La santé en chiffres - Accidents de la vie courante
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1. partir de 65 ans les d c s sont plus nombreux chez les femmes que chez les hommes Figure Dans cette classe d ge les d c s f minins sont dix fois plus lev s fractures du col du f mur que chez les 1 64 ans Entre 1982 et 1997 chez les 65 ans et plus le nombre de d c s masculins annuel a vari faiblement 200 250 300 Variation du taux de mortalit par ADVC selon l ge en 1997 Source Inserm SC8 volution du nombre de d c s par ADVC chez les moins de 15 ans entre 1982 et 1997 Source Inserm SC8 volution du nombre de d c s par ADVC chez les 15 64 ans entre 1982 et 1997 Source Inserm SC8 volution du nombre de d c s par ADVC chez les 65 ans et plus entre 1982 et 1997 Source Inserm SC8 Le faible nombre des d c s chez les jeunes enfants ne doit pas 1 d c s sur 5 entre 1 et 4 ans 1 d c s sur 8 entre 5 et 14 ans 1 d c s sur 10 entre 15 et 24 ans minimiser la responsabilit des accidents de la vie courante En effet ils sont impliqu s dans 1400 ASAR Tie een 800 600 400 200 E nl LL 1 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1997 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1997 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1997 La mortalit selon les principales causes de d c s en 1997 Les chutes et les suffocations en gendrent 71 des d c s par ADVC Ce sont principalement2. DRESSEN C GRIZEAU D JANVRIN M P WARSZAWSKI J sous la dir Barom tre sant 93 94 Paris CFES 1995 18 37 AR NES J BAUDIER F DRESSEN C ROTILY M MOATTI J P sous la dir Barom tre sant m decins g n ralistes 94 95 Paris CFES 1996 137 p BAUDIER F AR NES J sous la dir Barom tre sant adultes 95 96 Vanves CFES 1997 288 p BAUDIER F JANVRIN M P Accidents In AR NES J JANVRIN M P BAUDIER F sous la dir Barom tre sant jeunes 97 98 Vanves CFES 1998 251 9 Annuaire des statistiques sanitaires et sociales 1998 Minist re de l Emploi et de la Solidarit DGS Drees anciennement Sesi Centre d information et de diffusion 8 avenue de S gur 75007 Paris Enqu te morbidit hospitali re en 1992 1993 Drees anciennement Sesi minist re de Emploi et de la Solidarit Sesi info rapides n 90 juin 1997 N N R F RENCES BIBLIDGRAPHIQUES Z BAUDIER F JANVRIN M P sous la dir Pr vention des accidents de la vie domestique Le guide des programmes coop ratifs Vanves CFES 120 p DuvAL C SALOMON L Les accidents de la vie courante Paris direction g n rale de la Sant La Documentation fran aise 1997 185 p ENFANTS ET ADOLESCENTS BAUDIER F PALICOT A M sous la dir La pr vention des accidents domestiques de l enfant Vanves CFES coll La Sant en action 1992 312 p DUVAL C PLAISANT I A 6 maison bobo Pr veni
3. System repose sur la d claration des accidents dans l un des ser vices d urgences des h pitaux participant ce recueil Elle enre gistre les patients passant par les urgences qu ils soient ou non hospitalis s C est un recueil qui s effectue en continu depuis 1986 en variant les h pitaux inclus en 1997 huit h pitaux fran ais par ticipaient l enqu te Les r sultats pr sent s porteront pour les deux enqu tes sur les donn es cumul es soit pour la Cnamts 47 165 cas pour 614 000 personnes ayant r pondu l enqu te soit pour Ehlass de 1986 1997 438 498 cas 45 3 2 45 65 ans et La fr quence Selon les modalit s du recueil le nombre annuel d accidents de la vie courante n cessitant un re cours aux soins varierait de 4 5 millions soit 7 7 accidents pour 100 personnes selon len qu te Cnamts 6 millions soit 10 accidents pour 100 personnes selon l enqu te Ehlass la diff rence de la mortalit la fr quence de survenue des acci dents d cro t r guli rement avec l ge dans les deux sexes et aug mente partir de 65 ans Figure D On constate que la sur repr sentation masculine cesse partir de 45 ans Les lieux de survenue Quelles que soient les modalit s de recueil les urgences hospita li res pour Ehlass et les m nages pour la Cnamts ce sont les accidents domestiques savoir ceux survenant dans la maiso
4. art L 221 7 du code de la consommation sont en fait des lettres qui sont adress es aux professionnels pour leur rappeler tout d abord l obli gation g n rale de s curit la 3 LES MESURES L GISLATIVES ET R GLEMENTAIRES quelle ils sont soumis par la loi et leur demander de revoir la conception des produits qui ont pos probl me en les mettant en conformit avec les r gles de s curit G n ralement il leur est demand de faire tester leurs pro duits par des organismes scienti fiques ou techniques et d infor mer l administration dans des d lais assez courts des mesures qu ils ont prises pour liminer le risque Des contr les sont effectu s par les services d partementaux de la direction g n rale de la Concur rence de la Consommation et de la R pression des Fraudes DGCCRE pour v rifier si les entreprises ont donn suite ces mises en garde Dans la n gative ces services effectuent des pr l vements et proc dent des ana lyses ou des tests Si ceux ci r v lent que les produits sont dangereux un arr t est pris pour suspendre la fabrication et la mise sur le march Les contr les et les sanctions R glementer constitue un pr a lable pour assurer la s curit des produits mais il faut bien vi demment que les textes soient correctement appliqu s Pour cela la DGCCRE v rifie d une fa N on g n rale que les produits mis sur le march
