ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ
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1. la lumi re des connaissances nouvellement acquises Il recommande donc que POMS envisage d en faire para tre une deuxi me dition dans un proche avenir Cependant la situa tion voluant rapidement le Comit pense qu il y aurait int r t attendre une ou deux ann es pour que les techniques nouvelles aient pu tre soumises des preuves suffisantes Elles pourraient alors tre d crites dans une nouvelle dition de la monographie Entre temps les sp cialistes devraient pouvoir obtenir sur demande des documents d information pr par s par POMS 9 RECHERCHES ULT RIEURES 9 1 Modifications ventuelles du traitement de l homme apr s exposition a Traitement local des morsures des recherches exp rimentales sont n cessaires pour pr ciser la nature du traitement local recommander Il importe de poursuivre les tudes exp rimentales et pratiques sur l efficacit des applications de gamma globuline antirabique dess ch e dans la bles sure b Traitement s ro vaccinal associ 1 La dose de s rum peut elle tre r duite sans perte d efficacit 2 Les vaccins de tissu non nerveux suscitent ils une meilleure pro duction d anticorps en injection intradermique qu en injection sous cutan e 9 2 Vaccins a Il y aurait lieu de proc der de nouvelles preuves de stabilit du vaccin ph niqu lyophilis 1 La rage techniques de laboratoire 1955 Gen ve Organisation mondiale de la2. savoir 1 5 ml d un vaccin HEP constitu par une suspension de tissu 33 ou 3 ml de vaccin inactiv sous forme d une suspension de tissu nerveux 20 7 3 3 Autres esp ces Les donn es disponibles ne permettent pas de se prononcer sur l efficacit des vaccins pour les autres esp ces d animaux A ce sujet un avertissement est n cessaire la sensibilit des esp ces aux diverses souches de virus rabique peut varier de fa on consid rable Par exemple le vaccin Flury QUATRI ME RAPPORT 19 LEP a pu tre employ sans inconv nient chez les chiens adultes alors qu il pr sente des dangers certains pour le renard le putois d Am rique skunk et le b tail Le Comit recommande donc fortement de ne jamais administrer de vaccins antirabiques vivants un animal sans s tre pr alablement assur qu ils sont non seulement efficaces mais encore inoffensifs pour l esp ce consid r e 7 4 Conditions pratiques de la vaccination des chiens Comme il faut environ un mois pour que les deux types de vaccins utilisables conf rent l animal le maximum d immunit les mesures restrictives tenue l attache maintien en lieu clos prises l gard des chiens pendant une pizootie peuvent tre rapport es trente jours apr s la vaccination En ce qui concerne les m thodes qui permettent d liminer la rage canine enzootique ou pizootique on ne saurait s attendre un succ s v ritable sans une campagne
3. par le service v t rinaire comp tent du pays d origine devrait tre pr sent pour chaque animal voir annexe 1 S il subsiste le moindre doute sur l activit du vaccin employ dans le pays d origine il faudrait consid rer lanimal comme non vaccin b Les animaux non vaccin s devraient tre vaccin s l arriv e et mis en quarantaine pendant au moins 45 jours s il est impossible d appli quer des mesures de quarantaine l animal devra tre mis sous surveillance et tenu l attache ou enferm pendant une p riode quivalente 7 8 Rage des animaux sauvages La rage des animaux sauvages est devenue dans certaines r gions le principal probl me pratique elle constitue toujours le r servoir qui permet la maladie de se maintenir dans de nombreuses parties du globe De r centes tudes ont apport des renseignements nouveaux sur le comportement naturel de cette maladie chez les animaux sauvages Par exemple aux Etats Unis le renard et le putois d Am rique skunk sont les principaux vecteurs selvatiques de la rage le virus rabique a t mis en vidence dans les glandes salivaires sous maxillaires de la plupart des renards naturellement infect s On n a jamais constat d infection des glandes salivaires sans infection concomitante du syst me nerveux central le renard ne peut donc pas transmettre la maladie en tant que porteur asymptomatique Cependant cet animal est capable de jouer un grand
4. 6 4 Immunisation antirabique de l homme avant exposition l infection Certains groupes d individus expos s un danger exceptionnel d in fection r p t e posent depuis longtemps un probl me sp cial de prophy laxie antirabique Ce sont par exempie les v t rinaires les personnes qui sont constamment en contact avec les chiens les naturalistes le personnel de laboratoire ete Pour ces personnes l exposition r p t e l infection entra ne la n cessit de renouveler le traitement ce qui augmente le risque de r actions vaccinales graves notamment de celles qui int ressent le syst me nerveux central Pour l immunisation prophylactique de l homme on dispose maintenant de deux types nouveaux de vaccins presque enti rement d nu s de propri t s enc phalitog nes savoir le vaccin pr par sur embryon de canard et le vaccin HEP pr par sur embryon de poulet Le mode d emploi recom mand est le suivant administrer par voie intradermique trois doses espac es de cinq sept jours puis une dose de rappel un mois plus tard ou davantage de pr f rence deux six mois Si l int ress continue travailler dans des conditions dangereuses il convient de lui administrer tous les deux ou trois ans une dose de rappel analogue Toutefois les r sultats obtenus dans les essais pratiques montrent que quel que soit le sch ma d immunisation les sujets vaccin s ne pr sentent pas tous des anticorps Si l on
5. vaccin 5 S RUM ANTIRABIQUE On a pu produire des s rums antirabiques actifs par diverses m thodes d hyper immunisation du cheval de l ne et du mulet puis en purifiant et en concentrant le produit brut ainsi obtenu Il est sugg r d employer pour l immunisation des animaux un tissu animal provenant d une esp ce diff rente de celle qui sert pr parer le vaccin destin l homme Le Comit note avec satisfaction que la pr paration de gamma globulines partir du s rum antirabique de cheval a t mise au point r cemment 3 4 5 1 Epreuve d activit Animal d preuve Utiliser des souris normales de Fun ou l autre sexe pesant de 10 14 g On devra pr voir au moins 36 souris pour chaque chan tillon de s rum 6 dilutions avec au minimum 6 souris par dilution un nombre identique de souris pour l talon international de s rum antirabique ou son quivalent national et 24 souris pour le titrage du virus Virus d preuve On pourra utiliser n importe quelle souche de virus rabique d activit connue La souche CVS virus d preuve standard de virus fixe d crite dans la monographie La rage techniques de laboratoire page 119 convient tr s bien pour cet usage Etalon international de s rum antirabique 3 I s agit d un s rum de cheval sans agent conservateur qui est fourni sous forme dess ch e en ampoules scell es Chaque ampoule contient en moyenne 86 6 mg l cart typ
6. vention et au traitement des accidents paralytiques et des r actions s riques ainsi qu l efficacit du traitement post exposition en compilant et en analysant r guli rement les progr s accomplis sur tous ces points dans diff rents pays l OMS contribuera largement l valuation des mesures appliqu es Le Comit recommande donc instamment tous les centres de traitement antirabique d employer la formule faisant l objet de l annexe 2 ou une version convenablement modifi e et de se tenir en troite liaison avec l OMS cet gard 8 2 Echange de renseignements Le Comit recommande que POMS distribue aux instituts participants des documents d information sur les faits nouveaux Gr ce ces changes de renseignements FOMS pourrait assurer une large diffusion aux r sultats des tudes sur la rage et le cas ch ant coordonner ces travaux 8 3 S minaires techniques r gionaux Le Comit a not avec satisfaction que l OMS a continu organiser des s minaires techniques r gionaux analogues celui qui a eu lieu Coonoor dans l Inde en 1952 L objectif est de fournir des sp cialistes minents l occasion de se mettre au courant des toutes derni res m thodes Une r union de cette sorte s est tenue Muguga Kenya en juillet 1955 avec le concours de la Commission de Coop ration technique en Afrique au Sud du Sahara CCT A 40 repr sentants venus de 22 pays d Afrique et de la R gion d
