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Contributions au dictionnaire des sciences

1. Du ciel les multitudes n taient plus discernables Parmi ces trombes d eau Six jours Et sept nuits durant Bourrasques Pluies battantes Ouragans et D luge Continu rent de saccager la terre Le septi me jour arriv Temp te D luge et H catombe cess rent Apr s avoir distribu leurs coups au hasard Comme une femme dans les douleurs La Mer se calma et s immobilisa Ouragan et D luge s tant interrompus Je regardai alentour Le silence r gnait Tous les hommes avaient t Retransform s en argile Et la plaine liquide Semblait un toit terrasse Adad est le patron surnaturel des ph nom nes atmosph ri ques pluies et orages notamment Extraits de L Epop e de Gilgamesh Le grand homme qui ne voulait pas mourir Traduit de l akkadien et pr sent par Jean BOTTERO Edit Gallimard coll L aube des peuples Paris 1992 291 p extraits des pages 188 192 Un curieux mot et une d finition savoureuse HYDROSCOPE On a donn ce nom a des charlatans qui pr tendoient voir couler l eau une grande profondeur sous terre et qui d couvroient ainsi les sources avec autant de facilit qu on d couvre les tr sors par le moyen de la baguette divinatoire On seroit surpris sans doute d apprendre que cette pu rilit ait trouv des partisans m me parmi des hommes qui sont suppos s in struits si l on ne voit pas combien LE MERVEILLEUX a d attraits
2. En France et particuli rement l Observatoire de Montsouris les thermom tres sont plac s sous un toit double paroi fig 29 d un m tre carr d tendue envi ronetl g rementinclin au dessous de l horizon du c t du sud Deux plaques de t le un peu cart es et di arbustes verts dispos s tout autour l exception re c t nord servent abriter les instruments et Je sol lui m me des rayons du soleil Dans un certain nom bre d observatoires trangers o l on craint la violence des vents on a pr f r entourer le thermom tre d ane cage ouverte par le bas et dont les parois lat ta sont constitu es par des lames de bois dispos es es E cies forme de persiennes DU PREMIER EMPLOI DU MOT MODULE DANS LES SCIENCES DE L EAU ou du Pouce de fontainier de 1 Once d eau romaine et du Quinaire antique Sous l Ancien R gime la mesure des d bits d eau fournis aux fontaines a toujours pos des probl mes importants car com me pour les autres unit s de mesure plusieurs variantes r gionales coexistaient souvent sans possibilit de rela tions simples entre elles La principale unit de mesure de distribution d eau tait le pouce de fontainier ou pouce d eau qu on d finissait ainsi quantit d eau que fournit un orifice circulaire d un pouce de diam tre perc dans une paroi verticale avec une charge d eau de sept lignes sur le centre ou d un ligne sur le sommet ou
3. glacier se trouvant proche de la temp rature de fusion de la glace il peut inclure de petites zones de glace froide temp rature inf rieure son point de fusion L coulement des eaux s y r alise pr f rentiellement au contact du lit rocheux en particulier lorsqu on se rapproche du front du glacier En anglais temperate glacier Kettle ou keetle hole d pression quasi circulaire occup e par un lac provenant de la fonte lente de culots de glaces mortes dans la marge glaciaire Les kettles forment souvent des chapelets de lacs ponctuant les d laiss es glaciaires Terme anglais Lac de barrage glaciaire barrage de l coulement des eaux par un vallum morainique frontal continu ou par la moraine d un glacier adjacent avec formation d un lac Ces lacs sont fragiles et peuvent se vidanger brutalement occasionnant des d g ts En anglais moraine ou glacier dammed lake Lac sous glaciaire lac form sous un glacier de taille variant de quelques m 10 km En anglais subglacial lake Lahars terme utilis en Indon sie d signant des coul es de d bris assez fluides pour atteindre des vitesses de plusieurs m s provenant de la fusion massive et soudaine de glaces situ es au sommet de volcans entrant en ruption Exemple r cent 1985 sur le Nevado del Ruiz dans les Andes de Colombie 30 000 morts et risques latents en Equateur P rou Chili Laves torrentielles en anglais rajouter
4. Ce trait d hydrologie de 256 pages fait suite une Min ralogie du m me auteur qui occupe le premier tome et plus de la moiti du second Nous fournissons ci apr s quelques extraits de la partie qui nous int resse Dans la Pr face de l auteur on rel ve On nomme Histoire Naturelle la Science qui s occupe de 1 num ration et de description des diff rents corps elle diff re de la Physique non par la nature mais par 1 tendue de son objet la Physique est plus universelle dans ses vues et plus Philosophique dans son examen le Physicien en visage raisonne explique le Naturaliste regarde ramasse et range celui ci vous dira il existe tel corps dans la nature il est fait soit au dedans soit au dehors de telle ou telle mani re il est de tel ou tel r gne classe celui l pr tendra vous expliquer les causes de son existence de ses formes et de ses propri t s Le r gne aquatique comprend 1 num ration et la descrip tion des corps mixtes simples non organis s qui souffrent une diminution continuelle on nomme la connaissance de ce r gne Hydrologie et celui qui la poss de Hydrologiste Wallerius pr sente ainsi une classification du r gne aquatique la mani re d une classification zoologique en deux classes principales les eaux douces ou communes et les eaux min rales la premi re tant subdivis e en deux ordres ou divisions les eaux du ciel et les eaux terrestres
5. Dict franc d Hydrologie de Surface M F Roche 1986 Niveau annuel le plus bas atteint par un cours d eau en un point donn Aussi utilis abusivement dans le sens de basses eaux Larousse Encyclop dique 1 Niveau moyen le plus bas d un cours d eau en un point donn qui est parfois marqu par un z ro point de d part pour mesurer la hauteur des eaux au dessus de ce point au moyen de chiffres crits sur une chelle 2 Abaissement exceptionnel du d bit d un cours d eau Le terme de basses eaux ou maigres d signe un abaissement plus normal et plus fr quent G I H 1 Niveau le plus bas atteint par une mar e descen dante 2 Plus bas niveau atteint par un cours d eau ou un lac D finition propos e D bit exceptionnellement faible d un cours d eau qu il ne faut pas confondre avec les basses eaux saisonni res habituelles m me s il en est 1 exacerbation La d finition statistique la plus usuelle est le d bit caract ristique d tiage DCE calcul sur une longue s rie plusieurs ann es de d bits journaliers class s d bit au dessous duquel l coulement descend dix jours par an Commentaires Les tiages c est dire les d bits exceptionnellement faibles des cours d eau sont dus des s cheresses prolong es qu aggravent des temp ratures lev es Les cours d eau en l absence de pluie tant uniquement aliment s par les eaux souterraines
6. la seconde en eaux min rales et eaux thermales Cette classification est essentiellement chimique et on ne peut s emp cher de rapprocher cette approche de ce que nos pharmaciens actuels mettent sous le vocable hydrologie Ainsi donc l hydrologie fut au XVIII s surtout affaire a hydrochimie d hydrologie des eaux thermales d tude des eaux en tant qu esp ces naturelles d crire au m me type que les min raux J P Carbonnel De l existence de cycles en hydrologie et de l usage des statistiques en 1828 Extrait de l article M t ores aqueux in Dictionnaire des Sciences Naturelles 1828 Paris C est en vain qu on a cherch pour la succession des ph nom nes m t orologiques des p riodes comme on en a trouv dans les mouvements des astres aucune connaissance pr cise n est r sult e des hypoth ses sur lesquelles on s est appuy et des combinaisons qu on a faites de la multi tude d observations qui ont t rassembl es Le penchant qui porte l esprit humain lier ensemble dans la relation de cause et d effet deux ph nom nes qui se succ dent et qui l ont si souvent gar parce que les esprits peu clair s sont plus frapp s par une co ncidence fortuite que par un grand nombre de discordances qu ils ne remarquent pas ou qu ils oublient ce pendant dis je a fait regarder par le peuple les phases de la lune comme les poques necessaires du changement de
7. A noter toutefois que l expression risque hydrologique ou li l eau n est pas usit e ici Une notion qui interf re avec celles de risque naturel et de catastrophe naturelle cons quente est celle de risque majeur d fini comme suit v nement naturel ou artificiel susceptible de causer des dommages importants aux personnes et aux biens dont il convient d analyser la probabilit d occurence et les con s quences pour dicter les mesures permettant de s en pr munir Minist re de l Environnement Doc provisoire avril 1994 Ce concept plus large quant aux facteurs incriminables im plique en outre une chelle d ordres de grandeur des dom mages III U D GI OU LIE D finitions existantes lossaire In ationa t ie 1 R alisation potentielle des cons quences ind sirables d un v nement fonction de sa probabilit et de la grandeur de ses cons quences 2 On l utilise aussi parfois pour d signer la probabilit a occurence d un v nement de grandeur donn e dans un inter valle de temps donn e ona S Risque li aux zones inondables atteintes la vie la sant ou dommages qui peuvent se produire dans les zones in ondables Dans celles ci on peut distinguer plusieurs niveaux de risques en fonction de la gravit des dommages craindre compte tenu de la hauteur de submersion de la vitesse du courant pour la crue consid r e et de la vuln rabilit des sites e
8. aussi enregistrer heure par heure la quantit d eau tomb e ainsi que Ia direction du vent mais ces instruments fort compliqu s ont peu d usages d ailleurs la direction du vent qui pousse le nuage plu vieux est souvent diff rente de celle du vent qui fait mouvoir la girouette Deux pluviom tres identiques mais plac s dans le m me lieu l un au sommet d un difice l autre peu de distance du sol donnent des indications tr s diff rentes Ainsi Paris pour 32 ans d observations la moyenne annuelle est pour le pluviom tre de la cour de l Observatoire de 07 577 et de 0 507 seulement pour celui de la terrasse la diff rence de niveau des deux ap pareils est de 28 76 Les observations de trois ans faites York au sommet de la cath drale sur le faite du Mus um et au ras de terre dans le Jardin y attenant donnent pour la moyenne annuelle sur la cath drale 294 75 sur le Mus um 444 72 et au niveau du sol 545 95 le pluviom tre plac sur la cath drale tait G4 m tres au dessus de celui du jardin et celui du Mu s um 12 4 au dessous du m me Ces trois nombres sont entre eux dans le rapport des nombres 59 45 79 14 400 Ce ph nom ne remarquable n a pas re u d ex slication pleinement satisfaisante H G Pluviom tre utilis au XIX si cle en Su de L abri des thermom tres de Montsouris au XIX si cle
9. coul e par le r seau hydrographique E la tranche d eau retourn e l atmosph re par vapotranspiration et deltaR les variations des nappes souterraines pendant le m me temps Le Grand Larousse encyclop dique d finit ainsi le bilan de 1 coulement ou bilan hydrologique Etat comparatif des pluies et des d bits sur un bassin fluvial durant une p riode donn e ann e saison averse Le bilan hydrique tant la comparaison entre les quantit s d eau fournies une plante et utilis es par elle Puis il pr cise sous la rubrique agriculture Pour l tablissement des bilans hydriques on comptabilise au cr dit les apports d eau pendant le cycle de la plante pluie ou irrigation dans la limite de la capacit d absorption du sol l exc s est con sid r comme inutilisable et la qualit quantit NDR d eau pr sente dans le sol au moment de 1 implantation de la culture au d bit a l eau vapor e directement a partir du sol est ajout e celle qui correspond la transpiration de la plante Les bilans hydriques pr visionnels tablis partir de l tude fr quentielle du climat permettent de mieux adapter les cycles culturaux la pluviosit D finition propos e Dans tous les cas c est l aspect comptable du terme bilan qui pr vaut en hydrologie que ce soit au niveau des bilans hydriques ou hydrologiques Trop souvent confondus ces deux termes sont bien replac s dans leurs domain
10. l autre La chambre sup rieure de la colonne re oit l eau par un tuyau embranch sur la conduite de l h pital et dont un robinet permet de mod rer volont le d bit la chambre inf rieure s ouvre par un robinet sur un bassin de jaugeage de 1 m tre de c t La pression aux deux extr mit s de la colonne est indiqu e par des mano m tres mercure en U enfin chacune des chambres est munie d un robinet air essentiel pour la mise en charge de l appareil Les exp riences ont t faites avec du sable siliceux de Sa ne compos ainsi qu il suit 0 58 de sable passant au crible de Ow 77 0 13 _ 1 10 0 12 _ 2 00 0 x hs menu gravier d bris de coquilles ete Il pr sente environ de vide Le sable tait vers et tass dans la colonne pr alablement remplie d eau afin que les vides de la masse filtrante ne continssent plus d air et la hauteur du sable n tait mesur e qu la fin de chaque s rie d exp riences apr s que le ee de l eau l avait convenablement tass Chaque exp rience consistait tablir dans la chambre sup rieure de la co lonne par la man uvre du robinet d amence une pression d termin e puis lorsque par deux observations l on s tait assur que l coulement tait devenu sensiblement uniforme on notait le d bit du filtre pendant un certain temps et on en concluait le d bit moyen par minute Pour de faibles charges le repos presque complet du mercure du manom tre p
11. RAP UR NOTION SQUE D finitions existantes Littr 1850 1873 P ril dans lequel entre l id e de hasard Grand Larousse 1 Danger inconv nient plus ou moins pr visible 2 en droit ventualit d un v nement futur soit in certain soit d un terme ind termin ou ne d pendant exclu sivement de la volont de l homme qui causera un dommage incendie maladie mauvais temps Le Robert 1973 1 Danger ventuel plus ou moins pr visible 2 Le risque est le hasard d encourir un mal avec esp rance si nous chappons d obtenir un bien Condillac Commentaires Dans le concept de risque les notions de probabilit d occurence d un v nement d un ph nom ne al a de dom mage potentiel li lui m me une vuln rabilit des sujets expos s sont indissociables Un risque est une probabilit de dommage Le concept de risque ne peut donc tre r duit ni la seule probabilit d un ph nom ne ni la seule notion de danger cf la nomenclature des risques objets d assurance La notion de risque est ins parable d un processus de d cision on s expose un risque on prend court ou fait courir un risque ou on se pr munit contre cf le verbe risquer II NOTION DE RISQUE NATUREL D finition Un risque naturel est un ph nom ne naturel potentiellement destructeur Pour les sp cialistes cette expression ne qualifie pas n cessairement le ph nom ne lui m me
12. a v rifi que quand Peau de cette rivi re est A sa moyenne l vation elle 100 pieds de largeur et 5 de profondeur En jetaut dans Peau un corps assez l ger pour Hotter fel qu un petit bloc de li ge de bois sec de cire ete il trouva apr s de nombreuses c p rien ces que le corps flottant ct par cons quent Peau de la rivi re parcourait en moyenne 100 pieds par minute qui font 6 000 pieds par heure En multipliant les 100 pieds de large par les 5 pieds de profondeur on a une section d eau courante de 2 000 pieds lesquels multipli s par les 100 pieds qu elle parcourt chaque minute donnent 200 000 pieds cubes chaque minute 12 000 000 par heure 288 000 000 par vingt quatre heures et 105 120 000 000 pour l ann e ce qui n est pas conclut il la six me partie de Peau qui tombe dans un an sur les terres qui fournissent Peau de la cine Paris Si au lieu de 15 pouces qui ont t pris dans ee calcul on en prend 18 on aura pour toute l ann e 836 980 000 000 de pieds cubes ce qui donne huit fois plus d eau que la rivi re n en conduit Paris La v pour connaitre approximativement la quan tit d eau qui tombe annuellement sur le bassin d une rivi re et celle qui pendant le m mo temps s coule dans son canal tant ainsi ouverte par ces deux aca d niciens d autres obse teurs fran ais et trangers ont leur exemple op r de m me sur d autres fleuves et rivi res Les r
13. bit moyen qui est calcul en faisant la moyenne arithm tique des d bits au cours de la dur e choisie Propositions de d finitions Le d bit moyen journalier mensuel annuel est la moyenne arithm tique de tous les d bits par seconde de la p riode consid r e Le d bit annuel devra tre obligatoire ment suivi de l ann e consid r e Le d bit moyen inter annuel est la moyenne arithm tique des d bits moyens annuels calcul e sur une p riode de temps au moins gale 30 ann es cons cutives Le d bit moyen pluri annuel est la moyenne arithm tique des d bits moyens annuels calcul e sur une p riode de temps quelconque en g n ral la s rie compl te des d bits annuels On pourra utiliser le terme de module pluri annuel ou module inter annuel dans le m me contexte que pour d bit pluri et inter annuel Commentaires Les d bits pour une dur e sup rieure la seconde seront toujours suivis de la p riode sur laquelle ils ont t cal cul s De m me pour le mot module s il est employ dans le sens de d bit moyen annuel Ex d bit annuel 1995 d bit interannuel 1951 1980 module de l ann e 1914 module pluri annuel 1924 1936 1944 1962 L expression coulement moyen est a proscrire l coulement tant un ph nom ne hydrologique et non une mesure Notons cependant que le mot module est parfois employ comme unit de mesure de d bit de
14. climatiques Un risque climatique peut induire un risque hydrologique Les principaux ph nom nes hydrologiques al atoires g n rateurs de risques int ressent les diff rents comparti ments du cycle de l eau Les inondations qu elles proviennent de l coulement su perficiel de remont e de nappe de l chure de barrage ce dernier peut tre aussi consid r comme risque technologi que Les avalanches suite des chutes de neige tr s intenses Les glissements de terrain et les coul es de boue provo qu s par des saturations du sol cons quences de pluies in tenses et de mises en mouvements de mat riaux Les ph nom nes d rosion acc l r e li s aux pluies tor rentielles y compris l rosion souterraine volution de la karstification provocatrice d effondrement ainsi que de s dimentation atterrissements et enfouissements corr latifs Commentaires Faut il tendre les risques hydrologiques aux cons quences dommageables des ph nom nes hydrologiques extr mes a l oppos des exc s d eau des d ficiences associ es aux s cheresses Il ne s agit pas d al as sym triques ni par leur occurence ni par leurs effets ou par les vuln rabilit s des sujets expos s Les s cheresses en tant qu absence de pluie ne seront pas consid r s comme risques hydrologiques mais plut t comme risque climatique L eau ne peut tre consid r e comme un facteur des dommages imput
15. e d un aquif re ou surface libre ou de surface pi zom trique champ de potentiels hydrauliques et la possibilit de la repr senter Cela exclut son application aux eaux des aquif res discontinus notamment karstiques en pratique tous ceux o une surface pi zom trique est peu significative et difficile repr senter comme un champ de potentiels continus Il faut absolument limiter l id e de nappe d eau aux ter rains meubles fragmentaires incoh rents d tritiques o il y a r ellement imbibition de toute la masse E A Martel 1921 Toutefois les expressions nappe de fissures ou nappe en r seau sont parfois employ es Schoeller 1962 L troite correspondance cr e par l usage entre les con cepts de nappe d eau souterraine et d aquif re exclut en pratique que l on d signe par nappe les eaux des corps de roches semi perm ab es satur s Celles ci n en sont cependant pas moins soumises l hydrodynamisme et com portent galement une surface pi zom trique libre ou non Typologie Une nappe souterraine peut recevoir divers qualificatifs relatifs son gisement nature de l aquif re ses condi tions hydrodynamiques son accessibilit ou des caract ristiques de l eau qui correspondent autant de classifications Suivant la nature de l aquif re nappe alluviale nappe dunaire nappe de la craie nappe des Sables verts nappe infra moll
16. la Soci te des Sciences de cette ville dans le courant de 4841 un nouvel udom tre grratoire destin non senlement mesurer la quantit de pluie qui tombe mais encore foire connaitre la simple inspection quelles sont sur cette quantit to tale les quantit s partie les qui sont tomb es par chaque vent d termin Cet instrument se compose 4 d un entonnoir mobile autour d un axe vertical couvert sa partie sup rieure et portant son extr mit inf rieure un tube de l gorgement dont l axe est dans le m me plan vertical que l axe de rotation et qu une girouette qui est fix e au corps m me de l entonnoir de mani re que l coulement de l eau qui s y est accumul e lieu dans une direction constamment parall le c lle du vent 3 d un r ceptacle cylindrique partag par huit cloisons verticales et rayonnantes en huit chambres correspondant aur huit aires principales des vents Ce r ceptacle a t primitivement orient et solidement fix sur une base au fond de chacune des claisons pat wn tthe qui remonte verticalement l ext rienr du D ee me o PLUIE ET NEIGE ANT Pla ons deux pluviom tres l un sur le toit d un difice l autre au niveau du sol comme on l a fait l Observatoire de Paris rarement nous trouverons la m me quantit de pluie dans les deux instruments en g n ral elle sera moins consid rable en haut Cet effet se remarque surtout lorsque l air est humide et agit
17. les versants des cours d eau de quelque importance Certes le reboisement ne peut produire que de bons effets mais il ne sera jamais qu une mesure extr me ment insuffisante dans les terrains granitiques car on ne saurait trop le r p ter c est la constitution int rieure du sol qui fait que les eaux ou s coulent promptement o vont s emmazasiner dans la terre pour contribuer amp Palimentation r guli re des sources Les plantations ne peuvent que retarder un peu l coulement des eaux plu viales et surtout diminuer l vaporation Voici l appui de nos assertions des faits rapport s par M l ing nieur Belgrand Les 15 16 17 et 18 octobre 1845 il est tomb dens le bassin de la haute Seine une quantit d eau norme quivalant presque au tiers de ce qui tombe en un an sur Paris Cependant la crue de la Seine dans cette ville a t insignifiante parce que la pluie se d versn sur une superficie de 11000 kilom tres carr s dont 8000 sont oolitiques et 3 000 seulement granitiques Dans uue vall e de cette derni re expice et bien bois e un cours d ean observ pendant une ann e a constamment vari de l inondation la s cheresse suivant que le temps tait pluvieux ou serein Nous ne voulons pas conclure non plus que les terrains ooliti ques doivent tre abandonn s eux m mes car en pleine saison humide ils ne sont pas absorbants d une mani re absolue ainsi en hiver et jusqu au milieu d
18. leur donnant une couleur caract ristique vert laiteux Favorisent le processus d abrasion des eauxglaciaires lesquelles sont connues pour leur potentiel rosif usure des turbines formation des canyons sous glaciaires et des marmites La farine glaciaire est aussi l origine de d p ts lacustres qui peuvent prendre un faci s finement stratifi les rythmites Glacier froid glacier dont la glace se trouve une temp rature inf rieure son point de fusion L coulement des eaux s y r alise la surface ou dans la masse du glacier mais pas sur le lit rocheux Le lit rocheux est temp rature n gative si bien que le glacier se d place surtout par reptation creep en anglais et l rosion ce niveau est faible Les marges du glacier comportent un perg lisol permafrost en anglais En anglais cold glacier Glacier rocheux masse form e d un m lange de glace et de blocs se d pla ant dans la pente sur le mode visco plastique La proportion de glace pr sente l tat instersitiel et ou en lentilles plus ou moins paisses d passe 30 dans les appareils actifs Il s agit d un perg lisol form dans des conditions de temp ratures moyennes de l air n gatives avec alimentation de la glace par regel des eaux de fonte de la neige dans la masse Les glaciers rocheux peuvent tre des r servoirs d eau importants notamment dans les hautes montagnes arides Andes du Tropique Tibet Glacier temp r
19. mais plut t le risque qu il pr sente pour une population donn e Elle r pond au concept probabiliste d velopp dans les ann es 1950 par les scientifiques qui ont d fini le risque comme une esp rance math matique de dommages possibles Un risque r sulte de la combinaison de deux termes ltal a tu c est dire la probabilit d occurence dans un laps de temps et une zone donn s d un ph nom ne naturel d intensit fix e les dommages caus s aux l ments expos s par le ph nom ne d intensit retenue Les dommages seront d autant plus lev s que la vuln rabilit des l ments expos s au ph nom ne consid r sera grande Certaines communaut s sont ainsi plus vuln rables que d autres aux effets des ph nom nes naturels Extrait de Ph Masure in Annexe 1 au Rapport d tape de l Instance d valuation de la politique publique de pr ven tion des risques naturels R flexion sur les aspects scientifiques et techniques de la pr vention mars 1992 Parmi les sept types de risques naturels mentionn s dans le rapport pr cit en r f rence aux conditions du territoire frangais quatre mettent en jeu directement ou indirectement les eaux naturelles 1 les ph nom nes m t orologiques violents com prenant notamment les pluies torrentielles 2 les inondations 3 les avalanches de neige 4 les mouvements de terrain en partie imputables au r le hydrom canique de l eau
20. me par d autres facteurs bilan rosif Calcul du bilan hydrologique Le bilan hydrologique se situe donc l chelle du bassin versant quelle que soit sa taille consid r comme un syst me ferm dont on peut r soudre 1 quation de base P Q ETR deltaR quation valable n importe quel intervalle de temps mais qui n a d int r t qu utilis e dans un intervalle ayant une signification hydrologique ann e hydrologique et non pas l gale pisode de crue saison hydrologique Les pluies et les d bits sont le plus souvent mesur s le d bit tant exprim en lame d eau coul e en tenant compte de la surface du bassin versant Les choses sont plus com plexes en ce qui concerne le terme deltaR variation des r serves en eau soit positive soit n gative qui cumule les variations de stockage de l eau dans la tranche super ficielle du sol r serve hydrique ou r serve utile Ru et dans le sous sol r serve hydrologique Rh La r serve hydrologique en r gime non influenc peut se d duire de l quation de la loi de d crue dans la mesure o celle ci a pu tre tablie La r serve hydrique est encore plus dif ficile connaitre avec pr cision elle peut se mesurer mais en quelques points ou s estimer partir de diff rents mod les de reconstitution ou de d croissance La difficult qu il y a toujours dans une telle d marche comme l impr cision dont le terme d
21. mud flow debris flow dans un sens l g rement diff rent s diments plus grossiers et h t rom triques On dit aussi maintenant flots de debris en fran ais Marmite cavit creus e par les eaux glaciaires sous pression et charg es de limons farine glaciaire En anglais pothole ou marmite Moraine entaill e moraine ayant retenu un lac et entaill e par une vidange de lac glaciaire En anglais breached moraine Moulin puits vertical par lequel les eaux de surface du glacier s engouffrent dans la masse du glacier En anglais moulin Portail grotte plus ou moins profonde d o s coule le torrent sous glaciaire au niveau du front du glacier En anglais portal Rythmites d p ts finement stratifi s lamin s r sultant de la s dimentation des produits en suspension dans Jes cours d eau et surtout les lacs glaciaires Selon les d bits qui conditionnent la comp tence du cours d eau les apports sont diff renci s granulom triquement et les d p ts sont rythm s Lorsque le rythme principal est annuel ces d p ts sont appel es des varves lesquelles sont utilis es comme un moyen d obtenir des datations absolues En anglais rhythmites Sandur pluriel sandar terme islandais d signant un d p t fluvioglaciaire progradant en aval du front d un glacier souvent en forme de c ne aplati form de chenaux anastomos s tr s instables du fait de la forte charge des torrents et de la fr q
