des crit res d va luation qui par souci de justice doivent tre les m mes pour tous les l ves Mais le niveau initial le contexte socio familial les capacit s elles m mes diff rent d un l ve un autre au point qu on devient injuste on g n re du moins un senti ment d injustice en ne faisant aucune diff rence dans l application de la r gle Comment sanctionner les retards mati naux d un l ve contraint d exercer tous les soirs une activit r mun r e Suis je juste si j applique la r gle Suis je juste si je la temp re Puis je juger des raisons qui autoriseraient passer outre la r gle et viter la sanction L enseignement et les conditions de son exercice confrontent on le voit des tensions
195. en train si ce nest de se d faire tout au moins de se distendre c est cette qua tion que l on conteste volontiers avec disons le une primaut accord e la comp tence entendue comme aptitude mobiliser et combiner in situ des ressources inscrites dans des contextes complexes et originaux La personne comp tente est celle qui sait construire des r ponses pertinentes pour g rer une pluralit de situa tions professionnelles D s lors que le statut nimmu nise plus contre le soup on ou le discours r probateur de l incomp tence le professionnel est alors situation in dite dans l obligation r it r e de faire ses preuves de signifier de mani re ostentatoire qu il est comp tent Une d ontologie est un trait d union qui r articule sta tut et comp tences C est une arme anti soup on qui repose sur l attestation ou plus exactement sur la mise en acte dans une ext riorit visible d un ensemble de comportements attendus R pondre l exigence de transparence Depuis quatre cinq d cennies nous assistons une lente rosion de la l gitimit traditionnelle de l cole Jadis la noblesse de ses missions transmettre des univers symboliques et former le citoyen suffisait la garantir La mani re dont celle ci s acquittait de sa t che tait l objet d une attention plut t distante Ce n est plus le cas aujourd hui L cole ne peut plus faire l conomie d une information sur son proje
196. ens du pourvoi dirig s contre cette partie de l arr t que Mme C est fond e de mander l annulation de l arr t attaqu en tant qu il a statu sur les conclusions relatives l annulation des d cisions des 26 septembre 21 octobre et 8 novembre 2005 et sur les conclusions relatives aux indemnit s demand es au titre du pr avis et de la r paration du pr judice r sultant de l ill ga lit du licenciement C5 D CIDE ARTICLE 1 L arr t du 20 janvier 2011 de la cour adminis trative d appel de Versailles est annul en tant qu il a statu sur les conclusions de Mme C relatives l annulation des d cisions des 26 septembre 21 octobre et 8 novembre 2005 du maire de Tremblay en France et sur les conclusions relatives au versement d indemnit s au titre du pr avis et de la r pa ration du pr judice r sultant de l ill galit du licenciement ARTICLE 2 L affaire est renvoy e dans cette mesure la cour administrative d appel de Versailles Commentaire L affaire tranch e par la d cision du 6 f vrier 2013 du Conseil d tat est d importance pratique tant pour les collectivit s territoriales que pour leurs agents contractuels est il possible pour les parties de convenir en cas de licenciement d un d lai de pr avis plus important que celui fix par les dispositions r glementaires applicables En l esp ce le contrat conclu dur e ind termin e entre la com mune et un agent stipulait
197. ensemble de l tat Certes le bud get de l arm e est sanctuaris pour les ann es venir mais des r ductions de personnels seront l uvre lors des prochaines ann es comme cela tait d j le cas depuis 2008 Entre 2008 et 2012 une r duction de 40 000 personnels civils comme mili taires a d j eu lieu sur une cible de 94 000 Cette baisse doit se poursuivre avec un objectif moins important en nombre Il est pr vu de supprimer 34 000 postes sur la p riode 2014 2019 Ce qui est en jeu est plus profond que la simple r duction de personnels le mouvement de personnels au sein de la d fense nationale est celui d un renou vellement permanent Stabiliser les res sources humaines permettrait d assurer des carri res plus longues et donc plus de professionnalisme Les outils qui seront mis en place cet effet sont la fois des outils de gestion de carri re de formation et reconversion ainsi que de dialogue Gestion de carri re La gestion de carri re se d voile en deux blocs Pour les militaires des dispositifs adapt s aux grades sont pr vus Les officiers b n ficient du cadre de la car ri re ils nont pas renouveler leurs contrats Reste qu il leur faut aussi vo luer Le Livre blanc projette d tablir une pyramide cible des grades ainsi qu un plan pour parvenir aux objectifs La tra jectoire suivre serait ainsi tablie pour chacun permettant la fois de mieux
198. ent soit appartenir l un des corps de charg de recherche r gis par le d cret du 30 d cembre 1983 et justifier d une anciennet minimale de trois ann es de service en qualit de charg de recherche de 1 classe soit si les candidats n appar tiennent pas aux corps de charg s de re cherche remplir l une des conditions sui vantes tre titulaire du doctorat pr vu l article L 612 7 du Code de l ducation d un doctorat d tat ou de troisi me cycle dun dipl me de docteur ing nieur du dipl me d tudes et de recherche en sciences odontologiques DERSO du dipl me d tudes et de recherche en bio logie humaine DERBH d un titre uni versitaire tranger jug quivalent aux dipl mes ci dessus num r s par l ins tance d valuation comp tente et justi fier de huit ann es d exercice des m tiers de la recherche ou bien justifier de tra vaux scientifiques jug s quivalents par l instance d valuation comp tente de l tablissement De plus tout charg de recherche ayant apport une contri bution notoire la recherche peut tre admis concourir titre exceptionnel en vue d un recrutement en qualit de direc teur de recherche de 2 classe sous r serve d y avoir t autoris par le conseil scientifique de l tablissement Concer nant l acc s direct au grade de directeur de recherche de 1 classe des concours peuvent tre ouverts dans la limite de 5 des recruteme
199. ent que le ministre charg de l ducation nationale r examine la candidature de M B l inscription sur la liste d aptitude pour l acc s au corps des professeurs agr g s au titre de l ann e scolaire 2005 2006 dans la discipline des sciences conomiques et sociales qu il y a lieu de lui en joindre de proc der ce r examen dans un d lai de trois mois compter de la notification de la pr sente d cision qu il n y a pas lieu en revanche dans les circonstances de l esp ce d assortir cette injonction de l astreinte demand e par M B Commentaire En se fondant sur les aptitudes p dagogiques de l int ress telles quelles taient valu es par une note p dagogique demeur e inchang e parce quayant fait l objet d une simple reconduction depuis l ann e 1998 sans que l administration ait port depuis lors une appr ciation annuelle sur la valeur de l action ducative et de l enseignement dispens le ministre na pu appr cier l gale ment la valeur p dagogique de l enseignant et a entach sa d cision d une erreur de droit en retenant cette valuation pour refuser de l inscrire sur la liste d aptitude pour l acc s au corps des professeurs agr g s au titre de l ann e scolaire 2005 2006 Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 93 94 Cette d cision s inscrit dans le cadre d une jurisprudence constante tablie depuis une vingtaine d ann es C est en effet par une d cision du 19
200. entach e d erreur de droit la valeur p dagogique de l int ress ne pouvant tre l galement appr ci e d s lors que cette note avait t reconduite l identique depuis quatorze ans faute pour l administration d avoir proc d une nouvelle inspec tion p dagogique de l enseignement dispens De m me lorsque l administration se borne laisser au dos sier d un professeur d ducation physique et sportive la notation p dagogique de 1980 qui lui avait t attribu e la suite d une inspection sans avoir faute de nouvelle inspection port une appr ciation annuelle sur la valeur de l enseignement donn par l int ress la valeur p dagogique de celui ci au cours de l ann e 1983 ne peut tre regard e comme ayant t l galement appr ci e Conseil d tat 8 f vrier 1995 n 86172 mentionn dans les tables du Recueil Lebon Point n est besoin de souligner la fragilit juridique qui r sulte de la pratique administrative et d s lors qu il para t difficile de respecter la r glementation en vigueur ne faut il pas modifier le dispositif Mots cl s Liste d aptitude Appr ciation de la valeur p dagogique des candi dats Irr gularit d une valuation ancienne Conseil d tat 19 d cembre 2012 nA 2909 7416 Les dispositions de la note de service relative aux candidatures dans le cadre du programme clair coles coll ges et lyc es pour l ambition l innova tion et la r ussit
201. entit professionnelle Tout d abord elle participe la d finition d une iden tit professionnelle en pr cisant par del la sp cifi cit dun champ d activit l ontologie d une pratique Qu est ce que b tir pour un architecte Qu est ce qu in former pour un journaliste Qu est ce que prodiguer des soins pour un m decin Qu est ce qu enseigner aujourd hui dans l cole de la R publique Une d onto logie est toujours un texte qui in fine tente de r pondre la question quid Qu est ce que Faciliter la d cision et l engagement Elle sert galement organiser un groupe de pro fessionnels en lui donnant des points de rep res pour sorienter dans des contextes de travail difficiles Loin d tre un carcan qui les enferme elle est un guide pour assumer une responsabilit en acte trouver des r ponses ce qui ne va plus de soi ou ce qui n est jamais vraiment all de soi Ainsi envisag e elle n est nulle ment un instrument de disciplinarisation m me si en raison de sa dimension collective elle est in vitable ment marqu e par un certain formalisme Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 Moraliser les pratiques Enfin elle pr cise les bonnes pratiques Il ne s agit pas en l occurrence de jeter l anath me sur certaines pratiques p dagogiques et dicter rebours le p da gogiquement correct mais d identifier les pratiques douteuses ambigu s ou ill
202. entrons dans une so ci t o tend exister sur le mod le am ricain une incri mination juridique virtuelle permanente Une d ontologie en d finissant la comp tence en termes d obligations de moyens et non de r sultats en prescrivant dans cer taines situations des protocoles suivre et dans d autres des comportements viter travaille distinguer l chec de la faute et restaurer l chec comme issue toujours pos sible d une situation En s parant clairement l chec de la faute elle tend dissiper les recours intempestifs au droit pour r soudre les conflits et les malentendus Si l objectif n est pas atteint ou si la situation tourne mal cela ne sau rait a priori tre imput au professionnel surtout s il a fait ce qu il devait faire ma s aux circonstances la malchance la logique m me de l v nement Dans une soci t de plaignants une d ontologie fonctionne comme un dis positif qui tend r duire les risques de recours en rendant visible ce qui devait tre normalement et minimalement fait dans telle ou telle situation R affirmer l autorit magistrale Largument part d un constat partag le d ficit crois sant de l gitimit du statut dans les soci t s de l valua tion tre titulaire tait jadis synonyme de savoir faire le titre tait per u comme la garantie indiscutable de comp tences C est ce lien analytique statut com p tences qui est aujourd hui
203. eptation des popu lations Cette acception est le gage de la r ussite et une telle v rit n est pas uniquement valable pour la chose militaire comme nous l avons expliqu pr c demment et le lecteur est engag d cliner cette r flexion laune de ses responsabilit s en transposant ces constats son propre r f rentiel professionnel Cette v rit s appuie sur trois r alit s tangibles LES VALEURS D FENDUES PAR NOS SOCI T S La premi re exigence thique repose sur la prise en compte des valeurs d fendues par nos soci t s que nos concitoyens demandent de respecter y compris dans le fracas des combats En effet quand un soldat choisit de porter les armes de la France il devient d positaire d un h ritage culturel national Ce v ritable patrimoine lui a t laiss par tous ceux qui sont pass s avant lui dans les m mes respon sabilit s et lui rappelle que lorsqu on devient militaire 45 46 on devient d tenteur et d positaire d un droit exorbi tant celui de l emploi de la force l gale contre autrui pouvant aller jusqu tuer dans des cas qui ne sont pas uniquement des cas de l gitime d fense Or ce droit est soumis des contraintes droit de la guerre ou droit des conflits arm s et des obligations droit humanitaire dont il faut accepter les exigences sous crainte d aller l encontre de l id e m me de progr s de la civilisation Le penseur Pascal ne fut pas le dernier
204. er au licenciement de l agent e de d terminer le montant de l indemnit ventuelle ment due en fonction du d lai de pr avis qu il juge dans les circonstances de l esp ce adapt 1 Consid rant qu il ressort des pi ces du dossier soumis aux juges du fond que Mme C a t recrut e par la commune de Tremblay en France par un contrat du 24 juin 1988 pour assurer les fonctions de direction et de coordination du centre municipal de sant Fran oise Dolto ainsi que des consultations de p diatrie dans cet tablissement que par une d lib ration du 19 septembre 2005 le conseil municipal a supprim le poste de m decin directeur de ce centre compter du 1 d cembre 2005 la suite de la restructuration des trois centres de sant de la commune que par un courrier du 26 septembre 2005 le maire de la commune a inform Mme C de son licenciement pour sup pression d emploi puis par une lettre du 21 octobre 2005 qu elle tait plac e en pr avis de licenciement compter du 1 octobre 2005 et que son pr avis s ach verait le 30 no vembre 2005 que par un arr t du 8 novembre 2005 le maire de la commune a mis fin aux fonctions de Mme C et a fix le montant de son indemnit de licenciement qu apr s avoir demand la commune de lui verser des indemnit s au titre de cong s annuels non pris au titre du pr avis dont elle aurait t ind ment priv e et au titre de la r paration du pr judice r sulta
205. er par les m de cins Les masseurs kin sith rapeutes les psychologues les pharmaciens ont tous des codes de d ontologie qui r gissent leur exercice professionnel Quant aux infirmi res et infirmiers il y a des projets de code de d ontologie Ces d ontologies ne sont absolument pas contradictoires elles doivent tre compl mentaires elles peuvent l tre principalement parce qu elles ont vocation r gir les principes thiques n cessaires l exercice de l art Elles doivent videmment s exercer dans les valeurs du service public et de la re cherche de l int r t g n ral Les obligations sont guid es par le statut de l h pital public On y entre par choix ces valeurs sont celles des grands principes du service public l accessibilit lh pital est souvent l ultime structure de recours d un terri toire de sant les valeurs de continuit un tablissement de sant est ouvert 24 heures 24 d adaptabilit qui am ne l tablissement d velopper de nouvelles activit s de nouveaux modes d exer cice de neutralit comme l acceptation n cessaire des convictions religieuses Le respect des droits du patient et de sa s curit est une nouvelle donne qui a t mise dans l actualit l gislative avec la loi du 4 mars 2002 avec le ren forcement de la place du patient de ses droits ce quon appelle aujourd hui les approches centr es patients Le service public de la sant est soumis
206. ertains d tenus avec leurs surveillants Qu en est il alors de la libert des pro fesseurs eux qui doivent former des libert s Leur propre libert nest pas synonyme d absence de r gles C est parce qu il y a des r gles que je puis exi ger de mes l ves qu ils me rendent une dissertation telle date C est parce qu il y a des r gles encore que ma hi rarchie ne peut pas tout attendre de moi La loi que relaye l gitimement le proviseur est aussi garante de mes droits Mais il est de mauvaises lois de mau vais d crets parfois aussi des pro grammes scolaires inadapt s au temps scolaire et la r alit des classes qui nous sont confi es Qu en est il alors de la libert du professeur et de sa capa cit de bien enseigner La distinction kantienne entre l usage priv et l usage public de sa raison est ici susceptible de nous clairer En exercice devant mes l ves usage priv je dois me confor mer aux r gles de mon institution et au programme de la mati re que j enseigne En qualit d homme libre et instruit sur le sujet je dois en revanche pouvoir pu bliquement faire part de mes critiques d noncer l tendue de tel programme l exc dent num rique des classes lin suffisance des moyens allou s la scola risation des d tenus un d faut de prise en compte de leur devenir apr s la sortie Cela afin que demain les r gles et les pratiques changent Afin que je puisse davantage
207. es d ontologies des professionnels de sant que l on trouve au sein des ta blissements de sant Je ne reviendrai pas sur le titre I du statut de 1983 qui s applique dans toute son int gralit aux fonctionnaires du directeur d h pital au technicien de laboratoire qui constitue le code de bonne conduite de la fonc tion publique indissociable des valeurs au service du public c est dire des pa tients mais aussi de leur entourage et qui guide notre action L h pital c est une centaine de m tiers diff rents du m decin l aide soignante de la personne qui va s occu per de la restauration au technicien de laboratoire mais aussi tous les m tiers supports qui existent Tous ces acteurs sont des fonctionnaires l exception d une cat gorie particuli re les m de cins hospitaliers lesquels ne sont pas des fonctionnaires au sens strict du terme Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 135 16 mais des agents publics soumis des statuts particuliers N anmoins l envi ronnement dans lequel chacun exerce ses missions est fondamental c est celui de l h pital celui o nous d livrons des soins aux patients dans le respect indis cutable de leurs droits et c est aussi cela qui conduit notre action Tous les professionnels de sant au sens strict ceux qui d livrent des soins sont quasiment tous soumis un code de d ontologie propre leur profession commenc
208. es dispositions de la loi n 2007 1 199 du 10 ao t 2007 relative aux libert s et responsabilit s des universit s qui ont t interpr t es par le Conseil constitutionnel dans sa d cision n 2010 20 21 QPC du 6 ao t 2010 les d clarant conformes la Constitution En ce qui concerne le pouvoir de veto du pr sident de l universit tel qu il r sulte de l article L 712 2 du Code de l ducation selon le quel aucune affectation ne peut tre prononc e si le pr sident de l uni versit met un avis d favorable motiv le Conseil constitutionnel a consid r que le principe d ind pendance des enseignants chercheurs s opposait ce que le pr sident de l universit fonde son appr ciation sur des motifs trangers l administration de l universit et en par ticulier sur la qualification scientifique des candidats retenus l issue de la proc dure de s lection Le Conseil d tat fait logiquement appli cation de cette r serve au veto du directeur l institut universitaire de technologie en consid rant qu il ne peut fonder son appr ciation sur des motifs trangers l administration de l institut ou remettant en cause l appr ciation des m rites des candidats par le jury En l esp ce le directeur de l institut universitaire de technologie de Kourou sest fond sur la circonstance que les candidatures retenues relevant de la section de math matiques du Conseil national des universit s n taient pas en a
209. es causes de cette hausse des ef Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 fectifs il indique n anmoins quelques pistes au titre desquelles la mont e en puissance des pouvoirs locaux aux quels sont confi es de plus en plus de missions ainsi que sur l volution des modes de gestion sur le foisonne ment des r gles et normes sur des demandes sociales de plus en plus diver sifi es et renouvel es sur la hausse d mographique de la France ou encore sur un changement de m thode statis tique intervenu en 2009 Il faut aussi rappeler les imp ratifs de lien et de coh sion sociale dont les lus locaux sont les premiers garants pointe le rapport En d autres termes les emplois surnum raires ne sont pas forc ment nuisibles dans la mesure o ils viennent souvent corriger une r alit conomique locale difficile et les collectivit s locales notamment les grandes communes et les d partements sont parfois des em ployeurs providentiels pour nombre de personnes que leur condition exclut du syst me classique de l emploi priv Sur les effectifs intercommunaux dont la Cour des comptes a point le d veloppement rapide sans qu il y ait eu dans le m me temps de baisse du nombre des agents dans les communes le rapport souligne que l intercom munalit a permis d am liorer la qua lit et la pr sence des services publics sur tout le territoire La mutualisation est
210. es chartes de d ontologie qui peuvent changer elles seules une telle situation Lexem plarit est sans doute l arme la plus efficace Par ailleurs la France persuad e de son excellence est pourtant aussi mal plac e en ce qui concerne la corruption au sens large si on se r f re au classement 2011 de Transparency International Elle est 24 et r gresse L indice pour 2012 qui vient d tre publi en d cembre 2012 ne marque pas un progr s d cisif puisque la France reste au 22 rang mondial et au 9 rang europ en derri re les pays nordiques l Allemagne et la Grande Bretagne LONG appelle la France faire de la lutte contre la corruption et pour l thique publique une grande cause nationale Or le cumul des mandats est source de cr a tion de circuits de financement discutables de la base au sommet dans un contexte centralis Yves M ny dans un ouvrage de 1992 intitul La cor ruption de la R publique met en avant les inconv nients syst me rigide cloisonn centralis qui doit tre corrig par la cr ation de r seaux qui assouplissent les hi rarchies fran chissent les fronti res Il ajoute tout se passe comme si les avantages fonctionnels du cumul effa aient ses inconv nients thiques la solution des probl mes l emporte sur le conflit d int r t potentiel Peut on tre plus clair Quand la fin programm e du cumul des mandats se heurte une forte r sistance Un petit
211. es d informations fiscales Des projets de loi correspondant len semble de ces dispositions seront pr sen t s au Conseil des ministres du 24 mai Transparence et moralisation de la vie publique la r gle de trois du Gouvernement E semaines apr s l lectrochoc provoqu par l affaire Cahuzac le Conseil des ministres du 24 avril avait mis l ordre du jour une op ration mains propres la fran aise en pr sentant deux projets de loi organique et ordinaire relatifs la transparence de la vie publique ainsi qu un projet de loi relatif la lutte contre la fraude fiscale et la grande d linquance conomique et financi re Une r gle de trois en quelque sorte destin e le cas ch ant taper de fa on cinglante sur les doigts de tout contrevenant qu il soit ministre lu ou haut fonctionnaire S agissant de la transparence il s agit pour le Gouvernement d en largir les obligations auxquelles sont soumis les responsables politiques et d en assurer le contr le Pour ce faire sera cr e une autorit administrative ind pendante en remplacement de l actuelle commis sion pour la transparence financi re de la vie politique Cette Haute autorit serait pr sid e par une personnalit nomm e en Conseil des ministres apr s avis du Parlement conform ment la proc dure de l article 13 de la Constitution Que contr lera cette autorit Le res pect des obligations par les per
212. es de d fense Dans son discours de pr sentation du document Didier Migaud Premier pr sident de la Cour des comptes a rappel que dans son rapport de juillet 2012 sur le bilan mi parcours de la loi de pro grammation militaire des pistes d cono mie de l ordre d un milliard d euros qui ne portent pas atteinte aux capacit s des forces avaient t recommand es avant d ajouter N anmoins ces pistes ne suffiront vraisemblablement pas emp cher que le n cessaire effort de la d pense puisse avoir un impact n gatif sur le vo lume de commandes de mat riel militaire et le lancement de nouveaux programmes d armement et d affirmer Il convient que l tat dans son r le d action naire de l industrie de d fense pr pare et accompagne celle ci compte tenu de ce nouveau contexte ndlr de retour l qui libre des comptes de l tat Il s agit d un fac teur parmi d autres qui doivent conduire l tat renforcer sa politique vis vis des industries d armement Que dit le rapport Que globalement l tat actionnaire a su accompagner seul ou de concert avec ses partenaires industriels la modernisation de l outil industriel fran ais de d fense qu il a n anmoins fait preuve de nom breuses faiblesses se pla ant parfois en risque de perdre le contr le de certaines activit s industrielles de d fense ainsi qu ayant des difficult s faire appliquer
213. es et communaut travers la notion d int r t communautaire voirie logement tout en red finissant le libell de cer taines comp tences La disposition la plus volontariste consiste inclure de plein droit la comp tence de r alisation des plans locaux d urbanisme PLU au sein de la comp tence d am nagement de l espace des communaut s sans dis tinction de cat gorie juridique ou de seuil d mographique Le projet de loi revisite galement les dispositions juridiques visant encou rager la mutualisation de services entre communes et communaut s en pr voyant le transfert et non la mise disposition des agents affect s des services communs Il ferme la possibili t de mutualisation dite ascendante pour privil gier des mutualisations par le haut Aux c t s de dispositions techniques int ressantes le texte pr voit une incitation financi re la mu tualisation travers la dotation d inter communalit en incluant une nouvelle part de 10 calcul e en fonction d un coefficient intercommunal de mutua lisation rapport entre d penses de fonctionnement de la communaut et d penses de fonctionnement des com munes groupements De m me il sera souhaitable que les modalit s d association des communes et intercommunalit s aux sch mas d partementaux soient renforc es notamment pour la r alisation des sch mas de services publics compte tenu de la nouvelle comp
214. es qu elles ont pris en charge l exclusion des pr judices caract re personnel Conform ment l article 1252 du Code civil la subrogation ne peut nuire la victime subrogeante cr anci re de l indemni sation lorsqu elle n a t indemnis e qu en partie en ce cas elle peut exercer ses droits contre le responsable pour ce qui lui reste d par pr f rence au tiers payeur dont elle n a re u qu une indemnisation partielle Cependant si le tiers payeur tablit qu il a effectivement et pr alablement vers la vic time une prestation indemnisant de mani re incontestable un poste de pr judice personnel son recours peut s exercer sur ce poste de pr judice 2 Il r sulte de ces dispositions que le recours subrogatoi re du tiers payeur ne peut s exercer sur les indemnit s mises la charge du responsable du dommage que dans la mesure o celles ci r parent des pr judices que les prestations en cause ont pour objet d indemniser 3 Ces dispositions s appliquent au recours subrogatoire exerc par une caisse de s curit sociale au titre des prestations ser vies la victime d un accident du travail en application du livre IV du Code de la s curit sociale notamment de la rente vers e la victime atteinte d une incapacit permanente de travail dont le taux est sup rieur un seuil d termin men tionn e au 4 de l article L 431 1 de ce code 4 Aux termes de l article L 434 2 du m me c
215. espectifs Car c est bien l autorit qui autorise la mise en disponibilit v rifier la compatibilit des fonctions que le magistrat entend assurer avec les exigences du fonctionnement et de l ind pendance de la juridiction administrative Il y a aussi quelque paradoxe de la part du coll ge proc der une extension de comp tence pour r soudre un cas concret par la voie de l avis de surcro t en for mulant une r gle port e plus g n rale que le cas soumis quand il dispose par ailleurs d un instrument plus adapt la recommandation ou la proposition permettant d tendre les principes et bonnes pratiques relevant de la d ontologie pour faire voluer la Charte Le positionnement du coll ge dans cette esp ce est tr s ambigu et il n est pas certain que la confusion la base de l laboration de l avis uvre en faveur de la magistra ture morale du coll ge qui doit assurer la l gitimit et l autorit de ses interventions moins que cette singu li re posture ne soit qu une mani re d appeler les auto rit s comp tentes se saisir de la question E 8 Voir respective ment l article 44 de la loi du 11 janvier 1984 et l article R 135 9 CJA Pour les magistrats judiciaires voir 1 Article 9 2 de l Or donnance de 1958 qui pr voit entre autres Le magis trat en disponibilit ou qui demande tre plac dans cette position doit lorsqu il se propose d exercer une activit
216. et 2011 M Da Silva req n 334426 Ne constituent pas une sanction dis ciplinaire de s v res observations adress es un fonctionnaire un refus d int gration une d cision mettant fin un d tachement Corr lation entre la faute et la sanction En droit p nal les textes tablissent toujours une corr lation entre la faute et la sanction qui laisse au juge peu de marge d appr ciation de la condamna tion quil doit prononcer Il n en est pas de m me en droit disciplinaire Il ap partient donc l autorit comp tente de choisir sous le contr le du juge dans la liste des sanctions possibles celle qui lui parait la mieux adapt e la nature et la gravit de la faute Avant 1978 le Conseil d tat refu sait que la gravit de la sanction par rapport aux faits reproch s soit dis cut e devant le juge de l exc s de pou voir Celui ci devait donc se limiter au contr le de l exactitude mat rielle des faits poursuivis et de leur qualification juridique C est par un arr t du 9 juin 1978 Sieur Lebon AJDA 1978 573 concl Genevois que la Haute Assem bl e a accept pour la premi re fois de v rifier que l appr ciation de la gravit de la sanction prononc e par rapport la faute commise n tait pas entach e d une erreur manifeste Elle n est pas all e jusqu reconna tre au juge le pou voir de se substituer l autorit admi nistrative comp tente pour d signer la sanction
217. et de l enseignement donn La note de 0 40 la note de 0 60 la note globale et les appr ciations sont communiqu es par le recteur l int ress que si la note p dagogique doit comme la note administrative tre attribu e chaque ann e il ne r sulte d aucune disposition qu elle ne puisse l tre qu au vu d une inspection p dagogique individuelle dont d ailleurs aucun texte ne pr cise la p riodicit qu ainsi en l absence d orga nisation d une telle inspection il appartient aux inspecteurs charg s de l valuation p dagogique des enseignants de la discipline de se fonder sur l ensemble des l ments d infor mation dont ils disposent sur la valeur de l action ducative et de l enseignement donn par les int ress s 12 Consid rant qu il ressort des pi ces du dossier que pour refuser de retenir la candidature de M B l inscription sur la liste d aptitude pr cit e le ministre s est notamment mais n cessairement fond sur les aptitudes p dagogiques de l int ress telles qu elles taient valu es par sa nota tion p dagogique que cependant M B soutient sans tre s rieusement d menti que cette notation demeur e inchang e depuis l ann e 1998 correspondait la simple reconduction de la note p dagogique qui lui avait t attri bu e la suite de la derni re inspection p dagogique or ganis e le 6 juin 1997 sans que l administration ait port depu
218. et examen comporte une preuve orale d admission d une dur e de trente minutes qui consiste en un entretien avec le jury Lobjectif de cet entretien est d appr cier les aptitudes du candidat et sa motivation ainsi que les acquis de son exp rience profes sionnelle Il d bute par un expos de dix minutes Avril 2013 99 100 au plus du candidat sur les tapes de son parcours professionnel et se poursuit par des questions destin es reconna tre les acquis de son exp rience profes sionnelle partir d un dossier fourni par lui et dont dispose le jury Les questions sont aussi destin es permettre d appr cier les motiva tions du candidat ses aptitudes au mana gement ses capacit s voluer et exercer les fonctions d volues un attach principal Seul l entretien est not l issue de l preuve orale le jury tablit par ordre alphab tique la liste des candidats jug s aptes et la transmet l autorit ayant pouvoir de nomination qui en donne connais sance la commission administrative paritaire Les candidats admis l preuve orale sont ins crits au tableau d avance ment par ordre de m rite Frais de d placement Arr t du 14 mars 2013 modifiant l arr t du 23 d cembre 2006 pris pour l applica tion aux juridictions financi res du d cret n 2006 781 du 3 juil let 2006 et fixant les conditions et les moda lit s de r glement des frais
219. et intercommunaux caract re administratif e le d cret n 2019 1946 du 7 novembre 2012 relatif la gestion budg taire et comptable publique e l instruction n 19 015 M14 du 99 juin 2019 relative la transition administrative et comptable en cas de fusion d EPCI ou de syndicats mixtes Vous retrouverez galement dans l ouvrage de nouveaux d veloppements relatifs l intercommunalit la d mat rialisation des pi ces justificatives et comptables la r quisition de paiement le paiement par consignation o encore le r tablissement personnel sans liquidation judiciaire Pour commander ou demander des informations contactez notre Service Relations Clients 03 83 38 83 83 du lundi au vendredi a de 8H 12H et de 13H 17H30 a que 0ers relationsclients berger levrault fr Fax 05 61 39 86 64 DA 931 rue Pierre et Marie Curie CS 57605 31676 Lab ge cedex Adresse de correspondance 525 rue Andr Amp re Logistique Est BP 79 54250 Champigneulles Berger Levrault SA au capital de 12 203 360 Locataire G rant Convergence Applications 755 800 646 RCS Paris Si ge social 104 avenue du Pr sident Kennedy 75016 Paris Mars 2013 Cr dit photo Christophe Brachet L actualit juridique XSSEMBEEESNATIONKEE Bt Cu La dde nt gt s T P Le Jurisprudence Sommaire Par Yves Struillou Conseiller d tat en d tachement la Cour de cassation
220. et les pointeurs de tout acabit Il m aurait alors t ais d abon der dans leur sens Mais l apprentissage du respect exigeait que je leur rappelle qu aussi condamnables quaient t leurs actes en tant que personnes ces hommes imposaient encore le respect Le respect m me quand cela nous g ne jusque dans un souci de v rit aupr s de nos l ves Le niveau de chacun ne cor respond pas toujours ses efforts Or le respect impose qu on le dise quand bien m me pr f rerait on que les meilleures notes reviennent toujours aux plus tra vailleurs d entre eux Dire la v rit m me sur notre monde m me sur ce qui en lui nous d pla t contester que les gar ons noirs ou arabes doivent aujourd hui da vantage se battre pour se faire une place dans notre soci t est ajouter cette in justice l injustice du d ni C est en outre ne pas saisir l opportunit d veiller en eux le sens viril de la volont Introduire dans le monde ne signifie pas l dulcorer il faut le montrer avec ses failles ainsi cultiver l ambition de le changer Souplesse et bon sens le choix du meilleur ou du moins mauvais La t che est immense Or notre profes sion nous confronte parfois des situa tions dont l inflexibilit de la morale et de la r gle ne permet pas de se d gager sans causer de plus grands d g ts Une sagesse pratique est n cessaire qui choisira entre le mauvais et le pire
221. et y ont fortement recouru ces derni res ann es Ils b n ficient ce jour de 42 de son produit Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Lutte contre le racisme et l antis mitisme ors de sa visite au Site M morial du Camp des Milles A x en Provence le 10 septembre 2012 le Pre mier ministre avait annonc une r u nion du Comit interminist riel de lutte contre le racisme et l antis mitisme CILRA Cette r union a eu lieu sous la pr sidence du Premier ministre le 26 f vrier 2013 Il a t d cid de renforcer le Plan national d action contre le racisme et l antis mitisme fond d abord selon la d claration du Premier ministre sur l ducation la volont de combattre les pr jug s sur l tranger sur l autre qui restent ancr s dans bien des mentali t s Treize mesures ont t d cid es pour mener ce combat gt relance du comit interminist riel gt cr ation d un d l gu interminis t riel la lutte contre le racisme et l antis mitisme gt r former le syst me statistique du minist re de l Int rieur gt valoriser les partenariats avec la soci t civile gt r former le syst me statistique du minist re de la Justice gt redynamiser les commissions pour la promotion de l galit des chances et la citoyennet gt renforcer la formation des agents publics gt renforcer les moyens sur 33
222. ets amortissables sur longue dur e maturit longue sera tablie des taux de 130 points de base au dessus du livret A 4 Privil gier la stabilit des recettes du bloc local afin d viter tout sc nario de nouvel change de ressources avec les autres chelons territoriaux et r pondre aux probl mes sp cifiques des r gions marqu es par une quasi ab sence d autonomie fiscale des assiettes peu dynamiques Taxe int rieure de consommation sur les produits ner g tiques TICPE ex TIPP vignettes et un taux de d pendance lev aux do tations 43 des budgets De m me les travaux engag s le 29 janvier avec les d partements seront poursuivis pour trouver des solutions de finan cement des charges suppl mentaires qu ils rencontrent en mati re d action sociale en tant que quasi d l gataires de l tat Il est de nouveau question de r viser les valeurs locatives et de tendre aux locaux r sidentiels par tir de la prochaine loi de finances ce qui devrait b n ficier au bloc local avec n cessit de revenir cette ann e sur la cotisation minimale fonci re des entreprises CFE pour r quilibrer le dispositif Il faut par ailleurs reposer la question de la territorialisation de la CVAE notamment en ce qui concerne les filiales des groupes industriels Le Premier ministre a n anmoins expri m le v u que la question de la fisca lit locale n apparaisse pas aux yeux des Fran