5. des consommateurs l encontre des produits susceptibles d tre dan gereux Il s agit de produits ayant fait pr alablement l objet d une mesure d urgence et pour lesquels il est souhaitable de prendre des mesures d finitives de s curit de produits ou de familles de produits ayant pos des pro bl mes de s curit qu il faut r glementer tels que les lits su perpos s et les articles de pu ri culture ou de produits qui sont soumis une directive euro p enne qu il convient de transpo ser en droit national Ces d crets posent pour principe l interdiction de fabrication d importation et de commerciali sation des produits ne r pondant pas aux exigences de s curit qui sont d finies par les textes Ils pr voient g n ralement comme moyen d apporter la preuve du respect des exigences de s curit la conformit aux normes exis tantes qu il s agisse de normes fran aises ou europ ennes Certains d crets imposent des mesures d tiquetage exigent des notices demploi dans lesquelles doivent tre donn es les pr cau tions d emploi par exemple pour faciliter le montage de certains mat riels D autres d crets pr voient simplement une interdic tion g n rale de fabrication im portation et commercialisation du produit et imposent le retrait voire la destruction de ceux exis tant sur le march et ce aux frais du d tenteur du produit Les mises en garde Les mises en garde
6. le essentiel jouer pour prot ger leurs enfants en appliquant certaines r gles de s curit leur do micile Cette s curisation de l environnement doit aussi s appliquer aux personnes g es Celle ci passe notamment par la d finition et la mise en uvre de normes de s curit par les pouvoirs publics concernant tant les objets et pro duits que les espaces de vie accessibles tous Au total pour conduire une politique de pr vention des ac cidents la fois adapt e et efficace deux conditions essen tielles sont r unir e une connaissance actualis e des risques gr ce un recueil permanent de donn es accompagn d une exploitation ra pide et d une diffusion large de ces r sultats tel est l objet de cette plaquette e un travail pluri institutionnel permettant de prendre en compte toutes les dimensions n cessaires la ma trise des risques pour aboutir des r sultats concrets en terme de r duction de mortalit et de morbidit accidentelles S amp POUR EN SAVOIR PLUS DONN ES STATISTIQUES SCS8 Inserm 44 chemin de Ronde 78116 Le Vesinet cedex BAZILE S BERTON E GARRY F PIERRE LOUIS J Cnamts Enqu te sur les accidents de la vie courante R sultats de 1987 1994 Dossier tudes et Statistiques n 38 1997 114 p DuvaL C NECTOUX M DARLOT J P tude Eblass France les points sur les donn es 1986 1997 BAUDIER F JANVRIN M P Accidents In BAUDIER F
7. ne pr sentent pas de risques pour la sant ou la s curit des consommateurs De nombreuses enqu tes sont r guli rement men es aux divers stades de la production de la fa brication de l importation et de la distribution dans des secteurs les plus divers tels que les den r es alimentaires les mat riels et produits de bricolage et de jardi nage les mat riels lectriques les jouets les articles de pu ricul ture les quipements sportifs les accessoires automobiles les meubles etc Les sanctions applicables en cas d infraction aux arr t s d urgence et aux d crets sont des peines d amende art R 223 1 du code de la consommation En outre le tribunal qui prononce une condamnation pour une infrac tion ces textes peut ordonner galement la publication de la condamnation aux frais du condamn le retrait et la destruc tion des produits la confiscation de tout ou partie de la vente des produits sur lesquels a port l in fraction Lorsqu un professionnel a mis sur le march un produit non conforme un texte et dange reux et qu il a manqu son obligation de contr le pr alable il y a d lit de tromperie sur les qualit s substantielles et les risques inh rents l utilisation du produit dans ce cas le profes sionnel int ress risque trois mois deux ans de prison ainsi qu une amende Au niveau europ en les exi gences essentielles de s curit d un certain nom
8. personnes g es Am nagez votre maison pour viter les chutes de viennent deux objectifs priori taires S a CONCLUSION es accidents de la vie courante pourraient dans la plu part des cas tre vit s Pr s d une personne sur dix est victime chaque ann e d un accident de la vie cou rante C est l int rieur de la maison qu ils survien nent en majorit et aux ges extr mes de la vie Ce sont les accidents de sports et de loisirs pour les 15 64 ans qui entra nent le plus d hospitalisation et de sus pension d activit M me si l on constate une baisse r elle de la mortalit par accident de la vie courante ces chiffres sont toujours trop lev s e plus de 18 000 d c s par an parmi lesquels les chutes chez les personnes g es de sexe f minin repr sentent la cause principale e un d c s sur cinq chez les enfants de moins de 5 ans C est ainsi que de grands progr s dans les domaines de la pr vention et de la prise de conscience du risque accidentel ont t r alis s La baisse de la mortalit accidentelle consti tue une premi re avanc e m me s il est difficile d valuer exactement l impact des diff rentes campagnes et mesures r glementaires d j prises Les accidents de la vie courante d signent une cat go rie de traumatismes tr s large en terme de risque faible vi sibilit m diatique et dont la d finition est troitement li e la modifi