22. res souterraines pourquoi ne verrions nous pas la surface de la terre les embouchures de quelques unes de ces rivi res et par con s quent des sources grosses comme des fleuves D ailleurs les rivi res et toutes les eaux courantes produisent des changemens tr s consid rables la surface de la terre elles entra nent les terres creusent les rochers d placent tout ce qui s oppose leur passage Il en serait de m me des fleuves souterrains ils produiraient des alt rations sensibles dans l int rieur du globe Mais on n y a point observ de ces changemens produits par le mouvement des eaux rien n est d plac les couches parall les et horizontales subsistent partout les dff rentes mati res gardent partout leur position primitive et ce n est qu en fort peu d endroits qu on a observ quelques veines d eau souterraines un peu consid rables Ainsi l eau ne travaille point en grand dans l int rieur de la terre mais elle y fait bien de l ouvrage en petit comme elle est divis e en une infinit de filets qu elle est retenue par autant d obstacles et enfin qu elle est dispers e presque partout elle concourt imm diatement la formation de plusieurs sub stances terrestres qu il faut distinguer avec soin des mati res anciennes et qui en effet en diff rent totalement par leur forme et par leur organisation Ce sont donc les eaux rassembl es dans la vaste tendue des mers qu
23. sulte s que quelques uns de 108 nos ing nicurs ont r cemment obtenus sont diff rents des deux qu on vient de voir ct m me peu concordants entre eux Ainsi M de Gasparin 1 value un septi me le rapport moyen entre la quantit d eau qui res ct celle qui tombe sur leurs coule dans les 1 bassins M Minard 2 a trouv que l eau qui coule dans le lit du Rh ne compar e celle que les m t o in est de 25 pour 100 res aqueux versent sur son ba M Baumgarten 3 est d avis que l eau qui descend dans le canal de la Garonne est de 34 pour 100 ct M Dausse 4 porte 36 pour 100 l eau qui roule dans le lit de la Scine Des r sullats si diff rents wont rien qui doive sur prendre quand on sait que la puissance d absorption des terrains varie l infini puisque les uns absorbent absolument toute l eau pluviale qui tombe sur cux ct que les autres n en absorbent presque point que l activit de l vaporation et la quantit d eau pluviale qui tombe chaque ann e varient d une ann e Pautro et d un licu l autre plus que du simple au double Toutes les op rations qui sont faites pour constater Ja quantit d eau qui tombe annuellement sur les bassins des diverses rivi res ct celle qui coule dans leurs canaux doivent donc aboutir presque autant de r sultats diff rents qu il y a d op rations faites D Cours d agriculture t I p 485 2 Cours de construction p
24. terme moyen environ 1 200 pouces d eau courante qui donnent 99 600 muids d eau en 24 heures et 36 153 600 dans l ann e ainsi la quantit d eau contenue dans ee bassin suppos tant de 22 899 9 12 muids et la quantit coul e dans un an n tant que de 36 153 600 muids il s ensuit que Peau qui passe pendant un an daus le canal de la Seine Aignay le Duc mest a peu de chose pr s que le sixi me de celle qui pendant le m me temps tombe sur son in A Vimitation de Perrault Mariotte a mesur toute la partic du bassin de la Seine qui est au dessus de Paris et r duction faite des nombreuses courbes qui ba forment son p rim tre il a valu sa surface GO licues de long sur 50 de large qui font 3 000 licues carr es Abandonnant les quantit s avantageuses que lui fournissaient les observations d j faites il s est content de supposer qu il tombait sur ce bassin 15 pouces d eau chaque ann e ce qui fait 45 pieds cubes d eau par toise carr e La lieue tant de 2 300 toises de Jong une licue carr e contient 5 290 000 toises superfi multipli es par 45 donnent 238 050 000 pieds cubes d eau par an et les 3 000 lieucs de superficie produisent 71 4 150 000 000 de pieds cubes d eau par an iclles qui 107 Afin de constater ensuite quelle quantit d eau passe Paris fous les ans dans le canal de la Seine et la compareravec eelle qui tombe sur son bassin Mariotte
25. tres d eau dans une ann e cela signifie que si l on emp Qhait vaporation et que l on suppos t l eau tendue sur toute la surface du lieu o elle est tomb e l paisseur de la couche serait de 5o centim tres On peut voir la description de l udom tre de l Observatoire de Paris dans le Trait de physique de M Pouillet t II On a construit aussi des appareils donnant la quantit d eau tomb e suivant les divers vents M Flaugergues a tabli Toulon un appareil de ce genre au mbyen duquel Paide d une girouette la direction de la partie inf rieure de Pentonnoir qui re oit l eau de pluie est la m me que celle du vent le r ceptacle cylindrique de cet udom tre divis en huit compartiments donne la quantit d eau correspondante chaque vent On dispose g n ralement l udom tre lasurface du sol l Observatoire il y en a deux semblables l un plac sur le sol l autre sur fa terrasse 27 m tres de hauteur du premier On ne trouve jamais en moyennela m me quan tit d eau dans les deux appareils sur la terrasse la moyenne de vingt deux ann es d observations donne 50 centim tres d eau etsur la surface du sol 57 centim tres dans d autres pays on a observ des effets analogues Cette diff rence de plus de n est pas encore bien expliqu e tient elle uniquement la condensation de la vapeur sur les gouttes de pluie dans le court trajet de 27 m tres ou bien ne d pend elle pas
26. un appauvrissement des nappes au cours des ann es ou saisons pr c dentes contribue aussi la faiblesse des d bits ainsi que les pr l vements d eau pr cis ment multipli s en ces p riodes critiques Les tiages s tablissent lentement Au dessous de d bits d j tr s bas la d croissance semble se faire sur un m me cours d eau un rythme correspondant aux caract res hydrologiques du bassin La courbe de tarissement a une pente d autant plus forte que sont plus faibles les r serves en eau souterraines les d bits caract ristiques d tiage par unit de surface pr sentent des minimums tr s diff rents selon les cours d eau moins de 0 5 14s kn sur la Seine ou la Moselle par exemple 4 ou 5 1 s km dans des bassins o la fusion nivale alimente des r serves souter raines abondantes M Dacharry dec 1996 EUTROPHISATION Etymologie et histoire D riv de eutrophe peu usit empr grec eutrophos bien nourri nourrissant du pr fixe eu bien dans de bonnes conditions et de troph nourriture cf atrophie hyper trophie L eutrophisation mot attest vers 1970 est donc le processus par lequel une tendue d eau devient eutrophe et le r sultat de ce processus Le mot eutrophication a t employ jusqu en 1987 voir d f existantes en m me temps que eutrophisation D finitions existantes Le Robert 1994 Accumulation graduelle de d bris org
27. 317 3 Annales des ponts et chauss es 2e s rie t XIL o Annales des ponts et chauss es 1842 t IH p 201 109 soit sur la m me rivi re soit sur des rivi res diff ren tes Quoique ces r sultats soient assez peu concor dants i les m l ores aqueux versent sur chaque bassin beau n anmoins tous blissent ce fait capital que coup plus d eau qu il wen coule dans le canal du cours d eau qui s y trouve car en prenar le terme moyen des r sultats obtenus par les quatre derniers observa tours on trouve que la quantit d eau qui coule dans les rivi res est environ le quart de celle que les m t o res aqueux r pandent sur leurs bassins et si l on admet la moyenne des r observateurs qui viennent d tre cit s l eau qui coule dans les rivi res n est que le cinqui me de celle qui ultats obtenus par les huit tombe sur leurs bassins Dans le chapitre suivant il scra rendu compte de ces trois quarts ou quatre cin qui mes d eau pluviale qui s arr tent dans les terres et de la part qui sert entretenir les sources M Degous e dans son ouvrage intitul Guide du sondeur chap I apr s avoir prouv bri vement que les m t ores aqueux produisent toutes les caux qui marchent sur la terre et celles qui circulent int ricurement arrive aux conclusions ct r flexions sui vantes En r sum la quantit d eau qui lev e par vaporation dans l atnosph re retombe s
28. OBSERVATIONS ataxrasaxct parminute son Le riurae sousserisrae paessions pressions t 2 3 4 5 6 7 J I m m m stati 4 45 48 8 P 9 48 P 3 60 4308 4 44 dore sspilanont dane le ma 2 45 483 P 1288 P 0 12 88 1 42 Ia 3 40 480 P 9 80 P 9 78 1258 4 43 id 4 40 474 P 42 87 P 0 46 42 41 4 40 raides 3 20 481 P 1280 P 0 49 4235 447 Assez faibles 1 6 ig 44 9 P 886 P 0 83 9 69 4 54 Presque nulles i 45 424 P1284 P440 844 4543 Tr s tories amp 45 9 8 P 6 71 P 0 6 74 1 40 Tr s faibles 9 so T9 P 4281 P 7 08 578 437 cree fortes 40 20 865 P 558 P O0 558 133 presque nutes 44 20 45 P 298 P 0 2 98 4 51 Hd 42 20 445 P 12 86 P 9 88 2 98 4 39 Assez fortes On a d j expliqu la cause de ices oscillations Se SO S E O S 75 594 HISTOIRE DES FONTAINES PUBLIQUES DE DIJON La constance des rapports de la 7 colonne t moigne de la v rit dela loi d j nonc e on remarquera cependant qu ici encore les pressions sur et sous le filtre comprennent des limites tr s lendues sous le filtre en effet la pression a vari de P L9 88 P 3 60 et sur le filtre de P 19 88 P 2 98 Ainsi en appelant e l paisseur de la couche de sable s sa superficie P la pression atmosph rique la hauteur de l eau sur cette couche on aura P h pour la pression laquelle sera soumise la base sup
29. Syndrome de l an 2000 strat gies de converston des formats de date Daniel Giraudeau Eyroll jes 180 pp 149F tout soit r gl avant le 1e janvier 1999 Les Am ri cains lespremiers onttir la sonnette d alarme Depuis quatre cinq ans des confe rences se tiennent sur le Year 2000 problem Le Gartner Group Stamford Connecticut quianalvsele secteur informatique tra vaille sur la question depuis 1988 Selonsesestimations l chelle de la plan te le montant de la facture se si tuerait entre 300 et 600 mil liards de dollars pour lesen treprises 1 5 3 milliards de francs Une fourchette ver tigineuse bien que diffici lement v rifiable Gartner Group avance un autre chiffre inqui tant fin 1999 30 des applications ne se ront pas pr tes pour le pas sageal an 2000 En France depuis le d but deTann e le sujet gagne en audience Selon le Clusif Club de la s curit infor matiquefran ais entre 10 30 milliards defrancsseront n cessaires pour passer le grand soir Lesinformati ciens eux peuvent se r jouir beaucoup detravailen perspective Ala SNCF Phi lippe Hamel estime qu il faudra 100 ann es homme 100 hommes pendant un an notamment pour la mise jour du logiciel de ressources humaines qui g re les 180 000 cheminots Lafactures l veraa60mil lions de francs sur les ann es qui viennent soit une aug mentation de 1 de notre budgetinformatique
30. alluviales de l Agence de 1 Eau Rh ne M diterran e Corse 1996 qui lui donne la d finition suivante Espace du lit majeur l int rieur duquel le ou les chenaux fluviaux assurent des translations lat rales pour permettre une mobilisation des s diments ainsi que le fonctionnement des cosyst mes aquatiques et terrestres H Piegay et al Comment delimiter l espace de libert des rivi res SHF 24 Journ de l Hydraulique sept 1996 finiti e Espace du lit majeur d une rivi re l int rieur duquel le ou les chenaux fluviaux assurent des translations lat rales permettant une mobilisation des s diments ainsi qu un fonctionnement optimum des cosyst mes aquatiques et ter restres Commentaires Ce concept est tr s r cent et sera donc certainement af fin dans un avenir proche La notion d espace de libert est au d part li e aux probl mes de 1 rosion des berges et de leur protection syst matique dans le cadre de la gestion des cours d eau Cet espace de libert qui est en passe de faire l objet de r glementation n est pas de m me nature suivant le type de cours d eau deux styles fluviaux principaux sont pris en compte les rivi res chenaux uniques et sinueux et les rivi res en tresses Fond sur une cartographie fluviale particuli re les espaces de libert sont caract ris s par un espace de libert potentiel une sectorisat
31. aquif re discontinu fissur form par un milieu fissur volume l mentaire repr sentatif d ordre d cam trique hectom trique voire plus grand aquif re discontinu karstique r seau de cavit s et conduits karstiques sans d finition de volume l mentaire repr sentatif possible Suivant les conditions hydrodynamiques qui r gissent le mouvement de l eau souterraine contenue donc en se r f rant la typologie des nappes souterraines en aquif re libre c est dire nappe surface libre avec une zone non satur e aqguif re captif c est dire nappe captive sans sur face libre ni zone non satur e aquif re perch superpos une zone non satur e nappe souterraine libre perch e Suivant la structure du syst me aquif re correspondant donc celle du mod le conceptuel qui peut sch matiser celui ci en aquif re monocouche bi couche ou multicouche ces derniers comportant des composants non aquif res aquif re stratifi variations verticales significa tives de perm abilit non sch matisable par un monocouche caract ris par une transmissivit aqui co iment cloisons imposant de fortes pertes de charge aux coulements souterrains int rieurs J Margat Oct 1996 DEBIT MOYEN ANNUEL MODULE Etymologie Historique Module Empr lat dulus dimin de modus mesure cf aussi mod le employ dans un sens
32. aussi d un effet local le vent enlevant les gouttes de pluie pr s de terre et par une esp ce de remout les poussant dans le pluvim tre C est ce que l on n a pas encore d cid Extrait de BECQUEREL A C amp E Elements i E BECQUEREL 1847 El La de physique terrest e et de m t i F Did r Edi p Y orologie idot Fr Edit Extrait de s L ART DE DECOUVRIR LES SOURCES par M l abb PARAMELLE B ranger Paris 1856 1 Edit 1859 2 Edit 1896 3 Edit re dit en 1926 Quantit d eau que produisent les met ores aqueux La quantit d eau que produisent annuellement tous les m t ores aqueux varic d une ann e l autre et d un licu l autre plus que du simple au double Les principales causes de la diff rence qu on trouve d un lieu un autre sont la proximit ct l loignement de la mer des lacs ou des rivi res la situation des licux sont plus lev s ou plus bas le voisinage osition de certaines montagnes la temp ra ture ainsi dans les climats chauds les pluies sont plus abondantes que dans les pays froids ete Pour connaitre la quantit d eau qui tombe annuel lement on se sert d un appareil nomm udom tre ou hydrometre qui se compose d un entonnoir d un r cipient ct d un tuyau le tout en m tal L entonnoir est un vase cylindrique de 20 40 centim tre de dia m tre ct d un demi metre de profondeur au moins afin que les gouttes
33. comme 1900 De quoi d router les ordinateurs anslesdinersen ville informa ticien sait d sormais com ment captiver Pauditoire N lui suffit de passer en revue les fl aux quirisquentdes abattresur nousle 1 janvier 2000 Du plus b nin au plus drama tique la cafeti re program mable qui vous l che un lendemain vaseux de r veillon le magn toscope qui ne r pond plus de rien lesalaire qui n a pas t vir laCartebleueodieusement rejet e par le distributeur sans oublier diverses ca tastrophes a riennes fer roviaires voirenucl aires Il blague se dit l assistance Linformaticien exag re bien s r mais le probl me est bien r el En lan 2000 les ordinateurs ne sauront plus compter Pourquoi C est tr s simple Prenez votre num ro de S cu Lann edenaissancey figu re cod e sur deux carac t res 67 pour un e assu r e n le en 1967 Sur des milliards de lignes de pro grammes informatiques c est la m me chose les dates s affichent sur six chiffres J MM AA et nonsurhuit L an 2000seli radonc 00 Une nullit fati dique qui va constituer un v ritable casse t te pour Pintelligencelimit eetarti ficielle des syst mes infor matiques En effet s agit il de 00 comme 1900 ou comme 20007 Chez nos amis ordinateurs la per plexit s exprime par des bugs Un s v re plantage est donc pr voir Tant que l ann e est exprim e sur deux chifires l ordinateu
34. comp tence d une autorit de gestion Typologie Les syst mes aquif res identifiables dans tout territoire peuvent tre class s en diff rents types Suivant le degr de complexit de leur structure et le nombre d aquif res individualis s qui les composent en syst mes monocouches bi couches ou multicouches Suivant le degr et les formes de leur int gration dans les hydrosyst mes d eau de surface bassins hydrographi ques en syst mes ind pendants aquif res profonds cap tifs ou aquif res littoraux non reli s des cours d eau connect s ave un seul bassin hydrographique ou partag s entre deux ou plusieurs bassins distincts Un syst me aquif re peut tre subdivis en sous syst mes suivant sa structure par exemple les aquif res l mentaires d un syt me multi couches ou les blocs s par s d un syst me aquif re compartiment ou suivant l organisation et la r partition en sous bassins des coulements souterrains internes Dictinctions Le concept de syst me aquif re est distinguer de ceux d aquif re et de bassin hydrog ologique Aquif re voir ce terme ou formation aquif re concept hydrog ologique et g ostructural associ a celui de nappe souterraine et a une capacit de production d eau souter raine Un aquif re peut tre l un des composants d un syst me aquif re Bassin hydrog ologique partie d un aquif re simple ou comp
35. dans le voisinage du sol il est probable que le vent enl ve les gouttes de pluie qui rebondissent et les chasse dans le pluviom tre comme on voit la neige s accumuler sur certains points on admet aussi que les gouttes grossissent par la vapeur d eau qui s ajoute elles dans la hauteur qui s pare le sol du toit de l difice t L eau qui tombe des r gions sup rieures de l atmosph re est en g n ral l tat de neige ou de pluie Cependant m me au milieu de l t elle tombe quelquefois sous forme de gr le En hiver on observe aussi des gouttes de pluie gel es qui se composent de glace pure surtout quand apr s un froid rigoureux et continu les vents du sud viennent chauffer les r gions sup rieures de l atmosph re Il se forme alors des gouttes de pluie qui se cong lent avant d arriver au sol cependant l eau arrive souvent encore l tat liquide mais elle g le en touchant la terre qu elle recouvre d une couche de glace appel e verglas Ces deux ph nom nes coincident ordinairement avec une forte baisse barom trique et annoncent le d gel Quand la temp rature de l air est voisine de z ro ou plus basse il tombe en g n ral de la neige mais plus la temp rature de l air s a baisse et moins il contient de vapeur d eau aussi la quantit de neige r esplcl et sur lequel on observe la hauteur de leau dans la cloison correspon anie Un udom tre de cette esp ce est en observation depuis le commenceme
36. hydrologues que nous lan ons afin qu ils nous aident alimenter cette rubrique que les mem bres actuels de la Commission ne pourront continuer d as sumer seuls Comme l ann e derni re nous avons agr ment la seconde partie de ce fascicule par des M langes dont nous esp rons que la diversit est susceptible de plaire au plus grand nombre Nous attendons vos r actions J P C CONTRIBUTIONS au DICTIONNAIRE DES SCIENCES DE L EAU Or qu est ce qu un dictionnaire C est un grenier mots avec pour chaque mot son mode d emploi Michel Tournier Le pied de la lettre Mercure de France 1996 Table des mati res 1 Notions fondamentales Aquif re D bit moyen annuel Eau sal e Espace de libert d un cours d eau Etiage Eutrophisation Hydrosyst me Irrigation Lac Nappe Pluie efficace Pr cipitations Risque hydrologique ou li l eau Salinisation Source Syst me aquif re 2 Outils Bilan hydrologique hydrique Isotopes Mod les Toutes les fiches sont sign es de leurs auteurs Elles ont toutes fait l objet d une discussion en parties Etymologie Historique ont toutes t r dig es par H Cottez Commission Notions fondamentales E3 AQUIFERE adjectif et substantif Etym et Histoire du formant initial aqu a e i du latin aqua eau et du formant final f re latin fer qui porte sur soi apporte p
37. la valeur de la sublimation de la glace et de l vaporation des eaux de fonte En anglais mass balance Cavitation creusement du lit rocheux par les eaux sous pression circulant sous les glaciers les changements d tat de l eau sous l effet des variations brutales de la pression passage du liquide la vapeur et inversement lib rent une grande quantit d nergie et peuvent provoquer l clatement des roches et leur affouillement En anglais cavitation Conduit chenal form dans la glace par lequel circulent les eaux dans le glacier En anglais conduit D p ts d obturation glaciaire terme d signant tous les d p ts form s par barrage d un glacier des flux s dimentaires originaires d un versant d un vallon adjacent ou d une vall e Ces d p ts forment des terrasses ventuellement de structure stratifi e s il y a transport par les eaux appel es parfois terrasses de kame En anglais dammed deposits ou kame terraces Eskers d p ts en forme de longs remblais au trac sinueux grossi rement stratifi s provenant de la s dimentation des d bris au contact de la glace dans des conduits sous glaciaires ou de surface Tr s fr quents dans les r gions d inlandsis o ils atteignent des dimensions kilom triques Anglais eskers Farine glaciaire produit de l abrasion des glaciers sur leur lit ce sont des limons et argiles en suspension dans les cours d eau et lacs proches des glaciers
38. le sont aussi dans les r gions arides Composition chimique des eaux sal es Elles ne diff rent pas qualitativement des eaux dites de boisson et ne s en distinguent que par la concentration plus lev e des sels dissous Ceux ci sont majoritairement pour les anions Cl_ SOf 5 HCO pour les cations NA K ap Mgo4 Les autres ions sont dans la tr s grande majorit des cas pour des raisons de produits de solubilit ou parce qu ils sont naturellement tr s rares des teneurs inf rieures quelques mg l La concentration augmentant apports nouveaux et ou vaporation les sels se d posent nouveau selon une s quence qui est le plus souvent la suivante carbonate de calcium gypse halite Au dela d une certaine concentra tion les s quences de pr cipitation sont troitement d pendantes de la teneur relative des ions Outre le probl me de tol rance des tres vivants aux eaux sal es celles ci sont nuisibles aux canalisations m talli ques corrosion et colmatage et aux b tons destruction et fragilisation enfin la conservation des sols voir salinistaion Voir normes R Letolle nov 1996 ESPACE DE LIBERTE d un cours d eau R f rence Cette notion est apparue en 1990 aux Assises nationales de l eau Protection des milieux naturels aquatiques Minist re de l environnement 1990 elle a t reprise par le groupe de travail Protection et gestion des plaines
39. les barrages des cieux s ouvrirent La pluie tomba sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits Le d luge vint sur la terre pendant quarante jours Les eaux enfl rent et soulev rent l arche qui fut port e au dessus de la terre Les eaux gros sirent et mont rent grandement sur la terre et l arche flot tait la surface des eaux La crue s accentuant de plus en plus les eaux couvrirent toutes les hautes montagnes qui sont sous les cieux elles d pass rent de quinze coud es le sommet des montagnes qu elles recouvraient La crue des eaux sur la terre dura cent cinquante jours Dieu se souvint de No aussi fit il souffler un vent sur la terre et les eaux baiss rent Les sources de l abime se ferm rent ainsi que les barrages des cieux et la pluie du ciel s arr ta Les eaux se retir rent progres sivement de la terre elles commenc rent baisser au bout de cent cinquante jours Et au septi me mois le dix septi me jour du mois l arche s arr ta sur les montagnes d Ararat Les eaux diminu rent peu peu jusqu ce qu au dixi me mois le premier jour du mois apparurent les som mets des montagnes L an six cent un au premier mois le premier jour du mois les eaux avaient laiss la terre sec Au deuxi me mois le vingt septi me jour du mois la terre tait s che cette croyance en l action du vent sur les ph nom nes de d crue etait encor
40. localis e et micro irrigation syst me du goutte a goutte R Letolle nov 1996 LAC Etymologie et Histoire du latin lacus a remplac en 1175 Chr de Troyes la forme populaire lai D finitions existantes Le Robert grande nappe naturelle d eau douce ou plus rarement sal e l int rieur des terres G I H Etendue notable d eau de surface l int rieur des terres Dictionnaire Encyclop dique de 1 Ecologie F Ramade 1993 Type d cosyst me dul aquicole caract ris par des eaux calmes lentiques au renouvellement lent Limnologie G n rale Pourriot amp Meybeck 1995 Etendue d eau libre stagnante remplissant une d pression d origine naturelle ou non sans contact direct avec les oc ans D finition propos e Volume d eau libre superficiel remplissant une d pression naturelle ou artificielle sans connexion directe avec les oc ans et dans lequel le d placement de l eau n est pas unidimensionnel mmentaires La salinit n est pas un crit re de diff renciation lacs oc ans Les qualificatifs calmes ou stagnante ne sont pas ad quats et le caract re faiblement courant est mieux ex prim par les termes au renouvellement lent ou aux mouve ments des eaux non unidirectionnels Les r servoirs artificiels sont assimilables aux lacs lacs de barrage En limnologie les crit res de dimensions superficie profondeur n entrent pas dans la
41. mobilit de l eau la pos sibilit de son renouvellement Le milieu porteur d eau est en m me temps potentiellement producteur d eau il permet la mobilisation l extraction de l eau Aquif re est conceptuellement analogue aux nombreux qualificatifs form s avec le m me suffixe courants dans les sciences de la terre tels que m tallif re aurif re p trolif re fossilif re une roche est en quelque sorte un minerai d eau S oppose aquiclude qui contient de l eau non mobilisable terme cr initialement en anglais par O Meinzer en 1923 comme substantif Ne doit pas tre employ dans les sens impropres de relatif l eau souterraine ou d eau souterraine Cf les expressions nappe aquif re et ressource aquif re proscrire Parent s mantique aquif re et perm able Tout milieu aquif re est n cessairement perm able Mais aquif re im plique la pr sence r elle d eau souterraine tandis que perm able d signe seulement une aptitude tre p n tr et travers par l eau voire par un autre fluide et peut qualifier non seulement un milieu naturel mais aussi un milieu artificiel un mat riau II SUBSTANTIF D finition os e Corps couche massif de roches perm ables l eau sub strat et parfois couverture de roches moins perm ables comportant une zone satur e et conduisant suffisamment l eau pour permettre l coulement si
