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Une charte pour le consentement éclairé

1. tre dactylographi manus crit ou sur traitement de texte la r daction ventuelle des tra vaux d tude ou de recherche des praticiens 9 qu en se bornant affirmer que la salari e avait droit la prime de secr ta riat d s lors qu elle assurait au moins le traitement des fac tures sans indiquer de quel l ment du dossier il serait ressorti qu elle remplissait r guli rement cette t che ce qui tait tant contest par l employeur cour d appel priv sa d cision de motifs en violation de ticle 455 du Code de proc dure civile Ce moyen critique l arr t des pre miers juges qui ont admis que la prime tait due celui ci ne se rait pas suffisamment motiv ce qui justifierait que cet arr t soit cass par la Cour de cassation En bref sur la question de gularit du traitement des fac tures par l ancienne salari e la cour d appel pas apport une r ponse motiv e La Cour de cas sation se convainc de l inverse Elle conclut Mais attendu que la cour d appel ayant constat que la salari e assurait le traite ment des factures l arr t n en court pas le grief du moyen Par tant elle rejette le pourvoi Pour la haute juridiction les pr c dents juges ont bel et bien constat que l ex salari e assumait r guli re ment l une des t ches savoir le traitement des factures 9 nant le versement de la prim
2. regrettera d ailleurs que pas eu les moyens d investiguer aupr s de toutes les professions de sant concern es Comme nous aurions aim lire on peut r ver une valuation de notre syst me de formation continue Christian Couzinou tel qu il fut pilot par le CNFCO voudrait croire il quelques que chaque profession de sant sera r ellement entendue Du point de vue et invit e participer pleinement une ventuelle r forme DPC gt argement partag par la profession il ne manquait ce syst me qui avait connu une adh sion bien au del des attentes que le volet de l analyse des pratiques professionnelles Il n y a nulle nostalgie dans ces propos Simplement le souhait que s appuie enfin sur les d terminants de ce succ s pour mieux repenser un DPC r ellement adapt notre identit LA LETTRE N 128 Juin 2014 c m ET TS 0 CRT a CELL KKK E TTT ETET Te i D E T me ZE EVENEMENT ZE 4 LA LETTRE N 128 Juin 2014 876 perse HD DER 1 r Hee LEES Ra att L z ling 1 4 F
3. Par ailleurs l chelon des conseils d partementaux la ques tion du consentement clair devient fr quente lors des tentatives de conci lation Enfin ce sujet est de plus en plus r current dans les questions pos es par le juge aux experts judi ciaires ou lors des expertises amia bles d assurances Au del de la question des litiges avez vous des remont es du terrain sur une ventuelle difficult des praticiens s agissant du consentement clair Oui Bon nombre de confr res ne connaissent pas tous les l ments que doit comporter un consente ment clair ni de quelle fa on il doit tre obtenu La question de l crit ou de est souvent voqu e Avec cette charte les confr res trouveront toutes les r ponses leurs interroga tions En outre les praticiens rencon trent des difficult s lorsqu il s agit de prouver que le patient a bien com pris les informations d livr es La signature du patient n est pas une preuve absolue bien au contraire Lors de la r cente condamnation d un praticien la preuve de l crit avan comme argument t per ue par le juge comme une d charge de responsabilit de la part du prati Le patient peut tout fait signer un document crit sans pour autant avoir pleinement compris de quoi il retournait Concr tement l crit ne suffit pas prouver le consente ment clair L information orale doit
4. Tout en restant loyal le chirurgien dentiste doit indiquer quelle est sa pr f rence et pourquoi Il a un v ritable devoir de conseil En cas de survenue d un incident durant la r alisation de m dical le praticien devra en informer son patient 0 Sur quels l ments doit porter l information L information tenant compte de l tat de sant connu du patient doit porter sur son tat bucco dentaire et sur tous les types d actes envisag s ou r alis s qu ils soient vis e diagnostique pr ventive th rapeutique ou esth tique 4 1 Articles R 4127 233 et R 4127 236 du CSP 2 Article 1111 2 du CSP 3 Article 1142 4 du CSP 4 Article 1111 2 du CSP ONCD ORDRE NATIONAL DES CHIRURGIENS DENTISTES ONCD ORDRE NATIONAL DES CHIRURGIENS DENTISTES CLS Comment prouver la d livrance de l information doit il informer Le chirurgien dentiste doit tenir compte des particularit s Sauf cas particuliers loi n impose pas propres chaque patient de recueillir le consentement clair Les composantes d ge de niveau du patient par crit un crit restant contestable socioculturel de handicap L information orale doit toujours primer ventuel la dimension En cas de litige il appartient au chirurgien dentiste psychologique et la compr hension d apporter preuve que l information de la langue fran aise doivent a bien t d livr e au patient et
5. 1 D cret n 2013 1090 du 2 d cembre 2013 RESPONSABILIT PROFESSIONNELLE ACTUALIT S Tube PRF l indispensable marquage CE Au del de ses obligations en termes de comp tence et de respect des bonnes pratiques lorsqu il recourt au PRF le chirurgien dentiste doit imp rativement utiliser des tubes marqu s CE et v rifier que le marquage correspond bien l usage auquel il destine ce produit n chirurgie dentai re comme m decine l usage des concentr s plaquettai res autologues est de nos jours largement r pandu Depuis de nom breuses ann es le pro tocole PRF Platelet Rich Fibrin est le plus utilis en France pour ses pro pri t s cicatrisantes Sur le plan des pratiques les chirurgiens dentistes qui utilisent ces concen tr s plaquettaires doivent se conformer rigoureuse ment leurs obligations d ontologiques et tre for m s en particulier au pr l vement sanguin la pr paration extemporan e l utilisation du PRF Les praticiens doivent aus si respecter les r gles de bonne pratique de soins notamment pour assurer la s curit des patients en mati re de risques in fectieux La Direction g n rale de la sant DGS mentionnait d ailleurs cette exigence dans son Guide de pr vention des infections li es aux soins en chirurgie dentaire et en stomatologie 2 di tion juillet 2000 On le sait la technique de fabrication des co
6. Le marquage CE constitue une garantie tant pour le patient que pour le praticien et signifie le respect par le fabricant du tube des exigences essentielles de s curit UNE CHARTE DE L ORDRE SUR CONSENTEMENT CLAIR Addition fiscale sal e activit e occulte a accompagner les praticiens pagner Les D Conseil national propose une charte consacr e au consentement clair Il s agit d un guideline et en aucun cas d un document type chaque praticien doit adapter l laboration du consentement aux particularit s de chaque patient Le praticien MAIL S CURIS MSSANT ses obligations s il utilise la charte cha que praticien peut d sormais Ts ke oe eor cr er son adresse mail ep TRE d W dk 2 ag WT 18 Di t 1 IER H FISCALIT DU PRATICIEN REMPLA ANT entretien avec le patient professionnelle sous le syst me S il ne d clare pas Charte MSSant via le site www mssante E fr Ce dispositif permet tous les professionnels de sant ses remplacements le praticien est r put exercer une activit occulte et devient passible d un redressement fiscal Parce que l activit est occulte principe de la prescription fiscale de trois ans n est pas applicable le redre
7. Me connecter Vous ne pouvez choisir qu une seule adresse parmi les deux propos es Une fois connect e vous pouvez inviter un confr re rejoindre MSSant 9 INVITEZ UN REJOINDRE MSSANT Cette configuration vous permet de vous connecter sans votre carte CPS et de recevoir des notifications chaque r ception de message Saisissez un mot de passe et choisissez un mode de r ception pour le code d acc s usage unique Votre adresse de messagerie a t cr e Vous recevrez un mail r capitulatif des informations de votre compte Bienvenue sur MSSant Une question L 3657 Prix d un appel local Une question 3657 Prix d un appel local Dans la rubrique Mon compte vous pouvez tout moment modifier la configuration de votre compte en fonction de la poli tique commerciale des diteurs Si le praticien utilise d j un service de mes sagerie s curis mais diff rent de MSSant par exemple une mes sagerie r gionale il de vra v rifier aupr s de son op rateur s il in t gre ou non le syst me MSSant Quelle que soit l option choisie par le praticien MSSant met la disposi tion des professionnels de sant en cas de difficult technique ou pour toute question sur l utilisation de MSSant une plate forme t l phonique au 3057 Un formulaire de contact est galement disponible sur www mssante fr po
8. core prescription fiscale Sch matiquement il s agit d une p riode de temps au del de la quelle l administration fiscale ne peut plus rectifier les d clara tions de revenus du contribuable et proc der un redressement JURIDIQUE De quelle dur e est cette pres cription ou droit de reprise Se lon l article L 169 du Livre des proc dures fiscales par principe s agissant de l imp t sur le reve nu et de l imp t sur les t s droit de reprise de l ad ministration des imp ts s exerce jusqu la fin de la troisi me an n e qui suit celle au titre de quelle l imposition est due La prescription est donc par prin cipe triennale Prenons un exemple simple Cha que ann e les contribuables d clarent les revenus per us n e pr c dente en 2013 ce sont les revenus per us en 2012 qui ont t d clar s Si l administra tion fiscale proc de un redres sement avant le 31 d cembre 2013 elle ne pourra remonter au del du 1 janvier 2010 elle aura donc jusqu au 31 d cembre 2013 pour redresser le contri buable sur ses revenus de n e 2010 d clar s en 2011 51 conjugue l article 169 notre exemple l ann e 2013 est la troisi me ann e suivant celle au titre de laquelle l imposition est due pour les revenus 2010 Pour en revenir l affaire jug e en application de cette r gle ministration ne pouvait
9. toujours primer AM Les membres des commis sions Exercice et d ontologie et Vigi lance et th rapeutiques ainsi que les juristes du Conseil national se sont r unis pour plancher sur un outil pratique et pr cis Il fallait d finir les contours de la probl matique et trouver le moyen les obliga tions l gales du praticien dans son exercice quotidien Con ue comme un outil synth tique et pratique la charte doit clairer le praticien lors de l laboration du consente ment clair GW Avec la double casquette que endosse en tant que conseiller ordinal une bonne connais sance du cadre l gal crois e avec notre v cu de l exercice au quoti dien Un travail de reformulation de la doxa juridique t n cessai re Notre objectif tait le suivant rendre applicable des textes dans le cadre d un exercice quotidien mais sans asphyxier le praticien Notre travail s est bien videm ment fond sur le Code de la san t publique tout en se nourrissant de nos exp riences professionnel les Il ne fallait pas tomber dans du juridico juridique applicatif GW La bonne tenue et la mise jour du dossier m dical du patient sont indispensables pour retrouver de mani re efficace les informa tions Faire reformuler par le pa tient les informations que le pra ticien lui a d livr es est aussi une notion fondamentale pour tablir le consentement cla
10. consentement clair La charte du Conseil national sur le consentement clair a t con ue comme un outil d accompagnement au quotidien pour le praticien es praticiens sont parfois d sempar s sur la question du consentement clair du pa tient notamment dans son expression juridique voire parfois h las judiciaire Nous exer ons une profession m dicale et en ce sens nous ma trisons les enjeux qui sont en cours lors du colloque singulier que nous tablissons avec nos pa tients Mais nous ne sommes pas juristes C est pour r pondre concr tement aux interrogations des confr res que l Ordre publie dans ce num ro de La Lettre une charte du consente ment clair qui pr cisons le d em bl e nest pas un document type L objectif de cette charte conna tre l essentiel et comprendre quels sont les l ments n cessaires et suffisants l obtention du consentement clai r du patient Leconsentement clair rel ve d abord etavant tout d un enjeu m dical Mais 30 LA LETTRE N 128 Juin 2014 c est aussi depuis loi dite Kouchner une obligation l gale qui g n re une jurispru dence nombreuse M me si cette jurisprudence est constan te par exemple les documents st r otyp s faire signer par le patient ont une valeur tr s re lative pour ne pas dire nulle les praticiens au quotidien de leur exercice ont besoin d un outil pratique LA DIM