223. eu enseign e Un ouvrage s imposait alimentaire Berger Levrault et vous Pour commander ou demander des informations Q boutique berger levrault fr relationsclients berger levrault fr 8 83 83 05 61 39 86 64 931 rue Pierre et Marie Curie CS 57605 31696 Lab ge cedex Berger Levrault SA au capital de 19 903 360 Locataire G rant Convergence Applications 755 800 646 RCS Paris Si ge social 104 avenue du Pr sident Kennedy 75016 Paris F vrier 2013 FOCUS Fonction publique hospitali re Sommaire e1 De la d ontologie du directeur d h pital par Fran ois B rard chef du service de certification des tablissements de sant Haute autorit de Sant De la d ontologie du directeur d h pital Auteur Fran ois B rard chef du service de certification des tablissements de sant Haute autorit de Sant Parler de d ontologie un professionnel de sant m de cins pharmaciens kin s infirmiers am nera en pre mier lieu celui ci se r f rer la d ontologie ou aux r gles professionnelles de son corps professionnel qui r gissent l exercice de leur art Hospitalier public le professionnel de sant est avant tout fonctionnaire comme la secr taire m dicale l attach d administration ou encore l agent des services techniques En tout ce sont pr s d une centaine de m tiers qui sont exerc s au sein des h pitaux publics par des hommes et des femmes qui
224. fense mais aussi permettant aux civils de faire voluer leurs carri res hors les murs des casernes Dialogue Face aux volutions en cours le Livre blanc pr voit galement les risques d incompr hension et donc de senti ment d injustice Des instances de dia logue devraient voir le jour pour pr server la confiance interhi rarchique et renforcer la l gitimit des organes de concertation Les rapports hi rar chiques particuliers qui existent dans l arm e imposent de man uvrer cette question avec prudence ce que fait le Livre blanc Le dialogue continuera passer par les antennes des instances de concertation locales dans le respect du statut des fonctionnaires et de la Charte de la concertation Ces organes existant d j seront r nov s quant leur mode de composition et de d signa tion des membres Seule nouveaut la mise en place d outils collaboratifs en ligne qui permettront d tablir un lien direct et continu entre le minist re et les aspirations des arm es quant leurs conditions Pour les personnels civils la gestion sociale de l volution en cours s inscrira dans le cadre l gislatif et r gle mentaire en vigueur c est dire les ins tances mises en place par les accords de Bercy et la loi du 5 juillet 2010 Deuxi me CIMAP les agents publics mobilis s pour le choc de simplification e Premier ministre Jean Marc Ayrault a r uni le 2 avril le deu xi me comit
225. firmer au sujet de la d ontologie qu elle promet selon ses esp rances et quelle tient selon ses craintes Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 LA PROCLAMATION DES REGLES DEONTOLOGIQUES Ensemble de devoirs prescrits des professionnels dans l exercice de leur m tier la d ontologie s impose avec d autant plus de force qu elle s adresse des d posi taires de l autorit publique et singuli rement de la force publique Sans le sentiment chez ces agents publics des hauts devoirs que ce monopole de la violence l gitime implique l tat n existerait pas en ce sens Christian Vigouroux D ontologie des fonctions publiques Praxis Dal loz 2006 En donnant sens aux lois en combattant les d viances du syst me policier en offrant aux policiers et gendarmes des ressources permettant de surmonter des difficult s concr tes du m tier la d ontologie renforce la l gitimit de la police et corr lativement rapproche cette derni re de la population au service de laquelle elle est institu e Simultan ment garde fou pour les forces de l ordre et garantie pour les simples citoyens les r gles de d ontologie polici re sont la fois anciennes foison nantes et en perp tuelle volution Par opposition l thique qui rel ve principalement de la conscience individuelle la d ontologie de la s cu rit est par nature sociale et institutionnelle Abreuv e de droit elle dispose de lettres
226. gences r gionales de sant gt r formes multiples des dispositifs de gouvernance des tablissements publics de sant depuis 2003 Dans son r cent rapport sur l H pital publi en 2012 l Inspection g n rale des affaires sociales IGAS tablit le constat selon lequel que les tablissements de sant doivent allier en permanence les pr occupations de gestion et l exercice d un professionnalisme de pointe por teur de lourdes responsabilit s D s lors il ne peut y avoir de rupture entre pro fessionnels de sant et gestionnaires et d ajouter que la sant est un m tier de service c est dire d hommes et de femmes Autant dire que la gestion hu maine est essentielle cela impose de la part des d cideurs des strat gies claires partag es stables Un sentiment d isolement la t te de ces institutions les direc teurs sont soumis des choix difficiles ressentent fr quemment un sentiment d isolement dans l exercice de leurs fonctions sont suspect s de privil gier des choix budg taires voire de remettre en cause les missions du service public hospitalier Le manager hospitalier est fr quem ment soumis des injonctions para doxales qui l obligent repenser sans cesse son cadre d intervention adapter son action assumer ses responsabilit s et affirmer les valeurs qui sont celles du service public tout en s appuyant sur son thique personnelle Management et thique
227. gie couvre essentiellement ces d bordements graves alors qu il s agit aussi de ques tions quotidiennes mais s rieuses telles que le respect d aux citoyens une forme de savoir vivre un compor tement digne vis vis de l argent le non gaspillage de fonds publics y compris dans la recherche d conomies quotidiennes dans son travail Les responsables tant politiques que techniques ne peuvent pr tendre tre parfaits mais on attend d eux une rectitude sans faille On attend qu ils soient modestes honn tes courageux et comp tents Tout manquement a un effet d vastateur sur leur image mais surtout sur celle de la d mocratie qui en sort salie et suscite des comportements blas s voire hostiles porteurs de lendemains difficiles Sanctions et valorisations L diction de sanctions fermes est indispensable mais insuffisante elle doit tre accompagn e de la valorisation d actions exemplaires et aussi d un retour aux sources du bien commun les valeurs affich es et connues souvent insuffisamment dans une soci t de tol rance Il ne s agit pas d un retour la soci t moralisante mais de la conviction que chacun doit avoir un comportement digne pour lui m me et l ensemble de la soci t La vertu publique doit redevenir une banalit et non une exception Il reste que si nombre de ces propositions sont mises en uvre il peut en r sulter quelque progr s dans notre soci t qui apr s avoir us et abus de certa
228. i re de d ontologie doivent tre d velopp es Elles le sont d j dans plusieurs coles du service public Mais il faut la renforcer et mettre en place des formations continues adapt es C est par une multitude de mesures qui font syst me que pourra vraiment merger et s panouir une culture de la pr vention des conflits d int r ts qui trop souvent fait encore d faut ll Propos recueillis par Mattias Guyomar Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Code des march s publics comment 2013 13 dition Le texte de r f rence des march s publics enfin accessible tous Les articles du code sont enrichis e de commentaires mettant en pratique certaines dispositions e de r f rences la l gislation ou la r glementation en vigueur e de la jurisprudence la plus r cente q code des march s publics commenti 901 1 D Auteur Bernard Michel Bloch Broch 600 pages environ Format 16 cm x 94 cm ISBN 978 9 7013 1808 0 R f rence 191 CNL 161 Date de parution avril 2013 Prix public unitaire TTC TVA 5 5 59 POUR COMMANDER s CONTACTEZ NOTRE SERVICE RELATION CLIENT e 03 83 38 83 83 du lundi au vendredi de 8 H 12 H et de 13H 17 H 30 e relationsclients berger levrault fr e boutique berger levrault fr Berger Levrault 2013 SA au capital de 12 203 360 Locataire G rant Convergence Application
229. iate NAT ES Marguerite Quidelleur et Martial Guarinos Broch 490 pages environ Format 16 x 24 cm ISBN 978 9 7013 1807 3 R f rence 191 CMK 160 Date de parution f vrier 2013 Prix public unitaire TTC TVA 5 5 71 Conform ment au d cret n 51 984 du 3 mars 1951 les tables d cennales doivent tre tablies avant le 1 juillet 2013 par tous les services d tat civil Pour vous accompagner dans cette d marche les d veloppements relatifs la tenue des tables d cennales ont t sp cialement enrichis l ouvrage est galement jour de la circulaire du 20 novembre 2019 supprimant les autorisations de sortie du territoire d livr es par les mairies conform ment la loi n 2010 769 du 9 juillet 2010 Pour commander ou demander des informations contactez notre Service Relation Client O 03 83 38 83 83 du lundi au vendredi D W dahalohetdel3h 17h30 Bu boutique berger levrault fr relationsclients berger levrault fr Fax 05 61 39 86 64 931 rue Pierre et Marie Curie CS577605 31676 Lab ge cedex Berger Levrault 2013 SA au capital de 12 203 360 755 800 646 RCS Paris Locataire G rant Convergence Applications Si ge social 104 avenue du Pr sident Kennedy 75016 Paris Berger L vrault L AVENIR EST AUX VALEURS SURES 3 it a b Un ouvrage qui reconcilie D Cles limites humaines aa cette course lac c
230. ident de la R publique actuel quand il tait candidat pr conisait dans la mesure n 49 de por ter la dur e d in gibilit d un lu condamn pour cor ruption dix ans M me si ceci serait un progr s je consid re que comme pour le r gime d incompatibilit il ne faut pas se r fugier sur la difficult de faire admettre un change ment des habitudes mais faire preuve d un grand cou rage sinon on donnera raison De Tocqueville pour qui les r formes en France sont plus difficiles que les r vo lutions Il n y a pas place pour la moindre vell it en ce domaine La sanction doit tre implacable Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 En effet je pense qu un lu qui a failli dans ses fonctions a rompu et trahi le lien sacr qui doit exister entre lui et ses lecteurs et cela quelle que soit l origine qu il se soit enrichi ou non fait aggravant Il n est donc plus digne d exercer cette fonction que le peuple attribue aux meil leurs de ses membres volontaires je le rappelle Il doit donc tre radi jamais Ceci para tra s v re mais ne fait que reconna tre qu il s agit d une fonction dont l exigence n est comparable nulle autre Ce rapport contient des propositions fortes mais mon avis reste souvent mi chemin par pragmatisme par r alisme Cela est dommage s agissant de questions qui ont un grand retentissement m me si parfois on a l impression que la d ontolo
231. iel ayant simultan ment plusieurs postes dans la seule fonction publique occupent en moyenne 2 2 postes Un cumul qui permet 39 d entre eux de travailler finalement temps complet Ce mois ci sur connexite fr La protection sociale des agents territoriaux se d grade Alors qu ils ont le sentiment d tre mieux prot g s et rembours s les agents territoriaux sont plus nombreux renoncer des soins m dicaux au cours des six derniers mois c est ce que r v le la troisi me dition du barom tre social des agents territoriaux r alis par IFOP pour la Mutuelle nationale territoriale MNT laquelle l a publi dans le num ro d avril 2013 de sa publication Enjeux mutuels Parmi les indicateurs retenir gt le renoncement aux soins 32 des territoriaux ont renonc des consultations ou des soins m dicaux au cours des six derniers mois 29 en avril 2011 gt l tat de sant 39 des territoriaux souffrent d une maladie chronique 36 en avril 2011 53 des plus de 50 ans gt le budget sant 13 des territo riaux ont le sentiment que leur bud get sant est rest stable au cours des cinq derni res ann es 7 en avril 2011 gt participation employeurs 92 des territoriaux attendent de leur em ployeur une participation financi re pour leur couverture pr voyance 89 en avril 2011 Pr s d un territorial sur deux se juge moins bien prot g 47
232. ier la possibilit d ins crire l ordre du jour d une prochaine session de la Conf rence internationale du Travail une question concernant la libert syndicale et la d termination des conditions d emploi dans la fonction publique en vue de l adoption d un instrument international appropri Donnant suite la recommandation de la conf rence technique le Conseil d administration a d cid d inscrire la question l ordre du jour de la 63 session 1977 de la Conf rence Il aura donc fallu attendre pr s de trente ann es apr s l adoption de la convention n 98 sur le droit d organi sation et de n gociation collective 1949 pour que la Conf rence adopte en 1978 la convention n 151 et la recommandation n 159 sur les relations de travail dans la fonction publique Les Cahiers de la fonction publique n 337 L article 7 de la convention n 151 pr voit que des mesures appropri es aux conditions nationales doivent si n cessaire tre prises pour encourager et promouvoir le d veloppement et l utilisation les plus larges de proc dures permettant la n gociation des conditions d emploi entre les autorit s publiques int ress es et les organisations d agents publics ou de toute autre m thode permettant aux repr sentants des agents publics de participer la d termination desdites conditions Cette formulation reprend pour l essentiel le principe de l article 4 de la convention n
233. ier leur r le leurs fonctions tout en se pr occupant de situer cette clarifi cation dans le sens des d cisions juris prudentielles qui avaient t prises Corr lativement ces m mes directeurs g n raux ont tenu faire en sorte d af ficher la mani re dont ils concevaient l exercice de ces fonctions ils ont sou hait les formaliser les crire les d fi nir et en m me temps crire fixer dans un document qui n aurait pas de valeur contraignante mais qui serait indicatif tant pour l ext rieur que pour eux m mes la mani re dont ils comp taient exercer ces fonctions En quoi consiste la charte de d on tologie laquelle nous sommes arriv s dans ces ann es 95 96 On verra que le mot de charte fut pr f r celui de code mais il faut aussi s entendre sur le sens du mot d ontologie L Acad mie fran aise nous indique que d abord dans l ty mologie grecque ou anglaise de la d ontologie on a la science des devoirs et la d finition qu elle nous donne est l ensemble des r gles de bonne conduite de morale appliqu e et qu il s emploie en g n ral propos de la morale professionnelle C est exacte ment dans cet tat d esprit que se sont plac s les auteurs de cette charte qui ont travaill au sein du syndicat des di recteurs g n raux mais aussi au sein de l association des administrateurs terri toriaux Ce texte a t finalement assez rapidement adopt en 19
234. ignement des pre mier et second degr s Il est charg de proposer au ministre des orien tations en mati re de politique d innovation dans le domaine de la r ussite scolaire et ducative de faire recenser les pratiques les plus innovantes de proposer leur valuation et de diffuser les plus per tinentes dans l ensemble du syst me ducatif Compos de 39 membres il se r unit au moins deux fois par an Il remettra un rapport annuel au ministre sur ses travaux et ses propositions Secr taire g n ral D cret n 2013 261 du 28 mars 2013 relatif exercice des fonctions de secr taire g n ral pour les affaires r gionales par le secr taire g n ral de la pr fecture en Martinique JO 29 mars texte n 12 Le secr taire g n ral de la pr fecture est assist dans l exercice de ses fonctions par l adjoint du secr taire g n ral pour les affaires r gionales Ce dispositif fait suite une exp rimentation r ussie Statut particulier FPT D cret n 2013 262 du 27 mars 2013 portant statut particulier du cadre d emplois des techni ciens param dicaux territoriaux JO 29 mars texte n 36 Ce nouveau cadre dem plois r sulte de la fusion des deux cadres d emplois de cat gorie B les r du cateurs et les assistants m dicotechniques Il comprend dix sp ciali t s correspondant des professions para m dicales r glement es dont la sp cial
235. implement les cadres publics situ s si haut dans la hi rarchie qu ils ont parfois tendance fr ler voire se confondre avec la sph re politique Dans les deux cas les questions de d ontologie devraient tre omnipr sentes 1 La d ontologie des cadres publics pour un service public responsable coordonn par Jacky Simon Pr face de Martin Hirsch Postface Philippe Bilger CNDP ao t 2012 9 90 euros 2 Commission de r novation et de d ontologie de la vie publique Pour un renouveau d mocratique 2012 www commission rdvp gouv fr 3 D ontologie des fonctions publiques Christian Vigouroux Praxis Dalloz 2012 Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 2013 O Oo l POURQUOI LE RECOURS LA D ONTOLOGIE Pourquoi le recours la d ontologie dans le secteur public et plus particuli rement de la fonction publique Lorsque je me suis plong dans ce domaine j ai t frapp par une certaine confusion r gnant entre des notions aussi diff rentes que morale thique et d ontologie qui bien qu ayant une certaine paren t ne se situent pas au m me niveau ni ne rev tent le m me type de comportement Mais il est clair qu un comportement d ontologique cest dire appliquant des r gles professionnelles prend en compte le climat thique sp cifique dans lequel agit l individu in thique et d ontologie Malik Bozzo Rey p 94 Mais j ai
236. incompatibi lit s y compris pour les membres des cabinets minist riels l obligation de d clarations d int r t et d activit s pour les parlementaires et emplois sup rieurs de l tat vont dans le sens d un meilleur contr le de certaines pratiques mais surtout peuvent avoir un r le dissuasif Mais la question des sanctions prendre face des comportements tr s contestables me para t incertaine et tr s trop complexe Or h siter entre la r pression la plus grande en cas de manquement grave et la confiance du bon sens dans un domaine ou il n y a pas de petits carts mais simplement une entorse aux r gles morales et citoyennes on risque de donner l impression au mieux de na vet au pire de connivence coupable pour ceux qui sont qualifi s souvent avec une pointe de m pris d lites Il semble cependant que l annonce faite par le Gouver nement au Conseil des ministres du 13 mars 2013 ouvre une piste s rieuse sous r serve de la nature des pouvoirs consultatifs ou plus directifs de la cr ation de la Haute Autorit de d ontologie de la vie publique cr e par un projet de loi relatif la pr vention des conflits d int r ts dans la vie publique qui doit tre soumis au Parlement avant l t 2013 Ce texte mettrait en place des dispositifs de pr ven tion applicables aux principaux responsables publics membres du Gouvernement collaborateurs des cabinets minist riels membres des autorit s admi
237. ine est galement pr conis e tout comme l int gration des enjeux environnementaux dans les stra t gies de d veloppement territorial Les instruments de connaissance doivent galement contribuer valoriser en uti lisant des indicateurs de d veloppement humain des indications de d attractivit soutenable et de r silience des territoires Le rapport sugg re de d velopper une approche par les capacit s qui permet tra de mobiliser les potentiels individuels au service de dynamiques territoriales Une meilleure mesure pour organiser la r duction des in galit s viserait prioritai rement la sant publique l ducation se condaire et la recherche Les chercheurs traitent galement du d senclavement rural qui devrait se fonder sur la respon sabilit l efficacit et le besoin Transition nerg tique et changement climatique s inscrivent galement dans ce chapitre d di aux capacit s territoriales Concernant le changement climatique l approche int gr e du d veloppement soutenue par les fonds europ ens est promue Ce dernier axe de recomman dations est l occasion de rappeler que la mobilit n est pas un substitut l am na gement du territoire Les premi res pr conisations appellent une r forme en profondeur de l architecture des pouvoirs territoriaux faisant cho au projet de loi de d centralisation et de r forme de l ac tion publique Jean Pierre Bel pr sident du S
238. ins com portements a besoin de revenir un certain nombre de principes de base relevant de la morale la que La tache n est pas impossible si on se r f re l exemple des pays nordiques Condamner certes des d rives poser des barri res ne sera pas suffisant aussi la volont du ministre de l duca tion nationale de redonner du sens un enseignement de la morale est sans aucun doute porteuse de progr s pour les g n rations futures condition d viter le pr che ou le moralisme et de faire appel la r flexion et l esprit de responsabilit Les Cahiers de la fonction publique n 337 Un effort surhumain Est ce demander un effort surhumain chacun que de respecter sa parole refuser des montages d s qui libr s appel s contrats qui donnent des obligations sanctionn es l interlocuteur mais exon rent large ment le repr sentant des pouvoirs publics de refuser toutes ses manipulations de pouvoir qui sous couvert d argument d autorit ne font que rarement auto rit et d valorise la parole publique port e tant par le cadre du service public que par l lu Bref est il pos sible d avoir un comportement d honn te homme ou tout simplement d homme honn te Il faut aussi me semble t il mettre en exergue les bonnes pratiques y compris les plus simples et les plus concr tes pour viter la situation que r sume bien Martin Hirsch quand on est abstrait tout le monde s en fi
239. int ress s remplir leurs missions au regard de la nature du service public consid r et des r gles le cas ch ant statutaires r gis sant l organisation et le fonctionnement de ce service 6 Consid rant qu aux termes de l article LP 2 de la loi du pays attaqu e Lorsque la Polyn sie fran aise reprend dans le cadre d un service administratif l activit d une entit administrative ou conomique il lui appartient de proposer aux salari s de droit priv un contrat de droit public dur e d termin e ou leur int gration dans la fonction publique selon qu ils sont titulaires d un contrat de travail dur e d termin e ou d un contrat de tra vail dur e ind termin e avec l entit dont l activit est reprise que l article LP 3 de cette loi du pays dis pose Lorsqu un tablissement public caract re admi nistratif de la Polyn sie fran aise reprend l activit d une entit administrative ou conomique il lui appartient de proposer aux salari s de droit priv titulaires d un contrat de travail dur e d termin e avec l entit dont l activit est reprise un contrat de droit public dur e d termi n e dans les conditions fix es par l article LP 4 de la pr sente loi du pays Les salari s de droit priv titulaires d un contrat de travail dur e ind termin e avec l entit dont l activit est reprise se voient proposer l int grati
240. interminist riel pour la modernisation de laction publique CIMAP le premier ayant eu lieu le 18 d cembre dernier Parmi les d cisions annonc es l engagement d un choc de simplification pour lever les contraintes qui p sent sur la croissance et la com p titivit de notre conomie avec no tamment la mobilisation de l ensemble des agents publics Avant la fin du mois d avril le Premier ministre r unira cet effet les directeurs d administration cen trale les agents tant invit s d poser leurs propositions fond es sur leur ex p rience de terrain sur le site Internet http www innover modernisation gourv fr Jean Marc Ayrault a annonc qu un ensemble de mesures a t d cid pour acc l rer la simplification des normes et des proc dures pour les entreprises et les particuliers C est ainsi qu un moratoire g n ral sur les normes va tre appliqu dor navant aucune proposition de texte r glementaire nouveau ne sera accept e si elle ne s accompagne pas d une sim plification quivalente ce pour mettre un terme l inflation normative Dans le m me esprit une s rie de mesures va tre prise par ordonnance dans le domaine de l urbanisme Le Gouvernement indique galement qu il retient d ores et d j plusieurs propositions pr conis es par le rapport d Alain Lambert et Jean Claude Boulard sur l inflation normative par exemple l incitation pour les ministres
241. inutes l excellent soutien renseignement des h licopt res beaucoup de chance et toute la vaillance de nos hommes dont certains n avaient pas sept mois de service Mais il aura fallu aussi quatre bless s dont un touch en pleine t te par un sniper et la mort de trente rebelles fad Il nous restera des images fortes depuis les re gards fouillant un b timent aux fen tres trop nom breuses et obscures au tireur d lite qui neutralise le sniper interdisant un couloir depuis une heure de ces rires hallucinants des enfants qui croient un jeu de cette femme qui risque sa vie pour un fusil au conducteur du chef de corps poussant sa jeep l abri entre deux blind s ou de ce marsouin bless par balle au pied qui refuse d tre vacu jusqu au soupir du Marocain qui voit arriver la France Il nous restera des le ons r apprises il faut tenir les hauts tenir un carrefour c est tenir le point qui le domine en ville le danger est sur 360 degr s un chef calme c est une troupe calme on commande face au terrain et s il le faut en t te ou un bon assaut ne vaut que par de bons appuis etc Mais il nous restera surtout la l gitime fiert d avoir combattu en homme et non en b te avec discernement et sans haine contre des gens qui pourtant ne nous aimaient gu re comme l aurait fait chaque unit fran aise mais aussi comme seule sait le faire peut tre l arm e fran aise L thique c est d a
242. ion des dispositions du statut des conser vateurs de biblioth que nayant pas ex cut une partie des obligations de service qui s attachaient sa fonction telles quelles taient d finies par l autorit comp tente c est l galement qu a pu tre op r e une retenue sur son traitement pour absence de service fait 5 Au fonctionnement du service public la loi a substitu un int r t public 6 Article de Christian Bonrepaux dans Le Monde du 27 janvier 2010 7 Les fonctionnaires ont droit apr s service fait une r mun ration comprenant le trai tement Article 20 de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonc tionnaires 8 Pr face du troisi me livre cit en note 2 9 Idem note 6 10 Le livre de morale des coles primaires partie du ma tre par Louis Boyer inspecteur de l ensei gnement primaire ditions des quateurs 2011 dition originale en 1895 11 Question crite n 02579 R ponse du ministre de l ducation nationale publi e dans le JO S nat du 10 janvier 2013 commentaire aux Cahiers de la fonction publique n 329 E Auteurs Pierre Verdier Michel Eymenier Broch 200 pages environ Format 16 x 24 cm ISBN 978 9 7013 1783 0 R f rence 191 CNQ 199 Date de parution Mai 2019 Prix public unitaire TTC TVA 5 5 32 50 La r forme de la protection de lenfance La r forme de la protection
243. ionnelle Cons Const 17 janvier 1989 RFDA 1989 215 note Genevois La peine disciplinaire comme la faute rev t un caract re fonctionnel en ce sens quelle ne frappe le fautif que dans ses int r ts de carri re Il s ensuit qu elle diff re essen tiellement de la sanction p nale Il existe dans le statut g n ral une chelle des peines disciplinaires sus ceptibles d tre prononc es Ces peines sont class es selon leur degr de s v rit de l avertissement la r vocation Toute mesure de caract re disciplinaire prise l encontre d un fonctionnaire sans tre au nombre de celles que pr voit le statut est entach e d ill galit Certaines mesures qui ne figurent pas parmi les sanctions statutaires mais pr sentent le caract re d une sanction car elles portent atteinte en fait la situation professionnelle de l int ress sont qualifi es par le juge de sanction disciplinaire d guis e et sont consid r es comme irr guli res dans la mesure o elles ont t prises sans observa tion des garanties disciplinaires CE 5 avril 1996 Lecourt req n 144017 Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 Il en est de m me d un changement d affectation comportant une modifi cation importante dans la nature des fonctions exerc es par un fonction naire et dans ses conditions de travail motiv par la volont de sanctionner un comportement jug r pr hensible CE 18 juill
244. ionnels de recours et en prenant le risque de lourdes sanctions Ils le font en associant intransigeance thique et exigence politique D autres s interrogent inquiets des informations selon lesquelles un air de mutinerie souffle sur les hussards noirs Focus ducation nationale de la R publique S ils sont pr ts s int resser des contestations qui mettent en avant de bons sentiments ils auraient par contre des difficult s admettre qu une sorte de clause de conscience permette aux ma tres d cole de mener impun ment une fronde Sans compter ceux qui auraient tendance demander un respect encore plus aigu de la r gle un enseignant charg de faire la le on En tout cas il ne pourrait s agir leurs yeux d une r sistance l oppression au sens de la d claration de 1789 Morale r publicaine et d cisions d mocratiques En conclusion apr s avoir relev des opinions qui montrent la fois une inqui tude et la n cessit d un dialogue sans doute est il bon de se r f rer la morale r publicaine d une part et aux d clarations des membres du Gouver nement d autre part Ainsi un livre de morale r dit nonce on peut exprimer le d sir qu une loi soit modifi e si on la trouve d fectueuse mais tant qu elle existe il faut lui ob ir la volont de chacun doit s incliner devant la volont g n rale Et un ministre en exercice r
245. ions il appara t n cessaire qu l int rieur ou la p riph rie de l administration des tiers ou des autorit s comp tentes en mati re de d on tologie puissent apporter un appui la d lib ration et assurer une mission de questionnement de conseil ou de contr le Plusieurs propositions se rattachent ce principe la cr ation de r seaux de d ontologues la mise en place d une Autorit de d ontologie charg e tant d un r le consultatif que d une mission de contr le des d clarations individuelles d int r ts et d activit s le recours des interm diaires qui par mandat se raient charg s de la gestion des l ments de patrimoine mobilier susceptibles d interf rer avec les missions d un acteur public pendant l exercice de ses fonctions C est donc vers un meilleur quilibre entre r pression et pr vention qu il faut tendre la seconde devant tre r solument privil gi e en s appuyant la fois sur des instruments normatifs traditionnels ma s en ayant galement recours des instruments de droit souple Quel support normatif ad quat Parmi les instruments normatifs classiques la voie l gislative ne peut tre lud e Elle permettrait tout abord de d finir la notion de conflits d int r ts qui est un pr alable incontournable Plus g n ralement ce vecteur permettrait galement de fixer quelques grands principes d ontologiques applicables tous les acteurs publics au del
246. ions la Cour examine plusieurs pistes meilleure ma trise des charges transfert des alloca tions de solidarit une autre administra tion publique en recentrant le d parte ment sur les comp tences d action sociale traditionnelles renforcement de la p r quation r vision des valeurs locatives Mais parmi les pistes envisag es c est celle d une r affectation de la fiscalit neutre pour l tat entre d partements et le bloc communal et les d partements qui attirera l attention des communes et communaut s Pour la Cour il s agirait de r affecter une part de la taxe sur le foncier b ti aux d partements et une part des DMTO au bloc communal ceci permettant notamment d augmenter la part modulable de la fiscalit des d parte ments en stabilisant une plus grande part de leurs ressources Dans leur r ponse commune la Cour les ministres de l Int rieur et de la R forme de l tat et de la D centralisation confirment que cet axe sera tudi dans le cadre d un groupe de travail mis en place au sein du Comit des finances locales Il y a lieu de s interroger galement sur la pertinence de l assiette fiscale de la taxe fonci re sur les propri t s b ties TFPB pour assurer le financement de l aide sociale d partementale La correspondance entre ressources et comp tences doit tre exa min e juste titre les d partements ont longtemps consid r que c tait une res
247. ipant l ani mation de l association dans le cadre du forfait horaire r serv cet effet dans leurs obligations de service Sur ce dernier point le d cret n 50 583 du 25 mai 1950 modifi portant fixation des maxima de service des professeurs et des ma tres d ducation physique et sportive titulaires et d l gu s pr voit un maximum de service hebdomadaire de dix sept heures pour les professeurs agr g s enseignant cette discipline et de vingt heures pour les professeurs d du cation physique et sportive PEPS les charg s d enseignement d ducation physique et sportive CEEPS et les adjoints d enseignement Dans sa ver sion initiale le d cret du 25 mai 1950 disposait en son article 5 que dans le service hebdomadaire des professeurs et ma tres d ducation physique et sportive sont normalement comprises trois heures consacr es l organisa tion au d veloppement de l associa tion sportive de l tablissement dans lequel ils exercent et l entra nement de ses membres Cette disposition a t abrog e par l article 5 du d cret n 73 863 du 7 septembre 1973 relatif l organisation des activit s sportives scolaires et universitaires et la partici pation des professeurs et ma tres d du cation physique ces activit s Toute fois ce d cret a pr cis en ses articles 1 et 2 que les enseignants d ducation physique et sportive peuvent participer l organisation et au d
248. ire combat et mission ceux de manager responsable action et objec tif Il est d s lors ais de d cliner ce raisonnement tout environnement de responsabilit quel que soit le domaine de la soci t dans lequel il s exerce politique finance commerce m decine justice police etc L action publique comme l action priv e a besoin de sens et plus le lieu de son exercice est hi rarchiquement lev plus il exige une thique irr prochable Noblesse oblige nous apprend l adage Responsabilit oblige nous renvoie notre miroir de chef responsable Certes la finalit de l action publique n est pas exclu sivement l honn tet ni l thique mais aussi la r ussite cependant l efficacit de l action et l exemplarit de son ex cution sont aujourd hui devenues consubstantielles et c est heureux La premi re des responsabilit s du chef est celle de la r ussite de sa mission l thique lui offre un chemin pour y parvenir lui de savoir emprunter E Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 SUR L AVIS N 2012 10 DU 1 F VRIER 2013 DU COLL GE DE D ONTOLOGIE DES MEMBRES DE LA JURIDICTION ADMINISTRATIVE Auteur Pascale Gonod professeur l Universit Panth on Sorbonne Paris 1 membre de l Institut universitaire de France Lors de l diction de la Charte de d ontologie des membres de la juridiction administrative un regret
249. ire y exercer de l y introduire de fa on ce que le bien vivre ensemble soit possible avec lui L ducation est le plus grand et le plus difficile pro bl me disait Kant Oui elle l est car elle doit user de la contrainte exiger l effort pour faire de l enfant un homme libre lui apprendre la responsabilit Elle l est doublement car cet autre se d cline au pluriel ce n est pas un ce sont trente quarante autres qui font face l enseignant LORS LA MORALE O est la morale quand l autre devient nombre Y a t il d ailleurs une morale quand la relation nest pas sym trique puisqu elle est d autorit La morale Quelle mo rale Ou peut tre une thique Une morale en situation Une sagesse pratique Tensions et contradictions de la mission ducative L ducation dont l ducation nationale a la charge est le lieu de plus d une tension et ambigu t Le terme m me constitue d j un probl me n est il pas seulement question d instruire comme l avait voulu notamment Condorcet La d nomination du minist re est d j une r ponse depuis 19324 on mambi tionne plus uniquement d instruire mais plus largement d duquer soit aussi d inculquer des r gles de trans mettre des normes de dompter les penchants brutaux de discipli ner Mais les enseignants du second degr sont professeurs d une mati re bien pr cise en charge de la
250. ire une loi et ne pas la faire appliquer c est autoriser la chose que l on veut d fendre Ainsi si on prend le cas de la justice selon les meilleurs sp cialistes les lacunes ne viennent pas essentiellement des imperfections de la r glementation toujours perfectible mais tout simplement de l absence de moyens cons quents en personnels sp cialis s notamment dans le domaine de la fraude financi re experts magistrats sp cialis s Tel est le cas aussi pour la lutte contre les conflits d int r t domaine certes complexe mais pour lequel des mesures drastiques peuvent et doivent tre prises sans tat d me et une volont politique sans faille dans un cadre d une R publique qualifi e d irr prochable ou d exemplaire Ceci sera beaucoup plus efficace et ne jettera l opprobre que sur les coupables et non sur l ensemble de la classe politique ce qui serait mortif re pour la d mocratie et injuste pour lim mense majorit des lus vitons de prendre des mesures spectaculaires qui aboutissent uniquement salir Mais la notion de conflit d int r t m rite d tre clarif i e si on veut lever tout soup on de collusion m me vis vis d int ress s irr prochables il faut aller au del de la notion d impartialit subjective et retenir la notion d impartiali t objective comme le font nos juridictions apr s la Cour europ enne des droits de l Homme L aussi la femme de C sar doit tre insoup onnable
251. irecteur de la m moire du patri moine et des archives au minist re de la D fense le d l gu interminis t riel des archives de France le chef de service interminist riel des archives de France douze officiers g n raux des dif f rentes armes et services et hauts fonctionnaires le chef du service historique de la D fense le pr sident de la Biblioth que natio nale de France le direc teur de l tablissement de communication et de production audiovisuelle de la d fense trois profes seurs de l enseignement sup rieur cinq membres nomm s par le ministre de la D fense Le comit peut proc der aux recherches n cessaires ses travaux demander aux services tous rensei gnements ou tudes sur les documents dont ils disposent recommander toutes mesures d orga nisation et de fonction nement relatives aux archives de la D fense Chambre d agriculture D cret n 2013 227 du 15 mars 2013 relatif l organisation de l Assembl e perma nente des chambres d agriculture JO 17 mars texte n 13 Est cr au sein de l Assembl e permanente des chambres d agricul ture un conseil d admi nistration lu par cette Assembl e et comprenant des repr sentants des chambres d agriculture issus de chaque r gion La composition et les attributions du bureau sont modifi es L Assembl e permanente et le conseil d adminis tration sont ouverts des membres associ s qui dis
252. ires Leur pension fran aise sera t elle bonifi e pour tenir compte de ces ann es de coti sation un r gime tranger Quid de la liquidation de leur retraite compl men taire aupr s d organismes priv s am ri cains ou canadiens Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 R ponse Les r gles applicables concernent tous les fonctionnaires de l tat d tach s C est le service des re traites de l tat du minist re de l cono mie et des Finances qui est comp tent pour l application de l ensemble de la l gislation propre la gestion du r gime des pensions civiles de l tat Toutefois le minist re de l ducation nationale est en mesure d apporter les pr cisions sui vantes ce nest pas la loi n 2002 73 du 17 janvier 2002 de modernisation sociale qui a cr l interdiction de cumul de deux pensions r mun rant la m me p riode d activit pour les fonctionnaires de l tat puisque la limitation du cumul de pensions r sulte des dispositions de l ar ticle L 87 du Code des pensions civiles et militaires de retraite CPCMR depuis l origine C est justement en raison de l existence de cette limitation pos e par le CPCMR que la loi du 17 janvier 2002 par son article 20 a mis fin compter du 1 janvier 2002 l obligation pour les fonctionnaires d tach s aupr s d une administration ou d un organisme im plant sur le territoire d un tat tranger ou aupr s d un organisme