7. virus CVS sont limin es des calculs toutes celles qui meurent entre le cinqui me et le quatorzi me jour apr s avoir manifest des signes de rage paralysie convulsions sont consid r es comme mortes de la rage Les souris vivant encore le quatorzi me jour mais manifestant des signes de rage sont compt es comme mortes de la rage La DLs du virus d preuve peut tre calcul e par la m thode de Reed amp Muench 1938 Note Le titrage doit tre ex cut avec du s rum avant addition de tout agent con servateur chimique ou apr s extraction des agents conservateurs par exernple par dialyse dans du solut physiologique i Un s rum est consid r comme ayant satisfait l preuve d activit th rapeutique si lors d un essai comparatif unique il s est r v l gal ou sup rieur au s rum talon international Un s rum qui ne satisfait pas P preuve peut tre soumis deux autres essais analogues Si lors de ces 1 Org mond Sant S r Rapp techn 1956 108 11 2 Reed L J amp Muench H 1938 Amer J Hyg 27 493 QUATRI ME RAPPORT li deux essais suppl mentaires le s rum se r v le gal ou sup rieur au s rum talon international il est consid r comme ayant satisfait l preuve Il y a r sultat gal ou sup rieur quand la proportion totale des souris survivantes nombre des souris survivantes nombre total des souris pour le s rum soumis l preuve es
8. Sant S rie de Monographies N 23 QUATRI ME RAPPORT 27 b On devrait s efforcer de mettre au point des vaccins de tissu non nerveux fortement antig niques qui soient capables administr s suivant une posologie r duite de conf rer une immunit efficace 9 3 S rum La production de s rum prophylactique concentr d origine humaine pourrait pr senter certains avantages et il convient d explorer les possibi lit s ainsi offertes 9 4 Infections silencieuses On ne pourra tablir lexistence d infections rabiques latentes dans la nature et d terminer si d autres animaux que les chauves souris peuvent tre des porteurs silencieux qu en rassemblant de nouvelles donn es reposant sur des crit res plus stricts 9 5 Ecologie et pathog nie La sensibilit relative de diff rentes esp ces animales est une question qui appelle de nouvelles tudes 11 faudrait galement r unir des renseigne ments quantitatifs sur la pr sence de virus dans les glandes salivaires des animaux consid r s En vue d lucider certains probl mes fondamentaux il est galement recommand de proc der des tudes sur la pathog nie et sur les m canismes immunologiques 9 6 Rage des chauves souris Il importe d encourager les tudes sur l cologie et la physiologie des chauves souris et de poursuivre les travaux sur la pathog nie de la rage chez diverses esp ces Les pays qui n ont pas encore organis d enqu
9. chats Les mesures suivantes doivent tre prises quand des animaux sont import s de pays notoirement infect s par la rage On peut consid rer qu une r gion est infect e par la rage lorsqu une infection rabique localement contract e y a t confirm e chez l homme ou chez les animaux au cours des deux ann es pr c dentes 1 Les pays actuellement indemnes doivent continuer soit interdire l importation des chiens et des chats soit soumettre ces animaux une p riode de quarantaine prolong e de pr f rence pendant six mois au port d entr e 2 Dans les pays indemnes o il est impossible d imposer une qua rantaine prolong e on pourra appliquer les paragraphes 3a et 3b ci apr s toutefois cette recommandation ne doit pas tre interpr t e comme destin e d courager lapplication de mesures plus rigoureuses par exemple la prolongation de la p riode de quarantaine ou de surveillance l arriv e quand elles sont possibles 3 Lorsque des mesures strictes de quarantaine sont inapplicables en pratique par exemple dans les pays qui ont de longues fronti res terrestres et o la rage existe d j chez les animaux domestiques ou sauvages le Comit recommande les mesures suivantes 22 RAGE a Les animaux devraient avoir t vaccin s plus d un mois mais moins de 36 mois avant leur d part avec un vaccin LEP ou moins de 12 mois avant leur d part avec d autres vaccins Un certificat sign
10. exactes de l exposition l infection pour pouvoir d cider des mesures prendre voir annexe 2 Les indications s inspirent des r gles g n rales suivantes En cas d exposition b nigne il suffit d administrer une s rie de doses de vaccin apr s application du traitement local recom mand plus haut en revanche en cas d exposition grave et dans tous les cas de morsure par un animal sauvage non provoqu on devra employer la fois le s rum et le vaccin Comme avec le vaccin seul il est important d instituer le traitement s ro vaccinal aussit t que possible apr s l exposition Pour les raisons indiqu es la section 6 5 le s rum devra tre administr en une seule dose 40 unit s internationales au moins par kilogramme de poids corporel au d but du traitement et suivi par une s rie d au moins 14 doses quotidiennes de vaccin Dans tous les cas o l on donne un traitement s ro vaccinal complet il est recommand d admiristrer deux doses suppl mentaires de vaccin le 10 et le 20 jour apr s la fin du traitement vaccinal ordinaire Si possible on n utilisera pas un vaccin de tissu nerveux pour ces doses suppl mentaires La sensibilit au s rum devra toujours tre pr alablement contr l e section 6 3 1 li est vident que ce tableau n a qu une valeur indicative et que dans certains cas des cir constances Sp ciales peuvent amener modifier les m thodes recommand es par exemple s il s agit de jeunes enfants
11. nergique et bien organis e de vaccinations syst matiques venant s ajouter l limination des chiens errants Un pro gramme m thodique exige l installation de postes temporaires de vaccina tion en des points convenablement choisis sur tout le territoire int ress et dans une large zone entourant le foyer d infection La vaccination des chiens par des v t rinaires priv s sur la demande des propri taires renforce utilement ces mesures et doit tre encourag e La campagne devrait viser r duire rapidement le nombre des animaux r ceptifs r sultat que l on peut obtenir en vaccinant 70 au moins de la population canine dans le plus court d lai possible Tout programme antirabique de longue haleine devrait pr voir la vaccination des chiens il serait de bonne politique d encourager les pro pri taires de chiens faire vacciner leurs b tes le plus t t possible apr s l ge de trois mois Le Comit insiste de nouveau sur le fait que tous les vaccins pr ventifs doivent tre soumis au pr alable une preuve d activit appropri e section 4 2 Dans les r gions o la rage s vit l tat enzootique comme dans celles qui sont indemnes mais expos es un risque constant d importation de la maladie il faut appliquer un programme continu de vaccinations com portant au moins la vaccination annuelle des nouveaux chiens et la revacci nation de tous les chiens soit tous les trois ans avec un vaccin Flury LEP
12. ou si l on ne peut obtenir d informations s res au sujet de l accident et en particulier dans les r gions o la rage est enzootique alors m me que l animal mordeur tait consid r comme sain au moment du contact Il peut alors tre indiqu d appliquer imm diate ment un traitement modifi Une des modifications possibles consisterait une fois la blessure trait e localement suivant les instructions pr c dentes administrer une dose unique de s rum ou une dose quotidienne de vaccin pendant 3 jours puis suspendre l administration du vaccin qui sera d finitivement interrompue s l arimai demeure sain pendant les dix jours qui suivent la morsure D autres circonstances locales peuvent encore justifier un assoupiissement de ces recom mandations Ainsi dans une zone indemne de rage o les morsures par animaux sont fr quentes si les observations effectu es au laboratoire et dans la pratique confirment que les esp ces en cause ne sont pas infect es les autorit s sanitaires locales peuvent tre fond es ne pas recom mander le traitement antirabique sp cifique Les indications donn es dans le tableau sont valables que l animal mordeur ait t ant rieurement vaccin ou non Voir ci dessus les notes explicatives compl mentaires Apr s le traitement vaccinal administrer encore du vaccin si possible autre qu un vaccin de tissu nerveux le 10 et le 20 jour suivant l inoculation de la derni re dose pr