11. de trois ans n est pas applicable le redressement pouvant alors couvrir une p riode de six ans Pour finir une p nalit de 80 a t inflig e 1999 2004 au titre des reve nus tir s de l activit qu elle a re gard s comme d origine lib rale donc relevant des b n fices non Le contexte Le Conseil d tat vient de rendre un arr t qui int resse un redressement fiscal dans un contexte singulier un chirur gien dentiste ci apr s le prati cien rempla ant a conclu plu sieurs contrats de remplacement entre 1997 et 2005 sans avoir d clar une telle activit 0 Apr s v rification tion fiscale conclu une acti vit occulte expression figurant dans l arr t elle adress lin t ress deux propositions de rec tification portant sur les ann es commerciaux S agissant du mon tant des revenus il est par hy poth se inconnu puisque le praticien pas proc d aux d clarations requises ladminis tration valu d office et en application des dispositions des articles 73 2 et L 68 du Livre des proc dures fiscales En bref le praticien rempla ant est d bi teur d un suppl ment d imp ts sur le revenu portant sur les res sources r sultant des contrats de remplacement En outre gt gt gt LA LETTRE N 128 Juin 2014 35 JURIDIQUE gt gt gt l administration lui a r
12. del de l identifica tion des bugs r currents de entre autres sur l inscription et l in demnisation des profes sionnels ou encore sur l enregistrement des or ganismes de formation les auteurs de ce rapport expliquent en effet non sans un certain sens de parabole m t orologique et arch ologique avoir identifi un pais nuage de probl mes de nature extr mement diverse dans lequel il est possible de distinguer quatre strates Pour l Igas cependant si est bien respon institutionnels une conduite de projet d fectueuse et des blocages budg taires ont conduit des bugs r currents de nombreuses difficul t s qui trouvent leur source dans la conception m me de ce syst me tel 8 LA LETTRE N 128 Juin 2014 sable de multiples dys fonctionnements il pas eu de manquement grave de la part de l orga nisme gestionnaire Voil la raison pour laquelle les inspecteurs sont all s bien au del du simple audit du pilotage administratif du DPC a fait prendre certaines positions rigides et com mettre des maladresses de communication De quels vices de concep tion parle l Igas D abord Dues une pression excessive les positions igides et les erreurs de communication de font pas le principal responsable des errements du DPC Quelles sont ces quatre strates d couvertes par les auteurs En premier lieu des vice
13. des tarifs pratiqu s par les chirur giens dentistes travaillant la chi nique exploit e Budapest tenir des stands en particulier la Foire d automne de Paris insistant sur les avantages pr sent s par la cli nique hongroise sans mentionner les inconv nients de ce tourisme dentaire notamment en mati re de suivi m dical Pour le TGI une telle pratique constitue une forme de concur rence d loyale l encontre des chirurgiens dentistes fran ais ayant mobilis des moyens finan La solution retenue demeure insatisfaisante puisque la clinique n est condamn e qu des dommages int r ts La logique voudrait cependant que ses agissements sur Internet soient proscrits cit e Pour le TGI de Paris le droit au libre choix du praticien par le patient ne saurait justifier le non respect du Code de d ontolo europ en Mats le TGI va plus loin suivant en cela argumentaire du Conseil national qui estimait que cli nique hongroise violait direc tive 2005 29 CE du 11 mai 2005 laquelle interdit les pratiques commerciales d loyales Ainsi pour le TGI de Paris ciers importants qui a n ces sairement produit des d place ments de client le au d triment des praticiens repr sent s par le demandeur Le TGI de Paris ne retient pas l argumentation de la clinique hongroise quant une absence suppos e de lien entre elle et son commercial I ne peut tre s rie
14. m me texte a t mo difi dans sa derni re version issue de loi n 2011 1978 du pas fait conna tre son activit un centre de formalit s des entre prises ou au greffe du tribunal de commerce soit s est livr une activit illicite Sauf exceptions le redressement fiscal de l imp t sur le revenu s vanouit par prescription triennale tendue six ans jusqu en 201 en cas d activit occulte elle depuis lors t port e dix ans 28 d cembre 2011 il est dit que le droit de reprise de l adminis tration s exerce jusqu la fin de la dixi me ann e qui suit celle au titre de laquelle l imposition est due lorsque le contribuable exerce une activit occulte n est donc plus six mais dix ans Par ailleurs la loi r pute occulte l activit exerc e lorsque le contri buable qui pas d pos dans le d lai l gal les d clarations qu il tait tenu de souscrire et soit n a D 7 38 LA LETTRE N 128 Juin 2014 En troisi me lieu s agissant de la p nalit il convient de rappe ler le contenu de l article 1728 dans sa derni re version issue de la loi n 2013 1117 du 6 d cembre 2013 1 Le d faut de production dans les d lais pres crits d une d claration ou d un acte comportant l indication d l ments retenir pour l assiette ou la liquidation de l imp t entra ne l application sur le montant des droits mis la char
15. montant accord par l assurance maladie aux b n ficiaires de Ce que l Ordre aurait aim lire dans le rapport L arme du testing pr n e dans le rapport du d fenseur des droits appara t plus comme de l affichage que comme un vrai moyen de lutte contre les refus de soins qui passe par la forma tion et l information des praticiens Elle passe aussi et le Conseil national aurait aim le lire dans le rapport du d fenseur des droits par un accompagnement des patients en situation de pr carit dont beaucoup placent les praticiens dans des situations difficiles du fait des rendez vous manqu s La question des proth ses r alis es mais non pos es qui restent donc la charge des praiciens demeure sans r ponse ce jour Ces r alit s n ont jamais donn lieu l instauration de mesures concr tes par les pouvoirs publics CMU C ou de l AME pour la mise en place de pro th ses ne suffit pas cou vrir leur co t Au del des refus de soins le d fenseur des droits expose les difficult s que connaissent les patients pour acc der leurs droits m me si pour lui le non recours reste une r alit complexe appr hender Faune de ces constats le d fenseur des droits avan 12 propositions pour am liorer l acc s aux soins des personnes pr caires et pour lutter contre le refus de soins Il s agit dabord de simplifier le droit par exemple en ouvrant aux b n ficiai
16. n cessaire Deux id es directrices pr sident ces trois sc narios Cir conscrire le r le de l tat et corr lativement ac cro tre les responsabilit s des professionnels Le deuxi me sc nario imagin par les auteurs qui a d ailleurs leur pr f rence consisterait recentrer les missions de sur la for mation interprofession nelle et les priorit s de sant publique Pour le reste tout ce qui trait aux formations de DPC propre chaque profes sion ou secteur vit rel verait des or ganismes gestionnaires sp cifiques Le troisi me sc nario imagin par lIgas cir conscrit le DPC un so cle de connaissances actualiser que d termi ne le professionnel apr s valuation de sa prati que Un socle acqu rir aupr s d organismes de formation ayant t valu s Enfin le quatri me sc na rio envisage purement et simplement la disparition du DPC Ces quatre options sont d sormais pos es sur la table de Marisol Tou raine Gageons qu elle prendra le pouls de toutes les professions de san t dont bien entendu la n tre pour proc der ses arbitrages 1 Rapport tabli par Bernard Deume et Philippe Georges membres l Igas et Jean Philippe Natali interne de sant publique ACTUALIT S SE La messagerie MSSant est op rationnelle Le syst me MSSant est un es
17. peut tre retir tout moment Le patient dispose du droit fon damental d accepter ou de re fuser ou le traitement m dical qui lui est propos Ce droit a pour corollaire l obli gation d information du prati cien Car s il est libre le consen tement du patient doit aussi tre clair Face la judiciarisation ac tuelle le chirurgien dentiste doit certes se pr munir Mais encore une fois il a le devoir de ne pas oublier l enjeu thique fondateur des textes de loi la qualit de la relation du prati cien avec son patient doit pri mer Le praticien a un devoir de conseil Rappelons pour conclure que la charte de l Ordre ne doit pas se lire comme un document type Il est important de sou ligner que le praticien doit n cessairement adapter l labo ration du consentement aux particularit s de chaque patient Cette dimension humaine est fondamentale m 1 Articles L 1111 2 et L 1111 4 du Code de la sant publique LA LETTRE N 128 Juin 2014 gt gt gt 31 gt gt gt DOSSIER 3 145 Int grer le consentement clair dans une d marche globale Entretien avec Alain Moutarde secr taire g n ral du Conseil national pr sident de la commission Vigilance et th rapeutiques et Genevi ve Wagner conseill re nationale pr sidente de la commission Exercice et d ontologie Quel est l objectif d une charte ordinal
18. que ce dernier tre prises en compte 0 a bien pleinement consenti l acte m dical L information doit tre adapt e Les documents remis au patient et ou sign s l tat de sant du patient par lui ne sauraient contenir des clauses exon rant elle doit tre personnalis e le praticien de sa responsabilit professionnelle hi rarchis e claire La preuve doit tre apport e par tout moyen 0 et compr hensible Parmi les l ments pouvant fonder le faisceau L information doit tre d livr e de preuves tablissant la bonne d livrance dans de bonnes conditions de l information et la bonne compr hension et dans un environnement du patient on peut citer favorable la compr hension et l coute Le dossier m dical dentaire L entretien doit tre individuel l ment essentiel mais le patient peut s il le d sire e doit tre correctement rempli et tenu jour La d livrance de l information e On doit y trouver le questionnaire m dical est orale Elle peut tre complet et actualis compl t e par difi rents outils e Le sch ma dentaire doit tre renseign et actualis didactiques tels des mod les e doit contenir les ventuels l ments des photographies des sch mas Des documents crits peuvent tre remis au patient en compl ment Ils doivent tre personnalis s clairs simples et compr hensibles Le chirurgien dentiste doit s assurer de la comp
19. se mail Dans ce cas le praticien doit contac ter l diteur de son lo giciel afin de s infor mer de la compatibilit de ce dernier En pra tique les options et les tarifs de ces logiciels m tiers compatibles avec MSSant Trois raisons d int grer la messagerie MSSant 1 Simplifier sa pratique et gagner du temps changer par mail s curis avec d autres professionnels de sant permet une meilleure coordination des soins et am liore les changes entre la ville et l h pital par exemple Via MSSant les documents que vous recevez alimentent vos dossiers informatis s 2 S curiser ses changes pour une meilleure protection La s curisation des changes de donn es de sant caract re personnel est une obligation qui garantit le respect des droits des patients Le mail professionnel du praticien doit garantir cette s curit Avec MSSant la responsabilit professionnelle du praticien est prot g e et un change trac et confidentiel des donn es de sant de vos patients est assur 3 Un espace de confiance pour changer entre professionnels de sant Utiliser une messagerie MSSant c est rejoindre un espace de confiance commun Toute messagerie de sant d j existante peut tre int gr e cet espace r serv aux professionnels de sant Gr ce cet espace de confiance commun et l annuaire national MSSant le praticien peut retrouver rapideme
