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Exécution du programme de l`OIT 2010-11, pdf

1. 1 Promotion de l emploi 1 1 8 10 4 0 2 3 1 12 9 1 0 0 0 1 0 13 5 4 4 0 0 1 0 14 7 8 4 1 2 2 0 15 5 6 4 1 0 2 0 1 6 6 5 1 2 0 1 1 2 D veloppement 2 1 8 if 2 2 2 1 0 des comp tences 2 2 8 5 3 0 0 2 0 2 3 7 2 1 0 0 0 1 2 4 5 7 2 2 1 2 0 2 5 15 14 4 4 0 3 3 3 Entreprises durables 3 1 5 6 3 0 2 1 0 3 2 10 23 10 7 4 1 1 3 3 5 3 0 1 0 2 0 3 4 5 1 1 0 0 0 0 4 S curit sociale 4 20 20 5 4 3 A 6 4 2 3 10 3 2 0 5 0 43 8 10 1 6 1 1 1 5 Conditions de travail 5 5 6 1 4 1 0 0 5 2 3 3 0 0 0 3 0 6 S curit et sant au travail 6 10 8 1 0 0 4 3 6 2 10 13 4 2 0 2 5 7 Migration de 1 5 9 1 1 1 2 4 la main d uvre 72 5 5 1 3 0 1 0 8 VIH sida 8 50 42 22 11 0 4 5 8 2 10 16 7 2 0 6 1 9 Organisations d employeurs 9 10 15 5 5 0 5 0 9 2 15 33 5 12 0 11 5 9 3 15 29 7 10 2 9 1 10 Organisations 10 30 36 10 14 4 6 2 de travailleurs 10 2 20 25 7 9 1 6 2 11 Administration du travail ll 10 11 6 2 1 1 1 et l gislation du travail 112 8 11 1 3 3 2 2 11 3 5 3 0 1 0 0 2 12 Dialogue social et relations 12 10 11 2 3 1 2 3 professionnelles 12 2 10 5 1 0 0 2 2 13 Travail d cent dans 13 1 15 23 4 4 0 4 11 les secteurs conomiques 13 2 10 18 5 3 1 6 3 14 Libert syndicale 14 1 10 8 4 2 1 1 0 et n gociation collective 14 2 2 4 0 1 0 3 0 15 Travail forc 15 1 10 8 1 1 1 2 3 16 Travail des enfants 16 1 45 52 17 15 2 11 7 16 2 50 70 22 18 1 15 14 17 Discrim
2. 62 des contributions techniques au gouvernement et aux parties prenantes nationales pour l la boration du nouveau Plan national de d ve loppement moyen terme 2010 2014 Le document final comporte plusieurs mesures d int gration du principe de l galit entre hommes et femmes pour traiter le probl me de la discrimination fond e sur le sexe et r pondre la n cessit de prot ger les travail leurs migrants les plus vuln rables notamment les travailleurs domestiques qui sont presque exclusivement de sexe f minin LOIT a gale ment continu de promouvoir le droit 4 la non discrimination et l galit de traitement des travailleurs migrants dans le cadre des efforts d ploy s par la communaut internationale conform ment aux dispositions des conven tions de POIT et du cadre multilat ral de POIT pour les migrations de main d uvre notamment par le biais de d clarations et publications conjointes du Groupe mondial sur la migration Renforcement des capacit s des mandants 216 217 LOIT a renforc la capacit des mandants de g rer les migrations de main d uvre notam ment par un dialogue sur les mesures prendre et par une formation l intention des membres des organes gouvernementaux s occupant des migrations du personnel des minist res du travail des agences d emploi publiques et des bureaux travaillant la collecte de donn es et des organisations
3. Possibilit s de travail d cent limit es Le BIT fournit des services analyse conseils renforcement des capacit s appui direct partenariats Les gouvernements les employeurs et les travailleurs tirent parti de Pappui du BIT pour adopter des lois revoir les politiques appliquer des programmes prendre des mesures et des initiatives etc 10 Conform ment l obligation du Bureau de rendre compte du travail qu il a accompli pour chaque p riode biennale le pr sent rap port fournit des informations d taill es sur le niveau des r sultats obtenus au regard des cibles d finies pour 2010 11 Il ne porte pas sur les incidences long terme produites par les interventions du BIT qu il convient mieux d appr cier dans le cadre d valuations appro fondies r alis es avec des ressources sp ci fiques et portant sur une p riode plus longue 2 R sultats obtenus Des progr s r els l chelle mondiale mais lents 11 Au cours de la p riode 2010 11 le travail d cent en tant qu objectif mondial a t tout d abord largement accept en tant quobjectif de l action 12 13 14 publique pour ensuite donner lieu 4 un examen de la faisabilit et de la conception de politiques sp cifiques La crise mondiale a confort les pays dans leur d termination de mener des poli tiques conomiques et sociales plus quilibr es Le BIT leur a apport des l ments d orienta
4. la suite de plusieurs interventions du Bureau un nouveau projet de loi sur la libert d association a t labor et de nombreux syn dicats ind pendants se sont constitu s 310 Les deux indicateurs correspondant ce r sultat montrent que l objectif fix dans le cadre strat gique pour 2010 2015 a t atteint un peu plus de 50 pour cent Pour que lob jectif soit atteint il faut que d ici 2015 au R SULTATS DE L ORGANISATION Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique Am riques Etats arabes Asie Europe Asie total Pacifique centrale 14 1 Nombre d Etats Membres qui avec 10 Etats 8 Etats Cap Vert Colombie Oman Philippines appui du BIT progressent dans Membres Membres Egypte P rou application des droits fondamentaux Guin e Bissau en mati re de libert syndicale et de Swaziland n gociation collective 14 2 Nombre d Etats Membres qui avec 2 Etats 4 Etats El Salvador Bangladesh appui du BIT prennent des mesures Membres Membres Philippines ayant une r elle port e pour permettre Sri Lanka exercice de la libert syndicale et du droit de n gociation collective dans les zones franches d exportation ZFE moins 18 Etats Membres aient appliqu les principes fondamentaux de la libert syndi cale et du droit de n gociation collective y compris dans les ZFE Liens avec les autres r sultats 311 Les travaux d analyse effectu s sur les ob
5. Des r formes d orientation et autres mesures visant am liorer l acc s de la population l emploi productif et aux possibilit s de travail et de revenus d cents mises en uvre dans 29 pays notamment e politique de l emploi dix pays e redressement apr s une catastrophe naturelle ou un conflit huit pays e investissements forte intensit d emploi six pays e formalisation des activit s informelles cinq pays informations et analyses sur le march du travail quatre pays e financement solidaire un pays e Tendances mondiales de l emploi 2010 et 2011 e Key indicators of the labour market septi me dition 2011 e Towards decent work in sub Saharan Africa Monitoring MDG employment indicators 2011 e Statistical update on employment in the informal economy 2011 e M thode conceptuelle de cr ation de cadres macro conomiques favorables l emploi mise au point et exp riment e dans 12 pays e M thode d valuation de l impact des investissements d infrastructure sur l emploi mise au point et appliqu e dans cing pays e Suivi du Pacte mondial pour l emploi dans neuf pays e Services consultatifs sur les investissements forte intensit d emploi fournis 46 pays et formation dispens e 800 sp cialistes des activit s haute intensit de main d uvre dans 50 pays dans le cadre de manifestations internationales de partage des connaissances e Formation dispens e 1107 participants par l interm d
6. EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Indicateurs Cible R sultat Nombre total Afrique Am riques Etats Asie Pacifique Europe Asie arabes centrale 9 1 Nombre d organisations 10 orga 15 orga Botswana Argentine Barbade Fidji Indon sie d employeurs qui avec nisations nisations Swaziland Belize Uruguay R publique l appui du BIT adoptent un d employeurs d employeurs R publique Unie R publique boliva d mocratique plan strat gique destin de Tanzanie rienne du Venezuela populaire lao augmenter l efficacit Zambie Tuvalu Viet de leurs structures et Zimbabwe Nam pratiques de gestion 9 2 Nombre d organisations 15 orga 33 orga Ghana Kenya Argentine Etat plu Cambodge Arm nie nationales d employeurs nisations nisations Ouganda rinational de Bolivie Chine Fidji G orgie qui avec l appui du BIT d employeurs d employeurs Rwanda Chili Colombie Inde Indon sie R publique cr ent ou renforcent R publique Unie Costa Rica R publique de Moldova de fa on significative de Tanzanie R publique domi d mocra Mont n gro les services destin s nicaine Equateur tique populaire Serbie r pondre aux besoins de Mexique P rou lao Mongolie leurs membres et des Trinit et Tobago N pal membres potentiels Uruguay R publique Philippines bolivarienne du Sri Lanka Viet Venezuela Nam 9 3 Nombre d organisations 15 orga 29 orga Afrique du Sud Argentine Bahamas
7. PECOSOC sur l galit entre les hommes et les femmes 107 Appui l ex cution et la gouvernance Gouvernance appui et management 379 La prestation de services de qualit aux man dants et une gestion des ressources conomi quement rationnelle sont les deux principes qui ont guid le Bureau dans I exercice de ses fonctions de gouvernance d appui et de management Par d finition les activit s li es ces fonctions contribuent la r alisation des objectifs d ensemble de l Organisation en ce qui concerne la prestation de services tech niques et la gouvernance 380 Au cours de l exercice biennal des change 381 ments importants ont t op r s dans e le fonctionnement du Conseil d administra tion sur la base d une r forme qui a recueilli un large consensus et devrait aboutir d importants gains de productivit e la participation des mandants de POIT la pr paration des programmes par pays de promotion du travail d cent 137 sont achev s ou en cours de pr paration e le cadre strat gique du programme et budget ax sur les r sultats pour 2010 2015 e les pratiques d valuation et le suivi des recommandations e _l introduction des normes comptables inter nationales pour le secteur public IPSAS e la cr ation d un registre de gestion des risques d crivant en d tail les risques aux quels Organisation pourrait tre expos e en
8. du processus d laboration des politiques Un nombre croissant de pays sont en train de r orienter leurs strat gies de d veloppe ment dans le but de promouvoir la croissance durable et l inclusion sociale L action consis tera principalement inciter les mandants formuler des politiques tout en mettant au point des indications sur la marche a suivre dans le cadre de programmes novateurs 49 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 159 160 50 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Objectif strat gique Accro tre l tendue et l efficacit de la protection sociale pour tous La crise conomique et financi re s tant aggrav e pendant l exercice biennal la protec tion sociale est rest e au premier rang des prio rit s mondiales et nationales comme moyen de r duire certains des effets n gatifs de la crise en procurant un revenu de remplacement et des prestations en nature ou en r pondant aux imp ratifs dun d veloppement inclusif On s est accord de plus en plus reconna tre la n cessit d tablir des niveaux minima de s curit sociale gr ce l instauration de socles de protection sociale comme en t moignent la r solution et les conclusions adopt es en 2011 par la Conf rence internationale du Travail l issue de la discussion r currente sur la pro tection sociale La politique de POIT relative au socle de protection sociale est par ailleurs pleinement prise en compte dans le docu
9. 189 55 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL concernant le travail d cent pour les travail leuses et travailleurs domestiques 2011 et la recommandation n 201 qui l accompagne 184 Pour ce qui est des questions salariales indi cateur 5 2 le BIT a publi le Rapport mondial sur les salaires 2010 11 fond sur une nouvelle base de donn es sur les salaires dans le monde Cette base de donn es a fait du BIT le centre mondial d change d informations en mati re de statistiques salariales et a constitu l assise empirique qui permettra de faire progresser les travaux de l Organisation en la mati re Ces donn es ont servi de point de d part aux r formes entreprises en mati re de salaires minima en Chine et en Mongolie ainsi qu la politique salariale adopt e aux Philippines cible atteinte 100 pour cent 185 En outre dans plusieurs autres Etats Membres notamment le Cap Vert le Chili le Costa Rica l Egypte et l Uruguay les progr s EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 en lien troit avec les travaux portant sur le dialogue social et les relations professionnelles r sultat 12 En raison de leur nature trans versale les questions relatives au travail domes tique ont fait l objet d actions communes visant promouvoir les normes internatio nales du travail aux Philippines r sultat 18 et s inscrivent aussi dans les r alisations enregis tr es au titre d autres r sultats
10. L assistance fournie en vue de l organisation du tout premier dialogue sur les politiques entre les fonctionnaires charg s des questions du travail et les juges du travail en Indon sie a contribu am liorer la coop ra tion entre l inspection du travail et les auto rit s judiciaires pour mieux faire respecter le droit du travail r sultat 12 Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 273 En collaboration avec le Centre de Turin le 78 Bureau a mis au point un nouveau module sur l inspection du travail et l galit entre hommes et femmes pour aider les inspecteurs rep rer les cas de discrimination fond e sur le sexe et pour encourager l laboration et le suivi de plans pour l galit entre hommes et femmes au travail Ce module traduit en plu sieurs langues a t utilis dans le cadre d acti vit s de renforcement des capacit s en Afrique du Sud au Br sil en Chine en Indon sie et en Ukraine Il a par ailleurs servi sensibiliser les autorit s gouvernementales l utilit de la collecte de donn es ventil es par sexe aupr s des entreprises et de la recherche d un quilibre entre personnel masculin et f minin au sein des services d inspection du travail L galit entre hommes et femmes et la non discrimi nation sont des th mes qui ont t syst ma tiquement abord s dans le cadre des services consultatifs en mati re de droit du travail fournis par le BIT a
11. POIT Des progr s importants vers l adh sion sont galement en cours pour dix autres Etats Membres Les consultations men es l chelle du Bureau ont aussi abouti l labo ration d un mod le d accord cadre de coop ration s appliquant aux activit s d ploy es par le BIT dans les pays Cet accord cadre de coo p ration fait l objet d un examen initial dans dix Etats Membres La n cessit de r qui librer les sp cificit s des cadres nationaux au moyen d un seuil universel minimal de protec tion juridique continuera de guider les efforts en cours pour amener tous les Etats Membres dans lesquels le BIT intervient prendre des engagements dans ce sens Organes de gouvernance 436 La r forme du Conseil d administration a eu un impact sur les d lais de diffusion et sur la 121 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 437 438 122 longueur et le nombre de documents pro duire et imprimer Un nouvel objectif concer nant les d lais de diffusion des documents a t introduit les documents du Conseil d ad ministration seront d sormais disponibles en version lectronique quinze jours ouvrables avant le d but des r unions publiques du Conseil l ancien d lai tait de deux semaines avant la discussion Le Bureau a aussi engag une politique de passage progressif des r u nions ayant un support papier limit Cette politique a t fort bien accueillie en ce qui concerne la diff
12. am liora tion de la transparence et le renforcement de l appui fourni par le Bureau aux mandants tri partites et iv l am lioration de la pr senta tion des documents et de la gestion du temps EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Enseignements et perspectives Contr le 439 La conformit avec les normes IPSAS a n ces sit un accroissement consid rable des activit s de collecte et d analyse de donn es d tablisse ment de rapports et de comptabilit g n rale qui n taient pas pr vues lorsque les institu tions du syst me des Nations Unies ont d cid d adopter ces normes Il a fallu red finir l ordre de priorit des activit s pour int grer ces nou velles exigences et red ployer des ressources allou es initialement l appui aux activit s ext rieures l analyse du compte ordinaire et au travail de v rification Linstauration d audits annuels outre les co ts directs qu ils entra nent implique que le personnel consacre une partie de son temps assurer la fonction d audit temps qu il passerait autrement g rer les op rations courantes du Bureau 440 En ce qui concerne l application en temps voulu 441 des recommandations de l audit la principale le on retenir de la mise en place de la nouvelle proc dure de suivi tait que moins d avoir re u un rapport d ex cution la date butoir fix e il n tait pas possible de d terminer si une recom
13. fournis plus de 50 pays e Formation dispens e 1198 participants par l interm diaire du Centre de Turin w RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 R sultat 19 Les Etats Membres placent une approche int gr e du travail d cent au c ur de leurs politiques conomiques et sociales avec le soutien des principales agences des Nations Unies et d autres institutions multilat rales R sultats directs L objectif de la r alisation du travail d cent occupe une place centrale dans l laboration des politiques de 12 pays Int gration du travail d cent dans les politiques ou programmes de cinq institutions multilat rales Am lioration dans plus de 30 pays de la collecte de donn es primaires sur le travail d cent Le texte final du Sommet de 2010 sur les OMD et plusieurs r solutions du Conseil conomique et social soulignent que le Pacte mondial pour l emploi fournit un cadre de relance appropri Les ministres de l Emploi et du Travail du G20 et le Sommet des dirigeants Cannes adoptent des recommandations sur l emploi la protection sociale le dialogue social et les normes internationales du travail Produits du BIT Cr ation de la base de donn es sur les indicateurs court terme du march du travail qui porte sur plusieurs secteurs conomiques et couvre 102 pays et territoires Fourniture de services consultatifs qui ont abouti l laboration d indicateurs sur le travail d ce
14. liter les consultations avec les partenaires sociaux sur la convention et la recommanda tion ainsi que sur les projets de loi soumis au Congr s Il a galement aid tudier la situation des travailleurs domestiques l in cidence potentielle du rel vement du salaire minimum et des prestations sociales des tra vailleurs domestiques et les r sultats des initia tives prises par les collectivit s locales en faveur des travailleurs domestiques et il contribue la mise en uvre du plan d action du minis t re du Travail et de l Emploi Partenariats 62 Ces r alisations ont b n fici de l appui tech nique coordonn du BIT et de la collabora tion troite entre cette derni re le minist re du Travail et de l Emploi et les membres du groupe de travail technique Le budget ordi naire et les ressources de coop ration tech nique de POIT ont t mis contribution alors que le minist re du Travail et de l Em ploi a financ les activit s de concertation et de sensibilisation Le salaire minimum au Costa Rica Enonc du probl me 63 24 En 1998 le Costa Rica a adopt une politique du salaire minimum pr voyant une r mun ra tion fond e sur les taux d inflation des ann es pr c dentes Depuis lors le salaire minimum r el stagne malgr une croissance conomique soutenue Les salaires ont augment un taux annuel moyen de moins de 0 5 pour cent au cours des dix derni res ann
15. ment d information sur la protection sociale publi en novembre 2011 par le Groupe des Nations Unies pour le d veloppement de la r gion Asie Pacifique Ce document qui int gre d importantes contributions du BIT avait pour objectif de fournir des orientations strat giques coh rentes aux quipes de pays des Nations Unies en particulier pour la pr pa ration des PNUAD et la programmation par pays des Nations Unies Les conseils sur l la boration de politiques les analyses de la situa tion et le soutien apport aux mandants ont permis plusieurs Etats Membres d largir leur couverture sociale La Conf rence internationale du Travail a ouvert de nouvelles voies pendant l exercice biennal en adoptant deux nouveaux instru ments La recommandation n 200 sur le VIH et le sida 2010 est ainsi le premier ins trument international dans le domaine des 161 droits de l homme portant express ment sur le VIH et le sida Avec le Plan d action mondial qui l accompagne cette recommandation offre une nouvelle occasion d intensifier la coop ration avec les mandants dans le domaine des politiques de lutte contre le VIH et le sida sur le lieu travail La convention n 189 sur les travailleuses et travailleurs domestiques 2011 et la recommandation n 201 corres pondante qui ont pour objectif de garantir aux travailleurs domestiques la jouissance des m mes droits fondamentaux que ceux dont jouissent les
16. ration avec les principaux minist res autres que les minist res du travail et avec d autres organisations internationales comme le FMI l Union europ enne et la Banque mondiale R sultat 13 R SULTATS DE L ORGANISATION Une approche sectorielle du travail d cent est appliqu e Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 25 982 022 3 900 000 s 0 29882 022 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 25429013 15736 743 392 149 41 557 905 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 22 millions de dollars E U R alisations 291 Avec l appui du BIT 23 Etats Membres ont appliqu des normes recueils de directives pra tiques ou directives sectoriels notamment les Seychelles et Ouganda qui ont adopt une l gislation nationale conforme aux normes et directives du BIT sur le secteur portuaire et le secteur postal et 20 Etats Membres ont ratifi un total de 23 conventions sectorielles indica teur 13 1 La plus grande partie de ces ratifica tions 17 concernent la convention du travail maritime 2006 ainsi ratifi e par 21 pays au total la fin de 2011 Ces ratifications sont directement attribuables la campagne pro motionnelle nergique lanc e par le Bureau dans le cadre du plan d action 2006 2011 relatif 4 cette convention 292 En outre 18 Etats Membre
17. tendue e un comit consultatif de contr le ind pendant e un cadre de responsabilisation bien tabli e des proc dures de passation des march s solides et transparentes e des informations annuelles sur les int r ts finan ciers et les conflits d int r ts potentiels concer nant les hauts fonctionnaires e un responsable des questions d thique e un registre des risques et des orientations per mettant de mener bien la politique de gestion en cours d laboration e des normes en mati re d information et de gestion financi re en passe d tre pleinement conformes aux Normes comptables internatio nales pour le secteur public pour l ann e qui s ach ve le 31 d cembre 2012 e une p riode annuelle d audit externe e et r cemment un comit d examen des d penses Une gestion prudente des ressources mises la disposition du Bureau a t l une de mes princi pales priorit s Nous avons d pens pratiquement 100 pour cent des budgets approuv s au cours des presque six p riodes biennales pendant lesquelles j ai eu le privil ge de diriger le BIT En m me temps nous avons poursuivi un pro cessus de r formes internes prudent mais constant qui s est traduit notamment au fil des ann es par des progr s tangibles dans le domaine du d velop pement des ressources humaines Parmi les princi pales avanc es on peut citer e une proc dure efficace d valuation et de s lec
18. tion ainsi que ses connaissances sp cialis es et a renforc leurs capacit s pour les aider avancer sur cette voie On observe des signes encoura geants de progr s dans de nombreux domaines Les activit s li es l laboration des politiques et au d veloppement des capacit s et visant concr tiser le travail d cent prennent de lessor ce qui se traduit par de r els avantages pour les femmes et les hommes qui travaillent On trouvera dans la derni re partie de cette vue d ensemble une s lection de 16 exemples de l action men e par le BIT Ces exemples montrent qu un changement tangible et des possibilit s largies de travail d cent sont de vraies options A l chelle du monde les progr s accomplis sur la voie du travail d cent pour les hommes et les femmes qui travaillent ont t bien trop lents par rapport ce qu il est possible de faire Le point par r sultat attendu On trouvera ci apr s sous une forme tr s synth tique et condens e une s lection d exemples de r sultats directs obtenus avec l appui du BIT ainsi que les principaux pro duits de l Organisation pour l ensemble des 19 r sultats qui constituent son cadre de r sul tats Une description plus d taill e est donn e dans les chapitres suivants du pr sent rapport VUE D ENSEMBLE R sultat 1 Davantage de femmes et d hommes b n ficient d un emploi productif et de possibilit s de travail et de revenus d cents
19. 182 sur les pires formes de travail des enfants 1999 Un nombre important de pays 38 ont adopt des mesures pour renforcer la collecte de donn es et l analyse des tendances en ce qui concerne le travail des enfants Il convient de signaler aussi trois initiatives majeures adopt es avec l appui du BIT pen dant la p riode biennale aux niveaux r gional et mondial Il sagit du plan du MERCOSUR 93 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 329 contre le travail des enfants de la Feuille de route en vue de l limination des pires formes de travail des enfants adopt e par la Conf rence mondiale sur le travail des enfants et approuv e par le Conseil d administration en 2010 et de la r solution sur la pr vention et l limi nation du travail des enfants adopt e par la Communaut des pays de langue portugaise Compte tenu des r sultats obtenus pendant la p riode biennale le BIT ne devrait pas avoir de difficult atteindre l objectif du cadre stra t gique pour 2010 2015 selon lequel dans 65 Etats Membres au moins I assistance du BIT devra avoir permis aux mandants de mettre en ceuvre de nouvelles politiques de nouveaux programmes et d autres activit s sp cifiques conformes aux conventions de l OIT pour li miner le travail des enfants Liens avec d autres r sultats 330 Le BIT a renforc l appui relatif d autres r sultats dans divers domaines renforcement EXECUTION DU PROGRA
20. Fidji Croatie G orgie R publique domini Indon sie Iraq Iran Isra l caine El Salvador R publique d mo Kirghizistan Equateur cratique popu Kosovo Guatemala laire lao Macao R publique Ha ti Honduras Chine N pal de Moldova Jama que Mexique Papouasie R publique Nicaragua Nouvelle Guin e tch que Panama Paraguay Philippines Sri Turkm nistan Uruguay Lanka Tha lande Turquie 1 Tel que d fini dans la r solution n 1244 de 1999 du Conseil de s curit de l Organisation des Nations Unies 94 des r gimes de protection sociale en vue d une am lioration de la situation en ce qui concerne le travail des enfants Cambodge et Paraguay notamment laboration et application titre exp rimental de nouvelles m thodes permet tant de mesurer le travail forc des enfants Guatemala N pal et Niger notamment et adoption de mesures en faveur de la SST et g n ratrices d emplois visant sp cialement les travailleurs de moins de 18 ans Costa Rica et Rwanda notamment Ces progr s ont contribu aux r alisations dont il est rendu compte au titre des r sultats relatifs l emploi r sultats 1 et 2 la protection sociale r sul tats 4 5 6 et 7 au dialogue social r sultats 9 10 11 12 et 13 et aux principes et droits fon damentaux au travail r sultats 15 et 18 Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 331 Les estimations ventil es par sexe
21. Jordanie Cambodge Iles Bosnie nationales d employeurs nisations nisations Botswana Etat plurinational Oman Salomon Inde Herz govine qui avec l appui du d employeurs d employeurs Ghana Kenya de Bolivie Br sil Indon sie BIT ont renforc leur Ouganda Chili Colombie El R publique capacit d analyse Swaziland Salvador Honduras d mocra de l environnement R publique Unie Nicaragua Panama tique populaire entrepreneurial et influent de Tanzanie lao Mongolie sur l laboration de Philippines politiques aux niveaux Tha lande Viet national r gional et Nam international Liens avec d autres r sultats 243 Les activit s couvrant plusieurs r sultats ont 70 t orient es vers des domaines prioritaires pour la vie conomique notamment l emploi et les entreprises durables Un exemple int ressant est la mise au point des outils pour un Environnement favorable aux entreprises durables r sultat 3 Ces outils qui consti tuent une ressource tr s compl te pour les organisations d employeurs et les associa tions professionnelles s articulent autour des 17 conditions nonc es pour la cr ation d un environnement conomique porteur comme cela est indiqu dans la r solution concernant la promotion des entreprises durables adopt e par la Conf rence en 2007 Leur utilisation par exemple au Botswana en Jordanie en Mongolie et au Swaziland s est av r e efficace
22. Les mandants de POIT ont tenu compte de ces informations lors de l laboration et de l adoption de la nouvelle convention n 189 R SULTATS DE L ORGANISATION concernant le travail d cent pour les travail leuses et travailleurs domestiques 2011 Renforcement des capacit s des mandants 332 333 Le BIT a renforc de diverses mani res la capa cit des mandants de POIT et d autres parties prenantes aux chelons international r gional national et sous national de lutter efficacement contre le travail des enfants Ainsi le Bureau a assur la formation de plus de 700 fonction naires et repr sentants des employeurs ou des travailleurs dans le cadre de cours dispens s par le Centre de Turin qui ont port notam ment sur les informations devant tre commu niqu es quant l application des conventions de l OIT relatives au travail des enfants sur le travail des enfants dans l agriculture sur le tra vail des enfants et l ducation et enfin sur les travaux dangereux pour les enfants En outre gr ce ses projets de coop ration technique le BIT a donn aux mandants et d autres acteurs des moyens nouveaux ou renforc s pour lutter contre le travail des enfants Ainsi dans la r gion Asie Pacifique 29 800 per sonnes ont suivi une formation sur les pro bl mes relatifs au travail des enfants pendant la p riode biennale En outre des milliers de per sonnes ont acquis une meilleure percept
23. avec la publication de nombreux rap ports mondiaux r gionaux et nationaux de haut niveau Ces activit s doivent tre d ve lopp es et intensifi es Mesure et valuation des r sultats En mati re de mesure des r sultats les moyens de mesure comptent autant que les r sultats Les indicateurs relatifs aux 19 r sultats sont de nature quantitative La mesure type nombre d Etats Membres dans lesquels avec l appui du BIT des politiques en mati re de travail 17 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 26 18 d cent ont t mises en place ne renseigne pas beaucoup sur la qualit de l appui apport par le BIT Une r ponse partielle est fournie par les crit res qualitatifs accompagnant chaque indicateur qui ont t introduits pour la premi re fois en 2010 11 Parall lement la variance entre les crit res de mesure fournit des enseignements utiles Tous les crit res actuel lement utilis s ne sont pas de valeur gale Certains doivent tre r vis s les aspects qua litatifs des r sultats ne sont pas syst matique ment pris en compte Certains crit res sont exag r ment ambitieux par exemple le BIT ne saurait tre responsable de l adoption de lois D autres souffrent de l exc s inverse une r f rence ponctuelle un document du BIT ne constitue pas une preuve suffisante de lef ficacit de l appui apport par le Bureau Des crit res de mesure qui refl tent davantage la qualit l
24. conomiques Le BIT a galement men des recherches et examin certaines notions pr con ues sur le rapport entre la discrimi nation entre hommes et femmes et le risque Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique Am riques Etats Asie Europe Asie total arabes Pacifique centrale 15 1 Nombre d Etats Membres dans lesquels les 10 Etats 8 Etats Zambie Br sil Jordanie Inde N pal Arm nie mandants avec l appui du BIT mettent en Membres Membres Azerba djan uvre des politiques programmes ou mesures G orgie sp cifiques permettant de progresser dans l application des conventions principes et droits relatifs l limination du travail forc RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL d tre victime de la traite Dans certains pays ou secteurs tels que la construction en Europe ou au Moyen Orient les hommes sont plus expos s a ce risque que les femmes Renforcement des capacit s des mandants 322 Pendant l exercice biennal le BIT a contribu 323 92 renforcer les capacit s de plus de 2 000 fonc tionnaires et de repr sentants d employeurs et de travailleurs notamment en assurant la for mation des personnes engag es dans l labo ration et la mise en pratique de plans d action nationaux de lutte contre la traite des tres humains ou le travail forc ainsi que des ins pecteurs du travail et du personnel d agences charg es de faire respecter la loi et de bureaux de sta
25. conomiques politiques et sociaux des pays Les gouvernements les employeurs et les travailleurs ont utilis les services fournis par le BIT pour mettre en place des mesures destin es accro tre les possibilit s de travail d cent Ces mesures ont b n fici directement la population cible savoir les travailleuses et les travailleurs Preuve d un renforcement mutuel des r sultats Le pr sent rapport atteste d un renforcement mutuel des 19 r sultats et des quatre objec tifs strat giques de POIT Les moyens d action mobilis s par l Organisation appellent au dia logue social entre les mandants sont fond s sur les normes internationales du travail et interagissent souvent de plusieurs mani res avec l emploi et la protection sociale ce qui est conforme la D claration de POIT sur la justice sociale pour une mondialisation qui table selon laquelle les objectifs strat giques de l OIT sont indissociables interd pendants et se renforcent mutuellement La preuve de ce renforcement mutuel des r sultats est particu li rement soulign e sous chacun des r sultats du pr sent rapport Collaboration avec les mandants dans le cadre des programmes par pays de promotion du travail d cent de l OIT A la fin de 2011 l assistance fournie par le BIT 61 pays passe par des programmes actifs par pays de promotion du travail d cent qui sont tablis et mis en uvre la faveur d une information et d u
26. damentaux des travailleurs et les normes inter nationales du travail gr ce leur participation 72 251 des d bats d orientation divers niveaux indicateur 10 2 Dans certains pays comme la Colombie et le P rou les organisations de travailleurs ont progress simultan ment dans les deux domaines pr cit s et dans la plupart des cas plusieurs organisations de travailleurs ont particip aux activit s au niveau des pays La strat gie a mis l accent sur la promotion des normes internationales du travail notam ment celles se rapportant la libert d asso ciation et au droit de n gociation collective L application des normes internationales du travail dans le cadre de la l gislation natio nale a pour effet de renforcer les syndicats En Egypte au lendemain de la d claration his torique sur la libert d association en mars 2011 un nouveau syndicat ind pendant a t cr avec l aide du BIT Un nouveau Forum syndical arabe d mocratique a galement t tabli en septembre 2011 Le renforcement des syndicats s est traduit par une augmenta tion du nombre d adh rents y compris parmi les groupes habituellement les plus difficiles syndicaliser comme les femmes les jeunes les migrants et les travailleurs de l conomie informelle 252 Avec l aide du BIT les syndicats chinois ont 253 renforc la n gociation collective sectorielle pour traiter le nombre croissant de diff r
27. dans le cadre des services aux membres Cela a t le cas notamment des conf d rations syn dicales du B nin et du Niger qui ont cha cune institu des cours de formation complets Pintention de leurs membres et des comit s de SST sur le lieu de travail De m me la EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Conf d ration des employeurs de Moldova a fait de la formation l valuation des risques l ment essentiel des services qu elle fournit ses membres et la F d ration des employeurs de Maurice utilise un dossier d information SST publi avec le soutien du BIT dans les cours de formation destin s ses membres 204 Au cours de la pr sente p riode biennale des efforts ont t d ploy s pour assurer une plus grande synergie entre d une part les compo santes de d veloppement des capacit s des pro jets de coop ration technique li s au r sultat 6 et d autre part les programmes de formation la SST dirig s par le Centre de Turin et ces efforts seront consolid s en 2012 13 Enseignements et perspectives 205 Le BIT doit imp rativement renforcer la base de connaissances sur la SST pour pouvoir donner aux mandants de POIT des orienta tions plus clair es et leur apporter une assis tance technique mieux fond e Soucieux de mieux discerner les tendances et les grands probl mes mergents ou persistants le Bureau commencera en 2012 13 recueillir et traiter des
28. de collecte et de production de donn es grace au soutien du BIT Le Bureau a ainsi pu accroitre sa base de donn es sur les salaires et la s curit sociale et sa base de connaissances sur le travail domestique les R sultat 4 R SULTATS DE L ORGANISATION conditions de travail quitables les r percus sions de la crise financi re sur les migrations de main d uvre et les effets du VIH dans l conomie formelle et informelle Des tra vaux sont galement en cours pour recueillir des informations sur des indicateurs cl s en mati re de s curit et de sant au travail Ces progr s ont permis de mettre au point des produits plus performants sur lesquels ont pu s appuyer les auteurs du Rapport mondial sur la s curit sociale 2010 11 et du Rapport mon dial sur les salaires 2010 11 Un plus grand nombre de personnes ont acc s a des prestations de s curit sociale mieux g r es et plus respectueuses de l galit entre les sexes Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 37272104 12 600 000 s 0 49872104 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 36478794 9269 580 4893070 50641444 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 17 millions de dollars E U R alisations 163 La Campagne mondiale sur la s curit sociale et la couverture pour tous a continu orien
29. de hauts fonctionnaires et deux guides consacr s respectivement aux employeurs et aux travailleurs intitul s Labour inspection What it is and what it does 2010 e Etablissement de 51 profils nationaux sur l inspection du travail et formation de 1600 inspecteurs du travail de 17 pays e Formation dispens e 565 participants par l interm diaire du Centre de Turin R sultat 12 Le tripartisme et une gouvernance renforc e du march du travail contribuent un dialogue social efficace et de bonnes relations professionnelles e Cr ation de conseils conomiques et sociaux ou d institutions similaires ou relance des institutions existantes dans 11 pays et territoires e Cr ation d instances de n gociation collective et de m canismes de r glement des diff rends ou r forme des instances et m canismes existants dans cinq pays e D veloppement de la base de donn es mondiale sur l affiliation syndicale comprenant des donn es de 61 pays des donn es sur le taux de syndicalisation relatives 77 pays et des donn es sur la couverture conventionnelle relatives 62 pays e Nouveaux guides intitul s Promotion de la n gociation collective convention n 154 2011 et Promotion des consultations tripartites ratifier et appliquer la convention n 144 2011 e Formation dispens e 669 participants par l interm diaire du Centre de Turin VUE D ENSEMBLE R sultat 13 Une approche sectorielle du travail d cent est a
30. des Nations Unies pour le d veloppement PNUD sur lemploi des jeunes avec les banques r gionales de d veloppement sur les politiques de l emploi et avec la Banque mon diale sur un inventaire des mesures adopt es face la crise dans 85 pays Des strat gies pour des investissements dans des infrastructures fort coefficient de main d uvre et des inno vations dans des programmes d emploi publics ont galement t mises en place en troite collaboration avec la Banque mondiale et le PNUD de m me qu avec des banques r gio nales et des communaut s conomiques Des travaux entrepris conjointement avec l Orga nisation mondiale du commerce OMC ont permis d largir les connaissances sur la fa on de combiner le mieux et de fa on compl men taire les objectifs des politiques du commerce et de l emploi Les activit s sur une plate forme mondiale de partage des connaissances qui ont d marr ont pour objet d aider les gouverne ments et le secteur priv mieux relier l ensei gnement et la formation au monde du travail Un appui a t apport aux mandants sous la forme d examens r alis s dans le cadre 35 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL du Pacte mondial pour l emploi en Afrique du Sud en Argentine en Bulgarie en El Salvador en Indon sie en Jordanie au Mali en Mongolie et au Nig ria Une approche glo bale de la politique de l emploi a t appliqu e dans dix pays dont le Viet Nam
31. dical et le calcul du mon tant estimatif des pensions Dans le domaine du recrutement des conomies ont t r ali s es gr ce une large utilisation de Skype et du syst me de vid oconf rence pour l valua tion des candidats et la conduite des entre tiens d embauche la publication collective des avis de vacance de poste dans les m dias et les r servations d h tel group es pour les candi dats venant passer des entretiens d embauche Renforcer le sentiment de satisfaction et le niveau de performance du personnel gr ce un cadre de travail favorable est l un des prin cipaux r sultats de la strat gie en mati re de ressources humaines 2010 2015 Une pre mi re enqu te de satisfaction du personnel couvrant quatre grands domaines mandat de l Organisation volution de carri re ges tion et aptitude diriger et cadre de travail a t effectu e en 2011 pour tablir une base de r f rence permettant d valuer les change ments au cours des prochains exercices bien naux et de r pondre de mani re efficace aux besoins actuels et futurs en termes d am liora tion du cadre du travail Le taux de satisfaction global pour les domaines susmentionn s tait de 68 9 pour cent le mandat de POIT recueil lant le taux le plus lev 89 4 pour cent Le fait que le taux de satisfaction global du per sonnel est inf rieur 50 pour cent dans cer tains domaines tels que l volution de carri re la re
32. employabilit La mise en uvre des prio rit s du plan est contr l e par une commission nationale tripartite qui compte notamment de jeunes repr sentants des organisations d em ployeurs et de travailleurs R sultats obtenus 43 44 Sur une population cible de 370 000 jeunes plus de 260000 personnes d favoris es ont ce jour b n fici des mesures du plan Sur la base d une enqu te nationale qui a montr que plus de 75 pour cent des microentreprises g r es par des jeunes n ont pas dur plus d un an le gouvernement a mis en place les r formes institutionnelles suivantes e r duction des formalit s administratives et des co ts li s aux demandes d emploi par l introduction au sein du service public de l emploi d un certificat unique gratuit et r unissant toutes les informations n ces saires Certijoven e modernisation des services d orientation professionnelle e mise au point d un programme de for mation Joven Emprendedor destin aux jeunes entrepreneurs ainsi que d un syst me d information qui simplifie les valuations du march du travail e cr ation d un service d information et d orientation pour les jeunes migrants vivant l tranger et les jeunes P ruviens qui envi sagent d migrer Infomigra Certaines des mesures susmentionn es ont t int gr es la r cente Politique nationale de VUE D ENSEMBLE l emploi qui accorde une place importa
33. galit entre hommes et femmes 2010 2015 applique la politique de 1999 en mati re d galit entre hommes et femmes Le Bureau a continu int grer la question de l galit entre hommes et femmes dans les programmes par pays de promotion du travail d cent dans les analyses de pays et le travail relatif laboration de politiques qui sont r alis es dans le cadre du Pacte mondial pour l emploi ainsi que dans les programmes de for mation les tudes et les publications les outils d valuation et les accords de partenariat avec les donateurs Par exemple dans le cadre d un programme de coop ration technique sur la libert d association et la n gociation collec tive financ par le gouvernement de la Su de des manuels ont t con us pour aider les syn dicats organiser les femmes qui travaillent dans le secteur rural et les ZFE Parmi ses conseils concernant la r forme et l application du droit du travail le BIT a accord une place de choix aux mesures prendre pour rem dier la discrimination sexuelle dans lem ploi et la profession Par exemple dans un programme de coop ration technique actuel lement mis en uvre en Afrique du Sud en Angola au Br sil en Chine et en Inde avec l appui du gouvernement de la Norv ge des conseils ont t donn s sur les questions de la discrimination de l galit salariale de la pro tection de la maternit de l quilibre entre vie famili
34. la strat gie est en bonne voie pour concr tiser l objectif atteindre d ici 2015 tel que d fini dans le cadre strat gique pour 2010 2015 et selon lequel au moins 25 Etats Membres doivent avoir mis en place des mesures pour prot ger les travailleurs migrants et g rer les migrations de main d uvre Liens avec d autres r sultats 214 La strat gie pour obtenir ce r sultat consiste notamment uvrer en faveur du d veloppe ment et de la reconnaissance des comp tences EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 promouvoir les coop ratives et l conomie sociale ainsi que la protection sociale et lutter contre la traite de personnes et la dis crimination dans l emploi r sultats 2 3 4 15 et 17 Cette approche int gr e trouve une illustration dans les initiatives soutenues par POIT dans la r gion du Grand M kong qui portent sur les liens entre la gestion des migra tions de main d ceuvre et la traite des fins de travail forc On trouve aussi un exemple de cette approche int gr e dans le travail inter r gional sur les pratiques de recrutement et la coop ration syndicale notamment vis a vis des migrants asiatiques qui travaillent dans les pays du Golfe Des contributions analy tiques sur les migrations de main d ceuvre ont aliment les travaux pr paratoires qui ont conduit l adoption de la convention n 189 concernant le travail d cent pour les travail leuses et t
35. nous avons travaill la r alisation de chacun des quatre objectifs strat giques en accordant une place impor tante au dialogue social Les 13 PNUAD sign s en 2010 prennent en compte tous les piliers du travail d cent ou certains d entre eux en mettant l accent sur l emploi et la protection sociale Nous allons dans le sens d une plus grande coh rence des politiques l chelle internationale gr ce notre coop ration avec les institutions des Nations Unies le Fonds mon taire international Organi sation mondiale du commerce la Banque mondiale RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL et des organisations r gionales telles que les banques de d veloppement et les commissions conomiques Lexp rience acquise au cours de la p riode biennale a d montr une nouvelle fois l importance politique de la capacit d intervention rapide de POIT face des besoins inattendus par exemple les soul ve ments qu a connus le monde arabe l importance institutionnelle de l aide apport e par le Bureau aux dirigeants syndicaux ou patronaux en d tresse et la reconnaissance multilat rale par les Nations Unies et le G20 qui appuient l Agenda du travail d cent Si le pr sent rapport ne saurait pr tendre une cou verture exhaustive des activit s men es par POIT en 2010 11 il rend bien compte de notre influence de nos politiques et de notre action au cours de la p riode biennale qui a t particuli rement di
36. rale des Nations Unies a adopt un plan d action mondial contre la traite des personnes et une r solution sur les droits de l enfant alors que la Conf rence mondiale de La Haye sur le travail des enfants a adopt une Feuille de route en vue de l limination des pires formes de travail des enfants Limportance qu il convient d at tacher l limination du travail des enfants a aussi t soulign e dans le texte final du Sommet sur les OMD de septembre 2010 304 La promotion et la ratification des instruments internationaux sont rest es au c ur des acti vit s relatives aux normes Au cours de lexer cice biennal le nombre total de ratifications de conventions et de protocoles a atteint les 7 824 On a en effet enregistr 115 nouvelles ratifica tions de conventions ou de protocoles dont 305 11 ratifications de conventions fondamentales 16 de conventions relatives la gouvernance et 88 de conventions techniques A la fin de 2011 il fallait encore que 136 ratifications au total soient effectu es par 48 Etats Membres pour que les huit conventions sur les droits fondamentaux soient universellement ratifi es La mise en uvre d un plan d action sp ci fique reposant sur une approche strat gique et une application par tapes s est r v l e une fois de plus comme tant l un des moyens les plus performants pour promouvoir les instru ments de POIT Comme pour les instruments relatifs aux droits
37. rales constitue un crit re essentiel de viabilit et de conformit avec les priorit s nationales La taille des programmes de l OIT et les conomies d chelle La demande de services du BIT est forte pour les 19 r sultats le BIT y r pond par des pro grammes plus ou moins importants selon les fonds disponibles Petits et grands pro grammes ont leur place Toutefois dans les deux cas des conomies d chelle sont pos sibles par le biais notamment de bilans des politiques et programmes qui ont fait leurs preuves et de la diffusion d informations jour sur les mesures permettant de r pondre aux enjeux de politique g n rale qui sous tendent chacun des 19 r sultats Cela permettrait de r pondre en partie la demande que le BIT n est pas en mesure de satisfaire au moyen de services sur mesure Gouvernance des r sultats du BIT Obtenir de bons r sultats est un objectif essen tiel mais il est au moins tout aussi important de tirer les enseignements de ces r sultats pour laborer les futures d cisions en mati re de programme et budget Cette responsabilit incombe autant au Bureau qu au Conseil d ad ministration Le pr sent rapport d ex cution indique un certain nombre de domaines o de pr cieux enseignements peuvent tre appli qu s la programmation future Il est clair que la probabilit d obtenir des r sultats durables est meilleure s il y a une forte adh sion des mandants Cette adh
38. retenir et de faire des recomman dations pour la Conf rence de l ann e sui vante Pour le prochain exercice biennal le budget de la Conf rence a t r duit d environ 8 pour cent Pour relever ce d fi organiser le m me type de r union avec une baisse du financement de 10 pour cent le Bureau aura recours toute une s rie d approches Pour la session de 2012 de la Conf rence interna tionale du Travail le Bureau entend recher cher de nouveaux gains d efficacit dans les services d interpr tation revoir le traitement du compte rendu provisoire des discours prononc s en s ance pl ni re supprimer les s ances de nuit des commissions participant la discussion g n rale et mieux g rer les heures suppl mentaires 123 Annexes ANNEXES Annexe Budget ordinaire D penses par ligne de cr dit 2010 11 A Organes directeurs 79 304 958 79 254 300 B Objectifs strat giques 542 334 389 530791 183 Emploi 167210569 163 651 609 Protection sociale 110961718 108 599975 Dialogue social 155 811 580 152495 240 Normes 108 350 522 106 044358 C Services de management 63 243 523 61689253 D Autres provisions budg taires 40120 297 38274821 Ajustement pour mouvement de personnel 6104967 718898 200 710009557 D penses impr vues 875000 Investissements institutionnels et l ments extraordinaires 6946 800 6676 862 TOTAL 726720000 716686419 Le budget strat gique total affect aux quatre obje
39. tion pour pourvoir les postes e des fonds destin s au perfectionnement du personnel e un cadre efficace de suivi du comportement professionnel un programme de formation aux fonctions de gestion et de direction un programme complet d initiation pour le personnel e un syst me interne de r glement des diff rends e etun poste de m diateur plein temps Je suis particuli rement fier des r sultats que nous avons obtenus en mati re d galit entre hommes et femmes La parit est devenue une r alit au BIT MESSAGE DU DIRECTEUR G N RAL pour le personnel de la cat gorie des services orga niques 52 pour cent des fonctionnaires de cette cat gorie g s de moins de 45 ans sont des femmes Et le plafond de verre n est plus qu un souvenir pour les femmes occupant des postes lev s La propor tion de femmes au niveau des directeurs ex cutifs et des directeurs est pass e de 18 44 pour cent entre 1999 et 2011 outes ces avanc es structurent et renforcent le Tout tructurent et renf tl potentiel institutionnel de POIT aujourd hui et pour lavenir LOIT est aujourd hui bien plac e pour continuer apporter des contributions majeures nos objectifs constitutionnels que sont la justice sociale et une mondialisation quitable et au renforcement du monde du travail dans tous les pays et l chelon mondial Juan SOMAVIA Avril 2012 vii Table des mati res Message du Directeur g
40. 2012 13 assorti de strat gies permettant de les att nuer e le suivi syst matique des recommandations de l audit interne et e le contr le des missions de CO directe ment li es aux activit s de POIT La supervision d ensemble des activit s du Bureau a t renforc e gr ce aux travaux du Comit consultatif de contr le ind pendant APPUI L EX CUTION ET LA GOUVERNANCE 382 383 384 l examen des quatre derni res ann es d ex p rience et l adoption de propositions de r forme Le Conseil a contr l les strat gies de ges tion en mati re de technologies de l informa tion de ressources humaines de gestion des connaissances et de coop ration technique Pour chaque strat gie des objectifs clairs et des tapes et r sultats mesurables ou v ri fiables sont d crits en d tail Le d ploiement du Syst me int gr d information sur les res sources IRIS dans les bureaux ext rieurs et r gionaux se poursuit et IRIS est d sormais op rationnel dans les bureaux de Bangkok Beyrouth Budapest et Lima De nouvelles proc dures de recrutement du personnel ont t appliqu es Un nouveau mode d examen coll gial des documents et de certaines publi cations phares est en cours d introduction Plusieurs mesures ont t prises l chelle du Bureau pour ma triser et r duire les co ts notamment en utilisant davantage le syst me de vid oconf rence en assurant
41. 5 pour cent fix pour l exercice biennal Cela tient en partie au volume plus important que pr vu de publications traitant de la crise financi re et l actuelle approche d centralis e de la recherche L Equipe sp ciale APPUI A L EX CUTION ET LA GOUVERNANCE pour l agenda global de recherche et de publi cations qui comportera un comit de r dac tion devrait am liorer la coordination globale et la proportion de publications phares 424 augmentation des t l chargements en ver sion PDF des rapports du BIT t moigne d un int r t croissant pour les outils de connais sance g n r s par le Bureau Cela tant le BIT doit encore exploiter et d velopper plus effica cement les options actuellement offertes sur les m dias sociaux notamment en tendant son r seau de suiveurs sur Twitter et de parte naires re tweet D autres fonctions de r seau tage social blogs forums de discussion en ligne baladodiffusion pourraient tre intro duites dans le cadre d une politique globale concernant les m dias sociaux 425 Si le Bureau a tudi les possibilit s offertes par la g n ralisation des portables smart phones tablettes etc elles n ont pas t exploit es en 2010 11 en raison de l insuffi sance des capacit s internes En 2012 13 des efforts suppl mentaires seront accomplis pour trouver le moyen d utiliser cette technologie Le BIT pr voit galement d exp rimenter la d
42. Au cours de ces derni res ann es et m me en 178 temps de crise le r le crucial jou par la s cu rit sociale dans le d veloppement conomique et social a t largement reconnu Toutefois en raison de restrictions fiscales et budg taires certains pays r duisent leurs d penses de s cu rit sociale La difficult consiste donc veiller ce que cela ne devienne pas un ph nom ne syst mique tout en soutenant l lan impuls et les engagements strat giques pris par les Etats Membres en vue d tendre la s curit sociale Il sera n cessaire d intensifier les activit s de plaidoyer et d appuyer les Etats Membres dans ce domaine Pour r pondre ces d fis le Bureau labo rera en 2012 13 une strat gie de coop ration technique pour le prochain exercice biennal Celle ci couvrira les services consultatifs en mati re de s curit sociale conform ment aux orientations donn es par le Conseil d ad ministration en novembre 2011 Des mesures concr tes seront galement mises au point pour assurer une meilleure coh rence des interven tions du BIT en tenant compte des enseigne ments tir s dans le cadre d un projet conjoint en cours sur l laboration de politiques de l emploi et de la protection sociale au Burkina Faso au Cambodge et au Honduras 179 Etant donn la tr s grande diversit des conseils techniques sollicit s par les mandants pour mettre en uvre et renforcer les
