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sites et paysages

1. GAULTIER Louis lt Articles sur le Vexin gt Actions sociales de l Ile de France juin 1976 consultable la biblioth que historique de la Ville de Paris sur les probl mes conomiques et sociaux du Vexin HIRSCH Bernard Oublier Cergy L invention d une ville nouvelle Cergy Pontoise 1965 1975 Presse des Ponts et Chauss es 1990 Le meilleur ouvrage sur la ville nouvelle et le Vexin crit son p re fondateur MASBOUNGI Ariella Faire ville avec les lotissements Edition du moniteur 160 p Ouvrage collectif 2008 cf l article consacr au Tissage urbain WARNIER Bertrand lt Le Vexin francais modernit s de l urbanisme ancien gt Vivre en val d Oise 1999 n 56 WARNIER Bertrand Cergy Pontoise du Projet la r alit Atlas comment Mardaga WEIL Laurent Pouvoir et am nagement dans le Val d Oise 1968 1998 Th se Archives d partementales PUBLICATIONS Bulletin des Amis du Vexin L habitat rural et les lotissements publications depuis 1972 Actes du colloque de Courdimanche 1994 Bulletin de la Sauvegarde de la vall e du Sausseron et de ses abords depuis 1980 Revue Esprit octobre 2003 La ville trois vitesses gentryfication rel gation p ri urbanisation Revues Urbanisme Diagonal consultable la Biblioth que universitaire de Cergy centre Pr fecture tudes Fonci res revue consultable la biblioth que Beaubourg capitale pour les probl mes du p
2. VELO LIENS E L 5 Ea 8 SITES ET PAYSAGES Les communes du Pare TT r gional du Vexin fran ais SITES ET PAYSAGES PARC NATUREL R GIONAL DU VEXIN FRANCAIS P RIURBANISATION ET CONSTRUCTION NEUVE PROBL MATIQUE D AM NAGEMENT D UN TERRITOIRE FRANCILIEN Jean Claude Cavard G ographe ancien enseignant l Universit d Amiens Nous sommes confront s aux probl mes de d mographie de notre population fermeture de classe C est pourquoi nous souhaitons que de jeunes familles continuent de s installer chez nous et que nos enfants ne quittent plus le Vexin L volution de la vie moderne oblige ces jeunes couples pour lever leurs enfants travailler deux leur lieu de travail tant souvent loign de leur domicile Ces propos de Max L v que maire d Ableiges pr sident de la communaut de communes des trois Vall es Ableiges Vigny exprimaient fort bien les probl mes auxquels sont confront es toutes les petites communes p riurbaines de la p riph rie m tropolitaine francilienne I LE VEXIN FRANCAIS ORIGINALIT D UN TERRITOIRE PROT G Le Vexin Fran ais a fait l objet depuis le d but des ann es 1970 au moment o entrait en application la loi d orientation fonci re de d cembre 1967 de directives r gionales pr conisant une stricte limitation des espaces urbanis s eu gard son int r t paysager et patrimonial Malgr
3. Dans le lt chartrier de Saint Martin gt acte en langue fran aise en mars 1259 il existe un extrait d un compromis fait avec la Dame et Seigneur de Menouville pour la banalit du moulin Il est le seul dont la roue est l ex t rieur et re oit l eau par le dessus comme pour le moulin de Margicourt Les autres moulins avaient des roues de poitrine l eau venant frapper la roue l g rement au dessus de son axe ou de c t couvertes pour mettre celles ci l abri des intemp ries MENOUTILLE La a ET PATRIMOINE LE RU DE THEUVILLE De Menouville jusqu sa confluence avec son principal affluent le ru de Theuville Vallangoujard la vall e s largit jusqu 500 m tres et m me plus Son fond plat une altitude de 50 S201 O m tres se distingue parfaitement du plateau dont les rebords de plus en plus raides marquent la transition Cet affluent draine toute la partie ouest du bassin versant Ses sources les plus recul es remontent aux Buttes de Rosne 214 m tres avec le ru de Theuville et au bois du Caillouet 206 m tres non loin de Marines avec le ruisseau de La Laire Une de ses sources se trouve sous la chapelle de Theuville Ces petits cours d eau souvent inter mittents au d but de leur parcours drainent une vaste surface du plateau agricole Ils suivent une pente orient e nord ouest sud est dont le d nivel est inf rieur 10
4. Extension du b ti et poids d mographique de quelques communes rurales Rapport entre la population en 1999 et l espace b ti en 2003 Les bourgs centres se sont tendus sous forme de lotissements et ils se sont galement densifi s ce sont eux qui ont connu les croissances spatiales les plus fortes Magny 53 hectares Marines 49 3 C est une volution logique de croissance de petite ville Cependant il est aussi n cessaire de mettre en rapport l augmentation d mographique et la progression spatiale Les conclusions sont alors diff rentes et plus inqui tantes Ainsi plusieurs communes rurales montrent une forte extension du b ti eu gard leur poids d mographique Quelques exemples entre autres La densification s av re donc l avenir n cessaire et le processus classique de lotissement a montr ses limites et ses dangers croissance spatiale relativement importante faible augmentation relative du nombre des log s Genainville un lotissement style 1980 43 SITES ET PAYSAGES VI PLAIDOYER POUR UN AUTRE URBANISME lt LA CHARTE TOUTE LA CHARTE RIEN QUE LA CHARTE gt G RARD CLAUDEL Nous demandons nergiquement aux conseils municipaux de nos localit s rurales de r glementer la construction en s inspirant de la loi Siegfried et des congr s de Bordeaux et de Bruxelles 4 Les intervenants la XX V Rencontre du Sausseron Peut on r ussir un lotissement Pour un mode d emploi
5. bourgs et villages ont connu pour beaucoup une extension immod r e38 Le SDRIF de 1994 n a pas pu limiter la croissance d mographique et spatiale des petites communes qu il nous semble pr f rable de nommer p riurbaines Certes du fait de sa sp cificit le Vexin espace encore majoritairement agricole et ma trise de l urbanisation assur e depuis longtemps semble beaucoup moins affect Les ventes notifi es sortant du march rural entre 2000 2004 expriment bien que le march des terres usage non agricole est influenc par toute la frange suburbaine de la vall e de Oise et les p riph ries de Cergy Pontoise Mesurer la surface consomm e par l urbanisation est possible sur les documents Modes d Occupation du Sol MOS consultables sur Internet sur le site de PIAU Il s agit d un outil de tout premier ordre L espace construit ou urbanis comprend l habitat les quipements les infrastructures et les chantiers en cours l inverse l espace b ti int gre uniquement le logement quelle qu en soit la nature Les cartes MOS diff rencient les types d habitat collectif ou individuel Les parcs jardins priv s ou publics et les golfs sont mis en espace urbain ouvert L aplat jaune visualise l urbanisation individuelle et l aplat rouge au contraire cartographie l habitat collectif pr sent dans le Vexin dans les bourgs centres Marines Magny par exemple On peut par cons quent travailler en dir
6. LES R ALIT S G OGRAPHIQUES VEXINOISES9 Charte du PNR SDRIF et talement urbain Les PNR franciliens sont en quelque sorte des laboratoires au service de leurs habitants vexinois de souche ou rurbains venus peupler la fin du xx si cle les franges p ri m tropolitaines La nouvelle charte du PNR ent rin e par d cret interminist riel du 30 juillet 2008 renouvelant le classement du parc a infl chi dans une certaine mesure ses orientations vers davantage d ouverture aux donn es conomiques et aux probl mes du logement En effet la charte pr c dente celle de 1995 avait t labor e dans un sens tr s protection niste Les grands projets de d veloppement de l urbanisation partir de Cergy Pontoise esquiss s dans le SDRIF de 1992 expliquent pour partie la crainte voire la lt terreur gt de certains maires du Vexin que la Ville Nouvelle n empi te largement sur le Vexin Beaucoup d lus taient r ticents la cr ation d un parc par crainte de perdre leur pouvoir d am nagement Leur changement d attitude s explique par le fait que le parc leur est apparu comme un rempart face Cergy Ce n est plus aujourd hui un probl me Un statu quo s est tabli entre la communaut d agglom ration de Cergy Pontoise devenue lt ville porte gt et le parc Le projet de SDRIF 2008 a limit l extension de l agglom ration de Cergy Pontoise vers l ouest Un front urbain ne pas transgresser a t inscr
7. au hameau d H r ville ce niveau le couloir se resserre et le Sausseron est domin par les versants raides du plateau qui s l vent une centaine de m tres de part et d autre du cours d eau La vall e conserve un aspect rectiligne encadr par ces deux coteaux jusqu au ch teau de Balincourt Dans le parc le ru devient bassins et tang d agr ment En limite de la commune de Menouville lt chemin de la Discorde il faisait tourner un moulin appel lt moulin de Balincourt gt situ dans la propri t et dont le meunier en l An IX tait Jacques Dupr Celui ci s arr tera en 1846 du fait que M le Baron de Beurnonville n avait pu parvenir le louer et qu en cons quence il allait en d monter le m canisme En avril 1846 le m canisme et les ustensiles sont d mont s pour employer le local usage de grange La chute du moulin sera utilis e en cascade d agr ment Apr s le ch teau de Balincourt c est ce niveau qu une vall e secondaire appel e Vall e des Pr s vient rejoindre sur la rive droite le couloir principal du Sausseron Elle incise le plateau d est en ouest et est drain e par un petit ruisseau intermittent LE MOULIN DE MENOUVILLE En mars 1259 un compromis est fait avec la Dame et Seigneur de Menouville pour la banalit du moulin dudit lieu Menouville sortant du domaine de Balincourt le Sausseron traverse un lavoir situ sur le bief du moulin de ce village
8. belle t es et transform es en logements Ainsi dans les ann es 1950 beaucoup d ouvriers dans certaines communes de l ouest du Vexin Us Nucourt Magny sont devenus propri taires de ces demeures traditionnelles souvent sans confort Il y a donc tout un h ritage un peu h t roclite de l influence parisienne sur l espace vexinois Mais pour des raisons dues l loignement le Vexin n a pas t banlieusardis sauf la vall e de la Viosne reli e Pontoise par voie ferr e Celle ci ne fut d ailleurs lectrifi e qu en 1967 au moment des travaux de modernisation du r seau ouest de la gare Saint Lazare Jusqu une date tr s r cente Pontoise demeurait la vieille ville commer ante et bourgeoise loin de l agitation parisienne Les mesures conservatoires pour organiser et limiter l urbanisation dans le Vexin ont jou cependant d une mani re tr s satisfaisante m me si on peut regretter nombre d erreurs On peut en trouver relation dans le Bulletin des Amis du Vexin 32 Sources arr t s de lotir dans les communes archives personnelles En l absence d tudes de synth ses pr cises sur l histoire des lotissements notre analyse de la mise en lotissement est une esquisse partir de notes ou extraits de travaux en notre possession 33 Zone d am nagement concert e la th se de g ographie de Laurent Weil sur pouvoirs et am nagement dans le Val 0 Oise 1998 consultable aux archives d
9. dossier contributif de Jean Claude Cavard Bibliographie du PNR Vexin et du Vexin Oise et d p ts de documents propres au Vexin mars 2009 47 KOT d 0101 UCA9SSNDS np 22 PA b IP 520111103 ap mpununuoDO 27 D UXIA NP 5214100 Sap 211411209 p 2U07 ve k tall k sss E 2 gt gt 7 lt ze z ASSEMBL E G N RALE NESLES LA VALL E ASSEMBLEE G N RALE DE LA SVS LE SAMEDI 9 FEVRIER 2008 ASSEMBL E g n rale s est tenue Nesles la Vall e dans le foyer rural gracieusement mis notre disposition par notre fid le adh rent et maire du village Philippe Gu roult Il ne restait pas une place disponible dans la salle o l on comptait plus de 90 personnes Nous inaugurions un horaire inhabituel 15 heures qui a paru bien convenir tous Le pr sident G rard Claudel tait des n tres ainsi que de nombreux maires et personnalit s de la r gion Jean Pierre Bequet maire d Auvers et vice pr sident du PNR Marc Giroud maire de Vallangoujard pr sident de la communaut de communes de la Vall e du Sausseron Philippe Gu roult maire de Nesles Jacques Tournaire maire de Livilliers Fran ois Marchon secr taire g n ral des Amis du Vexin Claire Houbert pr sidente d Auvers Lieu de M moire ALM Myriam de Dr e pr sidente de Grisy les Pl tres Jo lle Laufenburger pr si dente de la M moire du temps pass Francois Ma
10. ing nieur territorial de l environnement r dacteur en 1997 d une synth se remarquable sur le Vexin dans le Bulletin des Amis du Vexin a une connaissance approfondie de tous les aspects du Vexin tant physiques qu humains et conomiques Il a aid beaucoup d entre nous mieux percevoir les diff rents enjeux complexes et parfois conflictuels ce lt petit territoire gt 46 SITES ET PAYSAGES BIBLIOGRAPHIE BEAUCIRE Francis Evolution de l occupation du sol dans le Vexin francais Universit de paris X et CNRS 1984 CAVARD Jean Claude lt Le Vexin Fran ais ruralit ou rurbanit gt Bulletin Sauvegarde de la Vall e du Sausseron n 22 23 2003 2004 CAVARD Jean Claude lt Le d partement de Seine et Oise urbanisation et politique d partementale d am nagement de 1950 1965 gt M moires de Paris et Ile de France 1987 CHARRIER Jean Bernard Citadins et ruraux Que sais je n 1107 1964 DESPONDS Didier lt Strat gies r sidentielles et logiques s gr gatives Investigation dans l aire d influence de Cergy Pontoise gt Connaissance des Savoirs 2005 consultable PIAURIF comporte une cartographie particuli rement originale DUP QUIER Jacques Nouveau Guide du Vexin fran ais ouvrage collectif ditions du Valhermeil mai 2002 GAROFOLO Yolande WARNIER Bertrand Un village paysage et d veloppement Documentation fran aise 1974 m riterait une r dition
11. monta un atelier de m canique g n rale en face de la ferme Daix Pierre grandit dans un monde rural bucolique merveill par sa vall e amoureux du Sausseron Son esprit d enfant lt bricoleur gt et inventif balan ait de la fabrication d un canon miniature pour atteindre les ardoises du clocher la cr ation de cerfs volants Bien avant de devenir le premier magistrat de sa commune il fut premier au certificat d tudes pass l ge de 11 ans l Isle Adam Il partageait cette place avec un ami de Vallangoujard Sa carri re professionnelle de puisatier commen a sous l occupa tion allemande En raison de certaines facilit s de d placement que lui donnait malgr l occupation germanique cette fonction il participa avec son fr re Jacques de nombreuses r cup rations d armes parachut es sans compter malgr les risques encourus le sauvetage et l h bergement d aviateurs alli s La grande passion de Pierre tait l eau dont il avait tr s t t compris combien elle tait pr cieuse et combien sa ma trise devait aller de pair avec son respect Mais il avait aussi une autre passion l aviation Dans les ann es 1946 1948 il passait tous ses dimanches sur le terrain de Bernes sur Oise aidant les m caniciens entretenir les avions pour tre pay en retour en heures de vol cole En 1947 il devient adjoint au maire de Labbeville et cr e avec lui le Syndicat des Eaux qu il pr sidera durant
12. partementales en a fait une analyse minutieuse et int ressante On trouve Louvres et Fosses sont des exemples types de chalandonnettes 37 SITES ET PAYSAGES Chalandonnettes Menucourt Plus jamais a Photo P F Joy Le r le de l administration pr fectorale du Val d Oise dans examen des lotissements de plus de quatre lots en commission des sites les interventions des architectes des b timents de France et des Inspecteurs des Sites34 sont l origine de cette intelligente ma trise de urbanisation Le Parc prendra ensuite le relais tout en disant que la mission de la ZNE entre 1974 et 1995 a permis dans cette p riode interm diaire d viter les d rapages Catherine Ribes charg e de mission au conseil g n ral et sa collaboratrice V ronique Doutreleau engag rent avec d termination la proc dure longue et complexe qui conduisit en 1995 161121011166 du Vexin en parc naturel r gional La forte personnalit du fondateur des Amis du Vexin Jacques Dup quier crois infatigable de la cause vexinoise habile diplomate a jou un r le essentiel dans la r alisation du Parc Il n a pas t le seul mais selon nous il a su r aliser ce que nous avions appel une alliance objective entre lus et associatifs Le r le de Mireille Samson celui ensuite du docteur Daniel Amiot pr sident de la Sauvegarde de la Vall e du Sausseron en est un autre exemple Le long et habile travail effectu depuis 1975 par l actu
13. ration de Cergy Pontoise Il aurait d y avoir des processus de pontage c est dire de jonction entre les carts le centre des villages En effet les communes sont tr s proches l une de l autre ainsi le long de l Aubette d Avernes Sagy et de Sagy Meulan La RD 28 qui remonte de Meulan l axe majeur de la RD 14 a induit une pression fonci re plus forte Toutes les vall es ont t inductrices d une certaine urbanisation La p ri urbanisation qui s est manifest e dans le Vexin comme dans toutes les zones dites rurales de l Ile de France a t cependant beaucoup mieux contenue qu ailleurs C est l l originalit vexinoise Bertrand Warnier architecte PEPA de Cergy avait bien montr que l existence de la ville nouvelle canalisait vers elle des masses importantes de populations qui se seraient sans doute implant es dans les zones rurales voisines une poque o les prix du foncier dans le Vexin n taient pas ceux d aujourd hui La Ville nouvelle a emp ch l investissement du Vexin par la rurbanisation Elle a en d finitive 34 SITES ET PAYSAGES jou le r le d un filtre Or depuis une vingtaine d ann es le Vexin est devenu une sorte de lt banlieue r sidentielle gt pour les cadres ou familles ais es que 12 ville nouvelle ne satisfait plus La d gradation progressive de l image de marque de l ex Ville Nouvelle contribuera sans doute accentuer le mouvement de la ville vers
14. riurbain SITES INTERNET http www lesamisduvexinfrancais fr http www pnr vexin francais fr La Charte du Parc Objectif 2019 avec carte de r f rence L essentiel de la charte 2007 2019 lt affirmer une ruralit vivante gt http sitadel applications equipement gouv fr Pour conna tre les logements mis en chantier par commune les Modes d occupation des sols MOS Une base cartographique exceptionnelle http www ecotheque org http www oise equipement gouv fr Les feuillets de l Oise excellente mise au point sur les probl mes du pavillon en zone rurale http www snal fr syndicat national des am nageurs de lotissements http www sdrif com Ateliers territoriaux du SDRIF Mantes la Jolie 9 d cembre 2005 Vexin et Mantois http www parcs naturels regionaux fr INSTITUTIONS ET ADMINISTRATIONS PNR Maison du Parc 95450 Th m ricourt Accueil 013448 66 10 Fax 0134486611 IGN 107 rue La Bo tie 75008 Paris Cartes IGN au 1 25000 For ts de Montmorency 2313 OT Mantes la Jolie 2113E Meulan Les Mureaux 22130 Gisors 2112E M ru 2212E Photographies a riennes en couleur IGN 73 avenue de Paris 94165 Saint Mand CEDEX T l 01 43 98 8000 Institut g ographique 171 rue Saint Jacques 75 005 Paris On peut y consulter les cartes des ann es 1960 IAURIF 15 rue Falgui re Paris 75015 T l 01 774979 17 Met la disposition des lecteurs u
