La fonction fiscale dans l`entreprise : les nouveaux défis
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1. l gard de l Administration des imp ts notamment dans le cadre des v rifications explications sur le syst me lui m me et sur certaines informations non comptables dont le v rificateur prendra connaissance Le fiscaliste devra galement s adapter au rythme acc l r de la cl ture des comptes que permettent ces syst mes L introduction des nouvelles normes IAS dans les comptabilit s consolid es et progressivement dans les comptabilit s individuelles auront un effet fiscal important D abord sur le montant de l imp t r el ce sont les fiscalistes qui ont sonn l alarme lorsque l int gration des normes IAS dans le PCG allait entra ner des surcharges d imp t en l absence d intervention du l gislateur Ensuite l approche financi re de ces normes valorisation du prix de march substance over form actualisation pr minence du bilan sur le compte de r sultat etc entrent en conflit avec les normes fiscales encore fond es sur des notions juridiques et patrimoniales et les directeurs fiscaux sont tr s attentifs l volution possible de l imp t sur les soci t s dans le contexte envahissant des normes financi res Enfin la dualit de ces approches peut modifier le dialogue avec l Administration des imp ts en mati re de valorisation ou de notion d acte normal de gestion CH THE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz BARS Me PASS SESE ERE SRO CER EE Sans chercher conclure on peut observer que la direction f2. Elles forment plus 13 000 jeunes en formation initiale et 40 000 adultes en formation continue Les groupes HEC et ESCP EAP que vous connaissez tous en sont videmment un exemple mais on peut citer aussi sans tre exhaustif l ESSIE cole d ing nieurs l cole sup rieure fran aise de cuisine Ferrandi ou les Gobelins l cole de l image J e rappellerai ce propos que nous sommes le 2 me formateur en France apr s l ducation nationale et que 87 8 de nos tudiants trouvent un emploi dans les six mois suivant la sortie de l cole A CRA AE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz BARS Me PASS SESE ERE SRO CER EE Enfin elle propose une gamme de services adapt s aux besoins des entreprises afin de les accompagner chaque tape de leur vie Avant de s adresser aux centres de formalit s des entreprises g r s par la CCIP les entreprises peuvent b n ficier d une information pr alable la cr ation et nous les accompagnons dans leur d veloppement par exemple l international Notre objectif pour les 5 ann es venir est de participer la cr ation de 200 000 entreprises et permettre la r ussite de 50 000 transmissions A ce propos et compte tenu de notre public aujourd hui tr s fiscaliste je ne r siste pas la tentation d voquer un service cr suite une demande des chefs d entreprises et des avocats Il s agit pour les contribuables en contr le fiscal ayant saisi la commission d partementale des imp ts de pouvoir pr
3. commission conomique financi re et fiscale en tant qu lu des chefs d entreprises de la circonscription Je rappellerai que la CCIP repr sente aupr s des pouvoirs publics europ ens nationaux et locaux les 310 000 entreprises install es a Paris dans les Hauts de Seine la Seine Saint Denis et le Val de Marne Ces entreprises appartiennent au secteur industriel commercial et de services et r alisent 20 du PIB national Les 310 000 entreprises sont la raison d tre de l action de la CCIP qui s exerce dans 4 directions Elle est tout d abord porte parole des entreprises Pour cela elle est anim e et g r e par 80 membres lus dirigeants d entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d activit s Elle a pour mission de d fendre leurs int r ts et propose r guli rement des mesures n cessaires au d veloppement conomique notamment dans le domaine fiscal social et juridique Elle est en cela un interlocuteur privil gi des pouvoirs publics Elle est ensuite gestionnaire d quipements lourds c est dire d infrastructures de dimension internationale indispensables au rayonnement et au dynamisme de notre tissu conomique Elle g re ainsi notamment le parc des expositions de Paris nord Villepinte et le palais des congr s de Paris Elle intervient galement dans le domaine de l enseignement puisque les coles de la CCIP proposent un ventail tr s large de formation tant pour les jeunes que pour les adultes
4. giques et divers mise au point d outils de suivi fiables identification et documentation des risques fiscaux communication financi re etc Dans tous ces domaines le fiscaliste n est plus un simple expert que l on consulte mais un acteur r el et responsable Il devient essentiel qu il d montre de fortes comp tences sur des dimensions qui ont davantage trait l efficacit des comportements dans l entreprise la proactivit et le leadership prendre l initiative aller chercher l information mais galement en donner la communication rendre accessible des non sp cialistes des sujets techniques une attitude constructive de facilitateur et non de frein et la capacit d approcher les sujets de fa on transversale en en appr hendant bien toutes les dimensions et cons quences D D D W I Illustrations concr tes 1 Ren gociation du dispositif d int ressement participation Objectifs ren gociation des accords conforme aux objectifs de co t et la politique globale de r mun ration juste niveau de volatilit du rendement de cet accord optimisation du caract re incitatif de l outil tout en prot geant les salari s d al as trop forts s curit juridique et qualification de l accord au regard des dispositions fiscales Comp tences attendues une attitude proactive tenir au courant de l actualit ex mesures BRETON sans d lais une attitude constructive comment mettre en oeuvre de nouvell
5. parer leur d fense devant cette instance avec l aide de la CCIP et des repr sentants des contribuables qui examineront le dossier en commission Face une administration qui se concerte il est logique que nos repr sentants chefs d entreprises qui si gent puissent examiner les dossiers la lumi re d claircissements donn s par l entreprise avant la s ance Mais le th me qui nous int resse aujourd hui concerne les nouveaux d fis de la fonction fiscale au sein de l entreprise Sujet sur lequel je formulerai deux remarques introductives Ma premi re porte sur l essence m me de notre r flexion il concerne une fonction par nature assez discr te assez technique sur laquelle peu d entreprises communiquent estime n cessaire comme c est le cas pour bien d autres fonctions de l entreprise je pense notamment la fonction financi re ou aux ressources humaines que la fonction fiscale soit mieux connue et reconnue et fasse l objet d une mise en commun d exp riences Ma deuxi me remarque a trait mon exp rience de directeur financier d entreprise J ai pu observer une volution notable de la fonction fiscale o le r le du fiscaliste tait centr avant tout sur le respect des obligations l gales d claratives Bien s r le fiscaliste cherche toujours optimiser les r sultats et donc r duire la facture des imp ts en traitant les actes conomiques de mani re optimale parfois reconnaissons le une fois la d cis
