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1. Am liorer l orientation des jeunes vers les structures adapt es leurs besoins D velopper a pr vention par les pairs Am liorer la coor dination le partenariat avec les autres acteurs festif s curit sant Modalit s d intervention interventions men es par une quipe mobile identifi e compos e de professionnels et de volontaires Les volontaires form s accompagn s de professionnels agis sent dans le cadre d une mission de pr vention par les pairs dans une d marche d aller vers les jeunes pour les informer leur proposer une valuation de leur consommation les sensibi Alcoologie et Addictologie 2014 36 2 para tre liser aux diff rents risques les conseiller et les orienter dans une approche s curisante non jugeante et non moralisatrice Exemples d actions Noz ambule a Rennes Tendances alternatives festives Bordeaux F tons plus risquons moins Toulouse F tez clairs Paris 15h15 De la pr vention au soin pragmatisme et efficience en alcoologie point de vue d un Alcoolique Anonyme M Claude J Rennes Je suis membre des Alcooliques Anonymes et de la SFA Aujourd hui 20 mars est une date cl dans ma vie celle de ma rencontre avec les AA en 1978 Ma phase pr vention se r sume en quelques pisodes jalonnant de fr quentes p riodes de d pression m decins me questionnant sur ma consommation d alcool et apparemment rassur s par des r pon2. accoutumance de mal tre de manque de sevrage de perte de contrdle et de craving Ce dernier repr sente d sormais un crit re diagnostique DSM 5 mais aussi pronostique risque de rechute et une cible th rapeuti que Le craving est en effet sous tendu par diff rentes dysr gulations neurobiologiques notamment des syst mes dopaminergiques et opioidergiques pour le craving de r compense et de la balance GABA glutamate pour le cra ving de soulagement Ces neurotransmissions sont d ailleurs les cibles des traitements actuels et en cours d valuation comme les agonistes GABA A benzodiaz pines pour pr venir le syndrome de sevrage les agonistes GABA B gamma hydroxybutyrate ou GHB baclof ne et les antagonistes glutamatergiques acam prosate topiramate pour maintenir l absti nence et ou pr venir la rechute Le syst me opioidergique a t principalement consid r travers sa transmission u qui contribue activer le circuit de la r compense et dont le blocage permet de pr venir les rechutes naltrexone ou r duire les consommations nalm f ne La transmission du syst me opio dergique fait d sormais l objet d attention puisque son renforcement au cours d une al coolisation chronique pourrait contribuer un tat dysphorique qui p renniserait les consom mations et ou favoriserait les rechutes 10 h 30 Un nouveau traitement pour les patients d pendants de l alcool Symposium Lundbeck
3. s par l AIRDDS en 2013 mieux utiliser Internet et le mobile en pr ven Alcoologie et Addictologie 2014 36 2 para tre tion et r duction des risques Ce travail a fait l objet d un guide l attention des d cideurs publics et des acteurs au contact des popu lations ainsi qu un motion design pr sentant sous une forme visuelle vid o infographie et animations les principaux r sultats Les outils num riques ne vont pas transformer la pr ven tion des conduites addictives En revanche ils ont le potentiel pour la faire voluer condi tion de se saisir de cette opportunit qui peut r interroger les pratiques professionnelles des acteurs de pr vention face leur public Un public dont les besoins et attentes sont dans le fond toujours les m mes mais qui peuvent voluer dans la forme Les outils num riques ffrent cette possibilit de compl ter les strat gies d intervention pour essayer de faire encore mieux et diff remment sans en attendre de miracles car les mesures d valuation montrent bien que les effets sur les comportements des jeunes restent faibles R sumons pr venir les conduites addictives avec les outils num riques sites Internet m dias sociaux applications mobiles jeux s rieux c est n cessaire et possible mais en respectant certaines conditions cessaire et possible car les jeunes sont massivement quip s de ces outils et pr sents sur les r seaux sociau
4. ur seulement la fin de l entretien juste avant de partir Dans les deux cas la baisse de la consommation voire m me l arr t sont compliqu s Le produit a fonction de sympt me et le jeune adolescent semble faire plus confiance aux capacit s d apaisement chimiques qu ses propres capacit s mentales pour s apaiser se rassurer se consoler Toutefois la relation th rapeutique est souvent possible m me si elle prend toutes les formes comme tre utilis e tel un produit qu on peut manipuler si on se r f re aux entorses faites au cadre telles que je les d crivais plus haut Si le soin th rapeutique est enclench reste le sevrage effectuer De la pr vention au soin dans cette phase le soin est une forme de pr vention il faut alors poser la question en termes de du soin pr ventif au sevrage par fois si le sevrage ne se r alise pas le soin permet d viter des d pendances plus graves h ro ne des prises de risque plus importantes Sida L impact de la formation au RPIB sur les pratiques professionnelles Mme Catherine Occhipinti Vichy Une formation au Rep rage pr coce et inter vention br ve RPIB a t propos e des soi gnants intervenant domicile Cette formation Alcoologie et Addictologie 2014 36 2 para tre a t mise en place et financ e par le R seau d addictologie de l Allier Elle est soutenue par la Mission interminist rielle de lutte
5. vaccin s et 16 16 ont refus la vacci nation 69 71 n ont pas eu de proposition de vaccination Pertinence de la d marche 37 patients vaccin s pour 63 patients ligibles 59 et 105 patients non vaccin s sur 117 patients non ligibles 90 Conclusion ce travail confirme le faible taux de protection contre le VHB chez les patients hospitalis s pour une conduite addictive alors que paradoxalement pr s de la moiti de ces patients ont un facteur de risque d infection par le VHB La mise en place d un programme de d pistage et de vaccination contre le VHB chez des patients hospitalis s para t th ori quement pertinente mais semble en pratique perfectible en particulier dans sa capacit vacciner l ensemble des patients ligibles Cela doit nous inciter adapter notre prise en charge cette exigence 14h 30 Pharmacocin tique du baclof ne chez le patient alcoolo d pendant et implication clinique Pr Nicolas Simon Dr Bruce Imbert Dr Isabelle Jaquet Pr Jean Claude Alvarez Marseille Introduction le baclof ne est utilis en France dans la diminution de consommation d alcool et ou le maintien de l abstinence Les modalit s de cette administration ne sont pas encore par faitement identifi es L objectif de cette tude est de d terminer les profils de concentration et d identifier la nature de la relation entre la dose administr e et l effet Mat riel et m thode tous