20. sociaux devront galement se mo biliser afin de repenser la gestion des transitions En pratique le Paerpa est articul localement par une coordination cli nique de proximit qui regroupe sous l gide du m decin traitant les professionnels de sant infirmier pharmacien Une approche pluridisciplinaire est encourag e par l instauration d une coordination clinique de proximit sous l gide du m decin traitant Ville H pital Ehpad tablissement d h ber gement pour personnes g es d pendantes afin de pr parer de mani re plus efficace le retour au domicile des patients mais aussi de fluidifier la transmission des in formations de la prise en charge 26 LA LETTRE N 128 Juin 2014 et tout autre professionnel de sant en fonction des besoins comme par exemple le chirurgien dentiste Ces professionnels de sant devront travailler en coor dination au plus pr s de la personne g e et le plus en amont possible de la perte d autonomie LEE EC se WW HET CTT CL Les syst mes et les ges d informations mes sageries s curis es de sant DMP etc ont t identifi s comme des ou tils primordiaux pour fa voriser cette coordination Ainsi un d cret est ve nu pr ciser les conditions de la transmission d infor mations entre les profes sionnels participant la prise en charge
21. 40 Co t de m dical Autres textes Article R 21 Affichage en mati re d honoraires Article 5211 51 Dispositif m dical sur mesure Article R 5212 42 Dispositif implantable Arr t du 2 octobre 2008 fixant le seuil pr vu l article L 1111 3 du Code de la sant publique Information en mati re d honoraires RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE DE LA HAUTE AUTORIT DE SANT D livrance de l information la personne sur son tat de sant Principes g n raux http www has sante fr portail upload docs application pdf 2012 06 recommandations_ _delivrance_ de_linformation_a_la_personne_sur_son_etat_de_sante pdf 34 LA LETTRE N 128 Juin 2014 SENS JURIDIQUE Addition fiscale sal e pour l activit occulte d un rempla ant D ar un arr t r cent le Conseil d tat a tranch un litige relatif au redressement fiscal d un chirurgien dentiste sur les revenus per us en ex cution de contrats de remplacement cette occasion cette juridiction rappelle qu en l absence de d claration d un tel exercice le praticien se livre une activit occulte et qu ce titre un redressement peut intervenir Elle ajoute que ces revenus rel vent de la cat gorie des b n fices non commerciaux elle a consid r ici que les contrats de remplacement n taient pas des contrats de travail Par ailleurs parce que l activit est occulte le principe de la prescription fiscale
22. ENSION HUMAINE COMME PR ALABLE Il convient de savoir que si le consentement clair est bien d fini dans le Code de la sant publique il n existe pas en pra tique une seule et unique fa on de proc der pour le recueillir De nombreuses questions ma nant des confr res en t moi gnent doit on produire de fa on syst matique un document crit cet effet Le document sign de la main du patient pro t ce t il le praticien en cas de litige Comment savoir si le pa tient a bien compris les informa tions d livr es par le praticien avant la r alisation de m dical Comment prouver que le praticien a respect son obliga tion d information Afin de r pondre de fa on claire et pr cise toutes ces ques tions l Ordre propose donc aux confr res cette charte qui sera r actualis e en fonction d ven tuelles volutions jurispruden tielles et l gislatives Rappelons que la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et la qualit du sys t me de sant est venue renfor DOSSIER cer les obligations d informa tion et de consentement clai r Toute personne prend avec le professionnel de san t et compte tenu des infor mations et des pr conisations qu il lui fournit les d cisions concernant sant Au cun acte m dical ni aucun traitement ne peut tre prati qu sans le consentement libre et clair de la personne et ce consentement
23. UE CMOECELLEZTL 7 DIS DI H HHHH EEH ee RAHE TETE OR BH d ANT Leg E Ste 1 CITT FE E 1 H TEET 1 1 SH 1 dia ame ques 4 EVENEMENT T UE HONGROISE fin de la DR ERR Wm publicit sans fronti re 15 t t ise it ique itue ibunal t prati ir l gal ciens exer an ive e le combat ire hongro tabl dans de grande instance de Par un premier pas commerciale d loyale const La condamnation par le tr d une clinique denta pour publicit comparat de l Ordre visant des r gles entre les prat a eea mem ms bn 5 d 222 e 5 2 e 3 LG L 5 C Ou 9 LA LETTRE N 128 Juin 2014 5 222 L V NEMENT a bataille engag e par l Ordre contre distorsion de concurrence entre les praticiens exer ant en France interdits de publicit et une cli nique hongroise se livrant des d marchages commerciaux dans l Hexagone vient de conna tre une avanc e
24. alement me 16 LALETTRE N 128 Juin 2014 n e aupr s de diff rents acteurs dont Christian Couzinou pr sident du Conseil national et My ministratives les logiques conomiques et enfin les motifs li s la condition sociale de la personne et Pour justifier les refus de soins trois types de motifs sont invoqu s Les contraintes administratives les logiques conomiques et les st r otypes attach s la condition sociale riam Garnier secr taire g n rale Quel constat dresse le d fenseur des droits tir d enqu tes r alis es de puis une dizaine d ann es par diff rents organismes associations d usagers fonds CMU etc le d fenseur des droits estime que le ph nom ne du re fus de soins est largement d montr Pour lui si ces pratiques ill gales ne sont pas g n ralis es elles demeurent r currentes Le d fenseur des droits re cense trois types de jus tifications invoqu es par les professionnels de san t quant ces refus de soins les contraintes aux st r otypes qui at tachent S agissant des chirurgiens dentistes le rapport mentionne en par ticulier la non revalorisa tion des actes tant te nus de pratiquer les tarifs de base de la s curit so ciale sans d passement l gard des b n ficiaires de la CMU C et de y compris pour les actes proth tiques les chirur giens dentistes avancent que le
25. cla m des p nalit s dont le montant n est pas mentionn dans l arr t Ce praticien saisi le tribunal administratif puis la cour ad ministrative d appel d une de mande est il crit de d charge des cotisations suppl mentaires d imp t sur le revenu ainsi que des p nalit s correspondantes Ces deux juridictions wont pas fait droit sa demande Le pra ticien s est pourvu en cassation pourvoi l origine de l arr t ren du par le Conseil d tat Sans en trer dans le d tail de tous les guments soulev s trois points seront voqu s En premier lieu le d bat a port sur le point de savoir si les contrats de remplacement taient ou en l esp ce des contrats de travail Sous l angle fiscal il s agissait de d termi ner si les revenus relevaient de la cat gorie des traitements et salaires ou bien de celle des b n fices non commerciaux sans oublier la soumission la TVA Le Conseil d tat l instar des pr c dents juges consid re que les contrats de remplacement n taient pas des contrats de tra vail Eu gard aux termes des contrats en vertu desquels effectu des remplacements X disposait de ce n cessaire l exercice lib ral de son activit de chirurgien den tiste qu il tait r mun r selon 36 LA LETTRE N 128 Juin 2014 un pourcentage des honoraires et qu aucune des modalit s d exer cice des re
26. disposition d un e mail professionnel pour vos changes de donn es KONCD
27. don n es scientifiques sur le BPA bisph nol m 1 Directive 2008 105 CE du 16 d cembre 2008 tablissant des normes de qualit environnementale dans le domaine de l eau LA LETTRE N 128 Juin 2014 15 ACTUALIT S eizeidhtelfeleitz Des testings pour lutter contre les refus de soins L acc s au droit la sant des personnes en situation de pr carit n est pas encore acquis Tel est le constat du d fenseur des droits dans un rapport contenant 12 propositions pour lutter contre les refus de soins oppos s aux CMUistes et aux b n ficiaires de 5 et de uvrir aux b n ficiaires du RSA un acc s auto matique la CMU C Telle est l une des propositions phares du d fenseur des droits Dominique Bau dis dans son rapport in titul Les refus de soins oppos s aux b n ficiaires de la de l ACS et de rendu public en mars dernier Comman d par l ancien Premier mi nistre Jean Marc Ayrault afin de mesurer l am pleur du ph nom ne des refus de soins ill gaux le rapport du d fenseur des droits dresse un tat des lieux des pratiques et met 12 recommanda tions pour faciliter l acc s aux soins des patients les plus pr caires Pour r aliser ce rapport un groupe de travail compo s de repr sentants ins titutionnels dans le do maine de la sant et das sociations a t mis en place Une s rie d entre tiens t g
28. e l instar de 5 elles rappellent r guli rement qu il rel ve de la responsabilit du chirurgien dentiste de re courir aux produits adap t s sa pratique Dans un courrier r cent ACTUALIT S Mir eNY IRIS AS eININTARE 4 be KEN ser la d fense du prati cien devant un tribunal tant nous connaissons sensibilit des magistrats dans le domaine de qualit des mat riels uti lis s en cours de soins Pour cet assureur lab sence de marquage CE En l absence de marquage CE le praticien accro t sensiblement le p rim tre de sa responsabilit et ne peut se pr valoir de la garantie de son assurance adress au Conseil natio nal un assureur crit que l utilisation par le chirur gien dentiste de tubes non marqu s CE au titre de la directive 03 42 est susceptible de fragili des tubes accro t sensi blement le p rim tre de responsabilit du chirur gien dentiste En pra tique cet assureur ne d livre pas sa garantie d s lors que le praticien uti lise des tubes sans mar quage Pr cisons que le marquage CE des DMDIV concerne exclu sivement les tubes desti n s un examen de boratoire et ne permet en aucune mani re sager la r injection d une partie du contenu du tube dans l organisme On laura compris et nous n insisterons ja mais assez sur point le marquage CE consti tue une garantie p
29. e gt gt gt LA LETTRE N 128 Juin 2014 39 JURIDIQUE Meet bre gt gt gt Les premiers juges lui don nent raison le chirurgien den tiste est condamn verser son ancienne salari e un pel de salaire Le praticien cri tique cette solution Ce faisant dans le pourvoi qu il forme il pr sente un premier moyen Le chirurgien dentiste plut t son avocat chacun compris s appuie sur l article 3 1 1 de convention collective relatif aux conditions d exercice de la pro fession d aide dentaire qui pr voit que par principe nul ne peut remplir les fonctions d aide dentaire s il n est pas titulaire du certificat d aide dentaire recon nu par la CPNEFP des cabinets dentaires ou en cursus de forma tion ou de validation des acquis de l exp rience Que r pond la Cour de cas sation Sur le premier moyen il pas lieu de statuer sur ce moyen qui n est pas de nature permettre mission du pourvoi Pour la haute juridiction il n est pas en droit n cessaire de revenir igrik R De l un message en droit du travail le montant du salaire au quel le salari droit d pend de la fonction de l emploi r elle ment pratiquement occup alors m me que conventionnel La r mun ration laquelle le salari droit d pend de la fonction r ellement occup e m me s il n est pas cens la re
30. e de secr tariat David Jacotot 1 Pourvoi n 13 12544 non publi au Bulletin 2 Il s agit pas de son unique pr tention elle invoquait galement un harc lement moral et plaidait aussi l absence de cause r elle et s rieuse consid rant plus globalement que le licenciement tait injustifi 3 On retrouve cette num ration dans la fiche technique r alis e par La CNSD et intitul e Prime de secr tariat 4 Cette t che entre dans la rubrique 3 Enregistrement des op rations comptables courantes fiche technique CNSD intitul e Prime de secr tariat LA LETTRE N 128 Juin 2014 41 JURIDIQUE PORTRAIT Du charbon dans la chaudi re os caricatures font de vous un artiste Un dentiste est un artiste Pourquoi ne pas devenir chirurgien den tiste Voil ce qu a sugg r amu s le dentiste du jeune Guy Robert quand celui ci croquait son portrait en attendant patiemment son tour C est donc en partie gr ce un syllo que Guy Robert fils de n go ciant en grains s est vu orienter vers une carri re de chirurgien dentiste plut t que d artiste Le voil donc l cole dentaire en 1956 Tr s rapidement il occupera place de secr taire g n ral de 5 sociation des tudiants en chirurgie dentaire Pas pour rien il fut l ani mateur de la premi re gr ve des tudiants Je pensais entrer dans une for