6. SRO CER EE Une derni re cons quence est que ces r glementations conduisent une transparence accrue de la gestion fiscale de l entreprise laquelle est d sormais associ le conseil d administration D o un r le nouveau de communiquant et de p dagogue imparti au directeur fiscal ll Le taux effectif d imp t TE Cette notion nouvelle provient des march s financiers qui pr tendent appr cier la performance financi re d un groupe en calculant le pourcentage de la charge d imp t sur le r sultat avant imp t dans les comptes consolid s L impact croissant de cette notion et la pression des march s financiers sur la direction de l entreprise entra nent une implication de plus en plus troite des fiscalistes dans la confection des comptes consolid s Le Taux Effectif d imp t a ses propres lois il ressort des comptes consolid s il faut donc le rapprocher des imp ts r els et expliquer les carts Il vient ensuite en concurrence avec les crit res traditionnels de ma trise de l imp t ma trise du montant et des paiements de l imp t r el au niveau des filiales Le TEI introduit d abord une exigence comptable il convient en effet de proc der au calcul exact de la charge d imp t en consolidation et en particulier de faire une bonne estimation des provisions et de fournir une explication pr cise de l cart entre le TEI et le taux de l imp t dans chaque pays Ceci requiert du fiscaliste une bonne ma trise de la techniq
7. dans les comptes consolid s R qu elle optimise la charge d imp t du groupe La fonction fiscale va progressivement commencer voir sa performance mesur e par rapport ces attentes A CRA AE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz BARS Me PASS SESE ERE SRO CER EE 11 3 L emprise grandissante des r glementations financi res et comptables sur le domaine fiscal On pourra tout d abord noter l intrusion dans les comptes sociaux de quelques normes IFRS et partant dans le domaine fiscal puisque le l gislateur la diff rence de ce qui se passe dans les pays anglo saxons n a pas souhait d connecter la d termination du r sultat fiscal de la d termination du r sultat comptable au motif que cela aurait t trop compliqu pour les PME On peut tre cependant tre sceptique sur les capacit s du l gislateur continuer concilier l intrusion progressive des autres normes IFRS avec les exigences du droit fiscal sans alourdir la charge d imp t du contribuable L emprise est encore plus forte dans les domaines de la r glementation financi re La loi Sarbanes Oxley Section 404 met l accent sur la n cessit pour le management de mettre en place des proc dures qui lui permettent de s assurer de la fiabilit du reporting financier et donc fiscal et d affirmer que ces proc dures fonctionnent correctement et ce sous le contr le des auditeurs ext rieurs La loi sur la S curit Financi re dans ses articles 117 e
8. l instrument du consensus ll est g n ralement compos de la personne responsable des affaires fiscales du responsable de la consolidation pour les acteurs d un consultant ext rieur et pour les clients d un panachage de leaders d opinion repr sentatifs direction de branche directeur du d veloppement etc Le choix de ce comit de pilotage est tr s important II aura pour mission de d finir quelles personnes devront tre interview es selon quelles modalit s et de valider chaque tape les conclusions La premi re tape consiste valider les besoins et les objectifs de la fonction fiscale A travers une s rie d interviews sont identifi s B les besoins et les objectifs de la fonction fiscale exprim s par ses acteurs Les acteurs sont bien entendu les fiscalistes clairement identifi s comme tels dans l entreprise la direction de la consolidation comptable en tant que fournisseurs d information et galement ce que l on peut d signer sous le nom de fonction fiscale cach e et qui s occupe par d l gation ou de facto de questions fiscales directions comptables dans les filiales direction du d veloppement R les besoins etles objectifs de la fonction fiscale exprim s par ses clients direction g n rale direction financi re centrale et directions financi res des filiales directions de branche etc A l issue de ce diagnostic se profile les contours de ce que l on
9. suivi des imp ts non assis sur les r sultats Selon les objectifs fix s ce peut tre un outil de gestion autonome pour la direction fiscale ou coupl avec le reporting de consolidation comptable avec des multiples variantes A CH THE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz PAKY Me PASS SESE ERE SRO CER EE 15 Dans ce dernier cas le reporting fiscal est connect au reporting consolid et doit permettre un aller et retour automatique entre l imp t courant et l imp t diff r II permet de simuler les effets sur la charge d imp t dans les comptes consolid s de toute id e d optimisation du r sultat fiscal et r ciproquement Quel que soit l outil il doit permettre de donner l information la fonction fiscale sur le provisionnement des risques fiscaux sur les taux effectifs d imposition et de permettre le suivi des imp ts non assis sur les r sultats La quatri me tape permet de tester aupr s d un chantillon de filiales les modalit s d alimentation de l outil et de le redimensionner si n cessaire Durant cette phase on va tester l outil de reporting cible aupr s d un chantillon repr sentatif de filiales selon que celles ci sont matures ou non selon qu elles b n ficient ou non de l encadrement d un fiscaliste au plan local On testera cette occasion si les instructions donn es dans le mode d emploi pour l alimentation du reporting fiscal sont pertinentes et on mesurera le temps de traitement suppl mentaire pour f
10. 2 3 des directeurs fiscaux anticipent une augmentation des niveaux de documentation exig s mais ce sentiment est moins fort en France La visibilit des directions fiscales aupr s des directions g n rales voir des conseils d administration et de leurs comit s sp cialis s sera de plus en plus forte dans les ann es venir A CH THE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz PAKY Me PASS SESE ERE SRO CER EE e Augmentation des t ches et exposition croissante moyens constants Seulement 20 des sond s d clarent que leur budget pourrait tre revu la hausse en fonction de l volution des risques fiscaux notamment dans les organisations devant faire face un projet Sarbanes Oxley En France 44 des directeurs fiscaux attendent une hausse de leur budget alors que 48 parient pour un maintien Cependant ces chiffres n anticipent pas les travaux venir en mati re d application de la loi de s curit financi re et de travaux pr paratoires au rapport sur le contr le interne du pr sident f Exposition et visibilit croissante 58 des directeurs fiscaux d clarent tre beaucoup plus sponsoris s qu il y a deux ans par leur direction g n rale et notamment 54 b n ficient de l coute de leur CFO et partagent la prise de risque fiscale 4 Quelques pistes pour construire l agenda du directeur fiscal d s demain a Travailler la gouvernance fiscale Il convient en la mati re de R piloter le taux effectif d imposition et de s