13. r le dans la transmission comme le montre le fait que des renards exp rimen talement infect s soient sujets des p riodes de maladie relativement longues pendant lesquelles on peut mettre en vidence le virus rabique dans la salive Des enqu tes tendues ont t organis es pour rechercher le virus sur les petits rongeurs sauvages dans des zones de forte enzootie ou pizootie elles n ont fait appara tre aucun signe d infection confirmant ainsi les rapports pr liminaires qui n attribuaient ces esp ces qu un r le secondaire en tant que r servoir naturel de la maladie Les op rations visant r duire les populations des esp ces vectrices av r es demeurent le seul moyen de combattre la rage selvatique Le choix des techniques d pend des conditions locales Pour de nombreuses esp ces l empoisonnement est beaucoup plus efficace et certainement plus cono mique que le pi geage Toutefois il exige la plus grande prudence surtout dans les r gions o la population humaine est dense et o les animaux domestiques sont tr s nombreux Ce proc d s est r v l plus facile appliquer contre les petites esp ces vectrices par exemple le sulfate de thallium contre la mangouste et les ufs trait s la strychnine contre le QUATRI ME RAPPORT 23 putois d Am rique lorsqu on peut prot ger les app ts de fa on viter Pempoisonnement accidentel d enfants ou d animaux domestiques Les fumigation
14. soit tous les ans avec d autres vaccins 7 5 Elimination des chiens errants Les chiens errants ou sans maitre chappent aux vaccinations et cr ent dans beaucoup de pays un risque de transmission de la rage Une campagne 20 RAGE bien organis e exige l installation d une fourri re ou d un local convenable o les animaux errants peuvent tre gard s quelques jours apr s ce d lai s ils ne sont pas r clam s ils doivent tre abattus sans cruaut inutile Pendant les pouss es pid miques on doit cesser d autoriser l adoption des animaux en fourri re Les animaux errants doivent tre ramass s par des quipes sp cialis es dans des camions convenablement am nag s Le personnel charg de la capture doit tre qualifi et recevoir en cours de fonctions une formation sur les soins donner aux animaux les principes fondamentaux de la lutte contre les maladies animales les premiers secours etc L enre gistrement de tous les chiens et l obligation d obtenir un permis contribuent souvent au succ s des campagnes antirabiques Convenablement appliqu e cette mesure fait dispara tre les chiens sans ma tre contribue couvrir les frais de la lutte contre la rage et permet un recensement sensiblement complet de la population canine 7 6 Mesures appliquer aux chiens et aux chats mordus par des animaux enrag s Le Comit recommande fortement d abattre sans d lai les chiens et les chats non vacci
15. st riles et sous r frig ration 4 C ou l tat congel Technique Pr parer deux s ries de 6 dilutions successives de raison 2 chelonn es de 1 50 1 1600 l une du s rum prouver et l autre du s rum talon Ces dilutions sont faites dans de l eau distill e additionn e de 2 de s rum normal de cheval Ajouter un volume de suspension du virus d preuve un volume de chaque dilution de l un et l autre s rums de mani re obtenir des dilutions finales de s rum chelonn es de 1 100 1 3200 La quantit de suspension de virus doit tre telle que chaque souris re oive entre 20 et 1000 DLso et de pr f rence 100 DLs environ Porter les m langes au bain marie 37 C pendant une heure puis injecter aux souris 0 03 mi par voie intrac r brale inoculer au moins 6 souris avec chaque dilution Afin de d terminer le nombre de DL de virus effectivement utilis es m langer la dilution de virus employ e dans l preuve une quantit gale de s rum normal de cheval 2 et faire incuber le m lange en m me temps que les autres m langes virus s rum pendant une heure 37 C Ensuite pr parer une s rie de dilutions successives de raison 10 et les inoculer aux souris apr s injection des m langes contenant les s rums prouver Les souris sont observ es pendant les 14 jours qui suivent l inoculation Celles qui meurent avant le cinqui me jour cons cutif l inoculation du
16. utilise ces vaccins pour l immunisation prophylactique il est donc essentiel de s assurer que des anticorps ont t produits en quantit d celable pour cela on prouvera un chantillon de s rum pr lev un deux mois apr s la fin du traitement vaccinal On peut renouveler les doses de rappel jusqu l apparition d anticorps De m me on a observ que quelle que soit son origine embryon de poulet embryon de canard ou tissu nerveux une dose unique d un vaccin antirabique actif administr e un sujet avant auparavant subi un traitement antirabique provoque rapidement une augmentation significative du taux des anticorps Il est donc recommand de donner une seule dose de rappel aux sujets ayant subi une exposition b nigne et chez lesquels on a mis en vidence une r ponse d anticorps une vaccination antirabique ant rieure En cas d exposition grave le Comit estime qu il faut appliquer le trai tement post exposition habituel section 6 3 s rum antirabique et s rie compl te de doses de vaccin 6 5 Efficacit du s rum et du vaccin antirabiques r sultats des tudes exp rimentales coordonn es par l OMS Diff rents sch mas d inoculation de vaccins et de s rum ont fait l objet de nouveaux essais sur des sujets humains normaux Ces exp riences avaient pour objet de trancher les questions suivantes 16 RAGE 1 Peut on r duire le nombre de doses de vaccin que comporte le traitement post
17. 1071 10 puis 14 jours plus tard leur administrer par voie intrac r brale galement une quantit de virus fixe ou de virus des rues suffisante pour tuer toutes les souris t moins La protection devrait s tendre jusqu aux souris ayant re u le vaccin dilu 10 Il y a lieu de poursuivre l tude de ce test en le comparant avec l preuve classique d activit sur le cobaye et avec les r sultats observ s dans la pratique Les preuves d activit du vaccin vivant de tissu nerveux sont les m mes que pour les vaccins inactiv s qui seront examin s ci apr s 4 2 2 Vaccins virus inactiv Les laboratoires qui pr f rent l preuve NIH d crite dans la monogra phie de l OMS peuvent se procurer le vaccin antirabique de r f rence aupr s du Statens Seruminstitut de Copenhague Il est hautement souhai table que cette preuve tout comme les autres soit standardis e le plus possible afin que les r sultats soient constamment reproductibles et que les divers tests puissent tre valablement compar s 4 2 3 Vaccin international de r f rence Depuis 1957 POMS est en mesure de fournir un vaccin de r f rence aux laboratoires qui d sirent contr ler l activit de leur propre produit Ce Vaccin de r f rence 155D est un vaccin dess ch inactiv par la lumi re ultraviolette fabriqu par les National Institutes of Health des Etats Unis Le premier lot tant peu important et les laboratoires y a
18. Ce rapport exprime les vues collectives d un groupe international d experts et ne repr sente pas n cessairement les d cisions o la poli tique officiellement adopt es par l Organisation mondiale de la Sant ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT S RIE DE RAPPORTS TECHNIQUES Ne 201 COMIT D EXPERTS DE LA RAGE Quatri me rapport 1 Introduction to R sum des progr s r cents Diagnostic Vaccins S rum antirabique Prophylaxie humaine Lutte contre la rage Echange et diffusion de renseignements O J ON Li Recherches ult rieures Annexe 1 Projet de certificat v t rinaire international de sant er de vaccination antirabique pour chiens er chats Annexe 2 Projet de formule pour l enregistrement des cas d expo sition d tres humains la rage Annexe 3 Lyophilisation du vaccin antirabique ph riqu Pages U w Un 11 16 24 26 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT PALAIS DES NATIONS GEN VE 1960 COMIT D EXPERTS DE LA RAGE Gen ve 14 19 d cembre 1959 Membres D K Habel Chief Laboratory of Biology of Viruses National Institute of Allergy and Infectious Diseases National Institutes of Health Bethesda Md Etats Unis d Am rique Rapporteur Dr A Kemron Directeur de l Institut v t rinaire d Etat Tel Aviv Isra l D H Koprowski Director The Wistar Institute Philadelphie Pa Etats Unis d Am rique Vice Pr si
19. accin dans le traitement associ des sujets qui ont t expos s sections 6 3 et 6 5 c Il a t tabli que les doses de rappel donnent une production efficace d anticorps En cons quence on a pu mettre au point une technique recommand e pour l immunisation pr ventive de certains groupes sp ciaux sections 6 4 et 6 5 2 5 Pathog nie Des tudes sur la r ceptivit de certains vecteurs sauvages et sur le tropisme salivaire du virus permettront peut tre d expliquer prochaine ment certains aspects de l cologie de la maladie section 7 8 2 6 Culture du virus sur tissus Les r sultats pr liminaires d exp riences tendant faire prolif rer le virus rabique sur divers syst mes de culture tissulaire laissent entrevoir 1 Org mond Sant S r Rapp techn 1956 108 11 QUATRI ME RAPPORT 5 la possibilit d utiliser cette technique pour des tudes quantitatives fon damentales sur le virus pour le diagnostic et peut tre m me pour la production de vaccin 2 7 R ponses au questionnaire de POMS Des donn es plus pr cises sur la situation mondiale ont pu tre rassem bl es Elles font ressortir un certain progr s dans l application des m thodes modernes section 8 1 3 DIAGNOSTIC La recherche des corps de Negri par examen microscopique du tissu c r bral l isolement du virus rabique dans les pr l vements de tissu et si n cessaire l preuve confirmative de s ro neutralisation du