42. observations soigneusement relev es ont montr que le d bit moyen de la Seine a Paris est de 250 m tres cubes par seconde 75 seulement dans les s cheresses qu il est de 694 m tres apr s que la Seine a absorb tous ses affluents et qu elle verse dans la Manche environ 2 500 m tres cubes 10 fois son d bit Paris Th Huxley adaptation G Lamy Physiographie Paris Alcan 1882 p 3 D finitions existantes I H D bit Volume d eau qui traverse une section transversale d un cours d eau ou d un canal par unit de temps D bit mensuel interannuel Moyenne arithm tique de tous les d bits moyens mensuels pour un mois donn au cours de la p riode des relev s Seule la notion de Module sp cifique d coulement souter rain est d finie Notons que le mot module n a pas d quivalent hydrologique en anglais Dictionnaire de l eau D bit moyen moyenne arithm tique des d bits mesur s en un point donn et pour une p riode donn e D bit annuel moyen Syn de ruissellement annuel moyen Ruissellement annuel moyen valeur moyenne du volume an nuel d eau passant dans un cours d eau tablie d apr s les donn es d une p riode d observation suffisamment longue pour donner une moyenne caract ristique Dictionnaire des SDAGE 1995 D bit annuel syn D bit moyen annuel D bit moyen sur une ann e il est obtenu le plus souvent en additionnant le
43. ou des manifestations autoritaires de Zeus Sa d marche fon ci rement conome rompt avec l habi tude mythologique consistant a multiplier les causes arbitraires et les explications ad hoc C est en ce sens qu elle annonce la science Thal s ima gine par exemple que la Terre flotte sur les eaux apr s s tre concr tis e leur surface comme se concr tise la boue des estuaires Bien s r il est tentant de ridi culiser cette hypoth se et de vite la ravaler au rang de philosophie de ma tre nageur Alors qu il suffit de placer une pierre dans l eau pour s apercevoir qu elle coule comment soutenir l hypo th se d une terre restant merg e au dessus d une eau cosmique Pourtant la conception de Thal s n est pas sans pertinence D abord on peut voir en elle le lointain anc tre de la th orie de la d rive des continents nonc e au d but de ce si cle par Wegener qui remar quant que les c tes de l Afrique et du Br sil s ajustaient les unes aux autres avait suppos que les continents avaient in La Recherche n 284 fevr 1996 tienne Klein lentement gliss sur une substance liquide Ensuite on peut remarquer que la cosmogonie de Thal s accorde notre plan te et aux cieux une assise autre ment plus rationnelle et aussi plus s re que les paules d Atlas Ces derni res taient certes solides mais sans doute fatigables la longue Et puis l eau si elle n est plus un cor
44. point culminant de l orifice Le d bit fourni par un tel dispositif correspondait en viron une production d eau de 19 2 m tres cubes par 24 heures Malgr sa d finition apparemment rigoureuse ce dispositif avait un vice tr s grave c tait de laisser la longueur de l ajutage ou l paisseur de la paroi absolument in d termin e or si l on faisait la mesure avec des parois de diff rentes paisseurs on obtenait des r sultats on disait alors des produits tr s diff rents C est pourquoi apr s la R volution et apr s l adoption du syst me m trique on tenta d uniformiser ces mesures Le Baron R de PRONY qui fut directeur de 1 Ecole des Ponts et Chauss es fut charg de cette mission ainsi que de trouver une nouvelle unit de mesure pour la distribution des eaux qui soit adapt e au syst me m trique fran ais Les recherches et les exp riences qu il mena se d roul rent en 1808 et 1809 il pr senta ses conclusions en 1816 dans une communication l Acad mie des Sciences qui fut publi e la m me ann e l imprimerie de Feuguerey Paris et de nouveau en 1818 l Acad mie Le M moire de R de Prony de 23 pages se divisent en six chapitres qui analysent successivement les diff rents types de mesures anciennes et leurs relations r ciproques puis les rapports entre la population d une ville et les quantit s d eau qu on doit tenir sa disposition enfin les exp riences ori
45. pour nous com bien ses prestiges sont puissants pour faire disparo tre nos yeux l invrai semblance des pr tendus ph nom nes et leur d faut total d analogie avec les v ritables ph nom nes de la nature Notre si cle est sans doute le si cle des lumi res mais on sait bien qu il y a des taches m me dans le soleil PAT extrait du Dictionnaire d Histoire Naturelle Paris 1803 Hydrologie et Po sie L AMAZONE vue par On sime Reclus 1886 Fleuve des Amazones rio N gro Madeira Les rivi res du Br sil temp r ou demi temp r n galent point le rio du Br sil quatorial le Maragnon ou fleuve des Amazones Les Br siliens appellent le fleuve des Amazones Maranh o en aval du confluent du rio N gro et rio de Solim es en amont Pour les Indiens c tait c est encore le Tunguragua le Paran guassou Grand Fleuve le Paran tinga Fleuve Roi Pr s de 6000 kilom tres de course une largeur telle que souvent un bord ne se voit pas de l autre et que le voyageur suivant le milieu n aper oit que des eaux jusqu au cercle de l ho rizon 400 kilom tres d ampleur 200 m me quand les grands d bordements l vent le flot de 14 m tres 50 plus de 400 m tres de profon deur un bassin de 700 millivus d hectares treize fois la France un tiage de 17 000 18000 m tres Embouchure de l Amazone Dessin de Riou d apr s un croquis cubes par seco
46. quiest de 2 milliards de francs Quant au syst me Socrate il n est pas question d en profiter pours end barres ser selon le responsable du pilotage et de la coordina tion dusyst med informs tion dela SNCF qui pr voit seulement quelques modi fications Du c t du Cr dit foncier de France on s estime pr t pour le troisi me mill nai re Philippe Steff le direc traite l ann e sur quatre chiffres Commenousfaisons des pr ts sur trente ans avons rencontr le probl tr st t danslesann es ajoute Quoi qu on fasse je reste persuad que cela sc passera mal tout simple ment parce qu aujourd hui une entreprise a vocation changer chaque jour avec rons pas savoir ce qu aurant i Nombre de professionnels partagent cetteopinion Aujourd hui la plupart des grandes structures ont un responsable an 2000 af firme Vincent Balouet charg de mission au Cigret Club informatique des grandes entreprises fran aises Outre l aspect tech nique l impact cono migue est a consid rer s rieusement une cente naireconvoqu ealamater nelle c est plut t amusant des tonnes de marchan disesbloqu esfautedepaie ment une usine paralys e c estcatastrophique Pourle Clusif l an 2000 repr sente un risque majeur JI se pourrait que l onaitaflaire un sinistre s riel de grande ample pourraient tre corrigi avant plusieurs semain Desdiagn
47. rature ou la litt rature crue Mais ce combat fut obmis cause d une horrible crue du Tybre et vorages tourbillons par trop dangereuses comme vous savez que c est un des plus inconstans fleuves du monde et cro t inopin ment non seulement par esgoutz coulement des eaux tombantes des montagnes a la fonte des neiges ou autres pluies ou par regorgemens des lacs qui se deschargent en iceluy mais encores par maniere plus estrange par les vents austraux qui soufflans droit en sa boucque pr s Hostie suspendant son cours et ne lui donnans lieu de s escouller en cette mer H trusque le font enfler et retourner arri re avecques mis rable calamit et vasta tion des terres adjacentes Rabelais La Sciomachie extrait de lettres au Car dinal de Guise 1549 L an 1600 le 16 Septembre o depuis le matin jusqu onze heures avant midy apr s plusieurs grands Tonnerres le Rh ne fit en trois ou quatre reprises une esp ce de flux et reflux c est a dire qu il s arr ta autant de fois sans couler les eaux remontans dans le lac L man sur le bord duquel est Gen ve et laissant son lit sec en des lieux o auparavant il y avait plus de cinq pieds d eau La raison qu on rend de cette merveille de la nature est qu il y a grande apparence qu elle arriva par une esp ce de tremblement ou soul vement de terre par lequel ce Terrain lev trois ou quatre fois par l agitation des vapeurs souterra
48. sur les pentes fortement in clinges l herbe retardant le mouvement des eaux et favorisant ainsi leur introduction dans les fissures de la masse solide du granit ces terrains d ailleurs ont toujours vers leurs sommets de nombreuses petites sources qui les rendent tr s favorables cette culture on pourrait traiter aussi 1000 kilom tres carr s environ de terres arables situ es sur des pentes fortement inclin es Le compl ment oblig de cette mesure serait l tabli ment sur divers points d un certain nombre de r ser voirs repr sentant ensemble 1 100 hectares de superficie pour emmagasiner une partic des grandes eaux on empocherait ainsi le d bordement des rivi res et plus tard les bassins apporteraient un secours tr s eficace i cos memes cours dean qui dans cos terrains grani tiques baissent cousid rablement en t Dans le Morvan d partements de la Ni vre et de l Yonne tous les cours d eau secondaires sont aliment s pendant les s che resses par de nombreux tangs r partis dans le pays Une opinion g n ralement r pandue que plusieurs ing nieurs ont appuy e de leur autorit et qui m me a provoqu la loi du 2 juillet 1860 sur le rebnisement des Montagnes c est que pour rem dier aux inondations et r gulariser le r gime des rivi res et des fleuves il suffi rait de reboiser certaines contr es et particuli rement
49. temps c est a dire des alternances de froid et de chaud de temps sec ou pluvieux Mais dans ce cas comme dans tous les autres il faut demander ceux qui se prononcent si hardiment sur les liaisons des effets s ils ont eu soin de former des listes des v nements d apr s lesquels ils sauraient dire combien de fois la succession a eu lieu et combien de fois elle a manqu afin qu on puisse juger si le nombre d observations est suffisant pour qu il en r sulte une grande probabilit de la correspondance entre l effet et la cause pr sum e C est ainsi que sans savoir comment le quinquina gu rit les fi vres p riodiques ni m me ce que c est que le fi vre on a pu constater l efficacit du rem de en observant sur un grand nombre de malades combien de fois il avait r ussi C est de semblables calculs que doivent se ramener la plupart des connaissances humaines dans lesquelles il ne nous est pas donn d apercevoir les d tails de l op ration qui s effectue voyez mon Trait l mentaire du calcul des probabilit s et cette marche rejette bien loin l influence de la lune L C C tait notre rubrique Relire les anciens De l origine de certaines id es fausses en hydrologie au Moyen Age et apr s Extraits de Gen se 7 Le D luge au second mois de l an 600 de la vie de No le dix septi me jour du mois en ce jour l jaillirent toutes les sources du grand ab me et
50. tres la hau teur du liquide Le r cipient a 76 centini tres de diam tre et la cuvette 24 centim tres e telle sorte que sa surface est la dixi me partie de celle du r cipient On emploie aussi de petits vases gradu s pour mesurer les petites frac tions Cet appareil est expos au milieu de la cour de Ob servatoire il est port sur une petite charpente en ch ne formant une esp ce d armoire dans laqu lle sont enfer m s le r servoir la cuvette et es vases gradu s Un appareil semblable est dispos au dessus de la ter rasse de l Observatoire son Y cipleht est 28 tHetkes au dessus du r cipient de la cour il est comme celui ci par faitement libre et d couvert ne Voici le r sultat des observations qui ont t faites e puis 1817 au moyen de ces deux instrumens chez B chet jeune Extrait d un cours de M t orologie L F KAENITZ en 1843 ue DES METEORES AQUELX Des diff rences de niveau de 50 m tres suffisent pour rendre ces ph nom nes sensibles Pour d terminer la quantit ile pluie on se sert d instruments appel s pluviom tres ombrom tres hy lom tres udo m tres Ils se composent de vases ouverts par en haut plac s dans un lieu d couvert de mani re recevoir direotement la pluie ou la neige qui tombent de l atmosph re Apr s chaque pluie on mesure la quantit d eau qu ils contiennent s il a neig on fait fondre la neige pr alable ment Mais d
51. trompait doublement et que le ph nom ne dont on ne daignait seulement pas tenir comple surpa sait de beaucoup celui dont on exage rait Pimportance Deux citations feront ressortir com pl tement cetto double erreur La premi re eniprun euse tee Leslie rend sensible la force vraiment prodis qui est mise en jeu dans la formation des nuages Coucevez dit ce physicien que leau qui s vapore annuellement au lieu de se diss miner dans Patmos ph re toutes les hauteurs s l ve et s arr te tout 111 enti re une certaine hauteur moyenne L vaporation annuelle se trouvera ainsi repr sent e dans ses effets m caniques par une masse d eau connue lev e une hauteur verticale galement connue Mais le tra vail de ce genre qu un homme peut faire daus l ann e a t d termin ch bien la comparaison des deux r sultats montre que l vaporalion repr sente le travail de 80 millions de millions d hommes 800 millions d hommes soit Ja population du globe que la moiti seulement de ce nombre d individus puisse travailler la force employ e par la nature dans la formation des nua fois le travail dout l esp ce humaine enti re est capa ble Voil la force que d ploie silencicusement la nature tandis que la science humaine s puisait upposez que ros sera gale deux cents mille chercher le chemin que suit l eau de la mer pour remplir le bassin de
52. ASSOCIATION INTERNATIONALE DES SCIENCES HYDROLOGIQUES Comit National Francais des Sciences Hydrologiques CONTRIBUTIONS au DICTIONNAIRE DES SCIENCES HYDROLOGIQUES Edition D cembre 1996 Membres de la Commission de Terminologie Mmes C COSANDEY M DACHARY M M J P CARBONNEL pr sident H COTTEZ P HUBERT J MARGAT J SIRCOULON z J F ZUMSTEIN Membres associ s Mme E FUSTEC MM Y BLANC O CAYLA D DUBAND P GIVONE R LETOLLE R POURRIOT C THIRRIOT J P TRIBOULET Toute correspondance doit tre adress e Jean Pierre Carbonnel 87 bis rue du Ch teau 92600 ASNIERES Fax t OL 47 90 39 69 Tous droits de traduction de reproduction et d adaptation r serv s pour tous pays Editorial La Commission de Terminologie du CNFSH a maintenant pris sa vitesse de croisi re Ses objectifs sont bien individu alis s Deux axes principaux de travail ont t d finis d une part l laboration du Dictionnaire des Sciences Hydrologiques dont nous vous pr sentons ici la seconde con tribution et d autre part 1 laboration d un corpus des Textes Fondateurs de l Hydrologie dont le premier fascicule est paru au cours de l ann e 1996 Un nouveau chantier est en gestation celui de l Histoire des instruments de mesure en hydrologie Beaucoup plus com plexe et dispers que les pr cedents ce th me a besoin de bonnes volont s pour continuer d exister C est donc un ap pel la communaut des
53. Fortes oscillations manom triques 40 2M S rie avec une paisseur de sable de 1 14 eae 1 30 2 66 2 60 4 01 Le sable n est pas lav 2 21 4 28 4 70 0 91 s 3 26 6 26 7 71 0 81 Eo aioa i 48 8 60 40 34 0 83 Be 40 8 90 40 75 0 83 Tr s forles oscillations 6 24 40 40 42 34 1 eg EP GE Ge g 2 S rie avec une paisseur de sable de 1 71 1 34 2 43 2 57 83 Sable lav 2 20 3 90 5 09 0 77 3 17 7 25 9 46 0 76 20 8 55 42 35 0 69 Tr s fortes oscillations 4 90 5 6 0 75 quails lar tan grain jan peu plus gros 2 20 7 9 0 70 Faibles oscillations par suite de l oblura 20 10 43 0 74 tion partielle de l ouverture du manom L Le tableau des exp riences ainsi que leur repr sentation graphique d mon trent que le d bit de chaque filtre cro t proportionnellement la charge Pour les filtres sur lesquels on a op r le d bit par seconde ct par m tre carr est li tr s approximativement la charge par les relations suivantes d s rie Q 0 493P 7 gme L Q 0 4260P a i QOMSP 4 n Q 0 123P APPENDICE NOTE D 593 En appelant I la charge proportionnelle par m tre d paisseur du filtre ces formules se transforment dans les suivantes 1 s rie Q 0 2861 3 0 0 2161 on 0 0 1657 Ame Q 0 3321 Les diff rences entre les valeurs du coefficient proviennent de ce que le sable employ n a pas t
54. I D finition propos e Nappe d eau souterraine nappe souterraine ou nappe pris absolument en hydrog ologie Ensemble de l eau pr sente dans la zone satur e d un aquif re dont toutes les parties sont en liaison hydrauli que Dans un sens restreint s applique plus particuli rement un aquif re continu Concept ind fini ou d fini La nappe en g n ral est associ e dans un sch ma unidimensionnel la zone satur e de tout aquif re dis tingu e de l eau de la zone non satur e sus jacente d un aquif re nappe libre Une nappe identifi e et individualis e associ e un aquif re d fini est g n ralement d sign e par la d nomina tion g ologique ou g ographique de l aquif re consid r la nappe des Sables Verts la nappe du Dogger la nappe du Soissonnais Equivalences impropres A proscrire nappe aquif re o aquif re est pris im proprement au sens d eau souterraine Ne pas employer dans le sens g n ral de nappe d eau souterraine nappe phr atique qui d signe un type de nappe cf typologie ci apr s Commentaires En hydrog ologie nappe est une sp cialisation de l expression nappe d eau appliqu e conceptuellement aux eaux souterraines qui ne sont pas directement observables Le concept de nappe d eau souterraine tant fortement li l id e de continuit il est g n ralement associ ceux de surface de la zone satur
55. OIRE DES INSTRUMENTS DE MESURE Petite excursion dans la Grande Encyclop die de Diderot Au hasard de la consultation de 1 Encyclop die ou diction naire raisonn des Sciences des arts et m tiers 1751 1780 dont le premier diteur fut Denis Diderot 1713 1784 nous avons relev certains l ments susceptibles d clairer le dossier de l histoire des instruments de mesures en hydrologie Nous les pr sentons ci apr s nous r servant d aller plus avant dans l exploitation de cette mine qu est la Grande Encyclop die L orthographe a t modernis e J P C Fleuves T VI 1756 p 868 874 De la mesure de la vitesse des fleuves Les physiciens et les g om tres ont imagin pour cela diff rents moyens Gugliemini en propose un dans ses ouvrages qui nous parait trop compos et trop peu certain Voyez son trait della na ture de fiumi et son aquarum fluentium mensura Parmi les autres moyens un des plus simples est celui du pendule On plonge un pendule dans l eau courante et on juge de la vitesse de l eau par la quantit laquelle le poids s est lev c est dire par l angle que le fil fait avec la verticale Mais cette m thode parait meilleure pour comparer ensemble les vitesses de deux fleuves que pour avoir la vitesse ansolue de chacun Les tangentes des angles sont la v rit e tre elles comme les carr s des vitesses et cette r gle est assez s re mais il n est pas aussi fac
56. RRENCE n f Etym et Hist Du latin recurrens part pr s de recurrere courir en arri re revenir en courant de currere courir XVI s ANAT en parlant de nerfs qui remontent vers le tronc d origine 1713 MATH en parlant d une s rie 1904 qui revient se r p te p riodique D r recurrence 1840 Remarque L expression de la r currence et de la p riodicit peut se faire par des syntagmes nominaux utilisant les in d finis chaque chaque jour ou tous les tous les jours Mais le fran ais dispose de nombreux adjectifs caract risant tel ou tel venement ou tat qui se r p te tel ou tel in tervalle Horaire toutes les heures Quotidien aussi journalier vx journal tous les jours Hebdomadaire toutes les semaines D cadaire tous les 10 jours Mensuel tous les mois Bimestriel tous les deux mois Trimestriel tous les 3 mois Semestriel tous les 6 mois Annuel tous les ans Biennal tous les 2 ans Triennal tous les 3 ans Quadriennal tous les 4 ans Quinquennal tous les 5 ans Septennal tous les 7 ans D cennal tous les 10 ans Centenal tous les 100 ans Sont moins employ s Vicennal tous les 20 ans Tricennal tous les 30 ans Seraient possibles si le besoin s en faisait sentir Quadragennal tous les 40 ans Quinquagennal tous les 50 ans Sexagennal tous les 60 ans Septuagennal tous les 70 ans Octogennal tous les 80 ans Nonagennal tous les 90 ans Seculaire et Mill nair
57. ables son manque voir p nurie L expression risque de d faillance employ e par certains hydrologues pour d signer la probabilit qu un d bit d coulement naturel de r f rence ne soit pas atteint n a que le sens d un al a et non celui d un risque cf supra m me si le d bit de r f rence correspond un seuil au des sous duquel une situation de p nurie est pr visible J P Carbonnel et J Margat juillet 96 SALINISATION et Histoire L adj salin XVI et le nom f minin saline XVIII marais salant sont a l origine de nombreux d riv s anciens comme salinage salinier var saunier sans parler des nombreux toponymes modernes comme salinit 1867 teneur en sel d un milieu quelcon que pr f r l ancien terme salure XIII Plus r cem ment les d riv s saliniser et salinisation enregistr dans le Petit Larousse en 1993 font r f rence l augmentation de la salinit de certains sols ou milieux Ils semblent n tre employ s que depuis le milieu du XX si cle finitions existan Augmentation de la teneur en sel d un sol d une eau itio os e Augmentation de la teneur en sels de l eau ou d un milieu naturel en g n ral Commentaires Dans les zones d ficit de pr cipitations ou si le rap port vaporation apports est d favorable ou si le drainage est insuffisant la remont e capillaire et l vaporation provoq
58. aine Nollet Physique exp rimentale XII le on Bordeu Laux min rales du B arn Brisson Physique n 1044 H ricart de Thury 191 et un grand nombre d autres physiciens ct naturalistes r cents Mais comme des citations textuelles prolon geraicut d mesur ment une discussion d j trop lon gue je me contente den indiquer quelques uns pour les personnes qui jugeront propos de les lire Ce qui vient d tre dit et ce qui sera ajout dans la suite de ce trait me parait suffire pour prouver jusqu P vi dence que les sources ne tirent pas leur origine de la mer par des conduits souterrains mais que ce sont les pluies les bruines les brouillards les ros es les nei ges les gr les les gel es blanches les gr sils et les givres qui fournissent la terre toutes les eaux quelle envoie lamer et qu elle rend sous forme de sources Diff rents pluviom tres utilis s vers 1880 PLUVIOMETRE Physique C est un instrument des tin mesurer la quantit d eau tomb e dans un lieu donn et dans un temps donn La Soci t m t orolo gique de France recommande le suivant il se compose d un entonnoir en zinc bord presque tranchant vertical en dedans qui verse sou eau dans un cylindre auquel il est soud et dont la section est dix fois moindre de sorte que la hauteur de pluie tomb e s y trouve d cupl e Ce indre ou r cipient porte sur le cot un tube
59. aire d ordre kilom trique SENS 2 agronomique R f rences La partie r siduelle de l eau de pluie stock e dans la zone radiculaire et qui peut tre utilis e par la plante s appelle pluie efficace La pluie efficace est la pluie totale moins le ruisselle ment moins 1 vaporation et moins la percolation profonde Le terme pluie efficace d finit donc la fraction de l eau des pr cipitations qui r pond aux besoins en eau des cul tures F A 0 Les besoins en eaux d irrigation par C Brouwer et M Heibloem Gestion des eaux en irrigation Manuel de Formation n 3 Edit fran aise Rome 1987 cf aussi in L eau et la production agricole INRA 1979 Le partage de l eau des pr cipitations entre l infiltration et le ruissellement conditionne l efficacit des pluies pour la plante efficacit d autant plus lev e que les possibilit s de stockage dans la zone des racines sont plus importantes et que les pr cipitations sont plus fr quentes Remarque Cette conception conduit consid rer comme pertes les eaux vapor es ruissel es ou infiltr es en profondeur notamment jusqu la zone satur e d un aquif re Si la pluie est im portante une relativement grande partie de l eau est perdue par percolation profonde et par ruissellement loc cit ibid D finition propos e Fraction des pr cipitations qui contribue reconstituer la r serve du sol en eau utilisable pa
60. alle de temps consid r On a cependant coutume d exprimer les pr cipitations journali res mensuelles ou annuelles en termes absolus mm r servant g n ralement l expression en intensit mm h des inter valles de temps plus courts L usage a galement consacr la pluviom trie comme 1 tude de la r partition et du r gime des pr cipitations Le terme pluviosit de Martonne 1909 peu usit d signe le caract re plus ou moins pluvieux d une p riode ou d une r gion On d signe parfois comme la pluviosit d une ann e donn e en un lieu donn le rapport des pr cipitations de cette ann e la moyenne interannuelle des pr cipitations de ce lieu Angot Typologie pr cipitations liquides pluie bruine crachin ond e averse grain orage cataracte d luge trombe serein pluie sans nuage ipitations ides neige gr le gr sil pr cipitations occultes ros e gel e blanche givre pluies acides P Hubert nov 1996 RISQUE HYDROLOGIQUE ou LIE A L EAU Etym hist Ital risco auj plus souvent rischio proba blement d un lat pop ecum ce qui coupe cueil d o risque que court une marchandise en mer du lat clas rese enlever en coupant retrancher supprimer de re pref marquant le mouvement en arri re et de se r couper d couper 1573 Charri re III 444 au f m au masc 1657 Pascal au sens 1 tout risque v 1770 J J Rousseau I
61. anglais Soddy compos savant du grec isos gal le m me et topos lieu place proprement qui occupe la m me place ici dans la classification de Mendeleiev avec le m me num ro atomique Le morph me initial iso est tr s productif dans le vocabulaire savant isom re isotherme isobare etc En frangais isotope est attest d s 1914 Le Radium d c D finitions existantes Le Robert Chacun des l ments de m me num ro atomique oc cupant la m me place dans la classification de Mendeleiev mais de masse atomique diff rente G I H Traceur isotopique traceur naturel pr sent dans l eau qui est un isotope d un des l ments pr sents dans l eau Dict de l eau 1981 Se dit d l ments ne diff rant que par le nombre de neutrons et pr sentant des propri t s chimiques presque identiques ce qui conduit les placer dans une m me case de la classification p riodique donc leur affecter le m me num ro atomique Dict fran d Hydrog ologie 1977 Isotope du milieu Isotope d origine naturelle ou artificielle r sultant d explosions nucl aires pr sent dans l environnement naturel une chelle globale ou r gionale sans pouvoir tre volontairement modifi et pouvant servir de marqueur de l eau D finition propos e Les isotopes d un m me l ment m me nombre de protons nom bre diff rent de neutrons ne se distinguent entre eux que par un comportemen
62. ani ques dans les eaux stagnantes due l activit m tabolique des organismes qui les habitent provoquant la prolif ration excessive de v g taux aquatiques et l appauvrissement en oxyg ne des eaux profondes Petit Larousse 1987 Eutrophication volution biochimi que des eaux o sont d vers s trop de d chets industriels nutritifs ce qui perturbe leur quilibre biologique par diminution de l oxyg ne dissous Eutrophisation volution naturelle des eaux semblable a l eutrophication mais plus limit G I H 1992 Enrichissement de l eau par des nutriments en particulier par des compos s d azote et de phosphore qui acc l reront la croissance d algues et de formes plus volu es de la vie v g tative Dict Encyclop de 1 Ecologie 1993 ph nom ne d enrichissement des eaux continentales ou littorales en sels min raux nutritifs phosphates nitrates r sultant de causes naturelles O C D E 1982 Ph nom ne caract ris par une prolif ration excessive d algues et de plantes aquatiques due une sur charge d l ments nutritifs dans les eaux phosphore en par ticulier D finition propos e Ensemble de processus bio g ochimiques li un enrichisse ment des eaux en l ments nutritifs Cet enrichissement se traduit par l accroissement des biomasses v g tales et animales conduisant l appauvrissement critique des eaux en oxyg ne Commentaires Les d finition