11. GA CHAMBRE DE COMMERCE ET D INDUSTRIE DE PARIS Association Fiscale Internationale PARIS HAUTS DE SEINE SEINE SAINT DENIS VAL DE MARN Groupement fran ais La fonction fiscale dans l entreprise les nouveaux d fis Lundi 21 mars 2005 Allocution d ouverture Herv SAINT SAUVEUR Pr sident de la commission conomique financi re et fiscale de la CCIP conseiller du Pr sident de la Soci t G n rale C est avec un grand plaisir que je vous accueille si nombreux au si ge de la Chambre de commerce et d industrie de Paris pour cette manifestation que nous organisons en collaboration avec la branche fran aise de l association fiscale internationale de l IFA C est la 3 me fois que l IFA et la CCIP s unissent pour examiner des th mes fiscaux et j esp re que cette coop ration est appel e se poursuivre afin d une part de sensibiliser les entreprises certaines th matiques fiscales pas toujours bien isol es dans la vie quotidienne des affaires et d autre part de favoriser les changes d exp riences Deux sujets avaient t examin s la r forme de la fiscalit des distributions le 4 novembre 2003 et territorialit fiscale et comp titivit europ enne le 19 octobre 2004 Avant d entrer dans le vif du sujet qui vous sera pr sent par Philippe THIRIA Directeur fiscal de la soci t UNILEVER et membre du bureau ex cutif de l IFA j aimerais dire quelques mots de l institution qui vous re oit dont je pr side la
12. ais illustrer cette volution en exposant tour tour trois domaines o le changement se fait sentir fortement pour certains d entre nous aujourd hui et pour d autres demain Il s agit de la gestion du risque fiscal du taux effectif d imp t et de l volution r cente des normes et syst mes comptables l La gestion du risque fiscal Depuis plusieurs ann es un audit interne du risque s est substitu progressivement dans les entreprises l ancien audit comptable et cette volution a touch notamment le domaine fiscal l audit des comptes d imp t calcul d imp t et provision pour imp t a succ d un audit de risque men conjointement par le Directeur fiscal et l auditeur interne et qui consiste identifier les risques potentiels y associer les mesures internes qui permettent de les r duire et valuer le risque r siduel et si celui ci reste important programmer des mesures prendre pour le r duire encore L ensemble de cet exercice est men annuellement et fait l objet d un document crit certifi par le directeur fiscal Ensuite le l gislateur s est pr occup de l existence et de la fiabilit de l audit interne Loi Sarbane Oxley aux Etats Unis applicable en 2006 aux soci t s trang res Loi de S curit Financi re en France vot e en 2003 qui imposent aux soci t s la publication d un rapport sur leur contr le interne Je me limiterai la loi Sarbane Oxley telle qu elle est v cue par les fi
13. aux peuvent impacter la gouvernance et la r putation de l entreprise tout le monde en semble conscient et souhaite avoir une direction fiscale capable de contribuer ces enjeux au del du travail d j r alis Cependant les moyens humains budg taires et mat riels mis la disposition des directions fiscales sont rest s constants De plus quatre directeurs fiscaux sur dix disent aujourd hui ma triser parfaitement les risques fiscaux de leur organisation les autres d clarant un confort in gal selon les territoires les types d imp ts et ou les diff rents m tiers b Conformit incompressible La moyenne des d partements consacre encore presque la moiti de son temps et de ses ressources construire et rendre en temps et en heure l information fiscale destination des administrations Comment d gager le temps n cessaire ces nouveaux travaux d information et de synth se n cessaire pour pr senter un comit des risques ou un conseil d administration une cartographie des risques une strat gie fiscale un plan d audit fiscal c Augmentation des facteurs de risque interne Les changements organisationnels et les diff rences culturelles entre les business units sont les principaux facteurs de risque interne Contrairement la moyenne g n rale la non int gration finance et fiscalit n est pas un probl me pour les directeurs fiscaux fran ais d Transparence et formalisation de la prise de risque pour le futur
14. ble des secteurs marchands La structure des directions fiscales interrog es ressemble aussi celle que vous connaissez habituellement la moiti d entre elles travaillant avec un nombre assez r duit de collaborateurs moins de dix et devant r pondre un nombre croissant de probl matiques 1 Les comportements et les contraintes externes a R pondre des pressions externes croissantes Les directeurs fiscaux soulignent la complexit croissante et l acc l ration des changements l gislatifs au del de la fiscalit qui tout comme les l ments macro conomiques impactent de plus en plus leur m tier En outre un changement dans les priorit s des stakeholders actionnaires salari s fournisseurs clients soci t civile doit aussi tre pris en compte b Prendre en compte l aversion aux risques et la formalisation 44 des directeurs fiscaux d clarent trouver leurs Directions g n rales beaucoup plus prudentes Dans la pratique un focus particulier est mis sur l imp t sur les soci t s cons quence actuelle des l ments fiscaux d velopp s dans l information financi re et limit s l imposition des r sultats Face cette aversion aux risques la r ponse apport e est souvent la recherche d une plus grande formalisation et d un meilleur suivi des op rations De plus les conseils d administration et les directions g n rales souhaitent s impliquer de plus en plus au niveau de la strat gie fiscal
15. ce d un outil de reporting est inutile si l on n a pas clarifi par avance entre les acteurs et les clients de la fonction fiscale le contenu du tryptique objectifs proc dures mesures de performances Lorsque le management d cide de mettre en place une organisation de ce type il faut qu il ait conscience que cela peut conduire modifier les comportements autant des acteurs que des clients de la fonction fiscale En effet le fait fiscal n est plus alors seulement l affaire de techniciens de la fiscalit mais devient celui de toutes les arties prenantes pour que la culture de l entreprise int gre le fait fiscal L organisation qui en r sulte permet la certification ISO de la fonction fiscale tout en englobant d ailleurs les exigences d une r glementation du type Sarbanes Oxley section 404 D ailleurs ce propos on peut citer le cas d un groupe fran ais c t Paris et New York qui va inclure ses filiales trang res dans le processus de certification ISO pour prendre en compte les exigences de la r glementation SOX 404 voir annexe Un projet de cette sorte se d roule sur plusieurs tapes sur lesquelles il faut que se d gage un consensus entre les acteurs et les clients de la fonction fiscale CH THE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz BARS Me PASS SESE ERE SRO CER EE 13 L tape pr liminaire consiste constituer le comit de pilotage repr sentatif des diff rentes parties prenantes pour tre