20. al de solut physio logique contiendra 10 de suspension de cerveau ce qui correspond une dose de 3 ml de vaccin liquide 5 du type Semple ou Fermi Le vaccin ph niqu lyophilis est soumis aux preuves habituelles d activit d innocuit etc Il est recommand aux laboratoires qui entreprennent la lyophilisation du vaccin ph niqu pour la premi re fois de d terminer l activit de la pr paration d shydrat e puis de r p ter l op ration apr s incubation au bain marie 37 C pendant 7 jours afin de contr ler la stabilit du vaccin
21. cette preuve qui a pu tre employ e exp rimentalement avec succ s consiste rechercher au microscope une coloration fluorescente sp cifique dans des pr l vements de tissu que l on met en contact avec du s rum antira bique pr alablement marqu par l addition d un colorant fluorescent 6 RAGE Cette fluorescence donne ainsi la preuve visuelle d une r action antig ne anticorps sp cifique L preuve est d crite en d tail dans la litt rature Les recherches relatives cette m thode de diagnostic ont montr qu entre des mains expertes elle permet de poser en quelques heures un diagnostic hautement sp cifique et donne des r sultats pr sentant une troite corr lation avec ceux du test d inoculation la souris Le Comit met le v u que les laboratoires qui pratiquent le diagnostic de la rage acqui rent la ma trise de cette technique afin que les comparai sons avec d autres m thodes de diagnostic puissent tre largies N an moins il importe de souligner que l preuve est tr s d licate elle doit tre pratiqu e par un technicien comp tent et exp riment le mat riel et les r actifs doivent tre d une qualit irr prochable 4 VACCINS 4 1 Vaccins disponibles Le tableau ci dessous montre quels sont les vaccins actuellement dis ponibles pour l immunisation de l homme et des animaux VACCINS UTILISABLES POUR L IMMUNISATION DE L HOMME ET DES ANIMAUX Tis
22. cteurs en cause dans l immunisation prophylactique suivie d une dose de rappel au moment de l exposition les recommandations du Comit ont t modifi es en cons quence 6 2 Traitement local des blessures Toutes les morsures ou gratignures dues des animaux doivent faire l objet d un traitement local imm diat En cas de morsure le nettoyage minutieux des plaies au moyen de savon ou d un d tersif avec rin age abondant pourra tre compl t par une application appropri e d acide nitrique concentr dans les l sions punctiformes lorsque leur si ge le permet Si possible il est recommand de ne pas suturer imm diatement ces blessures 1 Org mond Sant S r Rapp rechn 1957 121 12 RAGE Chez les malades qui ont t expos s dans des conditions exigeant l administration de s rum voir section 6 3 une partie de la dose de s rum devra tre infiltr e dans les tissus sous jacents la plaie quand la chose est possible On tudie actuellement la valeur ventuelle d applications locales dans la morsure de gamma globulines antirabiques en poudre Lorsqu il y a lieu le traitement recommand ci dessus sera suivi d appli cations d antiseptiques usuels et d antibiotiques ou de mesures anti t taniques 6 3 Indications du traitement sp cifique antirabique apr s exposition l infection Le tableau ci apr s et les explications qui l accompagnent apportent de l g res modifications a
23. cuit de cette technique et estime qu elle ne cr e aucun risque de transmission l homme ou aux animaux par l interm diaire de la salive du chien vaccin D autre part on a pr tendu que certains chiens immunis s pouvaient tre des porteurs sains du virus des rues mais le Comit n a eu connaissance d aucune preuve de la v racit de cette opinion 7 3 Vaccination d autres animaux L emploi des vaccins a donn lieu des observations exp rimentales et pratiques plus nombreuses sur le chien que sur les autres animaux Cest 1 Pour les jeunes chiens comme pour les animaux adultes le vaccin inactiv de tissu nerveux doit tre administr raison de 5 ml d une suspension 20 ou d une dose quivalente par exemple 10 ml d une suspension 10 2 On peut utiliser pour les jeunes chiens une dose de 3 ml d une suspension 33 du vaccin Flury HEP ou du vaccin Kelev 18 i RAGE sous cette r serve qu il importe de consid rer les recommandations qui suivent 7 3 1 B tail Les souches Flury HEP et Kelev adapt es l embryon de poulet ou les vaccins inactiv s sont recommand s pour la vaccination pr ventive des bovid s Le vaccin Flury HEP est administr en injection intramusculaire dans la cuisse la dose minimum est de 3 ml d une suspension de tissu 33 Le vaccin de souche Kelev est administr de la m me mani re la dose de 6 ml d une suspension de tissu 60 Il suffit d une s
24. dent Dr P L pine Chef du Service des Virus Institut Pasteur Paris France D R Schindler Bernard Nocht Institut f r Schiffs und Tropenkrankhe ten Hambourg Allemagne D M Selimov Institut Metchnikov pour la Recherche scientifique sur les Vaccins et les S rums Moscou URSS Dr N Veeraraghavan Director Pasteur Institute of Southern India Coonoor Inde Pr sident Repr sentant D H K nigsh fer Division de la Production et de la Sant animales FAO Secr tariat Dr M Abdussalam Service de la Sant publique v t rinaire Division des Maladies transmissibles OMS D G Bijlenga Service de la Sant publique v t rinaire Division des Maladies transmissibles OMS D M M Kaplan Chef du Service de la Sant publique v t rinaire Division des Maladies transmissibles OMS Secr taire Dr O Ryberg Institut de Biologie Coll ge d Etat Alnarp Su de Consultant Dr E S Tierkel Chief Rabies Control Unit Communicable Disease Center US Public Health Service Atlanta Ga Etats Unis d Am rique Consul tant Ce rapport a paru primitivement sous forme de document polycopi WHO Rabies 146 IMPRIM EN SUISSE Org mond Sant S r Rapp techn 1960 201 COMIT D EXPERTS DE LA RAGE Quatri me rapport 1 INTRODUCTION Le Comit d experts de la Rage s est r uni Gen ve du 14 au 19 d cem bre 1959 Le D N Veeraraghavan a t lu Pr sident le D H Koprows
25. deur ait t ant rieurement vaccin ou non Voir ci contre les notes explicatives compl mentaires QUATRI ME RAPPORT 13 Nature de l exposition Etat de l animal i Traitement recommand FRE F l infection Ad momen Pendant les en plus du traitement local de l exposition dix fours suivants t P o enrag Traitement vaccinal chapp abattu imm diat ou inconnu i d sauvage Administrer imm diatement loup chacal du s rum puis traitement renard chauve vaccinal f souris etc i 2 exposition grave 4 Sain Signes ciiniques Administrer imm diatement morsures mul tiples ou morsu res ja face la t te aux doigts ou au cou b signes pr somptifs de de rage ou rage confirm e laboratoire Sain du s rum Traitement vac cinal d s l apparition des premiers signes de rage chez l animal mordeur Administrer imm diatement du s rum puis traitement rage accinai on peut arr ter le traitement vaccinal si l ani mal est normal le 5 jour apr s le contact c enrag chapp abattu ou inconnu Administrer imm diatement du s rum puis traitement vaccina d sauvage loup chacal renard chauve souris etc NOTES EXPLICATIVES COMPL MENTAIRES Les m decins qui utiliseront ce tableau auront besoin de conna tre dans le d tail les circons tances
26. e tant de 4 3 mg Par d finition l unit internationale de s rum antirabique La rage techniques de laborara re 1955 Gen ve Orgarisarion mondiale de la Sant S rie de monographies N 23 L activit antig nique du vaccin de r f rence 164 tant plus forte que celle du vaccin de r f rence pr c dent lot 155 D on peut consid rer comme satisfaisant un vaccin avant un pouvoir antig nique relatif de 0 3 par rapport au vaccin de r f rence 164 L activit antig nique minimum d un vaccin par rapport au vaccin de r f rence 155D tait de 0 6 Michalenok Z V 1957 Probl Virol 2 52 3 Selimov M A Durasova M N Rogozina E N Ratgauz V G amp Maiorova I I 1957 Mikrobiol Mosk 28 N 7 952 Selimov M A Kovalevskii M F amp Semenova E V 1957 Mikrobiol Mosk 28 N 9 1252 5 Remis aux laboratoires nationaux sur demande adress e au D partement de la Standardisation biologique Statens Seruminstitut Copenhague Danemark d positaire des talons biologiques internationaux de l OMS 10 RAGE correspond l activit de 1 mg de l talon international apr s reconsti tution par addition de 1 ml d eau distill e au s rum dess ch le s rum talon international contient approximativement 80 unit s internationales par millilitre Une fois reconstitu le s rum demeure stable pendant au moins deux ans s il est conserv en conditions