43. Br sil et l Inde entre l Angola le Br sil et le Portugal entre les ser vices d inspection du travail des pays d Am rique latine et entre les pays de PASEAN En ce qui concerne la r forme de la l gislation du travail indicateur 11 3 le Bureau a fourni une assistance technique 35 pays dont trois ont introduit une l gislation actualis e qui am liore la protection l gale des travail leurs et assure une r glementation adapt e du march du travail Huit autres pays ont bien progress m me si la r forme de la l gislation du travail n tait pas compl tement termin e la fin de la p riode biennale Cambodge Fidji Iraq Lib ria N pal Seychelles Viet Nam et Zambie Un petit nombre de pays Kowe t 271 R SULTATS DE L ORGANISATION Roumanie et Slovaquie ont achev leur pro cessus de r forme mais la nouvelle l gislation ne satisfait pas aux crit res de mesure tablis pour l indicateur 11 3 selon lesquels elle doit tenir compte d au moins 50 pour cent des conseils du Bureau Conform ment l objectif fix dans le cadre strat gique pour 2010 2015 l inspection du travail qui joue un r le central dans l la boration et l application des politiques et des lois en mati re de travail doit tre renforc e dans au moins 20 pour cent de l ensemble des Etats Membres 37 pays d ici 2015 Dans au moins 15 Etats Membres une l gislation du travail actualis e doit pe
44. Centre a organis une session de formation enti rement consacr e la question de l ga lit hommes femmes Acad mie Genre pre mi re du genre au sein des Nations Unies La collaboration avec le Centre a souvent d bouch sur la conception et l exp rimenta tion de nouveaux outils Un nouveau module a par exemple t cr pour aider les ins pecteurs du travail rep rer les situations de discrimination sexuelle et susciter la mise en place de plans d action en faveur de l galit des sexes sur le lieu de travail Ce module a t traduit en plusieurs langues et a t utilis dans des activit s de renforcement des capa cit s en Afrique du Sud au Br sil en Chine en Indon sie et en Ukraine Gr ce ses comp tences techniques et sa pr sence dans les r gions et l chelle mondiale le Bureau a eu la possibilit de promouvoir une plus grande coh rence des politiques rela tives au travail d cent et l galit des sexes comme en t moigne le m morandum d accord sign avec ONU Femmes en 2011 Les ques tions du travail d cent et de l galit des sexes sont mentionn es dans le document final de la r union pl ni re de haut niveau de l Assembl e g n rale des Nations Unies sur les objectifs du Mill naire pour le d veloppement dans les conclusions de la 55 session de la Commission de la condition de la femme ainsi que dans les rapports du Secr taire g n ral de PONU
45. Conseil du salaire minimum pr voyant notamment une forma tion sp cialis e la m thode de la comparaison des performances et des travaux de recherche ce qui a largement contribu la conclusion la fin de l ann e de l accord visant r viser le m canisme actuel Une tude a t men e sur l volution du salaire minimum depuis la mise en place du syst me en 1998 Une assistance technique a t fournie au gouvernement aux employeurs et aux travailleurs pour les aider pr parer leurs propositions de r forme Avec l appui du BIT les employeurs et les travail leurs ont organis leurs propres ateliers internes pour valider leurs propositions Partenariats 67 Le BIT a b n fici d un financement du gou vernement des Etats Unis et a mis disposi tion plusieurs experts Politiques salariales en Chine Enonc du probl me 68 Bien quen Chine la croissance conomique ait t rapide les salaires ont faiblement pro gress surtout par rapport a la productivit de la main d ceuvre et les in galit s de salaires se sont creus es Compte tenu de cette volution on assiste en Chine 4 une augmentation du nombre de conflits du travail li s aux salaires Politique gouvernementale 69 Le gouvernement chinois sait que l volu tion r cente a des incidences n gatives sur la croissance durable et inclusive et a entrepris d am liorer les politiques salariales y compris le cadre
46. Etats S n gal Iraq Mongolie l appui du BIT r forment leurs cadres Membres Membres Swaziland territoire strat giques ou r glementaires pour et 1 Zambie palestinien cr er un contexte plus propice aux territoire occup entreprises durables 3 2 Nombre d Etats Membres qui avec 10 Etats 22 Etats Afrique du Br sil Etat Iraq Oman Chine F d ration l appui du BIT mettent en uvre des Membres Membres Sud Cap plurina territoire de Russie politiques et des programmes de et 1 Vert Egypte tional de palestinien d veloppement de l entrepreneuriat aux territoire Ethiopie Ghana Bolivie Chili occup fins de la cr ation d emplois d cents et Lesotho Mali Costa Rica Y men productifs Ouganda Honduras Soudan Mexique R publique Unie Nicaragua de Tanzanie 3 3 Nombre d Etats Membres qui avec 5 Etats 3 Etats Chili Chine appui du BIT mettent en uvre des Membres Membres Indon sie programmes favorisant l adoption de pratiques responsables et durables dans les entreprises 3 4 Nombre d Etats Membres qui avec 5 Etats 1 Etat Lib ria appui du BIT adoptent des politiques Membres Membre int grant les principes de la D claration sur les entreprises multinationales 46 151 La cible d finie pour la p riode biennale n est donc atteinte qu en partie et les crit res ont t r vis s pour 2012 13 Au niveau mondial les activit s du BIT concernant la sensibilisa tion e
47. Il s agit notam ment des r sultats concernant l galit entre hommes et femmes et la s curit sociale en Inde r sultat 4 et les migrations et la traite des personnes en Indon sie r sultat 7 Enfin un partenariat li des approches sectorielles r sultat 13 s est r v l crucial pour pouvoir adapter les m thodes du Programme sur les am liorations du travail dans les petites entre prises WISE aux besoins du secteur de la sant en R publique Unie de Tanzanie et a abouti la mise en uvre du programme HealthWISE dans ce pays notables accomplis pr parent le terrain en vue des futurs r sultats de 2012 13 et au del La strat gie est donc bien en place pour parvenir conform ment au cadre strat gique pour 2010 2015 la situation qu il est pr vu d atteindre Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 187 La convention n 189 et la recommandation d ici 2015 dans laquelle les mandants d en viron 20 Etats Membres doivent s tre dot s de politiques de protection des travailleurs qui d bouchent sur de meilleures conditions de travail et ou une plus grande quit dans ce domaine entre les femmes et les hommes Liens avec d autres r sultats 186 Le Bureau a mis au point des directives concer n 201 qui l accompagne traitent une s rie de questions li es l galit entre les sexes qu il s agisse des conditions de travail du respect de la vie priv
48. Le Bureau a contribu par son soutien lam lioration des conditions sociales et de travail dans certains secteurs dans divers pays pour donner suite des orientations techniques sec torielles tripartites 239 Tout au long de la p riode biennale POIT a encore renforc son r le en tant que point de r f rence essentiel pour les questions aff rentes aux politiques sociales et du travail dans toutes les r gions en alliant ses moyens d action aux principes nonc s dans les normes internatio nales du travail R sultat 9 R SULTATS DE L ORGANISATION Les employeurs sont dot s d organisations fortes ind pendantes et repr sentatives Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 32443790 4000 000 s 0 36443790 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 31753247 2232901 802651 34788 799 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 22 millions de dollars E U R alisations 240 Avec l appui du BIT des organisations d em ployeurs et des associations professionnelles dans 56 Etats Membres ont renforc leur capa cit institutionnelle pour r pondre aux besoins des entreprises membres et orienter labora tion des politiques nationales visant pro mouvoir les entreprises durables l emploi la croissance et le d veloppement Les r sultats les m
49. Les mesures prises pour faire face la crise notamment dans le cadre du Pacte mon dial pour l emploi se sont mat rialis es en g n ral tant par des politiques 4 court terme de relance que par des strat gies 4 long terme visant a r soudre les probl mes structurels de l emploi En Afrique du Sud et en Indon sie qui sont des exemples particuli rement repr sentatifs les objectifs et les cibles de l emploi ont t int gr s avec l aide du BIT dans des 122 strat gies moyen et long terme de crois sance et de d veloppement En Indon sie le gouvernement a utilis des outils d valua tion du BIT pour d terminer les meilleurs moyens de cr er des emplois dans le cadre de son plan de relance budg taire parmi les mesures anticycliques qu ils ont prises pour att nuer les effets de la crise les deux pays ont intensifi leurs investissements dans l infras tructure fort coefficient de main d uvre En Afrique du Sud le BIT a offert une assis tance technique au programme largi de tra vaux publics qui a permis de cr er l quivalent de 200000 emplois plein temps en 2010 11 Sur l ensemble des b n ficiaires 60 pour cent taient des femmes et 50 pour cent des jeunes Le Bureau a galement dispens une forma tion sur les programmes d emploi publics au personnel des programmes d action sociale ce qui en avril 2011 a entra n la cr ation de pr s de 100000 possibilit s demploi
50. Nombre Afrique Am riques Etats Asie Europe Asie total arabes Pacifique centrale 19 1 Nombre d Etats Membres qui avec 15 Etats Membres 12 Etats Afrique du Sud Argentine R publique Indon sie l appui du BIT accordent une place dont au moins 4en Membres R publique Unie Belize Br sil arabe Pakistan de plus en plus importante au Afrique et 2 dans de Tanzanie Grenade syrienne Philippines travail d cent dans l laboration des les autres r gions Uruguay Viet Nam politiques 19 2 Nombre d organismes internationaux 5 organismes 5 organismes internationaux ou institutions multilat rales FAO FMI Commission internationaux ou institutions multilat rales ou d institutions multilat rales importants qui en collaboration avec l OIT int grent le travail d cent dans leurs politiques et programmes europ enne PNUD UPU 1 Activit s li es la pr paration du PNUAD en 2010 104 plan De plus les progr s accomplis pendant la p riode biennale avec d autres organismes internationaux comme l OCDE la Banque mondiale et le D partement des affaires cono miques et sociales de PONU sont prometteurs Liens avec d autres r sultats 367 La strat gie a permis d am liorer l acc s des hommes et des femmes un emploi productif et a des possibilit s de travail et de revenu d cents r sultat 1 du fait de l accent plac sur l int gration du travail d cent dans les
51. a allou plus de 6 6 millions de dollars E U et soustrait 4 des travaux dan gereux plus de 10000 enfants y compris des enfants des rues En 2012 le gouvernement a pour objectif d allouer 10 millions de dollars E U pour soustraire pr s de 15 000 enfants des travaux dangereux Action du BIT 105 Le BIT a fourni un appui et des orientations au Comit national d action tripartite et aux mandants tripartites Il a notamment renforc la capacit des mandants tripartites de lutter contre le travail des enfants dans le cadre de formations sp cialis es inspection du travail surveillance du travail des enfants et collecte et analyse de donn es etc pour participer effica cement au programme de transferts mon taires conditionnels et en d finir les grandes orien tations le BIT a en outre offert une forma tion et donn des conseils des propri taires de plantations huile de palme caoutchouc et tabac sur des pratiques appropri es en mati re de s curit et de sant au travail pour am liorer les conditions de travail des enfants dont l ge est sup rieur l ge minimum d admis sion l emploi Le Bureau a galement form des instructeurs de centres gouvernementaux de formation professionnelle organis des s minaires et des ateliers pour laborer des directives relatives l tablissement de rap ports sur le travail des enfants l intention des autorit s provinciales municipales
52. appui poli tique En ao t 2011 le Conseil consultatif pour le d veloppement des relations entre le l gislatif et l ex cutif a plac parmi ses 13 mesures l gis latives prioritaires un projet de loi sur les tra vailleurs domestiques le projet Kasambahay Pr sid par le Pr sident philippin et par les pr sidents du S nat et de la Chambre basse ce conseil consultatif repr sente l engagement politique au plus haut niveau dans le pays En septembre 2011 le minist re du Travail et de l Emploi a commenc mettre en uvre un plan d action visant promouvoir le projet de loi Kasambahay et la ratification de la convention n 189 et apporter un appui tech nique dans ce domaine De nombreuses par ties prenantes ont particip activement la proc dure l gislative aussi bien des organes ex cutifs ou l gislatifs que des centrales syndi cales une association nationale des travailleurs 23 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL domestiques SUMAPI la Conf d ration des employeurs des Philippines et des organisa tions non gouvernementales Visayan Forum Migrant Forum Asia Action du BIT 61 Le BIT a aid le Groupe de travail technique sur les travailleurs domestiques qui comprend des repr sentants du minist re du Travail et de l Emploi des syndicats de la SUMAPI de la Conf d ration des employeurs des Philippines et d ONG et collabore directement avec le minist re du Travail et de l Emploi pour faci
53. autres pays de la m me r gion l expertise et les connaissances qu ils poss dent en mati re de SST Un plus grand nombre de travailleurs migrants sont prot g s et un plus grand nombre de travailleurs migrants ont acc s l emploi productif et au travail d cent Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 12152246 7700000 s 0 19852 246 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 11893 594 13 722 528 2792034 28408156 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 17 millions de dollars E U R alisations 209 Grace l appui du BIT 14 Etats Membres ont pu r former leurs cadres juridique politique ou institutionnel sur les migrations de main d uvre tels que mesur s au titre des indica teurs 7 1 et 7 2 Le progr s le plus significatif accompli avec cet appui a t le renforcement de la capacit institutionnelle g rer les migra tions de main d uvre notamment l aide de m canismes renforc s de coordination inter minist rielle comme au Br sil en Equateur en G orgie et en Indon sie 210 L assistance pr t e aux autorit s gouvernemen tales au niveau central a surtout contribu renforcer les minist res du travail Azerba djan 211 G orgie Jordanie R publique d mocratique populaire lao P rou et les services publics de l emploi A
54. biennal Ces publications sont d sormais soumises un nouveau syst me centralis d examen par des pairs faisant intervenir des experts internes et externes Les donn es statis tiques sur lesquelles s appuient les recherches et qui sont utilis es dans les publications ont t enrichies gr ce 4 la nouvelle base de don n es statistiques des indicateurs statistiques EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 4 court terme du BIT qui couvre d sormais 102 pays et territoires et contient des donn es actualis es sur les quatre objectifs strat giques 6 au lancement d une nouvelle collection de donn es annuelles et c augmentation sen sible de l assistance technique fournie aux Etats Membres pour qu ils puissent produire des donn es plus nombreuses et de meilleure qualit sur la main d uvre et le travail d cent 404 Les publications phares ont aussi b n fici 405 d une proc dure de partage des connaissances am lior e et plus interactive Les pr senta tions nationales et r gionales comportent de plus en plus souvent et syst matiquement un volet strat gie de diffusion de ces publications Plusieurs conf rences rassemblant des man dants des organisations partenaires et d autres parties prenantes ext rieures ont am lior l change des connaissances et les bases ana lytiques du programme de recherche de l OIT S agissant de la diffusion des connaissances du BIT le nombre d
55. capacit s de 229 for mateurs en vue d offrir aux jeunes des services appropri s de d veloppement des entreprises 149 150 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 La r alisation partielle de la cible fix e pour la p riode biennale pour ce qui est des activit s destin es favoriser l adoption de pratiques responsables sur le lieu de travail indica teur 3 3 est due un certain nombre de rai sons Premi rement les r sultats de l action men e par le BIT pour am liorer les pratiques sur le lieu travail sont inclus dans des r sul tats plus g n raux concernant les petites entre prises et celles qui op rent le long des cha nes d approvisionnement tels que mesur s par les indicateurs 3 2 et 13 2 Deuxi mement dans certains pays la mise en uvre du programme SCORE a pos des probl mes lorsqu il s est agi de parvenir un consensus tripartite En ce qui concerne l indicateur 3 4 sur les entreprises multinationales le Bureau s est rendu compte au d but de la p riode biennale que les crit res de mesure en particulier le deuxi me qui mettait l accent sur les politiques visant attirer l investissement tranger direct ne permettaient pas de mesurer les r sultats qui pouvaient tre obtenus avec l appui du BIT Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique Am riques Etats arabes Asie Europe Asie total Pacifique centrale 3 1 Nombre d Etats Membres qui avec 5 Etats 5
56. cours de la p riode biennale le service d assistance a fourni des conseils tech niques d experts plus de 400 utilisateurs qui souhaitaient tre inform s sur l application des normes internationales du travail et des principes de la D claration sur les entreprises multinationales Le Bureau en coop ration avec le Centre de Turin a modifi les outils existants pour le ren forcement des capacit s environnement favo rable et lieux de travail responsables pour tenir compte de la r solution concernant la promo tion des entreprises durables adopt e par la Conf rence internationale du Travail en 2007 ces outils ont t tr s largement utilis s Dans le cadre de l Universit d t sur le d veloppement des entreprises durables organis e par le Centre de Turin le BIT a offert un large choix de cours aux participants pendant deux semaines Cette approche s est av r e tre un moyen efficace et d un bon rapport co t efficacit pour renforcer les capacit s des mandants en ce qui concerne des questions troitement li es La formation dispens e dans le cadre du Centre de Turin a galement permis de ren forcer les capacit s des mandants concernant les meilleures politiques appliquer en faveur des emplois verts Dans un certain nombre de pays comme le Kenya Maurice Sri Lanka et d autres cette formation a t suivie de d mons trations pratiques sur la promotion de l entre preneuriat vert c
57. d ploy s pour constituer un r seau mondial de sp cialistes des questions salariales Dans le domaine du travail domestique le Bureau a soutenu par des conseils pratiques et un renforcement des capacit s des auto rit s gouvernementales les r formes qui ont t engag es au Br sil et au Paraguay sur le plan des politiques et des institutions Il a par ailleurs fourni une assistance technique dans le cadre d initiatives syndicales nationales en faveur de l organisation des travailleurs domes tiques et du renforcement de la capacit des syndicats de r pondre aux besoins de ces tra vailleurs au Costa Rica en R publique domi nicaine et au Liban Une s rie de travaux destin s aider les pays trouver des rem des efficaces la crise ont d bouch sur des activit s d assistance tech nique notamment un atelier technique tripartite R SULTATS DE L ORGANISATION en vue du renforcement de la capacit des man dants de mettre au point et d ex cuter des pro grammes de partage du travail efficaces Des actions men es en rapport avec le dossier d in formation sur la protection de la maternit ont par ailleurs favoris les changes d id es entre les r gions comme la session sp ciale consa cr e la politique salariale qui s est tenue pen dant la R union r gionale des Am riques Santiago au cours de laquelle un minent sp cialiste des questions salariales de Chine a fait part des e
58. de mettre en uvre le Pacte mondial pour l emploi Sur les six pays qui ont d clar avoir progress dans l am lioration de leurs services statistiques cinq l Argentine le Br sil l Indon sie les Philippines et l Uru guay ont signal avoir mis au point des indi cateurs de travail d cent 364 Dans tous les cas le BIT a aid les organisa 365 tions d employeurs et de travailleurs 4 prendre une part active dans la r orientation de la poli tique g n rale En Afrique du Sud ces parte naires sociaux ont apport des contributions techniques la Nouvelle strat gie de crois sance en Indon sie ils ont particip l labo ration du Pacte national pour l emploi Dans la R publique Unie de Tanzanie les mandants tri partites ont t inclus dans la structure de gou vernance du premier pays pilote pour le Plan d aide au d veloppement des Nations Unies En outre cing institutions multilat rales le FMI la Commission europ enne le PNUD l Organisation des Nations Unies pour Pali mentation et l agriculture FAO et l Union postale universelle UPU ont pris d im portantes mesures pour int grer le travail d cent dans leurs politiques ou programmes 103 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL indicateur 19 2 Ces mesures ont t adop t es dans le cadre d initiatives conjointes avec POIT et ou de la mise en ceuvre des Outils pour l int gration de l emploi et du travail d cent ado
59. demand au BIT de fournir une assistance technique dans des domaines qui avaient pos de s rieux pro bl mes dans la d finition des grandes lignes VUE D ENSEMBLE d action Le BIT et le minist re ont donc organis conjointement en 2010 11 une s rie d ateliers tripartites avec des experts locaux des milieux universitaires Ces ateliers ont t ax s sur les points suivants 1 la port e struc ture principale et les l ments cl s d une ven tuelle nouvelle r glementation sur les salaires 2 les fa ons d am liorer le syst me actuel de salaire minimum sur le plan tant de l effica cit que de la coordination interr gionale et 3 les moyens de cr er des environnements favorables 4 la n gociation collective Afin de faciliter ces d bats le BIT et le minist re des Ressources humaines et de la S curit sociale ont commandit un certain nombre d tudes dont les principales conclusions ont t pr sent es et examin es aux ateliers tripartites Le BIT a soumis au minist re une s rie de notes r sumant les ateliers et formulant des recom mandations l intention du gouvernement Un r seau de chercheurs a t cr avec pour mission de mieux guider l action men e Partenariats 72 Le BIT a fourni une assistance technique financ e par diverses sources notamment des fonds de la coop ration technique financ s par le budget ordinaire et le CSBO L affectation en temps voulu des ressou
60. des concepts relevant de la protection sociale en mati re de sant r sultat 5 e P laboration d un mat riel p dagogique sur la convention n 188 sur le travail dans la p che 2007 qui contient un l ment relatif la s curit sociale r sultat 13 e la production de donn es d analyse sur le rdle du dialogue social dans la mise en uvre de r formes durables des syst mes de s curit sociale afin d clairer les proc dures d cisionnelles au plan national r sultat 12 Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 170 La promotion de l galit entre hommes et femmes et de la non discrimination a continu occuper une place pr pond rante dans les 171 R SULTATS DE L ORGANISATION conseils techniques dispens s par le BIT pour la mise en uvre des politiques d extension de la couverture sociale et de celles qui ont trait au socle de protection sociale L objectif de ces politiques tait d tendre la couverture sociale aux populations exclues en priorit aux femmes et aux personnes les plus vuln rables Cambodge Inde Mozambique N pal et Togo Les efforts d ploy s par le Bureau pour am liorer la base de donn es statistiques sur la s curit sociale ont t centr s sur la collecte et l analyse de donn es ventil es par sexe Ces th mes ont trouv un cho dans la r solu tion adopt e par la Conf rence concernant la discussion r currente sur la protection so
61. dialogue coop ratif avec les organes de contr le et une surveillance cibl e de la part du Bureau La strat gie pour 2012 13 aura pour but de mieux garantir l engagement indispensable des mandants en identifiant clairement d s le d part les besoins et les difficult s surmonter e L exp rience a montr que le secteur des ZFE pose des probl mes particuliers qu on ne saurait r soudre de mani re simpliste Comme indiqu dans l valuation mi par cours du projet de coop ration technique sur la libert syndicale dans les ZFE o il est recommand qu il soit prolong pour une deuxi me phase il existe une grande marge de man uvre pour un renforcement des capacit s une consolidation des r sultats obtenus ce jour dans les pays pilotes et une application des strat gies dans d autres pays Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 4597 634 14600000 s 0 19197634 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 4499777 7200291 826 203 12526271 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 17 millions de dollars E U R alisations 317 Gr ce au soutien du BIT huit Etats Membres ont pu sensiblement progresser dans la mise en uvre de politiques programmes ou actions sp cifiques visant liminer le travail forc Toutefois POIT aurait lieu d intensifier son
62. disponibles du Bureau sur les priorit s arr t es et d optimiser les modes de collaboration l chelle de la structure administrative LOIT a mobilis et engag des ressources au titre de toutes les sources de financement afin de r aliser d importants progr s au titre de chacun des 19 r sultats Les besoins identifi s par les mandants des pays des r gions et au niveau mondial ont t recens s de mani re plus d taill e et dans le cadre de nouvelles consultations Les comp tences et les res sources financi res disponibles ont t align es sur les r sultats escompt s ce qui a permis une utilisation plus efficace de l ensemble des ressources Dans le cadre de la coop ration technique financ e par des ressources extra budg taires plusieurs donateurs sont pass s du financement de projets l appui aux 19 r sul tats D autres ont fourni d importantes res sources non affect es par l interm diaire du 17 18 19 Compte suppl mentaire du budget ordinaire CSBO La plus grande souplesse des res sources du CSBO s est av r e tre un facteur d cisif pour mieux financer les objectifs prio ritaires des pays Des r alisations d montrables et mesurables pour les 19 r sultats Des r sultats ont t obtenus pour tous les indicateurs tableau 1 Ces r sultats refl tent un large quilibre entre les objectifs strat giques et les r gions compte tenu des diff rents contextes
63. du Caucase du Sud De m me avec l aide du BIT la Conf d ration des syndicats d Arm nie a cr des centres de migration qui prodiguent des conseils aux travailleurs migrants dans plus de 25 r gions du pays Lappui apport par le BIT diverses com munaut s conomiques r gionales telles que la Communaut de l Afrique orientale la Communaut de d veloppement de l Afrique australe et la Communaut d Etats ind pen dants a contribu au renforcement des capa cit s institutionnelles des entit s charg es d laborer des instruments juridiques propres am liorer la protection sociale des travail leurs migrants et de leurs familles Avec l aide du BIT la Commission de l Association des nations de l Asie du Sud Est ASEAN a am lior la coop ration bilat rale et multilat rale et fait avancer la mise en ceuvre de la D claration de PASEAN sur la promotion et la protection des droits des travailleurs migrants Le Centre de Turin a continu de jouer un r le de partenaire strat gique pour la fourniture de capacit s de d veloppement En plus des cours classiques sur les migrations de main d uvre l Acad mie sur les migrations de main d uvre Labour Migration Academy a t lanc e en juillet 2011 Cette acad mie organis e dans le cadre d une collaboration strat gique avec d autres institutions des Nations Unies a une approche pluridisciplinaire ciblant un vaste groupe de participa
64. e ou de la s curit sociale Le nou veau dossier d information sur la protection de la maternit a t utilis dans plusieurs pays pour renforcer dans ce domaine la capacit des mandants de POTT sur le lieu de travail En R publique Unie de Tanzanie une stra t gie conjuguant campagne de sensibilisation nant les l gislations nationales du travail appli cables aux travailleurs domestiques dans le cadre du suivi de la nouvelle convention n 189 et formation en mati re de protection de la maternit a permis de renforcer la capacit des trois groupes de mandants Au Cambodge en Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique Am riques Etats Asie Europe Asie total arabes Pacifique centrale 5 1 Nombre d Etats Membres o les mandants 5 Etats 6 Etats R publique Br sil Liban tripartites avec l appui du BIT adoptent des Membres Membres Unie de Costa Rica politiques ou mettent en uvre des strat gies Tanzanie R publique propres promouvoir des conditions de travail dominicaine meilleures ou plus quitables notamment pour Paraguay les travailleurs les plus vuln rables 5 2 Nombre d Etats Membres qui avec l appui du BIT 3 Etats 3 Etats Chine renforcent leurs capacit s institutionnelles pour Membres Membres Mongolie mettre en uvre des politiques salariales saines Philippines Chine aux Philippines et en Zambie l adapta tion du dossier d information aux condition
65. es alors que le produit int rieur brut r el augmentait de 3 8 pour cent par an Les in galit s de revenus EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 et les carts entre salaires et productivit com mencent se creuser Politique gouvernementale 64 A la fin de 2009 le gouvernement et les par tenaires sociaux ont d cid de r viser le m ca nisme d ajustement du salaire minimum Le Conseil du salaire minimum a lanc le pro cessus de n gociation avec l appui des man dants tripartites R sultats obtenus 65 Apr s pr s de deux ans de n gociations le Conseil du salaire minimum a adopt par consensus un nouveau m canisme d ajuste ment Cette d cision annonc e en octobre 2011 signifie que le salaire minimum tiendra d sormais compte de la croissance cono mique et non plus seulement de l inflation De ce fait les salaires des travailleurs refl te ront toute augmentation de la richesse globale Une autre innovation est la prise en compte du taux d inflation pr vu et non plus du taux d inflation pass Le conseil a galement d cid de simplifier les cat gories de salaire minimum afin de rationaliser le syst me Action du BIT 66 Le BIT dispense des formations et fournit une aide technique aux mandants tripartites depuis le d but du processus En 2009 les responsables d un projet de POIT concernant le dialogue social ont entam un exercice de renforce ment des capacit s avec le
66. et des administrations de district pour appuyer I ini tiative prise par le minist re de l Int rieur dans le cadre du plan d action national Partenariats 106 Le BIT travaille troitement avec le gouverne ment indon sien les partenaires sociaux et les autorit s locales Le programme a t financ par le gouvernement des Etats Unis et le gou vernement des Pays Bas M Action mondiale pour la ratification et la mise en ceuvre effective de la convention du travail maritime 2006 MLC 2006 Enonc du probl me 107 La convention du travail maritime de 2006 regroupe 37 conventions et recommandations adopt es par la Conf rence internationale du Travail depuis 1920 sur les conditions de tra vail et de vie des gens de mer Elle exige que le contenu de toutes les conventions pr c dentes soit respect Pour entrer en vigueur elle doit tre ratifi e par au moins 30 Etats Membres repr sentant au moins 33 pour cent de la jauge brute de la flotte marchande mondiale Politique gouvernementale 108 Quatre vingt cinq pays qui ont assist aux r unions de OIT en 2010 11 se sont d clar s favorables l entr e en vigueur rapide et la mise en uvre effective de la convention R sultats obtenus 109 Au mois de d cembre 2011 22 Etats Membres avaient ratifi la MLC 2006 dont 17 au cours de la p riode biennale ce qui repr sente plus de 56 pour cent de la jauge brute VUE D ENSEMBLE de la flot
67. et le Malawi Dans de nombreux pays des conseils sur la politique suivre et un appui ont t donn s aux mandants en ce qui concerne la promotion des entreprises durables R sultat 1 118 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Toutes ces r alisations se sont caract ris es essen tiellement par une meilleure compr hension de Pimpact des diff rentes politiques sur l emploi productif et le travail d cent et ont donc fait ressortir la n cessit de mieux int grer les objec tifs de l emploi dans les politiques conomique commerciale sectorielle et de d veloppement Pour parvenir a cette plus grande int gration il sera essentiel d largir la base de connais sances et d am liorer les outils analytiques Davantage de femmes et d hommes b n ficient d un emploi productif et de possibilit s de travail et de revenus d cents Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 71197 582 80 300 000 s 0 151497 582 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 69682191 105 121 344 4712573 179516 108 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 30 millions de dollars E U R alisations 119 Gr ce l appui du BIT 29 Etats Membres au total ont pu introduire des r formes stra t giques et r glementaires ou prendre des mesures visant am liorer l acc s des pe
68. et les programmes Membres Membres Gabon Jordanie N pal Viet Herz govine nationaux sectoriels ou locaux dans leurs Malawi Nam cadres de d veloppement Maurice 1 2 Nombre d Etats Membres dans lesquels 9 Etats 1 Etat Indon sie avec l appui du BIT les autorit s publiques Membres Membre nationales adoptent des politiques de financement solidaire qui encouragent les emplois d cents et les services en faveur des travailleurs pauvres par le biais d institutions financi res locales 1 3 Nombre d Etats Membres qui avec l appui 5 Etats 4 Etats Egypte Indon sie du BIT mettent en place ou renforcent des Membres Membres Erythr e syst mes d information et d analyse relatifs Soudan aux march s du travail et diffusent des informations sur l volution du march du travail national 1 4 Nombre d Etats Membres qui avec l appui 7 Etats 8 Etats Burundi Ha ti Iraq Liban Pakistan du BIT int grent la promotion de l emploi Membres Membres R publique Philippines productif et des possibilit s de travail et d mocratique de revenus d cents dans leurs mesures de du Congo r duction des risques li s des catastrophes Somalie de relance de l conomie et dans le cadre de leurs programmes de pr vention des conflits de reconstruction et de relance de l conomie 1 5 Nombre d Etats Membres qui avec l appui 5 Etats 6 Etats Afrique du Paraguay Cambodge du BIT montrent qu il est de plus en plus Membres Membres Sud L
69. fondamentales du travail dans tous les domaines Les r gles de s curit et de sant au travail sont galement mieux res pect es particuli rement en ce qui concerne les pi ces d identit et la protection des jeunes travailleurs am lioration de 25 pour cent la discrimination l gard des femmes am lio ration de 25 pour cent et les indicateurs de s curit et de sant au travail am lioration de 33 pour cent Action du BIT 94 Le programme Better Work permet au BIT d valuer le respect des normes du travail dans les usines textiles et d offrir des services consultatifs et des services de formation aux fins d une am lioration constante Les m ca nismes d un dialogue social actif ont t tablis dans des usines participantes dans le cadre de comit s regroupant les travailleurs et la direc tion pour am liorer la coop ration sur le lieu de travail et s attaquer aux probl mes pos s par le non respect des normes En partenariat avec le syndicat national le programme Better Work a aussi aid am liorer la repr sentation directe des travailleurs dans les syndicats par ticipant au programme Partenariats 95 Le programme Better Work est un partenariat entre POIT et la Soci t financi re internatio nale A ce titre il associe l avantage comp titif de POIT en mati re de normes internationales du travail et le savoir faire de la Soci t finan ci re internationale pour ce qui est d
70. fondamentaux des plans d action ont t lanc s et sont en cours d ex cution pour la convention du travail maritime 2006 MLC 2006 les conventions relatives la gouvernance les instruments sur la SST et ceux sur le travail dans la p che Le fonctionnement la transparence et l effica cit du syst me de contr le ont t am lior s par le biais d une s rie de mesures qui ont consist notamment rationaliser les obliga tions en mati re de pr sentation de rapports Le travail des organes de contr le et l assistance technique apport e aux pays pour les activit s du suivi ont t int gr s d une mani re plus syst matique Dans son rapport de 2011 la commission d experts a voqu la n cessit d apporter une aide technique dans 60 cas La Commission de la Conf rence y a fait r f rence dans 20 cas en 2010 et dans 22 cas en 2011 En cons quence l assistance technique apport e par le Bureau a t renforc e notam ment par le biais d un certain nombre de projets financ s par des ressources extrabud g taires Pour veiller ce que les normes soient maintenues jour et restent pertinentes pour 87 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL le monde du travail le BIT a en outre engag des consultations tripartites sur l opportunit de mettre en place un m canisme d examen des normes 306 Dans le cadre de l am lioration de la strat gie en mati re de connaissances le Bureau a
71. forc que la traite d tres humains En 2012 13 le BIT devrait la borer des principes directeurs pour orienter les politiques nationales de lutte contre le travail forc afin de faciliter ce processus R sultat 16 R SULTATS DE L ORGANISATION Pour r soudre des questions aussi sensibles il est essentiel de nouer des partenariats Le BIT a d montr avec succ s qu il peut rassembler les diverses parties prenantes y compris les partenaires sociaux les orga nisations internationales et les ONG Au cours de ces derni res ann es de nouveaux partenaires potentiels sont apparus notam ment des m dias et des soci t s priv es Le BIT devra se positionner de mani re strat gique dans ce nouvel environnement Le travail des enfants est limin et la priorit est donn e l radication de ses pires formes Budget Montant estimatif des d penses extrabudg taires Budget ordinaire 15699236 118 700 000 D penses Montant Total Budget ordinaire D penses CSBO Total estimatif extrabudg taires du CSBO S 0 134 399 236 15 365089 82 448 047 1428330 99241466 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 17 millions de dollars E U R alisations 327 Lappui du BIT a galement permis aux man 326 Avec l appui du BIT des mandants de 51 Etats Membres et un territoire chiffre sup rieur de 25 pour cent la cible fix e pour la p riode bienn
72. formes destin es faci liter la formalisation des activit s informelles 123 124 R SULTATS DE L ORGANISATION indicateur 1 6 De plus des progr s ont t r alis s dans des domaines sp cifiques tels que comptabilis s au titre d autres indicateurs de r sultats portant notamment sur l extension de la s curit sociale ou l administration et l ins pection du travail Si la cible fix e pour la p riode biennale concer nant les travaux sur les politiques financi res sociales nationales n a t atteinte qu en partie c est principalement du fait que les crit res de mesure ax s sur les r formes financi res op r es par les autorit s nationales telles que les banques centrales se sont r v l s irr alistes et n ont pas permis de mesurer les r sultats pou vant tre obtenus avec l appui du BIT Ces cri t res ont t r vis s pour 2012 13 Des progr s ont n anmoins t accomplis dans la promo tion d interventions financi res qui favorisent le travail d cent et les services pour les tra vailleurs pauvres dans le cadre d une protec tion sociale plus large ou de strat gies li es la main d uvre Au Mali par exemple le Bureau a appuy la mise en place titre exp rimental d un nouveau r gime mutuel de sant qui sest inscrit dans la strat gie natio nale visant assurer la couverture maladie universelle Vu les r sultats obtenus pendant la p riode biennale e
73. il dispense dans ce domaine Des discussions nationales tripar tites ont eu lieu dans des pays comme l Ar m nie l Inde l ex R publique yougoslave de Mac doine l Ukraine et l Uruguay pour favoriser une participation plus quilibr e et encourager les mandants a tenir compte des questions d galit dans leur programme de dialogue social La convention collective conclue dans le secteur du textile et de l ha billement Madagascar s est r v l e particu li rement importante pour la promotion de l galit entre hommes et femmes compte tenu de la pr dominance des travailleuses dans ce secteur Renforcement des capacit s des mandants 284 La pierre angulaire de la strat gie visant ren forcer la capacit des mandants a t l lar gissement de la base de connaissances sur les relations professionnelles Le Bureau a mis au point la base m thodologique d une enqu te internationale sur les effectifs syndi caux et le taux de syndicalisation ainsi que sur la couverture de n gociation collective DIALOGUE DATA Par ailleurs il a mis jour et largi la base de donn es sur la syn dicalisation UNIONS et labor des outils suppl mentaires pour soutenir la collecte de 81 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 285 286 82 ces donn es au niveau national Les donn es provenant de l enqu te et de la base ont t mises la disposition des mandants et ont t demand es par
74. introduit dans le programme et budget pour 2012 13 La ges tion des risques a t progressivement int gr e aux proc dures tablies au dispositif de s cu rit du personnel aux op rations d achat aux technologies de l information aux services financiers aux polices d assurance et la v ri fication des comptes Le Bureau continuera de s inspirer des enseignements tir s de la gestion des risques et tendra l identification et la ges tion des risques tous les secteurs de gestion pertinents y compris la gestion ax e sur les r sultats afin de g rer efficacement les princi paux risques inh rents l ensemble des op ra tions du Bureau Organes de gouvernance 443 En ce qui concerne la r forme du Conseil d ad ministration la principale le on retenir est qu une relation de confiance entre les man dants et le Bureau et entre les partenaires eux m mes ainsi qu un r le actif mais neutre du Bureau sont essentiels au succ s de toute APPUI L EX CUTION ET LA GOUVERNANCE r forme de gouvernance Cette approche s ap pliquera la prochaine phase de la r forme qui consistera essentiellement revoir le mode de fonctionnement de la Conf rence interna tionale du Travail et des r unions r gionales 444 Depuis 2009 le Bureau se livre aux plans interne et externe un bilan de chaque session de la Conf rence internationale du Travail afin de tirer pleinement parti des le ons
75. la base de connais sances de l initiative de POIT en faveur des Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique Am riques Etats arabes Asie Europe Asie total Pacifique centrale 2 1 Nombre d Etats Membres qui 8 Etats 7 Etats Soudan Barbade Iraq Liban Bangladesh avec l appui du BIT int grent le Membres Membres Zimbabwe Mexique d veloppement des comp tences dont 3en dont2en dans les strat gies de d veloppement Afrique Afrique sectorielles ou nationales 2 2 Nombre d Etats Membres qui avec 8 Etats 5 Etats B nin Burkina Sri Lanka l appui du BIT rendent les formations Membres Membres Faso Egypte Timor Leste pertinentes plus facilement accessibles dont4en dont3en aux communaut s rurales Afrique Afrique 2 3 Nombre d Etats Membres qui avec 7 Etats 2 Etats Zambie Arm nie appui du BIT rendent les formations Membres Membres pertinentes plus facilement accessibles aux personnes handicap es 2 4 Nombre d Etats Membres qui avec 5 Etats 1 Etats Egypte Soudan Argentine Liban Cambodge appui du BIT renforcent leurs services Membres Membres P rou R publique de l emploi pour r aliser les objectifs dont2en dont2en d mocra strat giques en mati re d emploi Afrique Afrique tique popu laire lao 2 5 Nombre d Etats Membres qui 15 Etats 14 Etats Kenya Argentine Indon sie Albanie avec l appui du BIT laborent et Membres Membres R publique Costa Rica N pal Serbie mett
76. la commission d experts a relev des cas de progr s Sri Lanka o le nombre d inspectrices du travail a t port 154 soit 30 pour cent de la totalit du personnel et Saint Marin o le gouvernement a promulgu une nouvelle loi portant interdiction formelle de licencier pour des raisons li es la grossesse ou l allaitement La commission d experts a examin l impact de la crise conomique sur la question de l galit entre hommes et femmes dans le cadre d une s rie de conventions Dix ratifications de conventions relatives la parit entre les sexes ont eu lieu au cours de l exercice biennal la plupart avec l aide du BIT 355 connaissances et les comp tences n cessaires pour pouvoir se r f rer aux normes internatio nales du travail et aux m canismes de contr le de POIT dans le cadre de leur travail D autres activit s ont port sur lanalyse des carts l gis latifs l laboration d instruments juridiques et les actions de promotion et de sensibilisa tion En 2011 le BIT a cr l Acad mie du travail maritime dont le but est de dispenser une formation compl te sur la MLC 2006 Cette formation comprend quatre cours sp cialis s intention des inspecteurs du travail maritime des conseils juridiques des gouver nements des organisations de gens de mer et du secteur des transports maritimes Les activit s de renforcement des capacit s ont t particuli rement im
77. les chos recueillis aupr s des mandants ont montr que les approches sectorielles favo risent la collaboration entre les partenaires sociaux les formateurs et les adminis trations publiques et permettent ainsi de r duire l inad quation des comp tences et d am liorer la qualit de la formation Le d veloppement des conseils sectoriels des comp tences constituera un domaine d in tervention important pour la poursuite de la strat gie L exercice d valuation comparative qui a marqu le d but de la strat gie du BIT pour l insertion des personnes handicap es en 2010 a mis en lumi re les voies pou vant assurer une meilleure prise en compte des aspects relatifs au handicap dans les tra vaux sur l emploi l entreprise et le d velop pement des comp tences D but 2012 un rapport de suivi sera publi sur les progr s accomplis dans ces domaines et servira de base l tablissement des plans de travail pour la p riode biennale Conform ment aux recommandations formul es l issue de l valuation ind pendante de la strat gie de POIT visant accro tre la capacit des Etats Membres d laborer des politiques et des programmes ax s sur l emploi des jeunes qui a t exa min e par le Conseil d administration en novembre 2009 les priorit s fix es pour lavenir sont notamment les suivantes per fectionner la base de connaissances sur l emploi des jeunes notamment en ce qui concern
78. les cibles fix es pour 2012 13 de trois neuf Etats Membres pour l indicateur 4 2 Liens avec d autres r sultats 169 La crise conomique mondiale a conduit les mandants faire de plus en plus appel au BIT en vue d obtenir des services complets En appliquant des m thodes de travail plus coop ratives le Bureau a intensifi ses efforts pour fournir des services int gr s et de qualit couvrant de multiples domaines de l Agenda du travail d cent Des conseils sur l laboration de politiques en mati re demploi et de protec tion sociale ont t dispens s dans le cadre du suivi du Pacte mondial pour l emploi notam ment la Bulgarie El Salvador l Indo n sie la Jordanie et Ha ti pour r pondre la catastrophe qui a frapp ce pays Lun des projets qui m ritent d tre cit s en exemple est un projet couvrant trois pays le Burkina Faso le Cambodge et le Honduras dans le cadre duquel le Bureau en collaboration avec la Commission europ enne concourt l la boration de strat gies nationales coh rentes en mati re d emploi et de protection sociale pour cr er des emplois d cents en plus grand nombre tout en assurant une protection sociale durable r sultats 1 et 19 Les activit s recouvraient un ensemble de r sultats et ont abouti e l laboration d un outil de protection maternelle pour permettre l acc s des soins maternels de meilleure qualit int grant
79. les d lais voulus Ainsi pendant la p riode biennale l accroissement de la masse critique r sultant de la cr ation des quatre quipes d appui technique au tra vail d cent EAT en Afrique a contribu de mani re positive l laboration et l appro bation dans cette r gion de 21 programmes par pays de promotion du travail d cent dont plusieurs ont t approuv s au niveau minis t riel national La consolidation des EAT un certain nombre de domaines techniques tant couverts par plusieurs sp cialistes et ou des sp cialistes bas s en diverses localisations s est traduite en g n ral par un d ploiement la fois plus souple et plus efficace de l expertise du BIT En Am rique latine cet effort a t confort par la mise en commun de ressources dans un fonds sp cial permettant aux sp cia listes techniques d envoyer des missions d aide dans les sous r gions Une collaboration mul tidisciplinaire plus troite associant l expertise technique du si ge des EAT et des projets de coop ration technique a t la base de l aide du BIT l ex cution des programmes par pays en Asie par exemple en Afghanistan au N pal et au Pakistan 407 La participation du BIT la r forme des 408 Nations Unies a galement t plus large et plus efficace en particulier dans le cadre de l ex cution de programmes uniques des Nations Unies par exemple en Afrique o cela a t tr s utile
80. offre et les interventions globales ax es sur la demande et sur de nouvelles indications analytiques sur les politiques macro conomique commerciale industrielle de l investissement et de l emploi Cette approche a t appliqu e dans un contexte mondial et r gional tr s diff renci certains pays demandant un appui qui leur permette de prendre des mesures pour faire face la crise dans le contexte du Pacte mon dial pour l emploi et d autres r clamant un soutien plus large dans le contexte de taux de croissance plus favorables Le d nomina teur commun tait des services consultatifs fond s sur des donn es empiriques montrant quelles politiques sont efficaces et dans quels contextes Parmi les activit s visant promouvoir des politiques de haut niveau figuraient des com munications faites au Conseil d adminis tration et la Conf rence internationale du 116 117 Travail sur les r ponses la crise ainsi qu la quatri me Conf rence des Nations Unies sur les pays les moins avanc s qui s est tenue Istanbul mai 2011 et la R union r gionale africaine octobre 2011 des travaux pour le G20 sur une strat gie de formation juin 2010 et des notes d orientation pour les r unions des ministres du Travail et de Emploi du G20 en avril 2010 et septembre 2011 enfin des textes pr sent s au Groupe de travail sur le d velop pement du G20 LOIT a ceuvr troitement avec le Programme
81. par le Fonds pour la r alisation des OMD la participation des populations indig nes et des communaut s rurales a t assur e au moyen de m thodes et d outils participatifs de Orga nisation appliqu s l chelon local qui favo risent le recours 4 des techniques appropri es haute intensit de main d uvre Honduras Nicaragua Panama Paraguay Renforcement des capacit s des mandants 128 Le Bureau a renforc les bases th oriques et empiriques de ce r sultat au moyen surtout de statistiques actualis es et d une analyse de l impact de la crise conomique sur l emploi et le march du travail Il sagit notamment d estimations et d analyses des tendances mon diales de l emploi y compris pour les femmes les jeunes les travailleurs pauvres et leur vul n rabilit d une analyse des institutions du march du travail dans les pays mergents et d estimations du rapport entre croissance et emploi dans les pays du G20 et les conomies en d veloppement Ces donn es et ces ana lyses ont contribu aux d bats d orientation mondiaux qui ont eu lieu au plus haut niveau 129 130 R SULTATS DE L ORGANISATION politique particuli rement dans le cadre des r unions du G20 et d autres grands som mets et conf rences des Nations Unies dans les domaines conomique et social Elles ont galement orient les conseils pratiques et les services consultatifs que POIT a fournis aux Etats Memb
82. permanence la m thodologie de mise en uvre la strat gie de gestion du change ment les modalit s de formation et autres pro c dures appliqu es pendant le d ploiement du syst me L examen des processus m tier s est aussi r v l efficace pour pr parer le personnel des bureaux ext rieurs Vutilisation d IRIS 397 398 399 ITCOM a t r organis en consultation avec le personnel pour rendre plus efficace la four niture des services informatiques Une struc ture de gouvernance informatique r vis e a t mise en place pour am liorer la prise de d ci sions et la responsabilisation en mati re d in vestissement informatique Lune des fonctions principales de la gouvernance dans le domaine des technologies de information a t la cr a tion d un bureau de gestion de projet charg de standardiser et d introduire des proc dures permettant de r aliser des conomies en vi tant la r p tition des t ches dans l ex cution des projets Ce bureau jouera un r le cen tral dans la gouvernance des technologies de l information en calculant le co t total d ap propriation des investissements propos s en effectuant une analyse de rentabilit et en for mulant des recommandations sur le choix des projets devant tre entrepris ainsi qu en infor mant les responsables hi rarchiques de l tat d avancement des projets en cours d ex cution et des risques encourus ITCOM a collab
83. plans et cadres nationaux de d veloppement et la promotion de la coh rence des politiques et de la consultation tripartite dans les pays Les efforts visant am liorer la capacit des pays mesurer le travail d cent par une meil leure collecte des statistiques et la mise au point d indicateurs ont n cessit une synergie avec les activit s relatives au d veloppement des comp tences aux entreprises durables aux conditions de travail au dialogue social et aux relations professionnelles au travail des enfants et la non discrimination au travail r sul tats 2 3 5 12 16 et 17 et ont renforc ces activit s L laboration de statistiques et d ana lyses sectorielles sur la crise et d une m tho dologie permettant de renforcer la dimension sectorielle des profils par pays concernant le travail d cent a contribu l application de la strat gie en mati re de travail d cent dans les secteurs conomiques r sultat 13 R SULTATS DE L ORGANISATION Travail juin 2011 pr sentaient des donn es statistiques sur les in galit s entre hommes et femmes en mati re demploi de salaires et li es d autres indicateurs du march du tra vail Il est int ressant de noter ce sujet qu il existe d sormais davantage de statistiques ven til es par sexe et par groupe d ge Le lance ment de la base de donn es sur les indicateurs court terme du march du travail a facilit l acc s des donn es act
84. portance d un contr le efficace du travail des enfants ne se limitant pas des mesures modestes li es un projet donn Plusieurs pays ont maintenu voire renforc l appui la lutte contre le travail des enfants en met tant en place au plan local des m canismes de contr le efficaces d pendant directement des institutions nationales Ces deux enseignements devraient encourager POIT veiller dans ses activit s futures cr er des liens entre les grandes priorit s nationales et les projets portant plus particuli rement sur le travail des enfants R sultat 17 R SULTATS DE L ORGANISATION La discrimination dans l emploi et la profession est limin e Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 6728244 7000 000 s 0 13728244 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 6585 038 7662332 363179 14610 549 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 17 mi R alisations 339 Au cours de la p riode 2010 11 l aide du BIT a permis huit Etats Membres et un terri toire de prendre d importantes mesures pour faire progresser l galit au travail telle quelle est mesur e sur la base de l indicateur 17 1 340 La multiplication l chelle mondiale de lois et d initiatives institutionnelles relatives l galit qui sont largement inspir es des ins
85. pour mobiliser des res sources qui ont permis d am liorer l ex cu tion des programmes par pays de promotion du travail d cent En Albanie plusieurs l ments de l Agenda du travail d cent ont t inclus dans le programme unique des Nations Unies pour 2012 2016 Gr ce sa participa tion active au groupe d entraide Peers sup port group le bras technique dans la r gion des Etats arabes le Bureau a apport une forte contribution technique tous les bilans communs des pays PNUAD r alis s pendant l exercice biennal contribuant ainsi la fonc tion de soutien et d assurance de la qualit du Groupe r gional des Nations Unies pour le d veloppement L introduction en 2010 de la planification du travail ax e sur les r sultats s est r v l e un outil de gestion pr cieux pour orienter lob tention de r sultats Le BIT a pu ainsi concen trer sur des priorit s communes les ressources APPUI L EX CUTION ET LA GOUVERNANCE allou es pour l ensemble des programmes techniques au si ge et dans les r gions Cela a aussi favoris l utilisation de m thodes de tra vail ax es sur la collaboration dans l ensemble du Bureau Enseignements et perspectives Ressources humaines 409 Des syst mes plus efficaces assist s par infor 410 411 matique de gestion des ressources humaines et d administration des op rations y relatives permettront non seulement de garantir de meilleurs