16. come and tax accounts to general ledger balances B Data and documentation retention requirements Should entail an evaluation of whether the data provided by corporate information systems is sufficiently detailed for tax purposes Could include internal control evaluations performed by management or internal audit groups as well as comparison to key performance indicators and budgets or forecasts 1 Committee of Sponsoring Organization de la commission Tread Way Utilisation obligatoire d un r f rentiel reconnu par la SEC Annexe 2 The Interface of Tax and Good Corporate Governance Extract It is a striking fact that although taxes often represent a very significant portion of a company s profits and potentially huge risks tax adjustments may sometimes lead a company to bankruptcy there is generally in practice limited involvement of the board and even more limited involvement of the shareholders in the management of corporation s tax Strategy A recent survey of business suggested that less than half systematically carry out a formal strategic review of their tax strategies Some have argued that the board needs to formally endorse the tax strategy proposed by the tax directors There are many other interconnections of tax and governance issues but this brief list should be sufficient to make clear that any serious consideration of corporate governance must take into account the tax dimension Jeffrey Owens Directo
17. des op ratoires Quoi qu il en soit ce recours ne doit pas tre excessif et permanent mais quilibr tout en s inscrivant dans la fid lit Herv SAINT SAUVEUR J e remercie l ensemble des intervenants pour la qualit de leurs interventions A CRA AE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz BARS Me PASS SESE ERE SRO CER EE Annexes l intervention de Monsieur Herv Bidaud Annexe 1 LES CINQ PRINCIPES SUR LES LESQUELS REPOSENT LES EXIGENCES DE SARBANES OXLEY SECTION 404 Coso R f rentiel 1 Control environment 2 Risk assessment 3 Control activities 4 Information and communication 5 Monitoring process Could include a description of the skills required for tax department positions and documentation of policies and procedures as well as other factors the tax department should identify tax risks arising not only from internal sources and events but also from external sources including taxing jurisdictions other regulatory agencies courts and third party providers The tax department may need to identify and document the comprehensive controls needed to achieve corporate financial reporting objectives and mitigate risks including R Policies and procedures for tax operations including approvals and authorizations for tax planning initiatives and tax filing positions B Segregation of duties within the tax department or in conjunction with accounting and treasury where appropriate B Reconciliation of taxable in
18. e c Ma triser l mergence du crit re de r putation Si les conomies g n rant de la tr sorerie sont toujours les principales motivations des directions sept directeurs fiscaux sur dix prennent aussi en compte le risque de r putation A CH THE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz PAKY Me PASS SESE ERE SRO CER EE 2 L mergence du risk management fiscal a Vers un risk management fiscal Pour 81 des directeurs fiscaux le risk management fiscal occupe une part grandissante de la fonction et de la mesure de la performance La maitrise du risque de r putation comme la contribution au dispositif de corporate governance sont jug s majeurs aujourd hui b La convergence risk management et fiscalit 50 des directeurs fiscaux sond s sont repr sent s au comit de gestion des risques de leur groupe En outre une majorit d clare avoir une strat gie fiscale dont l exposition aux risques est align e sur la strat gie de gestion des risques du groupe c La prise en compte dans la mesure de la performance Le succ s dans les n gociations avec l Administration reste certes le premier facteur de la mesure de la performance du directeur fiscal Mais sur les deux derni res ann es l volution la plus forte en terme d indicateurs de performance du directeur fiscal devient sa contribution au risk management fiscal 3 Impacts op rationnels imm diats sur le processus fiscal a Inconfort des directions fiscales Les risques fisc
19. e d imp ts Une organisation adapt e l environnement du changement Organisation du savoir gt et la culture d entreprise _ faire Mesure des performances D finir l outil de 4 Finaliser l outil de reporting en fonction 3 reporting cible des contraintes et d finir les modalit s d laboration Connection au reporting de consolidation comptable Tester l outil de reporting cible ou reporting autonome aupr s d un chantillon de filiales PRE Reporting des risques gt Ela ote UN mde Kempo Mesure du taux effectif d imp t courant CO Imp ts diff r s D finir les modalit s d alimentation Indicateurs sur les autres imp ts
20. e saisir de l information financi re pour son volet fiscal R renforcer et ou provoquer l int r t du management en expliquant de mani re p dagogique les enjeux fiscaux B tablir des liens et des processus r guliers d changes avec le comit d audit et ou le Conseil d administration b Am liorer le processus fiscal Pour ce faire il convient de R revisiter les processus et capitaliser sur les chantiers Sarbanes Oxley et loi de s curit financi re pour d passer les objectifs de documentation et examiner la performance et la fiabilit de traitement des contr les des donn es et des risques impactant la fiscalit d gager des indicateurs d alerte fiables B se rapprocher encore davantage des business units pour une meilleure anticipation valuer et renforcer le niveau de formation fiscale des op rationnels qui contribuent souvent sans le savoir la gestion fiscale et voluer vers une micro fiscalit optimis e qui remplacera les montages de macro fiscalit qui pourraient remettre en cause la r putation de l entreprise R recentrer les investissements sur le tax planning et le risk management en repensant la compliance quitte externaliser ou co d velopper des solutions industrielles c Capitaliser sur les menaces exemple la responsabilit des dirigeants aux Etats Unis en mati re fiscale L impact potentiel de la loi Sarbanes Oxley Section 404 qui voluerait vers une signature des d clarations
21. ent du cabinet EY law Herv BIDAUD avocat associ du cabinet FIDAL et Tristan FARABET vice pr sident directeur financier de Coca Cola Entreprise qui ont bien voulu contribuer ce colloque et je passe sans plus tarder la parole Monsieur THIRIA initiateur de ce colloque auquel je laisse le soin d amorcer cette soir e A CRA AE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz BARS Me PASS SESE ERE SRO CER EE Philippe THIRIA Directeur fiscal Unilever France Co organisatrice de ce colloque l IFA est une association internationale ayant pour objectif de faciliter les changes internationaux en essayant de lever les obstacles fiscaux L association compte environ 10 000 membres dans le monde dont 500 en France La r union de ce soir est atypique au regard de sa courte dur e et de son sujet non acad mique Cette formule moins formelle que par le pass est aujourd hui l essai et verra se succ der diverses pr sentations ayant chacune valeur de t moignage et d change de vues Nous aborderons ce soir les nouveaux d fis de la fonction fiscale dans un contexte o se dessine un tournant marqu de la fonction de directeur fiscal avec notamment l influence grandissante de l internationalisation des affaires l emprise du droit fiscal europ en la modernisation de l Administration des imp ts etc A c t de ces divers facteurs d volution apparaissent aussi des ph nom nes nouveaux et devant tre pris en compte comme l accroisse