9. Wet E Chez les enfants de moins de 5 ans compar s l ensemble de la population de l tude les intoxi cations br lures et contusions sont plus fr quentes Chez les personnes g es de plus de 65 ans ce sont les fractures avec plus du tiers des accidents Les atteintes des membres inf rieurs dominent largement dans les accidents de sports et de loisirs Figure 6 Les l sions des mem bres sup rieurs se retrouvent pr f rentiellement lors des accidents domestiques La localisation des atteintes varie en fonction de l ge Figure D Les l sions de la t te dominent chez les jeunes enfants celles des membres inf rieurs entre 15 et 24 ans puis partir de 25 ans ce sont pr f rentiellement les membres su p rieurs qui sont touch s Autres Membres inf rieurs Membres T te 14ans 15 24ans 25 44ans 45 64 ans 65 ans Population lt lan 1 4ans Le recours aux soins D apr s l enqu te Cnamits 73 des accidents recens s ont n ces sit un recours un professionnel les m decins 95 sont pr f rentiellement consult s de sant apr s un accident principalement l h pital 45 ou en cabinet 31 Figure 8 3 R partition des lieux de soins m dicaux pour l ensemble des accidents de la vie courante Source Cnamts 14 Clinique 10 Domicile 31 Cabinet 45 H pital 17 Localisation des principales l sions en fon
10. international pour la promotion de la sant R fips http www refips org Site de l Association franco qu b coise pour le d veloppement de la s curit sanitaire http www securite sanitaire org Donn es de septembre 2000 Site des M decins de montagne http www mdem org public htm Site de pr vention Maif http www maif fr site1 index html Conception graphique et r alisation V ronique Boniol
11. les femmes qui sont concern es Figure 6 La rubrique autres regroupe les br lures les intoxications les lec trocutions Entre 1982 et 1997 le taux de mortalit par tranche d ge due aux chutes et aux noyades a r gu li rement diminu En revanche la part des suffocations a augment chez les 65 ans et plus et tout par ticuli rement chez les femmes de ces classes d ge qui repr sentent 87 des d c s f minins par suffo cation mais on ne dispose pas l heure actuelle du d tail de ces suffocations chaque ge correspond un profil causal bien particulier 1 14 ans lt 1an Chutes Noyades 6018 3538 HOMMES Chutes Suffocations 1587 1721 Tableau D Si les suffocations dominent avant 1 an et l on peut encore s interroger sur des probl mes de classification des morts subites non expliqu es du nourrisson les noyades sont pr dominantes entre 1 et 14 ans La part des chutes augmente progressivement avec l ge pour repr senter deux tiers des d c s par accidents chez les 75 ans et plus 25 44 ans 15 24 ans 45 64 ans 44 86 297 653 827 7643 9556 Suffocations 55 41 19 179 9 412 El 1 69 45 131 156 14 84 56b 65 74 ans 3143 1615 426 140 HOMMES m es OS Noyades Autres R partition des principales causes de d c s par ADVC selon le sexe pour l ann e 1997 Source Inserm SC8 R partition des effectifs de d c s
12. sensibilisation d marre S curit domestique ouvrons l il e De 1990 1992 l alerte don n e l accent est mis sur des mes sages caract re plus pr ventif Le nouveau programme s appelle Un enfant on ne peut bas toujours tre derri re alors prenez les de vants e En 1993 il s agit de continuer sensibiliser les parents de jeunes enfants la pr vention en les in citant prendre chez eux les mesures n cessaires e En 1994 la pr vention est lar gie aux accidents de personnes g es la campagne s intitule la maison les dangers apprenons les viter e En 1995 et 1996 la campagne s adresse en priorit aux per sonnes g es sans pour autant n gliger le th me des accidents chez les jeunes enfants Faire atten tion chez soi c est faire attention soi En 1997 la Cnamts et le CFES ont mis en place avec leurs parte naires un programme pour trois ans e Le principal objectif des cam pagnes 1997 et 1998 a consist susciter des modifications de comportements chez les per sonnes g es les parents les ado lescents et les enfants en leur donnant les moyens d identifier les risques d anticiper le danger et d viter l accident e En 1999 plusieurs r orienta tions apparaissent la pr vention des accidents de sports et de loi sirs chez les adolescents Protec tion rapproch e ainsi que la pr vention des chutes chez les
13. 3A lt lt J MINIST RE DE L EMPLOI ET DE LA SOLIDARIT SECR TARIAT D TAT LA SANT ET AUX HANDICAP S pm RON ST Aria CFES Comit Fran ais d Education pour la Sant F g www cfes sante fr Comit fran ais d ducation pour la sant 2 rue Auguste Comte BP 51 92174 Vanves cedex France ducation ante sd mieux vivre ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE SOMMAIRE INTRODUCTION MORTALIT La mortalit selon l ge et le sexe La mortalit selon les principales causes de d c s en 1996 MORBIDIT La fr quence Les lieux de survenue Les m canismes accidentels La nature et la localisation des l sions Le recours aux soins Autres cons quences PERCEPTION DU RISQUE ACCIDENTEL LES MESURES L GISLATIVES ET REGLEMENTAIRES LES CAMPAGNES NATIONALES DE PREVENTION CONCLUSION POUR EN SAVOIR PLUS gt z INTRODUCTION u d but des ann es quatre vingt quelques quipes de chercheurs en sant publique r alisaient et pu bliaient les premi res tudes fran aises sur les acci dents de la vie courante Pour la premi re fois tait r v l e chiffres l appui la r alit de ces trauma tismes dont personne ne parlait Accidents de la sph re pri v e ils faisaient rarement la une des journaux Pourtant ils tuaient blessaient handicapaient en silence des milliers d enfants d adultes et de personnes g es Plus que les