253. is dans la douleur sur struc tures voisines les juridictions administratives apr s les juridictions judiciaires se doter d un document d entr e dans la fonction l Inspection g n rale de l administration ducation nationale apr s les princi pales Inspections g n rales un v nement sp cifique d clencheur la mise en examen de deux ambassadeurs en 2005 entra ne la cr ation d un comit d thique par le ministre en juillet 2006 suivie de la publication en mars 2011 d un guide de d ontologie Il n est jusqu au Gouvernement qui d s sa nomina tion en 2012 a fait signer ses membres une charte de d ontologie des ministres Il s agit d un premier pas int ressant mais le texte est videmment perfectible et aurait pu par exemple mettre l accent sur l obligation de respecter la parole donn e et dans un tout autre domaine celui des cabinets minist riels o la r glemen tation peine tre respect e faire prendre des engage ments quant au nombre refus des clandestins mora lisation des avancements de carri re UN APPEL LA R FLEXION Sans pr tendre l exhaustivit l ouvrage La d ontolo gie des cadres publics atteste de l importance du recours aux principes d ontologiques dans les trois fonctions publiques J ai fait appel aux meilleurs connaisseurs de leur do maine pour expliciter la teneur des principes d ontolo giques en vigueur ou en discussion Con u selon trois volet
254. is fonc tions publiques indique une source bien renseign e Il sera entre autres possible de comparer le public et le priv dit elle Cette am lioration de l information est rendue possible par le d ploiement depuis 2009 de nouvelles m thodes de collecte des statistiques dispositif SIASP communes aux trois fonctions publiques Enfin la F d ra tion nationale des centres de gestion devait d voiler le 4 avril la seconde dition du Panorama de l emploi terri torial qui fournit notamment des don n es sur les mouvements de person nels dans la territoriale Quelques statistiques de plus pour alimenter la pol mique ou pour y mettre fin E Auteur Catherine Bergeal Broch 448 pages Format 16 cm x 24 cm ISBN 978 9 7013 1790 8 R f rence 191 CLR 137 Date de parution novembre 2019 Prix public unitaire TTC TVA 5 5 amp 45 POUR COMMANDER CONTACTEZ NOTRE SERVICE RELATION CLIENT e 03 83 38 83 83 du lundi au vendredi de 8H 19H et de 13 H 17 H 30 e relationsclients berger levrault fr e boutique berger levrault fr Berger Levrault Berger Levrault 2013 SA au capital de 19 203 360 Locataire G rant Convergence Applications 755 800 646 RCS Paris Si ge social 104 avenue du Pr sident Kennedy 75016 Paris OAXEN PEET EUX YSLELRE SITES Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 59 levra ult DES RESTAURANTS PEE DE COLLE
255. is lors une appr ciation annuelle sur la valeur de son action ducative et de l enseignement qu il avait dispens que dans ces conditions la valeur p dagogique de M B au cours de l ann e de r f rence pour l tablissement de la liste d aptitude litigieuse ne peut tre regard e comme ayant t l galement appr ci e qu en se fondant n anmoins sur une telle valuation p dagogique le ministre charg de duca tion nationale a entach sa d cision d une erreur de droit que d s lors toutefois que les inscriptions sur la liste d aptitude n atteignaient pas le nombre maximal de candi dats susceptibles d y tre inscrits en vertu de l avant der nier alin a de l article 5 du d cret du 4 juillet 1972 l erreur ainsi commise n a entach d ill galit l arr t du 4 mai 2005 qu en tant qu il ne retient pas la candidature de M B lins cription sur la liste tablie au titre de l ann e scolaire 2005 2006 dans la discipline concern e que par suite M B est fond demander l annulation dans cette mesure de l arr t attaqu et de la d cision implicite par laquelle le mi nistre charg de l ducation nationale a rejet son recours gracieux sans qu il soit besoin d examiner l autre moyen de sa requ te susceptible de justifier galement une telle annulation partielle Sur les conclusions fin d injonction 13 Consid rant que l ex cution de la pr sente d cision implique seulem
256. isprudence ss Lois et r glements Le document du mois a02 La n gociation collective dans la fonction publique un chemin suivre Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 2013 Pacte de confiance et de responsabilit paient suite aux annonces des r ductions des dotations de l tat aux collectivit s pr vues en 2014 et 2015 le Premier ministre a r pondu aux demandes des associations d lus locaux en r unissant la premi re conf rence nationale des finances publiques locales qui pr figure la composition du futur Haut conseil des territoires Il tait accompagn de nombreux ministres Pierre Moscovici Marylise Lebranchu C cile Duflot J r me Cahuzac Marisol Touraine Anne Marie Escoffier ainsi que des pr sidents des commissions des finances des deux assembl es Gilles Carrez et Philippe Marini Apr s tre revenu sur les efforts exceptionnels de mand s aux collectivit s pour les deux ann es venir et en avoir rappel les raisons le Premier ministre a d clin les six chantiers qu il entend ouvrir en mati re financi re en parall le du pro jet de loi de d centralisation 1 Fixer des r gles de r partition des ef forts entre collectivit s entre niveaux institutionnels tout d abord mais ga lement l int rieur de chacun d eux Jean Marc Ayrault a souhait que toutes les collectivit s soient associ es l effort national m me si des r gles de modulation devro
257. it de technicien de laboratoire circonscrite aux seuls laboratoires m dicaux Les activit s de membre du cadre d emplois sont les suivantes p dicure podologue masseur kin sith rapeute ergoth rapeute psychomotricien orthophoniste orthoptiste di t ticien technicien de labora toire m dical manipulateur d lectro radiologie m dicale pr parateur en pharma cie hospitali re Le recrutement inter vient apr s inscription sur une liste d aptitude du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique territoriale art 36 D cret n 2013 263 du 27 mars 2013 portant chelonne ment indiciaire applicable aux tech niciens param dicaux territoriaux JO 29 mars texte n 37 L chelonnement indiciaire va de l indice brut 350 l indice brut 675 W L actualit juridique Sant publique Arr t du 5 mars 2015 fixant les conditions dans lesquelles l ta blissement de sant met la disposition du public les r sultats publi s chaque ann e Fonction publique hospitali re des indicateurs de qualit et de s curit des soins JO 13 mars p 4403 Cet arr t comporte en annexe la liste des indi cateurs de qualit et de s curit des soins dont les r sultats sont publi s et mis la disposition du public et pr cise que les tablissements de sant transmettent les
258. itaire avait propos un praticien hospitalier une compensation des plages de temps de travail additionnel se d composant d une part en une r mun ration de 40 des plages effectu es correspondant sept jours en temps additionnel r mun r s hauteur de 50 en plages de jour et 50 en plages de nuit et d autre part en une compensation du diff rentiel entre les plages compensables et les plages r mun r es quivalant deux jours port s sur le compte pargne temps de l agent Ces modalit s nont pas t approuv es par le praticien qui a li le contentieux pour obtenir le paiement des heures suppl mentaires En premi re instance le tribunal administratif de Poitiers avait valid la position de l administration refusant ce paiement au motif qu aucun contrat d engagement individuel n avait t sign De tels contrats pr sentent pour les tablissements hospitaliers un r el int r t pour l organisation de la permanence des soins avec de tels actes l h pital conna tra exactement et l avance puisque le contrat est annuel la disponibilit de tel et tel praticien au sein de l quipe de soins Pourtant le Conseil d tat juge qu aucune disposition r glemen taire ne subordonne le droit la compensation du temps de travail ad ditionnel pr vue par l article R 6152 27 du Code de la sant publique la souscription par les praticiens d un engagement annuel Affr mant nettement qu il r sulte des dispo
259. ive la question de savoir si l exercice par un juge administratif en position de disponibilit du m tier d avocat est susceptible d alt rer son orga nisation ou son fonctionnement m rite d tre pos e l hypoth se de membres d une formation de jugement ne souhaitant pas si ger dans une affaire o un ancien coll gue plaide n est point d cole et pourrait conduire une multiplication des abstentions volontaires propres entraver le processus juridictionnel Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Au demeurant si la d ontologie des membres de la ju ridiction administrative vise renforcer la confiance que mettent les justiciables en particulier les administr s et les citoyens en g n ral dans la justice administrative en veillant au plus pr s au respect de son ind pendance en revanche la sanction de cette ind pendance rel ve prioritairement de l ordre juridique C est pourquoi il tait peut tre d licat pour le coll ge d intervenir a posteriori et avec sa seule autorit morale sur une situation d esp ce n e d une d cision administrative individuelle prise sur demande de l agent public la mise en disponibilit pour convenances personnelles n est en effet pas de droit et un contr le de l exercice d une acti vit inopportune par le b n ficiaire de la disponibi lit au cours de cette p riode est possible Mais alors pourquoi le coll ge n a t il pas d clin sa comp
260. ive de notre pays Lexigence d ontologique qui renvoie ce qu il est convenable de faire et de ne pas faire dans l ordre des pratiques professionnelles d passe en effet le seul cadre de l administration Naturellement la d ontologie implique d abord une somme de devoirs et d obligations vis vis du service et en particulier de son chef Il s agit avant tout d une thique qui joue vis vis de l institution Mais pr cis ment parce que cette institution est au service de l int r t g n ral l imp ratif d ontologique recouvre galement un ensemble de bonnes pratiques tourn es vers l ext rieur les usagers du service public la collectivit des citoyens de 9 e et plus largement ce qu il est convenu de d signer aujourd hui comme le public Respect e cette morale professionnelle affermit les liens du corps social avec son administration M connue voire bafou e elle risque de saper la l gitimit de l action publique Mais cette double exigence envers l institution comme envers ceux qu elle sert ne doit pas occulter la troisi me dimension de la d ontologie il s agit aussi et peut tre m me d abord d une exigence envers soi m me Comme son nom l indique le fonctionnaire doit s effacer derri re sa fonction Savoir neutraliser ses convictions personnelles sans perdre sa vocation laisser reposer ses passions sans brider son enthousiasme Avec l vident devoir de probit l exigence d impartiali
261. l en d finit les missions et objectifs tout en fixant la liste des membres du Haut conseil des territoires HCT et des conf rences territoriales de l action publique CTAP Le projet de loi vise par ailleurs r partir des missions explicites de chef de file entre collectivit s en donnant une premi re traduction concr te cette notion introduite d s 2003 dans la Constitution pour habiliter une collecti vit coordonner l action des autres au sein de comp tences partag es Les r gions se voient ainsi confort es comme chefs de file en mati re de d veloppe ment conomique et de transport orga nisation de l intermodalit les d par tements le deviendraient notamment en mati re d am nagement num rique et de tourisme et le secteur communal en mati re de transition nerg tique Plusieurs articles visent en premier lieu renforcer le nombre des comp tences obligatoires et optionnelles des diff rentes cat gories d intercommur nalit s M tropoles communaut s urbaines communaut s d agglom ra tions communaut s de communes aires d accueil des gens du voyage ges tion des milieux aquatiques assainis sement gestion des offices de tourisme feraient ainsi partie des comp tences obligatoires Dans un souci de renforce ment de l int gration communautaire le texte envisage galement de rendre ins cables certaines comp tences ce jour partag es entre commun
262. la base du volontariat au del des obligations de service hebdomadaire Le dernier alin a du 1 pr voit que ces indemnit s sont vers es lorsque selon le choix du praticien le temps de travail additionnel ne fait pas l objet d une r cu p ration Un arr t interminist riel du 30 avril 2003 a fix le mon tant les conditions d attribution et les modalit s de versement de ces indemnit s Son article 4 rappelle le principe du volontariat pour l ac complissement de p riodes de temps de travail additionnel Il pr voit quau vu des tableaux de service il peut tre propos aux praticiens de s engager contractuellement pour une dur e d un an renouvelable effectuer un volume pr visionnel de temps de travail addition nel d termin par quadrimestre Le temps de travail additionnel est indemnis r cup r ou vers au compte pargne temps selon le choix du praticien l administration ne pouvant l galement imposer l une ou lautre de ces modalit s 25 septembre 2009 M M n 311043 Rec CET p 815 l origine du pr sent litige se trouve la d cision du conseil d admi nistration de la commission de l organisation et de la permanence des soins et de la commission m dicale d un tablissement posant le principe de la passation par chaque praticien du contrat d engagement individuel d un an pr vu par l article 4 de l arr t du 30 avril 2003 En lesp ce le directeur g n ral du centre hospitalier univers
263. la performance Les initiatives actuelles visant la performance dans le secteur de la sant sont essentiellement centr es sur la qualit la ges tion des risques et des co ts et prennent encore peu en compte une gouvernance ouverte sur les parties prenantes internes et externes et sur la performance sociale et soci tale Inspir e du concept de la responsabilit soci tale de l entre prise la performance globale vise une harmonie entre les per formances conomique sociale soci tale et environnementale et place au centre de ses pr occupations la prise en compte des parties prenantes C est aujourd hui une v ritable opportunit pour les tablissements sanitaires et m dico sociaux La performance globale dans les tablissements sanitaires et m dico sociaux Par Florence Clarge et Peggy Gless d Les tudes hospitali res coll Pratiques profession nelles 2012 128 pages 42 euros COLL GES ET LYC ES DU XXIE SI CLE LA R VOLUTION DE L AUTONOMIE Pour que chaque l ve trouve enfin toute sa place l cole mieux vaut lib rer les initiatives des enseignants sur le terrain que renforcer des consignes nationales uniformes Le mouvement encore bien chaotique vers une plus grande autonomie des coll ges et des lyc es le permet Comment l approfondir et en faire l axe principal d une refonda tion de l ducation nationale Si on y parvient tout sera chang un tat recentr sur ses missions
264. lamont du parcours du patient qui implique plusieurs acteurs sur le terri toire Cette orientation implique des liens plus troits avec la m decine de ville des coordinations renforc es avec les tablissements assurant les soins de suite le secteur m dico social Le territoire de r f rence doit tre pens g om trie variable selon que l on traite des urgences de g riatrie de neurochi rurgie ou encore de greffes d organe Cependant l organisation hospitali re doit tre consid r e partir d un ter ritoire de proximit ventuellement dans le cadre de r seaux de proximit Si l in gal rayonnement des tablis sements est pris en consid ration le rapport Couty pr cise que le CHU ne peut plus avoir une strat gie centrip te et par l m me ass cher son territoire pour concentrer l activit au motif de excellence ou de l efficience LARS fixerait les axes de coop rations d velopper au regard du projet r gio nal de sant les acteurs locaux de la sant tant invit s laborer un pro jet de territoire qui formerait le socle du contrat de territoire Le rapporteur signale l existence des contrats locaux de sant pass s entre les ARS et les col lectivit s pour souligner leur diff rence mais sans proposer d tablir un lien clair entre les deux Ce d ficit d articulation peut para tre d autant plus surprenant qu il est pr vu d associer les conf rences de territoi
265. le L 921 4 du Code de l ducation Les personnels ensei gnants appartenant aux corps des instituteurs et des professeurs des coles qui remplissent en cours d ann e scolaire les conditions d ge pour obtenir la jouissance imm diate de leur pension sont maintenus en activit jusqu au 31 ao t sauf s ils sont atteints par la limite d ge Ce maintien en activit ne s applique pas aux personnels vis s aux 2 et 3 du I de l article L 24 du Code des pensions civiles et militaires de retraite 3 Consid rant qu aux termes de l article L 914 1 du Code de l ducation Les r gles g n rales qui d terminent les conditions de service et de cessation d activit des ma tres titulaires de l enseignement public ainsi que les mesures sociales et les possibilit s de formation dont ils b n ficient sont applicables galement et simultan ment aux ma tres justifiant du m me niveau de formation habilit s par agr ment ou par contrat exercer leur fonction dans des tablis sements d enseignement priv s li s l tat par contrat Ces ma tres b n ficient galement des mesures de promotion et d avancement prises en faveur des ma tres de l enseignement public 4 Consid rant qu il r sulte de ces dispositions que la r gle de maintien en activit des personnels enseignants nonc e par l article L 921 4 du Code de l ducation qui concerne les conditions de service et de cessation d activit des e
266. le crois dans une d finition des conflits d int r ts d finition qui reste floue l heure actuelle et par suite excessivement englobante ou au contraire restrictive L apostrophe conflit d int r ts est devenue l un des anath mes fa voris de notre vie publique et m diatique Or ce pavillon couvre des manquements r els mais aussi imaginaires Il faut tirer au clair cette notion Il faut ensuite uvrer meilleure identification un meil leur rep rage des situations de potentiel probl me d on tologique avec par exemple la g n ralisation de l exigence de d claration d int r ts pour les emplois comportant des responsabilit s particuli res Un dispositif de lanceur d alerte thique dans les services publics serait galement pertinent comme cela existe dans les entreprises priv es Il faut aussi sortir l agent public de la solitude d onto logique dans laquelle il se trouve trop souvent en favori sant la r flexion le dialogue et la d lib ration au sein des services la fois avec sa hi rarchie et avec des autorit s sp cifiquement en charge de la d ontologie Il faut pour cela sans renoncer aux responsabilit s propres des agents publics et des chefs de service prendre appui l int rieur ou en p riph rie de l administration sur des tiers ou des autorit s de d ontologie En d autres termes la d ontolo gie ne peut tre absente des organigrammes Enfin les formations en mat
267. le selon laquelle les commissions administratives paritaires sont amen es examiner l ensemble des candidatures susceptibles d tre rete nues qu elle n a par suite pas non plus m connu les disposi tions des d crets statutaires des personnels en cause 8 Consid rant qu aucune disposition de la note ne pr voit que l autorit administrative peut d roger aux dispositions de l article 45 de la loi du 11 janvier 1984 relatives au d tache ment que par suite le moyen tir de ce que la d cision atta qu e m conna trait les dispositions de l article 45 de la loi du 11 janvier 1984 ne peut qu tre cart 9 Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que les syndicats requ rants ne sont pas fond s demander l annulation de la d cision attaqu e que leurs conclusions pr sent es au titre des dispositions de l article L 761 1 du Code de justice admi nistrative ne peuvent par suite qu tre rejet es Commentaire Cette d cision est dans la ligne de celle rendue par le Conseil d tat le 14 octobre 2011 n 343396 mentionn dans les tables du Recueil Lebon qui a fait l objet d un commentaire aux Cahiers de l duca tion n 109 p 33 s agissant du programme dit Clair coll ges et lyc es pour l ambition l innovation et la r ussite sur deux points le pouvoir r glementaire du ministre en mati re d am nagement des conditions d organisation et de fonctionnement des tablissements 3
268. les lus condamn s p nale ment pour fraude fiscale ou pour corruption V Choc de moralisation de la vie publique les fraudeurs ne l emporte ront plus aux paradis Intraitable implacable c est ainsi que s est qualifi lui m me le pr sident de la R publique Fran ois Hollande le 10 avril en direct la t l vision dans sa d claration de guerre Ce mois ci sur connexite fr la corruption et la fraude fiscale des responsables politiques confirmant les annonces faites par le Premier ministre Jean Marc Ayrault le matin m me en Conseil des ministres de mesures pr sent es comme des r ponses fortes visant prot ger une R publique af faiblie avec notamment la cr ation d une Haute autorit ind pendante qui contr lera le respect des obligations de transparence impos es aux responsables politiques Ces nouvelles dispositions sont pr sent es aujourd hui aux pr sidents de l Assembl e nationale et du S nat ainsi qu aux repr sentants des groupes poli tiques des deux Chambres Il s agit selon le Premier ministre de renforcer l eff cacit de la lutte contre la grande d lin quance conomique et financi re et no tamment contre les paradis fiscaux Le premier train de mesures concerne le renforcement des obligations de transparence sous le contr le de la Haute autorit Les principaux res ponsables politiques et administratifs de notre p
269. leviers de gestion des ressources humaines dans l optique de mieux les valoriser et d velopper le bien tre des agents au travail 11 Op cit p 136 12 DREES 2011 Enqu te Nationale sur les v nements Ind sirables graves associ s aux Soins Description des r sultats 2009 Document de travail DREES S rie tudes et Recherche n 110 septembre 13 Manuel de certification des tablissements de sant V2010 Direction de l am lioration de la qualit et de la s curit des soins Haute Autorit de sant avril 2011 W Les Cahiers de la fonction publique n 337 Commentaire du statut de la fonction publique KONCA 12 dition Un clairage s curisant sur les points d licats qu statut Un ouvrage qui suit au plus pr s les th mes qui font le quotidien des gestionnaires de ressources humaines notamment e l volution des carri res e l valuation e les cong s e la formation le calcul des r mun rations Auteurs Albert Fauret Fran oise Ryckeboer Broch 995 pages Format 16 cm x 24 cm ISBN 978 9 7013 1805 9 R f rence 191 CMF 158 Date de parution mars 2013 Prix public unitaire TTC TVA 5 50 89 00 POUR COMMANDER nn CONTACTEZ NOTRE SERVICE RELATIONS CLIENTS e 03 83 38 83 83 du lundi au vendredi de 8H 12H et de 13H 17H30 e relationsclients berger levrault fr e boutique berger levrault fr Berger Levra
270. lexer cice des fonctions ex cutives au sein des collectivit s territoriales De plus la r vi sion constitutionnelle du 23 juillet 2008 a r nov la proc dure l gislative et accru les pr rogatives des parlementaires D o l interdiction du cumul entre un mandat parlementaire national ou euro p en et une fonction ex cutive locale En outre explique le ministre de l Int rieur il s agit de permettre le renouveau de la vie publique en facilitant l acc s de nouvelles personnalit s aux mandats et fonctions lectives Un renouveau qui attendra toutefois quelques ann es encore puisque ces dispositions ne seront applicables qu compter du premier renouvellement des assembl es concern es suivant le 31 mars 2017 ce compte tenu de l avis du Conseil d tat qui a d clar im possible leur application avant la fin du mandat des parlementaires les d put s lus en juin dernier verront leur man dat s achever en juin 2017 sous peine de censure du Conseil constitutionnel Autant dire que la d marche s effectuera un train de s nateur D centralisation acte lll sc ne l Modernisation de l action publique territoriale et affirma tion des m tropoles e Premier ministre lavait annonc le 2 avril lacte III de la d centra lisation sera fragment en trois textes distincts et son examen par le Parle ment tal dans le temps ce compte tenu de la lourdeur de la c
271. llectivit publique dans les droits de lagent dont elle a assur la protection Juridiction comp tente pour conna tre de l action subrogatoire Juridiction comp tente pour conna tre de l action principale de l agent Mode de recouvrement de la cr ance Incidence Absence W Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 L actualit juridique Jurisprudence relative la fonction publique de l tat Par Yves Struillou Conseiller d tat en d tachement la Cour de cassation Conseil d tat 27 f vrier 2013 Syndicat Sud Int rieur n 355155 Mme Escaut rapporteur public publier au Recueil Lebon Pour l application des dispositions des articles 1 et 2 du d cret n 2000 815 du 25 ao t 2000 relatif l am nagement et la r duction du temps de travail dans la fonction publique de l tat les agents plac s en cong s de maladie de longue maladie ou de longue dur e en vertu de l article 34 de la loi du 11 janvier 1984 s ils se trouvent dans une position statutaire d activit qui leur permet de satisfaire aux obligations relatives la dur e l gale du temps de travail ne peuvent tre regar d s ni comme exer ant effectivement leurs fonctions ni comme se trouvant la disposition de leur employeur et en situation de devoir se conformer ses directives sans pouvoir vaquer des occupations personnelles 1 Consid rant que par une circulaire du 27 f vrier 2002 relative
272. llou Conseiller d tat en d tachement la Cour de cassation Tribunal des conflits 18 f vrier 2013 Pr vention de conflit n gatif sur renvoi du tribunal administratif de Melun M M c Commune de Sainte Colombe n 3889 mentionner aux Tables Il r sulte des dispositions de l article 11 de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 que la personne publique est subrog e dans les droits de l agent dont elle a assur la protection pour obtenir de l auteur des menaces ou attaques dont cet agent a t victime la restitution des sommes qu elle lui a vers es pour assurer sa protection La juridiction comp tente pour conna tre du litige aff rent l action de la personne publique ainsi subrog e son agent est quel que soit le mode de recouvrement de la cr ance pr tendue celle qui a comp tence pour conna tre de l action principale de cet agent Consid rant qu aux termes de l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires Les fonc tionnaires b n ficient l occasion de leurs fonctions et confor m ment aux r gles fix es par le Code p nal et les lois sp ciales d une protection organis e par la collectivit publique qui les em ploie la date des faits en cause ou des faits ayant t imput s de fa on diffamatoire au fonctionnaire La collectivit publique est tenue de prot ger les fonctionnaires contre les menaces vio lences voies de fai
273. logiques J M S Ce mouvement de codification est loin d tre univoque D une part il constitue effectivement une sorte de codification de principes latents depuis longtemps sous jacents l exercice de fonctions pu bliques et qui ont parfois un substrat textuel ou juris prudentiel Mais d autre part l diction de codes ou chartes permet aussi un service ou une administra tion d entreprendre une d marche qui est la seule per tinente en mati re de d ontologie celle du question nement de pratiques quotidiennes et d actes moins courants pour identifier les ventuels probl mes d on tologiques qui se posent et y apporter une r ponse en termes non seulement de principe mais galement de bonnes pratiques Cette codification l n op re pas droit constant mais permet de r elles avanc es Ces codes et chartes constituent des instruments de droit souple dont le degr de normativit est variable Mais ce sont des instruments absolument essentiels c t d un corpus normatif minimum plus traditionnel no tamment l gislatif pour permettre l mergence d une nouvelle culture de la d ontologie Avril 2013 30 C F P Dans quelle mesure l exigence d ontologique r pond elle aux volutions de la soci t et en particulier aux attentes des citoyens et usagers de l administration J M S Les instruments d ontologiques expriment d abord les valeurs du service public non pa
274. lus corrompus la France passe en 2012 du 22 rang au 24 des pays les plus corrompus au plan mondial et au 9 rang europ en derri re les pays nordiques l Allemagne et la Grande Bretagne Les causes d une telle situation en sont diverses et un certain nombre sont parfaitement identifi es depuis longtemps Ainsi est ce le moment de frapper fort et vite en d pit de toutes les arguties en mati re de cumul des mandats et surtout du re nouvellement excessif de certains mandats source de circuits de financements de la base au sommet dans un pays encore tr s centralis Yves M ny sp cialiste de ces questions crivait en 1992 que les avantages fonctionnels du cumul effacent ses inconv nients thiques et la solution des probl mes l emporte sur le conflit d int r t potentiel Peut on tre plus clair N oublions pas non plus qu un trop long exercice permet quelques uns le montage de dispositifs sophistiqu s de fraude et de circuits occultes que les contr les insuffisants et les modi fications incessantes de r glementation notamment en ma ti re de march s publics peinent juguler Commen ons donc par appliquer sans faiblesse les textes nombreux parfois bien faits et souvent efficaces au lieu de recourir ce harc lement textuel inefficace et d courageant pour ceux qui agissent et surtout donnons aux organes concer n s les moyens r els d agir sinon nous donnerons raison Richelieu quand il affirme que fa
275. mani re employ e est une premi re dans l histoire militaire contemporaine Le g n ral Aydiid l un des hommes forts de Mogadiscio le plus rebelle sans doute aux actions de PONU SOM envoie femmes enfants adolescents et hommes non arm s sur le contingent pakistanais la foule manifeste avec l exub rance que l on conna t aux Africains se rapproche du contingent l entoure envahit son dispositif Celui ci tire en l air pour se d gager Et soudain dans la foule des Soma liens arm s ripostent pour tuer Une lutte acharn e de plusieurs heures conduira la mort de nombreux soldats pakistanais Le 12 juin L ONU a d cid de r agir Pendant la nuit des avions de combat am ricains d truisent les centres de d tention d armement d Aydiid sit t occup s par les unit s pakistanaises italiennes et le groupement fran ais Le 17 juin L op ration arrive son apog e L ONUSOM va lancer son offensive majeure contre les quartiers du g n ral Aydiid Italiens et Marocains formeront un cordon autour des Pakistanais qui fouilleront l objectif Les Fran ais qui contr lent l axe du 21 octobre serviront de force de r action rapide Le d ploiement est achev pour 5 heures du matin D s 6 heures des tirs violents clatent dans les quar tiers d Aydiid au centre de la ville quartiers r sidentiels aux larges rues bord es d l gantes maisons le plus souvent deux tages les toits servant de terrasses sont ci
276. mbre 2011 portant re l vement des bornes d ge de la retraite des fonctionnaires des militaires et des ouvriers de l tat La limite d ge des vacataires sera donc au terme de cette p riode transitoire c est dire en 2022 fix e soixante sept ans en application du I de l article 6 1 de la loi n 84 834 du 13 septembre 1984 relative la limite d ge dans la fonction publique et le secteur public Les agents n s ant rieu rement au 1 juillet 1951 ne sont pas quant eux concern s par le rel ve ment progressif de la limite d ge qui reste pour ces agents fix e soixante cinq ans Toutefois en application de l article 6 2 de la loi du 13 septembre 1984 pr cit e la limite d ge d finie l article 6 1 de la loi du 13 septembre 1984 n est pas opposable aux personnes qui accomplissent pour le compte et la demande des employeurs publics une mission ponctuelle en l absence de tout lien de subordination juridique Les agents atteints par la limite d ge peuvent donc tre recrut s en qualit d agents temporaires vacataires par un tablissement public d enseignement sup rieur et notamment par l tablis sement dans lequel ils exer aient leur activit professionnelle principale au moment de leur d part la retraite la condition qu ils exercent leurs vacations de mani re ponctuelle et non r p t e en l absence de tout lien de subordination juridique Dans l attente de la modifica tion
277. me rapprocher de la finalit de mon enseignement Mais demain n est pas aujourd hui et en attendant je me heurte aux in suffisances des r gles Je m y heurterai encore demain car aussi bonne quelle soit nulle r gle ne r soudra toutes les difficult s et les contradictions aux quelles le r el confronte parfois Il est surtout des regards des paroles des attitudes qui ne se r glementent pas Un imp ratif inconditionnel de respect L thique professionnelle rencontre des limites qui imposent de ne pas perdre de vue les imp ratifs de la morale Or qu exige celle ci D abord que je vise et respecte en l autre la personne un sujet moral unique un insubstituable Mon discours qui s adresse tous les l ves doit donc tre doubl d une relation de face face qui consid re et respecte cha cun dans son unicit Des entretiens indi viduels sont n cessaires Une attention l histoire aux difficult s aux efforts personnels un regard et des mots qui reconnaissent l l ve dans sa singularit Quand celui ci se sent reconnu en tant qu tre unique quand ce besoin est en somme rassur il est plus m me d en tendre la parole qui s adresse tous de se sentir concern Il est plus m me aussi de se penser par la m diation de l uni versel tout homme au niveau duquel mes propos l l vent Je me souviens de l impact de Kant sur un l ve du CJD de Fleury M rogis
278. ment la notion d l ve au pro fit de l enfant et l adolescent avec des cons quences directes sur l organisation des personnels Les cons quences pour les infirmi res de l ducation nationale seraient redoutables Outre le fait que la r ponse des infirmi res aux besoins des l ves dispara trait au quotidien c est la place m me des infirmi res dans la struc turation de l cole qui serait remise en cause hi rarchie temps de travail droits mutation valuation avancement au profit d un pilotage m dical dans une organisation matricielle intermi nist rielle En effet si la notion d l ves dispara t le temps de travail serait r or ganis en cons quence non plus sur les 36 semaines li es la pr sence des l ves mais sur 47 semaines C est pourquoi il le remercie de bien vouloir lui indiquer la position du Gouvernement sur ce sujet R ponse La mission de promotion de la sant scolaire en faveur des l ves a pour objectif essentiel et sp cifique de veiller leur bien tre de contribuer leur r ussite et de les accompagner dans la construction de leur personnalit indi viduelle et collective Le renforcement des moyens en personnels m dicaux fait partie des priorit s du Gouverne ment et s effectuera dans le cadre des cr ations d emplois pour l ducation nationale Aujourd hui ce sont pr s de 7 500 infirmiers qui travaillent au sein des coles et des tablissements
279. ment minist riel aux niveaux central et d concentr dans les col lectivit s territoriales et leurs ta blissements publics ainsi que dans les tablissements relevant de la fonction publique hospitali re afin de pr ciser le contenu du protocole et de lui don ner toute sa port e concr te Un bilan sera labor chaque ann e sur la r alisation effective des mesures ins crites dans le protocole Un comit de suivi examinera au moins une fois par an la mise en uvre des mesures pr vues et le respect de leur calendrier V rit sur les effectifs territoriaux Auteur Bruno Malhey Directeur g n ral des services du Syndicat d agglom ration nouvelle de Marne la Vall e Le discours accusateur du pr c dent chef de l tat et de son Gouvernement l encontre de la fonction publique territoriale qui se perp tue dans la presse jusqu au jourd hui avait t tr s mal v cu par les lus locaux Lorsqu l occasion de la Conf rence sur les finances lo cales du 10 f vrier 2072 on a nouveau sonn la charge contre les effectifs pl thoriques des collectivit s les trois principales associations d lus locaux Association des maires de France AMF Assembl e des d parte ments de France ADF et Association des r gions de France ARF ont propos au pr sident du Conseil sup rieur de la fonction publique territoriale CSFPT de cr er un groupe de travail commun afin d explorer le
280. ment plus r mun ratrices Quand bien m me on prenne en consid ration la mention qui renvoie une situation d esp ce in concreto du d lai courant entre l exercice de la fonction de magistrat et l inscription au Barreau il ya plus de huit ans l on ne saurait m con na tre une autre mention soit en elle m me C est donc objectivement que la situation soumise l examen du coll ge ne porterait ses yeux aucune atteinte la dignit de leurs anciennes fonctions des membres de la juridiction administrative ou n affecter ait le fonc tionnement et l ind pendance de la juridiction adminis trative On remarque de plus que le coll ge a donn publicit cet avis ce que la Charte l invite faire si le coll ge l estime tre de nature clairer l ensemble des membres de la juridiction administrative La solution adopt e n allait pas de soi et l auteur de la saisine avait n cessairement des doutes sur ce point puisqu il semble eu gard la r daction de l avis que ce soit cette question qui figure au c ur de la sollicita tion du coll ge et non celle dont ce dernier para t s tre saisi ayant trait aux activit s exerc es par l int ress lors de la p riode de son d tachement L affirmation que formule l avis laisse dubitatif sauf consid rer qu aucune discussion sur la situation concern e n existe Ce qui comme chacun sait est inexact Tout d abord m