6. contre la drogue et la toxicomanie et le Centre hospita lier Jacques Lacarin de Vichy La formation s est d roul e sur deux sessions de deux heures chacune deux semaines d in tervalle dans les locaux du Centre hospitalier de Vichy Elles ont t dirig es par le Chef du service de l Unit d addictologie le Dr Nguyen et co anim es par quatre infirmi res du service A la fin de chaque session il a t demand aux participants de remplir un questionnaire d valuation de satisfaction L objectif est de permettre aux participants d acqu rir des connaissances th oriques sur la probl matique de l alcool en abordant l pid miologie les recommandations de l Organisa tion mondiale de la sant le m susage Il leur a t remis des outils pour aider rep rer les personnes en difficult avec l alcool l issue de la premi re session une discussion est ouverte pour recueillir les exp riences et situations rencontr es par les participants lors de leurs activit s professionnelles Ces cas con crets ont t utilis s pour la seconde session par des jeux de r les pour mettre en pratique l enseignement du RPIB distance de quelques mois les participants ont re u par courrier un questionnaire qui a permis d valuer l impact de la formation au RPIB sur la pratique professionnelle du soignant 56 questionnaires ont t envoy s 36 ont t recueillis L analyse globale de l ensemble des r sultats me
7. on s occupe du patient l important c est de s en occuper car ce qui compte c est une pr sence humaine forte impliqu e Le patient lui a besoin de quelqu un qui faire confiance et qui le s curise Le patient prend ce qu il veut en nous l o il a besoin de s attacher Une formation de ces acteurs de l ombre pour rait les aider mieux comprendre et accepter les enjeux et les limites de leur intervention et de leur implication dans ce parcours 16h 05 La pr vention bas e sur les preuves Table ronde Intervenants Dr Thanh Le Luong Inpes M Serge Karsenty APA Dr Michel Craplet Anpaa Repr sentant de la DGS Dr Michel Craplet Anpaa La pr vention du risque alcool pourrait aujourd hui tre bas e sur des tudes scien tifiques Cependant l acceptation sociale des mesures dont l efficacit a t prouv e est faible et la volont politique manque pour leur mise en uvre en d pit des v ux pieux exprim s par de nombreux intervenants Il est vrai que dans certaines tudes la prise en compte des facteurs culturels n est pas tou jours satisfaisante M me dans notre monde globalis les mani res de table et les modes de consommation d alcool r sistent souvent l uniformisation de la mondialisation Il est d montr que le contr le de l offre d alcool est efficace Par ailleurs la faible efficacit des actions ducatives souvent mise en avant doit tre analys e en d tails Il est fac
8. qui se posent en prati que Dans ce cas un accord d experts permet de proposer une strat gie pertinente Enfin la personnalisation un sujet donn en fonction de ses sp cificit s propres et de ses souhaits est importante Le m susage d alcool est tr s fr quent en France Ses formes les plus graves provoquent de nombreux dommages m dicaux psycholo giques et sociaux Il est responsable de 49 000 d c s par an La complexit des situations la diversit des comorbidit s et la multiplicit des approches th rapeutiques rendent particuli re ment difficile la structuration d une approche rationnelle et efficiente Les recommandations pour la pratique clini que RPC sont des propositions d velopp es m thodiquement pour aider les praticiens et aussi les patients mettre en place les soins les plus appropri s dans des circonstances donn es Il s agit de synth ses rigoureuses de l tat de l art et des donn es de la science un moment donn La SFA a labor il y a maintenant pr s de 15 ans des recomman Alcoologie et Addictologie 2014 36 2 para tre dations qu il convient d adapter compte tenu de l importante volution de l alcoologie ces derni res ann es L laboration de RPC n cessite plusieurs tapes et acteurs Les acteurs le comit d organisation est charg de cr er les conditions de bonne r alisation de ces recommandations le groupe de travail de 15 20 person
9. Brief Cope montrent que les femmes utilisent significativement moins la r interpr tation positive et plus le d ni que les hommes p lt 0 05 Aucune diff rence significative n est relev e au niveau de la personnalit Des relations significative ment diff rentes en fonction du genre entre les strat gies d adaptation et les dimensions de personnalit ont t trouv es Ainsi chez les femmes le blame est corr l positivement au n vrosisme et la planification l ouverture vers l exp rience p lt 0 01 Conclusion au del des diff rences relatives au parcours de consommation en fonction du genre ge de consultation et d but de con sommation plus tardifs cette tude indique des diff rences significatives dans l utilisation des strat gies d adaptation Les relations signi ficatives relev es notamment selon le genre entre la personnalit et le coping pourraient nous permettre d apporter des l ments de compr hension et d am lioration sp cifiques aux prises en charge destin es aux femmes un Troubles cognitifs mod r s et alcool d pistage et suivi par la MoCA Dr Micha l Szprync Dr Frank Questel Dr ric Hispard Dr Florence Vorspan Pr Frank Bellivier Paris Contexte la MoCA Montreal Cognitive As sesment est un questionnaire d valuation cognitive d utilisation rapide et simple Elle est connue pour mieux d pister les troubles cognitifs mod r s mild cognitif impair
10. Pour une prise en charge pragmatique et efficiente Pr sident Dr Paul Kiritz Topor Angers Mod ratrice Pr Florence Thibaut Paris 14h15 Ce que l entretien motivationnel n est pas Pr Jean Bernard Daeppen Lausanne L entretien motivationnel EM conna t une propagation tr s rapide dans le domaine de la sant Aux tats Unis c est l approche de r f rence de la pr vention et du traitement des ad dictions Cette diffusion a t souhait e par ses concepteurs William Miller et Steve Rollnick Depuis sa cr ation au d but des ann es 1990 les preuves se sont accumul es de l efficacit de l EM comme pr vention et comme traite ment d un grand nombre de comportements influen ant la sant et d addictions preuves d efficacit particuli rement fortes lorsque l EM est pratiqu dans le domaine de la sant Sa diffusion rapide explique galement les d rives dans sa pratique Cette pr sentation a pour objectif de rappeler que l EM n est pas bas sur le mod le transth orique de Prochaska et Di Clemente n est pas une technique ne se r sume pas l utilisation de la balance d cisionnelle n est pas non plus un feed back n est pas non plus une th rapie cognitivo comportementale n est pas une approche facile n est pas pr cis ment ce que vous tes en train de faire n est pas non plus la panac e souvent ne suffit pas 14 h 40 Traitement du syndr