63. annuellement sur un m me point de la terre est un l ment an t orolagique dent la d termination est uf s importante Les instrumens qui servent cet usage sont appel s udemi tres quelques observateurs des nominent pluvim tres La figure 360 repr sente l uddm ire ordinaire c est un cylindre en cuivre de G on 8 pouces de diam tre il se compose d un r cipient cc et d un r servoir s s Le r cipient porte un fond conique perc d ane ouverture r il s ajuste mou vement de ba onnette sar ke r servoir ss Au fond de ce lui ci s ouvre un tube coud rr qui se rel ve de long de la paroi ext rieure l il re oit un tube de verre vv qui est divis en parties gales et qui sert indiquer la hauteur du liquide int rieur On mesure exactement Ja surface du r cipient cc on jaugele r servoir ss pour connaitre la quantit de liquide qui correspond aux diverses divisions du tube v1 et il ost facile ensuite d co d duire la quan tit de pluie c est dire l paisseur de la couche quelle aurait form e dans un Vase fond plat et horizontal L udom tre de l Observatoire de Paris est repr sent dans la figure 366 dis Le r cipient est ence le r servoir en s Teati Yobibe d Kcipie ft dans le r servoir au moyen du tube T un peu au dessous du r servdik ebt une cuvette cylindrique jaug e avec sois et portartt Sur sa paroi in t rieure des divisions qui indiquent en c ntim
64. ans nos climats la quantit de pluie qui tombe chaque fois se r duit si peu de chose que les erreurs d observation accumul es peuvent avoir de l influence sur la moyenne annuelle L appareil le plus irr prochable peut tre mais aussi le plus compliqu est celui quia t imagin par le professeur Horner de Zurich Vovezle Traii de m t o rologie de Kaemtz t I p 445 et pl n fig 19 rae Le plus souvent on emploie des appareils mensuration tr s simples un tube en verre du diam tre de 2 4 centim tres est divis ext rieu rement en parties correspondant chacune 2 ou 5 centim tres cubes de capacit On mesure avec la m me exactitude l ouverture du pluvio m tre supposons qu elle soit gale 0 2 carr s apr s la pluie on verse l eau qui se trouve dans le pluviom tre dans le tube gradu et l on peut savoir combien il est tomb de centim tres cubes d eau On calcule aussi quelle e t t la hauteur de l eau tomb e dans le pluviom tre en divisant le nombre des centim tres cubes par la surface de l ouverture exprim e en centim tres carr s Je suppose qu on ait trouv 0 40285 cu Les l eau aurait eu une hauteur de 0 10285 0 20000 I est du reste indispensable de mesurer imm diatement apr s la pluie sans quoi une partie de l eau s rapore et l on trouve des nombres trop faibles 4 N Flaugergues professeur l cole d artillerie navale de Toulon a pr sent
65. applications de l usage du niveau sur des sujets particuliers p 13 24 L art de faire monter l eau par dessus sa source par toutes sortes d l mens amp de vertus motives Pr face p 1 2 Chap I Proposition fondamentale de ce trait p 2 8 Toute liqueur homog n e amp partant 1 eau estant enferm e en un tuyau recourb monte jusques la hauteur de sa source par sa seule vertu amp ne peut passer cette hauteur que par une autre vertu amp diff rente de l eau contenu dans le tuyau Chap II Le moyen de faire monter l eau sur sa source par la lumi re solaire amp de se servir de celle que la mesme lumi re a lev e p 8 9 Chap III Le moyen de faire monter l eau sur sa source par le moyen du feu amp de la chaleur p 9 12 Chap III erreur IV Mani re de faire monter l eau par le moyen de l air p 13 14 Chap IV erreur V Les moyens de faire monter l eau sur sa source par l eau mesme p 15 19 Chap V erreur VI Le moyen d elever l eau sur sa source par la Terre amp par les vertus motives qui s y trouvent p 19 34 L art et la mani re de contretirer toute sorte de plans Des lacs forests prairies provinces amp de toutes autres tendues de terre amp d eau amp en faire des cartes geographi ques hydrographiques chorographiques topographiques p 35 41 L art et la mani re de connoistre les hauteurs verticales amp autres longueurs d
66. art de mille d Italie c est dire d environ a30 toises la surface de toute la terre tant de 170 981 012 milles la surface de la mer est de 85 490 506 milles carr s qui tant multipli s par 5 profondeur de la mer donnent 21 372 626 milles cubiques pour la quantit d eau contenue dans l Oc an tout entier Maintenant pour calculer la quantit d eau que l oc an re oit des rivi res prenons quelque grand fleuve dont la vitesse et la quanlit d eau nous soient connues le P par exemple qui passe en Lombardie et qui arrose un pays de 380 milles de longueur suivant Riccioli sa largeur avant qu il se divise en plusieurs bouches pour tomber dans Jn mer est de cert parohes d Bologne oa de mille pieds ef 60 profondannge dx pieds sa vitesse est telle quill parco rt 4 milles dans une heure ainsi le P fournit la mer 200 000 perches cubiques d eau en une heure ou 4 800 000 dans un jour Mais un mille cu bique contient 125 090 000 perchescubiques ainsi il faut vingt six jours pour qu il porte lamer un mille cubique d eau Reste main tenant d terminer la proportion qu il y entre ta rivi re du P et toutes les rivi res de la terre prises ensemble ce qu il est im possible de faire exactement mais pour de savoir peu pr s supposons que la quan tite d eau que La mer re oit par les grandes rivi res dans tous Jes pays soit proportion nelle l tendue et la surface de
67. assique etc Suivant les conditions hydrodynamiques nappe libre nappe surface pi zom trique libre et variable dans un aquif re zone non satur e nappe perch e nappe libre dans un aquif re surmontant une zone non satur e nappe captive nappe sans surface pi zom trique libre dans un aquif re enti rement satur sous couverture de faible perm abilit nappe art sienne nappe captive surface pi zom trique sup rieure la surface du sol Suivant la structure hydrog ologique et les conditions aux limites d apr s la classification des nappes libres de H Schoeller 1962 nappe de d bordement nappe libre non soutenue limit e par le bord de la couverture de l aquif re g n ralement en continuit avec une nappe captive nappe de d versement nappe libre non soutenue limit e par l affleurement du substratum de l aquif re sans r serve significative au dessous du niveau des exutoires nappe de trop plein nappe libre non soutenue limit e par 1 affleurement du substratum de l aquif re avec r serve significative au dessous du niveau des exutoires nappe soutenue nappe libre en g n ral dans un aquif re limite condition de potentiel cours d eau ou plan d eau superficiel nappe sous fluviale G Castany 1963 nappe al luviale de fond de vall e en liaison hydraulique ou non avec un cours d eau syn inf ro flux S
68. atement intelligible 4 PLUVIOMETRE Ce mot a t cr par le R P Cotte physicien et m t orologiste dans ses M moires sur le m t orologie 1788 Construit tr s simplement sur la base latine pluvio de pluvia pluie comme d j les adjectifs pluvieux pluvial etc il avait l avantage d tre parfaitement clair et motiv Cependant il fut vivement critiqu par les puristes ayant le grave d faut d tre un hybride c est dire compos d un l ment latin pluvio et d un l ment grec m tre tout comme avait t bl m le nom du calorim tre de Laplace et Lavoisier Ainsi le Dictionnaire de Boiste s il consent l enregistrer l accompagne de la mention infamante de barbarisme Le Dictionnaire de Gattel 4 ed 1827 dit que hy tom tre et ombrom tre sont plus usit s Pouillet dans ses El ments de Physique 7 ed 1856 parle des udom tres en notant que quelques obser vateurs les nomment pluviom tres Cependant on parlait g n ralement des deux pluviom tres de l Observatoire Marie Davy M t orologie 1866 p 299 ce qui a sans doute contribu imposer cette d nomination laquelle tait d ailleurs sans conteste la meilleure H C avril 1996 Premi re description d un Ombrom tre en 1744 La Grande Encyclop die son article Ombrom tre fait r f rence la description de cet instrument dans le num ro 473 des Transactions Philosophiqu
69. au souterrains r seaux souterrains Glossaire National des SDAGE O I E 1995 Hydrosyst me Syst me compos de l eau et des milieux aquatiques associ s dans un secteur g ographique d limit notamment un bassin versant Le concept d hydrosyst me in siste sur la notion de syst me et sur son fonctionnement hydraulique et biologique qui peuvent tre modifi s par les actions de l homme Un hydrosyst me peut comprendre un cosyst me ou plusieurs cosyst mes D finition propos e Portion de l espace o dans les trois dimensions sont su perpos s les milieux de l atmosph re de la surface du sol et du sous sol a travers lesquels les flux hydriques sont soumis des modes particuliers de circulation L hydrosyst me est le si ge sous l effet de l eau de transformations car en toutes ses phases le cycle de l eau a d troits rapports avec d autres cycles physiques g ochimiques et biologiques de l environnement terrestre r f Encyclop die AXIS 1993 M DACHARRY Commentaires Le mot hydrosyst me est souvent accompagn d adjectifs qui caract risent l espace tudi et ses conditions aux limites ex hydrosyst me fluvial hydrosyst me anthropis hydrosyst me dunaire L hydrosyst me est principalement aliment par les pr cipitations l eau qui n a pas t consomm e qui ne s est pas vapor e ou qui ne reste pas captive dans les r serves s
70. avornin 1947 Suivant l accessibilit nappe phr atique du grec phreas puits Daubr e 1887 nappe souterraine atteinte et exploitable par les puits ordinaires nappe profonde atteinte et exploitable par forage au dela d une profondeur conventionnelle Suivant les caract ristiques de l eau nappe sal e nappe thermale J Margat nov 1996 PLUIE ou PRECIPITATION EFFICACE ou UTILE Ces expressions usit es g n ralement au pluriel ont deux acceptions diff rentes suivant le sujet auquel est rap port e l efficacit ou l utilit all gu es 1 coulement en hydrologie la consommation par les plantes cultiv es en agriculture SENS 1 hydrologique D finitions existantes Les pr cipitations efficaces repr sentent la quantit d eau fournie par les pr cipitations qui reste disponible la surface du sol apr s soustraction des pertes par vapotranspiration r elle Les pr cipitations efficaces sont gales la diff rence entre les pr cipitations et 1 vapotranspiration r elle G Castany 1982 Seule pluie efficace est mentionn e dans le G I H 1992 Partie de la pluie qui contribue au ruissellement Dans certaines applications le ruissellement retard est com pl tement exclu du ruissellement pur et la pluie efficace est gale a la pluie exc dentaire D finition propos e Fraction des pr cipitations g n ratrice d coulement im
71. bjet d riv s du verbe rigare a peu pr s de m me sens Ces mots figurent dans divers trait s d agriculture notamment de Caton et de Var ron En frangais irriguer est attest en 1505 et irriga tion en 1507 mais il s agit d emplois isol s et ils ne se sont gu re impos s avant la seconde moiti du XVIII si cle iti ista 3 Le Petit Robert Arrosement artificiel des terres en d viant les eaux douces arrosage G I H Apport artificiel d eau sur des terres des fins agricoles Dict de l eau 1981 Arrosement artificiel des terres pour les besoins agricoles Aussi irrigation d bit con stant irrigation d appoint irrigation par aspersion irrigation par 1 eau souterraine irrigation par rigoles d infiltration irrigation souterraine D finition propos e Apport artificiel d eau sur des terres des fins agricoles Commentaires Primitivement d tournement de cours d eau naturels p rennes ou non pour l arrosage des cultures attest d s l poque n olithique dans les r gions subarides et arides Tr s rapidement l homme sut am nager les cours d eau pour ses besoins d rivations stockage dans m andres abandon n s puis constructions de canaux et barrages 3 mill avant notre re cr ation de r seaux primaires et secondaires rel vement de l eau par diff rents syst mes la noria ou son quivalent est attest d s le V s poque o les
72. cal gradu s par du r servoir par un robinet Chaque jour l eau tomb e s ac cumule dans ce tube et apr s l avoir mesur e on la fait passer dans le r cipient Au bout du mois on recueille l eau du r cipient on la mesure et cela sert de v ri cation Dans certaines contr es il se produit des pluies tor rentielles et les instruments ordinaires deviennent insuf fisants A Cayenne l amiral Roussin a recueilli 0 28 d eau dans une nuit M Maillard en a vu tomber 0 73 en 27 heures l ile de la R union Flangnerges Vi viers en a jaug 0 36 en 18 heures et Tardy de la Brosse Joyeuse 0 25 dans une journ e Pagano a mesur 0 81 d ean tomb e G nes le 25 octobre 1822 Voici comment M Fabre dispose ses instruments pour qu ils soient l abri de cet inconv nient Au pluviom tre est adapt un siphon qui descend int rieurement jus qu au z ro et au dehors un peu plus bas le coude du siphon est au niveau du haut de l chelle Quand l eau atteint cette limite le siphon s amorce de lui m me comme dans un vase de Tantale et se vide jusqu au z ro On peut d ailleurs conna tre combien de fois l instru ment s est vid pour cela au dessous de la branche ext rieure du siphon est un vase perc d un petit trou et port par un bras de levier ce levier bascule par le poids de l eau qui remplit le vase et quand celui ci s est vid il remonte et fait alors tourner la roue d un comp teur On a cherch
73. ces pays ct que par cons quent Je pays arros par le P et par les rivi res qui y tombent soit Ja surface de toute la terre s che en m me proportion que le P est toutes les rivi res de la terre Of par les cartes les plus exactes le P depuis sa source jusqu son embou chure traverse un pays de 380 milles de Jongueur et les rivi res qui y tombent de chaque c t viennent de sources et de rivi res qui sont environ Go milles de distance du P ainsi ce fleuve et les rivi res qu il re oit arrosent un pays de 380 milles de Jong et de 120 milles de large ce qui fait 45 600 milles carr s Mais la surface de toute la terre s che est de 85 490 506 milles carr s par cons quent la quantit d eau que toutes les rivi res portent la mer sera 1874 fois plus grande que la quantit que le P lui fournit mais comme vingt six rivi res comme le P fournissent un mille cubique d eau 1a mer par jour il s ensuit que dans l espace d un an 1874 rivi res comme le P fourniront la mer 26 308 milles cubiques d eau et que dans l espace de 812 ans toutes ces rivi res four niraient la mer 21 372 626 milles cubiques dean c est dire autant qu il y en a dans l oc an et que par cons quent il ne faudrait que 812 ans pour le remplir Ilr sulte de ce calcul que la quantit d eau que l vaporation enl ve de la surface de la mer que les vents transportent sur la terre et qui produit tous les
74. constamment homog ne Pour la 2 s rie il n avait pas t lav pour la 8 il tait lav pour la 4 il tait tr s bien lav et d un grain un peu plus fort Il parait donc que pour un sable de m me nature on peut admettre que le volume d bit est proportionnel la charge et en raison inverse de l paisseur de la couche travers e Dans les exp riences pr c dentes la pression sous le filtre a toujours l gale celle de l atmosph re il tait int ressant de rechercher si la loi de propor tionnalit que l on vient de reconna tre entre les volumes d bit s et les charges qui les produisent subsistait encore lorsque la pression sous le filtre tait plus grande ou plus petite que la pression atmosph rique tel est le but des exp riences nouvelles op r es les 17 et 18 f vrier 1856 par les soins de M Ritter Ces exp riences sont rapport es dans le tableau synoptique suivant la co lonne 4 donne les pressions sur le filtre la colonne 5 les pressions sous le filtre tant t plus grandes et tant t plus petites que le poids P de l atmosph re la colonne 6 pr sente les diff rences des pressions enfin la colonne 7 indique es rapports des volumes d bit s aux diff rences des pressions existant sur et sous le filtre L paisseur de la couche de sable travers e tait gale 1 40 NUMERO EDIT PRESSION MOYENNE DIFFERENCE PENTONE de DUR E woven mmm mm des voies
75. cs de sable M fiez vous encore des crues qui envahissent les chemins de halage R fugiez vous plut t pr s des coteaux dans une habitation troglodytique Car perfide est la Loire mieux vaut d couvrir ses appas du haut des lev es que d tre trop 4 ses pieds Dict e du 9 novembre 1996 PETITE REVUE DE PRESSE PARADOXAL MAIS PHYSIQUE L eau une id e qui ne sombre pas Ihal s de Milet 624 548 av J C connu de tous pour son th or me ponyme proclamait que L eau est la cause mat rielle de toutes choses N est ce pas elle en effet qui fait pousser les v g taux d salt re l homme abrite les poissons dont il se nourrit N est ce pas l eau encore qui tombant du ciel ou se cachant dans la terre au fond des puits irrigue les champs et fait tout cro tre Dans les deltas des rivi res elle semble se transformer en terre Ailleurs elle semble en jaillir Parmi toutes les choses visibles insiste Thal s l eau est celle qui prend les formes les plus vari es glace neige vapeur nuage liquide sans compter les roches que les Grecs croyaient form es d eau gel e Plus polymorphe que l eau Thal s inaugure ainsi l ambition de m tamorphoser les connaissances dis pers es en un savoir rationnel et coh rent d barrass de la tutelle des magies Il remplace le mythe et la fable par le rai sonnement du philosophe qui ne peut se satisfaire des multiples engendre ments de Ga a
76. d 6 5 Thi a 204 L eau et son cycle dans la Th orie de la terre de Buffon Mais ce qui produit les changemens les plus grands et les plus g n raux sur la surface de la terre ce sont les eaux du ciel les fleuves les rivi res et les torrens Leur premi re origine vient des vapeurs que le soleil l ve au dessus de la surface des mers et que les vents transportent dans tous les climats de la terre ces vapeurs soutenues dans les airs et pouss es au gr du vent s attachent aux sommets des montagnes qu elles rencontrent et s y ac cumulent en si grande quantit qu elles y forment con tinuellement des nuages et retombent incessamment en forme de pluie de ros e de brouillard ou de neige Toutes ces eaux sont d abord descendues dans les plaines sans tenir de route fixe mais peu peu elles ont creus leur lit et cherchant par leur pente naturelle les endroits les plus bas de la montagne et les terrains les plus faciles diviser ou p n trer elles ont entra n les terres et les sables elles ont form des ravines profondes en coulant avec rapidit dans les plaines elles se sont ouvert des chemins jusqu la mer qui re oit autant d eau par ses bords qu elle en perd par l vaporation et de m me que les canaux et les ravines que les fleuves ont creus s ont des sinuosit s et des contours dont les angles sont cor respondans entre eux en sorte que l un des bor
77. d finition d un lac Le terme tang du vieux fran ais de langue d oc estanc recouvre souvent celui de lac dans diverses r gions tels par exemple les tangs landais Aquitaine qui sont en fait des lacs c tiers ou les tangs m diterrann ens en re lation avec la mer tangs de Thau de Berre qui sont des lagunes Pour viter toute confusion le terme d tang de vrait tre limit aux plans d eau artificiels peu profonds moins de 2 m tres vidangeables donc sans stratification thermique et ou chimique permanente o les macrophytes peuvent se d velopper ces tangs sont g n ralement usage piscicole Les lacs se distinguent des fleuves par 1 l absence de gradient gravitaire 2 l existence d une stratification physique et chimique verticale En milieu karstique des lacs souterrains peuvent exister Le terme de lac regro ans d leur origine et leurs dimensions mais qui sont tous reali z par les m mes processus Typologie Les lacs peuvent tre class s en fonction de crit res vari s leur origine tectonique glaciaire volcanique s dimentaire fluviale coti re leur zonation thermique verticale les lacs profonds se distinguent des lacs plats par une zonation thermique saisonni re stable elle n est que temporaire l chelle de la journ e ou de la semaine dans les lacs plats faible inertie lacs holomictiques vs lacs meromictiques monomictiques f
78. de pluie qu il recoit ne puissent rejaillir au dchors Le r cipient cst un autre vase cylindrique d un m tre 30 centim tres de hauteur qui a exactement le m me diam tre que l entonnoir et est ferm en haut ct en bas On tablit l entonnoir en plein air sur le toit d un b timent ct le r cipient dans un appartement plac au dessous Le fond de l entonnoir et lo dessus du r cipient ont chacun une petite ouver ture laquelle on ajuste un tuyau qui traverse le toit et conduit l eau pluviale de l entonnoir au r cipient mesure qu elle tombe Le tuyau doit avoir tout au plus un centim tre de diam tre et l appartement tre ex pos la moindre chaleur possible afin que l vapo ration n enl ve point l eau du r cipient Quand l ann e est r voluc on mesure la hauteur de l eau qui se trouve dans le r cipient on en prend note et on le vide Cette exp rience ainsi que celle du bassin va poratoire dont il a t parl plus haut doivent tre 104 r p t es pendant un certain nombre d ann es car une ni deux ne suffisent pas pour connaitre la quan tit d eau qui s v apore ni celle qui tombe dans un endroit attendu qu on ne trouve pas deux produisent tement les m mes quantit icnces pendant une p riode de dix ou de vingt ans On addi pourquoi on r il re commun ment ces exp tiunne les quantit s d eau lev es ou tomb es chaque ann e ct en divisant le
79. de verre qui lui est r uni par deux coudes deux anneaux de caoutchouc permettent de r unir le tube au r cipient Ja lecture se fait directement au moyen d une chelle en millim tres L instrument doit pouvoir se vider par exemple par un robinet lat ral il ne donne la hauteur de la pluie tomb e qu autant qu on l a mis au z ro c est dire qu on y a mis de l eau en quantit convenable pour qu elle affleure le z ro de l chelle Ce pluviom tre doit tre observ chaque jour pour se mettre l abri de l vaporation Au lieu de mesurer l eau de cette mani re certains observateurs la retirent de l instrument et la jau gent dans une prouvette gradu e ou bien encore la p sent Il suffit de conna tre avec cela l aire de l ouverture de l entonnoir Le pluviom tre de Horner consiste en un entonnoir qui verse son eau dans un r cipient susceptible de basculer pour une quantit d termin e d eau tomb e milli m tre par exemple un compteur permet d indiquer combien de fois le r cipient a bascul Le pluviom tre de M Babinet est un entonnoir qui communique avec un r servoir cylindrique vertical ter min par deux cones le tout est fix un poteau Quand Yon veut observer on ouvre un robinet situ au fond du r cipient et on recueille l eau dans une prouvette gr du e o on la mesure M Herv Mangon a modifi heu reusement cet instrument Entre l entonnoir et le r ser voir il intercale un tube verti
80. ds formant un angle saillant dans les terres le bord oppos fait toujours un angle rentrant les montagnes et les collines qu on doit regarder comme les bords des vall es qui les s parent ont aussi des sinuosit s correspondantes de la m me fa on ce qui semble d montrer que les vall es ont t les canaux des courans de la mer qui les ont creus s peu peu et de la m me mani re que les fleuves ont creus leur lit dans les terres Les eaux qui roulent sur la surface de la terre et qui entretiennent la verdure et la fertilit ne sont peut tre que la plus petite partie de celles que les vapeurs produisent car il y a des veines d eau qui coulent et de l humidit qui se filtre de grandes profondeurs dans l int rieur de la terre Dans de certains lieux en quelque endroit qu on fouille on est s r de faire un puits et de trouver de l eau dans d autres on n en trouve point du tout dans presque tous les vallons et les plaines basses on ne manque gu re de trouver de l eau une profondeur m diocre au contraire dans tous les lieux lev s et dans toutes les plaines en montagne on ne peut en tirer du sein de la terre et il faut ramasser les eaux du ciel Il y a des pays d une vaste tendue o l on n a jamais pu faire un puits et o toutes les eaux qui servent abreuver les habitans et les animaux sont contenues dans des mares et des citernes En orient surtout dans l Arabie dans l Egyp
81. du mot module d eau dans le domaine des sciences de l eau mais combien diff rente de son actuelle utilisation Si l unit de mesure de Prony n eut pas le succ s qu il esp rait il nous reste d couvrir comment le mot fut repris pour ex primer un d bit moyen inter annuel ou annuel suivant les humeurs de chacun voir ce sujet la fiche d bit moyen dans le pr sent fascicule J P Carbonnel Bibliographie PRONY R G Baron de M moire sur le rapport du pouce de fontainier avec l once d eau romaine moderne et le quinaire antique et sur la d termination d une nouvelle unit de mesure pour la distribution des eaux adapt e au syst me m trique M moire de l Acad mie des Sciences 1816 publi en 1818 19 Tome II 23 p R f BN R 3945 et Imprimerie de Feugueray Paris 1816 in 8 23 6p pl Ref BN Vp 5622 LR CERF SE VOTANT PANS L EAU Le sens du mot HYDROLOGIE en 1753 Le Robert donne la date de 1614 comme date d apparition du mot hydrologie Pour notre part nous avons trouv un petit trait de 1753 intitul HYDROLOGIE ou description du r gne aquatique divis par classes genres esp ces et vari t s avec la mani re de faire l essai des eaux Ce trait traduit de l allemand lui m me traduit du su dois est de Jean Gottschalk WALLERIUS et a t publi Paris chez Durand et chez Pissot Il figure la BN sous la r f rence S 19921 et S 19922
82. e domaine des assurances L utilit d une d nomination commune l ensemble des risques naturels li s l eau ne s est apparemment pas fait sentir Cela tient au fait que ces risques correspondent des ph nom nes de natures assez diff rentes bien que d termin es pour la plupart par des al as climatiques similaires et aussi des vuln rabilit s distinctes Dans la pratique le principal risque hydrologique g n ralement reconnu est le risque d inondation et il serait peut tre plus appropri d utiliser alors cette expression pour le d signer plut t que risque hydrologique qui a un sens plus g n ral Les risques naturels li s l eau tout particuli rement les risques d inondation sont ins parables des d cisions qui d terminent la vuln rabilit des sujets expos s formes d occupation et d utilisation des zones inondables efforts de d fense li s eux m mes l appr ciation du risque c est dire l esp rance math matique de dommages encourus d finis le ie d isques naturels li s r Bien que le risque hydrologique soit la plupart du temps as soci aux ph nom nes d inondation il ne saurait se restreindre cette seule acception C est pratiquement tout le cycle de l eau qui est susceptible de porter pr judice aux hommes et leurs biens Il est souvent d licat de faire la distinction entre les risques purement hydrologiques et les risques li s aux al as
83. e mer La con centration totale de sels dissous y est g n ralement com prise entre 1000 et 10 000 mg l Dict fran d hydrog ologie 1977 Eau sal e eau contenant une quantit sensible surtout du point de vue de la potabilit de sels dissous plus particuli rement de chlorure de sodium par opposition une eau douce Sa concentration minimale en mati res dis soutes peut tre fix e conventionnellement en g n ral 1000 ppm Les eaux sal es comprennent les eaux saum tres les eaux salines les eaux sursal es initi ropos e Eau sal e Qualitativement une eau sal e un go t ap pr ciable de sel il lui correspond le terme salure Quantitativement par convention une eau sal e contient plus de 10 g 1 de sels dissous en dessous on parlera d eau saumatre Ci ntair 3 On distingue sel au sens courant NaCl est l esp ce largement dominante et sels constituants de la salinit Toutes les eaux souterraines contiennent des substances dissoutes essentiellement sous forme ionique Celles ci proviennent de la dissolution des min raux des roches en caissantes ou des produits de leur alt ration par l eau des apports par les pr cipitations et les activit s humaines rejets urbains industriels et agricoles Cependant la source la plus importante de substances dissoutes est la dissolution des calcaires du gypse et des autres vaporites Les roches silicat es n apportent gu