15. u les perfectionnements n cessaires une productivit comp titive rempla cement des meules par des cylindres par exemple Si bien que les moulins restants deviennent disponibles pour des industries qui recourent l nergie hydraulique pour faire fonctionner les machines et produire de l lectricit Apr s 1850 l utilisation de nouvelles sources d nergie vapeur lectricit impose une logique diff rente de r partition des tablissements industriels qui conduit la disparition des petites fabriques implant es le long des cours d eau L industrie meuni re ob it aux m mes n cessit s de concentration d s le d but du xx si cle entra nant un abandon massif de cette activit dans la r gion LE SAUSSERON DE SA SOURCE A SON EMBOUCHURE Le Sausseron prend naissance aux Buttes de Rosne pr s du hameau de Heurcourt dans la commune de Berville une altitude de 84 m tres Cette commune poss dait un moulin dont nous trouvons encore une trace d activit en 1806 lors du nivellement et l apposition RS ne DO de rep res En DRE SSSR 1831 dans un tat nominatif des propri taires et locataires des usines et des moulins 1l n appara t plus Aujourd hui 1l ne reste que le bief d amen e et quelques grosses pierres vestiges du b timent servant de gu au sentier de randonn e le Grll Vestiges du moulin de Berville PATRIMOINE TG a SA gt 2 r P
16. Catherine Langeais Date et diteur de la publication 2003 Fayard Bravo Michel Henry d Auvers sur Oise fid le adh rent et attentif lecteur de nos publications Il semble qu il ait t le seul avoir reconnu la famille Terrasse de Valmondois et leur fille Marie Louise tante de l auteur de l ouvrage Jean Marc Terrasse ph m re petite fianc e de Fran ois Mitterrand Catherine Langeais fut une speakerine vedette de la jeune t l vision Mari e en deuxi me noce au r alisateur Pierre Sabbagh elle restera toujours attach e Valmondois et la maison familiale Les h rissons Le couple repose dans le cimeti re du village CONCOURS 2005 Pouvez vous r pondre apr s lecture du texte qui suit ces quatre questions Nom de l auteur du texte Titre du livre diteur Date de parution lt Fran oise elle vient de nouer une idylle avec le compositeur Michel Magne Fran oise a compris tout de suite ma musique et moi j avais d j compris sa po sie Il suffisait que je joue une mesure pour qu elle trouve le titre le premier vers d un po me Il suffisait qu elle assemble des mots pour que je trouve un air raconte t 1l Gohier Marvier le premier biographe de Sagan Fran oise a pass de longs apr s midi chez son amoureux rue Lepic allong e sur un divan de velours Au mur court une longue photographie de Magne dirigeant un ch ur dans une glise extraite du film Le Pain vivant Les vi
17. Dame Genevi ve Douce veuve de Gabriel C sar L ger Elle donne pouvoir son fils Eustache L ger meunier de faire r parer ce d versoir En juin 1855 M Dangreville meunier de ce moulin porte plainte contre M Calon du moulin de Vallangoujard qui rel ve de dix centim tres sa tenue d eau Mais comme l indique le rapport de l ing nieur de la pr fecture il ne peut y avoir de relation car le d nivel entre ces deux moulins est de quatre m tres cent trois Les d fauts constat s par M Dangreville proviennent du d faut de curage En octobre de la m me ann e M Dangreville demande le rempla cement de la roue motrice de ce moulin en tat de v tust Celui ci est lt propri taire du dit moulin par suite des d c s de M Lefranc son beau p re et de Dame Modeste Julie L ger pouse Lefranc sa belle m re tous deux d c d s la m me ann e 1849 et cause de dame Julie Modeste Lefranc son pouse et aussi en qualit de seule et unique h riti re de M et M Lefranc ses p re et m re gt Cette usine a appartenu la famille L ger durant plusieurs si cles et M Lefranc s en tait rendu propri taire d finitif le 11 mars 1841 par acte pass devant Ma tres Delacour et Millet tous deux notaires Pontoise 13 PATRIMOINE g i l a I DI I l n 4 F L PIAN SEON Rh h cs Land D Hits Leur lanimi Pre Posti lame a llana ir dh pereda
18. Patrick F Joy nous a pr sent un vaste pano rama de la flore du Sausseron et de ses abords En voici quelques extraits PLANTES MESSICOLES Ce sont des plantes annuelles germination pr f rentiellement hivernales habitant dans les moissons La r gion parisienne comptait au milieu du si cle dernier 34 esp ces messicoles communes 11 esp ces sont devenues rares et 17 autres tr s rares Parmi ces derni res 12 ont probablement disparu d le de France Nous citerons quelques noms afin que m me disparues elle puisse encore exister gr ce aux planches du Mus um d Histoire Naturelle et dans notre m moire Coquelicots Nigelle Nielle Adonis Pens e Peigne de V nus Chrysanth me des moissons Pied d Alouette Bleuets Camomille Ces plantes concourraient maintenir la richesse de la biodiversit en jouant un r le cologique notable en accueillant plus de 170 arthropodes dont de nombreux insectes utiles l agriculture PLANTES RUD RALES Elles poussent spontan ment dans les friches les gravats le long des chemins et tr s souvent proximit des lieux habit s par les hommes Elles sont bien souvent nitrophiles appr ciant les sels azot s Buddleia de David Orties Liseron Ch lidoine Orge de rats Par extension nous nommerons plante rud rale toute plante commune n ayant pas ou peu d int r t aux yeux du monde moderne LA RONCE Cette plante est consid r e comme l ennemi des agriculteurs Sous
19. d c s le 18 janvier 2009 de Lionel Heron fid le soutien des causes d fendues par nos associations Fondateur et pr sident des Amis de l glise Saint Josse de Parnes village ou il r sidait 1l luttait depuis des ann es avec constance et d termination pour collecter les fonds indispensables la sauvegarde de cet admirable monument menac d effondrement et ferm au public depuis janvier 2004 Nous l avions rencontr le 1 d cembre AG de la Fondation du Patrimoine ou il tait venu plaider avec talent la cause de l glise pour un suppl ment de subvention Il avait t l organisateur avec le pianiste Dimitris Saroglou de la s rie de r citals de piano de l automne 2008 que le virtuose avait g n reusement donn e pour alimenter les finances indispensables la consolidation de l glise afin qu elle redevienne non seulement le lieu des c l brations religieuses mais aussi de r unions pour la vie sociale et culturelle du village et de la r gion concerts conf rences expositions Mais son engagement altruiste ne s arr tait pas l P re d un fils handicap moteur il s tait fait d tacher temps partiel par son employeur la soci t ELF ou il recrutait formait et suivait la carri re des cadres AFM dont il fut directeur tr sorier administrateur et un des cr ateurs du T l thon Homme de foi il tait Administrateur de Office Chr tien des Handicap s pour lesquels il organisa le pr
20. de la d saffection de ces usines n encourageait pas les propri taires d sireux de se soustraire aux taxes la remise en tat du ru dans son lit originel car ceux ci auraient d faire face des d penses exorbitantes pour r aliser les travaux n cessaires par rapport aux taxes exig es Ces rus sont redress s en de nombreux endroits comme Labbeville Frouville Nesles la Vall e Vallangoujard et Epiais pour supprimer les m andres et acc l rer ainsi l coulement des eaux Ces modifications ont t r alis es la demande des meuniers des propri taires riverains et lors de la construction de la ligne de chemin de fer de Valmondois Marines qui empruntait sur son parcours une partie du fond de la Vall e Les lits primitifs du Sausseron et de ses affluents sont devenus en grande partie des ravines des morts rus ou des bras secondaires recevant les eaux de pluies les eaux des d versoirs ou des foss s de drainage Le Sausseron est en grande partie canalis et parfois couvert sur quelques dizaines de m tres comme Labbeville ou Valmondois o il peut se manifester en d bordant lors de forts orages Faisons le v u que certains des moulins encore existants soient r habilit s afin d utiliser une nergie renouvelable et d assurer leur entretien et donc leur survie Le Sausseron vient finir sa course dans la vall e de l Oise au large fond plat au lieu dit Le Port aux Loups 25 m tres d altitude
21. de la ferme seigneuriale depuis 1843 Il rempla a le ponceau de bois par un pont de pierre Suite la r union des deux rivi res de Vallangoujard et de Menouville sous le pont construit en 1809 M Jacques Chardin propri taire du moulin dit de Vallangoujard demande en f vrier 1811 l autorisation de faire op rer ses frais le redressement du ru sur lequel son usine est tablie partir de la roue jusqu au dit pont Le 25 juillet 1853 il est demand l autorisation d tablir une roue sur le Sausseron en aval du moulin sans former barrage pour tablir une usine polir l acier Son implantation se trouvait juste avant le lavoir de L Arche pr s de la D927 menant Amblainville Il n en reste rien aujourd hui seul le lavoir subsiste En 1939 le conseil municipal de cette commune demande le curage du bief pour cause d inondations r p t es du lavoir communal de la Planche situ entre le pont de pierre dit le pont Romain et le moulin Devenu une fabrique de conserves alimentaires c est maintenant une charcuterie industrielle LES MOULINS DE LABBEVILLE Le profil de la vall e partir de Vallangoujard se diff rencie de la partie amont par son fond plat et relativement large et des versants aux pentes plus douces L orientation elle aussi change devenant ouest est jusqu Labbeville Dans cette commune le Sausseron faisait tourner trois moulins le moulin de Br court situ juste ava
22. des am na gements dans le Vexin fran ais tous des techniciens de l urbanisme et des praticiens ont fait comprendre dans d excellents expos s que le lotissement n est pas une forme urbaine mais une simple proc dure juridique Le d bat s tait engag aussi sur la possibilit de construire des lotissements de qualit ainsi que le d fendaient dans la salle des participants Le Centre d tudes sur les R seaux les Transports et les constructions publiques CERTU a ainsi plaid dans une de ses publications intitul e Pour des quartiers d habitat individuel de qualit juin 2006 fiche n 1 mise sur Internet Le syndicat national des am nageurs uvre dans le m me sens Un peu partout en France des projets int ressants voient le jour en Bretagne comme le rappelait un des intervenants Dans une publication r cente et originale mise sur Internet la DDE de l Oise a d taill avec pr cision dans un num ro des Cahiers de l Oise les grands lt Principes d am nagement pour des lotissements de qualit gt Mais le surco t de construction en Haute Qualit Environnementale HQE est estim 10 et l investissement est rentabilis entre cinq dix ans d utilisation L importance de la Commission des sites et des paysages du 0 0180 est r elle car m me si elle ne donne qu un avis les d rives les plus graves ont pu tre vit es N anmoins c est en amont que les r flexions sur la r alisation d un quartier p
23. en l honneur du cin aste vallangoujardois Le fils de l auteur du script Jean Charles Bernard Luc tait pr sent IMAGES D ARCHIVES SUR JEAN DREVILLE Suivies de la projection de son film d une dur e de 92 minutes sorti en 1945 Sc nario et dialogues Jean Bernard Luc Photo Andr Thomas Musique Vincent Scotto Avec Jean P qui Laurent Le Gall Blanchette Brunoy Marie Jean Claudio Michel Thomy Bourdelle Le quartier ma tre Gueguen Marcel Mouloudji Passicot Ren Clermont Le Dr an Robert Rollis Cazalet Daniel Gelin Philippe Dermantes Jean Buquet Le Faou t Roger P rian Radio Poulaine Jean Gaven Albertini dit Tino Romain Lesage La sentinelle Isabelle Baud La soeur de Marie Fernand Sardou Auguste Jacques Sigurd Fustel Vaudier Le photographe Jean N groni Robert Hommet 53 IN MEMORIAM PIERRE MEYER 1920 2008 OTRE ami Pierre Meyer ancien maire de Labbeville fid le parmi les fid les de notre association dont il tait vice pr sident depuis plus de vingt ans puisatier chercheur d or bleu nous a quitt juste avant No l Il tait n le 29 juillet 1920 Labbeville petit village de 360 habi tants la question pourquoi Labbeville Alors que ses origines taient mosellanes par son p re qui avait fui la Lorraine apr s la d faite de 1870 il r pondait plein de malice parce que le Sausseron y coule Son p re m canicien et lectricien
24. fait du tissu commercial si limit soit il La ville diffuse et parpill e g n re ses propres contradictions La construction neuve r alis e depuis les ann es 1960 a revitalis les communes par apport de sang neuf et de foyers fiscaux mais au prix fort pour les collectivit s communes et d partement Le d par tement finance le ramassage scolaire et le r seau de bus Les co ts induits par les lotissements sont lourds et il en manque l estimation chiffr e pr cise pour le p rim tre du Vexin quipements voiries transports scolaires contrario la r alisation d une op ration de logements permet l cole primaire de faire repar tir ses effectifs tout au moins pour quelques ann es C est une spirale un peu infernale La lecture des bulletins municipaux et plus r cemment des lettres intercommunales est assez explicite Le baby sitting devient une activit recherch e et les communes mettent en place des syst mes de garde d enfants Mais la population lt vieillit gt Les primo acc dants la propri t sont en g n ral arriv s avec de jeunes enfants et tr s souvent les acc dants suivants sont plus g s Le Vexin est en effet aujourd hui investi peu peu par de lt jeunes retrait s gt et ce sont eux qui font lt marcher gt l conomie r sidentielle C est le cas par exemple pour beaucoup de communes Yvelinoises Le seul moyen pour les lus de peser durablement sur la d mographi
25. g n ral PNR DDEA associations dont la SVS et les Amis du Vexin En font partie des techniciens tr s qualifi s l architecte des b timents de France et l inspecteur des sites La qualit intellectuelle et r dactionnelle de leurs avis induit des remarques et des d bats de grand int r t La CDS se r unit fr quemment et exerce sur le Vexin une r elle lt surveillance gt Il est clair que le lt passage en commission gt d s 1972 a vit de grosses erreurs incit les p titionnaires mettre leurs projets en conformit avec le style du Vexin L avis de la Commission bien que consultatif est en g n ral r guli rement suivi par la Pr fecture 44 SITES ET PAYSAGES Le Vexin n a pas chapp aux lotissements Le Vexin a donc bien t investi par les lotissements M me si les grands lotissements en sont absents plusieurs centaines de lots ont t r alis es cependant sur une quarantaine d ann es avec un essaimage dans les trois quarts des communes L examen comparatif des cartes IGN au 1 25000 des ann es 1960 avec celles du d but de ce si cle est significatif du grand nombre de petites op rations La morphologie tr s desserr e des villages rend bien perceptibles les nouvelles construc tions les lots construits souvent moins de quatre sont localis s en discontinuit avec le tissu urbain On n en donnera que quelques exemples extensions le long des petites rues ou routes Epiais Rhus ou encer
26. l id e de la maison individuelle en p riph rie de Paris L exemple en est le concours de la maison individuelle voulue par Georges pEr Pompidou Dans cette partie du Val d Oise la ZAC de RIE m jn ae r yianat stin de Menucourt en est le seul exemplaire C est le type m me de la ZAC g ante construite sur 72 hectares pour 1 000 pavillons Or pendant longtemps le Vexin a t tr s peu urbanis Les raisons en sont nombreuses Du fait de l attrait du Vexin rural isol et peu fr quent seules de grosses maisons bour geoises de styles clectiques ont t construites tout au long du XIX si cle par des crivains des artistes ou des pari siens en mal de campagne Nesles la Vall e Valmondois et Vallangoujard sont significatives de ce processus d urbani sation due la proximit relative de Paris Les ann es de l entre deux guerres ont donc vu se multiplier ce genre de demeures Les bourgs centres sont int ressants aussi car 1ls ont attir tr s t t les r sidents secondaires ais s d o des parcs des grandes demeures et l mergence d une urbanit Marines et surtout Magny Des Fame Lom LL colonies de vacances dans les ann es 1950 vont r occuper dans beaucoup de communes des propri t s revendues par leurs occupants En outre beaucoup de petites maisons de manouvriers nombreuses jadis dans le Vexin furent rache Projets d urbanisme 1969 Nous l avons chapp
27. l urgence cologique n cessit de pr server les paysages et la biodiversit n cessit d une diminution notable des consommations en nergie eau et autres ressources naturelles Mais survint la crise mondiale venue malheureusement confirmer que l cologie est toujours consid r e comme un luxe de pays riche et bute sur sa conciliation avec l conomie Qu entend on comme proposition de relance de l conomie r aliser trois projets autoroutiers gel s l occasion du Grenelle de l environnement et stimuler l industrie automobile Mais qu attendre d une industrie qui n a rien vu venir et n est pas capable de nous proposer aujourd hui un v hicule hybride Ou en est le ferroutage Apr s l emballement courte vue de nombreux politiques sur l utopie des biocarburants susceptibles de remplacer le p trole le lobby olien investit le terrain Les nergies renouvelables dont nous ne nions en rien l int r t ne doivent pas devenir une incitation toujours consommer plus d nergie oubliant l absolue n cessit de limiter nos excessives et souvent inutiles d penses en la mati re Or notre consommation d nergie primaire ne diminue pas plus que la consommation d nergie finale Il a fallu un baril de p trole fr lant les 140 dollars pour assister une conduite plus raisonnable des automobilistes rapidement oubli e d s que le prix du sacro saint carburant a diminu Ces lt nouvelles gt nergies doiv
28. la campagne vexinoise D o l envol e actuelle du foncier dans la p riph rie de Cergy Pontoise La capitale du Val d Oise exerce un commandement au niveau des services et des quipements c est un p le d emploi majeur mais elle a perdu son r le d entra nement r sidentiel Dans les ann es 1950 1960 le Vexin tait encore agricole et tr s rural avec une importante population ouvri re Les grandes usines automobiles de la vall e de la Seine recrutaient sur le plateau et les maires voyaient leurs communes s tioler Les travaux de la SEMEASOZ et les dossiers des ann es 1950 1960 sont riches au contraire de dol ances demandant l arriv e de populations citadines Il est vident que les mutations sociologiques partir de 1968 ont t consid rables Ce fut pour le Vexin une date charni re C est pr cis ment cette poque que le mouvement de la p ri urbanisation a commenc Longtemps avant que le PNR ne soit officialis les commissions du SDAU PAR avaient class le Vexin en espace prot ger et partir de 1981 le Vexin Val d Oise fut int gr ce qu on a appel les lt zones naturelles d quilibre gt ZNE L Ile de France en compta cinq Sans avoir de valeur juridique r elle les secteurs identifi s en ZNE taient mieux suivis que les autres dans la limitation de l urbanisation Il y a donc eu dans le temps une jonction heureuse entre le SDAU PAR de 1979 1981 et la mise en place du PNR en 19