14. T l 01 41 79 67 00 2 ORGANISMES RESSOURCES SUITE Observatoire national interminist riel de s curit routi re Bilan annuel statistiques et commentaires 1996 La Grande Arche 92055 Paris La D fense cedex 04 T l 01 40 81 80 42 Odas Observatoire national de l action sociale 37 bd Saint Michel 75005 Paris T l 01 44 07 02 52 Minist re de l Emploi et de la Solidarit direction g n rale de la Sant 8 av de S gur 75350 Paris cedex 07 T l 01 40 56 40 00 Minist re de la Jeunesse et des Sports direction des Sports 78 rue Olivier de Serres 75015 Paris T l 01 40 45 90 00 UFCS Union f minine civique et sociale 8 rue B ranger 75003 Paris T l 01 42 72 80 19 SITES INTERNET Site du secr tariat d tat la Sant fran ais http www sante gouv fr htm dossiers index htm Site de la Caisse nationale de l assurance maladie des travailleurs salari s Cnamts http www cnamts fr Site du Comit fran ais d ducation pour la sant CFES http www cfes sante fr Site de l Inserm mortalit http sc8 vesinet inserm fr 1080 Site de la Commission de la s curit des consommateurs CSC http www securiteconso org Site du Centre d information et de rencontre pour la pr vention des accidents de l enfant Cirpae http www ffsa fr prev chap1 cirpae htm Site du Centre europ en de pr vention des risques CEPR http www cepr tm fr Site du R seau francophone
15. ac cidents de la route plus que les suicides plus que toutes les autres formes de violence ils taient et sont toujours une cause majeure de mortalit de morbidit ou d ann es po tentielles de vie perdue C est en 1983 que des initiatives d envergure sont prises par le Comit fran ais d ducation pour la sant CFES Depuis cette poque quatre partenaires publics ou parapublics ont de fa on constante et concert e uni leurs efforts pour agir en faveur de la pr vention des accidents de la vie courante le CFES la Caisse nationale de l assurance maladie des tra vailleurs salari s Cnamts et deux minist res Emploi et So lidarit secr tariat d tat la Sant et conomie Finances et Industrie direction g n rale de la Concurrence de la Consommation et de la R pression des Fraudes DGCCRE mais aussi la Commission de s curit des consommateurs CSC et de nombreuses associations nationales ou locales Des strat gies et des programmes compl mentaires ont t initi s d veloppement des dispositifs de recueil d informa tions pid miologiques mise en place de l gislations et de r seaux d alertes campagnes nationales de communication spots et production de films TV actions de proximit sant communautaire ducation la pr vention des risques chez les jeunes enfants formation des intervenants m dico sociaux ou ducatifs enseignants aides maternelles person nels so
16. ais davantage redout s que les accidents du tra vail 7 position alors que l in verse tait constat dans les deux vagues pr c dentes Il semble amp PERCEPTION DU RISQUE ACCIDENTEL qu une prise de conscience ait eu lieu chez les adultes en ce qui concerne les accidents de la vie domestique En effet depuis 1992 la progression des craintes d clar es relatives ce risque est de 8 points par rapport 1995 passant de 19 0 27 8 On peut en outre remarquer que pour l ensemble des items les craintes d clar es progressent Chez les jeunes Dans la hi rarchie des risques ex prim s par les jeunes en 1997 Tableau K les accidents de la circulation constituent aussi la crainte majeure Les accidents de sports et de loisirs et ceux du tra vail ou d atelier question pos e uniquement aux jeunes ayant un emploi ou tant en formation sont respectivement en 7 et 8 positions dans ce classement 15 6 des 12 19 ans 11 posi tion d clarent craindre les acci dents domestiques et 14 1 12 position les accidents l cole en dehors du sport question po s e uniquement aux scolaires Les adolescents qui craignent le plus les accidents sont aussi ceux qui en ont t le plus souvent vic times au cours des douze derniers mois 21 1 de jeunes d clarent avoir eu un accident ayant en tra n des soins dans cette vague barom trique Globalement l expression des crai
17. anente les produits ou services susceptibles de l tre Ces principes ont d ailleurs large ment inspir la directive commu nautaire sur la s curit g n rale des produits adopt e en juin 1992 et applicable depuis le 29 juin 1994 sur l ensemble du march europ en Le code de la consommation art L 215 5 et L 215 7 permet galement de consigner les pro duits susceptibles d tre non conformes aux r gles en vigueur et de pr senter un risque pour la sant et la s curit des consom mateurs et de les saisir en cas de non conformit et de dangerosit d montr e Mesures d urgence En cas de danger grave ou imm diat les pouvoirs publics peuvent suspendre par arr t art L 221 5 du code de la consommation pour une dur e maximale d un an la fabrication l importation et la commercialisation d un pro duit et faire proc der son retrait voire sa destruction si c est le seul moyen de faire cesser le dan ger Ils peuvent dans les m mes conditions suspendre la presta tion d un service Ces arr t s peuvent galement or donner la diffusion de mises en garde et de pr cautions d emploi ainsi que la reprise du produit en vue d un change d une modifi cation ou d un remboursement total ou partiel Mesures permanentes Ces mesures sont prises par voie de d cret en Conseil d tat art L 221 3 du code de la consommation apr s avis de la Commission de la s curit