11. QICOOIOGIE Qddicoidgie ISSN 1620 4522 Les Journ es de la Soci t Fran aise d Alcoologie Mercredi 19 jeudi 20 et vendredi 21 mars 2014 Cit internationale universitaire Paris Soci t Fran aise d Alcoologie VIE DE LA SFA 19 20 et 21 mars 2014 Maison internationale Paris Les Journ es de la SFA R sum s des communications De la pr vention au soin Pragmatisme et efficience en alcoologie Coordination Pr Henri Jean Aubin Dr Philippe Batel Mme Micheline Claudon Dr Beno t Fleury Pr Michel Lejoyeux Pr Fran ois Paille Dr Didier Playoust Dr Alain Rigaud e Mercredi 19 mars 2014 Pr vention constat et perspectives Pr sident Pr Henri Jean Aubin Villejuif Mod rateur Dr Beno t Fleury Bordeaux Du plaisir aux dommages les repr sentations en question 10 h 00 Les repr sentations soci tales de l alcool et de sa consommation les paradoxes fran ais Dr Alain Rigaud Reims Les dommages sanitaires et sociaux induits par la consommation d alcool en France sont con nus et bien mesur s et justifient l objectif d en r duire le niveau global de mani re significative inscrit dans la loi de sant publique de 2004 Pourtant les politiques publiques ne cessent de balancer entre mesures relatives l offre et d fense des int r ts conomiques et des producteurs tandis que le co t social de l al coolisme reste la for t cach e par l arbre des recettes fiscale
12. ces de sant et acqu rir des aptitudes individuelles OMS 1986 Au cours des ann es 1970 et 1980 on a observ un d veloppement acc l r de recher ches et d exp rimentations visant l acquisition des aptitudes individuelles pour des compor tements favorables la sant On a mis en place une multitude de programmes con us pour convaincre les gens de modifier leurs comportements Cependant on s est vite rendu compte qu influencer les comportements indivi duels tait une t che difficile qui donnait des r sultats limit s Dans les pays industrialis s o les principales causes de mortalit sont les maladies chroniques on prend pour acquis que la solution passe par des gens qui apprennent se nourrir mieux cesser de fumer faire de l exercice physique et boire avec mod ration On dit que les gens sont responsables de leur tat de sant et des maladies qui les affligent Or depuis les ann es 1980 la connaissance des d terminants sociaux de la sant est venue donner une image beaucoup plus nuanc e et r aliste de la responsabilit individuelle en mati re de sant Dans les programmes de promotion de la sant on a vu merger une panoplie de mesures destin es cr er des environnements favorables la sant Il est rarement possible d agir efficacement en mati re d environnements favorables sans passer par l adoption de politiques publiques affichant la sant comme valeu
13. conviction que le contr le de a consommation est d finitivement perdu chez les patients alcoolo d pendants et que a mod ration durable est un leurre Mais ceci n est pas confirm par les essais cliniques ou es donn es pid miologiques Une approche moins rigide de la part des alcoologues ap proche qui int grerait un objectif de r duction des dommages comme alternative l absti nence serait susceptible de permettre un plus grand nombre de personnes en souffrance d accepter de se tourner vers les soins et aurait sans doute un impact significatif en termes de sant publique Vie de la SFA Communications affich es R le du produit l adolescence De la pr vention au soin Mme Carla Bartoloni Paris Je m occupe de jeunes adolescents pour les quels la demande de soins est effectu e par les parents ou les services sociaux Il n y a donc pas de demande spontan e de la part du jeune adolescent Et nous pouvons parler l d une forme de pr vention Les chances de r ussite pour que cette de mande devienne celle du jeune adolescent apr s appropriation d pendent de la r ussite de la relation entre eux et moi Certains jeunes sont r ceptifs cette relation assez rapidement d autres bouleverseront le cadre de plusieurs fa ons en venant en retard en demandant de d placer le rendez vous en arrivant la fin de l heure propos e ou m me en parlant de ce qui leur tient vraiment c
14. e pr vention dans le domaine de l alcool partir des synth ses internationales disponibles Guillemont Sant Publique 2013 Expertise collective Addictions Inserm 2014 Puis nous terminerons par les enjeux que re pr sentent la rencontre des actions de terrain et les interventions valid es Quel quilibre entre les actions imagin es par les op rateurs de terrain et les actions valid es ailleurs et souvent l tranger et que l on chercherait implanter Strengthening families program SFP par exemple Comment pourrait on r concilier ces deux approches dans un double objectif d am liorer la sant de la population et d optimiser les ressources disponibles 11h30 Le Plan gouvernemental 2014 2017 quels objectifs quels moyens Table ronde Alcoologie et Addictologie 2014 36 2 para tre Intervenants Mme Dani le Jourdain Menninger Mildt Dr Ren Demeulemeester FNES Pr Pierre Lombrail SFSP Pr Michel Reynaud Villejuif Pr vention promotion de la sant Pr sident Pr Michel Lejoyeux Paris Mod rateur Dr Alain Rigaud Reims 14 h 30 Le principe de pr vention aspects thiques et philosophiques Pr Jean Paul Moatti Marseille 14h 50 Pr vention universelle ou pr vention s lective Dr Fran ois Bourdillon Paris La question Pr vention universelle ou pr ven tion s lective appelle une autre interroga tion pr vention de quoi de l a