86. que parmi les jeunes b n ficiaires qui tra vaillent 85 pour cent ont trouv un emploi plein temps plus de la moiti d entre eux travaillent dans l entreprise qui les a form s 57 pour cent et la plupart mettent en applica tion les qualifications qu ils ont acquises sur le tas 62 pour cent Les salaires des participants au programme sont de 10 20 pour cent plus lev s que le salaire minimum l gal Action du BIT 50 Le BIT a collabor avec les minist res de l Eco nomie et du D veloppement r gional du Travail et de la Politique sociale ainsi qu avec les partenaires sociaux l laboration et la mise en uvre de la Politique et du Plan d ac tion pour l emploi des jeunes la cr ation du Fonds pour l emploi des jeunes la d finition sur la base de donn es factuelles d objectifs et de cibles sp cifiques pour l emploi des jeunes l int gration des services du march du tra vail et des migrations et des services sociaux et au renforcement de la capacit des institutions du march du travail de concevoir de suivre et valuer les programmes ciblant l emploi des jeunes ainsi que de g rer le fonds Partenariats 51 22 Ces r alisations ont b n fici de l appui du Programme pour l emploi et la migration des jeunes qui est cofinanc par le Fonds pour la r alisation des OMD 6 1 millions de dol lars E U et par le gouvernement de la Serbie 1 9 million d
87. que les mandants de l OIT et les autres parties pre nantes s engagent sur le long terme e Le BIT devrait agir plus en amont et aider les Etats Membres recueillir des donn es ventil es par sexe sur le travail forc Sans une valuation empirique fiable du pro bl me du travail forc les solutions appor t es risquent d tre d cevantes e Le nombre de poursuites engag es contre les personnes s tant rendues coupables de recourir au travail forc n a pas sensiblement augment en 2010 11 alors que le nombre de victimes non identifi es demeure tr s lev Il est difficile d engager des poursuites dans les cas de travail forc pendant le pro chain exercice biennal et il faudra conti nuer soutenir les agences charg es de faire respecter la loi dans ce domaine et notam ment les inspecteurs du travail pour les aider adapter leurs mandats et renforcer leurs capacit s Le Bureau proc de actuel lement l laboration des outils n cessaires cet effet Des enseignements peuvent tre tir s des exp riences men es au Br sil o les inspecteurs du travail et la police colla borent dans le cadre d une unit conjointe de lutte contre le travail forc e Davantage d efforts doivent tre consentis pour soutenir la coordination interminis t rielle au niveau national et pour laborer un cadre strat gique coh rent permettant de sanctionner les infractions concernant aussi bien le travail
88. r forme de la l gislation du travail Le BIT a mis au point de nouveaux outils d assistance dans ces domaines notamment un instru ment d auto valuation destin aux minist res du travail qui permet d valuer l efficacit du syst me d administration du travail d un pays La tendance qui se d gage des travaux de recherche et d assistance technique du BIT concernant la promotion de la recommanda tion n 198 sur la relation de travail 2006 est que les juges les responsables politiques les partenaires sociaux et les organisations internationales ont de plus en plus souvent recours aux orientations propos es dans la recommandation pour d terminer lexis tence d une relation d emploi Par exemple suite aux conseils donn s par le BIT un groupe de consultation juridique l OCDE a ajout un renvoi a la recommandation n 198 dans la version mise jour de 2011 de ses Principes directeurs a l intention des entreprises multinationales Enseignements et perspectives 277 Les principaux enseignements ont t tir s de la discussion g n rale sur l administration et inspection du travail qui s est tenue la session de 2011 de la Conf rence internatio nale du Travail et des informations recueil lies aupr s des autorit s gouvernementales et des partenaires sociaux pendant l ex cution du programme en 2010 11 Ils peuvent se r sumer ainsi e D importantes lacunes en mati re de connaissances dim
89. recommandations de laudit interne a permis d am liorer tr s nettement le temps moyen requis pour soumettre des rapports complets d ex cution correspondant aux mandats et fonctions ayant fait l objet de cet audit par y rapport aux exercices pr c dents De m me la qualit des rapports d ex cution vest aussi progressivement am lior e En 2011 le Bureau de l audit interne et du contr le LIAO a introduit un syst me d audit sp cialis de suivi afin de s assurer que des mesures ont t prises par la direction pour appliquer les recommandations de l audit interne Ce syst me permettra de s assurer de mani re ind pendante que des dispositions appropri es ont t prises pour r pondre aux recommandations de IAO Suite une valuation ind pendante de la fonc tion d valuation du BIT effectu e en 2011 une nouvelle strat gie d valuation fond e sur les r sultats a t formul e et approuv e par le Conseil d administration en mars 2011 Pour suivre l volution des politiques d valuation on a actualis et simplifi les directives officielles relatives l valuation ainsi que l ensemble des documents d orientation Le flux des informa tions fournies aux mandants et au personnel du BIT sur les enseignements tir s de l exp rience s est am lior avec l introduction d un bulletin d valuation trimestriel contenant les r sultats des valuations i eval flash news Les
90. riode biennale les travaux pr limi naires effectu s dans plusieurs pays devraient permettre au BIT de parvenir conform ment R SULTATS DE L ORGANISATION Indicateurs Cible R sultat Nombre total Afrique Am riques Etats Asie Europe Asie arabes Pacifique centrale 12 1 Nombre d Etats Membres qui avec 10 Etats 10 Etats Swaziland El Salvador Territoire Chine Arm nie l appui du BIT renforcent les institutions Membres Membreset Zimbabwe Grenade palestinien R publique ex R pu et les m canismes de dialogue 1 territoire Saint occup d mocra blique you social en conformit avec les normes Vincent tique popu goslave de internationales du travail et les laire lao Mac doine Grenadines Serbie 12 2 Nombre d Etats Membres qui avec 10 Etats 5 Etats Madagascar Indon sie Mont n gro l appui du BIT renforcent les dispositifs Membres Membres Viet Nam Serbie de n gociation collective et de r glement des conflits du travail conform ment aux normes internationales du travail et en consultation avec les partenaires sociaux au cadre strat gique pour 2010 2015 la situa tion qu il est pr vu d atteindre d ici 2015 dans laquelle au moins 30 Etats Membres doivent avoir renforc leurs institutions de dia logue social Liens avec d autres r sultats 282 La contribution du dialogue social aux r alisa tions au titre d autres r sultats a t renforc e Par exem
91. s appuiera sur une valuation portant sur l valuabilit du cadre de r sultats figurant dans le rapport d valuation annuel 2010 11 qui a t examin par le Conseil d adminis tration en novembre 2011 et est cens servir EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 la pr paration du prochain cadre strat gique Il faudrait encore d velopper les incitations au travail en quipe 429 Les donn es d exp rience ont aussi clairement d montr l interconnexion entre les progr s accomplis au titre de chaque strat gie de ges tion ax e sur les r sultats la mise en uvre rationnelle et efficace de chaque strat gie d pend en effet de plusieurs autres strat gies en m me temps qu elle contribue l efficacit de ces derni res Ainsi gr ce l initiative de recensement des comp tences et l organi sation d examens annuels d taill s des effec tifs couvrant l ensemble des unit s au si ge et dans les r gions le Bureau est d sormais mieux quip pour op rer en temps voulu un trans fert appropri de connaissances et red finir le profil des prochains postes pourvoir afin d acqu rir des comp tences dans les domaines des conseils et de la recherche pour lesquels il y a une demande de la part des mandants De m me la mise en uvre de nouvelles appli cations telles que le syst me de gestion des documents de gouvernance interne le syst me de gestion des documents du Conseil d a
92. sur les enfants qui travaillent dans le monde telles que publi es dans le rapport global de 2010 intitul Intensifier la lutte contre le travail des enfants font appara tre des diff rences consi d rables dans la situation respective des gar cons et des filles tant pour l astreinte au travail que pour les travaux dangereux Entre 2004 et 2008 le recul du travail des enfants a t plus marqu pour les filles que pour les gar ons Ce constat a d bouch sur des analyses et mesures ax es sur les facteurs tendant favoriser ou au contraire d courager l astreinte au travail des enfants filles ou gar ons Le BIT a labor des outils et m thodes notamment appli qu s au Bangladesh en Jordanie au Lib ria et au Togo en vue de l tablissement de sta tistiques ventil es par sexe sur les pires formes de travail des enfants telles que l exploitation sexuelle des fins commerciales la traite et le travail forc autant de domaines dans les quels la situation est tr s diff rente pour les garcons et pour les filles En application de la r solution concernant les statistiques sur le travail des enfants adopt e par la Conf rence internationale des statisticiens du travail en 2008 le BIT a labor une m thodologie et diffus les conclusions des tudes men es bien pour mesurer la r alit du travail domes tique effectu par des enfants dans le monde situation qui concerne principalement les filles
93. tents En Albanie en Indon sie et au P rou une assistance a t pr t e aux syndicats pour les aider adapter et ex cuter un programme de formation sur les droits au travail destin aux jeunes Le Centre de Turin a diversifi ses activit s de formation et augment leur port e pour mieux r pondre la demande Outre l Acad mie des comp tences lanc e en octobre 2011 les acti vit s de formation ont port sur l valuation de l impact des interventions en faveur de lem ploi des jeunes sur le domaine de l emploi des jeunes et sur l insertion des handicap es De plus un s minaire de formation professionnelle cibl a t organis l intention des pays des Cara bes et a notamment contribu la d fi nition de la strat gie nationale des ressources humaines pour 2011 2016 la Barbade Enseignements et perspectives 144 On trouvera ci dessous une synth se des prin 44 cipaux enseignements pouvant tre tir s de l ex cution du programme en 2010 11 et des conclusions de l valuation Le d veloppement de la base de connais sances a t fructueux comme en t moigne l augmentation des demandes de partici pation aux strat gies de d veloppement des connaissances l chelon bilat ral Allemagne Pays Bas et F d ration de Russie ou aux r seaux r gionaux Union europ enne et multilat raux G20 Groupe de travail interinstitutions pour l enseigne ment et la formation te
94. termination dont Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique Am riques Etats arabes Asie Europe Asie total Pacifique centrale 4 1 Nombre d Etats Membres qui 20 Etats 20 Etats B nin Costa Rica Bahre n Mongolie Espagne avec l appui du BIT am liorent Membres Membres Cameroun El Salvador Kowe t Vanuatu Estonie la base de connaissances et dont 5 en Cap Vert Equateur Oman Lettonie d informations sur la couverture Afrique et 2 Ghana Togo Uruguay Roumanie et le fonctionnement de leur dans chaque F d ration de syst me de protection sociale autre r gion Russie Slov nie 4 2 Nombre d Etats Membres qui 3 Etats 10 Etats Burundi Argentine Cambodge avec l appui du BIT laborent Membres Membres Mozambique Ha ti Chine Inde des politiques visant Togo N pal am liorer la couverture sociale Timor Leste notamment des groupes exclus 4 3 Nombre d Etats Membres qui 8 Etats 10 Etats Cameroun Argentine Kowe t Malaisie Gr ce avec l appui du BIT am liorent Membres Membres Costa Rica le cadre juridique la gestion Dominique g n rale et financi re et Grenade ou la gouvernance tripartite Trinit et de la protection sociale Tobago conform ment aux normes Uruguay internationales du travail 52 font preuve de nombreux Etats Membres pour largir leurs syst mes de protection sociale en s appuyant sur les enseignements tir s de la crise le Bureau a relev
95. thodologie statistique rigoureuse permettant de rep rer les besoins futurs en mati re de comp tences dans des secteurs donn s Cette strat gie a t mise en place titre exp rimental en Argentine au Br sil au P rou et au Mexique dans les sec teurs de la construction et du tourisme Le Bureau a renforc sa plate forme d informa tions statistiques LABORSTA qui pr sente d sormais des chiffres trimestriels et secto riels en temps r el pour plus de 60 conomies d velopp es en d veloppement ou mergentes dans le monde Les donn es et analyses jour ainsi r unies ont t utilis es aux fins des acti vit s pour le renforcement des capacit s ou la concertation sur les mesures prendre notam ment en vue d une valuation des mesures de lutte contre la crise et des plans de relance au niveau sectoriel Les programmes de formation sectoriels ont continu de constituer l un des principaux outils utilis s par le Bureau pour renforcer la capacit des mandants d am liorer les condi tions de travail et les relations profession nelles notamment dans certains secteurs comme la chimie la construction l exploita tion mini re les services postaux et les trans ports routiers Les programmes de formation mis au point pour les secteurs de la construc tion et des transports sont un bon exemple en la mati re Ainsi une centaine de repr sen tants tripartites du Panama du Tadjikistan et de la R publiq
96. un rap port o sont pr sent es en d tail des exp riences de mise en place r ussie d un socle de protection sociale dans 18 pays et qui montre que la protection sociale est tout autant une n cessit sociale qu un investissement dans le d veloppement conomique L instauration d une collaboration au niveau national avec d autres organisations interna tionales comme le Fonds mon taire inter national FMI et la Banque mondiale ainsi que d autres agences des Nations Unies s est r v l e difficile Quand elle a bien fonctionn cette collaboration a permis de fournir des orientations coh rentes et globales aux Etats Membres et elle a d bouch sur l adoption de strat gies nationales visant tendre la cou verture de s curit sociale Engager des actions concert es avec des organisations internatio nales demande parfois des efforts tr s impor tants en termes de plaidoyer et de renforcement des capacit s pour surmonter les obstacles qui naissent des diff rences de cultures institution nelles c est dans les pays o POIT a une pr sence permanente que ces actions ont t les plus fructueuses Ainsi l OIT a travaill avec le FMI pour mettre au point une proc dure permettant d identifier les carences du socle de protection sociale d valuer le financement n cessaire pour y rem dier et de d terminer les ressources ventuellement disponibles pour prendre les mesures n cessaires 177
97. une population active en pleine expansion les taux de ch mage et de sous emploi sont tr s lev s en particu lier chez les jeunes et ou les travailleurs non qualifi s Politique gouvernementale 37 Le Plan triennal int rimaire 2007 2010 du gouvernement du N pal r cemment prolong de deux ans insiste sur la n cessit d un d ve loppement solidaire visant assurer une crois sance conomique ax e sur l emploi favorable aux pauvres et g n ralis e qui donne la prio rit l agriculture et l insertion des groupes vuln rables notamment les femmes les jeunes et les minorit s R sultats obtenus 38 20 Le Programme OIT FAO Des emplois pour la paix a contribu l embauche de 12500 jeunes dans des emplois productifs et des activit s d autonomisation dans deux districts touch s par le conflit Rautahat et Parsa Le volet du programme consacr l acc s au financement a facilit labora tion de produits financiers novateurs adapt s aux besoins des jeunes et l am lioration de leurs capacit s financi res Plus pr cis ment six institutions de microfinancement IMF trois banques sp cialis es dans la microfi nance et trois coop ratives d pargne et de cr dit ont con u et test divers produits EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 dans le cadre d une exp rience pilote dans les domaines notamment de l pargne volon taire de l pargn
98. 011 e Cr ation d un r seau de recherche universitaire sur la fonction de repr sentant des employeurs e Production et application titre exp rimental d un nouvel outil p dagogique L environnement propice l entreprise durable et de la version am lior e du programme de formation Former des organisations d employeurs efficaces e Formation dispens e 1 979 participants par l interm diaire du Centre de Turin R sultat 10 Les travailleurs sont dot s d organisations fortes ind pendantes et repr sentatives e Des organisations de travailleurs plus fortes dans 36 pays et territoires en particulier gr ce une meilleure planification et une meilleure formation e Contribution des organisations de travailleurs au respect des droits fondamentaux au travail et des normes internationales du travail gr ce leur participation des d bats d orientation divers niveaux dans 24 pays et une sous r gion e Nouveaux dossiers d information et programmes de formation notamment Trade unions and Decent work country programmes resource package 2010 From prohibition of discrimination to promoting equality 2010 La D claration de l OIT sur les EMN Que dit elle pour les travailleurs 2011 e Cr ation de trois quipes de recherche internationales charg es respectivement de l galit entre les sexes dans le domaine de la repr sentation syndicale de l incidence des accords cadres internationaux sur les conditions d
99. 1 127 II Contributions extrabudg taires moyennes annuelles des 20 principaux contributeurs pour la p riode 2008 2011 62 ed tenaient 128 II Contributions au CSBO re ues en 2010 11 et leur affectation 129 IV D penses au titre de la coop ration technique par r sultat 2010 11 130 V D penses aff rentes aux programmes de coop ration technique par source de financement r gion g ographique et type d assistance 2010 11 131 VI D penses au titre de la coop ration technique par r gion et par pays 2010 2011 133 ASEAN ccs CIT CSBO CSI CTBO EAT ECOSOC FAO FMI FNUAP GERME HRD IMF IPSAS IRIS ITCOM KAB MERCOSUR MLC OCCI OCDE OIM OMD OMS ONU Femmes PME PNUAD PNUD RAPS SAP FL SCORE SST UNESCO UNICEF ZFE Abr viations Association des nations de l Asie du Sud Est Conseil des chefs de secr tariat pour la coordination Conf rence internationale du Travail Compte suppl mentaire du budget ordinaire Conf d ration syndicale internationale Coop ration technique financ e par le budget ordinaire Equipe d appui technique au travail d cent Conseil conomique et social Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture Fond mon taire international Fonds des Nations Unies pour la population G rez mieux votre entreprise D partement du d vel
100. 14 La strat gie en mati re de technologies de l information 2010 2015 offre un cadre per mettant d entreprendre un large ventail de r formes relatives aux technologies aux pro cessus et au personnel n cessaires pour g rer et soutenir d importants investissements dans le domaine informatique Ces transformations r pondent la n cessit de veiller ce que le syst me informatique soit adapt aux grandes strat gies du Bureau et mobilise les investisse ments n cessaires afin d en optimiser l int r t pour le BIT Conform ment aux recommandations de l tude sur les investissements dans les infra structures informatiques approuv es par le Conseil d administration en novembre 2010 et financ e pour une p riode de cinq ans 11 sous projets de transformation ont t d finis Les am liorations suivantes ont t appor t es aux infrastructures informatiques dans le cadre de ces sous projets e remplacement de tous les c bles lectriques en cuivre et en fibres du Centre de donn es du Bureau de l informatique et des commu nications ITCOM EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 e modernisation du r seau de baies de stockage o sont h berg es toutes les don n es du BIT e mise en place d une nouvelle biblioth que de sauvegarde e r plication des donn es du BIT des bo tes de messagerie GroupWise et des services Blackberry dans un site d h bergement secondaire ext rieur confo
101. 18404 205 295 223698 et coh rence des politiques Gouvernance appui et management 523 523 1427 1427 Divers 954 954 1330 1330 Total g n ral 12345 220275 232620 19733 206722 226455 Les chiffres ayant t arrondis certains totaux peuvent para tre incorrects 130 ANNEXES Annexe V D penses aff rentes aux programmes de coop ration technique par source de financement r gion g ographique et type d assistance 2010 11 a l exclusion des d penses administratives D penses extrabudg taires Donateurs multibilat raux 134947 58 0 122799 54 2 257 746 56 1 9 0 Fonds fiduciaires directs 12203 5 2 6264 2 8 18467 40 48 7 Partenariats public priv 8826 3 8 8712 3 8 17539 3 8 1 3 Partenaires sociaux 345 0 1 167 0 1 512 0 1 51 7 Institutions financi res 3919 1 7 6259 2 8 10179 2 2 59 7 internationales banques Nations Unies 37307 16 0 42283 18 7 79590 17 3 13 3 Autres organisations 22726 9 8 20238 8 9 42965 9 4 10 9 intergouvernementales Sous total des d penses extrabudg taires 220275 94 7 206 722 91 3 426997 93 0 6 2 Budget ordinaire CTBO 12345 5 3 19733 8 7 32078 7 0 59 8 Total 232620 100 0 226455 100 0 459075 100 0 2 1 1 Y compris les fondations les institutions publiques le secteur priv et autres donateurs Y compris les syndicats les associations d employeurs et les initiatives conjointes Y compris les fonds d affectation sp ciale pluridonateurs des Nations Unies g r s par le P
102. 3 L instauration r ussie d un m canisme d examen syst matique par les pairs a beau coup contribu am liorer la qualit et la pertinence des recherches men es au BIT La capacit du Bureau clairer et influencer le d bat mondial au niveau politique le plus lev notamment en ces temps de crise finan ci re s en est trouv e accrue A lavenir des efforts seront n cessaires pour maintenir am liorer et largir le m canisme d examen par les pairs La strat gie globale du BIT est d autant plus difficile mettre en uvre que la recherche y est d centralis e Pour r gler ce probl me et dans le cadre de la strat gie de gestion des connaissances le Bureau pr voit de cr er en 2012 une Equipe sp ciale pour lagenda global de recherche et de publications sous la conduite du directeur de l Institut international d tudes sociales Ce groupe laborera une strat gie glo bale pour la recherche et les publications qui i examinera les m thodes de travail ii am lio rera la coordination des quipes de recherche et iii accro tra la proportion de publications phares La cr ation d une s rie de documents pluridisciplinaires de grande port e m dia tique telle qu elle est propos e par le Comit d examen des d penses aura aussi pour effet de rationaliser cette activit Le pourcentage de publications consid r es comme des publications phares reste inf rieur l objectif de
103. 33 433 Kazakhstan 31 402 433 Kirghizistan 72 72 Ex R publique yougoslave de Mac doine 57 57 Moldova R publique de 20 3 158 181 Mont n gro 3 3 136 ANNEXES Ouzb kistan 30 30 Pologne 7 7 Roumanie 15 9 6 F d ration de Russie 274 510 2080 2864 Serbie 8 1436 202 1647 Tadjikistan 80 48 128 R publique tch que 4 4 Turquie 66 886 55 1007 Ukraine 99 87 1224 1410 Total Europe 1921 3616 15080 20618 ETATS ARABES MOYEN ORIENT R gion 910 771 1682 Territoires arabes occup s 195 1164 1300 2659 Arabie saoudite 204 37 241 Bahrein 12 12 Emirats arabes unis 17 118 135 Iraq 9 3135 3144 Jordanie 126 2704 2830 Koweit 35 51 86 Liban 75 2388 4174 6637 Oman 49 147 196 R publique arabe syrienne 100 109 229 438 Y men 80 146 180 405 Total Etats arabes 1799 6942 9724 18465 Total interr gional 1452 3271 4723 Total mondial 1863 1719 90647 100289 Total 32078 19590 347407 459075 Les d penses extrabudg taires ont t reclass es dans une proportion de 1 pour cent du total ajustement effectu par rapport l ann e ant rieure peut se traduire par des chiffres n gatifs Les chiffres ayant t arrondis certains totaux peuvent sembler incorrects lorsqu ils sont inf rieurs 500 il est indiqu z ro 137
104. 69 10812032 580 960 71646761 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 17 millions de dollars E U R alisations 348 Gr ce l aide du BIT 64 Etats Membres et trois territoires ont r alis des progr s v ri fiables dans l application des normes interna tionales du travail indicateur 18 1 couvrant les normes autres que celles vis es par les conventions fondamentales qui sont signa l es au titre des r sultats 14 17 Compte tenu des nouvelles ratifications obtenues avec le soutien du BIT 15 autres Etats Membres ont ratifi les 12 conventions fondamen tales et celles relatives la gouvernance et ou ratifi d autres conventions ou protocoles jour en plus de ces 12 conventions indi cateur 18 3 Enfin gr ce l aide du BIT 32 Etats Membres ont incorpor des priorit s relatives aux normes ou des composantes nor matives dans les PNUAD ou des cadres de d veloppement similaires ou dans des pro grammes par pays de promotion du travail d cent indicateurs 18 2 et 18 4 349 Trois s ries d instruments ont fait l objet d une promotion active et d une mobilisation de res sources par le biais de plans d action ainsi qu approuv par le Conseil d administration Il s agit des instruments relatifs la SST des conventions relatives la gouvernance sur l inspection du travail le tripartisme et la poli tique de l emploi et de la co
105. 7 La discrimination dans l emploi et la profession est limin e e Etablissement ou renforcement de mesures notamment de nouvelles l gislations de politiques ou d organes nationaux en vue d liminer la discrimination au travail dans neuf pays et territoires e Progr s dans l application en droit et en pratique des conventions n 100 et 111 dans 53 pays e Int gration du travail d cent et de l galit entre hommes et femmes dans Le document final de la r union pl ni re de haut niveau de l Assembl e g n rale sur les OMD Les conclusions de la 55 session de la Commission de la condition de la femme Les rapports du Secr taire g n ral de l ONU au Conseil conomique et social ECOSOC sur l galit entre les hommes et les femmes e L galit au travail Un objectif qui reste atteindre 2011 e Audit participatif de genre du BIT Pertinence et mode d emploi pour les Nations Unies et leurs organismes 2011 e Guide intitul Gender mainstreaming in local economic development strategies 2011 e Services consultatifs sur l galit hommes femmes et la discrimination fond e sur le sexe l galit de r mun ration pour un travail de valeur gale la discrimination contre les travailleurs migrants et les travailleurs s ropositifs ou atteints du sida et la discrimination fond e sur la race ou sur l opinion politique fournis 17 pays e Audits participatifs de genre dans cinq institutions internationales ou natio
106. 746 3374 50379 53753 2 D veloppement des comp tences 456 28098 28554 178 27946 28724 3 Entreprises durables 504 18965 19469 609 19093 19702 Sous total 2964 101 805 104768 4761 97419 102179 Protection sociale 4 S curit sociale 567 4579 5146 635 4691 5326 5 Conditions de travail 177 399 575 250 1941 2191 6 S curit et sant au travail 166 2313 2479 334 2727 3060 7 Migration de main d uvre 143 6861 7004 251 6862 7113 8 VIH sida 99 9256 9355 287 9898 10185 Sous total 1152 23408 24560 1757 26118 27875 Dialogue social 9 Organisations d employeurs 1941 1094 3034 2271 1139 3410 10 Organisations de travailleurs 1276 3284 4559 3108 2641 5749 11 Administration et l gislation du travail 503 5538 6041 492 2167 2659 12 Dialogue social et relations professionnelles 346 6786 1132 1401 7311 8712 13 Travail d cent dans des secteurs conomiques 45 6162 6207 120 9574 9694 Sous total 4110 22 864 26 974 7391 22834 30225 Normes et principes et droits fondamentaux au travail 14 Libert d association et n gociation collective 92 2188 2280 100 1906 2006 15 Travail forc 7 3757 3764 94 3443 3537 16 Travail des enfants 197 42679 42876 207 39769 39976 17 Discrimination au travail 124 4782 4906 172 2880 3052 18 Normes internationales du travail 717 7536 8253 875 3276 4151 Sous total 1138 60942 62079 1447 51275 52722 Coh rence des politiques 19 Int gration du travail d cent 2027 10734 12762 3047 7649 10696 Total objectifs strat giques 11391 219752 231143
107. D ENSEMBLE Par rapport aux autres salari s les travail leurs domestiques des Philippines re oivent le salaire moyen le plus faible alors qu ils accom plissent les horaires quotidiens et hebdoma daires moyens les plus longs La l gislation nationale du travail ne r glemente pas leurs horaires de travail et leur salaire minimum l gal n a pas t r vis depuis 1992 Alors que la plupart ont droit la s curit sociale 5 pour cent seulement d entre eux sont inscrits au r gime de s curit sociale Politique gouvernementale 59 Depuis 2010 plusieurs projets de loi visant am liorer les conditions de travail des tra vailleurs domestiques ont t soumis au l gis lateur le S nat en a adopt un en janvier 2011 et 16 autres sont en instance devant la Chambre basse Le minist re du Travail et de l Emploi a renforc l appui tripartite apport par les Philippines l adoption de la conven tion n 189 concernant le travail d cent pour les travailleuses et travailleurs domes tiques 2011 et la recommandation n 201 qui l accompagne la session de juin 2011 de la Conf rence internationale du Travail Ces nouveaux instruments internationaux aident le pays mieux assurer la protection juridique des travailleurs domestiques R sultats obtenus 60 Des projets de loi sur les travailleurs domes tiques ont t soumis au l gislateur depuis 2003 mais n ont pas b n fici d un grand
108. DU DIRECTEUR GENERAL l origine d une transformation en profondeur des organisations d employeurs et des associa tions professionnelles La diversit des membres est d sormais l un des probl mes majeurs La repr sentation volue vers le d veloppement d associations professionnelles ayant un large programme d activit s et pouvant offrir toute une gamme de services Afin de survivre les organisations repr sentant les employeurs et les entreprises doivent s adapter et innover pour tenir compte des nouveaux besoins des entreprises Elles doivent jouer un r le de chef de file vis vis des entreprises et anticiper les nouveaux probl mes et d fis afin de structurer le programme d activit s Le Bureau mettra profit les enseignements tir s en renfor ant et en renouvelant son aide aux organisations pour la planification strat gique et en inten sifiant le dialogue avec les associations profes sionnelles au niveau r gional conform ment R sultat 10 249 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 aux Orientations strat giques fournies par le Symposium international sur la fonction de repr sentant des employeurs Le renforcement des capacit s n cessite un engagement syst matique et long terme repo sant sur les principes et processus de la gestion ax e sur les r sultats Lexp rience acquise par le BIT montre qu il est essentiel d laborer et de mettre en ceuvre des programmes ax s sur la demand
109. I Imprim en Suisse SRO Message du Directeur g n ral J ai l honneur de vous pr senter le rapport sur l ex cution du programme de OIT pour 2010 11 pre mier rapport sur les r sultats de l Organisation tabli au titre du cadre strat gique pour 2010 2015 On trouvera dans ce rapport une tr s grande quan tit d informations sur les r sultats obtenus en 2010 11 par r sultat pays et r gion dans le cadre de la m thode de gestion ax e sur les r sultats que nous avons appliqu e Sur les 50 cibles fix es pour la p riode biennale 46 ont globalement t atteintes Avec l appui de l OIT les pays et au sein de ces der niers les mandants ont fait des progr s vers la r ali sation des quatre objectifs strat giques de Agenda du travail d cent emploi protection sociale dia logue social et droits au travail Quelques chiffres relatifs la p riode biennale montrent que e 29 pays ont pris des mesures pour promouvoir l emploi productif et les possibilit s de revenus e 29 pays ont pris des mesures dans le domaine des entreprises durables e 42 pays ont pris des mesures dans le domaine du VIH et du sida dans le monde du travail e 20 pays ont pris des mesures dans le domaine de la s curit sociale e 22 pays ont pris des mesures en mati re d admi nistration du travail et d inspection du travail e 15 pays ont pris des mesures dans les domaines du dialogue social de la n gociation co
110. IE ET PACIFIQUE R gion Asie et Pacifique 1908 246 8279 10433 Asie de l Est 8 8 Asie du Sud Est 157 128 285 Afghanistan 107 90 197 Bangladesh 236 485 9060 9780 Cambodge 205 955 5422 6583 Chine 413 2666 3345 6424 Cor e R publique de 3 3 R publique populaire d mocratique de Cor e 4 4 Fidji 85 616 701 Hong kong Chine 16 16 lles Marshall 4 4 lles Salomon 57 57 Inde 604 153 3694 4452 Indon sie 652 2695 22321 25668 Iran R publique islamique d 3 3 135 RAPPORT DU DIRECTEUR G N RAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Kiribati 35 33 407 474 R publique d mocratique populaire lao 114 7 25 146 Malaisie 23 96 119 Maldives 60 35 95 Mongolie 263 669 933 Myanmar 18 105 171 295 N pal 235 2505 3360 6101 Pakistan 616 1563 5331 7511 Papouasie Nouvelle Guin e 48 256 303 Philippines 400 2223 2960 5583 Samoa occidental 34 34 Singapour 7 7 Sri Lanka 340 907 1837 3084 Thailande 114 4 1613 1730 Timor Leste 42 158 11801 12002 Tuvalu 26 30 57 Vanuatu 58 58 Viet Nam 407 3614 16564 20586 Total Asie et Pacifique 7297 18449 97990 123736 EUROPE R gion Europe 284 1142 1426 Europe centrale et orientale 232 2976 3208 Europe orientale et Asie centrale 144 5121 5265 Albanie 69 626 798 1493 Arm nie 75 25 99 Azerbaidjan 94 94 B larus 5 5 Bosnie Herz govine 11 21 32 Bulgarie 56 26 82 Croatie 51 51 Chypre 0 21 21 Espagne 59 59 France 0 148 148 G orgie 72 166 237 Gr ce 19 53 72 Hongrie 8 8 Isra l 37 37 Italie 0 4
111. Istanbul sur la s curit et la sant au travail destin e renforcer les synergies entre les engagements internationaux et les initiatives nationales e Version r vis e de la liste des maladies professionnelles 2010 e Manuel d ergonomie pratique en agriculture 2011 e Stress prevention at work checkpoints 2011 e Edition r vis e 2011 du programme interactif de formation Traiter les facteurs psychosociaux par la promotion de la sant sur le lieu de travail SOLVE destin int grer la promotion de la sant dans les politiques et mesures de SST dans l entreprise e Formation dispens e 498 participants par l interm diaire du Centre de Turin N RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 R sultat 7 Un plus grand nombre de travailleurs migrants sont prot g s et un plus grand nombre de travailleurs migrants ont acc s l emploi productif et au travail d cent e R forme des cadres juridique politique ou institutionnel en vue de prot ger les travailleurs migrants ou de promouvoir l emploi productif et le travail d cent dans 14 pays e La modification par le Parlement europ en de deux directives de l Union europ enne assure l application du principe d galit entre les travailleurs migrants et les travailleurs nationaux en mati re de paiement des droits pension en cas de d m nagement dans un pays tiers e Mainstreaming migration into development planning A handbook for p
112. MME DE L OIT EN 2010 11 de l appui aux moyens de subsistance pour les familles et collectivit s touch es par le travail des enfants Ghana et El Salvador notam ment meilleure articulation entre l offre en mati re de formation et d ducation et lam lioration des cha nes de valeurs et les r sultats sur le march du travail Malawi notamment tudes sur les enfants migrant pour des rai sons conomiques l appui des travaux men s par l Assembl e g n rale des Nations Unies l approche du d bat th matique informel sur les migrations internationales et le d veloppe ment strat gies sectorielles relatives lagri culture et la p che Mali et R publique Unie de Tanzanie notamment appui la coop ra tion Sud Sud et la coop ration triangulaire impliquant des pays tels que le Br sil Ha ti et le Mozambique renforcement de la port e et de la capacit des organisations d employeurs et de travailleurs en vue de leur participation effective aux d bats d orientation et mesures sur le travail des enfants Angola et Timor Leste notamment largissement de la port e Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique total 16 1 Nombre d Etats 45 Etats 51 Etats Afrique du Sud Membres dans lesquels Membres Membres B nin Botswana les mandants avec dont 15 dont17en Comores l appui du BIT adoptent en Afrique Afrique et C te d Ivoire des politiques et 1 territoire Egypte Ethiopi
113. NUD Fonds espagnol pour la r alisation des OMD et les fonds de l initiative Unis dans l action Y compris la Commission europ enne l Organisation internationale pour les migrations OIM l Organisation pour la s curit et la coop ration en Europe OSCE et le Secr tariat de la communaut du Pacifique SPC Les chiffres ayant t arrondis certains totaux peuvent para tre incorrects Afrique 63790 27 4 61744 27 3 125534 21 3 3 2 Am riques 32686 14 1 33025 14 6 65711 14 3 1 0 Asie et Pacifique 60146 25 9 63591 28 1 123736 27 0 5 7 Europe 11087 48 9531 4 2 20618 4 5 14 0 Etats arabes Moyen Orient 9691 4 2 8774 3 9 18465 40 9 5 Interr gional 2566 1 1 2157 1 0 4723 1 0 15 9 Mondial 52655 22 6 47634 21 0 100289 21 8 9 5 Total 232620 100 0 226455 100 0 459075 100 0 2 1 1 Y compris l Afghanistan et la R publique islamique d Iran Y compris Isra l 131 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Experts 51954 22 3 50567 22 3 102521 22 3 2 7 Autres personnels 67015 28 8 63462 28 0 130477 28 4 5 3 Formation 46636 20 0 44896 19 8 91532 19 9 3 7 Mat riel 8601 3 7 7227 3 2 15827 34 16 0 Sous traitance 45655 19 6 48 499 21 4 94155 20 5 6 2 Assistance diverse 12759 5 5 11804 5 2 24563 5 4 7 5 Total 232620 100 0 226455 100 0 459075 100 0 2 1 Experts nationaux collaborateurs ext rieurs personnel recrut localement au titre de projets volonta
114. Nations Unies pour l ducation la science et la culture UNESCO et la Banque mon diale Ces travaux devaient aider les pays faible revenu exploiter la strat gie de formation du G20 afin d am liorer leurs propres strat gies visant le d veloppement de comp tences pour l emploi de d finir des indicateurs et de renforcer le partage des connaissances Certains pays du G20 ont pris en charge des activit s de partage des connaissances notamment par l interm diaire du Centre de Turin La collaboration EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 entre POIT et l OCDE et la note d orien tation conjointe sur l emploi des jeunes ont contribu la d cision des dirigeants du G20 de faire de l emploi des jeunes l une des priorit s de 2012 137 Les r sultats obtenus et les travaux pr limi naires en cours dans plusieurs autres pays constituent un progr s encourageant vers la r alisation de la situation atteindre d ici 2015 conform ment au cadre strat gique pour 2010 2015 selon laquelle plus de 30 Etats Membres doivent avoir harmonis l offre et la demande de main d uvre largi l acc s aux possibilit s de formation 4 une plus large pro portion de travailleurs et int gr l am lioration des comp tences dans les politiques de d ve loppement nationales et sectorielles Liens avec d autres r sultats 138 Des tudes sur les qualifications requises pour les emplois verts ont enrichi
115. RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL Ex cution du programme de l OIT 2010 11 CONF RENCE INTERNATIONALE DU TRAVAIL 101 session 2012 BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GEN VE Ce rapport peut aussi tre consult sur le site Internet de l OIT www ilo org CIT ISBN 978 92 2 224479 9 imprim ISBN 978 92 2 224480 5 pdf Web ISSN 0251 3218 Premi re dition 2012 Les d signations utilis es dans les publications du BIT qui sont conformes la pratique des Nations Unies et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part du Bureau international du Travail aucune prise de position quant au statut juridique de tel ou tel pays zone ou territoire ou de ses autorit s ni quant au trac de ses fronti res La mention ou la non mention de telle ou telle entreprise ou de tel ou tel produit ou proc d commercial n implique de la part du Bureau international du Travail aucune appr ciation favorable ou d favorable Les publications du Bureau international du Travail peuvent tre obtenues dans les principales librairies ou aupr s des bureaux locaux du BIT On peut aussi se les procurer directement l adresse suivante Publications du BIT Bureau international du Travail CH 1211 Gen ve 22 Suisse Des catalogues et listes des nouvelles publications peuvent tre obtenus gratuitement la m me adresse ou par e mail pubvente ilo org ou par notre site Web www ilo org publns Photocompos en Suisse WE
116. The World Social Security Report 2010 11 2010 e La base de donn es constitu e partir de l Enqu te mondiale sur la s curit sociale encore enrichie par des donn es relatives la s curit sociale comparables au niveau international et concernant 80 pays et plus de 2 000 r gimes e Des services consultatifs sur les aspects conceptuels l gislatifs financiers et actuariels des syst mes de s curit sociale fournis 50 pays dans l optique de l extension et de la bonne gestion de la s curit sociale e 118 membres du personnel d organismes de mandants tripartites ont re u une formation dans le cadre du programme de formation du BIT destin aux administrateurs de la s curit sociale et 300 autres personnes ont t form es dans le cadre de cours sur la s curit sociale l intention des gestionnaires e Formation dispens e 1215 participants par l interm diaire du Centre de Turin oa VUE D ENSEMBLE R sultat 5 Les femmes et les hommes b n ficient de conditions de travail meilleures et plus quitables e Politiques ou strat gies visant am liorer les conditions de travail y compris pour les travailleurs domestiques dans six pays R formes de la politique salariale dans trois pays e La Conf rence internationale du Travail adopte la convention n 189 concernant le travail d cent pour les travailleuses et travailleurs domestiques 2011 et la recommandation n 201 qui l accompagne e Rapport mon
117. Zambie En Equateur la Chambre de l agriculture et l Association des producteurs et exportateurs de fleurs a mis en place une s rie de dispositifs par lesquels les exploitations flo ricoles participant au projet s engagent ne pas avoir recours au travail des enfants et r gu lariser la situation des jeunes travailleurs g s de plus de 15 ans En El Salvador l appui pr t par le BIT a permis l Association des pro ducteurs de sucre d appliquer une politique de tol rance z ro vis a vis du travail des enfants au moment de la r colte de la canne sucre Enseignements et perspectives 335 Les partenaires sociaux sont de plus en plus 96 nombreux r clamer des directives et outils concrets sur la conduite tenir pour lutter efh cacement contre le travail des enfants dans des secteurs donn s notamment dans la cha ne d approvisionnement Les entreprises et les organisations d employeurs souhaitent recevoir 336 337 338 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 des conseils adapt s au contexte leur permet tant d tre mieux en mesure de contr ler leur chaine d approvisionnement en v rifiant la situation du travail des enfants mais aussi le respect d autres principes fondamentaux Les syndicats cherchent les moyens d tre asso ci s 4 un dialogue social qui permet d assurer la protection des travailleurs et leur acc s au travail d cent Le BIT travaillera davantage en col
118. action Le Bureau a aussi apport une contri bution technique au Plan d action mondial contre la traite des personnes adopt en 2010 par l Assembl e g n rale des Nations Unies de nouvelles initiatives r gionales comme 90 318 Initiative arabe pour le renforcement des capacit s de lutte contre la traite des tres humains et la campagne men e par la Commission de l Union africaine pour lutter contre la traite AU COMMIT L exp rience a montr que pour progresser dans l limination du travail forc il est indis pensable que s instaure une collaboration long terme avec les mandants de l OIT et les autres parties prenantes De tels efforts sou tenus portent maintenant leurs fruits vu les fermes engagements pris par le Br sil et l Inde de mettre efficacement profit le soutien du BIT pour engager des actions contre le tra vail forc et le travail en servitude Des progr s ont t enregistr s dans d autres pays mais ils sont plus in gaux Les progr s les plus impor tants accomplis avec l aide du BIT ont port sur les nouvelles l gislations et les nouveaux plans d action adopt s par les gouvernements Le soutien du BIT s est aussi traduit par une augmentation du nombre de nouvelles insti tutions cr es notamment au niveau des dis tricts par exemple en Azerbaidjan au N pal et en Zambie Celles ci devraient permettre a lavenir un renforcement de l aide aux victimes Si
119. adre de r sultats rationnalis tel qu tabli dans le cadre strat gique pour 2010 2015 ax sur les priorit s de Agenda du travail d cent nonc es dans 19 r sultats a de nouveau fait ses preuves Globalement ce cadre a permis de mieux cibler les taches du BIT depuis la phase de planification jusqu la phase de pr sentation des rapports et de renforcer les efforts tendant concentrer les ressources dis ponibles sur la concr tisation de r sultats bien d finis Bien que les indicateurs pour len semble des 19 r sultats attendus soient d ordre quantitatif les crit res de mesure qui accom pagnent chaque indicateur ont aid renforcer le contenu qualitatif des informations fournies dans les rapports Cependant l exp rience de l exercice biennal a galement mis en vidence certaines limites de l actuel syst me de mesure L importance accord e aux crit res de mesure varie selon les indicateurs Certains indicateurs se sont galement av r s inadapt s pour mesurer les r sultats que l on peut vraiment atteindre avec l aide du BIT De m me les indicateurs rela tifs la gouvernance l appui et au manage ment ne suffisent pas mesurer l utilisation rationnelle des ressources et la gouvernance efficace et efficiente de l Organisation En 2012 13 le Bureau pr voit de tester des indi cateurs qualitatifs qui s appliqueront en plus de ceux qui ont t tablis jusqu en 2015 Cet exercice
120. ale ont pris des mesures pour liminer le travail des enfants indicateur 16 1 Parmi ces mesures il convient de signaler l adoption et lex cution de politiques programmes et plans d action contre le travail des enfants la mise en uvre de mesures assorties de d lais visant l limination du travail des enfants et l int gration des aspects li s ce ph nom ne dans les politiques et programmes nationaux adopt s en mati re sociale ou ax s sur le d ve loppement ou la lutte contre la pauvret Parmi ces pays 32 dont 12 pays d Afrique ont enre gistr des progr s au titre de plus d un crit re de mesure Les r sultats globaux montrent que la lutte contre le travail des enfants jouit tou jours d un appui important et que les strat gies multidimensionnelles constituent le meil leur moyen de parvenir un recul effectif du ph nom ne 328 dants de 69 Etats Membres et un territoire de prendre des mesures pour adopter ou modi fier la l gislation ou renforcer leurs bases de connaissances sur le travail des enfants indi cateur 16 2 Ainsi sept Etats Membres ont ratifi gr ce l appui du BIT au moins l une des conventions relatives au travail des enfants voire les deux Afghanistan Brun i Darussalam Cap Vert Gabon Ghana Sierra Leone Turkm nistan ce qui porte le nombre total des ratifications 161 pour la conven tion n 138 sur l ge minimum 1973 et 174 pour la convention n
121. ale et vie professionnelle et des travail leurs domestiques Le manuel r vis de POIT sur la pr paration des programmes par pays de promotion du travail d cent et les direc tives actualis es sur le contr le et l valuation des projets de coop ration technique du BIT accordent galement une large place l galit entre hommes et femmes Laudit participatif de genre est un outil de res ponsabilisation approuv par le Conseil d ad ministration et reconnu dans le monde entier comme tant l un des principaux moyens d valuer et de suivre les progr s accom plis sur la voie de l galit entre hommes et femmes Pendant la p riode biennale cinq audits participatifs de genre ont t r a lis s dans des entit s externes minist re du Travail de la Barbade minist re du Travail et de l Emploi des Philippines F d ration palestinienne des chambres de commerce Internationale des services publics et Equipe de pays des Nations Unies en Albanie et 34 audits dans les unit s administratives du Bureau Une grande importance a t r cem ment accord e a la formation d animateurs d audits de sorte que les bureaux de POIT et les mandants soient plus autonomes et que ces audits se multiplient Par exemple en Afrique occidentale une trentaine de syndicalistes des deux sexes ont suivi cette formation Ils ont mis au point une Feuille de route sur l ga lit entre hommes et femmes et ont conduit de nombreu
122. ale pour la s curit sociale de base a facilit l adoption de mesures d taill es et coordonn es visant accro tre la couverture et am liorer l efficacit des prestations de s curit sociale R sultats obtenus 54 La couverture du Programme de subvention alimentaire s est consid rablement tendue ces derni res ann es passant de 96572 m nages pr s de 202 810 personnes en 2006 252 842 m nages pr s de 530968 personnes en 2011 soit une augmentation de 161 pour cent sur cinq ans Par ailleurs le montant des prestations vers es a augment de 85 pour cent Le programme doit encore tre tendu dans la mesure o pr s de 370 000 m nages ne comptent aucun membre apte au travail et qu un grand nombre d entre eux sont pauvres 55 Avec l approbation d une nouvelle s rie de pro grammes en 2011 le gouvernement a largi la couverture aux m nages pauvres comp tant au moins un adulte apte au travail par le biais d un transfert en esp ces saisonnier li la participation des travaux publics pro gramme d action sociale productive ainsi qu aux m nages qui ne comptent temporai rement aucun membre apte au travail pro gramme d aide sociale directe Un r le plus important est actuellement donn la protec tion sociale dans le cadre du d veloppement du Mozambique d apr s ce qui ressort de son nouveau document de strat gie pour la r duc tion de la pauvret Action d
123. alit entre hommes et femmes et la non discri mination sur le lieu de travail les rendant ainsi conformes aux normes internationales du travail pertinentes notamment en ce qui concerne le harc lement sexuel et le harc le ment moral la protection de la maternit et les travailleurs ayant des responsabilit s fami liales Sur la base des conclusions d une va luation des besoins un syst me d information est actuellement mis en place pour permettre l inspection du travail de mieux planifier et suivre la discrimination fond e sur le sexe sur le lieu de travail aux niveaux r gional sectoriel et national et faire rapport ce sujet Action du BIT 89 Le BIT a aid le minist re du Travail de la Protection sociale et de la Famille ainsi que les partenaires sociaux pr parer les projets d amendement au Code du travail principale ment en donnant des conseils techniques et en renfor ant les capacit s Il a aussi fourni une assistance technique au minist re pour lui per mettre d valuer les besoins de l inspection du travail et de mettre sur pied le syst me d in formation tout en formant des inspecteurs du travail aux normes internationales du tra vail pertinentes et des m thodes permettant de rep rer la discrimination dans l emploi et la profession Partenariats 90 28 Ces r alisations ont b n fici d un appui dans le cadre d une collaboration troite avec le minist re
124. ambique Guatemala Salomon Inde Pays Bas par les organes de contr le R publique d mo Iles Vierges Macao Chine Portugal Saint cratique du britanniques Mongolie Marin Slovaquie Congo Sainte Jama que N pal Nouvelle Su de R publique H l ne Togo Mexique Cal donie tch que Turquie Nicaragua Nouvelle Ukraine Panama Z lande P rou Saint Papouasie Vincent et les Nouvelle Guin e Grenadines Sri Lanka Timor Uruguay Leste Vanuatu 18 2 Nombre d Etats Membres 5 Etats 10 Etats Zimbabwe Chili Iraq Bangladesh Arm nie qui avec l appui du BIT Membres Membres Liban Cambodge Tadjikistan incorporent les principes Indon sie et droits contenus dans Maldives les normes internationales du travail dans les cadres d aide au d veloppement ou d autres grandes initiatives 18 3 Nombre d Etats Membres 5 Etats 15 Etats Saint Fidji Allemagne qui avec l appui du BIT Membres Membres Vincent et les Azerba djan progressent dans la Grenadines Belgique Bosnie ratification des conventions Uruguay Herz govine jour afin d inclure au ex R publique moins les instruments yougoslave de consid r s comme des Mac doine normes fondamentales du Kazakhstan travail ainsi que ceux qui R publique de sont consid r s comme les Moldova Portugal plus importants du point de Serbie Slovaquie vue de la gouvernance Slov nie Ukraine 18 4 Nombre d Etats Membres 15 Etats 23 Etats Afrique du Sud Saint Kitts Om
125. amment des campagnes de sensibilisation sur l acc s sente le fait d associer aux campagnes relatives aux droits des projets pilotes locaux montrant comment venir bout des obstacles mat riels et sociaux emp chant l acc s des personnes handicap es aux possibilit s de formation et d emploi R SULTATS DE L ORGANISATION Renforcement des capacit s des mandants 140 Le d veloppement de la capacit des man dants qui a pris des formes diverses pendant la p riode biennale est souvent all de pair avec des r formes de politiques et des insti tutions Ainsi au Bangladesh la r forme du syst me de d veloppement des comp tences s est appuy e sur des services consultatifs du BIT des consultations tripartites et des acti vit s pour le renforcement des capacit s du personnel des administrations comp tentes En Arm nie le BIT a contribu la forma tion du personnel du service public de l emploi et des centres pour l emploi de trois r gions pilotes appui qui a d bouch sur l labora tion d un programme de politiques actives du march du travail visant le d veloppement des comp tences des personnes handicap es et l adaptation des lieux de travail Des activit s r alis es par le Bureau en vue du renforce ment du service public de l emploi au Soudan et en Egypte ont vis notamment valuer les besoins former le personnel et adapter les outils sur l orientation professionnelle la
126. an Afghanistan Ex R publique dont le programme par Membres Membres B nin Cameroun et Nevis Fidji Samoa yougoslave de pays de promotion du Comores Lesotho Sainte Lucie Tuvalu Mac doine travail d cent comporte Madagascar Saint Vincent Kazakhstan une composante normative Malawi et les Tadjikistan parmi les priorit s Mozambique Grenadines nationales tablies par les Namibie mandants tripartites Seychelles Swaziland Togo 350 100 Conform ment au cadre strat gique pour 2010 2015 en 2015 l application des normes devrait avoir t am lior e dans au moins 100 Etats Membres avec l appui du BIT Certes il ne sera possible d valuer correctement les ten dances qu en 2013 mais la r alisation de l objectif fix suppose que les am liorations en question soient apport es des pays sup pl mentaires durant chaque p riode bien nale Cest a dire que les r sultats enregistr s au cours des trois exercices biennaux n auront pas t atteints dans les m mes pays Liens avec d autres r sultats 351 Le Bureau s est employ renforcer les syner gies en particulier pour la MLC 2006 les instruments relatifs la SST les conventions relatives la gouvernance et au suivi des dis cussions r currentes emploi et s curit sociale au titre de la D claration de POIT sur la jus tice sociale pour une mondialisation quitable Ainsi l aide apport e pou
127. andants 231 La strat gie visant accro tre la capacit des 66 mandants de l OIT consiste aider ces der niers instaurer de nouveaux partenariats et mobiliser des ressources suppl mentaires notamment aupr s du Fonds mondial de lutte contre le sida la tuberculose et le paludisme Avec l aide du BIT les mandants ont mobi lis plus de 48 millions de dollars E U pour la lutte contre le VIH sida et les institutions 232 233 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 interr gionales et nationales ont obtenu au total 33 millions de dollars E U pour financer les r ponses au VIH sida sur le lieu de travail En collaboration avec le Centre de Turin le Bureau a dispens une formation a plus de 180 mandants et plus pr cis ment des cours annuels VIH sida et le monde du travail Perspective de pr vention et de protection sociale une formation sp ciale linten tion des juges et des juristes professionnels ainsi que des cours ax s sur le VIH pour les organisations d employeurs et de travailleurs L application de cette strat gie reposait sur une forme de transmission du savoir entre pairs sur les lieux de travail consistant en un change coll gial entre repr sentants des groupes d em ployeurs et de travailleurs sur l utilisation de manuels de formation pour les entreprises et sur des trousses de communication pour un changement des comportements Un certain nombre d outils nouveau
128. ans les d bats d orientation aux Etats arabes niveaux national r gional ou international permis de former une nouvelle g n ration de organisations de travailleurs du B nin du Mali dirigeants syndicaux et d accorder une atten du Maroc du Niger du S n gal et du Togo tion particuli re aux questions concernant les ae P s aux q mon 259 La formation du BIT sur les politiques anti femmes Avec l appui du BIT des activit s de nen j ne a a fe discriminatoires men e en cooperation renforcement des capacit s sur l galit entre re ae avec le Conseil r gional paneurop en de la hommes et femmes ont t entreprises par pipe hs rae Conf d ration syndicale internationale CSI les F d rations syndicales internationales en ere A a contribu renforcer le r le des syndica Afrique du Sud au Bangladesh en Bolivie Le listes dirigeant des comit s de femmes dans les en Colombie au N pal au Pakistan et aux DF jaa Pee os Nouveaux Etats ind pendants et en Europe Philippines En Inde en Indon sie en Malaisie aE Fas i centrale Le manuel intitul From Prohibition of et en Thailande les syndicats ont soumis avec eae s na re Discrimination to Promoting Equality De lin l aide du BIT des propositions leurs gouver ae i ate aa M terdiction de la discrimination la promotion nements sur la mani re de renforcer la protec D i j yp j de l galit a servi de support c