29. les assauts des labours et de la faux elle fait mine de se soumettre Mais elle a le temps pour elle D s que la pression agricole se fait moins forte d s qu il y a d prise du monde rural elle redevient alors exub rante recr ant le monde des b tes rousses et des lieux enchant s pour la petite faune insectes olseaux et sauva gine Chez les Celtes elle symbolisait la dixi me lune de leur calendrier septembre Pour le commun des mortels ce n est ni un arbre ni un arbuste ni une herbac e Mais pour un naturaliste sa famille est celle des rosac es regroupant de nombreux arbres fruitiers mais aussi les rosiers et les fraisiers genre Rubus esp ce ronce et framboisier 1 tymologiquement l adjectif rud ral vient du latin rudus ruderis d combres 2 ENVIRONNEMENT Aujourd hui on compte plus de 77 esp ces dont 55 repr sent es en France La plus fr quemment rencontr e est la ronce commune rubus fructurosa L ou ronce de haies ainsi que la ronce bleue Rubus caesius L ou ronce des champs ou fausse ronce Ces fruits sont la m re ainsi nomm e en raison de sa ressemblance avec le fruit du m rier notre avis l utilisation de cette plante est aussi vieille que l agriculture donc depuis pr s de 7000 ans dans nos r gions dans la mesure o la ronce participait activement la protection des biens et des personnes gr ce son utilisation dans l dification de haies protec
30. les d bats et les comptes rendus nombreux et divers alimentent une documentation de premi re main Les travaux de la commission des sites du Val d Oise ou nous avons personnellement si g pendant plusieurs ann es Nous en avons conserv les dossiers et le souvenir de l esprit des discussions propos de projets de lotissement bons ou moins bons On a assist dans le Vexin la construction d une poussi re de lotissements de toute taille sans commune mesure avec les tr s grands lotissements de Seine et Marne ou les ZAC g antes d Othis ou de Saint Mard qui remontent aux ann es 1980 Lors du colloque organis Butry par la SVS en 2007 Jean Baptiste Bellenot architecte des b timents de France du Val d Oise rappelait que dans son pr c dent poste en Seine et Marne les dossiers qui lui taient soumis portaient sur des op rations de plusieurs dizaines ou centaines de parcelles 200 250 parfois en g n ral des ZAC Le Vexin est un espace qui n a pas t sans construire mais si l on compare les cartes de l Isle Adam et de Dammartin en Goelle les diff rences sont flagrantes d un c t de petites excroissances et de l autre des flaques d urbanisation nouvelle Au niveau national c est en 1967 1968 que les pouvoirs OPERATIONS publics favoriseront au point de vue l gislatif et financier d URBANISME ss le concept de nouveaux villages n aux Etat Unis et r ali a s s par les builders am ricains Ainsi natssatt
31. par le g om tre expert lors de la d limitation des communes d Auvers Valmondois et Jouy le Comte au d but du xIx si cle Ce moulin resta non impos pendant plusieurs ann es Cette erreur a t rectifi e en 1825 par son rattachement Valmondois C est le 9 f vrier 1892 que les hameaux d Orgiveaux commune de Jouy le Comte et des Groues commune de Nesles la Vall e sont rattach s Valmondois La maison et les b timents du moulin existants aujourd hui datent de 1840 environ Ils ont t b tis devant l ancienne installation dont le corps de b timent subsiste Au d part une roue de poitrine de 4 m tres de diam tre animait des meules de pierre monolithes cercl es de fer Au d but du xix si cle elle fut accoupl e un moteur vapeur qui se signalait par une chemin e de brique Le moulin Le Roy sera le dernier faire de la farine Valmondois LE lt MOULIN LHERY gt OU lt AU BOUT D EN BAS gt Il se trouve deux pas du moulin Leroy En 1860 il est exploit par M Morel La force de la vapeur sera jointe celle de l eau pour son fonctionnement La pr fecture autorise en 1924 la d molition du b timent qui menace ruine LE MOULIN D ORGIVEAUX DIT lt MAUBUISSON gt Exploit par M Maubuisson il porte le nom de la lt Glassi re gt depuis 1930 date laquelle il est reconverti en fabrique de glace et ce jusqu en 1960 La monographie de l instituteur r dig e en 1899 nous app
32. quarante KET Dre trois ans En 1955 il succ de M Leroy d c d dont il finira Detphine TrMior trard le mandat jusqu en 1959 En 1950 apr s son mariage avec Marie Th r se qui lui donna sept enfants 1l cessa de travailler pour le compte de son p re Sa vie professionnelle de foreur de puits d buta r ellement cette ann e l quand 11 fut embauch par l entreprise Huillet Trop occup professionnellement 1l ne se repr sentera qu en 1983 la mairie Il sera maire de Labbeville de 1983 1995 Il travailla assid ment des r alisations et des tudes pour maintenir la rivi re vivante et pr voir ses d bordements Il r ussit gr ce sa pers v rance faire aboutir le projet de restauration de la belle rosace de l glise qui sans sa d termi nation serait probablement maintenant effondr e Pierre a toujours aim consigner d une plume alerte les sujets qui le pr occupaient ou tout simplement susceptibles de nous int resser Il nous communiquait r guli rement des mises C au point fort int ressantes sur les probl mes du Sausseron de Pierre Meyer eher ses moulins mais aussi sur tous les lieux disparus qu il avait Q r DI e L bien connus Pierre tait une m moire de la r gion Il a eu l immense joie de voir publier en d but d ann e son livre lt cons cration de sa vie gt de puisatier Chercheur d or bleu 1 Voir son article La distillerie de Nesles Bu
33. relativement important pour la r gion parisienne Lors de sa construction la centrale avait entra n les foudres de quelques protecteurs de l environnement voyant la possibilit d une destruction du massif fores tier de Carnelle Elle fonctionna d abord au charbon livr par voie fluviale puis de 1971 1978 au fioul lourd pour revenir au charbon jusqu au d but du m mill naire Les cendres issues de la centrale taient revendues entre autres la grande cimenterie de Beaumont sur Oise pour l laboration de ciment Portland Apr s destruction de la premi re chemin e surtout par temps brumeux et nous permettait ainsi de rep rer notre terrain 30 km la ronde Mais peut tre reverrons nous une future installation au m me endroit dans la mesure o le terrain reste toujours propri t d lectricit de France Par bonheur si l on peut dire sans choquer les environnementalistes la m moire de cette centrale est fix e sur de nombreux clich s pris par nos soins depuis une vingtaine d ann es On peut la revoir dans un beau plan s quence du film que nous avons r alis il y a deux ans Le Sausseron et ses abords vus du ciel Patrick F Joy La centrale au temps de sa splendeur JEU CONCOURS CONCOURS 2007 Quel est le nom de l auteur du texte Jean Marc Terrasse Quel est le titre du livre Catherine Langeais La fianc e des Fran ais Qui est Marie Louise Marie Louise Terrasse alias
34. son identit et son originalit ce petit pays 2 n a pas chapp la rurbanisation Le parc naturel r gional du Vexin fran ais est constitu en 2009 de 99 communes 78 dans le Val d Oise et 21 dans les Yvelines tendu de la boucle de Moissons la limite de Cergy Pontoise le parc repr sente en janvier 2009 73 000 hectares et une population municipale de 77 782 habitants 47 650 pour la partie Val d Oise et 30 140 pour les communes yvelinoises Le parc est bord au sud par une agglom ration urbaine de 190 000 habitants Seine Aval et l est par Cergy Pontoise au volume de population peu pr s identique Pr s de 400 000 habitants encadrent donc le parc Le Vexin Val d Oise est lt mis sous surveillance urbaine gt depuis juin 1972 date laquelle une grande partie de son territoire a t inscrite au titre de la loi de 1930 Les communes yvelinoises n ont jamais b n fici d une telle protection Le Vexin n en est pas moins un territoire g ographique qui s est rurbanis rapidement dans les ann es 1970 1980 et qui a connu une croissance d mographique non n gligeable eu gard la petite taille des communes La plupart d entre elles ont r alis des lotissements et le processus de d veloppement urbain a donc t cette forme classique qui reste uniquement une op ration fonci re Les greffes sur le noyau traditionnel ont t assez souvent r ussies mais pas toujours N anmoins le Vexin a
35. t beaucoup moins marqu que les autres espaces p riurbains par la r alisation de grandes ZAC Dans le Val d Oise le passage en commission des sites de tout lotissement partir de quatre lots a sans doute limit les d rapages Le milieu associatif de d fense de l environnement a jou un r le majeur d s le d but des ann es 1970 dans la protection du paysage vexinois et ce en relation avec les Pr fets de l poque Le patrimoine b ti est caract ristique d une architecture traditionnelle remarquable La masse compacte des villages forme une rupture nette avec la campagne environnante et les murs des maisons et des jardins leur conf rent un aspect de s v re grandeur 1 Rapport s en d cembre 2007 dans Inter Echo bulletin intercommunal de la communaut de communes 2 Espace g ographique ayant une r elle identit historique et g ographique Marc Bloch Aujourd hui on appelle territoire un espace v cu reconnu par ses habitants et largement identifi en tant que lt bassin de vie gt En ce sens seul le Vexin aurait le droit dans le Val d Oise b n ficier de cette appellation Le terme de territoire s est m diatis outrance chez les am nageurs tel point qu il ne signifie plus grand chose 3 Rurbanisation n ologisme signifiant l investissement des zones rurales proches des villes par des citadins Le terme de p riurbain d origine anglo saxonne urban sprawl a t introduit en Fran
36. tiques dans les ann es 1980 auraient 3 ENVIRONNEMENT montr que les plantes amies des moissons appel es pour cela messicoles pourraient en augmenter le rendement lorsqu elles sont pr sentes en quantit mod r e La comp tition d clench e par leur pr sence tournerait en faveur des c r ales qui ainsi stimul es y puiseraient un regain de robustesse et de sant Il ne faut pas confondre le bleuet sauvage des moissons avec les bleuets lt fraise gt ou bleuet lt Henri II gt avec plus de p tales que les mains et les pieds ne peuvent porter de doigts On les trouve dans les jardineries agr mentant entre autres le jardin de Monnet Giverny Ce type de bleuet est la cons quence du croisement pollinique entre le bleuet sauvage et le bleuet des montagnes LE COQUELICOT Malgr son nom latin Papaver rhoeas L l origine du mot vient des Celtes qui m langeaient all grement la plante et le gallinac Du volatile la fleur 11 n y a gu re plus qu un chant clatant le chant du coq se transformant en autant de fleurs Cocorico Coc oricot Coq ricot Cog licot Les Gaulois avaient d j uni la plante en nommant cette derni re calocatanos nom qui semble tre d j le cri du calocata c est dire du coq lui m me car il y a une frappante ressemblance entre la cr te du gallinac et celle des p tales de la fleur Maintenant abandonnons les pr jug s le coquelicot n est pas toxiq
37. 0 hectares soit l quivalent de pr s de trois fois la surface de Paris Globalement certes la consommation s est ralentie aux alentours de 1850 1900 hectares an Mais si on ne prend en compte que les espaces situ s en grande couronne la surface moyenne distraite entre 1999 et 2004 serait un peu sup rieure 2 800 hectares par an On sait aussi que pour l ensemble de la r gion Ile de France si les grands espaces agricoles ont t correctement pr serv s depuis 1994 les all es de la Seine et de l Oise Roissy Plaine de France i AE El Mam la Vall e Meaux Plaine de Versailles RN 1 Surfaces des ventes sortant du march rural 1Ha 1 D 100 Ha Vente de terrains sortant du march rural en Ile de France 2000 2004 source Safer IAURIF Le Vexin para t moins affect que les r gions voisines 36 D pouillement par l auteur des rapports de la chambre d agriculture La chambre n a jamais manifest un r el enthousiasme pour les parcs naturels r gionaux par peur d ventuelles contraintes pour les agriculteurs Il y a l une contradiction fondamentale de la part de leurs mandants 37 Notes et archives personnelles Nous avions effectu dans les ann es 1980 le d pouillement syst matique des travaux d laboration du SDAU PAR source DDE et interview sur les probl mes d am nagement du Vexin Adolphe Chauvin Yves de Kerv guen Philippe Oyer 41 SITES ET PAYSAGES 1
38. 0 m tres et se rejoignent sur le territoire de la commune d Epiais au hameau de Rhus 65 m tres d altitude Leurs vall es cr ent de petites incisions dans le plateau de l ordre de 25 m tres Une ordonnance royale du 29 ao t 1843 donne l accord M Sainte Beuve pour la construction au lieu dit Les Fontaigneux d un moulin bl Sa roue de 4 88 m de diam tre tait aliment e par le dessus par la source situ e en amont au lavoir de Theuville qui comprenait trois bassins Un tang recueillait les eaux du fond de cette vall e emmenait celles ci dans le bief du moulin mi hauteur de la roue ce qui en r duisait sa puissance mais constituait une r serve d nergie lors du moindre d bit de la source Les eaux de ce moulin se d versaient dans le ru de Theuville En 1855 le propri taire de l usine est M Chardin et le locataire M Lardi re En 1869 ce moulin change de fonction c est un balustrier M Hiblot qui en est le propri taire Vers 1890 le lt moulin de Theuville gt est d truit par un incendie Il est remplac aujourd hui par une maison d habitation baptis e Villa des Cygnes LE MOULIN DE RHUS Apr s la r union des deux rus le moulin dit lt moulin de Rhus gt tait implant sur la commune d Epiais Rhus depuis plusieurs si cles Une autorisation pr fectorale est donn e le 26 prairial An X pour reconstruire le d versoir du moulin appartenant la
39. 9528 Tr s t t l int r t patrimonial du Vexin a t retenu comme une donn e cl de l am nagement d partemental C est une originalit qu il convient de signaler La volont de quelques individualit s face aux politiques locales d am nagement du territoire des ann es 1960 explique une p ri urbanisation bien ma tris e et la sauvegarde du Vexin Comment ne pas perdre la bataille du plateau gt Le r le de l Etat et de quelques hommes a fait prendre conscience d s 1968 de la n cessit de sauvegarder le Vexin peine cr s en 1968 Les Amis du Vexin avaient tenu deux colloques sur l ha bitat rural ce qui tait novateur pour un sujet beau coup bien moins d battu qu aujourd hui Le bulletin d information de la pr fecture du Val d Oise en avait fait en juin 1969 un compte rendu logieux et pr cis des points importants danger de la prolif ra tion de lotissements et de pavillons de type banlieue parisienne n cessit d tablir un contact franc entre la ville nouvelle en construction et la campagne probabilit que le Vexin s oriente vers le tourisme et la r sidence n cessit de donner une me nouvelle ces villages commerces quipements services Ce fut coup s r une r flexion novatrice pour le Domaine de Villarceau F te du PNR 2006 devenir de ce petit pays comme on le qualifiait alors Le 12 octobre 1968 le colloque de Villarceaux tait largement relat par le b
40. 972 l initiative de Jacques Dup quier l inscription l inventaire des sites de ce territoire exception de la Vall e du Sausseron Ce f cheux oubli sera r par vingt cinq ann es plus tard gr ce aux efforts de la SVS Concr tement cette mesure moralement importante imposait d examiner en commission des sites tout programme de lotissement ou de construction On rappellera que lavis de l architecte des b timents de France et de la commission peut ne pas tre suivi par le pr fet Il n est que consultatif mais il est rare qu il ne soit pas pris en compte Le sch ma directeur r gional de la r gion parisienne SDAURP labor par Paul Delouvrier et rendu public en 1965 prit la d cision de cr er des villes nouvelles dont Pontoise Cergy dont les travaux commenc rent en 1968 Le document r gional envisageait d urbaniser une grande partie de l est du Vexin Que l on relise Cergy ville oubli e de Bernard Hirsch le p re fondateur de la Ville Nouvelle Un des premiers bulletins de la pr fecture du Val d Oise r fl chissait la vexinois On ne peut sereinement juger des options excessives en urbanisme de l poque qu la condition de se rappeler la situation du jeune d partement taudis dans les vieilles villes de banlieues chemins de fer vapeur inach vement des paysages urba nis s manque d quipements On tait dans un contexte bien diff rent et cela explique les projets qui nous paraissent bien
41. Cette probl matique du manque de logement social a fait d bat lors des nombreuses r unions de travail n cessaires la r vision de la Charte du PNR Ou tout au moins est ce un des l ments forts de la r flexion Les esprits ont cependant volu et le logement social perd petit petit son image de repoussoir d il y a une dizaine d ann es 26 Les changements de limites g ographiques posent probl mes pour recoller les donn es statistiques et permettre des comparaisons satisfaisantes 33 SITES ET PAYSAGES III UN FACE FACE VILLE ET CAMPAGNE LE VEXIN RELATIVEMENT PARGN PAR LA P RI URBANISATION Un simple parcours travers les communes vexinoises ce que nous avons fait durant l t 2008 n am ne pas tre choqu par trop de d rives m me si on constate des erreurs de construction On y voit des communes un peu laxistes et d autres dont on devine qu un budget serr les a pouss es trouver dans la construction des retomb es fiscales et que des permis de construire ont t d livr s sans beaucoup de r flexion pr alable Mais on doit admettre que les mesures anti mitages l int gration au tissu urbain et le souci d viter un talement dommageable ont fonctionn dans le Vexin Le bulletin des Amis du Vexin source indispensable a suffisamment stigmatis les mauvais exemples On pourra s y r f rer Deux Vexin semblent se diff rencier si l on observe les processus d urbanisa
42. ES ET PAYSAGES T dans Tdi x w fe Lan ny siam IR RE a os dat E sss Carte IGN 1956 au 1 50 000 La tr s belle carte IGN de 2002 publi e sous le titre de For ts de Montmorency est remarquable Elle couvre toute la Vall e de Montmorency le nord ouest de la plaine de France la communaut d agglom ration de Cergy et tout l est du Vexin L opposition clate litt ralement entre d un c t le blanc de la campagne vexinoise quasi d serte et les masses urbaines par grandes plaques noires que l on suit de l agglom ration de la Ville Nouvelle jusqu au lac d Enghien Le contraste est impres sionnant et la probl matique des relations villes campagnes admirablement pos e La rurbanisation a gratign le Vexin sans le submerger Rien voir avec ce qui s est pass dans d autres secteurs g ographiques franciliens localis s comme le Vexin une trentaine de kilom tres de Paris Par contre le mitage de la vall e du Sausseron et du vallon de Jouy est tr s net Toutes les petites vall es ont attir les r sidences secondaires lesquelles se 40 SITES ET PAYSAGES sont transform es en r sidences principales Les rurbains de la vall e du Sausseron prennent le train Pontoise ou Cergy Chambly Persan Parmain Valmondois Sur le versant sud du Vexin les vall es de la Montcient et de l Aubette sont particuli rement mit es en l absence d
43. LE MOT DU PR SIDENT 006 ann e charni re Bonne pour notre association soutenue par des adh rents fid les comme en t moigne le succ s de la XXVI Rencontre Flore et Faune du Sausseron gt devant une centaine de participants acquis la n cessit de maintenir la biodiversit Bonne aussi pour la reconnaissance du s rieux de nos activit s confirm e entre autres par notre pr sence officielle dans diverses structures d partementales r gionales nationales Comit syndical et Commissions du PNR Commission de la Nature du Paysage et des Sites et Commission des objets mobiliers du Val d Oise Conseil d Administration de la Fondation du Patrimoine participation aux petits d jeuners du Conseil g n ral changes r guliers avec les B timents de France la DIRREN Bonne par le climat d amicale confiance tabli avec les communes de notre territoire associatif Bonne dans l accueil r serv nos productions Bulletin annuel DVD lt Le Sausseron vu du ciel gt et toujours le lt Cahier de Recommandations architecturales devenu une r f rence Bonne dans nos relations avec le milieu associatif et tout particuli rement les Amis du Vexin avec qui nous renforcons respectivement nos structures et nos synergies Il n en est pas tout fait de m me de l avenir On attendait avec espoir et quelques doutes cependant l application des courageuses propositions du Grenelle de l environnement reconnaissance renforc e de