31. e site de l ONCD http www ordre chirurgiens dentistes fr chirurgiens dentistes securisez votre exercice divers affichages obligatoires html 12 Articles L 1111 3 alin a 1 et R 5211 51 du CSP 13 Article R 5212 42 du CSP et passeport implantaire ONCD http www ordre chirurgiens dentistes fr chirurgiens dentistes securisez votre exercice pratiques professionnelles vigilances implantologie html 14 Articles 6322 2 et D 6322 30 du CSP 15 Article L 1122 1 du CSP 16 Articles L 1111 4 alin a 3 et L 1110 4 du CSP li Elan Cr bre CLEE CD ein d Bo DP k H STE ACTUALIT S Un parcours de soins pour le 4 ge Optimiser l efficience des soins et ma triser les d penses de sant tels sont les deux objectifs du projet Paerpa destin am liorer la qualit de vie des personnes g es de plus de 75 ans en risque de perte d autonomie ecevoir les bons soins par les bons professionnels dans les bonnes structures au bon moment le tout au meilleur co t Tels sont les objectifs ambitieux d une exp rimentation nationale destin e am liorer la prise en charge sanitaire des personnes g es de 75 ans et plus appel e Parcours de san t des personnes g es en risque de perte d au
32. e sur le consentement clair Alain Moutarde Beaucoup de confr res soucieux d tre en confor mit avec la loi nous sollicitent r guli rement sur le consentement clair Il tait essentiel que l Ordre r ponde de mani re pratique ces interrogations C est la raison pour laquelle nous proposons cette charte qui en d finit les l ments n ces saires et suffisants En pratique le chirurgien dentiste peut l utili ser comme une trame un guide line lors de son entretien avec le patient visant obtenir le consente ment clair de ce dernier Ce fai sant il respectera pleinement ses obligations Notre objectif est d aider le praticien dans sa pratique quoti dienne Conna tre les l ments qui fondent la preuve que le patient a pleinement consenti l acte r alis aide exercer en toute s r nit 32 LA LETTRE N 128 Juin 2014 Observez vous une augmentation des litiges li s au consentement clair Genevi ve Wagner Les premi res condamnations de praticiens bas es sur le fondement de la perte de chance ont eu lieu Cette notion est de plus en plus plaid e par les pa tients et leurs avocats en cas de litige avec leur praticien Sch matique ment les arguments invoqu s sont les suivants perte de chance d avoir pu opter pour une autre solution perte de chance d avoir pu s abstenir de faire r aliser des soins qui se sont sold s par un chec ou des compli cations
33. en r alit attraites par le Conseil national devant le de Paris Ce dernier eu gard leur imbrication troite et leur objet social voisin a prononc une condamnation in solidum leur encontre 2 Le CED compos de repr sentants d associations dentaires nationales a difi en 1964 ce code r actualis en 2007 LA LETTRE N 128 Juin 2014 7 ACTUALIT S BA Ke EN Faut il et comment sauver le DPC Le rapport de l Igas sur le d veloppement professionnel continu DPC expose un tat des lieux au vitriol IL envisage trois sc narios pour le r former en insistant sur n cessaire concertation avec les professions de sant Et va jusqu envisager l hypoth se de sa disparition pure et simple ice de conception financement en berne absence de concertation gouvernance d faillante l Igas vient de rendre un rapport sans complaisance sur le sys t me DPC Missionn s initialement par Marisol Touraine sur un simple contr le de l organisme gestionnaire du DPC dont ne tait pas les dysfonction nements les inspecteurs 1 se sont cru auto ris s mettre plat toute l architecture du DPC dans leur rapport W Et le constat est implacable tant la mise en place du DPC pour est maill e Des vices de conception de mauvais r glages que figurant dans loi HPST vot e en 2000 Au
34. encore trop limit es et ne permettent pas d valuer pr cis ment le risque du mercure dentaire pour l ensemble de nement S agissant plus sp cifiquement de syst me aquatique le mercure provenant des amalgames ne constitue En l absence d estimations fiables concernant la concentration de mercure dans et les sols l valuation d un risque local est impossible nitives C est ce m me Scher qui vient de rendre un nouvel avis sollicit par la Commission eu 14 LA LETTRE N 128 Juin 2014 pas un risque majeur pour les eaux de sur face Mais pour le Scher dans l hypoth se de cer Rejets naturels et rejets via l activit humaine Selon les estimations du Scher la quantit totale de mercure rejet dans l atmosph re en Europe par des sources humaines s l ve environ 142 tonnes par an Les missions naturelles issues de l activit volcanique ou des feux de for t sont valu es quant elles 87 tonnes Par comparaison les rejets dans l atmosph re dus aux soins dentaires sont estim s 19 tonnes par an Autrement dit les missions provoqu es par les amalgames dentaires repr sentent 8 3 des missions globales de mercure taines situations locales extr mes la quantit de mercure pourrait tre su p rieure aux normes de qualit s environnemen tales tablies par la direc tive cadre sur l eau 0 En effet dans le pire des
35. entaires tout en s attachant v rifier comment les nombreuses conditions requises pourraient cependant tre remplies Disparition ACTUALIT S Le centenaire de Pierre Henry Le D Pierre Henry entour de sa famille de ses amis et de ses confr res pour la plupart ordinaux a f t le 6 avril dernier son centi me anniversaire lors d un cocktail Rennes Install en tant que praticien lib ral Rennes en 1936 il n aura jamais failli dans son engagement au service de l Ordre il sera pr sident du conseil d partemental d Ille et Vilaine pendant 35 ans de 1953 1988 et conseiller national repr sentant la r gion Bretagne Basse Normandie pendant 25 ans de 1960 1985 Apr s un tr s mouvant discours de Pierre c est dans une chaleureuse ambiance conviviale que de nombreux souvenirs ont t voqu s C est avec une grande tristesse que nous vous informons du d c s du D Guy Yves Lefranc l ge de 82 ans fut lu pr sident du conseil d partemental des Ardennes en 1985 fonction qu il occupa pendant de nombreuses ann es Le Conseil national de l Ordre lui a d cern la m daille d argent en 2003 Le conseil d partemental des Ardennes auquel se joint le Conseil national de l Ordre pr sente ses plus sinc res condol ances sa famille LA LETTRE N 128 Juin 2014 29 DOSSIER 4 rege NT DK Une charte pour e
36. es ni par m tabolis me mais dont la fonction peut tre assist e par de tels moyens En 2013 l Agence natio nale de s curit du m dicament et des produits de sant ANSM appor tait des pr cisions impor tantes sur ce point Dans un courrier adress au Conseil national indiquait que lorsqu un fabricant met ces tubes sur le march et les des tine sp cifiquement du PRF dans une finalit m dicale en le mentionnant dans sa notice et sur l tiquetage alors ces produits doi vent r pondre la d fini tion de dispositif m di cal Et PANSM den tirer la cons quence suivante Ces tubes doivent dans ce cas tre marqu s CE au titre de la directive 93 42 gt gt gt LA LETTRE N 128 Juin 2014 27 gt gt gt Tr s clairement donc ce n est l utilisation du pro duit qui permet de le qualifier mais des tination que lui assigne le fabricant L Agence in siste par cons quent et fort logiquement sur la responsabilit du prati cien Il incombe en ef fet au chirurgien dentiste de rechercher sur le march des produits ap propri s l usage auquel il les destine et de v rifier si le marquage correspond bien cet usage Les assurances relayent bien entendu cette ques tion de la responsabili t du chirurgien dentiste avec des cons quences 28 LA LETTRE N 128 Juin 2014 tr s concr tes en termes de garanti
37. essaires et suffisants Juin 2014 Qui doit d livrer l information L information doit tre d livr e par le praticien qui r alise lacte m dical En cas d quipe pluridisciplinaire chaque intervenant doit d livrer personnellement l information qui rel ve de son domaine une synth se de toutes ces informations pouvant tre d livr e par le prescripteur ou le r f rent du groupe Cette information ne peut tre d l gu e un tiers une reformulation par l assistante dentaire tant n anmoins possible Pourquoi informer L information d livr e par le chirurgien dentiste dot permettre au patient de prendre la d cision d accepter ou de refuser un traitement et de choisir entre diff rentes techniques et en toute connaissance de cause 0 Que doit contenir l information L information doit porter sur tout qui entoure et fait l acte envisag ou r alis l accueil les conditions de prise en charge l utilit de lacte son urgence ventuelle les techniques utilis es les alternatives le rapport risques fr quents ou graves pr visibles b n fices escompt s de chaque technique propos e leur co t le d roulement et l organisation des soins les temps d intervention les suites op ratoires possibles les m dications et examens compl mentaires n cessaires les pr cautions prendre le suivi envisag les cons quences pr visibles en cas de refus de
38. f m dical utilis le lieu et la date d utilisation le nom du praticien Le devoir d information en mati re de chirurgie esth tique 4 Le Code de la sant publique et la jurisprudence imposent une obligation d information renforc e en mati re de chirurgie esth tique y L exp rimentation La loi encadre d une fa on tr s stricte les interventions r alis es dans ce contexte Le consentement libre et clair de la personne doit tre recueilli par crit apr s qu elle aura re u les informations pr vues par la loi L enseignement En cas d interventions faites dans le cadre d une formation ou d un enseignement le patient doit en tre inform Le statut de stagiaire d l ve de l intervenant doit galement lui tre pr cis L information en mati re d change et de partage des donn es de sant personnelles 15 Le patient doit tre averti en cas d change de donn es entre plusieurs praticiens et il doit y consentir il dispose d un droit d opposition 10 Articles L 1111 2 et L 1111 5 du CSP 11 Articles L 1111 3 1111 21 4127 240 du CSP arr t du 2 octobre 2008 et mod le affiche tarifs t l chargeables sur l
39. ge du contri buable ou r sultant de la d cla ration ou de l acte d pos tardi vement d une majoration de 96 en cas de d couverte d une activit occulte l addition de vient tr s sal e David Jacotot 1 CE arr t n 354701 17 mars 2014 in dit au Recueil Lebon 2 Elle est de 10 en l absence de mise en demeure ou en cas de d p t de la d claration ou de l acte dans les 30 jours suivant la r ception d une mise en demeure notifi e par pli recommand d avoir le produire dans ce d lai et de 40 lorsque la d claration ou l acte na pas t d pos dans les 30 jours suivant la r ception d une mise en demeure notifi e par pli recommand d avoir le produire dans ce d lai JURIDIQUE D bat judiciaire autour de la prime de secr tariat L a chambre sociale de la Cour de cassation par un arr t rendu le 9 avril 2014 consid re qu une cour d appel pouvait condamner un chirurgien dentiste verser une salari e la prime de secr tariat Selon les juges la salari e assurait r guli rement le traitement des factures ce qui suffisait d clencher le droit au versement de ladite prime Le contexte Voil un arr t peu banal que celui rendu par la chambre sociale de la Cour de cassation en date du 9 avril 2014 0 En subs tance la salari e d un cabinet dentaire cons cutivement son licencieme