281. min e qu il r sulte de ces dispositions que si un agent non titulaire de la fonction publique territoriale engag pour une dur e ind termin e ne peut faire l objet d un licenciement sans que soit respect un pr avis d une dur e minimale variable selon son anciennet dans le ser vice il est loisible aux parties de pr voir dans le contrat une dur e de pr avis plus favorable l agent en consid ration de son anciennet et de la nature de ses fonctions que tou tefois le pr avis ainsi fix par les stipulations du contrat ne saurait du fait d une dur e excessive avoir pour effet d entraver la possibilit pour l autorit administrative de mettre un terme au contrat dans l int r t du service et de proc der au licenciement de l agent que saisi de conclu sions par lesquelles un agent conteste le licenciement dont Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 L actualit juridique ila fait l objet au motif que le d lai de pr avis pr vu par son contrat n a pas t respect il appartient au juge de l exc s de pouvoir d appr cier eu gard d une part l anciennet de l agent et la nature de ses fonctions d autre part l exi gence qui vient d tre rappel e la l galit du d lai retenu par l administration lequel ne peut en tout tat de cause tre inf rieur la dur e minimale r sultant des dispositions du d cret du 15 f vrier 1988 que saisi de conclusions
282. mpte du fait suivant toute activit orient e selon l thique peut tre subordonn e deux maximes totalement diff rentes et irr ductiblement oppos es Elle peut s orienter selon l thique de la responsabilit ou selon l thique de la conviction En synth se Max Weber expliquait que l thique de conviction plut t th orique se heurte au quotidien des r alit s quel quefois oppos es qui contraignent l individu exer ant de lourdes responsabilit s une certaine r signation l obligeant moduler ses principes thiques person nels Dans la prolongation de cette approche les tats structures exer ant les plus hautes responsabilit s disposeraient du monopole de la violence physique l gitime et il y aurait lieu de distinguer une thique de responsabilit d une thique de conviction Cette approche est elle encore d fendable aujourd hui apr s les sinistres exp riences des totalitarismes notam ment du nazisme et devant l vidence des ravages occa sionn s tant par le d ficit que par l exc s de pouvoir de l tat Une telle diff renciation ouvre en effet la voie la mise en place de restrictions sur des principes qui n en souffrent pas Il y a donc un risque important de justifier n importe quelle d rive a posteriori au nom de la respon sabilit exerc e Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 LA FIN JUSTIFIE T ELLE LES MOYENS L exer
283. n publique tat des lieux en forme de galerie de portraits FE 2010 5 5 millions de salari s travaillent dans la fonction pu blique dont 143 000 b n ficiaires de contrats aid s rel ve Insee Premi re davril qui dresse un tat des lieux des emplois dans les trois volets les cat go ries tant majoritaires dans la fonction publique de l tat FPE les cat gories C dans les fonctions publiques hospita li re FPH et territoriale FPT Quelque 60 des agents de l ensemble des trois versants sont des femmes dont 70 travaillent temps complet Autres constats mis en avant par l tude la territoriale compte le plus grand nombre de salari s g s ge m dian 44 ans l hospitali re celui des plus jeunes ge m dian 41 ans titre de comparaison l ge m dian des salari s dans le secteur priv est de 38 ans Concernant la r partition titulaires non titulaires les premiers sont en moyenne plus g s que les seconds y compris les contrats aid s lesquels re pr sentent un quart des agents soit un total de 1 4 million de personnes ceux de la FPE et de la FPT tant souvent des agents administratifs S agissant des non titulaires 35 ne travaillent pas temps complet plus d un tiers d entre eux travaillant 80 Quant aux femmes quelles soient titulaires ou non la part d agents temps partiel varie selon l ge Chez les femmes titulaires le recours au
284. n continue de d ve lopper les formations en ligne gr ce au Campus num rique qui d s la rentr e donnera acc s toutes les ressources et tous les parcours de formation dispo nibles qui pourront tre utilis s par les acteurs impliqu s dans les animations et les formations comme par les personnels eux m mes Deuxi me priorit R nover en pro fondeur l enseignement du premier de gr Il s agit de red finir les missions de cole maternelle centr e sur le d velop pement affectif social sensoriel moteur et cognitif de l enfant favoriser la sco larisation avant l ge de trois ans notam ment pour un meilleur acc s au langage faire voluer les pratiques p dagogiques l cole primaire avec pour objectif pre mier l acquisition des savoirs fondamen taux pour la ma trise d un socle commun de connaissances de comp tences et de culture la circulaire rappelle ce propos que 7 000 emplois seront consacr s au renforcement de l encadrement p dago gique dans les coles difficiles mettre en uvre le dispositif plus de ma tres que de classes respecter les rythmes scolaires via l instauration d un quilibre entre temps scolaire et temps p risco laire avec une nouvelle organisation du temps scolaire l cole primaire sur neuf demi journ es et la mise en uvre d ac tivit s p dagogiques compl mentaires APC pr parer de nouveaux dispositifs
285. n doute sur l adoption d un corpus normatif minimal Une loi sur ce sujet pourrait bient t voir le jour Elle ne sera pas suffisante mais elle consti tuera autant une volution juridique n cessaire qu un signal symbolique fort E 14 Voir par exemple la d finition propos e par la Commission de r flexion pour la pr vention des conflits dans la vie publique Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 D ONTOLOGIE DES CADRES PUBLICS ET RAPPORT JOSPIN Auteur Jacky Simon Inspecteur G n ral honoraire de l administration de l ducation nationale et de la recherche Il peut para tre curieux de vouloir associer le tra vail que j ai effectu en sollicitant des contribu tions sur la D ontologie des cadres public par des acteurs autoris s des trois fonctions publiques et le rapport publi par la Commission pr sid e par l ancien Premier ministre Lionel Jospin dite de r novation et d ontologie de la vie publique En fait il s agit largement d un m me sujet et de la recherche des voies et moyens pour atteindre un objectif central c ur de la vie d mocratique comment restaurer la confiance entre les citoyens et les acteurs de la vie publique d une part ceux qu on appelle les politiques ceux qui ont en charge la conduite des affaires publiques et d autre part ceux qu on appelle tant t les servi teurs de l tat les hauts fonctionnaires voire tout s
286. n engagement des chefs de service et en dernier lieu des ministres dans l appareil d tat Il revient en effet aux services d laborer et diffu ser des principes et des bonnes pratiques de former les agents et de mettre en place une organisation destin e assurer une r elle r gulation d ontologique L mer gence et le d veloppement d une d ontologie de la vie publique ne peuvent par cons quent proc der que d un changement d tat d esprit et de culture des acteurs pu blics Ce changement de culture implique aussi la mise en place d une v ritable politique de la d ontologie dans la vie et les services publics Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 QUELS INSTRUMENTS POUR UNE DEONTOLOGIE DE LA FONCTION PUBLIQUE Cette question en soul ve en r alit deux La pre mi re ces instruments doivent ils tre pr ventifs ou r pressifs La seconde quel est le support normatif ad quat pour les exprimer En France les r gimes r pressifs ne sont ni suffisants ni pleinement efficaces et il appara t n cessaire de mettre en uvre une approche pr ventive La volont de pr venir dans la sph re publique les manquements aux obligations d ontologiques constitue en France une pr occupation ancienne Celle ci se traduit par des r gimes r pressifs de nature p nale labor s de longue date et applicables diverses situations qui vont tr s au del de la corruption la concussion o
287. nals engag par le salari d une entreprise de travaux public reconnu victime d un accident du travail dont la SNCF a t reconnue en partie responsable a conduit le tribunal administratif de Rennes saisir le Conseil d tat d une question extr mement d licate et importante sur la nature exacte de la rente ver s e par un tiers payeur la victime d un accident du tra vail et en cons quence sur quels postes de pr judice son recours subrogatoire peut s exercer La r ponse apport e la question pos e tait tr s attendue notamment parce que la Cour de cassation avait adopt en son temps une solution critiqu e par une partie de la doctrine et par les associations de victimes qui redoutaient une forme de siphonage des indemnit s octroy es en r paration des pr judices personnels 1 Larticle 31 de la loi du 5 juillet 1985 tendant l am lioration de la situation des victimes d accidents de la circulation et l acc l ration des proc dures d indemnisation d termine les droits respectifs l gard des responsables du dommage des victimes de dommages r sultant d une atteinte la personne et des tiers payeurs qui leur versent des prestations Il dispose dans sa r daction issue de la loi du 21 d cembre 2006 de finan cement de la s curit sociale pour 2007 que Les recours su brogatoires des tiers payeurs s exercent poste par poste sur les seules indemnit s qui r parent des pr judic
288. nce de tous les instants est n cessaire comme en t moignent les dif f rents scandales de Commissaires europ ens ayant pantoufl dans des condi tions interdites par les divers codes d thique mis au point par la Commission compter des ann es 1990 Malgr ces pr cautions une enqu te est en cours concernant l ancien chef des services juridiques de la Commission membre de la Commission en charge de l examen des demandes de pantouflage alors qu il travaillait pour un cabinet d avocat voir Mich le Cini in d ontologie des cadres publics Sc ren juillet 2012 2 Voir article de M Thomas Clay Le Monde du 18 avril 2013 Portrait du procureur anticorruption id al La r forme de la protection de l enfance ia r loame de la protection gt contr le des d parts vers le priv applicable aux membres du Gouvernement gt les fonctionnaires lus au Parlement seront mis en dis ponibilit et non d tach s gt incompatibilit de cumuler un mandat de parlemen taire avec l exercice d une fonction de conseil ainsi que des fonctions au sein d entreprises dont une part im portante de l activit commerciale est entretenue avec l administration gt r pression de la d linquance fiscale au sein d un futur Office central de lutte contre la corruption et la fraude fiscale gt cr ation d un Parquet comp tence nationale charg de la lutte contre la corruption et fraude fiscale s
289. nisation et l indemnisation de la continuit des soins et de la permanence pharmaceutique dans les tablissements publics de sant et dans les tablissements publics d h bergement pour personnes g es d pendantes Les praticiens hospitaliers peuvent sur la base du volontariat assurer des p riodes de temps de travail additionnel au del de leurs obligations de service dans les conditions fix es par leurs statuts respectifs Au vu des tableaux de service le responsable d une structure m dicale peut pro poser un ou plusieurs praticiens soumis aux dispositions du pr sent article dans le cadre de l organisation d finie avec la com mission relative l organisation de la permanence des soins de s engager contractuellement pour une dur e d un an renouvelable par reconduction expresse deux mois au moins avant le terme effectuer un volume pr visionnel de temps de travail addition nel d termin par quadrimestre Apr s accord du directeur les praticiens concern s peuvent figurer au tableau de service pr visionnel pour effectuer des p riodes de temps de travail addi tionnel afin d assurer la permanence des soins conform ment au contrat de temps additionnel qu ils ont sign Le recours au temps de travail additionnel peut galement tre ponctuel Consid rant que le temps de travail additionnel accompli par un praticien hospitalier avec l accord de son tablissement d emploi ouvr
290. nistration Il appartient l autorit comp tente sous le contr le du juge d appr cier au cas par cas si un acte ou un comporte ment est effectivement contraire aux obligations de l agent et s il en est ainsi de d finir lui m me l incrimination et de prendre la d cision d engager une proc dure en vue de l application d une sanc tion Pour cela un code de d ontologie est un auxiliaire pr cieux L infraction punissable peut tre consti tu e par un fait unique ou plusieurs faits el ER 2 WA 21 LE Les infractions cumul es au cours d une p riode plus ou moins longue peuvent tre de m me nature ou de nature dif f rente Dans le premier cas la r it ration des faits constitue une circons tance aggravante Dans le cas du cumul d infractions diverses on applique le principe de la peine la plus forte Le droit disciplinaire ignorant la pres cription de l action r pressive l ancien net d un fait r pr hensible n est ja mais susceptible de faire chapper son auteur une sanction La r gle selon laquelle il ne peut y avoir plusieurs sanctions pour les m mes faits est un principe g n ral du droit qui s applique dans le droit disci plinaire CE 23 avril 1958 Cne de Petit Quevilly La peine Comme le droit p nal le droit discipli naire applique le principe fondamental selon lequel il ne peut y avoir de peine sans texte Il s agit l d un principe de valeur constitut
291. nistratives ind pendantes Curieusement les responsables publics nomm s en Conseil des ministres rel veraient d un projet r novant les droits et obligations des fonctionnaires alors que leur proximit avec le pouvoir politique est institutionnelle ment une r alit On peut souhaiter que l occasion soit saisie de suppri mer outre la Commission pour la transparence financi re de la vie publique toutes les structures voisines qui com pliquent et entravent l action publique Enfin la transposition envisag e de ces dispositions aux parlementaires et lus locaux notamment aux pr sidents d ex cutifs locaux assurerait une coh rence d ensemble De l exemplarit des comportements Mais si l on veut assainir une situation caract ris e par une grande m fiance il faut inscrire dans la t te de tous ceux qui ont un pouvoir lus dirigeants et hauts fonctionnaires cette formule d Andr Malraux On ne fait pas de la politique avec de la morale mais on n en fait pas davantage sans in l Espoir Pour aller en ce sens mon avis un premier vecteur est videmment la formation fonctionnaire et lus mais surtout l exemplarit des comportements de tous y compris de la puissance publique en cas de manque ment grave Ainsi je suis tonn que le rapport Jospin n ait pas trait de la question sensible concernant la situation qui doit tre r serv e aux lus ayant t condamn s par la justice Le pr s
292. nnelle s tablit dans un contexte fortement hi rarchis les ajustements se font g n ralement de mani re autoritaire et unilat rale Mais lorsque cette coop ration mobilise des professionnels qui mentre tiennent entre eux aucun rapport de subordination les arrangements s tablissent de mani re t tonnante et incertaine C est dans cette seconde situation que lexi gence de d limitation se r v le utile car en produisant de la lisibilit elle facilite les accords et les ajustements Une d ontologie d finit ce que Gilbert Vincent appelle l espace de l agir qualifi 2001 50 43 AA Bibliographie Canto Sperber M 2001 L inqui tude morale et la vie humaine Paris PUF Prairat E 2009 De la d ontologie enseignante Paris PUF Prairat E 2002 La lente d sacralisation de l ordre scolaire Esprit 290 138 151 Rawls J 2006 Lib ralisme politique Paris PUF Vincent G 2001 Responsabilit s professionnelles et d ontologie Paris L Harmattan Donner une garantie juridique Les enseignants comme tout fonctionnaire b n ficient d une protection juridique Cela dit on assiste une mon t e progressive dunombre des affaires m me siles chiffres restent modestes eu gard au nombre de jeunes scolaris s Prairat 2009 93 102 Le fait nouveau est que les parents n h sitent plus aujourd hui contester en justice la plus banale des d cisions scolaires Nous
293. novembre 1993 n 115443 publi e au Recueil Lebon que la section du contentieux du Conseil d tat a d termin les principes applicables en la mati re en premier lieu la note p dagogique doit tre attribu e chaque ann e par l administration en deuxi me lieu aucun texte ne dispose que la note p dagogique doive tre d cern e au seul vu d une inspection p dagogique individuelle dont la p riodicit n est d ailleurs pas pr cis e en troisi me lieu il appartient au coll ge des inspecteurs g n raux de se fonder sur l ensemble des l ments d information dont il disposait pour porter une appr ciation Il avait jug en l esp ce que le refus par un enseignant de subir une inspection p dagogique constituant un manquement qui pouvait tre pris en compte pour l attribution de la note administrative ne sau rait l galement fonder par lui m me le refus de lui attribuer une note p dagogique annuelle si ce nest dans le cas o le coll ge des inspecteurs g n raux ne disposerait d aucun autre l ment d appr ciation Lorsque l absence d inspection p dagogique perdure le Conseil d tat vient sanctionner l administration une d cision du Conseil d tat du 29 juillet 1994 n 103227 mentionn e dans les tables du Recueil Lebon a consid r qu une d cision relative l avancement d chelon l anciennet d un professeur d ensei gnement g n ral de coll ge fond e notamment sur sa note p da gogique tait
294. nse gt renforcer au sein de la DGA le suivi des participations dans les industries de d fense gt proposer une strat gie long terme sur les partenariats avec le groupe Dassault gt viter des dispositions ayant pour effet de limiter les droits d actionnaire de l tat un ni veau inf rieur celui qui r sulte de v sa participation au capital comme dans le cas d EADS et dans une moindre mesure de Thales Les collectivit s face aux missions d ing nierie publique ace la disparition annonc e de l ATESAT Assistance technique de l tat pour des raisons de solidarit et d am nagement du territoire l inqui tude monte au sein des collectivit s et chez les lus En effet les conventions ATESAT sign es entre l tat et les collec tivit s territoriales ne seront probable ment pas renouvel es l issue de l ann e 2013 Pour les communes c est une aide pr cieuse dans le domaine de l ing nierie publique qui dispara t C est la loi portant mesures urgentes de r formes caract re conomique et financier dite loi Murcef qui met en place ce service d assistance technique Il s agit d un service de prestations d in g nierie publique dont b n ficient de droit sur leur demande certaines com munes et leurs groupements sans avoir passer de march public Il concerne les communes qui du fait de leur taille et de leurs moyens financiers ont besoin
295. nsei gnants est applicable de plein droit aux ma tres contrac tuels ou agr s des tablissements d enseignement priv s sous contrat que le moyen tir de ce que la circulaire at taqu e qui prescrit ses destinataires d adopter une telle interpr tation des dispositions l gislatives serait entach e d incomp tence ne peut par suite qu tre cart 5 Consid rant en deuxi me lieu que si la f d ration requ rante soutient que la circulaire attaqu e cr erait une diff rence de traitement entre les ma tres contractuels ou agr s des tablissements d enseignement priv s sous contrat et les salari s du secteur priv qui rel vent du m me r gime de retraite cette diff rence de traitement ne r sulte pas en tout tat de cause de la circulaire attaqu e mais des dispo sitions l gislatives pr cit es de l article L 921 4 du Code de l ducation que par suite le moyen tir de ce que la circu laire attaqu e porterait atteinte au principe d galit ne peut qu tre cart 6 Consid rant en troisi me lieu que le d tournement de pouvoir all gu n est pas tabli 7 Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que la F d ration nationale des syndicats professionnels de l enseignement libre catholique n est pas fond e demander l annulation de la circulaire du 24 mai 2011 en tant quelle pr voit que les dispositions de l article L 921 4 du Code de l ducation sont applicables
296. nsi d r s comme constitutifs d une faute professionnelle ainsi que le mentionne express ment la d cision n 77 83 DC du 20 juillet 1977 pr cit e Il ne semble pas que les ministres qui se sont succ d aient engag de telles actions Des appr ciations divergentes Comment faut il percevoir ces ac tions Ont elles pour effet de donner une image exemplaire du fonctionnaire enseignant ou de la fragiliser Les points de vue divergent n cessaire ment Il faut dire que les d sob isseurs ne se situent pas d lib r ment en empa thie avec les organisations syndicales repr sentatives on a vu ni avec les usagers du service public de l ducation les parents d l ves qui pour eux selon une lettre ouverte du 25 janvier 2009 risquent de se comporter en v ritables consommateurs d clinant leur souhait au gr de leurs envies ou humeur Les partisans des d sob isseurs sont cat goriques l instar de Philippe Meirieu ils estiment qu il s agit d un comportement d mocratique Ils le font en remettant en question claire ment des instructions que par ailleurs ils jugent contraire aux lois vot es Ils le font sans se d rober aux regards Ils le font en s expliquant et en appelant au dialogue Ils le font sans compromettre le fonctionnement de leur institution et en proposant des alternatives Ils le font en respectant les instances dis ciplinaires en utilisant les dispositifs institut
297. nt tre retenues notamment entre niveaux pour tenir compte de l in gal dynamisme de leurs recettes fiscales mais aussi de l volu tion de leurs charges Il attend sur ce point des propositions de la part du co mit des finances locales et du groupe de travail constitu cet effet par son pr sident Andr Laignel Des groupes techniques seront galement install s entre les minist res concern s bud get d centralisation et les associa tions de collectivit s 2 Revoir la p r quation pour parvenir des consensus une mission sera confi e l Inspection g n rale des finances et l Inspection g n rale de l administration pour tablir un bilan d ensemble des dispositifs exis tants de leur coh rence mutuelle et de leur efficacit Sera galement tu di e la soutenabilit des programmes de mont e en charge des dispositifs dotation de solidarit urbaine DSU dotation de solidarit rurale DSR et Fonds de p r quation intercommu nales et communales FPIC dans un contexte de contraction des dotations afin de mesurer l effet cumul des me sures sur les diff rentes collectivit s 3 Faciliter l acc s au cr dit des collec tivit s avec la confirmation officielle de l introduction dun amendement dans la loi bancaire visant cr er le support juridique qui portera le pro jet d agence de financement des col lectivit s Lenveloppe de 20 milliards sur fonds d pargne pour financer les proj
298. nt rieures en particulier le d cret du 7 septembre 1973 suscit Une discus sion g n rale sur les missions des ensei gnants sera engag e dans le cadre de l agenda social Si le principe de la prise en compte dans l obligation de service des professeurs d EPS de l animation des associations sportives ne saurait tre remis en cause des discussions devront avoir lieu pour mieux d finir le niveau et le type d activit Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 75 76 Informations des enseignants lus sur leurs droits en mati re de cr dits d heures ou d autorisation d absence Question crite n 01926 de M Michel Doublet publi e dans le JO S nat du 29 septembre 2012 R ponse du mi nistre de l ducation nationale publi e dans le JO S nat du 10 janvier 2013 Question M Michel Doublet attire lat tention de M le ministre de l ducation nationale sur les mesures mises en uvre pour informer les personnels enseignants lus sur leurs droits en mati re de cr dits d heures ou d autorisation d absence par les tablissements scolaires ou les recto rats La situation d un lu en 2008 reste sans aucun doute un cas isol mais m rite d tre mise en exergue Ignorant le dis positif de cr dits d heures ou d autorisa tion d absence l enseignant a sollicit un temps partiel 50 pour convenances personnelles ce n est que pour la rentr e scolaire 2012 2013 qu il a pu fair
299. nt de l ill galit de son licenciement Mme C a saisi le tribunal administratif de Cergy Pontoise de conclusions tendant l annulation de la d lib ration du 19 septembre 2005 et des d cisions des 26 septembre 21 octobre et 8 novembre 2005 et de conclusions tendant la condamnation de la commune lui verser les diff rentes indemnit s qu elle lui avait demand es que par un jugement du 21 octobre 2008 le tribunal administratif de Cergy Pontoise a rejet l ensemble de ces conclusions que l appel form par Mme C contre ce jugement a t rejet par un arr t de la cour administrative d appel de Versailles du 20 janvier 2011 que le pourvoi en cassation de Mme C qui ne soul ve devant le Conseil d tat aucun moyen se rapportant la l galit de la d lib ration du 19 septembre 2005 est dirig contre cet arr t en tant qu il a statu sur les conclusions relatives la l galit des d cisions des 26 sep tembre 21 octobre et 8 novembre 2005 sur les conclusions relatives aux indemnit s demand es au titre de cong s annuels non pris au titre du pr avis et au titre de la r para tion du pr judice r sultant selon l int ress e de l ill galit du licenciement Co Sur les conclusions relatives la l galit des d cisions des 26 septembre 21 octobre et 8 novembre 2005 et les conclusions relatives aux indemnit s demand es au titre du pr avis et de la r paration du pr judice r sul tant de
300. nt de ses d bours en piochant sur le montant des indemnit s accord es la victime au titre de ses pr judices personnels Enfin le tiers payeur ne peut obte nir le remboursement d un de ses d bours que si la prestation qu il a servie la victime a pour objet la r paration du pr judice que le tiers responsable a t condamn r parer Autrement dit le recours subrogatoire ne peut s exercer au titre de pr judices trangers par nature ceux que la caisse a pris en charge D terminer la nature exacte de la rente accident du travail tait donc essentiel afin de v rifier sur quels postes de pr judice patrimoniaux ou personnels un tiers payeur peut rechercher le remboursement de ses d bours Force est de constater que le 4 de l article L 431 1 du Code du travail et les autres textes faisant mention de cette rente napportaient pas la r ponse Jusqu en 2009 la situation tait claire par une d cision CPAM de Seine Saint Denis du 5 mars 2008 n 272447 au Rec CE T le Conseil d tat avait jug que l objet exclusif de cette rente est de contribuer la r paration du pr judice subi par l int ress dans sa vie professionnelle du fait du handicap La Cour de cassation de son c t avait jug par deux avis de pl ni res du 29 octobre 2007 n 07 00017 au Bull que la rente d accident du travail indemnise notamment les pertes de gains professionnels et les incidences professionnelles de l incap
301. nt honn tet exclusivit d sint ressement et ind pendance Cela passe par l adop tion de proc dures de contr le qui visent viter tout conflit d int r t toute acceptation de pressions et d influences n gatives La discr tion caract ris e par le devoir de r serve qui sied tout agent public videmment mais surtout et encore de fa on plus rigoureuse ceux qui sont au sommet de la hi rarchie Ce devoir dans une collectivit se tra duit tr s concr tement par le fait que l expression politique publique doit tre celle des lus pas celle du direc teur g n ral qui n a pas porter vis vis de l ext rieur un message qui n est pas de sa responsabilit La clart Lobligation de r serve n interdit pas et au contraire doit permettre une lecture ais e de l ac tion des cadres territoriaux et s il doit veiller au respect du secret pro fessionnel lorsque la loi le lui impose il doit veiller aussi la protection des libert s individuelles des agents qui composent le service La direction Le fait d tre plac au sommet de la hi rarchie d une col lectivit avec de quelques dizaines quelques milliers d agents sous sa responsabilit n est pas une r com pense nest pas un honneur c est une charge c est une obligation pour l int ress d assumer cette fonction de direction et de guider l activit de tout le service et de lui donner un sens et de servir aussi de r
302. nt les derni res ann es tait mal instruit car fond sur des affirmations ra pides d clare t il Il s agit en outre de pr ciser si l on fait r f rence des effectifs physiques ou des emplois calcul s en quivalents temps plein ETP Les deux types de mesures g n rent en effet des diff rences tr s nettes quant aux r sultats L Insee d nombre fin 2010 1 921 mil lion d agents territoriaux avec la d fi nition la plus large de la fonction pu blique territoriale Mais transform s en ETP on obtient le chiffre de 1 7 mil lion Autre chiffre parlant l volu tion des effectifs hors emplois aid s entre 2009 et 2010 Si 4 000 personnes physiques de plus ont t compt es finalement l Insee aboutit un chiffre total de 29 000 ETP de moins Quelques pr conisations cet tat des lieux le groupe de travail ajoute quelques pr conisations la poursuite au sein du CSFPT de la coordination des acteurs des statis tiques concernant la fonction publique territoriale ainsi que le lancement de travaux de recherche par exemple sur l impact des modes de gestion ou du recours au secteur associatif sur l vo lution des effectifs Il est aussi propos que les centres de gestion travaillent au renforcement de la mutualisation des donn es l chelle r gionale Par ailleurs afin de sensibiliser davan tage les lus locaux l importance d un suivi tr s fin des effectifs l
303. nt pr f r une telle solution en tant que responsable d un service tat civil d une grande ville par exemple tre associ e au sein d un groupe de travail ce qui aurait permis d aborder en amont les probl mes risquant d tre rencontr s par les agents mais le groupe de travail constitu avec des personnes r f rentes et comp tentes tant au niveau communal qu institutionnel a d envisa ger toutes les probl matiques La question se poser est de savoir si le personnel sera suffisamment form le jour de la mise en application de la loi et si nous disposerons du temps n cessaire pour tre effectivement op rationnels Le jour venu il conviendra d avoir toutes les r ponses toutes les explications indispensables pour r pondre aux usagers Lesquels auront parfois eu recours Internet et obtenu des informations pas toujours fiables Ce que l on sait aussi c est qu il y aura un livret de famille unique alors que la 9 9 possibilit d en avoir trois avait t unmoment avanc e Est ce que ceseraplus simple pour vous ou au contraire cela g n rera t il de nouvelles difficult s En ce qui me concerne ainsi que les agents avec lesquels j ai abord ces points cela me para t plus simple et susceptible de faciliter notre travail En outre cela vitera tout effet discriminatoire et tend vers ce que veut la loi supprimer les diff rences entre couples h t rosexuels et homosexuels Cette harmonisation par le mari
304. nt son subor donn d sob ir aux lois et r glements en vigueur et cr er sciemment un dommage mat riel et ou moral impor tant au service La d sob issance p dagogique une notion difficile identifier juridiquement La d sob issance p dagogique se si tue en dehors des dispositifs pr vus par la Constitution la loi et le r glement qu il s agisse du droit de gr ve ou du droit de retrait Le caract re p dagogique de cette d so b issance serait il d terminant Il n en est rien d s lors que le l gislateur a pr cis que si les personnels enseignants disposaient d une libert p dagogique celle ci s exer ait dans le respect des pro grammes et des instructions du ministre charg de l ducation nationale et dans le cadre du projet d cole ou d tablissement avec le conseil et sous le contr le des membres des corps d inspection article L 912 1 1 du Code de l ducation ce qui renvoie au droit commun de la fonction publique La d sob issance p dagogique n est pas au sens strict une gr ve destin e appuyer des revendications profession nelles une demande d augmentation des salaires une am lioration des condi tions de travail Ce nest pas non plus l exercice du droit de retrait r gi par l article 5 6 du d cret n 82 453 du 28 mai 1982 relatif l hygi ne et la s curit du travail ainsi qu la pr vention m dicale dans la fonc tion publi
305. ntr s de hauts murs qui offrent protection et secret Les partisans du g n ral Aydiid ont afflu la faveur de la nuit se retran chant dans les maisons et sur les toits d o ils tirent sur les Pakistanais et les Marocains qui ripostent courageusement Mais bient t le commandant marocain est tu son se cond bless leurs troupes attaqu es de toutes parts Les Fran ais vont intervenir pour les d gager Il est 8 h 30 Les renseignements nous parviennent confus et contra dictoires les Marocains sont l non ils sont ici Les re belles occupent l H pital G n ral enfin peut tre on ne sait pas tr s bien Vous pouvez rejoindre la zone par cet axe non la foule a construit un barrage sur l itin raire il faut passer par cet autre chemin Mais le temps presse les pertes marocaines croissent Mon chef de corps d cide fina lement d aborder les positions amies par l itin raire qui offre les plus grands champs de tir propices aux ERC 903 Sagaie et aux armes lourdes de nos v hicules VAB et VLRA Un deuxi me chelon une section sur v hicule blind VAB et une section sur camion VLRA tiendra le carrefour de l h pital militaire pr t recueillir le premier chelon La derni re section sera en recueil au carrefour de l aca d mie militaire d o quelques snipers nous harc lent depuis une heure d j Nous ne pouvons riposter efficacement l acad mie est squatt e par des dizaines de familles et il
306. ntre pas dans le champ de comp tence de l administration de l ducation nationale R gime additionnel de retraite des personnels enseignants exer ant dans les tablissements priv s sous contrat Question n 03332 de M Antoine Le f vre publi e dans le JO S nat du 29 no vembre 2012 R ponse du ministre de l ducation nationale publi e dans le JO S nat du 7 f vrier 2013 Question M Antoine Lef vre attire l at tention de M le ministre de l ducation nationale sur les inqui tudes exprim es par diff rents syndicats de l enseigne ment priv eu gard au r gime addition nel de retraite des ma tres instaur par la loi Censi n 2005 5 du 5 janvier 2005 Celle ci vise rapprocher la situation des ma tres des tablissements priv s sous contrat de celle des enseignants exer ant en tablissements publics Or ce r gime appara t grandement menac les perspectives d favorables exercice d ficitaire d s 2013 avec puisement des r serves en 2019 et le r cent r f r de la Cour des comptes incitent les minist res de tutelle prendre des dispositions totalement contraires la progression attendue vers la parit entre ma tres du priv et du public En effet la loi Censi pr voit une augmentation de d part de 7 D puis de 1 tous les cinq ans pour arriver 10 en 2020 Or les mesures drastiques propos es d s 2013 pr voient une action sur le taux de pension pour les ma tres ayan
307. nts dans le corps des candidats qui n appartiennent pas l un des corps de chercheurs r gis par le d cret du 30 d cembre 1983 Ces candi dats doivent tre titulaires de l un des di pl mes mentionn s ci dessus et justifier de douze ans d exercice des m tiers de la recherche ou justifier de travaux scien tifiques jug s quivalents par l instance d valuation comp tente de l tablisse ment Tout fonctionnaire ayant apport une contribution notoire la recherche peut galement faire acte de candida ture pour l acc s au grade de directeur de recherche de 1 classe sous r serve d y avoir t autoris par le conseil scienti fique de l tablissement Les deux modes de recrutement pr vus pour l acc s au corps des directeurs de recherche b n ficient de la m me l gitimit et parti cipent au recrutement de membres d un m me corps m me si les conditions d entr e dans celui ci sont diff rentes L galit de traitement des candidats au sein de chacun de ces concours ne peut tre remise en cause leurs jurys respec tifs en tant les garants En cons quence il nest pas envisag de modifier pour la p riode actuelle le mode de recrutement des directeurs de recherche Evolution de la masse salariale au sein des or ganismes de recherche Question crite n 02974 de M Ladislas Poniatowski publi e dans le JO S nat du 8 novembre 2012 R ponse de la ministre de l Enseignement sup rieur et d
308. nu par le juge judiciaire cette loi a clairement eu pour objet de favoriser la sanctuarisation des pr judices personnels en pr voyant les principes du recours subrogatoire poste par poste et de l interdiction sauf preuve contraire incontestable de proc der un tel recours sur les pr judices personnels De m me le droit de priorit accord aux victimes en cas de prise en charge seulement partielle d montre que apr s une p riode o les caisses ont t favo ris es le mouvement de balancier est reparti en sens inverse lorsque le juge fait application d un raisonnement par la perte de chance conform ment la d cision Centre hospitalier de Vienne section 21 d cembre 2007 Rec CE p 546 ou la suite d un d faut d information le pr judice indemnisable est r duit une fraction du dommage corporel Mais gr ce au droit de priorit reconnu par le l gislateur cette r faction n est pas opposable la victime 24 octobre 2008 CH d Orl ans n 290733 Rec T p 924 qui peut ainsi se voir d finitivement acquis des sommes vers es par les tiers payeurs et sup rieures au pr judice r ellement subi Pour la rente il aurait t absurde de reconna tre aux tiers payeurs le droit un m canisme exactement inverse Enfin les implications de la jurisprudence judiciaire pour les vic times et celles de son adoption par le Conseil d tat d crites par le rapporteur public ont fini de convaincre la section
309. nues n taient pas en ad quation avec le profil p dago gique du poste celles ci relevant de la 26 section du Conseil national des universit s math matiques alors que le profil de l emploi de professeur des universit s n 151 ouvert au recrutement est rattach aux 61 et 63 sections respecti vement g nie informatique automatique et traitement du signal et g nie lectrique lectronique photonique et syst mes et que cette inad quation tait particuli rement critique s agissant d une fili re caract ris e par un sous encadrement ce que r v laient d ailleurs les r serves de certains membres du comit de s lection et du conseil d administration que de tels motifs n tant pas tran gers l administration de l institut et ne remettant pas en cause l appr ciation des m rites de la candidate par le jury le directeur de l institut n a m connu ni la souverainet du jury ni l ind pendance des professeurs des universit s qu il ne ressort pas des pi ces du dossier que le directeur ait en l esp ce inexactement appr ci au regard de l administra tion de l institut la situation qui lui tait soumise que par suite les moyens tir s de ce que le directeur de l institut universitaire de technologie de Kourou aurait fait dans son avis d favorable qui est suffisamment motiv une inexacte application de la loi ne sont pas fond s 4 Consid rant qu il r sulte de ce qui pr c de que Mm