129. ant le guide intitul La D claration de l OIT sur les EMN Que dit elle pour les tra vailleurs Des activit s ont t entreprises par la CSI et les F d rations syndicales internatio nales pour organiser les travailleurs dans toutes les chaines d approvisionnement des grandes entreprises multinationales et parvenir a des accords mondiaux avec les soci t s int ress es On retiendra notamment cet gard l accord conclu en Colombie par l entreprise Carrefour avec UNI Global Union Des activit s simi laires sont en cours en Afrique du Sud et dans R SULTATS DE L ORGANISATION d autres pays africains o les centrales syn dicales aux niveaux national et sectoriel s ef forcent d organiser les travailleurs et de signer un accord cadre avec le groupe MTN la mul tinationale africaine de t l communications 264 Par le biais de son bureau des activit s pour les travailleurs le BIT a aid les syndicats appro fondir la base de connaissances qui leur est n cessaire pour faire face la crise et pour sur monter les autres d fis existants dans le monde du travail Les activit s suivantes m ritent cet gard d tre signal es e un colloque international tenu en octobre 2011 o des experts des questions syndi cales et de travail de tous les pays ont exa min les options envisageables pour lutter contre le travail pr caire et formul des recommandations sur le sujet e la derni re Conf rence de
130. ants des IMF partenaires Pour faciliter l acc s des jeunes aux moyens de financement le BIT a galement favoris l tablissement de liens financiers entre les prestataires de services de formation et d aide aux entreprises d une part et les IMF d autre part Partenariats 40 Ces r alisations ont b n fici de l appui du Programme OIT FAO Des emplois pour la paix qui est financ par le Fonds des Nations Unies pour la paix au N pal 2 656000 dollars E U Ce programme est mis en uvre par des ONG locales des organisations commu nautaires et des prestataires de services sp cia lis s avec l assistance technique du BIT et de la FAO Lentrepreneuriat des jeunes au P rou Enonc du probl me 41 Malgr une croissance conomique r guli re entre 2000 et 2010 deux ch meurs sur trois au P rou sont g s de 15 29 ans d apr s les donn es de 2010 quatre jeunes travailleurs sur cinq occupent des emplois pr caires et plus de la moiti 56 pour cent des jeunes 8 mil lions envisageraient de quitter le pays s ils en avaient l occasion Politique gouvernementale 42 La Politique nationale de l emploi des jeunes et le Plan d action pour l emploi des jeunes 2009 2012 ont d fini les actions mener en priorit pour lutter contre le ch mage et le sous emploi des jeunes dans des domaines allant de la cr a tion d emplois l entrepreneuriat en passant par l
131. ations B nin Egypte Argentine Bahre n Bangladesh Arm nie nationales de travailleurs tions de tra de travailleurs Erythr e Bahamas Belize Oman Chine Kazakhstan qui avec l appui du vailleurs dont dans 35 Etats Ethiopie Etat plurinational territoire Indon sie BIT int grent l Agenda au moins 6 Membres et Mali Maurice de Bolivie Br sil palestinien Mongolie du travail d cent dans en Afrique en 1 territoire Mozambique Chili Colombie occup N pal leurs programmes de Asie et dans Namibie Grenade Haiti Y men Philippines planification strat gique les Am riques Seychelles Mexique Paraguay et de formation et au moins 2 Soudan P rou Uruguay en Europe et R publique boli dans les Etats varienne du arabes Venezuela 10 2 Nombre d organisations 20 organisa Organisations Afrique aus Colombie Costa Jordanie Cambodge Croatie de travailleurs qui avec tions de tra de travailleurs trale Botswana Rica R publique Inde G orgie l appui du BIT ont obtenu vailleurs dont dans 24 Etats Burkina Faso dominicaine Malaisie un meilleur respect des au moins 4en Membres et Cameroun Cap El Salvador Pakistan droits fondamentaux Afrique en 1sous r gion Vert S n gal Guatemala Sri Lanka des travailleurs et des Asie et dans Swaziland Honduras Tha lande normes internationales les Am riques Nicaragua du travail gr ce leur 2 en Europe Panama P rou participation des et 1 d
132. atives r gionales ant rieures du BIT sur les migrations de main d uvre ont permis de constater qu il manquait souvent la conception des projets la flexibilit n cessaire pour r pondre de fa on appropri e aux besoins et situations des pays qui voluent avec le temps Le Bureau travaillera avec les R sultat 8 Le monde du travail r agit de fa on PROGRAMME DE LOIT EN 2010 11 donateurs pour fonder les futurs projets mul tinationaux et pluriannuels sur une approche plus souple 223 Les interventions visant traiter les migra tions de main d uvre conjointement avec d autres l ments de l Agenda du travail d cent s av rent efficaces pour emporter l adh sion des mandants et encourager la coop ration entre gouvernements et partenaires sociaux Cet enseignement donne penser que le BIT devra semployer dans ses actions futures int grer plus largement les priorit s strat giques natio nales dans ses interventions concernant sp ci fiquement les migrations de main d ceuvre 224 Le m canisme de mesure en place induit un manque de pr cision dans les rapports Les deux indicateurs sont tr s similaires de sorte que plusieurs rapports peuvent se chevaucher Par ailleurs les indicateurs permettent seu lement d enregistrer des r sultats au niveau national alors que les r sultats obtenus avec l aide du BIT se retrouvent aussi de plus en plus aux niveaux sous r gional et r gional Le B
133. autres travailleurs font entrer dans le champ d action de l Agenda du tra vail d cent une main d uvre de plus en plus nombreuse relevant pour l essentiel du secteur informel Le suivi du Pacte mondial pour l emploi en Bulgarie en El Salvador en Indon sie et en Jordanie a donn des possibilit s concr tes de mettre en pratique des approches politiques coh rentes pour la mise en uvre de strat gies de protection sociale ayant pour double objectif la promotion de l emploi et celle des normes internationales du travail gr ce un meilleur dialogue social Pour appuyer ce suivi le BIT a tabli des directives sur l la boration des l gislations nationales r gissant le travail domestique et tir les enseignements sur le r le que joue le dialogue social dans la promotion de r formes durables de la s cu rit sociale en p riode de crise conomique Le Bureau a aussi constitu un dossier d in formation sur la protection de la maternit qui recouvre tout un ensemble de domaines et offre aux mandants un outil exhaustif pou vant les aider tendre la protection de la maternit 162 L acc s une base de connaissances fiable demeure un l ment essentiel pour l labo ration de politiques efficaces et la fourni ture de services consultatifs techniques Si la production de donn es exactes demeure encore difficile dans la plupart des pays un grand nombre d entre eux ont pu am liorer leur capacit
134. avail d cent notamment au regard des droits syndi caux par exemple en Arm nie aux Bahamas au Belize au Botswana au Cambodge au Cap Vert en Colombie au Costa Rica en El Salvador la Grenade au Honduras en Indon sie en Jordanie au Mozambique au Nicaragua au P rou aux Seychelles au R SULTATS DE L ORGANISATION Soudan au Swaziland et en Uruguay Le dossier d information du BIT intitul Trade Unions and Decent Work Country Programmes Travail d cent et programmes par pays de promotion du travail d cent a servi de sup port ces activit s 254 Le Bureau a aid les organisations de travail 255 leurs d terminer des ripostes nationales la crise conomique notamment par le biais d un renforcement des m canismes bipartites et tri partites de dialogue social Dans plusieurs pays Cambodge Cap Vert et Jordanie les orga nisations de travailleurs ont ainsi particip de fa on accrue aux m canismes gouvernemen taux ayant trait au respect des obligations internationales qui d coulent notamment des m canismes d ex cution de POIT des OMD et des PNUAD Les r sultats de la p riode biennale sont en voie d atteindre l objectif d fini dans le cadre stra t gique pour 2010 2015 selon lequel d ici 2015 au moins 70 organisations de travailleurs doivent tre m me d analyser les politiques conomiques sociales environnementales et du travail et pas moins de 50 organisations
135. ce r sultat a g n r des synergies avec les activit s concernant les conditions de tra vail des travailleurs ayant charge de famille les in galit s salariales et les travailleurs domestiques r sultat 5 avec celles concer nant la situation particuli re des travailleurs Indicateurs Cible R sultat Nombre total 17 1 Nombre d Etats Membres dans lesquels les 5 Etats 8 Etats mandants avec l appui du BIT mettent en Membres Membres et uvre des lois politiques programmes ou 1 territoire mesures sp cifiques permettant de progresser dans l application des conventions principes et droits relatifs la non discrimination Afrique Am riques Etats Asie Europe Asie arabes Pacifique centrale Zimbabwe Argentine Jordanie Chine Azerba djan Br sil territoire Ukraine El Salvador palestinien occup 97 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL migrants et des personnes vivant avec le VIH sida r sultats 7 et 8 ainsi que celles relatives l actualisation de la l gislation sur l galit de r mun ration r sultat 11 D autres liens importants ont t tablis avec les activit s de lutte contre le travail forc et avec celles qui visent am liorer l application des conven tions relatives l galit r sultats 15 et 18 Les activit s d ploy es en Azerba djan par exemple ont abouti simultan ment la rati fication de la convention n 156 sur les tra vailleu
136. chniques et profes sionnels Parmi les nouvelles priorit s en mati re de recherche il convient de signaler l application titre exp rimental de guides d valuation des comp tences dans le cadre des strat gies nationales pour l emploi et les solutions envisageables pour renforcer les diff rentes composantes des syst mes de d veloppement des comp tences Egalement pour am liorer le partage des connaissances EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 entre les mandants le Bureau continuera de d velopper la plate forme public priv mondiale de partage des connaissances sur les comp tences pour l emploi qui a t cr e pour donner suite aux conclusions concernant la discussion r currente sur l emploi adopt es la session de 2010 de la Conf rence L valuation d un projet relatif l informa tion sur le march du travail mis sur pied au Viet Nam et financ par la Commission europ enne a confirm la valeur ajout e que g n re l int gration dans les programmes de formation des activit s de projet portant sur les syst mes d information sur le march du travail et les services publics de l emploi Le Bureau tiendra compte de ces travaux interdisciplinaires associant la capacit d am liorer l information sur le march du travail celle de pr ter des services de lem ploi sur la base de cette information lors de la conception des projets venir L exp rience accumul e par le BIT et
137. ciale s curit sociale Cette r solution met l accent sur la promotion de l galit entre hommes et femmes consid r e comme l un des principes essentiels sous tendant les strat gies natio nales d extension de la s curit sociale Ce texte appelle en outre les gouvernements des Etats Membres veiller ce que les besoins des femmes et des hommes soient pris en compte lors de l laboration des politiques en mati re de s curit sociale Renforcement des capacit s des mandants 172 Elargir l ventail des produits visant au renfor 173 cement des capacit s et en am liorer la qualit en vue de servir le plus grand nombre pos sible de mandants sont rest s une pr occu pation majeure Dans l accomplissement de cette t che le BIT a b n fici de l troite col laboration du Centre de Turin notamment l occasion de la premi re acad mie d t sur la s curit sociale organis e en septembre 2011 qui a rencontr un franc succ s De nouvelles activit s p dagogiques ont t organis es sur la base d un partage Sud Sud des donn es d exp rience nationales concernant la mise en uvre et l impact des l ments du socle de protection sociale Pour accro tre la port e de son action en Afrique le BIT a lanc conjointement avec l Universit de Maurice un programme de ma trise en financement des syst mes de pro tection sociale destin s aux cadres qui dans sa premi re ann e a p
138. cice biennal 167 168 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 La qualit de ces r sultats est la cons quence directe de la strat gie du Bureau centr e sur la d finition d un ensemble possible de garan ties l mentaires de s curit sociale le socle de protection sociale soutenu par un nouvel instrument de protection sociale La mise en uvre de la strat gie s est appuy e sur des outils plus performants mis au point par le BIT pour valuer rapidement les garanties du socle de protection sociale national sur une large diffusion des connaissances qui ont servi de base la prestation de conseils au niveau national et sur des outils destin s 4 renforcer la capacit des mandants en mati re de strat gie d extension de la s curit sociale Le r sultat tel qu expos dans la strat gie et les trois indicateurs n est pas loin des cibles et de la situation atteindre d ici 2015 comme indiqu dans le cadre strat gique pour 2010 2015 Pour que la situation vis e soit atteinte il faut que l acc s aux prestations de s curit sociale soit am lior dans au moins neuf Etats Membres que le cadre juridique la gestion et la gouvernance des syst mes de s curit sociale soient renforc s dans plus de 20 Etats Membres et que l on dispose de donn es ou d estimations fiables sur la s curit sociale pour 75 pour cent de l ensemble des Etats Membres Tenant compte de la forte d
139. concernant le VIH sida en Afrique Kenya Lesotho Lib ria Rica Honduras Ukraine sur le lieu de travail dans 5 en Asie Malawi Mali Namibie Montserrat le cadre de la riposte et dans les R publique d mo Nicaragua nationale au sida Am riques cratique du Congo Paraguay 3 en Europe S n gal Sierra Leone Saint Kitts et et 2 dans les Swaziland R publique Nevis Saint Etats arabes Unie de Tanzanie Tchad Vincent et les Zambie Zimbabwe Grenadines 8 2 Nombre d Etats Membres 10 Etats 16 Etats Ghana Kenya Lib ria Etat plurina Cambodge F d ration o les mandants Membres Membres Mozambique Sierra tional de Bolivie Chine Inde de Russie tripartites avec l appui du Leone R publique Unie Guyana Indon sie BIT prennent des mesures de Tanzanie Zimbabwe R publique significatives pour mettre d mocratique en place des programmes populaire lao concernant le VIH sida sur Viet Nam le lieu de travail 65 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL ont mis en ceuvre avec succ s les programmes de renforcement de l autonomie conomique des femmes s ropositives grace 4 des coop ratives rurales et l acc s la microfinance ce qui a galement eu pour effet de r duire la stigmatisation et la discrimination Laide au Costa Rica a d bouch sur l adoption d une directive nationale sur le VIH sida et le monde du travail qui a introduit la pr vention du VIH et du sida dans les programmes
140. connaissance de la qualit du travail et l quilibre entre vie professionnelle et vie fami liale montre bien que cest dans ces domaines que des am liorations s imposent en premier 113 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 393 lieu S agissant du dernier domaine une poli tique de t l travail a t introduite et mise en uvre avec succ s au d but de 2010 D autres domaines jug s prioritaires comme le travail temps partiel et autres am nagements souples du temps de travail sont toujours l tude Les capacit s internes sont aussi renforc es dans le domaine de la sant et de la s curit au travail et la notification des incidents en particulier dans le contexte de la r novation du si ge On peut aussi signaler une volution posi tive en mati re de pr vention et de r glement des conflits avec une diminution sensible du nombre de conflits n ayant pu tre r solus ou r gl s par des m canismes informels 15 3 pour cent en 2011 contre 20 pour cent en 2009 ann e de r f rence Ce r sultat a pu tre obtenu gr ce la disponibilit des services du bureau du m diateur et au r le plus proactif jou par HRD dans l examen des conflits port s son attention En termes absolus le nombre de r clamations officielles d pos es aupr s de la Commission consultative pari taire de recours continue baisser 31 en 2009 29 en 2010 et 22 en 2011 Technologies de l information 394 395 1
141. ctifs strat giques d coule du budget affect aux 19 r sultats Le budget strat gique affect a chacun des objectifs qui figure dans le tableau est tabli en r partissant le budget strat gique affect au r sultat intitul nt gration du travail d cent de fa on proportion nelle entre les quatre objectifs strat giques 127 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Annexe II Contributions extrabudg taires moyennes annuelles des 20 principaux contributeurs pour la p riode 2008 2011 Etats Unis 19246 Canada 7219 Organismes et institutions des Nations Unies 39122 Belgique 6667 Commission europ enne 20161 Pays Bas 5118 Danemark 13981 Banque mondiale 4594 Norv ge 12739 France 4439 Espagne 10711 Suisse 3946 Australie 10014 Italie 3750 Irlande 7973 Fondation MasterCard 3660 Su de 7627 Luxembourg 3308 Royaume Uni 7413 Allemagne 2376 TOTAL 224065 1 Les donateurs allouent des montants l OIT pendant une ann e consid r e en vertu d accords cadres ou d accords li s a des projets sp cifiques Ces montants sont g n ralement accord s pour plusieurs ann es ce qui signifie que le montant des contributions manant d un donateur peut tre tr s lev pendant une ann e et n gligeable pendant les ann es suivantes jusqu ce qu un nouvel accord soit conclu Pour cette raison le classement a t tabli sur la base d une moyenne annuelle sur une p riode de quatre ans Le
142. d un environnement favorable aux entreprises durables en par ticulier dans le cadre de l application de la nouvelle m thode d valuation de len vironnement favorable aux entreprises durables e le d veloppement de l entrepreneuriat et de l activit conomique notamment dans le cadre d approches test es au BIT y compris G rez mieux votre entreprise GERME Tout savoir sur l entreprise KAB Le d veloppement de l entrepreneuriat f minin WED d veloppement de l co nomie et des cha nes de valeur locales e des pratiques durables et responsables sur le lieu de travail principalement en aidant les entreprises multinationales adopter des pratiques durables et inclusives confor m ment la D claration sur les entreprises multinationales et dans le cadre du pro gramme SCORE Des entreprises durables comp titives et responsables et de la m tho dologie du Syst me de mesure et d am lio ration de la productivit SIMAPRO 147 Les r sultats ont t in gaux d un domaine d activit l autre tels que mesur s par les indicateurs de r sultats Cinq Etats Membres et un territoire ont entrepris de r former leurs cadres strat giques ou r glementaires en ce qui concerne l environnement des entre prises indicateur 3 1 Lappui apport par le BIT dans le cadre de son programme inti tul Un syst me coop ratif pour l Afrique COOPAfrica a contribu positi
143. d employeurs et de tra vailleurs Il en a r sult une augmentation du nombre de politiques visant prot ger les tra vailleurs migrants et am liorer la gestion des migrations de main d uvre qui ont t la bor es par voie de consultations tripartites et dans le cadre d accords bilat raux notamment l accord finalis entre la France et la G orgie Gr ce l aide du BIT la capacit des institu tions gouvernementales de fournir au niveau central et local des services am lior s aux tra vailleurs migrants a t renforc e dans des domaines comme la formation pr alable au d part les campagnes nationales d informa tion et les services nationaux d assistance t l phonique F d ration de Russie et par des mesures concr tes propres promouvoir la r insertion conomique et sociale des migrants de retour Aux Philippines 300 migrants de retour victimes d abus et d exploitation ont b n fici dans le cadre de leur r insertion 218 219 R SULTATS DE L ORGANISATION socio conomique d une formation profes sionnelle et d une aide financi re juridique et psychosociale A noter galement l action en amont des syndicats dans les pays d origine et de destination dans le but de prot ger et d aider les travailleurs migrants dans les pays respectifs Cette assistance a souvent pris la forme d accords de coop ration sign s entre syndicats nationaux notamment dans les pays
144. da du travail d cent 105 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 371 Une des m thodes utilis es pour aider les man dants de POIT int grer le travail d cent dans l laboration des politiques a consist utiliser le volet application l chelon national des outils du CCS la fois dans des pays cibles Argentine Indon sie R publique arabe syrienne R publique Unie de Tanzanie et Uruguay et dans d autres pays Ethiopie R publique d mocratique populaire lao Serbie et Viet Nam Le contenu des outils a t adapt aux publics vis s C est le cas par exemple dun module de formation sur la collaboration avec les Nations Unies qui a t int gr dans un cours du Centre de Turin sur l Agenda du travail d cent organis linten tion des organisations de travailleurs Enseignements et perspectives 372 373 106 Le renforcement des capacit s des partenaires sociaux et aussi du personnel des instituts de statistique nationaux qui mettent au point des indicateurs et des profils de travail d cent a une fois encore prouv qu il est une compo sante importante des activit s men es dans ce domaine Il a dot les organisations d employeurs et de travailleurs des comp tences et des outils d analyse n cessaires pour pouvoir participer au d bat national sur la reprise conomique et le d veloppement Le Bureau entend mainte nant orienter son aide vers un renforcement des capacit s et une
145. dans neuf provinces Au Lib ria l appui apport par le BIT aux activit s de renforcement et de mise en uvre des capacit s l intention du per sonnel des minist res des travaux publics et de l agriculture ainsi que des chefs d entre prise des secteurs public et priv a permis le d veloppement de 16 entreprises et la cr ation de 50000 journ es de travail en utilisant des approches de l investissement forte inten sit d emploi pour les investissements dans les infrastructures agricole et rurale Un impor tant volet cr ation d emplois a galement t int gr dans des programmes d intervention en cas de catastrophe ou de conflit Il convient de noter cet gard le cas de la Somalie o les programmes d emploi mis en uvre avec l aide du BIT ont d bouch sur la cr ation de pr s de 143 000 journ es de travail et le d ve loppement de 124 possibilit s demploi plus long terme Laide fournie par le BIT aux quatre pays qui ont adopt des mesures visant mettre en place et renforcer des syst mes d infor mation et d analyse relatifs aux march s du travail tait fond e sur de nouveaux outils analytiques en particulier les informations et analyses statistiques correspondant aux indi cateurs de l objectif du Mill naire pour le d veloppement OMD sur l emploi indica teur 1 3 De m me dans cinq pays et grace l aide du BIT des mandants ont adopt des initiatives ou des r
146. daptation et de r in t gration r ussies de victimes du travail forc on peut citer l exp rience men e dans le Mato Grosso au Br sil o depuis 2010 avec l aide du BIT sont men es des initiatives cet effet dans le cadre d une politique adopt e par l Etat R cemment environ 25 victimes ont 324 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 t r int gr es sur le march du travail dans des emplois li s 4 la pr paration de la Coupe du monde de football qui se d roulera en 2014 Le Centre de Turin est rest un partenaire cl en facilitant le partage des connaissances entre les membres du personnel du BIT et les man dants en mati re de travail forc y compris en ce qui concerne les meilleures pratiques dans le domaine de la coop ration technique Depuis la fin de 2011 le Centre aide le programme SAP FL laborer le premier outil d appren tissage en ligne l intention des inspecteurs du travail pour la lutte contre le travail forc Enseignements et perspectives 325 Apr s avoir fait l objet d une valuation en 2010 le SAP FL a redoubl d efforts pour recueillir des informations sur les bonnes pra tiques de nature mettre un terme au travail forc et pour faire le bilan des enseignements tir s des exp riences ant rieures Les prin cipaux enseignements peuvent se r sumer comme suit e Pour obtenir des r sultats dans l limina tion du travail forc il est essentiel
147. de SST sur le lieu de travail Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 230 Gr ce un nouvel instrument permettant de prendre en compte l galit entre hommes et femmes dans les dispositifs de lutte contre le VIH et le sida sur le lieu de travail le Bureau a aid les mandants laborer des projets int grant la probl matique hommes femmes Les programmes mis en uvre sur le lieu de travail en Indon sie et Sri Lanka comprenaient des efforts de pr vention de la violence sexiste qui peut tre l origine de l infection VIH Par ailleurs les travailleurs du sexe au Cambodge et au N pal ont re u une aide pour acc der la pr vention et au traitement en mati re de VIH En Afrique australe un moyen de rem dier aux in galit s entre hommes et femmes qui tendent perp tuer l pid mie a consist am liorer les comp tences des femmes dans les domaines de la finance et de l entreprise par le renforcement cibl des capacit s De m me des composantes galit des sexes ont t incorpor es dans les r ponses nationales au sida dans le monde du travail notamment en Namibie Sri Lanka et en Ukraine Des dis positions sp cifiques visant prot ger contre la discrimination li e au VIH sur le lieu de travail ont t introduites dans les politiques nationales appliqu es sur les lieux de travail en Arm nie au Lib ria et aux Philippines Renforcement des capacit s des m
148. de diff rentes institutions qui ont assur par la suite le bon fonctionne ment des commissions r unissant salari s et employeurs mises en place dans les tablisse ments ayant particip au projet Avec l appui du BIT la repr sentation directe des travail leurs dans les syndicats des entreprises cou vertes s est aussi am lior e Enseignements et perspectives 301 L examen de l ex cution du programme en 2010 11 permet de tirer plusieurs enseigne ments qui seront pris en compte lors de l la boration de la strat gie venir et dont les principaux peuvent tre r sum s comme suit e Des efforts suppl mentaires doivent tre entrepris pour promouvoir des conventions sectorielles jour et peu ratif es telles que la convention n 184 sur la s curit et la sant dans l agriculture 2001 et le recueil de directives pratiques qui l accompagne la convention n 176 sur la s curit et la sant dans les mines 1995 la convention n 151 sur les relations de travail dans la fonction publique 1978 et la convention n 188 sur le travail dans la p che 2007 85 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 86 e Des interventions et des actions de suivi plus cibl es sont n cessaires pour aider les Etats Membres a incorporer les dispositions des instruments sectoriels de POIT dans leur l gislation et instituer le m canisme n cessaire pour v rifier qu elles sont bien appliqu es Il semble n cessai
149. de travailleurs doivent prendre activement part aux programmes par pays de promotion du travail d cent aux PNUAD et d autres partenariats Liens avec d autres r sultats 256 La strat gie a vis renforcer les capacit s et influence des organisations de travailleurs en prenant davantage en compte leurs pr occupa tions dans l ex cution de toutes les strat gies de r sultat Les activit s entreprises ont cibl les travailleurs et leurs organisations dans les domaines notamment de la s curit sociale des travailleurs domestiques des salaires des migra tions de main d ceuvre et de la non discrimi nation au travail tels que signal s au titre des r sultats 4 5 7 et 17 Par exemple avec l appui du Bureau les syndicats arm niens ont mis en uvre un programme d action visant sensi biliser les travailleurs migrants et prot ger ces derniers de la traite des personnes dans le cadre d une collaboration avec les syndicats russes Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 257 Les programmes par pays de promotion du travail d cent et l accent plac sur les prin cipes de la gestion ax e sur les r sultats ont 73 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU PROGRAMME DE LOIT EN 2010 11 Indicateurs Cible R sultat Nombre total Afrique Am riques Etats arabes Asie Europe Asie Pacifique centrale 10 1 Nombre d organisations 30 organisa Organis
150. des enfants parmi ses clients Ce service a t reli une campagne de sensibilisation sur le travail des enfants et a atteint 18000 clients r sultat 16 Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 127 Des initiatives sp cifiques visant a faire face aux probl mes et aux besoins li s l galit entre les sexes ont t ins r es dans la plu part des politiques ou des r formes prises avec l appui du BIT pour faciliter la transition vers une conomie formelle notamment en Chine en Namibie et au Kazakhstan Dans d autres pays comme le Viet Nam le BIT a aid pr parer des tudes directives int grant les ques tions d galit et les sujets connexes au regard de l emploi dans d autres domaines de la poli tique socio conomique pour aider conce voir des politiques fond es sur des l ments concrets Les programmes d emploi mis en place dans plusieurs pays comportaient des cibles visant renforcer la pr sence des femmes sur le march du travail On peut citer comme exemple un programme de relance de lem ploi mis en ceuvre en Iraq dans lequel des cibles concernant sp cifiquement les femmes ont t impos es l octroi de pr ts aux micro et petites entreprises 20 pour cent des b n ficiaires taient des femmes En Am rique latine o POIT en collaboration avec d autres institutions des Nations Unies ex cute des projets sur l eau et l assainissement financ s
151. dial sur les salaires 2010 11 2010 La base de donn es sur les l gislations r gissant les conditions de travail et d emploi a t encore enrichie informations disponibles sur 150 pays et la base de donn es sur les salaires dans le monde a t tendue avec des informations disponibles sur 122 pays e Kit de ressources sur la protection de la maternit R aliser les aspirations de tous 2011 e Des sp cialistes des questions salariales au niveau national de 31 pays ont re u une formation premi re tape vers la cr ation d un r seau mondial de sp cialistes des questions salariales e Formation dispens e 264 participants par l interm diaire du Centre de Turin R sultat 6 Les travailleurs et les entreprises b n ficient de meilleures conditions de s curit et de sant au travail e Profils programmes ou textes de loi nationaux en mati re de s curit et de sant au travail destin s am liorer la s curit et la sant au travail dans huit pays e Cr ation d institutions tripartites en mati re de SST ou relance des institutions existantes ou renforcement de la capacit des autorit s publiques comp tentes et ou des partenaires sociaux fournir de meilleurs services dans ce domaine aux niveaux national sectoriel ou du lieu de travail dans 13 pays e Un sommet des ministres du Travail qui s est tenu avant le XIX Congr s mondial sur la s curit et la sant au travail 2011 adopte la D claration d
152. divers acteurs notamment des chercheurs d autres organisations interna tionales et les m dias Les travaux de recherche sur l effet des accords cadres internationaux et sur les avantages du dialogue social tripartite de la n gociation collective et de bonnes relations professionnelles dans le contexte d une crise persistante de l conomie et de l emploi ont orient les conseils sur le choix des politiques et les activit s de renforcement des capacit s Par exemple des tudes et un dialogue sur les mesures prendre concernant le r le de la n gociation collective dans la pr vention des licenciements ont mis l accent sur les clauses types qui pourraient figurer dans les conven tions collectives pour att nuer les effets de la crise en Afrique du Sud et en Argentine Des travaux de recherche ont par ailleurs servi 4 la conception d outils de port e mondiale destin s aider les mandants consolider l infrastructure du dialogue social et pro mouvoir la ratification et l application effective des conventions correspondantes Un nouveau guide intitul Promotion des consultations tri partites Ratifier et appliquer la convention n 144 a aid faire avancer la ratification de cette convention dans la R publique d mocra tique populaire lao et au Tadjikistan Des activit s de formation et de partage de connaissances ont t organis es dans des pays comme l Arm nie le Botswana la Grenade la Serbi
153. divi duels contribuent l accomplissement de l objectif commun et EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 e Pintroduction d une initiative visant pro fessionnaliser l approche de l quipe des ressources humaines et lui permettre de fournir les services qui lui sont demand s d une mani re la fois plus efficace et plus efficiente 387 En r gle g n rale les progr s ont t r guliers 388 389 dans les domaines o les responsables ont suf fisamment d autonomie dans la d finition des politiques en particulier en ce qui concerne la planification des effectifs le d veloppement du personnel les initiatives en mati re de direc tion et de gestion la mise en ceuvre du cadre de suivi du comportement professionnel ainsi que les initiatives visant rationaliser les pro c dures administratives pour en am liorer la rentabilit La collaboration avec le syndicat du personnel en vue de la mise en place d un cadre de travail favorable se poursuit S agissant de la planification des effectifs le Bureau a continu a s appuyer sur les r sul tats positifs obtenus en organisant deux cam pagnes de recrutement annuelles en f vrier et en ao t pour pourvoir tous les postes vacants dans les services organiques financ s par le budget ordinaire quatre exercices de recru tement d affectation et de placement du per sonnel RAPS couvrant 134 concours ont t r alis s en 2010 11 et le
154. dmi nistration le Centre des utilisateurs d IRIS et les outils de collaboration comme Plone a eu pour effet d enrichir les connaissances et d am liorer l acc s l information dans Pen semble du Bureau Ces efforts seront pour suivis l avenir Pour pouvoir am liorer en permanence la gestion des connaissances il faut une plus grande int gration des strat gies relatives aux ressources humaines et aux tech nologies de l information Il s agit de veiller ce que le personnel du BIT acqui re les comp tences n cessaires pour faire pleinement usage des outils disponibles en particulier ceux qui ont trait aux plates formes num riques telles que les m dias sociaux R sultat 2 Gouvernance efficace et efficiente de l Organisation R alisations Contr le 430 431 432 433 Le Bureau a publi des documents r vis s rela tifs la gouvernance interne afin de clarifier les responsabilit s des diverses parties impliqu es dans la mise en uvre des recommandations de l audit interne Ces documents soulignent que la gestion r gionale et sectorielle peut aider v rifier l application de ces recomman dations Cela permettra aussi d am liorer la mise en uvre l chelle r gionale et secto rielle des recommandations dont la pertinence d passe le cadre du Bureau ou la fonction sp cifique ayant fait l objet d un audit L introduction du nouveau syst me de suivi des y
155. donn es statistiques et juridiques sur les principaux indicateurs de SST Par ailleurs des notes d orientation et des notes d informa tion seront tablies sur des th mes choisis par exemple la SST dans les petites et moyennes entreprises ou la SST pour les travailleurs migrants cette fin et pour des raisons de co t efficacit le Bureau instaurera des parte nariats avec les principaux centres nationaux et r gionaux de collaboration en mati re de SST Ces partenariats s inscriront galement dans le cadre de la mise jour de l Encyclop die de s cu rit et de sant au travail du BIT La prochaine dition sera enti rement lectronique et servira de plate forme interactive et de r pertoire pour toute une s rie de ressources d information sur la SST produites aussi bien par le BIT que par des institutions sp cialis es du monde entier 206 Pour obtenir un impact r el au niveau national et sur le lieu de travail une approche syst matique de la SST depuis les profils natio naux aux politiques et programmes en la mati re doit tre encourag e en coop ration avec toutes les parties prenantes concern es Les diverses composantes du syst me de SST inspection de SST services de sant au tra vail ou assurance contre les accidents du tra vail devraient tre trait es progressivement et il faudrait que les parties prenantes aient les connaissances et comp tences requises afin d tre toutes s
156. dont l OIT fait partie a galement t cr pendant le Congr s mon dial Il devrait renforcer les synergies entre les engagements pris au plan international et les efforts d ploy s au plan national Les r sultats indiqu s ci dessus vont large ment aider parvenir l objectif atteindre d ici 2015 tel qu nonc dans le cadre stra t gique pour 2010 2015 et selon lequel au moins 30 Etats Membres doivent avoir adopt des profils des programmes ou des politiques nationaux en mati re de SST et ou avoir com menc appliquer des mesures fond es sur les programmes d am lioration de la s curit et de la sant au travail Liens avec d autres r sultats 200 Les travaux recoupant la SST et des secteurs conomiques sp cifiques ont conduit laborer des mat riels de formation en mati re de SST dans le domaine de la construction et induit des travaux pr liminaires dans des domaines encore inexplor s notamment les aspects SST des emplois verts et la gestion des d chets lec troniques r sultat 13 Les contributions ana lytiques sur la s curit sociale ont t prises en compte lors de la conception d une tude sur l assurance contre les accidents du travail et les maladies professionnelles r sultat 4 Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique Am riques Etats Asie Europe Asie centrale total arabes Pacifique 6 1 Nombre d Etats Membres qui 10 Etats 8 Etats Zambie Chin
157. du Travail de la Protection sociale de la Famille et les organisations d employeurs et de travailleurs Lassistance technique du BIT a t fournie avec le soutien financier EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 d ONU Femmes LOIT et ONU Femmes ont sign un protocole d accord afin de conti nuer collaborer la promotion de l galit entre hommes et femmes sur le march du travail en R publique de Moldova et se sont entendues sur un plan d action pour l applica tion du protocole d accord Am liorer le respect des normes du travail au Viet Nam Enonc du probl me 91 Le Viet Nam rencontre des difficult s impor tantes en ce qui concerne le respect des normes internationales de travail fondamen tales et la l gislation nationale du travail De ce fait les travailleurs sont confront s l in s curit de l emploi et des conditions de travail r sultant de compromis les fournis seurs manquent des occasions de conclure des contrats avantageux avec des acheteurs inter nationaux et les conomies nationales sont expos es des restrictions aux exportations destination de partenaires commerciaux Dans le m me temps le dialogue social doit tre efficace et les relations professionnelles doivent tre renforc es afin de contribuer aux priorit s nationales Parmi ces priorit s figurent le renforcement du march du travail et de la gouvernance le d veloppement d en treprise
158. du travail et les droits au travail et le dialogue social Les services du BIT allient le travail d analyse et les conseils sur le choix des politiques les activit s de renforcement des capacit s et les projets de faisabilit en vue d exp rimenter de nouvelles fa ons de traiter les questions relatives l emploi et au travail Le pr sent rapport expose le degr de r alisa tion par le Bureau des r sultats attendus pour la p riode 2010 11 Il se compose de trois sec tions dont la premi re est cette vue d ensemble qui r sume les principaux r sultats obtenus et tire les enseignements de deux ann es de tra vail intensif Vient ensuite une valuation d taill e des r sultats obtenus pour chacun des 19 r sul tats du cadre de r sultats de POIT ainsi que pour les fonctions de gouvernance d appui et de management A la fin du rapport des annexes contiennent des informations finan ci res compl mentaires Le pr sent rapport est compl t par un compte rendu plus d taill de tous les r sul tats obtenus pour chacun des indicateurs rela tifs aux 19 r sultats ainsi que pour ceux li s la gouvernance l appui et au management Ce compte rendu est disponible l adresse sui vante www ilo org program ir 2010 11 htm Les ann es 2010 et 2011 ont t difficiles pour le monde du travail La crise mondiale a fait reculer les pays sur les plans conomique et social En m me temps elle a mis en
159. e mettent en place des Ghana Guin e programmes ayant Bissau Kenya une r elle port e pour Madagascar liminer le travail des Malawi Mali enfants conform ment Maroc Ouganda aux conventions et Togo Zambie recommandations de l OIT 16 2 Nombre d Etats 50 Etats 69 Etats B nin Burundi Membres dans lesquels Membres Membres et Cameroun les mandants avec l appui du BIT prennent des mesures pour adopter ou modifier la l gislation ou renforcer leurs bases de connaissances sur le travail des enfants 1 territoire Cap Vert C te d Ivoire Egypte Ethiopie Gabon Ghana Guin e Kenya Lib ria Mali Maroc Niger Ouganda R publique d mo cratique du Congo Rwanda S n gal Sierra Leone Togo Zambie Am riques Etats Asie Pacifique Europe Asie arabes centrale Argentine Etat Liban Bangladesh Albanie plurinational de R publique Cambodge Kazakhstan Bolivie Br sil arabe Fidji Indon sie Kirghizistan Chili Colombie syrienne Mongolie Kosovo Costa Rica N pal Pakistan R publique R publique Philippines Sri de Moldova dominicaine El Lanka Tha lande Tadjikistan Salvador Equateur Viet Nam Ukraine Guatemala Honduras Mexique Nicaragua Panama Paraguay Argentine Etat Jordanie Afghanistan Allemagne plurinational de Australie Albanie Arm nie Bolivie Br sil Bangladesh Autriche Chili Colombie Brun i B larus Costa Rica Darussalam
160. e Albanie Kazakhstan avec le soutien de l OIT adoptent Membres Membres R publique R publique de des politiques et des programmes de toutes dans d mocratique Moldova propres promouvoir de meilleures les r gions 3 r gions populaire lao conditions de s curit et de sant au Tha lande travail Viet Nam 6 2 Nombre d Etats Membres dans 10 Etats 13 Etats B nin Barbade R publique Albanie Azerba djan lesquels les mandants tripartites Membres Membres Maurice Mexique d mocratique Kazakhstan avec l appui du BIT mettent en de toutes dans Niger populaire lao R publique de uvre des programmes propres les r gions 4r gions Zambie Tha lande Moldova F d ration promouvoir de meilleures conditions de Russie de s curit et de sant au travail RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 201 Les pr occupations en mati re d galit ont t abord es dans de nouveaux documents sur l valuation des risques et dans l dition r vis e 2011 du programme interactif de for mation Traiter les facteurs psychosociaux par la promotion de la sant sur le lieu de travail d nomm SOLVE qui est con u pour int grer la promotion de la sant dans les poli tiques et mesures de SST adopt es au niveau de l entreprise Le programme SOLVE s occupe des nouveaux risques li s au travail comme le stress et la violence physique e
161. e de la strat gie notamment en facilitant les modalit s et pratiques de mutualisation des connaissances Des ateliers de formation et des modules d apprentissage en ligne ont comport des cours sur la convention n 111 et en parti culier sur la mani re de d finir la discrimina tion de la d celer et d y rem dier Les cours dispens s par l Acad mie Genre du Centre de Turin ont int gr de nouveaux modes d ap prentissage et offert l opportunit de se fami liariser avec des pratiques de pointe au niveau international Le fait que ces cours soient pro pos s dans plusieurs langues et la possibilit pour les participants de choisir leur propre cursus font que cette acad mie est un lien par ticuli rement adapt au partage des connais sances mondiales sur la question de l galit des sexes Enseignements et perspectives 347 Les grandes le ons retenir sont dans une large mesure tir es de l Evaluation ind pen dante de la strat gie de POIT pour L limina tion de la discrimination dans l emploi et la profession que le Conseil d administration a examin e en novembre 2011 Elles peuvent se r sumer comme suit e La recherche l action militante la com munication aux fins de sensibilisation et de mobilisation de ressources ainsi que le suivi et l valuation sont autant de facteurs d efficacit de la strat gie Le caract re transversal du r sultat 17 exige une prise en compte plus syst mati
162. e le Swaziland et le Zimbabwe Les organisations d employeurs et de travailleurs dans la fonction publique en Afrique du Sud et au Botswana ont b n fici d changes avec les partenaires sociaux d autres pays concernant les moyens de pr venir et de r gler les conflits collectifs du travail Dans des pays comme le Mont n gro et la Serbie le Bureau a fourni des conseils techniques et une formation pour ren forcer la capacit des organismes de pr vention des conflits de fournir un soutien aux travail leurs et aux employeurs et leurs organisations Entre septembre 2010 date de sa cr ation et juin 2011 l organisme du Mont n gro a faci lit la conclusion d un accord l amiable entre les parties un diff rend dans 72 pour cent des 239 cas qu il a trait s En 2011 celui de la EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Serbie a r gl 147 diff rends individuels et sept conflits collectifs Enseignements et perspectives 287 Le principal enseignement confirme qu une 288 base de connaissances empiriques solide est capitale pour une mise en uvre r ussie de la strat gie La possession de nouvelles donn es et de renseignements analytiques en temps utile a consid rablement am lior la qualit des services du BIT aux mandants Ces ser vices ont permis par ailleurs POIT de mieux se positionner dans le d bat sur les politiques aux niveaux national et mondial et par rap port aux autres grandes i
163. e cadre de relance appropri dans le texte final du Sommet de 2010 sur les OMD a plac encore un peu plus la notion de tra vail d cent au c ur du d bat mondial sur les politiques En outre des initiatives com munes avec les institutions des Nations Unies ont eu des effets positifs l chelon national et un nombre croissant de PNUAD et de pro grammes Unis dans l action des Nations Unies comportent d sormais des objectifs en mati re de travail d cent Les Etats Membres placent l approche int gr e du travail d cent au centre de leurs politiques conomique et sociale avec l appui des principaux organismes des Nations Unies et d autres organismes multilat raux Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 23809913 5000 000 4000 000 32809913 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 23303136 18 383 572 2964 348 44651056 R alisations 363 Avec l aide du BIT 12 Etats Membres ont explicitement plac l objectif du travail d cent au centre de l action gouvernementale indi cateur 19 1 La quasi totalit des pays ont non seulement inclus le travail d cent dans leurs politiques nationales de d veloppement mais aussi int gr des r sultats atteindre en mati re de travail d cent dans les PNUAD et certains d entre eux l Argentine l Indon sie et l Uruguay ont commenc prendre des mesures en vue
164. e co t et la port e des interventions sont n cessaires pour mieux valuer l efficacit de l action du BIT et permettraient galement de clarifier l attribution des r sultats d coulant directement de l appui du BIT Recueillir ce type d information constitue un d fi et peut tre plus co teux Des r sultats efficaces par rapport au co t Avoir une gestion ax e sur les r sultats signifie obtenir des r sultats au moindre co t l optimisation de l utilisation des ressources ainsi que la souplesse dans la gestion et l obli gation de rendre des comptes devraient figurer parmi les premiers crit res d valuation de la performance globale Un certain nombre de mesures ont t prises cet gard notam ment le renforcement du contr le et de l va luation un recrutement et une gestion des ressources humaines plus efficaces une for mation intensive des cadres et du personnel l investissement dans des services informa tiques de qualit le d ploiement d IRIS dans les bureaux r gionaux et la cr ation en 2011 du Comit d examen des d penses Ces mesures commencent avoir une incidence sur les d cisions de gestion ordinaire Il faudrait tu dier la mise en place de mesures agissant plus directement sur les co ts Le cofinancement des travaux de POIT par les gouvernements 27 28 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 nationaux les mandants tripartites ou les ins titutions multilat
165. e discrimination Partenariats 77 26 Avec le soutien financier de l Agence su doise de coop ration internationale au d veloppe ment le BIT a nou des partenariats avec la F d ration tanzanienne des coop ratives le Moshi University College of Cooperatives and EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Business Studies avec des coop ratives pri maires et des syndicats ainsi qu avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH sida L organisation des employeurs r pond aux besoins de ses membres et exerce une influence sur l laboration des politiques en Oman Enonc du probl me 78 La Chambre de commerce et d industrie d Oman OCCI qui est l organisation natio nale repr sentative des entreprises dans le Sultanat d Oman n tait pas en mesure de dialoguer efficacement avec les d cideurs Ses proc dures taient r actives et ses struc tures internes n cessitaient une r organisation substantielle R sultats obtenus 79 Dot e d une base factuelle et forte d un nou veau conseil d administration l OCCI a entre pris un processus de restructuration interne afin de mieux r pondre aux besoins de ses membres notamment les PME et de recom mander des am liorations apporter l envi ronnement des entreprises notamment dans les domaines de l entrepreneuriat et de l am lioration des comp tences Action du BIT 80 LOCCI a demand au BIT de l aide
166. e dollars E U Ce programme EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 est mis en uvre par les minist res de l Eco nomie du Travail et de l Education les auto rit s locales et les organisations d employeurs et de travailleurs Une assistance technique est fournie par l interm diaire de l quipe de pays des Nations Unies par POIT UNICEF le PNUD et l OIM Vers un socle national de protection sociale au Mozambique Enonc du probl me 52 Les donn es du dernier rapport national d valuation de la pauvret minist re de la Planification et du D veloppement 2010 indiquent que 12 8 millions de per sonnes 54 7 pour cent de la population du Mozambique vivent au dessous du seuil de pauvret ce qui veut dire qu il n y a pas eu de progr s au niveau de la r duction de la pauvret au cours des cinq derni res ann es En m me temps plus de 90 pour cent de la population pr s de 20 millions de personnes sont tou jours exclus des syst mes de protection sociale Politique gouvernementale 53 Le Mozambique est dot de lun des plus anciens programmes de transfert non contri butifs d Afrique le Programme de subvention alimentaire qui s adresse aux m nages pauvres dont les membres ne sont pas aptes travailler Ce programme fonctionne depuis pr s de vingt ans En 2010 l approbation par le Conseil des ministres du R glement sur la s curit sociale de base et de la Strat gie nation
167. e les questions relatives la tran sition des jeunes vers le travail d cent et R sultat 3 R SULTATS DE L ORGANISATION les politiques pour l emploi des jeunes et rep rer les strat gies envisageables pour pro mouvoir le dialogue social sur l emploi des jeunes et assurer l acc s des jeunes la pro tection sociale en particulier de ceux qui vivent en zone rurale Les entreprises durables cr ent des emplois productifs et d cents Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 45 638 316 47600000 s 0 93238316 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 44 666 937 38058 159 2271499 84996 595 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 30 millions de dollars E U R alisations 145 Avec l appui du BIT 29 Etats Membres au total et un territoire ont cr un environne ment plus propice aux entreprises durables encourag le d veloppement des entreprises ou adopt des pratiques socialement respon sables au niveau de l entreprise la cible globale fix e pour la p riode biennale tait de 25 Etats Membres et dans certains cas des progr s ont t faits de fa on concomitante dans plu sieurs domaines Chili Chine Iraq et dans le territoire palestinien occup 146 La strat gie reposait sur trois composantes compl mentaires e l appui la cr ation
168. e maternit de l pargne et du cr dit collectifs des services financiers mobiles et de l pargne des jeunes Les IMF partenaires ont dispens une ducation finan ci re 1258 jeunes femmes et 267 hommes et ont con u une strat gie destin e les aider prendre en compte l ducation financi re dans leur activit A la fin du projet en mai 2011 1288 jeunes gens avaient commenc pargner ou avaient accru leur pargne en vue de futurs investissements dans leur entre prise En outre 233 jeunes ont contract un pr t pour monter ou renforcer leur entreprise L valuation finale du programme a soulign l impact positif de ces activit s qui taient combin es avec d autres volets du programme pour contribuer cr er des emplois et g n rer des revenus pour 12500 jeunes Action du BIT 39 Le BIT a collabor troitement avec six IMF s lectionn es pour am liorer l acc s des jeunes aux moyens de financements Pour permettre ces institutions de tirer parti d autres exp riences elle a facilit une visite d change chez BASIX Inde et a galement dispens ces institutions en partenariat avec le Centre de Turin une formation sur le th me Faire de la microfinance une r ussite G rer la diver sification des produits Le BIT a labor un module de formation sur l ducation finan ci re l intention des jeunes et a dispens une formation de formateur 20 repr sent
169. e programme de d veloppement de l entrepreneuriat f minin ce qui s est traduit par une augmentation de leur chiffre de ventes et de leurs b n fices e 10500 jeunes femmes et jeunes hommes ont suivi le programme de d veloppement de l emploi pour les jeunes en Afrique de l Est dont 1700 ont mont un plan d entreprise et 229 formateurs sont dor navant m me de fournir des jeunes des services d aide aux entreprises e 400 utilisateurs ont obtenu des conseils techniques sur la D claration sur les entreprises multinationales aupr s du service d assistance de l OIT aux entreprises et 250 repr sentants d entreprise ont particip des Webinaires parrain s par le service d assistance e Formation dispens e 4983 participants par l interm diaire du Centre de Turin R sultat 4 Un plus grand nombre de personnes ont acc s des prestations de s curit sociale mieux g r es et plus respectueuses de l galit entre les sexes e Donn es largies sur la couverture les d penses et le fonctionnement des syst mes nationaux de s curit sociale dans 20 pays e Politiques d extension de la couverture de la s curit sociale dans dix pays e R formes de la s curit sociale dans dix pays e Le Groupe consultatif sur le socle de protection sociale publie un rapport intitul Le socle de protection sociale pour une mondialisation juste et inclusive et le G20 d clare que le socle de protection sociale est une n cessit e
170. e qui suscitent l adh sion et lenga gement des organisations d employeurs La d termination des priorit s le ciblage et la masse critique continueront d tre les l ments essentiels d une strat gie efficace appliqu e par POIT pour obtenir des r sultats durables Le Bureau diversifiera et largira en outre sa base de ressources en vue de d velopper plus avant les outils et produits existants et d en mettre au point de nouveaux Les travailleurs sont dot s d organisations fortes ind pendantes et repr sentatives Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 49280 353 5200000 s 0 54480 353 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 48 231 455 5925012 1142909 55299376 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 22 millions de dollars E U R alisations 250 Avec l appui du BIT les organisations de tra vailleurs de 35 Etats Membres et d un territoire ont renforc leurs capacit s institutionnelles en vue d am liorer l emploi les conditions de travail et les moyens d existence des salari s notamment en am liorant les programmes de planification et de formation conform ment l Agenda du travail d cent indicateur 10 1 Dans 24 autres Etats Membres et une sous r gion les organisations de travailleurs ont contribu mieux faire respecter les droits fon