44. SITADEL disponible sur Internet permet de saisir les trois modalit s de construction L individuel pur le pavillon isol construit sur une parcelle en diffus dans le tissu urbain ou en limite mais aussi en lotis sement quand le lot est vendu isol ment L individuel group op ration de constructions de plusieurs logements individuels dans un m me permis de construire ou logements collectifs en permis mixte Le collectif op ration de construction de logements dans un b timent de deux logements ou plus Pour simplifier c est l immeuble Pour l ensemble des 99 communes faisant actuellement partie du PNR 5 881 logements ont t mis en chantier entre 1990 et 2007 Mais sur une dur e plus longue c est dire entre 1975 et 2007 et sur le secteur uniquement Vexin Val d Oise 8 160 logements ont t termin s Sur la p riode 1975 1995 5 920 logements ont t termin s alors que sur les ann es 1996 2007 2296 seulement ont t achev s On constate donc partout et sans exception une baisse importante de la construction neuve depuis 1995 39 Les raisons sont probablement multiples et concomitantes r duction des mises en chantier sur l ensemble du d partement r ticence des lus face aux probl mes classiques induits par un nombre trop lev de logements malthusianisme aussi volont de prot ger une certaine ruralit effets cons cutifs aux souhaits du Parc 6 000 logements mis en chantier s
45. Sa situation tait tr s particuli re car sa retenue commandait le niveau de l eau dans le marais Ce moulin l origine ne poss dait pas de d versoir et c tait le meunier qui fixait comme bon lui semblait en fonction de son activit le niveau des eaux en amont au moyen de deux vannes Cela engendrait de nombreuses plaintes des propri taires et locataires des herbages Ce d versoir r alis en 1837 n tait pas satisfaisant lors des grosses eaux Au d but du XX si cle le moulin v tuste a t d truit et les b timents accol s sont devenus une maison d habitation La mare et la retenue n existent plus ce qui r duit un peu la superficie du marais En 1855 M J Saint L on hirudiniculteur et locataire du marais cr a en levant un barrage et des bassins sur le Provendier un tablissement destin l levage de la sangsue 10 PATRIMOINE La Wara da Moulin AAROMVILLE Le Moulin ARRONTILLE 1 11 S ari 1 E FRA hi E ig w ARRONWILLE L Etang d Hine muri ma Ea p P litro TA Su ARRONYWILLE Ch teau de Ba PATRIMOINE BALINCOURT LE CHATEAU ET SON MOULIN Le Sausseron prend ensuite une orientation nord sud cr ant une coupure dans le vaste plateau du Vexin fran ais Le fond de la vall e large de 125 m tres au passage de Margicourt et d Arronville s tale progressivement jusqu
46. Soissonne LE MARAIS ET LES MOULINS DE BERVILLE ET DE MARGICOURT Jusqu au marais du Rabuais le ru appel La Soissonne suit parall lement le coteau suivant la direction du nord ouest au sud est Ce terrain mar cageux peu peu ass ch s tend sur une superficie d environ 76 hectares Il est peu pr s hori zontal et occupe le fond d un bassin situ l origine de la vall e du Sausseron 60 m tres d altitude La source du Provendier et celle du Rabuais sont les deux sources principales du marais La derni re re oit les eaux connues sous le nom de ru du Sausseron Enfin le ru du Vivier qui longe le c t droit du marais apporte aux sources r unies le tribut de sa petite source qui prend jour l extr mit d un rameau mar cageux appel la queue du marais Ils traversent le marais et se r unissent en un seul aux abords du goulet troit qui ferme le bassin vers l aval et sur lequel tait assis le moulin de Margicourt Le moulin de Margicourt existait depuis un temps imm morial Il devient le 1 mai 1717 ainsi que les terres environnantes propri t du mar chal de Balincourt choit le 4 mai 1764 au comte de Balincourt son neveu qui le vend le 23 mai 1789 au sieur Roslin d Ivry Le baron d Ivry neveu du pr c dant en h rite le 17 juin 1790 et le vend le 24 d cembre 1838 au sieur Caron qui en est d j locataire depuis plusieurs ann es En 1904 le propri taire est Monsieur Bouey
47. Val d Oise pour rejoindre leurs lieux de travaill Cergy Pontoise la vall e de la Seine les Hauts de Seine et le p le de La D fense en sont les grands secteurs attractifs Paris n attire que 10 des actifs vexinois Val d Oise ce qui souligne le r le des espaces de proximit dans la g ographie de l emploi Inversement ce sont plus de 7000 entrants qui viennent de l Oise pour 31 et de l Eure pour 26 Les d ficiences de l antenne ferroviaire Saint Lazare Gisors expliquent l importance de la voiture comme moyen de d placement pour le travail La voie ferr e dessert plus des haltes que des gares et pr s de 60 minutes sont n cessaires entre Chars et Paris Les actifs rejoignent donc les grands parkings de la ligne A du RER ou s agglutinent sur l autoroute A 15 r guli rement satur e Une urbanisation diffuse et mal contr l e dans un nombre lev de communes serait en cons quence g n ratrice de nombreux probl mes La motorisation in vitable participe non seulement la production de gaz effet de serre mais aussi aux probl mes de plus en plus d licats de stationnement dans les villages et l ins curit routi re Le maintien de commerces et des services l mentaires est donc un point capital de la vitalit vexinoise Il est symptoma tique de d couvrir dans des petites communes rurales de nouveaux commerces de type rurbain tels des centres de remise en forme gt des coiffeurs de style des d corat
48. aha de dieu kusa 7 tart 4 nt lt Li FEF AGER e EER AN euj uta ESL 9 B R eY 7 Feat End 4 pie Bite iii oOo Ce moulin apr s la faillite de M Prestrot a t vendu sur saisie immobili re le 9 janvier 1936 Il n tait plus exploit depuis plusieurs ann es et a t achet par la soci t JAP Jacques Dhont Ang le de Bourbon Paul Chaussonni re pour la fabrication d aliments pour animaux Il a t quip d une turbine en remplacement de la roue et un moteur vapeur lui a t associ En 1861 M Pierre Nicolas Gallois cressonnier Theuville est autoris tablir des cressonni res sur un affluent du Sausseron situ dans la commune d Epiais Rhus sur un terrain dont il est locataire et appartenant M Pierre Paul Henguy HHS Sos Le Nowlin vi Cafe do la Gare 14 PATRIMOINE naj 7 Cp Gi A Spiri do ni A T A e HH u Te E f a Uffa mp ALOT J fe sfata Ap nanaq ST aAA ET Sp 8 1 Gay 15 PATRIMOINE LE MOULIN DE VALLANGOUJARD De Rhus jusqu la confluence avec le Sausseron le fond de la vall e domin par des coteaux abrupts s largit parsem de quelques tangs dont celui de la Garenne Un moulin se trouve sur ce ru juste apr s le pont Calon du nom du maire de Vallangoujard de 1856 1859 propri taire de ce moulin ainsi que
49. anisme de qualit r cemment approuv 45 L tude IAURIF de 2004 concluait l existence de 150 hectares de zones NA zones urbanisables soit huit ans de construction selon le crit re de 10 maisons hectare Une tude de la DDE de 2004 avait conclu la possibilit de construire environ 6000 logements pour 2015 sur le Vexin Val d Oise La charte envisage sur le m me p rim tre un total de 5 486 logements pour 2019 En 2008 80 des communes sont dot es d un POS mais certains ont plus de dix ans d existence source DDEA 45 SITES ET PAYSAGES r aliser des lotissements lt exemplaires gt et selon des objectifs de moindre consommation d espace priorit au remplissage des lt dents creuses gt avant une ventuelle extension sous forme de lotissement r alisation de lt maisons de villes gt voire r habilitation d anciens corps de fermes etc L int r t de la charte proc de d une nouvelle approche plus dynamique moins d fensive et surtout beaucoup plus novatrice sur le th me de lhabitat au sens fort du terme On r sumera bri vement en rappelant les points forts La Charte qui veut promouvoir un urbanisme de qualit lance toute une s rie de pistes inciter toutes les communes se doter de chartes paysag res restaurer les entr es de villages et veiller au maintien de ces petites ceintures vertes qui entourent les communes prendre toutes les dispositions pour ma triser l ensemble du processus op r
50. ans les ann es 1970 de directives r gionales pr cises pour les Yvelines Et pourtant elles sont encore belles On peut d plorer cependant que le d partement des Yvelines ait autoris la destruction du coteau sur la rive gauche au niveau de Tessancourt Le p riurbain a donc investi tout ce secteur g ographique La Charte du PNR y sera un garde fou Inversement les lignes de contact et les lisi res entre la Ville nouvelle et la campagne vexinoise sont franches et nettes Le front urbain a t bien maintenu et stabilis V LA CONSOMMATION DE L ESPACE VEXINOIS ESSAI DE BILAN La consommation d espace est un l ment cl de toute analyse g ographique des p riph ries m tropolitaines La litt rature sur ce sujet est immense les pr cieuses mises au point dans l excellente revue Etudes fonci res les contri butions r guli res de la Safer Ile de France les rapports de la chambre d agriculture et de la revue Informations fonci res Le milieu p riurbain francilien constitue le champ de rencontre d int r ts et de strat gies contradictoires souvent conflic tuelles Les agents de extension urbaine lotisseurs marchands de biens agents immobiliers y sont particuli rement actifs Les travaux pr paratoires la r vision du SDRIF ont tudi avec pr cision la notion de consommation 6 Les huit d partements franciliens couvrent 1 2 million d hectares et entre 1990 et 2003 les espaces urbanis s y ont progress de 27 50
51. ationnel de la construction et de l am nagement Le parc demande aux communes de l associer en amont aux op rations urbaines Les pages 18 et 19 de la charte pr cisent fort bien que lt seule une politique volontariste men e par les collectivit s en compl ment de l initiative priv e permettra de r tablir l quilibre social gt Diversification de l offre en logements incitation constituer des r serves fonci res etc Le plan de r f rence et sa traduction cartographique ont d fini une enveloppe maximale de 5 382 ha dite en zone blanche pour l ensemble des 99 communes Mais pr cisons que cette enveloppe est une surface destin e encadrer l urbanisation laquelle n est nullement obligatoire Il existe donc une marge de man uvre et une certaine souplesse Les ventuelles urba nisations des bourgs et villages devront tre progressives priorit tant donn la densification des parties urbanis es Enfin la Charte a calcul par commune le nombre th orique maximum de logements r aliser par an et pour douze ans de mani re ne pas d passer une croissance d mographique de 0 75 annuelle Pour la dur e de la charte jusqu en 2019 le parc a pr conis la construction de pr s de 6000 logements Esp rons que les objectifs seront maintenus On en est arriv une sorte de politique de quotas librement accept e Exemples Auvers 398 logements Magny 313 Butry 110 Nesles 106 Les communes pl
52. avillonnaire sont importantes et d cisives C est ce niveau que la charte r vis e du Vexin dont tout le monde loue la qualit peut s av rer tr s pr cise pour le devenir de l urbanisme rural dans cette partie du territoire d partemental R sumons seulement l article 3 Promouvoir une qualit de l urbanisme lequel m riterait d tre expos en totalit densifier les c urs de villages r habiliter le b ti lutter contre la banalisation des p riph ries en formalisant les projets d extension urbaine Le Parc pr conise l exemplarit urbaine en incitant les lus porter une attention particuli re aux lotissements On a parl ce colloque de lt maisons de villes gt Quand on examine une simple carte IGN au 1 25000 on voit nettement que le tissu morphologique des petites communes rurales vexinoises est discontinu fragment et tr s l che en d finitive Le Charte recommande aux communes de densifier avant de construire en p riph rie On change de logique et on est dans une autre philosophie celle de l urbaniste et non du lotisseur Mais les deux concepts ne sont peut tre pas contradictoires Constitue un lotissement toute division d une propri t fonci re en vue de l implantation de b timents qui a pour objet ou qui sur une p riode de moins de dix ans a eu pour effet de porter plus de deux le nombre de terrains issus de la dite propri t gt Article R 315 1 du code de l urbanisme E
53. butant 97 m tres et se jette dans le Sausseron une altitude de 40 m tres la limite des communes de Labbeville et Nesles la Vall e 25 1 111 16 355 1 3 3 1 1 15 5 291 2 1 01312 a L Piana Le Qu ds Il entra nait un moulin dit lt de Saint Lubin gt dont il ne reste plus de trace Il recoit les eaux du ru de Grainval au niveau du petit pont menant la y chapelle Notre Dame de Bonne Nouvelle alimente mim T i l abreuvoir et la fontaine Moise face au ch teau Il faisait galement tourner le moulin dit lt de Frouville lui aussi disparu Une demande de M Sainte Beuve est faite en juillet 1856 pour la construction d un moulin Messelan Le 18 avril 1857 un arr t est pris en autorisant l ex cution M Sainte Beuve d c de sans avoir commenc les travaux que ses h ritiers n entreprendront pas En 1894 une tude est faite pour la construction d une turbine chez M Dupuis propri taire des terrains et de la ferme situ s au dessous du moulin de Saint Lubin par le constructeur Malliary et Ci Le projet n aboutira pas en raison d un d bit du ru trop faible 17 litres par seconde La vall e du ru d H douville cours d eau plus petit pr sente la m me morphologie et conflue avec le Sausseron sur le territoire de Nesles la Vall e non loin de la ferme de Launay Ce ru avait son moulin dit lt moulin d H douville gt En 1856 le propr
54. ce par un g ographe Jean Bernard Charrier Cf Revues Etude Fonci res et d Urbanisme et Esprit la biblioth que universitaire de Cergy Pontoise 4 Zone d am nagement concert 5 Jean Claude Cavard Le Vexin Fran ais Trente ans de r flexions Bulletin des Amis du Vexin 1994 n 34 25 SITES ET PAYSAGES Le Vexin un espace g ographique exceptionnel par ses paysages son patrimoine et sa qualit de vie L habitat rural est caract ris par le groupement et des villages tr s proches les uns des autres Mais la morphologie du b ti ainsi qu on le constate sur les cartes IGN ou les photographies a riennes est caract ris e par une structure a r e et tr s peu dense Et selon la belle expression d Agn s Somers il y a accord chromatique et architectural de la maison avec le paysage environnant Le Vexin est beau et la ruralit s exprime dans les vastes paysages campagnards offerts la vue de celui qui vient de l agglom ration parisienne Mais le Vexin demeure avant tout un espace agricole vivant et productif Certes comme partout en France la concentration des exploitations se renforce et le nombre des agriculteurs un peu plus de 300 ne cesse de dimi nuer Plus d un tiers des exploitations a plus de 100 hectares Mais c t de la grande agriculture traditionnelle les cultures sp cialis es de type p riurbaines se sont maintenues voire d velopp es Citons La ferme du lapin compote et l exploitat
55. clement par constructions diss mi n es Fr m court Une densification raisonnable eut t pr f rable Sur le versant nord de la butte de Cormeilles en Vexin la r alisation r cente de seulement six lots va ab mer la butte au profit d un faible nombre d habitants Les constructions neuves aux murs parfois clairs se signalent de beaucoup trop loin et les villages sont tr s proches les uns des autres Us un lotissement forme dans le paysage une ligne cr nel e tout fait dommageable La caricature est atteinte dans la commune de Genainville en 1989 quand elle a autoris la construction navrante de pavillons d croch s du village et parachut s chacun sur leur parcelle sous l appellation de nouvelles villas rue des Rouillards Un autre exemple d op ration de r affectation manqu e est celle de la cour de ferme de Santeuil Heureusement les bons exemples sont nombreux les Jardins Saint R my Marines Montgeroult le Clos Saint Lubin dans un corps de ferme Brignancourt avec 7 logements dans une cour de ferme r affect e Fr mainville un des premiers lotissements du Vexin portant sur 29 pavillons r alis s par un seul concepteur La transforma tion du moulin de Nesles la Vall e en logements sociaux a t une r ussite Les lotissements les plus r cents soumis Tavis de la commission des sites et des paysages sont nombreux et vont de 6 50 lots Ennery ou Magny en Vexin Les acqu reurs des
56. d aucune construction neuve et quinze autres moins de 10 logements Individuel pur E 13 1 OS C48 Une tude plus ancienne de PIAURIF datant de 1990 et portant sur les 90 communes du projet PNR avait montr que le nombre des r sidences principales avait presque doubl depuis 196226 En effet c est partir seulement de la fin des ann es 1960 que le Vexin va commencer int resser les constructeurs de maisons individuelles Si on en r sume les grandes volu tions on constate que sur la p riode 1982 1990 le parc de logements a augment en moyenne de 400 unit s par an p rim tre des 90 communes Les plus fortes croissances sont observables dans seulement six communes dont Magny Auvers Ennery La pression fonci re s est manifest e au sud proximit de la vall e de la Seine et l est en p riph rie de Cergy Pontoise Le parc de logements est pass de 16664 en 1962 25000 en 1990 soit une augmentation relative de 33 C est surtout entre 1975 et 1990 que le Vexin a connu une activit productive importante en terme de logements avec une forte pouss e des lotissements En quinze ans 5000 nouveaux logements furent r alis s C est l poque aussi o certains centres urbains prennent de l ampleur du fait d une volont communale affirm e On rappellera qu un de ses anciens maires voulait faire de Marines le lt Neuilly du Vexin gt Entre 1975 et 1990 la p ri urbanisation a t vive et s est di
57. dangereux aujourd hui Paul Delouvrier avait tabli son plan d am nagement pour une population de 14 millions 0 habitants Les taux de croissance d mographique d alors s emballaient Des r serves fonci res importantes furent retenues par l Etat et les agriculteurs expropri s de la Ville Nouvelle trouv rent refuge au Perchay ignorant que les terres du plateau et son microclimat conviennent mal aux cultures mara ch res Villarceau sauv d un lotissement 30 Sur cette p riode on renverra aux nombreux travaux ou articles bulletin des Amis du Vexin mises au point par Jacques Dup quier dans Vivre en Val d Oise th ses de Jean Martin Chaumier Antoine Da Lage Laurent Weil articles de Jean Claude Cavard ouvrages sur la Ville Nouvelle articles de presse de l Echo de Cergy etc 31 On ne peut pas reprocher Paul Delouvrier sa vision de l espace Le plan d am nagement et d organisation g n rale de la r gion parisienne PADOG 1960 a chou car pr cis ment il fut beaucoup trop malthusien 36 SITES ET PAYSAGES Pas d op ration de grande ampleur mais une lt urbanisation rampante gt et insidieuse sur la base de la division fonci re Deux sources nous ont t particuli rement pr cieuses Les travaux des associations qui ont organis depuis leur cr ation des colloques sur le probl me de l habitat dans le Vexin ou techniciens architectes et urbanistes se sont librement exprim s Les observations