15. ence d un suivi addictologique ant rieur Conclusion l hospitalisation pour sevrage complexe partir des services d urgence peu tre une porte d entr e pragmatique et effi ciente dans la fili re de soins addictologiques pour les patients alcoolo d pendants 14h15 Pertinence de la mise en place d un programme de d pistage et de vaccination contre le virus de l h patite B chez des patients hospitalis s pour une conduite addictive Dr Pierre Lahmek Dr Nadine Meunier Dr Eve Bettach Dr Jean Baptiste Trabut Dr Mohamed Ali Gorsane Dr Sylvain Balester Mouret Limeil Br vannes Contexte le virus de l h patite B VHB est une cause majeure d h patite chronique et de cancer du foie chez les usagers de drogues UD En France les UD ont une s ropr valence Alcoologie et Addictologie 2014 36 2 para tre des marqueurs du VHB importante 27 56 et une faible couverture vaccinale 15 30 Le renforcement de la vaccination contre le VHB chez les UD est l une des mesures de la politique de pr vention des risques mais sa mise en place dans un cadre institutionnel est peu valu e Le but de notre travail tait de rapporter notre exp rience de la mise en place d un d pis tage syst matique des marqueurs s riques du VHB et d une proposition vaccinale chez des patients hospitalis s pour une conduite addictive Patients et m thode de novembre 2011 d cembre 2013 nous avons effec
16. er en quipe et aptes respecter un objectif Elle donne une nouvelle image positive de ces pa tients dont l aura est ressentie d une mani re extr mement n gative avec comme corollaire une volution de l image que les jeunes en difficult avec un produit peuvent avoir d eux m mes et donc une prise de conscience plus rapide de leur probl matique Vie de la SFA En 2013 cette vision nouvelle avec un slogan simple l ind pendance est d abord vivre sans d pendance a touch plusieurs milliers de personnes De plus ce projet est accessible sur Internet via un site sp cifique retra ant le parcours de l quipe et donnant acc s des informations sur les produits et les structures de prise en charge Un dernier mot en insistant sur son action par ticipative et collective les patients en difficult tant les porteurs du message de pr vention Alcoologie et Addictologie 2014 36 2 para tre 10 Notes
17. ficacit La mise en place de telles mesures se butent toutefois des opinions publique et politique peu sensibles et l opposition de l industrie La cons quence est le confinement des in terventions pr ventives dans le cr neau de la responsabilit individuelle En ce qui concerne la consommation d alcool il faudra donc re doubler d efforts pour adopter une logique de promotion de la sant 15h 45 De l implicite a I explicite pour une formation des non sp cialistes Mme Micheline Claudon Colombes De nombreux acteurs du champ social para m dical ou m dical sont les premiers inter locuteurs de patients encore dans le d ni de leur probl me d alcool ou ambivalents pour entreprendre une d marche de soins Cet accompagnement qui se situe bien en amont du soin s appuie sur le lien d attache ment actif tout au long de la vie Du berceau la tombe Bowlby 1988 Trop souvent encore ces intervenants ne s ac cordent pas de l gitimit pour poser les pre miers mots et devenir partenaires du soin Ils interpellent les sp cialistes en addictologie qu ils consid rent comme les seuls capables d amener les patients vers une d cision th rapeutique Nous interrogeons ici la place et l int r t de Alcoologie et Addictologie 2014 36 2 para tre la formation pour ces non sp cialistes afin qu ils s approprient cette r flexion de Louise Nadeau Peu importe la mani re dont
18. iers pour d velopper maintenir et faire voluer les outils cr s et s organiser en cons quence avec tous les partenaires n cessaires au projet tre pr t r interroger ses pratiques profession nelles de pr vention pour les adapter si besoin appliquer les crit res de qualit de tout projet de pr vention des conduites addictives tat des lieux pr alable participation des acteurs non moralisation respect du cadre r glemen taire sur les produits valuation et prendre en compte les crit res sp cifiques de la pr vention avec des outils num riques connais sance des usages de ces outils par les publics cibl s connaissances techniques sur les outils r glementation mentions l gales respect de l anonymat et des donn es personnelles et bien s r tre soutenu m thodologique ment et financi rement par des institutions 11h30 Pour une pr vention territoriale aupr s des jeunes les conditions institutionnelles Table ronde Intervenants Mme Delphine Vilain ARS Repr sentant de la DGS Pr vention Communications libres Pr sident Dr Yannick Le Bl vec Astill Mod rateur Dr Fr d ric Brouzes Pointe Noire 14h 00 Hospitalisation de sevrage complexe en urgence pragmatisme et efficience Dr Julien Azuar Dr Frank Questel Dr ric Hispard Dr Florence Vorspan Pr Frank Bellivier Paris Contexte l hospitalisation est rarement pro pos e au pa
19. ile de s apercevoir alors des pr sentations biais es de certaines tudes et de conclure que l information et l ducation jouent un r le et que leur efficacit pourrait tre augment e assez facilement Du fait de ces confusions et en raison des difficult s de mise en uvre sur le terrain des mesures d crites comme efficaces on demande d autres tudes la grande satisfac tion des producteurs d alcool Alors pendant l inventaire la vente continue avec ses con s quences dommageables pour la sant et la s curit des citoyens e Jeudi 20 mars 2014 Pr vention populations cibles et strat gies s lectives Pr sident Dr Philippe Michaud Clichy Mod ratrice Dr Anne Marie Brieude Blois Rep rage pr coce et intervention br ve RPIB m thode d intervention pr coce 9 h 00 En m decine g n rale le rep rage fait prendre en charge Dr Philippe Binder Lussant En m decine g n rale un patient sur cing a un probl me li la consommation d alcool sans tre un motif de consultation La plupart 90 trouvent normal d tre interrog s ce sujet pourtant seulement 8 le seraient En Poitou Charentes nous avons recueilli aupr s de 378 g n ralistes des donn es qui confortent celles du Barom tre sant 2009 Le niveau d investissement des g n ralistes sur l alcool se situe entre celui sur le tabac mas sif et celui sur les opiac s s lectif Si 97 pensen
20. ils pharmacologiques disponibles En revanche les CRPC fran ais ant rieurs tant rest s cen tr s sur l alcoolo d pendance ils n abordaient pas les autres formes de m susage d alcool qui sont pourtant les situations les plus fr quemment rencontr es par les professionnels de sant Par ailleurs les CRPC de 2001 se basaient sur un mod le de soins uniquement articul autour d un objectif d abstinence De puis dix ans les concepts de r duction de consommation ont petit petit diffus dans les pratiques cliniques et la recherche m dicale soit comme objectif pragmatique de r duction des dommages soit chez certains patients comme objectif th rapeutique en tant que tel Sur la forme les CRPC de 2001 pr sentaient un Alcoologie et Addictologie 2014 36 2 para tre niveau m thodologique parfois insuffisant dans la justification scientifique des textes publi s Les futures CRPC fran aises devront d passer le seul champ de l alcoolo d pendance aborder les nouvelles pratiques de r duction de consom mation et se montrer plus rigoureux sur la justi fication m thodologique des positions retenues 9 h 30 Traitements m dicamenteux de la neurobiologie la th rapeutique Pr Maurice Dematteis Grenoble La consommation d alcool entra ne de nom breuses modifications neurobiologiques aigu s et chroniques l origine des ph nom nes de plaisir d euphorie mais aussi de tol rance ou