310. nvaincu que la d ontologie d une profession doit voluer mesure des propres besoins de ses membres et des mutations de la soci t le minist re de l Int rieur r fl chit actuellement une refonte de ces deux derniers textes en un code de d ontologie commun la police et la gendarmerie nationales Partant du constat selon lequel la confiance de la population dans la police est troitement li e l atti tude et au comportement de cette derni re vis vis de cette m me population ce nouveau code enrichirait le corpus juridique pr exis tant de plusieurs concepts novateurs sens de l honneur et du d voue ment professionnalisme devoir de m moire discernement dignit y compris lorsque l agent s exprime travers des r seaux de commu nication lectronique sociaux courtoisie proscription du tutoiement attention particuli re aux victimes etc Dans le m me temps les op rations de police parmi les plus sensibles contr le d identit pal pation de s curit port des menottes et des entraves utilisation des fichiers feraient l objet de dispositions particuli res destin es les rendre raisonnablement acceptables dans une soci t d mocratique LA SAUVEGARDE DES REGLES DEONTOLOGIQUES En donnant naissance des devoirs la d ontologie r clame d tre parfaitement accept e par les profession nels de la s curit auxquels elle s adresse Elle implique une initiation voire une conversion des agen
311. obligations des fonc tionnaires ou l agent non titulaire b n ficie d un cong pour raison de sant ne peut g n rer de temps de repos li au d passement de dur e annuelle du temps de travail Cette disposition ne concerne que les cong s de maladie post rieurs l entr e en vigueur de la loi et n tait pas applicable la date de la circulaire attaqu e Mots cl s Fonctionnaires Dur e du temps de travail effectif dans les services et tablissements publics administratifs de l tat d cret du 25 ao t 2000 D compte Cong s de maladie de longue maladie ou de longue dur e Exclusion Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 Conseil d tat Section 8 mars 2013 Syndicats des cadres de la fonction publique n 355788 M Cr pevy rapporteur public pub au Rec Lebon La reprise de contrats de travail par une personne publique g rant un service public administratif lorsqu elle r sulte du transfert cette personne d une entit conomique employant des agents de droit pri v ne constitue pas par elle m me une op ration de recrutement soumise au principe d gal acc s aux em plois publics en vertu de l article 6 de la D claration des droits de l homme et du citoyen Alors m me qu aucune r gle ni aucun principe n inter disent de pr voir que certains fonctionnaires puissent tre recrut s sans concours il incombe l autorit comp tente de ne proc der au r
312. ode Le taux de l incapacit permanente est d termin d apr s la nature de l in firmit l tat g n ral l ge les facult s physiques et mentales de la victime ainsi que d apr s ses aptitudes et sa qualification professionnelle compte tenu d un bar me indicatif d invali dit Lorsque l incapacit permanente est gale ou sup rieure un taux minimum la victime a droit une rente gale au salaire annuel multipli par le taux d incapacit qui peut tre r duit ou augment en fonction de la gravit de celle ci 5 Eu gard sa finalit de r paration d une incapacit perma nente de travail qui lui est assign e par l article L 431 1 et son mode de calcul appliquant au salaire de r f rence de la victime le taux d incapacit permanente d fini par l article L 434 2 la rente d accident du travail doit tre regard e comme ayant pour objet exclusif de r parer sur une base forfai taire les pr judices subis par la victime dans sa vie profession nelle en cons quence de l accident c est dire ses pertes de gains professionnels et l incidence professionnelle de l incapacit D s lors le recours exerc par la caisse au titre d une rente d ac cident du travail ne saurait s exercer que sur ces deux postes de pr judice En particulier une telle rente ne saurait tre impu t e sur un poste de pr judice personnel Commentaire Le cadre juridique de la question qui tait pos
313. ois dans laquelle la CNDS condamne le choix du moment et des modalit s de conduite de l audition d une victime d lectro cution dont le pronostic vital n tait pas engag D s lors qu il constate des manquements individuels la d ontologie de la s curit le D fenseur des droits est parfaitement habilit demander des poursuites disci plinaires l autorit de tutelle en l occurrence le ministre de l Int rieur Si les faits consid r s sont susceptibles de recevoir une qualification p nale la saisine du procureur de la R publique est en revanche privil gi e Lorsque la r p tition de manquements la d ontolo gie r sulte de l inadaptation de la norme juridique ou des pratiques collectives le D fenseur des droits pr conise r guli rement aux pouvoirs publics des r formes per mettant de mettre un terme leur renouvellement En m me temps quelles s expriment sous diff rentes formes recommandations rapports et bilans d activit ces pr conisations alimentent les r flexions des administra tions concern es et se traduisent le plus souvent par des modifications l gislatives ou r glementaires comme celles visant mieux encadrer la garde vue loi du 14 avril 2011 et circulaire du ministre de l Int rieur du 11 mars 2003 les fouilles nu loi du 24 novembre 2009 le menottage les palpations et les fouilles de s curit note du DGPN en date du 9 juin 2008 l emploi du pistolet impulsion
314. oit le conduire comme tout action naire d une entreprise veiller au niveau et la pertinence des inves tissements gt l action de l tat actionnaire doit int grer les probl matiques d emploi et de d fense des implantations situ es sur le territoire national cer tains bassins d emploi tant particu li rement d pendants de la bonne sant de cette industrie notam ment Toulouse Cherbourg Roanne Bourges ou Lorient Au final le rapport nonce cinq re commandations gt d finir une doctrine en mati re d am lioration de la protection et du suivi des int r ts strat giques de l tat de restructurations hori zontales franco fran aises euro p ennes mondiales dans lesquelles il convient de veiller la fois la pr servation des int r ts patrimoniaux parit s et strat giques localisation des activit s de restructurations verticales pour lesquelles les m mes int r ts doivent tre pr serv s mais qui peuvent en outre compor ter certaines limites commerciales comme le montre le rapprochement Thales DCNS gt mettre en place un dispositif formel r unissant sous l autorit du Premier ministre intervalles r guliers l Agence des participa tions de l tat APE et la direction g n rale de l armement DGA pour assurer le pilotage conjoint actuelle ment inexistant des participations de l tat au capital des groupes in dustriels de d fe
315. omplexit lorsqu on s attaque au grand chantier des collectivit s avait il expliqu Lors du Conseil des ministres du 10 avril Marylise Lebranchu la ministre de la R forme de l tat de la D centralisa tion et de la Fonction publique a pr sent les trois projets de loi le premier de modernisation de l action publique terri toriale et d affirmation des m tropoles le deuxi me de mobilisation des r gions pour la croissance et l emploi et de promo tion de l galit des territoires le troi si me de d veloppement des solidarit s territoriales et de la d mocratie locale L ambition de cette r forme se d cline elle m me en un triple d fi selon la ministre simplifier l action publique la rendre plus efficace plus proche des citoyens et moins co teuse Le premier projet de loi dont l examen au S nat devrait commencer le 27 mai institue au niveau de chaque r gion une conf rence territoriale de l action publique pr sid e par le pr sident du conseil r gional C est l que sera tabli par les lus le pacte de gouvernance ter ritoriale ils sy mettront d accord sur l organisation et l adaptation des comp tences pour le p rim tre r gional pr cise la ministre qui ajoute Dans le res pect de la diversit des territoires su sein de l unit de la R publique les collectivi t s signeront le pacte de gouvernance territoriale qui dira pr ci
316. on dans la fonction publique dans les conditions fix es par la pr sente loi du pays avec une affectation dans l ta blissement d accueil qu aux termes du deuxi me alin a de l article LP 5 du m me texte Les cadres d emplois auxquels les agents peuvent tre int gr s sont d ter min s en tenant compte d une part des fonctions r el lement exerc es par ces agents du niveau et de la nature des emplois qu ils occupent et d autre part des titres ou dipl mes exig s pour l acc s aux emplois concern s 7 Consid rant que les dispositions pr cit es de la loi du pays attaqu e organisent l int gration la fonction publique de Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 L actualit juridique la Polyn sie fran aise d agents ant rieurement plac s sous l empire de contrats de droit priv dur e ind termin e sans subordonner le recrutement des int ress s un exa men de leurs vertus capacit s et talents susceptible de faire appara tre notamment si ces agents pr sentent les qualit s requises pour tre int gr s cette fonction publique s ils r pondent aux exigences particuli res r sultant des r gles statutaires gouvernant le ou les corps dans lesquels ils pour raient tre int gr s et si les emplois qu ils occupent sont au nombre de ceux que le ou les corps d int gration envisag s donnent vocation occuper que les dispositions pr cit es ou
317. on compl te sur leurs droits LAssociation des Maires de France AMF diffuse ainsi chaque ann e ses adh rents une brochure consultable galement sur le site internet sur le statut de l lu e local e o sont abord s les au torisations d absence et le cr dit d heures Il appartient en outre au fonctionnaire nouvellement titulaire d un mandat local d avoir une d marche active et de se ren seigner sur les moyens mis sa disposition pour concilier son mandat avec l exercice de son activit professionnelle aupr s de son tablissement d affectation et du rec torat de son acad mie Organisation de la surveillance m dicale des personnels de l ducation nationale Question crite n 23606 de M Phi lippe Bas publi e dans le JO S nat du 31 mai 2012 R ponse du ministre de l ducation nationale publi e dans le JO S nat du 24 janvier 2013 Question M Philippe Bas appelle latten tion de M le ministre de l ducation na tionale sur le caract re tr s al atoire des visites m dicales pour les personnels de l ducation nationale Les agents de la fonction publique d tat ne sont en effet soumis qu une vi site m dicale tous les cinq ans selon l accord pour la fonction publique du 26 juillet 1994 m me s ils peuvent demander b n ficier d une visite m dicale annuelle Dans les faits bien souvent les professeurs des coles ne voient le m decin du travail qu une fois dans leur vie
318. onctions peut s envisager mais nest pas sans risque d intrusion dans la vie priv e J esp re que malgr les attitudes d magogiques en la mati re nous pourrons peut tre faire progresser une approche plus raisonnable et apais e vis vis de la richesse bien acquise Il serait souhaitable que le Parlement ne se focalise pas d une fa on excessive sur cette derni re ques tion alors m me que les dispositions de fond sus voqu es certes beaucoup moins spectaculaires sont de nature ap porter des r ponses des situations condamnables Enfin il nous faut prendre conscience que cette r action brutale vis vis de d rives de notre soci t ne tient pas uniquement au comportement de quelques uns ou au soup on mais aussi la crise conomique et sociale qui nous fait obligation de rigueur de comportement on parle ainsi beaucoup de fraude fiscale mais attaquons nous calmement mais fermement aussi la fraude sociale et revisitons des dispositifs qui ont sans doute eu leur raison d tre une poque mais qui apparaissent parfois in quitables nos concitoyens Soyons irr prochables sur le financement des campagnes lectorales l ou des progr s ont t faits mais faisons de m me pour les pr campagnes et autres primaires Le temps est venu de susciter un sursaut national en agis sant fermement pas uniquement en parole ou en projet dans les domaines cl s de la lutte contre la corruption de la violation de
319. ondition imp rative au prononc d une mutation s inscrivant dans le cadre du programme clair que par suite le moyen tir de ce que la d cision attaqu e m connaf trait les dispositions de l article 60 de la loi du 11 janvier 1984 ne peut qu tre cart 7 Consid rant qu en non ant que les r sultats seront com muniqu s individuellement tous les participants par les recteurs des acad mies dans lesquelles ils auront candidat puis que les affectations seront ensuite prononc es titre d finitif par les recteurs l issue des travaux des commis sions administratives paritaires et des formations paritaires mixtes la note n a pas m connu les dispositions l gislatives et r glementaires relatives la consultation des commissions administratives paritaires d s lors que d une part la com munication des r sultats n est qu indicative dans l attente des d cisions d finitives qui interviennent apr s consultation des instances paritaires et que d autre part si l affectation sur un des postes vacants entra ne une mutation inter acad mique il appartient au ministre de prendre la d cision d affectation apr s consultation des instances nationales comp tentes qu en non ant par ailleurs que les recteurs devaient tablir un classement des seuls agents dont ils souhaitent retenir la can didature la note n a pas non plus m connu ces dispositions d s lors quelle n entend pas d roger la r g
320. ons Les principes et recommandations sont ensuite d velopp s en trois chapitres les pratiques professionnelles les activit s ext rieures le comportement personnel Rigueur intellectuelle et professionnelle L obligation de se consacrer pleinement ses fonctions rev t pour les inspec teurs un aspect particulier du fait de leur pr sence fr quente sur le terrain inh rente la nature de leurs activi t s Elle passe par une grande rigueur intellectuelle et professionnelle une exigence permanente de qualit et le respect des m thodes de travail d fi nies au sein du service tablissement et v rification des preuves coll gialit des rapports crits caract re contra dictoire des enqu tes proc dures de signalement pr vues par la loi comme l article 40 du code de proc dure p nale Afin de toujours tre irr prochable dans la conduite de leurs missions il est rappe l que les inspecteurs n acceptent aucune facilit ou faveur de la part des personnes faisant l objet dune inspection qui soit susceptible de fausser leur jugement ou de compromettre leur impartialit Ils respectent la confidentialit des travaux car ceux ci sont par d finition exclusive ment destin s soit au ministre comman ditaire de la mission soit aux autorit s responsables des services concern s Ils respectent galement tous les secrets sp cialement prot g s par la loi S il est naturel que en raison de leur comp
321. ons du service qu il s agisse des membres du corps en activit ou des charg s de mission qui y sont affect s Elle a galement voca tion s appliquer notamment en ce qui concerne les r gles de discr tion au personnel administratif ayant conna tre des activit s du service ainsi qu aux personnes ayant quitt tempo rairement ou d finitivement le service Ind pendance neutralit int grit Les principes g n raux sont r sum s par les termes ind pendance neutra lit int grit Cette ind pendance ne s entend pas au sens de celle d une juridiction ou d une autorit administrative ind pendante puisque les membres de l IGAENR sont statutairement rattach s aux ministres charg s de l ducation nationale de len seignement sup rieur et de la Recherche mais rel ve d une ind pendance d esprit par rapport aux volont s r elles ou sup pos es du commanditaire et vis vis d int r ts mat riels ou moraux pouvant compromettre leur impartialit et qui est le garant de l objectivit et de la vali dit de leur travail L ind pendance de l inspecteur s applique galement aux relations qu il entretient tant dans un cadre professionnel que dans un cadre priv Celles ci ne doivent pas le rendre vuln rable m me en apparence une quelconque pression ou influence ni ris quer de porter atteinte sa r putation et la dignit de ses fonctions Principes et recommandati
322. onsclients berger levrault fr 525 rue Andr Amp re Logistique Est BP 79 54250 Champigneulles Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Berger Levrault Tarifs Abonnement annuel 11 num ros connexite fr 240 TTC 235 06 HT Vente au num ro 30 TTC 28 44 HT Berger Levrault SA au capital de 12 047 849 euros RCS Paris 755 800 SIREN 104 avenue du Pr sident Kennedy 75016 Paris Directeur de la publication Pierre Marie Lehucher Commission paritaire 1112 T8 2374 D p t l gal janvier 2013 EN APPLICATION DE LA LOI DU 11 MARS 1957 IL EST INTERDIT DE REPRODUIRE INT GRA LEMENT OU PARTIELLEMENT LA PRESENTE PUBLICATION SANS AUTORISATION DE L DI TEUR O DU CENTRE FRAN AIS DU COPYRIGHT 6 BIS RUE GABRIEL LAUMAIN 75010 PARIS 43 Le temps est venu d introduire une d ontologie dans les m tiers de l enseignement par Eirick Prairat Universit de Lorraine Institut universitaire de France UF 45 Comment concilier thique responsabilit et efficacit par G n ral Beno t Royal responsable du recrutement de l arm e de terre Chercheur associ au sein du p le thique et d ontologie du Centre de recherche des coles de Saint Cyr Co tquidan CREC Sur l avis n 2012 10 du 1 f vrier 2013 du coll ge de d ontologie des membres de la juridiction administrative par Pascale Gonod professeur l Universit Panth on Sorbonne Paris 1 memb
323. ont tous le point commun d tre r gis par le statut de la fonction publique hospitali re socle fonda teur de leurs droits et obligations et garantie du respect de l int r t g n ral et du service public Dans ce contexte qu en est il du directeur d h pital et plus particuli rement de sa d ontologie ETTE DERNI RE SE D FINIT selon Le Robert comme len semble des r gles qu impose des pro fessionnels l exercice de leur m tier Force est de constater que celles qui r gissent l exercice du m tier de directeur d h pital ont largement volu hau teur des bouleversements connus par l h pital public ces derni res ann es Aussi si le socle de sa d ontologie reste bien le titre I du statut de 1983 il faut reconna tre que cette approche est par bien des aspects trop partielle formant certes un v ritable code de bonne conduite de la fonction pu blique Elle doit tre renforc e par les principes directeurs d une approche manag riale d sormais consubstan tielle de l exercice de la fonction de di recteur h pital C est ainsi qu il est important de com prendre en quoi cette institution com plexe que constitue l h pital autonome dans sa gestion riche de multiples comp tences humaines et techniques l o le terme d ontologie parle tous l action des hospitaliers est tour n e cette une fin unique de d livrer des soins de qualit tous les patients sans distinction
324. oses sont venues se brouiller encore plus avec la cr ation du statut d auto entrepreneur Il est bien vident que la d onto logie ne se r sume absolument pas Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 la moralisation du pantouflage non plus qu la possibilit de cumuler simultan ment une activit publique des fonctions administratives et puis une autre activit purement priv e si c est cr er une entreprise plus ou moins priv e si c est pour faire quelques ensei gnements pour un organisme de for mation qui a un statut priv etc Il y a beaucoup d autres sujets comment se comporter dans quels cas faut il s abs tenir de prendre part telle d cision pour ceux qui exercent des fonctions d cisionnelles Hugues Clepkens Des engagements qui reposent sur les principes de la R publique fran aise Une tude sur la pratique juris prudentielle que j avais eu locca sion de r diger en mars 1995 m avait amen constater que si la loi et le r glement ne pr cisaient pas les fonc tions des directeurs g n raux les juri dictions elles les caract risaient d s lors qu elles devaient servir de mise en cause de ces cadres territoriaux Il existait un cart consid rable entre la r gle g n rale crite et la pratique jurisprudentielle C est cela qui a amen les directeurs g n raux s interroger en tant que professionnels sur la n cessit de cla rif
325. osif dans une maison et de rendre au diable la monnaie de sa m chancet Il est 9 h OO encore quand le deuxi me chelon en arrivant au carrefour qu il est cens occuper dis cr tement tombe dans une embuscade aussi spon tan e qu efficace l chelon de t te ayant t surpris dans le dos Nous sommes pris sous un feu crois violent d armes l g res de mitrailleuses et de lance roquettes antichar Les personnels ont d barqu des v hicules et ripostent appuy s par les mitrail leuses des VAB Tr s vite nous avons un deux puis trois bless s Une solution s impose la plus auda cieuse mais qui peut s av rer tre la plus efficace II s agit de s emparer de la position la mieux tenue par les rebelles qui connaissaient leurs lettres puisque c est la meilleure les hauts b timents de l h pital militaire C est l assaut de la section du capitaine Y Maison par maison elle progresse sur 150 m tres pour at teindre enfin le b timent principal qu il faudra conqu rir ensuite pi ce par pi ce cette occasion deux re belles enverront un civil non combattant une femme r cup rer l arme d un sniper abattu par des tireurs d lite de la section L chet supr me Non simple ment une autre philosophie de la guerre Il a fallu se r soudre tirer dans le fusil Bient t le b timent est pris et les assaillants s enfuient Pour conqu rir l h pital il nous aura fallu trois heures qui ont sembl trois m
326. ou morales dans le d lai dun mois compter de cette publication de d f rer cet acte au Conseil d tat Le recours des personnes physiques ou morales est recevable si elles justifient d un int r t agir qu aux termes de l article 177 de cette m me loi Si le Conseil d tat constate qu un acte pr vu l article 140 d nomm loi du pays contient une disposition contraire la Constitu tion aux lois organiques ou aux engagements internatio naux ou aux principes g n raux du droit et ins parable de l ensemble de l acte celle ci ne peut tre promulgu e Si le Conseil d tat d cide qu un acte pr vu l article 140 d nomm loi du pays contient une disposition contraire la Constitution aux lois organiques ou aux engagements internationaux ou aux principes g n raux du droit sans constater en m me temps que cette disposition est ins pa rable de l acte seule cette derni re disposition ne peut tre promulgu e 2 Consid rant que sur le fondement de l article 140 de la loi organique du 27 f vrier 2004 l assembl e de la Poly n sie fran aise a adopt le 1 d cembre 2011 une loi du pays relative au personnel des entit s dont la Polyn sie fran aise reprend les missions dans le cadre d un service ou d un tablissement public administratifs en applica tion des dispositions de l article LP 1212 5 du Code du travail de la Polyn sie fran
327. ous l auto rit de procureur g n ral de Paris On notera qu un projet de loi ult rieur pr cisera le champ de comp tence de ce Parquet ma s que surtout les textes concernant la fin du cumul des mandats et de leur dur e qui constituent incontestablement un l ment tr s important de ce grand dossier sensible n ont pas encore t pr sent s Les discussions ne font donc que commencer 3 Martin Hirsch Le Monde du 17 avril 2013 Rendons enfin transparents les revenus des lus et des hauts fonctionnaires Jacky Simon est inspecteur g n ral honoraire m diateur honoraire de l ducation nationale et auteur d articles sur la d ontologie des cadres publics notamment dans l ouvrage qu il a coordonn intitul La d ontologie des cadres publics juil let 2012 Sc ren l Auteurs Pierre Verdier Michel Eymenier Broch 200 pages environ Format 16 x 24 cm ISBN 978 9 7013 1783 0 R f rence 191 CNQ 199 Date de parution Mai 2019 Prix public unitaire TTC TVA 5 5 32 50 de l enta te e Une nouvelle dition enrichie e Des comptes rendus d exp riences amorc es dans les d partements Encore plus de conseils pratiques et des mises en garde Un dossier l gislatif autour de la loi du 5 mars 2007 e Une bibliographie toff e POUR COMMANDER CONTACTEZ NOTRE SERVICE RELATION CLIENT e 03 83 38 83 83 du lundi au vendredi de 8 H 12 H et de 13H 17 H 30 e
328. ouvelles r gles de nouveaux principes je pense no tamment ce que la convention euro p enne des droits de l homme apporte est un enrichissement aussi Limpar tialit cela ne veut pas dire ne pas prendre parti Chacun dans l exercice de ses fonctions au quotidien pour servir l int r t g n ral pour mener bien la mission de service public dont il a la charge ou laquelle il contribue doit prendre parti mais ce unique ment en fonction des l ments perti nents pour cette d cision ou ce choix ni pr jug ni pr jugement ni opinion pr con ue Mais tout cela n a de valeur qui si les principes qui encadrent l ac tion servent l efficacit de celle ci Plusieurs outils sont la disposi tion la fois de l administration de l institution elle m me et de ceux qui la servent Ils renvoient trois pos sibilit s celle de la pr vention celle de la r pression quand la pr vention n a pas suffi mais surtout et de plus en plus celle de l ducation La pr vention est au c ur des en jeux actuels qui int ressent la d ontolo gie parce qu on veut pr venir les conflits d int r t on veut pr venir les situations dans lesquelles parce qu un agent aura t en porte faux au del de sa propre personne c est le service tout entier qui est disqualifi Mais parfois cela ne suffit pas Parfois d une certaine mani re par igno rance des questions parfois par l g re
329. ouvent dire que la relation du professeur l l ve est d nu e d affects C est l une id e convenue que ma propre exp rience ne recoupe pas Il est des l ves qui m meuvent des l ves qui m horri pilent des l ves que j affectionne des l ves dont le physique m me flatte mes yeux Oui il est de jeunes adultes au corps d sirable et au temp rament fort aimable Nier dans son for int rieur cette r alit est ce me semble perdre les moyens de la ma triser En tre conscient est le gage d une ma trise car ici l exigence de v rit rencontre ses limites Enseignant je ne saurais impo ser mes mois aux l ves ni briser leur Conseils et commissions dans les tablissements publics locaux d enseignement 4 dition e Un ouvrage pratique e Une nouvelle dition enti rement jour CA Ail cabltal de 19 ON 2 SDA AU capital DE Iz ZUS SOU i e La r forme des proc dures disciplinaires commission ducative e Une pr sentation technique des fiches pratiques galit de traitement Il faut une raison pr f rable pour ce faire et tels ne sont pas mes d sirs mes motions et mes sentiments J ai en Maison d Arr t enseign de jeunes l ves aux actes pass s terrifiants parricides meurtres viols actes de barbarie Inform de ces derniers je ny songeais pas sans troubles comment ces sympathiques l ves avaient ils t capables de pareils actes Perplexe
330. p rationnelle et le respect du droit il y a plus gagner tre exemplaire qu tre violent D s lors les subordonn s d veloppent naturellement une large empathie avec leur chef Cette imitation des comportements permet d effacer les doutes dans des domaines o l ducation manque et aide se forger des certitudes y compris des certitudes morales ce dont les hommes ont justement le plus besoin C est ainsi que l action par empathie permet d acqu rir des convictions tre un bon chef n cessite une rigueur de tous les ins tants Le moindre acte quotidien qui conduit d roger la r gle g n rale m me de fa on anodine d cale le responsable de la ligne mod le alors qu il est attendu comme la r f rence dans tous les domaines L impact de son comportement prend une dimension essentielle lors des missions op rationnelles car c est pr cis ment ce moment l que le chef confirme sa l gitimit aux yeux des hommes qu il commande Il se doit donc de s y tre tout particuli rement pr par Dans des condi tions op rationnelles potentiellement d stabilisantes l exemplarit duqu e d s le temps de paix est cruciale La confiance n e de la relation de mim tisme entre le chef est d autant plus n cessaire que la situation est dif ficile L attente des subordonn s envers le chef s accro t et ce dernier devient le p le de stabilit vers lequel les hommes se raccrochent tout moment Le chef est un reco
331. p tente pour conna tre de la contestation par M M du titre ex cutoire mis par la commune de Sainte Colombe D CIDE ARTICLE 1 La juridiction de l ordre judiciaire est comp tente pour conna tre du litige opposant M M la commune de Sainte Colombe Commentaire La d cision du Tribunal des conflits apporte une r ponse une ques tion de port e g n rale lorsqu une collectivit publique a d cid de mettre en uvre l gard de lun de ses agents la protection qui lui est due en application des dispositions de l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 et quelle est ainsi subrog e aux droits de l agent pour obtenir des auteurs des menaces ou attaques la restitution des sommes quelle lui a vers es quelle est la juridiction comp tente pour conna tre de l action engag e par l employeur public La r ponse apport e par le Tribunal des conflits conduit en quelque sorte ne pas tenir compte du mode de recouvrement de l ventuelle cr ance de la collectivit publique et d terminer la juridiction comp tente en fonction d un crit re unique la nature de l action principale qu aurait pu engager l agent En l esp ce un maire avait t condamn 8 mois d emprisonne ment avec sursis pour agression sexuelle l encontre d agents de la commune La collectivit locale l avait assign devant le tribunal de grande instance TGI pour obtenir le remboursement des sommes engag es pour assurer la d fens
332. personnalis e mais certains d entre eux n ont pas m nag leurs critiques voire leurs objec tions Rassembl s dans un mouvement atypique celui des d sob isseurs ils ont cr l poque un nouveau mode de contestation organis en r seau affirmant sa volont de s opposer aux r formes et s exprimant no tamment par un manifeste et dans des publications E REFUS PAR CES FONCTIONNAIRES d appliquer diff rentes mesures de la r forme d cid e parce qu ils contestent en particulier l utilit d in fliger une rallonge des l ves qui supportent d j mal une journ e ordi naire et craignent de les stigmatiser va les conduire ne pas effectuer une partie de leurs obligations statutaires de service et entra ner une r action banale de l administration du service public de l ducation qui proc de alors des retenues sur leur traitement pour absence de service fait Dans quel contexte juridique se situent ces agents de l tat d sireux de mani fester leur d saccord leur employeur Leurs actions sont elles compatibles avec la d ontologie de la profession On examinera successivement le prin cipe d ob issance du fonctionnaire puis les cas exceptionnels dans lesquels une d sob issance ponctuelle peut tre auto ris e et on tentera de situer les mouve ments de d sob isseurs cet gard Le devoir d ob issance principe structurel de la fonction publique fran aise
333. posent d une voix consultative Concours Arr t du 18 mars 2013 fixant les condi tions d organisation des concours ainsi que la composition et le fonctionnement du jury pour le recrute ment des assistants de service social des administrations de l tat pour les services et tablissements publics relevant des minist res charg s de l ducation natio nale et de l Enseigne ment sup rieur et de la Recherche JO 27 mars texte n 9 Cet arr t pr voit notam ment que plusieurs recteurs d acad mie ou vice recteurs peuvent mettre en place une organisation commune pour ces concours Lorga nisation mat rielle des preuves et la nomination des jurys font alors l objet d une d cision commune des organisateurs La liste de classement des laur ats est tablie par le jury pour chaque acad mie ou vice rectorat concern Arr t du 18 mars 2013 fixant la compo sition et le fonction nement du jury du concours de recrute ment des conseillers techniques de service Les Cahiers de la fonction publique n 337 social des administra tions de l tat pour les services et ta blissements publics relevant des ministres charg s de l ducation nationale et de l Ensei gnement sup rieur et de la Recherche JO 27 mars texte n 10 D fense D cret n 2013 247 du 25 mars 2013 modifiant la partie r glementaire du Code de la d fense relative l Institut des hautes
334. priorit s pour la prochaine ann e scolaire mise en place de la formation des enseignants r novation du premier degr mise en uvre de l cole num rique r duction du d crochage scolaire d veloppement de l ducation artistique et culturelle Le ministre Vincent Peillon a par ailleurs rappel la cr ation de postes Pour la seule rentr e prochaine sont cr s 6 770 postes quivalents temps plein ETP d enseignants dans les coles et les tablissements scolaires publics gt 3 000 postes ETP dans le premier degr pour accompagner l accueil des l ves am liorer le remplace ment et permettre la mise en place des dispositifs scolarisation des enfants de moins de trois ans et plus de ma tres que de classes gt 3 770 postes ETP dans le second degr en priorit pour le coll ge gt 350 emplois d auxiliaires de vie sco laire AVS suppl mentaires gt 50 emplois d assistants sociaux Premi re des cinq priorit s Recons truire la formation professionnelle des m tiers du professorat et de l duca tion avec la cr ation des coles sup rieures du professorat et de l ducation ESPE et la mise en uvre des masters vocation professionnelle M tier de l enseignement de l ducation et de la formation MEEF Il s agit d une part de favoriser l accueil l accompagnement et la formation des futurs professeurs de relancer la formatio
335. priv e en informer pr ala blement le garde des sceaux ministre de la Justice La m me obligation s applique pendant cinq ans au magis trat ayant d finiti vement cess ses fonctions Le garde des sceaux ministre de la Justice peut s opposer l exercice de cette activit lorsqu il estime qu elle est contraire l honneur ou la probit ou que par sa nature ou ses conditions d exer cice cette activit compromettrait le fonctionnement normal de la Justice ou porterait le discr dit sur les fonctions de magistrat 2 le Recueil des obliga tions d ontologiques des magistrats en ligne sur le site du Conseil sup rieur de la magistrature Avril 2013 53 an ia E m fab Pa Q Q 0 i e amp Q O Te Q 2 D Qu E 8 FOCUS Fonctions publiques de l tat et territoriale Sommaire D ontologie et discipline par Serge Salon Inspecteur g n ral honoraire des postes et t l communications galit professionnelle dans la fonction publique par Serge Salon Inspecteur g n ral honoraire des postes et t l communications 58 V rit sur les effectifs territoriaux par Bruno Malhey Directeur g n ral des services du Syndicat dagglom ration nouvelle de Marne la Vall e 54 Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 D ontologie et discipline Auteur Serge Salon Inspecteur g n ral honoraire des postes et t
336. ptions sur la liste d aptitude ne peut exc der de plus de 50 p 100 celui des titularisations pr vues en application du 2 du pr sent article 2 Consid rant qu en application de ces dispositions M B pro fesseur certifi hors classe de sciences conomiques et so ciales au lyc e variste Galois de Sartrouville a pr sent le 2 octobre 2004 sa candidature l inscription sur la liste d ap titude pour l acc s au corps des professeurs agr g s au titre de l ann e scolaire 2005 2006 dans la discipline des sciences conomiques et sociales que le 24 f vrier 2005 le recteur de l acad mie de Versailles a propos sa candidature en troisi me rang sur quatre propositions que saisi de quarante quatre propositions d inscription au plan national le coll ge des ins pecteurs g n raux de la discipline des sciences conomiques et sociales a le 8 avril 2005 mis un avis tr s favorable sur vingt cinq d entre elles et un avis seulement favorable sur no tamment la candidature de M B que par un arr t du 4 mai 2005 pris apr s consultation de la commission administrative paritaire nationale du corps des professeurs agr g s le mi nistre de l ducation nationale de l Enseignement sup rieur et de la Recherche a d cid d inscrire sur la liste d aptitude six professeurs certifi s hors classe que M B n en faisant pas partie il a form le 4 juillet 2005 un recours gracieux auquel le ministre na p
337. que savoir gt la convention n 151 sur les relations de travail dans la fonction publique adopt e en 1978 gt la recommandation n 159 sur les relations de travail dans la fonction publique galement adopt e en 1978 gt la convention n 154 sur la n gociation collective adopt e en 1981 gt la recommandation n 163 sur la n gociation collec tive adopt e en 1981 Il s agit de la premi re tude d ensemble portant sur ces conventions et recommandations Elle porte principalement sur les droits de n gociation collective dans l administration publique Elle couvre aussi d autres sujets comme la consul tation les droits civils et politiques des agents publics les fa cilit s accorder aux repr sentants syndicaux la protection contre les actes de discrimination et d ing rence et les m ca nismes pour le r glement des diff rends Un certain nombre de syst mes nationaux sont pr sent s de fa on approfondie L tude comprend les parties suivantes gt les droits syndicaux et les facilit s dans l administra tion publique gt la n gociation collective dans la fonction publique gt le r glement des conflits dans la fonction publique gt les volutions positives et difficult s en mati re de rati fication gt les observations des organisations des employeurs et des salari s L tude est une mine de renseignements sur les pra tiq
338. que l innova tion technologique mais aussi culturelle la recherche d veloppement l enseigne ment sup rieur le rayonnement inter national Ces fonctions ne peuvent tre assum es et port es que par des entit s urbaines fortes en coh rence avec les r gions Lobjectif n est pas d aboutir une m tropolisation o Lyon se retrouverait en concurrence avec Marseille comme Barcelone l est par rapport Madrid Pour nous tous les territoires de France ur bains ou ruraux sont importants et tous ont besoin que nos grandes villes soient moteurs en mati re de recherche et d en seignement sup rieur de transition ner g tique d innovation et de comp titivit Elles devront galement r pondre aux attentes de leurs habitants en mati re de cadre de vie et de logement notamment La Cour des comptes incite l tat tre pr sent au capital des entreprises indus trielles de d fense quelques semaines de l organi sation l Assembl e nationale d un d bat sur les conclusions du Livre blanc sur la d fense programm en mai Ce mois ci sur connexite fr et quelques mois de la pr sentation dela loi de programmation militaire annonc par le ministre de la D fense Jean Yves Le Drian pour la fin du mois de juillet et de son examen par les parlementaires l automne la Cour des comptes a rendu public le 9 avril un rapport sur les fai blesses de l tat actionnaire d entreprises industriell