84. e sont parfois pris dans le sens de tous les si cles et tous les mille ans D o la pos sibilit des compos s bimill naire trimill naire etc comme bis culaire tris culaire etc condition que le contexte exclue le sens habituel bimill naire qui a 2000 ans d ge H Cottez nov 1996 HYDROLOGIE GLACIERE Nos coll gues Francou et Pouyaud en poste La Paz nous font parvenir une s rie de mots relatifs l hydrologie glaciaire Dans un premier temps la Commission de Terminologie a retenu l laboration d une fiche sur le mot glacier Faut il al ler plus long Faut il accepter des mots locaux d origines linguistiques diverses anglais indon sien islandais qui rel vent plus de la g omorphologie que de l hydrologie Ou bien cette note doit elle figur en annexe de la fiche g n rale sur le mot glacier Nous attendons vos commentaires et suggesbions HYDROLOGIE GLACIAIRE Suggestions la Commission de Terminologie du CNFSH B di re chenal concentrant les eaux de fusion la surface du glacier En anglais surface stream Bilan de masse d un glacier somme alg brique de l accumulation et de l ablation sur un glacier Le changement de masse se calcule par rapport la surface de la fin de l t pr c dent Il s exprime en m m7a d quivalent eau Dans le cas id al le bilan hydrologique du glacier estim devrait tre gal au bilan de masse d duit de
85. e vivace au 17 si cle chez les premiers hydrologues Le DELUGE d avant le D luge Extraits de 1 Epop e de Gilgamesh II mill naire av J C Le soir du septi me jour Le bateau tait achev Samas M avait fix le moment Quand je ferai pleuvoir A l aurore des petits pains Et des averses de froment au cr puscule Introduis toi dans le bateau Et obtures en 1 coutille Et le moment fatal arriva Lorsque d s l aurore Il chut des petits pains Et des averses de froment au cr puscule J examinai L aspect du temps Il tait Effrayant voir Je m introduisis donc dans le bateau Et j en obturai 1 coutille Lorque brilla Le point du jour Monta de l horizon Une noire nu e Dans laquelle Tonnait Adad Pr c d De Sullat et Hanis H rauts divins Qui sillonnaient collines et plat pays Nergal Arracha les tais des vannes c lestes Et Ninurta se mit faire d border les barrages d en haut Tandis que les Dieux infernaux Brandissaient des torches Incendiaient de leur embrasement Le pays tout entier Adad d ploya dans le ciel Son silence de mort R duisant en t n bres Tout ce qui avait t lumineux manque Bris rent la terre comme un pot Le premier jour Que souffla la temp te Si furieuse elle souffla Que manque Et l Anath me passa Sur les hommes comme la Guerre Personne Ne voyait plus personne
86. ech noscient est attest en 1960 Les d finitions existantes de Mod le Le Tr sor de la Langue Francaise Syst me physique math matique ou logique repr sentant les structures es sentielles d une r alit et capable son niveau d en ex pliquer ou d en reproduire dynamiquement le fonctionnement Birou 1966 Ex mod le explicatif mod le logico math matique Le GHI donne la d finition suivante Repr sentation sous une forme quelconque d un objet d un processus ou d un syst me Le Dictionnaire de l environnement donne pour le mot mod le la d finition suivante Repr sentation simp plifi e relativement abstraite d un processus d un syst me en vue de le d crire de l expliquer ou de la pr voir de Mod le hydrologique Le GHI En hydrologie un mod le est la plupart du temps une repr sentation math matique d un bassin d un syst me d eau d une s rie de donn es Le Dictionnaire de l eau ne donne que le mot mod le hydraulique Repr sentation 1 chelle r duite d un ouv rage et de son site dont on veut tudier la forme ou qu on veut modifier avant son implantation Le Dictionnaire fran ais d Hydrog ologie fournit la d fini tion suivante Toute repr sentation th orique simplifi e d un syst me aquif re elle comporte la d finition d une structure la formulation de lois relations d terministes ou probabilistes relia
87. eltaR est g n ralement entach font que dans la mesure du possible on essaye de s en af franchir en partant de moments privil gi s du cycle hydrologique entre lesquels les variations de niveau des r serves peuvent tre consid r es comme nulles ou n glige ables pour Rh ce sera des moments o le d bit de base est le m me Pour Ru ce sont les valeurs d quilibre capacit de r tention ou au contraire puisement qui selon les climats peuvent se maintenir une bonne partie de l ann e qui seront privil gi es L ETR demeure souvent inconnue et reste souvent la valeur d duire par soustraction partir de l quation de bilan Le probl me est que tant le terme r siduel il est entach la fois des erreurs de mesure sur la pluie et les d bits des incertitudes sur la surface du bassin versant et des difficult s d estimation des r serves Si cette m thode des bilans hydrologiques demeure en tout tat de cause la seule m thode de r f rence possible l chelle du bassin pour connaitre 1 vapotranspiration r elle il ne faut pas pour autant en sous estimer les faiblesses Celles ci sont particuli rement graves en cas de comparaison du fonctionne ment hydrologique de bassins versants diff rents Calcul du bilan hydrique Le bilan hydrique se situe l chelle stationnelle de la plante ou tout au plus du champ et s crit P ETR I deltaRu Les gains du syst me sous forme de plui
88. endre de fa on intuitive ce dont il est question Il est donc important d uti liser le mot appropri et non la transposi tion grossi re d un anglais approximatif Le jargon de sp cialiste sert bien souvent viter la communication et ne marque en fait qu une grande ignorance Celui qui entend initiation va imm diatement penser aux rites rapport s par les anthro pologues et il aura du mal comprendre qu on veut lui parler d un commence ment d un d part ou d un d but Et s il entend longation il se demandera quel sport pratiquait la victime alors qu on veut indiquer l allongement d une in La Recherche n 283 janv 1996 toutes sortes de connotations qui font cha ne De m me il faut savoir cr er avec le g nie de sa langue des n olo gismes on sait le succ s d ordinateur et de logiciel Pourquoi ne pas faire preuve en biologie de la m me richesse imaginative Comme les organismes vivants les langues voluent par brico lage Mais que dire de l affreux spliceo some form sur splicing pissage et du suffixe grec some Laissons donc aux Am ricains sans histoire ces oxy mores et pour exprimer qu un difice compliqu sert l pissage de fragments d ADN appelons le par exemple copto some de cobo je couds et soma corps i An 2000 le siecle de tous les bugs Cod e sur deux chiffres l ann e 2000 se lira 00
89. ermettait d appr cier le millim tre repr sentant 26 2 d eau lorsqu on op rait sous de fortes pressions le robinet d amen e tait presqu enti rement ouvert et alors le manom tre malgr le diaphragme dont il tait muni pr sentait des oscillations continuelles n anmoins les fortes oscillations n taient qu accidentelles et on pouvait appr cier 5 millim tres pr s la hauteur moyenne du mercure C est dire conna tre la pression en eau 1 30 pr s Toutes ces oscillations manom triques taient dues aux coups de b lier pro 592 HISTOIRE DES FONTAINES PUBLIQUES DE DIJON duits par le jeu des nombreuses bornes fontaines de l h pital lieu o tait plac Fappareil exp rimental ot Toutes les pressions ont t rapport es au niveau de la face inf rieure du filtre et on n a tenu aucun compte du frottement dans la partie sup rieure de la colonne lequel tait videmment n gligeable Tahlcau des oxp riences faites Dijon les 29 ct 30 octobre ot 8 novembre 4835 aaaaaaaaaaaaaaeeaaaaaa NUM ROS p oit moyex pressions RAPPORT de DURE lt he EA ONSERVATIONS L EXP RIENCE par minule moyennes jar za Pression ble do 0 58 3 95 Le sable n a pas t lav 4 3 24 2 3 00 3 2 91 La colonne manom trique n a prouv 4 3 03 que de faibles mouvements 5 2 86 6 2 88 y 7 2 85 Oscillations tr s sensibles 8 2 82 k a 9 2 70
90. es corps terrestres par le rayon celeste ou visuel soit le jour au soleil soit la nuit aux toiles amp c est ou sans instrument g om trique ny op ration arithm tique ou par r gles g om triques et supputations arithm tiques p 42 56 L art d arpenter toute sorte de surface terrestre tant de loing que de pr s Avis au lecteur p 1 2 Chap I Dispute sur la premi re r duction p 3 8 Chap II Practique du premier point qui consiste l observation de la figure et contient l art et le moyen de contretirer toute sorte de plan p 8 19 Chap III Pratique du second point qui consiste une triple r duction de la figure observ e p 19 22 Chap IV Practique du troisi me point qui consiste mesurer la figure r duite p 23 28 Avant propos 2p sans num rotation Chap I Des principes de l Arithm tique p 1 12 Chap II L Arithm tique des nombres entiers p 12 26 Chap III L Arithm tique des nombres rompus p 27 37 Chap IV Des proportions et des nombres considerez rela tivement p 38 53 Chap V Des r gles des proportions p 53 68 FIN Le cycle de 1 eau selon Bernard PALISSY Trait des Eaux et Fontaines Extrait de M M Michel 1951 Bernard Palissy hydrologue et g ologue tudes historiques et critiques _Th se Univ Bordeaux Fac de Pharmacie Imprim Delmas Bordeaux C est propos de l origine des sources que Patissy fera r flexion sur les phases du c
91. es de la Soci t Royale d Angleterre dont on sait qu elles taient l poque traduites en fran ais La description en question se trouve dans le m moire in titul Mod le d un Journal du temps avec la description des instruments necessaires envoy aux Pr sidents et Mem bres de la Soci t Royale par M Roger PICKERING lu l assembl e de la Soci t Royale le 14 mai 1744 Trans Phylos de la Soc Royale ann e 1744 n 473 p 97 112 et Planche n 473 I Fig 5 Ce m moire d crit peut tre pour la premi re fois un Jour nal du temps ou un mod le de cahier d observations m t orologiques journali res fournit la description des in struments de ce que nous appelerons maintenant une station m t orologique et donne quelques r sultats de mesures Parmi les instruments d crits se trouvent un barom tre un hygrom tre un an moscope et l Instrument pour mesurer la pluie Nous donnons ci apr s le texte complet de la des cription de ce dernier de l instrument pour mesurer la pluie Cet instrument est compos d un entonnoir d tain d un pouce quarr de surface d une planche d un tube de verre plac au milieu dans une rainure la longueur et la largeur de la planche et du tube sont arbitraires et d une aiguille La planche du mien a environ trois pieds de long ce qui est la hauteur des balustres d une galerie qui entoure le faite de ma maison l une desquelles elle
92. es ou d apports par irrigation sont mesur s ou connus Les pertes se composent de l vapotranspiration comme dans le cas du bilan hydrologique et de l infiltration profonde I qui repr sente l eau transitant par le profil p dologique sans y demeurer et qui est donc perdu pour le syst me sol plante atmosph re ce terme I correspond 1 coulement c est a dire la somme des termes Q et deltaR du bilan hydrologi que le terme deltaR se limite alors deltaRu et ne con cerne que les variations de stocks d eau dans la partie su perficielle du sol il est le plus souvent mesur directe ment par le suivi des profils hydriques Le terme I est galement connu partir de ce suivi des profils hydriques et de la d termination du plan de flux nul par exemple par des m thodes tensiom triques il est le plus souvent positif mais peut tre n gatif en cas de remont es capil laires L ETR peut soit tre d duite de l quation soit tre mesur e en utilisant des m thodes indirectes micro m t orologique de bilan d nergies ou des m thodes directes partir de lysim tres L estimation ind pendante des diff rents termes du bilan est alors un moyen tr s rigoureux d avoir une id e des marges d erreur sur les valeurs tablies des diff rents termes de l quation de bilan C Cosandey d c 1996 ISOTOPES Etymol et Histoire Mot cr en 1913 par le physicien et chimiste
93. es respectifs par le Larousse Encyclop dique le bilan hydrologique se situe l chelle du bassin versant et concerne une d marche hydrologique le bilan hydrique se situe l chelle de la plante et participe d une d marche agronomique Simples op rations comptables bilan hydrique et bilan hydrologique visent tous les deux tablir le budget entre les entr es et les sorties en eau d une unit hydrologique d finie pendant une p riode de temps donn Dans sa formulation la plus g n rale il s crit P Q ETR deltaR u h Tout ce qui tombe P dans un espace hydrologique et dans un laps de temps donn s soit s coule Q soit repart dans l atmosph re par vapotranspiration ETR soit participe la recharge des r serves en eau du sol Ru ou du sous sol Rh Les variations de r serve peuvent tre galement n ga tives et contribuer aux coulements et ou l vapotranspiration Suivant le sch ma auquel on s attache et l chelle con sid r e on parlera de bilan hydrique en g n ral l chelle stationnelle et dans ce cas le d bit Q sera com pos de l infiltration profonde et ou du ruissellement et deltaRh sera ignor ou du bilan hydrologique l chelle d un bassin versant Les bilans peuvent concerner galement des l ments li s l eau par exemple des l ments dissous on parlera de bilans g ochimiques ou des particules solides v hicul es par l eau ou m
94. est attach e de mani re que rien n emp che la chute de la pluie elle a quatre petits pitons pour recevoir autant de crochets Le calibre de mon tube est d environ un demi pouce qui est le calibre moyen et le meilleur Un calibre plus grand obligeant de rapprocher davantage les degr s est par cons quent moins juste et moins exact un plus troit ne permet pas de vuider l eau lorsque le tuyau est plein sans qu il en reste une tr s grande quantit d adh rente ses parois qui lorsque le tube est replac dans sa situation perpendiculaire retombe et remplit quelque fois 2 32 de pouce ce qui si on n y prend garde doit causer de grandes erreurs dans le Journal Voici la mani re de graduer la planche J ai un vaisseau d tain qui contient exactement un pouce cubique d eau avec lequel je jauge le tube jusqu ce que par des exp riences r it r es j aye trouv la hauteur la quelle un pouce cubique d eau s l ve dans le tube je divise l espace qui y r pond sur la planche en 32 parties gales je prend la m me mesure dans le reste du tube et je gradue de la m me mani re un espace de 4 pouce Maintenant la surface de l entonnoir tant d un pouce quarr il ne peut parvenir dans le tube que la pluie qui tombe sur un espace d un pouce quarr et suivant que la pluie est plus ou moins forte sa quantit exacte se mesure sur la plache o est plac une aiguille mobile Cet instr
95. eut tre des fleuves souterrains dont le cours et l embouchure nous sont inconnus mais dont cependant par les lois de la nature le mouvement ne peut se faire qu en allant d un lieu plus lev dans un lieu plus bas et par cons quent ces eaux souterraines doivent tomber dans la mer ou se rassembler dans quelque lieu bas de la terre soit a la surface soit dans l int rieur du globe car nous con naissons sur la terre quelques lacs dans lesquels il n entre et desquels il ne sort aucune rivi re et il y en a un nom bre beaucoup plus grand qui ne recevant aucune rivi re con sid rable sont les sources des plus grands fleuves de la terre comme les lacs du fleuve Saint Laurent les lacs de Wollaston de Winnipeg et autres dans le Nord de l Am rique septentrionale la plus grande partie des lacs de Russie etc et une infinit d autres qui semblent tre les r ser voirs d o la nature verse de tous c t s les eaux qu elle distribue sur la surface de la terre On voit bien que ces lacs ne peuvent tre produits que par des eaux des terres sup rieures qui coulent par de petits canaux souterrains en se filtrant travers les graviers et les sables et vien nent toutes se rassembler dans les lieux les plus bas o se trouvent ces grands amas d eau Au reste il ne faut pas croire comme quelques gens l ont avanc qu il se trouve des lacs au sommet des plus hautes montagnes car ceux qu on trouve dans les Alpes e
96. ginales qu il fit partir d un appareil nouveau afin de d finir un nouvel outil de mesure mieux adapt aux exigences de pr cision souhait e A la suite de cela l auteur propose une nouvelle unit Ainsi en dernier r sultat l unit de distribution d eau que je propose sera donn e dans l appareil de jauge par un orifice circulaire d un centim tre de rayon charg sur son centre de 5 cm d eau 1 coulement ayant lieu par un ajutage de 17 mm de longueur Ce dispositif fournissait exactement 20 m par 24 heures L auteur proposa un nom cette nouvelle unit de mesure Voici comment il le justifie Il reste d terminer le nom par lequel on pourrait d sig ner cette nouvelle unit les mots grecs qui se rapportent aux fran ais eau et mesure se trouvant d j employ s en hydraulique et en physique dans des acceptations qui ne se rapportent pas exactement l id e qu il s agit d exprimer j ai pens qu on pourrait adopter le mot fran ais module qui exprime en g n ral le terme de comparaison d une partie d un tout avec ses autres parties et qui est sp cialement usit en architecture en joignant ce mot au monosyllabe eau on aura l expression module d eau qui n est ni dure ni longue prononcer et qui me semble propre d signer la nouvelle unit ajouter au syst me m trique d cimal pour compl ter ce syst me C est notre connaissance la premi re utilisation
97. gnificatif d une nappe souter raine et le captage de quantit s d eau appr ciables L aquif re est l ensemble du milieu solide contenant et de l eau contenue En fonction de son taux de remplissage un aquif re peut comporter une zone non satur e Commentaires Un aquif re est un corps g om triquement d fini et d limit et non un milieu ind fini Le concept d aquif re se r f re d abord des caract res hydrog ologiques structuraux permettant une productivit en eau souterraine sup rieure un minimum conventionnel Il est distinguer du concept plus hydrodynamique et plus large de syst me aquif re repr sentable par un mod le con ceptuel et qui peut tre compos de plusieurs aquif res d aquicludes et d aquitards formations semi perm ables capacitives N anmoins aquif re peut tre pris par simplification dans le sens de syst me aquif re lorsque des qualificatifs structuraux lui sont attribu s cf typologie Synonymie Formation ou couche aquif re r servoir aquif re qui met l accent sur la fonction capacitive d un aquif re Typologie Les aquif res peuvent tre class s et recevoir diff rents qualificatifs Suivant la structure et le type de perm abilit du milieu li g n ralement sa constitution lithologique en aquif re continu form par un milieu poreux volume l mentaire repr sentatif assez petit d ordre m trique
98. gouttelettes de grossir dans une proportion de 1 a 10 ou 100 pour les diam tres soit de 1 1000 ou 100000 en masse ont t lucid s par Bergeron Dessens et Langmuir partir des ann es trente Ils font appel a des noyaux de condensation particules de glace noyaux de chlorure de sodium ou poussi res qui lorsque les conditions deviennent favorables concentrent tr s rapidement de l eau du nuage au terme d une v ritable distillation Des m canismes m cani ques de capture de gouttes peuvent alors amplifier le ph nom ne de croissance des gouttes de pluie La gamme des diam tres des gouttes de pluie spectre atteignant le sol va de quelques dixi mes de millim tres un maximum de 4 5 millim tres Mesure des pr cipitations Le pluviom tre que l on a jadis aussi appel ombrom tre hy tom tre et m me udom tre est un r cipient fix sur un support et dont l ouverture plac e horizontalement et limit e par un bord effil d termine tr s pr cis ment une surface r ceptrice g n ralement 400 cm La hauteur d eau de pluie recueillie par cet appareil est mesur e manuelle ment des intervalles de temps r guliers en g n ral 24 heures les r sultats tant exprim s en dixi mes de mil lim tres un millim tre de pluie est l quivalent d un litre par m tre carr Les pluviographes dont il existe de tr s nombreux mod les permettent de mesurer la hauteur des pr cipitati
99. haleurs de l t Des travaux faire suivant la nature des terrains Ici encore nous prendions un exemple toujours plus concluant qu un expos th orique Le bassin en amont de Paris dont nous parlions tout l heure se compose de terrains graniliques el jurassiques peu perin ables et de terrains aolitiquet C est dire com pos s de coquilles p trifi es tr s perm nblrs Les carac teres de ces deux sortes de terrains se manifestent sou vent d s leur superficie une vall e est elle ouverte dans des terrains granitiques presque toujours un ravin en occupe le fond quand meme elle n aurait que quel ques hectares de superficie srs versants sont ils ooliti ques on n y voit ni ravin ni ruisseau ce dernier fait a t obsrrr dans des vall es de 100 209 kilo m tres de superficie S il y a un ruisseau il est produit par une source abondante mais il d crolt A mesure que son cours s allonge et le sol finit presque toujours par l absorber enti rement Malgr ces indices c est tou jours par le sondage que l on obtient une connaissance exacte d un terrai Les terrains granitiques forment le quart du bassin de la haute Seine et se d veloppent en une longue bande courant du S O au N E entre Clamecy Ni vre et C aumont Haute Marne sur une longueur de 160 kilo m tres et une largeur de 70 Cette contr e est sujette aux inondations Les moyens d y rem dier seraient d a bord de faire des prairies
100. humides six pouces de distance Il est vrai que l tendue de la filtration est plus ou moins grande selon que le ter rain est plus ou moins p n trable mais si l on examine les ravines qui se forment dans les terres et m me dans les sables on reconnaitra que l eau passe toute dans le petit espace qu elle se creuse elle m me et qu peine les bords sont mouill s quelques pouces de distance dans ces sables Dans les terres v g tales m me ou la filtration doit tre beaucoup plus grande que dans les sables et dans les autres terres puisqu elle est aid e de la force du tuyau capil laire on ne s aper oit pas qu elle s tende fort loin Dans un jardin on arrose abondamment et on inonde pour ainsi dire une planche sans que les planches voisines s en ressentent consid rablement J ai remarqu en examinant de gros monceaux de terre de jardin de huit a dix pieds d paisseur qui n avaient pas t remu s depuis quelques ann es et dont le sommet tait a peu pr s de niveau que l eau des pluies n a jamais p n tr plus de trois ou quatre pieds de profondeur en sorte qu en remuant cette terre au printemps apr s un hiver fort humide j ai trouv la terre de l int rieur de ces monceaux aussi s che que quand on l avait amoncel e J ai fait la m me observation sur des terres accumul es depuis pr s de deux cents ans au dessous de trois ou quatre pieds de profondeur la terre tait au
101. i par le mouvement continuel du flux et du reflux ont produit les montagnes les vall es et les autres in galit s de la terre ce sont les courans de la mer qui ont creus les vallons et lev les collines en leur donnant des directions correspondantes ce sont ces m mes eaux de la mer qui en transportant les terres les ont dispos es les unes sur les autres par lits horizontaux et ce sont les eaux du ciel qui peu peu d truisent l ouvrage de la mer qui rabaissent continuellement la hauteur des montagnes qui comblent les vall es les bouches des fleuves et les golfes et qui ramenant tout niveau rendront un jour cette terre la mer qui s en emparera successivement en laissant d couvert de nouveaux continens entrecoup s de vallons et de montagnes et tout semblables ceux que nous habitons aujourd hui Extrait de Oeuvres compl tes de Buffon Histoire de la Terre Nelle Edition Lecointe Ed Paris 1830 tome 1 p 64 75 r f Biblio Mus um 223 535 Extrait de UNE TENTATIVE DE CALCUL DU BILAN HYDROLOGIQUE MONDIAL par Georges Louis LECLERC comte de BUFFON 107 1788 Pour savoir peu pr s la quantte d eau quela mer re oit par tous les fleuves qui y arrivent uppasons que la moiti du g obe soit couverte par la mer et que l autre moiti soit terre s che ce qui est assez juste sup posons aussi que la moyenne profondeur de la mer en la prenant dans toute son tendue soit d un qu
102. iginal de cette belle exp rience r ellement fondatrice de l hydrog ologie moderne Et nous ne r sistons pas au plaisir de vous offrir le beau portrait de l auteur en polytech nicien HISTOIRE DES FONTAINES PUBLIQUES DE DIJON par H DARCY Dalmont Ed PARIS 1856 p terminatiou des lois d coulement de l eau travers To sable Yaborde maintenant le r cit des exp riences que j ai faites Dijon de concert avec M l ing nieur Charles Ritter pour d terminer les lois de l coulement de l eau travers les sables Les exp riences ont t r p t es par M l ing nieur en chef Baumgarten i pe L appareil employ pl 24 fig 3 consistait en une colonne verticale de 2 50 de hauteur form e d une portion de conduite de 0 35 de diam tre int rieur et close chacune de ses extr mit s par unc plaque boulonn e A l int rieur et 0 20 au dessus du fond se trouve une cloison horizontale APPENDICE NOTE D AN claire voie destin e supporter le sable et qui divise la colonne en deux chambres Cette cloison est form e par la superposition de bas en haut d une grille en fer barreaux prismatiques de 0 007 d une grille barreaux cylin driques de 0 005 enfin d une toile m tallique mailles de 0 002 L carte ment des barreaux de chacune des grilles est gal leur paisseur et les deux grilles sont dispos es de fa on que leurs barreaux soient dans des directions perpendiculaires l une
103. ile de d terminer directement la vitesse du fleuve par l angle du fil Voyez Resistance des fluides et Fluides Un autre moyen est celui que M Pitot a propos dans les M moires de l Acad mie de 1732 Il prend un tuyau recourb dont la partie sup rieure est verticale et l inf rieure horizontale Il plonge cette derni re dans l eau en sorte que l eau entre dans la branche horizontale Selon les lois de l hydraulique l eau doit s lever dans le tuyau verticale une hauteur gale celle dont un corps pesant devrait tomber pour acqu rir une vitesse gale celle de l eau Mais on sent encore que ce moyen est assez fautif 1 l eau sera retard e par l angle que forme la partie horizontale avec la verticale 2 elle forme le sera encore le long du tuyau par frottement ainsi elle s levera moins qu elle ne devrait suivant la th orie et il est tr s dif ficile de fixer le rapport entre la hauteur laquelle elle s leve et celle laquelle elle doit s lever parce que la th ories des frottements est tr s peu connue Voyez Frotte ment Le moyen le plus simple et le plus s r pour connaitre la vitesse de l eau est de prendre un corps peu pr s aussi pesant que l eau comme une boule de cire de le jeter dans l eau et de juger de la vitesse de l eau par celle de cette boule car la boule acquiert tr s promptement et presqu en un instant une vitesse peu pr s gale cel