58. dans le Vexin 15 Le terme sert d signer les activit s locales qui produisent une certaine forme de richesses et de revenus commerces services la personne et artisanat participent de l conomie r sidentielle 28 SITES ET PAYSAGES capital de jouer sur ce cr neau pour faire de ce territoire un espace exemplaire en terme conomique Le p riurbain a t trop souvent per u comme un lieu de rebut d charges sites productifs polluants Pouvons nous viter que les villages du Vexin Fran ais ne deviennent des villages dortoirs Il est clair pour un lu que l absence de vie dans la journ e et les nombreuses maisons lt volets ferm s gt interrogent et inqui tent ne serait ce que pour des raisons de s curit Se promener dans le Vexin en semaine est assez significatif Mais est ce original En 2004 G rard Claudel le pr si dent du PNR posait la question r currente Pouvons nous viter que les villages du Vexin Francais ne deviennent des villages dortoirs On sait que les nouveaux habitants arrivent avec des aspirations contradictoires l id e d une campagne souvent id alis e voire mythifi e et des exigences urbaines avec le d sir de disposer du maximum de services commerces quipements pour la Lieu de travail des actifs r sidant dans le PNR du Vexin source IAU juin 2005 petite enfance desserte en bus coles La multimotorisation accept e ou subie par les rurbains perme
59. dans le hameau du m me nom il est actuel lement occup par une imprimerie En 1690 son meunier est Fran ois Duclair M Martel propri taire demande l autorisation de cr er un d versoir et d largir la ray re de 50 centim tres Ce n est qu en 1854 que le moulin sera conforme aux prescriptions En 1888 ces deux moulins bl appartenants M Martel furent vendus apr s son d c s Le premier celui de Nesles comprenait trois paires de meules pour une force motrice de 8 53 chevaux Le second celui de Verville poss dait deux paires de meules avec une force motrice de 7 84 chevaux PATRIMOINE LE lt MOULIN DES GROUES gt DIT LE lt VIEUX MOULIN gt Ce dernier a t construit en 1768 par un boulanger de l Isle Adam M Antoine Morel en limite de Verville Jouy le Comte et Valmondois Il ne fonction nait plus en 1891 et M Masson le propri taire demande la suppression des taxes concernant la chute d eau En 1564 une vente par M Pierre Massin cur de l Isle Adam Germain Dupont nous informe de la pr sence en ce m me lieu de deux moulins l un huile et l autre drap au lieu dit les lt Grou t gt au dessus du moulin de la Nasse et au dessous des bornes qui font la s paration de la seigneurie de Valmondois avec celle de Verville Ils seront acquis en 1675 par Monseigneur le prince de Conty Plan et profil du moulin des Groux Commune de Nesles tabli p
60. e d un peu plus de 3260 hectares soit 4 46 du parc en 1982 ce m me espace tait de 2565 hectares Il y a donc eu une consommation de 968 hectares sur une p riode de vingt ans ponction somme toute assez limit e Si on affine davantage on observe que pour les 78 communes du Vexin Val d Oise la consommation d espace urbanis e habitat quipement infrastructures entre 1982 et 2003 a t d un peu plus de 600 hectares Ce qui n est pas consid rable non plus L a roport de Roissy a consomm 3000 hectares de terre d excellente qualit et les grandes op rations de locaux conomiques entrep ts ou grandes ZAE consomment plusieurs dizaines d hectares chacune Des communes comme Butry Auvers Champagne ont progress surtout par densification dans le tissu urbain de centre ville et dans le pavillonnaire c est tr s net Auvers entre 1982 et 2003 Pour les 52 communes du plateau vexinois la consommation urbanis e en habitat descend 192 hectares Yves P rillon ancien Inspecteur des sites qui nous soumettions ces chiffres s est exclam Bravo le Parc Surface en ha Croissance de la du b tientre Population 1982 Population1999 population entre Densit nette 1982 et 2003 1982 et 2003 Cl ry 3 36 225 411 82 60 25 80 Haravilliers 4 59 348 460 32 10 32 10 Le Perchay 5 63 271 476 71 84 35 00 Sagy 5 83 969 16 30 26 00 V theuil 5 47 689 858 48 60 7 00 Seraincourt 12 94 1021 1261 65 88 19 00
61. e est de produire du locatif en nombre en qualit et r pondant toutes les cat gories sociales Certaines intercommunalit s vexinoises sont peut tre aussi trop menues et de ce fait assez fragiles Le renforcement des bourgs centres et de quelques communes bien identifi es semble donc n cessaire comme cela s est fait depuis la fin des ann es 1980 dans le Vexin Sablons Oise Or le r le des petites villes dans l espace p riurbain a t malheureusement n glig et oubli dans l am nagement spatial de l Ile de France Rappelons que Magny tait avec Pontoise la capitale du Vexin L exemple des grands quipements sportifs est caract ristique absents du Vexin on les trouve Cergy et dans la Vall e de Montmorency Il y a donc peu d quipements adapt s aux jeunes dans les communes rurales et il faut lt pour presque tout aller en Ville Nouvelle Cergy qui offre une grande diversit en quipements et services exerce donc dans ce domaine le r le de place centrale Des efforts ont t effectu s mais la dotation reste insuffisante Les Vexinois attendent toujours leur piscine De m me le d ficit en quipements socioculturels est le sympt me et la cause de toute une s rie de handicaps qui gr vent un r el d veloppement endog ne Les jeunes qui vivent dans le Vexin depuis toujours lt sont passionn s par ce territoire et par le d veloppement des zones rurales mais a contrario les tudiants ou les jeun
62. e portent bien mal Tr s rapidement apr s l closion printani re de belles feuilles vertes et prometteuses apparaissent sur elles des taches brun tres d abord punctiformes s tendant ensuite inexorablement Les feuilles s ass chent et tombent pr matur ment affaiblissant l arbre la longue sans que sa survie paraisse pour le moment menac e court terme La coupable est identifi e la mineuse du marronnier d Inde Cameraria ohridella Lepidopt re Gracillariidae petit papillon d origine inconnue qui a envahi l Europe depuis la Mac doine o 1l a t d couvert en 1985 Au printemps les femelles pondent sur la face sup rieure des feuilles et apr s une trois semaines les jeunes chenilles closent et s enfoncent l int rieur qu elles lt minent gt La g n ralisation de la maladie en France et en Europe due au d veloppement de fortes populations du parasite est l origine d un projet europ en multidisciplinaire de recherche pour lutter contre le papillon projet lt CONTROCAM gt d but en janvier 2001 LINRA partenaire du projet tudie en France l pid miologie et la dispersion des insectes Dans l tat actuel des connaissances la m thode la plus efficace et la moins co teuse pour esp rer retarder l infesta tion en diminuant les populations est Pr ai l le ramassage des feuilles avant leur w dispersion et leur incin ration au mr mieux par une soci t de com
63. ect sur la carte les volutions sur une p riode de temps relativement longue et en tirer des cons quences lt Ha 0 3Ha En En s iu 2 355 25 D ET Evolution de l espace b ti communal individuel et collectif entre 1982 et 2003 fsoance LAU MOS 38 Cf la contribution au SDRIF du 21 octobre 2004 doc Cit page 42 39 Pour le Vexin ce sont surtout les ventes de terre pour logement de caravanes de petits centres questres et aussi pour la vente de lots de terrains b tir Nous ne disposons malheureusement pas dans le rapport de la SAFER ni du nombre des notifications ni de la nature des mutations 40 L Institut d urbanisme de la r gion Ile de France www iaurif org ancienne d nomination de l IAURIF a mis sur Internet les fichiers informatis s de l occupation du sol en r gion Ile de France entre 1982 et 2003 On peut sur MOS consulter des cartes simplifi es et la photographie a rienne de la commune partir de ces donn es il est possible de calculer la densit nette nombre d habitants par ha Gu re d int r t MOS permet de visualiser et d analyser en d tail l extension de l urbanisation la mutation des tissus urbains et la transformation des espaces ruraux 42 SITES ET PAYSAGES LE VEXIN A T IL T UN lt GRAND CONSOMMATEUR gt D ESPACE ESSAI DE BILAN En 2003 l espace b ti logements repr sentait pour les 99 communes une surfac
64. el pr sident dont la personnalit et l affabilit sont unanimement reconnues se doit d tre rappel par l auteur de ces lignes Il ne faut pas oublier L union des amis du parc et son pr sident Guy Devernois personnalit parfois plus d rangeante pour les lus mais tr s efficace dans la mise en place du Parc La protection du Vexin dans un premier temps et la r alisation du PNR ont t en d finitive une uvre collective Mais un PNR n est r alisable qu la condition d tre port sur les fonds baptismaux par les lus L action conjointe de G rard Claudel actuel pr sident du parc et de Jean Philippe Lachenaud a t d cisive G rard Claudel a comme 1l le dit plaisamment pris son lt b ton de p lerin gt pour aller pr cher dans tous les villages souvent accompagn de Jacques Dup quier la bonne parole destin e inciter ses coll gues se Joindre son action pour cr er le PNR La naissance du parc fut donc une longue et belle histoire sem e d emb ches 34 Dominique Masson l un d entre eux avait attir notre attention sur les difficult s de la cr ation d un parc bir gional voire trir gional Il aida ult rieurement la SVS quand elle tablit le dossier d inscription l inventaire des sites de la corne nord est du Vexin 35 Guy Devernois fondateur de l Union des Amis du Parc au d but des ann es 1990 animateur infatigable de r unions et colloques et r dacteur d un imp
65. ement et d urbanisme de la r gion Ile de France 24 Source DDE SICLONE de 1975 1995 enregistre les logements termin s tandis que S TADEL inscrit en date r elle les logements mis en chantier ou commenc s Il peut donc y avoir quelques carts entre le parc commenc et achev 25 La commune de Champagne ne figure que tr s partiellement dans le PNR 32 SITES ET PAYSAGES La localisation des mises en chantier est assez significative du syst me de croissance des communes vexinoises ou le march du logement ob it une certaine sp cificit Sept communes ont proc d chacune la r alisation de plus de 100 logements dans la partie Val d Oisienne et deux dans le secteur Yvelinois On y trouve des communes situ es en vall e de l Oise donc non vexinoises historiquement et des petites villes traditionnelles comme Magny et Marines Sans surprise la part de l individuel pavillonnaire repr sente 80 des mises en chantier alors que l individuel group demeure assez limit Le plateau vexinois a t peu marqu par la construction en ZAC l inverse de la vall e de l Oise ou de la plaine de France Vexin On ne les observe que dans les centres urbains Marines Magny et surtout dans la vall e de Oise laquelle n a jamais t vexinoise historiquement Le PNR s arr te d ailleurs la rive droite de l Oise dont 12 vall e tait englob e dans un sch ma directeur local diff rent Charmont et M nouville n ont proc
66. emier p lerinage Lourdes Lionel Heron va manquer beaucoup son pouse ses enfants et ses nombreux petits enfants nous pr sentons nos sinc res condol ances 3 Association fran aise des myopathes 55 NOUVELLES RONQUEROLLES R NOVATION DE LA MAIRIE ET DES ABORDS E 20 janvier 2009 Jean Marie Duhamel maire de Ronquerolles et son conseil muni cipal inauguraient l occasion des v ux de nouvel an en pr sence de nombreuses personnalit s la mairie r nov e et ses abords la salle officielle nouvellement construite et la mise en accessibilit aux handicap s Le petit Nicola s duit les personnalit s De gauche droite Arnaud Bazin conseiller g n ral maire de Persan Philippe Houillon d put maire de Pontoise G rard Claudel conseiller g n ral pr sident du PNR Didier Arnal pr sident du conseil g n ral du Val d Oise Jean Marie Duhamel maire le conseiller r gional Pierre Lambert secr taire g n ral de la pr fecture repr sentant le pr fet et l Etat Le b timent actuel b ti sur le site de l ancienne maison cole datant de 1620 avait t reconstruit en 1832 apr s qu il fut ravag par un incendie en 1816 La commune tait pauvre et les mat riaux avaient t fournis par les habitants De 1900 2007 la mairie tait demeur e sans travaux importants C est toujours avec un peu d appr hension que les d fenseurs du patri moine vexinoi
67. en zone rurale sur l ensemble de Ile de France Les probl mes de l am nagement de cette couronne rurale ne sont pas suffisamment pris en compte par le Sch ma directeur Certains estiment que le projet de SDRIF fait des parcs des espaces r cr atifs et ludiques en quelque sorte des ceintures vertes pour citadins assoiff s de campagne C est en partie vrai On fait de la bicyclette dans le Vexin quitte venir en voiture des communes de banlieue et se garer Nesles la Vall e En am nagement du territoire rien n est simple Depuis une trentaine d ann es pas un d bat sur le Vexin qui ne se soit termin sans cette question r currente Quel avenir pour le Vexin Notre PNR m rite mieux que d tre un Vexin du dimanche Nb Les id es mises dans cet article n engagent que l auteur de ces lignes Remerciements No lle Choublier V ronique Doutreleau Patrick Gauthier Jacques Grimbert Fran ois Marchon Jean Paul Martinot Yves P rillon Val rie Rogez Boubounelle Karine Touret au CEEVO au SUADD et la mission prospective de la DDE l observatoire d partemental du Conseil g n ral du val d Oise Mes plus vifs remerciements Daniel Amiot pour l aide technique et la reprise compl te du manuscrit 46 Consulter sur le site du PNR la charte p 16 19 de l article 3 et Axe 1 Ma triser l espace et conforter ses patrimoines 47 Entretien t l phonique avec Jean Paul Martinot en janvier 2009 J P Martinot
68. enaux charg de mission la nouvelle struc ture de l am nagement de la Ville Nouvelle et pr sident du conseil g n ral du Val d Oise de 1989 1997 Jacques Dup quier historien d mographe tomb amoureux du Vexin Marcel Lachiver le meilleur connaisseur du Mantois Roland Vasseur ancien instituteur Th m ricourt rudit vexinois sans pareil et ap tre de la d fense du Vexin Adolphe Chauvin s nateur pr sident du conseil g n ral de Seine et Oise et du jeune Val d Oise sont parmi les personnalit s qui ont contribu d fendre l int r t paysager et patrimonial du Vexin C est probablement Bertrand Warnier urbaniste la mission d am nagement de Pontoise Cergy qui a t le premier concevoir l id e d un parc naturel r gional proc dure institu e par le gouvernement en 1967 pour aider les espaces ruraux en difficult Il tait donc un peu utopique en 1973 et 1974 de lancer une id e aussi visionnaire dans un secteur g ographique situ en r gion parisienne Un hommage appuy doit tre rendu aux pr fets du Val d Oise Maurice Paraf Georges Bourgin Gilbert Carr re qui ont compris tr s t t l int r t de prot ger le Vexin et aid le monde associatif dans ses combats Jacques Dup quier qui a relat en d tail cette p riode a racont avec talent comment il avait su convaincre l ancien maire de Pontoise le s nateur Adolphe Chauvin de s int resser au Vexin Tous ces efforts aboutirent d s 1
69. ent tre adapt es aux territoires Les biocarburants sont en voie d augmenter la d forestation tout en aggravant une crise alimentaire mondiale et l olien essentiellement implant en fonction d int r ts industriels et locaux courte vue d augmenter l efjet de serre par ses n cessaires centrales thermiques de proximit tout en b tonnant et massacrant d finitivement de pr cieux paysages Le solaire sur nos sites prot g s qui ne repr sentent qu une minime partie du territoire doit tre l objet d une r flexion sur l int gration des capteurs dans nos architectures rurales Celle ci est heureusement en route avec le PNR les B timents de France et l ADEME Merci l quipe du PNR qui travaille sensibiliser et proposer les moyens d conomiser l nergie dans le r sidentiel en aidant la r alisation de techniques de chauffages conomiques et d isolation Notre capacit conomiser l nergie demeure le pr alable incontournable la mise en place de projets long terme coh rents de d veloppement durable Aurons nous la volont et le courage d accepter les s rieuses modifications de nos styles de vie que ces conomies impliquent Bonne ann e 2009 Daniel Amiot 1 nergie achet e par les m nages et les entreprises apr s transformation transport et pertes ENVIRONNEMENT PETITE FLORE VEXINOISE Patrick F Joy l occasion de la XXVI Rencontre du Sausseron Vallangoujard
70. es arriv s avec leurs parents qui ne connaissent pas le Vexin le trouvent trop rural et le consid rent comme un bout du monde Mais la grande proximit de Cergy rend difficile la cr ation de services et d quipements rentables C est une des sp ci ficit s du Vexin zones d activit s conomiques principales m gares SNGF mw AXES mutiers gares RER et terminaux bourgs centres place centrale ville p le Cergy Structuration de l espace par le maillage des axes de communication dans le quadrant nord ouest francilien Le Vexin est loin d tre homog ne socialement Le Vexin est loin d tre homog ne socialement Les d bats publics l ont bien montr et on sait depuis longtemps que l ouest du Vexin la partie plus rurale et plus loign e de Cergy a une population plus fragilis e et aux revenus plus faibles Lors d un d bat organis en 2004 sur le Vexin une intervenante l exprimait en ces termes L Ouest du Vexin ne dispose pas des m mes caract res conomiques et sociaux On est dans une situation d isolement plus importante Certains jeunes sont en r elle difficult Les probl mes du logement y sont plus aigus qu ailleurs Ainsi dans un rapport r cent de 20087 il a t recens dans le Vexin Quest environ 646 logements jug s indignes selon la terminologie employ e Les centres bourgs tels que Magny Saint Clair sur Epte ou Chars plus au nord est ont un parc important de logements a
71. et l ouest du Vexin Tous les indicateurs statistiques le montrent L tude IAURIF cit e parle d embourgeoisement gt du Vexin Le terme de gentryfication sans connexion p jorative dans son sens am ricain conviendrait mieux Les cadres sup rieurs sont surrepr sent s dans l est du Vexin secteur ou les revenus d clar s sont les plus lev s 23000 O par an en moyenne en 2002 contre 16000 dans le canton de Magny Sans aller jusqu parler de dysfonctionnements territoriaux il appara t n anmoins que des clivages sociologiques perdurent et peut tre m me se renforcent ils dans le contexte conomique actuel Dans le Vexin les nouveaux habitants sont souvent des personnes qui ont choisi ce secteur du d partement pour sa qualit de vie et qui en acceptent les inconv nients insuffisance de commerces utilisation obligatoire de deux voitures ou plus transport garde et d jeuner des enfants Depuis 1995 la croissance de la population a t un peu sup rieure 0 75 pourcentage qui est le taux annuel moyen retenu par le parc dans ses hypoth ses d mographiques Dans la p riode intercensitaire 1990 1999 la population a augment au rythme de 1 06 par an La croissance d mo graphique vexinoise a donc t en d finitive plus lev e que la moyenne r gionale Mais le Vexin Val d Oise ne repr sente en d finitive que 47000 habitants soit gu re plus de 4 de la population totale du d partement pour une su