339. que qui permet un agent ou d un groupe d agents de se retirer d une situation de travail dont ils ont un motif raisonnable de penser qu elle pr sente un danger grave et imminent pour la vie ou la sant de chacun d eux D ailleurs ce sont des rapports pas toujours d tendus quentretiennent les d sob isseurs avec les organisations syndicales les tats majors de celles ci se montrant d sorient s voire hostiles cette nouvelle forme d action revendi cative En tout tat de cause la d sob is sance p dagogique va entra ner une absence de service fait qui engendrera une retenue sur traitement Ainsi en a jug le tribunal administra tif de Montpellier 21 septembre 2011 n 0902402 et n 0900755 en rejetant des demandes tendant l annulation de d cisions par lesquelles l inspecteur d acad mie avait proc d sur le fonde ment de l article 4 de la loi du 29 juillet 1961 de finances rectificative pour 1961 des retenues sur traitement pour ab sence d ex cution des obligations de ser vice en mati re d aide personnalis e aux l ves rencontrant des difficult s dans leurs apprentissages Le requ rant ayant l appui des pour vois en cassation quil a form s contre ces jugements pos la question de la conformit de cet article 4 aux droits et libert s garantis par la Constitution il a donn l occasion au Conseil d tat 16 mai 2012 n 354179 de rappeler que le
340. r la strat gie globale de l op ration enti re C est la raison pour laquelle afin de pr server tant la libert d action de la force que sa l gitimit chaque militaire en situation de com mandement doit absolument se consid rer comme un relais m diatique potentiel de cette l gitimit Aujourd hui la confidentialit de l action publique n existe plus Lomnipr sence de la bulle m diatique dans tous les do maines de la vie et le r tr cissement des distances par la tech nique a transform le monde en village m diatique Toute d ci sion toute action publique finissent par tre connues cout es d crypt es et jug es au tribunal du peuple Si ces d cisions sont en accord avec les valeurs partag es elles pourront tre vrai ment efficaces Dans le cas contraire elles prendront le risque d tre rejet es Dans cette perspective la vision du terme est essentielle Trop souvent la recherche de l efficacit tactique tout prix court terme peut conduire prendre des d cisions contraires l thique dont les cons quences se paient dans le long terme Ce fut le cas de l emploi de la brutalit et de la tor ture au cours de la bataille d Alger La bataille fut gagn e mais la guerre fut perdue Ainsi les succ s obtenus sur le terrain s av reront inutiles puisque les choix politiques qui s ensuivront conduiront finalement aux accords d vian sans qu aucun b n fice durable strat gique ou poli
341. r s rapidement dans son premier chapitre voil les missions qui incombent l enseignant Ce que j entends par minimalisme d ontologique c est une d ontologie qui ob irait trois caract ristiques Premi re caract ristique pas trop de recommandations pas trop de normes un principe de sobri t nor mative Ce qui est au fondement de mon principe de sobri t normative c est que trop de normes rendraient le code de d ontologie peu maniable peu op ra toire peu utilisable finalement Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Deuxi me caract ristique pas d obligation extravagante mais tout au contraire des obligations qui peuvent tre raisonnablement impos es et accep t es par tous Ce qui est en jeu ici c est un principe de stabilit qui n est pas une vertu des personnes mais des syst mes Une d ontologie enseignante ne nous dirait pas que les enseignants doivent tre des saints mais qu ils seraient suffi samment moraux dans l exercice de leur mission Troisi me caract ristique une d ontologie enseignante devrait faire silence sur deux choses sur les raisons d entrer dans le m tier sur les mobiles qui nous ont pouss s entrer dans le m tier et sur la figure du ma tre id al Toute d ontologie moderne d une certaine mani re doit tre structur e partir d un silence Une d ontologie permet d avoir des consensus au sein de groupes professionnel
342. r side dans une d cision du Conseil d tat du 2 novembre 1966 Dessendier au recueil p 580 Invo quant l ill galit des arr t s minist riels relatifs lorganisation provisoire de l enseignement dans les coles normales sup rieures d ducation physique le requ rant avait cess d assurer le service d enseignement dont il tait charg La d cision mentionne que tout fonctionnaire est tenu de se conformer aux ordres qu il re oit de ses sup rieurs hi rarchiques sauf si ces ordres sont manifestement ill gaux et en outre de nature compro mettre gravement un int r t public elle rel ve que ces deux derni res conditions n taient pas r unies en ce qui concerne l ex cution des arr t s consid r s Dans quelles situations exceptionnelles est il possible que le fonctionnaire puisse d sob ir L exception qui confirme la r gle Dans le cas o l ordre donn est mani festement ill gal et de nature com promettre gravement un int r t public le fonctionnaire ne doit pas se confor mer aux instructions de son sup rieur hi rarchique L article 28 de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonc tionnaires a repris tardivement car la formule ne figure pas dans les statuts g n raux du 19 octobre 1946 et du 4 f vrier 1959 une d cision du 10 no vembre 1944 de la section du conten tieux du Conseil d tat Langneur au Les Cahiers de la fonction publique n
343. r ce sujet la France est en retard Il existe il est vrai une relative indiff rence ou en tout tat de cause un certain d faut de vigilance sur ces questions les r gles du jeu sont lacunaires et en tout cas trop rarement explicit es les dispositifs pr ventifs limit s les d marches d ontologiques encore trop souvent absentes Il existe ainsi une r elle solitude d ontologique des acteurs publics qui sont trop sou vent livr s eux m mes mais aussi paradoxalement une forte r ticence de certains d entre eux clarifier les r gles du jeu Cette situation peut favoriser des arran gements discrets et parfois inavouables avec la simple morale Une v ritable strat gie de pr vention des conflits d in t r ts doit donc tre d velopp e Notre pays mest pas d pourvu d atouts en cette mati re Il dispose notam ment d une fonction publique de qualit Le syst me dit de la carri re conduit en outre la tr s grande majori t des fonctionnaires effectuer l int gralit de leur par cours professionnel au sein de la fonction publique ce qui limite les risques de conflits d int r ts Notre pays dispose d un autre atout non n gligeable en se basant sur les grands principes sur lesquels prennent appui nos services publics la jurisprudence a pr cis depuis de nombreuses ann es les r gles applicables aux agents publics et elle a dessin les lignes de conduite suivre sur des sujets tels que
344. ra res pectable respect e et sans doute mieux aim e E Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 LE TEMPS EST VENU D INTRODUIRE UNE D ONTOLOGIE DANS LES M TIERS DE L ENSEIGNEMENT Auteur Eirick Prairat Universit de Lorraine Institut universitaire de France IUF L instabilit croissante des situations de travail l affai blissement des pr rogatives statutaires ou encore la lente rosion de la l gitimit traditionnelle de l cole sont autant d l ments qui militent aujourd hui en fa veur de l introduction d une d ontologie dans les m tiers de l enseignement La perspective minimaliste d fendue dans la derni re section de cet article est sans doute la forme de r gulation la plus appropri e au fait du pluralisme qui caract rise le monde enseignant actuel QU EST CE QU UNE D ONTOLOGIE PROFESSIONNELLE Pr cisons d j ce point Une d ontologie est un ensemble de normes et de recommandations propre une profession et cens garantir la qualit du service qu elle doit rendre Elle nma pas une vocation sp cula tive mais une vis e pratique en d finissant un socle commun de r gles et de principes Mais on ne com prend vraiment ce qu est une d ontologie c est dire que l on en mesure vraiment les enjeux que si nous compl tons cette d finition par une r flexion sur les fonctions Prairat 2009 19 20 Elle r pond en fait une triple demande D finir une id
345. rant dans ses guides m thodolo giques et rappel s chaque inspecteur nouvellement nomm Elle a d cid d aller plus loin en les r unissant dans un document officiel et public car un fort renou vellement du corps des modalit s d intervention plus diverses une perception plus aigu des situations risque avaient fait ressentir le besoin d une r flexion collective et d une formalisation J LABORATION DE LA CHARTE de d ontologie de l IGAENR a pris toute l ann e scolaire 2011 2012 afin d en favoriser l appropriation par l ensemble du corps Un atelier sur les questions de d ontologie a d abord t organis lors du s minaire de rentr e puis la r flexion s est poursuivie avec des inspecteurs vo lontaires En mars un projet de charte a t envoy tous les membres du service qui ont pu faire part de leurs observa tions et en mai une synth se de ce travail a t pr sent e aux inspecteurs r unis en assembl e L association professionnelle de lIGAENR a approuv sans r serve la d marche et a t troitement associ e la r daction Le texte d finitif a t adopt en juillet pour entrer en vigueur la rentr e 2012 tre irr prochable dans la conduite de ses missions La pr occupation de lIGAENR est d tre irr prochable dans la conduite de ses mis sions d viter que lon puisse discr diter ses travaux comme peuvent ventuelle ment chercher le faire ceux qui font l objet d un con
346. ranties accord es aux enseignants lus les services de sant en faveur des personnels et des l ves les vacataires et agents non titulaires de l enseignement sup rieur et de la recherche les d penses de personnel des organismes de recherche les retraites Les indications contenues dans une r ponse une question crite d un par lementaire sont d pourvues de valeur r glementaire CE 13 d cembre 1996 Commune de La Seyne sur Mer mentionn dans les tables du recueil Lebon n 125022 Forfait horaire consacr au sport scolaire par les ensei gnants d ducation physique et sportive Question crite n 11755 de Mme Catherine Beaubatie publi e au JOAN du 27 novembre 2012 R ponse du ministre de l ducation nationale publi e au JOAN du 19 f vrier 2013 Question Mme Catherine Beaubatie appelle l attention de M le ministre de l ducation nationale sur la p rennisa tion du forfait de 3 heures consacr au sport scolaire dans le service hebdoma daire de tous les enseignants d ducation physique et sportive du second degr Le sport scolaire rassemble pr s de 25 des l ves scolaris s dans le second degr de l acad mie de Limoges L engagement de tous ces jeunes dans une pratique volontaire montre toute la confiance et la satisfaction qu ils placent tout comme leurs parents dans ce dispositif du ser vice public d ducation Le sport scolaire joue un r le fondamental dans l acc s de
347. re de l Institut universitaire de France 5 1 Focus Focus fonctions publiques de l tat et territoriale 55 D ontologie et discipline par Serge Salon Inspecteur g n ral honoraire des postes et t l communications galit professionnelle dans la fonction publique par Serge Salon Inspecteur g n ral honoraire des postes et t l communications 57 V rit sur les effectifs territoriaux 7 par Bruno Malhev Directeur g n ral des services du Syndicat d agglom ration nouvelle de Marne la Vall e Focus fonction publique hospitali re 61 De la d ontologie du directeur d h pital par Fran ois B rard chef du service de certification des tablissements de sant Haute autorit de Sant Focus ducation nationale Quand les enseignants d sob issent par Jacques Veyret Inspecteur g n ral honoraire de l administration de l ducation nationale et de la Recherche 68 La charte de d ontologie de Pinspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la recherche par Henri Peretti Inspecteur g n ral de l administration de l ducation nationale et de la Recherche Adjoint au chef du service de lIGAENR 70 Confiance souplesse et respect La petite thique de l enseignant par Beno t Charuau professeur agr g de philosophie L actualit juridique p4 1 Questions parlementaires et r ponses minist rielles sa Jur
348. relationsclients berger levrault fr pe boutique berger levrault fr ns Berger L vtrault 755 800 646 RCS Paris Locataire G rant Convergence Applications Berger Levrault 2013 SA au capital de 19 203 360 5076 Paris Si ge social 104 avenue du Pr sident Kennedy 7 HUE FST AL X AI FLE SONFS Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 11 12 La d ontologie face la fonction publique Extraits du colloque des Cahiers de la fonction publique Le colloque sur la d ontologie organis le 12 avril dernier au Conseil d tat par Les Cahiers de la fonction publique a tenu toutes ses promesses Le pr sident de s ance Bernard P cheur Conseiller d tat pr sident de la section de l adminis tration du Conseil d tat ainsi que les intervenants Mattias Guyomar Conseiller d tat pr sident du comit de r daction des Cahiers de la fonction publique Jacques Arrighi de Casanova pr sident de la Commission de d ontologie Hugues Clepkens ancien administrateur territorial cor dacteur de la Charte de la d ontologie des directeurs des collectivit s territoriales Fran ois B rard chef du service certification des tablissements de sant Haute autorit de sant et Eirick Prairat professeur de sciences de l ducation l Universit de Nancy 2 ont chacun donn leur vision de la d ontologie dans la fonction publique dans toutes ses composantes tat territori
349. rence au sens du service public ne peut combler Plus largement j avais d j constat cet effritement tout au long de ma carri re pro fessionnelle Le service de l tat et plus largement celui de la sph re publique n est plus la passion de servir une cause comme au d but du XX si cle mais d embrasser tout simplement une profession Selon un r cent son dage l ensemble des Fran ais ressentent une moindre vocation pour une carri re publique sondage cabinet Deloitte octobre 2012 Le spectacle permanent donn 35 4 thique et performance en management public n 140 revue fran aise d administration publique par les lites politiques n est pas de nature donner le moral ni surtout l exemple aux serviteurs de l tat Mais peut tre plus gravement la mise en cause depuis quelques ann es de la validit d un secteur pu blic certes non exempt de critiques a t de nature donner l impression que tout se vaut et que l approche financi re et mon taire est la toise ultime de l action pu blique Il ne s agit pas d tre na f et de nier l importance de certains ressorts de l action individuelle et collective mais comme le rappelle Octavia Paz quand on com mence penser que toutes les opinions ont la m me valeur il ny a plus d erreur ni de v rit in Le Monde des d bats novembre 1993 cela il faut ajouter le d veloppement d un mana gement inspir du
350. reproduit le texte de la Charte de d ontologie des membres de la juridiction administrative et les avis rendus par le coll ge qu elle institue Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 2013 51 9 Ordonnance du 22 d cembre 1958 n 58 1270 portant loi orga nique relative au statut de la magistrature 6 Ce point ne sera pas ici abord voir l avis ci apr s reproduit 7 RFDA 2007 p 342 commen taire J L Autin et F Sudre Cet avis suscite quelques questionnements en parti culier quant l articulation entre les exigences de l ind pendance de la juridiction administrative et l exercice par le juge du m tier d avocat d un c t et d un autre c t quant au positionnement du coll ge de d ontolo gie dans la d marche d ontologique engag e au sein de la juridiction administrative Le magistrat sinon auteur du moins concern par la saisine dispose d une r ponse claire et nette son interrogation L inscription au barreau d un magistrat administratif en disponibilit dans le ressort du tribu nal o il a exerc ses fonctions il y a plus de huit ans ne para t nullement en elle m me de nature emporter de tels risques soit porter atteinte la dignit de ses anciennes fonctions ou affecter le fonctionne ment et l ind pendance de la juridiction administra tive Sans conna tre les d tails du cas l origine de la saisine mais d s lors que l on
351. res au sein desquelles si gent des lus locaux l examen des contrats territoriaux de sant En revanche compte tenu des enjeux d am nagement du territoire que re couvre l organisation de l offre hospita li re le rapport invite une informa tion plus forte et en amont des lus r gionaux d partementaux et locaux Il invite une coordination entre les projets r gionaux de sant arr t s par les ARS et les sch mas de coh rence territoriale SCOT Afin de restaurer la confiance et une gouvernance plus partag e le rapport invite notamment la cr ation d un conseil d tablissement qui remplacerait le conseil de surveillance et serait dot de pouvoirs tendus Ces d lib rations couvriraient les questions strat giques patrimoniales financi res le projet tablissement les contrats plurian nuels d objectifs et de moyens Cette instance inclurait des lus y compris r gionaux pour les CHU au c t des personnels m dicaux non m dicaux des personnes qualifi es et des repr sentants des usagers La direction des tablissements serait organis e autour d un noyau dur r introduisant la sph re m dicale tout en pr servant les comp tences g n rales de gestion du directeur Br ves REGARDS CROIS S DE CHEFS D TABLISSEMENTS ET CONSEILLERS PRINCIPAUX D ORIENTATION CPE DANS LE SECOND DEGR PUBLIC Ce dossier valuations et statistiques n 201 de la Direction de l
352. res d cennies la guerre a profond ment chang de nature et l int r t op ration nel passe aujourd hui d abord par la ma trise de l emploi de la force et son adaptation au plus juste niveau de pro portionnalit Il ne s agit plus de d truire l adversaire mais de le contraindre changer d attitude Le t moi gnage de ce jeune lieutenant au Tchad dans les ann es soixante dix en donne une belle illustration 7 Roger Pol Droit L thique expliqu e tout le monde ditions du Seuil 2009 8 T moignage recueilli aupr s du g n ral de corps d arm e M Stouff retrait Il tait lieutenant l poque Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 2013 47 48 T moignage Tchad ann es soixante dix Je commande un poste isol dans le centre du Tchad 150 km de piste du poste de commandement PC de mon capitaine Outre ma section compos e de quarante six soldats fran ais aguerris et disciplin s en op ration depuis pr s d un an la compagnie est aussi compos e d une section de l arm e tchadienne command e par des sous officiers fran ais et d une section de garde nomade enti rement d di e la protection de la sous pr fecture locale Ces derni res semaines la situation a bien volu gr ce l engagement militaire qui porte enfin ses fruits Les prin cipales bandes rebelles qui paralysaient le pays et terrori saient la population dans toute la moiti sud du Tchad
353. responsabilit attach es leur exercice Cela tant l option minimaliste que nous d fendons ob it trois principes Un principe de sobri t normative Les normes ne doivent pas tre trop nombreuses Il doit s agir d un texte court articul autour de quelques articles clefs d un texte de r f rence sur lequel on peut prendre appui pour s orienter et faire des arbitrages Un principe de stabilit Les obligations ne doivent pas tre chim riques mais raisonnables pour pouvoir tre impos es tous Ce qui est ici en jeu est moins une exigence de r alisme qu une requ te de stabilit au sens o l entend Rawls Pour ce dernier des institutions justes sont dites stables lorsqu elles permettent d acqu rir un sens suffisant de la justice et peuvent faire l objet dun consensus dans une soci t plurielle 2006 179 183 Une d ontologie ne travaille pas faire des saints mais donner l en semble des membres d une profession un sens suffisant de la morale La r flexion et l agir thiques requi rent toujours ne l oublions pas une morale d j l qui lui donne son contexte de sens Canto Sperber 2001 73 Un principe de neutralit Enfin le minimalisme d ontologique est une option qui fait silence sur l excellence p dagogique et sur les mobiles de l engagement professionnel c est dire sur ce qui atteste de l irr ductible diversit qui d finit aujourd hui la communau
354. ropos es par le partenaire choisi par le minist re Cependant l offre faite aux personnels doit tre la plus ho mog ne possible dans l ensemble des acad mies c est pourquoi en cas de non adh sion au dispositif propos les acad mies doivent offrir leurs personnels ligibles la possibilit de rencontrer le m decin de pr vention de l acad mie et le cas ch ant de b n ficier d une visite de m decine sp cialis e En juin 2012 on recen sait 12 acad mies ayant adh r au dispositif Il est pr vu que d autres acad mies adh rent au dispositif compter de la rentr e scolaire 2013 Personnels du service de sant scolaire en faveur des l ves Question crite n 03022 de M Alain Fauconnier publi e dans le JO S nat du 8 novembre 2012 R ponse du ministre de l ducation nationale publi e dans le JO S nat du 10 janvier 2013 Question M Alain Fauconnier attire l at tention de M le ministre de l ducation nationale sur le devenir des infirmi res de l ducation nationale Selon le syndicat national des infirmier e s conseiller e s de la sant SNICS le projet pr sent le 23 juillet 2012 l occasion de la concer tation sur l cole pr coniserait de balayer la sp cificit de la profession aupr s des l ves en imposant une vision globale de sant publique partir de laquelle seraient d finies de nouvelles missions Ainsi il s agirait notamment de faire dispara tre subreptice
355. rreur de droit d s lors qu elle reposait sur une appr ciation irr gu li re de ses aptitudes p dagogiques sur la base d une note reconduite l identique depuis sa derni re inspection p da gogique intervenue plusieurs ann es auparavant qu en re tenant pour carter ce moyen que la notation p dagogique ne constitue que l un des crit res d appr ciation des m rites d un candidat l inscription sur une liste d aptitude alors qu une irr gularit entachant la notation p dagogique au vu de laquelle notamment une telle appr ciation est por t e est de nature vicier cette derni re le tribunal adminis tratif de Paris a commis une erreur de droit que d s lors et sans qu il soit besoin d examiner les autres moyens invo qu s par M B celui ci est fond demander l annulation du jugement attaqu 9 Consid rant qu il y a lieu dans les circonstances de l esp ce de r gler l affaire au fond en application des dispositions de l article L 821 2 du Code de justice administrative Sur les conclusions fin d annulation de l arr t du 4 mai 2005 du ministre charg de l Education nationale 10 Consid rant en premier lieu que M Pierre Yves C direc teur des personnels enseignants avait re u d l gation de signature par arr t du 19 avril 2004 publi au Journal of ficiel de la R publique fran aise du 22 avril 2004 l effet de signer au nom du ministre de l ducation nationale tous
356. rtie d une offre de soins d s lors que les conditions de son fonc tionnement ne sont pas r unies gt le principe de neutralit am ne une n cessaire prise en compte des convictions religieuses ou poli tiques des patients d s lors que cela ne cause de troubles l organisation et la qualit des soins Au del de ces principes vocation essentiellement juridique le respect des droits des patients et de sa s cu rit constitue une nouvelle donne pour l exercice des hospitaliers Le renforcement de la place du patient et de ses droits en particulier avec la loi du 4 mars 2002 constitue un nouveau corpus de valeurs orientant de fait l ac tion et les pratiques des hospitaliers v Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 2013 61 gt reconnaissance des droits des pa tients notamment l acc s son dossier une information claire et compr hensible gt d veloppement d une r flexion thique sur les questions de fin de vie ou de bio thique qui a t ren forc e comme un axe prioritaire des missions des h pitaux gt renforcement de la culture qualit et gestion des risques dans les ta blissements de sant accentu par la r cente loi dite HPST H pital patients sant et territoires de 2009 L environnement hospitalier en perp tuelle volution Toutefois depuis une vingtaine d an n es le service public de la sant est sou mis
357. rtificielle avec don neur puis donne la parole aux enfants eux m mes Mon p re c est mon p re l histoire singuli re des enfants con us par ins mination artificielle avec donneur Par Jean Loup Cl ment d L Harmattan coll Sant soci t s et cultures 2012 269 pages 27 euros Him me L ETE E m LES POUVOIRS DU CHEF D TABLISSEMENT AUTORIT L GITIMIT LEADERSHIP Aujourd hui le chef d tablissement exerce un m tier qui conna t d importantes modi fications car au fil des ans et notamment depuis le d but des ann es 2000 divers l ments ont trans form la direction scolaire C est ainsi que le chef d tablissement doit dor navant construire sa l gitimit m me s il dispose toujours d une autorit l gale et agit encore comme un repr sentant de l tat Pour d finir son action il lui faut d sormais trouver un quilibre entre exercice formel ou informel du pouvoir et jeux d influences r ciproques Les pouvoirs du chef d tablissement autorit l gitimit leadership Par Michel Bastrenta Romuald Normand et Armelle Nou is d CRDP de l acad mie de Lyon r seau Sc ren coll Livres bleus 2013 128 pages 13 euros Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 ConneXit Le portail des nouvelles pratiques publiques La particularit des agents cat gorie B en question N 2 2 2 l occasion d une s ance de questions au Gouvernement
358. s 755 800 646 RCS Paris Si ge social 104 avenue du Pr sident Kennedy 75016 Paris Berger Levrault _ AVENIR EST AUX LEURS Sa AES POUR UNE D ONTOLOGIE ASSUM E DE LA FONCTION PUBLIQUE Auteur Jean Marc Sauv vice pr sident du Conseil d tat Bergson aimait faire remarquer que en temps ordinaire nous nous conformons nos obligations plut t que nous ne pensons elles Nul doute qu il en soit all ainsi de longue date en mati re de d ontologie de la fonction publique Celle ci n tait pas enseign e sui vant l id e selon laquelle il tait suffisamment pourvu cette ducation par le cercle familial et les autres exp riences de la vie Elle n tait pas non plus pens e de mani re compl te et syst mique Pourtant il appara t aujourd hui avec vidence que ce pr suppos doive tre renvers les fonctionnaires se conformeront d autant mieux leurs obligations qu ils les conna tront et les auront pens es m dit es et valu es La d ontologie entendue au sens de Jeremy Bentham qui est attribu e la paternit du mot comme la connaissance de ce qui est juste ou convenable rapport l activit profession nelle doit en effet tre au c ur de l action des fonctionnaires et plus particuli rement de ceux d entre eux qui exercent les respon sabilit s les plus importantes Pour atteindre cet objectif deux questions liminaires doivent tre r
359. s Une des premi res pr cisions atten dues consistera conna tre la r par tition de l effort budg taire entre les diff rents niveaux de collectivit s Les membres de la commission ont plaid pour un effort r parti entre niveaux et proportionnel non pas aux enveloppes de dotations per ues mais l ensemble soit des recettes soit des d penses de fonctionnement afin de neutraliser l in gale d pendance des collectivit s aux dotations de l tat Le pr l vement forfaitaire dont le montant reste cal culer serait ainsi plus quitablement r parti en tenant compte l ensemble de l ensemble de la situation financi re Vers l galit des territoires ministre de l galit des territoires et du Logement C cile Duflot a pr sent le 22 f vrier dernier Vesoul le rapport dont la r daction a t diri g e par l universitaire loi Laurent Alternant contributions d experts et r actions de responsables politiques le document a pour ambition de mettre en lumi re les continuit s et les ruptures contemporaines de l espace national les nouvelles in galit s territoriales qui affectent le bien tre des Fran a is e s Des recommandations abordent l ga lit sous trois angles intelligence capa cit et solidarit des territoires Sur le plan conceptuel les auteurs s attachent en premier lieu infirmer les fausses acceptations de l galit et tra duire son expres
360. s alors m me que beaucoup s inter rogent sur leur avenir et que circulent des rumeurs de reports d ex cution Jean Marc Ayrault a souhait rou vrir ce dossier tout en pr venant qu il faudrait imp rativement resserrer la contractualisation sur des projets porteurs de croissance demploi et de comp titivit La plupart des repr sentants asso ciations ont fait tat de leur parfaite conscience de la situation des finances publiques tout en acceptant de s engager dans un effort suppl mentaire d s lors que celui ci restait soutenable Beaucoup ont n anmoins soulign qu il ne serait pas possible d aller plus loin sans d gra der la capacit d investissement des col lectivit s et la qualit des services publics locaux Le pr sident de l Association des maires de France AMF Jacques P lissard a notamment fait tat d une d marche constructive mais exigeante des asso ciations tout en se f licitant des contre parties aux r ductions des dotations pro pos es par le Gouvernement ainsi qu aux annonces positives faites sur plusieurs sujets agence de financement fonds d pargne Les repr sentants des associations du bloc local ont plaid d une seule voix pour une r partition quilibr e de la r duc tion des dotations proportionnelle l ensemble des d penses de chaque col lectivit et non aux seules enveloppes per ues de dotation globale de fonction nement DGF Le pr sident de l Associ
361. s dem en ce qui concerne l Asso ciation des maires de France AMF associ e depuis plusieurs semaines la mise en place de la loi noter enfin la pr paration par la Chancellerie d une circulaire d application de la loi qui sera diffu s e aux procureurs de la R publique destination des officiers d tat civil Voil pour les pr paratifs Concernant le livret lui m me apr s avoir envisa g sa multiplication par trois un pour les couples h t rosexuels deux pour les couples homosexuels selon leur lien avec l enfant la ministre a retenu finalement l option du livret unique un livret pour tous en quelque sorte mais adaptable aux situations le champ de r daction attribu aux offi ciers d tat civil tant sensiblement largi priori certaines mentions devraient dispara tre telles que celles pr cisant les liens entre les personnes m re ou p re pouse ou poux ou encore sur la page enfants 1 partie 2nde partie en cas de double nom de famille charge l agent de compl ter en fonction de la situation C t diteurs la fi vre monte l excitation est son comble et la mobilisation est totale Tous les moyens sont mis en uvre afin que les premiers livrets de famille pour tous soient remis aux tout nouveaux mari s Parmi eux Saint tienne deux couples homosexuels en b n ficieront d s le mois de juillet Guy Malherbe Avril 20
362. s de professions qui sont travers s et travaill s par la plura lit et la diversit Et cela pour une raison simple c est qu il est beaucoup plus facile de fonder des accords sur des normes que de fonder des accords sur le sens des valeurs Une d ontologie ne peut pas se contenter d indiquer ou de r perto rier des valeurs Prenons l exemple du respect de l l ve belle recommandation Qu est ce qu elle veut dire si elle n est pas accompagn e d une norme qui tr s claire ment stipule les droits et les pr rogatives des l ves Respect de l l ve Qu est ce ce que cela veut bien dire s il n y a pas une norme qui stipule que cet l ve ne sera ni maltrait ni humili ni battu L his toire de l ducation montre qu au nom de cette belle maxime de cette belle valeur du respect de l l ve on a pu le rudoyer le fesser le maltraiter physiquement et d un autre c t au nom de cette m me valeur on a pu le laisser faire peu pr s tout et n importe quoi Les simples adh sions de principes des valeurs ne sont que des accords pos s sur le sable mou vant des repr sentations ce sont des consensus vides qui sont d pourvus de toute vertu op ratoire En d pla ant le lieu des accords sur le terrain des normes une d ontologie est un outil au service de l action ducative Dominique Baudis La d ontologie c est aussi une garantie pour le fonctionnaire sont les fonctionnaires
363. s elle r pond au souci d viter des dis criminations l encontre des employ s de l administra tion publique de la m me mani re qu l encontre des travailleurs du secteur priv notamment en mati re de n gociation collective de leurs conditions d emploi Cependant des modalit s particuli res peuvent tre pr vues pour les employ s publics La commission sou haite souligner que la n gociation collective loin de porter atteinte la qualit des services publics et l in t r t g n ral est un instrument susceptible de contri buer des relations de travail harmonieuses une plus grande efficacit et efficience des services et surtout cr er les conditions d un travail d cent respectant la dignit des agents publics La n gociation collective dans l administration publique a donn lieu dans les pays o elle existe la reconnaissance par les gouver nements concern s du r le positif qu elle peut jouer en En 1974 le Conseil d administration a d cid de convoquer l ann e suivante la Conf rence technique sur la fonction publique laquelle tous les pays Membres taient invit s envoyer une d l gation bipartite char g e d tudier cette question et de conseiller l OIT en ce qui concerne les mesures prendre La Conf rence tech nique sur la fonction publique s est r unie en avril 1975 et dans ses conclusions elle a invit l unanimit le Conseil d administration tud
364. s jeunes au sport c est pourquoi le Gou vernement avait annonc qu il devrait tre valoris et d velopp Le d cret n 2007 187 du 12 f vrier 2007 modi fiant les d crets n 50 581 n 50 582 et n 50 583 du 25 mai 1950 relatifs aux obligations r glementaires de service du personnel enseignant du second degr et les d crets relatifs leurs statuts par ticuliers ne garantit plus le forfait de 3 heures consacr au sport scolaire dans le service hebdomadaire de tous les ensei gnants d ducation physique et sportive du second degr Elle lui demande donc quelles mesures il entend prendre afin de rem dier cette situation R ponse La participation des person nels enseignants d ducation physique l animation de l association sportive obligatoirement cr e dans chaque ta blissement public local d enseignement est r glementairement pr vue dans le cadre d heures incluses dans leurs obli gations de service ce titre pour lan n e scolaire 2012 28 000 enseignants b n ficient de la d charge UNSS repr sentant 4 655 ETP En effet l article L 552 2 du Code de l ducation dispose qu une association sportive est cr e dans tous les tablissements du second degr l article R 552 2 du m me code pr cisant que l association est affili e l Union nationale du sport scolaire UNSS et quelle se compose no tamment des enseignants d ducation physique et sportive partic
365. s ment qui fait quoi sur chaque territoire Sa signature conditionnera le maintien des finance ments crois s Ce sera un outil majeur de efficacit de l action publique Ce premier volet cr e par ailleurs un nouveau statut de m tropole afin de donner aux grandes agglom rations fran aises les atouts dont elles ont be soin pour exercer pleinement leur r le en mati re de d veloppement conomique d innovation de transition nerg tique et de politique de la ville Il reconna t aussi chacune des trois plus grandes m tropoles fran aises un statut particulier gt la M tropole de Paris qui regrou pera la ville de Paris et les tablis sements publics de coop ration intercommunale fiscalit propre de l unit urbaine de la r gion le de France permettra de renforcer l efficacit des programmes d am nagement et de logement gt la M tropole d Aix Marseille Provence regroupera autour d un projet com mun les six tablissements publics de coop ration intercommunale qui existent aujourd hui gt la M tropole de Lyon deviendra une collectivit territoriale part enti re qui exercera sur son territoire outre les comp tences m tropolitaines l en semble des comp tences aujourd hui exerc es par le d partement Selon Marylise Lebranchu ces m tro poles devront tre des moteurs de la croissance en confortant les facteurs du d veloppement conomi
366. s d un ser vice d sincarn mais d un service r el concret qui a une claire conscience de sa mission et de ce qu elle implique pour ses usagers et ses agents Ils jouent la fois un r le de standard de symbole et de transparence Standard car en non ant les obligations d ontologiques applicables aux agents publics sont fix es des r gles qui m me pour celles qui rel vent du droit souple permettent de porter un jugement sur le caract re d ontologique ou non d un comportement d termin En cela ces instruments sym bolisent la volont de l administration de r guler certains comportements et de renouer le lien qu elle entretient avec les citoyens et les usagers En non ant publique ment des exigences d ontologiques l administration fait enfin le choix non seulement de la transparence mais galement de la lisibilit et de l intelligibilit par chacun des r gles qui lui sont applicables C est ainsi que l admi nistration impartiale int gre exemplaire et efficace pourra conserver la confiance des citoyens et je crois qu en cela elle r pond une exigence sociale imp rieuse C F P Comment assurer efficacement la pr vention des conflits d int r t J M S Laquestionest pr gnante car notre pays conna t un certain retard en mati re de pratiques pr ventives Une v ritable strat gie de pr vention des conflits d int r ts doit donc tre d velopp e Le premier pas r side je
367. s de la directive 2001 1923 CE du 12 mars 2001 de l Union europ enne et ne mettent en cause aucune r gle ni aucun principe inh rent l identit constitutionnelle de France Cass soc 15 juin 2011 n 10 27130 Cahiers d cembre 2011 n 317 p 31 La loi du pays contest e se distinguait cependant des disposi tions applicables sur le territoire m tropolitain sur un point essen tiel elle pr voyait au sein de la fonction publique de la Polyn sie fran aise l int gration des agents employ s sous contrat dur e ind termin e dans l entit transf r e sans que soit notamment d fi nie une proc dure visant s assurer que les int ress s pr sentent bien les qualit s requises pour une telle int gration et satisfont aux conditions qui peuvent tre exig es par les dispositions statutaires r gissant le corps au sein duquel ils peuvent tre titularis s Le Conseil d tat a d duit de cette carence de loi du pays que ses dispositions taient ill gales estimant quelles ouvraient aux agents concern s un droit inconditionnel titularisation dans la fonction publique de la Polyn sie fran aise qui contrevient aux r gles de valeur constitutionnelle Si l exigence constitutionnelle d gal acc s aux emplois publics n im pose pas n cessairement que l int gration dans la fonction publique ne puisse intervenir qu l issue d un concours la r gle du concours na de valeur que l gislative le l