27. e la M diterran e orientale v assistaient Une r union organis e Caracas Venezuela en avril 1957 l intention des pays d Am rique s est r v l e galement utile Non seulement ces rencontres permettent d changer les renseignements les plus r cents mais encore elles facilitent notablement l adoption de techniques et de principes plus uniformes sur certains points importants Les travaux poursuivis dans des pays diff rents ne peuvent qu y gagner en efficacit Ces derni res ann es ont t marqu es par de nouveaux progr s notam ment dans le diagnostic par la technique des anticorps fluorescents section 3 2 et dans la dessiccation du vaccin annexe 3 aussi est il recommand d organiser de nouvelles r unions qui permettront aux sp cialistes des 1 Org mond Sant S r Rapp rechn 1957 121 26 RAGE diff rentes r gions d introduire dans leurs travaux les tout derniers perfec tionnement techniques 8 4 Monographie sar les techniques de laboratoire La monographie publi e par POMS sous le titre La rage techniques de laboratoire a t extr mement utile car elle a fourni sous une forme concise des indications sur des techniques de laboratoire perfectionn es standardis es et d une grande valeur pratique Le Comit estime que si dans l ensemble la monographie expose bien les techniques les plus r centes certaines de ses sections demandent n anmoins tre revues et d velopp es
28. e vaccin Date de la vaccination 22 22 2222 Sort de l animal En observation Abattu j j En fuite C R sultats apr s _ jours Resultats des examens de laboratoire Signes de rage L Positif N gatif Sain ms Corps de Negri CT CT Mort sans signes de rage EX Inoculation l animal CI ns Autres examens anti corps fluorescents etc LT Annexe 3 LYOPHILISATION DU VACCIN ANTIRABIQUE PH NIQU Les laboratoires sovi tiques ont maintenant une grande exp rience de la lyophilisation du vaccin antirabique ph niqu Cette m thode est appliqu e aux vaccins Semple et Fermi en mulsion 20 On proc de comme suit Au vaccin 20 on ajoute une quantit suffisante de milieu de dessiccation pour obtenir une concentration finale de 0 5 de g latine de 7 5 de glucose ou de saccharose et de 10 de suspension tissulaire dans un tampon phosphat M 400 le pH tant 7 2 La pr paration r partie en volumes de 1 5 ou de 3 ml dans des ampoules de 10 ml est congel e 70 C puis d shydrat e au moyen d un appareil dessiccation dans le vide sous une pression non sup rieure 100 microns et la temp rature du laboratoire pendant 24 72 heures Pendant cette op ration le vaccin ne doit jamais d geler L humidit r siduelle ne doit pas exc der 2 et doit si possible tre inf rieure 1 Le vaccin dilu avant emploi dans le volume initi
29. erses parties de l Am rique latine et la Trinit o la rage des vampires existe mais on n en avait jamais rencontr ailleurs avant 1953 Or cette ann e l le virus de la rage fut isol sur une chauve souris insectivore aux Etats Unis d Am rique Depuis lors on a isol le virus plus de 350 fois sur des chauves souris dans 24 Etats apparte nant des r gions g ographiquement tr s diff rentes des Etats Unis et dans une province du Canada Ces observations portent notamment sur quatre esp ces de chauves souris arboricoles ou vivant en solitaires et sur vingt esp ces de chauves souris vivant en colonies D autres isolements de virus ont t signal s en Turquie et en Yougoslavie on a galement observ un cas pr sum en Allemagne occidentale Toutes les chauves souris en cause taient insectivores Dans une centaine des cas av r s des tres humains ont t mordus Cinq d c s aux Etats Unis d Am rique et un dans l Inde ont t attribu s des chauves souris insectivores Des enqu tes pizootiologiques ont r v l qu il est tr s difficile de trans mettre la rage exp rimentalement en incitant des chauves souris enrag es et dont la salive est infect e mordre d autres animaux r ceptifs Les obser 24 RAGE vations faites au cours d autres tudes donnent penser que certaines esp ces de chauves souris insectivores peuvent devenir des porteurs asymp tomatiques Lors d enqu tes sur des
30. est efficace la dose de 3 ml d une suspension 33 d embryon de poulet infect le Comit souligne que cette dose repr sente la quantit minimum injecter lorsqu on cherche obtenir une bonne immunit pendant trois ans ou plus On peut galement utiliser d autres vaccins virus vivant ou virus inactiv voir tableau des vaccins la section 4 1 si leurs propri t s antig niques ont t d montr es par des tudes exp rimentales et pratiques approfondies t Cependant le Comit recommande de revacciner tous les ans les chiens ayant re u ces pr parations la dur e de l immunit qu elles donnent tant mal connue Les jeunes chiens g s de moins de trois mois peuvent tre vaccin s sans danger avec le virus vivant Flury HEP ou Kelev pr par sur embryon de poulet ou avec Pune quelconque des pr parations virus inactiv mais non avec le vaccin Flury LEP Des exp riences ayant montr que la r ponse immunologique la vaccination antirabique n tait pas obtenue chez les jeunes chiens de moins de trois mois aussi facilement que chez les chiens plus g s il est recommand de r p ter la vaccination aussit t que possible apr s l ge de trois mois en utilisant un vaccin actif quelconque Apr s avoir soigneusement examin les renseignements apport s par l exp rimentation et la pratique au sujet de la vaccination des chiens par un virus vivant att nu le Comit affirme de nouveau l inno
31. est suffisamment lev e dans certaines r gions pour justifier de nouvelles recherches en vue de les liminer En cas d accidents neuro paralytiques ou de sympt mes pr monitoires annon ant leur apparition diverses mesures sont possibles dont l efficacit n est d ailleurs d montr e par aucun fait scientifiquement av r Si l immu nisation d j obtenue est consid r e comme suffisante compte tenu du degr d exposition l infection on pourra cesser les vaccinations S il est indiqu de poursuivre le traitement vaccinal on devra abandonner le vaccin de tissu c r bral pour un vaccin qui n ait pas t pr par sur tissu nerveux Dans les deux cas on devra envisager le recours des produits tels que les corticost ro des et l ACTH Les agents inactivants entrant dans la fabrication du vaccin tu doivent tre inoffensifs pour l homme et employ s une concentration qui suscitera le minimum de r action chez le sujet vaccin 6 3 3 Vaccins pr par s sur embryons aviaires Les sujets que l on sait tre sensibles aux prot ines de l uf ne doivent pas tre trait s par les vaccins d origine aviaire sauf en cas de n cessit on prendra alors toutes les pr cautions appropri es part certaines r actions locales et notamment de l ad nopathie les vaccins pr par s sur embryon de poulet et sur embryon de canard n ont aucun effet nuisible sur l homme QUATRI ME RAPPORT 15
32. eule dose de ces vaccins pour provoquer l apparition d anticorps en quantit suffi sante chez un nombre important d animaux mais en donnant une deuxi me dose de vaccin 30 jours plus tard on peut encore renforcer cet effet et assurer ainsi une protection plus compl te Si l on recourt aux vaccins de tissu nerveux inactiv s il est recommand d injecter 30 mi d une sus pension de tissu 33 ou une quantit quivalente par exemple 15 ml d une suspension 60 La protection conf r e au b tail par le vaccin dure un an au moins mais on ignore pendant combien de temps elle se maintient au del de cette p riode On n a pas proc d des tudes soigneusement contr l es sur le trai tement du b tail qui a t expos la rage Un petit nombre d observations indiquent qu une protection est conf r e par 14 inoculations quotidiennes de 1 5 2 g poids humide de vaccin de tissu nerveux inactiv 7 5 ml d une suspension de tissu 20 Toutefois avec ou sans association de s rum ce traitement serait en g n ral trop on reux On applique parfois des sch mas r duits pr voyant des inoculations plusieurs jours d intervalle mais leur efficacit est inconnue 7 3 2 Chats Le vaccin de tissu nerveux et le vaccin Flury HEP prot gent tous deux efficacement le chat En revanche il ne faut pas utiliser le vaccin Flury LEP Les doses doivent tre environ moiti moins fortes que pour le chien