72. eurs ou des antiquaires Ces nouvelles activit s se sont multipli es ces derni res ann es Mais a contrario les commerces de bouche ont la plupart du temps disparu On fait donc les courses le week end Cergy aux Mureaux Mantes voire Beauvais Cet espace brownien n ob it plus des logiques g ographiques mais des syst mes de fonctionnement bien plus complexes En terme d quipements et de services la personne le Vexin s organise donc par la p riph rie et non d une mani re endog ne Les centres urbains l mentaires mais importants au niveau local comme Marines ou Magny 16 Source mirabelle donn es statistiques de la DDEA du Val d Oise 17 Cf La carte tr s originale dans la Charte des restaurants labellis s k 4 Es 5 r P ka en P r 5 5 f r lt p P Pi 4 i s LA ce 2 de kot IAT ue PA A i y Ye Len ES po 1 b lt Kia CA L A 1 n 29 SITES ET PAYSAGES Mae Persan Lauren Lis En a y pet Cergy i antoine p X l NA x i 1 j 1 l 4 3 Pat L L K I A DEFENSE FARIS sont des relais indispensables pour la vie quotidienne Une hi rarchie urbaine s est tablie et des communes comme Avernes Vigny ou Cormeilles constituent des sous centres utiles du
73. exin aux terrains moins chers et la qualit de vie plus agr able C est l une des explications de la p ri urbanisation ancienne des communes yvelinoises La vall e de la Seine participe aujourd hui d une Op ration d Int r t National OIN et nul doute que les cons quences en terme d am nagement auront un effet sur le Vexin Fran ais En outre les communaut s de communes qui se sont cr es un peu partout en Ile de France assez anarchiquement il est vrai font de l emploi une de leur priorit Enfin il faut insister sur le caract re innovant de l outil PNR pr curseur dans la recherche de nouvelles niches tel les m tiers d art ou incitation aupr s des entreprises au management environnemental Il est utile de le redire car pour beaucoup d acteurs conomiques ou chefs d entreprises les parcs sont trop souvent per us uniquement comme des espaces contraints c est dire d veloppement conomique lt surveill gt Il nous semble m me 13 Le taux demploi d signe le rapport arithm tique entre le nombre de personnes ayant une activit et le nombre d emploi existants dans une commune ou plut t dans une aire g ographique plus large Pour tre satisfaisant l indicateur devrait tre gal 1 ce qui est bien videmment th orique Il est ici de 0 50 pour la partie val d oisienne 14 Entretien en d cembre 2008 avec Karine Touret auteure d un excellent travail de mast re sur la r occupation des fermes
74. ffus e un peu partout au gr des opportunit s fonci res et surtout en fonction des options communales Le parc de logements s tait renouvel d un quart par rapport 1975 d o un consid rable rajeunissement de population Dans une certaine mesure le Vexin a connu ce qu on pourrait appeler une p ri urbanisation rampante faite d un assez grand nombre de petites op rations Mais quelques communes ont choisi et ce pour des raisons diverses la voie du d veloppement Hodent Le Bellay Nucourt Le Perchay par exemple Le recensement de 1999 indique que le parc d habitat est constitu de grands logements 4 4 pi ces en moyenne et que ce segment a augment de 20 entre 1990 et 1999 Or les primo acc dants c est dire les nouveaux acqu reurs recherchent pr f rentiellement des logements de petite taille Depuis 1990 le pourcentage des m nages propri taires s accentue et en 1999 sa part tait de 75 ce qui fait du Vexin le territoire Val d Oisien au taux le plus lev Source DDEA Un parc locatif sous repr sent Le parc locatif est sous repr sent pas plus de 4 4 du parc total en 1999 soit seulement un point et demi de plus par rapport 1990 Ce parc locatif est localis dans les communes les plus importantes c est dire Magny 500 logements Champagne Parmain Auvers Enfin cinq communes du Vexin sont soumises l article 55 de la loi SRU Champagne Parmain Auvers Nesle la Vall e et Butry
75. i taire M Templier et le locataire M Caron sont autoris s le maintenir en activit En juillet 1869 l absence de curage entra ne l inondation des parcelles travers es par le Cornouillet affluent du Sausseron En 1905 le moulin n existe plus ainsi que sa chute 17 PATRIMOINE LES TROIS MOULINS DE NESLES LA VALL E Le Sausseron dans la commune de Nesles la Vall e a fait tourner jusqu trois moulins LE MOULIN DIT DE NESLES Il est tr s proche du centre de la commune En An IX Charles Henry Fessard en est le meunier et le propri taire Il est demand par plusieurs propri taires de Valmondois de cr er un d versoir ce moulin Celui ci ne sera construit et op rationnel qu en 1853 En juin 1898 M Bazot Auguste est autoris changer la roue us e et effectuer des travaux de ma onnerie La roue neuve est plus large et la ray re augment e de 0 75 1 25 m tre xENLESia VALLEE Le Moulin et Abreuvolr vale Le M ulies 2 8 i Pi F S Kastium la Valtaa Jara dis Wii Les nouvelles dispositions permettent au meunier de r gler son moulin une vitesse inf rieure Le b timent fut longtemps occup par la boulangerie avant d tre reconverti en appartements La commune projette le r tablissement d une roue qui fournirait l lectricit destin e l clairage public du parking 1 TERTILEF s Panorama Le Moala LE MOULIN DE VERVILLE Situ
76. ie oni gt _P Cher 7 Z PRE Dish AE PA Np 7 iain j i a 5 air rak h se Atos RS forate 19 semn A ale PA n 13 Pit flans I sso AT l asso mode ee 4 C 4 n e lose 9 maf ML Sula A di Fd abord ls ez Pesa fes a SIR af ya ata A s di F 1 nt e lt da Lat pr spam Fr ot segna s He aee at w 8 2 er x Zes a der Pa fi PL gi lr sage ZZ PES mad Z ter A ST 23 gt z Z gt a SS Sasa ye Z fesse 4 72 Pin pda li D 3 dl A er lt z AT ciali x gt Sonori garnie on Cours De colle IR pe Ps LL GODO nia dm af sd 1 z fank 4 gt olona AT lt Z mr Farmer A gt aly Z lt zJ a di j 3 EN ME lt wa lt e D Los 244 a 1 Rs 4 sl Z FD AR Ai at al Arp ENT a 0 tirati z eee 10 Z lt 3 z ripe FAMA PAA A Zee CCE T fallut PO TE Hd FV IG 27 f vrier 1858 demande de rectification de la Soissonne 9 PATRIMOINE _ PI p 4 gt sr Rectification de la
77. in gt R ponse et prix un DVD Le Sausseron et ses abords vus du ciel dans le prochain bulletin 52 LIRE ET VOIR CHRONIQUES DE VALMONDOIS Notre adh rent Marcel Mercier est un amoureux de Valmondois S par brutalement en 1936 du village ou il a v cu la premi re partie de son enfance 1l y est demeur d une fid lit absolue Depuis vingt trois ans qu il a pris sa retraite il ne s est pas coul e une semaine sans qu il n y revienne avec une motion intacte observant avec bienveillance et quel quefois un l ger pincement au c ur les changements des lieux et de vie tels qu il les a connus dans son enfance Rien d tonnant ce que Marcel Mercier cartophile averti ne confronte et ne r active ses souvenirs partir d anciennes images t moignages du pass qu il a souhait partager avec nous D o ces Chroniques de Valmondois travers lesquelles l auteur nous restitue les sc nes de la vie d autrefois cole lavandi res le Sausseron et ses moulins f te foraine retraite au flambeau anecdotes pittoresques Il rend un bel hommage aux personnalit s qui ont donn Valmondois une dimension culturelle qui perdure aujourd hui en particulier travers les fr quentes expositions la Villa Daumier sur lesquelles 11 s arr te longuement c t des Daumier Bescherelle Geoffroy Dechaume Duhamel G Huismans ne sont pas oubli s les artistes contem porains habitu s de la Villa Daumier o
78. inensis Jaquin On d nombre sur la plan te environ 140 esp ces de rosiers sauvages dont une trentaine pr sente dans la flore francaise L glantier est un arbuste couvert d pines formant souvent des buissons Hormis le terme populaire de gratte cul il est aussi d nomm pine du Christ en r f rence directe la lente agonie de J sus les chr tiens voyant dans les feuilles rougies de certaines esp ces Rosa rubiginosa la trace des gouttes de sang vers es lors 4 ENVIRONNEMENT du supplice d autant plus que la couronne port e par le Christ est dans certaines versions faite d glantines Les fruits de l arbuste Cynorrhodons sont toujours utilis s comme vermifuge la campagne Ce sont les poils gratter enrob s de miel qui agissent imm diatement et m caniquement contre les ascarides lombri co des Il arrive aussi que l on fasse de la confiture avec l enveloppe des baies r colt es apr s les premi res gel es qui attendrissent les fruits moins de les passer au cong lateur d s les premi res r coltes au mois de septembre Pour finir le fruit de l glantier est le produit de notre flore qui contient la plus grande concentration en vitamine C dix fois plus que le citron LE MARRONNIER ET LA MINEUSE DES ARBRES S RIEUSEMENT MENAC S Daniel Amiot Nous avons tous constat dans nos campagnes comme la ville que depuis quelques ann es les marronniers de tous ges s
79. ion ultramoderne de production d ufs Comm ny La bi re du Vexin Th m ricourt les exploitations mara ch res autour de Cergy et les entreprises de libre cueillette Osny Les citadins adorent acheter la ferme les produits locaux ufs volailles lapins viandes fruits et l gumes Le rurbain croit y retrouver ses racines ancestrales Dans le cadre des mesures agri p riurbaines et agro environnementales le parc aide au maintien de certaines activit s menac es de disparition C est le cas de l levage sur pr de la vall e de l Epte Pour l ensemble du parc la charte r vis e a retenu en zone jaune vocation agricole ou naturelle pr s de 48000 hectares Par ce document le PNR conforte les agriculteurs pour lesquels la p rennit des surfaces cultiv es est imp rative La grandeur sauvage des plateaux la pr sence des bois et l aust re beaut de certains sites pour raient donner lieu une lt mise en tourisme gt r elle sans d figurer l identit de ce petit pays La vall e de l Epte toujours un peu oubli e Villarceaux La Roche Guyon et ses extraordinaires panoramas sur le grand m andre de la Seine autant de hauts lieux encore bien mal valoris s Jacques Dup quier en 1986 dans un article pr monitoire et digne d un tour op rateur en avait esquiss les grandes lignes Les p les metteurs de touristes sont Paris Auvers ou Royaumont et non dans le Vexin pas plus que dans le Val d O
80. ise ou si peu Mais la certification Charte europ enne du tourisme durable dans les espaces prot g s est venue r compenser les actions du parc entreprises depuis 1995 Le grand int r t du colloque organis en novembre 2007 par la Sauvegarde de la Vall e du Sausseron a t de montrer 6 Agn s Somers conservatrice l inventaire du patrimoine Archives d partementales 7 Ce paragraphe ne concerne que le Vexin Val d Oise Les donn es statistiques proviennent de la DDEA qui nous en a aimablement communiqu les l ments 8 Peut on r ussir un lotissement Pour un mode d emploi des am nagements dans le Vexin Francais 26 SITES ET PAYSAGES que d autres formes de croissance urbaine taient possibles dans l hypoth se o des communes ouvriront urbanisation des parcelles fonci res respectueuses des pr conisations de la charte du PNR Il y a en effet une r ponse donner sur ce territoire une demande objective en logements sociaux Une note r cente de la DDEA Val d Oise faisait observer que le Vexin qui repr sente en surface 50 du Val d Oise ne totalise que 4 de l ensemble du parc social d partemental Le co t foncier s est envol depuis plusieurs ann es et deux probl matiques apparaissent clairement comment densifier raisonnablement certains noyaux urbains et comment conomiser l occupation de l espace par une utilisation judicieuse du droit des sols Il y va de l identit vexinoise II
81. it et identifi sur le document r gional PRESSION FONCI RE VOLUTION D MOGRAPHIQUE ET ACTIVIT CONOMIQUE Le Vexin conjugue une tr s forte pression fonci re un vieillissement sensible de la population et des probl mes d acc s au logement de la population jeune Nous avons assist aux r unions publiques de la pr sentation par le conseil g n ral de son projet de territoire pour 79 communes du Vexin et la pr sentation du projet de r vision de la Charte On se souvient des dol ances des lus sur la tr s forte pression fonci re le vieillissement sensible de la population et les probl mes d acc s aux logements pour la population jeune La pyramide des ges diff rente des ann es 1970 montre un r el vieillissement d mographique Il y a remont e vers le haut des classes d ge comprises entre 35 et 50 ans Les emm nag s r cents c est dire les nouveaux habitants arriv s pour beaucoup dans le Vexin dans les ann es 1980 voient leurs enfants partir ou d cohabiter La recherche demploi du logement ou simplement le d sir d habiter ailleurs explique le d part de beaucoup de jeunes Cette mobilit r sidentielle n est bien videmment pas sp cifique au Vexin Les lt jeunes retrait s gt ont parfois remplac les lt anciens gt qui furent les lt nouveaux habitants gt vexinois des ann es 1980 Cette cat gorie de populations s en est all e vers d autres lieux de retraite Les lus par d finitio
82. lante que nous offre la nature Elle a des vertus antiseptiques et antibiotiques sans compter que c est un stimulant g n ral de l organisme un antidiab tique naturel n ayant pas son pareil pour limiter l hypertension r gularisant le taux de cholest rol et que pour finir c est le meilleur des vermifuges populaires ascaris oxyures et vers solitaires LE BLEUET Le bleuet ou bluet Centaurea cyanus L car le dictionnaire accepte les deux orthographes est l une des victimes des herbicides Abondamment r pandu dans nos champs de c r ales au point qu il a t en grande partie radiqu de nos paysages Avec le coque licot cette autre plante sauvage ces deux herbes vont et viennent par vagues successives comme une pulsation naturelle Il nous arrive d en revoir parfois des champs entiers en Vexin dans l Yonne en Loiret et en Charente en fonction de nos p r grinations Dans notre flore sauvage europ enne c est le rarissime prototype d une fleur bleu ciel Les autres fleurs bleues sont plus fonc es voire violac es Elle est originaire de l ouest de 1 Asie et d Italie du sud mais elle s est r pandue dans toute l Europe depuis des temps imm moriaux gr ce aux c r ales et aux moissons Elle est aussi melli f re alm e des abeilles et consid r e en m decine comme f brifuge contenant de la centaurine diur tique et efficace contre les piq res de scorpions Des recherches sovi
83. le Vexin Quelques jours apr s l officialisation du PNR en 1995 un journal d audience nationale faisait para tre une pub qui lui avait t command e par un service conomique Allez investir dans un Parc naturel r gional D espace contraint le Vexin se trouvait m diatis C est un des effets pervers des PNR franciliens notre connaissance on ne dispose pas de synth se exhaustive sur ce sujet Les g ographes partent toujours des bonnes et vieilles cartes de l IGN auxquelles le lecteur pourra facilement se reporter Il est tr s int ressant de les comparer pour voir les grandes volutions paysag res Pour le Vexin on a utilis les cartes tr s pr cises au 1 25 000 de 1968 2002 En 1968 le Vexin tait encore tr s rural et quasiment pas touch par les lotissements sauf dans la vall e de la Viosne de Pontoise Boissy l Aillerie et aussi dans la belle petite vall e du Sausseron qui subissaient pour la premi re une infiltration classique de d but de banlieue pontoisienne Mais sur le plateau quasiment rien L examen des cartes entre 1968 et 1985 montre parfaitement la naissance de petits lotissements et de petites extensions lin aires qui se greffent peu peu autour des vieux villages ruraux En r gle g n rale ce sont les communes situ es proximit de Pontoise puis de Cergy qui sont le plus concern es Cormeilles Epiais Rhus Fr m court Lotissement Us Photo P F Joy 39 SIT
84. ler dans le b ti traditionnel Toutes les proc dures d urbanisme se devront d tre utilis es et ce bon escient r habilitation op ration programm e d am nagement et d habitat OPAH peut tre aussi programme local d habitat Les fortes am nit s paysag res du Vexin ne permettront sans doute pas de r pondre toutes les demandes de construction effectu e par les communes Des localisations pr f rentielles seront n cessaires L int gration des constructions neuves sera plus que jamais un l ment d cisif La charte objectifs 2019 d cline ce niveau toute une s rie de pr conisations Elle demande que les lus ma trisent l volution d mographique 0 75 par an et ce pendant les douze ann es de contractualisation Elle incite les communes 43 LIAU a consacr ce sujet des notes mises en lignes Ile de France Environnement a publi en 2007 un tr s int ressant cahier sur la densification Une densit r sidentielle tr s faible quivaut 15 25 logements l ha lotissement faible 25 50 village moyenne de 50 75 centre bourg Cf tudes fonci res et le rapport du CESR du 22 mars 2007 de Lucien Dumont Fouya La densification pour un urbanisme chelle humaine 44 Les POS PLU guid s par les chartes paysag res dont le ma tre d uvre est le PNR jouent et joueront un r le capital dans l insertion de la construction neuve Le PLU de Vigny est un bon exemple d un document d urb
85. lier nous ne pouvions tre pr sents dans d autres communes o nous tions demand s Tous ceux d entre vous qui appr ciez nos actions peuvent venir NE donner un coup de mains Ils seront les bienvenus Fran oise Germain pros lyte souriante 56
86. lis s adaptant aux nouvelles techniques pour servir au XIX si cle cr er une multitude de petites industries scierie tournage polissage tr filerie Pendant des si cles ces moulins ont marqu le paysage au point d tre utilis s comme rep res au XVIII si cle pour les premi res cartes g ographiques de la France tablies par Cassini Ainsi sur ces cartes nous localisons cette poque 15 moulins sur le Sausseron pour seulement deux moulins vent l un Epiais Rhus l autre Amblainville Carte de Cassini PATRIMOINE Ils sont toujours 15 moulins pendant la p riode r volutionnaire d apr s la carte des districts de Pontoise et de Gonesse On en d nombre 23 en 1806 d apr s un tat nominatif des propri taires lors de l apposition des rep res de niveau sur chaque moulin En 1831 d apr s un autre tat nominatif ils ne sont plus que 20 Leur d clin s amorce ensuite progressivement avec seulement 12 au d but du xx si cle et plus un seul en fonction aujourd hui LA MODERNISATION AU XIX SI CLE Le xIx si cle est une p riode de mutation dans la conception des moulins qui se modernisent Ils s quipent de roue m tallique de turbine hydraulique ou encore d autres syst mes tels que moteur vapeur faisant tourner plusieurs paires de meules la fois Mais les progr s techniques ont pour cons quence de r duire le nombre des moulins Seuls survivent ceux qui ont re