104. ines sous l endroit d o le Rh ne sort du Lac emp cha ce Fleuve de couler apr s quoy le m me Terrain se rabaissant par sa propre pesanteur l eau reprenait sa course ordinaire Extrait du Journal des S avans 29 janvier 1680 La dict e de Pivot DICO d OR en 1996 LA LOIRE Elle roule coule s enroule la Loire tendre ou im p tueuse entre vals et pr s Ni les donjons qui s y sont refl t s ni les gentes dames qui s y sont mir es ni les amoureux qui y ont canot n ont r ussi a la canaliser Est il n celui qui es qualit s la domptera Troublante maitresse ou fascinante traitresse que nul n apprivoise la Loire affouille son lit en tourbillonnant tant t elle serpente sauvage inondant les champignon ni res effrayant les martins p cheurs charriant tout sur son passage Tant t empreinte d une douceur toute angevine elle caresse les vignobles effleurant quelques ceps tortus et berce les gabarres et les plates Regardez dans les eaux lig riennes l aloze nacr e l ablette ou le barbeau les hideuses lamproies et les sandres filer vers les gammares s ch s et autres appats lanc s par les p cheurs assis sur des perr s Sur quelque mille kilom tres du Mont Gerbier de Jonc jusqu la mer admirez au dessus des remous le vol des aigrettes et des gr bes hupp s voyez sur les lieux plains les alluvions ac cumul es mais surtout gardez vous d emprunter les ban
105. ion longitudinale et un zonage des secteurs les plus instables Ainsi cet espace d expansion est d fini par deux concepts un concept morphologique divagation maximale th orique du cours d eau et un concept de gestion qui d rive du pr ce dent et qui permet de d finir l espace minimal pr server pour permettre au cours d eau de conserver son potentiel d ajustement en plan et en long en fonction de l volution des d bits liquides et des d bits solides J R Malavoi et Y Souchon Dynamique fluviale et dynamique cologique La Houille Blanche 1996 n 6 7 98 107 En France les principales rivi res concern es sont celles du Sud Est celles du Nord des Alpes les affluents du Rh ne et de la Durance ainsi que La loire J P Carbonnel d c 1996 ETIAGE Etymologie et Histoire Le mot serait d riv de tier terme dialectal de 1 Ouest qui d signait un chenal reliant la mer et le marais salant le remplissant mar e haute et le vidant mar e basse De m me origine que estuaire empr lat aestuarium de aestus au sens de mar e estuaire d signait l origine une chancrure c ti re envahie par la mer mar e haute L etiage tait donc assimil l tat d un etier apr s retrait des eaux Etiage est attest en 1780 D finitions existantes Grand Robert Baisse p riodique des eaux d un cours d eau Le plus bas niveau des eaux atteint au cours de cette baisse
106. ites un peu arbitraires des teneurs moyennes en phosphore propos es par 1 OCDE respectivement pour les 5 cat gories cit es ci avant 0 4 4 10 10 35 35 100 plus de 100 ug l R Pourriot nov 1996 HYDROSYSTEME Etymologie et Histoire La notion et le terme d hydrosyst me appliqu s au bassin versant ont commenc tre utilis s dans les ann es 60 par les morphologues CHORLEY 1962 et les hydrologues notam ment V T CHOW 1965 anglo saxons L approche syst mique s est g n ralis e dans les ann es 70 et le terme s est im pos la fin des ann es 80 D finitions existantes A noter que le terme hydrosyst me ne figure ni dans le Larousse ni dans le Robert ni dans le Tr sor de la Langue Frangaise Le DFHS F Roche 1986 donne la d finition suivante pour syst me d eau tout ensemble hydrologique comportant ou non des am nagements le r seau hydrographique d un bassin en est un exemple On dit aussi syst me hydrologique Glossaire SDAGE Agence de l Eau Rhin Meuse 1995 Composantes d un hydrosyst me L hydrosyst me comprend une composante atmosph rique vapeur d eau pr cipitations solides et liquides une composante superficielle le bas sin versant et les milieux aquatiques superficiels cours d eau plans d eau voies d eau zones humides s diments et mati res en suspension inciuses et une composante souter raine sols sous sol aquif res cours d e
107. l eau d une pompe d une fontaine quivalant 10 m par 24 h Le Robert 1994 Nous sugg rons donc que module soit abandonn pour d sig ner d bit moyen annuel ou d bit moyen interannuel J P Carbonnel avril 1996 EAU X SALEE S Et et Histoire Sal vient du latin sal salis sel et du latin populaire salare saler classique sallire ou sallere d r de sal Adj ou part pass adj il est attest d s le xII si cle mer sal e chaire sal e dans son sens le plus g n ral o la pr sence de sel fait percevoir par le go t une des saveurs fondamentales les autres tant sucr amer acide Cet adjectif ne pouvait suffire aux besoins d s l instant o les chimistes commen aient laborer une th orie des sels c t de l id e commune du sel D o l apparition la fin du XVI de l adj salin A Par et au XVIII la notion de subtances salines et de combinaisons salines Notons que de la m me fa on on n a parl longtemps que de l alcool avant de concevoir la th orie des alcools D finitions existantes Le Petit Robert Sal e qui contient naturellement du sel Salinisation augmentation de la teneur en sel d un sol d une eau G I H Eau sal e eau dans laquelle la concentration en sels est relativement lev e plus de 10 000 mg 1 Eau saum tre eau dont la teneur en sels est sensiblement inf rieure celle de l eau d
108. l ouvrage a partir des titres des diff rents m moires et des t tes de chapitre afin de vous donner envie de vous plonger dans ce passionnant travail J P C LA SCIENCE DES EAUX qui explique en quatre parties leur formation communica tion mouvemens amp meslanges avec les arts de conduire les eaux amp mesurer la grandeur tant des eaux que des terres qui sont De conduire toute sorte de fontaines De niveler toute sorte de pente De faire monter l eau sur sa source De contretirer toute sorte de plans De connoistre toute hauteur verticale amp longueur horizontale D arpenter toute surface terrestre De compter tout nombre avec la plume et les jettons UWP NO LA Science de la GEOGRAPHIE par le P Jean FRANCOIS de la Compagnie de J sus a Rennes amp se vend PARIS chez Sebastien Piquet au Palais dans la Gallerie des Prisonniets la Victoire M DC LIV Contenu du volume r f BN cote V 9819 A Messieurs des Estats de Bretagne 5 p non num rot es Armoirie des Estats de Bretagne 1 p Table des mati res contenues en ce livre 6p non num rot es L Hydrographie c est dire la Science des Eaux amp des sources naturelles jointe avec les arts amp les conduites des Eaux Pr face 2 p ler Partie La Science des Eaux amp des Sources Naturelles Chap I La mani re dont la nature se sert pour former les eaux amp les sources p 1 32 2 me Par
109. le de l eau C est ainsi qu apr s s tre puis en inventions sur des choses pratiques on est forc d en revenir souvent ce qui s tait pr sent d abord Voyez les ouvrages de Gugliemini cvelui de Varennes et l histoire naturelle de M de Buffon d o cet article est tir 0 Hydrom tres Tome VIII 1765 p 374 est le nom qu on donne en g n ral aux instruments qui ser vent mesurer la pesanteur la densit la force et les autres propri t s de l eau On donne commun ment le nom d ar om tre l instrument dont on se sert pour mesurer la pesanteur sp cifique de l eau A l gard de ceux dont on se sert pour mesurer la vitesse et par cons quent la force des eaux courantes voyez l art Fleuve Des premiers pluviom tres tymologie et histoire Quatre termes se sont trouv s quelque temps en concurrence pour d signer l appareil mesureur de pluie ce sont udom tre ombrom tre hy tom tre et pluviom tre 1 UDOMETRE D apr s le Dictionnaire de Boiste 6 ed 1823 ce mot serait enregistr dans l ouvrage plusieurs fois dit et augment depuis 1740 du grammairien et lexicographe P Restaut intitul Trait de 1 Orthographe Le probl me de son tymologie se pose a ou bien udo est tir du grec hud r variante po tique hudos qui signifie eau en g n ral et dans certains con textes eau du ciel pluie mais dans ce cas le mot est mal const
110. lexe dans laquelle les eaux souterraines s coulent vers un m me exutoire ou groupe d exutoires il est d limit par une ligne de partage des eaux souterraines qui l encontre de celle des bassins de surface peut tre migrante c est l homologue souterrain d un bassin versant pour les eaux de surface IMBEAUX 1930 Un syst me aquif re peut tre subdivis en plusieurs bassins hydrog ologiques J Margat Juin 1996 BILAN HYDRIQUE BILAN HYDROLOGIQUE Etymologie de l italien bilancio balance D finitions existantes Petit Larousse compte de l actif et du passif d un n gociant sens g n ral de bilan comptable Quillet ajoute les notions de bilan thermique calcul du rendement d une machine thermique et de bilan nerg tique calcul des quantit s de calories fournies par les aliments et produites par l organisme Le Dictionnaire des synonymes oppose bilan d une entreprise tableau donnant son actif et son passif une date donn e et r guli re la notion a tat la liste num rative d un compte et de situation qui en donne une situation ponctuelle G I H donne pour le terme bilan hydrologique la d finition suivante Bilan d eau fond sur le principe que pendant un certain intervalle de temps le total des apports un bassin versant ou une formation aquatique doit tre gal au total des sorties plus la variation positive o
111. m diat ou diff r superficiel ou souterrain Comme les pr cipitations totales elle s exprime en hauteur mm rapport e une unit de temps Commentaires Le concept de pr cipitation efficace est appliqu surtout en mod lisation des relations pr cipitations coulement avec le sens d un potentiel d une fonction de production calcul e la part des pr cipitations non reprise par vaporation pendant la dur e de r f rence du bilan d eau consid r donc relative cette dur e d un pas de temps de calcul a une s quence pluri annuelle Ce concept n quivaut en quantit un coulement r el qu en r f rence un syst me sans autre apport que les pr cipita tions et une p riode assez longue pour que le solde des variations de stock soit nul ou n gligeable il est alors compl mentaire du d ficit d coulement ayant les m mes r f rences spatio temporelles A l instar des pr cipitations totales mesur es les hauteurs de pr cipitations efficaces moyennes inter annuelles cal cul es sur la base des donn es mesur es aux stations climatologiques consid r es comme une variable r gionale continue peuvent faire l objet d une cartographie par lignes d isovaleurs isohy tes efficaces ou dis cr tis e par maille Celle ci repr sente en th orie la dis tribution des hauteurs d coulement potentiel local en pratique pour des aires de r f rence l ment
112. maginait pasquedesapplicationstien draient jusque l Cesouci d conomie risque aujour d huideco tertr scher Car il va falloir passer au crible des milliers delignes de pro grammes la recherche des dates qui coincent puis les modifier Pour ce qui est des logiciels standard vendus dans le commerce en ges tion par exemple le pro bl me semble moins grave les diteurs d veloppent sans cesse de nouvelles ver sions et beaucoup d entre euxontd j int gr descor rections en vue de l an 2000 En revanche pour les gros programmes d velopp s pour les banques Pindus trie les grandes soci t s le travail est titanesque Et pour leffectuer il ne reste quetroisansetdemi Id ale ment il faudrait m me que aide en livre vec Une de l informatique Technique comment le complet annuaire de soci t s sp cialis es adresses Internet l ouvrage affirme quedes incidents peuvent intervenir d s 1998 Etles passe en revue Dans les deux sc narios possibles tudi s chez IBM site centralis environnement client serveur se retrouvent tous les bugs imaginables syst mes de s curit neutralis s le 1 janvier 2000 est un samedi mais en 1900 c tait un lundi ou bloqu s avions d rout s standards t l phoniques hors service factures d truites soudainement impay es depuis 1900 Le grain de poussi re qui cause le chaos m rite cet achat FRANCIS MIZIO Le
113. mais non des eaux pures il ne vaut pas le Saint Laurent Le Br sil ne poss de pas le haut du Maranh o propri t du P rou Arriv dans la N o Lusitanie Tabatinga le fleuve s tale en iles en bras et faux bras en marais en lagunes Sauf de grands replis il marche droit l est tout pr s de la Ligne au sud aussi l a t on nomm l quateur visible Au nord comme au midi c est dire gauche comme droite le solennel rio fait d eau sans transpa rence fr le des for ts infinies ciment es par des lianes double tenture d arbres de tiges flexibles de palmes qui ont jusqu 45 m tres de lon 4 155 m tres seulement du pied des monts la mer distance de 4000 kilom tres 2 Mot mot sentiers des canots C est la plus pompeuse for t du Globe les selvas gloire du Br sil avec les rivi res pour chemins les ruisseaux pour sentiers pour seuls h tes les Indiens et des Blancs qui recherchent l arbre caoutchouc La hache ouvrira bient t au soleil leurs immensit s obscures uvre inique tant elle sera rapide goiste folle et d sordonn e C est parce que le d me de la for t garde rios igarap lacs et lagunes eaux dormantes eaux courantes humide fraicheur du sol tout le tr sor des pluies pour la saison sans pluies que le Maranh o roule son norme lame d eau qui peut aller en grande crue jusqu au quart des flots courants du monde L Hydrologie dans la litt
114. mod les r duits mod les analogiques et mod les math matiques Ces trois types de mod les entretiennent de nombreuses re lations Un mod le physique est une maquette de la r alit Ici la notion d analogie est d abord g om trique mais elle repose galement sur de solides bases scientifiques issues de l analyse adimensionnelle d velopp e en m canique des fluides et en thermodynamique Il existe entre les grandeurs mesurables dans la r alit et celles mesurables sur le mod le des rapports de similitude qui peuvent tre calcul s a priori et qui assurent la transposabilit en vraie gran deur des r sultats obtenus sur le mod le La justification du mod le repose en d finitive sur le fait que les m mes quations r gissent les ph nom nes en vraie grandeur et en mod le r duit C est cette m me raison qui justifie les nom breux mod les analogiques physiques aux aussi o un original hydraulique peut tre transpos lectriquement par exemple La mod lisation de l coulement des eaux souter raines par des r seaux lectriques o r sistance capacit et potentiel lectrique simulaient transmissivit em magasinement et charge hydraulique a eu son heure de gloire il y a une vingtaine d ann es Si les mod les r duits sont encore tr s utilis s en par ticulier en raison de leur capacit prendre en compte des conditions aux limites complexes mais aussi cause de leur mat rialit qui s d
115. mp r e aboutissent une d soxyg nation des eaux profondes et une min ralisation partielle des substances organiques La dur e et l paisseur de la couche anoxique d pend de la charge organique et de la temp rature agissant sur le m tabolisme bact rien Si la couche anoxique est as sez paisse la d soxyg nation conduit une crise de fonctionnement ou dystrophie caract ris e par la produc tion de m thane et d hydrog ne sulfur avec prolif ration de bact ries phototropes anoxyg niques malaigues des lagunes m diterran ennes En outre une forte s dimentation des particules acc l re le comblement des lacs L arr t ou la r duction des apports anthropiques stoppe ou ralentit le processus d eutrophisation Le ph nom ne est cependant irr versible tant que perdure la couche de s di ment o le phosphore est pi g C est l ensemble de ces processus qui constitue le ph nom ne d eutrophisation et non la seule prolif ration v g tale qui n en est que l expression la plus visible Le mot nutrient terme anglais souvent employ en fran ais est impropre on doit utiliser le mot nutriment Typologie Statut trophique ultra oligotrophie oligotrophie mesotrophie eutrophie hyper eutrophie Ultra oligotrophie eaux tr s pauves en nutriments et donc peu productives Hyper eutrophie eaux tr s charg es en nutriments et tr s productives avec risque de dystrophie Valeurs lim
116. nde un d bit moyen de 80000 et 250 000 devant le bourg d Obidos lors de la grande mont e des eaux d luge immense qui descend par sa propre force car la pente est presque nulle 750 kilom tres de mar e jusqu ce m me Obidos o le rio n a que 1566 m tres de large ce qui serait lac pour nos ruisseaux est d fil pour lui 50000 kilom tres navigables sur son bras majeur sur ses furos ou faussesrivi res sur ses igarap s ou bras lat raux sur ses affluents et les tributaires et sous tributaires de ses affluents des enchent s ou inondations perte de vue cent vingt jours de hautes eaux recouvrant des iles sans nombre et changeant en un vaste Jac Yam bouchure de rivi res grandes comme Rh ne Da nube ou Volga des tributaires de toute couleur tant t bleus tant t blancs comme le laiteux Ma deira le Yapura ou le Purus tant t gris comme le Xingu tant t verd tres comme le Tocantins dont le vert tire sur le jaune ou le Tapajoz dont le vert tire sur le brun tant t d un noir ambr comme Je rio N gro dont la teinte ressemble au brun transparent des rivi res du granit canadien des temp tes funestes des vagues comme en mer des courants violents comme sur un rivage oc a nien trois fois plus d esp ces de poissons que V g lation des rives du bas Amazone Dessin de Riou dans l Atlantique avec tout cela l Amazone est bien le vrai P re des Eaux
117. nt de 1841 au polygone de la marine i Toulon et son emphi n a rien laiss d sirer M 1 Le pluviom tre de Ja terrasse de l Observatoire de Paris est lev de 27 mat au dessus de celui qui se trouve dans la cour De 1817 1827 il est tomb en moyenne 57 centim tres de pluie dans la cour et seulement 50 centimetres sur la terrasse Voyez Arago Ann du Bureau des Lorgitudes pour 1824 et Pouillet El ments de Physique t 11 p 519 1 La quantit de pluie qui tombe dans le pluviom tre sup rieur tant 1 M Schouw trouve les nombres suivants pour celle qui tombe dans je pluviom tre inf rieur vies DIFFERENCE DE xiveac PLUVIONETRE INFERIEUR Copenhague wo 127 York 65 0 1 Londres 2 0 Paris 27 0 Penzance 440 Pavie 176 L F KAENITZ Cours complet de M t orologie Trad et Notes de Ch Martins Paris Edit Paulin 1858 ler dit 1843 La mesure de la Pluie en 1847 Pour valuer la quantit d eau qui tombe dans les diver ses localit s soit l tat de pluie soit l tat de neige on fait usage d appareils que l on a nomm s pluvim tres udom tres hyetom tres ou ombrom tres Ils se compo sent simplement de vases ouverts par en haut plac s dans un lieu d couvert de mani re recevoir directe ment la pluie ou la neige et les soustraire l vapora tion on mesure ensuite l eau tomb e dans le vase Quand on dit qu il est tomb 5o centim
118. nt les impulsions ou entr es du syst me ses r ponses ou sorties et la d finition des param tres constantes ou variables pouvant prendre des valeurs num riques entrant dans ces relations Un mod le peut tre d terministe stochastique ou statistique Un mod le peut tre conceptuel ou empirique Enfin un mod le peut tre global ou distributif D finition propos e Si dans son acception premi re un mod le est d fini comme un objet ou une personne imiter un exemple ou un ar ch type il est devenu dans le domaine scientifique une con struction mat rielle ou abstraite ressemblant l objet mod lis selon un certain nombre de caract ristiques pertinentes eu gard aux donn es disponibles et l objectif poursuivi Tr s pragmatiquement l int r t d un mod le r side dans sa capacit apporter une r ponse satisfaisante aux ques tions que l on se pose propos de l objet mod lis ce qui nous renvoie encore une fois l objectif assign au mod le qui doit bien entendu pr c der et orienter la conception et la construction du mod le mod le finalis On comprend mieux alors pourquoi parmi l infinit des mod les possibles d un objet qui traduisent chacun un type de ressemblance un mod le particulier qui n est pas n cessairement le plus complexe puisse ou doive tre pr f r tout autre Typologie des mod les Mod les physiques ou
119. on et ou de l change avec l encaissant utilisa tion coupl e de l abondance des isotopes de l hydrog ne et de l oxyg ne Un enrichissement artificiel de l eau en un isotope donn stable ou radioactif apporte un marquage id al soumis autorisation pour les l ments radioactifs du fait que le marqueur ainsi form a un comportement plus proche de celui de l aquif re qu aucun traceur chimique Dans tous les cas les mesures doivent tre effectu es par des laboratoires sp cialis s et restent relativement on reuses sp cialement pour les datations R f rences Isotopes guidebook IAEA Vienne L tolle R et al 1993 Les isotopes stables ADIT Strasbourg R Letolle nov 1996 MODELE Et ogie Empr ital modello d un lat pop _modellus variante du classique_modullus diminutif de modus mesure Terme de Beaux Arts l origine XVI et chez B Palissy deja dans le sens de repr sentation en petit de ce qui sera reproduit en grand comme une maquette un peu plus tard au sens de type caract ristique puis au sens moral ex emple imiter L emploi scientifique du mot apparait en 1952 dans le langage des cybern ticiens il se r pand rapidement dans diverses sciences y compris les sciences humaines conomie sociologie linguistique etc De cet emploi d rivent mod liser mod lisation attest s entre 1970 et 1980 A noter que simulation dans son acceptation t
120. ons sur des intervalles de temps r guliers ou non beaucoup plus courts et font appel un dispositif enregistreur graphique ou digital Le radar m t orologique utilise la r flexion par les hydrom t ores en particulier les gouttes de pluie d ondes lectromagn tiques dont les longueurs d onde vont de 5 10 cm et permet d atteindre un instant donn une carte des r flexivit s tr s li e celle de l intensit des pr cipitations Le disdrom tre et les spec tropluviom tres permettent par ailleurs d atteindre les caract ristiques des gouttes d eau singuli rement leur diam tre indispensables la calibration des radars Un important effort de recherche est enfin men pour estimer les pr cipitations partir d images satellitaires visible infra rouge micro ondes Ces diff rentes mesures sont in timement li es une chelle de temps et ou d espace et leurs r sultats ne sont pas imm diatement comparables en raison de l intermittence et de la variabilit des champs pr cipitants et c est plut t de leur combinaison qu il faut attendre une am lioration de l estimation des pr cipitations toutes les chelles int ressant l hydrologie En tant qu activit m trologique la pluviom trie consiste toujours mesurer une hauteur de pr cipitations pendant un intervalle de temps c est dire qu elle ne permet d atteindre qu une intensit moyenne des pr cipitations au cours de l interv
121. osticsont t faits dessolutions existent sur le march mais pour l heure personnenaveritabienent r gl le probl me estime Patrick Vigan chez Sligos soci t europ enne de ser vices Lecompteareboursa commence il reste moins de 1 500 jours pour d sa morcerlabombe MARIE HELENE MARTIN 1 Enqu te men e en janvier par le Centre d expertise des progiciels aupres de 520 concepteurs et distributeurs de logiciels standard Qa gt Es 2 EL SAS SN fa ps Ua Kis A of 4 a A sd Ca matja g matsada pukak ER A ooo Soe ae mingulia ME Neige en train de fondre utilis e comme ciment pour les igloos Neige pour faire de l eau Neige dont la surface Fine couche de Neige fine emport e est gelee neige poudreuse par le vent Tout chercheur plonge dans la science subit une pouss e de bas en haut susceptible de lui remonter le moral Pierre Desproges
122. ot est rapprocher de surgeon XV s sorjon XIII Side d abord petite source encore chez Montaigne 11 12 suivez les i ntremont ju sques leur source ce rat qu un petit ENAA d eau peine reconnaissable de Drancien participe pr sent de sourdre sourjant vive et so urgeante fontaine Sc ve D li 307 Le substantif surgence n est pas attest mais sur les participes pr sents des verbes latins exsurgere et resurgere ont t form s les d riv s savants exsurgence et _r surgence REM 2 Source a t longtemps en concurrence avec fontaine cf B Palissy 1580 et P Perrault 1674 Rappelons d ailleurs que la dite fontaine de Vaucluse est le type de source vauclusienne D finitions existantes P Perrault 1674 ces ouvertures par o l on voit l eau entrer dans les Rivi res qu on appelle sources Dict de l Acad mie 1694 endroit o l eau commence sourdre sortir de terre pour avoir un cours continuel Encyclop die Les sources sont les orifices tangibles ou masqu s par o l eau souterraine ou une partie de cette eau revient spontan ment au jour Littr L eau qui sort de la terre et qui est l origine d un cours d eau L endroit d o l eau sort Le Robert Eau qui sort de terre issue naturelle ou artificielle forage par laquelle une eau souterraine se d verse la surface du sol Imbeaux 1930 Vulgairement on appelle sou
123. ou source secondaire vieux Imbeaux 1930 retour en surface d eau originaire en tout ou partie de pertes d un ou plusieurs cours d eau dans un aquif re karstique Suivant la continuit ou non de l coulement le r gime de variation du d bit source constante p renne saisonni re intermittente temporaire ou accidentelle Suivant un caract re de localisation source de cote source littorale sources submerg es sous fluviale sous lacustre sous marine Suivant une caract ristique de l eau suivant la temp rature source chaude thermale source hypotherme orthotherme hypertherme temp rature respective inf rieure gale ou n exc dant pas plus de 4 C ou sup rieure de plus de 4 C la temp rature moyenne an nuelle de l air du lieu H Schoeller 1949 suivant une caract ristique chimique source sal e s l niteuse ferrugineuse sulfureuse min rale incrustante u p trifiante J Margat nov 1996 SYSTEME AQUIFERE Histoire Cf H Schoeller 1962 E Berkaloff 1967 G Castany J Margat Dict fran d Hydrog ologie 1977 D finition propos e Aquif re ou ensemble d aquif res et de corps semi perm ables aquitards d un seul tenant dont toutes les parties sont en liaison hydraulique continue et qui est circonscrit par des limites faisant obstacle toute propagation d influence appr ciable vers l ext rieur pour une constante de tem
124. ouce Evaporation Evapo transpiration Infiltration J M Interception C C Jaugeage Glacier B P Mod les hydrologiques P H P riodicit fr quence probabilit d occurence Polluant JFZ Pollution JFZ R gime JFZ R serves utiles Tarissement JFZ Traceurs Vidange JFZ Zones humides E F Les prochaines r unions de la Commission de Terminologie pour l ann e 1997 sont programm es aux dates suivantes 12 f vrier 9 avril 18 juin 24 septembre 2 d cembre Elles ont lieu A partir de 10H00 au Laboratoire de G ologie Appliqu e UPMC Tour 26 5 tage salle de r union 26 0 4 place Jussieu 75252 PARIS cedex 05 MISCELLANEES Table des mati res I Les Pr curseurs La loi de Darcy 1 original Le p re FRANCOIS Jean 1582 1668 un hydrologue a d couvrir Le cycle de 1 eau selon Bernard Palissy L eau et son cycle dans la Th orie de la Terre de Buffon Une tentative de calcul du bilan hydrologique mondial par G L Leclers comte de Buffon II L inondation L inondation d apr s le Dictionnaire des Sciences de 1883 III Histoire des Instruments de mesure Petite excursion dans la Grande Encyclop die de Diderot Des premiers pluviom tres tymologie et histoire Premi res desciption d un Ombrom tre en 1744 L anc tre du pluviom tre 1 Udom tre de l Observatoire de Paris Extrait d un cours de M t orologie L F Kaenit
125. ournir l coulement res ct des fleuves 5 des sources des ruisscaux des r qui en envoient la mer de si prodigicuses quantit Perrault ct Mariotte membres de l Acad mie des sciences sous Louis XIV ont trouv que l eau qui coule dans le canal de Ja Seine n est qu une faible partic de celle que les pluies versent sur son bassin voici comment ils ont proc d Perrault a examin ct mesur le bassin de la Seine le Duc en Bourgo gue ce bassin s est trouv avoir environ trois licu depuis sa source jusqu Aigue de long ct deux de large ce qui donne une superficie 5 B0 1 1 desi s faisant 31 245 140 toises carr es Eu supposant que pendant une ann e toutes les x lieues carr eaux pluviales qui tombent sur ce bassin s y accu mulent restent en place et ne fassent aucune perte par vaporation ni autrement au dernicr jour de Pan n e cetto superticie sera couverte d une lame d eau paisse de 19 pouces 2 lignes 1 3 ce qui fera 224 899 942 muids 1 d eau li Un muid est une mesure de 8 pieds cubes en sorte qu un vase de 2 pieds de haut de long et de large contient un muid 106 Le sixi me de cette quantit serait suffisant pour fournir pendant toute l ann e suivante l coulement e Due quand m me ordinaire de la Seine Aiguay par supposition le bassin ne re ait pas une nou walte d eau car en cet endroit la rivi re a vello