33. exposition tout en obtenant encore une r ponse d anticorps quivalente celle que provoque la s rie actuellement recommand e et quel est l effet d une dose de s rum antirabique sur cette r ponse 2 Une dose de s rum donn e au d but d un premier traitement pro phylactique modifie t elle la production d anticorps fournie par une dose ult rieure de vaccin administr e titre de rappel 3 Une dose de s rum administr e en m me temps qu une vaccination de rappel un sujet ant rieurement immunis modifie t elle l effet de rappel 4 Dans quel d lai une vaccination de rappel suscite t elle des anticorps chez des sujets ant rieurement immunis s Ces tudes qui ont port sur 400 sujets environ permettent de d gager les conclusions suivantes 1 On obtient une moins bonne r ponse d anticorps avec un nombre r duit de doses de vaccin qu avec les sch mas ordinaires Cette r ponse est habituellement inhib e par une dose de s rum administr e au d but du traitement 2 Quand on l injecte au d but d un premier traitement prophylactique r duit le s rum diminue parfois la r ponse une vaccination de rappel ult rieure 3 Le s rum inject en m me temps qu une dose unique de rappel entrave l effet de rappel du vaccin 4 Les sujets immunis s par une vaccination ant rieure r pondent bien une dose de rappel administr e 30 60 90 ou 120 jours apr s la premi re inoculation de vacc
34. in 1 les anticorps suscit s par la dose de rappel appa raissent dans les huit jours Toutefois cet effet de rappel n est pas constat chez 100 des sujets 7 LUTTE CONTRE LA RAGE 7 1 Introduction La solution du probl me de la rage d pend en derni re analyse de la r duction et de l limination d finitive de l infection dans les populations animales qui en constituent le r servoir ou les vecteurs L exp rience a montr qu on peut y parvenir en dressant des barrages contre la transmis sion vaccination des animaux limination des chiens errants et lutte contre la prolif ration des vecteurs sauvages Ces techniques ne peuvent donner de bons r sultats que dans le cadre de programmes m thodiquement con us et ex cut s mettant en uvre un mat riel de qualit 1 Y compris les sujets vis s la section 6 4 qui ont re u du vaccin antirabique plusieurs ann es auparavant QUATRI ME RAPPORT 17 7 2 Vaccination des chiens Le Comit consid re que la vaccination pr ventive des chiens constitue l une des armes les plus utiles dans la lutte contre la rage il la recommande vivement aux pays dont le territoire comprend des zones infect es Une seule injection intramusculaire de vaccin Flury LEP pr par sur embryon de poulet conf re aux chiens g s de trois mois ou davantage une immunit excellente qui dure au moins trois ans Les travaux de labo ratoire et l exp rience pratique montrent que ce vaccin
35. ins pr par s sur embryon de poulet avec les souches Flury et Kelev et sa valeur en tant que test courant d activit n est plus d montrer Elle a t am lior e par l usage du virus fixe comme antig ne d preuve La corr lation entre les deux m thodes avec virus fixe ou avec virus des rues a t v rifi e par des tests parall les sur des chan tillons courants de vaccins pr par s sur embryon de poulet On peut donc obtenir des r sultats aussi bons avec les deux virus d preuve Outre le test d activit sur le cobaye on dispose maintenant d une autre preuve valable pour les virus Flury HEP et Kelev elle repose sur le fait 1 POMS fournit sur demande des souches r unissant ces conditions 2 La rage techniques de laboratoire 1955 Gen ve Organisation mondiale de la Sant S rie de Monographies N 23 3 Pour les vaccins vivants on pratiquera l preuve de s ro neutralisation 4 La rage techniques de laboratoire 1955 Gen ve Organisation mondiale de la Sant S rie de Monographies N 23 8 RAGE que ces virus ne sont pas pathog nes pour certaines souches de souris adultes lorsqu ils sont inocul s par voie intrac r brale L inoculation ult rieure de virus des rues ou de virus fixe met en vidence la r sistance des animaux et le pouvoir antig nique du vaccin La technique consiste inoculer aux souris par voie intrac r brale 0 03 ml de dilutions de vaccin chelonn es de
36. ki Vice Pr sident et le D K Habel Rapporteur Des travaux consid rables ont t accomplis depuis la r union du Comit d experts de la Rage en 1956 dans une large mesure suivant les indications donn es dans le troisi me rapport Des recherches coordonn es ont t poursuivies par les membres du Tableau OMS d experts de la Rage les r sultats de ces efforts seront pass s en revue dans la suite du pr sent rapport section 6 5 Aussi les r sultats accumul s au cours de ces trois ann es voir r sum la section 2 ont ils oblig le Comit r examiner avec soin et parfois modifier les recommandations contenues dans le troisi me rapport Le Comit a d cid que le pr sent rapport devait former un tout de fa on r duire au minimum la n cessit de se reporter aux documents ant rieurs Il s est donc permis de reprendre mot mot certains passages des trois premiers rapports et de modifier ses anciennes recommandations lorsque le progr s des connaissances l exigeait Les membres du pr sent Comit tant en majorit les m mes que lors des trois Comit s pr c dents il n a pas paru n cessaire d identifier dans le texte les citations int grales ou modifi es des rapports ant rieurs Le Comit tient adresser ses remer ciements toutes les personnalit s inscrites au Tableau d experts de la Rage et aux autres chercheurs et praticiens dont la collaboration a grandement simplifi le tra
37. n s qui ont t mordus par un animal que l on sait enrag Si le propri taire s y oppose il convient d exiger l isolement rigoureux de Panimal dans un chenil pendant six mois Si l animal a t vaccin au cours des trois ann es pr c dentes avec un vaccin Flury ou au cours des douze mois coul s avec d autres vaccins il faut le revacciner et le tenir P attache ou enferm pendant 30 jours Il importe de mettre sur pied une organisation qui permette d examiner syst matiquement et sans d lai les personnes et les animaux mordus par des animaux enrag s afin que des mesures imm diates puissent tre prises pour pr venir la maladie chez les personnes expos es et pour liminer l animal mordu qui constitue en puissance un maillon de la cha ne de transmission 7 7 Aspects administratifs de la lutte contre la rage L exp rience montre que c est une autorit centrale dirig e par un fonctionnaire de la sant publique si possible un v t rinaire ayant pleins pouvoirs d ex cution et employ plein temps qui est la plus qualifi e pour organiser efficacement un programme de lutte antirabique En pla ant sous l autorit d un v t rinaire de la sant publique un service s tendant l ensemble d une grande subdivision administrative du territoire on peut assurer l uniformit des pratiques appliqu es l chelon local Dans l accomplissement de sa mission de coordination ce f
38. onctionnaire serait amen pour assurer le bon fonctionnement du programme exercer les fonctions suivantes QUATRI ME RAPPORT 21 a se tenir en liaison troite avec les comit s des associations m dicales et v t rinaires pour diffuser des informations sur les techniques de lutte employer nr b obtenir l appui des organisations d leveurs des soci t s pour la protection des animaux des clubs canins et des soci t s de chasse c changer r guli rement avec les circonscriptions voisines des ren seignements sur la situation pid miologique et sur les progr s de la lutte d rassembler et analyser des renseignements sur la morbidit humaine et animale morsures d animaux expositions la rage cas de rage vacci nations et r actions secondaires post vaccinales e cr er et perfectionner un syst me de d clarations en s assurant la collaboration troite du laboratoire de diagnostic dans l interpr tation des observations se tenir au courant des mouvements de l infection sur tout le territoire de la circonscription f am liorer les m thodes d exp dition des chantillons aux laboratoires et les m thodes de capture de garde en fourri re et de destruction des chiens errants g organiser des cours de formation et des travaux de recherche sur diverses phases de la lutte contre la rage h animer une campagne de propagande active et permanente 7 7 1 Transport international des chiens et des