87. lletin SVS n 22 et 23 2003 2004 2 Chercheur d or bleu par Pierre Meyer publi aux Editions Cheminements 20 54 IN MEMORIAM Il a fait pour ses petits enfants et pour rassurer sur l avenir de l eau Il y relate aussi ses engagements pour la cause humani taire quand partir de 1988 il mit en pratique son exp rience d inventeur et de concepteur puisatier au profit des peuples d Afrique du Sahel De nombreux voyages Ouagadougou Niamey Niger et au Burkina Fasso lui permettront de creuser avec succ s des puits adapt s qui fonctionnent toujours Pierre tait un tre g n reux volontaire et sensible respec tueux des autres altruiste et passionn Sa vivacit d esprit accompagn d une lueur de malignit dans le regard en faisait un compagnon recherch C tait un ami fid le toujours dispo nible Malgr plusieurs accidents graves dont le dernier en mars 2008 une tuyauterie tr s lourde lui avait cras une jambe il s tait r tabli et toujours plein d enthousiasme ne pensait qu l avenir jusqu ce qu une infection pulmonaire le terrasse au milieu des siens la montagne ou 1l s journait En nos noms et ceux des membres de notre association qui l estimaient tant nous adressons son pouse Th r se ses enfants et petits enfants nos pens es tristes et affectueuses LIONEL H RON 1929 2009 C est avec tonnement et tristesse que nous avons appris le
88. n 1972 le pr fet Georges Bourgin sensible la protection du Vexin rendit obligatoire le passage devant la commission des sites du Val d Oise des projets partir de quatre lots ce qui permettait de les limiter de les faire modifier voire de les bloquer lorsqu ils taient jug s incompatibles avec la sauvegarde des sites et paysages du Vexin Entre 1966 et 1977 pour 3000 logements r alis s dans le cadre des 71 communes du SDAU PAR Vexin Val d Oise le lotissement touchait trois quarts des communes En fait 26 communes regroupaient elles seules 70 des parcelles autori s es Ce sont 187 lotissements qui furent accept s mais la moyenne par lotissement ne d passait pas trois parcelles Beaucoup ont t alors r alis s dans les communes proches de Cergy Pontoise Ennery G nicourt De 1980 1990 on observe quan tit d op rations de taille diverse de quelques lots plusieurs dizaines de surfaces tr s diff renci es et parpill es dans la plupart des communes exception faite des plus petites du sud ouest du Vexin Depuis 1990 certaines communes ont r alis d importants programmes de construction H rouville Le Bellay Nucourt et Le Perchay 41 L on Plancouard M moire sur les questions vexinoises d conomie sociale Paris 1900 42 La Commission d partementale de la nature des paysages et des sites pr sid e par le secr taire g n ral de la pr fecture regroupe diverses personnalit s officielles conseil
89. n de 600 litres par seconde environ son embouchure Il a donc t tr s t t investi par des moulins exploitant sa force motrice pour la mouture des c r ales au c ur d un espace domin par l activit agricole La cr ation des biefs a entra n la canalisation d une grande partie de la rivi re LES MOULINS DU SAUSSERON UNE LONGUE HISTOIRE Dans la r gion les premiers moulins sur le domaine royal sont cit s dans des textes partir du VIII si cle Mais c est seulement au cours des XI et XII si cles que les moulins eau sont v ritablement install s sur la plupart des rivi res de notre contr e Ainsi l origine du plus vieux moulin tabli sur le Sausseron remonte au x si cle Lessor d mographique et conomique du XII si cle entra ne alors de nouveaux d frichements et la cr ation de villages ou hameaux qui s accompagne de la construction de moulins situ s parfois sur de tr s petits rus n s au flanc des buttes bois es Les moulins eau d s le xme si cle se sont tablis sur tous les sites g ographiques possibles et s y sont maintenus jusqu au d but du xx si cle Construits l origine pour la mouture des c r ales ou comme moulins drap huile tan ils voluent au cours des si cles et changent souvent de fonction Abandonn s lors des crises conomiques et des guerres destructrices ils seront toujours reconstruits aux m mes endroits en r utilisant les chutes et les biefs tab
90. n fond documentaire d une tr s grande richesse tude pr alable la cr ation du parc naturel r gional du Vexin fran ais 4 volumes 1991 une somme sur le Vexin Contribution l valuation territoriale du Parc naturel r gional du Vexin fran ais ouvrage collectif 2004 DDE du Val d Oise Nombreux rapports et tudes sur les th mes du logement et de urbanisation dans le Vexin depuis 1967 sur le recensement exhaustif des lotissements 1980 1997 sur l laboration du SDAU PAR 1974 1979 Le Vexin Diagnostic 2009 para tre Principes d am nagement pour des lotissements de qualit 2007 CEEVO Comit d expansion conomique du Val d Oise Bilan conomique et social rapport annuel depuis 1983 CESR Conseil conomique et social de la r gion Ile de France Conseil r gional d Ile de France Rapport du Projet de SDRIF septembre 2008 PNR et faisceau ouest Conseil g n ral Val d Oise Le d partement Contribution du Conseil g n ral au projet du territoire du Vexin 4 volumes 2003 2004 Archives d partementales du Val d Oise Quel d veloppement personnel quel d veloppement social pour le Vexin Francais Accompagner le d veloppement du territoire du Vexin Fran ais Archives d partementales du Val d Oise 3 avenue de la Palette 95011 Cergy Pontoise CEDEX T l 01 3425 3675 standard T l 01 3425 3770 salle de lecture Fax 01303291 39 e mail archives valdoise fr Cf Au mot cl Vexin
91. n les meilleurs connaisseurs des situations locales font souvent r f rence au consid rable turnover de la population vexinoise entra nant un renouvellement tr s rapide des habitants Ainsi lors d un d bat sur le Vexin Jambville en mai 2004 selon Marc Giroud ancien vice pr sident du parc et Thierry Cot directeur du parc une maison sur trois avait chang de propri taire en dix ans entre 1994 et 2004 Le renouvellement d mographique est donc beaucoup plus rapide que jadis Il en r sulte en cons quence une difficile assimilation entre nouveaux habitants et anciens Cela explique de r els probl mes d int gration et le Vexin en tant que terri toire est de moins en moins bien identifi 9 Par simplification on parlera du PNR Vexin Val d Oise et PNR Yvelines 10 SDRIF sch ma directeur r gional d Ile de France 11 Cf Dans la bibliographie SEMEASO les d lib rations du conseil g n ral de Seine et Oise Archives d partementales des Yvelines et du Val d Oise Jean Claude Cavard Laurent Weil 12 Consulter sur internet la Charte du PNR excellent diagnostic des grandes th matiques environnement activit s conomiques et d veloppement touristique cf les cartes originales sur le tourisme et activit s de loisirs p 50 55 27 SITES ET PAYSAGES Le terme de commune dortoir certes un peu p joratif est le propre de tous les espaces p riurbains dans les pays industrialis s Seuls les centres bourgs d
92. nciens souvent en mauvais 18 Entretien avec un urbaniste On pourra consulter les excellents travaux du conseil g n ral du Val d Oise 19 Selon les t moignages d une ancienne tudiante de Cergy Pontoise 20 Interview d une tudiante 21 R alis par la pr fecture DDE dans le cadre du plan d partemental d action pour le logement des personnes d favoris es PDALPD 30 SITES ET PAYSAGES Source LAU 0 Occupation du sol simplifi e 2003 2 0 3 14 0 5 3 8 km Un exemple de carte d occupation du sol en 2003 Magny en Vexin En jaune habitats individuels en rouge habitats collectifs en marron quipements tat Ce rapport montrait avec pr cision que ce secteur g ographique comprenait un parc de logements occup 70 par des m nages disposant de revenus inf rieurs 60 des plafonds de ressources HLM La pr carisation n est malheureusement pas exempte du territoire vexinois La probl matique du logement est donc bien diff rente entre des communes p riurbaines attractives pour les m nages ais s lesquels veulent acqu rir leur pavillon individuel et les enfants de la population autochtone enracin e sur place et dont certains voudraient demeurer dans leur commune d origine ou proximit C est un th me qui m riterait une analyse pr cise Sans parler de lt fracture sociale gt il est cependant possible dF observer une diff renciation sociospatiale entre l est
93. nt le parc et les tangs du ch teau du m me nom aujourd hui disparu le moulin d amont ou moulin d en haut et le moulin d en bas tous deux situ s ensemble dans la commune Ces deux derniers exploit s par le meunier avaient des roues identiques de 3 06 m de diam tre Ils seront utilis s apr s 1918 par une fonderie de bronze pour l industrie et la marine celle ci ayant besoin de place et d nergie Ch tesu de Br couri F B Labbeville La vert LABBEVILLE 15 4 0 1 Moulin da BR COURT 11 bqa opera 16 PATRIMOINE LE RU DE FROUVILLE ET LE RU D H DOUVILLE ET LES MOULINS DISPARUS DITS DE SAINT LUBIN FROUVILLE ET H DOUVILLE Pass Labbeville le Sausseron reprend une direction nord ouest sud est et re oit les eaux du ru de Frouville et du ru d H douville ayant tous deux pris leur nom des communes qu ils traversent Dans cette partie le Sausseron a perdu ses m andres originels par une rectification prononc e de son lit pour en acc l rer l coulement et assainir les prairies environnantes de la ferme de Launay Le ru de Frouville constitue le deuxi me affluent le plus important du Sausseron Prenant sa source au nord du hameau de Saint Lubin sur la commune d Arronville il draine la partie nord est du bassin versant formant et l quelques tangs Il est lui m me enfonc dans le plateau d
94. ntes Les propositions d am nagement d un merlon faisant tat d un investis sement de 500000 O pour obtenir une protection de 1 3 dB A paraissent quelque peu d risoires Les riverains attendent du PNR de la DIRREN de la Pr fecture du Conseil 50 CHAMPAGNE SUR OISE CHAMPAGNE SUR OISE CHANGEMENT DE PAYSAGE Champagne sur Oise commune situ e l extr me nord est du Vexin fran ais poss dait une grande centrale thermique EDF rehauss e de deux immenses chemin es de pr s de 100 m tres de haut visibles de fort loin TT ma 1 mre loi ALT a ns La centrale avec son unique chemin e en 1958 L ensemble du personnel d environ 245 personnes vivait pour la plupart dans les communes environnantes Champagne percevait une taxe profes sionnelle non n gligeable C est la raison pour laquelle la disparition de ce p le d emploi a t mal per ue par le personnel de l EDF et les lus alentours Les deux immenses chemin es ont maintenant disparu du paysage en attendant que soit ras le c ur m me de la centrale con ue par l ing nieur Jean Louis Fayeton En tant que pilote d collant souvent de l a rodrome de Bernes sur Oise cette centrale nous manque d j Elle nous servait d amer de balise La premi re commen a s lever en 1958 et la seconde vers 1964 repr sentant ainsi les deux tranches de 250 MW chacune ce qui tait
95. ortant bulletin Citons aussi Jean Paul Martinot un des meilleurs connaisseurs du Vexin qui a aliment et r dig une excellente publication f d ratrice La liane 38 SITES ET PAYSAGES C est la fin des ann es 1960 et surtout dans la d cennie 1970 1980 que l irruption du lotissement va gagner le Vexin Certes le Vexin Val d Oise au contraire du Vexin yvelinois a t depuis longtemps verrouill comme nous lont dit jadis les directives r gionales En effet dans les ann es 1970 l laboration du SDAU PAR avait donn lieu la mise en place de commissions paritaires tat lus Un texte de 1975 extrait de directives r gionales est ce titre explicite Le Vexin tait jusqu une poque r cente l abri des grandes transformations Depuis quelque temps il s y manifeste un certain nombre de modifications Les directives r gionales conf rent au Vexin un r le rural et le situent l cart des deux axes pr f rentiels d urbanisation de la R gion En ce qui concerne l urbanisation il est pr vu un contr le strict de son d veloppement Ce qui implique une inconstructibilit totale en dehors des limites des agglom rations existantes Tout tait dit Pr cisons que le terme de r gion renvoyait l Etat en tant que responsable de l am nagement r gional C est cependant la fin des ann es 1960 et surtout dans la d cennie 1970 1980 que l irruption du lotissement va gagner peu peu et insidieusement
96. our le cours de la Rivi re vulgai rement appel e Sausseron et appartenant aux h ritiers du sieur Morelle pour servir l Intelligence du proc s Verbal du 10 Frimaire an XIII de la R publique agg gAn De maii erano gt Le OS l A 8 l Les deux roues du moulin de la Naze 19 PATRIMOINE LES MOULINS DE VALMONDOIS DE JOUY LE COMTE ET D AUVERS Le Sausseron entre dans Valmondois par le hameau de La Naze autrefois appel La Nasse o se situait un moulin bl le moulin banal de Valmondois dont on trouve la trace dans les archives en 1403 LE MOULIN DE LA NAZE Deux autres moulins sur la rive oppos e l un huile l autre drap taient en activit de 1481 1674 Un deuxi me moulin bl a t construit par le Prince de Conti en 1674 dans le prolongement du premier l emplacement des deux autres moulins pour les confier un seul meunier Plus tard ils furent vendus deux meuniers ce qui engen dra de multiples conflits car ces moulins n taient pas con us pour fonctionner s par ment le BE ar sian PE a o petit moulin tant d pourvu de d versoir En 1899 un seul tait exploit par M Burgaud Il cessa son activit vers 1960 Rachet par la commune de Valmondois il est devenu depuis octobre 2004 la Maison de la Meunerie compl ment du mus e de la Moisson Sagy et de la Maison du Pain Commeny La rivi re actionnait d au
97. pavillons sont en g n ral originaires du Val d Oise classique fid lit directionnelle k N Le Perchay Les p titionnaires sont connus Beaucoup d agriculteurs qui veulent se d faire de jardins de parcelles de vergers abandon n s ou de terrains en friches sont syst matiquement d march s par les lotisseurs ou constructeurs de maisons individuelles La structure parcellaire tr s morcel e en p riph rie des communes vexinoise est favorable la division en lots trop souvent r alis e anarchiquement en fonction des opportunit s fonci res Les soci t s immobili res sont nombreuses et loin d tre uniquement vexinoises En 1968 la caisse des d p ts et consi gnations d sireuse de construire dans le Vexin avait constitu sur les communes d Avernes Fr mainville Th m ricourt Vigny et Seraincourt un ensemble foncier consid rable de plus de 670 hectares Elle avait acquis sur le plateau limoneux mais vent du centre du Vexin 430 hectares sur Us Santeuil et Le Perchay En 1970 elle d tenait 1 100 ha de terres ou de bois ce qui en faisait un des tout premiers propri taires fonciers du Vexin On imagine quel d sastre a chapp le beau Vexin des plateaux Les r flexions engag es en France sur la densification des communes rurales et p riurbaines ont amen le parc privil gier le remplissage plus que l extension Les villages du Vexin ont une telle originalit que la maison contemporaine devra se mou
98. postage une temp rature de plus de 40 C par br lage sur place ou recouvre ment par une couche de terre Le traitement chimique avec un insecticide homologu th o riquement possible est irr aliste sur des grands arbres et d un co t prohibitif Le pi geage ph romonal est r serv aux scientifiques pour suivre la dynamique des populations d insectes Quant aux parasites du parasite ennemis naturels et voie de recherche d avenir ils demeurent un espoir ENVIRONNEMENT Bibliographie Joy Patrick F lt D termination de la pr sence de haies l poque antique dans le Vexin gt Actes du Colloque Quelle place pour les haies dans les paysages vexinois pp 21 41 Epiais Rhus 1997 BONNIER Gaston La grande flore en couleurs ditions Belin Paris 1990 De GUBERNATIS Angelo La Mythologie des plantes Tome premier Botanique g n rale Tome second botanique sp ciale ARCH Milano 1976 Joy Photos Patrick F PATRIMOINE LE SAUSSERON SES AFFLUENTS SES MOULINS Bernard Gaudinot Le Sausseron est un petit cours d eau long de 22 kilom tres avec un d nivel de 59 m tres drainant avec ses nombreux affluents un bassin versant d une superficie de 101 kmlrt couvrant 20 communes Il occupe le nord est du Vexin fran ais De sa source sa confluence avec l Oise le Sausseron a 26 m tres de chute et est class une puissance de 160 chevaux pour un d bit moye
99. rend que les moulins de La Naze Le Roy du Bout d en Bas ou Lh ry Orgivaux quip s d appareils cylindres une invention du suisse Friedrich Wegmann datant de 1870 ne font plus que de la farine blanche de boulanger 21 PATRIMOINE LE MOULIN DES PR S Dernier avant l embouchure du Sausseron le lt moulin des Pr s construit en 1781 et reconverti en usine de fabrique de clous en 1846 puis en fabrique de blanc min ral associ e une scierie de craie pour billards et pour coles est exploit en 1899 par M Devillard d k F L k 55 gl F 1 ii I 1 F _ SS i T de p a i 3 x lai Ra RTE or s W w Q den 5 Le 5113 22 PATRIMOINE LES MOULINS AU XXE SI CLE Aujourd hui rares sont les moulins subsistants utiliser la force motrice de leur chute Un seul l utilise c est le moulin Leroy Le Sausseron n est plus un milieu naturel s autor gulant mais un milieu modifi par l homme qui se doit de continuer le respecter et le g rer L exploitation du Sausseron et de ses affluents pendant pr s de dix si cles a modifi profond ment leurs cours Les eaux s coulent toujours en majeur partie dans des biefs cr s de toutes pi ces pour tablir les chutes n cessaires l entra nement des roues des moulins L administration lors
100. res bourgs d une certaine taille et les petites villes peuvent entretenir un tissu commercial avec des activit s g n rant de l animation Tel est le propre des communes non dortoirs tout au moins dans leur physionomie commerciale et conomique Ainsi du fait de existence de Magny en Vexin le pourcentage des migrants alternants est plus faible dans l ouest du Vexin En effet 20 30 des actifs de ce secteur travaillent sur place ce qui est significatif d une certaine cono mie r sidentielle Le Vexin n est donc pas sans emploi L emploi salari priv a d ailleurs bien progress Dans le p rim tre des 78 communes val d oisiennes du PNR on comp tait en 2006 10 196 emplois priv s hors emploi public et non salari soit 3 9 de emploi salari priv d partemental Or d apr s les analyses de 12 DDEA et du comit d expansion conomique du Val d Oise 2309 emplois furent cr s entre 1995 et 2006 Ce n est donc pas n gligeable pour un territoire p riurbain situ en dehors des grands p les d activit s La notion de village dortoir est donc une r alit relativiser car on ne cr era pas d emploi dans chaque commune L attractivit du p le conomique de la vall e de la Seine dans sa partie mantoise est r elle sur toute une partie du Vexin Dans les ann es 1960 1970 beaucoup de salari s de l a rospatiale entreprise situ e aux Mureaux sont venus s installer dans les communes rurales du sud V
101. rface de 50 Tout d pend de l interpr tation de ces chiffres Dans certains documents r cents le territoire vexinois est consid r comme dynamique car 53 communes du Val d Oise ont vu leur population augmenter entre 1999 et 2003 Le solde migratoire c est dire le gain d mographique expliqu par les nouveaux habitants s est cependant un peu ralenti 31 SITES ET PAYSAGES entre 1990 et 1999 volution que l on constate d ailleurs dans tous les espaces p riurbains franciliens Les analyses de l observa toire d partemental du conseil g n ral du Val d Oise ont bien mis en vidence la tr s grande mobilit r sidentielle des vexinois Le travail universitaire de Didier Desponds22 a insist sur la complexit des strat gies r sidentielles et des logiques s gr gatives C est donc le solde naturel c est dire la diff rence entre natalit et d c s qui explique d sormais les gains d mo graphiques Le Vexin est constitu de petites communes Seules deux communes peuvent tre consid r es comme lt bourgs centres gt ou de mani re plus moderne comme des lt petites villes gt Marines et Magny en Vexin Ce sont d ailleurs ces deux communes qui ont connu entre 1990 et 1999 une croissance plus forte que les autres Or comme le constatait une tude de PIAURIF publi e en 2004 la population vexinoise m me un rythme ralenti continuera d augmenter volution de la construction dans le Vexin