171. e t l chargements en fichiers PDF de publications phares a nette ment augment Grace a la reconfiguration du site Web et aux changements apport s sa structure des articles peuvent d sormais tre agr ment s de graphiques plus vivants de vid os et de cadres de pr sentation souples ce qui rend leur consultation plus int ressante et accro t leur impact Les diffusions sur le Web de la Conf rence internationale du Travail auxquelles sont int gr es des missions Web produites par des partenaires de POIT par exemple PONU la Conf rence d Oslo ont figur sur la page d accueil du site Web de POIT Le nombre d aggr gateurs commerciaux et non commerciaux partenaires continue de cro tre de m me que celui des livres lectro niques pr par s qui leur sont envoy s Quatre nouveaux aggr gateurs lectroniques ont t sign s depuis 2009 Gestion ax e sur les r sultats 406 Un certain nombre de changements structu rels et op rationnels se sont r v l s efficaces pour traduire l action du Bureau en r sultats visibles et mesurables Le d ploiement de la nouvelle structure ext rieure qui a permis au BIT d utiliser ses ressources de mani re plus efficace a accru sa capacit de fournir aux 1 On entend par aggr gateur un site Web ou un logiciel recueillant des informations sp cifiques partir de sources multiples en ligne 116 mandants dans toutes les r gions des ser vices de qualit dans
172. e travail et les droits au travail et des droits des travailleurs domestiques e Formation de plus de 100 dipl m s dans le cadre de programmes de ma trise sur le travail et la mondialisation l intention de syndicalistes dans le contexte de la coop ration Sud Sud et de la coop ration triangulaire entre l Afrique du Sud l Allemagne le Br sil et l Inde e Formation dispens e a 3 262 participants par l interm diaire du Centre de formation de Turin wo RAPPORT DU DIRECTEUR G N RAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 R sultat 11 Les administrations du travail appliquent une l gislation du travail actualis e et fournissent des services efficaces e R formes institutionnelles ayant permis d am liorer les services d administration du travail dans 11 pays e Am lioration des services d inspection du travail gr ce un programme de formation moderne dans 11 pays e L gislation du travail actualis e permettant d am liorer la protection l gale des travailleurs et de r glementer de mani re ad quate le march du travail dans trois pays D veloppement de la base de donn es sur les l gislations de protection de l emploi EPLex et mise la disposition d une centaine de pays d informations sur les r formes juridiques entreprises au cours des trois derni res ann es e Nouveau programme de formation modulaire intitul Mise en place de syst mes d inspection du travail modernes et efficaces 2010 l intention
173. eilleurs plus de deux fois plus que la cible fix e pour la p riode biennale ont t obtenus pour la mise en place de services destin s aux membres nouveaux ou am lior s confirmant que dans ce domaine le BIT continue par son appui r pondre aux besoins prioritaires de nombreuses organisations d employeurs indicateur 9 2 De tr s bons r sultats pr s de deux fois plus que la cible fix e pour la p riode biennale ont t galement obtenus en ce qui concerne la capacit accrue des organisations d employeurs d influer sur l laboration des politiques nationales conform ment aux prio rit s de leurs membres indicateur 9 3 Cela s explique en grande partie par l application de nouveaux outils du BIT comme les outils pour un Environnement favorable aux entre prises durables et par le montant des ressources extrabudg taires disponibles 241 L ex cution de la strat gie a mis en lumi re deux options troitement li es Une concentration strat gique des efforts et des ressources sur des priorit s bien d finies et l abandon progressif des actions men es de fa on isol e dont le suivi et l impact taient limit s Cette option combin e avec le sys t me de mesure plus rigoureux adopt au cours de la p riode biennale a aid cibler l action du BIT et l orienter plus directe ment vers l obtention de r sultats L accent mis sur l approfondissement de la base de connaissanc
174. emploi ainsi qu aux programmes par pays de promotion du travail d cent Des programmes de coop ra tion technique de grande ampleur comme le programme Better Work programme pour de meilleures conditions de travail montrent comment il est aussi possible d am liorer la performance des entreprises en respectant mieux les conditions de travail de base et les normes internationales du travail 237 Laccent a t essentiellement mis sur le renfor cement des capacit s des organisations d em ployeurs et de travailleurs pour leur permettre d tre mieux m me de fournir des services aux membres et de participer aux consulta tions et aux d bats sur les politiques Le Centre de Turin a t un partenaire important cet gard De m me le Bureau a fourni des services tendus des pays qui r visaient leurs codes du travail ainsi que leurs politiques et proc dures d administration et d inspection du travail conform ment aux conclusions adopt es par la Conf rence internationale du Travail en 2011 238 Le d veloppement des connaissances a t encourag en renfor ant les changes avec des tablissements universitaires en analysant les impacts sectoriels des mesures anticycliques et en organisant des forums de dialogue mon dial sur des strat gies de d veloppement des comp tences et de formation au niveau secto riel et des symposiums sur le travail pr caire ou l volution des besoins des entreprises
175. ends li s aux droits et se sont employ s promou voir l instauration du travail d cent pour les migrants ruraux En Mongolie le nombre de m canismes de r glement des conflits du travail s est accru au niveau des districts et les syndicats ont renforc leurs capacit s en mati re de traitement des plaintes Au Br sil gr ce l appui du Bureau les syndicats ont t en mesure de renforcer leur action en faveur de la libert d association de la n go ciation collective de l galit entre hommes et femmes et de la lutte contre le travail des enfants comme en t moigne leur participa tion active aux discussions au niveau national qui ont pr c d l adoption de la convention n 189 concernant le travail d cent pour les travailleuses et travailleurs domestiques 2011 En R publique Unie de Tanzanie Zanzibar un mod le national de n gociation collective a t labor avec l aide du BIT Les programmes par pays de promotion du tra vail d cent et les PNUAD ont permis aux par tenaires sociaux de relever les d fis nationaux en mati re de d veloppement Gr ce l appui du BIT les syndicats ont pu utiliser avec effica cit les programmes par pays de promotion du travail d cent pour traiter de mani re int gr e comme le prescrivent la D claration de POIT sur la justice sociale pour une mondialisation quitable et le Pacte mondial pour l emploi les diff rentes dimensions de l Agenda du tr
176. ent en ceuvre des politiques et dont6en dont4en d mocratique Honduras Timor Leste Turquie des programmes int gr s visant a Afrique Afrique du Congo P rou promouvoir l emploi productif et le R publique Unie travail d cent chez les jeunes hommes de Tanzanie et femmes Zimbabwe 42 emplois verts r sultat 3 Une s rie d tudes de cas analytiques ont montr qu un dialogue social efficace et une r elle n gociation collec tive sont propices la formation sur le lieu de travail la formation permanente et l galit entre hommes et femmes r sultat 12 Dans le cadre de ses activit s de lutte contre la crise le Bureau a aid des Etats Membres a renforcer la capacit de leur service public de l emploi de mettre en ceuvre des programmes de partage du travail selon des modalit s tenant compte des conditions de travail r sultat 5 Une formation sur la r glementation des agences d emploi priv es a t dispens e en Asie du Sud Est pour aider les pays de la r gion a lutter contre la traite des tres humains r sultat 15 Des programmes de validation des comp tences mis en place en Asie du Sud Est ont encourag le recours des strat gies visant am liorer le retour des cerveaux dans les politiques relatives aux migrations de main d uvre r sultat 7 Parmi les orientations pour l am lioration des syst mes d apprentis sage informels il convient de citer not
177. ents qui ont t pl biscit s gr ce une strat gie audacieuse de sensibilisation et de renforcement des capacit s reposant sur toute une gamme de produits d information distri bu s par diff rents moyens Les conclusions de travaux de recherche des notes d information et d autres outils pratiques ont t diffus s sur le portail Web de POIT consacr au travail domestique dans le cadre de consultations et de conf rences organis es aux niveaux national et r gional par des courriels d information et par le biais des services de conseil technique Les travailleurs et les entreprises b n ficient de meilleures conditions de s curit et de sant au travail Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 35 120894 3100000 s 0 38220 894 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 34373370 5039859 597 481 39970710 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 17 millions de dollars E U R alisations 195 Gr ce au soutien apport par le BIT huit Etats Membres ont pu adopter des profils programmes ou textes l gislatifs nationaux en mati re de SST afin de promouvoir la s curit et la sant au travail Ce soutien a aussi permis 13 Etats Membres d tablir ou de r activer des institutions tripartites dans le domaine de la SST ou d am liorer la capacit des a
178. environnement entrepreneurial et des cadres r glementaires dans six pays et territoires e Nouvelles politiques et nouveaux programmes concernant l enseignement et la formation dans le domaine de l entrepreneuriat et le d veloppement des entreprises dans 23 pays et territoires e Pratiques socialement responsables au niveau de l entreprise dans trois pays e Politiques conformes la D claration de principes tripartite de l OIT sur les entreprises multinationales et la politique sociale D claration sur les entreprises multinationales dans un pays e Aux termes de la communication Responsabilit sociale des entreprises Une nouvelle strat gie de PUE pour la p riode 2011 2014 toutes les entreprises multinationales tablies en Europe sont invit es s engager d ici 2014 respecter la D claration sur les entreprises multinationales e L OCDE harmonise int gralement le chapitre intitul Emploi et relations professionnelles de ses Principes directeurs l intention des entreprises multinationales mis jour avec la D claration sur les entreprises multinationales e M thode d valuation de l environnement favorable aux entreprises durables mise au point et appliqu e dans sept pays e 500000 nouveaux tudiants ont suivi le programme de cours Tout savoir sur l entreprise dans le cadre de leurs tudes en 2010 11 ce qui porte le nombre total de participants plus de 1 million 60000 femmes chefs d entreprise ont suivi l
179. ermis la formation de 32 fonctionnaires originaires de huit pays africains d institutions de s curit sociale de minist res ou d organisations d employeurs La capacit des mandants tripartites a par ail leurs t am lior e dans le cadre du programme 53 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 174 de formation destin aux gestionnaires de sys t mes de s curit sociale dont ont b n fici 118 fonctionnaires employeurs et travailleurs originaires de 22 Etats Membres africains Des cours sur la s curit sociale destin s aux cadres dirigeants ont galement t dispens s la Barbade au Cap Vert au Costa Rica en Guin e Bissau en Ha ti au Kirghizistan au Maroc au Mozambique au Tadjikistan et en R publique Unie de Tanzanie ciblant plus de 300 participants appartenant des orga nismes publics des syndicats ou des organi sations d employeurs Dans les pays cibl s les organisations d employeurs et de travailleurs ont t syst matiquement associ es aux acti vit s relatives l laboration des politiques et la r forme des syst mes de s curit sociale qui se sont souvent accompagn es d activit s de renforcement des capacit s destin es aux partenaires sociaux notamment des cours sp cialement con us l intention des partenaires sociaux dispens s au Centre de Turin ou dans les r gions Etant donn le tr s grand nombre de per sonnes concern es et l tendue des questions et de
180. ers la r alisation de la situation permis d assurer la transition vers des techno logies non polluantes Ces travaux ont notam ment t exploit s aux fins de l laboration de projets dont un projet visant promouvoir l emploi vert dans les logements sociaux aux Philippines r sultat 3 Enfin les travaux sur la riposte la crise ont clair le dialogue tri partite mondial sur les strat gies de formation aux fins de la s curit de l emploi au niveau sectoriel en tant que moyens de parvenir un perfectionnement professionnel pour sur monter la crise Cette action s est notamment caract ris e par une s rie de mesures g n rales visant prot ger l emploi existant et faciliter les reconversions professionnelles r sultat 2 Egalit entre hommes et femmes devant tre atteinte d ici 2015 conform ment rue et non discrimination au cadre strat gique pour 2010 2015 qui pr voit que 40 Etats Membres au moins devront 296 Un audit participatif de genre a analys les avoir renforc le travail d cent dans les secteurs conomiques Liens avec d autres r sultats 295 84 Le Bureau a mis au point puis utilis plusieurs outils sectoriels sur le VIH et le sida secteur postal par exemple dans le cadre de la stra t gie pour une action renforc e du monde du travail contre le VIH et le sida r sultat 8 Des tudes ont t men es sur le potentiel des emplois verts dans des secteur
181. es soutenus entre syndicats et universitaires sur les solutions apporter la crise 75 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL Enseignements et perspectives 266 Comme le montrent les r sultats d une tude du BIT intitul e Pluralisme syndical et proli J ration des syndicats en Afrique francophone la fragmentation excessive des syndicats dans certains pays continue de faire obstacle des n gociations efficaces avec les organisations d employeurs et avec les gouvernements et la mise en uvre de l Agenda du travail d cent Le BIT a t en mesure de traiter efficacement cette question en associant de nombreuses cen trales syndicales aux comit s directeurs tripar tites nationaux mis en place dans le cadre des programmes par pays de promotion du travail d cent les aidant ainsi d finir des agendas syndicaux unifi s En 2012 13 l accent sera prioritairement mis sur la participation accrue des syndicats et sur la constitution de plates formes d action communes notamment dans le cadre des programmes par pays de promo tion du travail d cent afin de renforcer lef ficacit des actions entreprises et de favoriser ventuellement l unification des syndicats R sultat 11 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 267 Les travailleurs sont les premiers 4 patir des lacunes de la l gislation du travail et des sys t mes connexes visant en assurer l applica tion par exemple l absence de tribunaux du
182. es du directeur g n ral de Business NZ la plus grande organisation d employeurs de Nouvelle Z lande qui s est appuy sur ses propres exp riences concluantes pour fournir un appui POCCI en ce qui concerne l application des meilleures pratiques dans la restructuration et dans les travaux sur les questions de fond Une nouvelle g n ration de dirigeantes syndicales en Afrique francophone Enonc du probl me 82 Si l on veut int grer une d marche soucieuse d galit entre hommes et femmes dans les activit s syndicales il faut changer les atti tudes les structures et les politiques en tenant compte des perspectives et pr occupations des travailleuses et en r pondant efficacement leurs besoins dans tous les aspects du tra vail La repr sentation des travailleuses doit tre renforc e dans de nombreux secteurs et leur voix doit tre mieux entendue notam ment celle des femmes occupant un emploi pr caire qui sont souvent faiblement repr sen t es Bien que les syndicats reconnaissent qu il est n cessaire de renforcer la repr sentation des femmes au sein de leurs structures et que cet objectif figure dans les documents cadres des syndicats les progr s restent lents et l appli cation concr te des d cisions est toujours un probl me que les syndicats s efforcent de plus en plus de surmonter R sultats obtenus 83 Une Feuille de route r gionale sur l galit entre hommes et femmes
183. es personnels de sant aux services de pr vention de traitement de soins et de soutien pour le VIH et la tuberculose 2010 e Tirer parti de la crise pr venir le VIH du d but de l adolescence au d but de l ge adulte 2011 en collaboration avec sept institutions des Nations Unies et du syst me multilat ral e Publication sur le site Internet d ILO AIDS d une base de donn es sur les lois et politiques nationales en mati re de VIH et de sida couvrant 183 Etats Membres e Guide pour l int gration de l approche du genre dans la r ponse au VIH et au sida sur le lieu de travail 2011 e Cr ation de l Equipe sp ciale interinstitutions sur le VIH et le sida dans le monde du travail charg e de coordonner les questions li es au monde de l entreprise et au secteur priv e Services consultatifs fournis 43 pays dont 21 en Afrique e Formation dispens e 79 participants par l interm diaire du Centre de Turin oo VUE D ENSEMBLE R sultat 9 Les employeurs sont dot s d organisations fortes ind pendantes et repr sentatives e Renforcement des organisations d employeurs et des associations professionnelles dans 56 pays notamment par la mise en place au b n fice des membres de services nouveaux ou am lior s 33 pays et renforcement de la capacit d influer sur l laboration des politiques d une mani re compatible avec les priorit s de leurs membres 29 pays e ILO survey of employers organizations 2010 2
184. es sur la repr sentation des entreprises Une tude des organisa tions d employeurs et une analyse docu mentaire des recherches universitaires dans ce domaine ont fourni des indications utiles sur des tendances actuelles et des futurs d fis que les organisations d employeurs devront relever Les conclusions de I tude et de l analyse ont servi de contributions analytiques au Symposium international sur la fonction de repr sentant des employeurs qui a rassembl en septembre 2011 des uni versitaires des dirigeants d organisations d employeurs et d associations profession nelles et des entreprises multinationales Ces conclusions ont t en outre pr sent es une r union ult rieure du r seau uni versitaire du Bureau des activit s pour les employeurs Les conclusions des deux r u nions serviront de base la mise en uvre de la strat gie en 2012 13 242 Pour que la situation nonc e dans le cadre strat gique pour 2010 2015 soit atteinte d ici 2015 le Bureau devra s appuyer sur les r sul tats obtenus en 2010 11 et en faire la synth se pour que les organisations d employeurs dans au moins 40 Etats Membres aient renforc leurs capacit s dans les trois domaines telles que mesur es par les indicateurs de r sultats plans strat giques fourniture de services analyse de l environnement entrepreneurial et influence sur l laboration des politiques 69 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL
185. esdits rapports d valuation et d autres enseignements tir s et exp riences acquises au cours de la p riode biennale En outre deux m ta tudes ont t men es terme en 2011 en vue de synth tiser les r sul tats et les enseignements tir s des divers pro grammes projets et valuations th matiques centralis s et d centralis s afin de favoriser la composante valuation du rapport Enseignements et perspectives Faisabilit des politiques en mati re de travail d cent Compte tenu du large appui politique dont continue de b n ficier l objectif du travail d cent l attention se tourne vers la faisabi lit des politiques en la mati re Il existe une forte demande pour des analyses compara tives d taill es des co ts et des avantages de certaines politiques ainsi que pour un appui technique direct dans les domaines de l em ploi productif des entreprises durables des mesures de protection sociale et notamment des socles de protection sociale des normes internationales du travail et du dialogue social Parall lement cela exige du Bureau qu il d ve loppe ses services consultatifs et ses activit s de coop ration technique sur la base d ana lyses de donn es et d informations d taill es et jour sur les bonnes pratiques interna tionales en mati re de politiques destin es mettre en place un monde du travail d cent D importants progr s ont t enregistr s en 2010 11
186. et non discrimination 154 Les r sultats indiqu s au titre de ce r sultat ont 152 Dans l ensemble les r sultats sont en bonne voie pour atteindre l objectif fix pour 2015 nonc dans le cadre strat gique pour 2010 2015 selon lequel les mandants de plus de 40 Etats Membres doivent avoir cr un environnement plus propice aux entreprises durables encou rag avec succ s le d veloppement des entre prises et adopt des pratiques socialement responsables au niveau de l entreprise Liens avec d autres r sultats 153 Les activit s du BIT en mati re de d velop pement des entreprises tiennent de plus en plus compte des quatre dimensions du tra vail d cent On peut citer titre dexemple l am lioration des conditions de travail dans des entreprises informelles en Egypte qui r sultait de l application des principes concer nant la s curit et la sant au travail SST et t obtenus gr ce de grands projets du BIT concernant le d veloppement de l esprit d en treprise chez les femmes et chez les jeunes ax s sur la promotion de l galit des chances pour les femmes et les hommes Par exemple depuis la fin de 2009 quelque 60 000 femmes chefs d entreprise ont b n fici des projets de d veloppement de l entrepreneuriat f minin du BIT ce qui leur a permis de quadrupler leurs ventes et d augmenter leurs b n fices de 50 pour cent Au Ghana deux tiers des b n ficiaires de
187. et pratiques antidiscriminatoires C est vrai notamment de la cr ation d organes nationaux charg s de promouvoir l galit entre hommes et femmes comme le Comit directeur national pour l galit salariale en Jordanie et la Commission nationale pour l emploi des femmes sur le territoire palestinien occup Dans les deux cas le BIT a fourni des EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 outils concrets tels que les m thodes d valua tion objectives des emplois combin s avec une formation cibl e sur l application du concept d galit de r mun ration En Chine le Bureau a aid le gouvernement les employeurs et les travailleurs lancer une strat gie de sensibili sation du grand public y compris les travail leurs migrants la non discrimination qui a conduit la cr ation d un site Web sur lequel on trouve toute l information n cessaire sur la question En outre un manuel de formation sur les diff rentes formes de discrimination a t labor Au Br sil le Bureau a aid le Groupe national charg des enqu tes genre et emploi du temps Grupo de Estudios de Genero y Uso de Tiempo concevoir et conduire une enqu te nationale aupr s de 11000 m nages ce qui a aussi renforc la capacit du syst me statistique national de recueillir des donn es ventil es par sexe et par race sur les emplois 346 Le Centre de Turin a continu de jouer le r le de partenaire cl pour la mise en uvr
188. ette formation tion de la maternit et ont lanc des campagnes de ratification de la convention n 183 sur la ins Renforcement des capacit s des mandants protection de la maternit 2000 258 Le Bureau a appuy les travaux sur les audits 260 Les activit s du BIT en mati re de renforce 74 de genre auxquels les syndicats recourent de plus en plus pour int grer les questions d ga lit entre hommes et femmes dans leurs struc tures leurs politiques et leurs programmes En Afrique occidentale environ 30 femmes syn dicalistes sont devenues des animatrices d au dits de genre Elles ont labor une feuille de route de l galit entre les sexes et ont t l origine de nombreux audits de genre dans des ment des capacit s et la participation des syn dicats la r daction des nouveaux instruments internationaux ont permis aux organisations syndicales de renforcer leurs activit s de base dans plusieurs domaines et notamment les suivants e l gislation du travail r formes de la s curit sociale s curit et sant au travail et VIH sida Arm nie Bangladesh B nin Chine 261 262 263 R publique dominicaine Ethiopie Grenade Mexique Namibie N pal Philippines e migrations de main d uvre Etat plu rinational de Bolivie N pal Philippines Tha lande e travail domestique et conomie informelle Br sil Cambodge Cameroun Cap Vert Croatie Kazakhstan Malais
189. fficile pour le monde du travail De nombreux pays d velopp s ou en d velop pement ont t durement touch s par la crise mondiale Les cons quences sociales de cette der ni re sur l emploi en particulier des jeunes les salaires la protection sociale et la pauvret ont t d sastreuses ce qui s est traduit dans les pays les r gions et l chelle mondiale par un accrois sement de la demande de services de POIT En 2010 11 nous avons d pens pr s de 1 2 milliard de dollars E U provenant du budget ordinaire et de contributions extrabudg taires pour r pondre des demandes collectives ou individuelles des Etats Membres En travaillant en troite collaboration avec les quelque 20 donateurs qui assument la plus grande partie des contributions volontaires nous avons maintenu le montant annuel des ressources extrabudg taires environ 225 millions de dollars E U soit un tiers des ressources totales Les fonds vers s par les donateurs au Compte suppl mentaire du budget ordinaire nous ont permis d tendre notre action plus de pays et de domaines que nous naurions pu le faire avec le budget ordinaire et les contributions volontaires visant financer des pro jets sp cifiques Le pr sent rapport certes traite des r sultats obtenus en 2010 et 2011 mais il rend compte ga lement du long chemin que nous avons parcouru depuis 1999 lorsque j ai propos que le concept de travail d cen
190. formation qui permettent aux organisations de travailleurs et d employeurs de jouer un plus grand r le dans les consul tations avec les institutions multilat rales L valuation finale du projet financ par la Commission europ enne concernant l utili sation des outils du CCS dans le cadre de la campagne en faveur du travail d cent indique qu une strat gie efficace d int gration du tra vail d cent dans le syst me multilat ral doit reposer sur des mat riels et des programmes de formation adapt s aux sp cificit s de chaque institution savoir son mandat ses priorit s propres et sa pr sence sur le terrain Faire du travail d cent une priorit l chelle du sys t me est aussi important qu obtenir l adh sion des acteurs nationaux Pour que la strat gie d int gration progresse il faudra exploiter au maximum les occasions de collaborer avec d autres institutions des initiatives concr tes comme la deuxi me D cennie des Nations Unies pour l limination de la pauvret les Initiatives conjointes de lutte contre la crise du CCS et les PNUAD EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Egalit entre hommes et femmes 374 375 376 La r solution concernant l galit entre hommes et femmes au c ur du travail d cent adopt e par la Conf rence internationale du Travail en 2009 a guid la mise en uvre de la strat gie de POIT sur l galit entre les sexes Le Plan d action pour l
191. gard des comit s directeurs nationaux des unit s sp cia lement charg es du travail des enfants au sein des minist res du travail et des m canismes de surveillance du travail des enfants au plan local qui visent la fois rep rer les enfants astreints au travail et leur venir en aide en passant par les services publics nationaux A Sri Lanka o le BIT n avait pas de projet d envergure pendant la p riode biennale le gouvernement a assur la for mation de 710 personnes notamment des fonc tionnaires de police des agents de probation des agents de l administration du travail des enseignants et des repr sentants des m dias sur la base de quelques conseils techniques du BIT 334 Des am liorations au stade de la conception et de l ex cution des projets ont encourag les partenaires sociaux participer plus activement l action relative au travail des enfants Des formations cibl es ont notamment t mises en place ainsi qu une assistance visant encou rager la participation des partenaires sociaux la concertation tripartite sur l action mener et aux activit s l chelon du secteur de len treprise du lieu de travail ou de la collectivit ce qui s est traduit dans certains cas par une action cibl e des organisations d employeurs ou de travailleurs elles m mes Ainsi une for mation du BIT a accompagn la mise en place d une strat gie et d un plan d action syndi caux en
192. gociation collective et leurs m canismes de r glement des conflits du travail indicateur 12 2 La r alisation par tielle de la cible fix e pour la p riode bien nale est due un certain nombre de raisons Premi rement les r sultats de l appui du BIT la n gociation collective sur la poli tique salariale et sur un cadre l gislatif pour les droits fondamentaux sont indiqu s sous le r sultat 5 Chine et Mongolie et le r sultat 14 Swaziland Deuxi mement si des progr s notables ont t r alis s dans des pays comme l Afrique du Sud et le Botswana des gr ves de longue dur e dans la fonction publique ont bris la confiance entre les partenaires sociaux Le soutien du BIT a consist principalement restaurer le dialogue et renforcer les capa cit s s agissant des services essentiels et de la conciliation dans les conflits du travail Cela a contribu l am lioration des relations profes sionnelles mais cela ne s est pas encore traduit par des r sultats pouvant tre comptabilis s Enfin pour mettre en place un m canisme de n gociation collective pleinement op ra tionnel et des services efficaces de r glement des conflits il faut du temps en particulier dans les pays qui traversent une p riode de profond changement et ne poss dent que peu d exp rience du dialogue social autonome et des n gociations entre partenaires sociaux Malgr la r alisation partielle des cibles fix es pour la p
193. hez les jeunes l cologisation des entreprises et le d veloppement des chaines de valeur Des outils d analyse ont t mis au point et publi s pour aider les pays valuer les emplois verts existants et potentiels l aide de mod les d entr es sorties et d enqu tes r a lis es aupr s des entreprises Des outils com pl mentaires ont t utilis s pour recueillir et examiner des donn es ces donn es qui per mettaient d anticiper les besoins de comp tences nouvelles pour les emplois verts dans 21 pays ont t publi es dans le document intitul Skills for green jobs A global view Enseignements et perspectives 158 Sur la base des enseignements tir s et des orien tations donn es par le Conseil d administra tion au cours de sa discussion sur le suivi de la r solution concernant les entreprises durables adopt e par la Conf rence en 2007 les orien tations strat giques pour 2012 13 et les ann es suivantes sont r sum es ci apr s e Une valuation g n rique au niveau national des 17 conditions n cessaires pour cr er un environnement favorable au sens de la r so lution adopt e par la Conf rence en 2007 est une premi re tape utile Toutefois il est souvent n cessaire de mettre l accent sur des conditions ou des aspects parti culiers de l environnement favorable Des demandes ont t faites l effet d appliquer la m thodologie des r gions secteurs ou types d e
194. i s Partenariats 111 Les r sultats et actions dont il est question ci dessus ont b n fici d un partenariat avec les mandants de POIT en particulier les gouverne ments de l Australie de la R publique de Cor e de l Italie de la Jama que du Royaume Uni et de la Su de ainsi qu avec les organisations d ar mateurs et de gens de mer qui ont apport un appui sous la forme d un financement ou d une participation de leur personnel 31 R sultats de l Organisation 112 113 114 115 R SULTATS DE L ORGANISATION Objectif strat gique Accro tre les possibilit s pour les femmes et pour les hommes d obtenir un emploi et un revenu d cents Pendant la p riode biennale les activit s du BIT sur l emploi qui ont t marqu es par la crise conomique mondiale ont couvert des campagnes de sensibilisation de haut niveau des partenariats avec des institutions mon diales r gionales et un appui aux mandants dans les pays Les grandes orientations contenues dans le Pacte mondial pour l emploi CIT juin 2009 et les orientations strat giques fournies dans les conclusions de la discussion r currente sur l emploi CIT juin 2010 ont guid les travaux du BIT C est ainsi que l approche de la poli tique de l emploi a t plus globale et mieux int gr e reposant sur des conseils concernant la politique suivre qui tablissent un lien entre les mesures destin es agir sur
195. iaire du Centre de Turin R sultat 2 Le d veloppement des comp tences accro t l employabilit des travailleurs la comp titivit des entreprises et I inclusivit de la croissance e Politiques d am lioration des comp tences et r formes institutionnelles dans 14 pays l intention notamment des communaut s rurales et des personnes handicap es e Refonte ou cr ation de services de l emploi conduisant une am lioration des prestations en la mati re dans sept pays e Politiques et programmes de promotion de l emploi des jeunes dans 14 pays e Une main d uvre qualifi e pour une croissance forte durable et quilibr e Une strat gie de formation du G20 strat gie pr sent e au Sommet du G20 de Toronto 2010 e Des comp tences pour des emplois verts Un aper u l chelle mondiale 2011 e Tendances mondiales de l emploi des jeunes 2010 e Cr ation du R seau mondial handicap et entreprise plate forme mondiale de partage des connaissances rassemblant 41 entreprises multinationales 17 organisations d employeurs et des r seaux de personnes handicap es e Services consultatifs sur l emploi des jeunes fournis 45 pays e Formation dispens e 1522 participants par l interm diaire du Centre de Turin ol RAPPORT DU DIRECTEUR G N RAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 R sultat 3 Les entreprises durables cr ent des emplois productifs et d cents e R forme de la politique en mati re d
196. ib ria Indon sie tenu compte de la question de l emploi dans Madagascar les programmes d investissement dans les infrastructures forte intensit d emploi aux fins du d veloppement local 1 6 Nombre d Etats Membres dans lesquels 6 Etats 5 Etats Namibie Argentine Chine Kazakhstan avec l appui du BIT les gouvernements les Membres Membres Br sil employeurs et ou les travailleurs ont pris des initiatives dans certains domaines d action qui facilitent la transition d activit s du secteur informel vers le secteur formel 126 38 et des jeunes et la promotion de la productivit et de la transparence notamment dans les sec teurs de l environnement de l infrastructure et des services r sultats 2 3 et 13 L action entreprise dans le domaine de la poli tique de l emploi est souvent all e de pair avec les travaux portant sur la politique de d velop pement des comp tences Cameroun Jordanie et de plus en plus avec ceux qui avaient trait la cr ation d un environnement favorable au d veloppement des entreprises Indon sie r sultats 2 et 3 Des initiatives novatrices ont galement t lanc es pour mesurer l impact des interventions li es au financement soli daire et cela notamment au Nig ria o le Bureau a aid une institution de microfinan cement exp rimenter un nouveau service financier pr ts pour frais de scolarit afin de r duire l incidence du travail
197. ibilit des conseils dispens s par le Bureau sur le choix des poli tiques Par exemple les r formes sur la fixa tion des salaires peuvent tre extr mement controvers es et exiger des tudes approfon dies comme des enqu tes sur les salaires l appui des strat gies recommand es Il a t nouveau d montr quel point il est important de passer des accords de parte nariat avec d autres organismes des Nations 57 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL Unies la Commission europ enne et d autres institutions europ ennes comme la Fondation europ enne pour l am lioration des conditions de vie et de travail ainsi qu avec des organi sations non gouvernementales ONG Par exemple le dossier d information sur la pro tection de la maternit a t labor au niveau mondial sur la base d une collaboration troite avec le Centre de Turin l Organisation mon diale de la sant OMS le Fonds des Nations Unies pour l enfance UNICEF le Fonds des Nations Unies pour la population FNUAP et ONU Femmes dans le cadre de programmes communs des Nations Unies 194 Le texte final de la convention n 189 et de la recommandation n 201 a t adopt avec R sultat 6 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 un immense soutien tripartite Les partenaires internationaux notamment l Organisation des Nations Unies et l Union europ enne ont eux aussi largement exprim leur appui ces ins trum
198. ie Mongolie Mozambique N pal Pakistan P rou Philippines Des outils didactiques ainsi que d autres sup ports tels que des plates formes Web et des mat riels de promotion ont t mis au point pour appuyer ces activit s Les th mes sui vants ont t abord s obstacles juridiques la libert d association et la n gociation collec tive salaires VIH sida SST d veloppement durable et travail d cent comp tences en co nomie emploi des jeunes en milieu rural tra vail des enfants zones franches d exportation ZFE et pr vention et r glement des conflits dans les pays touch s par des crises Le Centre de Turin a mis au point nombre de ces outils et a organis des formations connexes Il a ga lement labor un module de formation sp ci fique sur le travail d cent Le dialogue lanc par POIT sur la mise en uvre du Pacte mondial pour emploi s est tendu aux organisations du syst me des Nations Unies aux institutions financi res internationales au G20 et aux communaut s conomiques r gionales LOIT a favoris et appuy un dialogue analogue avec les syndi cats aux niveaux international CSI r gional structures r gionales de la CSI et national par exemple au Bahamas au Belize et Haiti En Am rique latine Colombie Paraguay et Uruguay et en Afrique les syndicats ont accord une plus grande attention la D claration sur les entreprises multinationales en utilis
199. ien nale a fait ressortir la n cessit de mettre davantage l accent sur la qualit et l actua lit de la base de connaissances de POIT y compris la conception l application et l effica cit des politiques appliqu es dans diff rents contextes Le renforcement des donn es et des informations analytiques sur la croissance et l emploi et leur int gration dans la politique nationale et dans les diff rents pays figureront parmi les objectifs prioritaires en 2012 13 Dans les pays marqu s par des situations d ur gence des troubles sociaux ou des conflits il est essentiel que l OIT intervienne assez t t pour aider tablir les conditions d une relance moyen ou long terme selon des modalit s qui tiennent compte de l Agenda du travail d cent Dans ce genre de situa tion tant les mandants que la communaut internationale sont en qu te d une assistance imm diate dans de nombreux domaines d ac tivit de POIT La rapidit de cette interven tion est indispensable pour mobiliser des ressources aupr s des donateurs et pour tirer parti des partenariats d j tablis dans le sys t me des Nations Unies et dans le syst me multilat ral C est ce qu a montr l exp rience 133 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 de POIT en Haiti o dix huit mois apr s le tremblement de terre l Organisation a r ussi mobiliser un montant suppl mentaire de 12 5 millions de dollars E U de re
200. ien occup et au Swaziland Des activit s similaires ont t entreprises pour soutenir les syndicats en Indon sie et la Barbade Le programme SCORE et la m thodologie SIMAPRO ont servi de base aux activit s men es par le BIT pour aider les pays imposer le respect de pratiques socia lement responsables sur le lieu de travail En Indon sie par exemple les activit s de renfor cement des capacit s organis es par le BIT l intention des fonctionnaires du minist re de la Main d ceuvre et de l Emigration ont permis au minist re de mettre en place au niveau de l entreprise un programme sur les pratiques responsables sur le lieu travail dans le cadre de ces centres de formation r gionaux dans cinq provinces et d atteindre 50 petites et moyennes entreprises PME Des missions de radio auxquelles ont particip des propri taires de PME des travailleurs et des fonctionnaires du minist re ont t diffus es pour faire mieux conna tre les pratiques responsables sur le lieu de travail touchant quelque 4 millions de per sonnes Le service d assistance de POIT aux entreprises et une s rie de Webinaires pro pos s des entreprises et aux mandants sur les normes internationales du travail et la D claration sur les entreprises multinationales ont permis de mettre en place des m canismes novateurs pour les sensibiliser et renforcer leurs 156 157 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 capacit s Au
201. ies par POIT le FNUAP le PNUD et POIM Services du march du travail pour l emploi des jeunes en Serbie Enonc du probl me 47 Le taux de ch mage des jeunes Serbes 15 24 ans est trois fois plus lev que celui des adultes 37 4 pour cent contre 12 3 pour cent en 2010 et les jeunes peu instruits les jeunes Roms les jeunes d plac s dans leur propre pays et les r fugi s rencontrent des probl mes graves Politique gouvernementale 48 La Politique et le Plan d action pour l emploi des jeunes 2009 2011 mettent l accent sur l employabilit une croissance fort coefficient 21 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL d emploi l insertion sur le march du travail par des mesures cibl es et la gouvernance du march du travail des jeunes Les 3 9 millions de dollars E U apport s au Fonds pour l em ploi des jeunes par le gouvernement et des donateurs ont permis de financer la mise en uvre d un large ventail de mesures int gr es favorisant l emploi de cette cat gorie de la population R sultats obtenus 49 Les politiques actives du march du travail ont cibl plus de 3 500 jeunes d favoris s 48 pour cent de femmes et 52 pour cent d hommes dont la plupart ont un faible niveau d instruc tion 85 pour cent sont ch meurs de longue dur e 60 pour cent et n ont aucune exp rience professionnelle 52 pour cent Les donn es de suivi fournies par le gouvernement montrent
202. iffusion de livres lectroniques sous diff rents formats de sorte qu ils puissent tre lus sur des plates formes mobiles comme iPhone et le Kindle Pour soutenir la diffusion sur por table le Bureau devra cr er les partenariats et infrastructures n cessaires pour faire passer sur plates formes mobiles la production de contenus actuellement ax e sur l Internet 426 Les bases statistiques de la recherche seront am lior es et coordonn es par le D partement de statistique de mani re viter le double emploi Pour asseoir les activit s de recherche sur des bases solides on am liorera la compa rabilit internationale des donn es en aidant les producteurs de donn es nationaux se conformer aux normes statistiques En 2012 13 le Bureau sera particuli rement attentif la capacit des producteurs de donn es nationaux de compiler des statistiques pertinentes sur la main d uvre et le travail d cent et encoura gera une relation bien d finie avec les analystes de donn es Gestion ax e sur les r sultats 427 Au cours de la p riode biennale des progr s constants ont t r alis s vers l application par le BIT d une politique de gestion ax e sur les 119 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 428 120 r sultats comme en t moignent les am lio rations qualitatives des programmes par pays de promotion du travail d cent et l introduc tion des plans de travail ax s sur les r sultats Le c
203. ination au travail 17 1 5 9 1 3 2 il 2 18 Normes internationales 18 1 55 67 13 16 4 16 18 du travail 18 2 5 10 1 1 2 4 2 18 3 5 15 0 2 0 1 12 18 4 15 23 12 3 1 4 3 19 Int gration du travail d cent 19 1 15 12 2 5 1 4 0 19 2 5 5 16 22 programmes uniques de pays ONU par exemple en Afrique ot elle a pu mobiliser des ressources pour am liorer l ex cution des pro grammes par pays de promotion du travail d cent Dans la r gion des Etats arabes les apports techniques de POIT aux bilans com muns de pays PNUAD tablis au cours de la p riode biennale ont apport une contribution appr ciable au Groupe r gional des Nations Unies pour le d veloppement dans l exercice de sa fonction d appui et d assurance de la qualit Collaboration troite avec le Centre international de formation de Turin Centre de Turin l alignement du programme de formation du Centre de Turin sur les strat gies et activit s de POIT s est intensifi Le Centre a particip pleinement la planification et l examen des 19 r sultats et aux groupes r gionaux d assu rance de la qualit cr s pour les programmes par pays de promotion du travail d cent Cette participation a permis de mieux cerner les besoins et priorit s en mati re de formation et de les prendre en compte dans la concep tion d activit s sur mesure dans les r gions et dans l attribution de bourses pour la participa tion aux c
204. insi que les investissements dans ce secteur Il faudra pour cela harmoniser la stra t gie d investissement avec les autres strat gies du Bureau l aligner sur les normes techniques approuv es maintenir ces investissements sur le long terme et faire en sorte qu ils g n rent des gains d efficacit mesurables ITCOM coop rera aussi avec le Bureau pour proposer des modalit s de centralisation des ressources informatiques dans les domaines o il est pos sible de r aliser des conomies et d am liorer la qualit des services Coop ration technique 417 418 419 Les donateurs de POIT ont r pondu favora blement aux appels visant allouer l Agenda du travail d cent des ressources de base non pr alablement affect es apporter des contri butions accrues au CSBO et fournir des financements ax s sur les r sultats En m me temps le Bureau a re u des appels r p t s mieux rendre compte des financements allou s en indiquant notamment les r sultats atteints grace la coop ration technique A lavenir le Bureau s efforcera de mieux rendre compte aux donateurs des r sultats de la coop ration technique en plus de fournir des informations compl tes dans le rapport biennal sur l ex cu tion du programme Durant ces derni res ann es sont apparues de nouvelles modalit s de financement finan cement de projets programmes th matiques ou r gionaux grande chelle accords cadres pl
205. inten sifi l action entreprise pour regrouper et actua liser les bases de donn es existantes li es aux normes et pour mettre en place un syst me de pr sentation des rapports en ligne Il a ainsi lanc la base de donn es NORMLEX un nou veau syst me d information rassemblant des R sultat 14 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 donn es sur les normes internationales du tra vail ainsi que sur les l gislations nationales rela tives au travail et la s curit sociale Le BIT a galement publi des rapports globaux sur le travail des enfants et sur l galit au travail ce sont l ses toutes premi res estimations portant sp cifiquement sur le travail domestique des enfants et il a commenc tablir un rapport global couvrant les quatre cat gories de prin cipes et droits fondamentaux au travail qui doit tre soumis la session de juin 2012 de la Conf rence internationale du Travail La libert syndicale et le droit de n gociation collective sont largement connus et exerc s Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 15004416 7800000 s 0 22804416 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 14685057 4093 960 421221 19200238 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 17 millions de dollars E U R alisations 307 Grace au soutie
206. inuent l efficacit de la strat gie Le Bureau devra largir sa base de connaissances sur des questions telles que intersection entre services publics d ins pection et syst mes priv s de contr le les m thodes efficaces pour fournir des services d administration et d inspection du travail aux travailleurs de l conomie informelle et une m thodologie statistique visant am liorer la collecte de donn es sur l inspection du travail e Des outils de formation personnalis e sont n cessaires pour permettre aux personnes de se former de mani re autonome et de rece voir une certification de leurs qualifications par exemple un certificat d livr automati quement une fois la formation achev e avec succ s Le Bureau transformera certains de ses modules actuels pour en faire des outils R SULTATS DE L ORGANISATION d autoformation et des programmes d ap prentissage en ligne L investissement r alis en vue de la cr a tion de r seaux interr gionaux d experts nationaux en mati re d administration et d inspection du travail est payant Il contribue alimenter les capacit s institu tionnelles des pays et favorise la coop ra tion entre ces derniers et la transmission du savoir entre pairs tout en optimisant l influence des travaux du BIT Le Bureau continuera recourir en premier lieu l assistance technique pour consolider les r seaux et renforcer les changes de bonnes pratiques en pa
207. ion du travail des enfants gr ce des campagnes de sensibilisation et des collectivit s tout enti res ont t mobilis es et ont re u les informations et l appui n cessaires la mise en place et la gestion de syst mes efficaces pour le contr le du travail des enfants On estime que gr ce aux activit s et l appui d coulant des projets de coop ration technique pendant la p riode biennale les moyens pouvant tre utilis s par les mandants pour lutter contre le travail des enfants ont eu un impact direct ou indirect sur la vie de plus de 50 millions de personnes Dans toutes les r gions l efficacit long terme de la strat gie pour le d veloppement des capa cit s peut tre mesur e par le nombre des man dants qui continuent de fournir des services pour la lutte contre le travail des enfants ou per p tuent les mesures mises en place cet effet apr s l ach vement d un programme de coop ra tion technique du BIT Ainsi des pays tr s nom breux notamment la C te d Ivoire la Mongolie et le Panama ont r alis une nouvelle enqu te sur le travail des enfants avec un appui financier et technique tr s modeste du BIT De m me plusieurs pays dont l Albanie la Jordanie et la 95 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL R publique Unie de Tanzanie ont p rennis des dispositifs institutionnels mis en place lori gine avec l appui du Bureau une fois les pro jets du BIT achev s On citera cet
208. ion technique visant les employeurs et leurs organisations En Afrique australe le Bureau a aid des repr sentants d employeurs de huit pays acqu rir des comp tences solides en mati re d audit de genre La Conf d ration des employeurs de PASEAN a adopt avec l aide du BIT une position de principe sur l augmen tation du taux d activit des femmes dans les pays de PASEAN La F d ration des chambres du commerce et de l industrie du N pal a la bor une politique visant encourager l galit entre hommes et femmes au sein des entre prises membres qui sera adapt e et diffus e en 2012 13 Renforcement des capacit s des mandants 245 Les initiatives visant renforcer la capacit des mandants employeurs taient fond es sur des analyses minutieuses des besoins mises au point dans le cadre d un dialogue appro fondi avec les organisations d employeurs En fonction des priorit s et des besoins des orga nisations b n ficiaires le BIT a ax ses acti vit s de renforcement des capacit s sur une ou plusieurs des questions suivantes l appro fondissement des bases empiriques pour aider les employeurs influer sur l laboration des politiques nationales et le renforcement des strat gies de sensibilisation l am lioration des services aux membres ou la mise en place de nouveaux services leur intention enfin la planification strat gique et l am lioration des comp tences du personnel Ce
209. ions d information et de formation personnalis es pour tre mieux en mesure de se conformer la proc dure d valuation HRD a examin pr s de 2 300 valuations de d but de cycle pour v rifier la qualit des plans de travail individuels et leur conformit aux demandes en mati re de perfectionnement du personnel Tous ces efforts ont certes contribu mieux faire conna tre le nouveau syst me et les avan tages qu il pr sente pour l Organisation mais les r sultats sont dans l ensemble d cevants APPUI L EX CUTION ET LA GOUVERNANCE 391 392 sur le plan de l application et l on constate beaucoup de retards Bien que HRD se soit employ promouvoir le changement culturel n cessaire la mise en uvre du cadre de suivi du comportement professionnel il reste encore beaucoup faire si l on veut que le degr de responsabilisation soit suffisamment lev tous les niveaux pour garantir l efficacit du syst me et son application en temps voulu Parmi les initiatives ayant pour but de ratio naliser les proc dures administratives et d ob tenir un meilleur rapport co t efficacit on peut citer la simplification de certaines trans actions relatives aux ressources humaines et la gestion des droits des fonctionnaires en particulier en ce qui concerne l affiliation l assurance maladie la g n ralisation d ou tils utilisables en ligne de mani re autonome pour le contr le m
210. ipartites de SST Albanie Azerba djan R publique d mocratique populaire lao Mexique Niger F d ration de Russie Tha lande Zambie e l am lioration des services d inspection en mati re de SST notamment en Azerba djan et en R publique de Moldova o le gouver nement se veut le fer de lance de la moder nisation des services d inspection et de la SST dans la r gion et au Kazakhstan o la mise en place d un programme de forma tion et d une nouvelle base de donn es sur les entreprises haut risque a eu pour effet d accro tre l efficacit des activit s d inspec tion du travail e l introduction d une assurance contre les accidents du travail et les maladies profes sionnelles notamment en Tha lande qui en a tendu la couverture aux petites et moyennes entreprises 198 Au niveau mondial la D claration d Istanbul sur la s curit et la sant au travail a t adopt e en 2011 un sommet des ministres organis avant le XIX Congr s mondial pour la s curit et la sant au travail Cette d clara tion r it re les engagements de la D claration de S oul de 2008 visant promouvoir 199 R SULTATS DE L ORGANISATION l chelle mondiale une culture de la pr ven tion en mati re de SST a faire figurer en bonne place la s curit et la sant au travail dans les agendas nationaux et r gionaux et valuer les progr s accomplis Un nouveau r seau mondial de SST
211. ires des Nations Unies et autres d penses de personnel 2 Y compris principalement les bourses les s minaires et la formation en cours d emploi ANNEXES Annexe VI D penses au titre de la coop ration technique par r gion et par pays 2010 2011 en milliers de dollars E U a l exclusion des d penses administratives AFRIQUE R gion Afrique 5410 516 20055 25981 Afrique de l Est 30 4168 4198 Afrique du Nord 5 5 Sahel 306 1679 1985 Afrique australe 283 602 885 Afrique de l Ouest 76 134 210 Afrique du Sud 354 92 4950 5396 Alg rie 43 7 49 Angola 79 72 299 450 B nin 106 63 2094 2263 Botswana 64 508 572 Burkina Faso 52 49 105 206 Burundi 103 103 Cameroun 114 359 1284 1757 Cap Vert 26 222 248 R publique centrafricaine 41 41 Comores 41 762 803 Congo 36 87 123 C te d Ivoire 60 60 Djibouti 31 31 Egypte 249 584 1326 2159 Erythr e 43 43 Ethiopie 268 163 199 931 Gabon 77 4 124 Gambie 24 24 Ghana 147 115 1550 1811 Guin e 32 32 Guin e Bissau 29 29 Guin e quatoriale 20 20 Kenya 170 121 4014 4305 133 RAPPORT DU DIRECTEUR G N RAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Lesotho 51 1115 1166 Lib ria 70 894 2970 3934 Jamahiriya arabe libyenne 10 10 Madagascar 71 2566 7819 10462 Malawi 116 533 1346 1995 Mali 164 29 2795 2988 Maroc 50 278 171 498 Maurice 57 57 Mauritanie 31 2 33 Mozambique 100 3446 2230 5776 Namibie 76 318 370 765 Niger 30 418 447 Nig ria 249 249 Ouganda 121 487 2301 2908 R p
212. jectif strat gique dans son ensemble 22 millions de dollars E U R alisations 268 Au cours de la p riode biennale l appui du BIT a permis 4 11 Etats Membres de renforcer leurs syst mes d administration du travail indica teur 11 1 et 11 Etats Membres de plus de fortifier leurs syst mes d inspection du travail indicateur 11 2 Ces r sultats sont le fruit d un engagement r solu des mandants et d une aug mentation du soutien des donateurs suite la 76 r solution concernant l administration et l ins pection du travail adopt e par la Conf rence internationale du Travail en juin 2011 269 La strat gie du Bureau est ax e sur trois grands domaines e renforcement des connaissances compara tives au niveau national en aidant les pays proc der une valuation de leurs besoins en mati re de syst mes d administration et 270 d inspection du travail valuation dont les r sultats ont ensuite servi l laboration de programmes cibl s d assistance technique Afrique du Sud Chine Emirats arabes unis Honduras Inde et Ukraine e d veloppement des capacit s institution nelles des syst mes d administration et d inspection du travail pour r pondre aux besoins de formation recens s et e offre de possibilit s de partenariats entre pays pour une transmission du savoir entre pairs et une assistance concernant l inspection du travail par exemple entre l Afrique du Sud le