18. ans 354 13 2 Int rieur Ext rieur maison maison 24 h Cuisine Salle de bains 0 Salle de s jour o Chambre 82 54 14 m Transports Commerces ducatif Sports Loisirs Dans cette tude les accidents domestiques int rieur ou ext rieur maison repr sentent 49 de l ensemble des accidents Fi gure Une analyse d taill e des lieux de survenue selon la Cnamts montre que la cuisine est le lieu de pr dilection 24 des acci dents domestiques Figure C Le jardin et la cour repr sentent eux aussi des lieux risques pr s d un quart des accidents domes tiques s y produisent 11 6 5 9 24 Autres 12 Cour 12 Jardin 8 Escalier int rieur Les m canismes accidentels La chute est le principal m ca nisme accidentel quels que soient l enqu te l ge ou le type d accident Figures Det Les chutes pr sentent deux pics de fr quence avant 1 an et sur tout partir de 65 ans o elles sont responsables de pr s de quatre accidents sur cinq La nature et la locali sation des l sions Les l sions b nignes plaies su perficielles et h matomes sont les cons quences de plus de la moiti des accidents 57 3 Figure B Plaies superficielles H matomes Entorses Plaies profondes Fractures Br lures 0 5 10 z La part des chutes selon l ge Source Ehlass lt
19. bre de familles de produits tels que les jouets et les dispositifs m dicaux par exemple sont pr vues par des di rectives nouvelle approche qui pour tre applicables au ni veau des tats doivent faire l ob jet pour chacun d entre eux d une transposition en droit na tional une vingtaine de direc tives de ce type existe actuelle ment En outre pour les secteurs non couverts par une directive sp cifique la directive 92 59 CE relative la s curit g n rale des produits d une part institue un cadre communautaire d exigences harmonis es en mati re de s cu rit et d autre part pr voit un dispositif d change rapide d in formations entre les tats qui permet de faire face des situa tions d urgence dues des pro duits pr sentant des risques pour la sant ou la s curit des consommateurs LES CAMPAGNES NATIONALES DE PREVENTION C est en 1983 que le CFES met en place la premi re grande cam pagne nationale Avec l enfant vi vons la s curit partir de 1988 le secr tariat d tat la Consom mation associ diff rents parte naires institutionnels minist re de la Sant direction g n rale de la Sant Cnamts CFES ou priv s entreprises associations de consommateuts a poursuivi un travail de pr vention et de promotion de la sant en direc tion des enfants mais aussi des personnes g es e En 1988 1989 une campagne d alerte et de
20. cation permanente des modes de vie En effet ces pratiques voluent en fonction de l apparition de nouveaux risques mais aussi de la d finition donn e par chaque soci t des limites face aux diff rents dangers acceptables Les ac cidents de sports et de loisirs qui l heure actuelle touchent davantage les adolescents et les jeunes adultes vont sans doute l avenir se g n raliser l ensemble de la population du fait du d veloppement d une culture de loisirs et de l augmentation du temps libre trente cinq heures pro gression de l esp rance de vie sans incapacit etc Une d marche de sant publique adapt e doit donc int grer ces changements La pr vention des accidents est aussi pluridimensionnelle et multidisciplinaire Chaque accident est la cons quence d une attitude plus g n rale par rapport aux risques par exemple pour les adolescents et par rapport au vieillissement par exemple pour les personnes g es Par ailleurs c est un su jet qui fait appel des approches structurelles et organisa tionnelles mesures r glementaires et l gislatives politique d am nagement de la ville quipements mais aussi in formatives et ducatives d une tr s grande diversit au ni veau des comp tences requises La pr vention des accidents de la vie courante des enfants illustre parfaitement cette r a lit Elle passe par une s curisation de l environnement et les parents ont un r
21. ction de l ge en pourcentage Source Ehlass sup rieurs foral e 3 Selon la Direction de la re cherche des tudes de l valua tion et des statistiques Drees en qu te morbidit hospitali re de 1993 845 000 s jours de courte dur e sont imputables dans les services hospitaliers aux acci dents de la vie courante en 1993 soit 6 4 de l ensemble des hos pitalisations Les taux d hospitalisation sont plus lev s avant 4 ans et sur tout apr s 65 ans o plus d un accident sur trois est hospita lis Figure 9 FIGURE Variation du taux d hospitalisation selon l ge Source Ehlass lt 1an 1 4ans 5 14 ans 15 24 ans Ce sont les accidents scolaires qui entra nent le moins d hospitalisa tions en relation principalement avec l ge des enfants source Cnamts Les accidents de sports et de loisirs qui concernent sur tout les adolescents et les jeunes adultes ont des taux d hospitali sation plus lev s ce qui souligne leur gravit loisirs 14 9 sports 14 2 domestiques 11 5 scolaires 8 7 ensemble 12 1 D apr s l enqu te Ehlass la dur e d hospitalisation varie selon l ge Elle se situe entre un et deux jours pour 68 des jeunes de moins de 25 ans et au del de cinq jours pour 65 des per sonnes g es de 65 ans et plus 25 44ans 45 64ans 65 ans et La population des plus de 65 ans re