22. es dispositions opportunit s alors que les faits ne r pondent jamais exactement aux conditions d application de ces nouvelles dispositions une approche transversale donner des id es techniques vendables socialement comprendre et anticiper les effets induits de tel ou tel crit re une bonne communication expliquer simplement les dispositions fiscales des non financiers et aider les communiquer aux partenaires Sociaux 2 Ma trise de l Effective Tax Rate ou taux d imp t effectif Objectifs maitrise du taux d imp t effectif sujet longtemps r serv quelques initi s mais entrant aujourd hui dans la sph re de la communication financi re A CH THE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz PAKY Me PASS SESE ERE SRO CER EE 17 Comp tences attendues du leadership et une communication limpide implication spontan e par la pr paration de tableaux de bord auto explicatifs permettant un brief op rationnel des analystes financiers une prise de responsabilit et une exposition au senior management participation la r daction de la partie taxe des rapports annuels et des pr sentations aux Boards et l Audit Committee 3 R le du fiscaliste vis a vis des partenaires externes de l entreprise Exemple R forme de la Taxe Professionnelle Objectifs m me s il est aujourd hui devenu une r alit continuer d velopper le dialogue avec les autorit s sur les questions fiscales pour accro tre l at
23. fiscales par le chief executive officer et le chief financial officer avec possible mise en cause de responsabilit devrait modifier le paysage am ricain En France les obligations du rapport sur le contr le interne au del de la garantie sur l information financi re pourraient aussi mobiliser l organisation pour prendre les mesures permettant de mieux prot ger le pr sident Quoi qu il en soit seuls deux directeurs sur dix s attendent en pratique voir leurs ressources augmenter malgr ces demandes compl mentaires Un autre facteur de pression sera celui des financiers et des analystes qui vont affiner leur analyse de la charge fiscale exigible comme potentielle et demander des explications au management r aliser des benchmarcks et parler de plus en plus de fiscalit Bonne nouvelle pour conclure en France le pilotage du taux effectif d imp t et la gestion du taux effectif global arrivent d ailleurs en t te des enjeux fiscaux dans l entreprise et refl tent l anticipation de ces mouvements A CRA HE VE ATARU E El DINSLSIKIE Dz BARS Me PASS SESE RE SR CER wn hE Trois nouveaux domaines de responsabilit Audit des risques taux effectif d imp t adaptation la nouvelle donne comptable et juridique Philippe THIRIA Directeur fiscal Unilever France L expos de St phane Baller a bien fait ressortir les composantes du r le du directeur fiscal ainsi que l volution rapide et multiple que conna t ce r le J e voudr
24. ion de ses clients La charte de qualit s accompagne d un guide de proc dures qui reprend les objectifs de la fonction fiscale II s adapte aux priorit s d finies par le comit de pilotage et au degr de maturit et d encadrement de la filiale Le guide des proc dures se d cline diff remment selon que l on se situe au niveau de la direction fiscale centrale ou au niveau de la fonction fiscale d l gu e dans un pays qui peut ou non tre dot e d un fiscaliste En tout tat de cause le guide de proc dures devrait reposer sur 4 piliers A CH THE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz PAKY Me PASS SESE ERE SRO CER EE 14 a S curiser l entreprise Cet objectif comprend 3 volets B Organiser la pr vention des risques Par exemple la direction fiscale centrale aidera la mise en place de proc dures de pr vention des risques au niveau des pays elle s assurera lors d un audit annuel que les proc dures auront bien t suivies et veillera l harmonisation des proc dures au niveau du groupe R Identifier les risques Par exemple la fonction fiscale d l gu e dans un pays aura pour r le d identifier les risques avec la direction comptable l audit interne l audit externe elle qualifiera les risques et les quantifiera pour finalement alimenter l outil reporting R Ma triser la gestion des risques Par exemple la direction fiscale centrale donnera un avis a la direction financi re groupe sur l ad quation du provisio
25. ion prise Mais il semble qu au fil du temps sous l effet de l interd pendance des conomies et des changements de l gislations cette fonction soit amen e s enrichir pour intervenir beaucoup plus en amont dans le processus de d cision l image de ce qui existe pour la fonction commerciale etla fonction financi re ll va s agir ce soir de constater ce qui existe de recenser les difficult s et notamment les risques nouveaux de mani re pouvoir agir saisir les opportunit s et modifier certains comportements En d autres termes avec une l gislation qui nous conduit plus de transparence ce dont il faut se r jouir le fiscaliste va tre de plus en plus sollicit pour expliquer les traitements effectu s et donc mettre en place des r flexes ou plut t des nouvelles proc dures ou de nouveaux indicateurs Une approche tr s pr visionnelle ou prospective de la comptabilit notamment avec l introduction des normes IAS IFRS devrait participer la r duction de l incertitude fiscale La Chambre de commerce et d industrie de Paris est donc ce soir tout fait dans son r le de d fense des int r ts g n raux des entreprises en sensibilisant ou en approfondissant les enjeux auxquels les directeurs fiscaux les fiscalistes et plus g n ralement les dirigeants sont d j ou risquent d tre confront s Pour approfondir ces th mes et pour en terminer j aimerais remercier St phane BALLER associ directeur du d veloppem
26. iscale des grands groupes et bient t celle des autres soci t s voit son r le s tendre dans trois directions B n cessit d une comp tence technique plus large et plus approfondie dans des domaines nouveaux B implication et responsabilit personnelles accrues B r le croissant de communicateur l gard de la Direction g n rale et des pouvoirs publics A CRA AE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz BARS Me PASS SESE ERE SRO CER EE 10 Herv BIDAUD Avocat associ FIDAL La fonction fiscale qu elle soit repr sent e dans les grandes entreprises par les directeurs fiscaux ou dans les entreprises de taille moyenne par les directeurs financiers doit faire face de nouvelles responsabilit s B s engager sur l tat des risques fiscaux R optimiser le taux effectif d imposition R s adapter aux nouvelles normes comptables et financi res L accent mis sur ces domaines de responsabilit est sans aucun doute nouveau mais les objectifs de la fonction fiscale n ont pas chang R _ils agit de ma triser les risques fiscaux R il s agit de ma triser la charge globale d imp t Ce qui a chang c est l environnement de l entreprise en raison dela mondialisation R des attentes de la direction financi re vis a vis de la fonction fiscale R de l emprise grandissante des r glementations financi res et comptables sur le domaine fiscal 1 La mondialisation des entreprises accompagn e ou non de leur d loca