213. juridique les salaires minima et la n gociation collective des salaires R sultats obtenus 70 Reconnaissant qu il est important de combler l cart entre les salaires et la productivit et de lutter contre les in galit s salariales comme il est soulign dans le Rapport mondial sur les salaires 2010 11 du BIT le gouvernement a am lior le cadre de r glementation pour fixer les salaires de mani re pouvoir faire face l volution rapide du march du travail Il a galement mis au point un certain nombre de mesures pour assurer une meilleure coordina tion entre les provinces en ce qui concerne la fixation des salaires minima et les moyens d en am liorer l application Ces initiatives sont consign es dans le nouveau plan conomique quinquennal 12 plan 2011 2015 qui vise r duire les in galit s am liorer les revenus des pauvres et stimuler la demande int rieure Parall lement l volution de la poli tique globale au niveau macro conomique on a eu davantage recours la n gociation collec tive pour fixer les salaires Certaines provinces comme la province de Jiangsu ont d montr r cemment les possibilit s offertes par la n go ciation collective au niveau sectoriel en Chine Action du BIT 71 Le BIT en collaboration avec le minist re des Ressources humaines et de la S curit sociale a am lior l efficacit du cadre institutionnel En particulier le minist re a
214. l Universit ouvri re mondiale sur le th me Travail et crise mondiale le partage du fardeau Fa onner l avenir o des responsables syndicaux et des experts des milieux univer sitaires ont examin les analyses de la crise identifi des m thodes de stabilisation court terme et des solutions long terme et d battu de la mani re de r glementer nou veau l conomie mondiale afin que les gou vernements d mocratiques puissent mieux contr ler les flux mondiaux de capitaux e un certain nombre d ateliers du R seau de recherche du groupement Global Unions GURN organis s sur le th me du change ment climatique et de l conomie verte ce qui a permis aux syndicats de mieux d finir leurs positions sur le d veloppement durable et l emploi ainsi que sur les r percussions sur le march du travail de la transition vers des conomies faible mission de carbone e des programmes de ma trise universitaire sur le travail et la mondialisation l inten tion des syndicalistes organis s en Afrique du Sud en Allemagne au Br sil et en Inde dans le cadre de la coop ration Sud Sud et de la coop ration triangulaire programmes qui ont permis de former plus de cent dipl m s dont beaucoup ont exerc des res ponsabilit s dans le domaine de la recherche et de l laboration des politiques 265 Le Journal international de recherche syndicale du BIT a galement t le cadre d chang
215. l intention des pays d Afrique francophone a t tablie et adopt e en avril 2011 Outre la formation d animatrices VUE D ENSEMBLE d audits de genre la feuille de route a donn lieu 4 des audits de genre au niveau national au B nin au Mali au Niger au S n gal et au Togo Cela a conduit une r forme des struc tures internes en vue d tablir des comit s des femmes dans les syndicats o il n y en avait pas Par exemple la Conf d ration nationale des travailleurs du S n gal et l Union nationale des syndicats autonomes du S n gal ont cr des comit s des femmes au sein de leurs orga nisations les deux tiendront une conf rence annuelle pour lire les dirigeantes des comit s Action du BIT 84 Le BIT a aid des syndicats promouvoir des femmes tous les niveaux de d cision et de direction et a int gr la question de l galit entre les sexes dans son aide au renforcement des capacit s Les audits de genre ont t lar gement utilis s cette fin Un grand atelier sous r gional a eu lieu Lom Togo en avril 2011 au cours duquel 30 femmes syndicalistes francophones ont t form es comme anima trices d audits de genre Partenariats 85 Il s agit l d un exemple de coop ration Sud Sud et de coop ration triangulaire Le travail qui a t effectu en troite collabo ration avec l OIT et la CSI Afrique a b n fici notamment d importantes contribution
216. l reste difficile dans la plupart des pays d engager des poursuites contre les personnes ayant recours au travail forc le BIT a apport son soutien a la cr ation d unit s conjointes de contr le et la formation d inspecteurs du travail surtout au Br sil et en Jordanie Le fait que l on ne dispose toujours pas de don n es fiables sur le travail forc et la traite des tres humains au niveau national reste tr s pr occupant m me si l on constate des volu tions positives en Arm nie en Azerba djan en G orgie et au N pal Ces donn es sont indis pensables pour obtenir un soutien politique et clairer les d cideurs Les r sultats obtenus pendant l exercice biennal correspondent bien aux objectifs fix s dans le cadre strat gique pour 2010 2015 plus d un tiers de l ensemble des r sultats devant tre atteints d ici 2015 c est dire que 20 Etats Membres ont pris des mesures pour liminer le travail des enfants ont t enregistr s Liens avec d autres r sultats 320 La strat gie de POIT concernant ce r sultat recouvre des activit s relatives aux migrations de main d uvre au travail d cent R SULTATS DE L ORGANISATION dans des secteurs sp cifiques la libert syn dicale et au travail des enfants r sultats 7 13 14 et 16 S agissant de la pr vention de la traite des travailleurs migrants l aspect le plus important est la r pression des infractions D
217. laboration avec les entreprises et les tra vailleurs en fournissant des conseils sp cialis s par l interm diaire de s minaires en ligne et en apportant un appui aux r seaux sur le travail des enfants relevant du Pacte mondial Des valuations th matiques et des valua tions de projets sur le travail des enfants ont mis en lumi re deux enseignements d une port e plus g n rale qui m ritent tout par ticuli rement d tre soulign s Le premier d entre eux concerne la capacit des Etats Membres de maintenir au niveau actuel voire de renforcer leur action relative au travail des enfants une fois que l assistance pr t e par le BIT au titre de la coop ration technique se termine Certains pays ont certes d gag des fonds publics pour maintenir l apport impor tant visant la lutte contre le travail des enfants Beaucoup d autres n y sont pas parvenus Le BIT a pu constater que la mobilisation de res sources est particuli rement fructueuse quand la lutte contre le travail des enfants s ins crit dans d autres grands volets de l action publique notamment les politiques relatives l ducation la lutte contre la pauvret ou la protection sociale Associer des objectifs rela tifs au travail des enfants aux politiques pour l emploi l emploi des jeunes la s curit et la sant au travail et la protection sociale est un bon moyen de lutter contre le probl me Le deuxi me enseignement concerne l im
218. les Elle a t compl t e par des activit s de sensibilisation et de formation destin es renforcer les capa cit s des mandants nationaux et leur donner la confiance n cessaire pour engager et mener bien des r formes dans ce domaine 181 En ce qui concerne les conditions g n rales de travail six Etats Membres soit un de plus que le nombre cible ont adopt des politiques ou mis en uvre des strat gies propres am liorer les conditions de travail indicateur 5 1 A cet gard on peut citer le Costa Rica le Liban et le Paraguay pays dans lesquels des progr s notables ont t enregistr s dans le secteur du travail domestique 183 en s appuyant sur le travail accompli au niveau mondial savoir e le d veloppement d une base de connais sances solide sur la r glementation du travail domestique et la protection des tra vailleurs domestiques e l laboration d une s rie de notes d infor mation et d autres produits comme des estimations mondiales et r gionales concer nant la population des travailleurs domes tiques et e le lancement d une campagne mondiale d information dans le cadre de divers forums et par diff rents moyens de communication Ces activit s ont abouti en juin 2011 l adop tion par la Conf rence internationale du Travail des premi res normes jamais tablies et convenues au niveau international sur les tra vailleurs domestiques la convention n
219. les organes directeurs et les mandants des Etats Membres dans les pro grammes par pays de promotion du travail d cent et des cadres nationaux de d veloppe ment tels que les PNUAD Deuxi mement l aide du BIT doit tenir compte la fois des capacit s des pays et de la n cessit de soutenir les efforts en faveur du travail d cent m me en p riode de crise conomique ou politique Troisi mement un programme bien con u de renforcement des capacit s qui s appuie sur des outils de formation adapt s est de nature emporter l adh sion des mandants et inciter ces derniers se l approprier en vue de la rati fication et de l application des conventions Il convient de souligner l int r t qu il y a combiner la coop ration technique et le ren forcement des capacit s avec la mise en uvre sur le plan juridique De nombreux pays n ont pas tous les moyens n cessaires pour examiner les l gislations et r diger des textes juridiques ce qui les emp che de s engager dans la voie de la ratification et de l application effective des normes internationales du travail Le Bureau devrait continuer aider les Etats Membres sur la base des commentaires des organes de contr le se doter de plans d action nationaux tripartites qui les acheminent tape par tape vers la ratification de conventions cl s et vers une application sans faille de ces conventions 360 Conform ment aux plans d action strat giq
220. lier ceux qui ont t pr par s pour les r unions des ministres du Travail et de Emploi du G20 qui se sont tenues Washington en 2010 et Paris en 2011 ont mis en vidence les effets de la crise sur le travail des femmes et des groupes d favoris s ainsi que les mesures prises dans cer tains pays pour y rem dier Dans ces rapports y compris ceux labor s avec d autres institu tions on s est efforc de faire figurer des sta tistiques ventil es par sexe dans les indicateurs macro conomiques Les rapports statistiques actualis s pr par s sur l conomie informelle et les Etats arabes pour les r unions de groupes de travail de la Conf rence internationale du ont servi de base aux activit s de conseil et de renforcement des capacit s l chelle natio nale Les mandants des pays notamment les organisations d employeurs et de travailleurs ont activement particip aux r formes des politiques qui ont eu lieu pendant la p riode biennale y compris par des contributions aux plans nationaux de d veloppement aux PNUAD la mise en uvre du Pacte mon dial pour l emploi aux programmes par pays de promotion du travail d cent ou aux indica teurs et profils relatifs au travail d cent Dans la plupart des cas le BIT a appuy ce processus par des ateliers de dialogue sur les politiques et de formations organis s l intention des man dants tripartites dans le but de parvenir un consensus sur l Agen
221. llective et du r glement des conflits du travail e 67 pays ont pris des mesures portant sur les normes internationales du travail e et 53 pays ont pris des mesures pour lutter contre le travail des enfants Pour ce qui est du nombre de personnes ayant directement b n fici des programmes de POIT en 2010 11 on peut citer les exemples suivants e 500000 nouveaux tudiants ont suivi le pro gramme de cours Tout savoir sur l entreprise dans le cadre de leur cursus en 2010 11 e 600000 travailleurs dont 85 pour cent de femmes ont b n fici du programme Better Work e 60000 femmes ont b n fici du Programme pour le d veloppement de l entrepreneuriat f minin e 100000 emplois directs ont t cr s gr ce des programmes d investissement dans les in frastructures mis en uvre avec l aide de l OIT e 25688 personnes au total ont assist aux cours dispens s par le Centre international de forma tion de POIT Comme le d montre le rapport nous avons continu renforcer le r le du gouvernement et des organisations d employeurs et de travailleurs dans les cadres nationaux de d veloppement en encou rageant dans le respect des sp cificit s nationales leur participation effective aux programmes par pays de promotion du travail d cent et aux plans cadres des Nations Unies pour l aide au d veloppe ment PNUAD Dans 61 pays o un programme de promotion du travail d cent est en cours
222. lumi re l imp rieuse n cessit d assurer un meilleur quilibre entre croissance conomique et pro gr s social Laspiration largement partag e des conditions de travail d centes dans le res pect de la dignit humaine a t tr s mani feste puis est devenue un v ritable sujet de pr occupation dans toutes les r gions Cela a VUE D ENSEMBLE ouvert de nouveaux horizons l Agenda du travail d cent de POIT l chelle des pays des r gions et du monde entier 1 Ce que l OIT entendait r aliser 6 En 2010 et 2011 le BIT a fourni des services aux gouvernements aux employeurs et aux travailleurs dans tous les Etats Membres pour promouvoir des politiques favorables au travail d cent Ces services recouvrent quatre objec tifs strat giques et 19 r sultats qui ensemble constituent la structure ax e sur les r sultats telle que d finie dans le cadre strat gique pour 2010 2015 Chacun des 19 r sultats est assorti d un ou de plusieurs indicateurs d instructions sur la fa on dont ceux ci doivent tre mesur s comment rendre compte d un r sultat d une cible pour la p riode biennale et d une base de r f rence souvent tablie par rapport aux niveaux atteints en 2008 09 ou 2010 11 Tout examen des r sultats r sultats attendus devrait s inscrire dans un cadre logique Dans ce cadre on value une action ou une s rie d actions men e en l occurrence par le Bureau internatio
223. lution concernant la pro motion des entreprises durables adopt e par la Conf rence en 2007 se sont fond s sur des activit s portant sur les politiques de l emploi l am lioration des comp tences et les orga nisations d employeurs qui ont d bouch sur la mise au point d un outil d valuation au niveau national Comp tences en mati re de commerce et de diversification conomique r sultats 1 2 et 9 Cet outil a t utilis en Ukraine pour valuer dans quelle mesure l en vironnement est favorable aux secteurs de la m tallurgie et du tourisme Des analyses sur l administration du travail et le droit du travail sont venues enrichir un nouveau guide sur le droit du travail pour les petites et moyennes entreprises r sultat 11 Les activit s relatives aux emplois verts couvrent plusieurs r sultats et ont permis d obtenir les r sultats indiqu s au titre des r sultats attendus dans les domaines suivants promotion de l emploi d veloppe ment des comp tences travail d cent dans les secteurs de l conomie et int gration du tra vail d cent En Inde par exemple le BIT a encourag l application des principes relatifs aux emplois verts dans le cadre de l labora tion de plans d action au niveau de l Etat sur le changement climatique r sultat 1 place dans les secteurs suivants construc tion foresterie gestion des d chets et nergies renouvelables Egalit entre hommes et femmes
224. mandation avait t mise en uvre dans les d lais prescrits Pour rem dier ce pro bl me de nouvelles proc dures ont t tablies pour i am liorer le suivi des rapports d ex cu tion et ii fournir progressivement une analyse plus compl te de la mise en uvre des recom mandations de l audit interne et de leur confor mit avec les indicateurs de performance Une m ta tude r cente de 59 projets r a lis e par EVAL a permis de constater que des syst mes insuffisants de suivi et d valuation constituent les faiblesses majeures de nom breux projets Les proc dures r vis es d va luation de la qualit des projets de coop ration technique ont t r cemment assorties d une disposition selon laquelle le suivi et l valua tion de toute nouvelle proposition de projet chiffr e plus de 5 millions de dollars E U seront assur s par EVAL ce qui permettra de rem dier ces insuffisances dans les projets futurs Les conclusions de deux m ta tudes qui synth tisent les r sultats et la qualit de diverses strat gies de programmes par pays de promotion du travail d cent d valuations de projets et d valuations th matiques ainsi que les enseignements qui en sont tir s aideront le Bureau identifier les points am liorer Gestion des risques 442 Le Bureau a adopt en 2009 une politique de gestion des risques et un registre des risques pour l ensemble du Bureau a t
225. me en t moigne le r le que la F d ration des employeurs du Pakistan et la F d ration des travailleurs pakis tanais ont jou dans les actions travail contre r mun ration men es la suite des inonda tions en utilisant des fonds mobilis s par l in term diaire de leurs adh rents Les s minaires organis s par POIT l chelon r gional l intention des sp cialistes des acti vit s haute intensit de main d uvre ont continu de servir de plate forme internatio nale pour les changes Sud Sud concernant les pratiques forte intensit de main d uvre qui ont suscit les niveaux d appropriation natio nale les plus lev s Ces s minaires qui taient pour la plupart autofinanc s par les pays ont rassembl au cours de la p riode biennale pr s 39 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL de 800 sp cialistes des activit s 4 haute inten sit de main d ceuvre venus de 50 pays En Afrique des r unions minist rielles ont main tenant lieu en m me temps que ces s minaires Lors du 14 s minaire qui s est tenu au Ghana en 2011 les ministres du travail et des travaux publics de 13 pays d Afrique ont invit POIT intensifier sa coop ration avec d autres par tenaires internationaux en vue de promouvoir les investissements forte intensit d emploi dans les infrastructures et d autres secteurs Enseignements et perspectives 131 132 40 L exp rience acquise pendant la p riode b
226. meilleure mise en ceuvre de la strat gie en mati re de ressources humaines notamment en assurant une plus grande flui dit des op rations On peut citer notamment e la cr ation du Service de gestion des talents HR TALENT dont les taches principales sont de rendre plus coh rentes les activit s de recrutement la mobilit et la promotion du personnel de soutenir le d veloppement et l encadrement personnalis du personnel de promouvoir la responsabilisation en ce qui concerne les r sultats et d am liorer les structures organisationnelles internes e le renforcement du partenariat entre le D partement du d veloppement des res sources humaines et les secteurs techniques et administratifs le nombre de respon sables des ressources humaines renomm s partenaires des ressources humaines a t augment grace une r affectation de ressources et leur r le a t modifi pour qu ils soient mieux l coute des besoins des secteurs et des r gions en particulier dans le domaine du soutien aux op rations de coop ration technique La planification des effectifs a galement t renforc e par la tenue de consultations r guli res avec l quipe de direction et avec des unit s de travail individuelles au si ge et sur le terrain e l am lioration des pratiques de communica tion au sein de HRD afin de bien mettre en vidence l interd pendance des fonc tions et la mani re dont les efforts in
227. ment d une campagne de sensibilisation qui a touch au moins 8 500 personnes e Formation de plus de 2000 repr sentants des gouvernements des travailleurs et des employeurs aux normes internationales et la d tection des cas de travail forc R sultat 16 Le travail des enfants est limin et la priorit est donn e l radication de ses pires formes e Politiques programmes et plans d action destin s liminer le travail forc dans 52 pays et territoires e L gislation nouvelle ou modifi e ou renforcement de la base de connaissances sur le travail des enfants dans 70 pays et territoires e La Conf rence mondiale de 2010 sur le travail des enfants adopte la Feuille de route en vue de l limination des pires formes de travail des enfants e Les pr sidents des Etats membres du MERCOSUR adoptent le Plan du MERCOSUR contre le travail des enfants e Les ministres du Travail et des Affaires sociales de la Communaut des pays de langue portugaise adoptent la r solution sur la pr vention et l limination du travail des enfants e Intensifier la lutte contre le travail des enfants 2010 e Nouvelles m thodes de mesure de l incidence du travail des enfants labor es et appliqu es dans 37 pays e Services consultatifs fournis 103 pays et notamment formation de 29 800 personnes dans la r gion Asie Pacifique e Formation dispens e 846 participants par l interm diaire du Centre de Turin VUE D ENSEMBLE R sultat 1
228. ment et les partenaires sociaux d un comit directeur national charg de coordonner et de diriger les efforts faits pour promouvoir l galit de r mun ration en Jordanie un comit direc teur national tripartite largi charg des ques tions d galit de r mun ration a t mis sur pied en juillet 2011 Ce comit a pour mandat de promouvoir la coop ration entre ses membres lors de la mise en uvre d un plan d action national sur l galit de r mun ration en cours de r daction et de coordonner les activit s visant parvenir l galit de r mu n ration pour un travail de valeur gale Deux sous comit s ont t cr s un sous comit juridique qui axe son action sur le renfor cement des politiques et de la l gislation en mati re d galit de r mun ration et formule des recommandations sur les modifications apporter la l gislation et un sous comit de la recherche qui effectue principalement des travaux de recherche approfondis sur la discri mination salariale en vue d orienter les poli tiques et programmes 29 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL Action du BIT 99 Le BIT a fourni un appui technique et finan cier au minist re du Travail et la JNCW en vue de la cr ation du Comit directeur national pour l galit de r mun ration Il a galement apport un appui technique pour que des dispositions relatives l quit sala riale soient inscrites dans la Strat gie na
229. n ral v NT ie ele oo eee lee xi Vue d ensemble roscc iiien aiaa EA Ee E A EEE 1 Introduction OS ta ln a EET 3 1 Ce que POIT entendait RAR nn en ed eee 3 2 R s ltats OEM SR en De SN ie cn 4 3 Les r sultats de la p riode biennale Les points positifs ia 14 4 Enseignements et perspectives sn een trer r EErEE E EEEE EErEE EEEren 17 5 Le BIT en action Exemples d activit s entreprises pendant la p riode biennale 19 R sultats de lOrganisation 2 600260 cs etececesiiw ie vans idevedeveces eter ides eohidesceoeitevedercieneeess 33 Objectif strat gique Accroitre les possibilit s pour les femmes et pour les hommes d obtenir un emploi et un revenu d cents x sant dns in et A cent 35 Objectif strat gique Accroitre l tendue et l efficacit de la protection sociale pour tous 50 Objectif strat gique Renforcer le tripartisme et le dialogue social 68 Objectif strat gique Promouvoir et mettre en uvre les normes et les principes et droits fondamentaux au TNA RS Ra 87 Coh rence des PO SIE RU SI 102 Egalit entre hommes et femmes SSSR NN 106 Appui l ex cution et la gouvernance 109 Gouvernance appui et AISNE ane donna tte ie 111 POS a ne re it raies 125 I Budget ordinaire D penses par ligne de cr dit 2010 1
230. n du BIT huit pays ont pu prendre des mesures pour am liorer l appli cation des droits en mati re de libert syndi cale et de n gociation collective et quatre Etats Membres ont pu introduire ces droits dans des ZFE Certains facteurs nationaux par exemple une volution de la volont politique ont contribu ces r sultats Fr quemment l int r t port au plan mondial la promotion des prin cipes et droits fondamentaux au travail a r ussi focaliser l attention sur l importance qu il y a prendre des mesures visant garantir la libert syndicale et le droit de n gociation collective 308 Les mesures pour lesquelles les progr s les plus marqu s ont t enregistr s sont les suivantes e plans d action et ou programmes mis en uvre par un ou plusieurs mandants Bangladesh Colombie El Salvador Guin e Bissau Oman P rou Philippines Sri Lanka Swaziland 88 e mise en place ou r forme de m canismes servant promouvoir la libert syndicale ou la n gociation collective ou assurer une protection contre les actions antisyn dicales Cap Vert Oman Philippines Sri Lanka et e adoption de lois de r glements ou de poli tiques Cap Vert Colombie Sri Lanka 309 Des progr s notables ont en outre t enregistr s en Egypte o les organes de contr le ont r gu li rement attir l attention sur l cart entre la loi et la pratique et le droit fondamental d organi sation
231. nal du Travail au regard d une situa tion de d part et des types d actions conduites par d autres acteurs les mandants de POIT dans les pays Ces actions aboutissent ensuite une succession de r sultats qui induisent pro gressivement des incidences plus long terme Par exemple le fait de mettre fin au travail des enfants ou d tendre la protection sociale tous constitue une incidence plus long terme et non un r sultat mettre au compte de l Organisation Le renforcement de la capacit des mandants qui est un r sultat direct de l action de POIT leur a permis de mettre en place des mesures dispositions l gislatives politiques pro grammes ou autres qui exercent progressive ment une incidence long terme dans un pays Les r sultats de POIT ce sont aussi les chan gements inspir s de ses valeurs et de nature a int grer son programme dans les actions des partenaires de d veloppement 1 Le pr sent document contient le rapport sur l ex cution du programme 2010 11 tel qu examin par le Conseil d administra tion sa 313 session mars 2012 Le rapport de la discussion au sein de la Section du programme du budget et de l adminis tration peut tre consult l adresse suivante http www ilo org gb GBSessions GB313 pfa lang fr index htm RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 9 Le processus suit g n ralement les tapes suivantes
232. nales et dans deux unit s administratives du BIT formation de 310 animateurs au sein de cinq organes de d cision de l OIT et de quatre services des Nations Unies e M morandum d accord sign avec ONU Femmes e Formation dispens e 1 480 participants par l interm diaire du Centre de Turin R sultat 18 Les normes internationales du travail sont ratifi es et appliqu es e Progr s v rifiables dans l application des normes internationales du travail dans 67 pays et territoires e Ratification de 12 conventions fondamentales et conventions relatives la gouvernance et ou ratification d autres conventions ou protocoles jour par des pays qui ont d j ratifi les 12 conventions dans 15 pays e Priorit s relatives aux normes ou composantes normatives incluses dans les PNUAD ou des cadres de d veloppement similaires dans dix pays et dans les programmes par pays de promotion du travail d cent de 23 pays e Lancement du nouveau syst me d information NORMLEX qui r unit des informations sur les normes internationales du travail et sur les lois nationales en mati re de travail et de s curit sociale e 3700 rapports examin s par la Commission d experts pour l application des conventions et recommandations parmi lesquels 800 cas de progr s ont t identifi s e Assistance l gislative et programme de formation approfondi pour aider analyser les lacunes l gislatives li es la convention du travail maritime 2006 MLC 2006
233. ne participation inten sives des mandants et 76 programmes sont en cours d laboration Gr ce des efforts accrus en mati re de renforcement des capa cit s les mandants ont particip davantage la conception au suivi et l valuation des 20 21 VUE D ENSEMBLE programmes dans le cadre par exemple des comit s directeurs concern s Dans plusieurs pays ces comit s assument de plus en plus la responsabilit de v rifier la mise en uvre des activit s men es avec l appui de POTT ce qui contribue une meilleure viabilit des r sul tats et une meilleure adh sion des parties prenantes Dans d autres pays les services de POIT font r guli rement l objet de consul tations et de discussions avec les mandants Bien que ce facteur ne soit pas directement mesur les mandants de POIT dans les pays sont mieux inform s qu ils ne l taient aupa ravant sur le programme de travail de POIT men dans leur pays Les conclusions de l va luation font appara tre une corr lation troite entre le r alisme des objectifs des projets et la participation des mandants pendant la proc dure de formulation Des partenariats forts dans les pays et au niveau mondial Le BIT s est largement investi dans le renfor cement des partenariats avec les fonds pro grammes et institutions des Nations Unies les institutions de Bretton Woods les banques r gionales de d veloppement et les commis sions et i
234. niveaux de service mais aussi de continuer r affecter des ressources internes pour am liorer le r le strat gique que le per sonnel de HRD est cens jouer en tant que prestataire de services digne de ce nom Le pro cessus de m diation engag au d but de 2011 a permis d identifier les questions aborder et d tablir un plan de travail commun Pour tre au diapason avec les nouveaux sys t mes il faut que les responsabilit s soient clairement d finies Il convient notamment que le suivi du comportement professionnel et la responsabilisation en mati re de perfor mance aillent de pair Pour ce faire il convient de traiter les questions de r compense et de reconnaissance des m rites et de rechercher les moyens de rem dier une performance insuffisante Le Bureau continuera d aligner les activit s de formation et de perfectionnement du per sonnel sur les besoins du Bureau et sur les aspi rations de carri re Les enqu tes men es aupr s du personnel ont permis de constater que c tait l un point am liorer Conscient que le calendrier du Bureau n offre qu une faible marge de man uvre le Bureau program mera trois fois par an une semaine de mise niveau pour permettre diff rents groupes cibles de pr voir leur participation au moment le plus opportun pour eux Technologies de l information 412 Il reste un certain nombre de difficult s sur monter pour tirer pleinement parti de
235. nnels avec l aide du BIT au Mozambique Enseignements et perspectives 234 Les principaux enseignements sont tir s de la mise en uvre de la strat gie en 2010 11 et de l Evaluation ind pendante de la strat gie de l OIT de lutte contre le VIH et le sida dans le monde du travail examin e par le Conseil d administration en novembre 2011 Ils sont r sum s ci apr s e Des connaissances solides reposant sur des donn es probantes doivent tre acquises pour renforcer les fondements analytiques de cette strat gie Au niveau national il conviendrait en priorit de recueillir des donn es et des informations analytiques sur l impact du VIH pour orienter des programmes cibl s afin notamment d as surer une meilleure protection et une plus grande autonomie conomique des travail leurs les plus vuln rables et les plus expos s aux risques et de leurs familles Au niveau mondial dans le cadre des efforts conjoints d ploy s l chelle des Nations Unies pour tablir un socle de protection sociale le BIT centrera son action sur la production de connaissances l appui des nouvelles politiques et des nouveaux programmes visant d velopper les syst mes de protec tion sociale contre le VIH Ce processus R SULTATS DE L ORGANISATION sera men avec la participation active des personnes vivant avec le VIH L action entreprise pendant la p riode bien nale confirme l importance d tendre les partenaria
236. nstitutions conomiques et il colla bore avec ces institutions partenaires dans les pays La coop ration mondiale ouvre la voie la collaboration dans les pays et ce travail au niveau national renforce la coop ration mon diale La coop ration Sud Sud et la coop ra tion triangulaire ont sensiblement progress en 2010 11 Par exemple le Br sil les Etats Unis et POIT coop rent l limination du travail des enfants en Ha ti Les partenariats public priv occupent une place de plus en plus importante dans l appui aux travaux de l Organisation ce qui a permis de mobiliser davantage de ressources et de promouvoir les objectifs d action de l OIT Des contributions utiles aux programmes communs des Nations Unies Les contributions de POIT aux PNUAD prennent de plus en plus d importance Le r seau de programmation du PNUAD indique que les 13 plans cadres tablis en 2010 prennent en compte certains ou la totalit des piliers du travail d cent en mettant l accent sur l emploi et la protection sociale LOIT a galement particip la mise en uvre des 15 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Tableau 1 R sum des r sultats par indicateur et par r gion R sultats du programme et budget Indicateurs duPetB Cibles 2010 11 R sultats 2010 11 Afrique Am riques Etats arabes Asie Pacifique Europe Asie centrale
237. nstitutions interna tionales Une priorit majeure pour la r ussite de la strat gie est de soutenir et d tendre les travaux dans ce domaine L importance d une r ponse rapide des de mandes impr vues a de nouveau t d mon tr e pendant la p riode biennale Lors de P clatement du Printemps arabe le Bureau a r agi avec rapidit pour soutenir les besoins de dialogue social durant la transition co nomique et politique dans la r gion Cela a t possible notamment gr ce une utilisa tion souple des ressources qui a permis un red ploiement rapide des fonds en faveur des besoins urgents et des priorit s des mandants Les ressources disponibles du Compte suppl mentaire du budget ordinaire ont jou un r le d cisif dans cette r ponse 289 A l aide des outils de formation am lior s qui 290 ont t mis au point en 2010 11 le Bureau intensifiera ses efforts de renforcement des capacit s visant consolider l aptitude des partenaires sociaux entreprendre des n go ciations sur la base de gains mutuels et assurer l efficacit des services de r glement des conflits Enfin dans la poursuite de ses objectifs relatifs au tripartisme et aux bonnes relations profes sionnelles le BIT ne peut pas faire abstraction des tensions sociales exacerb es par la crise conomique Pour garantir un engagement durable en faveur des processus de dialogue social le Bureau devra renforcer sa collabo
238. nt gr es dans les politiques nationales tri partites concernant le VIH sida sur le lieu de travail de plus de 30 Etats Membres et ont permis aux tribunaux du travail nationaux de l Afrique du Sud et du Br sil de rendre des d cisions clair es 227 Au niveau mondial le travail de sensibilisa tion accompli par le BIT a abouti ce que la recommandation n 200 soit mentionn e dans la D claration politique adopt e par l Assem bl e g n rale lors de la R union de haut niveau sur le VIH sida juin 2011 comme tant un instrument fondamental en mati re de droits de l homme En sa qualit d organisation qui coparraine le Programme des Nations Unies sur le VIH sida ONUSIDA le BIT a constitu une Equipe de travail interinstitu tions qui sert de m canisme de coordination pour les questions concernant le lieu de travail et le secteur priv Dans le cadre du groupe de travail sur la protection sociale d ONU SIDA le BIT a contribu renforcer la base de connaissances sur les bonnes pratiques afin d tendre la protection sociale contre le VIH gr ce des structures sur le lieu de travail dans R SULTATS DE L ORGANISATION des pays comme l Afrique du Sud la Chine le Costa Rica le Honduras l Indon sie le Nicaragua et Sri Lanka 228 Selon l objectif nonc dans le cadre strat gique pour 2010 2015 une politique nationale tripartite relative au lieu de travail est int gr e aux strat gies na
239. nt montr qu il fallait dis poser d informations de qualit sur les progr s accomplis pour pouvoir v rifier lef ficacit des interventions du BIT Il est aussi apparu qu il importe de faire le lien dans les informations communiqu es entre les aspects relatifs l emploi et au travail d une part et les questions de d veloppement plus g n rales de l autre 302 303 R SULTATS DE L ORGANISATION Objectif strat gique Promouvoir et mettre en uvre les normes et les principes et droits fondamentaux au travail Dans le contexte de la crise mondiale les prin cipes et droits fondamentaux au travail ont fr quemment t abord s par les d cideurs et d autres parties prenantes l occasion de dis cussions sur la mani re d att nuer les effets n gatifs de la crise sur les conditions de tra vail et de vie dans le monde entier Le r le que peuvent jouer les normes internationales du travail et leur application comme moyen permettant d assurer le maintien des acquis et le respect des droits des travailleurs et des employeurs dans les politiques adopt es a t mieux reconnu L int r t de la communaut internationale cet gard sest manifest dans le cadre d un certain nombre d importants sommets et r u nions notamment ceux du G20 ainsi que dans de nouvelles initiatives mondiales Se fon dant sur les travaux pr paratoires r alis s par le BIT l chelle mondiale l Assembl e g n
240. nt pour 14 pays production de sept profils de pays concernant le travail d cent Cr ation d un site Internet d di sur le Pacte mondial pour l emploi avec une large diffusion des d p ches lectroniques Formation de 350 fonctionnaires des Nations Unies et mandants de l OIT l aide du Guide du CCS intitul Outils pour l int gration de l emploi et du travail d cent Engagement d un dialogue actif sur les mesures prendre en collaboration avec les principales institutions multilat rales notamment la Conf rence commune OIT FMI sur la croissance l emploi et la coh sion sociale Fourniture d un appui technique aux ministres de l Emploi et du Travail du G20 et notamment production de fiches sur les politiques et les donn es statistiques Formation dispens e 780 participants par l interm diaire du Centre de Turin 3 15 14 Ressources disponibles utilis es pour la r alisation des 19 r sultats Les r sultats de la p riode biennale Les points positifs Une discipline de gestion ax e 16 sur les r sultats Le cadre des r sultats de POIT a eu des effets positifs sur l ex cution du programme de l Or ganisation Il a permis de regrouper les tra vaux et de les axer sur les objectifs vis s Pour chacun des 19 r sultats POIT a fait preuve de discipline dans la planification la mise en uvre et le suivi des interventions ce qui a permis de concentrer de mani re plus strat gique les ressources
241. nte l emploi des jeunes Action du BIT 45 Le BIT a collabor avec le minist re du Travail et la Commission interminist rielle pour lem ploi dans plusieurs domaines notamment l laboration et la mise en uvre du Plan d ac tion pour l emploi des jeunes et de la Politique nationale de l emploi l am lioration et le ciblage des services pour l emploi et la migra tion des jeunes en particulier le renforcement des capacit s du personnel de l Institut national de la statistique s occupant de l enqu te natio nale et du personnel du service public de l em ploi charg de fournir les services d emploi des jeunes l appui intensif aux microentreprises g r es par des jeunes par le biais de services de formation et d information le renforcement des capacit s des partenaires sociaux et d autres membres de la commission tripartite dans le domaine de l emploi des jeunes et notamment des droits au travail Partenariats 46 Ces r alisations ont b n fici de l appui du Programme pour l emploi et la migration des jeunes qui est financ par le Fonds PNUD Espagne pour la r alisation des OMD 3 mil lions de dollars E U et mis en uvre par le minist re du Travail le minist re des Femmes et du D veloppement social le Secr tariat national la jeunesse et l Institut national de la statistique Une assistance technique est fournie par l interm diaire de l quipe de pays des Nations Un
242. nte quelque 600000 travailleurs Il a permis notamment les r alisations suivantes e Cambodge secteur de l habillement pour l exportation 160 000 nouveaux emplois ont t cr s Le taux d observation des normes a augment dans le cas de la libert syndicale progression de 14 pour cent et de la SST plus 20 pour cent et d sor mais plus de 90 pour cent des tablisse ments versent des salaires convenables r mun rent les heures suppl mentaires et octroient un cong de maternit et un cong annuel pay e Haiti industrie du v tement le taux d ob servation a augment notamment en ce qui concerne les syst mes de gestion de la SST plus 26 pour cent les contrats et les res sources humaines plus 12 pour cent les heures suppl mentaires plus 57 pour cent et la non discrimination plus 14 pour cent Jordanie industrie du v tement des am liorations ont t relev es dans des domaines tels que la r mun ration plus 3 pour cent les contrats de travail plus 10 pour cent et la dur e du travail plus 13 pour cent En 83 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique Am riques Etats Asie Pacifique Europe Asie centrale total arabes 13 1 Nombre d Etats Membres 15 Etats 23 Etats B nin Gabon Antigua et Australie Bosnie Herz govine qui avec l appui du BIT Membres Membres Ouganda Barbuda lles Marshall B
243. ntreprises sp cifiques informelles PME coop ratives etc et de centrer lat tention sur des conditions favorables par ticuli res Le Bureau adaptera la m thode d valuation en cons quence Des modalit s d intervention int gr es ax es sur l laboration de politiques et plusieurs niveaux portant sur diff rents aspects des entreprises durables sont plus efficaces et permettent de r aliser des co nomies d chelle A l avenir les projets de coop ration technique seront con us en gar dant cela lesprit LOIT doit pouvoir d montrer les effets terme des mesures prises dans des domaines cl s de l Agenda du travail d cent Une R SULTATS DE L ORGANISATION valuation plus rigoureuse de l action men e par le BIT concernant la cr ation d emplois la qualit de l emploi et la r duction de la pauvret est donc en cours comme dans le cadre du Programme de d veloppement de l emploi pour les jeunes en Afrique de l Est Le Bureau s efforce de mieux tenir compte des questions sociales et environnementales dans les produits de promotion de l esprit d entreprise Jusqu a pr sent les premiers modules sur le d veloppement durable l cologisation des entreprises et les possi bilit s offertes en mati re d co activit ont t int gr s dans les programmes KAB et GERME La mise jour compl te de ces produits est une priorit future Les emplois verts deviennent un l ment cl
244. nts qui permet ces der niers de se sp cialiser dans un domaine donn Enseignements et perspectives 220 Plusieurs valuations ont soulign le r le cru cial que le BIT peut jouer au niveau mondial dans les d bats d orientation et les activit s sur le th me des migrations de main d uvre notamment pour assurer aussi bien la recon naissance du cadre normatif qui prot ge les droits des travailleurs migrants que la parti cipation des partenaires sociaux L efficacit et importance de la collaboration avec les 63 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU institutions aux niveaux sous r gional et r gional ainsi que des partenariats interr gio naux pour la gestion des migrations de main d ceuvre ont t de nouveau confirm es en 2010 11 221 Une base de connaissances fiable sur les migra tions de main d ceuvre est essentielle non seulement pour orienter les conseils sur les politiques suivre et les services de renforce ment des capacit s fournis aux mandants mais aussi pour accroitre le portefeuille de projets du BIT financ s au moyen de ressources extra budg taires Le Bureau s appuiera sur les par tenariats existants avec d autres organisations internationales et des instituts de recherche pour renforcer les fondements analytiques de la strat gie notamment en se dotant d un plus vaste r pertoire de donn es et d analyses statis tiques actualis es 222 Les valuations d initi
245. nts cl s de l ex cu tion de la strat gie et se sont r v l es efficaces pour renforcer les capacit s au plan national en vue de faire respecter et ou de promouvoir la libert syndicale en droit et en pratique Des programmes et des activit s de sensibilisation cibl s ont t men s dans la quasi totalit des pays concern s Destin s essentiellement aux mandants de l OIT leur port e a cependant t progressivement tendue d autres par ties prenantes par exemple des sp cialistes en droit du travail et des parlementaires en Guin e Bissau et au Swaziland notamment Ces activit s associ es la fourniture d autres services consultatifs ont permis certaines grandes avanc es en mati re de libert syn dicale en droit et en pratique On peut citer ainsi la r forme du Code p nal en Colombie pour que soient sanctionn es les violations de la libert syndicale et les pratiques antisyndi cales la r forme du Code du travail au Cap Vert afin de faciliter la cr ation de syndicats et la conclusion de conventions collectives et dans le sultanat d Oman la cr ation de la F d ration g n rale des syndicats GFOTU Le fait que l identification des besoins par les organes de contr le s est accompagn e d un suivi efficace de la part du Bureau s est aussi r v l fructueux dans la r alisation de la stra t gie Ainsi la suite d une mission de haut niveau accomplie en 2009 le Bureau a sou
246. nvention du tra vail maritime 2006 MLC 2006 Dix sept des 22 ratifications de la MLC 2006 ont t enregistr es au cours du pr sent exercice biennal Plus de 50 pays ont b n fici d une assistance technique renforc e compos e d une assistance l gislative et d un programme de formation complet l analyse des lacunes l gislatives et trois manuels importants ont t publi s sur des dispositions l gislatives pou vant servir de mod les pour l application de la MLC 2006 sur l application des dispositions de s curit sociale de la MLC 2006 et sur les questions fr quemment pos es guide r vis 99 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique Am riques Etats Asie Pacifique Europe Asie total arabes centrale 18 1 Nombre d Etats Membres 55 Etats 64 Etats Angola B nin Antigua et Emirats Australie Albanie Autriche qui avec l appui du BIT Membres Membres et Cap Vert Barbuda Br sil arabes Bangladesh Bulgarie Chypre prennent des mesures 3 territoires Comores Colombie Costa unis Chine Croatie Espagne pour appliquer les normes Ethiopie Gabon Rica Cuba Iraq R publique France Italie internationales du travail Kenya Maurice El Salvador Jordanie de Cor e Iles Luxembourg en particulier pour r pondre Mauritanie Equateur Kowe t Marshall Iles Norv ge des questions soulev es Moz
247. ociale en p riode de crise et au del des conseils aux mandants sur l laboration de strat gies nationales en mati re de protection 51 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 166 sociale Togo et de r formes de la s curit sociale Gr ce les contributions de POIT aux r unions du G20 le rapport du Groupe consultatif mondial sur le socle de protection sociale rapport Bachelet et le rapport pr sent lors de la 100 session de la Conf rence internationale du Travail pour la discussion r currente sur la protection sociale s curit sociale Dans les domaines de laboration des poli tiques et de la r forme de la s curit sociale indicateurs 4 2 et 4 3 respectivement dix Etats Membres ont adopt des politiques visant tendre la couverture sociale soit trois fois plus que la cible fix e pour l exercice biennal Parmi ces pays figurent le Burundi le Cambodge le Mozambique et le Timor Leste o l aide du BIT est venue renforcer les mesures prises par les Etats Membres pour inclure la protection sociale dans leurs stra t gies de d veloppement social nationales et mettre en ceuvre des strat gies d extension de la s curit sociale De nouveaux syst mes de s curit sociale ont t institu s au Togo et au N pal De plus dix Etats Membres ont entrepris avec l aide du BIT des r formes de leur s curit sociale soit un nombre l g re ment sup rieur la cible fix e pour l exer
248. olicy makers and practitioners 2010 avec des contributions de 16 institutions du Groupe mondial des migrations e Cr ation en collaboration avec le Centre de Turin d une plate forme lectronique mondiale sur les migrations de main d uvre e Conclusion d accords de coop ration entre les syndicats de dix pays d origine et de destination en vue de prot ger et d aider les travailleurs migrants des pays concern s e Le Centre de Turin a dispens une formation 563 participants R sultat 8 Le monde du travail r agit de fa on efficace l pid mie de VIH sida Politiques tripartites concernant le VIH sida sur le lieu de travail dans 42 pays et territoires e Programmes de lutte contre le VIH et le sida mis en uvre par les mandants dans 16 pays e 48 millions de dollars E U mobilis s par les mandants pour leurs activit s en mati re de VIH sida des institutions interr gionales et nationales ont mobilis 33 millions de dollars E U pour financer des mesures de lutte contre le VIH sida sur le lieu de travail e La Conf rence internationale du Travail adopte la recommandation n 200 sur le VIH et le sida 2010 e Les participants la r union de haut niveau de l Assembl e g n rale des Nations Unies sur le sida qui s est tenue en 2011 d clarent que la recommandation n 200 est un instrument fondamental en mati re de droits de l homme e Directives conjointes OIT OMS ONUSIDA pour l am lioration de l acc s d
249. on n 175 sur le travail temps partiel 1994 total 14 ratifications e La Bosnie Herz govine a ratifi la conven tion n 177 sur le travail domicile 1996 total 7 ratifications e LAzerbaidjan la Bosnie Herz govine le Maroc la Serbie et la Slov nie ont ratifi la convention n 183 sur la protection de la maternit 2000 total 22 ratifications En outre des r f rences 4 la promotion de l galit entre les sexes figurent dans huit PNUAD et huit programmes par pays de pro motion du travail d cent qui ont t labor s ou r vis s avec l aide du BIT Renforcement des capacit s des mandants 354 En 2010 11 le Centre de Turin a r alis plus de 47 activit s de renforcement des capacit s relatives aux normes internationales du tra vail auxquelles ont particip 1 207 repr sen tants d institutions nationales dont pr s de 34 pour cent de femmes Ont ainsi t organi s es une formation sur l obligation de pr senter des rapports une formation pour les juges les Egalit entre hommes et femmes et non discrimination juristes et les professeurs de droit et une for mation pour les professionnels des m dias cr le but tant d inculquer aux participants les 352 Les organes de contr le ont continu d ac q P P corder une attention toute particuli re aux questions d galit entre les sexes dans l ap plication des normes internationales du tra vail Ainsi
250. onal dans lequel il est indiqu qu il est n cessaire de pr venir et d liminer les pires formes de tra vail des enfants dans le cadre d un programme en trois phases tal sur vingt ans Le gouver nement a depuis renforc le cadre juridique r gissant le travail et l exploitation des enfants notamment par un nouveau cadre pour le droit EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 du travail une nouvelle loi sur la traite des per sonnes et une loi sur la protection de l enfance Le gouvernement a largi l acc s l ducation en particulier dans les zones rurales en r dui sant le co t de l ducation pour les familles pauvres au moyen notamment de transferts mon taires conditionnels R sultats obtenus 103 104 Depuis 2009 le gouvernement a affect 20 pour cent de son budget national l du cation En 2010 2 3 millions d tudiants pauvres depuis l cole primaire jusqu Puni versit ont b n fici de l aide gouverne mentale La dotation nationale a encore t augment e en 2011 pour atteindre 2 7 millions d tudiants pauvres Un programme de trans ferts mon taires conditionnels mis en uvre par le gouvernement appel Programme Keluarga Harapan programme Family Hope est op rationnel depuis 2007 A la fin de 2011 1116000 foyers b n ficiaient du programme Le gouvernement pr voit d appliquer ce pro gramme l chelon national en 2012 Le gouvernement
251. oppement des ressources humaines Institution de microfinancement Normes comptables internationales pour le secteur public Syst me int gr d information sur les ressources Bureau de l informatique et des communications Programme Tout savoir sur l entreprise March commun du Sud Convention du travail maritime Chambre de commerce et d industrie d Oman Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques Organisation internationale pour les migrations Objectifs du Mill naire pour le d veloppement Organisation mondiale de la sant Entit des Nations Unies pour l galit des sexes et l autonomisation des femmes Petites et moyennes entreprises Plan cadre des Nations Unies pour l aide au d veloppement Programme des Nations Unies pour le d veloppement Syst me de recrutement d affectation et de placement du personnel Programme d action sp cial pour combattre le travail forc Programme Des entreprises durables comp titives et responsables S curit et sant au travail Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture Fonds des Nations Unies pour l enfance Zone franche d exportation xi Introduction 1 Le BIT collabore avec les gouvernements ainsi qu avec les organisations d employeurs et de travailleurs de 183 Etats Membres pour pro mouvoir l emploi productif et les entreprises durables la protection sociale les normes inter nationales
252. or activement avec d autres institutions des Nations Unies avec lesquelles elle a nou des partenariats dans le cadre de plusieurs programmes communs des Nations Unies En tirant parti de l expertise des tech nologies des applications et des contrats mis en uvre par des agences de l ensemble du sys t me ITCOM a pu r duire le co t du cycle de vie de l quipement et acc l rer la fourniture des services informatiques Des ateliers de formation et autres activit s de renforcement des capacit s ont t orga nis s pour am liorer la capacit du personnel d ITCOM et le doter des moyens n cessaires pour ex cuter le programme de transformation tel que d fini dans la strat gie en mati re de technologies de l information Coop ration technique 400 La strat gie en mati re de coop ration tech nique 2010 2015 aligne les priorit s en mati re de mobilisation et d allocation des ressources sur les programmes par pays de promotion du travail d cent et les 19 r sultats relatifs au travail d cent du programme et budget L introduction en 2010 des plans de travail ax s sur les r sultats a permis d affiner davan tage la d finition des domaines prioritaires pour les activit s de POIT partir des besoins identifi s par les mandants et le Bureau aux APPUI L EX CUTION ET LA GOUVERNANCE 401 niveaux national et mondial Si quelques par tenaires de d veloppement notamment les gouvernement
253. ote d orientation sur l int gration du travail d cent dans les programmes De plus elle a organis avec le BIT des cours de formation sur le tra vail des enfants et l galit entre hommes et femmes Un site Web commun FAO OIT sur les th mes de l alimentation de lagri culture et du travail d cent qui est h berg par la FAO d crit les divers domaines de collaboration e LUPU a int gr le travail d cent dans ses politiques internes et l a promu aupr s de ses mandants au moyen d ateliers et de mat riels express ment adapt s en mettant plus particuli rement l accent sur la non discri mination notamment au regard du VIH sida le dialogue social et le d veloppement des comp tences e La Commission europ enne qui a souscrit l Agenda du travail d cent en 2006 a sou lign l importance de la promotion du tra vail d cent dans son Programme pour le changement d octobre 2011 qui pr sente les principes directeurs de la future politique de d veloppement de l Union europ enne Les r sultats vont dans le sens de ceux qui sont pr vus dans le cadre strat gique pour 2010 2015 savoir que dans au moins 50 Etats Membres une approche int gr e du travail d cent doit tre incorpor e dans les PNUAD ou des strat gies nationales quivalentes et que cette approche int gr e doit tre encourag e par des organismes internationaux de premier Indicateurs Cible R sultat
254. ours r guliers Au total 25 688 per sonnes ont particip aux activit s de formation du Centre au cours de la p riode biennale dont 16 023 mandants de POIT Les enqu tes a pos teriori men es aupr s des participants depuis 2011 montrent que pour la majorit d entre eux la formation qui leur a t dispens e par l interm diaire du Centre a t b n fique pour leurs performances individuelles et institu tionnelles Le Centre a renforc les cours de formation du personnel du BIT notamment sur les th mes transversaux que sont le tripar tisme l galit hommes femmes et les normes internationales du travail Il faut citer gale ment les activit s planifi es en collaboration avec le D partement du d veloppement des ressources humaines l aide l organisation de r unions du personnel et d ateliers de partage des connaissances l intention des d parte ments et bureaux de l OIT ainsi qu une plus large participation des fonctionnaires du BIT aux cours r guliers et aux programmes de ma trise propos s par la Turin School of Development 23 24 25 VUE D ENSEMBLE Une pratique d valuation renforc e g n re des enseignements utiles Les r sultats attribu s aux interventions de POIT gagnent en cr dibilit lorsque les r sul tats obtenus et les enseignements tir s sont valid s par les conclusions de rapports d va luation ind pendants Le pr sent rapport s ins pire largement d
255. outre facilit le renforcement des institutions de dialogue social et la participa tion des minist res du travail et des partenaires sociaux des d bats d orientation sur la fa on d att nuer l impact de la crise sur l emploi et les questions sociales d am liorer le climat des relations professionnelles et d acc l rer la reprise Des analyses comparatives du r le du dialogue social et de la n gociation collective dans la pr vention des licenciements le renfor cement de la protection sociale et de l galit entre hommes et femmes et la r duction des disparit s des salaires ont t tablies L volution politique dans certains pays dont l Egypte et la Tunisie ainsi que dans les pays sortant d une crise comme le Lib ria a permis de r pondre rapidement aux questions qui pr occupent POIT depuis longtemps en ce qui concerne les principes et droits fondamentaux au travail Les activit s ont donc t r orien t es afin de fournir en temps voulu un appui efficace aux partenaires sociaux pour leur per mettre de renouveler et de renforcer les m ca nismes sur lesquels s appuient les organisations d employeurs et de travailleurs et les relations professionnelles ainsi qu aux Etats Membres pour promouvoir un dialogue tripartite effi cace et une v ritable n gociation collective Lappui du Bureau a galement permis aux par tenaires sociaux de mieux participer 4 la mise en uvre du Pacte mondial pour l