22. ignants Durant ces deux d cennies la baisse des accidents de la vie courante a t la fois spectaculaire et insuffisante Une mo bilisation est donc encore n cessaire afin que cette mortalit et cette morbidit qualifi es par le Haut Comit de la sant publique d vitables diminuent encore Ce document pr sente une synth se des principales donn es pid miologiques disponibles aujourd hui en France Ce tra vail a t r alis par la Cellule nationale d observation des ac cidents de la vie courante Coac mise en place en 1997 l initiative de la direction g n rale de la Sant et en lien avec des institutions qui collectent exploitent ou valorisent des donn es relatives aux accidents de la vie courante Cette brochure a t r dig e sous la direction de Christine Duval direction g n rale de la Sant Coac par Marie Laurence Bouvet et Jacques Yacoubovitch Coac en coordination avec Pascale Oustry et Marie Pierre Janvrin CFES Marie Anguis Drees SC8 Inserm Yannick Bailbled DGCCRF Florence Garry et Fran ois Baudier Cnamts que nous tenons ici remercier pour leur pr cieuse collaboration amp MORTALIT Nombre de d c s cons cutifs des accidents de la vie courante Source Inserm SC8 Variation de la part des d c s de la vie courante dans la mortalit par accidents 4 00 3 80 E globale 3 60 Wo m SIERRA DRASS aan So
23. la mortalit 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 Cette diminution est la plus si gnificative chez les moins de 65 ans Au del de cet ge il est pro bable que la stabilit apparente du nombre de d c s soit li e au vieillissement de la population Dans cette tranche d ge la baisse des taux de mortalit est aussi la moins importante Au cours de cette p riode on note une r gression de 70 du nombre de d c s par ADVC chez les jeunes de moins de 15 ans Fi gure G Cette baisse est quivalente pour les deux sexes La diminution im portante entre 1982 et 1987 est due notamment une classifica tion plus appropri e des d c s par mort subite inexpliqu e du nour risson auparavant mal diff ren ci e des suffocations On constate galement une nette diminu tion de 33 en quinze ans des accidents mortels chez les 15 64 ans davantage li e la baisse des d c s masculins 35 contre 28 pour les femmes Figure D On observe au cours de la p riode consid r e une diminution plus mod r e du nombre total des accidents mortels essentielle ment li e une l g re baisse des d c s f minins Chez les moins de Taux bruts pour 100 000 habitants population moyenne de l ann e en cours 0 50 100 150 65 ans les effectifs de d c s sont toujours plus lev s pour les hommes plus particuli rement entre 15 et 64 ans l inverse
24. lan 1 4ans 5 14ans 15 24ans 25 44ans 45 64ans 65 ans et may 4 fieh i Domestiques Sports Loisirs Scolaires La part des chutes selon le type d accidents Source Cnamts R partition des l sions les plus fr quentes Source Cnamts 15 20 25 30 35 R partition des principales l sions chez les enfants de moins de 5 ans Source Ehlass R partition des principales l sions chez les personnes g es de 65 ans et plus Source Ehlass Parties du corps atteintes selon le type d accidents Source Cnamts Chaque type d accidents en gendre une pathologie sp ci fique les plaies 40 et les br lures 16 pour les accidents domes tiques les entorses 43 et les frac tures 18 pour les accidents sportifs les plaies 30 et les entorses Plaies Br lures Fractures Intoxications Contusions 0 5 10 15 20 Plaies Contusions Fractures 0 5 10 15 20 Sports Domestiques 1 10 20 30 30 pour les accidents sco laires les plaies 39 et les h ma tomes 21 pour les accidents de loisirs Si l on compare le type de l sions dans les deux populations les plus touch es par les accidents enfants de moins de 5 ans et personnes g es de plus de 65 ans on re 25 30 3I 40 25 30 35 40 l DER Scolaires 40 50 60 70 marque que leur nature varie en fonction de l ge Figures
25. n et son environnement imm diat qui pr dominent Figure 8 et Tableau D 11 R partition des diff rents ADVC Source Cnamts 0 Domestiques 14 Sports 8 Loisirs g Scolaires 8 Autres D 1 4 ans 15 24 ans 45 64ans Population lt 1an 5 14 ans 25 44 ans 65ans et totale Int rieur maison 14 4 60 9 20 4 22 8 35 3 41 3 52 5 35 4 Ext rieur maison 5 9 12 1 143 8 3 148 21 1 144 13 2 Transports 3 5 3 9 8 9 9 1 8 0 11 3 11 5 8 2 ducatif 0 6 46 144 32 02 01 01 5 4 Commerce 0 9 2 1 0 5 Sports 2 1 Loisirs 1 9 3 2 6 6 1 1 20 0 38 8 20 2 05 08 16 74 14 44 06 17 6 W OU o E UD R partition des principaux lieux d accidents en fonction de l ge en pourcentage Source Ehlass N R partition selon les diff rents lieux d accidents Source Ehlass R partition des accidents domestiques selon le lieu de survenue Source Cnamts Selon Ehlass c est l int rieur de la maison que survient la majo rit des accidents pour les enfants de moins de 5 ans 63 et pour les personnes g es de plus de 65 ans 52 5 Ces derni res sont aussi impliqu es dans les acci dents de transports 11 5 et dans les commerces 7 4 14 4 des accidents chez les en fants de 5 14 ans ont lieu dans le cadre scolaire Les zones spor tives sont l origine de 38 8 des accidents chez les 15 24 ans et de 20 2 chez les 25 44