40. i par les auteurs concer ne directement Pour eux la conduite de projet a certes t d fectueuse mais ils ab ACTUALIT S solvent au moins par tiellement l organisme gestionnaire Dans un cadre juridique contraint par des textes qui empi tent sur la marge de ges tion n cessaire les re mises en cause de LA LETTRE N 128 Juin 2014 ACTUALIT S gt gt gt r gles dict es apr s arbitrage politique les d lais trop serr s le choix technique hasardeux d un recours exclusif l infor matique ont mis sous une pression excessive Derni re strate obser v e par l Igas Des blo cages portent principale ment sur le financement des organismes de mation par l industrie pharmaceutique et plus globalement sur lou verture du DPC tout type d organisme de for mation et sur le dispositif d valuation Pour au del de cet tat des lieux au vi triol l enjeu consiste au jourd hui sauvegarder les principes du DPC m me si les auteurs sont parfaitement conscients de la carapace de scepti cisme qui entoure cette r forme cr ant le DPC et dont beaucoup de profes sionnels de sant consi d rent qu elle Sur la m thode pointe une grande fai blesse du syst me DPC l absence de concertation qui a pr lud son labo ration M me si son rap port g
41. ir En aucun cas l information ne doit tre d livr e par un tiers L assistante dentaire ne peut pas se substituer au praticien pour re cueillir le consentement clair Elle peut toutefois tre une aide pr cieuse pour reformuler aupr s du patient les informations et col lecter les donn es GW L objectif de cette charte est de donner une applicabilit aux textes de loi Elle n est en aucun cas fig e La consid rer comme telle serait un pi ge pour les confr res puisqu il n existe pas encore une fois de document type pour recueillir le consentement clair Cette charte sera donc volutive en fonction de la jurisprudence et d ventuelles modifications l gislatives Enfin il est important de souligner que le consentement doit tre d livr pour tous les actes M me si bien s r lorsqu il s agit d actes simples moins d l ments doivent tre pro duits Le praticien doit int grer le consentement clair dans une d marche globale DOSSIER gt gt gt Les principaux textes de r f rence La charte du Conseil national sur le consentement clair a t labor e avec le support juridique de sources distinctes CODE CIVIL Article 16 3 Int grit du corps humain peut tre port atteinte l int grit du corps humain qu en cas de n cessit m dicale pour la personne ou titre exceptionnel dans l int r t th rapeutique d au
42. ise la fin de ini ngroise ape K n frontiere DPC le rapport accablant de ligas Tube PRF l indispensable marquage CE our charte p e Conte tenant LE Ce MENT sh Te Dames kam Er e Sec bu Ss dei Be ni Ze ss Fe T ne en en mi Wm se EH bb E ee Lage de ka d me ac tn geg ie kaun Side Se in Da mg awe pe LL ra H x CG SA el os W SOMMAIRE L V NEMENT CLINIQUE HONGROISE vers la fin de la publicit sans fronti re ACTUALIT S 8 DPC Faut il et comment sauver le d veloppement professionnel continu 11 S CURISATION DES CHANGES La messagerie MSSant est op rationnelle 14 SANT PUBLIQUE Quel est l impact environnemental des amalgames 16 D ONTOLOGIE Des testings pour lutter contre les refus de soins d 18 CULTURE L histoire dentaire en un clic QUATRE PAGES CENTRALES Charte ordinale consentement clair 25 SANT PUBLIQUE Un parcours de soins pour le 4 ge 27 RESPONSABILIT PROFESSIONNELLE Tube PRF l indispensable marquage 29 2 LALETTRE N 128 Juin 2014 DOSSIER Consentement clair mode d emploi JURIDIQUE 35 CONSEIL D TAT Addition fiscale
43. malgames ne constitue qu une fraction minime de la quantit totale de mercure laquelle la po pulation est expos e et il ne peut faire l objet de tra abilit Toutefois dans certai nes conditions locales o la concentration de mercure dans le milieu aquatique est sup rieure aux normes de qualit environnementale obli gatoires en Europe un du march les produits alimentaires d passant la concentration maximale autoris e de mercure et d autres m taux Le risque environnemen tal li l usage du mer cure dans les amalgames Le manque de recul scientifique ne permet pas d tablir si le recours au mercure dans les amalgames pr sente davantage de risques que l usage de mat riaux alternatifs risque ment secondaire chez les humains ne peut tre cart dans le cadre de la consommation de pois son Cependant le Scher rappelle que la loi exclut dentaires est il plus ou moins important que le risque induit par les ma t riaux alternatifs L encore le manque de recul ne permet pas au comit scientifique du Scher d tablir une va luation pr cise des ris ques Le risque cologi que des mat riaux alter natifs doit tre mesur au regard du faible taux d mission et la relati ve toxicit des produits chimiques en cause Or ce jour il n existe pas de preuve scientifique pour tayer ce risque et le Scher renvoie notam ment aux prochaines
44. mation l image de celle qui tait d livr e en m decine ou en pharmacie Mais l poque il n existait que des coles priv es Paris Payer des droits d inscription tr s on reux tait une conception laquelle je m opposais Le mors aux dents et avec toute une horde de futurs chirurgiens dentistes nous avions aussi cette volont farouche de nous lib rer de la tutelle m dicale et de faire entrer l odontologie comme une profession m dicale part enti re se souvient Guy Robert Plus d une d cennie apr s cette gr ve historique le titre de docteur tait d livr aux chirurgiens dentistes Cette pre mi re exp rience d engagement et l amour pour la profession feront de lui un v ritable homme d action Il 42 LALETTRE N 128 Juin 2014 le restera d ailleurs tout au long de son activit ou plut t de ses nom breuses activit s ses 32 ans d exercice en cabinet li b ral dont Dijon s ajoute dans le curriculum vitae de Guy Robert un nombre impressionnant de fonctions li es la profession Apr s avoir t pendant deux ans secr taire g n ral de l Union des jeunes chirurgiens dentistes t 22 ans la t te du Syndicat d partemental des chirur oiens dentistes de la C te d Or 12 ans secr taire g n ral de la CNSD ans pr sident de la Commission de communication de la F d ration dentaire internationale 12 ans se cr taire g n ral de l U
45. moignage de Le fait d avoir adress le patient un confr re un sp cialiste Pour avis r alisation d examens compl mentaires r alisation d actes particuliers Les examens compl mentaires demand s Bilans sanguins radiographies scanners Les documents fournis par le patient Anciennes radiographies anciennes photographies devis pr c dents L organisation du cabinet Protocoles habituels du cabinet mat riel disposition mod les de d monstration r le de l assistante Les affichages du cabinet Tarifs modalit s de rendez vous rendez vous manqu s non d command s l avance sp cificit s ventuelles Les documents sign s par le patient Les diff rentes propositions de devis les plans de traitement d taill s fournis par le praticien les obligations de suivi les risques pr visibles Les documents sign s pour certains actes lourds et n cessitant une obligation de suivi par exemple ODF parodontologie implantologie Les documents crits que le cabinet doit obligatoirement d livrer Les devis les documents aff rents aux dispositifs m dicaux et sur mesure 8 Articles L 1111 2 alin a 2 L 1111 4 alin a 4 et L 1111 6 du CSP 9 Article L 1111 2 alin a 4 du CSP Quelle est la dur e de validit de l information La d livrance de l information ne valant que pour de sant du patient e
46. mplacements qui avaient t convenues n tait de nature le placer dans une si tuation de subordination carac t risant un lien salari Il res sort tant du contenu des contrats tude des stipulations contrac tuelles que de la r alit de la vie du praticien au quotidien l ab sence de lien de subordination juridique ce dernier est le crit re pr pond rant pour qualifier un contrat de contrat de travail En cons quence d faut de contrat de travail les revenus de l activit lib rale constituent des b n fices non commerciaux En deuxi me lieu le d bat s est concentr sur le droit de repri se Que signifie cette expres sion Nul tout d abord que chaque contribuable est te nu de d clarer annuellement l administration fiscale tous ses revenus revenus partir des quels l imp t est calcul Il est vrai que l administration ne peut pas tre derri re chaque contri buable Mais elle peut pos teriori d clencher des v rifi cations et ainsi identifier les individus qui ont en toute bonne foi parfois commis une erreur la loi fiscale change sou vent et demeure complexe ou qui ont tent d chapper en tout ou partie la fiscalit Toute fois les contr les de l adminis tration fiscale sont limit s dans le temps ils ne peuvent pas vrir ind finiment le pass C est alors qu on emploie la for mule droit de reprise ou en
47. mplir selon la convention collective sur ce point En cons quence il n y a pas lieu de revenir sur la condamnation verser le rappel de salaire ce dernier est acquis 40 LA LETTRE N 128 Juin 2014 lement selon la convention col lective ce salari n est pas cen s l ex cuter Un employeur qui exige d un salari de faire qu il ne peut normalement pas faire est tenu de payer le salaire correspondant il s agit ici d viter qu un employeur re crute une personne en quelque sorte sous dipl m e sous certifi e pour faire le travail d une personne devant tre di pl m e ou certifi e dans le but de r duire ses co ts salariaux La Cour de cassation d j dit par le pass d o la non admission de ce moyen Reste alors le deuxi me moyen soulev par le praticien lequel traite de la prime de secr ta riat pr vue l article 3 16 de la convention collective nationale des cabinets dentaires za ue Que dit ce moyen Ci tons le int gralement La prime de secr tariat est due au salari qui ex cute r guli re ment au moins Tune des t ches suivantes soit tablir suivre et rappeler les ch ances admi nistratives soit enregistrer les op rations comptables couran tes traitement des factures et pr paration de leur r glement soit assurer la correspondance du cabinet le courrier pouvant e SU D
48. n L information sur le co t de l acte m dical 1 Une affiche contenant les informations relatives aux honoraires doit tre tablie Elle doit tre appos e en salle d attente Elle doit tre visible lisible et actualis e Un devis pr alable doit tre tabli et pr sent au patient pour tous les actes d un montant sup rieur 70 euros Lorsque l acte inclut la fourniture d un dispositif m dical sur mesure doit tre remise au patient une information crite comprenant de mani re dissoci e le prix de vente de l appareil propos le montant des prestations de soins assur es par le praticien le montant de l ensemble des prestations associ es e le montant du d passement factur Le devoir d information en mati re d actes incluant fourniture d un dispositif sur mesure 2 C est le cas en mati re proth se dentaire La loi impose au chirurgien dentiste de remettre au patient des documents Soscoosoeseeseeeeeceeeseceoeseseceseeseecessececeseesoeeesceceeseeceeeeseceseececeeseceseesececesececesecccesecesccecse garantissant la tra abilit et la s curit des mat riaux utilis s Le lieu de fabrication du dispositif sur mesure doit tre pr cis Le devoir d information en mati re d actes incluant la fourniture d un dispositif implantable 3 Pour les implants dentaires par exemple le praticien remettre au patient un document mentionnant l identification du dispositi
49. ncen tr s plaquettaires n ces site des tubes de pr l ve le r glementation qui s appliquait ce type de produits tait la directive europ enne CE 93 42 Cette directive qui non ce les r gles relatives la fabrication et la mise disposition des disposi tifs m dicaux t trans pos e en France dans l article L 5211 1 du Code Ce n est pas l utilisation du produit qui permet de le qualifier ma s destination que lui assigne le fabricant ment st riles sous vide Lorsque ces proc d s ont fait leur apparition dans les ann es 2000 l usage des tubes de pr l vement de sang de laboratoire tait courant Connus sous pellation DMDIV dispo sitifs m dicaux pour diag nostic in vitro ils sont fabriqu s selon les nor mes de la directive euro p enne 97 43 En 2012 5 rappe lait tous les fabricants et distributeurs que la seu de la sant publique Son libell d finit le dis positif m dical comme tout instrument appa reil quipement re produit l exception des produits d origine hu maine ou autre article utilis seul ou en asso ciation y compris les ac cessoires et logiciels n cessaires au bon fonc tionnement de celui ci destin par le fabricant tre utilis chez me des fins m dicales et dont l action principale voulue n est pas obtenue par des moyens pharma cologiques ou immunolo giqu