256. p es Les projets de coop ration technique visaient a aider les mandants r former les orientations et syst mes nationaux en mati re de d ve loppement des comp tences Bangladesh Zimbabwe am liorer l acc s des for mations ax es sur l emploi dans les zones rurales B nin Burkina Faso Sri Lanka assurer l acc s des personnes handicap es la formation professionnelle et la forma tion l entrepreneuriat R publique Unie de Tanzanie Zambie ou laborer et mettre en uvre des programmes globaux pour l emploi des jeunes P rou Serbie Elargir la port e des travaux du BIT sur les comp tences et l employabilit par des parte nariats ext rieurs Lors du Sommet du G20 de Toronto en 2010 le Bureau a pr sent la strat gie de formation pour la promotion d une croissance forte durable et quilibr e qui s inscrivait dans le cadre conceptuel de la r solution concernant l am lioration des 41 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL aptitudes professionnelles pour stimuler la productivit la croissance de l emploi et le d veloppement adopt e par la Conf rence sa session de 2008 Le Sommet de S oul novembre 2010 a d bouch sur la cr a tion du Groupe de travail du G20 sur le d veloppement qui a invit POIT coor donner les travaux devant tre entre pris en collaboration avec l Organisation de coop ration et de d veloppement co nomiques OCDE l Organisation des
257. ple une analyse consacr e la ques tion r currente sur la s curit sociale soumise la Conf rence internationale du Travail a mis en vidence l importance que rev t le ren forcement du r le du dialogue social pour am liorer la gouvernance des syst mes de s curit sociale r sultat 4 Les donn es concernant la couverture et les tendances de la n gociation collective ont aliment le Rapport mondial sur les salaires et des contributions techniques ont t apport es une formation consacr e aux politiques salariales efficaces r sultat 5 Les travaux sur les normes internationales du tra vail se sont traduits notamment par l labora tion conjointe de guides visant promouvoir la ratification de la convention n 144 et de la convention n 154 sur la n gociation col lective 1981 ainsi que par la mise au point d un outil de port e mondiale sur la n gocia tion collective r sultats 14 et 18 Des travaux d analyse sur le dialogue social et les relations professionnelles ont t utilis s dans le cadre de forums appelant la coh rence des poli tiques internationales lors de r unions orga nis es par l OIT FMI le G20 et l Union europ enne r sultat 19 Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 283 Le Bureau a men des tudes comparatives approfondies sur le dialogue social et l ga lit entre hommes et femmes pour am liorer les conseils techniques qu
258. points focaux r gionaux pour l valuation ont particip un certain nombre d ateliers avec le APPUI L EXECUTION ET LA GOUVERNANCE soutien de l Unit d valuation EVAL Ces ateliers ont permis 341 mandants d acqu rir des connaissances sp cialis es en mati re d va luation Lobjectif initial savoir 75 mandants a donc t largement d pass 434 Pour am liorer le suivi des recommandations relatives l valuation EVAL a mis l essai en 2011 une nouvelle proc dure Celle ci permet d assurer plus rigoureusement le suivi des recommandations et tablit en outre que ce suivi incombe en dernier ressort aux hauts responsables et non plus aux administrateurs de projets Les nouveaux chiffres concernant le suivi des recommandations en 2010 11 montrent une am lioration notable par rap port aux r sultats de 2009 10 Gestion des risques 435 Dans le cadre du processus de gestion des risques le Bureau du Conseiller juridique JUR a lanc une campagne en coordination avec des unit s r gionales et des unit s au si ge pour garantir une protection juridique l men taire aux actions men es par le BIT dans les pays En r ponse au r cent appel du Conseil d administration adh rer la Convention sur les privil ges et immunit s des institu tions sp cialis es 1947 deux Etats Membres suppl mentaires ont adh r cette conven tion et en ont approuv l annexe I relative
259. portantes pour la 101 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 356 357 102 promotion des conventions fondamentales de la convention n 169 relative aux peuples indig nes et tribaux 1989 et de la MLC 2006 Au N pal par exemple un chapitre du nouveau Plan triennal de d veloppement national 2010 2013 est consacr aux ques tions d int gration sociale et tient compte des dispositions de la convention n 169 En outre le BIT a aid les mandants par des conseils sur les politiques suivre et par des activit s de renforcement des capacit s laborer un plan d action pour la mise en uvre de ce nouveau plan triennal Les activit s de sensibilisation souvent appuy es par des activit s de renforcement des capacit s des mandants ont galement favo ris l int gration des normes internationales du travail ou des objectifs en mati re de travail d cent dans les priorit s des PNUAD labor s ou r vis s avec la participation du BIT Ce fut plus particuli rement le cas en ce qui concerne l galit entre hommes et femmes y compris la protection de la maternit Bangladesh Chili Indon sie R publique des Maldives Zimbabwe les principes et droits fondamen taux au travail Iraq et Liban le travail des enfants Bangladesh Indon sie Tadjikistan le dialogue social Cambodge Chili la s curit sociale R publique des Maldives Tadjikistan la s curit et la sant au travail R publi
260. pour aider les organisations d employeurs rep rer et surmonter les principaux obstacles au d veloppement des entreprises et la crois sance de l emploi tout en renfor ant leurs capacit s long terme dans ce domaine Un autre projet novateur qui prend appui sur des activit s conjointes men es au titre de ce r sultat et du r sultat 2 a t la cr ation par le BIT du R seau mondial sur l entreprise et le handicap Ce r seau est un partenariat public priv regroupant des r seaux d employeurs et d entreprises int ress s par la question du han dicap et des repr sentants d organisations de personnes handicap es Il a favoris l change de connaissances sur le handicap et permis d tablir des liens entre le secteur priv et les programmes de POTT Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 244 La strat gie a mis l accent sur les moyens d accro tre la capacit des organisations d employeurs et des associations profession nelles d aborder la probl matique hommes femmes d int grer les questions relatives P galit dans leurs politiques et leurs pro grammes et de conf rer une plus grande visi bilit cette action Cela a contribu largir la composition des organisations d employeurs en les aidant atteindre des femmes dans le secteur priv L galit entre hommes et femmes et la non discrimination ont t des l ments importants des projets de coop ra t
261. ppliqu e e Normes recueils de directives pratiques ou principes directeurs sectoriels mis en uvre dans 23 pays e 20 pays ont ratifi au total 23 conventions sectorielles e Adoption dans 18 pays de mesures destin es faire progresser le travail d cent dans certains secteurs conomiques e Renforcement de la plate forme d information statistique LABORSTA qui comporte d sormais des donn es en temps r el trimestrielles et sectorielles pour plus de 60 pays e 600000 travailleurs dont pr s de 85 pour cent de femmes b n ficient du programme Better Work gr ce l am lioration du respect des normes internationales du travail et des conditions de travail dans pr s de 500 entreprises de quatre pays e Formation et d veloppement des comp tences dans le domaine de l exploitation des terminaux de conteneurs dans plus de 50 pays dans le cadre du Programme de formation des travailleurs portuaires de l OIT e Formation dispens e 97 participants par l interm diaire du Centre de Turin R sultat 14 La libert syndicale et le droit de n gociation collective sont largement connus et exerc s e Mesures destin es am liorer l application des droits en mati re de libert syndicale et de n gociation collective dans huit pays e Instauration de la libert syndicale et de la n gociation collective dans les zones franches d exportation de quatre pays e Libert syndicale et d veloppement 2011 389 rapports examin s pa
262. preneurs et consultants par le biais des tablissements de forma tion et des prestataires de services de for mation professionnelle en vue d assurer la bonne ex cution des projets et avec les organismes publics dans le domaine de l identification et de la gestion des pro jets et de la coordination sectorielle afin d am liorer le potentiel de cr ation d em plois et la viabilit des programmes 34 Le BIT travaille en troite collaboration avec le gouvernement pour laborer l intention des diff rents minist res un outil d valua tion de l impact en mati re demploi pour les aider mieux comprendre l incidence des investissements et des politiques publiques sur l emploi Cet outil permettra de formuler des 19 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL politiques et programmes publics destin s favoriser l emploi dans le cadre du Plan pour une nouvelle croissance et d en assurer le suivi Partenariats 35 Le BIT travaille en troite collaboration avec le minist re national des Travaux publics le Conseil national de l conomie et du d velop pement le minist re du D veloppement co nomique et la pr sidence Des emplois productifs pour les jeunes au N pal Enonc du probl me 36 La longue p riode de conflit qu a connue le N pal a gravement compromis le d velop pement conomique du pays L conomie locale ayant une capacit limit e fournir des emplois productifs
263. protection sociale la s curit et la sant au 141 Dans la plupart des pays les travaux du BIT travail et le VIH et le sida r sultats 4 6 et sur l emploi des jeunes ont consist fournir 8 Des tudes sur les migrations de jeunes des conseils techniques et d velopper les r sultat 7 men es bien dans neuf pays ont capacit s d un grand nombre de minist res contribu renforcer la base de connaissances et d administrations publiques notamment sur les liens entre emploi des jeunes et migra renforcer des commissions interinstitution tions Gr ce ces travaux plusieurs politiques nelles Albanie Costa Rica Honduras Serbie et plans d action nationaux sur l emploi des et Turquie Cette action s est appuy e sur jeunes comprennent des priorit s sur la gestion une strat gie interinstitutions int gr e qui des migrations de jeunes notamment Albanie a assur l appropriation des projets par les Honduras P rou Serbie pays et l adh sion aux r formes Cette stra t gie a aussi optimis l appui interinstitutions Egalit entre hommes et femmes accord pour accro tre la capacit des institu et non discrimination tions de concevoir et mettre en uvre de telles ne si r formes En Albanie au P rou et en Serbie 139 L galit entre hommes et femmes a constitu He a gt le BIT a pr t un appui au bureau national de un aspect important des travaux sur lap Kae ee f statistique notamment a
264. pt s par le Conseil des chefs de secr tariat des organismes des Nations Unies pour la coordination CCS En voici quelques exemples e A la suite de la conf rence commune du FMI et de POIT sur les d fis de la crois sance de l emploi et de la coh sion sociale qui s est tenue en septembre 2010 Oslo un dialogue et une collaboration se sont instaur s sur le contenu de la politique de l emploi et sur la question de la via bilit budg taire de la protection sociale De plus des consultations communes ont eu lieu en Bulgarie en R publique domi nicaine en Gr ce en Roumanie et en Zambie par le biais desquelles le BIT a pu introduire ses pr occupations concernant le dialogue social et l emploi dans le d bat sur la politique mener pour sortir de la crise conomique e Apr s avoir souscrit au Pacte mondial pour l emploi en janvier 2010 le Conseil d ad ministration du PNUD s est donn pour t che de former les quipes de pays des Nations Unies et les coordonnateurs r si dents afin qu ils int grent le travail d cent dans les PNUAD en utilisant les outils du CCS Dans son dernier rapport le r seau de programmation du PNUAD signale que les 13 PNUAD mis au point en 2010 ont int gr certains voire tous les piliers du tra vail d cent 366 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 e La FAO s est inspir e des outils du CCS pour laborer l intention de son per sonnel sur le terrain une n
265. que des Maldives Arm nie ainsi que les peuples indig nes Chili Les activit s d ploy es au cours de l exercice biennal ont galement vis rem dier d im portantes lacunes concernant l impact des normes internationales du travail et l applica tion des normes dans l conomie informelle Un recueil de commentaires des organes de contr le de POIT intitul Etendre le champ d application des lois du travail l conomie informelle a t publi titre de premi re mesure pour valuer le degr d application des lois r glementations et pratiques natio nales et partant d terminer les obstacles qui entravent l application des normes internatio nales du travail pertinentes aux travailleurs du secteur informel et d finir des voies et moyens de lever ces obstacles Les connaissances g n r es par ces activit s ont aid concevoir un projet pilote sur l conomie informelle en Afrique qui sous r serve de la disponibilit de ressources extrabudg taires devrait tre mis en uvre en 2012 13 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Enseignements et perspectives 358 359 Trois l ments s av rent tre indispen sables l efficacit de la strat gie de promo tion des normes internationales du travail Premi rement l assistance technique du BIT doit tre fond e sur une approche globale ins pir e des priorit s qui ont t fix es par les organes de contr le
266. que et plus holistique de ces facteurs pour toutes les formes de dis crimination Le Bureau s appuiera plus sys t matiquement sur les programmes par pays de promotion du travail d cent en tant que moyens cruciaux de donner la priorit ces activit s et de les coordonner Le Bureau et les donateurs doivent s engager davantage et renforcer leur appui financier en faveur des efforts de lutte contre la dis crimination sans se limiter la question de l galit entre hommes et femmes Ils R sultat 18 R SULTATS DE L ORGANISATION doivent le faire en particulier pour certaines formes de discrimination qui sont de plus en plus r pandues comme la discrimination fond e sur la race sur l appartenance eth nique sur l ascendance nationale sur l ge ou sur l origine sociale e Au niveau mondial il conviendrait de ren forcer les fondements analytiques de la stra t gie de POIT par une actualisation des donn es et analyses statistiques Au niveau national des donn es et informations pr cises constituent le point de d part de l la boration de nouvelles lois et politiques il importe que les deux aillent de pair Les normes internationales du travail sont ratifi es et appliqu es Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 61564118 9900000 s 0 71464118 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 602537
267. r sonnes un emploi productif et des possi bilit s de travail et de revenus d cents par rapport la cible de 40 Etats Membres fix e pour la p riode biennale Dans certains cas des progr s mesur s au titre des indicateurs de r sultats ont t r alis s dans plusieurs domaines en m me temps Chine Indon sie et Iraq 120 Les r sultats les plus favorables exc dant la cible fix e pour la p riode biennale ont t obtenus en ce qui concerne les mesures portant sur la politique de l emploi la reprise apr s une catastrophe naturelle ou un conflit et les inves tissements fort coefficient de main d uvre indicateurs 1 1 1 4 et 1 5 Nombre de gou vernements ont accord un rang de priorit aux r sultats en mati re d emploi en mettant en uvre des politiques macro conomiques 36 121 des politiques d aide aux entreprises et des politiques du march du travail qui b n ficient tous en particulier apr s la r cession mon diale de 2008 2011 qui a durement touch les march s du travail nationaux Par suite de l aide fournie par le BIT les objectifs de l emploi ont t plac s au centre des strat gies nationales de d veloppement dans des pays tels que le Cameroun le Gabon le Malawi la Jordanie et l Iraq De m me un grand nombre de pays ont adopt des politiques et des plans nationaux de l emploi Bosnie Herz govine Cameroun Iraq Jordanie Maurice Malawi Viet Nam
268. r dans sa restructuration et dans la d finition de ses orientations Cela n cessitait un examen de l organisation et de ses structures et pro c d s actuels en vue de formuler des recom mandations destin es accro tre l efficience Cette d marche avait en particulier pour but d accro tre le r le strat gique de POCCI Le cadre d action dans lequel les entreprises oma naises op rent a t valu l aide des outils pour un environnement propice aux entreprises durables Deux rapports ont t achev s Le premier intitul The Enabling Environment for Sustainable Enterprises EESE in Oman repre nait les conclusions d une enqu te nationale sur les entreprises les d bats d un groupe de discus sion et un examen approfondi des conditions ou des domaines d action aff rents la cr ation d un environnement favorable Le second rap port intitul External Review and Assessment of the OCCI pr sentait une feuille de route d taill e pour OCCI tant donn que cet orga nisme entame un processus de restructuration Il pr voit une s rie de grandes tapes franchir et pr sente une vue d ensemble des domaines n cessitant actuellement et l avenir un ren forcement des capacit s avec l aide du BIT Partenariats 81 Les r sultats obtenus sont le fruit d un tra vail en quipe l chelle du Bureau et d une approche int gr e A cela ce sont ajout es les contributions techniqu
269. r la r vision des pro jets de lois sur les relations professionnelles en Papouasie Nouvelle Guin e o le texte final refl te les conventions fondamentales et celles relatives la gouvernance a donn le coup d envoi des activit s relatives au dialogue social et aux relations du travail r sultat 12 La ratification par l Uruguay en 2010 de la convention n 102 concernant la s curit sociale norme minimum 1952 a t large ment soutenue dans le cadre d une vaste cam pagne de promotion de ce r sultat et de celui touchant 4 la s curit sociale r sultat 4 La contribution analytique du BIT un travail collectif sur les Principes de d ontologie pour l inspection du travail est inspir e de l exp rience acquise dans les domaines des normes ainsi que de l administration et de l inspec tion du travail r sultat 11 Le document a t publi en 2010 par le gouvernement fran ais apr s validation par le Conseil national de l inspection du travail et d sign par les organes de contr le de POIT comme un cas de progr s 353 R SULTATS DE L ORGANISATION e la Namibie a ratifi la convention n 100 sur l galit de r mun ration 1951 total 168 ratifications e lAzerba djan a ratifi la convention n 156 sur les travailleurs ayant des responsabilit s familiales 1981 total 41 ratifications e lAustralie la Bosnie Herz govine et la Hongrie ont ratifi la conventi
270. r le Comit de la libert syndicale e Services consultatifs fournis dans le cadre de huit missions d enqu te de haut niveau qui ont abouti dans de nombreux cas une modification de la l gislation et ou de la politique permettant de mieux mettre en uvre les principes de la libert syndicale e Formation dispens e 108 participants par l interm diaire du Centre de Turin 1 m RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 R sultat 15 Le travail forc est limin e Mesures notamment nouvelles l gislations ou politiques destin es liminer le travail forc dans huit pays e L Assembl e g n rale des Nations Unies adopte le Plan d action mondial pour la lutte contre la traite des personnes e Initiative arabe de renforcement des capacit s en mati re de lutte contre la traite e Campagne de l initiative de la Commission de l Union africaine sur le trafic des tres humains e De nouvelles approches et m thodologies de r duction de la vuln rabilit la servitude exp riment es au Tamil Nadu et actuellement reproduites dans d autres Etats de l Inde e Des directives m thodologiques sur la mani re d estimer le travail forc des adultes et des enfants mises au point et appliqu es dans le cadre d enqu tes men es dans dix pays e Partenariat avec la Conf d ration syndicale internationale qui a abouti la cr ation d un r seau de 130 coordonnateurs pour le travail forc et au lance
271. ravailleurs domestiques 2011 et de la recommandation n 201 qui l accompagne r sultat 5 Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 215 Les politiques nationales labor es au cours de l exercice biennal avec l assistance du BIT comprennent des dispositions sp cifiques pour traiter les migrations de main d ceuvre sous langle de l galit entre hommes et femmes En Indon sie par exemple POIT a apport Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique Am riques Etats arabes Asie Europe Asie total Pacifique centrale 7 1 Nombre d Etats Membres qui avec 5 Etats 9 Etats Nig ria Br sil Jordanie Indon sie Arm nie l appui du BIT adoptent en mati re Membres Membres R publique Azerba djan de migrations de main d uvre d mocra G orgie des politiques tenant compte des tique popu F d ration sexosp cificit s et visant prot ger laire lao de Russie les travailleurs migrants qui refl tent le cadre multilat ral de l OIT et les dispositions des normes internationales du travail pertinentes 1 2 Nombre d Etats Membres qui avec 5 Etats 5 Etats S n gal Etat pluri Philippines l appui du BIT adoptent en mati re Membres Membres national de migrations de main d uvre des de Bolivie politiques et pratiques tenant compte Equateur des sexosp cificit s qui refl tent le P rou cadre multilat ral de l OIT en vue de promouvoir un emploi productif et d cent pour les travailleurs migrants
272. rces du CSBO cette activit a contribu de fa on d cisive faciliter la concertation sur les mesures prendre M Les coop ratives rurales en R publique Unie de Tanzanie donnent des moyens d action aux femmes s ropositives Enonc du probl me 73 Les femmes effectuent selon les estimations 60 pour cent des travaux li s la production vivri re dans les zones rurales en R publique Unie de Tanzanie Plus de 8 500 coop ratives primaires jouent un r le majeur dans ces r gions et comptent jusqu 1 6 million de membres Un grand nombre de travailleuses vivent avec le VIH et sont victimes de stigmatisation et de discrimination Ces femmes ont besoin d un revenu pour avoir acc s aux soins m dicaux Politique gouvernementale 74 La lutte contre le VIH sida est coordonn e par l interm diaire de la Commission tan zanienne de lutte contre le sida qui regroupe 25 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL tous les partenaires sociaux Les mesures prises pour combattre le VIH sida dans le cadre de coop ratives font maintenant partie de la riposte de la commission au niveau national R sultats obtenus 75 Quarante deux coop ratives et organisations de l conomie informelle ont mis au point des programmes de lutte contre le VIH sida Des femmes s ropositives ont t int gr es dans les coop ratives et ont pu avoir acc s l pargne et au cr dit par l interm diaire des banques communautaires des
273. re cr s d ici 2013 14 Ces deux programmes sont enti re ment financ s par le budget national Action du BIT 32 33 Les travaux de POIT en mati re d investis sement forte intensit d emploi dans les in frastructures en Afrique du Sud remontent au milieu des ann es quatre vingt dix Depuis cette poque le BIT fournit aux niveaux national et provincial un appui technique la conception et la mise en uvre du Programme largi de travaux publics Ce pro gramme compl te ceux qui ont t mis en uvre avec l assistance du BIT comme le pro gramme Gundo Lashu Notre victoire men dans la province du Limpopo Initialement cofinanc par le minist re du D veloppement international du Royaume Uni ce programme a t mis en uvre en 2001 en partenariat avec l Office du r seau routier du Limpopo Lappui technique du BIT vise principalement accro tre le volume de main d uvre utilis e pour ex cuter les projets du gouvernement et en assurer le suivi Deux grands domaines b n ficient d un appui i la mise en uvre des strat gies forte intensit demploi avec tous les groupes int ress s fonctionnaires nationaux provinciaux et locaux entrepreneurs et consultants du secteur priv formateurs conseillers travailleurs etc y compris un code de bonnes pratiques tripartite int grant le travail d cent ii le renforcement des capacit s avec le sec teur priv entre
274. re d adopter un calendrier plus r aliste pour le suivi et l application des textes issus des r unions sectorielles afin d aider les pays donner effet aux instruments de POIT dans cer tains secteurs Le Bureau tablira des plans d action visant l application syst matique des recommandations et conclusions des r unions sectorielles l chelon national r gional et mondial L int gration de l approche sectorielle dans les programmes par pays de promo tion du travail d cent doit tre renforc e Compte tenu du grand nombre de secteurs couverts par les travaux de l OIT il faut d finir de fa on rigoureuse des priorit s et des approches int gr es La priorit doit tre donn e aux secteurs particuli rement EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 propices au d veloppement de l emploi d cent agroalimentaire infrastructures tourisme ou ceux dans lesquels l emploi est menac construction industrie manufac turi re services publics ducation et sant notamment Les travaux futurs devraient reposer sur une base analytique solide uti liser des statistiques et des tudes actualis es et exploiter les m thodes qui se sont r v l es fructueuses notamment dans le cadre de certains projets de coop ration Sud Sud et de coop ration triangulaire secteur de la construction pour Ha ti et secteur portuaire pour le Cap Vert et le Mozambique Les enseignements tir s du programme Better Work o
275. res Par exemple une nouvelle publication de POIT sur le suivi des indica teurs des OMD relatifs l emploi en Afrique qui a t associ e des activit s sur le renfor cement des capacit s et la concertation sur les mesures prendre organis es l intention des mandants a t la base des r formes enga g es en Egypte en Erythr e et au Soudan en vue d am liorer la collecte et l analyse de don n es ainsi que l tablissement de rapports sur les indicateurs de lOMD 1b relatifs l emploi D autres outils nouveaux tels quun guide de la politique de l emploi des m thodes d va luation de l impact sur l emploi des diagnos tics en mati re d emploi et des outils de ciblage ont t largement utilis s au cours de discus sions tripartites engag es aux niveaux r gional et national et dans le cadre d un nouveau cours donn au Centre de Turin sur la politique de l emploi C est ainsi que des politiques ont t ax es sur des mesures court et moyen terme portant sp cifiquement sur la croissance de l emploi En Chine par exemple Passis tance technique du BIT a permis d inclure des objectifs li s l emploi dans le plan quin quennal national 2011 2015 parall lement l examen par les minist res de la planification et du travail de l impact des investissements publics sur l emploi Les partenaires sociaux ont particip plus activement la mise en uvre des programmes com
276. rm ment aux recommandations de l audit e cr ation d une base de donn es pour le suivi et le contr le des quipements in formatiques e consolidation et virtualisation des quipe ments du centre de donn es permettant une meilleure disponibilit des ressources infor matiques une standardisation plus pouss e des technologies et une diminution de lem preinte carbone e renforcement du faux plancher du centre de donn es pour qu il puisse supporter le poids des serveurs regroup s e am lioration de l infrastructure Web du BIT pour quelle soit mieux s curis e et plus fiable e mise en place de moteurs de recherche glo baux couvrant l int gralit des applications Web publiques et internes du BIT e introduction d une fonction d identification unique pour toutes les principales applica tions maison afin de diminuer le nombre de mots de passe utilis s par le personnel et centralisation des achats d ordinateurs personnels PC et des licences Microsoft Office destin s au personnel et financ s par le budget ordinaire afin de tirer le meilleur parti des rabais consentis pour des achats en grande quantit garantir la conformit des licences et mieux g rer le remplacement des quipements obsol tes 396 Lors du d ploiement d IRIS dans les bureaux de Bangkok Beyrouth Budapest et Lima le Bureau a pu mettre en pratique les enseigne ments tir s des audits postex cution pour am liorer en
277. rm nie Au niveau local l aide apport e aux autorit s et aux associations de migrants a conduit la mise en place de centres de migration charg s de fournir des informations et un soutien aux ventuels tra vailleurs migrants et de pr voir des m ca nismes propres promouvoir la r insertion conomique et sociale des migrants de retour G orgie Philippines S n gal Plusieurs pays ont adopt des politiques natio nales en mati re de migration ou des versions r vis es des dispositions l gales relatives aux migrations dans leurs l gislations du travail ou 61 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 212 213 leurs lois sur les migrations Arm nie Br sil Indon sie Jordanie et Nig ria Il est encore difficile dans de nombreux pays d obtenir des donn es fiables sur les migrations de main d ceuvre encore que l aide apport e par le BIT ait permis certains d entre eux de progresser dans ce domaine Arm nie Br sil F d ration de Russie En outre les contributions techniques de POIT aux propositions concernant deux directives de PUE sur les migrations de main d uvre se sont traduites par un amendement adopt par le Parlement europ en pour garantir l appli cation du principe d galit entre les travail leurs migrants de pays tiers et les travailleurs nationaux en ce qui concerne le versement des droits pension en cas de d m nagement dans un pays tiers D une fa on g n rale
278. rmettre d am liorer la protection l gale des travailleurs et d assurer une r glementation adapt e du march du tra vail Pris globalement les r sultats indiquent que le BIT est presque mi chemin de cet objectif Liens avec d autres r sultats 272 Pour fournir ses services consultatifs sur la l gislation du travail le Bureau s est inspir des travaux relatifs aux entreprises durables la s curit sociale aux conditions de travail aux migrations de main d uvre la libert d association et la non discrimination r sul tats 3 4 5 7 14 et 17 Deux modules de Indicateurs Cible R sultat Nombre total Afrique Am riques Etats Asie Europe Asie arabes Pacifique centrale 11 1 Nombre d Etats Membres qui avec 10 Etats 11 Etats Angola Paraguay Jordanie Indon sie R publique appui du BIT renforcent leurs Membres Membres Burkina Faso Uruguay de Moldova syst mes d administration du travail dont au moins dont au moins Mali S n gal en conformit avec les normes 1 dans 1 dans chaque R publique internationales du travail chaque r gion r gion Unie de Tanzanie Togo 11 2 Nombre d Etats Membres qui avec 8 Etats 11 Etats Afrique du Sud Br sil El Oman Chine Inde Albanie appui du BIT renforcent leur Membres Membres Salvador R publique ex R pu syst me d inspection du travail dont au moins dont au moins P rou arabe blique you en conformit a
279. rs ayant des responsabilit s familiales 1981 au lancement d une campagne syndi cale de sensibilisation et la mise en uvre par la Conf d ration des syndicats d Azer ba djan d un plan d action sur la discrimi nation au travail fond e sur le sexe Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 344 Aider les pays ratifier la convention n 100 sur l galit de r mun ration 1951 et la convention n 111 concernant la discri mination emploi et profession 1958 est rest une priorit conform ment la r so lution concernant l galit entre femmes et hommes au c ur du travail d cent adopt e par la Conf rence internationale du Travail sa session de 2009 La p riode biennale a vu de nombreuses r alisations comme la concr tisation et l application des principes inscrits dans ces conventions notamment en ce qui concerne la discrimination fond e sur le sexe et la promotion de l galit entre hommes et femmes Ainsi avec l aide du BIT une r f rence sp cifique aux dispositions de la conven tion n 111 a t incorpor e dans un chapitre de la nouvelle loi salvadorienne sur l galit et P quit pour l limination de la discrimina tion l gard des femmes Renforcement des capacit s des mandants 345 La formation soutenue dispens e aux man 98 dants a donn ceux ci les moyens de faire respecter et ou de promouvoir des lois poli tiques
280. rticulier dans le cadre de la coop ration Sud Sud et de la coop ration triangulaire Il est essentiel d s le lancement de toute initiative de r forme de la l gislation du tra vail de mettre syst matiquement au point une strat gie visant coordonner l action avec les minist res comp tents les com missions parlementaires et d autres acteurs que les mandants tripartites Cette strat gie contribuera optimiser les effets des consul tations tripartites et permettra de veiller ce que le processus l gislatif ne soit pas retard ni remis en question par d autres parties exer ant une influence importante sur la l gislation du travail 79 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL R sultat 12 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Le tripartisme et une gouvernance renforc e du march du travail contribuent a un dialogue social efficace et a de bonnes relations professionnelles Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 21253762 17300000 s 0 38553762 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 20 801 391 14096 855 2158389 37056635 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 22 millions de dollars E U R alisations 278 Pendant la p riode 2010 11 l appui du BIT a permis de redynamiser les conseils cono miques et sociaux et institutions similaires dans di
281. s tacles la libert d association en milieu rural dans un certain nombre de pays ont permis de recueillir des informations utiles sur les diff cult s particuli res que pose l organisation des travailleurs dans l conomie informelle r sul tats 1 9 et 10 Au niveau national les travaux ont t ax s sur l am lioration de l laboration et de la mise en uvre des politiques et l gis lations relatives la libert syndicale et la n gociation collective ce qui a aussi contribu 4 une meilleure application des normes inter nationales du travail r sultat 18 Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 312 L galit entre hommes et femmes a fait l objet d une attention particuli re dans les ZFE et dans les secteurs ruraux deux secteurs o les femmes constituent le gros de la main d uvre et o elles tendent tre les plus vuln rables Un l ment relatif l galit entre hommes et femmes a t inclus dans les outils d valua tion permettant d effectuer un diagnostic afin de promouvoir la libert syndicale et la n go ciation collective dans ces secteurs Ces outils ont t test s avec succ s au Bangladesh et aux Philippines dans le secteur des produits d ex portation et au Kenya et en Afrique du Sud dans le secteur rural Renforcement des capacit s des mandants 313 314 Des activit s de formation soutenues et cibl es ont compt parmi les l me
282. s nationales et sa diffusion contribuent par ail leurs tendre la protection de la maternit et par voie de cons quence am liorer la sant maternelle et infantile ainsi qu pro mouvoir l autonomisation des femmes au sein des groupes de population les plus vuln rables A l appui de ces activit s le dossier d infor mation a t largement utilis dans le cadre de la formation sur l galit entre hommes et femmes Acad mie Genre dispens e par le Centre de Turin Renforcement des capacit s des mandants 188 189 190 En r ponse a la demande toujours plus forte des mandants le BIT a fourni des conseils techniques 4 des pays du monde entier tant sur les aspects institutionnels de la fixation de salaires minima que sur les crit res co nomiques 4 appliquer pour en d terminer les niveaux Des cours mondiaux de formation concernant la formulation de politiques sala riales efficaces ont t par ailleurs men s en collaboration avec le Centre de Turin tandis que des cours r gionaux ont t organis s aussi bien Turin que sur le terrain en Afrique du Sud par exemple Ces cours auxquels s ajoutent les journ es d tudes sur les politiques sala riales qui fournissent sur demande une for mation personnalis e l chelon national ont contribu renforcer la capacit des mandants de POIT de fixer les salaires notamment les salaires minima Ils ont galement contribu aux efforts
283. s techniques et d un financement solide Un change de bonnes pratiques transfrontalier a t encourag pr voyant des valuations col l giales et un soutien mutuel dans l application des audits participatifs de genre R forme de la l gislation du travail et inspection du travail pour l galit entre hommes et femmes en R publique de Moldova Enonc du probl me 86 En R publique de Moldova la plupart des femmes ont des difficult s trouver et a conserver un emploi d cent et cela pour un certain nombre de raisons savoir les d bou ch s particuli rement limit s surtout pour les femmes qui ont des enfants la discrimination dans l emploi fond e sur le sexe la persistance de la s gr gation professionnelle et les carts de salaires entre les hommes et les femmes 27 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL Politique gouvernementale 87 Le programme national destin 4 assurer l galit entre hommes et femmes 2010 2015 est le cadre d ensemble utilis par les pou voirs publics pour promouvoir l galit entre hommes et femmes dans le monde du tra vail Le minist re du Travail de la Protection sociale et de la Famille est charg de suivre et de coordonner l application du programme R sultats obtenus 88 En juillet 2010 le gouvernement a adopt une loi portant modification du Code du tra vail Cette r forme a am lior le cadre juri dique de plusieurs aspects relatifs l g
284. s activit s pr voyaient notamment une assistance pour la cr ation de structures ou d unit s sp cifiques au sein des organisations d employeurs en vue de renforcer leur capacit d analyse et leur aptitude intervenir pour influer sur l labo ration des politiques Afrique du Sud Ghana Jordanie Un appui a galement t apport dans le cadre de ces activit s pour cr er des commissions d employeurs charg es de fournir aux entreprises membres des informations des 246 247 R SULTATS DE L ORGANISATION analyses et des orientations sur des questions sociales El Salvador Honduras Nicaragua Panama Les activit s men es pour am liorer la fourni ture de services ont abouti des r sultats tan gibles au cours de la p riode biennale En Inde par exemple le Bureau a aid la F d ration des employeurs d Inde du Sud EFSI ta blir un programme destin combler les d fi cits de comp tences par le biais de partenariats avec six coles polytechniques et par la mise au point de cours adapt s aux jeunes hommes et jeunes femmes Sur les 264 jeunes qui ont obtenu un dipl me 90 ont t imm diatement embauch s dans des entreprises membres de PEFSI et d autres ont cr leur propre entre prise Les travaux d analyse entrepris par des organisations avec l appui du BIT ont souvent t le point de d part de r formes institution nelles de port e plus g n rale au sein des orga nisa
285. s avan tages d IRIS l chelle du Bureau Pour acc l rer le d ploiement d IRIS en 2012 13 le Bureau par l interm diaire d ITCOM travaille avec des propri taires de processus m tiers l valuation des mod les op ration nels existants Il a galement pass contrat avec 117 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 413 414 415 416 118 des partenaires externes bien positionn s pour optimiser les ressources de mani re suivre un paysage informatique en mutation rapide Les l ments de l infrastructure informa tique ont une vie utile d environ cing ans L utilisation d une infrastructure d pass e revient cher et peut exposer le Bureau des probl mes de vuln rabilit concernant la s cu rit de son r seau informatique Pour r duire les co ts et les risques li s au remplacement tous les cinq ans de cette infrastructure ITCOM tudie la possibilit de faire appel un plus grand nombre de fournisseurs externes de services d infrastructure Cette propo sition avantageuse a aussi des implications de financement long terme du fait que les contrats portant sur des services d infrastruc ture s chelonnent g n ralement sur plusieurs exercices biennaux Le syst me d achat centralis d ordinateurs et de licences informatiques ne s applique actuellement qu au personnel financ par le budget ordinaire Les gains d efficacit pour raient tre plus importants si ce sy
286. s besoins auxquels il faut r pondre ce tra vail demande un engagement long terme qui n cessite d tre poursuivi pendant plusieurs p riodes biennales Par cons quent le renfor cement des capacit s a t et demeurera un l ment central de la strat gie pour le r sultat 4 Enseignements et perspectives 175 54 L valuation ind pendante de la strat gie de LOIT pour l extension de la couverture de la s curit sociale pendant la p riode de 2005 2009 qui a fait l objet d une discussion lors de la session du Conseil d administration de novembre 2010 a permis de constater que le Bureau devrait faire davantage d efforts pour int grer l analyse du march du travail dans ses activit s relatives la s curit sociale et rassembler des informations sur les cas exem plaires dans lesquels l emploi et donc lauto nomisation la croissance conomique et la protection sociale ont favoris un d veloppe ment conomique stable alli une extension de la protection sociale de base Ces pr occu pations sont prises en compte dans le cadre du projet couvrant trois pays le Burkina Faso le Cambodge et le Honduras qui vise tra duire les synergies bien connues sur le plan th orique entre emploi et s curit sociale dans 176 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 des recommandations politiques pouvant tre mises en pratique Le Bureau a galement publi conjointement avec le PNUD
287. s chiffres ayant t arrondis certains totaux peuvent para tre incorrects Y compris les contributions de la Flandre 128 ANNEXES Annexe III Contributions au CSBO re ues en 2010 11 et leur affectation Allemagne Emploi Non affect es 1381 Protection sociale Afrique 2668 Belgique Non affect es Non affect es 8814 Danemark Non affect es Non affect es 6932 Italie Non affect es Non affect es 300 Pays Bas Non affect es Non affect es 26970 Norv ge Non affect es Non affect es 6787 TOTAL 53 852 Ces contributions ont fait l objet d une affectation sp cifique Emploi 1487056 Protection sociale 1363777 Dialogue social 856717 Normes 515519 Coh rence des politiques 183768 Appui 2276690 Evaluation et contr le 106 947 TOTAL 6790474 2842838 5 709283 2013995 1157656 1208 185 0 948 806 13 880 763 1324690 958115 971852 575416 634661 0 230479 4695213 627672 1772984 890178 8945418 171236 906 604 243 890 9352905 882026 984754 614698 6324042 152679 810688 407935 3619893 0 937734 0 2964348 0 0 0 2276690 119795 229 582 179929 1815538 1953 408 5 642 346 2336630 35 298 834 129 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Annexe IV D penses au titre de la coop ration technique par r sultat 2010 11 l exclusion des d penses administratives en milliers de dollars E U Emploi 1 Promotion de l emploi 2003 54743 56
288. s de l Irlande de la Norv ge et de la Su de ont modifi leur soutien en pas sant d un financement bas sur les projets un financement bas sur les 19 r sultats relatifs au travail d cent plusieurs Allemagne Belgique Br sil Espagne Irlande Italie Kowe t Norv ge Pays Bas Pologne Royaume Uni et Su de ont apport POIT un volume impor tant de ressources non affect es par le biais du Compte suppl mentaire du budget ordinaire CSBO ce qui a permis au Bureau de mieux financer les r sultats prioritaires Les donn es pour 2010 montrent que quelques r sultats notamment ceux relatifs au travail des enfants et l emploi en particulier les investissements forte intensit de main d uvre le d velop pement des entreprises et le d veloppement des comp tences repr sentent 66 pour cent du total des ressources extrabudg taires Le Bureau continuera militer en faveur de finan cements extrabudg taires non affect s pour am liorer les services qu il fournit aux man dants pour l ensemble des 19 r sultats Les proc dures de contr le de la qualit intro duites en 2009 notamment l valuation des projets et le renforcement du contr le et de l valuation ont t institutionnalis es et sont int gr es dans les documents de gouver nance interne Ainsi dans le cadre du m ca nisme d valuation interne de la qualit de la coop ration technique plus de 250 proposi tions de proje
289. s donn s cha ne agroalimentaire construction mines tourisme et sur les pratiques concr tes ayant limites et les succ s de l action pour une prise en compte syst matique des aspects li s l ga lit des sexes et la non discrimination dans un certain nombre de secteurs conomiques Laudit a soulign que la principale difficult qui demeure est de savoir comment promou voir l quilibre et l galit entre les sexes au sein de cat gories dans lesquelles la s gr ga tion professionnelle est tr s marqu e telles que les personnels de sant les mineurs les gens de mer et les enseignants Le Bureau a investi dans la production de donn es ventil es par sexe et d analyses sur la situation respective des hommes et des femmes dans des secteurs tels que l ducation le tourisme et les services de distribution Parmi les outils et directives sec toriels mis au point pendant la p riode bien nale il convient de signaler des dispositions pour la pr vention du harc lement sexuel la protection de la maternit et la promotion de politiques non sexistes sur le lieu de travail Renforcement des capacit s des mandants 297 Les activit s pour le d veloppement de la capa 298 cit des mandants ont t associ es a d autres mesures pour le renforcement de la base de connaissances du BIT Les tudes et analyses sectorielles ont notamment d bouch sur l la boration d indicateurs et d une m
290. s durables et la prise en consid ration des besoins des groupes vuln rables Politique gouvernementale 92 Afin d am liorer les conditions de travail des travailleurs du textile et de renforcer la r pu tation du secteur textile vietnamien en tant que source d approvisionnement thique les mandants vietnamiens ont cr une commis sion tripartite qui demande que le respect des normes du travail fasse l objet d valua tions ind pendantes et que les usines puissent b n ficier de services consultatifs en vue d ap porter des am liorations dans le secteur du tex tile dans le cadre du programme Better Work La commission a galement demand que les capacit s des mandants nationaux soient ren forc es et a apport son appui cet effet R sultats obtenus 93 En l espace de deux ans 135 usines ont demand b n ficier du programme Better Work dans le cadre duquel des valuations ind pendantes ont t r alis es et des services consultatifs et services de formation ont t fournis A l heure actuelle 155000 travailleurs sont vis s par ce programme Jusqu a pr sent 37 usines ont t valu es deux fois et ont montr l impact ini tial que peuvent avoir les mesures prises dans le cadre de l assistance technique du programme Les donn es issues des valuations et recueil lies par le programme en 2011 montrent une am lioration de la situation en ce qui concerne le respect des normes
291. s mesures prises avec l appui du BIT en faveur du d veloppement de l conomie locale ont t des femmes Le Bureau a ga lement entrepris d valuer dans quelle mesure l environnement est propice aux femmes chefs d entreprise dans un certain nombre d Etats Membres En ce qui concerne la non discri mination une m thode de formation a t 47 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL test e avec succ s Hanoi en partenariat avec la chambre de commerce et d industrie viet namienne pour aider des usines g rer l em bauche de personnes handicap es et pr venir le VIH sida Renforcement des capacit s des mandants 155 Les outils pour un environnement propice 48 au d veloppement d entreprises durables mis au point par le Bureau ont conf r une plus grande valeur l aide apport e par le BIT aux pays ayant entrepris une r forme de leur politique ou de leur l gislation pour cr er un environnement plus favorable aux entreprises D une mani re g n rale les valuations r a lis es au moyen de ces outils ont t men es parall lement des activit s de renforcement des capacit s organis es l intention des membres du personnel des institutions concer n es souvent des organisations d employeurs Cela a contribu de fa on fondamentale des d bats d orientation ou des r formes au niveau national ainsi quen t moignent les r sultats obtenus en Mongolie dans le ter ritoire palestin
292. s ont pris des mesures significatives dans un secteur sp ci fique en vue de promouvoir l Agenda du travail d cent comme en atteste le chiffre corres pondant l indicateur 13 2 chiffre pr s de deux fois sup rieur la cible fix e pour lexer cice biennal Vingt plans d action de nature diverse ont t adopt s par des mandants nationaux tripartites dans diff rents secteurs tels que les m taux de base Kazakhstan la construction Afrique du Sud et Tadjikistan l exploitation foresti re Br sil et P rou les services de sant S n gal et R publique Unie de Tanzanie le p trole et le gaz Kazakhstan les activit s portuaires Maldives le textile Maroc et Roumanie le tourisme Indon sie et R publique d mocratique populaire lao les services de distribution Nig ria P rou et Philippines Les progr s en mati re de renfor cement du dialogue social au niveau sectoriel accomplis gr ce aux m canismes tripartites mis en place avec l appui du BIT ont large ment contribu ces r sultats 293 Le respect des normes internationales du tra vail et des conditions de travail s est am lior dans quatre Etats Membres comme Pont confirm les m canismes tripartites mis en place avec l appui du BIT dans le cadre de son programme Better Work programme pour de meilleures conditions de travail Ce programme a touch pr s de 500 tablisse ments dans les quatre pays vis s ce qui repr se
293. sion existe lorsque les services du BIT sont directement orient s par les d cisions r centes des organes directeurs du BIT et adapt s au contexte socio cono mique de chaque pays Le suivi et l valua tion lorsqu ils sont utilis s syst matiquement am liorent la qualit des rapports sur les r sul tats Ces rapports sont essentiels pour aider le Conseil d administration jouer son r le de contr le ils fournissent aux partenaires et aux donateurs des l ments de preuve justifiant leurs contributions financi res POIT et per mettent la direction de surveiller et d am liorer la performance des programmes 5 Le BIT en action Exemples d activit s entreprises pendant la p riode biennale M Les programmes d emplois publics en Afrique du Sud Enonc du probl me 29 Avec un ch mage de plus de 25 pour cent l Afrique du Sud est confront e un norme probl me de ch mage et de pauvret Politique gouvernementale 30 Le gouvernement a mis en place en 2004 le Programme largi de travaux publics fort coefficient de main d uvre afin d apporter un compl ment de revenu sous la forme d un travail temporaire et de contribuer r duire la pauvret Il sagit d un programme national d investissement public au niveau municipal le plus souvent dans les infrastructures qui a pour but de cr er des emplois et d apporter aux couches marginalis es de la soci t les comp
294. ssources extrabudg taires Les conclusions pr liminaires d une valua tion ind pendante de la strat gie de POIT sur le financement solidaire mettent en vidence le fait que son action au niveau de la microas surance a t particuli rement efficace pour influer plus largement sur le cadre mondial du microfinancement l avenir le Bureau devra mieux structurer sa strat gie notamment pour maximiser les activit s visant r duire la vul n rabilit des travailleurs et promouvoir l emploi par l inclusion financi re 134 Au cours de la p riode biennale le BIT a eu quelques difficult s mesurer les r sultats li s l indicateur 1 1 sur la politique de lem ploi Lobligation de r pondre aux deux cri t res mentionn s au titre de cet indicateur ne tient pas compte du fait que de nombreux pays ont recours des m thodes tr s diverses pour laborer leurs politiques Certains inscrivent de plus en plus leur strat gie de l emploi dans la planification nationale du d veloppement tandis que d autres d cident de mettre en place des strat gies de l emploi globales ou secto rielles ou de prendre des mesures sp ciales anticrise ou de relance En outre les travaux de POIT visent surtout aider les pays mettre en uvre et valuer leur politique bien apr s le cycle d adoption de cette politique alors que les crit res de l indicateur ne mesurent que les r sultats correspondant aux initia
295. st me cou vrait l ensemble des ordinateurs et des licences ITCOM travaille avec le D partement des ser vices financiers pour tudier des sc narios pos sibles d achat centralis qui s appliqueraient l ensemble du personnel ind pendamment de la source de financement ITCOM a entam un exercice de r organi sation afin d atteindre plus efficacement les r sultats et de franchir les tapes pr vues par la strat gie informatique Lune des grandes dif ficult s demeure l am lioration des connais sances des comp tences et des attributions du personnel d ITCOM pour que l on puisse parvenir une unit informatique moderne innovante et fond e sur des valeurs ITCOM a engag un processus de consultation aupr s du personnel de HRD et des autres parties prenantes en vue de mettre niveau les des criptions d emploi existantes Les structures de gouvernance des techno logies de l information telles que le comit directeur d IRIS l quipe de gestion d IRIS et le Bureau consultatif pour l application des technologies de l information ont t particu li rement efficaces au sein du Secteur de la ges tion et de l administration ITCOM s emploie mettre en place l chelle du Bureau une structure de gouvernance des technologies de EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 l information qui permettrait de mieux g rer les d penses d centralis es aff rentes ces tech nologies a
296. stion des risques Tous les membres du personnel seront tenus de participer ce programme qui viendra com pl ter les cours d orientation dispens s deux fois par an l intention des personnes nouvel lement recrut es et qui portent sur les princi paux domaines d activit technique du Bureau 390 La modernisation induite par les nouvelles m thodes de travail n cessite une transfor mation de la culture interne et une ouverture d esprit face au changement Au cours du pr c dent exercice biennal HRD s est surtout attach soutenir la mise en uvre du cadre de suivi du comportement professionnel par le biais de diverses activit s formation encadre ment personnalis mise en uvre de m ca nismes de responsabilisation en mati re de gestion communications cibl es rationalisa tion du fonctionnement du comit des rap ports et laboration de directives et de conseils internes Trois cent soixante sept membres du personnel ont particip deux nouveaux ate liers vocation mondiale con us pour servir de cadre aux discussions sur ce que l on doit entendre par comportement professionnel efh cace et pour am liorer la responsabilisation des cadres dans ce domaine 19 pour cent des res ponsables hi rarchiques du BIT ont particip un atelier de deux jours intitul Creating Results Through People Optimiser la per formance de mes collaborateurs En outre 1240 fonctionnaires ont b n fici de sess
297. syst mes R sultat 5 R SULTATS DE L ORGANISATION nationaux de s curit sociale le BIT doit nouer des partenariats avec des institutions qui viennent compl ter ses comp tences ce qui permet d accro tre le soutien apport aux man dants Dans un premier temps un protocole d accord sera sign avec l Association interna tionale de la s curit sociale afin d largir la port e des activit s propos es ses adh rents En faisant fond sur la strat gie de renforce ment des capacit s le BIT s efforcera de nouer d autres partenariats avec des tablissements d enseignement en Asie et en Am rique latine voire dans la r gion des Etats arabes Les femmes et les hommes b n ficient de conditions de travail meilleures et plus quitables Budget Montant estimatif des d penses extrabudg taires Budget ordinaire 16732045 3100000 D penses Montant Total Budget ordinaire D penses CSBO Total estimatif extrabudg taires du CSBO s 0 19832045 16375915 2340336 903 309 19619560 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 17 millions de dollars E U R alisations 182 Le Bureau a fourni une assistance ces pays 180 La strat gie de r sultat a consist largir subs tantiellement la base de connaissances sur les tendances et les mesures pour faire voluer la politique nationale vers des conditions de tra vail meilleures et plus quitab
298. t s des mandants des membres de l quipe de pays des Nations Unies et du personnel du BIT dans le contexte des Plans cadres des Nations Unies pour l aide au d veloppement PNUAD ont t renforc es dans toutes les r gions dans le cadre du programme intitul Travailler avec les Nations Unies ce qui a contribu une meilleure int gration du travail d cent dans le programme en faveur du d veloppement Selon une valuation de 28 PNUAD op rationnels effectu e en jan vier 2010 57 pour cent des plans cadres en cours d ex cution 16 en d cembre 2009 fai saient r f rence aux quatre piliers de Agenda du travail d cent et tous faisaient mention d au moins un pilier Ces r sultats ont t confirm s l occasion d une tude documentaire inter institutions conduite par le BIT qui a montr que 13 des PNUAD sign s en 2010 compor taient d importants r sultats en mati re de tra vail d cent en particulier en ce qui concerne la cr ation d emplois et la protection sociale Malgr quelques difficult s la participation des partenaires sociaux aux PNUAD s est am lior e dans l ensemble au cours de l exercice biennal L Argentine et l Uruguay sont deux bons exemples cet gard Connaissances 403 Conform ment la strat gie en mati re de connaissances 2010 2015 le BIT a am lior la qualit des publications phares fond es sur des donn es probantes produites pendant lexer cice