26. niers jours Plus de 10 des m decins ont r pondu avoir donn des conseils sur ce th me six pa tients et plus Par ailleurs pr s d un m decin sur deux 48 7 consid re tre efficace tr s ou as sez pour aider les patients changer de comportement dans le domaine des accidents de la vie courante 1992 Adultes Accidents de la circulation 1 1 Personnes interrog es craignant pour elles m mes pas mal ou beaucoup les probl mes ou maladies suivants en pourcentage Sources Barom tres sant adultes 18 75 ans et Barom tre sant jeunes 12 19 ans CFES 1993 1995 1997 Adultes Adultes Jeunes 67 9 6910 Cancers 56 58 9 63 Maladies cardiaques 40 37 9 416 Sida Un 30 4 E3 Accidents du travail 21 d 6 Accidents domestiques MST 17 6 Maladies li es l alcool Tuberculose Suicide 1 0 D pression Accidents de sports et de loisirs 19 9 5 26 8 U 19 0 Q 19 8 0 21 8 6 18 8 23 6 1 3 a question non pos e lors de ce barom tre Le code de la consommation constitue pour la France le sup port de base des actions en ma ti re de s curit Ce texte tablit l obligation g n rale de s curit des produits et des services art L 221 1 qui incombe au premier chef aux professionnels il permet de retirer d urgence du march des produits dangereux ou de sus pendre une prestation de service dangereuse et de r glementer de fa on perm
27. ntes par rapport la sant est moins forte chez les jeunes que chez les adultes Pourtant la pr dominance des accidents de la circulation est constante quel que soit l ge de la personne in terrog e En revanche les trau matismes d origine domestique arrivent beaucoup plus loin par rapport aux adultes dans la hi rarchie des craintes exprim es par les adolescents Ainsi quelle que soit la popula tion tudi e il reste v rifi que la hi rarchie faite par les Fran ais ne correspond pas la r alit pid miologique Ceci est bien s r vrai pour les accidents de sports qui sont les plus fr quents et pour les accidents domestiques qui par d finition se passent dans la sph re priv e et restent moins vi sibles et moins m diatis s que les accidents survenant sur la voie publique et mettant en cause un v hicule moteur Chez les m decins g n ralistes Pour les m decins g n ralistes question pos e en 1993 seule ment les accidents arrivent en 8 position comme th me prioritaire pour am liorer la sant des Fran ais apr s le sida le tabagisme la toxicomanie l alcoolisme l qui libre alimentaire les vaccinations et l quilibre physique Dans la vague barom trique 1998 m decins g n ralistes un praticien sur deux 50 3 a d clar avoir donn un conseil concernant les accidents de la vie courante au moins un de ses pa tients au cours des sept der
28. par principales causes et par classe d ge en 1997 Source Inserm SC8 15 ans Total et des d c s Feu 2 38 17 96 90 32 134 M9 0 8 H Intoxications 12 Autres 11 50 Total 81 290 19 89 117 82 299 704 868 567 485 1496 2303 2074 22 1253 3782 11459 18188 a MORBIDIT Fr quence des ADVC suivant l ge et le sexe Source Cnamts Taux pour 100 personnes par an 15 9 13 8 126 Les donn es pr sent es sont prin cipalement issues de deux en qu tes qui se distinguent d autres tudes par leur mode de recueil r partition sur le territoire fran ais permanence dans le temps prise en compte de toutes les classes d ges Celles ci permet tent de mieux appr hender le ph nom ne accidentel L enqu te Cnamts Caisse natio nale de l assurance maladie des travailleurs salari s interrogeant par voie postale les m nages sur leurs accidents de la vie courante a t r alis e alternativement par vingt huit caisses primaires d as surance maladie de 1987 1995 Elle recense les accidents des m nages qui n cessitent au moins un soin durant l ann e pr c dant l enqu te consultation m dicale param dicale achat pharmaceu tique analyse ou examen inter 11 16 ans 17 24 ans 25 44 ans 45 64 ans ruption d activit professionnelle ou non alitement ou hospitalisa tion L enqu te Ehlass European Home and Leisure Accident Surveillance
29. parnasse 75006 Paris T l 01 40 49 03 04 Afnor Association fran aise de normalisation Tour Europe Cedex 7 92080 Paris La D fense T l 01 42 91 55 55 CFES Comit fran ais d ducation pour la sant 2 rue Auguste Comte BP 51 92174 Vanves cedex T l 01 41 33 33 33 Cirpae Centre d information et de rencontre pour la pr vention des accidents d enfants 26 bd Haussmann 75311 Paris cedex 09 T l 01 42 47 90 23 Cnamits Caisse nationale de l assurance maladie des travailleurs salari s 66 avenue du Maine 75014 Paris T l 01 42 79 30 30 Cnav Caisse nationale d assurance vieillesse 110 rue de Flandre 75951 Paris cedex 19 T l 01 55 45 50 00 CSC Commission de la s curit des consommateurs Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 Paris 07 SP T l 01 43 19 56 60 DGCCRF Direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes 59 Bd Vincent Auriol T l doc 051 75703 Paris cedex 13 T l 01 44 87 17 17 INC Institut national de la consommation 80 rue Lecourbe 75732 Paris cedex 15 T l 01 45 66 20 20 Inrets Institut national de recherche sur les transports et leur s curit 2 av du G n ral Malleret Joinville 94114 Arcueil cedex T l 01 47 40 70 00 InVS Institut national de la veille sanitaire unit sant environnement H pital national de Saint Maurice 12 rue Val d Osne 94415 Saint Maurice cedex