27. les et financi res Philippe THIRIA Le recours des conseillers s entend dans plusieurs cas etse justifie parfois par des raisons politiques restructurations fusions etc Concernant la mise en place de l organisation mon Groupe qui est tr s d concentr a agi seul sans recourir des conseils St phane BALLER Trois axes de r flexion peuvent selon notre exp rience aider la d cision de recourir ou non un consultant R conna tre le but assign tre compliant vis vis de Sarbanes Oxley le plus vite possible faire voluer son quipe optimiser son pilotage fiscal etc et conna tre les moyens mis disposition B valuer sa facilit r elle communiquer avec les comptables les consolideurs les financiers et les op rationnels et g rer un projet complexe B examiner la n cessit de disposer d une biblioth que de cas importante refl tant des pratiques utilis es par d autres fiscalistes mais aussi d autres m tiers et des conseils La fiscalit est une technique sp cifique qui aujourd hui pour tre d ploy e doit s appuyer sur un ensemble de gestes qui n ont pas forc ment fait partie de la formation et ou l exp rience des directeurs fiscaux les conseils comme certains avocats duqu s avec des consultants et ou des auditeurs peuvent ce niveau apporter par analogie des l ments neufs et permettant l volution de la direction fiscale de ses m thodes et imaginer de nouveaux mo
28. liales fran aises de groupes europ ens cot s aux Etats Unis La loi impose la publication d un rapport de gestion sur le contr le interne concernant l tablissement des comptes financiers Pour apporter une assurance raisonnable concernant la fiabilit des comptes financiers les soci t s des groupes soumis ces obligations doivent notamment constituer une documentation crite comprenant la description de l int gralit des processus qui conduisent l tablissement des comptes des moyens de contr le interne qui permettent d en assurer l exactitude double contr le s paration des t ches etc et de la r alisation de tests r guliers sur le bon fonctionnement de ce contr le Le tout est contr l par un auditeur externe qui donne une opinion sur la qualit de l ensemble Dans le domaine strictement fiscal il s agit de constituer cette documentation afin de montrer que les chiffres fiscaux qui figurent dans la comptabilit sont fiables le calcul de l imp t d aux administrations fiscales les provisions pour imp ts litiges et les imp ts diff r s actif et passif Au del de la charge d un travail tr s formaliste et d taill le Directeur fiscal assume une responsabilit nouvelle celle de garantir les montants d imp ts diff r s r sultant des op rations de consolidation auxquelles il tait jusqu ici tranger et qu il doit d sormais ma triser A CH THE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz PAKY Me PASS SESE ERE
29. lisation font que le risque fiscal n est plus limit g ographiquement a la France La fonction fiscale a naturellement plus de difficult s a identifier les risques fiscaux qui naissent l tranger et quand elle les identifie elle a naturellement plus de difficult s a les g rer car elle n a pas les m mes connaissances pratiques des r glementations trang res et des rouages administratifs De m me alors que la fonction fiscale n avait traditionnellement qu s int resser au taux effectif d imp t fran ais elle va devoir maitriser la charge globale d imp t du groupe Celle ci ne comprend pas seulement l imp t sur le r sultat mais galement tous les autres imp ts non assis sur les r sultats dont on s accorde dire qu ils repr sentent en moyenne au niveau mondial 60 voire plus de la charge d imp t du groupe 2 Les attentes de la direction financi re vis vis de la fonction fiscale Pour r pondre aux exigences des march s financiers en termes de s curit et de transparence les directions financi res attendent de la fonction fiscale R de la transparence alors qu elle est g n ralement per ue comme opaque dans les enqu tes sur la fonction fiscale R qu elle identifie les risques fiscaux du groupe dans son ensemble qu elle en informe la direction Financi re apr s en avoir appr ci la nature pour que ceux ci soient provisionn s dans les comptes B qu elle explicite le montant de la provision pour imp t
30. ment de la responsabilit de la direction fiscale l largissement du domaine d intervention et d expertise et la n cessit de ma triser la communication et la p dagogie a mettre en uvre vis vis des divers interlocuteurs Philippe THIRIA initiateur du colloque avec Mirko Hayat responsable fiscal la CCIP mentionne les themes qui seront abord s et proc de une pr sentation rapide des diff rents intervenants A CRA AE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz BARS Me PASS SESE ERE SRO CER EE Radiographie des directions fiscales 2004 St phane BALLER Associ directeur du d veloppement EY Law Je vous pr senterai ce soir les r sultats d une enqu te r alis e par Ernst amp Young aupr s d entreprises fran aises et trang res mettant en avant l volution du r le des Directions fiscales en France et l international Notre d marche d investigation a t conduite en fonction de trois l ments R la prise en compte du risque fiscal etses impacts en termes de gouvernance R les cons quences sur l organisation et le fonctionnement des directions fiscales R la suggestion et le partage d un certain nombres d approches et de pratiques L enqu te a t men e au niveau de 354 groupes situ s dans le monde entier constituant un panel repr sentatif tant du point de vue g ographique pas d hypertrophie du monde anglo saxon que du point de vue sectoriel poids relatif de la finance et repr sentation de l ensem
31. nnement des risques fiscaux dans les comptes consolid s b Optimiser la charge d imp t du groupe Cet objectif comprend 3 volets R la d termination des taux effectifs d imp t courant R la d termination du taux effectif d imp t dans les comptes consolid s R la d termination d indicateurs pour les imp ts non assis sur les r sultats c Organiser le partage du savoir faire Cet objectif comprend 3 volets Run volet formation de la fonction fiscale dans les diff rents pays selon le degr d encadrement et de maturit des filiales B un volet brainstorming au sein de la fonction fiscale pour permettre l closion d id es d optimisation fiscale B un volet faire savoir qui consiste pr senter aux acteurs de la fonction fiscale et ses clients un rapport sur les performances de la fonction fiscale d Mesurer les performances au regard des 4 crit res suivants B la gestion des risques cela peut consister en un audit annuel des proc dures pour mesurer si elles sont bien suivies et d terminer le cas ch ant les mesures correctives prendre amp l impact de la fiscalit sur la performance financi re du groupe R la satisfaction des clients de la fonction fiscale R le partage du savoir faire La troisi me tape consiste proposer un outil qui soit un outil de communication entre le groupe et les filiales pour la ma trise des risques pour la gestion du taux effectif d imp t pour le