368. s du Gou vernement et aux titulaires de fonctions ex cutives locales l interdiction faite par le Code p nal aux fonctionnaires de rejoindre l issue de leurs fonctions une entreprise avec laquelle ils avaient t en relation du fait de ces fonctions De m me le Gouvernement propose d inter dire le cumul du mandat de parlemen taire avec l exercice de toute activit de conseil ainsi qu avec des fonctions au sein d entreprises dont une part importante de l activit commerciale est entretenue avec l administration Quant aux fonc tionnaires lus au Parlement ils seront d sormais plac s en position de disponi bilit et non plus de d tachement pen dant la dur e de leur mandat Troisi me volet de ce nettoyage de prin temps la lutte contre la fraude fiscale et la grande d linquance conomique et financi re vise en r alit un champ plus large que la sph re des responsables Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 politiques l enjeu tant notamment le redressement des comptes publics et le respect de l galit devant l imp t Mais il s agit dans le m me temps de garan tir la vigilance en mati re de probit de la vie publique et de lutte contre la cor ruption et les trafics d influence Pour ce faire le Gouvernement propose entre autres d ouvrir aux associations de lutte contre la corruption la facult d exer cer les droits de la partie civile aupr
369. s et les repr sen tants des employeurs publics sur l ga lit professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique Cette concertation qui s est d roul e en huit s ances s est conclue par la signa ture le 8 mars 2013 l h tel Matignon d un protocole d accord cadre auquel l ensemble des organisations syndicales ce qui se produit rarement et des em ployeurs publics ont adh r Soulignant l importance de ce protocole pour une nouvelle dynamique en faveur de l galit le Premier ministre a d clar que la lutte contre toutes les formes de discrimination entre les femmes et les hommes au travail tait une priorit pour le Gouvernement et a demand aux employeurs publics d tre exemplaires cet gard Puis il a rappel que l un des premiers engagements du Gouverne ment a t d uvrer en faveur d un r quilibrage de la place des femmes et des hommes dans l encadrement sup rieur de la fonction publique en assurant la parit dans les nominations aux emplois sup rieurs des administrations Cet enga gement s est traduit dans le programme de travail d fini lors du premier comit interminist riel des droits des femmes et le programme d action du minist re des droits des femmes intitul L galit c est toute l ann e un programme qui r unit notamment l tat les collectivit s territo riales et les partenaires sociaux de lever ou de modifier la sanction L au
370. s majeurs tudes de cas clai rages perspectives cet ouvrage n est pas un manuel de recettes mais plut t un appel la r flexion pr alable lac tion consciente et accept e Il ne se substitue en aucune fa on aux divers statuts mais il les claire et les compl te pour l action quotidienne Qu il s agisse de la police nationale des magistrats des fonctionnaires territoriaux des gardiens de prisons ou des chefs d tablissements scolaires des associations charg es de mission de service public de l h pital on retrouve dans un contexte parfois diff rent le m me fil rouge faisant r f rence quelques principes fondamentaux explicit s sur un plan pratique ind pendance impartialit int grit l galit attention autrui et discr tion r serve tre irr prochable et exemplaire sont ces deux qualit s qui permettent d exercer avec cr dibilit toute sa responsabilit envers ses coll gues ses subordonn s et les usagers du service public Ces principes se retrouvent dans l approche de pays trangers tel le Canada l Italie ainsi que la Commission europ enne abord e dans deux textes Dans tous les cas la progression vers des comporte ments plus convenables passe par le d veloppement d une information et d une formation s re et la d on tologie tant initiale que tout au long de la vie Reste la question centrale quelle est la valeur de ces chartes ou codes Quel est ce s
371. s nous avaient interpel l s concernant les contr les d identit qualifi s par les associations de contr le de faci s estimant que ces contr les taient cibl s principalement sur des jeunes et des jeunes issus de la diversit Contr les au faci s contr les cibl s affirmaient elles proposant comme r ponse un syst me de r c piss ou d attestation qui seraient d livr s par le contr leur au contr l et qui permet traient d avoir un suivi des op rations qui est contr l y a t il des cat gories de population plus contr l es que d autres Nousavonspubli unrapportavec en conclusion trois recommandations Nous avons envisag diff rentes for mules de d livrance d une attestation ou d un r c piss par le policier ou le gendarme la personne contr l e en soulignant que quelle que soit la solu tion retenue la ou les solutions envi sag es devaient tre tout d abord exp riment es sur des territoires dont les lus les responsables manifestent un int r t pour cette d marche La ville de Paris a adopt un v u recommandant au Gouvernement de faire de Paris ou de certains arrondissements de Paris un lieu d exp rimentation de m me que les villes de Dijon Lille et diff rentes collectivit s Deuxi me recommandation faire r appara tre le matricule des policiers De par la loi tous les fonc tionnaires doivent tre identifiables par les administr s quand ils son
372. s publiques crit Christian Vigouroux Probit tout d abord le fonctionnaire doit exercer sa t che de mani re int gre et d sint ress e en toute conscience et avec loyaut Impartialit ensuite qui est un prin cipe g n ral du droit s imposant aux autorit s admi nistratives comme aux juridictions le fonctionnaire doit savoir ne pas servir ses propres convictions ou ses pr f rences mais la loi et l int r t g n ral Il doit gale ment savoir ne pas pr juger des solutions aux cas pro bl mes ou situations qui lui sont soumis Enfin il faut insister sur l efficacit le service public doit r pondre des imp ratifs de qualit L une des traductions en est au plan collectif les projets annuels de performance qui tayent la loi des finances et au plan individuel non plus la notation mais l valuation individuelle des fonc tionnaires Ces r gles ont pour but d assurer que le fonctionnaire sert l int r t g n ral Elles ont aussi pour but de garan tir le bon fonctionnement des services publics au profit des usagers C est ainsi que l administration impar tiale int gre exemplaire et efficace pourra conserver la confiance des citoyens La confiance du citoyen dans la puissance publique est en effet au fondement du contrat social et de la d mocratie en ce qu elle est au c ur de la relation entre souverainet populaire et re pr sentation D s lors parce qu il confie la gestion
373. s r gles notamment des fraudes de toute nature et en pargnant personne Rien ne serait cependant plus grave que qu accr diter l id e fausse de comportements contestables des uns et des autres en particulier des lus et des hauts fonctionnaires proches d eux Nombreux sont ceux qui sont irr prochables et manifestent un d vouement et un d sint ressement sans faille et en toute discr tion J ai eu le privil ge de travailler sous la direction d Alain Savary un homme droit de conviction discret et respec tueux du point de vue de chacun son arriv e au minist re de l ducation nationale il ma demand de veiller ce que chacun de ses collaborateurs soit trait quitablement c est dire qu il ne per oive pas un centime de plus de r mun ration que ce qu il percevait dans ses fonctions pr c dentes Alors que je lui faisais observer que ceci pouvait tre injuste pour quelques uns soumis un rythme de travail particuli rement prouvant il m a calmement r torqu que toute per sonne qui venait son cabinet venait pour servir un point c est tout Il n a jamais d rog ce principe Avec des hommes de cette stature morale il n est pas be soin de codes de chartes de d ontologie y compris pour ses collaborateurs l exemplarit suffit Mais il est vrai qu Alain Savary tait au dessus du commun des politiques Il ne faut donc pas d sesp rer surtout si on cesse enfin de prendre les mots pour
374. s sont port es dans ce manuel autour de l information et de la satisfaction des patients de la qualit de vie au travail du d veloppement durable ou encore du management de la qualit et de la s curit du patient Faisons le pari que le manager puisse faire en sorte que comme pour la d marche qualit son action s inscrive dans une logique d valuation per manente et continue Fond e sur un socle d ontologique cette posture ne peut que susciter l adh sion de tous les acteurs et faciliter la d clinaison op ra tionnelle de la strat gie D ontologie du fonctionnaire et thique professionnelle La r flexion sur ce sujet am ne donc simplement d passer le cadre g n rique de la d ontologie du fonctionnaire Il s agit de la coupler la dimension de thique professionnelle qui justifie l action du directeur et plus g n rale ment du fonctionnaire hospitalier Cette thique professionnelle peut trouver son aboutissement dans un management fond sur l valuation continue de la qua lit et la s curit des patients Mais tout cela n est pas inn Cela doit s enseigner cela doit s apprendre en par ticulier dans les coles du service public 1 On indiquera que les praticiens hospitaliers ne sont pas des fonctionnaires ma s des agents publics r gis par des statuts particuliers 2 A Tallefait d ontologie des fonctionnaires et prin cipes du service public de l ducation nationale
375. s tout simplement et c est d j capital des violations de la loi Je pr f rerais une appellation du type Haute Autorit de Contr le de la Sph re Publique Le comportement de l ancien ministre du Budget certes rel ve de la morale notamment de sa morale mais il doit tre sanctionn non pas parce qu il aurait faut mais parce qu il a viol la loi Nem langeonspasmoraleetactionpubliquem mesiondoit avoirpr sentalespritlaformuled Andr MalrauxdansL Espoir On ne fait pas de la politique avec de la morale mais on n en fait pas davantage sans Laissons la morale et au pardon son champ personnel On ne pardonne pas une violation de la loi on la sanctionne Aussi cette Haute Autorit qui une nouvelle fois d ailleurs traduit un effacement dommageable de l tat y compris dans son r le r galien un moment o on semble vouloir lui redonner une place plus importante devrait bien distin guer son r le d investigation et de sanction et un second r le ayant trait cette fois la d ontologie mettant l accent sur son r le d alerte de pr caution dans les comportements de la vie publique et professionnelle Mais n attendons pas des miracles de la signature de chartes et autres codes Pour s en convaincre la signature par tous les ministres de la charte de d ontologie n a pas emp ch un des signataires de la violer Si les chartes de d ontologie sont utiles elles ne sont que des nonc s pratiq
376. secteur priv et con u trop souvent non comme une technique utile de gestion mais confon dant la fin et les moyens alors que le management pu blic a sa place si on applique certaines techniques no tamment celles qui traitent de la performance sociale la gestion de la puissance publique Aussi si on d finit la d ontologie comme l applica tion de r gles de nature professionnelle des prescrip tions minima pour l exercice correct de leur activit on peut consid rer qu elles ont en g n ral un fondement juridique reposant sur le statut de la fonction Publique Mais contrairement ce qu affirme avec brio Anicet Le Pors dans cet ouvrage in La d ontologie des fonction naires le plein exercice de la citoyennet p 81 ce ne sau rait tre suffisant pour l exercice quotidien de sa t che En 1986 Christian Vigouroux qualifiait la d ontologie d nonc pratique des devoirs professionnels des principes d action tourn s vers les pratiques profes sionnelles Marcel Pochard directeur g n ral de l administration de la fonction publique l poque appelait de se v ux le d veloppement de codes de d ontologie in Revue thique des affaires d cembre 1996 Si un grand code ou charte g n rale de d ontologie n a heureusement pas vu le jour en revanche de nom breuses institutions ou structures se sont dot es de textes sp cifiques Les raisons de cette d marche sont variables s aligner parfo
377. sements publics scientifiques et technologiques Question crite n 15246 de M Domi nique Dord publi e au JOAN du 8 jan vier 2013 R ponse de la ministre de l Enseignement sup rieur Dominique Dord attire l attention de Mme la ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche sur la pro position formul e dans le cahier du think tank en temps r el intitul la recherche fran aise et aux moyens de l am liorer consistant pour le recru tement des directeurs de recherches au CNRS exiger que les concours traitent les candidats internes et externes sur un pied d galit ou que les postes relevant du recrutement interne soient claire ment identifi s Il lui demande son avis sur cette proposition et le cas ch ant dans quels d lais elle pourrait tre mise en uvre R ponse S agissant du recrutement des directeurs de recherche les ar ticles 38 40 et 41 du d cret n 83 1260 du 30 d cembre 1983 fixant les dis positions statutaires communes aux corps de fonctionnaires des tablisse ments publics scientifiques et techno logiques pr voient notamment que des concours sont ouverts chaque ann e dans la limite des emplois disponibles soit pour l acc s au grade de directeur de recherche de 2 classe soit pour l acc s direct au grade de directeur de recherche de 1 classe Pour tre admis concour rir pour l acc s au grade de directeur de recherche de 2 classe les candidats doiv
378. sible pour les tablissements de recruter en tant quagent temporaire vacataire un enseignant qui exer ait dans l tablissement concern au mo ment de son d part la retraite En plus d avoir peu de sens et d emp cher l ta blissement d embaucher des personnes qualifi es dans leur domaine cette dis position peut para tre discriminatoire puisque les autres salari s notamment dans le r gime g n ral peuvent cumuler leur retraite avec un emploi sans que soit tenue en compte leur affectation au mo ment de leur d part Il lui demande alors quelles dispositions elle compte adopter afin de mettre fin ce syst me qui prive certains tablissements de moyens hu mains dont ils ont fortement besoin R ponse Les tablissements publics d enseignement sup rieur peuvent faire appel pour des fonctions d ensei gnement dans les disciplines autres que m dicales et odontologiques des charg s d enseignement vacataires et dans toutes les disciplines des agents temporaires vacataires dans les condi tions d finies par le d cret n 87 889 du 29 octobre 1987 relatif aux conditions de recrutement et d emploi de vacataires pour lenseignement sup rieur Lar ticle 3 de ce m me d cret pr cise que les personnes g es de moins de soixante cinq ans b n ficiant d une pension de retraite d une allocation de pr retraite ou d un cong de fin d activit la condi tion d avoir exerc au moment de la cessation
379. sion constitutionnelle Ils concluent une explicitation du fon dement thique d un projet d am nage ment du territoire la recherche dans le cadre g ographique de la France d une meilleure r partition des hommes en fonction des ressources naturelles et des activit s conomiques Cette recherche est faite dans la constante pr occupa tion de donner aux hommes de meil leures conditions d habitat de travail de plus grandes facilit s de loisirs et de culture La pr occupation d galit conduit les rapporteurs pointer des ruptures d mocratiques sociales dont les fondements sont galement territo riaux Ils voquent cette occasion les diff rentes situations de p riph rie spa tiale sous l effet de la p riurbanisation par exemple de disparit s territoriales d exposition au ch mage de ruptures territoriales sp cifiques dont souffrent Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 les espaces ruraux divers et pluriels etc Les dynamiques les trajectoires territo riales sont galement expertis es pour mieux faire ressortir leur h t rog n it ce titre la connaissance doit tre for tement r investie en mutualisant le sa voir territorial dans des quipes statis tiques sp cialis es non seulement dans la collecte mais surtout dans le traitement des donn es territoriales sociales et leur restitution aux collectivit s La diffusion d une cartographie f
380. sitions combin es de l article R 6152 23 du troisi me alin a de l article R 6152 27 et de l article D 6152 23 1 du Code de la sant publique dans leur r daction alors applicable que le praticien hospitalier qui a accompli au del de ses obligations de service hebdomadaires un temps de travail addition nel a droit en tre indemnis le Conseil d tat en d duit que la circonstance qu un contrat d engagement mentionn l article 4 de l arr t du 30 avril 2003 nait pas t conclu pr alablement l accom plissement du temps de travail additionnel par le praticien comme le permet cet article sans l imposer ne saurait l galement faire obstacle au droit indemnisation de ce praticien apr s service fait L article 4 du 30 avril 2003 na ni cet objet ni cet effet il se borne pr voir que au vu des tableaux de service il peut tre propos aux praticiens de sengager contractuellement pour une p riode d un an Cest une possibilit mais non une condition et en jugeant l inverse le tribunal administratif de Poitiers a commis une erreur de droit Mots cl s Personnel hospitalier R mun ration et compensation du temps de travail additionnel Absence de contrat d engagement annuel Circonstance sans incidence Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 L actualit juridique Conseil d tat Section mars 2013 n 361273 M D publier au Recueil Lebon Un contentieux des plus ba
381. situation de ceux qui sont plac s en position de disponibilit le coll ge de d on tologie estime qu il lui appartient de prendre en compte les activit s que ces derniers sont susceptibles d exercer dans la mesure o elles peuvent tre de nature porter atteinte la dignit de leurs anciennes fonctions ou affecter le fonctionnement et l ind pendance de la juridiction administrative L inscription au barreau d un magistrat administratif en disponibilit dans le ressort du tribunal o il a exerc ses fonctions il y a plus de huit ans ne para t nullement en elle m me de nature emporter de tels risques Cependant eu gard aux activit s exerc es plus r cemment par l int ress en position de d tachement aupr s d autorit s locales il lui est sugg r de faire preuve de vigilance et de r serve dans les relations qu il sera appel avoir comme avocat avec ce tribunal et de s abstenir de traiter des affaires en lien avec celles qu il a pu conna tre durant l exercice de ces activit s 1 C Vigouroux et P Gonod propos de la Charte de d ontologie des membres de la juridiction administrative entretien AJDA avril 2012 p 875 2 Ibid 3 Voir notamment C Vigouroux D ontologie des fonctions publiques 2 d Dalloz 2013 G Canivet et J Joly Hurard La d ontologie du magistrat 2 d Dalloz 2009 4 Sous cette curieuse num rotation voir www conseil etat fr Le site
382. sive ment prolong s violences gratuites recours inappropri aux armes qu il s agisse d armes feu de lanceurs de balle de d fense du pistolet impulsion lectrique de marque Taser en mode contact notamment ou bien encore de gaz lacrymog ne tant observ que certaines r clamations se rapportent des blessures graves ou des d c s au cours ou la suite d une intervention des forces de l ordre voir notamment les d cisions n 2009 207 2010 142 et 2010 175 Par del ces pratiques abusives ce sont parfois des actes d enqu te qui sont sujets caution au regard de leur r gu larit juridique plusieurs reprises la CNDS et le D fen seur des Droits ont en effet eu l occasion de d noncer des irr gularit s en mati re de contr le d identit de v ri fications d identit de garde vue de perquisitions de d p t de plainte ou plut t de son refus ou bien encore de reconduite la fronti re voir en dernier lieu la d cision n 2011 113 au sujet des migrants de Calais Alors que certains manquements constat s trouvent leur origine dans une m connaissance de la r gle juridique ce qui soul ve des questions en termes d encadrement et de forma tion professionnelle d autres s expliquent par la partialit de l enqu teur sa d loyaut son manque de diligence ou l inverse son trop grand empressement voir notamment la d cision n 2006 7 relative au drame de Clichy sous B
383. sonnes concern es relatives leur d claration de patrimoine en d but et en fin de man dat ainsi qu leur d claration d int r ts Qui sont les personnes concern es Les membres du Gouvernement les par lementaires nationaux et europ ens les principaux responsables ex cutifs locaux les membres des autorit s admi nistratives ind pendantes les collabo rateurs des cabinets minist riels et du pr sident de la R publique les titulaires d emploi la d cision du Gouvernement nomm s en Conseil des ministres et les responsables des principales entreprises publiques Que risquent ils en cas de non respect de leurs obligations Trois ans d emprisonnement et 45 000 euros d amende Quant aux membres du Gou vernement qui feraient une d claration mensong re ils encourraient cinq ans d emprisonnement et 75 000 euros d amende De quels outils disposera la Haute autorit pour assurer sa mission Des services fiscaux et d un pouvoir d in jonction Elle pourra transmettre son rapport au Parquet Qui pourra la saisir Le Premier ministre les pr sidents des deux chambres du Parlement les asso ciations agr es de lutte contre la cor ruption Elle pourra galement s auto saisir si elle constate des manquements Les projets de loi visent en outre do ter la France de m canismes de pr ven tion des conflits d int r ts et des atteintes la probit C est ainsi par exemple que sera tendue aux membre
384. sport l apr s midi et l inno vation ascendante bottom up celle qui fait remonter les actions inno vantes via par exemple des r seaux valorisant des quipes de terrain D partement de la recherche et du d veloppement de l innovation et de l exp rimentation DRDIE Livret de famille pour tous le compte rebours est d clench Le 23 avril dernier l Assembl e nationale adoptait le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de m me sexe Compte tenu des diff rentes tapes s parant encore le vote de la loi de sa mise en uvre examen du texte par le Conseil constitutionnel saisi par l opposition promulgation par le pr sident de la R publique publication des bans les premiers mariages pour tous devraient avoir lieu mi juin Le compte rebours est donc lanc pour que tout soit fin pr t le jour dit com mencer par le livret de famille remettre aux nou veaux mari s La ministre de la Justice Christiane Taubira l a assur J ai pris toutes les dispositions pour que les textes n cessaires aux adaptations du Code de proc dure civile les textes et documents rela tifs l tat civil et au nom de famille qui seront disponibles dans les mairies soient pr ts cette ch ance Tout le monde est sur le pont Chan cellerie comme diteurs pour une livraison dans les temps de ce nouveau livret de famille Quant aux officiers d tat civil difficile pour eu
385. stice Aristote d clarait que les juges en charge de responsabilit devaient se servir de la m me r gle que les architectes Chez les Grecs cette r gle n tait pas rigide comme une r gle en bois C tait une r gle de plomb donc d une certaine souplesse et capable de s adapter des formes diverses comme pour mesu rer la courbe d un portique ou les reliefs d une colonne Mais cette r gle tait la m me et mesurait la m me longueur L thique suit le m me mod le Son adapta tion peut se faire par la r flexion et la discussion bien souvent dans le t tonnement et dans l h sitation Il s agit d adapter la r gle mais pas de la modifier ou d en changer Dans la r alit aucune question thique ne se pose de mani re globale La question concerne toujours des v nements particuliers des environnements dif f rents des rapports l autre chaque fois renouvel s Tout type de situation n cessite une sorte d ajustement o il faut tenir compte d une quantit de variables C est tout particuli rement valable dans les m tiers o lexer cice des responsabilit s est important et dans lesquels la d cision influence directement le devenir des indivi dus et leur int grit physique ou morale SUR LE CHEMIN DE LA REUSSITE En conclusion projetons nous au del de l approche purement militaire de cette r flexion sur l thique la responsabilit et l efficacit et substituons aux mots chef milita
386. sujet au fond et de parvenir un tat des lieux partag ob jectif et indiscutable Le but tant aussi de participer l am lioration des m thodes de calcul des effectifs E CENTRE NATIONAL de la fonction publique territoriale CNFPT la F d ration nationale des centres de ges tion FNCDG ainsi que la Direction g n rale des collectivit s locales DGCL se sont joints cette initiative qui a re u le soutien de l actuelle ministre de la Fonc tion publique Marylise Lebranchu Causes de la hausse des effectifs quelques pistes Pas de remise en cause des r sultats d ailleurs car les chiffres des services de l tat qui s appuient sur ceux de l In see sont incontestables reconna t le groupe de travail En outre celui ci reconna t quil y a bien eu depuis les lois Defferre et en particulier depuis fin 1998 une hausse importante des effectifs d agents territoriaux Depuis cette date jusqu fin 2010 les collec tivit s ont cr en moyenne 34 000 emplois par an hors transferts Les transferts des agents de l tat vers les collectivit s principalement les d par tements et les r gions qui d coulent de la loi Raffarin du 13 ao t 2004 se chiffrent eux 128 000 agents Ceux ci ayant entra n le recrutement de 7 000 agents destin s renforcer les quipes notamment celles en charge des ressources humaines Si le groupe de travail est peu bavard sur l
387. surtout t rapidement convaincu de l actua lit soudaine de la r f rence cet imp ratif d ontolo gique Certes cette question n est pas vraiment nouvelle et le meilleur sp cialiste de la d ontologie des fonctions publiques Christian Vigouroux rappelle que les tudes administratives de Vivien de 1845 restent un des meil leurs textes sur la d ontologie des agents publics Bien avant J r my Bentham 1748 1832 avait ouvert la voie Mais depuis quelque temps on assiste un v ri table engouement pour les chartes de d ontologie les codes voire le retour de la question thique comme l indique le professeur de sciences de l ducation Erick Prairat dans un domaine aussi peu enclin ce type de d marche le secteur ducatif M me s il faut se m fier d effets ventuellement de mode qui ne sont pas sans rappeler le d veloppement des fonctions de m diateur il y a quelques ann es il convient de s int resser sur les principales causes de ce d veloppement Ce mouvement touche aussi l entre prise m me si les salari s en qu te de d ontologie ne sont pas dupes de l engagement thique des entreprises destin es en priorit am liorer la qualit relationnelle sondage BVA r alis par le Cercle thique des affaires et du groupe La Poste septembre 2012 Il semble dire vrai qu un manque cruel de rep res frappe les cadres publics et plus largement les agents publics que la seule r f
388. t parfois aussi raison d un manquement parfaitement fautif survient un pro bl me La discipline la r pression peut tre alors une r ponse appropri e non pas pour viter que le probl me surgisse mais pour r primer celui ou celle qui en a t l auteur L ducation est cependant une dimension de plus en plus essen tielle de l exigence d ontologique C est d abord celle des personnes c est aussi une ducation institutionnelle et de ce point de vue l le mouvement actuel de formalisation des exigences d ontologiques qui peut se traduire par exemple par l adoption de codes de d ontologie par la r daction de chartes venant d une certaine ma ni re consolider la fois des exigences mais aussi des recommandations de bonnes pratiques c est p dagogique c est pr ventif mais c est surtout la meilleure fa on que cette exigence pre mi re surgisse chez chacun des agents publics La cl de l efficacit de lexi gence d ontologique c est en r alit qu elle soit incorpor e l agent public lui m me qu elle fasse partie de son g nome d une certaine mani re pro fessionnel Bernard P cheur Une certaine id e du service public La fonction publique face la d ontologie a ne veut pas dire deux r alit s qui s opposent mais a veut dire je crois l exercice d une acti vit publique en situation et le compor tement appropri du fonctionnair
389. t La mission sera remplie sans tuerie sans violence sans bruit Mieux cette bande rebelle se ralliera compl tement Quelque temps plus tard elle sera m me transform e en garde nomade int gr e dans l arm e r guli re et servira ses nouveaux chefs avec une grande fid lit Cet pisode est bien s r pass inaper u et n a pas t re connu comme une action d clat Il a pourtant profond ment marqu ma m moire d un souvenir dont en toute modestie Je suis particuli rement fier r alit devenue incontournable dans ces conflits dits de 4 g n ration le poids des m dias En effet le r le des m dias est devenu central et les guerres ne se gagnent plus sans l agr ment des opinions publiques et des populations dont d pend la l giti mit des soldats sur le terrain Or obtenir l adh sion des popu lations consiste notamment leur renvoyer l image d une force militaire exempte de tout reproche ou du moins de toute inten tion de comportement indigne En effet outre les populations du pays o le militaire intervient l enjeu de la l gitimit touche aussi les populations des tats qui soutiennent l action militaire Dans les deux cas il s agit de gagner la bataille de l opinion Il faut bien comprendre que l erreur ou la bavure d un combat tant l mentaire aujourd hui d multipli e par les relais m dia tiques peut dans certains cas conduire perturber voire faire choue
390. t constitue aujourd hui plus que jamais la source de l thique professionnelle de toute la fonction publique Il s agit sans doute du meilleur rem de contre les risques de conflits d int r ts Au del de l actualit qui nous rappelle qu en la mati re rien n est jamais acquis de mani re certaine l acuit des questions que pose ce beau th me m ritait un traitement la hauteur des enjeux qu il recouvre La revue y a consacr sous le timbre de la maison Berger Levrault un ambitieux colloque h berg au Palais Royal le 12 avril dernier Pr sid par Bernard P cheur pr sident de la section de l administration du Conseil d tat et cl tur par Dominique Baudis D fenseur des droits il a t l occasion de passionnantes contributions et de forts riches changes qui feront l objet d une publication lors d un num ro sp cial de cette ann e Mais sans attendre les actes de ce colloque les Cahiers sont fiers de vous pr senter un remarquable dossier qu ouvre Jean Marc Sauv vice pr sident du Conseil d tat avec une double contribution qui t moigne de la mont e en puissance des questions de d ontologie dans la fonction publique comme de la volont assum e d en prendre la mesure au plus haut niveau afin d y apporter les r ponses appropri es Plus l actualit nous rappelle l ordre plus la n cessit de prendre du champ s impose C est ce que nous nous effor ons de faire avec ce dossier qui couvre comme
391. t de ce sup pl ments pour charges de famille Les recours Le fonctionnaire sanctionn peut sous certaines conditions saisir la commis sion des recours du Conseil sup rieur de la fonction publique qui met un avis d clarant qu il n y a pas lieu de don ner suite la requ te ou recommander galit professionnelle dans la fonction publique Auteur Serge Salon Inspecteur g n ral honoraire des postes et t l communications L article 6 bis de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires pr voit que Aucune distinction directe ou indirecte ne peut tre faite entre les fonctionnaires en raison de leur sexe Le Gouvernement pr sente devant le conseil commun de la fonction publique un rapport sur les mesures mises en uvre pour assurer l galit professionnelle entre les femmes et les hommes Ce rapport annuel dont les mo dalit s de mise en uvre sont d finies par d cret com prend notamment des donn es relatives au recrutement la f minisation des jurys la formation au temps de travail la promotion professionnelle aux conditions de travail la r mun ration et l articulation entre l activit professionnelle et la vie personnelle ORS DE LA GRANDE CONF RENCE SOCIALE DE JUILLET 2012 le Premier ministre avait arr t le principe d une concertation entre la ministre charg e de la Fonction publique les organisations syndicale
392. t enseignante Tel est le pa radoxe d une d ontologie moderne tre structur e partir d un lieu vide E Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 COMMENT CONCILIER THIQUE RESPONSABILIT ET EFFICACIT Auteur G n ral Beno t Royal responsable du recrutement de l arm e de terre Chercheur associ au sein du p le thique et d ontologie du Centre de recherche des coles de Saint Cyr Co tquidan CREC L existence d une incompatibilit entre l thique et l effi cacit a souvent t voqu e sugg rant travers elle que pour pouvoir atteindre un objectif dans le cadre d une action donn e un homme en situation de responsabilit pouvait devait ventuellement s affranchir de cer tains principes de comportement thiques l heure o les questions de bonne gouvernance et d honn tet font plus que jamais l objet de d bat de soci t l instar de la v ritable crise morale que traverse la France actuelle ment cette question prend une acuit toute particuli re a THIQUE DE RESPONSABILIT VERSUS THIQUE DE CONVICTION La question du comportement du d cideur dans l exercice de la responsabilit nous renvoie en effet des d bats philosophiques d j explor s et la d licate no tion d thique de responsabilit d velopp e par Max Weber au d but du si cle dernier Il la d crivait ainsi Il est indispensable que nous nous rendions claire ment co
393. t injures diffamations ou outrages dont ils pourraient tre victimes l occasion de leurs fonctions et de r parer le cas ch ant le pr judice qui en est r sult La collec tivit publique est subrog e aux droits de la victime pour obtenir des auteurs des menaces ou attaques la restitution des sommes vers es au fonctionnaire int ress Elle dispose en outre aux m mes fins d une action directe qu elle peut exercer au besoin par voie de constitution de partie civile devant la juridiction p nale Les dispositions du pr sent article sont applicables aux agents publics non titulaires qu il r sulte de ces dispositions que la personne publique est subrog e dans les droits de l agent dont elle a assur la protection pour obtenir de l auteur des me naces ou attaques dont cet agent a t victime la restitution des sommes qu elle lui a vers es pour assurer sa protection que la juridiction comp tente pour conna tre du litige aff rent l action de la personne publique ainsi subrog e son agent est quel que soit le mode de recouvrement de la cr ance pr tendue celle qui a comp tence pour conna tre de l action principale de cet agent Consid rant que par arr t du 6 novembre 2006 devenu d fini tif la cour d appel de Paris a notamment condamn M M an cien maire de la commune de Sainte Colombe Seine et Marne 8 mois d emprisonnement avec sursis pour agression sexuelle par personne abusant de l au
394. t son mode de fonction nement ses r sultats ainsi que sur les proc dures disci plinaires qu elle met en uvre Cette demande de trans parence exige de l cole un ajustement deux niveaux Le premier regarde le fonctionnement de l tablissement pr ciser les projets et les objectifs expliciter les modes d organisation et les dispositifs de r gulation Le second concerne les acteurs dans leur pratique quotidienne Quelles sont leurs pr rogatives leurs t ches leurs obli gations de service ce qu ils doivent faire et ne pas faire C est moins une conformit didactique qu une lisibilit d ontologique qui est aujourd hui exig e des professeurs Prairat 2002 138 151 BE L OPTION MINIMALISTE Dans cette derni re section nous voudrions d finir les contours d une d ontologie enseignante et avancer l id e de minimalisme d ontologique Rappelons que si une profession n est ni une association un rassem blement volontaire de personnes ni une communaut un groupe de personnes partageant une m me concep tion du bien elle men a pas moins un l ment f d ra teur son utilit publique Ce qui relie les membres au sein d une profession moderne n est pas l improbable convergence des vocations mais ce que les agents ont faire ensemble hic et nunc Une d ontologie enseignante doit donc comporter un pr ambule qui nonce dans ses grandes lignes les missions et d cline les valeurs respect ducabilit
395. t 3 mil liards en 2015 soit le double Convoqu e l initiative du Premier mi nistre cette conf rence a r uni plusieurs ministres budget d centralisation les pr sidents des commissions des fi nances des assembl es et les rapporteurs les pr sidents de la commission consul tative d valuation des normes CCEN et du comit des finances locales CFL ainsi que les pr sidents des principales associations repr sentatives de collec tivit s ARF ADF AMF AdCF Asso ciation des communaut s urbaines de France ACUF Association des maires des grandes villes de France AMGVF Association des maires des petites villes de France APVF F d ration des villes moyennes FVM Association des maires ruraux de France AMRF Charg e de pr parer le Pacte de res ponsabilit et de confiance annonc plusieurs reprises elle a la lourde t che de d finir les grandes orientations relatives l volution des relations financi res entre l tat et les collecti vit s mais aussi le mode d emploi de la baisse des dotations La conf rence fixe la feuille de route du Comit des finances locales qui aura r fl chir la r partition de l effort entre niveaux de collectivit s mais aussi entre collecti vit s de m me niveau Il conviendra de fixer les garanties et contreparties pro pos es aux collectivit s pour faire face ce choc budg taire notamment par rapport leurs d penses contrainte
396. t acquis des droits gratuits le gel du montant des pensions liqui d es le gel du calendrier de la mont e en charge du taux de pension afin de stabi liser son taux actuel de 8 et enfin un rel vement des cotisations En cons quence il lui demande de bien vouloir le renseigner sur ces points qui entra nent une baisse substantielle des prestations retraite et du salaire net et augmentent de fait le diff rentiel en leur d faveur en contradiction donc totale avec la finalit du dispositif RAEP r gime additionnel de l enseignement priv R ponse Le r gime additionnel de retraite des enseignants du priv cr par la loi n 2005 5 du 5 janvier 2005 alloue un compl ment de retraite aux personnels enseignants exer ant dans les tablissements priv s sous contrat avec l objectif de compenser terme et carri re comparables l cart de pen sion entre les enseignants du priv et du public La pension additionnelle vers e correspond une fraction des pensions de base et compl mentaires fix e ini tialement 5 en 2005 et pr vue pour tre port e 10 en 2030 En 2006 le calendrier de mont e en charge a t acc l r le palier de 8 est effectif depuis septembre 2010 au lieu de 2020 initialement Les diff rents rapports sur la situation financi re du r gime soumis au comit de participation la gestion du r gime ont soulign son caract re struc turellement d ficitaire Au