30. pr sente 54 des hospitalis s pour les ADVC dans les s jours sup rieurs quinze jours Selon la Cnamts les dur es de s jour les plus longues sont cons cutives aux accidents domes tiques 14 5 jours puis viennent les accidents de loisirs 10 1 jours les accidents de sports 7 7 jours et enfin les accidents sco laires 4 6 jours Dans tous ces cas l ge des accident s est aussi un facteur d terminant Autres cons quences D apr s l enqu te Cnamts 12 6 des accidents n cessitent de la r ducation avec une moyenne de vingt trois s ances Les accidents qui requi rent le plus de r ducation sont les acci dents de sports et de loisirs res pectivement 25 9 et 14 3 ceux qui en n cessitent le moins sont les accidents domestiques 9 1 et scolaires 8 6 Les taux lev s de suspension d activit retrouv s dans les suites d accidents de sports refl tent la g ne importante engendr e par ce type d accidents d j mise en vidence par la fr quence de la r ducation Tableau V Selon l enqu te de la Cnamts r a lis e partir des d clarations des accident s 11 d entre eux pr sentent au moins une s quelle quelle qu en soit la gravit Les trois principales d ficiences re groupent plus de 85 des cas d ficiences m caniques et mo trices 42 2 d ficiences esth tiques 21 5 d ficiences sensitives 21 5 La pr valence des s quelle
31. r les accidents domestiques Paris Flammarion coll Sant mode d emploi 1993 183 p FELIX M TURSZ A Les accidents domestiques de l enfant un probl me majeur de sant publique Paris Syros Alternatives 1991 511p Livre blanc pour la s curit de l enfant la maison APMS 5 dition 1998 56 p CHAN CHEE C DAMESTOY N JANVRIN M P Accidents et violences l cole In CHAN CHEE C BAUDIER F DRESSEN C ARENES J sous la dir Barom tre sant 94 jeunes Enqu te sur les comportements de sant des jeunes d ge scolaire 11 13 15 ans Vanves CFES 1997 150 p ASSAILLY J P Les jeunes et le risque une approche psychologique de l accident Paris Vigot coll Sciences humaines 1992 208 p ESTERLE HEDIBEL M La bande le risque et l accident Paris L Harmattan coll Logiques sociales 1997 260 p 2 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES SUITE PERSONNES G ES DARGENT MOLINA P BREARD G pid miologie des chutes et des traumatismes li s aux chutes chez les personnes Ag es Rev Epid miol et Sant Publ 1995 43 72 83 VELLAS B FAISANT C LAUQUE S et al Investigation sur la chute accidentelle recherche pid miologique tude Icare Recherche pid miologique L ann e g rontologique 1995 9 423 36 3 ORGANISMES RESSOURCES Adeic Fen Association d ducation et d information du consommateur de la F d ration de l ducation nationale 43 Bd du Mont
32. s varie selon le type d accidents loisirs 13 7 sports 10 7 domestiques 10 4 scolaires 9 4 autres 15 3 TABLEAU QD Suspension d activit taux pour 100 habitants Source Cnamts Dispenses Arr ts Arr ts d ducation de travail scolaires physique Domestiques 9 9 1 0 Al Sports 26 3 13 0 49 0 Loisirs 15 1 1 20 2 Scolaires 145 on Ensemble 11 9 10 2 24 8 Les Barom tres sant en qu tes r alis es par le CFES en partenariat avec la Cnamits le mi nist re et d autres organismes portent sur les opinions atti tudes comportements et connais sances des Fran ais en mati re de sant Ces tudes abordent le th me des accidents de la vie cou rante La proc dure d enqu te est un sondage al atoire par t l phone assist du syst me Cati Computer assisted telephone interview portant chaque ann e sur un public diff rent les adultes 18 75 ans les jeunes 12 19 ans et les m de cins g n ralistes Chez les adultes chaque vague barom trique les Fran ais sont notamment in terrog s sur les diff rents risques ou maladies qu ils craignent pour eux m mes Les accidents de la circulation arrivent en t te dans l chelle des craintes et ne cessent de gagner des points Tableau V En deuxi me position viennent les cancers puis les maladies car diaques et le sida En 1995 les accidents domestiques 6 posi tion sont d sorm
33. urce Inserm SC8 420 Les donn es sur la mortalit pr sent es dans ce chapitre provien nent de l Inserm SC8 et datent de l ann e 1997 derni res don n es publi es En 1997 les accidents de la vie courante ADVC ont t responsables de 18 188 d c s Tableau D En quinze ans on observe une baisse des d c s de 18 aussi bien chez les hommes que chez les femmes Cette dimi nution sensible dans les ann es quatre vingt a tendance se ra lentir De m me la part des d c s par ADVC dans la mortalit globale a r gress depuis 1982 source In serm SC8 passant de 4 11 3 43 en 1997 Figure 1 En 1997 les d c s par accidents de la vie courante ont repr sent bien plus du double des d c s par ac cidents de la circulation 7 629 d ADVC total La mortalit selon l ge et le sexe La variation du taux de mortalit par tranche d ge montre un risque de d c s quatre fois plus lev chez les enfants de moins d 1 an par rapport ceux de 1 4 ans Figure Le risque de d c s augmente r guli rement de 1 74 ans et atteint sa valeur maximale 75 ans et plus 276 3 pour 100 000 habitants soit un risque pr s de six fois plus lev qu 70 74 ans L tude de l volution du nombre de d c s entre 1982 et 1997 en fonction de trois tranches d ge moins de 15 ans 15 64 ans 65 ans et plus montre dans ces trois groupes une baisse de
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