126. ous la for me de pluie de ncige de gr le de ros e et de brouil lard Sur les continents est plus que suffisante pour alimenter les cours d eau qui circulent leur surface int rieures Cette conclusion si simple et si f conde rapproch e des syst mes p ni ou dans les cavit s 110 bles ef compliqu s qu a successivement produits Pan ciemne physique pr sente une de ces le ons par les quelles Phistoire des sciences hunilie si souvent Porgueil de notre esprit et lui apprend qu il ne peut s plans de lier rien savoir par lui m me des tion que livr sos seules ressources il ma nul acc s vers la r alit qwenfin pour connaitre la nature il doit se r soudre Vinterroger en recueillant par observa tion co quwelle m me veut bien nous laisser voir travers ses voiles Cet enseignement nous est donn ici d une mani re frappante La solution du probl me que Pon a cherch si longtemps en vain d pendait de deux l ments relatifs l un P vaporation atmos ph rique l autre l coulement fluvial De ces deux uit regard par les anciens comme faits le premic tout fait insignifiant le second apparaissait au con traire leur imagination sous des proportions si imonstrucuses qu ils ne trouvaient pas de m canisme assez compliqu pour le produire Or c est justement le contrepied qu il falait prendre et l observation a fait voir que l on se
127. outerraines sort de l hydrosyst me plus ou moins abondante plus ou moins charg e de mati res diverses qu elle entraine en solution et en suspension Dans une vue simplificatrice l hydrosyst me quelle que soit la taille de quelques hectares plusieurs milliers de km est compos d un ensemble de r servoirs entre lesquels se produisent des flux Ses l ments ou sous syst mes sont l atmosph re la couverture v g tale la sur face du sol avec toutes ses caract ristiques morphologiques hydrologiques et p dologiques les r serves en eau du sol dans la zone a r e dans les nappes libres dans les aquif res profonds L approche syst mique en hydrologie pr sente plusieurs avantages 1 Elle met l accent sur les processus sur les modes de circulation de l eau sur les ph nom nes d interfaces 2 Elle prend en compte la globalit et la sp cificit d un espace g ographique en int grant toutes les interf rences y compris les influences humaines 3 Surtout b n ficiant de l am lioration des techniques de mesure elle se pr te la mod lisation math matique au moment o l outil informatique se vulgarise M Dacharry nov 1996 IRRIGATION Etymol et Histoire Irriguer et irrigation sont emprunt s au latin irrigare et irrigatio qui expriment l action de faire couler dans une certaine direction un liquide une sorte de courant d o arroser baigner un lieu un o
128. partout dans les lieux bas Pour l ordinaire le fonds d un puits n est autre chose qu un petit bassin dans lequel les eaux qui suintent des terres voisines se rassemblent en tombant d abord goutte goutte et ensuite en filets d eau continus lorsque les routes sont ouvertes aux eaux les plus loign es en sorte qu il est vrai de dire que quoique dans les plaines basses on trouve de l eau partout on ne pourrait cependant y faire qu un certain nom bre de puits proportionn la quantit d eau dispers e ou plut t l tendue des terres plus lev es d o ces eaux tirent leur source Dans la plupart des plaines il n est pas n cessaire de creuser jusqu au niveau de la rivi re pour avoir de l eau on la trouve ordinairement une moindre profondeur et il n y a pas d apparence que l eau des fleuves et des rivi res s tende loin en se filtrant travers les terres On ne doit pas non plus leur attribuer l origine de toutes les eaux qu on trouve au dessous de leur niveau dans l int rieur des terres car dans les torrens dans les rivi res qui tarissent dans celles dont on d tourne le cours on ne trouve pas en fouillant dans leur lit plus d eau qu on en trouve dans les terres voisines Il ne faut qu une langue de terre de cing ou six pieds d paisseur pour contenir l eau et l emp cher de s chapper et j ai souvent observ que les bords des ruisseaux et des mares ne sont pas sensiblement
129. piques sont utilis es en hydrologie 1 le fait que certains isotopes sont radioactifs permet la datation d une masse d eau isol e le tritium pour H 0 elle m me et C pour HCO Si la teneur Qo en ces isotopes est suppos e connue en un instant ty le coups coul au temps t de la mesure est donn par la eS ec EFT ORS radioactif disparu depuis depuis tg o k est une constante caract ristique de T Feovepe radioactif mieux connue au travers de la p riode radioactive 0 693 k qui est de 12 7 ans pour H et 5640 ne a7 pour C D autres isotopes peuvent tre utilis s el 7Ar etc 2 pour tous les isotopes le comportement physique est modifi par la substitution d un isotope lourd un isotope l ger dans les ph nom nes d vaporation de condensation d change avec l encaissant etc Par exemple les mol cules H180 et HDO s vaporent moins vite que H3160 ce qui fait que l eau restante s en trouve enrichie Applications Datation de l eau d aquif res moyennant certaines pr cautions th oriques entre z ro et 50 ans ayec le tritium et de quelques si cles 100 000 ans avec le D termination de l origine de l eau des aquif res les eaux m t oriques sont sign es par leur teneur en isotopes stables selon leur origine g ographique et leur saison d termination de m langes vari s entre eaux de surface profondes et ventuellement magmatiques importance de l vaporati
130. ps donn Commentaires Type particulier d hydrosyst me la notion de syst me aquif re proc de de l application du concept de syst me l analyse des ph nom nes hydrog ologiques qu ils soient physiques chimiques ou biologiques l chelle r gionale Un syst me aquif re peut tre consid r comme un syst me dynamique si ge d un processus ouvert et s quentiel com portant une entr e un circuit et une sortie recevant ou pouvant recevoir des impulsions et mettant des r ponses Sa conception met l accent sur le comportement global les conditions aux limites et les changes de flux avec l ext rieur plus que sur la complexit et la diversit de sa structure interne Un syst me aquif re est la fois le champ d coulement des eaux souterraines et de transports par celles ci suivant la r partition des potentiels charges hydrauliques et le champ de propagations d influences de toutes origines naturelles et artificielles Un syst me aquif re conceptuel est plus ou moins simplificateur d un syst me r el finalis suivant l application vis e et sch matis par un mod le conceptuel Les notions de syst me et de mod le sont ainsi indissoci ables Un syst me aquif re constitue une unit ad quate d valuation de ressource et de gestion des eaux souter raines son champ territorial doit tre mis en cor respondance avec un ensemble d acteurs et avec le champ de
131. ps simple reste une condition essentielle de la vie La publicit l a d ailleurs bien compris qui ne cesse d associer eau min rale et vitalit Non Thal s n est pas ridicule du tout Un cin aste bien connu a pu vingt cinq si cles apr s intituler son film Waterworld sans d clencher l hilarit g n rale Fait amu sant l id e que l eau est le principe fondamental de l univers se retrouve subtilement dissimul e sous le nom du plus c l bre de nos cologistes marin de surcro t Le commandant Cousteau n est il pas l exacte anagramme de Tout commen a dans l eau Le propre des grandes id es est de ne jamais mourir tout fait B Les biologistes ont aussi des maux L VOLUTIONNISTE avec les mots Antoine Danchin Un bricolage linguistique bien enrichissant a biologie mol culaire se d veloppe ide fa on explosive et comme tou tes les sciences le savoir correspondant se transmet dans le monde l aide d un esperanto succ dan d anglais que par lent presque tous les chercheurs du monde Rien dire cela il faut bien pouvoir communiquer avec un Japo nais un Am ricain un Russe ou un Allemand Cela justifie t il pour autant l abandon de sa propre langue lorsque lon communique avec les siens Ce qui se con oit bien s nonce claire ment et le vocabulaire a une grande importance dans la conceptualisation des choses Il v hicule en particulier compr
132. r ne peut envisager que O soit sup rieur 99 dans ses calculs anciennet d un salari parexemple dlvay avoir une grande quantit dennuis i saufaitqueplein de programmes vontse plan ter Les logiciels testent pendant leur fonctionne mentsi parexemple uneda teestinf rieure 1900 0u su p rieure 2000 Ils rejettent ainsi les dates fantaisistes en sedisant cer est pas possible ce nest pas vraisem blable dixit Roland Moreno l inventeur de la carte puce Des rat s ont d jaeulieu Aux Etats Unis o la validit de certaines cartesdepaiementcourtsur cing ans les utilisateurs ont eu lan dernier la mauvaise surprise de se voir refuser leurstransactionsacausedu fameux 00 Plus cocasse la m saventure de cette cente naire am ricaine n e en 1892 convoqu e illico a la maternelle par l ordina teurdesacommune Ou ces m dicaments rapport s la pharmacie parce quela date limite d utilisation para t suspecte Si depuis le d but on avait cod Pann e sur quatre chiffres de tels d sagr mentsn auraient paseulieu Ques est il donc pass dans la t te de nos program meurs Ilya vingtans ilfal lait conomiser au maxi mum le nombre de caract res rappelle Benoit Robert de l diteur de logi ciels Computer Associates les disques durs n avaient pas pister et r soudre le problem m me capacit L an 2000 paraissait bien loin et d ailleurs on n i
133. r les plantes cultiv es Elle s exprime galement en hauteur mmm rapport e une unit de temps Commentaire La pluie efficace dans ce sens est pr cisement en partie celle qui ne l est pas dans le sens 1 C est l eau vou e la consommation par transpiration des cultures Observation g n rale Les significations non seulement diff rentes mais en grande partie contradictoires donn es a cette d nomination dans l analyse du partage des pr cipitations sugg rent de pr coniser l abandon d une expression par trop ambivalente m me si le contexte l ve g n ralement le doute et de s en tenir des descripteurs ph nom nologiques sans qualificatif finalis J Margat nov 1996 PRECIPITATIONS Histoire et tymologie Empr lat praecipitatio chute de praecipito intr tomber la t te la premi re praeceps XVI chute action de pr cipiter d un lieu lev 1663 t de Chimie post rieurement pr cipit 1553 Par anal 1835 pr cipitatio eau t de M teor 1843 lorsque la vapeur d eau est pr cipit e dans l atmosph re cette pr cipitation aqueuse prend le nom de brouillard quand elle est la surface de la terre Ch Martins trad des Vorlesungen tiber Meteorologie de Kaemtz 1840 p 107 A noter que dans cet ouvrage pr cipitation est en concurrence avec pr cipit ces pr cipit s atmosph riques p 103 D finitions existante
134. r toute venue d eau localis e provoqu e par une excavation un puits une fouille R f P Perrault 1674 Un sondage de dix m tres ramena une source d eau tr s abondante H ricart de Thury 1829 Cf Le Robert Mieux vaut utiliser dans ce sens venue d eau Plus largement et anciennement source a d sign toute eau souterraine susceptible d tre trouv e et capt e recher cher les sources cach es Par le mot source j entends un cours d eau souterrain Paramelle 1856 Larousse 1933 N B De ce sens d rive le mot sourcier ogie Les sources sont class es et re oivent divers qualificatifs suivant diff rents crit res qui se rapportent l un des sens actifs ou neutres d finis plus haut Suivant les conditions hydrog ologiques qui d terminent leur situation le type de nappe souterraine dont elles con stituent un exutoire source de d versement de d bordement ou de trop plein correspondant aux types de nappes souterraines libres de m mes d nominations source d mergence ou de d pression source d aquif re nappe libre non li e l affleurement du substratum source d tranglement source art sienne ou jaillissante issue d une nappe captive source diaclasienne source karstique ou de karst ex surgence issues d un aquif re discontinu source vauclusienne exutoire d un conduit karstique ascendant sub vertical r surgence
135. rce toute mission d eau qui sort de terre avec une certaine permanence et cela sans distinguer d o provient cette eau H Schoeller 1962 Les sources repr sentent les points de sortie des eaux souterraines Dict fran d Hydrologie de surface M Roche 1986 Eau coulant librement d un rocher ou d un sol quelconque par une ou plusieurs issues d bit individualis griffon ou par un suintement source diffuse Glossaire Internat d Hydrologie 1992 Origine d un cours d eau et Lieu d o l eau merge naturellement du sol ou de la roche et s coule soit la surface du sol soit dans une formation aquatique Remarques Passage privil gi de l eau du sous sol la surface con nection entre les aquif res et les cours d eau superficiels une source est un ph nom ne ambivalent sortie ou mergence d eau souterraine origine d coulement d eau de surface Suivant le point de vue auquel se place l observateur suivant le milieu de circulation des eaux consid r les d finitions des sources notamment celles respectives des hydrog ologues ou des hydrologues de sur face ou encore des g ographes mettent l accent sur l un ou l autre de ces aspects Ph nom ne et lieu d apparition et d coulement d eau souter raine la surface du sol l origine en g n ral d un cours d eau de surface Vasque d eau form e par l mergence Commentai
136. re que du sodium du potassium et des l ments rares traces Les eaux tr s profondes sont tr s g n ralement charg es en sels car la temp ratuire augmente la solubilit de nom breuses substances Il n y a pas de d finition pr cise des eaux sal es les eaux convenant la consommation humaine contiennent de 0 05 1 g de substances dissoutes par litre Trois g l parait tre une limite ne pas d passer longtemps La nature chimique de ces substances peut tre tr s vari able mais le m lange complexe ob it des lois aujourd hui bien connues voir hydrochimie Les crit res d emploi des eaux sal es consommation humaine ou animale pisciculture industries irrigation loisirs sont d finis par des normes vari es selon les cas voir normes Toutefois les cir constances locales imposent souvent de larges carts ces normes La salinit des eaux est mesur e par son analyse chimique anions cations son r sidu sec d termin par vaporation 105 C sa conductivit lectrique exprim e en microsiemens celle ci donne de bons renseignements sur l volution temporelle d une eau les dilutions etc Elle est exprim e oe grammes de substances dissoutes par litre parfois en degr Beaum densit et souvent en i g de ras Chlorure par 1 quand elle se r f re l eau de mer 80 90 des eaux souterraines sont sal es sup 19 1 La plupart des eaux de surface
137. res 1 Source associe troitement des sens actifs et des sens neutres Sens actifs le fait de sourdre ph nom ne d mergence d eau sortant du sous sol 1 coulement d eau qui s ensuit en surface le d bit d une source un source p renne le tarissement d une source Sens neutres le lieu d mergence l origine d o l eau sort le point d origine d un cours d eau l altitude d une source la source d une rivi re une source sous marine une ligne de sources l eau qui sourd par m tonymie une source re oit diff rents qualificatifs relatives 1 eau de source une source thermale une source min rale troubler une source 2 Dans un sens restreint vieux source a parfois t sp cialis pour d signer les seules issues de nappe souter raine d aquif re poreux dont l eau est cens e avoir t relativement filtr e par opposition aux exutoires d aquif res fissur s ou karstiques qualifi s de fausses sources Les v ritables sources sont caract ris es par un d bit faible ou mod r constant et par une temp rature et une composition invariables Martel 1921 Cf Source vraie H Schoeller 1962 N B Ce dernier sens est toujours sous entendu dans l expression eau de source 3 Dans un sens largi impropre source est employ par fois notamment par les mineurs ou les op rateurs de travaux souterrains pour d signe
138. rieure soient de plus Ph la pression support e par la surface inf rieure k un coefficient d pen dant de la perm abilit de la couche q le volume d bit on a q h e h qui se r duit q k he quand h 0 ou lorsque la pression sous le filtre est gale la pression atmo sph rique Il est facile de d terminer la loi de d croissance de la hauteur d eau A sur le filtre en effet soit dh la quantit dont cette hauteur s abaisse pendant un temps dt sa vitesse d abaissement sera y mais l quation ci dessus donne encore pour cette vitesse l expression f ed ag a pass he Gh a dh ik On aura donc gah d o Ho et Uhre mAs Si la valeur h correspond au temps 4 et h un lensequaiongie k il viendra _ Uhre ations D gt Si on remplace maintenant h eeth epar et Le il viendra q et les deux quations 4 et 2 donnent soit la loi d abaissement de la hauteur sur le filtre soit la loi de variation des volumes d bit s partir du temps t Si k et e taient inconnus on voit qu il faudrait deux exp riences pr limi naires pour faire dispara tre de la seconde le rapport inconnu z Appareil destine a determiner la loi de l coulement def l eau a travers le sable i Masom tre a mercure Manometre a mercure Le P re FRANCOIS Jean 1582 1668 un hydrologue d couvrir Apr s Castelli dont nous avons publi cette ann e le Trait de la mesure des ea
139. roduit L adjectif est employ pour la premi re fois en 1809 par Lamarck Philosophie zoologi que t III p 138 qui distingue les trach es aquif res et les trach es a rif res Il est repris en 1834 par Arago en hydrologie nappe aquif re et couche aquif re Ann du Bureau des longitudes p 225 L adjectif substantiv comme nom masculin est emprunt en fran ais H Schoeller 1962 l anglais aquifer de m me origine O Meinzer 1923 et s emploie exclusivement en hydrog ologie Le terrain dans lequel 1 eau circule est dit le terrain aquif re ou simple ment l aquif re H Schoeller Les eaux souterraines I ADJECTIF D finitions existantes Littr qui porte qui contient de l eau Le Robert qui contient de l eau Dict Fran d Hydrog ologie 1977 et Glossaire Internat d Hydrog ologie 1978 qui contient de l eau en partie mobilisable par gravit conducteur d eau D finition propos e En parlant d une roche d une formation g ologique qui contient de l eau en partie mobilisable par gravit con ducteur d eau productif en eau commentaires Qualifie g n ralement un milieu min ral naturel d fini un terrain une couche ou formation g ologique ou encore un syst me et non une structure artificielle une couche aquif re un syst me aquif re La r f rence au fait de contenir de l eau n a pas le sens de la retenir elle n exclut pas la
140. roids ou chauds dimictiques amictiques polymictiques froids ou chauds leur statut trophique quantit de mati re organique produite en fonction des apports en azote et phosphore oligotrophie mesotrophie eutrophie R Pourriot nov 1996 NAPPE SOUTERRAINE Etymologie et histoire Nappe du latin mappa serviette linge de table devenu nappe par dissimilation de m devant p Extension m taphorique la d signation d un corps plan tendu et continu notamment dans la nature nappe de brouillard D o nappe d eau le plus souvent horizontale et superficielle cf plan d eau mais non ex clusivement nappe d eau d versante en hydraulique nappe d une cascade Les plus hautes cascades d roulent leur nappe de cristal M Proust Rech T P VI en particu lier nappe d eau souterraine rapprocher de la d signa tion par nappe d autres gisements de fluides souterrains nappe de p trole D finitions existantes de nappe d eau LITTRE Nappe d eau une grande tendue d eau tranquille comme celle d un tang Le ROBERT Nappe d eau terme g n ral d signant toutes les eaux stagnantes lac tang marais etc origine Nappe d eau souterraine H ricart de Thury 1829 Nappe Arago 1834 La nappe d eau gisante une assez grande profondeur souterraine est fournie par la couche de gr s vert Vic tor Hugo Les Mis rables 1862 V II V
141. ruisseaux et tous les fleuves est d environ 245 lignes ou de 20 21 pouces par an ou d environ les deux tiers d une ligne par jour ceci est une tr s petite vaporation quand m me on la doublerait ou triplerait alin de tenir compte de l eau qui re tombe sur la mer et qui n est pas transport e sur la terre Voyez sur ce sujet l crit de Halley dans les Transactions pihlesophiques n 192 o il fait voir videmment et par le calcul que les vapeurs qui s l vent au dessus de la iner et que les vents transportent sur la terre sont suffisantes pour former toutes les rivi res et entretenir toutes les eaux qui sont la sur face de la terre Histoire de la Terre t 3 X Des Fleuves nouvelle dit Paris Lecointre Edit 1830 L INONDATION d apr s le Dictionnaire des Sciences de 1883 INONDATIONS ves FLEUVES ET DES RIVI RES ET MOYENS DE Les Pa vesin Les inondations n ont ja mais d autre origine que les pluies du ciel trop prompte ment coul es d s qu elles tombent ou les fontes de neiges Le probl me r soudre consiste donc pr venir ou r gler cet coulement chose que la science a rendue facile en posant pour i ases trois principes d observa tion 1 In quantit exacte d eau pluviale qui tombe annuellement dans le bassin de fleuve que l on doit pr Server 2 la nature des terrains et leurs qualit s plus ou moins absorbantes 3 les moyens factices employer les tra
142. ruit car le formant un habituel d riv de hud r et udo devrait tre crit hydo et s mantiquement dis cutable car le signifi g n ral eau rend douteuse la sp cialisation pluie que requiert udom tre b ou bien on suppose une origine latine l adjectif udus mouill humide subtantiv au neutre udum humidit dans ce cas udom tre ou udim tre sont morphologiquement acceptables mais le signifi se confond avec celui de hygrom tre et par cons quent udom tre est l aussi tr s discutable 2 OMBROMETRE Ce mot est attest en 1765 dans l Encyclop die et en 1777 dans le Dictionnaire fran ais italien de F d Alberti Il se propose videmment comme plus satisfaisant que udom tre Ombro est tir du grec ombros pluie d orage ou en g n ral pluie Le mot est donc tr s correctement form mais il a contre lui d tre expos l homonymie des deux morph mes ombr grec et ombr latin umbra Ombrom tre est donc ambigu 3 HYETOMETRE Ce mot est enregistr comme n ologisme dans le Boiste de 1823 Si certains m t orologues l ont cr et adopt c est que udom tre et ombrom tre taient sans doute critiquables Hy to est tr s correctement tir du grec huetos forte pluie du grec hu faire pleuvoir pleuvoir Mais il avait l inconv nient de manquer d euphonie et d tre utilis uniquement dans ce compos qui de ce fait n tait pas im m di
143. s Le Robert Chimie ph nom ne physique ou chimique la suite duquel un corps solide insoluble pr cipit prend naissance dans une phase liquide floculation au_pluriel pr cipitations atmosph riques ou pr cipita tions chute d eau provenant de l atmosph re sous forme de pr cipitations liquides pluie brouillard solides neige gr le Abondance des pr cipitations gt pluviom trie G H I Produits sous forme liquide ou solide de la condensation de la vapeur d eau tombant des nuages ou d pos s par l air humide sur le sol D finition propos e Du point de vue hydrologique les pr cipitations sont les apports d eau parvenant au sol sous forme liquide pluie ou ros e ou solide neige ou gr le en provenance directe ou indirecte de la condensation de la vapeur d eau atmosph ri que Elles constituent l unique alimentation de la partie terrestre du cycle de l eau Les diverses formes de pr cipitations proviennent habituellement des nuages qui sont form s de micro gouttelettes d eau issues de la condensation de vapeur d eau atmosph rique Un nuage reste stable tant que ces gout telettes dont la densit est de quelques dizaines par centim tre cube restent en quilibre avec la vapeur d eau environnante Il n y a pr cipitation que lorsque le diam tre des goutelettes devient suffisant pour qu elles acqui rent une vitesse de chute significative Les m canismes permet tant aux
144. s cette surface est ex tr mement faible comme par ailleurs cette surface n tait pas r guli re l Encyclop die dit que l entonnoir est ap plati voir aussi la figure et qu elle tait adoss e un rebord vertical on peut imaginer qu elle ne devait pas tre tr s repr sentative de la hauteur de pluie Cependant la Grande Encyclop die fournit dans son article pluie quelques valeurs de hauteur annuelle de pluie Paris de 1700 1705 ce qui prouve l utilisation de ce type d appareil depuis au moins ces dates ces valeurs ne sont pas compl tement abh rantes par rapport ce qu on connait de la pluviom trie de la r gion parisienne Ann e hauteur en pouces quivalence en mm 1700 21 pouces 38 centi mes 579 mm 1701 27 78 752 1702 17 42 472 1703 18 BI 502 1704 21 20 574 1706 14 82 401 Il semble que ce type d appareil se soit maintenu assez longtemps au moins jusqu en 1788 date o apparait pour le premi re fois le terme pluviom tre J P Carbonnel aa w ancre bb le tube c la radvation dans le tube 1 i e entonnoir d un pouce Corre l entennoir fie L anc tre du Pluviom tre 1 UDOMETRE de l Observatoire de Paris D apr s Les l ments de physique exp rimentaleet de M t orologie de C S M M R POUILLET libraire a Bruxelles 1829 tome II DELA PLUIE BETA NEIGE DU GR SIL ET HU VERGLAS 667 La quantit de pluie qui tombe
145. s d bits moyens journaliers de l ann e et en divisant par le nombre de jours de l ann e Module ou module interannuel d un cours d eau D bit moyen pluriannuel en un point d un cours d eau Il est valu par la moyenne des d bits moyens annuels sur une p riode d observations suffisamment longue pour tre repr sentative des d bits mesur s ou reconstitu s Pard M 1966 Encyclop die de la Pl iade L abondance moyenne annuelle a pour expression le module ou moyenne annuelle de tous les d bits par seconde Pour appr cier un module il faut en connaitre la valeur globale dans une longue suite d ann es au moins 50 ans si possible Pard M 1933 Fleuves et Rivi res A Colin Ed Ainsi pour la Seine Paris le module ou d bit moyen an nuel avoisine 290 m sec en valeur brute pour 44 000 km soit une valeur sp cifique de 6 6 l sec Kkm 2 Remarques Rappelons que le d bit est le volume de fluide coul en un point par unit de temps Le Nouveau Petit Robert 1994 et qu en hydrologie le d bit d un cours d eau est le volume qui passe pendant l unit de temps seconde par la section mouill e c est dire par la surface qu enveloppe le p rim tre mouill de Martonne Trait de G ographie physique 1929 Par cons quent tout d bit d une dur e sup rieure la seconde d bit horaire journalier mensuel annuel est n cessairement un d