50. nion nationale des professions lib rales Et la liste n est pas exhaustive Guy Robert c est le don de soi personnifi mais avec une authentique discr tion Du haut de ce pedigree d homme engag ayant exerc diff rentes fonctions Guy Robert avoue un fai ble pour le r le de secr taire g n ral C est lui qui met le charbon dans la chaudi re J ai toujours plac mon engagement au service de la profession avec un temp rament de r veur veill J ai eu la chance de faire partie d une g n ration de chirurgiens dentistes qui a lutt pour voir la profession voluer ce qui m a permis de m manciper et de devenir un maillon de la cha ne Cet homme d action est aussi un homme de presse En t moigne sa participation de nombreuses re vues professionnelles telles que Guy Robert 1960 Dipl m de l cole dentaire et de la facult de m decine de Paris 1975 Docteur en chirurgie dentaire 1978 1991 Secr taire g n ral de CNSD 1998 Pr sident du Congr s de l ADF 1994 2006 Secr taire du bureau du Conseil conomique et social 2013 Pr sident du MVAD La Voix dentaire et Les Cahiers de pendant ses ann es estu diantines puis Le Chirurgien dentiste de France ou encore Le Nouveau Pra ticien Il fondera d ailleurs en 1996 revue bimestrielle L Entreprise li b rale Magazine pour laquelle il sera r dacteur en chef pendant ans L crit b
51. nt saisi les juridic tions du travail d une demande tenant au paiement d une prime de secr tariat 0 Avant d aborder la solution rete nue par la Cour relativement cette prime il convient de relater la premi re partie de l arr t et un moyen du pourvoi soulev par la salari e pour le moins par son avocat Il est crit que la sala ri e occupait partir de 2006 et jusqu en 2008 le poste de se cr taire N anmoins devant les juges elle soutient qu avant son licenciement elle tait dans les faits aide dentaire qualifi e Elle revendique m me avoir ex cut d s l origine les fonctions d agent d entretien et en outre de secr taire et assistante den taire pour avoir r pondu au t l phone pris les rendez vous tri les fiches de patients les fac tures et les ch ques command les produits rang d sinfect et st rilis le mat riel et en outre partir de janvier 2006 de r cep tionniste Selon elle elle est en droit de recevoir un rappel de salaire gal la diff rence entre le salaire effectivement re u et le salaire minimum garanti la fonc tion d aide dentaire qualifi par la convention collective nationale des cabinets dentaires En d autres termes elle consid re que ce qu elle faisait dans la r alit de tous les jours correspondait la d finition des t ches de l aide dentaire d taill e l article 3 3 de la convention collectiv
52. nt les coordonn es des professionnels de sant ayant une messagerie s curis e MSSant en tout point du territoire MSSANT EN QUATRE TAPES MSSANT DE DEUX FA ONS S Ce VT KR H mm A STP 1 MS Sant vous devez webi v rification SMS Mec Mat volro tre un professionnel de sant Moi disposer d une carte CPS et d un lecteur de carte puce connect son poste de travail pures 29 vous rendre sur le site www mssante fr gt Ins rez votre carte CPS dans votre lecteur de carte et cliquez sur Me connecter gt Saisissez votre adresse de messagerie MSSant suivi du mot de passe associ au compte et cliquez sur Me connecter gt Saisissez votre mot passe usage unique re u Soit par SMS sur votre t l phone mobile Soit par mail sur vote adresse personnelle gt Cliquez sur J active mon compte gt Ins rez votre carte CPS dans votre lecteur de carte et munissez vous de votre code porteur Hrs LI Deux options d adresses vous sont propos es gt une adresse se terminant par votreordre mssante fr gt une adresse g n rique se terminant par pro mssante fr gt Apr s avoir saisi votre code d acc s usage unique valable 10 minutes cliquez sur
53. ofession nelles en particulier louangeuses trompeuses ou comparatives Pour le TGI de Paris l interdic tion faite tout chirurgien den tiste de faire figurer des informa tions comparatives ce qui inclut les comparaisons de tarifs plique bien l ensemble des pra ticiens de l Union europ enne Une interdiction pr cise le TGI qui vaut pour tout site Internet dont l acc s est possible aux ci toyens de VUE En cons quence pour le TGI de Paris d s lors que les sites sont accessibles aux ressortis sants fran ais l Ordre est re cevable et fond se pr valoir l encontre des soci t s qui en sont l origine d s lors qu elles exploitent une clinique de chirurgiens dentistes de leurs manquements aux dispo sitions du Code de d ontologie europ en proscrivant toute pu blicit comparative Par cons quent toute mention faisant appara tre une formula tion affirmant que les tarifs pra tiqu s sont moins chers qu en France appara t fautive comme se heurtant l interdiction pr RSR mettant profit l interdiction de publicit dont font l objet les praticiens exer ant en France la clinique hongroise missionn le commercial ancien n gociant en vin rebaptis conseiller den taire pour en faire leur repr sentant en France en lui faisant distribuer des prospectus vantant le caract re beaucoup moins lev
54. our le patient et pour le pra ticien Le marquage CE signifie le respect par le fabricant du tube des exigences essentielles de s curit Paul Samakh Une r union franco allemande Le Conseil national s est rendu Berlin 8 avril dernier pour un change de vues avec son homologue allemand le Bundeszahn rztekammer Bz k autour de sujets d actualit s parmi lesquels la nouvelle nomenclature allemande lanc e 2013 et syst me en France Notons qu un institut allemand travaille sur une grille comparative des tarifs pratiqu s par les chirurgiens dentistes en Europe La future carte professionnelle europ enne fait l objet d changes auxquels ont pris part Gilbert Bouteille vice pr sident du Conseil national et Christian Kaempf conseiller national Les membres de la F d ration des autorit s comp tentes et r gulateurs dentaires europ ens Fedcar et du Conseil europ en des chirurgiens dentistes CED restent pour l instant r serv s sur cette carte le r seau IMI actuellement utilis tant jug suffisant Autre sujet particuli rement complexe abord l acc s partiel des professionnels de sant aux sp cialit s de leur profession M me s il a nature d exception il est inclus dans nouvelle directive sur reconnaissance des qualifications professionnelles et le Bz k comme le Conseil national regrettent l introduction de ce principe pour les sp cialit s d
55. pace de confiance pour les changes de donn es par mail s curis entre professionnels de sant Int grer ce dispositif permet de respecter ses obligations en termes de protection des donn es n juin 2013 Sant et les Ordres professionnels ont mis la disposition de tous les professionnels de sant le premier ser vice MSSant disponi ble gratuitement sous la forme d un Webmail Il est utilisable par tout professionnel de san t dot d une carte CPS qui souhaite dispo ser d une bo te lettres professionnelle s curi s e C est une volution consid rable dans le sens o d sormais le professionnel de san t peut en toute LA LETTRE N 128 Juin 2014 11 ACTUALIT S Seti Te Ne gt gt gt s curit chan ger les donn es person nelles de sant de ses pa tients dans le respect de la r glementation en vigueur Comment acc der ce syst me s curis de messagerie Deux op tions s offrent au pra ticien l une gratui te et imm diate via le Webmail mis dispo sition par MSSant et l autre via les diteurs de logiciels professionnels en conservant l adresse mail int gr e dans les fonctionnalit s de son logiciel m tier ACC S WEBMAIL Cette solution est des tin e au praticien utili sant jusqu pr sent une adresse mail standard tions affich es sur la page Web Une fois votre compte activ
56. r hension de son patient il peut l interroger reformuler poser des questions lui proposer de fixer un nouveau rendez vous afin de rediscuter du sujet compl mentaires radiographies photographies comptes rendus op ratoires bilans sanguins courriers d changes avec d autres professionnels de sant devis L entretien de d livrance de l information Doit tre report dans ce dossier et inclure sa date les conditions de l entretien ses modalit s les sch mas effectu s la pr sence d un accompagnant ventuel les remarques du patient les protocoles mis en uvre Les documents remis au patient 5 Recommandations de bonne pratique D livrance de l information personne sur son tat de sant HAS mai 2012 6 Article L 1111 2 alin a 7 du CSP 7 Recommandations de bonne pratique D livrance de l information personne sur son tat de sant HAS mai 2012 ONCD ORDRE NATIONAL DES CHIRURGIENS DENTISTES et La validit du consentement Le d lai de r flexion En t moignent le nombre de rendez vous leur espacement leur dur e et leur compte rendu dans le dossier les actes r alis s au pr alable le suivi du patient le motif des rendez vous les notes dans le dossier patient le fait que le patient soit revenu en consultation ou qu il se soit rendu dans un cabinet loign de son lieu de vie le cahier de rendez vous le t
57. ratigne les ac teurs qui se contentent de critiques et ne propo sent rien il sugg re for tement de marquer une grande importance mani re dont doit tre conduite toute modifica 10 LALETTRE N 128 Juin 2014 D VELOPPEMENT PROFESSIONNEL CONTINU SR tion apport e au dispo En clair un r el travail de concertation profondie doit aboutir un accord sur les grandes r gles du changement L Igas avance quatre sc tre simplifi es et la qua lit technique des for mations assur e Las L Igas croit pas ou peine Le nombre im portant de retouches fectuer peut conduire Malgr la carapace de scepticisme qui entoure la r forme l origine du DPC et la pl thore de corrections mettre en uvre les principes qui le gouvernent doivent tre sauvegard s narios pour lavenir Le premier consiste tenir le syst me actuel en en corrigeant les dys fonctionnements Pour ce faire il conviendrait de redonner confiance aux acteurs dans le dispositif en consolidant le finance ment du DPC et en assor tissant l obligation d un jeu de sanctions r elles Les proc dures doivent s interroger sur les sim plifications plus radicales du syst me actuel C est la raison pour laquelle sur les quatre perspec tives envisag es propose trois sc narios offrant un champ plus ouvert la concertation
58. redresser sur la p riode couvrant les an n es 1999 2004 d une du r e de six ans il y du moins a priori m connaissance de la prescription triennale C est oublier que tr s souvent en droit un principe est assorti d exceptions L article 169 pr cit en fixe de nombreuses dont l une t ap pliqu e au praticien Ainsi est il crit Par exception aux gt gt gt LA LETTRE N 128 Juin 2014 37 JURIDIQUE gt gt gt dispositions du premier ali n a prescription triennale le droit de reprise de l administra tion s exerce jusqu la fin de sixi me ann e qui suit celle au titre de laquelle l imposition est due lorsque le contribuable n a pas d pos dans le d lai l gal les d clarations qu il tait tenu de souscrire et pas fait conna tre son activit un centre de forma lit s des entreprises ou au greffe du tribunal de commerce Ce n est plus trois mais six ans d lai allong en d faveur du contri buable Les juges rel vent en l es p ce que le praticien n tablit pas avoir d clar son activit lib rale de chirurgien dentiste aupr s de l un des centres de formali t s des entreprises son activit est occulte le d lai est en cons quence de six ans Pr cisons que le Conseil d tat a appliqu Par ticle L 169 du Livre des proc dures fiscales dans ses termes l poque du redressement Par la suite ce