39. populations de chauves souris les isolements de virus ont atteint des taux lev s pendant des p riodes o les animaux mouraient en grand nombre A l heure actuelle il est impossible de recommander un ensemble d termin de mesures prendre contre la rage des chauves souris Pour d barrasser les habitations des chauves souris qui y font leur g te on peut employer des paillettes de naphtaline et divers gaz toxiques Cependant les r sultats ne sont que temporaires et apr s avoir appliqu ces m thodes il importe d installer imm diatement des dispositifs emp chant les animaux de se r introduire dans les b timents Les populations doivent tre averties qu il ne faut pas toucher aux chauves souris malades ou ayant un comportement anormal dans les zones infect es toutes les personnes mordues par des chauves souris doivent tre soumises un traitement antirabique Le transport intentionnel de chauves souris et d autres animaux sau vages sur de tr s longues distances est d conseiller 8 CHANGE ET DIFFUSION DE RENSEIGNEMENTS 8 1 Rassemblement de donn es statistiques Le Comit a examin les r ponses re ues de quelque 200 laboratoires instituts ou services m dicaux ou v t rinaires de 75 pays la suite de l envoi d un questionnaire que POMS avait pr par conform ment aux recommandations contenues dans le troisi me rapport section 10 En r servant au questionnaire un accueil si favorable le
40. production des diff rents types de vaccin sont donn s dans la monographie de POMS intitul e La rage techniques de laboratoire et dans plusieurs autres ouvrages Le Comit note les progr s r alis s dans la lyophilisation du vaccin ph niqu de tissu nerveux voir annexe 3 Il tient cependant souligner que la technique de lyophilisation doit r pondre des normes tr s strictes en particulier lorsqu elle s applique aux vaccins virus vivant car s il en tait autrement l activit du produit risquerait den souffrir En revanche on peut compter qu une lyophilisation correctement pratiqu e augmentera la stabilit des vaccins 4 2 Epreuves d innocuit et d activit Le Comit est d avis qu il ne suffit pas de soumettre les vaccins aux preuves habituelles d innocuit et d identit il faut encore s assurer de l absence de virus pathog nes autres que le virus rabique en les inoculant des animaux de l esp ce qui a servi les pr parer Il convient d insister nouveau sur la n cessit de soumettre chaque lot de fabrication une preuve d activit Etant donn le manque de stabilit du vaccin on devra diff rents intervalles apr s le test initial pr lever des chantillons sur les stocks des centres distributeurs pour pratiquer de nouvelles preuves 4 2 1 Vaccins vivants L preuve sur le cobaye d crite dans la monographie de l OMS a t largement appliqu e aux vacc
41. s dans les terriers peuvent tre employ es pendant de courtes p riodes aux poques de l ann e o les animaux vecteurs se groupent par familles et peuvent s ajouter d autres m thodes telles que le pi geage et Pempoisonnement Le pi geage quoique moins efficace et plus co teux que la pose d app ts empoisonn s demeure la m thode de choix dans la plupart des r gions car il est moins dangereux Il convient de souligner que pour obtenir une efficacit maximum on doit faire appliquer toutes ces m thodes sous la direction de professionnels sp cialis s dans la lutte contre les animaux nuisibles Il importe de pr ciser que les proc d s actuellement labor s et exp ri ment s sur le terrain ne visent nullement la destruction massive des esp ces vectrices On cherche simplement en r duire l effectif un niveau assez faible pour que l apparition d pizooties rabiques soit exclue 7 9 Rage des chauves souris La rage des vampires demeure un grave probl me au Mexique en Am rique centrale et en Am rique du Sud On a tent de d truire ces animaux dans leurs abris diurnes par enfumage et chasse au fusil Des m thodes nouvelles par exemple la pose de pi ges munis d app ts vivants n ont pas encore donn de r sultats concluants on s efforce de les am liorer et les essais se poursuivent Certains cas de rage avaient d j t signal s chez des chauves souris frugivores et insectivores dans div
42. s sp cialistes et les autorit s publiques du monde entier ont montr qu ils taient dispos s collaborer troitement la lutte contre la maladie Le Comit se f licite des efforts que d ploient l Office international des Epizooties et l Organisation pour l Alimentation et l Agriculture en vue de r unir des statistiques sur les animaux il note les mesures d j prises afin de coordonner leur action avec celle de POMS en ce qui concerne le rassemblement et la diffusion de statistiques relatives la rage chez les animaux et chez l homme Le Comit recommande que ces renseignements soient r guli rement distribu s tous les instituts participants L annexe 2 reproduit avec de l g res modifications le projet de formule pour l enregistrement des cas d exposition d tres humains la rage Cet 1 Depuis la r union du Comit le nombre total des r ponses au questionnaire a augment et atteint 222 pour 89 pays et territoires 2 Org mond Sant S r Rapp techn 1957 121 QUATRI ME RAPPORT 25 imprim dont l emploi tait recommand dans le troisi me rapport i s est r v l tr s utile pour la compilation des statistiques de la rage Rempli et conserv avec soin il fournit des renseignements tr s int ressants non seulement l institut utilisateur lui m me mais encore aux autorit s nationales et internationales comp tentes Il reste encore r soudre de nombreux probl mes touchant la pr
43. su employ pour la pr paration du vaccin Vaccin Souche de virus Utilisable sur preuve d activit Chien Virus vivant LEP K HEP Tissu nerveux Canard Tissu nerveux 1 Virus inactiv Flury 40 60 pas sages sur l uf Kelev Flury plus de 180 Embryon de poulet Embryon de poulet Embryon de poulet Chien et b tail B tail chat chien Cobaye Cobaye souris Cobaye souris f passages sur l uf et homme Virus fixe Syst me nerveux Homme chien NIH Habel central b tail et autres animaux Virus fixe Embryon de canard Homme NIH Habel Virus fixe Syst me nerveux Homme chien NIH Habel central Existe sous forme iyophilis e Existe sous forme liquide Voir section 4 2 1 1 McQueen J L Lewis A L amp Schneider N J 1960 Rabies diagnosis by b tail et autres animaux fluorescent antibody Amer J publ Hlth sous presse 2 Goldwasser R A Kissling R E Carski T R amp Hosty T S 1959 Bull Org mond Sant 20 579 O S E aaa QUATRI ME RAPPORT 7 Pour la production des vaccins le Comit recommande d employer une souche de virus ayant donn des r sultats satisfaisants au laboratoire et dans la pratique Un bon vaccin qu il soit ou non base de virus vivant d origine aviaire doit avoir un titre infectant lev Des renseignements d taill s sur les m thodes de
44. t gale ou sup rieure la proportion correspondante pour le s rum talon 6 PROPHYLAXIE HUMAINE 6 1 R sum des faits survenus depuis la r daction du troisi me rapport Les r sultats rapport s par divers instituts ont confirm l efficacit du traitement s ro vaccinal des sujets humains expos s et le Comit souligne que cette m thode est incontestablement la meilleure l heure actuelle Il se confirme que le s rum antirabique a un effet inhibiteur sur la production d anticorps en r action au vaccin divers moyens ont t mis au point pour l viter Ces faits ont conduit le Comit modifier l g rement le tableau des indications du traitement sp cifique antirabique apr s expo sition l infection section 6 3 Comme on l a d j indiqu un vaccin inactiv d embryon aviaire embryon de canard a t mis au point Les tudes exp rimentales ont montr que par rapport aux vaccins de tissu nerveux soumis aux m mes preuves ce produit ne contient que des quantit s extr mement faibles du ou des facteurs responsables de l enc phalite allergique On peut donc en attendre une diminution des r actions post vaccinales du syst me nerveux En outre les antihistaminiques se sont r v l s capables de r duire la fr quence des accidents cons cutifs la s roth rapie On a tent mais en vain de r duire le nombre des doses de vaccin De nouvelles pr cisions ont t apport es au sujet des fa
45. ter ma Age Poids aaa Num ro de vaccination Pays d origine et pays dans lesquels l animal ete mere free l ann e ant rieure est pass au cours de indiquer les dates a Type de vaccin Laboratoire producteur ph niqu pr par sur embryon de poulet etc QUATRI ME RAPPORT 29 Annexe 2 PROJET DE FORMULE POUR D ENREGISTREMENT DES CAS D EXPOSITION D TRES HUMAINS A LA RAGE Traitement local des blessures Traitement Vaccin Dose par injection Voie d administration Dates des diff rentes injections etc Le sujet avait il t ant rieurement vaccin contre la rage ie Type de vaccin Date de la morsure Lier de t accident _ Caract re de la morsure Unique B nigne Multiple Zi Mod r ment grave I Grave en S rum Dose Date de l injection Animal sur lequel a t obtenu le s rum R suitats de l preuve Positif N gatif Ge sensibilit ET ET Fabricant et num ro du lot 10 20 022 2 Le sujet avait il suivi ant rieurement un traitement s rique Date Type de s rum Complications cons cutives au traitement Pr ciser le traitement des s quelles et le r sultat Etat de la personne apr s 6 mois Vivante i D c d e par infection rabique i D c d e pour toute autre cause Etat inconnu Li Date du d c s 2 2 30 RAGE B Animal mordeur L animal avait il t vaccin contre la rage 2 22 Type d