299. t devienne le fondement des activit s politiques et techniques de l OIT Depuis lors l acceptabilit la faisabilit et la mise en uvre des approches et valeurs de POIT ont sen siblement volu La D claration de POIT sur la justice sociale pour une mondialisation quitable a vi EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 fait des quatre objectifs strat giques un objectif ins titutionnel de l Organisation et grace la recon naissance internationale du travail d cent ils font aujourd hui partie des priorit s de l agenda multi lat ral D autres propositions de POIT ont suivi un parcours similaire qu il s agisse du concept d affran chissement de la pauvret par le travail de la promo tion des entreprises durables ou de la reconnaissance par la communaut internationale du Pacte mon dial pour l emploi et des socles de protection sociale Parall lement nous avons progressivement tabli un solide syst me de gouvernance et de contr le internes qui est le produit d une interaction fruc tueuse entre les responsabilit s du Bureau en mati re de gestion et celles du Conseil d admi nistration et de la Conf rence internationale du Travail en mati re de gouvernance Au cours des treize derni res ann es nous avons mis en place entre autres r alisations essentielles e une fonction d valuation robuste et ind pen dante e un audit interne renforc dot d une capacit d enqu te plus
300. t le dialogue ont t ax es sur le ren forcement de la coh rence dans l ensemble du syst me multilat ral Parmi les exemples int ressants on peut citer notamment tout d abord l OCDE qui a harmonis int gralement le cha pitre Emploi et relations professionnelles de ses Principes directeurs l intention des entreprises multinationales mis jour avec la D claration sur les entreprises multinationales et ensuite la publication intitul e La responsabilit sociale des entreprises Une nouvelle strat gie de PUE pour la p riode 2011 2014 qui invite toutes les entreprises multinationales ayant leur si ge en Europe s engager respecter la D claration d ici 2014 Le programme de l OIT en faveur des emplois verts a eu un effet sur les politiques et a permis d am liorer leur coh rence en tablissant un lien syst matique avec les piliers conomiques et sociaux du d veloppement durable ne se limitant pas ainsi promouvoir simplement des emplois respectueux de l environnement Au Br sil en Chine en Inde et en Indon sie les emplois verts sont devenus un moyen de promouvoir le travail d cent dans les strat gies de d veloppement local dans les programmes d emploi rural et dans les strat gies mises en R SULTATS DE L ORGANISATION de l esprit d entreprise dans le cadre de l assis tance fournie par le BIT pour la promotion de l emploi r sultat 6 Les travaux destin s donner effet la r so
301. t le travail pr paratoire effectu dans de nombreux pays POIT est relative ment bien plac e pour r pondre l objectif fix dans le cadre strat gique pour 2010 2015 selon lequel d ici 2015 au moins 50 Etats Membres doivent avoir de meilleures capacit s de formuler et de mettre en uvre des poli tiques coordonn es et coh rentes qui font de la cr ation d emplois productifs une priorit Liens avec d autres r sultats 125 Dans la plupart des pays les activit s de POIT portant sur les programmes de travaux publics illustrent bien une strat gie qui englobe les dimensions multiples de l Agenda du travail d cent Au Cambodge par exemple le pro gramme de travaux publics a t int gr dans la strat gie nationale de protection sociale la cr ation d emplois et de revenus faisant ainsi partie int grante d un plan global visant assurer une protection sociale de base autant de pauvres que possible r sultat 4 En Inde l aide offerte par le BIT pour laborer des pro grammes d emploi publics a comport des l ments novateurs tels que le ciblage des femmes 37 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique Am riques Etats Asie Europe Asie total arabes Pacifique centrale 1 1 Nombre d Etats Membres qui avec l appui du 8 Etats 10 Etats Cameroun Iraq Chine Bosnie BIT int grent les politiques
302. t psychologique qui pr sentent des dimensions sexosp cifiques tr s diverses Des directives pratiques et des recommandations visant a identifier et traiter des risques et des conditions sp cifiques de SST selon le sexe seront disponibles au d but de 2012 Renforcement des capacit s des mandants 202 203 60 LOIT a soutenu les mesures prises au niveau national pour laborer une approche coh rente de la SST depuis le profil de pays a la politique et au programme en fournissant des conseils techniques les bonnes pratiques des directives et une formation notamment en R publique d mocratique populaire lao en R publique de Moldova au Viet Nam et en Zambie Dans certains cas l accent a t mis sur le renforcement de l aptitude des pays cr er leurs propres capacit s en mati re de SST Le Kazakhstan par exemple o POIT d veloppe les capacit s institutionnelles depuis plusieurs ann es dispose d sormais d un vaste et solide r seau de formation des formateurs en gestion de SST et en valuation des risques qui est pleinement op rationnel Au Mexique l OIT a aid le minist re du Travail mettre au point un module sur la SST dans les mines de charbon souterraines dans le cadre de son programme d enseignement distance lin tention des mandants Le Bureau a aussi aid des organisations de tra vailleurs et d employeurs introduire ou insti tutionnaliser une formation en mati re de SST
303. te marchande mondiale Parmi ces Etats Membres on compte d importants Etats du pavillon et Etats du port et des pays de r sidence d une grande partie des gens de mer Dans plusieurs pays les acteurs du secteur priv ont commenc mettre au point des formations pour les inspec teurs des mesures techniques et des conven tions collectives afin d assurer la mise uvre des dispositions de la convention a bord des navires bien avant son entr e en vigueur Action du BIT 110 Le BIT a fourni des conseils juridiques 4 plus de 50 pays et 31 bilans de l gislation ont t entrepris sur la base des mod les de disposi tions nationales du BIT en vue de la ratifi cation de la convention Il a dispens une formation approfondie dans le cadre notam ment d une Acad mie du travail maritime au Centre de Turin et de programmes tripartites r gionaux et nationaux Au total 227 ins pecteurs du travail maritime ont t form s et certifi s et ces formateurs ont eux m mes form 7 740 personnes dans le cadre d acti vit s nationales Quatre vingt un inspecteurs de la F d ration internationale du transport de toutes les r gions ont t form s et certifi s pour participer aux inspections gouvernemen tales Des manuels du BIT sur les mod les de dispositions l gislatives nationales destin s la mise en uvre de la MLC 2006 et les dis positions de cette convention en mati re de s curit sociale ont t publ
304. tences demand es sur le march du travail et des aptitudes la cr ation d entreprises Le Plan pour une nouvelle croissance d cembre 2010 adopt par le gouvernement donne la priorit la cr ation d emplois et vise r duire le ch mage de 10 pour cent d ici 2020 Les infrastructures sont l un des six domaines dans lesquels l emploi doit tre d velopp en priorit R sultats obtenus 31 Le Programme largi de travaux publics a permis de cr er plus de 1 6 million d emplois entre 2005 et 2009 soit 60 pour cent de plus que la cible initiale 1 million Au cours de cette phase 250 entrepreneurs et 15000 cadres techniciens et artisans ont b n fici d une for mation En 2010 11 ce programme a permis de cr er pr s de 200000 emplois dont la moiti est all e 4 des jeunes et 60 pour cent a des femmes Les handicap s sont particuli rement vis s un des objectifs du programme tant que 2 pour cent de l ensemble des emplois cr s soient destin s ce groupe Dans sa seconde phase le programme doit cr er 4 5 millions d emplois ce qui reviendrait cr er deux mil lions d emplois plein temps sur une p riode de cinq ans dont pr s d un million pour les jeunes En avril 2011 un programme de tra vaux communautaires connexe avait permis de cr er pr s de 100 000 emplois dans les neuf VUE D ENSEMBLE provinces Son objectif a t revu la hausse un million d emplois devant t
305. tenu le gouvernement des Philippines par le biais de conseils sur les politiques suivre et d un 89 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL renforcement de ses capacit s pour la mise en ceuvre d un programme sur la libert syndicale destin a diverses institutions publiques ou non publiques La formation des mandants tradi tionnels associ e a d autres actions adapt es au personnel militaire la police la Direction des zones conomiques des Philippines et au corps judiciaire a atteint 750 personnes De nouvelles possibilit s de dialogue et de collabo ration entre ces acteurs ont ainsi t ouvertes y compris dans des r gions traditionnellement en proie des conflits 315 Le Centre de Turin a jou un r le important en facilitant l laboration et la diffusion d ou tils vocation mondiale pour promouvoir la libert syndicale notamment un nouveau manuel de formation sur la n gociation col lective et la formation des m dias et du corps judiciaire dans un certain nombre de pays Enseignements et perspectives 316 Les principaux enseignements tir s peuvent se r sumer ainsi R sultat 15 Le travail forc est limin EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 e Une volont politique au plan national est un l ment essentiel si l on veut v ritable ment progresser vers le plein respect de la libert syndicale Lorsque cette volont fait d faut on peut la susciter en instaurant un
306. ter les activit s du Bureau pendant l exercice biennal Les travaux sur l labo ration de politiques se sont intensifi s avec l adoption la Conf rence internationale du Travail en juin 2011 de la r solution concer nant la discussion r currente sur la protec tion sociale s curit sociale La Conf rence a demand par ailleurs l laboration d une recommandation autonome sur le socle de protection sociale 164 Dans le domaine du d veloppement des connaissances indicateur 4 1 le volume des donn es comparables au plan international sur la couverture les d penses et les performances des syst mes de s curit sociale a augment dans 20 pays Ces informations accessibles sur 165 la base de donn es sur la s curit sociale du BIT SSI couvrent d sormais plus de 80 pays et plus de 2000 syst mes La strat gie du Bureau en mati re de d ve loppement des connaissances s est focalis e sur le renforcement de la capacit des Etats recueillir et produire des donn es d excel lente qualit comparables au plan interna tional par exemple au Cameroun au Costa Rica en Gr ce au Kowe t et au Togo Le BIT a pu ainsi puiser dans la base de connais sances ainsi largie des informations qui lui ont t utiles pour formuler tout un ensemble de conseils et laborer toute une gamme de produits parmi lesquels le Rapport mondial sur la s curit sociale 2010 11 Donner une cou verture s
307. tionale pour l emploi il a en outre r alis en collabo ration avec la JNCW une tude nationale sur l galit de r mun ration et lanc une cam pagne en faveur des travailleuses Une forma tion a t par ailleurs assur e pour permettre aux membres du Comit directeur national pour l galit de r mun ration de mieux com prendre le concept d emplois de valeur gale A l heure actuelle le BIT collabore avec les partenaires sociaux en vue d institutionnaliser l emploi de m thodes d valuation non sexistes des emplois dans diff rents secteurs et d in clure la question de l galit de r mun ration dans les m canismes de n gociation collective en Jordanie Partenariats 100 Ces r sultats ont t obtenus gr ce au soutien du minist re du Travail du Comit national des femmes et des organisations d employeurs et de travailleurs Lutter contre le travail des enfants en Indon sie Enonc du probl me 101 D apr s l Institut indon sien de la statistique f vrier 2010 sur les 58 8 millions d enfants indon siens g s de 5 17 ans au moins 4 millions travaillent et au moins 1 7 mil lion d entre eux sont consid r s comme des travailleurs enfants Politique gouvernementale 102 En 2001 le gouvernement indon sien a cr 30 un Comit national d action sur l limina tion des pires formes de travail des enfants Le comit a pr par un plan d action nati
308. tionales de lutte contre le sida dans au moins 90 Etats Membres d ici 2015 Compte tenu des r sultats obtenus en 2010 11 le BIT est pratiquement mi chemin de cet objectif Liens avec d autres r sultats 229 Les travaux accomplis au titre de ce r sultat ont permis de progresser vers la concr tisation d autres r sultats en soutenant les efforts ten dant fournir des emplois d cents aux per sonnes vivant avec le VIH promouvoir l emploi des jeunes dans le cadre de la r ponse mondiale au VIH prot ger les travailleurs migrants et les groupes vuln rables actifs dans l conomie informelle promouvoir une pro tection sociale contre le VIH et lutter contre le VIH au niveau de la s curit et de la sant au travail afin de pr venir la discrimination li e au VIH sur le lieu de travail r sultats 1 2 4 6 7 et 17 Ainsi avec l aide du BIT le Cameroun et la R publique Unie de Tanzanie Indicateurs Cible R sultat Nombre Afrique Am riques Etats Asie Pacifique Europe Asie total arabes centrale 8 1 Nombre d Etats Membres 50 Etats 40 Etats Afrique du Sud Anguilla Chine Sri Arm nie qui avec l appui du BIT Membres Membres et Botswana Burkina Faso Antigua et Lanka Azerbaidjan laborent une politique dont au 2 territoires Burundi Cameroun Barbuda Br sil Philippines Kazakhstan nationale tripartite moins 10 Congo Ethiopie Ghana Chili Costa Tha lande Tadjikistan
309. tions elles m mes Par exemple se fondant sur une valuation globale r alis e au niveau interne le Bureau a aid la Chambre de com merce et d industrie d Oman OCCD a r or ganiser sur une grande chelle la structure de ses comit s Cette r organisation a permis d am liorer la planification strat gique et de mettre davantage l accent sur la recherche P laboration des politiques et les besoins des petites entreprises ce qui a contribu au ren forcement de la capacit de POCCI d engager un dialogue avec le gouvernement et d autres parties prenantes En troite collaboration avec le Programme pour les employeurs du Centre de Turin le Bureau a toff le programme de formation destin aux organisations d employeurs en y incluant un nouveau module sur la commu nication Une nouvelle s rie de modules a t mise au point et porte principalement sur la fourniture de services aux membres notam ment sur la l gislation du travail et sur les rela tions professionnelles ressources humaines Parall lement la mise au point de ces nou veaux modules une formation renforc e a t assur e par le Centre de Turin et les organisa tions b n ficiaires ont labor des plans pour maintenir les capacit s acquises Enseignements et perspectives 248 Les processus conomiques sociaux et poli tiques qui r sultent en partie de la mondia lisation et des effets actuels de la crise sont 71 RAPPORT
310. tistiques Cette action s est traduite par des politiques de lutte contre le travail forc et la traite des tres humains comportant des mesures cibl es ax es sur le march du travail La collaboration avec l Organisation interna tionale des employeurs et la CSI s est r v l e cruciale La CSI a mis en place un r seau r u nissant plus de 130 points focaux sur le tra vail forc dont certains menaient des actions en lien avec les projets du BIT et interve naient dans les cas de travail forc Il convient de signaler en outre la participation accrue des employeurs par exemple dans le cadre du Pacte national au Br sil et l adoption de direc tives et de codes dans les pays du Caucase du Sud au Viet Nam et en Zambie Cela prouve que les mesures de renforcement des capacit s portent leurs fruits et incitent les mandants de POIT s engager de mani re plus active Dans les pays du Caucase du Sud les conseils sur les politiques suivre les recherches et le renfor cement des capacit s des agences charg es de faire respecter la loi et des autres autorit s avec lesquelles elles coop rent ont entra n une par ticipation plus active des minist res du travail dans les commissions nationales de lutte contre la traite des tres humains En Azerba djan par exemple le minist re du Travail soutient un nouveau centre d aide aux victimes aupr s duquel celles ci peuvent trouver un secours Parmi les exemples de r a
311. tives concer nant l laboration de nouvelles politiques Le Bureau envisage de r viser les crit res de cet indicateur pour que les r sultats obtenus avec l appui du BIT puissent tre mesur s avec plus de pr cision R sultat 2 R SULTATS DE L ORGANISATION Le d veloppement des comp tences accro t l employabilit des travailleurs la comp titivit des entreprises et l inclusivit de la croissance Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 43033685 37 000 000 s 0 80033685 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 42117743 56 044 080 1961 346 100 123169 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 30 millions de dollars E U R alisations 135 Avec l appui du BIT 14 Etats Membres ont adopt des politiques ou des r formes institu tionnelles pour le d veloppement des comp tences visant notamment am liorer l acc s des cat gories en position de faiblesse sur le march du travail des formations ax es sur l emploi indicateurs 2 1 2 3 Sept autres Etats Membres ont adopt des mesures pour le renforcement des services de l emploi dans le cadre d une action visant d velopper ces services ainsi que le recours des politiques du march du travail dans le contexte de la crise indicateur 2 4 Enfin 14 Etats Membres ont labor et mis en
312. travail Pendant la p riode biennale le r le cl que les syndicats sont appel s jouer dans l ex cution du mandat de POIT relatif aux normes internationales du travail a t une nouvelle fois d montr A lavenir il faudrait semployer davantage appuyer les m canismes de dialogue tripartite tels que ceux cr s au Cambodge au Kazakhstan en Malaisie et au Mozambique et tablir des r seaux r gionaux d experts en tirant parti de l exp rience positive de ceux qui ont t mis en place au cours du processus ayant conduit l adoption de la convention n 189 Parall lement les capacit s offertes par la n go ciation collective et le dialogue social en tant qu outils de lutte contre la discrimination dans l emploi et la profession devraient tre renfor c es Il est galement n cessaire de mieux int grer les priorit s des partenaires sociaux dans les PNUAD et dans les activit s des Nations Unies et du syst me multilat ral en commen ant par les droits fondamentaux au travail Les administrations du travail appliquent une l gislation du travail actualis e et fournissent des services efficaces Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 20011113 14600000 s 0 34611113 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 19585 190 7705764 1827944 29 118898 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l ob
313. truments normatifs de POIT ainsi qu il ressort du rapport global de 2011 intitul L galit au travail un objectif qui reste atteindre a donn des r sultats Cette tendance se retrouve dans les r sultats obtenus par les Etats Membres avec le soutien du BIT en 2010 11 savoir e l adoption de nouvelles lois ou de lois modi fi es Br sil Chine El Salvador les politiques mises en ceuvre et le renfor cement des institutions notamment l ta blissement d organes nationaux charg s des questions d galit Argentine Br sil El Salvador Jordanie et territoire palestinien occup 341 llions de dollars E U e les plans d action et ou programmes mis en ceuvre par un ou plusieurs mandants Azerbaidjan Chine Ukraine Zimbabwe 342 A l heure actuelle pr s de 70 pour cent de l ob jectif atteindre d ici 2015 tel qu nonc dans le cadre strat gique pour 2010 2015 ont t concr tis s Selon cet objectif les mandants d au moins 15 Etats Membres doivent avoir mis en ceuvre de nouvelles politiques de nou veaux programmes et d autres activit s pour liminer la discrimination au travail L objectif final sera probablement atteint dans sa totalit en 2013 dans ces conditions il serait peut tre judicieux de fixer des cibles plus ambitieuses pour le prochain exercice biennal Liens avec d autres r sultats 343 En tant que th me transversal la concr tisa tion de
314. ts au del de la communaut des mandants de l OIT Au niveau national POIT s emploiera promouvoir le dialogue tripartite plus pour amener les acteurs se sentir parties prenantes et pour assurer l application effective des lois et politiques nationales visant pr venir la discrimina tion fond e sur le VIH notamment par la participation de r seaux de personnes vivant avec le VIH Au niveau mondial POIT continuera de renforcer sa coop ration avec d autres institutions des Nations Unies notamment en s engageant dans de nou veaux projets conjoints avec les organismes coparrainant lONUSIDA et en renfor ant les partenariats public priv Les financements devenant de plus en plus impr visibles les interventions du BIT sur un vaste espace g ographique ne sont pas toujours rentables et ne donnent pas forc ment des r sultats substantiels Le Bureau d terminera les priorit s de son assistance aux pays sur la base de crit res bien d finis par les cadres strat giques de POIT et des Nations Unies 67 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 235 236 68 EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Objectif strat gique Renforcer le tripartisme et le dialogue social La crise conomique mondiale a ouvert des perspectives pour le tripartisme et le dialogue social dans de nombreux Etats Membres que le Bureau a appuy es dans le cadre de ses acti vit s d analyse et de renforcement des capa cit s Il a en
315. ts ont t examin es dont plus de 70 pour cent ont fait l objet d une demande d am lioration sur des points tels que l va luabilit l galit entre hommes et femmes et la participation des mandants A la fin de 2011 350 membres du personnel avaient re u une formation structur e pour am liorer leurs connaissances et leurs comp tences en mati re de gestion de cycles de projets Lacc l ration du taux d ex cution est en partie imputable au renforcement de ces m canismes 402 Le Bureau a pr t une attention particuli re au renforcement du r le des mandants dans l laboration des politiques nationales de d ve loppement Les efforts consacr s au d veloppe ment des capacit s ont t renforc s pour que les mandants soient en mesure de participer de mani re efficace aux programmes par pays de promotion du travail d cent Cela s est traduit par une plus forte participation des mandants 115 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL non seulement sur le plan de la conception de ces programmes mais aussi pour leur suivi et leur valuation souvent par le biais de leur participation aux comit s directeurs comp tents Ces comit s assument de plus en plus la responsabilit du contr le de la mise en uvre des activit s b n ficiant du soutien du BIT ce qui en retour contribue am liorer l adh sion ces projets au plan national ainsi que la durabilit des r sultats long terme Les capa ci
316. u BIT 56 Le BIT dans le cadre des travaux men s en commun avec les Nations Unies apporte un appui au gouvernement du Mozambique pour la conception de certains l ments d un socle national de protection sociale l laboration du cadre conceptuel et du document de strat gie notamment des sc narios d tablissement des co ts par le biais de consultations et d un dia logue entre les diff rentes parties prenantes Cet appui s tend galement la conception de nouveaux programmes au renforcement des capacit s en mati re de fourniture des presta tions sociales la promotion d une meilleure coordination entre les partenaires ext rieurs et au renforcement de l investissement des res sources financi res Partenariats 57 Ces r alisations ont b n fici de lappui de l quipe de pays des Nations Unies qui est compos e de fonctionnaires du BIT de l UNICEF du Programme alimentaire mon dial de la Banque mondiale et du FMI Lappui apport par le BIT est financ en partie par le gouvernement du Portugal Un travail d cent pour les travailleurs domestiques aux Philippines Enonc du probl me 58 Pr s de 1 9 million de travailleurs g s de 15 ans et plus ont pour activit principale le travail domestique qui repr sente 5 3 pour cent de l emploi total aux Philippines Les tra vailleurs domestiques repr sentent 22 pour cent des travailleurs philippins l tranger VUE
317. u d velop pement du secteur priv Combler l cart de r mun ration entre les hommes et les femmes en Jordanie Enonc du probl me 96 D apr s une note de synth se sur l ga lit de r mun ration tablie en 2010 par la VUE D ENSEMBLE Commission nationale jordanienne pour la femme JNCW les femmes gagnent en moyenne 314 dinars jordaniens par mois 443 dollars E U et les hommes 364 dinars jordaniens 514 dollars Il est en outre impor tant de noter que pr s de la moiti des femmes qui ont un emploi en Jordanie sont des cadres qui gagnent 33 pour cent de moins que leurs homologues masculins Politique gouvernementale 97 La Strat gie nationale pour les femmes 2006 2010 labor e par le gouvernement tait ax e sur cinq grands th mes dont l un tait le renforcement du pouvoir conomique des femmes Ce th me soulignait combien il est important de s attaquer a la discrimination salariale et d aborder la question des faibles revenus que per oivent les femmes en raison de cette discrimination L galit de r mu n ration reste une priorit dans la Strat gie nationale pour les femmes 2011 2015 et dans la Strat gie nationale pour l emploi Les deux visent rem dier au probl me du sous paie ment des emplois souvent occup s par des femmes compte tenu de l augmentation du nombre de femmes dans la population active R sultats obtenus 98 Apr s la cr ation par le gouverne
318. u fait que le travail forc peut affecter des familles enti res des enqu tes nationales sur ce ph nom ne impliquant des enfants et des adultes ont t conduites conjointement par le Programme d action sp cial pour combattre le travail forc SAP FL et le Programme inter national pour l abolition du travail des enfants et ont donc port galement sur le travail des enfants En 2010 des liens plus troits ont t tablis avec les activit s ayant trait des approches sectorielles pour r soudre les pro bl mes li s au travail forc dans des secteurs o les risques d abus sont lev s comme l lec tronique et la p che Des efforts ont aussi t faits pour permettre aux victimes du travail forc d exercer leur droit de libert syndicale par exemple en Inde o le Bureau a apport un soutien l organisation des travailleurs dans les briqueteries et les rizeries et la cr a tion d une plate forme syndicale permettant de militer efficacement en faveur de l limina tion du travail en servitude Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 321 Parmi les politiques nationales labor es pen dant l exercice biennal avec le soutien du BIT figurent des dispositions visant sp cifiquement donner des moyens d action des personnes expos es ce risque notamment les femmes et pr venir le risque de travail forc grace des mesures de sensibilisation ou de soutien socio
319. ualis es sur le travail et des donn es comparables sur les march s pour 99 pays Quarante six indicateurs ventil s par sexe soit environ 90 pour cent des don n es sont d sormais disponibles Les nouveaux questionnaires annuels mis au point pendant la p riode biennale viseront en priorit recueillir des statistiques ventil es et am lioreront l acc s des donn es par pays Renforcement des capacit s des mandants 369 La mise en uvre de la strat gie a continu de s appuyer sur l extension d une base de connais sances solide et reposant sur des informations factuelles On notera en particulier que les activit s de d veloppement des capacit s r a lis es par le BIT dans le monde et dans les pays se sont fond es sur des donn es actuali s es et sur l analyse de programmes efficaces de riposte la crise et de reprise A l chelle inter nationale la cr ation d un site Web sp cialis et d un service de d p ches lectroniques sur le Pacte mondial pour l emploi ont permis au Bureau de diffuser dans les meilleurs d lais des informations sur le Pacte et sa mise en uvre dans les pays Egalit entre hommes et femmes et non discrimination 368 Plusieurs projets de recherche sur les in galit s 370 En retour les informations ainsi engrang es et la riposte la crise ont port sur l galit entre hommes et femmes et la non discrimination Divers rapports de haut niveau en particu
320. ublique d mocratique du Congo 91 138 4922 5150 Rwanda 66 403 469 Sao Tom et Principe 29 29 S n gal 220 931 1090 2241 Seychelles 51 51 Sierra Leone 6l 1296 799 2157 Somalie 47 5656 2132 7835 Soudan 297 1660 882 2839 Swaziland 78 569 647 Tanzanie R publique Unie de 115 3299 4953 8367 Tchad 17 303 380 Togo 70 2482 2552 Tunisie 21 232 80 332 Zambie 154 407 3127 3687 Zimbabwe 134 542 1987 2663 Total Afrique 10723 26900 87911 125534 AM RIQUES R gion Am rique latine 2128 37 13026 15192 Pays andins 148 1363 1511 Cara bes 565 128 693 Am rique centrale 343 4748 5091 C ne Sud 70 1388 1459 Antigua et Barbuda 10 10 Argentine 422 4396 4818 Bahamas 52 52 Barbade 8 8 Belize 23 23 Bolivie Etat plurinational de 122 188 621 931 Br sil 416 1022 3646 5083 134 ANNEXES Chili 322 577 523 1423 Colombie 96 45 2673 2814 Costa Rica 100 1259 1046 2405 Cuba 25 25 R publique dominicaine 35 256 93 384 Dominique 1 1 El Salvador 101 430 726 1257 Equateur 108 274 266 648 Grenade 10 10 Guatemala 52 2 582 636 Guyana 0 71 713 790 Haiti 840 5195 1805 7840 Honduras 88 1681 1799 3567 Jamaique 18 463 482 Mexique 302 1513 1815 Nicaragua 47 2004 686 2737 Panama 19 334 353 Paraguay 123 1030 507 1660 P rou 169 1171 29 1370 Saint Kitts et Nevis 3 3 Sainte Lucie 5 5 Saint Vincent et les Grenadines 6 42 48 Trinit et Tobago 4 4 Uruguay 168 322 490 Venezuela R publique bolivarienne du 75 75 Total Am riques 7022 15905 42784 65711 AS
321. ue Unie de Tanzanie ont acquis les connaissances n cessaires pour dispenser des formations sur la SST aux travailleurs de la construction la suite d un programme de renforcement des capacit s organis par le BIT Au Ghana et en Mongolie les partenaires 299 R SULTATS DE L ORGANISATION sociaux du secteur des transports routiers sont parvenus un consensus sur l laboration d un programme de formation pour la pr vention du VIH chez les chauffeurs routiers sur la base des outils mis au point par le BIT pour ce secteur De m me des activit s de formation et d am lioration des comp tences portant sur les op rations dans les terminaux conteneurs ont t men es bien dans le cadre du Programme de d veloppement du personnel portuaire du BIT dans plus de 50 pays En 2010 11 de nou veaux instructeurs principaux ont t form s au Br sil en Am rique centrale et au P rou Le dialogue social dans les ports a t ren forc aux Maldives et au P rou permettant aux mandants de parvenir une vision com mune et une meilleure compr hension du profil du port des pratiques des dispositions institutionnelles et des accords pour le dia logue social dans le secteur 300 Des activit s de formation et des services consultatifs ont aussi favoris le d velop pement des capacit s dans le cadre du pro gramme Better Work Ainsi au Viet Nam le programme a pourvu la formation de 129 formateurs
322. ues relatifs aux normes qui ont t labor s et mis en uvre ce jour il serait logique que le Bureau s engage maintenant dans la promo tion active des instruments relatifs la s curit sociale assurant ainsi le suivi de la discus sion r currente consacr e cette question en juin 2011 Coh rence des politiques 361 Un des principes cl s de la D claration de POIT sur la justice sociale pour une mondialisation quitable est que les mesures de promotion du travail d cent doivent faire partie d une stra t gie mondiale et int gr e La strat gie suivie pour atteindre le r sultat 19 vise renforcer aussi bien les r sultats en mati re de coh rence des politiques que ceux relatifs au travail d cent dans les politiques et les programmes des Etats Membres des institutions internatio nales et des institutions multilat rales 362 Depuis son adoption par la Conf rence inter nationale du Travail en juin 2009 le Pacte mondial pour l emploi a t avalis par de nombreux organes du syst me des Nations Unies et du syst me multilat ral tels que le Conseil conomique et social ECOSOC la Commission europ enne et le G20 Cela a largement contribu l int gration de R sultat 19 R SULTATS DE L ORGANISATION l Agenda du travail d cent dans les pro grammes adopt s par plusieurs organismes multilat raux pour lutter contre la crise La promotion du Pacte mondial pour l emploi en tant qu
323. ulgarie Croatie appliquent des normes Seychelles Br sil Kiribati Danemark Espagne des recueils de directives Canada Saint Singapour Kazakhstan Lettonie pratiques ou des directives Vincent et les Luxembourg sectorielles Grenadines Pays Bas F d ration de Russie Suisse 13 2 Nombre d Etats Membres 10 Etats 18 Etats Afrique du Sud Br sil Ha ti Jordanie Cambodge Kazakhstan dans lesquels les mandants Membres Membres Maroc Nig ria P rou Indon sie Roumanie Tadjikistan avec l appui du BIT prennent S n gal R publique des mesures significatives R publique Unie d mocra dans un secteur sp cifique en de Tanzanie tique populaire vue de promouvoir l Agenda lao Maldives du travail d cent Philippines Viet Nam 294 outre la l gislation du travail a t modi fi e de mani re autoriser les travailleurs migrants adh rer au syndicat de l habil lement Suite cette mesure le nombre des tablissements comptant des salari s repr sent s par ce syndicat a tripl e Viet Nam industrie du v tement lob servation des normes s est am lior e dans plus de 100 tablissements notamment en ce qui concerne les pi ces d identit et la protection des jeunes travailleurs plus 25 pour cent la lutte contre la discrimina tion fond e sur le sexe plus 25 pour cent et la SST plus 33 pour cent Les r sultats ci dessus constituent une avanc e consid rable v
324. une meil leure diffusion lectronique des documents du Conseil d administration et en am liorant le fonctionnement de la Conf rence interna tionale du Travail Un comit d examen des d penses de l ensemble du Bureau a t cr Il a pour mission de proposer des moyens per mettant de produire des r sultats de qualit et avantageux pour les mandants de POTT Ces changements ont entra n une am liora tion de la qualit des services fournis aux man dants de POIT dans les domaines relevant de son mandat et ont assur la mise en uvre de proc dures transparentes et la r alisation d op rations d un meilleur rapport cotit efh cacit Ils ont aussi abouti un programme de travail plus tendu dans le cadre de ressources inchang es en termes r els 111 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL R sultat 1 Utilisation efficace et efficiente de toutes les ressources de l OIT R alisations Ressources humaines 385 Conform ment a la strat gie en mati re de res sources humaines pour 2010 2015 le Bureau s est concentr sur quatre domaines i le d ve loppement des talents et de l aptitude diriger ii le renforcement de la responsabilisation iii le travail en quipe et la collaboration et iv la cr ation d un cadre de travail favorable 386 Dans un premier temps la structure interne 112 du D partement du d veloppement des res sources humaines HRD a t r ajust e pour permettre une
325. ur la m me longueur d onde Les outils mis au point et test s au cours du pr sent exercice biennal seront diffus s et uti lis s une plus grande chelle en 2012 13 207 Les manifestations ou campagnes m diatis es l chelle plan taire telles que le Congr s mondial sur la s curit et la sant au travail ou la Journ e mondiale pour la s curit et la sant au travail offrent des occasions uniques d attirer l attention des nations et de la com munaut internationale sur les principales pr occupations en mati re de SST et de mobiliser les efforts l chelon national et international Pour accro tre la port e et l impact des acti vit s le Bureau s appuiera plus activement sur R sultat 7 208 R SULTATS DE L ORGANISATION le r seau susmentionn de centres nationaux et r gionaux de collaboration en mati re de SST Les pays revenu interm diaire sont souvent les plus int ress s par une approche int gr e de la SST et il semble que dans ces pays les conditions soient r unies pour obtenir des effets durables Cela tant les financements extrabudg taires ne sont pas acquis d avance dans ces pays qui ont besoin de strat gies de financement plus novatrices leur permettant de combiner les ressources du budget ordi naire et les contributions volontaires avec la coop ration Sud Sud Cette derni re permet trait aux pays cr ateurs de tendances de trans mettre plus facilement aux
326. ureau envisagera des dispositions permettant une plus grande pr cision dans la mesure et la communication des r sultats efficace l pid mie de VIH sida Budget Budget ordinaire Montant estimatif Montant Total des d penses estimatif extrabudg taires du CSBO 4812916 25 600 000 s 0 30412916 s 0 sans objet Ce montant est allou pour l objectif strat gique dans son ensemble 17 mi R alisations 225 Avec l aide du BIT 42 pays ont labor des politiques nationales tripartites concernant le VIH sida sur le lieu de travail indicateur 8 1 et les mandants de 16 Etats Membres ont mis en uvre des programmes y relatifs indica teur 8 2 La strat gie du BIT tait ax e sur l Afrique qui est l picentre de l pid mie 64 D penses Budget ordinaire D penses CSBO Total extrabudg taires 4710477 19153749 207011 24071237 llions de dollars E U du sida et l essentiel de ses r sultats ont t obtenus dans cette r gion Dans leur globa lit les r sultats refl tent une capacit et une volont accrues des mandants de traiter ce sujet avec l appui du BIT notamment suite l adoption par la Conf rence internationale du Travail de la recommandation n 200 sur le VIH et le sida 2010 226 La recommandation n 200 offre aux man dants des directives pratiques permettant de prendre au niveau national des mesures effi caces sur le lieu de travail Ses dispositions ont t i
327. uriannuels CSBO financements ax s sur les r sultats coop ration en nature et des sources de financement plus diversifi es donateurs fid les coop ration Sud Sud partenariats public priv fondations banques de d velop pement En 2012 13 le Bureau adaptera sa strat gie de coop ration technique ce nou veau contexte Des proc dures de contr le de la qualit pour les activit s de coop ration technique ont t tablies avec succ s et il ressort d une enqu te interne qu elles sont globalement sou tenues par le personnel du BIT Cela tant on craint aussi que les contr les de qualit nen gendrent des retards Au cours du prochain exercice biennal ces m canismes seront revus pour veiller ce qu ils soient rigoureux sans tre lourds En particulier des mesures seront prises pour am liorer la qualit des rapports d activit et en garantir la pr sentation dans les d lais 420 Malgr les progr s accomplis les mandants pourraient tre associ s plus activement l la boration des programmes par pays de pro motion du travail d cent et au processus des PNUAD Par l interm diaire du segment de la coop ration technique du Conseil d admi nistration le Bureau continuera d examiner les modalit s de renforcement des capacit s qui sont requises pour garantir l engagement maximal des mandants dans les processus de d veloppement national Connaissances 421 422 42
328. urs r sultats ont t syst matiquement communiqu s dans un d lai maximal de quatre mois suivant la publication de lavis de vacance du poste Cela a permis de r duire la dur e de vacance des postes de pro mouvoir la mobilit interne et de planifier la rel ve en temps voulu La proc dure RAPS a aussi largi le champ des possibilit s de recru tement du Bureau en tant quemployeur plus de 22 000 candidatures ont ainsi t re ues pendant l exercice biennal dont 20 pour cent manant d Etats Membres non repr sent s ou sous repr sent s Cette proc dure a aussi permis d avoir une approche plus syst ma tique de la parit entre hommes et femmes 51 5 pour cent des candidats nomm s issue de la proc dure RAPS tant des femmes Les initiatives pour le perfectionnement du per sonnel ont vis r pondre aux besoins de lOr ganisation et de ses effectifs tels qu identifi s dans le nouveau cadre de suivi du comporte ment professionnel En 2011 une formation l aptitude diriger a t dispens e 61 hauts responsables Toutes les unit s administratives et de gestion ont particip la conception d un programme exhaustif d apprentissage en ligne comprenant huit modules sur les finances les achats les programmes la coop ration tech nique les technologies de l information et les ressources humaines et sur des th mes transversaux tels que l galit entre hommes et femmes l thique et la ge
329. usion des documents d avant session du Conseil d administration Depuis 2010 ces documents sont syst matiquement affich s sur le site Web et distribu s en version papier uniquement sur demande En l espace d une ann e le D partement des relations r unions et documents a ramen sa distribu tion de documents d avant session en version papier de 100 24 pour cent pour le Conseil d administration I en r sulte une r duction des co ts d impression et de distribution des documents et une am lioration de l empreinte cologique du BIT Les consultations avec les mandants au sujet de la gouvernance ont t am lior es en effet le nombre de s ances d information et de consultations a plus que doubl par rapport 2008 09 A ces consultations taient asso ci es des missions permanentes des coordo nateurs r gionaux des r unions de groupe un groupe consultatif bas Gen ve les secr tariats d organisations d employeurs et de travailleurs et des membres du Conseil d administration Suite l adoption par le Conseil d adminis tration des r gles r vis es le Bureau a mis en place une nouvelle s rie de proc dures internes et de m thodes de travail afin de mettre en ceuvre les quatre principaux piliers du paquet de r formes engag es par le Conseil i am lioration du m canisme d tablissement de l ordre du jour ii la refonte de la structure du Conseil d administration iii l
330. utorit s gouvernementales comp tentes et ou des par tenaires sociaux fournir de meilleurs services de SST au niveau national ou sectoriel ou sur le lieu de travail 196 L exp rience a montr que les r sultats ont t plus importants dans les pays qui avaient adopt une strat gie coh rente inspir e de la convention n 187 sur le cadre promotionnel 58 pour la s curit et la sant au travail 2006 et dont le but tait d introduire sur le lieu de travail une culture de la pr vention en mati re de s curit et de sant Ces pays ont adopt une approche exhaustive et progressive pour l laboration d une strat gie nationale de SST depuis la conception d un profil national de SST jusqu l laboration de politiques et de programmes laquelle tous les partenaires concern s taient associ s d s le d part Cela a contribu renforcer l appropriation des projets par les pays favoriser la coop ration interinstitutions et faciliter l introduction de pratiques et politiques am lior es de SST sur le lieu de travail 197 Parmi les r alisations importantes observ es dans ces domaines on peut citer e l adoption de nouvelles lois ou r gle mentations en mati re de SST Albanie Kazakhstan Tha lande ou de nouveaux profils ou programmes de SST Chine R publique d mocratique populaire lao R publique de Moldova Viet Nam Zambie e la cr ation de conseils nationaux tr
331. uvre des politiques ou pro grammes pour l emploi des jeunes 136 La strat gie du Bureau tait ax e sur trois grands axes comme suit Constituer une base analytique solide en vue de la prestation de services consultatifs et d une assistance technique dans les pays Des tudes empiriques portant sur 21 pays et certains secteurs d termin s ont fait appa raitre une p nurie de main d uvre quali fi e entravant le d veloppement des emplois verts et soulign plusieurs enseignements pouvant tre tir s des moyens utilis s par les pays pour rem dier au probl me Une valuation pr liminaire des programmes de formation et de reconversion professionnelle mis en place pour lutter contre la r cession a permis de comparer les r sultats obtenus sur la base des rapports de suivi correspon dant dans une douzaine de pays e Renforcer la capacit des mandants de faire face aux circonstances nationales d valuer les r sultats atteints et de partager les connais sances De nouveaux outils d orientation ont t tablis sur la base d tudes exis tantes et des enseignements tir s de pro jets de coop ration technique portant sur le perfectionnement des syst mes d appren tissage informel l am lioration de la for mation des enseignants et des conditions de travail dans l enseignement technique et professionnel ainsi que la formation sur Pint gration du handicap et l galit pour les personnes handica
332. ux Etats Membres et qui figurent dans les r formes engag es dans des pays comme la R publique de Moldova EXECUTION DU PROGRAMME DE L OIT EN 2010 11 Renforcement des capacit s des mandants 274 275 276 En partenariat avec le Centre de Turin le Bureau a con u et fourni quatre programmes de formation approfondie sur l administra tion du travail l inspection du travail l la boration participative du droit du travail et la relation d emploi gr ce auxquels plus de 1 600 inspecteurs du travail de 17 pays ont re u une formation l aide des mat riels sur les pratiques modernes d inspection Ces acti vit s ont servi la conception et la mise en uvre de programmes de formation budg tis s dans des pays comme le Cambodge El Salvador le Honduras l Inde l Indon sie le Liban Oman la Syrie la R publique Unie de Tanzanie et le Y men En 2011 le Bureau a lanc la premi re acad mie de l administration et l inspection du travail qui a fourni un lieu d changes interr gionaux d informations sur les difficult s communes et de transmission du savoir entre pairs concernant les bonnes pratiques Un renforcement des capacit s des partenaires sociaux des l gislateurs et des juges a par ail leurs t assur sur les questions de la rela tion d emploi de la cessation de la relation de travail et de l laboration du droit du travail en particulier dans les pays ayant engag une
333. ux fins de l labora prentissage la formation communautaire et re A Tetapi d s unes Leo pout le ren tion et de la r alisation d enqu tes nationales ee i a contribu au renforcement de forcement des capacit s des services publics i eens bu au de es de i oe de l emploi ont port notamment sur la lutte A ee oer ne A ce aan jeunes et par l m me la mise au point de contre les clich s sexistes et la s gr gation pro liti ed ae dl ee olitiques et de programmes ad quats fessionnelle Une valuation ind pendante de poutq prog q projet a confirm la valeur ajout e que repr 142 Certaines initiatives du BIT visaient les par tenaires sociaux Il convient de citer notam ment cet gard le R seau mondial handicap et entreprise que le BIT a lanc en 2010 en vue d encourager le partage des connaissances sur les bonnes pratiques et la mise en place de projets et services conjoints A la fin de 43 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 143 2011 ce r seau r unissait 41 entreprises mul tinationales et 17 organisations d employeurs On citera aussi l assistance des institutions des partenaires sociaux au Zimbabwe qui a d bouch sur la cr ation de 18 centres de com p tences pour les organisations d employeurs et de travailleurs aux chelons national et local destin s favoriser l ad quation entre l offre et la demande de comp tences par une collaboration avec les minist res comp
334. vec les normes 1 dans 1 dans chaque syrienne goslave de internationales du travail chaque r gion r gion Y men Mac doine 11 3 Nombre d Etats Membres qui avec 5 Etats 3 Etats Belize Arm nie appui du BIT adoptent une nouvelle Membres Membres dans R publique gislation du travail ou am liorent de toutes 2 r gions de Moldova a l gislation existante en conformit les r gions avec les normes internationales du travail et en consultation avec les partenaires sociaux 77 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL formation sur l inspection du travail en milieu rural ont t mis au point pour am liorer l em ploi et les conditions de travail dans l conomie rurale r sultat 1 Le BIT a utilis ces modules dans le cadre des services qu il a fournis El Salvador l ex R publique yougoslave de Mac doine et la R publique de Moldova La formation des inspecteurs du travail en R publique Unie de Tanzanie et l valuation rapide du syst me d administration du travail en Egypte ont contribu am liorer l applica tion des principes et droits fondamentaux au travail r sultat 15 L assistance technique en mati re d inspection du travail a par ailleurs consist notamment en un soutien aux pays s acheminant vers une ratification des conven tions de gouvernance de l OIT comme dans le cas de la convention n 81 sur l inspec tion du travail 1947 en R publique tch que r sultat 18
335. vement aux r sultats concernant la r forme des coop ratives conform ment la recommanda tion n 193 sur la promotion des coop ratives 2002 Des progr s dans ce domaine ont t galement faits dans l Etat plurinational de Bolivie en R publique Unie de Tanzanie et en Ouganda m me si la proc dure d adoption de la loi n tait pas encore achev e la fin de la p riode biennale 45 RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL 148 Vingt deux Etats Membres et un territoire soit plus de deux fois plus que la cible fix e pour la p riode biennale ont mis en ceuvre des poli tiques ou des programmes de d veloppement de l entrepreneuriat et des entreprises indica teur 3 2 La crise conomique est l origine d une demande d assistance encore plus forte dans ces domaines Pour y r pondre le BIT a intensifi ses efforts particuli rement en ce qui concerne la cr ation d entreprises par des jeunes et des femmes ce qui a contribu aux r sultats obtenus Le programme KAB donne un exemple du nombre de b n ficiaires concern s pr s de 500 000 jeunes femmes et jeunes hommes au cours de la p riode bien nale vis e Un nouveau projet de coop ration technique le Programme de d veloppement de l emploi pour les jeunes a permis d atteindre 10 500 jeunes hommes et femmes dont 1700 ont men bonne fin des projets d entreprise ou des propositions de projet Il a galement permis de renforcer les
336. villages Les coop ra tives ont organis des activit s de d veloppe ment des comp tences entrepreneuriales et de sensibilisation au VIH Faith fait partie des 1600 femmes et hommes s ropositifs qui ont particip au programme du BIT pour le d ve loppement des entreprises en R publique Unie de Tanzanie depuis 2009 Elle a trois vaches laiti res qui lui procurent un bon rendement et son revenu peut atteindre 250 dollars E U par mois C est beaucoup d argent pour moi dit elle la coop rative m a form e et a trouv un d bouch pour le lait de mes vaches Faith a t form e avec 83 autres ducateurs pour les pairs en vue d apporter un appui d autres personnes s ropositives qui veulent cr er leur entreprise Action du BIT 76 Une politique nationale de lutte contre le VIH sida pour le mouvement coop ratif a t adopt e avec l appui du BIT Le Programme de POIT sur le VIH sida en R publique Unie de Tanzanie qui a d but en 2009 a t prolong jusqu en 2013 Le programme aide des coop ratives primaires lutter contre le VIH et le sida et a comme objectif long terme d am liorer les conditions et la situation des femmes et des hommes touch s dans l conomie infor melle Dans le cadre d un processus de sensibi lisation et de discussions avec des organisations coop ratives le BIT a en outre encourag la cr ation d un environnement favorable exempt de stigmatisation et d
337. x Etats Membres et un territoire Ces institutions servent de plus en plus de cadre des consultations tripartites entre gouverne ments et partenaires sociaux comme en El Salvador dans l ex R publique yougoslave de Mac doine a la Grenade dans la R publique d mocratique populaire lao et en Serbie tandis que les commissions tripartites tablies au Zimbabwe et galement dans des pays non cibl s comme Oman ont jou un r le cl dans les r formes engag es en faveur du respect de la libert d association 279 Dans une situation de crise persistante de l conomie et de l emploi le renforcement du r le du dialogue social dans l laboration des politiques pr n par le Pacte mondial pour l emploi a contribu de mani re positive aux r sultats obtenus par exemple en Argentine et en Afrique du Sud Par ailleurs gr ce l appui du BIT au renforcement du dialogue social sous r gional dans diverses instances comme le Secteur de l emploi et de la main d uvre de la Communaut de d veloppement de l Afrique australe un rang de priorit a pu tre accord la ratification des conventions de gouvernance de POIT notamment la conven tion n 144 sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail 1976 ce qui a permis de renforcer le dialogue social tripartite au niveau national 80 280 Cing Etats Membres ont tabli ou renforc 281 leurs institutions de n
338. x audits de genre dans les orga nisations de travailleurs du B nin du Mali du Maroc du Niger du S n gal et du Togo Parall lement 29 syndicalistes de 13 pays d Am rique latine ont t form s et ont mis au point des plans d action nationaux pour l ga lit des sexes En Afrique australe le Bureau a aid les repr sentants des employeurs de huit pays acqu rir des comp tences solides dans la r alisation d audits de genre Les audits par ticipatifs de genre ont t galement reconnus par la famille des Nations Unies comme tant une m thode permettant d valuer les r sul tats des quipes de pays des Nations Unies en mati re d galit entre hommes et femmes ainsi qu un outil d int gration de l galit des sexes dans les bilans communs de pays et les PNUAD En 2011 ces audits ont t mis en place par le BIT et utilis s par les quipes de pays des Nations Unies en Albanie au Cap Vert en Ethiopie au Kenya au Lib ria au Malawi au Mozambique au Nig ria aux Philippines au Rwanda dans la R publique Unie de Tanzanie et au Zimbabwe R SULTATS DE L ORGANISATION 377 La formation dispens e par le Centre de Turin 378 a permis aux mandants et au personnel de par faire leur connaissance de la probl matique hommes femmes et de mettre en commun des bonnes pratiques Environ 530 personnes ont suivi une telle formation dont 33 en tant quanimateurs d audits de genre En 2011 le
339. x ont t utilis s l appui des r formes entreprises dans les Etats Membres aux niveaux de la l gisla tion des politiques et des programmes Ainsi les nouvelles directives du BIT relatives au VIH sida dans les transports le secteur postal les industries extractives l ducation et le tou risme ont inspir les services consultatifs du BIT ainsi que ses activit s de renforcement des capacit s des mandants dans le cadre du processus et ont conduit l laboration de politiques sur le VIH sida pour le secteur des transports au Ghana pour les secteurs minier et ducatif en Sierra Leone et pour le secteur postal au Cameroun Les directives conjointes OIT OMS ONUSIDA pour l am lioration de l acc s des personnels de sant aux services de pr vention de traitement de soins et d assis tance relatifs au VIH et la tuberculose ont servi de base aux efforts du BIT tendant ren forcer la collaboration entre le minist re de la Sant et le minist re du Travail pour la pro motion des politiques concernant le VIH sida sur le lieu de travail en Chine au S n gal et en R publique Unie de Tanzanie et mettre en place des m canismes bipartites pour coor donner les r ponses sur le lieu de travail notamment la coalition entreprises travailleurs au Lesotho A noter galement l engagement accru du secteur priv comme en t moignent les 99 programmes tripartites pour le lieu de travail labor s et rendus op ratio
340. xp riences de son pays en mati re de salaires Enfin une R union tripartite d ex perts sur l am nagement du temps de travail qui a eu lieu en 2011 la premi re discussion g n rale au niveau international sur les ques tions relatives la dur e du travail en presque vingt ans a donn lieu un ensemble de conclusions figurant dans un rapport intitul Le temps de travail au XXT si cle qui orientera les travaux futurs de POIT dans ce domaine au cours des ann es venir Enseignements et perspectives 191 192 193 Le principal enseignement retenir est que la strat gie a pu tre effectivement mise en uvre parce que le travail du BIT a port simultan ment sur trois volets une base de connaissances solide des partenariats et des activit s de sensibilisation de renforcement des capacit s chacun d entre eux contribuant la progression des deux autres Il sera tenu compte de cet enseignement dans la mise en uvre de la strat gie pour 2012 13 Une base de connaissances solide sur le plan empirique peut faire toute la diff rence lorsqu il s agit de recenser les tendances r centes et les politiques efficaces ou encore de renforcer les capacit s des mandants Cette base de connaissances vient non seulement tayer les produits de la recherche et de l ana lyse et contribuer l laboration de politiques qui fonctionnent mais aussi renforcer aux yeux des mandants la cr d

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