59. res du RSA un acc s automatique sans aucune d marche effectuer la CMU C et aux b n ficiaires de 5 pa un acc s automa tique PACS 9 avance ensuite trois propositions pour mieux promouvoir les droits des personnes parmi lesquelles l instaura tion de modules de forma tion des professionnels de sant sur la probl matique d acc s aux soins et de lutte contre les refus de soins Le d fenseur des droits entend galement susci ter l engagement des ac teurs avec une proposition consistant promouvoir l implication des Ordres et de la Cnamts dans mise en uvre de testings scientifiques ind pen dants L Ordre partage lob jectif avanc par le d fen seur des droits mais quant cet outil sp cifique de testing il ne lui para t pas opportun Le d fenseur des droits avance ensuite des propo sitions visant mieux pr venir et d tecter les refus de soins notamment en confiant aux Agences r gionales de sant ARS la fonction de guichet unique pour le recueil des plaintes leur trans mission aux CPAM et aux Ordres Enfin il souhaite renforcer les droits des vic times des refus de soins ACTUALIT S et pour ce faire en ap pelle une modification du Code de sant blique qui mentionnerait une typologie des princi pales situations caract ri sant les refus de soins 1 Dominique Baudis d fen
60. rgiens dentistes retrait s UCDR perspective chronologique et coh rente Un grand nombre de pi ces peuvent ainsi tre examin es no tamment celles du mus e de HP ferm jusqu nouvel ordre Les premi res pages du site Internet s ouvrent sur un chapitre consacr aux p licans et tiretoires instruments invent s au si cle pour extraire les dents Le contenu du site Inter net est volutif et quelques ann es seront n cessaires pour retracer lhis toire de notre profession jusqu au explique Guy Robert De nombreux organismes profes sionnels dont le Conseil national des chirurgiens dentistes se sont f d r s autour de ce projet pour lui apporter un soutien financier Au del du mus e virtuel l asso ciation MVAD milite pour gration de modules d histoire dans les tudes dentaires ainsi que la publication de th ses sur ce th me avec la cr ation d un prix pour la meilleure th se historique Par ce moyen moderne nous don nons une nouvelle vie aux objets Nous ne pouvons pas appr hender l avenir de notre profession sans en conna tre son histoire insiste Guy Robert Site Internet du MVAD http www biusante parisdescartes fr mvad 001 htm Page Facebook Mus e virtuel de l art dentaire Pour toute correspondance et information mvad2014 gmail com 20 LA LETTRE N 128 Juin 2014 Charte ordinale LE CONSENTEMENT CLAIR l ments n c
61. s de concep tion en deuxi me lieu de mauvais r glages organi sationnels en troisi me lieu une conduite de pro jet d fectueuse et en fin des blocages budg taires En creux ce sont bien le l gislateur et l tat qui sont ici d sign s par l Igas comme les princi paux responsables des er rements du DPC La res ponsabilit de appara t limit e c est une pression excessive qui lui pour les auteurs tion de formation n a pas de contenu pr cis ni le volume d heures ni le contenu de la formation ne font l objet de prescrip tion Ensuite la sanction du manquement cette obligation qu ils ne re mettent pas en question n est pas organis e En fin et peut tre surtout les al as budg taires qui affectent la construction des budgets de ne donnent aucune assu rance qu il sera possible de financer le co t d un DPC g n ralis tous les effectifs de l ensemble des professions Ensuite l Igas rel ve de mauvais r glages La proc dured valuationpr alable des organismes par des commissions scientifi ques ind pendantes porte pas toute garantie de qualit et la proc du re de contr le a posterio n est pas encore mise en place Et les auteurs d enfoncer le clou ganisation institution nelle de fait obstacle une gouver nance claire Le troisi me point identi f
62. sal e pour l activit occulte d un rempla ant 39 COUR DE CASSATION D bat judiciaire autour de la prime de secr tariat PORTRAIT 4 GUY ROBERT Du charbon dans la chaudi re LA LETTRE EXPRESS Ce qu il faut retenir pour votre exercice www ordre chirurgiens dentistes fr L DITO Apr s le d sastre Le rapport que vient de poser sur le bureau de Marisol Touraine sur le est accablant Une conduite de projet d sastreuse des vices cach s un pilotage confus et last but not least un financement qui n est pas consolid tel est le constat au vitriol que dressent les inspecteurs de Finalement bien lire leur rapport la seule lueur d espoir vient en r alit des professionnels de sant eux m mes Contre vents et mar es les inscriptions au DPC ont connu une v ritable mont e en puissance depuis plus d un an Fin 2013 pr s de 31 des chirurgiens dentistes avaient accompli leur d marche d inscription sur le site du DPC Ce n est pas rien m me si bien s r on est loin du compte H las pour l Igas trop de difficult s demeurent pour cr er une vraie dynamique DPC Alors Et maintenant Quelle que soit la d cision que prendra Marisol Touraine on voudrait croire que enfin chaque profession de sant sera r ellement entendue et invit e President participer pleinement une ventuelle r forme du DPC du Conseil national
63. sanitaire m dico sociale et sociale des personnes g es en risque de perte d auto nomie dans le cadre de projets pilotes Ce d cret pr voit que la transmis sion des informations relatives la sant la situation sociale ou tonomie d une personne en risque de perte nomie requiert le consen tement expr s de l int ress La transmission ne peut se faire qu l atten tion des professionnels ayant sign une charte pr cisant dans le respect des Codes de d ontolo gie des professions qui en sont dot es les prin cipes thiques d ontolo giques et de confidenti alit aff rents la prise en charge des personnes g es en risque de perte d autonomie Un projet de charte a t soumis aux Ordres des professionnels de t dont celui des chirur giens dentistes Leur avis est en effet requis avant la parution au Journal officiel de l arr t qui por tera cette charte laquelle rappelle notamment que les informations sur l tat de sant ne peuvent tre transmises qu des pro fessionnels de sant Neuf projets pilotes dans les zones num r es ci dessous ont t retenus pour ces exp rimenta tions Bordeaux le sud est l Indre et Loire le Nord parisien le sud de la Corr ze la commu naut urbaine du Grand Nancy les Hautes Pyr n es la Mayenne le ter toire du Valenciennois Quercitain Nord et le nord de la Bourgogne m
64. sc narios densit maxi male de chirurgiens den tistes usage maximal de mercure et absence de s parateur un risque ment secondaire ne peut tre exclu par le Scher En revanche pour les sols et lair concentra tion pr vue dans l envi ronnement peut pas tre estim e de fa on fia ble le Scher juge qu une valuation du risque lo cal est tout simplement impossible Est il scientifiquement justifi de conclure que le mercure issu des Dei d 4 mi 6 R M P Ga KR Se i d i d d Kai e Ca d H d Gah e d d T ir 1 4 3 TS 3 K de y D z b sf ig Ba Ze au W 78 e Ste F vi d S agissant de l cosyst me aquatique les experts europ ens estiment que le mercure ge provenant des amalgames ne constitue risque majeur pour les eaux de surface amalgames dentaires re jet dans l environnement cause de s rieux effets sur la sant humaine Le mercure provenant des amalgames dentaires et de nombreuses autres sources pr sentes dans l environnement peut tre absorb par la po pulation via les aliments l eau et l air N anmoins selon le Scher le mer cure li l utilisation des a
65. seur des droits ancien maire de Toulouse est d c d le 10 avril dernier 2 Allocation de solidarit aux personnes g es Destin e aux personnes g es disposant de faibles revenus en vue de leur assurer un niveau minimal de ressources remplace le minimum vieillesse depuis 2006 3 Acquisition d une compl mentaire sant Il s agit d une aide financi re pour les personnes dont les ressources se situent au dessus du seuil permettant de b n ficier de CMU LA LETTRE N 128 Juin 2014 17 ACTUALIT S 5 CH emm TT Entrer sur site histoire dentaire en un clic sur le Web Le Mus e virtuel de l art dentaire est d sormais en ligne regroupe des collections issues de plusieurs mus es sur un site Internet Une initiative unique en son genre pour d couvrir l histoire et l volution de la profession nnonc depuis plus d un an A le mus e de l art dentaire est enfin en ligne sur le site http www biusante parisdescartes fr mvad oo1 htm Seule une pre mi re partie de ce travail de longue haleine est visible sachant que les autres appara tront intervalles r guliers uvre de conservation et 18 LA LETTRE N 128 Juin 2014 d histoire le Mus e virtuel de l art dentaire MVAD retrace l histoire de l art dentaire gr ce une tr s riche iconographie compos e de nombreuses photos de personna ges historiques de grav
66. significative M me sil ne s agit que d un premier encore timide le tribunal de grande instance de Paris n tant pas all au bout de sa logique on veut croire que les lignes sont en fin en train de bouger Des lignes qui vont dans le sens d une galit entre les praticiens exer ant en France et ceux qui tentent de capter les patients par des appels sur les prix sans donner la vraie et juste informa tion en proposant des offres qui peuvent para tre all chantes et qui masquent des r alit s moins glorieuses Ce jugement de premi re ins tance est bien entendu suscep tible d appel Dans les faits en octobre der nier une clinique dentaire hon groise vantait ses m rites la Foire de Paris en ouvrant un stand anim par un commer cial salari par la clinique Dans l urgence le Conseil national obtenait un r f r devant le TGI de Paris Et d s le 31 octobre dernier par une ordonnance de r f r devenue d finitive le TGI de Paris d cidait d autori ser la saisie des documents pu blicitaires constituant la preuve d une activit flagrante de concurrence d loyale Le TGI mettait donc fin aux pra tiques commerciales sur la foire 6 LA LETTRE N 128 Juin 2014 Son repr sentant commercial s engageait cesser toute acti vit de publicit et autres actes de concurrence d loyale ainsi qu remettre tous documents publi citaires restant en sa possession pour le compte de cet
67. site Web du mus e virtuel En un clic l internaute peut agrandir la photo de l instrument et apprendre son histoire et sa ticularit gr ce un commentaire associ Techniquement la plupart des mus es ont fourni l iconogra phie au mus e d apr s un cahier des charges labor tion MVAD Parmi les plus belles pi ces s lectionn es figurent cer tains documents pr sent s lors de l exposition sur l histoire de l art dentaire organis e en 1992 au cou vent des Cordeliers Paris casion du centenaire du dipl me de chirurgien dentiste Outre le travail de m moire l ob jectif de cette entreprise unique en son genre est d organiser les collections de mani re mettre en sc ne de mani re didactique l his toire de l art dentaire dans une CULTURE P lican fin si cle d but si cle Le soutien de l Ordre et de la profession Le Mus e virtuel de l art dentaire a t fond avec le soutien actif de l Ordre national des chirurgiens dentistes ONCD repr sent par Paul Samakh vice pr sident de l association de l Acad mie nationale de chirurgie dentaire ANCD de la Soci t fran aise d histoire de l art dentaire SFHAD de l Association dentaire fran aise ADF de la Conf d ration nationale des syndicats dentaires CNSD de l Association pour pr voyance l pargne et la retraite Aper et de l Union des chiru
68. ssement peut alors couvrir une p riode de dix ans et le praticien encourir de lourdes p nalit s d changer en toute s curit les donn es personnelles de sant de leurs patients dans le respect de la r glementation en vigueur Si Le praticien utilise un logiciel m tier int grant une fonctionnalit mail il doit contacter l diteur de son logiciel afin de s informer de la compatibilit ce dernier avec le syst me MSSant La Lettre n 128 Juin 2014 Directeur de publication Christian Couzinou Ordre national des chirurgiens dentistes 22 rue mile M nier 2016 75761 Paris Cedex 16 T l 01 44 34 78 80 Fax 01 47 04 36 55 www ordre chirurgiens dentistes fr Conception r daction et r alisation Texto ditions T l 01 58 30 70 15 Direction artistique Ewa Roux Biejat Secr tariat de r daction Corinne Albert Illustrations Dume et Bruno Mallart Ewa Photos Fotolia pp 1 15 17 30 31 44 Asip Sant 13 44 MVAD p 18 ASPAD p 19 Albatros Mus e le Secq des Tournelles pp 19 20 Mus e AP HP 19 Mus e dentaire de Lyon p 20 J Renard p 3 DR pp 33 42 Imprimerie SIEP Les articles sont publi s sous seule responsabilit de leurs auteurs D p t l gal parution ISSN n 12876844 LA LETTRE N 128 Juin 2014 43 L Ordre soutient le dispositif MSSant qui permet la mise