32. oins heureuse dans les rapports annuels Plus largement il existe une diff rence importante entre un chantier Sarbanes Oxley entra nant de nombreuses proc dures dont l objectif est de garantir la qualit de l information financi re et un chantier loi de s curit financi re qui implique une mesure plus objective bien au del de la simple information financi re la qualit du contr le interne mis en place par une direction g n rale pour s assurer que sa strat gie est correctement d ploy e La d marche fran aise obligera progressivement pour les soci t s cot es une valuation globale du processus fiscal et donc se prononcer aussi bien sur les risques existant en mati re de TVA de douanes de taxes locales que d imp t sur les b n fices aussi bien sur la ma trise des risques que sur la recherche des opportunit s A CRA AE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz BARS Me PASS SESE ERE SRO CER EE 19 Herv SAINT SAUVEUR Comment tendre vers la meilleure utilisation des consultants sur le plan fiscal Tristan FARABET Sarbanes Oxley impose le recours certains consultants quand les comp tences techniques n existent pas en interne Au del de cet aspect je ne vois pas le besoin de disposer d une opinion ind pendante Herv BIDAUD Le r le de l avocat conseil doit permettre dans cette organisation de faciliter les rapports entre les fiscalistes et les clients de la fonction fiscale Directions g n ra
33. ournir l information fiscale demand e A l issue de cette phase on pourra tre amen redimensionner l outil de reporting La cinqui me tape consiste tablir le cahier des charges de l outil informatique destination des informaticiens soit adapter des logiciels existants aux sp cificit s du cahier des charges La fonction fiscale est alors en mesure de remonter les informations n cessaires pour valuer les risques fiscaux et dispose travers les taux effectifs d imp t et les indicateurs portant sur les imp ts non assis sur les r sultats d outils permettant de ma triser la charge d imp t du groupe Les nouveaux d fis sont bien une source d opportunit s pour le positionnement de la fonction fiscale A CRA AE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz BARS Me PASS SESE ERE SRO CER EE 16 Le point de vue du directeur financier Tristan FARABET Vice pr sident Directeur financier Coca Cola Entreprise l Un contexte favorable au changement et au d veloppement des comp tences La fonction fiscale est en train de se transformer radicalement de prendre de l ampleur C est probablement une des fonctions les plus volutives dans l entreprise actuellement avec l audit interne car le contexte est favorable au changement Cela rend la fonction plus visible mais aussi plus exigeante en obligeant le fiscaliste sortir de sa zone de confort de sp cialiste Le directeur fiscal est appel intervenir dans des sujets strat
34. permettre la certification de la charge d imp t dans les comptes consolid s Les proc dures et les outils qu il faut mettre en place s ils doivent permettre de remplir cet objectif doivent surtout viser tre des instruments de gestion fiscale pour g rer le taux effectif d imp t cash et pour g rer activement les imp ts diff r s C est donc l encore au directeur fiscal de prendre l initiative de concevoir l organisation les proc dures et les outils les mieux appropri s Pour mettre en place une organisation performante la fonction fiscale va n cessairement avoir besoin de faire partager ses objectifs de faire adh rer les parties prenantes tant les acteurs que les clients au principe de la mise en place de proc dures au contr le effectif du respect de ces proc dures la mesure de la performance tant des acteurs que des clients L organisation fiscale n est performante que si elle repose sur un consensus entre les acteurs et les clients de la fonction fiscale Ce consensus doit porter sur les objectifs de la fonction sur les proc dures mettre en place et sur les mesures de performances Elle fait appel des outils de reporting connect s ou non au reporting de consolidation comptable mais les outils ne sont que le support technologique des d cisions structurantes qui auront t prises par la fonction fiscale quant aux objectifs aux proc dures et la mesure de performances La mise en pla
35. pourrait appeler la Fonction fiscale minimale sur laquelle le comit de pilotage doit se prononcer Les contours de la Fonction fiscale minimale varient n cessairement en fonction de la culture de l entreprise La fonction fiscale minimum est alors la r sultante du consensus entre le minimum de ce que peut attendre le responsable de la fonction fiscale de ce qu en attendent les clients et le maximum de ce que peuvent apporter les fournisseurs de la fonction fiscale Le deuxi me tape consistera formaliser la mission de la fonction fiscale et en d finir les priorit s selon le degr de maturit et d encadrement des filiales trang res Empruntant la d marche Management par la qualit totale la mission de la fonction fiscale pourra se traduire par la r daction d une Charte Qualit et par sa diffusion aupr s des diff rents acteurs et clients de la fonction fiscale Elle est solennis e par la signature du responsable de la fonction fiscale et du directeur financier groupe La charte qualit d crit les missions de la fonction fiscale qui r sulte du consensus obtenu du comit de pilotage ses principes d organisation d centralisation ou non de la fonction fiscale etc ses principes de fonctionnement ses droits etses obligations Elle s inscrit dans une d marche d am lioration permanente dans laquelle sa performance se mesure par rapport ses propres objectifs et la satisfact
36. r of the OECD Centre for Tax Policy and Administration Tax notes international February 28 2005 Annexe 3 Vision int grante de g la strat gie de E FiDAL l entreprise A Bidaud Mission Cr er de la valeur ajout e Ma triser les risques fiscaux Identifier les G rerles Optimiser la Optimiser le risques risques charge partage des fiscaux fiscaux d imposition connaissances du groupe Objectifs Strat gies e Identifier toutes les zones d conomie d imp ts e S lectionner les id es en fonction du retour sur investissement et de leur facilit de mise en place e Hi rarchiser les risques e Evaluer les risques e Tableau de bord pour le suivi du TEG taux effectif d imposition du groupe e Diagnostics r currents et cibl s e Cartographie des risques Tableau de bord de suivi des risques LA FONCTION FISCALE Annexe 4 Valider les besoins et les objectifs de la Fonction Fiscale i E FIDAL H Bidaud 5 R diger le cahier des charges L Solution Maison p EN E ee Contours de la Fonction Fiscale Formaliser la mission de la ip Adaptation de logiciels existants d minimale l international 2 fonction fiscale D finir les priorit s Aupr s des Clients Charte qualit Guide des proc dures Conduite Ma trise des risques i a 7 Ma trise de la charge global