146. s du Robert et du Petit Larousse sont in exactes et ne doivent pas tre retenues d bris organiques et d chets industriels nutritifs ne sont pas seuls en cause trop limitatifs l eutrophisation concerne aussi les eaux courantes eutrophication terme anglais est synonyme d eutrophisation et la distinction obsol te A l origine l eutrophisation est un ph nom ne naturel d enrichissement des eaux en sels nutritifs nutriments le statut trophique d un lac voluant progressivement selon un gradient de trophie voir typologie Aux apports naturels se sont ajout s les apports anthropiques dont l augmentation rapide r cente a fortement contribu a amplifier ce ph nom ne L accroissement des apports en particulier en phosphore facteur limitant le plus fr quent dans les lacs a conduit une eutrophisation acc l r e qui se caract rise par une forte prolif ration v g tale planctonique et littorale Cette biomasse compos e en majeure partie d l ments de grande taille peu consommables algues coloniales ou filamenteuses parfois toxique Cyanobact ries n est que partiellement recyclable via le r seau trophique une grande partie va s dimenter L augmentation de la mati re organique s diment e favorise la croissance des bact ries h t rotrophes qui consomment de l oxyg ne en d gradant les compos s organiques Une charge excessive et une temp rature lev e durant 1 t en r gion te
147. s fontaines Kt au moment o l esprit de syst me passait c t Vun si grand ph nom ne sans s en apercevoir veut on savoir quelles proportions fantastiques ils attribuaient gratuitement un ph nom ne bien plus modeste qu on ouvre la g ographie de Bernard Var nius ouvrage qui cu Newton pour diteur ct qui la lin du dix scpti me si cle servait de guide aux tudiants de lPuniversit de Cambridge on y tira Les rivi res du premier ordre produisent une si grande quantit d eau que ce que chacune d elles emporte la mer en un an exc de la grosseur de toute la terre telle est Peau que le Volga jette dans la mer Caspienne de sorte qu il est absolument n cessaire que l eau paske 112 incessamment de la mer dans la terre Ces deux erreurs commises en sens inverse et que observation des faits est venue tardivement rectifier montrent bien la fois et la f et la puissance r paratrice de la m thode exp ri mentale Pour appuyer mon sentiment sur Vorigine des faiblesse de nos propres conceptions sources je pourrais citer des auteurs qui ont soutenu la vraie cause de leur origine tels que Vitruve Architecture Gassendi Commentaire sur Dioy ne de Laerce Palissy de la Nature des Eaux et des Fontaines Le P Fran ois la science des Eaux Pluche Entretiens XX et XXI Vallisneri Annot Buffon art G n sie des Min raux l Encyclop die art Font
148. sp cial par Vitruve en architecture d o le fr module XVI unit de mesure adopt e pour d terminer les proportions des diverses parties d une construction En dehors d un emploi g n ral au sens de talon calibre le mot d signe par anal en Hydrologie une unit de mesure d un d bit La premi re attestation du mot dans les sciences de l eau date de 1816 R PRONY pour d signer une nouvelle unit de mesure pour la distribution de l eau elle correspondait un d bit de 20 m jour A noter que les fontainiers utilisaient autrefois une unit appel e pouce d eau ou pouce fontainier quantit d eau qui s coule par un orifice circulaire d un pouce de diam tre perc dans une mince paroi verticale sous une charge de 7 lignes d eau partir du centre de l orifice P clet Trait de physique 1847 t 1 p 170 soit 19 2 m tres cubes par 24 heures En 1789 le Trait l mentaire de Chimie de Lavoisier comporte une s rie de Tables t II p 237 269 parmi lesquelles une Table du nombre de pouces cubes correspondants une poids d termin d eau D bit annuel Le d bit annuel d un fleuve repr sente donc annuellement 1 exc s des eaux pluviales tomb es la surface du bassin drain par le fleuve sur la quantit d eau qui s vapore sous toutes les formes la surface du bassin H Mari David M t orologie Paris Masson 1866 p 324 D bit moyen Des
149. ssi s che que la poussi re Ainsi l eau ne se com munique ni ne s tend pas aussi loin qu on le croit par la seule filtration cette voie n en fournit dans l int rieur de la terre que la plus petite partie mais depuis la sur face jusqu de grandes profondeurs l eau descend par son propre poids elle p n tre par des conduits naturels ou par de petites routes qu elle s est ouvertes elle m me elle suit les racines des arbres les fentes des rochers les in terstices des terres et se divise et s tend de tous c t s en une infinit de petits rameaux et de filets toujours en descendant jusqu ce qu elle trouve une issue apr s avoir rehcontr la glaise ou un terrain solide sur lequel elle s est rassembl e Il serait fort difficile de faire une valuation un peu juste de la quantit des eaux souterraines qui n ont point d isue apparente Bien des gens ont pr tendu qu elle surpas sait de beucoup celle de toutes les eaux qui sont la sur face de la terre et sans parler de ceux qui ont avanc que l int rieur du globe tait absolument rempli d eau il y en a qui croient qu il y a une infinit de fleuves de ruis seaux de lacs dans la profondeur de la terre mais cette opinion quoique commune ne me parait pas fond e et je crois que la quantit des eaux souterraines qui n ont point d issue la surface du globe n est pas consid rable car s il y avait un si grand nombre de rivi
150. syst mes d irrigation ont atteint un haut degr de tech nicit En m me temps des r gles de distribution pr cises se sont labor es aboutissant des structures politiques enti rement d pendantes de l irrigation Chine Inde P ninsule arabique M sopotamie Turkestan Iran Am rique Centrale Afrique pr romaine Aujourd hui 1 6 me des terres cultiv es sont irrigu es et gr ce cette irrigation produisent pr s du tiers de la production agricole mondiale Les modalit s de l irrigation sont fonction d une part du type de d veloppement socio conomique et d autre part de la p dologie de la topographie du climat de la qualit chimique de l eau salinisation et de la nature des cul tures qui d pend fortement de ces facteurs A l irrigation de surface rigoles ou ennoiement aujourd hui goutte goutte s ajoute d sormais quelque fois l irrigation souterraine ainsi que l utilisation sous diff rentes formes d eaux us es plus ou moins pr trait es L irrigation peut tre compl t e par le drainage naturel ou artificiel qui vacue les exc s d eau et limite le risque de concentration de sels dans les sols voir salinisation Typologie Les techniques d irrigation sont diverses On distingue l irrigation gravitaire de surface ou souterraine par conduits poreux ou perfor s l irrigation par aspersion sprinklers l irrigation par submersion l irrigation
151. t dans les autres lieux hauts sont tous surmont s par des terres beaucoup plus hautes et sont au pied d autres montagnes peut tre plus lev es que les premi res ils tirent leur origine des eaux qui coulent l ext rieur ou se filtrent dans l int rieur de ces plaines tirent leur source des collines voisines et des terres plus loign es qui les surmontent Il doit donc se trouver et il se trouve en effet dans l int rieur de la terre des lacs et des eaux r pandues surtout au dessous des plaines et des grandes vall es car les montagnes les collines et toutes les hauteurs qui surmontent les terres basses sont d couvertes tout autour et pr sentent dans leur penchant une coupe ou perpendiculai re ou inclin e dans l tendue de laquelle les eaux qui tom bent sur le sommet de la montagne et sur les plaines lev es apr s avoir p n tr dans les terres ne peuvent manquer de trouver issue et de sortir de plusieurs endroits en forme de sources et de fontaines et par cons quent il n y aura que peu ou point d eau sous les montagnes Dans les plaines au contraire comme l eau qui se filtre dans les terres ne peut trouver d issue il y aura des amas d eau souterrains dans les cavit s de la terre et une grande quantit d eau qui suintera 4 travers les fentes des glaises et des terres fermes ou qui se trouvera dispers e et divis e dans les graviers et dans le sables C est cette eau qu on trouve
152. t physique et chimique l g rement diff rent Pr sents naturellement dans l environnement ou apport s artificiellement ils peuvent tre utilis s comme marqueurs de l eau et des substances dissoutes Commentaires Certains isotopes sont radioactifs c est dire qu ils se transforment en isotopes d un autre l ment par opposition les autres isotopes sont dits stables Les isotopes radioactifs existent naturellement et proviennent soit des roches isotopes de l Uranium du Thorium 40k Rb etc soit de synth ses dans l atmosph re par l action du rayonne ment cosmique Tritium Radiocarbone sur l azote 1 oxyg ne et l argon Ces isotopes proviennent aussi du produit de r actions nucl aires artificielles explosions et centrales nucl aires et passent dans l atmosph re et les effluents liquides Isotopes dans l eau On consid re s par ment 1 les isotopes de la mol cule d eau soit pour l hydrog ne ty environ 99 99 24 ou D deut rium en viron 1 6400 H ou tritium 107 ou moins dans les eaux anciennes 160 99 84 170 1 1500 180 1 500 1 0 est tr s rarement dos 2 les isotopes appartenant des substances dissoutes dans l eau en particulier HCQ3 utilisation des isotopes 99 C eny 1 c env 10712 pour les eaux regentes SO4 325 env 4 seul isotope rare dos NO N env 99 7 15N env 0 3 etc Deux caract ristiques isoto
153. te dans la Perse etc les puits sont extr mement rares aussi bien que les sources d eau douce et ces peuples ont t oblig s de faire de grands r servoirs pour recueillir les eaux des pluies et des neiges ces ouvrages faits pour la n cessit publique sont peut tre les plus beaux et les plus magnifiques monumens des Orientaux il y a des r ser voirs qui ont jusqu deux lieues de surface et qui servent arroser et abreuver une province enti re au moyen des saign es et des petits ruisseaux qu on en d rive de tous c t s Dans d autres pays au contraire comme dans les plaines o coulent les grands fleuves de la Terre on ne peut pas fouiller un peu profond ment sans trouver de l eau et dans un camp situ aux environs d une rivi re souvent chaque tente son puits au moyen de quelques coups de pioche Cette quantit d eau qu on trouve partout dans les lieux bas vient des terres sup rieures et des collines voisines au moins pour la plus grande partie car dans le temps des pluies et de la fonte des neiges une partie des eaux coule sur la surface de la terre et le reste p n tre dans l int rieur travers les petites fentes des terres et des rochers et cette eau sourcille en diff rens endroits lors qu elle trouve des issues ou bien elle se filtre dans les sables et lorsqu elle vient trouver un fond de glaise ou de terre ferme et solide elle forme des lacs des ruis seaux et p
154. tie La Science des Eaux amp de leur communication Chap II de la communication diverse des eaux p 34 47 Chap III de la communication des feux cause necessaire pour la communication des eaux p 48 55 3 me Partie De la Science des Eaux amp de leur mouvemens particulier p 55 56 Chap IV Des mouvements particuliers dans l Oc an p 56 82 Chap VI erreur V Des rivi res lacs et fontaines qui ont des flux amp reflux amp autres mouvemens extraordinaires p 82 88 manque num rotation de 89 97 4 me Partie La Science des Eaux amp de leurs divers m langes amp temperamens p 97 Chap VI Des eaux de divers qualit s amp particuli rement des chaudes p 98 105 Chap VIII erreur VII Des eaux amp des sources sal es p 105 112 Chap IX Des eaux min rales p 112 120 L art amp la conduite des eaux amp des fontaines artificielles Pr face p 1 4 Chap I Des eaux de la source p 4 19 Chap II Des canaux artificiels p 19 31 Chap III Des divers obstacles amp empechemens que le cours de l eau re oit dans les tuiaux amp des rem des qu on y doit ap porter p 31 39 Chap IV De la sortie amp distribution des eaux des fontaines p 39 40 L art de niveler amp de connaitre la hauteur ou profondeur de chaque lieu propos tant de jour que de nuit Pr face p 1 ler Partie Du niveau amp de son usage p 2 13 2 me Partie Practiques et
155. total par le nombre des ann es qui ont t employ es l exp rience on trouve au quotient l paisseur moyenne de la lame d eau qui s l ve ou qui tombe annuellement dans le pays Voici le r sultat de quelques observations qui ont t faites sur ce sujet en des temps ct en des lieux dif f rents Perrault est Je premicr qui ait eu recours l udo m tre pour constater la quantit d eau que les m t ores aqueux versent annuellement sur la terre ot il trouva que la quantit moyenne qui tait tomb e Paris pendant les ann es 1668 1669 1670 tait de 19 pouces 2 lignes 1 3 Suivant des observations faites avec soin pendant dix ans Padoue par Pol ui la quantit moyenne fut pour cette ville de 45 pouces et Pise de 13 A Lyon on a trouv terme moyen 37 pouces Londres 37 Rome 28 Alger 27 Upsal 15 Gen ve 24 au couvent du Grand Saint Bernard 59 Figeac Lot 19 Paris on a eu en 1711 26 pouces d eau et en 1728 7 pouces ct demi Toulouse dans des ann es s ches 15 pouces M Cotte ayant recucilli cent quarante sept 105 observations sur la quantit de pluic qui tombe anuucllement dans notre climat en a conclu pour la moyenne 35 pouces quantil peu pr s gale celle qui s vapore annuellement Mais dira t on en admettant Pexactitude de c serait il possible de prouver qu il tombe observation chaque ann e assez d eau pour f
156. u printemps ils contribuent aussi aux crues mais du Aer juin an 1er novembre ils donnent rarement des eanx l d inondation Seulement dans un travail qu on entre prendrait pour pr venir les fl aux de ce genre on de vrait ne s occuper de ces terrains qu en dernier porter d abord tons les efforts sur les terrains greb tiques fussentils bois s comme tant les plus du gereux Conclusion L hydrologie r v le 1e secret des veris tions et dus caprices des cours d eau on ne peut con naltre le r gime des rivi res qu en l tudiant sur k terrain m me o tombe Ia pluie qui les alimente ente la question de la suppression des inondations et di tinges exng r s sernit plus qu demi r olue si Fm faisait une grande tude d ensemble dans tous Jes baim des rivi res navigables alors dit Je savant ing nieur dont nous venons de r sumer les id es on saurait queh sont les terrains qui produisent les crues les points n il faut travailler pour les r gulariser et l on n appliqu rait pas en aveugle tel proc d reconnu utile sur um rivi re tel autre cours d eau o il doit tre compl e ment inefficace Voyrz Annales des ponts et chausse 1846 sept et oct un m moire intitul tudes hydre logiques dans les grants et terrains PM fon mart ta zone sup rieure du bassin de la Seins qu M Belgrand ing nieur en chef des ponis et chauss e HIST
157. u n ga tive du volume d eau stock dans le bassin ou la formation L quation de stockage propos e comme synonyme est elle d finie comme quation exprimant le bilan de stockage qui met en jeu les entr es les sorties et les variations de la r serve dans une entit hydrologique quelconque pendant une certaine p riode Le GIH ajoute ces notions celle de bilan hydrologique mondial bilan de la circulation de l eau sur toute l tendue de la surface terrestre con tinents et oc ans En contre partie la notion de bilan hydrique n est pas abord e Le Vocabulaire de l hydrologie et de la m t orologie as simile le bilan hydrique au bilan hydrologique Bilan hydrologique Expression exprimant la r partition des diff rents volumes d eau compris dans chacune des parties du cycle de l eau pour une p riode et un bassin donn On dit aussi bilan hydrique Le Dictionnaire de la G ographie d finit bilans hydriques ou hydrologiques Etude compar e de la lame d eau tomb e la surface d un territoire ou d un bassin versant et des diff rentes formes de transfert de cette eau soit par vapotranspiration coulement infiltration et alimentation des nappes souterraines Le bilan hydrologique se r sume pour un intervalle de temps donn g n ralement l ann e par l quation P Q E deltaR P d signant la hauteur d eau pr cipit e sur le bassin versant Q la lame d eau
158. ue l accumulation des sels dans le sol surtout le gypse entre 20 et 100 cm de profondeur avec des r sultats n fastes destructuration et imperm abilisation des sols Peu de plantes tol rent des sols enrichis en gypse encore moins en halite plantes halophiles et autres sels d li quescents Pr s de 30 des terres arables dans le monde sont salinis es ou en passe de l tre Le rem de de tels accidents est l ennoiement r gulier sans exc s pour dissoudre les sels pr cipit s et un drainage nergique Les sols tr s alt r s par la salinisa tion sont difficiles remettre en tat Les eaux de drainage enrichies en sels et impropres la majorit des usages doivent tre utilis es avec de tr s grandes pr cau sion La seule solution pour les liminer est leur rejet 1 oc an ou le stockage dans des d pressions ferm es et im perm ables Plusieurs mots sont proches de la notion de salinisation et souvent mal adapt s on retiendra que salure et salinit sont des termes descriptifs salinisation et _salage pandage de sels en surface sont des processus R Letolle nov 1996 SOURCE Etymologie et Histoire D abord sorse XII s f minin substantiv de sors ancien participe pass de sourdre XII s du latin surgere se lever surgir par 1 interm di aire d un participe pass populaire sursus classique sur rectus La forme source apparait au XIV s REM 1 Le m
159. uence des crues On utilise parfois le terme de glarier en fran ais dans le m me sens terme qui ne s est pas vraiment impos Exemple le Pr de Madame Carle dans le massif des Ecrins Alpes fran aises En anglais sandur ou outwash plain Vidanges glaciaires vidanges brutale des eaux sous glaciaires parfois provoqu es par des ruptions volcaniques On les appelle en Islande des j kulhaups ex venement du V tnajokul de 1922 7 1 km d eau avec un d bit maximum de 5 7 x 10 m s Cas des vidanges des lacs proglaciaires tr s meurtri res au P rou plus de 10 000 morts depuis 2 si cles Dans les Alpes les glaciers de T te Rousse et du Trient Massif du Mont Blanc ainsi que celui du Gorner Valais ont mis des vidanges parfois meutri res 75 morts pour le glacier de T te Rousse en 1892 En anglais glacier outburst floods ou j kulhaups BF amp BP La Paz avril 1996 Dictionnaire des Sciences Hydrologiques CHANTIER 1997 Les mots et notions suivants constitueront les travaux de la Commission de Terminologie pour l ann e 1997 Les mots sans initiale A leur suite n ont pas encore t af fect s Les membres du CNFSH int ress s par l laboration d une fiche affect e ou non doivent se faire connaitre le plus rapidement possible aupr s d un des membres de la Com mission voir liste en page 2 de couverture Cours d eau J P C D ficit d coulement Drainage J M Eau d
160. uit souvent les ma tres d ouvrage les mod les analogiques ont pratiquement disparus au profit des mod les math matiques pour des raisons de facilit de mise en oeuvre et surtout de co t Les mod les math matiques seront de nature d terministe s appuyant sur des quations ph nom nologiques mod les base physique ou sur des sch mas de fonctionnement mod les conceptuels ou probabiliste stochastique Dans le premier cas c est une valeur bien pr cise qui est associ e aux variables et aux param tres alors que dans le second ce sont des distributions de probabilit qui sont associ es a ces grandeurs Les mod les math matiques seront transitoires ou permanents selon que l on prendra ou non en compte une variation des variables mod lis es au cours du temps Ils seront distribu s ou agr g s selon que l on introduira ou non une variabilit spatiale de leurs param tres S il est habituel de les formuler il est parfois bien difficile et avouons le souvent vain de pratiquer ces distinctions formelles dans la pratique o comme nous le soulignions plus haut le pragmatisme est de r gle N oublions pas enfin qu un mod le math matique n est pas une pure abstraction il doit tre traduit en programme pour tre anim sur un or dinateur o l on pourrait rechercher une discr te mais bien r elle analogie lectronique P Hubert nov 1996 RECURRENCE expression de la RECURRENT adj RECU
161. ument a exacte ment r pondu mes vues Il est d une forme extr mement simple et ais e r parer s il lui arrive quelque d range ment Si le tube se casse il ne faut qu effacer la gradua tion qui n est marqu e qu avec de la mine de plomb et jauger le nouveau tube avec la mesure cubique pour une nouvelle graduation et l instrument est r par Je cassai un tube que je r tablis enti rement en trois heures de temps Il est essentiel pour l hiver de ne pas laisser une goutte d eau dans le tube car il casserait en gelant Cet instrument peut servir galement pour la gr le et la neige fondue Voy en la figure P1 I Fig 5 Remarques L orthographe originale a t conserv e Le mot ombrom tre n apparait pas dans le texte m me il figure uniquement la fin du m moire dans la description des observations m t orologiques faites au cours des mois d avril et mai 1774 Peut tre existait il avant la parution de ce texte et l auteur n a pas cru bon de le mettre en vidence On notera cependant que dans la liste des instru ments c est le seul qui ne figure pas par son nom en t te du paragraphe qui lui est consacr Unit s le pouce est la douzi me partie du pied il se divise en douze lignes Le pouce peut tre estim 27 07 mm La surface receptrice de l ombrom tre d crit est d un pouce carr c est dire d environ 7 33 cm compar e au 400 cm de nos modernes pluviom tre
162. ux courantes 1664 nous vous pr sentons un auteur fran ais qui lui est comtemporain et dont l oeuvre fera l objet en 1997 d un fascicule de notre s rie des Textes fondateurs de l hydrologie Jean FRANCOIS est n en Franche Comt Saint Claude en 1582 il est mort Rennes le 20 janvier 1668 Il rentra dans les ordres et professa les math matiques dans plusieurs coll ges de la Compagnie de J sus Il fut entre autres le maitre de Descartes qui garda toujours pour lui un grand at tachement On a conserv de lui plusieurs ouvrages de math matique et de g ographie et un trait intitul La science des Eaux qui explique en quatre parties leur formation communication mouvemens et meslanges avec les arts de conduire les eaux et mesurer la grandeur tant des eaux que des terres Le livre a t publi Rennes en 1665 juste un an apr s l ouvrage de Castelli dont il ne dut pas avoir connaissance L ouvrage est relativement important 348 pages et se com pose de plusieurs m moires d int ret et de longueur divers ce qui explique que nous ne serons pas m me de le repub lier en entier et que certainement nous nous contenterons de vous pr senter les parties les plus int ressantes pour l histoire de l hydrologie On notera que peut tre pour la premi re fois l expression Science des Eaux apparait dans la litt rature scientifique frangaise Aujourd hui nous vous pr sentons le synopsis de
163. vaux d art ex cuter pour am nager les eaux ce qui conservera aux rivi res un r gime constant en toute saison Le c l bre principe de Lav sicr Rien ne se cr e rien ne se perd est aussi juste pour la pluie vers e par les nuages que pour les autres substances de la nature sa quantit moyenne annuelle est toujours la m me bien qu elle puisse varier dans un m me jour ou une m me s rie de jours d une aunde l autre On sait g n ralement que le moyen de connaltre com bien Ja pluie verse de m tres cubes d eau par an dans une contr e consiste avoir un bassin d un certain hombre de m tres carr s superficiels plac dans une cour voyez Unuurre et upr s chaque pluie grande o petite d y mesurer combien il en re u par m tre On eonclit de cette superficie colle du bass ogra phique et la moyenne donne une r sultante n rale qui approche autant que possible de la v rit Prenons pour exemple le bassin du la Soine eu umont do Paris 1 Su superticio est de 44 U0U kilombites carr s ot l on a calculs qu il y tombe annuellement 28 milliards de m tres cubes de pluie D duisons environ 50 pour 100 emev s par l vaporntion il reste 11 milliards de m tres qui approvisianient tous les cours d eau de ce bassin pendant an an et dont il faut r gler l coulement qui trop prompt cause les d sastres de l inondation et pr pare la baisse sensible o m me l puisement de l eau pendant les c
164. xpos s La notion de risque hydrologique a t indirectement of ficialis e par le CNRS puisqu un des programmes nationaux de cet organisme porte sur cette probl matique et s appelle risques hydrologiques au m me titre que d autres pro grammes sur les risques volcanologiques et les risques sismiques siti de d finition En concordance avec les sens des concepts de risque en g n ral et de risque naturel rappel s ci dessus la prob abilit d occurence de ph nom nes hydrologiques d intensit donn e ne sera pas appel e risque mais al a et l expression risque hydrologique ou risque naturel li l eau sera d finie ainsi Probabilit de dommage occasionn aux personnes et aux biens par les eaux dans des situations d occurence al atoire dommages aux biens est a rapprocher des d gats des eaux de la nomenclature des assurances Commentaires L adjectif hydrologique est pris ici dans le sens de relatif l eau et non au sens propre de relatif a l hydrologie Risque hydrologique est une expression analogue cet gard risque g ologique risque sismi que risque cyclonique ou risque technologique L expression risque hydrologique en tant que telle n est usit e ni d finie dans aucun texte officiel relatif aux risques naturels dans les textes du droit de l environnement dans les d clarations d tat de catastrophe naturelle ou dans l
165. ycle de l eau dans la nature Le circuit nous appara t si simple qu il fait nos yeux figure de v rit premi re va poration Ja surface des oc ans des cours d eau de la terre constitution en nuages ou brouillards r so lution en pr cipitations qui ruissellent ou p n trent dans le sol puis retournent la mer en circulation libre ou souterraine Tel se pr sente le sch ma dont nous relevons les l ments dans les crits de l auteur Il parle des nu es eslev es de l eau de Ja mer 1 sdes pluyes tant des eaux qui sont eslev es de la mer que de la terre et toutes les choses humides lesquelles en dess chant les vapeurs aqueuses sont eslev es en haut pour tomber derechef 2 I dit encore pareillement les eaux des pluyes qui tom bent en hyver remontent en est pour retourner encore en hyver et les eaux et la r verb ration du soleil et la siccit des vens frappans contre terre fait eslever grande quantit d eau estant rassembl e en l air et form e en nu es Il insiste sur l action adjuvante des vents Et les vens poussant les dites vapeurs les eaux retombent par toutes les par ties de Ja terre et quand il plaist Dieu que ces nu es qui ne sont autre chose qu un amas d eau se vien nent dissoudre lesdites vapeurs sont converties en pluyes qui tombent sur la terre 4 En somme les eaux ne cessent de monter et descendre d aller et venir ainsi que Dieu leur a comman
166. z 1843 La mesure de la pluie en 1847 Extrait de l Art de d couvrir les sources de Paramel le 1856 Diff rents pluviom tres utilis s vers 1880 L abri des thermom tres de Montsouris au XIX s Du premier emploi du mot module dans les Sciences de l eau IV Textes divers Le sens du mot hydrologie en 1753 De l existence de cycles en Hydrologie et de l usage des statistiques en 1828 De l origine de certaines id es fausses en hydologie au Moyen Age et apr s Le Deluge d avant le D luge Un curieux mot et une d finition savoureuse L Amazone vue par On sime Reclus 1886 L Hydrologie dans la litt rature ou la Litt rature crue La dict e de Pivot 1996 La Loire Petite Revue de Presse H DARCY 1803 1858 La LOI de DARCY L ORIGINAL Tout hydrog ologue connait et a appliqu la Loi de Darcy mais combien d entre eux ont eu l occasion de lire la des cription originale de l exp rience qui est l origine de cette loi Cette exp rience est d crite dans l ouvrage de H Darcy in titul Histoire des Fontaines publiques de Dijon publi chez Dalmont Paris en 1856 La fameuse exp rience datant de 1855 y est relat e aux pages 590 594 et illustr e d une figure repr sentant l appareil qui servit 1 exp rimentation Pour le plaisir des anciens et l dification des plus jeunes nous reproduisons ci apr s le texte or

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