102. ricourt d l gu d partemental de la Fondation du patrimoine Le quorum tant largement atteint 80 pr sents jour de leur cotisation et 60 pouvoirs l assembl e pouvait se d rouler normalement suivant le programme pr vu rapport moral 2007 de Micheline Lanoote secr taire g n rale et rapport financier pr sent par Fran oise Germain en l absence de notre tr sori re Nicole Gu dra retenue par d imp ratives obligations familiales Ils sont approuv s l unanimit Il en est de m me pour le renouvellement du tiers du Conseil d administration La proposition des Amis du Vexin Fran ais de porter pour 2009 l adh sion jumel e individuelle 40 O et pour le couple 46 ainsi que la proposition du Conseil d Administration de la SVS de dita la cotisation 22 O pour l indivi duelle 27 O pour le couple et 33 O pour S les collectivit s et associations est adopt e l unanimit moins une abstention Apr s les interventions du public nombreuses et pertinentes Patrick F Joy pr sente de superbes et rares images de la Flore et Faune du Sausseron Son expos comment avec humour et comp tence a enthousiasm la salle L int r t unanime pour ce sujet nous a incit en faire le th me de notre XXV Rencontre du Sausseron La projection en boucle du film produit par la SVS Le Sausseron et ses abords vus du ciel a accompagn un d licieux buffet devant lequel nous nous sommes retrouv
103. s bien au del de 19 heures ravis de la jour n e 49 RURBANIT POLLUTION SONORE A VIGNY Eis i E LL d Vigny janvier 2009 photographie Patrick F Joy Jean Claude Moral secr taire de l Association Sauvegarde Vigny Vexin nous a communi qu de superbes photos a riennes de Vigny accompagn es de pr cisions sur la gravit e des nuisances sonores dont souffrent certains de ses habitants ga Un lotissement important a t b ti dans ce paisible village au bord de la RN14 en 1971 1973 parall lement un projet de prolongation d autoroute A15 sa Depuis la mise en 2x2 voies de la route en 2007 les habitants e de Vigny sont victimes du bruit malgr les promesses de 2dB A de plus en 2015 lt faites lors de l enqu te publique Ils en sont d j V en 2008 8 10 dB A et pr s de 60dB A en moyenne jour vy AS Cette voie sans aucune protection pour les riverains Z s est b tie sur des carences de l enqu te publique le y 1 de 2003 ne faisant pas tat de l arr t pr fectoral d un classement en 2001 en cat gorie 2 Comme d impact avait conclu protections il n y a pas aujourd hui Les relev s officiels d montrent en 2007 que le trafic augmente pas loin de 5000 poids lourds par jour et contre toute logique que le bruit diminue Pr s de 10 millions de v hicules an transitent aujourd hui sur cette voie 110 km h Les heures de pointe sont tr s bruya
104. s observent la restauration d un ancien b timent public dans le p rim tre prot g d un c ur de village au sein d un PNR Le r sultat les a pleinement rassur s Il faut se f liciter que les travaux actuels aient respect les techniques traditionnelles de construction tout particuli rement les jointoiements la chaux pour les murs et le recours des mat riaux nobles gr s et pav s pour les trottoirs et les caniveaux valorisants sans rien d naturer le p rim tre class de l glise L int rieur des b timents a t trait tant pour les mat riaux que pour la d coration avec simplicit et fonctionnalit Laide et les conseils du PNR ont t pr cieux Un exemple suivre Savoir faire et mat riaux nobles NESLES LA VALLEE STAND SVS AU FORUM DES ASSOCIATIONS 13 SEPTEMBRE 2008 A SVS tait pr sente Nesles l occasion du forum des associations gg dela VALL E hi SAUSSFRON Ci manifestation nationale destin e faire conna tre nos activit s et P gt Pre renforcer les relations interassociatives Fran oise Germain a tenu toute la journ e notre stand install et fort bien pr sent gr ce l aide de Bernard son mari Elle a pu infor mer et int resser nombre de visiteurs Plusieurs DVD ont t vendus et quelques adh sions enregistr es De sympathiques et fructueux contacts ont t nou s avec des visiteurs Malheureusement dans l impossibilit de nous multip
105. sages des instrumentistes ont t remplac s par ceux de Juliette Gr co de Bernard Frank d Annabel Au premier plan Fran oise joue du violoncelle Ils se connaissent gr ce Paris Match l ann e pr c dente dans le num ro du magazine qui racontait les vacances de Sagan figurait un reportage sur un autre jeune homme scandaleux Magne Salle Gaveau il avait donn un concert inaudible apr s avoir fait fermer les portes de la salle de spectacle par des joueurs de rugby qui avaient emp ch les auditeurs de s enfuir Cette ann e l dirigeant cent dix instrumentistes deux cents choristes et les grandes orgues de Chaillot 1l a orches tr La Symphonie humaine qui s ach ve par des discours de Hitler lus l envers pour lui faire ravaler ses paroles Michel Magne est un personnage g n reux et dou Dans les ann es soixante dix son fastueux studio d enregis trement au ch teau d H rouville a accueilli toute l aristocratie de la pop des Rolling Stones David Bowie en passant par Iggy Pop Sa table ouverte tait tenue par le grand chef Raymond Oliver et la cave approvisionn e en flacons de Cheval Blanc et de Margaux Il a donn des f tes m morables Outre ces exp riences acoustiques il a compos plus d une centaine de musiques de films les Ang lique les Oss 117 Les Rep ts du guerrier Barbdrella Belle de jour Grand compositeur Michel Magne s est donn la mort en 1984 au Novotel de Pontoise ru
106. t l appropriation de l espace selon une mobilit de type brownienne On habite dans une commune vexinoise on fait ses courses dans les grandes surfaces de proximit on fr quente la piscine de L Isle Adam Beaumont ou Cergy On fr quentera aussi les nouveaux centres nautiques de l Oise ou de l Eure Dans l espace p riurbain la mobilit est extr me et ce par obligation D o des co ts tr s lev s pour les m nages On peut appr cier un commerce local r put bien qu loien du domicile Telle boulangerie patisserie r put e plusieurs lieux la ronde cr e sa propre zone de chalandise Mais faut il encore lui tre fid le Pour les jeunes non motoris s les parents font office de taxi collectif gratuit Les personnes g es font partie de ces populations captives d pendantes des voisins ou du r seau de bus L isolement est un handicap bien connu et tr s difficile r soudre Les nouveaux habitants sont venus habiter le Vexin en conservant leur ancien lieu de travail ext rieur Il en r sulte des migrations pendulaires importantes et d ailleurs classiques en zone p riurbaine Il est significatif de voir en soir e les th ories de voitures qui remontent de Cergy Pontoise vers le centre et l ouest du Vexin L agglom ration de Cergy est un p le attractif majeur pour le nord ouest francilien avec 94000 salari s public et priv s Le Vexin en est son hinterland En 1999 29000 actifs partaient chaque jour du Vexin
107. tion l est la croissance urbaine des awan i ma Bas 5 r Fe s uswa IDO ci I Gc TI A k a Marines i r E T 4 Brignancourt Santeui M R Ca Le Perch y A LI 3 _ w za 3 5 A D partement z Extension de l urtsenisintion Cormellles en Vexin E Urbain cuveri EE Urbain construit Source TALI idF Occupation du sol 1982 2003 Extension de urbanisation entre 1982 et 2003 source IAU IdF communes est toujours plus importante en lisi re de l agglom ration dense l ouest et surtout au sud ouest le paysage agri cole domine avec une taille d mographique des communes toujours plus faible D un c t un Vexin p riurbain de l autre un Vexin rural Il y a un gradient de d croissance de l urbanisation communale est tr s nette et bien perceptible sur les cartes Les petites vall es forment au contraire comme des filaments urbains C est le cas de la vall e du Sausseron de la vall e de la Viosne et de l Aubette dans sa section aval La carte visiaurif de l extension des constructions neuves de 1982 2003 prouve bien la croissance de l urbanisation sur le plateau et l esquisse de petits noyaux urbains en formation le long de la RD 64 Br ancon Epiais et le long de la RD 915 Fr m court Cormeilles Ainsi que le long de la RD 14 Elles montrent aussi nettement la forte croissance spatiale de l urbain dans la vall e de 110180 et dans l agglom
108. tres moulins dans sa travers e de Valmondois LE MOULIN DIT SOUS L GLISE Apr s ceux de La Naze c est celui dit lt sous l Eglise qui a t difi en 1778 sur l empla cement de la chute de deux anciens moulins l un farine et l autre drap qui existaient avant 1662 En 1818 un second tournant est tabli En 1839 une demande d tablir qu une seule chute est requise En 1856 le propri taire est M Lef vre Ces deux moulins le grand moulin et le petit moulin ont t tablis sur un m me barrage En 1899 ils sont les seuls exploi t s par M Bazin tre encore meules et mouler la farine bise pour les cultivateurs de la r gion Au d but du xx si cle ils sont transform s en usine de fabrication de chicor e M Huisman en est le propri taire en 1931 Les deux turbines qui ont remplac les roues ont t enlev es en 1933 par M Decaen 20 PATRIMOINE LE lt MOULIN LE Roy gt Il est exploit par M Lefevre en 1899 Celui ci l a achet Deprovigny en 1855 Il est vendu en 1930 M Brochet qui remplace la roue par une turbine et c est son fils qui prend sa succession apr s la guerre Ce moulin a fonctionn jusqu en 1978 Celui ci a t le moulin banal d pendant de la seigneurie d Auvers On trouve sa trace dans une charte en 1165 C tait une enclave sur le Sausseron entre Jouy le comte et Valmondois qui fut oubli e
109. trices De plus cette plante poss de des vertus th rapeutiques connues des Grecs des Romains et des vieilles familles paysannes fran aises en infusion sous forme de gargarisme elle calmait les maux de gorge et la toux Et nous ne parlerons pas de ses fruits qui sont maintenant h las forts n glig s confiture gel e accompagnement de viandes lapins volaille gibier AIL DES OURS L Ail des ours est une plante d ombre de sous bois Longtemps class e parmi les Liliac es elle appartient main tenant la famille des Alliac e D s la fin f vrier mais plus s rement en mars si l hiver a t rude c est une des premi res plantes pointer de la feuille mais devanc e tout de m me par le perce neige la primev re et la pulmonaire Elle a la particularit de ne point vivre seule mais plut t en colonie Une fleur appara t et des milliers l entourent Contrairement au plantigrade auquel elle a emprunt le nom elle ne craint pas la promiscuit bien au contraire et c est alors que des tapis de fleurs blanches pars ment les sous bois Maintenant posons nous la question pourquoi ce lien entre le v g tal et l animal alors que l ours a disparu depuis pr s de 15000 ans de nos r gions L ours tait il friand de la bulbille Faisait 1l de cures de feuilles la sortie de sa tani re afin de se purger Rien n est moins s r Mais quoi qu il en soit de nombreux anciens r coltent encore cette p
110. u des personnalit s r gionales oubli es comme L Dufourmentel son professeur de litt rature au cours compl mentaire de Beaumont Richement illustr cet l gant ouvrage de 130 pages con u et r alis par les Editions Valhermeil m rite de figurer en bonne place dans la biblioth que des amoureux de notre r gion lt SOUS LES LABOURS LE PASSE RECOMPOSE Dans la revue Vivre en Val d Oise n 110 juillet ao t 2008 Patrick F Joy pr sente quelques clich s s lectionn s parmi les 15000 qu il a saisis en vingt ans de prospection a rienne Ils r v lent la richesse arch ologique de nos terres valdoisiennes C est le cas de ce bombement de terrain de cinq m tres de haut et de cent m tres de diam tre perceptible l occasion des inondations de d cembre 1993 sur un pal o chenal de la commune de Champagne sur Oise Ce qui semblait tre une motte castrale est sans doute la trace d une prison royale dont t moigne un document dat de 1287 Vidimus du roi Philippe Le Bel apud Tabernuiacumtranscrit au cartulaire folio 26 des archives d partementales Ce lieu dit se nommait en 1375 la Motelle sur Lyo VALLANGOUJARD SOIREE CIN CLUB SAMEDI le 29 NOVEMBRE 2008 salle Jean Dr ville La SVS qui travaille faire rena tre le cin club Jean Dr ville a particip l organisation avec Francoise Germain la commune et le conseil g n ral qui en assurait la projection la pr sentation de deux films
111. ue Il ne produit aucune drogue absence de morphine et des analyses tr s r centes d montrent que les alcalo des contenus dans son latex sont absolument inoffensifs De nombreuses pr parations avec du sirop de coquelicot agr mentent les recettes de nos grands m res sirop de Morph e liqueur sorbet de p tales nougatine de o NU graines Pour terminer ce bref survol il ne faut pas confondre l aspect s datif du coquelicot qui calme et le pavot somnif re qui est un soporifique Pour finir de chanter les louanges de cette fleur un champ de c r ales couvert de coquelicots c est le chant de la terre qui se manifeste sous nos yeux Pour s en convaincre il suffit de voir ce que cette fleur inspirait aux peintres de l Ecole de Barbizon puis aux impressionnistes Charles Daubigny Jean baptiste Camille Corot Claude Monet Pierre Auguste Renoir Edouard Manet L EGLANTIER En botanique l glantier fait partie de la famille des rosac es genre Rosa esp ce ind finie Donc l glantier est un rosier sauvage Rosa canina L poussant spontan ment dans la nature et capable de s y reproduire Souvent dans l inconscient du public la distance entre la reine des fleurs la rose et l glantier semble consid rable alors que les roses cultiv es sont toutes descendantes d esp ce sauvage indig ne telles la Rose de France Rosa gallica L ou exotiques comme la Rose de Chine Rosa ch
112. ulletin de la pr fecture Les id es mises t moignaient de la sagacit des contributeurs du colloque Les urbanistes de la Mission de Pontoise Cergy annonc rent aux congressistes que la r gion envisageait le projet d une autoroute traversant le Vexin A15 et celui d un m tro express reliant le centre de Paris Valmondois Deux th ses s opposaient sur l am nagement du Vexin cr er de nouveaux villages ou faire grossir les anciens De la riche conclusion de l article mergeait une id e cl fort novatrice l poque rechercher une architecture moderne int gr e Le terme de sauvegarde est apparu sans doute cette p riode pour sensibiliser les acteurs sur ce Vexin encore profon d ment rural Jacques Dup quier avait t un des instigateurs de ces deux colloques tenus il y a exactement quarante ans Architectes urbanistes r put s de la Ville Nouvelle hauts fonctionnaires impliqu s au niveau national universitaires et tout simplement vexinois de souche toutes ces personnalit s ont su faire prendre conscience la puissante administration pr fectorale de la 27 Soci t d am nagement de Seine et Oise 28 Simone Guilleminault ancienne fonctionnaire de la DRE nous avait dit en 1992 Nous avons verrouill le Vexin 29 Jacques Dup quier l assembl e g n rale des Amis du Vexin 24 mai 1986 35 SITES ET PAYSAGES n cessit de ne pas construire anarchiquement dans le Vexin Jean Philippe Lach
113. une certaine taille et les petites villes paraissent pouvoir entretenir un tissu commercial avec des activit s g n rant de l animation E a 5 Dans leur grande majorit les nouveaux arrivants dans le Vexin ont un emploi soit Cergy soit la D fense soit Paris Le taux d emploi c est dire le ratio qui mesure le rapport entre actifs et emplois sur place n est gu re significatif Par contre la cr ation d em plois dans des communes p riurbaines est bien videmment souhaitable pour des raisons de fiscalit communale et tout simplement pour r pondre des demandes d embauche locale D o l int r t de la r alisation des zones d ac tivit s conomiques intercommunales du Vexin et des initiatives de la commission d veloppement conomique du Parc r flexions sur l conomie r sidentielle maintien et renforcement de l artisanat mise en place de structures d aide lem ploi et la cr ation d entreprises Le PNR du Vexin est devenu en quelque sorte un laboratoire de d veloppement local Il n est pas vident d emp cher que la plupart des communes vexinoises soient des dormitory town Le terme de commune dortoir peut para tre un peu p joratif mais c est le propre de tous les espaces p riurbains des pays industrialis s quelles qu en soient les nuances ou les diff rences Les gens y habitent y dorment mais n y vivent pas 4 On ne saurait mieux dire Ennery Seuls les cent
114. ur les 99 communes du PNR entre 1990 et 2007 Ce sont tout m me pr s de 6000 logements qui ont t mis en chantier sur une p riode de dix sept ans ce qui est loin d tre n gligeable Sur le seul Vexin Val d Oise plus de 4000 logements ont t r alis s pour cette p riode de temps Il est vrai aussi que le PNR a int gr des communes localis es dans la vall e de Oise dont les formes d urbanisation sont tout fait diff rentes du Vexin plateau que l on pourrait appeler historique Dans la vall e la croissance du parc de logements a t en effet beaucoup plus importante Auvers sur Oise Champagne Butry Parmain Il en a t de m me dans les communes des Yvelines Pour la vall e de Oise les raisons en sont simples La hr forte demande en logements l existence d une ligne ferroviaire de banlieue et la volont commu nale de b tir expliquent la forte urbanisation des ann es 1970 1980 Le parcellaire a facilit aussi la lt mise en lotissement gt de 12 vall e mais sous forme d op rations impor tantes O i 10 a a IF NI a 8 PUS 0 ge Logements mis en chantier dans le PNR de 1990 2007 Source SITADEL 22 Th se cit e en bibliographie et article paru dans la revue H rodote en 2006 Voir en particulier les remarquables cartes illustrant cette th se qui concerne le Val d Oise et non pas seulement le Vexin 23 Institut d am nag
115. us forte constructibilit autoris e se localisent donc dans le secteur des Yvelines dans la vall e de l Oise et dans les bourgs centres classiques C est une r partition sans surprise La charte du PNR est donc tr s int ressante et de grande qualit L exercice est cependant difficile Certes la charte s im pose aux documents d urbanisme et tous ceux qui l ont sign e Etat r gion d partements et communes Mais par d finition tymologique une charte est avant tout contractuelle Les volutions futures ou probables que le Vexin est appel conna tre au niveau urbain et conomique et les possibles changements de majorit communale pourront aussi influer sur son application CONCLUSION Le projet de SDRIF s est exprim sur les zones rurales et bien videmment sur les parcs naturels r gionaux Le document r gional reconna t l importance des parcs comme laboratoires et lieux d exp rimentation environnementale et conomique La carte au 1 15000 du projet de SDRIF identifie Magny 5 500 habitants comme centre urbain fortifier Marines est galement identifi comme petite ville polarisatrice En 1999 Magny tait dite ville porte concept int ressant mais qui n a pas d pass le stade de l criture Il nous semble que le projet de SDRIF en tant que r flexions sur les zones rurales demeure timide assez peu innovant et en retrait sur ce qu on serait en droit d en attendre Un million de personnes r side

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