69. t les donn es av r es de la science un moment pr cis elle devra tre renouvel e apr s un certain laps de temps La dispense d information Patient hors d tat de recevoir l information deux cas de figure e L urgence m dicale Si le patient n est pas en tat de recevoir l information ou d exprimer sa volont en cas d urgence vitale le praticien peut pratiquer l acte e L absence d urgence m dicale Le patient n est pas en tat de recevoir l information ou d exprimer sa volont mais il pas d urgence m dicale le praticien doit rechercher le consentement clair de la personne de confiance de la famille ou d faut de l un des proches du patient La volont du patient d tre tenu dans l ignorance Le patient peut refuser de recevoir l information Il est conseill au praticien de conserver une preuve de ce refus lt ONCD ORDRE NATIONAL DES CHIRURGIENS DENTISTES Les cas particuliers y Les incapacit s 19 e Les mineurs L information doit tre d livr e aux titulaires de l autorit parentale ou au tuteur le mineur restant en droit de recevoir l information et de participer la prise de d cision L information doit alors tre adapt e son niveau de compr hension e Les majeurs sous tutelle L information doit tre d livr e au tuteur et au majeur sous tutelle s il le d sire en s adaptant aussi son niveau de compr hensio
70. te clinique Mais pour le Conseil national Ce m me code prescrit que toute l information pr sent e doit tre honn te objective facile iden tifier et se conformer toute l gislation nationale et code de conduite de l tat membre dans lequel le chirurgien dentiste est tabli ou exerce temporairement Selon le tribunal de grande instance les pratiques de concurrence d loyale constat es ont n cessairement produit des d placements de patient le au d triment des praticiens exer ant en France cette d cision du TGI de Pa ris m me positive ne pouvait constituer qu un premier volet de la r ponse judiciaire il ob tenait du TGI de Paris une assi gnation au fond en urgence Sur le fond le Conseil national reprochait la clinique dentaire des faits caract ris s de publicit comparative et de pratiques com merciales d loyales non seule ment via le stand sur la Foire de Paris mais aussi sur son site Internet 0 C est cette tape judi ciaire qui vient de s achever par le jugement du TGI de Paris en date du 25 mars dernier Que dit le TGI de Paris Il s ap puie entre autres sur le Code de d ontologie europ en du Council of European Dentists 0 Le TGI rappelle ainsi que ce code comporte une rubrique com merce lectronique en vertu de laquelle dans l laboration de son site Web le praticien doit veiller ce que le contenu ne pr sente pas d informations pr
71. tit la pens e et la pens e b tit l crit Pour faire valoir une id e il faut la coucher sur le papier Le travail de m moire est galement une notion importante ses yeux qu il traduira en organisant deux expo sitions sur l histoire de notre pro fession l une en 1981 et l autre en 1992 Aujourd hui retrait Guy Ro bert ne l ve pas pour autant le pied Depuis 2012 il est pr sident de la Conf d ration nationale des retrai t s des professions lib rales Il a r cemment inaugur le Mus e vir tuel de l art dentaire dont il pr side l association et poursuit son passe temps de portraitiste amateur qu il jamais quitt EXPRESS Ce qu il faut retenir pour votre exercice j 1 d TRS Der e E TUBE PRF L INDISPENSABLE MARQUAGE CE Te T 5 LS 2 Ca x UE EE EEE Le Lorsque le praticien recourt un protocole PRF il doit recourir EE Es ES ESSES EE Tee EE ES Ce ES 79 Capo Dm ge ze eg ns Dee h des tubes marqu s et v rifier que marquage SSSR ES See US 1 nn D ss EEE HS SRE 2 Sage D sen D En TS DN Sg ge Dem e ees 4 5 H correspond bien l usage auquel il destine le produit utiliser
72. tono mie Paerpa Financ es par l tat dans le cadre de la loi de finan cement de la s curit so ciale ces exp rimenta tions devraient se d rouler sur la p riode 2013 2017 et ciblent les personnes g es qui mobilisent se lon les estimations en tre le quart et la moiti du budget des d penses publiques en mati re de sant Car c est bien d une optimisation qualitative efficience des soins aux personnes en risque de d pendance et budg taire ma trise des d pen ses affect es ce public qu il s agit ici Dans son principe le Paerpa doit permettre d am liorer la qualit de vie des personnes LA LETTRE N 128 Juin 2014 25 ACTUALIT S Re gt gt gt g es en risque de perte d autonomie et de leurs aidants d adapter les pratiques profession nelles au parcours de sant de ces personnes et de cr er des conditions fa vorables la transversalit et la coordination des acteurs concern s Concr tement il s agit de limiter le recours l hospitalisation de ces personnes g es en pous sant en avant une alterna tive les soins domicile Pour atteindre ces objec tifs le Paerpa consiste en une coordination ter ritoriale coh rente entre les instances sanitaires m dico sociales et so ciales dans le but de d cloisonner les pratiques et d encourager une ap proche pluridisciplinaire Les tablissements de sant et m dico
73. trui Le consentement de l int ress doit tre recueilli pr alablement hors le cas o son tat rend n cessaire une intervention th rapeutique laquelle il n est pas m me de consentir PARTIE L GISLATIVE DU CODE DE LA SANT PUBLIQUE Article L 4 Information et consentement du patient en mati re d change et de partage de donn es de sant personnelles Article 2 Information en mati re m dicale Article Information en mati re du co t de m dical Article rtr1 4 Consentement personne prend avec le professionnel de sant et compte tenu des informations et des pr conisations qu il lui fournit les d cisions concernant sa sant Aucun acte m dical ni aucun traitement ne peut tre pratiqu sans le consentement libre et clair de la personne et ce consentement peut tre retir tout moment Article oe Mineurs Article 1111 6 Personne de confiance Article L 1111 7 Droit d acc s du patient aux informations d tenues par le professionnel de sant Article 1142 4 Information en cas d ex cution dommageable Article L 6322 2 et D 6322 30 Chirurgie esth tique PARTIE R GLEMENTAIRE DU CODE DE LA SANT PUBLIQUE CODE DE D ONTOLOGIE DES CHIRURGIENS DENTISTES Article 4127 233 Soins libres et clair s Article R 4127 236 Consentement Article R 4127 239 Diagnostic ou pronostic grave Article 4127 2
74. ur toute question et permet d tre appel dans un cr neau horaire pr cis Parce que MSSant per met aux praticiens de res pecter leurs obligations en termes d changes s curis s parce que sys t me est con u comme un espace de confiance entre professionnels de sant le Conseil natio nal encourage vivement les confr res cr er d s pr sent leur bo te mail MSSant 13 ACTUALIT S WYNN Quel est l impact environnemental des amalgames Pour les experts europ ens les cons quences des rejets d amalgame sur l environnement restent difficilement quantifiables m me lorsque des sc narios extr mes sont envisag s uel est l impact r el des rejets d amalgames dentaires dans nement En 2008 le Comit scientifique des risques sanitaires et en vironnementaux Scher avait rendu un avis la Commission europ enne sur les Risques envi ronnementaux et risques sanitaires indirects li s au mercure des amal games dentaires Mais sans r ponse vidente dans la mesure o se lon le comit scientifique les connaissances dispo nibles ne permettaient pas de conclusions d fi rop enne Sur trois ques tions pr cises dont nous d taillons les r ponses ci dessous Les missions de mercure caus es par des amaloames dentaires for ment elles un risque pour l environnement Pour le Scher les infor mations restent ce jour
75. ures jets et d instruments class s par poque et par domaine Une abon dante bibliographie vient gale ment enrichir et contextualiser les documents num ris s Pour r aliser ce projet l association du Mus e virtuel de l art dentaire s est cr e sous l impulsion de Guy Robert son pr sident L objectif du mus e est de rassembler les repro ductions d instruments et d objets issus du fonds de divers mus es commencer par le mus e de l Assistance publique H pitaux de Paris AH HP qui avait recueilli l impressionnante collection du mus e Pierre Fauchard Mais aussi le Mus e dentaire de Lyon et le mu s e de Rouen Certaines pi ces pro viennent galement de collections priv es dont celle de l Association de sauvegarde du patrimoine de l art dentaire Aspad En pratique l association fonctionne parte nariat avec la biblioth que inter universitaire de sant de Paris BIU Sant qui assure l infographie et la maintenance technique du site In ternet et Pour retracer l histoire de l art taire Micheline Ruel Kellerman et Pierre Baron ont entrepris un gi gantesque travail de s lection des pi ces mais aussi bien s r de re cherche bibliographique pour 19 ACTUALIT S gt gt gt placer tous les objets publi s sur le site dans leur contexte Chaque pi ce a t photographi e en haute d finition num ris e puis dit e sur le
76. usement soutenu que le commercial aurait agi de son pro pre chef alors que celui ci a toujours L V NEMENT officiellement au nom et pour le compte de la clinique et qu il utilisait le mat riel mis sa disposition par la clinique hon groise sur le site de laquelle son nom apparaissait comme celui de son correspondant en France En conclusion le TGI estime ainsi disposer des l ments suf fisants pour chiffrer 15 000 euros le pr judice occasionn aux int r ts collectifs des chirurgiens den tistes repr sent s par le Conseil national Pour le Conseil national cette solution du TGI de Paris m me si elle lui donne raison quant au fond publicit comparative et pratique commerciale d loyale reste insatisfaisante dans la me sure o la clinique n est condam n e qu des dommages int r ts Pour l Ordre la logique voudrait que dans la mesure o la publi cit comparative et la pratique commerciale d loyale sont ca ract ris es la clinique hongroise soit condamn e cesser ses pra tiques sur ses sites Internet Tel n est pas le cas Le TGI de Paris n a semble t il pas pleinement appr ci la gravit des faits repro ch s la clinique C est la raison pour laquelle l Ordre se r serve la possibilit de faire appel de ce jugement 1 Pr cisons pour tre tout fait exacts que trois soci t s au service de cette clinique hongroise taient
77. vous pouvez ac c der votre messagerie MSSant sur www ms sante fr de deux fa ons Directement avec votre carte CPS Ins rez la dans votre lecteur de carte et cliquer sur Me connecter Sans votre carte CPS Saisissez votre adresse de messagerie MSSant suivi de votre mot de passe associ au compte et cliquez sur Me connecter Saisissez votre mot de passe usage unique re u soit par SMS sur votre t l phone mobile soit par mail sur votre adresse personnelle Apr s avoir saisi votre code d acc s Cr er sa bo te mail professionnelle s curis e ne demande que quelques clics Le praticien doit toutefois se munir au pr alable de sa carte CPS pour ses changes pro fessionnels Il peut donc d sormais en quelques clics cr er sa bo te mail professionnelle s curi s e via le Webmail de MSSant accessible sur le site www mssante fr La proc dure est simple Le praticien doit cepen dant au pr alable se mu nir de sa carte CPS avant de suivre les instruc 12 LA LETTRE N 128 Juin 2014 usage unique valable dix minutes cliquez sur Me connecter Une fois connect vous pouvez inviter un confr re rejoindre MSSant ADRESSE MAIL INT GR E AU LOGICIEL M TIER Cette solution qui sera op rationnelle dans quel ques mois est destin e au praticien utilisant un logiciel m tier int grant une fonctionnalit mail et utilisant cette adres

Une charte pour le consentement éclairé

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