37. re o le directeur fiscal dont le titre est souvent Vice Pr sident a sous sa responsabilit la d termination du montant de l imp t dans les comptes consolid s B dans la mesure o le r sultat fiscal est d connect du r sultat comptable B dans la mesure o l introduction de la loi Sarbanes Oxley a t l occasion pour les directeurs fiscaux de groupes am ricains si a ne l tait d ja de formaliser l organisation de la fonction fiscale Dans les groupes fran ais en revanche il ne faudrait pas que l emprise du droit comptable et financier sur le droit fiscal se traduise par l organisation de la fonction fiscale par la direction comptable A CRA AE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz BARS Me PASS SESE ERE SRO CER EE 12 ll est donc n cessaire que les fiscalistes prennent en mains l organisation de la fonction fiscale pour r pondre aux attentes de la direction financi re En ce qui concerne la ma trise des risques fiscaux le directeur fiscal est le mieux m me d appr cier le montant des risques fiscaux provisionner pour ce faire il lui revient donc naturellement la responsabilit de mettre en place une organisation lui permettant d identifier les risques entit par entit d appr cier s ils sont correctement provisionn s d en faire le reporting la direction financi re o l autorit ad hoc En ce qui concerne la ma trise de la charge globale d imp t l objectif ne se limite pas
38. sques j ai l impression que votre analyse tend au final a ne pas prendre de risques et payer le maximum d imp t quitte introduire des demandes de remboursement syst matiques Philippe THIRIA Les normes am ricaines ne mentionnent pas le risque lui m me mais visent la fa on de cr er le contr le interne pour mesurer les risques En pratique une entreprise peut rencontrer des risques sans les avoir provisionn s La TVA est par exemple un imp t tr s risqu Allons nous prendre moins de risques Se pose ici la question de la transparence qui ne manquera pas de s tendre Dans le syst me Sarbanes Oxley les directeurs fiscaux doivent justifier de tous leurs sch mas d optimisation pr senter au commissaire aux comptes Le go t pour la transparence va certainement entra ner des changements sur la fonction de directeur fiscal Tristan FARABET Les nouvelles l gislations visent fluidifier le partage de l information et aboutissent donc au contraire un partage des responsabilit s Mirko HAYAT La direction de l entreprise pourrait donner consigne de ne pas optimiser de trop l imp t sur les soci t s IS et ce afin de voir les r sultats progresser La diff rence entre l IS et les autres imp ts est elle r elle St phane BALLER Aujourd hui il convient en effet de ne pas se focaliser sur la seule information financi re mais de regarder au del de l imp t sur les b n fices comment de mani re plus ou m
39. t 122 couvre le champ complet du contr le interne c est dire l ensemble des politiques et proc dures mises en uvre dans l entreprise destin es fournir une assurance raisonnable quant la gestion rigoureuse et efficace de ses activit s Dans le cadre europ en trois directives du 16 mars 2004 du 28 octobre 2004 et du 15 d cembre 2004 compl tent ce dispositif pour entrer en application en 2007 On comprend ais ment que toutes ces r glementations peuvent concerner la fonction fiscale en ce qu elle s int gre dans la fonction financi re Seule ce jour la loi Sarbanes Oxley Section 404 a toutefois pr vu des obligations de documentation et de test de contr le explicites applicables donc la fonction fiscale Cela tant la loi Sarbanes Oxley Section 404 ne s applique qu aux soci t s cot es aux USA et donc qu quelques groupes fran ais seulement mais elle est et sera source d inspiration pour les autres r glementations A l vocation de ces diff rentes questions on s aper oit de l emprise grandissante du droit comptable et financier sur le droit fiscal Les r glementations que l on vient de citer et plus particuli rement la plus labor e d entre elles la loi Sarbanes Oxley pr voit la mise en place de proc dures d outils de reporting qui vise pr ciser le montant du compte imp t qui figure dans les comptes consolid s Dans un groupe am ricain l environnement est diff rent R dans la mesu
40. tractivit fiscale la France contribuer activement au changement gr ce une d marche de concertation et de dialogue afin d instaurer un climat de confiance et de lever les points de blocage potentiels Comp tences attendues une attitude proactive promouvoir la concertation s y engager en sugg rer l initiative une attitude transversale chercher comprendre et int grer les contraintes des autres mais aussi faire comprendre ses propres contraintes une approche constructive Expliquer comment les entreprises internationales prennent concr tement leurs d cisions d investissement et en quoi l inclusion de la TP dans les co ts de revient handicape les implantations fran aises Ill Conclusion La fonction fiscale en entreprise si elle rel ve tous les d fis auxquels elle est confront e aujourd hui tant sur le plan technique que sur le plan du leadership deviendra un des pivots op rationnels de l entreprise que celle ci soit multinationale ou PME A CRA AE LE ATARU E El DINSLSIKIE Oz BARS Me PASS SESE ERE SRO CER EE 18 D bat avec la salle Olivier MASSON En vous coutant j ai le sentiment que les directeurs fiscaux vont devoir aligner progressivement les droits fran ais et am ricain afin que l analyse des risques globale corresponde finalement l analyse des risques am ricaine Les directeurs fiscaux ne vont ils pas devenir les ambassadeurs du droit am ricain Concernant l analyse des ri
41. ue de consolidation et une bonne connaissance des v nements exceptionnels des soci t s Le directeur fiscal qui engage sa responsabilit sur l exactitude de l imp t en nature imp t local imp t diff r imp t de l ann e exercice ant rieur et en montant doit aussi aider la Direction g rer le TEI c est dire principalement l expliquer et tenter d en att nuer les variations dans le temps II doit galement tenter d en mod rer le taux lorsque des comparaisons avec les concurrents sont d favorables La encore le fiscaliste doit faire preuve de p dagogie dans la communication mise en uvre vis vis du conseil d administration et des actionnaires lll Syst mes et normes comptables Au del de l informatisation croissante de la comptabilit et de l volution des plans comptables nous assistons une mutation nouvelle qui comporte des cons quences importantes pour la gestion fiscale de l entreprise L usage des syst mes int gr s s tend dans les entreprises internationales Par leur nature particuli re il s agit de bases de donn es comme par leur caract re universel y figure l ensemble des informations de l entreprise fabrication logistique paie comptabilit etc ils apportent une transparence accrue sur l ensemble des op rations de l entreprise et entra ne une harmonisation internationale des plans et des proc dures comptables De plus en plus la direction fiscale devra faire uvre de p dagogie
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