21. lcoolisme du risque alcool des dommages sociaux Pr ventions universelle et s lective sont tou jours oppos es alors que ces strat gies sont clairement compl mentaires La communica tion reviendra sur la politique publique sur les d marches men es en France de mani re g n raliste et celles cibl es sur des groupes de population sur les modes de pr vention en population versus les d marches centr es sur les indivi dus notamment en termes de r duction des risques sur les besoins d indicateurs de continuit des actions et des financements et de relais de terrain 15h10 Les m thodes valid es de promotion de la sant Dr R al Morin Qu bec D s 1946 l Organisation mondiale de la sant d finissait la sant comme un tat complet de bien tre physique mental et social ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d infirmit OMS 1946 En 1986 Ottawa lors de la premi re grande Conf rence internationale en promotion de la sant la sant tait pr sent e comme une ressource de la vie quotidienne et non le but de la vie La Charte d Ottawa demeure 28 ans plus tard un guide phare des actions visant am liorer la sant des populations Elle a fait faire un bon prodigieux la promotion de la sant Promouvoir la sant veut dire laborer une politique publique saine cr er des milieux favorables renforcer l action communautaire r orienter les servi
22. les patients alcoolo d pendants suivis en h pital de jour avec une prescription contr l e de baclof ne ont t inclus dans cette analyse l occasion des bilans biologiques des concentrations de baclof ne ont t mesur es Lors des visites de contr le des valuations de la r ponse sur le craving OCDS la consommation d alcool r siduelle grammes d alcool semaine et la tol rance ont pu tre r alis es Une analyse pharmacocin tique pharmacodynamique par r gression non lin aire effets mixtes a t possible NONMEM R sultats 37 patients avec des doses allant de 30 240 mg ont t inclus dans l tude Un mod le cin tique a pu tre d velopp qui a retrouv une demi vie de 5 6 heures sans saturation de l limination La clairance tait de 9 9 L h le volume de distribution de 81 L et la constante d absorption de 4 5 h La variabilit interindividuelle tait de 56 pour la clairance et de 68 pour le volume de distribution partir de ce mod le il a t possible d appr cier l exposition individuelle au baclof ne et d tudier sa relation avec l volu tion des effets attendus Discussion le baclof ne pr sente un profil cin tique lin aire dans une gamme de dose allant de 30 240 mg par jour Toutefois il est observ une variabilit interindividuelle qui rend n cessaire une adaptation individuelle pour obtenir une exposition quivalente La re lation entre les c
23. ment que le MMSE Elle n a jamais t utilis e dans une population d alcoolo d pendants Objectif tester la faisabilit et les propri t s de la MoCA dans une population de patients alcoolo d pendants M thode 127 patients alcoolo d pendants hospitalis s pour sevrage de l alcool dans e Service de m decine addictologique de H pital Fernand Widal ont t test s entre janvier et juillet 2012 puis suivis pendant trois mois avec une autre MoCA six semaines apr s hospitalisation R sultats 33 3 des patients pr sentaient un score pathologique lt 26 Le score la MoCA tait significativement li l ge r 0 19 p 0 036 et au niveau socio ducatif r 0 35 p lt 0 001 Aucun param tre de consommation test anciennet des consom mations fr quence quantit n taient li s aux performances cognitives six semaines les patients retest s avaient de meilleures perfor mances la MoCA 27 7 26 99 28 41 six semaines contre 25 9 25 33 26 47 pendant l hospitalisation cette am lioration tant li e au niveau socio ducatif r 0 278 p 0 040 A tois mois 39 3 des patients sont rest s compl tement abstinents l alcool L an ciennet des consommations B 0 280 p 0 002 et le maintien d un emploi B 0 280 p 0 002 ont t des facteurs de maintien de l abstinence Conclusion les patients alcoolo d pendants ont un d clin cognitif global Ces perf
24. nes est charg de r diger les recommandations partir de la revue syst matique de la litt rature le groupe de lecture 30 40 personnes donne un avis sur le fond et la forme de la version initiale de ces recommandations Les tapes apr s r alisation d une synth se la plus exhaustive possible de la litt rature et en s appuyant sur des recommandations interna tionales existantes comme celles du NICE le groupe de travail crit une premi re version des recommandations le groupe de lecture apporte ses critiques com mentaires et suggestions sur ces propositions le groupe de travail r dige la version finale prenant en compte tout ou partie des recom mandations du groupe de lecture ces recommandations sont ensuite diffus es vers leur cible en particulier les m decins g n raliste et bien s r les addictologues Les nouvelles recommandations de la SFA devraient tre disponibles la fin du premier semestre 2014 15 h 30 Conclusions R duction des dommages en alcoologie Pr Henri Jean Aubin Villejuif La consommation d alcool est responsable d environ 49 000 morts par an en France L alcool est l un des tous premiers facteurs de risque vitables en sant publique Toute r duction de la consommation d alcool est sus ceptible d entra ner une r duction de la morta lit La nature exponentielle de la relation entre la consommation d alcool et la mortalit toutes causes fait
25. ns simplistes d opposants parlant au nom de la libert et d fendant un lib ralisme avorable avant tout aux int r ts des op ra eurs conomiques Vie de la SFA e Vendredi 21 mars 2014 L actualit du soin en alcoologie Pr sident Pr Romain Moirand Rennes Mod rateur Pr Amine Benyamina Villejuif 9 h 00 Quelle validit des Recommandations de la SFA apr s une d cennie Dr Benjamin Rolland Lille Les consensus et recommandations pour la pratique clinique CRPC sont des documents visant apporter une synth se des connais sances et conduites tenir sur une th mati que m dicale sp cifique Les CRPC sont r di g s par un collectif repr sentatif des diff rents acteurs impliqu s et se basent sur les connais sances m dicales les plus r centes mais aussi sur l volution des pratiques m dicales et des politiques de sant Par nature les CRPC ont donc un niveau de validit qui se p rime au fil du temps En France deux CRPC relatifs la prise en charge de l alcoolo d pendance ont t publi s en 1999 et 2001 La d cennie qui nous s pare de ces textes a t riche de donn es scientifiques nouvelles et d volution des pratiques Quelle est en 2014 la validit de ces documents si on les compare aux CRPC les plus r cents publi s l tranger Sur le contenu de nombreuses recommanda tions semblent toujours valides aujourd hui notamment sur l utilisation des principaux out