397. t dans l exercice de leurs fonctions On peut comprendre que pour les policiers on n indique pas le nom mais quen revanche un matricule permette la personne de dire J ai t maltrai t e injuri e menac e par un policier il portait tel num ro de matricule Sinon il n y a aucun recours possible La troisi me recommandation portait sur les palpations de s cu rit Nous avons demand au minist re de l Int rieur que dans le code de d on tologie de la police soient encadr es les palpations soient d finies les situa tions dans lesquelles le fonctionnaire est habilit y proc der voire peut tre m me que des dispositions ce sujet soient introduites dans le Code de pro c dure p nale Sur le matricule le minist re de l Int rieur a d clar qu il y tait favorable Attendons la suite Sur les palpations de s curit le nouveau code de d ontologie de la police y fait allusion en pr cisant quand c est r ellement n cessaire Sur les r c piss s ou les at testations le ministre et les syndicats de police ne veulent pas en entendre parler En revanche beaucoup de responsables politiques ne veulent pas baisser les bras abandonner la partie et continuent sous forme de propositions de loi de questions au Gouvernement questions orales ou questions crites Parall lement nous avons d ve lopp d autres travaux concernant notamment des recommandations pour les for
398. t public contrario lorsque ces deux conditions seront r unies le fonctionnaire aura alors le devoir de d sob ir voir infra La jurisprudence concerne des situa tions dans lesquelles des fonctionnaires all ouent pour contester une d cision prise leur encontre l existence d une ill galit dans les instructions donn es Le juge d cide selon les circonstances de l esp ce gt n est pas manifestement ill gal l ordre donn par l inspecteur d acad mie un directeur du centre d information et d orientation de formuler une pro position de notation concernant un conseiller rattach administrative ment un autre centre CE 28 juillet 1993 n 84535 gt supposer m me que l ordre donn au requ rant gardien de la paix de rejoindre une affectation en Alg rie eut t manifestement ill gal un tel ordre n tait pas de nature compro mettre gravement un int r t public CE section 4 janvier 1964 Charlet au recueil p 1 gt ne proc dent pas d un ordre manifes tement ill gal et de nature compro mettre gravement un int r t public les instructions donn es par un di recteur de biblioth que un conser vateur d accomplir les diverses t ches d accueil et d information des usagers de la biblioth que li es aux fonctions de pr sidence de la salle de lecture CE 22 f vrier 1999 n 181230 L exemple qui se rapporte le plus direc tement au sujet abord
399. tagion Le lendemain de cette sc ne tr s difficile la population du village s est empa r e d un homme pr sent comme un des acteurs de ce mas sacre d enfants Elle s appr tait se faire vengeance et le lyncher mais j ai demand le r cup rer Devant le refus de la population j ai donn l ordre la section de s interposer Ma section a donc t r cup rer cet homme et l a prot g bien qu il ait t signal comme un assassin des b b s dont ils avaient enterr les corps la veille Je suis arriv une heure apr s sur zone et j ai d couvert que l homme qui avait t extrait de la foule tait attach en plein soleil De plus chaque fois qu un de mes soldats passait c t il lui donnait un grand coup de pied dans les c tes Il ne recevait videmment pas d eau malgr la chaleur et mes soldats n attendaient qu une chose qu il meure de soif ou qu il tente de s vader pour pouvoir l abattre Je ne savais pas s il tait r ellement coupable et personne n en avait donn la preuve S il l avait t ce n tait pas nous de jouer les justiciers et s il tait innocent il tait de notre devoir de le prot ger Il avait donc objectivement droit notre protection et nous avions l obligation de respecter sa dignit d homme qu il soit coupable ou non J ai donc d intervenir et expliquer mes hommes la raison de leur action de protection J ai d couvert et compris cette occasion quel point il
400. taires dont la r partition est modifi e La circulaire n 2013 038 du 13 mars 2013 relative au travail temps partiel dans les coles et aux d charges des directeurs d cole dans le cadre de la mise en uvre des nouveaux rythmes scolaires BOEN n 11 14 mars 2013 D tachement dans les corps des personnels ensei gnants d ducation et d orientation Note de service n 2013 027 du 25 f vrier 2013 rela tive au d tachement de fonctionnaires de cat gorie A dans les corps des person nels enseignants des premier et second degr s et des person nels d ducation et d orientation relevant du minist re de ducation nationale BOEN n 10 7 mars 2013 Les statuts particuliers de ces corps pr voient la possibilit d accueillir en d tachement des fonc tionnaires de cat gorie A des trois fonctions publiques des fonction naires de La Poste ainsi que des tats membres de l Union europ enne ou des tats parties l accord sur l Espace conomique europ en Seuls les dossiers rev tus d un avis favorable du directeur acad mique pour le premier degr ou du recteur pour le second degr sont transmis au ministre qui se prononce apr s avoir recueilli l avis de la commission administrative paritaire nationale du corps d accueil concern Aides sp cifiques aux tudiants se destinant au m tier d enseignant Circulaire n 2013 0001 du 2 janvier 2013 rela
401. tatut bizarre de droit souple ou soft law Certains textes ont une vis e nettement r glementaire ou disciplinaire tels le nouveau Code de d ontologie des forces de l ordre qui traite dans un texte unique des pra tiques concernant la police et la gendarmerie vouvoie ment fouille des suspects identification des agents et doit se substituer au texte de 1986 un pionnier en mati re de d ontologie D autres textes d ailleurs vitant le terme Code et pr f rant celui de charte ou guide rel vent plut t de conseils de bonne conduite Ainsi en est il du Guide de d ontologie du minist re des Affaires trang res et europ ennes L affichage de nature faire voluer les comportements se r f re des principes repris des statuts ayant une valeur juridique certaine et un certain nombre de suggestions de comportement peuvent tre retenus dans des contentieux g n raux ou disciplinaires Bien plus r cemment le Conseil d tat pourtant traditionnellement r ticent ce droit souple vient dans l arr t association pour une formation m dicale ind pendante du 27 avril 2011 n 334396 d an nuler une recommandation de la Haute autorit de sant 36 Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 331 Il est tr s vraisemblable que ce mouvement s amplifie dans le cadre du recours de plus en plus courant au droit souple th me retenu par le Conseil d tat pour son t
402. tence et n a t il pas s il le jugeait utile saisi l occa sion pour user d un autre de ses pouvoirs celui de recom mandation et de proposition que lui octroie la Charte Pour tre en mesure de formuler son avis sur la dif ficult objet de la saisine le coll ge a d pr alablement tendre le champ de sa comp tence Bien que en tat de sa r daction actuelle la Charte de d ontologie des membres de la juridiction administrative ne traite pas de la situation de ceux qui sont plac s en position de disponibilit le coll ge de d ontologie estime qu il lui appartient de prendre en compte les activit s que ces derniers sont susceptibles d exercer dans la me sure o elles peuvent tre de nature porter atteinte la dignit de leurs anciennes fonctions ou affecter le fonctionnement et l ind pendance de la juridiction administrative Il est en effet certain que la question des membres de la juridiction administrative plac s en position de disponibilit n est pas vis e par la Charte laquelle charge en effet le coll ge d clairer sur l appli cation des principes et bonnes pratiques rappel s dans le pr sent document Le coll ge n tait aucunement contraint de proc der cette interpr tation en s y li vrant il montre qu il n estime pas v nielle ou accessoire la question d ontologique qui lui est pos e On peut d fendre cette extension de comp tences en s appuyant et sur la nature de la Chart
403. tion entre vie professionnelle et vie personnelle 4 axe Pr venir toutes les violences faites Les quinze mesures On trouve parmi elles les objectifs suivant e supprimer les freins l avancement e faciliter l gal acc s la formation e tendre supprimer les in galit s sala riales Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 57 e laborer des plans d action visant promouvoir l galit e int grer le rapport relatif l galit dans le bilan social e promouvoir un recrutement exem plaire composition quilibr e des ju rys pr sidence altern e entre femmes et hommes e r partir de fa on quilibr e les t ches li es la famille enfants ascendants et le temps qui lui est accord e rendre de droit le cong de paternit et d accueil de l enfant dans la fonc tion publique e moderniser le cong parental e organiser le temps de travail dans le cadre de la formation initiale et continue informer les stagiaires sur le harc lement Les orientations et les mesures pr sent es dans le protocole fixent les principes communs applicables l ensemble des employeurs publics dans les trois versants de la fonction publique Elles ont vocation dans un cadre n goci avec les organisations syndicales faire l objet d une d cli naison conform ment l article 8 bis de la loi du 13 juillet 1983 dans chaque d parte
404. tique ne puisse tre tir des victoires Alger ou dans le djebel Pire il se d clenchera une profonde crise morale interne et une consid rable d grada tion de l image de l arm e dans l opinion publique fran aise L histoire nous apprend ainsi que la seule recherche de l efficacit imm diate aux d pens de la r flexion morale du d cideur porte in luctablement en germe l chec politique de l action quand ce ne sont pas d in vitables r actions de rejet ainsi expliqu es sinon justifi es Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 L exemplarit du chef La troisi me exigence de comportement touche la notion jamais d mentie d exemplarit du chef L exemplarit est un mot quelquefois galvaud dont on oublie trop souvent la force et l imp rieuse exigence pour un chef dans l exercice de ses responsabilit s En effet si le chef exerce son autorit et transmet son thique par la parole il les transmet aussi et surtout par son exemplarit En s offrant comme mod le il permet de prouver que l id al atteindre est r alisable L exemple qu il montre alors pour muet qu il soit est le plus puissant instructeur que l on connaisse Son cole est celle de la vie o l enseignement se donne par l ac tion toujours plus convaincante que la parole Il s agit de montrer que dans tous les domaines se rattachant l exercice de la force comme l acquisition de la l gitimit la r ussite o
405. tive aux aides sp cifiques aux tudiants se destinant au m tier d enseignant ann e universitaire 2012 2013 BOEN et BOESR n 5 31 janvier 2013 Dans le cadre de l accom pagnement social des tudiants ce dispositif reconduit pour l ann e universitaire 2012 2013 vient en compl ment des bourses sur crit res sociaux et des aides au m rite accord es par le minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche E Les Cahiers de la fonction publique n 337 Avril 2013 1071 102 Le document du molis LA N GOCIATION COLLECTIVE DANS LA FONCTION PUBLIQUE Bureau international du Travail Gen ve La n gociation collective dans la fonction publique un chemin a suivre CONF RENCE INTERNATIONALE DU TRAVAIL 102 SESSION 2013 UN CHEMIN SUIVRE L Organisation internationale du travail OIT vient de rendre public l tude d ensemble consacr e aux relations de travail et la n gociation collective dans la fonction publique et intitul La n gociation collective dans la fonction publique un chemin suivre l tude est en ligne sur le site de l OIT ilo org E RAPPORT a t r dig par la commission des experts de l OIT et proc de une tude compl te de la mise en uvre par les tats des conventions et recommandations adopt es par l OIT qui concernent directement ou indirec tement la fonction publi
406. torit administrative comp tente n est pas li e par la recommandation de la commission des recours Les recours contentieux form s par les fonctionnaires l encontre d actes relatifs leur situation personnelle doivent tre pr c d s d un recours pr alable l exception notamment de ceux qui concernent l exercice du pou voir disciplinaire CEE 28 juillet 2003 Villel gier req n 258142 AJDA 2003 2279 m Dans une d claration liminaire le pro tocole rel ve que l galit des droits et de statut entre les femmes et les hommes garantie par la loi reste construire dans les faits y compris dans la fonction pu blique et proclame que le Gouvernement et les signataires ont la volont de pro gresser r solument vers l galit r elle dans la fonction publique l enjeu tant la fois de r affirmer l exemplarit des employeurs publics et de faire de l galit professionnelle un levier r el de transfor mation de la fonction publique dans les ann es venir Quatre axes et quinze mesures cet effet quatre axes de travail ont t d gag s au cours de la concertation qui ont inspir quinze mesures 1 axe Le dialogue social l ment l ment structurant pour par venir l galit professionnelle 2 axe Rendre effective l galit entre les femmes et les hommes dans la r mun ration et les parcours professionnels 3 axe Pour une meilleure articula
407. torit et harc lement sexuel l en contre d agents de la commune que la commune ayant engag une d pense de 26 750 02 euros pour assurer la protection de ses agents elle a assign M M devant le tribunal de grande ins tance de Melun pour obtenir le remboursement de ces sommes en application des dispositions pr cit es de l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 que par ordonnance du 20 janvier 2009 le tribunal de grande instance de Melun s est d clar incomp tent pour conna tre de l action de la commune que celle ci a alors mis le 3 septembre 2009 un titre ex cutoire de ce montant l encontre de M M que le tribunal administratif de Melun saisi d un recours de M M contre le titre ex cutoire a par jugement du 24 mai 2012 d clin la comp tence de la juridiction admi nistrative pour conna tre de ce litige et compte tenu de l ordon nance du tribunal administratif de Melun du 20 janvier 2009 portant sur un m me litige renvoy au Tribunal des conflits le soin de d cider de la question de comp tence Consid rant que l action subrogatoire exerc e par la commune l encontre de M M tend au recouvrement de la cr ance de nature priv e n e des sommes vers es aux agents communaux victimes des agissements de celui ci auxquels elle a accord sa protection l occasion des poursuites judiciaires dont il a fait l objet au titre de sa faute personnelle que par suite la juridiction judiciaire est com
408. tr le de permettre aux inspec teurs de faire face des situations d licates d apporter des r ponses aux probl mes concrets qui peuvent se pr senter eux Une d finition de la d ontologie Le texte d bute par un pr ambule dans lequel est donn e une d finition de la d ontologie entendue comme len semble des r gles de comportement qui r gissent une profession et l ensemble des devoirs que s imposent eux m mes des professionnels dans l exercice de leur m tier Il est imm diatement pr cis que comme pour la plupart des corps de contr le l exception des magistrats le statut particulier de lIGAENR ne com porte pas de r gles d ontologiques sp ci fiques et que c est le droit commun de la fonction publique notamment le statut g n ral ainsi que les r gles de droit p nal qui constituent la source normative des r gles d ontologiques applicables Les principaux textes de r f rence sont reproduits ou mentionn s en annexe de la charte La charte quels objectifs A qui s applique t elle La charte de d ontologie n a donc pas vocation se substituer ces principes g n raux mais a pour objectif d appor ter des pr cisions et des recommanda tions au regard de situations concr tes Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 ainsi que des exemples de bonnes pra tiques puis es dans l exp rience La charte s applique toute personne concourant aux missi
409. ts de force de l ordre une nouvelle culture professionnelle dont les valeurs conditionnent la relation de confiance de la population envers la police Lorsque cette acceptation int rieure est absente ou d faillante des contr les et des sanctions s imposent avec d autant plus d nergie que les d rives polici res malm nent le plus souvent les libert s fondamentales des citoyens Ces contr les sont d abord ceux auxquels proc dent l autorit hi rarchique et l autorit judiciaire ces pre miers contr les il convient d ajouter les audits et les enqu tes disciplinaires des diff rents corps d inspection internes de l institution consid r e Inspection g n rale de la police nationale Inspection g n rale de la gendar merie nationale ces contr les endog nes s ajoutent galement des contr les exog nes exerc s par des auto rit s administratives ind pendantes comme la Commis sion nationale Informatique et libert s dans le domaine de l utilisation des traitements de donn es caract re personnel ou la Commission nationale des interceptions de s curit en ce qui concerne les coutes t l phoniques Par opposition la Commission nationale de l infor matique et des libert s CNIL et au Conseil national de l information statistique CNIS dont le champ de Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 20713 47 42 comp tences est par d finition sectoriel le D fenseur des droi
410. ts de r ponse sur les conduites tenir ou les erreurs viter Ces instru ments qui rel vent du droit souple pr sentent l int r t de pouvoir tre labor s en troite concertation avec les agents publics auxquels ils ont vocation s appliquer Ils doivent en r alit maner de ces agents et exprimer leurs valeurs et pas seulement leurs devoirs et leurs obli gations De tels instruments constituent un instrument pr cieux pour nourrir le dialogue d ontologique qui doit s tablir entre les agents publics et leurs responsables hi rarchiques La Charte de d ontologie des membres de la juridiction administrative publi e en d cembre 2011 comme le travail effectu par le Coll ge de d ontologie qui veille sa mise en uvre constituent des exemples de clarification des r gles et des bonnes pratiques appli cables cet ordre de juridiction CRE SUR LE CHEMIN D UNE VERITABLE CULTURE Le chemin parcourir est sans doute encore long pour que s implante dans la fonction publique une v ritable culture qui permettrait de pr venir efficacement les manquements la d ontologie sans reposer sur la seule perspective d une sanction Cette culture est vrai dire sous certains aspects d j pr sente Elle a substan tiellement progress au cours de la derni re d cennie Elle m rite toutefois d tre compl t e renforc e et en partie repens e Les premiers pas dans cette direction reposent sans aucu
411. ts dispose d une comp tence transversale pour veiller la protection des droits et libert s et promouvoir l galit Issue de la r forme constitutionnelle du 23 juil let 2008 art 71 1 de la Constitution compl t e par les lois organique n 2011 333 et ordinaire n 2011 334 du 29 mars 2011 le D fenseur des droits est une autorit administrative ind pendante de rang constitutionnel Ses missions regroupent celles qui taient auparavant d volues quatre anciennes autorit s administratives ind pendantes le M diateur de la R publique le D fen seur des enfants la Haute autorit de lutte contre les dis criminations et pour l galit et la Commission nationale de d ontologie de la s curit CNDS Ais ment accessible saisine directe et gratuite sans filtre parlementaire suppression du d lai de recevabilit des r clamations arm de pouvoirs juridiques tendus autosaisine pouvoirs d investigation allant de la simple demande d explications par crit au contr le physique sur place en passant par des auditions et des communi cations de pi ces droit d intervention devant les juridic tions administratives civiles ou p nales pour faire valoir ses observations droit de suite sur les recommanda tions qu il prononce en l absence de r action des pouvoirs publics ou d insuffisance de r ponse possibilit de publi cation d un rapport sp cial et dot d un coll ge d di la d ontologi
412. tudes de la d fense nationale JO 27 mars p 8114 Ce d cret modifie l ge limite du pr sident de l institut port 73 ans et pr voit que lorsque le pr sident ne peut pr sider une s ance il est remplac par le secr taire g n ral de la D fense et de la S curit nationale d faut un pr sident de s ance est lu la majorit des membres pr sents r put s pr sents ou repr sent s Direction g n rale des Finances publiques D cret n 2013 245 du 25 mars 2013 modifiant le d cret n 2008 310 du 3 avril 2008 relatif la direction g n rale des finances publiques JO 26 mars texte n 10 L objet de ce d cret est de remplacer les trois directeurs charg s respectivement de la fiscalit de la gestion publique du pilotage du r seau et de ses moyens par un directeur portant le titre de directeur g n ral adjoint Par voie de cons quence il rattache le service des retraites de l tat au directeur g n ral qui est appel pr sider le comit de coordination strat gique en mati re de retraites de l tat Examen professionnel Arr t du 4 mars 2013 fixant les r gles relatives la nature et l organisation g n rale de l examen professionnel pour l avancement au grade d attach principal d administration du minist re de l quipement ainsi que la composition et le fonctionnement du jury JO 15 mars texte n 22 C
413. u du d tour nement de biens publics La prise ill gale d int r ts dont le principe tait connu du droit romain et qui avait t reprise dans l ordonnance de Saint Louis tait d j r prim e par le Code p nal de 1810 sous le nom de d lit d ing rence Le d lit de pantouflage a pour sa part t consacr par une loi du 6 octobre 1919 Notre pays a institu en mati re d atteinte la chose publique et de manquements au devoir de probit des agents publics des r gimes p naux parmi les plus s v res au monde C est par exemple le cas pour l infrac tion de prise ill gale d int r ts Cette infraction n a d quivalent dans aucun tat de l OCDE si plusieurs tats mais pas tous r priment des comportements proches les l ments constitutifs de l infraction y sont g n ralement d finis de mani re plus limit e et les peines encourues sont beaucoup plus b nignes En pratique cependant le nombre de condamnations pro nonc es en France sur le fondement de l article 432 12 du Code p nal est tr s limit et le quantum des peines prononc es modeste Cet tat de fait illustre les limites de l approche p nale des fautes d ontologiques Une telle approche sans nul doute n cessaire est toutefois peu usit e Deux expli cations sont possibles la faible occurrence de ces d lits mais aussi les freins leur r v lation L article 40 du code de proc dure p nale qui fait
414. u long de sa scolarit de l cole primaire au lyc e L innovation au service de la r ussite ducative 19 avril le ministre de l ducation nationale Vincent Peillon et la ministre d l gu e la r ussite duca tive George Pau Langevin ont install le Conseil national de l innovation pour la r ussite ducative CNIRE Il s agit no tamment pour le Gouvernement d ac compagner la refondation de l cole par une r flexion sur le syst me ducatif de r pondre aux difficult s rencontr es aujourd hui par l cole pour faire r ussir tous les l ves r sultat des enqu tes PISA nombre d l ves en situation de d crochage etc de mettre en uvre de nouvelles pratiques p dagogiques Mis en place par d cret paru au Journal officiel le 26 mars 2013 le CNIRE est cr pour une dur e de quatre ans Il est pr si d par Didier Lapeyronnie professeur de sociologie l universit Paris Sorbonne et compte 39 membres parmi lesquels des acteurs de la sph re ducation na tionale enseignants directeurs d cole principaux de coll ge proviseurs de lyc e recteurs inspecteurs ainsi que des personnalit s des milieux institu tionnels associatifs conomiques Son champ de comp tence l enseignement des premier et second degr s Ce conseil est une forme de reconnais sance l gard des actions innovantes Les Cahiers de la fonction publique n 331 I Avril 2071
415. ude annuelle de l ann e 2013 Ceci n est pas un hasard car le mouvement vers plus de responsabilit se retrouve au plan g n ral un moment o l opinion attend certes des serviteurs du service pu blic un comportement sans faille mais aussi de la part de ses lus qui comme la femme de C sar Pomp ia doivent tre au dessus de tout soup on Aussi la publication du rapport Jospin s inscrit elle dans ce contexte g n ral Pour terminer sur ce point je signale le beau texte labor par Olivier Schrameck l intention des entrants l ENA en 2009 pages 167 170 Ce texte de haute tenue devrait tre affich dans toutes les administrations publiques au m me titre que l est la D claration des droits de l Homme et du Citoyen affich e dans tous les commissariats de police RAPPORT JOSPIN ET APPROCHE DEONTOLOGIQUE L objet du rapport Jospin est beaucoup plus large mais je me limiterai deux questions essentielles pour notre sujet le non cumul des mandats et le conflit d int r t S agissant du non cumul des mandats l opinion entend parler de cette question depuis de nombreuses ann es et reste sceptique sur la volont de faire voluer les choses Les atermo iements r cents semblent h las lui donner rai son Ceci est grave pour la cr dibilit de la parole publique et donne un bien mauvais exemple tous mais notam ment aux cadres publics qui risquent de devenir blas s et peu motiv s Ce ne sont pas l
416. ues de devoirs professionnels invitant des comportements raisonnables voire exemplaires mais aussi et surtout respectueux des lois chacun de se r f rer ses valeurs morales mais sans oublier que le res pect de la loi n est pas n gociable et qu aucun individu n est totalement seul il a sa conscience avec lui m me si parfois c est bien insuffisant Pour terminer je voudrais m interroger sur la fa on de r agir vis vis de l argent dans notre soci t Nous sommes impr gn s sans doute d une culture jud o chr tienne qui consid re avec peu de faveur l argent alors que nous vivons de plus en plus dans un ensemble social qui valorise la r us site laune des gains Pour ma part je suis port penser que largent en soi n est pas le probl me mais l important est plut t la fa on dont on le gagne et aussi ce que l on en fait Aussi si je comprends cette volont de transparence qui aboutit publier son patrimoine pour les ministres je pense que le seul int r t est de pouvoir v rifier avec s rieux si durant un mandat il y a eu ou non enrichissement au d triment de la puissance publique Comme Martin Hirsch Je ne suis pas choqu bien au contraire que ce principe soit appliqu pour les r mun rations et toute cat gorie de reve nus toute personne d tenant un pouvoir important lu haut fonctionnaire Aller au del en remontant l origine de la richesse constat e lors de la prise de f
417. ues des tats ayant ratifi les conventions 48 tats pour la convention 151 et 43 tats pour la convention n 154 mais galement sur celles des tats qui comme la France n ont ratifi aucune de ces deux conventions L volution du cadre juridique de la n gociation collective dans notre pays fait objet d une analyse particuli re digne d int r t 373 374 Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 Extrait de l introduction De mani re g n rale il convient de relever que les relations professionnelles dans la fonction publique impliquent des enjeux et des difficult s particuliers qui ont souvent conduit le l gislateur national exclure les agents de la fonction publique des dispositions de la l gislation r gissant les relations professionnelles et pr voir des dispositions sp ciales pour cette cat gorie de travailleurs que ce soit par l laboration de statuts de la fonction publique ou par l adoption de lois et r gles sp ciales La reconnaissance des droits syndicaux des agents publics y compris le droit de n gociation collective est depuis longtemps une revendication du mouvement syndical et dans les cinquante derni res ann es nom breux sont les pays qui ont adopt des normes en vue de la r alisation de cet objectif L examen des diff rentes l gislations du monde montre qu une tendance claire se dessine au niveau mondial en faveur de la reconnais sance de ces droit
418. uite que la requ te du syndicat Sud Int rieur doit tre rejet e D CIDE ARTICLE 1 La requ te du syndicat Sud Int rieur est rejet e Commentaire Un syndicat avait contest la l galit de la circulaire du 27 f vrier 2002 du ministre de l Int rieur relative l application des textes r glementaires relatifs l am nagement et la r duction du temps de travail ARTT pour les personnels relevant de la direction g n rale de l administration du minist re de l Int rieur tait attaqu e plus pr cis ment la partie de la circulaire pr voyant que les cong s de maladie ordinaire de longue maladie ou de longue dur e sont int gr s dans le calcul de la dur e l gale du travail mais ne donnent pas lieu r cup ration des temps correspondants Le Conseil d tat estime que sur ce point la circulaire n est enta ch e d aucune ill galit en tenant le raisonnement suivant d s lors que les p riodes pendant lesquelles l agent est en cong maladie sont regard es comme une position statutaire d activit les agents pen dant ces p riodes sont r put s satisfaire aux obligations qui sont les leurs en mati re de dur e du temps de travail En revanche ces m mes p riodes ne sont pas assimil es du temps de travail effectif et par suite elles ne peuvent donner lieu compensation au titre de l am nagement et de la r duction du temps de travail RTT Par suite si l agent pendant une p riod
419. ult 2013 SA au capital de 19 203 360 Locataire G rant Convergence Applications 755 800 646 RCS Paris Si ge social 104 avenue du Pr sident Kennedy 75016 Paris Berger L vrault _ AVEN N EST AJX VA EU S 5 RES Avril 2013 63 64 Quand les enseignants d sob issent par Jacques Veyret Inspecteur g n ral honoraire de l administration de l ducation nationale et de la Recherche La charte de d ontologie de l Inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la recherche par Henri Peretti Inspecteur g n ral de l administration de l ducation nationale et de la Recherche Adjoint au chef du service de l IGAENR Confiance souplesse et respect La petite thique de l enseignant par Beno t Charuau professeur agr g de philosophie Avril 2013 I Les Cahiers de la fonction publique n 337 45 O O fe m ab is fes 15 2 es 3 D Focus ducation nationale Quand les enseignants d sob issent Auteur Jacques Veyret Inspecteur g n ral honoraire de l administration de l ducation nationale et de la Recherche Lors de la rentr e 2008 la suppression des cours du sa medi matin l cole primaire a t compens e par l ins tauration d une aide personnalis e de deux heures hebdo madaires en petits groupes pour les l ves les plus en difficult Les enseignants se sont en r gle g n rale investis dans l aide
420. urs permanent Il repr sente la normalit face l absurdit des situations et la perte de sens Il est un point de rep re intangible en cas d isolement Il explique avec obstination la finalit de la mission et redonne en permanence du sens l action Le t moignage qui suit illustre parfaitement lexi gence d exemplarit d un chef dans une situation sur le point de basculer Nous sommes au Rwanda au cours de l op ration Turquoise en 19951 Ainsi celui qui est vraiment la hauteur de sa t che celui qui tablit son autorit par l exemple ses hommes r pondront par la confiance et tendront cal quer leur conduite sur la sienne C est par le chemin de l thique et de l exemple donn que le chef sera reconnu comme un mod le et une r f rence Ce sera d ailleurs la plus haute de ses satisfactions morales et souvent la plus belle de ses r compenses 9 G n ral Beno t Royal La guerre pour l opinion publique Economica 2012 10 Fourni par le colonel Fran ois Lecointre T moignage Rwanda 1995 l exigence d exemplarit d un chef Ma compagnie est engag e dans le cadre de l op ration Turquoise au Rwanda Rapidement nous nous sommes trouv s en situation de devoir tablir une zone humanitaire s re et de devoir pro t ger les Hutus les responsables des massacres donc qui taient pouss s vers l exode vers Goma o il y avait eu une pouvantable pid mie de chol
421. ve surtout si elle complique inutilement le paysage Ce serait une grave erreur et sans doute une tromperie que d improviser des mesures dans lesquelles nos concitoyens non d magogues et quilibr s de jugement doivent se retrouver Le risque devrait cependant tre limit si un pouvoir respectueux de la v rit et soucieux de trouver des solutions ad quates puise dans les divers rapports et propositions qui sont rest es souvent lettre morte mais qui donnent des pistes s rieuses et r fl chies Ainsi en est des deux derniers rapports Sauv et Jos pin de la proposition de loi du d put Gallut des suggestions tr s ac r es et argument es du d put Dosi re et d ONG sp cialis es dans la lutte contre l vasion fiscale La mati re existe et il suffit de faire son choix sans se livrer a de quelconques coups m diatiques Mais il convient aussi de faire un peu de p dagogie vis vis de nos concitoyens afin de limiter les tentations de d ni ou l inverse de g n ralisation Si le comportement tr s grave d un ministre rel ve du cas individuel ceci ne signifie pas que l environnement dans lequel il s est produit doive tre ignor N oublions pas que la France n est pas particuli rement bien plac e pas uniquement en ma ti re de performance scolaire o elle r gresse mais malheureu sement aussi dans celui de la corruption Selon PONG Trans parency International qui publie r guli rement un classement des pays les p
422. vrent ainsi aux agents concern s un droit inconditionnel titularisation dans la fonction publique de la Polyn sie fran aise qui contrevient aux r gles de valeur constitutionnelle rappel es ci dessus que ces m mes dispositions sont indis sociables des autres articles de la loi du pays attaqu e qu il y a lieu par suite de faire droit aux conclusions du syn dicat des cadres de la fonction publique tendant ce que le Conseil d tat d clare que cette loi du pays est ill gale et ne peut tre promulgu e Co D CIDE ARTICLE 1 La loi du pays n 2011 32 LP APF du 1 d cembre 2011 est ill gale et ne peut tre promulgu e Commentaire Le Conseil d tat est comp tent pour conna tre en premier et der nier ressort des recours form s contre les lois du pays adopt es par l assembl e de la Polyn sie fran aise et peut d clarer ill gales leurs dispositions contraires la Constitution aux lois organiques aux engagements internationaux de la France ou aux principes g n raux du droit C est ce titre qua t port e devant la section du contentieux la contestation de la loi du pays pr voyant que lorsqu un tablis sement public caract re administratif de la Polyn sie fran aise reprend l activit d une entit administrative ou conomique les salari s de droit priv titulaires d un contrat de travail dur e ind termin e avec l entit dont l activit
423. x le plus significatif me semble tre la complexit croissante de nos soci t s avec un enchev trement des sph res politiques co nomiques et sociales comme des sph res profession nelles et personnelles qui conduisent une multipli cation des situations o des questions d ontologiques surgissent La culture de la transparence et le d velop pement encore inconcevable il y a quelques ann es des vecteurs d information jouent bien entendu aussi un r le important Mais il existe galement des facteurs propres la fonc tion publique La sp cificit des missions de l adminis tration charg e d uvrer au service du bien commun et de l int r t g n ral justifie qu aux c t s des prin cipes traditionnels du service public on red couvre aujourd hui les valeurs de probit d impartialit et d efficacit m me si de fait celles ci ont toujours exis t Elles sont n cessaires pour entretenir et peut tre restaurer la confiance des citoyens dans l administra tion et plus largement les pouvoirs publics Cette confiance est essentielle car elle est au c ur de notre pacte social Elle reste fragile La r flexion sur les ques tions d ontologiques n appara t d s lors que plus fon damentale Les Cahiers de la fonction publique n 337 C F P Que pensez vous du mouvement actuel de codifi cation des r gles d ontologiques qui se traduit notamment par l adoption de chartes d onto
424. x d anticiper et de s y pr parer avant d avoir pris connaissance de l arr t qui doit tre publi d s la promulga tion de la loi Certains regretteront sans doute de n avoir pas t associ s sa conception lire ce propos ci dessous l interview de Sylviane Faury responsable du service tat civil fun raire de la ville de Saint tienne Le calendrier semble donc tenir la route Le mi nist re de la Justice annonce dans un commu niqu dat du 26 avril avoir transmis au Conseil d Etat un projet de d cret portant application de la loi et modifiant diverses dispositions relatives l tat civil texte qui modifiera le Code de proc dure civile le d cret n 62 921 du 3 ao t 1962 relatif aux actes de l tat civil le d cret n 74 449 du 15 mai 1974 relatif au livret de famille et l infor mation des futurs poux sur le droit de la famille le d cret n 2002 1556 du 23 d cembre 2002 pr voyant l annexe du livret de famille relative aux informations sur le droit de la famille La Chancel lerie a par ailleurs saisi en urgence la Commis sion consultative d valuation des normes dont la consultation est obligatoire Quant l arr t relatif au livret de famille tant attendu par les agents des services d tat civil un premier projet a d ores et d j t adress par le minist re aux diteurs des actes d tat civil presta taires des communes puis un second amend suite leurs observation
425. x recteurs dans cette proc dure aux dispositions statutaires confiant au ministre le pouvoir d affectation en cas de mutation in ter acad mique qu ainsi le ministre s est born dicter des dispositions qui entrent dans le champ de celles qu il est habilit prendre en qualit de chef de service 4 Consid rant qu aux termes de l article L 231 1 du Code de l ducation le Conseil sup rieur de l ducation est consult sur les questions d int r t national concernant l enseigne ment ou l ducation qu aucune disposition de la note de ser vice ne peut tre regard e comme constituant une question d int r t national concernant l enseignement ou l ducation au sens de l article L 231 1 du Code de l ducation qu ainsi le moyen tir de ce que le Conseil sup rieur de l ducation devait tre consult doit tre cart 5 Consid rant qu en application des dispositions de l ar ticle 15 de la loi du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives la fonction publique de l tat et des articles 13 et 14 du d cret du 28 mai 1982 relatif aux com missions administratives paritaires le comit technique minist riel est consult sur les questions relatives lorga nisation et au fonctionnement des services int ressant l ensemble des services centraux et d concentr s du d par tement minist riel et sur les questions relatives l labo ration ou la modification des r gles statutaires r

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