46. tes pour d pister l infection rabique dans les populations de chauves souris auraient int r t le faire 9 7 Culture de tissus Certains progr s encourageants accomplis r cemment justifient des efforts sp ciaux pour mettre au point un syst me de culture de tissus qui soit sensible l effet cytopathog ne du virus rabique et sur lequel on puisse cultiver le virus jusqu un titre lev Gr ce ce syst me qui fournirait du mat riel pour de nombreuses tudes fondamentales de viro logie les travaux quantitatifs sur le virus rabique gagneraient en pr cision Il serait n cessaire de pouvoir cultiver le virus rabique sur du tissu non 28 RAGE tumoral en vue d une utilisation ventuelle pour pr parer un vaccin Pusage humain partir de tissu non nerveux 9 8 R unions de chercheurs En raison des progr s rapides qui s accomplissent actuellement dans les recherches fondamentales sur la rage le Comit recommande instam ment que POMS organise des r unions p riodiques de chercheurs Annexe 1 PROJET DE CERTIFICAT V T RINAIRE INTERNATIONAL DE SANT ET DE VACCINATION ANTIRABIQUE POUR CHIENS ET CHATS Je soussign certifie que le chien chat ci apr s d sign a subi un examen v t ri naire le date 2a20000000a0 aoaaa et qu il ne pr sentait aucun signe de maladie transmissible je certifie en outre que ledit chien chat a t vaccin contre la rage le date oaaao Race __ Couleur SEXC ra
47. ux tableaux publi s dans de pr c dents rapports du Comit INDICATIONS DU TRAITEMENT SP CIFIQUE ANTIRABIQUE APR S EXPOSITION A L INFECTION Etat de l animal Nature de l exposition Traitement recommand l infection AG moment Pendant les en plus du traitement local de l exposition dix jours suivants I Pas de l sion contact indirect Enrag Pas de traitement Il L chage 1 sur peau intacte Enrag Pas de traitement 2 sur peau pr sen a sain Signes cliniques Traitement vaccinal d s tantdes rosions de rage ou rage l apparition des premiers ou des grati confirm e signes de rage chez l ani gnures et sur laboratoire mal mordeur muqueuses pr sentant ou non des rosions b signes Sain Traitement vaccinal imm pr somptifs diat arr ter le traitement de rage si l animal est normal le 5 jour apr s le contact c Enrag Traitement vaccinal chapp abattu imm diat ou inconnu Ut Morsures 1 exposition a sain Signes cliniques Traitement vaccinal d s b nigne de rage ou derage l apparition des premiers confirm e signes de rage chez l ani laboratoire mal mordeur b signes Sain Traitement vaccinal imm pr somptifs diat arr ter le traitement de rage si l animal est normal le 5 jour apr s le contact Les indications donn es dans le tableau sont valables que l animal mor
48. vail de pr paration du pr sent rapport 2 R SUM DES PROGR S R CENTS 2 1 Vaccins a Un vaccin inactiv pr par partir d embryons de canard infect s a t mis au point Il est presque enti rement exempt du facteur responsable de l enc phalite allergique post vaccinale section 6 1 Org mond Sant S r Rapp techn 1957 121 Org mond Sant S r Rapp techn 1950 28 1954 82 1957 121 es 4 RAGE b Il est tabli que le vaccin ph niqu tout comme le vaccin irradi peut tre lyophilis sans diminution de son pouvoir antig nique La stabilit pendant le stockage s en trouve accrue section 4 1 et annexe 3 c Un nouveau lot de vaccin international de r f rence a t constitu section 4 2 3 2 2 S rum antirabique a Les m thodes de production ont t am lior es et la concentration en anticorps augment e section 5 b Un talon international a t tabli 1 2 3 Diagnostic La technique des anticorps fluorescents a t appliqu e avec succ s la rage Elle fournit une m thode de diagnostic rapide et hautement sp cifique section 3 2 2 4 Prophylaxie humaine a De nouvelles observations ont confirm que l administration de s rum et de vaccin antirabiques associ s constitue le meilleur traitement des individus qui ont t expos s section 6 5 b Des sch mas de traitement am lior s permettent de r duire les interf rences du s rum et du v
49. virus restent les principales techniques de laboratoire pour le diagnostic de la rage Cependant d autres m thodes ont t perfectionn es notamment l preuve des anticorps fluorescents et la r action de d viation du compl ment Le Comit souligne qu il faut y voir des armes utiles ajouter l arsenal diagnostique mais qu elles ne peuvent actuellement remplacer les tech niques classiques 3 1 R action de d viation du compl ment Les recherches tendant adapter la r action de d viation du compl ment aux n cessit s du diagnostic courant de la rage ont obtenu certains r sultats Dans cette r action l antig ne est pr par partir du pr l vement de tissu soumis au laboratoire Les antig nes t moins positif et n gatif doivent provenir de tissus pr lev s sur un sujet de la m me esp ce Les s rums t moins n gatif et positif sont pr parer sur le cobaye Le Comit estime que cette preuve peut tre pratiqu e sans inconv nient par un laboratoire exp riment Il faut pourtant faire observer que si une r action positive permet normalement de conclure la pr sence de l infection une r action n gative n autorise pas carter le diagnostic et doit tre confirm e par d autres techniques prouv es 3 2 Epreuve des anticorps fluorescents Le progr s le plus r cent en mati re de diagnostic de la rage est l appli cation de la technique des anticorps fluorescents Le principe de
50. vue au sch ma ordinaire 14 RAGE 6 3 1 Complications du traitement antirabique Le Comit fait remarquer que le s rum antirabique de cheval m me concentr et purifi peut donner lieu des r actions peu pr s aussi fortes que celles qui sont caus es par les autres s rums d origine animale On doit pouvoir viter les r actions imm diates de type anaphylactique en interrogeant avec soin les int ress s sur leurs ant c dents allergiques et en proc dant syst matiquement une preuve intradermique ou ophtalmique de sensibilit Quand l preuve donne un r sultat positif on devra prendre les pr cautions usuelles de d sensibilisation On peut r duire la fr quence des accidents s riques en administrant simultan ment des antihistaminiques hautes doses r p t es pendant plusieurs jours apr s le traitement 6 3 2 Vaccin de tissu nerveux On sait que la fr quence des accidents neuro paralytiques cons cutifs l administration de vaccin de tissu nerveux varie d une r gion lautre Le Comit constate qu on ignore actuellement les raisons de ces diff rences apparentes l tude de ce probl me doit tenir compte de divers facteurs les uns inh rents l h te tels que l origine ethnique et l tat physiologique du sujet les autres tenant l esp ce animale utilis e pour la pr paration du vaccin la m thode d inactivation et la posologie La fr quence de ces complications
51. yant assez largement puis il fallait le renouveler Les National Institutes of Health ont bien voulu fournir le Vaccin de r f rence 164 qui a t accept par le Comit et qui pourra tre obtenu par l entremise de POMS On trouvera ci dessous des suggestions pour l emploi de ce vaccin de r f rence Les laboratoires nationaux sont invit s pr parer leur propre vaccin de r f rence qui apr s comparaison avec le vaccin de r f rence 164 pourra servir approvisionner les laboratoires producteurs du pays La mise au point d une m thode de lyophilisation du vaccin ph niqu sec tion 4 1 et annexe 3 facilite ces op rations L id al serait que le vaccin de r f rence pr par par chaque pays soit utilis pour soumettre tous les 1 La rage techniques de laboratoire 1955 Gen ve Organisation mondiale de la Sant S rie de monographies N 23 2 D partement de la Standardisation biologique Statens Seruminstitut Copenhague Danemark d positaire des talons biologiques internationaux de l OMS QUATRI ME RAPPORT 9 lots de production courante une preuve d activit par la technique NIH d crite dans la monographie de POMS 1 il faut esp rer que les labora toires nationaux s orienteront dans cette voie En cas d impossibilit des quantit s raisonnables de vaccin international de r f rence seront fournies aux pays d sirant d terminer l activit d un lot important de leur propre
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