26. ome de sevrage alcoolique quoi de neuf Dr Corinne Dano Angers Le syndrome de sevrage alcoolique est le plus souvent d intensit limit e et sans complication chez les alcoolo d pendants Seuls 10 20 des patients n cessiteraient une prise en char ge dans le cadre d un sevrage th rapeutique s inscrivant alors dans un projet de soins Afin de r pondre aux objectifs du sevrage th rapeutique la prise en charge rel ve d une intervention m dico psychosociale gradu e L orientation vers les soins les plus adapt s se fait avec l accord motiv du patient pr alable ment inform Dans la majorit des cas le sevrage ne requiert pas de traitement pharmacologique Lorsque celui ci est n cessaire il utilise en premi re intention les benzodiaz pines en privil giant les mol cules demi vie longue sur une dur e limit e et en y associant la prescription syst matique de vitamine B1 Les autres traitements associ s sont adapter l tat clinique et biologique 15h05 RPC alcool 2014 point m thodologique Pr Fran ois Paille Nancy La prise en charge des conduites d alcoolisa tion repose sur trois l ments les donn es scientifiques de la m decine bas e sur les preuves l exp rience clinique et les souhaits des patients Les donn es scientifiques sont fournies par les tudes publi es dans la litt rature Ce sont les preuves les plus solides Elles ne r pondent pas toutes les questions
27. orman ces cognitives ont tendance s am liorer en six semaines La MoCA est donc sensible au changement ce qui peut tre un effet de l abstinence ou de l apprentissage La course a pied un outil th rapeutique de pr vention en addictologie Dr Pascal Thieghem Aulnay sous Bois D but en 2011 sur Aulnay et soutenu par le Centre de soins d accompagnement et de pr vention en addictologie d Aulnay et l asso ciation CERCA Cercle d tude et de r flexion sur les conduites addictives puis depuis 2012 par la Mission interminist rielle de lutte contre les drogues et toxicomanie ce projet a consi d rablement volu Cet outil th rapeutique novateur touche cha que ann e plus de patients avec en 2013 15 de la file active du CSAPA ciblant l en Alcoologie et Addictologie 2014 36 2 para tre semble des produits addictifs C est aussi un outil de pr vention en direction des milieux sportifs qui a vu son action s tendre sur l ensemble de l ann e en 2013 Ainsi nos coureurs portant leur maillot vert floqu du slogan l ind pendance c est d abord vivre sans d pendance ont foul l asphalte du semi marathon de Paris de Saint Witz du marathon de Paris et du Val de Marne du 10 km de Vincennes d Odyssea d Aulnay et du trail de Verneuil Notre action de pr vention a pour objectif de montrer que les patients addicts sont des gens responsables autonomes sachant travaill
28. ourbes d OCDS ou de consom mation r siduelles d alcool et les expositions vont permettre de d finir un rythme d adminis tration ainsi qu une formulation optimale 15 h 00 Pr venir et r duire les conduites risque des jeunes sur l espace public en contexte festif Mme lodie Crochet Paris Mme Laure B ny M Mathieu Daviau Contexte forte de son exp rience en mati re d actions de pr vention et de r duction des risques men es dans des villes tudiantes l ANPAA a d velopp un savoir faire et des comp tences adapt s ce contexte particulier d intervention Dialoguer avec un public festif accompagner des jeunes dans leurs r flexions sur leurs consommations de produits et parfois accompagner la d tresse li e la consomma tion de produits psychoactifs ne va pas toujours de soi d autant plus dans un contexte o la nuit et la f te sont parfois le lieu et le moment de la transgression de l initiation et du plaisir Cette pratique n cessite de s inscrire dans une thique d intervention et dans une d marche autour de l coute des publics rencontr s Objectifs pr venir les risques et r duire les dommages des jeunes ayant des pratiques risques li es l usage de substances psycho actives Favoriser la r flexion des jeunes sur eur relation aux produits et celle de leur entourage Am liorer le d veloppement des comp tences des jeunes ayant des pratiques estives pour un comportement responsable
29. que pour une m me r duction de consommation l effet b n fique sera d autant plus important que la consommation de base tait lev e La consommation excessive d al cool a galement un impact important sur les plans conomique et social avec notamment une souffrance de l entourage majeure mais difficile mesurer Malgr la connaissance ancienne de l effet d l t re de la consommation d alcool sur individu et sur la soci t une proportion tonnamment faible des personnes en souf rance b n ficie d un traitement Le refus de s engager dans l abstinence est la premi re raison pour laquelle les personnes en souf rance avec l alcool ne vont pas vers les soins Des tudes d j anciennes ont montr que parmi les patients qui se pr sentent dans un centre de soins sp cialis en alcoologie environ la moiti ne souhaite pas s engager vers l abstinence mais vers une r duction de a consommation Cependant il est habituel que l objectif de consommation des patients change rapidement dans le temps dans un sens comme dans l autre Il appara t donc important de ne pas rebuter nos patients en leur imposant un objectif qu ils ne sont pas dispos s accepter Au contraire une appro che centr e sur le patient plut t que sur les convictions du th rapeute para t plus efficace sur le plan motivationnel L une des raisons qui ont longtemps pouss es alcoologues n envisager que l absti nence a t la
30. r phare Par exemple en 2004 au Qu bec des partenaires de sant publique avaient lanc un vibrant ap pel la mobilisation pour s attaquer l ob sit grandissante Deux ans plus tard en vue de fa voriser une saine alimentation un mode de vie physiquement actif et la promotion de normes sociales valorisant les saines habitudes de vie le Gouvernement a lanc un plan qui engage dans l action trois secteurs strat giques les secteurs agroalimentaires de l environnement Vie de la SFA b ti et du socioculturel En promotion de la sant c est ce que l on appelle l action inter sectorielle pour des politiques publiques saines Il s agit d un d fi de longue haleine mais dans les faits davantage maintenant que jamais auparavant on sent l engagement collectif des diff rents acteurs de la soci t Le Conseil des ministres se penche actuelle ment sur une politique nationale de pr vention o les efforts consisteront mettre de la sant dans toutes les politiques faisant ainsi cho au th me de la 8 Conf rence internatio nale en promotion de la sant qui s est tenue Helsinki en juin 2013 l int gration de la consommation d alcool comme d terminant de la soixantaine de probl mes sociaux et de sant document s par les experts mandat s par l OMS est un d fi de taille Les experts ont aussi document que ce sont les mesures visant la cr ation d environnements favorables qui ont d montr la plus grande ef
31. respectivement par humilit confiance v rit et sobri t motionnelle Soins et pr vention sont devenus un jour la fois interd pendants pour moi comme pour ceux que j aide tonnant sans doute mais a marche je d tiens le mode d emploi pour vivre bien et sans alcool 15 h 30 Synth se des communications affich es 15 h 45 Historique de la pr vention Dr Michel Craplet Paris La pr vention du risque alcool a d j une lon gue histoire Nous en connaissons des traces crites et des images remontant nos origines culturelles dans les civilisations babylonienne gyptienne jud o gr co romaine et chr tienne Jusqu la R volution industrielle exista un dis cours moral ou humaniste de pr vention faisant r f rence ces approches anciennes C est alors au cours du XIX si cle qu elle prit son visage moderne dans les pays occidentaux Progressi vement les responsables de la sant publique demand rent que la pr vention s appuie sur les donn es de la science en abandonnant le terrain de l id ologie et de la morale Aujourd hui c est l ambition d clar e de tous Cependant la pr vention garde le poids histo rique et culturel de son histoire ancienne avec ses erreurs ses clich s mais aussi ses r ves Elle doit assumer cette richesse humaine en enant compte de notions modernes comme inconscient ou la pulsion de mort De cette a on elle ne tombera pas sous le coup des accusatio
32. s imm diates et que l on ne cesse de valoriser la consommation en pr ten dant lutter contre l abus Le terme alcoolisme sous l gide duquel reste inscrite la pr vention entretient dans le corps social des repr sentations erron es au regard des r alit s scientifiques et marqu es par un dualisme manich en Ce dualisme qui oppose le bien boire et sa convivialit au mal boire des rustres et des malades fait obstacle une perception exacte des conduites d al coolisation et du risque alcool la n cessit de les pr venir et l laboration de strat gies adapt es pour y parvenir 10h15 Les repr sentations des dommages Dr Philippe Batel Clichy 10 h 30 Place de l alcool dans la promotion de la sant en France les strat gies valid es et leurs limites Dr Pierre Arwidson Saint Denis Dans un premier temps nous proposerons un panorama d actions de promotion de la sant dans le domaine de l alcool r alis es sur le territoire fran ais Ceci sera fait partir d un travail de rep rage des actions de terrain dans les domaines du tabac de la nutrition et de l alcool Sauvion Peronet Inpes 2011 Nous d crirons les 13 actions de terrain retenues par ces auteurs le th me abord le public cible les approches mobilis es et l valuation propos e Ensuite nous pr senterons les principales conclusions et tendances de la litt rature scientifique d crivant l valuation des actions d
33. ses mensong res res ponsables en milieu de travail regrettant mon manque de sobri t tout en me cong diant L pisode d terminant pour mon entr e en soins se situe d but mars j allais avoir 50 ans Alors que je suis plus souvent couch que debout bourr d antid presseurs ma femme demande rendez vous un kin sith rapeute dans l es poir d une r energ tisation par massages Questionn e sur mon pass elle d cline di vorce loignement des enfants ch mage d pression tablissement psychiatrique suicide du p re Hasard Il d tecte mon alcoolisme car lui m me est AA Je rejette son diagnostic Quelques semaines plus tard autre hasard je passe une nuit en cellule de d grisement Humili je touche le fond et me rends une r union AA le lendemain de ma lib ration Stup faction tous vont bien sauf moi Ils se d clarent malades alcooliques et n ont pas bu ce jour l Un t moignage sorte de cadeau de bienvenue d crit presque int gralement mon parcours Je m identifie et d cide d entrer en soins intensifs pendant deux mois de r unions journali res En six jours je deviens abstinent et ce jusqu ce jour Mais si l abstinence est n cessaire pour stop per l volution de la maladie elle est loin d tre suffisante Il m a fallu me lib rer aussi de mes d ficiences essentielles orgueil angoisse tromperie exc s d motivit remplac s pro gressivement et
34. t en vidence une sensibilisation aux probl mes li s aux consommations exces sives par une volont du soignant ouvrir le dialogue et offrir son patient une meilleure coute Alcool personnalit et strat gies d adaptation coping selon le genre M Aur lien Ribadier Pr Isabelle Varescon Boulogne Billancourt Introduction actuellement l tude de la person nalit chez les personnes alcoolo d pendantes privil gie les aspects dimensionnels N an moins l absence de profil type indique la n cessit de prendre en compte d autres facteurs comme notamment les strat gies d adapta tion ou coping et le genre Le but de cette recherche est par cons quent d tudier ces caract ristiques afin d am liorer les prises en charge M thode l tude est multicentrique deux CHU un CSAPA et une clinique sp cialis e et a obtenu un avis favorable d un comit thique 61 personnes alcoolo d pendantes 22 femmes et 39 hommes ont r pondu un questionnaire valuant les caract ristiques sociod mographiques et les l ments li s au parcours de consommation Les strat gies d adaptation ou coping et la personnalit ont t valu es travers des questionnaires valid s en fran ais le Brief Cope et le Big Five Inventory R sultats les femmes alcoolo d pendantes sont significativement plus g es et consom ment plus tardivement que les hommes p lt 0 05 Les r sultats au
35. t que c est leur r le d intervenir 69 trouvent facile d aborder le sujet et 43 ont fait une prise en charge dans les sept jours Leur investissement s accroit avec l ge et 84 se font aider surtout les femmes Notre r seau addiction r gional d veloppe trois outils de soutien avec une id e simple le rep rage fait prendre en charge 1 Un d l gu visite chaque g n raliste son cabinet pour des messages de base interroger simplement plut t que de diagnostiquer re conna tre le plaisir avant d intervenir s accor der sur un objectif tr s limit puis l valuer 2 Des groupes ressources locaux GRAL r u nissent les professionnels indemnis s autour des situations complexes 3 Des psychologues lib raux indemnis s ac compagnent les personnes valu es 9 h 30 Le RPIB succ s et limites Dr Philippe Castera Bordeaux Contexte la France a int gr le programme Less is better de l Organisation mondiale de la sant en 1998 Malgr quelques succ s la pra tique du rep rage pr coce et de l intervention br ve RPIB demeure tr s insuffisante M thodologie l objectif de cette pr sentation est de r aliser une synth se narrative de la litt rature qui analyse les succ s et limites les atouts et faiblesses du RPIB alcool tel qu il s est d velopp en France La recherche docu mentaire a t r alis e en novembre 2013 R sultats les efforts des pouvoirs publics po
36. tient alcoolo d pendant consultant Vie de la SFA aux urgences au motif qu un sevrage de l al cool doit tre motiv et travaill en amont Objectif comparer l adh sion au suivi addic tologique de patients hospitalis s pour des sevrages complexes non programm s initi s par un passage aux urgences et celui de pa tients hospitalis s pour des sevrages comple xes programm s partir de la consultation d addictologie M thode tude r trospective cas t moins comparant deux groupes de 60 patients con s cutifs les uns hospitalis s par les urgences les autres de fa on programm e par la consul tation Les caract ristiques cliniques des pa tients et leur adh sion au suivi addictologique propos dans l ann e suivant la sortie sont d crites et compar es R sultats les patients hospitalis s via les urgences sont significativement plus g s ont plus de comorbidit s somatiques ont moins souvent un emploi et n cessitent un s jour plus long Il n y a pas de diff rence significative entre les deux groupes concernant le pourcentage de venue aux rendez vous de suivi au moins une consultation 57 versus 61 p 0 227 Les facteurs pr dictifs de leur venue au moins une consultation de suivi apr s la sortie son le sexe f minin le fait d avoir un domicile e un m decin traitant d clar Ceux pr dictifs de leur venue au moins cinq consultations sont une alcoolo d pendance plus r cente e l exist
37. tu chez des patients hospitalis s un d pistage syst matique des marqueurs s riques du VHB Ag HBs Ac anti HBs Ac anti HBc une vacci nation tait syst matiquement propos e chez les patients non immunis s contre le VHB Ac anti HBs Un recueil informatis des facteurs de risque d infection par le VHB et des carac t ristiques cliniques et biologiques des patients tait galement effectu Afin d appr cier la pertinence de la d marche nous avons d fini des patients ligibles la vaccination selon les crit res suivants pr sence d un facteur de risque d infection par le VHB et accord pour la vaccination et des patients non ligibles la vaccination absence de facteur de risque et ou refus et ou contre indication la vaccination R sultats 468 patients ont t inclus dans l analyse 201 43 n taient pas immunis s contre le VHB dont 180 38 n avaient aucun marqueur s rique du VHB Parmi ces 180 patients 83 46 avaient un facteur de risque d infection par le VHB PFDR et 97 54 n en avaient pas PFRD Parmi les 83 PFDR 62 75 ont eu une proposition de vaccination dont 37 45 ont t vaccin s et 25 30 n ont pas t vaccin s 19 refus et six sortis pr cocement 21 25 n ont pas eu de proposition de vaccination neuf sortis pr cocement 11 oublis une contre indication Parmi les 97 PFDR 28 29 ont eu une proposition de vaccination dont 12 12 ont t
38. ur soutenir le d veloppement du RPIB en France sont significatifs mais trop fragiles pour en permettre une diffusion nationale homog ne Malgr tout l implication de certains promo teurs et financeurs a permis des r ussites loca les Les seuils de risque actuellement retenus sont discut s et variables selon les recomman dations fran aises Les interventions br ves ont prouv leur efficacit court terme et sur des crit res interm diaires comme la diminution de la consommation d clar e d alcool Conclusion nous proposons de diversifier les modalit s du RPIB selon les professionnels les contextes et les publics Une approche opportuniste centr e sur les usages nocifs et les situations risque imm diat semble plus pragmatique en m decine g n rale Pr sidente Dr Claudine Gillet Nancy Mod rateur Dr Didier Playoust Andernos les Bains Alcoolisation des jeunes 10 h 30 Les limites d une pr vention chez les jeunes Pr Martine Daoust Amiens 11 h 00 Intervenir aupr s des jeunes M Matthieu Chalumeau Rennes Les m thodes efficaces les intervenants perti nents et les outils prometteurs pour intervenir aupr s des jeunes sont aujourd hui bien docu ment s bien qu insuffisamment connus et mis en uvre Plusieurs pr sentations lors de ces Journ es viendront pr ciser l tat des connais sances dans ce domaine Cette pr sentation se concentrera sur les r sul tats de travaux men
39. x num riques es acteurs de pr vention doivent tre l o s jeunes sont e potentiel technologique de ces outils per met de concevoir des interventions tr s perfor mantes et personnalis es la plupart des tudes scientifiques montrent un impact peut tre faible mais r el sur les modifi cations de comportement dans le domaine de la pr vention et du soin et cet impact pourrait s accro tre avec le perfectionnement des outils et la sophistication des programmes propos s Cependant des conditions doivent tre res pect es prendre en compte les in galit s num riques qui existent entre les jeunes et d velopper les capa cit s de trouver comprendre valuer et commu niquer l information de mani re promouvoir maintenir et am liorer sa sant dans divers milieux au cours de sa vie ce que l on appelle la litt ratie en sant d finition canadienne s assurer de l utilisabilit des technologies propos es adopter une conception centr e sur l utilisateur et co construire avec les groupes de jeunes cibl s veiller ce que les programmes propos s sui e D vent les recommandations scientifiques d effi cacit les plus r centes aujourd hui pr senter des informations d velopper des comp tences avoir une approche motivationnelle proposer une auto valuation et des r troactions nor matives personnalis es disposer de moyens humains et financ
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